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LETTRE A M, FLEISOHER
CONTENANT DES
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RBMARQUE8 CRITÏQUES ET EXPLICATJVES
SUR:LE TEXTE
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OJ\'AL^MAMARI
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PAR.
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LEYDE E. J. BRILL,
lMPEIMBCi DB 1,\'CIvtnSlTt.
1671.
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LETTRE A M. FLEISCHER.
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LETTRE A M. FLEISCHER
CONTENANT DES
REMARQUE8 CRITTQUE8 ET EXPLTCATIVES
SUR LE TEXTK
D\'AL-MAKKARI
PAR
R. D 0 Z Y.
t^)Ca-
LEYDE E. J. BRILL,
IMPRUIÏÜH DK 1,\'l.MUCHSlTK.
1871.
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.
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Monsieur et honorable ami,
Les nouvelles observalions que vous avez présentées sur
Ie texte de Maccari dans les comples rèndus de la Sociélé
royale des sciences en Saxe *, m\'ont inspiré un intérêt
très-vif. J\'avais toujours regretté que la crainte de rendre
nolre édition trop coüteuse nous eüt empêchés, mes col-
laborateurs et moi, de publier, dans nos Addilions et Cor-
rect ions, vos anciennes notes in extenso, et je me réjouis
que vous vous êtes décidé a les présenter vous-même avec
les développements qu\'elles comportent. Vos nouvelles ob-
servalions m\'ont semblé aussi d\'une grande valeur. Sans
doule elles n\'ont pas toutes la même importance; il y en
a qui portent sur des peccadilles orthographiques, et 1\'on
pourrait se demander si vous ne poussez pas 1\'exactitude
un peu loin, quand vous observez a plusieurs reprises que
certaines faules d\'hupression, que nous avions signalées
comme telles dans nos Corrections, ne se trouvent pas
dans Tédition de Boulac ou dans Ie manuscrit de Leipzig;
mais beaucoup de vos notes sont des modèles de bonne
\') Berichte der kon. sachs. Gascllschaft der Wissenschaften, philolo-
gisch-historisehe Classe, t. XIX, p. 151—220, t. XX, p. 236 — 308,
t. XXI, p. 89—118, et p. 147—210.
1
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\'I
crilique conjecturale, et portent un tel caractère d\'évidence
que nous nous demandons comment nous n\'y avions pas
songé. Cependant, tout en rendant un hommage sincère
a votre sagaeité et a votre savoir, je dois vous avouer que
je suis souvent en désaccord avec vous, et qu\'en outre
vous me semblez avoir négligé de corriger plusieurs pas-
sages qui sont altérés dans les manuscrits. Je crois donc
faire une chose ulile en donnant a mon tour mes remar-
ques. Quelques-unes d\'entre elles sont des conjectures;
d\'autres s\'appuyent sur 1\'édition de Maccari qui a paru a
Boulac et que je désignerai ordinairement par les lettres
Boul.\', ou bien sur des manuscrits d\'autres ouvrages.
Parmi ces derniers je dois signaler un exemplaire du Mot-
rib d\'Ibn-Dihya, dont Ie Musée brilannique a fait récem-
ment 1\'acquisilion (oriënt. n°. 77) et qui en général est
fort correct. Il a été achevé de copier en 649, seize an-
nécs après la mort de 1\'auteur. Notre excellent ami, M.
Wrighl, a eu la bonté de m\'en fournir beaucoup d\'ex-
traits.
Mon travail, j\'en suis convaincu, ne saurait être Ie der-
nier mot de la science. Une restitution complete, bien
\') Jc dois remarqucr, non pas ponr BI. Fleischer, mais pour les au-
trcs lcctcurs de eet ócrit, que j\'avais déja collationné 1\'édition de Bou-
lac avant que mon illustrc ami commencat la publication de ses nou-
Telles remarques, ou il a annoncé qu\'il comptait s\'en servir dès qu\'il
1\'aurait a sa disposition. Il en n fuit usage dans ses notcs sur la dcr-
nière partie, cellc qui a été publiéc par II. Dugat; mais dans une let-
tre du 24 aoüt 18G9, il m\'a appris qu\'il ne donnerait pas suite a son
projet de collationner aussi Ie reste et qu\'il m\'abandonnait la tache de
noter les variantes digncs d\'être connues.
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3
entendu dans les limites du possible, ne peut être espérée
que de 1\'étude réilérée du texle, aidée par Ie tcmps et
par Ie hasard.
J\'entrerais en matière dès a présent et sans autre pre-
ambule, si je n\'avais a dire encore quelques mots sur
celles de vos observations qui concernent la partie de Mac-
cari publiée par moi-même. Mes collaborateurs ne sem-
blent pas avoir discuté avec vous les remarques que vous
leur aviez fournies. J\'en ai agi autrement. Après avoir
recu vos notes, je vous ai fait connaitre mes doutes et
mes objeclions, et vous y avez répondu. Mes notes, vous
Ie savez aussi bien que moi, n\'étaient nullement deslinées
pour Ie public, mais pour vous seul. J\'ai donc été sur-
pris d\'une maniere bien désagréable, je 1\'avoue, en voyant
que, dans vos nouvelles observations et après dix ans d\'in-
tervalle, vous en avez fait imprimer plusieurs, la plupart
du temps pour les réfuter. Etre vaincu par vous n\'est
jamais un désbonneur, je Ie sais; mais il me semble qu\'en
imprimant, sans m\'en prévenir et sans avoir oblenu mon
aulorisation, mes notes surannées pour les combaltre,
vous vous êtes préparé une vicloire trop facile et peu digne
de vous. Pourquoi ne rn\'avez-vous pas demandé si je per-
sistais encore dans mes vues d\'il y a dix ans? Un orien-
talisle distingué \' 1\'a dit avec raison: «Dix ans dans la
vie d\'un homme, surlout lorsqu\'il fait travailler son intel-
ligence, c\'est plus qu\'un siècle dans la durée d\'une so-
ciété.» Ne deviez-vous pas soupconner que j\'avais changé
d\'avis sur bien des points dans ce grand espace de temps,
et qu\'aujourd\'hui je serais Ie premier a condamner mes
*) M. 1\'abbé Bargès, Tlemcen , souvenira d\'un voyage, Préface, p. xr.
1 •
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4
anciennes opinions? Peut-être me serais-je méme appuyé
sur plus de preuves que vous n\'en avez fourni. Il y a plus.
Quoique votre maniere d\'agir me semble peu en harmonie
avec les lois de la delicatesse, je la comprendrais encore
dans les cas peu nombreux ou je n\'avais pas accepté votre
opinion; mais la plupart de mes notes concernaient des
passages que j\'avais corrigés conformément a vos vues dans
les Additions et Corrections, les doutes que j\'avais eus
d\'abord ayant été levés par votre réponse. Dès lors, ce
me semble, vous ne deviez avoir aucun motif pour rap-
peler Ie souvenir de mes vieilles erreurs. Que diriez-vous,
si je m\'avisais a mon tour de faire imprimer celles de vos
anciennes notes que je crois avoir réfutées péremptoire-
ment et sur lesquelles vous vous êles bien garde de re-
venir?
Mais brisons la-dessus et examinons Ie texte de notre
auteur!
TOMÉ I.
PREMIÈRE PARTIE, PUBLIÉE PAR M. WRIGHT.
Page 3, 1. 13. Mahomet est nommé ici pL*JÜt K.*^J.
Vous lisez fUjut juJ et vous traduisez nolle palmier. Je
crois au contraire que Ia lecon des man. est bonne. Elle
se trouve aussi dans Boul.; et dans Ie Voyage d\'Abdari, oü
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8
j\'ai rencontre la mème expression employee en parlant du
Prophete, Ie man. (n°. 11 (2), fol. 107 v°) potte très-
distinctement \\jSj. Chez Ibn-al-Khatib (man. de M. de
Gayangos, fol. 141 r°) on lit égaleraent, en parlant d\'un
J O *
sultan de Tunis: -Jy?ü\\ {lis. Juo.) £*os k*j2 (.L*j suJ
jJLc ^a. Vous voyez que la construction de ce passage
ne permet pas de faire Ie changement que vous proposezl
A mon avis, il faut prononcer libna (brique) et traduire:
«la brique qui a complete (1\'édifice),» c\'est-a-dire, la der-
nière brique de Pédifice, Ie couronnement de 1\'édifice,
comme nous dirions. Deux considérations recommandent,
je crois, ma maniere de voir. En premier lieu, je laisse
intacte la lecon que présentent les man. de Maccari, d\'Ab-
dari et d\'Ibn-al-Khatib, et qui est confirmée par une édi-
tion oriëntale. En second lieu, je laisse au mot ,.UxJi sa
véritable signification, celle de complément, et les trois
passages oü Pexpression se trouve, exigent impérieusement
de ne pas lui en altribuer une autre. En effet, Maccari
dit après son ji*xl\\ 2UJ: pUïxJl a1w,s «lil *La*j| j.L£ü xj lij,
«celui par lequel la série des prophètes de Dicu et de ses
illustres envoyés est devenue complete.» Chez lui x^LaJ
*U*jI est donc la même chose que *L*-jJ^M *it£-> Ie Utre
que Mahonie t porte ordinairement, et 1\'édifice que Pau tour
a en vue est celui de la prophélie. Chaque prophete est
considéré comme une brique de eet édifice, et Mahomet
en est la dernière. Chez Abdari 1\'idéeest au fond la même,
seulement elle est un peu modifiée. Il appelle Ie Prophete:
u^&s-\'S) (.jL^ ^*J, «Ie seigneur, Pinièra, la brique qui
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6
a complete (1\'édifice), Ie meilleur de tous les hommes sans
exception, celui qui a été envoyé pour completer les no-
Lles qualités (des autres).»
P. 6, 1. 16. Vos observations sur Ie sens du vers qui
se rapporte aux Omaiyades:
x*lw (jtOM LxiA^ pil Iaj Lj.j !_j.ftxi.aj\'^
sont certainement bonnes pour ce qui concerne Ia cons-
truction et Ie doublé sens du dernier mot; mais Ie vers
n\'élant pas diflicile, vous les avez données seulement pour
recommander votre changement de \\}JL&-x.j (lecon qui se
trouve aussi dans Boul.) en lj.a~.«ï, que M. Wright a passé
sous silence. Je crois qu\'il a agi sagement. La Ve forme
de s^um^b ne signifie pas, comme vous traduisez: s\'empa-
rer violemment
d\'une chose, mais bien, comme vous 1\'ex-
pliquez en arabe: J£>, c\'est-a-dire, opprimer, tyranniser;
k£z mmoü\', comme on lil dans Ie Cdmous; mtque et in-
iuste tractavit
dans Freytag. C\'est Ie synonyme de la I™
forme (voyez Ie Glossaire sur Beladzori, p. 70), et elle se
construit aussi avec ^j-A-c, comme dans un passage du
Voyagc d\'Abdari, qui, en citant un vers salyrique sur
Tunis, s\'exprime en ces termes (man. 11 (2), fol. 82 v°):
««JLas LjaU >»Ji^*jj \'JLiSiJU IqaÓ ^a v_A«-il Loj. Or, l\'idée
([\'opprimer, de tyranniser ue convient en aucune maniere
quand on parle des grains de beauté qu\'un amant remar-
que sur Ie visage de sa mailresse, car assurémcnt il n\'op-
prime
pas ces grains de beauté. Elle ne convient pas da-
vantage quand il s\'agit de la donrinalion des Omaiyades
sur la Syrië, car ces monarques n\'oppriinaient nullement
ce pays, oü ils étaieut adorés, comme ils opprimaient
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7
1\'lrèc et 1\'Arabie, ou on les détestait. Votrc cliangciuciit
ne se recornmande donc par rien; la languc, Ie bon sens
et 1\'histoire Ie répudient également. Pourquoi 1\'avez-vous
proposé? Qu\'y a-t-il a reprendre dans la lecon des ma-
nuscrits ? Vous n\'en dites rien. La construction de os,~*j
avec 1\'accusatif vous a-t-elle semblé étrange? Danscecas,
vous en trouverez des exemples dans un vers que cite
Maccari, t. I, p. 838, 1. 19: \\Jb&& iü&ü.xj, et dans eet
autre, t. II, p. 195, 1. 21: «Lorsqu\'il élait encore au
maillot, il s\'est déja épris de Ia cuirasse (?JiAJI /j&ju),
et aussilöt qu\'il eut vu un cheval, il prit Ie berceau en
horreur.» S\'éprendre de est aussi juslement Ie sens qu\'exigc
Ie vers qui nous occupe; il convient aux grains de beauté
dont s\'êprend un amant, aussi bien qu\'a la Syrië que les
Omaiyades préféraient a toutes les aulres provinces de leur
vaste empire et oü ils avaient établi leur résidenc\'e. —
Quant a la fin de votre note, je n\'en ai pas parlé parce
que j\'y reviendrai dans ma remarque sur la p. 792, 1. 23.
P. 10, 1. 14. »_abfij u*A*aiü! ^^ M. Wright deman-
de, dans les Addilions et Correclions, s\'il ne faut pas lire
t
yjuaiu. Vous ne vous êles pas prononcé sur cette ques-
lion. Je n\'ai pas Ie droit de conclure de votre silence que
vous approuvez la conjecture de notre savant ami, mais
bien que vous considérez aussi la lecon du texte comme
fautive, car s\'il en était aulrement, vous 1\'auriez défen-
due, comme je crois devoir Ie faire. J\'avoue volontiers
que si Ie <^joaij de M. Wright se trouvait dans les man.,
je n\'bésiterais pas a 1\'ap\'prouver, car ^kxiix\'A est, selon Ie
Cdmous, LS*.*.*i\\s jJLi.it; il peul donc fort bien s\'employer
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8
en parlant de branches qui, agitées par Ie zéphyr, se ba-
lancent.
Mais dans les man. il n\'y a pas plus de variante
que dans 1\'édition de Boulac, et la V8 forme de v_abs,qui
n\'est pas dans les dictionnaires, existe, car je lis dans
les Mille et me nuits (t. III, p. 357 éd. Habicht): Jt^ ^Ls
JL&9 0**j JaJsitZjj sJtb«AJ3 iJlS.S.x^. Evidemment ces
trois verbes sont synonymes et signifient: pencher de cötê
et d\'aulre, se tourner a droite et a gauche, balancer.
C\'est
préciséraent Ie sens que demande Ie vers cité par Maccari.
P. 11, 1. 14 et IS:
ê*?y\' ,^-ïï tr-*J ^e-tfi^J c^> ^ ^^ ^s> c^ïj
Cetle fois vous approuvez décidément par votre silence Ie
changement de ^^o ^1* en ^^o jjf, que M. Wright a
proposé en son propre nom; car comme vous revenez sur
(^slJLs*!» vous éliez obligé de parier en même lemps de
eet ^il si vous Ie condamniez, comme je n\'hésile pas a
Ie faire. Il faut conserver Ie .J* des man. et de Boul.,
car si on lit ,Jt, Ie vers manque, non-seulement de poin-
te, mais aussi de sens. Il signifie: «J\'ai visite les de-
meures de mes amis, plein du désir de revoir, non pas
ces demeures mêmes, mais ceux qui les habitent; car si
je désirais revoir les habilations de mes amis, je plain-
drais mon cceur.» C\'est un jeu de mots sur Ie verbe^s».
coustruit avec U(.JI et avec ^JU; ^Jl a-s> désirer revoir
quelqu\'nn, ^^-Lc ^s> avoir pitiè de. En d\'autres lermes:
Si je désirais revoir des endroits aussi peu interessants en
eux-mémes que Ie sont ceux oü demeurent mes amis, je
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9
serais bicn a plaindre, car je prouverais dans ce cas que
je suis uu homilie sans coeur et qui, au lieu de s\'attacher
a des êtres vivants, s\'attache a certaines localités. C\'est,
je crois, un sens clair et raisonnable, landis que Ie chan-
gement de ^JLc en ^Jl donnerait un contre-sens. En ef-
fet, que serait-ce que: «Car si je désirais revoir les ha-
bitations de mes amis, je désirerais revoir mon cosur?»
P. 18, 1. 5. e*,ls» piü a A5 ^ jjJü. Le vers auquel
eet hémisliche appartient, se trouve dans mes Loei de
Abbadidis,
t. II, p. 100, dern. ligne.
P. 40, 1. 3, 23 et 25. Les lecons -t^l^, Jw.*-b sans
article, et jKjï sont aussi dans Boul.
P. 42, I. 16, LjXji;. Même remarque.
P. 46, 1. 11. Boul. a y,.«-5\\j\', comme dans les Add.
et Corr.
P. 47, 1. 19. Boul. ^?U*ï.
P. SI, 1. 16. Votre correclion j&oa* est conGrmée par
Boul.
P. 75, 1. 22. ap aLJ dans Boul.
P. 75, 1. 6. v_ft*i*axJI !AS> rU-ïi JïJ^s* a\\ «A*jv Je
dois vous avouer franchement que vous me semblez avoir
eu une idéé bien singuliere en atlribuant a &**■■&£ le sens
de ftr&Ji, et en contredisanl AI. Lane qui avait si bien
remarque que le }ir^> du Tddj al-\'arous est une faute du
copiste pour ^„s^j*. Mettez o,~> a la place de c*JU3>,
alors vous verrez que cela ne donne aucun sens, car on
ne peut pas dire oLx^il ^U-ïl ;J>. Les paroles du texte
signiiienl: «Lorsque je lus d\'avis de lermincr eet écrit.»
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10
£j z>, étrc d\'avis, se Irouvc dans lc diclionnairc de Hëlol;
voyez aussi les artieles croire, penser et se persuader dans
Boclhor, et comparez Burckliardl, Travels in Nubia, p. 409
dans la nol e: q ^ï \'S, «ne croyez pas, ne pensez pas.»
P. 77, 1. 10. Il est presque inulile de dire que ^A/aiJ5
est conflrmé par Boul.
P. 80, 1. 3. jLs- est dans l\'édition; Ie point du J*>
est cassé, mais dans mon exemplaire il est encore visi-
ble.
Ibitl.. 1. 9. .0 aussi dans Boul.
P. 87, 1. 7. -*AiJ ,•»? iemyA
B^jL/o ü^k^jjCj. Dans la note a, M. Wright avoue qu\'il
ignore ce que signifie ici Ie mot \'iXAi. C\'est tont simple-
ment üiJi», Ie diminutif de Kis, cruche. 11 n\'est pas rare
que les savants ne reconnaissent pas les diminulifs. Ainsi
1\'illustre Quatremère (Hist. des suil. maml., II, 1, p. 60)
a traduit un passage de Macrizi oü il est question d\'une
»_*.s>J Xaxi^o, et il a dit dans une note que cetle lecon
«ne présente pas une signification salisfaisante;» après
quoi il ajoute: «On peut lire ou ül^^a^, une lame, ou
a&^\\*a, un plat. Dans la Vie de Kelaoun, et dans YHis-
loire de Nowairi, on trouve Ie mol /4->. une botte; ce
qui parait la meilleure lecon.» Cependanl personne ne
croira qu\'un copisle ait corrompu Ie mot oi=> en x**^uo,
et ce dernier terme, qu\'il faut prononcer Ka*^v*9, est par-
failement correct. C\'est Ie diminutif de Kr^vaö; Freytag Pa
noté sous ce dernier mot, et P. de Alcala (sous salsera o
salsereta)
Ie donne dans Ie sens de saucièrc.
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11
P. 88, 1. 19. iXÜjS- fl,jl *J gvXaj (jop\\ &J-&-* y»y
Telle est la lecon de tous les man. et de Pédilion de Bou-
lac. M. Wright y a substitué 0\'.Aaj et il a rejeté la le-
con des man. dans une note. J\'avoue que je n\'aurais pas
osé Ie faire. Il est vrai que 0iX-s ne se trouve pas dans
Freytag, mais ce terme est en usage comme Ie plur. de
plói. Aux quatre exemples de ce plur. que M. Muller a
cités (Die lelzten Zeilen, von Granada, p. 153 dans la note),
on peut ajouter ceux-ci: Ibn-Khaldoun, ttist. des Berbères,
t. I, p. 122, 1. 1, p. 149, I. 2 a f., p. 280, 1.10, p. 295,
1. 7 af., p. 372, 1. 4 a f. et 1. dern., t. II, p. 71, 1. 6 af.,
p. 108, 1. I, p. 245, 1. 5 a f.; Prolégomènes, t. I,p. 220,
dern. L, t. III, p. 104, 1. 3; Bibl. Arabo-Sicula, p. 617,
1. 4; Bocthor v°. arpent. Comme Ie personnage donl il
est question dans notre texte peul avoir possédé plus d\'un
champ, 1\'auteur peut fort bien avoir employé Ie pluriel.
P. 90, 1. 4. L\'Espagne est, selon Razi: K.«fi-*JI SU.ji\'
XaJliüi £*kj. Votre conjecture, **aLm au lieu de k_a.L-j,
comme portent les man. el 1\'édition de Boulac, me seni-
blerail d\'une hardiesse exlréme, méme si ce £*kJI \'&*&*
cadrait assez bien avec 1\'ensemble du passage, ce qui, je
crois, n\'est pas Ie cas. 11 n\'y a rien a changer, et je me
tiens persuadë que vous auriez laissé Ie texte intact, si,
a 1\'époque oü vous écriviez cetle remarque, vous aviez
déja eu a votre disposilion Ie Lexique de M. Lane, car
o
Freytag a expliqué Xüls» d\'une maniere peu salisfaisante.
H. Lane dit: «&U:> primarily signifies a mode, or manner,
of (jfk>> generally as meun ing crealion; a parlicularmakc:
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12
and hence, conslilution;» etc. Or, comme ^b signiOe «a-
tura, indoles a natura insila, il est clair que les paroles
de notre texte présentent ce sens: Ie sol de 1\'Espagne est
fertile par la nalure de sa constitulion; — il n\'est pas né-
cessaire de rendre ce sol fertile par des moyens artificiels,
car il Pest par sa nature menie.
Ibid., 1. 24. M. Wright n\'aurait pas du écrire y^s>
^L^aJ\', mais ^LsuJi ^s», ce qui se rapproche plus
de la lecon de ses man., qui out ^^L-^-aJI (aussi dans
Boul.). En effet, c\'est de cetle maniere que ce raots\'écrit
en arabe. Il est dans Freytag; dans Ie Latdïf al-ma\'drif
de Tha\'alibi (p. 116, 1. 8 éd. de Jong) c\'est ^3Lsu, et
dans Ie Mosla\'hü (man. IS) ^tjjl j^>, forrae que Frey-
tag a aussi.
P. 93, 1. 6. Xa-wJAÜ JSió ^Jü\\ XjU&3; mais les man.
(de même que Boul.) portent **l>^ J-^.3 et M. Wright a
eu tort de biffer Ie mot ,»*L>, qui n\'est nultement detrop,
comme il 1\'a pensé \'. L\'expression *£>\\jó jUp, qui ne se
trouve pas dans les diclionnaires, n\'est pas rare chez les
auteurs arabes. On lit chez Ibn-al-Coutia (man. de Paris,
fol. 12 v°): |»s>.iS jUp o^t SjAs. nxi oj.jLï (fPy*, car ces
1) Peut-être me direz-vous que je me suis trompé, moi aussi, en n\'ad-
mettant pas Ie ,*.£!,^> t. II, p. 54, 1. 9; mais alors je vous répondrai
que Ie cas n\'est pas Ie même. J\'ai rejeté la mot en question, non pat
parce qu\'il ne pouvait pas être place après .LiLO, mais parce que Mac-
cari dit formellement qu\'il copie Ibn-Khallican, et que ce dernier n\'a
pas Ie *J| O, ni dans 1\'édition de 31. Wüstenfeld (Fase. III, p. 124,
1. 6), ni dans celle de M. de Slane (t. I, p. 322, 1. 13). Il ne se
trouve pas non plus dans Ie Maccuri de Boulac.
-ocr page 19-
15
voyellcs sont dans Ie man., est ponr |*-0l.<>). Dans une
Ilistoire des Hafcides (dans Ie Joum. asiat. de 1851, 1.1,
p. 58, 1. 4): *»Ui> jUp v_sJU st^JLaJt ^ «j«*j 0J yAy
Dans les Voyages d\'Ibn-Batouta (t. I, p. 425): iSJ\\ v£aju
Jt\\j* jL*_j.> juU*.*^j v_ftjj-iJt. Plus loin (t. II, p. 76):
pj.JI ^^-i (*-&)•* jUjvi jLju> »-óy J.*^\\i. Ailleurs (t. II,
p. 88): ftfjó Jj#> 0>~.*=> 0ILLJS a* pi tf ^ jJ.ys.
Plus bas (t. II, p. 374): i>iL_j 1$** u^xi^l 0_j.»**j (»^i\'S
*9\\yi \\Xjè x_jL*_j *\\x$ïï. Dans un autre endroit (t. III,
p. 1): **!;>i }&üè **J>\' v-)L~2p.j L^j Is>L»j5. Voyez aussi
l. III, p. 13, 14, etc. Dans un Formulaire de contrats
(man. 172, p. 9) on trouve: 0j a^Ui DbLs qj 0^Li ^j
...»
^.i t^Lijj» ttXJ\', tAf ^*j «J.X.J. Les savants traducteurs
d\'Ibn-Batouta ont rendu 1\'expression dont il s\'agit par di-
nar d\'argent,
et je crois aussi que c\'était une monnaie
d\'argent, car Ie voyageur que je viens de nommer, se sert
(t. I, p. 428) de 1\'expression: $*&],& a/> ^Llo o^Tbykc.
Parmi les passages que j\'ai cités de lui, il y en a aussi
plusieurs d\'oü il résulle que cette monnaie équivalait a
un quart de diner du Magrib. On peut donc 1\'évaluer a
environ trois francs, et quant a 1\'expression arabe, on peut
comparer ce passage de Prosper Alpin (Hist. Aegypti natur.
pars prima,
p. 49): «Et tam vili pretio habentur, ut puer
puellave non plus aureo argenteo apud eos aestimetur.»
P. 94, 1. 5 et 6. Il faut corriger trois fautes dans ces
deux vers. La lecon xJU^UL, que Péditeur n\'a trouvée
que dans un seul man., doit être remplacée parXJL>cyo,
comme portent les aulres man. et Boul. Selon toute ap-
-ocr page 20-
14
parence, M. Wriglit 1\'a admise parce qu\'il croyail que lc
dernier pied devait avoir deux syllabes; maïs dans les
poèmes modernes et populaires, Ie dernier pied du wion-
sarih n\'en a souvent qu\'une seule (voyez, par exemple,
t. I, p. 310, 1. 18 et suiv.) el il faut prononcer ^\'^Jt
o                                                                        o »
et ^LXaaJI (= ^tu\\*aJi &!*=» rj*)\'
Ibid., 1. 22 et n. f. La correction de Péditeur est con-
firmée par Boul.
P. 97, 1. 2. La Lonne lecon, indiquée dans les Add.
et Corr., est dans Boul.
P. 103, 1. 20. Le texte dit que dans FAragon on trouve
\'&jj\\k>j> Sj^r, et la nole e est concue en ces ternies: «Les
man. portent üxilxaj.» Vous diles qu\'il faut restiluer la
lecon des man.; que Yacout a bien en trois endroits lUiLbju,
mais que c\'est évidemment une corruplion de jCjóliaj^, Bri-
tannia, la Bretagne. Quel nom de ville ou de pays, de-
mandez-vous, répondrait a ce Barbatania ? Après quoi vous
ajoutez que Pexlension du nom de la Bretagne a la partie
nord-est de 1\'Espagne s\'explique naturellement par la cir-
constance que les chrétiens, venus du sud-ouest de Ia Fran-
ce, se sont avances jusque dans cette partie de la pénin-
sule ibérique. — Parmi toules vos notes il y en a peu
d\'aussi malheureuses. Barbitania, car c\'est ainsi qu\'il faut
prononcer, était Pancien nom du Sobrarbe. «Quod modo
dicilur Superarbium, olim vocabatur territorium Barbita-
num,» lit-on dans le Fragmenlum hisloricum ex cartulario
Alaonis,
publié dans YEspaha sagrada, t. XLVI, p. 328.
Vous auriez pu trouver cela dans la seconde édition de mes
Recherches, que j\'ai eu le plaisir de vous envoyer il y a
dix ans. A la page 357 du tome II, j\'ai cité, dans la
-ocr page 21-
lij
note 3, Ie passage du Fragmentum hisloricum. L\'auleur
de ces nolices historiques forl curieuses nous apprend aussi
pourquoi Ie nom a été changé. Par Ie passage d\'Ibn-
Haiyan que j\'ai traduit dans mes Recherches, vous verrez
que Barbastro élait la forleresse la plus importante de
la Barbitanie, et on lil la même chose dans 1\'ancienne
Iraduction espagnole de Bazi, publiëe dans les Memorias
de la Academia de la hisloria,
t. VIII, p. 43. Or, l\'au-
leur du Fragm. hist. continue en ces tenues après les pa-
roles que j\'ai cilées: «Cum autem homines Superarbi Bar-
bastrui» perdidissent, a quodam monte, qui dicitur Arbi,
co quod supra eum starent Chrisliani et subtus Mauri,vo-
caverunt se Superarbenses, id est super illum montem
stantes. Modo vero convenit eos Barbastrinos [adde: vo-
care, vel simile verbum], quia iam Dei gratia capta Bar-
bastra et a Christianis possessa, dignum est ut nuncupe-
tur sicut antiquitus.» Au reste, je vous avouerai que la
correction dans Ie texte de Maccari n\'est pas de M. Wright,
mais de moi. Il me répugnait de laisser subsisier cette
lourde bévue; je ne voulais pas voir la Bretagne transporlée
dans PAragon, c\'était Irop ridicule. Sans doute la faule esl de
Maccari même; car elle est frequente cbez les auteurs ara-
bes. On la trouve aussi dans les deux man. sur lesquels
j\'ai traduit 1\'intéressant réeit d\'Ibn-Haiyan, et Ie traduc-
teur espagnol de Bftzi, qui écrivait a une époque oü Pan-
den nom du Sobrarbe élait depuis longtemps tombe dans
Poubli, place Ie district de Bretania a cöté de celui de
Lerida, sans Ie moindre respect pour la géographie.
P. 118, 1. 17. oJLas t54*^J g.i^UÏ I^IT JUsjX«l Uls
ï;.s=\\.jö «1 M. Wright a fait imprimer SüsuJ a Paccusatif,
o
ce qui ne donne pas de sens. II faut lire x^^jJ au no-
-ocr page 22-
16
ininatif et Iraduire: «Quand clle eut fini de parier, 1\'aveu-
gle toussa; alors clle dit: «Il a mal a la gorge.»» <J
doit être joint a ia^i et non pas a oJU.
Ibid., 1. 10. ty.1 ^t L5>iji t9 \\#=> SI «JUt Lp4-w! S. Il
faut biffer avant tj*i» Ie mot SM, qui ne se trouve ni dans
Boul., ni dans les deux man. d\'Ibn-al-Khatib, celui de M.
de Gayangos et celui de Berlin. Ce n\'est pas un soubait
(1\'ensemble du passage montre assez que Ie poète aveugle
ne souhaite rien de bon a son interlocutrice), mais une
imprécation, une malédiction. Si 1\'on conserve eet "SI, la
réplique de Nazhoun ne donne pas de sens; mais tout est
clair quand on Ie retranche. Au reste, 1\'éditeur a négligé
de faire remarquer que ces deux phrases rimenl; il aurait
du les faire imprimer ainsi: Ls^l ^ \'t^ó» ^ U«**»V ^
Ibid., 1. 12. Dans Ie vers:
s
Li.Lc j-jj&ÏI j^» j-^wk-zol «AJ5 qLS\' q<5
Ie mot fyïJt est un contre-sens. Il faut y substituer ^yyal\\,
lecon qui se trouve dans les deux man. d\'Ibn-al-Khatib.
Ce mot signifie pudeur, décence, relenue, honnêlelë. Voyez
Maccari, t. I, p. 678, 1. 20; Ibn-Khaldoun, Hist. des Ber~
bères,
t. I, p. 233, 1. 11; Prolégomènes, t. I, p. 19, 1. \'
14, p. 29, 1. 3; Ibn-Abdalmelic Marrécochi, man. de Pa-
ris, n° 682 suppl. ar., fol. 74 v°: *_jla*Jt5 0jmI\\ \\J)ft* 0W.
Ibid.,
1. 18. j«Aj \\j& o-j^Ls» ne signifie rien. Il faut
lire c^L>, comme on trouve dans Boul. et dans Ie man.
de Berlin d\'Ibn-al-Khatib.
-ocr page 23-
17
P. 122, n. a. Comme il s\'agit d\'un mot qui était en
usage en Espagne, M. Wright aurait mieux fait de citer,
au lieu du terme italien coniglio, Ie terme valencien conill
et Ie terme portugais coelho, qui est pour conelho, les
Portugais aimant a supprimer Ia consonne qui se trouve
entre deux voyelles.
P. 126, I. 15. Vous diles avec raison que l$iyas> ^s
est bon aussi. Je ne vois pas pourquoi on cliangerait
cette lecon, qui est confirmée par Boul.
lbid,, I. 22. \\.~-m ne conviendrait pas, et je ne puis
adopter L=-_..a.^ (dans les Add. et Corr.), parce que }j..a
n\'existe pas, que je sache. Je crois devoir lire Is-yw Ü^**)
avec Boul.
P. 128, 1. 5 et n. a. Ce U>la£J, qui n\'est dans aucun
man. et que M. Wright a ajoulé de son chef, n\'est nul-
lement nécessaire, car «après une proposition supposilive
exprimée par ^J, on fait quelquefois 1\'ellipse de la propo-
sition corrélative» (de Sacy, Gramm. arabe, t. II, p. 464);
en d\'autres termes: ce qu\'on appelle Ie vl*-^ de ^J est
quelquefois sous-entendu. On en trouve un autre exem-
ple p. 572, 1. 7 et suiv., passage sur lequel 1\'éditeur de
Boulac remarque ce qui suit: <->\\y%- a,L*ji v<\\s> ^^Ju J
b&« ^è^.1 ^ (.laJI ^a> *jj$& u^Jj J-*-^ >J« H dit de
même au sujet du ,»J jis qu\'on trouve t. II, p. 147, 1. 7
de notre édilion: Ls>La£S ^gi *jj$*i LÜAjI oj«A.^Vo_jJ \\^y^,
A la page 128 Boul. a ^«Jü; mais selon toute apparence,
ce mot a élé ajouté par 1\'éditeur, qui ne savait pas en-
core, au moment oü il imprimait ce passage, que ^.«.Jü
est sous-enlendu; il ne s\'en est apercu que lorsqu\'il im-
2
-ocr page 24-
18
primait Ie second passage. La menie rélicence se trouve
aussi p. 317, 1. 14, passage dont je serai obligé de par-
Ier plus loin, parce que vous avez voulu en changer Ie
lexte. Au reste, je ferai encore observer que les auteurs
modernes aiment a ajouler la proposition corrélative, que
les écrivains plus anciens suppriment. Ainsi on lit chez
Ibn-al-Khalib (man. de M. de Gayangos, fol. 44 v° et man.
de Berlin): jJJta «uib» ^Ji 0L_f ua^^iJ Krf\\Lb ^j! JlaJ
~yè u^-S qU _jJ, après quoi Ie récit continue. Il y a
donc ici ellipse de la proposition corrélative; mais Mac-
cari (t. II, p. 209, 1. 7), qui a copié eet article d\'Ibn-al-
Khatib, Pa ajoutée: Lx*- jJU L*.
lbid., 1. 10. ^w\'j» t. »A*Jl> tf> p-j-""^ (j»UJI {Jo\\XHii
xUaüu yUc ^.i. Vous proposez de lire ,.>«JI et Boul. a
réellement c/*^t; mais la lecon de M. Wright est certai-
nement la bonne, comme Ie prouve un passage tout a fait
semblable, p. 298, I. 1—3: SjLaJl Qt ns-j lXjui** ^jI JLS
qU* £.1 <^a^i ^^S *\'j*j^5 ^■kjj (X^l—1—* ^ va*i*aj\'t
JL*| l. xJLaüüf SJ.-»il a^aJ L^aj ,^ j. Le verbe ,^U*j,
qui semble vous avoir embarrassé, est un de ceux qui ont.
perdu presque enlièrement leur signification primitive.
Les auteurs arabes s\'en servent la oü nous mettrions le
verbe avoir, comme dans ce passage de la Bibl. Arab. Si-
cula
(p. 435, I. 9): ^LIxaj »i\\a*c ^ *_it ^^*i ,»_*}
jC^JL^Jl <J>jm»ïï, «1\'un d\'enlre eux prétendit avoir vu que
les esclaves du gouverneur avaient des épées nues.» Dans
le passage de Maccari il faut traduire de même: «les ha-
bitants sur les deux rives ont des lampes allumées.»
-ocr page 25-
19
P. 134, 1. 11 (voyez les Addit. et Corr.). Il n\'y arien
a changer ici.
Ibid., 1. 23. Kcytyo *5>Aic L^JLs i-iL»*»»^ \'ihs>- Ltt^
(j»LiS L^Ua 0LSj C7^!» (^\' ^\' c*\'" G\'est ainsiu\'il
faut lire avec les man., sans changer q»L» en Lyalï, comme
Ta fait 1\'éditeur, car si 1\'on adoptait ce changement, 1\'au-
teur dirait que Ie mohtesib était un cadi, ce qui serail bien
loin de la vérité. Il faut prononcer (j»l_S L^.5>L*o ,Jjj et
traduire: «et celui qui remplit cette charge est comme un
cadi,» c\'est-a-dire: en Espagne, un mohtesib n\'est pas,
comme en Oriënt, un homme sans beaucoup d\'éducation;
au contraire, par sa profonde connaissance de la loi, il
est 1\'égal d\'un cadi et jouit d\'autant de considération que
ce dernW. Boul. a aussi u»Lï, et 1\'éditeur ne s\'est pas
trompé sur Ie sens de la phrase, car il a fait imprimer
P. 135, 1. 23. Ce sj-^j\'j ne peut pas être bon. Boul.
a zj&ï}, ce qui ne vaut pas mieux. Je crois qu\'il faut
lire «ys-jÏÏ gj^^jj; Pauteur donne aentendrequ\'enOriënt
les faquirs mendiaient sur les marchés après s\'être blessé
Ie visage afin d\'exciter la pilié des passants. Je profiterai
encore de cette occasion pour corriger une erreur oü je
suis lombé dans ma jeunesse: dans mon Diclionnaire des
noms des vétements,
p. 182, il faut biffer 1\'article »;5jl>.
O*
Ce mot, en persan «;^;i>, signifie mendier.
P. 136, I. 5. Je ne saurais approuver Ie changement
de Sj.j> en _)\'>»■ que vous proposez. Le sens est que Ie
a*
-ocr page 26-
20
sa van t est traite avec respect par ses voisins et par les
marchands chez lesquels il achète quelque chose.
P. 157, 1. 11. j^&Jj v_ft^Wia XJL^U ^5 *^a3 ^ Jeuut
vcs^Jl. La lecon du texte, qui est confirmée par Boul.,
est bonne, et il ne faut pas y substituer v_a^z««.j., comme
Ie veut 1\'éditeur dans les Addit. et Corr. Selon toule ap-
parence, il n\'a pas coniiu Ie sens que Ie verbe wA^uavait
en Espagne et qui n\'est pas dans les dictionnaires. Il si-
gnifiait être présomptueux, car chez P. de Alcala presumir
\'"•ij                                   • \'
de si mesmo est _&»*»; il donne aussi ^Jl^\\m sous mucs-
Ira de vanagloria et sous presuncion, et 1\'adjeclif
sous allivo, argulloso et presunluoso. Vous voyez que ce
sens convient parfaitement ici et que ^jJ&**j exprirae la
même idéé que «.**« LSi fjïmi el v1-?^\' j*kj.
lbid., 1. 24. Il faut insérer avant wwaj la particule ^,
que Ie sens exige impérieusemeut. Je soupconne que l\'o-
mission de ce ^5 n\'est qu\'un lapsus calami de 1\'éditeur,
car il est dans Ie man. de Gotha (voyez Preytag, Chres-
lom.,
p. 148, I. 3), dans celui de Leyde et probablement
aussi dans les autres. Boul. 1\'a. — Quant a la nole dans
les Addit. et Corr., selon laquelle il faudrait placer Ie *{ju
après 0_y,«,Êt«Jt, je ne puis 1\'approuver. Ce changement
me parait arbitraire et inutile; Boul. a aussi Ie ^^u après
&Mt\\y
P. 147, I. 10. Au lieu de £*&>}, il faut certainement
lire £X*ï;, comme 1\'éditeur Ie dit dans les Addit. et Corr.;
mais je ne comprends pas pourquoi il a prononcé gjs %3;
c\'est öuj\' qu\'il faut.
-ocr page 27-
21
P. 154, I. 11. fls>J\\ 0a LijjU oUULil «&2 [gOUjtj.
Lisez \\f*ój:, comme dans Boul.
P. 162, I. 21 et n. f. Boul. a la bonne lecon.
P. 166, 1. 17 et n. c. Ljsww aussi dans Boul. Lavé-
rilable lecon, qui n\'est pas celle que 1\'éditeur propose dans
les Add. et Corr., est encore a trouver.
P. 195, 1. 4 et n. h. rUil          I \'iufloM \'_j.-*JU serait
a
en opposition avec Phistoire. La tracé de la bonne lecon
est dans Ie Matmah L. Le j>« , au lieu de a.^..=-!, est
réellement une altération de s^-J, comme 1\'éditeur 1\'a
soupconné, car cette dernière lecon se rencontre dans les
fragments du Matmah qui se trouvent a la fin du man.
d\'Ibn-Bassam que possède M. Mohl (cf. mes Loei de Abba-
didis
, t. III, p. 75).
P. 202, 1. 14. Vous proposez ^Lxïl l«; Boul. aoi-ii U,
ce qui, je crois, est mieux. Le sens serait le même;
mais la VIP fonne est frequente, tandis que la VIII", sielle
existe, n\'est pas classique, car M. Lane ne Ia donne pas.
P. 209, 1. 22. Z<d»y I, t-c»,|>-5» c^-s-iOcJ. Je pré-
sume qu\'on doit lireo<3^i\\s avec Boul. Si c\'était«s*i-Ji\\9f
a la Ire forme, on n\'hésiterait pas a prendre ce verbe dans
le sens i\'avoir le verlige; c\'est aujourd\'hui, comme vous
savez, le sens ordinaire de a\\*>, et on lit dans le Lexique
de M. Lane, que probablement il 1\'avait aussi dans 1\'an-
cienne langue. Je crois devoir altribuer a la IP forme la
même signilication. II est vrai que, dans le diclionnaire
de M. Lane et dans ceux de la langue moderne, c\'est don-
nar le vertige;
mais Boland de Bussy (L\'idiome d\'Alger,
p. 590) a noté la phrase: Lf <J^Ü^J\\ ^.i ^Jl a\'^ï L»,
-ocr page 28-
22
tje n\'ai Ie mal de nier que dans les grands batiments.»
C\'est au fond Ie même sens qu\'avoir Ie verlige, et si 1\'au-
teur ne s\'est pas Irompé en ajoutant Ie lechdtd au verbe,
il s\'ensuit que la II" forme est 1\'équivalent de la Ire. On
pourrait aussi prononcer ^s»^ au passif (= va*j>b). En
tout cas il est cerlain que la lecon du texle est vide de
sens (cf. Ie Lexique de Lane sous avec Ie ha), et que
Ie rhéteur a vonlu dire: «les oiseaux de proie avaient Ie
vertige et décrivaient des cercles dans les airs,» ou comme
nous dirions: les oiseaux de proie décrivaient des cercles
dans les airs, comme s\'ils avaient Ie verlige.
P. 214, 1. 5. Je ne crois pas qu\'on doive changer la
lecon des man., qui est aussi cello de Boul., «.«l^ en
joJ_*J, comme Ie veut 1\'éditeur dans les Addit. et Corr.
J\'ai déja eu 1\'occasion de prouver ailleurs (Glossaire des
mots esp. dórivés de l\'arabe, p. 256, v° barago) que ^-a
(corde) est un sing.; aux exemples que j\'en ai donnés, on
peut ajouter eet hémistiche d\'Abou-Tammam (Divan, man.
899):
et Ibn Djobair, p. 94, 1. 10 et 11. Au plur. on dit non-
seulemcnt u~\\y»\\, mais aussi ij-L*, comme JU> de ^s-,
etc. Aujourd\'hui encore ce pluriel est en usage en Algé-
rie. Ainsi on lit chez Ie général Daumas (La vie arabe,
p. 493): Teloug Ie merass. Il Iraduit: «Ie lachement des
lévriers;» mais dans une lettre qu\'il a bien voulu m\'a-
dresser en réponse a quelques questions que je lui avais
faites, il dit: «Merass ne veut pas dire lévriers, mais col-
-ocr page 29-
23
liers. J\'ai traduit: «Ie lachement des lévriers.» parce que
merss ne s\'applique qu\'au collier du lévrier.» Il est facile
de voir que ce <_)«_<, pi. u«\'—*, signiflait primitivement
corde, et que, dans la suite, on Pa appliqué au collier du
lévrier.
P. 216, 1. 18. Au lieu de JuJoaj\', lisez juj^sü\'(avec
Ie ha), comme dans Boul.; **J jail\\ &&X&3 sJü ,J U. —
A la ligne 18, votre correction, L51« Ju», est conflrmée
par Boul.
P. 217, note d. La lecon du Baydn se trouve aussi
dans VAkhbdr madjmou\'a, p. 122, 1. 10 éd. Lafuente.
Ibid., 1. 10. (JL^xj dans Boul.
P. 218, n. b. Chez Ibu-al-Coutia (man. de Paris, fol.
18 r°), c\'est: ^jj «JÜt vi>^J ti5CJL« JLüs.
P. 220, 1. 5. Vous inclinez a présent, je crois, a lire
plu tut jus uAiu avec Ie texte, et non pas uuai *-*-*•,,
comme vous 1\'aviez proposé autrefois. Boul. a uvöè l\\S5
aas, ce qui rend la construclion moins dure.
P. 221, 1. 23. Ja«JI ^JCilj. Dans les Addit. et Corr.
vous aviez dit qu\'il fallait lire l5-Cj?5 , et vous ajoutez a
présent que vous persisterez dans cette opinion, tant qu\'on
ne pourra citer a 1\'appui de la IVe forme de lSJLi, que
t. II, p. 707, avant-dernière 1. Je vais vous en donner
(Pautres cxcmplcs. Chez Maccari même vous auriez pu en
trouver un troisième, t. II, p. 698, 1. 20: **J"|^ ,-s «pütj
2ül& f&el, et un quatrième, t. II, p. 707, 1. 22. Dans Ie
Kilab al-\'oyoun, p. 262, I. 15 éd. de Goeje et de Jong (cf.
-ocr page 30-
24
p. vin de la Préface) on lit: t_^_£_3^ t^Jliiï} *L*^I \\y^yS>y
Dans Abd-al-wahid, p. 206, 1. 16: iLil r^\\ J> ^-^j
KjI&. Chez Badji, Histoire des emirs d\'Ifrikiya, p. 92 éd.
0
de Tunis: \\Jy> ^*9 l&lj L*»j ^5; p. 117: a.c ^«öy-c,,
*$aj Lxj.s iXi; p. 129: ^ Lcj. =- ^>Ajj *JL*_3 ^j L<:!a
2üxA.w; p. 137: »^iU=>l ^.<« Lytf v^-*c^ [*r.^ Ljols; p. 143:
8^3- ^bfixj »bL3»{ ^s» »,cLï^ ^.s l&jj. Le partioipe se
trouve chez Ibn-Cahib ac-calat, man. d\'Oxford, fol. 91 v°:
j^LaJüi *j^..e»i ^<o Ka<a4 jU*«<3; les voyelles sont dans le
man. P. de Alcala donne la IVe forme aux articles apos-
temar a olro, concoxar a olro, enconar a olro, moleslar,
provocar a yra,
et le participe, qu\'il écrit munqui, sous
despcchado por enojado, enconado, enojado, irado subita-
menle, molesta cosa.
Remarquez que, dans la prononcia-
tion grenadine, le parlicipe aclif et le participe passif de
la IVe forme des verbes défeclueux se confondent. Dans
les quatre premiers articles c\'est {j(^> (pour lj&*), dans
le cinquième c\'est ^ti* (pour u£.-a_<«). Bocthor a ^Xit
sous les mols enrager (faire enrager quelqu\'un), piqué
(faire piqué a quelqu\'un), piquer (facher, irriter), laqui-
ner,
et le parlicipe ^Zxa sous taquin. Voila donc cinq ar-
ticles de Bocthor, dix d\'Alcala, et douze exeniples tirés
d\'auleurs arabes; j\'espère qu\'ils suffiront pour vous con-
vaincre que la IVe forme de uCj ou ^^£3, quoiqu\'elle man-
que chez Freytag, existe, et que, par conséquent, il n\'y
a rien a changer dans le texte de Maccari. Au reste, M.
de Goeje a promis de parier de celte IV" forme dans le
-ocr page 31-
28
Glossaire qu\'il a I\'inlention de joindre a ses Fragmenla
hisloricorum Arabicorum,
et il en donnera des exemples a
son tour. — Ceci était écrit lorsque je recus votre der-
nière livraison. J\'y ai vu avec surprise qu\'en parlant du
passage qui se trouve t. II, p. 822, 1. 10, vous voulez y
lire cetle même IV« forme (ce qui ne me parait pas néces-
saire), et qu\'a 1\'appui de votre opinion vous citez préci-
sément Ie passage qui a donné lieu a cetle note, niais sans
rétracter votre ancienne remarque et sans y faire la moin-
dre allusion.
P. 225, 1. 2. Quoique Boul. ait aussi v»w«la, je crois
, o -E
avec vous qu\'il faut lire c^-a-5^; mais ce qui me parait
ïnoins certain, c\'est que dans Ie Bayan, t. II, p. 88, 1.
3
7, il faudrait lire de toute nécessitó, au lieu de ^^Sh*o\\. f
v^JLb*otj. Cette dernière lecon est dans Ie man. d\'Ibn-al-
Abbar, comme je 1\'ai dit dans la note e; mais 1\'autre
donne aussi un fort bon sens, pourvu qu\'on prenne ^Luat
dans Ie sens de brüler (in suum commodum), qui n\'est
pas dans Freytag, mais qu\'on trouve dans ce versdeChan-
farS (apnd de Sacy, Chrest., t. II, p. Ifl, 1. 5):
que de Sacy traduit (p. 545), en suivant 1\'interprétation
du scoliaste (p. 588, n. 66), qui explique |^JL.h,^.,,i par
v\\5>j: «Combien de fois, pendant une nuit rigoureuse oü
Ie chasseur brülait, pour se cbautfer, et son are et ses
flèches, son unique trésor,» etc. Abdérame II pouvait
dire fort bien, ce me semble, qu\'il s\'ëlait servi des cru-
cifix comme de bois de chauffage.
P. 227, 1. 21. Le changement de UZ en UI, dans les
-ocr page 32-
26
Aililil. el Gorr., esl non-seulemenl inulile, mais il aurait
mêuie pour résultat que ces paroles seraient vides de sens.
La Icoon L. .f, qui est aussi dans Boul., est bonne. Ibn-
Khaldoun renvoie, dans ce rapide aperou, a 1\'exposition
détaillée qu\'il donnera dans la suite.
P. 229, 1. 18. &A/&JI jyiil. Le man. quasi-autographe
d\'Ibn-Khaldoun, que possède le Musée britannique et sur
lequel M. Wright a bien voulu copier pour moi, il y a
quelques années, cette liste de cadeaux, a Ia mêmelecon,
ce qui, toutefois, ne prouve pas encore qu\'elle est bonne.
L\'autorilé d\'Ibn-Khaldoun et de ses contemporains est pres-
que nulle quand il s\'agit de choses anciennes. C\'étaient
de simples copistes qui manquaient des connaissances et
de la critique nécessaires pour corriger les man. faulifs
sur lesquels ils travaillaient. Dans notre endroit il a été
queslion d\'abord de cette espèce de bois d\'aloès qu\'on nom-
mait ag-Canfi (voyez la note a), et ici il doit êlre ques-
tion d\'une autre espèce de ce bois. Or, les auteurs ara-
bes, tels qu\'Avicenne (t. I, p. 251), Serapion, Ibn-Djazla,
Ibn-al-Baitar, Antaki etc, les ont énumérées avec le plus
grand soin; mais chez eux on n\'en trouve aucune qui
s\'appelle 2u*ÜI, ou dont le nom se rapproche de cette or-
thographe, ce qui prouve que la faute est loin d\'être lé-
gere. A mon avis, Ibn-Khaldoun a. eu sous les yeux quel-
que chose comme lWÜ ou i\\JI, un mot écrit indistinc-
tement et qui, par un hasard quelconque, avait perdu ses
deux dernières lettres, a savoir ^^J, car il me parait eer-
tain qu\'il faut lire ^JvXiJ) Jytll; c\'est de cette espèce de
bois d\'aloès, la meilleure de loutes selon les Arabes, qu\'il
doit être question ici; c\'est du moins cello dont le nom se
-ocr page 33-
27
rapproche Ie plus de iu£Jt. Au roste la corruption, quel-
que grave qu\'elle soit, n\'a rien de surprenant, car en gé-
néral les adjectifs qui indiquent les difTérentes espèces de
bois d\'aloès et qui dérivent de noins propres indiens, sont
horriblement mutilés par les copistes. Les man. des au-
teurs que j\'ai nomraés et Pédition d\'Avicenne en fournis-
sent de nombreux exemples.
Ibid., 1. 19. ^Lüi Oj-«Jt. Dans les Addil. et Corr.,
1\'édileur a restitué avec raison, a la 2" ligne de la p. 230,
la lecon des man. ^Jle lei et p. 250, 1. 4, il aurait du
faire la même correclion. L\'éditeur de Boulac ne s\'y est
pas trompé; il a partout ^ile, avec Ie \'ain, excellent,
superfin.
Dans Ie Glossaire sur Ie Mancouri (man. 351 (5),
\\£jKhi, Tibet) on lilt ^Jlait t^^^ il (*-j.v\' w»*»*jj, et Ie
copiste de notre excellent man. a pris soin d\'ajouter un
petit \'ain sous Ie grand. Dans un passage des Mille et une
nuils,
ou il est question de bois d\'aloès comme dans notre
texte, ou trouve (t. III, p. 65, 1. 1 éd. Macnaghten):
^LfiJJ y* ^cl yS>} (lis. ^^aJuJl >) (^-UaaSI ^..«J5 l$*èa, et
1\'édilion de Habicht porte en eet endroit (t. IV, p. 95):
^LöM ójm!\\ ^ £y~=*-\\5 J^ai! _>.s>a, ce que Ton peut con-
sidérer comme une bonne interprétalion du comparatif
t oS
^yJLjsL Cet Jle est Ie synonyme de *»jy; £&yJI i>*^\'
dans la dernière ligne de cette page.
P. 230, 1. 3. gar>3 Ü& t". \\J#ö\\ ^\\ ^y II est
certain que Ie dernier mot est altéré. Vous proposez de
l) Cette correceion a dója dié fnite pur ïï. Lane.
-ocr page 34-
28
o                        »
lire gas» £j* Süiii, et vous penscz que ce ,a.i.s> est Ie per-
san iiSi>, eïo^e ae s<»\'e blanche. Cetle conjeclure me sem-
ble inadraissible pour deux raisons. En premier lieu, Ie
génie de la langue arabe s\'y oppose. Votre ^ serait de
trop. Quand on veut parier d\'une pièce de soie, on peut
bien employcr Ie ^a, mais a la condition que ie nom de
1\'éloffe ait 1\'article, jA/&J\\ &* XSA, comme a Ia première
ligne de cetle page de Maccari. Or, votre &J..2» n\'a pas
d\'article, et Pon ne dit pas ^jy> a< süüï; ce serait un
barbarisme, tout comme si I\'on disait en allemand: ein
Slück von Seide,
au lieu de: ein Stück Seide; on dit &1&
jir=>. Ainsi on lit dans YAkhbar madjmou\'a (p. 69, 1. 11
éd. Lafuenle): js> Xa-i. Chez Ibn-Iy&s (Histoired"1 Egypte,
man. 367, p. 377): w**aa^ u^JLL! X5.*i j-j^iLS ^-a j.^\\i.
Vous en trouverez encore deux exemples chez Quatremère,
Hist. des sult. maml., t. II, part. 2, p. 212, et je pour-
rais en citer beaucoup d\'aulres, mais je crois que ce se-
rait inutile. En second lieu, vous auriez du prouver que
les Arabes du moyen 4ge onl réellement employé Ie mot
persan iX*.5* pour designer une certaine étoffe. J\'exige
encore davantage. Les noms d\'étoffes n\'existent ordinaire-
ment, comme vous savez, qu\'a une certaine époque; cha-
que siècle a pour les étoffes des noms que plus tard on
n\'employait plus, parce qu\'on avait remplacé les étoffes
mêmes par d\'aulres. Il en a élé ainsi en Oriënt aussi
bien que parmi nous. Il nous faut donc un nom d\'étoffe
qui s\'employait du temps d\'Abdérame III, c\'est-a-dire au
X» siècle, et qui s\'écrivait a peu prés comme Ie &.*è-s de
-ocr page 35-
■29
nolre lexte. Eh bien, un tel mot, d\'origine persane et
employé par les Arabes au X° siècle, existe, bien qu\'i! ne
se trouve ni dans les diclionnaires arabes, ni dans les dio
tionnaires persans: c\'est gX»j ou g*=>\\y Un écrivain du
Xe siècle, Tha\'alibi, noramc Ie ^_*_s»t. dans deux de ses
(is                       ■*
ouvrages (voyez son Laldïf al-ma\'arif, p. 116, 1. 12, et
comparez Ie Glossaire que M. de Jong a ajouté a son édi-
lion de ce livre); c\'était, selon lui, une étoffe qui se
fabriquait a Naisabour et qui avait de la réputation. Je
lis par conséquent: g^>, **<£ ("♦, et j\'ose considérer cette
correction comme certaine. Si vous voulez plutöt lire ^ü-J.
comme chez Tba\'alibi, je ne m\'y opposerai pas; mais je
serais porlé a croire que Ie mot s\'écrivait avec ou sans
*• o *.
èlif. En effet, fS^-j est une orlhographe qui devait plaire
aux Arabes plus que &.x£>\\y — Permettez-moi encore une
remarque avant de terminer cetle nole. Tha\'alibi, comme
vous Pavez vu, nous a mis en état de corriger dans cetle
ligne Ie texte de Maccari; en revanche ce dernier, dans la
ligne suivante, nous met a même de corriger celui de
Tha\'alibi, p. 72, 1. 8. M. de Jong y a fait imprimer, en
suivant Ie man. de Leyde: iC^jtixJ^ Xj^JI xolwi^Jf <-Aa*M
et dans une note il a dit que Ie man. de Gotha porte
&aa*x£J1j (sic). C\'est évidemment K^ahAB , et quoique je
ne puisse pas expliquer Porigine du nom de celte étoffe,
je crois cependant que cette lecon est la véritable, d\'abord
parce que Ie man. de Gotha est Ie plus correct des deux,
ensuite parce que chez Maccari on lit aussi X^wA JLjIx
Ibid., 1. 11 et n. c. Boul. a 0yjA\\, et Ie man. quasi-
autographe d\'Ibn-Khaldoun porie yyf>\\ (sic). Cependant,
-v
-ocr page 36-
30
comme un tel mot est inconnu, je crois devoir lire^jjJt,
comme Pa proposé 1\'éditeur, car cette étoffe était en usage
au X" siècle; voyez Tha\'alibi, Lalaïf al-ma\'arif, p. 125,
1. 8. — Je regrette de ne pas pouvoir dire quel est Ie der-
nier mot de cette ligne dans Ie man. quasi-autographe, car
malheureusement un vilain insecte y a fait un grand trou.
Dans les Addit. et Corr., 1\'éditeur se borne a dire que la
lecon du texte, oL^ii, est bonne. J\'aurais voulu qu\'il Peut
expliquée. *~*jP ne signiGe que cadeau; or, quel serait Ie
sens de ol*$il -j^*»? Des selles qu\'on donne en cadeau?
Mais cela ne se dit pas ainsi. Ou bien: des selles pour les
chevaux qu\'on donne en cadeau? Alors il faudrait prouver
que X-a-S> a ce sens; je ne Ie lui connais pas, et je crois
que 1\'éditeur était plus prés de la vérité, lorsqu\'il soup-
connait, dans la note d, que Ie mot est altéré. Au reste,
Boul. a aussi oL&Jf.
Ibid., n. e. Dans Ie man. quasi-autographe d\'Ibn-Khal-
doun, c\'est oL*JLi -**-c, en deux mots, mais avec deux
points sous Ie x. Evidemment Ie secrétaire d\'Ibn-Khaldoun
ne Ie comprenait pas; ce qu\'il a écrit n\'est qu\'un fac~
simile. Je crois qu\'il faut lire oüJ»s. Le mot ^Ju
est aussi Pépitbète d\'une pièce d\'étoffe cbez Ibn-Badroun,
p. 43, 1. 7, et semble être, comme je Pai dit dans le
Glossaire, Péquivalent de ^Ike, long de dix coudëes.
P. 241, 1. 3. icüj** v^aSj a<j (»,J3. La comparaison
du Malmah (L. etP.), que Maccari a abrégé ici, vouscon-
vaincra a Pinstant méme que votre soi-disant correct ion,
\\a*$& au lieu de o~*-i-j (lecon qui est aussi dans Boul.),
est insoutenable. Il por te: 0&, »JUc jüjm o^i> ^ J,
-ocr page 37-
31
ü*«i ***, «il ne Ie connaissait pas bien personnellemenl,
niais il avait cnlcndu prononcer son nora.» Essayez de
raettre ici ts*«£» a la place de cwj et vous verrez que la
phrase sera vide de sens. Les expressions dont il s\'agit
sont 1\'équivalent de tJLjJi, «il Ie connaissait fort bien;»
voyez Lane, qui donne aussi 1\'expression: L*_s «jJt o^ü
^5yaAj t£*3l, «I looked at him, but I did not know him
surely with my eye.» Au resle, eet c**i\'t n\'a pas tou-
jours Ie me me sens. Dans un récit publié par Kosegar-
ten dans sa Chrestomathie, c\'esl voir dislinctement. On y
lit (p. 43 , 1. 9): iÜlJis» ^JLc L^ioi ^5 J^fiS Ij^xj ^1 ^t
j^sJJ, «j\'apercois des flgures qui s\'avancent, mais je ne
les vois pas distinclement.» Ailleurs ce n\'est pas connat-
tre,
mais reconnailre, comme chez Kosegarten, ibid., p. 147,
1. 7: «Je vis un horume que je prenais pour Djemil; puis,
et- bt
quand il se fut rapproché, je Ie reconnus («.;u3l) et je lui
demandai: «Etes vous Djemil?» «Oui, certainement, répon-
dit-il;» et chez Ibn-Badroun, p. 286, 1. 4: ^Jl 3,fe_3 UU
• JttgSt, «Aussitöt qu\'il m\'eut regarde, il me reconnut.»
Chez Ibn-Djobair, p, 342, 1. 12, t£Lo &^Z\\ a la même
signification.
Ibid., 1. 10. L\'autre lecon, &jL =-, qui est aussi dans
Boul., est bien préférable. — J^Li^i ^£.5, juc ne signifie
rien; M. Wright a négligé de remarquer que Ie Matmah
L. porte (ji-c,; c\'est aussi la lecon de Boul. et il faut
Padopter.
-ocr page 38-
32
s
Ibid., 1. 20. Votre ingénieuse conjecture, j-jOuJ, est
conflrmée par Boul.
P. 243, 1. 15. Je crois avec vous qu\'il faut biffer Ie
^.-i après slwi. Dans Boul. la difficulté est éludée; il a
^ jU«i; mais c\'est mauvais.
P. 244, 1. 6. Certainement «..iLLJLwj, comme vous Ie
dites. Boul. «jlLJl*. «JUI ^t.
P. 246, 1. 15. *L> jLjJI u&3 JXi» u-j^Mj. C\'est
ainsi que 1\'édileur a fort bien corrigé ici la lecon fautive
des man. (aussi dans Boul.) **?.=>; mais il a été mal in-
spiré, lorsque, dans les Add. et Corr., il est revenu sur
son opinion, en disant qu\'il faut lire **&*£* et que c\'est
O m
1\'équivalent de f.,*j p- Je ne m\'arrêterai pas a prouver
que Myi> jL.AJi JiL> (j*L> ne se dit pas et ne pourrait
pas se dire; il me sufflra de remarquer que ^_aas-n\'exisle
pas comme nom d\'action du verbe oLi»; c\'est, comme
1\'a fait observer M. Lane, une faute dans Ie Cdmous; il
faut ^_A*>. Or, comme la rime avec *suk> et *£#» exige
un ai dans Ie mot dont il s\'agit, il s\'ensuil que m*s> se-
rait inadmissible. .\\jL.J>, au contraire, est parfaitement
bon. Le verbe \\Ji>- s\'emploie précisément quand on parle
de celui qui ravage et qui pille le pays de son ennemi;
comparez chez Maccari, t. II, p. 810, 1. 22 (cf. Add. et
Corr.): ^bLii ^Hc kjl#-j» «les chrétiens ravagèrent et pil-
lèrent le pays des musulmans;» voyez aussi Ibn-Djobair,
p. 304, 1. 9; Zeilschr. der d. morgenl. Gesellschaft, t. XXII,
-ocr page 39-
53
p. 103, d. 38. La Ve forme surtout est frequente en ce
sens, bien que les dictionnaires n\'en disent rien; voyez
Maccari, 1.1, p. 208, 1. 21 (oü x*jl.»ajt ^a^Jt sont: les
habitants des frontières), p. 874, 1. 22; Ibn-Khaldoun,
Prolegom., t. II, p. 214, 1. 4; Hist. des Berbères, t. II,
p. 85, 1. 6 a f.: xLUJf \\J>^S, «piller les voyageurs.»
Ibid., 1. 16. Boul. cXsajj, comme dans les Add. etCorr.
-O)                                                                  ,0)
Ibid., 1. 19. «l\\s*j JülbJUt ^a >il£>3 \'tXao bS /***, ».«%•
Vous dites qu\'il faut lire OÜuJj et iASju; mais permettez-
moi de vous dire que vous vous êtes trompé. Il y a dans
Ie texte une allusion a ce vers de Nabiga (p. 87, vs. 18
éd. Hartwig Derenbourg), qui se trouve cité dans la Se-
conde Partie de Maccari (t. III, p. 132, 1. 10 éd. de Bou-
lac):
Al-Fath fait aussi allusion a ce vers quand il dit (Calaïd,
p. 96, 1. 2 édit. de Paris): *ji^xs v**V L^1^ rlP\' cri^\'s
uiXaxj XsLbJUI a.^ v>L<j\' J>_«LjÏ IP-jlVj. Vous voyez donc
que 1\'éditcur a eu raison sans Ie savoir, lorsqu\'il a pro-
noncé oJby.. Il s\'ensuit que Pautre verbe doit être aussi
au passif, sans comptcr que votre 0>\'ix* ne donnerait pas
de sens. Il signifie critiquer, comme je 1\'ai observé dans
mes Loei de Abbadidis, t. II, p. 148, I. 21. Vous con-
naissez fort bien cette acception, comme Ie prouvent deux
de vos corrections sur la Bibl. Arab. Sicula, p. 643, dern.
1., et p. 646, 1. 9; cependant, comme elle manque chez
Freytag, je citerai encore ces exemples: Maccari, t. I,
3
-ocr page 40-
34
p. 75, 1. 2, p. 347, I. 8, p. 662, 1. 16, p. 679, 1. 16;
t. II, p. 286, 1. 3 a f., p. 406, 1. 16, p. 441, 1. 4,
p. 651 , 1. 19; Ibn-Khallican, t. I, p. 195, 1. 12 éd. de
Slane; Ibn-al-Khatib dans Muller, Beitrage, p. 12, 1. 11;
Ibn-Khaldoun, Prolégom., t. II, p. 163, I. 3; Ibn-Haiyan
(apud Ibn-Bassam, t. I, man. de M. Mohl, fol. 49 r°):
iXfiiit ^1 ja© 0a*> »j*&., «ses poésies sont belles selon
1\'opinion des critiques,» et ailleurs (apud eundem, t. III,
man. de Gotba, fol. 5 v°): XajLs «jüü ^ic (JUö 1», «par
conséquent, aucune rime n\'était a 1\'abri de sa critique.»
Ibid., 1. 21. Dans 1\'héniisticbe:
il faut prononcer X**a* et lire, au lieu de Mt*&o, qui ne
signiflerail rien, x *h^, comme on trouve dans Ie Malmah
o >           90 0 7
(dans Boul. c\'est ;< *a^), c\'est-a-dire i_JlaJi \'& *&*. Voyez
mes Loei de Abbadidis, t. I, p. 101, n. 147, oü j\'ai cité
et expliqué ces paroles.
P. 247, 1. 6 et n. /\'. Chez Ibn Bassam, t. I, man. de
M. Mohl, fol. 75 v°:
Ibid., 1. 21 et n. k. Lisez XjólxÜ ou X^jlJa-kJa et
voyez mon Glossaire des mots esp. dérivèsde l\'arabe, p. 295,
n. 1.
P. 250, 1. 5 et n. a. )jJeSH Jl\\ vJüCI j> e^« JSS
LfcjlyiJ JI^I p$è\\ ^jj»*iS ^L^uJt ^ ^l»,. Le mot^—j^
pour lequel Boul. a Jm<^, ce qui est un de ces change-
menls arbilraires que les éditeurs orienlaux se permellent
trop souvent, est altéré, comme M. Wright 1\'asoupconné;
-ocr page 41-
55
mais les deux conjectures qu\'il propose sont inadmissibles.
Il avait la bonne lecon sous les yeux, a savoir celle des
deux man. d\'lbn-Khaldoun: «-jt**-^ ^\'est senute aP-
parence 1\'insuffisance des dictionnaires qui 1\'a empêché de
1\'admettre; mais Ie verbe y-*»> Pour lequel Ibn-Khaldoun
a une grande prédilection, signifle envoyer, soit secrèle-
ment,
soit ouvertement, et il se construit avec^JI ou avec
^.j de la personne a qui Pon envoie quelque chose. Il
s\'emploie surtout en parlant d\'un envoi d\'argent, mais
aussi en parlant d\'un envoi d\'armes, de troupes, etc.
Ainsi on lit dans YHistoire des Berbères (t. I, p. 165, 1.
7): ^JLc l&y^ Lg^jS ^i *Jty«l ö**.:sOl _jjf qIÜLJI v-w»s
jüüLs kaïLm\\, «Ie sultan Abou-\'l-Hasan envoya des sommes
considérables aux fils de la princesse Ghimsi et aux gens
de la tribu, afin de se faire livrer 1\'aventurier; mais elle
s\'y opposa.» Ailleurs (p. 223, 1. 6): iXJLüJt *-Jl ^j-^J
Jj>^ WSÜL*29 &oL.5> {^lS.i (jw-^\'j Xiljj ^gj §yt$\\ f-IjMy
«j:cLb ^s, «Al-Caïd se porta au-devant de Pennemi et fit
passer secrèlement de forles sommes d\'argent aux troupes
zenatiennes. Hammama, s\'en étant apercu, demanda Ia
paix et fit sa soumission.» Plus loin (p. 380, 1. 2 a f.):
L^jLaLs^ Lgj\'U&J iM_j.^S &JI y-^i *k*c ^c kISjU, «il lui
conserva sa place et lui envoya régulièrement assez d\'ar-
gent pour subvenir a toutes ses dépenses et a la solde de
1\'armée.» Dans un autre endroit (p. 471, 1. 9): a_*_^
\\Jt «OjLs» u^^mj\' _«.], «il s\'engagea envers lui de lui
faire parvenir régulièrement les impöts fournis par cepays.»
Plus loin (p. 816, 1. 6): Jt^l 0_* ^_*Jt ^J5 yJ-»S
-ocr page 42-
56
^^vMj xs\\L^J!}, «il leur envoyait des secours en argent,
en arines et eD troupes.» Voyez aussi p. 507, I. 4 a f.,
p. 858, 1. 13, p. 594, 1. 5, p. 615, 1. 3 a f., p. 621,
1. 16, p. 628, 1. 12, p. 653, 1. 6 a f., etc. Dans un au-
tre endroit (t. II, p. 437, 1. 14) Ie texte est gravement
altéré. On y lil: «vX» j^JLc yy^JiJi ^t ^^U^aJi yjlyc^li.
Il faut y subslituer: ki^j ^Xc v/43^ ^ ^^^-UyÜI «-y**»,
comme on lit dans Pëdition de Boulac, c\'est-a-dire: «Al-
Fercüdji donna secrèlement Pavis de refuser sa paie a ce
chef.» Dans un passage des Prolégomènes (t.III, p. 231,1.13),
ce verbe signifie mellre de la fausse monnaie en circulation,
u*Ldt ^i Lfcjjjy*-). Au resle, on se Iromperait si Pon pen-
sait qu\'Ibn-Khaldoun est Ie seul qui emploie ce verbe dans
Pacceplion que j\'ai indiquée. Je la trouve aussi chez un
auteur beaucoup plus ancien, Ibn-Bassam. En parlant du
juif qui avait promis a Mo\'tacim d\'Almórie de Ie placer
sur Ie Iröne de Grenade, il dit (t. I, man. de M. Mohl,
fol. 201 r°): JtyitJI ^«.ao _.^\'u*-ao 0i\\ *^J! vj***» «alors
Mo\'tacim lui envoya secrèlement des sommes fort consi-
dérables.»
Ibid., 1. 23 et nole c. ,.l\\Sj yaSi\\ J^l
&5aÖ.w &Ai»l ^J\' ijo^jJL* ^-«.i.c £jt j««> fc*Jj>i (**hr j^J?
0\\i}A jj\'. L\'éditeur dit que les man. portent *-*3-l ^4.
Il n\'aurait pas dü changer celle lecon, qui est aussi dans
Boul. et qui est la bonne. Le sens est: «il ordonna a
Dja\'far de se mellre en route pour aller chercher son frère.»
La préposilion ^J a quelquefois ce sens, comme dans la
Chrestomathie de Kosegarlen, p. 113, 1. 12: L$a» ^j.%»-^
IJls» \'.♦$** iX->lj JsJ* j* u-ój.* (J^.^> «üs m\'envoyèrent
-ocr page 43-
37
pour aller chercher ces deux personnages, afin que Mou-
nis eüt avec chacun d\'eux uu entretien secret.» Et 1. 15:
2            *
Uj*9 ~e£o *>y&, «Dzaki partit pour aller les chercher.»
Chez Ibn-Dihya (man. du Musée britannique, fol. 107 v°)
on lit: o^>^ JUiJI y<Aj (j^^x^Jt v$1a aL-x! c^****- U«^
«ÏjaJ aaJ, et plus loin (fol. 109 r°): L^j t*e j**aï ^ oólx»
»*» «4^3 ^^JLrs-, Et chez notre auteur (t. II, p. 804,
1. 17): Vj*»] o*;sü\' ^wXjl »JÜ! iA*c ^t ^LLJLJI ^b vi*jt*i
bU»aj U JXj »j.c.j «Lm^j. Dans vos nouvelles observa-
tions vous dites, au sujet de ce passage (p. 201), qu\'il
faut substituer ^Ji, comme on lit dans Boul., a^:; niais
c\'est une erreur. Le L#J\', qui sans doule n\'est qu\'un
changement arbitraire de 1\'éditeur égyptien, ne convien*
drait pas, car 1\'auteur ne veut pas dire que le prince
chrétien «envoya un message» au sultan, mais qu\'il 1\'en-
voya chercher, qu\'il le fit venir en sa présence, comme
le montrent les paroles qui suivent.
Ibid., 1. 24 et n. d. ^j t\\ >t ^ ^^y ,Jl -uVJLjj
jyaiM ^t\\ ^\\ Leut u»j.$aJLj jJl\\s-. Il y a ici deux fau-
tes a corriger. D\'abord il faut lire .-jJus», avec le ha;
voyez ce que j\'ai dit dans le Journ. asiat. de 1869, t. II,
p. 158. Boul. a la bonne lecon. En second lieu, il faut
conserver la lecon de presque tous les man. et qui est
aussi celle de Boul., a savoir a-c, et ne pas la changer
en ^5. Les expressions 0^Ii ^ (jaji et 0il.s ^b (ja$j
sont synonymes; 1\'une et 1\'autre signifient: aller chercher
quelqu\'un.
Dans la remarque précédenle, nous avons vu
-ocr page 44-
58
qu\'on dit q^Ls ^ *j>j, il envoya chercher un tel, et 1\'on
dit ,^^5 ^c *=»•> ou a^Li a-c e^-s-f dans Ie méme sens.
Ainsi on trouve chez Maccari (t. II, p. 2S, 1. 1): üua^*^
SjlXjJ! ^j jJi |^ac tó»55 ^Jb LabujI. Dans un autre pas-
sage (t. II, p. 413, I. 2 et 3) Maccari a écrit: »j^ «,>5
fcJI ^^>j oMj ^ic j»f!L**i; mais Ibn-Bassam, qu\'il pre-
tend copier, a écrit (t. I, man. de M. Mohl, fol. 78 v°):
«j ,ƒ- ds?) et tdc t\'-J^i- Evidemment notre auteur a
voulu éviter ici eet idiotisrae, qui de son temps n\'était
peut-être plus en usage. Cependant il n\'en agit pas tou-
jours ainsi, comme nous 1\'avons vu et comme Ie prouve
aussi ce passage qui se trouve dans la Seconde Partie de
son livre (t. III, p. 37, 1. 23 éd. de Boulac): l\\.3 «j lijj
XaJliaJt ^JLc ^i-poli «..Ji-c *-=*y Dans 1\'Histoire de Maroc
intitulée al-Holal al-mauchiya, on lit (man. 24(1), fol. 57 r°):
sjcjé »^35 «jjt. Chez Ibn-al-Khatib (man. de M. de Gayan-
gos, fol. 99 v°): *J JlSj q*:sv!5 ^ **e vi*jw *2. On peut
aussi comparer, pour ce qui concerne eet emploi de la
préposition 0*, ce passage d\'Ibn-al-Khatib (man. de M. de
Gayangos, fol. 97 r°): «i-.e-a-s tï5Ü.*JI 3y-*-o cj^>^**.?5
I             O m >                                                                                    «
^-C ^jIj^ÜI OlXaSSj \'c^.*fjï tfcLjIy* ^rt J..A.^Ut OA.A.9y
O - «>
«tt^öjss ü^\\Lw^JI («on se rendit aux arsenaux pour y cher-
cher des armes»).
-ocr page 45-
39
P. 251, 1. 17 el n. b. Boni. üaJUUsJL
P. 252, 1. 20 (cf. Add. et Corr.). La bonne lecon est
dans Boul.
Ibid., 1. 22 et n. f. Boul. 0<j.Jb5.
P. 258, 1. 2. Non pas üJLL^Jt t_*.r>Lo, mais y^Ua
*JL**Jl. L\'éditeur a cru que c\'était un nom appellatif,
mais c\'est un nom propre. Al-Mesila est une ville bien
connue; voyez Ie Mardcid, t. III, p. 101, et les passages
cités par l\'éditeur dans la note 4.
Ibid., 1. 16. Tous les man. portent ici 0^a jJtXZxlj
|y^klt9 iX^aaJI. M. Wright et l\'éditeur de Boulac ont
fait imprimer -^.AjÜI^; mais on ne voit pas comment les
copistes auraient altéré _jJL*Ji en ^ys^JLaJl. La lecon
^^jLiJI pourrait être défendue a 1\'aide d\'un passage d\'Ibn-
Khaldoun (Hisl. des Berbères, t. I, p. 448, 1. 5 a f.), oü
on lit: ^syLtM ^y i\\ &*\'> mais je crois que dans ce pas-
sage, de menie que dans celui de Maccari, il faut lire
(^s-jJlxlJt, Ie plur. de *de, car Ibn-Khaldoun, a qui Mac-
cari a cmprunté ce passage, donne souvent ce nom aux
renégals européensl qui étaient au service des princes
musulmans. On lit, par exemple, dans ses Prolégomènes
(t. I, p. 269, 1. 15): JL^U^tj xafcl^üt a_„ Ls-^Wtt
ijftJjó^U La même lecon se trouve dans notre man. 1350;
Ie n°. 48 a L—^jJUJt; ce n\'est qn\'une différence d\'ortho-
graphe. Dans VHistoire d\'Espagne du même auteur, on
\') Voyez sur cette signification da mot ^Hc mon Ilistoire des mu-
sulmans d\'Espagne, t.
I, p. 338, n. l.etlc Glossair o des mots esp.
dóritês de fatale,
p. 258, 259, y° elehe.
-ocr page 46-
40
trouve (man. 1350, t. IV, fol. 53 v°): «l»^** £** jj^USj
olt j-jt ^Jt j>UsaJb L*atb. Dans son Hisloire des Berbères
(t. I, p. 452, 1.15): ^^l 0* ^I^JI ^ JbliP J\\^i
tAXs 0\\
,_yJl ",«*»• Ailleurs (p. 495, 1. 10): ^ _ »leJO*»5 ,*S
^^UJt j^y p-. vy- plus loin (P- 519, I. 7 a f.):
^j^jLuJt ^ ^jUaLJi ^ly». Dans un aulre endroit (p. 820,
1. 2): ^y< ;.;*w! s^_j.*J _ Ki^.j Jlc l\\.ö.£ lXJs QlULwJt qIS\'
|y>^UJt, et un peu plus bas (1. 7): ^>jl«jf **l]y £}*•
Voyez aussi p. 552, 1. 7 a f., p. 544, dern. 1., p. 555,
1. 9, p. 558, 1. 4, p. 584, 1. 2, p. 589, 1. 7 af., p. 625,
1. 2; t. II, p. 115, 1. 12, p. 151, 1. 8, etc. üne fois
(t. II, p. 551, 1. 5 a f.) on trouve ob-^JL«x: ^.5 «jhÓIcj
*j\'L>j.l.*,o a*ZxjJ*o 0Ui, et la oü 1\'édition (t. II, p. 554,
I. 12) porte: ^L^Ijw ^ o1.**0) ***** notre man- *350
offre Apls^U/c; mals je me tiens persuadé que c\'est une
faule, et que, dans Ie premier passage, il faut substituer
8L>^JbM a «jIs-jLm. Avant de quitter ce sujet, j\'observe-
rai encore qu\'on a formé du plur. -jlc 1\'adjectif ^s^*»
^^^as^JUJI l^\\^*l\\, lit-on dans VHistoire des Berbères, t.
I, p. 411, 1. 3.
Ibid., 1. 19. uyuJI *&l* ^ /aSjXJi. Dans la note c,
1\'édileur donne la variante /jjwjXwli, et dans les Add. et
Corr. il dit qu\'il faut lire ainsi. Il est vrai que c\'est Ie
mot véritable, et comme Ibn-Khaldoun, que Maccari a
suivi, a constamment ^.*«..*.«,l, on doit adopter ici cette
lecon. Mais en général les auteurs ou leurs copistes con-
vent indifféremment vJiSjXj ou vju^x*»! dans cellc phrase,
qui est extrémement frequente chez les chroniqueurs; voyez
-ocr page 47-
41
Maccari, t. I, p. 146, 1. 16 et n. e, p. 338, 1. 12 et n.
f, oü Boul. a aussi >JL3>JC—f. L\'auleur du Carlds écrit
constamment Ie mot de celte maniere.
P. 259, I. 11. Au lieu de oJUi, Hsez oJLsvs, comme
dans Boul.
P. 261, n. g. On lit *.;*J, comme Péditeur Ie propo-
se, dans les fragmenls du Matmah qui se trouvent a la
fin du man. d\'Ibn-Bassam que possède M. Mohl.
P. 269, n. c. a5üi a*5 aussi dans Boul.
P. 285,1. 10. Chez Ibn-Bassam (l. I, man. de M. Mohl,
fol. 11 v°):
P. 290, 1. 21. Boul. JJó, comme dans les Add. etCorr.
P. 298, 1. 21. Boul. a aussi jls-i.
P. 305, 1. 13. Ce cr*A«l se trouve aussi t. II, p. 84,
1. 15; mais la vous Pavez changé (p. 309) en cjc_j._x_*,t.
Il faut faire ici la même correction, car la Xe forme de
c j n\'existe pas.
P. 306, 1. 1. Boul. Ja^ui (bon).
P. 308, 1. 8. «j j3& Ia tja*:» ^. Prononcez au passif
Jjü, «il prit la somme a laquelle 1\'épée avait été évaluée.»
P. 309, 1. 18. XjIc jZ$i LiH*s»j i&Vjsuö o-&\\ &*<« U&^Uas
HjèH jij^i ^jXS>"^\\. Il faut prononcer £.ï>J, et lire *i^v>U,
comme on trouve dans Boul., au lieu de s^Li; «nous nous
tenions les cötés de rirc, a cause de sa piquante plaisan-
terie.» Vous voyez que Ie pronom est absolument néces-
saire. Le mot s..ili signifie plaisanterie, comme je 1\'ai déja
dit ailleurs (Loei de Abbad., t. II, p. 234, n. 37), et on
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42
Ie Irouve souvent dans cetle acceplion chez Maccari. *s^«
est proprement Iranchant, affilc, en parlant d\'une épée, et
figurément (comme dans acuhim diclum) piquant, en par-
lant d\'une plaisanterie. Ainsi Ibn-al-Khatib (man. M. de
Gayangos, fol. 22 r°) fait mention d\'un personnage qui
avait la coutume de dire «S^Jt ^ iü ^s sjLsüt s^iUJi
s-, i                          a
ii>^^i*aj 3j s^Li £*> J j^jj ^-s iülaiiii «des bons mots\',
quand il se trouvait dans une réunion de gens simples et
ignorants, sans en rire et sans qu\'aucune de ces plaisan-
teries, quelque piquante qu\'elle fut, lui fit faire un mou-
vement. » C\'est, je crois, de ce £-»j-a qu\'on a formé Ie
nom d\'action ;c*sji\', qui signifie dire des plaisanleries, ac-
ception qu\'on chercherait en vain dans les diclionnaires.
Ainsi 1\'auleur que je viens de nommer, a place (man.,
fol. 158 r°) dans la vie du sultan de Grenade sous lequel
il a été premier ministre, un paragraphe intitulé: o_&
**a5jj Q**o-a 0LbJuJI, ou il raconte ce qui suit: ^ "y>
«Ut (i^Ajii vy*.Has q\'^I ö^*" ^^ rsr* 8kMj \\j**i ^i
JwaS^JI pMJs >JJi L-A-i^-s- JUs l*A£; après quoi il ajoute
gjyti\\ kXs> X*t^o slfc> 51,. Ailleurs (fol. 142 v°) il dit:
K.AÏ4.AJ1 ,.*M*<> öjviUil ;L>. Dans la Seconde Partie de Mac-
cari (t. III, p. 679, 1. 24 éd. de Boulac), on trouve:
) Plus loin je patletai de 1\'cxpression s.L> »,i>Li.
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43
-jjil v_sua=». Le Plur. oI«*ïj.j signifie èows mo/s, comme
chez Maccari, t. I, p. 224, 1. 4.
P. 515, 1. 6. jf~->- -ïw cj-^s- ^-u l\'eu de ce malen-
contreux Jaï, qui ne signifie rieu, Boul. donne 1\'excellente
lecon J» (= L£j).
76ütf., 1. 7 et n. rf. Dans le Glossaire des mots esp. dé-
rivés de l\'arabe,
p. 269, n. 1, j\'ai déja eu Poccasion de
rétracter l\'explication de la seconde moitié de ce vers que
j\'ai donnée dans la note d. Elle était un pen arentureuse,
mais permettez-moi de vous dire que la völre ne l\'est pas
moins. Vous traduisez: «Dis: «ö toi, Timour!»», c\'est-
a-dire, ajoutez-vous: ö toi, barbare! Mais je vous prie
de vouloir bien remarquer que Maccari a emprunté cette
chanson, comme il le dit lui-même (p. 512, 1. 1 et 2),
a Pouvrage d\'Ihn-Sa\'id, c\'est-a-dire, d\'Aü ibn-Sa\'id, et que
ce dernier la tenait de son père, c\'est-a-dire, de Mousa
ibn-Sa\'id, qui la tenait de Pauteur. Par conséquent, elle
a été composée avant la mort de Mousa ibn-Sa\'id, c\'est-
a-dire avant 1\'année 1242, tandis que le célèbre Timour
ou Tamerlan naquit en 1556. Comment donc le chanson-
nier a-t-il pu le nommer? Les conquérants seraient-ils
déja fameux un siècle avant leur naissance? 11 est vrai
que cela arrive quelquefois, et s\'il s\'agissait d\'un auteur
hébreu, je n\'oserais pas vous contredire. Isaïe, a en croire
les interprètes bien pensanls de la Bible, a bien nommé
Cyrus, qui ne devait venir au monde qu\'un siècle et demi
plus tard. On a même trouvé le nom de Napoléon dans
1\'Apocalypse. Ici, toulefois, nous avons a faire, non pas
a un prophete, mais a un poète populaire qui chantait le
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44
vin et les belles, sans se piquer de pouvoir prédire 1\'ave-
nir. Je crois que nous ferons bien, vous et moi, de ne
plus nous occuper de eet hémislicbe et d\'avouer franche-
menl que nous ne Ie comprenons pas.
P. 315, 1. 1. Boul. a aussi e*«e>
P. 516, J. 6. Lisez JslI^JI 0j(. Les deux vers se Irou-
vent chez Ibn-Bassani (t. I, man. de M. Mohl, fol. 117 v°);
pas de variantes.
P. 317, 1. 14. Dans votre propre intérêt, j\'aurais voulu
que vous n\'eussiez pas déclaré que les mots: L_Lf _j.J5
uu Uibf^o sont vides de sens, et que vous vous fussiez
épargné la peine de proposer une conjecture extrémement
malheureuse. Le texte est parfaitement correct et signi-
fie, comme j\'ai traduit dans mes Recherches (t. I, p. 240):
«Et si Mortadha avait su gagner nos coeurs.....», ou plus
littéralemenl: «Et si nous élions avec lui de coeur et
d\'ame....», a sous-entendre: la victoire se serait déja dé-
clarée pour lui, vous auriez déja étë battus, ou quelque
chose de semblable. Il y a ellipse de Ia proposition cor-
rélalive après la proposition supposilive exprimée par ^J;
voyez ce que j\'ai dit plus haut, p. 17, 18. Je suis bien
élonné, je 1\'avoue, qu\'un savant tel que vous, un profond
grammairien, un grand connaisseur du Coran, sesoitlaissé
arrêter par une ellipse de ce genre, qui est indiquée dans
les gramraaires1, dont on trouve des exemples dans le
Coran, et qui est frequente chez les historiens.
\') De Sacy, Gramm. ar., t. II, p. 464; Ewald, Gramm. crit,, t. 11,
p. 818.
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45
P. 318, I. 26. jJL&JI M\\ (4*V i (var. !5^) ï^suey
Votre conjecture, ^._s_L5, est inadmissible. Ce verbe ne
signifle pas: se j\'eter en sautant sur l\'ennemi, comme vous
Ie supposez. Il signifie: faire un soubresaut, et il s\'em-
ploie, non pas en parlant d\'un être humain, maïs seule-
ment en parlant d\'un cheval, et je vous défie de me mon-
irer chez les chroniqueurs un seul passage oü il est em-
ployé en parlant de soldats. La véritable lecon n\'est pas
(liflicilo a trouver. t^.».*a est cello des meilleurs man. et
aussi de Boul., et dans les man. magribins, oü Ie * s\'6-
crit avec Ie point au-dessous, rien n\'est plus frequent que
la confusion de celte lettre avec Ie *. Il faut donc lire:
j&ft idUt *4#u*s \\jtfpoy, «üs tinrent ferme et Dieu leur
donna la victoire.» La correction est certaine, car cette
phrase se trouve fréquemment chez les historiens.
P. 332, 1. 15. oLJ! Ljl&JU Lisez avec Ie man. 0:
«iLuJt, c\'est-a-dire, iCÜJji (participe de la VIIe forme de
[y), épithète ordinaire de la lance. Voyez mes remarques
dans mes Loei de Abbad., t. III, p. 161.
P. 333, 1. 15. (j^a**»- jij?. Votre u^a**. n\'existepas.
Il faut lire avec 0. et Boul.: u—a-s» j-*j-& (u-^> /■#•*)•
jj**»- dans Ie sens de lustrum (leonis). C\'est exactement
comme on dit: 0->:*ïï i\\«t. Gomparez dans mes Loei de
Abbad.,
t. I, p. 42, 1. 4 et5:tu.l^-l ÜSJI o,La tóu.1 jU3.
7Md., 1. 22. *fcty*l ^JLa^x*.^. Votre conjecture ^jL*»!
a contre elle tous les man. et Boul. Je la crois inutile.
Le substantif ^jtM s\'emploie en parlant d\'une troupe d\'hom-
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46
mes, comme chez Ibn-Khaldoun > Hist. des Berbères, t. I,
I 3 O*
p. 495, 1. 10: (_j.s-_jJ.jeJt thj&y* ^a L-y* ^.s. L\'auteur a
en vue les bataillons et les escadrons qui arrivaient suc-
cessivement au camp.
P. 334, 1. 15 et n. c. Vous avez oublié de restituerici
la lecon des man. (et de Boul.) JLaJIj el de renvoyer a
votre note, dans les Add. et Corr., sur t. II, p. 734,1. 13.
P. 346, 1. 6. «j***j« Lisez ^.a-a-j (Boul.). Le verbe
pi^, qui suit, doit se prononcer fA&. Cest un provincia-
lisme; la II» forme de pJ, que la langue classique n\'avait
pas, signifiait en Espagne payer, comme P. de Alcalal\'at-
teste sous pechar.
Ibid., 1. 9. Boul. confirme votre correction.
P. 347, 1. 14. Boul. TLs-jJ! vjJLi- w^~ L* xJ^ê ^
P. 348, 1. 7. Biffez s_a^; Boul. ne 1\'a pas.
P. 551, 1. 17. Boul. a comme vous avez corrigé.
P. 352, 1. 19. Ni Péditeur ni vous ne semble avoir re-
marqué que les paroles g.!l <^£s\\j forment un vers. L\'édi-
teur de Boul. ne s\'y est pas trompé.
P. 364, 1. 1. Boul. nous met en état de combler cette
lacune. Il faut lire: _S; a-o js-yCwj *i\\*Jt$ _.j.^uJ^{ Jjs^
P. 365, 1. 3. -iX* yaix^\\ pdsti\\ 0\\ JlyC&j 0i\\ fós
SajL«JI _,*j a.^, a Ibn-Bachcowal rapporte qu\'al-Hacam al-
Mostancir fit détruire le réservoir qui, etc. — et pour le-
-ocr page 53-
47
qucl on puisait Peau dans Ie puits a roue hydraulique.»
Tel est sans doute Ie sens que M. Wn\'ght a attaché a ces
mots, et je crois qu\'il a eu parfaitement raison. Si on
les prononeait, comme vous Ie voulez: sL*J! l.*J ^s&**u ,
1\'auteur dirait, mais dans un langage très-incorrect, que
Ie monarque lui-même puisait 1\'eau dans Ie puits a roue
hydraulique. Je ne puis supposer que vous lui avez prêté
une idéé aussi bizarre; mais je ne vois pas non plus quel
autre sens vous avez attaché a votre lecon. Est-ce la VIIIe
forme de ^m qui vous a induit en erreur? Elleest, quoi-
que Freytag ait négligé de Ie dire, 1\'équivalent de la X"
(aussi Boul. a-t-il ici la Xe, ^JAm^mS) , et 1\'on dit kS$xM\\
«U, ou ,Ji**»l seul, dans Ie sens de puiser de l\'eait; voyez
Ibn-Badroun, p. 149, dern. 1. et Ie Glossaire; Becri, p. 30,
1. 2:^1^1 ^ ^Sa-oo, «on tire de 1\'eau des puits;» p. 169,
1. 2: )^*j!j *L< uAcl \\jS&»\\, «ils puisèrent une eaudouce
et excellente;» Ibn-al-\'Auwam, t. I, p. 604, 1. 19: <A_i»
£t ^ ^yixJ iXj sLc; voyez aussi Maccari, t. II, p. 442,
dern. 1., oü il faut lire lSSxMfj.
P. 366, 1. 14. oil*&A Jwj \'IJ, ^jjJü oy»iJ?. S ^IT
«LJ jUjJJüI crfoUlt, «c\'est comme s\'ils ne se souciaient
pas de la religion musulmane, et qu\'ils faisaient, au con-
traire, des coutumes anciennes (païennes) la base de leurs
actions.» Vous dites qu\'a cause de la rime il faut pro-
noncer L*t et traduire: «et qu\'ils faisaient, au contraire,
des coutumes anciennes (païennes) un myrte,» c\'est-a-dire,
un arbre toujours vert. Si vous aviez raison, nous de-
vrions opler entre une phrase parfaitement claire et sen-
-ocr page 54-
48
sée, mais dont la rime est inexacte, et un pompeux gali-
matins, mais dont la rime est pure. Heureusement nous
ne nous trouvons pas dans eet embarras. La rime n\'est pas
doublé, mais simple; il n\'y a que les syllabes sa de Lvt,
(avec Ie hamza dans Boul.) et de L»l (U dans Boul.) qui
riment ensemble, de même que, dans la phrase suivante
Q}j2 et ^f), les syllabes ld sont les seules qui riment.
Ibid., 1. 21 et n. h. La belle conjecture de M. Wright
est confirmée par Boul.
Ibid., 1. 22. Ajoutez ^i (Boul.) avant ^lu* (^ ^^o,
P. 370, 1. 7. Il faut lire xlkJüt SjLsv^Jt; voyez mon
Glossaire des mols esp. dèrivès de l\'arabe, p. 311.
P. 372, n. e. Boul. comme La. 0., excepté qu\'il a:
!"♦. ^a yS> et jAc. L\'éditeur a ajouté cette note: «J^_3
P. 376, 1. 8 et n. d. Boul. sans lacune: Jaè^ *LU!t.
P. 377, 1. 9. yLfrJÜ! JLs*\\. Si M. Wright avait re-
marqué que ce morceau est emprunté au Matmah, il au-
rait sans doute lu ici, avec les deux man. de eet ouvrage
(L. et P.), ^j-^x-é-t, au lieu de JLs>-ï. L\'adjectif u«^»ss»
ne peut pas s\'employer en parlant d\'habits ou d\'aulres ob-
jels, mais seulement en parlant de personnes.
Ibid., 1. 14. Au lieu de xA$J|,le Matmah L. a:<jlxj!,
ce qui me semble mieux convenir; cf. t. I, p. 471,1.18,
p. 504, 1. 17. — JLsaJL flAfiiï} »>JLèü5 8>ï.. Ce texte est
certainement altéré, car «jJl^UI i£_3 est un contre-sens.
-ocr page 55-
49
Boul. a *^<;saJt s>ï5, ce qui, du moins, signifie quelque
chose; mais ce serait une répélition, car 1\'auteur avait
déja dit: a-olXs»! ^ x^LaJÏ i\\_*\\-£. Al-Fath a écrit:
/Ls^iLj pUsJt ^i v^JlsJJ 8>j5j, car telle est la lecon des
deux man. du Matmah.
i
P. 578, 1. 22. Votre correction, ^.i^jJü au lieu de
Jwaa^xJLj, est confirmée par Boul.
s
P. 385, 1. 24. J^st Ut jool Le verbe yJüi sans 0\\ se
trouve aussi t. I, p. 709, dern. 1., oü Boul. ajoute ^1.
lei il a: Jj.\'sl ^i j<Xè\\.
P. 384, n. d. La conjecture de M. Wright, que vous
approuvez avec raison, est confirmée par Boul.
P. 386, 1. 20. Il va sans dire que j\'approuve votre
correction ^ic pour jAie. Le Matmah L. a ,*-*-*> ce
qui revient au tnême.
P. 589, 1. 8. Votre excellente correction ne trouvera
pas de contradicteurs. J\'observerai seulement que^AaiJU
est aussi dans Boul., qui, du reste, a mal a propos <Ai
au lieu de J\\.j.
Ibid., 1. 21. j*iJS S}£>\\ i^jjaj JU Ui" «u (ja&>ts. De
même dans Boul.; mais 1\'éditeur dit dans une note qu\'il
a trouvé ces lecons dans uu man., qu\'un autre porie:
»jj>i &j>V) yjfi JU UT, et que le texte est altéré (j^*^
jJiUjj). Il l\'est très-certainement, et, a ce qu\'il parait,
d\'une maniere grave; mais j\'ignore comment il faut le
corriger.
P. 590, 1. IS; cf. n. m et les Add. et Corr. La bonne
-ocr page 56-
50
Icoon, \\jolJl, est aussi dans les fragments du Matmah qui
se trouvent a la fin du man. d\'Ibn-Bassam que possède
M. Molil.
P. 400, 1. 21 (cf, Add. et Corr.). Boul. ^ et (^üü.
P. 410, n. g. La même rédaction dans Ibn-Bassarn
(t. I, man. de M. Mohl, fol. 75 r°), excepté que Ie man.
a (^i^j au lieu de ^My
Ibid., 1. 8. ^A^cseül ^j|. Lisez l^*»sUt _>J. Voyez Ibn-
Bassam, t. I, fol. 212 v°, 215 v«.
P. 411, 1. 1—8. Lecons du man. d\'Ibn-Bassam (t. I,
fol. 67 V): 1. 1 ^JaJU; 1. 2 l&L
eUL.\'l (jö.y«^l; 1. 4 n\'y est pas; 1. 8 «jü» et Ja-ètf Jas».
~ P. 420, 1. 20 et n. ƒ. Ibn-Bassam (t. I, fol. 87 r°) a
aussi uSyt.
P. 425, 1. 17. (^JL*o, ^jCJ) Ibn-Dihya (fol. 146 r«)
P. 425, 1. 7 (cf. Add. et Corr.). Votre conjecture est
confirmóe par Boul. et par 1\'édition de Paris du Caldïd.
P. 426, 1. 6. La conjecture dans les Add. et Corr.,
?..A./o pour *-*J, ne me semble pas nécessaire. L\'édit. de
Paris du Caldïd a aussi juj.
P. 428, 1. 7:
Vous avez vu vous-même que ^kJau^n (dans Boul. j^te**)
est alléré, et dans lès Add. et Corr. du tome II (p. 469,
dern. 1.) vous avez proposé de lire j&M*», lecon que vous
expliquez a présent en disant qu\'elle signifie: sich bauchig
erwetternd, ausdehnend,
et que c\'est une expression poé-
-ocr page 57-
5i
lique pour indiquer que la nuit etend de tous cölés ses
lénèbres sur la terre. Le terme arabe signifie (voyez Lane):
s\'élargir, s\'en fier, se gonfler; mais perniettez-moi de faire
un appel a votre gout et de vous demander si 1\'expression
que vous prêtez au poète: la nuit se gonfle, au lieu d\'être
poétique, n\'est pas au contraire laide, commune, basse,
impropre et ininlelligible. Il y a plus: la lecon que vous
proposez ne conviendrait pas a la situation. Dans les qua-
tre premiers vers le poète a parlé de la nuit et de ses
plaisirs; mais a partir du cinquième, il parle de la fin de
la nuit et du lever de 1\'aurore. Jouis de tous ces plai-
sirs, dit-il, ^gj\' ^s», «jusqu\'a ce que tu voies les bril-
lantes étoiles autour de la voie lactée, ressembler a un
troupeau d\'antilopes prés d\'une mare oü elles s\'abreuvent,»
c\'est-a-dire: jusqu\'a ce que les étoiles commencent a des-
eendre et a se cacher sous 1\'horizon, de mème que des
antilopes descendent d\'une hauteur vers une mare oü elles
vont s\'abreuver. Le sixième vers, celui que nous avons
a corriger, doit contenir la suite de cette description de
la nuit qui s\'en va, qui fait place a 1\'aurore. Partant de
cette supposition, j\'avais déja soupconné qu\'il faut lire
j&^JU, mot qui est aisément reconnaissable dans le Jl&Xa
du texte et surtout dans le jib^JU de La., lorsque j\'aivu
que la oü Maccari cite ces vers pour la seconde fois (t.
II, p. 469), 1\'édition de Boulac a réellement cette lecon.
Le verbe p.s>, a la Ire forme, signifie primilivement, comme
M. Lané le dit dans son Lexique, presser quelqu\'un, le
hater, en le poussant en avant. Quant a la VIP forme,
qui n\'est pas dans les dictionnaires, j\'ai déja eu Toccasion
de signaler son existence, et j\'ai dit qu\'elle signifie: se
4*
.
-ocr page 58-
S2
presser, se hater, se dépêcher; voyez mon édilion d\'Abd-
al-wahid, p. 232, 235, n. o, et mes Loei de Abbad., t.
II, p. 106, n. 118, p. 256. En voici encore quelques au-
tres cxcmples. On lit chez Ibn-Haiyan (man. d\'Oxford, fol.
100 v°): «i^JUwo QfJ°i «jU^j^J jss ó\\s j.Pa («a cause de
Ia rapidité de son cours»). Dans Ie Voyage d\'Abdari (man.
11(2), fol. 80 v°): Damiette élait trop éloignée de la route
L$-j3o ^i oUj (.Jls jSl~U \\jsi&.Xa MioJj}. Et ailleurs (fol.
f                      o
103 v°): _jS«J{ ^s (^La^üa Laü ^a £**»! Jj. Chez Ibn-
al-Khatib (man. de Berlin, arlicle sur Khalid ibn-Isa al-
Balawi): xJL^\\c »AS> *3j.S; J^Jt &-$.:>$ i^-XJl {jh\\&\\ aJXs\\s
iii^«.« KS>!jv.ja \'^a^«A<«\'. Chez un chroniqueur anonyme
(man. de Copenhague, n° 76, p. 56): vülj u-UjI laaajli
^bJ^UoUl v^, \'óyo^i (Us. gUfca»*) ^U.a-\'JI ^j XLJUi
« ^*3y4J "iyoy> aa^j^\'j. Plus loin (p. 42): Xï^ül ^ ^sül
*\\ySi\\ »A3> *sAJ. Et encore (ibicl.): L$JLfl>l j4oJÜ L^Lis\\i5
*s>Jk\\c ^^JLc. Dans un autre endroit (p. 43): jJl^\\J\\ L*J3
(fi$y> ^s u-Uit. Plus loin (p. 51) : SC^jsül ^s ^süli
gÓaJI JbLi, ^1. Et enfin (p. 73): ^fjïj \'j^^Jt (ja^li
\\Ji J.OJ.S «^L»^>j^i. Mais ce verbe (dont Ie nom d\'action
a chez Maccari, t. II, p. 756, avant-dern. 1., Ie sens dé-
tourné A\'inquiétudé) n\'exprime pas seulement 1\'idée de se
hater,
mais aussi celle de se hater de parlir. Celte signi-
ficat ion est déja sensible dans Ie passage d\'al-Fath que j\'ai
publié dans mes Loei de Abbad., t. I, p. 59, 1. 5 (ou il
faut lire jU^vj^Lj) , mais elle Pest surtout dans un autre
\') Ie man. porte par erreur -&J>^a et \'iyiM*A.
-ocr page 59-
83
d\'Ibn-al-Khatib, que M. Muller a publié dans Ie Bulletin .
des Séances de 1\'Academie de Munich (année 1863, t. II,
p. 3, 1. 6). Cet auteur dit en parlant de la pesle, que,
pour s\'en préserver, il faut éviter les localilés oü elle rè-
gne, etc; puis il ajoute: ^.ió <ja*i ^\\ «jjy^\' ^^ is***
loutefois on est forcé de s\'exposer au péril, il ne faut Ie
faire qu\'a la condition de s\'éloigner au plus tot, de pren-
dre des précaulions, de retenir 1\'haleine,» etc. Cetle si-
gnificalion est aussi celle qui convient au vers qui nous
occupe et que je traduis de cetle maniere: (Jouis de tous
ces plaisirs, jusqu\'a ce que les étoiles coramencent a des-
eendre) «et que la nuit, chassée par 1\'aurore, se presse de
partir, en laissant s\'envoler son corbeau, contre lequel
son adversaire lacbe un faucou gris1
P. 432, n. I. L\'édition de Paris du Caldïd a la bonne
lecon g^^uJJ.
P. 455, 1. 2. (JL?U;). Chez Ibn-Dihya (fol. 129 r°)
\') Cette note était écrite depuis longtemps, lorsque je re<;us la 3°
livraison de tos nouvelles remarques. Je Tois qu\'en parlant du passage
oü Maccari cite ces vers pour la secoude fois (t. II, p. 469), tous
adoptez la Téritable lecon, que tous avez trouvee dans Boul., et que,
pour prouver la signification de ■ £.:S\\.j|, vous citez une de mes notes
antérieures. Nous sommes donc u présent d\'accord pour Ie fond de la
question. Cependantje n\'ai pas cru devoir biil\'er ma note, d\'abord parce
qu\'elle contient des explications qui peut-être ne seront pas tout u fait
inutiles, ensuite parce que tous n\'avez pas rétracté Pin terpre tation que
tous aviez donnée dans Totre premier fascicule et que mêmc tous n\'y
laites pas la moindre allusion. L\'uniiez-vous oubliée?
-ocr page 60-
154
;&&j. Votre excellente conjecture, l\\««s*j, se trouve donc
0
confirmée, Ie mot JC& étant 1\'équivalent de l\\ >.
Ibid., 1. 5. (lic) lisez \\S1, comme on trouve chez Ibn-
Dihya, qui a Lij au lieu de Ue,
P. 442, 1. 10. Après L^_^L*_/o il faut ajouter Ie mot
L^üLa»^ , qui se trouve dans 1\'édition de Paris du Caldïd
et qui est absolument nécessaire pour la rime.
Ibid., n. g. La lecon ^U*» se trouve aussi dans des
man. du Caldïd et dans 1\'édition de Paris de eet ouvrage.
P. 461,1. 8. Dans Boul. c\'est: SUL» ^/3 ^ L. ó\\ «1^3.
SECONDE PARTIE, PUBLIÉE PAR M. KREHL.
J\'observerai d\'abord que, dans cette partie, il y a un
assez grand nombre de fautes qui ne sont pas dans les
manuscrits. Ce sont, je crois, des lapsus calami de 1\'édi-
teur, qui, en mettanl son travail au net, semble avoir
été sujet a des distractions. En outre, il ne me parait
pas avoir collalionné les man. avec assez de soin. J\'ai du
moins trouve dans celui de Leyde (L.), Ie seul que j\'aie
encore a ma disposition, un très-grand nombre de lecons
excellentes que 1\'éditeur a passées sous silence.
P. 466, 1. 14. \\J>fX* oLj^JI 0c Li^e __ 0lf5. Lisez
avec L. et Boul. Lpyz,». Dans sa Seconde Partie (t. III,
p. 659, 1. 19 éd. de Boulac), Maccari dit en parlant d\'un
personnage qui avait servi plusieurs princes: ^c «Lu *3
-ocr page 61-
SS
ajiX« ^jI ü*.&tt &r*i j.IaSJla XaX&J!. Une VIII8 forme
de t—l n\'existe pas, du moins en ce sens; on n\'emploie
que »l£u et \'ópx*, mots que Freytag a donnés dans Ie
sens de locus amcenus, et dont 1\'existence est garantie,
moins encore par des passages d\'auteurs (car les copisles
auraient pu les confondre avec «j*Z/> et ï&jUa), que par
Ie témoignage de Bocthor (v<> plaisance et promenade).
P. 467, 1. 23. Mohammed ibn-Harith, dans son His-
toire des cadis de Cordoue
(man. d\'Oxford), 1\'appelle: Ibn-
abi-M.
P. 468, n. b. mjÜoa, c\'est-a-dire mjI&a.
Ibid., 1. 5. s_^._*_^ se trouve dans les deux man. du
Matmah (L. et P.).
Ibid., 1. 17. \\&>J&yi est une faule d\'impression ou un
lapsus calami de 1\'éditeur. Les man. ont Ie fa.
Ibid.,1.19. Au lieu de pS>, lisez ^.^.0, comme dans
Homaidi et Ie Matmah L.
P. 469, 1. 3. ~^t aussi dans Ie Matmah L. et chez
Homaidi.
P. 470, 1. 4. vJLL ^1 sXu. Lisez -JLb ^1 ^t o**,
comme on trouve dans VHistoire des cadis de Cordoue par
Mohammed ibn-Harith (man. d\'Oxford).
P. 471, 1. 1 et 2. Après pU-s». il faut ajouter x^l*J!
et après o^Lb, «.;. Ges corrections sont fournies par Ie
Matmah.
P. 472, 1. 3. Au lieu de sjjjj, il faut lire t.!^ (et ses
encriers),
car Ie Matmah P. a a-jji^ et Ie Malm. L. ëJ..^.
Ibid., 1. 4. Au lieu de £*, Ie Afa/m. L. a xAf £~».
-ocr page 62-
56
Ibid., I. 9 et n. c. La copulative est dans Ie Malm. L.
lbid., 1. 13. J\'avais corrigé comme vous ^o-\'slj. La
bonne Icoon se trouve dans Boul. et dans Ie Malm. L. —
Au lieu de ^a*>, lisez \\f*&-, comme dans Boul. et dans
Ie Matmah.
Ibid., 1. 16 et 17. Ajoulez un \' après gwi,$*iJ| et un
« après fo,iAJ\'.
Ibid., 1. 20. Au lieu de Jw*Sj, Boul. et Ie Malmah ont
J^Saj. Il faut lire J.aS*j. Ce verbe signifie imiler; voyez
mes Loei de Abbadidis, t. I, p. 263, n. 22, et t. III,
p. 114. La phrase >>*$>&./> J.aöj se trouve une infinité de
fois dans YHisl. des Berbères, mais partout M. de Slane a
fait imprimer mal a propos jliü\'.
Ibid., 1. 22 et 23. Il n\'est peut-être pas inutile d\'ob-
server que la phrase y\'iAJS __ ^-Uj n\'est pas dans Ie Mat-
mah.
C\'est une explication de Maccari.
P. 473, 1. 8. Il faut certainement lire JjUls», comme
vous Ie proposez. Boul. a iJ^>-
P. 474, 1. 15. Votre correction, öjL^i, est confirmée
par Boul.
P. 475, 1. 8 et n. b. La véritable lecon est »jUL*_j
(aussi dans L. et Boul.), dans sa ville natale.
Ibid., 1. 23. Volre correction, «,.üju*aiü, est confirmée
par Boul.
P. 477, 1. 9 et n. d, 1. 12 et n. e. Boul. a les lecons
du textc.
-ocr page 63-
K7
P. 478, 1. 21. Au lieu de sjko 0/>, il faut nécessaire-
ment lire rs":ü> , Jt, comme dans L. et Boul.
P. 480, I. 3. Boul. «5Ü3 ^U.
P. 481, 1. 10. La bonne lecon, «laiu , est aussi dans
Boul.
P. 482, 1. 9. J^l, au lieu de J^St; même observa-
tion.
P. 485, 1. 4. De même que H. Krehl, je n\'aurais pas
accepté Ie changement que vous proposez. Tous les man.
du Matmah et de Maccari ont la lecon du texte, qui est
aussi dans Boul. Vous corrigez, non pas les copistes,
mais 1\'auteur, qui cependant s\'est exprimé assez claire-
ment, et votre changement me semble donner un sens peu
naturel. Les Arabes sont moins sévères et moins précis
que nous dans 1\'emploi des pronoms.
Ibid., 1. 16. La bonne lecon est dans Boul., exceplé
qu\'il a ^jjÓsXm.1 pour ^iAa^ö.
P. 485, 1. 3. Au lieu de (j^aaIj, lisez ,j«Ji*j (Boul.).
Ibid., 1. 9, 10 et n. c. Ce n\'est pas Ie ^L^j des man.
qui est altéré, mais leur Xiji^su. Il faut lire avec Boul.:
*
Ibid., 1. 15. Les bonnes lecons ~:&-a -^i-o» et ^"i sont
dans Boul.
Ibid., 1. 19. Ce doublé Jüü est étrange. L. et Boul.
ont Jlfi» ^^o Jj ijJlas, ce qui est bon.
P. 489, 1. 9. Ge I^aJCjj^ n\'est sans doute rien autre
chose qu\'une faute d\'impression; L. et Boul. ont aussi
-ocr page 64-
ób
Ibid., 1. 11. Je crois qu\'il faut dire a peu prés la
menie chose de ce JlS !iX&>; ce sera un lapsus calami de
1\'éditeur; L. et lSoul. ont aussi tyiï IiAO.
J6id., 1. 12. Boni. a L3bÜ.
P. 491, 1. 2 et note a. Le ^LkJi des man., que vous
reslituez avec raison, semble aussi avoir embarrassé l\'édi-
leur de Boulac, car il 1\'a remplacé par jli»i.
P. 492, n. e. Aussi dans Boul.
P. 493, 1. 22. Après ^;-ö-j, L. et Boul. ajoutent le
mot u^JÓ, qui est nécessaire a cause du pronom dans
&fifi^u.. 31. Krehl 1\'a ara omis par mégarde.
P. 497, 1. 15 et n. c. Il faut lire de toute nécessité
JJliaJt «JU! J>«, (Boul.); eomparez la ligne suivante.
P. 498, 1. 1. Boul. ajoute ,»*<jsüI après y\\xJI.
P. 499, n. a. Comparez plus loin mes remarques sur
t. II, p. 457, 1. 3.
P. 501, 1. 4. Substituez Ü\\j (Boul.) a £\\y
P, 507, 1. 18 et note c. Je crois que vous avez eu par-
faitement raison de défendre la lecon „n_.hA_j (aussi dans
Boul.) contre le soupcon de 31. Krehl et de 1\'expliquer
comme vous le faites; mais comme vous ne semblez avoir
rencontre nulle part ailleurs le verbe f^Xi en ce sens, je
crois utile d\'en citer quelques exemples. J\'observerai d\'a-
bord, parce que la V" forme manque entièrement dans les
dictionnaires, qu\'on la trouve avec sa signification propre
(s\'orner de vêtements de soie de diffèrenles couleurs) dans
ce passage d\'al-Fath, publié par Hoogvliet (Loei de Aphla-
sidis, p. 52, 1. 12): o^ïj \'L-jP\'j o^s^I owatUjJuSg
-ocr page 65-
89
«L*a]| ol^Ui, et dans eet autre (man. 306, t. I, p. 88):
«L$j\'l:>L. a^f^^Xii \'LfïLsUi ci«-s^l K^to^. Aveo Ie sens
figuré qu\'il a dans notre texte, on Ie rencontre dans la
Seconde Partie de Maccari (t. III, p. 264, 1. 12 éd. de
Boulac), oü on lit: /jp=\\<J y^\\ gJL*aJ! v-^i^Ji **c OJ>\\
«X»»la -i*s- Ailleurs on lit dans 1\'édition (p. 185, 1. 7):
^jjf 0l*J *** góhU a ^ *.ü jP.Ii.\'ij; mais cette lecon
est faulive; il faut y subslituer g*_j<juj, comme porte Ie
man. de Leyde. Plus loin (p. 525, 1. 3 a f.): o"»-»^
LsUXïj iüjSO\' £.j ,*aL»JI 0/s 8jA*J\' Xftjlb _ {^n. CllCZ 11)11-
Abdalmelic Marrécochi (man. de Paris, n° 682 suppl. ar.,
fol. 18 r°) on trouve: ^ ^^w-^sül _y-j( ^^i.JL *ac ,3^
*** ^jiXjj J..«,-i.« «Jt. Plus loin (fol. 16 v°): ^i\\ ».*& ^9J
mm g^Jü\'ji _-*jjJï ^ j»*>. Dans un autre endroit (fol. 43
v°): &*o gov\\j, ^b^t Di? a.e ^5^. Plus bas (fol. 48 v°):
kjm ^j-\\j\'^ J^*« ^.j (c**,Ac ^*»°\'^i lc-jï qc (_5js>* Ailleurs
(fol. 87 v°): <-**€* ^ J.<«a&* ^j l\\*^u Xi ^\\ ** gJ^Jj
**>La Lj** Ju>l3 j/ jLs-1.. Plus loin (fol. 121 r°): ^i}
fcjw g^iAjj i5|^<^.j ^j ^i» 0c Et encore (fol. 184 r°):
**• g^s l^jji o* /* \\s** oc <^v
P. 509, 1. 9—11. Ces trois vers se trouvent aussi dans
notre manuscrit 806, qui contient un ouvrage d\'Abou-\'l-
Walid al-Bêdji (voyez Ie Catalogue de nos man. oriënt.,
t. IV, p. 63—68), fol. 122 r°. Dans Ie premier, ce man.
-ocr page 66-
60
porie (jA^&üt wVjs»., et c\'est ainsi qu\'il iaat lire. Dans Ie
second, il a ^ij (avec toules les voyelles) au lieu de^stj;
c\'est une nouvelle correction a faire; mais il ne confirme
aucune de vos trois conjectures sur Ie mot i\\_s\\_*Jt, et
comme il est ancien et correct, je me persuade de plus
en plus que ce terme ne doit pas être changé. Evidem-
ment Ie poète a entendu sous vXsüi? iA.jLï": supporter les
fatigues, les déboires, qui sont inévitables quand on veut
arriver au i\\.sv<>.
P. 510, 1. 1. Après J..O.J Ie mot *J a été omis mal a
propos. Il se trouve dans L., dans Boul. et dans Ie Ca-
laïd.
Ibid., 1. 5—11. Ce poème est aussi dans notre man.
506, fol. 377 v°. Dans Ie 2e vers, il a (>>..*.$ pour Llè;
dans Ie 3e, peut-être ^i**J pour L?***J. et L*?W; (<lui est
bon aussi), au lieu de L*_s>L_3; enfin, dans Ie dernier,
,_£*./$! ^^JLc, au lieu de ,^«^1 ^y^; il va de soi que c\'est
une excellente correction.
Ibid., 1. 13—20. Ces vers, a 1\'exception du 7e,setrou-
vent également dans notre man. 506, fol. 569 r°. Vs. 1
il a ju»-^.*!. Vs. 4 Ie dernier mot doit être,»&su* (les
voyelles dans Ie man.). Vs. 5 Ie premier mot est !öta
dans Ie man. Vs. 6 il a 8..*-*, au lieu de Kas.. Au lieu
de Lrjiil, dans Ie dernier vers, il porte ^"i\', ce qui me
semble bien préférable.
Ibid., 1. 21 et 22. Il faut un \' après (j»;.Xa.*JI et un
« après u»jXcl. — Boul. ajoute jJ après jJU.
P. 512, 1. 14 et n. a. Boul. comme dans Ie texte.
-ocr page 67-
Gl
P. 513, 1. 22. J\'avais corrigé comme vous ce ridicule
(«iLfJüt. L. et Iioul. ont la bonne lecon.
P. 515, 1. 1. ^j*^. pour a**£a est probablement une
faute d\'impression ou un lapsus calami. L. et Boul. ont
la bonne lecon.
P. 515, 1. 2:
&JC/Q ctA^G\' (^Ü^ri .aaJL) Jwöftjf ^5
et dans la note a la rédaction qui se trouve chez Abd-al-
wahid:
ti5s-J._^ ,c-^-c p-^—J\' \\J)è je-* fyLj}
Vous dites: «D\'après les Add. et Corr. du t. II, 1™
partie\', X-jjJC-* devrait être changé en x*5a* , comme on
trouve dans 1\'Abd-al-wahid de M. Dozy; mais ce mot lui-
même doit être changé en SUs**, dont üjjï*, comme nom
d\'abondance de ^t—i\', semble être une explication.» En
premier lieu, je vous prie instamment de ne pas toucher
a 1\'excellente lecon d\'Abd-al-waiiid, et surtout de ne pas
lui en substituer une qui serait ridicule. Votre x«ayi si-
gnifie locus eminens (terrae), et votre «yc* (qui, malheu-
reusement, n\'existe pas) signifierait, selon vous, un lieu
dans lequel il y a beaucoup de sable,
ou une hauteur, puis-
que ce doit être Ie synonyme de Z.*J.^..a. Eh bien, que
\') Permettez-moi de vous faire observer que celles de ces notes qui
n\'ont pas été reproduites dans les Additions et Gorrections du premier
volume, doivent être considérées comme non avenues.
-ocr page 68-
62
serait-ce alors que: «un liommc supérieur est comme Tor,
qu\'on jette tantöt sous une hauteur, et qu\'on voit. tanlót
comme couronne sur la lête d\'un roi?» Qui donc s\'est
jamais avisé de jeler 1\'or sous une hauteur ? A quoi cela
servirait-il? Comment cela se ferait-il? La lecon d\'Abd-
al-wahid signifie au contraire: «un homme supérieur est
comme 1\'or, qui lantöt est sous Ie marteau, et qui tantöt
brille comme couronne sur la tête d\'un roi.» C\'est une
phrase simple et raisonnable; tantót, quand on Ie travail-
le, on frappe 1\'or avec Ie marteau, on Ie maltraite, on
Pavilit; tantöt on lui rend les plus grands honneurs, quand
on Ie voit briller comme couronne sur la tête d\'un monar-
que. La lecon chez Maccari exprime absolument la même
idéé. \'£iju est Porthographe vulgaire pour Xjya* *, et ce
dernier mot signifie encore aujourd\'hui en Afrique: mail-
let, marteau
(proprement instrument pour frapper), comme
vous pouvez Ie voir dans Ie dictionnaire d\'Hélot (p. 491).
C\'est donc Ie synonyme de *»£**. Sans doute Ie poète a
*) Bien n\'est plus commun dans la langue vulgaire que Ia confusion
du (jo avec Ie O, quand cette lettre ferme une syllabe. Je pourrais
en donner quantité d\'exemples, mais un seul suffira parce qu\'il est tout
a fait analogue au £j.JCo de notre textc. TIn matelas s\'appelle dans Ie
dialecte magribin \'i.iy^A (Ibn-Batouta, t. III, p. 380, t. IV, p. 233;
P. de Alcala sous colchon de cama et sous pluma de colchon), par cor-
ruption Jo.Li/O (Dombay, p. 92), X_j.A-/0 (Bocthor sous matelas; chez
Hoest, Nachrichten von Marokos, p. 266, &j.lA/o) ou Xj.*a^; mais chez;
Humbert (Guide de la conversation, p. 203), cette dernière forme est
\'&.ZA, au plur. <-J,U*.
-ocr page 69-
65
écrit ce dernier mot, qui appartient a la langue classique
et au style soutenu; mais comme il avait vieilli et que les
lecteurs ordinaires ne Ie comprenaient pas, quelqu\'un Ta
expliqué sur la marge par z.ir*a.A, qu\'il a écrit a la ma-
niere du peuple uXi, et qui, de son temps, était Ie mot
ordinaire pour marteau. Plus tard, un copiste a place la
glose, qu\'il considérait comme une correction, dans Ie
texte. —■ Au reste, je dois encore observer que la pro-
noncialion jülxJ csl bonne. Dans la langue classique, la
première consonne devrait avoir Ie kesra, parce qu\'il s\'a-
git d\'un nom d\'instrument; mais la langue classique n\'a
jamais eu ce mot, et dans Ie dialecte magribin on pro-
nonce presque toujours les noms d\'instruments avec Ie falha.
P. 517, 1. 17. Au lieu de X^ü>, qui ne conviendrait
pas, il faut lire &&>, comme on trouve chez Ibn-Khalli-
can, t. I, p. 672, 1. 6 éd. de Slane. Ce dernier mot n\'est
pas ici un féminin, car Ie messager et Ie dirhem sont
masculins, mais c\'est un mot comme iwSLé (extraordinaire-
ment savant); cf. de Sacy, Gramm. ar., t. I, p. 122,
§ 742. En outre il ne faut pas Ie traduire par trompeur,
comme Pa fait M. de Slane, car notre poète ne considère
nullement une pièce d\'argent comme quelque chose qui
trompe, mais par charmant, enchanteur, car Ie verbe
i_JL». et ses dérivés s\'emploient proprement en parlant de
ces aimables enchanteresses qui captivent et séduisent Ie
coeur des hommes par leur beauté et leur doux langage.
Voyez Ie Lexique de M. Lane et comparez Maccari, t. I,
p. 812, 1. 20: wUb 05t\\Jl5» ^.jt n^LèM, «Ibn-Khaldoun
enchanta Tamerlan par son beau langage.» Dans un poème
-ocr page 70-
G4
populaire cité par Ibn-Khaldoun (Prolégomènes, t. III,
p. 415, 1. 12 et 15), on lit:
j.*LsÜ q( ^UJI £j«*.s^j jiAai ^ y*»*.s> y*&4. ^AJI IJ5
«Voyez celle dont la beaulé m\'a charme, et que malheu-
reusement je ne puis charmer a mon tour par de belles
paroles.» Un v>^ ^ (Maccari, t. II, p. 585, 1. 5 a f.)
est «ra langage enchanteur, et 1\'on dit d\'un homme qui
charme par ses paroles, qu\'il est j.^L£Jt w>>JLi> (Ibn-al-
Khatib, man. de M. de Gayangos, fol. 52 v°). De même
/iLüJI Xj^Ü> (Ie charme de ses paroles) chez Ibn-Haiyan
(apud lbn-Bassam, t. I, man. de M. Mohl, fol. 143 r°),
et il faut restituer ce mot dans un aulre passage, oü Ie
man. (fol. 142 v°) porte: wó-j^-b üj^Ls\\J! l\\-jiA~& ,J^ a*
m                      -
P. 818, 1. 12 el n. d. La faute est de M. Wüstenfeld,
et non pas d\'Ibn-Khallican. L\'édition de M. de Slane
(p. 671) a la bonne lecon, \'Aiji,
lbid., 1. 22. Vous dites: «Le sens exige ^x* ^Xs> ou
,yu ,^Jt.» De mon cöté, j\'avais corrigé: ^iVo ^1, comme
on trouve dans L., dans Boul. et chez Ibn-Khallican. Faute
d\'impression ou lapsus calami.
P. 520, 1. 2. y&J^ dans Boul., comme vous le propo-
sez.
P. S21, 1. 10. Boul. o>-Uo*\'j, au lieu de &iM*&-y
lbid.,
1. 14 et n. f. La bonne lecon est dans L. et
Boul. M. Krehl s\'est donc trompé en disant que tous les
man. portent *Jt.
lbid., 1. 15. Boul. correclement ULb,
-ocr page 71-
65
P. 522, 1. 10. XjIXü ujj. Je m\'étonne que vous n\'ayez
pas rétracté votre conjecture, selon laquelle il faudrait lire
JïJ au lieu de i_jJ» car dans mes Loei de Abbad., t. III,
p. 237, j\'espère avoir prouvé que XjLC& s-j^ (lecon qui est
*               \'                    g ,
confirmée par Boul.) est 1\'équivalent de \'iJSJ* 3i rr^^ü,
et comme j\'avais critiqué votre conjecture en disant qu\'elle
ne me présentait aucun sens raisonnable, vous auriez du
Pexpliquer, ce me semble, et la justifier, si vous ne vou-
liez pas vous en dédire. A présent je puis aussi vous
renvoyer, pour ce qui concerne eet emploi de Cj, et de
Xj,\', au Lexique de M. Lane; j\'ajouterai aussi d\'autres exem-
ples a celui que j\'ai déja donné. Chez Maccari (t. I, p. 709,
1. 20) on lit (JL5 vj, «un homme de plume.» Un hémis-
0
tiche qu\'il cite ailleurs (t. I, p. 912, 1. 12) est concu en
ces ter mes:
>                         i* * * a »
(_jilS\' **s hj, a& v-j, Li
i,. \'
Nous avons donc ici 1\'expression ^Jb iL,, celui qui croit
*
une chose. Plus loin (t. II, p. 302, 1. 1) on lit: CJj Li
^g^jdtj tjOail, paroles que vous avez fort bien expliquées
vous-même. Un vers cité par Ibn-al-Khatib, se trouvede
cette maniere dans Ie man. très-fautif que possède M. de
Gayangos (fol. 125 v°):
Il faut corriger, en adoptant les lecons du man. deBerlin:
_«J3 «ia> Lc tó^i^as»- .^aê j».£Ji Kj. Li Ju £j«csUl iu. Lj
s
-ocr page 72-
66
Ailleurs (man. de M. de Gayangos, fol. 106 v°, corrigé
d\'après Ie man. de Berlin) il donne ces vers:
j»*SI «.JU l\\jSuJ!j ^^H jL> £L«sas ujj u*Uit j^i ^ ^jS ^
-                                      -                      \' \'                e                       a
J.a^uS *JL£-»_j ^UojJi ^5 *_jL*j l\\_a_s-j q\'_j-^ J>-ïI-ï
Dans un autre endroit (fol. 123 r°) il dit: *Ub- a* .L»
ajIjijj iy» ÜAaL^jl l£j^3 «5ljl vWj\'j \'*A*"j-»^ U"*-*^.;\'0 ryi^\' Chez
Ibn-Abdalmeüc Marrécochï (man. de Paris, n° 682 suppl.
ar., fol. 159 v») on trouve: ^ ^Lsuat (ja«;J «j^e jü«Ja
>                      ft                                                        M
Lgxs ^x*Jl .JU: v*^ ^-^^ **^° &>l> (jM.JiAj\'tft SiL$ Js^t
LuJ eli3 LSLbs u^Uxi?.. Dans Maccari les Soufis portent
non-seulement Ie nom de yjJUü! >_)Lj;( (t. I, p. 568,1.16),
mais aussi celui de Jl^-^i (_)L,( (Seconde Partie, t. III,
p. 675, 1. 24 éd. de Boulac), ceux qui onl des extases.
Vous voyez donc que ^>. est bien certainement 1\'équiva-
lent de »_«.:>Lo oh de y5.
P. 523, 1. 6 et n. b. Boul. wlgJUCJ*.
Ibid., 1. 16. Le u^i^jt est dans L. et Boul.
P. 526, 1. 2 et n. a. Boul. }^yj.
Ibid., 1. 10. La lecon du texte, c J, est aussi dans
Boul.
P. 527, 1. 11. Volre correclion, tuc^t, est confirmée
par Boul.
P. 551, 1. 18. v3L>?v!t v_aJUj L/>. Mauvaise lecon, car
les montagnes ne meuren!, pas. Il faut y substiluer/ïAöj
(Boul.). Ce verbe est bien choisi dans ces vers sur un
liomnie ennuyeux. Il signifie: rendre quelqu\'un inquiet,
de sorle qu\'il ne peut se tenir en repos et qu\'il cbange
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67
de place a tout moment. Il se dit, par exemple, en par-
lant de 1\'eflet que produit la piqüre de certains insectes
qu\'on ne nomme pas en bonne société, comme dans ce
passage lire des Biographies des hommes pieux de Cairawdn
(man. de Paris, n° 752, fol. 48 r°): Lq (Jji ^ *JU.f5
aJUlïl. Il s\'emploie aussi en parlant du sentiment qu\'on
éprouve quand on est forcé de subir la visite prolongée
d\'un homme ennuyeux, et qui a pour effet qu\'on ne sau-
rait durer en place. Aussi Ie verbe «Jüü», suivi de a*,
signitie-t-il s\'ennuyer de (Maccari, t. III, p. 830, I. 11
éd. de Boulac), a la Ve forme s\'impalienter (Hélot), lesub-
slantif ULJLï, impatience (dans les Biographies précitées,
fol. 83 r°), ennui (Vocabulaire de Barbier), ^J&i, imporhm
(ibid.)
, etc. Notre poète dit donc: Ie sentiment d\'ennui
inquiet que eet importun me donne, empêcherait même
une montagne, si solide qu\'elle soit, a se tenir en repos.
P. 533, 1. 1. Boul. (j~4»w, comme vous corrigez.
Ibid., 1. 18. Lisez: \\ó& ^Jic bjLjjM ^Xc (Boul.).
P. 535, 1. 14. Il est presque inutile de dire que Icya*
est dans L. et Boul. Probablement les autres man. 1\'ont aussi.
P. 536, 1. 4 et 5. UüS\'! s (aussi dans L.) et 0tjUl\\
sont dans Boul. De même 1. 23 sSÓ,
P. 539, 1. 1 et n. a. Lisez comme dans B. (aussi dans
Boul.) ^I-.UJI 1X..J5 yA, et voyez sur eet auteur mon Ca-
talogue des man. oriënt, de Leyde, t. I, p. 271 et suiv.
Ibid., 1. 6 et n. c. Au lieu de uo-^s, lisez avec tous
les man. et Boul. (j^sus. Ce verbe s\'emploie souvent
d\'une maniere elliptique, sans qu\'on nomme la personne,
ou les personnes, qu\'on excite a faire une chose.
5*
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68
f bid., 1. 9. Boul. a la bonne lecon, .Li, sans arlicle.
P. S41, 1. 11. L. et Boul. correctement JL*üL>
P. 542, 1. 5 et 6. Ces deux vers sont aussi dans Ie
Vuyage d\'Abdari (man. 11(2), fol. 89 v°), niais sans au-
trc variante que ^.bsit^ «A^OI dans Ie second.
P. 543, 1. 7. Les bonnes lecons, *J.<*»i^t et &. aj (a
la fin de la ligne) sont dans L. et Boul.
Ibid., I. 10. Vous avez été tres heureux en soupcon-
nant qu\'au lieu de \\yc>^S, il faut lire précisément Ie con-
traire, a savoir \\$~>y*\' M. Krehl aurait pu trouver celte
excellente lecon dans L.; elle est aussi dans Boul.
P. B46, 1. 15 — p. 547, 1. 4. Ibn-Bassam (t. I,man.
de M. Mohl, fol. 161 r«) donne aussi ces vers, a 1\'excep-
tion du 5e et du 4e. Vs. 1 il a aussi iy^. Vs. 2 »iX«,
au lieu de ^f!\' is-i. Dans Ie 6C vers, Ie ^.Jb LfjLw.j>jJ
jjCic ^»\\y»i\\ de Maccari serait un contre-sens, car il faut
jusleraent Ie contraire. La bonne lecon, comme j\'ai déja
eu 1\'occasion d\'observer dans les Annales de Goettingue de
1861 (p. 1435), se trouve chez Ibn-Bassam, a savoir
Lfi**jj,j5. Après avoir dit dans Ie vers precedent, qu\'il
se bercait parfois de la douce espérance de revoir ses aniis
et qu\'alors il comptait pour peu de chose les fatigues et
les ennuis de la route, Ie poète continue dans celui-ci:
«Mais (bientöt après) Ie long voyage que je suis forcé de
faire, m\'öte de nouveau 1\'espérance de vous revoir.» Les
copisles et les éditeurs confondent souvent y**-!^ avec
yjtijt. Ainsi 1\'édition de Boul. porie deux fois Lri.*«_j>.j
la oü la nötrc (t. II, p. 205, 1. 4 et 5) donne correcte-
-ocr page 75-
09
ment ^*/*o_jj. Au reste, Ibn-Bassam a pSjuu (mauvaise
lecon) au lieu de *Xi*, et dans Ie dernier vers tayt au
lieu de ^gj-^ï.
P. 547, I. 14. Boul. ffijiï, comme vous corrigez.
P. 548, 1. 16. La bonne lecon, oL^-iL»}, est dans
Boul. et chez Ibn-Khallican.
Ibid., n. b. Voyez t. II, p. 258, 1. 7—9.
P. 551, l. 13. Boul. ^yJy^lj, comme vous corrigez.
P. 553, 1. 20. Au lieu de ^Ut, Boul. ^-«t^Ji (deux
fois).
P. 555, 1. 10 et n. c. La bonne lecon, illxJ! a*, est
dans Boul. et dans YHistoire des cadis de Cordoue, par Mo-
hammed ibn-Harith (man. d\'Oxford, p. 235).
Ibid., 1. 11. XjUXJI ^ \\jyo wt fJ>*i\' Boul ^b «_jyy,
au lieu de ^i \\^iyo. Ni 1\'une ni 1\'autre lecon ne convient
ici, el sans doute Maccari a eu sous les yeux un texte
altéré, car voici ce qu\'on lit chez Mohammed ibn-Harith
w                                                                                                           8
(loco laudato): ^\\ £*>*rf *jf jf<$} *.«*ai y>\\ ,-J ima £>A^\\ïj
P. 556, I. 25. Au lieu jjLsu, lisez ^Lfu, comme dans
Ie man. de Mohammed ibn-Harith.
P. 558,1. 21. Boul. v;**^ |V > comme vous corrigez.
P. 560, I. 11. Boul. S;Ij>, comme dans Ie texte.
Ibid., 1. 15 et n. a. Boul. SCjl&sdf.
P. 561, 1. 14 et 15. L. et Boul. jL^usULjj , comme
vous corrigez; puis Boul. a pUJU, et c\'est ainsi qu\'il faut
lire, car puisque sj^^JU a Ie w, Ie mol qui précède doit
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70
I\'avoir aussi. — La lacune que vous signalez après è\\jJu}S
est aussi dans Boul.
P. 570, I. 3 et n. b. Boul. 0yCj.
Ibid., 1. 25. Le Soufi Ibn-al-\'Arabi disait: tU^-dül i_Ktt
>_**w<JI vJLjjiii ÏJ Ji^Ujt Uüjk:. Vous voulez substituer
XS\'JLxJI a 5üjU*Jt. Je ne sais pas ce que cela signifierait,
et la pbrase qui se trouve un peu plus loin, p. 575,1. 16:
Ü iJjJUi{ vJüjiu (Boul. L *~JI) £La*a£!I *-Jj«j «.Ü J^&j qU\'
&
Uijiaj, aurait du vous faire douter, ce me sem-
ble, de la juslesse de votre conjecture. Dans ces deux
passages les mots xJjU* et JjJo semblent signifier dilettan-
tisme
, s\'il est permis d\'employer ce terme; mais le second
doit avoir un autre sens dans un passage d\'Ibn-al-\'Arabi
que j\'ai publié dans mon Catalogue, t. II, p. 75, 1. 14.
P. 571, 1. 18. Boul. j(j^C\\.
P. 572, I. 7. Boul. ixsvjt J-o, au lieu de j^t JJ.
Ibid., 1. 15. Boul. ^jLas-i, au lieu de ^Li^-t.
P. 573, 1. 23. Lisez Jïji (Boul.).
P. 574, 1. 23. Au lieu de Ipjï bü, lisez l$iÜUXS
-s- .i.
(Boul.), avec les voyelles L$*£:Ls\'SU. L. l$A*«s\'iU.
P. 575, 1. 2 et 3. Lisez avec L. et Boul. fJuJ»., JLS *3
P. 577, 1. 7 et 8. L\'éditeur de Boul. a bien fait im-
priuner les mots ^iiü\' !3I jusqu\'a »^js> comme un vers;
mais dans la pbrase suivante il a aussi les fautes que vous
avez corrigées si bien.
P. 579, 1. 21 et 22. J\'avais fait aussi les corrections
-ocr page 77-
71
que vous indiquez et qui soul confirmées par Boul. (a la
ligne 22 L. a aussi &Xjsv£S) ; raais de menie que les nicil-
leurs man., celte édition porte iJsj&tt au lieu de ^yXJl,
et cette lecon pourrait s\'expliquer, si 1\'on attribuait au
mot Li}**- Ie sens de lettres ou figures cabalistiques. Com-
parez dans la Biographie de Kalyoubi (Journ. asiat. de
1868, t. II, p. 382): ó-*üt5 JwoJt ,JL« XiyM «J,, avec
la remarque de M. Sanguinetti {Journ. asiat. de 1866, t.
I, p. 513): «vJj-tfül *.Lc, science de la lettre; c\'est un
procédé cabalistique, consistant a disposer les lettres de
1\'alphabet arabe d\'une certaine maniere, dans des carrés
magiques,
^i-jjl.» vJj^j», pris en ce sens, répondrait fort
bien aux j\\jM^\\ pie, dans la dernière ligne de cette page.
J\'avoue que ó.^-^Jl g»-£-J est une idéé bizarre; mais
j.^-^.iJt fS.\\ 1\'cst également. Au bont du compte, lout
cela ne se fait qu\'en rêve, et dans un rêve on peut avoir
les hallucinalions les plus singulières. N\'allez pas croire,
je vous prie, que j\'atlacbe quelque importance a mon opi-
nion ; seulement je vous demande pour quelle raison les
copistes auraient changé j5iXJi en <*jSj^\\tt. Je n\'en vois
aucune; mais je puis fort bien m\'expliquer que, ne com-
prenant pas o^-^J! et voyant qu\'il avait été question
d\'étoiles, ils Pont changé en j3AJt.
P. 580, 1. 10. Au lieu de ^.aLJI ^.lisez ^LJI ae
(L. et Boul.).
P. 881, 1. 8. L. el Boul. {y*S, comme vous corrigez.
Je suppose que Ie Uf est un lapsus calami de 1\'éditeur.
Ibid., 1. 9. Boul. ws^uJLj JUèu.
Ibid., 1. 12. Dans ce vers:
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72
^AÏuiUJJ q ^Jï X/»^J qLsijjJI iJJb.^
Boul. a Mjsa.i, comme vous corrigez et comme M. Krehl
a fait imprimer plus loin, p. 586, 1. 19; mais il a aussi
l)Jb»-5, et il ne faut pas changer cel impératif en^ J^-j,
comme vous 1\'avez fait, car votre ^^J serait de trop (Ia
particule li est dans ~£&&ULJ)1, et JJL=- est de rigueur,
parce que J»> est constamment 1\'opposé de^s». Eu prose
ce serait: (ou x^s» ^j) SU^Vj ^J^JI qL^Jj.JI |?A&&Ull jJs-j
P. 583, 1. 7. Après Jl=» ajoulez ^.s (Boul.).
Ibid., 1. 14 et n. c. La bonne lecon est non-seulement
dans Boul. et dans Ibn-al-Khatib, man. de Paris, mais
aussi dans L., oü M. Krebl aurait pu la trouver.
Ibid., 1. 18. ajL*«jJ ^Ic v^fuiu U «.U^t j müj r>^
o
»:«A»> oiSLbj ^ wimó\'jXÜ *^**m5Xa9 j_a_8_s. Je vois par
votre dernier écrit que la note sur ce passage, qui se
trouve dans les Add. et Corr. et qui n\'est pas signée, est
de vous, et qu\'elle doit étre lue de celte maniere: «Après
i»^«.**fiXjkS ajoutez ^JLc.»    Je n\'ose pas vous contredire;
mais j\'observerai toutefois  que eet ,^-J-c n\'est ni dans les
man. (car M. Krehl n\'en   a rien dit), ni dans Boul., ni
dans Ibn-al-Khatib (man.   de Paris), et peut-étre faul-il
prononcer ^.A-jyJt, comme on dit j-PJut (»$***&\' (voyez
Djauhari).
*) La lecon ^.i\'fj, p. 586, 1. 19, au lieu de JJLs-j, ne rend que
iaibleinent 1\'idée du poète; mais olie vaudrait mieux cependant que votre
conjectuie, parce qu\'elle n\'a pas un ^J superflu.
-ocr page 79-
75
P. 585, 1. 7. Lisez s^e s^c, comme dans L. et Boul.
(mcewrf par nceud).
Ibid., 1. 16. Boul. oJs*i, comme vous corrigez.
76i\'d., 1. 18. Au lieu de <JUu a-<«5, lisez «*i*aj ^.^
(Boul.), «qui Ie préparera?»— qui est-ce qui inoudra ce
blé et en fera du pain? Voyez sur cette signification du
verbe £-*-«> les Glossaires sur Ibn-Badroun, Ie Bayan et
Beladzori; Biographies des hommes pieux de Cairawdn (man.
de Paris, n° 752, fol. 49 v): KJLJLJt rfjULa U LjJ Jlas
örxlJJI Ui U^a^t Jls» aI.S —*\\ oJLss
P. 586, 1. 1. cfJUÜI ^1 sLo ^-«j ^ »;to ^t J^li
&
Il est clair qu\'il s\'agit ici d\'un seul messager, qui est
nommé tantót óy»j, tantót J»*^, et que par conséquent ce
dernier mot ne peut pas etre Ie plur. J.-*»,, comme M.
Krehl 1\'a pensé. Dans Ie dialecte magribin, J^*, est un
singulier. P. de Alcala Ie prononce J»«,; voyez M. Muller,
Die letzten Zeilen von Granada, p. 103, dans la note, et
en outre chez Alcala les articles enbaxador, legado del
papa, mandado a quien se dize, mensajero.
Dans un di-
plöme publié par M. Amari (/ diplomi arabi del R. Archi-
vio Fiorentino, n° XLVI; cf. p. 448, n. 2), c\'est J._«J.
Dans les deux diplómes publiés par de Sacy dans les No-
tices et extraits,
t. XI, p. 7 et suiv., Ie sing. est aussi
constamment J»*^. Le plur. est Jl»,i. Aux exemples qu\'en
a donnés M. Muller, on peut ajouter ceux-ci:Maccari,t. I,
p. 256, 1. 2; Seconde Parlie, t. III, p. 62, 1. 8 a f.
-ocr page 80-
74
(c\'est un passage d\'lbn-Dihya) et p. 689, 1. 5 a f. édit.
de Boulac; Abou-\'l-Hasan Djodzami dans Muller, Beitrcige,
p. 129, 1. 9; Ibn-Batouta, t. IV, p. 4, 103; Abou-Ham-
mou II, Wdsita as-solouc, p. 153 éd. de Tunis, et ail-
leurs; Chronique anonyrue, man. de Copenhague, n°. 76,
p. 4: &j^j «JLkjJ f^MA ii\\«jj ; p. 44: (jSJ_yi3! JLw,! ijyas
f^SLi LSJ\\; p. 58; diplöme publié par M. Reinaud dans
la Collection de documents inêdils sur l\'histoire de France,
Mélanges historiques, t. II, partie 2, p. 117, 1. 3. Sous
enbaxador, P. de Alcala donne Ie plunj^*,, mais jecrois
que c\'est une faute et qu\'il faut lire Jj~*«;, comme il a
aux articles legado et mensajero, et comme on trouve chez
M. Lane {Modem Egyptians, t. II, p. 362), oü les apötres
sont nommés Oy-y\\.
Ibid., 1. 9. Boul. [pias, comme vous corrigez.
Ibid., 1. 23 et n. f. Après jk&\\ il faut ajouter oULSjt,
qui est aussi dans Boul.
P. 587, 1. 9. Boul. J.a£s\\j \'Ui. Je me tiens assuré qu\'en
substituant j^JLs a ^Li, vous ne corrigez pas les copistes,
mais 1\'auteur.
Ibid., 1. 10. *JL*J j&iAjjp.. Je ne lis pas avec vous
J.&.A, mais *JL*xj JjJLzj>, comme dans L., dans Boul. et
dans la note c. C\'est Ie multa verba fecit de aliqua re,
chez Freytag.
P. 588, 1. 1. Boul. a Las après va^A***!?, comme vous
1 corrigez.
Ibid., 1. 8. Boul. a nJle &*U3j, et c\'est ainsi qu\'il faut
lire. Dans L. ce n\'est pas seulement *,.a_JLe qui manque,
mais aussi s.*,UjS.
-ocr page 81-
n
Ibid., 1. 14. Au lieu de slj^t, qui n\'existe pas, il faut
-.8                                        **
prononcer scó^t. C\'est un terme philosophique qui ruanquc
dans nos diclionnaires, mais qui signifie une chose dont
on peut dire seulement qu\'elle est.
Chez les Soufis c\'est
Oieu, ou plutöt, parce qu\'ils sont panthéistes, tout ce qui
exisle. Voyez Ie Maimonide de M. Munk, t. I, p. 241 ,
et Ibn-Khaldoun, Prolégomènes, t. III, p. 7S, 1. 9.
P. 591, 1. 11. *TjSaJI a-o jj££tt XwoJk-è- [S19Xj — 0U\'
xm&j u«*jLi«\\JtJ oto>L*i! v-jI^uo! SjU-JIj. Dans une sa-
vante note, vous avez déja corrigé et expliqué ce s.UuJfj,
qui doit être remplacé par s,L*-wJL. Je t&cherai a mon
tour de corriger deux autres mots de cettephrase, a savoir
otaL«M et ,j^AsLijs.Jï. Commencons par Ie dernier, surle-
quel M. Krehl a dit dans la note b: «Ce mot est altéré
dans les manuscrits, qui portent jj^slioJ! ou (S.) y^ïLïjJl.»
La première lecon, qui semble être celle de tous les man.,
a rexceplion d\'un seul1, el qu\'on trouve aussi dansBoul.,
est la véritable. (j*\\*Jli>i est Ie plur. de SUÜb, mot qu\'on
chercherait en.vain dans les dictionnaires, mais qui semble
avoir désigné une espèce de mantelet que portaient les fa-
kirs errants, les derviches. Je Ie trouve dans une curieuse
anecdote que Maccari rapporte dans la Seconde Partie de
son ouvrage (l. III, p. 158, 1. 2 et suiv. éd. de Boulac)
t
et qui est concue en ces termes: «.JLJi *.*:>, a.^\\JI jlïj
\') Le yM.A.sl.ji.\\Jt dans Ie texte parait être une quasi-correction de
M. Krchl. Je ne puis pas deviner quel sens il y u attaché.
-ocr page 82-
Ugjf sJvJU* ^J jS\'lX.s i5j.Aw.AJLi J.UJ ^aj^ X*jIS X*»ls«i **il>
\'t                                                      \'                       **
lgj\\X>ls xwliAit ^Ji oA»»i a-a-j-*/* q^aavj ;<^*s>5 iul*
J.A3J j*^ l£U*ïi J.J J»$:?uIj Ls>U.ULs ;:>t Jy>;J Lil L^ïj-L ^
j^i qLï" £juo\\ ^ L$j\'iA.>LS sywwUliüt ^Jt cfcXcj o^l ^1 Lj. 1
Vi^AAÖ» Lij ,».-> j.^J qLS\'j L$*f^S LfJU-A> /jjiat (JU LjAwf;
Luit »Uü ju»t. .Jlc Sj,AM.AAfij| i^JLj L.x.a^U &üac ^.s iCwIikXi!
t_A^\\*AJ LOLat^s «.jLaj Ui\\s>t ^1 1*5" L.£J ,-av.*3 LJ.*i .g.J\'3
xül^Jl. Je trouve aussi ce mot sous la forme u*Ub, au
plur. (jasï^o, dans ce vers d\'un poème qu\'un preslidigila*
teur adressa a un grand maitre dans 1\'art et que cite Mac-
cari (Seconde Partie, t. III, p. 24, 1. 8):
et dans eet autre passage (ibid.,p. 21,1.19): liULbxsj ^^ILe^
u^Lxil i_35jjj oTLaxJi ^-*;-i. Il est donc certain que la
daffdsa ou da//iw était un vêtement grossier que portaient
les derviches, les prestidigitaleurs et autres vagabonds, et
qui resserablait a Yabaa, avec laquelle il est noinmé con-
jointeraent et qui élait aussi 1\'habit distinclif de eelte sorte
de gens (cf. Abd-al-wahid, p. 190, 1. 7, Maccari, t. II,
p. 246,1. 6), c\'est-a-dire, a une espèce de manteaucourt,
fait de laine, ouvert sur Ie devant et ayant des trous par
lesquels on passé les bras (voyez mon Diclionn. des noms
des vêlemenls,
p. 292 et suiv.). Considérons a présent
-ocr page 83-
77
Pautre lerme dans Ie lexte de M. Krehl. Je ne sais si
o\'oLxJf ^>Ls\\-oi se dit dans Ie sens de óUc; ce serail en
tout cas une expression peu correcte et peu naturelle, et
ce qui est certain, c\'est que j^slijj^ üUL*)1 v-jLasoot
serail insupportable. Je ne perdrai pas nion tcmps a Ie
prouver, car sans doute la comparaison du dernier passage
que j\'ai cité, vous a déja convaincu qu\'il faut lire olLoJt,
et que Ie c> dans obl > ,».M n\'est autre chose qu\'une cor-
ruption du hamza, olcl_»._«JJ. Après avoir corrigé trois
fautes, il faut donc lire: ^ j&&\\ *.*n\\2» j^.x.j _ 0IS
<& t.M.s.*} jmasIsJJ^ o!L*!t i_iLs^*a! b.»s.AvJtj »U&!f
Ibid., 1. 22. *j sJLjf &*a»-i ^a ,ja«j «£J v^joI Ut l9g
LjJLw (_ffiüï 8jfl>L^il j^> *X*aSJa l^Jjti "8 jydl. Vous avez
déja corrigé deux fautes dans ce passage en lisant U, au
lieu de ^y», après (ja*j, et en restituant Ie ^c des man.
avant jj-*$\\\', mais il en reste deux autres. Au lieu de
»*aj>t, qui ne convient pas du tout, il faut «.*aj> (Boni.),
et il faut biffer la particule ^ avant ^Aii, car quand on
1\'ajoute, on fait dire a 1\'auteur précisément Ie contraire
de ce qu\'il pense. Aussi ne se trouve-t-il ni dans Ie man.
B. (voyez la note d), ni dans L., ni dans Boul., el je se-
rais presque tenté de soupconner qu\'il a été ajouté par
Péditeur.
Ibid., I. 24 et n. f. Boul. a aussi i_^_j-a^*_j et la Xe
forme est plus usitée que la Ve.
P. 895, 1. 19 (cf. Add. et Corr.). Au lieu de ^5 après
&>^UJ!, il faut lire jü (L. et Boul.).
-ocr page 84-
78
P. 596, 1. 12. Au lieu de _k^ü, lisez, comme dans la
2 -
nole d, J»> (Boul.).
Ibid., 1. 15. L. et Boul. comme vous corrigez.
P. 597, 1. 22. La bonne lecon, kZs>\\.jj£,, est aussi dans
Boul.
P. 598, 1. 21 et n. d. Boul. comme les man., et j\'hé-
siterais a changer cetle lecon.
P. 599, 1. 11. Isy&jj ^»*=» y& Ljjlwi «jto\'j^o aj j^Jbl»
\\LLs\\j Li_sUuöt5. Vous vous êtes trompé en disant qu\'il
faut changer yi.j en j£.i. La lecon du texte est excellen-
te, mais Ie verbe ^-A-j a ici un sens que probablement
vous ne lui connaissez pas. Il signifieproprement, comme
M. Lane 1\'a dit dans son Lexique: préparer des peaux,
en en ölant la $.£.i ou sur face; c\'est donc rader ou ratis-
ser
des peaux; aussi P. de Alcala Ie traduit-il par raspar,
verbe qui a ce sens. Dans la suite on a appliqué ce verbe
a une écriture que Pon gratie pour 1\'enlever de dessus Ie
papier, effacer des mots avec un graltoir; chez P. de Al-
cala entreraer como en papel et raer del libro. C\'est au
fond la nièine signification, et proprement les verbes es-
pagnols raer et entreraer signifient aussi racler, ratisser.
Le synonyme de .&t est <&.=», qui, dans 1\'origine, signi-
fle également racler, ratisser (voyez Berggren sous ces
mots et Lane), et ensuite effacer des mots avec un graüoir.
J\'en donnerai tout a Pheure des exemples; mais j\'obser-
verai encore que, dans plusieurs chartes arabes de la Si-
cile, le substantif JLs», qui n\'est pas dans les diction-
naires, désigne une effacure faite avec un graltoir, et qu\'il
faut restituer ce mot dans un acte publié par deGregorio,
-ocr page 85-
79
qui a fait imprimer (De supputandis apud Arabes Siculos
lemporibus, p. 46, 1. 3 a f.): «-ötj.* XJUL3 ^ lXs-I *.**$
s -
&.JI *l.* jó^.j Jjj^l ^-^ <->>*£*• n faut ^s* «^\'iJ notre
excellent ami, M. Amari, a bien voulu m\'apprendre que
cette lecon se trouve dans 1\'original que M. Cusa a colla-
lionné. Je vais vous donner a présent quelques exemples
de j&i employé en ce sens. Chez Maccari (t. I, p. 320,
1. 12 et suiv.) on lit qu\'un poète fit présenter a un prince
deux vers qu\'il avait écrits sur un Jy^SX» ltJ°\'> <Iue ces
vers commencaient ainsi: ^«u.* (j^bJi, et que, dans sa
réponse, Ie prince lui disait: t_jU&S yïo ^s jiX_*JI UH*5.
Vous voyez que .&.; est ici Ie synonyme deia.&S\'ou Ja&i,
verbe qui signifie aussi rader (voyez Bocthor sous ce mot
et sous ratisser), et que, par conséquent, Ie jy»*** y».k
élait une feuille de papier qui avait déja servi, et dont
on avait effacé 1\'écrilure avec un gratloir, pour s\'en ser-
vir encore une fois. Dans un passage d\'Ibn-Haiyan, jJi..t
n\'exprime pas tout a fait la même chose que i^._>, car
on y lit (apud lbn-6assdm, t. I, man. de M. Mohl, fol. 9
v°): (muJI ^\\Sc i^**^) ^^e lc* (**&\' <^» >>ji &i »^*=>l qL^j
l\\ac jm\\ «_aaS^ &.4.M) ti\\^»j S.M.AS _«jaj.4>ji i\'t-^ i,**,A*** (*,**,4
jóK/o ^s-jii. Evidemment r^j est ici raturer, effacer ce
qui est écrit, en passant quelques traits de plume par-dessus
,
et ce sens saute encore plus aux yeux dans un récit que
je trouve dans Ie Voyage d\'Abdari. En parlant d\'Ibn-
Habich \', qui était un modèle de modestie, il dit (man.
\') *Ltf=\\Jï OsiSü (J*-*A.S> Qi\\.
-ocr page 86-
80
11(2), fol. 114 Vo): ^1 jdlil Ji ujjjj Lu^L, jaft ^J^vj
icXaaJ Uj s^J" j s a.b£ï5»5 xAc b.\'St\\.i lg.Jlc v^S \' ^^j
ft
             »                                                                                         -
o* o>^" ^ ^^ \'^ **** lAïm*"\'
«Mon compagnon et auii en Dieu, Abou-Abdallah ibn-
Horaira, ra\'a montré les trois takhmis qu\'Ibn-Habich avait
composés sur Ie poème de Ckocratisi. Mon aini les avait
écrits de sa propre main, en ajoutant qu\'il les avait étu-
diés sous la direction d\'Ibn-Habich, et, en nominaal ce
dernier, il lui avait donné les épithètes honorifiques aux-
quelles il avait droit, après quoi il les avait remis au
chaikh, afin que celui-ci certifiat par son écriture que son
disciple les tenait réellement de lui. «Lc chaikb,» me
raconta Abou-Abdallah, «les prit et entra dans sa maison
en me disant: «Attendez un peu, je reviens a 1\'instant.»
Il revint en effet bienlót après, et alors je vis qu\'il avait
\') Les mots tulfi LiJi\'l__ï», qui suivent ici dans Ie man., sont de
trop. Ensuite Ie man. a LjaaS^j, au lieu de ^Xfy
2) Lc man. porte lArfji faute qui s\'explique aisément dans un man.
alricain.
-ocr page 87-
81
raturé toutes les épithèles que je lui avais données1, et
que, dans cette rature, il avait effacé son nom avec un
graltoir. Il avait aussi raturé toutes les épithèles que
j\'avais données a son père, en ne laissant subsister que
les mots: Ie chaikh, Ie catib2.» Mon atni Abou-Abdallah
m\'a fait voir cette rature et ce qu\'Ibn-Habich avait écrit
au-dessus. C\'est bien la Ie plus haut degré de la raodes-
tie et une preuve irrécusable qu\'il détestait toute osten-
talion.» Ghez Ibn-Abdalmelic Marrécochi (apud Renan,
Averroès, p. 444 a la fin) on lit que Ie cadi Ibn-Hautil-
lah, qui avait éludié les traditions sous Averroès, avait la
coutume, lorsque 1\'hérésie de ce docteur eut élé prouvée,
de raturer Ie nom de son maitre chaque fois qu\'il se trou-
vait dans un isndd, *.*«! ,&i. On emploie aussi ce verbe
figurément, comme dans ce passage d\'Ibn-Haiyan (loco lau-
dato, fol. 10 v°): qI^ c ^jI ^-^ o\' *-)\'--s,»0f u13*? *- ó^ü
a
9                                             * »      0
Ulc öj^c ^ Ji^ Leb ii>^J^« jjJi ^, (lorsque Ie monar-
que voulut rendre la liberté a Ibn-\'Imran), «quelqu\'un de
son entourage lui dit: «Si Ibn-\'Imran fait deux pas hors
de la prison, il raie toute une année de votre vie.»»
P. 601, 1. 3. X»l&J. fJ)yo U r^JÜt öUJ j3l ji>\\ voT,
sjuli LJ Lo s,L*«M «ós> yj wfiA^*;i U^u^. Au lieu de
\') Le sens fort remarquable que la II" forme du verbe Jas» • ici
et dans la suite du récit, n\'est pas dans les dictionnaires.
2) Les mots qui s ui vent ici dans le texte, signifient: «Notre chaikh,
dit-il, quoique dêja êgé, écrivait encore.» Je crois qu\'il faut les met-
tre après IgJlc xj w*x£J
\\-aJI Lgx:J *-j> car ici ils seraient dé»
places.
S
-ocr page 88-
82
v_a,U2,*J|, il faut lire, avec les trois man. dans la nole a
et avec Boul., ^j.kmi). Ges paroles se rapportent a 1\'a-
vant-dern. ligne de la page précédente. Un disciple de
Cotobi avait écrit sur la marge de l\'article de son maitre:
<l\\> *a*=»^>\' ^-è v^aiAoJI v_a^\\=-5 lVs, «L\'auteur (Cotobi)
n\'a pas du tout donné a ce personnage les louanges qu\'il
mérite.» Mais cel élève de Cotobi eut a son tour un dis-
ciple qui écrivit au bas de sa note: «La chicane que no-
tre chaikh (l\'auteur de la première nole) fait a l\'auteur
(Cotobi) a cetle occasion, n\'est d\'aucune valeur.» La Hfe
forme du verbe fJ^ a la signification de chicaner, qui n\'est
pas dans les dictionnaires, mais qu\'on trouve aussi dans
ce passage d\'lbn-Khaldoun (Prolégomènes, t. III, p. 76,
avant-dern. 1.): JjLa^l ^j> \'&»\\Ji* bS, paroles que Af. de
Slane a rendues très-bien par celles-ci: «On ne doit pas
chicaner sur les termes.» (Chez Maccari, t. I,p. 82,1. 18,
K^>>U*-« est exactilude scrupuleuse.) La diflicullé, toute-
fois, n\'est pas ici, mais dans Pensemble du passage, car
il y est constamment question de Dzahabi et jamais de Co-
tobi. Il faut donc de deux choses 1\'une: ou les paroles
cilées p. 600, I. 22, ne sont pas de Cotobi, mais de Dza-
habi; ou bien Ie texte de ce dernier aurait dü trouver sa
place a 1\'avanl-dern. 1. de ia p. 600, après Ia citation de
Cotobi et avant la note marginale du disciple.
Ibid., 1. 12. Au lieu de U>-i0f-ZJ>\\ L*JLe, lisez UiU
vjü,y.x!t SCeLoaj (Boul.). J\'ai déja\' corrigé celte faule dans
Ie Glossaire des mots esp. dérivés de l\'arabe, p. 214 (v°
ataurique), oü j\'ai aussi expliqué Ie terme üu.yJt.
Ibid., 1. 23. Au lieu de LLsu**.*, lisez LÏi^x* (Boul.).
-
-ocr page 89-
83
P. 602, 1. 2. L\'éditeur a eu tort de prononcer jL*oa
„ijuaaJi ,3\\j; il faut ^Aj (la voyelle de 1\'aoriste selon
Lane et Bocthor), a la Ire forme. Battre, qu\'il s\'agisse de
métaux ou d\'autres choses, est toujours ^S, jamais ^\\.
Ibid., 1. 5. Pnon pas J^Ssi, mais J.*sj (accepter).
Ibid., 1. 6 et n. a. La lecon ,^-i-e ^jj vi*-jf3, qui se
trouve dans trois man. et dans Boul., n\'est nullement a
dédaigner. Elle signifie, de même que celle du texte:
«Et vous payez pour moi.» Comme Preytag n\'a peut-ètre
pas indiqué assez clairement ceüe signification de ^,
j\'ajoute ces exemples: Ibn-Djobair, p. 305, 1. 6: js-X.s
jffóntt ^UjiAÜ *m\\j ^a 0ji ^i)*-*, «tous les Magribins
sans exception doivent payer, comme nous 1\'avons dit, un
dinar par lêle;» Mille et une nuits, t. IV, p. 159, dern.
1. éd. Habicht: j^Uüi tJ 0f> ^; ailleurs, t. I, p. 417, 1.
6 a f. éd. Macnaghten: L^i*3 gU c^jjj,, dans Ie même sens
que 1$jUj «s^J oASJ, ibid., 1. 11. La phrase \\y\\yi o qIj
kïJ>U*Jt ^L^-xJI Hj.m\\ "$\\, qui se trouve dans un diplöme
publié par M. Amari (/ diplomi arabi etc, p. 216, 1. 9)
ne doit pas êlre expliquée, je crois, comme Fa fait l\'édi-
teur (p. 444, n. d). \'>-J;>-j y est une forme incorrecte,
vulgaire, pour fjjjj, et il faut traduire: «et ils ne paye-
ront que ce que payent les marchands véniliens.»
P. 604, 1. 20. ^wUJi 0> „jts. j^L.^\\.j A&Ll óvdiy
Vous soupconnez qu\'il faut lire ^x-asjj , au lieu deo^aSj^
et sans doute 1\'auleur aurait pu s\'exprimer ainsi; mais la
-ocr page 90-
84
véritable lecon nous est fournie par Boni.; c\'est a«sj. Com-
parez t. I, p. 905, avant-dern. 1.: Jo\'bS! *-dLxJJ OuuSji
P. 607, 1. 2 et n. a. Boul. a aussi ljl&«, a 1\'accusa-
lif, et c\'est ainsi qu\'on doit lire, car c\'est un terme cir-
constantiel. On dirait de méme: I
Ss
et non pas ybta«.
-oï
P. 609, 1.4. LLtf\'Xot. Plus correctement ^Ul, comme
dans L. et Boul.
P. 610, 1. 11 et n. e. 0jI ^ó ^s. i\\«*x*uj U* \\ÓJ>S
u£JL«. Il ne faut pas substituer ^.e a ^-Le (aussi dans
Boul.), comme Ie veut M. Krehl, qui a sans doute pensé,
mais a tort, que la particule dépendait du verbe. Le sens
est: «Mais ceci est un récit peu probable, eu égard a la
piété d\'Ibn-Malik, et il faut en laisser la responsabililé a
celui qui 1\'a rapporté.» Les paroles de Cafadi, qui sui-
vent immédiatement, signifient: «Ce n\'est pas un récit
peu probable, a cause de» etc. Js.**x*»i, avec 1\'accusalif,
signifle, comme on peut le voir dansle Lexique deM. Lane:
estimer une chose peu probable; croire qu\'elle esJ^**^
c\'esl-a-dire, absurde, impossible, car Jl^ou a très-souvent
ce sens. Dans notre texte il faut prononcer uX..*.>..*.^..j au
passif, comme M. Wrigbt 1\'a fait avec raison dans ce pas-
sage de Maccari, t. I, p. 541, 1. 3 a f.: 0->£> ^ JvuZm^
Vj<j\\i. %
Mv £-<I"?\\j, "il est peu probable que cela se
fut trouvé dans Ia grande mosquée de Cordoue et que le
cadi \'lyadb n\'en ait pas parlé» (comme le cadi \'Iy&dh n\'en
a rien dit, il est peu probable, etc). Com parez Ibn-Khal-
doun, Prolégom., t. I, p. 15, 1. 6: _as>jJi aüujJuwl l*fj
-ocr page 91-
815
<^a,«o3 *$**;, «Quant a 1\'impossibililé d\'uu combal entre
de pareilles armées, elle est réelle» (trad. de M. de Slane).
P. 611, 1. 11. Dans Boul. c\'est ^ U I^JLc.
Ibid., 1. 18 (cf. Add. et Corr.). La bonne lecon,_j;Jb
est aussi dans Boul.
P. 612, 1. 3. Après xlilbJUJU ajoutez »3 (L. et Boul.).
Encore un lapsus calami de Péditeur.
Ibid., 1. 12. Biffez ut dans les mots «IJl juc Li 0I (L.
et Boul.); cf. p. 608, 1. 3.
/Wd., 1. 23. Au lieu de jc*jj.**j, lisez x«j_^ (Boul.).
P. 613, 1. 5 et 7, et n. a et 6. Boul. a les bonnes
lecons, et comme elles sont aussi dans L., M. Krehls\'est
trompé dans ses notes.
Ibid., 1. 21. Lisez ,j?y?vj Ca *ïls (L. et Boul.).
Ibid., 1. 22. Boul. et L. correctement Ias\\.
Ibid., 1. 24. Au lieu de v^> lisez v\'^ (Boul.).
P. 614, 1. 5. Il faut sans doute biffer Ie ^a après
0L*JI, comme vous Ie dites; il n\'est pas dans Boul.; mais
en outre il faut lire Igj OjL* ^^xlf (L. et Boul.), au lieu
de w. Je m\'étonne que vous n\'ayez pas corrigé cetle
lourde bévue, qui sans doute n\'est dans aucun manuscrit.
Ibid., 1. 5. Il est presque inutile de dire que L., Boul.,
et selon loute apparence tous les man., ont l^lÜJuj, comme
vous corrigez.
Ibid., 1. 14 et 15. L\'éditeur de Boulac a vu comme
vous que les mots ta&U ^j! X^! jusqu\'a i^Ul^.*.\'! >> *39f
sont deux vers et il les a imprimés comme Iels; mais en
-ocr page 92-
86
oulre il faut lire aux lignes 15 et 18 J&&* (Boul.) au
lieu de JJL&a ^ (mochtighilin).
Ibid., 1. 16. Au lieu de Joa et _y*2, lisez ja!** et _JJt*
(Boul.).
Ibid., 1. 23. Substituez ö^c (L. et Boul.) a sjj;c.
P. 620, 1. 21 (cf. Add. et Corr.). Le mot &&&> sem-
ble avoir embarrassé 1\'éditeur de Boulac de menie que M.
Krehl, car il a aussi fait imprimer U«L>.
P. 621, 1. 2. Après „iL*. ajoutez ^Jl (L. et Boul.).
Lapsus calami.
P. 623, 1. 3. Votre correction, Lg*o, est confirmée par
le man. d\'Ibn-Dihya (fol. 150 r°) et par Ibn-Khallicèn (Fase.
VII, p. 98, 1. 10).
Ibid., 1. 9. (xlii) lisez x.L*.i, comme on trouve chez
Ibn-Dihya. Ce mot, que Freytag n\'a pas, signifie ulcère;
P. de Alcala le donne sous ulcera como panal. Il faut aussi
le restituer chez Ibn-Khallican, Fase. VII, p. 98, 1. 8.
P. 624, 1. 6. oUL^u ^ J&~Zi\\ \\^L *% £ij. Vous
vous êtes efforcé en vain de tirer un sens de ces paroles,
qui n\'en ont pas. Le texle est altéré; il faut lire avec
Boul.: ^Jd-^a "$ ^J$.5>°$\\ (J*«W ^s \'>"J 5 phrase excellente
et qui ne présente pas la moindre difliculté. L. a aussi
la bonne lecon; seulement les points du ^j de vJüJj sont
un peu indistincts.
Ibid., 1. 9. Dans Boul. ^^uJf^ sLSJI.
Ibid., 1. 15. De vos deux conjectures je préféré le
changement de hj^^vj\' en vèy?^.. Le mot j.L£ se trouve
aussi comme un colleclif masculin dans un vers que cite
-ocr page 93-
87
notre auteur, t. II, p. 193, 1. 8, et dans un aulre chez
Abd-al-wahid, p. 102, 1. 9. Un sultan de G rena Je est
nommé dans sou épitaphe: u^JUJ! pUè. \\5^fS! ^Ul (Ibn-
al-Khatib, man. de M. de Gayangos, fol. 145 v°). Dans
Ie Cartds (p. 61, 1. 8 a f. et 6 a f.), c\'esl un singulier
masculin, avec Ie sens de brouillard très-épais.
Ibid., 1. 14 (cf. Add. et Gorr.). Il est presque inutile
de dire que Boul. a *.*jIaj.
Ibid., 1. 15. Ajoutez un \' après Lfia.s» et un a après
lÜACj.
P. 626, 1. 10. Boul. aJÜi ^1 *L>.
Ibid., 1. 25 et p. 627, 1. 1. Votre observation sur Ie
genre du mot cLIa est juste. Aux exeraples que vous ci-
tez pour prouver qu\'il est féminin, j\'ajoute Ie passage
d\'Ibn-Bassam dans mes Loei de Abbad., t. III, p. 40, I.
11. Mais au reste votre conjecture sur ce passage (qui a
fort embarrassé 1\'éditeur de Boulac, car il a fait imprimer
xeLLi <i\\Si\\y et ensuite «.cLjla kJ^> a*) me semble inad-
missible. Dans Ie man. d\'Ibn-Dihya (fol. ISO v<>) il est
écrit de cette maniere: *L$aJ5 öjLo. *clxb «JL^UJ colSif..
*cLaj!5 jJj.j>. Il est donc cerlain que ces deux phrases ne
riment pas ensemble, *cLL étant au nominatif et tóLïij
a 1\'accusatif. La pbrase suivante ne rime pas non plus
chez Ibn-Dihya, qui n\'a pas Ie mot «aj-süj. Quant au mot
douteux (chez Ibn-Khallican «,L_suJ), je crois devoir Ie lire
* r *
«JUiSUS (imaginer, inventer).
P.627,1.2. Ibn-Dihya: «j v^ojiS ^1 0>üM a* y5.
ièirf., 1. 8. L. et Boul. onl oli, comme vous avez trouvé
dans R. A mon avis, cette lecon est la seule bonne.
-ocr page 94-
88
Ibid., ]. 20. La véritable lecon, _^JI, est aussi dans
Boul. et dans L., de sorte que la note A est inexacte.
P. 628, 1. 19:
o #
*_g.£l..wi3} vii*..JL>w^\\JI l_A.J>\\.o| J3.A* (f JLfi
Vos deux changements, kL^. pour p^k*^ et Li.j;.: pour
\\5_-j, qui ne sont pas confirmés par Boul., me semblent
inutiles. Vous dites vous-même que ^Lc est une licence
poétique pour LJjLe, et je ne vois pas pourquoi s^j pour
Iaj.j.j n\'en serait pas aussi une. II me parait menie beau-
coup plus naturel que Ie versificateur, qui était forcé par
la mesure de violer les régies de la graramaire et de met-
tre Ie second mot au nominalif, en ait fait de même pour
Ie premier, afin d\'éviter une inconséquence, une bizarre-
rie. Quant au changement de *jia*xö en «..Li_*.tó, je dois
observer que Pabsence du pronom qui devrait se rapporter
a i£>.j>XjsüI , n\'est aucunement ce que vous appelez aeine
unertragliche Harte.» Il n\'y a dans cette absence rien
de dur, rien d\'insupportable; mais je crains que vous n\'ayez
pas bien connu la signification du terme JaJLö dans la
science des traditions. Il signifie, comme 1\'a dit M. de
Slane dans sa traduction des Prolégomènes (t. II, p. 481,
dern. 1.), la bonne mémoire des tradilionnaires, ou bien
leur exactilttde. Par conséquent on dit ^jojw^Ji Ja.*^o,
gtiJt Ja*»a, etc, sans rien ajouler. Ainsi on lit dans les
Prolégomènes (t. I, p. 61, 1. 2): XaiJf ^Ss»i\\ Xj&jo J^**^
JsaabJIj XjlJUtU »ytj, «Or, pour arriver a cette croyan-
-ocr page 95-
89
ce, il faut étre parfaitement convaincu de la crédibilité et
de la bonne mémoire des personnes qui ont transmis ces
renseignements.» Ailleurs (t. II, p. 396, 1. 5 de la note)
on trouve a peu prés les mêmes paroles. Dans un autre
endroit (t. II, p. 143, 1. 12): ua-*j ^ U*b lJAs-a IJls
eo>Xs\\JI S^Us ^t u£JJ i^^" l?\'j *_**"> «Si 1\'on décou-
vre qu\'un des hommes nommés dans l\'isndd d\'une tradi-
tion a été laxé de négligence, ou de mauvaise mémoire,
ou d\'inexactitude, ou de faiblesse (comme autorité), ou de
manque de jugement, cela affecte 1\'authenticité de la tra-
dition» (trad. de M. de Slane). Chez Maccari (t. I,p. 813,
1. 1): u>_jA^vJ| s 1JI&0I5 \\jlaj15 \\b*^5 *aöS «^o. Chez
Ibn-al-Khalib (man. de Paris, fol. 134 r°): 0^^»- 0\\SS
Ja^t^ J.SJI l\\I> jx&JL Ces exemples, qu\'au besoin il
ne me serait pas diflicile de multiplier, vous convaincront,
j\'espère, que la lecon du texte est parfaitement bonne.
En prose on dirait: ^A:saJ5 ujLs^ot _b*/ö .iy« ^Ic, «a
la condition (qu\'ils transmettent tout cela a d\'autres) avec
1\'exactilude qu\'on exige des traditionnaires.»
P. 629, 1. 8 et suiv. Maccari a raison quand il dit (a
la dernière ligne de cette page) qu\'Ibn-Dihya donne un
autre texle de ce poème, et la différence est si importante
que je crois devoir donner en entier Ie texte de eet auteur
et son commentaire. Voici donc ce qu\'il dit (fol. 113 v° —
115 r°): 1$Xa ^1 iXïa v!>-*-3 l***»\'* L»ljSi&! K^Ls- ^ Jl*
-ocr page 96-
90
v_>.._£.5 £___>i\\-_~B dUu
l_£_iL_x_s SC_ft-*ï, I , g- ;_* o*-JjL»»
G
t-Jj—.h.,.,.8 . A X.jLs\\jw »L*_1 J._**_c
os                                       >                        o .
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-AC—È ^.LuJ
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V_A—. £__*<A— <0j Sj—A—f *._A„E t^._A_Cjj
3? i_?t3 j£> (_3iAJ{ u£-a-s»Lo
Vy^-^-^-^i &.aJL..& L#„^-_v0 »^«,E(A—J
* 03
»._A_J._=- Iv5l >_A_A_J ^5 ...L.S\' l\\—S
V-J;.....A.....S qI_~X>j_J! _yfi\\—fi»t Q^l—5
&_) _j_^-_a_j ^Aji ü5\'!3 ol. L_ _J I,
C*A»^4<AW
5                      o , O                                 >o»BÏ
K_jL_A_^_j &_il_<a.....»,-„•> o^L_j\'5
h)yf< (^-^^ »»-l-*-J _;_^._rJL_5\'
\') Lisez J^La-JI . comme chez Maccart.
-ocr page 97-
91
s                                                              »
KJLfcuJ ijl..». ■», L3j t3L_fc.xi.Ji ^iA-a-j
E
y,ól al__*__»__!l Je-—* 0_* 0>L_5"iJ
^ ^1 a^... w—il _-.*-.«__5\' ij-jIj lö
i-,«i ,!r—S &-*—* -W-Jlj l.g-J (_5f—**\'
s                       -               sa
_> ,tf>_ A_wy-j\' I | « &_jl_£_9
V-Jj ° \':\' - SlX—.-—E j._>L
-a___>
Go .
\'**9 (jkiSVi qS_» SAJljW ^9 JljS" J^! ^ ^**-> _jfcw tlAS>
JmSj / iLti JI X.4..A.9-.JI ,,? J.AS _\\Sj rf>.J-i S X*A_iJI MU44JI9
W&j\' ^S LÊA3J.J / »a*J U^J l_\\P J.J\'_j X«.cl^*JI l-fy-SVGaJI L^x.
i-jjaJLï-. .M^aJ! ^Jt i-iyaJ. Les voyelles que j\'ai données se
trouvent dans Ie manuscrit.
Ibid., 1. 18. i_->-c^u jj»-Ji 5jA_> «Xipli U^j. Ce 5j-*-s»
* o *
est sans doute altéré; il faut un mot comme (A^..s- («en
Ie tirant»); comparez Ie second hémistiche du vers quisuit.
Ibid., 1. 22. yj-i» _£>Lw oJLsi. M. Krehl a-t-il com-
pris ce >~>}jé>, qui serait conlre la mesure, car la première
syllabe doit être longue? Vous même, en avez-vous saisi
Ie sens? Vous me répondrez sans doute que non, car
c\'est uu mot du dialecte populaire de 1\'Andalousie, et a
-ocr page 98-
92
moins d\'avoir étudié P. de Alcala, il est impossible de Ie
comprendre. On peut bien deviner quelle doit êlre a peu
prés sa signification. La dame désappointée attribue, se-
lon les idees du temps, 1\'iinpuissance de son amant a un
maléfice. «C\'est un sorcier,» dit-elle, «qui afait cela,»
et <-V^" doit êlre une épithète du sorcier. Eh bien, P.
de Alcala a un verbe <-*,»>, qu\'il traduit par burlar a otro
et par enganar aparlando (tromper). Il a aussi X^»-, au
plur. *->ƒ>, engano (tromperie), et ^yó~t encallecido en
aslucias (vieux routier, rusé personnage, fin malois) et
siervo matrero (un serviteur rusé, astucieux; il traduit la
memo expression par J>3d. ^l=>). Ces trois termes sont,
pour ainsi dire, les proches parents de notre <*i>if>, qu\'il
faut prononcer vijjS* ou Vip" (cf. de Sacy, Gramm. ar.,
t. I, p. 322, ii. 1), ce qui rétablit la mesure. «C\'est un
sorcier astucieux qui a fait cela.» Sans doule il faut met-
tre ces significations de u_>, etc, en rapport avec Ie
verbe <^>t=>, voter des chameaux, dans la langue classique;
car un voleur de chameaux est obligé de ruser, de trom-
per, pour atteindre son but.
Ibid., 1. 23. L$-eto>j co.! ó\\ u&o^-s- «*JlS. L\'éditeur
de Boulac a compris autrement eet hémisliche, car il a
fait imprimer *&a\\ j>, c\'est-a-dire, üLot .s- (cunnus ma-
tris tune).
En adoptant cette lecon, il faudrait bien pro-
noncer co.S, comme dans Ie lexte, et non pas co,t, comme
dans les Add. et Corr. («quand tu voulais sortir du ven-
tre de ta mère»). Pour expliquer Ie second hémisliche,
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95
il faudrait avoir retrouvé Ie vers ancien dont il me sem-
ble une parodie.
P. 630, 1. 4. Au lieu de L h-*-°?» lisez LjLjaj (L. et
Boul.).
Ibid., 1. 6. La faute pO?, au lieu de lót, n\'estnidans
L., ni dans Boul.
P. 631, 1. 5. Boul. et Ibn-Dihya (fol. 109 v°) \\t^a
«_*•&•"! j&s ^sXi, comme vous corrigez. M. Krehl aurait pu
trouver les mèmes lecons dans L. — Chez Ibn-Dihya Ie
nom de la reine est constaminent ^_i et cette orthogra-
phe pourrait bien être la véritable; voyez Försleman, Alt-
deutsches Namenbuch,
t. I, p. 961, 962, au mot Nod.
Ibid., 1. 7. Le A,. de M. Krehl (dans Boul. èjS) est
«CM
bon, et il ne faut pas le changer en \\óS) , comme vous
1\'avez fait. Chez Ibn-Dihya (fol. 110 r°) 1\'hémistiche est:
et il explique le mot en question de cette maniere: «.J^.5
***^U5 &*clü! Xj,Us\\JI 0>jjjt5 (sic) öS>ïjl\\3 sSlJJt >_jUAJ1 Ay ü
m
76td., 1. 16. (Ul-*o\\jJ\\) lisez ^-«stj.J (Ibn-Dihya, fol.
111 v°).
Ibid.,\\. 17. (^-woas) Ibn-Dihya j***j& , comme dans le
man. O.
P. 632, 1. B. Vous avez mis un signe de doute après
votre correction j***jj, au lieu de ^Iaïj; mais vous aviez
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94
parfaitement raison en proposant de lire ainsi, comme Ie
prouvent 1\'édition de Boulac et nos deux man. du Tohfat
al-\'arous.
Dans ce dernier livre on trouve tout Ie passage
a partir de la p. 651, 1. 20, jusqu\'a p. 632, 1. 7; —
man. 350, fol. 156 r° et v°, man. 426, fol. 114 v°.
Ibid., 1. 19. Ibn-Dihya (fol. 105 v°) correctement ~_*
Ibid., 1. 21. Lisez IfcyaXSi ^j\'yt (Ibn-Dihya).
P. 635, 1. 9. Trompé par la mauvaise lecon
vous avez changé mal a propos la bonne lecon jJSj et at-
tribué au vers en queslion un sens qu\'il n\'a pas. Il faut
lire, comme on trouve chez Ibn-Dihya (fol. 113 r°): cj*£wlï
^•llé c**-**^ ^ij (les voyelles sont dans Ie man.). Le
sens est: Voyant que nies compagnons ne voulaient pas me
donner a boire, «je pris mon outre sous le bras en dé-
vorant mes chagrins.»
P. 634, 1. 9 et n. b. Le «-j/j des man. (et de Boul.)
ne doit pas être changé en »J»j, comme 1\'a fait M. Krehl,
niais en x\'i.éj.
m
P. 636, 1. 20. Votre correction, s,-*^*, est confirmée
par Boul.
Ibid., 1. 21. Plutót ^sl^J, comme dans Boul.
P. 657, 1. 22 et n. e. La conjecture de M. Krehl est
confirmée par Boul. et par le man. d\'Ibn-al-Khatib.
P. 658, 1. 17. L. et Boul. comme vous corrigez.
P. 659, 1. 12. La bonne lecon, JAa*j, est aussi dans
Boul.
P. 640, 1. 12. Même observation.
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93
Ibid., n. e. Cette note est inexacte; L. et Ie man.
d\'Ibn-al-Khatib ont la bonne lecon (aiissi dans Boul.).
P. 641 , I. 17. L. et Boul. ytSJU.
P. 642, 1. 8. Il n\'y a rien a changer dans les mots
XjUc3 JLci^jl Ljlscl *>>»>; Boul. et Ie man. de Berlind\'Ibn-
al-Khatib ont les mêmes lecons. <^ac\\ est succéder, et les
phrases dans Ie genre de celle-ci sont fréquentes chez Ibn-
al-Khatib. Votre explication de la VIII» forme dejwióest
bonne; maïs comme elle n\'est pas dans les dictionnaires
et que vous ne semblez pas avoir rencontre ailleurs JJ*xit
dans cette acception, il ne sera peut-êlre pas inutile d\'en-
trer dans quelques détails sur ce sujet. A la Ire forme,
Ie verbe signifie lirer en haut. Dans 1\'ancienne langue on
ne semble 1\'avoir employé qu\'en parlant de la viande qu\'on
relire du chaudron quand elle est cuite (cf. Hariri.p. 395
de la lre édit.); mais plus tard on s\'en est servi dans un
sens général. Ainsi on lit dans les Mille el une nuits (t.
I, p. 859) que Camar az-zaman, après avoir attaché un
eunuque, conlre lequel il était faché, a la cordedu puits,
Ie plongea dans l\'eau; «ensuite il Ie tira en haut,» «JL*J |»j)
Ie replonge^ dans Ie puits, et répéta plusieurs fois cette
opéralion, au* &Jl&ij», «UI ^ (OLèü! u£J<5 \\j»ki.i JU %.
L\'édition de Habicht (t. III, p. 200, 1. I) porie en eet
endroit *j;, au lieu de JwCï..i; ces deux verbes sont donc
synonymes. Dans un autre passage (t. III, p. 224,1.12),
oü il est question d\'un naufragé qui se debat dans les va*
gues prés du rivage, Ie vizir dit au roi: }j.i\\ tó£.ij| ^^
Oj-JI ^/o aJLülj *»*«H, «Si vous Ie permettez, je descen-
drai vers lui pour 1\'arracher a la mort;» littéralement:
pour Ie retirer de la mort. Dans la suite on lit (p. 225,
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96
1. 1): **X=-} &JI wXjj l\\.*..s, «Le vizir tendit la niain au
naufragé et le tira en haut.» Ici J._.£-j est le synonyme
de v^^- En effet, ces deux verbes s\'emploient 1\'unpour
1\'autre. Ainsi, au lieu de dire «.**.«im ujA-s-, a la lettre:
tirer quelqu\'un par le bras, en parlant d\'une personne qui
est par terre et qu\'on veut remettre sur pied, puis, ligu-
rément: tirer quelqu\'un de 1\'obscurité et Pélever a dehau-
tes dignités, on dit aussi «ju.*aj J..&3. Un vers de Ca\'id,
le poète favori d\'Almanzor, en fournit la preuve. Dans
quelques rédactions, comme chez Maccari (t. II, p. 57, 1.
13), ce vers commence par les mots: *.ju»öj c^jiX> <\\*a\',
dans d\'autres, comme chez Homaidi et chez Abd-al-wahid
(p. 25, 1. 7), c\'est: «.«aasm ^JUi.j v\\.A-e. La VIIle forme
s\'emploie dans la même acception. Chez Ibn-Haiyan (apud
Ibn-Bassam, t. I, man. de M. Mohl, fol. 88 r°) on lit
que, lorsqu\'Abou-\'l-Walid ibn-Zaidoun eut été jelé en pri-
Son, üLs> j-s \\y$~>- sj) *-Wj»Sl ^\' ic^c *^**H JUwAi .JiJl
s
«il implora les bons offices d\'Abou-\'l-Walid ibn-Djahwar,
donl le père, Abou-\'l-Hazm, [Ie président de la républi-
que], vivait encore a cette époque. Alors Abou-\'l-Walid
ibn-Djahwar intercéda pour lui, le tira de sa malheureuse
position, et 1\'admil dans son entourage.» Dans une pièce
de vers que Ca\'id adressa a un noble quand il eut été
condamné a une amende, et que cite Ibn-al-Abbar (dans
mes Notices, p. 187, dern. 1.), on trouve eet hémistiche:
a la lettre: «Viens au secours de ton cousin et tire-le en
haut,» c\'est-a-dire: relire-le de Pembarras oü il se trouve.
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97
Ibid., 1. 10 el n. f. Il n\'y a aucune raison pour ne
pas admettre Ia\'Iecon de Maccari, x^Lua,, qui se trouve
aussi dans Ie man. de Berlin d\'Ibn-al-Khatib.
P. 645, 1. 7—9. Au lieu de x.ftJU_£uJI, lisez xskiajl
(Boul.). En outre, Téditeur a négligé d\'ajouter ici les si-
gnes qui indiquent les rinaes; lisez par conséquent: M^iLüi
P. 648, n. g:
Je regretle* de devoir Ie dire, raais vous vous êtes terri-
blement trompé dans 1\'interprélalion de ce vers. D\'abord,
en lisant et en prononpant Ie dernier mot mogdhabi, vous
avez perdu de vue que la rime de ce long poètne est en
bo et non pas en bi. Ensuite vous avez considéré ,T*A^.L£Jt
comme Ie pluriel de ^Uj&.yi, mot qui désigne un certain
arbre. Vous n\'auriez pas pu avoir une idéé plus malen-
contreuse, car, selon les lois de la grammaire, vous seriez
obligé de placer alors les belles jeunes nlles dans, ou sur,
ces arbres, et vta..a.=>L.m.JI a un tout autre sens. Le mot
chardjab, au plur. charddjib ou charddjib, que le peuple
prononcait sardjab, désignait en Espagne une balustrade,
un garde-fou composé de baluslres.
P. de Alcala le donne
sous varandas, qu\'il traduit par cdrgaba, au plur. cdrgab.
Le dernier terme est évidemmeut le collectif, et le premier,
le nom d\'unité. Sous corredor de casa il a cdrjab, au plur.
gardgib. Chardjab est le synonyme de ^ji^, car Mac-
cari (t. II, p. 555, 1. 3) 1\'explique par ce dernier mot,
et P. de Alcala, qui, comme je viens de le dire, traduit
varandas par chardjab, le traduit aussi par tdrbuc, terme
qui n\'est aulre chose qu\'une allération de n-iri^ el que
7
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98
bientöl nous renconlrerons de nouveau. Or, ce dernier
mot, qui, selon une observation récente de M. Blau (dans
Ie Zeitschrift d. deutschen morgenl. Gesellschaft, t. XXIII,
p. 275, n. 1), doit son origine au grec rpetrifyov, signifie:
balustrade, garde-fou, rampe (balustrade a hauteur d\'ap-
pui) (Boclhor sous ces mots, Berggren sous Ie premier et
Ie dernier, Marcel sous Ie premier), Gelander von gedrech-
sellen Doeken
(Welzstein dans Ie Zeitschrift, t. XI, p. 501).
Chez Hélot et chez Paulmier c\'est.jj.^ (Ie larbug d\'Alca-
la), balustrade, galerie de bois, balcon. Charddpb se trouve
aussi en ce sens chez lbn-Djobair (p. 295, 1. 16), qui
emploie très-souvent 1\'adjeclif verbal mochardjab qui si-
gnifie balustré (p. 99, 1. 7, p. 101, 1. 15, p. 149, 1. 14,
p. 151, 1. 7, p. 153, 1. 5, p. 267, I. 3, p. 273, 1. 6,
p. 277, 1. 8). Le passage de Maccari que j\'ai cité, nous
met en état de préciser encore davanlage le sens duterme
dont il s\'agit. Il en résnlte que le chardjab était une
espèce de balcon, une saillie sur la facade d\'un batiment
et entourée d\'une haute balustrade, dans laquelle ilyavait
des fenêlres1. C\'est sans doule a ces balcons que le su-
perbe palais de Silves, le Cacr as-charadjib (ou as-chara-
djib), devait son nom. Mo\'tamid 1\'a chanté et al-Fath en
a fait Péloge dans les lermes les plus pompeux; voyez mes
Loei de Abbadidis, 1. I, p. 59, 1. 8 avec ma nole, p. 83,
n. 57, p. 170, 1. 6 et suiv.; Ibn-al-Abbar dans mes No-
tices,
p. 200, 1. 13 et 14. Sans doule ils donnaient sur
les deux rivières qui, selon la descriplion d\'al-Fath, en-
touraient ce palais, de même que le chardjab dont parle
l) Bocthor traduit le mot lalcon (saillie d\'une fenêtre avec balustrade)
par XsLb „ Xs> ^jwIjJ.
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09
Maccari, avait vue sur Ie Guadalquivir, et il est présuma-
ble qu\'ils servaient surtout aux dames, qui, abritées par
la haute balustrade, pouvaient y jouir, presque sans être
vues, du speclacle de la nalure. C\'est de ces baleons que
parle Ibn-Sa\'id dans Ie vers qui m\'a fourni 1\'occasion de
faire ces remarques. Dans celui qui précède, il avait
nommé u-^^JUi, c\'est-a-dire, Santiponce, village bati sur
les ruines de 1\'ancienne et célèbre Italica, non loin de la
rive droite du Guadalquivir, et après avoir dit: «Combien
de plaisirs avons-nous goüté a Santiponce, sans que per-
sonne y trouvat a redire,» il continue: «la oü sont ces
balcons, oü se tiennent tant de belles jeunes filles.»
A présent nous devons encore nous occuper du dernier
mot du vers. Dans Boul. c\'est ^ "» » ■»; mais comme la
rime doit être en bo, il nous faut de toute nécessité 1\'ao-
riste d\'un verbe. Par conséquent, je lis v"-*2*:1. > 1\'aoriste
au passif de la Ire forme de ^s-^a-o, verbe qui signifie en-
tourer
la tête d\'une XjLie, c\'est-a-dire, d\'un flchu desoie
noir avec un bord rouge et jaunè et souvent orné de per-
les et de pièces d\'or. C\'était Ia coiffure des dames arabes
en Espagne, aussi bien qu\'au Maroc et en Egypte; voyez
mon Diclionnaire des noms des vêlements, p. 300 et suiv.
Sans doute i_*_*ajuX»!, a la Ve forme, conviendrait niieux
(= XjImjJI \\Xü dans Ie Cdmous); mais notre poète ne pou-
vait employer cette forme a cause de la mesure, et on
peut comparer ces paroles du Cdmous: «j <!***& U LlaxJi,
P. 649, 1. 3. Boul. comme dans la note b; mais je lis
j^c, que vous semblez préférer aussi et qui est Ie mot
propre.
-ocr page 106-
100
P. 650, I. 5. Boul. comme dans lc lexle.
P. 658, 1. 13. Au lieu de *J ÓJLm>, lisez i&baz» 00»
(Boul.).
P. G56, 1. 17. Il csl presque superflu de dire que L.
et Boul. onl aussi &■$ *&•
P. 658, 1. 3. Les copistes ont écrit ici oL*j,L*aJ!,parce
qu\'ils se sont laissé tromper par Ie verbe =l*o, qui suil;
mais un tel mot n\'existe pas, et s\'il existait, il donnerait
un sens absurde. Boul. a oJüLoJ), et c\'esl précisément
Ie terme qui convient.
Ibid., 1. 4 et n. a. M. Krebl s\'est trompé, car L. a
fl~jj, lecon que Boul. a aussi.
Ibid., 1. 9. Votre remarque est très-bönne, et la vé-
rilable lecon, ^jixij, est dans Boul.
Ibid., 1. 20. «uw üJls^I ».^y 0a.. Le cbangement de
\'BjLs\'Jt en iüjLsUI, que vous voulez faire, est aussi inad-
missible que celui que s\'est permis 1\'éditeur de Boulac en
faisant imprimer gyoL^Ul. La lecon du texle est bonne.
J\'avoue que si je Pavais cue sous les yeux il y a quelques
années, je Paurais cbangée en sSbsOt, comme vous póu-
vez le voir dans le troisième volume de mes Loei de Ab-
badidis,
que j\'ai publié en 1865; mais a présent j\'ai ac-
quis la cerlilude que c\'est 8,L^ül qu\'il faut. Le parlicipe
Jl> ne pouvait pas me faire revenir de mon erreur, car
cliaquc fois qu\'il se me présentait, je le changcais en vJls>,
les copistes avant pu facilement confondre ces deux mots;
mais heureusement j\'ai rencontre le substantif 8,tjJ>, qui
ne se laisserail pas cbanger en »,>ltX.:>, ce dernier mot
-ocr page 107-
101
u\'existant pas. Ce »,tjS» se trouve dans celle phrase d\'Ibn-
Haiy&n (apud Ibn-Bassam, t. I, man. de M. Mohl, fol. 128
v°): aj\'^Ü 8/y>s »&p **j> chez Ibn-al-Khalib (man. de M.
-cl
de Gayangos, fol. 146 v»): 8^W — lg** J^Usü *..*-Le ^^
■&Ajl\\ *}f>}
g»W> cnez Maccari, t. II, p. 56S, 1. 13, oü
on lil que Wallada se distinguail par jut^t VJjS», et chez
P. de Alcala, qui traduit ingenio par hardra. Il est donc
certain que »;L> 8,^13, a Ia lettre une chaude plaisanlerie,
signifie une plaisanlerie ingenieuze, spiriluelle, et que Ie
substanlif s,C->, lilléralement chaleur, s\'emploie dans Ie
sens i\'esprit. 11 s\'ensuit que jjJCuJI jLs- dans mes Loei
de Abbad.,
t. II, p. 224, n. 16, ne doit pas êtrechangé.
La même observation s\'applique a ces paroles d\'Ibn-Abdal-
melic Marrécochi (man. de Paris, n° 682 suppl. ar., fol.
102 r°): v\'1?^\' ^i;*" */>Ui1 JLs» SUJlfvJI £Ua 0W; a
celles-ci (ibid., fol. 116 r°): y>XJtfJI jL.s> £ii\\ ju>« 0lf
^JiAJ^t J.S»! jL*s*Ij li.Le ; a ces passages d\'Ibn-al-Khatib
(man. de M. de Gayangos) fol. 18 v°: ^^Ibi ^j J,
**£s» y^l^* ^.s s^Lsüt 8,viUil 0Lac; fol. 22 r°: il aimait
a dire xUiilj ^JÜÏ 0* bü ^s BjLsül by>LJt; fol. 139 r°:
8,1^05 a^LÜL |JLi — 0^; fol. 142 v°: gSyXl] 0mo». a^üJï^Ls-,
et a beaucoup d\'autres, car 1\'expression n\'est pas rare
chez les auteurs arabes-espagnols.
P. 661, 1. 20 et n. b. Je ïn\'élonuerais si les man. por-
laient ici 13!, qui serait contre la mesure et la grammaire.
L. a ó\\ comme Boul.
P. 664, 1. 18, Boul. fcelKXJ.
-ocr page 108-
102
P. 666, 1. 22. Votre excellente correction, «L-». pour
«L>, est confirmée par Boul.
P. 667, 1. 13. Boul. (^ÜjJwJ\'» comme vous corrigez.
P. 668, I. 9. Après cs^ ajoutez ü)Jj (L. et Boul.).
P. 670, dern. 1. Au lieu de tjwj/tJ\', qui serait ridicu-
le, lisez orjyül, comme dans Boul. Freytag n\'a pas u«ajè
comme plur. de u«;-ê; on Ie trouve chez Jlaccari, t. I,
p. 504, 1. 19, dans Ie Cartas, p. 6, 1. 5 a f., chez Ibn-
Khaldoun, Hisl. des Berbères, t. I, p. 295, 1. 14 (M. de
Slane a corrigé Ie texte dans sa traduction), chez P. de
Alcala sous majuelo et sous planta.
P. 671, 1. 11. Boul. ^Js.*j, comme vous corrigez.
Ibid., 1. 22. Votre a^^i- est confirmé par Boul.
P. 673, 1. 4. Boul. confirmé aussi volre gJl*,.
Ibid., 1. 12. Biffez JUS, qui serait de trop; L. et Boul.
ne Font pas.
Ibid., 1. 14. Boul. nous met a même de corriger deux
fautes graves qui se trouvent dans ce vers. Au lieu de
UfJl, qui serait vide de sens, il faut lire »LJL$Jl, et a
LJlSSI il faut substituer LüLLs.. «Il nous a présenté une
boisson dont la couleur était celle de la poix (^Ul èym\\
1. 11 et 12), et il nous a donné des cornes de chèvre
pour dessert.» Freytag n\'a pas JJü, suivi de *_»» donner
a quelqu\'un des JJL3, des fruits secs qu\'on mange au des-
sert en buvant du vin;
mais la maniere dont on emploie
la Ve forme (cf. Ie Glossaire sur Edrisi, p. 584) metcette
acception hors de doute.
P. 674, 1. 8 et 9. j^vAJI «.aj s\'expliquerait difficile-
-ocr page 109-
103
ment. La bonnc lecon est dans Boul.; c\'est ;*v.AJ?. Dans
volre iiote sur Ie tome Ier, p. 81, 1. 3 af. (Berichte,
p. 157), vous avez cité deux passages de Maccari oü les
copistes ont écrit y?\\«Ji au lieu de j^i«Jt, Ie nom de la
cöte de 1\'Arabie meridionale d\'oü vient Pambre; on peut
o*
y ajouter celui-ci. Le mot -3j signilie ici bonne odeur,
parfum,
comme chez Ibn-Djobair, p. 197, 1. 12; leparfum
d\'as-Chihr,
c\'est-a-dire 1\'ambre. Il faut lire de même t.
II, p. 540, 1.1, oü Maccari cite un livre intitulé -y
«^5\\isJI (/»». -.5;J) -y>j iJ*.^\\1. — Je m\'étonne que vous
n\'ayez pas corrigé a la ligne 8 les mols monstrueux:
ij\'Lul «J Mi^jfiS. Il va de soi qu\'il faut prononcer *&&.
P. 675, 1. 4 et 5:
o
i                                       B o                          * m
Xs^ J*óa (1. s^\\=>) j&S» \\i 0\\S a.-ca
Je nc puis tirer aucun sens raisonnable du second hé-
mislicbe du premier vers. Dans Boul. (qui a ^;L«i_ï,
c.-a-d. ^LaLj, pour ^L*a_3, ce qui revient au même) le
troisième mot est ^«J!, lecon que j\'adopte (^jJI) , mais
\') En recevant 1c troisième fascicule de vos nouvelles observations,
j\'y vois que vous n\'êtes pas tont a fait du même avis au sujet de ce
titre. Je laisse ma note lelie qu\'elle est; que le lecteur choisissef
-ocr page 110-
104
en changeant Ie dernier mot en t.«iit *. Un *.Ixa üijJo*
un awu gw\' porie Ie turban, n\'est pas en général, comme
vous Ie ditos dans vos remarques sur Ie vers qui suil, un
ami du sexe masculin,
mais c\'esl un ami qui est théolo-
gien ou homme de loi, parce qu\'a Tunis, comme en Espa-
gne, ceux-la seulement portaient Ie turban; voyez mon
Dictionn. des noms des vêtements, p. 306 et suiv. C\'élaient
des personnes graves et d\'un cerlain age, qui, comme
tout Ie monde sait, improuvaient, selon la loi de Maho-
met, Pusage du vin. C\'est pour cette raison que Ie poète
dit: «Cachez-le (Ie vin) aux yeux des amis que vous avez
parmi les hommes a turban, car les vieillards ne peuvent
que faire pleurer les jeunes gens insoucianls;» c\'est-a-dire:
ils peuvent sermonner les jeunes gens, les faire pleurer
leurs péchés, mais ils ne sont point faits pour assister a
des festins égayés par Ie jus de la treille. Dans Ie second
vers, je ne puis pas adopter volre changement de q^J^j
en 0>L^u, car en Ie proposant, vous avez supposé, d\'abord
que ».♦.«.* oi-JvXjo est un ami du sexe masculin, ce qui,
comme je viens de Ie dire, n\'est pas exact, ensuite que
8j_*.5» signiüe un voile de femme, landis qu\'il est très-
certain que ce terme ne s\'eraploie jamais dans cette ac-
ceplion, qu\'il n\'est jamais Ie synonyme de ^Uj>. La lecon
du texte est honne, mais Boul. nous fournit une excel-
lente correction pour Ie dernier mot, qui doit ötrel^saJt,
rouge, *\\jJp!\\ tfêe&t du vin rouge. Pour exprimer clai-
]) On peut aussi prononcer i„«jüt et l.*iü, toutes ces formes étant
bonnes et ayant la même signification.
-ocr page 111-
105
rement 1\'idée du poèle, qui a employé ^J| _ üJ d\'une
maniere qui rend une traduclion littérale impossible, je
donne cette paraphrase du vers en question: «Un homme
d\'intelligence, d\'esprit et de delicatesse ne boit son vin
rouge qu\'en cachelte; mais aussi, quand les hommes a
turban ne 1\'épient pas, il en boit toujours.» Le vers sui-
vant, qui commence par les mots: i\\Juo Ljj osiy», j y ai
ajoulé du
(vin) blanc, monlre qu\'il faut de toute néces-
site adopter la lecon de Boul., L»;sJt, car ces mots sup-
posent qu\'il a été question de vin d\'une autre couleur;
comparez t. I, p. 733, 1. 3 a f.
Ibid., 1. 24. Lisez *Jla }Mi *.JUc iL* U ^Sj (Boul.).
Comparez Ibn-al-Alhir: jUac Xc Uj ,\\l^il.
P. 678, 1. 8. Boul. J^Us» ^JLu Lo ^jtJ^S.
76td., 1. 18. Boul. ^, comme vous corrigez.
P. 679, 1. 12. Après \\J±-Z-=>\\ il faut ajouter le mot
^>lA/t; il est dans Boul., dans L. et probablement aussi
dans les autres manuscrits.
Ibid., 1. 13. Oui, il faut lire o»-*-*-1\'\', comme vous le
dites et comme portent L. et Boul. La lecon du texte
n\'est sans doute qu\'un lapsus calami.
P. 680, 1. 9. Après ^> ^ajü l\\_ï ajoulez kjhu>, qui
est absolument nécessaire pour le sens, mais qui manque
en effet dans L.
Ibid., n. d et e. Ces mots sont aussi dans Boul.
P. 682, 1. 20. Boul. a aussi Jii^JUJ.
\') J\'ai not<i qne ce passage se troirve t. X, p. 895, mais il duit y
avoir une faule dans ces chiffres.
-ocr page 112-
106
P. 683, 1. 8. L. a SUJUm ^L^j sans a*, Boul. JLinj\'
JUJUa* ac; mais je me range enlièrement a volre avis.
Ibid., 1. 18. Il ne faut pas substituer 0ys a ^j-^-j,
comme M. Krehl Ie dit dans les Add. et Corr., mais ^<*j
(Boul.).
Ibid., n. a. Boul. _i*i &*Jlc t>y-w, sans blanc.
P. 686, 1. 4 et n. a. Lisez -L&i, comme dans Boul.
et dans les deux man. d\'Ibn-Haucal.
P. 687, 1. 3. Boul. ;_>*** au lieu de j>4*a>
P. 689, 1. 3. Au lieu de ^i, lisez ^ (L. et Boul.).
P. 691, 1. 4. Boul. £■;=»> comme vous corrigez.
Ibid., 1. 8 et n. c. Boul. n\'a pas non plus 1\'article et
il ne faut pas 1\'ajouter («un endroil oü il y avait des cui-
siniers»).
P. 692, 1. 9 et 10. Je n\'ai pas de remarque a faire
sur ces vers, mais bien sur la fin de volre note, oü. vous
reprochez a M. de Goeje d\'avoir fait imprimer^jÜLJ\' dans
son édition de Beladzori (p. Ir, 1. 2). G\'est sans doute
une faute bien lourde; mais comment avez-vous pu croire
un seul instant qu\'un savant lel que M. de Goeje 1\'ail
coinmise? Ignoreriez-vous que les compositeurs nous jouent
parfois de mauvais tours, et auriez-vous oublié qu\'avant
de critiquer un passage, il faut s\'assurer s\'il n\'a pas été
corrigé dans 1\'errata? Si vous 1\'aviez fait, vous auriez
trouvé, dans les Addenda et emendanda, p. 115, que ce
jy&J est une faute d\'impression pour ^JJJL.J\'. Décidez
niaintenant vous-même de quel droit vous avez reproché a
1\'éditeur d\'avoir méconnu, en considërant Ie mS" sémitique
-ocr page 113-
107
comme une conjonction, la nature constante de cette par-
ticule.
Ibid., 1. 24. jjCl (jJL> $1 v.^mJüs joU^ -bfr^-J ^ >-••
Je ne comprends pas pourquoi vous voulez changer, con-
tre 1\'autorilé de tous les man. (et de Boul.), *.*«*.&;, en
idjMisüy La lecon du texte me semble très-bonne. ^*«Aj
a ici Ie sens d\'énumérer, comme plus loin, p. 703, 1. 11
et 12: .AAMftj\' 8.«3^\\£ "^ U J«.A*Ji lX._s>LA lXSJIj. Peut-être
auriez-vous changé aussi Ie texte dans eet endroit, si la
rime n\'y eüt mis obstacle.
P. 693, 1. 1. Au lieu de UlXcj, lisez L?lJia ^ (Doul.).
Ibid., 1. 24. Pour SsJLèuMj, vous voulez lire, comme
dans Macrizi, XjL^uJij. La lecon du texte, j\'en demeure
d\'accord, ne convient pas; mais admettriez-vous que les
copistes aient changé *JL^\\*J! en XiUL&JI ? Vous me ré-
pondrez que non; eh bien, pourquoi ne lirions-nous donc
pas &«iLs^.*.JI et pourquoi ne prendrions-nous pas la Ille
forme de *X=> dans 1\'acception que vous avez indiquée si
bien vous-même dans votre ineslimable Disserlatio de glos-
sis Habichlianis,
p. 95, el qui convient parfaitemenl?
P. 694, 1. 2. 0li>a est aussi dans Boul.
Ibid., 1. 22. Le sens exige que Ie dernier mot soit
l\\a«j, comme dans Boul.
P. 69S, 1. 1. Boul. JSLj 0i\\.
P. 698, 1. 12 et 13. M. Krehl aurait pu trouver ^o\\s,
comme vous corrigez avec raison, dans L.; Boul. a aussi
cette lecon, et il est presque inutile de dire que, dans
cette édition, les mots ^Jj etc. sont écrits comme un vers,
avec IjIJSJIj a la fin.
-ocr page 114-
108
P. 699,1. 1. Votre correction, yja- a* iLLiwo, n\'est
bonne qu\'en partie; en outre, vous avez Iaissé subsister Ie
mot qui précède, ^AXs-Lijetqui doit êtrecorrigé, carl\'im-
pératif doit être au masculin. La bonne Icr.on est dans Boul.;
c\'est yr?" o* ****4 iAas>Lj. Evidemment Ie L a été cor-
rompu en ^g. Quant au verbe 1j\\ju>>]; il se construit
non-seulement avec 1\'accusatif, inais aussi avec v M-
Lane a nolé, sous la Ire forme, 1\'expression: m ^giXX-s*?,
«il imita son exemple.»
Ibid., 1. 3 et n. b. L. n\'a pas *$ajL£ü, mais ^ajI^J.
II faut lire p$>jL&3 (Boul.).
Ibid., 1. 5. Votre correction, sUJUï, est confirmée par
L. (Boul. sUÜï).
i/«\'(/., 1. 14. Au lieu de u£<Uj, lisez u&UUj (Boul.).
P. 700, 1. 5. Je ne pense pas qu\'il faille changer la
leeon (jtf^uüj, qui est aussi dans Boul., et je prononce
uS"J^4"- «Tache, autant que tu peux, de» etc.
Ibid., 1. 22. Boul. ojX*JI ^Xc, comme vous corrigez.
P. 701, 1. 6 et 7. Mettez un \' après «jf, un u après
«^9, et biffez, dans les Add. et Corr., la soi-disant correc-
tion x£h.
Ibid., 1. 14. Après j_j.-ci.Jt J*!^* Boul. a de plus: J^s U/
jLS*JI ^ <_j_j«3 \\jUoLs L^aw.4 ^A j tM.lj UaaJI iX»>
Ibid., 1. 16 et 17. Mettez un \' après 0L*j^JI, et un
u après Q\\y£\\ (comme vous avez corrigé ce mol). Votre
correction ^^u»!5 est confirmée par Boul.
-ocr page 115-
109
P. 702, I. 16. Vous ne vous êtes pas apercus, M- Krehl
et vous, que les mots a partir de «JLJf K.»,».i L, sont un
vers. Au lieu de Jc_ij, L. et Boul. ont i^J-jj , et c\'est
ainsi qu\'il faut lire. L\'éditeur de Boulac a aussi fait im-
primer ^iX^-c, parce qu\'il croyait que Ie second hémisti-
che riaiait avec Ie premier; mais c\'est une faute, il faut
Ibid., I. 19. Au lieu de (ja-so, Boul. a (ja.s>i>!; mais
il faut lire (ja»»;; voyez mes Loei de Abbad., t. III, p. 113,
oü j\'ai parlé fort au long de ces sorles d\'expressions.
Ibid., 1. 23 et 24. L\'éditeur de Boulac a ajouté ici une
note marginale, dans laquelle il dit qu\'il a trouvé 8L***Jt
dans les man., mais qu\'il soupconne qu\'on doitlire g,LJt,
^^LS JotsJI ^}. Il est vrai que b;LJI serait bien préfé-
rable.— Puis les mots xój sAp jusqu\'a *£zs*\\i, sont un
vers.
P. 703, 1. 3 et 4. Encore un vers: ,\'_j„w _ o"- ^= 0*&**
Il y a donc dans cetle lettre quatre vers que M. Krehl a
fait imprimer comme de la prose. Vous n\'en avez remar-
qué qu\'un seul, mais consolez-vous: 1\'édileur de Boulac
s\'y trompe aussi parfois; Ie vers, par exemple, qui se
trouve a la dernière ligne de la page 700, est chez lui de
la prose.
P. 704, 1. 13. La bonne lecon, cjjAJ, est aussi dans
Boul.
Ibid., 1. 19. La véritable lecon n\'est pas celle que vous
proposez, mais celle qu\'on trouve dans Boul., a savoir:
o                     o
!_,& *j J^.^1 p}y Comparez Abd-al-wahid, p. 221 a la
fin: «iyö J^ju ^j^a] Sji J.
-ocr page 116-
110
lbid., 1. 24 et n. d. 31. Krehl s\'est troinpé: la bonnc
lecon, u&U, est dans L. (aussi dans Boul.).
P. 705, 1. 19. j^j lj^i}. Vous diles: «Lisez^ió;.,
parce que Ie mot est joint a g^JLS.» J\'adople volonliers
votre correction, bien que la lecon du texte se trouve
aussi dans Boul., niais je ne puis approuver la maniere
dont vous la justifiez. Evidemment vous avez considéré
j^^i\' comme Ie synonyme de 0*j\' et attaché a Fun comme
a Fautre Ie sens de se courber; mais un passage chez Mac-
cari, t. II, p. 310, dern. 1., montre que vous vous êtes
trompé. On y lit: **w-«j \'t5l*«JI SjJa-i ^.a *&Zc ^\\i
ic^jiSxÏÏ, d\'oü il résulte que ^liï se dit en parlant de la
démarche d\'une personnc, de sa facon de marcher (cf.
Lane), mais que ^a^j\' se dit au contraire quand il est
queslion de ses regards. Dans la note sur Ie passage que
je viens de citer et dans lequel les man. ont aussi Ie djim,
j\'ai traduit des regards amoureux; je crois a présent que
des regards langoureux vaudrait encore mieux, car .^sOJ
est Féquivalent de ^^j\'
P. 706, 1. 16. Oui, Ó.JT; Fédileur de Boulac ne s\'y
est pas trompé, car il a fait imprimer ix/H
P. 707, 1. 20. Boul. aussi ^iJtf.
P. 708, 1. 2. Cerlainement «j; aussi dans Boul.
Ibid., 1. 9. Je commence a soupconner que ce UxS est
un lapsus calami de Fédileur. L. et Boül. ont «,*S, comme
vous avez trouvé dans R.
-ocr page 117-
UI
P. 709, 1.1. L. et Boul. ont oLL^\\-i; mais xJL^ui
(comme on lit chez Ibn-Batouta, cité dans la note a) ne
serail pas contre la mesure, comme vous semblez Ie
croire, puisque, dans Ie basit, Ie pied 0U»*-*/* peul se
changer en ^JUi*^.
Ibid., 1. 9. Boul. OuoLï, comme vous corrigez.
Ibid., 1. 19. Entre «.JUt et \\&>\\ il faut insérer Ie mot
qLï\' (L. et Boul.), que 1\'éditeur semble avoir omis par
mégarde. L. et Boul. confirmenl volre correction ^y
Ibid., 1. 20. Au lieu de Ósjuj, Boul. a «***j\'l, ce qui
est peut-être préférable.
P. 711, 1. 5. ^«j *zfjC>\\ l\\3}. Vous voulez lire ujS*2
et traduire: «Je suis encore né de son lemps, mais lors-
qu\'il était déja très-avancé en age.» J\'adopterais volon-
tiers votre opinion, mais avez-vous d\'autres exemples de
1\'emploi de ,-JUw en ce sens? Je n\'en ai pas, etFreytag
n\'a pas eu d\'aulre autorité que celle de Golius pour son
annosus et vetushis evasit. Il en faudrait une meilleure.
Boul. a ^.i-wo, et cette lecon est aussi dans L. (d\'oü il
résulte qu\'il faut corriger la nole a de M. Krebl); cela se-
rait ^^Iwj, et sans oser affirmer que cette lecon est bon-
nc, je crois cependant qu\'elle mérite considéralion.
Ibid., 1. 7. La bonne lecon, 1$*jL«_i, n\'est pas seule-
ment dans Boul., mais aussi dans L.
Ibid, 1. 20:
mi                                                               w
-ocr page 118-
112
Il faut sans doule restituer la Icoon des man. (aussi
dans Boul.) LaJUaJI, que 1\'édileur a changée mal apropos,
s
et prononcer UaaoJI ; mais il faut aussi expliquer Ie vers
d\'une tout autre maniere que vous ne 1\'avez fait. Vous
traduisez: «Er war, bevor er einen Bart bekam, von ab-
sonderlicher Schönheit;
n ach dein dies aber geschehen , ist
er zum Absonderlichen, Zusammengeselzlen geworden.» Je
ne comprends pas ce que cela signifle, mais je vois que
vous avez attribué au mot gharib un sens qu\'il n\'a pas,
a savoir celui de absonderlich, terme que mon dictionnaire
traduit par séparable, détaché. Je vois aussi que vous
avez traduit mocannaf par composé, ce qui est uneerreur;
que vous dites ensuite qu\'il signifie, en parlanl d\'un ar-
bre, ayant les feuilles en parlie vertes, en partie morles,
et que cette expression est appliquëe ici par ironie a un
jeune homme dont la barbe a poussé. Tout cela est loin
d\'être clair. Auriez-vous voulu dire que Ie poète compare
la barbe du beau jeune homme a des feuilles morles, et
son visage a des feuilles vertes? Je n\'ose pas vousprêter
une idéé aussi bizarre, mais si vous ne 1\'avez pas eue,
vous auriez du vous exprimer d\'une maniere moins ob-
scure.
Pour interpréter ce vers et un autre qui se trouve aussi
chez Maccari, je serai obligé d\'entrer dans des détails as-
sez étendus, mais j\'ose croire qu\'ils ne paraitront pas in-
utiles.
Commencons par bien flxer la signification du verbe
w                                                                                                                                .                                             S
v_aJL*o! L\'auteur du Cdmotts dit a ce sujet: U*Jmo3 trftXto
ijaxi ^e \\.$<axi ja/oj UU*ol nJLju», ocannafa signifie: dispo~
ser
une chose par espèces et séparer ces espèces l\'une de
-ocr page 119-
113
l\'autre.» Comme Ie lexicographe ne dit rien autre chose
sur ce verbe, vous voyez que Freytag s\'est gravement
trompé en lui faisant dire que cannafa signifie: composuit
librum. C\'est tout autre chose que composer, et en par-
lant d\'un livre, c\'est: l\'arranger par .ordre de matières.
Aussi dit-on XsAAaJS i^aJü! , expression qui a fort embar-
rassé 31. de Slane et dont il n\'a pas réussi a saisir Ie sens
(voyez sa tradnclion d\'lbn-Khallican, t. I, p. xxv, n. 1,
t. II, p. 489, n. 4), pour indiquer des livres qui sont ar-
rangés de cette maniere, et non pas par ordre alphabéti-
que; ce sont spécialement des livres sur Ie Coran, sur les
traditions et sur Ie rjharib de ces dernières. Comparez
Ibn-Khallican, t. I, p. S85, I. 6 éd. de Slane: u-lül ^j
ji\\^\\JI.. Un mocannaf (Maccari, t. I, p. 521, 1.
6, p. 618, 1. 16) est un recueil de traditions arrangé
wüiï i_>tj,jt (JLe, «dans 1\'ordre oü se suivent les chapitres
de la théologie,» comme Ibn-Hazm Ie dit très-clairement
dans ce passage que cite Maccari (t. I, p. 812, dern. 1.):
wiwxM} \\\\Xm*a ,.i.i «.saM v!>^ Jit v_a-»Iao J.f icuJiXr» \'-?*■\'•\')}•
Au plur. on dit en ce sens ^>\\.^J! olaLa* (Maccari, t.
I, p. 521, 1. 4), ou simplement olai*aJ! (Maccari, t. I,
p. 618, I. 17, Abd-al-wahid, p. 134, 1. 14). Les grands
recueils de Bokhari et de Moslim sont des mocannafdt,
comme Maccari (t. I, p. S21, 1. 4—6) Ie dit formelle-
ment, et Pon sait que ces livres sont ranges en effet par
ordre de matières, ».2sJi v_ilj.it ^Jle, et non pas par ordre
alphabétique, comme beaucoup d\'autres recueils de tradi-
tions.
8
-ocr page 120-
114
Ce point établi, je tlois parier du terme gharïb. Ilsignifie
proprement extraordinaire, singulier, qui neressemble point aux
aulres
(voyez Boclhor). Dans la science des traditions, on a
donné ce nom aux traditions authentiques qui ne proviennent
que d\'un seul individu d\'entre les compagnons; mais on 1\'aap-
pliqué aussi aux tenues difficiles, obscurs ou rares, qu\'on
trouve dans les traditions ou dans Ie Coran, et Fin terpre talion
de ces tenues est devenue une science sui generis, Ie J.e
0iJa,\'l5 vio-X^Ji vs^1- On les arrangeait par ordre al-
phabétique ou par ordre de matières, wüil v^\' ^e> e*
dans ce dernier cas, on les appeiait al-gharib al-mocannaf.
Beaucoup de savanls, tels qu\'Abou-\'Obaid al-Casim ibn Sal-
lam * et Abou-\'Amr Cbaibani\', out publié des recueilssous
ce tilre, et il en est souvent queslion. Ainsi on lit chez
Maccari (t. I, p. 473, 1. 20 et suiv.) que Mondhir ibn-
Sa\'id écrivit deux vers a Abon-\'Ali Baghdadi pour lui de-
niander Ie pret d\'un livre sur Ie gharïb, et qu\'un de ces
vers était concu en ces termes:
OS                                                                                   S                O c
^_AA*a*JI WOjJtil ^A *}&>* Lg^\\ <iH.«jt
Ailleurs (t. II, p. 258, 1. 10) il est queslion d\'un livre
qui portail Ie méme tilre. Dans un aulre endroit ((. II,
p. 329, 1. 6 et suiv.) notre auteur parle d\'un personnage
qui, lorsqu\'on lui eul demandé Fexplicalion d\'un terme
insolile et qu\'il n\'eut pas élé en élat de la donner, atla-
cha a un de ses pieds une chaine de Ier en jurant qu\'il
ne l\'öterait que quand il saurait par cceur Ie al-Ghartb al-
•) Voyei Hadjl Khalfa , t. IV, p. 322 et suiv.
8) Voyei M. de Goeje dans Ie Zeitschrift, t. XVIII, p. 784.
3) Hadji Khalfa, t. IV, p. 332.
-ocr page 121-
115
mocannof. Mais cette expression, qui était connue dans
toutes les écoles, se prêtait a merveille a des jeux de
mots, parce que les deux termes dont elle se compose ad-
mettent aussi d\'aulres sens. Nous possédons quelques-uns
de ces jeux d\'esprit, qui sont de véritables énigmes et qui
ne se laissent pas traduire, sans compter qu\'ils sont d\'un
gout fort conteslable. Maccari en cile deux. L\'un (t. II,
p. 269) se compose de deux vers. Dans Ie premier il est
dit simplement: La Beauté contempla avec admiration Ie
visage de la jeune fille; mais dans Ie second on lit:
Au premier abord cela semble fort étrange et même vide
de sens; mais c\'est un défi que Ie poète porie au lecteur,
«ne énigme qu\'il lui donne a deviner, car derrière Ie sens
apparent il y a un sens caché, les mots pouvant se prendre
aussi dans une aulre acception. La Beauté dit qu\'elle trouve
dans Ie visage de la jeune fille des ;^!j..i, ce qui signilie,
dans Ie langage ordinaire, des choses rares, singulières,
merveilleuses, mais dans celui des écoles, des mots rares
(synonyme de gharib)1, et Ie poète, qui prend Ie terme
dans ce dernier sens, trouve que la Beaulé n\'a pas dit as-
sez et qu\'elle aurait du ajouter que, sur Ie visage de la
jeune fille, tout est bien ordonné, bien a sa place, de
même que dans un Gharib mocannaf les termes sont ran-
ges logiquement. L\'autre jeu d\'esprit, celui qui ni\'a obligé
\') j_y.^>\\JI ^A ~f>} öw-ii L* j.bLCJt jó\\fi., Camous; ;1iUJl
^ %\\ U*LJÜJ U.\'L^U ^AS s\\y>M 0».=». \\S Li, Dictionury of the
technical ierms.
8*
-ocr page 122-
116
a faire ces remarques, est d\'un aulre genre, car Ie poète
joue sur la doublé signification des termos gharib et mo-
° *
cannaf. Ce dernier peut êlre formé non-seulement de jus
ou v_aa*ö ,espèce, mais aussi de v_»JLo, Ie bord d\'un man-
teau, d\'une robe, qui est d\'une autre couleur que 1\'habit
meme, et alors c\'esl bordé, galonné. Par ses paroles en
apparence énigmatiques, Ie poète donne a entendre que la
barbe du beau jeune homme ressemble a un galon quel\'on
met au bord d\'un vêleuient.
P. 711, 1. 24 et n. e. Boul. ^JUJI a>\\.
P. 712, 1. 5. Boul. yJU^Ji.
Ibid., 1. 6. Volre correction n\'est bonne qu\'a demi;
Os. S
lisez pxjj (_50s* (L. et Boul.).
P. 713, 1. 0 et n. d. Boul. comme dans Ie texte.
P. 714, 1. 11. Pour ^j-z-—tJI, lisez ^S^UmJl a-i\\
(L. et Boul.).
P. 717, 1. 14 et n. e. Boul. a la bonne lecon.
P. 718, 1. 8, La bonne lecon, 1$a*Uö, est aussi dans
L. et Boul.
P. 719, 1. 17. Boul. a aussi J^ {JH^.
P. 720, 1. 22 et n. o. Boul. a iXJJI dans Ie texte.
P. 722, dern. 1. Comme vous aviez changé, dans les
Add. et Corr., la lecon tuUS et que vous n\'aviez pas ré-
traclé votre opinion dans vos nouvelles remarques, j\'avais
place ici une note pour délendre et expliquer la lecon du
texte. La leclure de la p. 108 de votre 5e fascicule me
1\'a fait biffer; je vois a présent que nous sommes parfai-
tement d\'accord sur ce sujet. C\'esl sans doute par un
oubli involontaire que vous avez négligé de désavouer vo-
lre ancienne conjeclure.
-ocr page 123-
117
P. 723, 1. 1. Boul. t***X>, comme vous corrigez.
Ibid., 1. 2. Je ne sais si Ie changement de (j-ij** en
/Z.SjSi.A, dans les Add. et Corr., est de vous, mais vous
1\'avez du moins approuvé par votre silence. Il ne faut
pas Ie faire, car la Ve forme de ö, ne conviendrait pas du
tout, tandis que la lecon du texte (aussi dans Boul.) est
très-bonne. ipj^ s\'emploie précisément en parlant d\'une
démarche lenle. M. Lane a déja nolé 1\'expression: ^-.ïij
^*«JI ^s, «I proceeded in a right, or a moderate, man-
ner in journeying, or in pace,» et la Ve forme se Irouve
deux fois dans ce passage de Mohammed ibn-Harilh (Eist.
des cadis de Cordoue,
man. d\'Oxford, p. 542): iUu ^y.iS
G M * *
/6icf., 1. 3. Au lieu de^el-Xj\', Boul. a«Jjü\' (se pen-
cher).
C\'est une excellente lecon, tandis que celle du
texte est très-mauvaise.
Ibid., 1. 4. Il est presque inutile de dire que L. et
Boul. ont JXj.
Ibid., 1. o. La lecon ^Uai dans la note 6 (aussi dans
Boul.) est bien préférable.
üud., I. 15. La lettre j doit ótre placée après i\\_3a
-ocr page 124-
118
cm«. La vérilable lecon, >&M*Xi3, se trouve aussi dans
les deux man. d\'Abou-Tammam.
P. 724, 1. 5 et n. c. Dans L. il n\'y a pas de blanc,
et il ne manque rien ici; Pauteur se Lome a citer Ie
premier hémistiche.
Ibid., 1. 7. L. et Boul. correctement üsot ^jLaxJ!.
Ibid., 1. 11. Sans doute il faut lire ici avec L. <^SM3,
comme vous Ie dites, et cetle lecon est aussi dans Boul.
Vous avez également raison en traduisant la IVe forme de
i_*sïU par enfanler. L\'auteur du Glossaire sur leMancouri
(man. 331(5)) dit que Rhazès, dans sou Al-Kitdb al-Man-
couri,
a employé trois fois Ie mot en ce sens (= o>blj^l),
inais que c\'est un neologisme, ;*i jj._^\\_j^ v_s,j,^j ju&s
lj,L«.x.-o. Dans notre texte il reste cependant encore une
faute a corriger. v^^üt dans Ie sens de produire (voyez
mes remarques dans ie Joum. asiat. de 1869, t. II, p. 208,
209), enfanler, engendrer, se construit avec 1\'accusatif
(comparez aussi Ibn-KIialdoun, Hist. des Berbères, t. I,
p. 528, 1. 7: lA-*-^--» ^,^Ki\\ f*3!^ o\' — j-j-s^-Jl *aSjj
s o                         .        o •
LJLa sj*»- v*?^\' f$ feJ**" ^■*^" V-^b) > e\' non Pas avec
>        o,                                       
Ie v-i. On ne peut donc pas dire: -x?Uj $ ^li j o^\' (*\'•
Il faut lire *$H£j. Vous savez qu\'on emploie la préposi-
tion J pour joindre a un verbe transilif son complément
direct, quand ce complément se trouve déplacé, alin de
fortifier 1\'influence du verbe sur son complément (de Sacy,
Gramm. ar., t. I, § 1049, n° 3).
-ocr page 125-
119
P. 727, I. 25 et 24. Vous avcz eu Ie malheur, dans vo-
tre traduction de ces deux vers, de prendre Je nom pro-
pre d\'un grand seigneur, d\'un beau frère du célèbre Sala-
din, d\'abord pour un nom d\'action, ensuite pour un par-
ticipe. Je m\'explique. Le grand poète Ibn-\'Onain, dont
Maccari cite ici quelques pièces et qui était né a Damas
en 549 de 1\'Hégire, se plaisait a composer des satires vi-
rulentes contre les personnages les plus haut places de sa
ville natale1. C\'est a un d\'entre eux, a Ladjin, le premier
époux de la Dame de Damas (Sitt as-Cham), la scour de
Saladin\', que s\'adresse la pièce dont nous allons nous
occuper. Le premier vers en a été iraprimé correctement
dans 1\'édilion:
>.                                                o
Ua=-^Ij ,^fw1 U «JÜt lÖ.Lj\' &CjjS i_a5\\ ^S Oj« d^^jS
11 ne faut pas changer le dernier root en Ux>Uï, comme
vous 1\'avez fait, ni lire U*>^j\' {J^\\t comme l\'a faitl\'édi-
teur de Boulac, qui n\'a pas compris non plus de quoi ou
de qui il s\'agit. La lecon des man. est bonne; c\'est la
préposition l_> avec le nom propre Ladjin, qui, si on Ie
considère comme étant de la seconde déclinaison, devient
nécessairement au génilif et dans la rime Ladjind. Le
premier hémisliche du second vers, qui est altéré de la
même maniere dans 1\'édition de Boulac et dans celle de
M. Krebl, se lit très-correctement ainsi dans le man. L.
et peut-ètre dans d\'autres encore:
(ILUi ^S vW ^ ^f) 4«.U3 ^3 vü ^11 Lu>
\') Yoyei Ilra-KhaHican, Faso. VII, p. 126, 1. 8, p. 127, 1. 2 a. f.
cd. Wüstenfeld.
2) Voyez Ibn-Khallican, t. I, p. 145, 1. 18 cd. de Slane.
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120
Vous voyez qu\'ici nous avons de nouveau Ie nom propre
Ladjin, niais nullement un plur. irregulier du participe du
verbe L^ü, comme vous Pavez supposé. Je vaisvousdon-
ner a présent la traduction de la pièce dans son entier,
après avoir observé que Ie premier mot du 5e vers est
£7-*.=^, Ie participe de ~y. «Ces voyageurs que j\'accom-
pagnais parfois (un bout de chemin) dans une earavane
pour prendre congé d\'eux,— bonlé divine, quel désir ni\'in-
spiraient-ils de me rendre auprès de Ladjin! Eli bien,
nous sommes venu a la porte de Ladjin pour lui deman-
der quelque chose; mais, hélas! mieux eüt valu qu\'une
mort prématurée nous en eüt empècbé et que nous ne fus-
sions pas venu, car en lui adressant notre prière, nous
secouions un cadavre sans mouvement, et nous ressem-
blions aux chréliens qui demandent du secours a des ima-
ges.» Vous voyez que la paronomase est très-forte, plus
forte que vous ne Ie pensiez, car tous les Irois vers se
terminent en ladjïnd. Au reste, il n\'est pas élonnant que
Saladin exila Ibn-\'Onain de Damas a cause de sa mauvaise
langue\'. Il avail toute raison d\'en agir ainsi, puisqueson
propre beau-frère n\'était pas a 1\'abri des attaques du ma-
lin poète.
P. 728, 1. 2. Les véritables lecons de ce vers sont en-
core a trouver. L\'édileur de Boulac n\'a pas été plus heu-
reux que vous, car il a fait imprimer .^.j^U. (contre la
mesure) et ^^9 üy,*o. Dans L. c\'est s ^JoU.
J) Ibn-Kliallicau, Fase. VII, p. 126, 1. 3 et 4.
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121
Ibid., I. S. Au lieu de v-»^, il faut prononcer «-Jr^,
car eet hémistiche rime avec Ie suivant.
Ibid., 1. 6. Le vers:
J$ L JJl, ^JL), * l*/Jü la> L. ,5)1*.
est dans Boul.:
Peu importe qu\'on lise JjLi.* ou gJbtj.*, car le sens est
le minne, et le UaIj_j.j de Boul. est mauvais; mais cette
édition nous fournit le mot qu\'il faut substituer a ce mal-
encontreux 1$J<>j, qui est de M. Krehl, les man. portant
I4J JAj. Il faut donc lire:
J*l Ifelóu lflli §\\ \\»f& lei L* JjL*i
Comparez Abd-al-wahid, p. 114, 1. 5 a f.: I_s> L*_it
*j«*i ^JL» gojxo — ^Jt»t; Cartds, p. 210, 1. 6: ^^-JL»
jójfi ^aJUmJI ja/o! ; p. 250, 1. 15: aïjxi «JUS L$ÏIi. Dans
ces phrases «ysj est le synonyme du doü de notre texte.
J6ü/., 1. 11. Non pas j^JUJÜt, mais JJU*JI (Boul.) ;
voyez mes Loet de Abbad., t. I, p. 91, n. 98.
Ibid., 1. 12. Est-il besoin de dire que la bonne lecon,
jjjs, est dans L. et Boul.?
Ibid., 1. IS. Boul.. a Jib», au lieu de Luit.
P. 729, 1. 19. La bonne lecon, Is^J, est aussi dans
Boul.
P. 751, 1. 14. Il y a encore un changement a faire
dans le dernier hémistiche, car il faut substituer *-*_«-*
(L, et Boul.) a ^üa. .Dans L. et dans Boul. il est correct.
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122
P. 732, 1. 18. Je voudrais que vous eussiez donné 1\'ex-
plicalion de votre conjecture sur Ie second héniistiche, car
je la compromis aussi peu que la lecon du texte. Le co-
piste de L. a effacé avec un graltoir ce qu\'il avait écrit
d\'abord, et mainlenant c\'est LpIju».*, avec un point, qui
est liiffé, au-dessous de la troisième lettre. Dans Boul.
c\'est ls>Lüw, avec le ghain.
P. 753, 1. 15. La bonne lecon, oSsr>*\'» cst aussi dans
L. et Boul.
Ibid., 1. 22. Le léger changement que vous proposez,
me semble très-bon. Quant a la Xe forme de iL>, pour
laquelle vous citez seulement M. Lane, je 1\'avais notée
longtemps avant lui, dans mon Glossaire sur le Bayan,
p. 12. On la trouve aussi chez Maccari, t. II, p. 259,
I. 10.
P. 754, 1. 6. Oui, Boul. a aussi 0l<^i\\i.
P. 754, 1. 16. ^sjl pour *s*Ajl (L. et Boul.) est un
lapsus calami de 1\'éditeur.
P. 757, 1. 16. Vos deux conjectures sur o«..*-?\\-«Jli,
dans «L>^5 ^ ^^ü vyA*^\\*jl3, sont également inadmis-
sibles. La lecon du texte (aussi dans Boul.) est bonne.
C\'est une expression de la langue moderne, et Bocthor
(V interdil) a la phrase tout a fait analogue: «Demeurer
interdit, ujt^iJt j>^ ^ «iLwJ p&\\.*i\\.»
P. 792, 1. 25. Ici et plus loin, t. II, p. 200, 1. 14,
Boul. a aussi lilüLe; mais Péditeur a ajoulé cette note au
second passage: piUt <_$** > ^-^ j\' <^-*
veut donc ou biffer le ^i, ce qui serail un remede trop
violent, ou le prendre dans Pacception de li. Vous avez
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123
laché de résoudre la difïiculté d\'unc autre maniere en li-
sant ÜLwLc; mais je ne comprends pas du tout commenl
Ie verbe v»A/*«.c pourrait signifier se remuer d\'une maniere
violente, sich gewallig riihren,
comme vous traduisez. C\'est
en vain que je consulle les diclionnaires, ceux des savanls
européens aussi bien que ceux des Arabes eux-mêmes, je
n\'y trouve pas cel Ie acception. Pour la prouver, vous
citez un vers d\'un ancien poète qui se trouve cbez les
géographes. Remarquez, toutefois, que nous avons ici af-
faire a de la prose très-simple, humilis ac pedeslris oratio,
qu\'on ne doit pas expliquer a Paide de Pancienne poésie
du désert. En outre, Ie vers donl il s\'agit est inintelli-
gible, parce que nous ignorons ce qui précède et ce qui
suit. Vous avez beau traduire ses trois derniers mots:
v_a.**»j5 ^jOwJIj tjj*i, par: «indem er mit beiden Handen
zugriff und sich gewaltig rührte,» ce n\'est qu\'une traduc-
tion arbitraire, car ni ^jJuJIj Kjy^., ni ^a*»*; ne peuvent
signifier cela. Le fait est que Ie texte est bon; mais il
faut remarquer que les verbes qui exprirnent 1\'idée ü.\'aimer,
comme iJi-^-c et «^«..s-l, se construisent quelquefois avec
^j, comme le prouve ce passage d\'Ibn-al-Khalib (man. de
Paris, fol. 112 r°): ^S^\\ ^i Lai l&j, et eet autre (man.
de 1\'Escurial, article sur Sauwar): ^j Ljcu IcLsvïi 0\\f
f&\'jxtej vv^\' l^^3" jfi^\' ^e m^me cnez notre auteur,
t. II, p. S54, 1. 10; p. 804, 1. 25. C\'est une conslruc-
tion logique; dans ces sortes de phrases, les auteurs ont
évidemment pensé« »_~iy plutöt qu\'a /S^c ou <^^>\\l.
\') Cette noie ctait écrile lorsque je recus votre dernière livraison. J\'y
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124
P. 797, 1. 20. Mettez un \' après «Jfj et uu u après
Ibid., 1. 24. Non pas ^i^oyi, mais cj*#yo.
P. 798, 1. 3. Au lieu du second \\j^a», lisez t^Lj (L.,
Boul., Calaïd).
Ibid., 1. S. uSVLtf, comme vous voulez lire, se trouve
en effet dans Ie Calaïd (p. 333 éd. de Paris).
Ibid., 1. 7. J\'ai coliationné ce long passage sur Ie man.
du premier volume d\'Ibn-Bass&m que possède M. Mohl.
Je 1\'indiquerai par les lettres Bass.
Ibid., 1. 12. Au lieu de r^a*ajl5, lisez *4**ajta (Bass.).
Ibid., 1. 19. La bonne lecon, ^.aJiLm , est dans L. et
Boul. Mettez un <• après ce mot, et un « après *as.
P. 799, 1.1. Au lieu de 0U*«&J!, il faut lire 0L*a>lj{
(Boul.). Il s\'agit ici d\'un de ces plagipatidae ou souffre-
gourmades,
de ces parasites boufïbns, qui recevaient vo-
lontiers des coups et des soufflets, pourvu qu\'on leur don-
nat en même temps un bon diner, et dont vous avez parlé
dans Ie Zeitschrift, l. XIII, p. S93, n. 1. Dans la vie
d\'Ibn-Mardanich, Ibn-al-Khalib (man. de M. de Gayangos,
fol. 186 r°) parle d\'un de ces hommes en ces termos:
*_*sytf\' (lis. Isis) La^ Xaa*j* XaSj 5ó ^*>^s- *♦**! i^Xi «J ^JS^
vois qu\'en parlant du passage qui se trouve t, II, p. 804, 1. 23, vous
connaissez par notre auteur 1\'usage de i_a_s>! suivi de ,-5, et je me
fiatle de I\'espoir que vous ne nierez pas que i_&&e j,eut se construire
de la méme maniere.
\') Cette correction est justifiée par Ie man. de Berlin et par la pièce
do vers qui suit chez Ibn-al-Khatib.
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125
*
Quant au mot 0t_«_a_«5, les copisles l\'ont souvent altëré.
Ainsi Quatremère, dans son édilion des Prolégomènes d\'Ibn-
Khaldoun (t. I, p. 289, 1. 13), a fait imprimer g^eUaJI
(aussi dans notre man. 1350), en donnant dans une note
deux variantes également raauvaises. Il faut y substituer
^jacI&aJI, Ie plur. de 0L*i-o, comme M. de Slane 1\'a re-
marqué avec raison dans sa traductiou, et cette lecon se
trouve dans notre man. 48. Dans YHisloire des Aghlabites
du même auteur, Noel des Vergers a fait imprimer (p. 63,
I.  5): ^-A-cLa-AaJL, ^A^ssuaJ! 8yal_ju*j; mais il fait lire
^■k-cU-tóJIj, comme porte notre man. 1350. Parmi les
hommes de cette classe quelques-uns avaient perdulesens,
comme il résulte de la comparaison de deux autres pas-
sages d\'Ibn-Khaldoun. Dans son Histoire des Berbères (t.
II,  p. 554), il dit que Ie meurlrier du sultan de Grenade
Abou-\'l-Haddjadj était un homme tombe en démence,i_jLa/o
«JLJLe ^J, et dans son Histoire d\'Espagne (man. 1350,
6 o-
t. IV, fol. 34 r°) il Ie nomme un cXLJt xxalio ^ l iXèj.
Ibid., 1. 12. Biffez Ie signe \' après olfJUlj.
Ibid., 1.13. Boul. correctement X**h.sülj (Bass. ^.«h.-gOLj,
c\'est-a-dire, K-aLs^ü).
Ibid., 1. 15. Votre excellente correction, ^1, est con-
firmée par Boul. et par Bass. Cliez ce dernier c\'est: Jl«5
^ qL*-> t^ &S\\s Lwb IlX^j (lis. (Sjl) ^gt.l U Mo. -*e si
]) Telle est la le<;on du man. quasi-autographe de Londres et de 1\'édi-
tion de Boulac. Notre man. porte mal a propos ,-.c,.
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126
y* JLs Lj o>>t L« *UI5 LtfWs»! o\'J» _ja^) y) v-*\\s c*jl3
P. 800, 1. 6. Bass. comme dans Ie texle, et je crois
devoir corriger ce passage d\'une autre maniere que vous
1\'avez fait. Je lis: «k*SI ».Ac ^j^ \'\\***, *iUi L* (c\'est
une honte pour lui de Pavoir écrit). Le verbe ,».**, signi-
fie très-souvent écrire; voyez, par exemple, oulre le Lexi-
que de M. Lane, lbn-Djobair, p. S3, 1. 14, p. 81, 1. 15,
p. 126, 1. 19; Prolégomènes, t. I, p. 54, 1. 7 et 13.
Ibid., 1. 9. Au lieu de celte ligne, Bass. a ^^i «AAifj
Ibid., I. 18. Si vous aviez bien voulu remarquer que
j\'ai publié et traduit, en 1863, toute la préface d\'Ibn-
Bassam, dont Maccari ne cite qu\'une partie, dans le Iroi-
sième volume de mes Loei de Abbadidis, ou elle n\'occupe
pas moins de dix-huit pages (p. 59 et suiv.), vous auriez
peut-être corrigé plusieurs passages du lexte en vous ser-
vant de mon travail. J\'ose croire aussi que, dans ce cas,
vous n\'auriez pas dit dans votre dernier écrit qu\'il faut
biffer ici le signe * après v_o^! > car vous auriez vu par
ma note a de la page 59, que ce signe doit être conservé,
mais qu\'au lieu de XajjJI, qui n\'est qu\'une faute d\'impres-
sion, il faut lire «w^JI (aussi dans Boul.).
Ibid., 1. 19. Boul. correctement J-aosjj.
Ibid., 1. 21. 11 ne faut pas insérer a_* entre ,»_s> et
^.aL, comme on lit dans les Add. et Corr. Boul. a aussi
la lecon du texle.
P. 801, 1. 5. J\'ai dëja dit qu\'au lieu de Kj^JI , il faut
lire fcjj.il.
-ocr page 133-
127
1 bid., 1. 14. J\'ai dit aussi qu\'au lieu de yoJI (-A*&,
il faut lire, comme dans la nole h, «.flut i^Utf. Boul. a
la bonne lecon.
Ibid., 1. 15. J\'ai dit encore que pour L* il faut q**,
comme dans Ie man. d\'Ibn-Bassam.
P. 802, 1. 16. (,A*r) lisez ^i (L. et Boul.).
P. 805, 1. 8. Biffez eet ï.:-& qui n\'est pas dans Boul.
et qui donnerait un conlre-sens.
P. 807, 1. 10. (oójI^) lisez tó^ (Boul.).
P. 809, 1. 1 et n. o. i^bjii ^iyCI iX.?w> rL.t. Il
se peut fort bien que cette lecon (dans Boul. ^.uiyüt) soit
correcte, car les Arabes d\'Espagne, comme j\'ai déja eu
1\'occasion de remarquer ailleurs (Glossaire des mots esp.
dérivés de l\'arabe,
p. 95), avaient adoplé Ie mot espagnol
cuba (cuve, tonneau) et en avaient formé Ie nom de mé-
tier v"l>^» tonnelier. Un savanl dont lbn-Abdalmelic Mar-
récochi fait souvent menlion (man. de Paris, n° 682, fol.
1 v°, 111 r°, 144 r°, 166 v°), portait ce surnom. L\'ex-
pression ^*jt^JI lX^w* pourrait donc signifier: la mosquée
du quartier des tonneliers (cf. Ie Glossaire précité, p. 557,
358).
P. 811, 1. 1. t^ó ^üü ^J fbPjH\'t >*>*-* >*•• Au lieu
de p$\'jti\\, qui est décidémenl mauvais, quoique Boul. Pait
aussi, il faut lire, comme Ie sens 1\'exige et comme Ie mon-
tre Ie pronom dans »,b, pP^ (1\'ainé de la familie).
Ibid., 1. 8. Boul. a deux fois »Jor~>, comme dans les
notes a et b cl comme vous vouliez lire autrefois; maisje
crois, comme vous Ie croyez a présent, que la lecon *.»;:>
est bonne.
-ocr page 134-
128
lbid., 1. 20. Boul. a aussi ;Lc.
P. 812, 1. 20. (b) lisez Sjfa (L.; Boul. a ^i.).
P. 814, 1. 1 et n. b. Le ^yJuSj «lans les Add. et Corr.
nc vaut rien; mais la conjecture de M. Krehl dans la note
b, ya*j ^*j}, est excellente; elle est confirmée par Boul.
et L. a aussi ya*j.
P. 816, 1. 2. QWLi) lisez JLwJLj (Boul. et 1\'édition
de Paris du Caldïd).
Ibid., 1. 8. Oui, n.S-».*.*.a, comme dans Boul. et dans
1\'édit. de Paris du Caldïd.
P. 817, 1. 16. Après «3$ ajoutez ^1\\ (Caldïd).
lbid., 1. 17. Cerlainement JjL«*Jt; aussi dans L., dans
Boul. et dans le Caldïd.
P. 818, 1. 6. Bemplacez 1\'insipide 0L/>j par ol0, (Ca-
ldïd)
; c\'est justement le mot qui convient.
Ibid., 1. 22. Lisez 0&1\\ m ^Lj., (Caldïd).
Ibid., 1. 25. (^Lu) lisez ^Ip (Caldïd).
P. 819, 1. 15. Votre nouvelle note me fait soupconner
que le changement de wJlbit en K*UaJI est de vous; maïs
il faut conserver la lecon du texte, qui est aussi dans
Boul., car ^JLJt est un colleclil\' qui signiüe aussi les élu-
diants,
et qui convient mieux au style élevé et recherche
que le prosaïque xJUaM.
Ibid., 1. 19 (cf. Add. et Corr.). J\'avais espéré qu\'au lieu
de relever, dans votre nouvel écrit, une petite faute d\'im-
pression qui n\'en valait pas la peine, vous auriez donné
des exemples de la signification que vous avez altribuée,
dans les Add. et Corr., au verbe ;L&>, a savoir celle de
-ocr page 135-
129
componere (mortuum). Je ne la trouve ni dans Freytag,
ni dans Lane, ni dans Bocthor, et je ne compromis pas
bien comment ce verbe 1\'aurait recue. Si vous aviez bien,
voulu vous expliquer a ce sujet, vous m\'auriez mis en état
de corriger sans bésitation ce passage que je trouve chez
Mohammed ibn-Harith (Hist. des cadis de Cordoue, man.
d\'Oxford, p. 225): Xj^jm (sic) 8jUa> — pL&»0 _j#^M «\\-$-&
Ibid., 1. 23 et suiv. Vous ne semblez pas avoir re-
marqué que M. de Goeje a décrit, dans Ie IVe volume de
notre Calalogue (p. 87), un manuscrit qui contient ce
poème avec un commentaire; qu\'il 1\'a comparé avec Ie
texte de Maccari et qu\'il a noté les variantes. Dans ce
vers, ce man., que j\'indiquerai par la lettre A, porte
^Méy>, au lieu de tjUIa*.
P. 820, 1. 2. (£*JI) A. £«*
Ibid., 1. 4. A. iui^i (mauvais).
Ibid., 1. 6. ^Uf 5 est encore confirmé par Boul. et par A.
Ibid., 1. 7. (j-9) A. ^-P, qu\'il faudrait rapporter a
Ibid., 1. 8. A. ^y&J») (^iX-s-j, et J»-*t, qui est plus
ordinaire, quoique ^a\\ soit aussi en usage (voyez Lane).
Ibid., 1. 10. A. mieux p>.*>j-J.
Ibid., 1. 11. A. i\\*i Jij, et ensuite il faut lire, comme
il a: «j&aIc} et Jj.^!. ,
Ibid., 1. 12. A. ,»-Sj-*J v>-*J<3 u**3 r^rtj"» excellentes
lecons, bien préférables a celles du texte.
9
-ocr page 136-
150
9M 0 y             m                           o »          0 m 0
Ibid., 1. 13. A. ^y^\\^A ^_g^-!t »fc> qC ti5üjs>..
/oj\'rf., 1. IS. A. i3j3L4, comme vous avez corrigé.
Ibid., I. 16. A. correctemenl JjJIj; lisez aussi, comme
°-                              &- .                                       
il porte, jfAsi (= &A**i (^óJt ovj\'»)-
• \'            *s"
joirf., 1. 18. A. j\\, comme vous corrigez.
P. 822, 1. 11. L\'idée que vous avez eue d\'insérer 3|
m
avant <-*ï}i et de traduire comme vous Ie failes, est aussi
raalheureuse qu\'indécente. L\'opuscule d\'Ibn-al-Khatib, au-
quel Maccari a emprunlé ce passage, a élé publié, il y a
trois ans, par votre compatriote M. Muller (de Munich),
dans ses Beilrage zur Geschichte der wesllichen Araber
(voyez p. 25, 1. 4 a f.). Si vous aviez bien voulu prendre
connaissance de ce livre, vous auriez facilement remarqué
que 1\'auteur, loin d\'accuser Ie cadi de pédérastie, dit sim-
plement et bonnêlement qu\'il vint avec tous ses conci-
toyens a la rencontre du prince et de son escorte.
Ibid., 1. 12. *^ ^f\\^\\ ^_^_s» i^.* (j*w_Ja. Votre
^^susül (=r_Lsül) est inadmissible pour plusieurs raisons.
En premier lieu, je ne comprends pas comment vous avez
voulu faire dire a Ibn-al-Kbatib que Ie cadi alla a Ia ren-
contre du prince «dans Ie costume grossier d\'un pèlerin.»
Croyez-vous donc qu\'en Andalousie un personnage respec-
table aurait osé se présenter a uu prince dans un costume
qui n\'en est presque pas un, et qui d\'ailleurs ne se porte
que sur Ie territoire sacré de la Mecque? C\'eül été de la
dernière indécence. La suite du\'passage (voyez Ie lexte
chez M. Muller) montre en outre que Ie cadi, loin de se
faire voir dans un état voisin de la nature, s\'élait pare
-ocr page 137-
131
de ses plus beaux habits et qu\'il portait, a la maniere des
Arabes d\'Orient, un tailesdn blanc et un turban arrangé
avec art. Ensuite il faut tenir compte 1°. de la parono-
mase (la première carina se termine par XjvI^v^uI), qui
serait délruite si 1\'on adoptait la lecon que vous proposez;
2°. de la voyelle dans L. qui porte ^^\\^JI; 5°. de la va-
riante L^sv-t qui se trouve dans Ie man. G. de Maccari,
dans Boul., dans 1\'édition de AI. Muller et dans Ie man.
de Ylhdta que possède M. de Gayangos. Une autre remar-
que a faire, c\'est que la lecon 0-A-s> est mal appuyée.
Elle est dans Boul. et M. Krehl Pa trouvée dans un man.
de Maccari; mais un autre porte ^««.s» et on lit de méme
dans Ie texte publié par M. Muller, dans un man. del\'Es-
curial qui est meilleur que celui dont ce savant a fait
usage\', et dans Ie man. de Berlin du Marcaz al-Ih&ta2.
Il devient donc de plus en plus probable qu\'il faut lire
<^UI O**5* ou ^■^ &■**=*> et Ie Lexique de M. Lane
nous met en état d\'expliquer celte expression. On y lit
*) Il semble difficile de connaitre les man. de 1\'Escurial. M. Huiler
(p. 45) a reproché a SI. Simonet d\'avoir publié un opuscule d\'Ibn-al-Kha-
tib d\'après un seul man. et d\'avoir ignoré qu\'il y en avait deux autres
dans cette bibliotbèque. Il lui est arrivé a peu prés la méme chose,
car il a fait imprimer un autre opuscule du même auteur d\'après un
seul man. qui laisse beaucoup a désirer, tandis que 1\'Escurial en pos-
sède un autre bien plus correct et plus complet. C\'est Ie n° 470
(n° 467 dans Ie Catalogue de Casiri). M. Lafuente y Alcantara, dont
nous regrettons la mort prématurce, a bien voulu Ie collalionner pour
moi.
-) Dans Ie man. de Vlhdta que possède 51. de Gayangos, Ie mot en
question a e\'lé omis.
9*
-ocr page 138-
132
m m                       0 m                       m
que L.*\\.s», ^-^-s» et Ls\\j> signifient: «Anything by
which one is veiled, concealed, or protected.» C\'est jus-
tement Ie sens qui convienl a notre passage, etvousvoyez
qu\'on peut lire ^^sv^Jl aussi bien que L^v^vJ!; mais afin
que Ia paronomase existe pour les yeux aussi bien que
pour 1\'oreille, Lsv^ül est préférable. Lisons par consé-
quent: *j.\\ l^\\#OI ^ym^!>- ^a u~.-j.Jj, ce qui signifie qu\'il
avait revètu ses plus beaux habits. J\'ose croire que ces
lecons et cette interprétation ne seront pas contestées.
Le sens est bon, c\'est celui qu\'exige rensembledu passage,
et j\'ai tenu comple des trois considéralions dont j\'ai parlé
plus baut.
P. 824, 1. 2. Ce t^astsA ^U a choqué avec raison 1\'édi-
leur de Boulac. Il soupconne qu\'il faut lire «Jkas»! c?-*-=-
OU \\Iia=-^.
lbid., 1. 14 et n. a. Le mot aütót, qui se trouve aussi
dans Boul., ne doit pas être changé. Il n\'est pas classi-
que, mais il existe dans la langue plus moderne, et on le
rencontre, par exemple, dans un passage d\'Ibn-al-\'Auwam
(t. I, p. 454, 1. 1 et n. 1), que 1\'édileur, Banqueri, a
rejelé au bas de la page, comme lant d\'aulres qu\'il ne
comprenait pas. Il faut y lire: U ^X& (ji}i aulc v/*^
l$J «.*j<ó15 \' joJU o*.A.J! JsLitól j**j. L\'avant-dernier mot
est cbez Banqueri a._x_j \\ÓW, et dans le man. de Leyde
(n° 546) *ju!ü!j, avec un point au-dessus et un autreau-
\') Ainsi dans le man. de Leyde, et non pas ;<_j„a_J! , comme chei
Banqueri.
i
-ocr page 139-
153
dessous de ia dernière lettre; mais la véritable lecon ne
saurait être douteuse.
P. 825, 1. 15. Vous avez oublié de dire qu\'en lisant
^h~3, il faut aussi changer s.*a«j en «*ijü.
Ibid., 1. 19. Boul. S.X&A.
Ibid., 1. 21. L. et Boul. correctement *JL.
Ibid., 1. 22. Cet i\\s»f pour t\\^u (L. el Boul.) n\'est sans
doute qu\'un lapsus calami de M. Krehl.
P. 828, 1. 20. (j>^UJï) Boul. »&j.
76(\'(/., 1. 22. Ce Kif a£j ^ serait très-abrupte. Boul.
a *J y, quoique, dans Ie sens de ,.; ^.i..
P. 829, 1. 2. (K^JjJl) lisez xlsySjJI (Boul.), de même
que plus loin, p. 843, I. 2. Comparez la Descriplion de
l\'Egypte,
t. XVIII, part. 2, p. 191, 251.
Ibid., 1. 18. Qjlrf) Boul. ^♦e. Le texte me semble al-
tere ici.
Ibid., 1. 24. dj^i) lisez st^Jt (Boul.) et ajoutez u^^&Jt
après oiyUaJI (Boul.).
P. 830, 1. 9. (IwoUJI) lisez l^>lxj\\ (L.). — (jia^,)
lisez wJb-j (Boul.).
/fo\'d., 1. 10. (s*j.L) Boul. plus correctement KXjLj.
P. 831,  1. 5. (JcL^) lisez «Ju, (L. et Boul.).
P. 832,  1. 9. (^^t) Boul. L*t,
Ibid., 1.  18. «Aa^v. aussi dans L. et Boul.
P. 833,  1. 9. Boul. Lp3 U, comme vous corrigez.
Ibid., 1. 16. Ce jus» ^Lb ou JLj> me semble vide de
sens. Boul. a Jw> oL*», et je crois que J*^> («» anu»/
-ocr page 140-
154
= w^u dans Ie premier vers) est bon; mais 1\'autre mot
est encore a trouver.
P. 834, 1. 4. Boul. pjJL«Jt, comme vous corrigez.
P. 858, 1. 3. Boul. confirme votre correction LSf»
Ibid., 1. 15. (ju«.8j) lisez *-kaJ (L. et Boul.). Lapsus
calami
de 1\'ëditeur.
P. 859, 1. 14. Veuillez rétracter vos deuxconjectures.
Vous vous êtes laissé tromper par une inadvertance de
1\'éditeur. Le mot iXï a été omis, cyAO o»» ^^AJi (L. et
Boul.).
Ibid., 1. 19. ^èii Si**o. Comme on ne teint pas le
charbon, mais qu\'on le fait, il faut lire x_*_*_*o avec les
deux man. cités dans la nole h. Boul. a la bonne lecon.
P. 840, 1. 6. En substituant ^«3 a j^jU, vous avez
oublié que la rime est en si. — Lisez, comme dans la
note b, !.$*» ^Jbixl; c\'est aussi la lecon de Boul.
Ibid., 1. 15. (^Jjül) lisez (jjjül (L. et Boul.). Paute
d\'impression ou lapsus calami.
Ibid., 1. 18. Dans Boul. c\'est ».«.=-.
P. 841, n. f. Quoique le mot jlu*5 désigne aussi une
bouteille,
puisque P. de Alcala le traduit par ampolla para
bever,
j\'aurais fait mieux, en comparant Maccari, t. II,
p. 165, 1. 17, 25 et 24, dé le traduire ici par vase de
terre.
Alcala le donne pour la cinquième fois sous jarro
de vino,
et il semble d\'origine berbère, car dans le Die-
tionnaire berbère, pot
(de terre) est JLajüif. Comme en
Egypte il n\'a jamais été en usage, il a fort embarrassé
-ocr page 141-
1515
1\'éditeur de Boulac, qui a fait iniprimer JL*.*J> dans les
deux passages de Maccari, et qui a ajoulé une notc au
second, ou il dit que, puisque la signiQcation de JL.*_*.j
dans Ie Cdmous ne convient pas, il faut considérer Ie mot
du texte comme Ie synonyme de o**** ou J«j«_».\'s , coupe.
Méfions-nous des Orientaux quand ils expliquent des ter-
mes qui n\'appartiennent pas a la langue classique ou a
leur propre dialecte!
P. 842, 1. 16. Insérez J> entre JLs, et r\'(L. et Boul.).
P. 845, 1. 2. (üa\'SjJI ) lisez susj/s^Xj (Boul.), comme
plus haut, p. 829, 1. 2.
P. 844, 1. 20. La lecon (jr^-j\', qui est confirmée par
Boul., ne doit pas être changée. L\'auteur veut dire que
les deux savants qu\'il nomrae s\'appelaient 1\'un et 1\'autre
Abou-\'Ali. De même p. 884, 1. 5. Chez Ibn-Abdalmelic
Marrécochi (man. de Paris, n° 682 suppl. ar., fol. 1 v°)
on lit: J^As1 ^tj &*«iii ^j-j! ^-Mfc.^v.ii i^j\'j. Plus loin
(fol. 2 r°): \\\\X*£. ^jt., 0l££Jt *JUl tV-j—e ^jf ^c ^.
M         O- O-               M
Ailleurs (fol. 4 r°): ^*i^JJ5 ^^ya^ül *JU! k\\*c ^gjjl ^ ,^3..
Plus bas (fol. 4 v°): .A^Ot ^jÏj }tp- ^ j£i yjy*\\ ^e ^iy
Dans un autre endroit (fol. 9 v°): ^ ^Xj ^^\\ ^c ^^
*Ut J^s» ^(^ Lf^-LJI lV.^* Lg>^5 — ;!**■• Il me serait
facile de citer encore un millier d\'autres exemples tirés
de 1\'ouvrage de eet auteur.
P. 846, 1. 21. Boul. IlX*»-, comme vous corrigez.
-ocr page 142-
136
P. 847, 1. 13 et n. a. Le mot &Jt, qui est aussi dans
Boul., est nécessaire.
Ibid., 1. 24. Lisez ^Lo sans hamza.
P. 848, 1. 15 et 19. (si^j) lisez xijj, comme dans Boul.
La seconde fois le mot est aussi écrit correctement dans L.
P. 849, 1.8. («Aë-lï.) lisez J^-U, (Boul.). Aussi dans
L. par correction.
P. 851, 1. 15. Boul. comme vous corrigez.
P. 852, 1. 8. Certainement ^JJ, comme vousledites.
Boul. a i$Jj, ce qui semble une faute d\'impression.
Ibid., 1. 21. \\J>yAS est non-seulement dans Boul.,mais
aussi dans L.
P. 855, 1. 15. Boul. ^s-, comme vous corrigez.
P. 854, 1. 5. Il est presque superflu de dire que L. et
Boul. ont correctement
P. 855, 1. 10 et 11. Dans Boul. c\'est U «j^jtj-a ^
Ibid., 1. 14 et 16. Dans Boul. eet etc. est aussi ex-
primé par ...
P. 858, 1. 14. Pour _-x*5>, qui serait très-mauvais, Boul.
nous fournit 1\'excellente lecon ^***.
P. 859, 1. 4. Correctement dans Boul.
Ibid., 1. 22. Avant mLs> c^sdb il faut nécessairement
ajouter la négalion ^5, qui manque aussi dans Boul. (sans
regarder en arrière).
P. 860, 1. 15. Boul. a aussi la bonne lecon ^U 53 *£.
Ibid., 1. 20. Je ne comprends pas pourquoi on lit dans
les Add. et Corr. que le s avant (j^i^j doit être biffé, et
-ocr page 143-
157
il me parait presque superflu de (lire que ce s est dans
Boul. comme dans les man., que les grammaires telles que
celle de Silv. de Sacy (t. I, p. 558), parlent de cette in-
troduction de a après ^i, et qu\'il serait très-facile de ci-
ter des milliers de passages oü on lil s ^5! Uc\\j Ui.
P. 862, 1. 11. Boulac comme vous corrigez.
Ibid., 1. 16. Même observation.
Ibid., 1. 18. La bonne lecon, ,_JI*as, est aussi dans
Boul.
P. 865, 1. 1. Comment, vous voulez lire ^^j? J\'ai
de la peine a en croire mes yeux; je soupconne une faute
d\'impression; mais non, cela y est deux fois et votre ex-
plication monlre bien que telle est votre pensee. Une rime
en (_S_É dans un poème qui rime en Uo et qui est assez
long pour qu\'on ne s\'y trompe pas, puisqu\'il se compose de
97 vers! Cette permutation du L et du b bouleverserait
toutes les idees recues sur Ia rime dans la poésie arabe.
Mais je n\'insiste pas; je me rappelle la ligne d\'Horace sur
Homère, et votre excellente conjeclure sur
Ibid., 1. 15, que Boul. eonfinne du moins en partie (il
a fU^JI Utjt, mais il va de soi qu\'il faut lire LLiuJl,
comme vous dites), me fait bien vite oublier votre singu-
liere méprise.
P. 864, 1. 11. Boul. LbJ, comme vous corrigez.
Ibid. , 1. 13. Ljj Xaaan Ja^i ^/> **;&!! JLas» LgAtiy ^e
n\'avais rien compris au 3l*s» des Add. et Corr.; je vois a
présent par votre nouvel écrit que c\'est JLa-> que vous
aviez proposé. Mais que voulez-vous faire ici avec des
-ocr page 144-
133
cordes? Ces cordes donneraient un contre-sens ridicule.
La lecon du texte esl bonne. Le poèle parle de Gibral-
tar, vis-a-vis de Ceuta (i_x_*_*v); dans le vers suivant il
nomme Taric, a qui Gibraltar doit son nom: «Le djebal
al-falh, la oü Elie apparut a Mousa (ibn-Nocair) et a Ta-
ric;» et tout le monde sait que, sous les Almohades, le
djebal de Taric ou Gibraltar a recu Ie nom de djebal al-
fath.
Le poète a écrit djibdl au pluriel, au lieu de djebal
au singulier, parce que la mesure du vers 1\'y forcait.
lbid., 1. 17. Ce vers, qu\'il n\'était pas diflicile de cor-
riger, est écrit correctement dans Boul.
P. 865, 1. 3. J^Jü aussi dans Boul.; L. et Boul. «jjxj ,
mais votre «sest bien préférable.
Ibid., 1. 5. Correctement dans Boul.
Ibid., 1. 19:
\\ü*SLz>- La:5\\Ji v_Si\\Sj I.Li üiXïji MS
En publiant ce vers de cette maniere et en n\'ajoutant au-
cune variante, M. Krehl a mis votre sagacité a une rude
épreuve. Vous vous en êtes tiré avec bonneur, puisque
vous avez deviné le sens, mais vous n\'avez pas pu resti-
tuer les paroles du poète; il étail impossible de le faire
sans avoir un meilleur texte sous les yeux. Le man. L.
donne le second hémistiche de cette maniere:
et si votre collègue avait noté ces lecons, vous auriez vu
sans doute que le mot La**ï n\'est pas a sa place, et vous
auriez corrigé, comme la mesure et le sens 1\'exigent:
-ocr page 145-
139
o        o-,        £        i                        # &         » O 0
En lisant ainsi, nous obtenons a peu prés Ie sens que vous
avez indiqué, exceplé que fÜo ^-s-^Jt ysu^ est en paren-
these. Dans Boul. c\'esl:
C\'est bon aussi; mais alors il faut penser a une XSLs», a
une barque d\'ou on lance Ie naphte sur les vaisseaux en-
nemis (cf. Quatreraère, Eist. des sult. maml., t. I, part.
1, p. 145).
Ibid., 1. 22. Boul. «.j-w^j, comme vous corrigez.
P. 866, 1. 26. Boul. correctement L*/ai5.
P. 867, J. 5. Boul. et L. correctement ^aitjj mais ce
»
dernier a ^4Jta au passif.
Ibid., 1. 23. Boul. correctement »L*S\\
P. 868, 1. 9. Boul. «j, comme vous corrigez.
Ibid., 1. 14. Boul. correctement LU.
P. 869, 1. 10. Boul. ^aJLJt et LjajIj-c. J\'aime mieux
dire que la vérilable lecon est encore a trouver, que de
proposer une conjecture et une interprétation dans Ie genre
de celles que vous avez données. J\'en dirai autant de
Ibid., 1. IS, oü Boul. a absolument Ie même texle que
M. Krehl.
P. 870, 1. 2S. Lisez ySJL&rfÜI.
P. 873, I. 4. Votre q\'j.s-^1 ne conviendrait pas du tout.
a
Il faut conserver la lecon des man. (Boul. atj_iajt). Le
poète, qui s\'appelait Ahmed, adresse la parole a soi-même»
et, après s\'étre fait les reproches les plus amers sur sa
-ocr page 146-
140
vie passée, il continue r «O perfide Ahmed, la jeunesse t\'a
quitte, et a présent,» etc. II se nomine perfide, parce
qu\'il n\'avait pas justifié la confiance que Dieu avait placée
en lui, ou parce qu\'il avait rompu 1\'engagement qu\'il avait
pris en vers Dieu.
Ibid., 1. 10. (Is>jl*j \\>;). Mieux dans Boul. \\^ L?i\\m,
P. 879, 1. 11. Après ^jGUII (Boul. ^aiLJt) il faut in-
sérer JU» (L. et Boul.).
Ibid., 1. 25. j^bt est dans L. et Boul. Lapsus calami
ou faute d\'impression.
P. 881, I. 9. Il faut dire la même chose de ce *^*j.
Dans L. et dans Boul. c\'est X^j.
Ibid., 1. 11. Vous avez bien expliqué ce que vous en-
tendez sous ^13 ^jw.s-1 , mais vous n\'avez pas dit com-
nienl vous traduisez Ie second hémistiche, dont je ne puis
tirer aucun sens quand j\'adopte votre opinion sur ces deux
mots. Je crois que la lecon Jbli, qui est aussi dans Boul.,
doit être conservée, mais qu\'il faut corriger trois autres
mots dans ce vers, sans compter Ie ^il>, qui a déja été
changé en ttóLa-f (L. et Boul.) dans les Add. et Corr.
D\'abord i\\mz* Igxüllj\' ne peut pas se dire. On dit UiaJLj\'
&jp ^j, mais Ljj._3 oi_.aJ._j" serait un barbarisme. Boul.
donne la bonne lecon, c\'est L^XsrJIï. De même que vous
1\'avez observé * au sujet de ^\'Ji et de fóJLJ, Ie verbe
*Jüi_* peut se conslruire avec Ie l_i (voyez-en des- exemples
\') Berichte, t. XIX, p. 180.
-ocr page 147-
141
dans raon Liet. des noms des vêlem., p. 405), mais aussi
avec 1\'accusatif, parce que c\'est un dénominatif de «Ui et
qu\'il renferme 1\'idée de JL^J. Je me tiens persuadé que
vous donnerez votre approbation a cette correction et a la
maniere dont je 1\'explique. Quant au pronom afflxe, il
faut sans doute lui appliquer Pexcellente observation que
vous avez communiquée dans !e temps a M. Dugat et que
j\'ai fait imprimer dans mes Loei de Abbad., t. III, p. 8
a la fin. En conséquence, ce pronom est employé par une
espèce d\'anlicipation et Ie d^as* lui sert de ^.*-a.*j\'. En
prose on dirait tont simplement s^os» vi^awJlj. Dans tout
cela il n\'y a aucune difficulté; mais les mots qui suivent:
^^L>l u^ac cj*.*j jRj 0.**.:>l, sont embarrassants. Quel
est Ie sujet du verbe ««J ? En conservant Ie texte tel
qu\'il est, ce serait drxa.s>, mais alors la phrase ne don-
nerait point de sens. Joignez-y que ^-m^»-\\ n\'en donne
pas non plus. Il faut donc essayer de corriger ce dernier
mot, de sorte qu\'il devienne Ie sujet de o«i, et c\'est ce
qui se laisse faire assez facilement. Le verbe L*J, suivi
de 12-z, s\'emploie en parlant des yeux qui se délournent
d\'une chose. Ainsi on lit dans Yffistoire des Berbères (t.
II, p. 179, 1. 6): jüc vi^*jj i*4*A? vU-1* ■*\'*ï> l£^ ^ ^**^
,j*Jjj ^Jt L^uè ö^A«i\', «On ne fit pas attention a Abou-
Hammou et les yeux se détournèrent de lui, de sorte qu\'il
parvint a se réfugier dans Tunis.» Cbez Maccari (t. I,
p. 126, 1. 7) on Irouve que les habitants des villages en
Andalousie batissent leurs maisons d\'une maniere élégante
et qu\'ils les blanchissent a la chaux, L$*e 0^xxi\\^aJJ &J,
\\
-ocr page 148-
142
«afin que les yeux ne s\'en détournent pas.» Dans un au-
tre endroit (t. I, p. 138, 1. 7) on lit qu\'il y a en An-
dalousie des pauvres qui, Iorsqu\'ils n\'ont que Pargent
nécessaire pour Ie pain de la journée, aiment mieux se
priver de nourriture et acheter du savon pour laver leurs
habits, Uac ^«ii y^\'i xJls» _.l£ XcLw l^*» .^lu *$., «et
leurs habits ne sont pas un seul instant dans une condi-
tion dont les yeux se détourneraient.» C\'est donc une
expression consacrée par Pusage, et si, dans notre texte,
nous substituons ^*c! a a~s»!, Ie verbe ^.ó aura un su-
jet et Ie sens sera clair. Resle Ie dernier mot du vers.
Le oojJ\' du texle ne me présente aucun sens raisonnable.
Dans Boul. c\'est ^„O et je crois devoir adopter celte
lecon. La dfobba verte était 1\'habit de dessous, le premier
qu\'Ibn-Ghania avait revêtu, et pour cette raison il était
(jUjiJI ^ de rigueur, car, comme le dit 1\'auteur du Mol\'
tacd al-abhor
(man. 1081, fol. 211 v°) au commencement
\'                                                                                 •                            5 o.                   >
de son chapitre ^AÏÏ ^s: jX**.j U> jS>i <joj> Lja* üym&S
s,_j.«JI. Le vers doit donc se lire de cette maniere:
IJo.sd\\ ^x uSi3j b5^:>! isjXac «^.«J .aii C7"£\' sï.*aJ> l-cJixaJlj
et il signifie: «Vous avez revêtu d\'abord (et c\'était de ri-
gueur) une djobba verte, qui fait que les yeux de ceux qui
vous voyent se détournent de vous pleins de respect.»
Ibid., 1. 20. c^&U est bien dans L., mais Boul. a la
bonne lecon ^JXa.
Ibid., 1. 21. Yotre L^.*.*.*^ est une belle correction.
Boul. la continue.
Ibid., 1. 22. *aeLjj it_a_> ^5. Pourquoi voulez-vous
-ocr page 149-
145
lire ici l^XetjJ ? Freytag a déja noté 1\'expression *U:> \'S
tX-jj,j* U-j , et rien n\'est plus frequent que ces sortes de
phrases.
P. 882, 1. 10. Sans doute il faut, comme vous Ie di-
tes, metlre dans Ie texte les mots qui se trouvent dans
la note b. Boul. les a aussi et il donne correctement JUwt.
Vous lisez ensuite \'J>Ss a la Ire forme. Boul. a y>i:, a la
II", et c\'est bon aussi. M. Lane a déja noté que la II0
forme de ^.xi s\'emploie dans Ie même sens que la Ir0, et
je trouve chez Ibn-Haiyan (man. d\'Oxford, fol. 57 r°):
aJlc ^.a/oJüiMj &JÜI iAae ,»^LyS wój «y^. Vous voyez que
Ie verbe est écrit ici, non pas avec Ie dzdl, mais avec Ie
dal, comme dans Ie texte de M. Krehl. C\'est une incor-
rection qu\'on trouve aussi presque constamment dans 1\'é-
dition que M. de Slane a donnée de YHistoire des Berbères,
par exemple t. I, p. 54, 1. 2, p. 149,1.2,p.212, 1. 4 a f.
p. 314, 1. 10, p. 361, 1. 10 a f., p. 380, 1. 3, p. 443,
1. 3, p. SOS, dern. 1., p. 512, 1.11,p.814,1. 10,p.534,
1. 14, p. 553, 1. 5 a f., p. 884, 1. 9; t. II, p. 70, 1. 6,
p. 407, 1. 8 (oü notre man. 1350 a Ie dzdl). Correcte-
ment avec Ie dzdl t. II, p. 244, 1. 7.
Ibid., 1. 11. Boul. bon x)u<nj|.
Ibid., 1. 13 et note c. Je suis entièrement de votre
avis quand vous dites que ce sJ est ici indispensable. Boul.
1\'a aussi.
Ibid., 1. 21. {Ji) Boul. ^Jl.
P. 883, 1. 7. (tijf) lisez %j (Boul.).
P. 884, 1. 24. (S.) lisez bU (L. et Boul.).
P. 885, 1. 11. Boul. correctement «.j^a*.
-ocr page 150-
144
P. 887, 1. B. La bonne lecon, i^.s>iwo, est non-seule-
ment dans Boni., mais aussi dans L.
Ibid., n. b. Votre conjecture sur ce vers est inadmis-
sible. Les bonnes lecons se trouvent dans Boul., asavoir:
P. 888, 1. 5. (j;~.»*,J dans L. et Boul. Le noun dans
Ie texte est un lapsus calami ou une faute d\'impression.
Ibid., 1. 21. Boul. e*£jls, comme vous corrigez.
P. 889, 1. 16. Boul. a la lecon que vous proposez.
P. 895, 1. 8. (>jl:5\\tó) lisez i^JLsajo] (L. et Boul.). Faute
d\'impression.
Ibid., 1. 15. Comme Ie dernier pied est dans les deux
autres vers ^j^Us, il faut restituer la lecon a*$zM, qui
se trouve dans trois man. et dans Boul. C\'est une licence
poétique pour L^g&M; voyez mon Histoire des musulmans
d\'Espagne,
t. I, p. 210, n. 1 , oü j\'en ai donné plusieurs
exemples.
P. 900, 1. 20. Biffez jlss, qui n\'est ni dans L. ni dans
Boul. En outre, ils ont correctement p^J\', et L^_a_j est
aussi dans Boul.
                                                      ,
P. 901, 1. 3 et 4. J\'adopte bien votre t,-JI ct^w (dans
Boul. sL^Jt ~^-^), mais je crois que la phrase suivante
était trop altérée pour qu\'on eüt pu la corriger par con-
jecture. Boul. nous fournit la véritable lecon; c\'est: *-*^u3
U \\}s.l\\ J.>! y* bLs=\\jJI, «vous qui aimez les grammairiens
a cause d\'al-Farra» (le célèbre grammairien). Ensuite il
faut écrire: «**j5 od^\\j « «■***J\' o5y^v!t {J^ j^ jj.
Ibid., I. S (cf. Add. et Corr.). ^b (aussi dans Boul.)
-ocr page 151-
145
ne doit pas être changé en j$>. C\'est: «Quand cette peau
est épurée,» c\'est-a-dire tannée, car unv_>U>f est unepeau
qui n\'a pas encore été tannée (voyez Lane).
I\\ 904, 1. 16. (33uLo) lisez j90^ (L.) — (gJo>) Boul.
&.ÏM. Ni 1\'un ni 1\'autre ne convient. Je lis g~ls\', «il
avait passé la nuit dans cette crèche, ou bien il venait
d\'y entrer.»
Ibid., 1. 27. oL.9 £s^s aJL*j ne signifie rien. Lisez
s , -
j_s-j «JU.S (Boul.), «il tomba malade et mourut.» Com-
nient se peut-il que vous n\'ayez pas corrigé cette bévue?
Elle est si lourde qu\'on pourrait penser a une faute d\'im-
pression; mais il n\'en est pas ainsi; Ie £->£ est réelle-
ment dans L.
P. 905, 1. 9. (u^jjdl) Boul. y^JüJt.
P. 907, I. 8. (póü) lisez ;jtf (L. et Boul.).
P. 911, 1. 2. Boul. comme vous corrigez.
Ibid., 1. 10. Même observation.
Ibid., 1. 13. Bon dans Boul. L. a I^j.
Ibid., 1. 22. j&nlï jxjJü. Comment, vous voulez lire
^juotf, avec Ie \'ain? C\'est a ne pas y croire. Ne connais-
sez-vous donc pas 1\'expression XxJ\\ j&Jü, changer, cor.
riger, ce que la loi condamne, réformer les mceurs,
cette
expression banale qui se trouve tant de fois chez les chro-
niqueurs , et qui (je me sers des paroles de M. de Slane) •,
par suite du zèle excessif des dévots, a flni par signifier
ennuyer les gens?
■) Traduction de Vffistoire dei Berbères, t. II, p. 165, n. 1.
10
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146
P. 912, 1. 13. (^m.) L. et Boul. ^^Ojj.
P. 913, 1. 24 et n. b. M. Krehl s\'est trompé dans la
notc b; du moins L. porte correclement J*j&S| (aussi dans
Boul.), et il est peu probable que les copistes des autres
man. aient altéré un terme qu\'ils devaient connaitre.
P. 914, 1. 24 et nole b. Même observation.
P. 918, 1. 15. Le &J&jCï dans les Add. et Corr. est
aussi mauvais que le vM*JtX-*_ï du texte et du man. L.
Dans Boul. c\'est o^Jui\', La véritablc lecon, dont les tra-
ces sont encore fort reconnaissables dans les deux lecons
altérées, est sans aucun doute c*-!>A.*j\', le synonyme de
o.*«ö qui précède. Aussi 1\'auleur du Camous explique-l-il
JiA,*j par jt*s.
Ibid., 1. 18. (v^aj\'1 £*) lisez jygJI ^1 (L. et Boul).
P. 916, 1. 18. Comme le nom de eet homme de let-
tres, lel qu\'il est écrit ici, semble vous avoir embarrassé,
je noterai que les mots jjL> ^ i\\»^u sont écrits en en-
cre rouge dans le man. L. Maccari donne d\'abord le nom
sous lequel il est connu généralement, a savoir Abou-
\'Abdall&h ibn-Djükbir, et ensuite son nom propre. Le texte
du man. S., dans la nole a, est plus complet, mais il
faut y subslituer ^^ (Boul.) a ^^t, ety^t yL>. ^
(Boul.) a (^«saif.
P. 917, 1. 22. M. Krehl s\'est trompé dans la note a.
L. a correclement «JU^ij" (aussi dans Boul.).
P. 918, I. 8. Est-il besoin de dire que L. et Boul.
ont aussi w ^ b?
P. 919, 1. 11. Boul. a aussi *_j^_*oj, et en oulre
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147
Ibid., 1. 12. (****J) lisez (*&*x> (Boul.), comme p. 923,
I. 2.
Ibid., 1. 14. (**i^e) L. X4^Us, Boul. &êU/ö.
P. 921, 1. 20, et
Ibid., 1. 22. Boul. comme vous corrigez.
P. 922, 1. 6. (wL*ö). Il ne faut pas lire comme vous
Ie proposez, mais &j L*o (Boul.) en deux mots.
Ibid., 1. 24. Boul. correctement ücNLJt ^
P. 923, 1. 22. (^Wl) lisez ,^*J3I (Boul.).
P. 924, 1. 21. La véiïtable lecon est UU*JUj; elleest
dans Boul.
P. 926, 1. 3. L. et Boul. correctement ^r**\'.
P. 927, 1. 1. M. Krehl aurait pu trouver la véritable
lecon, ^yi, non-seuleraent dans S., mais aussi dans L.
Boul. 1\'a égaleinent.
P. 928, 1. 19. Boul. ,J!, comme il faut.
P. 929, 1. 25. Ici et p. 930, 1. 4, Boul. aa-A.i.x.4.J,
comme vous corrigez; mais en outre il faut subslituer ^3
(L. et Boul.) a ^jj,
P. 931, 1. 11. (L.*.). Je me tiens persuadé que Li,,
comme vous avez trouvé dans R., est la véritable lecon.
Elle est aussi dans L., et Boul. (L_5^) en a conservé la
tracé.
Ibid., 1. 15. Vous n\'avez deviné la véritable lecon de
eet hémistiche ni dans les Add. et Corr., ni dans votre
dernier écrit. Elle est:
<SfüS Gkj J> Ja
et elle se trouve, non-seulement dans Boul., mais aussi
dans L. Le copiste de ce man. avait écrit d\'abord, comme
10*
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148
dans Ie texte de M. Krehl: ^X\\ abj ^ ^ ***/\', puis
il a ajouté A\'s au commencement de la ligne et raturé les
mots «ju et ,y,
                                                             
Ibid., 1. 21. Vous avez corrigé très-heureusement ces
mots. L\'édileur de Boulac les a fait imprimer de la mome
maniere que M. Krehl, mais en ajoulant cette note: «Jj_3
^iljö «JU\'! * s>j \\jd}4;l\\ Xi^>»ó j_y.9 lói" &J\\ lg&* Ui \'bJI
P. 952, 1. 3. La bonne lecon, que vous avez reslituée,
est dans Boul. L. 1\'a aussi, mais par correclion, et Ie
mot y est a présent peu lisible.
P. 933, 1. 20. (uJ,) lisez Uü % (L. et Boul.).
P. 934, I. 21. Boul. correctemenl *XJ?j dans L. Ie
mot manque.
P. 935, 1. 8 el n. a. Dans Boul. comme dans S.
P. 939, 1. 18. Vous vous êles trompé en subsliluanl
8.L& a Sjlfc!, qui est aussi dans Boul. Votre 8.1& ne con-
viendrail pas du loul, comme vous vous en convaincrez
aisément en consultant Ie Cdmous. Quant a s,l__&!, c\'est
Ie synonyme de ju^Ic que 1\'auteur emploie dans Ie même
sens 1. lu, 19 el 21; aussi Boclhor traduit-il les mots
désignalion, enseigne, marque, présage, pronoslic, signe et
symplómo par &&e el par 8.L-&\'. Dans notre passage ils
signiücnl 1\'un et 1\'aulre criterium, et Boclhor donne en
efl\'et 8l£l dans cette acception. Vous voyez donc que vous
ferez bien de rétracler votre conjecture. Elle me rappelle
une autre de M. Wright, qui n\'est pas plus heureuse. En
parlant d\'unprédicateur, lbn-Djobair (p. 182,1.16 et 17) dit
qu\'il élait usjl&M gJU \'»,U*JI cr«.j>, el M. Wright a
-ocr page 155-
149
voulu substiluer s.l&Jt au dcrnier mot, exaclcmcnt comme
vous avez voulu Ie faire dans Ie passage de Maccari. La
paronomase (al-bichdra et al-ichdra) s\'opposerait a un lel
changement; mais en oulre la lecon du man. donne un
très-bon sens, et les Arabes aimenl a joindre ensemble ces
deux termes, comme Ie prouve celle phrase que Bocthor
a nolée (v° avis): u Ij^s-e j.A_^\\Jl ^y» ^<jL^v5 rf U^o
8.1&J SjLw^t, «Si nous pouvons vous être uliles en quelque
chose, marquez-le-nous; 1\'avis que vous nous en donnerez
sera pour nous une agréable nouvelle.»
P. 940, 1. 14. Insérez £..**»«-> entre \\=»:j et \'yoLJ
(Boul.).
P. 941, 1. 13; (öjfci) lisez ójbJ (Boul.) (de^Ub).
«          ft
Ibitl., 1. 15. (üJU) Boul. plus correclement xiJLu
P. 942, 1. 9. (a«) Boul. ^.
Ibid., 1. 15. Il est a peine besoin de dire que L. el
Boul. ont aussi ^;^ui\', comme la mesure et lesensl\'exi-
gent.
Ibid., 1. 27. L. el B. correclement ^Jt J^aaJ, comme
vous avez trouvé dans R.
P. 943, 1. 14. L. et Boul. correclement ^s^j.
TOMÉ II.
PREMIÈRE PARTIE, PUBLIÉE PAR MOI-MÈME.
P. 8, 1. 8. L\'explicalion de eclte phrase que vous avez
donnée dans les Add. et Corr,, m\'a toujours paru forcée
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150
et pcu satisfaisante. Vous la modifiez è présent, mats
sans respect pour la rimc et sans la rendre plus accep-
table. Pour ma part je dirai, comme je Ie disais il y a*
plus de dix ans, que je ne comprends pas les mots dont
il s\'agit. L\'éditeur de Boulac a ëlé dans Ie même cm-
barras que moi. Il a fait imprimer: U> (sic) J.*aa ;Ls\' ^LJ
Jjcjüj c>..a-=* "^ t-i.fi, mais en mettant sur la marge Ie
signe f pour indiquer que Ie passage lui semblait altéré.
P. 12, 1. 14. Je persiste a croire que la leconl.3C.Mwtt
est bonne, et Boul. la confirme.
P. 56, 1. 6. Lisez wSJ\'^J! UJI j-*-*3-j , comme je 1\'ai
dit dans mes Loei de Abbad., t. III, p. 56, 1. 7. Vous
n\'avez noté qu\'une \'de mes corrections en oubliant 1\'autre.
P. 57, 1. 4. e^AJLèuJl Ql-y&!t. Ma correction, 0LoiJt
au lieu de 0UiJt, comme portent les man., est confirmée
par 1\'édition de Boulac; mais cetle dernière porie égale-
ment eA^iUaJt, et c\'est une seconde faute que j\'aurais
dü corriger. Un mot w^AJli^l n\'existe pas du tout. On
sail bien ce que c\'est qu\'un e*-*-i=i-v>, mais ces gens ne
s\'appellent pas au plur. vi-^JLs^o, et en outre il ne peut
être queslion d\'eux dans ce passage. Evidemment Maccari
a voulu parier des eunuques slaves de la cour; ce qui
précède et ce qui suil ne laisse aucun doute a ce sujet;
mais alors il faut lire, en changeant les points: 0L*.xjJl
wajoL^vJI. C\'est Ie nom que les eunuques slaves portent
constamment, comme cbez Ibn-Djobair, p. 328, 1. 19:
yi.A.A ^w>Jl jyl^i tHdtff, et dans une foule de passages
d\'historiens arabes-espagnols. Voyez aussi mes Loei de
Abbad.,
t. III, p. 9, et Ibn-Haiyan (apud Ibn-Bassam, t.
-ocr page 157-
151
III, man. de Golha, fol. 29 r°): 0_>.«»*>a XjU »A** £♦*>!
L&uo, aJXMé ^^L^wK -JüuJt ^^ XaÈu». La faute que
j\'ai corrigée se Irouve aussi dans un passage-d\'Abou-\'l-
Faradj. Cet auteur dit (Abul-Pharajii Hist. Dynast., p. 194,
1. 9 et 10): e*.*J^J\' t-JkXs L?>ya sbóüi. Pococke a tra-
duit: «Regerente autem in eura [Andream] Sergio convi-
lia qualibus excipi solent Cinaedi,» et M. Weijers, dans
une note sur Ie Specimen de M. Valeton (p. 87, n. 10), a
considéré ce vi^-óU^u comme Ie plur. de £>LLèu, qui, a
1\'en croire, serait Ie synonyme de e*-<i-^L-«, mais qui en
réalité n\'exisle pas. Il faut lire wv*jL?\\JI, carcetAndré,
(\'ambassadeur de Conslanlin, était effectivement un eunu-
que, (—*>-&■, comme 1\'auleur Pa dit p. 195, avant-dern.
ligne.
P. 60, I. 6. (&wL«Jl (^.i) liscz avec les man. el Houl.
jCwL^Jt.. Le mot x_*»La_«. a ici une acceplion qui a été
notée par Boclhor, a savoir celle de polilique, conduite
adroite dans les affaires.
Chez Roland de Bussy x«,L*JU
est doucement; c\'est au fond la menie signiOcation.
Ibid., 1. 14 et n. d. Le sens est bicn celui que j\'ai
indiqué dans la note d; mais je ne crois pas qu\'il soit
nécessaire d\'ajouter quelque chose.
P. 61, I. 2 et n. a. Je pense a présent que le iXji\\*aj
des man. (aussi dans Boul.) est une altération de «,**>
La II\' forme du verbe j^ signifle: faire partir des troupes
pour une expédition. ol^üJ (JL^vil j^j, dans notre lexte,
est, pour ainsi dire, 1\'expression complete; mais on sup-
prime aussi le substantif qui désigne "armee, les troupes,
comme dans ce passage d\'Ibn-Haiyan (man. d\'Oxford, foh
-ocr page 158-
152
21 v9), qui a été copié par Ibn-al-Abbar (dans mes No-
ices,
p. 97): ^ (^1 yjf, ^c) *_„[, J^ ^h^. 0LT
^Lii-U jj^t j.Üa JiLsa JI ,j«JLs\\.*, et dans eet autre,
que 1\'on trouve dans YAkhb&r madjmou\'a (p. 83, 1. 4 éd.
Lafuente): *.JI ._»«<*> jij*ï üj^m ^ ^**-y <^>** £fj LJU.
P. 64, 1. 17 et n. a. Le Lx que j\'ai ajouté est dans
Boul.
P. 67, 1. 12. Vous avez donné une excellente explica-
tion de ce vers; seulement j\'aimerais mieux lire v^ixJU;
le sens est le même, mais yj-* me semble plus élégant
que \\-jjS- et les copistes confondent souvent ces deux mots
(voyez mes Loei de Abbad., t. III, p. t57).
P. 68, 1. 22. Notre auteur se trompe ici: il n\'aurait
pas du renvoyer au VIII", mais au VIIe livre de la seconde
partie de son ouvrage; voyez 1\'édition de Boulac, t. III,
p. 749 el suiv.
P. 69, 1. 2 et 3 et n. a (cf. Add. et Corr.). L\'éditeur
de Boulac a élé embarrassé comme moi par ce passage,
car sur la marge il Fa accompagné du signe r, pour in-
diquer qu\'a son avis il est corrompu. Cependant le lexte
qu\'il a donné est parfaitement correct. Au lieudu^^Uöi^
de mon édition, que vous avez changé en ^jUüüt^, il a
iS**^i> ce qui s\'accorde avec le ^Joü\'Ïj (sic) du man. La.,
et celle lecon me semble la vérilable. Voici mes raisons:
1°. votre LrJLx_fiJI ne signifie pas en général les morts,
comme vous traduisez, mais seulement ceux qui ont élé
tués,
ce qui ne conviendrait pas. 2°. L\'idée que Finter-
cession des saints profile aux morts (supposé pour un in-
stant que ^JüÜi signifie cela) est plutót catholique que
-ocr page 159-
153
musulmane. 3°. Nommer ensemble les riches et ceux qui
ont été tués, serait fort singulier, tandis que slVsstJJ J-01
^^ixJt., les gens riches et opulents, est une expression con-
sacrée par 1\'usage et qu\'on rencontre souvent. 4°. En
adoptant la lecon que vous avez proposée, ce passage n\'au-
rait pas de rime, et vous serez Ie premier a reconnaitre qu\'il
doit en avoir une; eh bien, il en a une quand nous lisons:
*C5**J^ c>S-& 15*^\' U°J**S cA"\' l£*^ K3^ o!**"*\'*
P. 70, 1.*13. Certainement ,~gAA3 ^, comme vous cor-
rigez, et c\'est ia lecon de Boul.
P. 71, 1. 2. Boul. sjjIlXc, comme j\'ai fait imprimer,
et ^ilwj\'.
P. 73, 1. 9. (-yt Ji\' 0*) prononcez 0./> JL.J\' ^^o. Au
reste, cette pièce se trouve aussi dans Ie Cartds; mais Ie
texte qu\'en a donné M. Tornberg daus son édition de cette
chronique (voyez p. 215), fourmille de fautes et decontre-
sens.
P. 77, 1. 16. Boul. *JL*i\' g-i\\., avec la variante 0-Js
Ibid., 1. 21 (cf. Add. et Corr.). Boulac correctement 13.
P. 81, 1. 22. Boul. ^5^, comme G. P. et R.
P. 82, 1. 19. Vous avez soupconné avec raison, dans
les Add. et Corr., qu\'il y a un proverbe qui dit qu\'avec
une tSLi u\\_i on ne peut venir a bout de rien. Ce pro-
verbe, que vous ne vous rappelez pas d\'avoir rencontre
ailleurs, se trouve plus loin, p. 209, 1. 11, dans cc vers:
i                                                                          >
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154
P. 88, 1. 1. ^Jl LSj^a-wwc. Vous voulez subslituer ^
a ^1, et ce verbe se construit sans doule avec la prépo.
sition J, comme chez Bocthor sous butte (êlre en butte a,
exposé a, J Uj^amu* 0Ij\'; se mettre en bulte a, j óO^Xwt),
chez Hariri, p. 56, 1. 1 de la Vc édit., dans mes Loeide
Abbad.,
t. II, p. 16, 1. 17 (oü il faut substituer *y.llh,ï
a «.xJLLuj et ckanger la nole 16, comme je 1\'ai dit t. III,
p. 190), et p. 163, 1. 10 (cf. t. III, p. 225); mais il se
construit aussi avec ^Jl. Ainsi on lit chez Ibn-al-Khalib
(apud Maccari, Seconde Partie, t. III, p. 201, 1. 15):
*LoU<oj stoUx ^\'A l^wA_j óAf^wt,. Ailleurs (dans mon
Catalogue, t. I, p. 228, 1. 9): y$£ ^t «SCJiXj ^j^Xwtj
3;iX£JL o«£j tl^i&J! 0_c. Dans un aulre endroit (ibid.,
p. 230, 1. 13): kXS, sL^Ss ^Jt (jJ^&Jj 0l-Ls- 0j1 JLS
jjj.3 3,5 iwuu ^-^c t^JLxs. Ces exemples, vous en con-
viendrez, prouvent que, dans notre texte, la Icoon des
man., qui est aussi celle de Boul., nedoit pasêtrechangée.
Ibid., 1. 13. (^LJI). Vous avez raison de dire qu\'il
faut lire ^jLJI et que ce mot se rappor te a Hacam; mais
je crois que vous vous êtes gravement trompé en ajoulant
que **Jty»J 0-j.L*Ji signifie: «qui vivait séparé de ses pa-
rents (qui se trouvaient en Oriënt),» car ^y> ne signi-
fie pas parenl, mais patron et aussi cliënt. Or, il va sans
dire que Ie sultan d\'Espagne n\'avait pas de patrons, et
quant a ses clients, ils se trouvaient en Espagne. Le fait
est que le pronom dans *_*Jf>._* se rapporle, non pas a
Hacam, mais a Ziryab, et qu\'il faut traduire: «Il(Ziryab)
se rendit vers 1\'émir d\'Espagne, qui vivait en inimitié
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155
avec ses pairons,» c\'est-a-dire, avec les AbMsides, les
pairons de Ziryab. Voyez sur la significalion de ^.U Ie
Lexique de M. Lane.
P. 86, 1. 23. Boul. ^Aiaüj\', comme vous corrigez.
P. 87, I. 3 el n. a. Boul. confirme ma correction.
Ibid., 1. 15 et n. c. Boul. donne la lecon dont les man.
ont conservé la tracé. C\'est sx^>. Mais si on 1\'adople,
il faut lire ensuile Xs^jM et &*U.
Ibid., 1. 17. (*^>^».). Boul. confirme ma correction.
Ibid., 1. 22. Boul. t$J>J, comme vous corrigez.
Ibid., 1. 23 et n. f. Boul. a vytjtöA, comme les man.,
et je me tiens persuadé a présent que cette lecon est bonne.
Par conséquent, il faut biffer la nole f.
P. 88, 1. 1. (jUxJlj) Boul. LUuJU; mais la lecon que
j\'ai donnée est la véritable; il faul lire de méme p. 221,
1. 2 et 4, oü Boul. a la bonne lecon, el chez Ibn-Dihya
(fol. 112 v°), oü Ie man. porie: ,^J ^-«. ^-a JjI j-$>3
LjUuJ^ o^*1^? J^t u~)J^t. Ibn-al-HachcM dit dans son
Glossaire sur Ie Mancouri (man. 331 (5)), a Partiele -LA^a*.!:
\'ij-*JLS \\-$Ïj~>2 *Lj3aaJ5 LjIsaILj v_j.* JLj l?*jw.J! ^jlJojI y8>}
L§L^j\' ^AwiAj. El on lit chez Checouri (Traite de la dys-
senterie calarrhale,
man. 331 (7), fol. 196 r°): JjiXa&w\'ÜI
£)j<as>) fiAJ Q*c_J-> l?~^~C LS*5 (Si\'C) \'"*\'■**. 1-J^ic \'—\'j*rfi
Je dois observer que les man. auxquels j\'emprunte ces ci-
talions, sont Irès-corrects.
-ocr page 162-
156
Ibid., 1. 8. Boul. correctement w^**JLi.
Ibid., 1. IS. Les deux fautes dans celte ligne, dont
Tune a été corrigée par vous, Pautre par moi, sont aussi
dans Boul.
P. 89, 1. 17. Ce (_*$^Jt semble avoir embarrassé 1\'édi-
teur de Boulac, car il 1\'a ouiis. Je crois a présent avec
vous qu\'il faut Ie changer en wJfjJi.
P. 90, 1. 24. Boul. "tf&tt, comme vous corrigez.
P. 91, 1. 16. Boul. a aussi o,<3l.
P. 92, I. 6. J^.o^J! ;£ q.-o L/.s-^i\' »j qL.«.A .Axi\'iS!,
J\'avais réfuté très-brièvement votre idéé de changer Je en
j-t, et sans me donner la peine de chercher ailleurs Ie
nom de eet emir Cha\'ban, parce que je pensais que vous
ne tarderiez pas a abandonner une opinion qui, pardonnez-
moi ma franchise, neme semblait pas mériter une réfu-
tation approfondie. Aussi me flattais-je de 1\'espoir de vous
avoir convaincu, car dans votre réponse vous ne reveniez
pas sur cette question. A mon grand étonnement j\'ai vu
que, dans votre nouvel écrit, oü vous avez fait imprimer
ma petite note, vous persislez a vouloir lire _,_£, et que
même vous y défendez longuement votre opinion. Je suis
donc obligé de vous réfuter complétement, et jamais je
n\'ai eu une lache plus facile a remplir. En premier lieu,
je persiste a nier que, dans la simple prose (et Ia phrase
que nous avons ici est aussi prosaïque qu\'une phrase peut
Pêtre), Ie mot ^JLil signifie jamais les hommes illustres.
Les deux exemples que vous citez pour prouver Ie con-
traire, ne prouvent absolument rien, car Pun est emprunté
-ocr page 163-
157
a la préface rimée de Cazwini, 1\'aulrc au rhéteur Ibn-
\'Arabcbih, et sans doute vous ne voudrez pas faire passer
ces deux passages pour de la simple prose. Veuillez re-
marquer aussi que ces deux auteurs n\'eraploient pas ^_èl
seul, niais que, pour bien faire sentir qu\'ils se servent
d\'une expression figurée, ils ajoutent J*_^\\_s3._*, qui, de
raènie que il, se dil en parlant de chevaux; voyez d\'au-
tres exemples analogues dans mes Loei de Abbad., t. I,
p. 37, 1. 4, et p. 72, n. 6. Examinons a présent Ie texle
de Maccari. Il nuinine parmi les Orientaux qui vinrent
s\'établir en Espagne, «1\'émir Cha\'ban, fils de Ls-j.S\' [dans
Boul. Las-j.J\', comme dans les man. G. P.], un des Ghozz
de Mosoul, qui se rendit au prés de 1\'émir des croyants
Ya\'coub Almanzor, Ie roi des Almohades, et qui lui pré-
senta de superbes panégyriques en vers. Le prince sus-
dit lui confia le gouvernement de Baza en Andalousie;»
après quoi 1\'auteur cile une petite pièce de trois vers que
1\'émir Cha\'ban avait composée et qu\'il avail récitée a Ibn-
Sa\'id. Dans lout cela il n\'y a rien d\'étrange. Un corps
de Ghozz, c\'est-a-dire de Curdes, qui élail venu dans le
nord de PAfrique avec Caracoch, élait entre au service
des Almohades. Ce fut précisément 1\'Almohade Almanzor
qui accorda sa faveur a ces élrangers, et je vous ai fait
remarquer que le nom du père de Cha\'ban montre suffi-
samment que ce dernier était un de ces Ghozz. Mais vous
persistez a voir en lui un liltérateur arabe ordinaire, un
pauvre hère qui composait des poèmes a la louange du prince
almohade afin d\'obtenir de 1\'argent ou une bonne posilion,
et pour cetle raison vous vous obslinez a vouloir écarter
-ocr page 164-
158
Ie mot Ghozz du lexle. Eh bien, délronipez-vous! Ayez
la bonté d\'ouvrir mon édition d\'Abd-al-wahid: vous y trou-
verez, a la page 210, que eet historiën raconte que, dans
1\'année 582 ou 583 de 1\'Hégire, au commencement du
règne de 1\'Almohade Almanzor, les Ghozz arrivèrent dans
les Etats de ce prince. Il nomme leurs chefs; c\'élaient
Caracoch «et un personnage nommé Cha\'bèn, qui,dit-on,
était un des emirs des Ghozz,» ]s0U*« ^*^i J^»;j
jiüt t\\y\\ tf> «j\'. Un peu plus loin il ajoute: «Le prince
donna en flef a ce Cha\'ban un grand nombre de villages
en Andalousie, qui rapportaient environ ncuf mille pièces
d\'or par an.» L\'auteur a beaucoup connu ce Cha\'b&n; il
loue sa sagacilé, sa conversation, ses connaissances litté-
raires, ses talents poéliques. Est-il besoin d\'ajouter que
ce Cha\'ban est incontestablement le même que celui dont
parle Maccari, et que, par conséquent, tout 1\'échafaudage
que vous avez dressé pour prouver votre conjecture, s\'é-
croule devant les faits? N\'en parlons plus, ce sera Ie
mieux.
P. 92, 1. 17. £*~j v^\'j ^ & <J> ^^°\' Nous S01Q\'
nies tous inexcusables, moi en premier lieu, puis vous,
et enfin Pédileur de Boulac, de n\'avoir pas corrigé ici les
copistes. Leur £.*.~o ne signifierait absolument rien. Il
ne faut pas le changer en £.♦.«, comme 1\'a fait 1\'éditeur
de Boulac, mais en ^.a.^.j, et au lieu de Ij>Lö, on doit
lire, comme dans la note c el dans Boul., L^Le. L\'ex-
pression p$*».i *-**\\s f** b* (_?\' W;\'-* o^ signifie: «il pos-
sédait une bonne part de chaque science et de cbaque
genre de litlérature.» Elle est loin d\'être rare. On lit,
-ocr page 165-
189
par cxemple, chez Jbn-al-Khatib (man. de M. de Gayan-
gos, fol. 90 vo): Jt^uJI ^ ^ bjLto ***JI ^ «J l?;Lko.
Chez Abou-\'l-IIasan Djodzauri (dans Muller, Beilrdge, p. 119,
1. 2 a f.): Ja^ij aü* <Xs>\\3 ^^i |Jl*J! ^ ^i $S ^ y/0\'*
Chez Soyouti (Tabacdt al-mofassirin, p. 35, 1. 8 éd. Meur-
singe): ^ ^m^ jjlc J^ ^J ujj*0^- On dit aussi, comme
chez Abd-al-wahid, p. 71, 1. 15 et 16: Lu.> ,JLet ^li
tJ V/0.} * I»**5 j*i\' k** *^\' ***9 \'■Ms **\' J*^ t5* ÜWrfCJ
P. 93, 1. 18. Boul. j7«.s.Us.
P. 96, 1. 5. Boul. a aussi Ux> après ^ajmUJU
P. 99, 1. 10. gJI ^\\^\\ aa IsUw, L»J« »«tyiül J«>?.
Vous avez sans doute raison de déclarer fausse 1\'explica-
tion de yjo^. que vous aviez donnée dans une de vos notes
sur Abou-\'l-mahasin. Celle que vous y substituez a pré-
sent est meilleure; mais elle n\'est pas encore tout a fait
bonne. Vous pensez que Ie verbe en question signifie, en
parlant d\'un disciple: réciter ou lire Ie Coran (vousauriez
du dire: réciter un écrit quelconque) a un professeur, afin
de profiler de ses observalions et corrections. C\'est aussi
Pexplicalion que M. de Slane avait donnée de ce terme,
quatre ans avant vous, dans une note sur sa traduction
des Prolégomènes, qui semble avoir échappé a votre at-
tention (voyez t. II, p. 182, n. 4), et dans beaucoup de
passages u»^: a réellement cetle acception. P. de Alcala
Pa notée. Chez lui dar licion el maestro est !_j_s a la II
-ocr page 166-
160
forme\' et dar licion el dicipulo <jo.e. C\'est aussi Ie sens
qu\'il faut allribuer a ce verbe chez Maccari, t. I, p. 552,
1. 5, p. 598, 1. 8; cbez Nawawi, p. 540, dern. 1.; dans
la Bibl. Arabo-Sicula, p. 665, I. 1, p. 670, I. 9; dans
les Prolégomènes, t. II, p. 158, 1. 8; chez Dzahabi, apud
Renan, Averroès, p. 456, 1. 2 a f. Dans son Autobiogra-
phie,
Ibn-Khaldoun dit en parlant d\'un de ses professeurs
(man. 1350, t. V, fol. 197 v<>): ^Jju^oï «J^ *,xlc cOjj;,
gJt i_iUlj\' *Ag vi-jüjE.) — èJI ^-A-LL-cL-lU Dans la Se-
conde Partie de Maccari (t. III, p. 113, 1.19 éd. de Bou-
lac) on lit: zlüJt^ \\joj* *g*u«J ^c oAi»i. Mais ce verbe
n\'implique pas nécessairemenl Pidée d\'un disciple qui ré-
cite sa lecon a son professeur, afin que celui-ci Ie corrige
au besoin; il signifie en général: réciter, prononcer ce que
l\'on sait par cceur.
Telle est 1\'explication qu\'en donne
Boclhor (voyez aussi Humbert, Guide de la conversalion,
p. 94), et je tacherai de prouver par quelques exemples
qu\'elle est la véritable. On lit chez un chroniqueur ano-
nyrae (man. de Copenhague, n° 76, p. 17): i\\*c _^f l&Jj
£* «Jül vUf Bj^ïj 5,L^t ^ LibJU ^mj.1 Il5^> »JUï
S «•>                          ---              , s s o-
U*JL^\\,éJt ^s l_b^_ _It ij&jï} Qis» *£t\\f*wl) K^A^Jl JwJlöüt
s                     »o
*JL jjwo ** Ij***\'. Ibn-Cahib ac-calat (man. d\'Oxford, fol.
73 v°) parle d\'un personnage qui fut promu a une dignité
XiJLèÜt fjJ^A ^-s «J t^°3&i L^>«JI <*JjS .** *&&^Ü. Il
\') Vous savez que, dans la langue vulgaire, on substitue souvent la
11° forme a la IV».
-ocr page 167-
161
saute aux yeux que, dans ces deux passages, Ie jeune
homme récite Ie Mowatta, qu\'il avait appris par coeur, non
pas alin que son professeur corrige ses fautes, maïs afin
de don ner une preuve de son savoir. C\'était pour lui une
espèce d\'examen. Sakhawi, dans sa biographie de Soyouli
(apud Meursinge, Specimen, p. 21, 1. 16), nomme d\'abord
les livres que ce dernier apprit par coeur, après quoi il
ajoute vf SU*, j^s {je;*}, ce qui veut dire que, dans 1\'an-
née 874, il passa son examen en récitant ces livres, en
prouvant qu\'il les savait par coeur (comparez la note de
1\'éditeur, p. 27, n. 61). Plus loin (p. 25, 1. 9) on trouve
ce verbe employé de la même maniere. Chez Ibn-Abdal-
melic Marrécochi (man. de Paris, n° 682 suppl. ar., fol.
101 v°) on lit aussi: \\jo^ «Jül ^ ^j t\\-».^.^ LI « *»
^^jULSI \\joJp1a waIs j$i 0c *Jx. Et plus loin (fol. 154
Abou-\'l-mahasin (t. I, p. 280, 1. 2—4) appelle un célèbre
lecteur du .Coran: Lo.c «i^aü a»-t. Ces paroles signifient
qu\'il récitait Ie Coran, non pas a son maitre, mais aux
fidèles en général, et Ie ^c qui suit veut dire qu\'il avait
étudié Ie Coran sous tel et tel professeur\'. En ajoutant
que ce personnage nc prononcait pas les paroles: «Au
nom de Dieu» etc. s.*c ^ ^ ijo^g ^b, 1\'auteur donne
a entendre qu\'il ne les employait ni en récitant aux ïnu-
sulmans les livres qu\'il savait par coeur, ni en leur don*
nant lecture d\'autres écrits. Aussi Ie verbe ^.c s\'emploie-
t-il en parlant d\'un professeur, parce qu\'il ne signifie rien
\') Il faut sous entendre Ie verbe l\\:>! , qui est ojouté dans d\'autres
passages que j\'ai cités plus haut.
11
-ocr page 168-
162
aulre cliose que réciter. On lit, par exemple, chez notre
auteur (t. I, p. 874, 1. IS—17): «Un tel raconte: j\'ai
suivi les cours de ce professeur pendant six mois, et ja-
mais je n\'ai vu personne qui süt aulant de livres par coeur.
Dans ses lecons sur Ie Mowatta el sur Bokhari, il récitait
chaque jour environ dix feuilles de ces deux livres et il
Ie faisait texluelleuient,» ^ iX-s-^ JM\' ^-a 5^-S-j 0ÜCs
^ ^S *IiaL Ls^e ^;il l. j.^\\j a*jUjGt. J\'ajouterai en
terminant qu\'il ne faut pas penser, comme vous I\'avez
fait, que Ie verbe en queslion s\'emploie aussi en parlant
d\'un manuscrit qu\'on lit a haute voix, et qu\'il ne faut
pas se laisser tromper par Ie verbe \\jé, car ce dernier,
comme les recherches récenles sur la vie de Mahomet Pont
suffisamment montré, signifie aussi très-souvent réciter.
On en trouve un exemple frappant chez nolre auteur, t.
II, p. 258, 1. 11 et 12, oü il est impossiltle de donner
Ie sens de lire a ce verbe, car il s\'agit d\'un aveugle.
P. 100, 1. 8. Boul. confirme ma correction \\s>^.^.
P. 101, 1. 18. Même observalion.
P. 102, 1. 2 et 21. Même observation.
P. 104, 1. 9 et n. a. La copulative est aussi dans Boul.
P. 105, 1. 17. Boul. comme les manuscrits.
P. 106, 1. 16. (LfcJLc) lisez ^jJLc (Boul.) et comparez
ce que je dirai plus loin, dans ma note sur p. 166, 1.
10, relalivement a la significalion et la construclion du
verbe »i. La lecon j»-~*x!l (aussi dans Boul.) est décidé-
i
ment mauvaise, et il faut la changer en ,».«,JUjt, car les
belles dames qui voyagent pendant qu\'il fait nuit noire,
ne trahissent pas leur présence par leur sourire.quel\'ob-
-ocr page 169-
165
scurilé ne permettrait pas d\'apercevoir, inais par les par-
fums qu\'elles répandenl, et la comparaison du premier vers
du poème qui suit, met ma correction a 1\'abri de tont doute.
P. 107, 1. 21 et 22. Boul. aussi aJ;l^j et ^J.iy
P. 109, 1. 4. Boul. p-j-^j» comme vous corrigez.
Ibid., 1. 6. Forcé par Ie manque d\'espace d\'être extrè-
mement bref dans les Add. et Corr., je n\'ai pu y expli-
quer pourquoi je préféré le j^s^J du man. d\'Ibn-Bassam
au \\.3^J des man. de Maccari, et je Ie regrette parce que
je vois que vous n\'avez pas deviné ma pensee. Je n\'i-
gnorais pas qu\'on dit oi-*_~>.Jl w>.*as jr>! aussi bien que
vJu*JI ws^\'s jL=»; mais il me semblait qu\'ici _}>.=suJ était
plus élégant que j_,c*uJ, parce que ce mot rime avecj^aj,
dans la phrase suivanle. Je vois a présent que Boul. con-
firme ma maniere de voir; il a aussi j_j.^J. — Dans la
phrase ^.*aa ^\\ „iASj jyu.», vous avez eu lort de subsli-
tuer -Jüb a j-^JLj. Il s\'agit réellement d\'une coupe, de
celle qu\'Ibn-Mocbil a décrite dans des vers très-élégants;
voyez les extraits que feu M. de Hammer a donnés d\'un
ouvrage de Tha\'alibi dans Ie Zeitschrift, t. VI, p. SO et
SI, n° 265. Comme ce travail a paru Irès-peu de temps
après Ia publicalion de Maccari et que vous 1\'avez com-
menté, j\'avais espéré que vous auriez fait vous-même cette
remarque dans votre nouvel écrit.
Ibid., 1. 12. C\'est en vain que vous tachez de défendre
Ie fJ\'odi ^A des man. Le lecon du man. P. et du man.
d\'Ibn-Bassam (voyez les Add. et Corr.), ^jü»*j, montre
que le ^a n\'est qu\'une faute des copistes pour ^_s. Us
confondent sans cesse ces deux mots.
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164
P. 110, 1. 9. La singuliere faute, p-$>ï$j-jf, que j\'ai
corrigée dans les Add. et Corr., est aussi dans Boul.
P. 111, 1. 23. OsóUÜt.) Boul. X-JU% L\'une de vos
deux conjectures, a savoir ^.baS*, est confirraée par Boul.
Ibid., 1. 24. (Jjl) Boul. ^\\, comme vous corrigez.
P. 115, 1. 5. Mettez un \' après &-b»«»5>, comme vous
avez corrigé si bien (Boul. a aussi la faute **tai>), et un
te après «.biU.
P. 118, 1. 6 a la fin. Après ^"bJ il faut ajouter j£j,
comme je 1\'ai dit dans mes Loei de Abbad., t. I, p. 199,
). 2.
P. 120, 1. 4. (JSaf^o). De vos deux conjectures je pré-
féré Ja*^^3; c\'est aussi la lecon de Boul.
P. 121, 1. 1. Cerlainement K^us; aussi dans Boul.
P. 125,1. 1. Lisez plulöt, comme dans Boul.: ^«a**^^
Ibid., 1. 17. M-*-^ a\'\')* ^a correctn> v\'-*-^s> est
confirmée par Boul.
P. 125, 1. 22. (^aIsïamo). Votre changement, gLbiló,
est trop violent. On peut lire \\*=-Lo K^JhJLm^, comme
dans Boul., ou bien, ce qui serait plus simple, £aLx«ó
(«nous ne pouvons pas»). La faute p. 120, 1. 4 (Ja**u
pour J»»^j) est de la même nature.
P. 127, 1. 9. Boul. comme vous corrigez.
P. 129, !. 24. Boul. a aussi p£i.
P. 151, 1. 22. Boul. a aussi a^-oü| dans Ie premier
hémistiche.
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165
P. 137, 1. 14. Boul. u-a*j\', comme vous corrigez.
Ibid.,\\. 19. J\'ai a faire deux remarques sur la note
que vous avez écrile sur ce vers (p. 165). En premier
lieu, vous considérez les mots ^aJ et ^j^ dans Ie vers
t. II, p. 295, 1. 21, comme des adjectifs relatifs, et vous
prononcez par conséquent^*»! et J$;L$*; mais si vous vou-
lez bien vous donner la peine de scander ce vers, vous
verrez que ^JX et i^Lfj sont les substantifs u«i et ;L$j
avec Ie pronom affixe de la première personne. Le mètre
est al-monsarih et le dernier pied du vers se compose de
deux syllabes longues, comme je Pai observé dans mes
Loei de Abbad., t. I, p. 299, I. 15, et p. 330, n. 31.
üans un autre de ses poèmes, Mo\'tamid a employé la même
espèce du monsarih; vous le trouverez chez Maccari, t. II,
p. 647, 1. 17 et suiv. Un vers de Waddhah cilé par Mac-
cari, t. II, p. 160, 1. 8, en fournit un troisième exemple;
d\'autres se trouvent chez notre auteur, t. II, p. 211, I.
4 et 5 (comparez plus loin ma remarque sur le premier
de ces vers), t. II, p. 264, 1. 21 et 22 (cf. Add. et Corr.),
t. II, p. 351, 1. 1 et suiv., t. II, p. 384, I. 19 et suiv.,
t. II," p. 557, 1. 24 et suiv.1, et dans les Prolégomènes
d\'Ibn-Khaldoun, t. III, p. 227, 1. 3 et suiv. (comparez
mes remarques dans le Journ. asiat. de 1869, t. II, p. 168).
En second lieu, vous dites, en citant t. II, p. 321, 1. 17,
que l$^s- y signilie couleur de vin. C\'est sans doute la
\') Je vois que vous avez reconnu, dans votre troisième fascicule
(p. 95), le mètre de cette dernière pièce. Je m\'étonne seulement que
vous n\'en ayez pas donné d\'autres exemples. Vous venez de voir qu\'lis
sont fréquents chez Maccari.
-ocr page 172-
166
significalion primitive de eet adjeclif relatif, et chez Boc-
thor c\'est vineux, qui sent Ie vin, qui en a la couleur;
mais dans Ie passage que vous cilez et oü Maccari parle
d\'un q*JU*JI L5;-*-s- ■*•»>> > il ne faut pas traduire: «Un
beau jeune homme aux yeux couleur de vin,» mais: «Un
beau jeune homme aux yeux bruns,» car Ie terme dont il
s\'agit signifie, du moins dans Ie dialecte magribin: brun,
brun foncë, brun qui lire sur Ie noir.
Chez P. de Alcala,
il répond aux mols espagnols bagocolor, baga negra (*j,<j>),
hosco baco en color, loro entre blanco, morena cosa baca,
negro un poco.
C\'est la couleur des mulatres, qui au-
jourd\'hui s\'appellent ainsi au Maroc, car on lit chez Hoest
(Nachrichlen von Marokos, p. 142): «^Jr .j>, die Mulat-
ten, oder die, welche von schwarzen und weissen Aellern
geboren sind.» Chez Hélot ce terme est aussi expliqué
par muldtre, d\'ou il résulte qu\'en Algérie il a également
cetle acception. Chez Paulmier c\'est noir de peau. Les
auteurs arabes parlent quelquefois d\'une espèce de marbre
qu\'ils nomment l«r«3-; voyez, par exemple, Maccari, t.
I, p. 123, 1. 16, p. 571, I. 2; Edrisi cité par Ibn-al-
Baitar (v° f^>}): &J\' jè^l s\\ ^*-t j( Lj^ó- **<• ^ U L»U.
C\'est peut-être ce qu\'on appelle, en termes techniques, la
brèche africaine antique,
qui se coinpose de fragments gris,
rouges et violets réunis par une pate calcaire noire. La
couleur de la pierre a fusil est également désignée par ce
mot, car on lit chez Edrisi (apud Ibn-al-Baitar, v^LUI j&>=»):
L« *a/o3 L»/.*** q^J. !*• *•**.} u0^ o-*^ ^ **** P,!^\' -9^2
èyA 0^£> , et je n\'ai pas besoin de vous rappeler que Ie
brun foncc est la couleur la plus ordinaire de la pierre a
-ocr page 173-
167
fusil. C\'est seulemenl quand on connait celte signification
du tenue donl il s\'agit, qu\'on peut saisir la pointe de ce
vers d\'un poète qui aimait a frequenter Ie cabaret (apud
Maccari, t. II, p. 530, 1. 18):
os                 >                                     »>*•»•■»
iu ,♦=> La** .o V\'-*^ j^xi »J&*J ,Lftc *ƒ
Le terme ^$j*s> signifiant ordinairement brun en Espagne,
il semble fort ipnocent de dire: «J\'ai teint mes habils en
brun;» mais comme il avait primitivement le sens de cou-
leur de vin,
le poète donne autre chose a entendre, et il
ne serait pas dans la décence d\'expliquer ce qu\'il veul dire.
o . -*                                   o - l
P. 140, I. 5. (o*»Ai) prononcez ci^J&i, comme on trouve
chez Ibn-Dibya (fol. 143 r"). Comparez dans le Glossaire
sur le Mancourt
(man. 531(5)): 0\\ j$ w^il j^-a vJU»Jta
x*bLJI X^JJt. Dans un passage de Razi cité par Che-
couri (Traite de la dyssenterie calarrhale, man. 551(7),
fol. 194 v°), eet auteur dit, après avoir parlé d\'un breu-
vage qu\'il prépara: ^fó y£**.»j «JUUt}. Voyez aussi Mac-
cari, t. I, p. 627, 1. 18.
P. 144, 1. 1. (jU*J\'3) Boul. jUaJt., comme dans trois
de mes man. Ne faudrait-il pas lire jUüü^ et y recon-
naitre le mot espagnol guilarra (guitare), qu\'on écrit au-
jourd\'hui \'sjLa-a-5 en Oriënt (Bocthor, Berggren, Marcel,
Humbert, p. 98)?
Ibid., 1. 18. Moins ingénieux que vous, 1\'édileur de
Boul. n\'a pas trouvé la véritable lecon, et il a changé ar-
bitrairement le texle en faisant imprimer: *&snJ! "\\ v->
-ocr page 174-
168
P. 146, 1. 25. (^sjjJU!) Boul. ^yiil dans Ie texlc, el
sur la marge: i^Stt sc^uó .J.
P. 147, I. 13. (l_iiya.). La véritable lecon, que je
trouve dans Ie man. de Berlin du Marcaz al-ihala, est
liu.. Il est facile de voir que Ie liljfj des man. de Mac-
cari (aussi dans Boul.) en est une alléralion.
Ibid., 1. 18. (uLa^). Dans Vlhdla et dans Ie Marcaz
al-ihala
LJloj.
P. 148, 1. 18. Je crois a présent que la véritable lecon
est LU> et je vois avec plaisir que, dans volre note sur
t. II, p. 449, 1. 19, vous êtes de la même opinion.
P. ISO, 1. 20. Boul. comme j\'ai corrigé.
P. 151, 1. 5. L\'éditeur de Boulac a été choqué comme
vous par ce *_*_etL.j\', qui se trouve pour la seconde fois
dans la rime, car il a nolé sur la marge: nLï L* *.a «.as
P. 185, 1. 8. (u***^!). Je ne connais pas de poète
de ce nom. Boul. a aussi 0w.^*xi.ü dans Ie lexte, maissur
la marge _jj.**Ji comme variante. Il est donc a peu prés
certain qu\'on doit lire ..**-^^Jl; voyez PIndex des noms
propres.
P. 189, n. c. Dans Boul. comme dans G. P. et La.
P. 160, 1. 18. Boul. ojLa_j, qui est mauvais, mais
correctement oj»J\'.
P. 161, 1. 14 et n. c. Je vois par Boul. que, si jen\'ai
pu rien faire des mots que j\'ai places dans la notec, c\'est
parce que Ie mot 0l_J est allure. Il faut Ie changer en
wülJ\', et lire dans Ie texte: tJiUe ^jl ._*_j\'L&JI 0c Jlüs
-ocr page 175-
169
i^iXsï^Jt jyaX*l\\ >-jj.ö*j k-öt-f. C\'csL la lecon de Boul.,
excepté qu\'il n\'a pas <->5*H-
P. 165, 1. 1. Boul. Jjü, comme vous corrigez.
Ibid., I. 9. Boul. ^a~s lsyl tJ JuSJLi.
Ibid., 1. 22. Boul. ovu, comme vous corrigez.
P. 166, 1. 10. La lecon des man. (aussi dans Boul.),
*-ij (c\'est-a-dire j»Jj) , est bonne; mais Ie verbe ».i a ici
une signification qui n\'est pas dans les dictionnaires, a
savoir celle de se monlrer furtivemenl, se trahir, ce qui
s\'accorde fort bien avec Ijua_j qui précède. Ainsi Ibn-al-
Khat.il) (dans Muller, Beitrdge, p. 27, 1. 4 a f.) dit en
parlant des faibles lueurs de 1\'aurore pendant que Ie ciel
était couvert de gros nuages: odi» {j^> p.i iXs ^wA-AaJI
t-iLsX^Jt. Ailleurs (ibid., p. 8, 1. 6) il dit que, si quel-
que sultan avait eu Pinlention d\'établir sa résidencea Salé,
upi *iXbs \'*i\'i Uj «^ óüls; ce qui signifie, comme vous
voyez, que ce sultan ne s\'y montra qu\'un instant.et furtive-
ment. Cette signification de *3 étant donc cerlaine a pré-
sent, nous pouvons corriger ce vers que cite Maccari, t.
II, p. 466, 1. 11, et qui ne donne pas de sens raison-
nable:
Il faut lire v^w*J et ensuite JU (mais en se gardant bien
de faire dépendre la préposition 0_c de ce verbe) et tra-
duire: «Mais les traces de sa beauté se trahissent encore,
de même que Ie grain d\'une excellente épée se trahit après
qu\'elle s\'est rouillée.» On lit de même chez Maccari, t.
II, p. 250, 1. 11 et 12: «^^j ^ ttf *_xJLö\' ^Jl ó^
-ocr page 176-
170
sfjuo is*^3 qA \\/>Si v_ixw.ii tAiy j**j L*j" \\ij.*=». Suivi
de la préposilion v_<, qui sert a rendre un verbe Iransi-.
tif, ce verbe doit se traduire par monlrer furtivemenl, tra-
hir,
comme dans ce passage de Becri, p. 187, 1. 13:
Lg*«M^\\j [»aj» k^> o1**\' (_£•-» «Jtëïxs» «une robe qui tra-
hissait ses charmes,» qui les dérobait fort mal aux yeux.
Ou dit dans Ie menie sens ^^JLc Li; voyez Bocthor sous
trahir, et Maccari, t. II, p. 106, 1. 16, oü il faut lire,
comme je 1\'ai dit, pzAc, au lieu de IgJlc, et mmAXH* au
t
lieu de ^m*x}\\.
Ibid., 1. 12. Ce qui est difficile ici, ce n\'est pas de
saisir Pidée du poèle (car vous voudrez bien croire que
j\'ai toujours compris ce vers de la maniere dont vous Ie
traduisez), mais de rélablir ses propres paroles, et volre
»-**« st cfrwwg serait intolérable. La lecon de Boulac:
C^-w; 3! **9 8kX/Ö l\\m9 -■J-\'-ï
est beaucoup meilleure, et c\'est aussi cello du très-bon
man. d\'Oxford d\'Ibn-Bassam (dans ma note f), exceptéque
Ie &*è y a été omis. Le <u n\'a élé ajoulé par les copistes
qu\'après que le x^i s\'élait perdu, et afin de redresser la
mesure.
P. 170, 1. 9. Comme vous attachez tant d\'importance
a des fautes d\'impression, même a celles que chaque lec-
teur corrigera de soi-même, je vous répondrai, comme je
vous répondais il y a dix ans, que ce s- y est, mais qu\'il
est un peu usé.
P. 171, 1. 9. Boul. correctemenl «SIjü.
-ocr page 177-
171
P. 174, I. 12. (y) Boul.0t. L\'édileur aurait-il trouvé
cela dans ses man., ou bien aurait-il changé _>.J en 0\\
parce qu\'il avait Ie même scrupule que vous?
P. 176, I. 3. (J^J^Üi). Boul. a aussi la bonne lecon
P. 179, 1. 6 et n. a. Ma correction gJUls estconürmée
par Boul. et par Ie man. d\'Ibn-Bassèm que possède M.
Mohl, oü 1\'on trouve aussi cette pièce (fol. 189 vQ); mais
Ie second hémistiche de ce vers me parait altéré, et je
O           6
crois que les deux mots yöl3 JbÜ doivent être bien élon-
nés de se trouver ensemble. Au lieu de ^^ij (qui est
une conjecture), Boul. et Ibn-Bassam ont ^^F^i» ie Pr°-
nonce ^jls^ïj (la IVe forme avec deux accusatifs, faire
cueillir,
comme vous Pavez démontré si bien dans votre
note sur t. I, p. 700, 1. 17) et je lis:
«tandis que vous faites cueillir aux yeux, qui regardent
atlentivemenl, tout ce qu\'ils désirent» (cf. t. II, p. 188,
1. 6, oü vous prononcez avec raison LdL>tjJ).
Ibid., 1. 11. Au lieu du premier L*-*^, Boul. et Ibn-
Bassam ont L=^5.
ibid., 1. 12. Je ne comprends pas comment Ie joueur
de gobelets pourrait faire ses tours avec des chanteuses,
0Lj;JU\\,
et cette lecon me parait suspecte.— Au lieu de
j&aXs, Ibn-Bassftm a J&&*, je lis Jaixi avec Boul.
Ibid., 1. 15. Lisez l^akéüj (Add. et Corr.). — {^*»)
-ocr page 178-
172
Boul. a de nouveau £xi&; Ibn-Jiassaiu ya**j. Je lis ^11:.
Le sens est Ie niême («nous voyons»), niais la répétilion
du mot qui se Irouve déja dans le vers qui précède, se-
rait peu élégante.
Ibid., 1. 15. (/SjIsj) prononcez /kïLsJ.
Ibid., 1. 16. Au lieu de ce _U5 a;.**», qui ne convien-
drait nulleraent iei, Ibn-Bassam nous offre 1\'excellenle le-
con -Ut r*3. Les copisles ont substitué un autre mot a
ce ^, parce qu\'ils ne le connaissaient pas. Il n\'est pas
dans les dictionnaires, mais c\'est *-li, plur. de iU*i, qui
signifie une bouteille. Dans le Glossaire sur le Mancouri
(man. 551 (5)), on trouve: 0* St*Ji IJ^>S süaS ls\\x=»l5 pjj
bi*-^ .\'! xó^t L—i-iO\'^j tcip -*= oiiaX LtV\' ^A*0 7"\'"v)
Isyssj 51 iC&LaJf yJtJij. Un contemporain de notre poète,
Ibn-Haiyan, emploie aussi ce mot quand il dit (man. d\'Ox-
ford, fol. 58 v°): s^Xic c^Ü" Jaaj ,*..k.S ^*»*> ^e <_**o.
Vous voyez que, dans ce passage, il est question de bou-
teilles remplies de naphte.
Ibid., 1. 17. Boul. a le texte que j\'ai donné.
Ibid., 1. 22. Boul. a aussi ««*ic.
P. 181, 1. 15. (o^Ls^&l). Vous me seinblez avoir ex-
pliqué d\'une maniere tout a fait satisfaisante la lecon du
Bad. o^L^St, et je me tiens convaincu qu\'elle est la vé-
rilable. Boul. 1\'a aussi; je suppose que 1\'éditeur 1\'a trou-
vée dans ses man. du Bad., qu\'il a consultés et suivis.
Ibid., I. 16. Boul. correctement oUj.
Ibid., n. g. Boul.: ^LJ ^JLc l$«*> ^^.j (J Üji 0\\j.
-ocr page 179-
175
P. 182, 1. 12. Mais non, il ne faut pas changer^.****]
(aussi dans Boul.) en j*****, qui serail mauvais. «Nous
avons ctöja raconté cette anecdote dans un autre endroit,
en reproduisant les paroles d\'al-Fath dans Ie Calaïd; mais
nous 1\'avons répétée ici parce que Pauteur du Badayi\' la
raconte également, en imitant la maniere d\'al-Fath;» c\'est-
a-dire: afin qu\'on puisse comparer Ie style de Pun avec
celui de Pautre, Ie style de Pimitateur avec celui de son
modèle.
P. 184, 1. 10. La bonne lecon, ^«J\', est aussi dans
Boul.
Ibid., 1. 23. («Sj-A-j^) lisez comme dans Boul. ^r^iS
oéj&i})
et comparez Lane sous ce mot. Le termeic&lUf,
qui se trouve dans le vers qui suit et qui a a peu prés
le même sens, ne laisse aucun doute sur cette correction;
cf. Weijers, Loei etc, p. 57, 1. 1; Carlds, p. 5,1. 16:
«S"ySo5 ^s^ XablL, Ibn-Djobair, p. 203, 1. 21: ib^ Lb^s
ijXi.J5 üsbLb ljjlXj ; p. 249, 1. 11: ySoa iü&Lb **♦
P. 185, 1. 4. (Ls>,Jü) lisez IspJjCj (Boul.).
Ibid., 1. 13. Boul. fsfhJ, comme j\'ai corrigé.
Ibid., 1. 15. Aux deux exemples que vous citez de
^Jü avec deux accusatifs, on peut ajouter le vers qui se
trouve dans mes Loei de Abbad., t. I, p. 316, 1. 10.
Ibid., 1. 22. Je laisserai de cóté volre 0L~.x ^55 dans
les Add. et Corr. Je me garderai bien aussi de repro-
duire la singuliere explication de cette conjecture, que
vous m\'avez envoyée dans le temps et que bien cerlaine-
-ocr page 180-
174
ment aucun lecteur de Maccari ne devinera, car sans
compter que je n\'en ai pas Ie droit, je la crois lout a fait
indigne de vous. En outre, j\'ose me flatter de 1\'espoir
que Ie léger changement que je vais proposer, aura votre
approbation. La lecon du man. P., u*Oj\' (au lieu de u~a3),
est aussi dans Boul. et olie me semble la véritable; mais
c\'est klX&s qui est altéré. J\'y subslitue »yw (»^-*-*)» raot
poétique que les copistes ne semblent pas avoir connu.
Quand on lit de cette maniere, ce vers donne un sens
excellent et se lie étroitement a celui qui suit, car ils si-
gnifient: «Et n\'oubliez pas que, si 1\'on ne trouve pas
(dans cette saison) les fleurs fraiche écloses du printemps,
nous avons, pour les remplacer, les nobles qualités d\'Abou-
\'Amir, qui nous font mépriser les roses et les narcisses.»
P. 186, 1. 3. (^xAj) Boul. mieux ^jc&j.
Ibid., 1. 9. (óJ) lisez Ja^s (Boul.), mais gardez-vous
de penser que ce «>_,» est un lapsus calami dont je me serais
rendu coupable.
Ibid., 1. 23. (lól) Boul. correctement ól.
P. 189, 1. 6. (Liw) kJJ> aussi dans Boul.
P. 190, 1. 11. Le second ^^ est aussi dans Boul.,
et cette lecon est la seule bonne.
P. 191, 1. 7. (^j UJ) Boul. ^U/. Si c\'est une li-
cence poétique pour ^U-S\' («je suis devenu pour vous
comme un homme dont on ne veut pas»), le vers aurait
du moins un sens, tandis que le texte des man. de Mac-
cari n\'en donne pas; mais le ö£*$ resterait étrange.
Ibid., 1. 9. Vous voulez adopler la lecon ^"«zJI (qui
est aussi dans Boul.), et selon vous, ce mot serait le sy-
-ocr page 181-
175
nonyme de ójsuuiï; mais c\'esl peut-être plus facile a dire
qu\'a prouver. Je connais i_5/»j dans Ie sens de se dèsha-
triller,
mais non pas dans celui de renoncer au monde, et
je ne me rappelle pas d\'avoir rencontre 1\'expression ^Jaï
LjjJI ^e dans 1\'acception de LóaJI .ys Jy^\\.j. Je pré-
sume que vous serez obligé d\'en dire autant, car s\'il en
était autrement, vous n\'auriez pas manqué de citer des
exemples a 1\'appui de votre opinion. Quant a votre ob-
jeclion contre mon ^jaïi\'JI, j\'avoue que je n\'ai pas pu la
lire sans surprise. Vous dites: «Dans 1\'acception chercher
a se consoler, Ie mot véritable aurait été, non pas ^Isxjï,
mais ^JLmxJU» Mais auriez-vous donc oublié que ces deux
mots sont synonymes ? Dans ce cas, je vous prie d\'ou-
vrir Ie diclionnaire de Hélot; vous y trouverez: «consoler,
^jfi et ,-JL*.;» celui de Marcel: «se consoler, ,«j_*_j et
^Lwö» (voyez aussi sous consolation et sous consoler); ce-
lui de Berggren: «se consoler, ^JL^-ï et yjyü; console,
i^L*** et (j^atX.0» (voyez tout 1\'article, oü la IIe forme de
^j-e se trouve trois fois comme Ie synonyme de la II»
forme de ,^-Lw); Bocthor: «se consoler, ^-«-j et ^Lö;
consolable, ^jjuaj et ^mm^;, inconsolable, ^JLw-X^j ÏJ et
^jxXj ^$.» Gomparez aussi ces paroles d\'un vers que cite
Ibn-Khallicên (Fase. XI, p. 33, 1. 11 éd. Wüstenfeld) :
yUJIj Li.ic <a*j#ü, car vous ne disconviendrez pas qu\'il
faut lire ainsi au lieu de v*$Jü.
-ocr page 182-
176
Ibid., 1. 10. u*JI est aussi dans Boul.
Ibid., 1. 12. («£#>>J) Iisez «SC^ji\' (Boul.).
P. 192, 1. 19. (ƒ*«]!) Boul. yjJÓ\\.
P. 193, 1. 18. Le mot {jy^\\ se trouve deux fois dans
ce vers, et il va saus dire qu\'un poète aussi élégant qu\'Ibn-
Zaidoun ne commet pas une telle négligence. Aussi Ie
premier hémistiche est-il chez Ibn-Bass&m (t. I, man. de
M. Mohl, fol. 96 r°): £>JL*aJ! _.«,                     lenil. Le
mot (c-^-o se prend figurément, de méme que ,»»*», dans
le sens de misère, souffrances; comparez, par exemple,
plus loin p. 195, 1. 2, et les Prolégomènes, t. III, p. 419,
1. 9.
Ibid., 1. 20. Voici les variantes de ce vers, qui est
sans doute alléré: {^^.iy> L) Ibn-Bassam ULwj^JLj; (êJ&ti)
Boul. ».siL<i; (g_j.i**-i) Ibn-Bassam c.yJa*i\\.
P. 194, 1. 18. a« est aussi la lecon de L. et de Boul.
Vous 1\'avez expliquée a merveille et elle doit remplacer le
a»j\' de mon texte.
P. 195, 1. 17. Boul. n\'a pas le s^utf*. On peut en ef-
fet s\'en passer; mais les Arabes aiment cette espèce de
tautologie; comparez, par exemple, Ibn-al-\'Auwèm, t. I,
p. 252, 1. 19: 8^ }\\yt SAe. -
P. 196, 1. 8. Au lieu de eet étrange y^iyJJS, Boul. a
uu5\\e, qui donnerait un fort bon sens; mais la véritable
lecon, v_jj_i_j, se trouve chez Ibn-Abdalmelic Marrécochi
(man. de Paris, n° 682 suppl. ar., fol. 75 r°), qui cite
aussi ces vers.
P. 197, 1. 18. j^> J.S" «<3L«; ^c j**s ne peut pasêtre
bon. Il faut remplacer l^m& par ^.i (Bóul.) ou par ^j-*.
-ocr page 183-
177
«Tüche de discerner les vrais savants de ton époque»
(d\'avec ceux qui ne Ie sont pas).
P. 200, 1. 14. Voyez ma remarque sur Ie 1.1, p. 792,
1. 23.
P. 201, 1. 24. Je ne reviendrai pas sur Juo ou ji*a-
vous avez votre opinion, et moi j\'ai la mienne. Je remar-
querai seulement que la forme que vous avez donnée a
volre note pourrait faire penser a vos lecteurs que j\'ai dit
que la voyelle a, dans 1\'avanl-dernière syllabe du mot qui
forme la rime, élait nécessaire, et qu\'a la page 202, 1.
>
3, j\'ai prononcé ;vA-j. Je tiens donc a constater que je
ne me suis pas rendu coupable de ces deux assertions ri-
dicules, et que je ne suis responsable que des paroles que
vous avez placées entre guillemets.
P. 203, 1. 4 et 5. Ni Ie Li-JCJ des man., ni Ie UU*
de Boul. ne donne un sens raisonnable. Je crois qu\'il faut
lire slJL, (= Lx^.), et que Ie sens est: «Qu\'on te donne
du séné dans Ie venlre, si lu t\'opposes a ma maniere de
voir.» La phrase est bonne pour un poème burlesque, et
il y a paronomase entre sL_^_« et {jrXJ^M, car c\'est ainsi
qu\'il faut prononcer.
Ibid., 1. 12. ^^iJLUb «5C.^uaJt (Boul. ^JL»^) ne peut
pas être bon. Comme on dit \\$.<mo yJLc (Loei de Abbad.,
t. III, p. 136, 1. 6 a f.), et par conséquent(a&su&J! tuÜ,
il faut lire, comme dans Ie man. L., ^^JllJlAj, c\'est-a-dire,
^jUaIUu. L\'emploi du mode énergique de 1\'aoriste, quand
ce mode ne devrait pas avoir lieu, est une licence poéti-
12
-ocr page 184-
178
que; voyez de Sacy, Gramm. ar., t. II, p. 804, n° 924.
P. 204, 1. 6 et n. a. 3.A*iLj. La véritable lecon est
dans Boul.; c\'est (>.lX,_&JI_j , et je vois a présent que Ie
man. L. porte ^iXaJI ^ (sic). cjüjlXs est Ie mot espa-
gnol fideos, du vermicelle, que les Arabes d\'Espagrie avaient
adoplé. Dans 1\'excellent man. de Checouri (Traite de la
dyssenterie calarrhale,
man. 331 (7), fol. 193r°) il est écrit
{J^oJ», et il faut prononcer de la même maniere dans no-
Ire texle. Aujourd\'hui encore les Arabes se servent de ce
mot. Chez Donibay (Gramm. ling. Mauro-Arab., p. 60)
on trouve: «uijltX-s, turundae.» Dans Ie dictionnaire de
Hélot: «(ji^-s, macaroni,» et «uS>._JilkA._ï, vermicelle.»
Chez M. Daumas (La vie arabe el la sociélé musulmane,
p. 252): «Fedaouch, espèce de vermicelle.» Dans Ie dic-
tionnaire de Paulmier: «Vermicelle, ^JAs.» Dans celui
de Bocthor: «paton, morceau de pate pour engraisser les
volailles, JïJJd.» — Le mot qui suit dans notre texte et
que je n\'ai pas encore rencontre ailleurs, est dans Boul.
Ibid., 1. 18 et n. c. ^i Ij mZS "$ est aussi dans Boul.
et cette lecon doit être adoptée (^J = ^Jl).
Ibid., 1. 19. (JJ&) lisez Jjüj (Boul.).
P. 20S, 1. 2. (ï\'was) Boul. LUS.
Ibid., 1. 2 et 3. Le vers ^J..xJi\\ ^.a est certainement
altere. Il l\'est aussi dans Boul. qui porte:
lSiX&*}\\ f*> _)4» ^X—* ^ftiJI (SiXi\\ ^
En comparant ces lecons avec celles des manuscrils, je
me liens persuadé qu\'il faul lire:
-ocr page 185-
179
^XflJI pjü ^s ,_£*_* ^Ji L5-üSi ^
/tod., 1. 15. (ólyöl) lisez Lil^t (Boul.).
P. 207, 1. 11. (-i*j) Hsez wdili (Boul.).
/fcid., 1. 21 et suiv. C\'est un article de Vlhdla; on Ie
trouve dans Ie man. de M. de Gayangos, fol. 43 v» et
suiv., et dans celui de Berlin, muis Ie passage qu\'on lit
chez Maccari, p. 208, dern. 1., jusqu\'a p. 209, 1.4, n\'y
est pas. J\'indiquerai eet ouvrage par les lettres Kh.
P. 208, I. 2. K*aSJ(, c\'est-a-dire X*aöJI ou SwL&Ji (Boul.
et Kh.).
Ibid.,  1. 6. (ó>t) Kh. o>i.
Ibid.,  1. 8. (u»^M) u»«yi\'i que vous avez trouvé dans
R., est   sans doute plus élégant; c\'est aussi la lecon de
Kh.
Ibid.,  1. 14. (ii5X<) lisez bU (Kh.), qu\'il faut prononcer
& (tendre, avec 1\'accus.; cf. Ibn-Badroun, noles addilion-
nelles, p. 115, 116).
Ibid., 1. 15 et 16. Vous avez donné a présent trois no-
tes sur cette pelite pièce, deux dans les Add. et Corr. et
une dans votre nouvel écrit. Je regretle de ne pouvoir
en accepter aucune, et d\'être obligé de repousser les deux
changemenls que vous avez proposés. Quant au mot J&
que vous voulez substituer a j-$-i, je ne 1\'ai jamais ren-
contre chez les poètes andalous dans Ie sens de vallon,et
la lecon du texte est confirmée par Boul. et Kh. La le-
con J-kJI est bonne aussi, comme je Ie montrerai loul a
1\'heure, et pour ce qui concerne la traduction que vous
avez donnée du second vers, il est inutile de la réfuler,
car elle s\'éloigne lellement du naturel, qu\'elle se réfute
12*
-ocr page 186-
180
soi-même, sans compler que vous avez atlribué au verbe
f^to une acceplion qu\'il n\'a pas. L\'idée du poète esl bien
différente de celle que vous lui avez prêtée. Dans Ie premier
vers il parle de Jü> -&»*, c\'est-a-dire, de magie Manche
ou naturelle (cf. Bocthor, v° magie), et dans Ie second il
emploie les mots jAS! et JLuiaJI. Ce dernier lerme dé-
signe, entre autres choses, comme M. Lane 1\'a dit dans
son Lexique: /\'image d\'un objet qui se rêflèchit dans unmi-
roir ou dans l\'eau.
Ainsi on lil dans les Mille et une nuils
(t. II, p. 80, 1. 7 éd. Macnaghten): «Comme la mule de
Mahmoud avait soif, elle voulut s\'abreuver a la mare;
mais en voyant dans l\'eau 1\'imagc d\'Aladin, qui dormait,
elle se détourna eflrayée,» «ju ^Ja^\\» ^j^J! **&& jl*i> ot^s.
En général ce mot signifie ombre, comme dans celte phrase
que ei Ie M. Ie général Daumas (La vie arabe el la sociélé
musulmane,
p. 173): tehhaf menn khtal-ha, «elle s\'effraye
même de son ombre.» De la vient 1\'expression J»^i JL*=»
qui répond littéralement a ce qu\'on appelle dans votre
langue Schallenbild. Qualremère, qui a écrit une note a
ce sujet (Hist. des suil. maml., t. I, part. 1, p. 152,1S3),
la traduit par les ombres chinoises\'; et les passages de
voyageurs européens qu\'il cite et auxquels on peut ajouter
JM. Lane, Modem Egyptians, t. II, p. 125, 126, montrent
qu\'il faut entendre sous ce terme: de petites figures pla-
tes, ou bien des marionnetles, qu\'on fait remuer derrière
un morceau de toile blanche, a 1\'ombre de la clarté de
\') C\'est aussi, comme Quatremère 1\'a dit, la lanterne magique (voyez
Bocthor sous lanterne), et c\'est en ce sens que je crois devoir enten-
dre Ie passage de Prosper-Alpiu, que 1\'illustre académicien a cité.
-ocr page 187-
181
plusieurs chandelles. Ce divertissement, qui, selon la de-
scription qu\'en ont donnée Coppin el Thévenot, est même
quelquefois plus simple, puisqu\'on peut se bomer a repré-
senter sur la toile, avec Pombre des mains, toutes sorles
d\'animaux, apparlient a la magie blanche, et c\'esl lui qui
a fourni a notre poète la comparaison dont il se sert, car
aprês avoir dit qu\'ii a vu dans 1\'eau de la rivière un spec-
lacle qui lui rappelait la magie naturelle, il ajoute que
1\'ombre des branches, qui se remuait en se réfléchissant
dans 1\'eau, ressemblait a ces figures que l\'on fait agir der-
rière un transparent.
Ibid., 1. 24. (*JU#OI «.♦aöLsj.j) Kh. ,»oLèa k*ïL>.
P. 209, 1. 4. (^-Ji) Boul. ,^x*Jl, Kh. (JsAJ^\\, et
c\'est ainsi qu\'il faut lire. Plus haut, t. I, p. 635, 1. 5,
oü il est queslion du méme personnage et oü son nom re-
latif est écrit ^^xJi^Jj^, vous avez dit avec raison qu\'il
faut corriger ^%fiJUJI.
Ibid., 1. 11. (v^) Kh. ja*.
Ibid., 1. 19. (0^-j) lisez D>Xi (Boul. et Kh.). Le
poète veut dire que, dans le mois de Ramadhan, il est
encore plus incrédule que dans les autres mois.
P. 210, 1. 2 et n. b. En substituant SJ> au 1^> des
man., j\'ai fait dire au poète: Pourquoi ne pleurerais-lu
pas ton père qui a subi un genre de mort si horrible?
Mais telle n\'est pas sa pensee; la suite de son poème mon-
tre qu\'il veut dire le contraire. Je crois donc a présent
que les lecons de lous les manuscrits, qui sont aussi cel-
les de Boul., doivent être conservées, et que l\'accusalif
3L$> est employé ici d\'une maniere elliplique, 1\'antécédent
-ocr page 188-
182
dans la dépendance duquel il devrait être, étant sous-
entendu; cf. de Sacy, Gramm. ar., t. II, p. 8t el 82,
§ 159; Muller, Beitrage, p. 118, 1. 13. Je tratluis par
conséquent: «Ce serait une folie pour un homme tel que
toi, de pleurer les arrêts du destin, et de dire, en maniere
de consolation: «Plül au ciel qu\'il (Ie père du poète) eüt
été enterré (comme les autres hommes).»»
Ibid., 1. 5. Boul. comme dans mon texle.
P. 211, 1. 2. Boul. correcteraent ajjl^.
Ibid., 1. 4. (L?-?) Boul. J-ao, ce qui est préférable a
cause de la mesure (_lo = ^s-La).
Ibid., 1. 10. Après Lu£> Boul. ajoute l_£_*_*, niais il
faut &JU. — (,»..-*&!( a<«) lisez ^SJI ^> (Boul.).
P. 214, 1. 19. Boul. f^Lk, comme vous corrigez.
P. 215, 1. 19 et n. g. Vous avez eu une singuliere
idéé en traduisant Ie texte du Bad. comme vous 1\'avez
fait, et si vous voulez Lien consulter Ie Lexique de M.
Lane, vous verrez que la IVe forme de o»lj ne signifie
nullement submerger.
Ibid., 1. 21. Vos deux conjectures me semblent égale-
ment inadmissibles. A mon avis il faut prononcer aULa
s g
jS-. C\'est ce qu\'on appelle en prose^L^ tjoyt, une maladie
*
inflammaloire; voyez Ie Glossaire sur Ie Mancouri, man.
551 (5), v° ijojA, et Bocthor, v» inflammaloire.
P. 220, 1. 25. Boul. ^Lsu!t, comme vous corrigez.
P. 221, 1. 2 et 4. (IrfUxJI) lisez LUaJI ; voyez plus haut,
p. 155.
P. 222, 1. 7. La lecon 0LuUI, ou plus correctemenl
-ocr page 189-
185
^SUJül, est confirmée par Ibn-Bassaui (t. I, man. de M.
Mokl, fol. 231 v»: 0L»JiJI) et on Ia reconnait facilemenl
dans Ie (__s3LüLlt de Boul.
P. 227, 1. 8. En répétant dans volre nouvel écrit votre
note d\'il y a dix ans sur Ie mot ^_jA_^ et en y ajoutant
ma réponse, vous avez oublié que nous avons rencontre
un peu plus tard ce ^-jA-* dans cette phrase d\'Ibn-al-
Khatib (Mi\'ydr al-ikhlibdr, p. 20, 1. 1 éd. Simonet): vi^JLs
«&JuAs» jA^ÜJ} \'**j>V« JLs siLAAis, et qu\'alors vous avez
approuvé ma remarque sur ce terme, qui a été imprimée
dans Ie Zeitschrift, t. XVI, p. 593. Il est fort heureux
que Ie passage d\'Ibn-al-Khatib, qui se trouve ainsi dans tous
les man., car M. Muller, dans ses Beilrage, n\'a pas noté
de variante, met la lecon des man. de Maccari a 1\'abri
de tout doule, car Boul. a réellement ~*i£<xzj\\, comme
vous vouliez lire, mais il est évident que l\'édileur, ou Ie
copiste du man. qu\'il suivait, s\'est permis un change-
ment, parce qu\'il ne connaissait pas Ie terme dont il s\'agit.
Au reste, Humbert (Guide de la conversalion, p. 147) donne
aussi: «homme religieux, pieux, ^iX-»;» mais il Ie pro-
nonce qjA*.
P. 236, 1. 19. *aa*j ne doit pas être changé ena*4J>
comme vous 1\'avez fait, mais en ju*j (Boul.).
P. 257, 1. 1 et n. a. v^üJLjjUül «jo^l.. Ceverbe,
qui se trouve aussi dans Boul., n\'est pas altéré, mais il
a une acception qui n\'est pas dans les dictionnaires. \\jf»,
a la II\' et a la IVC forme, signifle couvrir. On 1\'emploie
spécialement en parlant d\'une maison qu\'on couvre de
tuile, d\'ardoise, etc, comme dans notre passage et cliez
-ocr page 190-
184
P. de Alcala, qui traduit trastejar la casa (couvrir une
maison) par L&JLw >^j>, et trastejadura (1\'aclion de cou-
vrir une maison) par usj..a.«JI Xj^ï; mais on s\'en sert
aussi en parlant d\'autres choses, comme dans les Mille et
une nuits,
oü on lit (t. V, p. 100 éd. Habicht): ^ij^l^
w**l\\J1 ^Uj \\}^a ^^«flj yL ^V- Peut-être y a-t-il du
rapport entre cette signification du verbe et Ie substantif
k>L>, que Ie dictionnaire de Hélot donne dans 1\'acception
de draperie de canapé en brocard. Dans un passage des
Mille et une nuits (t. X, p. 453 de votre édition), oü 1\'on
trouve: JÜjJi ^Jl JaJy jS>Ls uiUs5 X^j^j, ce terme sem-
ble être a peu prés 1\'équivalent de <jïU.S.
P. 258, 1. 16. Je ne comprends pas comment vous avez
pu dire que {Ja\\>m1\\ et L§*oil riment ensemble.
P. 240, 1. 23. Boul. j3.è, comme vous corrigez.
P. 242, 1. 6. Votre nouvelle note sur ce vers m\'a fait
grand plaisir. Elle montre deux choses, d\'abordquej\'avais
raison en donnant a entendre que ce vers est videdesens,
ensuite que la traduction que vous en avez donnée dans
les Add. et Corr. est inadmissible. Je crois qu\'a présent
nous arriverons a nous entendre. Nolre point de départ
sera Ie même. Vous dites que Ie mot qui est écrit «j\'Ljf
dans Ie man. P. du Malmah et dans les man. deMaccari,
doit signifier: les bonnes de 1\'enfant, les femmes chargées
de Ie soigner; je suis de la même opinion, et votre man.
R., qui nous a suggéré cette idéé, mérite notre recon-
naissance. Mais Ie mot vérilable est eneore a trouver.
Serait-ce *ïUo, comme dans Ie man. R.? Je ne Ie crois
pas, et voici mes raisons: 1°. Le ^ de jü\'IjIj a été ajou-
-ocr page 191-
188
té dans votre man. après coup, comme vous Ie remar-
quez; il provient d\'un homme de lettres qui devinail Ie
sens du vers, niais non pas d\'un critique qui reslituait la
véritable lecon; 2°. Si on lisait jüIj^, on nes\'expliquerait
pas comment ce terme a élé corrompu en jüUo (sic) dans
Ie man. L. du Matmah, et cependant il faut tenir compte
de ce man., car, quoique mauvais en lui-même, il a été
copié sur un man. excellent et ordinairement on y re-
trouve les traces de Ia vérilable lecon. Je n\'insiste pas
davantage, car la lecon *jL,j1j ne semble pas vous avoir plu
beaucoup; vous avez eu une autre idéé et vous demandez
si, dans Ie dialecte des Andalous, x.j!j ne serait pas de-
venu K_ji, et si ce dernier mot n\'aurait pas produit Ie
terme espagnol aya, en italien aja. A cetle queslion je
dois répondre négalivement. L\'espagnol ayo. au fém. aya
(ilal. ajo, aja), ne vient pas de 1\'arabe, il a une aulre
origine (cf. Diez, Etym. Wörterbuch der roman. Sprachen,
partie esp. v° ayo), et les Arabes d\'Espagne ne Pont
pas adoplé. Cependant votre question me montre que vous
ne vous refuserez pas a lire dans notre vers Ie mot vé-
ritable par lequel les enfants en Andalousie désignaient
leurs bonnes, quoique ce mot ne soit pas classique. Je
vais donc vous Ie donner. C\'est un son que les petits en-
fants profèrent spontanément, comme papa et maman; il
est commun a plusieurs langues, et dans la bouche des
enfants, il signitie maman et grand\'mère aussi bien que
bonne. P. de Alcala Ie donne trois fois dans Ie dernier
sens sous les mots aya o ama, ama que cria et criadora
de ninos,
et une fois, sous mama madre de nihos, dans
1\'acception de maman. En arabe il 1\'écrit nênna, nêna,
-ocr page 192-
186
nênne et néne, avec Ie pluriel nenil ou nennil. Aujourd\'hui
encore on se sert de ce mot en Oriënt. Humbert (Guide
de la conversalion,
p. 29) donne: «Grand\'mère, aïeule,
«óll,» et chez Berggren (sous grand) on trouve: «Grand\'
mère, *ili, pi. oULi.» C\'est ce terme qu\'il faut rétablir
dans notre texte, oü «JiLst doit être changé en *iliü, tan-
dis que la lecon du Matmah L. est xi\'lii, car olli repré-
■sente exactement Ie plur. qu\'Alcala écrit et prononce a la
maniere grenadine nennit.
Je pourrais terminer ici cette nole, qui, j\'ose ni\'en flat-
ter, aura votre approbation, s\'il ne me restait encore a
prouver ce que j\'ai dit plus haut, a savoir que d\'autres
langues ont aussi ce terme. J\'ajouterai donc que, dans
Tanden espagnol, on employait nana dans Ie sens de mère,
maman;
voyez Gonzalo de Berceo, Duelo de la Virgen Ma-
ria,
st. 174 (dans la Coleccion de Sancbez, t. II, p. 429),
et YAlexandre, st. 1017 (ibid., t. III, p. 144). Le malai
a vjiijj, qu\'on prononce nénêh et qui signifie proprement
grand-père et grand\'mère; mais on nomme ainsi chaque
femme agée a qui Ton parle.
P. 243, 1. 14. (Udjü) Boul. UfcLi et a la fln du vers
LjUjf. Cette let;on, qui serait bonne pour le sens, mais
que la rime ne tolère pas, confirme votre excellente con-
jecture LgU. Le verbe y^U signifie en eü\'et, comme vous
Tavez dit, disputer avec quelqu\'un; mais comme vous
n\'avcz pas donné d\'exemple de cette acception, j\'cn citerai
un que je trouve dans YHist. des Berbères, oü on lit (t.
I, p. 574, I. 10): ^jfti\'tiLï qj 1X^.^.4 ^.j^J Lj5L** aLi\',
-ocr page 193-
187
dans la traduclion de M. de Slane: «il avait loujours etc
en rivalité avec.»
P. 24;i, 1. 15. Boul. a aussi U*u*. L\'origine de cetle
singuliere corruption resle inexpliquée; mais lisons l$ic,
je ne m\'y oppose pas.
P. 247, I. 7. Vous avez mille Ibis raison de dire que
si on lit ^i [1&, comme vous voulez Ie faire, Ie poète a
employé une image monstrueuse, et cette considéralion
aurait du vous empêcher, ce me semble, de proposer vo-
tre conjecture. Le JL*3j de G. P. est après tout plus prés
de la véritable lecon que le ^*ï de L. Boul. a ,-**,, ce
qui est presque bon. II faut lire: XtU-iüi ^ij ^e, «par
le charme magique de votre intercession.» Je me tiens
assuré que vous approuverez cette correction, car nous
obtenons de cette maniere un sens rationnel, et je n\'ai
pas besoin de vous rappeler que, pour faciliter 1\'accouche-
ment, les Orientaux font usage de toutes sortes de char-
mes. Comparez aussi p. 2i>4, 1. 4.
Ibid., 1. 11. Boul. ^>Le, comme avez si bien corrigé.
Ibid., 1. 15. Boul. ^yf, comme j\'ai fait imprimer.
s >
Ibid., 1. 25. Ce ^i Li^u est aussi altéré dans Boul.,
qui porte ^Lssu.
P. 250, 1. 7. Si vous aviez bien voulu vous en tenir
a ma note a, oü j\'ai dit que eet hémisliche est altéré,
vous vous seriez épargné la peine inutile d\'inventer des
formes et des significations qui n\'existenl pas. Boul. nous
met a même de corriger la faute. Au Iieu de ^L;.*.^,
qu\'il donne comme une variante sur la marge, il a, ^.JUü.
-ocr page 194-
188
C\'est inconlestableraent la véritable lecon, car u?JL*.it ré-
pond a ^-=>-j dans Ie second hémistiche, el tous les au-
tres mots donnent un sens excellent quand on lit ainsi.
ItXot est Ie causatif de «^Jto et signifie, par conséquent,
rouiller. «Sur la lerre de Pexil, des rognures d\'argent •
ont rouillé mes doigts, de même que mes pieds y out
perdu 1\'habitude de presser les flancs d\'un coursier qui
s\'élance au galop.» A présent cette pièce acquiert une
cerlaine importance hislorique, car si elle a élé composée
réellement par Ie fils du roi d\'Almérie, elle prouve que
ce prince avait embrassé, après la chute de sa maison,
la i\'rofession d\'orfèvre, de même que Pavait fait son con-
temporain Fakhr ad-daula, Ie lils du roi détröné de Sé-
villc (voyez mes Loei de Abbad., t. I, p. 521; Abd al-
wöhid, p. 112). Mais la pièce est-elle bien de lui? Ne
serait-elle pas plutöt de Fakhr ad-daula ? J\'avoue que je
suis porté a Ie croire, car les détails qu\'on trouve chez
les hisloriens sur Ie sort du prince d\'Almérie (voyez mes
Recherches, t. I, p. 282), ne nous autorisent pas a sup-
poser qu\'il soit descendu si bas dans la hiërarchie sociale,
et Maccari serable suivre ici un auteur mal informé et qui
s\'est même trompé sur Ie nom de ce prince (voyez mes
Recherches, t. I, Appendice, p. liv, lv). Quoi qu\'il en
soit, il n\'est pas sans importance de comparer avec Ie
vers de notre lexte celui qui se trouve dans Ie poème
d\'Ibn-al-labbana sur Fakhr ad-daula et qui est concu en
ces termes:
) Voyei lc Lexique de M. Lane.
-ocr page 195-
189
P. 251, 1. 2. Je ne comprends pas pourquoi je n\'ai
pas mis »"_c5 dans Ie texte, car je 1\'avais fait longteraps
auparavant en publiant Ie même vers dans mes Nolices,
p. 176, 1. 2.
P. 232, I. 11—13. Variantes chez Ibn-Dihya (fol. 30
ro): vs. 1 ,JUj ^Lo ; — vs. 2 «ilv\\* **i; — vs. 5 JÜLèV.
(sic) et ,.^Ji o^\'«
P. 255, 1. 6. L\'interprétation que j\'ai donnée de ce
vers dans les Add. et Corr., est confirmée par un passage
des Mille et une nuiis (t. XI, p. 110, 1. 3 a f. de votre
édition), oü s^_jt yjj-* signifie: effecit ut semen eiiceret
penis.
Ibid., 1. 19, 20 et n. c. Il faut lire d\'abord o~>\\ cCic
*_*PliX* et ensuite JUftAJUJt ^<\\j> ^1=. Ces deux cor-
reclions sont fournies par Ie Canz al-yawaktt fi \'sli\'dbi \'l-
mawdkU,
man. 468, fol. 177 v°, oü 1\'on trouve des noti-
ces assez étendues sur les mathématiciens et les astrono-
men espagnols.
P. 258, 1. 10 el 11. Boul. a 0>x*^j, mais il a aussi
la faute iü»Xw.<<>iv
P. 262, 1. 2. Au lieu de ^.iflajt, qui ne convient pas,
Boul. a A^UÜI, ce qui est fort bon pour la paronomase et
pour Ie sens, si 1\'on prend ce mot dans 1\'acceplion de in
faciem direcla habens cornua
, car auparavant Ie poète avait
nommé ce personuage un bouc.
P. 264, 1. 4. (p?uJI). La lecon d\'Ibn-Bassam (t. I,
man. de M. Mohl, fol. 149 r°), »**-*vJt, est infiniment
meilleure, pourvu qu\'on y ajoute un point, ^*_^\\JI, car
Joseph fut jeté dans un Z«». (Coran, sour. 12, vs. 10 et
-ocr page 196-
190
IS) et ce mot signilic en outre cachot souterrain, prison;
voyez Ie Glossaire des mots esp. dérivés de Varabe, p. 125,
algibe. La lecon que donne Maccari, n\'est qu\'une glose.
Ibid., I. 5. (fj.Us) Ibn-Bassam hXxms
Ibid., I. 11 (cf. Add. et Corr.). Lorsque vous atlri-
buiez, il y a dix ans, la signification de i^J au verbe
^y9\\j, je vous répondis que vous auriez bien de Ia peine
a la démonlrer, et vous m\'avez écrit alors: *Faule d\'une
preuve convaincante pour mon opinion
, je crois a présent
que Ie plus sur est de s\'en tenir a votre maniere de lire
et d\'expliquer Ie vers» *. A présent vous faites imprimer
votre ancienne note, sans y ajouter aucune preuve. Ai-je
tout a fait tort si je trouve celte facon d\'agir un peu
élrange, et pouvez-vous m\'en vouloir si je n\'adopte pas
une opinion que vous aviez répudiée vous-même? Au
reste, Boul. a ^S q_j.?, au lieu de ^^^
P. 265, 1. 1. (JLj^J) lisez Ju#\\j (Boul.).
Ibid., 1. 4. La bonne lecon ;L*_ï, que j\'ai restituée
dans les Add. et Corr., est aussi dans Boul.
Ibid., 1. 7 et n. b. Je ne nie pas 1\'existence de la IIe
forme de ƒ*»>; mais ce que je persisle a croire, c\'est que
1\'expression: *J\\ j_»iï_=>, dans Ie sens de: «il a raconté
que,» serait monstrueuse. Vous n\'avez nullement prouvé
Ie contraire, et 1\'édilion de Boulac conürme Ie changement
que j\'ai proposé dans la note b, car elle a réellement
l) «In Ermanglung eines überzeugenden Beweises iür das Letztere,
halte ich es jetzt selbst für sicherer, bei Ihrer Lesung und Deutung zu
bleiben.»
-ocr page 197-
191
Ibid., 1. IS. (l5Juu*j) Boul. ^**m*i.
P. 266, 1. 16 (cf. Add. et Corr.). Boul. correctement
• « S -*                                                              w
/èirf., 1. 25. Lisez vywtyü\' (Boul.), dont Ufty£ esl une
corruption.
P. 268, 1. 18. Ma correction Lfl^t est confirmée par
Boul.
P. 269, I. 5. Boul. vient a Tappui de votre conjecture
P. 270, 1. 6. Votre ^ct est conflrmé par Boul. et je
partage a présent votre opinion sur Ie sens de ce vers.
P. 275, 1. 4 et n. a. Boul. L$*s*L».
Ibid., 1. 7. Votre objection est fondée: Ie poète aurait
choisi un autre mot que <_>l^uJü, si ma maniere de voir
était la véritable; mais ce mot est facile a trouver, c\'est
v_jlSU«JLj.
P. 276, I. 8. (jujLs- Li!) Boul. Xj^s- ^.
Ibid., 1. 20. Boul. xjleli, comme vous corrigez.
Ibid., 1. 21. Boul. a &X2, comme vous corrigez, mais
il a aussi «uJj, ce que vous me semblez condamuèr avec
raison.
Ibid., 1. 22. Boul. continue ma correction ^è.
• P. 279, 1. 16. (,^\'s^mJ!). La comparaison du passage
qui se trouve plus loin, p. 459, montre que ces vers n\'ont
pas élé composés sur des arrosoirs, mais sur desgalères.
Par conséquent, il faut lire ^it^-AJ!, et biffer Ie n° 8
dans Ie glossaire sur Edrisi, p. 525.
P. 280, 1. 22. (c*-i-0 Ibn-Bassêm (t. I, man. de M.
Mohl, tol. 179 v°) mieux v^J.
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192
P. 281, 1. 17. J\'avais déja restitué la lecon des man.,
CUJ\\, dans mes Loei de Abbad., t. III, p. 161. Boul. a
P. 282, 1. 12. Boul. confirme ma correction *_jj.:>, et
P. 283, 1. 2, ma correction
P. 287, 1. 1. Boul. ^"ijj, comme vous corrigez.
Ibid., 1. 17. Pas plus que par Ie passé, je ne puis
adopter Ie changement que vous voulez apporler a ce vers
et rinterprétation si peu naturelle que vous en donnez.
Je crois a présent que Ie textc des man., qui est aussi
celui de Boul., est bon; je prononce:
el je traduis: «Ce qui est bien singulier, c\'est que mes
ennemis disent (en parlant de moi): «C\'est un importun,»
car un hom me qui se trouve dans ma posilion est tou-
jours excusable s\'il insiste sur sa prière.» Les verbes JjJt
et JÜS vont très-bien ensemble; je m\'étonne que vous ne
1\'ayez pas senti. g»J! est, comme Freytag 1\'a dit avec
raison: instilit et imporlunus fuit (petendo et rogando), et
celui qui Ie fait est un ^.SJL*, u» importun , un homme
ennuyeux, car J-a-3 signilie imporluner, ennuyer; voyez
Bocthor sous les mots dèranger, gêner, imporluner, in-*
commoder, peser;
Maccari, t. II, p. 472, 1. 14, p. 550,
1. 15 et 18, p. 556, 1. 7; Hoogvliet, Loei de Aphlasidis,
p. 53, 1. 5 a f.; Abd al-wahid, p. 154, 1. 8. Dans un
passage d\'Ibn-Abdalmelic Marrécochi, Ie verbe Jüt se trouve
également a cóté d\'un mot dérivé du verbe JJÜ. En par-
lant du médecin Mohammed ibn-\'Abdoun, eet auteur dit
-ocr page 199-
193
(man. de Paris, n° 682 suppl. ar., fol. 156 v°) que ce
personnage accompagnait ordinairement Almanzor dans ses
expédilions; puis il continue en ces tenues: nJUUL&dJ ,»i
«LI «JIöj&wI k-**** O^i I-S>l\\.»$ a.»* j*j |^s ü\'^fi £i$S iX*f
,sn!I jcLo!t i^JLj\' ^ &«a/< mm üi.\'kiJi .\\j\'i;c j-s. La phrase,
lelie que je 1\'ai traduite, convient aussi parfaitement a la
situation. Le poète, que Ie sultan avail fail jeter en pri-
son, écrit a son maitre: Mes ennemis vous disent: «Ne
prêtez pas 1\'oreille a eet homme; c\'est un importun qui
vous demande toujours la même chose, a savoir Ia liber-
lé ;» mais ma foi, on est bien excusable, si, lorsqu\'on
se trouve dans une position telle que la mienne, on répète
sans cesse et avec inslance la même prière. Je ne com-
prends pas aujourd\'hui pourquoi j\'ai ajouté dans le temps
un signe de doute a ce vers, car il ne présente pas la
moindre difïïcullé.
Ibid., I. 22. Oui, il faut lire ^^JUxll; c\'est une tres-
belle correclion et Boul. la continue.
P. 290, 1. 8 et n. c. Vous vous êles trompé en pen-
sant que le u3i;-> des man. de Maccari doit être changé
en óay>, et je ne comprends pas comment vous avez pu
faire dire au poète que les fèves sont revêlues de lettres,
de caractères, car ce serait évidemraent un contre-sens.
Le v-i^jS» dont il s\'agit doit être changé en J5y?-, comme
porte Boul., et ce *ijy> est le plur. de o^-s», qui désigne,
comme le dit M. Lane, un manteau, une borda, qui, par
13
-ocr page 200-
194
uu long usage, est devenue raolle el lisse. G\'est donc,
comme vous voyez, Péquivalent du mot bord dans Ie man.
d\'Ibn-Bassam. Quant a 1\'autre mot, il doit être «L^s\\_j«,
quelque lecon qu\'on adopte, car *U« ne convient en au-
cune maniere. Le poète compare donc les cosses tendres
des fèves a des bordas qui, par un long usage, sont de-
venues aussi minces que ce qu\'on appelle v.L^\\_«; mais
comme le pronom dans • L$_j_jLsv^ ne se Iaisse pas expli-
quer, je pense qu\'il faut lire *-ajLs^.«, en rapportant le
pronom a tblsU!!.
Ibid., 1. 10 et 11. Après avoir donné votre traduction
de ces deux vers, vous ajoutez qu\'il serait superflu de
1\'expliquer. Vos lecteurs seront peut-étre d\'un autre avis,
car loules les personnes a qui j\'ai montré votre traduc-
tion, m\'onl dit qu\'elles n\'y comprenaient absolument rien.
Pour ma part, je sais par la note que vous m\'avez com-
muniquée il y a dix ans ce que vous avez voulu dire, et
je soupconne aussi que vous avez supprimé votre explica-
tion par respect pour la bienséance. Je crois bien faire
en la considérant comme non avenue, et je tacberai d\'in-
terpréter a mon tour les vers dont il s\'agit. Ce sont,
comme je vous 1\'ai écrit dans le temps, les deux derniers
d\'un poème qui, dans le man. d\'Oxford d\'lbn-Bassfmi, en
a buit. Malheureusement je n\'avais pas les autres, et
comme il n\'y avait la-bas personne qui put me transcrire
une demi-page d\'arabe, j\'ai dü attendre, pour en obtenir
la copie, jusqu\'a ce que M. de Goeje allat explorer les
man. de la Bodléienne. Sa copie nous débarrasse d\'abord
de ce JijJLj ou JJ^Jb. Le man. porte ,)j>JIj (avec les
-ocr page 201-
195
voyelles), c\'est-a-dire Ie participe de la VHP forme du verbe
^!, et Ie vers qui précède montre que cette lecon est la
véritable. Les voici tous les deux:
.il >                                                               i .
Comme les cinq premiers vers sont érotiques, il faut tra-
duire ceux-ci de cette maniere: «0 mes deux amis, pres-
sez-moi quand il s\'agit de Pamour, mais ne me pressez
pas de boire Ie vin excellent de Cotrobbol. Quand je vois
les coupes de l\'amour, je ne suis pas lent a les boire.»
Sans doute la liaison entre ces deux vers laisse a désirer;
mais c\'est la faule du poèle et Pon voit aisément qu\'il
veut dire ceci: Il faut savourer a son aise Pexcellent vin
de Cotrobbol, mais quand on peut triompher d\'une belle,
il faut aller vite en besogne et saisir Poccasion au vol.
Quant au dernier vers:
3 o5                   w                                          O-                             9 3
il ne doit pas être considéré comme uni étroitement a
ceux qui precedent et il exige deux explications. La
première a pour objet Ie verbe /j._^_c A la Iro forme il
signifie, en parlant du vin, être excellent, et aussi être
vieux ( £ï*j**X&} vi^-A--»*^.^ dans Ie Cdmous), parce qu\'ordi-
nairement les vins vieux sont les meiüeurs; mais nous de-
vons laisser ici de cóté cette dernière idéé. La IIe forme,
qui est Ie causatif de la première, signifie, par consé-
quent, rendre excellent, au passif devenir excellent. Le
) Les le^ons üvi.t et o.J>i (Bout.) ne sont pas mauvaises, mais
celle que donne Ibn-Bassdm me semblc meilleure.
13*
-ocr page 202-
19G
poètc dit tlonc, en parlant de 1\'amour: «c\'cst uu vin qui
devient excellent par les yeux,» c\'est-a-dire, on gagne Ie
coeur d\'une belle en attachant sur elle des regards tendres
et amoureux. Quant au second hémisliche, j\'avoue qu\'il
avait été pour moi une énigme jusqu\'a ce que j\'en eusse
trouvé Pexplication dans une chanson bacchique d\'Abou-
Nowas. Parlant au cabaretier, ce poète dit (n° BI, vs. 6
éd. Ahlwardt):
i)~"OM <Aa*j ^a \\£jö \\lj ^iisLcj u£tju OlXaJ (_5J>Jt ciX»
On voit facilement que 1\'expression: «Ie nabidz que vos
mains ont exprimé,» désigne ici Ie nabidz proprement dit,
a savoir la liqueur qui «se préparé en faisant infuser des
raisins secs ou des daltes dans de l\'eau, de maniere a en
faire une hoisson sucrée et légèrement fermentée\',» tan-
dis que 1\'aulre expression, qui nous parnit si bizarre: «Ie
nabidz des pieds,» désigne Ie vin, parce qu\'on Ie préparé
de raisins qu\'on foule avec les pieds1, et la suite du poème
montre que c\'est bien la 1\'idée du poète 3. Nous sommes
a présent a niême de comprendre riiémistiche chez Mac-
\') De Sacy, Chrest. ar., t. I, p. 404.
3) Il est presque inutile de dire que Frcytag s\'esi gravement trompé
en disant que nabidz ne se dit pas en parlant du Tin. Suivant Ie Glos-
saire sur le Mancouri
(man. 331 (B), y" \\\\ *i), c\'est en Iréc qu\'on a
désigne par ce terme, non-seulement Ie vin, mais encore des boissons
enivrantes de toute sorte. Le plur. üA^.i\'bSi se trouve en ce sens chei
Ibn-al-\'Auwam, t. I, p. 326, 1. 12.
3) Dans le 7° vers, il faut prononcer Lao..ï et fjOmJLS, au lieu de
• »             o>
Lo.ï et (jo.s: . Le poètc dit que le vin doit être très-fort et piquant
comme du poivre.
-ocr page 203-
197
cari. Evidemment il signifie ceci: «et 1\'aulre (l\'autrevin,
Ie vin véritable, celui de Cotrobbol, el non pas celui de
1\'amour) devienl excellent par les pieds,» c\'est-a-dire: on
préparé du vin excellent en foulant les raisins avec les
pieds. C\'est un de ces jeux de mots, de ces concelti,qm
ne sont nullement de notre gout, mais que les Arabes ad-
mirent. Aussi Ibn-Bassam loue-t-il beaucoup celui-ci, et
il lui compare (tout en avouant que la ressemblance est
loin d\'être frappante) les deux vers de Motenabbi que vous
trouverez dans 1\'édition de M. Dieterici, p. 491, vs. 28
et 29, et celui-ci, qui est d\'un poète qu\'il ne nommepas:
I            c E > , o i           O
# *                          O           o S ) • o i * o*
P. 290, 1. 20. Boul. JJdtfj, et
P. 291, 1. 2, (^h^V, et
Ibid., 1. 17, jn£., comme vous corrigez.
P. 292, I. 7. Boul. correctement x**5, et
Ibid., 1. 18, (Jjas.
Ibid., 1. 20 et n. b. Boul. 0**ü\\, comme j\'ai fait im-
primer.
P. 295, 1. 1. Boul. Ui, et
Ibid., 1. 8, fya>t, comme vous corrigez.
P. 297, 1. 16. (w»ll*). J\'avais déja dit, dans mes Loei
de Abbad.,
t. III, p. 161, qu\'il faut lire avec les man.
s^Lwo; Boul. a aussi s^u».
P. 300, 1. 13. (u^aiii) Boul. correctement u^JLdf.
P. 304, 1. 18. Boul. «*J<3, comme j\'ai corrigé.
-ocr page 204-
198
P. 505, 1. 21. Lisez *j>|, «u* L», tli (Boul.) et bitfez
ma note dans les Add. et Corr.
P. 311, 1. IS. (L^-oUiAÏ»!). Vous voulez lire LpUa&M
et Boul. a L^LbaSI ; mais quand on attaque un plat avec
les doigts, ou ne Ie coupe pas. A mon avis, Ie mot vé-
ritable est encore a trouver. Si 1\'auteur avait écrit L^slb&s-I,
il n\'y aurait pas de difficulté.
P. 315, 1. 13. Boul. ^asjj, comme vous corrigez.
P. 322, 1. 7 et n. a. Je ne crois plus qu\'il manque
ici une date. Il faut lire «.*«. (Boul, asJ).
P. 525, 1. 11. (j..^.^.^;:). Dans Ie Canz al-yaw&kit
(man. 468, fol. 179 v°), oü 1\'on trouve aussi ces vers,
on lit ^z&a 5t, ce qui vaut mieux.
P. 551, 1. 12. Le sens de ce vers est clair; il s\'agit
seulement de corriger le mot altéré. Lorsque dans le
temps vous proposiez vi^_s._ï et que vous altribuiez a ce
verbe un sens qu\'il n\'a nullement, je vous detnandais des
preuves; mais dans votre réponse a mes objections, vous
gardiez pruderament le silence sur celle-ci. Maintenant
vous faites imprimer votre ancienne note telle qu\'elle était,
c\'est-a-dire sans preuves. Il parait donc que, pendant dix
ans, vous n\'en avez pas trouvé, ce dont je ne m\'étonne
pas. Boul. nous fournit enfin Ia lecon véritable, c\'est
cj«jy). Ce verbe a une signification qui convient parfaile-
ment a notre passage, mais qui n\'est pas dans Freytag,
a savoir celle de parlir vile, s\'en aller mie, sortir mpide-
ment, s\'esquiver
(Bocthor sous ce mot), passer (le même).
Ainsi Ibn-al-Khatib (man. de M. de Gayangos, fol. 1S1
r°) dit en parlant d\'un lion qui était dans une cage et
-ocr page 205-
199
qu\'on voitlait faire combaltre contre un taureau: ^e ^j}*
L*L «-Xï^j» lh*c JjLSjcJ ^xï3 >üULp» ^T./< fcjjLi^\'. Dans
les M//e c< wne »a«7s (t. III, p. 284, 1. 6 a f. éd. Mac-
naghten) on lit: ^-éi ;L:>ÜI UJ w.£S\\ (*$~1 -r"^* J^6*
#Jl ^ u-Zs» jLwj *aï3 ^jwo. Ailleurs (t. III, p. 516,
dern. 1.): ^^«M Il\\s> ,^1 tja*! *J Jü>5 »>jU tjï*.e>> ^8t**
qLSjJ (.Uè- J.»-^*»- ^LJI ^jjj s ^L>Lc (^\'^ qs^^j to ^i3.
Plus Ioin (t. III, p. 322, 1. 4): l^*^e Lo, ,1*01 ^Êü Ui
\\J»~ZjA ^c J^-^j (»**jW o* \'»&\'* *-*U-e. Dans un autre
endroit (t. IV, p. 612, 1. 14): ».=»^i> ^-*-j *z>sj ooli\'j
^LoJt j4.S ^5 Xcj**j v_j(jy*J! ^ MfüjA XjjL^üb. Il y a
encore dans ce livre un passage qui met la lecon de Boul.
au-dessus de tout doute, car on y lit (t. I, p. 875, dern.
1.): yaJt fsj y*.* ^jliaJI £{*&> de même que dans notre
texte: yaJb f*Ü\\S c^ïy XaöjsJ !j$*a* o,*>L.
P. 352, 1. 10 et 11. Boul. comme dans mon texte, ex-
ceplé qu\'il a y>\'<S, au lieu de y»\\ 0\\.
P. 355, 1. IS. Le premier hémisliche doit être comme
dans Boul, a savoir:
s, > 2,
üjUs^ ^.AJU j^jJLsu iP
Comparez t. I, p. 120, dern. ligne.
Ilrid., 1. 22. La lecon de La., otJb-;, est aussi dans
Boul. et je crois a présent qu\'elle est Ia véritable. — Boul.
\') Il y avait dans ce passage plusieurs fautes que j\'ai corrigées &
1\'aide du man. de licrliu.
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200
OA/j^jtJi, comme j\'ai fait imprimer. — Quant au mot qui
suil, je ne songe plus a défendre Ie sttóuJt des man. et
j\'adopte volonliers votre correction idliU.it, qui est confir-
mée par Boul.; mais comme vous ne 1\'avez pas justifiée,
je crois devoir Ie faire a votre place. Le terme J.JLa_*,
suivi de la préposilion v_i, s\'emploie dans 1\'acception de
chargé de, couvert de, profusément omé de. Ainsi on lit
dans un passage d\'lbn-Khaldoun que cite notre auteur (t.
I,  p. 249, 1. 17): >«*S>l\\JIj ali&U> pLs\\J, -^j XJ>;ls XUj.
Ailleurs (Hisloire des Berbères, t. I, p. 435, 1. 6 a f.) il
dit: t_*.$L\\JL? XlsxJi u^IjJLj oU^SJl >>l*?Üt &.J <r**3-j
j&Ls^Jt f^JUt.. Voyez aussi, dans le même ouvrage, t.
II,  p. 54, 1. 2 a f. On trouve aussi Jv.a-i~« seul dans le
sens de profusément ornê d\'or. Ainsi on lit chez Nowairi
{Hist. d\'Afrique, man. de Paris n° 702, fol. 29r°):-..jyJ\\
j&s&Ji s^L^UjI. Chez Macrizi (dans Kosegarten, Chrestom.,
p. 117, dern. 1., et p. 120, 1. 1): &&a J-wA L\'adjectif
y^M s\'emploie dans la même acceplion. On lit chez Ibn-
Haiyan (apud Ibn-Bassam, t. III, man. de Gotha, fol. 4
r°): u^A»- «.*s_j u».a^ 4J>£&3 i^s\'.wi — ^yt \\h*j.& Ui. Dans
un passage d\'Ibn-Bassam que cite notre auteur (t. II,
p. 413, 1. 4) on trouve: J*a»S ^^^ *!*** **^- En co-
piant ailleurs (t. I, p. 231, 1. 4) un passage d\'lbn-Khal-
doun, Maccari a omis les mots JISS ^ls, qui se trouvent
dans le man. quasi-autographe après S£*jili» ^\\.^. Chez
Ibn-al-Khatib (man. de M. de Gayangos, fol. 137 r°) on
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201
Voyez aussi YHisloire des Berbères,  t. I, p. 200, I. 3, t.
II, p. 250, 1. 10, p. 591, 1. 5 a f.    Quelquefois on ajoute
Ie mot w«..0L\\Jt ou ^.a-Só , comme  dans l\'ouvrage que je
viens de citer (t. II, p. 447, dern.  1.): pLsvJ, ^^„4-i
^jJL&S ^aa*$3. Dans 1\'Autobiographie d\'Ibn-Khaldoun on
lit (man. 1550, t. V, fol. 215 r): v^t^ üLfiJt èL.s\\tt
JtLfcÜt ww^lXJï, et un peu plus loin (ibid.): xH**j ^^m^Zs*^
P. 555, 1. 18. Ma correction jL&Jl est conflrmée par
Boul.
P. 557, 1. 14. Boul. ^ïjtjè, comme vous corrigez.
P. 559, 1. 5. La bonne lecon oLJT, que j\'ai restituée
dans les Add. et Corr., est aussi dans Boul.
P. 540, 1. 12. (Jbü^t ^\\ L*:>L>). Chez Ibn-Dihya
(fol. 174 v°): ö»}\'*JI aJ -.«jut j>\\ fi£\\ Ua=>Lao.
Ibid., 1. 14. (.jü*j ^y*.) lisez ,jaxi ^yS>s (Ibn-Dihya).
Ibid., 1. 15. (\\AJ&!t !iA£). Chez Ie méme: *aS*JI A>x&.
P. 349, 1. 12. (&.x.£av). La véritable lecon est dans
Boul.; c\'est c^..<.«, qu\'il faut prononcer v^^*»; voyez ce
que j\'ai dit dans Ie Journ. asiat. de 1869, t. II, p. 156.
P. 350, 1. 1. J\'adople votre opinion, mais en outre il
faut lire Li! (Boul.), au lieu de ^i.
P. 352, 1. 21 et n. a. Lisez avec Boul.: *\'*♦>* ^j ^Ic
/6itf., 1. 25. Boul. correctement l^&^u.
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202
P. 383, 1. 9. Boul. ^jJLs, comme vous corrigez.
Ibid., 1. 17. Le mot douteux est cyL dans Boul.
P. 3S6, 1.9. Vous avez interprété ce vers d\'une maniere
Wen étrange. Comment avez-vous pu traduire LmJLa par:
«en signe de refus?» Comment avez-vous pu penser que
j^u cjJLjLï signifie: «elle m\'a tourné le dos?» Vous sa-
vez aussi bien que moi que j^L3 désigne précisément le
contraire et qu\'il est impossible de le joindre a ^liu. En-
fin la conlinuation du vers dans la ligne 11 ne s\'accorde
pas du tout avec le sens que vous avez altribué a celui
dont il s\'agit. J\'accepte cependant une seule cbose de vo-
tre interprétation, a savoir que le féminin dans ^^.LiLi,
etc., se rapporte a la même personne que le masculin dans
X^j a3 v_^>L*a; mais au reste je crois devoir entendre
le vers d\'une tout autre facon. Il est bien moins inno-
cent que vous ne Pavez pensé, et je n\'oserais pas 1\'expli-
quer en francais; mais je meservirai de 1\'arabe; c\'est une
langue qui, comme le latin, brave Phonnêteté. Commen-
cons par corriger le dernier mot! Il doit être Lpp>,
Cette correction se justitie, en premier lieu par le c^Lsu*,t
qui précède, car vous savez que les mots dérivés de la
racine ^=> sont joints conslamment a ceux qui dérivent
de la racine J—s», et en second lieu par la paronomase
(hirmahd dans ce vers, et djirmahd dans Pautre). Vous
savez ce que c\'est quand on dit d\'une femme: ^^.JL^vXwf
l$*js»; c\'est très-mauvais; cependant elle peut faire encore
-ocr page 209-
203
pis, et c\'est ce que Ie juif voulait, ma is el Ie ne Ie vonlait
pas; de la 1\'expression ^!ai l**« (car c\'est ainsi qu\'il faut
lire) = jiJ^ Ui/o; J^5 a*, oui, elle Ie permetlait; mais
non pas Jfi ^a; par conséquent oXlS. A bon entendeur
peu de paroles, et je crois m\'être exprimé assez claire-
mciit. Maintenant la continuation du vers ne présente
plus rien d\'obscur, et il serait inutile d\'expliquer ce qu\'il
faut entendre sous Ie petit luminaire qui fait du tort au
grand.
P. 557, 1. 17 et n. a. Boul. a les quatre premiers mots
de ce vers comme je les ai fait imprimer, et ensuite j-it.
Ibid., 1. 22. (J-to). Boul. a aussi la bonne lecon j.b,
que vous avez trouvée dans R.
P. 360, I. 10. L\'éditeur égyplien a été choqué, avec
raison je crois, de ce ^i ^*yis ^i ^^c Ui. Il dit
d\'abord qu\'un autre man. porte g^JI ^ ^vXc L*S; puis
il propose de lire: aJi ^Ae j9 L$», ou quelque chose de
semblable (aSJi _>_^.j 5I). Peut-être ^^a lp serait Ie
plus simple.
P. 366, 1. 11. Je ne songe plus a contester que
oIwiXmuq est la véritable lecon; j\'observerai seulement que
vous avez négligé de donner la meilleure preuve a Pap-
pui de votre opinion; elle se trouve chez notre auteur,
t. I, p. 370, 1. 9, oü on lit: X*»iXw-9 ^S>j 0* XJLw^t»;
et d\'un autre cóté, je persiste a croire que, si on lit
oLw<üL**«, Ie verbe «^._«_j_*o ne convient pas. Vous avez
O m >
hésité a Ie changer en ca^>; mais il est très-permis de
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204
Ie faire, car cetle lecon se trouve non-senlemenl dan»
Boul., mais aussi, avec toutes les voyelles, dans Ie très-
lion man. de Homaidi que possède la Bibliothèque d\'Oxford
(fol. 28 v°).
P. 379, 1. 16 et n. b. On peut bien conserver Ie ^
des man., mais alors il faut biffer avant ^j Ie mot jj,
qui n\'est pas dans Boul.
Ibid., 1. 19. Boul. confirme ma correction xiyüdl..
P. 389, 1. 18 et n. a. Boul. LïLw, comme j\'ai corrigé.
P. 390, 1. 18—20. Ce passage peut être corrigé d\'une
maniere bien plus simple que vous ne 1\'avez proposé. A
Ia ligne 19 il faut lire avec 0. .Uv_S5 a^>, et a la ligne
20, avec Boul., L*, au lieu de Lx; ce !_!_*, dépend de
u^Aao _jliaj Ui, dont Jl&\\ ö* ne dépend pas.
Ibid., 1. 24. (jjj) lisezy U (Boul.).
P. 393, 1. 6. Boul. J->., comme j\'ai corrigé.
SECONDE PARTIE, PUBLIÉE PAR M. DUGAT.
P. 595, 1. 9. *mu U *jI»U est sans doute une faute;
mais Ie man. L. me met a même de la corriger d\'une
autre maniere que vous 1\'avez fait en suivant 1\'édit. de
Boulac. Il n\'a pas mL>1» et ce mot est en effet de trop.
Quand on Ie supprime, 1c **aj U dépend de JLS^, dans la
ligne 6.
-ocr page 211-
203
Ibid., 1. 13. Je ne crois pas que Ie sLetXj des man.
doive êlre changé en ^Lc^Xs, et a mon sens ^J slc^ ne
signiGe pas: «une prière pour moi-mème,» raais: «une
prière que je fais.»
0
P. 399, I. B. «;)}">■* Ls=vA*a v_i^, comme vous voulez
lire, ne signifierait ni: «il vida la coupe en montrant sa
joie,» comme vous Ie supposez, ni autre chose; ce se-
raienl des paroles absolument vides de sens. La lecon du
texte, >;;;Mj L^iiLud t-yrs> est parfailement bonne. Le
pronom dans «ji^^-i ne se rapporte pas a celui qui boit,
mais a celui a la santé duquel on boit, car 1\'expression
aj \\)i:»4 y->}&, que Pon trouve dans la Kharida (dans mes
Loei de Abbad., t. I, p. 417, 1. 9), littéralement boire a
la joie de quelqu\'un,
est Péquivalent de boire a la santé
de quelqu\'un
(cf. ibid., 1. 12). Comparez aussi ce passage
des Mille et une nuits (t. II, p. 134, I. 5 a f. éd. Mac-
naghten): ^>Xs>-i Vr^ls KsP\'li u-A»! q\' iJ o1-^\' "^ (^
é^i è*i
\\jijm yjt v\'^ <y*\' Quant au verbe J^o, il se
construil avec le *_• de la chose; voyez les Fables de Bid-
pai, p. 156, 1. 11; Ibn-Badroun, p. 61, 1. 2:^j J-woJf,
«le cri de guerre: Tobba\'!» Les paroles de notre texte
signifient par conséquent: «il vida la coupe en exprimant
des voeux pour la joie (la santé) du prince.» Comparez
le dernier hémistiche du poème qui suit.
Ibid., 1. 7. Je crois que la lecon de Boul., ^ ,ƒ i_>y«,
*
est la véritable.
P. 402, 1. 18. Au Iieu de _L.s.«, il faut lire, comme
dans la notc d, -ÜU», mot qui manque dans nos diction-
-ocr page 212-
206
naires, mais qui siguifie préparateur, vendeur de sfinges;
voyez a ce sujet mes reraarques dans Ie Journ. asiat. de
1869, t. II, p. 161—165.— Si Ie dernier mot de ce vers
était" réellement *u**-u, comme vous voulez lireavec Boul.,
il faudrait écrire, a cause de la mesure, L a&I» au lieu
de »L*Jüt, ce que vous avez oublié de remarquer; mais
1\'explicalion de cette pièce que j\'ai donnée dans Ie recueil
que je viens de citer, p. 199, montre que la lecon «.*****
est inadmissible et qu\'il ne peut être queslion ici d\'une
«main droite.» La rime n\'exige pas non plus ce mot,
comme vous 1\'avez cru, car celle en nihi suffit.
P. 405, 1. 11. («-Pj-jaAj) lisez ,»-*JaAj (Boul.), leur ja-
lousie.
Plus loin, p. 840, 1. 13 et 14, on trouve la V"
forme, suivie de la préposition ^c, dans Ie sens de être
jaloux de.
P. 407, 1. 5. Qèjt) lisez bj (Boul.).
P. 412, 1. 21. (jjtó») lisez Uiè (Boul.), au duel, car
il s\'agit de deux personnes.
P. 413, I. 5. (Jj-w.) lisez «.J^ avec Boul. et Ie man.
d\'Ibn-Bassam (t. I, man. de M. Mohl, fol. 78 v°), oü Pon
trouve tout ce passage avec plusieurs variantes.
Ibid., 1. 7. Il faut prononcer s^u, et substituer a f\\Ji
Ie mot uwtj-j\' (cf. n. e), comme on trouve dans Boul. et
chez Ibn-Bassam.
Ibid., 1. 17. (jl.jcX.aJI) lisez x^jJoJI (Boul. et Ibn-Bas-
sam). — Au lieu de «,U>, il faut certainement lire »;U>
avec Boul. Celte lecon est encore très-reconnaissable dans
Ie «,U> du man. d\'Ibn-Bassam.
Ibid., 1. 18. Au lieu de ^JL*, Boul. a Ll«; mais je
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207
crois devoir lire L& avec Ibn-Bassam, ou, ce qui revient
au mêrae, ^ü, comme dans les deux man. cités dans la
nole ƒ.
Ibid., 1. 19. Ecrivez iUï.
Ibid., 1. 20. (4i^üi) lisez 8l**0t (L., Boul., Ibn-Bas-
sam).
P. 4IS, I. 19. La substitution de J»s> a ^le est aussi
autorisée par Ie man. d\'Ibn-Bassam (t. I, man. de M.
Mohl, fol. 225 r°).
P. 417, 1. 9. La lecon des man. de Maccari, dans la
nole d, est la seule véritable, comme Ie prouve Ie vers
qui suit. Celle du Bad. est provenue du vers qu\'on lit
a la ligne 13.
Ibid., n. e. L\'éditeur s\'est trompé ici, car Ie Baydn a
P. 419, 1. 2 et 10. L. a aussi correctement Lï^..: et
P. 421, 1. 13. Lisez ^jüouj.5 (L. et Boul.).
Ibid., 1. 23. Li£% ,.La0bS! ^k^xxj pS$lf. Comme les
serpents n\'ont pas la coutume de faire de longs voyages
par monts et par vaux, tandis qu\'on emploie les chameaux
a eet usage, je crois devoir lire avec Boul.: v_£
Pour la VIII6 forme de ou**, dans Ie sens de peragravit,
comparez Ibn-üjobair, p. 39; 1. 13, p. 223, 1.15, p. 320,
1. 20; Ibn-Khaldoun, Hist. des Berbères, t. I, p. 646,
1. 4 a f.; Ie même dans la traduction francaise des Pro-
légomènes,
t. I, p. xl, 3° vers. On Pemploie en parlant
d\'endroits dangereux et oü il est facile de s\'égarer.
P. 422, 1. 6. oUXaJI i^wjt ne se dit pas, tandis que
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208
u^A&Jt, comme on lit dans P. et Hou!., est 1\'épithète con-
stante du musc; voyez, par exemple, de Sacy, Chrest.
ar.,
t. II, p. f1, 1. 11, et comparez ce vers que cile al-
Fath (Caldyid, man. 306, t. II, p. 55):
- * • *
           - *          *
P. 423, 1. 22. L. a ^JjI comme Boul.
P. 425, 1. 10. ((j-wxaJI ^i) lisez (j-Jüüi ^i (Boul.).
P. 428, 1. 20 et 21. Le premier hémistiche est chez
Ibn-Bassam (t. I, man. de M. Mohl, fol. 231 r°): y^LSt
sy» t!o> ïj.*JI ; ensuite il a a<i", au lieu de J~jü, et en-
a
fin SCöc, a la place de \'i.^.i.
P. 431, 1. 8. Le changement de *._.&._*_.) (aussi dans
Boul.) en jxiaj, qui est sans doule de vous, ne doit pas
être accepté, car chez les Magribins ce verbe est *J*i, et
non pas £_*S«J. Ce qui le prouve, c\'est un passage d\'al-
Fath (Caldyid, p.58, 1. 4 a f. éil. de Paris), qui se trouve
aussi chez Maccari (t. I, p. 442, 1. 15) et oü on lit:
«*_A_^_j ^iUb&l tL»s \'*.£.*.£.:> _y5.. Vous voyez que la
rime s\'oppose ici au changement que vous voulez faire.
Dans les man. d\'Edrisi j\'ai aussi trouvé constamment «.£j,
Ainsi on lit chez eet auteur (Clim. III, Sect. 5): }JL> «J
mlwÜ jU. Ailleurs (Clim. V, Sect. 2): «y^è »l£ü nL*.*.
Un peu plus loin (ibid.): \\LiZa ol^Uc^ X«.&li «La-a 1§j5.
Et encore (Clim. V, Sect. 5): Xx.&LS sU*} :ujC /o «^w.
P. 457, 1. 14. Lj.i.c serait ici un contre-sens; il faut
lic, comme dans le Malmah P.
Ibid., 1. 21. (j-*a-ï) lisez j»*aj avec les deux man. du
Matmah.
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209
P. 438, 1. 4. Vous ne semblez pas avoir reaiarqué
que Ie second hémistiche de ce vers pêche contre Ia me-
sure. L\'éditeur égyptien a évité cette faule en faisant
imprimer: ^Ur?üt Ui UxïLè^ _j.ctXï; mais ce n\'est pas ainsi
qu\'a écrit Ie poète, car dans Ie man. P. du Malmah on
lil il&^UI Lütóa LJ5 j.cJuï, et de même dans Ie man. L.
o                               o
de eet ouvrage, excepté qu\'il a La\'s.. Si oL.;5 ou ü*-jj
existait dans Ie sens de compagnons, cette lecon serait ad-
missible; mais il n\'en est pas ainsi.
Ibid., 1. 9. Bifiez la préposilion „i, qui n\'est pas dans
les deux man. du Maltnah, car il serait irrationnel de
placer ^ après Ie verbe u*A_i_*», au lieu de 1\'accusatif.
La phrase suivante, ainsi que 1\'a dit 31. Dugat dans les
Add. et Corr., doit étre lue comme a la note d. La rime
est par conséquent LjisLwo et L$£>L>jt5.
P. 459, 1. 19. Vous avez parfaitement raison de con-
sidérer L5Jl-c comme une interpolalion ; ce mot n\'est ni
dans L., ni dans Ie Malmah; mais Ie cbangement de ,_&Lj
(lecon qui est confirmée par Boul. et par Ie Malmah) en
j^La-j, dans les Add. et Corr., me semble inutile, car
f^Mt^JI est Ie sujet de ce verbe, tandis que l_* en est
1\'objet, de même que {joir!.\\ (et non pas u»j-J!, comme
vous semblez prononcer) est Ie sujet do _-wl*j. Teut-être
Ie verbe yiU, que vous traduisez par bestreichen, vous a-
t-il induit en erreur. l&U y&L signifie: toucher la peau de
quelqu\'un ;
voyez Lane et comparez \'Abdari, Voyage (man.
11 (2), fol. 54 r°): un homme qui voulait se bisser jus-
14
-ocr page 216-
210
qu\'a la porie de la Ca\'ba, attrapa la jambe d\'une femme
•                              s                          o
qu\'on lirait en haut, 8..&L* su oLUjj «bid ^x> &Jle (jü*S»
Jjls> jac ^. On 1\'emploie aussi dans Ie sens de toucher;
voyez Becri, p. 121 , dern. 1.; Ibn-Djobair, p. 91, 1. 14,
p. 235, 1. 7; Hist. des Berbères, t. II, p. 423, 1. 9 af.;
Ibn-al-\'Auwam, t. II, p. 6, 1. 1», p. 7, 1. 8.
Ibid., 1. 20. (oyu) lisez ijyw, comme dans Ie Malmah
P. (ce passage manque dans Ie Malm. L.). v^^^üi Uüw
esl justement 1\'expression qui convient pour un niulet, tan-
dis que Ia lecon du texte serait vide de sens. Quant aux
mots qui suivent, j\'avoue comme vous que je ne les com-
prends pas; ils me semblent allérés.
P. 442, 1. 5. -jü\' ne donne pas de sens. Jelisgjlï.
Ibid., 1. 4. La véritable lecon, v^JLsj, est aussi dans
Ie Malmah L.
                                                i
Ibid., 1. 9. Votre conjecture oyfeij me seinble malheu-
reuse, car vous atlribuez a ce verbe une signiflcation qu\'il
n\'a pas et qui, s\'il Pavait, ne conviendrait pas. La vé-
ritable lecon est celle du Malmah, dans la note e, a savoir
oyiïj. «La Mort ouvrit sa gueule pour Ie dévorer; mais
Ie destin ne la seconda pas;» c\'est-a-dire, comme Ie mon-
tre la comparaison de ce qui suil: peu s\'en fallut qu\'il
ne fut condamné.a mort, mais Ie deslin en ayant décidé
autrement, il en fut quitte pour la prison.
Ibid., 1. 19. Les conjeclures que vous proposez sur ce
vers me semblent inadmissibles. SiA-c, comme vous voulez
lire, ne signifie jamais &Ae »L*, et vous ne me semblez
-ocr page 217-
211
pas avoir conipris cette dernière expression, car elle si*
gnifie un grand nombre d\'eaux, comme on dft »iA.e ^.jliX»
et SiAc v»\'^-\'j beaucoup de villes, de portes (Edrisi, p. 76,
). 2 a f., p. 197, 1. 4 a f. éd. de Leyde). Quant a la
II0 forme de e^i> il faudrait d\'abord prouver qu\'elle exisle.
Pour ma part, je crois devoir lire:
oS                         o s-«
Le mot xXi est expliqué par Reiske (apud Freytag) de cette
maniere: «fovea in monle, ubi aqua pluvialis reslagnat,»
et celte interprétation est bonne, pourvu qu\'on retranche
les mots in monle el pluvialis, comme le prouve ce pas-
sage de Becri (p. 172, 1. 3): ^ p&ijo ^s 0yij&i ü\'5
bJke tLt (ju*** j^*tt )j->- «XJLe Ljj^^sXs^j o^Ls. La V\'
forme de ,&, dans le sens de superstes fuit (voyezLane),
se trouve, par exemple, dans un vers que cite Maccari
(t. II, p. 285, 1. 9) Bt dans un diplöme publié par de
Sacy dans les Mémoires de l\'Académie des inscriptions, t.
IX, p. 471, 1. 6, oü on lit ^-JL.ji. JI jijt, proprement:
«la somme qui reste,» c\'est-a-dire: «la som me dont il
resle debiteur. > Ce o^M cst en harmonie avec le SLaS
du vers qui précède. Enfin, le dernier mot du vers est
(^_5_*_**_j", non-seulement dans Boul., mais aussi dans le
Malmah.
P. 445, 1. 14. l&? pour. Lfi.x.s- n\'est qu\'un lapsus ea-
lami
de 1\'éditeur; L. el le Matmah ont la bonne lecon.
P. 448, 1. 17. II ne faut pas substiluer le J..*>^ ^11»
u*
-ocr page 218-
212
de Boul. a la lecon du texle JJ> ^Ji, qui est conlirmée,
non-seuleraent par les man. de Maccari, mais aussi par
trois man. du Matmah (P., L. et les fragmenls de eet ou-
vrage a la fin du Ier volume d\'lbn-Bassam), et qui seule
donne un sens raisonnable. «Quand je me suis laissé
conduire par les circonstances vers un homme tel que
Yahya, alors, je Ie jure, je ne dissimule pas Ie ressenti-
ment que je garde d\'une oflense,» c\'esl-a-dire: quand Ie
deslin m\'a conduit vers un homme aussi noble et aussi
puissant que Yahya, je ne conliens pas mon ressentiment,
inais je Ie laisse éclater et je punis celui qui m\'a offensé,
parce que je suis assuré de l\'appui et de la protection de
mon bienfaiteur. Cette traduclion me semble simple et
claire, tandis que selon la völre, si toulefois elle présente
un sens, ce dont je ne suis pas sur, Ie poèle, au lieu de
faire 1\'éloge de son patron, lui reprocherait d\'une facon
grossière son manque de force morale.
P. 449, 1. 5. \\ö au lieu de ^i semble de nouveau un
lapsus calami de 1\'éditeur; L. et Ie Matmah ont la bonne
lecon.
Ibid., 1. 19. La véritable lecon, IjL:>, se trouve aussi
dans L., dans Ie Matmah P. et dans les deux man. que
j\'ai cités t. II, p. 148, n. c.
P. 4S2, 1. 14. vjiJLv, Kjt ^Ji M**23t,. Je m\'étonne
que, dans vos nouvelles observations, vous ne soyez pas
revenu sur les deux conjectures que vous avez présentées
sur ces mots, el que cetle fois encore vous ne vous soyez
pas apercu que &! n\'est pas xit, comme vous prononcez,
mais Z&\\, de ^1, qui expnme ladmiration. ^_U« &_>l,
-ocr page 219-
215
quels aïeuxl est unc expression très-correcte; la leclure
du long article ^l dans Ie Lexique de M. Lane ne vous
laissera aucun doule a eet égard.
Ibid., 1. 18. En adoptant la lecon ^\\£ós (qui se trouve
aussi dans L.), on s\'explique en effet, comme vous Ie di-
tes, Ie L^JLf; mais vous avez oublié de remarquer que,
dans ce cas, il faut aussi changer j\\Jo en o,li>.
t
P. 457, 1. 5. v_Jj.-suJi ne convient nullement ici. II
faut lire i_s__^s=v._x_Jï avec Ie Malm. P. dans la note b. Ce
verbe signifie gagner sa vie, gagner son pain; voyez Mac-
cari, t. I, p. 499, 1. 13 avec ma note a sur ce passage,
et M. Lane sous la Ir0 forme. On lit chez Edrisi (Clim.
I, Sect. 2): Ls=Vj \\yt «-V/oJIj Oyj^.*-o l^»\\3. Plus loin
(ibid.): *JvA.«* ^ vA_ii\\.saJI J^x«ü ^s^su* L{l9f. Chez
Ibn-al-Khatib (man. de M. de Gayangos, fol. 23 v°): uL^tt\'
(j»L_*JLJi ^Ic ^jOj.*JI x.eU*aj. Ailleurs (fol. 78 r°): les
«8                                          o.
biens dont il avait hérité Xi£*j lij^uJt ^e »*jLao. Plus
. s\' * .
loin (fol. 86 v«): % OJti
L*£ ^.s-Aj S ji&y ^ «Jüt Su.1
s^Aj ó^.*j. Et encore (fol. 119 v°): &JlvX*Jlj v_jJ-sa_j.
Voyez aussi Becri, p. 163, 1. 10; Cartds, p. 239, 1. 11;
Ibn-Khaldoun, Hist. des Berbères, t. II, p. 1S2, 1. 14,
p. 407, dern. 1.
P. 458, 1. 11. Les mots ójjijl J.JUJI w^i,» «iJL, ^Jl,
jJL> ^jt j_^u^._j signifient: «C\'est a ses ancêtres (aux
ancêlres d\'Abou-\'Amr ibn-alii-Khalid) que Ie chateau, ap-
pelé Hadjar Abi-Khalid, emprunte son nom.» Dans la
-ocr page 220-
214
langne arabe Ie mot hadjar, proprenienl pierre, s\'emploie,
comme Stein en allemand et pierre en francais, pour de-
signer un chateau (p. e. la forteresse alsacienne Lützel-
stein en allemand, la Petite-Pierre en francais). Ainsi on
lit dans Ie Cartds, p. 59, 1. 8: .~.xl\\ yf^s^i sU^Jt «ü*të,
«son chateau qui portait Ie nom de Geyerstein,» comme
on traduirait en allemand. Vous voyez donc qu\'il n\'y a
rien a changer dans Ie texte et qu\'en subsliluant jüjf
a jJUj!, vous avez été mal inspiré, car de cettc maniere
nous obtiendrions cetle phrase ridicule: «A ses ancétres
appartient Ie nigaud connu sous Ie nom de la pierre d\'A-
bou-Khalid,» sans compter que, selon 1\'usage, un homme
ne peut pas être Ie sujet de
             MiL« , Jt».
P. 461, 1. 11. Dans les Add. et Corr., vous voulez
meltre un mot lurc dans la bouche d\'un poète espagnol
du XP siècle; c\'est une idéé bien singuliere et il me sem-
ble qu\'il vaut mieux ne pas faire de conjeclures que d\'en
faire de telles. Dans vos nouvelles observalions, vous di-
tes que Ie g>*>i de Bout. ne donne pas de sens. Je crois
au contraire que cette lecon, dont je reconnais la tracé
> * s »
dans L., est excellente. £■*=»\' p-^* signifle les petities an-
térieures des ailes, les pennes primaires; vous pourrez vous
en convaincre en consultant de Sacy, Chrest. ar., t. II,
p. 571, et les scolies sur Ie 12e vers d\'Antara, p. 86 éd.
Menil. Au reste, je vous recommande encore Ie motiolSj
dans ce vers. Vous 1\'avez passé sous silence, mais il
n\'existe pas.
P. 462, I. 1. L\'éditeur a négligé de remarquer que Ie
-ocr page 221-
2UJ
poète fait ici allusion a ces paroles du Coran (sour. 7,
vs. 38): JjL^üi 1* ^i ^♦^vii gXj ^gXs»\'
P. 466, 1. 11. II ne faut pas changer a_c en ^.i,
comme vous Ie voulez, mais au lieu de «mj et de *j\', il
faut lire o.*j el J; voyez plus haut ma note sur t. II,
p. 166, 1. 10. Ici Ie copiste du man. L. avait d\'abord
écrit üK«*j-; mais s\'apercevant aussitöt de son erreur, il a
biffé un point, et ensuite il a écrit correctement pi.
Ibid., 1. 16. Ce vers étant un peu abrupte, quand on
Ie lit tel qu\'il se trouve dans Pédition, j\'aime mieux sui-
vre Boul., qui n\'a pas k\\s, et qui donne ,.JLi, au lieu de
(J. Au reste, ^L.*j;^>Lj est pour ^Lxi-Li, comme on lit
dans Boul.
r o-oE                                               *> 0 6*
P. 469, I. 8. (L^usy) L. et Boul. L.;.* *.y, ce qui est
bon, car la 11 forme s\'emploie réellement dans 1\'acception
que Ie vers exige; voyez mes Loei deAbbad., t. III, p.87,
1. 7. Au lieu de UU, je crois devoir lire LJi avec Boul.
3
et les qualre man. cités dans la note b (= ^«..^.i dans
Ie premier hémistiche).
Ibid., 1. 13. L. a aussi UCig.
P. 487, 1. 1 et 2. Vous avez supposé avec raison que
je préférerais votre interprélation de ces deux vers a celle
que j\'ai donnée dans mes Abbadides.
P. 495, 1. 20. Les mots jA*=» LI 1<^i a^Laj\' seraient
absolument vides de sens. Il faut lire avec L. et Boul.:
Jut»- ^l Jl^ü o^Uï, «1\'origine paternelle d\'Abou-Dja\'far
et son origine malernelle sont différentes: 1\'une est noble,
1\'autre basse.» Quant au dernier mot du vers, j\'avais
-ocr page 222-
216
aussi nolè qu\'il faut conserver la lecon du texte. J\'obser-
verai toulcfois que votre ancienne opinion peut se défen-
dre. Les dictionnaires n\'ont ni la VIP ni la VIII6 forme
de J^»; mais je trouve la dernière chez Ibn-al-\'Auw&m,
t. I, p. 45, 1. 7 a f.: J^J, y»,3l ^ iU U.
P. 499, 1. 12. (J^)s) Hsez ^g»\'^ (Boul.), derrière moi.
P. 506, 1. 10. Permettez-moi de vous faire remarquer
que vous vous êtes singulièrement trompé dans 1\'interpré-
talion de ces paroles. Vous faites dire a Ibn-Sa\'id: «Ce
poèle qui demande a me voir, est peut-être Ie vizir Ibn-
\'Ammar;» après quoi 1\'auteur ajouterait en parentbèse:
«oar il (Ibn-\'Ammar) élait connu de tout Ie monde.» Les
mots LJjJi ^ii «is_i lXSj ne peuvent pas signifier cela;
mais ce qui est plus grave, c\'esl 1\'anachronisme que vous
faites commettre par Ibn-Sa\'id, car celui-ci ne pouvait
s\'alteudre a une visite d\'Ibn-\'Amraar, eet homme célèbre
élant mort depuis plus de quarante ans. Vous semblez
1\'avoir ignoré, mais peut-être voudrez-vous bien croire
qu\'Ibn-Sa\'id ne Pignorait pas. II dit tout autre chose que
ce que vous lui faites dire. Comme Ie poèle qui se pré-
sente chez lui élait de Silves, endroit qui avait aussi vu
nailre Ibn-\'Ammar, et qu\'il savait composer de bons vers,
de niême que ce dernier, il s\'écrie en plaisantant: «C\'est
peut-être Ie vizir Ibn-\'Amm&r qui est revenu au monde
(qui a été ressuscité); introduisez-le bien vite auprès de
moi!» Vous voyez donc que Ie texte est correct et qu\'il
ne faut nullement substituer jwï5 a Oi.
P. 509, 1. 5. De mon cöté, j\'avais noté aussi que la
Ire forme de OOij s\'emploie, au lieu de la IVe, dans lesens
A\'allumer, et que vous avez eu lort de la changer dans
-ocr page 223-
217
Ie passage qu\'on lit t. II, p. 416, 1. 5 a f. Peut-être ne
sera-t-il pas inutile d\'ajouter encore quelques exemples a
ceux que vous avez donnés dans vos uouvelles observa-
tions. Dans les Biographies des hommes pieux de Cairawdn
(apud
Amari, Bibl. Arab. Sic., p. 191, 1. S) on lit: ^t
fcfA^j iJv.j: ^4 ^13-vA.j! j/SS L,yw vXib J.»-Ji \\<\\$. Dans
un passage d\'Edrisi, cilé par Ibn-al-Baitar (art. 0>!u«ly):
quand on creuse une fosse ^x\'A *.*.è iXiiS (la voyelle est daus
Ie man. 13). Dans YHisloire d\'Afrique par Nowairi (man.
de Paris, n° 702, fol. 55 r°): (jIajLs, ^Lo,! t3<A55 LJJü>
(.^.s..^.-*. (Dans Ie passage correspondant, Ibn-al-Athir,
t. X, p. 408, a \'••As»1)- Dans un man. qui appartient a
la Bibliollièqne de votre Universilé (voyez Ie Zeilschrift,
t. XVIII, p. 555) on Irouve: jgSJft ***$JI **» oiOüij ,*$j1
Dans les Mille et une nuils (t. IV, p. 26 éd. Habichl):
.Lüt »..a-s ^-^i jt& v^** v\'--?- *-*! *A Dans les dic-
tionnaires de Marcel et de Hélot, <Xi3 est allumer.
Ibid., 1. 11. X*>LJI J^t Jl* LbLJ 0LT5. Si 1\'on pro-
noncait lüu*« , comme vous Ie voulez, ces paroles signi-
fieraient que Ie voleur en question avait recu d\'un autre,
de Dieu ou du gouvernement, 1\'autorisation de dévaliser
les habitants des campagnes. Il va sans dire que lelie
n\'est nullement la pensee de 1\'auteur. En prononcant
mosallü, M. Dugat était dans Ie vrai, mais sans Ie savoir,
car autrement il n\'aurait pas adopté votre soi-disant cor-
rection. Dans la langue des Arabes d\'Espagne, Ie verbe
JaLw avait une acception qui n\'est pas dans les diction-
naires, a savoir celle de tourmenter, inquièter, chagriner.
-ocr page 224-
218
P. de Alcala Ie Iraduit par aquexar a olro, et itU< est
chez lui: enojoso a otro et inquielador. Vous voyez que
cette significalion convient parfaitement au passage dont
il s\'agit. Dans un autre, qui se Irouve dans YAkhbdr
madjmou\'a
(p. 121, 1. 5 éd. Lafuente), et ou on lit en
parlant d\'un sultan: 0* JalUJJ L«*5 ^Lüi JL&i a* 0\\S
h.*m\\£-s *JUc, je crois qu\'il faut prononcer aussi JaL~jU
et traduire: les gouverneurs qui tourmentaient, opprimaient,
les sujets.
P. 510, 1. 5. Vous avez laissé subsister ici un con-
tre-sens assez ridicule. Il est question d\'un excellent ar-
chilecte et qui connaissait son art uiieux qu\'aucun autre,
et cependant eet homme, si Pon adopte la lecon du texte,
aurait été en même temps un J._£_A_,*, un nigaud. En
déplacant un seul point, on oblient un sens bien différent
et parfaitement raisonnable. C\'est J..jL«..« (JÜsm ou J.ö*<)
qu\'il faut lire, intelligent, et afin de prouver que ce terme
s\'emploie réellement dans cette acception, je citerai les
deux passages d\'Ibii-IIaiyïin que j\'ai publiés dans mes Loei
de Abbadidis,
t. I, p. 225, 1. 1, et dans mon Catalogue,
t. I, p. 227, 1. 9.
P. SI2, 1. 18. Je ne puis ni expliquer, ni corriger ce
\\li. Je me bornerai donc a observer que votre conjec-
ture, L=>V, me semble inadmissible, d\'abord parce que
les copistes n\'auraient pas alléré un mot aussi connu,
ensuite parce qu\'il ne peut être question ici d\'une mer.
Le sens exige un mot qui désigne un corps céleste, Ie
soleil, la nouvelle lune, ou une étoile.
-ocr page 225-
219
P. 1513, 1. 1. On dit sans doute XJUg* xJf, comme
vous voulez lire avec Boul. Ainsi on lit &£$» hX~- dans
Ie même sens, t. II, p. 532, 1. 20. Mais la lecon du
texte est bonne aussi, car on trouve chez Ibn-Haiyan
{apud Ibn-Bassam, t. III, man. de Gotha, fol. 4 r°):
tj^UJ! -^ L*^J **$* ^A-a-c L^s^ct c^-a-^. Vous
*                                    ».* .
voyez donc qu\'on peut dire zx$a iut, de même qu\'on dit
9 • »
ï.i.iA IA*S.
*
P. 516, 1. 4. Mettez un 4 après £-j^j et un « après
Jit\'d., 1. 15. La bonne lecon, *.***£)\', est aussi dans L.
P. 320, 1. 1. £**Jt *j t^Jx.*/ L* Jii5, avec les varian-
tes i^_a_a« et (Boul.) uiC.L~. On ne peut pas lire i^A*,,
comme vous Ie proposez, car «^j £**Jt «SAam ne se dit
pas. Le verbe u£a*v s\'emploie d\'une autre maniere. On
dit m üSa*» dans le sens de ^;, et aKJt IiA^j Ó^jl*
dans celui de -^i "i (Zamakhcbari, Asds al-balagha). On
0                                           *                                                   M>
dit aussi: *j c^J\\X*v XU v\\*j ^Jp* (Ibn-al-Kliatib, man.
de M. de Gayangos, fol. 22 v°) et: X^UC& u v^i\'tX*. iX_a
(tfrirf., fol. 72 r°). La véritable lecon est yJLÜ,. Le verbe
u£as, avec le cdd, s\'emploie en parlant d\'un bruit, d\'un
son, qui frappe les oreilles. Ainsi on lit chez Ibn-Haiyan
{apud Ibn-Bassam, t. III, man. de Gotha, fol. 48 v°):
Ailleurs {ibid., fol. 141 r"), en parlant d\'un manifeste du
calife qui fut lu dans la grande mosquée: cU.^1 «k„*I>.9
-ocr page 226-
220
JiXLsüi ^ uJIaöU. Plus loin (ibid., fol. 232 r°): g^» ^ü
^5)Uit uJÜJ ^^.s». Voyez aussi Ibn-Djobair, p. 146,
1. 11, p. 157, 1. 7, et mes Loei de Abbad., t. II, p. 196,
1. 9: ^j.*i.^*ii .j.*\\ «j iuJI (TfcxS\' L j &**» <^o LJLi. Mais
au lieu de JLa, on prononce et on écrit aussi u&w, avec
Ie s?ra, comme Freytag 1\'a noté d\'après un passage des
M7/e e/ uwe nutte, ou plutöt, car il n\'avait pas lu ce
recueil, d\'après Ie Glossaire de Habiclit, et chez Ibn-Djobair
on trouve deux fois 1\'expression *^L-»*;i ssL», p. 56, 1. 8
et p. 258, dern. 1. Il est vrai que dans Pédilion on lit
iXw, mais comme ce serait un contre-sens, il est certain
qu\'il faut corriger de la maniere que j\'ai indiquée.
Ibid., 1. 4. j-fèï) (distinctemenl dans L.) n\'est pas
yS&s, mais jS^\\} (= }.iói.). L\'éditeur égyptien ne s\'y
est pas trompé, car il a ajouté Ie leehdld. Le verbe qui
précède doil se prononcer, par conséquent: .jo s.
P. 522, I. 18. Vous auriez pu vous épargner la peine
de noter la lecon de Boul. £*UI ^jI, car c\'est une faute,
et le personnage dont il s\'agit ici, est bien connu; voyez,
par exemple, les Orientalia, t. 1, p. 422, n° 33.
P. 536, 1. 23. De vos deux anciennes conjectures, vous
préférez a présent la seconde, ms-\'.*, et je suis du mème
avis. J\'observerai seulemenl que vous vous êtes trompé
en disant, dans vos nouvelles observations, que 1\'existence
de la IP forme de £3»a ne peut pas être prouvée. P. de
Alcala donne £~>y> sous alorconado, et m>Ja, dans le
-ocr page 227-
221
sens de vivanl dans ïaffliction, en parlant d\'une femme,
se trouve dans un vers que cite Ibn-Khaldoun, Prolégo-
mèncs,
t. III, p. 388, 1. 6\'. La lecon £.ju>j_rf ne doit
donc pas être rejetée pour la raison que vous donnez, mais
parce que 1\'ensemble du vers s\'y oppose.
P. 558, 1. 14. (o?^=-) üsez ^ïJ^- (Ibn-Dihya, fol. 6 r°).
Ibid., 1. 15. Les bonnes lecons L_jLr>r^\\_j\' pSLbl&J et
*JC=>^j ULïpJj se trouvenl aussi chez Ibn-Dihya.
P. 842, 1. 7. (j^J jt) lisez J$$.
Ibid., 1. 13. Etant tombe dans un bourbier, £&& ^La.
J\'avoue que je ne comprends pas ce mot et que je serais
tenté d\'y subslituer X&.0. Il est vrai que nos dictionnai-
res n\'ont pas cette racine; mais P. de Alcala traduit enlo-
darse
(se crotter, se couvrir de boue) par hannêq, c\'est-
a-dire, je crois, u5Ü*, et peut-être les Arabes d\'Espagne
avaient-ils un substanlif ü_£_;_s>, dans Ie sens de homme
couvert de boue.
Ibid., 1. IS. La véritable lecon, Luj Ixxj, est aussi
dans L.
P. 552, 1. 18. (^JL) lisez ^_i (Boul.). La phrase
CS *
U^ «J^ o"1\' *\'B^W^ loricam, déja notée par Freytag, se
trouve, par exemple, dans Ie Caldyid (man. 306, t. I,
p. 155): Ls.i^ n.Aa M&s Lis Lö.
P. 555, 1. 22. (»*«i.) lisez kJL# (Boul.).
P. 569, 1. 25. Si vous voulez obtenir Ie sens que vous
indiquez, il vaut mieux lire üJb-tjC», qui a Ie même sens
) M. de Slnne, dans sa traduction , a corrigi? Ie texte de ce vers.
-ocr page 228-
222
que scJLs>.aJI (voyez Lane), car Yèlif est dans tous les man.
du Calayid, a 1\'exception d\'un seul, et dans ceux de
Maccari.
P. 572, 1. 17. *JL> ^*> JL^a*x«t Jwu. Vous voulez
lire avec Boul. *JLo, d\'oü je conclus que vous n\'avez pas
encore remarqué que JL_=» a parfois Ie même sens que
JLo. Peut-être 1\'éditeur égyptien 1\'ignorait-il aussi. Il ne
sera donc pas superflu d\'en citer quelques exemples. On
lit chez notre auteur (t. I, p. 906, 1. 17): JL^Jl **« **
JuJt3. Dans Ibn-Djobair (p. 171, 1. 10): ^ ,&,J\\ <-*£#
%J*..f ^ta^j ^5 J|>\'0^ ***kc J\'>*-W iü^^A* IriS*^" V^?"\'
Ailleurs (p. 177, dern. 1.): «JI^H
«sjlyi^ij vu.-L.JCJI ^s yj^i^i (*&*}. Chez Ibn-Cahibi-
\'c-?alat (man. d\'Oxford, fol. 30 V): «.JU&tj «Ju*. \\3ó<s»\\..
Plus loin (fol. 51 r°): ^j^^jsuJI ^jiA.s=-_j^I Jtj.s»t «jJcaxIlj
Chez Ibn-al-Khalib (man. de M. de Gayangos, fol. 147 r°):
Ce monarque avait trois filles ^\'Ljty 0* ^s-t^l ^Jl ^j^
Sabj^c Lio>5 xlf^JU Jtj.s>ï o^sn»ï. Chez Djaubari (dans Ie
Zeitschrift, t. XX, p. 509, 1. 17): kJ ,jaj;Ji aLT 0Ja
LjjJI Jt^s-t 0* »c<r*i. Vous voyez que la note de M. de
Goeje sur ce dernier passage (il pense que J^=>l est une
faute de copiste pour 6^*), est erronée, et que, dans
notre lexte, il n\'y a rien a changer. J\'ajouterai encore
qu\'Abd-al-wahid, qui sans doute avait Ie même passage
sous les yeux, écrit (p. 101, 1. 5): \'*J!a a.****Jlj J-s^j
-ocr page 229-
223
P. 581 , I. 6. Voyez mon Glossaire des mots esp. dèri-
vés de l\'arabe,
p. 256.
Ibid., 1. 10. (^-*-i\'). Les voyelles de ce mot dans Ie
texte et dans les Add. et Corr. sont également fautives.
Chez lbn-Dihya (fol. 135 v°) c\'est j*ï\', et il faut prononcer
en effet óa, 1\'impératif de la Ve forme de ^y*.
P. 583, 1. 1. Vous vous étes trompé, je crois, en
disant qu\'il faut lire avec Boul. «.iaijj, au lieu de *£*h).»
Le verbe iiy..a.j ne conviendrait point, tandis que i^..*j,
dans les man. du Malmah et de Maccari, est justement le
verbe qu\'il faut, comme le montre la comparaison du
vers qui se trouve a la page suivanle (1. 16): «Ijs» *£wo
P. 584, 1. 13. 8,-30 est aussi dans 1\'édition de Paris
du Caldyid.
P. 589, 1. 3. (^Aaaj) lisez ^«aaj, comme dans la note
d, et bitfez «JLbï, qui n\'est pas dans le Matmah.
Ibid., 1. 20. Ce jLio\'ÜI n\'est qu\'un lapsus calami ou
une faule d\'impression; les man. du Matmah et de Mac-
cari ont correctement ;L:>^I.
P. 590, 1. 15. Il est a peine besoin de dire que j\'avais
corrigé ce passage comme vous le faites d\'après Boul.;
mais je serais presque tenté de croire que les fautes sont
de 1\'éditeur, car L. et le Matmah ont les bonnes lecons.
P. 593, 1. 8. L—J est aussi dans L.; 1\'omission de ce
mot n\'est donc qu\'un lapsus calami ou une faule d\'im-
pression.
P. 595, 1. 14. Cette fois le lapsus calami est de vous.
Ce n\'est pas ^JU^-s» qu\'il faut prononcer, mais, comme
je 1\'avais dit, i^JLas».
-ocr page 230-
224
Ibid., I. 22. Malgré moi, je suis forcé d\'avouer que
je n\'ai pu m\'empêcher de sourire a la vue de volre lapin
qui vient se désallérer avec ses petils au bord de la ri-
vière. En premier lieu, Ie lapin s\'appelait en Espagne
3 0 9
juJU» (voyez Maccari, t. I, p. 122, 1. 7 et mes remarques
sur ce passage, plus haut, p. 17), ce qui, a coup sur,
ne ressemble pas du lout au üiJü> du texle. En second
lieu, on s\'apercoit que vous vous êtes occupé d\'arabe bien
plus que d\'histoire naturelle, car aulrement vous auriez
su que Ie lapin a pour 1\'eau une aversion très-prononcée
et qu\'ordinairemenl il ne boit pas. Si vous aviez bien
voulu consulter mes Loei de Abbad., t. II, p. 229, que
M. Dugat cite a la page suivanle, n. e, vous y auriez
trouvé Ie véritable sens du vers, qui est bien différent.
J\'ai cependant encore une ou deux observalions a faire.
En premier lieu, je remarquerai que Ie terme vulgaire
^y>, foire, cours de venlre, est encore usité en Algérie;
voyez Humbert, Guide de la conversation, p. 54, et Paul-
mier sous foire. P. de Alcala 1\'écrit jufi, et j\'avais cru
que eet l était ï\'d prononcé a la maniere grenadine; mais
comme on prononcé djeri en Algérie, je pense a présent
qu\'en Espagne on écrivait ^j>. Quant a vJtAiaJt, la mesure
n\'exige pas absolument qu\'on donne uu techdid au yd, car
dans Ie mètre al-camil, Ie pied ^JLcLa-a.* peut devenir
{^u\\m. Je continue donc a considérer ce terme comme
1\'équivalent de \\JXi, et 1\'on peut observer que, dans la
langue vulgaire, cette racine a donné naissance a beaucoup
de mots que la langue classique n\'a pas. Ainsi on trouve
-ocr page 231-
22 5
vjdüU, qui se presse (Daunias, La vie arabe, p. 496),
impatient (ibid., 1. 498); UUULS, #re chatouillé (Alcala),
s\'impatienler, s\'inquiéter (Hélot), sepresser (Dauraas, p. 498);
yj$£, imporlun (vocabulaire de Barbier), etc. Enfin, Uj
^Uc n\'est pas ó \'Abbddide! mais: ó mon \'Abbdd, comme
j\'ai traduit. Mo\'tadhid se nommait \'Abbad, comme tout
Ie monde sait el comme Maccari vient de Ie dire (1. 19),
et c\'est ainsi que 1\'appelle aussi notre poète dans ses vers
sérieux (p. 596, 1. 16).
P. 598, 1. 5. Je reviens sur .£*.£«* et sur la nole que
j\'ai donnée sur ce mot dans mes Loei de Abbad., t. III,
p. 225, 226, parce que j\'ai quelque chose a y ajouter.
D\'abord je remarquerai que P. de Alcala a aussi ^J^Jü
sous afinar, ensuite qu\'il existe un substantif s;*.s^ï, qu\'on
chercherait en vain dans nos dictionnaires et qui désigne
une subslance qui sert a purifier les métaux. On Ie trouve
dans Ie Glossaire sur Ie Mancourt (man. 331 (5), v° LJ^&sw,*),
oü on lit: o^> ^ Jal»- ^3>3 (lis. s^usuUi) gjA^uJl J»*^
w*s><AJl «j (jol^j gX»} (lis. i_ip-). Ibn-al-Bailar dit aussi
(même article): ^sü JaL> ys (lis. s^tfUJI) ë^^fUJl ^
P. 604, 1. 14. En disant qu\'il faut prononcer j>lk!>,
vous avez oublié d\'ajouter que j\'avais fait la même remar-
que il y a déja vingt ans; voyez mes Loei de Abbad.,
t. II, p. 258 et t. III, p. 30.
P. 605, 1. 4. Si vous avez raison en disant que la
grammaire exige \\&J>, au lieu de cy, la faute est tres-
certainement du poète et non pas des copistes, car dans
15
-ocr page 232-
226
tous les oüvrages et dans tous les man. oü 1\'on trouve
cette pièce, on Ut c;:.
P. 624, 1. 19. Comme vous renvoyez pour Porigine et
la signification du terme d\'orfévrerie JLi, nielle, a mes
Loei de Abbad,, t. III, p. 16, je profiterai de cette occa-
sion pour remarquer qu\'on a formé de ce substantif Ie
participe J.J-JL*, nielle. On Ie trouve dans un passage
d\'Ibn-Batouta (t. IV, p. 5), oü il est question de <<£*»»• ów
xJLju &»s ^, «six chandeliers d\'argent nielle.» Le tra-
ducteur qui a rendu cette phrase par: «six chandeliers
d\'argent émaillés de bleu,» a sans doute dérivé ce parti-
cipe de Jwó, indigo, mais c\'est une erreur. Il se trouve
aussi chez M. Daumas, La vie arabe, p. 195: «meniyel,
nielle.»
P. 630, 1. 3—6. Ces vers se trouvent avec des vari-
anles dans Muller, Beifrage, p. 17.
P. 635, 1. 15—18. On rencontre aussi ces vers chez
Ibn-al-Khatib, man. de Paris, fol. 112 v°. Variantes:
1. 15 (J_>) (ja-^LA; 1. 16 (^.5 ^.Jw.) ^ló JL»; 1. 17
(vrwjsdl) j-fts^Jt; 1. 18, lw hémistiche ^JtLs- 0Lf a\\}
UÏLS \\j*&f (c\'est la correction de 1\'homme de lettres dont
«                  - o ,
il est question a la ligne 19); 2e hémist. (._*.=») j^«ar.
P. 654, 1. 17. Votre conjecture me parait arbitraire
et la coraparaison de la ligne 19 montre que os-SjJl j
est bon. Il signifie a l\'instant, a l\'heure même (c^sjJL
chez Marcel et chez Hélot), comme ^ajsUI ^, XcLJl ^,
vJL^ül ,y; voyez P. de Alcala sous luego. Le üiLèu *J
-ocr page 233-
227
a Ie sciis de <A« (jÜ^. f--> ct ^ cst queslion d\'un né-
cessiteux qui presse un autre qui est dans Ia même con-
dition que lui, de lui donner a 1\'instant même ce que eet
autre n\'a pas encore.
P. 671, 1. 18. Ce texte est altéré et Ie changement
que vous proposez ne Ie rend pas meilleur.
Ibid., 1. 20. (%*i#) lisez Sü^Lij (Boul.).
P. 673, 1. 1 (Lü\'Lw.) lisez LwUij (Boul.), Ie roi au jeu
des échecs; voyez mes Oosterlingen, p. 79, 80, et mon
Glossaire des mols esp. dérivès de l\'arabe, p. 352, 5S3.
P. 688, 1. 11 et 12. La Ier on yjojl provient d\'une
autre rédaction de eet hémistiche, a savoir:
Elle se trouve chez Ibn-Dihya (fol. 11 v°), qui, au lieu
de fSysté, donne «yeti, ce qui vaut mieux; Ie pronom se
rapporte alors a uUwCiL Dans Ie second vers, eet auteur
a xis, a la place de Kaas.
Ibid., 1. 20. (ój&j») Ibn-Dihya (fol. 14 r°) xj/f*.
P. 689, 1. b. Au lieu de «jj.3 jJL, qui serait vide
de sens, il faut ure wj3 j>si, comme dans mes Zoet de
Abbad., t. I, p. 298, 1. 1.
P. 701, 1. 13. (j:sUaa*o) lisez ja^aavj (Boul.).
P. 703, 1. 22. (*lk*Jt a*) biffez Ie ^, qui n\'est ni
dans les quatre man. cités dans la note f, ni dans Boul.,
et prononcez sUaxJl.
P. 704, 1. 10. Vouloir cbanger Ie ^Sl de tous les man.
et de Boul., c\'est pousser Ie purisme trop loin. L\'auteur
a sans doute écrit ^Sl, en pensant a un mot comme
15*
-ocr page 234-
228
^L*a^Ui pliilot qu\'a ses deux sujels féminins, qui, du reste,
n\'expriment qu\'une seule idéé. C\'est, si vous voulez, une
négligence; mais ne soyons pas des maitres d\'école qui
corrigent des thèmes.
P. 707, 1. 13. (,_*A>yJlj) lisez, comme dans la note
i, wus^ïJIj (Boul.).
Ibid., 1. 22. (vy^) lisez ujjj (Doul.).
P. 708, 1. 8. (fc*S;ï) lisez avec G. el Doul. »iyü, parce
que Ie verbe *s, se trouve déja dans la plirase précédente,
et que *.»Sjj ne peut pas se joindre a UIjLsw _«.
P. 710, 1. 9. Le mot jLs-l, qui n\'est pas dans Boul.,
est de trop.
Ibid., 1. 12. (oL*»»Jï) lisez v1-^ (Doul.).
P. 711, I. 6. v_sjrf.A4.JI aL-fcuJIj, variante dans Doul.
o».».*.»Jt. Vous dites qu\'cn tout cas ce mot est le turc
^.a-a-j, du coton; mais croyez-vous donc sérieusement
qu\'on ait employé des mots turcs a la cour des Mérinides,
et que même on s\'y soit servi d\'un terme turc pour de-
signer le coton, éloffe pour laquelle les Arabes onl leur
■^Ja-S, qui a passé dans toutes les langues de 1\'Europe ?
Ge qui me parait certain, c\'est qu\'il faut entrer dans une
tout autre voie et chercher Porigine du mot en question
dans une des deux langues auxquelles le dialecle magribin
a fait réellemenl beaucoup d\'emprunts, c\'est-a-dire dans
le berbère ou dans 1\'espagnol. A mon avis, la variante
de Boul. est presque bonne; il faut lire o^i Jtj. Le mot
espagnol manlo a passé dans le dialecte magribin sous la
forme o«.i<«, au plur. oj.i*. On lit chez un chroniqueur
anonyme (man. de Copenhague, n° 76, p. 4): *Jt fc^J
-ocr page 235-
229
^.füL fjla^A >&j>a üjiX* XrJLsUL C\'élait au corale don
Nufio, seigneur de Tolède, que Ie calife envoya ce niau-
leau. Dans un passage d\'Ibn-Batouta (t. II, p. 388) que
l\'éditeur a voulu changer mal a propos, on trouve: c^iJt
j^Jt l$**JLi ijü\\, «les manteaux que revêtent les cliré-
tiens.» Dans Ie dialecte arabe de Malte Ie mol mant
désigne un manteau; voyez Vassalli, Lexicon Melilense,
p. 465. A-t-il doncle même sens dans Ie texle de Maccari?
Nullemont; il doit designer un des objels qui composent
Ie lil, 1\'auteur ayant nommé auparavant les ^JLaJ, c\'esi-
a-dire les grands draps de loile de lin rayé de blanc et
de bleu , qui servent de draps de dessous (voyez mon
Glossaire des mots esp. dérivés de l\'arabe, p. 266, 267),
les lits de plume et les oreillcrs. Ce n\'est donc pas a
manlo qu\'il faut penser, mais a manta, couverlure de lit,
couverlure de laine a longs poils. Ce mot avait réellement
passé dans 1\'arabe, car chez P. de Alcala manta de cama
est {jkjXï et manta, au pi. manldt; il donne aussi Ie di-
minulif mundyla sous manta pequeha de cama. Vous voyez
que les Arabes out confondu manto et manta; c\'est une
méprise légere et fort excusable.
P. 713, 1. 10. ^a*» ^XjL/» ^iji.]] jttè. Les exemples
que je vais donner prouveront que vous vous êtes trompé
en pensant que ^ c, a la N\' forme, est une faute: Kilab
al-ictifd
(man. de M. de Gayangos, fol. 166 r°): ^i j*\\&
xAü
X_jI_* £>X3 jA4**j a*^l; Cartds, (p. 210, 1. 13):
yjSJi lï Sij.3*! 0U^U^\\ j ** i <y°\'a; diplóme publié par
M. Amari (I diplomi arabi, p. 8): j*im v-j^> galca armala
-ocr page 236-
230
dans 1\'ancienne traduclion latine (ibid., p. 269); royez
aussi une note de M. Amari, p. 449, n. q.
P. 718, 1. 6. L\'endroit BjJjI , que vous dites ne pas
connaitre, n\'était cependant pas difBcile a trouver; c\'est
Utrera, sur la grande route de Séville a Cadix. Quant a
1\'événenienl auquel Ibn-al-Khatib fait allusion, vous auriez
pu Ie trouver dans Ie premier livre sur 1\'histoire de cette
époque qui vous toni bal entre les ma iris. Utrera ayant
embrassé Ie parli de don Henri, Ie frère de Pierre-le-Cruel,
Ie roi de Grenade, qui était Paliié de ce dernier, la prit
de vive force en 1368 el emmena en esclavage onze mille
personnes de tout ège et de tout sexe.
P. 720, 1. 1. l)»4A!j\' Boul. mieux J^&jy
P. 721, 1. 21. Je ne sache pas que Ie mot »_8j ait
jamais la signiiication que vous lui attribuez; dans tous
les exemples que j\'ai notés, il en a d\'autres. La lecon
du texte, 8juüI3 , est bonne. C\'est un mot pour lequel
Ibn-al-Khatib et son contemporain Ibn-Khaldoun ont une
grande prédilection et qu\'ils semblent employer dans Ie
sens niétaphorique A\'affection, zèle, dévouement pour (^Xe).
C\'est donc Ie synonyme de ***=>■ dans la phrase qui pro-
cédé. Dans un diplóme publié par de Sacy (dans les Mé-
moires de l\'Académie des inscriptions
, t. IX, p. 493 a la
fin) on lit: Lm <xAi ^-ï-H 8j.«i!\' *J }tXi 0\\ Luie <-*^>j
jUjis 5Uij 0* *J, paroles que 1\'éditeur a traduites un peu
librement par celles-ci: «Nous nous sommes crus obligés
a embrasser sa défense d\'une maniere qui répondit a son
rang élevé.» Dans les Prolégomènes (t. I, p. 234, 1. 3—S):
«JÜt ^«s» l.*j p-S>\\ «JUaaocj jOU«J lc iA.s-t ^S %.xi <3I
-ocr page 237-
231
JtijjAJI eULil ^ èy>y*. Voyez aussi ibid., h 10, p. 235,
I. 4 et 14, p. 236, 1. 2, 4 et 10, p. 238, 1. 14, p.243,
I. 7, p. 278, 1. 6, p. 332, 1. 11, t. II, p. 109, 1.11 etc;
Histoire des Berbères, t. II, p. 125, 1. 12, p. 337, 1. 4
a f. Dans ce dernier passage il faut subslituer uu \'ain
au ghain; cette faute est presque constante dans notre
man. 1350, qui donne quelquefois les voyelles syü.
P. 729, 1. 2. Vous persistez a croire que Ie mot ^l*
est vide de sens. Gela prouve que vous ne 1\'avez pas
encore reconnu. C\'est une autre forme de {^**!&, galère;
voyez Ie Glossaire sur Edrisi, p. 331, et ajoulez aux
exemples qui s\'y trouvent cités: Beha-ed-din , Vie de Sa-
ladin,
p. 41, 1. 8. Il est question d\'une galère dont 1\'é-
quipage se composait de mécréants (de chréliens) qui
étaient des «serviteurs de 1\'eau,» c\'est-a-dire des matelols,
et qui lancaient Ie naphte sur les vaisseaux ennemis.
P. 741, 1. 4. Quoique la lecon Iktëyj se tronve aussi
dans Boul., il.est cerlain qu\'elle est mauvaise et qu\'il faut
y substituer Ixxiys (»si nous ne craignions pas»).
P. 745, 1. 10. Vos obserrations sur [ja^Uj sont par-
faitement fondées, comme Ie prouve ce passage tiré de
VAsds al-balaga de Zamakhchari: 0x&jIj qLoiJI (jaiïU-j}
I                               |||                                              5
m
olt \\ó\\ p*i 0jX l] &J «i^a^Wjj *.« J^aad, après quoi il
cite Ie vers que vous avez trouvé dans Yficout. Mais la
8                                        SS
faute est frequente et il faut substituer (jaia j\' a u***uj\'
dans l\'Hisloire des Berbères, t. II, p. 89, 1. 2, p. 255,
1. 2, p. 485, 1. 3 a f.
-ocr page 238-
252
P. 746, I. 1. II n\'y a rien a changer dans ce passage
et vous avouerez que Ia note que vous y avez ajoutée est
malheureuse, quand je dis qu\'il faut prononcer: ^*jj
\\Ju££ iijhs> tdüt ijii 0! ï»f, et traduire: «nous craignons,
^           sa
a moins que Dieu ne nous prolége, de graves malheurs.»
P. 748, 1. 24. La lecon de Boul., 0dai\\J*< 0&0yoyu>J
me parait beaucoup meilleure.
P. 749, 1. 13. Lisez jUiUajjj; voyez plus haut, p. 14,15.
P. 751, 1. 20. Vous avez bien fait de rétracler votre
ancienne conjecture. &J se trouve aussi dans les deux
man. d\'Ibn-Bassêm.
t
P. 752, 1. 5. Vous avez raison de condamner ce/&>}\',
la véritable lecon est SjiiAJV; elle se trouve dans les deux
man. d\'lbn-Bassam.
Ibid., 1. 12. Les deux man. d\'lbn-Bassam ont correc-
tement Ie Js.
P. 755, 1. 2. Si vous aviez bien voulu consulter
la longue dissertation que j\'ai fait imprimer dans mes
Recherches et que M. Dugat a citée dans la note c, vous
auriez vu qu\'il ne s\'agit nullement ici d\'Abou-Dja\'far ibn-
al-Binni, mais d\'un tout autre homme de lettres, a savoir
d\'Abou-Dja\'far al-Batti. Ce dernier a été brülé par Ie Cid
en 488, landis que 1\'autre composa encore des satires
après 1\'année 500. Je ne regrette pas, cependant, que
vous soyez tombe dans cette grave erreur dont M. Dugat
avait taché en vaih de vous préserver, parce que de
eette maniere vous m\'avez fourni 1\'occasion de revenir sur
une question d\'histoire littéraire assez curieuse. Dans mes
Recherches (t. II, p. 49—51 de la 2\' édit.) j\'ai soupconné
-ocr page 239-
253
que Tauteur du récit arabe-valencien traduit dans la Cronica
general
était eet Abou-Dja\'far al-fiatti, qui fut brülé par
Ie Cid; mais a présent je serais porté a l\'attribuer plutót
a Ibn-\'Alcama. Cel auteur valencien, qui naquit en 428
et qui mourut en 509, a composé en effet une histoire
de la conquêle de Valence par Ie Cid, comme Ie prouve
eet article que lui a consacré Ibn-Abdalmelic Marrécocbi
(man. de Paris, n° 682 suppl. ar., fol. 62 r°): ^> j>__su
ÜU—> _jjl .-_—JL j-ïAasÜ J^bU_>1 iy£ Q__S\\j| qJ V___Sl55
—       O-E                  —                               A
iJL/Ulj *       „j.^l qIa—- ^.J 1X4—?v« L5 *_™3=V_> **__! yi _Ul
-x_JI {jeji} Xjl_C!l kJ_SUUj qIs\'j ««UI iA*c _iaf &J—c ^j.
X*_«_lj .$—-— f»»J! t_Jliu ^i &•><—\' ™Jj L*a*s *iA*—&j\' ^
L.\\=>^! *J.J j^ï^Jj ff* X—«•-_ «A.y »-*•—■ _A*\'Lj _—j _»kXj
o.1 Jlj-ii 0* a*Sj ,j»__aJ. Ibn-al-Khatib, dans sa préface
(man. de M. de Gayangos, fol. 3 r°), nomme aussi:
«1\'Hisloire de Valence par Ibn-\'Alcama,» mais sans entrer
dans aucun détail, tandis que Hadji-Khalfa (t. II, p. 121,
1. 4) a fait par mégarde deux auteurs d\'un seul a. — Si
ma nouvelle conjecture est fondée, la raison pour laquelle
Alphonse-le-Savant n\'a suivi Ie récit arabe que jusqu\'au
moment oü Ibn-Djahhaf fut jeté en prison, doit être une
aulre que celle que j\'ai indiquée dans mes Recherches. Il
*) Voyez mes Recherches, t. II, p. 46.
*) Vous voyez aussi que Hndji-Khulfa 1\'appelle _&_> ...j ; 1\'ezcellent
man. d\'Ibn-Abdalmelic porte ___SÜ5 .-j avec a^o hu-dessus; puis il
faut lire ^JlXa—!!, au licu de _j»J__Jf.
-ocr page 240-
254
se peut que les dernières feuilles aient manqué a 1\'exem-
plaire dunt il se servait.
P. 756, I. 15. (UtfkXp.) lisez uSSU», a 1\'accusalif,
comme on trouve dans Ie man. d\'Ibn-Abdalmelic Marréco-
chi (voyez fol. 89 v° et suiv.). Le sujet de v^.ils\' est «.{
dans le vers qui précède.
Ibid., 1. 19. La bonne lecon, «Lu*»- [j*a&, se trouve
aussi cbez Ibn-Abdalmelic Marrécochi.
P. 757, 1. 7. (yaJ). Le même auteur donne yaij,
avec g*>, et
Ibid., 1. 9, ^Ü\', comme dans Boul., et
Of
P. 758, 1. 1, f^y,  avec les voyelles, et
Ibid., 1. 6, j^JT, ce  qui confirme votre ^fj, et
Ibid., 1. 12, l*»j^i «J     allï 3 u^At u^j, et
//«\'(/., 1. 13, X**i, et
/6irf., 1. 14, yjfii\' 0I ftSijuo. Ce sont d\'excellentes le-
cons, car &****> s\'accorde parfaitement avec le verbe =U>
qui précède. Le texte est décidément mauvais; il ne
serait pas arabe.
P. 759, 1. 3. Chez le même Lf*^.j\'.
P. 763, 1. 12 et 15. Il faut lire j&ü«l,s8/JcJb(&■/*&
^ykjï vLüGL lai\\ x*«l, comme t. II, p. 258, 1. 22,
oü Maccari cite le même passage. Ensuite il faut biffer
la copulative dans ^U* ^j Boul. ne 1\'a pas.
P. 764, 1. 10. (jjL*) lisez ,JL^ a 1\'actif.
P. 766, I. 15 et 14. Boul. SUJpsül Mj&SU
P. 767, 1. 12. O-JuJUdl) lisez ^aJuJI (Boul.).
-ocr page 241-
255
P. 782, 1. 7. Il faut sans doute sous-entendre un mot
comme oJu;, mais il ne me parait pas nécessaire de
1\'ajouter.
P. 786, 1. 7. Vous voulez prononcer LöyjÜS Syj». et
vous citez Yacout a 1\'appui de votre opinion; mais je crois
que vous ferez bien de ne pas trop vous fier a ce géo-
graphe asiatique, lorsqu\'il s\'agit de la prononcialion de
noms espagnols. Celui de cette rivière est constamuient
jftw dans les bons man.; dans un endroit que vous avez
négligé de citer, Yacout (t. II, p. 76) donne la même
voyelle, et en outre la forme lalinè (Sucron) et la forme
espagnole (Xucar) démontrent qu\'en arabe cette voyelle doit
être un dhamma.
P. 799, 1. 9. Dans cette ligne il y a un mot a expli-
quer et un autre a corriger. J\'observerai donc que Ja^
est pour }\\yS\\ (lecon du man. L.), plur. de ^, chandelier.
Cette transposition n\'est pas rare dans la langue moderne;
ainsi on trouve cbez P. de Alcala: gavilan, iL$, pi. ;l.jjt
(pour \\^i\\), et passacla tendida, gij, pi. cLjt (pour eljjl).
Quant a la signification de ce }yj, voyez Qualremère, Hist.
des sidt. maml.,
t. II, part. 1, p. 272; M. de Slane.dans
sa traduction anglaise d\'Ibn-Khallican, t. I, p. 271, 673;
M. Wright, Glossaire sur Ibn-Djobair, p. 18 ; M. Defré-
mery, Mémoires d\'hist. oriënt., p. 264; Journ. asiat. de
1861, t. I, p. 465, et de 1862, t. II, p. 586. Les co-
pistes confondent souvent Ie plur. Jyi] avec Jy\\. Ainsi
on lit chez Nowairi {Histoire d\'Egypte, man. 2 k (2),
fol. 155): gJI ijLsu», JLb*ta fy\\ tf* ctf5i a^. Chez
-ocr page 242-
236
Ibn-al-Ktiatib (man. de M. de Gayangos, fol. 145 f):
fc**c yjS> i-A ^JLc sL*£=Üb £*L»J! «X^UmJI &*HLaa> (Jac\'j
o
- p
(lisez lPb;S) ltf>t,3 cliAj\'i Kaö«JI. Dans ces deux texles il
faut corriger ,\\^ï\\. La méme observation s\'applique a ce
passage de votre édition des Mille el une nuils (t. X,
p. 98, 1. 1): £*AJl Ij*! )r^ \\&,*x>j» \\^9ÓJ1\\ jjylj ^f^s
.ï>JC*j\', oü 1\'édilion de Macnaghlen porte olit Jm«.A, qui
est Ie synonyme de .l^St. — Après Ia menlion des »chan-
deliers de cuivre,» on lit dans Ie texle de Maccari:
Xj;_j.L jU*«; niais des «chaires de cristal» seraient des
objets assez étranges. Il faut y subslituer y.U<o, «des can-
délabres de crislal.»
P. 801, 1. 20. J\'ajouterai a volre note que, dans Ie
dialecte tnagribin, K_I_>, comme nom appellatif, s\'écrit
également iULs»; voyez Ie Cartds, p. 14, 18 et ailleurs.
Quatremère s\'est trompé, lorsqu\'en rendant compte de
1\'édition de M. Tornberg dans Ie Journal des Savants, il
a dit que dans ces passages il fallail substituer \'A.l.s> a
s
P. 805, 1. 22. J^ïj ne conviendrait pas, car ce verbe
se construit, non pas avec 1\'accusatif, mais avec ^Jl. Il
faut lire o>*ais (Boul.).
P. 804, 1. 17. Plus haut, dans ma remarque sur 1.1,
p. 250, 1. 25, j\'ai déja démontré que vous vous êtes
trompé en disant qu\'il faut substituer aL.L.L*v.i! ^Jl a
-ocr page 243-
•237
P. 806, 1. 24. Le changement de ^iXj (lecon qui est
confirmée par Boul.) en yXS-j, que vous proposez, [me
parait superflu. II faut prononcer /Ju , et la Ile forme
de a ici le sens de: «he exhorted, gave good advice,
and reminded of the results of aifairs» (Lane); cf. Ibn-
Djobair p. 154, 1. 18.
P. 811, 1. 1. (füLü). Le JlJa de Boul., loin d\'être
la bonne lecon, comme vous 1\'avez pensé, est une faute
grave, car il ne saurait être queslion ici des pages du
sultan de Grenade. 11 s\'agit de Fiflana, prés de Guadix,
dont Ferdinand et Isabelle s\'élaient emparés dans cette
année 1490. Le pronom de ^:, dans Ia ligne suivante,
s\'applique aux habitants de Fiilana.
P. 818, 1. 23. Je m\'étonne qu\'ayant sous les yeux la
bonne lecon, cello de Boulac, vous ayez persisté dans
votre ancienne erreur en lisant &ub. Il faut ,»xasüt «Jub,
car il est queslion de Nècir ad-din, c\'est-a-dire, d\'Abdé-
rame III, et de son füs, Hacam II.
P. 822, 1. 10. Plus haut (p. 23—25) j\'ai parlé fort
au long de la IVe forme de l& ou ^i; mais il me sem-
ble qu\'ici la VHP convient bien mieux au sens et a la
rime. Elle n\'est pas dans Freytag, mais P. de Alcala la
donne dans le sens de s\'enflammer, s\'envenimer, en par-
lant d\'une plaie, enconarse la llaga.
Par suite de nos corrections nombreuses, les lecteurs
de Maccari se trouveront dans un grand embarras, car a
-ocr page 244-
238
chaque ligne ils seront obligés de chercher dans les Ad-
ditions et Corrections, dans vos nouvelles remarques, que
vous avez disséuiinées en deux endroits différents, et enfin
dans cette lettre, si quelque mot y a été changé ou ex-
pliqué. Pour obvier a eet inconvénient, j\'ajouterai a raon
travail un index qui meitra les arabisants a même de voir
d\'un seul coup d\'oeil oü ils trouveront les remarques sup-
plémentaires. J\'y indiquerai les Additions et Corrections
par la lettre A, vos remarques dans les Berichte par la
lettre B, et ce livre par la lettre L.
.
-ocr page 245-
INDEX.
TOMÉ I.
38, 11 A.
» note a A.
40, 2 A.
» 3 A, B 156, L.
» 23 B 156, L.
» 25 A, B 156, L.
42,   6 A.
«1GB 156, L.
•o note a A.
43,  10 A, B 173.
44,  2 A.
i) 9 A.
>; 15 et 16 B 173.
» 17 A.
» 21 A.
46,   6 A.
» il A,B 174,309, L.
» 25 A.
47,   3 A.
» 19etn.aA,B157,L.
» note a A.
48,     » a A.
49,   7 A.
» 9 A.
» note b A.
50,     b a A.
51,   15 B 174.
» 16A,B157,174,L.
» 19 B 157.
» 24 B. 157.
» note a A.
52,   5 A, B 157.
2,  19 A.
3,  13 A, L.
4,   13 A.
» 20 A.
5,   16 A.
» 17 A.
» 21 A.
6,   16 B 172, L.
» note b A.
7,  5 A.
» 9 A.
» note b A.
9, 9 A.
10,   14 A, L.
» 19 A.
11,  1 A.
» 15 A, B 155, L.
» note e A.
12 10 A, B 155.
s 15 B 155.
j> 17 A.
9 note b A.
13,   18 B 155.
14,  1 A.
» 10 8 172.
» 24 A.
15,  21 B 172.
17,  21 A.
» 22 A.
18,   4 A.
s 5 A, L.
19,  22 A.
20,   11 A.
» 12 A.
21,   17 A.
23,  11 A.
24,  19 A.
x> note a A.
25,  3 A, B 172.
b 16 A.
a 21 A, B 173.
26,   6 B 155.
» 24 B 155.
27,  22 A, B 155.
i» note b A.
28,  2 B 173.
» 16 A.
29,  14 A.
30,   17 B 156.
» note a A.
31,  note b A.
32,
7 A.
»
9 A.
»
note b A.
33,
21 A.
»
24 A.
34,
17 et
18
»
19 A.
»
25 A.
35,
1 et 2
A.
s
22 A.
»
note a
A.
36,
12 A.
»
note b
A.
-ocr page 246-
240
109,
22 A.
110,
6 A.
»
note c A.
112,
18 A.
114,
8 A, B 176.
»
note c A.
115,
4 A.
116,
2 A C1V, 1, 7.
9
15 A.
117,
16 A.
9
note e A.
B
a h A.
118,
5 A.
9
7 L.
9
8 A.
»
10 L.
»
12 L.
9
18 L.
119,
3 A.
120,
5 A.
»
10 A.
9
25 B 176.
121,
8 A.
»
20 B 176.
122,
note a L.
123,
22 A.
126,
6 A.
»
13 A.
»
15 B 176, f,.
»
22 A, L.
128,
5 et note a L.
»
10 A, L.
»
12 A.
129,
9 A.
9
10 A.
130,
15 A CIV, 1, 8.
»
20 A.
9
note i A.
131,
2 A.
9
8 A.
9
21 A.
133,
6 A.
9
25 A.
134,
1 A.
9
7 A.
9
11 A, L.
9
23 L.
135,
19 A.
9
23 L.
136,
5 A, L.
78,
note a A.
80,
3 A, B 158, L.
»
6 A.
>;
9 B158, L.
>
11 B 175.
»
16 A.
»
17 A.
82,
1 A.
84,
5 et 6 A.
»
22 B 174.
B
24 A.
85,
2 A.
87,
7 et note a L.
i)
8 A.
88,
11 A.
»
19 L.
90,
4 A, L.
9
5 A.
a
24 L.
91
5 A.
»
8 A.
92,
7 A.
93,
2 A.
»
6 et note a L.
«
note d A.
94,
5 et 6 L.
a
22 et note ƒ L.
97,
2 A, L.
98,
16 A.
100,
21 A.
s
note c A.
101,
4 A.
102,
24 A.
103,
20 B 175, L.
■ »
note d A.
104,
4 A.
»
21 A.
105,
15 A.
9
19 A.
9
23 et 24 A.
9
note e A.
107,
12 A.
9
15 et 16 A.
9
22 et 23 A.
11
24 A.
108,
6 A.
9
12 et 13 A.
109,
3 A.
a
12 A.
9
16 A.
52, 25 A.
54,  6 A.
» 24 B 174.
55,  11 A.
» 12 A, B 157.
56,  24 A.
» note b A.
57,  8 A.
» 11 A.
» 16 A.
» 19 A.
59,  5 A CIII, 1, 1.
» note d A.
d a e A.
60,  4 A.
62,  11 A, B 174.
» 14 A.
63,  17 A.
» note a A.
65,  6 B 174.
66,  14 A.
67,  2 A, B 157.
» note d A.
68,  20 A.
70,  24 A.
71,  2 A.
» 4 A.
>, 15 A.
« 18 A.
a 19 A.
» 22 B 158.
» nole o A, B 157.
» » b A.
72,  7 A.
73,  10 A.
» 22 A, B 158, L.
74,  1 A, B 158.
» 11 A.
» 23 A.
75,  6 B 175, L.
» note e A.
76,  8 A CIII, 2, 19.
» 12 A.
77,  1 A.
a A, B 175, L.
78,  3 A.
» 10 A.
» 12 A.
» 13 A.
» 22 A.
-ocr page 247-
241
136, 7 B 176.
186, 13 A.
209, note u A.
137, 4 A.
188, 12 A.
210, 8 B 178.
i BA.
189, 6 B 177.
» 11 A.
» 9 A.
190, 22 A.
212, 15 A.
>. 11 A,
L.
191, 19 A.
213, note b A.
» 24 A,
L.
192, 11 B
177.
214, 5 A, L.
138, 1 A.
193, 1 A.
216, 9 A.
» 4 A.
» 4 et note A L.
» 15 A, L.
139, 5 A.
194, 10 A.
» 16 A.
140, 5 A.
195, 4 A.
» 18 A, L.
141, 19 A.
» 7 A.
» 23 A.
» 20 A.
» 10 A.
217, 10 A, t.
142, 3 A.
>. 14 A.
» note d L.
143, 2 A.
196, 11 A.
218, » b L.
147, 10 A,
L.
197, 1 A.
220, 5 A, B 178, L.
» 18 A.
i Si
» 11 A.
148, 3 A.
» 19 A.
221, 23 A, B 178, L.
152, 14 A.
198, 4 A.
224, 14 A.
» 23 A.
» 14 A.
» 21 A.
153, 16 A.
199, 10 A,
B 177.
225, 2 B 178, L.
154, 11 L.
» note d A.
226, 23 A.
157, 6 A.
200, note b
A.
227, 3 B 179.
158, 19 A.
» » h A, Tl 177.
» 19 A.
159, 1 A.
201, 1 A.
» 21 A, L.
161, note b
A.
» 13 A.
228, 10 B 179.
162, 2 A.
» 14 A.
229, 18 L.
» 7 A.
» 24 A.
» 19 L.
» 21 et
note ƒ L.
202, 9 B 177.
230, 2 A.
» 24 A,
B 177.
» 14 A,
L.
» 3 A, L.
163, 4 A.
203, 22 B
177.
» 4 L 27
» 18 A.
204, 10 A.
» 8 A.
165, 24 A.
» 15 A.
» 11 et note c et d
166, 4 A.
» note b
A.
A, L.
a 17 et notec A, L.
205, 13 B
178.
» 22 A.
» 21 A.
» 14 B
178.
» note e L.
167, 23 A.
» 24 A.
231, 22 A.
168, 3 A.
206, 5 A.
232, 3 A.
» 13 A.
» 11 A.
» 17 A.
» 22 A.
» 20 B 178.
233, 5 A.
171, 4 A.
208, 1 A.
» 7 A.
172, 2 A.
d 3 A.
» 10 A, B 179.
173, 4 A.
» 15 A.
» 16 A, B 179.
174, 5 A.
» 22 A.
234, 17 A.
» 18 A.
» 23 A.
» 21 A.
» 25 A.
209, 2 A.
237, 23 A CXVI.
176, 3 A CIII, 2, 19.
ï IA.
238, 3 et d. 6 A CXVI.
179, 19 A.
> 7A.
» 5 A.
180, 15 A.
» 12 A.
» 6 A CXVI.
182, note c
A.
» 22 L.
» 11 A CXVII.
183, 10 A.
» 24 A.
» 12 A et CXVI F.
16
-ocr page 248-
242
238,   13 A CXVII.
» 15 B 180.
» 17 A.
» 19 A CXVII.
» n.rf,cet/ACXVI.
» n. g A CXVII.
» n. m A CXVII.
239,   1 A.
» 3 A CXVII.
» 5 A CXVII.
» 6 A CXVII.
» 14 A CXVII.
» 15 A CXVII.
» 16 A.
» n. o, c, d, g, h, j,
k,l,pA
CXVII.
240,  4 A.
» 9 A CXVII.
» 15 A.
» n. &,ƒ, g\\ CXVII.
241,   3 A, L.
» 10 L.
» 11 A CXVII.
» 13 A CXVII.
o II A CXVII.
» 17 A CXVII.
» 20 A, L.
» n.y A CXVII.
242,   17 A CXVII.
» 23 A CXVIII.
» n. d, e, g, h A
CXVII, CXVIII.
243,   1 A CXVIII.
» 15 A, L.
» 16 A.
» n.f, h A CXVIII.
244,   6 B 180, I,.
246,   9 A CXVIII.
» 15 A et CXVIII, L.
» 16 A, I..
» 17 et 18 A et
CXVIII.
» 19AetCXVIII,L.
» 21 L.
» 23 A CXVIII.
247,   3 A.
» 6 et n. ƒ L.
» 8 A CXVIII.
» 11 A CXVIII.
» 12 A CXVIII.
247, 20 A, I,
» 21 et n. k L.
9 n. b, c, il, e A
CXVIII.
250,  5 et note a !,.
» 23 » » c L.
» 24» » d L.
251,   17» » b L.
252,  20 A, L.
» 22 et n. ƒ A, L.
253,   21 A.
254,  18 A.
255,  22 A.
256,  6 A, B 180.
» 8 A.
258,  2 L.
» 5 A.
» 8 4.
» 16 L.
» 19 A, L.
259,   11 L.
260,   18 A, B 280.
261,  note g L.
» \' 18 A CXVIII.
262,   1 A, B 181.
» note h A CXVIII.
264, 8 A.
» 10 A.
» 12 B 181.
268,  10 A.
» 17 A.
269,   note c L.
270,   18 A.
» 22 A.
271,   12 A.
272,   2 B 181.
» 20 A.
273,   10 B 181.
274,   15 A CXVIII.
i> 17 A CXVIII.
» 18 A CXVIII.
» 19 A CXVIII.
» 21 A et CXVIII.
» n. d, e A CXVUI.
» » ƒ A et CXVIII.
275,   2 A.
» 6 A CXVIII.
» 8 A CXVIII.
» 10 A.
» 11 A.
275,   12 A CXVIII.
» 15 A CXVIII.
» 21 A CXVIII.
» n. t\', l, m, n A
CXVIII.
276,   1 A CXVIII.
» 3 A.
» 8 A CXVIII.
» 13 A CXVIII.
» 16 A CXVIII.
» 18 A CXVIII.
» 21 A CXVIII.
» n. n, d A CXVIII.
279,   17 A.
280,   4 A.
281,  15 A.
284,   9 A.
285,   10 A, L.
» 21 A.
286,  2 A.
287,  17 A.
288,  17 A.
290,  21 A, L.
291,  12 A.
295,  1 A.
296,  1 A.
298, 4 A.
» 19 A.
» 21 L.
300, 18 A.
« 20 A.
» 21 A.
304,   20 A.
» note i\' A.
305,  13 L.
» 23 A.
306,  1 A, L.
» 5 A.
» 7 A.
» 18 15 181.
307,   12 A.
» 24 A.
308,  8 L.
309,   17 A.
» 18 L.
310,  22 A, B 181.
311,   10 A.
» 14 A.
» note e A.
312,  2 A.
-ocr page 249-
243
312, 6 A.
340, 13 A.
366,
2 A.
» note a 1! 182.
341, 12 A.
s
7 A.
313, 1 B 182.
» 18 A.
»
11 B 184.
» 6 L.
343, 14 A.
»
14 B 184, L.
» 7 et n. d B 182. L.
» 18 A.
»
15 B 184.
» 8 B 182.
344, 24 A.
»
21 et note h L.
» note j A.
345, 13 A.
a
22 L.
314, 14 A.
» 19 A.
367,
13 B 184.
215, 1 L.
346, 6 L.
369,
15 A.
» note a I! 183.
» 9 A, L.
£
25 A.
316, 6 L.
347, 14 A, L.
370,
7 L.
317, 14 B 183, L.
348, 7 L.
371,
17 A, B 185.
318, 26 B 183, L.
» 10 A.
»
note e A.
321, 16 A.
349, 3 A.
372,
note il A.
325, 3 A.
» 11 A.
»
» e L.
326, 7 A.
» 19 A.
373,
14 A.
327, 11 A.
350, 4 A.
376,
8 et note d L.
» 19 A.
351, 2 A.
377,
1 A.
328, 6 A.
» 15 A.
»
9 L.
329, 2 A.
» 17 A, L.
»
14 L.
» note e A.
352, 7 A.
»
18 A.
332, 2 A.
» 19 L.
378,
6 A.
» 15 L.
353, 10 A.
D
21 A.
)> 18 A.
» 17 A.
B
22 A, L.
333, 2 A.
» 18 A.
379,
15 A.
» 8 A.
354, 9 A.
381,
9 A.
» 15 A, L.
» 13 A.
i>
19 A.
» 22 A, L.
» 19 A.
382,
10 A.
334, 10 A.
355, 17 A.
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11 B 185.
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419, 2 A, B 47, L.
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» 8 B 47.
b 10 A, B 47, L.
401,   note e IS 42.
402,   8 A.
s 10 A.
» 12 A, IJ 42.
b 14 B 42.
» 18 IS 42, I,.
403,   9 A, B 42.
» 11 IS 168, 42.
» 13 A, B 168, 42.
404,   2 B 42.
» 8 A.
» 9 A.
b 11 A.
» 24 A.
405,   9 A, B 42.
b 11. L.
» 17 B 42.
406,   1 B 43.
» 7 A.
» 12 A, B 43.
» 13 A, B 43.
» 18 A, B 43.
407,   2 A.
» 5 L.
b 6 A.
» 19 B 43.
» 20 A.
408,   10 A.
» 13 B 43.
» 16 A, B 43.
b 18 B 43.
» 21 B 43.
» 23 A, B 43.
409,  9 A, B 44.
b 11 A, B 44.
b 15 B 44.
» 17 B 44.
x 20B 44.
410,   3 A.
b 7 B 45.
» 8 B 45.
b 16 A, B 45.
» 20 li XXI, 210.
» 22 A, B 45.
411,   1 B 45.
» 2 A, IS 45.
» CIS 100.
» 8 A, B 45.
» 11 A, B 45, 118.
» 12 B 45.
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262
430,  20 A, B 49.
431,   8 A, L.
» 22 A, B 49.
432,   6 A, B 50.
» 14 B 50.
» 21 A, B 50.
438, 8 A, B 50.
» 12 A, B 50.
» 13 A, B 51.
» 18 A, B 51.
» 19 A, B 51.
434,   3 A.
» 18 A, B 51.
» note e A.
435,  5 A.
» 6 B 51.
» 7 A, B 51.
> SA.
» 10 A, B 51.
» 11 A, B 51.
» 12 B 51.
» 14 A, B 52.
» 15 B 52.
» 17 A, B 52.
» note k A.
436,  1 A, B 46.
» 5 A, IJ 52.
» 9 A, 15 52.
437,   5 A.
» 6 A.
» 9 A, B 52.
n 14 B 52. L.
» 20 A, B 46.
» 21 L.
438,   1 A, B 52.
» 4 L.
» 7 B 52.
i II.
» 10 A.
» 16 A, B 53.
» 20 A.
» 21 Ai B 53.
(( 23 A, B 53.
439,   3 A.
« 14 A, B 53.
» 19 A, B 53, L.
» 20 L.
» 21 A, B 53.
440,   11 B 53.
» UB 54.
440,   19 A.
441,   11 A.
»    13 A, B 169, 54.
»    15 A, B 54.
442,  1 A, B 54.
»
    3 L.
»    4 B 169, 54, L.
v    9 A, B 54, L.
»    11 A, B 51.
»    17 B 54.
v    19 B 54, L.
443,   4 B 55.
»
    14 B 55.
444,  2 A.
»    3 A, B 55.
s    SA, B 55.
»    7 et 8 8 55.
»    9 B 169.
»    14 B 56.
»    16 A.
»    note c B 56.
445,   6 A, B 56.
»    9 B 169, 56.
>    10 A, B 56.
»    14 15 56, L.
446,   11 A, B 56.
»
    12 A.
b    13 A.
»    14 A, B 57.
»    note r B 57.
447,   2 A, B 57.
d
    7 B 57.
»    10 A, B 57.
448,   3 A.
»    4 A, ,B 57.
a    5 B 57.
»    7 B 57.
»     11 A.
»    13 A, B 57.
»    16 B 57.
»    17 B 57, L.
449,  5 B 169, 57, L.
»
    6 6 169, 57.
a    12 B 169.
»    16 A, B 58.
»    19 B 58, L.
»     20 A, B 58.
450,   13 B 58.
»
    20 B 58.
451,   10 A, B 58.
451,   11 A.
»     13 1) 58.
»    17 A, B 58.
452,   1 A, B 58.
»
    2 A.
a    8 B 58.
»    9 B 169, 58.
»    14 A, B 58, I.
»    18 B 59, L.
»    19 A.
453,   2 A, B 59.
»
    9 A, B 59.
»    18 A, B 59.
454,   2 B 59.
»    4 A, 15 59.
»    9 A, B 60.
»    11 A.
»    13 A.
»    17 B 60.
»    21 1! 60.
455,   1 A, B 60.
»
    14 15 60.
»    17 B 60.
»    18 B 60.
456,   1 A.
»
    2 A.
»    17 A, B 60.
457,  3 L,
»    13 et suiv. B 60.
»    14 A, B 60.
»    16 B 61.
»    17 B 61.
»    18 B 61.
»    19 B 61.
»    note a A.
» « g A.
458,  3 A.
»    9 B 61.
»    11 A, L.
»    16 A.
»    18 A, B 61.
»    23 A, B 61.
459,  2 A, B 61.
a
    8 A, B 62.
»
    14 B 62.
»    15 A, B 62.
o    17 A, B 62.
»    19 A, B 62.
o    20 A, B 62.
460,  5 B 63.
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i>65
460
13 A.
470
23 B 66.
481,
15 A, B 170, 69
M
19 A, B 63.
471
1 A, B 66.
»
23 A.
»
22 A, 6 63.
»
2 A.
»
24 A, B 69.
461,
2 A.
»
10 A.
482,
3 B 70.
»
6 B 63.
»
12 B 66.
a
5 A, B 70.
»
10 B 63.
»
17 A, B 66.
»
12 A, B 70.
i)
A, B 63, L.
»
21 A, B 169, 66.
a
14 B 70.
»
13 A, B 63.
472
3 A.
»
15 A, B 70.
462,
1 L
»
17 B 66.
»
16 A.
»
9 A.
»
21 A.
»
22 A, B 70.
463,
15 A.
»
23 A, B 67.
483,
6 A, B 70.
»
20 B 63.
s
notc d B 66.
a
14 B 70.
»
22 A, B 63.
473
1 B 67.
»
16 B 170, 70.
»
23 A.
a
18 A, B 67.
b
22 A, B 70.
»
24 A, B 63.
474,
6 A, B 67.
484,
1 A.
464,
4 A.
o
9 A, B 67.
»
2 A.
B
7 A, B 64.
B
10 A.
»
14 A.
»
9 B 64.
»
12 A, B 67.
»
15 A, B 70.
»
11 A, B 64.
»
13 A, B 67.
a
17 A.
»
18 A, B 64.
»
14 B 68.
»
21 A, B 70.
»
22 A, B 64.
»
17 A, B 67.
»
23 B 70.
»
23 A.
B
18 A, B 67.
485,
2 B 71.
465,
4 A.
»
19 B 68.
»
4 A.
»
9 A, B 64.
B
21 A, B 67.
»
5 B 71.
»
14 A.
»
25 B 68.
»
9 A, B 71.
»
17 B 64.
475,
3 B 68.
»
15 B 71.
»
21 B 64.
»
5 B 68.
a
19 B 71.
466,
5 A, B 64, 74.
»
14 A, B 68.
486,
8 et suiv. B 71.
»
9 A, B 64.
»
25 A, B 68.
»
17 B 71.
»
11 B 64, L.
476,
19 B 68.
»
note g A.
»
15 A.
477,
24 A.
487,
1 et 2 B 72, L.
b
16 L.
478,
2 A, B 68.
a
3 A.
»
19 A.
»
8 B 68.
»
12 B 72.
467,
4 B 64.
»
13 A.
B
14 A.
»
24 B 65.
»
17 A, B 68.
»
23 A.
468,
1 B 65.
»
24 A.
488,
5 B 73.
»
2 A, B 65.
»
25 A, B 68.
B
9 A.
a
10 A.
479,
10 A, B 69.
B
12 A, B 73.
»
11 A.
a
19 B 69.
8
17 B 73.
»
14 A.
»
21 B 69.
B
19 B 73.
b
15 A, B 65.
»
25 A.
489,
3 A, B 74.
»
17 B 65.
480,
3 A.
B
23 A, B 74.
B
21 B 65.
»
9 B 69.
490,
3 A, B 74.
469,
8 L.
»
10 B 69.
»
5 A.
»
13 B 66, L.
»
15 A.
9
23 A, B 74.
»
15 A, B 66.
s
17 B 69.
491,
7 A.
»
23 A, B 66.
»
18 A, B 69.
B
8 A, B 74.
470,
5 A, B 66.
»
22 A.
»
10 A, B 74.
»
13 A.
481,
2 B 69.
S
18 A, B 74.
»
19 B 66.
»
5 A, B 69. 1
a
20 A, B 74.
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264
491,  21 A, B 74.
492,   18 A.
» 20 A.
» 23 A, B 170.
493,   7 A.
» 10 A, B 74.
» 16 A.
» 17 A, B 74.
» 21 A.
» 24 A.
494,   22 A.
495,   6 A, B 75.
» 7 A.
» 11 A, B 75.
» 20 A, B 75, 1.
» 22 B 75.
496,   12 A.
» 13 A.
» 18 A.
» 20 B 75.
497,   8 A.
» 16 A.
» 18 B 75.
» 20 B 75.
» note e A.
498,   9 B 76.
» 10 A.
» 15 A, B 76.
» 18 A.
» 19 A, B 76.
» 21 A.
» 22 A, B 76.
i> 24 A.
499,   6 A, B 76.
» 7 A, B 76.
» 8 A, B 76.
» 10 A.
» 12 L.
» 21 B 76.
» 23 A.
500,   18 B 76.
» 21 B 76.
501,  1 B 77.
» 8 A.
» 11 A.
a 19 B 77.
» 23 A.
» 24 A.
502,   18 B 77.
» 20 A, B 77.
502,   22 A, B 77.
503,   6 A.
» 18 A, B 77.
» 19 B 77.
» 23 B 77.
504,   7 A, B 78.
» 9 A.
» 10 A, B 78.
» 11 15 78.
» 19 A, B 78.
505,   1 B 78.
> IA,
■o 7 A.
» 22 A, B 78.
506,   1 B 78.
» 2 B 78.
» 9 B 78.
» 10 A, B 78, L.
» note o A, B 78.
507,   13 A.
» 18 A, B 79.
508,  2 B 79.
» 7 A, B 79.
» 11 A.
» 16 A.
509,   2 B 79.
» 5 B 79, 118, L.
» 11 A, L.
» 17 A.
510,   5 L.
» 12 A, B 79.
j> 17 A.
511,   9 A.
» 17 A.
» note c A, B 79.
512,   18 A, B 79, L.
» 22 A, B 80.
» 23 A.
513,   1 B 81, L.
» 7 A.
» 12 A.
» 13 B 81.
» 14 A, B 81.
» 21 A, B 81.
514,   4 A.
» 7 A, B 81.
» 13 A.
» 14 B 81.
» 18 B 81.
>» 25 A.
515,   6 A, B 81.
» 11 A.
» 12 A, B 81.
516,   4 L.
» 13 A.
» 15 li 82, L.
» 21 B 82.
» note d B 82.
517,   10 B 82.
» note c B 83.
518,   3 A.
» 6 B 83.
» 7 B 83.
» 12 A, B 83.
» 20 A, B 83.
» 22 A, B 83.
» 24 A.
519,   2 B 83.
» 4 A.
» 5 B 83.
» 8 B 83.
» 9 A.
» 11 B 83.
» 12 A, B 83.
» 13 A, B 83.
» 16 A.
520,   1 A, B 83, L.
» 3 A.
» 4 A, L.
» 5 A.
s 7 B 83.
» 11 B 83.
» 12 A, B 83.
» 14 A.
» 25 A.
521,   1 A, B 83.
» 2 A, B 83.
s 9 A.
» 12 A, B 83.
v 13 B 83.
» 17 A, B 84.
» note k A.
522,   3 A.
ï 6 A, B 84.
» 8 A, B 84.
» 9 A, B 84.
» 10 B 84.
» 12 11 84.
» 18 B 85, L.
523,   18 A.
-ocr page 271-
265
523,
22 A, B 85.
534,
17 A, B 87, 88.
547,
4 A.
»
note g A, B 85.
»
20 A.
s
5 A.
524,
12 A.
»
note s A.
B
7 B 90.
525,
8 A.
535,
18 A.
»
9 B 90.
»
15 B 85.
»
note a A.
B
18 B 91.
»
25 B 85.
536,
4 A.
»
19 A, B 91.
526,
7 A.
s
6 B 88.
B
20 A.
»
13 A, B 85.
»
10 et 11 B 88.
»
21 B 91.
»
24 A, B 85.
8
13 A, B 88.
548,
9 A, B 91.
527,
2 A, B 86.
b
14 B 170, 88.
»
17 B 91.
»
3 A.
»
18 A, B 88.
»
25 B 91.
»
5 B 86.
»
23 A, B 88, L.
549,
2 A.
»
11 A.
537,
9 A.
B
4 B 91.
»
15 A.
»
10 A, B 170, 88.
B
11 A.
»
18 A, B 86.
»
20 A.
»
21 B 91.
528,
5 A.
s
23 B 89.
»
23 A, B 91.
»
8 A.
»
24 A.
»
note b B 92.
»
10 A.
538,
10 B 89.
550,
2 A.
»
13 A.
»
11 A.
»
15 A.
«
16 B 86.
s
14 L.
»
20 A, B 92.
»
note e B 86.
»
15 A,B170,89,L.
551,
13 A.
529,
3 A.
539,
11 B 171, 89.
B
14 A.
530,
4 B 86.
»
18 B 89.
«
15 B 92.
»
15 A.
»
19 B 89.
B
20 A.
»
18 A.
»
23 A.
B
24 A, B 92.
a
19 B 85.
»
25 A.
B
note e A.
»
20 A.
540,
1 B 89.
552,
2 B 92.
531,
11 A.
»
2 A.
B
3 A, B 92.
b
15 A.
»
12 A, B 89.
»
5 B 92.
x
18 A.
»
19 B 89.
B
8 B 92.
B
19 A.
»
note d B 89.
B
18 L.
B
20 A, B 86.
541,
15 B 90.
553,
1 A, B 93.
»
23 A, B 86.
»
16 A.
B
10 B 93.
532,
2 A.
»
23 A, B 90.
B
17 A, B 93.
»
12 A.
542,
7 A, L.
B
19 B 93.
»
18 A.
b
8 A.
B
20 A, B 93.
»
19 A, B 86.
B
13 L.
»
22 B 93.
»
20 A.
9
15 B 90, L.
554,
2 A, B 93.
»
23 B 170, 86.
543,
5 A, B 90.
B
5 A, B 93.
»
24 B 86.
s
10 B 90.
B
22 A.
533,
4 A.
»
15 A, B 90.
555,
5 A, B 93.
»
5 A, B 87.
»
21 A.
B
6 A, B 93.
»
19 A, B 87.
544,
12 A, B 171,90.
B
8 A.
£
21 A.
»
15 A, B 90.
B
10 A, B 93.
534,
1 A, B 87.
»
19 A.
B
11 A, B 93.
»
3 A.
545,
3 A.
B
16 A, B 93.
5 A, B 87.
B
4 A, B 171, 90.
B
18 B 94.
B
8 A, B 87.
»
8 B 171.
B
22 I,.
»
12 A, B 87.
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9 A.
B
25 A, B 94.
»
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»
17 A.
556,
2 A, B 94.
19
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266
556,   9 A.
» 10 A, I) 94.
» 16 A.
» 17 A.
» 20 B 94.
» 22 A.
557,   1 B 94.
» 3 A.
» 7 A.
» 11 A.
» 16 A, B 94.
» 21 I! 93.
y> 23 B 93.
» 24 A.
558,   2 A, B 94.
» 6 A, It 95.
» 9 A.
y> 15 A.
ï 19 B 95.
» 20 B 96.
» 22 A, B 96.
559,   5 A, B 96.
» 9 A, B 96.
» 10 A, B 96.
» 20 B 96.
560,   7 A, B 96.
» 25 Aj B 97.
561,   12 A, B 97.
» 24 B 97.
» notc 6 A, B 97.
562,   10 A, B 97.
» 21 A, B 97.
» notc a A, 1! 98.
563,   2 A, B 98.
» 16 A.
564,   15 A.
» 16 B 98.
» 20 1! 98.
» note e A.
565,   13 A.
» note c B 98.
566,  7 A.
» 8 A.
s 9 A, B 98.
» 11 A, B 98.
» 12 A, B 98.
» 16 A, B 99.
» note g A.
567,. 2 B 99.
» 3 A, B 99.
567,   10 A.
» 15 A.
» 19 A.
» note o A.
568,   1 A.
» 5 A, B 99.
» 8 A.
» 9 A.
» 10 A.
» 12 A, B 99.
» 20 A, B 99.
569,   19 A.
» 21 A, B 100.
» 25 B 100, L.
570,   5 A, B 100.
» 7 B 100.
» 14 B 100.
571,   4 B 100.
> SA.
» 9 A, B 101.
» 17 A.
» 18 A, B 100,101.
» note e B 101.
572,   4 A, B 101.
» 5 et 6 A.
» 10 IJ 101.
s 17 B 101, L.
» 18 B 101.
573,   8 B 101.
» 9 A, B 101.
» 10 It 102.
574,   5 A.
y> 8 A, B 102.
» 9 A.
575,   1 A, B 102.
» 31 102.
» 9 A, B 103.
» 12 B 103.
» 13 B 103.
» 18 B 103.
576,   1 A, B 103.
» 2 A.
» 3 B 104.
d. 5 B 104.
» 8 11 104.
» 12 A.
» 13 A.
» 18 A.
» 19 A.
» 21 A.
577,   23 B 104.
578,   7 A, B 104.
» 14 A, B 105.
» 17 B 105.
579,   9 B 105.
» 13 B 105.
» 14 B 105.
» 16 A.
» 21 A.
580,  3 A.
» 4 B 105.
» 9 A.
» 11 A.
» 15 B 107.
581,   3 A, B 107.
» 6 L.
» 7 A, B 107.
» 10 A, L.
» 19 A, B 107.
» 20 B 108.
582,   1 A, B 108.
» 2 B 108.
» 3 B 108.
» 5 A.
« 6 1.
» 10 A, B 109.
» 16 A, B 109.
» 17 B 109.
» 19 A.
» 20 A, B 109.
» 22 B 109.
583,   1 B 109, L.
» 3 1! 109.
» 4 B 109.
» 5 A.
» 11 B 110.
» note d B 110.
584,   2 A, B 110.
» 8 A, B 110.
» 9 B 110.
» 10 A, B 110.
» 11 A, B 110.
» 13 A, B 110, L.
» 14 B 110.
» 16 A, B 110.
» 21 B 110.
585,   1 A, B 110.
» 4 A.
» 5 A, B 110.
» 9 A.
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267
602,   16 A, B 147.
603,   4 B 147.
b 7 A.
b 8 A.
» 9 A.
b 21 A.
» 22 A, B 147.
604,   2 B 147.
» 6 A.
b 9 A, B 147.
» 12 A, B 147.
» 14 li 148, L.
b 16 B 148.
605,  2 A, B 148.
b 4 B 148, L.
b 8 A, B 148.
b 9 A, B 148.
b 10 A, B 148.
b 20 B 149.
b 21 B 149.
b 22 B 149.
b 23 A, B 149.
606,   1 A, B 149.
607,   14 B 149.
b 16 B 149.
» 19 B 149.
608,   1 B 150.
b 4 B 150.
b 6 A, B 150.
b 8 B 150.
b 13 A, B 150.
b 17 A, B 150.
» 21 B 150.
b note h A.
609,   2 B 150.
b 10 B 150.
b 12 A.
b 14 A.
b 21 B 150.
610,  9 A, B 151.
b 18 A.
b 19 A, B 151.
611,  10 A, B 151.
b 17 A.
b 20 A, B 151.
b 22 A.
612,  1 A.
b 12 A, B 151.
b 13 A.
b 15 A.
592,  14 A, B 114.
» 17 A, B 114.
» 18 A.
» 21 A.
593,  5 A.
» 6 A.
» 8 A, B 114, L.
» 9 A.
» 11 A, B 115.
» 12 B 115.
» 15 A.
» 16 A.
» 23 B 115.
594,  nole d A.
595,  5 B 115.
b 12 B 115.
o 14 B 115, L.
» 15 A.
b 22 B 115, I,
596,   13 B 116.
» 15 A, B 116.
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597,  5 A.
» 6 A, B 116.
» 7 A, B 116.
» 9 A, B 116.
s 11 B 116.
» 12 A, B 116.
» 17 B 116.
598,   5 A, B 116, L.
» 96 117.
b 25 B 117.
599,   8 A, B 117.
» 20 A.
» 21 A, B 117.
b 22 A, B 117.
600,   2 A.
a 12 A, B 117.
b 13 A, B 117.
b 19 A.
» 21 A.
» note k B 118.
601,   6 A.
» 13 A.
» 22 B 118.
» note n A.
602,  5 A, B 147.
» 8 A, B 147.
s 13 A, B 147.
» 14 A.
585,   10 A, 1\'. 110.
» 11 A, B 111,
« 12 A.
» 13 A, B 111.
» 17 A.
b 18 A, B 111.
» 20 A, B 111.
586,   1 A.
» 4 B 111.
» 5 A, B 111.
» 9 B 111.
» 10 A.
» 11 A, B 111.
b 15 A, B 111.
b 19 A, B 111.
587,   1 A, B 111.
» 2 A.
» 3 A, B 111.
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» 5 A.
b 16 A, E 111.
588,   2 B 111.
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» 17 B 111.
589,   3 L.
» 5 A, B 112.
» 6 B 112.
b 14 A, B 112.
» 16 B 112.
b 18 A.
» 19 B 112.
£ 20 A, B 112, L.
» note / A.
590,   2 A, B 112.
» 4 B 112.
» 7 A, B 112.
» 9 B 112.
b 12 A, B 112.
» 15 li 112, L.
» 20 A.
b 23 IJ 113.
» 21 il 113.
591,  6 A. B 113.
» 8 A, B 114.
»> 11 A, B 114.
» 11 I! 114.
» 21 A, B 114.
» 25 A.
592,  1 A.
b 2 A.
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623,   3 A, B 156.
» 4 A.
» 5 A.
» 11 A, B 156.
» 13 A.
» note g B 156.
624,  5 A, B 156.
» 8 B 156.
» 10 A.
» 19 B 156, L.
625,   2 A.
» 7 A, B 156.
» 9 A, B 156.
» 10 A, G 156.
» 11 A, B 15ii.
» 12 A, B 156.
» 14 A.
» 19 B 156.
626,   5 A.
» 8 A.
» 21 A.
627,  1 A, B 156.
» note g A.
628,   2 A.
» 21 A.
» 24 A, B 156.
629,   5 B 157.
» 6 A, B 157.
» 15 A, B 157.
630,  3—6 L.
» 3 A, B 171,157.
» 5 A.
» 15 B 171.
» 16 A. B 171. 157.
» 17 B 171, 157.
» 21 B 157.
» 22 A, B 157.
631,  20 A.
632,   8 A, B 157.
» 13 A.
» 17, A.
» 18 B 157.
» 20 A.
» 25 A, B 157.
633,   15 A, B171, 158.
» 17 et 18 A,B 158.
j> 19 B 157.
» note c A.
» » e A.
634,   1 B 158.
634,   4 A.
» 15 A, B 158.
» note e B 158.
635,  5 A, B 158.
» 9 B 158.
» 15 — 18 L.
» 22 A, B 158.
636,   2 B 158.
» 22 A, B 159.
637,   14 A.
» 16 A.
» 17 B 159.
» 24 A.
638,   8 A, B 159.
» 11 A, B 159.
» 22 B 159.
639,   8 A.
640,   1 B 160.
» 2 A.
» 7 A, B 160.
» 18 A.
641,   6 A.
» 8 A.
» 11 B 160.
» 22 A, B 160.
» 23 B 160.
642,   1 B 160.
« 5 A.
» 11 B 160.
» 22 B 160.
643,   7 B 160.
» 17 A."
» 21 B 160.
644,   5 B 160.
» 14 B 160.
» 15 A.
a 17 A, B 160.
» 21 A, B 160.
» note f A.
645,   1 B 161.
» 7 A, B 161.
» 13 B 161.
646,   4 A.
» 16 et 17 A.
» 21 15 161.
» 22 B 161.
» 25 A, B 161.
647,   1 A, B 161.
» 6 B 161.
» 7 A, B 161.
612,   16 A.
» 21 B 151.
» 23 A, B 151.
613,   1 A, B 152.
» 3 A, B 152.
]> 16 A, B 152.
s 19 A, B 152.
614,   7 A. B 152.
s 8 B 153.
» 12 B 153.
» 19 A, B 153.
» 20 A, B 153.
» 21 A, B 153.
» 24 A, B 153.
615,  2 B 153.
» 7 A, B 154.
» 13 A, B 154.
» 23 A, B 154.
616,   2 B 154.
» 5 A.
» 7 A, B 154.
» 21 A, B 154.
» 23 A.
» 25 A.
617,  2 A, B 154.
» 13 A.
» 21 et 22 B 154.
618,   1 A.
» 12 A, B 154.
» 14 A.
» 16 A. B 154.
» 19 A, B 154.
» 25 11 154.
619,   7 A.
» 22 A, B 154.
620,   4 B 155.
» 9 A.
» 10 B 155.
» 16 A, B 155.
621,   6 A, B 155.
» 7 A, B 155.
» 13 B 155.
» 14 B 155.
» 15 A.
» 17 A, B 156.
» 21 A, B 156.
622,  2 A.
» .6 A.
y> 17 A.
» notc /. A, B 156.
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269
667, 5 A.
b 7 B 167.
b 18 A.
668, 13 A, B 167.
669, 6 A, B 167.
b 7 A.
670, 2 A.
671, 5 et 7 A.
» 18 A, L.
b 20 L.
672, 10 B 167.
b 25 A.
673, 1 A, B 167, L.
674, 5 B 167.
b 24 A.
675, 2 et 3 A, B 168.
» 6 A.
» 19 A, B 168.
677, 4 A, B 168.
» 12 A.
» 13 B 168.
» 16 B 1U8.
679, 23 B 168.
681, 3 B 168.
682, 20 B 168.
684, 4 A.
» 9 A, B 168.
b 12 B 168.
b 18 A, B 169.
685, 1 A.
b \' 10 B 169.
» 21 B 169.
686, 3 B 169.
b 6 B 169.
687, 1 A, B 169.
b 9 A.
688, 5 B 169.
b 6 A.
b 7 B 169.
b 10 B 169.
b 11 A, B 169, L.
b 12 L.
b 15 B 169.
b 20 L.
689, 1 A.
b 2 A, B 169.
b 5 A, B 169, L.
b 9 A, B 169.
b 15 A, B 169.
b 21 A, B 169.
647, 14 A, B 161.
b 15 A, B 161.
» 18 A, B 161.
s 19 B 161.
b 21 A, B 171,161.
b 22 A, B 161.
648, 1 B 161.
» 3 A, B 162.
b 19 B 162.
b 20 B 162.
» note
g B 171.
649, 11 A, B 162.
» 16 A.
b 17 A.
650, 3 B 162.
b 5 A, B 162.
b 6 A.
a 9 A.
» 12 A, B 162.
b 14 A.
b 20 A, B 162.
» 21 A, B 162.
» 22 A, B 162.
651, 1 A.
» 3 A. J\'. 162.
» 24 A, B 162.
652, 1 B 162.
» 11 A.
» 19 A.
653, 2 A.
» . 6 A, B 162.
b 8 A, B 162.
» 9 A, B 162.
» 12 A.
» 17 A.
b 22 B 162.
» 24 A, B 162.
654, 5 A.
b 7 B 163.
b 9 A, B 163.
b 12 A.
» 17 A, B 163, L.
b 21 B 163.
b note i B 163.
655, 1 A, B 163.
b 3 A.
b 9 A.
b 10 B 171.
b 11 B 163.
» 12 B 164.
655, 19 A.
656, 5 A, B 164.
» i) B 164.
B 11 A.
b 12 A.
b 13 A.
b 25 A, B 164.
657, 4 B 164.
b 7 A.
b     11 A.
b     17 A, B 161.
»     20 A.
b     21 B 165.
b     24 A, B 165.
658, 7 A, B 165.
»
     11 B 165.
» 19 A.
659, 4 A.
» 6 A, B 165.
b 11 A, B 165.
» 1" A, B 165.
b 18 A, B 165.
b 19 A, B 165.
660, 4 B 165.
661, 4 B 165.
» 9 A, B 165.
» 16 A.
» 18 A, B 166.
662, 4 A.
» 8 A.
» 11 A.
b 14 A, B 166.
b 18 A.
663, 4 A.
» 6 A, B 166.
» 7 B 166.
» 21 B 166.
» 25 A. B 166.
661, 3 B 166.
» 11 B 171, 166.
b 17 B 166.
b 20 A, B 166.
665, 3 A, B 166.
. b 11 B 166.
» 18 A.
666, 3 B 171, 167.
b 7 B 167.
» 16 A.
b 18 B 167.
I b 23 A. B 167.
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690,
6 A, B 170.
704,
5 B 172.
714,
16 A, B 174.
»
19 B 170.
s
9 B 172.
»
17 A.
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21 A, B 170.
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10 A, L.
a
18 A, B 174.
691,
3 A.
»
17 B 172.
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24 A, B 174.
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11 B 170.
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22 B 172.
715,
1 A, B 174.
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14 B 170.
0
23 A, B 172.
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4 B 174.
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12 B 170.
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1 B 172.
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5 A, B 174.
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13 B 170.
s
12 B 172.
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13 A.
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15 A.
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6 B 170.
»
14 A, B 172.
»
23 A, B 174.
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» 20 A.
» 22 L.
804,   1 A.
» 17 A, B 201, L
» 23 B 201.
» 25 A, B 201.
805,  11 A.
806,   6 B 201.
» 8 IJ 201.
» 13 B 201.
» 21 A.
» 22 A, B 202.
b 24 A, L.
807,  11 A, B 202.
808,   5 B 202.
» 6 B 202.
809,   5 A.
» 23 A, B 202.
810,  22 A, B 202.
811,  1 B 202, L.
» 9 A, B 920.
» 19 B 202.
812,   6 B 202.
a 12 et 13 B 2
813,   1 A.
b 2 A.
b 14 A.
b 21 B 202.
814,   18 A, B 202.
b 21 A.
815,   6 A, B 202.
» 12 A, B 202.
b 15 A, B 202.
b 17 A.
» 18 A, B 202.
816,   8 A, B 202.
b 9 B 202.
b 13 A, B 202.
b 14 A.
b 21 A, B 202.
b 23 A, B 202.
817,   1 A, B 203.
b 10 A.
b 11 A.
» 13 B 203.
b note l A.
818,   1 A, B 203.
b 4 A, B 203.
b 7 A, B 203.
» 8 A, B 203.
b 10 A, B 203.
b 12 A.
b 19 B 203.
b 23 A, B 203,
819,   4 A.
b 7 A, B 203.
b 17 B 203.
820,   5 B 203.
b 6 A, B 204.
b 9 A, B 204.
b 11 A.
b 22 A.
821,   4 A.
b 5 B 204.
b 6 B 204.
b 13 B 204.
» 17 A, B 204.
b 23 A, B 204.
822,   3 B 204.
b 6 B 201.
{ b 10A,B204,205,
I » 11 A, B 205.
822, 14 B 205.
2. 823, 2 B 205.
b 3 A, B 205.
b 4 B 205.
b 5 B 205.
b 6 B 205.
b 7 B 206.
b 8 A, B 209.
» 12 A, B 206.
b 18 A, B 206.
b 20 B 206.
824,   1 B 206.
b 2 B 206.
b 4 B 206.
b 5 A, B 206.
» 6 A, B 206.
b 7 A, B 206.
b 8 B 206.
b 12 A, B 207.
» 14 A, B 207.
b 15 A.
b 19 A, B 207.
825,   8 A, B 207.
b 9 A, B 207.
» 12 A.
» 12 et 13 B 207.
b 20 A, B 207.
» 22 B 207.
826,   4 B 207.
» 7 A, B 207.
b 10 A.
h 827, 3 A.
b 5 A.
b 18—21 B 208.
b 19 A, B 208.
b 25 A, B 208.
828,   4 A, B 208.
b 6 et 7 B 208.
b 8 B 208.
b 14 B 208.
b 17 B 208.
b 19 B 208.
b 21 B 208.
829,  2 A, B 208.
b 6 A, B 208.
b 7 A.
b 9 A.
b 10 A, B 208.
b 11 A, B 208.
b 14 B 208.
-ocr page 281-
V
27K
829,
16 B 208.
831,
10 B 209.
834
2 B 209.
»
17 et 18 B 208.
a
16 A, B 209.
B
6 A, B 209.
»
19 et 20 B 208.
s
17 A.
»
8 A.
»
21 A.
832,
2 B 209.
9
10 B 209.
»
22 A.
s
3 A.
£
11 A.
830,
2 B 209.
s
4 A.
»
15 A.
j>
3 B 209.
»
15 A.
S
16 A.
»
4 A, B 209.
833,
4 A, B 209.
»
17 A, B 209.
»
8 A.
»
13 A.
1)
19 A, B 209.
»
11 A, B 209.
»
20 A.
»
22 A.
»
12 A.
»
21 A, B 209.
835,
5 A, B 210.
831,
4 A.
»
25 A.
»
6 A, B 210.
»
7 A. B 209.
834,
1 A.
-ocr page 282-
LISTE DES MOTS
EXPLIQUÉS DANS CE VOLUME.
iülM 132.
XjólLu.j (Barbitania) 14, 15.
y II 151, 152.
yio I 78—81. — III 209, 210.
eou I 223.
JUM X 84.
l\\a*j 84.
Ju V 211.
i^JUf au lieu de iuy&*, 62.
L>Uï 155.
;J2, pl.y>>\'5 (vulg.^b^t), 235,
236.
vy**3 IV 31.
JJÜ II 192, 200.
J^iü 200, 201.
ö]> 193.
^> II et IV 183, 184.
^y> is*-
^is- IV, avec deux accusatifs,
171.
S
wvs» IV, suifi de 4, 123.
o. -
0\\s» 214.
li^s», (^^.s.-, Ls^>» 132.
^jlXs- VIII, suivi de uj, 108.
^Ls. 100,101. — JL> u»^ 182.
a/^> ïoo, ïoi.
-ocr page 283-
277
D»y> II 67.
^♦s» 165—167.
OJ> V 213.
a*i> II 9, 10.
ui,»-, pl- i-ïj^»-. 71.
JL~» 180; J.kJi JLi» tótrf.
^as. VII BI—53.
goj> V 58, 59.
luis» I 78 et suiv.
gjjttjft 97, 98.
t&> 78.
>y 98.
iL> X 122.
JUlIs, pi. (jawslivi, 75, 76.
x*ls> fc x*> 236.
^Uij, pi. u^s^Jo, 76.
^s» V 110.
.x^, incorrectement au lieu de
jU> I 128, 129.
yó, 143.
JL> 222.
frtj* ;L*> 12, 13.
oLr> I et V 82, 33.
Ao I et II 21, 22.
vlyi- 92.
^.jj 183.
0 >
X^è- 92.
JS II 237.
m o >
y>j II 143.
gs»s-tj et rfOCsV 29.
Jas» H 81, n. 1.
& * 35.
v-i. et *j., suivis d\'un génitif,
uJLs» I 63, 64.
65 , 66.
3ü^s» 64.
Jjty J.s.^1 Ju*j 196.
*f&> 63.
J**^ OU J^ , pi. JL^J et iymj ,
«_^> 64.
73, 74.
jL> III 107.
^ I 126.
asL> ii.
jaiy 27.
-ocr page 284-
278
Ut>, V 117.
uv>.*w« 98.
bS 103-
j^^AAJtii 29.
_^ 93.
ysi, 235.
*_A_SU I 20.
gjLil 148, 149.
^_s_kL 20.
0 * »
A-A_Sl/~> 10.
v_ju-^Um 20.
^l\\aö IV 188.
uSjw*, I 219.
öLj__o 124, 125.
-mm «j !,j.<* u.« 205.
üÏCo I 219, 220.
v_j.au II 35, 36.
(jju vin 25.
o
v_j_w 45, 46.
jJUo I 73.
jjtó 205 , 206.
II 112, 113, 116.
J_i*, VIII 216.
s s
i_jU-M, oUaj_m 113.
L5JU VIII 47.
0^> 16.
tlLw. I 220.
_Lo I, suivi de wj, 205.
JaL» H 217, 218.
O 0
Jikü 88, 89.
O» w
<_jyö I. ^ jr ,^s L^U) 0
^«.j 158, 159.
»^*v.j 158, 159.
XavLav 151.
^U = ^JUÜ 231.
g»S> Hl 82.
^_sU II 255.
s^suï 225.
* • -
97—99.
o *
My_M 62, 63.
a
ajja_m 62 n. 1.
^Ito 176.
£LL (fém.) 87.
UiXc II 195.
^\\e VII 122.
-ocr page 285-
279
<J,y>S 178.
^ II 107.
^ 36, 37.
jUS (?) 167.
J^iU ^1 ^.vAS 163.
jL\\9 I, sans ^t, 49.
f J I 162.
^mÖ V 72.
v_jda5 V 7, 8.
*B 211.
tjeyt I 159—162.
^r V 175.
vju»e V 6. — VIII 207.
^jAê 30.
oi&e I» suivi de S, 123.—
V  7.
Uac VI 18.
jjüw, jjü 218.
gJ*» P1\' i^^\' 39\' 40-
JU 27.
^ H 229.
^e 37, 38.
^o^ 114.
O *
y^c, pi. u-jj*. 102.
tJLè I. téküUaJt. *J£ 177.
j.Uc 86, 87.
,U H. yOJI ^fcou 145. -
V  206.
«i^l «5^1207,208.
UUs I 167.
JbJjè.JijtJJè 178.
o0<9 (plur.) 11.
SU* 10.
oüï I, suivi de ^,67. —
IV 66, 67. — V 67, 225.
o—
oUa 67.
ULJLs 214.
yj& 67, 225.
vjüü/o 225.
(JUiéS 134.
JL3 (fut. i) V 56.
<_,£*" 127.
fUxJI XaJ 4—6.
rjJ II 46.
•a! V, aveo ^ et avec l\'acci»s.,
140, 141.
-ocr page 286-
280
Jjjj II, suivi de yj, 102.
Üo ou ^ IV 23—25. —
Vin 237.
,J I 169, 170.
KÏL3 185, 186.
fli 185, 186.
VÜ III 186.
JLi 226.
jJjU 226.
X«-J, pi. jvli, 172.
i_jtX* X, suivi de J, 154.
«&W> II 221.
X&Ü» 221.
V^3 II 215.
(Jüj X 40.
£>3 II 220, 221.
i_ü*»a X 40.
vyöj. o>.5jJI ^ 226.
JÜ55 I 216, 217.
«jj^o 41, 42.
£*5}j\', p\'. oL«Aiyj. 42, 43.
aJ II, avcc deux accusatifs,
173.
L^èu V 231.
ijhjA sing., pi. <j»ly», 22, 23.
^jy, I 198, 199.
SU I. *JUe SL« Lo 105. —
II 179.
vyJu, pi. 0>U, 228, 229.
m                                        *
219.
Jwi. J^H iX**3 196.
Ls I, suivi de ^e, 141, 142.
^?M IV 118.
^SÜ 115.
8.dl3 41.
xJjUo 70.
J*ü- 70.
8j£U, .\\?jXA^! 55.
£&i I 208.
JJ5Ó I et VIII 95, 96.
üyti 230.
Xbtj 86.
JJÜ I, 33, 34.
/. .AW