»

tot et D\'Alembert. Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné
es Sciences des Arts et des Metiers par une Société de Gens de
P.itVaV\', ^{en 0rdre} Publié par M. Diderot; et quant à la
il vol ^Ma(^th?^m«i_que, par M. d\'Alembert. 17 vols, of text,
Tnkl ■ P^lates, with a supplement of 5 vols, and analytical
² vols. Together 35 vols. ₄to, old calf. Paris 1751-80.

agriculture

E T

ÉCONOMIE RUSTIQUE,

CONTENANT

Planche double, i fait 2.
Planches simples 37.

PL fimples 39.

à VIS AU RELIEUR,

Les Pl. du Fontamier étant mal numérotées, comme fuît i. g,
. 4. on les rangera comme l\'ordre des figures l\'indique, favoir
. 3. 4. avec la fig. 23. au-dejjus, & 4, fig. 27.

ERRATA,

Tb,7ie VI. pay, 460. coL 1. 4f. oprà chanvre ajoutez ûg. 10 & 11,

y a

ÉCONOMIE RUSTIQUE,

CONTENANT

ri ₇

labourage. Charrves fermoirs , 4 Fontainier,

e, ^premier travail à la campagne ? 2, Indigoterie & manioc

-> Moulins à vent Êf? à eûi

o Afoulins à vent & à eau , &c. 9

4 Frcjjoirs, "

4 Frejjoir a cidre,

x F L I c A T I 0 N

L A B 0 U R AGE
N°. \' L

La charrue,

%. 1. LiAboureur qui ouvre un fillon.

2. Semeufe qui conduit le femoir de
l\'abbé Soumille dans le fillon où la
femence eft auffi-tôt recouverte par
la terre, que le verfoir ou oreille de
la charrue, fig. 1, y jette en formant
le fillon fuivant.indiqué par la ligne
ponctuée. . •

Semeur qui répand la femence à la
main, fur une piece de terre prépa-
ie par difFérens labours\'. On voit
a côté un laboureur qui conduit la
herfe pour couvrir la femence, & un
autre pl_Us bas conduifant un rouleau
ou brife-nvotte, pour égaler la terre.

4. La charrue entier e vue enperfpedi-
ve„ A , A, les roues. B, le patron. C?
le têtard. DD, l\'épars. E, E, les
deux paloniers. FF, le forceau. G,
la fellette. H, H, deux chevilles de
bois ou de fer qui traverfent la fel-
lette & le patron, & font jointes par
la traverfe M. I, l\'âge. K, collet
qui embraife l\'âge & le forceau. L,
le trempoir. aa, le fep. b, le foc.
ee, le couteau./, les manches, i,
le verfoir.

N°. IL
La charrue & le femoir à palettes.

Fig. f. L\'arriere-train féparé du refte de
la charrue, a, le fep. 6,1e foc. dd,
l\'âge, e, le couteau, ƒ, les manches.
g ,9, la feie. h h, l\'attelier. i, le ver-
foir.

fig. 6, 7 &8- repréfentent comme la
terre eft renverfée par la charrue. F,
le coutre qui entre le premier en ter-

(foi

re, le foc A qui le fuit, qui coupent
une bande de gazon O , que le ver-
foir renverfe dans la raïe p.

Fig. 9. Verfoirs de différentes formes.

10. Mouvement du foc autour de l\'âge.
Voyez l\'article Charrue dans le
Supplément.

Bas de la Flanche.

Fig. 1. Le femoir à palettes. A A, les roues
de l\'avant-train. B, B, poulies atta-
chées fur les moyeux. C, C, effieu
de fer. D , le patron. E, la fellette.
F, le têtard. G, le collet. HH,l\'é-
pars. I K, planche qui forme l\'arrie-
re-train. M, M, traverfes emboîtées
à chaque bout de la planche. N, l\'âge
attaché à la planche IK. 0,0,deux
montans alfemblés à chaque bout
des traverfes. P, P, la boîte àfemen-
ce. Q_, R, liteaux en équerre, atta-
chés aux deux bouts de laboîte, fai-
fant l\'office d\'une-charniere. T,T,
les poulies. V, V» les manches de
l\'arriere-train. X₅X, les focs. YZ,
piece de bois qui retient la boîte, e f»
les lanternes.

3. Coupe verticale d\'une trémie de la
boîte à femence. c, b, palette qui
traverfe l\'arbre np. fd, liteau qui
traverfe le même arbre, & qui repofe
fur les fufeaux & la lanterne.

3. Plaque de cuivre qu\'on met au fond
de la caiife près de chaque trou.

4. Un des focs de bois & garnis de fer.

f, 6, 7 & 8- Socs de différentes figures,

les uns de fer, & les autres de bois
garnis de fer.

N*. III.

Suite du même femoir, femoir à cylindre.

Fig. 9. Plan géométral du femoir précé-
dent.

10. Entonnoir que chaque trémie forme.

n.Herfe roulante.

Bas de la Flanche.

Fig. ia. Plan du femoir à cylindre. Voyez
l\'article Semoir du Supplément. A,
B, C, &c. l\'avant-train compofé des
mêmes parties que celui du précé-
dent fémoir. g g, g g, les deux bran-
cards qui forment l\'arriere-train. LL
L, trémies de la boîte à femence. &c.

N°. IV.

Semoir à cylindre.

Fig. 13. Coupe longitudinale du femoir
par le milieu d\'un des focs. A, la boî-
te à femence, renfermant le cylindre.

14. Coupe oblique de la même boite. A,
laboîte. qr, l\'axe du cylindre.

1 ƒ. Coupe de la même boîte vue par der-
riere.

16. Plan du cylindre, tu, tu, tu, les
cylindres fur lefquels 011 a creufé des
loges pour recevoir le grain, rr,
l\'arbre qui les porte, g g, les axes, s s,
poulies pour recevoir les Cordes ou
les courroies qui font tourner le cy-
lindre.

17. Plan des tremies.

C H A N F R E,

Premier travail à la campagne.
N°. L

-«A vignette repréfente l\'attelier des
efpadeurs, dont le mur du fond eft
fuppofé abattu pour laiifer voir dans
le lointain les préparations premieres
& champêtres du chanvre. Quand il
a été arraché de terre, & qu\'on a
féparé le mâle d\'avec la femelle, on
le fait fécher au foleil; enfuite on le
frappe contre un arbre ou contre un
mur , pour en détacher les feuilles
ou le fruit, & on le fait rouir ou

dans une mare ou dans un ruiffeau ,
ou enfin, dans ce qu\'on appelle un
routoir ; c\'eft une folie où il y a de
l\'eau.

i. Routoir <7, où l\'on a mis lechan-
yre. Plufieurs hommes font occupés
à le couvrir de planches, & à les
charger de pierres pour le tenir au
fond de Peau, & l\'empêcher defur-
nager.

ne où l\'on fait fécher le chanvre , en
le pofant fur des bâtons au-deifus
d\'un feu de chenevote.

4. Une femme s qui tille du chanvre,
c\'eft-à-dire qui en rompant le brin,
fépare l\'écorce du bois.

f. Ouvrier qui rompt la chenevote en-
tre les deux mâchoires de la broyé u.

6. Ouvrier qui efpade, c\'eft-à-dire qui
frappe avec l\'efpadon Z fur la poi-
gnée de chanvre N qu\'il tient dans
l\'entaille demi-circulaire de la plan-
che verticale du chevalet Y.

7. Ouvrier qui, pour faire tomber les
chenevotes, fecoue contre la plan-
che M du chevalet la poignée de
chanvre qu\'il a efpadée.

8. Autre efpadeur qui fait la même opé-
ration fur l\'autre planche verticale
du chevalet.

9- Bas de la planche. L\'égrugeoir dont
fe fert l\'ouvrier de la jicj. 2. L\'extré-
mité de cet infiniment qui pofe à
terre, eft chargée de pierres pour
l\'empêcher de fe renverfer.
Mâchoire fupérieure de la broyé vue
par-delfous. On voit qu\'elle eft fen-
due dans toute fa longueur pour re-
cevoir U languette du milieu de la
mâchoire inférieure, & former avec
celle-ci deux languettes ou tran-
cnans-mouiîes propres à rompre &
Wer la chenev—

Fig. il. La broyé toute montée. La mâ-
choire fupérieure eft retenue dans
l\'inférieure par une cheville qui tra-
verfe tous les tranchans.

J2. Chevalet fimple, X , le même que
celui cotté X dans la vignette.

1Chevalet double, Y Y, le même que
ceux cottes M, Y, dans la vignette.

14. Elévation d\'une des planches du che-
valet, foitfimple, îoit double.

de face en A, & de côté en B.
N⁸. II.

La fécondé vignette repréfente Fattelier
des peigneurs.

Fiç. 16. 17. 18. Peigneurs dont les uns
peignent le chanvre fur le peigne à
dégrolfir, & d\'autres fur les peignes
à affiner. Ces peignes font pofés fur
de grandes tables R portées fur des
treteaux & fcellées dans le mur.

19-Peigneur qui palîè fa poignée de
chanvre dans le fer A, pour en affi-
ner le milieu, & faire tomber les
chenevottes que le peigne n\'a pas
ôtées.

20. Ouvrier qui frotte le milieu de fa
poignée fur le frottoir, pour ache-
ver d\'affiner cette partie.

Bas de la Flanche.

2\\. S, plan & élévation d\'un grandpei-
gne ouferan garni de quarante-deux
dents de douze à treize pouces de
longueur. 11 fert à former les pei-
gnons.

22. T, peigne à dégroffir, garni du mê-
me nombre de dents de fept à huit
pouces de longueur.

25. V", plan & élévation du peigne à af-
finer. Les dents en même nombre
ont quatre ou cinq pouces.

24. Plan Se élévation d\'un peigne fin
dont les dents font au nombre de
trente-fix.

2f. Fer féparé du poteau auquel il eft

■ attaché dans la vignette. La bran-
che coudée qui traverfe le poteau
en B étant terminée en vis, elt re-
çue dans un écrou. C, repréfente
une autre maniéré de le fixer : c\'eft
une clavette double qui traverfe la
branche coudée, & l\'empêche de
furtir.

Fig. 26 & 27. Plan & coupe du frottoir.

CHARBON DE BOIS.
N°. I.

Le haut de la Flanche , conjlruBions diffé-
rentes de fourneaux à charbon.

Premiere conjiru&ion.

a.Ch arbonnier qui trace au cor-
deau Paire de la charbonnière.
Ouvrier qui applanit l\'aire delà char-
bonnière avec la pelle, après avoir
planté au centre une bûche fendue
en quatre par fa partie fupérieure,
& aiguifée par l\'autre bout, pour
commencer la cheminée.

C. Charbonnier qui applanit l\'aire au ra-
teau.

D. Aire applanie, où l\'on voit au centre
la bûche fendue avec les bâtons qui
fe croifent dans les fentes, ce en
quoi confiite la premiere façon de
l\'arrangement du bois, & de la for-
mation de la cheminée.

E. Charbonnier qui a formé foil pre-

mier plancher, & qui en arrête les
bûches par des chevilles.

F. Charbonnier qui répand fur ce plan-
cher du menu bois appellé bois de
chemife. On voit, même figure, la
formation du premier étage du four-
neau.

G. Le premier étage plus avancé, avec le
commencement du fécond.

H. Charbonnier qui apporte le bois à la
brouette.

Tous les autres étages qui vont en
diminuant, à mefure qu\'ils s\'élevent,
& qui forment une efpece de cône,
fe conftruifent de la même maniéré.

Deuxieme conjiru&ion d\'un fourneau.

Fig. 1. Après avoir tracé & applani l\'aire,
comme il a été dit à la premiere
conitru&ion, au lieu de la bûche
fendue en quatre, on plante au
centre une longue perche c e, con-
tre laquelle on drelfe les bûches dont
le premier étage fera conftruit. Cet-
te perche formera la cheminée.

2. Fourneau de cette conftruction ,
dont tous les étages f,g,h, i, font
formés. L\'ouvrier qu\'on voit au pied
de ce fourneau, bêche la terre, fait
un chemin, & prépare de quoi le
couvrir, foit avec de la terre, foit
avec du frafin, s\'il en a déjà, k,
extrémité d\'une autre perche qui va
de la circonférence du fourneau jus-
qu\'au centre, & qui ménage le paf-
fage qui fervira à allumer le four-
neau.

3. Figure qui peut également appartenir
aux deux conftru&ions, & qui en
montre la derniere façon, qui con-
fide à former la chemife du four-
neau. Le fourneau eft tout couvert
de fa chemife, excepté à fa partie
inférieure, où on lailfe une bande
ou lifierefans chemife, pour donner
lieu à l\'action de l\'air.

Troijleme conjiru&ion.

Fourneau pyramidal & recouvert de ga-
2011, dont on voit la coupe verticale
au bas de la planche, fig. N, & le
plan, fig. O, Pl. fuivante.

Le bas de la Flanche.

Fig. L. Coupe verticale par le centre d\'un
fourneau de la premiere conitruc-
tion.

M. Coupe verticale par le centre d\'un

m

F—-«ÏSSÎF

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\' ^rysj$g^rw """ \'^sy" »>1 yj/rmtg^pynm IIM,Tq^gpuiMdagj^jg

et ÉCONOMIE rustique.

de la fécondé conftruc-

fourneau
tion.

%• N. Coupe verticale par le centre d\'un

rourneau de la troifieme conitruc-
tion.

N°. II.

Le haut de la Planche repréfente les four-
neaux en feu , ou la cuijjon du charbon.

%• 4- Ouvrier qui met le feu à un four-
neau de la premier e conftru&ion par
le haut ; car au fourneau de la fé-
conde conftruction, le feu fe met
par le bas où l\'on a pratiqué un pai-
îage, comme on voit en k, fig. 2-
f. Fourneau en feu.
6. Fourneau percé de vents. On voit

un ouvrier qui lui donne de l\'air.
7 & 8- Ouvriers qui poliflent & rafrai-

chilfent un fourneau plus avancé.
9- Ouvrier qui prépare du bois.

10. Bois coupé en tas.

11. Fourneau éteint.

On appelle tue-vents ou brife-
vents, les claies qu\'on voit autour
des fourneaux en feu, fig. 4, ƒ >

Le bas de la Planche.

%• O. Plan d\'un fourneau de la troifie-
me conftruction.

P. Plan d\'un fourneau de la même conf-
truction , mais de forme ronde.
QiEl

evation perfpeétive d\'un fourneau
de la troifieme conftruction.

R. Letraqoir, ou le cordeau.

S. Panier à charbon.

Outils.

Fig. 17. Faulx.
3 8- Rabot.

19. Tariere.

20. Crochet G.

21. La voiture
charbon.

22. La brouette.

CULTURE ET ARSONNAGE
du coton.

IL

Ne habitation des ifles de l\'A-
mérique où l\'on cultive le coton. N°.
1, cotonier dans toute fa grandeur,
arbufte portant le coton. 2, negre
qui cueille le coton. 3, negre qui
épluche le coton. 4, négrefle qui
pafle le coton au moulin, pour en
îeparer la graine, f , negre qui em-
balle le coton en le foulant des pieds,
&fefervant d\'une pince de fer pour
le même effet. 6 , autre negre qui de
tems en tems mouille la balle exté-
rieurement en jettant de l\'eau avec
les mains pour faire relferrer la toile
qui hape mieux le coton & l\'empêche
de gonfler & de remonter vers l\'ori-
fice de la balle. 7 , balles de coton
prêtes à être livrées à l\'acheteur. 8 >
petits bâtimens caboteurs qui vien-
nent charger du coton fur la côte. 9,
partie d\'une plantation de cotoniers.
10, cafe à coton, &engard fous le-
quel fe rangent les négrelfes qui paf-
fent le coton au moulin.

2. Extrémité d\'une branche de coto-
nier. N°. r. Petites feuilles à trois
pointes. 2, grandes feuilles à cinq
pointes. 3, fleurs. 4,4, feuilles for-
mant le calice de la fleur, f, cocon ou
fruit du cotonier; couvert de fon
calice. 6, fruit ouvert dont les flo-
cons de coton font épanouis. 7, co-
con qui commence à s\'ouvrir par la
pointe, g, graine de coton à-peu-près
de groifeur naturelle. 9 , graines de
coton proportionnées au delfein de
la plante. 10, pince de fer en pied
de chevre, fervant à fouler le coton
dans les balles.

3. Arfonnage du coton. A, le chinois.
B C, faifeeau deroféaux quifoutient
l\'arfon. d, anneau de fer qui foutient

m^^mimjS^aiirtmfiSîjgrai&l.

le faifceau de rofeaux. E, le coton
fous la corde de l\'arfon.
Fig. 4. L\'arfon. ab, perche de l\'arfon. c,
panneau de l\'arfon»
f. Coche.

ET EMPLOI

coton.

N⁵. I.

Le haut de la Flanche , où la vignette re~
préfente l\'intérieur d\'une fabrique.

Fig. i.a, Ourdifleur qui ourdit la chaî-
ne. L\'ourdiifoir eft compofé de cinq
rangs de cheyilles fur lefquelles il
étend & alfortit les fils de différentes
couleurs , obfervant de conferver
les encroix. Ces chevilles font de fix
pouces de longueur hors du mur &
par couples. La diftance d\'une cou-
ple à l\'autre eft d\'environ un pied.

b & c. Ouvriers qui avec de la colle imbi-
bent la chaîne envergée Se étendue
fur l\'équarig h, fur les longs côtés
duquel les enverjures ou baguettes
il repofent.

d §cc. Deux autres ouvriers qui fuivent
les précédens & achèvent d\'étendre
l\'apprêt, en palfant leurs vergettes
ou pelotes de pluche de laine delfus
& delfous la chaîne, à laquelle ils
les appliquent en coulant de g vers
h, pour la fécher & en féparer les
fils.

ƒ. Tiiferand qui fabrique fur le métier
une piece de toile. On voit auprès
le moulin à pied.

Le bas de la Flanche.

Fig. 2. Moulin à pied pour féparer le co-
ton de fa graine. A A A A, les mon-
tans & patins du chaffis qui porte les
rouleaux. B, les rouleaux, à une
des extrémités de chacun defquels
eft fixée quarrément une des deux
roues ou volans C, C, qui tournent
en fens contraire. D , cheville pla-
cée hors du centre fervant de ma-
nivelle. DE, corde qui communi-
que le mouvement du (marchepied à
une des roues C. Il y en a une fem-
blable à l\'autre extrémité F du mar-
chepied E F. G, tablette inclinée
fur laquelle tombe la graine. Les
couffinets ou collets dans lefquels
roulent les tourillons des rouleaux,
peuvent être ferrés ou deiferrés à
volonté, pour approcher ou éloigner
les rouleaux mobiles dans les rainu-
res des montans où on les fixe par
des clefs.

Fig. 3. Petit moulin à main pour le même
ufage. a b, les rouleaux cannelés, c,
la manivelle.

4. Les deux cardes du fileur. A B, la
grande carde. CD, la petite carde.

f. Partie de la chaîne & des baguettes
ou envergeures fur lefquelles les fils
de la chaîne s\'entrecroifent. ab,cd,
couple de baguettes. ef,gh, autre
couple de baguettes éloignées d\'en-
viron un pied de la premiere. Les
deux baguettes d\'une couple font
jointes enfemble par des S de fil de
fer. rstu, un des fils de la chaîne
qui paffe alternativement delfous &
delfus une des baguettes de chaque
couple, kl m n, fécond fil de la chaî-
ne qui palfe delfus & delfous les ba-
guettes qui font mifes pour foute-
nir la chaîne dans toute fa longueur,
& conferver tous les encroix que
l\'ourdilfeur a de la vignette y a pra-
tiqués.

6. Une des deux pelotes revêtue de plu-
che de laine, dont les apprêteurs bc
de fe fervent comme de vergettes
pour étendre l\'apprêt fur la chaîne.
L\'intérieur de la pelote eft rempli de
crin frifé.

N°. IT.

%• 7- Première opération. Peigner- du
coton avec une feule carde.

8- bis. Flocons de coton faits à la main,
après qu\'on a féparé la graine.

9- Seconde opération. Continuation du
peigner du coton, ou partage du co-
ton fur deux cardes.

io. Troifieme opération du peigner du
coton, ou tranfport du coton de la
grande carde fur la plus petite.

11 • L\'étoupe du coton.

12. Flocon de coton luftré une premiere
fois.

13. Flocon, de coton luftré une fécondé
fois.

N°. III.

Manière de lujlrer & de filer le coton.

14* Luftrage du coton.

if. Filage du coton.

16. Mains du fileur vues féparément.

17• L\'ourdiffoir. A, le tambour de l\'our-
diifoir. B C, roues qui mefurent la
quantité de l\'ourdiffage. D df, ref-
fort qui\' avertit la nuantité de

N°. IV.

Métier à faire la toile de coton.

Nota. Dans le texte ce font des
lettres majufcules, & dans les plan-
_ ches on a mis des lettres minufcules.
Lajx^. 18. repréfente le métier à faire la
toile de coton, & l\'ouvrier à fon mé-
tier : ce métier n\'a rien de particu-
lier, a, le poids qui palTe fur Penfu-
ple de derriere, & qui tend la chaîne.
b b, l\'enfuple & le chaflîs du métier,
c, les Mes. d, les marches, ƒ, l\'ou-
vrier. Lafig. i9.repréfentele même
métier vu de profil. Les mêmes let-
tres marquent les mêmes parties, ce,
les maillons.

JARDINA G-K
N°. I.

Outils de jardinage.

Fig. f. BÉche.

7. RatifToir à tirer.

8. Ratiffoir à pouf-
fer.

A. Râteau.

B. Déplantoir.

C. Echenilloir.

D. Cifeaux.

E. Plantoir.

F. Cordeau.

Nota. La lettre C a été omife, fig.
40. mais elle doit être placée com-
me on le voit fig. 44.

Fig. 40. Profil de cette machine. AC, deux
montans de bois de chêne dont 011 ne
voit qu\'un feul dans la figure. Ils ont
trois à quatre pouces d\'épailfeur, &
font aifemblés en A & en C par deux
entretoifes, & fortifiés par des fret-
tes de fer. L\'intervalle d\'un mon-
tant à l\'autre eft de trois pouces ; ils
font chacun percés de deux rangées
de trous d\'un pouce & demi de dia-
metre, qui fe répondent les uns aux
autres, pour recevoir des chevilles
ou boulons de fer d\'un pouce & un

quart de cKametre qui fervent alter-
nativement de point d\'appui ou de
centre de mouvement au levier de
cette machine. B D, piece de bois
d\'orme ou de. frêne à laquelle on a
donné le nom de bé\'ier. Son extré-
mité fupdrieure eft armée d\'une for-
te piece de fer ƒ, partagée en trois
dents pour avoir prife fur l\'arbre. Le
bélier qui, à fa partie Supérieure,-a
environ iix pouces d\'équartiifage,
& à fa partie inférieure huit, eft
fendu obliquement en cette partie,
pour laifler palier la chaîne C g h,
& recevoir la poulie c, qui a quatre
pouces d\'épailfeur & neuf pouces de
diametre. L\'extrémité inférieure B
eft garnie d\'une frette, ainfi que le
corps du bélier, en a, b,f: à l\'ex-
trémité inférieure font deux pieces
de fer K L, fixées fur le bélier, &
dont les deux parties L traverfées
par un boulon, embraffent les deux
montans le long defquels ces pieces
de fer peuvent glifler lorfqu\'on éleve
le bélier par le moyen du levier & de
la chaîne. La chaîne eft d\'environ
dix pieds de longueur, & les chaî-
nons de quatre pouces dix lignes.
Elle eft attachée fixement à la par-
tie fupérieure C, des montans entre
lefqueis eft placée fa partie inférieu-
re h, terminée, après avoir embraf-
fé la poulie, par un anneau à oreille
mn, jig. 42. Cet anneau eft faifipar
le crocket P repréfenté en profil, fig.
41. où F eft la partie inférieure du
crochet. 2D E e, un levier & un
arc de fer 5 ce levier a en 2 environ
deux pouces d\'épaifleur ; il eft formé
en moufle pour recevoir l\'extrémité
fupérieure du crochet 2 F, qui eft
mobile fur un boulon dans cette
moufle. Il diminue d\'épaifleur & de
largeur à mefure qu\'il approche de
l\'arc E e, qui n\'a que fix lignes d\'é-
paifleur , & qui eft percé de plufieurs

trous. Auprès du boulon2 font deux
entailles femi-cir cul aires x, y, dont
les centres indiqués par des lignes
ponctuées font autant éloignés l\'un
de l\'autre, que les centres des trous
pratiqués dans les montans A C de la
fig. 40. ce font ces entailles se y, qui
repofent alternativement fur les che-
villes que l\'on place dans les trous
montans, lorfqu\'on fait ufage de
cette machine.

Fig. 41. L\'arc E c & le trou D fervent à fi-
xer le long levier de bois DE, fig.
40. par deux chevilles ou boulons de
fer. Celui marqué D fert de centre
de mouvement. L\'arc e lui eft con-
centrique 5 & au moyen d\'une autre
cheville d qui traverfe le levier &
paffe dans un des trous de l\'arc, on
parvient à fixer ces deux pieces l\'une
fur l\'autre, & de maniéré que l\'au-
tre extrémité E du levier D E foit à
portée des ouvriers qui doivent ma-
nœuvrer. A l\'extrémité E on adapte
aufïï un manche E H, par le moyen
duquel 011 éleve ou on abaifle l\'ex-
trémité E du levier.

Jeu de cette machine.

On- la fuppofe toute montée & mife en
place, le trident ƒ piqué fous une
des branches de l\'arbre que l\'on veut
renverfer, & l\'extrémité inférieure
A des montans bien calée & affermie
par des taifeaux ou piquets G. En
cet état, & fuppofant encore que les
entailles xy, pg. 41 , repofent fur
les deux chevillés de fer qui font
palfées dans les trous des montans,
fi on abaifle l\'extrémité E du levier ,
la cheville de la rangée extérieure
fur laquelle repofe l\'entaille x de-
viendra le centre de mouvement,
& le point 2 en s\'élevant tirera le
crochet F, & par conféquent la chaî-
ne qu\'il retient ; ce qui élevera le bé-
lier d\'une quantité égale à la moitié

de l\'efpace que le point z "aura par_r
couru. L\'entaille t/ne repofant plus\'
lur la cheville de la rangée intérieu-
re , un ouvrier tirera cette cheville
& la replacera dans le trou de la mê-
me rangée immédiatement au-deifus
de celui d\'où elle eft fortie. Onlaif-
iera alors repofer le levier fur les
deux chevilles, enfuite on élevera
l\'extrémité E du levier par le moyen
du manche EH; & ce fera alors la
cheville y de la rangée intérieure qui
deviendra le centre de mouvement.
L\'entaille % s\'éloignant de la chevil-
le de même nom, on retirera cette
cheville pour la placer dans le trou
qui eft immédiatement au - deiîus.
Ainfi les deux chevilles deviennent
alternativement le point d\'appui du
levier qui eft du premier genre , lorf-
qu\'on abailfe le point E, & du fécond
lorfqu\'on l\'élevé. Ce levier a beau-
coup d\'affinité avec celui connu fous
le nom de la gaaroujie.

m n, anneau à oreilles cité fig. 41.
qui fert à prendre le crochet P.

4?- Autre application de la même machi-
ne. Pour arracher, par exemple,
des fouches, on ne fe fert pas du bé-
lier-, on place les montans A A per-
pendiculairement & le plus près de la
fouche que l\'on peut. On pafle la
chaîne autour de la poulie c qui eft
enclavée dans une moufle d. On at-
tache à cette moufle une autre chaî-
ne/; que l\'on fait paifer fous une des
maîtreifes racines e de la fouche, &
• opérant comme il a été dit ci-deiïus,
on parvient à l\'enlever & à vaincre la
refîftance des racines.

44- Autre difpofition de la machine de
Sommer, où l\'on a fupprimé la chaî-
ne > le crochet faifnlant immédia-
tement le bélier par le bout infé-
rieur, qui eft armé pour cet effet
avec une forte piece de fer, dans
laquelle le crochet

eft en-delfous & ne paroit pas dans
la figure.

Fig. 4f. La même machine arrangée en-
core autrement. Dans les précéden-
tes le crochet étoit mobile ; c\'eft-à-
dire, qu\'on devoit le haufler ou le
. bailler au moyen des chevilles : dans
celle-ci il refte à fa place, l\'extrémité
s\'engage dans les dents de la piece de
fer qui fe trouve au milieu de l\'épaif-
feur du bélier qui répond aux mon-
tans : on a retranché dans la figure
la moitié de l\'épailfeur du bélier, afin
qu\'on vît la piece de fer, dont les
dents cependant fortent entièrement
hors du bois & n\'y font pas noyées
comme illeparoît par la figure. Le
jeu de cette machiné eft aile à com-
prendre ; le crochet, ou plutôt le le-
vier ayant fon extrémité engagée en-
tre les dents, fait monter le bélier,
lorfqu\'on pêfe fur l\'autre extrémité ,
«Se il y a au-delfus de l\'entaille par où
le levier palfe, une forte plaque de
fer mobile, dont l\'autre extrémité
s^ en gage dans les dents de la piece de
fer & empêche le bélier de redefeen-
dre, lorfqu\'en foulevant le levier on
le fait paifer de nouveau en-delfous
de la ligne horifontale; c\'eft-à-dire ,
lorfqu\'en le faifant monter, il échap-
pe hors des dents ; & pour qu\'on
puilfe le faire redefeendre, fon ex-
trémité eft brifée, comme on le peut
voir par la figure féparée qui repré-
fente plus en grand le bout du levier :
on comprend qu\'en le foulevant, la
partie faillante taillée en chanfrein,
s\'appuyant fur les dents, fait baiffer
l\'autre extrémité, enforte que cette
partie mobile autour d\'un boulon
échappe à la fin & fe remet à fa pla-
ce. Le bas de cette machine eft dif-
pofé comme les précédentes , il y a au
bas du bélier une roulette qui appuyé
contre les montans; il eft encore re-
tenu par deux pieces de fer qui Pern-

brafïent de chaque côté & qui por-
tent un rouleau qui pafle deifus les
montans : on voit cette partie repré-
fentée féparément au bas de lafig. qy.

NV III.

Fig. 45. Parterre mêlé de broderie & de
gazon.

N°. IV..

Fig. fo. Bofquet avec une piece d\'eau, on
n\'en voit que la moitié, l\'autre par-
tie étant la même que celle-ci.
fi. Arbre dont on difpofe les branches
pour former le berceau dans une al-
lée.
f2. Eipalier.

■MONTAI\'NIER.
N°. I.

Fig. 1. Poîle à tenir la foudure fondue.
2. Porte-foudure, ou couffin de coutil.

Compas.
4, Marteau.
f. Maillet plat.
6. Bourfaut.

7..Deux ferpettes 5 a, une grande -, h _y
une petite.

8. Grattoir.

9. Gouge.,

10. Couteau.

11. Niveau.

12. c , d, e, diiférens fers, à fouder»
¹ ?• ƒ » 9 •> attelles ou poignées.
14. Rape.
if. Cuillierei
16. Niveau.

N^a. PI.

Fig, 20. A B , conduite d\'eau par dès
tuyaux de grès. C ,.refervoir. E E ,
ligne de niveau. D D, ventre en gor-
ge, & contre-refoulement.,
2i. Autre conduite d\'eau..

Fig. 21. Jauge d\'eau.

23*. Quille.

N°. I1L ¹

Conjlru&ion dun bajjin de glaife fable\'
pavé.

Fig. 23. BB, contre-mur pour foutenir les
terres du côté du baffin. E E , corroi
de glaife. C C, mur de d-ouve. DD,
rouet de charpente fur lequel repo-
fe |le mur de douve. F, corroi de
glaife qui forme le fond du baffin. G
G, fond du baffin fablé, pavé. A, in-
térieur du baffin.

24. Conftru&ion d\'un baffin de ciment.
H H, maffif de pierre fervant en-de-
hors de contre-mur. K, maffif de ci-
ment.

25*. Conftruction d\'un baffin de plomb.
L L, M M , maffif de pierre fervant
en dehors de contre-mur. O, O, N,
O, N, 0,0, N, O, tables de plomb
foudées.

Confiru&ion d\'un baffin de terre franche.

26. A A, contre-mur. B B, mur de dou-
ve. CC₃ rouet de charpente pofé fur
la maffe naturelle de terre franche.
DD, corroi de terre franche. Le
fond de ce baffin eft auffi fablé &
pavé.

N°. IV.

Fig. 27,28,.29, 30, îi.
pieces d\'eau.

INDIGOIERIE ET MANIOC.

La vignette du haut de la planche ou la
fig. 1. repréfente la vue d\'une indigo-
terie. A ,.refervoir d\'eau claire. B, la
trempoire. C, la batterie. D , le re-
pofoir qu\'on nomme auffi diablotin.
E E,. robinets d\'où la teinture d\'une
cuve palfe dans la cuve qui eft au-
delfous.. E Ftrous que l\'on débou-

che fucceflivement, pour vuider
l\'eau claire de la batterie, lorfqae la
_v fécule bleue s\'eft\'précipitée au fond.
*G, indigot dont on a rempli des facs
de toile en forme de chauffes pour le
faire égoutter. H, hangard ouvert
& à claire voie fous lequel on met
l\'indigot dans des cailfons, pour
achever de le faire fécher à l\'ombre.
I, negre qui porte la plante dans la
trempoire. K K, negres qui agitent
continuellement la teinture de la
batterie avec des féaux percés & at-
tachés à de longues perches. L, plan-
tes d\'indigot. M, maifon du maître
de l\'habitation. N, campagne femée
d\'indigot.

Fig. 2. 0,0, caifTons de bois élevés fur
des treteaux, fervans à faire fécher
l\'indigot à l\'ombre fous le hangard
de la vignette.

P., couteau courbé en forme de fer-
pette, pour couper l\'indigot fur pied.

4. Q_, taffe d\'argent bien polie, fervant
à examiner la formation du grain
dans la teinture de la batterie.

f. Preife à manioc. A, tronc d\'arbre
percé entravers. B, branche four-
chue difpofée en bras de levier &
chargée de groffes pierres. C, facs
d\'écorce d\'arbre remplis de la rapure
du manioc. D, bouts de planche
fervant à preffer les facs également.
E , couy ou coupe de. calebaffe re-
cevant le fuc du manioc dont on fait
la mouchoche.

6. Maniéré d\'exprimer le fuc du ma-
nioc à la façon des Caraïbes. G, cou-
leuvre ou efpece de panier d\'untilfu
lâche & flexible. rempli.de rapure de
manioc. H, poids attaché au bas de
la couleuvre qui la contraint de s\'al-
longer en diminuant fa groffeur ; ce
qui fuffit pour exprimer le fuc de la
rapure..

MOULINS A VENT ET A EAU,
pour moudre le bled.

N°. h

Vue extérieure d\'u>n moulin à vent.

N°. II.

Coupe verticale du moulin, fur fa longueur.

N°. I 11.

Coupe verticale du moulin fur fa largeur.
Engin à tirer au vent.

12,

1 Reuil. 13 , chaperon. 54, jambes.
60, effîeu. k, poteau debout, i,
liens. 2,1, femelles. 63 , roues. 69,
pieu.

N°. IV.

Vue perfpe&ive de l\'intérieur du moulin.

Lettres & chiffres relatifs aux quatre premie-
res planches.

A,

B,

C,
4
f
6

7

22, planchers» N^os,

23, pannettes,

24, guettes,

2f, poteaux de rempMage,
26, fommier,

27 , faux fommier ,

28 , poteau du faux fommier,
29, pallier,

50, fauche ,

a, petit fer, & chevilles du

blutoir,

51, poteau delabraye,
32, brave,

3 3 , bafcule du frein,
34, épée de la bafcule du frein,
3 r, petite poulie du frein ,
363 plancher des meules,com-
ppfé de quatre cartel-
les,

5 7, la huche & le blutoir,

38, anche,

39, montée du fécond étage,

40, colliers,

41 , pannes meulieres ,
42, entretoile,
G, galerie,

43 , poteau de croifée de la ga-
lerie,
44, fabliere d\'appui,
ƒ, fabliere du haut de la ga-
lerie ,

4f, fabliere du bas de la gale-
rie ,

46, hautes pannes ₃
47 , colliers,

48, jeu,

49, pallier de gros fer,

b, gros fer,

fo, marbre fur lequel pofe le
collet de l\'arbre tour-
nant.

f r, pallier du petit collet,
$2, femelle du petit collet,
f 3 > pallier de heurtoir,
SA ■> heurtoir,
ff, lutons,
f6, arbre tournant,

H, rouet, N^0!„

f 7, chante aux _s
yg, paremens,
gouifets,

61, embralfures,
K , lanterne,

62, tourtes,
6f, frein,

66, archures ,

67, trempure,

68, dos d\'âne,

L,M,N, O, les ailes, 1.

70, épée de fer.

71, tremions,

72, tremie,

73, auget,

74, clefs des paliers,
7 ƒ, jambes de forces,

76, entrait,

77, poinqon,

78, liens,

79, faite,

80, chevrons du comble,

81, planches fur lefquelles po-

fentles bardeaux, 1.

82, bardeaux, 1.

83, aixà couteau, j,

84 » volans, 2. 3.

8j", antes, 3.

86, coterets, 3.

87, lattes, 3.

h , (7 , <7, arbre de l\'engin pour monter
le bled dans le moulin, h, hériifon. s,
levier fur lequel repofe le collet de
l\'arbre. / m n, autre Levier fur lequel
repofe le premier, m k, barre defer
par laquelle le levier eft fufpendu. g,
tambour ou dévidoir fur lequel paffe
la corde fans fin appellee la vmdenne.
n 3 p, corde par laquelle on gouverne
cette machine. <7, r, corde deftinée
à monter les facs dans le moulin.
Fig. 2, 3 & 4.

N⁹. y.

Details du moulin à vent & à eau.
Fig. f. Yue perfpedive de la cage de char-

pente qui foutient les meules des
moulins à eau ; des meules & archu-
res; de la tremie, &c. F, anche par
laquelle la farine tombe dans la hu-
che, cottée 38 dans les figures précé-
dentes. a, fer. CD, auget. ce,
cb, cordes pour donner plus ou
moins de bled. 1,2, corde qui fuf-
pend le morceau de bois qui fait Ton-
ner la fonnette. A, la fonnette. 2,
6, corde par laquelle le morceau de
bois tire la fonnette. 4, porte de la
tremie fufpendue par une corde au
point t. 66, les archures. G, extré-
mité delà trempure.
6. Les mêmes objets vus de profil.
CD, Pauget. 66, les archures. H
G, la trempure. 70,. épée. LM, la
braye. N, la lanterne.

7. Coupe des meules & du boitillon. a_r
le boitillon.

8- La cage du blutoir du moulin à vent
enperfpective. A B, chauife du blu-
toir. C, entonnoir de la chauife.
X, autre ouverture dans laquelle
on conduit le manche de l\'anche
quand on ne veut pas bluter. ED,
portes par lefquelles on retire la fa^-
rine.

9- La chauife en perfpective ; les treuils
par lefquo. s elle eft tendue, & les bâ-
tons qui la mettent en mouvement.
AB, la chauffe. C, l\'entonnoir. O,
P, cordes qui p a fient dans les four-
reaux de la chauife. a b, cd, petits
treuils par le moyen defquels on
tend la chauffé. F H, la baguette. F
G, attaches qui reçoivent la baguet-
te. KL, bâton. MN, arbre verti-
cal.

10. Plan delà chauife. Les lettres comme
a la figure précédente.

H. Le gros fer &fa lanterne : on le fup-
pofe rompu en b, afin de rapprocher
les extrémités.
12. L\'anil.

feaux rencontrent l\'extrémité K du
baton K L, fig. 9.

Fig. 14. Fer d\'un moulin à eau.

N*. V" I.

Vue intérieure, du moulin à eau ordinaire.

Fig. if. A, axe de la grande roue à au-
bes. B 8, aubes. C, la roue garnie
de foixante-douze alluchons. D, pa-
lier de l\'arbre vertical DG. F, lan-
terne de dix-huit fufeaux. G, hérif-
fon, ou roue horifontale de foixan-
te-douze dents. H, lanterne à douze
fufeaux de fer, qui porte la meule
fupérieure. K , auget. L, tremie.
M, huche. Le détail de toutes les
parties de ce moulin, qui lui font
communes avec le moulin à vent, &
de quelques autres qui lui font parti-
culières , fontrepréfentéesfig. j à 14.

N\\. VII.

Moulin à eau du Bafacle à Touloufe, peur le
b\'ed.

Fig. 16. La divifion j.ij. iii. iv. eft le plan
de la fondation de deux courtiers.
3 H1, palier. H, crapaudine fur la-
quelle repofe le pivot inférieur de
l\'arbre de la meule. P, traverfe de
bois entaillée où coule l\'epée qui fuf-
pend le palier. Q_, platteforme fur
laquelle la maçonnerie du tambour
eft conftruite. O11 voit même figure
la conftrudtion du radier; c\'eft un
alfemblage de longrines & de traver-
fines qui repofent fur les tètes des
pieux: il eil: recouvert par des ma-
driers dont la longueur eil fuivant la
longueur du courfier.

17. La divifion ij. v. iv. vj. eft le plan de
deux couriiers pris au-deifus du ra-
dier. AD, AD, radier du côté d\'a-
mont. C , vannes qui ferment le
courfier. R K , maffifs de maçonne-
rie qui dirigent le cours de l\'eau à la

circonférence de la tonnelle. G, la
tonnelle où l\'on voit la roue. H g, 2,
palier. H, crapaudine du pivot in-
férieur de l\'arbre de la meule. 6, f ,
la braie.

Fig. jg. La divifîonv. vij. vj. viij. eft le
plan de l\'intérieur du moulin pris au-
deflùs de deux courtiers. M, meule.
L, couverfeaux qui avec les archu-
res renferment les meules. Les ar-
chures font ici en partie de maçonne-
rie, & en partie de bois. 9 8 5 trem-
pure. 10, coins à élever ou abaiifer
la trempure. C,C, vannes qui fer-
ment ou ouvrent le courfier du côté
d\'amont.

19. La divifion indiquée par cette figure
eft la coupe tranfverfale de deux
courfiers, faite par| le centre de la

~ tonnelle, & vue du côté d\'aval.

20. Coupe tranfverfale de deux courfiers
faite par un plan qui palfe par les van-
nes , & vue du côté d\'amont. R R,
maffifs qui relferrent le courtier vu
du côté d\'amont.

ai. Elévation de deux courfiers & d\'une
portion de l\'étage au-deifus, vue du
côté d\'amont. BB, vannes. CC,
queue des vannes. L\'une des vannes
eft toute fermée ; l\'autre autant ou-
verte qu\'on le voit au profil, fig. 22.

N°. VIII.

Fig. 22. Coupe longitudinale fuivant la
longueur d\'un des courfiers. A A ,
niveau des eaux au-delfus du mou-
lin. B C, vannes qui defcendent à
coulilfes dans des poteaux, pour ou-
vrir ou fermer le courfier. B D, cour-
fier d\'amont. EF, courfier d\'aval.
3 H 2, palier qui eft accroché & re-
pofe en 2 fur un feuil que l\'on voit
fig. 23 & 24. 1,4, épée par laquelle
le palier eft fufpend U à la braie. 6, f,
la braie. 6, 7, épée par laquelle la
braie eftfufpendue à la trempure. 8,
9, la trempure. 10, coin qui élève
ou abailfe la trempure, & éloigne ou
rapproche les meules. H K, arbre de
la roue. G, la roue, KL, fer de la
meule fupérieure. L, archure ou
tonnelle qui contient les meules. M,
tremie. N, petit cric qui approche
ou éloigne l\'auget. P, traverfe en-
taillée où coule l\'épée de communi-
cation de la braie au palier.

Fig. 25. Coupe tranfverfale de deux cour-
fiers faite par le centre de la tonnelle,
& vue d\'amont. R R, partie du maf-
fif qui reflerre le courfier, & qui
forme la tonnelle vue d\'aval.

24. Elévation extérieure des deux cour-
fiers, vue d\'aval.

2f. Profil de la roue.

26. Plan de la roue qui eft renfermée dans
la tonnelle.

N°. IX.

Divers moulins à bras.

Fig. 27. Moulin à cage ronde tout monté.

28- La manivelle.

29. La noix ou meule montée fur fon
arbre.

30. Entretoife fupérieure.

51. Entretoife inférieure.

32. Rondelle qui ferme la partie fupérieu-
re du moulin, & fur laquelle repofe
la tremie.

Le boulon de la vis.

54. La vis.

3 f. Autre moulin à bras tout monté.

35. La boite, dont l\'intérieur eft canne-
lé ou à dents.

3 7. La noix montée fur fon arbre.

38. Noyau de la noix.

39. Cloifon de devant.

40. Cloifon de derriere.

41. Face extérieure de la platine de der-
riere.

42. Face intérieure de la platine de der-
riere.

43. Face extérieure de la platine de de-
vant.

Fig.

Fie7. 44. Face intérieure de la platine de
devant.

MOULINS A EXPRIMER

l\'huile des graines.

N°. I.

Moulin à exprimer Vhuile des graines»

1. AB, Altbre tournant qui porte
les volans. C, rouet. D, autre rouet.
DE, arbre vertical. F, pallier qui
porte l\'arbre vertical. E, lanterne de
l\'arbre. G, autre rouet de l\'arbre ho-
rifontal. HK, Q_Q_, levées de l\'ar-
bre. L M, petits rouets. NN,cam-
mes ou levées. O P , pilons. Q_Q_,
camraes qui font mouvoir les pilons.
S S, R R, autres pilons, ƒ, ƒ, ƒ,
mortiers. TV, c d, moifes qui gui-
dent les pilons dans leur mouvement.
a b, moife à laquelle font fixés les
cliquets qui fervent à fufpendre les
pilons. 1, ƒ, place où l\'on met les
facs. 6, 7, call es qui fervent à la pref-
fion latérale. 4 4, autres calles. 3 ,
coins que le pilon S enfonce pour fer-
rer. 2, coin renverfé que le pilon R
chaffe pour delferrer. X Y, Z JE.,
piece de bois où font pratiqués les
mortiers.

N°. IL

Détails du précédent moulin , & moulin à
moudre le tabac.

Fig. 2. Chaudiere où le marc fe prépare à
une fécondé expreffion.

5. Moulin à écrafer différentes fubftan-
ces végétales qui donnent de l\'huile.
On voit fur l\'arbre un collet quarré
fur lequel on monte un hériffon ou
rouet horifontai, qui emprunte fon
mouvement du moulin, fig. 2. A B C
D^, chaffis. m, h, les meules, ekf,
faux qui ramaffe la graine. L, le maf-
fif de la cuve en pierre qui reçoit
l\'huile de la graine écrafée.

Fig. 4. Moulin à tabac. A, le mortier. B, le
cliquet. E D , chevron qui pouffe le
cliquet. 1, 2 , rochet qui entoure le
mortier. B C X , bafcule qui fert à
relever le chevron du cliquet.

Nota. Cette figure a été repréfen-
tée en deux parties pour ménager la
place, la partie eft le dcilùs de celle
qui eft à droite.

PRESSOIRS.
N°. I.

Prejfoir à double coffre. Elévation perfpe&i»
ve du prejjoir.

Fig. 1. P P, Cîîantier. L L, faux chan-
tier. 8 , 8 5 9 ^ 9 i 1 ? ₃ 13, &c. jumel-
les. k,k, k, contrevents, mn, cha-
peaux des jumelles. 10, 10, &c, au-
tres chapeaux ou chapeaux du be-
froi. 12, 12, traverfes. t, s, chaîne.
q, mulet. 14,14, &c. flafques. y, y ,
y,y, pieces de maie, s, coins, p, p, p,
pieces de bois appuis du dolîier. OC 5 OC5
OC «i OC ^ OC j chevrons, u, u, çerous. A
B, grande roue. E , roue moyenne.
G, petite roue. DE, pignon de la
roue moyenne. F G, pignon de la
petite roue. H K, pignon de la mani- ■
velle. M, bouquets ou piédeftaux de
pierre. X, maffe de fer. I. grapin. IL
pelle. III. pioche. IV. & V. battes.
R, Q_, baiiongs. V, foufflet. S, T,
tuyau de fer blanc. T, entonnoir. V
Y, grand barlong. YZ, tuyau de
fer blanc, a, b , c, d, 1, 2 , 3 , 4, f,
6, tonneaux. g,g,f,.f, h, chantier,
c, è, chevalets qui foutiennent le
tuyau de fer blanc.

N°. IL

Fig. 1. Plan & profil de l\'un des coffres du
prelfoir. PP, chantier, rr, brebis.

y, doffier. q, le nuilet. y, y, y, y, piè-
ces de maie. Z , coins. D, mouton.
E E, coins oupouîfeculs. u u , écrou.
CD, vis. AB, grande roue.

Fig. 2. Coupe Suivant la longueur d\'un des
coffres du preifoir. L L, faux chan-
tier. 13,13, jumelles, t s, chaînes, y,
dolïier. r r, brebis, q, le mulet. 1,
2, 4, f, 6,7,8,9> pieces de maie. Z,
coins. D, mouton. E E, coins ou
pouifeculs. p,p,p, appuis du doffier.
10, mouleau. G G, planches à cou-
tC3,LlXe PC 5 DC ^ X 5 OC ^ chevrons, u u,
écrou. CD, vis. AB, grande roue.
M, bouquets ou piédefta ux de pierre.
F, le marc,

F RESS OIR A CIDRE
N°. I.

Fie/, t. Vjje perfpedive & plan du pref-
- foir.

La vignette repréfente l\'endroit où le
preifoir & la pile font établis. AB,
la brebis. CD, le mouton, ƒ, 6., 7 ,
8,9 , les jumelles. 4,4, e, e, contre-
vents. Y, Z, 2,12, entretoifes. a,b,
chapeau. K X, les clefs, g, la vis, E_}

le barlong. F, marc empilé fur la
maie ou Pemoy. 10, 10, pieces qui
fupportent les pieces de maie. 11,
pieces qui foutiennent les couches.
H, le hec. RSQ_, auge circulaire
de la pile. le rabot. TLV, ca-
fes ou féparations à différentes fortes
de pommes. M ,.la meule. L N, axe
de la meule. N, palonnier. V P ,
conducteur du cheval ou guide.

Fig. 2. Plan du preifoir & de la pile. Les
mêmes lettres délignent les mêmes

parties.

N°. II.

Fig. 3. Profil & détail du preiïoir à cidre.
Elévation géométrale du preifoir vu
de face. Les mêmes lettres déiignent
auffi les mêmes parties.

4. Elévation des jumelles qui enibraf-
fent le gros bout du mouton & de la ^
brebis.

Elévation des deux jumelles qui font
placées vers le milieu du mouton & ^
de la brebis, & qui fervent à relever
le mouton.

6. Partie inférieure de la vis qui entre
dans la brebis.

7, Plan & profil d\'une des clefs.

II

J

Il] ri a i/fat re > je,

HMMHI

œconomie RUSTIQUE
Ira vail du Chanvre,

(economie ^:rustique,
Charbon de 13ois .

{economie rustique

Charbon de Bois.

œconomie rustique
Charbon de Bois.

ΠC ONOMIE R US IIO U E .

C allure cl Arsonnaqe du Coton.

oe con o mie r us 110 ue ,

Travail du Coton.

\' t i ■

P

_______

lay

(ECONOMIE RUSTIQUE
Coton

L............

Agkïcvl 1¹ Uli e ) jarclincicjas

fek.

/Icj ri culture, Jardinage<,

agriculture
Jardinage i Fontainîer.

oe con o mie rustique ,

Indigoterie etManioc ,

à

agriculture, economie rustique

Moulin a Vent,

Agriculture Economie Rustique

Moulin a Veut

agriculture,economie rustique

Detail des Moulins.

. j

!

agriculture (economie rustique

Moulm du Basacle

AGRICULTURE /{ECONOMIE RUSTIQUE _f
Moulin chi Balade,

L ....."" "__

■(economie rustique: ,

Moulin a exprimer l\'Huile des Graines

(economie rustique. ,

Moulin à exprimer l\'Huile des Graines.

œcono JUK rxjstioue.
Pressoir.

(ECONOMIE RUSTIQUE
Pressoir à Cidre.

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