THESES JURIDICAE INAUGURALES,
-ocr page 2-TYPIS J. VAN BOEKHOVEN.
-ocr page 3-auAs,
ANNUENTE SUIMO NUMINB,
ex auctoritate eectoris magnïfici
LUDOVICI CHRISTIAN! VAN GOUDOEVER,
MED., CHIE. ET ART. OEST. DOCT. ET PEOF. EXTRAOED.,
KEC HOK
AMPLISSIMI SENATUS ACADEMICI CONSENSU
\'nbsp;ETnbsp;\'
H OBI LI S SIM AE PACULTATIS JURIDICAE DECRETO,
SUMMISaUE IM
JURE ROMANO ET HODIERNO HONORIBUS AC PRIVILEGIIS
IN ACADEMIA EHENO-TRAJECTINA
EITB ET LEGITIME CONSEaüËKDIS ,
EHUDITORUM EXAMINI SUBMITTIT
JOHANNES GULIELMUS MEINAUDUS SCHOKER,
Medioburgensis.
A. D. XXTI MENSIS JUNII ANNI MDCCCLYII, HOKA II.
TSAJECTI AD RHENUM,
apud J. G. BEOESE.
mdccclvii.
-ocr page 4- -ocr page 5-Querela inofficiosi testamenli est species pelitionis
hereditatis.
IL
Pactum unius ex correis debendi non dat exceptionem
pacti conventi alteri, nisi paciscentis interfuerat.
Exercitor non tenetur de furlo viatorum actione
quasi ex delicto sed ex edicto Praetoris, quod exstat in
L. I. D. naut. caup.
IV.
Valde probandum rescissionem propter laesionem enor-
mem in nostra lege abolitam esse.
V.
Contra db pinto censeo Art. IIOS. C. C. N. non
spectare ad heredes ab intestato tantum.
VI.
Bene legislator sustulit revocationem donationis prop-
ter supervenientes liberos.
VII.
In Art. 1197. C. C. N. verba: het pandregt heeft
geen plaats, enz. non spectani ad enm, qni pigniis
dedit.
VUL
^»iquus Art. 134ä Cod. Civ. Nap.
IX.
i^ouis majorum et minorum vendendis non opus
aictoritate judicis.
X.
^quot;^dsenlimur doet. de pinto ad Art. 179 putanti,
^\'quot;^tesiationem litterarum cambialium, quorum tempus
^^lütionis est die Dominico, die Martis demum fieri
posse.
XI.
facta, quum postea apparet, nomen
nantis falsum esse, non liberatur acceptans.
XII.
In
475. al. 2. C. M. legimus: nndien de meer-
far^^^^^ ^^^nbsp;zulks begeert;» legislator reo li us
neiQnbsp;non personarum, sed rerum navi
dpt.
-ocr page 8-In verbis Art. 770 (L M. goederen, eliam bona futura
comprehenduntur.
XIV.
In Art. 538. C. M. iniquum videlur, damnum nave
navi inflictum, neque culpa, neque casu probate, resar-
cienduni esse et nave el onere.
XV.
Quae de damno reo insonti illato publice resarciendo
in novissimo opere faturo legislatori suadet vir gra-
vissimus a. bohneville : {De ramelioralion de la loi
criminelle p. 521.) ad Art. 358 C. Quaest. Grim.: lorsqu\'il
n\'existera ni partie civile, ni plaignant ou dénonciateur
légalement responsables, s\'il est résulté de l\'instruo-
tion preuve, que l\'inculpé soit entièrement innocent
du délit, et qu\'il n\'ait point par sa faute donné lieu
à la poursuite, la Cour ou le Tribunal devra d\'office
le déclarer par l\'arrêt ou jugement. Dans ce cas
juges, si l\'acquitté le requiert et après avoir entendu
le ministère public, fixeront le\'chiffre des dommâgeS\'
intérêts, lesquels seront soldés par l\'État, dans
la même forme, que les frais urgents de justice.
ils pourront également ordonner, aux frais du Trésor
public, l\'impression et l\'afjîche, ou l\'insertion dans les
Journaux de l\'arrêt ou jugement intervenu en faveur de
^\'inculpé reconnu innocent. Dans tous les cas l\'inculpé
pourra réclamer gratuitement une copie authentique dudit
^^^ët ou jugement,y omnino proLanda videntur.
XVI.
Art. 439—444 Cod. Quaest.. Crim. non speclant ad
confessionera delicli coram judice delegato.
XVIL
Àdsentimur celeberrimo g. f. de martens. (Précis du
\'^\'^^it des Gens moderne de l\'Europe T. l.p. 255 .• lesprin-
^^P^s les plus simples de la loi naturelle suffisent pour
^^dhlir l\'obligation de l\'État, non seulement de répondre
c-Usc étrangers, comme aux propres sujets de la fidélité
^^ ses employés, mais aussi surtout de s\'abstenir dans
^^ règle, de toute disposition des lettres, dépêchés,
Paquets, etc. confiés à sa discrétion. Il est cependant
cas où le danger de l\'état peut justifier
exceptions; ncc movenl quae contra hanc senlen-
^^^iiiadfert Pinheiro-Ferreir a , cujus arguraentatio
Vana declamatio videtur.
-ocr page 10-Non adsentior eidem auctori {ih. p. 97) : le grand
changement, qui \'s opère, lorsqu\'en passant de l\'état
naturel à l\'état civil, les hommes se donnent une consti-
tution , c\'est la réunion de la volonté et des forces des
individus en une volonté et une force commune, par rapport^
a tout ce qu\'exige le but de cette société, la sûreté et
bien-être de ses membres. Cette force commune et cette
volonté forment la souveraineté, qui renferme
le pouvoir législatif, exécutif et judiciaire.
XIX.
Non adsentior Jurisconsulte faure dicenti : il est
impossible, que l\'infanticide ne soit pas prémédité.
XX.
Facimus cum chauv. et hélie. Chap. 43 de l\'assassi-
nat : les dispositions du Code repoussent l\'application aU
duel des Art. de l\'assassinat ou du meurtre, puisqu\'il
résulterait de choquantes anomalies, des contradiction^
évidentes. Censemus igitur certâmen singulare ex Cod-
nostro Poen. non puniendum esse.
In Art. 386. C. P. nox non inlelügenda est de toto
^ßiiipore inier orturn et occasum solis.
XXII.
verum est, quod vulgo dicitur, luxum niagis
lae, quam economia.
adsentior j. b. say dicenli, utilitatem esse fun-
entum valons.
XXIV.
^erissitne fr. bastiat : Dans l\'isolement nos besoins
Passent nos facultés, dans l\'état social nos facultés
nos besoins. (Harmonies économiques, p. 9S.)
XXV.
Non
P^\'odesse industr
lt;ïam
^^nen Staat, waar bedelarij door de Wet geweerd
\' moet er gelegenheid zijn tot bedeeling of ver-
der armen. Deze moet echter zóó zijn, dat de
\'Minste
toestand van vrijen arbeider te verkiezen is,
•lie van den bedeelden of verpleegden.
-ocr page 12-