DÉSCRIPTION SUCCINTE
D V
ROYAUME
D E
HOLLANDE,
Propre à servir J’ilinér^sire ;
Contenant ce qu’il-y-a de remarquable dans chaque ville et scs environs, avec l’indication des grandes - routes, qui y conduisent. Cette description est précédée d’nne revue exacte de tout le Royaume, dars laquelle est fait mention de sa situation, de son étendue, de sa constitution, de ses forces de terre et de mer, de scs fabriques et usines, de son commerce, de l’état de ses sociétés sçavantes et autres, du culte, de la langue, du système monétaire; avec des renseignemens historiques et géographiques amp;c. On a ajouté à cette description une nouvelle carte du Royaume (sur laquelle se trouvent exactement indiquées les grandes-routes par tous les départemens), un plan de la capitale et une nouvelle échelle itinéraire du royaume et des pays adjacens, avec l’indication de la distance réciproque de toutes les villes.
Traduit du Hollandais,
Avec des additions et notes du traducteur.
à AMSTERDAM, chez
E. M A A S K A M P, Fournisseur de la maison du Roi, pour les gravures;
au Dam, près du Palais.
-ocr page 10-___________Brevis esse laboro
Obscurus fio---
Jhiratius,
L’auteur de cette brochure paraît avoir été tellement jaloux d’abréger, qu’il en est devenu obscur dans plusieurs endroits ; ce qui a forcé le traducteur d’y remédier souvent par quelques amplifications. On trouvera dans cétte traduction plusieurs alterations, fournies par l’éditeur, touchant les auberges de chaque ville et quelques corrections et notes du traducteur.
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SUCCINTE
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ROYAUME
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HOLLANDE.
I^a Hollande, (*) fci-devant les Provinces-unies,) agg andie actuellement par le pdys d’Oost-frise, en échange de la ville de Vlissingen, daiis le d partement de Zeelande, Cédée à là France, avec i8oo métrés, par traité, conélu à Fohtainè-bleau, au lù nov. 180^, s’étand depuis le 5I-
(*) La Hvllande, proprement dite, n’éait que lu seule Province de ce t.om, et une des ci-dev.int Provinces unies, La coutume néanmoins de nommer les Provinces-û’.es col-Iccivement /, HeUande à toûioù.s prévalu ; ce qui a raie piobablement, qù on a nommé depuis tout le Royaume du nom de cette seule Province.
Note du traducteur.
-ocr page 14-2 DÉSCRIPTION SUCCINTE DÜ jusqu’au 54® degré de latitude septentrionale et depuis le 21®, jusques au 26® degré de longitude. Le royaume (sans compter les colonies) contient environs deux et un quart de milions d’habitans.
Les pays limitrophes du royaume sont: à l’est, le royaume de Westfalie et, au sud, l’Empire Français; il est environné, au nord et à l’ouest, de la mer du nord.
L’étendue du royaume est d’environs 725 miles quarées géographiques ; il a , du nord - est au sud-oeust, 105 miles de hollande en longitude et 65 miles en latitude, et n’a que 36 miles d’étendue, au nord.
Les différentes Provinces de ce royaume, tant qu’elles ont été des fiefs du St. Empire, ont été Gouvernées, par des ducs, des comtes, des évêques et des seigneurs. La Geldre, la Hollande, la Zeelande, Utrecht, la Frise, Overyssel et Groningen s’unirent depuis, en 1579, par le traité, connu sous le nom â'Union d^ Ufrec/it ; ces Provinces s’étant réservées chacune l’exercice de la souverainité chez soi, ont été gouvernées par des Stadhouders particuliers, jusqu’à ce qu’en 1747, el'es ont été réunies sous un seul, auquel on à conféré la dignité de Stadhouder et de Capitaine-Amiral - Général, héréditaire, tant en ligne masculine que dans les descendaus par femmes.
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En i795gt; on jetta les fondemens d’une démOquot; cratie répresentative et on abrogea alors la dignité de Stadhouder ainsi que la souverainité individuelle des différentes provinces. Cette forme de gouvernement fut acceptée, en 1798. On conféra en 1805 le pouvoir exécutief à un Grand-pensionnaire ; enfin, en 1806, une commission de leur riuute» yUiBBwn«^» ofFvic in oovivcralnité de ce pays au troisième frère de l’Empereur des Français, sous le titre de Roi.
La maison du Roi, ainsi que celui de la Reine et des princes du sang royal, de même que les domaines de la couronne, sont administrés par le grand-chambellan, les chambellans, les intendans; les controlleurs amp;c. —
Le royaume est divisé en 11 départemens , sçavoir: 1. Groningen; 2. La Frise; 3. Drenthe; 4. Overyssel; 5. la Geldre; 6. Utrecht; 7. Amstelland; 8. Maasland; 9. la Zeelaude; lo. le Braband; ii. Oostfrise.
La plûpart des départemens sont divisés en trois quartiers et chaque quartier en différentes communes ; à la tête de chaque département se trouve un drossard, nommé Landdrost, chargé du maintien de la police et de l'exécution des lois et decrets ; il est assisté de 6 assesseurs, pour le moins et d’un secrétaire - général. Chaque quartier
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a un drossard particulier, qui, sous la surintendance du Landdrost, y maintient la police, et chaque commune a un bourguemaître et des magistrats, nommés f^et/touâers, ainsi que des tribunaux civils, criminels et de commerce.
Le conseil d’état, présidé par le Roi, délibère sur les affaires , qui concernent l’intérêt public ; ce conseil est divisé en 4 sections, sçavoir: pour la législation et les affaires générales, pour les finances , pour la marine et la guerre, et pour le commerce et les colonies.
Le corps législatif délibère ultérieurement et prend des decrets; ce corps consiste en 42 membres, choisis par le Roi, sur 2 nominations, que le corps législatif et les électeurs des départe-mens soûmettentàsa Majesté, pour faire un choix; ce corps s’assemble une fois l’année et quelquefois extraordinairement, quand le Roi le juge nécessaire.
L’exécution des lois et decrets est confiée à différentes corporations, sous la surintendance des ministres ; comme celui des finances, celui des affaires étrangères, celui du culte et de l’intérieur, celui de la marine et des colonies, celui de la guerre, celui de justice et de police et celui aiant l’administration des digues et des eaux.
Le Ministre des finances a l’administration des
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Domaines, des convois et congés, ou droits d'entrée et de sortie, des postes, de la loterie royale, de la monnoye royale, des revenus publics, des payemens annuels, des rachats et de la caisse d’amortissement, ainsi que l’administration des affaires concernant la dette nationale et la chambre des comptes, où se règlent les ordonnances pour les payemens et de plus le conseil de judicature, qui décide sur les droits et impôts de terre et de mer et les procedures, touchant les convois et congés ou droits d'entrée et de sortie, la fraude, la piraterie et les fautes de négligence et d’ommission dans la perception des impôts.
Le Ministre des affaires étrangères est chargé du maintien et de l’exécution des traités et des conventions politiques et de commerce, ainsi que de la correspondence avec les ministres étrangers et les ministres et envoiés du royaume.
Le Ministre du culte et de l intérieur a la surintendance de tout ce qui concerne le culte des différentes communautés religieuses, la nomination du clergé et ce qui concerne leurs personnes et leurs honnoraires; de plus tout ce qui tient à l’administration de l’intérieur de chaque département, comme la nomination des magistrats et leurs employés, la direction des académies et écoles, la culture des arts et des sciences, les règlemens de san-
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-ocr page 18-^ DÉSCRIPTION SUCCINTE DU
té, Tart vétérinaire, la botanie, les hôpitaux, l’agriculture , les usines, les corps de métier, la pêche, le commerce et la navigation dans l’intérieur, la milice bourgoise, l’administration des pauvres, la statistique, les poids et mesures, amp;c.
Le Ministre de la marine et des colonies a dans son département tout ce qui concerne les forces navales, la construction et l’équipement des navires, les arcenaux, les magasins, les hôpitaux, les corsaires, la quarantaine, le pilotage, les colonies et l'administration de la police et de la justice dans l’Inde, ainsi que le commerce des colonies.
Le Ministre de la guerre a la surintendance de l'organisation, de l’inspection et de la discipline militaire, l’administration, des troupes de terre, de l’artillerie et du genie, des forteresses et fortifications, des usines, magasins, écoles et instituts qui concernent l’état militaire, ainsi que la, police militaire et la direction de la marche des troupes.
L’administration de la justice civile et criminelle, l’état des prisons, les fraudes et contraventions, le maintien des lois, de la tranquili-té dans l’intérieur du royaume et de la liberté de la presse sont du ressort du Ministre de Justice et de Police, qui propose aussi des lois.
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Le Ministre, niant d’administration des digues et des eaux, veille à tout ce qui concerne les travaux aux rivières et côtes maritimes, aux digues, écluses, dessèchemens, tourbières, routes amp;c. il a aussi la surintendance des directions des digues et enceintes entourées de digues (polders^
à Chaque ministère sont attachés des bureaux, pour les travaux des départemens respectifs.
Les lois sont maintenues par différens tribunaux.
Il existe pour le département des finances, outre les tribunaux de chaque ville et département, une direction de la dette nationale, pour le payement des rentes et rachats, une chambre des comptes et un conseil de judicature, pour les impôts de terre et de mer, dont on a fait mention ci-dessus, au sujet du ministère des finances.
Les départemens de la guerre et de la marine, ont un tribunal militaire suprême, qui prend connaissance de toutes les affaires de l’administration militaire et de la marine, et qui juge les officiers de terre et de mer, jusques au major et prononce, eu appel, sur toutes les sentences des conseils de guerre des garnisons et autres, tenus sur ceux audessous du grade de major et les autres gens de terre et de mer.
U-y-a, pour l’administration de la justice, outre
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ks tribunaux ordinaires, tant civils, que criminels , établis, dans chaque ville et département, une cour de justice sup-éme, qui juge des délits, dont les ministres d’Etat et les membres de toute administration se seraient rendus coupables, dans l’exécution de leurs, fonctions, ou envers 1' Etat ; cette cour prononce également , en appel, sur les sentences des tribunaux des dépar-temens et du conseil de judicatu.-e ; elle accorde des lettres de surséance de payement et des lettres de sûreté de coquot;ps et décide les. différens, en matière de jurisdiction.
Les affaires de l’intérieur sont gérées par différentes administ ations, qui ont soin de ce qui concerne le commerce au Levant, la grande pêche, les tribunaux de comme ce, la banque, les intérêts de la bourse, les négocians, les banquiers, les eassiers, les. courtiers, les académies et écoles, les sociétés sçavantes et autres, les collèges de surintendance de santé, l'agriculture et. les postes. L administration de. la vénerie, et de la pêche , sons la direction du grand veneur, font pareillement partie du ministère, de l’intérieur.
La pquot;oximité de la mer et le grand nombre de bois,rivières,canaux et marais rendent,par l’infection de leurs exha'aisons, le climat fort variable.
La santé des natifs de ce royaume n’en souffre.
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néanmoins que très peu ; on y trouve même, surtout dans les départemens d'Overyssel, Geldre et Ut-echt, des personnes d’un âge fort avancé, même d’au-de-là de loo ans, ce qui n’y est pas rare.
La va.-iabilité du climat n’a cependent aucune influence sur le ca'actè'’e national, qui, par la situation septentrionale et froide du pays et les commodités qu’II offre an commerce , est sérieux, constant, laborieux, fidèle et économe.
Les habitans sont de différentes conditions, comme: officiers de le maison du Roi, (*j dig-
(*) Les officiers de la maison du roi tiennent, sans doute, par les chare.s. qu’ils occupent d’ailleurs, au premier ordre de l’erat; mais il nous parait que l’auteur à tort de dire: qu’ils Composent, comme tels, un ortre séparé dans l’état, puisque leu s fonctions, toutes considé ables qu’el es soient, ne rega dent point la personne politique de sa Maiesié, 'nais sa p rsonnc ci île et privée; quand aux sçivans, négociant et boutiquiers, nous ne créons ras, qu’on doive les considérer comme fesant, comme tels, un ordre distinct dans l’Ciat, mais c mime des particu.iers. On pnurait diviser les Conditions, en gens de robe ou magistrats , gens d'é lée et le peuple, le Roi vient de prendre un décret, touchant la création et fê ahlirscment d’une noblesse constiiutionelle, qui y* occasionner sans doute une autre division.
Note du traducteur.
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nitaires de robe et d’épée, sçavans, négocians et boutiquiers.
II a plu à SA MAjESTé d’instituer, en février de Tannée 1807, l’Ordre royal de TUnion, dont il s’ est reservé la grande - maîtrise. Cet ordre a des grands-croix ou cordons bleux, des commandeurs et des simples chevaliers ; la décoration de Tordre consiste en une croix d'or à huit pointes, émaillées de blanc et pommetées d’or, aiant huit abeilles dans les angles; on voit d'un côté un faisceau de fléchés, entouré de cette legende: Eenäragi maait magi , ÇConconiiii res parr at crescunt) et de l'autre un lion sortant des ondes, avec cette legende : doe wel en zie niet ont (qui fait le bien ne manque pas); la croix, que les chevaliers portent i la boutonnière gauche, suspendue à un ruban bleu, est surmontée d’une couronne royale. (*)
Le terrein de ceux d’entre les départemens,
(*) Les grands-croix portent la croix à un large ruban bleu, passé en écharpe pardessus l’épaule droite ou, en grand costume, supendue sur la potrine, à une chaîne d’or, aux armes des différens départemens, entremêlées de faisceaux de fléchés, et les commandeurs, la portent suspensdue sur la poitrine, â un ruban bleu ; les premiers ont, en outre, la grande croix en broderie d’argent sur l’habit et les commandeurs la petite, pâtée, verte et bordée d’argent, à 4 pointes.
Note du traducteur.
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dont la situation est plus basse que celle des autres, est marécageux. mais on y trouve des endroits de terre grasse et sablonneux ; les premiers produisent des tourbes, (qui remplacent le manque de bois)' et de bons pâturages pour le bétail, les chevaux, les brebis et les cochons ; on y trouve également toutes sortes de grains, comme : le froment, le seigle, l'orge, l'avoine, le bled sara-sin, la semence de choux, la garance, le tabac, Je lin et le chanvre; les terreins de terre grasse produisent aussi les matériaux pour la fayance, la poterie et les briques. Des coquilles, que la mer du nord jette sur le rivage, on fait de la chaux - de - coquille , dont les maçons se servent ; aussi les maison sont presque toutes bâties en briques, jointes ensemble par une couche de chaux.
On trouve du fer, quoiqu''en petite quantité, dans le département d'Overyssel. Le Zuider zee et le Dollert rejettent quelques fois des morceaux d’ambre; on trouve aussi, près de Lochern, dans le département de Geldre, une petite veine d’argent.
Ce royaume, dans lequel on trouve 120 villes, 120 bourg et plus de 2000 villages, est tellement entrecoupé de révières et de canaux, qu'aucun pays du monde n’offre une pareille facilité pour
-ocr page 24-IS DÈSCRIPTION SUCCINTE DU la correspondance intérieure, tant par le moyen de grands vaisseaux de trajet, à l’usage des passagers et pour le transport des marchandises, que, par le moyen de difFérens bateaux d’ordonnance; dans les premiers, qui vont à la voile, on a une cabane ou petit appartement séparté, que les voya. geurs peuvent louer, pour leur commodité ; la cale peut contenir 60 à 130 personnes. Les bateaux d’ordonnance, qui partent et arrivent à une heure fixe, sont tirés par des chevaux, conduits par un postillon; ces bateaux ont également de petits ap-partetnens ou cabanes, qui peuvent contenir 8 à lopersonnes; 1 autre partie du bateau peut contenir 28 a 30 personnes ; le passage est de 2 sons, par distance d'une heure, y compris le péage, dans les vaisseaux de trajet, et de 4 dans les bateaux d’ordonnance, non compris le loyer de la cabane.
La quantité de tourbières des départemens de Frise, de Groningen, d’Overyssel, de Geldre, d’Utrecht, d'Amstelland et de Maasland ont telle* ment rabaissé le sol que les enceintes de terre, dites polders, se trouvent, dans la plupart des endroits, à 41, jusques à 5 pieds audessous du niveaux de la mer du nord; c’est pourquoi elles sont entourées toutes de digues. La quantité de moullns-à-eau est fort considérable ; ils servent à tirer l'eau, et (surtout,
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en cas de grosses oudeés, de chutes d'eau du haut Rhin ou d’innondations) à faire rentrer les rivières dans leur lit. Quand on veut dessécher jusques à 20 ou 25 pieds de profondeur, on se sert de plusiurs moulins, dont deux à quatre sont destinés pour 5 à 6 pieds de profondeur ; on a aussi, dans quelques endroits, des machines-à-feu, in-Ventlon Riiglnl»« , «Aoiit, Pop^racion est tres-promp-te, mais occasionne de grands frais, à cause des charbons de terre, dont on se sert pour les faire aller.
Les quatre rivières principales de la Hollande sont: le Rhin, la Meuse, l’Escaut et fEems.
La première prend sa source en Suisse , passe, par Emmerik, pour visiter le territoire Hollandais , du côté Cleve, près du Schenken - Schans, et se divise un peu plus haut, près d’Anholt, en trois bras; 011 donne au bras gauche du Rhin, qui va de Nimége à Thiel, le nom de Waal; il s’unit premièrement audessus du fort St. André et ensuite, près de celui de Loevestein, avec la Meuse; le bras droit du Rhin, nommé l’Yssel, passe, dans le voisinage d’Arnheim, du côté du nord, près des villes de Doesburg, Zutfen, Deventer, Hartem et Kampen, et se décharge, par plusieurs bras, dans la mer, dit le Zuteienee ; le bras du milieu, qui à retenu son nom, passe près des villes d’Arnheim, Wa-
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geningen et Rhenen, insques à Wyk-te-Duurstede, d’où il coule, en serpentant, par Utrecht, Woerden , Bodegraven, Zwammerdam et Alphen, jus-ques à Leiden et se perd, par Katwyk, près du Mallegat, dans les dunes, ou avec le canal, qui s’y trouve, dans le Katwyksche-Sluis, (deluxe de Katwyk) qui décharge les eaux des rivières dans la mer du Nord.
La Meuse, qui vient de Champagne, et de Lorraine, passe, par le ci-devant duché de Braband, dans le département de Geldre, où, s’unissant avec le Waal, près de Workum, elle prend le nom de Merwe et passe, sous ce nom, les villes de Gornichem, et de Dordrecht, jusques à Rotterdam, où reprenant son nom originaire, elle passe par les villes de Delfshaven, Schiedam, Vlaardingen, Maasslùis et la Brielle, pour se décharger dans la mer du Nord.
l’Escaut, qui prend sa source en Braband, se divise en deux bras principaux, dont l'un, nommé l’Ooster-Scheide pa se , p'ès de Bergen-op-Zoom et par les Îles qui forment la Zeelande; et Vautre, nommé le We.ster-Schelde ou le Hond, sépare la ci-devant province de Flandre du département de Zeelande et se perd dans la mer du Nord.
l’Eems, qui prend sa source dans le pays de’
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Munster, passe par une partie du département d’Overyssel, se divise en deux bras et coule par le golfe, nommé le Dollert, dans la mer du Nord.
Outre ces rivières principales et leurs bras, sçavoir: le Waal (bras gauche du Rhin) le Merwe (né du confluent de la Meuse et du Waal) et l’Yssel (bras droit du Rhin), le royaume a en-core plusîoura nucr«a rivâ^r«« «c fleuves 5 tels t]Ue 2 l’Aa, le Dintel, le Dommel, le Mark et le Vliet, qui prennent leur source dans l’Oude-Maas au département de Braband, et se perdent dans de petits courans d’eau.
Le Havelter-Aa, dans le département de Drenthe, passe par Meppelt, pour tomber, près de Zwartfluis, dans le Zwarte- ff^ater.
Le Steenwyker-Aa , dans le susdit département, passe, près de Steenwyk, jusques à Blok-zyl, où il se perd dans le Zuiderzeet
Le Westwolder-Aa , dans le même département , passe par le District de Westerwold et se décharge dans le Dollert.
l’Amstel, qui se forme du confluent des petites rivières le Drecht et le Kromme-Mydrecht, près du village d’Uithoorn, dans le premier quartier du département d’ArasteUand, se perd d’un côté dans le canal, qui va à Abcoude et coule, du côté du . nord, par du village d’Ouderkerk,
-ocr page 28-t^ DÉSCRIPTIÖN SUCCINTE DU
jusques à la ville d’Amsterdam, qui est entrecoupée de différens bras de cette rivière, qui se décharge, par lo écluses, dans le bras de merj dit hef T.
l’Alblas, qui prend sa source dans plusieurs eri-ceintes de digues (polders') du 3’ Quartier dû département de Maasland, se perd, près d’Al-blasserdam, dans le Merwe.
Le Berkel vient de Westfalie et passe par Bor-kelo et Lochern, pour arriver dans Zutfen, où il s’unit à l’Ysseh
Le Biesbosch, lac, formé par l’innondation à jamais mémorable de l’an 1421, qui a englouti quantité de villages, se trouve au sud de la Merwe, dans le 3e quartier du département de Maasland j et se communique à plusieurs bras de la Meuse et se décharge dans la Mer du Nord.
Le Damster • Diep, Vient de Groningen , continue jusques à Appingadam et tombe, près de Delfzyl, dans Fembouchure de 1 Eems.
Le Dollert, golfe de la Mer du Nord, né, dans l'année 1277 ou 1278, de finnondation de plusieurs villages forme, dans le d partement dé Groningen, l'embouchure de l’Eems.
l'Eem, formé, près d'Amersfoort, par le confluent de plusieurs petites fleuves du Veluwe, tombe, du côté du nord, dans le Zuiderzee.
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l’Eems se décharge, an sud de la ville d’Eiub-den, au département d’Oostfrise, dans le Dollert.
Le Gouwe, qui prend sa source dans l’Onde* Rhin, près du Goudsc/te-S/ais, entre les villages d’Alphen et de Zwainnierdani,passe par la ville de Gou* da et se décharge, par deux embouchures, dans l’Yssel.
Le lac de Haarlem on de Leiden, formé, en l'an X531 » de quatre petits lacs, passe du village de Warmond, près de Leiden, quantité de villages et se décharge, par deux écluses, à mi - chemin entre Amsterdam et Haarlem (IJa/fu’egen'), dans l'Y i ce lac est actuellement un golfe de Rhynlande et a, du nord au sud-ouest, environs 5 miles de Hollande de long et 3 de large,
La Hunse prend sa source an département de Drenthe, passe au Nord près de Groningen et tombe dans le Lauiver - Zee ou Groninger - Diep, où se décharge également 1’ Ee, près de Dokkura et le Lauwer, qui sépare le département de Frise de celui de Groningen.
Le Konings- Diep, le Kuinre et le Linde, le Boom et le Tjonger viennent des frontières de Frise, parcourent le 2'1 et le 3e quartier et se déchargent, tant dans le Zuiger-Zee, que dans les lacs de l’intérieur.
Le Lek, branche du Rhin, près de Wyk - by-Duurstede, soit qu'il provienne de quelque écou-
-ocr page 30-i8 DÉSCRIPTION SUCCINTE DU lenient, soit que claudius civilis l’ait fait creuser, coule à l’ouest, près des villes de Kuilen-bourg, Vianen, Nieuwpoort, et Schoonhoven et tombe, près du village de Krimpen, dans la Merwe,
La Linge prend sa source dans le Rhin, au 3e quartier du département de Geldre, près du château de Doomenbourg, traverse le Betuwe et se décharge par Gornichem dans la Merwe et par le village d’Ameide dans le Lek.
La Rotte, prend sa source dans la tourbière de Wilk, en Rhynlande, passe par Schieland et se décharge, à Rotterdam, dans la Meuse.
Le Sparen sort du lac de Haarlem , passe par la ville de ce nom, du côté du Nord, et tombe à Sparendam, par 5 écluses, dans l’Y.
La Schipbeke et le Vecht viennent de Westfa-lie, passent par quantité d’endroits du département d’Overyssel, jusques à Deventer et tombent dans l’Yssel.
Le Vecht, bras du Rhin, au département d’Utrecht, perd ce nom dans la ville d’Utrecht et passe près du village de Zuilen et par ceux de Maarsen, Breukelen et Nieuwersluis, pour arriver à Wesep etMuiden, et se perd, dans cette dernière ville, par une écluse, dans le Zuiger - Zee,
l’Y, jadis une rivière, actuellement un golfe du Zuider-Zee, commence au banc, dit
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Pampus et s’étend depuis Amsterdam et le lac de Haarlem, (duquel il est séparé par une chaussée) jusques à là ville de Beverwyk, où on le nomme le fTyker-meer (lac de Wyk) et sè perd dans un marais. Le Sparen, l'Amstel, l’Ou-de-Vecht et le Zaan, se déchargent dans ce bras de mer, qui se confond, par des écluses, avec lé lac de Haarlem. -jnU
Le Zaan prend son origine au 2 quartier du département d’Amstelland , près du village de Knollendam , passe près des villages de Wor-merveer, Zaandyk et le Koog et va jusques à Zaandam, pour se décharger, par des écluses, dans l’Y*
Le Zwarte-Pirater commence près de Zwol* reçoit les eaux de plusieurs petites rivières et passe près de Hasselt, Zwartsluis et Genemuiden pour tomber dans le Zuiiier - Zee, où il formé un golfe, nommé communément le Zwolfcàe-Diep,
Le Zuider-Zee occupe Une espace, qui était ci-devant un terrein assez vaste et s’est aggran-di, de temps en temps, par des inondations} c’est une mer intérieure, au milieu des départe-mens de Frise, d’Overyssel, de Geldre, d’Utrecht et de Hollande, dont les rivières s’y déchargentj ce qui favorisent conséquenment le commerce in* térieur} elle communique, par les passes du Texel, du Vlie et de Terschelling, avec la mer du Nord.
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On y trouve les îles de Marken, Schokland, Urfe et Wieringen. Les îles de la mer du Nord, telles qu’Ameland, Schiermonniks-oog, Bosch et Rottum protègent les côtes de Frise et de Groningen ; se qui met le commerce d’Amsterdam, Harlingen amp;c. avec Embden et par les Wadden, à l’abri de tout insulte.
Une si grande quantité de rivières dans l’intérieur du royaume, ainsi que les difFérens canaux , prouve, au premier coup d’oeil, qu’il-y-a un grand débit de plusieurs articles, ainsi que des productiones des arts et de l’industrie ; on a toû-jours fort estimé les manufactures de draps de Leiden et d’Utrecht, celles de soie d’Utrecht, Haarlem et Amsterdam, celles de velours d’Amsterdam, celles de camelot, bayette, et draps de laine de Leiden, celles de futaine d’Amersfoort, celles de toile de Groningen, Frise et Overyssel, les blanchisseries de Haarlem, Utrecht et Enchéde, les imprimeries de toiles de cotton d’Amsterdam; les fabriques de galons d’or et d’argent d’Amsterdam , celles de rubans et de galon ondoyé fanget) de Haarlem, celles de fil et rubans de cotton Çban/i) de Bois-le-duc, celles de papier à écrire, et à imprimer et de carton au Koog et au Zaan, et celles de chapaux par tout le royaume. Ou
-ocr page 33-ROYAUME DE HOLLANDE. 21 a admiré toûjours l’excellente taille des diamans des ouvriers d’Amsterdam, les verreries d’Amsterdam, Rotterdam, Amersfoort, Bois-le-duc et Nieuwkerk, les fabriques de porcelaine et de fayance de Delft et de Gouda, surtout celle imitée d’après la porcelaine des Indes ; les tanneries la culture de froment et de lin, les salines et les savonnerie par tout le royaume et la culture de garance de Zeelande ; les haras de Groningen, Frise et Oostfrise et les bergeries au Helder et au Texel; le beurre et le fromage , qu’on fabrique par tout le royaume, sont ex-celleuf.
Les raffinaderies de sucre d’Amsterdam, Rotterdam et Utrecht sont fort renommées, ainsi que les fabriques de borax, camfre, couleurs et autres productons chymiques d’Amsterdam, Rotterdam et Dordrecht, les tuilleries et les briqueteries d’Utrecht, le long du Rhin, de Leiden, sur les bord de l’Yssel et celles de Frise, les fabriques de chaux-de-coqùilles de Frise et sur les bord du Rhin, jusques à Leiden, les fabriques de tabac d’Amsterdam, Amersfoort et Wageningen, les moulins à huile, à moudre, à tan, à tabac, à ciment, à sçier, par tout le Royaume, les fabriques d’armes et les fonderies de canons et de menu plomb, les moulins de poudre à canon d’Amsterdam, la Haye et autres endroits dans la
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campagne et les brasseries dans la plûpart des villes.
La pêche était de tout temps, et l'est encore actuellement, une source principale de la prospérité publique.
Celle dans les rivières et sur les côtes du Zut^ «ler-Zee et de la mer du Nord, produit journellement abondance de poisson, par tout le pays, comme des perches, des carlets, des merluches, des anguilles, des rayes, de la morue, des turbots , des soles, des saumons ; les moules et les huitres de Zeelande et du Texel sont fort estimées,
La pêche au harang, nommée la grande pêche, est une branche de commerce très considérable, puisqu’on connaît eu Hollande en perfection fart de caquer et de saler le harang, qu’on prend sur les côtes de la Grande Bretagne et ce, du 24 Juin au 25 Juillet, près de Hitland ou les îles de Schetland, du 55 Juillet au 14 Septembre, dans les environs de Bockeness ou Jeveniot et, du 14 Septembre au 25 Octobre, plus haut et à l'est de Yarmouth. Cette pêche est, en temps de paix, fort considérable, le harang faisant partie des victuailles des navires.
Les Suédois, les Danois, les Prussiens, les Brabançons et les Anglais mêmes ont porté un grand préju-
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dice à cette branche de commerce, de manière qu’au lieu de 1500, flibots de 25 à 30 tonneaux, qui sortaient, en l’armée 1600, on n’en équipe actuellement que 50 à 60. Le harang est réputé en Hollande être fort sain, aussi les chasse-marée ^ventjagers') s’empressent d'acheter les premiers harangs, pour les apporter à terre, le plutôt possible, après qu'ils ont été néanmoins durant 10 jours en saumure, selon la loi. On prend aussi beaucoup de harangs dans le Zuider-Zee et on les mange tout frais ou bien salés et fumés; ceux qui ont passé cette dernière préparation sont nommés Bokkingen. On trouve des boucans à Enk-huizen et à Ilardewyk, mais ceux de cette dernière ville sont proférés.
La pêche de baleine, nommée la petite pèche, à été entreprise la première fois, en l’année léi^j, par une société de négoeians; les Danois, les Suédois, ceux de la ville de Hambourg et les Anglois, qui s’en sont pareillement mêlés, y on porté également un grand préjudice; outre le peu de profit, qu'elle offre, on court de grands risques sur côtes de Groenlande et au détroit de David, situé entre le 77 et le 79 degré de latitude. Dans les premiers temps, on équipait 250 navires de 110 à 118 pieds de long, montés par 40 à 50
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-ocr page 36-S4 DÊSCRIPTION SUCCINTE DU tètes, avec 6 chaloupes ; cette pêche éprouve ac^ tuelleraeut uue stagnation complette ; on compte loo tonneaux de graisse, sur deux à trois baleines; ce qui fait environs 130 quartauds d'huile de baleine et 39000 livres de brins de baleine.
Ceux qui vont au détroit de David prennent également des chiens marins, dont on compte 15 ou 16 sur un tonneau de graisse et un demi quartand d’huile de baleine; on se sert de la peau pour en faire des étuis, des gaines amp;e. les dents des chiens marins sont fort estimées.
Le commerce des Hollandais est fort considé-rablé, en temps de paix, quoique fort déchu par l’émulation des autres nations et en particulier dépuis l’acte du parlement d’Angleterre de l’année 1651, qui deffend l’entrée illimitée des marchandises, aportées par des navires étrangers.
Les possessions hollandaises dans les Indes orientales , comme les îles Moluques, celles de la Sonde et quelques colonies dans les Indes occidentales, leur procurent un commerce très considérable, en épiceries, tabac, caifé, rîs, sucre, cotton, étoffés de soie, cuivre, étain, diamans, porcelaine amp;c. ; objets qu'on fait passer dans tous les pays de l’Europe.
Les Hollandais envoyent en Russie des ducats et des ryks^aa/iiers (écus d’Empire^ des soieries.
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des étoffes de cotton, des épiceries, du bois de campêche, de l’étain des objets d’acier, des dia-mans, du vin, des fruits et en rapportent de la cire , du chanvre, du poix, de l’huile de baleine des mâts, des cuirs de Russie , des fourrures, du canevas et du bois : ils envoyent en Lyflande et dans les port de la mer Baltique, outre les marchandises susdites, du tabac et du papier et en rapportent, outre les objets mentionnés ci - dessus, du froment, du seigle et de la graine de lin; ils font passer en Norwege des épiceries, des amandes, de raisins secs, des pruneaux, du tabac, du sel, des étoffes de soie et de laine, des ducats, des ryksdaalders et en rapportent toutes sortes de bois, du cuivre, du poisson séché au soleil et de la soude; ils envoyent en Dane-marc des ryksdaalders et des épiceries et en rapportent du bois et du bétail, ils procurent à la Suede des ryksdaalders, des manufactures, des épiceries, du vin, de l’eau - de - vie et en rapportent du fer, du cuivre, des canons, des boulets , des fusils, du poix, du goudron et du bois ; ils font passer en Russie en Prusse, en Pologne en Lyflande et dans les ports de la mer Baltique, du beurre, et du fromage et en rapportent du lin et des grains ; ils fournissent l’Almagne, par Hambourg et Bremo, de manufactures, d’épiceries, de caffé et
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de sucre et en rapportent des toiles, du fer travaillé, de la laine et des plumes à écrire; ils en-voyent du côté du Rhin toutes sortes de marchandises et en rapportant des livres, du bois, des vins du Rhin et de la Moselle, du fer, de la soude et du ciment ; ils fournissent l’Angleterre de lin, de genièvre, de cuirs, de diamans,d’anguilles, de beurre et de fromage et en rapportent des livres, des gravures, des objets d’acier et des charbons de terre; ils font passer en France plusieurs denrées des ports de la nier baltique et en rapportent des manufactures et des objets de luxe, des livres, des gravures, du vin, de l’eau-de-vie, du vinagre et des fruits confits ; il fournissent l’Espagne de toiles, de toiles de cotton, d’étoffes de soie, de cuir, de bois, de papier, et de marchandises , qu’ils ont apportées du nord et en rapportent de la laine, des drogues, des vins fins, du chocolat et des fruits; ils envoyent en Portugal toutes sortes de manufactures, des cuirs, des canons, des fusils, de la pondre h canon, du papier, du chanvre et des marchandises du Nord et en rapportent de l’or, de l’argent, des diamans bruts, du bois de campêche, du cacao, de l’indigo, des vins fins et du sel; ils fournissent 1 Italie de marchandises des Indes et de poisson et en rapportent des étoffes de soie, de l’huile, des drogues.
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du savon et des fruits; ils font passer au Levant et en Turquie des manufactures, du vif argent, ties objets dacier, du sucre, du bois de campêche, et en rapportent des toiles de cotton, des drogues, de la soude et des fruits. Ils envoyent encore toutes sortes de manufactures, des objets d’acier et des articles de luxe dans plusieurs autres pays du monde et en rapportent les düTdrentes productions.
La consommation n’étant point proportionnée à ce qu’on apporte continuellement en Hollande, la commission pour l’étranger doit y être conséquemment fort considérable ; ce qui prouve qu’on a lune confiance illimitée dans l’exactitude et la probité des Hollandais, ainsi que le crédit qu’ils accordent et les avances qu’ils font aux étrangers, souvent jusques à concurrence de la moitié ou des deux tiers de la valeur des marchandises, non encore reçues.
Le change sur toutes les villes commerçantes de l’Europe est une autre branche de commerce très considérable en ce royaume ; le profit de ce commerce, qui se, trouve principalement entre les mains des principaux juifs, consiste dans l’escompte.
Il-y-a encore une autre branche de commerce, consistant dans le frettement de navires, qu’on construit à bien meilleur compte en ce pays, que
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par tout ailleurs; ils ont un plus grand port que tout autre navire, construit en pays étranger et ne requèrent pas un si grand équipage,
, L’assurance, qui dépend de la navigation plus ou moins fréquente, est fort considérable, en temps de paix. On fait aussi le commerce dans les fonds publics, tant dans ceux du pays, que des pays étrangers; ces fonds qui, en temps de paix, n’éprouvent point un hausse ou une baisse fort conséquente , réprouvent fortement, en temps de guerre, et à proportion du bon ou du mauvais état qu’on suppose aux finances. La loterie, tirée une fois l’année et consistant en 60000 lots ou num-meros, est pareillement une branche de commerce.
Les revenus annuels du royaume sont évalués de 40 à 50 raillons de florins; les charges sont réputées balancer, à peu près, les revenus ; la dépense étant plus forte en temps de guerre ou de grandes calamités, on doit quelquefois avoir recours à des impôts extraordinaires.
Les immeubles, tous les objets de luxe, et une partie de ceux de consommation, sont sujets à des impôts ; le droit du timbre sur tous les papiers en usage dans le commerce et dans la procédure, celui de la capitation, le droit du collateral des héritages, les péages et les droits d’entrée et de sortie sont également des charges
-ocr page 41-’ ROYAUME DE HOLLANDE. 29 que les habitans sont obligés de payer au gouvernement.
Le forces de terre consistent, en temps de paix, en 40 à 50,000 hommes; l’infanterie est composée de 9 regimens, dont un regiment de chasseurs de 2 battaillons; la cavallerie à 2 regimens de cuirassiers et 3 regimens d’husards; far-tUierie consiste en un regiment de 3 bataillons 9 le regiment de gardes grenadiers du Roi est le premier de l’infanterie; l’état major consiste en 3 maréchaux, les capitaines des gardes, 3 lieute-uans - généraux, 8 généraux-majors, 4 brigadiers des armées, 3 collonels, 14 lieutenant - collonels, 9 capitaines, 3 premier et 7 second - lieutenans, des ingenieurs, 2 commissaires ordonnateurs de service et 2 extraordinaires et 6 commissaires de guerre.
Les forces navales consistent, en temps de paix, en 3 vaisseaux de ligne de 80, 4 de 70, 6 de 60, lo de 50, 12 frégates de 40, 10 de 36 et 15 de 20 pièces de canon, commandés par 3 maréchaux 2 vice-amiraux, 4 contre-amiraux ou chefs-d’escadre, 4 brigadiers, 15 collonels, 15 majors, 41 lieutenant-collonels, outres les principaux, premier et second• lieutenans, gardes et éleves de la marine; ce qui fait, avec les matelots, environ 18000 hommes.
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Les arts et les sciences, protégées et encouragées par le Roi sont fort cultivées en Hollande} finstruction publique aux académies et dans les écoles est sur un très bon piedi
On trouve en ce royaume, outre l’académie royale de Leide, 4 autres académies i sçavoir à Groningen, à Franeker, à Harderwyk, et à Utrecht, et 4 Athenées, à Amsterdam, à Deventer, à Bois-le-duC et à Middelboürg; les villes principales ont aussi des écoles latines ; outre ces académies et écoles, on à encore 4 fondations! sçavoir une école royale pour 16 pages, l’institut de la Marine à Feynoort, une école d’artillerie et de genie à Amersfoort, une école Militaire à Honsholredyk et une académie d’équitatiort à Leide.
La direction des écoles primaires est confiée à des inspecteurs particuliers, dont le nombre est en proportion de l’étendue des départemens et districts sçavoir: au pays de Groningen 4, en Frise 7, au pays de Drenthe 3, en Overyssel 6, en Geldre 8, au pays d’Utrecht 4, en Hollande 16, en Zeelande 3 ®t eu Braband 6. — On a dans toute l'étendue du royaume grand nombre d’écoles privées, où la jeunesse est instruite dans tout ce qui concerne les sciences et les arts. La société dite Tet JVat van 't Â/gemeen. (Pour
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l’utilité publique) a fondé des écoles pour le pe* tit peuple, et les enfans des pauvres sont instruits dans les écoles fondées et entretenues, à cet effet, par les diacres et les directeurs des fonds de charité; chaque département a des directions, sous le nom d’inspections de santé, qui sont chargées de recevoir l’examen des chirugiens, accou-cheurs , accoucheuses et apothicaires; ce qui a lieu pareillement à l’égard de l'agriculture, et du commerce dans les villes commerçantes d’Alkmaar, Amsterdam, Dordrecht, Groningen, Hoorn, Middelbourg, Rotterdam, Schiedam, Workum, et Zierikzee.
On trouve en Hollande les suivans établisse-mens littéraires.
i. L’Institut royal, établi à Amsterdam et divisé en 4 classes: sçavoir, des sciences en général, de littérature, d’Historié et des beaux arts. 2. Le grand musée royal à Amfterdam. 3. La grande bibliothèque royale à la Haye et celle de l’académie de Leide et des autres académies. 4. L'académie royale des sciences à Haarlem. 5. L’académie des sciences de Zeelande à Middelbourg. 6. L’académie de Physique expérimentale à Rotterdam. 7. L’académie économique hollandaise à Haarlem. 8. Les académies des arts et des sciences d’Amsterdam , Rotterdam et Leiden.
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p. L’académie des arts et des sciences à UtrecIiC. lo. L’académie de littérature Hollandaise à Leiden. ii. Les prix fondés par Stolp à Leiden. 12. La fondation de Teyler à Haarlem. 13, Les fondations de la dame de Renswoude à Utrecht» Delft et la Haye. 14. L’institut pour les sourds et muets à Groningen. 15. L’institut pour les aveugles à Amsterdam et 16. La société, dite Tôt IVut van 't ^igetnecn (pour l’utilité publique) à Amsterdam.
Les villes d’Alkmaar, Amsterdam, Arnheim, Breda, Delft, Dordrecht, Gouda, la Haye, Groningen, Haarlem, Leiden, Middelbourg, Rotterdam, Utrecht et Zierkzee possèdent eu outre des académies de dessin, d’architecture, de sculpture, de gravure, de peinture, de musique, de physique, de mathématique et des sociétés pour la propagation de la vacine; l’ordre des francs-maçons a 40 loges dans ce royaume.
Tous les cultes religieux sont admis en Hollande et ont leurs professeurs et pasteurs, qui reçoivent leurs honnoraires, en partie du gouvernement et en partie de fonds privés.
l’Église reformée, dirigée par p synodes et 51 assemblées, a 1473 pasteurs, à la tête de 1216 congrégations ; celle des reformés français ou wallons a 35 congrégations et 56 pasteurs; celle des
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ïeformés anglais ou proprement écossais a 9 congrégations et iS pasteurs; celle des catholiques romains, dirigée par un Légat du Pape, 7 archi-prêtres et plusieurs évêques, a 623 églises, desservies par 941 prêtres ; les Jansénistes ont un ar-chévêque, 2 évêques, 24 paroises, 29 cures et autant de curés; l'Eglise luthériène a 45 con-grégneions et 62 pasteurs ^ les luthériens, qui se sont séparés des autres et dont la congrégation a pris le nom d’Eglise luthériène rétablie, a 4 congrégations et 7 pasteurs.
l’Église menuonité, divisée en plusieurs comme» nautés, a 164 pastures à la tête de 140 congrégations ; celle des Remontrans a 28 congrégations et 30 pasteurs; la confrérie des Frères inoraves à Zeist a un pasteur;la société religieuse, dite Christo sdcritm, à Delft, a 2 pasteurs ; l’Eglise catholique grèque à Amsterdam a un prêtre, les Arméniens à Amsterdam ont un prêtre, les juifs allemands ont ■ loo congrégations, dirigées par des paruassins et 32 rabins, les juifs portugais ont 3 congrégations et 6 rabins.
La langue hollandaise est dérivée des langues Mesogothe et Anglo-Saxonne ; sa prononciation originaire est Saxonne, mais elle est prononcée différemment dans les différerts villages, villes et dépat-temens ; on a conservé néanmoins l’ancienne pro-
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uonciatipn en Frise,surtout à Hindelopen et àMol-kwerum ; la prononciation la plus épurée est celle des habitans de la Haye et de Leiden.
Les poids et mesures de Hollande ne sont pas les mêmes dans les différens endroits du royaume et différent beaucoup de ceux des pays étrangers ; un decrét royal du 15 août 1808 vient de statuer J’introduction du systhèrae philosophique français, louchant la conformité des poids et mesures dans ce royaume. On a établi la mesure de la longeur sur la verge de Rhinlande, celle des grains sur le boisseau d’Amsterdam, celle des substances fluides sur le pot ÇStoo^.y d’Amsterdam et le poids sur celui d’Amsterdam.
La Hollande a différentes monnoyes: sçavoir: celle de la banque d’Amsterdam et celle des villes de Dordrecht, Enkhuizen, Medenblik, Mid-delbourg, et Utrecht; il n’y aura dorénavant qu’une seule, qui sera établie à Amsterdam.
On se sert, dans le commerce, d’argent de banque (consistant en sommes inscrites sur les livres et dont la valeur est déposée à la banque d’Amsterdam ; cet argent a un agio de 5 pour cent, qui cependant éprouve quelques fois une hausse ou une baisse) et argent de caisse ou argent comptant, payé par des caissiers ou par des particuliers.
Le coin de la nouvelle monnoye est : d’un côté, le buste du Roi, avec cette legende; nap.
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loDEw. L KON. VAN iioLL. ' (*) (Nap. Louis L Roi de Hollande') et, sur le revers, les armoiries de sa Majesté , surmontées de la couronne royale, avec la marque de la valeur et en dessous l’année avec cette legénde: koningryk holland (Royaume de Hollande). ■ On a de cette nouvelle’ monnoye l 0.' -
Des pièces d’or, de la valeur de /'ao- x-s
_ ^ ------- 5.5.:
— ---dargent----—— - 3- ; -:
— __ -----------. 2-10-:
—-----1. 5..
J. nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;-1 nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;0
; (*) Il y a deux fautes dans cette legende: premièrement dans les noms de bâtême de sa Majesté, qu’on a mis à rebours; et, en second lieu, en ce qu’on a ajouté fremitr, ce qui est contre l’usage, non seulement actuel, mais de tout temps, car * c’est une erreur, que‘ de penser, que les* princes, ’qui ont eu des successeurs'du même nom qu'aux, a'“quot;' a«! nommésf n-nier, durant leur regne; on n’a, pour s’en'Convaincre, qu’a ;Parcourit l’histoire.’, On a nommés les princes frtmier, après l’existance d’un ou de plusieurs successeurs du même nom, pour les distinguer; et on ne dirq jamais, en France, le Roi Jean 1’. ni, en Angleterre, Etienne it. ni, parlant des Stadhouders Maurice ou Frédéric - Henry, Maurice it. Frédéric - Henry ir. parccqu’au un de ces princes n’a eu un successeur du mê« me nom que Iqi. nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;•. nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;•!'
: nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;: - nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. ob lij-.li.. . Note du traducteur, è,
»* » a
-ocr page 48-3Ö DÊSCRIPTION SUCCINTE DU
l’Ancienne monnoye, qui a conservé son cours, consiste en nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;..7' )I •lt; non:
Ducats d or de la valeur de .fiS-iS:'
Ryders --------
Demi-Ryders ------—gt; nbsp;nbsp;- 7- :-:
Doubles ducats-----_— nbsp;nbsp;. lo-io-:
Simples---^-----j - 5- 5^5
'Sc/ieHings nu. navire ------------ lo-io-:
‘Des ducatons d’argent ^---3 - 3 ■ •
Des demi-ducatons d’argent----- 1-11-8
Des pièces d’argent de trois florins - 3- •_;• Des écus d’argent ^daalders') — - J-£°'-
Des écus d’Empire et à la croix de Bourgogne d’argent de la valeur de . f 2-ro--NB. il-y-en-a aussi des i, des i et des J. Des écus d’Empire de Zeelande de la valeur de.....- 2-12-î
NB. il-y-en-a pareillement des j, des gt;nbsp;i et des i. nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;-
Des couronnes d’argent de la valeur de - 2 - : - : Des pièces d’argent dites agt- en- fiei'n-trgen ou goudguldens de la valeur de nbsp;nbsp;nbsp;- 1- 8 -: Des florins de la valeur de . nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;- i-.: -t NB. il-y-a aussi des i et des ^ de florin.
Des schellingen ou pièces de si Qsesi-huiven') timbrées de la valeur de . nbsp;nbsp;- r - d-î
-ocr page 49-ROYAUME DE HOLLANDE. 57.
Des pièces de 52 non timbrées Çssst/ial-ven), de la valeur de . nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. nbsp;nbsp;nbsp;. f •• 5-^
Des doubles - SOUS, de la valeur de , - :-2:-Des sous (de 16 deniers de hollande), de la valeur de . nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;- : -1 : -La dure de cuivre de la valeur de 2 deniers. La monnoye hollandaise est du poids suivant.
Les 70 ducats
font i marc
— i --
d’or, d’argent.
Les 7 pièces de trois florins Les 23 florins
Les 46 demi-florins
Les 150 doubles-sous
Les 300 sous
Les principaux ouvrages, qui traitent de l’histoire et de la statistique de Hollande, sont : » l’Histoire de la Patrie, par J. Wagenaar, (en Holl.) 21 vol. Amst. 1749—1759.
Etat present des Provinces-unies, (en Holl.) ii vol. Amst. 1739—1749.
Tableau de l'histoire générale des Provinces-Unies, par J. Cerisier. 10 torn. Utrecht 1777—1784. J. le Francq van Berkhey, Hist. nat. de Hollande (en Holl.) 6 vol. Amst. 1770—1782.
Lettres sur la Hollande, par Beaumarchais, Françf. 1738.
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-ocr page 50-38 DÉSCRIPTION SUCCINTE DU
The present state of Holland or description of the United-Provinces. Lond. 1745.
Lettres Hollandaises on Ies moeurs, les usages et les coutumes des Hollandais. 2 torn. Amst. I747-IZ50- • nbsp;nbsp;nbsp;■ nbsp;nbsp;nbsp;•
J. Marshall fUill) Travels through Holland amp;c.
4 vol. London 1768 — 1772.
Voyage par Hollande, par l’Abbé Coyer, 2 torn.
Paris 1769.
Lettres sur la Hollande, par Pilati. 2 torn, à la Haye 1780.
Le Commerce de la Hollande, (par Cerisantes} 3 fOm. Amst. 1769.
Bemerkungen eines Reisenden durch Holland.
von Grimm. 3 bände, Altenburg 1775.
‘La Richesse de la Hollande, par E. Lusac Londres (Leide) 1778.
F. W. Pestel Commentarium de RepublicA Bata-vâ, Lusd. Bat. 1782.
Itinéraire politique et géographique des Provinces-Unies. par GuiU. de Febure. 2 torn, à la-
Haye 1782.
J. Grabner’s Briefe ueber den Vereinigten Nie-, derländen, Berl. 1792.
Tour through the Batavian Republic, by R«' Fell. London 1801,
Le voyageur en Hollande, à la Haye 1805*
-ocr page 51-ROYAUME DE HOLLANDE. 39
The Belgic Traveller. 4 vol. London 1806.
Coup d’oeil sur la Hollande. 2 vol. Paris 1806.
Voyage par (quot;dans l’intérieur de) la Hollande en 1806 et 1807. 2 vol. Amst. 1807.
Costumes, moeurs et coutumes des Hollandais. Amst. 1807.
Atlas des principaux ports de la Hollande, par C. van der Aa, Amst. 1805,
On a quantité de cartes géographique, tant générales de toutes les Provinces, formant les ci-devant Provinces-Unies ensemble, que des cartes spéciales de chaque province (présentement département) en particulier. Les meilleures sont celles de Visscher, de De Witt, Schenk, Ottens et Covens amp;nbsp;Mortier ; ces derniers viennent de publier 10 cartes spéciales des 7 Provinces-Unies avec les terres adjacentes amp;c. Les cartes géodesiques des dif-férens départemens, du L*. Kolonel Ingenieur c. t. KR.AVENH0FF, publiées, en 1807, chez Mortier, Covens et fils à Amsterdam sont fort exactes. On peut se procurer par tout, en ce pays et chez l’étranger, des gravures des différentes parties et endroits du royaume. Nous ajoutons à cette déscription.
i. nbsp;nbsp;nbsp;Une nouvelle carte du royaume de Hollande, sur laquelle les voyageurs trouveront indiquées les grandes et les autres routes.
a. Plan de la ville d’Amsterdam.
* * ♦
4
-ocr page 52-40 DÉSCRIPTION SüCCINTE DU amp;c.
3. Echelle sur laquelle on voit, au prernier coup d’oeil, les heures de distance réciproque de toutes les villes du Royaume et des pays adja-cens.
On trouve uieiniuuué dans cette déscription, en peu de mots, tout ce qu’il-y-a de remarquable dans chaque ville, ainsi que la manière la plus convenable de parcourir le pays. On a cru que l’ordre alphabétique procurerait une grande facilité» dans la recherçhe des objets»
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LISTE ALPHABÉTHIQUE
ET RAISONNÉE DES VIL
LES ET BOURGS D U ROYAUME n E
HOLLANDE.
-^^LKMAAR, ville très belle est très peuplée du 2 quartier du département d’Amstelland, a au-delà de 8370 habitans et des marchés aux grains au graine et au fromage; son église possède les entrailles du comte Florent 5 ; la ville a de beaux boulevards et un bois superbe, une comedie de société , un salle de concert, une loge de franc-maçons et une société de phyfique. On peut se rendre de cette ville, tant en bateau qu’eu voiture, dans presque tous les endroits de la Nord-Hollande.
-ocr page 56-42 DÉSCRIPTION SUCCINTE DU
Il part de cette ville:
Pour Amsterdam, chaque jour une barque d’ordonnance.
•---Haarlem, chaque jour
•----Hoorn, deux fois par jour
— — Medenblik, deux fois par semaine
une voiture de poste.
----Le Niedorper-Verlaat, deux fois par jour ----Opmeer et Spanbroek, chaque jour
—— Oudkarspel, quatre fois par semaine ----Petten, trois fois par semaine
— Schagen, trois fois par semaine
----Le Zyp, deux fois par jour
Le Beemster, le Ryp en le Zyp, desséchés, valent la peine d’être remarqués ; on y entretient de beau bétail. On se rend de Petten au village du Helder et, de là, à l’île de Texel ; le premier endroit est renommé par ses huitres. Les elites de la mer du nord sont dignes d’être vues; on les nomme Kallantsoog, le Koegras, Kwelduin, Huisduin et Kykduin ; on trouve à Kykduin une digue, qui va jusques au Helder, où il-y-a différens fonds d’ancrage pour les navires, ainsi que des sables et bas fonds. L’île de Texel est renommée par sa rade, ainsi que par ses brebis. Tout près de Texel sd trouvent les Îles de Vlie, Terschelling et Wieringen.'
terrains
' Les environs d’Alkmaar sont: Bergen et le' bois de Bergen, Egmond-op-den-hoef ^où sC'
-ocr page 57-ROYAUME DE HOLLANDE. 43 trouvent les fameuses ruines du chateau et de l’église), Heilo et le puits de S'. Willebrord, enfin Schoorel, situé au milieu des dunes. Les principales auberges d’Alkmaar sont : de Jiurg ^!a forteresse) et le Heereidogenieitt,
ALMELO, ville et chef-lieu du ir. quartier du départementd’Overyssel, a, tant dans son enceinte, que dans sa jurisdiction, 4545 habitans ; cette ville Subsiste de la manufacture de toiles.
AMERSFORT, jolie ville du premier quartier du département d’Utrecht, située, d’un côté, au pied d’une coline et arrosée de l’autre par la rivière de Eem, a 8580 habitans et un assez bon commerce, par le passage continuel des voyageurs et les chargemens de marchandises allemandes. L’église a une haute tour et de belles orges. Il-y-a dans cette ville des écoles latines, des manufactures de laines, des blanchisseries et des plantations de tabac. Les promenades aux environs sont superbes. Il part chaque jour de cette ville un navire, par l’Ecm et le Zuiderzee, pour se rendre à Amsterdam, et quatre fois par semaine des voitures de poste (^chaque jour deux), pour Utrecht, et une fois par semaine, une voiture de poste pour la ville de ZwoI.
Sur les bords de la rivière le Eem se trouvent les beaux villages d’Emmenes-buiten et d’Emme-nes-binuen, ainsi que le Hooge-Vuurst, le Laage-
-ocr page 58-44 DESCRIPTION SÜCCINTE Dü
Vuurst, Baren et ter Eein. On passe du côté delà terre, par une suite de bruyères et de terres de rapport, couvertes de bled et de bled sarasin. Tout près se trouvent encore les villages de Hilversum, qui a 3400 babitans et différentes fabrique , Zeist, remarquable par son beau chateau, Zocstdyk, maison de chasse du Roi avec une menagerie (*) ; et,près de là, plusieurs belles maisons de campagne. On a à Amcrsfort une très bonne auberge dite de Roode Leeuw (Le Lion rouge).
AMSTELDAM, ou Amsterdam , capitale du royaume, bâtie en forme de croissant et d’allieurs très reguliere, a 220,000 habitans et plus de 20,000 maisons. Les principaux édifices sont : le palais du Roi, (bâti sur un plions, consistant en 13Ö59 mâts; la façade est de282 pieds cet édifice a 235 pieds de profondeur et 116 de hauteur, sans compter la tour;) les hôtels du conseil législatif et le conseil d'état, l’hôtel de ville, l’arcenal de la marine , la maison de travail, les portes de la ville, l’hôtel de Trip, (f) l’dglise ville et l’église neuve, la grande et la petite bourse, les chantiers de l’amirauté et des colonies, plusieurs belles tours avec de beaux carrillons. La ville possède plusieurs fondati-
(*) La menagerie des bêtes sauvages se trouve actuellement an Jardin des plantes QUortus BledicuQ d’Amsterdam.
(fj Nommé du nom de M’. le bourguemaître Louis Trip ej de son Itère ML Henry Trip, qui font fait bâtir.
Notes du Traducteur,
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•ns de pieté et pour les sciences ; telles que différens hôpitaux et maisons pour les orphelins et les enfans trouvés, le jardin des plantes Ql/ortus me-iücus) l’anatomie, le musée royal, la ménagerie royale l’école de la marine, l’Athenée illustre, l’Institut royal, la société des arts et des sciences, celle intitulée Fe/ix Merits, le cabinet de lecture , la société , dite coneartità, les bibliothèques publiques, les loges de francs-maçons, l’Institut pour les aveugles, la société, dite Tôt Nul van 't Ægemeen (Pour 1 utilité publique) , l’académie de dessin , la société Knnst 2y ans tfoel (de nous perfectionner dans l’art esc notre but) celle, dite doctrina amp;.c. On a encore dans cette ville plusieurs calFés.Les amusemens publics sont; aux spectacles hollandais, français,allemand et italien, à la maison des bains, aux guingettes à l’entour de la ville,à l’auberge, dite Zeeburg, sur la digue,dite de Ho-gendyi (haute digue), aux promenades dans la ville, par le Plantage, le Diemermeer ,s,m\9.snsA\tamp; äigaz et par les Slatuintjes. On voit de très belle perspectives de l’auberge neuve de la ville(A7e«i»'« Stails-herierg, du grand pont de l’Amstel ^Hoogeslais') du port des jachts Ç^aelst-ltaven, du Bidcers-yland (l’île de Bicker) (*) de Zeeburg amp;c. Les usines et les
(*) Une personne de l’ancienne famille de Bieter, qui a fait bâtir une maison sur cette île, à l’époque où on a commencé a en construire , lui a donné cette dénomination vid. rHist. d’Amsterdam de Wagenaar (en hollandais).
Note du Traducteur,
-ocr page 62-4Ä DESCRIPTION SUCCINTE DU
fabriques, qu’on trouve dans la ville, sont : la fonderie de canons et de cloches, la fabrique de porcelaine , les corderies, les fileries de tabac, les fabriques de poids et goudron, les raffineries de sucre, les laboratoires pour préparer le borax, l’indigo, le tournesol, le camfre et autres préparations chimiques , les imprimeries de toiles de coton, les brasseries , les loges de vinaigriers, les laboratoires des lapidaires et de ceux qui taillent et polissent le verre, les fabriques de drap, d’étoffes de soie, de chapeaux , de gands et de fil d'or, le magazin de meubles, amp;C. On trouve de même en cette ville et dans ses environs des fofges d’ancre, des chantiers, des moulins à scier et à huile amp;c. Les cabinets de tableaux se trouvent au musée royal, à l’athenée illustre, à la bibliothèque des remontrans et chez les sieurs Brentano, van Brienen, de Bruin, Ilodhson , Hope, van Leiden, Muilman, de Smeth, van Winter amp;c. ; on voit de très belles collections de dessins chez les sieurs de Bosch, Goll, van Hall, Roos, Versteeg, Vinkeles, de Vos amp;c. Les meilleures auberges sont le nouveau et le vieux Doelen, ^et wapen van zlmsferdain, (Jes armes d’Amsterdam) l’auberge de la ville QSta^s Herberg'), le Rondeel, au coin du Doelestraat, de Zwaan (le Cygne), de Muni (la Monnoye), Het Hecrenlogeinent, de Zen (le Soleil), la première et la seconde bible de Lisfclde, de Ketzers-Kreon (la Couronne Impériale), de jonge
-ocr page 63-ROYAUME DE HOLLANDE. 47
graaf van Hollanii (le jeune comte de Hollande^, de stad Luii (la ville de Liège), âe staâ Lion (la ville de Lion), les armes Qde wapens van') d’Embden, celles de Hambourg, et celles de Voorst. Les lettres d’allemagne et des ports de la mer baltique arrivent à Amsterdam, le dimanche et le jeudi; celles du Nord et de Frise, le lundi et le vendredi; celles de France, de Braband, et d’Espagne , le mardi ; celles d’Allemagne et d’Italie, le mercredi; celles des dèpartemens, tous les jours. La poste part le lundi et le jeudi pour la France, l’Espagne, le Portugal, le Braband, et la Zeelande à 8 heures du soir; le mardi et le vendredi, pour l’Alemagne et l’Italie, à une heure de l’après-dînè; pour le Nord, à 6 heures du soir et pour la Grande-Bretagne, Liège, Aix-la-Chapelle et Mastricht, à 8 heures du soir ; pour l’Amérique, par France, le ir. jeudi de chaque mois à huit heures du soir et pour l’intérieur, tous les jours à sept heures et demie du soir.
On peut se rendre d’Amsterdam dans les diffé-rens dèpartemens et villes, tous les jours, tant par des barques d’ordonnance, que par des bateaux de trajet, ainsi que par des voitures de poste: à Arnheim, Alkmaar, Amersfoort, Beverwyk, Breda, la Brielle, Buiksloot, Delft, Deventer, Dokkum, Dordrecht, Edam, Embden, Emmerik, Fraueker,
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Goes, Gornichem, Gouda, Groningen, Ia Haye, Haarlem, Harderwyk, Harlingen, Hasselt, Hattum, le Heereveen, Hellevoetsluis, Heusden, Hindelopen, Hoorn, de Joure, Kampen, Koudum, Kuilenburg, Leeuwaarden, Leiden, de Lemmer, Makkurn, Medenblik , Meppel, Middelbourg, Monnikendam, Montfoort, Muiden, Naarden, Nieuwen-dam, Nimégue, Oldenburg, Oudewater, Purmerend, Rhenen, Rotterdam, Schiedam, Schoonhoven , Sloten , Sneek , Stavoren , Steenwyk, Texel, Thiel, Tilburg, Utrecht, Venlo, Vianen, Vlaardingen, Vlieland, Vlissingen, Vollenhoven, Wageningen, Wesep, Wezel, Wieringen , Woerden, Workum, Wormer, Wyk-by-Duurstede, Ys-telstein. Zaandam, Zierkzee, Zutfeu, Zwartsluis et Zwol.
On peut traveser la Hollande de différentes manières, selon l’arrivée du voyageur, à Partir de la capitale , on peut se rendre, soit par la Nord-hollande, soit par Kampen, en Frise:
Buiksloot. Broek. Monnikendam. Edam. Purmerend. Zaandam. Beverwyk.
Alkmaar.
Helder et Texel.
Medenblik.
Enkhuisen.
Kampen (Elburg.^ Genenmuiden. Zwartsluis.
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ROYAUME DE HOLLANDE. 4i? | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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SUCCINTE DU |
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Tholen. Goes. Middelbourg. Vlissingen. Veere. Arnemuiden. Zierkzee. Brouwershaven. Goedereede. Hellevoet. La Brielle, Maassluis. Vlaardingen. Schiedam. Delftshaven. Rotterdam. Dordrecht, Gomichem. Bommel. Thiel. Wyk - by - Duurstede. Wageningen. Rhenen. Velp. Dieren. Brammen. Appeldoorn. |
Le Loo. Voorthuisen. Amersfoort (ZoestdykJ Naarden. Muiden. Wesep. Hilversum. Vreeland. Loenen. Nieuwersluis, Breukelen. Maarsen. Utrecht. Vianen. Ysselstein. Schoonhoven, Montfoort, Oudewater, Gouda. Alphen. Leiden, Delft. La Haye. Scheveningen, Katwyk. Noordwyk. Lis. |
ROYAUME DE HOLLANDER si niilegonii nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;à mi-chemin entre Arn-
Haarlem. nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Sterdam et Haarlem,
(Halftvegen').
APPINGADAM, chef-lieu du 5e quartier du département de Groningen , est un bourg, qui a i S95 habitans, un marché aux cheveanx et de beaux environs, où on trouve de belles maisons de campagne.
AKNEMUIDEN, petite ville du K. quartier dû département deZeelande, à une demie lieue deMid-delbourg, à 826 habitans et une saline.
ARNHEIM, chef-lieu du premier quartier du département de Geldre, a 10080 habitans. Cette ville ést agréablement située, au pieds des colines du Veluwe, sur les bords du Rhin; elle est fortifiée et a un beau port. Le fréquent passage pour f Allemagne la rend assez commerçante^ Ce qu'il-y-a de plus remarquable, c’est la cathédrale où se trouve, le tombeau du duc Charles de Geldre, la maison de Maarten van Rossum, les écoles latines, la loge des francs-maçons et les file-lies de tabac ; près de la ville se trouvent des moulins à papier, le bois dit /ie( Roiele/sc/t ■ 6osc7i et de très belles promenades. La vüie est entourée de plusieurs jolis villages, hanlÆux et maison de campagnes î tels que Beekhuysen, Biljoen, Engelenstein, Hartenberg, Hemelsche-berg, llülkenstein, Huse, Klaren-beck, Larenstein, Ligtenbeek, Martensberg, Mid-
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dachten, Mommershof, Oosterbeek, Overbeek, Per-sikhoef, Rheder-oord, Roosendaal, Sonsbeek, Ster-renberg, Velp, Warschborn, Waterberg,Zilveren-berg, Zonnenberg, Zyp-en-dal amp;c. On trouve, sur Ia route de Doesbourg à Zutphen, le chateau de Dieren, près de l’Yssel, maison de chasse du Roi, et Middachten, très belle maison de campagne; près de Wageningen, ville proche d’Arnheim, se trouvent les maison de plaisance de Doornweert et Roosendaal , ainsi que le Greb , village entre les deux susdites villes ; on se rend d’Arnheim, à Nimégue, en 3 heures, par un très beau chemin ; un peu plus loin que les sudits endroits se trouvent les suivans, sçavoir : Zevenaar , Deutekom, ’s Heerenberg , Schenkenschans , Emmerik, Brevoord , Lich-tevoord. Grol, Borkelo, Lochern, Zutphen et Doesburg. La voiture de poste part pour les suivantes villes : pour Amsterdam, tous les jours, prix du passage f 5 - : - : ; pour Deutekom, deux fois par semaine, prix du passagei8 sous; pour Deventer, Doesbourg, et Harderwyk, deux fois par semaine; pour Clève, Cologne et Frankfort, trois fois par semaine , prix du passage ƒ 32 ; lo - :, pour Nimégue, deux fois par jour, prix du passage 18 sous; pour Nieuwkerk, une fois par semaine ; pour Utrecht, tous les jours, prix du passage ƒ 2: i6-:;pour Wageningen , deux fois, par semaine ; pour Zevenaar, Et-
-ocr page 69-ROYAUME DE HOLLANDE. 53 ten, Emmerik et Wezel, deux fois par semaine, prix du passage ƒ3-:-; pour Zutphen, quatre fois les semaine, prix du passage ƒ 1:10:—. Les principales auberges d’Arnheim sont ; tie Zon (le soleil) et de Pau»’ (le Paon).
ASPEREN, petite ville du 3e quartier du département de Maasland, sur la gauche de la Litige, a 737 habitans.
ASSEM, gros bourg, chef-lieu du ir. quartier du département de Drenthe, a 600 habitans et fleurit par les tourbières d’alentour. On trouve près de ce bourg des pières d’une grandeur extraordinaire, nommées Hunnebedden. Dans ces quartiers se trouvèrent jadis les tombeaux des chefs des Germains.
AURICH, ville et chef-lieu du ir. quartier du département de Oostfrise, a 2150 habitans, un hôtel provincial, des écoles latines, une loge de franc-maçons , plusieurs fabriques et au dehors de belles promenade. Près du village Rahe se trouvent encore les restes de l’arbre, dit le Upstalsboom, des anciens frisons.
AUSTERLITZ, ville qui vient d’être fondée au iL quartier du département d’Utrecht. IL y-avait, en 1803, un camp de troupes Françaises et Bataves, dressé par ordre du général marmont et nommé, après la campagne de 1805, le camp d’Austerlitz; ce camp a été, érigé, en 1807, en
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ville. Cet endroit se trouve situé au milieu de la bruyère d’Ainersfoort et on y arrive de cette dernière ville J ainsi que du village de Zeist. On voit, près de ce dernier village, une piramide de 148 pieds de hauteur, erigée, en l’honneur du grand NAPOLÉON, par les militaires de tout rang, à l’occasion de son avènement à la couronne impériale.
BERGEN-OP-DEN-ZOOM , ville fortifiée, chef-lieu du 3 quartier du département de Braband , a 4720 habitans ; sa situation est fort belle et elle a un beau port; les fortifications sont du célèbre Baron de Koehoorn ; la cathédrale est magnifique et a une belle tour; on y trouve, un beau marché ,un arcenal, une loge des francs-maçons, de beaux boulevards et de superbes promenades. La voiture de poste part de cette ville pour Breda d’un jour à l'autre et tous les jours un navire pour Dordrecht, ainsi qui d’un jour à l’autre pour Middelbourg et, deux fois par semaine, pour Rotterdam. On se rend de cette ville, en une bonne heure,àTholen ou, par Steenbergen et le Klundert, au Willemstad ou, par Roosendaal , ’t Haagje et Gçnneken, en six heures de temps, à Breda. Les principales auberges de Bergen-ep-den-Zoom sont: tie Helm (le Casque}, de wiMe Zee (la Mer agitée} et de dtie Heefyzers (les trois fers de cheval}.
BERKELO, BORCULO ou BORKELO , p®.
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tite ville du 2 quartier du département de Gel-dre, sur les bord de la rivière le Berkel, a 916 habitans ; ou y remarque une belle ruine ; cette ville subsiste par l’agriculture.
BEVERWYK, petite ville du 2 quartier du département d’Arastelland, a 1639 habitans; cette ville est située prés de l’Y, golfe du Zt/iJerzee; elle a une maison pour les gens en démence ; on y cultive de très bonnes légumes ; elle a de char-mans environs, où l’on trouve les jolies villages de Velsen, le Zandpoort, Heemskerk ou Marquette et plusieurs belles maisons de campagne; il y passe, tous les jours, une voiture de relais pour Haarlem et Alkmaar, et on peut se rendre à Amsterdam, par la barque d’ordonnance, qui part également, tous les jours, du Beverwyk. La meilleure auberge est : Aet Heeren/ogeiiienf.
BOIS-LE-DUC, chef-lieu, du département, ainsi que du 2 quartier de Brabant, ville fortifiée, a 12,627 habitans, un hôtel-de-ville, une belle église dédiée à Sh Jean, une maison de travail, un athe-née des écoles latines, une confrérie de Notre Dame, une loge de franc-maçons. La ville, qui subsiste par le commerce, les fabriques et l’agriculture, est environnée de plusieurs villages.
On peut se rendre en droiture de cette ville à Bommel, Breda, Geertruidenberg, Gornichem,
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Ileusden, Tilbourg, Woudrichem amp;c. passant par nombre de beaux villages. Il part, tous les jours, de cette ville une voiture de poste pour Anvers, Breda , Grave, Maastricht, Nimégue, Tilbourg et Turnhout, et, une fois la semaine, des vaisseaux, pour Amsterdam, Delft, Gouda, Haarlem, la Haye, Leiden, Middelbourg, Nimégue, Schiedam et Thiel, ainsi que, trois fois la semaine, pour Dordrecht, Goruichem et Rotterdam. La principale auberge de Bois - le - duc est : de f^i/deman (le Sauvage).
BOLSWAART, ville du 2 quartier du département de Frise, a 2783 habitans et se trouve située à une lieue de Sneek et de Hindelopen, à deux de Workum et à li du Zuiderzee; cette ville a des fabriques de laine et fait le commerce eu heure; il en part tous les jours une barque pour Leeuwaarden, Sneek et Workum ; les auberges de Bolswaart, sont : le Doele, de drie Kroonen (les trois Couronnes), iiet Hurt (le Cerf), iiet Fortuin (la Fortune).
BOMMEL, ou ZALTBOMMEL, ville du s^ quartier du département de Geldre, au sud du Waal et située comme sur une Île , entre la Meuse et le Waal , a 2905 habitans et des écoles latines; elle subsiste par l’agriculture; il-y-a un fort, dit le fort de S'. André et devant la ville se trouve un banc de sable. Çe quartier, char-
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mant d’ailleurs, est fort exposé, en hiver, aux inondations, surtout le village d’Amerrode et son petit bois, qui est souvent inondé ; on peut se rendre de cette ville, par Thiel, Buuren , Wyk-by-Duurstede, Kuilenburg, Vianen et le Vaart, à U-trecht, ainsi que, par Vianen à Montfoort, Gouda amp;C. et pareillement à Bois-le-duc, Nimégueamp;c, passant plusieurs prairies et bois. Il part, tous les jours, de cette ville une voiture de poste pour Utrecht et Bois-le-duc, et une barque pour Gor-nichem, Workum , Loevestein, Dordrecht et Rotterdam. Les auberges de Bommel sont: Ziez Haf van Ge/deiianä, (la cour de Geldre), Kranen-bourg amp;c.
BORCULO, vid. BERKELO.
BOSCH ('S) ou ’S HERTOGENBOSCH, vid, BOIS-LE-DUC.
BREDA, chef-lieu du 32 quartier du département de Breda, ville fortifiée, a 8250 habitaus, un chateau, une belle église avec une tour, des brasseries, des écoles latines, une loge de franc-maçons, de charmans environs et de belles promenades, surtout près des villages ’t Haagje et Genneken. On se rend de cette ville à Anvers, Bergen-op-dcn-Zoom, Bois-le-duc, Roosendaal, ter Heide, Tilbourg et Utrecht; il en part, tous les jours, une voiture de poste pour Anvers et Utrecht; quatre ****
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fois la semaine, pour Bois-le-duc et Tilbourg; deux fois la semaine, pour Bergen-op-den-Zoora et Roosendaal, et, une fois par semaine, un vaisseau pour Amsterdam, Delft, Dordrecht, Gouda et Rotterdam. Les principales auberges de Breda sont; le prince cardinal et de goude Leeuw (le Lion d’or).
BRIELLE (LA), ville fortifiée, à l’embouchure de la meuse, au 2 quartier du département de Maasland a 3170 habitans, un beau port et de beaux environs, des écoles latines et une loge de franc-maçons. Une route pavée conduit de la dite ville, à travers de toute l’île de Voorne, à Helvoetsluis. Le village de Rokanje, fameux parses pétrifications, se trouve dans les environs; il part, tous les jours, de cette ville une voiture de relais et une barque pour Rotterdam et, une fois la semaine, pour Amsterdam, la Haye et Schiedam. La principale auberge de la Brielle, est : de goude Leeuw (le Lion d’or).
BROUWERSHAVEN, petite ville sur l’île de Schouwen , au 2 quartier du département de Zeelande, a 690 habitans, et un bel liôtel de vil» le ; elle subsiste par l’hodromel, qu’on y fait, par la culture de garance et les brasseries ; la ville est entourée de beaux villages et a une belle vue
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sur l’île de Goedereede ; on pent se rendre de là, en droiture, à tous les endroits de la Zeelande et par terre à Zierkzee.
BUREN, petite ville du 3 quartier du département de Geklre, à une lieue et demie de Thiel, a 3488 babitans ; on y trouve un chauteau et aux environs pludeurs villages très florissans. On se rend de là, par Wyk-by-Duurstede et Viane , à Utrecht et, par Thiel, Bommel et Engelen, à Bois-le-duc, La principale auberge de Buren est nommée âe tirie Köningen fies trois Rois).
DE GRAAF, vid. GRAVE,
DELDÉN, petite ville du U. quartier du département d’Overyssel, située dans les environs de plusieurs autres petites villes et villages, comme Enschede, Losser et Oldenzaal, a 1098 babitans.
DELFT, ville du 2 quartier du département de Maasland, a 13,730 babitans, une belle église oîi se voyent les magnifiques mausolées de Guillaume ir. prince d'Orange, des amiraux Tromp et Piet-Hein, d’Elizabeth de Marnix, de Grotius, amp;C. On trouve, en la même ville, une autre église de la société religieuse, dite Càrisio sncrum, un arcenal, les hôtels des colonies et du département, un hôtel de ville, une maison de la fondation de la dame de Renswoude, des écoles latines,- une loge de francs - maçons, des fabriques de porcelaine et su-
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tres. La ville est environnée de très belles promenades et de beaux villages, comme : Zand - Ambacht, ’sGravezande, ter Heide, Honsholredyk, de Lier, Monster, Naaldwyk, Pynakker, Schie-broek. Schipluiden, het Woud amp;c. On part de là, par des barques et bateaux, pour les villes suivantes: toutes les demie-heures, pour la Haye, à toute heure, pour Rotterdam, de deux heures en deux heures, pour Leiden et Maassluis, une fois par jour, pour Amsterdam, Delftshaven et Vlaardingen, et de plus, une fois par semaine, pour Arnheim, Anvers, Bergen-op-den-Zoom, Breda, la Brielle, Dordrecht, Geertruidenberg, Gomichem, Gouda, Haarlem, Heusden, Middel-bourg,Nimégue, Schoonhoven, Vlissingen et Zierk-zee. Les principales auberges de Delft, sont : le Doelen, Je Stads-herberg (l’auberge de la ville), de vergulde Molen (le Moulin doré), le Toelast amp;c.
DELFTSHAVEN, bourg et port près de la Meuse, au 2 quartier du département de Maasland, à une demie lieue de Rotterdam, a 2680 habitans, une belle écluse, des magasins, des chantiers, des moulins, des corderies amp;c. On se rend de ce bourg, en trois quarts d’heure, à la ville de Schiedam.
DELFZIEL ou DELFZYL, place forte à l’embouchure de la rivière de Eems, au iL quartier
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du département de Groningen, a 8io habitans, un port, des écluses, et, tout près, de belles digues. Cette ville est située sur les frontières d’Oostfriese et de Munsterland; on y voit plusieurs fortifications , pour la plupart du célèbre Baron de Koehoorn. Il part de cette ville, en été, quatre fois et, en hiver, deux fois par jour, une barque pour Groningen et vice versa, et, tous les jour, un navire pour Embden, (d’où part une voiture de poste pour Oldenbourg, Delmenhorst, Bremen et Hambourg) ainsi qu’une fois la semaine, un vaisseau pour Amsterdam.
DEUTICHEM, DEUTEKOM ou D0ETIN-CHEM, petite ville du 2 quartier du département de Geldre, a 1350 habitans. Aux environs de cette ville se trouvent quelques villages très flo-rissans.
DEVENTER, ville sur la droite de l’Yssel, capitale du 2 quartier du département d’Overyssel a 8285 habitans, un hôtel de ville, une grande église, une belle place, un Athenée, des écoles latines, une bibliothèque, une loge de francs-maçons , des fabriques, des brasseries, un pont de bateaux et de belles promenades aux environs ; la ville est renommée par son pain d’épice. On voit dans les environs de la ville, le long de l’Yssel, de belles maisons de campagne et de jolis
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villages, parmi lesquels on distingue celui d'Appel-doorn ; non loin duquel se trouve le château royal du Loo, situé à trois lieues de la susdite ville; On part généralement de Deventer, par Benthem et Osnabrug, pour Hambourg, tous les mardis et samedis, par la voiture de poste. On peut partir de cette ville, deux fois la semaine, pour Amersfoort , Naarden et Utrecht, ainsi que pour Arnheim, Enschede, Harderwyk, Nimégue, Zutphen et Zwol ; il part, trois fois la semaine, une barqué pour Amsterdam, une fois potir Delft, Haarlem,’ la Haye, Leiden et Rotterdam et, tous les jours,-pour Kampen. Les principales auberges de Deventer , sont : à la maison de la poste, dite de voile Man (la pleine lune), het wape» ^‘i» Over-yssel (les armes d Overyssel).
DOESBOURG, petite ville fortifiée, à l’est dé l’Yssel, au 2 quartier du département de Geldre, a 2074 habitans, un hôtel de ville, des boulevards, des écoles latines; il-y-a un passage continuel de voyageurs, qui partent de cette ville,’ pour Arnheim ou Zutphen ; on rencontre sur sort chemin plusieurs jolis villages et de belles maisons de campagne, parmi lesquelles on distingue la maison de chasse du Roi, appellé Dieren; il parc, deux fois par semaine, une voiture de poste dé cette ville pour Arnheim et Zutphen, ainsi que,
-ocr page 79-Royaume de hollande. 63 deux fois par semaine, pour Berlin, Dantzig, Koningsbergen, Riga, Revel, St. Petersbourg, Osnabrug et pour toute la Westfalie. Les principales auberges de Doesbourg, sont: le Heeren/oge-ment et le Peü^aan fie Pélican).
DOETINCHEM, vid. DEUTICHEM.
DOKKUM, petite ville fortifiée , à 2 lieues de la mer, au 3 quartier du département de Frise, a 2682 habitans, un hôtel de ville, une fontaine, dite de St. Boniface, des écoles latines, des brasseries et un grand commerce en heure et fromage. On arrive à cette ville, par Groningen et Stroobosch, pour se rendre à Leeuwaarden. Il part, quatre fois par jour, uif bateau de trajet pour Leeuwaarden et pour Groningen, trois fois par jour,pour Stroobosch, deux fois par jour pour Collum et, une fois par jour, pour Harlingen. La principale auberge de Dokkum est: tie PosiAeorn fie Cor de Postillon).
DOMBOURG, petite ville, près de la mer du nord, au r quartier du département de Zeelande , a 650 habitans, elle possède des antiquités, entre autres, des images de la déesse Néhalennia; on trouve aux environs des maisons de campagne.
DORDRECHT ou DORDT, ville et chef-lieu du 3' quartier du département de Maasland, sur la gauche de la Merwe, a 18014 habitans; cette ville est
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agréablement située; elle a de beaux ports, ü« hôtel de ville, une belle cathédrale, de 300 pieds de long sur 125 de large, une monnoye, un Doelen des conleuvriers QK/oveniers Doe/eu'), des magasins, des écoles latines, des loges de francs-maçons, un beau commerce; des usines et, aux environs, de belles promenades et maisons de campagne. On arrive à cette ville, par Gouda ou Rotterdam et, venant de Gornichem, ou se rend, par une haute digue, qui borde la rivière le Merwe , et passant par plusieurs beaux villages de l’Alblasser-waard, à un endroit, où se trouve un ponton pour traverser la rivière et arriver dans la ville. Il part, chaque jour, de cette ville un vaisseau d’ordonnance pour Rotterdam et, chaque semaine, une ou plusieurs fois, des vaisseaux, qui transportent des marchandises à Amsterdam, Anvers, Bergen - op - den - Zoom , Breda, la Brielle, Delft, Gornichem, Gouda, Haarlem, la Haye, Bois-le-duc, Heusden, Hulst, Keulen,le Klundert, Leiden, Middelbourg, Schiedam, Schoonhoven^ Steenbergen , Willemstad, Utrecht et Zierkzee. Les principales auberges de Dordrecht, sont: Bellevue, ’/ wapen van America les armes d’Amérique) et de ralk (le faucon),
DRILST ou YLST, bourg du 2 quartier du département de Frise, a 1140 habitaus et subsiste
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par ses chantiers et son bétail. On arrive à ce bôiirg de Bolswaart, Sneek ou Sloten; dans les environs se trouvent des villages florissans ; il eu part, tous les jours, un bateau de trajet pour Sneek et, une fois la semaine, pour Leeuwaarden et un vaisseau pour Amsterdam, par Workum. Les meilleures auberges de Drilst, sont : de Pinas Qa Pinasse), de Rozenaiei 0e Noble à la rose), amp;C.
EDAM, ville sur les bords du Zuiderzee, au 2 quartier du département d’Amstelland, a 2745 habitans, un hôtel de ville, une belle cathédrale, des chantiers, une division de la société, dite: Tet nui van 't Algemeen (Pour l’utilité publique). On y fait le commerce en fromage. Près de cette ville se trouvent celles de Purmerend et de Monnikendam, où l’on se rend par la digue du Purmer, terrain desséché et entouré de belles prairies , couvertes de bétail ; on peut se rendre de cette ville, qui fait un commerce considérable en heure et en fromage, en droiture, par tout le quartier du nord, à Alkmaar, Hoorn , Enkhuizen, Medenblik, Monnikendam et Purmerend. On part, tous les jours,de cette ville, par des barques pour Amsterdam, soit en droiture, soit, par Monnikendam et Buiksloot, quatre fois par jour pour Hoorn, et, six fois par jour, pour Monnikendam.
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Le IJeeren - logement est la principale auberge d’Edarn,
EINDHOVEN, petite ville, chef-lieu du premier quartier du département de Brabant, à 5 lieues de Bois-le-duc, sur la rivière de Dommel, a i960 habitaiis et subsiste par ses fabriques et le trajet de marchandises; cette ville a une excellente école. Le quartier de Kempenland se trouve dans le voisinage, ainsi que plusieurs villages et bourgs bien situés et très florissans, parmi lesquels on distingue le bourg d’Oirschot, qui a 4855 habitans.
ELBOURG, belle petite ville, située sur les bords du Zuiderzee, au iri quartier du département de Geldre, entre Kampen et Harderwyk, a 1784 habitans, un hôtel de ville, une belle cathédrale, des écoles latines et de belles promenades; la pêche y est considérable, on-y-a aussi des canardières. Il part de cette ville, trois fois par semaine, un navire pour Amsterdam et, deux fois par semaine, une diligence pour Hattem, De Haas (la Lièvre) est la principale auberge d’Elbourg.
EMBDEN, ville sur les bords de l’Eems, là où elle se jette dans le Dollert, au ir. quartier du département d’Oostfrise, a 11,145 habitans, Un port, un hôtel de ville, un marché, un vieux chateau, une cathédrale, où se trouve
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-ocr page 83-ROYAUME DE HOLLANDE. 67 le tombeau du comte emmo et le bruidstoel (siège de la mariée); la ville a des écoles latines, une loge de francs-maçons et est fort Commerçante, par le voisinage de la Mer du Nord et par les f/adäen. On arrive à cette ville, par terre, de Bremen, Delmenhorst, Dingstede, Oldenbourg, Apen, Holt-gast, Dotteren, Leer, Oldmarsum et Petkum, ou, par eau, à cause du terrain marécageux, de Leer, ou de Delfzyl, par le Dollert ; aux environs se trouvent plusieurs bourgs et villages très florissaus. On trouve à Embden une très bonne auberge, dite de Zan (le Soleil).
ENKHUIZEN, ville fortifiée, qui s’avance dans le Zuiderzee, au second quartier du département d’Ainstelland, a 6800 habitans, un hôtel de ville, un hôpital, des chantiers, un arcenal de la marine , des darses, un port et des salines ; on y construit beaucoup de navires; la ville est renommée par sa pêche de harangs; devant le port se trouve un banc de sable; file d’Urk, dans le Zuiderzee, n’est pas fort éloignée de cette ville. On peut se rendre d'Eukhuizen, à Hoom, deux fois par jour, et, une fois par semaine, par un vaisseau d'ordonnance, à Alkmaar, Amsterdam, Deventer, Franeker, Haarlem, Harlingen, Hasselt, Kampen, Leeuwaarden, Leiden, le Lem*
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mer, Rotterdam, Sneek, Staveren, Steenwyk, Texel, Vlieland et Zwol. Het Ziof van Ho/iana fia Conr de Hollande) est la principale auberge d’Enkhuisen.
ENSCHEDE ou ENDSCHEIDE (confins, comme étant située sur les confins de la Westfalie), petite ville du K. quartier du départemem d’Over« yssel, a 1835 habitans; cette ville subsiste par ses excellentes fabriques ; les villes du voisinage sont : Almelo, Delden, Diepenheim, Goor, Oldenzaal, Ootmarsum et Ryssen; on y trouve aussi quantité de villages. Le comté de Bentheim, renommé par ses carrières (*), en est peu éloigné. Il part, deux fois la semaine, une diligence de Deventer pour Enschede et vice versa.
ESENS, jolie petite ville du 2 quartier du département d’Overyssel, a 4000 habitans, un vieux chateau, une église cathédrale et des écoles latines. Cette contrée est très fertile et on y a quantité de bétail et d’exceUens haras.
FLISSINGUE, vid. VLISSINGEN,
FRANEKER, belle ville du 3e. quartier du département de Frise, a 3890 habitans, une église dédiée à St, Martin, des écoles latines, une
(♦) Les pierres qui ont servies à construire le palais royal ^’Amsterdam, Ont été tirées d’une carrière de Bentheim.
Note du Traducteur.
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académie, une bibliothèque et un cabinet d’anatomie. La ville est entourée de jardins, maisons de plaisance et villages, parmi lesquels on distingue Larkum, où se voyent la bibliothèque et la cabinet d’histoire naturelle du célèbre petrus CAMPER. On peut se rendre de cette ville, quatre fois la semaine, par eau à Harlingen et, quatre fois par jour, à Leeuwaarden; de plus, une fois par jour, à Sneek et, une fois la semaine, à Amsterdam. Les principales auberges de Franeker, sont : de Ojevaar (la Cycogne), de Hollandsche fitin (le jardin Hollandais^, de Fa/i (le Faucon) et de Zon (le Soleil).
GEELMuASeN, vid. GENEMUIDEN.
GEERTRUIDENBERG, petite ville fortifiée du 8 quartier du département de Brabant, a 1200 habitans, un hôtel du prince ^Prinsen-Ziof) amp;.c. la ville subsiste par là pêche de l'alose, du saumon et de l’éturgeon; il en part tous les jour un vaisseau pour Dordrecht et vice versa. On se rend de cette ville, par eau, à Nieuwpoort, passant par Giessendam et l’Alblasserwaard, et, par terre, à ter Heide, le Klundert, Oosterhout, le Oudenbosch, le Willemstad, Zevenbergen et Breda. Il part, deux fois par semaine, de Geertrui-denberg, un vaisseau pour Bergen-op-deu-Zoom et Rotterdam.
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GEERVLIET, petite ville de I île de Voorne, an 2 quartier du département de Maasland, a 415 habitans et subsiste par le lin et la garance, qu’on cultive aux villages d’alentour.
GENEMÜIDEN ou GEELMUIDEN, petite ville, à une lieue de Hasselt et à 3 de Zwol, au 3^. quartier du département d’Overyssel, a looo habitans, et subsiste uniquement par ses fabriques de nattes. De Pauw (le Paon) est la meilleure auberge de la ville de Genemuiden.
GOEDEREEDE ou GOEREE, petite ville de l’île de ce nom au 2 quartier du département de Maasland, a 694 habitans, une belle rade et une chaussée, qui conduit à Overflakké. *
GOES, ville du f. quartier du département de Zeelande, a 3700 habitans, un hôtel de ville, des marchés, une bourse aux grains, un doelen, une belle cathédrale, des écoles latines, une loge de francs-maçons, des salines et des laboratoires pour l’hydromel. On trouve aux environs quantité de villages, où ou cultive d exellens grains. Il part, une ou deux fois la semaine, de cette ville un vaisseau pour Amsterdam, Middelbourg, Rotterdam, Tholen, Veere et Zierikzee. Les meilleures auberges de Goes, sont : u’e Zwaan (le Ciguë) , àe goude Leeuw (le Lion d’or) et le Sç/iif-^ers/iuts (la Maison des bàteliers),
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GOOR, petite ville du second quartier du département d’Overyssel, a 1000 habitans, et, aux environs, plusieurs petites villes et beaux villages, qui subsistent du trajet d’objets fabriqués.
GORNIGHEM, GORINCHEM, ou par contraction GORKUM, ville frontière et fort commerçante sur la Meuse, au 3^. quartier du département de Maasland, a 4970 habitans, un péage,, pour tous les navires qui vont sur la Meuse et le Waal; elle a des écoles latines; devant la ville se trouve un banc de sable. On voit aux environs plusieurs villes et villages. Vis-à-vis de la ville est situé le chateau de LOEVESTEIN, prison d’état, où l’on montre les appartemens, occupés durant une année et demie, par grotius. Il part journellement de cette ville une diligence pour Breda et Vianen, et, quatre fois la semaine, une barque pour cette dernière ville; de plus, trois fois la semaine, un navire pour Dordrecht et Rotterdam, et une fois par semaine pour Delft, Gouda, la Haye, Bois-le-duc, Leiden , Middelbourg, Nimégue, Rotterdam, Schoonhoven et Thiel. Les meilleures auberges de Gornichera, sont: ^e Zon (le Soleil) et de Hvoy-wagen (la Charrette à foin).
GOUDA, ville sur les rivières le Gouwe et l’Yssel, au 2 quartier du département de Maas *****
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land, a 11715 habitans, une belle écluse, une cathédrale magnifique, dediée à St, Jean, où l’on voit des vitres supérieurement peintes par les frères crabbeth et de vrye; cette ville a un marché au fromage, des fabriques de pipes à tabac, des corderies, des poteries, une bibliothèque, où Ton trouve des manuscrits curieux, des écoles latines, et une loge de francs-mai çons. La ville est entourée de plusieurs beaux villages, parmi lesquels on distingue Moordrecht et Gouderak , où se trouvent des briqueteries et Booskoop, renommé par ses pépinières. Il part, tous les jours, de 2 heures eu 2 heures, de cette ville une diligence pour Rotterdam et vice versa ,• de plus des bateaux d’ordonnances et des vaisseaux, trois fois par jour, par Bodegraven, pour Utrecht, tous les jours pour Amsterdam et Dordrecht, quatre fois la semaine, pour Leiden, trois fois la semaine, pour Schoonhoven et une fois la semaine, pour Delft, Goes, la Haye, Haarlem, Bois-le-duc, Middelbourg , Montfoort, Nimégue, Oudewater, Schiedam, Vee-re, Vlissingen et Woerden, et, en outre, les jeudis, jours de marché, des barques pour plusieurs villages des environs. Les principales auberges de Gouda sont: Ziei i/ari/mis (la Maison au Cerfy et ds Zaim (le Saumon).
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GRAVE ou DE GRAAF, ville et forteresse sur la Meuse, au 2 quartier du département de ‘Maasland, a 1570 habitans.
On peut se rendre, en droiture, de cette ville à Bois-le-duc.
GRAVENHAGEN (’S), vid. LA HAYE.
GROENLO, ou, par contraction, GROL, petite ville du 2 quartier du département de Get-dre, a 1460 habitans et est renommée par les tourbières, qui l’entourent; on y passe, pour se rendre à Doesbourg ou à Deutekom.
GRONINGEN, ville fortifiée par le célèbre Baron de Koehoorn, et chef-lieu du département du même nom, a 23770 habitans, une belle église , dédiée à St. Martin, avec un superbe clocher et un beau carillon, un hôtel de ville, une mon-noye, un marché, un port, des fabriques , une académie, des écoles latines, une bibliothèque, une loge de francs-maçons, des brasseries et de belles promenades. On se rend de cette ville, qui a un commerce assez considérable, par Ap-pingadam, à Delfzyl et de là Embden en Oost-frise. On part de Groningen, par la diligence, pour Zwol, passant par Helpen, Haren, Vries, Assen, Halen, Beilen, les Echten, Staphorst, Roveen, et Hasselt ; et, pour le pays de Drenthe, par Winschoten, et, de là, en Overyssel,
** » * *
74 DÉSCRIPTION SUCCINTE DU
et, par eau, pour Leeuwaarden, Dokkum et Stroo-bos. Il part, tous les jours de Groningen une diligence pour Leeuwaarden, et, quatre fois par* jour, un bateau de trajet pour Delfzyl, Dokkum, Stroobos et Winschoten, et, quatre fois la semaine, un vaisseau et trois fois la semaine, une diligence pour le Lemmer et tous les lundis pour ZwoI, et deux fois la semaine un navire pour Amsterdam, Embden, Nieuwkerk et Sneek. Le Doele est la meilleure auberge de la ville de Groningen.
HAAG (quot;DE) ou ’S IIAGE, vid. LA HAYE.
HAARLEM, ville et chef-lieu du département d’Amstelland, sur la Spaarne, a 21,225 habitans, une belle cathédrale, avec de magnifiques orgues ; on voit en cette église de petits navires, représentant ceux, qui, du temps des Croisades, furent à Damiette;sur le marché, vis-à-vis de la maison, qu’il a habitée se trouve la statue de Laurent Kostet , inventeur de l’imprimerie (*} ; la ville possède
(*) Laurent Koster, óchevin de Haarlem et margiiillier de l’église de cette ville, d’où il a été surnommé Koster (marguiller), inventa l'imprimerie, par le pur effet du hasard : aient coupé des figures dans un morceau de bois, qu’il mit dans sa poche et aiant trouvé, en le retirant, une feuille, qui s’y était attachée et qui avait prise l’empreinte de la figure, cela lui a donné la première idée de l’imprimerie.
Note du Traducteur.
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dans son enceinte les musses de Teyler et de van Mariim, une académie des sciences, un département de la société économique, nommée de Oeconomisclie- fai, une académie de peinture et de dessin, des cabinets de tableaux, des fonderies de caractères d’imprimerie, des écoles latines , une loge de francs - maçons, enfin tous sortes de fabriques et d’usines. Sortant des portes,. dites ^ie größte et Heine Houtpoort, on arrive au bois de Haarlem , où se trouvent le pavillon du Roi, un jardin botanique, une ménagerie de bêtes sauvages Ç’*), plusieurs blanchisseries et pépinières ; de très belles promenades environnent la ville, où on peut se rendre, en droiture, d’Amsterdam ou de Leiden, entre lesquelles villes et celle de Haarlem, se trouvent plusieurs belles maisons de campagnes et jolis villages : tels que ceux de Bennebroek, Bloemendaal, Heemstede, Hillegom, le Kraantje-Lek, Overveen, Spaarwoude, Velsen, 'Vogelzang et Zandvoort; la petite ville de Beverwyk, se trouve près de Velsen. On voit à mi-chemin de Haarlem et Amsterdam, une grande écluse, ainsi que, près de là, à Sparendam. Il part de la ville de Haarlem, à toute heure, un bateau d’ordonnan-
(D Elle a été transférée au jardin des plantes d’Ams'erdain.
Note du Traducteur.
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ce pour Amsterdam et de deux heures en deux heures, pour Leiden, ainsi que, tous les jours, une diligence pour, Alkmaar et, de plus, toutes les semaines , un navire pour Delft , Deventer, Dordrecht, Enkhuizen, la Haye, Gouda, Bois-le-duc, Hoorn, Leeuwaarden, Middelbourg, Rotterdam , Schiedam , Utrecht et Zwol. La principale auberge de Haarlem, est de goude Leeuw (de Lion d’or); ou trouve, au bois celle des armes d’Amsterdam et l’auberge au coin du bois amp;C.
HARDENBERG, petite ville du 2 quartier du département de Overyssel, a 650 habitans et subsiste par les tourbières d’alentour; on voit, tout près, la forteresse , dite Koevorden.
HARDERWYK, belle ville sur les bords du Zuiderzee, au iL quartier du département de Geldre, a 3600 habitans, une belle église, dont la tour a perdu sa flèche, une académie, des écoles latines, un jardin des plantes et de fameux boucans, qui sont d’un grand avantage pour la ville, ainsi que la pêche; aux environs se trouvent de belles promenades et de jolies perspectives. On arrive à cette ville, en droiture, de la ville d'Amsterdam, de celle d’Amersfoort ou du Looj pour se rendre plus loin à Arnheim, Deventer et Zutphen.
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On part de là pour Elbourg et plusieurs villages et endroits, parmi lesquels celui d’Elspeet vaut la peine qu’on s’y arrête.
Il part, tous les jours, une diligence de Har-derwyk, qui passe le Loo, pour se rendre à Deventer et à Zutp'nen, ainsi que, deux fois la semaine, pour Arnheim, et, tous les soirs, un vaisseau pour Amsterdam. Les principales auberges de Harderwyk sont : /tei wapen van Zufp^tn (quot;les armes de Zutphen_) et Ziet wapen van ^im-sferdam (les armes d’Amsterdam).
HARLINGEN, ville commerçante sur les bords de la mer, dite de Zaïders^ee, au 3e. quartier du département de Frise, a 7450 habitans, un port, un hôtel de ville, une cathédrale, des chantiers, des magasins, des salines, des briqueteries, des écoles latines, une loge de francs - maçons ; on trouve dans cette ville le monument de robles, de belles promenades et de jolies perspectives. On s’y rend, en droiture d’Amsterdam, Dok-kum, Franeker ou Leeuwaarden et vice versa, et il en part, quatre fois le jour, un bateau de trajet pour Franeker, Leeuwaarden, et, un chaque jour , pour Amsterdam , Dokkum et Sneek, et, toutes les semaines, un navire pour Enkhuisen, le Heereveen , et Oostfrise. Les principales auberges de Harlingen sont : de
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goude Leeuw (Ie Lion d’or), et Ziet Heeren-Lo-gewent,
HASSELT, vÜIe au-de-là du ^w^rte-/eatery an 3quot;. quartier du département d’Overyssel, a 1125 habitans, une belle église, dediée à St. Etienne; il-y-a un trajet considérable de marchandises et de tourbes. Tout près se trouve la forteresse , dite Kyk in de Hee/ii ; on arrive à cette ville de Kampen et on trouve sur son passage la forteresse, dite Zwartsluis et des fours à cheaux. Il part tous les jours de cette ville une barque de passage pour Zwol, le lundi, pour Enkhuiseu et Kampen, et, trois -fois la semaine, un vaisseau pour Amsterdam. La meilleure auberge de Hasselt est dite : de Herderin (la Bergère).
HATTEM, petite ville sur les bords de l’Ys-sel, au ir. quartier du département de Geldre, a 2000 habitans, un hôtel de ville, une grande église ; on trouve, aux environs, de beaux paysages, des courans d’eaux, qui ont leur source au Veluwe; on y entretient de beau bétail. Ou arrive à cette ville de Zwol, ville à une lieue de là, pour aller à Elbourg ou Arnheim, pour laquelle ville il part, tous les jours, une diligence ; et également, toutes les semaines, un navire pour la ville d’Amsterdam. La principale auberge de Hasselt est l’Ange.
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HAYE (LA), bourg du i’’. quartier du département de Maasland, a 35,000 habitans. Ce bourg c’est formé peu-à-peu, niant pris son origine d’une maison de plaisance des comtes de Hollande, et est devenu ensuite la résidence du gouvernement , qui en à été transférée en l’année 1808; il-y-a plusieurs belles églises, deux beaux palais, plusieurs hôtels magnifiques, le palais, dit ci-devant ^et Sfaâ/iouâerliji' quartier (quartier du Stadhouder) amp;c. ; on trouve dans le corps de logis y attenant, dit iiet Hof (la Cour), Je Tré-ve's- iaiiier (le salon des Trêves); ce corps de logis est baigné, d’un côté, par un vivier, qui donne son nom au quai, dit de ^yverherg (la montagne du Vivier); ket Voorhout (quartier près du Bois) est un beau quartier; on trouve à la Haye plusieurs magasins, une fonderie de canon, de Hartenkamp et de Koekamp (le parc aux Cerfs et le parc aux Vaches), plusieurs bibliothèques, des écoles latines, un institut pour les militaires et pour la marine, deux sales de spectacle, des loges de francs-maçons et plusieurs belles promenades; le palais du Roi, situé au bois, est orné de magnifiques tableaux des premiers maîtres; près de là se voit le petit Loo avec son parc; aux environs de la Haye, se trouvent plusieurs belles maisons de campagne et jolis villa-
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ges : comme ’s Gravesande, ter Heide , Hondsliol-redyk (où l’école militaire est établie), Naaldwyk, Loosdiiinen (où l’on montre les fameux fonts bàtismaux des enfaus de la comtesse de Henneberg (*)), Ryswyk, le chateau de Nieuwbourg et Scheveningen, village sur les bords de la mer du nord, où on arrive par une belle allée droite, bordée ci-devant de jolies maisons de campagne.
On part, tous les jours, de la Haye, par des barques, pour différentes villes et endroits : comme, pour Delft, à une heure de l’après-dîné, pour Leiden, de deux heures en deux heures, pour Amsterdam et Rotterdam, une fois par jour, et, deux fois la semaine, pour Arnheim, Alkmaar, Breda, la Brille, Deventer, Dordrecht, Gorni-chem. Gouda, Haarlem, Bois-le-duc. Heusden, Kampen, Leeuwaarden, Middelbourg, Utrecht, Vlissingen, Veere, Zierkzee et Zwol. Les principales auberges de la Haye, sont : le vieux et le nouveau Doelen, Aet /lof van IM/anä (la cour de Hollande), Ziet wajgt;en van flaar/em (les armes
(*) On pretend qu’à ces fonts furent présentés les S65 enfans dont accoucha, en une seule fois, (par la malédiction d’une vielle mendiante, qui attira la colère céleste) Marga-rèthe, soeur de Guillaume comte de Hollande, Rois des Romains et épouse du comte Herman de Hennenerg, décédé» en l’année 1276,
Note du Traducteur.
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tié Haarlem), de zeven Kérien vân Romen fies sept églises de Rome), het groot Keizershof Q» grande cour Impériale), le Maréchal de Turenne j de goude Leeuw (le Lion d’or), het Parlement van Engeland (le Parlement d’Angleterre), de twee Steden (les deux Villes) j et het wajgt;en van Utrecht (les armés d’Utrecht).
HEERENBERG (’S), petite ville frontière du côté de Clève, au 2 quartier du département de Geldre,a 680 habitans ét un beau château. On arrive à cette ville de Doesbourg ou de Nimé-gue, pour se rendre à Emmerik et on trouve ^ dans les environs, plusieurs beaux villages et terres seigneuriales:
HELMOND, petite ville sur les bords de la rivière de Aa, au iri quartier du département dé Brabants a 2480 habitans et subsiste par ses fabriques et le trajet des marchandises: On arrive à cette ville d’Eindhoven; dans les environs se trouvent plusieurs belles terres seigneuriales et de jolis villages.
HERTOGENBOSCH (’S); vid. BOIS-LE-DUC: HEUSDEN; ville fortifiée sur 1'Oude-Maas (vielle Meuse), au 2 quartier du département dé Braband, a 1630 habitans; 011 y arrive de Bommel ou de Bois - le - Duc, passant par plusieurs villages florissans des pays d’Altena, de Heusden ;
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et du Lange-Straat. Les principales auberges de la ville de Meusden sont iiet ^of van IIoHanJ 08 cour de Hollande), et Ziet wapen van yinisfer-tiarn (les armes d’Amsterdam).
HINDELOPEN ou IIINLOPEN, ville, située sur une pointe, qui s’avance dans le Zuia’erzee, au 2' quartier du département de Frise, a 1500 habitans, un port, une belle tour et, au dehors, une digue. La pêche et la navigation y sont considérables. On arrive à cette ville de Worknm on de Stavoren; dans le voisinsage se trouve le village de Molquerum, remarquable par l’irrégularité de la distribution des maisons et par la langue Anglo-saxonne, qu’on y parle, ainsi que par l’ancien costume frison des habitans, dont le nombre se monte à 400. On part, tous les jours, de cette ville, par des diligences, pour Workuin et Stavoren et, par eau, pour Amsterdam. Les principales auberges de Hindelopen sont âe Zwaan (le Cygne), Aef vergu/^ie ^nier (l’Ancre dorée), et de Stadsherberg (l’Auberge de la Ville).
HOORN, belle ville, située sur les bords du Zuiderzee, chef-lieu du 2?. quartier du département d’Amstelland, a 9550 habitans, un port, des chantiers et des écoles latines ; on y fait le commerce en beurre, en frommage et en bétail. On y arrive d’Amsterdam, par Buiksloot, Edam,
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Moniükendam et Purmerend, ou bien par Alkmaar, Enkhuisen ou Medenblik. On part de Hoorn, tous les jours, par des diligences et des bateaux de trajet, pour les susdits endroits. On trouve à Hoorn une bonne auberge, dite het enva/waaitt Schip (le Navire au chantier^
JEVER, ville frontière du 3’. quartier du département d’Oostfrise, a 1440 habitans , un vieux château, et de fortes digues; cette ville fait un grand commerce en beurre, fromage, bétail et chevaux, qu’on trouve dans ces contrées fertiles»
KAMPEN, petite ville coramerçante sur la gauche de l’Yssel, au 3'’. quartier du département d’Overyssel, a 6200 habitans, un grand pont, de 723 pieds de long sur 20 de large, sur la rivière, une galerie, un hôtel de ville, une belle tour, des écoles latines et une loge de francs-maçons; on y arrive, en droiture, d’Amsterdam, par un navire, qui part, trois fois le semaine, de cette dernière ville; on s’y rend pareillement de Zwol, par le bateau de trajet, qui en part, deux fois par jour. Dans les environs se trouvent les villes et villages suivans, sçavoir Ge» nemuiden, Grafhorst, Hasselt, Ysselmuiden, Kamperveen, Mastenbroek, Wilsum, Zalk amp;c. On part, chaque semaine, de cette ville,par eau,pouf Deventer, Enkhuisen, Hasselt, Hoorn, le Lem-2
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mer et Meppel. On trouve à Kampen une bonne auberge, dite /tel Co/iegie of fiet Hof van Ho!-^ land (la cour de Hollande).
KNIPHAUSEN, ville et forteresse sur les frontières, au 3'. quartier du département d’Oostfri-se, a looo habitans, un port et un vieux château. La ville subsiste de la vente de ses productions , qu’on fait passer à Bremen et à Hambourg.
KUILENBOURG, petite ville sur les bord du Lee, au 3\ quartier du département de Maasland, a 3000 habitans, un port, un château, un hôtel de ville, des frabriques, des écoles latines, une école française, une loge de francs - maçons et, aux environs, des vergers. On arrive à cette ville, du côté de Buren et de Vianen, ou de Wyk-by-Duurstede en passant le Lee. On trouve, dans les environs, plusieurs petites villes, de beaux villages et des contrées très-fertiles. On part, une fois la semaine, de cette ville, par eau, pour Amsterdam, Delft, la Haye, Rotterdam, Thiel, Utrecht et Wyk-by-Duurstede. Les principales auberges de Kuilenbourg sont de vier ffeemsii»-deren (les quatre fils d’Aimon), Aet vergulde dleeft (la tête dorée), de Leeuw (le Lion) amp;c,
LA BRIELLE, vid. BRIELLE.
LA HAYE, vid. HAYE.
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LEER ou LIER, joli bourg fort commerçant du ir. quartier du département d’Oostfrise, a 4500 habitans, un hôtel de ville, une église, un marché, une grande place, un athenée, des écoles la^ unes, des fabriques et usines, une loge de francs-maçons et de belles promenades. Les environs de ce bourg surpassent en beauté toutes celles du pays d’Oostfrise ; on y trouve de superbe bétail, de beaux chevaux, du beurre et du fromage exeUens et de bons fruits et légumes. On voit avec plaisir les maisons des agriculteurs d’alentour, qui annoncent une prospérité et une propreté peu communes; il-y-a un trajet regulier par tout le département, ainsi que pour Embden.
LEERDAM, petite ville dans le voisinage de Kuilenbourg, a au - de - là de 2000 habitans, et subsiste par le commerce de légumes; on trouve, prés de la ville, quelques vieux châteaux et des ruines pittoresques. On part, tous les jours, de cette ville, par des diligences et des vaisseaux, pour Vianen et Utrecht, et, chaque semaine, pour Delft, Dordrecht, la Haye, Rotterdam, amp;c.
LEEUWAARDEN, grande ville et chef-lieu du 3e. quartier du département de Frise, a 15525 habitans, un hôtel de ville, un église, dédiée à St. Jaques (où se trouvèrent ci-devant de su-
* * * * *
3
-ocr page 102-S6 DÉSCRIPTION SUCCINTE DU perbes mausolées (*)), des écoles latines et une loge de francs-maçons. On y arrive de Bols-waart, Dokkuln, Franeker, Harlingen et Sneek, par des bateaux de trajet , qui vont , quatre fois la semaine, et vice - versa. On peut partir de cette ville , chaque semaine, par eâu, pour Amsterdam, Enkhuisen, Groningen , Haarlem et le Lemmer. Les meilleures auberges de Leeuwaarden sont fier IJeeren/ogeinent, iiet Hogerhuis (la Chambre haute) et tic ff'ynherg (le coteail eu vignes).
LEIDEN, belle ville, grande et peuplée, sur l’Oude-Rhyn, chef-lieu du H. quartier du département de Maasland, a 3 tooo habitans, un hôtel de ville, où l’on montre des anciennes armures amp;C. du temps que la ville fut assiégée par les Espagnols, en 1574, et plusieurs beaux tableaux ; l’église de St. Pierre est vaste et fort belle; on y voit les monumens de Éoerhave, Camper et Meerman; dans la ville se trouve un vieux fort, dit de Sm'c/it, où on montre un puits très profond. Cette ville a une Université , où M''. StoIp a fondé un prix ; dans la salle du bâtiment de l’université, nommée l’Académie Se trouvent les portraits de tous les professeurs
(0 Ils ont été détruits, après la révolution de l’annéO 1795, par les Goths et les Vandales du iS». sciècle.
Note du Traducteur,
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et, près du bâtiment, le jardin des plantes, un cabinet de statues antiques et deux autres d’histoire naturelle et d'anatomie; vis-à-vis de l’Académie, audessus de l’église anglaise , est située la bibliothèque, riche en livres rares et en manuscrits ; la ville a un hôpital et une maison pour les pestiférés, une division de racadémie de littérature hollandaise, et une académie des arts et des sciences , des écoles latines, plusieurs excellentes librairies, une loge de francs-maçons et des fabriques de draps et de couvertures; L’explosion d’une barque, chargée de poudre, y a causé de grands ravages, aiant détruit plusieurs quartiers et des maisons magnifiques; cet accident eut lieu, au 12 Janvier de l’année 1807. La ville est entourée de belles promenades et de jardins charmans. On s’y rend de Delft, la Haye, Haarlem, Gouda, ou Utrecht. Aux environs de cette ville se trouvent quantité de jolis villages: tels qu’Alphen, Leiderdorp, Koudekerk, Oudshoorn, Katwyk, et Katwyk-aan-Zee (où se trouve la nouvelle écluse, qui décharge les eaux dans la mer du nord), Oegstgeest, Rhyns-bourg ou Valkenbourg, (où l’on voit de belles ruines, et la maison des menonites, dits âe Kal-/egianten), plus loin le village de Noordwyk, où se trouvent des pépinières, des jardins de fleurs
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et d’herbes, ensuite Voorhout, Sassernheira ou Sassern, Lis et Warmond, et plusieurs belles maisons de campagne. On peut partir, tous les jours, de deux heures en deux heures, de cette ville pour Delft, la Haye, et Haarlem; deux ou trois fois par jour, par Alpheu et Woerden, pour Utrecht, une fois par jour, pour Amsterdam et Rotterdam, quatre fois par semaine, pour Gouda, et une fois par semaine pour Alkmaar, Deventer, Enkhuisen, Hoorn, Kampen, Leeuwaarden, Schiedam, Sneek, Vlaardingen et Zwol, Les principales auberges de Leiden sont Ziet wapen van ^wsieri/am (les armes d’Amsterdam), tie gouäe Bal (la Boule d’or), âe Burcht (le Fort), âe Staäsherherg (l’Auberge de la Ville), het wapen ran Gehierlanel (les Armes de Geldre), de vergulde Molen (le Moulin d’or), de goude Leeuw (le Lion d or), de Star (l'Etoile), de Zon (le Soleil) et de Plaats-royal (la Place - royale),
LIER, vid. LEER.
LOCHEM, petite ville du 2“. quartier du département de Geldre, a 1350 habitans, et subsiste par l’agriculture; on y arrive de Deventer et de Zutphen ; dans le voisinage se trouve la montagne, dite de Locheinfche-herg, qu’oii pretend çontenir une veine d’argent.
MEDENBLIK, ville sur les bords du Zulder-
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s«lt;, au 2 quartier du département d’Amstelland, a 2000 liabitans, un beau port, une darse, des chantiers, des magasins, un hôpital; on y voit les ruines d’un vieux château (*) et une haute digue. La ville subsiste en partie par le commerce en bois. Il part tous les jours de cette ville une diligence pour Hoorn et, deux fois la semaine, un vaisseau pour Alkmaar et Amsterdam. Les meilleures auberges sont: ^e Sfaâ Hoorn (la Ville de Hoorn_), de roode Leeuw (le Lion rouge) amp;C.
MEPPEL, petite ville, chef-lieu du 2^ quar* tier du département de Drenthe, a 3650 habitans. Cette ville subsiste par ses fabriques de canevas,
(*) On pretend, que ce château fut jadis la résidence de Radbod , roi des Frisons, dont plusieurs auteurs font descendre l'illustre maison d’Egmont, de laquelle subsiie encore une branche à Alkmaar, dite Egmont van der Nyenbourg, venue du maiiage clandestin de CniUaume d’Egmont (frère d'Arnaud 4’ Egmont duc de Oeldre) et de Margarèthe de lîoogwoude (fille d’Albert, Bâtard d’Albert duc de Bavière comte de Hollande), lequel mariage a été reconnu, au 3 Juin de l’année 1482, par lettres patentes de l’ordre équestre de Hollande, en parchemin, et conservées aux archives de cet o.rdre; comme il apert par un yiäinus, signé par plusieurs gentilshommes à la requête do René de Renesse comte de Warfusé, au 2 Mai de l’année 1633.
Note du Traducteur.
4 ♦gt;!(*♦ *
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le trajet de marchandises et les tourbières des environs ; on y arrive de Zwol, en une heure et demie , passant Koeverden et plusieurs tourbières. On trouve à Meppel une très bonne auberge, dite âe If^ihieman (le Sauvage).
MIDDELBOURG, ville et chef-lieu du ir. quartier du département de Zeelande, a 17690 habitans, un port, un bassin, des magasins, un hôtel des colonies, un palais, dit l’abbaye (’*), un hôtel de ville, bâtiment ancien et construit dans le genre gothique, une bourse, une belle église, dédiée à Sh Pierre (où se trouvent plusieurs mausolées), un athenée, des écoles latines et des loges de francs-maçons. Il y a un beau quartier dans la ville, nommé Ztei Molenwater, et hors de la ville de belles promenades et maisons de campagne. On y arrive de Veere et de Vlissingen et on trouve plusieurs beaux villages dans les environs, ainsi que le château de Rammekens, qui defend le port. Loin de là se trouve la petite ville de Dombourg (dont il a été fait mention ci-dessus). Il part, à toute heure, de Middelbourg une diligence pour Veere et Vlissingen , trois fois le semaine , un vaisseau pour Zierkzee et deux fois pour Sluis, une fois la semaine, pour
0 C’est l’ancienne et célèbre ^Haya de Notre-Dame, qu’on va approprier pour le Roi.
Note du Traducteur.
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Anisterlt;îam, Bergen - op - den - Zoom , Breda, Goes, Gouda, la Haye, Haarlem, Hensden et Rotterdam. Les meilleures auberges de Middelbourg sont Damiolirg et Ziet logement A/lMeliurg (l'hôtel de Afiddelbourg).
MONNIKENDAM, ville sur tes bords du Zul-ilerzce, au 2 quartier dn départernent d’Amstelland, a 2000 habitans, une dclnsc, un hôtel de ville, une savonerie, une corderie; elle possède quelques antiquités et trouve une grande resour-se dans la pêche. L’ÎIe de Marken, située dans te Zuiderzee, n’est past fort éloignée de cette ville ; cette île a 570 habitans, on se rend, de l’autre côté de Monnikendam, au village de Brock, endroit propre jusques à l'excès; les habitans de ce village, dont on évalue le nombre a 750, sont excessivement riches; on compte parmi eux plusieurs négocians et armateurs. Il part, tous les jours, de la ville de Monnikendam un bateau de trajet pour Amsterdam, par Buiksloot, et également pour Edarn. On trouve à Monnikendam une bonne auberge, nommée de Doelen.
MONTFOORT, petite ville, sur les bords de la rivière l’Yssel, au 2 quartier du département d’Utrecht, a 1320 habitans et subsiste par ses corderies, ses fileries de cordes et l’agriculture des environs. Il en part, une fois la se-
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maille, une barque de trajet pour Amsterdam, Gouda et Utrecht. Het gouäe Hooft (la Tête d’or) est la principale auberge de Montfoort.
MUIDEN, petite ville fortifiée, sur les bords de la rivière de Hec/it, là où elle tombe dans la mer, dite de Zuiderzee, se trouve située au ir. quartier du département d’Amstelland et a looo habitans, un château, une écluse et des salines; elle est entourée de digues et de belles prome’ nades et possède des antiquités ; on s’y rend, eu droiture, d'Amsterdam, de Naarden et de We-çep , et vice verset , par des bateaux de trajet. Dans le voisinage se trouve le beau village de Muiderberg, situé sur les bords du Zuiderzee et environné de belles maisons de campagne’, et promenades; il s’y trouve, à une maison de campagne, un écho, qui semble sortir de terre. On voit tout près de Muiderberg le banc de sable, dit Pampus, par lequel les vaisseaux sont pas^ sés, par des machines, appellées chameaux. Les principales auberges de Muiden sont de Pruinvis (le Marsouin) et le prince d’Orange amp;c.
NAARDEN, ville fortifiée du i'‘, quartier du département d’Amstelland, a 1800 habitans, uu hôtel de ville, une poste - aux - chevaux , des fabriques, des pépinières, des écoles latines, une loge de francs - maçons ; cette ville se trouve eu-
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vironnée de belles promenades; un bateau de tra^ jet qui part, six fois par jour, pour d’Amsterdam par Muiden, y conduit en droiture, ainsi que la diligence, qui part, trois fois la semaine , d’Amersfoort. La ville est entourée de plusieurs villages: tels que Blaricum, Bussum, Eem-nes, ’s Graveland, Hilversum (renommé par ses fabriques), Kortenhoef, Laren , Loosdrecht, Ne-derhorst - den - Berg et Vreeland, ainsi que de différentes maisons de campagnes , apartenaut , pour la plùpart, à des habitans d’Amsterdam. Plusieurs diligences et chariots, chargés de marchandises, partent de cette ville pour Hambourg, le Dannemarc, la Suede, pour toute l’Allemagne et pour la Russie; on paye, pour chaque lieue de distarrce, y compris 50 livres de bagage, 15 sous de Hollande, non compris le péage. Les principales auberges de Naarden sont âe äuibeUe ^remi (l’Aigle à deux têtes), ^et vliegende Hari (le Cerf ailé), Ziei Hof van Holiand (la Cour de Hollande) et de Keizerskroon (la Couronne Impériale.
NIEUWKERK, ville fortifiée du ir. quartier du département de Geldre, a 5020 habitans et subsiste par le trajet de marchandises, qu’on fait-passer au 'Veluwe, du port de cette ville , -situé au Zuiderzee. On arrive à cette
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ville d’Amersfoort ou de Harderwyk , au mp lieu desquelles villes elle se trouve situëelt; Les charmans environs sont couverts de belli 8 maisons de campagne. Il part de cette ville, trois fois la semaine, un vaisseau pour Amsterdam et, une fois la semaine , une diligence pour Arnheim. On a une bonne auberge à Nieuw-kerk, dite Aet Âmstei-^aitisc/i LogemeiK fl’Auberge Amsterdamoise).
NIEUWMEGEN, vide infra NIMÉGÜE.
NIEUWPOORT, petite ville sur les bords dit Lee,au 32 quartier du département de Maasland, a 4000 habitans et subsiste par la pêche et l’agriculture.
On trouve près de là l’Alblasserwaard, terrain desséché, couvert de plusieurs villages florissaus, qui courent néanmoins de grands risques d’être inondés, en hiver, étant situés entre la Merwa et la Meuse.
NIMÉGÜE, NIEÜWMEGE, NIMWEGEN, NYMEGEN, ville antique sur les bords du Waal, chef-lieu du 3 ’, quartier du département de Geldre, a 12780 habitans, un hôtel de ville, où l’on voit plusieurs antiquités, découvertes dans les environs; il y a un beau château nommé Ziet ' t'aikenhof, un belvedere, des fabriques, des brasseries, des écoles latines, une ruine pittoresque amp;c.;
-ocr page 111-ROYAUME DE HOLLANDE. 95 la ville est entourée de boulevards et devant la ville se trouve un pont-de-bateaux; elle entretient un grand commerce avec le pays de Clève ; près de là se trouve le quartier, dit de Uetun’e, pays très fertile, situé entre le Rhin, le Waal et la Meuse, et où Ton voit quantité de villages florissans, et entre autres celui de Panderen ou Pannerden, au confluent du Rhin et du Waal, ainsi que le Schenkenschans. Il y a un grand passage de diligences, pour le Braband, la France, Cologne, Frankfort, Maastricht amp;c. II part, chaque jour de Nimégue une diligence pour Amsterdam et une pour Utrecht, quatre fois la semaine, une pour Clève, trois fois la semaine, pour Cologne, deux fois la semaine, pour Breda, Bois-le-Duc et Venlo, et, toutes les semaines, des vaisseaux pour Amsterdam, Dordrecht, Gornichem, Gouda, la Haye, Leiden, Rotterdam et Wezel. On trouve à Nimégue une très bonne auberge, dite la place royale.
NIMWEGEN, vide supra NIMÉGUE.
NORDEN, bourg du f. quartier du département d’Oostfrise, situé à l’embouchure de la Mer du Nord, a 1200 habitans; elle a un petit port et subsiste par le commerce.
NYKERK, vid. NIEUWKERK.
NYMEGEN, vid. NIMÉGUE.
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NYPOORT, vid. NIEUWPOORT.
OLDENSAAL, petite ville du ir. quartier du département d’Overyssel, a 2090 habitans et sulr-siste par ses fabriques de toile. On arrive à cette ville de Deventer ; dans le voisinage se trouvent plusieurs petits villages, ainsi que le comté de Bentheim renommé par ses belles carrières.
OMMEN, petite ville du 2'1 quartier d’Overyssel, a 700 habitans et subsiste par ses fabriques et les tourbières des environs; on y arrive de Hasselt ou de Zwol; dans le voisinage se trou-* ve un fort, ainsi que la forteresse, dite Koe-verden et des tourbières.
OOSTERHOUT, bourg du 3’ quartier du dé-* partement de Braband, a 5360 habitans et subsis--te par ses fabriques et par l’agriculture ; on y arrive de Geertruidenberg ; aux environs se trou--vent plusieurs villages florissans et de belles prairies.
OOTMARSUM, petite ville du ir. quartier du département d’Overyssel, a 1100 habitans et sub siste par ses fabriques ; on y arrive d’Almelo, pour se rendre, plus loin , au comté de Bentheim.
OUDEWATER, ville et forteresse sur les bords de l’Yssel,au 2 quartier du département d’Utrecht#
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a 1600 habitans, un hôtel de ville, un poids, dans lequel on pesait anciennement les personnes nccusdes de magie. Cette ville subsiste par la culture du chanvre et par ses corderies; on y arrive de Gouda ou de Woerden; elle est entourée de terres labourables. Il part, trois fois la semaine, de cette ville un bateau de trajet pour Gouda et, une fois la semaine, pour Amsterdam, Leiden et Utrecht.
La meilleure auberge d’Oudewater est le Doelen.
PURMEREND, ville du atl quartier du département d’Amstelland, a 2400 habitans et subsiste par la navigation et ses chantiers ; mais surtout par le commerce en fromages, cuirs, chevaux et bétail. On y arrive en droiture d’Amsterdam, par Buiksloot, Edam et Monnikendam ; ou bien par Edarn et Hoorn , d’où on part , tous les jours, par eau, et vise versa; près de la ville se trouve le Beemsier, terrain desséché de 7800 arpens de terre, couverts de superbe bétail. Les chaumières y sont très propres. On a à Purmerend une très bonne auberge, dite 7let I7eereniogei)ieiif.
RHENEN, petite ville, située sur les bords du Rhin , d'où elle a sa dénomination , et au ir. quartier du département d Utrecht, a 1630 habitans, un hôtel de ville, un palais, dit /let Bonings/mis (*) et possède plusieurs antiquités;
(*; Ce palais a été ainsi nommé, pour avoir servi de ré.
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elle est environée de très belles promenades ; cette ville subsiste par l’agriculture et le commerce eu chevaux ; on y arrive d’Arnheim, par .Wage-ningen, passant par le Greb et plusieurs jolis villages, ainsi que sur le Hemenberg, où se trouve un tertre, appellé De Kontngs(afel (*_) (Table du Roi), d’où on a une belle perspective par toute l’étendue du Betuwe. Il part de cette ville, les mardis et les vendredis , une diligence pour Utrecht et, chaque semaine, un vaisseau pour Amsterdam.
ROTTERDAM, ville sur la Meuse, chef-lieu du 2* quartier du département de Maasland, a sidence à Frédéric g, Electeur-Palatin et Roi de Bohême, après qu’il eut été détrôné et mis an ban de l’Empire en 1621. Ce prince était fils de Frédéric 4 et de Louise Julienne de Nassau CQIIe du Prince Guillaume f d’Orange et de sa 3« épouse, Charlotte, princesse de Bourbon) et (par sa fille Sophie, épouse d’Emeste Auguste duc de Brons wie-Lnnebourg, Electeur de Hanovre, bisaycul paternel, de la mère de Guillau-m® 5, prince d’Orange), 4» ayeul du susdit prince Guillaume g, qui sortait, par là, du susdit Guillaume r, frère de son g» ayeul, en ligne directe masculine. Le dit prince Guillaumes, descendait encore de Guillaume n, prince d’Oran-Se, par 3 alliances, parmi les ascendens (en ligne directe masculine) de son ayeulc,et,cn outre,par la mère de sa bisayeale et par l’épouse de son trisayeul, en ligne directe masculine.
(*) On dit que le Roi de Bohème se rendait souvent en cet endroit.
Notes du Traducteur.
-ocr page 115-ROYAUME DE HOLLANDE. 9$ 53200 habitaus, un fort, un hôtel de ville, un hôtel de la marine, un hôtel du gouvernement» des magasins, des chantiers, une bourse, et une belle cathédrale, dans laquelle se trouvent de très beaux mausolées; on voit au marché la statué d’ERASMe; la ville possède plusieurs sociétés sça. vantes: telles que celle de physique expérimentale, celle de sciences et des arts amp;c. un dépar, tement de la société, intitulée Tôt nut van 't ^11-gemeen (Pour l’utilité publique), des écoles latines, des loges de francs-maçons, des musées, des bibliothèques, des fabriques et usines de toutes sortes, des sales de concert, des specta* des, plusieurs caffés amp;c. Le quartier, dit i/e £ooinj)jens (sous les arbres), est fort beau. Là Ville est entourée de belles promenades. Près de cette ville se trouvent celles de la Brielle, Delft, Delfshaven, Dordrecht, Gouda, la Haye, Overschie, Schiedam, Vlaardingen, ainsi que quantité de villages florissans: tels que Berg-schenhoek, Berkel, Bleiswyk, Capelle, Krälingen , Krimpen, Moordrecht amp;c. et, de l’autre côté de la Meuse, Ysselmonde, l’Alblasserwaard amp;C. L’école militaire pour la marine se trouve établie à Feynoort, village près de Rotterdam, jlt part tous les jours de cette ville une diligence pour Dordrecht et Anvers, et, de deux heu-
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res en deux heures, pour Gouda ; ainsi qu’à toute heure wn bateau de trajet pour Delft, et, une ou plusieurs fois le semaine, des vaisseaux et bateaux de trajet pour Alkmaar, Arnheim, Amsterdam,Bergen-op-den-Zoom, Bommel, Breda, Ia Brielle, Deventer, Dordrecht, Geertruidenberg, Gent, Goes, Gornichem, Gouda, la Haye, Cologne , Kuilenbourg, Leiden, Londres, Louvain, Middelbourg , Malines , Nimégue , Schiedam , Schoonhoven , Sluis, Utrecht, Veere, Vianen, Vlaardingen , Vlissingen, Wageningen, Wezel et Zierkzee. Les principales auberges de Rotterdam sont Het Zivynskoofel (La Hure de Sanglier), le maréchal de Turenne. S'A Lucas (St. Luc), //et klein Scliip/iers - huis (La Maison des BÆ-teliers) et //et L/of van Berlin (La Cour de Berlin) amp;c.
SCHIEDAM, ville sur la petite fleuve le Schie, qui se jette, prés de là, dans la Meuse, située au ai quartier du département de Maasland, a 9110 habitans, des corderies, des chantiers, des écoles latines, une loge de francs-maçons amp;c. Cette ville est renommée par ses loges à distiller le genièvre et ses cochons; elle est entourée de belles promenades; on y arrive de Rotterdam, par un très beau chemin et passant par Schoon-derloo et Delfshaven; non loin de là se trou-
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veut les villages d’Overschie, Vlaardingen, Maas, landssluis amp;c. ; les environs sont très fertiles en tontes sortes de légumes ; on y voit de très bonnes prairies ; le beurre et le fromage de ces contrées sont excellens. On peut partir tous les jours de cette ville, par eau, pour Delft et Rotterdam, çt, toutes les semaines, pour Amsterdam, Bois-lé-duc, Breda, la Brielle, Dordrecht, la Haye, Haarlem, Hellevoet, Heusden, Leiden, Middel-bourg. Utrecht, Vlaardingen et Vlissingen. Les meilleures auberges de Schiedam sont le Doelen, De Oyevaar (La Cigogne), De /M/andsc/ie Tuin (Le Jardin Hollandais) amp;Ci
SCHOONHOVEN, ville sur les bords du Lee, au 3d quartier du département d’Utrecht, a 2490 habitans, un port, une belle église (où se trouve le sépulcre d’Olivier), des boucans, amp;c. la ville est renommée par la pèche du saumon, son commerce en chanvre, et son argenterie travaillée; la ville est bien située et a de belles promenades. On y arrive de Gouda, Ysselstein, Oudewater ou Vianen ; les champs d’alentour sont très fertiles; non loin de là se trouve le village de Haastrecht ; où on cultive le chanvre, le lin, des grains et des légumes; le Krimpenerwaard est dans le voisinage de cette ville; c’est un terrain de tourbières de 10000 arpens, qu'on
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s’occupe à dessécher cette année (1809). Il part de cette ville, trois fois le semaine, un navire pour Gouda et, une fois par semaine, pour Amsterdam, Delft, Dordrecht, Gornichem, la Haye, Leiden, Rotterdam et Utrecht. Les meilleures auberges de Schoonhoven sont Het Uaft/tuis (La Maison au Cerf), De GotiJe Leeuiigt; (Le Lion d’or), De Sa/m (Le Saumon) amp;c.
SLOTEN, petite ville du second quartier du département de Frise, a 560 habitans, un hôtel de ville, une grande église; il y a un trajet fréquent par cette ville, surtout de tourbes; on y arrive d’Ylst ou du Lemmer, village sur les bords du Zuiderzee ; dans les environs se trouve le village de Wykel, où se voit le tombeau du Baron de koehoorn, célèbre ingenieur.
SNEEK, ville et chef-lieu du 2 ' quartier du département de Frise, a 4830 habitans, un hôte! de ville, une belle église (où se trouve le tombeau du célèbre Lange Pier (*) ) et des écoles latines ; la ville subsiste par le commerce en beurre; on y arrive de Bolswaard et Ylst, passant par plusieurs villages très florissans. La contrée
(*) Ce Large Fier émit un paysan, qui avait pris le titre de duc de Frise. Vid. Wagenaar, Vad. Hist. (Hist, de la patrie).
Note du Traducteur.
-ocr page 119-ROYAUME DE HOLLANDE. roy
est marécageuse. On peut partir de Sneck, tous les jours, par eau, pour Ylst, Bolswaard, et Franeker et, toutes les semaines, pour Amsterdam , Enkhuisen, Groningen, Haarlem, Harlingen et Hoorn. Les meilleures auberges de Sneek sont f/el //ogerhuis (La Chambre haute), De t/rie Ot tesen (Les trois Frisons), De StatisJf^aag (Le Poids de la ville) amp;c.
STAVEREN ou STAVOREN, ville ancienne du ad quartier de Frise, renommée par un banc de sable dit Het Trouwe - Zaad, qui barre le port (*) ; cette ville était la résiden-
(*) On a donné ce nom à ce banc, en’vertu d’une histoire fabuleuse, que bien des gens croient sur la foi d'Oc-CD Searle mis, ancien chroniqueur, qui rapporte: que les habitans de Stavoren (ville autre dis très florissante et peuplée), étaient si opulens, qu’ils ornaient de fin or les grilles de leurs maisons, et qu’ils étaient même parvenus à un tel degré de pétulance, qu’entre autres un veuve excessivement riche, aiant ordonné à un capitaine de vaisseau marchand en de lui apporter ce qu’il trouverait de plus précieux à Dantzig et celui-ci aiant apporté du froment, elle en avait été si mécontente, qu’elle lui demanda : de quel côté il l’avait chargé? et, sur ce qu’il lui répondit: à basbord, elle lui ordonna de le jetter à la mer à stribord. On ajoute: que depuis non seulement la ville serait décloue sensiblement, mais que ce froment aurait fait naître le banc de sable, qu’on trouve devant le port et qui est en elfe: couvert d’her- ' bes marines, à b vérité très ordinaires, mais qui paraissent,
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ce des Podestats de Prise; il-y-a plusieurs éclur. ses; on y arrive d'Eukhuisen ou de Medenblik, par /e Zuttierzee ou de Hinlopen, Sneek et Sloten ; les environs produisent de bons grains, ou y a aussi des prairies, surtout, près du village de Balk, où se voit un monument, érigé en l'honneur du susnommé Baron de koehoorn. On part de cette ville, toutes les semaines une ou deux fois, par des bateaux de trajet et des vaisseaux, pour Amsterdam, Enkhuisen, Harlingen, Leeuwaarden, Sneek et Workum. On est très biçn au Stads/ierèerg (l’Auberge de la Ville).
STEENBERGEN, petite ville et forteresse au 3^ quartier du département de Braband, a 3700 habitans et subsiste par le trajet de marchandises; on y arrive de Tholen en Zeelande, de Ber-gen-op-den-Zoom, Breda, ou du Klundert, passant par plusieurs jolis villages; 11-y-a une loge de francs-maçons.
STEENWYK, petite ville du 3e quartier du département d’Overyssel, a 1790 habitans et subsiste par l’agriculture, le bétail et le commerce en beurre; on y arrive de Sloten ou de Vollenhoven; non loin de là se trouvent les forteresses
à l’oeil prévenu des crédules, des épis de tlé vuides. Cre-gt; âaf -----non ego,
Note du Traducteur.
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dî Blokzyl et du Kuinder, sur les bords du Ziif. derzee, ainsi que quelques villages florissans. On peut se rendre, toutes les semaines, de cette ville , par eau, à Amsterdam, Blokzyl en Enkhuisen,
TER GOES, vid. GOES,
TER GOU, vid. GOUDA,
TER THOLEN ou THOLEN, ville fortifiée sur les frontières de la Zeelande, située au 2''. quartier du département de ce nom, a 1700 ha-bitans, un hôtel de ville, une église, une douane et une loge de francs - maçons ; on s’y rend de Bergen - op - den - Zoom, Goes ou Steenbergen ; dans les environs se trouvent le fort Eenäragt, la ville de St. Maartensdyk, la maison, dite Ziet K^poenhuis ; le terroir y est très fertille. On part journellement de cette ville, par eau, pour Goes, Middelbourg amp;e. Hel ff^apen van Zee/and (Les Armes de Zeelande) est la meilleure auberge de Ter Tholen.
TER VEERE ou VEERE, ville située à l’embouchure du bras de l’Escaut, dit de Oosters schelde, au 1'. quartier du département de Zeelande , a i860 habitans et subsiste par la navigation et la pêche; il-y-une loge de francs-maçons. On arrive à cette ville, du côté de Zie-rjkzee, et dans le voisinage se voit le fort de Haak, à l’embouchure de la rivière, près de la 3)C * * « nbsp;* *
5
-ocr page 122-100 DÉSCRIPTION SUCCINTE DU mer du nord. Où sé trouvent des fanaux. L^s meilleures auberges de Ter Vcere sont De gouda 7{ioon (La Couronne d’or). De Toreu (La Tour) amp;C.
THIEL, ville ancienne près de la rivière le Waal, au 3® quartier du département de Geldre, a 3000 habitans et subsiste par le trajet et la vente de légumes, que produisent les environs. 011 arrive à cette ville de Bommel, Buren et Ni-mégue, passant par plusieurs villages du Betuwe; il en part, quatre fois la semaine, une diligence pour Utrecht et, tous les jours, des vaisseaux pour Bommel, Dordrecht, Gornichem, Nimégue et Utrecht. On trouve à Thiel une très bonne auberge, dite De goude Leeuw (Le Lion d’or).
TILBOURG, petite ville du 2^1 quartier du département de Braband, a 8560 habitans un hôtel de ville et un château;elle subsiste par ses excellentes fabriques et son commerce; on y arrive de Breda ou de Bois-le-duc, passant par plusieurs villages très avantageusement situés et où on trouve diflérentes antiquités; plusieurs charriots partent de cette ville, chaque semaine, pour Anvers, Breda , Bois-le-duc, Maastricht et Waalwyk. Les meilleures auberges de Tilbourg sont Het Kasteel van /fntwerpeii (Le Château d’Anvers), Het Hof van Holland (La Cour de Hollande) amp;c.
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UTRECHT, ville et chef-lieu du ad quartier du département de ce nom, a 3.2300 habitans, un palais royal, un hôtel de ville, une cathédrale ancienne (dont il ne subsiste plus que le choeur et dont la tour a 300 marches de hauQ une autre église dédiée à Notre-Dame (où on montre plusieurs antiquités), une église dédiée à Squot;. Jaques (où se trouve une bibliothèque) un hôtel de la fondation de la Dame de Renswoude, une académie , un jardin des plantes, un cabinet d’anatomie (où se voit un modèle du temple de Salomon), des écoles latines, une loge de francs-maçons, des fabriques et usines, une filerie de coton, un beau mail, une belle place d'armes amp;c. aux environs, des promenades superbes et non loin de la ville une filerie de soie, nommée Zytie-^ale«. 11-y-a peu de villes si agréablement situées et tellement entourées de contrées fertilles, que celle d'Utrecht; elle a dans son voisinage quinse autres villes et de fort beaux villages : tels que Zyst (renommé pour être la résidence des frères Mora* ves ou Hernhutters), Doorn et Driebergen, avec leurs bois, Zoest , Zoestdyk amp;c. et de belles maisons de campagne. On voit, d’un autre côté, la rivière de Vecht, bordée de superbes maisons de plaisance et des villages de Zuilen, Maar sen, Breukelen, Nieuwersluis, Loenen, Vree'and,
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Nederhorst-den-berg et Hilversum (connu par ses fabriques, dont a été fait mention plus haut). Ou voit près d’Utrecht, sur les bords du Rhin, Woerden et Hanneleu (où se trouvent de belles prairies et terres labourables) et de plus, sur les bords du canal, qui conduit au Vaart, les villages de Jutfaas et de Vreeswyk sur les bords du Lek, la ville d’Ysselstein amp;c. On part journellement d Utrecht, par la diligence, pour Arnheim, Amersfoort, Bois-le-duc, Breda, Deventer, Gornichem, Hilversum, Leerdam, Nimégue, Rhenen, Thiel, Wageningen et Zutphen et, trois fois le jour, par eau, pour Amsterdam, Leiden, et pour Gouda, par Woerden et Bodegraven, une ou deux fois par semaine, pour Boisle-duc, Dordrecht, la Haye, Haarlem , Middclbourg, Rotterdam, Schiedam et Schoonhoven. Les meilleures auberges d Utrecht sont Het Kasteel van ^ntiverpen (Le Château d’Anvers) et De vergulde IKagen (Le Charriot doré).
VAREL, bourg du 30 quartier du département d’Oostfrise, a 800 habitans, un beau port et subsiste par la vente des productions de ses fertiles environs.
VEERE, vid. TER VEERE.
VIANEN, petite ville sur les bords du Lek, au 3- quartier du département de Maasland,
-ocr page 125-ROYAUME DE HOLLANDE. 1O0 à 1820 habitans, un hôtel de ville, une belld église, un château, une source d’eau vive, un bois superbe et de belles promenades; élle subsiste par le produit de ses vergers et la culture de lin; on y arrive, de l’autre côté du Lee, de Kuilenbourg ou d'Utrecht, par Vreeswyk; les environs sont fertiles en fruits, en blé sarasin et en lin. On peut partir,tous les jours, de dette ville, par terre ou par eau, pour Gornichem, et pour Utrecht, par Vreeswyk, et, toutes les semaines, tme fois pour Amsterdam, Dordrecht, la Haye, Kuilenbourg, Leerdam et Rotterdam. On trouve à Vianen une très bonne auberge, dite De Reos (La Rose).
VLAARDINGEN, Vieux bourg sur les bords de la Meuse, au 21 quartier du département de Maasland, a 5625 habitans, une haute digue et un château; ce bourg subsiste par la pèche de hareng. On y arrive de Schiedam ou de Delft par Schipluiden ; non loin de là se trouve le bourg de Maaslandssluis, qui a 4820 habitans et d’oii on se rend à l’île de Roosenbourg) située dans la Meuse), pour aller ensuite à la Brielle, ou bien à Maasland et à Schipluiden, et de là à Delft, passant par un terroir très fertile. Il part tous les jours de Vlaardingen un bateau de trajet, pour Delft et Maassluis, trois fois là
-ocr page 126-IIO DÈSCRIPTIOiN SUCCINTE OÜ
semaine, pour Rotterdam et, une fois la semaine, pour la Brielle, la Haye et Leiden. Les principales auberges de Vlaardingeu sont De gou-âe Leeungt; (Le Lion d’or), De Saiiti (Le Saumon) amp;C.
VLISSINGEN, ville du r. quartier du département de Zeelande, sur l’extrémité méridionale de nie de Walcheren et près de l’embouchure du bras dCj l’Escaut, dit tle Pf^esterfc/ieUe, a 6000 habitans } cette ville a été cédée à la France, par traité de l’année 1807, durant la guerre avec l’Angleterre; elle est fortifiée et a un beau port et un bassin, pour mettre les navires à couvert, un hôtel de ville, des chantiers, des magasins, des écoles latines, une académie des sciences, une loge de francs - maçons amp;c. ; elle est environnée de belles promenades et fait, en temps de paix, un grand commerce avec l’Angleterre ; on y arrive de Middelbourg ou d’Arnemuiden. L’île de Walcheren est très fertile. Il part de Vlissingen, de demie heure en demie heure, une diligence pour Middelbourg et on peut partir, chaque semaine, par eau, pour Amsterdam, Delft, Dordrecht,Duinkerken , Ostende, Rotterdam et Zierikzee. Les meilleures auberges de Vlissingen sont De Byeniorf (La Ruche), De Engel (l’Ange), Det Deerenlegeiuenf, De Bçer (La Poire) amp;c,
-ocr page 127-ROYAÜMÉ DE HOLLANDE, ill
VOLLENHOVEN, petit bourg sur les bords du Zuiderzee, au 3^ quartier du département d’Over-yssel, a looo habitans; ce bourg était, dans les anciens temps, la résidence des évêques d’Utreclit; on y trouve plusieurs seigneuries ruines et antiquités; il-y-a une hauteur, qui défend les basses digues, contre les irruptions du Zuiderzee, Ce bourg subsiste par le commerce en grains et eu bétail, ainsi que par la pêche et le trajet de tourr bes; on voit dans le voisinage plusieurs Ruines et châteaux. On y arrive de Hasselt ou de Meppel ; 011 visite près de là les forteresses Blokzyl,de Kuiii-der et Zwartsluis et les lies d’Urk et Schokland, situées dans le Zuiderzee, et dont les habitans ont encore le costume ancien. On part, toutes les semaines, de ce bourg, par eau, pour Amsterdam, Kampen et Zwol. Il-y-a une bonne auberge à Vollenhoveu, dite 7 Sc/iooi (l’Ecoleƒ
WAGENINGEN, petite ville, au nord du Rhin, dans le ir. quartier du département de Geldre, a 2560 habitans, un port, un hôtel de ville et de? écoles latines; il-y-a dans les environs de belles promenades ; cette ville subsiste par les vergers et les plantations de tabac, qui se trouvent aux environs; on y arrive d’Arnheim ou de Rhenen; il-y-a près de Wageningen de belles maisons de campagne et de jolis villages. Il passe
-ocr page 128-112 DÉSCRIPTION SUCCINTE DU iournellementjpar cette ville, une diligence, venant Àniheim, pour se rendre à Utrecht et vice vend. On trouve à Wageningen une fort bonne auberge, dite l/et Geidersc/i i^relvaren (La Prospérité de Geldré).
WESEP, ville et forteresse du iL quartier dù département d’Amstellànd, a 2940 habitans, un hôtel de ville, une belle église, des loges à distiller le gênièvre , des salines, des écoles latines, une école française et de belles promenades dans les environs. On y arrive en droiture d’Amsterdam, d'où part, cinq fois par jour. Un bateau de trajet pour Wesepi ou bien de Muiden ou dé Maarden ; les contrées d’alentour sont très fertiles; Nichtevecht, het Gein et Vreeland, sont dans le voisinage. On est très bien logé à l’auberge, dite De Rosiam (l’Étrille}.
WILLEMSTAD, ville et forteresse, près dù IloUandsc/i-tiiep, au 3e quartier du département de Braband, a 1300 habitans et subsiste par l’agn-culture; le terroir des environs est marécageux.
WINSCHOTEN, ville et forteresse du G. quartier du département de Groningen, a 1950 habitans et subsiste par les tourbières, qu'on trouvé aux environs ainsi que par le trajet de marchandises sur le Dollert. On y arrive d’Assem et de Groningen. On voit dans les environs des forteresses.
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qui servaient ci-devant de défense à la province de Groningen et au pays de Drenthe, du côté d'Oostfrise. On part, tous les jours, de cette ville, par eau, pour Groningen et le Nieuwe-Sc/taus.
WOERDEN, ville et forteresse du ad quartier du département d’Utrecht, à 2600 habitans, des briqueteris et des tuileries; il-y-a de beaux boulevards et de jolies promenades. On y arrive de Montfoort, par Linschooten, d’Oudewater ou d’Utrecht, par Harmelen, ou de Leiden, par Alphen, Zwammerdam et Bodegraven, et vict versa. On trouve dans les environs des terroirs très fertiles, ainsi que le fort dit de ff'ierinke/‘~ Se/ia/is, le village de Bodegrave (qui a de belles fabriques et d’où part tous les jours un petit bateau pour Gouda), on trouve de plus, le long du Rhin, les villages de Zwammerdam, Alphen, Koudekerk et quantité de jolies chaumières et de belles maisons de campagne, jusques à la ville de Leiden. La meilleure auberge de Woerden , esc Ilet Feeidiuis ou l’Auberge de la ville.
WORKUM, ville sur les bords du Zuiderzee, au 2d quartier du département de Frise, a 3160 habitans et subsiste par ses fours - à - chaux et la pêche, surtout des anguilles, qu’on envoit, ea **♦♦*♦**
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temp3 de paix, jnsques en Anglettere; on arrive à Worknm de Bolswaard (d’où partent, quatre fois par jour, des bateaux de trajet) ou de Hindelopen ou d’Ylst et vice versa ; on part, tous les jours, par eau, pour Amsterdam et Enk-huizen. Les meilleures auberges de Workum sont Hét f^eersc/üj) op ^msferâam (Le Bateau d’ordonnance pour Amsterdam), Het Para(/ys (Le Paradis), '’sLanäs ^Helvaren (La Prospérité du Pays) amp;C.
WORKUM ou WOUDRICHEM, petite ville et forteresse, au confluent de la Meuse et du Waal (qui y prennent le nom de Rlerwe), est située au ad quartier du département de Braband, a 670 habitans et subsiste par les traveaux aux digues et aux moulins; près de là se trouvent le fort de Loevestein, la ville de Gornichem et le beau pays de Heusden. Il part de Workum, quatre fois par jour, un bateau pour Gornichem et Rotterdam.
WYK-BY-DUURSTEDE, ville des anciens Ba-taves, sur les bords du Lee, au ir quartier du département d’Utrecht, a 1500 habitans; on y trouve les ruines d’un château antique et de belles promenades; la ville subsiste par la vente de légumes; on y arrive de Rhenen, et on se rend, passant par de belles contrées et par les
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villages d’Ameronge, Coten, Werkhoven, Odyk et Bunnik, à Utrecht, ou par Coten et Neder-langbroek, à Doorn amp;c.
YLST, vid. DRIELST.
YSSELSTEIN, jolie petite ville du ad quartier du département d’Utrecht, a 2530 habitans, un château et un hôtel de ville; les environs sont très-fertilles. Cette ville en peu éloignée de celles de Schoonhoven et Utrecht. Les meilleur res auberges d’Ysselstein sont De Rid^er St. yû-ris (Le Chevalier de St, George), D^ Salin (Le Saumon) amp;c.
ZALTBOMMEL, vid. BOMMEL.
ZIERKZEE, ville ancienne et chef-lieu du 2lt;l quartier du département de Zeelande, a 6090 habitans, un port sur l’Oosterschelde des écoles latines, une loge de francs - maçons, et une haute tour; cette ville subsiste par le commerce en garance, ses fabriques d’hydromel,. les salines qu'on trouve aux environs, la pêche ordinaire et la pêche anx huîtres ; on y arrive de Brouwershaven , après avoir passé des champs très fertiles et plusieurs châteaux. Il part de cette ville, trois fois la semaine, un vaisseau pour Veere ainsi que pour Middelbourg, deux fois pour Dordrecht et Rotterdam et une fois pour Amsterdam. Les meilleures auberges de Zierkzee sont
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Be Faaifi (La Renommée), De gouäe Leeu^r (Le Lion d’or). De Groote Zoutmeet (La Grande Saline) amp;C.
ZUTPHEN, ville et forteresse à l’est de l’Ys-sel, chef-lieu du ed quartier du département de Geidre, a 688q habitans, un beau fauxbourg, un hôtel de ville, une église antique (qui a une belle tour et où se voient de beaux fonts bâ-tismeaux), plusieurs hôtels servant de résidence à l’ancienne noblesse de la ci-devant province de Geidre, une bibliothèque, un athenée, des écoles latines, des fabriques, une loge de francs-maçons amp;c. Devant la ville se trouve un pont-dé-bateaux et aux environs de belles promenades. On y arrive de Deventer ou de Doesbourg; la contrée est couverte de belles maisons de campagne, de bois et de champs fertiles, ainsi que de plusieurs jolis villages : tels que Beekbergen, Brummen, Hol, Loenen, Voorst, Wilp amp;c. et de même, de l’autre côté de l’Yssel, sur la route d’Arnheim et de Doesbourg, plusieurs maisons de plaisance amp;c, (vid. Lit. A et D).
Il part de Zutphen, tous les jours, une diligent ce pour Deventer et Harderwyk, quatre fois la semaine, pour Arnheim, deux fois pour Deuri-chem et Doesbourg, et une fois pour Emmerik et Grol. Les principales auberges de Zutphen
-ocr page 133-ROYAUME DE HOLLANDE, 117 sont De Keizers Kroon (La Couronne Impériale), //et Zipyns/toofd (La hure de Sanglier) amp;c.
ZWOL, ville et forteresse, chef-lieu du 3' quartier du département d’Overyssel, a 12220 ha-bitans, de grands fauxbourgs, un port, des forts, un hôtel de ville, une grande église, dédiée à St. Michel (où on voit de belles orgues et une chaire magnifique, avec un superbe escalier) , des écoles latines et une loge de francs-maçons ; le passage de marchandises y est fort considérable ; on y trouve de belles promenades ; on s’y rend de Ilattem, Hasselt, Kampen, E1-bourg et Deventer, et vice versa, 11-y-a dans les environs plusieurs maisons de plaisance magnifiques; dans le voisinage se trouve la montagne de S^ Agnes, sur laquelle était anciennement situé un couvent de l’orde de S'. Augustin, lequel a servi de demeure, durant soixante quatre années au célèbre tiiomas à kempis. Il part, tous les jours, de Zwol une diligence pour Deventer et Groningen, deux fois par semaine, pour Almelo et Amersfoort, deux fois par jour, un bateau d’ordonnance pour Kampen, tous les jours un navire pour Amsterdam, et un, toutes les semaines, pour Enkhuizen, Haarlem et Sueek, La poste y est très bien reglée ; tant pour le transport de marchandises, que pour les passagers, ***♦♦**♦
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qui veulent se rendre plus loin à Lingen, Bielefeld , dans la Prusse, la Westfalie, au pays de Munster amp;c. On trouve à Zwol une fort bonne auberge, dite Het Hof van /io^and (La Cour de Hollande).
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— 87 — ii nbsp;conver-
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lisez ouest
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habitans, pour d’Amsterdam fait-passer
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—— une veuve
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--Rosenbourg (
—103 note 1.7 un veuve
—104--I. Crevât
—109 l. 22 Rosenbourg)
On aura égard sans doute à ce que cette brochure n’a point été imprimée en France et on voudra bien excuser conséquemment les autres fautes typographiques que je n’ai point remarquées. Au reste j’avoue, avec le célèbre Bayle, (Diet. Hist, pref.) que „ Je n’impute pas tout aux impri-„ meurs, quelque grand que soit l’exercice qu’ils donnent à „ notre patience, surtout lorsqu’ils ne corrigent point tout „ ce qu’on leur marque à la marge des épreuves; j’ai éprou-„ vé là - dessus la^fatalité du métier et je l’oublie autant que s, je puis; animas meminisse horret. Je me charge néan-„ moins d’une partie du fardeau.”
Le Traducteur.
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Chez E. MAASKAMP, fournisseur de la maison du Roi, pour les gravures (à Amsterdam, coin du Kalverstraat et du Dam, Nquot;, i. près du Palais), éditeur de cette déscription, ont été publiés et se vendent les suivans ouvrages, qui ont rapport au Royaume de Hollande:
Voyage dans l'intérieur du Royaume de la Hollande, fait dans les années 1806 et 1807, (*) contenant ce qu’on trouve de plus remarquable dans ce Royaume, tant à l’égard de sa situation , que de ses académies et sociétés sçavan-tes, de la culture des arts et des sçiences, des antiquités, qu’on y trouve, des moeurs et coutumes de ses liabitans, de ses fabriques et usines, de son commerce amp;c. Cet ouvrage, orné de gravures (qu’on peut avoir colorées ou en noir), représentant, les objets les plus curieux et les plus belles perspectives, est imprimé sur papier velin, en 3 volumes, petit en octavo, pour la commodité des voyageurs. On peut se le procurer en frinçais et en hollandais. Le prix de chaque volume, avec 20 gravures, est de ƒ 6:10:-
(*) On a mis, par inadvenance, sur quelques exempiaira* du titre gravé du 1' volume: voyage far la Utillaaile.
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Costumes, moeurs et coutumes des habitans du Royaume de Hollande, représentés très-exactement d’après nature par feu le célèbre jaques KUYPER; les gravures sont de l’habile graveur PORTMAN et colorées avec goût. Cet ouvrage, contenant, outre un beau frontispice, 40 figures des principaux costumes des habitans des différens départemens du Royaume, tels qu’ils existent, est unique en son genre ; chaque gravure offre un objet caractéristique; il est imprimé en Hollandais et en Français, l’un vis-à-vis l’autre, format, en quarto, sur papier velin. Le prix est de f 23:-:-
On peut se procurer chaque gravure séparément, à raison de ƒ i : - : - chacune.
Vues des principales villes et de la plupart des ports du Royaume de Hollande. Cet ouvrage, désiné et gravé par des dessinateurs et graveurs du premier ordre, contient un nombre de 27 des principales perspectives ; on peut y ajouter la gravure représentant la pêche de la baleine et deux autres , qui représentent la ville et la rade de Batavia; fesant ensemble 31 gravures, avec la déscription hollandaise, grand en folio. Le prix de tout l’ouvrage est, relié ƒ 21:-:- et chaque gravures séparément f :-12:-
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Nouvel Atlas de la capitale, contenant une description exacte et succinte fen Hollandais) du Palais, de la Place dite de dam, des portes de la ville, des places et marchés, tours, églises et autres édifices. Le prix de cet atlas imprimé en folio est de ƒ 21 :-:-
Description succinte du Royaume de Hollande, propre à servir d'itinéraire; contenant ce qu’il-y-a de remarquable dans chaque ville et ses environs, avec rindicatiou des grandes - routes, qui y conduisent. Cette description est précédée d’une revue exacte de tout le Royaume, dans laquelle est fait mention de sa situation, de son étendue, de sa constitution, de ses forces de terre et de mer, de ses fabriques et usines, de son commerce, de l'état de ses sociétés sçavantes et autres, du culte, de la langue, du système monétaire ; avec des ren-seignemens historiques et géographiques amp;c. On a ajouté à cette déscription une nouvelle carte du Royaume (sur laquelle se trouvent exactement indiquées les grandes-routes par tous les départemens), un plan de la capitale et une nouvelle échelle itinéraire du Royaume et des pays adjacens, avec l’indication de la distance réciproque de toutes les villes. Le prix de l’ouvrage avec 3 cartes est de ƒ 2:12:-
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Portrait de sa Majesté, peint d’après nature, par Mr. le Chev. howen et gravé par l. portman. Le prix des épreuves est d’un florin.
Vue de la ville de Leiden, avant l'explosion du vaisseau chargé de poudre, au 12 Janvier 1S07,
Vue de la dite ville, après le désastre, avec la déscription, fesant un pendant de l’autre gravure.
Le dessin et la gravure de ces deux estampes sont l’ouvrage des premiers maîtres.
Le prix de chaque gravure, en noir, est de ƒ4:-:-— —-----— colorée . . -8:-:-
On peut se les procurer en cadres de différentes qualités.
On trouve au magasin du subdit e. maaskamp , toutes sortes d’ouvrages, plans, cartes et, en général, tout ce qui tient, en outre, à la déscription de ce Royaume.
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