CONTES ARABES MODERNES.
RIJKSUNIVERSITEIT TE UTRECHT
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(rü ILLATI ME SPTTTA- BEY.
LEIDE, E. J. BRILL. 1883.
liiipriuicriu de b). lirill a liciclc.
Dans la preface de ma G-rammairc du dialede arabe vul-(/aire de l\'Eyypte (Leipzig, Hinrichs 1880, p. xu), je 1110 décla-i\'ais pret a publier une nouvelle série do contes arabes popu-laires, si le besoin s\'en faisait sentir. Or, depuis ce temps, le désir do connaitre plus au long ces histoires fantastiques, souvent remplies d\'une grace naïve, et aussi le besoin d\'avoir sous la main un plus grand nombre de textes originaux nécessaires a 1\'étude de la langue, m\'ayant été exprimé a plusieurs reprises et par des personnes compétentes, je mo décide aujourd\'hui ii leur dormer satisfaction, en publiant les douze contes qu\'on lira ci-après, soit dansletexte, soit dans la traduction frangaiso ([ui 1\'accompagne et que j\'ai tentée en vue dïm cercle plus grand de lecteurs.
J\'ai transcrit directement le texte arabe d\'après les paroles ot, pour ainsi dire, sous la dictée des gens du peuplo. Jamais je ne mo suis permis d\'y rien retoucher. On trouvera done reünies ici toutes les imperfections de style que la manière naturelle et irréfléchie de raconter comporte, a sa voir: des répéti-tions (p. e. II, 25; 111, 9), des changements et des contradictions {p. e. IX, II compare a,vee IX, 9), mème des contusions, etc. On remaniuora aussi partoul une grande inobilité dans la pro-
PR EFACE.
nonciation, dont les variations confcinuelles sonfc jnstemenl ce qui anime les paroles parlées et leur donna un charme particulier, a l\'encontre des paroles transmises par récriture, oü une orthographe impitoyable fixe et arrête la langue et lui fait perdre les nuances qui ne veulent pas se soumettre aux lois dictees. Certes, ces lois, prises et appliquées dans leur sens général, 11(3 sont jamais négligées entièrement, elles fournissent les régies tbndamentales au conteur; mais celui-ci, toujours inconscient de ce point d\'appui, laisse prédominer naïvement sa maniore a lui de raconter et de sentir, suivant en cela Tim pulsion irrésis-tible de la nature vivante qui incite chaque individu a vivre de sa vie propre et a faire de la langue commune une langue personnelle oü dominent librement les inflexions particulières, les constructions spéciales et les tours singuliers, enfin les phrases toutes faites et qui, devenant habituelles a chacun, sont la marque de son génie propre; et cette interprétation indivi-duelle est d\'autant plus grande chez les peuples barbares ou pen civilises que l\'influence des grammairiens et des académies ne s\'y fait pas encore sentir. Ainsi, je prie le lecteur de ne pas attribuer a des negligences de transcription les irrégularités de prononciation et surtout la variation continuelle des voyelles qu\'il rencontrera a la lecture dutexte. J\'ai taché de copier par-tout le plus exactement possible les paroles prononcées.
La méthode de transcription que j\'ai employée, estcellequi m\'a déja servi dans ma grammaire oü 011 l\'a trouve expliquée dans les premières pages. Cependant je note ici que: — les mots qui, dans la prononciation, se lient aux mots suivants, sont joints a ceux-ci par un trait-d\'union; — si au commencement d\'un mot une voyelle a étó supprimée, je l\'ai remplacée par une apostrophe. Je cite génöralement ma grammaire, aux régies de laquelle il, y aurait quelquefois des restrictions a faire ou d\'antres régies a ajoufcer. Les notes grammaticales (jue je
VI
p k u f a (j e,
donne, ont pour hut de faciliter rintelligence du tcxte a ceux (pi le liront pour étudier !a laugue.
La traduction est aussi littéraleque possible, et tout ce qui a étó ajouté pour la rendre compréhensible au lecteur d\'Europe, a été mis entre des crochets ou relégué dans les notes. Partout l\'élégance de la diction a été sacriflée a 1\'exactitude. Le temps est passé, oü l\'on ne goütait les contes populaires que dans des traductions en forme et purement littéraires; aujourd\'hui on préfère généralement une traduction exacte, malgré tout co qu\'elle peut avoir d\'étrange, de long ot parfois de choquant, a une traduction chatiée, bien en règle avec l\'usage delalangue, mais dissimulant sous une harmonie conventionnelle les cou-leurs particulières do l\'origina]. Une traduction littérale n\'est pas toujours d\'une lecture agréable, mais an moins est-elle instructive et pleine de saveur pour tons ceux qui ont Ie goüt du naïf et du naturel; d\'ailleurs elle était de rigueur ici, puis-iiu\'ello accoinpagnc l\'original (pn se trouve au-dessus, et qu\'elle dolt servir en méme temps a ceux qui étudieront le texte arabe.
Pour la rédaction do la traduction qui, par son caractère d\'exactitude memo, présentait souvent des difflcultés considerables, je suis redevablo k MM. E. Lefébure et J. Bourgoin, de 1\'Ecole f\'rancaise d\'Archéologie au Caire,. de leur concours obligeant et des aimables efforts, par lesquels ils m\'ont aidé a porter remède aux imperfections causées tantót par la nature divergente do l\'arabe et du francais, tantöt par ma connaissanco imparfaite de cette dernière langue.
Quant au caractère general de ces contes, 11 est facile de re-marquer (prils appartiennent tons a l\'espèce la ])lus naïve (ju, si l\'on vent, la plus basso du genre: les coutes de fées, les bis-
Vil
I\' K li V A C K
Vlll
toiros do nounices ot de vieilles femmes, pour amuser los entants petits et grands. Je les ai choisis exprès paree que les contes de cette espèce nous offreut ordinairement l\'esprit populaire le plus pur et le langage le moins mélangé d\'emprunts littéraires. Le contour des onze premiers, men cuisinier Hassan, no salt ni lire ni écrire, nmis il est intelligent et possède une mérnoire excellente. Avee cette qualité, il a retenu dès son enfance tou-tes les histoires (]iu lui ent été racontées par sa more, ses.tantes et de vieilles femmes fréquentant la maison de ses parents. On remarquera dans tous les contes que j\'ai regus de lui, un style particulier, un peu monotone (voir p. e. 1\'emploi excessil\' du verb qdm au commencement des phrases), mais clair et simple, et une immunité presque absolue de toutes phrases empruntées a l\'arabe littéraire. Le cheik Mohammed quot;Asalyjc, ([ui m\'a dicté le douzième conté, no présente pas los mêmes avantages; il récite lo coran dans la mosquée de Sultan-el-lla-naf\'y et, par conséquent, sait lire et écrire, quoique trés pen. Aussi trouve-t-on dans sou récit un certain nombre de phrases littéraires, des mots que le langage vulgaire ne commit pas, et la marque d\'un penchant assez prononcé a parer sou histoire do ces lambeaux d\'emprunt, et a lui donner par cela mèmeun caractère plus recherché. Je n\'aurais done pas reru sa narration dans ce recueil, si le fond même de l\'histoire n\'était un véritable conté populaire que, avec des changements plus ou moins grands, j\'ai entendu plusieurs fois raconter. J\'ai dans ma collection encore d\'autres histoires que J\'ai recueillies de la même manière pendant mon séjour en Egypte; mals ou bien eiles sont tellement indécentes que j\'ai hésité a les publier, ou bien ce sont des contes ayant 1111 fond moral et rehgieux commo on en trouve dans les Kawüdir du cheik Qalyouby (éd. du Cairo 1-277 do 1\'hógire)., Si j\'avais voulu épuiser lo sujet et vider tous los tiésors que j\'ai rasseinldés, jo no mo serais pas fait scru-
I\'KKKACE,
pule do duimer tout, même les histoires les plus cru os: inais j\'ai pensé que, aussi bien pour les linguistes que pour les amateurs de contes, une douzaine sufflsait bien, et, ayant le choix, j\'ai préféré m\'en tenir a ceux qui ne gatent pas leur naïveté naturelle par des grossièretés inutiles. Ce qu\'on trou-verait encore de choquant dans ces contes, n\'est pas indecent aux yeux des Orientaux qui, sur les choses naturelles, out des idees beaucoup plus larges que les Européens.
On trouvera sans doute que ces contes se ressemblent beaucoup. C\'est ainsi que nous rencontrons presque partout le róle de Mohammed l\'Avisé, héros de tant d\'histoires, les ogres et les ogresses, les génies, les femmes et les jeunes filles innoccn-tes et maltraitées, les frères dévoués a leurs soeurs, les vieilles entremotteuses, etc. Des scènes et des phrases se répètent (p. e. II, !) compare avecXI, 8). Gertes, en grande partie, celatient a ce (|ue le narrateur des onze premiers contes est une même personne, mals cela denote aussi, 11 me semble, uncerclebien eirconscrit d\'histoires qui, toutes, ont un cachet particulier, oü les restes d\'idées trés diff\'érentes et souvent tres anciennes se sont conserves en se mêlant a l\'esprit des gens du peuple. C\'est ainsi déguisée que l\'idée égyptienne du scaraböe qui sig-nifle la vie, existe encore parmi les Egyptiens modernes (voir p. 27). C\'est travesti en conté de fees qu\'un joli mythe solaire n\'a pas encore entièrement disparu parmi les descendants des adorateurs de Ka (voir le onzième conté). Nous y retrou-vons aussi les vieilles connaissances de notre enfance: rhistoire de la Belle au bois dormant dans le. huitièmo conté, une partie des a ventures de Fortune dans leneuvième, etc. Jelaisse aux amateurs de contes et aux mythologues le soin de relever toutes ces ressemblances, dont les causes, amonavis, sont pour-tant plus indépendantes les unos des autres et plus spontanées qu\'on ne serait tonté do 1c croire.
IX
l\'H i;i\'\\\\(!E.
X
(gt;ITII.LALTME SiTJTA.
An moment oü j\'écris ces lignes, jo vais quitter 1\'Egypte in\'obablement pour ton,jours, assurément pour longtemps. Je serais content si, par les pages suivantes, je gagnais quolques nouveaux amis a la vieille Egypte populaire, humble et cachée, mals forte par la chaleur intérieure de sa vie, par l\'intimitóet la naïveté de ses sentiments, a cette Egypte inconnue dos financiers et des diplomates, qui, depuis les Pharaons jusqu\'a nos Jours, a survócu a toutes les civilisations.
I.ü Cairo, le 28 mai 18S2.
I. flistoiro dn Mohammed l\'Avisé
11. Histoire d\'Ours do cuiHine .
Ilf. Histoire do la Dimie des Arabes .Tasniin
IV. Histoire du pSchenr et de son fils
V. Histoire do Dalai ....
VI. Histoire do la fille vertueuse ....
VII. Histoire du prince qui apprit tin mótior
VIH. Histoire du prince amoureux.....
TX. Histoire du musician ambulant et do son fils
X. Histoire du rossignol chanteur
XI. Histoire d\'Arab-Zandyq .
XH. Histoire du prince et de son choval
Glossaire .....
-
mmÊÊÊÊmÊÊÊÊim
I.
Kan fyh wahid malik megauwiz walicle la tihbal wala tülid. i fy jóm min \'/At elyjftm tilic wahid magraby cand elmalik wo-(lal-loh iza kunt ady-lak haga cala san mirütak tülid auwal walad tidih-ny? qal-loh \'Iraalik tai.jib. qflra olmagiuby Ida lil-malik me]ab))istên wahde hadra wèwahde l.iamra wêqal-loh inte kul elljafjra wcmratak takul elhamra. fcrab ida limratoh elmelabbiso elhamra fêkalétha föhiblet wëwildet walad sammüh \'ssatir\') Mohammed fëtilic fahym fi Tilm wösótoh gamyl. fi-wildctJ) tany waliid tilic ahbal sammiih \'ssatir ci\\.ly wöwildet
Histoire de Mohammed l\'Avisé.
II y avait (une fois) un roi marié avec une femmo qui nel conccvait ni n\'accouchait. Un jour un Moghróbin vint chez le roi et lui dit: „Si je te donne quelque chose pour que ta femme accouche, me donneras-tu ton premier tils?quot; Le roi répondit: „Bionquot;. Alors le Moghróbin donna an roi deux bonbons, un vert et un rouge, et lui dit: „Tu mangcras le vert, et ta femme mangera le rouge.quot; Le sultan alia donnor le bonbon rouge a sa femme. Elle le mangea, devint enceinte et accou-cha d\'un fils qu\'ils appelèrent Mohammed l\'Avisé: il croissait intelligent dans les sciences et avait une belle voix. Plus tard elle accoucha d\'un autre fils qui était maladroit, et qu\'ils appelèrent Ali l\'Avisé, puis elle accoucha d\'un troisiome fils qui
I) Lo titro eiialir „1\'avisoquot; est souvent donnó au héros d\'uu ooiitc (voyc/, p. c. lo contp suivant); il précède toujours le nom propre et est toujours ddtenuind par l\'iirticle. O\'est done une oxeoption a la regio du § 125n.
Cf\', en syriaque U-ir.O, Nöldeko, kurzgef. syr. Gr. p. 150.
\'2) ft est uuc formo de /2 (Gramm. p. 181), un pon plus clairemont prononcée.
1
1. Histoire ilc Molianimcd rAvisu.
atalit waltld tilic clt;ibyt. Bacdö \'asara sinyn rah elmagraby lil-malik qal-Ioh \'dyny ibny. filmelik qam rah limratoh weqal--laha elmagraby gi cAiiz elwalad elauwalany. qidet-loh \'mratoh abadan nidy-loh \'Hsatii\' cAly ofabyt. fêqal-laha \'Imelik ^aijib. fënadah lissiltir cAly wuljadoh idrdi lilmagraby. hadoh 3lmag-raby wèmisy. fêmisy fy wa«t essikke fl-lgol)cl llg-Ajet ctlduhr. qara elmagraby qfd lilwalad inte guhtis wala-htustié?1) qam elwalad qal-loh iiiiqciid nussë jóm waf aguhs waf a\'tass? felmagraby had elwaled wêrigic tatiy cand abüh qal-loh la3 da 3 mus ibni quot;lauwalauy. Felmalik nadah littalat ülad betifoh welmaèraby maddï ydoh had essatir Muhammed fïmisy mesafet misse jóm. qal-loh inte guhtis wala-htuétis? qal-loh iza kunt inte guht wala-htust abqa ana kamSn zeijak. qftm elmagraby qal aiwa inte beqêt ibny. fi;lm elmagraby habat bïrigloh fl
aétait stupide. Après dix ans le Moghrébin vint chez le roi et lui dit: „Donne-moi mon fiLs.quot; Le roi alia chez sa femme et lui dit; „Le Moghrébin est venu nous demander notre fils ainé.quot; Sa femme répondit: „Jamais! donnons-lui Ali l\'Avisé (jui est stupide.quot; Le roi lui dit: „Bien,quot; appela Ali, le prit (par la main) et le donna au Moghrébin. Celui-ci le prit (par la main) et s\'en alia. 11 marcha sur la route dans les mon-tagnes jusqu\'a midi; puis il dit a l\'enfant: „Est-ce quo tu n\'as ni faim ni soif?quot; Le garqon lui répondit: „Nous avons bien passé uno demi-journée (sans manger ni boire), et je n\'aurai ni faim ni soif?quot; Alors le Moghrébin prit le gargon (par la main), retourna chez son pore ct lui dit: „Non, ce n\'est pas 3mon lils ainé.quot; Le roi appela ses trois fils; le Moghrébin étendit la main et prit Mohammed l\'Avisé. 11 marcha (avec lui) uno demi-journée, puis il lui dit: „N\'as-tu ni faim ni soif?quot; L\'autre répondit: „Si tu as faim ou soif, j\'ai (faim et soif) de même.quot; Alors le Moghrébin dit: „C\'est cela, tu es mon Ills.quot; Puis le Moghrébin frappa le sol de son pied et descondit avec Mohammed l\'Avisé dans la terre. Or, eet homme, le Moghrébin, était magicien, et lorsqu\'il futdescendu
= UilukL* voyr/, Gnuuiii. § li».
I. llistoirc da Mohiumned 1\'Avisó.
\'l\'ard nizil hüwa weséatir Mehanimed taht efard. ata-bi \'rragil elmagraby sahhar wêlamma nizil taht efard istacgil cssAtir Muhammed wëdahhaloh güwa seraje Itignöne1) wèrah elmagraby gab-loh kïtab a) wêqal-loh hodoh iqra fy di wêmiskuh \'ssatir Mohammed ma cirifs jifassar minnoh wala kilme. Filinagraby t qal liééatir Mohammed in ma kimtis tihfad elkitüb di fy sahrö tolatyn jöm ataijar rasak. fêfatoh \'hnagraby wetilic fêmisk \')■ elkitab essatir Mehammed tisca wèceéryn jom ma \'\'irifs jifassar minnoh wala kilme. qam qal lïnafsoh inte fadil cala mótak bnkra qüm itfassah güwa \'Igenène. qam dahal güwa \'Igenöno iltaqa wahide mecallaqa min sifürha. qam qal-Mha inti myn callaqik kide? qalet-loh ana elly callaqni \'Imagraby essahhar. qal-iaim cala san è? qalet-loh cala san ma hafatt ^ elkitab betac essihr. Qam hallaha \\ssatir Mohammed min sacrëha wëqal-laha 5
dans la terre, il poussa Mohammed 1\'Aviso ot le fit entror dans un palais ayant un jardin, s\'en alia, Ini rapporta un livro et lui dit: „Lis dans ce livre.quot; Mohammed TAvisé le prit, mals il no sut pas mêmo en déchiffrer un mot. Alors lei Moghrébin dit a Mohammed l\'Avisé: „Si tu no sais pas co livre par coeur dans un mois\'de trente jours, je te coupe la tote.quot; Après cola il le laissa et sortit. Mohammed l\'Avisé prit le livre pendant vingt-neuf jours, saus en pouvoir déchiffrer un soul mot. Alors il se dit a lui-même: „11 no manque pour ta mort que le jour de domain, va, promèno-toi dans le jardin.quot; II entra clans lo jardin et y trouva une jeune fillo suspondue par les cheveux; il lui demanda: „Qui est-ce qui t\'a suspondue ainsi?quot; Elle lui répondit: „C\'est le Moghrébin, lo magicien, qui m\'a suspenduo.quot; II lui dit: „Pourquoi?quot; Kilo lui répondit: „Paree quo j\'ai appris par coeur lo grimoiro.quot; Alors 5 Mohammed l\'Avisé lui délia los cheveux et lui dit: „II m\'a donné lo grimoire pour que je l\'apprenne par coeur en trente
= luyenèiu:.
I. Histoirc ilc Moliiimined rAvisé.
ana Mimi \'Ikitftb cala san ahfadoh fy telatyn jóm alio fadil bukra boss cala moty. fëqalet-loh \'Ibint ana agy acallimüh-lak lakin 1) amma 2) jygy tequl-loh ana ma hafattuhs. lerahcl elbint callimétoh abwAb essihr beta\' elkitab fëqalet-loh tacala \'allaqny min siictiry zêjï ma kunt. rah essatir Mehammed callaqha min »ucürha zêjï ma kanet. fy tamam cttelatyn jóm elmaèraby gi essatir Mehammed wêqal-loh hafatt elkitab? qal--loh ma ciriftis minnoh wala kilme. qam elmagraby sahab essikkyne \\veqatac diracoh eljemyn wëqal-loh calèk mihle keman 6 telatyn jóm in ma hafattCis adaijac rasak. qal-loh taijib. Weta-toh wutili0 wêqara \'ssatir Mehammed telat kilmat min abwab essilir wërigic diracoh zó ma kan. ierah lilbint wehallaha min su\'Cirha wemasy hüwa weibint güwa \'Igenêne bitfassahu. qarau \'Itaqü telat waraqat. ata-bi quot;Imagraby baqa-loh arba0yn sana
jours, veila qu\'il ne manque pour ma mort que le jour do domain.quot; La jeune flllo lui dit; „Je vais te l\'apprendre, mals quand 11 viendra, dis-lui: „Je no l\'ai pas appris.quot; Elle lui ap-prit done les chapitres de la magie du grimoire. Après cela elle lui dit: „Viens, suspends-moi par les cheveux comma j\'étais.quot; Mohammed I\'Avlse la suspendit par les cheveux comme elle ctait. Quand les trente jours furent passes, le Moghrébin vint trouver Mohammed l\'Avisé et lui dit: „As-tu appris par coeur le grimoire?quot; 11 répondit: „Je n\'en ai pas compris un mot.quot; Alors l\'autre tira son couteau, lui coupa le bras droit ot lui dit: „Je te donne encore un délai de 30 jours, si tu ne l\'apprends pas (dans ce délai), je te coupe la têto.quot; Moham-omed répondit: „Bion.quot; .L\'autre le laissa et sortit. Mohammed l\'Avisé lut trois mots des chapitres de la magie, et son bras lui revint comme il était. Puis il alia trouver la jeune fille, lui délia les cheveux et tons los deux se promenèrent dans le jardin. lis y trouvèront trois feuilles. Or, le Moghrébin cher-chait dopuis 40 ans cos trois feuilles pour compléter avecelles
4
Lo conlcur prononga ce mot qui n\'est piis trüa nsitd dans 1« Umgago du peuple, tqujours Jchjn p. o. II. Ui, 17 et souvent. Je l\'ai partout changd en sa forme correcte.
Forme vulgaire de lamnia (Granim. p. 185).
I. Histoire ile Mohammed 1\'Aviso.
da\'ir bidauwar cala \'ttelat waraqat dol cala san kcmAlot abwab essihr. weséatir Mohammed qara kilmetên min essihr fêtilf hüwa weibint fóq wiés eddinje. wëgab husanên rikib hüwa l.iüsan welbintê hüsan wêqai lilbint rCiliy inty cala ahlik wan\' arüh cala ably, fërah cand ablu weljabat cala \'Ml), nizilet fa-tabet-loh ummu. Tannêba titkallim wajab lamma tilf ennahar 7 wêqal-iaim ja ummy ana rah acmil-lik harüf ennahar-da wë-tahdyh tebycyh lakin aucy 1)-tbyci \'Ihahl elly wajfih. fêhadet ummu \'Iharüf wêmisjet min essuq. nadab calêha waliid qah-wagy bassas qa]-iaha-tbyci \'IharCif-di ja marV? qalet-loh istiry bess elhahl mabycuhs s) wajab. qal-iaha taijib tebycyh birjal? qalet-loh iftab-allah. qal-laba taijib birjal wenuss? qalet-loh taijil\' allah jikasaibak. föhad elharüf olhassaa farhan bilharuf foqal--linnas elly candoh fi \'Iqahwe ana lazim awaddi quot;lljaruf-di hadyje
les chapitres de la magie. Mohammed l\'Avisé lut deux mots ma-giques et remonta avec la jeune lille a la surface de la terre, lit venir deux chevaux, monta sur 1\'un, tandis fine la jeune fille monta sur l\'autro, et lui dit: „Va chez tes parents, moi je m\'en vais cbez mes parents.quot; 11 s\'en alia chez ses parents et frappa a la porte; sa mère descendit et lui ouvrit. Elle7 ne cessa de s\'entretenir avec lui jnsqu\'au matin. Alors il lui dit; „Ma mère, je vais te faire aujourd\'bui un mouton, tn le prendras et tn le vendras, mals garde-toi de vendre la corde qui sera a son cou.quot; La mère prit le mouton et se promena sur le marché. Un cafetier, vendant du bachich, l\'appela et lui dit; „Est-ce (|ue tn vends co mouton-la, femme?quot; Elle lui dit; „Achète-le, senlement je no vends pas la corde avec lui.quot; II lui dit; „Bleu, le donnes-tu pour un écu?quot; Elle ré-pondit; „Que Dieu onvre (les portos du gain).quot; II lui dit; „Bien, pour un écu et demi?quot; Elle dit; „Bien, que Dieu te fasse gagnerquot; *). Le vendeur do hachich prit le mouton, trés heu-
Corriyoz iluns ma Grammaire p. 237, § 107/gt; los mots tvagti Jiif/iï etc. (nveo (/) en ira\'d jfi\'a avec \'Ain.
I. Histoiro de Mobamvnocl l\'Avisé.
lt;gt;
lilmelik. qAmu \'iinas oily qacidyn sahyh lêinnu hedyje lilmelik. sRah el-hassas gal) satin guwah moije cala sAn Jisrab elharQf wêhatt essahn quddam elharüf\'. qam elharüf hattë riglêh lotnên güwa \'ssahn. qam elhassas darab elharüf. qam elharüf sal riglêh ettanjyn wêgutus ma bans.\') qam elhassas habat kaffê cala kaft\' wêqal ah harüfy giriq fl \'ssal.m. qamu \'nnas itgamacü calêh qalü-loh ma lak ja hassas? qal-lühum harüfy giriq fl \'ssahn. fêsabat ennas cala-gnami lazim tiwaddüh elburistan s). qam elhassas qal-lühum is\'alu \'nnas elly qacidyn candy fi \'Iqahwa cala \'lljarüf giriq fi \'ssal.më wala la. qamu \'nnas elly qacidyn can.du li \'Iqahwe qalü-loh inte biddak jahdüna \'hna keman el-oburistan? Ata-bi \'Imagraby rah lissatir Mohammed fy matrahoh ma laqahs wala hüwa wala \'ibint qam caddë cala-sbacoh qatacoh
roux do cola, et dit aux gons qui étaient chez lui dans sou café: „II fautqueje conduise co moutonau roi commo cadeau.quot; Los gens qui étaient assis la, diront: „Cost vrai, paree que sc\'est un cadeau royal.quot; Le vendeur de hachich alia et apporta nne jatte d\'oau, pour abronver le mouten, et la mit devant lui. Le mouten posa ses deux pieds (de devant) dans la jatte; alors le vendeur de hachich lo frappa. Sur co lo mouten leva ses deux autres pieds, plongoa (dans l\'eau) et ne reparut plus.-Le vendeur de hachich frappa dans ses mains en disant: „Oh, men mouton s\'est noyé dans la jatte.quot; Les gons s\'assomblè-ront auteur de lui et lui demandèrent: „Qu\'est-ce quo tu as, vendeur de hachich?quot; 11 leur dit: „Men mouton s\'est noyé dans la jatte.quot; Les gons cruront qu\'il était fou: „II faut le conduire a la maison des fous.quot; Alors le vendeur de hachich lour dit: „Demandez aux gens qui sont assis choz mei dans lo café, si lo mouton s\'est noyé dans la jatte en non.quot; Les gens qui étaient assis choz lui dans le café, diront (a son in-terlocuteur): „Veux-tu anssi neus faire conduire a la maison odes fous?quot; Or, lo Moghrébin s\'on vint retrouver Mohammed l\'Avisé a sa place et no trouva ni lui ui la fille. II so mordit lo doigt, l\'arracha et dit: „Par Dien, füt-il sur la septième
1) = hiinlt.
2) = elmfirislün.
T. iristoire dn Mohamnioil r.VvI.w.
qal wallah jekün fy sabic anl laagybu. \') fümisi \'hna^raby cala beled essatir Mehammed fêsiraic ennas bitqül Ijarüf giriii fy sahn. qam elmagraby qal ma haddié caraal da \'ImarCib illa \'ssatir Mehammed klzim aqcod heno wêastarsad-lu. essatir Mehammed tariy jóm nadah lummu weqal-laha ana hacmil-lik 1) hagyne wêhodyha tebycyha fi \'ssüq lakiu Cicy errasau tebycyh wajah walau Jidü-lik fi \'rrasan arbaht-alaf mahbüb. fëtallet ummu iltaqet elhagyne sahabotha min errasan betal,iha wëha-detha wênizlet cala \'ssüq wedatha liddallal. Ata-bi \'Imagrabyio qacid fy süq elbehiVim. wëlamma Ijadha \\ldallal nadah calêli elmagraby qal-loh ana-hsiqt2) errasan di laziin tistery-li \'1 hagyne di insallah tibassal casryn alfê mahbüb wana ahd 3)-errasan
terra, je l\'amènerai.quot; II s\'en alia a la ville do Mohammed l\'Avisé, la il entendit les gens dire: „Un mouten s\'est noyé dans nne jatte.quot; Alors le Moghrébin dit: „Tl n\'y a que Mohammed l\'Avisé qui ait joué ce tour-la, il me faut raster ici et le guetter.quot; Le deuxième jour Mohammed l\'Avisé appela sa mère et lui dit: „Je vais te faire un chameau, emmène-le et vends-le sur le marché; mais garde-toi de vendre la bride avec lui, même si on t\'en donuait quatra mille mahboubsquot;4). La mère leva les yeux et trouva le chameau davant alle; elle le tira par la bride et descendit avec lui au marché. La alle le confia i o au courtier. Or, le Moghrébin était assis au marché des besti-aux, et lorsque le courtier l\'eut recu, le Moghrébin l\'appela et lui dit: „J\'aime cette bride, tu vas m\'acheter ce chameau-la, coutat-il même viugt mille mahboubs, je prendrai la bride et jo
7
Voyez § 165b3, page 353.
= \'Uiql voir § G«. 4) = dhod,
5) Dans les contes arabes modernes mahhouh slgniflo en génóral „nne piöce d\'orquot; (d\'environ dix francs). Ce mot remplace le dinnr dus anciens contes. Les mahhuubs qu\'on trouve a présent encore on Égypte, datent tons dn temps do la domination tiirqno; ils sent: 1) Selymy gedijd (d\'aprös lo Sultan Selim) = 25 Piastres 13 Paras, valenr actnello !) frcs; 2) MuMafuwi/ Afasnj (d\'après le Sultan Moustafa) = 24 Piastres, valenr actuelle 7 francs; 3) Mahmady Masry (d\'après le Sultan Malnnond)
= 20 Piastres 34 Paras, valour actnello GJ francs.
J. Histoire Je Mohammed l\'Avisé.
wêady-lak elhagyne. fecldallal rah lïumm efisatir Mehammed fêqal-laha teby\'i quot;Ihagyne bïarbaht aM malibüb ? fêqalet-loh iftah-■allah. fêqal-18,ha tebycyha blhamast alaf\' mahbüb ? fêqaiet-loh taijib aliah jikassibak. qalet-loh lakin errasan raus waja elbyca. qam eddallal qal-laha hittet hablë hage? fëqal-Iüha\'ddallal body alf\'o mahbüb kemfm fy hittet errasan. fêflrhet umni essatir Me-ii hammed bïkutr elfulüs. Qam elmaêraby had elhagyne min eddallal wöqala0 errasan minha wëqal-loh ja dallftl hod elhagyne ana bess ciiuz errasan. welmagraby had errasan wöhattoh güwa \'Ihurg wêramali bihsanu ^ fl \'lljala farMn cala san ma misik essatir Mehammod. wëbeqym rigloh kide fëtili0 essatir Mehammed bïsuret gurab wëtar. wetqalab warah elmagraby bïsürat hidaje. lidhira tajiryn letnèn jömên bïlêltên. wessatir Mehammed iddaijiq min elmagraby wënizil güwa genêne fëcamal nafsoh
te donnerai le chameau.quot; Le courtier alia a la mère de Mohammed et lui dit: „Vendras-tu le chameau a 4000 mahboubs?quot; Elle répondit: „Que Dieu ouvre (les portas du gain).quot; 11 lui dit: „Le vendras-tu a 5000 mahboubs?quot; Elle répondit: „Bien, que Dieu te fasse gagner, mais la bride n\'est pas comprise dans le compte.quot; Le courtier lui dit: „Qu\'est-ce que c\'est, un bout de corde? Prends encore mille mahboubs peur ce bout de bride.quot; Alors la mère de Mohammed l\'Avisé se réjouit de la quantité n de rargent. Le Moghrébin prit le chameau du courtier, détacha la bride et lui dit: „Courtier, prends le chameau, je ne veux que la bride.quot; Le Moghrébin prit la bride, la mit dans sa sacoche et poussa son cheval dans le désert, charmé d\'avoir pris Mohammed l\'Avisé. 11 leva son pied comme cela1), et Mohammed l\'Avisé sortit (du sac) sous la forme d\'un corbeau et s\'envola; a l\'instant le Moghrébin so métamorphosa (aussi) et partit a sa suite sous la forme d\'un milan: ils continuèrent avolerainsi deux jours et deux nuits. Mohammed l\'Avisé se vit serré de prés par le Moghrébin, descendit dans un jardin et se changoa
H
Aveo un geate. La sacoche, qui a deux poches, est miso sur la sp.lle de sorte^qu\'nne poche pend de chaque cöti! delamonture. On s\'assied dessus et a, pai\' conséquent, une pnche snus chaque jambe.
I. Histoire de Moliammed l\'Avisé.
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fahlê rumman fóq essagara. at A-hi \'Igenêne di hettVet essultan al)u \'Ihint elly hallo sifQvha \'ééatir Mehammed. Fêqam elmag-12 rahy dahal cassultan wèqal-loh ana Ymz min candak rummane cala san wAhid caijan candy nifso fi-iTiimman fösa\'altê \'amnnman qfilü-ly ma jügadéê ilia fy serajet elmalik. qam elmalik qal-loh ja ragil hüwa Tawan-di awan errumman ? qal-loh ja malik iza kan ma fys fl-gnêntak rumman daijac rasy. qam elmalik nadah lilhahsawangy wêqal-loh sahyh ja gana\'iny candak rumman? qam elgamViny qal-loh ja sidy huwa \'rawan di awan rumman? qam elmelik qal lihnagrahy jalla indaijac rasak baqa. qal-loh \'hnagrahy u\'mur elganfi\'iny jehussï jidauwar h \'ssagar. Amar elmalik elgana\'iny hêtadwyro fi \'ssagar. qam dahal el-gana\'iny iltaqa fahlë rumman güwa \'ssagar fêqatacoh wëhadoh idah lilmalik. felmelik saf elfahl errumman iltaqah kuwaijis.
en une grosse grenade sur un grenadier. Or, ce jardin-ia appar-tenait au sultan, le père de la jeune fille dont Mohammed l\'Avisé avait délié les cheveux. Alors le Moghrébin entra chez le sultan et ^ lui dit: „Je te demanderai une grenade, paree qu\'il y a chez moi un malade ayant du gout pour les grenades: j\'ai cherché les grenades, et on m\'a dit: „Iln\'y en a que dans le palais du roi.quot; Le roi lui dit; „Moa brave homme, la saison présente est-elle la saison des grenades?quot; Ilrépondit: „Öroi, si dans ton jardin il n\'y a pas de grenades, coupe-mei la tête.quot; Alors le roi appela le chef-jardinier et lui dit: „Est-il vrai, jardinier, qu\'il y a des grenades?quot; Le jardinier dit: „Monseigneur, la saison présente est-elle la saison des grenades?quot; Le roi dit alors au Moghrébin: „Allons, ta tète est perdue.quot; Le Moghrébin lui dit: „Donne l\'ordre au jardinier d\'entrer (dans le jardin) et de cher-cher sur les arbres.quot; Le roi ordonna au jardinier de cherchenu sur les arbres. II entra (dans le jardin)- et trouva une grosso grenade dans les arbres, la coupa, la prit et la donna au roi. Celui-ci vit la grenade et la trouva jolie, alors un de sos yeux était dans le paradis et l\'autre dans l\'enfer II dit au vézir:
1) C. a d. il était pris outre deux aeutimeuts tout a fait différents: celui de l\'cnvie de garder la grosse grenade et celui du devoir de tenir sa promesse.
1. Hisioirc do Mohammed l\'Avisé
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qain elmalik baqa cènoh fi \'Igannn wêcênoh fi \'nnar qal-lilwazyr ana ma biddyé atlyelfal.il erruramun-di lilraagraby. qal-loh\'Iwazyr ja malik iza kan maltaqüé fahlë rumman mus kuntë (laijahtö li ras olmagraby? qal-loh aiwa. qal-loh baqat haqqoh. Fêqam elmalik Ijado bydoh wedah lilraagraby. fëqam elfahl errumman lamma misku 3lmagraby\' itnattar baqa kullï babbaje fy hitte, fêqam clmagraby itqalab baqa dyk baqa jilaqqat babbaje hab-baje. qacad elmalik büwa walwazyr jistacgib. wata-bi 3rrüh betacet eééatir Meliammed tabtê rigl elknrsy betac elmalik. fidil el-maèraby jilaqqat babbaje lamma dar wëlammuh kulluh da\'ir jidauwar calliabbaje olly fyha \'rrül.i. qam éafha wêga\'y jitaty jabodha bïhanako. fëqamet itqalabet calóli bïhangar wêrahet isbablali min sidroh qasametob nns^ên. (jam essatir Meham-med itnafad baqa bany adam quddam elmalik. qam elmelik ibky ja satir. haka-loh bilbikajo min elauwil liFahir wêqal-loh ana elly saijibtê bintak min sifarha. qam elmelik nadali lïbintu
„Vézir, je ne voudrais pas donnercette grosse grenade au Mo-glirébin.quot; Le vézir lui dit: „Ö roi, si l\'on n\'avait pas trouvé de grenade, est-ce que tu n\'aurais pas coupé la tête au Moghrébin?quot; II lui dit: „Üui.quot; L\'autre dit; „Alors elle est a lui de droit.quot; i4Alors le roi (la) prit de sa main et la donna au Moghrébin. Mais lorsque le Moghrébin la prit, la grenade éclata, chaque grain (jaillissant de sa place) dans mie autre place. Alors le Moghrébin se changea en coq et commeiiQa a becqueter les grains nn par un. Le roi et le vézir restaient la tout étonnés. Or, la vie de Mohammed l\'Avisé était (dans nn grain) cache sous un pied du tröne tin roi. Le Moghrébin continua a becqueter grain par grain jnsqu\'a ce que, a la fln, 11 les eüt recueillis tons. Puis il chercha le grain danslequel la vie (de Mohammed) était; 11 le vit, vint et allongea le con, pour le prendre avec sou boe, alors le grain se changea contre lui en poignard, le frappa en ]5(pleine) poitrine et le coupa en deux morceanx. Alors Mohammed l\'Avisé redevint homme devant le roi. Celui-la lui dit: „Conte-(moi), l\'Avisé (ce que cola signitte).quot; II lui raconta l\'liis-toire du commencement jnsqu\'a la fln et lui dit: „Je suis celui qui a détaché les cheveux do ta fille.quot; Le roi appela sa fille
I. Histoivo de Moluimmed 1\'Avisé
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wêqal-lamp;ha sahyh ja bint inti ticrafy ally waqif di ? qfilet jaba da Dssatir Mohammed elly ImHïiiy min sucury. qal-laha baqa ma dam ballik min éucürik lazim titgauwizyh wênadab lilqady katabu \'Ikitab wêcamal efifrah arbacyn,jóm tamam. wêqacadnm waja bacd letnên hallif\'nm Kubjan wëbanat.
et lui dit: „Est-ce vrai, ma fllle? connais-tu celui qui est do-bout la?quot; Elle répondit: „Mon père, c\'est Mohammed l\'Avisé qui m\'a clélié les choveux.quot; 11 lui dit: „Puisqu\'il t\'a délié les chevoux, il faut que tu répouses.quot; (Le roi) appela le cadhi, nu fit lo contrat de mariage, et il fit célébrer les noces pendant quarante jours entiers. Et les deux (époux) demeurèrent ensemble et eureut des fils et des fllles.
II. IlistiOire d\'Ours do cuisine.
II.
i Kan fyh wahid malik \'ando-gonOno fi \'Igenóne fasqyjo kobyre. fy jora min zat el\'aijam elmalik tallê min essibbak waltaqa wahde bëtiqla- tube rys wëqalacetoh wistahammet wötiret libset ettöbe \'rrys wëtaret. fêhibbëha nizil i\'y qalb elmalik ma namsê tül ellêl. lamma gi el\'adan nizil tili0 fóq essagara elly gamb elfasqyje lamma gat elbint. qalacet ettöbe \'rrys wèbattatoh föq essagare. fêhad elmalik wênizil min fóq essagare wêqal-laha taYily baqat candy. qalet-loh abadan matlahsê candak illa iza kan biddak atlac candak aqalla0 efênên betü0 larbacyn elP inte mestahdy byha. qam elmalik qal-lMia taijib ma fys manic.
II.
Histoire d\'Ours do cuisine.
i II y avait (nne f\'ois) un roi qui avait un jardin, dans co jar-din se trouvait nne grande fontainc. Un jour le roi regarda par la fenêtre et vit une jeune fille qui retirait une robe en plumes; elle l\'óta, se baigna, sortit (de l\'eau), mit sa robe de plumes et s\'envola. L\'amour pour olie descendit au coeur du roi, toute la nuit il ne dormit pas; lorsque l\'appel a la prière (du matin) vint, il descendit (dans lo jardin), monta sur l\'arbre qui était a cöté de la fontaine (et attendit) jusqu\'a ce que la jeune fille revint. Elle öta sa robe de plumes et la mit sur l\'arbre; le roi la prit, descendit de l\'arbre et lui dit: „Viens, je l\'ai avec moi.quot; Elle lui dit: „Jamais je n\'irai choz toi; mais si tu veux (réellement) que je vienne chez toi, je vals (d\'abord) arracher les yeux aux (iiiarante femmes (ine tu as prises. Le roi lui dit: „Cost bien, -il n\'y a pas d\'inconvónient.quot;
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II. Histoire d\'Ours du cuisine.
Kan olarbiicyn hiblyn min elmalik tisca wötelatyn guwar byrl 2 wëwahclc hurro bintê wahid malik. filbintë tilicet waja elmalik qallacet cênên elarba\'yn fêhadühum hattübum fy óda mahgüre taht elmatbah wêqafalü calêhum elbab wëtaraküh haddis 1) sa\'al calêhum la fy aki wala fy surb. fêgat waljde fyhum wildet fèqalü-lha hati \'iwalad lamma neqatta\'uh bitet wênaklu nista\'an byh. wëbadu \'Iwalad qattacüh arbacyn hitte wëactü kullï wahde hitte wêkalühum. Wessitt elburre bint elmalik hadet hittetha, 3 wësaletha. gamböha liga jet lamma wildum ettisca. wëtelatyn garije bê(Ja wëhuma jiqatta\'um iiladhum hitet wëjaklüh. wë-lamma gat z) wildet essittö bint elmelik qalü-lha haty ibnik lamma noqattculi wënakinh. qaiet-lnhnm taijib hodum adi kullï wahde hitte, kanet mehauwisc elhitat betuhba elly kanet bë-tahodhum min eftilad betuhha. fësammet ibnftha essatir Me-
Les quarante femmcs avaient conru du rei. (Elles étaient) 39 escla- 2 ves blanches et une femme libre, ülle d\'un roi. La jeune fllle alla avec le roi et arracha les youx des quarante femmes; ils les emmenèrent, les mirent dans nne chambre secrète au dessous de la cuisine, fermèrent la porte derrière elles et les laissèrent, sans que personne s\'en souciat ni pour la nourriture ni pour le boisson. Après cela une d\'entre elles accoucha, etlesautres lui dirent: „Donne-nous ton gargon pour que nous le coupions en morceaux, le mangions et avec cela nous nourrissions.quot; Elles prirent l\'enfant, le mirent en quarante morceaux, en donnèrent un a chacune et les mangèrent. Mais la femme libre, fllle des roi, prit son morceau et le mit de cóté, jusqu\'a ce que les 39 esclaves blanches eussent accouché, dépecé et mangé leurs en-fants. Et lorsque la dame, fllle de roi, vint a accoucher, elles lui dirent: „Apporte ton Ills pour que nous le dépecions et le mangions.quot; Elle leur dit: „Bien, prenez ici chacune un morceau.quot; Elle avait conserve les morceaux qu\'elle avait pris de leurs enfants. Elle appela son tils Mohammed l\'Avisé; lorsqu\'il fut grand, elle lui apprit a lire. (Unjour) il entendit des gens
Ui
l\'oiu\' haddiê, a causc dn Syn suivant.
II. Histoire d\'Ours do cuisine.
1 i
hammed, lamma kibir callimetoh olqirajo. wèqam simic nas bizzaqqac \') nam qal-lüha ja ummy hüwa fyh haddè gerna li \'ddinje? qftlet-loh ummoh aiwa ja ibny. q^m qal-laha ummiil •til.ina qacidyn bene lê? Qamet ummoh haket-loh billjikaje elly facalot]ia elbintë fyha. qam-essatir Mehammed ha.llac elMb wctilic l»aqa güwa elmatbah tall iltaqa alhilal merakkibe fóq elkawH-nyn fistahabbe lamma tdic ettabl)ah barra qam misik hallo kebyre wësaraq min knllè balie éüwaijet tabyh wêzauwud el-liilal moije wêkabis min elmalli wêramah güwa \'ttabyh wèwaraq maqtaf\' Cc!s wêhadoh nizil waddah lïummoh wêqal-lüha body ja ummy knly wëfarraqy \'ala \'Iguwar. fêhadetoh ummoh avö-farraqet erês wattabyh cala \'Iguwar. fèkalum wêéibcum wêqft-lum i\'fih ja satii\' Mehammed rabbüna junsurak cala min jfaddyk. a Fel ma lik talab elgada fettabMh garaf ettabylj fi \'ssahii wèrflh ettabyh quddam elmalik. kal elmalik luqme qam iltaqa\'t-tal^yh had if i zo el miss. qam elmalik zicil wênadah littabbah wêqal-loh ja ragil into magmm lamma tehalli quot;quot;ttabylj zê elmiss? qal-loh
crier, alorsil lui dit: „Mamère, est-ce qu\'il y a encore d\'autres gons au mondo?quot; Elle lui répondit: „Oni, mon fils.quot; 11 lui dit: •i „Mais pourquoi restons-nous ici?quot; Alors sa mèro lui racontace que la jeune tille lui avait fait. Sur cola Mohammed l\'Avisé enleva la porto et ontradans la cuisine, regarda et vit les mar-mites rangées sur les atres; il se cacha jusqu\'a co que le cuisinier sortit, puls il prit une grande marmite, vola un peudu ragout do chaque marmite et les remplit d\'oau, prit une poig-née de sel et la jeta dans le ragout, vola un panier de pains et descendit avec lui, le porta a sa more et lui dit: „Prends, ma more, mango et distribue (le roste) aux esclaves.quot; Sa more le prit et distribua le pain et le ragout aux esclaves; elles man-gèrent, se rassassièrent et lui dirent: „Va, Mohammed l\'Avisé, que Notre Seigneur t\'aide centre ceux qui te veulent du mal.quot; öLe rol demanda son déjeuner; le cuisinier prit le ragout, (le versa) dans le plat et alia avec dovant le rol. Le rol mangea une bouchée et trouva le ragout aigro comme le caillé, il se
1) = hilzayi/iS voy. Uraium. § 11«, p. ;!2.
II. Histoire il\'Ours ile cuisine.
15
ja malik ana raus earif myn elly gi wêsaraq ettabylj welVjs wêzauwud ettahyh moije wêrama fyh elmalh ketyr. qam el-malik qal-Ioh taijil) bukra 3stahabbe wèlamma-tsüfuh imsiknh. wêtany jóm essatir Mehamraed tali\'jisraq elcès wattabyh fësafuh \'ttabbah miskuh wëwaddah can{l elmalik wëqal-loh hüwa dl elly raala \'ttabyh raalh wêsaraq erês. Qam elmalik qal-loh igt; bêticmil kide lê ja walad? qal-loh min elgüc ja malik. qal-loh inte ismak ê? qal-loh ana ismy dibb olmatbah. qal-loh taijib rüh inte kamdn marraatón ti \'Imatbab. ata-byha cirfet elbint lëinnnh di \'séatir Mohammed ibn elmalik. qamet elbint camalet Caijanc. qam elmelik nadab lilhakym wëqal-loh itlac siif\' essitt ahsan quot;aijane. wêqam tihc elhakym safha wêqal-lamp;ha inty ma, fykys caije. qaiet-loh ana caijaje ma jicrafulisï hukama. qam elhakym qal-laha nmmal myn elly jicraf caijaki? Qamot rjalet-7 -lob ana acraf dawa betac nafsy wêaqnl-lilhnkama calêh elhu-
facha, appela le cuisinier et lui dit: „Horame, es-tu fou de faire lo ragout comme le caillé ?quot; L\'autre répondit: „6 roi, je ne sais pas qui est venu nous voler le ragout et le pain, a ajouté de 1\'eau au ragout et y a jeté beaucoup de sel.quot; Le roi lui dit: „Bon, demain cache-toi, et lorsque tu le verras, prends-le.quot; Le iendemain Mohammed l\'Avisé monta pour voler dn pain et du ragout: le cuisinier le vit, le prit et le conduisit devant lo roi en lui disant: „Voila celui qui a rempli de sel le ragout et voló le pain.quot; Leo roi lui demanda: „Pourquoi agis-tu ainsi, mon gargon?quot; II lui dit: „Par faim, ö roi.quot; II lui dit: „Comment t\'appelles-tu?quot; II répondit: „Je m\'appelle Ours de cuisine.quot;quot; 11 lui dit: „Bien, va-t\'en aussi ii la cuisine comme marmiton.quot; — Or, la jeune femme apprit que c\'était Mohammed l\'Avisé, flls du roi; alors elle feignit d\'etre malade. Le roi appela le médecin et lui dit: „Monte (au harem) et veis Madame, püisqu\'elle est malade.quot; Le médecin monta, I\'examina et lui dit: „II n\'y pas de maladie en toi.quot; Elle lui dit: „Les médecins ne connaissent pas ma maladie.quot; Lo médecin lui dit: „Mais qui connalt done ta maladie?quot; Elle lui dit: „Je counais moi-même mon remède, et je vais 10 7 dire aux médecins; ceux-la leferont venir.quot; Le médecin lui dit: „Bien, par quelle médecine vas-tu guérir?quot; Elle lui dit: „Jene
II. Histoirc d\'Ou I\'s de cuisinc.
karna ju\'munim bimgibtoh. \') wö(|;im elhakym qal-liiha taijib inti toljiffy cala \'nhu dawa\'? qümet qalet-loh ana maljiffis illa amma akul qalb ettór beta0 clwadi \'liswid. qam elhakym qal--laha taijib wada mynjegyboh? qalet-loh qul-lilmalik ma Ijaddis jegyboh illa dibb elmatbah. fênizil elhakym wèrflh lilmalik wfiqai essittè caijane caija sedyd wala-thiffié illa cala qalb ettór betac elwAdy eliswid. welmalik qal-loh taijib myn jegyb qalb ettór l)etac elwady eliswid\'? qal-loh \'Ihnkym ma haddié jegybo 8 illa dibb elmatbah. Fênadahu dibb elmatbah wêqalü-loh ihna cauzyn minnak tegib-lme qalb ettór beta0 elwady eliswid. fê-qal-lühum dibb elmatbah hadir u3miirü-ly rukübe wëmasaryf. fèactüdoh QB\'ukübe welmaslryf. fêqablë ma jisaflr wadda lummoh arba0 qufaf 0ês wëqAl lummoh inni-msafir. wëqaletdoh mnmoh inte mesafir fèn? fëqal-laha adyny masy ü \'Ihala. fêcaijatura 90alêh elguwar wëummoh. Fërikib husanoh wëmisy fi \'Ihala mesafet jóm. tall iltaqa wahde güle ra mij e bizazha fóq kitfêha
guérirai ([iie si je mange le coenr du taurean do la vallée noire.quot; Le médecin hü dit: „Bien, mals qui te l\'apportera?quot; Elle lui répondit: „Dis au roi que personne ne rapportera excepté Ours de cuisine.quot; Le médecin descendit, alia chez le roi et lui dit: „Madame est trés malade, elle ne guérira que par le coeur du taurean do la vallée noire.quot; Le roi lui dit: „Bien, qui va nous apporter le coeur du taureau de la vallée noire?quot; Le médecin lui dit: „Personne ne l\'apportera excepté Ours de 8 cuisine.quot; Alors ils appelèrent Ours de cuisine et lui dirent: „Nous te demandons de nous apporter le coeur du taureau de la vallée noire.quot; Ours de cuisine leur répondit: „A votre service, ordonnez qu\'on medonne nne monture et les frais (du voyage).\' lis lui donnèrent une monture et les frais. Et avant de parti; il porta a sa mère quatre grands paniers de pains et dit a sa mère: „Je pars.quot; Sa mère lui dit: „Oü vas-tu aller?quot; II lui dit: „Je vais aller au désert.quot; Et les esclavos et sa mère pleurèrent sur \'Jlui. 11 monta sur sou cheval et marcha une journée dans le désert. Alors il leva les yeux et trouva une ogresse qui avait
1) = hlnwijijheluh , infinitif de lt;jab.
J I. llistoire d\'Ours Jo cuisine.
wë(]A,ci(l(! tithan cala rahaje. fëni/Ji essafir Mehammed sirii) rain hizzïha eljemyn wërain bizzïha essemai wërAh-laha min (liiildtunha wëqal-lÉiha essaMmu calêkum ja uminïna \'Igülo. (jamet ((alet-loh lóma saMraak
lakaitë\') ialiinak qabl acdamak inte siribt min bizzi \'Ijemyn beqêt zèjï ibny quot;Abderrahyni (jalet-loh inte ra1ih f\'ên Ja éatlr? (]aMaha ana nVil.i agyh qalb ettói- betaquot; elwadi Tiswid. qaiet-loh eala san ê? qal-laha cala san mirat elraalik caijane wala-thif\'fis ilia caiêh. qamet elgiile qiliotdoh inte \'ssatir Mehammed ibn elmalik ell3 ana (|acid() inestannijak 2) cala san anaggyk min efazab. fo\'atatdoh Ijangai\' vvëkóia wëqalet-ioh irmy eiköra di matrah ma tiqaf jitla0 ettör Ictiljbaloii Ijabta wabde flu qaldak iljbat kamAn ja satir iica tiljbatoh aiisan in habattoh iany ijabta fyqiim Jims ik jihtis
Jeté ses mameiles sur son épauie et était assise, on train de inoudre avec nne menie a bras. Mohammed l\'Avisé descondit (de son cheval), but a sa mamelle droite et a sa mameiie gauche, vint a olie par devant et lui dit: „La imix soit sur toi, mère ogresse.quot; Elle lui dit: „Si tu ne m\'avais pas saluée, J\'aurais raangé ta chair avant tes os; tu as hu a mou sein droit, tu es done coinme mon tils Abderrahym.quot; Klle lid demauda: „( )n vas-tn, l\'Avisé?quot; 11 lui dit: „Je vais chercher le coeur dn taureau do la vallée noire.quot; Elle lui dit: „Pourquoi?quot; II lui dit: „Paree quo la femme du roi est malade et ne guérira qn\'avcc cola.quot; L\'ogresse lui dit: „Tu es Mohammed l\'Avisé, fils dn roi, que J\'attends, pour te sauver du malheur.quot; Alors elle lui donna un poignard et nne boule et lui dit: „Jette cette boule (devant toi); oü elle s\'arrótera, le taureau apparattra; alors frappe-ie nne fois, et s\'il te dit: „frappe encore nne fois, l\'Aviséquot;, prends garde de trapper, paree que, si tule frappes une seconde fois, 11 te prendra (it il t\'enfoncera dans la terrequot; \'i. Mohammed l\'Avisé lui dit:
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Littérat.: „enibnccra la terre avec toi.quot;
Corap. V , 7 mei/nuv\'hnh , V , \'2IJ vierdhhijnh.d; les doi\'tiifcrcs qnatro li^ncs tin !; 1 Üï)c iloivont done ótro changóes.
IcS 11. Ili.stciire tl Ours de cuisinc.
)cik oranj. ttiqal-lüha taijili essatir Mohaninicd. Fërama \'Ikóra wèmisi waralia. lainma wl(]fet elkóra wiqif\'. tetilr ottür min (al.it ePanJ f\'öljabat ossatii- Mehammed bilhangarIjalrta (lawyje. lilt tor (|al-loh iljbah kam tin ja sütir. fëqal-loh \'sisatii\' Meham-
I mod Ijabtet essabab lam M titcad. fêtjfim ettór tafiqë mat. löfatab qalboh had elqalbo beta\'oh wètannoh inasy fenll.i lilgiik) wadaha \'Iknia welhaugar tannuh mtlsy fërah lilmalik \\vëcata-■loh (jalb ettór. qal-loh éatir ja dibb elmatbah wecata-loh wazytb nAzii\'1) ca!a \'Imatbab. fëlmölik quot;attl lissitt elqalb wëqal-laha body
II adf Mdawa betacik. Föhacletoh minnoh bacdë ma misy elme-lik teqamet gAbet mandyl haryr wêcaijatet fy sirrëha caijül, sodyd cala san aljüh fëlattetoh vvëhattetoh güwa \'s^andüq. fl ^lmagrib lamma tilic elmalik qal-laha inti kalti Mdawa? qAlet--loh eiwa. bacdë tamant yjam camalet caijaiie wëtili0 Vmdïha quot;lljakym wëqal-laha eimnbcVdi teljitfy cala è? lt;|alet-loh ana abittë
u „Bifin.quot; Et 11 jota la boulo par terre (it marcha derrière olie; lfirs(|ii(? la bonle s\'arrèta, 11 s\'anvta anssi, et le tanreau monta de tlcssons la terro: Mohammed l\'Avisé (lei frappa t\'ortement avee Ie poignard. Alors le tanreau Inidit: „Frappeencorenne Ibis. l\'Avisé.quot; Mohammed l\'Avisé lui dit: ,.Le coup de la jen-nesse ne se repète pas.quot; Alors le taurean tomba et mourut; 11 l\'ouvi it, prit son coeur et s\'en alia. 11 alia auprès deTogrtsse cl lui donna le poignard et la boule; puis il continua a marcher, alia chez le roi et lui donna le coeur du tanreau. (Le roi) lui dit: ...Bravo, Ours de cuisine,quot; et lui donna la position-le chef do cuisine. Le roi donna le coeur a Madame et lui dit: „Prends, i;i vol la ton reinède!quot; I\'jlk; le prit de lui, après que le roi tut parti; puis Hie chercha mi mouchoir eu soie et pleura en ca-chotte lortement sur son l\'rère, ensuite elle I\'enveloppa et le mit dans la caisse. Le soir, quand lo roi vint, il lui demanda: „As-tu mangé le remède?quot; Elle lui dit: „Oui.quot; Après huit jours elle se lit (de nouveau) malade; le médecin vint chezelle et lui dit: „Par quelle médecine guériras-tu cette Ibis-ei?quot; Elle
\'J) ^pjtositioii voy. gnuinii. S 1-b/.
11, llistoii\'e d\'Ours de cuisine.
II)
ira ala i|ali) ettór betac elwady elahmar. fënizil clliakyin qal-lil-in malik di inatljiffis illa ma taknl rjalb ettór betac elwAdi \'lalunar ie. ina haddis jegybu illa dibb elmatbalj. nadahura lïdibb elmat-ii- j bah weqalü-loh quot;iina cauzyn qalb ettör betac elwady elahmar. t. Msatir dibb elmatbalj wèrah lilgüle. fëlamma safetoh qAlet-loh inte ia le cauz ê ja satir Mehammed? qal-laha eauzyn minny qalb ettór i- l)etac elwady elahmar. qftmet elgfde (ifllet-loh hyje cauze timau-e wit abulia \'ttany? qal-laha :ééatir Mehammed la huma dól y uhwatha? qalet-loh eiwa dól QlAd sultan elgan. fêcatat-loh\'Ikóra !- welljangar wêqfllet-loh irmi 3lkóra matral.i ma tiijaf\' j\'itlac ettór ( titci\\zim wëtiljl)atoh habta wahde. f\'ïmisï \\shiltir Mehammed i wara \'Ikóra, matrah ma wiqifet wiqif. fetilic ettór min taht erard wëhabatoh habta wahde. f\'ettór qal-loh iljbat kaman Ijabtii ja éatir. qal-loh habtet essaMb lam titcad, Fëmat ettór. i t saqqë batnoh had olqalbë betacoh wërah wadda elhangar welkóra lilgiile wëqal-laha kattar Ijêrik ja ummïna \'Igiile wërah cand
lui dit: „Je guérirai par le coeur du taureau de la vallée rouge.quot; Le modecin descendit et dit au roi: „Elle ne guérira que par le coeur du taureau de la vallée rouge, et personne ne l\'appor-tera excepté Ours de cuisine.quot; lis appelèrent Ours de cuisine et lui dirent; „Nous voudrions avoir le coeur du taureau de la vallée rouge.quot; Alors Ours de cuisine partit et alla chez 13 l\'ogresse. Lorsqu\' elle le vit, elle lui dit: „Que veux-tu, Mohammed l\'Avisé?quot; II lui dit: „lis me demandent le coeur du taureau de la vallée rouge.quot; L\'ogresse lui dit: „Vout-elle tuer aussi son second frère?quot; Mohammed l\'Avisé lui demanda: „Non, ceux-la sont-ils ses frères?quot; Elle lui répondit: „Mais oui, ils sont les tils du sultan des génies.quot; Puis elle lui donna la boule et le poignard et lui dit: „Jette la boule (par terre); oü elle s\'arrêtera, le taureau paraitra. Tu prononceras des paroles magiques et tu le\'frapperas une fels.quot; Mohammed l\'Avisé marcha derrière la boule; oü elle s\'arrêta, il s\'arrêta aussi, et Ie taureau sortit de dessous la terre. II le frappa une fbis. Le taureau lui dit: „Frappe encore une fbis, l\'Avisé.quot; II lui dit: .. Le coup de la jeunesse ne se repète pan.quot; Alors le taureau w mourut. II lui ouvrit Ie ventre, prit sou coeur et s\'en alia porter
\'JU Jl. Histoire cl\'Ours do cuisino.
clinalik wuda loh \'Iqalb. qctm clmalik qal-loli calarini M calék JA satir. filinelik Avaclda elqalbe lissitt wëqal-lamp;ha hody adf mis: dawaki. f\'ëlamma safetoh zicilet fy nafsïha zacal sedyd we- ; \'ddi (|alet wallalii IA buddë can mótoh ennóba-di liabcatoh \'1) lïuhty eiai crruininane hyje elly tiniauwitoh wëtirmyh iilkilAb betuliha JAklQh. lësannet bacdö guracatên wöcamalet ruqaq nAsif wëga-betoh tal.it elmartabe wënAmot calóh. baqa jitaqtaq wëqal-laha elmelik da è elly bëjitaqtaq\'? (|Alet-loli dól diilücy bïjügacüny i5wagac sedyd. Felmelik nadab lilbakym wëqal-loh \'tlac iksit\' cala-dlüc essitt ahsan \'aij\'Anfi caija sedyd. fètili0 ell.iakym ka-saf cakMia wëqal-laha int! niA fykys eaija li-dhVik. qAlet-loh ana caijaje ma haddis jicratnii min elhukama. qal-laha iinunAl myn Ji\'ratb? qfilct-loli ana acraf dawa nafsy waqul-lill.mkama jequinuni jfmuru jegybüh. (|Am elhakym (lal-laha taijib ennèba-
lo jioiguard et la boule a 1\'ogres,se; il lui dit: „Je te remorcie^),
mève ogresse,quot; al la chez leroi et lui porta le coeur. Le rol lui dit: „Bravo, l\'Avisé.quot; Le roi porta le coeur a Madame et lui dit: „Prends, voila ton remède.quot; Lorsqu\'elle le vit, elle entra intérieurement dans une grande colère et dit: „Par dien, il fant (ju\'il inonre cette tbis-ci; ,j(! vais l\'envoyer a ma soeur, la grenade, c\'est ellé qui le tuera et le jettera a ses chiens, pour qu\'ils Ie mangent.quot; Elle attendit deux somaines, puis olie ap-porta dn pain blanc sec, le init sous son matelas ot so concha dossils. Alors il cra(iuait. Lo roi Ini demanda: „Qn\'est-ce qui era-quo la?quot; Mile lui dit: „Cesont mes cótes qui me font biennial.quot; 15Lo roi appela le médecin et lui dit: „Monte, examine los coles de Madame, paree qu\'elle est bleu malado.quot; Le médecin monla ot rexamina; puis il Ini dit: „Tn n\'as pas de maladie (in tos cótes.quot; Elle lui dit: „Aucuu médecin ne connait ma maladie.quot; II Ini dit: „Mals qui la connait done?quot; Elle lui ré-pondit: „Jc connais mon remède et je vals le dire aux méde-eins, (ionr qu\'ils lo fassent venir.quot; Le médecin lui dit: „Bleu,
!j) kittéralement: „Qnc Dieti au^iiMiiiUi ion Mrn!quot;
II. Histoirc (1\'Ours ilfi cuislue.
\'\'v -di tehiffy \'ala ê? qtllet-loh ana aljiffê cala rummane tekftn \'j\' misse qantar tamam. qam ell.iakym qal-laha huwa fyh fi e\' \'ddlnje rummane nussë (|antar? wëqalet-loh fyh genêne fi \'Iwady amp; elabjad jitwigid f\'yha omimman ennussë (lantar. qai laha taiji\'\' \'a myn Jiqdar jegyl) errammane min clwady eiahjad? qaiet-ioh
ma l.iaddis jegybha illa dibb elmatbalj. Fênizii eiiiakym wöqal-io ;i -lilmelik di mathiffis illa cala rnmmane nusse qantar fl quot;Igenène y betac elwady elabjad. qal-loh taijib wemyn Jegyb di? (|nl-loii \' ma l^addis jegybha illa dibb elmatbalj. lilmelik naclah lïdibb elmatbah wêqal-loh quot;uuzyn minnak nimmiine nussö (lantar min 1 elgenêne betac elwady elabjad fêqal-loh hfujir ja meiik. safir \' esóatir Mehammed wörAh lilgnle. qAlet-loh \'igftlo cauz è jasatir Mohammed? (laMöha caiiz rummane min elwady elabjad. leqa-i let-loh ja salam di ana ma aijdarsè ^ilêha. feqalet-loh lakin iuicik[ istanna lamina jigy ibny cAbderral.iyin yjak 0asa-liah
\'21
par (juoi giKii\'iras-tu cette feis-ci?quot; Elle lui dit: „Je guérirai par une grenade (|ui doit peser im demi-cantar\') juste.quot; Alors Ie médecin lui dit: „Ya-t-il au monde une grenaded\'undemi-cantar?quot; Elle lui dit: „11 ya un jardin dans la vallée blanche, la on trouvera des grenades d\'un demi-cantar.quot; II lui dit: „Bien, mais (|ui pourra apporter la grenade de la vallée blanche?quot; Elle lui dit: „Personne ne l\'apportera excepté Ours de cuisine.quot; Leio médecin descendit et dit au roi: „Elle ne guérira (|ue par une grenade d\'un demi-cantar (qui setrouve) dans ie jardin de la vallée blanche.quot; 11 (le roi) lui répondit: „Bien, mais (pii l\'apportera?quot; II lui dit: „Personne ne l\'apportera excepté Ours de cuisine.quot; Le roi appela Ours de cuisine et lui dit: „Nouste demandons une grenade d\'un demi-cantardu jardin de la vallée blanche.quot; II lui dit: „A vos ordres, A roi.quot; Mohammed l\'Avisé partit et alia trouvor l\'ogresse. L\'ogresse lui dit: „Que veux-tii Mohammed l\'Avisé?quot; II lui dit: „Jevoux une grenade do la vallée blanche.quot; Elle lui dit: „Parbleu, je ne peux pas faire cela.quot; Puis elle lui dit: „Mais as-sieds-toi et attends, jus(|u\'a ce que mon fils Abderrahym vienne,
1) Le cantfU\' coiU.inni. 100 roti, = 11,^ tcilogr.
Tl, Hisloiro (TOuvs de rnisinc,
17 jidabhar-lak cala-mgylx)t oiTummane. Fisüwaijo wibrulha nftzil min elgabal ji0affar wëgi \'and umraoh wërial-lüha itt ! ryhftt ins candik Ja umniy liAtyii hene lïamma \') at^adda ))yh. qfdet-loli da sa lil) min ihzazy cllaban bacja zOj ahük. föi|am olgül salliin calêh wêqal-loh cauz 0 min bene? qal-loh ana cauz errnmmilne beta0 elwady elabjad. qal-loh cala san myn? qal-loh cala san mirat elmelik caijane wala teljiftis illa kaletha. qam-qal-loh \'Igiil lakin ja satir Mohammed di nhtïha. qal-loh anima hyja canzaha cala san ana arnl.i honak wëjimauwituny. qam elft ui fial-loh rül.i icmil ardebbë cês henèny s) zngaijar wèliottê güwah hittet lalnnè wëhittet kittan wëhfttn fi-zkybe wëtacale hene 18wana adillak yjak casa-llAh tubing meramak. Ferah essatir Mehammed canial elcês zêjï ma qAl-loh wëgabob wêgi candoh
pent-être lui te montrera, comment tu apporteras la grenade.quot; 17 Pen de temps après son ills descendit de la montagne en son levant de la poussière, vint auprès de sa mere et lui dit; „llmn rodonr de l\'homme est auprès de tol, ma mère, apporte-le-moi ioi ]ionr que je le mange comme déjeuner.quot; Elleluidit: „Celui-la boit le lait de mes seins, il est dono comme ton frère.quot; L\'ogre le salua et lui dit: „Que veux-tu iel?quot; II lui dit: „Je veux la grenade de la vallée blaucbe.quot; II lui demanda: „Pour qui?quot; II lui dit: „Pour la femme du roi, elk; est malade et ne guérira qu\'après l\'avoir mangée.quot; Alors l\'ogre lui dit: „Mals, Mohammed 1\'Avisé, c\'est sa soeur.quot; 11 lui dit: „Mais elle la vent, pour que j\'aille la et qu\'ils me tuent.quot; L\'ogre lui dit alors: „Va, f\'ais un ardebb3) de petits pains ronds et mets la-dedans un morceau de viande et un morceau de toile. apporte-les ici dans un panier, et je vais t\'instruire; jieut-être isatteindras-tn ton but.\' Mohammed l\'Avise alia et lit le pain, comme il (le) i\'ui avail dit, et l\'apporta auprès de lui. Alors
7. t
1) llumma montre encorc clairenient son origine de U pourtanl les formes lamma et ennma (— Li qI) sout i)liis iisitóes. Cf. niii gramm.
11.185. Sur vny. Mouftissal 1-10, 0 suiv.
2) \'/iquot;\' he.iiiinij sont de petites galettes rondes qu\'on fait des débris do In paté, restant dans la jatte après que les grosses galettes oiit óté formtfe*.
;1) L\'jinlolili contient. I!i7,7 litns.
TI. Histoirn d\'Ours ill\' cuisine
tolftül ida-loh iriaf|race wèqal-loh irmyha iinsy warüha tf)f|vuii tihbat\' cala. \'Ibfih IjetA\' elgenêne joqümu jif\'tahnli tohuss tiltiqy--klfili \') balaman tirmy-llmm olV^s semfil maca \'ijemyii wain titlifitsï warak teljusse dugry. fïbacdü ma teh«s.se fi 3ii«1b ettany tiltiqy gykn tirmy-lhum min clY\'s semal maca jemyn wëbacdë ma-tfut clgylau tetull tilti(|y sagara gftwa fasqyje hanwalèha elwardê waljasmyn tiltiqy f\'yha nunmAne tiqtal.ihn teqfim tir\'id eddinje tema titwehirs fetAljodha wetimsy ly sikkctak dugry ma titiefltSl warak lila ma titlac min Hbfib. FêilVl.! OHsatiiquot; Mel.iammed wam \']inaqraca wëlamma Ijaliatnt föi I ell tab Jitfatali. zó.jï ma qal elgCd facal wêdaljal f|a,tac nr-rnmmane felamma. qatabba cddinjo racadot. liöqamet olgylfm manbriro cala quot;ssatir Mebammed. felhiqhum 2) biTés rama lyhum litlahn t\'yh fi Takl. fetilic e^atir Mehammed wëral.i caiid ol^ul wu\'atadoh Dliiiai|raca betahtoli wêqal-loh kattar allQ-hu hfirak
1\'ogro lui donna une liaguette et lui dit: „Jetteda (])ar tor re) of marche derrière olie. Kilo va frapper a la porte du jardin, on t\'ouvrira, tu entreras et trouveras la de gros chiens, tu leur jetteras le pain a gauche et a droite, sans regarder derrière toi, tn entreras directement. Après être entré par la deuxième porte, tu trou veras des ogres, tu leur jetteras du pain a gauche et a droite, et après avoir passé les ogres, tu lèveras les youx et tu trouveras tin arbre dans une fontaine, entouré de roses et do jasmins, sur lui tu verras une grenade, cueilleda, 11 ton-nera, mais n\'aio pas peur, prends-la, suis ton chemin directement et no regarde derrière toi qu\'après avoir passé la porte.quot; Mohammed 1\'Avisé marcha derrière la baguette; et lorsqu\'elle I\'rappa a la porte, elle s\'ouvrit. Comme 1\'ogro lui avait dit, il lit; il entra et coupa la grenade. Lorsqu\'il la cueillit, il tonna. Alors les ogres se levèrent eftrayés contra Mohammed I\'Avise: il les in\'it avec le pain qu\'il leur jeta ; ils se dispersèrent en le inangeant. Kt Mohammed I\'Avise sortit et alia choz 1\'ogro, il lui donna sa bagnotte et lui dit: ..Merci bien •1), mon f\'rèro.quot;
i) = tiinii.
Ü) = /elihii/hinn.
!■) bitt.érali\'iiiciil,; »Qiin l)iigt;u ftiiguientt1 ton bion!quot;
\'24 II. Ilistoire d\'Ours de cuisine.
jil ahy. wösüflr ossatir Mehammed wörah wadda \'rrumniAno lilmelik wttaldoh Ijod A(U\' ^rru mmAno l»otA.c elwady efabjad. 2()fêqal-loh ^lmalik caf\'A.rini cair:k ja dibb olmatlgt;aIj. Wolmei ik wadda \'mnnmAne lissitf wëqal-lfiha liody Adi\' dawAki wöfAfha wênizil. fëljadetha zacalet za\'al sedyd wèhadetha wëhattetha garab ihwAtha wëcaijatet wëqaiet lïnafsaha wallAhi quot;nnObd-di liabcatoh \') lïabüje elkebyr jimauwutoh. in mA, mauwitüs hüwa jiinauwitüh onnas elly bi\'azzum abüja cala mót ibwAty. fëbacatot wabde min huddamha lïabüha wëqAlet-laba rühy qüly labüja sitty rAh tibcat-lükum dibb elmatbah elli mauwut ihwAtlia si ettakUo wëlazim tiliraqüh ti \'nnAr. Wëbacdö bamastaser jóin olmalik qal-lJLha inti lissa caijAne? qaletdoh aiwa. qal-hlba iuti ma kaltys errummane? qalet-lob errnmmAne ma titakilsï illa guwa (lasr bëjetyiquot; li \'ssama. qal-laba taijib fên elqasrë di ? qAlet--lob nawaby gabal QAf. qaMillia laijib wëmyn jegybub? ([alet-loli
Mcibamraed l\'Avisé partit, porta-la grenade au rui et lui dit: „Prends. voila la grenade do la vallée blanche.quot; Le roi lui dit:
20 „Bravo, Ours de cuisine.quot; Le roi porta la grenade a Madame et lui dit: „Prends, voila ton remède,quot; puis 11 lalaissa etdes-cendit. Elle la prit, se fAcha fortement, la prit et la mit a c6té de ses frères, puis elle pleura et dit a elle-même: „Pardieu. cètte fois-ci je renverrai a mon père, Ie grand, pour qu\'il le tue; si lui ne le tue pas, los gons qui consolent mon pèro sur la mort de mes frères et demasoeur, letueront.quot; Elloenvoya une de ses servantes a son père, en lui disant: „Va, dis anion père: „ma maitresse va vous onvoyer Ours de cuisine qui a tué ses2) frères et sa soeur, ii faut le brüler dans le feu.quot;quot;
21 Et après quinze jours le roi lui dit: „Es-tu encore mal ado vquot; Kilo lui dit: „Oui.quot; II lui dit: ,.N\'as-tu pas mango la grenade?quot; Elle lui dit: ,,La grenade ne se mango (|ue dans na cbAtoau qui vole dans l\'air.quot; 11 lui dit: „Bion, oü est ce cbatoau-la?quot;
Elle lui dit: „Prés de la montagno do Kafquot;3). II lui dit: „Bion,
__;___
1) Voy. p.\'20.
2) C.-a-d. ile la jeune femme.
:gt;) La montagne lt;le Kaf est polio qui, il\'apivs ropinion dos Avalios, ent.oiiro tnutr In lorre.
II. Histoire d\'Oui\'s Jo cuisine.
ma haddis Jaci-af Jegyljiih illa (lil)l) olmathalj. qAm nadah lïdilil) elmatbalj wëqal-loli Ja satir il.ina cau/,yii minnak elqasr ellyjetyr ti \'ssama. (|al-loh liadir ja malik. wërah diljl) olmatbah rikib Imsfui wërah hlgrtle. qAlet-loli cauz 6 ja satir Mehammed? qal--lalia cauzyn minui \'Iqasr elli jetyr li \'ssama. (jalet-Ioh taijib ruh isbug rühak cabd wèhat-lak süwaijet ladin wêsüwaijet tirrais wëtaYile. Rah ossatir Mehammed sabag nafsoh wërah lilgCde. wêqaiet-loh lamma-truh henak fciddare1 mathallys haddë Jesüfak ahsan in safük jihraquk fi \'nnar. lïgajet elmagril) tinzil garje tinaffacl eltuta botal.it essufra te(]flm into temh-lSha wetqul-laha ezaijik ja bintë cammy? wëtidyha süwaijet ladin wêsüwaijet tirmis teqüm takulhnm elgarje yjak quot;asa-llah talidak \'andëha li Toda wëtiblug mnradak. fêrah essatir Mohammed lamma wusul lïhadd elqasi\'. ligajot lamma gat M elmagrib saf elgarje
et (jui rapportera\'?quot; Ello lui dit: „Personne no salt l\'apporter exce])té Ours do cuisiuo.quot; Alors il a])])ela Ours de cuisine et lui dit: „L\'Avlsé, nous te demandons le chateau ([ui vole dans rair.quot; II lui dit: „A vos ordres, ó roi.quot; Onrs de cuisine alia, monta sur un choval ot alia choz l\'ogrosse. Elle lui dit: „Que voux-tn, Mohammed 1\'Avisé?quot; 11 lui dit: „lis me demandent lo chateau qui vole dans rair.quot; Elle lui dit: „Bien, va, teins-toi en non, cherche un pen de ladin 2) et nn pen de lupins et vions.quot; Mohammed l\'Avisé alia, so teiguit et alia chez l\'ogresse. Elle lui dit: „Quand tu iras la, cache-toi bien et no te laisse voir par personae, paree que, s\'ils to voient, ils te brüloront dans le feu. Vers la prière du soir une esclave descendra pour nettoyer la nappe3) de la table, va a elle et dis lui: „Comment vas-tu, ma cousine?quot; et donno-lui un pen de ladin ot un pou de lupins; 1\'esclave en mangera et peut-être te in-eudra-t-ollo chez ello dans sa, chambre, et tu atteindras ton but.quot; Mohammed marcha jusqn\'a co qu\'il arriviU au chateau. (Juand lo soir
•\') (Ihey. los Arabes, la nappe est miso a lorre, sons la tablo Ti Ui(|uollf\' üii maiifie.
Ladin persan, arabc ancien, „ladanuiuquot; est mie rósinc ndoriférnntc qu\'on macho.
IT. Histoiro d\'On re ilo cnisinf.
iii/Jet rali sallim calêha wëf|aMaha ezeijik ja bintë cammy? fill}
(jAlet-loh into min hi? qal-UVha ana asjady fóq bfazzmn i(_lr
2«asjftdik mus carif iza kanu bAjityn hene wala nazlyn. Qftmet mt
elgarje qalet-loh inte mus ibnö eammy albattê mahó \') into je^
dibb elmatbab. qal-laha ia wallAb ana ibnö cammak. qftlet- fês
-lob inte cónak baijine baniro zêjï cênèn dibb elmatbab am\' qft andah lisjady aballylmm jiljraqük fi \'nnar. të\'ataba \'ééatir Mo- | qa hammed süwaije min olladin wêqal-Iöha body kuly ja bintë \' dn
cammy. tëqalet-lob \'igavje taijib tacale nam wajaje lïhukra qg
\'ssubb iza kan ma likso 1) isjad bene aljallybnm Jabdük Jibra- m
(|Qk ti \'nnar. tquot;itilic vvajaba wënamu letnèn gambê baccl. fêtall eamp;
esstUir Mebammed iltaqa l.iagAt mecallaqyii fi \'ssaqf qAm qal- w
24 lalia di ê di elly mecallaqo JA bintë camniy? QAlet di\'IqizAzo it
elly fylia \'rrüb betAc sitty elly 0and olmelik welqizAze ettAnije ft elly garabëba elly fyba \']cènên :i) betiic ossittAt betnc olmelik
le
vint, il vit l\'esclave descondre. 11 alia la saluer et lui dit: „Gom- i e
ment vas-tu, ma cousine?quot; Elle lui dit: „D\'oü viens-tu?quot; II ^
lui dit: „Mes maitres sont en baut pour consoler tes maltres; «j
je ne sais ])as, s\'ils rosteront ici la unit on s\'ils descendront.quot; a
:gt;:i Alors l\'esclave lui dit: „Tu n\'es pas mon cousin; certainement, (
tu es Ours de cuisine.quot; 11 lui dit: „Non, par Dieu, je suis ton j
cousin.quot; Elle lui dit: „Ton oeil me parait rouge comme les 1
yeux d\'Ours de cuisine; je vais appelor mes maitres, et jo leur lt;
dirai de te brfiler au feu.quot; Alors Mohammed l\'Avisélui donna • un pen de ladin et lui dit: „Pronds, mange-le, ma cousine.quot;
Alors l\'esclave lui dit: „Bien, viens, dors chez moi jusqu\'A domain matin; si tu n\'as pas do maitres ici, je leur dirai do te prendre et do to brüler au feu.quot; 11 monta avec olie, et tons deux dormiront ensemble. Mohammed l\'Avisé leva los yeux et vit dos objets suspendus au plafond. II lui dit: Qu\'ost-co qui est 84suspendu (ia), ma cousine?quot; Kilo lui dit: „Ceci ost lo flacon dans lequel se trouve la vie do ma maitrosso qui est avoc Ie roi; et l\'autre flacon a, cótó ost celui dans leqiiel so trouvont
\'JO
I!) Expression incorrecte nn lien tie \'ijün.
II. Histoiro d\'Onrs do cuisine.
oily qnllacetlnim sitty wessff ottAny oily jishaboh wêjêqul-loli iclrab somfll inaca jemyn ma jiljally zuèaijar wala kobyr wel-maqra\'a oily gamb ossóf jihbat bylia ]) ol(|asi- wêjequl-loh syr jesyr. (|al-laha taijib uamy baqat ma baqetsï2) aljaf minhum. fesüwaijo darab bïcênoh iltaqa bumfiso. (|am biddo jimauwitha. qamot olgarje qalot-lob irgac ma-hnauwitluls al.isan di rühy. qal-iaha taijib ja hintö cammy. fêtaniui tAli0 lilhumfiHe lamma daljalet f\'y éaqci. Woaanuè süwaijo lamma iiamot elgarjo wo-qam mauwitha min essaq fïmatot olgarje. wëqam ossatir Mohammed wësacbat wëqata\' olqizaztên wossff welmaqraca wësahab essêf wèdaljal Mgim fi TcVJa elly fyha 3mia.s bitcazzy abu\'lbint wêummëha wësalmlj essêf wêqal-loh idrab so mal maca \'Ijomyn matljally zugaijar wala kobyr. fissof\' mauwithum kullühum. fëhabat elqasr bilmaqra\'a wëqal-loh
les yeux dos femmes du roi, losquels ma maitresso a arrachés; et l\'épée (qui est) la, si quelqu\'un la tiro et lui dit: „frappe a gauche ot a droite,quot; olio n\'épargne ui petit ni grand; et la baguette qui est a cöté de l\'épée—si quelqu\'un frappe lo chateau avec ello et lui dit: „marche!quot; 11 marche.quot; II lui dit: „Bien, dors, maintenant je ne los crains plus.quot; Peu do temps après il rogarda avec sos yeux et vit un oscarbot \'j, il so leva pour
10 tuer. L\'esclave lui dit: „Halte-la! no le tuo pas, paree quo e\'est ma vie.quot; II lui dit: „Bien, ma cousine.quot; Et il continua a rogarder l\'escarbot jusqu\'a co (|u\'il ontrat dans une fissure. Puis 11 attendit un peu jusqu\'a quo l\'osclavo fut ondormio, alors
11 le tua dans la fissure, et rosclavo mourut. Unsujto Mohammed 1\'Avisógrimpa et coupa l\'attaclie des deux flacons, do l\'épée ot do la baguotto, tira l\'éjiée et entra (en) courant dans la chambro oü so trouvaiont los gons qui consolaient le pore ot la more do la jeune femme. II tira l\'épée ot lui dit: „Frappe a gauche ot a droite ot n\'épargne ni potit ui grand.quot; Et l\'épée los tua tous.
1) Sur les piiffes 1 fiS et 150 du lu griiinm. iijonti!/. les formos I! p. s. m., li p. s. f., hyhum ]). plur.
2) Konno raocourcin de linqiïtit.
•!) l\'ivideiument, 11 y a ici un resle de l\'iineienue idéé égyptienne du sraraliée ipii aignifie la vie.
II. ITist.oiro iTOurs «Ie cuisino.
syr bina syr
Canclê f|asrê alnija elkebyr wëtav liyli elqasr tl \'ssama lamma hassal elholed tóta\'et abflh wësafii \'Iqasr elwuzara fêidum Ijabar lilraalik qalü-loh dibb el-raatbah alió ga\'ib elqasr. fëamar elmalik bïcjarb elinatlafic. fë-habat elqasr fy qasr elmalik welmalik rAb lïdibb elmatbah 30 wêqal-loh cafarini calèk Ja dibb elmatbah. Qal-loh ina-tqul-lys dibb elmatbah ana ismy esSatir Mehammed ana ibnak wëmin sulbak. qal-loh into ilmy min ên? qal-loh ana ibn elmelike elly tallacet cènêha oir into mistahdy byha elginnyje. f\'ïtil\'n föq letnên cand elginnyje \\vëi|al-]aha \'ssatir Mehammed intytacrafy til/atyny lilmót adyny raauwuttë ahlik kullühum nabik ê? wad\' inty rühik fdiyjo fy ydy lakin ma amanwitkys iz lam \') tiraggacy \'ênên ennas elf inti tallahtyhum. fëtalabnlmm wë-hattet elccnon rigcum ahsan ma ka num. fë(jal-laha hody ady
Puis il frappa le chateau avecla baguette et lui dit: „Marche, trans-porte-nous Jusqu\'au chateau do mon père, le grand.quot; Le chateau s\'envola avec lui dans l\'air jusqu\'a ce qu\'il arrivat a la ville de son père. Les vézirs virent le chateau et en donnèrent avis au rei, en lui disaut: „Volei Ours de cuisine qui apporte le chateau.quot; Le roi ordonna de tirer des coups de canon. Alors le chateau se heurta au chatcau du roi, et le roi alia a Ours êo 2(1 cuisine et lui dit: „Bravo, Ours do cuisino!quot; Celui-la lui dit: „No m\'appelle plus Ours de cuisine, mon nom est Mohammed rAvisé, je suis ton flls et (suis sorti) de; tos reins.quot; 11 lui dit: „Comment es-tu mon flls?quot; II lui dit: „Je suis le flls de la reine dont la fee quo tu as prise pour femme, a arraché les yenx.quot; Tons deux montèrent chez la fee, et Mohammed l\'Avisó lui dU : „Tu sais m\'onvoyer a la mort, voila quo j\'ai tué toute ta familie, quel profit en as-tu? Et voila, ta vio est ici dans ma main, mais Je jio te tuerai pas jusqu\'a co quo tu aies mis a lours places les yeux des personnes aux(|uellos tu les as arrachés.quot;
I) Do favabd ancien. Toute la pliraso est. nu jieu eoufuse; éviueui-inent. In con te ui\' vent dire: ,,.le ne t\'épavgnerai que si tu mets les yenx arrachés a leura places.quot;
IJ, Hislniro l\'OurH do cuisinu.
iiiliik ahyjc. min Ijóflia min (ssfiljr Mol.iammod whifet eliiizazo min ydha. tilicet rüliha matet. lil mali k (|accarl cssalJr Mohammed bidaluh cala kursy olmamlake.
On alia les chorchei\', ot elle mit lus yenx a leurs plaoos: ils devinrent plus Jolis ([ii\'ils n\'étaient. l\'nis 11 lui dit: „Pionds, volla ta vlo.quot; Dans sa peur de Mohammed l\'Avisé, le flacon tomba de sa main, la vie sortit, elle monmt. Et le roi mit Mohammed l\'Avisé a sa place sur le tróne de l\'em[iire.
;iO Jll. llisluiiu do la 1 liiiiiu dos Ainhos .iiismin.
III.
Kan lyh wahid sultan, iy jóm min zal cPaijain nadah iil-wazyr wë(|aMoh ja wazyr. qal-loh nacam jil malik. r[aMoh ana canz liktil»-ly Ijitm iza kuntö i\'arhiln niii azcalsc wëiza kuntê za\'lan muirahsü elly tiktib lak elhitin tAljod minnoh mekatbe cala kido wajak muhle telat yjam. tërah olwazyr lilly Jiktibu Tihtam wë(|al-lüluini iktibü-ly hitm lilmalik. wal.ika-lhum bil-bikaje elly bakaha-loh \'Imalik. ma haddis minhum ridy jiktib--luh. teqam elwazyr zicil wêmiay wëqal amm\' arüb heled gór clbelcd-di. Lamma misy li \'Ihala ilta(]a wahid sêh carab bèjidris
Histoire de la Dame des Arabes Jasmin.
11 y avait (une fois) un sultan. Un jour 11 appela son vózir et lui dit: „Vézir!quot; Celui-ci répondit: „Qu\'y a-t-il, ó roi?quot; 11 lui dit: „Je veux que tu me fasses écrire un cachet do telle sorte que, si je suis gal, je ne mefachepas, et que, si je suis faché, je ne me réjouisse pas. Tu itrendras l\'engagement en ce sens de celui qui t\'écrira le cachet, je te donne un délaide trois jours.quot; Le vézir alia choz ceux qui écrivent les cachets, et leur dit: „Ecrivez-moi un cachet pour le roi,quot; et il leur raconta l\'histoire que le roi lui avait racontée. Mals personne d\'eux ne voulnt le lui écrire. Alors le vézir se facha et s\'en alia; il dit: „Je vals aller dans une autre ville.quot; En marchant au milieu des champs, il rencontra un cheik arabe 1} qui égre-
si;h \'arah siffiiiHe ici un notable d\'nn village dnnt los habitants étaicnt .lutrctoi\'s „des Arabesquot; c. ii d. des Hédouins (ine goiiverueinent avait obligi\'s a se iixer et se faire eultivatenrs. Sa (ille a le titro svhcl d\'tiruh „Ltamo des Arabös.quot;
III. IlisloiiT ill\' In I (nine di\'s Ai\'iibt\';-; .[iisinin.
31
ii \'Iqaini.i fi \'Igêt fSqal-lïsólj d\'iK-alj cssalama \'alókum. lêmddö \'alch ossalam sclj orarai) feqai-loli \'ntc rA3i 11 fên Ja höIj di \'Iwaqtê li quot;Iharrö di? qai-loh \'na me.salir quot;assAn l.ükaje liliaalik. qal-loh inkajet cV.\' qai-loh cauz ininny aktih-loh ijitm iza kan liu\'hati ma jizcaisc i/a kan zaclan ina Jifrahs. (jal-ioh sóh ciiiraJ) hosst) kide? tamp;iai-loh quot;ivva/yr aiwa. qal-loh taijib oq\'od Jamtna--ngib-lak elgade. fortih sGlj eraral) lïbinfcuh wëqal-lahn ja isêijoL clcarab Fulla icmiii\'lèada lïwabid ijö^ qaletdoh\'ciclót\'da min óir.\' qai-iaha min taraf essaltane. qalet-loh cauz v ? ibka-lha abulia i)ill.iikajc. Wësöljet cl\'aral) Fulle idet-loli sabiiö ))öd fyh telatyn;! bêda wèmaljan min essamn wë\'amaret-loh tamant argile cès wëqalet labüba wëqul-liiinesafir sêtjet erarab Fallo bitsaliim cali\'k wöbitqül-iak hyje elly tiktib-lak elhitm w6l)it(|ul-]ak essahrë telatyn jóm welbahrê cóm welgumca tamant yjam.
nait son bló dans les champs. 11 dit au Cheik des Arabes: „La paix soit sur voua!quot; Le Cheik des Arabes lui rendit sonsalut et lui dit : „Ou vas-tu, Seigneur, a présent avee cette chalem-la?quot; II lui répondit: „Je voyage pour une affaire du rol.quot; II lui dit: „Quelle affaire?quot; 11 lui répondit; „II me demande de lui faire éerire un cachet de telle sorte que, s\'il est gal, il no se fache pas, et que, s\'il est faché, il ne se réjouisse pas.quot; Le Cheik des Arabes lui dit: „Rien que cela?quot; Le vózir lui dit: „Oui.quot; II lui dit: „Bien, assieds-toi jusqu\'a ceque jet\'apporte le déjeuner.quot; Le Cheik des Arabes alia chez sa lille et lui dit: „Jasmin, Dame des Arabes, fais le déjeuner pour un hote.quot; Klle lui dit: „Cet hóte d\'oü vient-il?quot; 11 lui dit: „De la cour royale.quot; Elle lui dit: „Que veut-il?quot; Alors sou père lui raconta l\'affaire. La Dame dos Arabes Jasmin lui donna un plat d\'oeuf\'s, 3 dans lequel se trouvaieut troute oeut\'s, et qui était rempli do beurre, lui tit donner hult galettos de pain et dit a sou père: „Dis au voyageur: „la Dame des Arabes Jasmin te salueet te dit, que c\'est elle qui t\'écrira le cachet, et ello te dit: le mois a trente jours, la mor est plcine et hult jours lont une semaine.quot;quot; So)i père prit le di\'jeuner et s\'en alla; ayant marchó un peu,
Ill, llisi.oiic ilu la Dame dc.s Aralics Jasmin.
följiul iihüha cFakl wömisy. qam-raiéy süwaijo itkabliol sii-waijet aamnö eala ydoh. lt;|ain liatt ossahnëü Tan.! wöljad ragyt i min om Avegarnmis Ityh min essamn wëkal bêda. Fèqam misy ral.i wadda Takl lilwazyr wëqal-loh sèljt-eraral) Fulla bitsallim ca]i\'k wel)itqnl-lak hyjo elly tiktib-lak elljitm wessahrê teliltyn jóm welgumca tamant yjam welbahrë cöm.
Iebacdë ma kal olwazyr qaFlabüha qid-laha Ijallyha liktib-li \'lliitm wessahrê naqas Jóm welgimnca sabal.it yjam welbahrë nasif. rëral.i abü sêhet eFarab FuUa wëqaMaha iktiby-loh\'lljil in bii|id-lik essahrë naqa^i jóm welgumca sabaht yjam welbahrë juisil\'. qftmet qillet labüha mus crb quot;alêk jabüja lëiimak \') te-hottë cFakl fl \'ssikke webtakul ragyf\' wël)êda wetwaddy-loh s\'lbêij min gêr samn? Qal-laha sahyh Ja binty essahnë kan maljan itkabbë cala ydy qumtë qacadtë gammistë minnoh ragyf
quelque chose du beur re se rópandit sur sa main. Alors il mit Ie plat a terre, prit un des pains, le trempa dans le benrre •iet mangea un oeuf. Puis il se leva, alia porter le déjeuner au vézir et lui dit: „La Dame des Arabes Jasmin te salue et te fait dire que c\'est elle qui t\'écrira le cachet: et le mois a trente jours, la semaine a buit jours, et la mer est pleine.quot; Aprés que le vézir ent mangé, il dit a son père8): „Dis-lui qu\'elle m\'écrive le cachet, mals le mois a manqué d\'un jour, la semaine n\'en a en que sept, et la mer a été sèche.quot; Le pore de la Dame des Arabes alla (chez elle) et lui dit: „Ecris-lui le cachet, il te fait diro que le mois a manqué d\'un jour, la semaine n\'en a eu que sept, et la mer a été sèche.quot; Alors elle lui dit: „N\'as-tu pas bonte, mon père, de déposer lodéjeuner dans le chemin, de manger une galette et un oeuf et do 5 lui porter les oeufs sans beurre?quot; 11 lui répondit: „C\'est vrai, ma lille, inais le plat était ])lein, il s\'est répaudu sur ma main: alors je me suis assis, j\'y ai trempé une galette et j\'ai mangé
1) Voyez gnumn. p. 125 , note
2) C. .\'ui. an pure de Jasmin.
III. Histoiro do la Dime des Anibes Jasmin. 3;j
wekalte bêrla. qtunet sêhet el\'arab l^ulle katabct elhitm wè-qalot fyh
ma jiqdar calqiidra ill3 allAh in fii\'ihtê wala zicilt blizn-illah.
bacatet elhitm lilwazyr. wêljadoh \'Iwazyr wèsaflr wadah lil-malik. fëlamma elmalik éaf elhitm (lal-loh myn katab-lak ill? qal-laha wahde ismaha sêhet efarab Fulle bintï wal.iid sêh carab. (iam elmalik qal-lilwazyr tacala auryny abüha cala san atgau-wizha. Filwazyr had elmalik wêsafrum qablum abü sêhet o efarab Fulle qalu-loh ja sêh efarab ilina talbyn elqurbe min-nak. qal-lühum fy myn? qal-loh \'Iwazyr fy sêhet efarab Fulle cala san elmalik cauz jitgauwizha. qal-loh taijib ihna hadda-myn lakin binti tinhattê fy kaffe weddahab fy kafte. qal-loh \'Iwazyr ma fys mani\'. wêgabu \'ddahab wèhattüh qussadha fi \'Imyzan fëlamma itwazanet hyja weddahab katabum elkitab
un oeuf.quot; Ensuite la Dame des Arabes Jasmin composa le cachet en ces termes: „Personae n\'a de pouvoir excepté Dien; (|iic tu sols gal, quetu soistriste, c\'est par la volonté de Dieu.quot; Elle envoya le cachet au vézir. II le prit, partit et le porta au rol. Lorsque le roi vit le cachet, 11 lui dit: „Qui tê raécrit?quot; 11 répondit: „Une femme nominee Jasmin, Dame des Arabes.quot; Le roi se leva et dit au vézir: „Viens, prósente-moi a son père pour que je répouse.quot; Le vézir prit le roi (par la main); ilso partirent et allèrent trouver le père do la Dame des Arabes Jasmin. Ils lui dirent: „Cheik des Arabes, nous cherchons l\'alliance avec tolquot; \')■ H leur répondit: „Par qui?quot; Le vézir lui dit: „Par la Dame des Arabes Jasmin, paree que le roi vent répouser.quot; II lui dit: „Bien, nous sommes (vos) serviteurs, mals ma iille sera mise dans un plateau de la balance et l\'or dans l\'autre.quot; Le vézir lui dit: „II n\'y-a pas d\'inconvénienta cela.quot; ils apportèrent l\'or, le mirent connne elle dans Ia balance, et quand elle et l\'or s\'équilibrèrent, ils lirent le contrat de mariage; ic roi arrangea les fêtes, (et) entra chez elle dans
l) Fomiulc usuollc di; i|oiTm.ndc en maringo
III. Hi.stoirc do In Darao ilcs Anibos Jasmin.
wé\'amal olinolik liMh \') wëdahal cal(quot;\'ha cand abulia wëhadha 7\\vMflr wêljattaha li \'sserüjo. Wêba\'dê ma qacadet li \'sserflje kullï made wëhyje nazik; li \'lljissyje. qam elmelik nadah lil-iiakym wëqal-loh itlac suf sêhet efaral) Fulla ma-lha bithiss. qflm elhakym l;ilic silfha wënizil qal-lilmalik di wahde cala qucad elhala ibni-lha qasr cala elbahr wêhyja tirgac ahsan ma kauet. qAm elmalik amar elbannajyn bami \'Iqasr wêwaddüha fyh. wêbacdë ma qacadet fyh gum\'atèn qam gi wtlhid saijad taht elqasr wêrama ^ssabako betahto li \'Ibahr qamp;m tilic li \'ssabake iüli. qamet srljot ofarab Fulla qalet lissaiJM irmi \'hsabako onnóba-di cala babty wehod-lak malilnib. qamessaijad i\'uma \'ssabake li \'Ibabr wêsahabha wêtallahha tilic fyha qum-t-qum s). Qamet sèljct erarab Fulla itlaffet fi \'Imilaje betaht elfars wenizlet \'and ossaijad wêqtllet-loh hod elmahbtib wëhat
la maison do sou 1) pèro; puis 11 la pril, partit et la mit dans
7 son palais. A prés qu\'elle fut restée (quelquo temps) dans le palais, olie commencja a maigrir do plus en plus 2). Alors le roi appela le módecin et lui dit; „Monto et examine la Dame dos Arabes Jasmin: pouiquot;(]Uoi maigrit-elle?quot; Le médecin monta et roxamina, puls 11 descendit et dit au rol: „Elle est habituée au sty\'our des champs, fais-lui lialir un chateau sur larivière, et elle deviendra plus belle qu\'elle n\'était.quot; Alors le roi donna dos ordres aux inagons, ils batirent le chateau et on l\'y trans-porta. Ajiros (pi\'elle y fut restée deux semaines, un pêcheur vint jeter son tilot dans lo flouve au pied du chateau; (lorsqu\'il le rctira) des briques so trouvèrent dans le filet. Alors la Dame des Arabes Jasmin dit au pêcheur: „Getto fois-ci jette le filet pour ma part et prends un mahbouh.quot; ho pêcheur jeta le filet dans lo fleuve, le tira et, en le ramenant, y trouva nu flacon.
8La Dame des Arabes Jasmin s\'onveloppa alors du drap do lit, descendit vers le pêcheur et lui dit: „Prends le mahboub et
;i) C. a d. do la jeune femme.
■1) Littérale\'mcnt: „elle descendait dans la inaigresse a ehaqnc occaaion.quot;
III. llistoirc de la Damo des Arabes Jasmin,
elqumqum. qal-liiha ^SHfiijad ana mus cauz elmahbüb ihtyny \') bósa min foq ellitam. huma lissa bitkallimum welmalik tabbö \'alêhiim. qam misk-es^aijad qataco bissêf wëramah ü quot;Ibabr wêqal-Iïsêl)et efarab Fulla rühy inti ka man lïhal sabylik. wö-raisjet tannëha masje jömên bïlêltên wêhyja raasjo bilgó0 wel-catas lamma gat güwa maclyne wêqa\'adet gambê dukkau wahid tagir min essul)hê lirasr. qam cttagir qal-laha ja sitty inti qtVide kide min essnbhë lê? qalet-loh ana èarybe ma a\'ïafsë liaddê li \'Ibelcd di wëbaqa-ly jómên bilgóc. Qam ettagir nadah\'J lilcabdë betacoh wëqal-ioh bod elwalyje di waddyba fl \'Ibêt wo-hallybum jidüba takul. wêbadba Tabd wêwaddaha \'Ibêt wëqal--lïsitto sydy biqul-lik idi liiwalyje di aki ijallyba takul. fë-lamma safetba mirftt ettagir garot lêinnëha gamyle canbaqamet qalet lifabd tallabba ti 1\'óda elly fóq essutüh betac elfirab. fê-
donno-moi lo flacon.quot; Le pêcbour répondit: „Jc nc voux pas do mabboub, donne-moi unbaiser sur le voile.quot; Pendant qu\'ils parlaient encore, le roi les rencontra. 11 prit le pêcbeur, letua avec son épéo et le jeta dans le fleuve; puls il dit a la Dame des Arabes Jasmin: „Va-t\'en toi aussi oti tu voudras.quot; Elle s\'en alia et marcha sans cesse, deux jours et deux nu lts, marcba avec faim et soit, jusqu\'a ce qu\'enfin elle arrivat dans une ville. La elle s\'assit auprès de la boutique d\'un marcband depuis le matin Jusqu\'a raprès-midi. Alors le marcband lui dit: „Damo, pourquoi restes-tu ainsi assise dopuis ce matin ?quot; Elle répondit: ..Je suis étrangère ici, ne connais personne dans cette ville et je n\'ai rien mangé depuis deux jours.quot; Alors lo marcband appola\'J son nègre et lui dit: „Emmène cette dame, condnis-la cbez moi et dis aux gens qu\'ils lui donnent a manger.quot; Le nègre rommena, la conduisit a la maison et dit a sa maitresse: „Mon maitre te fait dire do donner a manger a cette dame-la, do la faire manger.quot; Lorsque la femme du marcband la vit, elle de-vint jalouse, paree que rautre était plus belle qu\'ello. Elle dit (done) au nègre: „Fais-la monter dans le poulailler i|ni est sur la terrasse.quot; Le nègre la prit (par la main) ct la üt monter
!) = i\'Lyny-
3ü III. Histoiro de la Diune des Arabes Jasmin,
Ijatlha Tabel tallahha fóq essutüh. fêqa\'adet jómên ma aa\'aletéö calöha mirat ettagir tt Taklê wala \'séurb. qamet sêhet efarab Fulla talla0et elqumqum min taht ibatha qalet amm \'asüf yjak jektin fyh süwaijet raoije nisrab. fêdauwaret elgata beta0oh 10 fêtilic-laha tiét wêabryq wegasalet ydêha. Fêtallet iltaqet sa-nyje mitammime min ettucam wêkalet Avësibicet wëba\'dc ma kalet insalet eysanyje. qamet dauwaret elqumqum tany marra. tiru-lha casai\'at guwar byd min güwa \'Iqumqum fy ydhum essagat wêbirqusum wèbacdê ma raqasu süwaije ramü l\'y hi-griiha kullï wahde casaret ikjas fulüs wêdahalu güwa \'Iqum-(jum. fëqacadet ééhet efarab Fnlla kullë hamas daqa\'iq tidauwar elqumqum wcjitlacu \'Iguwar jii-qusu-lha wêjirmu-lha fülüs lamma ndÉiret wêmaiat efócja ally hyje fyha. Bacdê telat yjam talic oFabd beta0 ettagir bêjidi Dfakl lilfirah. qamet sêbet efarab Fulla qalet-loh ja sacyd hüwa sydak bacatny cala san tisab-
sur la terrasse. La olie resta deux jours sans quo la femme du marchand s\'occupat d\'elleni pour le mangor ui pour ie boire. Alors la Dame des Arabes Jasmin prit le flacon qu\'elle avaitsous son bras, et dit: „Vuyons, peut-êtrey a-t-il dedans un pen d\'eau a boire.quot; File tourna lo couvercle; alors une cuvette ot une aiguière 10 on sortirent, et olie se lava les mains. Puis olie leva les yeux et trouva un plateau rempli de mets: olie mangoaet se rassassia. Après lo repas lo plateau disparut. Alors elle tourna do nouveau le (couvercle clu)flacon, et dix esclaves blanches sortirent du flacon, les castagnettes dans les mains, ot commencèront a danser. Après avoir dansé un peu, chacunc d\'elles jeta dix bourses dquot;argent sur sos \') genoux ot rontrèrent dans lo flacon. Et la Dame des Aiabes Jasmin resta ainsi, toutos les cinq minutes elle tournait lo (couvercle du) flacon ut les esclaves sortaient, dansaient et lui jetaient do l\'argent jusqu\'a ce qu a la fin la nchambre oü olie se trouvait, en fut pleine. Après trois jours lo nègro du marchand monta pour donner la mangeaillo aux poules. Alors la Dames des Arabes Jasmin lui dit: „Malheu-
1) C. a (1. du Jasmin.
III. Histoire do la Dame des Arabes Jasmin,
bacüny wala-tmauwatüny bilgoc aktar ma kunt ana gycano. flArn elcat)d qal-I3,ha ja sitty sydy jihsib lêinnühum iduki cês wêruhty fi-nharyja. fêral.i elcabcl Canclê sydoh fêqal-loh \'Iwalyje \'Imeskyne elly kuntê bacattêha wajaje lïdi \'Iwaqtï qacide fóq essutüh min gêr aki. fênizil ettagir min dnkkftnoh weqal-limnUo ezai ma tidys lilwalyjo Imeskyne di taknl? wêmisik miratoli darablia wèhad elcos wötilic föq essutül.1 wëqal-laha hody ja sittê knly. Wêqalet-loh sêhet elcarab Fulla kattar hórak bavdak ia gamylak wasil ana caiizo lêinnak tetimmê wajaje \'Igamyl. r|al--laha qü]y-ly ja sitty. (jalet-loh ana cauze abny seraje min barra \'Imedyne wetkiin ah,san min serajet elmalik ettaci etnên. qa.I-■löha hadir. wêqalet-loh bod adi\' fülüs zê ma inte canz iza kan elbanna bïqirs idy-loh arbaca cala san tashyl elbinaje. fêhad
reux \'), est-ce que ton maitre m\'a envoyée ici pour que vous me nonrissiez on que vous me ftissiez mourir de faim plus qu\'auparavant?quot; L\'esclave répondit; „Madame, mon mattre croit qu\'ils t\'ont donné du pain et que tu t\'en es allee le même jour.quot; Et il alia chez son maitre et lui dit: „La pauvre dame que tu as envoyée avec moi, alle est (restée) assise jusqu\'a présent sur la terrasse sans avoir mangé.quot; Alors le marchand quitta sa boutique et dit a sa femme: „Comment ne donnes-tu rien a manger a cette pauvre dame?quot; Et il prit sa femme et la frappa, puis il prit du pain, monta sur la terrasse et lui1) dit: „Prends, Madame, et mange.quot; La Dame des Arabes lui répon-ja dit: „Je te remercie et j\'accepte ton bienfait, mais jevoudrais que tu le completes envers moi.quot; IIlui dit: „Parle, Madame.quot; Elle lui dit: „Je voudrais me faire batir un palais hors do la ville, mais il doit ètre deux Ms plus beau que le palais du roi.quot; II lui dit: „A ton service.quot; Elle lui dit: „Voila de l\'argont, prends-en autant que tn veux, silo maqon travaille pour une piastre (la journée), tu lui (en) donneras quatre pour hater la construction.quot; Le marchand prit l\'argent et assembla los ma-
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C. a d. a Jasmin.
III. Histoire de la Dame des Arabes Jasmin.
elfulüs ettagir wêgamac elbannajyn welmehandesyn Avêbami--Iha seraje ahsan min betalit elmalik. fêrah etUgir lïsêhet eFarab Pulla weqal-laha ja sitty esseraje huiset. fëqalet-loh hod adi fülüs wefrisha min haryr efatlas wèhat-laha haddamyn cabyd isjekünn bnkm ma jicrafüs caraby. Fêrah ettagir tammf-lha \'sseraje wëfarasha westara-lha Tabycl wërah-laha wêqal-lamp;ha \'sseraje tammet ittadcjaly güwa \'sseraje betahtik. fêqalet-loh sêljet el\'arab Fulla efóda ell3 ana qacide fyha maljane min elmal liodha cala éanak cala san elmacrüf olly camaltuh fyje. fèlamma rahet söhet erarab Fulla güwa \'sseraje betacetha istaret-lahn badle mulnky wêlibsetha wêqacadet eala \'Ikursy.— qam elme-lik iftakarha li \'llêl sabah nadah lilwazyr wèqal-loh ja wazyr jalla nithaffa wenrüh nidanwar cala sêhet erarab Fulla. wêsa-frum baqum jiqcodum ii kullï beled jomên wêjis\'alum cala sêljet erarab Fulla lamma wisluin ehnedyne elly fyha sêljet elcaral) 14Fulla. Qamum safum elqa^rê betahha. qam elmolik qal-lilwa-
qous et les architectes; ils lui batirent un palais plus beau que celui du rol. Ensuite le marchand alia chez la Dame des Arabes Jasmin et lui dit: „Madame, le palais est fini.quot; Elle lui dit: „Voici de 1\'argent, prends-le, achète des meubles en satin peur le palais et fais-y venir des domestiques noirs, mals qu\'ils ia soient étrangers et qu\'ils ne connaissent pas l\'arabe.quot; Le marchand alia parachever sou palais, le meubla, lui acheta des domestiques noirs et alia lui dire: „Le palais est complet, aie la bonté d\'entrer dans ton palais.quot; La Dame des Arabes Jasmin lui dit: „La chambre oü je suis, est pleino d\'argent, prends-le pour tol, pour la complaisance que tu as ene envers mol.quot; Lorsque la Dame des Arabes Jasmin fut entree dans sou palais, elle acheta un habit de rol, le mit et s\'assit sur le trune. — Lo roi (sou êpoux) se souvint d\'elle pendant la nuit. Le matin ii appela son vê/Jr et lui dit: „O vézir, allons, travestissons-nous et allons chercher la Dame des Arabes Jasmin.quot; lis partirent et restèrent deux jours dans chaque ville en cherchant la Dame des Arabes Jasmin, jusqu\'a ce qu\'enfin ils arrivassent dans la 14 ville oü elle se trouvait. lis virent son palais. Alors le roi dit au vézir: „Ce palais est nouveau ici, a qui peut-il appartenir?quot;
ÏII. Histniro de la Dame des Avale.? Jasmin.
zyr elqasrè di gaddê hene ja. tara botiV myn? qara elwazyr qal-loh elqasre di botfic mulük milkü. elbarrê minna, qam el-malik qal-loh netalla0 menady fi \'Ibillad ma haddis jeqyd \') ennür fi 111(quot;\'1 wêhüvva Jiban-lina iza kaïm racyje wela-mluk. fënada \'Iraeiiady fi \'Ibeled. fêlamma «i ollêl saqq olmillik waja \'Iwazyr iltaqu elbeled ma haddis qa\'id nür illa serfijet sT\'ljot firarab Fnila. iltaqu fyha nfale we^santyl 2). féf|am elwazyr fjal liimalik ana ma qiiltMak elbarr itmalak minna, fêqrd 0!l-malik tacale anima nerufi nis\'al eibauwab fernimm sa\'aluh. qtl-m qal-lühum sann. Förigic elmelik hüwa walwazyr ma na-müs fi \'IkM cala san ba\'ifyn. qam elmalik qal-lilwazyr te(|ul-lilmenady kaman jinady fi quot;Iboled ma, haddis jeqyd nür fi quot;llêle fënada \'lmenady. fêlamma gi ellêl saqq elmelik waja \'hvazyr maltaqüs baddë qa\'id fi \'Ibeled gör esserajo betacet sëhet efarab
Le vézir répondit : „Ce palais appartient a des rois qui nous ont pris cette terre-la.quot; Lo rol lui dit: „Neus allons envoyer un crieur par la ville disant que personne ne doit allumer de Inmière cette nuit; alors nous verrons, s\'ils sent (nes) sujets on dos rois (étrangers).quot; Le crieur cria done par la ville; et lorsque la nuit vint, le rol se promena avec son vézir, et ils trouvèrent (|UOpersonne n\'avait allumé do Inmière exceptó (dans) le palais de la Dame des Arabes Jasmin; ils y entendirent les violons et les épinettes. Alors le vézir dit au rol: ,.Je t\'ai bien dit que la terre nous a étó prise.quot; Le rol répondit: „Viens, allons demander au portier.quot; Ils allèrent le demander. II leur dit: „Chanouquot; 3). Le roi et son vézir retournèrent (chez eux) et ne purent dormir cette unit-la, paree qu\'ils avaient peur. (Le matin) le roi dit au vézir: „Dis au crieur de crier encore nne fois par la ville que personne n\'alhnne de Inmière cette nuit.quot; Le crieur cria; et lorsque la nuit Vint , le roi se promena avec son vézir; ils trouvèrent que personne clans la ville n\'avait allumé exceptó (dans) le palais de la Dame des Arabes Jasmin.
Signifie en langne berbère „je ne sals pas.quot;
Vou3 sur ce mot Dozy, supplém. aux dictionnairos arabes T, 001.
A présent on appelle ainsi les tabatières a muaiqni\'.
(jdd = waqad voir gvaimn. p. 50G, n0 IG I.
TIT. TTistoire il(! la Dame ties Arabes Jasmin.
Fulla qü\'id ettfiq etnên. fêlamma safüha qfim elwazyr (ja-lil-malik ana ma qultMak döl mnluk milku min barra minnak lakin taYile nehussts güwa wènitfarrag zêj ennas wan5 aèaiil loennas watla0 cala fóq waéülüh malik rain enhy beled. Fêlamma dahalu güwa (jam elwazyr gafil ennas Avètili0 cala fóq. lamina saf sêhet efarab Fulla raraa-lha \'ssaUlm wëqaiet-loh oqcod. fêlamma qacad gat-loh quot;Iqahwa ^ sirib. qamet sêljet e]carab Fulla danwaret elqumqura. til\'ü minnuh casaret güwar byd jirqusum bissagat fêbacdê ma raqasum ramü-lha kullï wahde \'aéaret ikjas fulus. qamet sêhet efarab Fulla hadot elfulüs wêcatat-hum lilwazyr wêqalet-loh hod dól ancam cala sanak inte bajin riigil faqyr. fêqüm elwazyr bas ydha wêqal-loh rabbuna JTjunsurak ja malik cala rain ticaddyh. Fênizil elwazyr cand elraelik .wêhüwa qacid gamb elbauwab. qam elmalik qal-loh
lequel était deux fois plus éclairé (qu\'il ne l\'était la veille). Lors-qu\'ils le virent, le vézir dit au roi: „Je t\'ai bien dit que ce sont des rois qui out pris la terre sans cine tu le saches. Mais viens, entrons et promeuons-nous comino los autres; etmoijo vais tromper los gens et monter en haut pour voir, de quel 10 pays est le roi.quot; Lorsqu\'ils fliront entrés, le vézir trompa les gens et raonta en haut. Lorsqu\'il vit la Dame des Arabes Jasmin, il la salua 1). Elle lui dit: „Assieds-toi.quot; Lorsqu\'il fut assis, le café vint: il but. Puis la Dame des Arabes tourna lo (couvercle du) flacon, et dix esclaves l)laiiches en sortirent; olies dansèrent aux castagnettes, et après la danse, chacune d\'elles lui jeta dix bourses d\'argent. La Dame dos Arabes Jasmin prit l\'argent et le donna au vézir en luidisant: „Prends-le comme cadeau paree qu\'on A\'oit que tu es pauvre.quot; Le vézir lui baisa la main et lui dit: „Que Notre Seigneur to donne la 17 victoiro, ó roi, sur ceux auxquels tu fais la guerre.quot; Puis lo vézir doscendit auprès du roi qui était assis a cóté du portier. Le roi lui dit: „Qu\'as-tu fait, vézir?quot; 11 lui dit: „Je t\'ai bien
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■\'i) LitWralement: „il lui jeta sa salutation.quot;
III. Ilistoire de la Datnc des Arabes Jasmin.
camaltê ê ja wazyr? qal-loh ir,a qulti-lak elbarr itmalak min-nak di catAny myt kys baqsyé wêqill-ly hod dól cala smak cala san into rag 11 faqyr. qam elmalik qal-loh ana kemun aga-fil ennas watlaquot; cala fóq asüf elmalik da. qam elmalik gafil ennas wiitili1 cala foq. lamma siYfetoh sêhet eraral) Fulla wi-qifet cala hêlha wêqalet-loh itf\'addal. qam elmelik lamma saflm wiqiflt cala hêlha qalbo ittamman wêqal fy nafsoh dól racyje mus mulük. telamma qacad calkursy gat-loh quot;Iqahwe sirih, ba\'dên sa\'ai sêhet eraral) Fulla intü wazafetkü ê? qalet-loh ihna nas agnyje 1). Qamet sêhet eFarab Fulla dauwaret el-i» qumqum til\'h minnoh casaret guwar hyd jirqusum. fêbacclê ma raqasum ramü-lha kullï wahde casaret ikjas fulüs fy lii-grïha. qam elmelik istacgih lilqumqnm wëqal-loh ja ahy inte sary elqumqum di min ên? qamet qalet-loh ana mus sarylia hiflüs 2). (jal-laha ummfü amp;\\ryh hïê? qalet-loh ana suftoh waja
dit que la terre t\'a été prise; lui m\'a donné commo cadeau cent bourses en me disant: „premis cela pour toi paree que tu es pauvre.quot;quot; Lo roi dit; „Je vais aussi tromper les geus et monter eu haut pour voir ce roi-la.quot; Le roi trompa les gens et monta en haut. Lorsque la Dame des Arahes levit, ellese leva droite (de son siége) et lui dit: „Aie la bonté (de prendre place).quot; Lorsque lo roi vit qu\'elle se levait droite (de son tróne), son coeur se rassura, et ilse dit a lui-même; „Ce sont dessu-jets, et pas des reis.quot; Quand il se fut assis sur le siége, lo café vint: il hut. Puis il demanda a la Dame des Arabes Jasmin: „Quelle est votre qualité?quot; File lui dit; „Nous sommes des gens riches.quot; Ensuito la Dame des Arabes tourna le (cou-is vercle du) flacon, et dix esclaves blanches en sortlrent; olies dansèrent et après la danse, chacune d\'elles jota dix bourses d\'argent sur ses ^ genonx. Le roi s\'étonna tin flacon et lui dit: „Mon frère, oü as-tu acheto ce flacon-la?quot; File lui dit; „Je ne l\'ai pas acheté avec de I\'argent.quot; II lui dit; „Mals avec quoi l\'as-tu acheté?quot; File lui dit: „Je l\'ai vu chez quelqu\'un, je
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= (tf/nije voir gramm. §30.
\'i) = Otfiilfis.
III. Histoire dn la Dame des Arabes Jasmin.
wahid qultü-loh Myni \'Iqumqum di qal-ly iza kuntè cauz tahod elqumqum anfim wajak marra wadih \')-lak qilm nam wajttje marra wadali \'j-ny. qam elmalik qal-loh taijib idih ^-ny wênam wajaje rnari\'atön. Qamet sêhet orarab Fnlla (lalct-loh la jiftah-alla bilmarratêa. qal-loh taijib tacale nam wajaje arbac mar-rat widyni \'Iqimiqum di. qalet-loli taijib qüm buss eróda. fo-dahalum cfoda. qfimet éêhet orarab Fnlla dihket wëqalot-loh into tiqba1) molik wêsnltAn cala san olqnmqnm di cauz tohassar nafsak? nmnuYl qatabt oiragil ossaijad cala Aan ma qal-ly ihty--ny bösa min fóq cllitam wöhod elqumqum. qam elmolik ithaza wëqal-laha huwa inty? wëhadba bilbndn wöqacadum waja ba\'dë 11 Akamai.
lui ai dit: „douue-inoi co flacon-la;quot; il iu\'a répondu: „si tuveux avoir lo flacon, je vais couchor avec toi uno f\'ois, après jo to le donnorai.quot;quot; Le rol lui dit: „Cost bion, doune-lo-moi otcoucbo 19avec moi deux Ibis.quot; La Dame des Arabes Jasmin lui dit: „Non, deux f\'ois, ce u\'ost pas assezquot; s). 11 lui dit: „Bion, vions, coucho avec moi quatro f\'ois ot donne-moi ce flacon-la.quot; Elle lui dit: „Soit, lève-toi et entro dans cette chambre.quot; lis entrèront dans la chambre. Alors la Dame des Arabes commenqa a riro et lui dit: „Tu os roi et sultan et tu voux te pordro pour ce flacon-la? n\'as-tu done pas tué le pêcheur paree qu\'il m\'avait dit: „donne-moi un baiser sur le voile et prends lo flacon?quot;quot; Le roi resta confus et lui dit: „Est-ceque c\'est toi?quot; 11 l\'embrassa, et lis demeurèrent ensemble en pleino harmonie.
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Transposition do f/ et h qui ne se trouve que dans l\'irapai\'fait de iKKja: jiqha au lieu do Jibqd; le parfait a toujours la forme haqa.
tV. Histoire du pêcheur et do son Hls.
IV.
Kan fyh wa-hid saij,i(l hitgauwiz wal.ide gamylo wêjinzil 1Jistad essamalc wêjelquot;)yculi ja dub l.iaqiioh jikaff\'yh cala (|ad(16 akloh. qam gi jóm ciji. qilmet miratoli (|alet-loli taijib into \'nnaliar-da mus nlh tistad? ral.iyn nakul min on? ([iim wan\' asil-lak elmaqtaf\' weséabaka betaljt essêd walau nistad samak-tên nibilihum iiitcassa byhum. fïsalet olmar\'a essabaka wel-maqtaf rai.mm calbal.u\' bistadnm tal.itö sorajet el mali k. kan elmalik talil min essibbak. felmalik waf olmar\'a cisi(|lia fenadah lilwazyr wëqal-loh ja wazyr ana sufte mirat essaijad wehsi(|-tëba \') lêinnêlia gamylo ma fvs wabde zêjïlia fi-srajety. qam
IV.
Histoire du pêcheur et de son lils.
II y ava.it (uno Ibis) un pêcheur f|ui a.va.it épousó uno bolloi femme; il desceudait (au fleuve), pêchait et vendait los jiois-sons, dont le prix suffisait a peine a le nuurrir. Un jour 11 fut malado; alors sa femme lui dit; „Voyons, ost-ce qu\'aujourd\'hui tu ne vas pas poelier? do lt;|Uoi allons-nous vivro? aliens, jo vals to porter le panier et le filet de pêche; si memo nous no pronons que deux polssons, nous les vendrons et nous aureus do quoi souper.quot; La femme porta (done) lo filet et le panier, et ils allèrent au fleuve pocher au pied du palais dn rol. Le rol rogardait justemont par la fenêtre. 11 vit la femme eten dovint amourenx. Alors il appela sou vézir et lui dit; „Vózir, j\'ai vu la femme ilu pêcheur et j\'en suis amouroux, paree qu\'olle
irr/siijtï ha.
li :
IV. Histoirö du pécbour et de son fils.
I i i
U
elwazyr (lal-loh ral.i ni\'mil 0 ja millik? qam elmalik qal-loh Ifi-2zim negyb ossaijad wenmauwitoli watgauwiz minltuli. Qam elwazyr qal-loh ma, jisahl.iis timauwitoh min gOr zamb. ennas tihky fy l.iaqqak bilbattiH wêjeqülum elmalik mauwit walrid saijad cala san mar\'a. elmülik qal-lilwazyr ummfll iiicmil ê? qam elwazyr qal-loh ana abüja \'amal-ly manclara tülha f\'addfin wêciir(lëha faddan quot;mitluli cssaijad wêaqul-luh elmalik cauz ji-tris elmandara bn^At wöjeküii liitta wahde wen ma gibtüé \') nimauwitak jiqba mötoh bïsabab. qam elmalik qal-loh taijib. qam elwazyr bacat t^lab essaijad wêljadoh wêrah cand el-mandara wèqal-loh elmalik cauz tif\'ris-loh olmandara di busat jekün liitta wahde welwicdê talat yjam wen ma gibtüé ajibraqak ü \'nnar wêiktib wihtim cala kide. Qam essaijad qal-loh hüw\'1) ana betac busiUat ? ntlnb minny samak alwan
est belle, il n\'y a pas sa pareille dans mon palais.quot; Le vézir répondit: „Qn\'allons-nous faire, öroi?quot; Le roi Ini dit: „Ilfaut faire venir le pêchenr et le tuer, puls j\'éponserai sa femme.quot; 2 i,(i vézir lui dit; „II ue se peut pas que tu tues saus délit; le monde dira du mal sur ton comptc, on dira: „le roi a tué un pêchenr a cause d\'une femme.quot;quot; Le roi dit au vézir: „Que faut-il done faire?quot; Le vézir répondit: „Mon père a fait cpn-struire pour moi un salon long d\'un feddan et large d\'un feddan Nous allons faire venir le pêcheur, et je lui dirai: „Le roi vent mettre un tapis dans le salon, mals il doit être d\'une seule pièce; si tu ne l\'apportes pas, nous te tuerons. Alors sa mort aura uno cause.quot; Le roi lui dit: „Bien.quot; Le vézir envoya chercher le pêcheur, alia avec lui dans le salon et lui dit: „Le roi vent que tu lui mettes dans ce salon un tapis d\'une seulc pièce, tu as un délai de trois jours; si tu ne l\'apportes pas, il tebrülera dans le feu. Ecris (un engagement) sur cela et appose ton ca-achet.quot; Le pêcheur lui dit: „Est-ce que je suis un fournisseur
1 !
IM1
I\' lil
Mi.
I :
hilwa, hyja, hum comraeneent souvent les interrogations affirmatives, comme mult les interrogations negatives, voirgramm. § 199 et §§6,7,10 de ce conté.
IV. Histoire du pécheur et de son fils.
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wcagnas wana angiboh. (jam clwazyr qal-loh balti.s kutr olka-lam elmalik hakam cala kide. qam essaijad qal-loh hod lak myt hitm mus hitmê wahid. tërah esKaijad zalan Cancl im-ratoh. qalet-loh \'mratoh ma lak zaclau? qal-laha uskuty qümy limmy süwaijet erafs wênitfas min elbeled dl. rjalet-loh lé? qal-laha al.isan elmelik caiiz jimauwitny bacde talilt yjam. qa-let-loh lê? qal-laha cauz minny busat tüloh faddfui wê\'urcloh faddan. qalet-loh bessê kide? qal-laha aiwa. Qalet-loh taijib4 nam wèana agib-lak elbusat bukra \'ssubh wêtifris elmandara. qam qal-laha inty kaman magnüne zêj clwazyr wehna botCi0 busatat? qamet qalet-loh inte caiizoh di \'Iwaqti wan3 abcatak togyboh? fêqal-laha taijib cala san astaminn. wöqalot-loh qüm rüh nawahy subra tiltiqy sagara cüga tahtêha byr tetnllê fi 3lbyr wèqül ja f\'elane uhtik felane bitsallim quot;alüki wêbitqul-lik hat olmagzil elly fatetoh candik ombareh ahsan canzyn nifris
de tapis? Demande-moi des poissons de différentes coulenrs ot espèces, je m\'engagerai (a les fournir).quot; Le vézir lui répondit: „II n\'cst pas besoin de parler, le rol l\'a ordonné.quot; Le pêcheur lui dit: „Prends cent cachets, et non pas un cachet.quot; Le pêcheur s\'en alia fachó chez sa femme. Elle lui demanda: „Pour-quoi es-tu faché?quot; II lui dit: „Tais-toi, allons, prends le pen de mobilier (que nous possédons) et fuyons de ce lieu-ci.quot; Elle lui dit: „Pourquói?quot; II lui répondit: „Paree que le roi vent me tuer au bout de trois jours.quot; Elle lui demanda: „Pourquoi?quot; II lui dit: „II mo demande un tapis long d\'un feddan et largo d\'un feddan.quot; Elle lui dit: „Eienque cela?quot; 11 lui dit: „Oui.quot; Elle lui dit: „Bien, dors; je t\'apporterai le tapis demain, et tui. 1c mettras dans le salon.quot; Alors il lui dit: „Es-tu folie aussi comme le vézir; est-ce que nous sommes des fournisseurs de tapis?quot; Elle lui dit: „Le veux-tn maintenant, et t\'enverrai-je le prendre?quot; 11 lui dit: „Oui, pour me rassurer.quot; Elle lui dit: „Lève-toi, va dans la direction de Choubra, la tu trouveras un arbre courbé sous lequel se trouve un puits; regarde dans le puits ot dis: „o telle et telle, ta soeur telle et telle tesalueot te fait dire do lui donnor lo fuseau qu\'elle a oublié chez tol hier, paree que nous vouluns meublor une chambre avec lui.quot;quot;
IV. Histoiro du pêchcur ot de son tils
5ó(la minnoh. Ferah henÉlk cand olbyr fëtall wcqftl jlt;\\ felftne uhtik folano bitsallim cal6ki wêbitqul-lik liat elmagzil elly fa-totoh candik embansh ahsan cauzyn nifris minnoh ocla. elly ü \'Ibyr raddot ealêh wëqalet-loh hod elmagzil if\'ris minnoh zêjï man to ciluz wchatoh tany heno. fessaijad had elmagzil wè-hattoli f\'y gêboh wëmisy 11 \'ssikke baqa jeqül lïnafsoh olmar\'a dl istagninetny. ^ fêmisy rab henak cand imratoh wöqal-laha Mynygibt elmagzil. qalet-loh taijib rüh di \'Iwaqtï cand elwazyr wcqul-loh lult mnsmAr kebyr wëduqqoh li auwal elmandara wnrbut fyh fatlct olbêt betabt elmagzil wefris zêjï mante (gt;cauz. Qam essaijad qal-limratoh inty biddik ennas jidbaknm bïcaqly? hüwa elmagzil da fyh bnsat? qalet-loh bessö rüh zêjï ma qnltMak. fêmisy essaijad wêqal ahó \'nnahar-da ahir cumry wërüh qabil elmalik hüwa welwazyr. anwnl ma söiüh qfdü--loh ^nte gibt elbnsat ja saijad? qal-lühnm aiwa. qAlü-loh
5II alia la, au pnits, yregarda et dit; „O telle et telle, ta soeur telle et telle te salue et te fait dire de lui donner le fuseau qn\'clle a oublié chez toi hier, paree que nous voulons meubler une chambre avec lui.quot; Cello qui était dans lo puits, lui ré-pondit et lui dit: „Prends le fuseau, meuble (la chambre) avec liii, comme tu voudras, ot rapporte-le ici.quot; Lo pêcheur pritle fuseau, lo mit dans sa poche et marcha sur la route en se di-sant: „Cette femme m\'a rendu fou aussi.quot; ]] continua sou chemin et alla la, chez sa femme, et lui dit: „Voila que j\'ai apporté le fuseau.quot; Elle lui dit: „Bicn, va maintenant chez le vézir et dis-lui: ,.donne-moi un gros clou,quot; plante-le (dans le plancher) au bout du salon, attacbes-y le hl du fuseau et «mots le tapis, comme tu voudras.quot; Alors le pêcheur dit a sa femme: „Veux-tn que les gens se moquent de ma raison1)? y a-t-il un tapis dans lo fuseau?quot; Elle lui dit: „Va seulement, comme je te l\'ai dit.quot; Lo pêcheur s\'en alla ot (se) dit: „Voila qu\'aujourd\'hui est lo dernier jour de ma vie.quot; II alla trouver le rol et son vézir. Aussitót qu\'ils le virent, ils lui dirent:
i(i
G. a d. „me prennont pour fou.quot;
IV. Histoiro ilu pêchevu\' eL ilo son lisl.
hüwa fên? qal-lühum ahüwa fy gêby. huma qalü-loh hüwa kóra jithatte fl \'Igêb? qam-qal-lühum intu ma-lkum? qum ja wazyr hi\\t-Iy musmar kebyr wana af\'ris-lak efócla. qam elwa-zyr qam had elmusinar wênadah lilmasacly ^ weqal-loh j\'a masaly tiqaf cala tób elmandara aniinquot; arüh henak in ma kans eswaijiid jifris elmandara tisl.iab essêf wëtaijar rasoh. Pc- 7 rah elwazyr hüwa wassaijad welmasa\'ly cand elmandara wê-dahal elwazyr hüwa wassaijM güwa \'Iranndara wèdaqq elmus-mar 11 \'fanj wêi\'abat fyh elfatle betal.it elmagzll wesaliaboh wcmisy baqa busat cazym mus fy serajet elmalik s). fëlamma safob klde \'Iwazyr lstacgib wêqal-lob cafarim calok ja saljad lakln elmalik %uz minnak kftman baga. qal-lob haget ê? qal--lob cauz minnak walad zugaijar ibnê tamant yjam jihky-lob hadüte tekCm auwulha kidb wêahirha kidb. qam essaijad qal-
„As-tu apporté le tapls, pêcheur?quot; 11 leur dit: „Oui.quot; lis lui dirent; „Oü est-il?quot; 11 leur dit; ..11 est iel dans ma poche.quot; Eux lui dirent; „Est-ce une boule qu\'on peut mettre en pocbe?quot; 11 leur dit: „En quoi cola vous regarde-t-il? Lève-toi, vézir, donne-moi un gros clou, et je mottrai le tapls dans lo salon.quot; Alors le vézir prit le clou, appela le bourreau et lui dit: „Bour-reau, tu vas roster a la porto du salon, quand j\'irai la; si le pêcheur ne peut pas meubler le salon, tu tireras le sabre et lui couperas la tête.quot; Lo vézir s\'en alia avcc le pêcheur et le? bourreau au salon, et lo vézir et le pêcheur y entrèrent. 11 1) planta le clou dans 1c plancher et y attacha lo fil du fusoau; puis il le lira, et un tapis magniftque s\'étendit dont il no se trouvait pas lo pareil dans le palais du roi. Lorsque lo vézir le vit, il s\'étonna, puis il dit: „Bravo, pêcheur; mals le roi to domando encore une chose.quot; II lui dit: „Quelle chose?quot; II lui dit: „II te domando un petit garcon agé do hnit jours, qui lui raconte une histoiro dont lo commoncomoiit soit monsongo, et dont la fin soit monsongo.quot; Alors le pêcheur dit au vézir:
C. a d. le pêcheur.
IV. Histoiro du pccheur et tie son tils.
■lilwazyr hüwa fyh kaman ülAd tamant yjam jaVafüm jikal-R limmn hatt3 iza kaïui ülad essajïityn ? Qilm elwazyr qal-loh mus liauga\') kalam elmalik Yiuz jimassy ra\'joh cala kide wel-wicdê wajak gumca tamant yjam wêiktib wèihtim cala Ivide. fëiial-loh \'ssaijnd Ijod adi \'lliitm insallah tiljtim-boh myt hitm mus hitmê waliid. welwazyr had elhitmo bctacoh wèhatam--boh. essaijad had elhitmê betacoli wèmisy würah cand imratoh zaclan wöqal-laha ana ma qulti\'-Iik jallah nitfas min elbeled di. (|alet-loh lö cala san ê? qal-laha cala san caiizyn minny waliid ibnë tamant yjam jitkallim hadüta kidbö f\'y kidb wuhadu minny \\vicdè tamant yjam. qalet-loh taijib ma tizcalsè i\'êlamma \'J jef iitu ettamant yjam fyha fa rag. Fèbacdü ma fatum ettamant yjam essaijad qal limratoh ahüwa \'nnahar-da ahir ettamant yjam nicmil ezai baqat\'? qalet-loh mh hadd elbyr elly fysubra elly tal.it essagara \'l\'óga wêqnl-iaha ja felane uhtik felano
„Y a-t-il aussi des enfants de buit jours qui sachent parler, smême s\'ils étaient enfants de diables?quot; Lo vézir lui répondit: „II n\'est pas nécessaire de parler; Ie roi vent que sa volontó soit faite en cela, un délai d\'uno somaine de buit jours t\'est doimé, écris un engagement sur cola et appose ton cachet.quot; Lo pêcheur lui dit: „Voila mon cacbet, puisses-tu caeheter avec lui cent fois, non pas une fois.quot; Le vézir prit son cachot et cacheta avec; le pêcheur le reprit, s\'en alia faché cbez sa femme et lui dit: „Je te 1\'avais biendit: „allons, fuyons do co lieu-ci.quot;quot; Elle lui dit: „Pourquoi, par quollo raison?quot; 11 répondit: „Parco ([ii\'ils me; demandent un garoon, Ago do huit jours, racontant une histoiro qui soit inensoiige sur monsongo; ot ils ont pris do moi un terme de huit jours.quot; 1011e lui dit: „Bien, ne te f\'Ache pas; jusqn\'a cc que los huit jours soient 9passés, il nous roste du temps.quot; Lorsque les huit jours furent passés, le pêcheur dit a sa femme: „Aujourd\'hui est la Andes huit jours, comment taisons-nous done?quot; Ello lui dit: „Va au puits i|ui est a Choubra sous l\'arbre courbé, ot luis) dis: „ö lelie
1) = i\'L=gt;ygt;.
2) (J. a d. ii Ia fuu.
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IV. Hisknrc du iiechcur ut do son lils
bitsallim \'jilóki wêbitqul-lik hat elwalad elly wildetoh quot;mbareh ahsan cauzyDoh cala san hikaje. qam essaijad (jal-limratoh inty magnüne wala quot;abyta zêj elwazyr? elwazyr qal-Iy hat elwalad ibnë tamant yjam winty teqüly-ly ibnê jóra? qaletdoh rüh bess zêjï ma qulti\'-lak. (jal-lüha taijib ahó ahir cuinry ennahar-■da min eddlnje. f\'ëmisy essaijad lamma rAli hadd elbyi\' wc-nada wêqal ja felane uhtik felane bitsallim cal(quot;!ki wëbitqul--lik hat elwalad elly wildetoh \'mbareh. Fêmaddet ydha wè-io nauwiletoh 31 wal ad weqaletdoh sammy calêh. fesamma calêh wöhadoh wcmisy wëqal-loh kallimny ja walad cala stta atam-min iza kunt amüt wala la. felwalad caijat zêj elljal ezzugai-jeryn. flssaijad qal di quot;iniar\'a hyja welwazyr mistauwijyn cala muty hyja fyha quot;ïjal ülad tamant yjam jitkallimum walau jekünu sajatyn? fëlamma wusul essaijad hadd imratoh qal-lalia adyny
et telle, ta soeur telle et telle te salue et te dit de lui donner l\'enfant qu\'elle a mis au monde hier, paree que nous en avons besoin a cause d\'uneaffaire.quot;quot; Alors lepêcheur dit ii sa femme: „Es-tu folie ou stupide comme le vézir? Ie vézir m\'a dit de lui porter un enfant de hult jours, et tu me parle d\'un enfant d\'un jour?quot; Elle lui dit: „Va-t\'en seulement comme je t\'ai dit.quot; II lui répondit: „Bien, voici le dernier jour de ma vie sur la terre.quot; Le pêcheur marcha jusqu\'a ce qu\'il arrivat au puits, cria et dit: „O telle et telle, ta soeur telle et telle te salue et te dit de lui donner l\'enfant qu\'elle a mis au monde hier.quot; Alors elle1) étendit la main, lui donna l\'enfant et lui dit: „Pro-10 nonce le nom de Dieu sur lui3).quot; II prononqa le .nom de Dieu sur lui, le prit et s\'en alia. Puis il lui dit: „Parle-moi, mon enfant, afin que je sols assuré, si je mourrai ou non.quot; Mais l\'enfant pleura comme (tous) les petits enfants. Alors le pêcheur dit: „Cette femme et le vézir sont convaihcus de ma mort: y a-t-il des enfants, agés de buit jours, qui sachent parler, même s\'ils étaient des diables?quot; Lorsque le pêcheur arriva chez sa femme, il lui dit: „Voila que j\'ai apporté l\'enfant, mais il ne
1) La féc.
2) C. ii d. dia-lui: ,,Au nom dc Dieu 1c clómont, le miséricordieux.quot;
4
i!)
IV. Histoiro du pècheui\' et de son tils,
^\'ibl olwalad lak in ma hitkallimsï. (jalot-loh rüh hyh caiitl el-malik walwazyr wêhüwa jitkallim wetutlub minhum talat moljaddat wethottoh fy wast eddiwAn wètisnidoh bïm^adda min ennawahy-di M we))met)adde min ennahje ettau.je webme-uhadde min wara tlahroh. Qal-laha taijib t\'ïniisy rah qilbil el-millik hüwa walwazyr wèqïilii-loh integibt elwalad? qal-lüluim aiwa. felwazyr qal-loli Ja walild. caijat wëqal wak! fllwazyr rah farhan cand elmalik wêqal-loh ana -kallimt elwalad ma raddis caluj(i clkala.m caijat-ly wcqal-ly wak! ahüwa ahir cnmr eHKaijad onnahar-da lakin ma-Jkallims elwalad 1/, lam3) jitgim-ciim eiwuzara welhukkam weniqra calêlmm eséurüt Wübacdèn ninmuwitoli. fedahal elmalik hüwa walwazyr giiwa Mdiwan \\votgarnaccit clwuzara welhukkam wênadahum lissaijAd we-qAlCi-loh Mt elwalad elly rah Jitkallim. qaMülmm essaijad ha-
parle pas.quot; Elle lui dit: „Porte-le chcz le roi et le vézir: il pariera; domando ponr lui seulcment trois coussins, mets-leau milieu du divan et appuie-le d\'un coussin de cc coté-ci, d\'an ii coussin de l\'autre cóté et d\'un coussin derrière sondes.quot; 11 lui dit: „Bien,quot; et s\'en alia trouver lo roi et le vézir. lis lui di-rent: „As-tn appo® renl\'ant?quot; 11 répondit: „Oui.quot; Alors le vézir dit a renfant: „Mon enfant.quot; Mais renfanL pleura et lit: „êh!quot; Lo vézir alia tres gai chez le roi et lui dit: ,.J\'ai parlé a renfant, il ne m\'a pas répondu,il a pleuré et m\'a dil: „èh!quot; voila la iin de la \\\'ie du pêcheur. Mais renfant ne dolt parler que dans 1\'assemblée des vózirs et des haute fonctionnaires: nous leur lirons los conditions (du contrat 11uo nous avons fait avec le pêcheur), et apros nous le tuerons.quot; Le roi et le vézir ontrèrent dans la salie et los vézirs et les hauts fonctionnaires s\'assomblèrent; puis ils appelèrent le pêcheur et lui dirent: „Apporte l\'enfant qui va nous parler.quot; Le pêcheur lui dit: „Ap-portez trois coussins, afln que nous appuyions 1\'onfant avec
1) nnwahy, oi-igincüoinciil pluriel dc nahja , a prosqiie toujoura la signification du singulier „cótequot;; on le prótciv au singulier, quaud lt;lii, di le suit, a cause dc l\'accent.
2) Üc Tarabc ancien.
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IV. Ilisloire du pèchour ot do son lils. ol
turn talat mehaddat nisannid byhum elwalM. Fëgabü-loh13 ottalat mehaddat wëhattühum fy wust eddiwiln wöl.iatt elwa-lad 11 Tan.! wësanniduh bilmahaddat wëqüin elmillik qal-lis§ai-JAd hüwa da \'Iwalad elly rah jihki-lna \'Ihadute? fëraddë \'aleh elwaiad wëqal-loh essalamu calèkum qabla ja mal ik\', felwuzara welhukkflm istacgibet cala \'Iwalad. fëraddë calêh essalam elmillik wëqal-loh ihky ja satir elhaduta elly kidbë fy kidb. felwa-lad raddë calêh wëqal-loh ana fy cizz essabaje masy barra fi \'Ihala fi \'Iharr lecjêt wahid betac battyh qumt istarêt minnoh battyha b\'imahbub wëhadtëha (latahtë minha Aaqqe qumtë tallêt güwa \'Ibattyha leqêt fyha medyne bïqasaryje \') hattèt rigly dahaltë güwa 3lbattyha taimy masy atfarrag cala ahl el-medyne elli güwa \'Ibattyha. Fidiltë masy lamma baqêt minis barra 31 medyne fi \'lljala leqêt nahle tarha balah elbalahe tül
eux.quot; lis apportèrent les trois coussins et les mirent au milieu 12 du divan; il déposa l\'enfant sur la terre *) et l\'appuya avec les coussins. Alors le roi dit au pêcheur; „Est-ce que c\'est l\'enfant qui va nous raconter l\'histoire ?quot; Sur ce l\'enfant répondit et lui dit; „La paix soit sur vous, d\'abord, 5roi!quot; Les vézirs et les hauts fonctionnaires s\'étonnèrent de l\'enfant. Le roi ren-dit son saint et lui dit: „Raconte-nous, l\'Avisé, l\'histoire qui est mensonge sur mensonge.quot; L\'enfant lui répondit en lui di-sant: „Quand j\'étais dans la fleur de la jeunesse, je marchai (une fois) hors de la ville dans les champs, au temps de la cha-leur; je rencontrai un vendeur de meions. Je lui achefai un melon pour un mahboub, je le pris, en coupai un morceau et regardai dans l\'intérieur du melon, j\'y trouvai une ville avec nne halle, je levai mes pieds et entrai dans le melon, fix je ne cessai de me promener pour rogarder le peuple de la ville qui était dans le melon. Je continual a marcher taut que jo 13 me trouvai hors de la ville dans les champs. Je vis laundat-tier portant des dattes longues d\'une aune. Mon gout me poussa
1) =
2) C.ad. sur 1c divan, qui est sur la terru.
IV. Histoire lt;lu pèuheur ot do son lils.
diraquot;. qamet nifsy hafetny cala \'Ibalah t.ilihtê föq onnahle quot;ala san agyb balaho akulha. qumtè laqêt föqha hAh faMhyn \\m-ra\'um föq ennahle wëbiqlacum wennawarig da\'ire bidrisu \'Iqamti. qumtê misyt süwaije leqêt wahid cfinii 1 guni gnrnè bêd wêbidris fyh. tallêt leqêt tirum katakyt eddijük rahet fy nahje wennitajat fy nahje. fldiltö qacid candühum lamma kib-rum wêgauwiztühum ribacd bacdên futtühum wemsyt leqêt humar saDil kusbe qnmtë qataljtë minnoh hitte kaltëha fëlam-ma kaltëha tallêt leqêt nafsy barra \'Ibattylja welbattylja rigi\'et i\'i sahyhe zêjï ma kanet. Qam elmalik raddë calêh wêqal-loh ahy M qüm ja kaddab inte sêtan min essajatyn hyja \'Ibattyha tibqa güwaha medyne welbêd jiddiris Jitlac katakyt? qam el-walad raddë calêh wëqal-loh ja malik uinmal inte walwazyr bi.ddabbi\'m 1) tadabyr cala san mót erragil elmeskyn essaijad
vers olies, je mental sur le dattier pour cueillir une datte et la manger. Je trouvai sur lui des paysans qui semaient sur le dattier et arrachaient2) (loblé): les traineaux a égrener toui\'-naient peur égrener lo blé. A pros avoir marché un peu, je ren-central quelqu\'un qui faisait une aire, une aire d\'oeufs qu\'il battait. Je regardai et vis sortir les poulets, les coqs allérent d\'un coté et les poules de l\'autre. Je restai prés d\'eux jusqu\'a ce qu\'ils grandissent, et je les mariai ensemble; ensuite je les quittai et m\'en allai. Puis je rencontrai nn ane qui portalt des gateaux de sésame; j\'en coupai un morceau et le mangeai. Aprés l\'avoir mangé, je levai les yeux, je me trouvai hors du 14 melon. Et le melen redevint complet, comme il était.quot; Alors le rol lui répondit en disant: „Oho! linis, menteur, tu es un diable; est-ce que dans un melon il y a une villeet, quandon bat les oeufs, en sort-il des poulets?quot; L\'enfant riposta en disant : „O rol, mals toi et ton vézir vous cherchez des moyens pour tuer ce pauvrehomme, le pêcheur, a cause d\'une femme; n\'as-tu pas honte, étant rol et sultan, d\'être amoureux de la
= bitdabbirü voir gramm. g 11«.
ü) Le blé oil Egypte n\'est pas coupé, mais arraché des champs.
IV, Histoire du pêchenr et ile sou fils.
cala éan mar\'a mus cêb calêk tiqba mal ik wêsultan wêtihsiq mi rat wahid saijad wallalf in ma rigihtö cannoh mahally ed-(libljfm jacraf-]ak tary(| èubaryje intu letnên. fossaijad sAI el-walad wèmisy farhan cand imratoh folamma safotoh miratoh qfilet-loh rüh waddi \'Iwalad matrah ma glbtoh. fërah essaijad waddah caiid ummoli wèrigic fy matrahob. Kan essaijad me-1hallif walad ismo \'ssatir Mehammed lakin gemyl zêj ummoii welmelik mohallif walad löno zêj üM olfallahyn wêbyrühn letnên fy kuttab wahid. jeqüm ibn elmalik amma jesüf ibn essaijad jequl-lob ishüb 1) elbêr jabn essaijad. jeruddê calêh ibn essaijad wêjeqnl-luh iscid sabahak\' Jabn essnltan jalli Avissak zêjï sêr elqubqab. wêqacadet letnên jigy sane fi \'Ikuttab waja bacd knllï jóm jisabbal.mm cala bacd. qam ibn essnltan zicil wfirab qal-labüh ibn essaijad jaba biqul-ly jalli wissak zêjï sêr elqubqab. qam elmalik nadab lilfiqy wêqal-loh ja flciy izakuntê
femme d\'un pêcheur? Por dieu, si tu ne t\'en déslstes pas, je ferai de telle sorts que (memo) les mouches ne connaitront plus le chemin de votre poussière8) a tousles deux.quot; Le pêcheur prit l\'enfant et s\'en alia tout beureux chez sa femme. Lorsque sa femme le vit, elle lui dit: „Va, reporte l\'enfant oü tu l\'as pris.quot; Et le pêcheur alia reporter l\'enfant chez sa mère et re-vint a sa maison. Le pêcheur avait un fils, nommé Moham-1 med l\'Avisé, mais beau comme sa mère, et le roi avait un fils de la couleur des fils de Fellahs; et tons deux allaient dans une école. Quand le fils du roi voyait le fils du pêcheur, il lui di-sait: „Bonjour, fils du pêcheur!quot; Et le fils du pêcheur lui répondait en lui disant: „Ton matin soit beureux, fils du sultan , dont la figure est comme la courroie du sabot.quot; Les deux restèrent (ainsi) ensemble dans l\'école environ une année, en se disant bonjour (de cette manière) tons les Jours. (A la fin) le fils du sultan se facha et alia dire a son père; „Le fils du
= sahah.
IV. Histcire du pècheur et. de sou fds.
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timauwit ibn essaijad an3 alifulyk blhedyje küwaijise walityk seifiry wëgnwar byd. (]Am elfiqy qal-loh Mdir ja malik ana lokulll jöra adraljoh hatta jemüt min eddarb. QAm ibn essaijad rflli elkuttab essubh. auwul ma éüfoh quot;lüqy qal-lilülad lultu \'Ifalaqa wêmiddu ibn essaijad. femaddum ibn essaijad wêhattii riglêh ii \'Ifalaqa wöfldil jidrab fyh elfiqy lamma harr eddam mir riglêh. qam elwalad harab wërah labüh wêlnmmoh sufu \'Iflqy clarabny lamma mauwitny cala san ibn essultün ana ma baqeté arüh aqra ana nVih acmil saijad zêj abüje. qam abüh qal-loh taijib ja ibny wecata-loh abüh sabaka wëmaqtaf wêqal-loh hod adi\' ciddet essêd wêbukra rüh istad walau ticniil bïaklak. lamma tilic ennahar rah essatir Mohammed rama 17^ssabaka, tt \'Ibahi- tilicet-loh samaka morgan. Fëlamma hadhft min eséabaka qai amm3 arüli aswyha wëal\'tar byha. rah lamme süwaijet qaés min cala satt elbahr wêwallahhuin wërft\'ih je-
pêcheur, men père, me dit; „toi dont la figure est comme la courroie du sabot.quot;quot; Alors le roi appela le maltre d\'école et lui dit: „O maitro d\'école, si tu tues le fils du pècheur, je te ferai un joli cadeau, et je te donnerai des femmes et des es-claves blanches.quot; Le maitre d\'école lui dit: „A tes ordres, o roi, tons les jours je le battrai jusqu\'a ce qu\'il meure sous les ie coups.quot; Le lendemain le fils du pècheur alia a l\'école. Aussitot que le maitre le vit, il dit aux garqons: „Apportez le bois aux ])ieds et étendez le hls du pècheur (a terre).quot; Ils l\'étendi-rent (a terre), mirent ses pieds dans le bois, et le maitre les frappa jusqu\'a ce que le sang en jaillit. Alors lo (jeune) garqen s\'enfuit, alia chez sou père et sa mère (et leur dit): „Voyez, le maitre d\'école m\'a frappé jusqu\'a la mort a cause du fils du sultan; je n\'irai plusal\'école, jedeviendrai un pècheur comme mon père.quot; Son père lui dit: „Bien, mon fils.quot; 11 lui donna un filet et un panier et lui dit: „Preuds, voilé les outils de la pêche, demain va pècher, quand mème tu ne gagne rien que ta vie.quot; Lorsque le jour vint, Mohammed l\'Avisé alia jeter le 17filet dans le fleave: un rouget y entra. Après 1\'avoir retire du filet, il dit: „Je vais le griller et le manger pour (mon) déjeuner.quot; II alia rassembler un pen d\'herbes sèches au bord du
IV. Histoire du pêchour ei. du sou lil*.
hott essamaka 11 \'unAr. qftmofc essamaka i\'addet cal(quot;\'h qdlet-loh niA tihraqnys ja Moliainmed ana malike jnin mnlük elbahr raggacny fl \'Hiahr zfjï ma, kunt wana anfacak t\'y jöm ouldyqe. rAh raggahlia fi 1l)jahr zöjl ma kftuet. qam el mill ik nadab lil-fi(iy wêqal-loh into mauwittö Mel.iammp.d ibn essaijad? i|am elfiqy qal-loli ana (Jaral)toh amval jóm (|fim rah (|atac quot;am 11 di \'iwaqtï saijad zêjï abuh. qam olwa/.yr radde \'almillik wêqal-loh an3 adabbir-lak fy mötoh. (|al-loh timanwitoh ozai? qal-loli fyh bintö gamyle hintê sultan efard elhadra \') safar sal)ca sinyn min bene lïbonak fêmitluboh wenijul-loh rül.i bat bint essultan li(!tquot;ilc ofard elhadra ah san olmalik cilnz jigan wi/ha ma, haddis jacraf\' Jegybha grrak. Q;1m elmAlik (|al-loh taijib utluboh. fêbacatü gAbü Mohammed essaijad w(k|alfi-i(ih ihna
fleuvo, les allnma ot allait mettro le poisson dans lo feu *). Aioi\'s lo poisson lui adressa la parole on lui disant: „No me brille pas, Mohammed! je suis uno des princesses du fleuve, remets-moi dans le fleuve comme j\'étais, et je t\'aiderai au temps du malheur.quot; II alia le remettre dans le fleuve comme il ótait. Le rol appola le maïtre d\'école et lui demanda: ,.As-tu tué Mohammed, flls du pêchour?quot; Le mattre lui répondit; „Je l\'ai frappé le premier jour, alors il s\'en est allé et n\'est ]ias revenu, il est a présent pêchour comme son pore.quot; Alors lo vézir adressa la parole au roi en lui disant: „Je te trouverai un moyen do le tuor.quot; 11 lui dit: „Comment veux-tu le tuer?quot; L\'autre répondit: „11 y a uno jeune fille trés belle, fllle du sultan do la terre verte, a uno distance d\'un voyage de sopt ans d\'ici jusquola. Nous aliens le faire venir et lui dire: „va, amène la fille du sultan de la terre verte, paree que le roi vent l\'épousor: personne ne saurait 1\'amener excepté tol.quot;quot; Lo roi lui dit: „Cost bien, fais-lo venir.quot; lis envoyèrent cher-clier Mohammed le pêchour et lui dirent: „Nous domandonsla
poisaons ainsi préparós ont, un excellent goot.
IV. Histoire du pêcheur et de son fils.
cauzyn bint essultïUi beta0 efard elhadra. qfim qal-lühum ana êé caiTafny essikM-di? qalüdoh lazim inte tegibha. qAm nizil Jicaijat wërah cantl umraoh wèqacad zalan. qamet essamaka tilicet-loh min elbahr werahetdoh elbêt. qalet-loh ma lak zaclan ja satir Mehammed ? (jal-laha elwazyr qal-ly cauzyn minnak tegyb bint essnltAn l)etac efard elhadra. (|A,inet essamaka qalet-loh rüh qul-lilmalik iza kuntü cauzyn agib-lükum bint es-snltan icmilü-lyj dahabyje tekün dahab min felüs elwazyr wana lyagibha-lknm. Fêrah essatir Mohammed qal-lilmalik zêjl ma qalet-loh essamaka. camalü-loh eddahabyje min eddahab min felüs elwazyr wëhadha wêsaflr. wessamaka masje quddamoh biddilloh 1) cassikke lamma dar wêwisil llhadd efard elhadra. wëtallac menady ti \'Ibeled qal kullï min kan nisa wala rigal jinzil jitfarrag caddahabyje betacet Mehammed ibn essaijad. nizilet ahl elbeled nisa warigal itf\'arragat cala \'ddahabyje. qaca-
fille du sultan de la terre verte.quot; II leur répondit: „Est-ce que je connais cette route2)?quot; Ils lui dirent: „II faut que tu 1\'a-mènes.quot; II sortit en pleurant, alla chez sa mère et resta (la) faché. Alors le poisson vint a lui hors du fleuve et entra dans sa maison. 11 lui dit: „Pourquoi es-tu faché, Mohammed l\'Avisé?quot; II lui dit: „Le vézir m\'a dit: „nous te demandons d\'amener la fllle du sultan de la terre verte.quot;quot; Le poisson lui dit: „Va, dis au roi: „si vous voulez que je vous amène la tille du sultan, faites-moi une dahabyjeh en or de la fortune i9du vézir, et je vous l\'amènerai.quot;quot; Mohammed l\'Avisé alla dire au roi connne le poisson lui avait dit. Ils lui firent la\'dahabyjeh en or de la fortune du vézir; il la prit et partit. Et le poisson alla devant lui en lui montrant le ehemin, jusqu\'a ce qu\'a la fin il arrivat a la terre verte. II envoya un crieur par la ville disant: „Chacun, soit femme, soit homme, peut descendre (au bord de la mer) et regarder la dahabyjeh de Mohammed, fils du pêcheur.quot; Alors les habitants de la ville, femmes et hommes, descendirent et regardèrent la dahabyjeh.
1) = liïtedilluh, voy. gramiu. § 11«.
2) C. a d. la route do oe pays; littóralcmcut: „Qu\'eHt-oo ((iii m\'a fait oonuaitre cetto route?quot;
5ü
iV. Histoire du pêoheur et de .-ion fds.
dum tamant yjüm jitfarragum. qamet bint olmalik hadet agaze min abulia, ana kaimln biddy arüh atfarrag caddaMbyje. nady fi \'Ibeled ma jitlacüé nisa wargal\') min elbijüt ahsan bint el-malik nazie titfarrag eala \'ddahabyjo eddahab. Fèrahet bint 30 elmalik cand eddahabyje. fêlamma éafha eééatir Mebammed daljalet güwa elmaq\'ad betac eddahabyje sal elwatad wèqan-wum eddahabyje wêsaflr. bacdê ma huiset min elfurge gajo 1) talca. qamet tallet iltaqet eddahabyje mesafre. qaiet-lob intc^ mewaddyny fên ja satir? qal-l^ha ana mewaddyki lïwühid mUlik cala san jigauwizik. qalet-loh jacny hüwa \'Imalik gamyl cannak? qal-lamp;ha di \'Iwaqtï terühy wetsüfyh. qamet talla\'et elbatim min subahha wêrametoh li \'Ibahr. hadetoh \'ssamaka saletoh fy hanakha. lamma wuslum lïhadd elmalik tilf Mebammed essaijad hadd elmalik wêqal-loh adyni gibti\'-lak bint essnltan betac: efard filljadra ma titlabsë min eddahabyje illa
lis restèrent huit jours a la regarder. Alors la fllle du roi de-manda la permission a son père (en disant): „Je veux aller aussi regarder la dahabyjeh.quot; II fit crier par la ville que per-sonne, ni femme ni homme, ne sortit de sa maison, puisque la lille du roi allait regarder la dahabyjeh en or. La fllle du 20 roi alla sur la dahabyjeh. Lorsque Mohammed l\'Avisé vit qu\'elle était entrée dans Ie salon de la dahabyjeh, il leva la cheville, mit la dahabyjeh en marche et partit. Après avoir flni la visite, elle vint pour sortir, leva les yeux et vit la dahabyjeh en route. Alors elle lui dit: „Oü me mènes-tu, l\'Avisé?quot; 11 lui dit: „Je te mène chez un roi pour qu\'il t\'épouse.quot; Elle lui dit: „Le roi est-il plus beau que tol?quot; II répondit: „Tout a l\'heure tu vas le voir.quot; Alors elle tira sa bague de sou doigt et la jeta dans la mer. Le poisson la prit et la porta dans sa bouche. Lorsqu\'ils fürent arrivés auprès du roi, Mohammed le pêcheur sortit, alla au roi et lui dit: „Me voici, je t\'ai amené la fllle du sultan de la terre verte; elle ne sortira de la dahabyjeh que si tu lui mets sur la terre des tapis en soie verte
57
\'-) —yd\'ije, connne riili, voy. ^rainm. p. 228.
IV. Histoire ilu pècheur et ile son fils.
ma tifns-llha «rard haryr alidar tiqba timéy calêh wetéüfha anvêhyje masjo wêtitmaljtar. Qain olraalik qal-loh taijib. fêamar olljaddamyn elmalik farasum orardc l.iaryr. tili\'et essitt min eddahabyje. fSlamma sAi\'lia \'Imiilik cisii|lia westacgib ca]a 3lga-mal betaliba. lamma dahalet osserajo elmalik qal-laha ana biddy aktib elkitfib ellêla-di ^alOlci. rjamet elbintê (|alnt-loh iza kan biddak tigauwizny ana wiqf minny hatim fi \'Ibabr hatfi 1)-ly \\vèbacdên niktib elkitfih. kilnet essamaka idet elbatim lissatir Mohammed essaijad. (|am elmalik tilic cand olwazyr wêqal-loli \'Ihatim Aviiii1quot; min essittë fi \'Ibahr myn jegylmh-line. qal-ma haddis jegybnh grr Mohammed essaijad. fïbacatu tal^büh. fê-rah essatir Mohammed, (lalü-loli fyh hatim wiqic min ossitlö fi \'Ibahr ma haddis jogybnh gèrak. (|a]-lühnm bodn quot;lljatim saahüwa. Fêlamma had elbatim elmalik dabal candêha wêqal--laba body adi quot;Ihatim botacik ahüwa hallyna niktib olkitab
sur lesquels olie marcho; tn verras commo olie marcbe graci-21 ousement2).quot; Le roi lui dit: „Bien,quot; et donna dos ordros anx domestiques: ils mirent des tapis en soiesur la terre. La damlt;* sortit do la dahabyjoh. Lorsque lo roi la vit, il en devint amon-ronx et admira sa beauté. Après son entrée au palais, le roi lui dit: „Je voudrais faire le contrat de mariage avec toi co soir.quot; La jeune fillo luirépondit: „Si tu voux m\'épousor—une bague m\'est tombée dans la mor, rapporto-la-moi; après uöus forens le contrat.quot; Lo poisson avait donné la bague a Mohammed 1\'Avisó, le pêchour. Le roi alia trouver le vézir et lui dit: „Une bague est tombée (du doigt) do la dame dans la mor: qui pout nous la rapporter?quot; L\'autre dit: „Porsonne ne rapportera excepté Mohammed le pècheur.quot; Ils l\'onvoyèrent cherchor. Mohammed l\'Avisé vint. Ils lui dirent: „II y anno bague qui est tombée (dn doigt) de la dame dans la mor: porsonne no l\'ap-portera exccepté toi.quot; U leur répondit: „Prenoz, voilala bague.quot; 22Lorsque Ie roi Teut prise, il entra choz alle3) et lui dit: „Prends, voila ta baguo, faisons le contrat de mariage co soir.quot; Ellelui
quot; ici =?«/(, voir grainin. § 30 ut 33//.
i bnliinyaut:.quot;
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IV. Histoire du pftcheur et. de son tils.
ellèld-di. qftlet-loh an\' aqul-lak cala silwë baladna lamma tigy elwahde titgauwiz. qal-lamp;ha taijib qüly-ly. titfihit tirca min osseraje lïhadd elbahr wêtitmily Ijasab rüray wêtitqad fyh ennar wefarys elly cauz jitgauwiz elwahde jinny rühoh guwa \'nnar wêjifdal masy f\'yha hatta ,jitlac minha jiqba fi \'Ibahr we-jistahammë wêjigy jehuss cala Tarüse dugry adi katb olkitab betac balady. Qfun elmalik amar bïfaht ettir0a wëmalaha haéab 3quot; wênadah lilwazyr wêqal-loh ihna bukra neqyd fyh ennar wë-nirmy rulina f\'yha ana winte wënitlac min elbahr wëagy dugry atgauwizha. qam elwazyr qal-loh nihally Mehammcd essaijad jinny rühoh fyh \'lauwal nesüfoh iza kan jitlah ^-taijib wala jemüt. iza kan jitlah-taijib ninny rulma \'hna kaman. kauet essamaka rahet lissatir Mohammed li \'llêl wëqaletdoh iza kan olmalik jutlubak wëjeqnl-lak irmy ruhak li \'nnar mathaféï -)
dit: „Je te dirai 1\'usage de mon pays, quand nne jeune fille vient a se marier.quot; II lui dit: „Bien, disde moi.quot; „On creuse un canal du palais jusqu\'au fleuve 3), on le remplit de büches et on y met le feu; le flancé qui veut épouser la jeune fille, se jette dans le feu et y marche jusqu\'a ce qu\'en sortant, il se trouve dans le fleuve; il y prend un Ijain et revient entrer directement chez sa fiancee; voila la cérémonie du contrat de mariage dans mon pays.quot; Alors le roi ordonna do creuser lest canal, le fit remplir de büches, appela son vézir et lui dit: „ Domain nous y mettrons lefeu, nous nous yjetterons, moi et toi, et sortirons du cóté du fleuve, puis j\'irai directement l\'épou ■ ser.quot; Le vézir lui dit: „Faisons que Mohammed le pêcheur s\'y jette le premier, pour voir s\'il en sort sain et sa\'uf, ou s\'il en meurt. S\'il en sort sain et sauf, nous nous y jetterons aussi.quot; Le poisson était allé dans la nuit chez Mohammed l\'Avisé et lui avait dit: „Si le roi te fait venir et to dit: „jette-toi dans le feu!quot; n\'aie pas peur, touche fes oreilles et dis: „au nom de Dien le clément, le miséricordieux!quot;, et jette-toi résolüment,quot;
1) = jilla\'.
2) — ma tehafh.
:!) Ou; „jusquTi In lllOl■,
5!»
IV. Histoire du pëcheur el, de sou (ils.
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siddê widanak wêqü] bismillah errahmfm errahym wirmy rü-24 hak dugry. Welmalik qad ennar fi \'Ihaéab wênadahum Ilme-hammed essaijtld qalü-Ioh irmy rühak fi \'nnar wemsy fyha lïhadd elbahr. qal-lühum hfidir wêsaddë widfmoh wêqal l)ismil-lah errahman errahym. tilic min elbahr ahsan ma kan. fêlam-ma éafuh \'Iwazyr qal-lihMlik indah libnak kaman jirmy rühoh wajane güwa \'nnar cala san jitlac gamyl zêj essatir Meham-med. wênadahu libn elmalik wëhattü ydêhum fy bacd ettalate wêramum ruhhum fi \'nnar. baqum kom turab. wêrah essatir Mohammed essaijad eand essitt bint essnMn beta0 efard olhadra katab elkitab calêha wetgauwizha wêqacad calkursy betaquot; elmam-lake camal malik wêsultan wênadah labüh wëlummoh wêqaca-dü wajah fi \'sseraje fi \'Ikamal.
24 Le roi fit mettro le feu aux l)üches, ils appelèrent Mohammed le pêcheur et lui dirent: „Jette-toi dans le fen et marches-y jusqu\'au fleuve.quot; II leur répondit: „A vosordres,quot; bouchases oreilles, dit: „au nom de Dieu le clément, le miséricordieux,quot; et sortit du cóté du fleuve plus beau qu\'il n\'était. Lorsque lo vézir le vit, il dit au roi: „Appelle aussi ton fils, qu\'il se jette avec nous dans le feu, pour qu\'il (en) sorte beau comme Mohammed l\'Avisé.quot; Ils appelèrent le fils du roi, tous les trois se prirent par la main et se jetèrent dans le feu: ils ne flirent plus qu\'un monceau de cendre. Mohammed l\'Avisé, le pêcheur, alia chez la dame, fille du sultan de la terre verte, fit le con-trat de mariage avec elle et l\'épousa. 11 s\'assit sur le trone de l\'empire et fut roi et sultan; il appela auprès de lui son père et sa mère, et ils demonrèront avec lui dans le palais onpleine harmonie.
V. Histoire dc Dalftl.
V.
Kan fyh wahid malik mehallif hint ismaha Dalal. feq^idei Jóm bêtuhrus fy rasha qamet iltaqet qamle zegaijere. qaci(le titfarrag calêha hadetha wêrahet elkerar wêhattetha güwa zafa zêt wêsaddet calèha. fillet eliiamle lamma kibret Dalai baqa \'umrSha caéryn sane, qamet elqamle min kubr^ha kassaret ezzaFa wëtiret minha baqa zêj elgamüsa liha qurün. qam elkarargy fat elkarar wëgiry nadah lilhaddamyn. itkattaru quot;alqamle misküha wewaddüha (juddam olmillik. qal-lühum di c di? kanot Dal Al waqfe qalet-loh di qamlety jabüjawana zu-gaijere balirus fy rasy qiimtè laqêtha fy sacry rnfitê iiattêtba fy zafat czzöt wëlamma kibret kassaret czzafa. Qam elma-2
Histoire de Dalai.
II était (une fois) un roi qui avait une fllle, nommée Dalai, i Un jour elle était assise et se grattait la tête; alors elle trouva un petit pou. Elle le regarda (quelque temps), puis elle le prit, alia a l\'offlce et le mit dans une cruche d\'huile qu\'elle boucha sur lui. Le pou resta (ainsi enfermé) jusqu\'a ce.que Dalai fut grande et atteignlt sa vingtième année. Alors le pou rompit la cruche par sa grosseur et en sortit comme un buffle avec des cornes. l/officier de bouche quitta l\'offlce et appela les domestiques; ils entourèrent le pou, le prifent et le conduisirent devant le roi. Celui-ci leur dit.; „Qu\'est-ce que cela?quot; Dalai était debout (prés de lui); elle dit: „C\'est mon pou. Quand j\'étais petite, je me grattai la tête, alors je le trouvai sur ma tète; j\'allai le mettre dans la cruche d\'huile, et lorsqu\'il est devenu grand, il a brisé la cruche.quot; Le roi lui dit: „A présent tu as2 besoin d\'etre mariée, ma fllle. Le pou a cassé la cruche: de-
61
V. llistoire do Dalai.
6\'i
lilc qal-UUia inti di 3lwaqtl cauze \'IgawHz ja binty elf elqamle kassaret ezzal\'a inti kaman Imkra tenutty min el hub torühy lirrigtM baqat gawazik di quot;Iwaqtï ahsan. qam elmalik nadah lilwazyr wëqal-loh idbah elqamle wëcalla(] gildêha cala quot;Ibab wehod elmasacly wajélk welflqy elly jiktib elkitab ally ja\'raf gild elqamle tigauwizüh lidalal welli ma jacrafsê tiqtacü rasoh wëtecallaqüha cala \'Ibab. ifih elwazyr salah elqamle wecallaqha cala \'Mb wètalla0 menftdy ft \'Ibeled wëqal elli ja\'i-af elgild elly 3me0allaq cala 3lbab jitgauwiz bint elmalik. Fêahl elbeled rahet cande bab elmalik. elly baqa jeqül da gilde gamüse welli baqa jeqül da glide têtal ligAjet lamma qatacum ras arbacyn rftgil ilia wahid. wësüwaije fa\'it gfd blsüret bani adam qal linnfts ezzahme di ê? qalü-loh elly ja\'raf elgildë di jitgauwiz bint elmalik. terflh elgiile cand elwazyr qal-lühum ana aqul-lükum cala \'Igild. qalü-loh taijib qui. qal-lühum da gilde qamle mitrab-
main toi aussi I n sauteras sur les murs et iras aux hommes. II est mieux de te mailer.quot; Puis le roi appela le vézir et lui dit: „Pais abattre le pou et suspends sa peau a la porto; prends le bourreau avec toi et le clerc qui fera le contrat de mariage. Celui qui reconnaitra la peau d li pou - vous le marierez avec Dalai; et celui qui ne la reconnaitra pas —vous lui couperez la töte et-la suspendrez a la porto.quot; Le vézir écorcha le pou et suspen-dit sa peau a la porte. Puis 11 envoya un crieur par la ville et fit dire: „Celui qui reconnaitra la peau suspendue a la porte, 3épousera la fllle du roi.quot; Les habitants de la ville vinrentala porte du roi; les uns dirent: „C\'est la peau d\'un bufflequot;, les autres dirent: „C\'est la peau d\'un bouquetinquot; — jusqu\'a ce qu\'enfin on out coupé la tête a quarante hommes moins un. — Peu de temps après un ogre passa sous la forme d\'un homme. 11 dit aux gens: „Qu\'est-ce que cette afluence de monde?quot; lis lui répondirent; „Celui qui reconnaitra cette peau, épousera la fille du roi.quot; L\'ogre alia chez le vézir et leur\') dit: „Je vous nommerai la peau.quot; Ils lui dirent: „Bien, parle.quot; II leur dit: „C\'est la peau d\'un pou grandi dans l\'huile.quot; Ils lui
1) C. a cl. au vézir, au clcrc ut au bourreau.
V. Histoire do Dalai.
byjo güwa 1z;zêt. qaiü-loh sahyh ja satii\' Ijoss iktib el kit A b canil elmalik. fëriih can(l elmalik Ivatabum olkitab wêcamalti-■loh \'litrah lamma dahal 0alêha. Qaca(l wajaha arbacyii jnm-i fy serajet elmalik. bac(l elarba,cyn jóm dahal cand elmalik qal-•iilmalik ana ibnë malik wësultan biddy ahod miraty wasfilir arüh fy serajet abüje aqcod fyba. qal-loh \'Imalik taijib ja ibny Imkra nitallac-]ak clhedyjat welguwamp;r wol\'agawat. qam elgül (laldoh ihna candina min dól ketyr mus Vuiz haga gèr miraty. qal-loh \'l mal ik taijib hodha wësafir wöhod ummêha wajaha cala san tacraf matraliha. qam elgül qal-loh cala san ê nitcib ummêha? ana kullï sa.hr agybha tcsüfïïha. Fehadha\'Igiil \\va-3 «afir wühattëha li ^Ibêt betacoh wëtatha \') wëtili0 11 \'Igebel wetnafad baqa bisiiret gül wëgab-laha ras l)etac bany adam wëqal-laha body ja Dalai fassahi ^rras wêkuly. (ialet-loh di ras bany adam ana maknlsï illa lahmet harüf. lërah elgül gab-laha
dirent: „C\'est vrai, l\'Avisé, entre, fais le contrat de mariage chez le roi.quot; II alla chez le rol; on lit le contrat et oncélébra les noces jnsqu\'a ce qu\'il entrat chez elle 2). 11 resta avec ellc4 quarante jours dans le palais du roi. Après les quarante jours il entra chez le roi et lui dit; „Je suis le fils d\'nn roi et sultan; je voudrais emmener ma femme et partir, pour aller dans le palais de mon père et y rester.quot; Lo roi lui dit: „C\'est bien, mon Ills; domain nous aliens faire sortir pour toi les présents, les esclaves et les eunuques.quot; L\'ogro répondit: „Nous en avons beaucoup, je ne veux rien (jue ma femme.quot; Le roi lui dit: „Bien, [trends-la et pars, mals premis sa mère avec elle, pour qu\'elle sache oü elle demeure.quot; L\'ogre répondit: „Ponrquoi allons-nous fatiguer sa mère? chaque mois je l\'amènerai pour que vous la voyiez.quot; L\'ogre l\'emmena et partit. 11 la plaqas dans sa maison, la quitta, alla aux montagnes3), se changea en ogre et lui rapporta la tête d\'nn homme, en lui disant: „Prends, Dalai, dépèce la tête et mange (-la).quot; Elle lui répon-
Ou „dans le ilósertquot;; gahal en Egypte est tout ce qui n\'est pas la valide du Nil.
\'A) C. a cl. la jeune femme.
V. Ilistioirc du Dalai.
6i
haruf. tabahotoh wëkalet minnoh. bacdê tamantyjÉim nlh elèül sauwar nafsoh zêjï ummëha wêlibis libs clharym wöhabat. taliet DalAi min essihbftk qalet da myn elly bëjihbat cala 3lba,bquot;? raddê calêha 3lgül wëqal-lamp;ha iftahy ja binty d\'ana ummïk. (i Fïnizilet fatahet-loh fi \'ibab. auwul mii AAfha qal-laha ezaijik ja binty? a.na basmac cala gózik innuh gul biwakkilik labmê bany adam ana luVife calêki la jaklik tacali \'hraby wajajo. t|alet-laha uskuty ja umray ma tihkys olkalam di da ibnë ma-lik zêjï mana bintê malik wëhöroh ketyr zijade can hêr abüje. wëfatha \'Igul wënizil sadroh \'i maérüh minha cala san ma l)acetsï bïsirroh wërali gab-l;iha harüf wëgi wêqal-iaha hody utbiihy ja Dalai wêkuly. qalet-loh ummy gat hene bitsallim calêk. qal-iaha ja rêtny qarrabtê süwaije cala san asüfba. qal-7 -laha bukra abcat-lik haltik tesiifha. Tflny jöm lamma tili en-
dit: „C\'est la tête d\'un homme, je ne mange que dn mouton.quot; L\'ogre alia et lui apporta un mouton. Elle le fit cuire et en mangea. Après huit jours l\'ogre alia, se transforma sous la forme de sa mère, mit des vêtements de femme et frappa (a la porte). Dalai regarda par la fenêtre et demanda: „Qui frappe a ia porte?quot; L\'ogre répondit et lui dit: „Ouvre, ma fille, c\'est (gt;moi, ta mère.quot; Elle descendit et lui ouvrit la porte. Aussitöt qu\'il la vit, il lui dit: „Comment vas-tu, ma fille? j\'apprends que ton mari est un ogre, qui te fait manger de la chair hu-maine. J\'ai peur qu\'il ne te mange; viens, fuis avec moi.quot; Elle lui dit: „Tais-toi, ma mère, ne dis pas ces paroles-la; il est le fils d\'un rei, comme je suis la fille d\'unroi. Sestrésors sont plus grands que les trésors de men père.quot; L\'ogre la quitta et descendit, le coeur réjoui par elle, paree qu\'elle n\'avait pas décelé son secret. 11 alia, lui apporta un mouton et vint lui dire: „Prends, fais-le cuire, Dalai.quot; Elle lui dit: „Ma mère est venue ici, elle te salue.quot; 11 lui dit: „Si je m\'étais dépêche (seulement) un pen, pour la rencontrer (encore).quot; Puis il lui dit: „Demain je t\'enverrai ta tante (soeur do ta mère) pour te voir.quot; 7 Le lendemain, lorsque le jour parut, l\'ogre sortit, se transforma
1) La fonne vulgaire est sidr.
V. Histoire de Dalai.
65
nahar nizil elgul qalab surtoh zêjï süret haletha wêlibin libs olharym wcrali habat cala \'Mb. qalet-loh Dalai da myn? qal--laha iftahy d\'ana Ijaltik bahtany \') ummik cala éan asüük. funizilet fatahet-iaha \'Ibab wêbasha \'Igül min hududha wê°aijat wêqal-laha ja binty ana basmac elli itgauwizik êül. qalet-loh Dalai uskuty ma tihkys olkalam-di da \'bnê malik wësultan. qalet-laha tacaly süfi 3lhêr betacoh fóq. fêtifet wajaha fóq wê-hattet-laha \'ssufra wêgabet-ldha \'Igada itgaddet wêtannêha nazie. Nizil elgül faiMn gab-laha harüf wogi. qalet-loh baltys gat bissallira 1) calêk. qal-laha baqat ahlik bljygü wal3 asüf-humé? kaman ja Dalai abcat-lik cammetik uht abflki tesüflk lêinny basmac innêha baby be lik. wêbacdë ma fatet elgumca tamant yjam nizil elgül r[alal) surtoh zêjï süret cammetha uht abüha habat cala \'Ibab. wêqalet da myn? qal-laha iftahy d\'ana cammetik. nizlet Dalai fatahet-loh \'Ibab. wêbasha wêqal-laha
sous la forme de sa tante, rait des vêtements de femme et alia frapper a la porte. Dalai lui demanda: „Qui est la?quot; II lui dit; „Ouvre, c\'est moi, ta tante; ta mère m\'envoie pour te voir.quot; Elle descendit et lui ouvrit la porte. L\'ogre la baisa sur les joues, pleura et lui dit: „Ma fllle, j\'apprends que celui que tu as épousé, est un ogre.quot; Dalai lui répondit: „Tais-toi, ne dis pas ces paroles-la; c\'est le fils d\'un roi et sultan.quot; Puis elle lui dit: „Viens voir ses trésors en haut.quot; Elle monta avec elle en haut, elle mit la table et lui apporta le déjeuner. Elle déjeuna et s\'en alla. L\'ogre sortit heureux. II lui apporta un mouton et re- s vint. Elle lui dit: „Ma tante (soeur de ma mere) est yenue, elle te salue.quot; II lui dit: „Tes parents viennent done sans que je les voie? Encore une fois, Dalai, je vais t\'envoyer ta tante, soeur de ton père, pour te voir, paree que j\'apprends que tu l\'aimes beaucoup.quot; Après que les buit jours de la semaine furent passés, l\'ogre sortit, se transforma sous la forme de sa tante, soeur de son père, et frappa a la porte. Elle lui dit: „Qui est la?quot; II lui dit: „Ouvre, c\'est moi, ta tante.quot; Elle descendit
2j = bitsallim.
V. Histoiro do Daliil.
Ja binty ana basmac lëinn oil1 inti megauwizah gul. qamet Dalai caijatet wëqaiet-lamp;ha nskuty ja cammety bigib-ly ras bany adam wëbiqul-ly body fassahyha wetbuhyha ana luVifa ahaan \'Jjakulny. Q;lm elgiil itnatar baqa bïsüret gul. f\'ëlamma safetoh itwaharet. wëqal-Mha kide tebycy bïsirry qawilm ja Dalai? qalet-loh fy cardak ma calêsï. qal-laha inty hallêty-ly car(i ? qüly-ly aklik min ên baqat? qalet-loh Dalai ral.i takulny wana wislje? jiqba tacmë lal.imety fy hanakak wibis hodny waddyny \'Ihammam lamm3 astahamraë wëlamma agy min elhammam kulny ma-trah ma jfgibak. qam elgül qal-Mha sahyh ja Dalai, talla\'-laha listë betac elhammam lallaMaha elmalbüs acazzë ma candoh wërah gab gul qalaboh bïsüret humar liasAwy wëhüwa qalab losürtoh bïsüret sa\'is. Wëtilic sal ettistc betac elhammam fóq
lui ouvrir Ia porte. II l\'embrassa et lui dit: „Ma hlle, j\'ap-prends que celui que tu as épousé, est nn ogre.quot; Alors Dalai commenqa a pleurer et lui dit: „Tais-toi, ma tante; 11 m\'ap-porte des tètes d\'hommes et me dit: „prends, d\'épèce-Iesquot;; je a crains qu\'il ne me mange.quot; Sur co I\'ogre reprit sa forme d\'ogre. Lorsqu\'elle lo vit, elle s\'effraya. II lui dit: „Ainsi done tu dé-cèles mon secret tout de suite, Dalai?quot; Elle lui dit: „Sous La protection2), pardonne-moi!quot; *) II lui dit: „M\'as-tu encore laissé de I\'honneur? Dis-moi: de quoi te nourris-tu done?quot; Dalai lui dit: „Vas-tu me manger sale (comme je suis)? Ie goüt de ma chair sera mauvais dans Ia houche. Emmène-moi au bain, pour quo je me lave; et quand je sortirai du bain, mange-moi oü il te plaira.quot; L\'ogre lui dit: „C\'est vrai. Dalai.quot; II lui sortit uno cuvette de bain; il lui sortit des vêtements, des plus beaux qu\'il eüt, alla chercher un ogre qu\'il changea en baudet blanc, et 1« lui-mème se transforma en saïsquot;). II sortit portant Ia cuvette de bain sur sa tcte. Ia fit monter sm- Ie baudet, I\'emmena et alla dans Ie lieu oü Ie bain se trouvait. La il Ia prit (par Ia
(j(j
o) riqueur.
C. ii tl. jn nu! mots sous ta protection, 110 inu fais pas de mal.\'yin/ sij;nilio anssi „honneurquot;.
V. Histouc ilc Dalai.
rAsoh wömkkihha \'alhuinar wëharlha wëral.i fi \'Iboled elly fylia \'Ihammam wëhadha wêdahal cand elmar\'a elharsa wëqal-laha hody adi telate mahbüb wêhammi \'ssittë inirat elmalik kü-waijis zêjï ma sallimtëha-lik tiaalliinyha-ly. wöfatha Avëtilic wêqacid cala bilb elhammam. tilicet Dalai qacadet cala\'Imastabe wëkull essabaje tehuééë tistahanimë wëtitlac farh^ne wêtilcab waja bacd elly hyja Dalai qacide tecaijat cala \'Imastabe. jëqnl-■laha ^sabaje ma lik ja uljty bitcaijaty? ma-tqümy tiqlacy hudümik wêtistahammy wajane. qaiet-iühum ahó eiwaqtë badry cala \'ihumüm. Süwaije daljalet mar\'a cagüze betaht 11 tirmis sa\'iie elqasca beta0 ettirmis fóq rasha. nadahet-laha Dalai wêqaiet-laha tacaly idyny bïcasryn tirmis. wërahet-laha betaht ettirmis wëqacadet gambêha. qalet-liiha ja halty. qaiet-■laha nacam ja binty. qalet-laha tidynys f[ascat ettirmis di welhudüm elly calêki elmeqat-ta\'e wëtahdi tist elhammam edda-
main) entra avec elle chez la gardienne\') et lui dit; „Prends ces trois mahboubs-ci et tais prendre un bon bain a cette dame, femme du rei; comme je te l\'ai conflée, tu me la rendras.quot; 11 la quitta, sortit et s\'assit a la porte du bain. Dalai sortitS!) et s\'assit sur ie banc, et pendant que toutes les jeunes lilies on-traient, se baignaient et sortaient joyeuses, en badinant ent re olies, Dalai était assise sur ie banc en plourant. Les jeunes tilles lui disaient: „Qu\'as-tu, ma soeur, pourquoi pleures-tu? iève-toi, déshabille-toi et prends nu bain avec nous.quot; Elle leur disait: „11 est toujours temps de se baigner.quot; Feu de temps n après une vieille femme, vendant des lupins, entra, portant une jatte de lupins sur sa tête. Dalai 1\'appela et lui dit: „Viens, donne-moi des lupins pour 20 paras.quot; La vendeuse de lupins s\'approcha et s\'assit prés d\'elle. Elle lui dit: „Ma tante.\'\'3) L\'autre répondit: „Qu\'y a-t-il, ma fille?quot; Elle lui dit: „Neme donnes-tu pas cette jatte de lupins et les vêtements déchirës que tu portes, pour prendre (en échange) cette cuvette de bain
1) La gardienuo est la t\'cmmc qui, dans lus bains, revolt on dépót ut garde les bijoux des fornmes.
2) De 1\'intéïienr du bain.
3) On s\'adresse ninsi d\'ordinaire a toutes les feninies agéos.
ü?
V. Histoirc de Dalai.
hal) di wessyre elly Calaijc welhudüm wctilbisyhum wana albis hudümik? (|alet-laha e]caguze 0ala san manti s^ide titmas-hary calaijo cala san ana faqyre? qalet-laha ana kalamy sahyh wajaki ja nmm eragüze. wêqalacet elhudüm oragüze widethum-12-laha weragüze Ijadet hudümha. Qamet farhane wëtili\'et min elbab ottdny betae elmistauqad.1) wüdalal salet clqa§ca beta0et efcfcinnis föq rasha wodabalot casot wissêha wêydêha min cl-wasah betac olbalat bfttric cl ham mam wutilicot min elbab elly 0alêh olgül htVife hóf scdyd webaqet tinady jally jissalla ja tirmis. lamma safha \'Igül sammè ryhetha cai\'if ha wöqam qai ja tara hyje di wala la? dahal jigry \'and elmar\'a \'Iharse qal-laha fên essitt mirat elmalik elly sallimtuhA-lik ? qalet-loh ahyjo güwa waja \'ssaMje tistahamme. qal-laha ummal gabet lê? qalet-loh lamma jitlacü di \'Iwaqtï ma jitlacüs illa bacd iserasr. Ittamin olgül wêqacad cala \'Ibab lamma tirum essabaje knllühum min elhammam. wötilicet ellmrso fy gumlethum wï-
en or, les bijoux et les vêtements que j\'ai sur moi: tu les mettras, et moi je mettrai los tiens?quot; La vieille lui dit: „Paree que tu os richo, tu te moques de moi qui suis pauvre?quot; Elle lui dit: „Mes paroles avec toi sont sincères, vieille more.quot; Alors la vieille óta ses vêtements, les lui donna ot prit les siens. ia Puis elle sortit heureuse parl\'autre porto, collo du foyer. Dalai mit la jatte de lupins sur sa têto, entra (dans l\'intérieur du bain), so salit la flguro et los mains de la bone qui se trouvait sur le pavé du bain, et sortit par la porto oü l\'ogre était assis, ayant une peur énorme. Elle criait: „Lupins rótislquot; Lorsque l\'ogre la vit, il sentit son odeur ot Ia reconnut; il se leva et dit: „Est-co quo c\'est elle ou non?quot; II entra précipitammont choz la gardienne et lui dit: „Oü est la dame, femme du roi, que jo t\'ai conflée?quot; Elle lui dit: „Elle est encore dedans a se baigner avec les jeunos f\'emmes.quot; 11 lui dit: „Mais pourquoi tarde-t-olle?quot; Elle répondit: „Tout a l\'heure olies sortiront; olies 13 no s\'en vont que vers le soir.quot; L\'ogre se rassura et se rassit a la porte jusqu\'a ce que toutes les jounes femmes sortissent
Voir 15nodeke r, Untoraegypten, p. 27 , plan n0 1:!.
V. Histoire de Dalai.
sakket Mb olhammjlm. qal-lüha föii ummfil essitt mi rat el-malik elly sallimtëhu-lik? qalet-loh ma t.iiicet calêk. qal-laha la1 ma tilicetsï an3 alazimha minnik lazim tisallimyha ly zojï ma sallimtêha-lik. qalet-loh \'Iharsa rüh süfha ft \'Ibêt iza kan rah minha syre wala hage ana malzüme ])yha ana liarset hu-düm mus harset niswan. qam el^ul fatha wëmisy wenftfiz èêza sedyde wéqal wallahi wölau tekün fy sa])i0 ard latanny \') waraha lamm\' agibha wëakulha. Misjet Dalai bacdë ma td\'et 14 min elhammam rahe cala baladha tahet min essikke qamet iltaqet nahrë moije èasalet wissêha wëriglèlm wëmisjet iltaqet seraje betacet wahid malik qaca(let gamb elhêta betacetha. nazie elgarje bitnafïad elmafras qamet éafetha tilicet qalet lïsittêha löma \'lljöf welfaza0 minnik laaqul\') wahde taht ja witty ahsan minnik. qalet-ldha taijib ruhi \'ndahydha. nizlet
du bain; la gardienne sortit parmi ellos et ferma la porte du bain. 11 lui dit: „Mais oü est la dame, femme du roi, (|uo je t\'ai confiée?quot; Elle lui dit: „Elle est sortie vers toi.quot; II lui dit: „Non, elle n\'est pas sortie; c\'est a toi que je la deman-derai; il taut que tu me la rendes, comme je te l\'ai conftée.quot; La gardienne lui n\'pon dit: „Va la voir dans la maison; si elle a perdu uil bijou ou autre chose, j\'en suis responsable. Je suis gardienne de vêtements, et nou pas gardienne de femmes.quot; L\'ogre la quitta et s\'enalla; il se fllcha fortement et dit: „Füt-ello sur la septième terre, je la suivrai jusqu\'a ce que je la premie et la mange.quot;-Aprèsêtre sortie du bain. Dalai marei ui 11 pour aller dans son pays; elle s\'égara du chenüiT. Alors elle trouva un cours d\'eau oü elle lava sa figure et ses plods; puis elle con tinna son chemin et rencontra le palais d\'un roi. Elle s\'assit pros du mur du palais. L\'esclave (noire) descendit pour nettoyer la nappe3); elle la vit, monta et dit a sa maitresse: „N\'étaient la peur et la crainte quo j\'aie do toi, je dirais qu\'il
Voir p. 25 note li.
V. Histoire de Dahll.
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olgarje qalot-UUia tncfi,ly knllimy sitty. qAmot Dalai qalet-Llha hüwa ana ummy garje wal \'abüje cabd lamrrf atlac waja \'Igu-war? qamet tilicet elgarje qület lïsittêha zè.jï ma qalet-iaha is Dalai. Qamet bacatet-iaiia garje béda qaiet-laba ruhi quot;ndaliy-•Iha inty. nizlet-lamp;ha \'Igarje \'Ibêda wêqalet-liiha tacaly ja sitty kallimy fóq sitty. qamet Dalai qalet-Mlm ana mus garje bêda lamnf atlac waja quot;Ignwar clbyd. qamet elgarje \'Ibêda tilicet qalet lïsittêha zêjï ma qalet-laha Dalai, qamet essittê nadahet lïibnêha ibn elmalik wèqaiet-loh inzil bat essitt elly taht. fï-ni/il liha wêqal-laha itfaddaly fóq \'and elharym. qalet-lob di \'hvaqtï atla0 wajak lêinnak inte ibnê malik wana bintê malik. wëtilicet wajah cassalalim. auwul ma éafha ibn elmalik tal\'a lewajah cassalalim laibbëha nizil fy qalboh. Auwul ma safetba essittê mirat elmalik qalet lïnafsïha sabyb kalam elgarje lêin-
y a en bas une femme plus belle que toi.quot; Elle lui dit: „Bien, appelle-la iui.quot; L\'esclave descendit et lui dit: „Viens parler a ma maitressequot; \'). Dalai lui répondit: „Est-ce que ma mère est une esclave (noire) ou mon père un nègre, que je monte avec les esclaves?quot; L\'esclave monta et dit a sa maitresse ce is que Dalai lui avait dit. Alors celle-la lui envoya une esclave blanche, en lui disant: „Va, appelle-la toi.quot; L\'esclave blanche descendit et lui dit: „Viens, Madame, parler en haut a ma maitresse.quot; Dalai lui répondit: „Je ne suis pas une esclave blanche que je monte avec los esclaves blanches.quot; L\'esclave blanche s\'en alia dire a sa maitresse ce que Dalai lui avait dit. Alors la dame appela son fils, le hls du rei, et lui dit: „Descends et amène la dame qui est en bas.quot; 11 descendit vers elle et lui dit: „Aie la bonté de monter en haut au harem.quot; Elle lui dit: „Maintenant je vais monter avec toi, paree que tu es le fils d\'un roi, comme je suis la fille d\'un rol.quot; Et ello monta les escaliers avec lui. Aussitót que le hls du roi la vit monter les escaliers avec lui, l\'amour pour ello descendit 10dans son coeur. Aussitot que la dame, femme du roi, la vit, ello se dit a olle-mêmo: „Les paroles de l\'esclave sont justes,
1) (\'. a (1. ma maitresse io Jeinamle.
V. Histoire dn Dal ill.
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nêha alisan minny. qiun ibn elmalik qfil lummoli ana biddy atgauwizha lêinnêha ba\'ine bintê muluk. qamet uramoh qaiet-loh ja ibny ana ha\'ife tekün güle wêqalbe süretha zêjï bany adam ahsan tinarii wajaha fi \'Ifars teqüm fi \'llêl taklak wê-tinzil \'alêna ihna kaman takulna. qal-laha ma til.ikys elkalam di ja ummy ana carif\'ha lêinnêha bintê malik zêjï mana ibnê malik. qalet-loh tacraf suglak ja ibny. rab nadah lilqady katab--loh \'l ld tab wêdauwar elfarah. Ata-bi \'Igül da\'ir bêjis\'al calêha 17 wëjüqcud fy kullï beled jóm au jómên lamma dar wêwisil iï-badd esseraje betac ibn elmalik elly Dalai qacide fyha weltaqa quot;Ifarab da\'ir. qam sa\'al wahid min elljaddamyn qal-loh \'Ifarab da betac myn? qal-loh quot;lljaddam da betac ibn elmalik bêjit-gauwiz wahde bintê wahid malik jaqaha ta\'ihe fi \'ssikke. qam elèül fatoh wêmisy rab nadah lïwahid gfll wêqal-loh iqlib sur-tak bïbany adam wana aqlib surty bïijarüf abjad Icebyr terub lilmalik tequl-loh ja malik di hedyje min candy lakin ma-
elle est en effet plus belle que moi.quot; Le fils du roi dit a sa mère: „Je voudrais l\'épousei1, paree qu\'il est clair qu\'elle est une princesse.quot; La mère lui dit: „Mon fils, je crains qu\'elle ne solt une ogresse qui s\'est transformée en homme; car (si plus tard) tu dors avec elle au lit, elle se lèvera dans la nuit, te mangera et se jettera sur nous aussi, pour nous dóvorer.quot; 11 lui répondit: „Ne dis pas ces paroles-la, ma mère, je suis sur qu\'elle est une princesse, comme je suis un prince.quot; Elle lui dit; „Tu dois sa voir ce que tu f\'ais, mon fils.quot; 11 appela le cadi, fit le contrat de mariage et fit célébrer los noces. Or, iï l\'ogre parcourut la contrée, en demandant aprè\'s elle, et resta dans chaque lieu un jour ou deux, jusqu\'a ce qu\'a la fin il arrivat au palais du prince oü Dalai se trouvait. 11 vit lesap-prêts de la noce. Alors il demanda a un domestique: „Pour qui est cette noce?quot; Le domestique lui dit; „C\'est pour le fils du roi qui épouse une princesse qu\'il a trouvée orraute dans la rue.quot; L\'ogre le quitta et s\'éloigna; il alia appeler un (autre) ogre et lui dit; „Change-toi en homme, je me changerai en un gros mouton blanc. Tu iras au roi et tu lui diras; „ö roi, voici un cadeau do ma part; maisne le laissepasen lias, laisse-
V. Histoire de Dalai.
-thalühsï taht hallyh foq cand elharym ahsan ana mirabbyh waja quot;Iharym ahsan in rabbattoh \') taht tul ellêl jizaccaq ma-
18 -jhallyS haddê jinilm. Qam elêul hadoh wörfih iltaqa \'Imalik waqif. auwal elmalik ma éaf elharüf cagaboh qaldoh-tby0 elha-rüf-di ja sêh? qal-loh \'na giVibu 1)-lak hedyje min gêr Mus. wahktVloh zêjï ma qal-loh \'IgCd. qam elmalik (jal-loh taijib weh-tah 2) lïwahid aga waddyh fóq \'\'and elcarüse cala san tiqba titfarrag calêh. haduh laga wëtilf fóq rabatuh cala bab erarüse. kanot lêleta duljletha. dahal calêha ibn elmalik wönam wajaha fi \'sseryr. bacdê ma nam qatac elhabl elgid wêrah salha min
19 gamboh wêhadha wêtili0 barra fi quot;Ifasaha. AVêqal-iaha qüly-ly baqat ja Dalai aklik min ên? qalet-loh Dalai fy cardak. qal-lüha Igül inty hallêty-ly card ? jikfa \'ttacab olly ticibtuh cala
le en haut auprès des femmes, paree que je l\'ai élevé auprès des femmes, et si tu 1\'attaches en bas, il bêlera toute la nuit 18et ne laissera dormir personne.quot;quot; L\'ogre le prit et s\'en alia, il trouva le rol debout. Aussitót que le roi vit le mouten, il lui plut. II lui demanda: „Vends-tu ce mouton, ó cheik?quot; L\'autre répondit: „Je te l\'apporte en cadeau et ne veux point d\'argent;quot; et il lui paria comme l\'ogre lui avait dit. Le roi dit: „Bien,quot; et le donna a un aga: „Emmène-le en haut chez la liancée pour qu\'elle le regarde.quot; L\'aga le prit, monta en haut et 1\'attacha a la porte de la fiancée. Cette nuit-la était pour elle la nuit de l\'entrée 3). Le fils du roi entra chez elle et dormit avec elle au lit. Après qu\'il se fut endormi, l\'ogre brisa la corde, alia, l\'enleva de son cóté, la prit et sortit dehors 19dans 1\'antichambre. 11 lui dit: „Dis-moi done, Dalai, de ([uoi t\'es-tu nourrie?quot; Dalai lui dit: Sous ta protection!quot; II lui dit: „M\'as-tu encore laissé de l\'honneur? 4) C\'est assez de la poino que j\'ai supportée a cause de tol.quot; Elle lui dit: „Attends avec
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Voir ci-dessiis p. 58 note 1.
= vei \'tuh.
\'1) Sur la nuit de l\'entrée voir Lane, manners and customs of the modern Egyptians, Sth ed. (1871) I, j). 214.
0) Voici ci-dessus, p. 00.
V. Histoire de Dalai.
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sAnik. (|Alot-loh usbur calaije lamma ahuéé atfakkê fy bêt er-rfthe. datalet Dalai güwa bêt errahe welgül misik elbab wë-wiqif calêh. qamet Dalftl qalet ja saijide Zênab ja menaggyje \'séabab min efazab. qamet essaijide sahljaset 1)-iaha wahde min ibwanha \'Igan éaqqet elhêta tilicet-Ulha qalet-lSha inty ))êtinda-hyny 16 ja bint? qalet-iahafyh gul barra ja sitty rah jakulny. qa-let-iaha taijib in mauwittu-lik auwul wildé ma tülidyh tidihny? qalet-Mha taijib ja sitty. Qamet catet-laha hasabe wêqalet-iaha 20 inty amma titlacy elgül dugry rai.i jiftah hanakuh ca]a san jaklik lamma jiftah hanakoh calêki irmy-loh dugry elhasabo di fy hanakoh jeqüm jyqac jedüh terühy dugry tindahy lilljad-damyn jimauwitüh. simicet kalamha Dalai wêtilicet. fatah hanakoh \'Igul wëga\'y jakulha. qam(;t rametoh bilhasabe fy hanakoh. wiqic fl \'fard dah. dahalet tigry güwa cand ibn elmalik sahhetoh qalet-loh qüm mauwit elgül ahsan ga3y jakulna. qam
moi jusqu\'a ce que je sois entrée dans le cabinet pour un besoin.quot; Dalai en tra dans le cabinet, ^et l\'ogre saisit la porte et resta prèsd\'elle. Alors Dalai dit: „O Sainte Zênab, ö toi qui sauves les jeunes geus du malheur!quot; La\' Sainte lui déléga une des fées, ses soeurs. Elle fendit le mur, vint a elle et lui dit: „Pourquoi m\'appelles-tu, ma fille?quot; Elle répondit: „II y a un ogre dehors, ó Dame, qui va me manger.quot; Elle lui dit: „Bien, si je le tue, me donneras-tu le premier enfant dont tu accou-cheras?quot; Elle lui dit: „C\'est bien, ó Dame.quot; Alors elle lui20 donna un morceau de bois en lui disant: „Quand tu sortiras, l\'ogro ouvrira tout de suite sa bouche pour te dévorer; quand il ouvrira sa bouche centre toi, jette-lui ce morceau de bois-ci directement dans la bouche. II tombera évanoui. Tu iras tout de suite appeler les domestiques pour qu\'ils Ie tuent.quot; Dalai écouta ses paroles (avec attention) et sortit. L\'ogre ouvrit la bouche et vint pour la manger. Alors elle lui jeta le bois dans la bouche. II tomba par terre évanoui. Elle entra en courant chez le fils du roi, l\'éveilla et lui dit: „Lève-toi, tue l\'ogre, paree qu\'il vient pour nous manger.quot; Le fils du roi tira l\'épée,
Au lien de iahjiaxet, comme sayara et mms, voir gramm. p. 18.
V. Histoire do Dali\\l.
ibn elmalik sahab sêfoh wêgiry barra fi \'Ifasalia qattacoh hitat bis-
21 sêf wêdahal nam hüwa wëdalal fi quot;Ifarfi. — Qacadet Dalai mabsüta fi \'sseraje lamma daret wfthiblet wêwildet. qömet éaqqet elliêta el-ginnyje wêgat-lftha qalet-laha hati \'Ibintö baqat elly wilidtyha. qalet-lilha body ahyje. hadetha wêrahet. gatessubl.io umm elmalik hyje welharym cala san jibarkü-lha cala san ma wildet. nram elmalik qalet-laha auryny ibnik. qalet-lüha ana ma lys wilad wëcaijatet. qamet umm ibn essultan qület ana ma qultï digüle ahyje wildet wêkaletoh êersï \') liyja ba\'ife minm\'na 1) mus
22 radijo takul haddè minna. Eahnin qfdnm libn elmalik mira-tak güle kalet ibnêha. qal-lühum rühum waddüha ^lmatbah teqassar basal waja \'Iguwar. hadüha \'Ihaddamyn waddüha \'Imathah. qacide casar sinyn wèhyje teqaééar basal, qamet ol-ginnyje saqqet elhêta wêgat-Mha body adi\' bintik ahyje ba(|at
courut dehors dans l\'antichambre et le coupa en morceaux avec
21 sou épée. Puis il rentra et dormitavec Dalai au lit. — Dalai resta heureuse dans le palais jusqu\'a ce qu\'elle congut et accouchat. Alors la fée fendit le mur, viut aelle et lui dit; „Donne main-tenant la fllle que tu as mise au monde.quot; Elle lui dit; „Prends, la voila.quot; Elle la prit et s\'en alia. Le matin la mere du roi vint avec ses femmes, pour la féliciter sur sa délivrance. La more du roi lui dit: „Montre-moi ton fils.quot; Elle répondit: „Je n\'ai pas d\'enfants,quot; et pleura. Alors la mère du prince dit: „Je i\'avais bien dit, que c\'est une ogresse. Voila qu\'elle a ac-couchée (d\'un enfant) et l\'a mangé. Seulemeut elle a peur de
22 nous et ne veut pas manger un de nous.quot; lis allèreut dire au tils du roi: „Ta femme est une ogresse, elle a mangé sou fils.quot; II leur dit; „Allez, emmenez-laa la cuisine, qu\'elle épluche des oignons avec les esclaves.quot; Les domestiques la prirent et l\'em-menèrent a la cuisine. Elle y resta dix ans a éplucher des oignons. Alors la fée fendit le mur et viut a elle; „Prends,
7/(.
Forme augmentóe de minnii, sin-tont usitée par les femmes , comp. l\'hébreu UDO-
?gt;) C. a tl. Ju prince.
V. Histoire de Dalai.
kebyre wêca.nlse ana leqêtik fl TaZclb qnmty sicibty calêje la-kin lamina jirkab elmalik fi Tarabyje nazzili \'Ibint hallyha tyqaf tal.itè riglOn elhèl ,je(|üin elmalik jeéüfha wêjêqul-iaha inty bintê myn ja bint\'? teqüm teqnl-loh ana bintak. jequl-•laha tacaly üryny ummik fèn? jeqüm jilteqyki inty jeqüm jabdik tirgacy ahsan ma kunty. Fatetha wêrahet. lamma tilic23 ennahar bacatet elbint tahtê Cancl elbab lamma gi rikib elmalik. elbintê tilicet tigry tahtë riglên elhêl mecarryje rasha. qam elmalik lamma safha qal-loh \'stanna ja carbagy. qal-iaiui inti bintê myn ? qalet-loh tacale amm\' awany-lak ummy. hyje misjet qnddamoh wêhüwa misy waraha. tarmêha itfihe cala \'Imatbab. qalet-loh abyje di ummy elly qacide bitqassar fl \'Ibasal. qam misik elbint basha min hududha wêéalha, cala kitfoh wë\'amar elljaddamyn hallum jishan elhammam waddum
voila ta fllle; maintenant elle est grande et nubile. Je t\'ai vne dans le malheur, alors tn m\'as fait de la peine. Mais quand le roi1) montera en voiture, fais descendre la jeune fllle, fais-la se, tenir debout devant les pieds des chevaux: le roi la verra et lui dira: „ma fllle, de qui es-tu la fllle?quot; alors elle luidira; „je suis ta fllle;quot; il lui répondra: „viens, montre-moi oü ta mère se trouve,quot; il te trouvera, te reprendra, et ta position sera meilleure qu\'elle n\'était (auparavant).quot; Elle la quitta eta» s\'en alla. Lorsque le jour parut, elle envoya sa fllle en bas a la porte jusqu\'a ce (iue le roi vint a monter (en voiture). La jeune fllle s\'élanqa, nue-tête, en courant devant les pieds des chevaux. Lorsque le roi la vit, il luiö) dit: „Attends, cocher.quot; Puis il lui dit: „De qui es-tu la fllle?quot; Elle lui répondit: „Viens que je te montre ma mère.quot; Elle marcha devant lui et il la suivit; elle continua a marcher jusqu\'a la cuisine. (La) elle lui dit: „Voila ma more qui est assise la a éplucher des oignons.quot; Alors il prit la jeune femme, l\'embrassa sur les deux joues et 1\'emporta sur son épaule. Puis il donna des ordres aux domestiques, ils chauffèrent le bain et y conduisirent Dalai. Elle se baigna; ils Thabillèrent d\'une
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Le prince, qui, dans rintervalle dn temps, avait succédé a son père.
V. Histoire tie Dalai.
Dalai fyh istahammet wêlabbisüha badle mulüky wêqa\'adet 24 fl \'sseraje ahsan ma kilnet. — Lamraa rahet elginnyje bacat--laha sultan elgan rahet-loh qal-lftha elbintè fên elf inty me-rabbijaha? qalet-loli waddêtha lïummïha. qal-laha ma tacrafyé tegybyha? qaiet-loh cauzha cala san ê? qal-lMia cala san ibny caijan elhakym qal ma-jhiffls ilia cala taset moije min bahr ezzumurrud wala-jgibhas ilia bintê min el\'ins acmily macrfif ruby batylm muqdar saca wêraggacyha tany. rahet elginnyje éaqqet elhêt wêqalet-laha ja Dalai idyni \'Ibint muqdar saca wëagibha-lik tany. qalet-lüha taijib ja sitty hody ahyje. wê-25ljadetha werahet wêwaddetha \'and elmalik betac elgan. Auwul ma sai\'ba sultan elgan \'atalia tase wêqal-liha hody di werkabi \'Igan \') di rah jiwaddyki candê bahr ezzumurrud imlyha min-noh. qaiet-loh taijib. rikbet elbint elgan wêwaddaha hadde
robe royale, et elle demeura dans le palais mieux qu\'elle n\'y 24 était (auparavant). — Lorsqüe la fée s\'en fut allée, le sultan des génies l\'envoya chercher, elle y alia. II lui dit: „Oü est la fille que tu élèves?quot; Elle lui répondit: „Je 1\'ai ramenée a sa mère.quot; 11 lui dit: „Ne saurais-tu pas la ramener (ici)?quot; Elle lui de-manda: „Pourquoi laveux-tu?quot; II lui dit: „Paree quemonflls est malade; le médecin a dit qu\'il ne guérira que par ime écuelle d\'eau de la mer d\'émeraude, et que personne ne peut rapporter exceptó uue tille des hommes. Fais-moi le plaisir d\'aller et de l\'amener pour uno heure, puis tu la reconduiras.quot; La fée alia, fendit les murs et lui dit: „Dalai, donne-moi ta fille pour une heure, je la ramèncrai après.quot; Elle lui dit: „Bien, ö Dame, prends. Ia voila.quot; Elle la prit et alia la conduire chez lo! sul-25tan des génies. Aussitót que le sultan des génies la vit, il lui donna une écuelle et lui dit: „Prends-la et monte sur le génie que voici: il va te conduire a la mer d\'émeraude; remplis-la dans elle, seulement prends garde de ne pas y souiller tes doigts.quot; Elle lui dit: „Bien.quot; Puis la jeune fille monta sur le génie, qui la porta jusqu\'a la mer d\'émeraude. Elle descendit peur rem-plir l\'écuelle, une vague vint lui tremper la main, qui tout do
1) Ici (jan est, singulier.
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V. Ilistoii\'c de Dalai.
bahr ezzumurrud uizlet bêtimla \'ttase. gat moge tasetha f\'y ydha baqat rahc ahdar zê elbersym. rikbet elgan wêwaddaha lïhaddê henak. catat ettase lisultan elgan. kanot qacidc ^lgin-ny,jo badetha wêwaddetha lummêha tany. Ata-by bahr czzu-so murrid lyh wal.üd wazzan kullï jöm essubhè jüzinoh jesüf\' haddê saraq minnoh wala la. sibih essubhè wazanoh iltaqah nariis rati, qal ja tara myn elly hadoh? laadur sauwah calêh la mm\' agyboh iza kan fy ydoh aéare min bahr ezzumurrud agybu-luh wajacraf sugloh fyh. qam rah had gawa\'is wêha-watim wêhattühum fy tabaq wësalhum föq rasoh. baqa jygi taht esserajat wëjinady wajana 1Igawa3is walhawatim ja banat. fcannuh da\'ir fi \'Ibilad lamma wisil elbeled elly fyha Dalai wu-bynady fyha. Kanet bint elmalik taho min essibbak rahet37 lummêha ana cauze hawatim wëgawa\'is ragil ahüwa waqif taht elbab. qalet-laha taijib ja binty abcat elhaddam jegib-lik.
suite devint verte comme le bersim \'). Elle monta (de nouveau) sur le génie qui la rapportajusque la; olie donna récuelle au sultan des génies. La fée était assise la (on 1\'attendant); elle la prit et la rapporta a sa mere. Or, la mer d\'émeraude a2,j un peseur qui la pèse chaque matin pour voir si quelqu\'un en a volé ou non. Le matin ii la pesa et la trouva moindre d\'un roti2). II dit: „(jui done l\'a pris? je vais courir après lui en voyageant juKi|u\'a ce lt;[Lie je l\'amène. S\'il a a sa main une marque de la mer d\'émeraude, je le lui\') amènerai: il saura ce (pi\'il a a faire avec lui.quot; Sur ce il prit des bracelets en verre et des bagues, les mit sur un plat, la porta sur sa tête et commenga a se promener sous les palais en criant; „J\'ai des bracelets en verre et des bagues, ó jeunes lilies.quot; II continua a parcourir le pays jusqu\'a ce qu\'il vlnt dans la ville oü se trou-vait Dalai; la il recommenga de crier. La lille du roi regardait 37 (justement) par la fenètre. Elle alla chez sa mère: „Je veux des bagues et des bracelets en verre, voila un homme (qui en
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C. éï d. au sultaii de la nier d\'émeraude.
V. Histoire ilo Dalai.
qAlet-laha la3 ana anzil aqishuin cala ydy. qalot-laha laijil) rü-hy. maddet ydha essemal lii\'ragil min gamb elbab. qain er-ragil qal-laha mus cèb tidyny ydik essemal? kanet elbintè mihtesyje tiwarry-loh ydha quot;Ijemyn cala sa ti hadra. qAlet-loh ydi \'Ijemyn bètügacny. qal-laha bess aéüf\'ha bï\'êny wêacraf\' qijasha. auwul ma éafha elqabban beta0 bahr ezzumurrud mi-sikha min ydha gut us byha taht eFard hadha wêrah quot;and 28 elljaddamyn beta0 bahr ezzumurrud. Qal-lühum bodum ahyjo elly saraqet erratl misküha baqü jidrabu fyha bittasat. ata-bi 3lgan ithautum M elbint baqa jistalqu \'ddarbö cala ydêhum we-hyje mis\') nAzil calêha darb. amar essultan beta0 bahr ezzumurrud waddüha güwa quot;Ihaiumam wêkattifüha wana a0mil bïsüret tfbau wahussê akülha. dahalum kattafum elbint. da-bal elmalik beta0 babr ezzumurrud bïsüret ticban. auwal ma
vend et) qui est en bas a la porte.quot; Elle lui répondit: „Bien, ma fille; je vals envoyer le domestique pour t\'en apporter.quot; Elle lui dit: „Non, je descendrai (moi-même) les essayer a ma main.quot; Elle lui dit: „Bien, va.quot; Elle étendit la main gauche a l\'hoinme, a cöté de la jiorte. Alors I\'homme lui dit: „N\'as-tu pas honte de me donner la main gauche?quot; Mais la jeune fllle était embarrassée de lui faire voir sa main droite, puis-qu\'elle était verte; elle lui dit: „Ma main droite me fait mal.quot; Tl lui dit: „Je ne veux que la voir avec mesyeux, etj\'encon-naitrai la mesure.quot; Aussitót que le peseur de la mer d\'éme-raude la vit, 11 la prit par la main, descendit avec elle dans la terre et la conduisit chez les serviteurs de la mor d\'éme-asraude. II leur dit: „Prenez-la, voila celle qui a volé lo roti.quot; lis la saisirent et commencèrent a la battre avec les écuelles. Or, les génies rentourèrent et parèrent les coups avec leui-s mains de sorte qu\'ils no Fatteignirent pas. (Alors) le sultan do la mer d\'émeraude ordonna: „Conduisez-la dans lo bain et liez-lui les mains; je vals me transformer on serpent, y ontrer et la dévorer.quot; lis entrèrent et lièrent les mains a la jeune lille.
1) = ithawrntum,
2) = mus voir gniniin. § !{■«.
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V. Histoire de Dalai.
safetoh \'Ibint qalet bismillah ma stl allah 16ma \'Ihóf walfaza0 minnak laaqül cènêk zêjï bahr ezzumurrud. raddë \'alêha etticban wëqaMaha inty ciriftyny inty beqêty min nisaje wana beqêt min rigalik. Wetnafad quddamha baqa bany adam wèqal-lahasa ana haraggacik ^ ellêld-di cand abüki tany warüh aktib elkitab calêki wacmil-lik eFifrah wëlainma agy-lik fi \'llèl agy-lik bï-süret tfban tacir wahussi min essibbak wabqa atlac min es-sibbak. nadah lilwazzan ))etac bahr ezzumurrud qal-loh raggac ■ elbintê tany matrah ma gibtêha. fëbadha waddaha matrahha. wërah waraha dahal cand abüha. (lal-loh ana talib elqurbe minnak fy bintak. qal-loh taijib icmil elmuhr. qal-loh elmuhr arbacyn gamal min zumurrud wëmin jaqüt. katabum elkitab calèha wêcalêh wëcamalum lifrah arbacyn jóm tamam. wëdahal calèha wêqacadum waja bacdê fi \'Ikamal.
Le roi de la mer d\'émeraude entra (auprès d\'elle) sous la forme d\'un serpent. Aussitót que la jeune fille le vit, elle dit: „An nom de Dicu! cequo Dieu veut (se fait)!1). N\'étaient lacrainte et la peur que j\'aie de toi, Je dirais (|ue tes yeux sont comme la mer d\'émeraude.quot; Le serpent lui répondit en lui disant: „Tu m\'as reconnu? tu es done de mes femmes, et je suis de tes hommes.quot; Puis il se changea en homme devantelle et lui dit: 20 „Je vais te reconduire ce soir chez ton père; je vais faire le contrat de mariage avec toi et célébrer les noces. Et quand je viendrai chez toi dans la nuit, je viendrai sous la forme d\'un serpent volant: j\'entrerai par la fenêtre et je sortirai par la fenêtre.quot; 11 appela lo peseur de la mer d\'émeraude et lui dit: „Ramène la jeune fllle a la place oü tu l\'as prise.quot; II la prit et la ramena a sa place. (Le roi de la mer d\'émeraude) la sui-vit, entra chez son père et lui dit: „Je demande l\'alliance avec toi par ta fille.quot; II lui dit: „Bien, fixe la dot.quot; 11 lui dit: „La dot sera quarante chameaux (chargés) d\'émeraude et d\'hyacinthe.quot; lis firent le contrat de mariage entro elle et lui et célébrèrent les noces quarante jours entiers. II entra chez elle, et ils demeu-rèrent ensemble en pleine harmonie.
Exclamations d\'etounement.
VI. Histoire do lu Hllc vortuouso.
VI.
i Kan fyh wahid tagir mehallif\' walad wêbint. qftmet miratoh ([alet-loli jalla iiillac elhigftz essana-di. (jal-ltiha taijib wenlïït elbêt candï myn? qalet-loh nihally elbinte fyh wênahod elwa-lad jinfacna welqady hetüc elbeled ahüwa garna newassyh caki \'Ibiiiö in cazet haga jiqdyha-Iha. qal-laha taijib. rah ettagir lil-qady qal-loh inte wakylan1) canny cala binty ana talic elhigaz teljally balak minha. qal elqady taijib. ettagir had miratoh wêibnoh wêsafrum. bacdê tamant yjam elqady rah iétara lahmê weljdar wêrah habat cala \'Ibab betac elbint. raddet calèh
VI.
Histoiro de la fille vertueuse.
i II était (une fois) un marchand qui avait un fils ot une fille. Sa femme lui dit (un jour): „Allons, partons pour le Hedjaz *) cette année-ci.quot; 11 lui dit: „Bien, mais a qui allons-nous con-fier la maison?quot; Elle lui dit: „Laissons-y notre fille, et pre-nons avec nous notre fils qui nous sera utile (en voyage); et voila, lo cadi du village est notre voisin: nous lui rocomman-derons la fille pour que, si elle a besoin de quelque chose, il le lui fournisse.quot; 11 lui dit: „C\'est bien.quot; Le marchand alla chez lo cadi et lui dit: „Je te fais men remplagant pour ma fille; je pars peur le Hedjaz, aie soin d\'elle.quot; Le cadi dit: „Bien.quot; Le marchand prit (avec lui) sa femme et son fils, et ils parti-rent. Au bout de hult jours, le cadi alla acheter de la viande et des légumes et alla trapper a la porte de la jeune fille. Elle
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Fris do l\'iwabc ancien, de la formule:
VI. Histoire do la fille vertueuse.
qalet-loh into myn? qal-laha d\'ana \'Iqady giVib-lik ellahmö wel-hodar. Ni/,let fatahet-loh 3lbab cataha \'llahmê welhodar. auwul2 ma satha habbêha. wiqif garrê wajaha \'Ikalam qal-lalia inty wala teqüly-ly tacaie nisrab qahwe wala hage? qalet-loh mis ^ eêb calêje aqul-lak tacale israb qahwe wabüje mesafir? qal-laha ana biddy agy ellêld-di atcassy wajaki. qalet-loh taijib itlac watacale elmagrib. lamraa tilic min elbab elbintê qalet-loh auca!!) tigy wala tewarryny wissak manié cauzak tiqdy-ly hage. lamma tilic ennahar gi hal)at cala \'Ibab, qalet-loh into myn? qal-laha cfana \'Iqady. qalet-loh cauz ê? qal-lamp;ha ana mus wakyl calèki? ga\'y asüfik caiize ê. qalet-loh rüh ana mus cauzak tigyny hene abadan. Lamma misy elqady misy zaclün. rah Jïwahde cagüze 3 qal-Mha ana cauz minnik hage tiqdyha-ly. qalet-loh haget ê?
lui répondit et lui dit; „Qui es-tu?quot; II lui dit: „C\'est mol, le cadi; je t\'apporte de la viande et des legumes.quot; Elle descend it 2 lui ouvrir la porte; il lui donna la viande et les légumes. Aussi-tot qu\'il la vit, il en devint amoureux. II resta a trainer la conversation avec elle et lui dit: „Toi, tu ne me dis ni de ve-nir prendre du café, ni autre chose?quot; Elle lui dit: „Neserait-ce pas une honte peur moi de te dire de venir prendre du café, pendant que mon père est absent ?quot; II lui dit: „Je voudrais venir ce soir souper avec toi.quot; Elle lui répondit: „C\'est bien, sors et reviens au coucher du soleil.quot; Lorsqu\'il ent passé la porte, la jeune fille lui dit: „Garde-toi de revenir ou de me montrer ta figure; je ne veux plus que tu me fournisses rien.quot; Quand le jour parut, il alia frapper a la porte.- Elle lui dit: „Qui es-tu?quot; II lui dit: „C\'est moi, le cadi.quot; Elle lui dit: „Que veux-tu?quot; II lui dit: „Ne suis je pas (le) remplacant (de ton père) pour toi? je vions pour voir ce dent tu as besoin.quot; Elle lui dit: „Va-t\'en, je ne veux pas que tu viennes jamais ici.quot; Lorsque le cadi s\'en alia, il marcha faché, alla choz une vicille:i et lui dit: „Je te demande une chose que tu dois me faire.quot; Elle lui dit: „Quelle chose?quot; II lui dit: „Je voudrais que tu
1) = mui voir ci-ilcssus p. 78.
2)\'= ü\'a.
8t
(i
VI. Ilisfoiro de la lille vortueuse.
qal-lüha. biddy tegyby-ly bint cttagirfy bêtikwöa\'milfyhahalftsy. qAiël -loh fy bêty in;i jinfabsï. bukra tihli \'Ihammfvm cala kysak ma liaddis johussë fyh abadan wan3 awaddyba-lak olhammam ma jiqln\'is fyh l.mdd ilia into wêhyje.dikha \'östVa tubluê inte munulak. qal-lilha kalamik sabyh. qalet-loh rüh istery-ly qafas lirali wolultu-ly bene. rab elqady iétarfl-lba olqafas clflrülb wê-4 gabob. badotoh Tagnze wenlbot baliatot cala °lbab. liaddet calèha elbintö qalet-lalia inty myn? qaletdiiba d\'ana baltik. qtlraet cl-bintè qalet ana ma lys baklt. qalet-lalia ja bint ana safirt winty zeèaijaro. lamma abüki wêummik tfdi\'yn elhigaz latum Calêjc cal-biilad qacadnm candy talat yjam ([iilü-ly rCiby oqcody waja\'lbintê wanisyha adyny kcman got baqcod wajaki lamma jedürum wêjy-gum min clliigaz. nizlot elbintê Mabot-laba quot;Ibab. tüi\'et cfaguze wajaba fuq. gabot-laha \'Igada itgaddot. tul ülcagüze mabyje qacide mac elbint tubrus fy rasha wöfy gittetha. qamet olbintö qalot-laha
amèiios la fille du marcband dans ta maison, afln que je satis-fasse mon désir avoc elle.quot; Ello lui dit: „Chez moi cela ncso peut pas. Domain fais évacuer le bain a tes frais do sorto que personne n\'y puisse ent rei\', et mei je te l\'amènerai au bain; il n\'y aura personne excepté toi et elle, a cette heure-la tu atteindras ton but.quot; II lui dit: „Tes paroles sontjustes.quot; Elle lui dit: „Va, acbète-moi une cage de poules et apporte-la-moi ici.quot; Le cadi alla, lui acbota une cage do poules et la (lui)ap-porta. La vieille la prit et alia frapper a la porto (do la jeune 4 lille). La jeune fille lui répondit en disant: „Qui es-tu?quot; Elle lui ilit: „C\'est moi, ta tante.quot; Alors la jeunefllle dit: „Je n\'ai jas de tante.quot; L\'autre lui dit: „Ma fille, je suis partie (d\'ici) pendant que tu étais (encore) petite. Lorsquo ton pore et ta more sent partis pour le Hodjaz, ils sont passés chez moi a mon village, ils sont restés chez moi trois jours et m\'ontdit: „Va demouror chez notro fille et tiens-lui compagnie.quot; Me voici done venue, je vais roster chez toi jusqu\'a ce qu\'a la fin ils revionnent du Hodjaz.quot; La fille descendit et lui ouvrit la porto. La vieille monta avec elle enhaut; olio lui apporta le déjeuner: olie déjouna. \'Pendant tout le temps que la vieille était assise pros do la jeune fille, olio se grattait la totoet le corps. Alors
S\'2
VI. Histuire da la fille vei\'tueuse.
bessë bala hars ahsan gittetik il garal.iet min kutr elliars. (Jil- 5 mot eragüze qalct-laha wallali ja bint uhty ana farhane lim-gyji ^ hene cala san arüh elhammam astahamme wetimlaf gittoty. qamet elbintê qalet-laha bukr5 abcatik waja wahde li \'Ihammam tistaiiammy wêtygi nadyfe. qamet efagiize qalet-laha ja binty ana aljtisy arüh waja \'nnas elgurb inty ismik bint uhty mahtesys minnik. qamet elbintö qaiet-ISha bacdên ahüja wal1 abüja jismac bacdên jimauwitüny. qamet eragüze qaiet-laha inty ra\'ihe waja l.iaddê garyb? ana auwul ma jygnm aqul-lühum ana ruht elhammam waja bint uljty. Qaiet-lahae \'Ibintê taijib. qamet elbintê gabet ettafl wubauwisetoh bilmoije güwa \'Iküz baddarot ellyfe wassSMno wètallacet badle nadyl\'e li]cagüze. lamma tilic ennabar hadetba Taguze wërahet Elhammam. dahalet güwa \'Ihammam. kan elqady mistehabbi wara
la jeune fllle lui dit; „Assez, cesse de te gratter, paree que ton corps est déja écorché a force de gratter.quot; La vioille lui répondit: 5 „Par Dien, ma nièce, je suis bien aise d\'etre venue iei pour pouvoir aller an bain, me laver et nettoyer mon corps.quot; La jeune fllle lui dit: „Demain je t\'enverrai avec quelqu\'un au bain, pour te laver et revenir propre.quot; Alors la vieille lui dit: „Ma fille, j\'ai bonte d\'alleravee des gens étrangers, tues2j ma nièce, je n\'ai pas bonte do tol.quot; La jeune fille répondit: „Plus tard, mon frère ou mon père rapprendront, alors lis me tue-ront.quot; La vieille lui dit: „Vas-tu avec un étranger? Aussitót qu\'ils arriveront, je leur dirai: „je suis allée au bain avec ma nièce.quot;quot; La jeune fille lui dit: „C\'est bien.quot; Elle apporta den l\'argile 3) et la mêla avec de l\'eau dans lo vase; puls elle chcr-cha des fibres de palmier et du savon et sortit une robe propre pour la vieille. Lorsque le jour vint, elle emmena la vieille, alia au bain et y entra. Le cadi était caché derrière la porte; il flt signe a la vieille: elle sortit; il forma la porte et la verrouilla. Lui entra en courant vers la fllle. Aussitót qu\'elle
tajl est do l\'ai\'gilü jaune, salpêtrousc, dout on sc 1\'rottc dans les bains, pour bien so uottoyer.
III. Histoirc de la fillo vortucuso.
\'Iliab sawir lil\'agüzc tilicot barra wïaakk olbab wêtarbisoh da-hal hagim cala quot;Ibint. auwul ma safetoh itracabet qaiet-loh ahlan wêsahlan bilqady qalet-loh cala san ê jacny ba0it-]i \'Iflrah waja Tagüze? ana min gêr firah ma kunto agy. ^ qaMSha 7\'Iqftdy 16? inti cilmik lêinny qacid mistannyki bene? Qalet-loh amm\' eragüze qalet-ly elqady mistannyki fi \'Ihammam qumt ana gèt farhane cala san babbêtak. qam büwa qal-liiha ana kaman habbétik ma banams li \'llêl min hubbik. qalet-loh jalla neharnmy liacr]è güwa \'Ihammam. qalah-hndümoh \'Iqady qal--laha ma tiqlacy inty kaman budümik. qalet-loh lamnf aham-myk qabla warga0 ana tany aqla0 winte tehammyny. dahal wajaha qacid calfasqyje botac elhammam wêhadet ellyfe wettafl wajaha wëragget essabün lamma baqa cilwuh sibr fóq rasoh. s Wïgabet ettafl wèhabatetoh byh fy cenêh wêzaqqet rametoh fóq elbalat itfalaqet rasoh wêtilfet tigry hadet elhudüm bo
le vit, elle s\'effraya. Puis elle lui dit: „Le cadi soit le bien-venu.quot; (Après) elle lui dit: „Pourquoi done m\'envoies-tu des poules par la vieille? je serais venue (même) sans poules.quot; Le cadi lui dit: „Pourquoi? Savais-tu que je reste ici a t\'attendre?quot; 7Elle lui dit: „Lorsque la vieille m\'a dit: „le cadi est assis dansle bain a t\'attendre,quot; je suis venue heureuse paree que je t\'aime.quot; Alors il lui dit: „Moi aussi je t\'aime; je ne dors plus la nuit paramour.quot; Elle lui dit: „Allons, lavons-nous 1\'un l\'autre dans le bain!\' Le cadi óta ses habits et lui dit: „Mais óte toi aussi tes vêtements.quot; Elle lui dit: „Quand je t\'aurai lavé d\'abord; puis je me déshabillerai a men tour, et tu me laveras.quot; 11 entra avec elle et s\'assit au bord du bassin du bain. Elle prit les fibres de palmier et l\'argile avec elle et flt écumer le savon jusqu\'a ce qu\'il s\'élevat d\'un empan au dessus s de sa tête. Puis elle apporta l\'argile et le frappa avec dans les yeux, le poussa et le jeta sur le pavé: sa tête se fendit. Elle s\'éloigna en courant, prit ses1) habits, enleva la porte, sortit et alia chez elle. Lorsque la vieille vit que la porte du bain
C. a d. du cadi.
VI. Histoire de la fille vertueuse.
tucoh wêljallacet olMb w()tilicet rülhet cala bêtha. lamma TagOzo éafet bab elbammam itfatah iltaqet elqady da\'ir jicassis \') \'/.Cj elacma. qfimet efaguze qalet-Ioh deh 1) di? qal-laha \'kiacjy il-haqny biswaijot moije agsil cênêje ahsan bihraqüny. elmarub betacna ma nafahsê ja cagüze. tilf elqarly jilbis hudümoh il-taqahum hadethum elbint. qal-liragüze idyni \'Imilaje amm\' atlaffê fyha. actat-loh \'Imilaje itlafFê wêvah cala bêtoh. AuwuI\'J ma safetoh miratoh deh2) di ja qady? inte camaltê kide lê? qal-lamp;ha ana dabaltê güwa magtas bastahamme qam gi wabid baramy bataf elhudüm betücy wêgiry qumtê talf bagry warab quratë wiqihtê fi ^fard itbataht. qam elqady min geztoh min elbint raqid caijan. qamet elbintê lamma rabet elbêt nadahet llwabde min elgyran qaiet-laha icinily macrüf ibcaty-ly wabid banna ahsan cauzah jibny-ly bèta. rahet garetba bacatet-laba
était onverte, (elle y entra et) trouva le cadi marchant atatons comme un aveugle. Elle lui dit alors: „Qu\'est-ce que cela?quot; Le cadi lui répondit; „Secours-moi d\'un peu d\'eau, pour que je me lave les yeux: ils me brülent. Notre jeu n\'a pas eu de succès, la vieille.quot; Le cadi sortit pour mettre ses habits et trouva qua la jeune fille les avait pris. II dit a la vieille: „Donne-moi ton manteau pour que je m\'y enveloppe.quot; Elle lui donna son manteau, il s\'y enveloppa et alia a sa maison. Aussitóto que sa femme le vit, (elle dit): „Qu\'est-ce que cela, cadi? pour-quoi as-tu fait ainsi?quot; II lui dit: „Je suis descendu dans un bassin pour prendre un bain, alors un voleur est venu, m\'a pris mes habits et s\'est enfui; je suis sorti et j\'ai couru après lui, alors je suis tombé par terre et me suis blessé.quot; Dans sa colère centre la jeune fille le cadi tomba malade et se mit au lit. — Lorsque la jeune fille fut rentrée chez elle, elle appela une de ses voisines et lui dit: „Fais-moi le plaisir de m\'envoyer un macon, paree que je veux qu\'il me construise un mur.quot; La voisine alla et lui envoya le macon. Lorsqu\'il fut venu, elle
= ili il, inaia avec un 7i distinctement prononcé.
VI. llistoiro de la fillo vertueuse.
\'Ibanna. lamma gi olhanna tallct-loh min es^ibbélk qfilet-loh ibny-ly cala \'Ibab hGta. qal-Mlia \'Ibanna lamma rab tesiddi 5lbab nlh tefuty min ên? qalet-loh mu baddia quot;quot;andy bihuééê lowala bêjitlaquot; lamma jygi abüja min elhigaz niftalioh. Qal-laha \'Ibanna faijib lifity rijal ugretoh. ramet-loh riJAl min essibbak bana \'Mb -wêfatob wëmisy. bacdê tamant yjam tilic elqftdy iltaqa \'Ibab mabny calêh. rab katab gawab labüba bintak camle matrabak zêj elbammare werrigale bigybum elbamr wtVjisrabu wajaba wêbaeat elgawab labüba. qabluh fl \'ssikke wêhüwa ga\'y min elhigaz. lamma qara \'Igawab abulia zicil zacal sedyd wênadab lïibnuh qal-loh rub ana mestannyk hod ubtak idbabba fl \'Igahal wimla-ly qizaze min dammaba wêhat elqizaze wêtacale. qal lob cala éan ó Ja abüje? qal-lob cala san \'amalet elfabée elbattale. gi elwalad candê ubtoh iltaqa quot;Mb mazdiul\') bittyn qfd fy nafsob siif\' elbintê bëticmil ezai lamma
mit la tête a la fenêtre et lui dit: „Batis-moi un mur sur la porte.quot; Le marjon lui dit: „Quand tu boucheras la porte, par oü vas-tu sortir?quot; Kilo lui répondit; „Cbez moi personne n\'en-trera ni ne sortira; quand mou père revieudra du Hedjaz, uous lorouvrirons.quot; Lo magoti lui dit: „C\'est bien, donnc-moi commo prix un écu.quot; Elle lui jeta un écu par la fenêtre, il mura la porte, la quitta et s\'en alia. Au bout do buit jours le cadi sor-tit et trouva la porte muréo. 11 alla écrire une lettre a son pèro1): „Ta lillo fais de ton domicile un cabaret: dos hommes apportent du vin et le boivent avec elle.quot; II envoya cette lettre au père. (Le messagor) le rencontra en route revenant du Hedjaz. Lorsque le père eut lu la lettre, il en tra dans une grande colore, appela son filset lui dit: „Va, je t\'attends (ici); emmèno ta soeur, égorge-la dans le désert, remplis un flacon de son sang, apportc-lo-moi et reviens.quot; L\'autre lui dit: „Pourquoi, mon père?quot; 11 lui dit: „Paree qu\'elle a commis des infamies.quot; Le jeune homme vint chez sa soeur et trouva la porte boucbée d\'argile. II dit en lui-même: „Voyez, commo la jeune lillo agit: quand elle asu
O, a d. au pèro de la jcuuo fille.
VI. Histoire dn la (111e vertunuse.
cirfet innma gaijin\') banet quot;ala \'llbab bittyn. liadd ettvn wê-u f\'atah elbab dahal candê uhtoh sallim ^alöha qal-laha ta\'fily qably abüki. rikib mkubtoh wêhyje masje warah. fidil masy güwa \'Igabal. qamet elbintè qalet-loh ja aljuje iza kan biddak sê tacaie ifaloh ahsan ana tfibte min elmasj. iial-laha ana rah afcal fyki ê\'? qaldaha oqcody isteraijahy hene. qacad fl \'l\'ard qal-Mha namy wêMty rasik cala rigly lamina tirtahy neqüm nisafir. qamet elbintö namnt wêhattet rasha cala rigloli. min kntr elmasj rühet fi 3nnóm qawain. Lamma namet gi jidbalihaia qamet ma hfinetsï calóli. qftm kauwim süweijot rami wêl.iattö rasha cala quot;rraml wêqfll jinzil calêha wahs jaknlha wêfatha wêmisy qabil gaziil miskoh dabahoh wêmala \'lijizilze damm wêrah waddaha labüh. qaMoh ahüwa Mdamme beta0 nljty. qal-loh dabahtèha? qal-loh aiwa. — qamet essams. lamma ha-
qne nons venions, ellea muré la porte avec de l\'argile.quot; II abat-n tit l\'argile, ouvrit Ia porte, entra chez sa soeur et la salna. 11 lui dit: „Viens a la rencontre de ton père.quot; 11 enfourcha sa mon-ture, et elle marcha derrière lui. II continua a marcher au milieu du désert. Alors la jeune hlle lui dit: „Mon frère, si tu veux quelque chose, vicns, fais-le, paree que je suis fatiguée do la marche.quot; II lui dit: „Que vais-je faire avec tol?quot; Puls il lui dit: „Assieds-toi et repose toi ici.quot; II s\'assit par terre et lui dit: „Couche-toi et mets ta tête sur ma jambe; quand tu te seras reposéo, nous partirons.quot; La jeune lillo se concha, et mit sa tête sur sa jambe; (fatiguée) par Ia longueur de Ia marche, elle s\'endormit tont de suite. Lorsqu\'elle se fut en-12 dormie, il voulut l\'égorger; mais ce fut trop\'dnr peur lui 1). Alors il ramassa un pen do sablo, posa sa tête sur le sable et dit: „Une béte féroce se jettera sur elle et la dé vore ra.quot; Puis il la quitta et s\'en alla; il rencontra une gazelle, qu\'il prit et tua, et remplit le flacon de sang. II alia le porter chez son père et lui dit: „Voila le sang do ma soeur.quot; II lui dit: „L\'as-tu égorgée?quot; II répondit: „Oui.quot; — Le soleil montait. Lorsqu\'il
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Littdralemont: „ollo no fut pas Idgore snv lui,quot;
VI. Histoire do la tille vertueuse.
raqet nlbint qamet min ennóm malteqatéè abulia caijatot wo-misjet. tannêha masjc fy wast olgabal iltaqet sagara wêtali-teha nahrê maije baqat tisrab min olmaije wêtitlac tinam fóq 1:5 essagare min hof ha min elwulms la Jaklüha. Fy jóm tfilic bèjinnah bilhnsan ibn eHSultan wara gazal. qam tall iltaija \'Ibintè föq essagara fat elgazal wêrigic laha qaMaha inty ins wala ginn? qalet-loh ana ins min hijar eFins. qal-laha taijib inzily bene. qalet-loh ma tifdahnys iklby ma, jiftjahak ana bintë bikr. qal-laha \'n/ily mfi-thafys calèki \'Pamtln. hadba warah quot;alhusan wêrah fl \'sseraje. qal-lob abüh istadt olgazal ja sAtir Mehammed? qal-lob istadt elgazai ja abüja wala kuil elgazal. qal-lob di ê olli inte giVibha? qal-lob di bintë bikr leqêtha ta\'ibe fi 3lgabiil adyny gibtêha cala san abq3 agauwizba. qal-lob taijib ja ibny. nadabum lilqady katabum elkitab wë-
brüla la jeune füle, elle se leva du sommeil et ne trouva plus son frère. Elle pleura et s\'en alia; elle continua a marcher au milieu du désert et trouva un arbre et a son pied un cours d\'eau. Elle but de l\'eau et monta sur l\'arbre pour dormir de 13 peur que les bêtes féroces ne la dévorassent. — Un jour le hls du roi sortit a cbeval pour courir après les gazelles. li leva les yeux et vit une jeune fille sur l\'arbre. II laissa les gazelles et revint a elle en lui disant: „Es-tu un bomme ou un génie?quot; Elle répondit: „Je suis un bomme (et)d\'entre les meilleurs des hommes.quot; Il lui dit: „Bien, descends ici.quot; Elle lui dit: „Ne me fais pas de mal, que Dieu ne te fasse pas de mal; je suis une vierge.quot; II lui dit: „N\'aie pas peur, je t\'accorde ma protection.quot; II la prit derrière lui sur son cbeval et s\'en alla au palais. Son père lui dit: „As-tu chassó les gazelles, Mohammed l\'Avisé?quot; II lui répondit: „J\'ai chassé les gazelles, mais pas des gazelles ordinaires \').quot; II lui dit: „Qu\'est-ce quecette personne que tu amènes?quot; II répondit: „C\'est une vierge que j\'ai rencontrée égarée dans le désert, je l\'ai amenée peur l\'épou-ser.quot; II lui dit: „C\'est bien, mon fils.quot; Ilsappelèrent le cadi,
1) Littéraleinent: „mais pus tontes les gazelles.quot;
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VI. Histoire Ie la tillo vertucuse.
camalu quot;l\'ifnih wêdalial calêha hnllif minha waladên wêbint. Lamraa kibru Tül^id birabum waja ülad ezzawM qal-lühum14 rul.ium intu ma tifabiié vvajaae ahsan intum qulalat\') elhal. qamuni efülad tirurn mecaijatyn cand ummühum. qalet-lühum ummühum ma-lkum ja ülad bitcaijatum? qalü-lha wahid min ülad ezzawad qal-lina intü qulaiat elhal. qamet ummühum qalet-lühum intu lyku 1j hal rühum ellêla-di candë giddükum elkebyr wëuqcudu cala higroli wèqülü-loh ihna ra\'ihyn nesüf hanna2) waf ummma fi \'Ibalad beta\'etha. Qal-lühum taijib15 ja ülady. nadahum lilwazyr wêqalü-loh bukra tehaddar garde 3) betac \'askar rah nehammil-lak arbacyn gamal min elhedyjat wêtahod elmalike ezzugaijare hyje wêüladha wetrüh tewad-
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= Viku, a ajouter a gramm p. 15G.
= halna, halna.
Ce mot est pris du francais „garde.quot;
VI. lllstoiro do la fillo vertueuse.
1)0
tlyha can(l ahlëha tuqcu(l salii\'c tolatyn jöm ba\'dGn tegybha wê-tygi tany. qal-loh liadii\' ja malik. lamma tiü\' ennahar ham-milu Tai\'bacyn gamal elhedyje wênizlet hyje wêüladha rikbet fl \'ttahterawiln wêsafrum. lamma gi ellêl daqqum elhijam weraskar hauwalêhum. dahalot hyje wêüladha güwa \'Ihême. bacdê ma namet dahal elwazyr candêha güwa Dlhème. qalet--lob cauz ê ja wazyr? qal-laha cauz abaijit wajaki \'llèle. qa-lolet-loh itlac ihs essêtan. Qal-l^ha ja \'nam wajaki ja Mbah wahid min üladik. qalet-loh idbahoh ahüwa qnddamak. qam mislk walad min üladha dabahoh. qal-lftha anam wajaki wal3 ad bah ettany? qalet-loh idbah ettany. dabahoh \'l wazyr mar-dyé jitlac min elhême ill3 amma dabah ettalat wilad wêfatha wêtilic barra wësannê saca w5rigic L\'üia tany qal-Mlia anam wajaki wala adbahik inty küman? qaletdoh rühy hilwe mat-hnnéê calêje. qalet-loh istanne hene lamm5 atlac atfakk wagy.
tera ia un mois de trente jours, puis tu la ramèneras ot re-viendras.quot; 11 lui1) dit: „A vos ordres, öroi.quot; Lorsque le jour parut, ils chargèrent les quarante chameaux de cadeaux; olie desccndit avec ses enfants, monta dans uno chaise, et ilspar-tirent. Lorsque la nuit vint, ils dressèrent les tantes, les sol-dats campèrent autour d\'eux, et elle entra avec ses enfants dans la teute. Après qu\'olle se fut endormie, le vézir entra chez olie dans la tente. Elle lui dit: „Que veux-tu, vézir?quot; II lui dit: „Je veux passer la nuit avec tol.quot; Elle lui dit: „Sors, 10fi du diable!quot; 11 lui dit: „Ou bien je couche avec tol, on bien j\'égqrge un do tes enfants.quot; Elle lui dit: „Egorge-le, lo voiia prés de tol.quot; II prit un do sos enfants et le tua; puis il lui dit: „Coucherai-je avec tol, on tuerai-je le second?quot; Elle lui dit: „Egorge le second.quot; Le vézir l\'égorgea et ne voulut sortir do la tente qu\'après avoir tuéles trois enfants. Puls 11 la quitta et sortit dehors, attendit uno heure et revint a elle de nouveau en lui disant: „Est-co que je coucherai avec tol ou te tuorai-je aussi?quot; Elle lui dit: „Ma vie m\'est chore, c\'estdur pour moi.quot; Puls elle dit: „Attendsici quo je sorte pour im bosoiu et re-
C. a (1. au roi.
VI. Histoive lt;le la fillo vertueuse. 1)1
qal-lamp;ha bacdên tihraby. qüllet-loh urbub fy ydy babi. rabat f\'y ydha babi wêtilicet min elbême. Tanuöha masje lamma gatiï gambè sagare wêballot elbablë min ydha wörabatetoh li \'ssa-gara. jeqüm elwazyr jeéidd elhabl jilteqyh gamid. fatetob tau-nèha masje. qam elwazyr iltaqaba gabet. qam rftb iltaqa quot;Ibabl marbüt fi \'ssagara ball elhabl w5rigic cand eraskai\' qal-lühum qümnm min ennöm essittê badet wiladha wêharabet qümum dauwarum calêha ü \'Igabal. rabum elcaskar dauwarum ma laqübaé. qam elwazyr qal-lübum nicmil ezal waja \'Imalik? an3 aqiü-lükum cala baga wêtesaddaqu calêja fyha nequl-lilmalik leinnöha güla wakalet üladba wêtafaset minnina \') 11 \'Igabal. Kanet hyja lamma harabet minnoh qablet walad sarih bil- is ganam qalet-loh bat elhudüm elly calêk wabty-lak elbudüm olly calêja. qal-laha inty bêtidbaky calèje ja sitty? qalet-loh la\' iqlac. féqalac elhudüm elwalad badetbum libsethum weactatoli budümha. fldlet masje li quot;Ibilad tisbat lamma liassalet beled
vienne.quot; 11 lui dit: „Après tu t\'enfuyeras.quot; Elleluidit: „At-tacbe une eerde a ma main.quot; 11 attacha una corde a sa main, et olie sortit de la tente. Elle continua a marcher jusqu\'a ce 17 qu\'elle arrivat aupros d\'un arbre; elle délia la corde de sa main ot la rattacha a l\'arbre. Le vézir la tira et la trouva bien at-tachée. Elle le quitta et continua a s\'en aller. Alors lo vézir trouva qu\'elle tardait. 11 alia et trouva la corde attachée a un arbre; 11 la détacha, retourna chez los soldats et leur dit: „Le-vez-vous du sommoil, la Dame a pris .ses enfants et s\'est en-fuio, chorchez-la dans lo désert.quot; Los soldats allèrent la cher-cher et ne la trouvèrent pas. Alors le vézir leur dit: „Comment ferons-nous avec le rei? je vous dirai une chose que vous conflrmorez pour mol: nous dirons au roi quec\'estuneogresse qui a mangé ses enfants et s\'est enfuie loin de nous dans lo désert.quot; — Lorsqu\'elle se fut enfuie loin de lui, elle rencontrais un garden (jui faisait paitre des moutons. Elle lui dit: „Donne-moi les vêtements qui sent sur toi, et je te donnerai les vêto-monts qui sont sur mol.quot; II lui dit: „Est-ce quo tu te moques
1) Voir ci-dosaus j). 74.
VI. Histoire de la fille vertueuse.
bander wêrahet Canclï wA,liid qahwagy wëqalet-loh ma tilhod-nyé agsil-lak elfanagyl? féqal-loh \'Iqahwagy taijib tacale. qacadet cand elqahwagy. — fêlamma rah elwazyr hüwa wafaskar and elmalik wehku-loh bilhikaje qam elmalik qal lilwazyr lazim nedür ana winte fi \'Igibal welbilad hatta nimsikha wengibha niqtilha. filwazyr qal-loh iaijib. libsu libsê magarbe fidlum ] y mosafryn fi \'Ibilad. Kan abu \'Ibint iftakarba wêqal lïibnub inte lamma dabahtê uhtak dafantêha wala ramêtha? qal-loh ja abu ja ana ma mauwuttêhas ma Mnetsï calaije saijibtêha fi \'lliala wêfuttêha wêgêt. qam abüha nadah lilqady wêqal-loh into \'ssabal) fy tafasan binty lazim tygi wajane nedauwar calfha. fêhadoh tannoh masy hüwa wibnoh jidauwarum fi \'l bi lad lamma darnm wêrisjum fi \'Ibeled elly liyje qacide fyha. kanet elqahwe elly qacide fyha onnas elgurb tibaijit güwaha. welmalik walwazyr naharyha binnafs risy fi \'Ibeled elly hyjo
de moi, Madame?quot; Ello lui dit: „Non, retire-les.quot; Le gargon Ota ses habits, elle les prit, les mit et lui donna les siens. Ello continua a marcher par les villages en mendiant, jusqu\'a ce qu\'elle arrivat dans un bourg. Elle alla chez un cafetier et lui dit: „No me prendrais-tu pas pour la ver les tasses?quot; Le cafetier lui dit: „Bien, viens.quot; Ello resta chez le cafetier. — Lorsque le vézir fut revenu avec les soldats chez le roi et lui ent raconté 1\'histoire, le roi dit au vézir: „II faut que nous, moi et toi, parcourions les montagnes et les villages, jusqu\'a ce que nous la trouvions, 1\'amènions et la tuious.quot; Le vézir dit: „Bien.quot; Ils s\'habillèrent en Moghrébins et commencèrent 19 a parcourir les villages. — Le père de la jeune fille se souvint d\'elle et dit a, son fils: „Lorsque tu as tué ta soeur, l\'as-tu enterrée ou l\'as-tu jetée?quot; 11 lui dit: „Mon père, je nel\'aipas tuée, c\'était trop dur pour moi, je l\'ai abandonnée au désert, je l\'ai laissée la et suis revenu.quot; Alors son père appela le cadi et lui dit: „Tu es la cause de la fuite de ma fille, tu dois ve-nir avec nous, pour la chercher.quot; II le prit (avec lui) et com-menga a marcher avec son Als en cherchant dans les villages, jusqu\'a ce qu\'a la fin ils arrivassent au village oü elle se trou-vait. Les étrangers passaient la nuit dans le café dans lequel
VI. Ilistoirc de la Hlle vertueuse.
!)3
qtVide fyha. fltgama0 elmalik welwazyr waj5 abüha walqAdy güwa elqahwa fi \'llêl. fêgi elqahwagy sakk elqaliwa wêkanet elbintê bitnam güwa \'Iqahwe. Qamet elbint 0irfet abüha wê-so cirfet gózha. qam elmalik qal linnas elli qaldyn wahid fykum jequl-lina haddüta? qamet elbint qalet-lühnm an5 aqul-lüku haddüta. qam elmalik qal-laha qül ja satir elhaddüta wana lamma tihlas elhaddüta ady-lak qirs. fahket-lühum elhaddüta blhikajetha cala \'Iqady welwazyr min efauwul lifahir wêqa-met cala helha wëqalet lissultan inte gozy wêdi abüja wêdi \'Iqady elly kan biddoh Jizny fyje wana bint wêda \'Iwazyr elly dabah üladak cala san ma kan caiiz jizny wajaje. fêqam elmalik hüwa wêabüha hadüha bilhudn wêbasüha fi-hdüdha wè-hadum elwazyr hüwa walqady wëbacatu gal)iim elmar\'a efa-güze fêharaqühum ettalate fl \'nnar wêtaijarühum fi \'Ihawa.
elle rostait. Le même jour le roi et son vézir arrivèrent an village oü elle se trouvait. Le roi et son vézir se rencontrèrent avec son père et le cadi le soir dans le café, et le cafetier fer-ma le café. La jeune fillo couchait a l\'intérieur. Alors elle^o reconnut son père et son époux. Le roi dit aux gens qui étaient assis la: „Est-ce que quelqu\'un de vous nous racontera une histoire?quot; Sur ce la jeune fille leur dit: „Moi je vous racon-terai une histoire.quot; Le roi lui dit: „Raconte, l\'Avisé, l\'histoire, et quand tu l\'auras linie, je te donnerai une piastre.quot; Alors elle leur raconta l\'histoire de son affaire avec le cadi et le vézir du commencement jusqu\'a la fin, se dressa debout droite et dit au sultan: „Tu es mon époux, et voici mon père, et voila le cadi, qui voulait me déshonorer alors que j\'étais jeune fillo, et voila le vézir qui a égorgé tes enfants, paree qu\'il voulait m\'abuser.quot; Alors le roi et le père l\'embrassèrent et la bai-sèrent sur los joues. lis saisirent le vézir et le cadi, envoyè-rent chercher la vicille, les brülèrent tons les trois dans le feu et les dispersèrent au vent.
VII. lliwtoiro du prince tjui apprlt un mótier.
VII.
1 Kan f\'yh wahid mclik meljallif walad israoh \'séatir Meham-raed. qam qal labüh ana cauz atgauwiz. qaldoh taijib lamina iiibcat ummak tuhtub-lak. qal-loh la3 ana caiiz ahtnb cala cóny. qal-loh taijil). rikib elhnsan beta\'oh wösafiv mitbaffy zö wabid magraby. bacdè safar jómên iltaqa wahid qacad ft 3lgOt bihiss li \'Ikurnlt webintoh bötnrbiit. qam hüwa qacad gambühum wö-qal-lilbintë ma quot;anduküé moije? qalet-loh candi\'na. qal-Kdia haty lamma nisrab. gabet-loli 3l(iiülo. éirib. qamet cagabetoh \'ibint. qam qaldabüha tigauwizny elbintö di ja sub? qal-loh ibna
2 haddamynak. Qam rah istara ard wcbana serajc zê serajot
VIL
Histoire du prince qui apprit un mótier.
i II ótait (une fois) un roi qui avait un flls nommé Mohammed l\'Avisé. 11 dit a son pèrc: „Je vcux mo marior.quot; Son père lui rópondit: „Bien, (attends) quo nous envoyions ta mere faire la demande pour toi.quot; 11 lui dit; „Non, je veux me ftancer sur mos yeux 1).quot; Son père rópondit: „Bien.quot; 11 monta sur son cheval et partit travesti en Moghrébin. Après un voyage de deux jours, il trouva un homme assis dans un champ et coupant des poireaux pendant que sa ftllo (les) liait. II s\'assit prés d\'eux et dit a la jeune ftlle: „Vous n\'avez pas d\'eau?quot; Elle lui dit: „Si.quot; II lui dit: „Apporte-m\'en, pour que je boivo.quot; Elle lui apporte la gargoulette; il but. La ftllo lui plut, (et) il dit a sou père: „Me donneras-tu ta ftlle que voici, o cheik?quot;
1)4
2L\'autre rópondit: „Nous sommes tos serviteurs.quot; IIalia ache-
C. il cl. après avoir vu la fiancéc.
VII. Ilistoire du [n-incc qui apprit un métier.
aliüh wcfarisha wênadah jilbintë wabüha qal-lühum uqcuclu heno amm\' arüh fy beledy agyb luzüm clfarali wêagy. fërfth oysatir Mebammod cand abüh woqal-loh ana hatabtc ja abüjo. qal-loh Ijatabtê bintê myn? ([am qal-labüh hatabtc bintê sultan elkurrat. qam abüha qal-loh hüwa \'Ikurrat lyh sultan? qal-loh ana lamma-nzilt fi \'sseraje beta\'ethum quit esseraje dl ))0tac myn? qalü-li \'nnas di serajet sultan elkurrat. qam abüh qal-loh taijib lamma mbcat ummak tesüfha kaman. qal-loh taijib. torahot ummoh laqet esseraje zêjï serajet elmelik fêcagabetha \'Ibiut. Qaiet-Mha ana rah agauwizik ibny. qalet-3 laha 3lbiut ibnik min ên? qalet-laha ibny ibn elmelik. qalet-laha la3 matgauwizüs. qalet-lö,ha lö? qalet-laha ana matgau-wizz *) ilia wai.iid sahib sanca. qamet mirat olmalik rahet qalet-loh di mus Cauzc titgauwizoh. qal-laha \'Imalik lö? qalot
ter un terrain, y batit un palais pareil au palais do son père et ie meubla; puls il appela la jeune fille et son père et leur dit: „Restez ici, pendant que je vais dans mon pays chercher co qui est nécessaire pour la noco, et je reviens.quot; Mohammed 1\'Aviso alia chez son père et lui dit: „Je mo suis flancó, mon père.quot; 11 lui dit: „Avec la fille de qui t\'es-tu fiancé?quot; II dit a son père: „Je me suis fiancé avec la fille du sultan des poireaux.quot; Son père lui répondit: „Est-ce que les poireaux out un sultan?quot; 11 lui dit: „Lorsque je fus descendu a leur palais, je deman-dai: „a qui est-ce palais?quot; ou m\'a répondu: „c\'est lo palais du sultan des poireaux.quot;quot; Son père lui répondit: „C\'est bien: (attends) que nous y onvoyions fa mère pour la voir aussi.quot; 11 lui dit: „Bien.quot; Sa mère alia ct trouva lo palais pareil au palais du rol; et la jeune fille lui plut. Elle lui dit: „Je vais tos mar ier avec men flls.quot; La jeune fille répondit: „Comment avec ton fils?quot; Elle lui dit: „Mon fils est le tils du rol.quot; Elle lui dit: „Non, je ne l\'épouserai pas.quot; L\'autre lui dit: „Pourquoi?quot; Elle lui dit: „Je n\'épouse qu\'un homme de métier.quot; Sur ce la femme du roi s\'en alia et luis) dit: „Elle ne vent pas l\'épouser.quot; Le roi lui dit: „Pourquoi?quot; Elle lui dit: „Elle ventépouserun
1) Pour malgauwites, voir gramm. § 11c.
2) C. a d. au roi.
95
9(3 VII. Histohc du princo qui apprit un métier.
loh cauze titgauwiz wahid sal.iili sanca. qam olmalik ha\'at lilmaéa\'ih betüc elkanU. fïgum hudrum \'anduh. fïnadah Mauwal wahid sancetoh naggar qal-loh ticallim ibny fy kam sahr? qal-loh acallimoh fy sanatên. qal-loh taijib itrikin. fïnadah li wahid tany qal-loh sancetak ê? qal-loh saiicety haddad. qal-loh tfallim 4 ibny fy qaddê ê? qal-loh acallimoh fy sane. Fêqam elmalilc sajif1) wahid wara \'imas jésibb lïföq wëjüta lltaht. fêqam el-melik nadah-loh qal-loh inte bet Ha wêtüta lè? qal-loh ana fy zamany kuntê gany fêcamil éêh elharyryje la mm\' iftaqart ra-kanüny wëtallacü wahid sêh bidaly fêlamma inte talabtö ashab clkarat esfiêlj ma gas qal-ly cala san ana ragil faqyr fêana gêt lïwahdy wöwaqif wara quot;nnas wêbala wöl)auta ca]a san into tesof\'ny. qal-loh taijib ticallim ibny kar elharyr fy kam sahr. qal-loh acallimoh fy harnas daqa\'iq. qal-loh inte magnün ja sêh
i)
homme de métier.quot; Alors le roi envoya anx chefs des corporations. lis vinrent se présenter chez lui. II appela le premier, qui était menuisier do son état, et lui dit: „En combien do mois enseigneras-tu (ton métier) a mon fils ?quot; II lui dit: „Je (le) lui enseignerai en deux ans.quot; II lui dit: „C\'est bien, mets-toi a cöté.quot; Ensuito il (on).appela nn autre et lui dit: „Quel est-ton métier?quot; 11 répondit: „Mon métier est celui de forgeron.quot; II lui dit: „En combien (de temps) Tenseigneras-tu a mon flls?quot; 11 4 lui dit: „Jo (le) lui enseignorai en une annéo.quot; Alors le roi vit quelqu\'un derrière les gens qui sautait en haut et se baissait en bas. Le roi l\'appela et lui dit: „Pourquoi t\'élèves-tu et to baisses-tu?quot; II lui répondit: „Dans le temps, j\'étais riche et chef des tisserands en soie; lorsque je suis devenu pauvre, on m\'a mis de cöté et on a nommé un autre chef a ma place. Or, quand tu as demandé les gens de profession, le chef n\'est pas venu me le dire, paree que je suis pauvre. Je suis done venu seul, je me suis placé derrière les gens, et je m\'élève et me baisse pour que tu me voies.quot; 11 lui dit: „C\'est bien, en combien de mois enseigneras-tu a mon fils le métier de tisserand en sole?quot; II répondit: „Jo (le) lui enseignerai en cinq minutes.quot;
= m\'if.
Vil. Histoh\'o lt;lu prince qui apprit un mótier.
rah ticallimoh \'Ikar fy hainas daqa\'iq? qal-loh il)cat hat e!ha-ryr milauwinat wohat ennól wan3 asüf\' acallimoh fy harnas daqa\'iq wala la. Fêbacat elmalik gab ennól walharyr. fëhads oi\'ragil wönasah ennól wêqal-lisamp;Uir Mehamrned ana mus rah aqul-lak icmil kide wala kide bessë suf bïcênak wësüf ydaija bitrüh wëtygy ezai. ferragil camal mandyl flssathquot; Mehamrned sal\'oh. qam erragil in/il acmil wahid zêjï di. fïnizil eséatir Mohammed camal mandyl wêrasam fyh esseraje betal.it abüh. fê-had letnên erragil wajah wêtilic quddam elmalik wëqaldilma-lik adf sugly wêdf sugl essatir Mehammed. filmalik qal it-manna calaije. qal-loh ja malik ana cauz aqba sêh elmasa\'ih kullaha wëkilmety timsy calèhum. filmelik bacat gab elmeamp;Vih wêqal-lühum erragil da baqa sêhku kullüku wëkilmetoh timsy calêkum. fêrudjum ehnesa\'ih. Qam elmalik bacat miratoh lil-o bint. wöqalot-iaha ibny sancotoh haryry. qalet-laha elbintë tai-
II lui dit: „Es-tu fou, o cheik? vas-tu lui enseigner ton métier on cinq minutes\'?quot; II lui dit: „Envoie chercher de la soio do différentes couleurs et fais apporter un métier, et je verrai, si je peux (ie) lui enseigner en cinq minutes ou non.quot; A Ions les rei envoya chercher un métier et de la soie. Et l\'hommo com-inenf;a a placer le métier et dit a Mohammed 1\'Avisó: „Je ne vais pas te dire: „fais comme ceci ou comme celaquot;; rogarde seulement avec tes yeux et vois, comme mes mains vont et viennent.quot; Sur ce l\'hommo fit un mouchoir, et Mohammed l\'Avisé le regarda. Puis l\'homme lui dit: „Approche et fais un mouchoir comme celui-ci.quot; Mohammed l\'Avisé s\'approcha, lit un mouchoir et y dessina le palais de son père. L\'homme prit les deux (mouchoirs) avec lui, monta chez le roi et lui dit: „Voila mon oeuvre, et voici l\'oeuvre de Mohammed l\'Avisé.quot; Alors le roi lui dit: „Demande-moi (quelque chose).quot; II lui dit: „O roi, je veux être chef de tous les ciieiks, et que ma parole ait du pouvoir auprès d\'eux.quot; Le roi envoya chercher les choiks ot leur dit: „Cot homme est devenu lechef de voustous, et sa parole aura du pouvoir auprès do vous.quot; Les choiks consenti-ront. Puis lo roi envoya sa femme chez la jeune fille, et olioo lui dit: „Mon lils est de métier tisserand en soie.quot; La jeune
7
07
Vil. Iliskmu du princo qui un métior.
jib atgauwizoh. wcrahu \'Iwuzara katabu \'Ikittib wöcamalum ellarah wedahal calêha. — baccl6 ma \'tgauwiz blsanatên qal-lil-wazyr jalla nitfassah fi Dlhala. fêmisju letnên sawa iltaqum wahitl magraby qa\'ad cala 3lbab qal-lühum ittiu.ldalum iérabu \'Iqahwa. lêdahalum güwa \'Ibêt betacoh. lidil jidaljljalhuin min bab lïgajot sabca byban wèhabashum wötilic. tannum\') iltaqum nas bïkutre qalü-lhum intü bene bêticmilu ê? qalü-lbum da 7\'rragil di simmawy. Bacdö talat yjam haduh hüwa walwazyr misik elwazyr fi quot;l\'anwal callaqoh mir riglêh wöqad cnnar tabt clqazan welwazyr mecallaq min fóq. wêrigic jimsik ibn olme-lik wcrtVih jicallaqoh. qal-loh into rah tahod simmê minny bï-kam? qal-loh into fyk simmö jistahil Ijamsa wëcasryn qirs. qal-loh in camaltf-lak hftge tistahil alfë qirs tisaijibny ? wala tisaijibnys illa amma tefairagha linnas iza kanu ma-jqülü-laks
lille lui répondit: „C\'est bion, Je l\'épouserai.quot; Les vézirs allè-rent faire lo contrat de mariage, on célébra les noces, et lui ontra chez elle. — Deux ans après son mariago il dit a son vé-zir: „Allons, promenons-nous hors de la ville.quot; Tousles deux marchèrent ensemble et rencontrèrent im Moghrébin assis a sa porte. 11 leur dit: „Ayez la bonté d\'entrer et do prendre du café.quot; lis entrèrent dans sa maison; il continua a les faire en-trer d\'une porte a Fautre jusqu\'a sept portes, les enferma et sortit. La ils trouvèrent des gens en quantité; ils leur deman-dèrent: „Que faites-vous ici?quot; Ils leur dirent: „Cet homme Test un empoisonneur.quot; Au bout de trois jours ille 3) pritavec son vézir, saisit d\'abord le vézir, le suspendit par les pieds ot alluma lo feu sous le chaudron, pendant que le vézir était suspendu en haut. Puis il revint pour prendre le prince, et allait le suspendre. Celui-ci lui dit: „Pour combion vas-tu ex-traire de mei do poison?quot; 11 lui répondit: „Tu as en toi du poison valant 25 piastres.quot; 11 lui dit: „Si je te donne une chose qui vaut mille piastres, me lacheras-tu? et tu no mo lacheras qu\'après l\'avoir montré aux gons: s\'ils no te disent pas quo
1) Une ellipse. Le contour voulait dire: lannum muhjyn Uunma illa-ijutn on quelque chose ile parcil.
2) C. a \'d. le prince.
VII. llistoiro ilu prince qui appi\'il uil inótior.
tislahil zijMe can alfë qirs ran tsaijibnyé. fêqal-loli \'ssiminawy taijib. tallac-loh mandyl min gêboh éuglè jaddoh raarsüm fyh csseraje betaht elmalik. Fèljad elmandyl essimmawy wêrai.i li s \'ssüq idah liddallal. kullï min qara baqa jitfarrag cala \'Imandyi. wèlamma gab ibn elmalik talat yjam nizlet elbassasyn tidau-war calêh. qamum safum elmandyl li \'ssüq qalum elmandyl di sugl ibn elmelik fëqalu liddallal min ên elmandyl di? qal-lühnm clly idah-ny elmagraby elly waqifdi. hadü minnoh \'Imandyl we-misku \'Imagraby wèwaddüh Cancl elmelik. qam elmelik qal-loh fên ijahib elmandyl di ? qal-loh candy. fënizil wajah elmelik büwa wafaskar waddahum li \'Ibêt. iltaqa ibnoh mahbüs. auwnl ma éafoh qal-loh oily gabak hene mynjaibny? qal-loh matis\'alnys jabüja di dwaqtë olwazyr bctaeak mat saijib ennas elmahabys güwa. fêsaijibhum elmelik wêqal-lïibnoh ^ahyl.i ja ibny fjanca-tan 1) ft \'Ijadd timnac elfaqr wettauwul elcumr. fëbadoh wë-
cela vant plus de mille piastres, tune me lacheras pas.quot; L\'em-poisonneur lui dit: „Bien.quot; II tira do sa poche un mouchoir do son propro travail, sur lequel se trouvait dessiné lo palais du rol. L\'empoisonnour prit le mouchoir, alla au marché ets lo donna au courtier; tont le monde se leva pour regardor lo mouchoir. — Lorsque lo prince ent été absent trois jours, les espions descendirent (dans la villo) pour le chercher. lis viront le mouchoir sur le marché et dirent: „Co mouchoir-ci est rceuvre du prince.quot; Puis ils dirent au courtier: „D\'oü (tiens-tu) co mouchoir-ci?quot; II répondit: „Celui qui mo 1\'adonnó, est lo Mo-ghrébin quo voila.quot; Ils lui prirent le mouchoir, saisirent lo Moghrébin et lo conduisirent dovant le roi. Le rei lui dit: „Oü est le propriétaire de co mouchoir-ci?quot; II lui dit: „Chez moi.quot; Le roi descendit avec lui, accompagné de soldats; il les conduisit dans sa maison, oü il 2) trouva sou ftls enfermé. Aussitöt qu\'il le vit, il lui dit: „Qui t\'a mcné ici, mon fils?quot; 11 lui répondit: „No me (lo) demande pas a présent, mon pèro; ton vézir est mort: renvoio les gons omprisonnés la-dedans.quot; Lo roi les renvoya et dit a sou ftls: „C\'est vrai, mon fils: un métier en main te
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Un iincion accusatif au lieu iVun nominatif, voir gramin. p. M7.
Le roi.
100 VU. llistoirc du piinco qui apprit un mélier.
\'j misy. Ba\'dc sanatcn mat abüh wëqacad hüwa bidaloh calkursy Ijallif min elbintè walad wchint. lamma baqa cumroh sittè sinyn welbintê \'umraha temanje ciji abühum caije sedyd wcqal-loh ja ibny ma titgauwissê\') ill5 amma titgauwiz ubtak ahsan in itgauwiztc qablë uhtak ma titgauwiz bacdên miratak tit-cibha. hüwa qal-loh kide wèmftt. bacdê sanatên uhtoh qalet-loh jaljüje iza kunt awarryk mal abük wèummak ticmil-boh è? qal-liiha
an5 astiry-ly ana markub winty marküb wênifab byhum sawa fl \'ttub.
iflqamot elbint qalet la5 inte lissa zegaijer. Sannet caléh Hano wöqalet-loh iza kunt awarryk mal ummak weabük ticmil-boh o? qal-lalia
ana agib-liky table wana zummara
protege do la pauvreté ot prolongo ta vie.quot; Puis il le prit (avoc olui) et s\'en alia. — Au bout de deux ans, son père mourut et kü s\'assit a sa place sur le tróne. II ent de la jeune fille un lils et nne lille. Quand le fils fut ago de six ans et la fillo de buit, leur père tomba gravement malade. 11 dit a son flls: „Mon lils, no te marie qu\'après avoir marié lasoeur, paree que si tu te marios avant ta sceur, ta femme la maltraitera.quot; 11 lui paria ainsi et mourut. Au bout de deux ans sa soeur lui dit; „Mon frère, si je te montre les trésors de ton père et de ta mère, qu\'en feras-tu?quot; 11 lui dit: „J\'achètorai pour mol nne pantoufle et pour tol une pantoufle, et nous jouerons ensemble avec cola dans les pierres.quot; Alors la jeune fllle dit; io „Non, tu es encore trop petit.quot; Elle attondit une année avec lui, puis elle lui dit: „81 je te montre les trésors de ton père et de ta mère, qu\'en feras-tu?quot; II lui répondit: „J\'achèterai un tambourin pour tol et pour moi une flute, et nous jouerons
1) Voir gramm. § 11c. Le régulier sorait lilgnuvizz; mais 1c Zn, se changc quclqnefois cn Syn p. e. tamkir „billetsquot; au lieu do lazakir. Voir
la incuie forme au § 11 de co eonle. Comparer aussi le syriaque ijp
prononcé commo j-cJUJ : Nöldeke, Kurzg. ayr. Ur. § 22.
2) Au jtune prince.
VII. Tlist.niro du prince qui upprit, un inóliur.
101
wênirab byhum fl \'Ihfira,
qalet-loh la3 inte lissa zegaijer. fësannet calêh sanatên wèqaiet-loh ja ahüje in warrêtak mal abuk wêummak ticmil-boh ê? qal-lê,ha nicmil-boh sawaqy wesserajat betüc abüje wènizrac wêniqlac byh. qalet-loh aiwa di \'Iwaqtï inte beqêt kebyr. we-warretoh quot;Imal. fêhadoh dauwar eramfi\'ir fi Tardê betaht abüh. Fy jóm qabletoh mafa cagiize wêqalet-loh inte ma bë-n titgauwissê lê? qal-lftha ana muscanz atgauwiz. qamet elmar\'a efaguze raalet ifisoh bilkaiam. qal-lfiha taijib uljtuby-ly. qalet-loh ahyje binty candy. rah éafha cagabetoh. fïkatab elkitab witgauwizha waddaha waj\' uhtoh fi \'sseraje. qamet elmar\'a eragüzii rahet fi \'Igabal dauwaret cala bêd betac el\'nmbai1 in kalüh elbanat elbukar tiqba hnbal. fêgabetoh wëqaletoh fi \'ssamn wêcatatoh lilbint üht ibn elmelik. fêkaletoh bibiet. Bacdë sahrèn batnêha kibret. qamü qalü lahüha ubtak di fa-12 latyje hiblet fi \'Ibaram. qam huwa ral.i-baha liattèha fy seraje
avec cela dans la rue.quot; Elle lui dit: „Non, tu es encore trop petit.quot; Elle attendit avec lui deux ans, puis elle lui dit: „Mon frère, si je te montre les trésors de ton père et de ta mère, qu\'en feras-tu?quot; II lui dit: „Nous arrangerons avec cela les roues a eau et les palais de mon père, et nous sèmerons et ré-colterons avec cela.quot; Elle lui dit: „üui, a présent tu es grand;quot; et elle lui montra les trésors. II les prit et fit marcher les constructions dans le pays de son père. Unjour une vieille femme 11 le rencontra et lui dit: „Pourquoi ne te maries-tu pas?quot; 11 lui dit: „Je ne veux pas me marier.quot; Alors la .vieille femme rem-plit sa tête de paroles, il lui dit: „C\'est bien, fais la demande pour mol.quot; Elle lui dit: „Voila, ma fille est chez mol.quot; Ilalla la voir, elle lui pint; 11 fit le contrat de mariage, l\'épousa et la conduisit chez sa sceur au palais. Alors la vieille femme alia dans les montagnes chercher les ceufs de Toiseau Oumbar qui rendent enceintes les vierges, quand elles les mangent. Elle les apporta, les fit frire dans du beurre et les donna a la jeune fille, sceur du prince. Elle les mangea et devint enceinte. Au 12 bout de deux mois son ventre grossit. Alors 011 dit a sou frère: „Ta sojur est une drolesse, elle est devenne onceinto par un
W2 VIT. 11 isloii\'p du prince qui iipprit nn métier.
lïwahdcha qüm i|iil-l;i]ia inty batnik kebyre 10 ja nhty? qilkit--loh ana walde \'nnahar-cla basal batny manfuha. fêfatha wë-nizil baqa jibeat-U\\ha masrüfha mac olljaddam lamma wufljet ettisaht\') ushur. lölet ma gat tülid nizlü-lha arbaca mulük1) min essama wèqÉllü-lha ma tizcalyé ihno nustur cardik bardnh. saqqu gambêha \'IJcmyn WGtallacu minlia \'Ibint wëhaijatüh zèji ma kan wèqalü-lha nilbod elbint nerabbyha-lik wala-nhallyha bOnïna wëbênik? qalot-lob Ijallyha bönïna wêbönak 2). kuil! i3ma-tgüc elbint jinazzilüha tirdac min ummêha wëjahdüha. Fï-min zacallia elbint cijot wömatet. fênizlu \'Imulük gassilüha wëkafflnüha fy sabah 3)-kafanat min elharyr wefatlas wêsau-watum zOj elharym. .simi0 ahüha gi fatah elbab. auwul ma saiüh elmuliik gi hadum elbint ozzügaijero wotanim fi \'ssama.
péché.quot; II alia chez elle et la plaga seule dans un palais; puls il lui dit: „Pourqnoi ton ventre est-il gros, ma sceur?quot; Elle lui dit: „J\'ai man gé aujourd\'hui des eignons, men ventre (en) est enflé.quot; 11 la quitta et s\'en alia. II lui onvoya ses dépen-ses par le domestique, jusqu\'a ce que les nenf mois fussent complets. La unit dans laquelle elle allait accoucher, quatre anges descendirent a elle du ciel et lui dirent: „Ne t\'attriste pas, nous garderons ton honneur quand mêrae.quot; Ils ouvrirent son cóté droit, en tirèrent I\'eufant et le cousirent comme il était. lis lui dirent: „Prendrons-nous ta fllle pour 1\'élever pour tol, on la laisserons-nous entre nous et tol?quot; Elle leur dit: „Laissez-la entre mol et vous.quot; Toutes les Ms que la (petite) fllle eut faim, lis la lirent descendre pour boire au sein de sa ismère, puls ils la reprirent. De chagrin la jeune femme tomba raalade et mourut. Les anges descendirent, la lavèrent, l\'en-veloppèrent de sept linceuls en sole et en satin et pleurèrent comme les femmes. Sou frère l\'entendit; il viut et ouvrit la porte. Aussitot que les anges le virent venir, ils prirent la petite fllle (avec eux) et s\'envolèrent dans le ciel. Alors le prince
Faute du conteur. II entend mnlaike.
Expression incorrecte; le conteur devait dire: bêmj wiihênkum.
\'1) Pour naljo\' i\\ cinise do la liaison aveo le mot suivant.
VII. Hist.oire da prince qui npprit uil métier. 1015
qam ibn elmelik ban^l-lha turbo can(loli fi \'IbOt wëzicil ma (|iclirs Juqcud fi 3lbolecl. qal lamitf ariïh abigg afukk ezzacal wëagy. ))acdê ma safir wèqarrab jygi qamet eraguzo gabet liarüf wêdabaïietoh wêkafflnetoh zêj elmaijit wêqalot lïbintêha ana rah aljod aljtoh armyha barra lilkilab takulha wahott el-harüf di matrahha. Qamü fy lêletha elmidük nazzilu \'Ibintë11 cand ummêha. fêgat elmai^a eragüze tiftah etturbe. tilicet-lalm \'Ibint wêqalet-laha inty rah tirmy ummy? di \'Iwaqtï amsikik amauwitik. inti ma kaft\'ykys habbiltyba blbêrl ePumbar ga\'ijo keman tirmyha lilkilab jaklüha? qalet-laha ma calêsï ja binty tacali ihne nahdik candina nisbugik garje lamma jygi elmelik nequl-loh di garje zegaijere isterönaba. qalet-löha taijib. ha-detha sabagetha zê elgarje. lamma gi ibn elmelik qalü-lob ihna istorêna garje zegaijere. lamma éafha qalboh hannï laha wed-
lui fit construire im tombeau chez lui dans sa maison et s\'at-trista de telle sorte qu\'il ne pouvait plus rester dans la ville. II dit: „Je vals faire le pèlerinage pour chassor men chagrin, puis jo reviendrai.quot; Lorsqu\'il fut parti, et que son retour s\'ap-procha, la vieille femme pritun mouton, l\'égorgea, 1\'enveloppa comme un mort et dit a sa fllle: „Je vais prendre sa1) soeur, la jeter aux chiens pour qu\'ils la mangent, et mettre ce mou-ton-ci a sa place.quot; Dans la même nuit, les anges flrent des- m cendre la jeune fille auprès de sa more. La vieille femme vint pour ouvrir le tombeau. La, jeune fille (en) sortit vers elle et lui dit: „Tu vas jeter ma mère? tout a l\'heure je te prendrai et te tuerai; tu n\'es pas contente de l\'avoir rendue enceinte par les ceufs d\'Oumbar, tu viens encore la jeter aux chiens pour qu\'ils la mangent?quot; Elle lui dit: „Pardonne-moi, ma fille; viens, nous te prendrons chez nous. Nous allons to teindre en esclave noire; quand le roiviendra, nous lui dirons: „c\'estune petite esclavo que nous avons achetée.quot;quot; Elle lui dit: „Bien.quot; Elle la prit (avec ello) et la teignit en esclavo noiro. Lorsquo le prince vint, elles lui dirent: „Nous avons acheté une petite
Dn prince.
KM VIT. llist.oiro du pviuce qui apprit un métier.
i5dumüc nizlet min cênêh lïwahdïha. Lamma gum ennAs jahdu hatroh billêl qum qal-lüha tacftll jü. saijide uqGudy gamby. qa-let-loh ana mfi aqcodéï gambak ill5 amma tistery-ly éamca wë-éamcadan wahottëha fy wast elmaglis bïydy. wêgab-laha 3ssamca weééamcadan wëqacadet gamboh wêqalet-loh ana rah aquMükum hikaje. fêqalet-lühum elhikaje betalt ummëha wë-kulli kilme ma-tqulha tequMiééamea naqqaty elmulük da Mly i-acys elmulük teqüm essamca tirmy malulbyb fy lügrê halha. min bacdê ma tammet-lühum elhikaje naddahu lilmar\'a eragüze hyja wê-bintëha wënadum fi \'Ibalad wêqalum
elly jehibl) enneby welmuhtar jelimm elhatal) wennar.
fölamm ennas elhatab wennar wëramum eragüze hyjo wêbin-têha fi \'nnar.
esclave.quot; Lorsqu\'il la vit, son coeur eut pitié d\'olle, et les 15 larmes lui coulèrent des yeux sans raison. Le soir, quand les gens vinrent pour le complimenter (sur son retour), il lui dit: „Viens, mademoiselle, assieds-toi a mon cöté.quot; Elle lui dit: „Je no m\'assiérai a ton cöté que si tu m\'achètes une chandelle avec son chandelier: je la mettrai de ma main au milieu de la société.quot; 11 lui fit apporter la chandelle et le chandelier; ello s\'assit a son cöté et lui dit: „Je vals vous raconter une his-toire.quot; Et olie leur conta I\'liistoire de samère, et après chaque parole qu\'elle prononqait, elle disait a la chandelle: „Coule pour les rois, voila mon oncle, le chef des rois.quot; Alors la chandelle jeta des mahboubs sur les genoux de sou oncle. Après qu\'elle out fini l\'histoire, on appela la vieille femme et sa fille, et on fit crier par la villo en disant: „Quiconque aime le Prophéte et l\'Élu 1), rassemblera du beis et du feu.quot; Les geus rassem-blèrent du bois et du feu, et ou jeta la vieille et sa fille dans le feu.
C. il d. Mohammed.
VUT. Hisv.oire tin prince amoureus.
VUL
Kan fyh wahde la bètihbal wala bêtulid. qamet ittalabeti mir rabbêha wêqalet ahtyny bint walau temüt mir ryhet el-kittan. qamet bibiet wêwiklet elbint. lamina kibret baqa cum-rilha casara sinyn fa3it ibn elmelik min elbare. qam éafha talie min eésibbak. qam hubbêha nizil fy qalboh. rauwah fl 3lbêt caijan. itqalibet calêh elhnkama ma cirfüs dawah. qamet tilicot candoh wahde cagiize qalet-loh ja tara inte casiq wala merafiq? qal-laha ana casiq. qalet-loh caéiq myn? qal-lftha casiq bint ettagir elf isim\'ha Sittukan. qalet-loh an3 agibha-lak. Fê-2 nizlet eragüze qabletha waqfe cala \'Ibab qalet-lüha ja binty
VIII.
Histoiro du prince amoureux.
105
J1 y avait (une ibis) une femme qui ne concevait ni n\'accou-i chait. Elle pria le bon Dieu et dit: „Donne-moi une fille, quand même elle mourrait de l\'odeur du lin.quot; Elle congut et accoucha de la fille (que Dieu lui avait donnée). Lorsqu\'elle fut grande et agée de dix ans, le fils du roi passa dans la rue, il la vit regarder par la fenêtre. L\'amour pour elle descendit dans sou coeur, il s\'en alia a la maison malade. Les médecins sesuccé-dèrent auprès de lui, sans savoir comment le guérir. Unevieille femme vint le visiter et lui dit: „Peut-être est-ce que tu es amoureux? on bien as-tu une maitresse?quot; II lui dit: „Je suis amoureux.quot; Elle lui dit: „De qui?quot; II lui dit: „De la fille du marchand qui s\'appelle Sittoukan.quot; Elle lui dit: „Je te l\'amè-nerai.quot; La vieille s\'en alla et la1) trouva debout prés de sa a
La jeuno fille.
VIII. Histoire ilu prince amoureux.
inti küwaijiso ^arntlik titcalliniy \'and clmo\'allimo betac olkit-tan. rahet elbint \'and ummëha qAlot-laha waddyny jamma fl 3lmecallime. qalet-lüha elmecallime enhy ? qalet-löha mecallimt elkittan. qalet-lalia ja binty bacdên temüty. qalet-laha kl ma-muts. bacatetha ummêha cand elmecallime betaht elkittan. qacide tenaffad ü \'Ikittan, qamet dahalet qaééaje min elkittan fi-sbahha bên ellahm wcdduCr, wiqicet ü Tare], qalü calêha matet. bacatu lummêha wabüha qalü-lhum tacalü sylü bintu-kü matet. rah abüha wummêha wênas wajaha cassan ^ jid-3 fmüha. Qamet eragüze qaiet-lühum intü nas qadryn mus cêb calêku rah tidfinüha taht erardê fi \'tturab ibnu-lha seraje li wast elbabr wëkulllma titwahbasu laha tei\'uhü tesüfuba. rah abüha bana-lha seraje li wast elbahr cala efamawyd camal-laha genêne güwaha wësalu \'Ibint liattüha güwa \'sseryr güwa
porte. Elle lui dit: „Ma fille, tu es jolie; (certainement) tu veux entrer en apprentissage chez la maitresse (do fllage) du lin.quot; La jeune fille alla chez sa mère et lui dit: „Conduis-moi, ma mère, chez la maitresse.quot; Elle lui dit: „Chez quelle maitresse?quot; Ello répondit: „La maitresse du lin.quot; Elle lui dit: „Ma fille, après cela tu mourras.quot; Elle lui dit: „Non, je ne mourrai pas.quot; Sa mère l\'envoya chez la maitresse du lin. Ello restait la a nettoyer du lin. Un brin do lin ontra dans sou doigt entre la chair et ronglo; ello tomba par terre. On la crut morte; ou enveya chez sa mère et son père et on lour dit: „Venez onlo-ver votre fille, ello est morte.quot; Son père et sa mère avoc dos sgens allèrent pour renterrer. Alors la vioille leur dit: „Vous êtes des gons riches; no serait-co pas uno bonte pour vous de renterrer sous la terre dans la poussière? Construisez-lui un palais au milieu du fieuve, et toutes les fois que vous on aurez le désir, vous iroz la voir.quot; Sou père alla lui batir un palais sur des colonnes au milieu du fieuve et fit aussi un jardin a, rintérieur. Ils enlovèrent la jeune fille, la mirent sur un lit dans lo palais, la quittèrent et s\'on allèrent. La vioille alla trou-ver lo fils du rol et lui dit: „Va la voir, elle est dans lo palais
1 ) = V(/o SUIl,
VIII. llistoire du prince amouveux,
\'sserajo wêfiltüha wêmiéjum. ramp;hot efasuxd libn elmalik qaiet--loh rCih süfha hyje li \'ssorAjo fy wast clbahr. fibn elmelik had elwazyr wêrülh wêtilic candêha föq. iltaqaha maijite. qa\'ad jicaijat calêha wêjeqül asYir calêha ft quot;Igamiil masikha biqallib fyha. qam misik ydha bïjüryha lilwazyr wêjeqül éüf rufaija\'yn ezai. Qam iltaqa \'Iqassaje betac elkittan bén eddufr wellahm i qam natasha wêtallabha. qaraet elbintê qacide cala liêlha qalet--loh ana fên? qal-laha inty candy ja habybet qalby. hadha wê-nam wajaha ft \'sseryr arbacyn jóm tamam. nizil taht iltaqa \'Iwazyr qacicl bistannah. tileum min elbab güwa \'Igenêno. qa-bilbura elwardê waljasmyn. qam ibn elmelik qal lilwazyr ba-lak elwardè waljasmyn zêjï bajad Sittukan wolwardê zèjï budüdha
ja rêt elgadab ma kan
walan kaman talat yjam.
107
tilic qacid candêha talat yjam. nizil wömisi hüwa walwazyr
au milieu du fleuve.quot; Le prince prit le vézir avec lui, alla et monta en haut chez elle. 11 la trouva morte. II s\'assit pour la pleurer et pour réciter des vers sur sa beauté. II la prit et la tourna (de tous les cótés). II saisit sa main, la montra au vézir et lui dit: „Vols, comme (les doigts) sont fins.quot; Alors4 il trouva le brin du lin entre l\'ongle et la chair. II le retira et le ftt sortir. La jeune ftlle (s\'éveilla), se mit droite sur sou séant et lui dit: „Oü suis-je?quot; II lui dit; „Tues chez mol, maitresse de men coeur.quot; II l\'embrassa et dormit avec elle au lit quarante jours entiers. Puis il descendit et trouva le, vézir l\'attendant. lis sortirent par la porte (et entrèrënt) dans le jardin. Les roses et les jasmins les rencontrèrent. Alors le prince dit au vézir: „Tu te rappelles, les roses et les jasmins sont blancs comme Sittoukan, et les roses sont Commeses joues; situ ne m\'on voulais pas, (je resterais encore chez elle), ne füt-ce que trois jours.quot; II monta et resta trois jours chez elle. Puis il descendit et se promena avec le vézir. Le caroubier le rencon-tra. II lui1) dit: „Tu te rappelles, vézir, le caroubeest comme
Lo prince mi vfeir.
VIIL Histoire ilu prince amoureu\'x.
qabletoh sagart elharrüb. qai-loh Mlak elharrüb jfi wazyr zêjï hawtlgib Sittukan
ja rêt elgadab ma kan walau kaman talat yjAm.
riTili\' qacid candêha talat yjam wênizil misi laqa fasqyje qal--lub balak elfasqyje di ja wazyr zêjï süret Sittukan ja rêt elgadab ma kan walau kaman talat yjam.
qam rigic laba. kanet byjil nizlet min fóq qalet amm1 arüb asüf büwa byrüb wêbirgac cala san ê. nizlet wiqfet wara 3lbab wêbettullê calêh wêbüwa ga\'y bizuqq elbab qam safba. taff\'ê calêba wëqal-lüba
löma ciAqik fi \'rrigal ma kuntys tiqafy wara \'Ibyban wëfatba wêtannoh masy. qamet hyje zicilet zacal éedyd wê-misjet güwa 3lgenêne iltaqet batim. ata-byb batim elmulk. dacaket elbatim qam qal-laba lubbêk2) ês tutluby? qalet-lob
les sourcils de Sittoukan, si tu ne m\'en voulais pas, (je res-5 terais encore cbez elle), ne füt-ce que trois jours.quot; II monta et resta cbez elle trois jours. Puis il descendit et se promena. II rencontra une fontaine jaillissante et lui 3) dit: „Tu te rap-pelles, vézir, la fontaine est comme la taille de Sittoukan ; si tu ne m\'en voulais pas, (je resterais encore cbez elle), ne füt-ce que trois jours.quot; II retourna cbez elle. (Cependant) elle était descendue d\'en baut en disant en elle-même: „Allons voir pour-quoi il s\'en va et revient ainsi.quot; Elle descendit et se mit derrière la porte, pour le regarder, pendant cju\'il venait pousser la porte. Alors il la vit, cracba sur elle et lui dit: „Situn\'ai-mais pas les hommes, tu ne te mettrais pas derrière les por-tes.quot; II la quitta et s\'en aila. Elle se facba fortement, se promena dans le jardin et y trouva une bague. Or, c\'était laba-gue du royaume3). Elle la frotta; la bague lui dit: „A tos
108
3J C. a d. la bague de Salomon, par laquelle il était roi des géuics.
Pour tiLoJ lahhêk a cause des deux /, voir gramm. § 18a.
Au \\67Ar.
VIII. Histoire du piineo anioureux.
lO\'J
atlub soraje gambê sorAjet ihn elmelik wëtahtyny gamftl ah-san min gamaly. Tallet iltaqet rühha güwa ^sserAje gambê s serajet ibn olmelik. qamet tallet min eééibbak. qam safha ibn elmelik cisiqha. rab lummoh wêqal-laha jamma ma canflï-kys Mge küwaijise tiwaddyha hedyje lissitt elli gat gambina di wêteqüly-lha itgauwizy ibny\'? qAlet-loh candy taqatên qasab min betüc elmulük. qal-lSha taijib waddyha. fêrahet ummoh Candcha. (jiilot-lüba ja binty iqbali \'Ibedyje di ibny ^iz jitgau-wizik. qamet elbintê nadahet lilgarje qalet-laha hody qattacy dól imsaby byhum elbêt. fïnizlet umm ibn elmelik. qal-Mba qalet-lik ê jammy? qalet-loh dol nfts qadryn hadu minni \'Iqa-sab camalüh mamsaha betac elbêt. Qal-laha fy cardik jamma? ma candïkys keman hage galije tiwaddyha? qalet-loh ana ma candys illa cuqdê zumurrud jistahil arbal.it alaf ginèh. qal-laha taijib waddyh. fêrahet tilfet-lüha. qalet-laha iqbali \'Ihedyje ja \'•
ordres; que demandes-tu?quot; Elle lui dit: „Je demande un palais a cóté du palais du prince, et que tu me donnés une beauté plus grande que la miemie.quot; Elle leva les yeux et se trouvae dans le palais a cöté du palais du prince. Elle regarda par la fenêtre; le prince la vit et en devint amoureux. II alia chez sa mere et lui dit; „Ma mère, n\'as-tu pas quelque chose de joli que tu pourrais porter comme cadeau a la dame qui s\'est in-stallée a cóté de nous, et ne lui pourrais-tu dire: „épouse mon üls?quot;quot; Elle lui dit: ,.J\'ai deux pieces de brocart royal.quot; II lui dit: „C\'est bien, porte-les.quot; Sa mère alia chez elle et lui dit: „Ma fille, accepte ce cadeau-ci, mon fils désire t\'ópouser.quot; Sur ce la jeune fille appela Tesclave et lui dit: „Prends, coupe-les en morceaux et essuie la maisonavec.quot; La mère du prince s\'en alia. II lui demanda: „Que t\'a-t-elle dit, ma mère?quot; Elle lui dit: „Ce sont des gens riches; on ni\'a pris le brocart, et on en a fait des chiffons aessuyerlamaison.quot; II lui dit: „Je t\'en1? supplie ^, ma mère, n\'as-tu pas encore unc chose précieuse que tu pourrais porter?quot; Elle lui dit: „Je n\'ai qu\'un collier d\'émeraude qui vaut quatre mille livres.quot; II lui dit: „C\'est bien,
Littér.: „sous ta protection!quot; voir ci-dessus p. CO.
VIII. llistoive du in iucc amoureux.
J10
binty ibny ca1iz jitgauwizik. qalet-lamp;ha qibilt elheclyje ja sitty. nadahet lilgarje qalet-laha elhamam kal wala lissa? qftlct-laha \'Igarje lissa ja, sitty. qalet-laha body farraty 2) efuqdfi di we-dyb lilhamam jakhih. qAmet ummuh zicilet weqalet-Iaha inty gallibtyny ja binty quly-ly iza kunty Vuize titgauwizyh wala la. qalet-laha iza kan biddik atgauwizoh tihallyh jacmil mai-jit wetkaffinyh fy sabaht ikfan wêtelafflfyh elbelod wet-sqiily linnas madflnuhs ilia fl \'Ibêt di. Qalet-l^ha taijib ana aqul-loh ja binty. nizlet qalet-loh ummoh iza kan biddak tit-gauwizha acmil maijit wëjikafflnük fy sabaht ikfan wêliff el-beled wctacale nidflnak candêha teqüm titgauwizak. qal-laha bessë kide jamma? sauwaty wêqüly ibny mat. sauwatet si-mcum ennas innuh mat il^n elmelik. itgamacet elfuqam wel-
porte-le.quot; Elle s\'en alia, monta chez elle et lui dit: „Accepte cc cadeau-ci, ma fllle; mon üls désire t\'ópouser.quot; Elle lui dit: „J\'accepte Ie cadeau, madame.quot; Elleappela l\'esclave et lui dit: „Les pigeons ont-ils mangó ou non ?quot; L\'esclave répondit: „Pas encore, madame.quot; Elle lui dit: „Prends ce collier-ci, égrène-le et donne-le aux pigeons pour qu\'ils le mangent.quot; La mère du prince se facha et lui dit: „Tu m\'as vaincue, ma fllle, dis-moi si tu veux répouser ou non.quot; Elle lui dit: „Si tu veuxquoje l\'épouse, dis-lui de se faire passer pour mort, enveloppe-le dans sept linceuls, conduis-le par la ville et dis aux gens de ne l\'en-8terror que dans cette maison-ci.quot; Elle lui dit: „C\'est bion, je le lui dirai, ma fllle.quot; La mère du prince partit et lui dit: „Si tu veux l\'épouser, fais-toi passer pour mort pour qu\'on t\'on-veloppe dans sept linceuls, fais-toi conduire par la ville et re-viens peur qu\'on t\'enterre chez elle: alors elle t\'épousera.quot; 11 lui dit: „Rien (pie cela, ma mère? crie, et dis: „mon flls est mort!quot;quot; Elle cria. Les gons entendirent que lo prince était mort. Les chantres du coran et les cheiks s\'assemblèrent, tin-
tion indiquee sous I.
Farrad el\'uqd siRnifie; „séparcv les pcrlcs ou les piorres du collier
Vlll. Hisioiro du iiriiicc amourcux. 1 H
mcsirl\'ih wödaljalu gassiiüh. wêummoh qalot-lühum ibny rao\'am-minny amane la mm3 amüt kaffiny fi sabaht ikfan wéba\'dê ma jeliffu byje elbeled idfinyny fi \'sserajo elli gambine. fo-kaffinüh wêéaiüh ii \'lljasabe wêmisjet quddamoh \'Imasa\'ih wèahl elbalad wêlaffu byh wêgabüh tallacüh 11 \'sseraje betalt elbint wêfatüh wönizlum. dahalet candoh l.iallet ininnoh auwul kafan lïgajet essabic tafl\'et calóh wëqalot-loh lóma cisqak fi \'nniswan ma kuntis titkaffin fi sabaht ikfan.
qam qal-laha hüwa inty? qam Cadclö sul)acoli qatacoh. wcqaea-dum waja bacd.
trèrent et lo lavèrent. Sa more leur dit: „Mon fllsm\'aimposé une obligation: „quand je mourrai, enveloppc-moi de sept lin-ceuls, et après m\'avoir conduit par la ville, enterro-moi dans -le palais qui est a cóté de chez nous.quot;quot; On renvoloppa, on le porta dans lo cercuoil, et les cheiks et les habitants de la ville marchèrent devant lui, le conduisirent par la ville, lo rappor-torent et le montèront dans le palais de la jeune fille. La ils le quittèront et s\'en allèrent. Elle antra vers lui et détacha de lui lo premier linceul (et les autres) jusqu\'au septième, cracha sur lui et lui dit: „Si tu n\'aimais pas les f\'emmes, tu no te serais pas fait cnvelopper do sept linceuls.quot; Alors il lui dit: „Est-ce toi?quot; 11 mordit son doigt, l\'arracha et ils demeu-rèrent ensemble.
1) De cülci\'c.
112 IX. lliwloire du amsiuien auibulant cL dc son Ills.
IX.
i Kan lyh wfthid gecêcly mitgauwiz walide fëhiblet minnoh wëgat tülid. qam ma laqfts fulüs candoh cala san jinnafflsha wêjahty liddaje ugretha. fëzicil wêqam qal amin3 arüh ashat--ly liamsatên ahty liddaje hamse wagib-lik inty hamse tegyby--bha farha taklyha. fêmisy fi \'ihale iltaqa farha na\'imo fóq ettall. qain misikha iltaqa tahtïha bcXla. hatt clfarba fy cibb qal annn\' arüh adi \'Ifarha di lilmar\'a takulha wabyc elbêda bïhamHa wahtyha liddaje. qam qftbloh wahid jahüdy qal-loh tistiry elbêda di? qal-loh candak minha kctyr? qal-loh \'stiry
IX.
Histoire du musicien ambulant et de son flls.
i II y avait (line fois) un musicien ambulant qui avail épousc une femme. Elle devint enceinte de lui et vint a accoucher. II ne trouva pas d\'argent chcz lui, pour la soigner, et pour donner a la sage-femme ses honoraires. Alors 11 se facha et dit (a sa femme): „Je va is sortir pour mendier deux pieces de cinq paras: j\'en donnerai une a la sage-femme, et je te donnerai a toi cinq paras, pour lesquels tu te feras chercher un poulet pour le manger.quot; 11 alia i)ar les champs et trouva une poule couchée sur un tertre. II la saisit et trouva un ceuf sous elle. 11 mit la poule en pocho etdit: „J\'irai donner cette poule a ma femme, pour qu\'elle la mange; et je vendrai I\'ceuf pour cinq paras que je donnerai a la sage-femme.quot; Un juif le ren-contra; 11 lui dit: „Achèteras-tu eet oeuf-ci?quot; U\') lui dit: „En as-tu beaucoup?quot; II lui répondit: „Achètc celui-ci, et domain.
1) Lo juif.
IX. Ilistoire du niusicien ambulant ct do son fils.
(li wclamma tobycl elfarha bukra agib-Iak bêdetha. Qal-lohs taijib bïcasara mahbüb. qal-loh jiftah-allah. lïgiljet bastsalha-loh casryn fêkassibob. ihta-lob \'Ijahüdi \'fasiyn mahbüb wêqal-loh tacaie warryny bêtak abqa kullï jóm agy ahod elbêda wahty--lak elcasryn mahbüb. fêbad elgecèdy warra-loh 1lbêt wërab iétara limratoh firah wëlahme wëa^Aha \'Ifarha wêqal-laha aucy tidbabi ^lfarha di di tebyd bêda kullï jóm nebiliba liljahüdi bï-casryn mahbüb. fldil eljahüdy kullï jóm jahod minhum elbêcla wöjahtyhum crasryn mahbüb. sibic elgec6dy wêbaqa candoh mal ketyr westara güwar wëcabyd wêfatahdoh dukkan wêbaqa tagir sahyr. lamma kibir ibnoh bana-loh kuttab cala dimme-toh wögama\' fyh oniuis elfuqara baqat tiqra fyh. Fêgi olgo-8 cêdy tilic elhigaz wëqal-limratoh üci quot;Ijahüdy jidbak cal(quot;;ki wë-jahod minnik elfarha. fïsaflr elgocêdy cala \'Ihigaz. bacdë gum-^
quand la poule pondra, je t\'apporterai son oeuf.quot; 11 lui dit: 2 „Cast bien, pour dix mahboubs.quot; II lui dit: „Quo Dion ouvrelquot; \') jusqu\'a co qu\'il le lui fit monter a vingt. Alors il conclut le marché; s) le juif lui donna les vingt mahboubs ot lui dit: „Viens, montre-moi ta maison, tous les jours jevien-drai prendre l\'ceuf et te donner los vingt mahboubs.quot; Le musi-cion lui montra sa maison, alia acheter pour sa femme des poulots ct de la viande, lui donna la poule et lui dit: „Gardc-toi d\'égor-ger cette poule; ello pond tous les jours un oeuf quo nous ven-drons au juif pour vingt mahboubs.quot; Le juif continua chaque jour a leur prendre l\'oeut et a lour donner vingt mahboubs. Le musicion parvint al\'aisancc: il avait une grande fortune et s\'achc-tait dos femmesetdes hommes esclaves; ilouvrituno boutique ct devint un marchand renommé. Lorsquo sou fils fut grand, il lui bat it une école a sos frais et y rassembla les enfants pau-vres, pour y apprendre a lire. — Puls 1c musicion par tit pour 3 lc Hedjaz *). 11 dit a sa femme: „Prends garde que lo juif no se moque de tol et ne te prenne la poule.quot; Et il partit pour
Voir ci-dessus p. 80.
IX. Histoire du musioien ambulant et de son iils.
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catêii gi eljahüdy habat cala \'Ibab beta°oh nadah limrat elgecêdy wêqal-mha hahty 1 i-lik sandüq mal wahtyni \'Ifarha? qalet-loh ana gözy mewassyiiy ana mahta-laksê gêr elbêd betahha. qal-lamp;ha ma-lkys dacwa in zicil calêje adyny maugüd fy qalb elbeled. firihet olraar\'a bilvnAl wëactatoh \'Ifarha. qam misikha dabahha \'ijahüdy wêqal-iaim body naddafylia wntbubyha win nnqset hitte elli jakulha aftab batnob watallahba minnoh. qamet ba-4 detba minnoh elfarha wênadclafetba wêtabahetha. Wêibn el-gecêdy gi min elkuttab fi \'ddnhr iltaqa ummoh titalla\' elfarlja wêtehottëha fl \'ssahn. qal-laha \'dyni hitte ja ummy. qalet-loh uskut di mus betacetna. qam hataf elqnnase betac elfarha wê-kalha. qamet garje min elguwar qalet-loh ja sydy ihrab min elbeled di ahsan eljahüdy jygi jimsikak wêjiftah batnak we-jahod minha elqnnase. qam elwaled rikib elbagle wèsaflr. qam eljahüdy gi talab elfarha iltaqaha naqise elqnnase qal-lamp;ha el-
le Hedjaz. Au bout de deux semaines le juif vint, frappa a sa ])orte, appela la femme du musicien et lui dit: „Je vais te don-ner une caisse (pleine) d\'argent, me donneras-tu la poule?quot; Elle répondit: „Men mari m\'a donné des ordres, je ne te donnerai que les oeufs.quot; II lui dit: „Cela ne te regardera pas; s\'il se fache contre moi, me voila demeurant au milieu de la ville.quot; La femme se réjouit de l\'argent et lui donna la poule. Le juif le saisit, 1\'égorgea et lui dit: „Prends, nettoie-la et fais-la cuire; mais si un morceau en manque, j\'ouvrirai le ventre de celui qui 1\'a mangé, peur 1\'en retirer.quot; Elle prit de lui la poule, la .4. nettoya et la fit cuire. Le fils dn musicien rentra de l\'école a midi. II vit que sa mère retirait la poule de la casserole et la mettait sur le plat; il lui dit\': „Donne-m\'en un morceau, ma mère.quot; Elle lui dit: „Tais-toi, cela ne nous appartient pas.quot; Alors il saisit le gésier de la poule et le mangea. Sur ce une des esclaves lui dit: „Mon maitre, fuis de ce lieu-ci, paree qu\'autrement le juif viendra te prendre, ouvrira ton ventre et en retirera le gésier.quot; Le garqon monta sur sa mule et partit. Le juif vint et demanda la poule; il vit que le gésier manquait.
= ha aHy.
IX. Histoiro du inusicien ambulant ot lt;li! son Hls.
qunase fên? qtllot-loh elqunaso hatafha ibny kalha min waraje. qal-Mha Mtyh lamma nif\'tah batnoh wênahodha minnoh ana, dafic fulüsy kullïha ca]a A;1n elqunase di. qamet qület-loh el-waled harab. QAm eljahüdy snfir warah kullïma jinzil fy be-5 led jis\'a) calêh wöjidy wasfetoh linnas. jeqülü-loh kan bajit hene wêsafir. tann 1) eljahüdy lamraa qabloh fi ^hale qal-Ioh tacale hene ja ibn elge\'édy myn qal-lak taknl elqunase? aria da ff fyha sandüq mal wêcamil éurüt waj2 ummak elli jakul jninha hitto aftah batnoh wahodha minnoh tacale hene la mm\' aftah batnak wahod elqunase. qal-loh taijib rüh fy ha lak baqa inte ga\'y mesafir waraje \'ala san qunase betac farha ra is 3) cêb calêk rah tiqtilny cala san elqunase? qAm eljahüdy sahab es-sikkyne min gèboh wêrajili jiftah batn elwaled. qam elwaled
II lui3) dit: „Oü est le gésier?quot; Elle répondit: „Monfllsapris le gésier et l\'a mangé a mon insu.quot; Tl lui dit; „Amène-le pour que j\'ouvre son ventre et Ten retire; j\'ai donné tout mon argent pour ce gésier-ia.quot; Elle lui dit: „Le gargon s\'est enfui.quot; Alors le juif partit A, sa suite; chaque fois qu\'il descendait dans 5 un village, 11 demandait après lui et donnait son signalement aux gens: ils lui disaient (toujours): „II a passé la nuit ici.quot; Le juif continua a voyager jusqu\'a ce qu\'enfln il le rencontrat dans les champs, fl lui dit: „Viens ici, flls du musicien; qui t\'a dit de manger le gésier? J\'ai donné pour lui une caisse d\'argent et ai stipulé avec ta mere d\'ouvrir le ventre de celui qui mangera un morceau de la poule, et de l\'en retirer. Viens ici que j\'ouvre ton ventre et prenne Ie gésier.quot; II lui répondit: „C\'est bon, va-t\'en; tu voyages a ma suite peur un gésier de poule, n\'est-ce pas une honte pour toi de vouloir me tuer a cause du gésier?quot; Sur ce le juif tira son couteau de sa poche et allait ouvrir le ventre du gargori. Le gargon le prit d\'une seule main et le jeta par terre; il fut écrasé en morceaux et
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Au lieu de wetann eljahtidi mesajir, voir VI, 6 oü on timwe tannum seul, contrairement iï l\'usage exposé dans la gramm. § \\5Hj.
A la femme.
= mus, voir ci-dessus p. 78.
116 IX. Histoiro du musieicn ambulant ct de son tils.
(i miskuh bïyd wahdc wöhabatoh fi Tard. nizil hitet mat. Fè-atoh \'Iwalod wêsafir fldil rno.safir lamma l.iassal bcled iltaqa seraje betaht elmelik mecallaq cala bftbha arba\'yn ras ilia wall id. sa\'al en nas elly hum ernfüs dól mecallaqyn cala san 6? qalü-loh elmelik candoli bint cafyjo elly johusse jiglibha jitgau-wizha welly ma jiglilihas jiqtacü rasoh. qani elwalad dahal cand elmelik qal-loh ana biddy anzil ana wiibintak nesüf cafy-ty wala cafitha. ^ qam elmelik qal-loh rüh ja waled inte hu-saro li \'Imót wêakam 1) rigale zêjak gum webinty tiglibbnm. qam elwalad ana biddy tiglibny wêtiqta\'ü rasy wètecallaqüha cai;i \'Ibab. qal-loh \'linalik taijib iktib wehtim cala kide. fekatab 7clwaled wohatam. Fêfarrasum-loh elhós bilbusat wènizlü letnên sawa hattu \'batham fi \'bat bacd. misikha elwalad ramaha fi Tard qamet Calch rametoh tany hyje. fidlet hyje tlrmyh wc-
e mourut. Le garqon le quitta et partit. 11 continua a voyager jusqu\'a ce qu\'il arrivat dans une ville. II vit la an (des) palais du roi a la porte duquel quarante têtes moins une étaient sus-pendaes. 11 dcmanda aux gens: „Pourquoi ces têtes-la sont-elles suspendues?quot; On lui rcpondit: „Le roi a une fille forte — celai qui entrera ct lavaincra, 1\'épousera et celui qui no la vaincrapas, aura la tête tranchée.quot; Alors le garqon entra chez le roi et lui dit; „Jc voudrais descendre (sur le terrain) avec ta fille, pour mesurer ma force avec la sienne.quot; Le roi lui répondit: „Va, mon garron, c\'est dommage do to tucr; combien d\'hommes comme toi sont venus, et (toujours) ma fillo les a vaincus.quot; Sur cela le gargon: „Je voux qu\'olle me vainque, qu\'on me coupe la tête et qu\'on la sus-pendc a la porte.quot; Le roi lui dit: „Cost Men, écris en ce sens 7 et appose ton cachet.quot; Le gargon écrivit et cacheta. lis mirent alors un tapis dans la cour, tons les deux descendirent ensemble ct se prircnt Tim I\'autre par le milieu du corps2). Le gargon la prit et la renversa par terre; puis elle so leva sur lui et le
= pour , forme usitdc dans le langago des ecrivaina, mais ni ancienno, ni réellement vulgaire, voir X, 2.
Literal; „ils mirent leurs aisselles rune dans rautre.quot;
IX, Hisioire da musicien ambulant et do son fils.
hüwa jirmyha. qacaclu sahtên\') etnên wêhuma waqfyn fi quot;Ihi-naq sawa. qam elmelik ingaz elly1) ma galabetus hyje zijado. qam elmelik qal-lühum bessö di \'Iwaqtê baqat lïbukra inzilu keman marra fi \'Ihinaq. qam elmelik nadah lilhukama qal--lühum ellêla-di sammimu elwaled di \'Ibing wësüfüh mehaggib wala labis ê cala san binty ana kuil elflrsan betüc eddunja kulllma jigy-lha wahid tigliboh llgajet arbacyn wahid ilia wa-bid ezai waled zêjï di ma tigliliüs. Lamma gi ellêl wenamg elwaled rah elhukama sammimüh elbing bannigüb wêkaéafü cala gittetoh iltaqu fy sidroh elqunase betabt elfarhe mekab-Ijibe. rahum gabum efidde sarahub wêtallacü elqunase min sidroh wehaijatfih zêjï ma kan. qam elwalad fi \'ssubhê min ennöm iltaqa sidroh tacban weltaqa nafsoh ma candohs cafije zê efauwnl. qam tilic harab haf la \'Ibintë tigliljoh timauwituh.
renversa a son tour. Ello continua a le renverser et lui a la ren-verser; ils restèrent deux heures ensemble debout danslalutte. Leroi so facha qu\'elle no le vainqult pas davantage; il leur dit: „C\'est assez maintenant, demain vous descendrez encore uno fois pour la lutte.quot; Puis le roi appela lesmédecins et leur dit: „Cette nuit faites respirer le narcotique a ce gargon-la et voyez s\'il porte un talisman ou de quoi il estvêtu, paree cjue de tons los preux chevaliers du monde, chaque fois qu\'un d\'eux vient, ma fille le vainc, tant qu\'elle en a vaincu quarante moins un — comment n\'arrivo-t-elle pas a vaincre un garqon comme celui-ci?quot; Lorsque la nuit fut venue et que le gargon fut endormi, less médecins allèrent lui faire respirer le narcotique, l\'assoupirent profondément et examinèrent sou corps. Ils trouvèrent dans sa poitrine le gésier de la poule enroulé. Ils allèrent chercher leurs instruments, flrent une incision, retirèrent le gésier do sa poitrine et la cousirent comme elle était. Le matin, le gargon s\'éveilla du sommeil et trouva que sa poitrino était fatiguée, et que lui-même n\'avait plus la memo force (iu\'auparavant. 11
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elly ponr in comrao Fhébreu il ajoutev an §117 ilo la gvannn. Voir aussi Golilziher, Z. D. M, G.\' XXXV, 52:5.
IX, Histoire du luusicien ambulant et ile son fiJs.
lidil raasy fi \'Ihale iltaqa talate bitljanqum maca bacd qal-lü-hum iutu bêtithanqum lê? qaiü-loh ihne bênit^aniq cala Aftn \'Jtalat hagat. qal-lühum hagat ê? Qalil-loh wajana busat jetyi\' fi \'ssama in talab elwahid jerdh calêh gebel Qaf jerüh. wêwa-jana znwêli1) iza kan elwahid jeqül itmily fatt jitmily. wë-wajana rahaje elli jidauwarha tinazzil fulüs. (ial-lühum taijib warrüni 2ttalat hagat wan3 afarraqhum calêk\\im bilhaqq. tal-lacühum warrühum-loh. wêqal-lühutn ifriéu \'Ibusat lamma asüfoh tüloh ê. wèhatt ezzuwêli werrahaje fóqoh wèmisik el-maqraca betahtoh fy ydoh wêqal-luhum ana halidif tube bfizmy wêtigru warah intu \'ttelate elly jimsikha ü \'fauwul jahed errahaje betal.it elfulüs. qalü-loh taijib. fèmisik ettube ramaha.
partit fuyant de peur que la fille le vaintiuit et le tuat. II con-tinua a marcher dans les champs et rencontra trois hommes qui se quereliaient entre eux; il leur dit: „Pourquoi vous querellez-vous?quot; Ils lui dirent: „Nous nous querellons pour trois choses.quot;
9II leur dit: „Quelles choses?quot; Ils lui dirent: „Nous avons un tapis qui vole dans 1\'air; si quelqu\'un demande a aller dessus jusqu\'a la montagne de Kaf, il y va. Et nous avons une écu-elle; si quelqu\'un lui dit: „Kemplis-toi de ragout!quot;3) elle se remplit. Et nous avons une meule a bras; si quelqu\'un la tourne, elle laisse tomber do l\'argent.quot; Jl leur dit: „Bien, montrez-moi les trois choses, et je les distribuerai entre vous avec justice.quot; lis les sortirent et les lui montrèrent. II leur dit: „Déployez le tapis, pour que je voie sa longueur.quot; Puis il posa 1 ecuelle et la meule dessus, prit sa baguette en main et leur dit: „Je vais lancer une pierre de toute ma force, vous courrez après, tous les trois; celui qui la saisira le premier, prendra la meule d\'argent.quot; lis lui dirent: „Bien.quot; II prit la pierre et lalanga; les trois coururent après. Pendant qu\'ils couraient, il frappa
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zuwêli est une petite écuelle en bois; une grande écuelle en I. ois s\'appelle qas\'a.
couclio de riz bouilli, sur iequel ou pose les morceaux de la viande cuite.
Dans le texte il y a futl, met arabe f\'ameux, dont voici la recette: Ün fait bouillir de la viande, on verse le bouillon sur du pain coupé en potits morceaux; puis on fait fondro du beurre, on y met du vinaigre et de Fail pilé et on répand 1c tout sur le pain; enfin on lo couvre d\'une
IX. Histoire du musicien ambulant et de son lüs. \'14!(
girijet ettalate waitüia. huma girjum wëhüwa habat elbusat bilmaqraca wêqal-loh ruh byje cala geliel Qaf. Fêtar elbusat 10 byh hattuh fóq geliol Qaf. wêqacad dauwar errahaje ui zint-1oh fulüs minha. wêqai lizzuwêli ana gycan itmily fattè liiUahinft hallyny akul. itmala-loh \'zzuwêli elfattê wökal. bacdê ma kal wadahhum \') wêtannoh ta\'ir l.iatta gambê serajet ])iiit elinrjlik wëdaljal qal-laha itizl\'y nitgalib sawa. fênizlet elbintê lyh. wiqif hüwa wêhyje fóq elbusat wêbabat elbusat bilmaqraca wêqal-loh tyr byna lïgebel Qaf. fêtaru letnên sawa hattè by-hum fóq gebel Qaf. qal-Mha elmarüb elly camaltüh fyje wala \'Imal\'üb di? qaiet-loh fy cardak ma calèhsï raggacny tany fy serajet abüje wana agauwizak waqül da galabny waraggac-lak elqunase zêjï ma kanet fy sidrak ahsan ma-nraüt bilgüc bene fy wast elgaMl. Qal-lüha inty gicana di \'Iwaqtl? agib-lik tabyhu
le tapis de sa baguette et lui dit: „Vole avec moi jusqu\'a la montagne de Kaf.quot; Le tapis s\'euvola avee lui et le déposa sur 10 la montagne de Kaf. II s\'assit et tourna la meule: l\'argent lui en coula. II dit a l\'écuelle: „J\'ai faim, remplis-toi de ragout de viande, fais-moi manger.quot; L\'écuelle se remplit pour lui de ragoüt, et il mangea. Après avoir mangos, il les posa (ensemble sur le tapis) et s\'envola jusqu\'a cöté du palais de la fille du roi. II y entra et lui dit: „Descends, luttons ensemble.quot; La jeune fille descendit vers lui. 11 était debout avec elle sur le tapis. Alors il frappa le tapis de sa baguette et lui dit: „Vole avec nous jusqu\'a la montagne de Kaf.quot; Tons les deux s\'envo-lèrent, et le tapis les déposa sur la montagne de Kaf. II lui dit : „Est-ce le tour que vous m\'avez joué, ou ce tour-ci (qui estle plus fort)?quot; Elle lui répondit: „Sous ta protection! pardonne-moi! reconduis-moi dans le palais de men père, et je t\'épou-serai; jedirai: „Celui-ci m\'a vaincue,quot; et je remettrai le gésier dans ta poitrine comme il était; car autrement nous mourrons de faim ici au milieu de la montagne.quot; 11 lui dit: „As-tun faim maintenant? t\'apporterai-je un ragoüt cbaud a manger?quot; Elle lui dit: „Bien, apporte-le, fais-me voir.quot; 11 apporta le
I) = irailri\'liinii.
lÜO IX. Histoire du luusicien ambulant, et de son fils.
su^nê takly? qfilot-loh taiji\'\' hatuh warryny. gfib olqadah we-qal-loh itmily fattë bilahmè kalum letnên sawa wëwarra-lha \'rrahajo elly bitnazzil dahab. bacdoh \') qacadum süwaije sawa. qalet-loh qüm lamma nitfassah süwaije fy wast elgabal. hal-letoh qam wêhattë riglêh ca]a Tard wêmisket elmaqraca fldha1) wëhabatet elbusiU wëqalet-loh tyr waddyny fy qasr abüje. tar byha \'Ibusat waddaha li \'Iqasr. wiqif ibn elgecêdy fy wast elgebel lïwahdoh. misi fy sikke baqa jicaijat cala nafsoh fidil mesaflr safar jöm. qam iltaqa naljletên fy wast elgebel tar-i2hyn balah wabde balabha ahmar wëwabde balahha asfar. Qam qatac Ijalahe safra wëkalha qam tilic fy itisoh qarn issabak fi \'nnahlatên. maddë ydoh gab balaba hamra kalha rah elqarnë mir rasob. qam mala cibboh min elbalab el\'ahmar wel\'asfar wëfidil mesaflr 161 maca nahar sahrên tamam lamma bassal
gobelet2) et lui dit: „Remplis-toi de ragout de viande.quot; Tous les deux maugèrent ensemble, il lui montra la meule qui fait couler de l\'or. Après qu\'ils se furent reposes un pen ensemble, elle lui dit: „Aliens nous promener un pen dans la montagne.quot; Elle le lit se lever et mettre ses pieds sur la terre; puis olie prit la baguette de sa main, frappa le tapis et lui dit: „Vole, porte-moi dans le chateau de mon père.quot; Le tapis s\'envola avec elle et la porta au chateau. Le flls du musicien resta soul au milieu de la montagne, il marcha sur la route en pleurant sur lui-même et continua a voyager (ainsi) une journée. Alors il trouva au milieu de la montagne deux dattiers, portantdes dattes; un d\'eux avait des dattes rouges, l\'autre des dattes ]2jaunes. II cueillit une datte jaune et la mangea; alors une corno sortit de sa tête et s\'entortilla autour des deux dattiers. II étendit la main, prit une datte rouge et la mangea: la corne disparut de sa tête. Alors il remplit sa pochc de dattes rouges et jannes et continua a voyager jour et nuit pendant deux mois entiers, jusqu\'a ce qu\'il arrivat a la ville do la fllle
= fy ydha.
\'■\'}) Plus haut c\'était, nne écnollo.
IX. Ilistoire du musicien ambulant et cle son fils. 1\'21
elbeled betacet bint elmelik wêgi taht osserajo wênMa wêqal adf \'Ibalalj elly min gêr awan. qamet bint elmelik qalet lil-haddamyn istirü-ly bala^ min erragil di. istaru minnoh torten 1) balal.i wêcatühum lïbint elmelik. laqatuh balah asfar kalethum ettórtên. till0 laha taman qurün fy rasha kullï arbaca misku fy Ijêta. Fitgamacet calêha ahl essenlje wabüha qill elhabar ê? qalu ilina tallêna iltaqêna taman qnrun cala rasha cala gaf la \'3 wëmisku fl \'Ihètan. gamac abüha ell.mkama ma cirfïïs jidawüha, wêjigybu elmenaéyr jinéuru fl \'Iqurün ma jitnaérüé. qAm abüha tallac menady fl \'ibeled elli jidy dawa lïbint essultan wetliiff jitganwizha wêjicmil wazyroh. qilm rfth ibn elgecêdy auwnl jöm talla0 balaha hamra wèkassarha hitat wfihaltöha fy ba-nakha kaletha rah qarnê min rasha. zagratu \'Iharym wëflr-hum wêqillü elhakym di éatir wëhasüh fl \'sseraje tamant
du roi. II vint sous le palais et cria en disant: „Voila des dat-tes qui n\'ont pas de saison.quot; 2) La flllo du roi dit aux dome-stiques: „Achetez-moi des dattes de eet homme-la.quot; lis ache-tèrent de lui seize dattes et les donnèrent a la fllle du roi. Elle vit que c\'étaient des dattes jannes et les mangea toutes los seize. Huit cornes sortirent de sa tête, et quatre par quatre se prirent a un mur. Les geus du palais s\'assemblèrent autour 13 d\'elle, et son père dit: „Qu\'y a-t-il?quot; On lui dit: „Neus levi-ons les yeux et nous vimes tout a coup huit cornes sur sa tête qui se prirent aux (deux) murs.quot; Son père assembla les mé-decins: ils ne surent pas la guérir, ils apportèrent des scies pour scier les cornes, maïs elles ne se laissèrent pas scier. Alors son père envoya un crieur par la Ville (disant): „Celui qui donnera un remède a la fllle du sultan par lequol elle gué-rira, l\'épousera et sera nommé vézir du roi.quot; Le fils du musicien y alia le premier jour, prit une datte rouge, lacassaen morceaux et la mit dans sa bouche; elle la mangea et une corno disparut do sa tête. Les femmes crièrent de joie, se réjouirent ot dirent: „Ce médecin est habile.quot; On le retint au palais huit
ture ost une quant,ito Je huit.
C. ii d. qui sont dos quatre saiaons.
Vl\'l IX. Ilisioire du musicien ambulant et de son Bis.
yjam. (iacad tamant yjtim wêkullï jöm jitallac qarn lamma tallac minha \'ttaraan qurün. wêqam elmalik hasuh katab el-kitab calêha wetgauwizha wêcamaloh wazyroh. lamma dahal ca]êha (|al-lMia fèn elbusat beta\'y welmaqraca wazzuwêli war-ivahAje? qaiet-loh huwa into? qal-laha raafftby wala marübik? qalet-loh la inte marübak tilic aqwa min marCiby. wèqacacluni waja bac(lè fi \'Ikamal.
jours, il y resta huit jours, faisant disparaïtre chaque jour une corne, jusqu\'a ce qu\'il l\'eüt délivrée des huit cornes. Alors le roi le retint et fit le contrat de mariage avec lui; il l\'épousa1), et le roi le nomma son vézir. Lorsqu\'il entra chez elle, il lui dit: „Ou est mon tapis, la baguette, Fécuelle et la meule?quot; Elle lui dit: „Est-ce toi?quot; 11 lui dit: „Est-ce mon tour ou le tien (qui est le plus fort)?quot; Elle lui répondit: „Non, ton tour est plus fort que le mien.quot; Et ils demeurèrent ensemble en pleine harmonie.
La jeune lille.
X. Histoire du rossignol chanteur.
X.
Kan fyh wfthitl mehallif telat wilful wcVlunt. vvêgi erramp;gilJ mat abühum. qam uhwatha banu-lha seraje wêqacca(lüha fyha hyje wêummêha. wègat elbint cisqet wühid lakin mus ta\'ilah min ihwatha. qamet qalet lïwalide cagüze ana ahibbê wahid mus ta\'ilah min ihwati. qamet efaguze qalet-laha qüly-lhnm intu banêtü-ly seraje küwaijise lAkiu naqise Mge. jeqülü-lik haget ê? qüly-lhum bnlbul essaijnh. jeqümü jiruhü Jegybnh jeqüm bulbul essaijab jeruééühum bïrainl jinazzilhum fy sat1ic ard. fêlamma gum uhwatha qalet-lühum hatü-ly bulbul essai-jah cala éau jiqba jisallyny. qam ahüha elkebyr qal-iaiia taijib. cata lahüh essibha wêqai-loh iza kanet essibha di tedyq acrat
X.
Histoire du rossignol chanteur.
iXi
U ótait (une fois) un homme qui avait trois flls et une fille. i Et l\'homme, leur père, vint a mourir. Les frères batirent pour olie ^ un palais et l\'y installèrent avec sa mère. La jeune fille s\'éprit d\'amour pour quelqn\'nn, mals elle ne put l\'obtenir de ses frères. Alors elle dit a une vieille\'femme: „J\'aime quelqn\'nn, saus pouvoir l\'obtenir de mes frères.quot; La vieille lui dit: „Dis-leur; „vous m\'avez bati un joli palais; mais il manque de quelque chose.quot; lis te diront; „de quoi?quot; alors dis-leur: „dn rossignol chanteur.quot; Es partiront pour l\'apporter; le rossignol chanteur jetera du sable sur eux et les fera descendre dans la septième terre.quot; Quand ses frères vinrent, elle leur dit: „Ap-portez-moi le rossignol chanteur pour m\'égayer.quot; 8on frère
I) Pouv leur ausur.
X. Histoire du rossignol chanteur.
slêinnê mauwutny bulbul essaijah. FêsMr fidil mesaflr fi \'Iga-bal. qabloh wahid fi \'ssikke qal-loli inte ra\'ih fèii ja gadac ? qal ana nVih agyb bulbu] essaijah. wëqam errftgil qal-loh wê-akam \') zeijak rigale mauwuthum bulbul essaijah lakin lamina terüb cand elburgê betacoh iddarf fy hitte ma-thallihsë jisüfak lamma jinzil jehuss elqafas betacoh jinam iqfll calêh wêsyloh wêtannak ga,Dy. fërah iddari1 fy hitte lamma nizil ma-sbursë calêh lamma jinam taijib rah qafal elqafas calêh wëhuwa rig-lêh lissa barra. qilm itnatar tilic baiTa rassoh bïramlë bïriglêh 3 nazziloh taht efard. qamet essibha daqet fy yd ahüh. Qam ahüh elwustany qal-loh bod elljatim di quot;Ibisoh fi-sbacak il-la-(jêtoh 2) daq acraf lëinnisa hu sul fyje elfarat ana ra\'ih agyb ijulljul essaijah wagyb ahüje. qam fatoh tannuh masy fidil mesafir lamma hassal bulbul essaijah. nizil bulbul essaijah
aïné lui dit: „C\'est bien.quot; 11 donna a son frère son chapelet et lui dit: „Si ce chapelet se rétrécit, sacheque le rossignol chan-2teur m\'a tué.quot; 11 partit et continua a voyager dans le désert. Quelqu\'un le rencontra en route et lui dit: „Oü vas-tu, jeune homme?quot; II dit: „Je vals quérir le rossignol chanteur.quot; Surce l\'homme lui dit: „Combien de gens comme tol ont été tués par le rossignol chanteur! Mais si tu arrives ü ta tour, cache-toi dans un coin, ne te fais pas voir par lui jusqu\'a ce qu\'il descends et entre dans sa cage pour dormir; alors ferme (la cage) sur lui, enlève-lo et reviens.quot; 11 alla, se cacha dans un coin jusqu\'a ce qu\'il descendit; 11 n\'attendit pas qu\'il fut bien en-dormi, et alla fermer la cage sur lui pendant que ses pattes étaient encore dehors. II sauta dehors, l\'ensabla de ses pattes et le lit descendre sous la terre. Le chapelet se rétrécit dans sla main de son frère. Alors le deuxième frère lui 3)dit: „Prends cette bague, mets-la a ton doigt; si tu vols qu\'elle se rétrécit, sache que je vous ai devancé (dans la mort). Je vals chercher le rossignol chanteur et ramener mon frère.quot; II le quitta et s\'en alia. II continua a voyager jusqu\'a ce qu\'il arrivat chez le
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Au cadet.
= in laqêtoh, voir graram. § HG. Do mömo, plus loin, il-laqêtyha.
X. Histoiro du rossignol chanteur.
dahal fi \'Iqafas. qam ral.i jiqfil calêh olbab. qam itnatar baqa barra nataroh bïramlê bïriglêh nazziloh taht erard. qam clha-tim daq cala-sbac ahüh. qam rah llummuh clwalad ezzugaijar qal-laha ana nVih agyb ihwAty wagib-bulbul essaijali hodi \'Iwarde di il-laqêtyha diblet acrafy lêinnêny keman mutt. FidiU mcsafir lamma jebassal elburgê betö,c bulbul ossaijali. iddari5 fy hitte lamma nizil bulbul ossaijah wêdahal güwa \'Iqafas. subur calêli lamma rfth li quot;nnóm taijib wëqam qafal calêh ol-qafas. qam mafzüc bulbul cssaijah qal-loh fy car(.lak saijibny. qal-loh hat uhwaty wana asaijibak. qal-loh taijib hod min orraml milly \') taht elqafas wêruééuh fi Tarrl wêhum uhwa-tak jitlacum. qam had min erramlê min taht elqafas wêrassoh. tall iltaqa zijado can alfe nafs tirum isi1) cabyd wöisi turk. qalü-loh into misiktö bulbul essaijah ihna kullïna gcna cala
rossignol chanteur. Celui-ci descendit pour entrer dans la cage. II alia fermer la porte sur lui, il sauta dehors, jota du sable sur lui de ses pattes et le fit descendre sous la terre. La bague se rétrécit au doigt de son frère. Alors le petit garron alia choz sa mère et lui dit: „Je vais ramener mes f\'rères et appor-ter le rossignol chanteur. Prends cette rose-la; si tu vois qu\'olle est fanée, sache que je suis mort aussi.quot; II continua a voya- 4 ger jusqu\'a ce qu\'il arrivat a la tour du rossignol chanteur. II se cacha dans un coin, jusqu\'a ce que le rossignol chanteur descendit et entrat dans la cage. 11 attendit qu\'il fut bien en-dormi, puis il ferma la cage sur lui. Le rossignol chanteur se leva ofï\'rayé et lui dit: „Sous ta protection! mets-moi en 11-berté!quot; II lui dit: „Rends-moi mes f\'rères, et je te lacherai.quot; 11 lui dit: „Bien, prends du sable qui est sous la cage, répands-le sur la torro et tos frères sortiront.quot; II prit du sable de dessous la cage et le répandit. 11 leva les yeux et vit plus de mille hommes sortir, en partie des Nègres et en partie des Turcs. Ils lui dirent: „Tu as pris le rossignol chanteur; nous tous sommes venus pour cela, mals nous no pümes pas le prendre. Si
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isi = asje, pliuicl do se; isi — isi „en partie — en partie.quot;
X. Histoive du rossignol chanteur.
sanoh wala cirifnÉlé nimsikoh löma inte maucüd byh mil kun Lis 5 tacraf\' timsikoh. Qam dauwar cala uhwtUoh fyhum ma laqö-hums. qam rah lïbulbul essaijah wêqal-loh \'Jjwaty lissa mA tirüs. qam qal-loh taijib hod ramie miu elbêda wêruséoh. qam had erramle wêraééêha. qam tufu \') \'hwatoh waja zijade can bumsëmyt nats. hadhum bilhudn wêsalum bulbul essaijah fil-qatas wèsafrum wêrahü hattflh güwa \'sseraje wèbaqa jigauny bissót elgamyl jihally omuas min bijütha tinzil tiqaf taht es-sababyk. qam nizil ahüha quot;Ikebyr qacad fy dukkanoh. qam ta\'it calêh wahid magraby ((al-loh éaiak wisih ja éatir Meham-med naddafuh woqcod fy wast errigale. qam qalac erimme min (icala rasoh iltaqa quot;ssal nadyf. Rah lïummoh wêqal-lAha \\lyny sal gèr di ahsan wahid magraby fat calêja wêqal-ly da salak wisih. ihtat-loh ummoh éal tany laif\'oh wêlibsoh fóq rasoh wêrah fi Mdukkan. qam elmagraby rigic calêh qal-loh amuf
5 tu n\'y étais pas prédestiné, tu n\'aurais pas su lo prendre.quot; II chercha parmi eux ses frères et ne les trouva pas. Alors il alia vers le rossignol chanteur et lui dit: „Mes frères ne sont pas encore sortis.quot; II lui dit: „Bien, prends du sableblanc et répands-le.quot; II prit le sable et le répandit. Ses frères sortirent avec plus de cinq cents personnes. II les embrassa; ilsenlevè-rent le rossignol chanteur avec sa cage, partirent et allèrent le mettre dans le palais. La il chantait d\'une voix si belle que les geus quittalent leurs maisons et restaient sous les fenêtres.— Sou*) frère ainé sortit et s\'assit dans sa boutique, ün Moghré-bin passa prés de lui et lui dit: „Ton turban est sale, Mohammed l\'Avisé; uettoie-le et après assieds-toi parmi les hommes.quot; b II arracha le turban de sa tête et le trouva propre. 11 alla trou-ver sa mère et lui dit: „Donne-moi un autre turban; car un Moghrébin est passé prés de moi et m\'a dit: „Ton turban-la est sale.quot;quot; Sa mère lui douna un autre turban; il le plia, le mit sur sa tête et s\'en alia a sa boutique. Le Moghrébin revint a lui et lui dit: „Mals je t\'avais dit de nettoyer ton turban.
1) Pour lil\'v, voir gramiu. § 18o.
2) ])e la jeune fllle.
X. Histoire du rossignol chanteur.
Vil
ana (lulti\'-lak naddaf sfilak ja éatir Mehammed. qam rah him-moh wêqal-löha \'hky-ly ana ^ssfU betacy andaf min eséylan betüc etinas elqacidyn gamby fl Mdekakyn ezei elmaèraby da Jigi candy wejqul-ly éöJak wisih? qSlet-loh ana a(iiil-lak jaiLny jacny lik uht rah titlac fi \'ssê elbattal hiqul-lak idbahha. qam qal-Mha ja sal Am ad bah nhty ana ahodha warüh acys byha fi 1 gahal wèrizqy wêrizqêha cal-aliah. Qam hadha wêfldil mesafii\' ï becyd can elbeled bïtamant yjam. qam gabha gam be sagara wëqaccadha wêqacadu letnên kalu sawa. wêqal-laha nu(|cud hene ja nhty negyb snwaijet hagar nfmilhum cisse wana as-tad-lik elgazal winti takly. qam eésatir Mehammed simic hissë rigale qam fat uhtoh wëmisy süwaije iltaqa magara Catmc qam nizil iltaqa gnwaha fldawyje bithadditum wêbiqülum lï-bacd qümn qassimti \'nnawa\'ib hallyna nakul. qassimu nawü-\'ibhum wêhattühum fl Tard welkehyr betahhnm qal-lühumquot;\' sylum kulll wahid naji\'bkü. Qam eésatir Mehammed ithasar«
Mohammed l\'Avisé.quot; Alors il alla chez sa mère et lui dit: „Dis-moi, mon turban a moi est plus propre que les turbans des gens assis prés de moi dans les boutiques; comment ce Moghrébin-ia vient-il chez moi me dire: „ton turban est salequot;?quot; Elle lui dit: „Je vais te le dire, mon flls: cela signifie que tu as une sceur qui va commettre des infamies; il te dit de l\'égor-ger.quot; II lui dit: „Grand Dieu, égorger ma sceur! je la prendrai (avec moi) et j\'irai vivre avec elle dans le désert, et Dieu pour-voira a ma vie et a la sienne.quot; II la prit avec lui et continua 7 a voyager buit jours loin de la ville. 11 la mena a un arbre, la fit asseoir, et tous les deux restérent Ia et mangèrent ensemble. II lui dit: „Nous resterons ici, ma soeur; nousappor-terons quelques pierres et en ferons une hutte: je chasserai les gazelles pour toi, et tu en mangeras.quot; Alors Mohammed FAvisé entendit des voix d\'hommes; il se leva, quitta sa soeur et marcha un pen. 11 trouva une grotte obscure; il descendit et y trouva des brigands qui parlaient entre eux et se disaient: „Allons, partagez les portions et mangeons.quot; Ils partagèrent les portions et les mirent sur la terre; et Ie chef d\'entre eux leur dit: „Prenez, chacun sa portion.quot; Mohammed TAvisé se8
X. Histoiro du rossignol chanteur.
fyhum sai najib wajahum. fldil wal.iid fyhum ma Ijadéï. qal-lühum ana ma liadtis na\'iby. qalü Iïbacd nohottë ennawa\'ib fl Tarcjê neciddühum. qam essatii\' Mohammed hatte na\'iboh tany wajahum. caddu \'nnawa\'ib iltaqühum arbacyn n;Vib illa wahid barduh. essêh betahhum qal-lühum sylum baqa ahó ta-mam. maddê ydoh quot;séatir Mehammed had mVib. qam wahid ficjil fi Tahir qal ana ma hadtié na\'iby. qam essêh qal calêk eraman tizhar elly fy wustlna ma-thafsL qal-lühum adyni uwalad zugaijar. Qalu-loh inte sancetak ê? qal-lühum sanccty haramy flsuftükum gêt wajakum. qalü-loh tishar wajano fi \'llêl wala fi \'nnahar? qal-lühum lê? cala san ê? hallüny ana bene ahdimkum. qalü-loh taijib. rah gab uhtoh biswês wö-hattaha fy hitta güwa \'l megara wchüwa jegyb elhidmo jih-dimhum taijib tamant yjam. )jacd ettamant yjam hallahum namum wësahab olhangar min gambê wahid wênizil calêhum larbacyn illa wahid qattilhum wêsalhum ramahum güwa oda
mêla parmi eux et prit une portion avec eux: il en resta un qui n\'avait rien roqu, il leur dit: „Je n\'ai pas regu ma portion.quot; lis dirent entre eux: „Mettons les portions par terre et comp-tons-les.quot; Mohammed l\'Avisé remit sa portion avec eux. Ils comptèrent les portions et en trouvèrent, pourtant, quaranto portions moins une. Lour chef leur dit: „Prenez done, c\'est juste.quot; Mohammed l\'Avisé étendit la main et prit une portion. A la fin un resta, il dit: „Je n\'ai pas regu ma portion.quot; Alors le chef dit: „Nous t\'accordons le pardon, parais toi qui os au milieu de nous, ne crains rien.quot; 11 leur dit: „Mo voici, je «suis un petit garqon.quot; Ils lui dirent: „Quel est ton metier?quot; 11 leur dit: „Mon métier est celui do voleur; je vous aivuset suis venn avec vous.quot; lis lui dirent: „Veilloras-tu avec nous la nuit ou le jour?quot; 11 leur dit: „Pourquoi? a quel bon? lais-sez-moi ici pour vous sorvir.quot; Ils lui dirent: „C\'est bien.quot; II alia prendre sa soeur a la dérobée, la mit dans un coin do la grotte et fit bien son service auprès d\'oux pendant huit jours. An bout de huit jours il les fit s\'endormir, tira le poignard qui ót,ait au cótó d\'un (des velours) ot se jota sur les quarante moins un; il los tua, los enleva ot los jeta dans une chambre.
X. Mistoire du rossignol ohimteur.
wênadah luhtoh wênaJ -Ifiha Myny qattiltühum alio 3]m;ll da won neMs kulloh baqa betacik ja uhty wana atlac a stad ol-ftazal wagybuh winty tutlmhy wênaknl. qalet-loh taijib jahuje. Ti]ic istad elgazAl iltacia sal/ón zogaijniyn wêhuwa g;Vy. mi-m sikhum fy ydoh wêgabhum qal-laha ahóm dóli jiwannisüki ,ja nhty iza kimt ana barra. qalet taijih ja aljüje. wêqam jóm tilic jistad. qamet elbintê masje güwa ^megara titfassah sim ot hiss elly blnazic wejqül ah. tatahet calêh efoda iltaqetoh cab(l6 maqtül min elfedawyje fyh errüh qalet-loh inéallah jigy lïa-hüje qatlê zê ma qatalak. misket-loh 3lguruh gassalethum wê-baqat tedy-loh aklê lamma saddë hèloh wêtallacetoh barra darretoh fi \'Imagare. abüha jitlac jistad wêjigy wêla cilmüé. bibiet wildet minnoh waladên. Qamet qalet lifabd ibna biddlnali neéüf móto lïabüje. qam eFabdê qal-laha icmili caijane wêqüly-
Puis il appela sa sceur et lui dit: „Voila, je les ai tués; ces trésors-ci et les cuivres, tont t\'appartient maintenant, ma sceur. Je sortirai pour chasser les gazelles, je les apporterai, tu les accomoderas et nous (en) mangerous.quot; Ellelui dit: „C\'estbien, mon frère.quot; II s\'en alia pour chasser les gazelles: comme ilio revenait, il trouva deux petits lions. II les prit dans sa main, les apporta et lui\') dit: „Ceux-la te tiendront compagnie, ma soeur, quand je serai dehors.quot; Elle lui répondit: „C\'est bien, mon frère.quot; ün jour il sortit pour chasser. Alorsla jeune fille marcha dans la grotte pour se divertir; elle entendit la voix d\'un homme quigémissait et disait: „Ah!quot; Elle ouvritlachambre et trouva que c\'était un nègre blessé, des brigands, qui avait encore de la vie. Elle dit: „Dieu veuiïïe que mon frère soit tué comme il t\'a tué.quot; Elle pansa ses blessures, les lava et lui donna a manger jusqu\'a ce que sa, santé fut rétablie; puis elle le fit sortir dehors et le cacha dans la, grotte. Sou frère sortait a la, chasse et revenait saus s\'apercevoir de rien. Elle devint enceinte et eut deux enfants de lui. Alors elle dit aun nègre: „II faut trouver un moyen de tuer mon frère.quot; Le nègre lui dit: „Feins d\'etre malade, et dis-lui: „j\'ai de 1\'appétit pour
1) A sa sceur.
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X. Histoire lt;lii i\'ossignol cli ulcui-.
-l(jh ana nitay fi Tenab beta0 elgaimo. jeqüm jei\'ül.i jeg.vboh jaklüh elwnhüs li \'ssikko. qamufc elbiutü raqadet caijane lamma gi abulia qalet-lob riil.i Mt-ly ceiial» min betac elganne absan nifsy fyh. qtlm abfiba qal-lamp;ha bat.iir ja ubty. safir abüba li \'Igabal sitt usbur iltaqa wabde güle fi \'ssikke qal-liiha \'ssala-nui cal(\'kiiin Ja uinmïna \'Igüle. qalol-lnb calékuin essalfvm Ja salii- Mebammed. (|aJet-lnb intn rA\'il.i l\'èn? (|al-lS,ba ana n^ib agyb cenab min elganne. qalet-lob da elly hahtak M li \'Imns war-da \'adCl. qal-lamp;ba di babyhe ubty cizze babiViby li Mdinjo.
11Qamet catat-lnb kóra wèqaletdob innyba wemsi tababba hatta tüsal lïbadd elganne. badba minha ramaha fidil maéy waraba lamma bassal elgenêne. qatal fi Tenab wètannob gA\'y safir vAb cande ubtob. simcn bissob essuba\' qamu girjn tilcu min elbirbe badiib bilhndn wëbaqü Jebüsüh. büwa baqa Jitabtal) calêhum. qamet ubtob qalet lilcabd iddari3 elmedabwy abüje
les raisins du paradisquot;; il ira pour les apporter, et les bêtes fe-roces le mangeront en route.quot; La Jeune fllle se coucba (comme) malade; lorsque son frère vint, elle lui dit: „Va, apporte-moi des raisins du paradis, paree (|ue J\'en ai envie.quot; Sou frère liu dit: „A ton service, ma soenr.quot; Sou frère voyagea six raois dans le désert; il rencontra nne ogresse sin- son cbemin. 11 lui dit: „La paix soit sur vous, mère ogresse!quot; Klle lui répon-dit: „Et sur vous soit la paix, Mobammed l\'Avisé.\' Puis elle lui dit: „üü vas-tu?quot; II lui dit: „Je vais chercher des raisins du paradis.quot; Elle lui dit: „Celui qui t\'envoie ace voyage, est un ennemi.quot; IJ lui dit: „C\'est nne amie, ma soeur, ma meil-13 leure amie au monde.quot; Alors elle lui donna nne boule et lui dit: „Jette-la (par terre) et marebe a sa suite, Jusqu\'a ce que tu arrives au paradis.quot; II la prit d\'elle, la jeta et continua a mareber derrière elle, Jusqu\'a ce qu\'il arrival au Jardin (duparadis). 11 cueillit des raisins et retourna, j)artit et alia cbez sa soeur. Les lions entendirent sa voix, sortirent en courant de la grotte 2), l\'embrassèrent et le baisèrent, pendant que lui les
(= cophte p-erpe „ lo tumplequot;), et, par conséquent, souvent des grottes.
Dans li; toxtc, il y a Inrhr, mot rini signifio los ruines rtgyptiwines
X. Histoire ilu rossignol chanteur.
fthó gi tany mA hadclis mauwitoh. dahal ida-lha Teuab kale-toh. wêsannet qaddë gumca wëqalet lifabdê suf-loh möte ma jirgahsë minha. qal-laha (]flly-loh ana mahiffié illa cala moijet elmehaija. Lamma gi ahüha (|alet-l(jli ana liswa caijane rnahif- in fls illa cala moijet elmehaija. qal-iaha hadir ja uhty agib-lik. rildb hu mar wêmiéy saflr li \'Igabal. qamu \'ssuba0 letnên girju vvarah kullï ma jiraggahhum jirgacüi tany. qamet uhtoh qaiet-■loh hodhum bïhês mué qacidyn hene. bacdë ma saflr qamet uhtoh qalet liFabd iza kan jirgac tany nimsikoh nimanwitoh ihna letnèn hüwa wessubac betCfoh. flclil mesaflr sane li 3lga-bal lamma hassal bahr moijet elmehaija. qacad taht essagara gamboh. Iltaqa hamamtên bêjitkallimum waja bacdë fóq es-u sagara wêjiqülu bint essultan caijane elhukama bess ma jicra-tüs jidawüha welhakym elli ma bidawihaé M bimauwitüh. qamet ettanije qalet nmmai tehiffê cala êquot;? qalet tehiffê cala
caressait. Alors sa soenr dit au nègre: „Cache-toi; voilalenml-heuroux, mon frère, est revenu, personnene l\'a tué.quot; Jlentra et lui donna les raisins; elle les mangea. Elle attendit une se-maine, puls elle dit au nègre: „Trouve-lui une mort d\'oü il ne revienne pas.quot; II lui dit: „Dis-lui: „je ne guérirai que par l\'eau de la vie.quot;quot; Lorsque son frère vint, elle lui dit: „Je suis en-13 core malade, je ne guérirai que par l\'eau de la vie.quot; 11 lui dit: „A ton service, ma soenr, je te l\'apporterai.quot; II monta sur son ane et partit pour le voyage au désert. Les deux lions coururent après lui; toutes les fbis qu\'il les repoussait, ils iv-venaient. Sa soeu)- lui dit alors: „Prends-les (avec toi), puis, (pi\'ils ne veulent pas rester ici.quot; Après qu\'il fut parti, sa soeur dit au nègre: „S\'il revient, nous deux nous Ie prendrons et nous le tuerons avec ses lions.quot; 11 continua a voyager une année au désert , jusqu\'a ce qu\'il• arrivat a la mer de l\'eau de la vie; il s\'assit sous un arbre a cöté. 11 vit deux pigeons qui parlaient entre eux sur l\'arbre et disaient: „La fille du sultan est malade, seulement les médecins ne sa vent pas la guérir, et le médecin qui ne sait pas la guérir, est mis a mort.quot; Le
1) — /lifldwyhdé.
X. Histoire du rossiguol chanteur.
moijet elmehaija. qfim simf elkalfnn hetalihum eééatir Meham-med wêqclm mala baMsijên \') wabryq wêljattühum alluimai\' betacoli fldil raesafir lamma liassal bêt elmalik wêclahal-loh wèqal-loh ana hakym \'auz adawy biutak. qal-loh ja gadac rülj inte husara 11 \'Imöt. qal-loh ana bigimlet en nas amüt in ma 15 dawêthAs. qal-loh taijib rüh In hafflftëha itgauwizha. TiH candêha \'ééatir Mohammed iltaqaha moqabbilinha lilqible lil-möt. talla0 ennas min Canclëha wêsakkê calêha \'Ibab hyje we-hüwaquot; wêmisik lahryq betac moijet elmehaija wèraééuh calèha. qamet cala hêlha kallimetoh dufery. simcu hisseha elli waq-fyn barra. zagra nni elharym. fatal? elbab talabet efaklê du-gry. qam abüha nadah lilqady katabu \'Udtab wedahal calêha wê\'amalü-loh Ifarah wëqacad wajaha arbacyn jóm. wëéal can-
second dit: „Mais parqnoi gnérira-t-elle done?quot; L\'antre répondit: ,.Klle giK\'ü\'iiu par l\'eau de la vie.quot; Mohammed l\'Avisé entendit leurs paroles; il romplit deux (•ruches et une aiguière, les mit sur son ane et continua a voyager juscju\'a ce qu\'il arrivat a la maison du rol. 11 y (intra et lui1) dit; „Je suis médeciu; je veux guérir ta lille.quot; 11 lui répondit; „Mongar^on, va-ten, c\'est dommage de te tuer.quot; 11 lui dit; „Je serai avec les autres, je mourrai, si je ne la guéris pas.\' 11 lui dit; „(\'est hien, si 15tu la guéris, tu l\'épouseras.quot; Mohammed l\'Avisé monta chez elle. II vit que Ton la mettait déja dans la direction de la Mecque pour la mort2). li fit sortir les geus de chez elle et ferma la porte sur elle et sur lui-mêmo3), prit l\'aiguière de l\'eau de la vie et la répandit sur olie. Klle se leva droite et lui paria tont de suite. Les gens qui restaient dehors, entendiront sa voix; les femmes crièrent de joie. il ouvrit la porte; elle de-manda aussitót h manger. Son pore appela le cadi, on fit lo coutrat de mariage, et il entra chez elle. On célébra les noces.
An roi. • t i •- \' i
On tourne la face du mourant dans la direction cle la pnere, c est-
a-dire\' vers la Mecque.
C. a d. de sorte qu\'ii restait senl avec elle.
X. Histoire du rossignol chtinteur.
dêha balasi min moijet elmehaija wêqal-lSha ana mesafir aéüf ahly wagy tany. rikib elhumar beta\'oh wëhad wajali balasi lïiihtoli. fidil mesafir lamina hassalhum. Qamet nhtoh éafetohi\'i qaiet lirabd olinedahwy ahüje abó gi tany ana lab alahhyh 11 quot;llcalam winte taca]o min warah iqtac raiiabtob. fïnizil aljüba sallim calêha wêqal-iaha ana gibtê-lik moijet elmehaija. qalet taijib ja ahujc cumry maea dammak min eddinjo. qam efabdt) «a-lob buwaiK! min warab wêbabatob bilbangar qatac raqab-tob. qamu \'ssubü0 lamma safum raqabet sidbnm wi([icet |i]cn 11 \'Ibala zaciqyn. qam efabdë qatacoh bitat wêhat^ob li \'Ihnr-gê betacob wëbattob calbuinar wêtaradob. Firllü essubüc sA.\'-17 iqyn elhumar lamma dam wèwaddnh hadd elbêt betac bint elmalik W0sacl)atii fi \'hnrgè salüh wétiTn dumu\'luim cala had-dübum. qaiet-lübnm ma-lkum bitcaijatiim intu sidkii ijarabkum
et 11 resta avec elle qnarante jours. 11 déposa chez elle une crucbe de Tean de la vie et hu dit: „Je pars pour voir ma familie, et je reviens.quot; II monta sin- son ane, prit une cruche avec lui pour sa sceur et contlnua a voyager jusqu\'a ce qu\'il arrivat chez enx. Ha sceur le vit et dit au nègre: „Voila, le malheureux, i(i inou frère, est revenu; je vals le distraire par des paroles, tu viendras par derrière et lui couperas la tête.quot; Sou frère des-cendit, la salua et lui dit; „Je t\'ai apporté l\'eau de la vie.quot; Elle lui dit: „C\'est blen, mon frère; ma vie tient a ton sang M dans ce monde.quot; Le nègre vint a lui par derrière perfldement, le frappa de sou poignard et lui coupa la nuque. Lorsque les lions virent tomber la tête de leur maïtre, ils coururent en criant au désert. Le nègre le coupa en morceaux, mit les mor-ceaux dans sa sacocbe, cbargea la sacoche sur l\'ane et cbassa l\'ane. Alors les lions continuèrent a pousser l\'ane jusqu\'a een qu\'a la lin ils le fissent parvenir a la maison de la fille du rol. Ils grimpèrent sur la sacoche, 1\'enlevèrent et montèrent, pendant que les larmes roulaient sur leurs joues. Elle 1) leur dit; „Pourquoi pleurez-vous\'?- votre maltre vous a-t-til frappés ou
La fille du roi.
X. Histoive ilu rossignol chanteur.
wala è? qilmet hattet ydha fi \'Ihurs titallac elly fyh. qfunet erras betahtoh tilcot f\'yquot; ydha. qamet habatet cala sifMha wê-qaiet ja tara 0aclü wala habyb elly qatalak? wêqamet miske-toh hattetoh fl Töda lidiet tenissë fyh lamma halletoh zo ma kan wêgabet elbalasy betac moijet elmehaija wëkabbet calêh minnoh. erurüq beta0 gittetoh licbet wêraddet fyh errüh. fldlet tekubbê calêh moije min betac elmehaija tamant yjam weqam is.alisan ma kan. Qaletdoh myn elli kan qatalak? qal-laha el-kntra tiglib essega\'a 1) qablüni arba\'yn fedawy fi \'ssikke wana ra\'ih caiul ahly qataltühum ma-fdils illa wahid hadny huwane. wêbaMë ma tall iltaqa sihhetoh ahsan ma, kanet habas essab-cên fy êda cala san ma jimsüs warah wëqal-limratoh ana nl\'ih asiif ahly wêarga0. wërah saflr sabag rühoh cabd westara siiwaijet hawatim wësüwaijet liban wërah cand elmahill elli
qn\'y a-t-il?quot; Elle mit la main dans la sacoche, pour retirerce qu\'il y avait. Sa2) tête lui vint dans la main. Elle se frappa la poitrine et dit; „Est-ce un ennemi on un ami quit\'a tué?quot; Elle le prit, le porta dans ime chambre, et continua ararran-ger jusqu\'a ce qu\'elle l\'eüt mis comme il était. Puis elle ap-porta la cruche de l\'eau de la vie et en versa sur lui. Les values de sou corps commencèrent a jouer et y firent revenir la vie. Elle continua a verser sur lui de l\'eau de la vie pen-18dant hult jours, et il se leva plus fort qu\'il n\'était. Elle lui dit: „Qui est-ce qui t\'a tué?quot; li lui répondit: „Le nombre dompte le courage. Quarante brigands m\'ont rencontré en route, pendant que j\'allais chez mes parents; je les ai tués, il n\'en restait qu\'un, qui m\'a surpris perfldement.quot; Lorsqu\'il se re-garda, il trouva sa santé meilleure qu\'elle n\'était. 11 enferma les deux lions dans une chambre, pour qu\'ils ne le suivissent pas, et dit a sa femme: „Je vals voir mes parents et revenir.quot; II partit, se teignit en nègre, acheta quelques bagues et un peu de résine et alia au iieu oü se trouvait sa soeur. li dit: „Los
1) Voir gramm. p. HIO, n0 .\'M •2) Do Mohammed l\'Avisó.
X. Histoire du rossignol chanteur.
fyh nmoli wêqfll elbawfltim walls,din ja ban At. qamet tihtnh \'jfcilet lifabd ja sydi e,ssacyd istiry-ly ladin wêhawatirn uilab-bisha lifulad. qüin nadali calêh efabd qAl into wajak ladin wamp;hawcUim? qal-loh êwa ja bcledyji. Qilmet elbintê maljilet-19 calêh wêqalet-loli wanneby ja sydi \'ssa\'yd luma ciattacna ahüje wëhattênah fi \'lljurg laqultè aqul-lak cênên erabdê di zêjï cènên ahüje. qal-lciha aljüki f\'ên ma rab kaletoh ehvnhüée. huma bitmaijilu letnên cala bacd sahab essatir elhangar betacoh wë-habat, erabdë min vvustoh qasamoh hittetên wëmisik wilAdoh \'tteiato qattalihum hitat wêramahum fi quot;lljala wërah misik nhtoh. qamet qalet-loh fy cardak ja ahnje. qam (jal-lÖha f\'y cai\'dy ê baqat? iuty hallêty-ly Cai-cl? fahat nuqra wêdafanha fyha bilhaije. wërigic cand elmalik qal-loh ana ahly matet ihty-ny myt gamal jihammilu quot;Imal betahhum. had elmyt gamal
bagues et le ladin\'), ö jeunes lilies!quot; Sa soenr dit au nègre: „Mon maitre bienhenreux, achète-moi du ladin et des bagues, que nous mettrons a nosenfants.quot; Le nègre l\'appela en disant: „As-tu du ladin et des bagues?quot; il lui dit: „Oui, mon pays.quot; La jeune fille se pencha sur lui et lui1) dit: „Par le prophéte, i» mon maitre bienheureux ! si nous n\'avions pas dépecé mon frère et neravionspas mis dans la sacoche, je dirais que lesyeuxde ce nègre-la sentcomme lesyeuxde mon frère.quot; IIlui répondit: „Oü est ton frère maintenant! il est mort, les bêtes féroces l\'auront mangé.quot; Pendant qu\'ils se penchaient I\'lm surrautre, l\'Avisé tira sou poignard et frappa le nègre au milieu du corps, il le mit en deux morceaux; après il prit ses trois enfants, les coupa en morceaux et los jeta au désert.\' Puis il alla saisir sa soeur. Elle lui dit: „Sous ta protection, mon frère!quot; II lui répondit: „Comment sous ma protection? m\'as tu encore laissé de riionneur 2)?quot; 11 creusa nu trou et l\'y enterra vive. Puls il revint choz le rol et lui dit: „Mes parents sont morts; donne-ni\'ji cent chameaux pour apporter leur fortune.quot; 11 prit les
Au nègre.
:!) Voir ci-tlossus p. (ili.
1,16 X. ITistoiro du rossignol chanteuv.
wêficllum jihauwilu mAl min elraagara tamant yjara asl elmal beta1quot; elfedawyje.
cent chameanx avec lui, et ils coutinuèrent a transporter pendant iiuit jours los trésors do la «rotte, autrefois trésors des brigands.
XI. Histoire d\'Arab-Zandyq.
XL
Kan fyh wahid mal ik qal-lilwazyr betacoli Jalla nitfassah li i \'llêl 11 \'Ibeled. qAmum iniéjum iltaqu bêt fyh kalrim fi \'llèl. wiqlïï tahtë minnuh siurü waMe bitqül in itgauwizni \'Imo-lik acmil-loh fètyre tikaffyh wctikafty gêéoh. wettiinije qalet iji itgauwizni \'Imelik acmil-loh süwiln \') jikaffyh wcjikaffy K\'quot;1-soh. wettalte qalot iza kan jigauwizni ^Imelik aulid-loh bint wêwaled sacre min dahab wêéa\'re min jaqut iza kanü ,iicai,latum eddinje tircid welmatar jinzii wiza kanum jidliakiun essamsê welqamar ,iitlac. simic elkalam betaiünun elmelik wo-tannoli masy. lamina tilf ennahar bacat gabhum ettaiate wö-
Histoire d\'Arab-Zandyq.
II y avait (une Ibis) un roi. II dit a son vézir: „Allons nous i promener dans la ville pendant la nuit.quot; En marchant, ils tronvèrent une maison, dans laquelle on parlait pendant la nuit. lis s\'arrêtèrent devant elle et entendirent une femme lt;iui disait: „Si le roi m\'épouse, je lui feral une tourte assez grande pour lui et son armee.quot; Et la deiixième dit: „Sileroi m\'épouse, je lui feral une tente assez grande pour lui et sou armee.quot; Et la troisième dit: „Si le roi m\'épouse, je lui don-nerai une 1111e et un Ills (qui auront alternativement) un cheveu d\'or et un cheveu d\'hyacinthe; s\'ils pleurent, il tonuera et la pluie tombera, et s\'ils rient, le soleil et la lune paraitront.quot; Le roi entendit leurs paroles et s\'en alla. Lorsque le jour parut, il cnvoya chercher les trois (femmes) et fit le coutrat de
1) l\'oui\' nitvdn (uTiimm. § 18«) = sywan.
1U7
XI. Histoire d\'Arab-Zandyq.
3katal) \'alêhum elkitób. Wëbaij\'it waja wahde auwul lole. qal--ISlm f\'ên elfatyre elly jikaft\'yny wêjikafty \') gêsy? qalet-loli kalAm ellêl madhün bizzibde jitla0 calèli ennaMr jesyh1). wet-tanje baijit wajaha tciny lole. qal-liiha fèn essuwan elly jikaft\'yny wêjikafty gêsy? (iftlet-loh kanot kilme wêhaftet cala baly. amar-Kibum letnên jinzilnm fi \'Imatbah waja 3lguw;b\'. wêtalit lêle baijit waja \'zzugaijero qal-lamp;ha fèn elwaled weibint elly sacre min dahab wêéa\'re min jAqnt? qalet-lob nsbnr calêja tisaht usbur wètisca daqfl^iq. wëhiblet wêwnfijet ettisabt us-bnr wettisca daq^ii |. wëlêlet ma gat tfilid l)acatum gabum aeddftje. Rahet (]abletlia fl \'ssikke mi ratel i \'ttanje. qalet-lftha, lamina tiwallidyha rab jidy-lik kam elmalik? qalet-laba Mju\'-mnr-ly bïljamastaser mabbüb. qalet-lSba Ijody adf arbacyn malibüb min candy wêljod elkalbên dól clcimi wëlamma tülid
^ mariage avec elles. II passa la première nnit avec nne (d\'elles) et lui dit: „Oü est la tenrte qui snffirait pour moi et mon armee ?quot; Elle lui répondit: „Les paroles de nuit sont graissées de benrre; le jour parait dessus, elles se fondent.quot; La seconde nuit, il rasta avec la deuxième et lui dit: „Oü est latente qui serait assez grande pour moi et mon armee?quot; Elle lui répondit: „C\'était un mot qui m\'est venu a l\'esprit.quot; II leur ordonna de descendre a la cuisine avec les esclaves. Puis il passa la troisième unit avec la petite et lui dit: „Oü est lo gargon et la fllle, dont les cheveux sont (alternativement) d\'or et d\'bya-cinthe?quot; Elle lui dit: „Attends avec moi neut\'mois et neut\' minutes.quot; Elle devint enceinte et compléta les neuf mois et neuf minutes. Dans la nuit oü elle allait acconcber, ouenvoya ;i cbercher la sage-femme. Alors l\'autre femme du rei a Ha a sa. rencontre dans la rue et lui dit: „Quand tu l\'auras accoucbée, combien le roi to donnera-t-il?quot; Elle lui dit: „II commandera de me donner quinze mahboubs.quot; Elle lui répondit: „Prends, voila quarante mahboubs de ma part, et prends ces deux (pe-tits) chiens aveuglos; quand elle aura accouché du hls et de la
Voif\' trvamni. j). 197, n0.\'12.
XI. Histoire d\'Arab-Zandyq.
el waled weibint sylyhimt hottylmm fy aanilüq wêhott olkalbên dól matrahhum wêhodi Tülad mauwatyhnm. fëhadethum ed-daje wêrahet fêlamma wildet salethum hattothum fy saiidüq wêhattet elkalbên matrahhum wêrahet lilmalik qalet-loh ana ha\'ife aqul-lak. qal-l^ha qüly calêki Ta man. qfllet-ioh dl wildet kalbên. qam elmalik amar-h\'ha qal hodüha cüsüha qa^ran vvnr-butüha cassaiaiim welli t^li\' wolli nazil jetiffê calêha. hadiüia wërabatüha cassalalim. weddaje eragüze salet ei\'ülad bï^andnq wêrahet rametoh ti \'Ibahr. Fyh wahid saijad qacid fygezyre t hüwa wemratoh. wemratöh ma bithallifsê zuryje. qam ossai-jad nazil fi \'ssubhö jistad iltaqa ^andüq markim gamb elbarr. saluh wërah cand imratoh wêhattoh bênha wëbênoh wëqal-diiha süfy ja mar\'a lamm3 asrnt calêki iza kan da mal min qismety wiza kauu zuryje min qismetik. qalet-loh taijib ana
fille, enlève-les, mets-les dans une caisse, mets ces deux chiens a leur place, prends les enfants et tue-les.quot; La sage-femme les\') pritet s\'en alla. Lorsqu\'elle eut accouchée, elle les1) enleva, les mit dans une caisse, mit les deux chiens a leur place et alla chez le rol. Elle lui dit: „J\'ai peur de te (le) dire.quot; II lui ré-pondit: „Parle, je t\'accorde le pardon.quot; Elle dit: „Cette femme a accouché de deux chiens.quot; Alors le roi donna des ordres et dit: „Prenez-la, enduisez-la de goudron et attachez-la sur les escaliers, et que quiconque montera ou descendra, crache sur elle.quot; On la prit et on l\'attacha sur les escaliers. La vieille sage-femme enleva les enfants dans la caisse et alla les jeter dans le fleuve. Or, il y avait un pêcheur qui demeurait dans4. une lie avee sa femme, et sa femme n\'avait pasd\'enfants. Le matin, le pêcheur descendit pour pêcher; il trouva\'une caisse poussée au rivage. II 1\'enleva, alla chez sa femme, la mit entre elle et lui et lui dit: „ Écoute, ma femme, je vals faire des conditions avec tol: s\'il y a de l\'argent, ce sera pour ma part; s\'il y a des enfants, ce sera pour ta part.quot; Elle lui dit: „Bien, j\'en suis contente.quot; lis ouvrirent la caisse et y trouvèrent un
Les enfants.
XI. Histoire d\'Arab-Zandyq.
140
ridyt bïkide. fatahu ^ssandüq iltaqühum waled wêbint elwaled hatit subacoh fy hanak elbint welbintê hatte-sbahha fy hanak elwaled wêbêjirdacu fl-sbicet bacd. qÉlmet elmar\'a sÉlléthum wëtallacethum min essandüq wettalabet min candë rabbêha tinazzil-ly laban fl-bzilzy cala san e]cijal dol. bïqudret qtldir 1) nizil ellaban fy bizzöha. fidlet terrabbyhum lamma kibrum sbaqa cumrühuin itnaéer sane. Nizil essaijad bïjistad istad ba-jadetcn kubar. qam elwaled qal-loli elbaja(.ltên dól küwaijisyn jaba ana aijodhum abihhum wal3 awaddyhum hedyje lilmelik. hadhum elwaled wömasy (iacad byhum fy süq essamak. ennas itlammet calêh elli ma. baqfts Jitfarrag cassamak Jitfarrag cala \'lwaled. qam elmalik faDit min henflk saf elbajadtên wêéaf eJ-waled nadah-loh qal-loh hïkam dol ja waled? qal-loh lik min gêr folüs. (|am elmalik hadoh wêrah cand esseraje (|aMoh inte ismak ê? qaHoh ismi-Mhammed wabüja \'ssaijÉld elly qacid fy
gargon et une petite fille. Le gargon mettait sou doigt dans la bouche de la petite fllle, et celle-ia mettait son doigt dans la bouche du gargon, et ils tétaient l\'un au doigt de l\'autre. La femme les enleva et les tira de la caisse, elle pria le bon Dien. „Fais descend re du lait dans mes seins pour ces petits-la.quot; Par la puissance du Tout-puissant le lait descendit dans son sein: elle continna les élever jusqu\'a ce qu\'ils fussent grands, et 5 que leur age filt de douze ans. Le pêcheur descendit pour pê-cher; il prit deux gros poissons blancs. Le gargon lui dit: „Ces deux poissons blancs sont jolis, mon père; je les prendrai pour les vendre on pour les porter comme cadeau au roi.quot; Le gargon les prit et s\'en alia. IJ s\'assit avec eux au marché des poissons; les geus s\'essemblèrent auteur de lui, ceux qui ue re-gardaient pas les poissons, regardaient le gargon. Alors le roi passa; il vit les deux poissons blancs, il vit le gargon, l\'ap-pela et lui dit: „Peur combien ceux-la, mon gargon?quot; 11 lui dit: „Pour toi sans argent.quot; Sur ce le roi le prit avec lui, s\'en alia vers son palais et luidemauda: „Comment t\'appellos-tu ?quot;
Safis article
XI. Histoire d\'Anib-Zundyq.
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wast elgezyre. iiam elmalik ida telatyn mahbab lilwaled wê-(lal-loh rüh ja éatir kullê jóm tacala-ly hene. rah elwaled ida, labüh ettelatyn mahbüb. Fy tAny jóra had essamak wërah-\'* -loh ida essamak liimalik. Ijadoh \'Imelik wèdahal wajah güwa \'Igenène wëqaccadoh ([UssMoli wolmalik i|acid jisrab fl quot;Hjmjui-wojisabid fy gamal elwaled. wêlübb elwaled uizil fi qall) elmalik qacad wajali sahtên amar-loh bihsAn \') rukübe cala, san jivkaboh jibqa jeruli wëjygy byh liimalik. fêrikib elhusAn wë-rah. wètany jóm gi caiiil elmelik wêqacad wajali fi \'Igenéne. (|amot mirtU elmelik tallet min essibbak safot elwaled cirfe-toh. qamet ltacatet lilmar\'a Tagüze uadahet-laha (jalet-laha ana qnlti-lik mauwifci quot;Tijal ahüma mangüdyn fó(i wiss eddinje. qalet-laha nsbuiy calaija ja, melike talat yjflm wana, amanwi-toh. Rabet eragüze gabet zyr wëbabaketob bïzinnar wësaha-7 retoh wêrikbet fb(]ob wëdai\'abetoh bilkurbag tar byha nizil li
II lui rópondit: „Jo m\'appelle Mohammed, et mon [)ère est Ie-pêcheur (|ui demonre dans File.quot; Alors le roi donna treute mahboubs au gargon et lui dit: „Va-t\'en, l\'Avisé; chaquejoni-reviens ici chez moi.quot; Le gargon alia et donna les trente mahboubs a son père. Lo lendemain, il prit les poissons, alia et 6 les donna au roi. Le roi les prit, entra avec lui dans le jardin et le fit asseoir vis-a-vis de lui. Le roi resta (la) a boire du vin et a regarder la beauté ffl gargon; ramour du jeune homme descendit dans le coeur dn roi; il resta avec lui deux heures, puis il lui commanda un cheval pour le mouter en allanteten revenant de chez le roi. II monta sur le cheval et s\'en alia. Le lendemain, il vint chez le roi et s\'assit avec lui dans le jardin. La femme du roi regarda par la fenêtre; olie vit le gai\'gon et le reconnut. Alors elle envoya chercher la vieille femme, et lui dit: „Je t\'ai dit de tuer les enfants, les voila encore existant sur la terre.quot; Elle lui dit: „Aie patience avec moi, ó reine, pendant trois jours, et je le tuerai.quot; La vieille? s\'en alia, apporta une cruche, la lia d\'une ceinture, l\'enchanta, monta dessus et la frappa d\'une cravache. La cruche s\'envola
I) - hlhnmn.
XI. Histuire d\'Arab-Zimdyq.
\'Igezyre candê cisset essaijad. iltaqet elbintê qacide uht essatir Mehammed lïwahdëha. qalet-laha ja binty inty qtVide üwah-dik zaclane kide lè? qüly lïaljüki jegib-lik wardet cArab zan-dyq tuqcud candik tiganny-lik tisallyki bidal manty qacide kide lïwahdik za\'lanc. qalet-Mha \'ragüze elkalam da wêfatetha wë-rahefc. lam ma gi abulia \'andölia iltaqalia f|acido zalA-ne. qal-laha inty za\'lano lè ja nljty? qaiet-loh ana \'auze wardet \'Arab zandyq caia san tiganny-ly wetsallyny. qal-laba luulii\' au3 «agibluVlik. Rikib elluisan beta\'ob wësafir f\'y wast elgabal. iltaqa güle qalde tediss elqambê cala rabaje. nizil min cala 3lhusan iltaqaba bizazba marmijyn cala-ktafba min warSha sirib min fizzëba \'Ijemyn wêmin bizzêha \'ssemal wëgi qud-damba wëqal-laba essalamn calêkum ja ummïna \'IgCde. (|fimet qalet-lob lóma salamak galab kalamak kaltê labmak qablë ciidiunak. qalet-lob into i^Vib ton ja éatir Mohammed? qal-lciba
avec elle et descendit sur File prés delabnttedu pêcbeur. Elle tronva la jeune illle, soeur de Mobammed l\'Avisé, assise seulo. Elle lui dit: „Ma flllo, pourquoi restos-tn ainsi sen ie (et) attris-tée? Dis a ton frère de te qnérir la rose d\'Arab-Zandyq, pom-qu\'elle reste cbez tol a te chanter et a t\'anmser, au lieu de roster ainsi seule (ét) ennuyée.quot; La vieille Ini dit ses paroles, la quitta et s\'en alia. Lorsque son •) frère vint cbez elle, il la trouva f\'acbée. 11 lui dit: „Pourquoi es-tu facbée, ma soeur?quot; Elle lui dit: „Je vondrais la rose d\'Arab-Zandyq, pour qu\'elle me cbante et m\'amuse.quot; 11 lui dit: „A tes ordros, je vals te 81\'apporter.quot; 11 monta sur son cbeval et voyagea au milieu du désert. La il trouva mie ogresse assise, broyant du blé avec nne meule a bras 1). 11 descendit de son cbeval, trouva ses mamelies jetées en arrière sur ses épaules et but a son sein droit et a son sein gauche; puis il vint a elle par devant et lui dit: „La paix soit sur vous, mere ogresse.quot; Elle répondit: „Si ton salut ne prévalait sur tes paroles, jo mangerais ta chair avant tes os.quot; Puis elle lui dit: „Oü vas-tu, Mobammed l\'A-
\'2) Voii\' (\'i-dpssviH p. 17.
XI. Histoire (l\'Arab-Zand}\'(|.
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ana rtVih agyb elwarde betac cAiub zandyq elly hifcganny. dalletoh cala \'asikke wêqalet-Ioli tiltiqi \'sseraje marbüt qud-dc\\mha gidj wêkalb wöquddain olgidjö lahme wëquddam el-kalbë bersym tesyl ellahme min quddam elgidj tirmyha ([ud-dam elkalb wetsyl elbersym tirmyh qiiddtlni elgidj jitfitib-lak elbab teljusse liqta0 elwarde tiqtaliha wëtannak l;\\lic infl lil-letitsë wanik al.isan in itlafatl Hssihil Mbqa hagar /èj elma!-\' hntyn henak. liah essatb\' Mehammed. /èjï raa qalefc-loh elgiile\'1 cainai dahal qatac elwarde wëtilic Itarra \'Ibab raggac ellahme ijuddam elgidjï bïülny wëraggac elbersym quddam elkelb wê-Ijad elwarde rah waddaha liuhtoli, wërah cand elma lik taay. sallim calê]i elmelik wêqal-loh iute kuntë ten ja éAtir? gibtë caimy (laddï kide 16? qal-loh ana kuntë caijan ja malik. Ijadoh wëdahal wajah güwa \'Igenêne. qacadu letnèn. lallet mirat elmelik safetoh qacid wajah min eééibbak. bacatet liTaguze na-
vise?quot; II lui dit: „Je vais quérir la rose chantante d\'Arab-Zandyq.quot; Elle lui montra le chemin et lui dit: „Tu trouveras devant le palais un chevreau et im chien attachés, et de van t le chevreau un morceau de viande et devant le chien du trèfle: enlève le morceau de viande de devant le chevreau, jette-leau chien, et premis le trèfle, jette-lo au chevreau. A lore la porie s\'ouvrira peur toi, tu entreras et cueilleras la rose. Tn la cueil-leras et sortiras directement, saus regarder derrière toi. paree que, si tu te retournes, tu seras enchanté et change) en pierre comme les enchantés quisontla.quot; Mohammed l\'Avisé s\'en alia; o cornme l\'ogresse lui avait dit, il tit: il entra, cueillit la rose, sortit pai\' la porte, remit la viande de nóuveau devant le chevreau et le trèfle devant le chien, prit la rose et alia la porter a sa sobiu\'. Puis il alia de nouveau chez le roi. Leroilesalua et lui dit: „Ou étais-tu, l\'Avisé? pourquoi t\'es-tu absente si longtemps de chez mei?quot; il lui dit: „J\'étais malade, o roi.quot; 11 le prit (]jar la main) et entra avec lui dans le jardin; tons les deux s\'assirent (ensemble). La femme dn roi regarda et le vit assis avec lui M. Mile envoya chercher la vieille, la frappa
1} Avec lo roi.
XI. Histoirc d\'Arab-Zandycj.
dahet-lamp;ha wêcjarabetha clarl)ê seclyd wêqalet-laha inty bêtidhaky ca]oje inty JA cagüze? qAlet-liiha usbuvy Calêjc kemAn talat yjAm
0 ja melike. Rikibet oz/yr betahha woifihet lilhinfcqalot-lftha ahüki gab-lik elwardc? qAIet-löha aiwa lakin ma bit^annyé. qalet-lftha eragüzo hyje ma, bitganny ilia bil mi raj c betacetha. wefAtotha wêmiéjet. lamina gi ahüha iltaqftha qacide zalano qal-lamp;ha inty zaclanc lê ja uhty? qalet-loh ana cauze elmiraje betaht elwarde olli tiganny calêha. qal-laha taijib li;\\dir ana agibha-lik. wêrikb ,)--elhusan betacoh wosaflr rAh cand olgüle. qalet-loh caiiz ê ja satir Mehammed ? qal-laha ana cauz elmiraje botai.it elwarde. qalet-loh taijib rüh acmil zêjï ma camalt ennóba dikha li \'Ikalb welgidj lamma tehuséë gnwa \'Igenêne tiltiqy salAlim titla0 t\'öq-hum anwnl öda ma-tqablak tiltiqi \'Imiraje gnwaha mecallaqe tesylha wêtannak talf ma titlifltéï warak iza kanet efanjê
1 titraggê byk hally qalbak gAmid ahsan terüh balAé. liAb es-
tbrtement et Ini dit: „Kst-ce que tu te moquos de moi, la vieille?quot; lOlle lui rópondit: „Aio patience avec moi encore trois iijours, ó reine.quot; KIle monta sur sa cruche, alia chez la jeune ttlle et lui dit; „Ton frère t\'a-c-il apportó la rose?quot; Mile lui dit; „Oui, mais elle ne chante pas.quot; La vieille lui dit; „Elle no chante qu\'avec son miroir.quot; Puis elle la quitta et s\'en alia. Lorsque son frère vint, il la trouva fftchée; il lui dit; „Pour-quoi es-tu fadiée, ma soeur?quot; Elle lui dit; „Je voudrais le miroir de la rose, par lequel elle chante.quot; 11 lui dit; „C\'estbien, a tos ordres; je te 1\'apporterai.quot; 11 monta sur soncheval, par-tit et alia chez l\'ogresse. Celle-ci lui dit; „Que veux-tu, Mohammed TAvise?quot; 11 lui dit; „Je veux lo miroir de la rose.quot; Elle lui dit; ,.Bien, va faire comme tu as fait l\'autrefoisavec le chien et le chevreau; quand tu seras entré dans le jardin, tu trouveras des escaliers, monte-les, dans la première chambre que tu rencontreras 1), tu trouveras le miroir suspendu, enlève-le et sors directement, saus regarder derrière toi; si la terre s\'ébranle avec toi, fais ton coeur dur, autrement tu serais allé iia inutilement.quot; Mohammed l\'Avisé alia, comme l\'ogresse lui
m
Lit\'téral.: te renconjbrcra.quot;
XI. Histoire d\'Arab-Zandyq.
SrYtif Mohammed zêjï mA qalet-loh \'Igule. éal elmirtlje itraggè byh efard halla qalboh gamid zèj essindai wala cala. baloh muraggamp;ha. had elmiraje waddaha luhtoh. hattatha qu^sad elwarde ma ganneté elwarde. wërah lilmalik. qal-loh inte kuatê fên ja satir? qal-loh ana kuntë mesafir waj1 abuja fy gihe wadyny gêt. hadoli quot;Imalik wëdabal güwa quot;Igenéne. éafetoh \'mrat elmelik l)acatet liragüze nadahct-laha qalet-Mba inty bêtidhaky calêje ja cagüze? qalet-laha usbury calêje kaman talat yjam ja melike ennóba-di Tauwul werahir. wêrikbet ezzyr betabha wêrahet cand elbint qalet-iaha abüki gab-lik elmiraje? qalet-Mha aiwa lakin elwarde ma bitgannyé. qaiet-laba byje bitganny M illa bïsabbetha ismSha quot;Arab zandyq. wêfatetha wêtannêha maéje. Rah elwaled iltaqa ubtob zalane ia qal-iaba inty za\'laue lê ja uhty? qalet-loh ana cauze cArab
avait dit. II enleva le miroir, la terre s\'ébranla avec lui; il fit son coenr dur comme une enclnme et ne se soncia pas de son2) ébranlement. II prit le miroir et le porta a sa soeur; elle Ie mit vis-a-vis de la rose, mals la rose ne cbanta pas. Et lui alla cbez le roi; celui-ci lui dit: „Ou étais-tu, 1\'Avisé?quot; U lui dit: „ J\'étais en voyage quelque part avec mon père, me voici revenu.quot; Le roi le prit (par la main) et entra dans le jar-din. La femme du roi le vit; elle envoya chercher lavieilleet lui dit: „Est-ce que tu te moques de moi, lavieille?quot; Elle lui dit: „Aie patience avec moi encore trois jours, ó reine; cette fbis-ci sera le commencement et la tin 3).quot; Elle monta sur sa cruche, alla cbez la jeune fille et lui dit:.„Ton frèret\'a-t-ilap-porté le miroir?quot; Elle lui dit: „Oui, mals la rose ne cbante pas.quot; Elle lui dit: „Elle ne cbante qu\'avec sa maitresse qui s\'appelle Arab-Zandyq.quot; Elle la quitta et s\'en alla. Le garrwi 12 revint et trouva sa soeur facbée.\' II lui dit: „Pourquoi es-tu fachée, ma soeur?quot; Elle lui dit: „Je voudrais Arab-Zandyq, maitresse de la rose et du miroir, afin qu\'elles me cbantent,
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;i) C. a d. la fin compléte.
De la terre.
XI. Histoire d\'Arab-Zamlyq.
zandyq sahbot elwarde welmiraje cala san jigannü-ly assalla ca]êhiim wana qacicle lïwahdy. rikib elhusan bet^oh wêrah cand elgüle qal-lamp;ha ezeijik ja umm elgiile? ([alet-loh inte cau/, ê kaman ja éatir Mehammed ? qal-laha ana caiiz cArali zandyq sahbet elwarde welmiraje. qSJet-loh ja satir Mehammed me-haijï-mlük wêbaéawat ma-crifüs jegybüha wêhum sahtahum hagar kullühum wenta lissa zegaijer meskyn terüli fên. qal--laha bessê dillyny ja ummina \'Igüle cala sikketha wana agibha isbïizn-illfth. Qalet-loh timéy lïgarb esseraje tiltiqy sibbak maf-tüh tegyb ras elhusan betacak wêtehottêha tahtêha fi 3lhéta wëtizcaq bïqalbak elqawy wetqul-lamp;ha inzily ja cArab zandyq. tÖrAh essat-ir Mehammed wiqif taht eésibbak wêhattê ras el-luisan qussS-d eésibbak wèzacaq wëqal inzily ja cArab zandyq. tallet wêsahatet fyh wéqalet imsy ja waled, ^all iltaqa essa-tir Mehammed nuss elhusan baqa hagar. zacaq tany bïqalboh \'Iqawy wëqal-iaha inzily ja cArab zandyq. sahatet fyh wèqa-let-loh ana baqul-lak imsy ja waled, tall iltaqa \'Ihusan issahat
et que je m\'amuse avec elles, quand je reste seule.quot; II monta sur son cheval et alia chez l\'ogresse. II lui dit: „Comment vas-tu, mère ogresse?quot; Elle lui dit: „Que veux-tuencore, Mohammed l\'Avisé?quot; II lui dit: „Je veux Arab-Zandyq, maitresse de la rose et du miroir.quot; Elle lui dit: „Mohammed l\'Avisé, force rois et pachas n\'ont pas pu l\'amener, elle les a changes tons en pierre, et tu es encore petit et pauvre, que deviendras-tu?quot; II lui dit: „Montre-moi, mère ogresse, seule ment Ie che-13min, et je l\'amènerai avec la permission de Dieu.quot; Elle lui dit: „Va au cöté ouest du palais; la tu trouveras nne fenêtre ouverte.quot; Tu approcheras la tête de ton cheval et le mettras dessous centre le mur, puis tu crieras a pleine voix, et lui diras: „Descends, Arab-Zandyq!quot; Mohammed l\'Avisé alia, s\'arrêta sous la fenêtre, mit la, tête de son cheval vis-a-vis de la fenêtre, cria et dit: „Descends, Arab-Zandyq!quot; Elle regarda (par la fenêtre), 1\'injuria et dit: „Va-t\'en, jeune homme!quot; Mohammed l\'Avisé leva les yeux et trouva la moitié de son cheval changée en pierre. üne seconde fois il cria a forte voix et lui dit\': „Descends, Arab-Zandyq!quot; Elle Tinjuria et lui dit:
XI. Histoire d\'Anib-Zandyq.
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wêhüwa inissoh wajilli. z;icai | tAny bïqalboh 3li]awy wëqt\'il-laha ana baqul-lik inzily ja cArab zandyq. tallet Innvissöha min essibbak wêéa\'rëha nizil lirarcj. Misik sifurha ^ssatir Meham-u med wèlaffïha cala ydoh wènataslia ramaha Tard. qalet-loh inte mau\'ud byje ja éatir Mehamrned saijibny min éucury ba-qat wal.ijat ras abük elmalik. qal-lSha ana abüja mis elmo-lik an5 abüja ragil saijAd. qalet-loh la3 inte abük elmalik wana bacdên ahky-lak cala-hkajetoh. qal-l^ha ana masaijibkys min sncürik illa amma tesaijibi \'nnas elmasbatyn kullühnm. éawi-ret bidrahha \'Ijemyn issaijibum. gum hagmyn cala \'.ssatir Mehamrned cauzyn jahdüha minnoh. fyhum nas qalum kattar hêr elly saijibna intü cauzyn tahdfilia. minnoh kaman? fêfatüh wêmiéjnm wêhadetoh wêtilicet elqasr betahha wêamaret el-Ijaddamyn betubha jerühii jibnü seraje fy wast elgezyre betaht essaijAd. rahn \'Ihaddamyn bami quot;sseraje. Wêhadet eésatir Mo-^6 hammed hyje wêcaskarha wêrahet. wêqalet-loh ruh lilmalik
„Jo te dis de t\'en aller, jeune homme.quot; 11 leva les yeux et trouva son cheval enchanté et la moitié de lui-même aussi. 11 cria de nouveau a pleine voix et lui dit: „Je te dis de de-scendre, Arab-Zandyq!quot; Elle se pencha a moitié hors la fenêtre, et ses chevenx descendirent jusqu\'a terra. Mohammed 1\'Avisó 14 prit ses cheveux, las roula auteur desa main, la tira et la jeta par terra. Elle lui dit: „Tu m\'es destiné, Mohammedl\'Avisé, laisse done mes chavaux par la vie de ton père, le rol.quot; II lui dit: „Mon père n\'ast pas le roi; mon père est un pêcheur.quot; Elle lui dit: „Non, ton père est le roi, plus tard je te racon-tarai sou histoire.quot; II lui dit: „Ja ne lacherai tas cheveux que si tu mets en liberté tons les hommes anchantés.quot; Elle fit signe da son bras droit, at ils furent délivrés. lis vinrent précipi-temment vers Mohammed l\'Avisé, pour la lui enlever. Mals d\'autres d\'entre eux dirent: „Merci a celui qui nous a délivrés, vous voulez encore la lui enlever?quot; lis le quittèrent et s\'en allèrent. Elle le prit (par la main) et monta dans son chateau. Puis elle donna 1\'ordre k ses serviteurs d\'aller batir un palais au milieu de l\'ile du pêcheur. Las serviteurs allèrent et bati-rent le palais. Puis alle prit Mohammed l\'A vise ot ses soldatsis
XL Histoire d\'Anili-Zandyq.
MS
lamma jis\'alak Jequl-lak inte kuntê fen? qul-loh ana baha^dai\' elfarah l)etc\\cy winte ma\'züm Cancly inte wêgêsak. fêrah essil-tir Mehammed lilmelik qal-loh inte kuntê fen ja satir? qal-loh ana kuntê baqdy Mgat elfarah betacy wanagaji acazzimak inte wêgêéak kulloh. qam elmelik dihik wèqal-lilwazyr elwaled da ibne waliid saijad wêga\'y quot;azzimny ana wagêsy. qam elwazyr i|al-loh quot;ala san hubbak fyh nu\'mur efaskar jahdu aklê tamant yjam wajahum wehna kaman naijod aklïna. amar elmalik b\'itah-rlyr efaskar wêaklïha tamant yjam wêsafrum werahum cand ifiibn essaijad. Iltaqum elcaskar hijam mansübe küwaijise. istacgib elmalik wênizil lühum efaklê futürat wölahmê kullïma jifrag el\'aldê min quddamhum jinzil ginsêtany. f\'efaskar qalet lïbac(Jêha ja rètna nuqcud qaddê sanatên cala san nakul ellabni wëiii))ci(l can aki elfül wefads. qacadum arbacyn jóm tamam lamma farag elfarah wëhuma mabsütyu min efakl. saflr elmelik hüwa wêgêsoh wêqal-lilwazyr ihna cauzyn niczimhum zêjï ma cazamüna. ha-
(a.voc elle) et y alia. Elle lui dit: „Va chez le roi; quand 11 te demandera et te dlra: „oü étais-tu?quot; dis-lui: „je prépare ma noce et je t\'invite avec ton armée.quot;quot; Mohammed l\'AvLsé alia chez le roi; celui-ci lui dit: „Oü étais-tu, l\'Avisé?quot; II lui dit: „Je f\'alsais les préparatif\'s de ma noce, et je viens t\'inviter avec toute ton armée.quot; Le roi rit et dit a son vézir: „Ce gar-con est le fils d\'un pêcheur et vient m\'invlter avec mon armée.quot; Le vézir lui dit: „A cause de ton amour pour lui, ordonnons que les soldats prennent avec eux de la nourriture pour huit jours, et nousaussi nous prendrons nos provisions (avec nous).quot; Le roi ordonna de préparer les soldats et leur nourriture pour 16 huit jours; ils partirent et allèrent chez le fils du pêcheur. Les soldats y trouvèrent de belles tentes dressées: le roi s\'en étonna. Puis le mangei\' leur vint: des patisseries et de la viande, et aussitót que le plat qui était devant eux, fut fini, une autre espèce arriva. Les soldats dirent entre eux : „Neus voudrions rester (ici) deux années, pour manger de la viande et pour ne pas être obligés de manger (toujours) des fèves et des lentillea.quot; Ils restèrent quarante jours entiers, jusqu\'a ce que la noce fut finie, trés contents de leur nourriture. Puis le roi par tit avec
XL Histoire d\'Arab-Zandyq.
14!»
catu \'azamühum. amaret cArab zandyq bêtasfyr el-caskar malum elbeled ma baqCis I9,qijyii matarih lühum baqum jifarra-qflhum cala \'Ifellahyn ca]a süu jiwakkilühum. Safret cAral) n zandyq hyje weibint weééatir Mehammod wèdahalum güwa \'sseraje. wëhnma taryn cassalalim qamot quot;Arab zandyq safet umm essaUr Mehammed met^se bilqatran wêmekattifynha. qa-met ramet calêha sal kasmyry gattatba. qamu quot;Ihaddamyn elly waqifyn qalü-lha bitgattyha lê bissal? tiffy calêha winty talca winty leeman nazie, qalet-lülnim lê? qalü-lha cala san wildet kalbên lilmelik. qamu \'Ihaddamyn rahum idu hahar lil-melik qalü-loh wabde min elmesafryn ramet cally waqfe ca,s-saiaiim Aal kasmyry gattatba wala taffetsï calêha. qum qabilha \'Imelik qal-laha lê gattêtv-ha ? qamet qalet-loh u\'mur Jiwaddülia 31hammam jinaddafüha wêjilabbisüha badle mulüky wana bacdên ahky-lak bihkajetha. Amar elmelik waddüha (i ^hammam is
sou armée. Ilditauvézir: „Nous voudrionsles inviter, comme lis nous ont invités.quot; lis lour envoyèrent rinvitation. Arab-Zandyq ordonna de faire partir les soldats, pour la précéder a la ville du roi. Les soldats partirent et remplirent la ville, sans pouvoir trouver de la place pour eux; on les partagea entre les fellahs, pour qu\'ils les fissent manger. Puis Arab-Zandyq par-17 tit avec la jeune tille et Mohammed l\'Avisé, et ils entrèrent dans le palais. Comme ils montaient les escaliers, Arab-Zandyq vit la mère de Mohammed l\'Avisé enduite de goudron et en-chainée. Alors elle jeta un chale de Cachemire sur elle et la couvrit. Les domestiques qui se tenaient debout (la), lui dirent: „Pourquoi la couvres-tu d\'un chale? crache sur elle, quand tu montes, et aussi quand tu descendes.quot; Elle leur dit: „Pourquoi?quot; Ils lui dirent: „Paree qu\'elle a accouché de deux chiens pour le roi.quot; Les domestiques allèrent avertir le roi et lui dirent: „Une dame d\'entre les étrangers a jeté un chale de Cachemire sur celle qui se trouve debout sur les escaliers, et l\'a couverte, saus cracher sur elle.quot; Le roi vint a sa rencontre et lui dit: „Pourquoi l\'as-tu couverte?quot; Alors elle lui dit: „Donne l\'ordre tie la conduire au bain, de la nettoyer et de Thabiller d\'une robe royale, et puis je te raconterai sou histoire.quot; Le 1«
XI. Tlistoire d\'Arab-Zandyq.
naddafüha wëlabl)iaüha badle innlüky wëljadüha waddüha qud-damhum fi \'ddiwan. qam elmelik qal lïcarab zandyq ihkydy baqa bilhikaje. qalet istimf ja melik lamma jikallim essaijad. qamet cArab zandyq kallimet essaijad ((alet-loh inte miratak wildet eésatir Meharnmed wêuhtoh fy batnê wahde wala kullï wahid fy batii ? qam raddê calêha \'ssaijad wêqaldfdia ana \'mraty ma-thalliféë zuryje. qalet-loh ummal gibtühum min ên? qal-Ma ana nazi! saht ^-essnlthë bastad qumtê leqêthum güwa sandüq fi \'Ibahr hadtühnm rabbathnm miraty. qamet cArab zandyq qalet-loh simihtê ja malik? qal-iaba dól wiladik ja raarV? qalet-loh ballyhum jicarrnm rushum lamnf aéüfhum. löQamum carrum rushum lülad. laqüha éacre min dahab wèéacre min jaqüt. qam elmelik qal-Mha dól wiladik? qaiet-luh bally-hum jicaijatum ir-racadet eddinje wênattaret jibqü ülady win
roi donna l\'ordre, on la condnisit au bain, on la nettoyaetlui mit une robe royale; puis on la prit et la mena devant eux dans le divan. Lo roi dit alors a Arab-Zandyq: „Raconte-moi done Fhistoire.quot; Elle lui dit: „Écoute, oroi, quand lepêcheur parlera.quot; Puis Arab-Zandyq s\'adressa au pêcheur et lui dit: „Est-ce que ta femme a accouché de Mohammed l\'Avisé et de sa sceur d\'une seule couche, ou de chacun d\'une couche (sépa-rée)?quot; Le pêcheur répliqua et lui dit: „Ma femmen\'apasd\'en-fants.quot; Elle lui dit: „Mais oü les as-tu pris?quot; II lui dit: „Je descendais un matin pour pêcher, alors je les ai trouvés dans une caisse sur le fleuve; je les ai pris, et ma femme les a élevés.quot; Arab-Zandyq dit alors: „As-tu entendu, 6 roi?quot; II lui3) dit: „Sont-ce tes enfants, ó femme?quot; Elle lui dit: „Dis-is» leur de découvrir leurs têtes, pour que je les voie.quot; Alors les enfants découvrirent leurs têtes; on y trouva (alternativement) un cheveu d\'or et un cheveu d\'hyacinthe. Le roi lui dit (de nouveau): „Sont-ce tes enfants?quot; Elle lui dit: „Dis-leur de pleu-rer: s\'il tenue et pleut, ce sont mes enfants, et s\'il ne tonne ni ne pleut, co ne sont pas mes enfants.quot; Les enfants pleurèrent:
1) =\' nd\'nl.
2) A sa feiume.
XI. llistoire d\'Arab-\'/andyq.
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ma racadetsi wala nattaret ma jibqüs ülady. qamü caijatu Tülad. qamet eddinje racadet wênattaret. qalü-lha dól wiladik? qalet hallyhum jidhakum in tilf elqamar waja \'ssams jibqum ülady. qamum hallu Tülad dihkum. tilic elqamar waja \'ssams. qamu qalü-lha dól wiladik? qalet-luhum wilady wömouazzi-lahnm min batny. qam elmelik amar lissaijad camaluh wazyr elmaimane wêamar lilbeled tizzaijin arbacyn jöm tamam. f\'y ahir jöm gab miratoh welcagüze \'ddaje l.iaraqluim fi \'niuVr wêtaijarhum fi \'Ihawa.
alors il tónna et plut. On lui demanda (de nouveau): „8ont-ce tes enfants?quot; Elle dit: „Dites-leur de rire: si le soleil avecla, lune paraït, ce sont mes enfants.quot; Alors on dit aux enfants de rire: et la lune avec le soleil parut. Puis on lui dit: „Sont-ce tes enfants?quot; Elle dit: „(Ce sont) mes onfants et sortis de rnon ventre.quot; Alors le roi ordonna et fit le pêcheur vézir de la main droite \') et donna l\'ordre d\'illnminer la villa pendant qua-rante jours entiers. Le dernier jour, il fit amener sa femme et la vieille sage-femme, les brüla dans le feu et les dispersa au vent.
1) C. a il. premier vi!zii\'.
XII. Ilistoive du prince et de son clieval.
XII.
i Kan ittat\'aq lïwflhid sultan. essuMn di hallif waled. quot;quot;andoh kuhêle gabet kuhêl. elmelik qal inn elknhêl elli gi lilmaulüd. lamma kibir elwaled wetnassa ummoh mfltet wënmm elku-hêl kaman matet. falraalik tazauwag bïwahde gerha. welwa-led waddüh elmaktab wèsar kullï marra ma ga min elmaktab jehuséë and elkuhêl betacoh jitabtab calêh jehottü-loh aki wë-jisqyh. felgarje elly tazauwagha\'Imelik laha wahid rafyqjahüdi lakin elli mfuü\'oli can el\'igtima5 eééatir Mehammed di. fëqalfi nicmil ezai? fêdabbiru tadbyr jesimmu Dééatir Mehammed wë-lamma dahal min elkuttab iltaqa \'Ikuhêl betacoh bëjibky fëqal--loh ma abkak ja kuhêli\'? qal-loh babki cala faqdê ciimr erab-
XII.
Histoire du prince et de son cheval.
i 11 arriva (une fois) a nn sultan qu\'un fils lui naqnit, et il avaifune jument de race qui (en même temps) mit bas un pou-lain. Le roi dit: „Le poulain qui est venu, appartientau nou-veau-né.quot; Lorsque Fenfant devint grand et avanga en age, sa mère mourut, et la mère du poulain mourutaussi. Le roi épousa une autre femme. On mit le gargon a récole et chaque fois qu\'il reve-nait de l\'école, il entrait auprès de sou cheval, le caressait et lui donnait a manger et a boire. Maintenant, l\'esclave que le roiavait épousée, avait un amant, un juif; mais celui qui les empêchait de se réunir\', c\'était ce Mohammed l\'Avisé. Alors\'ils dirent: „Comment faire?quot; Ils résolurent d\'empoisonner Mohammed l\'Avisé. Lorsqu\'il rentra de l\'école, il trouva son cheval pleurant. II lui dit: „Qu\'est-ce qui te fait pleurer, mon cheval ?quot; II lui répondit:
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XII. Hisioire du prince et de son cheval.
cad \'). Wêqal-loh ana myn rah jimauwitny? qal-loh mirdt abak camalü-lak simm wêjehottüh fl quot;ttifam üca-ddüqijh s). fê-lamma tilic candö mi rat abüh qaddimet-loh • wêkanet
blwaqtoh qutta quddamoh. wëqaddim-lMia 5ttucam fêrnatet. fêtahaijaret hyje waljahüdi myn qal-lyh di? wèqaiü ma haddis (|al-lo]i illa \'Ikuhêl betacoh. wëgab-laha dihan idhiny boh nafsik wecmily mesauwiée. fêfacalet kide weljahüdi camal ha-kym fêsimic elmelik buh gabuh jesüf\' elmelike betahtoh. wë-qal-loh dawaha cala qalbë kuhêl ibnë kuhêle. wëqal di éê sahl da Cancllna. maugüd. Wêlamma ga 1ésatir Mehammed qal-loh nentak caijane wëwassafü-lha qalbë kuhêl ibnë kuhêle. fëqal--loh ja babe la manf fy zal ik wëlakin ja babe ana ma-rkib-tQsï wëbiddy arkaboh wëlamma argac-boh idbahoh wëhod qalboh. fêamar elmelik Mmaukab wêhattü calkuhêl erraht el-
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„Je pleure sur la perte do ta vie.quot; II lui dit: „Qui va me tuer?quot; 11 lui dit: „La femme de ton père; ils t\'ont préparé un poison qu\'ils mettront dans ta nourriture: prends garde d\'en goüter.quot; Lorsqu\'il fut monté chez la femme de son père, elle mit le manger devant lui. A ce moment un chat se trouva prés de lui: il mit le manger devant lui, et il mourut. Alors elle etlejuif s\'effrayèrent: „Qui lui a dit cela?quot; Ils dirent: „Personne ne lui a dit cela excepté sou cheval.quot; Alors il 3) lui apporta un on-guent (en lui disant): „Oins-toi avec cela et feins d\'etre malade.quot; Elle fit ainsi, et le juif se fit médecin. Le roi entendit parler de lui et le lit venir, pour examiner la reine. II lui dit: „.Sou remède consiste en un coeur de poulain d\'une jument de race.quot; II lui dit: „C\'est une chose facile, nous avons cela.quot; Lorsque Mohammed TAvisé vint, il lui dit: „Ta maman est malade, on lui a ordonné le coeur d\'un poulain d\'une jument de race.quot; II lui répondit: „Papa, il n\'y a pas d\'inconvénient a cela; mals, papa, je ne l\'ai pas encore monté: je voudrais le monter (d\'a-bord), et quand je reviendrai avec lui, égorge-le et prends son
:i) Lo juif.
XIT. Histoire du prinoe et de son cheval.
cazym bïfusüs el\'almfis wêqaddimüh liééatir Mehammed wë-rikiboh wengan- elmaukab. wëlamma tüic elhale ramah elkuhêl wögutus can acjnn ennas fëtilicet elhaijale waröh ma waga-4dühé. Wêfidil buh lamma daljal t\'y mamlake gèr mamlakt abüh. wënizil min \'alkuhèl weltaqa ragil faqyr labis hudüm mehazzare wêqal-Ioh ja sêh ta\'tiiiys elhudüm betücak dol wê-tahod casara mahbüb? wèqal-loh taijib. wëqalaMoh 3lhudüm wêacta-loh Tasara maïibüb. werrAgil qalac elhudüm wadahum liésatir Mehammed. fassatir Mehammed qala0 elhudüm elli la-Ilishum wöhattülumi ca]a dahr elkuhêl botac(jh wêliljis hudüm erragil. welkuhêl ictah sacroh wicta-loh zinad wêqal-loh ma dam cuztmy wallac essacre dl akün candak. wëdahal eséatir Mehammed t\'y qalb olmedyne wëtannoh masy lamma hassal Belbustan betac elmelik. Fëdahal fyh weltaqa elbustangi ijal-
cceur.quot; Le rol lui commanda un cortège; en mit sur le cheval ii n caparacon splendide avec des diamants incrustés. Onlecon-duisit devant Mohammed l\'Avisé, il le monta, et la cavalcade se mit eu marche. Lorsqu\'on fut sorti de la ville, le cheval commenc;a a galopper et disparut des yeux des hommes: les 4cavaliers coururent apres lui, mais ils ne le trouvèreut pas. II\') continua (a marcher) avec lui, jusqu\'a ce qu\'il entrat dans un autre royaume que celui de son père. 11 descendit de sou che val et trouva un homme pauvre, liabillé de vêtements déchi-rés. II lui dit: „O cheik, ne me donneras-tu pas tes vêtements-la pour dix mahboubs?quot; II lui dit: „C\'estbien,quot; et ótases vêtements; et il lui donna les dix mahboubs. L\'homme öta (done) ses vêtements et les donna a Mohammed l\'Avisé. Celui-ci roti ra les habits qu\'il portalt, les mit sur le dos de son cheval, et s\'habilla des vêtements de rhomme. Le cheval lui donna un de ses crins, puis lui donna une pierre a feu et lui dit: „Si m as besoin de mol, allume ce crin-ci: je serai a tes cótés.quot; Mohammed l\'Avisé entra dans la ville et continua a marcher, 5 jusqu\'a ce qu\'il arrival au jardin du rol. 11 y entra, trouva le chef-jardinier et lui dit: „Je suis un homme étranger ici, ne
1) Mohammed l\'Aviaé.
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XII. Histoire ilu prince et de sou cheval.
-loh ana rtlgil garyb tehaddimnys candak ? fêqal-loh taijib. wë-dahhaloh \'Ibustan wégab-loli farqille wêgaboh candë saqije wê-qal-loh süq ettór fuif suglotak fêqacad essatir Mehammed jesüq ft Dttör di muddet aijArn. westauhas elkuhêl betacoh wëtaqq ezzinftd hodur elkuhêl. fëqalac elhudüm elli labishum wèlibis badletoh wèrikib elkuhêl wêsar jirmah boh fl \'Ibustan. fëkA-net bint elmelik ezzugaijere bassa min essibbak fêlamma éafet eééatir Mehammed tacallaf| amalha bnh. fenizil min calkuh(M vvèqalac badletoh wëlibis elhudüm elmehazzare wêrah cand es-saqje jesüq ettór. Fêdahal elbustangi iltaqa sikket elbustftn« melahbate wêrah liééatir Mohammed wëqal-loh myn ga hene lahbat sikak elbustan? qal-loh ma acrafs ana f|acid basüq fi \'ssaqje. fêmiskoh \'allaqoh fy sagara wöarüd jidraboh. wêza-ca(|et calêh bint elmelik wêqalet-loh saijiboh fèsaijiboh. wërAl.i eésatir Mehammed q;Vid jesüq ettór \'and ossaqje. fêrattibrtt--loh bint elmalik kullê jóm ragyfquot; wëfarha wêrahet lïuhwAthii
me prendras-tu ])as a, ton service?quot; II lui dit: „Bien.quot; 11 le fit entrer dans le jardin, lui donna un fouet, le conduisit a une roue a eau et lui dit: „Pousse ce boeuf! Voil;\\ ton travail.quot; Mohammed 1\'Avisé resta ainsi a pousser le boeuf une quantité de jours. Puis il désira voir son cheval; il frappa la pierre a feu, et le cheval parut. 11 óta les vètements qu\'11 portalt, mit ses propres habits, monta sur son cheval et commenca a ga,-lopper avec lui dans le jardin. Maintenant, la ftlle cadette du roi regardait (justement) par la fenêtre; et lorsqu\'elle vit Mohammed l\'Avisé, ses espoirs s\'attachèrent a lui. II descendit du cheval, óta ses habits, mit les vètements déchirés et alla a la roue d\'eau pousser le boeuf. Le chef-jardinier entra et trouva c le chemin du jardin en désordre. II alia vers Mohammed l\'Aviaé et lui demanda: „Qui est venu.ici et a mis en désordre les allées du jardin?quot; 11 lui dit: „Je ne sais pas; je roste prés de la roue d\'eau a pousser (le boeuf).quot; L\'autre le prit, l\'attacha a un arbre et voulut le trapper. Alors la fille du roi lui cria et lui dit: „Laisse-le.quot; II le lacha, et Mohammed l\'Avisé alla et resta prés de)la roue d\'eau a pousser le boeuf. La fille du roi lui commanda chaque jour une galette et un poulet. Puls eile
XII, Histoiro du prince et de son cheral.
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wêqalet-lühum ihrul abüna rah jihallilna. wegtamacuin wëra-hum lïummühum wêqAlü-lha da abüna rah jihallilna candoh hene mus rah jiganwizna\'? wêummuhum ihbaret elmalik fel-melik nada innê kullï in san jefüt min taht elqasr betac el-7hawanim lêinnühum aradum an jatazauwagum. Fêmarret ennas min taht elqasr wësaret knllïma jfgibha wahid tirmy calêh mahrame lamma istaufum essitte uhwathü weibint ez-znèaijare ma rametsï cala hadd. fêahbaru \'Imalik föqai baqas fadil had ti \'Ibalad? wëqalü-loh mus fadil illa wahid maskyn bidauwar essaqje fi \'Ibustan wêamar bimgibtoh fêmarrê min taht elqasr wêramet calêh mahrame. fêlamma saf elmalik kide gndub wêkatab elkitah calêhum wêcamal farah lissitte wêamar elbint ezzugaijare wêgózha jirmühum f\'y öda min efowad wè-(lahalu essitte nasabatoh. fësaret elbint ezzugaijare hyja wêgózha marmijyn fi Tóda. fëmin gamm elmelik issauwis wë-
nlla chez ses soeurs et leur dit: „ Notre père va nous faire aigrir.quot; Elles s\'assemblèrent, allèrent chez leur mère et lui dirent: Notre père va-t-il neus faire aigrir ici chez lui? ne va-t-il pas nous marier?quot; Leur mère avertit le roi, et le roi üt crier (publique-inont) (ine chaque homme passat sous le chateau des dames, 7 paree qu\'elles voulaient se marier. Les hommes passèrent sous le chateau, et chaque Ms que quelqu\'un lui\') pint, ellejetaun mouchoir sur lui, jusqu\'ace que ses six sceurs fussent pourvues1); mais la fllle cadette n\'avait jeté (le mouchoir) sur personne. On en avertit le roi, il dit: „II ne reste done personne dans la ville?quot; On lui dit: „II ne reste qn\'un pauvrequi tournela roue a eau dans le jardin.quot; II ordonna de l\'amener. 11 ])assa sous le chateau, et elle jeta un mouchoir sur lui. Lorsque le roi l\'apprit, il se facha, fit le contrat de leurs manages, célébra les noces des six et ordonna d\'enfermer la fille cadette et son mari dans mie chambre. Les six hommes, ses gendres, entrè-rent (chez leurs f\'emmes), et la fllle cadette et sou mari res-tèrent enfermés dans In chambre. De chagrin le roi tomba
Mot a mot: „completes.quot;
XII. Histoire du prince et de son cheval.
wasafü-loh elhukama laban labwe fy gildï labwe te kun bikr. Wêqal 6 ana candy essitte nusabaty \') a\'murhum jegybüh-ly. s tërikbum ljujülhum wetulcum jegybu-loh laban ellabwe. wèam-raa elwalad ezzegaijar göz ezzegaijere rah lïwahid tahhan vvêaljad minnuh faras mekassare werkibha wötilic. wêsaret abl elbeled titmashar calêli lamina tilic barra elbeled. wêtaqq ezzi-nad hudur-loli elkuhêl betacoh. fêqal-loh ana talib minnak ji(-nusib urdy auwnloh la jucraf\' wêaijiroh la Jüsaf wêknlloh labwat. wêbasls essatir Mehammad iltaqa \'l\'unli ^tnasab wêhüwa itnasali-loh sywan min zahab wêmerassac bilgawahir. wêmarrn \'ssitte nasal jat elmalik weltaqn quot;l^nrdi mansüb wêknlloh lab-wat. Fêfli\'ljum farah sadyd fënizlu wetqaddamü lilljuddam\'J wêqalü ihna canzyn laban labwe fy gilde labwe. tcqalü-luh itf\'addahi Ijnssü lilmalik. fêdahalum lïhadd essywan wëtaman-
malade, et les médecins lui ordonnèrent du lait d\'ourse 1) oji peau d\'ourse vierge. 11 dit: „Quoi? j\'ai six gendres, je leur or-8 donnerai de m\'en apporter.quot; Ils montèrent sur lours chevanx et sortirent, pour lui apporter du lalt d\'ourse. Mais le petit garqon, marl de la ülle cadette, alia chez un meunier et prit de lui une jument boiteuse, monta dessus et sortit. Les habitants de la ville se moquèrent de lui, lorsqu\'il sortit de la ville. 11 frappa la pierre a feu, son cheval parut. 11 lui dit: „Je te demande de poser un camp dont le commencement ne soit pas connu, et dont la fin ne soit pas décrite, et que le tont soit d\'ourses.quot; Mohammed l\'Avisé leva les yeux et trouvalecamp posé; et pour lui on avait dressé une ten te en or, brochée de perles. Les six gendres du rol passèrent-et trouvèrent le camp posé et tont d\'ourses. Ils se réjouirent bien, descendirent et a s\'avancèrent vers les domestiques et dirent: „Nous désirons du lait d\'ourse en peau d\'ourse.quot; On leur dit: „Ayez la bonté d\'entrer chez le rol.quot; Ils entrèrent dans la teute et
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lalnva signifie originairement „lionnequot;; puis le mot a eté détournó de oette signification et a pris le sens d\'ourse, puisque la lionne, a présent, est inconnue en Egypte. Quelques Arabes out des idéés grotesques sur Vanimal lalme; ils disent que c\'est une béte féroce a face humaine avoc des «eins pendants jusqu\'au milieu du corps.
XII. Hiatoire du prince ot. de son cheval.
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num. wèqal-lühum es-tutluhu? qaiü ja melik nutlub laban labwe fy ^ildè labwe. qal-lühum turdü M biésurüt elli Itih aqul-lükum ca.lêha? qalü-loh nirda. qal akwy kulli wahid Ijalaqa wêmadrab cala tyzoh. fêqfllü taijib mfi bïjaddina hyle. wëka-wahum wëgAb labwe cagüz wëdabahha wêlabwe cagüz tanije wëbalabha fy qalb elgild. wëhaduha wetwaggihum. fêma kan eésatir Mehammed ilia gab labwe bikr wildet bïwaqtêha wêlabwe bikrë tanije dabaljha wêhalab da fy qalb elgild wëhadha lowêtannoh masy. Wëqftl lïkuhêloh gazak allAh elhêr. wërikib elfaras elmekassare wëdalial calbeled. wësaret abl elbeled fcit-mahziq calêh lamma rAh littabban ada-lob farasoh wëmiéy dabal eala \'sseraje wacta \'llaban lïzógtoh. wëhadetoh wërabet lunn-rnëha. fêsafn quot;Ibu karna quot;1 laban elli ga\'ibyn essitte nusabatoh qaiü da laban labwe cagüz infi jimlahs. Mrnalike §jiqqafet ül-cum lagawat wêqalet-lühum kin \'llaban lillmkama jiksifü calêh.
saluèrent profondément. II leur dit: „Que demandez-vous?quot; Ils répondirent: „Ó roi, nous demandons du lait d\'ourse en peau d\'ourse.quot; II leur dit: „Consentirez-vous aux conditions que je vais vous dieter ?quot; lis répondirent: „Nous y consentons.quot; II leur dit: „Je brülerai sur le derrière de chacun (de vous) un cercle et nne baguette.quot; lis dirent: „C\'est bien, nous n\'avons pas le moyen de l\'éviter.quot; II les marqua et amena nne vieille ourse qu\'il égorgea, et une autre vieille ourse dont il tira le lait dans la peau; ils la prirent et s\'en allèrent. Mals Mohammed 1\'Avisé amena une ourse vierge qui venait de mettre bas (pour la première fois) et une autre ourse vierge, l\'égorgea, 10tira le lait de celle-la dans la peau, la prit et s\'en alia. 11 dit a son cheval: „Que Dien te recompense,quot; monta sur la jument boiteuse et entra dans la- ville; les habitants de la ville rirent de lui, lorsqu\'il alla chez le meunier. 11 lui donna sa jument, s\'en alla et entra dans le palais. II donna Ie lait a sa femme, elle le prit et alla chez sa mère. Les médecins examinèrent le lait qu\'avaient apporté ses six gendres, et dirent: „C\'est du lait de vieille ourse, cela ne sert a rien.quot; La reine frappa dans ses
I) —\'lirdü, voir granitn. § 18a.
XII. llistoire du princo eli ile .son oheval.
lölamma satïïh elhukama qalü lul/a \'Imatlüb. fesqu Tinolik wö-sufy1) wêqal myn gal) ellaban ili\'? 01 zóg hanim ezzegaijare. wër/icil elmalik wèqal in isqêtüny ma-tqülüé da gal) göz hanim ezzegaijare. Fëlamma suty gat calêh tagryde wêtiliquot; hüwa u wêcaskaroh wewsitte nusabatoh barra \'Ibeled wênasab hijamoh wel\'aMa nas by n quddamoh. feséatir Mohammed rah littahhan wèhad minnoh elfaras elmekassare werkibha wêtili0. fêsaret ahl elbeled tequl-Ioh irgac ja sydy itkasaru \'Iqom. fêtilic lam ma tilic barra \'1 be led. wêtaqq ezzinad hudurdoh elkuhêl t)eta-cob. fëlibis badletoh wêqal ataraggak gamyc sacrak jiintnr nar. wetqaddim lilmallk wêqal-loh ana fadak wêt\'ada \'ssittft nns;i-batak. wenizii elmacrake fësar hüwa jidrab blssêf welkuhci jnnfcur nar wêqatal tilt elqöm wëgitis ma bans, wëqftl elme-lik ah lau kan di min essitte nusabaty. wërigic min tacaboh
mains, les agas montèrent; elle leur dit: „Donnez ce lait aux médecins pour rexaminer.quot; Lorsque les médecins ronrent examine, lis dirent: „Voila ce que nous cherchions.quot; lis en don-nèrent a bo ire auroi, ilguérit et dit: „Qui aapporté ce lait-ia?quot; On répondit: „Le mari de la fille cadette.quot; Le roi se fïlcha et dit: „Si vous m\'en donnez a boire, ne dites pas que le mari de ma tille cadette l\'a apporté.quot; Lorsqu\'il futguéri, une guerre n lui survint. 11 sortit de la ville avec ses soldats et ses six gendres et dressa les tentes; les ennemis dressèrent (leursten-tes) vis-a-vis de lui. Alors Mohammed 1\'Aviso alia chez le meunier, lui prit sa jumont boiteuse, monta dessus et sortit. Les habitants de la ville lui dirent: „Rentre, monsieur, les soldats out été battus!quot; Mals lui sortit jusqu\'a.ce qu\'il fut hors de la ville. II frappa la pierre a feu, son cheval parut. 11 mit ses habits et dit: „Je te prie que tons tes crins fassent jaillir du feu.quot; Puis il s\'avanqa vers le roi et lui dit: „Je me voue pour toi et pour tes six gendres.quot; Puis il descendit dans la bataille et commenga a trapper de sou épée, pendant que son cheval jetait du feu, 11 tua le tiers de 1\'armée (ennemie), disparut et
150
i)
XII. Histoire du prince et de son olieval.
160
iseésatir Mehammed nam. WêtAny jom camal Mmislê ma camal erauwul. felmelik lihiqoh wêqalac elhatim betacoh labbisuh-loli. wêèitis min quddamoli ma hans. wëtalit jóm camal zé ma camal efauwal wênizil elma\'rake wëqatal elbaqy wêhüwa ragic ingarah diracoh. felmelik lihqoh wërabat diracoh bïmandyl el-mulkè beta\'oh. wëgitis eééatir Mehammed ma bans, fêamar elmalik an jelimmum huiülhum wêeaféühiim wêdahal elmo-dyne wêhüwa jatahassar innê di ma jeknnéê min nasaliatoh. f\'elbint ezzngaijare zogtoh simicet elhikaje. fêrahet lïnênetha wêqalet hally abnje jygi jeéüf elhatim betacoh wêmandyl el-mulk. wëahbaretoh wêdahal weltaqa elhatim betacoh wëman-13 dyl elmulk mac eésatir Mehammed. Fêtaq^aq cala rigloh hasha. f\'èqam eésatir Mohammed min nömoh maflug wêqal-loh ticmil kide lê ja ma lik? qal-loh ja ibny ma tiaijiznys winte hikaje-
ne reparut plus. Le roi dit: „Ah! si cela était fait par mes six gendres!quot; Fatigné qu\'il était, Mohammed l\'Avisé revint et 12 s\'endormit. Le lendemain il fit comme il avait fait le premier jour. Le roi le rencontra, tira sa bague et la mit a son doigt. Puis l\'antre disparut devant lui. Le troisième jour, il fit comme il avait fait le premier jour: 11 descendit dans la bataille et tua le reste (des eimemis). Comme il revenait, son bras fut blessé ■ le roi le rencontra et handa son bras avec son mouchoir royal, et Mohammed l\'Avisé disparut et ne reparut plus. Le roi ordonna de ramasser leurs chevaux et leur bagage, et entra dans la ville faché que cela n\'eüt été fait par ses gendres. La fllle cadette, sa ^ femme, ontendit I\'histoire. Elle alia chez sa maman et, dit: „Pais que mon pore vienne voir sa bague et le mouchoir 1»royal.quot; Elle I\'avertit, il entra et trouva sa bague et le mouchoir royal sur Mohammed l\'Avisé. Alors il tomba a ses pieds et les baisa. Mohammed l\'Avisé se leva tout engourdi de son sommeil et lui dit: „Pourquoi fais-tu ainsi, ó roi?quot; 11 lui dit: „Mon fils, ne m\'en veux pas! et quelle est ton histoire, mon flls?quot; 11 lui dit: „Je suis un prince, tout comme toi, et tes six gendres sont des mamlouks de mon père; je les avais frap-
1) Do Mohammed VAviné.
XII. H:stoire du prince et de .son oheval.
t(i1
tak ê jci ibny? qal-loh ana ibuê ma lik zêjak sawa wessitte nnsaMtak mamAlyk abüjc wöknntê ijhrabtühum fötafaéum wömin hófy min aliüje tilihtë waralmm afattié calêhum wêgêt iltaqêthum udsbük \'weltazanit ossnkftt Avöanima min luisus bin tak safetny wana fi \'Ibnstan wêrisijet cala harjyqet haly wëbintnk jfi malik aln bikrc; bat\'diha. Waqam elmaiik cl\'af-u i\'iib wü\'aina! lühum farab wtidaKal osscUir Meljammod cala zogtoh wêqacad mudde tawyle wêqailoh ja amyr elnnfminyn biddy atawaggah ila bilildy. (\'ëhaijaloh ma jilzam loh min essathr wêhad zogtoh wetwaggah. wësarü jiwadda\'iih wêrig\'um. wê-hüwa tawaggah ila biladoh lamina daljal mamlaktob. feltaqa abüh tawaiï\'a ila rahmat-illali. fëwaddüb matrabob. tëamarbih-din- oljahüdy. wêzóget abüh wëwallac emiar wëramahum fyha fëhurqum wëhala§.
pés, ils priront la ftntf-, et de crainte de mon père, je partis a leur suite pour les cherchor. Je vinset les tronvai tes gendres; alors je m\'imposai le silence. Mais quant a ta fllle, elle m\'a vu pendant que j\'étais dans le jardin, et elle a reconnu ma position réelle; voilé, ta fllle, o roi, elle est encore vierge.quot; Alors w le roi prépara les noces et les fit célébror; Mohammed l\'Avisé entra chez sa femme et resta avee elle longtemps. Puis ildit: „Ü prince des croyants, je vondrais aller dans mon pays.quot; II lui prépara ce qui lui était nécessaire pour le voyage; il prit sa femme (avec lui) et partit. On l\'escorta et onrevint; et lui voyagea vers son pays, jusqu\'a ce qn\'il ent rat dans son royaume. La il trouva que son père (\'tait mort, on le mit a sa place. II ordonna d\'amener le juif et la femme dé son père, fit allumer un feu et les jeta dedans. lis se consumèrent, et c\'est flni.
u
Ce glossairo est dü h l\'obligeance de mon savant «mi, M. Carlo Landbeig
Jjji — -L-C\', sing., aisselle. ULLI sous lo bras, III. 9.
oS £ ^
— aiguière, III, 9.
_»j! — Lfy\'. mon père, VI, 5,13,19. VII, 8. XI, 5,11. XII, 12. V ti1 — redondant, I, 3, 6, 9, 10, 11, 14. II, 6. V, 17, 26, 28. VIII, 5.
o i
^ — »gt;?■\') salairo, montant du prlx, lionoraires, VI,10.IX,1.
\' • » • » l 0 5 quot;
qUCwja.\' IjjAiü «jIaj, veux-tu qu\'ils nous con-
duisent la maison dos fous? I, 8. Jv;gt;! = I, 2, 7, 13, 21. III, 3, 9. IV, 13. VII, 11. X, 7 et pas-sim. J l\\.gt;I, amener fl, apporter ii, V, 8, Jci»1
0aügt;JI embrasser, VI / 20. com-
pliraenter qqn. VII, 15. U, ne in\'on
voux pas, oxcuse-moi, XII, 13.
— interjection, IV, 14.
O
— interjection, VI, 15.
— mon frèro, VI, 5.
*) II faut chercher les mots sous leurs radicales classiques. Les chifl\'res romnins itésignent le numero du Conté, et les cluffres arabes, celui du morceau.
1H4 Glossaire.
(jjji — colui-la, lo voila, IV, 22. V, lü, 22. VII, 5. IX, 12. Xl, 3. XII, 5.
— mo voici, IV, 20. VI, 4, 13. IX, 3. X, 8, XI, II.
jl — (J Jl, IV, 11 oi; noto.
Ijl _ Ijl = I, Jj., IV, 23. V, 13. VIII, 1.
^,01 — q\'j\', appel il la prière, II, 1.
w c£
v-jOjl — mosure, II, 17.
O i
— camp, XII, 8.
ijrJ — la soptiorao torro, X, 1.
— ci-dovant, autrefois; X.jjLv.aJ ^*3! JU U-v^r., ils
transportèront los trósors, autrefois trésors des brigands , XI, 19 fin.
— satin. 111, 12. VII, 13.
Li.\' — pl. oljli-l, eunuques, V, 4.
= II, 4, 12, 21. Ill, 3, 9. IV, 13. VII, 11. X, 7,
et, passim. JiT, III, 3, 9. == Ji\', donnor a
inang\'or, V, 6.
üb\'i} = Kb 1, mangeante, VII, 12. Ji\'ji, II, 21. (^5) corabion? quolques, IX, C ot noto. X, 2.
— moins, excopté, V, 3. IX, C. X, 8, 9. quot;Si — U, affir-mation, XII, 9. quot;bSI pour \'Si — U, XI, 11.
amp; S
= LC]1 = 0I, IX, 7 ot note.
UI — II, 23. Ut, 111, 9, 14. IV, G, 15, 17. V, 20, 23. VI, 16. VII, 7, 15, IX, 1, XI, 14. LJ= Üj, I, 5. II, 7, 17.
ai
..yol :— oiseau mystórioux, VII, 11, 14.
.xl — «d j-cl, il lui commanda un choval, il ordonna
qu\'on lui domiut un choval, XI, 6. Ajy=gt;j ^ \'5^quot;
V
Glossaire. 105
^, ordonnoz qu\'on ino flonno une monture et los frais (do voyage), II, 8. II[, 2.
ï w
O\'5 ~ Cf\' gt; imposer une obligation, VIII, 8.
O^\', as ma protection, nous t\'accordons lo pardon, quartier, VI, 13. X, 8. XI, 3.
JLol — oortes, jc crois bieu (affirmation), II, 3, 6, 15. Ill, iö, IV, 2, 14. V, 12. X, 14, XI, 18.
O1 — conjonct., omiso, V. 16: 0y=J X-a-jli- Ijl, je crains qu\'elle ne soit une ogresse, V, 16. VI, 12. VII, 13. XI, 17 et pass. q\' change en ^ devant
un j, XI, 1!). ^l, II, 8. qI condit.
omis, I, 9.
= tonir compagnie, VI, 4. x Jf*,
11, 17. V, 24. VI, 13.
— pour \\ajI voir gramm., p. 80. II, 7.
j»1 — lc^1, attendre, roster, II, 10, 16. V, 23. VI, 6, 7,
10, 16. VIII, 4.
0 \' 0 E
quot; V w 3 , quo (la porsonno) soit Ie bien venu! VI, 6. , valoir, VII, 7. VIII, 7.
— los voila, -- que voila, X, 10. XI, 6.
^ — lo voila, — quo voila, I, 5. II, 25. IV, 6, 9, 11, 21,
22. V, 10, 27. VI, 1, 12, 16. X, 8 9, 12, 16. ^£1 — la voila, — quo voila, II, 26. V, 12, 21, 22, 23, 24, 23.
oC _ i
pl- , chambro, XII, 7.
Jj1 - auparavant, IV, 23. IX, 8. — U JJ, aussitót que, IV, 6, 16. V, 6, 16, 27, 23. VII, 2, 7, 8, ot
passim: —ü U aussitót quo le
\'f1
1GB ölossaire,
roi vit lo mouton, V, 18. — premier, I, 2. — bj,, au bout du salon. IV, 5. — J., d\'abord, Vil, 7; io premier, IX, 9. — Jjt,
lo premier, VII, 3.
O5\' — o\'i\' saison) I) 12gt; IX, 12.
1^1 - ouil VI, 12. VII, 10. XI, 10.
— pour (du prix), V, 11.
; dans los phrase negatives: pas du tout, certai-nomont pas, II. 23.
— jU-J, I, 4, 14. II 7, 10, 11, 12, 24. III, 9, 14. IV, 8, 12, 17, 18, et passim. Ij H) 14. II, 25. III, 14, 15. IV, 19. V, 14. VI, 2. IX, 4. XI, 10, et passim.
I, 13. IV, 4. VI, 8. Vil, 3, et passim. amp;.=gt;LVj = KdJó, IV, 1, 5, 7, et passim.
„lt;u, la mor des émeraudes, V, 24, 25, 27, 28.
quot;je^0 lo Pour ma
part,quot; III, 7.
m 3
Aj — iAj il faut quo, II, 17.
JAj — jJAj, habillement, habits, VI, 6. XII, 11. üJAj
robe royale, V, 23. XI, 17, 18. ft
sa place, II, 26. VII, 9. «Ai\' sAcJ ^ gt;
au lieu que tu restes iiinsi, XI, 7.
^ — j, terro, territoiro. III, 14. ^ hors de, en dehors do, III, 12.
ruine, grotte, X, 12 et note (pl.
— tOj-j, quand même, aussi, encore, (Gramm. p. 174,
Glossairf. 4(57
15.) VII, 12. X, 8. e^-AAJ, voila ta
üllo, encore vicrgc! XII, 13.
O.
1**^ — gt; trèflo, V, 25 el; note. ^ J féliciter qqn. de, sur qqc., V, 21.
jj — ^j, masc., seiu, mamelle, XI, 8; 3^, plur., II, 9, 17. XI, 4, 8.
—assez! soulemeut, no — que, I, 7, 11. Ill, 2.
IV, 3, 9. VI, 4. VII, 5, oi passim.
chef-jardinier, XII, 5, (i.
tapis, IV, 23, 4, 6. IX, 9, 10, 11, 13; pi. 01, IVquot;, 2, 4. content, heurenx, V, 21.
— content de, XI, 6.
O- C
ft, la ddrobée, X, 9.
^ regarder, lover les yeux, XII, 8. XAa.vuU,
rcgardante, XII, 5.
O
— gJajji, se blesser, VI, 9,
gsbj — jfquot;*quot;3-\' me\'on d\'eau, IV, 12.
JLIaJL ti5C.Si- , »lo monde dira du mal
sur ton compte,» IV, 2.
aLjj - a^, fóminin, ventre, VII, 11, 12; ^
d\'uno seulo coucho, XI, 18.
^ envoyer avec qqn\', par son moyon, VII, 12.
elle m\'envoie, V, 7.
A*; — U lt;A*j, avec le moddre, VIII, 8; avec ie mddi, IJ, 18, III, 7, 10, 16, IV, 9, 20, V, 18, VI, 1.
- O O - O
quot;J0 pleure sur la porto de ta vie,quot; XII, 1; cf. Gramm., p. 83.
-jfig Glossairo.
— (jiütj, l\'un l\'auti\'o, cntro cux, V, 11. V], 7.
(ja-Lj X_*_A_A3i lC.ï, ils tettent l\'un au doigt de 1\'autro, XI, 4.
^.sj — adv\' verbal, I, fi, 12, 14, 15. 11, 4, 17. Ill, 8.
IV, 5, 7. V, 1, 3, 2G, XI, 5, et passim. ^sh, d0,
I, 13. IV, 9. V, 2, 1). VI, 12, ot passim.
d0, I, 3. II, !), 24. IV, IC, ot passim. ^*1, dquot;,
V, 28. jyL\', d0, I. 3. lt;l0. IVgt; 14-
, dr, VII, 5. IX, 2. == Lc®-^)
,1°, lil, 19. IV, 2, 20, 22. V, 9, 18. VI, 3, Vil, 11, X, 1.
amp; J
jXj — «Xi, domain, IV, 4.
— Jlt;j, P1- ,lc »ótrangers,quot; 111, 12.
Ij — bL_j, sans, VI, 4. — ^Lj, pour rion, IV, 3; inuti-lemont, XI, 10.
.jyJij — rosuiguol, XI, passim.
— j.jJ, dattos, IV, 13.
JJlj — compatriote, pays, X, IS-
— LCoquot;ilj, grande cruche, X. 14 ot note, 15, 17. Jab — -b^J, pavé, VI, 8; dallago, V, 12.
— j^o, atteindro, 11, 22.
— ...UL grands cliiens, 11, 18.
O
tzJji — narcotique, IX, 7, 8.
C; ^ i
yXi.) — lXL, bourg, villo, III, 18.
ii — cousine, II, 22. /j vierge, VI, 13;
pl. ;L4 , VII, 11. lij, magon, 111, 12, VI, 9; pl. III, 7, 12. xjUj, construction, lil, 12.
) \'\' trouva la porte murée,
Glossaire. 169
VI, 10; cf. p. 87, 1. 1. L1—o, sing., homrae,
V, 5, 6, 16, 17.
O
— ySUwJI i_jLj , le chapitre do la magie, I, 5, 6.
O
P\'- portes, VII, 6. portier,
concierge. III, 14, 17.
— o^gt; baiser. III, 14. V, 23. , baiser, III, 8,19.
— V ) mêler avec, VI, 6.
Jy — AJLi, tu te rappelles, VIII, 4, 5.
gt; -
^ A ■\') maisons, IV, 19. cgt;—passer la nuit,
VI, 15,19. XI, 2. lieux d\'aisanee V,19. {Jok} — (j»Lj, poisson du Nil, XI, 5.
gu, déceler son secret, V, 6, 9.
1) a, parattre, se montrer, III, 14. XII, 11, 12.
En Syrië, on dit yo. III, 16. xJ_j|j ^
sü^i/o c^J, elle a l\'air d\'etre princesso, on voit bien quelle est etc. V, 16.
O
cio? — ljLJI qui l\'08te en bas a la porte, V, 27.
— litière, VI, 15.
OJ
Vt» — Hj* ■gt; tombeau, VII, 13, 14.
— verrouiller, VI, 6.
— iCcy, canal, IV, 22, 23.
— lupines, II, 21, 22. V, 10.
gt; w _ « „
j SC fatiguer, V, 19; «JOjü\' LCJI LFi^=j,
\' 5
c est assez do la peine quo j\'ai supportée.
fatiguer, tr., V, 4. VII, 9.
12
170 Glossalre.
ou\' — ^aj, cracher sur, VIII, 5, 8. XI, 3, 17. Jó\' — jj, tortre, IX, 1.
— |»j, i, compléter, III, 12. q*
j.LxIail, ollo trouva un plateau rompli do mots, III, 10. ,L*.j, adv., juste, procisément, I, 15, II, 15, V, 29,
VIII, 4. IX, 12, X, 8.....fy-j rU_1\'
quand los 30 jours furont passés..., I, 5.
avee les pronoms suffixes personnels, Graram. p. 329, I, 7. II, 11, 24. Ill, 8. IV, 12. V, 23, 26. VI, 12, 16, 17, 19. VII, 6. VIII, 5. IX, 5 ot note, 10. X, 2, 3, 12. XI, 1, 9, 10, 11. XII, 4.
ski — ^ «li\', s\'égarer du chemin, V, 14. Hjij\',
errante, V, 17. VI, 13.
La prononciation de cette lettre est tantót t, tantöt s.
— prononcé y^UJi , les gens crurent qu\'il otait feu, I, 8.
ogt;
serpent, V, 28, 29.
— Byo J-Ij, une autre ibis, III. 10. — ^Ij, le lende-main, V, 7. liti\', de nouveau, IV, 5. V, 24, 25, 29. VI, 7, 15. IX. 7. J,lï, ro-, dans los verbes, IX, 10.
o
de nouveau, XI, 9. yiUi\'l, douzo, I, 12.
XI, 4. KjUjI , pl. oblxj, poule, propr. femelle, IV, 13. gt;—^xii, la robe de plumos, II, 1,
—
oxpliqud, V, 5 et note. II, 17. JLo- x VI, 18. corps, VI, 4, 5. IX, 8.
Glossaire. 17l
Go,
pour chovrouu, XI, 8.
— gA»-, jeune homme, bravo, gaillard, X, 2, 14.
j-rquot; — , engager la conversation, trainer la conver
sation, VI, 2.
se mettre en marche, s\'óbranler, XII, 2.
êtro blessé, écorché, VI, 4= XII, 12.
0 gt; _ O- O )
Or?quot; — Or?quot;\' aquot;,e* o/r- jo roncon-
trai quelqu\'nn qui faisait uno aire d\'eeufs, IV, 13.
courir, se dépêcher, V, 1, 20, 23. IX, 9; s\'en-
fuir, VI, 9. esclave, V, 14; pi. II,
2, 8. Ill, 10, 16, 18. IV, 15. V, 4, 22. IX, 2. ^Ls-, que Dieu to recompense! XII, 10.
o - a
musicien ambulant, IX, 1, 2, 4, 11.
— iXoL^- aio le cceur ferme! XI, 10, 11.
J
bufflo, V, 3.
£*=•■ — , s\'assembler, I, 8. IV, 11, VIII, 8. IX, 13.
1 O gt;
— !» g gt;■ t-T- (3, dans leur nombre, avec eux, V, 13.
bienfait, III, 12.
Cr^quot; — Oquot;quot;?quot; ^ Oquot;—gt; VI, 13. fée, II, 25, 2(5.
quot;a -
V, 21, 22, 24. rendre fou, IV, 5
et note, fou, VII, 4. aL_L^gt;. —
oy^\' ^ 8• o1-^\' denies, II, 13. V, 19, 24, 25, 26; singulier, V, 25. jardi-
nier I, 12.
cóté, II, 1, 2, 3. 20. V, 11, 14, 27. VI, 17. VII, 1. VIII, 8, et passim. u^uu k_^gt;. Tun a cóté de 1\'autre, ensemble, IT, 23.
If! ]
i; i\'
17\'2 Glossaire.
, loc., de différentes couleurs ot espè-cos, do tout.es sortes [— JLsCiiï en SyrioJ IV, 3.
_j,=- — lygt;, dans, I, 4, 11. III, 8, 19. V, 3, et passim.
lettre (= en Syrië), YI, 10.
yygt;- —marié avec, I, 1. jy~?\'i se mariel\') ^i !\'•
0 - . i quot; \' ^yr, mariage, V, 2. mariV, 6. =
V, 8. Cost une transposition du classi-
que
5
demander la pormission, IV, 19.
faim, III, 8. ou a
(en Syrië 0Lpgt;), III, 11. IX, 10.
— liLj\' wjUgt;. , ramoner, V, 24. infinit. de v_A-s-, i, H, 7, 16 = XII, 7, amener, ap-porter.
* - O O
w\'3
i_jLaXJI , les deux restèrent a 1\'école environ une an-
nóe, IV, 15. Jgt;c cC-?V,5, et il re-
vient entrer chez la flancée, IV, 22. ,U—j ,
O ^
revenir, X, 15. gêne., pour, X, 4.
oLgt;Lo xJuJ, la nuit qu\'elle allait accoucher, VII, 12. IX, 1. XI, 2. venant, VI, 2.
ü_)Lgt; = IV, 20. infinit., VI, 5.
je viens, VI, 6.
ft V. 5
— v1—0) aimo1\', VI, 2, 7. , amour, VI, 7. iüLo» == ( grain, I, 4. monnaie d\'or.
G-lossaire. 173
I, 9 et note, 10. Ill, 7, 8. IV, 12. V, 10. IX, 2. XII, 4. lt;amp;*■gt;■ —léLo», lier avoc une cointure autour, XI, 17.
— o S
J«A-Jj, enfant maladroit, I, 1.
elle est devenue enceinte par commerce char-nel illicite, VII, 12. , conoevoir, devenir en
ceinte, V, 21, VU, 12. :C.Logt;, pour ^JLc-, enceinte, VII, 11; pl. et II, 2.
jusqu\'f\\ ce que IX, 10. IJl IV) 7-
s
, qui porto un talisman, IX, 7.
O w O
chacune d\'elles jeta dix bourses d\'argent sur ses g\'e-
oS
noux, III, 10. VII, 15. 0^1, chambre
secrète, II, 2.
jusqu\'a, IV, 9, 10, 20. V, 25. == J^saj, II, 22.
IV, 19, 20, 22, 24. V, 17, 25. X, 12.
P
LXs» — ïjLXgt;, milan, I, 11.
5
bistoire, IV, 7, 8, 12. ü_j5i\\s., histo-riette, VI, 20.
= oAi-, jeter, lancer, IX, 9.
— 0°^) Pour aigre, II, 5.
ƒgt; — chaleur, III, 2. IV, 12. P1quot; xi, tis-
serand en soie, VIL 6.
(_/-ƒ=- — xm-JÜ., expliqué, V, 10, et note, 12, 13.
— brüler, cuire, intr., VI, 8.
--femmes, V, 5, 15. VII, 13. voleur,
VI, 9. , v. s. v. mou-
174 Glossaire.
— Lr-5\') voix) X, 7, 10, 12.
o
être fiicho do, regretter, XII, 12.
— a^gt;l, II, 6, 15, 21. IV, 4, 5, 9, 17, 19. V, 17, 20.
VI, 4, 8, 9, IX, 4. XI, 10. Lo a^gt;\', II, 26. III,
7- IV, 3. V, 23. IX, 10. 0t 11, 10, 22. XI,
8. ^Ls ü üajL=gt; b\', jc crains qu\'il ne mo
mange, V, 3.
, furaeur de hachych, I, 7, 8. couper,
(herbes, fruits), VII, 1.
o
j-io* — , so mottro, s\'introduire, se fourrer dans, X, 8.
— JsjiJt lCs la mort m\'ost arrivóe, X, 3.
arrivor gagner, rojoindre, I, 10, II, 25. VI, 8. IX, 6, 12. X, 3, 4, 11, 13, 15. XII, 4; fairo monter i\\, (prix) IX, 2.
,/gt;i2=gt; — =^22.sgt;, se présenter , paraitre, être présent,
VII, 3. XII, 5, 8, 11. , préparer, amener, fairo venir, VI, 6, 14. XI, 15. a vos or-dres! II, 8, 21. IV, 15, 24. VI, 14. X, 13. XI. 7.
^12.egt; — giron, sein, genoux, III, 19, VI, 20. ^o^liL i\\igt;,
embrasser, X, 5, 12.
_b=gt; — ja_=-, mottre, en général, II, 2, 12, 17. III, 3. IV,
O ) v.
11, 12, 17. V, 5, et passim. Ja^-, mottre la
w O W
table, V, 7. se mottre, III. 6. ii-b-s»,
morceau, piece, I, 10, 14. II, 17. IV, 2, 13. IX, 4, 5, 13; pi. Ja_l2_5gt;, II, 2, 3. IX, 5. Coin, angle, X, 2, 4, 9.
Glossaire. 175
O _ O )
lCaüjSu;^./o , los quarante fbmtncs que tu as prisos,
= JóKi-, 1, 4, 5.
oj-s* — [JLuJIj] ^wUjl, lo moudo dira du mal
sur ton compto, IV, 2.
S \\ s 55
— (gt;-c ordonner, IV, 3. j.LXs-, pl. do ^Ls-, hauts fonetionnaires, IV, 11.
(jr^- — racontor, I, 15. II. 4. Ill, 1. VI, 18. XI, 18.
— délier, detacher, I, 15. VI, 17. VIII, 8. JwSU, on-droit, X, 18. ^gt;, marmite, II, 4, pl. jJlgt;, II, 4.
cerole (en Syrië Xüirgt;), XII, 9.
r^- — tr- baigner, V, 10 = , VI, 7. , inf. do
so baigner V, 10. se baignor, II, 1.
IV, 22. V, 9, 10, 12, 23. VI, 5, 9. -*=quot; — baudet blanc, V, 9.
^ — J—^*, por ter, charger sur soi un X, 19; v.
Gramm. p. 195, 1. 23.
— ilvoir Pitié de! vngt; 14. (jiJLi, ox-pliquó, II, 17 ot note.
— tdÜ^, bouche, I, 14. IV, 20. \'V, 9, 20. IX, 13, XI, 4.
chose, en général, I, 1, 10. II, 23. IV, 7. V, 4, 13. V, 2, 3. VII, 7. VIII, 6, et passim.
rion de tout; ni autre chose, VI, 2. ib-yi-;
1 | u „ )
j.\'ii ^ n\'est pas nécessaire de parler, IV, 8.
■— ^L=gt;, rue, quartier, VII, 10.
retenir dans un endroit, IX, 13. )
conserver, II, 3. tjif, cour. IX, 7.
176 G-lossaire.
S , O -
Jsjs- — ontourer, V, 28. Xkus-, mur, VI, 9.
, transporter, X, 19. A\'y-=-, autour, II, 18.
VI, 15. ^ ^5)? va-t\'on, IX, 5, = ^3
Jj^s» — I__(i.-c , olie se leva droite, III, 17.
UJijó. J^c oA*s, elle so drossa debout droite, VI, 20, X, 10; voir Fleischer, Gloss. Hab., p. 51. óvp- — puisque, X, 13.
U.aïJgt; , il 1\'enterra vivante, X, 19. ,
vie, X, 12, 13.
£ w 5 . - 0 5
L-=gt; — se cacher, II, 4, 5. , cache,
VI, 6. Cf. , se roposer, VI, 11.
Jsuiquot; - frapper, II, 10, 11, 19, 24, 25. V, 5. VI, 7. IX, 9, 11. X, 16, 17. ^ »■ li, ; il le jota par
terre, IX, 5. j Jagt;3-, il frappa de son pied,
I, 3. (i-c Jo-x-=gt;, frapper i\\ la porto, I, fi.
II, 18. V, 5, 8. VI, 1, 2. IX, 3. J.C Jgt;S
w O -
Oi—f, il frappa dans les mains, I, 8. , un
coup, n. unit., II, 10.
tXó\' — apposer lo cachot, approuver, IV, 2, 8.
, cachet. III, 1, 2, 5. IV, 8; pi. j.Lxigt;i, III, 1.
bague, IV, 20, 21, 22. VIII, 5; pl.
V, 26, 27.
Jvi» — »3^, coussin, IV, 10; pl. oi, IV, 11, 12.
Glossaire. 177
w gt; w )
o^*j, olio envoy a unc do
sob sorvantes, II, 20.
fquot; — er* («^\' ^ gt; jusqu\'a co quo lo sang jailltt do
ses piods, 17, 16. , besaeo, saooche, I, 11.
X, 16, 17.
O
, otre confondu, so troublor, III, 19.
Uquot;-^ i gt; maigrir. (_c^5 13^ cxXjtJs Lo lt;A*jj
(3 iCijlj, après qu\'ello futrestéo [quelquo temps]
dans te palais, olie commeaga lt;\\ maigrir de plus en plus, III, 7.
j«quot;^gt; — , tu to pords, tu causes ta propro porto,
gt; O )
III, 19. c\'ost domraage, IX, 6.
O ^ ^ y
OyJI ^ , va-t\'en, e\'est dommago de te
tuer, X, 14.
— ontrer, I, 12. II, 18. III, 15, 19. V, 3, 10, 28. VI, 3.
, entrer chez qqn., IV, 22.
03
— LC^S; ) l)oi8 en büohes, IV, 22. , cor-cuoil: lo bois par excellence, VIII 8
^avoir honte, VI, ,5. ^ lt; pour
, embarassée, V, 27.
gt;
quant a, pour co qui concerno, XII, 13.
gt;
légumes, VI, 1, 2.
— o, domandor on mariago, VII, 1.
— arracher, onlovor brusquoment, IX, 4« — onlovor, omporter, VI, 9-
^Jl~gt; — guérir, intr., 11, 7, 10. V, 24. IX, 13. X, 13, 14.
13
178 Glossaire.
o
ti5o ti5^*j,, il to prondra ot il t\'onfoucera
dans la torro (litt. il enfoncera la terre avec toi) II, 10. , travosti, incognito , VII, 1.
LiS1 siAxt L^XLi^u ? notre
père va-t-il nous faire aigrir ici chez lui? no va-t-il pas nous marier ? XII, 6.
— a, finir, prendre fin, , lo palais est fini, III, 12. VI, 20. ^ Lo uNhjuj
, après avoir fini la visite, IV, 20. :
f w
\'\' *gt; J-t.r.\' ^ rgt;üül \'w-\'i * } i
, je voudrais quo tu amonasses la fillo du mar-chand dans ta raaison, afin quo je satisfasso raon dé-sir avec elle, VI, 3.
jJli- — oulover, dógonder la porto, II, i. Vf, 8.
i^aïi. — avoir des enfants, se dit de rhomme (en Syrië, seu-lomont do la femme), IV, 15. V, 1. VI, 1, 13. VII,
I, 9. X, 1.
— ^Jus-, laisser, faire; laisser la, quitter, I, 5, 6, 11.
II, 23, 24, 25. Ill, 4, 9. IV, 22. V, 9, 17. VI, 1. IX,
11. X, 2, 5. 9. XI, 19. ^ Lo
oLj^-ia AJ , si tu ne t\'on désistes pas,
je ferai de telle sorte quo (même) les mouchee ne connattront plus lo chomin de votre poussière, IV, 14;
est ici pour lo. L^o , aio
- (■ £
sein d\'ellc, VI, 1. faire évacuer, VI, 3.
Glossaire. 179
, campagne ouvorte , plaine, dósert, solitude, hors do la ville, liou oü il n\'y a personne, I, 11. II, 8, 9. III, 2, 7. IV, 12, 13. VI, 19, VII, 6. IX, 5, 8. X, 19.
— BjUê-, cabaret, hotel, VI, 10.
rr 0 - o - -
— o\'iS! cinq mille, I, 10, VII, 4.
, qumzo, II, 21. piece de 5 pa
ras, IX, 1.
_ O -
— poignard, II, 10, 13, 14.
O gt;
jU*aAigt; — escarbot, II, 24 et note.
JiXs» — öüLsOi, se quereller, IX, 8. lutte, IX, 7.
— likJLS\'lj ^0t siL-aJi-e , j\'ai peur qu\'il ne te mange, V, 6.
J
Qygt; — porfidie, trahison, X, 18.
O -
— jL_a_5gt;, les meilleurs, VI, 13. , bien, tré-sors, V, 6.
JaLgt; — coudre, VII, 12. IX, 8.
— J} a—^ jj-*—ils montèrent les chovaux, XII, 8.
ramasser les chevaux, XII, 8.
i—ib — v\'Vii) \'l peino, IV, 1.
aUb — sage-femme, IX, 1. XI, 2, 19.
5 w O ww
j\' | =] oo\', toi et ton
wizir vous cherchoz dos moyens [pour tuer eet hom-
180 Glossaire.
mo], IV, 14. lüyi j, vjU Lil, jo to trouvorai un moyon do lo tuer, IV, 17.
— qLo voir ijó.
— UJ-c consonimer le mariage, III, 6. V, 3, 18.
VI, 13. VII, 6. IX, 13. XII, 14. ^=gt;J, en-
tror (dans), III, 10. IV, 20. VI, 6, 9, et passim.
w o
— egrenor le blé, III, 2. IV, 13. gt;
être égrené; êtro battu (appliqué aux ceufs) IV, 14.
cacher, X, 10. pour so cacher,
X, 2, 4, 12.
(jio — xjLsgt;ji! J.C u^j broyer le blé avec la meulo
a bras, XI, 8 == Jjs
O J
— tout droit V, 20, tout de suite X, 15.
J 0 quot;■
jio — Pilyor) jitX\'», pl- ca
non, II, 25.
^30, dresser les tentos, VI, 15. iüuSji, minute, III, 10, pl. oüLïJ, VII, 4. XI, 2. 3o — courtier, I, 9, 10, 11. VII, 8.
^ — sang, VI, 10, 12.
ogt;
yj — Lój: LóJJt il tonne, II, 18, 19. XI, 1, 19,
IV, 9.
O*0 — , onguont, XII, 2.
O - J
— (j^Ax!, malhourcux, maloncontreux, XII, 2.
jS0 —Je*, revenir, VI, 4. courir après.... en
voyagoant, V, 26. — parcourir, V, 17. jjta; L(Ju
.... ;jlXj ƒ b XjLw \\J, il chorehait depuis
Glossaire. 1H1
40 ans..., I, 6; .ito ) la noce est on train [d\'etre celébreej, V, 17; qui parcourt, V, 17, 26; marchant,
VI, 8. (gt;c^, chercher, I, 12. VI, 17, 19. VII, 11. X, 5. j, yil fit marcher les con
structions dans le pays de son frère, VII, 10. ^
, faire célébrer la noce, V, 16.
fV — |.b U, lorsque, si, XII, 4.
— Lgjb) guérir, tr., IX, 13. X, 14.
lt;3
Se prononce tantót ü, tantót j.
— o\'—mouches, IV, 14.
goj — — ^ül), égorger, V, 2. VI, 10, 12.
Jo^ — = JoO, se faner, X, 3.
== enfants, XI, 4, 18.
— g\'jó = ^1,0, masc., bras, I, 5.
— iöUJ .J.i, pour sXlt;3, a ses frais, IX, 2.
or) XII, 8. grand bateau sur lo
Nil, IV, 18, 19, 20.
olj — ==0^, III, 1.
t amp;
L?1; — opinion, volontó IV, 8. ió!^, miroir, XI, 10. iiJ; — Ja^, attaoher, lier, V, 17.
w ww
lt;5^) — gt; je \'\'ai élevé, V, 17. A^oyU, pour
qui a grandi, V, 3.
V-\'j — J-5\' ^ il \'ui assigna une ga-
lette par jour, XII, fi, xóC«\', mateias, II, 14.
182 Glossaire.
s\'ébranler, XI, 10.
quot;ievenir, II, 26. III, 7. IV, 13. V. 22. , se désister de, IV, 14. j,L—j J—revenir, X, 13. jlïf j,u Ül , je me déshabil-
lorai ii mon tour, VI, 7. reme^re sa
place), II, 26. IV, 17. IX, 10. j.Lï recon-duire, V, 24, IX, 10.
iygt;.j — homrae I, 3. V, 3, 27. III, 16, 17, 19. VII,
5. XI, 14; pl. VI, 10. X, 2.
les pieds des chevaux, V, 23.
prier qqn. de qqc., XII, 11.
caparacon, XII, 3.
meule fi bras, II, 19. IX, 9, 10, 11, 13. ^ ,.^11 S;, III, 2, Jol J.* Sj, répliquer, IV,
5, 11, 12, 13, 14, 15, 17. V, 5, 28. VI, 1, 4. XI, 18. 1»*^ — fMj, dessiner, VII, 5. ^
arriver, VI, 19.
elle a reconnu ma position réelle, XII, 14.
ijij — répandre, asperger, X, passim.
JwoyCwl, guettor qqn., I, 9.
j-oyo, broché de perles, XII, 8.
— Lftoj7 consentir. III, 1. VII, 5.
mesure, V, 26 et note.
O
gt; s\'eü\'rayer, VI, 6.
Ac. — LóuVil lXc-j. v. s. v. uio.
J gt; \'
— Lf^\' ^re écumer, p. ex. lo savon, VI, 7. «—Si, — oül^o, qui a une maitresso, VIH, 1.
^ — ^Lïj, pain blanc, II, 14.
1-X.ï, — qL,e ótant couché raalade, VI, 9.
monter, V, 23, 25, VI, 11. IX, 14. XI, 6, 8.
v-jjiyo, pantoufle, VII, 9. monture, g.
VI, 11. XI. 6.
mettre de eóte, VII, 4. XI, 4. 80 motquot;
tre Ji cótó, VII, 3.
—«j, il langa son cheval, I, 11. VI, 43.
O gt;
se lancer a la course, galoper, XII, 3.
w gt;
— O^j\' grella(ie8, I, 11. II, passim.
LC/lt;),, saluor, III, 16. iJj.i LCüxJI
O
il trouvaune ogresso qui avait jotó ses mamel-
gt;
les sur son épaule, II, 9. se jeter, IV, 23, 24.
-5^ — -\'j: (»y j. , elle s\'endormit tout de suite, VI, 1. X, 4, avec accus. de direct., III, 3. IV, 9, 11.
üLL , va-t\'en oü tu voudras, III, 8.
s\'en aller, VIII, 1. I, 7. IV, 11. V,
20. VI, 9, 11. VII, 5, 7, 13, 14. VIII, 3. X, 6. XI, 3. XII, 6, IV, 16, 17. VII, 7. IX, 5. X, 18.
O? O 3 O
£5,: iA^c V^5\', teins-toi en noir, li, 21. IV,
22. j odeur, parfum, II, 17. se
reposer, VI, 11.
»
— oly«, désir, but, 11, 22.
pj - but\' H» 17-
Glossiiirc.
(öfZj — crior, II, 3. X, 16. XI, 13. XII/ 6. oi-cj, crior, II, 3; bêler, V, 17.
se facher, II, 14. Ill, 1, 2. IV, 8, 15. VI, 10.
VII, 12. VIII, 5. , inf. do ^, VI, 10. VII, 13.
VIII, 5. 0^, faohé, III, 1. IV, 3, 8, 18. VI, 2. XI, 7, 10.
-bjij — poussor des oris do joie (femme) IX, 13.
— poussor, VI, 8. VIII, 5.
, panier, II, 17.
o_
jJj — x*Jj, cruche, V, 1.
— [gjl L^1, »] dans lo tomps, VII, 4.
jA\\ — fiüto, VII, 10.
wgt;) quot;gt;gt;
; émdraudos , V, 24, 29 = Jyo^, V, 26.
cXjj — olij, piorro fou, XII, 4.
— j. Ijj, commettro lo péchó charnol avoc qqn., VI, 20.
w O-
il on ópousa uno autre, XII, 1. —jj,
C_
mari, XII, 10. amp;gt;5), femme, épouse, XII, 10.
il romplit les marmites d\'oau, II, 4. , davantago, IX, 7. c iiol^ , plus
do.... (quo), VII, 7. X, 4, 5.
O-5
, petite ócucllo on beis, IX, 9 et note, 10, 13.
— Jy, IV, 9. V, 6. VI, 10, 17. VII, 5. X, 6. XII, 1. jjj — cruche, XI. 7, 10.
184
Glüssaii\'ü.
JLav — J.-c. J\'i—(lonuiiidor après q(iii., I, 8. II, 2. III, t). V, 17. IX, 5.
O
chapclot, X, 13.
— ijoji ^jLw, septiomc tor re, V, 13.
— KtejC yiw, garder son honneur, VII, 12,
O * O
— ^js , sc moquer de V, 11. XII, 8.
— ensorcolor, changor on, IX, 12. ia^U/l = ^ ■■■vl) etro onsorcolé, onchanté, XI, 8, 13.
onohanté, ensorceló, XI, 8, 14.
— a, dovonir chaud, V, 23.
— v_jLJI lX^, bouchor Ia porto, VI, 9 ^ Ju,, V, 1. OjCyc = VI, 10 ot note. J..^, bouohor los oroillos, IV, 23, 24.
lt;w m 1
y* — ^*quot;1 j V, 18. VIII, 3. üj •aw, pl. , femme,
concubine, IV, 15.
üjI^ — pl. oU_av, palais, grand edifice, III, 14, 15. IV, 1,
21 ot passim. V, 4 ot passim. VII, 10. — -w — - qui fait paitro los moutons, VI, 18.
O O ^
0 \' \'
gJaw — gJaM, pl. toit, III, 9, 11.
A**v — viks-Ltó A*^, bon jour! IV, 15. Aotw = ^yiLo, III, 11; riolio, V, 11.
O gt;
jiw — SjR-wu, table sorvie, II, 22.
O -
plafond, II, 23.
( cfi^ — \\xïLw, roue a eau, XII, 5, 7; pl. VII, 10.
14
185
186 Glossaire.
— ujLJ tiLw, fermer la porto, V, 13. VI, lt;gt;, 19. X, 15.
{— JLm, en Syrië).
gt;
— cyj mf, dc j so taire, XIIj 13.
— écorcher, V, 2.
^.Uuv — iü-DlAw, cour royale, II, 2, 0U1 0LbU, V, 24.
jJU — J xJa-, il lo lui confia, V, 10, 12. [gt;, ex
clamation tout égyptienne d\'étonnemcnt, de dépit etc. Grand Dien! Comment done! II, 16. X, 6.
eUlc II, 7. III, 2. IV, 12.
saluer, III, 16.
— L;U, amuser, ég-ayer, X, 1. XI, 7. , poquot;\'quot;
slxc£ ijlj \'\'J-*-*-?.5 olies mo chantent, ot je m\'amuse avec elles, quand jo reste seul, XI, 12. _j.Lv, usage, IV, 22.
empoisonneur, Vil, 6, 7.
o gt; o ^
, soleil, VI^ 12. XI, 1.
— J-c. apprendre sur le compte do, a propos de,
V, 6.
— A-c nrononcer lo noin do Diou sur qqc., IV,
lr 7
10 ot note.
i, appuyor, IV, 10. IV, 11.
onclume, XI, 11.
.Liaam — , HI, 14 et note.
nnnée, V, 1. VI, 1. VJI, 3, 9. X, 13; pi.
IV, 17. VII, 9.
„y» — obgt;Lgt;~, castagnettes, III, 10, 16.
Y y* — Jy*, voyagour, V, 26.
(ilo.ssaire. 187
pi. Jw-yJ, soiguour, maitro, II, 22, 23 — J^v., III, 9. II. dame, III, 9. U*y* — piquour, palfrenier, V, 9.
o
alors, k cette heure-la, VI, 3. o^av — distance, II, 9.
O- gt;
05^ dy* ^ •\' lui dit: «Pousse lo bceufquot; XII, 5,
0 -1 . «
7; ot plus loin iA*i, M. resta la
pousser le bcouf, ^a-ïLw .. \'«^wo lVcIï lj(, jo rostü pres do la roue d\'oau a pousser (lo boïuf), XII, G.
WAX W - U-AAAW , detacher, I, 15; abandonncr, laisser, lacher,
quitter, VI, 19. VII, 7, 8. X, 4. XI, 14. XII, 8\'. g-*** — —L»quot;, se fondro, XI, 2.
O — O * O —
^53 ta figure est coinrae la
conrroic du sabot, IV, 15.
JU - turban, X, 5, 6; pi. X, (!. JLü,
chale de Cachcmire, XI, 17.
wUi — -U, sauter, se lancer, VII, 4. vM*, pl., jeu-nes gons, V, 19.
O
—yJÏ, empan, VI, 7.
— parvenir a l\'aisance, IX, 2.
J w
o\'1-quot; i\' m\'a envoyé iei pour que voua me nourrissiez, III, 11.
V» O
tiUA — s\'entortillor, IX, 12. ioCii, filot,
III, 7. IV, 1.
lVsu-i = v. Haf., Sifa, s. v.) a, mondier, VI, 18.
1SK ölossaire.
arbre, I, 12, 13. II, 1, IK. IV, 4. VI, 12. VI, 13, 17. VIII, 4. X, 13. XII, 6.
déléguer, V, 19.
Jaia.A — JijSUi injurier qqn (uj ou j.) XI, 13.
— tirer fort, VI, 17. lX..^v, sa sante se reta-blit, X, 10.
v_jyi — Vrquot;1) boirc, VII, 1. , le boiro, III, 9.
„ .vil — faire line incision, IX, 8. , il a le
coeur réjoui, V, 6.
Jayi — \\JLc -Lyi, il lui posa dos conditions, XI, 4.
^ ^5) ^u\' quot; »Mon frère, oü as-tu achoté ce Hacon-la? Ill, 18. Jxii — , aviso, habilo, fort, 1, 1 ot noto, passim,
yuv —jj3tXH=jx£, chevoux, I, 4, 11, 15. XI, 14.
Jouw — (j.cLci./o, bourroau, IV, (i, 7. V, 2.
— grimpor, II, 25.
— (jr®quot;1 Pour (^c-^h guérir, intr., XII, 10 or, note, 11.
oLii — fcndro lo mur, V, 19, 22, 24. i-Ji
iLUil JLi LC^, ot lorsque la nuit
vint, lo roi so promona avoc son wizir. III, 14, 15. oui, fissure, II, 24, 25; morcoau, IV, 12. —~ r*quot;**, sentir 1 odour, A , 12.
0 quot; 0 quot; • quot;XT T
soleil, VI, 12. XI, 1.
O -
chandelier, VJ1, 15.
gauche, II, 9.
Glossaire, \'18!)
•gt; -
— signifle on languo li er li ore: je no suis pas, 11J, 14.
hater, activer, bacler, III, 12.
. £
faire un signo a, V, 26. iijüil, marque, V, 26.
— ijiyi\'= , tomber malacle, XII, 7.
jj, ,1,8. IV, 20. V, 12; = porter, IV, 1, 13. V, 10, 11.\' VIII, 8; = emporter, IV, 20. V, 23, VIII,
O - w
2. XI, 10. OlX-s», etle prit lo
O
moreeau et le mit do coté, II, 8. JLïól, dispa-raitre, III, 10.
— griller, IV, 17.
f . c £ o _
w gt;
partie — en partie, X, 4 et note. peu de
temps après, V, 3, 11.
III, 2 et note, 5, 6. Vr^1 wvv j
III, 2 ot note, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 14, 15.
o y «
_./.o — \'o matin apparut, V, 26. Jj: -yo,
dire bon jour, IV, 15. bon jour!, IV,
14; réponso: ton matin soit houreux!,
IV, 14. g^-na-jl, le matin, II, 23. Ill, 8. IV, 4, 16. V, 26.
././o — (jLc jy-\'J, attendre, avoir patience avee qqn.,
V, 19. XI, 2, 6, 9, 11.
j.A.o — , doigt, TV, 20. XI, 4.
gt;
A.x.c ü se teignit en nègre, X, 18. Cf\'.
II, 21, 22. VII, 14.
^..o — Kj\'.a/o, jeunesse, IV, 12, jounos lilies, V, 10, 12, 13.
IKO (jlossuire.
\'»«, il no so pout pas, il no conviont pas, IV, 2.
0 quot;
homme do metier; qui oxcrco quolquo métier, VII, 3. propriétaire, Vil, 8.
— LClt;-\\*a, évoiller, V, 20.
confirmer qqc., légaliser, eonstater, VI, 17. Ojao — dépenses, VII, 12.
u^.Lj/3 — iolxcivo, banc, V, 10.
tu m\'as fait de la peine, V, 22.
O J M \' * MM.» O\' — M »
jX/j — ( Jviij. =] J^bj yis.il i\\jl j, un métier
on main te protégé do la pauvvotó ot prolongo ta vie, proverbe, VII, 8.
—jjiaJ**, epinette, III, 14 ot note.
v_sao — v_AftAO, frapper dans les mains (pour \\_S.aAa), XII, 10.
o } o y t »\\ i
wSi^/o — wJi-o: ^ULo Ijl, je suis lo fils (sorti) de tes
reins, II, 26. Cf. Qor. LXXXVI, 7.
^yo — attendre, II, 25. ^*3, attendro qqn., II, 14.
VI, IC, VII, 10.
— plateau, III, 10 (peur x-^o).
Oyo — crier, pleurer, VII, 13. VIII, 8.
w 5
\\M.süjyo, se transformer en, V, 5.
i^jj tüjj*\', i\' se transforma sous la forme do, V, 7, 8, 16, 17. , sous la forme d\'un coquot;-
beau, d\'un milan, I, 11.
Oyo — o\'y^5\' tente) XI, 12 == qI^.o (sous la pression de la
tonique) XII, 8, 9.
^yws — , qui chante, X, 1, ot passim.
\' Cquot; O
Glossairo. li)l
póchcur, III, 7, S, 19, ct ijassim. J V, 1. XI, 4. .gt;LLol, chasser, IV, 1. VI, 13. X, 7, XI, 4.
L*3
riro, III, 19. sc moquor do,
IV, 6 = eSLs-uto, IX, 3. XI, 9.
— S-y10) a; frapper, IV, 15. il lanya un coup d\'asil, II, 24. «IA*»\' tü\'erdes coups do canon, II, 25. baguette, XII, 9.
JV* — = yamp;, dos, I, 2.
; jo to couporai [tc for ai pcrdrej\'la
A Zo w
toto I, 5, 12. ta têto est perduo, I, 12.
— oLas, so rétrócir, X, 13. = vJiLaïil, se trouver sorré, mis a l\'étroit, I, 11. iUL^aJi toiups do malheur, IV, 17.
l^LL — ;lt;*vLLgt;, bol, écuollo, V, 24, 25; pl. ol-, V, 28.
vJs^-0 — CT**quot;1\' (3^\' er* ) doux fois plus beau
quo Ie palais du roi, III, 12, 15. X._ïL_ij, pièce d\'étoffe, VIII, (!.
. I w f J v. O « , J
i.ij — L«J L»#, pendant qu\'ils par-
laiont encore, lo roi los roncontra. III, 8. . ^ u.\'.
L5Ic, carossor; tapeter, X, 12. XII, 1.
faire cniro, accomodor, V, 6. ^naa-j — ^. vJj/o,
,, c quot;• o ~
cc qui osl accomodo au lou ; ragoftt, II, 4.
•1!)2 Cilossairo.
vJUb — plat, V, 26.
0 f
J^b — iCJub, tambourin, VII, 10.
— üjLs-^ ^lc SiXfils, assise, on train do moudro
avec une mculo a liras, II, !). , mounior,
XII, 8.
Jxj — quantitó do huit, IX, 12 ot uoto.
_ Jj — „Olj iUgt;,Uj xLsr, (lattier portant dos dattos, IV, 13. o\' c quot; ^
-O -
portant dos ilattos, IX, 11.
ondroit, V, 4; domicile, Vf, 10. Lo a l\'onquot;
droit oü, II, 10, 13. lY, 14. V, 9, 29. a
sa placo, VII, 13. a leur place, au Hou
d\'eux, XI, 3.
usjts — Ojb en \'tl Part ^0gt;
jfyb — oxpliqué, I V, 14 ct note.
cuvette, III, 9. V, 9, 11.
^.*1) _ „.xh, goAt, V, 9. pLatb, nourrituro, III, 10. XII, 2.
— se sauver, s\'esquiver, IV, 3, 8. VI, 17. Xll, 13; in:t. 0Lii£gt;, VI, 19.
argilo jauno, salpêtrouso dont on so frotte dans les bains, VI, 6 ot note, 7, 8.
oiLgt; — tombor avec fracas: cju O»—\'^-1 fü, le taureau tomba
ot mourut, II, 11. oljy\' frappor le briquet,
XII. 5, 8, 11. craquor, II, 14. oiLilj
il tomba a sos piods, XII, 13.
_ regardor, II, 1, 4, 18. III, 10. IV, 4, 5, 12, 13, 20. V, 5, 27. VI, 9, 13. VIII, 1. IX, 13. X, 4, 18. XI, 6, 14. JJLj, regardant. IV, I.
Glossaire. 193
-Ui? — allor chercher, II, 26; faire venir, IV, 17, 20, 23-
onvoyor chercher, IV, 21. jjyül wJLb,
cherchor 1\'alliance, III, 6. _, prior de qqc.
pour soi, VIII, 1.
— JV, 17, 18, 19, 20, 21, 23, 24. V, 4, 12. IX, 3-j_L_Lgt;, monter los escaliers, V, 15.
gt;ƒ, sortir, II, 4. III, 7, 16, 18. V, 18. VI, 6, 16. *.JLLj
sortir, VI, 2. lo jour apparut, so leva,
I, 7. IV, 16. V, 23. VI, 2. XI, 1. ^Jdai,
nous partons pour !e Hi^\'az, VI, 1.
se rendant dans le H., IV, 4. jilj x JLi-, V, 29. VI, 9, 15. oxXIa, rendre I\'ame, hi vie sortit,,II,
-6. olio s\'óloigna on courant, VI, 8.
yaai! «iiMtL.\', olio monta au chateau, XI, 14. ^Lp
Ljaaac ojti-b, olio lui arracha los youxll, 26. jib
iüy^cJl, retirer le filet. III, 7, 14. J. kXIj
ALJI, il envoya un criour par la ville, IV, 19. V, 2.
IX, 13. ^Uo
(,n nomma un
autre chef a ma place, VII, 4. oL-j lX-j-JI j-iLii
3
, nous forons sortir pour toi los cadeaux ot
les osclavos, V, 4. j-Jjj, faire sortir, X, 15, 17; sortir qqc., IV, 20. VI, 6. VII, 7, 12. VIII, 4. IX, 3; faire disparaitre, IX, 13; monter, faire monter,
VIII, 8.
£ w „
0U^ — so rassurer, IV, 10, = III, 17, —
CT*quot;quot;\', , IV, 4.
vy-1? potitos picrres, n. iinil. III, 7. VFI, 9.
IX, 9, Gramm., p. X.
15
ülossaire.
jjiD — quantité tie huit, IX, 12.
mouillor, tremper, V, 25.
Ab — «M .1 ti — , arrivant a lui, l\'obtenaut, X, 1.
J
Lo... pendant tout lo tcmps rjue, VI, 4. (Jt. sous Jjl
^i■gt; _ j. pL), disporsüi\' au vent, VI, 20. XI, 1\'J. derrière, XII, 9.
J- 1
; - piilt;^o 7, liguo, 7, 8, II. 8, 2. 20, 5. 23, 7. 12, 25, 10. 28, 15. 32, 10. 34, 9, 12, 14. 35, 1, 14. 36, 1. 38, 2. 42, 10. 43, 7, 10. 51, 10. 52,2, 8. 53, 1, 2. 54, 1, 15. 57, 12, 15. 59, 11.65,3. 67, 13. 72, 1, 7. 82, 2, 12. 84, 9. 85, 5, 11. 97, 8. 102. 4, 11. 105, I. 106, 7. 109, 1, 14. 110, 10. 111, 2, 5.112, 3. 113, 3,4,7,9.114,2,3. 117, !. 119, 6. 126, 14. 131, 4. 135, 13,14. 138, 9. 140, 3, 9. 141, 7. 150, 8, 10. 158, 14.
_sc — poclie, proprement la place ontre la poitrinc
et le \'yombdz, IX, 1, 12.
stupide, I, 1 ; fém. IV, 9.
O -
, obscuie, .X, 7.
plairo a qqn., V, 9, 18. VII, 1, 2. XII, 7.
: Juili tiUJS, Ie roi s\'etonna du
tliieon/ III, 18; s\'étonner, IV, 7. XI, 16; , tve qqc., IV, 12, 21.
, pousser , hater, I, 3.
Ov.c — sJLc, instruments, le nécessaire, IX, 8. 3i\\_c
lA-yci-l, outils do pêche, IV, 10.
_ (jAc, lontillos, XI, 10; en Syrio
1(J4
Glossaire. j !J5
— i_5l-V\'E) faire du mal, du prejudice, avee accus. de la pcrsoune, II, 4; avee de la personne III, 16.
— prouoneé raalliour, II, 10. V, 9, 22.
^r;- ^0, \'Is ne savent pas l\'arabe, III,
l2- iCo-c, voiture, V, 22. oocher,
V, 28.
— \'zmiijS:, qui est en lige do se marier, nubile, V, 22; flancée, IV, 22. V, 18. fiance, IV, 22.
O 5 O -
Uamp;f — , largeur, IV, 2. honneur, V, 9 et
o _
note. ,3, j\'implore ta protection, V, 9 et
note, 19. VJII, 7. IX, 10. X, 19.
v_;;C — OjC, savoir, passim, VI, 19.
w—!1, ost-co que je conuais cotte route, raoi!
— üiyquot;, bataille, XII, 11.
^gjC — déeouvrir, mettre a nu, XI, 18.
, nu-tête, V, 23.
jc — iljLAaj\' jc., la fleur de la jounesse, IV, 12.
inviter, XI, 1(gt; = x:, XI, 15, in
vité, XI, 14.
— U^a^e, expliqué, VI, 8 et note.
— coll., soldats, VI, 15.
j^e — idJI L^e , peut-être, II, 17, 22.
i^cXe — iL-ix:, hutte, X, 7.
v-S-^-e — oi^E, aimer, IV, 1, 21. VIII, 6. X, 1. oLixiö == OLwju\', IV, 14,
Glossaire,
— L(_cio(j\', souper [diner on Prance], IV, I. VI, 2.
— xcLtó il so mordit lo doigt, VIIl, 8.
(jüaic = avoir soil\', I, 2. Voir Gramm., § 18«.
^ — donner, V, 25, VI, .2, 18. VII, 11. IX, 12. X, 1. XII, 4.
O _ O »• .o o
^ pron. , os. II, 9. *-quot;c) pron. ^.j-c, force, IX, 9.
—^ftc, soulever la poussière, II, 17.
mobilier, IV, 3.
O i
uVJic — Oy^ üiASc, collier d\'éraéraudes, VIII, 7.
O w— O w — O
JLc — Jic: Occli tiUU c^ó!, savais-tu que
jo restc ici a t\'attondre? VI, 6. — tiSU J^-Lci, je te
gt; w O
l\'apprendrai, I, 5, mais, ibid., .wie
— bLc, a, x Lbj, s\'élever, VII, 4. _jlc, hauteur,
VI, 7. J-c: pour moi, pour ma chance.
Ill, 7. JJI ^ Dion pourvoira a ma vie, X, 6;
^-oAxjt (J-c cr SCG80 di su il cavailo, XII, 4; direction vers un ondroit, I, 6, 9. V, 14, 23. VI, 8, 13. IX, 2, 3; par, II, 7, 10, 12, 15. IX, 13. X, 13. XI, 10 ^ , I, 0; t j Hij 15, 16, 17;
(Jsc, preposition. III, 2. IV, 2; conjonct, I, 8, 11. II, 17. Ill, 5, 11, 15, 17. IV, 8, 13, 20, 24. V, 4,6, 7, 21, 27. VI, 5, 7, 10. VII, 4. VIII, 2. IX, 1. XI, 7, l(i, 17; U qU; paree que, V, 11, VI, 20.
— iUx, turban, X, 5.
— yUx, pl. de b,Ux, constructions, VII, 10.
— J.**, i, faire, IV, 2, 9. VI, 17. ^, fais! II, 17. Avoc un substantif sans article, faire Ie, oxorcor le
CHossaire. 197
métier de, II, 6, 12. IV, 17, 24. VII, 4; aveo uu substant. ou un adject, sans article, faire le, faire semblant d\'etre, VIII, 7, 8. J. t rl (lère
forme), fais-moi le plaisir, V, 24. VI, 9.
je veux satisfaire mou désir, faire ce qui me convient, VI, 3. tiUi\'Lj jlïwal
va pêcher, quand möme tu ne gagnerais rien que ta vie, IV, 16. ïyyaj , je mo transfor-
merai ea serpent, V, 28.
O o )
Llt;^c — ^g*^, pour le classique aveugles, XI, 3.
^ apres un adjectif au peaitif — comparatif et III, 9.
— jLxjaJl lA-Lc !«-gt;[;, ils allèrent chez le fils du pecheur XI, 15. lXJ-c, h., chez (direction vers),
I, 2, 6 et passim.
, redondant, VI, 6, 20.
v^L-^ol xlxcgt;, le coup de la jeunesse ne se
répète pas, II, 11.
)
— 3quot;= = Jijt = jj(e, il (pronom) faut, I, 2, 11, 12.
II, 12, 16, 17, 21. III, 1, 2, 6, 8, 12, 18. IV, 2, 3, 4, 7, 8, 9. V, 24. VI, 2, 20, et passim.
i 0
ijoj^ — uJc, enduire de, salir, V, 12. XI, 3. se
salir, XI, 17.
— JWr15) enfants, IV, 10. XI, 4, 6.
o -
1 lil mer est pleine, III, 3, 4.
Glossaire.
il est hontoux a toi, 111, 4. IV, 14, Vl, 2. VIII, 3. IX, 5.
, puin , 11, 4. , oxpliqué, 11, 17
et uute.
J^lc j crier, 11, 8, 12, 20. IV, 10, 11, 18. V, 7,10,21.
VI, 12. IX, 11. XI, 19; pleurer, X, 17. XI, 1. Ja^c, Llt;:lc, pleurer qqu., Vlll, 3.
_bLc, oriaillerie, 11, 12.
3
youx, 11, 1, 2, 24. ^.Li.=gt;l ^(c,
je voux me fiiiucer apros avoir vu la fiancee, VII,
I, et noto.
devenir malade, IV, 1. VII, 9. Kxc, ma-
ladie, mal, II, G, 7, 15. Vil, 9. malade, 11,
G, 7, 10, 15. V, 24. VIII, 1. X, 13.
■ t
poussière qu\'ou soulève en marchant, IV, 14 et note.
déjeuner, II, 17. V, 7. VI, 4. \'Jui, déjeuner, 11, 5. III, 2. V, 7. VI, 4.
jlkjl , les geus étrangors, VI, 5, 19. — v1/1;
corbeau, 1, 11. fómiuin, prière du soir,
/
(JCjÏ, désir, but, ce qu\'il faut, ehoso, en général, VIII, 2.
^ euisinior versa le
ragoüt dans le plat, II, 5.
G-lossiiire. li)U
O -
Jji — fuseau, IV, 4, 5, 6, 7.
vj-wj; — laver, III, 9. V, 14 = X, 10. lavor un
mort, VII, 13. VIIF, 8.
_,s.a12c — _^ac pour ot vulg. avco permutation,
5 55 } 3
tres fréquente, de - et - , XII, 7; cf.
. . gt;5
ijwiiè — disparaitre, s\'esquivor, XII, 11, 12.
gt; J
(jw-iii, il doscondit dans la torro, V, 27.
gt; gt;
(jixiL Lo il plongoa ot no roparui plus, 1, 8.
- O „
(jwiiw bassin, VI, 9.
yhi. — LLi, couvorcle, III, 9.
- O _
J-ac — tromper, III, 15, 16. iCUi (J^c, tout-a-coup, IX, 13.
wlt;.Ii — wlt;..Lc, prévaloir sur, Xl, 8. l-a-JL-xJ, Uittor on-semble, IX, 10.
j.ï.c — xJLc Xqgt;-Lsgt;, chose próciouso, VIII, 7.
— *c, chagrin, XII, 7.
« c£
— LaxcI = , riches. III, 17.
bracelets en verre, V, 26, 27. i5y= — ogre, V, 5, 17; pl. ^Lx-Ê, II, 18.
ogrosso. II, 9, 12, 14, 16. V, 8. X, 11, XI, 8.
I . A • . 0-
—jLé, etre jaloux. 111, 9. soulement, V, 21.
champ. III, 2. VI, 9. VII, 1.
O -
Joxc — HiAjiAXv KBxê , il se faclui fortomont, V, 13.
— nj.L-*-!, jusqu\'a, 1, 2. II, 22. VFI, 6. VIII, 8. IX, 7. Ui jusqu\'a co lt;iiie, V, 3.
(rkwsaire.
mets, IX, 9 et note, 10, 11. £\\Xs — s\'ouvrir, II, li). VI, 8. XI, 8. xlli
expliqué, I, 4, 6. III, 19. X, 2.
- Jaliail iüui, le fll, IV, 5.
, creuser, X, 19. , inf., IV, 23. ,
ctre creusé, IV, 22.
— xJilu iLio-Ls, infamie, VI, 10.
O M gt; O Ci^ - -
il se chcangea on une
grosso grenade, I, 11, 13.
, laesure agrairo do 1200 metres carrés, IV, 2.
ijsiAi — ^jLVï, brigand, X, 18; pi. xj-, X, 7, 10, 19.
gji — g „ j-i L^aS Uls, jusqu\'a ce quo
les hnit jours soient passés, il nous roste du temps,
O o) o )
IV, 8. »■gt;ƒ: ao-jaJI ^ L^o A_*_i, apros
avoir fini la visite, IV, 20. _ j, montror. Vil, 7.
regarder avec euriosité, III, 15. IV, 12, 19. V, 1, 18. VII, 8. XI, 5.
j — ^.i, se réjouir, IX, 3, 13. , noces, V, 16, 17.
VII, 6, X, 15. XII, 7, 14. = Jjjl, pour I, 15.
Ill, 6. V, 3, 29. VI, 13.
£ƒ — poulo, IX, 1. XII, 6; pi. III, 9. 11. VI, 3.
jyi — séparer los perlos on los pierros du collier les
lines des autre», VIIT, 7, note.
. iji^s — (jiij-i, meublor, amcnager, mottro une couverluro,
ÜÜÜ
Grlossaire. . \'201
inottre on ordre (la chambro), ctondro dos tapis,
III, 12, IV, 2, 4, 5, 20, 21. VH, 2. IX, 9. jiLi
etcndro dos tapis, IX, 7. (jili, lit,III, 8. V, 16, 20.
-ki — -%-j) défaire, ógronor un collier, VIII, 7 ot nolo.
Jsjj, mort, t ré pus, X, 3.
(jjjj — Jjt , distribuer II, 4.
w o-
JJy — \\ijs^5, fouet, XII, 5.
*
t? ~ e.si®\'0\' effrayégt; x.4-
dépecer, V, 4, 8.
se promener, I, 4, 5. VII, 6. IX, 11. X, 10.
XI, 1. antichambre, V, 18, 20.
- XxjlLwJ j fontaine, II, 1, 18. VI, 7. VIII, 5.
— défloror, VI, 13.
•^Las, olio continua k marcher, VI, 18. jjUki
O
commenc^rent h, parcourir les villages, VI, 18. , continuer, I, 11. IV, 16,
22. VII, 6. IX,2,6,7, 11. X, 2, 7, 13; roster,
IV, 13. V, 1. X, 8. avoir la bonté
de, III, 17. VII, 6. XII, 9. aio la
bonté de monter, V, 15. restant, co qui
roste, XII, 7.
. r £ , o£
f2* — 4^ , jo vais lo grillor ot le manger
pour [mon] déjeuner [poisson], IV, 17. x . tourto, XI, 1.
lü
.amp;•.—, ilevenir pauvre, VI, 4. jfjamp;y chanteur du Qoran, VIII, 8.
maitro d\'ëcolo, IV, 15, 16, 17. V, 2.
é)ó — 1}«^\' chasser le chagrin, VII, 13. tiVjjji, sa-
tisfairo son bosoin naturel, V, 19. VI, 16. .ks — LsyCi3ï,[il se souvint d\'elle, VI, 19.
w gt;
— ids, jasmin, nora propre, III, 3, 4, 5, 6, 7, 8.
débauchée, cocotte, drólesse, VII, 12. „sli — engourdi, XII, 13.
yrSi — monnaie, argent, III, 10, 12, 16, 17. IV, 18.
V, 18, et passim.
oUó — oüLajl, se fendre, VI, 8. üslLs, instrument do
punition en bois, IV, 16.
O
— ^gt;U2, pl. do tasBGS, VI, 18.
— j, jWfAi, intelligent dans, I, 1.
oy - oli = rflj-J, I, 4. II, 19. IV, 13. V, 1, 4, 6, 10, 13, 17. 23. VI, 1, 10, 12, 13, 19. VII, 12. VIII, 3, 5, 8. X, 7. XI, 7, 10. XI, 14. ols == ult;^, IV, 4, 5, 8, 9. V, 8. Jvs-I (J^c oii, passer choz qqn., voir qqn.
O —
en passant, VI, 4. yoüJi ^ , il passé
sous le chateau, XII, 6. q^o ojli) passant devant, V, 3. VIII, 1. X. 5, XI, 5. oli, sortir (entrer, en Syrië), VI, 9.
O 5
— \'xky, nappe, II, 22 et note.
(j^li jc trouvai sur lui (le dattier)
des paysans, IV, 13; en Syrië, on aurait dit «. - 0
il pouasa le boouf, XII, 5.
ij,, ton amour pour los femmcs, VIII, 8.
(Jlossaire. \'203
O gt;
amp;0 midi, IX, 4. iAs-\'j, un d\'entre
vous, VI, 20. ^ ióyi!\' Ü!, je
demande 1\'allianco avec toi par ta fillo, V, 29.
KÏ-s- ^ , prends mille matiboübs
pour oe bout de bride, I, 10. ^ ^ j, Jju\',
en combien de mois enseigneras-tu (ton métier) a mon
fils? VIT, J. (3 j S Vy^ri
Ie roi boit le vin et regards la beauté du garcjon, XI, 6; v. s. yiJs et *J.Lï.
O 5
wö — Vyjliuï, sabot, IV, 15.
iW* accepter, VIII, 6, 7. KLjiU jJi, placer vers
1 I •. ,, — O 0«c ^ X
la is_J_A_s, X, 15. «iLi-iLijLx iotojl
la premiere chambre que tu rencontreras; litt.: qui te rencontrera, qui sera devant toi, XI, 10; aller k la rencontre, rencontrer, VI, 10, 11, 12, 18. VII, 10. VIII, 2. IX, 2, 18. XI, 2; trouver, voir, s\'aboucher avec qqn., IV, 6, 11.
d\'abord, avant, IV, 12, VI, 7. U jyjj (— 0f avec mocldre\' suivant, II, 8,
— peseur, V, 27.
^ — iAï; Ai (^c iyAJv L, le prix en suffit amp;,
peine pour le nourrir, IV, l. ^5\' JO# ^ en combien de temps enseigneraa-tu mon fils? (= Syr.), VII, 3.
iilM Glossaire.
— j|As, pouvoir, IT, Ifi. VII, 13. ^ils, riclie, VII[,
O J w ^ » quot;
3, 6. ; iJÜ\' s^L\\öji ^lAiü U, personno n\'a ile
pouvoir, excopté Diou, III, 5.
c 3 ) O quot; ,
— j35yij| ^uJlc lyü, nous lom- lirons los conditions, IV, 11. lecture, II, 3.
w),i — v\'t®) s\'approcher, ótre proche, VIII, 13; se dépê-clier, V, 6. iijys, parente, alliance. III, 6. V, 29,
— j.yix,, baguette, II, 18, 19, 24, 25. IX, 9, 10, 13.
ƒ — Bjljï, flacon, II, 24, 25, 26. VI, 10, 12.
Of1 — o1/\' cl:\'audron, VII, 7.
O
^»^0 — y*, ce sera ma part, XI, 4.
— ü-jjWb (pour , uno ville avec une halle, IV, 12.
^JiJé — iji-s, horbes sèches, IV, 17. ioLii, brin, VIII, 2, 4„
yiS — ^ yte, óplucher, V, 23.
brocart, VIII, 6.
vA^oï — oLai, vis-amp;,-vis de, III, 6. XI, 6, 11, 13.
O -
^*aS — XJUtiiï, jatte, V, 11, 12.
Lil ^.*225, fournir qqc., faire une commisaion, satisfaire un besoin, VI, 1, 2, 3. ur-^ c^—
ccb;j oLgt;lc», je faisais los préparatifs de ma
noce, XI, 15.
is — xLï, chat, XII, 2.
1\'ai frappé Ie preniior jour, alors il s\'en est allé et
Glosnidre, \'^05
n\'ost pas revenu, il est a présent pêcheur, IV, 17, jJaiw, déchiré, V, 11.
v_slis — ^siaï, cueillir dos raisins, X, 12- ^JlLuui,
panier, II, 4. IV, 1, 16.
lSjü — so trouver on general, rester, habiter, I, 9. 11, 3,
10. IV. 19, 24. V, 1, 4, 17, 21, 22, 23, 29. VI, 4. VII, 2, 13, VIII, 8. X, 7. XI, 5. JuLï, faire roster, installer, faire assooir, X, 1. XI, 5. liU-Jls
et lo roi
rait M. l\'Avisé h sa place sur le tróne de 1\'empire,
O -
11, 26. BiXcis, assise droite sur \' son
5
séant, VIII, 4. J)L*ï, inf.: oL_*Jgt; Js, ^
bLèÜI, o\'ost la uno femme habituóo au séjour des champs, III, 7.
w ï - J
— iiaï , pl. , panier, II, 8.
^waïsJt, la cage de poules, VI, 3 (voir öramm. § 128a); X, 3, 4.
O
J-ai — i, ronformor qqo., fermer — sur lui,
II, 2. X, 2.
w gt;
Jwï — iüi, gargoulette, VII, 1.
— LjiXiLi- Sjya ^ wJï, il so transforma sous la forme de sa tante, V, 7, 8, 16. J , xJLï i_g5LAa_=gt;, il le changea en baudot blanc, V, 9.
pOt (_5w_j _A_Li!, ehange-toi en homme.
„aLsJ\'l, se transformer, 1, 11. [jij
206 Glossaire.
oir^, et moi, je me changerai en mouton, V, 17. 1 a-A-i ^Jlï, il la tourna de tous cótés, VIII, 13.
viAJiaji, les médecins so succédèront au-
près de lui, VIII, 1. JÓui1 lt;3, au milieu de la ville, IX, 3. i_^Jö, dans l\'intérieur de
la ville, XII, 4. tiLlöj usxjj\'j, et tu crioras
h, pleine voix, XI, 13.
^!ijj — a, réoolter, VII, 10. L^-a-x) \'\' 6,1
détaclia le bride, I, 11; retirer, II, 1. VI, 18; ar-
racher, IV, 13. X, 5. óter les habits, V,
10. VI, 7. XII, 4. üócJlXj jJiï, il óta ses vêtements, XII, 5. jJü, il óta la bague, XII, 12.
— jv-iuï, flacon a essence, III, 7, 8, 9, 10, 16, 18, 19. ya — xJuj», pou, v, i.
— jL-oUï, gésier, IX, 4, 5, 8, 10-
* O •* ^ ^
cafetier, VI, 18.
o
jyé — lioOJb J.c tgt;U Jy! Ijl, je te dirai l\'usage
de notre pays, IV, 22. LirlE Jjïl li\', je vous
nommerai la peau, V, 3. amp;gt;Lgt; ^ jjj Ij\', je vous dirai une chose, VI, 17,
— fis, redondant, passim. ^IS, i, pour ^lï\', lever, I, 11.
liLJL^-J1 |.lï3 , alors le roi prépara les noces, XII, 14. j.yS: üjyi\'AJï JLw, il leva le
pieu et mit la dahablye on marche, IV, 20.
jyji _ oÖ, allumer, ferme vulgaire pour Oe., lAiü, transit.;
v. Dozy, Supplém., s. v. Voir^Xï^.
Gloasnire.
0\'
— pl. oljls\'\', métier, profession, VII, 4.
. o _ av w
— waXj I: «u\\jJ , quolquo chose du beurro se répandit sur sa main, III, 3; 5.
^ — j-j-J\', dovonir grand, crottre, IV, 13. V, I. ^:
o- w o gt;
iüiijJ\' iPyjS [Ie pou], a cause de sa gros-
seur, rompit la cruohe , V, 1.
remplit les marmitos d\'cau, pril une poignéo do scl et Ie jeta dans te ragoüt, II, 4.
iö-jCo ICoLoiJi 8jA^3 [j-aJÜI, ils trouvèrent
dans sa poitrine le gésier enroulé, IX, 8.
faire le contrat de mariage, I, 5.
III, 6, 22, 24. V, 2, 3, 16, 29. VI, 13. VII, 6, 11.
IX, 13. XI, 1. XII, 7; J^, IV, 21. vLx}ot action de dresser le contrat do mariage, IV, 22.
gt;s\'J*S ,J.c xó\'LXxi .w\' , tu prendras 1\'en-
gagement de lui dans ce sons, III, 1. ^jü/, écolo,
IV, 15, 16. IX, 2, 4. XII, l. = ^üL«, XII, 1.
lier dos mains, V, 28. XI, 17.
— pl. ci^r3 U3\\ poulets, IV, 13, 14-
p , merci! II, 14. Llt;JI JjT, merci a
celui qui, XI, 14. „xjLj\'l, entourer, V, 1.
• t 0 \'
ay^wl, le nombro domptc le courage,
\'207
X , 18. du monde on quantitc, VII, 6.
...jl a force do..., VI, 4, 11. \'wo^Ü\':
Lc .X5 ! cj^JL yï quot;ij LJgt;C
Kjlr^T- bl, m\'a-t-il cnvoyée pour que vous me nour-rissiez ou quo vous mo hissicz mourir do faim plus qu\'auparavant ? III, 11.
gt; sortü chevaux do race, XII ,1,3.
O )
—-r^■gt; cravache, XI, 7.
poireau, VII, 1, 2.
^ — y/, office, V, 1. officier do bouche, V, 1.
— tróne, II, 26, IV, 24. VII, 9.
3C_j jüJI , quo Dieu to fasso gagner! 1, 7, ex -
0 \' -
pliqué, note. xxa^5 , gateau de sesame, IV, 13.
jmS — lt;1 jument boiteuse, XII , 8, 10, 11. —
être battu, ossuyer une défaite, XII, 11.
, examiner, II, 15. XII, 10.
— üï/, plateau de la balance. III, 6.
onsevolir, VII, 13, VIII, 7, 8. , être
enveloppé dc linceuls, VIII, 8. VII, 13,
et 0U5 *, VIII, 8, pl. de ^«3 , linceuls.
^aSquot; — Llt;af, a, suffire, V, 19. = Llt;rai , XI, 1, 2. U
tu n\'os pas contente de l\'avoir renduo enceinte, VII, 14. (Ji — jLLu, üiAjjj q^LX-zo JOJJ\'
los paroles do nuit sont graissées do bourre; le
Grlossnire. 209
jour parait dossus, olies bo fontlont, prov., XI, 2.
,5 ils trouvèront uno mai-
son, dans laqueilo on parlait pendant la nuit, XI, 1. 1*^ — corabien do? quelquos, IX, 6 et noto. com-
bien de, quanti? VII, 3, 4; combien? XI, 3, 5. = v. s. h. v.
— JUs, parfaite harmonie, IV, 24, V, 29.
— encore, aussi, IV, 19. V, 7, 16, 23, 24. VI, 4. X, 3. XI, 17.
^ boule, II, 10, 13, 14. IV, 6. X, 11.
3
— Potj vase, VI, 5.
M ■gt;
joli) boau, I, 13. IV, 15. XI, 5, 16; comme
adv., bien, V, 10.
— i, brüler, XII, 9.
~ p\'- bourse, III, 10, 16, 17. ljSc.
h tos f\'rais. VI, 3.
t3 «X—^sgt;Jü, nous
mettrons los bagues aux enfants, X, 18, ^
c
AaJ Ld\': I, 9 ot note , II, 9 et note, 14, 20. V, 13, 26,
27, 28. X, 19. J = : UJ , il revint è, olie, V],
13, 16. tA—L.*-L ^.1^, il alia choz lo roi, XI, 15.
^L^UiL ^.(j, il alia che/ lo mounior, XII, 11.
L^J, olio raonta choz olio, VIII, 7.
ils s\'avancèront vors los domostiquoB, XII, 9.
toute soulo, VII, 12,. IX, 11; sans raison, VII, 14.
, moi tout soul, XI, 12. xJ — v!, V, 26.
\'21(1 Glossaire.
Cl» M W-.»»— ^ O*
« ) . 3 ^ 1 qi.*/, sache que je suis mort aussi, X, 3. iuiS:
la jouno fille ap-prit quo o\'était Mohammed I\'Aviso, II, 6. X, 1.
iüji Ui\'i Jyü, nous dirons au roi que o\'ost une
ogresse, VI, 17. eLi\'i: Ja^
ü}CmJ1 ^ J^I, n\'as-tu pas honte do déposor le déjeuner sur lo chomin, III, 4, 12.
e
(»-4-)^, men maitro croit qu\'ils font
donné du pain, III, 11.
_ iipres vorbes marquant pour, crainte otc., V, (i. VI, 12. On prononco lorsque c\'ost la róponse a une domande: non pas, p. 69, I. 3, ot passim.
pour a tos ordros, VLII, 5.
s\'habiller do, XII, 11, et passim. \'
^ j ^\\JI) manière de s\'habiller des femmos, V, 7.
O
1\'habillement des Moghrébins, VI, 18.
jj^Lo, vêtements, V, 9. u—LLlt;i, (Syr.
coll., bonbons, I, 1.
résino, X, 18.
O O-
— tiy.], ourse, XII, 7 ot note; pl. cj^, XII. 8. jwJ — j.UJ, voile, III, 8, 19.
_ku^. — mettre on désordre, XII, 6. ioCw.jl
il trouva le chemin on désordre, ibid. oLgt;- — obi , seeourir qqn. de qqc., VI, 8.
^ tc lit, je ne mango quo du
mouton, V, 5; v. s. v.
(rlossaire. sjll
ladln, II, 21, 22. X, 18.
CjJ - ^ = 0I rjL., I, 9, 10, 15. II, 20. IV, 18. V, 13. VI, 18. Ijl, c\'est a toi que jo la de-
manderai, V, 13. olXmJI , je me suis im
pose le silence, XII, 13. ^jLo, responsablo de,
V, 13.
L*quot;-\' — pour il_cLwJLj, encore, II, 21. Ill, 8. VII, 10. X, 2;
avee une negation, ou cornino repome a une demande negative, ne pas encore, ArIII, 7. X, 5.
jou, tour, VI, 8, IX, 10, 13.
v-w — iwSJ, parcourir la ville, VIII, 7, 8. s\'envelopper, de , III, 8. VI, 8.
regarder en tournant la tête, II, 18; se re-tourner pour regarder, XI, 8, 10.
JaaJ — -Liü; üjLs» ióCLi- JaÏL Llt;;iu, il continua a becqueter grain par grain, I, 14.
o gt;
i«ju — i^si, bouchée, II, 4.
^sü — ^ iCUfül je trouvai le pou dans mes
choveux, V, 1. , trouver en general, [Syr.
I, 69. II, 9. IV, 20. V, 1, 14, 26. VI, 8. VIII, 5. \\^.aj , il trouva qu\'il était lui-même etc., IX, 8. ils parèrent les coups, V, 28.
_ I
mais, I, 5 et note, passim.
jJ — iJ jt, II, 26 et note.
(»■\' f-1! i: , ramasse le peu do
\'2l\'2 Glossaire.
inobilior (quo uuus possétlons) ot t\'uyoTis, IV, 3, 17. VII, 15. jjli\'l, so rassomblor, XI, 5.
Lii —jusqu\'a co quo, II, 2, 3, 4, 16, 22, 24, 25. UI, 2, 8.
IV, 8, 13, 16, 19. V, 3, 9, 13, 14, 19, 21, 23, 26. VI,
4, 7, 9, 16, 17, 19. VII, 1, 12. IX, 4, 12. X, 2, 3, 4,
13, 15. XI, 4, 18. XII, 7, 14. Cotto signification est
partioulièro an dialocte d\'Egypto.
I — pour foimor un futur poriphrastiquo,
o O-\'\' C ^
X, 16. XII, 9.
- O - ö
distraire, X, l(i. :
o-c y
^ ^5 ü les atteignit avec lo pain
qu\'il lour jota ot its se disporsoront en lo man-geant, II, 19.
^ - U y, II, 9. V, 28. VIII, 8. X, 4. XI, 8. U*Ls
O 5
^_L-aJ, si nous n\'avions dépooé, jo divais, X, 19.
soptièmo terre, je la suivvai, V, 13.
^yi — , do difi\'érontos coulours, VTI, 4. Ï O^\'
, loc., V. 8. V. ijhSs*-.
— bourro du palmier, pour los bains, VI, 6, 7. J.J — J-J: ^LJo 0gt;.^V-S , ils continue-
rent a volor (tous deux) doux jours otdouxnuits,
O J
I, 11. Ill, 8. iüligt;Ooi XJl^j, nuit do la consomraa-tion du manage, V, 18 ot uoto. L^xLy, la momo nuit, VII, 14. co soir, V, 29. VI, 2. IX,
7 ; voir Gramm., p. 64, f.
(ilossiiire.
U — Négatiou prohibitive; ^ j-ibCI u, ae dis
pas ces parolos-la, V, 6. U,
ne rae (lo) domando pas, mon pèro, VII, 8. Lo
pour , no m\'on veux-pas, oxcuso-
moi, XII, 13. — Particule relative: xjJOjj\' U Ajj J5I, lo premier enfant dont tu accouchoras, V, 19. AJ^j\' oLgt; Lo :lt;LJ, la nuit dans laquelle olie allait accouchor = jül idJjl, VII, 12. XI, 2. Cette construction est aussi trés fréquente dans le dialecte\' sy-rien. Gramm., § 148. — U, affirmation, XII, 9.
fJÜU, pour ^ Lo, qu\'avez-vous? cola vous regarde-
O i Si O O
t-il! IV. 6. pourquoi pleurez-
vous, X, 17. rb U, puisque, I, 15; lorsque, si,
XII, 4. = Lo lit (ji, jo ne-pas, VI, 2.
U, expliqué, p. (56, note. ^Lo, interj., II, 23 et note. aJJI sUi Lo, exclamation d\'ótonnemont, d\'admiration, V, 28.
dénom., so moquer de, so riro do, XII, 10.
quot;f - \'
Ao — |,IjI aA..lt;, un certain nomhro do jours. XII, 5.
BjLo j^, V. s. v.
y — «y, femme, II, 10, 17. VI, 1, 9. VII, 9. XI, 2, 6, 18.
O )
QlXwyo — , I, 8; v. s. v.
esnuio la maison avoc, VIII, 6,
_ O _
uno , torchon , chitïou, ibid.
Glnssaire.
prendre, V, 23, 27. VII, 7, et passim.
■gt; S J - o
x) , olie pansa ses blessures
et les lava, X, 10. d oij* O^quot; ^
^ , liuit cornes sortirent do sa tête ,
et quatre par quatre se priront a un mur, IX, 12.
- ne pas. Voir Gramm., p. 416. yJj
tu n\'aurais pas coupé la têto au Moghrébin, I, 13. Le Syrien dirait ici md kuntis. = , V, 20.
- gwiili, le ragoüt est aigre eomme le caillé, II, 4.
O 3
t ^ ^ , envoyer faire une course, un
voyage, une commission, X, 11.
marcher, V, 13, 14, 23. VI, 10.
)
^jJLc ma parole a cours, du pouvoir aupres
O
alia tout houreux chez sa femme, IV, 14. Le Syrien aurait dit -X-oJ. — ■ (ji\'—c) —c ^^ üj.\'j le roi vent que sa volonté soit
faite en cela, IV, 8. \'n^ ijr^gt; P,,ononco
masj, VI, 11. En Syrië, la semi-voyelle devient tou-
O o tio
jours dans les formes ^xi et j.*i voyelle de proion-gation. Nombreux exemples de ce livre prouvent que cela n\'est pas le cas en Egypte.
J J lt;
o, est change en .hj, XII, 11: i\' fait jaillir
Glossaire. \'215
du feu; v. Qramm. p. 27. — ^i/o: LuAJi OjiaJ , s\'il pleut, XI, 19.
^ JU-w v/0\') frappe a gauche ot a di\'oite, II, 24. «./« jour ot uuit, IX, 12.
Cr» ^Lo, rompllr de, V, 2ö, IX, 12. ^JC\'L ^^Xo, üllo lui rcmplit la toto do paroles, VII, 11. iM,
se remplii\', IV, 22. IX, 9, 10, 11. ^ 0Li^, rem-
pli do, III, 3, 5. ijiyUt drap do lit,III, 8;
tnantoau, VI, 8.
: U/o _JI gLó yjüJi, lo chatoau appar-
tiont a dos rois qui uous ont pi\'is cotto torro-la,
III, 14. liLl jl, êtro pris, flF, 4.
O — w ^
■—Q-. ii lui délia los chovoux, I, 5, 15.
VI, 17. Lil, jo suis
colui qui a détachó les choveux de ta fille, I, 16.
- O
er» ol\'o se promena par lo marché, 1,7.—-
(j-. ollo tira lo chamoau par
la bride, 1,9. (_)quot;•*£; 3 v_s^ (As»!) iXi-j
cr» \'VrJ) (i\'; \'1 prit uu des pains et le trompa dans
10 beurro, III, 3, 5. xai*^, susponduo par los choveux, I,. 4. 5. \\sL, ii lo
suspendit par los pieds, VII, 7. L^L,
11 1\'ombrassa sur los jouos, V, 7, 23. _~gt;
o gt;
*■—, il frappa lo nègre au milieu du corps, X, 19. LouSjI q* ma vio
\'21 (i (xlowaire.
. •»
tiont h son sang dans co mondo, X, 16.
jSuvaJI aJ Llt;, i\' lui prépara co qui lui était
nécosKairo pour lo voyago, XII, 14.
dopuis lo commoncoraont jusqu\'a la fin, I, 15. VI, 20.
j^s II, 1. Ill, 8. , IV, 17.
óte lo morcoau do viando do do-vant, le chovroau, XI, 8. KliiAji U hors de la ville, III, 12. IV, 13. ygt; = ^, VII, 7. VIII,
1. IX, 12. O-\'4 — O-0\'
ULo, do nous, V, 21 et note, VI, 17.
Jjwi — likij\' lo mouchoir royal, XII, 12.
— j.jU: jiLo Lo, il n\'y a pas d\'inconvéniont, II,
1, III, 6.
^ oUJi Jo, lo roi dit: domando-moi (quolque
chose), VII, 5.
^ dote, V, 29.
— idli : ^ cró\'^L)\' ) jc to donno un dólai de 30 jours, I, 5. Ill, 1.
oygt; — tuer, II, 20.
„yo _ LlsCi\' ^: rii r (gt;c igt;a=gt;i ^ wLc \'ulS lil, jo suis encore malado, jo ne guórirai quo par l\'eau de la vio, X, 13. LLsail £yo ^Uj , la crucho de l\'eau
do la vio, X, 17. On comparera Dozy, Suppl., s. v\' Jyyo — jly», so ponchor sur, X, 19.
Ulosaairo.
yü — jij: »Jo, il jeta du sablo aur lui de sos
doux pattes, X, 3. yüu\'i: Jy; JOj\'t JyÜI.,
1\'ogre reprit sa forme d\'ogre, V, 9. ü jJLb
il sauta dehors et 1\'ensabla, X, 2.
Jv^j hJo ly yCu\'l, il sauta dehors, jeta du sable sur lui de ses deux pattes, X, 3.
ijvJj — extraire (épine), VIU, 4. eL^
L^-wJoj «AjI, il prit sok chevoux, los roula autour de sa main et la lira, XI, 14.
— jC^Uai, libératriee, pour V, 19.
eflrayé, II, 19.
ikXj — xlXJ, appelor qqu., I, 1, 2, 3, 9. II, 6, 15, 16, 21, 23. Ill, 1, 7, 8, 9. IV, 1, 15, 17, 24. V, 1, 2,11,15,17, 20, 29. VI, 9, 10, 18, 19. Vil, 15. XI, 5 = ,gt;.c *A_i, I, 7, 10. X, 18. = Üo-I xJu, II, 8. V, 19. 5^ — crier [vendeur qui ott\'ro sa marehandise], V, 26.
orieur, héraut, III, 14, 15. IV, 19. V. 2.
ji — olie enteudit la voix d\'un
hommo qui gëmissait, X, 10.
Jj—3, descondre dans la bataille, XII, 11, 12.
w 5
j, Jj-i, l\'amour pour olio descondit dans son cojur, V, 15. VIII, 1. XI, 5. Jji, se jeter
sur, X, 9. j, olie commoiKja a mai-
grir, III, 7; cl\', s. u. v,
is
•217
iJliS Gloissaire.
„ 3 O _
wtwó — lil^wÜ ^OUüxi\' ov^r*, jo vins ot trouvai
qu\'ils ótaiont vos gendres, X, 13. pl. ou^wJ,
fi * „
gondro, XII, 7, 8, 10, 11,
;^ó —o, scier, IX, 13. yiJj\'l, so laisser scior, pouvoir
o
êtro seié, IX, 13. scie, pl. jjuwU^i, IX, 13.
monter le mdtier, VII, 5. y_JLLgt; Lil
, je to dcmando qu\'un camp soit poso,
XII, 8.
O w 3
v_A*ai — toujours prononcó I, 14. XI, 13.
C rj , }
f**~gt; — (Wijt: tgt;5oLSi ((.Ijquot;\') üj^ prends-lo (^yi)
comme cadeau pour toi, III, 16.
Jbi — sauter, V, 2.
jiii — CJjJaj, plouvoir, XI, 9; v. s. v. yi««.
K_L_s» J, X-ILXLS- ^ jiu\'l ^ Jii\' LSJ qÜ—S\' ,
lorsquo lo Moghrébin prit la grenade olie éclata, chaque grain (jaillissant do sa place) dans une autre place, I, 14.
ytü — ^jLi: ^ il \'ui donna la po
sition de chef de cuisine ,11, 11. Dans ce mot lo Js
0~
est prononcó j, tandis qu\'il a lo son do ijo dans BjiiA», salon, IV, 2, 4, 5, 6, 7.
Oiiaj — Dans tout le Levant, ce radical est prononcó Q) vn,.\').
, devonir propre, VI, 5. ouai, nettoyer,
X, 6. v.i-waj, propro, VI, 5, 6, X, 5.
(xiy!) L_jl, j\'ai mangé dos
oignons, mon vontro (en) est onflé, VII, 12.
« O,
— ^j^i, soignor une L^ij, fommo en couches, IX, 1.
Glossaire. 219
o - o- w wj ,
^ r^C- XjLoj tiJlAxÜ !j^!c j ^ It
o\'-y\' i3) j0 to demanderai une grenado pour un ma-lado qui a du goüt pour les grenades, I, 12. Ljl
l-aac ^3 j\'ai do 1\'appótit pour los
raisins du paradis, X, 11. ^ hoL^ ^^JLoJI
U^ai, il trouva plus de mille personnes, X, 4, 5.
(josi — Jjê ^yoj (jaai, il se changea on ogre, V, 5. (jiasjui
|.oi ^j, il so changea on homnio, I, 5. V, 29
nottoyor, II, 22. V, 14. ^LxXJI ,5 nettoyer
lo lin, VIII, 2.
jaj — ^*»,0 lo Llt;j;.o j, likiUj j, ygt;LxJI
jo veux que tu in\'amènos la flllo du marchand dans ta maison — dans ma maison , cela no so pout pas, VI, 3. XII, 10.
oy
yü — «jjü 11 crousa un trou, X, 19.
— (jafti être manquant, III, 4. IX, 3.
manquant d\'un roti, V, 2. xgt;Lsgt;- ijaïLj, manquant d\'une chose, X, 1.
JaSi — iaki, coulor (chandelle), VII, 15.
jP — 3gt; tu t\'on es allde lo morae jour. III, 11.
— nabik ê, II, 8, 26, pour ^Loij, quel est ton profit. V. Or. p. 228. v*jLi, pi. portion, X, 7. 8.
iuyr, fois, II, 12, 14, 15, 20. Ill, 7. XI, 10, 11.
— pl- ) tralneau a égrener le blé, IV, IB.
Jj-i — , passor qqc. a qqn., donner, IV, 10.
pji — (.13, dormir; couchor, intr.; so coucher, II, 23, 25. Ill, 18, 19. IV, 4. V, 16 ; s\'endormir, VI, 15. j*jb, couché, IX, 1.
G-lossaire.
s
oLS1 — donno, apporte, imp., II, 21. TV, 11, 17. V, 15. VI, 3, 11. Lj^gt; j,lj\' jó\'l#, rapporte-lo ici, IV, 5. L?\' — 1 ^ vI- i, précisómout lo mömo jour, VI, 19.
Voir. b. v. KcL AM*
— damo, XII, 10.
il fit\' irruption dans la chambro,
il y ontra en courant, II, 25. ,Jvc j^S1, venir préoipitamment sur qiin., VI, C.
chameau, I, 9, 10, 11.
jvjp _ ^LJt ^OLs . A-Squot;, il abattit l\'argile ot ouvrit
la porte, VI, 11.
habits, do inusité; V, 10, 11. Vi, 7,8,18. XII, 4, 5; = Syrië.
: iövXgJ Iji, je te ferai un cadeau, IV, 15.
oLlXS1, cadeaux, V, 4. VI, 15.
— gratter, V, I. VI, 4. inf., VI, 4.
w S gt;
^ déchirer: 8^,^ (.5^, vêtements déehirés, XII, 4.
— ^L. Jwc 6 a 5 c\'ótait un mot qui m\'est venu 1\'esprit, XI, 2.
tyi£i _ Jj; , \'non goüt mo pousaa
vers les dattes, IV, 13.
o ~ y
(jmJUS1 — architecte, III, 12.
_ 1^, commence souvent une phrase interrogative affirmative, II, 3, 15. IV, 3 et note, (i, 7, 20. V, 14.
VII, 2. VIII, 8. IX, 13. II en est de memo de Lllt;Jgt;, peur IV, 10, 14.
— (J^c être facile pour qqn., VI, 16, 19.
Glossairc
«illj — intorject,, oh! IV, 11.
, pieu auquel on ainarre un bateau, IV, 20.
OE , ,
Ij\'» , demande-moi des poissons,
ot jo m\'engago (a les fournir) IV, 3. lt;-^gt;S — so trouver, II, 15.
quot;•^i — *■—s\'on aller, XII, 9. \\.gt;j, prononcé (jij,
1, 6. IV, 15. V, 12,;VI, 2. LiJlAJI (jij, la surface do
la terro, XI, 6.
iAi-J — article indéfini, I, 7, 12. II, J, 2. Ill, 5, 8. IV,
2, 14, 20. V, 14, 18, 26. VI, 1, 9. VII, 6. IX,4. X, 11. XII, 1, 8; quelqu\'un, VII, 1, 3, 4. IX, 1. XII, 7. iij As-Ij, un autre, VII, 3. 40 per-sonnes, IX, 7. toute seulo, XI, 7
la fornme, IV, 22.
— u regi-eiter qqn. soupirer après qqn., ros-sentir le vide qu\'il a laissé, VIII, 3. :
xeLXj , il désira voir son choval,
XII, 5. pour {Jtsgt;3 (cl. (jfcj».»): | ao]
J, ), lo goüt de ma chair
sera mauvais dans ta bouehe, V, 9.
Ê1-2 è^-5\' 0BCOrtor) aocompagnor, XH, 14.
, . O
— o^-S\' üroillcs, pl. de qJ». , IV, 23, 24.
XI. 5. envoyer chez, VIII, 2.
XII, 14.
\'iü\'2 (llossaire.
— montrer, V, 23, 27. VI, 2. Vil, 9, 10- IX, 9.
O)
montro-moi, V, 21, = II, 5. V, 22.
- 0 quot;»
wézir do Ia main droite, c.-a-d., pro-mior ministro, X, 19.
Ci)^\' l\'0801 gt; \' s oquilibrei, III,
6. o\'ji» peseur, V, 2G, 29.
k \' 0 ^ / . /
— i3Jój; ,^1 yü\', quoüo ost votro qualitó, III, 17.
v. s. ^Li.
O gt;
moyen, deuxièrae do trois, X, 3. gvw^ — pour g^w^j salo, V, 9.
OtAfj — J , g\' \'os médocins lui
ordonnèront du lait d\'ourso, XII, 7, == J 5
O )
w^J.ï Ui, ot on lui a ordonné lo cceur d\'un
O \'
poulain, XII, 3. , signalement, IX, 5.
— ^-05, arriver, IV, 10, 19, 20, 26. ~-*-ï
dyj.-ó\', jo to romorcio, ot j\'accopto tou bienfait, III, 12.
«Lój, rocommander qqo. i\\ qqn., VI, 1.
Ljjj.5 t^Lü^ ^5 , voyant
quelqu\'un derrière los gens qui sautait en haut et
O — O ) „O
se baissait en bas, VII, 4 Llt;_J 1—
pourquoi t\'élèves-tu ot to baissos-tu? VII, 4.
tXcj — HA-cj, dólai, IV, 2, 3. Uil U_jJ
0 \' ■
Or*j u/0 JwJ.JLi, tu n\'aurais pas su
prendre lo rossignol, si tu n\'y étais prédostiné, X, 4.
Li Ui\', tu m\'os destiné, Moh.im-
raod, XI, 14.
~ gfirdo-toi! attention! T, 7, 9. VI, 2 — Lrc^,
11, 10, commo pour etc.
— Lc—S) ótro complot, tomps do la gostion, VII, 12.
XI, 2. i^c—h—\' • ^ ^j, il
trouva alors quo sou père était mort, XII, 14. :
O w „
L^a^V*j Uis O^Uoj yaiül cr u-LiJ! cyi
iCCwJ\' j»._ïj,XaJ \'t J ,y.Ic , los hom
mos passèront done sous lo chateau, ot chaquo fois quo quolqu\'un lui plut, ollo jota un mouchoir sur lui, jusqu\'a co quo sos six soeurs fussont pourvuos (litt., complètos), XII, 7.
i^aÏj — ciö^\' (3^, a présent, maintonant, IV, 4, 5, 17. V,
12, 15. VII, 8.
lXï, — jij\', i, = Oöj, tr., allumer, III, 14, 15. IV, 23, 24. VII, 7. , s\'allumer, IV, 22. part.,
III, 14. lXï^Cwi, foyer, V, 12 ot noto.
)
«Js, — *..Sj, tomber, FV, 21. V, 20. «Üaj , il tom-
— —\' ^, O ^—
hora óvanoui, V, 20.
roster a la porto, V, 19. L^JLi-
vüAjfij fais-la tonir debout dovant
los piods des chovaux, V, 22; mais wifij\', II, 10.
cortégo, XI [, 3.
j j romplagant, mandataire, VI, 1, 2.
^. ni — ni, I, 9- TV, 10. ^ ......
ou non? V, 12. VII, 4. = quot;5^, ou, ou bion,
IV, 7, 19, 23. V, 13, 26. VI, 13, 19,
oE
Jüj — lXJj, intr. accouchor, VI, 19. V, 21. je l11\'
-
donnerai uno fillo, XI, 1. 1A.I5, accouchor, tr.,
XI, 3. 0JS x VI, 13. pl. ^l, VI, 14, 15,
passim, ot oNSj, V, 21. VI, 16. X, 1, 19. XI, 18, 19.
«Jj — ^J! j]3, allumor lo I\'eu, XII, 14. ; jte aüyi jj
(j. = ^), il rassembla un pou d\'horbos sèchos ot los alluma, IV, 17.
^ — üJj, fommo, on gónóral, III, 9, 11.
w gt;
— u*^ï) lonir compagnie pour u^jl,X, 10, = VI,4. Jgt;s — s\'effrayer, II, 18. V, 9.
b — Ij — lij ou — ou, VI, 16.
L — adv. vorb., III, 14. V, 12, 26. VIII, 1. X, 17.
o-
b — pour marquor lo désir, avec on sans los pronoms suffixes personnels, V, 6. VIII, 4, XI, 16.
„ )
\' -Si \' \'
Jkc LS\'AjI aJ n\'as-tu pas honte
de me donner la main gaucho? Mais la jeune fillo ótait ombarassée do lui faire voir sa main droito,
puisqu\'elle ótait vorto, V, 27. , mes doux
£
mains, VII, 5.
% — aliens! vito! sus! VI, 1, 7. VII, 6. XI, 1.
Jj — pour 1\' L: b Jgt;*aj J.J, cri des vondours do lu
pins rótis, V, 12.
/V
Page 27, ligne 5 (Ven bus, lisez: Aux pages, — P. 28, 1. 10, liscz; mistaluly.— P. 37, 1. 15, 1. noiirriaaicz. — P. 43, 1. 12, 1. fi \'Ikamul.— P. 51, 1. 5 d\'eii bas, 1. gagnerais. — P. 08, 1. 1, 1, wessyge. — P. 69, 1. 5, 1. syge. — P. 70, 1. 14, ajoutez après minnoh; boss au\'y sawab\'ik tit\'ils minnoh. — P. 79, 1. 18, 1. que j\'ai. — P. 82. 1. 14, 1. till, — P. 87, 1. 22, 1. repose-toi. — P. 89, 1. 5 d\'en bas, 1. liAlna-, 1. 2 d\'en bas, ajoutez après demandent: la permission. — P. 93,. 1. 25, 1. amenions. — P. 93, 1. 4 d\'en bas, 1. abuser de moi. — P. 104, 1. 9, 1. ra\'ys. — P. 109, 1. 3 d\'en bas, 1. d\'ëmeraudes. — P. 121, 1. 3, 1. tortên. — P. 140, 1. 7 d\'en bas, 1. s\'assemblèrent. — P. 183, 17, 1. 1»yü\', te renvoi est VI, 12.