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^a)ice anglaise ».

L’Afri(^ue sera Ie tombeau de Ia piiis-pRiNCE DE Bismarck.

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li’art et la mamè«\e de' faiigt;«

PAR


JOHN QRAND=CARTERÉT


^140 Images Satiriques Frafugafses.,
Étrangères, ebpitème An^laises

de 1800 a 1900


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trois mouvements, paf Ie

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FRANCE ET ANGLETERRE EN AFRIQUE. — Les deux coacurrences, les deux facons de civiliser.

Caricature de Johann Braakensiek [Weekblad voor Nederland, 21 novembre 1897).

Cent Ans de Caricature contre les Anglais

Pourquoi ce recueil?

Paree qu’il s’agit pour moi — oeuvre doublement intéressante — de venger la France des injusLes attaques dont elle est actuellement 1’objet « de 1’autre cóté de 1’eau», — ainsinbsp;s'exprime spirituellenient M. Félix Duquesnel, dans Ie Petitnbsp;Bleu, — et de défendre la caricature en ses droits impres-criptibles, la pensee graphique en sa plus haute expression, quelle que soit, du reste, sa forme extérieure.

Faisant oeuvre d’liistoire et non de passion, je n’admets ni la gallophobie de certains Anglais a laquelle je réponds parnbsp;la publication de ces images européennes, ni Vanglophobienbsp;de nos braves gens qui n’ont pas oublié Sainte-Hélène — cenbsp;qui prouve combien bonne et simpliste est restée 1’ame dunbsp;peuple.

Mais GwivQl' anglophobie naïve de la masse et l' anglophilie véritablement un peu trop exagérée d’une petite fractionnbsp;dont la bonne foi ne saurait être suspectée, il y a place pournbsp;la raison, pour la réalité.

Ce qu’il faut, c’est remettre les choses 'en place, c’est rétablir la vérité faussée par des politiciens, ce qui ne sur-prendra personne. Que feraient-ils done, en Angleterrenbsp;comme en France, lespoliticiens, s’ils]n’égaraientles masses,nbsp;s’ils ne les langaient contre quelqu’un ou contre quelque chose!

Un ministre, M. Chamberlain, qui a engage son pays dam line guerre injuste et dam une entreprise pleine de dangers,nbsp;— nombreux sont les Anglais qui pensent ainsi — n’a pasnbsp;craint de denoncer la France comme étant 1’arsenal en le-quel se forgeaient toutes les images désagréables a I’Angle-terre et a sa Reine, et il s’est oublié jusqu’a la menacernbsp;comme jadis Louis XIV menagait les Hollandais refusant denbsp;courber 1'écbine sous les injonctions du roi Soleil.

Contre une pareille pretention tout le monde s’est juste-ment élevé. 11 s’est même* présenté ceci; que les protestations ne sont pas venues de France, seulement, qu’elles sont cgalement parties de 1’Angleterre, de cette nation quinbsp;a vu naitre en quetque sorte la caricature politique, qui a,nbsp;elle, use, etlargement, de toutes les libertés du crayon, quinbsp;a eu des maitres irnagiers, comme Hogarth, comme


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REFLEXION DEVANT ÜNE MACHOIBE, PAR JULIO

John BuU. ~ ces dents-li seraientles plus jolies perles du Roysumel

Cruikshank,, comme Gillray, comme Rowlandson, qui adécii-lotté et fessé Napoléon avec unc vraie furia francese^ qiii a poussé Ie léger, l’inconvenant, l’irrévérencieux jusqu’aiixnbsp;dernières limites des choses permises.

Que dirais-tu, o grand Rowlandson, tol qui a mis en

Gros fruits et gros légumes d’Europe,

Par Georges REDON.

(Le Petit Pleu^ de Paris, 1899.)

estampes restées célèbres Ic Rire gros et gras de Rabelais, que'dirais-tu de la pudeur du politicien Chamberlain?

Que dirais-tu de ce Kant, de ce respect « immodéré » pour Ia personnalité du souverain chez le peuple qui anbsp;porté les premiers coups a Ia majesté du pouvoir, qui,nbsp;le premier, a fait to'mber des tétes royales.

Je n’admets point les haines ridicules qui englobent en la même animosité tout un peuple, toute unenbsp;race. Par cela même qu’elle incarne ennbsp;elle des millions d’ètres bumains, cbaqucnbsp;Nation a ses grands et ses petits cótés,nbsp;ses vertus et ses faiblesses, ses momentsnbsp;de grandeur et ses lieures de décadence.

Et la Caricature est faite, non pour encenser, non pour glorifier, mais pournbsp;cloucr au pilori les ridicules des peuplesnbsp;et des individus.

La vanilé, la gloriole frangaise, tous nos vices de politiciens et de rliéteurs, n’ont-ils pas, depuisnbsp;cent ans, fourni aux crayons européens les satires les plusnbsp;violentes.

Pourquoi done, alors, l’Europe entière, elle aussi, ne se serait-elle pas élevée contre les défauts inhérents a la racenbsp;saxonne, contre sa duplicité, contre le manque de générositénbsp;du peuple anglais, contre son amour immodéré de 1’or,nbsp;contre son personnalisrae féroce.

Business n’est-il pas entré dans toutes les langues !

Times is money n’est-il pas devenu un proverbe universel!

La réponse qu’il fallait faire a M. Cliamberlain était done d’un ordre.très particulier, et cette réponse 1’imagenbsp;seule pouvait la donner.

Vous avez accusé les Francais d’êlre grossiers, liaineux envers 'les Anglais, au moment même ou vous vous trouvieznbsp;aux prises avec mille difficultés; vous les avez accusés d’êtrenbsp;orduriers envers votre Reine, de manquer ainsi aux égardsnbsp;dus a la plus simple des femmes.

Or, en faisant cela, vous los avez accusés d’un crime — si crime il y a — qui est celui denbsp;l’Europe entière, en ce moment,nbsp;et qui fut de toutes les époques.

Car si Ic siècle s’ouvre et se fei’me avec les images en les-quelles on voit l’Angleterre trailer la France du haut de sonnbsp;mépris et de sa grandeur, nousnbsp;appelant a volonté grenouilles,nbsp;saltimbanqiies, incencliaires^nbsp;formats de la liberté, il s’ouvre etnbsp;mêmes images contre la vora-cité d’Albion, et contre ses manoeuvres déloyales.

Si l’Angletcrre n’est pas satisfaite d’avoir dans' 1 Europe entière, une manvaise presse, pour employer 1’expressionnbsp;consacrée, qu’elle s’adresse a I’Europe, mais que, par unenbsp;de ces fourberies rjui lui sónt naturelles, elle ne se retournenbsp;pas contre nous, l’éternel chien galeux qu’ll faut poursiüvrenbsp;et abattre.

Si l’Angleterre trouve que Willette — le maitre artiste —

[La liêforme, de Bruxelles, 28 septembre 1899).

qui peut-être, en la circonstance, a eu la main unpeulourde, — a été tont a fait fort beaiicoiip convenable envers lenbsp;Tèrs Gracieuse Majesté le Reine du Angleteiie quellenbsp;daigne auparavant jeter un coup d ceil sur les images qui se


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- nbsp;nbsp;nbsp;Complez sur Ie boime fóa de moa. O

Caricature de Cliarles Vernier (Le Charivari, 1854).

publient dans l’Empire oü règnc,maitre absoliije pctil-fils a grand’maman, qu’elle regarde de plus prés certains profdsnbsp;dessinés a Copenhague oü rêgne une Cour qui lui lient denbsp;prés, qu’elle s’enquière des images publiées en Aulriche^ ennbsp;Suisse, en Portugal, en Belgique, en Hollande.

Bien mieux, et c’est ici qu’il faut se tenir les cótes, qu’elle regarde ebez son bon ami, maitre Jonathan, qu’elle se sou-vienne que, vingt ans durant, un bar de Chicago exposa auxnbsp;yeux dé tons, en une peinture décoralive, la trés graciensenbsp;Beine se grisant aux cótés du portrait de son époux defunt.nbsp;Mieux encore, — qu’elle regarde cliez elle, qu’elle fasse lanbsp;police chez elle — et alors, en une feuille populaire. Allynbsp;Sloper's Half Holiday nous pourrions lui indiquer les datesnbsp;de certaincs images en lesquelles la Reine trinquenbsp;1'amilièrement, un verre de whiskey en main, avecce Loque-teux au nez boürgeonné qui se pourrait comparer, comme lenbsp;faisait observer M. Étienue Charles, dans \q Saint Public, anbsp;notre Thomas Yireloque.

S'il fallait toutes les citer les caricatures anglaises contre la Queen, contre celle que Allemands, Aulrichiens, Portu-gais appellent irrévérencieusement la vieille dame, la bonnenbsp;dame, nous n’en fmirions point.

Et oü est le Chamberlain qui oserait s’élever contre cello admirable liber té anglaise, oü est le politicien a courte vue

IinpdAubert ft

C est bon pour plaisanter!L.._mciis des ejue ca devient seneux' nous nen sommes plus l'!,-Voilé comme vous êlez! vous! vous compromellez toujours les gens' ettirez vous de la si vous pouvezü! Encore ca ue serail nen si nous pouvions nous de»

•doiiimagti nbsp;nbsp;nbsp;nous voila bien avances a present! ..... Les auLresü!......-ia bas-itU—... qui onl entendu que vous tiriez a

•buulets rouges lli___Nous voilé propresl!!-.-_

* nbsp;nbsp;nbsp;*nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Caricature de Pruc La Mode, 24^octobre 1840).

Image nbsp;nbsp;nbsp;allusion u la quadruple alliance signée par I’Angleterre, la Russie, l Autriche et la Prusse pour défendre la cause du sultan Abd-ul-Medjid contre les prétentions

du vice-roi d Egypte. Ce fut en quelque sorle le commencement de celte question oriëntale dans laquelle I’Anglelerre se fit remarquer par sa politique a double jeu.

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qui oserait poursuivre, saisir des images caricaturalos anglaises ?

Alors qiioi?

Pourquoi cette indignation?

Pourquoi cette levée de boucliers ?

Paree que les gallopbobes anglais voudraientbien détoiir-ner l’attention de cette inquiétante campagne du Transvaal doiit nul ne saurait prévmir Tissue.

Paree que, suivant un journal de Dublin, Ie Freeman’s Journal, ce sont bien la les babituellesmanceuvres de Tliypo-crisie anglaise.

Vous avez accuse la France, M. Chamberlain! G’était TEurope entière qu’il vous fallait attaquer et poursuivre denbsp;vos lieux communs. Car en ces images vous verrez qu’ellenbsp;s’exprime pour Ie moins aussi durement que nous sur Tam-bition démesurée, sur la voracité, sur Ie manque de gé-nérosilé, sur la fourberie du peuple aux dents longues. Pennbsp;importe la forme; peu imporle qu'il y ait ou non, des pantalons aux jambes : ce qu’il faut considérer c’est Ie fond,nbsp;c’est la pensée insultante.

ün siècle après Napoléon, TEurope croit encore a Tor de Pitt et a la duplicité de vos politiciens.

Si bien que Ie moment n’est peut-être pas éloigné oü celle que vous aviez ameutée contre la France, a son tour senbsp;retournera contre vous.

Après Ie Waterloo de la France, Ton pourrait bien voir Ie Waterloo de TAngleterre.

John Graxu-Carteret.


Images frangaises : Grandeur d'óme de l'Angleterre (1842).


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Cr.K £auó*r. R. Sn Cxoi»tirvt,i6 .


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LES RNGLAIS DEVANT BRRCELONE.

— nbsp;nbsp;nbsp;Capitame, nous venons sans cramte vous demander j-bospdalité !.. , .

— nbsp;nbsp;nbsp;Goddam'^.vo msutté moa!'.'je éte pas Ecossais) jedónnai pas l'hospitia. comme vo disiez iout a l'dcure...surloula des

gens [|U! aiment pas la fabrication de London.—, ctpuisque vo voliez pas de nos colons,, ,j ’cnóagc vo a filer tout dt suite nbsp;nbsp;nbsp;^ ,

Caricature de J.-P. Platier (Ca Mode, 25 décombre 1812) taiisant allusiou au trop fameux bombardement de Uarcelone, Ie 3 septembre I8i'}, qui réduisit ea cendres plusieurs quartiers de la ville. Durant cette période de ruines et d’agitation constante, quantité d’habitants et des plusnbsp;notables cherchèrent un refuge sur les vaisseaux des puissances étrangè, ..o. jr, les Anglais que la legislation douanière espagnolenbsp;n’avantageaitpas sufiisamment ne se ürent pas faute, parait-il, en cette circonstance, de montrer leur auimosité et c’est a cela que répond lanbsp;caricature ici reproduite.

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Comment les Anglais ont tie tout temps traite les Frangais (1800-1900).

Autrefois. — FACE A L EKNEMI (Guerres de la Uévolution). — John Bull, gros et gras, estimant, bonne aine, qu’avant de se battre avec uu si pauvre sire, il faudrait, an moins, lui donner de quoi se nourrir, de quoi se sustenter.

(D’après unc estampe coloriée de Cruikshank).

Aujourdhui. EN EGYPTE. LA COURSE AU HAUT-NIL. —John Bull: « AUonsI plus vite que ca, en avant, mon ami^

(en francais Toriginal) ou vous serez forcé de courir tout le temps. * {MoonsHm^ de Loodrps, 22 janvier i8ö8).

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Images Frangaises. Les Consequences pour CAngleterre tie la guerre centre

la France sous le Consulat et le Premier Empire

SITUATION BE UANOLETERKE

IMAGE SATmiQUE ANONYME PUBUÉE EX 1801, D'APIIÉS ÜNE ÉP11EUVE APPARTENANT AÜX COLLECTIONS DE L’AUTEEU.

? L Anglelerpe, au commencement du siècle, grace aux sommes considerables que liii coutèrent ses armements constants contre la France, se trouva, un instant, a deux^oigU de la faillite, Lt raalgre sa victoire en 1815, qui dcvait faire d’elle la première puissance commerciale de I’Europe, elle se ressentit si longlemps de cet effort colossanbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ ^ ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;pays fut

sans cesse troublé par des diOcuUés de toutcs sortes,... fiuancières, agricoles, commerciales. Nombre d’eslampes publiées de 1801 a 1815 fircnt allugion a cet état de choses, notamment : L'Ordinaire anglais,Frugalite anglaise,Etat pitt...oyable du revers de la lUanche — et le Banquet anglais dans lequel on voit le premier minis re e eorges tendre au peuplcnbsp;une perche magique avec, sur un écriteau, I'avis : Aujourdhui^ ........Pommes de terre et Pain Bis, par extraordinaire.

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Images franoaises ¦¦ (1803-1804) L’occupation üe Malte. —ynanite ties pro Jets anglais.


'Qiiquot;cn/A^ VOU.J Janc^ //aJAme.m^’^^SorJ'^rLCHJQur FotLX etrj-ttn^ntiiia^L man caiur lt;ittTiati'a/movcr

Tol^ollt^ par i~lej hej-{jj ]e me ui4 cl£^nlt;itu.€L QU.S... t/vu.j atfn.is:x Lncuiot/re titvous Icpt/ai. ^trclo


^ Eolevée par I^onaparlc en 1798 aux chevaliers de Rhodes, Malte, après deux ans de blocus, tomba au pouvoir des Anglais qui I’ont gardée, depuis lors, malgró les stipulations formelles du traité d’Amions, et qui s’en ürent confirmer la possession eu 1815. L’évéuenient, auquel la légende ritnée fiat allusion, est I’occupation du Hanovre, lors du conflitnbsp;ixvec TAngleterre, d’abord par la I^russe en 1801, puis par la France en 1803. Le type qui personnifie I’Anglelerre est le roi G ’orges III lui-niême.

EXPEDITION

Anglais E




LA CHARGE

LA RETRAITE

Estampe satirique, cüloriée, visant les projets d’expcditioa centre la Franco dont il fut souvent question en Angleterre, durant toute la période du Consulat, sans que, cependaot. 1 on soil aile dans ce domaine aussi loin qu’en France. Le roi part tout fringant, sur un dindon, copieusement approvisiouue, et revieut a fond de train sur un cerf.

(A Paris chez Martinet, vers 1803).

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10


Ce que les guerres au premier Empire Prent üe la Uberté et de la prospérité anglaises.


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VOICI L'ANGLAiS ! — L'ANGLAIS WÉ LIBRE. - Planche piibliée avec uu pendant : Void Ie Francais. A Paris, chez Bance (vers 1816).

(Eslampe obligeammeut communiqu6e par M. Oeorges Mas).

-K Parga, port iJe commerce sur la nier lonienne,

^Mais les Anglais la \eadireat aux Turcs c-' ‘

‘ qui se lisent sur la plancbe, visent la r'* -


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Images frangaises: UEsprit mercantile tie I’Angleterre (1843).

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LA TRAITE OES BLANCS

^ Véritablement moi avoir im pied sur le monde! Le'pliilantropie marche bien by Cod.k mieime a moi consiste a endormir to ces petits bèles continentales avec mon Opium, a les attache: au bézoiunbsp;\tl uns paries autres'pour cjue né fasse pas'de bruit.moi toujours philantrop Goddein!

Caricature de J.-P. Platier [La Mode, 15 janvier 1843).

* nbsp;nbsp;nbsp;on le sail, ropiiim introduit en qufintité considerable par les contrebandiers anglais en Chine ou on le fumait en guise de (abac — d’ou les effets délêtères produiU

— *1“^ ainena la guerre entre I’Angleterre et la Chine. Commencée en 1839, cettc guerre se termina en 1842 par le traité de Nankin qui a ouvert aux liuropéens les portes de 1'.Empire du Milieu. Entre tous, les Anglais s.e ürent remarquer par leur esprit de lucre, speculant sur cetle trinité : coton, sucre, opium. D’ou la quantité denbsp;caricatures dirigées contre eux, dans le sens de la présente image, et ce!a des années durant.

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12 Images frangaises : AM-el-Kaüer a AmJjolse, Napoléon a Sainte-Hélène, Simple comparaison. Les Anglais peuple pratique. — L’Angle ter re et I’Amerique se partageant le monde.



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GÉNÉROSIÏÉ BiilTANNIQUE.

— Jevous en supplie ne gardez pas Abd-el-Kader prisonnier a Amboise ! .....

— Aimeriez-vous mieux que cons I’envoyions é, Sainte-Hélèue ?......

. nbsp;nbsp;nbsp;Caricature do Cham (Le Charivari, 1852),

¦jt Depuis sa souniission, le 24- janvier 1848, entre les mains du général de Lamoricière, Abd-el-Kader avail été,inlerné a Toulon, a. Pan et en dernier lieu a Amboise. Or les journaux aiiglais pleins de munsuétude, etpour cause, a i’égard de celui qui avail failli renverseria domination fran^aise enAlgérie, ne cessaient de s’élever contre hbarbarie du gouvernement.nbsp;C’est a cettc campagne, ce sont a ces manceuvres que répond Ja caricature de Cham.



LA MAPPEMONDE DE L’AVENIR SI gA CONTH^UE.

Caricature de Draner, Charivari (12 décembre 1896.)

. Ledi^iiite...il elafidans lerostheaf, dans )eporto.. .dans le conforUble flemoa!! dans le complet aironlissemenl de moa! Hnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;-nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;¦ -----

Caricature de Jules Pelcoq (Le Charivari, I860). A propos d’un discours dc loid Palnicislon.

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Images fra no a is es : Politique a double face de I’Angleterre dans les questions de Pologne et du Schlesivig-Holstein (1863-1864).



^~au-r,K,t. nbsp;nbsp;nbsp;ff*jr VmaiMt 'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;UkDntcae^tt 2S t Ptnhi hquot;

Tpnfzvoiciun Casqu? plus cb rapporl avec voire position aduelU - ' Caricature de Charles Vernier [Le Charivarij Ï3 juillet 1864).

~t .It-

. MJOHN-BIILI Je atmais inieus le Caisse a moa ^

Caricature de Ch. Vernier {Le Charivariy mars 1863).




JOffl BDii,_iisitiieiil tout a fafi slioupiies ft dans Hi^ratilionde, ei its se' laMent ainnomeiit ou j’allais peiU êlre'penseT a les 'secourir.

Caricature de A. Darjou Le Charivari, juillet 18C4).


' • ‘ If l'auchemar de johgt;j' bull.


Caricature de A. Darjou [Le Charivari^ 1864).


*? nbsp;nbsp;nbsp;résolue en 1863 daus un sens liberal, c’est-a-dire que les libei tés réclatnécs par la Pologne furent foulées aux nieds, narco quo I’Angleterre ct I'Au-

pnncfant nbsp;nbsp;nbsp;Vis-a-vis de la Pologne comme vis-a-vis du Danemark, I’Angleterfe usafort habilement du systèmede politique a double face dont elle a fait depuis

un cvuaiaui usuge, qui consiste a avoir Pair d’appuyer les insurges, qui aide m6me par la vcnte d’armes et de munitions, puis lalsse trauquillement le plus fort écraser le plus faible.

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14

Images frangctises : Politique d double face de I’Angleterre dans la question

du Schleswig-Holstein (1864).



. Au secours! les forces nit man({ueat,jevaigt;, dlsparaitre _ Ohlno, (juand vo serei au fond. . jerepécherai vo ... inut '.trji

Caricature de Ch. Vernier {Le Charivari, 18Gi}.

. J'ai siiivi VOS toirfeils, j’ai compié sui voire seïoiirs rt vous me laissex li nbsp;nbsp;nbsp;,

_ Voos m'avp.z mal compns.vmis ne coimai.ssex pas iin^hts a iond.. i *

Caricature de Ch. Vernier {Le Charivari, 1864).




-Voila lout ce qne lAh^lelerre peuV falrt'pour vous ^ Caricature de Ch. Vernier {Le Charivari, 1864).

Joiui.BULi..W dem! vo rlez de mda !l! je fesais done pliou penr a personas , Caricature de Ch. Vernier {Le Charivari, 1864).


-k Ces images de Charles Vernier répondant, pour la plupart, a dcs echanges de notes on a dcs remises d'ultimalums, traduisent, on no peut mieux, les sentiments qn'eiprimaieut, alors, la plupart des grands journaux et qui se font jour, a ce moment, jusque dans les conversations diplomatiques. M. de Bismarck, en ses Souvenirs, dit tevtuellement qa’il étaif impossible denbsp;savoir ce que pensait I’Angleterre ct que les declarations de ses reprOseutants furent toujours enveloppées d'une sorte de brouillard que rien ne'put arriyer a percer.

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Images frangaises: Cioilisation et humanite ties Anglais. UAngleterre tierrière la coulisse, centre la France — (1868-1894).

~ Le seul remède a cette petite révolte des ludous, c'est de nous les altacher davantage. Caricature de Draner [T.e Charivari, 20 septembre 1897).

? Image faisant allusion a la répression par les Auglais dela révolte des indigenes, aux lades

A-Xjr SIAM

At'EAUDEVlErail

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J,.


FAUT-IL TAPER ?

SI NOUS EN MANGIONS QUELQUES-UNES?

Caricatures de Assus dans Le Charivari Oranais et Algerien (1893 et 1894) visant la politique anglaise dans la question Chinoise et dans les démêlés de la France avec le Siam.

? . « Qui, au comnicncemeiit du siècle a soulevé 1'Eiirope enlière contie la France? UAngleterre, — Qui, a la fin de ce mcme siècle, suscitcra eu Orient mille difficultés a 'expansion frun jaise? cette mème Angleterrc.» — Appreciation de 1'liistorien allemand de Tretschke.

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Images allemandes : Toujours le bon coeur tie John Bull.

[17


LA FAIM ET LA PESTE AUX I.NDES.

John Bull, l’hotn'Ji3 sentiiiijutal, s’opposa ace que des quètes fusseut faitea en Augleterre pour les malheureux Indiens moarant de faim :

il a fallu pour qu’il laissat faire, que la Russie s’en méldt.

{Kiadderadatsch, de Jietlia, ITjanTÏer 1897).

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Images allemanties: L’Angleterre et la Hassle en Chine. — La question a a Transoaal. L’Angleterre troublant la première la palx de I’Europe (1897-1899).



Caricatures de G. Brandt {Kladderadatsch, 18 avril 1897 et 24 avril 1898).


«Je'vousenprie, aprèsvous !»—«Non, je vous enprie, passez Ie premier I»




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OUGLEIL DKMESURE DE JOHN' DELL.

L'orgiieilleux paoïi, si nierveilleusemeut paré, sc figure C(ue rieii, sur terre, iie Tégalc. Cepeiidaiit, (out co r[iii brille u'cst pas d’une solidilénbsp;i toute épreuve et est nièiiic, on Ie voit, léger coiiiine une plume.nbsp;Claricature de F. Graelz.

{Lustifje Illattei\ de ïïerliil. I8!I6}.

Et Ie serpent était Ie plus rusé des aniinaux.

(Moïse, chap. 3, II).

(I Jles chers compagnons de la creation, je vous propose une paix éternelle jusqu’a re que j'aie avalé ce morceau.

[Der Siiddeutsche Postillon, de Munich, 1808).

? l.'AUc.nagno ii 1'AngIeten-e et aux États-Unis.




la MONAUClllE UNIVERSELLE ANGLAISE OU CARTOGRAPIIIE SANGLANTE.


Chambei'lain. — Xe la-bas, dolt, lui a

Caricature de F. .lüttnei


.......v, nbsp;nbsp;nbsp;— ne soyez point hésitante, Majesté, Ie premier point,

la-bas, dolt, lui aussi, devenir rouge.

(Luslii/c üliVter, de iJerlin, oclobrc 1890).


JOHN' BULL SE PllÉPAUAxXT A UNE EXPEDITION.

Tartarin de Tarascoii entre^dans la menagerie, et par son courage obtient un veritable succès auprès de ses concitoyens.


Gaiicaturo de G. llnuidt,


[Kladdoradaisch, 13 iiavemiiiv 1898.)


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Images allemandes : L'affaire du Transoaal

considêrée comme un oulgaire ooi d la tire.




Caricature de Stub {/lladderadatscky de Berlin, iS mal 1amp;99).


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Images allemunties : Le Russe, cauchemar tie John Bull.La Reine plumant ses colonies. 21 L’Allemagne receoant dans la hoiiche les Samoa; telles ties caliles rötles.


FACHEUX HA'GROMETRE. — De quelque facon que John Bull s’y prenne, pour exercer une action favorable sur le temps, que ce soit ici ou la,

toujours il sort quelque chose de désagréable pour lui. Caricature de G. Braudt ([('.adderadatsch, de Berlin, 1808



Le rrve de I’Angleterre dans 1’Afrique du Sud.

{Simplir.issimvs, de Munich. t8;i9).

VAnglais, au Transvaal. — Merci pour le bon fruit. L’Allemand, neutre. — Moi aussi !

Caricature dt \V, A' Wcllnor [T.usügp WnttPr, de i'erliu, l.o^.rabre Ifgu.


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22

Images allemanües: Le splentiide isolement. — Les aoentures au Transoaal. Le glaioe anglais émoussé.Projets a'alliance franco-allemanae,nbsp;L’Angleterre et la Turquie (1896-1899).


— N’ayez nulle crainte, Mylady, ce n’est qu’un simple mullah atteint de folie.

Caricatui’c lift Sfutz {Kludderadatsch, de Berlin. 22 aout lfi07).

Londres, dis que tu nous a vus, la, mentir, crayon et papier en main.

Oh! si seulement, c'était Made m Germany, assurément il eiit été mieux armé.

Caricature de Tli. Heine {SimpUcissimw, de Municli, novembre 1899).

Allusion aux fanieux objets fabriqués en Allemagne et vendus en Angleterro, portant la Iradi-tionnelle indication : Made in Germany. Et ré-ponse aux Anglais qui semblaient afficlter le plus profond mépris pour ces marcbandises.

A.NXIETES ANGLAISES.

Ils se jui’ent fidélité inutuelle. — Contre qiii ?

Le seul moyen eflicace contre ces balles seraient que ce systéme humanitaire fut employé a litre d’essainbsp;dans les cercles privés anjglais.




LE DÉVALISEÜR PRIS SUR LE 1-AlT.

Refits surrefus, rien quo des refus, partout. Quo reste-t-il d’autre, alors,que de boire soi-même a son alliance avec la marque : « Splendide isolement n.

Ktadderadatsch, Id janvier 1898).

.John null. — Que le diable Temporte! Chaque fois que je viens faire visite a VHomme malade (c’est-;i-dire a lanbsp;Turquie) il faut que cet liomme noir vienne me déranger.

[Süddeutscher Postillon., de MuoicJi, 1896).

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PETKK ÖCHLEMIL KUNVJiliSÉ.... EN VOYAGE.

Le Khédwe Abbas-Vacha. — Lc Schleiiühl de Chaiuisso était, a cóté de tnoi, dic-ne d’envie; il avail, lui au inoius,pei’du sononihrc, ctjenepuis moi, malgré toutesnbsp;les fatigues de la route, arrivera me débarrasser de la miemie.

{Der FLoh^ de Vienne, ^893).

J)ANS LA MACHOIRE DE L’ÉLÉPHANTj BLANC.

La France ilompleuse. — Pouvais-je me figurer C[ue celui-la so cachait la derrière. Voila pourquoi Télephant est si rebelle. L’éléphant devien-dra plus doux, quaud 1’Autre aurarecuquelque chose.

Caricature de F. Graefz {Der Floh, de Vie




. nbsp;nbsp;nbsp;,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. L’ULTIMATUM du TRANSVAAL.

/ resiaeni hruger. — Non, je ne me laisserai pas embobiner* {Rumoristiache Blütter, de Vienne 15 octobre, 1899).

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Images italiennes : John Bull roi ties liores sterling

ou le combat ties mines ti’or et tie la piece tie monnaie.

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LE JEUNE BERGER I)A\’1D ET LE GÉANT GOLIATH.


Ceci se lit dans la Bible anelaise — « j^e ieune berger David eut iin combat singulier avec le géant Goliath qu’il trt-rassa et étendit d’un coup de fronde ». Nous -------. nbsp;nbsp;nbsp;••; sa- . .nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;1 _nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;...... „* nbsp;nbsp;nbsp;*nffleterre renouvellera 1’aventure de la Bible... ou si invincible sera le géani


allons voir si le moderne combat enfre David-Transvaal et Goliath-Angleterre renouvellera avec la fronde de ses livres sterling, compte bien terrasser le borger-boër armé de I’or de ses mines.


géant qui, {La Rana, de Bologne, 14 octobre 1899).


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Saut audacieux de VAuglelerre a travers les frontières du Transvaal.



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Le vieux OEdipo s’est cassé Ia tête avuc ce terrible spliiiix. Parlez-moi de rOEdipe moderne, John BuUl II lui a santé sur le dos comiue uunbsp;lynx et c’est lui,maintenant,qui, auxThébains ahuris, pose des éuigmesnbsp;a cceur que veux-tu.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;(S/py, de Prague, )899).




OUVERTURE DE LA SAISON SPORTIVE, f.e Franyais. — Arrêtez I c'est un faux départ. .

Le Russe. — Laissez! notre gaillard ne pourrait plus s’arrêter.

[Der Floh, de Vienne, mars 18

On préteiid que le travail et le capital sout de même valeur. Dans la pratique, le plus lourd marteau ne pèse pas tant que des sacs plains I

* Allusion aux affaires iiuanciöres du Transvaal. Sur les sacs on lit : Trusts, syndi-cats, cartels. nbsp;nbsp;nbsp;[Ilitn'orisUckd Listy, de Prague, 1899).


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Images beiges : La grande dompteuse du Cirque Europeen. Victoria en route pour ie Transoaal.

VICTORIA BELLE CRAVACHE, PAR JULIO

_ Et malmenajwt, messieups, d Qul tour ?...


{La Héforme^ de Bruxelles, 10 octobre 1897).

JULIO


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Images espagnoles et portugaises: Gullioer et LiUiput.La pêche anglaise.



Taiidis que .lohn Bull vide le bon sac d’écus dii .lacques Bouhomme portugais, la Heine Victoria lui prodiguc d’all'ectiieuses caresses.

LES EPAVES DE LA MEU ÜU LA 1‘ÈCIIE DES ANGLAIS.

S'aiTondir, toujoiirs s'arrondir ! ,le visite tons nos ports pour voir s’il n’y a rieu a pècher.

? Et les [loissoiis portent Ics nonis dcs |)Osscssious espagnoles ilepuis longlcmps coin voitées par les Anglais : Malion, capitale de I'ile de Jlinorque; Tanger, dans le .Maroc;nbsp;Majorque, la plus grande dcs lies Baléaros, lesCauaries : voire mcine le port do Hosas,ennbsp;Calalogno.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[La Campaiiade flracia, de Har(;cloiie, 8 am'it 1896).

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Images portugaises : AlPion a la conquête da monde. UAngleterre et le Portugal.La oleille Peine. — Mésaoentures de M. Bief.

A VORAZ ALBION

1.

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LA VOHACE.ALBION.

. Sur terre, elle avale I’Egypte comme une Ague. — 2. Sur mer, pour savoir a quolle latitude ils se trouvent, les amirau.ï anglais treinpent leur doigt dansnbsp;la mer- 1'eauest-elle salée,c’est qu’elle est anglaise. C’estpourquoi 1’étendarddenbsp;la Grande-Bretagne ffolte sur toutes les mers. — 3. En Egypte elle conquiertnbsp;par la force. — 4. Sur le noir continent par la musique ou par 1’amour.

Caricature de Bordallo Pinheiro (0 Antonio Aforia, de Lisboune, 18 juin 1896).

AUJOURD'HUI (au-dessus de la reine d’Anglelerre on lit : Pirateries\ et tons deux, la reine et le roi de Portugal, piétinent le corps dunbsp;pauvre Jacques Borihomme portugais.

— nbsp;nbsp;nbsp;Pour toi, taute Victoria, encore une bouchée d’Afrique. II m’ennbsp;coute de m’arracher deux dents de mon royaume, mais un gouvernement doit êlre habile et je prépare une farce diplomatique pour lenbsp;pauvre diable.

— nbsp;nbsp;nbsp;Ah 1 Kiitf! Charles, vous êtes le meilleur petit chien de monnbsp;royaume. Depuis Jean IV, aqui I'Angleterre a fait sucer, par la trahisonnbsp;des Bragance, le meilleur de ses colonies. Jamais roi ne fit tant pour nous.

Caricature de Bordallo Pinheiro (0 Antonio Maria, 1896).

? Les tranches, que le roi du Portugal, présente :i la reiue sur une noix de coco sont des dents d’éléphants.


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I A VIEILLE FEMME DU PONT.

Elle se place toujours ainsi du c6té du soleil.

Caricature de Raphael Bordallo-Pinheiro (0 Antonio Maria^ Juin 1898. Allusion au rapprochement enlre I'Angleterre et l'Amérique.

— D’ou venez-vous, ainsi depenaillé, monsieur Bief?

_De Glencoe et je youdrais bien pou-

voir rentrer a Londres.

(0 Seculo, de Lisbomie. Novembre 1899.)

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32 Images hollandaises : La musique préférée üe John Bull.

Chamherlain endormant I’Angleterre aoec des bulletins de yictoires.

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JOHN BULL SUB SON ILE EN FACE DU CONCERT EUROPEEN.

Joli concert! .Mais de toute la musique je préfère encore ceUe qui résonne en ne moment a mon oreiUe.

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HEUREÜX EFFETS DE L’HYPNOTISME

Chamberlain (au facteur porteur dune lettre de deuil) : — Silence! Silence! TAngleterre dort; ne la réveillez pas

Caricatures de Johana Braakensiek {Weekblad voor Nederland,janvier 1898 et 19 novembre 1899;.

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Images hollantiaises : John\ Bull, Dieu de la Bible, He I’or, da whisky

et des balles dum-dum.

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LE PEUPLE HOLLAND ATS INVOQUANT LE PEUPLE ANGLAIS.

[^ Hollande d John Bull. — Avec insistance, cher Joha, je te supplie' d’épargaer ines Trères 'qui,“après tout, sont *encore*des neveus a toi. Oh I John ! je t’en supplie, dans ton propre intérêt, toi si religieus, si courageux, si noble, toi dontjle nom est universellement respecté dans Tunivers. Ne te laisse pas influencernbsp;par qui que cesoit pour nuire a ma familie. Laisse-toialler a tes sentiments de justice, cher John!nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^

Estampe de Johana Braakensiek {Weekblad voor Nederland^ 18 aout 1899),

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Images hollanüaises : Qai seme la guerre recolte la mart.


LA PREMIÈRE RÉCOLTE DE LA GUERRE.

S. M. la reine Victoria (a Chamberlain qui lui présente la lisle des morls et des blessés).— 0 mon DieuI Joe!... Je me lave les mains dans 1’innocence

Caricature de Johann Braakensiek ( Weekblad joorJVederland, 29 Octobre 1899).

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Images hollanüaises: Deux tableaux historiqaes mis a l’actualité transoaalienne. Les exploits milltaires tie John Bull.L’Angleterre et le Portugal.



TRois EXCELLENTS GARfoNS (Chamberlain, Rhodes, Jameson).

« Nous sommes troisgarcons intelligents, oh I étonnammenti etnouspré-Toyons qu’aveo le Traiisvaal cela n’ira pas du tout. Nous le regrettons pour le pajs des Boers, mais avec son or et ses diamants nous pou-vons dormir tranquilles. Paree que nous sommes trois intelligents,nbsp;trois excellents, trois tout 4 fait excellents gargons. Nous estimonsnbsp;les sentiments chrétiens de I’Oncle (Kriiger) et du Neveu (Joubert),nbsp;mais cela ne nous empêche pas d’envoyer des balles dedans.

« Toute la semaiue nous tuons, mais le dimanche nous allons au prèche. »

Deux Fantaisies sur la guerre du Transvaal.



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G.LOKI6Ki)RE TERaamp;KonST







Ce qui se passait il y a plus de cent ans est toujours vrai.

I. John partant en guerre. — 11. Glorieux retour de John Rull. D’après les Joies et mésavenlures du pauvre John Bull, de Hogarth.

. {Nederlandsche Spectator., de La Ilaye, 1899),


D’après le Punch. — L’oncle Paul-ion Roer-uaparte a bord du Ilujhbwy-Gastle eu route pour Saint-Joseph ou tout autre pays désigné par lo ministre dés colonies (avec grandsnbsp;remerciements au peintre W. Q. Orchardson de la R. A.).




Réponse. — Joseph Chamberlain-Bonaparte a son retour du Sud Africain,en compagnie de soil état-niajor (avec grands remerciements au peintre Meissonier).

. ' Caricature de Johana Braakeosiek nbsp;nbsp;nbsp;voor iVetferfawd, lo octobre 1899).


LE PETIT MET DES ENTRAVES.

Président Kriiger. — Ne descendras-tu pas de ta caisse, mon peti Portugais ?

LeJ’orlugcds. — Tout-a-Tlieure, quand Lui m’en donnera la permission.

{quot;Weekblad voor Nederland., 3 septembre 1899.)


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Images hoUanüaises: La reeue des amazones tie I’Angleterre. — Comment I’Angleterre pratique la justice.John Bull employant son temps a remplirses cartouchieres.





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GRANDE REVUE PASSÉE PAR L’EMPEREUR ALLEMAND A ALDERSflQT.

Toute 1’armée ctant partie pour le Sud africain, grand'maman est forcée de défiler a elle seule.

* nbsp;nbsp;nbsp;[Nedurlandscke Spectator,ÓQ La Have, novembre 1899).







• JUSTIÏ1A RRITANNICA.

John Bull, leg auteurs de la trahison Jameson étant connus condamne ¦ gt;gt;o , Rhodes acoulerdes jours heureuxen sa propriétéde’aRhodesia»;nbsp;f ^ord Grey a être choisi cotnme administrateur ;

JO fejrs John Willoughby, W^hite, Coventry a être réintégrés dans leurs grades, a Parmée.

40 M. Chamberlain a être recu parmi les saints de 1’Église anslaise sous le nom de Innocenthcs Ap-icanus.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^

{mderlandsche Spectator, de La Haye, juillel 1897),





LE BRAVE JOHN BULL 1

John Bun (occupé a fabriquer des balles dum-dum pour le sud de 1'Afrique). — Oh! que le^étrangers sont done cruels; je remercienbsp;le ciel de ne pas ètre comme eux.

Weekblad voor Nedei'land, 23 juiilet 1897).


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Images italiennes La personnification de I’Anglais.

Un homme qui n’est pas positieement populaire.En I'honneur üu jubilé tie la Reine.

— Le mot d’ordre? — Good save the Queen,.. — Je ne coinprends pas... Cela n’est pas nécessaire. — Alors... comme h Cassala?

Caricature de Caramba {Fischietto, de Turin, novembre 1899).

Les dieux antiques figurés par des personnages modernes. Mercurey TAnglais, un sac d’écus a la main.

Lithographie pour Talmanrch du Fischietto'_{iSSi).

VARIATIONS SUR “DONNA JDANITA,,.

« Je ne suis point populaire! » {Air de polka).

Caricature de Caramba nbsp;nbsp;nbsp;de Turin, 7 novembre 1899).

-k Quanlite de caricatures italiennes insistent sur Timpopularité de I’Auglais et montrent la joie de TEurope assistant anx premiers échecs des soldats de ta reine. Les Ualiens se consolent en méme temps, aussi,nbsp;de leurs échecs avec Ménélick.

POUR LE S01XANTIÉME ANNIVERSAl RE DE RÈGNE EN ANGLETERRE Le Pasquino apportant sa contribulioa au fameux: Quarante sie~

cles volts contemplenl.

{Pasjuino, de Turin, 30 mai 1897).

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JOHN BULL TE LEUKOPE.

Paree que \ous uie voyez releuu, arrèté en Afrique, vous saisisscz justeraent ce moment pour m'assaillir en masse. Or,'sachez-le, je suis prêt ci vous tous recevoir, même tous ensemble, etsi je ne devais

pas y suUire, mon or se chargerait de faire le reste.

* nbsp;nbsp;nbsp;Caricature de A. Grossi (Ze Perroquet, de Bologne, 19 novembre 1899

Quanlité d'in:ages seniblablcs out élé f;ubliées en Europe depuis Irente ans, avec 1’éteinel John Bull en luttcur prêt a régler le compte do cliacuii. Mais comme il y a loujours un in cauda venenum, souvent on voit apparaitre la vieille légende, encore vivace, de Tor de Pitt, et cela rappelle les arnioiries fantaisistes données a i’Angleterre, sous le second Empire, par un brillant rédacteur du Charivari^de l'or siiv ehamp de gueule, avec la devise : plus a or que de poing.

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^0 /masses itallennes : John Bull appliquant a sa facon les principes tie la Conférence üe la Paix.

L' jN DEMANDE la paix ET L’ON KÉGOLTE LA GÜEKRE.

Autrefois I’on disait: Si vispacem, para 6ellum; aujourd’huiilfaudradire, en renversant I’ordre des facteurs: Si vousvoulez la guerre, preparez la paix. A peine 1’artiste russe a-t-il termiué pour la Conférence, la statue de la Paix, que I’Auglais, nouveau Vaudale, se prépare a détruirenbsp;cette belle oeuvre avec la haclie de la guerre du Transvaal. On pourrait croire que I’artiste va défendre son oeuvre, mais an lieu de cela,nbsp;1’auteurde la Paix reste paciliquement assis, fumant sapipe et méditant sur eet aphorisme «la paix des hommes n’est qu’une fumée passagère. »

[La liana, de Bologue, 20 octobre 1899).

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Images italiennes: Un siege mal commode. — Les bienfaits de la cioilisation.

Les Boers troubles-fête de la reine Victoria.

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L'ANGLETERRE ET LE TRANSVAAL.

Et moi qui avail cm pouvoir m’asseoir commodément.

(L'Aamp;ino, de Home, IÖ oclobre i899).

AU TRAxNSVAAL.

indigene (en atteute). — L’un de nous deux sera réduit en poudre, niais celui qui pcrdra aura une belie jambe.

Vive la civilisation qui sert mes vengeances!

Caricature de Caramba (// Fischietto, dcTurin. 23 septembre 1899).


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Vous pouruez bien laisser notre Sainte Reine vivre en paix les dernières anuées de son existence ! Alors quarnous faisons notre possible pour éviter a notre bote le plus d’ennuis possible, le moment choisi par vous n’est vraimenfpas propice I

Caricature de Caronte {II Fischietto^ 26 septembre 1869),

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Images russes : La caricature autorlsée a se prononcer centre I'Angleterre.

La politique en faPles.John Bull partant en guerre. — John Bull montrant le polng a I’Europe.

John Bull. — (Uattant la grosse caisse tandisque sur les cimbales on lit : mobilisation, flotle, — et s’adressant aux canards) :

— « Allez! allez en Europe, dire qiie ce n’est point un coup de tonnerre thédlral, mals bleu I’exacte vérité ».

{Chout, tie Saint-Pétersbourg, novembre 1899).


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ImüffBS suisses : Comment John Bull entend et protlQue IQ neutrolité-La grande danse des gracieux sujets de sa Majesté.Le varus anglais. —Bon appétit, Monsieur.

JÜBILÉ.

Caricature de H. van Muyden {Nebelspalter, de Zurich, 1897).

Sile vieux Gargantua n’attrape pas une bonne indigestion avec tout cela* Caricature de Lebraa^n-Scliraram {Nebelspalter 9 octobre 1897).

LA NEUTRALITÉ DE JOILN' BULL.

Quand deux ensemble se flanqueut des coups, le troisième, en la vente des gourdins, largeiuent trouve son profit ! On vend des arines etnbsp;cela s’appelle : Neutrality of Englandyes I

{Der Posthetrij de Soleure, 21 Janvier 1871).

? Image laisant allusion aux venles d’armes effectuées par I’Anglelerre durant la guerre de 1870.

SITUATION TUANS....FATALE.

Vicloria. — 0 Varus, Varus, rends-moi mes... mulets!

Caricature de F. Boscovitz {Nebelspalter, 4 novembre 1899).

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Images suisses / Les difficultés tie John Bull aoec le Transoaal. Les aiïïlcultés aoec le Khedioe.


EN GRAND EMBARRAS.

John Bull. — Si seulement je pouvais trcuver le moyen d’arriver jusqu’a ce maudit animal.

Caricature de W. Lehmann-Schramra, {IVebelspdlter, de Zurich, 17 juia 1899),

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arnvcr imaginé.

(Nebelspallcr, de Zurich, 18981.

L’lNTRlGUE N’EST 1gt;AS ASSEZ FINEMENT TRAMÉE

VAngleterre (an Khédive). — La, la, nous t’avons déja attrapé, cher ami! Attends un pen que je tedonne moncompte, Gordon.

•* nbsp;nbsp;nbsp;Caricature de Lehniaon-Schramm [Nebelspalter, avril 1898)

L’ANGLETERRE ET LES BOERS.

John Bull. — Gene sera décidément pas une opération facile que d’arri a fourrer ce gamin dans le sac, comme je me l'étais imaginé.


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Et auülatur altera Pars : Quelpues caricatures anglaises. Sur la guerre du rransoaal. — Sur la Reine.




UN 1'EimOQUET PLEIN DE MALICE.

Oncle Paul. — Oh! fais-te par bon amour, arrête ce cri aigu et liigubre : K Sftzeraioeté ».

? Et dans une autre image Ton voit Ie perroquet Chamberlain s'efTor^ant d’etre aimable envers oncle Paul, crier ;.« Suzerain! Suzerain! »

(8 Septembre 1899).

LE SALE LION (Apologue a la Struwwelpeter).

— Emportez-moi au loin ce lion; emportez-moi au loin, ce sale lion ; je nc veux pas du tout de lion, aujonrd'hui.

? Allusion au lion britannique en la porsonue du lion que M. Chamberlain, avail offert au président Kriiger pour le Jardin zoologique de Pretoria.

(22 Septembre 1899).






I1ÉLAS, PALVRE JOHN ! Chamberlain précipitaatl’Aiigleterre dans I’in-conmi, dans le précipice de la guerre.

{Morning Leader, de Londres, 1899).

LES POUPÉES DE LA REINE.

Caricature du Juthj donnant les poupées rainisté-riölies de la femme en opposition anx poupées innoceutes de la jeune fille, lesquelles furentnbsp;publiés, alorSs de nombreux articles.

Judy, de Londres, 1897).

LES ESPRITS PACIFICATEURS DE L’EUROPE. La, donnez-moi un baiser petite belle-sceur.

^ A propos des visites dn prince Albert et de la Reine Victoria a Louis-Philippe.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;•

{Pnucht Octobre 1844.)


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Images irlanüaises et images australisnnes :

La satire au sein du Royaume-Uni et dans ies coionies.



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Images polonaises et américaines: La Pologne tout naturellement pour le faible. Cartes postales allemandes centre I’Angleterre.

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Boerenkrieg.


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CAllTE POSTALE ALLEMANDE SDK l'ANGLETEIIUE.

Uq bou cochou mange toul, maisiiu bon paysanuelui doune rien. (Citrte envoyee de Dresde a 1 auteur le 22 Ploveuibre et faisant nartie de teute


COMJIENT L’AMÉRIQUE TRAITAIT L’ANGLETERRE EN 1896 ET COMMENT TOÜTES DEUXSE DONNENT LA MAIN AÜJOÜIID’HUI.




LA DERiMÉRE MARCHE INTERNATIONALE.

{IVew-YorkJournal, Novembre 1899)



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