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LES VERRES AUX1LIA1RES

DANS II

NOUVEAU TESTAMENT

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1. 1 C A R R A GW

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LES YERBES AUXILIAIRES

DANS LH

NOUVEAU TESTAMENT

DE

LIC ARR AGUE

gt;

PAR

\\V. J. VAN EYS

LA HAYE Martinus Nyhoff

l^ibrairie ancienne et moü.epne

1890.

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5anremo, 1890 — j5tabil, jip. p, p. jbiancheri, vin Privata.

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TABLE DES MATIÈRES

Introduction............pag. i

Le verbe auxiliaire nhan « avoir »..........» 7

Le 110111 verbal qwz....................»14

Le verbe auxiliaire e^an..................»20

f.e verbe auxiliaire i^an « être »..........»30

Le nom verbal eroan..................»38

Flexions avec objet « me, te, nous, vous » . . » 49

Le nom verbal edin....................«Si

Le verbe auxiliaire edin « pouvoir » . . . . »53

Le nom verbal ekin....................»56

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CORRECTIONS

-=*g)o-

Les mots: forme familière 45 doivent se trouver au dessous du prés. indicatif.

lisez;

heti\'t la

imparfait (conditionnel) quelqu\'un

zcitaclan

Au lieu de:

hetit\'t le

imparfait

quelq\'un

zaitadan

page

2 ligne 4 5 » lt;5

13

15

32

8 d. b

equiuc

galddiztcn (3quot;

57 note 3

00

poi\'9)

cgaioc rt\'Airlizte d1\' piM\'s. pi.)


ADDITIONS

p. 8 iiuen « tu les avais »; Ulcan hahitu. Luc, xix, 42; imparf. tronqné. p. 9 ituhe « to les aurais »; v. ci-dessus.

p. 9 nuJceen, Luc, xix, 23. — ZuMan, Joan, xi, 21 et 32, foime

familière de sulceen.

p. 19 Ajoutez aux erreurs typograpliiquos da N. T.

eztitié, Mat. xv, 2, pour etzitié.

doxcavcjue^uc, Joan, xvm, 29, pour daccirquecue.

etheco, Philem. i, 2 pour ctchcco.

p. 26 ninezakeotf, Luc, xvu, 0, 2 pers. plur. imparf. du potontiel.

p. tiO 3quot;quot; pers. sing. prés. potent. « a Ini », Dakidio, Luc, xiv, 31; i-t igt; tirets an lieu do 4.

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INTRODUCTION

.....Si nuus devons nous coiiteiiter

de paradigines et de régies, si les ter-imnaisons des noms et des verbes doivent étre considérées comme des expédients con-ventiBTinels ou bien comine des exerois-sanees mystérieuses, alors il n\'existe pas de science des langues, ct nous devons nous contenter de ce qui a été appelé l\'avt de la langue ou la grammaire.

Max Muller, Lectures I. p. 114. edition.

Le Nouveau Testament, traduit par Li^arrague, est un livre si rare, que nous croyons rendre un service a ceux qui étudient le basque, en publiant les cinq verbes auxiliaires principaux: ukan, i^au, e^an, eroau, edin. Nous ne pouvons pas espérer avoir cité toutes les flexions auxiliaires qui se trouvent dans le N. T.; mais nous espérons qu\'ii en manquera peu. II va sans dire que les conjugaisons ne sont pas completes; il s\'en faut de beaucoup; Licarrague n\'a pas épuisé toutes les combinaisons possibles, et, pour des raisons qui nous échappent pour Ie moment, il ne s\'est pas servi de certains modes et de certains temps.

La question du verbe et de sa conjugaison a été traitée a fond dans notre grammaire comparée; il est done inutile d\'y revenir; mais on ne peut pas répéter assez souvent que la conjugaison basque n\'est pas si extraordinaire qu\'on se le figure; la confusion qu\'on croit y trouver est due uniquement a ceux qui ont voiilu.

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et qui veulent encore de nos jours, I\'expliquer sans Ia connaitre. Le hollandais, tel que nous 1c parlous, ne le cede quelquefois en rien au basque, sous le rapport de la contraction des flexions; nous disons; hyjet\'m pour: hebt gy het hem, as-tu le a lui; helit\'t? pour: heeft hy het? l\'a-t-il? Les pronoms sont exprimés ici comme en basque par une seule lettre. Si notre langue fut restée pendant des siècles sans littérature aucune, et isolée, qui sait si nous ne l\'aurions pas non plus écrite comme nous la prononcons. Et est-ce que les flexions franca\'ses seraient beaucoup moins obscures si on les écrivait comme on les prononce; p. ex. mènemi, suimi, tumela, tuteles, iceles, quilefisse, pour mènes-m\'y, suis-m\'y, tu me Tas, tu te l\'es, il se Test, qu\'ils le fissent.

Un examen attentif des flexions verbales, employees par Licar-rague, a confirmé de plus en plus l\'exactitude de tout ce que nous avons dit dans notre grammaire comparée, par rapport au verbe et a sa conjugaison, et par rapport aux lois phonétiques, sans lesquelles les flexions doivent nécessairement paraitre un veritable chaos;

nier, par exemple, que deyen (qu\'il te le.....) est deik -|- n\'cst

pas seulement une erreur, c\'est avouer, involontairement il est vrai, que la langue basque dans notre esprit, n\'est que confusion et arbitraire. Précisons la question. Tous ceux qui possèdent notre grammaire savent que quand le /.■ final devient médial, il est élidé, et quelquefois remplacé par y, pour éviter l\'hiatus; p. ex. dal:ik « tu sais » (de jakin) suivi de n « que », ne devient pas dal; ik an, le k est élidé, et l\'on dit: dakian; p. ex. bic ere nngtii dak id n becala Act. XXV. 10, comme tu le sais bien; becala régit n. Dituk « tu les as » et nat^aik « je te suis » deviennent ditndn et nal^aydn; p. ex. ecen himegatic aguerhi iial~aic, ordeua encadancat minislre ela ikussi ditndn ela aguertnren nal-aydn gatteen teslimonio, Act. XXV. 16; car pour cela je te suis apparu, afin de t\'établir ministre et témoin des choses que tu as vues et pour lesquelles je t\'apparaitrai. Barkhainendn deik « il te pardonne »; harkhatnendn deyen (Dechepare) « qu\'il te pardonne, etc. ».

Cette régie si simple, sans exceptions dans les dialectes qui l\'ont acceptée, par conséquent indiscutable, et qu\'un collégien aurait comprise et appliquée sans la moindre difflculté, cette régie a trouvé des contradicteurs, qui ont cru pouvoir renverser des faits établis, les uns en niant simplement, les autres en remplacant le fait inat-taquable, par des arguments sans aucune valeur.

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J

II n\'y a pas longtemps, que M. le professeur Vinson, Jans une revue allemande-basque (Euskara, Mars 1887) s\'exprimait ainsi « II n\'est pas exact de dire que deyen vaut deil; -j- n lt;gt;; negation peremptoire d\'un fait, qui avait été indiqué il y a plus de dix ans, et appuyé par un grand nombre d\'exemples (v. gram. comp. p. 14). M. le professeur Vinson, il est vrai, a avoué son erreur dans le numéro suivant de la dite revue; mais pour ne pas être accuse de manquer de générosité en relevant une erreur qui a été reconnue, nous sommes obligés de dire que le nombre de pareilles contestations est trés grand, (v. 1\'introduction de notre Tutoiement basque), si grand même que nous avons préféré renoncer a ces discussions oiseuses (v. Euskara N. 5). Dans le même paragraphe oü M. le professeur Vinson avoue son erreur, il en commet une autre de même nature, en niant que y remplace k. Ce besoin de critiquer a la légere et de compléter ce que les autres font, embrouiile plutót les études basques; pour ne pas parler de nous mêmes, citons la grammaire de M. Ribary (dont nous n\'avons pas a faire la critique ici); y a-t-elle gagné en étant accompagnée de « Notes complémentaires »? M. Ribary cite correctement le con-ditionnel de i^an « être »: nin~ak\', !i-aJ;e, etc. (v. p. 77); M. le professeur Vinson trouve nécessaire de compléter ce paragraphe et écrit incorrectement; « Lit^ahe, de même que haHt~ etc. ». Oü est le t dans i^an ? Au numéro 114 nous lisons: « Dc-aket correspond a diikel, e\'est son exact correspondant. » Nous entendons bien; mais qu\'est-ce que cela veut dire? des correspondances ne sont pas des étymologies; c\'est la la méthode (plutót la négation de méthode) du Prince Bonaparte, qui est une autorité pour M. le professeur Vinson, nous le savons; de^aket correspond a tous les autres présents du potentiel de tous les verbes transitifs. Au numéro 57 on lit que jango « a le sens de: pour manger »; et au numéro suivant Terreur est répétée « jaiieu dont le sens est encore: pour manger. Sans le moindre effort, en ouvrant notre dictionnaire, M. le professeur Vinson aurait pu voir que go et n signifient tous les deux « de ».

Ces méprises sont encore accompagnées d\'une observation excellente en elle même, et qui aurait dü les prévenir; la voici. « II est important pour bien analyser le verbe périphrastique de ne « jamais perdre de vue la signification propre de chacun des éléments « qui le composent. » Monsieur le professeur Vinson n\'a eu rien

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de plus pressc quo de perJre de vue Li sigiiilication propre d\'un des elements, ainsi que sa propre observation.

Dans la mime revue, dom nous venons de parler, le Prince Bonaparte ne se contente pas de nier la chute du h; le h n\'existe pas! (v. Euskara Dec. 1889). Autant dire que 2 fois 2 ne font pas 4; rarithmetique, comme on l\'a dit en plaisantant, est pour quelques personnes une aftaire d\'opinion; on serait tenté de le croire; mais citons les paroles mèmes du Prince Bonaparte. « Pour « ce qui est de deyen pour deiken, nous avons deja prouvé (p. 47), « qu\'il n\'y a pas de chute de k, mais seulement remplacement « de i par y, pour éviter l\'hiatus. » Le lecteur fera bien de prendre connaissance de cette « preuve », a la page 47 de la revue Euskara; la il trouvera une nouvelle méthode d\'analyse; on additionne les lettres, dont le nombre decide la question; deien a cinq lettres; deyen en a aussi cinq; par conséquent il n\'y a pas de chute de h. Le collégien dont nous parlions plus haut, et qui sait que deik et duk et de^ak et cent autres flexions se terminant en k, existent, sera dans une grande perplexité quand il lira que deik -f 11 011 deyen, n\'a pas perdu de k!

Nous ne sommes plus ici sur le terrain de la science des langues, et nous craignons beaucoup que Ie coup d\'oeil d\'aigle, dont parle M. l\'abbé Inchauspe (\'), ne suflïse pas toujours a sup-pléer la science absjnte. C\'est sans doute aussi ce coup d\'oeil d\'aigle, qui a ébloui M. le professeur Vinson au point de lui faire dire, et cela en termes qui rappellent un peu trop les temps du Roi-Soleil, que le Prince Bonaparte sait « le basque comme personne ne l\'a « su et probablement comme personne ne le saura jamais. » On ne pourrait guère dire plus! — Les erreurs de l\'im et de I\'autre de nos adversaires, citées ci-dessus, seront notre seule réponse, et changeront peut-ctrc l\'aflirmative péremptoire de M. Ie professeur Vinson en négative égalenient péremptoire.

L\'examen du N. T. démontre encore deux faits remarquables; d\'abord que chez Licarrague il n\'y a aucune confusion entre tikau « avoir » et iian « Ctre »; ensuite que le « traitement respectueux »

(1) Les irxyens de la bi\'Mi connaUre vous manquaifut, mais..... de ce coup

d\'ffil d\'aigle, qui distingue les Bunoparte, vous avez découvert ce que la langue basque avait de grand, d\'adiniraMo etc. etc. — Abbé Isoiursi\'K, verbfi basque, Kjiitre déilicatoire.

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lui est incomiu; sans cela il s\'eu serai: servi dans sa dédicace a Ia reine de Navarre.

Le souletin parait done être ie seul dialecte qui se s;rve (depuis quand ?) de ces flexions dites respectueuses, et que la grammaire appellera plutót barbares; on les forme en introduisant dans toutes les flexions le pronom « vous », probablement sans même savoir Ie signification dc y/i; on dit done du^iign au lieu de dugu « nous avons ». L\'autre fait est beaueoup plus intéressant; l\'emploi des deux noms verbaux ukan et i^au, par l\'auteur le plus ancien et probablement le plus correct, donne a réfléchir sur Ia confusion faite plus tard par des auteurs qui n\'avaient pas son autorité; confusion qui peut avoir été produite d\'abord par inadvertanee ou ignorance, ma\'s qui a trouvé plus tard des défenseurs, décidant gravement qu\'il n\'y avait qu\'un seul verbe modifié selon les circonstances.

QUELQUES OBSHKVATIONS GÉNÉRALES

Licarrague ne se sert jamais de Ia 2me personne du pluriel, excepté dans la préface et dans Ie formulaire du mariage; la on trouve ducu, etc. II se sert toujours, ou de Ia 2me personne du singulier, on de la 2mc personne plurielle du pluriel, comme nous l\'avons nommée dans notre grammaire eomparée; ainsi: dnc et diicae. Ceei s\'applique a tous les temps de tous les verbes; ainsi Licarrague éerira toujours a 1\' imparfait ^indutm et jamais ^induen; toujours diiquefiie et jamais dnqiiecn; toujours ^inetén (de i^au) et jamais ~inen; toujours ~arale~lc et jamais parate. Nous avions pensé placer Ie pluriel proprement dit entre parentheses; p. ex. (yira) ~are!e « vous êtes » ; (ijndiieu) ^iiiduten « vous aviez »; mais cette seule flexion dérangeait beaueoup I\'impression en colonnes, et nous avons cru qu\'il suflirait d\'avoir indiqué cette particularité, la üme personne du pluriel étant connue, bien que les basquisants l\'aient prise pour la 2\'quot;e personne du singulier.

Nous savons que Ie potentiel a deux temps, le présent et 1\'imparfait; Ie premier en usage comme futur; dukel « j\'aurai »; le second comme conditionnel: nuke « j\'aurais »; de ce présent du conditionnel nuke, a été formé 1\' imparfait du conditionel nu keen « j\'aurais eu », et puisque 1\'initiale des jquot;16 personnes de I\'imparfait

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est un on change le I en ^; hike devient done ^ukeen et lukelc devient ^ukelen. Comme la camctéristique invariable, constante de tout l\'imparfait est 11, toutes ces flexions se terminent par n. —

Ex.....gloria{co lanna et^nqueten crucificatu, 1, Cor. 11, 8, lis

n\'auraient pas crucifié le Seigneur de gloire. — De ei-inqneleii.

Licarrague indique aussi tres consciencieusement la 3m\': per-sonne de l\'imparfait par I initial, quaad la version francaise a l\'imparfait du subjonctif. La langue basque ne possédant pas 1111 subjonctif, il ne peut au fond ctre question de l\'imparfait du subjonctif (voir sur cette question notre gram, comp.); la difference entre les deux i in parfaits se borne a la 3rae personne; on remplace done { par I, devient le^an; iiicn devient lucn etc.

I\'usage le veut ainsi.

Puisque les a™5 personnes de l\'impératif sont celles du présent de 1\' indicatif, sauf le pronom objet, nous avons cité les deux flexions, quand même il en manquait une pour un des deux modes; p. ex. l\'impératif ie^adak s\'est trouvé; mais nous n\'avons pas réussi a trouver le présent de l\'indicatif: die^ctdak, tu me l\'as (en donnant a e^au pour la clarté, la signification de « avoir »); mais puisque l\'iin est connu, nous connaissons aussi l\'autie.

Les textes ont été choisis, autant que possible, dans les deux Evangiles déja publiés: Matthieu et Mare.

Nous avons répété la 2m\': personne du singulier dans les deux colonnes; étymologique.nent elle appartient a la première colonne, dans laquelle nous aurions aimé placer aussi la flexion féminine, si des considérations typographiques ne l\'eussent empêché.

On remarquera un certain nombre de variantes dans les flexions du N. T.; elles différent quelquefois assez pour ne pas appartenir au même dialecte bas-navarrais; elles sont intéressantes en ce qu\'elles expliquent quelquefois des formes plus ou moins obscures; taut-il les attribuer a ceux qui ont revu la « besoigne », comme Licarrague le dit lui même dans sa dédicace a la reine de Navarre? La question est peu importante; elle disparait entièrement devant 1\'importance extreme du précieux volume, qui n\'a jamais été sé-rieusement étudié.

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/

Le vcrbc auxiliaire UK AN « AVOIR »

INDICATIE

Présent

Objet ::irae pers. du singulier « Iü »

Forme familif-re

masc. fiiiii.

Dut, Mare, xiv, 58 Dial, Mat. xxv, 25 Dinat, Luc,xxii, 57

\'IJuk. Mare, v, 35 DuJc, Mare, v, 35 Dun, Mare, vu, 29

Du, Mare, iv, 14 Dik, Mat. 1, 21 Din, Lue, 1, 33

Dugn, Mare, iv, 30 Diagu, Jean, 1, 41 Dinagii, Jean, iv, 22

Du^hc, Mare, vu, 8

Dutc, Mare, iv, 16 Die, Jean, 11, 3 Dine, Jean, iv, 24

Olijct H\'- pers. du pluiiel « les »

masc. fém.

Dilv.t, Lue, vu, 31 Zilial, Mat. xxv, 20 —

Ditnk, Ap. xi, 13 Ditnk, Ap. xi, 13 Diliin, Jean, iv, 18

Dilu, Mare, vu, 37 Zitik, 3,Ep. Jean, 10 —

Ditng\'i, Hebr. xn, 9 Zitiagu, Mare, x. 28 —

Ditn^iw, Mare, iv, 13

Dilii{h}, Ap. x, 3 Zilic, Tit. 1, 11

Imp.uu\'ait Objut singulier « le »

masc. fém.

Niien, Philip, iv, 16 Nian, Aet. xxn, 20 —

Alien, Aet. vu, 28 —

Zuen, Mare, v, 2 Ziau, 55 Igaml. —

Genducn, Aet. xx, 13 — — Zcndiilen, Mare, ix, 33

Zutcn, Mare, iv, 41 — —

fl) Zinrhtten 2, Oor. 1, 15.

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8

Imparfait Olijet pluriel « lei »

Forme familiére

iiia.;c. fém.

Xihicn, Ap. x, 3 Nitian, Act. xxn, 20 —

Zitiien, Mare, vi, 48 — —

Ginlnen, O. Ec. p. 6 recto — —

(l\' Zintii-tcii, Mat. xvi, 9

Zitu-lén, Act. xxvm. 24 Zitiitean, Act. xxv, 19 —

I\' O T E N T I E L

PRKSENT (futlir)

Objet «inlt;rulier « le »

masc. Ie n.

Dnkel, 1. Cor. xi, 54 — —

Dukek, Luc, xiir, 9 Dukek, Luc, xm, 9 —

Duke, Mare, xr, 23 — —

Dukegn, Act. xxiii, 14 — —

Dnki\'^iie, Mat. 11, 8

Ditkcite, Mat. xm, 43 Dikee, Ap. xi, 9 —

Objet. plnriel « les »

inasc. t\'óin.

Dilnlcel, Rom. xi, 27 — —

Ditukck — —

Ditnkc, 1, Cor. xv, 25 — —

Diliikepu — —

Dilukeiiie, Luc, xi, 41

Dilukei^le, Mat. xm, 50 — —

(1) Zenluslen Mare. vin, 11 bieinMemil [ilus correct d écrire zenduten ct zintnztrn. 1c i I\'tant Ia vi wlle iles tlexiuns qui expriment l\'dijpt plnrifl.

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9

Imparfait (conditionnel)

Olijet sing-ulier « le »

Formo fuinilióre

masc. tem.

Nikek, Act. xxv, 22 —

like, Jean, xix, 11 —

I.iikck, 8, IganJ. —

Gcndikck Mat. xii, 38

Olijet pluricl « le» »

masc. turn.

Litnke, Thess. 11, 7 Gintuhe, O. Ec. 6, recto Zintnke^le, Mat. xir, 7

Imparfait du Conditionnel moderne

Objot singulior « le »

masc. tijm.

Zukeen, Mare, xiv, 21 Gcndnkeeti, Rom. ix, 29

\'■-) Znketi\'ii, 1, Cor. 11, 8

(1) Quand Ou precede, la h imlial repaiait; bahu; ezpahu 1, Cor. iv, 7.

(2) Aussi leiten 2, Picrro, n, 21.

yjnke, 1, Cor. vu, 7 t\') Uke, Jean, xix, 11 Luke, Marc, ix, 42 Gendiike, Rom. ix, 29 Zenduhele, 1, Cor. v, 10 Lnkele, Jean, xv, 22

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Impakfait du Conditionnel moderne übjct plu id « Us »

masc. fém.

Zintiik({teii, Mat. xn, 7

Imférat.f masc. fém.

Juk, Mat. xvr, 22 Aim Mat. ix, 22

Bin, 1, Cor. vu, 2 —

Au^ue 1, Cor. xvi, 10

I N D I C A T I F

Présent Objet « lllu »

Forme familièro

masc. fém.

O Nuuk, Mare, xiv, 62 Nctulc, Mare, xiv, 62 Naun 2, Ep. Jean, 4

Nan, Marc, xiv, 18 Niauk, Act. ix, 17 —

Naii^ue, Marc, xiv, 7

Nante, i,Cor. xiv, 21 Niaité, 2, Tim. iv, 16 —

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11

Imparfait Objet « me »

Fonno familière

masw. fé:n.

Nindiien, Gal. i, 15 Nindn^uett, Jean, xiv, 7 Neitdtiléu, Act. xxviir, 18

POTENTIEL

Présent (futur)

m.usc. fém.

Imparfait (Conditionnel)

ma c. fém.

Nindukeiite, Jean, vm, 42 Nnidnkeile, Preface p. 2 recto

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INDICATIF

Présent Objet « nons »

Forme fainilière

masc. fóm.

Gdituk, Rom. viu, 35 Gaitnh, Rom. vm, 35 —

Gailn, 2, Cor. v, 14 Giaitik, 2, Tim. 11, 12 — Gat tu^ue,

Gaihi^tc, Jean, 1 22 Giaitié, O. Ec. p. 5 recto —

Imfarfait

Geiitiicn, Act. xxvi, 13 — —

Genluileii, Hebr. xn, — —

P O T E N TI E L Présent (futur)

Impaki ait (Conditionnel) Gintukek, O. Ec. 6 recto —

(1) Kta bald in. . . punilu nahi bayaintac ere. « Et si méme lu voulais mms punir C\'est ce que nous uuiumuiis !e conditionnel tronqué, et les iiutres basqui-sants Tinipaifait tronqué. L\'imparfait serait duiic gintuken et comnie It h duit être élidé; ginturn.

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13

IN D I C A T I F

Présent

Olijet « to v Objot « vons gt;

(l) Anl, Jean, i, jo Zailu^let, Marc, I, 8

W An, Luc, vu., 50 Zailn^te, Marc, 1, 8

Align, O. Ec. p. i verso —

Ante, Act. v. 9 Zailii~le~, Col. iv, 9

Impariait

Imlndivi, Jean, 1, ,48 Zinlu^tedan, Rom. xv, 15

POTENTIE L Présent (futur)

Zailukeilet

Zaitnke^te, Mat. v, 11

Imparfait

Zintuhei^tet, 2, Cor. xn, 20

(1) Qiiand un suffixe suit, t devient d (v. gr. p. 21), AxU -f la deyient audala 3, Ep. Jean, 14, et quand ba précède, le h initial reparait: bahaut, Act. xxvi, 17, et Marc, ix, 45: hahau.

(2) Qnand an est snivi de In on intprcale c; nnelnric Baptism, form. p. 3.

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Le noni verbal J:ZAN.

E^au qu\'il ne faut pas confondre avec i^an « être », ést l\'auxi-liaire des verbes transitifs, comme « êlre » est l\'auxiliaire des verbes intransitifs et passifs, v. gram. comp. p. 489. Les flexions de e^an, ne servent que comme flexions auxiliaires, et ne s\'emploient pas seules comme celles de i~an. F.-au a perdu sa signification propre, comme en hollandais le verbe « zullen », Tauxiliaire des temps futurs; de même qu\'en francais le verbe « avoir » comme auxiliaire des verbes neutres; « j\'ai de l\'argent » et « je possède de l\'argent » sont des phrases synonymes; mais quand on dit « j\'ai dormi » il faut absolument oublier que j\'ai signifie « je possède. »

Quand le potentiel de e^an sert d\'auxiliaire aux noms verbaux invariables aha] et e^in (\') (pouvoir et pas pouvoir), c\'est comme potentiel et non comme futur; p. ex. chahu ahal ne^ahek Marc, I. 40 signifie « tu peux me guérir », et non pas « tu pourras me guérir ». tquot;t l\'imparfait est un imparfait et non pas un conditionnel, p. ex. ecin sinheis cecaqtieten, Jean X, 11, « ils ne pouvaient croire. »

Tout récemment le Prince Bonaparte a affirmé que e^ati n\'exis-tait que dans notre imagination; « Ce n\'est pas, en effet, e^an mais i^an, qu\'il fiiut reconnaitre comme le radical de de^adan ou daiadan; et cela que M. van Eys veuille 011 non. Est-ce que l\'i de irit^i ne se change pas en e dans deril^al, ni plus ni moins que celui de i^an se change en ê ou rt en de^at ou da^at ? » (Euskara, Juin 1889). Dans le numéro de Dec. 1889 nous avons répondu: On le voit, le Prince Bonaparte, selon son habitude, ne discute pas; il proclame un dogme, et il faut croire « que M. van Eys veuille ou non ». Sentant sans doute que cette phrase pourrait faire sourire et pressentant que M. van Eys pourrait ne pas vouloir croire, le Prince Bonaparte m\'adresse d\'un air triomphant deux questions en guise d\'argument (les seuls pour soutenir sa thèse ou son dogme); les voici: « Est-ce que Ie i de irit^i ne se change pas en e dans derit^at, ni plus ni moins que celui de i^an se

Nous avons expliqué ezin par ei-egin (v. diotionnuire): mais cette étymologie, Lien que plausible, ne peut se soutenir; edin signifie « pouvoir »; par conséquent et edin * pas pouvoir = impossible »; et après la chute du d: ez ein — ezin « impossible. »

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1)

cliange en c ou en a en ile~al ou ila^al ? » — Hli bien ! non; les deux arguments sont deux erreurs; le premier d\'étymologie; le second de logique. Le i de irit^i ne devient pas e; il devient n. clkre ema^leari on daril^anac, bere hurudri on darit^a. Eph. V. 28. N. T. de Licarrague. Celui qui aime sa femme, aime soi-même. Le second argument (dc^at venant de i^an) n\'a aucune valeur, étant appuyé sur une assertion non prouvée. La logique demande nn pen plus de respect. —

D.ins ce mcme numéro de Juin, le Prince Bonaparte dit encore: 111.° « Dire que fous (remarquons hien ce tous) les verbes ont la voyelle radicale changée en a, si elle n\'est pas dcja a, a l\'exception de rimaginaire e^an, équivaut a dire que Ton ne connait ni le basque, ni ses dialectes. »

« Venons enfin aux preuves de Ia faussetc de sa troisième assertion. En effet, les voyelles initiates du radical, quoique se transformant ou pouvant se transformer en a au présent de l\'indicatif, souvent ne changent pas, ou même quelquefois se transforment en e. C\'est ainsi que i^an et iril-i donnent lieu a de^al (ou da^at) et a derit^at, et que inidi, i^ehi, irakin, iraitn, iraunst, ihotsi, iraakin, erechi, err an, etc., donnent lieu a dirudit, di~ekat, dirakit, dirant, diraunst, hinolsat (pour hadihotsat), diraakit, derichat, derrat, etc. De même eman donne lieu a e^pademate, et non pas a e-padamate dans Licarrague, I Cor. 14, 7; e^temoten, I Tim. 5, 14; etc., etc., etc. » Nous avons répondu: La seule observation juste et dont le Prince Bonaparte parait être trés fier, c\'est ma négligence d\'avoir écrit: tous les verbes, au lieu de: presque tous les verbes. II y a quelques exceptions en eft\'et (pour le moment du moins pmsque la forme ancienne n\'est pas connue). Malheureusement le Prince Bonaparte les cite de confiance ct comme il s\'est trompé quant a irit~i, il se trompe de nouveau, i0 en citant erran et i^eki, qui ont pour voyelle initiale a et non pas e: hal din norbeilec badarra . . . Jacques IL 14. « Si quelq\'un dit ».... Hnra een candeJa cachecana. Jean V. 3; (de i^cki ou ccheki); 20 en se figurant que irakin est un autre verbe que iraakin, et erechi un autre verbe que irit^i. Toutes ces erreurs réduisent le nombre d\'exceptions i quatre, au lieu de dix et un etc. Quand le Prince Bonaparte aura étudié plus attentivement le N. T. de Licarrague, il pourra s\'en convaincre lui-même et s\'éviter le désagrénient de voir ses arguments se transformer en erreurs. —

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i6

Nous hüsons suivre ici la liste Jes verbes Jont la voyelle initiale se change en a dans le présent de l\'indicatif.

Egit fait dag it Er nu si fait daranskil Hul si fait da til sat

Egnki

dagokal

Edasi

»

dndasat

E~ag!ilii

»

da^ant

Egivi

»

dage

Errau

)gt;

dan at

E^an

»

da^at

Ekarri

))

dal: art

Erii-i

))

darit^at

Ihilli

»

nabil

Eut^un

))

dant^u

Er ion

))

da riot

IdnH

»

dadukal

Erahili

))

darahilt

Eroan

))

daroat

Iknsi

»

dakiisat

Erauian

))

dar a ut at

Etorri

))

na tor

Icheki

»

dachckat

Era 11 lt;1 si

))

darauut-at

El-in

))

nat~a

I^d\'i

»

daicheka

Jakin

»

dakit

Les noms verbaux

suivants

conservent

leur voyelle

initiale; du

moins jusqu\'a présent nous n\'avons pas trouvé une forme plus ancienne en a. Irakin fait dirahil; iraun fait diraut; et inotsi fait dinot^at.

II y a done trois exceptions; et vingt cinq noms verbaux qui suivent la régie que nous avons donnée et qui s\'appuie, comme l\'on voit, sur des faits; par conséquent c\'est une régie indiscutable et il suffisait, dans un article de revue, de dire: tous les verbes. Dans notre grammaire, cela va sans dire, nous avons été plus précis et nous avons dit: La voyelle initiale devient a, non seulement dans ekarri, mais dans tous les autres noms verbaux, excepté irit^i qui fait derit^at; iraun qui fait diraut; irudi qui fait dirudil; i^eki qui fait dl^ekat, e~an qui fait de~at aujourd\'hui, mais da^at autrefois, v. p. 142. Et encore p. 218, La voyelle initiale des tliémes verbaux devient généralement a dans le présent.

Le Prince Bonaparte n\'a done aucune excuse d\'ignorer en 1890, une régie qu\'il a pu lire, il y a dix ans, dans notre grammaire comparée, et qu\'il aurait dü connaitre, s\'il voulait la discuter; malheureusement elle est indiscutable et le Prince Bonaparte a préféré citer un article de revue qui lui offrait un prétexte pour critiquer, ce qui est l\'essentiel, a ce qu\'il parait; tout lui est bon, même une erreur de l\'imprimeur (albaikeza pour albaihe^a, Euskara, page 52) et même des citations inexactes, relevées par nous, en passant, a la page 53 du n.0 7 de la même revue. Quand le Prince Bonapaite est mis au pied du mur, il renie ses propres paroles imprimées noir sur blanc. Ayant défié le Prince Bonaparte de citer un exemple oü n est suivi de / (The Academy 20 March, 1886),

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n

puisqu\'il avait nié cette loi, en disant qu\'elle est « traversed by the most palpable facts » (\') (entravée, contredite par les faits les plus palpables), le Prince Bonaparte répond « rne défier de citer « un exemple oü n est suivi de I, équivaut a me défier de citer « un exemple, dont je n\'ai jamais affirmé I\'existence. » (1).

C\'est par de pareils expedients que le Prince Bonaparte cherche a se disculper; s\'il a prouvé une chose, c\'est que ses notions de logique et ses notions de la langue basque se valent. Dans toutes ces discussions il est évident que le Prince Bonaparte se figure que nous différons d\'opinions; il se trompe; il ne s\'agit pas d\'opi-nions, il s\'agit de savoir ou de ne pas savoir; quand le Prince Bonaparte ignore et nie que le k de deik s\'élide devant le n qui suit, ou que n est élidé devant /, c\'est le Prince Bonaparte qui ne sait pas, et c\'est nous qui savons. Notre affirmation n\'est pas-plus de I\'arrogance que celle de l\'arithméticien qui affirme que 2 fois 2 font 4.

Nous trouvons dans ce volume des Transactions of the Philological Society, un Appendice n.quot; VI (Reinarques sur des assertions de M. Vinson), dont une des notes vaut la peine d\'etre citée et examinée. La voici « La forme causative baitaye, pour bait~aye « dérive, de daye, synonyme de ^ciye « il est a eux », dans le « basque de Ligarrague. Elle est précieuse, car elle confirme, selon

« nous la permutation en d du ^ des terminatifs a régime indirect.....

« nous nous permettrons de conclure que puisque ^aye équivaut « a daye, da aussi doit équivaloir a ^a, sa forme primitive, se « rattachant a i^, it^, i^a, it^a et i^an « été » et « eu » en menie « temps dans cinq sur huit dialectes basques. Voila deux phrases « du Nouveau Testament de Licarrague, qui prouvent que bait^aye, « causatif de ^ctye, et baitaye, causatif de daye, sont parfaitement

1

To defy me to quote an example where n is followed by I amounts to Ihe same thing as to defy me to quote an example Vhiih I have never asserted to exist. The Academy 3 April 1886.

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18

« synonymes entrc eux: 10 Matih. 9-1 j edcqtiiren hait^aye escoinhui « que le nouveau marie leur sera óté »; 2° Jude, 13, ceiney apprc-« statua hailaye tenebretaco ilhnmbean, auxquelles est réservèe l\'ob,scute rité des ténèbres. »

Nous avons ici une accumulation d\'erreurs a relever; 10 bai, n\'est jamais causatif, bai est affirmatif; v. gram. comp. p. 525. 2° on ne peut pas dire que bail aye derive de daye; derivation signifie tout autre chose; bai I aye est une flexion précédée d\'un adverbe affirmatif, « oui ou certes », en basque uni a la flexion, en francais séparé de la flexion. 3quot; que baitaye scrait compose de bai daye est une erreur. 40 que daye serait synonyme de ^aye est égalemenr une erreur. D\'abord I\'adverbe n\'est pas bai, mais bait; quand nous trouvons bai, e\'est que les lois phonétiques n\'ont pas permis de maintenir le 1; le / s\'clide devant plusieurs lettres (v. gram, comp.) p. ex. Ton ne peut pas dire bailuinceu, il faut dire bainincen. (v. Tim. I. 13); mais on peut dire bail^aye. 50 La permutation de ~ en d (v. notre d\'utionnaire) est un fait qui n\'est pas trop bien établi, et nous avons accompagné notre exemple d\'un point d\'interrogation: bidar = bi^ar ? En tout cas cette mutation est extrêment rare, si elle existe, et tout le monde dirait que e\'est une exception. Le Prince Bonaparte, au contraire, accepte de suite cette exception comme une regie, et croit trouver I\'application de cette regie dans baitaye, qui serait pour baidaye de bai-^aye. Comme nous savons que le t appartient a bait, toutes ces suppositions tombent, et si baita.je est quelque chose, e\'est bait-aye; mais aye ne signifie rien. — Selon le Prince Bonaparte baitaye est pour baidaye; cette permutation de t en d et de d en t existe (v. notre gram, comp.); mais elle n\'existe pas ici; i0 parce que le / n\'est pas change en d; il appartient a bait; 20 parce que baif^aye, selon cette facon superficielle d\'analyser, contiendrait deux fois le le ^ qui s\'y trouve, et le 1, sous la forme de t, qui deviendrait d, qui deviendrait ^ / — Nous n\'en avons pas encore fini; cette mutation de ^ en d, est aux yeux du Prince Bonaparte la preuve que da « il est » de i^an « être » etait primitivement ^a; chacun sait que la forme de da n\'est pas claire, qu\'elle demande une explication; mais I\'analyse du Prince Bonaparte est erronnée sous tons les rapports; le d de da, quand mème toute la theorie mentionnee ci-dessus serait exacte, ne vient pas nécessairement du ^ de i^an; tous les verbes intransitifs ont le d, comme initiale des 3mes personnes, p. ex. ethorri fait dator; egon fait dago-, ou est le

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19

I ici? Nous avons déja Jit dans notre grammaire, p. 135 que le d sera probablemeut le dernier vestige d\'un pronom démonstratif, perdu aujourd\'hui. La langue basque ne distinguant pas le sujet de l\'objet, ce mcme d se trouve probablemeut comme objet et comme initiale dans les flexions transitives. — Nous aurions pu dire en deux mots: puisque le t appartient a btiit toute la théorie est nulle; msis nous avons voulu démontrer c\'airement I\'enchaineraent d\'erreurs.

Pour nous la conclusion est que hataye ne peut exister; balaye est simplement une erreur typographique; il fallait bal^aije et nous croyons Tavoir prouvé. Les erreurs de ce genre sont extrêmement rares dans le précienx volume de Licarrague, qui est imprimé avec des soins inouis; cependant il y en a queiques unes. (\').

Après le déni du Pquot; Bonaparte dans la revue anglaise quot; The Academy quot; nous avons clos les discussions dans cette revue; nous avons fait de mcme dans la revue basque-allemande quot; Euskara après la deuxième série de notes, c\'est a dire, d\'erreurs; et aujourd\'hui nous prenons la resolution de ne plus répondre a aucune question, ni discussion du Pquot; Bonaparte par rapport a la langue basque.

Au lieu de:

lisez:

bataye.

Jmle, 13

batzaye

gnaizquio,

Act. vi, 4

guiaizquio

ehen,

Marc, x, 44

Jehen

diecoeucn,

2, Cor. 11, 7

dier\'oruen

drahilagu,

Jacques, in, 3

derabilagn

cxtxigu,

1, Cor. ix, 4

estugu

gaithu,

1, Cor. vn, 1quot;gt;

gaitu

cap. xxn

page 457

cap. xxi

cup. XXI

page 249

cap. xx

cap. ix

page 304

cap. x

anthits,

Act. i, 3

anhitz

dracun,

1, Ep. Jean, in, 23

draucun

nencen,

2, Cor. xi, 33

nincen

fluineran,

Luc, i, 74

gneneran

albeilzinrate,

Luc, xxi, 28

albeitzinegate

liguriQat,

53, Igandea

lekiguncal?

eeineten,

1, Pierre, v, 12

ceinetan

hen,

12me Igandea

leran

sac eraci,

Ot. Eccl. 6, verso

sar eraci

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20

Le verbe auxiliaire EZ AN

Objet singulier « le » Objet pluriel « les » Impératif

Eialc, Luc, vin. 50 e~an Mare, 111, 5 It^alc, 1, Tim. vi, 2 —

Be^a, Mat. xvi, 24 — Bil~a, Jacq. v, 14

E^a^iie, Mare, 1, 3 It^a^iie, Mare, 1, 5

Berate, 1, Cor. xiv, 29 — Bil^ale, 1, Tim. vi, 2 —

IN DI C A T I F

Présent

Dc^at, Jean, vin, 55 Dit^at, 1, Cor, xm, 3

O De^aJ;, 1, Cor. xiv, 16 W Dit^ak, 3, Ep. Jean. 6

Dc-a. Mat. xvi, 26 Dit^a, Epli. vi, 22

Design, 1, Ep. Jean, 1. 6 Dit^agu, 2, Cor. 1, 4

De^a^ue, Rom. 1, 13 Dit^a^ue, Eph. vi, 16

Debate, Rom. xv, 9 Dilute, Jean, vu, 3

Imparfait Objet singulier « le »

Forme familière

Nebcin, 2, Cor. 11, 9 Nie^an, Aet. xxvi, 15

Eniau, Jean, 1, 48 —

H Ze~an, Jean, iv, 44 Ziè-cw, Mare, xn, 21

Genevan, Act. xxvu, 4, 19 —

Zine^aten, 2, Cor. 11, 4 —

(-) Zeiaten, Mare, xiv, 53 Zieiatecin, Mare, xn, 22

(1) A\' élidé quand suit un suffixe: de san, Jean, iv, 11. — Ditzan (pour ditzakan) Apoc. ui, IS.

(2) Comme imparf. subj. avec I initial; 2 Cor. vin, 6 laan; et Mare, m, 6. lexatcn.

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31

Imparfait Objct plnriel « les »

Forme familière

Nif^an, i, Cor. xm, 2 — —

Zitman, Mare, vi, 39 — —

(5gt; Gcu~an, 46, Ig. — —

(1\' Zitgaten, Act. xvn, !• — —

P O T E N T IE L

Présent (futur)

01)jet singulier lt;s le »

Forme familière

De^akct, Dédicace N. T. —

De~akek, 46, Ig. —

De~akf, Jean, vi, 60 Ze~ahd, 2, Tim. 11, 13

De~akegit, Act. iv, 16 —

De^ake^ue, 1, Cor. xiv, 31 —

De~al;ete, 1, Cor. xv, 50 —

Objet pl uriel « les *

Dit^alcet, Act. 11, 35 —

l3\' Dil^akek, Act. xxiv, 8 —

Dil-aJce, Mare, 11, 7 Zil^akck, Jean, 111, 2

Dit^akcgu, Ap. vn, 3 —

Dit^akc^ne, Luc, xvr, 13 —

Dit^akeiite, Mare, iv, 32 —

(1) Litzan, Col. 1, 20. Litzaten Mare, vm, 6 et 7. iniparf. subj.

(2) Le texte a guenran, erreur ou variante? Compaiez potent\'el gcnetxahc.

(3) Ditzakéan, Ap. n, 2, le Tt est élidé, pour düzalcelc—n.

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22

Imparfait (Conditionnel)

Objet singulier « le » Objet pluriel « les »

Ne^ake, Act. vin, 31 —

Eiake, 45, et 55 Ig. —

Le-nke, Luc, vi, 7 Lil^ake, Mare, vin, 4

Geue-ake, 53. Ig. (i\' Gmeliake, 18, Ig.

O Zinc-akele, 2, Cor. xi, 4 Ziuiakei^lc, Jean, vin, 39

Lc~akctc, Act. xxm, 12 Lit^akei^le, Act. iv, 21

Impari ait du Conditionnel moderne

Zc~akecn, Ap. v, 3 —

— Gciicl^akeen, 18, Ig.

Ze^akelen, 2, Cor. 111, 7, Jean, xxi, 6 Zil^akci-len, Mare, 11,

IN D I C A T I F

Présent

Objet singulier « 111« » Objet pluriel « iiuu.s »

(st Ne^ctk, Luc, iv, 7 Gait zak, Mat. vm, 25

Nc~a, Act. vm, 31 Guiten, 2, Cor. vm, 20

Nettie Gait^ne, 2, Cor. vu, 20

— Gait^ate, Jacq. 111, 3

(1) Zindezakete, Jean, vm, 19.

(2) Gemake, 46, Igand.

(8) Quarnl uii sufftxe suit, le k est élidé: nezdn, Act. xxvi, 3, pour nesakan. (4) Aussi: gitza, 1, Ep. Jean, 111, 20.

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Imparfait

Olijet singulier « me » Olyet pluriel « nous »

Ncn^an, Phil, i, 13 Gcn^an, Act. xvi, 1.), 15

— Gni^atcn, Act. xxi, 17

P O T H N TIE L

Présent

Ne^akck, Mare, 1, 40 —

— Gailinke, 19, Igand.

Imparfait

Xcn^akc, 2, Cor. 11, 2

Lmpératif

Neiak, Mat. xv, 25 Nebcin, Jean, xx, 17 Gait^ak Mat. vur, Ne^iie, Act. xv, 13 (idil^n^ni\', Ap. vt, 6

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24

k-------1

IN D I C A T I F

Présent

Objet singulier « te » Objet pluriel « vons » (1)

— Zait^atet, 2, Cor. 11, 2

lt;\'gt; He^a, Mat. v, 39 Zaitxaite, 1, Ep. Pierre, v, 10

E^agu, O. Ec. 6 verso —

(!?) Heifilc, « » recto —

Imparfait

En^adan, Act. xxvi, 16 Zin^alcdan, Act. xxvm, 20

En^an, Jean, r, 48 C\' Zinlaten, Act. nr, 26

POTENTIEL Présent (futur)

— \'2\' Zail^akeste, Rom. xvi, 25

Hc^akegn, O. Ec. 2 recto —

Heicikete, 2, Tim. m, 15 —

Imparfait (conditionnel)

1

Le pluriel du pluriel. Le pluriel proprement dit serait: zaitzat etc., zinzadan etc.; zaitzaJcct etc.

2

Zaitzaizkete (paitzaizqueten, Jude, 24, c. a. d. raitzaizyHcte—n.)

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25

Conjugaisons de EZ AN a deux régimes

INDICATIE

Le a moi Les a moi Présent

Diejadak Dict^adak

Die^adazue Diet^adazne

Imparfait

Zie^adan, Act. xxn, 21 —

POTENTIEL Présenr

Imparfait

Impératif

le^adak, Mat. vm, 21 let^adak, Luc, xi, 5

leiada^nc, Mat. 11, 8 letiada^ue, Mat. xxi, 2

(1) Le a toi Les a toi

(1) Cette conjugaison manque entièrement dans le N. T.; du moins antant que nous sachions. — Elle aurait été au pré»ent de 1\' indicatif diezahal ou diezayat; diezalc etc. et nous ignorons pourquoi Lifarrague ne s\'en sert pas.

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INDICATIE

Lc a lui Les a lui

Présent

O Di^ot,

Act. xxv, 26

Dieliot

Die^ok,

Dict~ok,

1, Tim. v,

22

Die-o,

Luc, xi, 8

Dieiogu,

1, Ep. Jean, 111, 11

Die^o^ne,

Mat. v, 89

Dicl^o^iie.

Rom. vi.

13

Diefde,

Dkl^oyote,

Mat. xxi.

41

I.mpari\'ait Funne familièro Nieion, Gal. u, 11 Nie^oan, Act. xx\\\', 20 —

Ziezon, Mare, v, 34 (3) Zielzon, Act. xxvii, 35

Gene^thi, Act. xxt, 12 —

(a) Zie^oten, Mare, vnr, 4 O Zieliolen, Mat. iv. 24

POTENTIEL Présent (futur)

De^akeol, Luc, xm, 8 —

Die^akeo, Mat. vi, 27 Diet^akco

De-akcogn, 1, Thes. m, 9 —

Impari-ait (conditionnel)

Gene^akeo, Mare, xiv, 40 (5\' Le^akeore, Act. vi, 10

(1) Dierodan, c. a. d. dieroln, (2) Liezoten, Luc, 11, 22.

(3) Liet zon, Eii)i. n, 18. — (4) Lieizoten, Mare, ix, 9. — (\'gt;) Ceraqncoten.

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27

Impekatif

Le a lui Les a lui

le^ol;. Mat. vm, 4 Ict{oh,

Biexo, i, Cor. vn, 3 —

le^pine. Act. xxm, 15 Ict~o^ne, Mat. xi, 4

— Biet^ole, 1, Pierre, iv, 19

IN D I C A T IF Le a nous Los a nous

Présent

Die^aguk, Diel^agnk,

Die^agn, 16, Igand. Diet^cigu, Cenaz, p. 2 verso

Die-agti^nc, —

Imparfait

le^agtm, Marc, x, 35 —

lt;quot; Zie^agun, 51, Igand. —

Zie^agntcu, Act. xxvnr, 2 —

P O T E N T IE L Présent

Die^akcgu, Jean, vi, 52 —

Imparfait

Impératif

le^agnk. Marc, x, 37 lel^aguk, Act. vn, 40

le^agu^ne, Marc, xiv, 15 —

(1) Liera/jimrat.

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38

INDICATIE Le a vous I*0!i ^ VOU!i

Présent

Die^a^uel, Rom. i, n —

Die^ue, i, Cor. x, 28 W Diet^ue, Mare, xi, 25

__O Diet^ne, Mat. vu, 12

Imparfait

Nie-ct-ucn, Act. xx, 27 —

(1) Zie^a^v.en, 2, Cor. xi, 4 —

POTENTIEL Présent (futur)

Dciake^uet, Act. 11, 29

Imparfait

O Lie^ake^ue, 2, Cor. xr, 4 —

Impékatif

1

Predica lieranienic. comme imparf. subjonctif; c, a. d. lieraruen — ic; 1\' imparf. du putent. est done liezakexne.

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i9

INDICATIF

Le a eux Los a eux Présent

Dieiet, 2, Cor. xi, 12 Diet~et,

(1) Die^eJc, 1, Tim. 1, 3 Diet^ék, 1, Tim. iv, 6

(2) Luc, xvi, 28 —

Deyegu, Jean, 1, 22 Die^egn, Act. iv, 17

Deye~iie, Mat. vu, 6 Diet^ne, Mat. vi, 14

Imparfait

Nieren, Gal. n, 2 —

Zie-cn, Mare, vm, 17 Ziel^én, Mare, vm, 6

P O T E N TIE L Présent (futur)

Imparfait

Impératif

leiek, Act. iv, 29 le^en, Jean, xx, 17 lethel;, Mare, x, 12 Bie^é, 1, Pier. iv, 10 —

(4) le^eim, Rom. xm, 7 Iel-e~n(, Mat. vu, 12

(I) Bieceengat, d. diezeh-nzat. — (2) Deye, Mat. xxiv, 45.

(3) Liezen, Mare, xiv, 10. — (4) Eyegue, Mat. xiv, 16. Eztute ioaiteco mengoaric, eyegue ceuroc ia te ra, « ils n\'ont pas besoin de (squot;en) aller, donnez leur vous-mêmes a manger. » II n\'y a ici que l\'auxiliaire (par erreur?); le verbe « (lonner » fait défaut. Qu\'est ce que: eyegue?

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30

Le verbe auxiliaire I/AN « liTRE »

Impératif Ai~én, Mat. n, 13 Bii, ^at- xx\'

Garen, Hebr. iv, 1 O Zanten, Mat. v, 48

Bitei, Act. xxv, 5. Eire, 1, Cor. xiv, 34.

INDICATIF

Présent

Foniift fiimilière masc. fém.

Naiy, 2, Cor. xi, 2 Naiik, Act. xxv, 11 Nairn, Jean, iv, 26 ^ Aii, 1, Cor. vu, 27 Aii, i,Cor. vu, 27 Ai^, 1, Cor. vu, 27 Da, Ma:. 11, 2. DiiIc, Mat. 1, 20 Dim, Luc. 1, 28 Gara, Act. 111, 15 Gailnk, Jean, v.11, 33 O Zarele, Jacq. iv, 2 Dimde, 1, Cor. vu, 14 Dilnl;, Act. vu, 7 —

Imparfait

Nin%én, 1, Cor. vu, 27 Nindnan, Act. xxn, 20 —

I1) In^en, Jean, 1, 48 luien, Jean, 1, 48 Inien, Jean, 1, 48

Zen, Luc, xv, 32 — —

(2) Ginen, Gal. m, 23 — —

Zinetin, 1, Cor. vx, 11 — —

Ziraden, Act. xvi; 2 — —

1

Ainccn, Act. ix, 17.

2

Gene\'n, Act. xxvm, 14.

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3i

POTENTIEL Présent (futur)

Forme fiiniilière

masc. varianles de la l1quot;6 forme (1)

Nai^ate, Rom. xv, 28 Ni^ateh, 2, Cor. x, 2

Ai^ale, i,Tim. iv, 6 Ai^ate, iv, 6

Date, Rom. ix, 6 Datch, Mat. vr, 22 Dnleke, 2, Cor. x. 6

Garale, i,Thes. iv, 17 — —

Zarale^le, 1, Cor. x, 21

Dirate, Luc, x, 9 Diralel:, Apoc. xr, 11 Dimtehe, 1, Cor. xvi, 4

Imparfait (Conditionnel)

Nin^ande, Gal. 1, 10 — —

Li^ale, Gal. m, 21 — l.i^ateke, 1, Cor. xn, 19

lt;S) Ginade, 2, Cor. x, 2 — Ginatekp, Rom. ix, 29

(4) Zinate^te, Jean, vu, 47

Li rade, 1, Ep. Jean, u, 19 — Lirateh, 1, Cor. vir, 14

1

Jusqu\'a présent les flexions en te et en tehe, ne nous seniblent ètre que des vamntes; nous avions cru que celles en te étaient plutöt les flexions auxi-liaires, et celles en teke les flexions du verbe substantif: mais cela n\'est pas le cas.

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32

Imparfait du Conditionnel moderne

O Li^ateJceen, 2, Cor. 11, 2 Ginalekeen, Rom. ix, 29

Ziralekeen, Heb. x. 2

Datif de Ia 1quot; personne « a moi »

INDICATIF

Présent

Forme familière masc. fém.

Al^ait, Mat. xvi, 23 — —

W Zait, Jude, 1, 13 Ziaitadah, Luc. iv, 6 —

Zai^kidate, 2, Cor. vr, 18 — —

Zaifkit, Luc. x, 22 — —

Imparfait

— Zailadan, Rom. vu, 10

POTENTIEL

Présent (futur)

(1) Qatequeen, Act xxvu, 21 et 54rae Igandea; c\'est plutót la forme sov.le-tine: tdleJcian.

(2) Quand zaü est suivi dquot;un suffixe, Li^arrague introduit un d, comtne si la flexion était zailat; nous n\'en voyons pas la cause; p. ex. (CiiladaJa, Gal. 11, 7 (pour zait—la); (ailadan. Gal. n, 9 (pour zaün). Coinparez encore: Rom. xv, 15; 1, Cor. m, 10; 2 Cor. tii, 8. La forme familière menie contient ce d: ziaitadah; pourquoi pas ziaiiah?

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Imparfait (conditionnel)

Datif de la irc personne du pluriel « ^ nous »

INDIC ATIF

Présent

Forme familière

masc.

Zaihu, Rom. v, 5 —

Zai^kign, 1, Cor. 11, 12 Ziai-jdgn, Luc, x, 17

Imparfait

O Zit~aihm, 23, Ig. —

POTENTIEL

Présent (futur)

Imparfait (conditionnel) Lit^aihegn —

(1) bahUaicu. L\'imparf. potent, sera done litzaikegu.

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H

Le datif de la 2me pers. du singulier « a tol »

IN D I C A T IF

Présent

masc. fém.

Nal^aik, Luc. ix, 61 O Zaik, Mat. xviii, 16 Zain, Mat. xxt, j. Luc. i, 28 Gail^ai^M\', Mat. xix, 17. —

Zai^kik, Mat. ix, 2. Zai~kin, Luc. vu, 48 et 1, 45

Imparfait

Zeyan, Act. xxm, 22 —

POTENTIEL

Présent (futur)

Imparfait (conditionnel) W Li/^aiM ?, Jean, xix, 11 —

(1) Exemples de Ia chute du k: Zaik ■ n perd, selon le regie, le Jc: hidein aguertu ray ana, Act. ix, 17 « qui t\'est apparu dans le clieinin ». eta han erranen ratequic, eguin ditzan ordenalu raizquian gauca guciac. Act. xxn, 10; «et la te seront dites toutes les choses qui te sont ordonnóes que tu fasses. » ZatzkiJc - n — Zaiskian. — Dit zak - n = ditzan. (2) Ezpalitzaic; cond. tronqué; la flexion est done lit zaik ck; ne l\'ayaiit pas trouvéc, nous ignorons si Liyarragne elide le k medial.

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J)

Le datif de la 2\'n(: pers. du pluriel « a volis

I N D I C A T I F

Présent

O Nat^aizue, i, Cor. nr, i Zaiiue, Mat. xur, n

Zai^d^iie, Luc. xxi, 13.

Imparfait

Lit^ei^mn, 1, Pierre, iv, 12

POTENTIEL Présent (futur)

Zaike^ne, Act. in, 22

Imparfait (conditionnel) (\'-gt; Lit^eike^ne

(1) Le pluriel propreraent dit est sans e : nateaizu etc.

(2) Ethorten balitzeirne herala « conime s\'il vous arrivait. » L\'imparfait dn piitentiel sera done: litseisuslce ou Htzeikezuc.

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36

Le datif de la 3,lle pers. du singulier « ü lui »

INDICATIF

Présent

Forme familière masc. fém.

Nal^ayo, Hehr. i, 5 Nit^ayok, Act. xxvi, 19 —

Al^ayo, Mat. vu, 3 At^ayo, Mat. vu, 3 —

Zayo, Mat. xvin, 17 Ziayolt, Hebr. vir, 21 —

lt;1\' Gai^kio, Rom. vi, 2 lt; Giai^hiok, 9, Igand. —

Zai^kiote, 1, Jean, n, 14

(3) Zaifkio, r, Cor. 11, 14 — —

Imparfait

Iv^ayon

Zayon, Mare, vi, 20 Ziayón, Luc, 1, 32 —

Zai^kan, Mat. xxrv, 1 — —

POTENTIEL Présent (futur)

Imparfait (conditionnel)

In^aykeo, W In-aykeon, Jean, iv, 10

,7\' Lit^aykeo, Act. xx, r 6

1

Cor. v, 15; nous parait être une erreur. — (5) hi escatu inr.ayqueon hari, « tu (fém.) lui en aurais demandé; » l\'imparfait de rimlicatif sera done mfayon.

(G) zaizconetaric, (avec o) Jean, i, 40. (7) halilzayo; imparf. du condit. tronqué; il se pourrait que la flexion fut: litzayoke. Comme imparf. du condit. xaikeon, Hebr. vin, 7. On se serait attendu a: zitzaykeon.

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37

Le datit de la 3n,c personne du pluriel « a eux »

INDICATIF

Présent

Forme familière m a sc. fém.

Nat-aye, Mat. xtn, 15 Nil^iayek, Mare, vin, 24 — Atzaye, Mat. xiir, 10 At-aye. Mat. xnr, 10 —

Zaye, Mat. xvm, 17 Ziayek, Mat. vi, 5 —

Gai/~ai~le, i, Cor. iv, 9 Gait^eai^tek, Ot. Ec. p. 5 verso — Zai^te, 1, Jean, iv, 4

Zai~lé, Hom. in, 2. Ziai\'kk, 1, Tim. v, 24 —

Im parfait

( \' Nin~ayeu, Jean, xv, 22 —

Zai^ten, 1, Cor. x, 11

POTENTIEL

Présent (futur)

Imparfait (conditionnel)

ll) Nin^akeye

(1) Ezpaninfaye. On peut en conclure que riinparf. ind. est. ninzayen et rimparf. potent, ninzakeye.

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Lc nom verbal ERÜAN

/VN/VWVV\\/V\\

Eroan est l\'auxiliaire de la conjugaison frequentative, dans le dialecte biscaïen; p. ex. euwn daroat signlfie « il me Ie domie d\'habitude »; dans les autres dialectes la signification frequentative s\'est perdue, et eniaten draiil signifie simplement « il me le donne »; (v. gram. comp. p. 280). Les flexions qui contiennent deux régimes, l\'un direct, I\'autre indirect, sont les seules qui soient en usage dans les dialectes basques francais.

Depuis la publication dc notre grammaire, aucune raison valable, autant que nous sacliions, est venu ébranler la théorie selon laquelle l\'auxiliaire biscaïen est aussi l\'auxiliaire des autres dialectes, seule-ment légérement modifié dans la signification.

Nous savons par hasard, en parcourant l\'article des « Transactions of the Philological Society » que le Prince Bonaparte croit que iraim (\'), et non pas eroan, est le nom verbal qui a produit les flexions en question. — Ainsi darauta^n (p. ex. enmn daranta^u ahnlgne y~una, Dechepare, Amoroscn dispnta, vous m\'avez donné honte terrible) vient de irann et non pas de eroan. Dans la discussion sur l\'auxiliaire e^an (v. plus haut), irann est cite comme n\'admetlant pas le changement de la voyelle initiale en a, ce qui est vrai, mals ce qui détruit en mime temps la théorie de irann pour eroan. Irann sert done a prouver, 10 que l\'on ne peut pas changer la voyelle initiale i en a, qu\'on ne peut pas dire daranl; 2° que l\'on peut bien changer la voyelle initiale en a, et que l\'on peut dire daranta^u.

(1) Transactions of the 1\'hilological Sock\'ty, 1884.

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39

Conjugaison a deux régimes Le a moi

INDICATIE

Présent

O Drautak, Rom. ix, 19 Di rant ah, 2, Tim. iv, 14. Act. xxiii, 18 Draut, Mat. 7, 22 —

Dranta^iie, Mat. xxv, 35 Drandate, 1, Cor. 1, 11 —

IMI\'AIUvUT

Zerautan, Jean, 1, 33 —

POTENT IEL Présent (futur)

Imi\'ARi ait (conditionnel)

(1) Lirarrogue éi ril diuutadala, comine si la flexion était drautadak et non pas drautak. DiautaJc—la dovient, après la thute du Ie, drautala; d\'oü vient le d qui s\'y trouve\'?; p. es. ezlarradan ecen are eure burua-ere niri i;or drautadala, Philemon, 1, 19 « pour ne pas te dire que tu te dois a moi-mème. » Nous savons que le pronora réfléchi est rendu par burua « tête »; ainsi; que tu dois ta tête; par conséquent une 3me personne: que tu la dois a moi, fO»- drautak-la. Voyez la note 2 de Ia conjugaison de izan avec le datif « a moi ». Avec le pronom pluriel 1quot;intercalation du d n\'a pas lieu; niri eman drauzquidanac (ct non pas drauzquitadnnac) Jean, xvn, 1quot;2,

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40

Les a mui

INDICATIE

Présent

Dratiykiduk, Mat. xxv, 20 Drau^kit, Jean, v, 36, xu, 50

Imparfait

P O T E N TIE L Présent (futur)

Imparfait (conditionnel)

Le a nous

INDICATIE Présent

Furme familière

Drankuk, Jean, ir, 18 —

W Drauku, Jean, iv, 12 Diraukuk, Act. xxiv, 7

Drauku^tit —

Drankute, Luc. r, 2 —

(1) Dracun, 1, Ep. m, 23. Probablement erreur; verset suivant draucun.

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41

Imparfait (1\' Zeraukitn, Rom. ix, 29

Ztmukalen, 2, Cor. vin, 4

P O T E N T IE L Présent (futur)

Imparfait (conditionnel)

(1\' Leraukegn

Les a nous

INDICATIE

Présent

Forme familière

Drati^kigu, 1, Cor. u, it) üiratt^kigtik, Jean, iv. 25

Drau^kigule, Gal. 11, 9 —

Imparfait

Znau^Jiigun, 1, Thes. 111, 6

Zerau^kiguten, 1, Pierre, 1, 12

(1) Baldin armadén launac ulzi espaleraucu, « si le Seigneur des armées ne nous eut laissó » l\'imparf. potent, sera done lermikeyu, ct Timp. ind. seraulcim.

Furmu familière

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42

Le a tui

INDICATIE Présent

masc.

fém.

Drciudl, Mat. v, 26

Drank, Mare, xr, 28

Draiiagu, Mat. xxv, 37

Dnmü, Rom. xv, 3

Neraukan ?

Drannal, Mare. vi, 22-23 Drann, Luc. 1, 35

Imparfait

t\'1 Neraiui, 2, Hp. Jean, 5


P O T E N TI E L Présent (futur)

Imparfait (conditionnel)

Leraukek Gindraukek

Imparfait du conditionncl moderne

Zeraukean l31 Gindrankcau, Jean, xvin, 30

(2\' Zeraukenan, Jean, iv, 10

1

scribateen banaraun benala: imparf. tronqué; le n leparait jmisqne la fiexion est feminine. (2) C«tte tiexion permet de dire que zeraukean est la

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Les a tui INDICATIF

Présent

Dran^kiat, Mat. xi, 25 O ürau^kik, Mare, v, 19 Dratiyjciagu, O. Ec. 1, verso

Imparfait

POTENTIEL Présent (futur)

Impari ait (couditionnel)

(1) Ruivi de n le Jc est élidé drauzkian, Jean, ix, 1

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44

Le a vons Los a vuns

IN DI C A TI F Présext

Dnwinet, i, Ep. Jean, n, 12 Draujd-iiei, 1, Ep. Jean, u, 1 Drau^tic, Gal. 1, 3 Uraurjd-ue, Mat. vi, 15

Dran^negii, Mat. xr, 17 Draii^Jd^negn, 1, Ep. Jean, 1, 4

Nerdiiil;i~iieii, Luc, xxiv, 44

Imparfait

Ncranium, 1, Cor. 11, 1 Zcran~iicii

Gendrau^nen, 1, Tlies. in, 4

P C) T E N TI E L Présext (futur)

Drauke^mt, Jean, xiv, 3 —

Di\'iinke^iie, Mat. v, 11 —

Impari ait (conditionnel)

Nerciukc%iie, Jean, xiv, 2 —

Lcrauke^nc —

(1) I)iroqiie\';ue\'~3ein, vtri, 43.

(2) Baleraurue, 2, Cor. v, 20.

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45

Le ü lui

IN DI C A TIF

Présent

Forme familière Drankat, Mare, xiv, 44 quot; Draukak, Rom. 11, 5 Draiika, Mat. vr, 24 Draukagu, Mat. xxvm, 14 Dranha^ne, Mat. xvn, 20 DranJcate, Mare, vu, 32 masc. fétn.

Diarokat, 1, Tim. 1, 12 —

Draukak, Rom. 11, 2 —

Diratikak, 1, Cor. xv, 38 Dirankan, Luc, 1, 32

Diraukagti, O. Ec. 5 verso —

Diraukoè, 2, Tim. m, 8 —

Imparfait

l2gt; Zeraukau, Mare, v, 8

Zeratikalen, Mat. xxvir, 44 —

POTENTIEL Présent (futur)

*1 Draukeo, Rom. iv, 8 —

1

après bail le e devlent a ? Marc, xiu, 34 balerauka. — (3) Ezlrauqueon.

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Imparfait (conditionnel)

Les a lui

I N D IC A T I F

Présent

Variantes Formo familière

Drautiat, Rom. vu, 25 Drau-hiol, Jean, vin, 26 Dirautial,Vb.cquot;\' 4 Drautiak, Mat. v, 38

Dvciut^ct)Mat. iv, 8 Drnu^Jdo, i,Cor. x\\,28

Draut^agu, Coloss. 1, 2 Drciu^kiogu, i,Thes. 11, 13 Draut^a^ue, Rom. xv, 30 —

DrauiiaU 2, Cor. vm, 5 Drau^doie, 2, Cor. ix, 12

Imparfait

Zerant^an, Hebr. ix, 19

Zer nu tenten. Mare, 1, 32

POTENTIEL Présent (futur)

(1) Aussi; drauzka, Jean, v, 20.

(2) Aussi; zerauzhan, Luc, vm, 39.

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47

Imparfait (conditionnel)

Le a eux

I N DI C A T IF

Présent

Forme familière

Drauet, Mare, xm, 37 Diraneat, Mat. xvn, 16

O Dra nek, Act. v, 4 Dratielc, Act. v, 4

Draue, Mare, vu, 37 Diratiek, 2, Tim. iv, 15

Draiwgti, Mat. vr, 12 —

Dram^uc, Mat. v, 47

Imparfait

Forme familière

Nerauen —

Eranin, Mat. xxv, 27 —

Zerauen, Mare, iv, 2. Mat. xxi, 6 —

Gendrauen, Act. xv, 24 —

Zemni\'^en, Apoc. vr, 16 —

POTENTIEL Présent (futur)

Drauheet, Rom. xv, 28 —

(1) K se perd quand suit un suffixe drauëan, Act. xxm, 21. Oth. Ec. p. 2.

(2) Zauen, Hebr. iv, 6, denuntiatu, irjm (auenenac.

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I.MPARFAiT (conditionnel)

ll) Leratieke, Hebr. iv, 8 —

Les a «ux

IN DI C A TI F

Présent

Forme familière

Dran^tet, Rom. xvi, 4 —

(2) Drait^tek, Luc, x, 21 —

Drau^te, Mat. vir, 11 —

Dran^tegu Diranilagu, Luc, xr, 4

Drau^te^iie, Jean^ xm, 14 —

(3) Drane^e, Eph. v, 28 Diraue^e, Apoc. xi, 10

I.MPARFAIT

Nerau^ten, Mare, vm, 19 —

Zerau^tén, 2, Cor. v, 19 —

Zeraite^en, Hebr. ix, 24. Zere^ten, Act. 11, 45

POTENTIEL

Prksent (futur)

(1) Ecen baldin losuec haey eimn baïaraue. L\'imparfait indicatif est done: zerauen; et 1\'imparfait du potentiel: lerauehe; le e est deysim a après ba? comparez, eelakidigu, 54 Igandea et note 2 page 45.

(2) K est élidé quand suit un suffixe: drauztean, Oth. Eccl. f. 6 verso.

(3) Deabruey sacrificatzen draustela, 1, Cor. x, 20 * Qu\'ils sacrifient aux diables, » semble Stre une erreur.

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49

Imparfait (conditionnel)

QUELQUES FLEXIONS

qui expriment l\'objet « hie, te, nous, VOUS » f.t en me me temps le promom régime indirect.

Nous n\'en avons trouvé que trés peu; aux deux examples donnés dans notre grammaire, et dont un contient une erreur, que nous corrigerons ici, nous ne pouvons ajouter que les suivants:

« to a moi »

Eurc natioueac eta sacrificadore principakc linratn a ran te, Jean, xvm, 35, « ta nation et les principaux sacrificateurs t\'ont livré a moi ».

h — arau --1-(absent) — te

te — verbe — a moi --ils — caract. du pluriel

Le h est toujours supprimé par Licarrague (si ce n\'est après ha); arau, le verbe; f « a moi » s\'cst assimilé a te, caractéristique du pronom pluriel.

« me a toi »

Halacot^ ni hiri linratn narananac hekatn handiagoa die, Jean, xix, ii. « C\'est pourquoi celui qui m\'a livré a toi, a fait un plus grand péché ».

n — arau--k—-- n — a -c

me — verbe — a toi — qui — lui — caractér. de l\'agent.

Le h est élidé selon la régie.

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gt;o

« iujult; a toi »

Riconciliahi tikan gnran^qiiic, Oth. Reel. 6, verso, « il nous a reconcilic a toi ».

if — anui — ^qui — c nous — verbc — plur. — a toi

« nous ii lui »

Hla egnin bciicriiii^cjnio reguc ehi sacrificadoye Ininco here nitari, Apoc. i, 6 « Et nous a fait roi et sacrificateur a Dieu son Père ».

c pour g — erctn ^qni — igt; — absent nous — verhe — plur. — a lui — il

ZJ;, parait êtrc la caractéristique dc pluralitc du pronom, qui est gu-ih; v. gram. p. 134.

Voyez encore: cerau^qiiiotel, 2, Cor. xi. 2 — gnercin^cnc, Apoc. v. 10; guicnconcat, 51, Igand. — nerciiiconic, Roni. vir, 23.

Nous croyons avoir trouvé une seule flexion du verbe formée comme celles-ci de croon; Nchorc horicy ciuon niccciquecc, Act. xxv, 11, « personne ne peut me livrer a eux ». C\'est la forme familière; la forme ordinaire serait ue^ake; mais nous ne voudrions pas decider si le e qui precede le c, est le e de liaison que Licarrague écrit toujours (p-U\' ex. itnkc devient tmkeeii), ou bien si eet e est la caracteristique du pronom 3* Peis- plm., le singulier est réprésenté par 0 « il », et le pluriel par e « eux ».

Dans le premier cas le datif ne serait pas exprimé par la flexion; ce serait le pronom seul (horicy) qui 1 indiquerait.

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5i

Le nom verbal EDIN

Le nom verbal ediu, qu\'il ue faut pus coiifondre avec a iitu ou adin « comprendre », signifie « pouvoir »; p. ex. gii^lia ciaian Yanngoikoa « le Seigneur qui peut tout ». Daian est pour dadi-n k qui peut »; v. gram. comp. p. 219 et 491. — L\'exemple cité est du dialecte biscaïen; dans les autres dialectes edi/i est en usage seulement comrae auxiliaire. Licarrague s\'ea sert spécialement pour le parfait défini des verbes neutres, (\') p. ex. iocin neiidin Arabictra, Gal. 1, 17 « j\'allai en Arabic; bil ciedian enia^lea-cre Mare, xn, 22 » la femme aussi mourut ». Quand le verbe neutre doit exprimer aussi un régime indirect, ce n\'cst plus edin, mais

ckin qui est l\'auxiliaire du parfait défini; p, ex. m\'skalo........... bat

ait^inera ethor hail^ekignu. Act. xvi, 6. « Une servante vint a nous ». Nous croyons que e\'est la regie que Licarrague suit généralement. Quand il emploie edin avec un régime indirect, il I\'exprime par le pronom mime; p. ex. ctbor cilecen harengana. Act. xxvm, 23 « il vinrent a lui «.

Comme toujours 1\' imparfait du potentiel sert a rendre le présent du conditionnel: accnsa aha] neinde « je pourrais être accusé » et aussi 1\' imparfait du subjonctif. En ajoutant n a cet imparfait-ci on forme ce que nous avons appelé 1\'imparfait du conditionnel moderne; et la flexion citée sera -probablement neindean (que nous n\'avons pis encore trouvée): ahal accnsa ucindcan « je pouvais être accusé ». — Voici la 3me personne: larga ahal cicilean g 11 icon haur, Act. xxvt, 32. « Cet homme pouvait être reldché. » Nous avons ici la forme familiére; la forme ordinaire sera done ceileuti, de kite - u.

Quand cdin est I\'auxiliaire de ecin ou de ahal, alors le présent du potentiel exprime le présent du potentiel; p. ex. eta ecin-ere daite, Rom. vin, 7 « et aussi ne le peut-elle point. » Comme auxiliaire de tout autre verbe, le présent du potentiel exprime, comme d\'habi-tude, le futur; p. ex. hiletaric resuscita daiteno, Mat. xvn, 9. « Jusqu\'a ce qu\'il sera ressuscité. »

(1) Coinuie de e;an iiour 1c paifait dOtini Jes verbes traiisitifs, v. gram. )i.

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52

Les conjugaisons de ediii, taut la forme intransitive que la forme transitive, offrent de grandes lacunes; les flexions de la forme transitive exprimant l\'accusatif et le datif, ne fe trouvent que comme de rares exceptions, et a celles citées dans notre gram-maire (Icidioten, Luc, vi, i, et daidiodala, Mat. xxvi, 53) nous ne pouvons ajouter que la suivante: daidie^ue. Marc, xiv, 7, (\').

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S3

Lo verbe auxiliaire EÜIN « pouvoir »

Impératif

Adi, Mare, x, 49 Bedi, Act. 1, 20 (lgt; Ziüle-te, Mat. x, 17

I N D I C A T I F

Présent Imparfait

Fonno familière

Nadi, 3, Ep. Jean, 10 Nend in, Gal. 1, 17

Hndi, Mat. v, 23 Andiu, 1, Tim. 1, 3

Dadi, Mare, ix, 50 Zedin, Mat. iv, 1 Ziediiin, Mare, xn, 22

Gaitc^, 2, Cor. v, 3 Gentenen, Act. xx, 15

Zaitc~le, 1, Cor. xvi, 13 Zindei^Jcn, 2, Cor. 11, 14

DilCy, 2, Cor. ix, 4 Zilc-en, Mat. 11, 1

OPTATIF ou POTENTIEL

Présent (futur)

Fonnc fumiliëre Niailck, Lue. xi, 7

Hebr. xu, 18 —

Eph. iv, 13 —

Act. xv, 1 —

Luc, xx, 36 Daile^kck, i,Tim. v, 25

Naite, 2, Cor. va, 16 Aite, Act. vin, 37 Daile, Rora. vni, 7

Dailcke, Gctilc^Jcc, Zailc-JccU\', lt;1\' Daite^he,

1

a uussi perdu lo a.

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54

Imparfait (conditionncl)

Forme familière Neinde, Dédicace, i recto —

(\' Lei te. Act. xxvin, 6 Likck, 14, li;.

Genteike, Act. xxvn, 20 Gendikek, Mare, x, 35 Zinte^kete, Jean, xiv, 28 —

(1) Liteike, Mat. xxvi, 54 Lite-kek, Jean, xvm, 36

Imparfait du conditiounel moderne

lt;2\' Zeitean Zieilean, Act. xxvi, 32

(5) _

1

Aussi lïkeye, Jean, vi, 7.

2

Aussi zatclcen: nolatan herstura hnrtni ah al ratcquen, 10 Igand. « Comment il pouvait étve dans une belle fmyeur. »

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55

ED IN avec objet « le » Impératif

INDIC ATIF

Jean, v, 30 Mat. v, 36 Mat. vn, 18 I9gt; Ig-

Imparfait

Ncyan

Zaidictn, Rom. vnr, 3

Présent

O Daidit, Daidik, Daidi, Dctidigu,


(quot;-1 Daidi^tie, Jean, xv, 5 Daidi le, Marc, n, 19

OPTATIF

Imparfait

Présent

Daidikek, 3, Ep. Jean, 6. Daidikegu, 2, Cor. xiu, 8

Laidite, Act. xxvn, 43

Laidi, Jean, ix, 33

1

Suivi de no: daididano Marc, xiv, 32.

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56

Le nom verbal EKIN.

Ce nom verbal n\'est réprésenté que par un petit nombre de flexions, dont quelques unes ollrent une certaine irrégularité dans le potentiel; nous avions cru d\'abord\'ne pas en donner la conju-gaison et nous en tenir aux cinq verbes auxiliaires principaux, maïs nous publions le peu que nous avons trouvé, surtout dans l\'espoir d\'attlrer ici 1\'attention sur les difficultés de quelques unes des flexions, ce que nous avions déja fait dans notre grammaire; la plusieurs questions ont cté soulevces, sans qu\'elles aient jamais etc relevées, autant que nous sachions; les discussions ont porto géné-ralement sur des questions tellement élémentaires, qu\'elles finiront un jour, nous le craignons, par jeter du ridicule sur les études basques.

Li^arrague se sert de ehin, comme auxiliaire de l\'indicatif et du subjonctif, comme encore de nos jours, et spécialement comme auxiliaire du parfait déflni des verbes neutres, quand il y a un régime indirect, un datif de la personne, a exprimer; p. ex. aguer cequion, Act. iv, i « il lui apparut »; v. gram. comp. p. 411.

Puisque le subjonctif (c. a. d. l\'indicatif suivi de la conjonction n « que »), est beaucoup plus en usage que l\'indicatif, nous con-nons ce mode, de preference ïi l\'indicatif, qu\'on peut facilement reconstruire en enlevant la conjonction n. Quand nous n\'avons pas réussi a trouver le présent du subjonctif, mais bien celui de l\'indicatif, nous indiquons tout de même le texte, en ajoutant la conjonction n a la flexion.

« Quo tu me »

Imépratif

Akit, Marc, vi, 22

Behit, Jean, xii, 26

lt;\'gt; Zaki^hidate, Mare, vu. 14

(1) Le pluriel propremeiit dit est: salcizhit.

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SUBJONCTIF Présent Imparfait

(1\' Akidan —

Dakidan, Act. vin, 24 (\'2) Lekidan, Dédicace, recto Zahi^üdalcn

POTENTIEL

Présent lt;1gt; Akidil, Jean, xiii, 36

« Que tu nous »

Impératif Ahign, Mare, ix, 22

Zaki^kigu, Act. xxi, 28

Imparfait

1

Nous trovons ici un d dans la flexion, et dans toutes les flexions de tous les potentiels, dont nous ne savons pas rendre compte; on se serait attendu a aJciket. Ce d se retrouve aussi chez Dei he pare qui écrit: ny erlwa ru iaqui/nxu veha enaquidnfu; (Amoren gogorraren dispula, 4m0 complet) « moi naïve, vous expérimenté, je ne puis vous écouter ». EnaquidciQU pour ezndkidazu; — Et encore: eta laincoari othoilz equióc, ega, aguian barkx lequidianez enre hihoHcco pensamendm, Act. vin, 22, et prie Dieu, si peut-être la pensee de ton occur ne pourrait etre pardonnée. Lehidian est évidemment la forme fami-lière de la Squot;2 personne; puisque le d squot;y trouve, il faut qu\'elle appartienno au potentie), mais nous n\'aimerions pas decider si e\'est 1\'imparfait du potentiel suivi Je la conjonction n «. que », régie par cga, ou squot; il y a ici assimilation des deux «, de la conjunction et de la caractéristique de 1quot; imparfait; en d\'autres mots si e\'est ce que nous nommons 1\'imparfait du conditionnel moderne. Lquot; imparfait

2

n\'ont jamais été discutées.

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SUBJONCTIF Présent Imparfait

Akigun —

O Lekigun, i, Thes. n, 4 Zaki%kigtin —

Daliixkignn, O. Ec. 4 verso (2) Lekiikignn

POTENTIEL Présent Imparfait

— (3) Lalddigti, 54, Igand.

« Que j« te »

Impératif

Bekik, Mat. vm, 13 Bek in, Mat. xv, 28

SUBJONCTIF

Présent Imparfait

Dakidit, Eph. vi, 3 —

Daki^kian —

POTENTIEL

Présent Imparfait

(1gt; Naki dik, Jean, xiii, 37 —

— Lekidian, Act. vm, 22

1

Voyez la note du potentiel précedent.

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59

« Que je voas » Impératif

SUBJONCTIF

Naki^nen, i. Cor. xiv, 6 —

Daki^uen, Jude, 2 Lcki^uen, Act. in, 14

POTENTIEL

Présent Imparfait

« Que je lai »

Impératif Akio, Marc, ix, 24 Bekio, i, Cor. xiv, 28 Zaki^kiote, Marc, ix, 7 Beki^kio, Philip, iv, 6

SUBJONCTIF Présent Imparfait

Nek ion, Gal. 11, 19 Akion, Marc, ix, 24

W Dak ion, Jean, 1, 31 1 LcJdon, Marc, in, 9 lt;s\' Gaifkion, Rom. vi, 2 Zaki~kioten, Mat. vi, 8

Daki^kion, 2, Cor. ix, 11 (rgt;\' Leki^lcion, Luc, xix, 15

1

Semble étre par erreur pour naJcion ? (2) Badahio, prés. de l\'indicatif Mat. in, 10. (3) La forme familière est: giaizhion, Heb. x, 39. (4) Zei-,ión (imparf. indie.) Mat. xxvi, 22. (5) Zekizkión (imparf. indie.) Luc. xxn, 23.

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6o

POTENTIEL

Imparfait

Présent

lt;\'gt; Zekidiihion, Luc. vni, 19

« Que je leur » Imperatif Akic, 1, Tim. vi, 11

Imparfait

Présent

SUBJONCTIF

Akién, 1, Tim. vi, 11 Dahien, Eph. m, 10

Zaki^ten, 1, Pierre, 11, 21

(2) Lelden, Rom. iv, 11

(3\' Genhipen

Lekiiten POTENTIEL

Imparfait

Présent

Gahidi^Jten, O. Ec. 4 recto

(1) Baitzaquidizquión, Mare, 11, 4. On dirait quo 1c e deviont a après haü ? cependant: iar baitzedin Mare, 11, 15. (2) Zelden, Mare, vi, 50; imparf. indicatif, minQa cequién « il leur paria ». (3) La flexion faniilière feminine est: guen quinzten, Act. xvi, 13; mingo guenquinzten « nous leur (fcmnies) pariames » c\'est ici l\'imparfait de l\'indieatif; mais puisque la conjonction « que » est aussi n, l\'imparfait est le mêine; les deux n s\'assimilent. (4) Zekizten, Mare, vi, 35; et zekizkien Act. 11, 3. « il les leur ». (5) Forme familièie, iniuria handia eguin lequidié haourrey, baldin hum de neg a baleqaie, 50 Igandea, 9 lignes du bas, verso « il kur serait fait grande injustice, si on le (baptême) leur refusait. ,gt; Balequie, est l\'imparfait tronqué (balequien); lequien est |la forme ordinaire, puisque Ia forme faniilière n\'est pas en usage quand ba précède; v. Tutoiement basque, p. 24.

^4-\'^ ^

/

(5gt; Leid dié, 50, Ig.

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