li SACdRIMÉTmt ET L1PÖT SÜR LE SUCRE
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UAl'l'ORÏ AU M1NISTKE DES FIK AN CES DES l'AYS-BAS
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Dr. J. W. OUNNINO,
/'ro'rswur de ('himi f lt;i VAthéuée dquot; Amstcrda n.
Avec irois Planches.
A M S T E li I) A M , ('. (i. VAN DEK POST. 1875.
Q. oct.
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LA SACCHARinÉTRIE ET L'IMPÓT SUR LE SUCRE.
LA SACCHIMÉTi ET LIPÖT SOU LE SÖCRE,
RAPPORT Alquot; M1NISTRE DES FINANCES DES PAYS-BAS
l'AU
Dr. J. W. öUNNIlSrö,
Vro fesst'ur de ( hin.ie lt;/ VAfhtnie lt;t*Amsterdf///,
Avec trois Planches.
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A M S T K K 1gt; A jM , C, (i. VAN DER POST. 1875.
A son Excellence le Ministre do.s Finances............I.
Chapitre I. Composition des sucres bruts par rapport a In sacchanmótrie. gt;
» II. Méthodes de saccharimótrie............» 10.
» 111. Késultats des essais faits a Amsterdam........» '20.
» IV. Gelation entre la richesse et lo rendement au raffinage . . » 25.
i) V. La richesse comme base do l'iuipót..........» IJIJ.
Annexe 1. A. Composition des mólasses et sirop.s................Al.
1!. Causes de la formation du sirop.........49.
» II, Sur la determination de la glucose en presence de la saccharose....................,1 53.
» III. Organisation du laboratoire sucrier d'Amsterdam.....jgt; 55.
» IV. Comparaison des méthodes sacchariiuótriques frun^aise et beige. » 61.
» V. Experiences sur la méthode Scheibier par M. l. sebkuriek . » ü'i.
» VI. Lettro ii la Société de Commerce Néerlandaise......» 03.
» VII. Concordance des résultats du titrage, obtenus par divers li, , .
expenmentateurs.................. 05.
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..........
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AMSTKUDAiM, i,k 1 l)i.( i..\iiuti. 1874.
/I Sou Excellence le IfHutstre des Finances.
II y a ilójii plusieurs anneos que lo commerce a commcncó par lie plus prendre pour base exclusive do la classification des sucres, la couleur ot quelques antres qualités, qui se prétent ii robservation directe, et qu'il emploie simultanément les moyens d'analyse quo lui fournissent les sciences naturelles.
L'adniiiiistratiou néerlandaise, qui pour la classification dos sucres on vuo de 1'inipót so servait do la memo base, no pouvait roster étrangère a ce mouvement, occasionné j)ar rincertitude qu'olFre 1'ancienne méthode dans beaucoup do cas.
Dès 1SG4 les directions dos douanes ii Amsterdam et ii Rotterdam furent pourvues d'instruments pour I'analyse par voio physique, et refuront dos instructions pour s'en sorvir on ens do doute.
En 1872, avec la permission do M.M. los ('urateurs de 1'Athénée IIlustre d'A matordam, quolquos employés do I'administr.ition dos douanes ot acrisos obtinrent I'autorisation do s'initier aux méthodes d'analyse scientifique des sucres dans le laboratoiro do 1'Athénée.
Lo résultat favorable do cos experiences, et la conviction croissante (jue rexamen scientifique des sucres allait devenir un moyon trés utile,
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sinon iudispeusable, pour la perception do rimpot sur le suere, décida radministration a faire un essai sur uuo plus grande échelle.
Le prédécesseur ilo votre Excellence, par sa resolution du 2i) Decern-bre 1873,Nquot;. 53, me confia, pour le service de rudministration, Vinstallation d'un laboratoire pour l'aualyse des sucres dans It^ bureaux de sl'Oostiu-dische Huisquot; ïi Amsterdam, M. van deldkn désira que des employés de radministration des douanes y exécutassent, après avoir ve^u les instructions nécessaires, toutes les operations de ranalyse des sucres d'après les diiférentes méthodes. Autant que possible ils y seraient soumis aux inêmes exigences et y travailleraient dans les meines conditions, que dans le cas de l'introduction obligatoire de la saccliarimétrie. C'est dans ce but que les Inspecteurs Provinciaux des douanes a Amsterdam et ii Rotterdam furent invités a surveiller ces travaux, pour les faire répon-dre sous tons les rapports aux exigences du service.
Cette mesure pormettrait en premier lieu de se former une idéé sur la possibilité pratique de la saccliarimétrie scientifique au point de vue de l'administration.
En second lieu le Ministro désira obtenir des données, basées sur un nombre aursi grand que possible d'échantillons de sucre, pour pouvoir en déduire 1'utilité plus ou moins grande de la saccliarimétrie comme moyen de classification des sucres en vue de l'irapot.
J'ai eu l'honneur de faire un rapport préliminaire, daté du 7 Juin 187 () sur les résultats obtenus dans ie laboratoire installé dans ce but. En terminant ce rapport, je crus devoir proposer au ministro de publier les différents avis quo j'avais donnés en cette matière, principalement concer-nant le second but des expérionces, dans un rapport définitif, oü les diffé-rontos questions seraient traitées plus amplement. En effet il se ml de nécessaire que l'administration ne se prononce pas définitivement dans une affaire d'un si grand intérêt et pour 1'appréciation de laquelle il faut tant de connaissances spéciales, avant que tons les hommes spéciaux aient eu l'occasion do se prononcer ïi ce sujet.
Le Ministro van dki.dkn dans sa lettre du 27 Juin N0. 50 a approuvé cette idéé, et exprimé le désir ((iie ce rapport traitat principalement la question, comment les résultats dos diiférentes méthodes de saccliarimétrie se rapportent entre olies et aux résultats du raffinage.
Je présente ii votre Excellence, après un retard regrettable mais nécs-saire, le présent rapport avoc la demande de bien vouloir donner suite a l'intention avec laquelle il fut redigé, et d'en ordonner la publication.
Pour miciix niettre en relief les dilTérentes questions j'ni cru devoir i'iiire les divisions suivantes ;
i. (Composition des sue res brnts par rapport ii !a saecharimetrie.
II. Méthodes de sacchuiiinótrie.
III. Résultats des essais fuits ii Amsterdam.
IV. Rapport entre ia richesse et le rondoment au ratlinago. V. La richesse commc base de l'iuipót.
I. Composition dos sucros bruts par rapport Ti la saccbarimétrio.
La saccharimétrie est l'art de determiner par des moyens scieutifiquos la richesse d'un échantillon de sucre en sucre cristallisable, savoir on cette espèce de sucre, dont le raffinage se propose pour but la production en quantité aussi grande et en qualité aussi pure (|ue possible.
Cette richesse se nomme également le rendemeni Ihcorique, paree quelle exprime le rendement en sucre blanc et pur, qu'obtiendrait le raf-iineur théoriquoment, c'est-ii-dire s'il n'y avait aucuue perte on i'abriquo.
Le sucre cristallisable porto le nom scientiliquo de saccharose. Hors par ses propriétes généralemeut connuos, (jni se rapportent ii l'aspect, la forme cristallino, le goiit, la solubilité, etc., cette substance se caractérise pir les propriétes suivantes, qui sont d'un tiès grand intérêt tant pour l'iudustrie du sucre que pour la saccharimétrie :
1quot;. 1'influence qu'exerco sa solution aqueuse sur la luinière polarisée.
ii0. la faculté qu'elle jtossède do se transformer en d'autres espèces tie sucre.
Tandis que la première do ces propriotés sera traitée plus spéciale-mont dans le chapitre suivant, nous voulons commencer par üxer 1'atten-tion sur la seconde.
La saccharose se cristallise aisément, totalement et roiativement vitode sa solution aqueuse, soit par refroidissement, soit par I'evaporatiou do
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l'eau, ct u'a nucuno tendance a retenir l'eau de solution. Dans certaines conditions elle peut perdre ces propriótés, mais alors cen'est plus du sucre cristaliisable. Dans cette nouvelle condition le sucre donne avec l'eau uue solution beaucoup jilus consistante (ju'ii 1'état de saccharose, qui ne cris-tallise d'aucune manière et qui par l'évaporation donne un residu siru-pcux upais, dans lequel le sucre se trouve combine avec la moitié ou le tiers de son poids d'eau. C'est seulement en cliauffant pendant un temps nsscz long dans .l'air raréfié, qu'on parvient ii éliiuiner cette eau, et le sucre s'obtient alors conmie une masse amorphe et triable, qui absorbe volontiers I'humidite et reprend alors la forme de sirop.
Ce sucre, que 1'on peut nommer saccharose incristaUisahle ou simplement sucre de stro/), n'a encore été guère, a l'état pur, l'objet de recherches cbimiques, vu la difficultó qu'on éprouve quand ou veut le séparer des substances étrangères. l'ourtant, quoiqu'il ditlere de la saccharose par queli|ue9 propriétés ])hysi(jues, p. e. par une plus grande solubilitd dans l'alcool, il lui ressenible dans toutes ses qualités purement chimiques. ïSi l'on se tigure (jue la saccharose se transforme aisément en sucre de sirop et que celui-ci régénère sous certaines conditions la saccharose, on confoit ([ue pour la science ces deux espèces soient congénères, et qu'on soit porté a considérer le sucre de sirop comrae une modification plus ou moins i assagère de la sac harose.
Mais au i)oint de vue du rafiinage, pour lequel la possibilité do changer le sucre de sirop en sucre cristaliisable n'a jusqu'ici aucune valeur pratique, la ditlerence entre ces deux es| è es de sucre est de la plus haute importance. C'est pour celii qu'il importe a la sac-charimétrie de faire une distinction aussi nette que possible entre ces deux sucres.
Dans presque tous les sucres bruts le sucre de sirop se trouve en certaines proportions, insignifiantes ou même nulles, il est vrai, dans les meilleurts qualités, mais s'élevant dans les plus bas numéros a plusieurs centièmes.
II est nécessaire d'entrer dans quelques détails sur 1'origine de ce sucre de sirop.
On a de bons motifs pour admettre que dans les plantes, qui servent a la fabrication du sucre, cette matière ne se trouve que sous la forme cristaliisable; le sucre de sirop, que 1'on trouve dans les produits des fabriques de sucre, se forme done dans le cours de la fabrication. On est encore entièrement dans le doute quant ii la manière dont ce changement s'accomplit. On sait seulement que la saccharose pure ne se transforme
en sucre do siro]) ui par l'évaporation de sa solution aquouse, ni jmr aueun des autres traitements auxquels elle est soumise dans les i'abri-ques de sucre.
La cause de la formation du sucre de sirop doit done se trouver dans les autres substances qui nccompagnent la saccharose dans les sues des plautes saccharileres. Mais il y en a nombre. Lesquelles sont nui-sibles, et ii quel degré? Voilii des questions auxquelles les hommes spé-ciaux donnent des réponses trés différentes. On rencontre ii ce sujet des idees assez divergentes, basées sur des rceborches dont on n'a pu encore faire accorder les résultats. La saccharimétrie éprouvaut Teliut de cette incertitude, il importe d'entror dans quelques détails sur cetto question. La partie expuriniontale de la ([uestion se trouve élucidée dans l'annexe 1, tandis qu'ici nous indiquerons seulement les opinions prin-cipales qui out été déduites des experiences et dont l'iufluence se fait sentir dans la pratique.
Les corps iixes se rencontrant dans les jus sucrés peuvent étre divi-sés en deux categories :
a. Ie sucre,
h. Ie non-uucre.
La diilérence de ces deux categories s'explique assez par les norus. La seconde categorie se subdivise de nouveau en 1°. Ie non-sucre orja-ntque, classe dans laquelle se rangent diflereuts acides végétaux (acides citriquo, oxalique et autres), des matières graisseuses et gomineuses et une masse de substances peu conuues ; ~0. ie non-sucre mineral, se com-posant des matières qui restent après l'incinération du jus sucré, seis de potasse et de chaux, sulfates, chlorures et carbonates, ces deruiers étant formés des seis des acides végétaux susuommés.
La distinction qu'on fait entre ces deux classes de non-sucre se base sur leur caractère diliéreut ii rincinération. Quand on chauffe ii l'air la totalité des substances fixes, qui se trouvent dans nu jus sucré, la perte de poids qu'on constate, diminué de la quautité du sucre, détermiuée d'une autre manière, fait connaitre la quautité du non-sucre organique, tandis que la partie incombustible, les cemlres, représente le uou-sucre mineral.
Tandis que de quelques parts on veut rendre la totalité du non-sucre responsable de la formation du sucre de sirop, d'autres veulent trouver la cause de sa formation dans la partie minérale on dans certains seis qui s'y trouvent, ou bien ils la cherchent principalement ou exclusive-ment dans la partie organiquo.
S'il y n do l'incertitudu quant mix causes qualitative» de la formation du sucre do sirop, rinflueucc quantitative dn nou-sucre est cncore moius connue, et pour arriver ii s'en l'aire une idee plus ou inoins vraisemblable on a pris pour point de depart divers fiiits et diverscs considerations, rjui seront traités, autant qu'il est nécessaire, dans un chapitre suivant.
La seconde trans'ormatiou c(ue subit Ia saccharose est celle, par la-quelle elle donne la glucose. Ce changement ne s'accomplit dans les jus sum's que quand ils deviennent acides ou qu'ils éprouvent un com-menceiueut de lermentntion; il se produit principalement quand les jus, avant d'etre travailiés, se trouvent en contact avec lair, surtout par une temperature élevée. Les matières alhuminoïdes, ((iii ne font défaut dans aucun sue végétal, éprouvent alors une altération chimique énergique, et exercent dans eet état sur les substances qui les accompaguent une action chimique plus ou moins profonde, qui se traduit pour la saccharose par le changement en glucose.
Dans les climats chauds cette influence nuisihle des corps albumineux se fait sentir, lurs de la production et du travail du jus de canne, d'une mauière beaucoup plus prompte et plus énergique qu'en Europe dans la fabrication du sucre de betterave, et ne peut y être combattue d'une manière auss' efiicace, non seulement a cause des ditHcultés climatériques, mais encore ii cause de 1 insufiisance des installations.
8ous ce rapport I'mdnstrie européenne a un avantage énorme sur celle des tropiques, et cette différence se traduit par le fait que les sucres de canne contiennent presque toujours des (juantités appréciables, efc même pour les basses qualités assez importantes, de glucose, tandis que cette substance ne se trouve que rarenient et comme par exception dans les produits do l'industrie betteravière.
Par contre les sues de betterave se distinguent par une richesse relativement grande de non-sucre, ce qui fait que le travail de ces jus produit toujours une transformation plus grande de saccharose en sucre de sirop.
La transformation de la saccharose en glucose est pour le labricant une perte double do sucre cristallisable; directe, paree que la quantité du sucre cristallisable est diminuée d'autant qu il se forme de glucose*), indirecte, en co que hi glucose, comme los autres matières non-sucre, retient une autre quantité de saccharose dans l'état incristallisablo.
») Un pcu moins, vu qiio la sncclmrosc lors do sn transformation cn glucose s'assi-milc lea éléuients (1c l'cau.
Lu glucose, qui peut He former dans lea jus eucres, est plus essentiellement (liflerente do la saccharose d'oü elle prend origine, cjue ne Test le sucre de sirop; elle en diffère en composition aussi bieu qu'en propriétés. Tandis que la saccharose, taut dans sa modification cristallisable quo comme sucre incristallisable, n'éprouve guère de changeuient chimiquo quand on la chauffe avec des solutions d'alcalis, de chuux, de carbonate de sonde, la glucose cc trouvo énergiquement et rapidement atta-quée par ces agents. La solution prend une teinte ioncée, répand uno odeur particuliere et la glucose se transforme en corps plus oxiguués, qui présentent un tout autre caractère que les corps sucrés.
öur cette difference se fonde I'experience suivante, qui s'emploie aussi fréquemment dans la saccharimétrie, pour découvrir la glucose : en chauf-fant avec de la glucose une solution d'oxide de cuivro dans la lessive de potasse ou de soude, le métal se précipite sous la forme de protoxide de cuivre rouge ou jaune, tandis que los deux autres sucres n'ont point eet efl'et.
La glucose dout il est question (le nom de glucose s'emploie aussi dans les ouvrages scientifiques pour d'autres sucres) se noiume aussi awcre inverti, nom qui se rapporto ii 1'inversion que subit 1'action sur la lumière polarisée, quand la saccharose est transformée en glucose.
Le sucre inverti a l'état j)ur est une matière sirupeuse et incolore qui se dédouble par le temps en une partie cristallisable (glucose proprement dite ou sucre de raisin), et en une partie qui resto liquide (glucose liquide ou incristallisable), qui toutes les deux ont une action spécifique sur la lumière polarisée. Pour cette raison, le sucre inverti n'est pas considéré comnie une espèce de sucre particuliere, mais comme un mélange de deux autres. Néanmoins, de quelque mauière qu'on opore la transformation de la saccharose en glucose, toujours ces deux esjjèces de sucre so produisent dans les mêmes proportions, et toujours le mélange, auquel nous avons donné le nom de glucose, possêde le même caractère. Pour la saccharimétrie ce dédoublcment du sucre inverti n'a done aucune importance directe.
Parmi les autres changemeuts cbimiques que peut éprouver un jus sucré lora dn travail, le plus important pour la saccharimétrie est la formation des matières colorantes brunes et jannes. La nature et le mode de formation de ces matières sont trés peu connus. Aussi, même dans les sucres les plus colorés, elles ne se trouvent qu'on pniportions minimes, car leur pouvoir colorant est trés grand. Pour la saccharimétrie il importe de savoir qu'on peut les élimiuer plus ou moins parfaitement des solutions sucrées par l'emploi du charbon animal, des seis de plomb, de l'hydrate d'alumino et
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d'autres cor^s semblubles. A eet égurd il su moutre line difference assez luarquéo outre les matières colonintes (^ui so produisont dans lo jun do bottoravo ot cellos qui so forment dans le jus do la canne a sucre ; nous roviendrons jdus tard sur cette particularité.
Quoique, conime nous l'avous dit, il soit impoasibie jusqu'ici do determiner quantitativomont rollet dos circonstancos qui pouvont produire la transformation do la saccharose on glucose, on no pout cortaiuoment pas leur attribuor un pouvoir illiinité. Pojulant les operations que los jus sucrés nubissent lors do la fabrication du sucro brut, los substances qui possè-dent ce pouvoir so trouvont óvidenunent dans los circonstancos los plus favorables, au milieu d'une abondance do sucre cristallisable, ot par suite leur inÜuenco s'épuise entièremont. En d'autres tornios, un jus sucre qui a été soumis au travail des fabriquos, contiont déjii la proportion maxima de sucre de sirop et de glucose, qui puisso s'y former par I'effot do sa composition et do son traitcmont. Cette proportion ne pourrait s'ólover que par I'additioii ou la formation dos substances, on par le renouvol-lomont des conditions, qui pouvent provoquer la transformation de la saccharose.
Quand un jus sucré viont de se cristalliser, c'ost evidommont la saccharose soule, qui prond l'état solide, on forme de cristaux plus ou moins grands, qui, hors une trace imponderable de matières colorantes, sont absolumont purs et forment ce qu'on nomme le grain du sucre. Mais aux surfaces de cos cristaux il adhere une partio de I'eau mere *). Goci a lieu aussi bien ii la fabrication du sucre brutqu'ii celle du raffiné; dans tons les cas la masse cristalline so trouve imprégnée do sirop, dont on la débarrasso en partio soit par l'égouttage, soit par le clair^age, soit au moyen dos centrifuges.
II était nécessaire d'ontror dans ces détails do la fabrication du sucre, afin de faire bion comprendre la nature ot 1'origine do co qui, sous le nom colloctif de sirop, constitue, ii cóté do la saccharose, la majeure partio des sucros bruts. Cost ce sirop dont la quantité et le caractère physique déterminent la couleur dos sucres bruts, ot cos autres qualités qu'on comprond sous los noms techniques de muu, Ituniide, etc.
Lo sirop, que contiont lo sucre brut, a nécossairoment la composition qu'anrait lo liquide dans lequel les cristaux so sont formés, après épui-
♦) L'ean nu ro qui rcstc après le travail dos jus sucrós en general se nomine sirop, relle qui rósulte du travail des jus nuerés naturels porte ia nom spécial do mélatse
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senient complet 1). En effet dans Ich pi:riodes cousucutives d'evapo-ration et do cristiillisiition la liqueur jie perd que do l'eau et du sucre cristnllisable; les premiers produits de la cristallisation peuvenfc par con-si'quent diftVrer des suivauts par la proportion de sirop qu'ils contiennent, mais la composition de ce sirop ne peut presenter de difference qu'en ce (jue celui des premiers produits contient plus d'eau saturée de sucre cris-tallisable.
Cette remarqne a quelque intérêt au point de vue de la saccharimé-trie. II en résulte qu'il peut y avoir des sucres qui, ii part l'eau qui entre dans la composition du sirop et qui ne peut être qu'une fraction de la quantité du sucre de sirop, contiennent encore une certaine quan-titc d'eau, qui alors doit être considérée saturée de sucre cristallisable, et il est presque inutile do dire que ce sucre cristallisable fait part du rendement tlu'orique dont la determination est le but de la saccharimétrie. Dans ce cas se trouvent, non seulement les premiers produits de la cristallisation avant qu'ils soient s(;clu's, mais encore chaque suere brut qui par l'exposition ii l'air lunnide a condense de la vapeur d'eau.
Hi cette quantité d'eau, qui no forme pas partie iutégrante du sirop, dépasse une certaine proportion, il est nécessaire d'en tenir corupte dans quelques-uns des jirocédés de saccharimétrie. Du roste il résulte des considerations précédentes quo cette anomalie dans la constitution des sucres peut être éloignée en séchant les sucres; alors le sucre cristallisable se dépose.
Le sirop se compose done de saccharose incristallisable, acrompagnee dans quelques cas do glucose, de l'eau conibinée a la sa charose et pour le roste des substances non-sucre, organiques et minérales, qui ont provo-qué la formation do cos ospècos do sucre.
Des exemples de la composition des sirops et mé lasses se trouvent dans rannoxe I.
Dans les sucres bruts la proportion du sirop est trés variable; dansles meilleures sortes olie roste de beauconp au-dossous d'un contième, dans les basses qualités ello peut s'élever ii plusieurs di/.aines de pourcents (jaggery, muscovado, etc).
On iwrlc do sirops êpuhés cl non épuis 's; commc 1'indiquc lo nom, los dcruiers sont ccux qui par 1c ropos ou par 1'evaporation pourniicnt encore déposcr des cristnux. Ccttc distinction est, nécessaire paree que les fabricants trouvent parfois plus avanta-geux de vondrc les sirops ou mélasses non épuisés, que do los travaillor jusqu' 'n 1'épui-sement complet.
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Enfin il fnut encore observer que tous les sucrcs bruts contien-nent invnriablenient de petites quantités, souvent imponderables, de substances insolubles, et encore souvent des impuretés accidentelles (fibres de bois, sable, etc.)
Le tableau suivant donue une idee de la composition qualitative des sucres bruts:
I. Saccharose ou sucre cristallisable, composant principal dont la quantité constitue la richessn ou le rendement théoriciue.
II. öirop recouvrant les cristaux et conteuant:
de l'eau,
du sucre de sirop,
de la glucose (principalement dans les sucres exo-
tiques)
du non-sucre organique,
du non-sucre mineral.
III. Corps insolubles et impuretés accidentelles.
IV. Eau saturée «le saccharose.
II. Méthodes do saccharimétrie.
Pour l'analyse des jus sucres, des sucres et des sirops, on emploie généralement le saccharimètre polarisateur. Cet instrument repose sur un principe physique dunt on peut faire 1'application de dififérentes ma-nières, ce (jui fait qu'on rencontre des appareils polarisateurs de formes varices et sous des noms divers (le plus souvent le nom de l inventeur ou du fabricant).
Le principe indiqué peut être résumé de la manière suivantc: la lumière, qui en passant ïi travers un cristal de spath d'Islande a été portee ii l'état que les physiciens appellent jtolarisé, éprouve, quand elle traverse une solution de sucre, une modification, qui consiste dans le déplacement de la surface mathématique dans laquelle, suivant la théorie de la lumière
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polurisee, les jiiirtictiles de l'éther acconiplissont los oscillations au inoyen ilesquflles so propage la lumière.
La direction de ce déplacement nest pas la tnéme pour les différentes series de sucre. Lp sucre cristallisé et le sucre de siroj), qui font tourner le plan de polar.'iation de gauche ii droite, out re^u pour cette cause le nom de substances dextrogjres; la glucose ou sucre inverti le fait tourner en sens inverse et est par conséquent lévogyre.
La valeur de la rotation pour chaque espèco de sucre bien définie est différente, mais — du moiiis dans certaines limites — constante, et toujours proportionnelle au nombre des particules de sucre, que la lumière polarisée rencontre sur sou chemin.
La valeur et la direction de la rotation peuvent done servir coinme mesure de la quantité d'un sucre. O'est ii ce mesurage que sert le saccharimètre polarisateur.
Le dosage quantitatif d'un sucre ne peut pourtant se faire directeinent par eet instrument quo quand il n'est que d'une seule espèce. Un mélange de différentes espèces de sucre, conune l'esf en général le sucre brut, donne un résultat complexe, qui ne peut être réduit aux termes simples qu'i n se servant d'antres données Pourtant il est vrai que la rotation, que donne un sucre brut, est due principalement ii la saccharose; tant paree qu'elle en forme la majeure partic, que paree que so i pouvoir rotatoire est de beaucoup le plus fort ; l'influence des autres espèces de sucre est toujours secondaire. Mais cette influence doit être déterminée, ei paree qu'il faut en teuir eompte, la sacchariméirie ne jieut pas se baser exclusivement sur le saccharimètre polarisateur.
Les différentes méthodes de saccharimétrie, en cherchant les moyens de compléter ces données, prennent des cours différents en suivant deux directions prineipales.
Ou l'on cherche, en appliquant des corrections ii la polarisation directe 1), ïi la ramener a ce (ju'elle serait s'il n'y avait dans l'échantillon examiné d'autre espèce de sucre que la saccharose.
Ou bien on ne fait la polarisation qu'apros quo cette dernière condition est romplie, c est-a-dire qu'on rend la correction superffue par réiimination préalable des autres espèces de sucre.
Comment se procure-t-on les données nécessaires pour la correction dans le premier cas ¥
Abréviftlion incdrrrolp, mni.-; pénéralcineut employee pour: valeur do la rotation.
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Quiiut aux sucres de betterave, qui ordinairement ue contieunent point de glucose, on procédé chez nous uinsi qu'en France et en Belgiquo de la manière suivante. On determine la polarisation directe du sucre, et Ton considère cctte quantité comme étant la somme de la saccharose et du suere de sirop, en supposaut que tous les deux out le mêmo effet sur la lumière polarisée. l'our pouvoir en déduire le sucro de siroj), on suppose que sa quantité est proportionnelle au nou-sucre mineral que contient l'échantillon, c'est-ii-dire au poids des cendres qui résultent do I'mcino-ration d'un poids connu du sucre (voir chap. I, pag, 5 et annexe I). La polarisation est done diininut'e du chill're indiquant la quantité des cendres, après avoir multiplié ee dernier chillre i)ar un coefficient, et on fait figurer le reste comme représentant la quantité de sucre cristallisable.
Ce coefficient est ordinairement 5, chiiiVe qu'on a déduit do I'analyse des mélasses de betterave épuiséea, dans lesquelles la proportion du non-sucre minéral au sucre de sirop s'est trouvée dans plusieurs cas ±1:5. Les objections qu'on peut faire coutre 1'adoption d'un tel coefficient sont principalement les suivantes. Quoiqu'on soit foudé d'admettre que certains sels du jus de betterave transforment en sucre de sirop une proportion déiinie de saccharose, la connaissance que nous avons de leur action est tout-ii-fait insuffisante pour en déduire une regie numérique. Mêaie s'il était possible d'assigner pour un sel particulier un coefficient défini, quant ii la formation du sucre de sirop, cette valeur ne scrait cer-tainement pas applicable dans Zou/es les circonstances, mais serait pro-bablement sujette ii toutes sortes de changements dans ses mélanges avec les autres sels et avec le non-sucre organique.
Du reste il est certain que les corps miuéraux ne sont pas les seules causes de la formation du sucre de sirop.
S'il est done vrai qu'on se sert souvent du coefficient 5 pour la correction de la polarisation, e'est faute de mieux et nullement par conviction. On admet mérae asscz généralement que do cette manière la richesse du sucre de betterave en sucre cristallisable est taxée trop bas, e'est pour-quoi on a proposé souvent de diminuer ce coefficient. Mais de combien ? Pour déteiminer celii les données nous manquent. Le commerce, atin d'amoindrir autant (pie possible I'effet de cette incertitude, n'applique le coefficient 5 qu'aux sucres de betterave d'un rendement d'environ 88 centièmes on de quelques pourcents au-dessus et au-dessous. La proportion de cendres dans ces sucres est ordinairement de 1 ii 1,5 pour-cent; rinfluence du coefficient ne pent done dépasser certaines limites. Pour les sucres pins bas, contenant plus do cendres, la correction n'est
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plus ndmise par los vendeurs, comme leur étant trap desavantiigeuse. Four les sucres d'un titre élevé la valeur du coeificient est de peu de consequence ii cause de la proportion niiniuie de cendres; du reste ces sucres ne se vendent guère sur analyse.
En Allemagne on propose de part et d'autre d'adopter une correction déduite, soit de la quantité du non-sucrc organique, soit de cclle dc la totalité du non-sucre. Mais en general on y reconnait I'incertitude do toutfis ces corrections, et on s'eftorce de trouver de meilleures méthodes pour arriver au but propose ; Ia méthode de schkibleu est un des fruits de ces recherches. En Allemagne du reste on considère souvent la sac-charimétrie, moins comme méthode nnalytique, servant ii déterminer la composition du sucre brut clans le sens de la definition donnée pag. 3, que comme moyen de déterminer le rendement ii la raffinerie. Le traitement spécial de cette partie du sujet est done plus ii sa place au chapitre IV.
Si le sucre contient encore de la glucose, cas qui se présente rare-ment pour le sucre de betterave, maia presque sans exception pour le sucre exotique, il taut, outre les corrections précédentes, en appliquer encore deux autres.
En premier lieu, si le sucre contient de la glucose, la polarisation n'est plus la mesure du sucre cristallisable et du sucre de sirop, parce que dans cette valeur la rotation ii gauche de la glucose se fait aussi sentir.
Cette indication fausse pout au besoin être corrigée au moyen du sac-charimètre même. En eö'et le sucre cristallisable et rincristallisable peuveut être taxés non seulement directement par leur rotation ii droite, mais encore indirectement par la rotation a gauche qu'ils présentent après l'inversion. Des expériences faites dans ce but il est résulté qu'une rotation a droite causée par ces sucres, jiar example ==«, devient une rotation ii gauche d'environ '/a quot; après rinversion, c'est-ii-dire après la transformation en sucre inverti au moyen d'un acide. Öi done d'un mélange de saccharose, de sucre do sirop et de glucose on conuait la polarisation directe et cello après l'inversion, ladiflorence entro ces deux sera la mesure des deux premiers sucres.
Ce moyen n'est pourtant pas beaucoup employé, principalement parceque la glucose, quant a la constance et hi grandeur de sou pouvoir rota-toire, est de beaucoup inférieur ii la saccharose. Pour lo premier sucre ce pouvoir est trés sensible ii la température du liquide, et quoiqu'il soit possible d'appliquer une correction ii co sujet, il est évident que la justosse et la certitude de la détennination no pouvent que diminuer par co détour.
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On s'exposo U une incertitude beaucoup moins grande, en dosant la glucose, conmie on le iait ordinaireiuent, d'une nianière indépeiidantc du saccharimetre, et en déduisaut de cette donnée combien ile rotation gauche, due a la glucose, se trouve comprise dans la rotation droite du melange. Pour chaque centième de glucose il faut augmenter la polarisation de '/, pourcent. La quantité de la glucose n'étant d'ordinaire qu'une petite fraction de celle des autres sucres, cette correction ue peut occasionuer aucune i'aute appreciable, pourvu que le dosage de la glucose se fasse d'une nianière suffisaniment exacte.
La méthode la plus en usage dans la saccharimétrie pour le dosage de la glucose se base sur l'emploi de la reaction qui a été indiquée ii la page 7 coiume caractère distinctif de cette espèce do sucre, savoir sou action réduc-trice sur la solution alcaline de cuivre. ijes manipulations nécessaires a ce dosage se trouvent dans la description du laboratoire de saccharimétrie dans I'aunexe III, tandis quo l'anuexe II ollro quelques recherches spéciales sur le degré de justesse ([ue 1'ou peut obtenir par ce procédé, qui peut être cousidéré comme sulHsant pour la plupart des sucres exotiquos, ne contenant quo quelques cen-tièmes de glucose, mais qui laisse a désirer, et devient mêiue tres incorrect, dès que la proportion de glucose devient plus grande. En appliquant cette méthode aux sucres inférieurs, on trouve trop élevées non seulement la proportion de glucose, mais aussi — par suite de la correction apportée a la polarisation — celle du sucre cristullisable et du sucre de sirop.
üne seconde correction, que la préseuce do la glucose rend nécessaire, rdsulte de ce que cette substance, d'après l'opiuion de la plupart des spé-cialistes, doit être rangée dans la classo des corps qui préviennent la cris-tallisation de la saccharose; do nianière que la quantité du sucre cris-tallisable doit encore être diininuée d'une valeur proportionnelle ii cette cause. La détermination de cette valour éprouve encore plus de difficultés que celle du coeilicient du non-sucre ii cause du inanque absolu do données précises; si done il est admis de part et d'autre (jue chaque partie de glucose rend iucristallisable un poids égal do saccharose, on n'y peut voir qu'une hypothèse conventionnelle, qui ne repose sur aucun fondement solide.
Du reste il faut remarquer que les deux corrections, dont il est question, ne sont presque jamais nécessaires pour les sucres de botteravo ; tandis que les sucres exotiques, od el les trouveraient leur application, no se vondent jamais chez nous et rarement a l'étranger sur analyse. Le montant de ces
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corrections u'étant en outre jamais considerable pour lea bonnes qualitus, on n'y fait ordinairenient pas ou trés peu d'attention.
Cependant dans ce memoire, ayaut pour but d'apprécier les diü'e-reutes méthodes saccharimétriques au point de vue de l'éventualité de leur adoption comme base de l'impót, il u'est permis de passer sous silence aucun détail qui pourrait devenir important dans un cas particulier.
Dans les conférences sur la question des sucres, qui eurcnt lieu ii Paris au printemps de 1873, les délégués do la France et de la lielgique ont recom-mandé au service de 1'administration des méthodes de saccharimétrie, qui se basent sur le principe de la polarisation uvec corrections. Les délégués francais proposèrent 1) de suivre la méthode généralement adoptée, décrite plus haut, mais en remplafant le coefficient 5 du non-sucre minéral par la valeur 3,r). La polarisation serait corrigée pour la quantité de glucose, mais on laissa hors de compte la formation de sirop qu'elle occasionne.
Les délégués beiges proposèrent d'apporter la correction en diminuant l'indication du saccharimètre de la dilférence entre cettc valeur et cent.
Ou avait été conduit en lielgique ii cette méthode, apparemment trés simple, par 1'observatioii que les mélasses de betterave épuiséesse composent, abstraction faito de 1'eau, moitié de matiores aifectaut le saccharimètre, moitié de matières qui n'out point d'influence sur eet instrument. Les premières ne sont que le sucre de sirop, les dernières le non-sucre organi-que et minéral. 8i done cette proportion peut être considérée comme normale, il en résulte que dans le sirop chaque partie de ces corps dépourvus de pouvoir rotatoire se trouve accompagnée d'une partie égale de sucre de sirop. En appliquant cette règle au sucre brut, il s'en suit que la différence entre la polarisation et cent, qui représente la quantité de matières sans action sur le saccharimètre, doit être égale ii la quantité du sucre de sirop; done il faut diminuer l'indication du saccharimètre de la dilférence entre cette valeur et cent
La simplicité de cette méthode n'est pourtant en majeure partie qu'ap-parente, et ne s'obtient qu'en sacrifiant la précision. En premier lieu le raisonnement suivi suppose le sucre absolument sec; ceci n'étant jamais le cas, la richesse en sucre cristallisable se trouve trop basse de la quantité d'eau, la polarisation ayant été diminuée de cette quantité, quoique l'eau n'appartienne pas au non-sucre (voira la page 5). La determination de l'eau ne
Coufcrcncrs internationnlcs sur 1p régime des sucres, Procés-Verbaux. Parit, Impri* merif nationale KS74. Annexes,
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peut done réellement être n^gligée, quoiquo hv proposition belgi; 110 la prescrive que pour ties sucres évidemment humides. Muis c'est justeiuent ie dosage de l'eau qui eonstitue I'operution la plus longue et la plus difficile dans ran ah se des sucres, surtout quand il s'agit des sucres inférieurs, oü il est le plus nécessaire.
En second lieu, si le sucre contient de la glucose, le dosage de eette substance est inevitable pour corriger la polarisation.
Quant aux sucres, contenant de la glucose, le système beige renferme en outre une faute spéciale. La différeuce entre la polarisation corrigée et cent n'équivaut pas pour ces sucres, comme pour les sucres de betterave, ii la somaje du non-sucre organique et minéral , mais comprend eucore la glucose. Du montant des sucres dextrogyres on déduit done non seulement ce qu'011 présume être présent sous la forme de sucre de sirop, mais aussi la glucose. Du reste comme dans le système francais on négligé la part que la glucose prend li la formation du sirop 1).
Enfin on peut remarquer que liv, oü la méthode beige serait le mieux applicable, c'est-a-dire dans le cas des sucres de betterave secs et exempts de glucose, elle n'est qu'une variante du système francais avec un autre coefficient.
Elle se fonde sur la proportion constante qu'il y a dans les mélasses de betterave entre le poids du sucre de sirop et celui du non-sucre. Mais il résulte des analyses qu'entre le non-sucre organique et minéral la relation est assez constante, d'oü il suit qu'il est assez indifférent que l'on prenne pour la mesure du sucre de sirop la totalité des substances inactives au saccharimètre, ou bien la partie minérale seule. La méthode fran^aise prend la dernière base, tandis que la méthode beige se sevt de la première. Dans l'annexe l\r il est démontré (pie dans le cas oü l'on rem-place le coefficient 3,5 par 2,5, les résultats des deux méthodes sont presque identiques pour les sucres de betterave.
Les méthodes dans lesquelles la polarisation directe se trouve réduite de cettc manière en richesse, ont, quoique incertaines, une valeur relative dans le cas des sucres de betterave, paree que les corrections ont été
Au point tie vue pratique on pourrait remarquer toutefois, quo la faute qui rcsultc, lant, dans le système franjais ([iie dans le beige, de cc qu'ou neglige Ie ponvoir inélassigone de la glucose est compenaëc dans Ie système beige par la première faute indiquée cu luiul, et que même cctle compensation est compléte quand on mimet que la glucose emporte dans la niélasse un poids de sarcliarosc égal au sion.
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déduites do in composition de ces sneren, ou plutót do coile do lours sirops. iMais en los appliqunnt nux sucros colouiaux, cetto l)aso so perd tont-ii-lait et il est impossible do di'duire des donnóos équivalentos do l'analyse des mólasses do cos sucros, vu la composition complexe de ces sirops. Lo til rage — c'cst ainsi qu'on appollo ordinairomont tcjuto methode (1'analyse dos snores avoc corrections de la nature do cellos quo nous venons do décrire — no peut done jamais dovonir uno méthode de saccharimétrio générale, co qui du roste no sorait point du tout préférablo ii cause do l'incertitude dos cootticionts.
Une troisième méthode est collo (jui fut recommandée ii Paris par los délégués néorlandais. (!otto methode évite toutos los corrections et fait de la polarisation la mosuro directe do la richosso, on éliminant les substances qui reudraiont cetto correction nécessaire avant de procéder a la polarisation.
Ceci s accomplit en traitant IVchantillon do sucre, apros en avoir constato lo jioids, par l'alcoid do 85°, additionné d'uno cortaino proportion d acido acétique et saturé complètoment de sucro. Par cetto opération on dissout la totalité du sucre de sirop et do la glucose, do mauière qu'après un traitomont asse/, prolongé et I'éloignoiuent complot du dissolvant, réchantillon no contiont d'autro substance affectant la lumioro polariséo (juo la saccharose. La richosso pout douc être trouvée directement par la polarisation du residu du lavage.
L'idéo de dóbarrasser lo sucre brut dos substances étrangoros par lo lavage a 1 alcool mélangé d'acide acétique et saturé do sucro, a été publiés dès 181(5 par lo chimiste francais paykn. Mais la question netant alors pas a l'ordre du jour, n'a guèro attiré l'attention. Ceci n a ou lieu que lorsqu en 1872 M. Ie Dr. scheibler de Perlin a pris cotte idéé pour base d uno méthode rationolle de l'analyse des sucres, qui a été courouneo par lo \rrci)) für die Uuhcnzuchcr-lmtnslrie itu /oll-Vcreinc et qui est depuis connue généraloment sous lo nom de la méthode schei mi,er. Cependant payi .n et, du moins au commoncemout, M. schki-ai.kr la considéreront plutót comme méthode iudépondante, qui pourrait conduiro a obtenir on forme pesablo tout lo sucro cristallisé contonu daus un échantillon de gt;sucro brut. Kilo représontait selon eux uu essai de raffinage sur petite ochello, et par suite on s'attacha ii élimiuer, non soulement lo sucre do sirop et la glucose, mais aussi les sols, les matieros colorantos, oiilin toutes los substances étrangères. Or cetto elimination no s'accomplissait pas d'uno manièro également complete dans tous les cas. Quand li' produit do 1'opération n'était pas assoz
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jiur pour pouvoir être considdrë comnie sacchnrose, il ctait nécessaire d'en determiner le degré de pureté, soit au moyen du saecharimètre, soit en determinant le poids spdcillque de la solution de ce suere dans uu poids connu d'eau.
11 est bon de fuire remarquer que l'usage que I'on tuit de la liqueur d'épreuve de i'ayen dans le système néerlandais repose ,sur une tout autre idee. Le but est, non pas d'obtenir un sucre cristallisé aussi pur que possible, mais on se propose exclusivement d'éliininer du sucre, qu'il s'agit d'examiner, les substances qui s'opposent it ce que la polarisation soit la mesure directe de la ricbcsse en sucre cristallisable. Je relève ce fait, d'abord pour expliquer qu'il puisse être question d'uue méthode néerlandaise, en tant qu'il est permis de donner ce nom ii l'application nouvelle d'uue idee émise par d'autres; et ensuite paree qu'il peutquot; servir d'excuse de ce qu'on a parlé ii lu conférence de Paris d'un système pav kn-scji 1:1 iu.ku en y joignant mou nom. Mais je veux surtout relever (|ue la critique ne peut s'appliquer de la méme mauière ti la méthode scueihlkr, et ii l'application que j'ai proposée de l'idée fondamentale de cette même méthode.
La méthode sciikiulkk, considérée comme essai de raffinage sur pittite échelle, a provoqué une foule d'objections. Or aucune de ces objections ne s'applique au système de lavage que nous en avons déduit, paree que celui-ci ne prétend être ni uu essai de raffinage, ni une determination directe de la richesse, mais seulement une preparation do 1'échantillon pesé, qui doit servir a Ia polarisation, dans le but d'en éliminer le sucre de sirop et la glucose, l^a pureté du residu de lavage, relativement a tout autre composant, est d'uue importance secondaire et les seules considerations dont il faille s'occuper sont celhss-ci:
1quot;. le lavage prescrit peut-il enlever de tout sucre brut la totalité du sucre de sirop et de la glucose V
2°. la quantité de sucre cristallisable reste-t-elle constante pendant ce procédé 'i
11 est évidemment impossible de soumettre ici ii une discussion critique tout ce que l'on pourrait soulever sous un point de vue scien(iH(|ue au sujet de ces questions. Les principaux arguments ((iii m'ont conduit a la réponse affirmative, que je crois pouvoir y donner, entrent pourtant dans le cadre de ce rapport.
Un liquide qui a dissout autant que possible d'uue substance A dans certaines conditions, par exemple ïi une température donnée, et qui par conséquent en est saluré en évitant ce fjue les chimistes appellent la
sursaturation — lie pont cllallgGl• le poids (I'uiie nouvelle quantity de la substance A, quelle (pie soit la dnrée du contact, ïi condition qno les circonstancos primitivos ne cliangent pns.
Si alors ce liquide est versd sur une autre substance H, qui y est soluble et qui u'a point d'action chi uique sur la substa-ice A, smi action dissolvante sur Jlt; restera la uiênie, sauf une petite variation quantitative.
Voila une base tliooriquo fixe. 11 reste iv ddmontrer par la voio de rexpérimentation qu'un indlauge de A et de 15 peut être séparé complè-temeut par le traitement avec un liquide de la description indiquée, de niauière qu'il ne reste rien de A dans li, ui de li dans A, et de quelle nianière on doit s'y prendre.
(quot;est ce qui a éte prouvó par de nouibreuses experiences pour le cas oii le licpiide est l'alcoul de 85quot;, mélangé de 5 centièmes d'acide acé-tique, A le sucre cristallisable ct li le sirop dans la condition ou ces deux corps se trouvent dans les sucres bruts. II va sans dire que le traitement doit se faire d'uue nianière qui réponde a Ia nature des substances.
11 n'est jias difficile de se former une idee de la manièro dont on pent donner une telle demonstration par l'expérimentation.
Si l'on imprégne une substance iiidiHerente pulvdrisde, telle que la pierre ponce, le sable, la sciure de bois, d'uu sirop complétenient dpuise, ce corps indifferent sortira de 1'opération en question dans un dtat tout-ü-fait pur.
Si une quantitu de sucre cristallisable, qui donnerait au sacchariniètre rindication /', est mdlange de sirop epuisé et lessivé de nièine nianière, le residu donnera encore au saccharimètre rindication /'.
•I'ai fait trés souvent de tels essais et toujours les résultats out été egalement satisl'aisants, soit que j'eiuployasse la melasse de bette-rave exeinpte de glucose, ou bien les mélasses des Indes, riches en cette niatière.
Mème dans le cas oü 1'on imprégne le sucre cristallisé d'un sirop de rallinerie nou epuisé, mais dont on connait le rendement qu'il donnerait par un travail prolongé, Ie n siiln du lavage aceusera au saccharimètre une quantiti; d autart en surplus de la valeur /', qu'il y avait de sucre cristallisable dans le sirop employé.
bur ma demande, M. l. seriiui!ikii a fait ïi ce sujet quelques experiences, dont los résultats se trouvent dans l anucxe \ .
Liilin nous pouvons ajouter que tons ceux qui ont publié des expé-
2*
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riouccs semblables sont arrivés aux mêmes conclusions pu ce qui concerue cos points. Le couseil tie in confederation germanique a nommó l'année dernière une commission, composée do chimistes et de fabricants, pour examiner cette question: Quels services la méthode de M. schkibler peut-elle rendre pour la perception do l'impot? 11 résulte du rapport fait par cette commission, qu'après uu examen renouveb;, ello a unanimoment reconnu 1'exactitude des résultats obtenus par cette méthode pour les sucres des compositions les plus diverses.
(quot;est sur ces dounées que je recommande la polarisation du sucre brut, apres lavage selon la méthode payen-schkiblkk, comme Ie seul moyen de dLterminer la richesse en sucre cristallisable d'un sucre brut, qui paisse donner dans tons les cas des résultats satisfaisants.
11 sa ra prouvé plus loin qu'aussi au point de vue de la pratique elle répond ii toutes les exigences.
III. Résultats dos essais fails a Amsterdam.
('e cbapitre est destiné ii donner une réponse a cette question: (Juelle relation y a-t-il entre les résultats des diverses méthodes saccharhnétri-ques et le rendement ofliciel?
Le nombre des échantillons de sucre, analysés au laboratoire d'Amster-dam, monte (déduction faite des échantillons analysés plus d'une Ibis) ii lJ21, répartis sur les espèces dill'érentes de la manière suivante:
7G8 sucres Java,
105 ïgt; exotiques d'autres provenances, •18 » de betterave.
Les tables li la fin de ce mémoire donnent les nombres fournis par ces essais: premièrement (colonnes 3 ii 8) la classilication par l'administra
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tiou d'après les types .lava et la repartition dans les classes (extraordinaire, i, ii, in et iv), qui en est déduite peur servir de base ii l'iinput. Deux employés furent chargés de cette classification, qu'ils Hrent iu-dépendamment l'un de l'autre, et dont les résultats sont donnés sépuré-ment, paree ({u'ils ne sont pas toujours tout-a-l'ait concordants.
Ijes colonnes 9 ii 12 coutiennent les résultats numériques de lanalyse saccharimétrique, calculés par centièmes, et dans les colonnes l.'i et 11 on trouve les rendements qui en ont été déduits d'après los méthodes t'ran-«jaise et beige. I^a colonne 15 donne les résultats de l'analyse d'après la méthode saccharimétrique néerlandaise, et i'on trouve enfin dans la colonne 1(3 le rendement olïiciel, d'après la législation actuelle.
l'our rendre plus facile la comparaison des dillerentes méthodes pour nn même sucre et de la mème méthode pour des sucres différents, on a réuni les résultats dans une représeutation graphique sur les planches n et m. Les données sur les sucres Java so trouvent réunies sur la planche n, celles sur les autres sucres exotiques et sur les sucres de betterave séparément sur les cartons de la planche m.
On a reservé ii chaque sucre une lij^ne verticale au bout de laquelle se trouve le numéro qu'il a dans les tables. 'quot;) ('es lignes verticales sont croisées ïi distance égale par des lignes horizontales, aux extrémités droite et gauche desquelles se trouvent les uombres qui représentent les rendements, d'après les différentes méthodes, fjes points se rapportant ii ia inéiue méthode out été réunis par des lignes de diiférentes couleurs (beige, bleu; fran^aise, rouge; néerlandaise, noir).
Au dessus de cos lignes s'en trouve encore une, séparée des autres par un trait horizontal, indiquant de la mème munière le rendement de chaque sucre d'après la classification olficielle.
L'ordre adopté pour la représeutation des sucres est celui de la ri-chesse décroissante d'après la méthode néerlandaise, choix c[ui semblo justifié paree que les données obtenues par cette méthode, en dehors de l'importance qu'elles peuvent avoir dans la pratique, sont les seules qui aient un caractère scientilique. La direction ngulière de la ligne noire n'a done aucune signification pour 1'appréciation de la méthode qu'elle représente.
*) A causc du grand nombre dc sucrcs Java, la Planclir II a été diviséc dans Ir sons horizontal on six cartons A, B, C, D, E, lquot;1. Lo nomtire do chaciuc sucrcsc trouvc on liaut ou on has do In plauche sur 1» liguc marfjuoo dc la loll re du carton.
'22
Le premier fait qtii nttire l'atteiitiioii, quaiul on compare les résu.'tnta, c'est la ressemblance assez grande qui existe en génc'nil eutre les lignes qui représentent les systèmes beige et t'rnn^ais. Elle ])rouvo ia justesse de la remarque, faite ii la page 1(3, savoir que les deux méthodes ne sent au fond que des applications di Hu rentes d'un même principe de correction. I'our les sucres de betteravo ceci est vrai pour tout le parcours des lignes, pour les sucres exotiques elles divergent de plus en plus ii mesure qu'on se rapproche des sucres interieurs.
Les rendements des sucres de betterave, calculcs d'après la methode fraiifaise, sont constammejit inférieurs ii ceux, donnés par la méthode beige, ce qui découle du fait, (ine, les deux méthodes ctant rapportées ii une même base, le coefficient est plus grand pour la première que pour la seconde (.'V) a 2,5, voir 1 annexe IV).
Pour les sucres exotiques les rendements d'après la méthode beige sont interieurs a ceux du système franeais; cette dillereuce devient plus considerable ii mesure que les rendements eux-mêmes sont moiudres et s'explique j)ar la faute, relevée it la page 10, que com met la méthode beige a l'égard des sucres contenant de la glucose.
Enfin il faut remarquer que la concordance des deux méthodes est plus marquée dans nos résultats, qu'elle ne le serait probablement dans la pratique, ('ar, quoique la théorie du système beige suppose les sucres exempts d'eau, le dosage de l'eau n'est prescrit dans ce système que dans les cas on le sucre a une apparence prononcée d'humidité. Dans le labo-ratoire d'Amsterdam, tous les sucres ont été séchés :t 100° dans un courant d'air sec et la perte de poids qui en résultait a été mise en compte dans le calcul des rendements beiges.
Quant aux résultats do la méthode néerlaudaise, la forine de la ligne qui les représente montre assez clairement que le principe sacchariinétriqne en est totalement différent de celui des autres. Même dans les bonnes qualités on trouve que les sucres, qui d'après la méthode du lavage ont une richesse égale, peuvent donner une dill'érence de 1, 2, 15 et jusqu'ïi ■1 centièmes, lorsque le rendement est determiné d'après les autres methodes. La principale cause en est certainement la proportion des cen-dres, paree que chaque difference s'y fait sentir agrandie 2'/, fois. 11 s'en suit que les écarts sont trés faibles pour les sucres riches, dont la polarisation n'a pas besoin de correction pour la glucose et (|ui con-tiennent trés peu de cendres, mais deviennent iiius grands et plus irréguliers lorsque la proportion de glucose et de cendres devient plus haute.
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Eu general la ligne des richesses néorlaudiiisos est intermédiaire entre les deux autres; lorsque co n'e.st pas le cas, les rendements beiges et francais tsont géuéraleiuent les plus hauts. Si l'ou étudie dans los tables les cas rares cm, pour les beaux sucres, la riciiesse néerlandaiso Hurpasse los autres de 1 '/a ii 2 pourceut, la cause en est presque tou-jours la proportion relativement considerable do cendres. Plus les rendements (limiuuent, plus la li^uo uéerlandaino tend ii se placer au-dessous des autres. Cotte tendance se moutre au plus fort pour les sucres de betterave, puis vieunent los sucres exotiques et enliu les sucres Java.
On peut done diro en general, que le systèiue néerlandais n'assigne pas aux sucres une richesso j)lus grande (jue los deux autres méthodes; il en sorait tout autroinent pour b-s sucres exotiques si dans les systèmes i'ran^ais et Ijelge on admettait la glucose comme matière mélassigène. Mals alors l'exactitude scientitbjue de ces méthodes se trouverait encore diminuce par rinexactitude de la déterminatiun do la glucose et l'iucerti-tudo de sou pouvoir mélassigone.
En comparant la ligne des rendements otliciels ii cellos des méthodes saccharimétriques, il est ii remarquer que les irrégularités do la première correspondent en général aux differences entre les systèmes franyais et beige et la méthode néerlandaiso.
Ce fait indique un rapport entre la couleur et la richesse en cendres. Mais ce rapport n'a d'importance ([iio lorsque les sucres ont leur couleur naturelle, c'est-a-dire qu'ils ne sont Jii colorés artilieiellemont, ni obtenus par le mélange de divorses qua li té,s; et mêiue dans ce cas les données manquent pour en déduiro Ie rendement ou la richesse. 11 est évident, qu'il n'existe aucune relation directe entre la couleur et la richesse en sucre cristallisable, trouvée par la méthode néerlandaiso.
Le tableau suivant peut servir a faire ressortir le rapport entre la richesse saccharimétrique movenno des sucres d'un memo numéro et lours rendements officiels.
On y a réuni les sucres Java, les autres sucres exotiques et les sucres de betterave appartenant au méme numéro et on a calculé la moyenne de leurs rendements.
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SUCBB8 |
JAVA. |
At TRES SUCHLS EXOTlyl'KS. |
SlfllKS UB HliTTEItAVE. | |||
N0. (Java). |
Nomlire ilcs t'clmntillonu |
Uichcsso |
N«»nibre iles lichnniillons |
Hichesse |
Nornbre des eeliantilloiis |
Riehossc |
uimlyses. |
moyenne. |
aimlyscs. |
moyenne. |
analyses. |
nmyennL*. | |
20 |
2 |
99,3 |
O |
98,5 | ||
19 |
9 |
08,4 |
4 |
90,9 |
# # |
. . . |
18 |
2G |
98,3 |
1 |
98,9 |
# # |
. . . |
17 |
2 |
97,8 |
2 |
96,3 |
, # |
• • • |
1G |
9 |
98,2 |
I |
98,8 |
, , |
• • • |
15 |
55 |
97,2 |
1 |
86.1 |
•gt; |
95.3 |
14 |
012 |
97,-1 |
1 |
97,0 |
3 |
92,4 |
13 |
quot;•15 |
96,4 |
. . . |
l |
91,3 | |
12 |
53 |
95,5 |
1 |
93,5 |
5 |
89,2 |
11 |
114 |
93,0 |
88,5 |
18 |
89,5 | |
10 |
8G |
90,9 |
G |
86,1 |
3 |
91,8 |
9 |
41 |
89,4 |
7 |
83,0 |
9 |
88,5 |
8 |
2G |
85,9 |
G |
78,5 |
3 |
86,1 |
7 |
35 |
79,G |
28 |
78,1 |
# t | |
G |
1G |
7G,5 |
21 |
77,3 |
# t | |
5 |
17 |
74,3 |
12 |
75)3 | ||
4 3 |
20 |
72 8 |
5 3 |
74,3 G;5,7 |
• • | |
1 |
• • • |
gt;gt; |
G2,G |
# |
Si l'on cxcepte los richesses moyonnos qui sont dóduites d'un petit nombre d'échantillons, los nutres diininueut assoz rógulièremenfc selon les Xquot;s. dos typos Java. A la promière vuo oji se croirait autorisé ii on dé duire quo la classification d'apros ces types et collo d'après les richesses ue pourrait don nor de grandos difiorencos. .Mais cotte impression disparait dos qu'on tient compte dos valours oxtrêiues, qui so cacliojit dans ces moyonnos.
Voici mi tableau dos richesses extremes dos sucros Java d'un mómo N0.
No. 1 |
(valour maxima): |
77,7 (val. minima): |
69,8 (dilfóronce): |
7,9 | ||
^ 5 |
gt; |
78,5 » » |
71,4 |
» |
7,1 | |
» 6 |
» |
8G,4 |
72,4 |
14,0 | ||
^ 7 |
gt; |
86,1 » |
73,8 |
Xgt; |
23,3 | |
. 8 |
» |
94,9 » |
81,2 |
» |
13,2 | |
» 9 |
95,9 . |
81,9 |
14,0 | |||
» 10 |
95,4 » » |
83,3 |
12,1 | |||
» 11 |
* |
97,0 » » |
83,3 |
» |
13,7 | |
» 12 |
(17,5 * |
91,5 |
» |
0,0 |
25
N0. 13 (valeur maxima): 97,0 (val. minima): 94,2 (diffV'renee): 3,4 »14 » » 98,7 » » 89,2 » 9,5
On romarquora les dilturences éuormes de richesso qui «e cachent sous une méme couleur. Douc lu valeur de ces moyennes est en géne-ral nulle. Nous en tirons la conclusion ((u'il n'existe entro la richesse en sucre cristallisable, trouvue par la inóthodo néerlaudaise, et la couleur des sucres, lt;|ui forme la base actuelle de I'lmpot, aucun rapport determinable.
IV, Rolatiou Gni.ro la ricliesüe et le i'eiidement au raffinage
II y aura bientót vinift-cinq ans ((ue M. Ie Professeur (i. j. mulukr 1) attira l'attentiou sur le rapport entro la composition des sucres bruts des Indes et la loi sur 1'iinpót du sucre. Selon la loi du 1 Avril I84Ü 100 kilogrammes do suere brut, de quelque qualité qu'il fut, étaient soumis a un droit uniforme de / K{,50, tandis qu'ii l'exportation il était restitué f 18,50 par 100 kilogr. On peut déduire de ces chiffres (jue 100 kilogr. de sucre brut étaient census ne donner au raffinage qu'un rendement de 'Jjquot;0 72,9 kilogr. de sucre ralliné. M. ie Prof. MUi.DKK démontra alors, que des sucres No. li!, 17 et 18, les plus im-portrs alors, on pouvnit obtenir par simple cristallisntion a l'alcool 96 centièmes de sucre, semblable au sucre ralliné le plus pur. La manière, dont il obtenait ce sucre, no pouvait laisser aucun doute que cette quan-tit' de sucre pur ne se trouvat comme tel dans le sucre brut. On avait done a faire ii un rendement réel, (jui était en méme temps un rendement tbf'orique approximatil', n'étant cortainement pas trop élevé, et dé-passant pourtant de ;!0 centièmes ie rendement que la loi semblait assignor aux mêmes sucres.
Üe suiknrwet nim de schcikundo getoetst, door o. j. moldku (Rotterdam, ISöO). Vcrgelijkcad onderzoek van suiker, met en zonder stuom bereid, door g. j. muldeu (Rotterdam, IS50).
Scheikundige onderzoekingen gedaan in het Laboratorium der Utrechtsehe lloogesehool, door G. .1. MUldkii, be deel hl/,- HSG, 385 en -tlfi.
2f)
('ependiint M. mulder n'üiiblia pus de laire ressortir clnireinent que ces nombres uo pouvaieut iudiquur exacteinent le rapport entre le rendement réel et celui que supposait la loi. On u'avait pas pris eu consideration les pertes en tabrique et, tant qu'on n'eu counaissait pas les causes, il i^tait impossible de dt'duiro de la richesse détenninée jiar des méthodes scien-tiflques le rendement ïi la ratKnerie. Or cette perte en labrique est in-connue et M. muldkk releva qu'on no peut en deiuander l'i'valuation iï la science. Si dans ses écrits on rencontre parfois des valeurs numériques assignees ii cette perte, celles-ci sont toujours hypothétiques et ne font service que couune exemples.
D'autre part M. muldkk ne croyait la determination des pertes en fa-biique nullement impossible, et ajoutait que pour obtenir une bonne loi sur les sucres le Gouvernement devrait s'en occuper. Lorsque cette donnée serait connue, la relation entre la richesse déterminée par la science et le rendement reel serait trouvée, et cette relation devrait être la base de laloi.
Voila ce qu'écrivait, il y a 25 ans, un hom me émineiuinent compétent a se prononcer sur Tapplicatiou de la science sur la pratique dans le do-maine de l'impót du sucre.
Ce (jue souhaitait M. mulukr ne s'est pas accompli; on a avancé si peu dans cette direction que le rapport entre la richesse et le rendement est aussi inconnu qu'il y a '25 ans. On pourrait supposer inême que cette question n'a été réellement mise ii l'ordre tlu jour quo dans les derniers temps et en conclure qu' au sujet de l'application pratique de la saccha-rimétrie, il y a eu, sinon un arret absolu, du moins uue progression de trés peu d'importance.
Cette conclusion pourtant serait 1'ausse. 11 existe des circonstances qui expliquent cette lenteur de progression et conduisent ii un jugement plus juste. En premier lieu il faut prendre en considéi'ution que pour determiner la relation entre le rendement et la richesse du sucre brut, il importe de bieu définir l'un et l'autre de ces tenues, ce qui n'est pas chose si facile qu'on le croirait bien. Le raffinage du sucre est un art délicat, qui, vu l'altcrabiiit ! du sucre cristallisable dans quelques circonsltm-ces (voir pag. 1), la connaissance imparfaite (jue l'ou possède des matières colorantes des sucres bruts, les moyeus imparfaits de decoloration, etc. est soumis a des difficultés et a des incertitudes, (jui dans d'autres industries ne se rencontrent pas u un tel degié. Encore le ruflinage simultané ile plusieurs sucres rend impossible au fabricant de determiner le rendement de chaque sorte en particulier. En outre le raffinage est uue do ces anciennes industries, dont 1'origine remonte au-dela des progrès de la
27
chiiuio moderne, et qui pour cette raisou soiit souvent moins ubordables au raisonnement scientiKciue. jgt;llne richesse déteriuinée jiar I'analyso chi-rniquequot; ctait, il n'y a pas encore lon^temps, une idee abstraite, une cu-riositu scientilique sans rdalite et (|ui ne pouvait s'appliquor a la raflinerie. Cette appreciation était f'avoriséo par la circoustunce que l'idée scientilique richesse est en ettet assez vague, aussi longtemps cjue la saccharimétrie distingue entre le sucre cristaliisable et le sucre de sirop, non d'après IVxpcrionce, mais d'après un calcul au moyeu do donnéea incertaines.
Cependant 1'industrie du sucre de betterave par ses procédés rationnels a exercé une inlluence heureuse et decisive et a produit graduellemcnt cot effet que dans tout le dotnaine de I'industrie du sucre on ne doute plus ni de la nécessitc de determiner la richesse exacte, ni de la possibility d'atteindre de plus en pins dans la pratique Ie rendement théorique. La tendance vers ce but se fait sentir partout, principalemeut par I'emploi dans la raflinerie de cliimistes scieutiliques, uoji seulenient j)onr faire des analyses, mais aussi pour diriger les opérations, jusqu'ici purement einpiriques.
Oe progrès considerable est peut-otre moins généralement reconnu, parce qu'il est resté en grande partie sur le terrain industriel de la fabrique, tandis que le commerce et le lisc, dont les actions sont plus publiques, n'ont snivi ce mouvement que de loin.
Mais encore pour ceci il y a de bons motii's. J1 est évident quo lets prix de vente des ditt'érents sucres bruts, en dehors de causes paseagères, ne se régleut en general que sur le rendement qu'on en pent attendre. gt;Sur ce terrain la notion du rendement théorique ne pouvait exercer aucuno influence, avant d'avoir prouvé d'une manière évidente sa valeur pratique.
Le fisc lui égaleinent sortirait de sou domaine, si, pour la perception d'un impót de consommation, il se servait d'une base purement scientilique, l'idée d'accise iinjjliquant que la consommation ruelle soit imposce aussi exactemeut que possible. Si Ton ne pent imposer le ralHnu lui-même au moment on il entre dans ia consommation, et qu'on soit aiusi forcé de lever I'mipot sur les sucres bruts, il est nécessaire que cetinipót soit basé, autaut que possible, sur leur rendement réel en sucro ralHué. A eet efl'et l'administration ne pouvait se baser sur la richesse, avant que I'industrie et le commerce ne l'eussent devancéo dans cctte voie.
Du reste je laisse de cóté pour le moment la (juestion de la législation des sucres, pour y revenir dans le cliapitre suivant. 11 importe d'abord de décrire le développement historique de la saccharimétrie et d'expliquer, nu point de vue actuel de la science, le rapport entre le rendement théorique ei celui qui s'obtient dans la pratique.
2«
Si In saccharimutrio se prcseuto aujourd'hui sous un autre aspect qu'il y a 25 aus, c'est eu premier lieu grace ii l'emploi du saccharimètre optique.
Cet instrument, in ven te au commencement lt;lu siècle par mor, améliuré et simplilié par le mecanicien süi.ioii, de Paris et sou successeur M. uuuoscq, a cté fortement recommandé par M. cmsiigkt, il y a déjii trente ans, au commerce et ii 1'aduünistration co mine moyen de détenniner la valeur du sue re exp riinéc cu ric/iesse. Cependant ou ne tarda pas ii remanjuer cjue le rendement des sucres bruts n'est point proportionncl ii Ia (juantité de ratline, d'après les indications de eet instrument. Si alors la science avait indiqué un moyen d'aualyse pratique dont les résultats enssent été mieux d'accord avec ceux de la ratlinerie, ie saccharimètre optiiiue aurait perdu beaucoup de son importance. Mais, (luoiijue Ton lit plusieurs propositions, entre autres paykn dans sou Précis de chimie in-dustrielle (le ed. torn. II pag. 220), aucun procédé n'était aussi facile et u'exigeait si pen de connaissances chimiques. On contiuua done ii employer le saccharimètre, en s'efforyant toutefois d'apprendre ii connaitrc les causes qui provoquaient cette ditl'érence entre les résultats de la science et ceux de la pratique. 11 était naturel de les chercher, nou dans les indications de l'instrument, mais dans la raIHnerie, oil une par-tie du sucre iudiqué par le saccharimètre perdait, disait-on, la faculté de se cristalliser. Cette formation supposée de sirop était attribuée aux substances qui accoinpagnent le sucre cristallisable dans le sucre brut; (juelquefois on considérait les seis, d'autres Ibis plus spécialement le non-sucre organique comme causes immédiates do ce phénomène et on s'effor^ait d'expritner en chill'rea l'inlluence nuisible de cos matières jiar la formation du sirop lors du raffinage, aliii de pouvoir eu teuir compte pour la determination de la valeur du sucre brut (comparer le chapitre I).
En donnant le nom de sacchariiuétrie ii ces teutatives, on confond deux choses, entre lesquelles M. mulder faisait déjii une distinction marquée, il y a 25 aus: la richesse determinée par des moyens scientifi-ques, et le rendement au raffinage.
Parmi la (juautité des exemples qui vont voir combien cette interpretation et l'application, selon moi tout-ii-l'ait inexacte, de la sacchariiuétrie est générale, je ne citerai que le texte d'un document qu'on peut présumer avoir été bien délibéré et rédigé avec soin, savoir le programme du concours de 1871 du »Vereiu für die Rilbcuzucker-Industrie itn Zollvereine.quot;
»Der Krtrag an kristallisirtem, weissom Zucker von verschiedenen Kfi-gt;ben-Uoli7,uckern stelit nicht in einem directen Verhiiltniss zu der Pola-
2(1
»risation derselben. Welche Untersuchung nnd Berechnung ist einzuschla-ïgeu, um die Ausbeute (Kendemeut) welche ein Rüben-Rohzueker au »raffinirtem, weissem Zucker gewührea wird, im Vorau» theoretisch fest »zu stellen?quot; 1)
11 ne s'agit ici évidemment d'autre chose (jue d'un moyen pour rame-ner la richesse obtenue au moyen du saccharimètre, nou pas ii In richesse n'ello en sucre cristallisable, niais nu reudement ii la raffiuerie, et «Ie determiner ce dernier d'avance et sur petite echelLc (ceci me semble être le sens dans lequel est employé le mot théoriquemenl). (quot;est bien proba-blement par ces mots que M. le ür. sciikiiilkh dans sun mumoire cou-ronué a ék' porté ii appeler la méthode qu'il recommande »un raffinage en petit, par lequel le sucre reel cristallisé des produits du commerce s'obtient dans sa totalité.quot; Quoique cette expression j)arai3se trés justifiable nu point de vue purement chimique, l'objet de toute analyse ctaut 1'isolement ii l'état i)ur et saus aucune perte de (juelque partie composante, pourtant elle contribue a perpétuer l'idée f'ausse, que se fout plusieurs personnes du but de la saccbarimdtrie. II n'est pas étou-naut non plus que de cette mauière la critique ait fait souvent fausse route. Par exemple, un industriel francais, M. commkeson, a déclaré la méthode de M. sciiEnii.Eit inadmissible, parceque quelijues-unes des matières mélassigènes ne sont pas éliminées complètement du sucre brut par les lavages alcooliques, et qu'alors le residu renfermant encore »les causes d'une formation nouvelle de sirop, ne peut par conséquent pas être cousidéré coiume du sucre raffiné.quot; Un specialiste ncerlandais écrit que la méthode scheibleb n'est pas populaire en Hollande, »parce qu'elle ne donne pas un sucre cristallisé assez blauc.quot; Même en Allemagne il se trouve encore des chimistes qui pensent que la méthode schkidi.kii répond d'autant mieux au but proposé, que le produit du lavage est plus pur, et c'est aiu?i qu'on a décrit une des modifications, apportées dernièremeut a la méthode eu question, ?avoir le remplacement de 1'acide acéti(iue daus la liqueur d'épreuve par d'autres acides, comme une amélioration, paree que le produit du lavage est porté de cette mauière a un plus baut degré de pureté.
//Lo rendement en sucre hlane cristallisé de divers sucres bruts de beUerave n'est ♦,
»pii3 en relntion simple avee 1» polarisation de oes sucres. Quelle méthode d'analysc et.
«de ealcul faut-il clioisir, pour determiner d'avauee tliéoriiiuement le produit (rendemeut)
»cu sucre blane ralliué, que peul douner un sucre brut de betteraveiquot;quot;
30
Les méthodes l'rau^aise et beige de saccharimëtrie, cousidérées jjlus liaut se placent sur le même terrain. On no ne demande pas combien il y a do sirop présent duns le suere, ou f.üt tout simploment la polarisation et sans s'occuper plus do la nature des matières polarisantes, on declare quo le rendeinent ii la ratKuerio roste au-dessous de la quantitó ([u'on déduit de la proportion dos condres ou des substances inactives ii la lumière polariséo, par l'emploi d'uu certain coefficient.
Co n'est (pie par la manière dont on fait usage dans la méthode néerlandaiso de la liqueur d'épreuve payen-sciieuu,ek, qu'on rondalasac-charimétrie son vrai caractère d'unalyse chimiquo. On part du i'ait que le sirop so trouve tout formé dans les sucres bruts et on IVlimine par le lavage, atin do pouvoir determiner le sucre cristallisable, (|ui est présent commo tel. Dans ce sens, qui est le soul juste, M. scutiiiLKii appollo lui-même autre part son procédé »une méthode quantitative pour séparer le sucre sous forme de sirop du sucre cristallisé, avec loquol il so trouve mélangé.quot;
Quoique la saccharimétrie ?oit done issue do la nécessité de concilier los indications du saccharimètre et les résultats de la pratique, elle est devenue par sou développeiuent scientilique une méthode d'analyse, dont le but egt;t de faire connaitro la composition des sucros, nou leur rendement ii la raöinerie. Ceci u'entre en aucun cas dans le domaine de la science.
11 résulte de ce qui précède, qu'ontro les résultats de la saccharimétrie et ceux de la raffiuorie il ne peut y avoir d'autre rapport que celui qui, pour toute autre matière première, existe entre Faiialyse et le rendement qu'on en obtient dans la fabrication, par exoiuplo entre la quantité d'ar-gent (jue donne 1'analyse d'uu minérai et la quantité de métal que peut en retirer l'industrie métallurgique.
Üi l'on veut éviter los confusious d'idéos et ne pas eutraver rapplication de la science ii Ia pratique, il faut que le mot de saccharimétrie ne soit employé qu'au sens indiqué (voir le Chapltro 1).
Mais n'existe-t-il done aucun rapport entre les deux, et la saccharimétrio, ainsi détacbée du sol on ello s'est développée, a-t-ello encore quelque utilité pour l'industrio, jiour lo commerce, pour le liscy
L'expérionce a prononeé sur ce point. IVinfluence que la saccharimétrie sVt conquise sur le terrain de la pratique fait voir qu'on ne peut répondre qu'affirmativement ii cette question.
J1 ne s'agit que de bien défiuir en quoi consisto cette utility
iS'ous avous au chapitre 1 appeló la richesse di'terminée par la saccha-riiuétrie, rentlemeut théoriquo, c'est-ii-ilirt; lo rendement qu'obtiendrnit le fabricant s'il n'y avait point de pertes en fahrique. • Si cette dt'finition veut être non seulement Fcientifiquemont, inais aussi pratiijuement exacte, il faut pouvoir démontrer (jue cette richesse constitue une valeur réelle et extractible comma la richesse en métal d'un minérai, ou la richesse en alcool d'un liquide fermentr.
Pour nous en tenir au dernier exemple, le distillateur sait qu'il peut perdre de l'alcool paree que ses appareils ne sout pas bien étanches, ou par d'autres causes semblables, mais il sait pouvoir être sur que la liqueur distillée ne possède comme telle aucune propriet ' qui puisse faire diminuer la richesse alcoolique, ni par remmagasinage, ni par la distillation, ni par les proccd :s usuels de purification. Le fabricant qui cherche ii diminuer de plus en plus la difference eutre le rendement en alcool pur et la quantitr d'alcool ((u'il achète dans les matières premières, tend done a un but rationnel. Dans ce sens on peut considérer l'alcool comme un élément constant et invariable des liqueurs distillées, et dans ce sens on peut en dire autant de la richesse en sucre cristallisable du sucre brut.
11 ii été démontré ii la })age 8 que dans le sucre brut il n' y a plus de causes tendant ii diminuer la richesse en sucre cristallisable *). Or, pendant, aussi bien qu'avant le raffinage, il est permis de considérer cette richesse comme constante. (J'est cependant ce point qui soulèvera le plus d'objections, mais — si l'on veut m'en croire — uniquement a cause d'un malentendu. La conception erronée que nous combattons, quoique explicable par l'histoire, admet dans les sucres bruts la présence, nou du sirop tout fonné, mais de substances mélassigènes, qui exerceraient leur action pendant le raffinage. Le procédé du lavage démontre au contraire que dans le sucre brut lui-mêine il se trouve du sucre dextrogyre dans la condition de sucre de sirop, tandis qu'on ne peut démontrer d'aucune des manipulations du raffinage, qu'elle doive provoquer la formation nouvelle de sirop.
11 est vrai qu'il se trouve des seis dans l'eau qui sert a la foute, dans l'albumine, le noir animal et la chaux qui servent ii la clarification et ii la decoloration. Mais, même en laissant hors de consideration que quelques-unes de ces matières puissent être épurées, la quantité en est tellement minime, comparée ïi la quantité considerable du sucre auquel
Voir pour unr exception deplorable mals liourousrmont prévenablp 1'Annexe VI.
ellos se niiltvugeut, (juo In tbnnatiou de sirup tju'elles pourraient pro-voquer est tout-u-t'ait iiisignifiauto.
Si autrefois la cuito, par I'effet de la haute tempi'rature ii laquello cllo exposait le snciv, puuvait occasionner la formation de sirop, la tempt'ra-ture demaudée par la cuite a I'air lihre, n'est nullemont in;cesfaiie pour la cuite «lans le vide, et est soigueusemeut éviti'e ii cause de la coloration qu ellf eauserait.
line preuvo conclusive, (jue la formation du sirop au travail des jus sucrës d'après les iult;:tliodes europc'enues est trés miuime, c'est ii mon avis le fait que la mólasse de betterave est presque toujours exempte de glucose, car dans presque tous les cas oil le sucre pord la proprit:tó de se cristalliser soit par Faction des acides, des seis acides ou do ceux de raiumouiaque, soit par la fermentation, le surchafuttement, etc. une partie plus ou moins grande s'en retronve sous forme de glucose.
Aussi l'expt'rience a-t-elle dcmoutn' qu'ii mesure que le raftiuage a'est perfectioum', la quantitc de sirop est devenue moins grande, et je suis convaiucu que bien des raffineurs, dans la conduite de leurs usines se font guider par le principe, qu'il ne doit jias sortir d une raffinerie plus de sirop, qu'il n'y en entre dans les sucres bruts. 1)
Si celii est vrai le sucre brut peut se comparer anx liqueurs alcooli-(|ues eu tant que de tous les deux on peut exactement determiner la richesse par rapport a la substance qui determine surtout leur valour, dont I'obtention est le but de leur travail dans 1'industrie, et qui est aussi le facteur principal du rendement.
En d'autres termes: la richesse déterminée par la saccharimétries et le rendement au raffinage se trouvent environ dans le mêine rapport que celui qui existe entre les indications de l'aréomètre et du thermomètre et le rendement a la distillation des liquides alcooliques.
11 l'aut évidemment prendre In mot sirop dans lo sens de sirop 6puis6. Si le rafii-ncur trouve avnntageux de vendre un sirop qui contient eneore du sucre crislallisable, il ne peut eonsidérer eelii comnic une perte de sucre crislallisable. Ou peut aussi laisser de eole cetto question: Scrail-il possible de transformer en sucre eristallisable uuc part ie du sucre de sirop en éliminant une partie des seis, et d'élever de eette manière le rendement au-dessus de Ia rieliesse? Mé me dans le ens oil les tenlatives faitcs dans cc bul. seraient couronnées de plus de succès qu'ellcs n'cn ont cu jusqu'ici, pendant longtemps eneore le fisc n'aura pas i\ s'occuper du rendement additionncl qu'ou pourrait obtcnir do ccttc manière.
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V. La ricliosso comme baso do rimpöt.
Dans le chapitre précéilont nous avons cru pouvoii- déduire la conclusion que pour le^ sucres bruts, on peut cléterniiner uno richcsse qui, au point de vue iadustnel, n la même valeur (jue la quantité d'alcool dans K.'s liqueuvs distillées.
En consequence ne pourrait-on piis, aussi bien pour le aucre que pour los liqueurs distillées, prendre cette richesso comme base de l'itnpót?
Avnnt de nous occuper j)lus spécialeiuent de cotte question, il sera bon de rappeler ce qui nous oblige a la poser.
Le traité du 8 Noveinbro lS(i4 apporta, comme chaciui lo sait, un cliangement important dans la legislation néerlandaiso sur le sucre. Tan-dis qu'auparavant il y avait un droit uniforme sur tons les sucres bruts, la loi du 2 Juin ISO.quot;), basée sur le traité susdit, divisa les sucres bruts en classes, dont chacune avait un droit d'ontrée spécial, proportioniu-1 an rendement, qu'on se proposait de déterminer pour chaque classe par des essais de raffinage. On établit quatre classes, dont les rendements pratiques, en attendant les résultats de cos essais, furent fixés a 70, 8!, 8quot;gt; et 87 centiéines. En sus il y cut une classe extraordinaire, dont le rendoment tut iixé ii 8!) centièmes.
Pour arriver a cette classitication on lit usage de la série d'échantillons do sucre types, introduite par la Öociété de Commerce Néerlandaise dans le commerce internationnal et connuo sous le nom do »types Néerlan-daisquot;. Les vingt Numéros do cette série comprennent dans un ordre régulier les ditl'érentes nuances de couleur, du brun foncé jusqu'au blanc pres-que pur, (jue présentent les sucres bruts. Dopuis longtemps lo commerce avait adopté cette ditléronce do couleur comme moyen dejuger en général de la qualité relative des sucres bruts, sans pourtnnt y attaclier l'idée d'un rendement détermiué. Ccci dut avoir lieu dès (jue radmiuistration voulait taire usage do ce moyen pour classer les sucres, car cette classificution n'est autre chose quo 1'indication d'un rendoment pratique présmné. Dans ce but se tirent, sous lo controle des qua he puissances contractantes, los essais de raffinage de Cologne, par suite dos(|ucls le rendement de tons les sucres au-dessous du Nquot;. 7 fut tixé ii 07, des sucres du N'. 7 ii 9 ii 80, du Nquot;. ld ii 14 a 88, du Nquot;. 15 ii 18 ii UI centièmes, tandis que les numéros IU et 20 furont portés ii un rendement do 9(gt; pourcont.
Ou avait done établi uu rendoment olliciel pour cliaquo sucre brut, et i indicateur de eo rendement était la couleur, combinéo a quelques au tres
qualitéa physiques, que hohh pouvons passer sous silence. Par cetto raesure on était arrive a un etat de choses entièreuient satisfaisant, taut pour le lisc que pour Ie commerce, qui ontiaieut tons les deux eu possession d'uu imlicateur du rendemeut au raffinage, c'est-ïi-dire do la valeur; celui-ci pour déteriuiuer le prix, celui-la pour fixer le chilfre de 1'iiupót. II n'y avait que deux causes qui pussent reiulre ces mesures insuflisantes, 1'une que les experiences de Cologne fussent jugées n'être pas ou n'être plus ii la hauteur do Tart du raffinage actuel, l'autre qu'il se niontriit que !a couleur des sucres bruts n'a plus le mêiue rapport au reiulement qu'en 18G4.
(juant au premier point, il nous importe fort peu quelle valeur le com-morco a assiynt'e ii cos rondements officiols; pour le fist ils rostent une mesure assez juste, aussi longtemps qu'ils représentont des minima justi-fiables du rendement pratique, et on n'a pas encore émis de doutes a co sujet, du moins officiollement.
La seconde cause par contre s'est fait sentir tros fortement et a obligo d'abord le commerce, puis 1'administration a s'occuper encore de la question. II a ótó prouvé quo le rendement ne pout plus otre reconuu par la couleur. Uu même rendement peut se cachor sous diverses coulours, une même couleur compiond des rondements très-divers.
La cause en est on premier lieu quo lo rapport entro la couleur et le rendement a ótó dóterminó par le raffinage de sucres exotiques, ou colui do mólangos do sucres exotiques et indigènes ot non do sucres de bette-rave souls. Or nous avous remarquó (pag. 8) que les matièros colorantes dos sucres do bottoravo ne sont pas identiquos a celles dos sucres do canne ot ii mosure que rindustrie sucrière so déveioppait en Europe ot prenait une place plus importante dans notre pays ot sur nos marchós, ii ressor-tit do plus on plus, que pour cos sucres la couleur naturelle ot la richosse no dópondent pas do la memo maniore 1'une de l'autre, que pour les sucres exotiques. A colii se joint la particularitó qu'il est tiès-facile de donner aux sucres une couleur plus fonceo sans on changer essontielle-mont la richosse ot sans rendre au raffiueur la dócoloration plus difficile. Cot abus ótait tros commun et principalement en Franco, oü on alia jusqu'a la fabrication expresse de matièros colorantes, propros it ce but, qu'on annunya publiquement dans los journaux avec los instructions nécessaires pour s'en sorvir.
11 a ótó avouó ouvertement que le sucre de betterave est souvent coloró artificielloment, ot quoique la chimie n'ait jias tardé ii découvrir cetto
85
fraude dans plusienrs cus, radministrntion ne pouvait classer les sucres (juo (1 fijii'cs leur couleur, de manière (juo le chiffre du taux de rinipót était de fait :i In merci du contribuable.
Ce ((iie l'on obtieut pai- ia coloration artificielle pent se fain; anssi par le melange de diverses sortes de sucre. Dans l'échelle néerlandaise, en descendant aux plus bas numéros, ia couleur des sucres devient plus foncee dans unn proportion beaucoup plus forte, (jue n'est la diminution de qualitc, exprimee en rendement; de manière qu'un numéro élevé, mé-lange a un i)as numero, gagne plus en couleur qu'il ne perd en qualité. C est prolmblement ce fait qui, aussi pour les sucres coloniaux, principa-lenient pour ceux de Java, a rendu la couleur dans les derniers temps un indicateur moins sur de la qualité, qu'eile no i'était autrefois (voir page 24).
On ne peut done plus se fier ii la couleur seuie pour déterminer la vaieur dos sucres, taut a cause de la diflérence naturelle qui existe entre le suero indigene et le sutre exotique, que par la facilité d'abaisser iile-gak'ment la vaieur pour i'iuipót.
Ce fait iinplique la necessité de changer de système, 8i l'on vent niaiutenir 1 impót, ii faut que l'administrution ne soit plus obligee, comme jusqu ici, de jnger le sucre exciusivenient d'après la couleur.
Voici done la question: La saecharimétrie, e'est-a-dire ia determination de la rich esse des sucres dans ie sens oü elle a été traitée au chapitre précédent, peut-elio servir ii eet effet ?
Cette question iinplique les deux suivantes:
I. V a-t-il eontre cette application de la sacchariiuétrie des difficultés sérieuses au point de vue de la pratique ?
II. Quel eniploi i adtuinistratiou pourrait-elie faire deï: résultats de la saccliarimétrie comme moyen de lixer ie taux de l'impót?
1. Naturellemeut ii ne s'agit ici que de cette méthode snecharimétrique, dont ii a été déraontré dans le chapitre II qu'eile seule jieut indiquer la richesse veritable, savoir: ie système de lavage par line solution alcooii(iue acide de sucre, suivant l'idée première de paykn, sj'siènio améiioré jiar M. sciiKiiiLEii, applique pourtant, non de ia manière qui avait été recom-mandee par ces chimistes, savoir comme un procédé de raflinage sur petite éclielle, mals simpleinent comme moyen de séparcr le sucre cristalii-sable du sucre de sirop, afin de pouvoir doser ie premier directeiuent au moyen du sncclmrimètre polarisateur.
3*
36
Nous renvoyons pour les particuhvrités ile ce système a I'amicxe III, qui contient In descripllou de toutes les nu'thodes sacchurimótriques, up-pliquées par des employes de 1'administration an laboratoire d'Amster-dam, et cello des appareils qui y out été employes; ici nous ne nous proposons que de donner uue idéé générale de I'applieation do la methode.
L'échantillou de sucre ii examiner doit être parfaiteuieut homogène et si cette condition n'est pas bien remplie, il faut coimnencer |)ar le broyer et le mélanger intimément dans un mortier.
A pré s celii on en met une quautité pesée, réglée sur le saccliarimètre, dans uu flacon de verre a goulot assez étroit (pl. 1 fig. ■!), sur lequel la capacité de óO CC. est marquee par uu trait au diamant. Le goulot ii sa partie supérieure est évasé et fermé par un bouciion mimi de deux tubes en verre ; l'un sert a introduire la liqueur d'épreuve en évitant le contact de l'air extérieur, l'autre, muni au bas d'un él irgissement en forme d'entoimoir, bouché de f'eutre fin, peut être mis en communication avec un appareil aspirateur, et sert ii eloigner la liqueur de lavage (pl. I. fig. !i).
Ou commence par faire couler sur le sucre de l'alcool absolu, et après quelque temps on 1'enlève par le tube aspinitoire. Cettc opération, qui sert a eloigner 1'eau du sucre, doit être répétée quand le sucre est liu-mide; seulement dans lo cas oü les sucres sont extraordinairement liumides, cas qui ue se présente que pour les sucres inlérieurs, il peut être nécessaire de recourir ii ropération du séchage préliminaire.
L'élimination de 1'eau est nécessaire pour |)révenir ([ue lo sucre cristal-lisable, dissous dans cotte eau, soit omporté par la liqueur d'épreuve.
Cependant 1'échantillon de sucre, traité par l'alcool absolu, no peut pas être immédiatement mis en contact avec la liqueur d'épreuve, paree que l'alcool absolu, que l'aspiratiou n'a pu complétemont enlever, poiirrait précipiter de cette liqueur une petite quantité do sucre. (quot;'est pour colli qu'il est nécessaire do remplacer d'abord eet alcool absolu par un alcool un peu moins fort, et celui-ci par un autre encore plus faible, toi.s les deux complétemont saturés do sucre cristallisable, afin (|Uo la richesse de l'échantillon no puisso être altérée. Ces aleools moins forts sont versés sur le sucre et éloignés de la même maniore que l'alcool absolu. Aprós cola on fait couler dans lo flacon la liqueur d'épreuve et on l'y laisse quelque temps en agitant le flacon, pour qu'elle ait le temps de dis-soudrc le sirop. La dissolution du sirop se manifeste ordinairoment par la coloration de la liqueur d'épreuve, tandis que le sucre devient moins t'oncé. Après un traitement réitéré par la liqueur d'épreuve, tont lo sirop
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a óté tlissoiH et éloignc', et alors il taut encoro enlever cette liqueur pur uil tmiteiuent en onlre inverse par los alcools dilués et ensuite par l'alcool absolu, de manière qu'ii la liu de ces operation-', réchautillou se trouve dans la raêine coiulitii)ii qu'avant los lavages, souleiuent il a perdu tout le sirop on du moins toutos ces ])artios du sirop qui aöecteut la lumière polarisée. Ensuite on dissout dans un peu d'eau lo residu, qui se compose de sucre cristallisé, melange anx matières insolubles dans l'alcool, panni lesquelles quelques seis et matières colorantes du sirop ; 011 ujoute quelque substance pour clarifier et décolorer le li(iuide, remplit le llacon d'eau jusqu'a la marqué, mélange soigneusement le liquide en agitant le flacon, et le verse dans un iiltro. Do co liquide liltró, clair et incolore, on remplit un tubo do 20 centim. de longueur, fernié aux deux bouts par des plaques do verre. Le tube est mis dans le sacchariuiètre polarisateur, placé dans une chambre obscure. Nous oiuottous ici une description détailléo et remarquons seulomont lt;|ue I'observation exige les manipulations suivantos. Une lumière étant placée derrière l'instru-ment, l'observateur, regardant ii travers, apei^oit un disque lumineux, divisé en deux parties do couleur différente, dont il peut faire rap-procher et enfin rendre égales les couleurs en touruant un bouton. Sur l instrument se trouve une échelle, devant laquello se mout uu vernier, que déplace le mouvement du bouton. Le point zéro do 1'échelle correspond ii la couleur uniforme du disque dans le cas ou Ie tube sorait rempli d'eau pure; lorsque celui-ci est rempli do la solution sucrée, et que la couleur uniforme du disque a été rétablie par le mouvement du bouton, le vernier indique sur 1'échelle les centièmes de sucre couteuus dans le liquide.
(lotte description ne prétend nullemeut otro compléte, olio u'a pour but que do donner une idéé générale des operations, que doivont faire les employés de radministration. 11 est évident (juo ces opérations réclameut beaucoup de soins et d'attention, et (iu'om no peut obtonir dos résultats certains qn'on suivant exactement toutes les instructions nécessaires. Uien que la pratique, la précision et nu sentiment trés vif de responsabilité soient indisponsables aux employés, dos connaissauces spéciales de physi-(pie ou de chimio ne leur sont pas nécessaires, et (ineltjue subtües que soient los observations au sacchariuiètre, une experience prolongée a do-montré qu'ello peut ronclro de trés grauds services entro los mains do per-sonnes zèlées, ayant le goüt et la disposition j)our 1 Observation. On observe que coux qui répètent journollement les monies opérations, y acquiè-rent une dextérité, que 1'on ne retrouve guère chez les chimistes, qui
s'occupent do recherches varices. Cctte observation s'est vériiiée de nouveau au laboratoire d'Amsterdani, non seulement pour 1'observation des saccharimètres, mais aussi ii l'é^ard des autres manipulations: les posdes, la composition exacte des liqueurs d'épreuve, I'mcineration, la determination do la glucose, etc.
On fera pourtant bicn do no pas oubiier qu'ici coinme partout ailleurs, oü des operations scientifiques se fout par des personnes ([ui ne connais sent pas les principes fondamentaux des instruments dont ils se sorvent, il peut s'introduire des incertitudes et des erreurs. 11 est done nécessaire d'avoir ii la tête d un tel laboratoire un honnne compétent, qui decide dans tons les cas (j^ui réclament dos counaissances spéciales, et veiile contre los abus, qui pourraient s'introduire.
A la (piestiou si l'administration peut toujours être certaine d'obtenir des résultats exacts, on peut done répondre allinuativement dans les li-mites do tout travail sciontificpie. II no fuut pas oubiier qu'il n'existe ui méthode d'analyse parfaite, ni observateur infailiible. Partout il est évident epie la vérité no pout s'obtenir que d'une nianière approximative, et que ton jours los moyens sont susceptibles de perfectionnement; mais ceci ne doit pas être un obstacle ii l'application. L'alcoolométrie, par exem-plc, tant vantée pour son exactitude, peut encore se perfectionuer sous plusieurs rapports, et pourtant on s'v tie ii un tel degré, qu'ii ma con-naissauce on n'a encore jamais exprimé le moindre doute quant ii son exactitude, pas même lors des haussements réitérés do eet impót. La même confiance peut être accordée a la saccharimetrie, ii la seule condition que ceux qui en sont chargés aient toujours ïi leur disposition les meilleurs appareils et exécutent lours travaux sous la direction d'mi liomme compétent ii tons égards.
Quelques jiersonues semblent exiger qu'uue analyse saccharimétrique, répétée dix fois sur le même échantillon, reproduise toujours absolument le même résultat.
Celui qui fait une telle demande no suit pas ce que c'est qu'uno analyse chimique et pour cette raison est incoinpétent pour faire hi critique. On peut exiger d'une telle analyse qu'il y ait concordance entre certaines Iniites, di'pondantes de la nat re du procédé, mais pus davantage. Encore faut-il tenir compte do la difliciilté qu'il y a ii se procurer des échantil-lons identiques d une substance comme le snore. Dans un sticre humide le sirop descend, dans les meiliouros sortes il se forme souvent tics mottes, (pii peuvont gt; tro d'une autre composition (|ue le reste; autre part on trouve des parcelies de bois, du sable et d'autres impuretés, dissémiuées
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irrégulièrement. Pour l'observation de la couleur J'apros 1'ancieu régime ce dé fuut d'homügénéité était siins inlkiencf!, par coutre il se fait forto-ment sciitir dans l'analyse chimique.
Mais quand on a rendu IVcliantillou bien homogène ct qu'on 1c conserve de manière (jue sa composition ne puis.se s'altérer, il est certain qu'en répétant ['analyse d'après le système néeriandais, la méme composition so retrouvera avec une diUérence (|ui ne dépassera pas 0,5 cen-iième. Ce fait a été constaté jilusieurs fois au laboratoire de radministra-tion. Lors(jue l'employé, cliargé de la direction journaliere, rencontrait des résultats qui lui semblaient abnormaux, il faisait répéter les analyses et sauf dans les cas d'erreur, qui se trabissaient par des différences beaucoup plus importiintes, les niêmes résultats so retrouvaient constamment clans les limites susdites. M.M. les Inspecteurs, ii 1'insu des employés, et méme sans que j'eu eusse connaissance moi-même, ont fait repasser au laboratoire, sous d'autres nuniéros, 21 échantillons de snore, qui avaient ét^ analysés quelque temps auparavant, afin de voir si les résultats seraient les mêmes.
Les résultats de tvutes ces analyses se trouvent dans les tables sous les N09:
SO, 82, 83, 84, 85, 8G, 87, 88, 89, 90, 540, 5(54, 578, 580, 5G0. A. li. C. 1). E. F. G. 11. K. L. M. N. O. P.
505, 538, 850, 852, 854, 858, 859, 800. a. b. c. d. e. f. g. h.
Ce controle n'a pourtant pas été fait dans les conditions requises pour pouvoir évaiuer avec justesse l'exactitude génériile des résultats 1). Dix-sept seulement de ces cas etaient comparablos, et de cc nombre;
4 ont donné iles dillerences de 1 ii 1,2 pourcent.
5 » » » » » 0,5 » 1 »
8 » v » » gt; moins de 0,5 s
Les éohanlillons de snerp, analysés au Inbondoirc, étaicut de 1 kilogramme environ, cc (pii est bcaucoup trop pmu assurer riiomogónéilc de l'ée.linntilion. Hn outro eiitrc la prcniicrc o( lu .•-ecundo aimlsse ils nvuicnl été exposés mi slt;ileil durnnt I! a i scaiaines Anssi dans les cas des N-s s.M) a 800, siieres de la dernière classe, il était visible que le sirup était dcscendii de nianii're qua la pactie supérieure, d'oü on avait pris l'écbanlillon, devait, uécessaircnient montrer quclqucs ccnlièmcs de sucre dc trop.
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11 y a pourtaut encore imo autre voie pour arriver ii uno conclusion sur ce point. Le commerce exi^e qu'entre les analyses, naturellement tout-ii-fait indépendantes, faites do la part du vendeur et do l'acheteur, il n'y ait pas une ditlërence, excedant un demi pourcent; si cette limite est dépasséo il exige l'analyse par un tiers. Pour chaque échantillon de sr.cre se font done deux analyses, ou, si celles-ei different de plus de 0,5 pourcent, trois analyses par autant de chimistes. Une de mes connais-sauces m'a fourni une liste (annexe VII), oü l'on trouve /oufes les analyses, faites durant un certain temps pour une maisou do commerce. En parcourant celte liste l»; professeur de chimie lui-mume s'étonnera de la grande exa'titude ii lacjuelle sont parvenus les chimistes du commerce, surtout en considérant quo chacun de ces résultats a été déduit de pesées au milligramme, multipliées consi'cutivement par 20 et par 5, de manière que les fautes possibles se trouveut centuplées.
D'après 1'exprrience acquise on peut certifier quo radministration, en faisant usage de la méthode néerlaudaise, pourra garantir au moins Ie même degré d'exactitude.
Quant au temps nécessaire ii l'analyse, il résulte de l'annexe III, que deux eni])loyés peuvent d'après la méthode néerlaudaise analyser en 7 ii 8 heures cinquante échantillons de sucre au moins. Comment on devrait régler l'application de ce système pour éviter des difiicultés et des retards dans Ie commerce, c'est une question d'exécution administrative. Nous pouvons constater ici que M.M. les Inspecteurs provinciaux jugèrent les résultats des expériences tels, qu'on introdnisnnt cette méthode il serait possible de répondre entièrement aux exigences du service, aussi en ce «Itii concerne le temps nécessaire aux analyses.
l'our Taiialyse d'après les méthodes fran^aise et beige (y compris Ie dosage de I'eau) on a eu bosoin de deux a trois Ibis plus do temps.
II. r.nfin il nous reste ii traitor la question de quelle manière radministration aurait ii appliquer les résultats de l'analyse saccharimétriqne.
('es résultats, nous Favons dit déjii, n'expriment (pie des richesses', des rendements théoriques, mais aucunement des rendements pratiques. Nous avons aussi fait ressortir clairement (jue ces valours sont cssentiolleuieni différentes, et que la science est incapable de fouruir le moyen de déduire l'une de l'autre.
Mais j'ai fait ressortir aussi clairement que ces rendements théorifjues out uno signification, non seulement scientilique, mais encore pratique. Le rendement théorique est nécossairement le facteur principal, prépondé-
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rant lt;lu reudemeut pnitique. La dillerence cntre ces deux valeura n'cst (jue dans les imperfections ilu procédé de raffinage, trés réellus il est vrai, raais cju'il est possible ile diniinuer de plus en plus.
Pourtant il est impossible de prendre cette richesse conmie base de l'application de l'impót du sucre brut, de la même niunière qu'on emploie la richesse en alcool dans le cas des liqueurs distillées.
Le sucre brut est mie matière première, les liqueurs distillées sont des produits do fabrique, et ces derniers étant imposes, le fa))ricaut n'a plus ii subir, pour ce qui concerne l'impót, les mauvaises chances de la production, et on ii'impose done que ce qui se livre au commerce 1).
1'our appliquer le même systéme aux sucres, on tlevrait imposer le sucre raffiae, sortaut do la ratlinerie, et dans ce cas l'administration n'aurait ü s'occuper ni de la richesse, ni du rendement des sucres bruts. Dans cc systéme on n'aurait besoin de 1'analyse et de la classification qu'on tant qu'on voulüt imposer diiloremment les bütardes et peut-être quelques sortes de sucre nitliué. Mais la plupart du sucre ralliné con-sisto presque entiérement de sucre cristaliisable pur, et n'aurait done pas besoin d'etre analysé, tandis que 1ü produit des distilleries est de force trés inégale, et doit done ii l i sortie de la fabrique toujours étre soumis ii ia vériiication. Hi 1'on veut conserver pour le sucre le systéme de l'impót sur la matiére première et en même temps n'atteindre que le sucre ralliné, qui entre dans la consommation, il est nécessaire de trouver un moyen de traduire la riciiesse en rendement réel. Comment trouver co facteur inconnu, si la science ne peut le fournir? On répondra peut-être, par des experiences oilicielles faites en fabrique, comme on les a faitcs lors de 1'introduction du systéme actuel des classes.
Je ne crois pas (jue ce moyen puisse conduire au but. Si les résultats de telles expériences n'inspirent pits une confiance générale, ils ne peu-vent pas servir de base ii un systéme quelque peu stable. Ce ne sont pas les résultats eux-mêmes, mais e est seulement la maniére dont on les obtient, qui peut inspirer cette conlianee et on comprendra aisément les grmules dillicultés qu'on aurait ii surmonter en choisissant cette voie.
Nous avons déjii remarquo (pag. 2G) que la determination des rendements pratiques ofl're des dilücuités même pour ie raflineur. Or si Ton prend pour point de départ la riciiesse, des expériences de cette nature doivent répon-
Lc minimum du rendnmeut ru alcool d'après 1'art 58 do la loi du 20 Juin 1802 (Slanlsblud .\0. 02) cl los régicmcats concornant los cxccdauts et los nuuu(uant.s ne sorvonl i[U'a prcvonii' la li audc, o( sont par const'(|Honl saus iulluoncc sur cc quo uous avanyous.
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tire ii ties exigences beaucoup plus graiules que celles, qui out eu lieu iv Cologne en 1801.
Alors il sulH-mit de raffiner un mélange, compose de sucres bruts des numó-ros cousecutifs, pour lesquels on voulait determiner un rendement pratique moyen. A i)re.sent la question serait de determiner le coefficient du raffinage pour ties richesses diflerentes; il iaudrait done eu ratliner séparément un certain nombrc, et de plus tenir compte do la probability que les niomes richesses ne donneraient pas le même coefficient pour les sucres de caune et ceux de betterave; et comment pourrait-on tenir compte de 1'experience qu'il est souvent avantageux de raffiner ensemble diverses quulites de su res bruts V
Ces difficultés ne seraient pas si grandes si Ton ne rallinait chez uous (]Ue les sucres supérieurs, qui out une grande richesse et une composition assez peu différente, car pour ces sucres I'adoption d'un coefficient de raffinage moyen ne produirait qu'une protection de peu d'importance pour les meilleures qualités. gt;Si nos ratHueries ne travaillaient que pour la con-sommation intérieure, on pourrait se contenter de quelqaes coefficients, memo pour les sucres de composition assez diverse; la grandeur de ces coefficients n'aurait qu'uu intrrêt subordonné, paree que la diöérence entre un facteur de reduction plus grand on plus petit équivaudrait ïi une difference proportionnelie dans Ie chiffre de l'impót. 11 ne serait même pas impossible que dans ce cas le fisc négligeat entièrement la difference entre le rendement théorique et le rendement réel, et qu'il prit pour base la simple richesse.
La seule conséquence en serait, que l'impót ne serait pas toujours penju en proportion exacte du fabricat propre a la consommation, niais d'après une mesure qui dépasserait le rendement dans nue proportion, qui ne serait pas touj/ura la même. Ceci est pourtant assez indifférent, parce qu'on peut admettre tjue cette difference serait neutralisée par la repartition de l'impót sur le grand nombre des consommateurs.
11 s'en faut pourtant de beaucoup que la question se présente dans des termes uussi simples. Les sucres bruts qu'on importe dans le pays different beaucoup tant en richesse qu'en composition, et en outre une grande partie de ces sucres est raffinée pour 1 exportation. Vu cetto circonstance une reduction de la richesse en rendement reel devient absolutnent néces saire pour la perception de l'impót et les coefficients ii employer acquiè— rent une tout autre signification. Si le drawback accordé est trop fort, co serait au prejudice du trésor ; s'il est trop faible, le résnltat en serait que les raffineries pourraient difficilement faire concurrence
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ii l'industrie étruiigère, que cette coucurronee deviendrait peut-être impossible. La grandeur do ce drawback est done dans ces conditions line question de la plus haute importance, et pourtaut ui la science, ni l'ex-périence oliicielle ne sont en état do la résoudre. Même si los essais de raffinage officiel n'offraient pas les dilficultés matérielles mentionnées ci-dessus, il serait encore difficile de leur domier aux yeux de l'industrie un caractère d'impartialité, paree que le gouvernement serait oblige d'iivoir rocours ii des industriels pour les faire executor. Si les raffineries en Franco sont mises sous lo controle de radininisiration, ce contrólo fournira saus doute dos données utiles pour cotte reduction. Mais, outre qu'il est impossible d'attendro aussi longtomps, cos dounees ne s'ajjpliqueront qu'aux sucres raffines en France, et leur valour pour nos raffineries restorait toujours problématique.
Pour determiner lo montant du drawback, il sera done nécessaire quo le lisc suivo, du moins pour le moment, une autre voie. Je n'eu vois qu'uno seule, cello do s'entendre avoc les raffineurs.
Mais voire Excellence concovra quo j ai atteint ici les limitos do ma competence, ot qu'il convieut ii d'autres autorités de fonnuler cos questions et d'y répondro.
J. W. Gunning.
ANNEXES.
iififiajliiii iififit8Miiquot;i' jiirtli'fi
■ ■
...... . ...
-
' H ■ -•ÜP ...., . ■,...■-,
A. Composition dos mólassos ot sirops.
Les analyses suiviintes, toutes de date récente, donnent une idüo de la composition des molasses el sirops:
Mclasses de betterave:
i. |
ii. |
in. |
IV. |
V. | |
Composition un |
vuiltiimus. | ||||
20.0 |
30.5 |
27.1 |
18.2 |
17.0 | |
Sucre do sirop..... |
51.8 |
39.G |
47.3 |
41.8 |
50.1 |
Cendres......... |
G.2 |
6.3 |
7.2 |
8.3 |
7.G |
Non-sucre organique . |
21.9 |
23.G |
18.3 |
31.7 |
25.3 |
Ces analyses de M. ed. mateqczek se trouvent clans l'Année 187-1 du »Zoit-schrif't des Vereins ftlr dio Zucker-Industrio des Deutschen Reichs.quot; Les mClasses provionnent de diffdrentes labriques, qui travaillont les betteraves d'aprus diverses méthodes. 11 est a remanjuer fjue du poids des cendres on a rotranché celui du dioxide de carbone (CO1) (ni'elles contiennent.
Comme richesse moyenne en sucre des mélasses do betterave on admet gónc-ralement 50 centicmes — valour qui semble ft re un pen trop haute. Dans lo Manuel, de Techn. Chim. de knait (knapp's Lohrbuch der Chom. Technol. Ill fe. 201), la proportion moyenne dunon-sucre (non compris I'eau) ostadmisea 33 centioines, dont 8 pour les bases des cendres (non-sucre mineral), de manière qu'il en roste ^'5 pour le non-sucre organique.
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MtSlasses ot sirops ilo raffinerie, provenant ilo sucves exotiques: | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
scholten do Groningue, th est une mólasse dos lades orieutalfls, quo je pogsèdo depuis longtemps, iv, v, vi ot vn sont dos sirops provenant do raflinenes et fu-briques de candis a Amsterdam, qui travaillent exclusivement les snores coloniaux.
Les analyses ont étó t'aites par M. nellknsteyn do cotte ville, et ont óté con-trolées en partie par mon assistant, M. meyeiungii.
La composition du non-sucro minéral du jus do betteravo no pout so déduiio de celle do la potasse do betteravo, a cause des operations intermódiairos quo la mólasse a subies.
Cost pourquoi nous donnons l'analvso des ccndres d'un sirop obtonn par lo clair^age du sucre de betteravo La proportion dos matières coniposantos soia done la mflmo que dans lo sucre, sant qu'il pout y avoir dans lo Bucro une pio-portion rclativement plus grande do substances insolubles.
Nous plafons a cótó une analyse des cendres d'un sucro Java. Lo sucro, dont elles proviennont, était lo mélange d'un grand nombro do lots, compiis entio les Nos. 12 et a,
Les deux analyses ont été i'aites par M. l. sekruiueu
SucreJava.
Solubles ilans IVau.
Sulfate potassique.......36.49
Silicate potassique (K'OSiO5). 2.84
Chlorure potassique...... 1.37
Carbonate potassique..... 0.73
Carbonate sodique.....• • 2.'20
43.()3
Insolubles «lans 1'eau.
Caibonate calcique...... 33,17
Oxide do for et. d'alumino. . . 8.07
Sable et argile......... 4.13 50 37
Sucre lt;lc betleruTe.
8.02 1.51 17,83 56.55 11.14
95.05
4.07
0,49
0.39 4.95 100.- -
100.—
4!)
B. CauBOB do la formation du sirop.
Ce n'est que pour lu sucre de betterave qu'on a fait des recherches expéri-mentales sur la fonnation du sirop, ces sirops par lour composition plus simple promettant des résultats plus satisfaisants que eeux dos sucres exotiques. Deplus cette question présente un grand inturöt pratiquo; ia quantité de sucre qui se perd pour la consommation, par la formation du sirop, (Hunt trés considerable Pendant la campagne 1873/71 on a travailló dans rAllemagne, y compris Ie Luxembourg, plus de 3(J2i millions de kilogrammes de betteraves 1). D'après les données de knapp f) on peut évaluer la production do sucre qui en a iHé tiré a 250 millions de kilogrammes de sucre cristallisd, tandis qu'on aurait obtenu 100 millions de kilogrammes de melasse; en admettant pour celle-ci une proportion de sucre de 50 centièmes, la quantité totale de sucre, soustraite de cette numière a sa destination dans cette campagne, serait do cinquante millions de kilogrammes, c'est-a dire d'environ un cinquième do la production totale. La seulo cause de cette perte est la formation de sirop, et l'on peut admettre qu'une connaissance exacte des causes aurait Tellet d'en diminuer l'étendue.
Dans la première période de I'lndustrie sucriére indigene on se contentait de l'idée que la mélasse est une eau more ordinaire, dans laquelle l'accumnlation des matières étrangères du jus de betterave prévient la cristallisation des der-nières parties du sucre. Ceci est un fait qui se reproduit si gónci-alement dans la purification de substances par la cristallisation, qu'il doit y avoir une raison particulière, pour provoquer dans le cas donné uu examen spécial. Cette raison au point de vue chimique est la particularity que la mélasse contient beaucoup plus de sucre que n'en pourrait dissoudre l'eau entrant dans sa composition. Vingt parties d'eau pure peuvent dissoudre a la temperature ordinaire, quarante parties do sucre, mais dans la mélasse elles tiennent en dissolution trente parties do substances étrangères et eu plus cinquante parties de sucre. II parait étrange que l'eau, déja chargée de taut d'autres substances, puisso encore dissoudre une quantité do sucre plus grande qu'a l'état pur.
Le sucre devait done so trouver dans une modification particulière, et comme on ne pouvait admettre la sursaturation dans lo sens ordinaire du mot, on émit l'hypothèse quo le sucre serait devenu incristallisablo, idéé qui semblait Ctro justifiée en ce sens quo l'on commit déja une telle modification du sucre, savoir: le sucre d'orge. La cause de eetto modification devait se cherchor dans les matières étrangères du jus; panni lesquelles les matières minérales, les seis a acides minéraux et organiques, attiraient le plus l'attention. La pratique avait fait voir ((Ue les terrains riches en seis, et en général en matières solubles, don
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Mitthcil. des Kuiscrl. Stal. Air. tea (Vierltljnhrs, zur Stut. d. Deiitscbcu Uuiclis.) VIII. llcfl U.S. 1, f) Knapp, Chcm, Teolmol. 3® Ausg. 1. p, 200.
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ncnt des bctteravos, qui produisent uno qnantitó velaiivement grande de mólasse. Flus tard M. duuuunfaüt démontra ([lie par l'osmose la mólasse peut ötrc amélio-rue, c'est-i-dire peut donner uno nouvelle quantitó de sucre cristallisé, ce qu'on attribua avee raisson a la diminution de la proportion dos sols par cette operation. Ce furent principalement les industriols francais, qui mirent cette action des seis en avant. M. uubhunt u ï fit mOme un pas de plus, et cliercba a constater une différence d'action entre les divers sols que contient la mélasse; d'après un grand nombre d'analyses comparatives il conelut que la quantitó de sucre incristal-lisablo se trouve en rapport iixe avec la quantitó do carbonates alcalins quo con-tiennent les ceudres; comine application il mentionne la méthode en usage alors (1851) dans quolques fabriques l'ran^aises, qui consistait a brüler le sucre avec addition d'acide sulfurique, et a dóduiro de la richesse trouvéo au saccharimètro le poids de ces sulfates, multiplié par 4 (paree que les mélasses sur 50 parties do sucre donnent ordinairement a l'incinération avec l'acide sulfurique 12 a 13 Parties do sulfates)
Payen au contraire supposait que la richesse des cendros en cblorures, principalement en chloruro sodique, est la mesure do la formation du sucre de sirop, en se basant sur le fait que ce sol donne avoc lo sucre uno combinaison définie, trés hygroscopique.
En 18GG nous trouvons, non seulement on Franco, mais aussi en Allemagne, 1'opinion assez répandue que le rendement not d'un sucre brut en sucre raffinó peut Otre dóterminé en dóduisant ile l'indication du saccharimètro cinq fois la proportion de cendros, exprimée en centiomes *).
Dans l'année suivanto M. le Dr. scueibler commen(;a a s'opposer a cette idéé t)- H avait rencontré un sucre brut, eontenant 10 centièraes do chlorure potassiquo et un autre avec 23 cent, do salpotre. Cos deux sucres, ot surtout le dernier, no pourraient exister a 1'ótat solide si le coeflicient 5 etait exact. Do plus il expérimonta avec les solutions des sulfates, cblorures, nitrates et carbonates alcalins (do potasse aussi bien que de sonde) et trouva qu'elles no peu-vent pas dissoudre lo sucre en plus grande quantitó que l'eau pure, et quo par conséquent co ne sont pas ces matières, qui peuvont Ctre la cause que 1'eau dans la mélasso tient en dissolution plus du double de son poids do sucre ; de mCme il dómontra quo la gommo arabique, qui peut ötro considerée comme représentant du non-sucre organiqno, ne communique pas non plus au sucre cris-tallisable uno solubilitó plus grande.
M. le Dr. marsciiall publia en 1870 et 1871 §) des experiences élaboróes, dans lesquolles il satura do sucro des solutions de composition connue en vases clos[ et a la température de l'eau bouillanto, et los abandonna a nne
♦) Zcitschrift tics Vereincs fiir die Uiibenzuckcr-Imlustne i n Zollvcrein. Unci. XVI. S. 1()A.
t) I. c. XVII. 460.
J) 1. c. XX. 338 ct XXI. U7.
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cristallisation lente. La quantlté de sucro cristallisó fut comparóe a cello qui so serait dóposée de l'oan pure sous los mömes conditions, et do cotte coiupa-raison on pouvait conclure si le sol augmentait ou diminuait la solubilitó du sucro, ou bion no la changoait pas. II appela mélassigiines positifs la proinièro categorie do sols, la seconde mélassigènes nógatifs, la dornicro indifférents. 11 ex-pórimcnta sur un nombro do 28 seis, parmi losquuls sont tons ceux qui peuvent ötre supposes se trouver dans le jus do betteravo. Parmi ceux-ci, il n'y en out que ijnatre luólassigönos positifs, tous los autres ótaiont sans inlluenco, (luokjues-uns facilitaiont mOmo la cristallisation du sucro.
Los seis roconnus par M. mu.schau. commo mélassigènes positifs no fonuout pourtant pas móme la majeure partio dos sols do la mólasso, et quoiqu'on ne püt dótorminor avoo quolque certitude la quantitó do sui-re qu'ils rondont incris-tallisable, olie n'ótait certainemont pas trés considórablo et on ótait en droit d'on conclure quo la raison gónóralement admise do la formation do la mólasso n'ótait pas la \ raie, et que plus spócialomont lo coefficient 5 était trop ólevé.
Vers la móme époque M. i:. felt/, publia dos experiences sur lo memo sujet 1). II faisait évaporer dans le vide une solution diluée do sucro cristallisable, de concentration connue, et ii laquello il avait mélaugé dos (juantités posées do divers sols, abandonnait ensnite la masse cuito a la cristallisation et jugeait d'apres le résultat, de rinfluonco des matièros qu'on avait ajoutées, Cetto méthode d'expérimentation se rapproche done autant (|ue possible de la manière dont on travaille les jus sucrés on fabriquo, et pour cotte raison mérite une con-fiance toute particulière. Du roste cos experiences compronnont non seulement des seis simples, mais aussi divers mélanges de sols difl'éronts, de sols en com-binaison avoc la glucose, le caramel, la gonuue, do manière qu'on y retrouve dos mélanges qui, quant aux catégories principales des matières composantes, sont comparables » la mélasse. Pourtant les résultats sont concordants avec ceux qu'ont obtonus M. scur.iiii.Kii et M maksciiai.i, et semblent indiquor qu'aucuno do ces matièros no pout otre considéréo commo causo do la formation do la mélasse. M. felt/,, craignant f) i|uo la composition do la mélasso naturelle ne füt pas assez fidèlemout imitée, a retire do la melasse ello-möme, los ditleron-tes catégories do substances autres que le sucro, ot Iom a soumises séparemont a 1'experienco. Mais aussi alors cos substances n'empóchaient pas la cristallisation du snere dans un tol degn', qu'on püt trouver dans leur presence ou leur action la raison du fait de rincristallisabilité du sucro dans la melasse. M. keltz est amoné par lii a ohercher los causes de la formation do la mólasso plutöt dans la viscosité caract(U'isti(pie, quo possèdent les solutions dos substances non-sucro do la mélasse, et qui aurait pour résultat, non ((ue la solubilitó du sucro deviut
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1 c. XX t) 1. o. XXI. 187.
plus grande, niais quo la cristallisation fOit relardde i\ un tel degvó que le sucre parnlt privé do la faeultd de se cristalliser.
De telles idees sur la formation de la mélasso out aussi ótu t'niises par M. scheibler depuis 18G6, et ont ctó ddveloppóos par lui dans rintroduction do son mcmoiro couronnd (voir page 2lt).
Sans parlor do quolquos autres chiinistes, qui ont publió dos oxpdriencos ot des idees plus on raoins interossantes sur la formation de la melasse, lesquelles pourtant no different pas essentielloment des préoédentes, jo me propose do dó-velopper en pen do mots mes idéés a ee sujet, baséos sur des oxpérionces et des observations réeentes.
Je suppose que l'état permanent de sursaturation. oü se trouvo la mélasse, soit provoqué par le fait qu'une partie du sucre est présente sous forme do sae-cliarate alcalin.
ün connalt le saceharate de la potasse et celui de la sonde; tous les deux sont des combinaisons définies, insolubles dans Feau, et ayant uno reaction al-caline. De leur solution aqueuse ils se précipitent, en combinai-on avec une cer-taine proportion d'eau, par l'addition d'alceol, sous la forme d'un sirop incolore et transparent, qui ne perd l'eau en so solidifiant quo par un traitement prolongé par l'alcool absolu.
Dans ce sucelmrate potassique, qui probablement est la principale substance mélassigène de la mélasse, lo sucre n'a eonservé qu'une partie de son action sur la lumière polarisée. Après la décomposition par un acide, on peut en obtenir facilement le sucre a l'état cristallisablo et doué do son action ordinaire sur la lumière polarisée.
Pour rendre mon hypothèse acceptable il faut démontrer:
1quot;. qu'il se trouve dans la mélasse des saccharates alcalins;
2'. que ces matières sont réellement mélassigènes.
Je publierai autre part (Maandblad voor Natuurwetenschappen 1875) les expé-riences qui m'ont servi de point de départ; ici je no veux relever que les points suivants:
lquot;. La mélasse a une réaction fortement alcaline et donne dans eet état uno polarisation moindre qu'apros racidification.
D'une dissolution do la mélasse dans une petite quantité d'eau, l'alcool fort précipite un liquide sirupeux, qui présente tons les caractères d'un corps, com-posé principalement de saccharates alcalins.
Aussi les circonstances, dans lesquelles se trouvo lo jus de betterave lors do son travail dans la sucrerie, sont justement celles qui doivent donnor lion il la formation du saceharate de potasse, tandis quo eetto combinaison est tellement stable qu'elle n'est décomposée, ni par 1'évaporation (mème en présence d'autres seis non acides), ni par la cristallisation, ni par une exposition prolongée a 1'air atmosphérique.
2°. Déja M. MAR3CHALT/, en faisant los recborchoa mentionnées ci-dessus, a fait des expériences sur 1'influence do la potasse et do la sonde sur la cristallisation
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ilu sucre, el a Irouvu ([u'elles snnt toutes les deux méliissigènes. Des chiffres communiqués par M. makscham., j'.ii calculó f|iic dans ses experiences u no part ie de potasse (KMO) empeche Ja cristallisation de G a 9 parties1) do sucre. La composition du saccharato potassiquo est telle, qu'il contiont sur uno partio de potas.-fo G.l parties de sucre, rpii fbrmont avec la potasse et un pou d'eau uno masse sirupeuse. Do ce fait il semble qu'on puisse conclure (juo la formation do mólasso par la potasse n'a d'autre cause que la formation du saccharato do potasse.
Pour des raisons que l'on comprendra aisómcnt, j'ai cru no pas devoir employer cotte nouvelle hypothèso dans ie corps de mon rapport. .Ie veux pourtant faire romarquer que l'introduction do cette hypothèso aurait bien changii lo cours du raisonnement, mais ancunement lo rcsultat, auquel je suis arrivé.
Sur la dótormination do la gluooso on prósonco do la saccharose.
La determination quantitative do la glucose soulo au moyen do la liqueur cupro-alcaline n'otl're point de difficultós, mais nussitöt qu'ollo se trouve mólan-gce i\ la saccharose, il se présente une incertitude, resultant du fait qu'entre la glncoso et la saccharose 11 n'y a qu'uuo dilïérence graduelle quant a l'oxida-bilité par les dissolutions alcalines du cuivrc; la saccharose les réduit, quoique beaucoup plus lentement que la glucose. Los liqueurs cupro-alcalines de composition diflcrento du resto ue sont pas également oxidantes, mais il n'y en a pourtant aucune qui a 100° no soit pas rcduite tót ou tard par la saccharose. Ou connaissait ce fait dcja en 1850. Les cxpcricnces, mentionnées pago 26, auxquolles j'ai pris uno part active en qualité d'assistant, ont ctc faites au moyen d'une liquour cupro-alcaline speciale, dont uno quantitc abondante était cliauflfco avec
I ne iles nenf expérieneea ili: M. vausciiam. donnc pour ec coelficient 13. Vu riuccrliludc qu'il v avail si dims ecs ixpiM'ieiux's la criütnllisatiun a etc coniplèto, j'ai cru pouvoir laisser ce resultu'. hors (te mes cnleuls. Du reste les rrsultats numóriques des expérieiices ilc M, MARSCIULL pour la potasse n'ont pas eté bien calcules ; j'ai déduit les cccffieicnts cites des donuées origi-imles do sou memoirc.
lo sucro pendant nno houro d la temperature de 00 degrfs. Ou s'était assure (|ue co temps sufflsait poiu- clócoiuposer la totalité de la glucose, sans quo la saccharose se trouvat dutout attaqiu'e.
Aujourd'luü qu'on fait do préléreuce la determination de la glucose par lo titrage, au liou de pesor l'oxidule do cuivre précipitó, on ne peut se passer de la temperature de loO ; et dans cluique méthode, qui tient la saccharose en contact pendant quelque temps avec un exces de liqueur cupro-alcaline, Taction rdductrico do la saccharose so fait. sontir do manicre ([lie la proportion de glucose est trouvée trop grande.
Dcja en ISü t M. scnnuii » s'en plaignait 1), et remarqua (jue la teneur en glucose d'nno dissolution de sucre est trouvóo plus gnmde ou plus petite, sui-vant le temps plus ou moins long qu'on emploio pour mliiire pav elle un volume determine do liqueur cupro-alcaline.
M r. ff.ltz arriva en 187.' a dos rcsullats pareils f). L'application a la saccharimétrie do cetle méthode, si importante pour l'analyso des sucres exoti-ques, o 11re done benucoup d'incertilude, et l'on est forcé do faire des transactions, afin d'approcher autant ((ue possible de la vérité.
Les chimistes de radministration fran9aise voulaient l'appliquer do la manièro suivante § : on faisait bouillir dans une capsule la solution du sucre et on y versait la liqueur alcaline en quantités de 10 CC a la fois, jusqu'a ee quo la dissolut ion du sucre ret int la couleur bleue Co mode d'opération évite assez bien la difliculté mentionnée, mais elle en ollVe une autre, qui la rend presqne inapplicable: l'alcali libre, quo contiout la liqueur de titrage, attaque dès la première addition la glucose non détruite, et il en rósulto une coloration, qui, pour les sucres exotiques, est presque toujours d'une telle intensité, qu'elle rend impossible robservation do la tin do la miction, la tointe bleue permanente du liquide.
La meilleure manièro de procéder est cello-ci: la liqueur cupro-alcaline mesuróe est portée a rébullition et on y fait couler do la burette la solution do sucro jusqu'a decoloration compléte. Le premier essai n'est considéró que comme une approximation, qui fait connaitre le maximum de glucose, qui peut ètre présent. Pans un second essai on fait couler d'abord dans le liquide bouillant toute la quantitc de la solution do sucre qu'on avait employee dans le premier essai; ordinairement il restera alors une coloration bleue, qui doit ètre détruite par l'addition d'une petite quantitc du liquide sucre. On répète cotto operation plusieurs fois, et parvient do cette manièro a fixer le maximum du liquide sucró (correspondant au minimum do la glucose) par lequel la liqueur cupro-alcaline est décoloree.
Zci'schr. d. Ver. f. d. liiili, z. Iniluslric im Zollv. XIX. 38ii. t) Acndcinio ilea Scimoi'S dn i'.irii 21 Oct. 187i!.
Cocfcii nces iiilcrn;ilionalc3 sur le régime des sucres. l'nris 1873, p, 95.
Pour no pas parlor d'autros diflicultós, cotto móthodo do travail exige trop de tomps pour quo radministraUon puisse I'appliquor a la saccharimótrio.
Dans lo laboratoire d'Amsterdam, jo me suis done conlontu do fairo lo titrago do la manióre ordinairo, niais en iravaillant vile, afin de rondro la I'aute aussi petito que possible, Supposant néanmoins quo do cello ruanière les I'aules sont resides encore assez considerables, j'ai fail fairo quelques délorniinalions spócialos, d'ou ii résulle qu'uno soiulion do glucose, conlonanl do la saccharose, peul donnor un rdsullat Irop ('love do 2 a 12 cenlièmes.
Voici quelques exomples a I'appui do cello asserlion:
a. Deux solutions de glucoso do concentration égale (0,525 pOt.), mais dent Tune contenait encore 25 pCt. do saccharose (exemplo do glucose), furent conipa-rces a la mómo liqueur eupro-alcaline: 11,8 CC do la première élaient équivalents a 10,5 CC de la seconde.
b. 25 CC de la liqueur do titrago avaient bosoin do 8,6 CC d'uno dissolution de glucose d'environ 12 pCt.
A pros I'addition de 2,6 grammes do saccharose pure, los 25 CC no requéraienl que 8,1 CC do la solution do glucose.
c. En répétanl la mOme expérienco avec uno solution do glucose d'environ 8 pCt, on employa 13,0 el 12.7 CC de la soiulion de glucose.
11 en résulle que chaque méthode saccharimélrique, qui dépend de délermina-tions do glucose, ronferme des sources d'erreur assez importantes, quand on l'ap-plique aux sucres exoliques inférieurs.
Organisation du laboratoiro sucrior d'Amstordam.
Lo laboratoiro sucrier est une localité dans »rOostindischo Huisquot; d'environ 36 □ M de superlicie, éclairée suflisamment par deux fenötres. L'installation a été faile do la manièro la plus libérale, ot on l'a pourvu des meilleurs instruments; non seulement il n'y manque ricu do co qui était nécessaire pour lebui temporairo, mais encore il est loul-a-fnit propro a mi service définilif régulier.
Les lignes suivantes donnent une courto description de rinstallation ot dos opérations, laquelle, ayant pour but d'etre géuéraleraent comprise, enlrera lo moins possible dans les détails techniques.
Au milieu do la piece so trouve uno table desllnée i\ la classification ofticiello d'après les types.
Lo long de trois des mars on a placé des bancs do travail do GO centim. do largeur el 1 M. do hauteur, contre lo quatrièmo se trouvent des armoires. Les
tables devant los fonötres sont destinées mix operations qui exigent une lumièro abondante. Entre les deux I'enOtres se trouve sur la table une armoiro, dont lo fond est carrelé, coimnuniquant avec une cheaiinée d'appel, et ayant aux trois cótés des parois vitrées, s'ouvrant a volontc. Get espace clos est destine aux opé rations de I'incindration avou I'acide sulfuriquo.
En communication directe avec le laboratoire, mais sdparce par un rideau d'etotfo cpaissa, so trouve uno alcove obscure, oü sont places les sacchariinètros.
Le travail ctait organise de manière que chaquo employe était charge d'une seule categorie d'opérations, et avait a sa disposition uno place distincto, oü se trouvaient rdunis tons les appareils necessaires.
Chaquo cchantillon, arrivunt au laboratoire, ctait d'abord prépare pour la polarisation directe. Sur une balance, trébuchant a -f- 0.01 gramme, on pesait dans une bassino de maillechort 26.048 grammes du suci'e broye, en se servant do la méthode de la pesco double. Le sucre pesé étuit introduit dans un tlacon jaugé, au moyen d'un entonuoir en maillechort, et dissous dans I'eau, a laquelle on ajoutait les substances nécessaires il la clarification et a la decoloration (hydrate d'alumine, acetate basique do plomb, cluubon animal). Aprcs dissolution complete on remplissait le flacon jusqu'a la marque, on faisait filtrer le contenu et on en employait une partie pour remplir le tube du sacchai'imólre; le roste ótait porté a la table destinée a la détennination de la glucose.
A cet usage était réservé la place devant une des I'enOtres; trois burettes y étaient fixées et pourvues en haut d'un arrangement qui permettait d'aspirer et do refouler promptement le liquide par l'orifice inférieur. II n'était pas nécessaire de rincer spécialement, paree (jue lo liquide aspire le premier opère le rin^age, et qu'on n'emploie pour l'essai que la portion aspirée en dernier.
A cóté do chaquo burette se trouve uno lampe il gaz fixe, sur laquelle on faisait bouillir la liqueur cupro-alcaline, mesurée i\ la pipette ct étendue d'un pen d'eau, dans un petit ballon, tandis quo do la burette on y faisait couler aussi vito que possible la solution sucrée jusqu'a decoloration compléte. Lo nombre des CC. employés était noté et réduit en centièmes do glucose a 1'aide d'une table de rédnetion, qui se trouve a la portee de l'observateur.
La liqueur cupro-alcaline se préparait, d'après la prescription généralement connue do M. violf.ttb, par les employés eux-inöines, qui controlaient la justesse du titrc au moyen d'une solution de glucose artificielle de concentration connue
l'evant la seconde fenctre était placée la balance do précision, on se pesaient les quantités de sucre pour la détennination do l'eau et des cendres. Cos operations ne pouvant étre faites quo sur do petitos quantités (3 a 5 grammes), lo pesage au milligramme est do rigueur. Les precautions a prendre pour assurer cette exactitude étaient observées conscioncieusement.
Uno mOrae personne exécutait ces deux operations, e'est pourquoi la balance so trouvait placée entre les appareils respectifs. Pour l'incinération on se servait do capsules en platine. On en pla^ait uno avec un poids do 3 grammes sur un des plateaux de la balance, sui l'autro les tares do ces deux objets. Après avoir
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vérific l'cquilibre (on corrigeait journellement la tare do la capsule on platine, paree quo lo poids on diuiinuo rógulicrement), on óloigmüt lo poids do 3 grammes, et mottait ousuito du sucro dans la capsule, jusqu'a co (pio l'équilibro se trouvat rdtabli. On mouillait alors lo sucre do t 15 gouttes d'acide sulfurique pur, et on chauffait dans le fond de 1'armoire a ventilation jusqu'a Evaporation do 1 ncldo ot carbonisation couipliito tlu sucro. On laisait ordinairemont inarchor do front six do ces essais, ot on pla^ait los capsules, pour bi uler le cbarbon, dans des moufles en platine, inodèlo schkidlku, dont, dans la partie antcrieuro de 1'armoire ventilóe, il y en avait trois, qui étaient chaufl'cs au rouge au moyen du gaz. Quand lo n:sidu óliiit devenu parfaitement blanc, on placjait les ca|!sules do platine dans un oxsiccateur (clocbe en verre placde dans un plat, dont le fond est rempli do mercure, et dans laquelle so trouve un vase contenant de l'acide sulluüquo concentre pour secher lair do la cloche) pour les poser après refroi-dissement complet. Lo poids dos cendres ainsi trouvó ctait diminué de 1 io pour lo laraenei a pcu pics a ce qu 11 aurait otc sans 1'addition do l'acide sulfurique, et calculo ensuite sur 100 | arties do sucro 1).
Pour la dessiccation on pesait lo sucro entro deux verres a montre, dont les bords étaient ajustés et polis, qu'on pouvait rdunir au moyen d'un ótrier élas-tique en laiton, Ou pesait 5 grammes de sucre de la uianière dccrite plus haut. La dessiccation se faisait dans nu appareil, qui s'est trouve trés bk'n ap-proprió au but, et dont jo donne pour cetto raison lo dessin (voir planoho 1 fig. 2, oü l'on voit les projections verticale et horizontale).
A est un cilindre en cuivre lermó au bas ot placé dans un trou de la table, sur laquelle lo bord supérieur retroussé est lixé solidement. Dans co cilindre en est placé un autre, plus petit, do manière qu'entro ces deux il roste un espaco libre, oü se trouve un tube on spirale en communication avec l'appareil li et dont 1 autre bout est soudc dans lo fond du cilindre intérieur. Ce tube ameno 1 air qui a été séché dans un tube dessiccateur au moyen d'acide sulfuriquo et de chaux vivo
L'espace entre les deux cilindres est fonué par uno plaque en cuivre, fixéo au re bord du cilindre extérieur, ot est rempli do la vapour so degageant 'd'uno minco couclie d'eau bouillante, qui so trouve au fond, et qui, a mesure qu'ello sévaporo, est renouveléo par un appareil d'alimentation. L'ottc eau est chanfl'éo par un bee a gaz placé au-dessous du cilindre; la vapour non condensée se degage par le tube aquot;. L'air sec et le cilindro intérieur se trouvent done constammont a la température ile 1O0quot;.
Dans le cilindre intérieur 11 se trouve un demi cilindro a on cuivre, qui pout glissor a frottement doux entro deux rainures, de manière qu'il s'arrrto a la hau-toui voulue. Lotte pioco, qui a presquo la hauteur du cilindre, porto dix anneaux
Sclou In formule —- (a — V(0 a) - 30 a, on peut tronvor dircetcmciil les contlèmcs de een-dres reolles cn multipliant par 30 )c poiJs tics eundres sulfurirjues.
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a' cn lil de laiton, oü so placent los vorros ii montre, ([ui contiennont lo sucro ii sccher. Après avoir descendu la piöco a, on ferine hermctiquoment I'ouverture du cilindro intérieur au inoj'on d'un couvercle a vis, (jiii porto un tube mctalli-([iie C'e tube uiène 1'air et la vapour d'eau dans uno óprouvette inclinóe b, oü une partie do I'eau i^e depose, et do la par un tube on caoutchouc dans un ap pareil aspirateur, ([ui n'est autre chose que la modilication assez connuo do la trombe. Lo tube (J amcne sous pression I'eau, qui, dc.s qu'on ouvre le robinet lt;/, monte dans le tube / et so dcverse dans la partie élargie du tube e. Lo tubo e ctant plus large tiue J no peut ctre completomont rempli par i'eau que donne ce dernier, et par suite I'eau dans sa chute aiuène i'air qui, au moyon du tube lt;/, est aspire de 1 etuve.
Les cehantillons de sucro rostent dans I'ctuve pendant une heure; alors on les I èse, après refroidissement dans l'exsiccateur, entre les deux vorros a montre; on les remet a I'ctuve et re] cte le pesage do quart d'heure en quart d'heure jusqu'i ce que le poids soit devenu constant La perte do poids qu'on constate, en grammes, multipliee par 20 donne les centicmes d'eau.
Sur la möme table, un pen plus au fond de la chambre, se trouvent les appa-reils nour le lavage a I'alcool, dont la tig. 3 de la planche 1 présente la disposition. Les liqueurs d'épreuvo se trouvent dans des bouteilles a deux goulots d'une conteuance do 3 a ti litres, placées sur une planche a environ 80 ceniim au-dessus do la table. 11 y en a deux series; de chaquo scrie cello qui est marquee A contient de I'alcool absolu, IJ celui de 9(5 cent., G celui de 92 cent et enlin 1) celui do 85 cent, et 5 cent d'acide acctique, les trois derniers liqui des étant saturés de sucre Los bouteilles, contenant les liqueurs, sont remplies entièreiuent de sucre candis comme le sont aussi les bouteilles dans lesquelles on prépare la liqueur, en d'assez grandes quantités a la Ibis; do cette manièro on est sür d'avoir toujours affaire a des liquides complctoment saturés.
On remplit les bouteilles au inoyen des tubes en verre b, qui se torminent un peu au-dessous du bouchon, et sont eux-mömes fermés en haut par un petit bouchon; le liquide cn est enlové par les tuyaux c, qui vont jusqu'au milieu de la bouteille et se prolongent en dehors par un tuyau en caoutchouc fenné par une pince (/; ce tube, étant roinpli de liquide, fait fonction de siphon; a l'extrémité du tube en caoutchouc se trouve un petit bout de tube en verre qui, quand lo siphon no fonctionno pas, est lixc au inoyen d'un bouchon dans I'cprouvette / pour prévenir toute evaporation. L'air, qui doit rouiplacer lo li-quide soustrait des bouteilles, no peut arriver que par les tuyaux «, remplis de chlorure calcique, de manièro qu'étant sec, 11 ne peut diluer I'alcool.
Le sucre se peso dans des flacons N . -1 (.voir po r l'opération la page 36) pour chaquo batterie il y a douzo do ces flacons numérotés i, qui trouvent lours ])laces dans imo caisso divisée en quatre scries do douzo compartiments. Dans la première série on place les flacons quand ils contiennont de I'alcool absolu; on les met dans la seconde, quand ils sont remplis d'alcool do ü6quot;, et ainsi de suite, comme on peut lo voir dans la projection horizontale du dessin. Chaquo compartiment est
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inarqun du numero du flacon qn'il enntiont, do manicro quo touto orreur et tout desordro sont | révenus autant quo possililo.
Pour verser l'alcool dans les iliicons, on mot lo bout do tubo r dans lo tuyau en caoutchouc / (voir N . •!■), et, pro-sant alors la pinco, on peut y faire cou-ler du liquide autant qu'on en veut, suns crainto d'évaporation ou de dilution,
J'our aspirer les liqueurs de liivago, on glisso los tuljos en caoutchouc, munis des pinces /•, sur lo tuyau j. Cos tubes en caoutchouc débouchent dans un réservoir tubulairo en bois, qui pur un tubo en verre correspond avec la bou-teille a deux goulots F, qui par lo second goulot est on communication avec l'appareil aspiratonr Quand co dornier fonctionno, l'air se trouve rardfié, tant clans la bouteillo F, ([uo dans lo réservoir on bols, et on pout done, en pressant los pinces /•, aspirer los liqueurs des flacons, tandis quo la pièce do feutro, placee dans la partio clargie du tube (voir Nquot;. 4), empöcho renlèvement du sucre
-Après avoir trnité los óchantillnns do sucre par les liqueurs d'épreuve dans l'ordre A, li, 0, lgt;, et ensuito en ordro inverse C, H, A, on soulèvo un pou lo bouchon, et par un jot d'eau on nettoio intcriourement et cxtcrieurement le tube y du sucre adhdrant, puis on 1'enlèvo, fait dissondre le sucre et le prépare pour la polarisation.
Cotto polarisation se fait, ainsi quo nous l'avons dit, dans un cabinet spécial, oü la lumièrc du jour no peut pénétrer. Sur une table, placée dans un coin, se trouvent deux saccharimètres (modèle ventzkr) (voir Planche 1, Nquot;. 1). Un tube 1) amèno lo gaz, qui brulo dans un boe Argand ordinaire, dont lo verre est surmontó d'un tubo on for blanc i', qui conduit les produits de la combustion hors do la chambre, do manié re quo la chaleur est prosque entièremont éloignée. La lampo est encore entourée d'une caisse en bois, qui no laisse passer la lumière quo par deux trous circulaires Les fais-coaux de lumière qui s'on échappenfc sont renforeós par des miroirs concaves, places do l'autro cóté ib^ la flamme. Lorsqu'on veut faire uno observation, on fait reculer lo saccharimètro jusqu'a co que le bout de l'appareil s'ajuste dans lo cilindre fixó sur l'ouvorturo de la caisse; sur cette ouverture se Irouvo encore uno feuillo de mica destince a interceptor uutant quo possiblo Ia chaleur do la flamnio. Enfin deux poignéos A ot 13 sont plaoces a portee de robsorvateur et lui permettent do rcgler et la quantitó du gaz et la hauteur do la flammo, tandis qu'uno petite lanterne, placéo ordinairemont dans le support de la table, lo mot a meme d'obsorvor l'echelle sans avoir besoin d'alliunor uno lumière.
La polarisation, commo étant robsorvation la plus subjective, a toujours été faite par deux personnes, qui so contrölaient mutuellomont.
Los quatro employés, désignés au service du laboratoiro se partagoaient lo travail do la manièro suivante:
l'im faisait la polarisation directo,
lo second s'occupait do la duterniination de la glucoso,
lo troisièmo déterminait les cendres et l'oau,
GO
ciitin lo quatrième faisait l'analyse selou la méthode néei'landaise, y compris tons les jiosages et los observations au sacclmrimètre.
Ce dernier, en em ploy ant los deux batteries, pouvait aiscment traiter par jour (de 9 heures a 1 ou 5 houres) 2') dcbiiutillons, tandis ((ue les trois autres ensemblo pouvaient a peine en analyser antant.
C'est sur cetto donnóe ([no nous avons dit a la page 40 f|uo deux employés, l'ourvus des instruments nécessaires, pourraient aisément analyser par jour 50 échantillons, d'après la méthode néorlandaiso. Co chiffro est plutöt trop bas que trop haat.
Un einquième eiiii)loyé était chargé do la direction générale, il classait les sucres d'après les typos officiéls, contrólait les essais, calculait et enrégistrait les résaltats.
Pendant les quatre mois que le laboratoire a ibnctionnó, il ne s'est présentée aucune difticulté sérieuse et M.M. les inspecteurs volkmaaus et toewaïeu et M. le controleur goossf.ns, qui pendant tout ce temps ont suivi les operations avec le plus grand intérOt, et ont pris connaissance do toutes les particularités, partagent entièrement iiion opinion que rintroduetion légale do l'analyse n'of-frirait do difiiculté réelle pour aucune des méthodes saccharimétriques, et en tout cas aucune pour la néerlandaise.
Ce résultat favorable n'a pu d'aillours êfcre obtenu que gr.Xce au zèle, a la précision et ii rintelligente cooperation des employés auxquels les travaux avaient été confiés. C'est done avec la plus grande satisfaction que je présente mes romercicments a M il. a. k. l. c, uoudaut dk la gkke et y g. hiltjesdam, alternativeinent chargés do la surveillance, et a M.M. a. dakkeu mz , j, a. a. foppe il7., e. e. j. de munck en J. ysbkand, qui ont exécuté les opérations ordinaires.
J'ai encore a témoigner ma reconnaissance a M a. e l. c. uoudaut de la orée pour les services importants qu'il m'a rendus, tant dans le calcul des tables, que dans les autres travaux do l'édition; tandis quo j'ai a remorcior pour sa collaboration M. p. a. doudaut de la guke, qui a bion voulu se charger de faire les dessins nécessaires.
01
Comparaison dos móthodos do sacuhurimótrio i'rangaisc ot bolgo.
Dans lino noto, dostinue a dufendro la methode beige, so trouve un tableau contenant les rt'sultats do 3500 analyses do sucros do betterave, ranges d'après les centièmes do polarisation en nombres entiers (col. a), en y ajoutant los proportions moyennes des cendres (col /*). Do cos chifl'res on a calculi* los ren-dements d'après la méthode fran^aise pour lo coefficient 5 (col. c) et pour le cooflicient 31 (col d); la colonno / renferme les rendomonts calculus d'après la méthode bolgo. D'après Fautour de la noto on peut juger de l'accuratesso de cctto dernière méthode par los différencos pon importantes dos colonnes ƒ et il Ceci ne prouve pourtant autre chose, sinon que la méthode belgo n'est iju'iine variante de la franpaise; les différencos entro les deux méthodes deviennontd'ail-
lours encore |
moindros, quand oii calcule los rendomonts pour le |
cooflicient 2i, | |||
comme je l'a |
fait dans la |
colonne e. | |||
poi.aiusation |
C'li NU RIS |
Ufxdemknt cai.cui.k roL'it j. |
; COK.mCIENT |
Uondement cnleulc (i'nincs la inélhodu uel^e. | |
en centièmes. |
en centièmes. |
Va | |||
a. |
u |
c. |
d. |
c. |
ƒ. |
99 |
0.316 |
97.43 |
97.90 |
98,056 |
98 |
98 |
0.04 |
94.80 |
95.70 |
90.08 |
90 |
97 |
92 03 |
03.52 |
94.016 |
'' i | |
96 |
89.35 |
•11.34 |
92.01 |
92 | |
95 |
1.59 |
87.03 |
89.42 |
90.21» |
90 |
94 |
-1.88 |
84.00 |
87.42 |
88.30 |
88 |
9;} |
81.08 |
85.07 |
80.205 |
80 | |
92 |
'2.75 |
78.25 |
82.37 |
83.75 |
84 |
91 |
:i.l46 |
75 28 |
8().()() |
81.56' |
82 |
90 |
;).58 |
72 ld |
77.47 |
•/ü 20 |
80 |
89 |
4.03 |
08.85 |
74.90 |
70.!)l |
78 |
88 |
4.32 |
00.40 |
72.88 |
75.' 'i |
70 |
87 |
5,30 |
00 50 |
08.45 |
71.10 |
74 |
80 |
5.20 |
00.00 |
07.80 |
70.40 |
72 |
85 |
5.97 |
55.15 |
04.11 |
07.00 |
70 |
Si pourtant on prend on consideration co qui a été dit dans l'annexe I au sujet des coefficients, on no peut certainoment pas faire valoir collo coincidence comme argument en faveur de cos méthodes.
G2
KXPK. KI K NCKS PAITKS SUR I. A MKIHODK SCI IK I HI, KR I'AU M. I.. SI'. II RU III nil.
Amslerdatn, co 2 Sept ombre 1874.
Cher Monsieur!
Sur votre demande jo vnus communique les résultats de quelques essais do controle, que j'ai faits dans 1c temps au mijel do la méthode d'analyse des sucres do M. schribleh. Pour la première série d'easais, j'ai mélange du sucro blanc qui donnait, d'après la méthode sciieibmcu, un rondoment de 100 pCt avec des quantités connues de sirop épuisé; dans les cinq premiers essais c'était du airop do raffinerie, dans les derniers de la mélasse de betterave. Voiui los moyennes des résultats obtenus:
Sucre. |
lUnclemcnt |
Hcndcmenl |
Nquot;. |
ll'lipi ès M. SCIIKI ItfjKIt. |
calculi*. |
1 |
97,3 |
97,4 |
2 |
94,3 |
94,4 |
3 |
93,5 |
93,7 |
4 |
80,0 |
89,6 |
5 |
8?,8 |
87,4 |
0 |
97,7 |
97,7 |
7 |
97,7 |
97,5 |
8 |
94,8 |
94,9 |
9 |
94,8 |
91,7 |
10 |
90,0 |
90,3 |
11 |
80,5 |
89,8 |
Dans les essais suivants j'ai mélangé le sucre avec dos sirops non épu^cn, dont, copendant lo rendement, (pi'ils donnevaiont en fabrique, était a pen prés connu, et j'ai calcalé lo rendement, quo devraient donner les mélanges obtonus de cotto manièro. Voici les rendoments calculés, comparés A coux que donno la méthode schkiblek.
KenJ. oalculé.
N0. 12
13
14
15
94,8
93.8 94 2
90.9
Rend, d'aprci M. Scheidlek.
94,3 93,2 931(') 90,5
Le siro]) mélange anx sncres Nquot;. 12 et l!i ctait celui ilonl on obtient les premieres biltardes, celui des N 14 et 15 donnaii les secondes batardes.
Espérant que ces données pourront vous servir, je suis M.
(siijn.) L. SBRKUBIEtt.
Lottro a la Sociótó do Commorco Nóorlandaiso.
Amsterdam, ce 11 Noveiubre 1874.
A M.M. les Directeurs de la Sociuté de Commerce Néerlandaise.
Messieurs
En composant \m rapport pour Ie Gouvernement sur l'einploi de la saccba-rimdtrie comme moyen de classer les sucres pour l'impót, j'ai obtenu divers renseignements, panni lesquels se trouve la note suivante do M. l. seuiiüuieK; chimiste de la Raftinerie Arasterdaraoise, que j'insère en entier.
note pouk m. i.k 1'kof. j. w. ounmno simi l/emuallaoe ou sucrk java.
Jj emhaUage ordinaire du sucre Java est asse: gcncralement convu; c est Ie cranjang ou ca nas'cr, mi panier tresse de haw bout, dans leqnel
(gt;4
se trouve une doublvre aasez forte de feuUles d'une espice de roseau, qui son! étendues sur les parots cilindriques et replices sur les fonds.
Le long de ces feuilles se trouve presque tonjours une eouehe plus ou moins épaisse de sticre humide; si cette conche est assez forte, on dit r/iie le site re a de la croute {randige suiker). Ce sucre n est pas seule-menl humide, mais est encore plus ou moins alterc, principalement dans les heaux sucres; ceci est prouvé par le fait que la proportion de glucose est relativement plus grande que dans l interieur du panier, tandis que la proportion de cendres est égale. La teneur en glucose du sucre formant les croutes peut rtre tres grande: souvent fen ai analyse qui contenait 7 a 10 centiemes de glucose, tandis que le sucre normal en contenait moins d'un ponrcent.
■T' i constaté plusieurs J'ois que cette alteration du sucre par la formation des croutes peut étre tres importante, par le fait que des sucres, qui dans les échantillons ordinaires du commerce avaient une teneur en glucose de 1 ponrcent, avaient dans la el ui ree apres la fonte de 1 4 « •Z centiemes de glucose. La depreciation du sucre qui en rlt; suite est assez importante; hors de celle qui provient de re qu'un sucre de IpCt. de glucose ne donne jamais des pains anssi hl an es qu'un sucre qui n'en contient qu'un pCt., il y a encore u'„e diminution appreciable du rendement. Si, par exemple un sucre qui contenait a l'origine 1 pCt. de glucose, en contient plus tard 2, a cause de la formation des croutes, il y a non settlement la per te d'un pCt. de sucre, transforms en glucose, mais de plus cette glucose rend inextraetihle 1 pCt. de sucre qu elle em-porte dans le sir op. Un tel sucre a done perdu par la formation des croutes i pCt. de rendement.
Je crois que vest principalement la doublure de feuilles de roseau qui est la cause de cette transformation) si les roseaux n ont pas etc eu tier ement sees, le sucre qui y touche en extra it l'humiditè, et sous I'influence des matières alhumineuses, quil ex trait en meme temps, s'al-tère trh facilement. Pour amiliorer Vemballage il faudrait done abolir la doublure de roseau et la remplacer par une mature qui, ét ant par-fail ement sèche, ne peul fournir de l'eau au sucre. 11 vaudrait probable-men I encore mieux d em bailer le sucre Java comme le sucre de belt crave dans des sacs de l' O K , si du moins ceci est possible quant aux frais, ce que j'ignore parce que le prir de l emballage du cranjang aux hides mest inconnu. II est du reste certain que de cette maniere ou ren drait la tare beaucoup moindre.
05
II y a quelquc temps, j'ui In que dans U7ie des colonies J'raiifaises on a rempJacéy avec le plus grand snccis, les larriquea par les sacs comme emballage du si/ere.
Am si er dam, ce 14 Septernbre 1874.
(sign.) L. SERIUIRIEIl.
TiO dommago, sigiialc par M. SEmtuRiF.R, est non sculemeni uno causo do portos, inais rond encoro tres diflicile la priso d'échantillons, roprósontant la composition moyenne d'un lot do snore.
La saccharimdtrio ost un moyen beaucoup plus délicat pour determiner la valour d'un sucre, quo I'observation do la couleur, du degrd d'humiditó et du grain, com mo on ie fait h présent pour les sucres exotiques. L'introduction d'uno méthode amólioréo do classification no serait pourtant d'aucune utilité si Ton no pouvait obtenir en méino tcinps uno plus grando certitude que l'échan-tillon reprcsente la composition moyenne du lot.
Dans ce but il mo semblo qu'un moillour emballage des sucres Java — et, peut-Ctro aussi des an tros sucres exotiques — est absolument nécessaire, et vu qu'il serait en mOme temps trés avantageux pour le commerce et I'indus-trio, j'ai cru devoir attirer votro attention sur co point.
Les relations et rinduonco do votro société ont uno tollo étenduo quo l'introduction d'un meillour mode d'emballago no peut êtro mieux provoquce, qu'en lui assurant votro protection et votro concours.
Dans l'intérót général je mo permets done do soumottro co sujet a votro attention bienveillante.
En vous assurant do ma parfaito consideration, je suis, Messieurs.
Voire devour serv.
(sign.) ,T. W. Ot'NMNfi.
Conoordanco des rósultats du titrago, obtonuB par divora oxpórimontatours.
Le tableau suivant donno los résultats du titrage de /ous les sucres, acliotés par uno raflinorie pendant un certain temps. Les dor.x premières colonnes donnont los titrages, faits do la part du vendeur et do l'achetour, la troisiémo Ie titrago par un tiers dans les cas, oü la diffórence entro los deux premiers a dé-passé la limito do 0,5 pCt.
Ces chiffres donnont la prouvo do l'accuratesse avoc laqiiclle se font au-jourd'lmi les analyses sacchavimél riqncs.
|
|
Nollonsteijn 80.15
Lotiaan 02.'20 7
Wjjnhofl' 7 .!)0
Onillard 01. U'
Uaillnrd 8.'J.70
liiiiliai'il 01.:t..
Itésultats des cssais sacchariiiiétriques,
AU LABORAl'OIllE DM L'ADMlNISTRATION A AMSTERDAM
FÉVIUER—MAI 1874.
1
II
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
*gt; l.'admiuistraliou nt'erlaudaisu distingue outre tach! (,iiiollc) ut ilayi fulbW. f) veut dire o'lt; dfstut dc. |
Ill | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
'inairt. Iinuire. |
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
') Calculé d'aprcs la formule a t-'/3— ■'i' ■gt; c. ') Calculi: il'aprèa la formule 3 {a '/j'lt;) — 100 f /. |
IV
l. | 3-) |
3. 4. |
5. |
0. 1 7. |
8. |
| PROVEN'AN'CK P ET ESPÈCE a 1)U SUCliE. |
Classification, faito par doux omployós diffóronts. | |||
Nunit'ro j _ ' Qualitó. Java. |
Classc. |
Numéro Qunlitc. Java. |
Classo, |
41 |
JllVil |
] 1 |
trcslaibie |
hi |
11 |
trés faible |
in |
9 |
42 |
n |
11 |
H |
hi |
11 |
ii |
in |
9 |
43 |
llavaue |
14 |
belle |
n |
14 |
belle |
ii |
9 |
41 |
Java |
11 |
» |
ii |
14 |
trés bonne |
ii |
9 |
45 |
n |
10 |
bonne |
ii |
10 |
molle |
in |
9 |
40 |
h |
10 |
h |
u |
10 |
bonne |
ii |
9 |
47 |
ii |
10 |
n |
ii |
10 |
ii |
ii |
9 |
48 |
u |
10 |
humidc |
ii |
10 |
ii |
ii |
9 |
40 |
u |
10 |
trés molle |
ii |
11 |
faible |
ii |
9 |
50 |
n |
10 |
falble |
in |
10 |
* |
in |
9 |
51 |
n |
9 |
molle |
in |
9 |
trés molle |
in |
9' |
52 |
Surinam |
10 |
trés faible |
in |
10 |
trés faible |
in |
8 |
53 |
tr |
10 |
u |
in |
10 |
0 |
in |
8 |
5 I |
Java |
14 |
trés humide |
ii |
14 |
faible |
ii |
9 |
55 |
Vergeoise Aup;l, |
15 |
extra faible |
ii |
15 |
extra faible |
ii |
9 |
50 |
Java |
14 |
humide |
ii |
14 |
humide |
ii |
9 |
57 |
Betterave |
.-gt; |
faible |
in |
c*. !) |
trés f'.iible |
in |
9 |
53 |
Java |
14 |
belle |
a |
15 |
belle |
i |
9 |
50 |
H |
14 |
n |
ii |
d. 14 |
# |
ii |
9 |
00 |
u |
1 1 |
trés bonne |
in |
d. 11 |
tres bonne |
ii |
91 |
61 |
H |
14 |
trés belle |
ii |
14 |
trés belle |
ii |
9 |
02 |
11 |
14 |
trés bonne |
ii |
14 |
trés bonne |
ii |
9 |
Ü J |
¥ |
11 |
n |
ii |
11 |
belle |
n |
9 |
ö i |
1 lavane |
IS |
belle |
i |
19 |
0 |
Extraordinaire |
9 |
05 |
J nva |
10 |
bonne |
n |
10 |
trés molle |
11 |
U' |
eo |
n |
14 |
trés bonne |
11 |
d. 14 |
belle |
11 |
9Ï |
07 |
u |
14 |
belle |
ii |
cquot;. 15 |
0 |
11 |
9! |
08 |
// |
14 |
a |
ii |
14 |
trés bolle |
ii |
9 |
00 |
u |
10 |
faible |
in |
10 |
trés humide |
ii |
9 |
70 |
lii'Ucravo |
8 |
ii |
Hi |
ca. 9 |
faible |
hi |
y |
71 |
K |
12 |
humide |
h |
12 |
humide |
11 . | |
72 |
n |
LI |
faible |
11 |
11 |
faible |
11 |
9 |
73 |
Java |
1 1 |
belle |
11 |
14 |
trés belle |
ii |
9 |
74 |
/; |
11 |
humide |
11 |
d. 11 |
humide |
11 |
9 |
75 |
n |
10 |
faible |
H |
d. 10 |
trés humide |
11 |
'J |
70 |
Boll crave |
9 |
humide |
hi |
ca. 10 |
humide |
hi |
9 |
77 |
n |
10 |
# |
ii |
c:'. 11 |
bonne |
11 |
9 |
78 |
// |
0 |
# |
iii |
9 |
0 |
III |
9 |
70 |
Java |
14 |
belie |
11 |
14 |
hollo |
11 |
9 |
80 |
« |
10 |
molle |
11 |
c«. 11 |
molle |
h |
y |
,V°- |
10. |
11. |
12. |
ia. |
14. |
15. |
10. |
17. |
(fgt; |
»—t • co •SS® | |||||||
! Polarisalioii. |
Glucose. |
Onilrc». |
Eiu. |
BENDEMENT. |
r _ ^ r! « ! |
a- § «♦■H C/2 o | ||
CAI.Cl;),!:. |
C/3 ^ k-' r | |
Ö -1 § 08 |
UnMAitqnis. | |||||
1 | ||||||||
l'OUK 100 l'AHTIES 1)K SUCBK. |
Mrthodl) |
M ethodo |
O |
ts fl -Ö | ||||
Friim;aisii. |
Beige. |
g ® fl _ « CL) O | ||||||
lt;■. | ||||||||
91.4 |
4.42 |
0.60 |
2.2 t |
90.77 |
87.98 |
87.5 |
80 | |
91.0 |
4.30 |
0.63 |
1.83 |
90.22 |
86.74 |
87.4 |
80 | |
97.9 |
0.7'! |
0.15 |
0.30 |
97.62 |
96.60 |
97.0 |
88 | |
98.4 |
0.27 |
0.18 |
0.1 1 |
97.86 |
97.12 |
97.6 |
88 | |
97.5 |
0.80 |
0.5 l |
0.44 |
95.98 |
95.98 |
9') .4 |
88 | |
91.0 |
4.30 |
0.99 |
1.76 |
89.56 |
87.82 |
88.6 |
88 | |
92.1 |
2.74 |
1.20 |
1.66 |
88.60 |
87.68 |
89.0 |
88 | |
95.7 |
1.35 |
0.84 |
0.72 |
9:1.21 |
93.02 |
93.5 |
88 | |
94.5 |
2.04 |
0.69 |
1.3S |
92.76 |
91.74 |
92.4 |
88 | |
93.3 |
2.13 |
0.42 |
1 66 |
9.'.5 4 |
89.68 |
91.1 |
80 | |
94.8 |
1.12 |
0.84 |
0.86 |
92.23 |
91.20 |
91.5 |
80 | |
88.9 |
3.20 |
1 20 |
3.84 |
85.77 |
83.78 |
82.9 |
80 | |
88.7 |
3.86 |
1.26 |
4.42 |
85.58 |
84.40 |
83.4 |
80 | |
96.1 |
1.67 |
0.24 |
1.30 |
95.82 |
94.62 |
94.5 |
88 | |
91.6 |
3.84 |
0.51 |
3.18 |
91.09 |
88.91 |
86.1 |
88 | |
96.8 |
1.03 |
0.33 |
0.64 |
95.98 |
94.92 |
95.2 |
88 | |
92.5 |
0. |
1.74 |
2.64 |
86.41 |
87.64 |
86.0 |
80 | |
98.3 |
0.57 |
0.18 |
0.20 |
97.86 |
97.18 |
97.9 |
94 | |
98.2 |
0.49 |
0.18 |
0.20 |
97.73 |
96.92 |
97.8 |
88 |
Muuvuise couleur. |
96.5 t |
1.20 |
0.45 |
0 60 |
95 33 |
94.40 |
94.5 |
88 | |
98.3 |
0.44 |
0.39 |
0 22 |
97.08 |
97.12 |
»6.5 |
88 | |
98.0 |
0.78 |
0.24 |
0.30 |
97.42 |
96.82 |
97.0 |
88 | |
97.3 |
1.20 |
0.21 |
0.52 |
96.86 |
95.72 |
95.6 |
88 | |
98.3 |
0.55 |
0.06 |
0.16 |
98.27 |
97.12 |
97.9 |
96 | |
94.0 |
1.24 |
1.26 |
0.72 |
90.60 |
90.74 |
90.9 |
88 |
Bcauooup de sable |
98.0 |
0.80 |
0.18 |
0.22 |
97.57 |
96.62 |
97.4 |
88 |
et d'impuretés. |
98.0 |
0.69 |
0.18 |
0.22 |
97.60 |
96.68 |
97.3 |
88 | |
1 98.0 |
0.65 |
0.15 |
0.20 |
97.69 |
96.64 |
96.9 |
88 | |
93.9 |
2.13 |
1.08 |
1.12 |
90.83 |
90.34 |
91.4 |
88 |
Sable et cailluux. |
92.7 |
0. |
1.83 |
2.08 |
86.29 |
87.48 |
86,5 |
80 |
ïrès colore. |
94.0 |
0. |
1.53 |
2.00 |
88.64 |
90.00 |
89.0 |
88 | |
93.4 |
0. |
1.68 |
2.30 |
87.52 |
89.10 |
87.8 |
88 | |
98,1 |
0.49 |
0.09 |
0.24 |
97.94 |
96.76 |
97.4 |
88 | |
95.5 |
1.53 |
0.42 |
0.98 |
94.54 |
93.00 |
93.8 |
88 | |
93,5 |
2.24 |
1.11 |
1.08 |
90.36 |
89.58 |
90.8 |
88 |
Nquot;. 77, |
94.5 |
0. |
1 2.16 |
1.06 |
86.'.14 |
90.06 |
91.8 |
88 |
3« classc selon l'étalon |
95.5 |
0. |
1.11 |
1.20 |
91.61 |
92.20 |
92.5 |
88 |
pour le sucre betteravc |
95.2 |
0. |
1 1.50 |
0.92 |
89.95 |
91.32 |
92.0 |
80 | |
98.3 |
0.45 |
1 0.21 |
0.20 |
97.71 |
97.10 |
97.1 |
88 | |
95.3 , |
2.13 |
1 0.48 |
0.86 |
94.33 |
92.88 |
93.2 |
88 |
VI
1. |
2. |
3. |
4. |
6. |
0. |
7. |
8. |
i o 3 ; 2; |
PROVENANCE ET ESPÈCE DU SUCRE. |
ClaasifloatiOD, faito par doux employés difforenta. | |||||
Numéro Jara. |
Qualitc. |
] Clnsse. |
Numéro Javn. |
Qualitó. |
Clnsse. | ||
81 |
Java |
9 |
faible |
j 111 ca. 10 |
faible |
iii | |
82 |
// |
11 |
bonne |
li |
c». 12 |
tres buiine |
ii |
83 |
// |
9 |
trés mulle |
iii c». 1(^ |
molle |
iii | |
84 |
u |
11 |
boniifi |
H |
c». 12 |
bonne |
11 |
85 |
N |
14 |
belle |
ii |
14 |
belle |
11 |
86 |
H |
11 |
lm mi de |
ii |
11 |
bonne |
11 |
87 |
n |
10 |
raolle |
11 |
10 |
molle |
11 |
88 |
rr |
11 |
iiumide |
ii |
(1. 11 |
trés bonne |
11 |
89 |
rr |
14 |
trés humide |
11 |
ca. 15 |
tres molle |
11 |
DO |
Bet terave. |
10 |
humide |
11 |
d. 10 |
humide |
11 |
91 |
ff |
11 |
trés humide |
li |
d. 11 |
trés humide |
ii |
92 |
Java |
8 |
faible |
in |
8 |
faible |
in |
93 |
ft |
14 |
tres belle |
li |
14 |
belle |
11 |
94 |
tf |
7 |
bonne |
ui |
8 |
molle |
in |
95 |
Betterave |
11 |
Irès humide |
li |
11 |
trés humide |
ii |
96 |
ft |
10 |
faible |
in |
d. 10 |
trés faible |
in |
97 |
Java |
9 |
ft |
in |
9 |
trés molle |
in |
98 |
ff |
9 |
molle |
in |
9 |
molle |
in |
99 |
ft |
10 |
humide |
ii |
d. 10 |
bonne |
ii |
lOO |
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11 |
n |
ii |
d. 11 |
// |
ii |
101 |
H |
trés bonne |
ii |
d. 11 |
belle |
ii | |
102 |
u |
14 |
humide |
n |
14 |
molle |
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103 |
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14 |
belle |
ii |
14 |
belle |
ii |
104 |
,, |
14 |
Irès belle |
n |
14 |
K |
ii |
105 |
H |
14 |
ii |
ii |
14 |
0 |
ii |
106 |
II |
14 |
bonne |
ii |
14 |
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ii |
107 |
H |
14 |
Irès belle |
ii |
14 |
belle |
ii |
108 |
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14 |
ii |
ii |
14 |
trés belle |
ii |
109 |
» |
14 |
trés bonne |
ii |
15 |
trés bonne |
i |
110 |
n |
9 |
tros molle |
in |
9 |
trés humide |
in |
111 |
ii |
10 |
faible |
in |
10 |
faible |
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ii |
10 |
0 |
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10 |
trés humide |
u |
113 |
H |
10 |
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10 |
tt |
ii |
114 |
II |
10 |
trés bonne |
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bonne |
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115 |
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10 |
humide |
ii |
10 |
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ii |
116 |
» |
10 |
trés molle |
ii |
10 |
faible |
hi |
117 |
» |
11 |
bonne |
ii |
11 |
bonne |
11 |
118 |
» |
11 |
# |
ii |
11 |
trés bonne |
11 |
119 |
K |
11 |
# |
ii |
11 |
bonne |
11 |
120 |
» |
11 |
# |
n |
c». 12 |
(res bonne |
11 |
j6- |
10. |
11. |
12. |
13. |
14, |
| 15. | 16. |
17. | |
........... |
Glucosr. |
Ceodm. 1 Eiu. |
RKNDEMENT CALCULÉ. |
lt;u CO '3 w s C/2 ^2 ss .§ S Ï5 w 2 |
F-H ' QO ® OS • -1 o d) ill 'Ho'0 fl O - ©»—5 ö -J O O W Cfi .^3 |
Kkuarqvei. | ||
POUR 100 PARTIES UE SUCRE. |
Méthode Methodo Frai^aisc. | llclge. | |||||||
92.9 90.8 94.2 90.7 98.0 90.3 94.0 90.0 90.0 96.5 |
2.57 1.01 2.57 0.89 0.46 1.33 1.07 1.42 1.33 0. |
1.05 0.33 0.57 0.57 0.27 0.27 0.96 0.24 0.24 0.99 |
1.08 0.28 0.80 0.36 0.20 0.48 0.70 0.74 0.78 1.20 |
90.08 95.98 93.06 95.00 97.80 95.79 91.20 95.63 95,60 9 3.(»3 |
88.00 94.52 90.92 94,36 97.70 93.96 89.82 93.68 93.66 94.20 |
89.3 95.7 92.7 95.4 97.5 95.7 92.6 95.0 94.0 92.8 |
80 88 80 88 88 88 88 88 88 88 |
Bfiaucoup de sable et de cailloux. N0. 90 8C classe selon l'étalon pour le sucre bet terave. |
94.0 8'J.8 98.2 94.8 95.4 98.0 91.8 92.7 95.2 90.8 |
0. 3.00 0.47 0.99 0. 0. 2.07 2.25 1.74 0.1)8 |
1.59 1.83 0.15 1.47 1.05 2.04 1.50 1.53 0.57 0.30 |
1.88 2.00 0.20 0.76 1.40 1.48 1.58 1,46 1.10 0.54 |
88,43 84.41 97.83 89,98 91,72 85.86 86.74 88.09 93.78 90.08 |
89.88 I 89.7 83.64 | 85.6 96.92 1 97.7 91.02 1 92.9 92.20 ■ 91.9 87.48 1 90.1 85,56 1 87.5 88.36 ! 90.0 92.66 i 93.0 94.80 1 96.1 |
88 80 88 80 88 80 80 80 88 88 |
N°. 95 8« elasse eelon l'ctalon pour le sucre betterave. | |
97.2 97.8 98.7 98.2 98.2 98.3 98.3 99.0 97.6 91.5 |
0.96 0.80 0.37 0.53 0.52 0.63 0.58 0.48 0.80 3.61 |
0.21 0.36 0.15 0.42 0.21 0.18 0.18 0.15 0.89 0.93 |
0.46 0.34 0.18 0.24 0.20 0.24 0.20 0.16 0.26 1.84 |
96,78 96.81 98.29 96.91 97.03 97.88 97.86 98.63 96.50 89.45 |
95.50 96.48 97.82 97.00 96.94 97.20 97.18 98.4S 90.00 87.20 |
95.6 97.0 98.1 97.6 97.7 97.7 97.7 98.5 97.3 86.7 |
88 88 88 88 88 88 88 88 94 80 | |
91.8 93.8 94.4 93.9 95.4 92.2 96.8 97.1 94.2 . 97.7 |
2.27 1.60 1.47 1.67 1.68 2.13 1.42 1.12 2.02 0.71 |
1.44 1.20 1.05 1.23 0.63 1.41 0.33 0.80 1.26 0.30 |
1.58 1.10 1.10 0.86 1.02 1.54 0.56 0.52 0.96 0,40 |
87.52 j 86.70 90.13 | 89.70 91.21 | 90.88 90.15 j 89.78 93.75 i 92.94 87.97 87.30 96.11 i 95.10 90.42 1 95.16 90.47 1 90.70 Ï6.S9 1 96.28 |
87.3 92.0 90.7 92.1 92.6 89.4 96.1 96.4 92.0 97.0 |
80 88 88 88 88 80 88 88 88 88 |
Beaucoup de sable et d'impuretcs. |
I
VIII | ||||||||
1; |
2. |
3. ' 1 |
4. |
5. |
6. |
' |
8. |
t |
3 a |
PROVENANCE |
Classification, |
faite par doux employés difFórents. |
'oliri | ||||
s o |
ET ESPÈCE | |||||||
o * |
DU SUCKE. |
Numéro |
_ .. .• |
Numero |
Qualitc. | |||
*5 |
Java. |
Quslitc. |
Classc. |
Java. |
Clasit. | |||
121 |
Java |
14 |
trés belle |
11 |
14 |
belle |
11 |
98 |
122 |
n |
M |
belle |
11 |
equot;. 1 5 |
trés belle |
11 |
98 |
123 |
n |
15 |
trés bonuc i |
i |
c.i. 1G |
trés bonne |
1 |
97 |
124 |
u |
15 |
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1 |
15 |
belle |
i |
98 |
125 |
h |
15 |
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i |
15 |
bonne |
1 |
98 |
126 |
n |
11 |
n |
11 |
11 |
trés bonne |
ii |
96 |
127 |
n |
14 |
ii |
n |
1-1 |
bonne |
ii |
98 |
128 |
n |
IÜ |
tros belle |
extraordinair* |
19 |
trés belle |
extraordinair* |
99 |
129 |
n |
14 |
humide |
11 |
14 |
humide |
n |
97 |
130 |
Uetterave |
13 |
trés humide |
11 |
c. 14 |
trés humide |
ii |
94 |
131 |
Java |
14 |
bonne |
II |
14 |
trés bonne |
ii |
9-lt; |
132 |
n |
14 |
trés humide |
II |
14 |
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ii |
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133 |
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9 |
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9 |
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91 |
134 |
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9 |
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iii |
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molle |
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91 |
135 |
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10 |
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11 |
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138 |
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11 |
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11 |
11 |
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137 |
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9 |
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11 |
10 |
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91 |
138 |
h |
11 |
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11 |
ii |
n |
93 |
139 |
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11 |
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11 |
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ii |
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140 |
v |
9 |
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111 |
9 |
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141 |
n |
15 |
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1 |
15 |
humide |
i |
95 |
142 |
m |
14 |
n |
ii |
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trés humide |
ii |
95 |
143 |
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13 |
faible |
11 |
Ca. 14 |
ii |
ii |
94 |
144 |
Java |
15 |
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15 |
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14 |
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15 |
bonne |
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147 |
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1G |
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98 |
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99 |
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14 |
trés belle |
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14 |
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ii |
14 |
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ii |
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158 |
// |
20 |
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20 |
trés belle |
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99 |
159 |
// |
16 |
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98 | |
160 |
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10. |
11. |
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14. |
15, |
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17. |
1 l'olarisalion. |
(iluCOSC, |
('O ilrw. | Edu. |
1 i KENDEMENT 1 -S * C/3 J3 CALCULI.'. -y] T: 1 W _ | u Méthode 1 Methode P5 quot;i, rran^aise. 1 Beige. ' ^ ?! |
® . ® •C o) o ta « 1 O-s® quot;fl ed S 2quot; d n OÖ 'O Ö rö fl O . lt;D T1 ^ M «3 |
ÜLMAKQIES. | |||
POUK 100 PARTIES DU SUCRE. asit. -1- | ||||||||
11 98.6 11 98.4 i 97.7 I 98.2 I 98.1 ii 9Ö.8 li 98.0 rJinnr 99.0 u 97.ü ii 94 6 li , 9-lt;.4 li 90.6 in 91.1 m 91.7 II ; 93.4 II ■ 94.8 ui ] 91.Ö II 93.2 li 97.6 in 91.5 i ] 95.7 li 95.3 li 94.6 1 : 97.4 li 98.1 i 97.6 i 98.7 l i 98.1 l 99.1 i ] 1)8.1 |
0.30 0.59 0.76 0.40 0.43 0.71 0.58 0. 1.01 0. 0.43 1.37 2.21 2.13 1.74 1.09 2.27 2.27 0.5 l 3.07 |
0.18 0.21 ü.27 0.48 0.15 0.72 0.27 0.09 0.18 1.07 0.30 0.24 1.50 1.62 1.50 0.99 1.80 0.78 0.45 1.53 |
0.16 0.34 0,34 0,14 0.20 0.42 0.24 0.02 0.50 2.02 0.12 0.70 170 1.46 1.16 0.88 1.94 1.64 0.62 1.92 |
98.07 97.86 97.00 96.65 97.71 94.52 97.24 98.68 97.31 90.85 97.49 96.22 86.59 86.74 88.73 91.69 86.06 91.23 96.20 87,16 |
97.56 97.54 96.24 96.80 96.68 94.50 96.62 98.02 96.38 91.22 97,20 94.82 85.38 86.28 89.13 91,20 86,66 95,56 96.18 86.96 |
98.7 98.1 97.1 97.1 97.8 95.7 97.4 98.1 97.1 91,6 97.5 96.0 87,4 88.9 91.3 93.3 87.7 90.8 95.6 88.8 |
88 88 94 94 94 88 88 96 88 88 88 88 80 80 88 88 80 88 88 80 |
------- |
1.83 2,13 0. 0.71 0.57 0.78 0. 0.08 0.34 0.66 |
0.27 0.30 1.20 0.42 0.89 0.36 0.2 1-0.39 0.24 0.33 |
0.94 1.00 1.92 0.58 0.30 0.58 0.10 0.24 0.04 0.40 |
05.36 94.96 90.40 96.17 96.92 96.60 97.86 96.96 98.37 97.16 |
93,56 93,02 91,12 95.86 96.88 96.30 97.50 96.90 98.46 97.04 |
94.0 93.7 91.5 96.1 97.5 96.1 9s.5 97.1 98.6 97.4 |
94 88 88 94 88 94 94 94 94 94 | ||
I 1 90.1 n | 98.5 li 1 98.7 ii | 98.5 lonlinaÊ 99.8 II 1 98.7 II J 98,4 loc/iiicM 99.5 1 1 98,9 1 1 97'0 |
0.46 0.45 0.35 0.40 0. 0.52 0,40 0. 0.2« 0,71 |
0,15 0.27 0.60 0.42 0.03 0,10 0 42 0.06 0.18 0.57 |
0.14 0.18 0.16 0.18 0 04 0.22 0.14 0.04 0.04 0.38 |
98,72 97.70 96,72 97.16 99.69 98.84 97.06 99.29 98.36 95.24 |
98.64 ; 98.2 97.48 ; 97.4 97.80 | 97.4 97.44 1 97.5 99.64 ; 99.5 97.96 98.1 97.20 97.S 99.04 I 99.1 98.02 ! 98.7 94.86 ; 95,5 j |
9i 88 88 88 96 88 88 96 94 94 |
2 |
X | ||||||||
1. |
2. |
3. |
4- |
6. |
0. |
7. |
8. 1 | |
94 |
PUOVEN'AXCK |
Classiflcation, |
faito par deux omployós diiróronts. | |||||
s quot;,3 |
KT ESPÈCli | |||||||
0 ' |
DU SUCKE, |
Numéro |
Numéro |
: | ||||
's. |
J nva. |
QiinliU'. |
Clnsso, |
Java. |
Qualite, |
Clnssc. | ||
löl |
Java |
1(5 |
belle |
I |
ca. |
17 |
belle |
i |
102 |
// |
c». 10 |
tres belle |
1 |
0\ |
17 |
n |
I |
163 |
// |
11 |
bonne |
11 |
C!'. |
15 |
bonne |
11 |
101 |
U |
14 |
belle |
11 |
cquot;. |
15 |
trcs belle |
11 |
165 |
// |
15 |
bonne |
I |
oa. |
10 |
trus bonae |
1 |
1GG |
n |
14 |
v |
li |
11 |
bonne |
11 | |
167 |
it |
10 |
a |
11 |
10 |
n |
II | |
168 |
i/ |
1G |
belle |
1 |
10 |
Ires boane |
I | |
160 |
15 |
trés bonne |
1 |
16 |
u |
1 | ||
170 |
14 |
tres belle |
11 |
14 |
trcs belle |
11 | ||
171 |
i/ |
11 |
humide |
11 |
ca. |
12 |
humide |
II |
172 |
u |
14 |
trés belle |
11 |
14 |
trcs belle |
II | |
173 |
// |
11 |
huiuide |
11 |
11 |
humide |
11 | |
171 |
// |
10 |
bonne |
11 |
c*. |
11 |
bonne |
11 |
175 |
H |
10 |
Imiuule |
li |
10 |
humide |
li | |
176 |
n |
y |
extra faible |
lil |
8 |
tres faible |
IV | |
177 |
ii |
1Ü |
tros faiblo |
in |
9 |
u |
III | |
173 |
ii |
8 |
U |
IV |
8 |
n |
IV | |
179 |
ii |
9 |
faible et humide |
ui |
ea. |
9 |
ii |
IV |
180 |
ii |
8 |
n |
ui |
8 |
ii |
IV | |
181 |
1/ |
84 |
tres faible |
IV |
8 |
i, |
IV | |
182 |
d. 7 |
extra faible |
IV |
7 |
n |
IV | ||
183 |
1/ |
75 |
IV |
7 |
n |
IV | ||
181 |
a |
74 |
trés iaiblo |
IV |
7 |
n |
IV | |
185 |
n |
7J |
n |
IV |
7 |
n |
IV | |
186 |
n |
74 |
quot; |
IV |
7 |
u |
IV | |
187 |
H |
»4 |
ii |
IV |
Ca. 8 |
H |
IV | |
188 |
u |
7 |
extra faible |
IV |
0 |
extra tuible |
IV | |
180 |
u |
cl. lo |
tres faiblo |
111 |
10 |
tros faible |
III | |
100 |
n |
U4 |
faible |
III |
C'' |
10 |
u |
III |
101 |
ii |
114 |
bonne niais hum. |
11 |
11 |
faible |
11 | |
102 |
10J |
faible |
III |
10 |
trcs faible |
111 | ||
193 |
74 |
extra faible |
IV |
6 |
extra faible |
IV | ||
101 |
n |
111 |
ii |
111 |
11 |
trcs faible |
111 | |
105 |
ii |
104 |
ii |
III |
10 |
ii |
111 | |
106 |
n |
71 |
ii |
IV |
8 |
N |
IV | |
107 |
n |
9 |
trés faible |
III |
ca. |
9 |
ii |
IV |
198 |
1/ |
7 |
U |
IV |
cu. |
7 |
tt |
IV |
100 |
// |
c». 7 |
extra faible |
IV |
ca. |
7 |
ii |
IV |
200 |
u |
114 |
trés faible |
III |
11 |
II |
III |
XI
0. |
1 10. i 11. j 12. |
13. 14. 1 15. j 10. 17. | ||
I'olarisalion. j Glncnsc. |
Candres. |
Eau. |
^ ° i £ s quot; 1 RICHESSE Methode Néerlanikise. Rendement officiel scion la classification de la colonne 8 pT I j» | |
I'OL'Il 100 PARTIES BK SUCRE. |
98.44 97.86 95.64 97.44 98.12 97.54 91.71 97.80 90.82 97.30
98.07 98.06 95.04 98.33 97.90 97.90 93.21 98.23 97.36 9 7,82
0.01 0.00 0.36 O.OS 0.84 0.11 1.10 0.01 0.20 0.24
0.15 0.21 0.57 0.15 0.21 0.21 0.(50 0.18 0.27 0.21
0.30 0.30 0.73 0.42 0.43 O.tiO 2.74 0.33 0.02 0.48
98.6 |
94 |
98.2 |
94 |
95,9 |
88 |
9S.2 |
88 |
98,1 |
94 |
984 |
88 |
91.3 |
88 |
98.0 |
94 |
97.9 |
94 |
97.5 |
88 |
|
Les N0' dn 1 70 a 235 sont des dchantillons de llotterdam. |
|
Bcaucoup dc sable et de pierre. Beaucoup ile sable idem |
XII
1. |
2. |
f 3. 1 |
| 4. | |
5. |
0. |
7. | |
8. |
u cc Q |
PROVENANCE |
Classification, faite par doux omployós diffóronts. | |||||
« _o |
ET ESPÈCE | ||||||
DU SUCKE. |
Numero Java. |
Qualitü. |
Clasac. |
Numéro Juvn. |
i Qimlitu. |
Clnssc. | |
201 202 203 201 205 200 207 208 200 210 |
Java n n n u rt n // n u |
ca. 8 7* 8i c». 8 8! lOi c». fJ 9i Ui |
extra faible tres faible extra faible bonne m. mollc w faible // // jonnp m. huiuide extra faible |
III IV IV III III III III 111 III III |
9 cquot;. 8 7 ü 8 ca, 9 11) 8 9 9 |
trés faible ff extra faible inolle w trés faible n ff trés humide trés faible |
in . IV IV III III IV III IV III III |
211 212 213 214 215 210 217 218 219 220 |
1/ n // // // n n n n n |
1Ü lü (1. 10 114 m ca. 15 14 14 14i c». 15 |
bonne a trés bon. l)oune ra. hu midi' bonne tres bonne /; belle trés bonne belle ff » |
II II II II II II 11 11 II II |
10 c». 10 C». 11 12 ia 15 13 14 u cquot;. 15 |
bonne humide molle trés bonne bonne trés belle trés bonne trés belle belle M |
II III 11 11 11 1 11 11 II II |
221 222 223 224 225 220 227 228 220 230 |
// // // n n // ,/ // if n |
15 ca. 15 15 15 J 15 lö Ui d. 1U lii d. 14 |
bonne in. luolle trés bonne bonne bonne a lr. bonne bonne // tr.bonnera hum // belle trés bonne a belli |
i II i i i i II a II ii i |
c». 15 ca. 15 equot;. 15 15 ca. 15 15 14 10 14 14 |
molle trés bonne molle bonne // // trés bonne | trés belle belle 1 |
11 II 11 I 11 I II II ! II II |
231 232 233 234 235 230 237 238 239 240 |
tf ff u ff ff ft n tt tf n |
d. 15 (1. 15 c«. 15 cquot;. 15 15 11 14 14 14 14 |
trés bonne a belli trés bonne bonne n 0 trés bonne n ff If belle |
i i ii u I II 11 11 11 II |
15 15 e*. 15 15 15 14 d. 14 d. 14 14 d. 14 |
// // inolle bonne // trés bonne w trés belle belle |
I I II 1 1 11 11 11 11 II |
xin
Wi:th(i(le JJi-lge. |
|
10.
O.
14.
15.
17.
KENDEMENT CAI,tUI,K.
Kkuauqvks,
80 67 67 80 80 67 80 67 80 80
83.6 83.6 76.9 95.9 94.4
84.4 89.2
85.5 91.5 83.0
82.16 83.64 79.(50 93.56 91.62 83.68 87.90 83.HO 88.88 82.22
87.C
88.4 85.ö 9ü.2 95.3 89.2
92.1
89.2
93.3
87.5
95-5
94.1 9G.I
97.4 96.9 97.(5 97.3
97.2 9S.1
98.3
8(5.37 S7.22 83.08 93.64 92.59
84.41 87..s4
83.42 89.04 85.5quot;
5.76 5.(50 n.3o 0.83 0.68 3.90
2.67
3.77 1.43
5.68
1.33 1.74 0.83 0.75 0.87 0.64 0,76 0.76 0.69 0.64
3.12
3.10 4.20 0.60 0.56 2.(58 1.92 2.88 1.34 3.44
0.90 0.87 1.32 0.81 0.8 t 1.74 1.17 2 01 1.35 1.11
93.7 92 2 95.0 97.3 95.6
97.0 9(5.8
96.2
97.3
97.1
88 80 88 88 88 94 88 88 88 88
92 82 90.70 93.32 95.86 94.94 96.0(5 95.64 95.46 97.14 97.34
93.10 91.OU 94.1 7
96.49 95,72 96.34
96.50 95.98 97.59 97.77
0.94 1.84 0.56 0.56 0.56 0.44 0,54 0.56 0.48 0.32
0.48 0.40 0.48 0.42 0.22 0.32 0.84 0.88 0.42 0.16
0.81 1.05 0.63 0.33 0.42 0.42 0.30 0.42 0.21 0,21
0.27 0.30 0.30 0.21 0.24 0.30 0.39 0.81 0.39 0.21
97.2
97.0 96.8 97.2
97.5
97.1
94.6 92.8 96.8 98.1
88 88 88 94 88 94 88 88 88 SS
97.08 96.86 96.99 97.51 97.54 96.95 95.63 93.04 96.60 97.99
96.54 96.22 96.56 96.92 96.98 96.32 94.'4 92.6 96.36 97.(52
97.8
97.7
97.8 98.0 98.2 97.8 96.(5 95.5 97.7 98.(5
0.68 0.62 0.73 0.74 0.55 0.61 1.80 1.15 0.89 0.40
Beaucoup de sable et de noir.
lieaucoup de sablo.
|
Les Nquot;s de 236 a 299 soiit. des éeliantilloiis d'Ainsterdani. |
Sable et caillimx.
xiv
. 1 |
2. |
3. |
4. |
5. |
6. |
7. |
8. |
0. |
Si O |
PROVKXANCK |
Classiüoation, |
faite par deux employés dilTóronts. |
olariii | |||||
cd p |
KT ESl'ÈCE | ||||||||
-• |
DU SUCUK. |
Numéro |
Numero | ||||||
Java. |
Qiialitó. |
Classo. |
Java. |
Qiialitü. |
Closso. | ||||
241 |
Java |
14 |
belle |
II |
14 |
trés bonne |
II |
97.3 | |
242 |
M |
U |
ii |
II |
14 |
u |
li |
97.0 | |
24 i |
n |
C. 15 |
a |
II |
cquot;. 15 |
Irès belle |
li |
98.5 | |
244 |
// |
cquot;. 15 |
faible |
ii |
ca. !5 |
trés faible |
li |
94.2 | |
245 |
H |
15 |
bonne |
i |
15 |
trés bonne |
i |
98.1 | |
246 |
H |
15 |
belle |
i |
15 |
bello |
i |
98.7 | |
247 |
n |
15 |
n |
i |
d. 15 |
H |
l |
98.(5 | |
248 |
n |
15 |
tres bello |
i |
15 |
trés belle |
I |
99.1 | |
240 |
n |
18 |
bonne |
j |
1 s |
trés bonue |
l |
98.9 | |
250 |
0 |
18 |
tres bonne |
i |
18 |
u |
1 |
98.6 | |
251 |
ff |
18 |
tres bello |
i |
18 |
trés belle |
I |
99.5 | |
252 |
tt |
is |
ii |
i |
18 |
u |
i |
99.5 | |
253 |
ff |
18 |
ii |
18 |
n |
i |
9.1.4 | ||
254 |
ff |
18 |
ii |
i |
18 |
n |
i |
99.6 | |
255 |
ff |
18 |
ii |
i |
18 |
n |
1 |
99.6 | |
250 |
tf |
19 |
ii |
Extraordinaire. |
19 |
H |
Extraordinaire. |
99.8 | |
257 |
ff |
19 |
ii |
19 |
0 |
ff |
99.4 | ||
258 |
u |
19 |
ii |
// |
19 |
ff |
r |
99.6 | |
259 |
Retterave |
15 |
trés luunide |
i |
15 |
luunide |
I |
97.0 | |
260 |
m |
U |
faible |
ii j |
14 |
trés luunide |
II |
94.4 | |
201 |
Java |
11 |
tros bonue |
II |
d. 11 |
belle |
11 |
96,7 | |
202 |
ff |
11 |
hmnide |
II |
c». 12 |
bomie |
II |
90.5 | |
263 |
ff |
9 |
molle |
III |
c:'. 10 |
molle |
III |
93.3 | |
204 |
If |
9 |
// |
nr |
9 |
;/ |
III |
93.0 | |
265 |
liettcrave |
lü |
Irès luunide |
I |
15 |
luunide |
I |
97.0 | |
266 |
ff |
14 |
faible |
II |
d. 14 |
trés luunido |
11 |
g.'i.i | |
207 |
Java |
9 |
tros buiuie |
i) |
trés bonne |
111 |
94.5 | ||
208 |
if |
11 |
ii |
11 |
belle |
11 |
9 7.a | ||
209 |
if |
14 |
ii |
ii |
14 |
trés bouuc |
u 1 |
97.8 | |
370 |
if |
14 |
ii |
ii |
14 |
» |
97.6 | ||
271 |
u |
14 |
belle |
14 |
belle |
ii |
97.7 | ||
272 |
a |
14 |
ii |
ii |
14 |
u |
a |
93.1 | |
273 |
i/ |
14 |
tres belle |
11 |
14 |
trés belle |
ii |
99.( | |
274 |
if |
14 |
n |
li |
14 |
// |
H |
99,0 | |
275 |
it |
15 |
bonue |
i |
15 |
bonne |
I |
98.1 | |
270 |
ii |
15 |
// |
i |
15 |
molle |
1 |
98,1 | |
27 7 |
ii |
c». 1(1 |
tres belle |
i |
Ca 1() |
trés belle |
1 |
99,1 98.8 | |
278 |
a |
16 |
belle |
IB |
belle |
I | |||
270 |
/f |
d. 18 |
bomie |
i |
(1.18 |
boune |
I |
9S.7 | |
280 |
a |
18 |
trés bonne |
i |
18 |
trés bonue |
1 |
98,C |
XV
10.
0.
14.
13.
15.
10.
17.
11. 12.
«3 a a
olirisalioD.
(ÜUCW.
ipnJros,
l'OUK 100 PARTIES DE SIX'BE. «J Méthode i Méthode tï 'o Frnt^aise. ; Jielge. | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Uemarqves.
RENDEMENT
tin.
97.7 |
0.76 |
0.33 |
0.20 |
96.79 96.16 |
96.8 |
88 |
93.1 |
0.55 |
0.15 |
0.18 |
97.75 96.71 |
97.3 |
8rt |
99,0 |
0,32 |
0.18 |
0.04 |
98.48 98.26 |
98.5 |
88 |
09.0 |
0.25 |
0.16 |
0.06 |
98.55 98.22 |
98.6 |
SS |
98,1 |
0.48 |
0.27 |
0.24 |
97.31 96.76 |
96.0 |
94 |
98.0 |
0.52 |
0.27 |
0.32 |
97.22 96.66 |
90.9 |
94 |
99.0 |
0.85 |
0.21 |
0.10 |
98.38 98.34 |
98.1 |
94 |
98,8 |
0.30 |
0.18 |
0.08 |
9S.29 , 97.92 |
98,3 |
94 |
98.7 |
0.52 |
0.15 |
0.26 |
98.34 98,00 |
98.0 |
94 |
98.6 |
0.49 |
0.09 |
0.22 |
98.44 : 97.74 |
98,0 |
','4 |
XVI
1. |
2. |
3. |
4. |
5. |
0. |
7. |
8. |
0. |
M SJ |
I'ROVENAXCIO |
ClassiHoatioD, falto par doux employés différents. |
I'oljrisj | |||||
as O |
ET KSPÈCE | |||||||
DU SUCRE. |
Numéro |
Numero i |
- | |||||
Javu. |
Qunlitc. |
Clnsse. |
1 Javn. |
Qualite. |
Classe. | |||
281 |
Sunuain |
5 |
trés faible |
IV |
5 |
trés faible |
IV |
83. |
282 |
// |
(i |
n |
IV |
G |
V |
IV |
«8, |
283 |
// |
6 |
u |
IV |
6 |
II |
IV |
87. |
284 |
// |
7 |
u |
IV |
7 |
ff |
IV |
87. |
285 |
II |
7 |
* |
IV |
7 |
ff |
IV |
87. |
280 |
II |
(1 |
n |
IV |
6 |
II |
IV |
85. |
287 |
II |
7 |
H |
IV |
7 |
M |
IV |
88. |
288 |
II |
7 |
H |
IV |
7 |
ff |
IV |
88. |
289 |
II |
8 |
n |
IV |
8 |
faible |
III |
89. |
200 |
H |
7 |
ff |
IV |
7 |
ff |
IV |
8b. |
291 |
II |
-J |
„ |
III |
'J |
II |
.....1 111 |
89 |
202 |
II |
9 |
faible |
III |
9 |
liumide |
III |
91. |
203 |
II |
5 |
Irus faible |
IV |
5 |
trés faible |
IV |
84. |
204 |
II |
(5 |
n |
IV |
6 |
// |
IV |
85. |
205 |
II |
li |
H |
IV |
0 |
// |
IV |
87. |
290 |
II |
7 |
n |
IV |
7 |
ff |
IV |
81. |
297 |
II |
7 |
u |
IV |
7 |
0 |
IV |
S7. |
298 |
U |
7 |
ff |
IV |
7 |
n |
IV |
88. |
290 |
0 |
7 |
u |
IV |
7 |
faible |
IV |
88. |
300 |
. |
8 |
n |
III |
8 |
» |
III |
89. |
301 |
Java |
9i |
tr. bonne m.huin. |
III |
9 |
bonne |
III |
91, |
302 |
ff |
10 |
faible |
III |
cquot;. 10 |
faible |
111 |
93. |
303 |
If |
9* |
tr. bonne in.luun. |
111 |
9 |
bonne |
III |
95. |
304 |
ff |
lOi |
faible |
111 |
in |
trés faible |
III |
93. |
305 |
ff |
cquot;. ID |
bonne mais molle |
III |
9 |
molle |
III |
95. |
300 |
ff |
91 |
tr. bonne in.hum. |
III |
9 |
bonne |
111 |
94. |
307 |
ff |
c». 13 |
extra faible |
III |
(1. 11 |
Ires faible |
111 |
92. |
308 |
ff |
lli |
u |
III |
U |
U |
III |
93. |
300 |
ff |
UÜ |
tres bonne |
II |
13 |
trés belle |
II |
97. |
310 |
II |
14 |
belle |
» |
13 |
quot; |
11 |
98. |
311 |
ff |
1 Ui |
n |
II |
U |
belle |
II |
98. |
312 |
ff |
Ui |
ff |
11 |
13 |
trés belle |
11 |
97 |
313 |
ff |
ui |
ff |
11 |
14 |
u |
11 |
98 |
314 |
II f |
13* |
ff |
II |
13 |
ff |
II |
98 |
315 |
15 |
bonne |
I |
c*. 15 |
bonne |
II |
97 | |
310 |
ff |
15 |
// |
I |
ca. 15 |
trés bonne |
11 |
97 |
317 |
i (1. 15 |
trés bonne u belle |
I |
15 |
Irts belle |
I |
98 | |
318 |
ff |
15 |
bonne |
1 |
e». 15 |
bonne |
11 |
98 (i quot;7 |
310 |
ff |
c4. 15 |
ii |
11 |
ea. 15 |
// |
II |
.'7 |
320 |
II |
r. U |
itrès bonne h belle |
11 |
14 |
belle |
n |
3. |
9. |
10. |
11. |
12. |
13. |
14. |
15. |
10. |
17. |
I'oljfisalion. |
Gluco.v. |
Ccmlm. |
Em |
ItKXUKMKNT CALCULÉ. |
ISI 'rt ra w 5 C/J « f/5 T, |
Rendement cfficiel selon la classification de la colonno 8. |
Kkm.uicjvi s. | ||
-, isac. |
. POUR 100 PAKT IKS DE SUCUK. |
Mi'thode I'ninijnise. |
M i'thoilc Beige. |
£3 quot;3 O yiJ f. | |||||
! 83.S j 88.8 | 87.1 1 87-5 .1 87.4) | 85.0 f 88.0 3 88.3 89.2 8 b. 1 |
7.SO 4.32 5.12 5 12 3.84 6.24 5.12 4.32 4.42 4.41 |
0.93 0 99 1.41 1.32 1.80 1.71 1.50 1.59 1.14 1.41 |
4.72 3.90 2.''2 4.20 •1.22 5.03 5.14 4 04 3 42 3 74 |
83.14 80.77 83.87 81.59 82.88 81.09 84.46 84.17 86.08 85.63 |
77.52 84.38 79 94 82.62 82.58 79 24 84 50 83.52 84.76 84.88 |
70.6 81.7 80.3 80.4 81.1 77.5 82.0 82.2 83.3 82.2 |
67 67 67 6 7 67 67 67 67 80 67 | ||
I |
89 9 91.2 84.3 85.(j 87.7 87.0 S 7.0 88.5 88.0 89.4 |
4.18 3.00 7.08 5.'.i2 5 44 5.28 5.28 4.45 4.80 4.01 |
1.23 1.08 0.99 1.68 1.89 1.41 1.20 1 53 1.41 1.23 |
3.22 2.86 4.78 5.08 4.22 3.81 4.08 3.92 3.72 3.08 |
80.98 88.41 83.89 81.09 84 99 84.42 85.10 84.02 84.56 86 03 |
85.80 87.30 78 50 80.22 83.24 82.5'5 82.80 83 88 82.92 84.90 |
84.4 85.2 70 2 77.3 80.3 79.3 80.6 8J.3 81.6 83.7 |
SO 80 07 07 07 07 07 67 67 80 |
Beiuiooii)) lt;lc sable, idem Morceaux de bois. Heaucoup de sable, idem |
91.8 93.5 95.3 93.6 95.h 94,5 92.0 93.2 97.0 98,2 |
1.00 2 29 0.90 1.83 0.90 0.99 2.88 1.92 0.58 0.34 |
1.05 0.63 0.96 0 69 0.69 1.26 0.78 1 32 0.24 0.18 |
1.12 1.82 1.02 2.20 0.-2 1.80 2 2(1 1.10 0.31) 0.2) |
91.47 92.05 92.21 91 79 93.48 90.42 90.23 89.22 90.95 97 08 |
91 42 9,U4 92.22 . 90,62 9 •.'.62 90.90 88.18 88.78 95 88 90.-2 |
93.0 91.7 92.7 91.5 93.4 92.5 89.9 90,7 97.0 97.6 |
SO 80 8 ) 80 80 80 80 SO 88 88 |
Les Xquot;s 300 ii 4 )5 sont des echaiitillons de Rotterila;n, Bcaueoup de sable et (ritupuretds. | |
98.7 97.0 »8.1 98.3 97 4 97.9 98 2 98.0 97.3 93.3 |
0.35 0.48 0.88 O.I'J 0.71 0.a3 0.38 0.4S 0.41 0.30 |
0.15 0.24 0.1S 0.24 0.21 0.21 0.18 0.2? 0.21 0 15 |
0.22 0.48 0.30 0 34 0.4(1 0.26 0.20 0.30 0.06 0.1(1 |
98.29 96.92 97.00 97.02 90.90 97.34 97.70 97.21 90 70 97.87 |
97.86 96.0 1 96.76 97.2(1 95.74 96.12 96.86 96 02 95 5 1 96.90 |
es.i 9 7,1 97.6 97.1 90.4 97.6 97.6 87.0 96.4 98.0 |
88 88 88 88 88 88 94 83 fSS 88 |
Q lt;) |
win | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
XIX.
0. |
10. |
11 |
12. |
13 |
14. |
15. |
16 ; |
17. | |
}c. |
I'ulirisatlon. |
(lliicose. |
ODiircs. |
tiu. |
HENDEMENT CALCUI.É. |
^ i W a c/i quot; t/i i: W ,£ 1 » ' O r*- |
lt;—lt; , QO « es •r* o © a O 1/2 O Cd O S quot; S a ^ quot;Sg- ® p-t sa ^ O O |
KEMAUql'ES. | |
POUIl 100 PARTIES DE SUCHE. |
Méthodo Fraii(;aise. |
Mrthodc Belgo. | |||||||
V V V v i |
9S.0 97.0 97.8 96.4. 97.9 97.4 97.2 97.8 97.7 98.6 |
0.60 0.73 0.55 1.20 0.55 0.60 0.80 0.56 O.ö'i 0.62 |
0.24 0.28 0.27 0.36 0.15 0.45 0.24 0.21 0.1S 0.15 |
0.40 0.41 0.36 0.68 0.38 0.50 0.58 0.48 0.40 0.42 |
97.36 96.76 97.03 95.54 97.55 96.02 96.63 97.25 97 29 98.28 |
96.80 95.92 96.32 94 28 96.54 95.70 95.52 96.46 96.24 98.04 |
97.0 98.7 97.1 94.ü 97 0 96.9 96.4 97.0 97 0 97.1 |
88 88 88 88 88 88 88 88 88 88 | |
97.3 95.5 96.8 91.4 96.3 87.7 91.0 8^.3 85.6 94.3 90.1 95.0 93.3 90.0 88 9 88.7 88.8 87.7 90.4 86.1 |
0.87 1.37 0.9 1 2.67 0.96 5.60 1.96 4.42 5.60 2.40 |
0.21 0.78 0.45 1.50 0.57 0.99 0.99 1.62 1.35 0.45 |
0.66 0.96 0.60 2.24 0.66 3 30 1.41. 0.84 4.40 1.54 |
96.85 93.53 95.54 87.04 91.62 88.10 91.18 84.10 82.74 93.52 |
95.84 93.48 94.84 86.82 93.90 82.44 90.74 80.38 79.34 91.74 |
90.3 94.0 94 9 86.8 91.2 83.8 91.1 81 4 78.4 91 3 |
88 88 88 67 88 80 88 67 67 80 |
Beancoup de sable ct d'iinpurelcs. | |
3.46 1.12 2.60 4.22 4.20 4 32 4.45 5.60 3.07 4.96 |
1.44 0.90 1.35 0.72 0.93 1.53 1.47 0.96 1.50 1.71 |
2.50 1.02 1.84 2.86 2.64 2.92 2.90 3.36 2.60 3.82 |
86.21 92.22 88.44 88.89 87.04 84 78 85.13 86.21 86.17 81.06 |
85.00 91.76 88.18 85.68 83.24 83.20 83.46 82.50 85.41 79.32 |
80.7 93.3 88.'! 80.1 85.0 81.3 84.8 81.7 85.2 80.7 |
67 88 80 67 80 (17 (W 67 80 67 |
Beaucoup d'itnpurc-tcs. | ||
88 4 86.8 87.3 88.8 8S.7 91.4 88.0 88.1 81.0 84 7 |
4.96 5.76 5.44 4.75 4.03 2.67 5.12 5.12 8.96 5.44 |
0.90 1.08 0.99 0.78 1.47 1.32 1.02 0.84 1.38 1.17 |
3.10 3.14 3.28 2.92 2.76 2.10 3 26 3.08 4.66 4.14 |
86.90 84.91 85.64 87.65 84.89 87.67 86.14 80.87 79.16 82.41 |
83.26 80.88 81.50 83.68 82.84 86.68 82.68 82.70 72.64 77.10 |
83.3 81.9 82.2 84.1 84.1 88.2 82.6 83.1 73.8 78.4 |
6 7 80 67 80 67 80 80 67 67 07 |
1. |
2 |
3. |
4. |
5. ! 8. i |
7. |
8. | ||
ui M C4 O quot;« 381 382 383 384 385 388 387 388 389 370 371 372 373 374 375 378 377 378 370 380 |
PH0V FA'ANCK ET ESPÈCE DU SU CUE. |
Classification, faito par doux omployós dilïóronts. |
l'iiljn | |||||
XnilUTO Java. |
Qualitv. |
Classc. |
Numero Java. |
Qimlité. |
Classe. | |||
Java n 1/ n n n f/ u // U |
(J 71 91 8! 1U ca. 9 14 15 14! 11! |
faible ct iiumlde trés faible bunne m. iuunide bonne in. mollo trus faible faible belle bunne belle U |
iii iv iii iii iii iii ii i 11 ii |
ca. (J 7 9 ca. 9 11 8 14 d. 14 14 11 |
faible trés faible humide molle trés faible H tres belle molle tres belle belle |
iii iv iii iii iii iv 11 n ii ii |
9( 8: 9 c 9c 9 8i 9' 9' 96 95 | |
1 W Hi ! 13! „ c». 10 II 1' II « o». 12 10 d. 7 |
n n trés bonne extra faible bonne in. molle extra faible tres b. in. Iinmide extra laible faible extra faible |
ii ii 11 iii iii iv iii iii 111 iv |
13 e». 14 13 c». 12 c*. 10 equot;. « 9 11 10 7 |
trés belle belle trèi bolle faible molle trés faible Iros bonne Ires faible faible extra faible ' |
ii ii ii ii in iv m in in iv |
9V 9quot; 9i 9 s u: 8' 9c 9 9L 81 | ||
381 382 3S3 384 385 388 387 388 389 390 |
Bcttcrave quot; a ii 'i ii V '! n ii |
1U ca. 12 d. 10 cquot;. 10 12 1U IU 13| 15! 1lt;U |
bonne in. luimide H bonne m. e. hum. bonne in. Iiumide It n tr. bonne m. hum. II trés bonnen belle lr. bonnem. hum |
ii 11 iii iii ii ii 11 11 i 11 |
11 e\ 12 cquot;. 10 ca 10 d. 11 11 e». 12 d. 12 d. 15 e». 10 |
faible tros humide extra faible trèi huiuide humide n n n trua bonne humide |
ii ii in in ii ii ii ii i in |
9: 9^ 91 91 92 9 94 9; 98 93 95 93 94 95 93 93 // 95 93 94 |
391 302 30 J 394 305 308 3 07 308 390 -too |
H U » // H U u H K |
1U bonne in. luimide 131 jbouuem. tr. luim 1 H U'i : 12! 1U 1H quot; 1U 13! : III jtr.ljouue m. liuui |
ii 11 11 ii 11 ii ii 11 ii 11 |
c1». 12 13 e». 12 cquot;. 12 e*. 12 d 11 11 c* 11 cquot;, 1 :i 11 |
trus Iminide // huiuide u V M n // Ires humide humide |
ii ii ii ii ii ii ii ii ii u |
XXI
12.
11.
13.
14.
15.
16.
17.
O. 10.
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UKNDEMENT CALCULÉ.
I'uLirisaliod.
(illKIIW.
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KKMAEQVES.
a «-r
Métliodo l'raucnise.
Méthode Hclge.
85.1 79.0 90 5 93.0 f-0 4 84 2 98.0
96.2 97.0 97.9
90 9 90 5 96,0 89.5
93.3 82.3 91.5 89.3 90.5 78..-)
89.53 81.01
88.80 92.90 89.'!5 83 55 98.1 l 96.99 97.89 98.07
80 07 80 80 80 07 88 88 88 88
88 88 88 88 80 67 80 80 80 67
88 88 80 80 88 88 88 88 94 80
8S 88 88 8H 88 88 ii 88 88 88
80.52 78.02 88.52 91.96 80.32 83.1(5 97.7-1 90.12 97.20 97.3^
96.04 90.58 90.86 87.70 93.10 80.84 91.78 88.30 90.06 80.02
89.88 89.24 85.50 8S.18 88 10 90.50 90.80 90.02 96.14 89.40
88.98 88.89 85.13 80.29
85.99 90.03 90.52 89 07 90.95 88.35
91.73
8'.i.28 8X27 90.9 J 87.31 88.98
H
91.63 89.81 90.18
87 9 88.1 83 7 80.1 80.0 90.2 90.2 88,8 90.7 88.2
92.18 90.10 00.50 93.10 89.02 89.90
If
92.56 90.20 91,00
91.5
89.3
89.4 90.8 87.3 88.0
M
90.1 88.8
90.2
1'erdu.
XXII
4.
5.
3.
0.
1.
7.
Classifloation, faito par doux employos différents.
PuUris;
1'UOV KNANCE ET KSl'ÈCK DU SUCHK.
401
402
403 401 405
A.
B.
C. 1.
10.
A.
D. F. G
H. O R V. IJ.
z
400
407
408
409
410
411
412
413
414
415
416
417
418
419
420
421
422
423 4 24 425
Numéro Java. üualitu. Classc. Numero Ju va. Quulité. Classo. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
XXIII
0. |
10. |
11. |
12. |
13. |
14. |
15. |
10. |
17. |
Nirisalion. |
(jlllfflSf. |
Oalres. |
Kau. |
KKNDKMUNT CAIiCUL£. |
RICHESSE. Methode Néerlandaise. |
Rendement official selon la classiiica-tien de la colonne 8. |
K KMAUqiKS. | |
l'OUU 100 rABTIKS UK SL'CRt. |
^lc'lholt;lc I''ran9ai8o. |
Méthode Belgo. |
93.8 |
0. |
1.50 |
2.72 |
88.55 |
90.32 |
88.1 |
80 | ||
93.(5 |
0. |
1.44 |
2.7« |
88 56 |
89.96 |
88.2 |
80 | ||
9 4., 2 |
0. |
1.02 |
2 50 |
90.63 |
90,90 |
89 5 |
88 | ||
1)5.4 |
0. |
0.87 |
2 Cgt;1 |
92.36 |
93,12 |
91.9 |
88 | ||
94.6 |
0. |
1.38 |
2.£8 |
89.77 |
91.58 |
89.2 |
80 | ||
88.1 |
4.22 |
0.51 |
5.72 |
87.72 |
84.74 |
*3.3 |
80 |
Eolmntillons requs de | |
89.6 |
4.61 |
0.54 |
3.G2 |
89.25 |
85,90 |
84.1 |
80 |
M. Ie controleur | |
93.2 |
1.92 |
1. »7 |
1.68 |
88 69 |
89.36 |
90.2 |
80 |
Gousseus. | |
94,1 |
1.47 |
1.59 |
1 i22 |
89.02 |
90.40 |
91.3 |
80 |
Idem | |
1,J14 |
4.22 |
0.57 |
2.02 |
90.81 |
88.24 |
87.6 |
88 |
Idem | |
9(5.2 |
1.60 |
0 21 |
0.81 |
95.99 |
94,30 |
94.7 |
88 |
Kclinntillons repus de M. rinspquot;Cteur | |
115.2 |
1.67 |
0.87 |
0.56 |
92.71 |
92.08 |
93.2 |
88 | ||
96 I |
0. |
0.90 |
1.30 |
92.95 |
93.40 |
92.G |
88 |
a Amsterdam, | |
96.6 |
1.20 |
0.24 |
0.64 |
96.16 |
94,64 |
91.5 |
88 |
Idem | |
i Ü6.9 |
0.90 |
0..-11 |
ü.4() |
95.41 |
94,86 |
95.7 |
88 |
Idem | |
97.1 |
0.90 |
0.36 |
0.43 |
96.14 |
95.28 |
96.7 |
88 |
Idem | |
98.0 |
0.46 |
0.30 |
0.22 |
97.10 |
96.62 |
97.3 |
88 |
Idem | |
95.3 |
1.74 |
0.51 |
l.OO |
94,09 |
92.76 |
93.0 |
88 |
Idem | |
06 4 |
1 47 |
0.24 |
0.82 |
96.05 |
94.60 |
95.1 |
88 |
Idem | |
' 91.3 |
2 27 |
0.57 |
0.88 |
93.06 |
91.00 |
93,0 |
80 |
Idem | |
• 9().5 |
1.05 |
0 57 |
0.80 |
94.85 |
94.50 |
95.5 |
88 |
Cnilloux. | |
| 95.2 |
1.71 |
0.72 |
0.9(1 |
93.25 |
92.50 |
93.0 |
88 |
Sable. | |
95 3 |
1.60 |
0.81 |
0.84 |
93.00 |
92.50 |
94.4 |
88 | ||
; 9S.o |
1.01 |
ü.15 |
0.30 |
97.80 |
96.98 |
96,8 |
94 |
Cailloux. | |
i 97.9 |
0.90 |
0.24 |
0.36 |
97.36 |
96.76 |
96.6 |
94 |
Idem. | |
| '.15.2 |
1.88 |
0.78 |
0.81 |
93.10 |
92.48 |
9i.2 |
88 |
Idem. | |
','8.7 |
0.50 |
0.24 |
0.14 |
98.04 |
97.86 |
98.5 |
94 |
Impuretcs. | |
97.5 |
0.72 |
0.42 |
0.42 |
96.27 |
95.90 |
97.0 |
88 |
Sable. | |
9 7. a |
O.^S |
0.12 |
0.36 |
97.75 |
96,72 |
97.6 |
94 |
Impuretés. | |
I |
91.2 |
1.47 |
1.53 |
l.lfi |
89.33 |
90 54 |
91.2 |
80 |
Cailloux. |
O^.O |
0.72 |
0 24 |
0 30 |
97.40 |
96 78 |
97.8 |
94 | ||
96.0 |
1.60 |
0.81 |
0.80 |
93.70 |
93,86 |
9 f.6 |
88 |
Idem | |
97.9 |
0.87 |
0.15 |
0.34 |
97.66 |
96.72 |
97.0 |
94 | ||
96.6 |
1.12 |
o.(;3 |
0.68 |
94.77 |
94.62 |
95.1 |
88 |
Sable. | |
98.9 |
0.38 |
0.03 |
0.0)! |
98.91 |
98.12 |
98,6 |
94 | ||
itnaiu |
98.6 |
0.40 |
0.06 |
0.18 |
98 53 |
97.64 |
98.2 |
96 | |
98 6 |
0 41 |
0.06 |
0.20 |
98.52 |
97.68 |
07.7 |
94 | ||
98.6 |
0.38 |
0.21 |
0.14 |
97.99 |
97.60 |
97.8 |
91. | ||
9\7 |
0.32 |
O.d 6 |
0.12 |
98.61 |
97.72 |
98.3 |
94 |
Idem | |
I |
89.') |
3.71 |
1.80 |
2.00 |
84,53 |
83.68 |
85.4 |
80 |
XXIV | ||||||||
1. |
2. |
3. |
4. |
5. |
e. |
7. |
8. | |
w ai |
PROVEXANCE |
Classiflcation, faito par doux otnployóa diffóronts. |
Poljr | |||||
a) |
ET ESPÈCE | |||||||
DU SUCRE. |
Numero Javn. |
Qmililc. |
Cliisse. |
Numéro Java. |
Qualitó. |
Classe. | ||
420 427 428 429 430 431 432 433 434 435 |
.lava Surinara // Cuba n Java // n Betterave Java |
11 7 8 10 ID 11 12 13 U 14 |
bonne m. hnmide tres faible u n u bonne bonne m. luunide ii bonne if |
11 IV IV m ui n ii ii ii ii |
1U 7i 8 9* 9! 1U ea. l.i 13i ia Uk |
boniif m. iiumide trus faible ii a H bonne bonne in. humid;' u bonne n |
11 IV III HI II |
9 8 8 8 8 9( 9( 9 9 9i |
436 437 438 439 440 441 442 443 444 445 |
H // // u V // // // u ir |
18 18 18 18 18 18 18 19 17 14 |
tres bonne belle ii ii ii trés bonne belle 1! 1! bonne |
i i i i i i i Extraordinaire. I II |
18» l«i 181 18} 18} 18} 18} d. 19 17 14} |
trés bonne belle * H trés bonne belle trèj bonne H bonne |
i 9 I 9f i 9' I 9 i 1 9 I s 9 i 9 Ez!raortlinuir\ D I «K II 9' | |
440 447 448 449 450 451 452 453 454 455 |
ti // // // // n // Suriuam // // |
14 14 14 15 11 10 9 11 10 9 |
// // H tres boime mollfi tres mollc mollu fuiblo tres faible u |
11 11 11 I 11 II III III III III |
d. 14 (i. 14 d. 14 d. 15 m 10i 91 in loi 10 |
ii ii ii trés bonne bonne m. humide n N 11 11 If |
11 II I II II HI III III III |
'J 9 Ü' 9; 9- SI 9; 91 9] |
450 457 458 459 480 401 402 403 404 405 |
Java // // quot; H 11 quot; n |
10 11 9 10 11 12 13 14 13 18 |
faible rnolla trés inolle mol Ie bonne in. immidc n boune trés bonne quot; |
HI 111 111 11 11 11 11 11 * 1 |
ca. 11 d. 11 ca. 10 10} 111 l.'l 13} 141 151 IS} |
If 11 molle tres molle bonne in. humide if bonne fi trés bonne n |
III 11 11 11 11 11 I I |
01 92 92 92 91 96 97 98 98 9! |
XXV
. |
0. |
10. |
11. |
12. |
13. |
14. |
15 |
10. |
17, |
I'oljrisalioD. |
(iltlCO.W. |
CcnJrcs. |
Kau. |
BENDEMENT CALCULÉ. |
Qj 'a w | ■■/3 !- w -s Ü quot; ^ O J3 |
Eendement Officiel selon la classification do la colonne 8. |
REMARQUES. | ||
se. |
l'OUU 100 l'AUTIES DU SUCRE. |
Methode Fruu^aise. |
.Méthode lielgc. | ||||||
96.7 , 84.8 | 86.5 l 86.7 I 87.3 96.6 96.8 98.0 96.9 : 98.2 98.9 1 98.8 99.0 98.9 98.4 99.0 99.0 tin 99.2 98.7 97.6 |
1.20 5.28 4.65 4.61 4.22 1.12 1.22 0.76 0. 0.45 |
0.30 1.59 1.17 0.81 0.84 0.36 0.36 0.33 1.38 0.33 |
0.56 5.30 5.50 5.10 4,76 0,54 0.5 -i 0,32 0,33 0.22 |
96.05 «0.99 83.95 85.40 85.77 95.72 95.95 97.09 92.07 97.19 |
94.76 78.42 81.60 81.56 82.16 94.48 94 98 96.83 94.18 96.93 |
95.7 75.4 78.4 79.3 79.9 95.0 95.1 96.8 95.8 97.1 |
88 67 80 80 80 83 88 88 88 83 |
De N»s 406 a600soiit des échantillona d'Amstcrdain. | |
0.40 0.41 0.10 0.40 0.35 0.30 0.43 0. 0.11 0.60 |
0.06 0.06 0.09 0.06 0.15 O.OO 0.06 0.03 0.09 0.30 |
0.14 0.14 0.1 !■ 0.10 0.10 0.12 0.12 0.04 0.10 0.48 |
98,83 93.73 98.82 98.83 98.11 98.89 98.94 99.09 98.52 96,7.') |
98.20 98.00 98.10 98.16 97.13 98.32 98,40 98.44 97.76 96.08 |
98.0 98.2 98.3 97.7 98.2 98.2 98.5 98.3 98.5 96.6 |
94 94 94 94 94 94 94 96 94 88 | |||
r i r i ------ |
97.4 97.0 97.1 98.6 94.3 93.6 93.3 92.0 91.4 91.0 |
1.01 0.90 0.89 0.49 1.83 1.92 2.13 1.80 1.98 2.13 |
0.21 0.33 0.42 0.21 0.84 1.02 1.20 0.54 0.(16 0.73 |
0.64 0,43 0.52 0.26 1.48 1.62 1.66 3 34 3.74 3.76 |
97.01 96.14 95,93 98.02 91,97 90.67 89.81 90.71 89.75 «9.19 |
96.10 95.08 95.32 97.78 91.30 90.10 81.68 88.51. 87.86 87.18 |
96.2 96.3 96.0 97.3 91.6 91.0 90.1 88.7 86.1 85.6 |
83 88 88 94 88 88 80 8') 80 80 |
Iinpurctés. Sublc. liU-m. lilem. Idem, Idem. |
91.5 92.4 92.9 93.6 9 4.-2 96.5 97.5 98.3 98.2 99.0 |
2.09 1.G5 2.05 1.92 1.92 1.37 0.83 0.46 0,47 0.80 |
0.66 0.63 1.14 0.99 0.72 0.36 0 36 0.30 0.18 0.06 |
3,40 8.12 1,70 1 44 1 43 0.66 0.80 0.24 0,20 0.03 |
93.89 90.74 8.1.60 90.77 92.32 95.70 96.52 97.41 97.73 98.89 |
87.78 89.02 88.86 89.92 91.16 94.5 ; 95.84 97.U 96.90 98.28 |
86.6 88.2 89.3 89.6 91.6 95.5 96.6 97.4 98.0 93.9 |
80 80 80 83 8S 88 88 88 94 91 |
Idc;u. 4 |
ww | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
X Wil | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
WVJIl | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
te
XXI X | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
I
XXX
9.
4.
3.
7.
1.
2.
8.
5.
I'UOVENANCK ET ESPÈCE ClassificatioD, faito par doux omployóa diö'órents. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
XXXI
• |
9. |
10. j 11. 12. |
13. ! 14. 15. 10. i 1 i |
17. | |||||
ilamalion. |
(ïlucose. |
Ccudres. |
Eau. |
KENDEMENT calculi':. |
cS cn rt S J VJ W -tJ s te gt;—( O |
Rendement officiel selon la classification de la colonne 8. |
llEUAIitJL'KS. | ||
sc. |
POUB 100 I'AUTIES DE SUCRE. |
Methode Frauyaisc. |
Mt'thodo Belgo. |
98.0 |
0.70 |
0.24 |
0.3(5 |
97.40 |
96,82 |
96.9 |
88 | |
98.0 |
0.09 |
0.18 |
0.24 |
97.(50 |
96,70 |
96.9 |
88 | |
98.0 |
0.G9 |
0.09 |
0.32 |
97.91 |
9 «. 7 8 |
96.7 |
88 | |
97.8 |
0.65 |
0.27 |
0.28 |
97.07 |
96.30 |
96.9 |
88 | |
97.9 |
0.73 |
0.27 |
0.38 |
97.20 |
0(5.66 |
96.5 |
88 | |
97.8 |
0.7(5 |
0.3(5 |
0.42 |
96.80 |
9(5,52 |
96.5 |
88 | |
98.5 |
0.48 |
0.15 |
0.22 |
98.13 |
97.54 |
97.0 |
88 | |
97.5 |
0.88 |
0.30 |
0.50 |
9(5.7.5 |
96.0 S |
96.0 |
88 | |
97.lt;i |
0.83 |
0.30 |
0.50 |
96.83 |
96.24 |
96.1 |
88 | |
95.1 |
1.55 |
1.08 |
0.82 |
91.84 |
92.04 |
92.7 |
88 | |
93.5 |
2.24 |
0.87 |
1.42 |
91.20 |
89 90 |
90.8 |
88 | |
93.2 |
2.35 |
0.75 |
1.54 |
91.36 |
89,30 |
90 8 |
88 | |
91.5 |
2.00 |
0.75 |
1.18 |
92,55 |
91.30 |
92.5 |
83 | |
94.5 |
2.00 |
0.T5 |
1.18 |
92,55 |
91.30 |
92.5 |
88 | |
9t.9 |
1.(55 |
i .08 |
0.86 |
91 67 |
91,76 |
92.0 |
88 | |
93.9 |
2.40 |
0.84 |
0.80 |
91,76 |
90,2 ) |
91.4 |
88 | |
91.2 |
2 18 |
0.75 |
1.38 |
92.30 |
91,23 |
91.5 |
88 | |
95.0 |
1.47 |
1.05 |
0.84 |
9 1.8 l |
91.82 |
92.8 |
88 | |
9:).0 |
1.35 |
1.08 |
1.10 |
91.67 |
92.00 |
94,6 |
88 | |
95.0 |
1.37 |
1.02 |
0.90 |
91.89 |
91.82 |
92.6 |
88 | |
95.0 |
1.37 |
1.14 |
0.88 |
91.47 |
91.80 |
93,9 |
88 | |
94.9 |
1.71 |
1.03 |
0.9 1 |
91.70 |
91.90 |
93.1 |
88 | |
92.8 |
2.43 |
0.93 |
1.52 |
90.! 5 |
88.7 2 |
90.5 |
88 | |
93.1 |
2.74 |
0.57 |
1.59 |
92.01 |
89.52 |
91.4 |
88 | |
95.0 |
1.2S |
1.02 |
0.82 |
91.8(5 |
91 68 |
93.0 |
88 | |
93.1 |
3.15 |
0.Ö9 |
1.50 |
91.73 |
89.80 |
89.7 |
88 | |
93.9 |
2.i9 |
0.90 |
1.48 |
91.52 |
9 ).80 |
89.8 |
88 | |
1 U5.ü |
1.32 |
0.Ü0 |
0.90 |
93.94 |
92.98 |
93.4 |
88 | |
195.8 |
1.28 |
0.45 |
0.90 |
9 t (55 |
93.36 |
93.5 |
88 | |
95,8 |
1.32 |
0.42 |
0.82 |
94.77 |
93.30 |
94.0 |
88 | |
95.8 |
1.35 |
0.48 |
0.88 |
94.57 |
93 38 |
93. t |
88 | |
95.9 |
1.37 |
0.48 |
0.86 |
94.68 |
93,58 |
93.5 |
88 | |
[lö.3 |
0.7(5 |
O.üG |
0.70 |
94.25 |
93,80 |
94.7 |
88 | |
19.9 |
0.80 |
0.54 |
0,70 |
93.28 |
95.04 |
94,8 |
88 | |
)(i.0 |
1.28 |
0.42 |
0.86 |
94.96 |
93.72 |
92.8 |
88 | |
11.3 |
3.93 |
0.57 |
1.9(5 |
90.61 |
87.18 |
87.9 |
88 | |
11.5 |
4.03 |
0.69 |
2.02 |
90.42 |
87.70 |
'88,8 |
88 | |
12.1 |
3.78 |
0.69 |
1.94 |
90.94 |
88.66 |
88.4 |
88 | |
11.8 |
4.32 |
0.69 |
1.94 |
90.82 |
88.42 |
88.1 |
88 | |
11.8 |
4.32 |
0.69 |
1.94 |
90,82 |
88,42 |
88,3 |
88 |
Impuretcs.
Impurclós.
e.
8.
2.
3.
7.
Classification, faito par deux omployós diCFórents. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
I'ROVEN' ANCE KT KSl'ÈCK DU SUCUE.
Java
bonue m.tr. hum
faible ii
bonne bonne mals hum.
bonne bonne raais hum.
K
bonne
lOi 10} 10! 10i 10} 10 114 11! 11! 11!
u u ii u
590 |
ii |
c». 12 |
597 |
ii |
11 |
598 |
ii |
11 |
500 |
ii |
11 |
600 |
ii |
15 |
OOI |
ii |
ca, 5 |
602 |
ii |
e11. fl |
003 |
ii |
5 |
004 |
ii |
c». 6 |
005 |
ii |
e». 6 |
610 |
ii |
lOi |
617 |
ii |
oa. 11 |
618 |
ii |
10} |
610 |
ii |
10! |
620 |
H |
1quot;! |
621 |
II |
10 |
622 |
II |
11! |
023 |
II |
1U |
624 |
II |
cquot;. 12 |
625 |
n |
11! |
cquot;. 6 d. G fii 6{ n
L». 8 8i d. 9 9i c». ö
bonne m. humide ii ii u
extra fuible 0
trés faible
bonne extra iaiblo
tres humide
faible ii
trés bonne trés liuiuide bonne humide bonne
tres faible
faible tros fuible
faible
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
n II JU in li u u in ia u ii u ii 11 ii |
II |
d. 12 |
0 |
II |
11 |
1U |
bonne m. humide |
11 |
11 |
1U |
1/ |
II |
11 |
1M |
0 |
II |
I |
15 |
n |
I |
IV |
4 |
extra faible |
IV |
IV |
4 |
0 |
IV |
IV |
51 |
n |
IV |
IV |
5* |
n |
IV |
IV |
5 i |
// |
IV |
X X X11J
17.
10.
Hdmakqvks.
é P5
88 88 88 88 88 88 88 88 88 88
88 88 88 88 94 07 67 07 07 67
Lps X09 001 h 671 sont des óclmiitillons de Rottenlnm. impuretés idem idem idem iilem
67 |
idem |
67 |
idem |
67 |
idem |
67 |
idem |
67 |
idem |
07 |
idem |
07 |
idem |
80 |
idem |
80 |
idem |
80 |
idem |
88 |
idem |
88 |
idem |
80 | |
SO | |
88 | |
88 | |
88 | |
88 | |
88 |
. |
88 |
|
.2 rt ^ cgcS « 0 ^ O ^ c «• 00 c ■—lt; © 0) •73 O TJ Ö o a 'oj o |
XXXIV
rilOV K NAN Cl', ET BSPÈCE | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
XXXV
9. I 10. |
11. |
12. |
13. |
14. ! 15. 10. 17. | |
I'olarisalion. | Glucose. |
It-ndres. |
tau. |
BENDEMENT CALCULÉ. |
RICH ESSE . pifthoile Neerlandaisc. Rendement officiel selon la classification do la colonne b k «o co | |
I'OUK 100 l'AKTIES DE SUCRE. |
^l(:thodo Frai i^aise. |
Mrthodc Beige. |
94.4 |
2.05 |
1.14 |
1.12 |
91.09 |
91.28 |
91.5 |
88 | |
üli. 0 |
1.53 |
0.36 |
0.96 |
95.25 |
93.98 |
95.4 |
88 | |
94.7 |
2.21 |
0.30 |
1.62 |
94.39 |
92.50 |
95.5 |
88 | |
97.S |
0.02 |
0.15 |
0.40 |
97.48 |
96.42 |
96.5 |
88 | |
96.6 |
1.16 |
0.33 |
0,78 |
95.83 |
94.76 |
95.2 |
88 | |
97.0 |
0.84 |
0.27 |
0.86 |
96 33 |
95.42 |
95.8 |
88 | |
9:2.8 |
8.06 |
0.15 |
1,32 |
93.29 |
88.96 |
89.2 |
88 | |
97.3 |
0.73 |
0.18 |
0.72 |
96.y i |
95.80 |
96.2 |
88 | |
97.0 |
1.08 |
0.21 |
0.72 |
96.62 |
95.44 |
93.8 |
88 | |
98.6 |
0.42 |
0.21 |
0.31 |
98,00 |
97.82 |
97.3 |
88 | |
96.9 |
1.08 |
0.24 |
0.76 |
96,42 |
95.28 |
96.0 |
94 | |
9.s.a |
0.40 |
0.21 |
0.44 |
97.59 |
97.10 |
97.0 |
94 | |
97.9 |
0.60 |
0,21 |
0.36 |
97.36 |
96.56 |
96,7 |
94 | |
98.3 |
0.45 |
0.18 |
0.30 |
97.82 |
97.20 |
97,5 |
94 | |
97.6 |
0.64 |
0.15 |
0.50 |
97.28 |
96.12 |
96,5 |
94 | |
98.5 |
0.54 |
0.06 |
0,40 |
98.27 |
97.76 |
97,5 |
94 | |
9S.4 |
0.21 |
0.12 |
0.36 |
98.07 |
97.34 |
98.0 |
94 | |
98.1 |
0.60 |
0.03 |
0.34 |
98.19 |
96.94 |
97.1 |
94 | |
98.7 |
0,24 |
0.09 |
0.18 |
98.46 |
97.74 |
97.8 |
96 | |
99.1 |
0.27 |
0.24 |
0.20 |
98.35 |
98.58 |
98,1 |
96 | |
79.3 |
9.42 |
1.62 |
5.20 |
76.77 |
70.08 |
71,4 |
67 |
Impurrtcs. |
81.0 |
9.12 |
1.59 |
4,70 |
78.47 |
72.78 |
73.2 |
67 |
idem |
85.8 |
6.72 |
1.05 |
2.78 |
84 36 |
78.86 |
79.0 |
67 |
idem |
83.1 |
7.68 |
1.17 |
4.64 |
81.56 |
75.96 |
76.1 |
67 |
id pui |
86.7 |
6.24 |
0,87 |
3.70 |
85 73 |
81.26 |
97.9 |
67 |
idem |
94.(1 |
2.29 |
0.5 7 |
1.70 |
92.76 |
91.22 |
90.7 |
88 |
idem |
81.5 |
8.96 |
1,35 |
4.30 |
79.76 |
73 28 |
75.3 |
67 |
idem |
88.8 |
4,62 |
1.08 |
3.34 |
86.56 |
84.02 |
83.2 |
67 |
idem |
92.1 |
3.46 |
0.54 |
2,20 |
91.35 |
88.70 |
88.4 |
80 |
idem |
92.8 |
3.33 |
0,66 |
1.98 |
01.60 |
89.80 |
88.6 |
88 |
idem |
92.8 |
3.39 |
0,66 |
2.14 |
91.62 |
i) i.OO |
8^ 9 |
88 |
idem |
95.6 |
1.71 |
0.42 |
1.12 |
94.70 |
113.46 |
1)2.4 |
88 |
idem |
95.0 |
1.92 |
0.63 |
1.18 |
93.43 |
1)2 46 |
91.5 |
SS |
idem |
95.7 |
1.67 |
0.48 |
1.08 |
94.58 |
93.60 |
92,6 |
88 |
idem |
95 8 |
1.67 |
0.33 |
1.16 |
95.20 |
113.88 |
93.6 |
88 |
idem |
95.5 |
1.92 |
0.48 |
1.14 |
94.46 |
93.42 |
94.0 |
88 | |
96 1) |
1.47 |
0.45 |
1.00 |
94.01 |
93.98 |
93.6 |
88 | |
94.7 |
2.43 |
0.60 |
1.32 |
93.41 |
1)2.34 |
91.9 |
8s | |
94.0 |
2.35 |
0.57 |
1.70 |
92.78 |
91.26 |
92.2 |
80 | |
95.8 |
0.90 |
1.02 |
1.14 |
2.53 |
1)3.34 |
94.4 |
88 |
XXXVI
5
O.
8.
1.
2.
7.
1'R()\ DN'AXCE |
Classifloation |
KT KSl'ÈCK | |
DU SUCRE. |
N»mlt;;ro ■ Qimlitó. Jnvn. |
Qimlité.
C'lassu.
Clnssc. Nmm:ro Java. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
II. N. O V. 692 603 004 005 000
|
|
T X \ \ II | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
HXXVIII | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
xxxix
0. |
10. |
11. |
12. |
13. |
14. |
15. |
lö. |
17. | |
'nlirisalioii. |
liliiiose. |
Ccodffs. ; |
F,au. |
rendement |
O CO '3 • ^ W q |
•Si00 •MO© ÏË ^ P TT cfi ir 0 (O ° ■S .3 o | |||
calculé. |
i. J3 T; W -ï 2 ^ |
Keuarqies. | |||||||
* | |||||||||
l'ouu 100 parties de sucre. |
Jfóthode |
Mrthoile |
O |
| g-S | |||||
Krnn^iise. |
lielge. |
-a _3 |
§quot;3 5 M «=.2 | ||||||
(,)7.8 |
0.76 |
0.39 |
0.30 |
96.68 |
90.40 |
9G.5 |
88 | ||
97.9 |
0.76 |
0.36 |
0.32 |
96.89 |
96.02 |
96.5 |
88 | ||
98.1 |
0.80 |
0.12 |
0.32 |
90.90 |
97.00 |
96.7 |
«8 | ||
97.8 |
0.84 |
0.33 |
0.28 |
90.92 |
96.44 |
96.2 |
88 | ||
9S.2 |
0.76 |
0.36 |
0.30 |
97.19 |
97.20 |
96.8 |
88 | ||
98.1 |
O.H3 |
0.36 |
0.26 |
97.12 |
97.02 |
97.0 |
88 | ||
97.3 |
0.78 |
0.54 |
0.40 |
95.67 |
95.52 |
96.2 |
88 | ||
97..r) |
0.84 |
0.45 |
0.48 |
96.20 |
96.04 |
95.6 |
88 | ||
97.3 |
0.83 |
0.45 |
0 40 |
96.00 |
95.56 |
95.4 |
88 | ||
97.4 |
0.87 |
0.57 |
0.38 |
95.69 |
95.76 |
95.6 |
88 | ||
97.3 |
0.85 |
0.57 |
0.51 |
95.48 |
95.50 |
95,8 |
88 | ||
97.3 |
0.83 |
O.jl |
0.42 |
95.79 |
95.58 |
95.4 |
88 | ||
95.3 |
2.13 |
0.48 |
1.02 |
94.33 |
93.04 |
92.6 |
88 | ||
93.5 |
3.46 |
0.03 |
1.48 |
92.44 |
90.78 |
89.6 |
80 | ||
93.4 |
3.60 |
0.03 |
1.52 |
92.39 |
90.72 |
89.8 |
80 | ||
93.8 |
3.20 |
0.60 |
1.40 |
92.56 |
91,20 |
89.0 |
80 | ||
93.7 |
3.11 |
0.60 |
1.48 |
92 64 |
90.90 |
89.7 |
80 | ||
94.6 |
2.00 |
1.08 |
1.12 |
91.69 |
92.06 |
91.6 |
80 | ||
94.4 |
2.29 |
1.05 |
1.14 |
91.48 |
91.46 |
90.9 |
80 | ||
94.Ü |
2.40 |
1.05 |
l.lo |
91.12 |
90.70 |
90.3 |
80 |
Sable ct caill0ux. | |
94.3 |
2.29 |
1.03 |
1.00 |
91.28 |
91.18 |
91.4 |
80 |
idem | |
94.1 |
2.47 |
1.03 |
1.08 |
91.14 |
90.92 |
90.7 |
80 | ||
94.5 |
2.35 |
1.29 |
0.90 |
90.76 |
91.52 |
91.0 |
80 |
idem | |
9 .7 |
1.76 |
1.35 |
1.20 |
90.50 |
91.78 |
90.4 |
80 | ||
95.0 |
1.47 |
0.87 |
1.00 |
93.04 |
93.18 |
92.0 |
, 80 | ||
95.6 |
1.37 |
l.OS |
0.90 |
92.28 |
93.08 |
93.2 |
80 | ||
94.6 |
1.68 |
1.38 |
1.10 |
90.33 |
91.48 |
90.7 |
bO | ||
96.8 |
1.12 |
0.78 |
0.08 |
94.44 |
95.02 |
93.9 |
80 |
Benucoup de sable. | |
96.7 |
1.12 |
0.06 |
0.50 |
94.76 |
94.04 |
93.7 |
80 | ||
| 97.0 |
0.96 |
0.36 |
0.62 |
90.00 |
95.20 |
94.9 |
88 | ||
9G.9 |
1.00 |
0.30 |
0.00 |
90.20 |
95.10 |
95.2 |
8S | ||
97.1 |
0.99 |
0.39 |
0.64 |
90.00 |
95.50 |
95.2 |
88 | ||
96.8 |
1.09 |
0.33 |
0.62 |
90.00 |
94.94 |
91.7 |
88 | ||
97.5 |
1.18 |
0.12 |
0.42 |
97.47 |
96.20 |
95.6 |
88 | ||
97.8 |
1.06 |
0.12 |
0.44 |
97.73 |
90.74 |
95.7 |
88 | ||
97.1 |
1.20 |
0.12 |
0.54 |
97.08 |
95.54 |
95.4 |
88 | ||
97.4 |
1.18 |
(1.12 |
0.52 |
97.37 |
90.10 |
'J5.8 |
88 | ||
96.9 |
1.12 |
0.15 |
0.08 |
90.74 |
95.22 |
95.8 |
94 | ||
97.0 |
1.12 |
0.15 |
0.00 |
90.84 |
95.40 |
95.5 |
94 | ||
97.9 |
0.72 |
0.27 |
0.34 |
«7.19 |
96.62 |
97.2 |
88 |
XI,
6.
3.
1.
5 PROVKNANCE ET ESPÈCK Classification, faite par doux omployós diü'óronts. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
II |
i |
15 |
f |
1 |
faible |
in |
104 |
faible |
III |
ii |
in |
104 |
U |
III |
n |
in |
104 |
u |
III |
if |
in |
104 |
u |
111 |
n |
in |
104 |
111 | |
// |
in |
10{ |
H |
III |
H |
in |
10i |
It |
111 |
bonne |
ii |
Hi |
bonne |
11 |
// |
ii |
Hi |
H |
ii |
747
748 740 7 50
751
752
753
754
755 758
15 10 10 c». Ut c». 10 ca. 10 c». 10 c». 10 11 11
757 !
758
759
760 7Ö1 7G2
703
704 765 760
115
12i 12i 12i 124 124 12i l-'i !3i i:n
li li li li li li ii li li li
13
131 13* 13* 13* 13* 13i (l. U Uk d. 14
li ii li li li li li li li li
767
768 760
770
771
772
773
774
775
776
11 |
quot; |
II |
12 |
„ |
11 |
12 |
• |
II |
12 |
If |
II |
12 |
' |
II |
12 |
. |
11 |
12 |
K |
II |
12 |
quot; |
II |
13 |
bonne m. humide |
II |
13 |
' |
II |
13 |
u |
11 |
13 |
u |
11 |
13 |
II |
11 |
13 |
n |
II |
13 |
n |
11 |
13 |
n |
11 |
13 |
u |
11 |
14 |
n |
11 |
14 |
H |
11 |
14 |
r |
11 |
//
bonne bonne in. humide
tres bonue
bonne
Xl.l | ||||||||||||||
|
0.72 |
0,21 |
0.32 |
97 40 |
96.60 |
97.2 |
88 | |
0.75 |
0.27 |
0.34 |
97.50 |
97.24 |
96.7 |
88 | |
0.72 |
0.24 |
0.30 |
97.30 |
96,58 |
97.3 |
88 | |
0.70 |
0,27 |
0,34 |
97.28 |
96.80 |
96.9 |
88 | |
0.70 |
0,27 |
0,32 |
97.08 |
96.3 S |
97.0 |
88 | |
o.71 |
0.24 |
0.32 |
97.30 |
96.60 |
97.3 |
8S | |
O.fiü |
0.24 |
0.30 |
97.08 |
96.14 |
96.5 |
88 | |
0,45 |
0,24 |
0.12 |
97.81 |
97.42 |
95.8 |
94 | |
0.411 |
0.24 |
0.16 |
97.61 |
97.06 |
98.0 |
94 | |
0.46 |
0.24 |
0.14 |
97.61 |
97,04 |
98.0 |
94 | |
0.45 |
0.24 |
0.12 |
9 7.81 |
97.42 |
97.9 |
94 | |
1.42 |
0.90 |
0.86 |
93,12 |
93.40 |
92.7 |
80 | |
1.47 |
0 90 |
0.84 |
93.24 |
93.62 |
91.8 |
80 : | |
1.57 |
1.08 |
1.14 |
91.94 |
92.58 |
92.3 |
80 | |
1.50 |
1.14 |
1.08 |
91.31 |
91.68 |
92 3 |
80 | |
1.48 |
1.02 |
1,16 |
91,92 |
92.14 |
92.2 |
80 | |
1.50 |
1.02 |
1.16 |
91 63 |
91.56 |
92.3 |
80 | |
1.41 |
1.05 |
1.18 |
91 89 |
92.32 |
92.2 |
80 | |
1.07 |
0.96 |
0.66 |
93 50 |
94.38 |
9 1.9 |
88 | |
1.12 |
0.83 |
0 66 |
93,36 |
93.20 |
94.8 |
88 | | |
1.37 |
0.84 |
0.68 |
93,72 |
94.00 |
94 5 |
88 | |
1.02 |
0,69 |
0.46 |
94 62 |
94.54 |
95.6 |
88 | |
1.12 |
0.72 |
0,'8 |
!'4,35 |
9I..33 |
95.2 |
SS | |
1.01 |
0,72 |
0.54 |
9 1.62 |
91.82 |
95.5 |
88 | |
1.02 |
0.75 |
0.52 |
91.61 |
95 00 |
95.1 |
88 | |
1.08 |
0.69 |
0.56 |
94.84 |
95.08 |
95.8 |
88 | |
1.03 |
0.73 |
0.48 |
94.59 |
94.78 |
95.7 |
8S | |
1.06 |
0.72 |
0.64 |
94.73 |
95.04 |
95.7 |
88 | |
0.9'.) |
0 42 |
0.64 |
95.66 |
94.90 |
95,6 |
88 | |
1.06 |
0.48 |
0.64 |
95.47 |
94.94 |
96.0 |
88 | |
1.0SI |
0,48 |
0.61 |
95.38 |
94.76 |
95.6 |
8S | |
1.08 |
0.48 |
0.64 |
95 46 |
94.92 |
96.1 |
88 | |
i.oy |
0,51 |
0.62 |
95.37 |
94.94 |
95.5 |
88 | |
1.01 |
0.E4 |
0.62 |
95.45 |
95.30 |
95.5 |
88 | |
1.02 |
0,48 |
0.62 |
95.16 |
94.90 |
96.1 |
88 | |
1.08 |
0.18 |
0.64 |
95.56 |
95.12 |
95.9 |
88 | |
1.05 |
0.18 |
0.64 |
95 67 |
95.84 |
96.1 |
88 1 | |
1.28 |
0 27 |
0.52 |
96.78 |
95.98 |
96.2 |
88 | |
1.37 |
0.30 |
0.60 |
96.41 |
95,52 |
96.0 |
88 | |
1.28 |
0.33 |
0.52 |
96.57 |
95.98 |
96.2 |
88 |
X. 1. 11
8.
7.
4.
5.
0.
1.
3.
ClassiÜoatiou, faito par doux omployós diö'óronts.
? rROVKNANCE P KT ESPÈCE DU SUCRE.
Numéro Java.
Qualitu. fu ' Numéro v.' Classe. I jftvu Qualitc. Classe. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
XI.UI | |||||||||||||||||
|
97 0 |
1.42 |
0.24 |
0.56 |
96.63 |
95.50 |
96.0 |
88 |
Les 779 ii 837 sont |
97.1 |
1.23 |
0.27 |
0.52 |
9i'gt;.56 |
95.54 |
96.1 |
88 |
des écliniililions ile |
69.1 |
5.40 |
1.11 |
3.22 |
87.01 |
85.02 |
83.3 |
67 |
llotlenlttui. |
85.5 |
8.00 |
1.17 |
3.32 |
84.08 |
79.64 |
79.6 |
67 |
I mpurctcs. |
87.0 |
7.68 |
0.96 |
3.0') |
86.20 |
82.18 |
81.5 |
67 |
idem |
86.S |
7.50 |
0.96 |
3.28 |
85.94 |
81.88 |
80.8 |
67 |
idem |
87.4, |
6.72 |
1.35 |
2.78 |
84.91 |
82.06 |
82.6 |
80 |
idem |
87.1 |
5.28 |
1.74 |
4.64 |
82.77 |
82.36 |
77.0 |
67 |
idem |
87.9 |
5.12 |
1.65 |
3.44 |
83 83 |
82.66 |
80.7 |
67 |
idem |
88.7 |
4.03 |
1.62 |
3.44 |
84 37 |
83.52 |
80.5 |
67 |
idem |
95.7 |
2.13 |
0.51 |
1.32 |
94.62 |
94.14 |
92.2 |
88 |
idem |
95.7 |
1.60 |
0.66 |
0.82 |
',13.92 |
93.2S |
93.5 |
8S |
idem |
95.3 |
2.74 |
0.03 |
0.90 |
96.10 |
93.32 |
93.6 |
94 | |
95.1 |
2.70 |
0.03 |
1.00 |
95.89 |
93.00 |
93.9 |
96 | |
96.0 |
1.05 |
0.87 |
0.74 |
93.30 |
'.»3.44 |
95.2 |
88 | |
95.5 |
2.(15 |
0.(13 |
1.16 |
93.97 |
93.52 |
93.4 |
SS | |
96.S |
1.42 |
0.45 |
0.66 |
95.69 |
95.20 |
95.8 |
88 | |
96.2 |
1.47 |
0.66 |
0.68 |
94,38 |
94.06 |
95.2 |
88 | |
97.5 |
0.93 |
0.45 |
0.46 |
96.23 |
96.08 |
96.4 |
88 | |
97.1 |
0.90 |
0 48 |
0.48 |
95.74 |
95.32 |
96 4 |
88 | |
96.6 |
1.12 |
0.48 |
0.80 |
95.29 |
94.74 |
95.8 |
88 | |
97 8 |
0.83 |
0.33 |
0.40 |
96.92 |
96 56 |
96.5 |
88 | |
96.9 |
1.09 |
0.69 |
0.72 |
94.85 |
95.24 |
94.7 |
88 |
Morceaux de bois et |
95.7 |
1.92 |
0.78 |
0.86 |
93.61 |
93 54 |
94.1 |
88 |
impuretés. |
98.2 |
0.66 |
0.33 |
0.32 |
97.26 |
97.16 |
97.6 |
88 | |
98.5 |
0.56 |
0.33 |
0.26 |
97.53 |
97.64 |
97.3 |
88 | |
99.1 |
0.43 |
0.21 |
0.26 |
98.50 |
98.74 |
97.9 |
88 | |
98.6 |
0.64 |
0.21 |
0.28 |
9S 04 |
97.84 |
97.4 |
.SS | |
98.5 |
(1.54 |
0.24 |
0.21 |
97.84 |
97.60 |
98.1 |
94 | |
98.5 |
0.41 |
0.12 |
0 22 |
98.22 |
97.50 |
97.5 |
94 |
\__ |
98.7 |
0.56 |
0.12 |
0.14 |
1)8.47 |
97.92 |
97.8 |
96 | |
99.2 |
0.45 |
0.18 |
0.18 |
98.72 |
98 88 |
97.8 |
88 | |
96 1 |
1.83 |
0 66 |
1 02 |
94.40 |
94.44 |
93.8 |
88 | |
98.4 |
0 66 |
0.33 |
0.36 |
97.46 |
97.60 |
96,5 |
88 | |
98.5 |
0.58 |
0.24 |
0.26 |
97.85 |
97.64 |
97.5 |
88 |
Impuretés. |
95.6 |
1.53 |
0.84 |
1.02 |
93.1 7 |
93.24 |
93.5 |
88 |
idem |
96.3 |
1.05 |
0.84 |
1.00 |
93.71 |
94.30 |
94.2 |
88 |
idem |
94.. t |
2.29 |
1.02 |
l.'.H |
91.59 |
91.56 |
91.3 |
88 |
idem |
92.0 |
3.33 |
1.26 |
2.10 |
88.70 |
88.32 |
88.7 |
80 |
idem |
97.1 |
1.01 |
0.60 |
0.64 |
95.34 |
95.52 |
95.0 |
88 |
xi,iv
| ||||||||||||||||||||||||
I 1 I 1 I 1 IV IV IV IV 1 i I I I 1 IV i i IV |
827 |
n |
44 |
ii |
IV |
3 |
1 |
IV |
828 |
ii |
ü |
ii |
IV |
tgt;4 |
// |
IV |
829 |
ii |
74 |
ii |
IV |
8 |
Ires faible |
IV |
830 |
ii |
4i |
ii |
IV |
5 |
extra faible |
IV |
831 |
ii |
cquot;. 7 |
ii |
IV |
7 i |
// |
IV |
832 |
ii |
7 |
ii |
IV |
71 |
tres faible |
IV |
833 |
ii |
04 |
ii |
IV |
d. 7 |
extra faible |
IV |
834 |
ii |
5 |
ii |
IV |
0 |
n |
IV |
835 |
ii |
(i. U |
ii |
IV |
Ü! |
0 |
IV |
836 |
H |
54 |
ii |
IV |
G |
rr |
IV |
837 |
n |
cquot;. 7 |
ii |
IV |
74 |
n |
IV |
838 |
n |
ca. ö |
ii |
IV |
equot;. () |
// |
IV |
839 |
n |
Ca. t) |
H |
IV |
Ca. () |
// |
IV |
840 |
ii |
Ca. Ü |
II |
IV |
Ca. () |
n |
IV |
841 |
ii |
e». (j |
II |
IV |
Ca. ti |
n |
IV |
842 |
ii |
ca. (5 |
II |
IV |
ca. (5 |
ti |
IV |
843 |
ii |
c». Ü |
n |
IV |
C». t) |
n |
IV |
844 |
H |
c». 0 |
n |
IV |
C». (i |
n |
IV |
845 |
II |
ca. b |
a |
IV |
e». 15 |
n |
IV |
846 |
II |
3 |
u |
IV |
4 |
// |
IV |
847 |
II |
3 |
IV |
4 |
n |
IV | |
848 |
II |
3 |
IV |
4 |
n |
IV | |
849 |
II |
3 |
IV |
4 |
n |
IV | |
850 |
II |
3 |
n |
IV |
4 |
// |
IV |
851 |
II |
3 |
v |
IV |
4 |
// |
IV |
852 |
II |
3 |
II |
IV |
4 |
// |
IV |
853 |
II |
3 |
quot; |
IV |
4 |
// |
IV |
854 |
II |
3 |
II |
IV |
4 |
// |
IV |
855 |
H |
3 |
II |
IV |
4 |
quot; |
IV |
858 |
II |
3 |
II |
IV |
4 |
quot; |
TV |
. I
bonnem.tr. hum. bonne in. Immide
bonne bonne m.liumidi1 faible bonne tres faible extra faible
Jftva n
II
n n n
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liuinldc
H
Ires bonne
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M
II
Hi d. 11 14} C. 11
1U 12
4
51 54 H
115
Hi 14i 11
Hi 124 (J (ii 61 6
XI,V | ||||||||||||||||
|
f
92.0 94.3 97.5
94.2
92.3 95.5
73.2
77.3 78.7
73.7
73.3 75.5 812
72.1 79.0
81.2 75.0 72.9 76.2 72.9
73.8
73.0 72,7
73.9
73.4
74.1 73.0
75.3 75.0
73.4
72.9
71.5
71.6 73 3 72.5
73.2
73.0
72.1
72.2 72.2
1.24 0.84 0.28 1.04 1.10 0.50 5.14 4.40 3.60 4.50
4.40 4.18 3 32 4.72 3.00 3.50 400 4.00 3.92 4.40
3.70 4.50 4.00 4.04 4.34 4.64 444 4.54 4.30 4.72
88 88 88 88 88 88 67 67 67 67
98.46 93.18 97.20 94.06 92.00 95.80 75.46 81.50 82.70 76.06
4 0.32 78.14 81.22 73.22 83.56 80.80 77.84 74.30 79.06 74.98
77.84 77.42 77.74 7 6.38 77.60 79.14 70 99 76.94 78.04 4 4.52
94.43 93.96 97.41 93.67 90.93 95.23 78.67
82.33 85.56 79.79
79.03 81.73 85.06 77.95 85.75 84.66 82.06
78.34 81.59 78.90
2.13
2.112 0.78 1.24 2.34 1.05 8.00 3.85 7.04 8.(14
8.80 8.04 7.04 9.41 7.30 6.16 8.96 9.45 8.32 9.48
8.91 8.20 8.00 8.00 7.68 7.04 8.00 7.80 8.00 8.10
8.32 8.32 8.75 8.32 8.32 8.00 8.32 8.90 8.90 8 50
93.lt;i 93.5
98.2
96.1
94.0
97.3 82.5 8().ü
87.2 82.9
82.5
84.1
86.6 81.1
87.5 8ü.ü 83.9
81.7
84.8 82.1
84.1
83.7
83.9
83.2
84.0 84.9 8;Ui 83.(1
84.1
82.2
82.4
82.8 81.9 81.9 82.4 82.4
82.7
83.6 83.2
83.8
0.48 0.C3 0.30 0.81 1.29
0.69 1.86 1.77 1.14 1.71
1.83 1.50
1.U 1.8) 1.20 1.14 1.38 1.86 1.71 1.80
1.36 2.04 2.04 1.98 2.10 1.93 2.13 2.01 1.98 2.28
2,10 2.46 2 22 2.16 2.34 2.49 2.67 2.31 2.2 S 2.31
67 67 67 67 67 67 67 67 07 67
67 67 07 07 67 67 67 07 67 67
67 67 67 67 67 07 67 67 67 67
81.61 79.29 79.43 78.94 79.21 80 42 78.81 79.16 79.84 76.92
idem idem idem idem idem Idem idem idem idem idem
idem idem idem idem idem idem idem idem idem idem
4.46 4.70 4.36 4.74 4.72 4.74 4.70 4.62 4.96 4.08
77.82 76.96 77.05
77.11 70.9S 70.35
70.12 78.48 78.19 78.55
74.80 75.84 74.20 74.08 73,00 74,88 75.04 77.70 77.30 77.94
Impuretés.
Ciiilloux.
I mpurctés.
Beaucoup irimpure-tés et decailloiu. Cailloux.
Impuretés et fibres, idem idem
Ja'.i K°' 838 a 872 sont des i chantillon» (V Amsterdam, et sable.
idem idem idem idem
idem idem idem idem idem idem idem idem idem idem
XI,VI
5.
4.
6.
7.
8.
1.
3.
— |
— |
IV |
ea. 5 |
— |
— |
IV |
04 |
— |
— |
IV |
n |
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— |
IV |
G |
— |
— |
IV |
41 |
— |
— |
IV |
74 |
— |
— |
IV |
7 |
— |
— |
IV |
n |
_ |
IV |
G | |
IV | |||
— |
— |
IV |
04 |
— |
— |
IV |
5 |
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— |
IV |
4 |
— |
— |
IV |
5 |
—— |
— |
IV |
(1 |
_ |
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IV |
3 |
— |
— |
IV |
3 |
— |
IV |
1 | |
■ |
_ |
IV |
3 |
— |
— |
IV |
91 |
877
878 870 880 881 882
883
884
885
886
887
888 889 800 801 802
803
804
805 800
trés faiMe
Be n ga le
II II II
Chine Demerary
ii
extra l'aible fail) Ie
extra l'aible trés l'aible
bonne tres l'aible
l'aible extra l'aible
Egypte a
Hav.ine Jnmaique
Java Jaggery
trés l'aible
Macao
rUOVENANCE ET ESPÈCE | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
IV IV IV IV IV IV IV in IV IV |
Classifloation, faito par doux omploycs dilTórents,
IV IV IV IV IV IV IV IV IV III
XI,VII
Mrthode Frnn^aisc. Méthode Beige. V r3 a ^ — ® (U | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Uemabqiks.
17.
W
'-ƒ}
C/2
z'.
14.
15.
10.
RENDEMENT
CALCULÉ.
ifi O
O S O
o ^ 0
ö ^ O
XI,vin
| ||||||||
Classification, faito par doux omployós dilTóronts. |
Numéro Javn.
Clnssc.
IV IV IV IV IV IV IV IV IV IV
IV IV IV IV IV IV IV IV IV IV
IV IV
III
IV IV IV
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Java |
IV IV IV
D.
E, O.
897 |
Macao |
808 |
Manille |
899 |
ii |
900 |
ii |
901 |
ii |
902 |
ii |
903 |
ii |
904 |
ii |
905 |
ii |
900 |
Martinique |
PROVENAXCK ET ESPÈCE DU SUCRE.
Classe. Numéro Juvn. | ||||||||||||||||||||||||||||||
|
n ii
ii quot;
trés faible extra faible (rès faible extra laible
uès faible
extra faible u
bonne m. Immide trés faible
faible trés faible
extra faible
tros faibli' exlia liiible tics fiiible extra laible trus faible
l'aible extra faible
(Jnnlité.
|
IV IV IV IV |
Muthode Fra i^aise | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
Pupc 24, lignc I et 5, en descendant, dernièrc coluunc de !a table, au lieu de 23.3 lisez: 12.3.
13,2 » 13.7.
Page 30, ligne 20 a 24, 1c tableau des N»8. ot des lettres eorrespondants dolt ctrc eorrigé eommc il suit:
80, 82, 83, 84, 85, 80, 87, 88, 89, 90, 540, 504, 578, 580, 563,
V. O. Z. II. R. U. 1). Y. A. F. H. Ü. K. N. O
565, 538, 850 852, 854, 857, 858, 859, 800. V. Z. P. I). ü. Z. W. Q. E.
Page .w, No. 377. Colonne 4, au licu de «tres b. m. luiinidequot;, lisnz: tr. bonne m. humide.
Pace xxn, lipur 10 en descendant an lieu dr ^Batardequot; lisez: Verpeoise.
: ■ ' '
N0 4
Flacon de lavaoe.
Xü 1
1 7 Inslallaliondn Saccharimèlre.
u
iih
N02
Apparoil
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quot;i 11
s § 'iffclcssfccatoire si t;K-|| JL 5 I |É
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