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TETERINAIRE PRATIQUE,
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AVIS.
Dematider l'ouvrage chez l'Auteur, par une lettre chargee d'un mandat sur Ja poste, contenant le prix du nombre d'exemplaires demandesj le lout/ranc de port.
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J-.'Aigle , imprimeris *ie P.-E. BRKDiy, BIBUOTHEEK UNIVERSITEIT UTRECHT
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2855 764 7
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NOSOLOGIE
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TETERINAIRE PRATIQUE 9
#9632;A s
OÜVRAGE UTILE
AUX PROPRIETAIRES, rr.I4MIF.ns, CrLTIVATEURS,
MARECHAUX, MAITBRS DE POSTE ,
RELAVEltRS DE DILIGENCES, MARCilAINUS DE CHETAl'X ,
HERBAGERS, BOCVIERS, BERGERS,
Et ä toutes personnes charge'es du soin des chevaux, des bestiaux et des betes a laine;
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Par GUESDOIV (Constant),
ExercaQtl'Art vele'rinaire a GjLorf^Om^ W'? ''gt;. ; J^x
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GACE (ORNE).
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Get Ouvrage se trouve chez I'Auteop.,
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1844.
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mTRODUCTION.
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Lorsque je me suis propose d'ecrire ce petit ouvrage (Medecine veterinaire pratique), je n'ai pas eu l'intention de l'adresser aux Veterinaires, mais bien d'etre utile äux agriculteurs et proprle-taires d'animaux domestiques.
J'ai tralle chaque maladle tres-brie-vement et avec le plus de clarte qu'il m'a ete possible; je me suis garde d'em-ployer quelques termes de Tart, lorsque j'ai cru qu'ils pouvaient embarrasser le lecteur.
La penurie des Veterinaires en France n'est pas le plus grand malheur des cul-tivateurs, c'est le voisinage des charlatans empiriques dont les campagnes fourmillent, de ces hommes qui osentse prevaloir du nom de Veterinaire avant de savoir lire, qui traitent des maladies
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(6) qu'il leur est impossible de connaitre, qui administrent des medicaments dont la propriete leur est entierement etran-gere, et connaissent encore moins I'ac-tion que ces medicaments exercent sur le corps vivant.
J'aurai alteint mon but, si, en ins-truisant les proprietaires et cultivateurs des soins qu'ils doivent donner a. leurs animaux malades, je puis les preserver de ces hommes ignorants, puisque, en suivant exactement la marche que j'in-dique pour chaque maladie, ils pour-ront se sufiire ä eux-memes dans beau-coup de circonstances.
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Ire CATEGORIE.
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RACE CHEVALINE.
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Inflammation.
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L'inflammatlon est une surexcitation des parties qul en sont le siege. Lors-qu'elle est intense, il y a douleur, cha-leur, gonflement, afilue du sang et des autres liquides.
L'inflammation se termine, soit par
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(8) resolution, par suppuration , par gangrene , par delitescence, ou par induration.
Les causes qui developpent une inflammation ne sont pas toujours con-nues.
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Fievre.
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On entend par fievre une augmentation de chaleur dans tout le Systeme, avec acceleration des contractions du coeur, un trouble general des fonctions sans apparence de lesions locales.
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Blessure des barres.
On appelle les barres, la saillie que forment dans la bouche les deux branches de Tos de la mächoire inferieure, entre les dents incisives et les raolaires , ä l'endroit oü porte le mors de la bride.
II arrive souvent que cette partie se
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(9) trouve contuse ou dechiree par I'effet d'un mors mal fait, ou par la maniere brutale dont on use de la bride.
Lorsque Ton s'apergoit de cet accident, il faut employer un peu de vin mielle pour bassiner cette partie jusqu'ä guerison , et n'employer la bride qu'a-pres la guerison complete; si I'os etait attaque et carie, on ruginera la partie cariee de maniere ä ce qu'il ne reste aucunes esquilles noires sur I'os, en-suite bassiner trois ä quatre fois par jour avec le vin mielle, comme il est dit plus haut. We donner au cheval que des aliments tendres.
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Fracture de I'os de la mächoire inferieure.
On reconnait la fracture de cet os par la difficulte que le cheval eprouve ä manger; il tire le foin du rdtelier, le tient dans sa bouche un instant, ensuite
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( io) le laisse tomber; d'ailleurs, le cheval parait jouir de la same. A ces signes, on doit explorer les deux branches de Tos de la mächoire inferieure en glissant les doigts du haut eh bas.
On remarquera sur le point fracture une eminence dont le toucher sera tres-sensible ä l'animal. Le plus souvent, il n'y a qu'une brauche de cet os de frac-turee; en ce cas, on ne se servira d'au-cun appareil, on emploiera 1'eau-de-vie camphree en frictions sur le point fracture , et pour nourriture des aliments qui exigent peu de mastication. La nature seule reduira la fracture.
Si les deux branches sont fracturees, un appareil est necessaire pour contenir en place les deux bouts fractures; nour-rir le cheval avec eau blanche et miel, que Ton injectera dans la bouche avec une seringue.
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(II)
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liampas ou Feve.
C'est une elevation du palais en pince qui depasse le niveau de la table des dents j si cependant Tanimal ne parait pas en souffrir, je regarde comme pis que le mal les operations que les ma-rechaux sont dans l'usage de pratiquer pour le lampas : Tun emploie le fer rouge pour cauteriser cette partie, I'au-tre coupe ou plutöt arrache le pretendu lampas.
Cependant, je ne desapprouve pas dans tons les cas une legere saignee locale le plus pres qu'il se peut des dents, avec un bistouri bien tranchant.
Se garder de l'enfoncer trop avant ni trop lateralement, crainte d'ouvrir Tariere palatine, ce qui occasionnerait une hemorragie difficile ä arreter.
Les circonstances qui me paraissent exiger une saignee sont : la bouche chaude, gonflement et rougeur de cette
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(12)
partie. Apres la saignee, il est urgent de gargariser la Louche avec de 1'eau fortement acidulee (vinaigree); eviter les aliments echaufFants et de difficile mastication.
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Chute des dents.
Le renouvellement des dents des jeu-nes chevaux les expose ä diverses maladies : inflammation des yeux (ophtal-mie), maux de gorge, gonflement des glandes parotides etdel'auge; nous par-lerons en particulier de ces accidents.
Le cheval so trouve peu incommode du renouvellement des dents incisives ou de la pince, il n'en est pas ainsi des molaires. Le cheval ne peut moudre les aliments tels que le foin et l'avoine. On doit solliciter la chute des dents cadu-ques, et debarrasser la bouche des par-celles d'aliments qui restent crochees ä la racine, en employant frequemment
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( i5) les gargarismes de vlnaigre et mlel; donner pour nourriture des aliments qui exigent peu de mastication.
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Accidents aux dents.
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Les dents des chevaux peuvent pren-dre une direction vicieuse, peuvent etre cassees par accidents j elies deviennent rarement cariees.
II se presente quelquefois aux mo-laires des asperites aigues qui, pendant la mastication, dechirent la membrane interne des joues et occasionnent une plaie qui empeche le cheval de manger, tant cette plaie lui est sensible pendant l'action de mächer.
Pourremedier a cet accident, on fera tenir la bouche ouverte avec un pas-d'äne et Ton se servira d'un instrument que Ton nomme gouge ou ciseau ä froid, en appuyant la par tie tranchante surl'e-minence de cette dent; ensuite frapper
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legerement avec un maillet sur le bout oppose.
II est facile par ce moyen de raser toutes les Inegalltes des dents; on gar-garisera les plaies, s'il y en a, avec du vin mielle.
Une ou plusieurs dents peuvent etre cassees, solt par un coup de pied ou tout autre accident: si la dent est cassee en to tali te, eile tombe; en ce cas, il n'y a rien ä faire : mais il arrive quelquefois qu'elle n'est qu'eclatee et qu'une partie de cette dent vacille lorsque le cheval mangej on doit detacher cette partie en se servant encore de la gouge et du maillet.
Lors de l'eruption des dents de la pince, les caduques ne tombent quelquefois pas au moment de la sortie des remplacantes, ce qui donne ä ces der-nieres une mauvaise direction; on doit, dans ce cas, extraire celles qui devaient tomber, afin que les autres reprennent leur place.
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Fistules salivaires.
Ces fistules sont le resultat d'une ou-verlure pratiquee sur les conduits ex-creteurs de la salive, qui tombe par gouttes particullerement lorsque le che-val mange.
Le moyen qui m'a reussi le plus fre-quemment, a ete de passer dans I'ou-verture un rouleau d'etoupe imbibe de la liqueur prescrite ci-dessous :
Sulfate de culvre 8 grammes, dissous dans de fort vinaigre 3o grammes; ajouter acide sulfurique 8 grammes.
Recommencer le meme pansement quatre a. cinq fois.
Si ce moyen ne pent reussir, on y passera une pointe de fer rouge.
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Gourme.
Quand la gourme se manifeste, il y a degoüt et nonchalance. L'ceil est lar-moyant, la membrane muqueuse des narines rouge j les glandes de Tauge se tumefient, la tumeur s'etend quelque-fois jusque sur la joue. II peut arriver que I'arriere-bouche se trouve tellement enflammee, que la respiration devienne tres-laborieuse; plusieurs fois, dans ma pratique , je me suis trouve contraint de pratiquer artlliciellement un passage ä 1'air (la tracheotomie) : dans cette cir-constance, on doit avoir recours a un homme de Vart.
Placer des setons, faire des fumigations eraollientes , lavements s'il y a constipation; raser le poil sur I'engor-gement des glandes et graisser avec on-guent populeum; faire barboter le chc-val avec eau tiede, blanchie de farine d'orge; faire prendre en quatre fois 5oo
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(I?)
grammes de miel par jour dans lequel
il sera incorpore :
Poudre de reglisse, \
Poudre de guimauve, I de chaque 5o gr
Kermes,nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; (
Gomme arabique, '
Maintenlr la gorge chaude avec une peau de mouton.
Mal de gorge.
fldngine.J
L'anglne se caracterise par la difficulte que le cbeval eprouve dans la deglutition ou I'action d'avaler, particuliere-ment les liquides qui ressortent par les narines.
Cette inflammation ne se manifeste pas toujours au dehors; les narines sont rouges et injectees, le cheval tousse et s'ebroue souvent.
Des le debut, pratiquer une saignee ä la jugulaire (veine du cou); supprlmer
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( i8) Favoine et le foin que Ton remplace par de la paille fraiche battue et du barbo-tagej injecter dans la bouche, avec une seringue, de 1'eau acidulee danslaquelle on aura dissous du miel.
Les fumigations emollientes produi-sent egalement dans cette affection un tres-bon effet; on entend, par fumigations emollientes , la vapeur d'un bouil-lage gras dirigee sur les narlnes de 1'a-nimal, tel que le son et la racine de guiraauve bouillis dans I'eau pendant une demi-heurej presenter ce bouillage tout chaud sous le nez de l'animal, et Vy maintenir jusqu'au moment oü il ne se degage plus de vapeurj placer sur la tete du cheval un linge de maniere ä concentrer la vapeur : apres cette operation , il sera bon de couvrir la tete pendant deux ou trois heures, pour evi-ter une transition trop subite du chaud au froid.
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Morve chronique.
Les signes qui annoncent le cheval morveux, sont : les glandes de Tauge engorgees et ä l'etat d'induration; je-tage par les narlnes, d'abord par une, ensuite par les deuxj la matiere s'atta-chant au bord exterleur des ailes du nez. Par suite, vlennent ä paraitre quel-ques points ulceres dans les narinesj les yeux deviennent cliassieux : cepen-dant, le cheval presente les signes d'une bonne sante. Get etat pent durer des annees.
Les professeurs de nos ecoles veteri-naires sont d'accord sur la non-contagion de cette espece de morve5 cepen-dant, je conseille I'isolement le plus scrupuleux. Le meilleur parti ä pren-dre est d'abattre le cheval, les exemples de guerison etant tres-rares. C'est pour-quoi je ne conseille aucun traitement.
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{20 )
Morve aigue.
Au debut de la maladie, le cheval est triste et mange peu; les yeux sont lar-moyantsj ily a erapätement des glandes de Tauge, engorgement des membres et du fourreau, jetage souvent par les deux narines, ulceres chancreux ä la membrane muqueuse des fosses nasales , enchifrenement et dißiculte de res-pirer. II s'exhale des narines une odeur intecte ; le cheval meurt du cinquieme au douzleme jour. A l'aspect de ces symptomes, on dolt s'empresser d'iso-ler le cheval. Cette morve etant tres-redoutable et se communlquant promp-tement, on ne peut trop s'empresser de faire abattre l'anlmal qui en est atteint, et de purifier l'ecurie avec :
Oxide de manganeze,) , ,
_ , .nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;gt;de chaque 125 g.
Sei mann,nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;inbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; ^nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; o
fermer les ouvertures de l'ecurie et pla-
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cer ce melange dans un vase au milieu; verser dessus i aS grammes d'acide sul-furique, se retirer de suite afin d'eviter de respirer le gaz qui se degage. Layer les mangeoires et les rateliers avec de l'eau de chaux chloruree.
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Vertigo.
(quot;Encephalite.J
Le cheval atteinl du vertigo cesse de manger; s'il tire une bouchee de foin, il la laisse souvent dans sa bouche comme s'il etait immobile.
Si le cheval est en liberte, il tourne constamment; s'il rencontre quelque chöse qui s'oppose ä son passage, il pousse avec violence centre ce corps. L'oeil et les narines sent tres-rouges, les contractions du coeur et des arteres sont precipitees, ce qui constitue la fievre.
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Pour premiers soins, donner une forte saignee ä la jugulaire ( veine du cou), appliquer sur le crane un linge plie en cinq ä six doubles et verser de Teau fraiche dessus; repeter les ablutions de cinq en cinq minutes. Quatre heures apres la saignee, il sera bon d'ouvrir quelques veines de 1'arriere-main, teile que la veine de la cuisse ou de la queue. Placer des setons aux fesses et donner des lavements.
Faire prendre ä I'ammal nitrate de potasse, opium, de chaque 5o grammes par jour, en quatre fois, a quatre heures d'intervalle.
Incorporer dans 5oo grammes de miel.
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Inflammation des yeux.
Diverses causes peuvent susciter I'in-flammation des yeux; les plus ordinaires sont : un coup porte sur cetteparlie, un
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(25)
corps etranger el irritant retenu dans I'oeil, le froissement long-temps repete des orbleres de la bride.
Faire disparaitre la cause, si eile est connuej ensuite appliquer, sur I'oeil ma-lade et 1'y maintenir, un petit sachet rempli de racine de guimauve cuite avec un peu de son que Ton aura fait bouillir dans l'eau j continuer ce pansement jus-qu'ä guerison. Si, nonobstant ces soins, I'inflammation persiste, on lotionnera, trois a quatre fois par jour, sur I'oeil malade, avec le collyre suivant:
Pierre divine, 16 grammes dissous dans eau distillee de rose, 25o grammes.
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Fluxion lunatique.
fOphtalmie periodique.J
Au debut de la maladie, il semble que c'est une inflammation ordinaire;
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iH)
1'ceil larmoyant, sensible ä la lumifere, rouge , presque toujours ferme; les hu-meurs troubles.
La difference que j'ai observee dans ces deux inflammations, et qui m'a servi a les distinguer Tune de l'autre, c'est que, dans la periodique, Tinflammation parait plus interieure que dans l'autre, qui est toute exterieure ä son debut. Lorsque l'acces de la fluxion periodique commence ä diminuer, on remarque une espece de nuage floconneux, jaunätre, dans le fond de l'oeil, qui tend a se pre-cipiter vers le bas.
Les secours de Tart veterinaire sent insuffisants pour guerir cette maladie; la loi du 20 mai i858 a classe cette affection dans la calegorie des vices redhi-bitoires (3o jours de garantie).
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Vertaupe.
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C'est une lumeur elevee sur le som-met de la tete, pres des oreilles; d'abord il y a chaleur et sensibilite, la bete pa-rait avoir la tete pesante et la releve difficilement.
Get accident est le resultat d'une contusion exercee fortement sur cette par-tie; rarement je l'ai vue paraitre sans cette cause.
A l'apercu de la vertaupe, donner une saignee ä la veine de l'encolure (jugulaire), appliquer des emollients sur la tumeur, tels que racines de grande consoude et de gimauve que Ton fera bouillir pendant une demi-heure, et qu'on appliquera sur la vertaupe : re-nouveler le bouillage tons les jours pendant une huitaine. Si la sensibilite dis-parait au bout de quelques jours et que i'eminence restc, il sera bon de substi-
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tuer un resolutif tel que l'huile essentielle de lavande.
Si apres huit ä dlx jours des premiers raoyens employes, la tumeur s'est aug-mentee et reste sensible, il sera neces-saire de Touvrir avec unbistouri; I'ou-verture devra comprendre toute la longueur de la tumeur el etre faite le plus declivement possible d'un cote ou de l'autre.
Lorsque le sang ne coulera plus, on lavera cette nouvelle plaie avec le vin; ensuite on fera les premiers pansements avec des tampons d'etoupe charges d'on-guent egyptiac que Ton maintiendra dans I'ouverture. Ces pansements au-ront lieu une fois par jour pendant dix, ensuite on emploiera la teinture d'aloes en remplacement de l'egyptiac.
A chaque pansement, on doit net-toyer la plaie avec de l'eau tiede.
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Thrombus.
On nomme thrombus I'epanchement du sang sort! de la veine ä la suite d'une saignee; cette extravasion de sang a lieu dans le tissu cellulaire environnant le lieu oü I'operation a ete faite.
Le thrombus n'est dangereux qu'a la jugulairej celui qui survient aux autres veines se dissipe sans danger.
Les causes de cet accident sont : une flamme trop longue qui perce le vaisseau de part en part, le defaut de parallelis-me des ouvertures de la peau et du vaisseau, le tiraillement de la peau en pla-cantl'epingle, ainsi que d'autres causes. Quand le thrombus n'est que de la grosseur du poing, il reclame peu de soins, maintenir un linge double mouil-le dessusj mais, lorsqu'il envahit une partie de l'encolure et qu'il gagne la tete , il faut de prompts secours.
Lorsque le thrombus apparait imme-
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(28 )
diatement apres la saignee, il est bon d'ouvrir la velne opposee, ensuite ap-pliquer une compresse imbibee d'eau fortement salee. Ce mojen peut repous-ser et faire disparaitre le sang infillre dans le tissu cellulaire.
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On appelle alnsi une tumeur dure, dessechee, occasionnee par la compression des harnais, tels que le collier, la seile, le bat, etc.
Le moyen le plus prompt est I'extir-pation. On detache la partie desorgani-see avecle bistouri, on I'enleve; ensuite on panse la plaie avec onguent d'altea ou onguent terebenthine.
Mal de garrot.
G'est une plaie qui, par sa nature, dernande les meines soins et le möme
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traitement que la vertaupe; la guerison est aussi difficile k obtenir. {Vojez ver-taupe.)
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Plaies en general.
II y a des plaies de diverses especes et dont le traitement diffcre; les plaies sont simples , suppurantes , contuses , par dechirure ou arrachement, compli-quees ou par piqüres.
Les plaies simples sont celles bcca-sionnees par un instrument tranchantj pour obtenir leur guerison, il suffit de les nettoyer du sang et des corps etrangers qui peuvent ätre retenus dans les levres, ensuite rapprocher les bords et les main-tenir, soil par suture ou emplatres ag-glutinatifs.
Plaies suppurantes: les nettoyer avec un melange de vin et d'eau tiede, ap-pliquer un tampon d'etoupe et panser lous les jours.
Plaies par contusion : il arrive sou-
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(oo) vent que, par suite d'une contusion, il se developpe une inflammation des parties voisines; on doit employer dans ce cas les emollients jusqu'au moment oil i'inflammation disparait, ensuite le meme pansement qu'aux plaies suppu-rantes.
Plaies avec dechirure : retrancher les lambeaux de peau ou de chair qui ne peuvent se reunir, nettoyer et panser comme plaies suppurantes.
Plaies compliquees: ce sont celles qui recelent des corps etrangers ou qui Interessent quelques parties delicates, tel-les que les articulations et les tendons. Dans ces circonstances, je conseille de consulter un veterinaire, auquel je n'ai rien ä prescrire.
Plaies par piqüre : lorsqu'un corps aigu a penetre profondement dans les parties charnues, on doit s'assurer s'il n'est pas reste quelques parcelles de ce corps, s'il y en a , les retirer, ensuite faire des injections avec du vinj s'il sur-
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(3i ) vient une inflammation grave, on em-ploiera un cataplasme compose de graine de lin , de guimauve et de raclne de grande consoude, le tout bouilli pendant une demi-heure. Renouveler deux fois par jour.
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Crevasse au pli du paturon.
Les crevasses sont ordinairement sui-vies de l'engorgement des jambes; elles surviennent le plus souvent aux jambes de derrlere.
On dolt placer un ou deux setons sous le ventre, faire prendre au cbeval, matin et soir, dans le son frise, un paquet du melange suivant, pendant dix jours : Nitrate de potasse, j de chaque 280 gr. Creme de tartre, I dlvises en 20 pa-Poudre de gentiane, j quets.
On appliquera sur le paturon un cataplasme de mie de pain bouillie dans le vinaigre.
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Eaux aux jambes.
Elles se manifestent par un suinte-ment de serosite d'une odeur souvent infecte. Elles paraissent avoir pour cause la malproprete des jambes; cepen-dant je les ai vues parailre par idiosyn-crasie, c'est-ä-dire par une disposition particuliere du temperament de l'ani-mal.
Faire prendre a l'animal les memes medicaments presents ci-dessus pour les crevasses, passer des setons sous le ventre, laver les jambes trois a quatre fois par jour avec eau de saturne (62 grammes d'extrait de saturne etendus dans une pinte d'eau). Si ces moyens ne suffisent pas, on purgera le cheval avec 5o grammes d'aloes dans xaS grammes de miel, ensuite on donnera plus d:ac-tion ä l'eau de saturne en ajoutant une plus grande quantite d'extrait.
Avoir soin de supprimer l'avoine et
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(55 ) lous aulres aliments echauffants. Du barbotage et de la paille seulement.
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Blessure du paturon.
Ces blessures resultent souvent d'une prise delongej le cheval, en se grat-tant, passe son pied de derriere dans la longe et reste pris ainsi: les efforts qu'il fait pour se debarrasser lui cou-pent la peau du paturon et meurtrlssent les muscles.
Pendant les premiers cinq h six jours qui suivront 1'accident, on fera une application de mauve cuite surla blessure, et les jours suivants on se servira d'eau-de-vie camphree pour bassiner et net-toy er la plaie.
Si I'accident etait plus grave et que le cheval restät le cou plie sans pouvoir le redresser, j'engage ä faire venir un veterinaire pour remedier au mal.
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( 54)
Javart.
On donne le nom de javart ä un ulcere qui se montre le plus frequemmenl sur le sabot, a la jonction de la peau avec la corne : les causes qui le produisent sont nombreuses.
Des l'invasion, il faut employer les emollients sur le sabot pour faciliter I'o-peration; un jour ou deux apres I'ap-plication des calaplasmes emollients , on enlcvera la partie de corne qui re-cele le javart pour faciliter I'operation ou l'enlevement de toute la panle javar-teuse. Eviter avec soin de porter I'ins-trument sur les ligaments qui unissent l'os du pied avec Tos de la couronne, car il en resulterait un accident irreparable : on evitera aussi de trop entamer la peau sur la couronne.
Le javart enleve, on pansera la plaie tous les jours avec des tampons de filasse enduits d'onguent egyptiac; on conti-
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(55 ) nuera avec l'onguent egyptiac pendant huit joursj ensuite on se servira de tein-ture d'aloes avec la filasse en rempla-cement de l'onguent: il serait bon aussi de tenir le sabot gras, en le graissant de temps a autre avec un peu de vieux-nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;| p|
oing.nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; v
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Seime.
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Le mot selme designe une fissure ou cassure du sabot du haut en basj ü y a des seimes qui n'incommodent nulle-ment le pied.
Lorsqu'elles ne sont que superficiel-les , il suffit d'appliquer sur le sabot un corps gras, solt vieux-oing ou onguent de pied : continuer pendant un mois.
Mais lorsque la seime est profonde et qu'elle fait boiter le cheval, eile neces-site une operation qui a pour but d'e-largir la cassure avec une rainette, jus-qu'au fond, ay ant soin de faire l'ouver-
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(56)
ture plus large au haut, pres le biseau, presqu'cn forme de V.
Lorsque la chair se trouve denudee de corne, il faut tatnponner loute la cavite d'etoupe imbibee d'eau-de-vie.
Pour empecher le boursouflement de la chair, qui aurait lieu, je conseille de tailler un morceau de bois de forme ä entrer dans la cavite de la seime, ensuite faire la ligature par-dessus; panser de trois jours en trois jours.
Capelet.
Ce nom est donne ä un engorgement qui occupe la pointe du jarret j ce n'est qu'une infiltration ou induration du tissu cellulaire de cette parlie.
Le plus souvent, il est du ä une contusion portee sur le jarret.
Raser le poil et frictionner fortement pendant dix minutes avec onguent te-rebenthine, 3o grammes, dans lequel il
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(57) sera incprpore 8 grammes de deutochlo-rure de mercure. Si l'anlmal est de constitution a gros poils et peau epaisse, on pourra faire entrer dans I'onguent jus-qu'ä 16 grammes de la poudre prescrite.
II ne devra etre fait que deux frictions seulement en quarante-huit heures.
Par suite, il se developpera un engorgement inflammatoire qui durera six ä sept jours. Trois semaines ou un mois apres, l'escarre tombera et le jarret re-deviendra ä l'etat normal.
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Molettes.
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On nomme molettes de petites tu-meurs indolentes, contenues dans la poche synoviale fixee entre les tendons et l'articulation du boulet.
Le traitement qui convient pour ces sortes de tumeurs est indique pour les capelets.
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( 38)
Effort du boulet.
(Entorse.J
Les efforts du boulet sont plus ou moins graves selon la violence de l'ef-fort. Lorsqu'il sera bien reconnu que la claudicatlon (boiterie) resulte d'un effort du boulet, vous appllquerez, sur la partie et pendant trois ä quatre jours, une compresse qui sera arrosee cinq a six fois par jour avec de 1'eau grassej apres ce temps, on emploiera en frictions I'eau-de-vie camphree, et si no-nobstant la claudication persiste, apres un mois, appllquer quelques raies de feu autour du boulet.
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Forme.
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On nomme ainsi une tumeur osseuse qui vient sur la couronne. Lorsque la forme est d'ancienne date, eile resiste ä tous les moyens; mais lorsqu'il y a
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(39) peu de temps qu'elle a prls naissance, les moyens que i'on peut employer ne sont pas sans effet: incorporer, dans 62 grammes de terebenthine, 12 grammes de deutochlorure de mercure j friction-ner seulement deux fois en deux joursj au prealable, raser le poil.
Un mois apres la chute de l'escarre, si la claudication existe, cauteriser avec le fer rouge.
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Fourbure.
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On entend par le mot fourbure une inflammation du pied; le cheval qui en est atteint marche difiicilement. Un cheval peut etre fourbu d'un seul pied, de deux, ou des quatre ensemble.
Si ce sont les pieds anterieurs sur les-quels la maladie a sevi, l'animal avance les pieds posterieurs sous le milieu de son corps pour en supporter tout le poids et soulager les pieds malades.
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( 40)
Si ce sont les pieds postcrieurs qui sont attaques, le contraire a lieu, et les pieds de devant se trouvent rapproches du centre de gravite.
II y a chaleur et douleur aux pieds malades, quand la maladie a de l'inten-site; le cheval est triste, ne mange pas, se tient souvent couche.
Pratiquer une saignee generale ä la jugulaire , des lavements sales ; faire manger de l'opiat compose de :
Assa-foetida,nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;)
r, j jnbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;.nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;(de chaque, 3o er.
#9632;Foudre de gentiane , gt;nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; * •nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; ö
0nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;'i par jour.
Sei de nitre ,nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;j
Incorpores dans du miel, aSo grammes.
On fera bien egalement de saigner en pince les pieds malades et de les enve-lopper avec de la terre glaise delayee de vinaigre; en outre, faire des frictions d'huile de terebenthine depuis le genou jusque sur le paluron.
Soumeltre le cheval au regime de la
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paille et au barbotage avec le son ou la farine d'orge.
Ces mojrens bien suivls peuvent faire disparaitre la maladie en pen de jours.
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Eucloimrc.
C'est I'efFet d'un corps aigu implante dans la chair du pied.
Lorsque le cheval souffre du pied et boite, on doit commencer par deferrer le pied et sonder avec les tricoises pour reconnaitre I'endroit douloureux. Si, ä l'exploration, on ne trouve pas le corps etranger, on doit parer la sole; cette operation peut faire decouvrir la cause de la claudication.
Si c'est un clou du fer qui a penetre dans la chair, on fera une ouverture en-tre la paroi du sabot et la sole, afin de donner ecoulement a la matiere et etn-pecher qu'elle ne fuse au poil j on re-ferme 1'ouverture faite au pied avec un
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( 42 ) tampon d'etoupe imbibe de teinlure d'aloes.
Si, nonobstant ces precautions, la mallere souffle au poil, on doit enlever la sole pour eviter la formation d'un javart.
Apres la dessolure, on laisse saigner pendant un quart-d'heure, ensuite on applique une etoupade imbibee de vi-naigre sur toute la surface de la sole. On pent laisser deux ou trois jours cette application; ensuite on leve I'appareil et on lave avec I'eau chaude toutes les impuretes, et, lorsque lapartie est bien nettoyee, on doit s'occuper de l'enclou-ure. S'il y a de la chair morte, noire , ou quelques parcelles de l'os du pied quise detachent, on en favorisera I'ex-foliation par l'application de teinture d'aloes. On recouvre ensuite la surface plantaire d'un emplätre fait avec deux blaues d'ceufs et de la suie.
Pour les pansements subsequents , on ne decouvrira que la partie enclouee pour y appliquer de la teinture d'aloes.
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(45 )
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Operation de la dessolure.
Lorsqu'un cas necessite I'enlevement de la sole, on doll y preparer le pled un jour a I'avance : on commence par abat-tre un peu de la sole en parant le pled ; on applique sur la sole et autour du pled un bouillage gras, comme de la mle de pain bouillie avec des ognons et de la gralsse. Cetteprecaution faclllte I'opera-tlon et cause molns de douleur a I'animal.
Le jour suivant, on pent enlever la sole; on commence par faire une rai-nure autour de cette sole, suivant le contour du sabot; pour cela, on se seit d'un Instrument appele ralnette. Cette rainure etant pratlquee tout autour et assez profondement, Ton se sert du bls-tourl que Ton borne dans ses doigtspour couper les parties de corne qui pour-raient encore s'opposer a renlcveraent de la sole.
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Ensuite on passera en pince, entre la sole et la chair, une spatule en fer que Ton appuiera sur la parol du sabot pour donner force de levier.
Par ce moyen, la sole se trouve deta-chee en pince, ensuite on la saisit avec les tricoises (tenailles) pour I'enlever entierement.
Les pansements qui doivent suivre cette operation, sont indiques ä Particle enclouure.
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Vessigon.
C'est une tumeur causee par la dilatation des ligaments et capsules syno-viales de Tarticulation du jarret.
Des efforts trop violents, des fatigues long-temps conlinuees, des coups por-tes sur le jarret, sont autant de causes qui les produisent.
Meier ensemble partie egale d'am-moniaque liquide et d'huile d'olivej fric-
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(45)
tionner seulemenr, deux fois en quarante-huit heures. Le cheval devra etre au repos pendant les quatre ä cinq jours suivants. S'il y avail inflammation au jarret, il faudrait s'abstenir de cette friction jusqu'au moment oil il n'y aurait plus de chaleur.
II serait bon, au contraire, d'em-ployer les emollients pour combattre I'inflammation.
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Malandre.
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On appelle ainsi de petites crevasses ulcereuses qui se forment k la face pos-terieure du genou. Lorsqu'elles sont re-centes, les soins de proprele et I'appli-cation d'emollients sufEsentsouventpour les guerir. Mais, lorsqu'elles sont an-ciennes, je fais differer le traitement : placer un seton sous le ventre, ensuite f'rictionner pendant deux jours, deux fois chaque jour sur la plaie , avec :
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Sulfate de cuivre, j , ,nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;e
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öuliate de zmc , J
dissous dans le vinaigre, 126 grammes.
Deux jours apres, onlavera avec eau deguimauve. L'animal devra rester qua-tre jours au moins ä l'ecurie.
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Sole brülee.
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Get accident a lieu par suite de l'ap-plication d'un fer chaud et tenu trop long-temps sur le pied; en ce cas, le cheval ne tarde pas a boiter.
On reconnait la sole brülee en parant le pied; la corne esl jaunatre par places et criblee de petits trous; quelquefois, la sole est desunie dans quelques points et il y a matiere sereuse entre la chair du pied et la sole.
Pour reparer cet accident, on doit abaltre la sole jusqu'a la rosee; ensuite tenir la partie grasse avec graisse de pore.
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Courbe.
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On nomme ainsi une tumeur fixee sur la face interne du jarret.
Lorsque cette tumeur n'est pas encore de nature osseuse et que 1'engorgement est ä l'etat inflammatoire, appliquer des emollients : si dans quinze jours la tumeur est la meme, employer I'huile essentielle de lavande en friction, et en derniere ressource le feu.
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Ecart.
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L'ecart n'est autre chose qu'une distension des muscles de l'epaule.
Lorsque l'ecart est recent, je conseille d'appliquer sur l'epaule un linge plie en trois ou quatre doubles et de l'arroser avec de l'eau fraiche de dix en dix minutes, pendant un jour. Si, au bout de
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cinq ä six jours, la boiterie persisle, on emploiera un melange d'alcali volatll et d'huile d'olive, parties egales, pour en faire une friction seulement sur I'epaule, particulierement en avant sur la pointe. Cette friction devra durer au moins dix minutes 5 ensuite laisserle cheval en li-berte.
Cette friction suscitera une inflammation sur I'epaule et enlevera la douleur.
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Fluxion,
ou Inflammation de poitrine.
L'animal qui en est atteint a de la fie-vre, tousse avec difflculte; il y a sen-sibilite ä la pression de la poitrine, rou-geur des yeux et de la membrane mu-queuse des narines j le cheval ne se couche pas; l'appetit devient nul et la soif souvent ardente.
Des le debut, pratiquer une forte sai-
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(49) gnee, admlnistrer des lavements j faire prendre chaque jour, en quatre fols, le melange suivant:
Poudre d'allea, ]
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aque, 5o gr.,
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Nitrate de potasse,) Incorpores dans 5oo grammes de miel.
Placer des setons , suppi'imer I'avoine et le foin, donner pour nourriture dc la paille fraiche battue, faire barboter le cheyal avec eau blanchie de farine d'orge.
11 est souvent necessaire, lorsque la lievre persiste, de pratiquer encore une saignee le jour suivant.
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Hydropisie de poitrine.
Les signes qui caracterisent cette ma-ladie sont la difliculte de respirer, la couleur pale des narines et des jeux; le cheval se couche rarement; par suite , les membres s'engorgent, le dessous de
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(5ü)
la poltrine se tumefie d'oedeme alnsi que le bas-ventre et les testiculesj le cheval maigrit de jour en jour.
Comme il n'est pas de loute Impossi-bilitc d'obtenir un resultat avantageux, j'engage ä tenter les moyens suivants :
Faire prendre h. l'animal, le matin ä jeun, 62 grammes d'aloes en poudre, melanges dans i25 grammes de beurre frais. Le cheval evacuei'a pendant un jour ou deux. On le tiendra continuel-lemcnt a l'eau blanche, dans laquellc on fera dissoudre'62 grammes de sei de nitre par jour.
Au bout de quatre ä cinq jours, on peut recommencer la purgation avec l'aloüs. II sera bon de placer des setons comme moyens derivatifs.
La paracentese a ete conseillee par quelques auteurs; je nie le succes de cette operation qui n'öle que reffet et non la cause.
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(51 )
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Farcin.
On rcconnait le farcin par des tu-meurs, de grosseurs variables.
Les parties qui sont les plus frequem-ment afTectees de farcin, sont I'enco-lure, les cotes, la croupe, la partie interne des membres.
Le farcin dans sa nature ofFre diverses modifications : I'un est dangereux, I'au-tre Test peu. II est dangereux lorsque les boutons sont gros et profonds, qu'ils suivent le trajet des gros vaisseaux, tels que les jugulaires, la veine saphene (interne de la cuisse); que le cheval jettc et est glande, ce qui presente une de-generescence morveuse.
II est peu dangereux lorsque les boutons sont petits et qu'ils ne sont fixes qu'ä la surface de la peau.
Placer des setons, percer les boutons avec une pointe de fer rouge; faire pren-
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(52 ) dre au cheval, le matin ä jeun, une pilule de la preparation suivante :
Oxide d'antimoine, 3oo grammes 5
Assa-foetida, aSo grammes;
Poudre de gentiane, 180 grammes;
Nitrate de potasse, 180 grammes;
Miel, quantile süffisante.
Meier le tout et en former 8 pilules.
Gale.
La gale est une affection de la peau; eile est commune au cheval, au boeuf, au chien et au mouton.
On reconnait la gale aux nombreuses eruptions de la peau, a la grande de-mangeaison , ä la chute du poil sur les parties envahies.
Les moyens curatifs qui m'ont le mieux reussi, sont les lotions a base de sulfure de potasse.
Faire dissoudre dans un pot, ou deux litres d'eau, i5o grammes de sulfure dc
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( 55 ) potasse, y ajouter 3o grammes d'acide sulfurique, et lotionner sur loutes les parties galeuses.
Le jour suivant, on fera unlavage sur ces parlies avec quatre ä cinq litres de lesslve, dans laquelle on aura fait entrer 260 grammes de fleur de soufre.
On repetera les lotions et les lavages tant qu'il y aura demangeaison.
11 est urgent de placer quelques se-tons, el d'administrer une purgation pendant le traitement ou immediate-ment apres.
On reconnait a la gale la proprlete de se communiquer aux animaux de meme especej c'est pourquoi il faut isoler ceux qui en sont attaques.
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Rouvieux.
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C'est une gale rebelle qui vient ä l'en-colure et dans les plis que forme la cri-niere des gros chevaux de trait.
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(54)
II esl necessaire de raser les crins et de bien laver toute l'encolure avec de bonne lesslve; laisser secher, ensuile se servir dc I'onguent present ci-dessous et le faire penetrer dans tons les plis :
Onguent mercurlel double, i5o gr.j Arsenic en poudre, 3o grammes; Cantharides pulverisces, 8 grammes; Ajouter huile de terebenthinc, 90 gr.
Continuer le traitcment jusqu'a par-faite gucrison.
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Dartres.
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Les caractcres qui font distingner les dartres de la gale sont faciles ä saisirj la dartre so fixe indifferemment sur loules les parties du corps. Les places qu'occupe la dartre sont plus ou moins larges, depuis la dimension d'une piece de i franc jusqu'ä celle de la main, et quclquefois plus; ces places sont sepa-
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rees des parties salnes par une ligne de demarcation.
II fautbien layer les dartres avec I'eau de savon, pour debarrasser la peau du prurit ou esquamation qua formee la dartre, ensuile graisser la dartre avec onguent mercuriel double; repcter jus-qu'a gucrison complete.
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Poux.
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Le rnoyen de debarrasser les animaux de ces parasites, consiste a introduire 60 grammes de tabac en poudre dans un litre d'huile de rabette et en enduire toutes les parties attaquees de phtbiriase; une seule application suflfit.
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Indigestion.
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Le cheval qui a une indigestion cesse de manger, regarde et sent son ventre ,
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bäille , se couche el s'etend sur le sol, reste dans cet etat quelquefois un quart-d'heurc, se releve et pietine. Lorsque l'indigestlon est violente, il pousse avec sa tele contra la mangeoire cotnme dans le vertigo.
Dans ce cas, le vertigo n'est que se-condaire ou sjmptomatique; il est de toute necessite de faire la distinction du vertigo sjmptomatique de l'autre qui est idiopathique , la medication ctant dia-metralement opposee ; d'ailleurs , les causes sont differentes. L'indigcstion , qui est la cause determinante du vertigo symptouiatiquc, se reconnaitra d'abord aux signes indiques ci-dessus, ensuite aux circonstances anterieures qui peu-vent bien eclairer le doute, telles que si le cheval a trop mange d'avoine, de ble ou autre nourriture.
Lorsque l'indigestion est recomme, administrer un litre de vin ou de cidre, dans lequel on delayera 60 grammes de theriaque et 3o grammes d'ether sulfuri-
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(Sy ) que; on peut renouveler celte dose deux heures aprcs, si le cheval n'est pas gueri.
Donner des lavements d'eau de son; y ajouter une poignee de sei afin de pro-voquerles dejections; couyrir le cheval, le bouchonner et le promener douce-ment.
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Tranchees, ou Enter!te.
Les tranchees debutent par une irritation des intestins dont la raarche est quelquefois bien rapide; le sang afllue vers cette partie et finit par constituer, si on n'y apporte remede, ce que Ton nomme tranchee rouge.
Des le debut, pratiquer une saignee aux deux veines de l'eperon, faire pren-dre a. I'animal deux litres de decoction de raclnes de guirnauve, y ajouter 24 grammes d'opium, donner des lavements.
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( 58 ) Recommencer le meme traitcment au bout d'une heure , si la tranchce n'est pas calmeej couvrir le cheval et le bou-chonner.
fl. W Il/VI /VT,quot;raquo; t-t/l IWl/Wlaquo;
Diarrhee.
Lorsque les evacuations alvines dependent d'une faiblesse des organes de la digestion, on le reconnait par les si-gnes suivants : raniraal est efflanque , n'a pas de fievrej le plus leger travail le fait suer; il y a päleur des yeux et de la membrane des narines.
Donner de bonne nourriture tres-substantielle, en petite quanlite d'a-bord : faire prendre au cheval, chaque matin, une bouteille de vin ou de cidre, dans laquelle on meltra 5o grammes de cumin et autant de baies de genievre. Ne soumettre le cheval a aucun travail pendant hull ou quinze jours.
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Retention d'nrine.
On soupconne la retention d'urine lorsque le cheval se campe pour urlner et qu'il n'en sort que quelques goutles 5 il regarde son flanc, pietine quelquefois; et, lorsque le mal s'aggrave, il scmble comme paralyse du train de derricre , se couche , se roule comme dans une tranchee.
Les causes qui s'opposent ä l'expul-sion des urines ne sont pas loujours les inemes : un calcul peut se trouver engage au col de la vessie ou pousso dans le canal de l'uretre et s'j arretcr : I'ln-flammation de la vessie peut encore sus-citer cet accident, et la paralysie de ce meme organe.
Avant deproceder ä aucun traitement, il est utile de passer la main par le rectum dans le corps de l'aniraal, et de s'assurer de l'etat de la vessie; il sera facile, en palpant ä travers l'intestin, de
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reconnaitre si eile est distendue par le liquide ou dans un etat de vacuitej il cst egalement facile de s'assurer s'il j a quelque corps etranger, au col de cet Organe, quis'oppose ala sortie del'urine. Dans ce cas, on essaie de deranger ce corps avec les doigisj si on y parvient, I'animal est gueri. Autrement, on fera une injection d'huile d'amandes douces dans l'urelre, ensuite presser legcrement lavessie d'arriere en avantpour essajer de franchir le corps qui fait resistance; si on ne pent y parvenir, on ouvrira lon-giludinalement le canal de 1'uretre sous I'anus , sur la courbure qu'il forme avant de penetrer dans la vessie, ensuite y passer une sonde.
Mais, si ranimal souffre d'une retention dont les causes ne soient ni dans la vessie, ni dans le canal de l'uretre , elles devronl etre supposees aux reins ou aux ureteres; dans ce cas, adminis-trer 5o grararnes de nitrate depotasse, le matin, dans le son frise, el autant le
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(6i) soir, oului faire prendre un litre de decoction de radis.
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Tetanos.
CMal-de-Cerf.)
Le tetanos est une affection des muscles qui se trouvent dans une contraction permanente; le plus ordinairement, ce sont les muscles de la mdchoire qui sont les premiers entrepris, ensuite I'enco-lure, enfin le corps et les membres.
D'abord la machoire se trouve serreej le cheval assaie de l'ouvrir pour manger, mais il ne le pcut; rencolure devient egalement raide; les muscles sont dans un etat d'extension tel qu'on ne peut lui faire plier le cou; les membres a leur tour deviennent raides, etla locomotion est presque impossible.
Tels sont les signes qua presente le cheval atteint du tetanos.
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Les causes les plus ordlnalres du de-veloppement de cette maladie sont quel-ques operations faites sui' I'animal, qui lui ont cause de la douleur, quelques frictions trop slimulantes sur la peau.
Les moyens qui jusqu'alors ont paru
les plus rationnels dans le traitement du
tetanos, ont rarement ete suivis de suc-
ces avantageux. Cependant, j'engage amp;
jnbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; tenter les moyens suivants :
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Lorsqu'il y a plethore sanguine, que le pouls est fort et plein , donner une forte saignee, faire prendre a I'animal en deux jours une livre de miel, dans la-quelle on aura fait entrer i5 grammes de camphre.
Faire Louillir dans du vinaigre des plantes aromadques, telles qu'absinthe, menthc, sauge et tanaisie; imbiber de cette decoction une couvcrture de laine, en couvrir le cheval, ensuite ajouter encore une ou deux autres couvertures par-dessus, le laisser ainsi douze heures, et reconnnencer la meme operation ;
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tremper la premiere couverture et le recouvrir ainsi.
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Hernie inguinale.
On entend, par hernie inguinale , la sortie d'une partie de l'intestin grele par l'ouverture de l'anneau inguinal (de l'aine). Cette portion d'intestin vient quelquefois a tomber dans les bourses, ce qui forme une tumeur facile a aper-cevoir.
Mon intention n'ajant pas ete d'ecrire pour les veterinaires, mais bien d'etre utile aux agriculteurs et de les instrulre des premiers soins ä donner ä leurs ani-maux malades, je les engage ä consulter un veterinaire lorsque la maladie leur paraitra grave.
En consequence, 1c traltcment de la hernie inguinale etant du rcssort d'un veterinaire instruit, j'invite les cultiva-teurs k le consulter.
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SI le cheval eprouve des tranchees par la compi'ession de rintestin dans I'anneau, on fera bien de donner des lavements avec de l'eau tiede jusqu'au moment oü le veterinaire aura prescrit de nouveaux ordres.
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Hernie ombilicale.
Get accident a lieu souvent sur les jeunespoulains; c'est une tumeur, quel-quefois de la grosseur d'un oeuf, qui apparait a la place du nombril. II est facile de reduire cette hernie.
On place le poulain sur le dos , en lui assujetissant les pieds de maniere ä ce qu'il ne puisse blesser I'operateur. Dans cette position, I'intestin rentre dans la cavite abdominale.
II est facile de remarquer avec le doigt I'ouverture qui laisse sortir I'intestin. 11 faut pincer la peau sur cette Ouvertüre, et passer, dans la portion
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pincee, deux petites broches en fil de fer de la longueur du doigt, que Ton re-courbera avec une petite pince afin que la peau ne puisse se retendre.
Ensuite on fera une ligature, avec du fort fil double et cire, entre la peau du ventre et les deux broches. 11 faut se garder de percer I'intestin en passant les broches.
Apres huit a dix jours, cette portion de peau ligaturee tombe et la hernie a disparu.
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Lumbago.
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La maladie que j'indique par ce nom, est une affection des muscles des lombes (les reins). Le cheval parait n'avoir plus aucune force dans la colonne vertebrale (chaine du rein); toute I'arriere-main parait ne plus pouvoir se soutenir : lors-que le cheval marche, il se boulete sur le derriere; si on le pousse d'un cote ou
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(66) tie Tautrö, il ne peut resister. Les la-boureurs disent : le cheval est f'ourbu. Ne confondez pas cetle maladie avec la fourburej conime jd'ai deja dit, la four-bure est une maladie des pieds. [Voyez Fourhure.)
Lc cbeval affecte du lumbago, le plus souvent ne parait pas malade , n'a pas de ficvrc, mange comme ä l'ordinaire.
Cette maladie, ordlnairement, est l'effet d'une contrariete.
Lorsque Ton fait un voyage, si Ton ne fait pas manger Tavoine au lieu oü le cheval a l'habitude de la manger, si on lui fait redoubler une corvee contre son habitude, si une jument est privee de son poulain; ce sont autant de causes qui peuvent occasionner cette maladie.
Si le cheval est en bon etat (gras) et vigoureux, donner une saigneej appli-quer sur les reins, pres de la croupe, un bouillage de graine de lin et de son, eviter de le placer trop chaud : conti-nuer pendant trois ou quatre jours , le
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(6? ) renouvelant deux fois par jour : apres ce temps, on emploiera en frictions , sur cette partie , un liniment compose d'huile de laurier et d'hulle essentielle de lavande, parties egales.
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Affections vermineuses.
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La presence des vers dans I'estomac et les intestins des chevaux, ne les incommode pas toujours. II n'est pas etonnant de trouver, a. I'autopsie d'un cheval, I'estomac rempli de vers, sans que Ton se soit apercu qu'il en eüt ja-mais eprouve aucune soufFrance; mais il n'en est pas toujours ainsi', la sensi-bllite n'etant pas la meme chez tous les individus.
On est porle a soupconner la presence des vers, quand le cheval eprouve de temps a autre quelques coliques suivies de devoiement, qu'il a un appetit dere-
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( 68) gle, de frequents bäillements, qu'il gralte les nmrs avec ses dents, que dans ses excrements il se trouve des vers, et qu'il y en a de cramponnes au pourtour de 1'anus.
Pour tenter l'cvacuatlon des vers, il faut commencer par purger I'animal avec 5o grammes d'aloes dans le beurre frais, ainsi qu'il est explique ä Farticle hydropisie.
Deux jours apres, administrer 35 gr. d'huile empyreumatique, melee avec 120 grammes de raiel.
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Coup de sang.
(Vhevaux pris de chaleur.J
Lorsque, dans les grandes chaleurs, on contraint les chevaux ä des courses rapides et trop long-temps contiuueesj lorsque, dans ces memes jours, les chevaux sont entasses dans des ecuries pla-
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(69) cees au midi, sans ouvertures au nord, ce sont des causes determinantes de ces accidents.
En iSSa, pendant quelques jours de grande chaleur, j'ai eu l'occasion de voir mourir trois chevaux de diligence sur la route de Caen a Lisieux. En faisant l'autopsie, j'ai trouve les poumons rem-plis d'un sang extremement noirj les cavites gauches du coeur et les arteres contenaient egalement un sang noir, ä peu pres de la couleur du sang veineux qui n'a pas subi l'elaboralion qu'il doit eprouver en passant dans les poumons.
La presence de ce sang noir dans les arteres et les cavites gauches du coeur, me fit etablir plusieurs hypotheses sur les phenomenes de la respiration et de la circulation du sang.
Je conclus alors que le cheval etant excite ä courirpromptement sous les rayons ardents du soleil, necessairement le sang circule avec une grande vitesse et passe rapidement le trajet qu'il doit parcourir
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dans I'organe pulmonaire 5 de lä, I'oxi-gcne (partie Constituante de rair)nepeut qu'imparfaitement penetrer les molecules du sang, et ne peut lui imprimer cette couleur rouge clah' qui fait recon-naltre le sang arterial.
J'ajoute, en outre, que dans les temps chauds et orageux, l'air est leger, en consequence moins charge d'oxigene.
Les signes, dans I'animal vivant, qui font reconnaitre que le sang ne peut plus servir a une nouvelle circulation, sont le battement precipite du flanc, les na-rines dilatees, la membrane muqueuse des narlnes de couleur violette, la sueur qui s'ecoule de toutes parts j I'aniinal est chancelant de faiblesse : si on saigne a la jugulaire, la saignee estbaveuse et ne coule presquepas; le battement du coeur et des arteres est faible et precipite.
Tels sont en general les symptomcs que j'ai i'emarques dans le cheval pris de chaleur.
Au moment oü ces signes apparais-
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( 7i ) sent, on dolt s'empresser de placer le cheval a 1'ombre et dans un courant d'air, lui arroser ies narines avec du vi-naigre, se servir d'un soufflet de cuisine pour lui chasser de Fair sur les narines. Deux ou trois homines bouchonneront continuellement le cheval, evitant de se laisser prendre sous le poids de son corps s'il vient ä tomber.
Je desapprouve la saignee, ce qui paraitra sans doute extraordinaire aux jeux de quelques personnes; car, pour une maladie nominee coup de sang, il leur seöiblera qu'il est contraire a la rai-son de desapprouver la saignee.
Chaquc fois que Ton saigne un cheval dans cette fächeuse circonslance, 1'on abrege la raoide de ses derniers moments , et il ne reste plus suffisamment de temps pour tenter la guerison par les moyens que j'indique.
Si c'est la penurie de l'oxigene dans le sang qui est la cause dcterminante de la maladie, il sera facile de se reridrc
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compte de l'effet que produira une sai-gnee.
Je recommande specialement aux mai-tres de poste et relayeurs de diligences, de pratiquer a leurs ecuries des fenetres surle derriere, de maniere ärenouveler i'air quandbon leur semble, de tenir les ecuries le plus proprement qu'il se peut, d'eloigner les tas de furnier qu'on laisse souvent ä la porte.
II est ä remarquer qu'un cheval, sor-tant d'une ecurie trop chaude et mal-saine, doit avoir une grande disposition ä contracter la maladie que je viens de signaler.
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CHOIXnbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;I
Que Von doit faire pour les Chevauoc
de poste.nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;i
Le cheval que Ton destine au parcoursnbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; 11 ^
des postes, doit reunir quelques quali-nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; ,
tes speciales pour cette fonction.
II doit etre leger sans elre grele, avoir les muscles bien detaches du canon, le sabot solide (se garder des pieds plats), le genou large, le trot et le galop aises, l'encolure et la tete legere, le rein court, les yeux vifs ayant l'cxpression de la vi-gueur.
Eviter de mettre a ce travail des che-vaux au-dessous de Tage de 5 ans.
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ESPECE BOVINE.
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MALADIES DE L'ESPECE BOVINE,
jfvec les signes qui les font reconnaitre, et le iraitement approprie' a chacune d'elles.
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Onglet.
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L'afFection designee sous ce nom est une inflammation de la paupiere nasale placee ä Tangle interne de l'oeil.
Cette paupiere a ete appelee, par La-
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fosse, onglet; par Girard, paupiere nasale j par Bourgelat, membrane cligno-tante, etc.
L'inflammalion qul nous occupe peut etre suscitee par diverses causes; les plus ordinaires sont un coup porte sur cette partie ou un corps etranger intro-dult entre cette membrane et le globe
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del'oeil. Pour le corps etranger, la pre-
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miere indication est de le retirerj en-suite faire disparaitre 1'inflammation par les emollients et une saignee aux veines temporales ou a la veine passant sur I'arcade orbitaire. Si I'emploi d'un tampon de linge imbibe d'eau de guimauve et applique sur I'oeil ne dissipe pas la douleur, on aura recours ä d'autres moyens : on bassinera I'oeil avec le col-lyre suivant: ^ .nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; Sulfate de zinc , ]
Id. de cuivre , \ de chaque, i5 gr. ,
Id. d'alumine, \ dissous dans un litre d'eau; continuer irois fois par jour pendant six : si, no-
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- ( 77 ) nobstant ces moyens, I'onglet reste vo-lumineux et recoavre une partie du globe, on le coupera avec des ciseaux et on lavera l'oeil avec de l'eau fraiche.
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Cornes cassees ou arra-chees.
Dans le cas oü la corne n'est qu'enle-vee et detachee du cornillon, il suffit d'envelopper la partie denudee de corne d'une etoupade enduite de blancs d'oeufs et de suie.
Mais, si le cornillon est casse ala base, on maintiendra un tampon d'etoupe sur la plaie que Ton arrosera chaque jour avec teinture d'aloes.
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Goitron.
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Tumeur ordinairement indolente qui vient sous la gorge; cette afFection est
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rarement primitive, eile n'est le plus souvent que le Symptome d'une autre affection : on doit s'attacher a recher-cher la cause de son developpement.
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Inflammation de la gorge.
Lcs betes a cornes sont exposees, comme le cheval, aux maux de gorge. On reconnait cette maladie par la diffi-culte que I'animal epi'ouve dans I'action de la respiration et de la deglutition, par la tension et la douleur de cette parlie.
Pratiquerune saignee, donner peu de nourriture, passer au fanon sous la peau un peu de racine d'ellebore noir, ce que Ton nomme vulgairement herber. L'en-gorgement que cette operation suscitera pent produire une metastase favorable. Graisser la gorge avec onguent de kurier 5 faire des injections, dans la bouche, d'eau acidulee et miellce.
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Pommeliere.
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fPhthisic pulmonaire.J
La maladie, dans son prlncipe, re-sulte d'une inflammation des poutnons; si la maladie n'est pas arretee des l'in-vasion, eile passe ä l'etat chronique et constitue la bete pommeliere.
Lessigncs qui la font reconnaitre sent la toux permanente, un leger jetage par le nez, la leinte jaune de la peau (ic-tere ); nonobstant les bons soins et la bonne nourriture, la maigreur raarche ä grands pas.
Les secours de l'art veterinaire etant impuissants dans une teile maladie, j'en-gage ä ne rien faire; seulement je con-seille aux acheteurs de profiter du benefice de la loi qui admet la resiliation de vente pour la phlhisie pulmonaire. ( Neuf jours de garande ).
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Pomme ou poire retenue dans Focsophage.
11 arrive souvent que les b6tes a cor-nes saisissent avec trop d'avldite les pommes, poires, navets ou carottes , et les avalent avant de les avoir dlvises suflisamment, et le corps i'este engage dans I'oesophage.
On i'econnait la bete empommee par les signes suivants : eile tousse, have, a les yeux saillanis et larmoyants; ua peu plus tard, eile se meteorise (enfle).
Pour operer l'extraction de ce corps, il faut passer la main sur I'oesophage depuis la gorge jusque sur la poitrine ailn de s'assurer de la position du corps etranger, ensuite essayer de le faire re-monter vers la gorge; ä l'aide du pas-d'äne, on tiendra la bouche ouverte, et un aide y passera la main pour le saisir
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( 8i ) lorsqu'il sera rapproche le plus pres possible da la bouche.
Si ce corps est arrete dans la portion d'oesophage conlenue dans la poitrine et qu'il soit inexplorable , on se servira d'une baguette en bois vert, longue de quatre pieds au moins; attacher, h un des bouts, un tampon de linge qui servira ä pousser dans I'estomac le corps arrete.
La bouche deTaniinal etanttenue ou-verte comme je viens de l'indiquer, on passe la baguette dans la bouche pour I'enfoncer dans le conduit oesophagien, et, lorsque Ton rencontre le corps etran-ger, ou pousselegerement et de maniere ä le faire descendre dans restoraac.
Cette operation pent se faire sans au-cun danger.
Par ces moyens bien entendus, on de-barrassera toujours l'animal, et on ne sera pas oblige d'avoir recours ä l'ceso-phagotomie qui a pour but d'ouvrir 1'oe-sophage et d'en extraire le corps.
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(82 )
Diarrhee.
fDevoiement.J
Deux principales causes produisent le flux de ventre :
i0 L'inflammalion de Pestomac el des intestins;
2deg; La debilile, I'atonie ou faiblesse des organes digestifs.
Dans la premiere cause, il y a quel-ques coliques, un peu de fievre, I'ani-mal est souffrantj dans ce cas , dormer des lavements, une saignee, falre pren-dre de la tisane de bouillon blanc de laitue , ajouter par litre i5 grammes de cristal mineral, en donner deux litres par jour.
Pour la seconde cause , faire prendre en trois fois trois litres de cidre par jour, dans lequel on aura dissous go grammes de theriaquej repeter jusqu'a guerison.
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(85)
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Tympanite.
fEn/lure du ventre.J
La maladie ä laquelle on attribue ce nora, consiste dans la formation et l'ac-cumulation de gaz dans l'estornac et les intesüns de la Lete bovine.
Get accident apparatt fort souvent im-mediatement apres qu'elle a mange avi-dement des fourrages verts, particulie-ment le trefle vert et mouille ; le ventre se ballonne , se meteorise; la respiration estgeneej le diaphragme, se trou-vant refoule par le gaz sur les poumons, en entrave le jeu.
Si on n'apporle de prompts secours, I'animal succombe par suffocation, quel-quefois en une heure.
II seralt fort avantageux, pour les proprietaires qui font paitre par leurs bestiaux des treues et de la luzerne, d'a-
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(84)
voir cliez eux,par precaution, une bou-teillc d'ammoniaque liquide ou d'ether sulfurique ; aussitot que Ton apercoit la meteorisation se developper, adminis-trer, pour une bete de stature ordinaire, 3o grammes d'ammoniaque dans un litre d'eau fraiche, ou 60 grammes d'ether, et des lavements d'eau de savon; renou-veler la dose au bout d'une demi-heure j|nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;si le ventre ne se detend pas.
Si nonobstant la bete ne se trouve pas soulagee, que le ventre soit autant bal-lonne, on se decidera a faire la ponction de la pause. Cette operation consiste ä enfoncer dans le flanc gauche un bis-touri ä lame droite, assez profondement pour percer I'estomac (la panse); par ce
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A
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moyen, le gaz se degage et l'animal est
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soulage ä l'instant. On pansera cette plale avec le vin, et la recouvrir avec un linge sans la boucher hermetiquement.
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(85) Tranchees.
Les betes a comes sont comme le che-val sujettes aux collques; il est facile de reconnaitre qu'une bete est tranchee; eile se couche, s'etend, se releve pour un instant, gratte la terre avec lespieds de devant.
Lorsque la tranchee est bien recon-nue, et que la bete n'estpas soupconnee d'avoir une indigestion, on doit saigner ä la veine sous-cutanee du ventre, don-ner des lavements de decoction de tete de pavot.
Ces seuls moyens arretentla tranchee.
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Indigestion.
La bete a le flanc tendu, les oreilles basses; si on l'excite ä marcher, eile plaint particulierement en descendant; eile manifeste de la sensibilite ä la pres-sion de Testomac.
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(86)
Faire prendre ä l'animal 120 grammes de theriaque dans un litre de cidre ou de vin, ajouler aSo grammes d'huile d'olive, donner des lavements, couvrir la bete, supprimer toute nourriture, et lui faire prendre de temps ä autre une bouteille d'eau de son miellee.
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Plssement de sang.
fHematurie.J
Le pissement de sang est du ä une inflammation des organes secreteurs de l'urine. Une infinite de remedes sont pre-conises contre cette maladiej j'en al es-saye un grand nombrej j'ai tente diverses fois les moyens rationnels que la thera-peutique met en usage pour combattre les inflammations : ces moyens ont pres-que toujours echouej il m'a done fallu recourir ä d'autres moyens, et enfin j'ai employe les remedes perturbateurs, re-
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( 87 ) medes dont j'ai peine ä expliquer le bon effet.
Ces moyens consistent a faire dissou-dre, dans deux litres d'urine, 5oo grammes de sei de cuisine (hidrochlorate de soude), et les faire prendre a la bete lorsque la fievre commence ä paraitrej il est necessaire que I'animal n'ait pas mange depuis au moins quinze heures. L'action de ce reraede determine un trouble dans tout l'organisme et un mouve-ment lumultueux dans le Systeme san-guin, qui, sans doute, epuisent les forces de l'inflammation que Ton a ä com-battre.
Aux yeux de quelques hommes de l'art, ce moyen ne paraitra pas en rapport avec la veterinaire moderne; mais eniin 1'experience m'a prouve que ce procede manque rarement de produire I'effet desire;
Quatre heures apres I'administration de ce remede , faire prendre de la tisane faite avec laitue, houblon et chicoree,
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( 88 ) deux litres en quatre heures; donner des lavements.
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Velage, ou Parturition.
La parturition ne s'execute pas tou-joursnaturellementjc'estpourquoicette operation presente souvent des difficul-les que la nature ne saurait vaincre. La position du petit animal dans le corps de la mere, n'en permet pas toujours I'ex-pulsion; pour qu'elle soit naturelle, il doit presenter les pieds anterieurs et la tete en avant, done que Ton doit rame-ner toutes les positions contre nature a celle-ci : si un pled est reste en arriere, on dolt le ramener au passage;, si la tete est redoublee en arriere, la ramener egalement sur les deux pieds, en-suite proceder ä l'extraction. Pour cela, on dolt attacher les deux pieds avec une petite corde, ainsl que la macholre infe-rieurej lorsque ces liens sonl blen assu-
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(Sg) jetis, on profile des contractions de la matrice pour tirer sur le petit animal. II est souvent necessaire de la force de plusieurs hommes pour le faire sortir; maintes fois, il m'a fallu celle de dix homines pour en operer la sortie, sans qu'il soit arrive d'accidents tant ä la mere qu'au petit sujet.
S'il arrive que cesoient les pieds pos-terieurs qui se presentent, on doit pre-ferer le tirer ainsi que de le tourner. La manipulation qu'exige celte besogne fatigue l'operateur et la mere, et peut occasionner, a la paroi interne de Tute-rus, des contusions dont le rcsultat est souvent fächeux.
Si, nonobstant la position naturelle , le foetus est trop volumineux par rapport ä l'ouverture du bassin de la mere, il ne reste d'autre moyen que d'extirper les deux epaules l'une apres I'autrej le procede ä suivre consiste a introduire la main armee d'un bislouri courbe dans le bassin, et a trancher la peau du foetus
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(go)
au-dela de l'omoplate en suivant le contour de cet os : la peau etant coupee ainsi, qualre hommes suffisent pour ar-racher l'epaule avec une longe attachee au pied. On exerce la meme manceuvre pour l'autre membrej ensulte on attache une corde au cou du foetus pour le tirer avec force.
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Renversement de Futerus ou matrice.
Les femelles sont exposees ä pousser hors l'uterus, apres la mise-bas du pro-duit de la gcslationj la vache y esl; la plus sujette.
Cet Organe, entierement sorti, pre-sente un grand sac allonge qul descend jusque sur les jarrets (la bete etant de-bout).
Pour proceder au replacement, il se-rait bon d'avoir une epongc fine afin d'e-
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(9* ) viler les contusions que le poing pour-rait occasionner dans cette operation; on doit coramencer par ie bout qui pa-rait le plus long et le plus eloigne de la vulve, ajant soin de tenir I'eponge ap-puyee sur la main en repoussant vers la vulve et retournant sur elle-meme la masse de l'utcrusj I'enfoncer graduel-leraent; ne point faire d'efforts dans le moment que la bete en fait elle-memej maintenir seulement la portion rentree : on est oblige souvent de quitter cette portion pour en reprendre une autre qui reste en arricre.
Lorsque la totalite cst rentree dans le bassin , il faut I'ctendre en y passant avec la main un peu d'huile d'olive.
Mais il arrive presque toujours que la b6te, continuant ses efforts, rendrait nulle cette operation, si Ton n'avait un moyen de l'erapecher; c'est de boucler.
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Renversement du vagin.
La reduction en est beaucoup plus facile que celle de l'uterusj il suflit de faire lever la bete si eile est couchee, et la rentree s'en opere quelquefois seule.
Si on est oblige de le replacer, on doit oindre ses mains d'huile d'olive et hnbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; en arroser le vagin; ensuite prendre la
partie tombee avec les deux mains ou-vertes et en operer la rentree : pour eviter larecidive, boucler la vulve avec des points de suture de ficelle ou de 111 de laiton.
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Delivre,
ou Arrihre-Faix.
Apres la mise-bas, le delivre se fait assez ordinairement spontanement par les efforts expulsifs de la malrice. Ce-pendant, il arrive quelquefois que cette
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(93) operation de la nature se fait attendre quelques jours, particulierement chez la vache; si au bout de deux ou trois jours il ne sort, je conseille d'en faire l'ex-traction de la maniere suivante :
On saisit d'une main le cordon qui est au dehors et on passe I'autre main dans la matrice. Cette main etant en-duite d'huile d'olive, on detache legere-ment l'arriere-faix des cotiledons, tandis que I'autre main exerce une legere traction ; par ce moyen, Ton tire hors du bassin le delivre, et l'operation est ler-minee.
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€harbon.
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Le charbon, dans sa nature, presente diverses varietes dont la contagion est plus ou moins redoutable.
Les tumeurs charbonneuses se font reconnaitre ä un aspect particulier : le boursouflement de la peau est crepitant sous les doigts, la tumeur charbonneuse
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I.
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( 94 )
presente une elevation circonscrite, et quelquefois la surface est arrosee d'une serosite roussätre; la peau se putrefie, le poil tombe : quoique le cas soit deses-pere, je ne conseille pas cependant d'a-bandonner Tanimal et de le considerer comme perdu.
Quelques auteurs distingues par leur talent, entre autres M. Hurtrel Darbo-val , conseillent l'excision des tumeurs et ensuite la cauterisation avec le fer rougej j'approuverais ce mojen s'il pou-vait etre execute sans danger pour I'ope-rateurj nous savons que plusieurs veteri-naires ont ete victimes de leur zele pour avoir ampute des tumeurs charbonneu-ses. La main elant en sueur, une bles-sure, soit anterieure ou faite pendant l'operalion, sont des voiespourla transmission du virus charbonneux. Dans le courant de ma pratique, je crois avoir sauve ducharbon ä peupres une dixaine d'animaux de race bovine; la turaeur charbonneuse etant circonscrite et la
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(95) surface peu etendue, je me suis servi de la racine d'ellebore noirpour former un cercle autour de la tumeur, faisant des incisions a la peau de quatre en quatre pouces en suivant le contour du char-bon. Ce cercle d'incisions doit etre fait sur les parties encore saines, ensuite passer sous la peau un petit bout de racine ä chaque incisionj il apparait, peu de temps apres, une inflammation tres-violente qui fait rempart au charbon et l'aneantit dans sa retraite.
Les parties charnues, frappees de charbon, se detachent et laissent une plaie que Ton pansera avec eau-de-vie camphree jusqu'ä guerison.
On doit separer les malades des ani-maux sains, pour eviter la contagion.
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Fourchet.
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On designs sous ce nom une inflammation qui apparait a la couronne entre
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les onglons des betes k comes; il y a chaleur, boursouflement de cette partle, et ranimal boite beaucoup.
On fera quelques scarifications sur la couronne avec le bistouri ou la flamme; laisser saigner, ensuite envelopper le pied charge d'une bouillie grasse. Si, au bout de trois ä quatre jours , la resolution ne s'opere pas, on enlevera le four-chet avec l'instrument tranchant et on fera les pansements pendant deux jours avec l'acetate de plomb liquide etendu d'eau, parties egales. Les pansements subsequents se feront avec I'eau-de-vie jusqu'ä guerison.
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Chute de Fergot,
ou Onglon.
La chute de l'onglon est fort souvent le resultat d'une marche forcee et long-temps soutenue; la fatigue occasionne
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(97 ) une inflammation de la chair du pied, qui desorganise cette chair et en determine le decolementj une secousse dans ce cas detache Tonglon et met la chair de cette partie ä nu. Lorsque cet accident arrivera, on appliquera sur toutela surface nue un cataplasme de suie et de Wane d'oeufj y aj outer 5o grammes d'on-guent egyptiac, meler le tout et en charger la partie denudee de corne, que Ton y maintiendra avec de la fllasse ou du chanvre.
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Foulure de la sole des betes a eornes.
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Lorsque Ton s'apercoit qu'un animal de race bovine boite par suite de foulure , on commence par appliquer un cataplasme emollient autour du pied , qu'on renouvellera tons les jours pendant deux outrois jours. Si auboutdece
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(98) temps la bolterie persiste, je conseille d'enlever la sole de l'ergot malade, pour evitei' que la matiere ne fuse autour de l'ergot, cequi en occasionneraitla chute.
Gelte operation etant faite en temps opportun , le pied ne reste pas long-temps malade.
On ne doit pas hesiter, dans beau-coup de cas, ä dessoler un ergot, le pied etant toujours plus tot gueri.
Apres la dessolure, on appliquera I'on-guent indique pour la chute de l'ergot.
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Fureur uterine.
flnflammation de la matrice.J
De tous les animaux, je pense que c'est la vache qui est le plus souvent at-taquee de cette maladie; eile se declare ordinairement apres le rut (le temps oü la vache est en amour).
Bien des fois, on a pris cette maladle pour la rage.
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(99)
La bete fait entendre des mugisse-ments repetesj eile a l'ceil hagard et tres-allume, eile ne mange pas; sl eile apergoit quelques animaux prcs d'elle, eile se lance dessus avec fureurj il y aurait meme du danger pour les per-sonnes qui en approcheraient.
Plusleurs fois, on a assomme des va-ches attaquees de cette maladie, pensant qu'elles etaient enragees.
Si la bete est en liberte dans un herbage, il faut l'entrer et l'attacher avec precaution dans une etable, evitant de se faire blesser par cette bete furieuse. II est necessaire que l'etable soit fraiche.
Ensuite, on lui fera une saignee ä la jugulaire ; faire prendre trois ou quatre lavements par jour, composes de son et de mauve bouillis.
En outre, on petrira 120 grammes d'oxide d'antimoine et 3o grammes do sei de nitre dans un peu de beurre frais • en former une boule et la lui faire avaler. On place cette boule au bout d'un
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( ioo ) inorceau de bois long d'un derai-tnetre, pour la pousserdans le fond de la bouche. On fera prendre deux de ces boules par jour, matin et solrj continuer jus-qu'a guerison.
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Affection rhumatlsmale
i Inbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; aux reins des betes ä cornes.
Gelte uialadie se manifeste plus par-
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ticulierement ä la suite du velage; la bete eprouve une tres-grande faiblesse dans cetle panic; si eile peut se tenir debout, eile chancelle, se beulete sur le derriere; lorsqu'elle est couchee, eile ne peut se relever, eile se traine sur les genoux.
On fera suer la bete avec une charge de plantes aromatiques, corame sauge, absinthe , genievre, etc. , qu'on fera bouillir dans du vinaigre et qu'on ap-pliquera cliaude sur les reins; la couvrir
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f 101 )
ensuite avec une ou deux couverturcs, renouveler deux fois par jour. De plus, on graissera cette parlie fortement avec huile de lauriei*. Continuer jusqu'a gue-risou.
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Galons aux mamelles des vaches laitieres.
Le moyen de guerir ces galons con-siste ä faire bouillir un peu de savon ordinaire avec un verre de creme, et se servir de cet onguent pour graisser la mamelle deux ou trois fois par jour.
Si on a plusieurs vaches ä traire, on n'arrivera ä celles qui out des galons qu'a-preslesautres, attendu quela maladiese communique par le contact des doigts.
Ces petites plaies ä l'elat d'ampoules sent le vaccin primitif et spontane.
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( 102 )
Bronchite des betes ä cornes.
fCatarrhe pulmonaire J
Cette maladie se fait connaitre par la toux souvent repetee, la respiration courtej au debut de la maladie, il y a iievre et la bete mange pen.
II faut donner une forte saignee a la veine du cou, faire prendre de la tisane faite avec des feuilles de laitue, chi-coree sauvage et feuilles de bouillon blancj on ajoutera par litre 3o grammes de sei de nitre et autant de miel; on en fera prendre 3 litres par jour en trois fois; donner des lavements et peu de nourriture.
Si la maladie se prolonge au-delä de quinze jours, Ton aura äcraindre qu'elle no passe ä l'elat chronique et constitue la bete pommeliere. (Phlhisie pulmo-uaire.)
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Hernie ombilicale des jeunes veaux.
C'est une lumeur molle que Ton aper-coit sous le nombril des petlts veaux; il est arrive bien des fois que Ton a pris cette tumeur pour un depot de matiere purulenie, qu'on a perce avec le bistouri dans l'espoir de voir sortir du pus, et il ne s'est trouve que du lait caille sortant du tube intestinal : il faut eviter cette erreur, car le mal pourrait ctre irreparable.
On reduira cette hernie de la memo maniere indiquee pour les jeunes pou-lains.
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( io4 )
Inflammation du nombril des jeunes veaux.
Au commencement, c'est une tumeur (lure et sensible.
On graissera cette tumeur avec on-guent populeumj lorsque la tumeur se sera amollie etqu'onremarquera la fluctuation avec le doigt, on I'ouvrira avec le bistouri.
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Aphthes ä la bouche et sur la langue des veaux.
Ce sont de petits ulceres qui apparais-sent sur la langue et autour de la bouche des jeunes veaux.
On les lavera deux ou trois fois par jour avec du fort vinaigre , dans lequel on aura dissous un peu de miel.
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( io5 ) On se servlra d'un morceau de linge attache ä un petit morceau de bois gros comme le doigt.
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Chancrure des vaches.
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Cest un nom vulgaire que Ton donne k de petites plaies ulcereuses qui vien-nent a la partie interne de la vulve apres la saillie du taureau.
On nettoiera deux ou trois fois par jour ces ulceres chancreux avec le vin, ensuite on fera prendre a la vache, cha-que matin pendant trois jours, 120 grammes d'oxide d'antimoine.
On en formera des boules avec le miel ou le beurre, pour les lui faire avaler.
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ESPfiCE OVINE.
MALADIES DES BETES OVINES.
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Sang de rate.
Les symptömes qui font reconnaitre cette maladie sont: le sang sortant par les narines et par la vulve ou le four-reau, selon le sexe; les yeux rouges de
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( 108) sang, le batteraent des flancs , la fal-blesse de 1'animal.
Les animaux attaquessontsouventles plus gras. Tres-souvenl,' la mort suit de pres l'invaslon de la maladie; quelques heures suffisent pour tuer I'animal.
A I'autopsie, on remarque des epan-chements de sang dans les inlestins, le foie et les poumons.
Des le commencement des sjmptö-mes, il faudrait promptement ouvrir la veine du cou et tirer une saignee co-pieuse.
On a, par ce raoyen, sauve quelque-fois des moutons de cette maladie.
On a remarque que des moutons, ayant souffert pendant l'hiver et le prin-temps et ensuite mis ä une bonne nour-riture, ont une grande aptitude ä con-tracter cette maladie, qui plusieurs ibis a enleve la moitie des troupeaux.
Quelques observateurs ont regarde cette maladie comme conlagieusej c'est une erreur. Lorsqu'un troupeau entier
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( 109 ) a ete soumis a l'influence de la meme cause, et que cette cause a agi de la meme maniere sur tous les individus, il n'y a pas de raisons pour qu'elle ne fasse pas rafle sur tous.
Evitez done de faire trop maigrir les moutons en hiver, et ayez soin de ne pas les ramener en bon etat trop prompte-ment. Lorsque cette maladie se declare dans un troupeau, on doit promptement vendre pour la boucherie ceux qui sont gras, parce que ce sontparticulierement ceux-ci qui sont les plus exposes.
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Pourriture des betes ä laine.
Cette maladie a ete quelquefois con-fondue avec le sang de rate; mais, ä l'ou-verture des cadavres, il est facile d'en faire la distinction : les lesions ne sont pas les memes, la marche de la maladie etant egalement bien opposee.
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( quot;o)
L'afFectlon de la pourriture se terminc toujours par une maladie chronlque , tandis que I'autre est une maladie aigue.
Les signes qui annoncent le commencement de la pourriture sont souvent bien obscurs : c'est une legere toux, Toeil un peu larmoyant, l'interieur des narines un peu rouge; plus tard, vient la päleur des narines et de la bouche; la conjonctive de roeil n'a plus cette cou-leur rouge comme eile doit I'etre dans I'animal en bonne sante; la bete n'a plus sa gaite ordinaire, eile commence ä mai-grir, la laine se detache facilementj I'animal jette une matiere purulente par les narines; il y a alternative de constipation et de devoiement; enfin la bete est sans espoir.
Les moyens curatifs ont ete jusqu'a-lors sans effet, c'est pourquoi Ton ne doit essayer qu'a prevenir I'invasion.
Les causes qui ont paru le plus en fa-voriser le developpernent, sont les lieux bas etmarecageux oü Ton conduit paitre
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(111)
les troupeaux, les bergeries humides et malsaines, les fourrages mal ramasses que Ton fait manger pendant I'hiver, etc.
On a quelquefois attribue la perte des troupeaux aux malefices et a la malveil-lance. Ces soupcons et ces calomnies mal appliquees n'etaient que le resuitat de l'ignorance des causes j au lieu de s'oc-cuper serieusement de recherches im-portantes, on s'occupait de trouver un sorcier, un charlatan, qui ne manquait jamais de persuader que la mortalite des animaux devait etre attribuee ä la mal-veillance d'un autre sorcier.
Ce qui a servi quelquefois a induire en erreur, ce sont des pelottes feutrees, especes d'eegagropiles que Ton trouve dans le tube intestinal des herbivores. On a souvent pris ces boules pour des gobes, tandis que le nojau de cette pelotte n'est qu'un peu de laine ou de bourre que l'animal avale apres s'etre gratte ou avoir leche les autres animaux • arrivee dans les intestins, il s'y agglo-
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( 1^ )
mere du mucus, ce qul flnit par cons-tituer une pelotte stagnante.
Les moyens d'eviter et de prevenlr la pourriture des moutons, consistent ä ne pas les faire paitre dans des lieux trop humides, lä ou I'eau stagne long-temps; ne pas les sortir avant que le soleil n'ait seche la rosee; faire des ouvertures aux bergeries pour y renouveler I'air conve-nablement; ne pas laisser trop amasser de furnier sous les betes; eloigner les fumiers de la porte; pendant I'hiver, ar-roser de temps ä autre les fourrages avec de I'eau salee.
Lorsqu'on achete un troupeau , on doit toujours preferer I'acheter maigre, pourvu qu'il soil en bonne sante.
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Tournis du mouton.
Tous les precedes et tentatives pour la guerison du tournis n'ont jusqu'alors
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( ii3 ) ete sums d'aucuns resullats bien satis-faisants.
II est plus avantageux de les livrer ä la houcherie, lorsqu'ils sont encore en bon etat.
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Morsure des chiens.
Le moulon moi'du par le chien est bien susceptible de contracter la gangrene, particulierement aux deux extremes de la temperature, le tres-grand froid et la grande chaleur.
On pansera et neltoiera la plaie resultant d'une morsure avec de l'eau-de-vie camphree; s'il y a plaie profonde, on la debridera avec le bistouri pour l'elargir, et faire des injections avec une petite seringuej recouvrir la plaie d'un linge.
Dans la saison oü les mouches sont a craindre, on enduira le lingc d'un peu d'huile empyreumatique.
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Araignee de la brebis.
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Les bergers designent par le nom d'a-raignee une inflammation de la mamelle.
Des le debut de la maladie, il est urgent de bassiner tres-souvent la mamelle avec de l'eau de guimauve pendant un jour ou deux, ensuite on bassinera avec du vin. Si, nonobstant ces moyens. Ton s'apercoit que la surface de la mamelle prenne une couleur bleue, on devra de suite employer en frictions un melange d'ammoniaque liquide et d'huile d'olive, parties egales.
Faire prendre ä la brebis une once (5o grammes) de theriaque delayee dans irois verr.es de vin.
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( quot;5) Pietin du mouton.
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On reconnait cette affection par la claudication des betes ; une maliere sereuse et fedde s'ecoule des pieds et desunit l'onglon de la chair.
Cette maladie etant reconnue conta-gieuse, on doit prendre toutes les precautions pour en empecher la propagation. II faut separer de suite les malades et les placer sur de la paille fraiche qu'on renouvellera tons les jours, en-suite nettojer la bergerie avec beaucoup de soin pour y pratiquer des fumigations desinfectantes.
Ces fumigations se feront de la ma-nlere suivante :
Oxide de manganese, 200 grammes;
Sei de cuisine, 2S0 grammes;
Ajouter 2 verres d'eau a ce melange.
Placer ce melange dans un vase au milieu de la bergerie, boucher toutes les ouvertures; ensuite on versera sur
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( quot;6) ce melange 5oo grammes d'acide sulfu-rlque, se retirer et termer la portej n'ouvrir les portes que deux ou trois heures apresj les moutons ne rentreront dans la bergerie que cinq ou six heures apres la fumigation. On devra nettojer la bergerie tons les jours et recouvrir le sol de bonne paille.
II serait urgent de renouveler pendant plusieurs jours les fumigations.
Aussitöt que Ton remarquera un mou-ton boiteux, il sera mis ä l'etable, lieu de l'inlirmerie. Les malades serontpan-ses, deux fois par jour, de la maniere suivante :
Enlever toutes les parcelles de corne qui seront detachees de la chair, et bien laver les pieds avec de l'eau tiede;; en-suite on bassinera toutes les parties en-dommagees et ulcereuses avec la liqueur prescrite ci-apres :
Sulfate de cuivre, 120 grammesj
Acide sulfurique, 100 grammes;
Acide acetique (vinaigre), 5oo gr.
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( UV) Ces pansements se ferontjusqu'a gue-
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rison.
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(VVVWl/M.I/VVt^.'VVVT.Vl
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Gale des moutons.
Les parlies galeuses seront graissees jusqu'a guerison avec I'onguent indique ci-dessous :
Onguent mercuriel double, 60 gram.
Cantarides en poudre, 2 grammes.
Essence terebenthine, 3o grammes.
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..
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IWWi/VX/WWVWtlWX
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Clavelee ou Variole des moutons.
La clavelee, affection speciale ä l'es-pece bovine, est une eruption inflam-matoire de la peau, qui se manifeste particulierement aux endroits denudes de laine, comme aux ars et ä l'interieur des cuisses et des avant-bras.
Cette maladie, evidemment conta-
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I I
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( US)
gieuse, fait perir la plus grande partie des betes qul en sont atteintes.
Lorsque dans un troupeau Ton remar-que un animal atlaque de cette maladie, on doit l'isoler ä l'instant pour eviter de plus grands desordres, et le placer dans un endroit le plus eloigne possible de la bergerie.
Les malades seront soignes par une personne qui n'approchera jamais du troupeau.
On fera une decoction de plantes aro-matiques pour en administrer 5 verres ä chaque bete le matin a jeun , en y ajoutant un peu de vin; on fera bien aussi de laver toutes les parties envahies de varioles avec cette meme decoction, et, si Ton apercoit quelques cordons ou tumeurs qui tendent ä la gangrene, avec le liniment ammoniacal deja present ä l'article araignee. Toutes les betes qui succombent ä cette maladie devront eti-e enfouies assez profondement avec leurs peaux.
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1
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( ii9 )
On aura soln d'assainir la bergerie par des courants d'airj faire de temps ä autre quelques fumigations dejä indi-quees ä l'article pie tin.
Ensuite, pour eviter de plus grands desordres dans le troupeau encore sain, je conseille l'inoculation du claveau : on choisit pour cela une bete sur laquelle la maladie parait benigne; on profite du moment oü les boutons commencent ä blanchir; on prendra unpeu de serosite sortant du bouton, et avec une lancette on I'insinue sous l'epiderme de la bete que Ton veut claveliser : par ce moyen, on sera toujours sür de perdre beau-coup moins de moutons que si on aban-donne la maladie ä elle-meme.
Un troupeau affecte de cettemaladie, ne devra jaraais approcher d'un troupeau sain, qu'ä une distance fort eloi-gnee.
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( 120 ) Falere.
Gelte maladie du mouton a beaucoup de ressemblance avec la tympanite des betes ä cornes; I'animal qui en est alta-que enfle subitement, le ventre est extrem ement ballonne : si I'on n'apporte un bien prompt secours, I'animal meurt quelquefois dans un quart d'heure.
Le berger doit done s'empresser d'ou-vrir d'un coup de bistouri le flanc gauche, pour donner issue au gaz hydro-gene qui y est emprlsonnej cette opera-don faite en temps opportun pent sauver I'animal.
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(121)
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AVIS IMPORTANT.
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Les doses des medicaments presents dans eel ouvrage sont supposees pour las animaux de stature ordinaire. Je laisse ä la sagesse des panseurs ä en modifier les quantites , eu egard aux cir-constances.
Quelquesproprietaires et cultivateurs m'ayant fait connaitre que les noms des medicaments que j'indique ne leur sont pas connus, comme il n'appartient qu'au pharmacien de connaitre et de preparer les medicaments, il ne s'agit que d'entrer chez lui pour faire preparer ce que j'or-donne.
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.
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AM^tVWMVMAaMlaquo;
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I I
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( 122 )
LOIDU20MAI 1838,
Concernant les vices redhihitoires dans le commerce des animaux.
Article ier. Sont reputes vices redhihitoires et donneront seals Ouvertüre ä l'action resultant de l'article 1641 du Code civil, dans les ventes ou echanges d'animaux domestiques ci-dessous denommes, sans distinction des localites oil les ventes et echanges auront eu lieu, les maladies ou defauts ci-apres ,
Savoir : Pour le Cheval, VAne et le Mulct,
La fluxion periodique des yeux, L'epilepsie ou mal caduc, La morve, Le farcin,
Les maladies anciennes de poitrine ou vieilles courbatures, L'immohilite ,
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it '
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( 125 )
La pousse,
Le cornage chronique , Le tic sans usure des dents, Les hernies ingulnales intennitlentes, La boiteric intermittente pour cause de vieux malj
Pour Vespece Bovine,
La phthisie pulmonaire ou pomme-
liere ,
L'epilepsie ou mal caducj
Les suites de la non-de^nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;, ,
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#9632; !
#9632;
:
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livrance,
Le renversement du va
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apres le
part chez
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,le vendeur, gm ou de 1 utei'us,
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Pour Vespece Ovine.
La clavelee; cette maladie, reconnue chez un seul animal, entrainera la red-hibition de tout le troupeau. La redhi-bition n'aura lieu que si le troupeau porte la marque du vendeur.
Le sang de rate : cette maladie n'en-trainera la redhibition du troupeau
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( 124 )
qu'autant que, dans le delal de la garan-tie, la pertc constatee s'elcvera au. quin-zieme au moins des animaux achetes.
Le troupcau devra egalement porter la marque du vendeur.
Art. 2.
L'action en reduction du prix, auto-risee par Tart. 1644 du Code civil, ne pourra etre exercee dans les ventes et echanges d'animaux enonces dans Particle ier ci-dessus.
Art. 3.
Le delai pour intenter l'action sera, non compris le jour fixe pour la livrai-son, de trente jours pour le cas de fluxion pcriodique des yeux et d'cpilepsie, de neuf jours pour tous les autres cas.
Art. 4-Si la livraison de l'animal a ete effec-tuee, ou s'il a ete conduit hors du lieu du domicile du vendeur dans les dclais ci-dessus, les delais seront augmentes d'un jour par cinq mjriametres de dis-
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( 125 ) tance du domicile du vendeur au lieu oil ranimal se trouve.
Art. 5.
Dans tous les cas , I'acheleur, h peinc d'etre non-reccvable, sera tenu de pro-voquer, dans les delais de Van. 3, la nomination d'experts charges de dresser proces-verbal; la requete sera presentee an Jugc-de-Paix du lieu oil sc trouve ranimal.
Ce juge nominera immediatement ua ou trois experts, qui devront operer dans le plus bref delai.
Art. 6.
La demande sera dispensee du preli-minaire de conciliation, et l'affaire ins-trulle et jugee comme matiere som-inaire.
Art. 7.
Si, pendant la duree des delais fixes par Part. 3, l'animai vient ä perir, le vendeur ne sera pas tenu de la garantie, a. molns que Tacheteur nc prouve que la
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( 126) perte provient de l'une des maladies specifiees dans I'article premier.
Art. 8. Le vendeur sera dispense de la garan-tie resultant de la morve et du farcin pour le cheval, l'äne et le mulet, et de la clavelee pour I'espece ovine, s'il prouve que I'animal, depuis la livrai-son, a ete mis en contact avec des ani-maux atteints de ces maladies.
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(vx t wi *i*(li%* % w* IW*
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( 127 ) EXPLICATION SlICCINCTE
^wr les vices redhihitoires y avec les mojens de les reconnoitre.
WM quot;WX -vraquo;,raquo;#9632;vvraquo; wraquo; Wraquo;
VICES REDHIBITOIRES DE LA RACE CHEVALirsE.
Fluxion periodique des yeux.
Au debut, cette fluxion differe peu de la fluxion ordinaire, seulement quel'in-flammation parait plutöt partir de l'in-terieur de l'oeil que de l'exterieur; il est bon de bien explorer Toeil pour s'assu-rer si quelque corps etranger ne serait pas retenu dedans, si quelque contusion n'a pas occaslonne quelque erosion sur la cornee ou sur les paupieres. Si I'ex-pert n'apercoit qu'aucune cause etran-gere ait suscile rinflamrnation, il y aura suspicion.
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#9632;
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( 128 )
Les verltables signes qul tranchent le mieux, souvenl ne se font pas long-temps attendre. L'oeil devient lerne et les humours contenues dans les deux cham-bres , qui jusqu'alors etaient troubles , viennent h se condenser par flocons nua-geux en se precipitant vers le has; a ces signes, il n'y a plus de doute pour I'ex-pert.
Apres I'acces, l'oeil redevient transparent , mais un expert exerce reconnai-tra toujours que cet oeil a ete frnppe de la fluxion periodique; il y a quelque chose de moins vif que dans 1'autre, le globe parait moins gros , les paupieres un peu plus plissees.
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Epilepsie.
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C'estune affection herveusej ranimal qui en est frappe est prive tout a coup de sentiment et de mouvement volon-tairej il y a convulsion, l'oeil est fixe ou plutot les paupieres sont ouvertes ,
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r
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C i29 ) et le globe est continuellement en mou-vement dans 1'orbite; la Louche est ecu-meuse de salive.
Le temps de 1'acces dure depuis cinq minutes jusqu'ä un quart-d'heure, en-suite 1'animal se releve comme etourdi.
Morve.
Voyez les sjmptomes qui la caracte-risent, page 20.
Farcin.
Voyez les sjmptomes qui le caracte-risent a la page 5i.
Courbature, ou Phthisic pulmonairc.
Sous ce nom de courbature, la legislation a entendu une maladie ancienne de poitrine qui presentera des traces, ou des lesions qui paraitront aux yeux de l'expert anterieures a la vente.
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' \ii
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( raquo;5o ) Tant que Tanimal ne sera pas mort dans la garantie, le jugement de l'expert qui sera pone pour i'affirmative sera toujours expose a etre infirme, car 11 est difficile, pendant la vie de ranimal, ou plutöt impossible, de certifier que la maladie est anterieure ou posterieure ä la vente etqu'elle estpassee äl'etatchro-nique depuis ou avant; car il est biei^ entendu que la loi n'entend que les maladies chroniques (anciennes). II n'en est pas de meme lorsque I'animal suc-combe dans le temps de la garantie; ä l'ouverture de la poitrine, s'il se presente soit epaississement de la plevre ou adherence aux cotes, foyer de matiere pu-rulente avec tubercules aux pouraons ; dans ce cas , le jugement sera facile ä asseoir.
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Immobllite.
Le cheval immobile se reconnait fa-cilement aux signes suivants :
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j ; .t-
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( i5i ) II a un fades tout particulier, la tete basse, les yeux fixes sans vlvacite, ne s'lnqulete de rien; lorsqu'il mange, il s'arrete par intervalles comme s'il dor-mait; il est inattentif a la voix du con-ducteur et insensible aux coups de fouet; il s'arrete sous les coups sans parailre les sentir.
Pousse.
Le mot pousse est tellement connu, que je me dispense de faire connaitre la maladie ä laquelle on attribue ce nom.
Elle est caracterisee par une toux spe-ciale ä cette affection, un mouvement du flanc egalement particulierj la toux est quinteuse, trainee, rauque et sans s'ebrouer apres les acces; de temps ä autre, il sort des narines une matiere ecumeuse ou albuginee; I'expiration se fait en deux temps, ce qui constltue le soubresaut.
Lorsque celte affection n'est portee qu'a un faible degre et que le cheval est
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'
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I,
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( 152 )
mis au vert ou au ba'rbotage, les syrnp-tornes de la pousse disparaissenl.
C'est pourquoi I'expert, autant que possible, demandera que le cheval soil mis au sec pendant deux ou trois jours avant de porter son jugement.
Cornagc chronique.
Oil entend par cornagc une respiration difficile et bruyante; les causes n'en sont pas toujours connues, mais partant qu'elles sont permanentes, le vice est redhibitoire.
Pours'assurer sile cheval est corneur, on est quelquefois oblige de l'exercer avec vitesse pendant un quart-d'heure.
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Tic sans usure des dents.
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Le tic est une habitude que contracte l'animal de mordre, soil la mangeoire ou le ratelier; soit en mangeant, soit au repos, d'autre tic en I'air.
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( i53 ) Comrae il esl dit, le tic n'est redhibi-toire qu'aulant que les dents de la pince n'en portent aucunes marques j dans ce cas, pour proceder contre le tic, il faut surprendre I'aniraal dans cette action.
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Hernies inguinales interim ttentes.
#9632;
On entend, par hernie inguinale , la sortie de i'intestin par I'anneau dans le-quel passe le cordon testiculaire. Cette portion de I'intestin, venant ä former une tumeur dans les bourses, constitue la hernie; mais, lorsqu'elle est continue , il n'y a pas redhibition.
Quant, au contraire , apres quelques jours de repos, ia tumeur intestinale rentre dans sa cavite, pour reparaitre k la suite d'une fatigue , I'acheteur est fonde ä intenter son action.
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#9632;' 11
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( i54) Boiterie intermittente
pour cause de vieux mal.
L'on peut diviser les boiteries inter-mittentes en deux especes : Tune, boiterie ä chaud, et 1'aulre, boiterie a froid.
La boiterie ä chaud n'apparait qu'a-pres un travail prolonge , tandis que la boitex-ie ä froid ne se montre qu'apres le repos etausordrderecurie, etdisparait pendant I'exercice.
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kmimmiw mmvtfMivi
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#9632;
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VICES REDHIBITOIRES DE L'ESPECE BOV11SE.
Phthisie pulmonaire, ou Pommeliere.
Cette affection est la meme que celle decrite pour I'espece chevaline au mot Vieille courhature, auquel je renvoie le lecteur.
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( i55 )
r
Dpilepsie.
Cette maladle presente les memes symptömes dans I'espece bovine quc dans le cheval. (Voyez epilepsie, ä I'espece chevaline).
Suites de la non-deli-vrance.
On reconnait que la vache n'a pas ex-pulse le delivre apres le part, lorsqu'il sort par la vulve un ecoulement de ma-tiere purulente et infecte, que la böte mange peu, maigrlt, ayant peu de fie-vre, la peau etant fortement adherente sur les cötes et l'eplne dorsale.
Renversement de Futerus et du vagin.
L'uterus estl'organe de la conception, et le vagin est le canal qui conduit a l'uterus.
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( i56 )
Le rcnversement ou la chute de ces deux organes est ce qui consdtue I'acci-dent.
Je conseille plutot d'en faire la reduction que d'exercer la redhibition.
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n.'wwiwt.wt'WWi'laquo;
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VICES REDHIBITOIRES DE L'ESPECE OVINE.
Clavelee.
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Cette maladie se reconnait par des eruptions boutonneuses qui se montrent particulierement aux joues, ä la face interne des membres et ä la peau du bas-ventre.
La maladie est tres-contagieusej c'est pourquoi, etant reconnue sur un seul animal, eile entraine la redhibition de tout le troupeau vendu, s'il porte la marque du vendeur.
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( ^7 ) Sang* de rate.
i L'animal qui en est atteint a beau-coup de fievre, bat des flancs, jette par les narlnes une matiere muqueuse ä la-quelle il se mele un peu de sang.
Je regarde cette maladie comme une inflammation tres-aigue qui porte par-ticulierement ses effets sur le foie et la rate. L'ouverture fait voir que ces deux organes sent reduits a. I'etat deputrilage et tres-volumineux. Le cas n'est redhi-bitoire qu'autant que la perte s'eleve au quinzieme de la quantite achetee , et que le troupeau est revetu de la marque du vendeur.
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32
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tt
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( ^8)
FORMALITES
V
^ilt;e veut la loi pour intenter Vaction contre le vendeur lors d'un cas re-
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#9632;,. Ä4nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; dhihitoire.
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Avant d'entamer I'affaire devanl les tribunaux, je consellle (quand cela est possible) l'accommodeinent des parties; les proces sont toujours onereux pour Tun et pourl'autre: pour cela, on nomme un ouplusieurs experts avec un compro-mis entre les deux parties afin que cha-cun ne soit pas libre de se departir du jugement des experts; par ce moyen, I'affaire se trouvera terminee.
Mais, comme cela ne peut pas etre toujours ainsi, et que souvent on est contraint d'agir iudiciairement, I'ache-teur devra presenter une requete au juge du lieu oü se trouve I'animal, a I'effet que ce magistrat ordonne un ou plusieurs experts qui redigeront proces-
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1
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( i59 ) verbal sur l'eiat de l'animal. Le proces-verbal et la requete devront etre enre-gistres ainsi que I'ordonnance.
L'huissier nanti de celte affaire devra altaquer le vendeur au tribunal de son domicilej s'il est marchand de chevaux ou de bestiaux , I'affaire sera portee au tribunal de commerce, et, s'il n'est pas marchand, devant le tribunal civil.
Cette remarque est importante.
La possession de l'animal se trouvant alors en litige, celui-ci devra etre mis en fourriere au moment de la signification.
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FIN.
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#9632;
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TABLE DES MAXIERES
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COgt;TP.M'ES DAXS CE TOLVME.
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*vraquo; ^vlaquo;(X vraquo; MIMWtAJm
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1 ,t #9632;
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Introduction...............nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;5
I'laquo; CATEG0R1E. — race chevahne.
Inflammation...............nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; 7
Fievre...................nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;8
Blessure des barres............nbsp; nbsp;ibid.
Fracture de l'os de la muchoire inferieure.nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; g
Lampas , ou Feve............nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;11
Chute des dents.............nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;12
Accidents aux dents...........nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;i5
Fistules salivaires.............nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;i5
Gourme..................nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;16
Mal de gorge fdnginej.........nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;17
Morve chronique.............nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;ig
Morve aigue...............nbsp; nbsp; nbsp; 20
Vertigo fEncephaliteJ..........nbsp; nbsp; nbsp; 21
Inflammation des yeux..........nbsp; nbsp; nbsp; 22
Fluxion limatiquefOphtalmiepe'riodiqueJ.nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;23
Vertaupe.................nbsp; nbsp; nbsp; 25
Thrombus.................nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;27
Gors...................nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;28
Mal de garrot...............nbsp; nbsp;ibid,
Plaies en general.............nbsp; nbsp; nbsp; 29
Crevasse au pli du paturon.......nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;3t
Eaux aux jambes.............nbsp; nbsp; nbsp; 52
Blessure du paturon...........nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;53
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;
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y i
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( i4i )
Pages.
Javart..................nbsp; nbsp; nbsp; 34
Seime...................nbsp; nbsp; nbsp; 35
Capelet..................nbsp; nbsp; nbsp; 56
Molettes..................nbsp; nbsp; nbsp; Sy
Effort du boulet CEntorseJ........nbsp; nbsp; nbsp; 58
Forme...................nbsp; ibid.
Fourbure.................nbsp; nbsp; nbsp; 39
Enclouure................nbsp; nbsp; nbsp; 41
Operation de la dessolure........nbsp; nbsp; nbsp; 4^
Vessigon.................nbsp; nbsp; nbsp; 44
Malandre.................nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;45
Sole brülee................nbsp; nbsp; nbsp; 46
Courbe..................nbsp; nbsp; nbsp; 47
Ecart...................nbsp; nbsp;ibid.
Fluxion, ou Inflammation de poitrine, .nbsp; nbsp; nbsp; 48
Hydropisie de poitrine..........nbsp; nbsp; nbsp; 49
Farcin...................nbsp; nbsp; nbsp; 5i
Gale...................nbsp; nbsp; nbsp; 52
Rouvieux.................nbsp; nbsp; nbsp; 55
Dartres..................nbsp; nbsp; nbsp; 54
Poux...................nbsp; nbsp; nbsp; 55
Indigestion................nbsp; ibid.
Tranchees , ou Enterite..........nbsp; nbsp; nbsp; 5?
Diarrhee.................nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;58
Retention d'urine.............nbsp; nbsp; nbsp; 5q
Te'tanos fMal-de-Cerfj.........nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;61
Hernie inguinale.............nbsp; nbsp; nbsp; 63
Hernie ombilicale............nbsp; nbsp; nbsp; 64
Lumbago.................nbsp; nbsp; nbsp; 65
Affections vermineuses..........nbsp; nbsp; nbsp; 67
Coup de sang fCheyaux pris de chaleurj.nbsp; nbsp; nbsp; 68
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I
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( 142 )
inbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;Pages.
Choix que Ton doit faire pour les chevaux de poste................ 75
|
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11raquo; CATEGORIE. — espece bovine.
Onglet..................nbsp; nbsp; nbsp; 73
Cornes cassees ou arrachees.......nbsp; nbsp; nbsp; 77
Goitron..................nbsp; nbsp;ibid.
Inflammation de la gorge........nbsp; nbsp; nbsp; 78
Pommeliere (quot;Phthisie pulmonairej. . .nbsp; nbsp; nbsp; 79
Pomme ou poire retenue dans I'cEsophage.nbsp; nbsp; nbsp; 80
Diarrhee fDe'voiementJ.........nbsp; nbsp; nbsp; 82
Tympanite (Enjlure du ventrej.....nbsp; nbsp; nbsp; 85
Tranchees................nbsp; nbsp; nbsp; 85
Indigestion................nbsp; nbsp;ibid.
Pissement de sang CHematurieJ.....nbsp; nbsp; nbsp; 86
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i'l
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Velage , ou Parturition..........nbsp; nbsp; nbsp; 88
Renversement de l'uterus ou matrice. .nbsp; nbsp; nbsp; go
Renversement du vagin.........nbsp; nbsp; nbsp; 92
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|||||||||||||||||||||||||||||||||||
:
|
Delivre, ou Arriere-Faix........nbsp; nbsp;ibid.
Charbon................, .nbsp; nbsp; nbsp; 9?
Fourchet.................nbsp; nbsp; nbsp; 95
Chute de l'ergot, ou Onglon.......nbsp; nbsp; nbsp; 96
Foulure de la solle des betes ä cornes. .nbsp; nbsp; nbsp; 97 Fureur uterine {Inflammation de la ma-
tricej..................nbsp; nbsp; nbsp; 98
Affection rhumatismale aux reins des betes
ä cornes................nbsp; nbsp; nbsp;100
Galons aux mamelles des vaches laitieres.nbsp; nbsp; nbsp;101 Bronchite des betes ä cornes fCatarrhe
pulmonairej..............nbsp; nbsp; nbsp;102
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||||||||||||||||||||||||||||||||||
Iw
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|||||||||||||||||||||||||||||||||||
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( i45 )
Pnges.
Hernie ombtlicale des jeunes veaux. . . io5 Inflammation du nombril des jeunes veaux. 104 Aphtes a la bouche et sur la langue des
veaux..................ibid.
Chancrure des vaches.......... io5
IIIlaquo; CATEGORIE. — espece ovine.
Sang de rate...............nbsp; nbsp; nbsp;107
Pourriture des betes ä laine.......nbsp; nbsp; nbsp;109
Tournis du nioiiloo............nbsp; nbsp; nbsp;112
Morsure des chiens............nbsp; nbsp; nbsp;ii3
Araignee de la brebis..........nbsp; nbsp; nbsp;114
Pietin du mouton.............nbsp; nbsp; nbsp;ii5
Gale des inoutons.............nbsp; nbsp; nbsp;117
Clavelee , ou Variole des moutons. . . .nbsp; ibid.
Falere...................nbsp; nbsp; nbsp;120
AVIS IMPORTANT............. 121
Loi du 20 mai i858, concernant les vices redhibitoires dans le commerce des animaux................ 122
EXPLICATION SUCCINCTE sur les vices
REDHIBITOIRES. VICES REDHIBITOIRES DE LA RACE CHEVALINE.
Fluxion periodique des yeux. ..*.... 127
Epilepsie................. I28
Morve................... I2g
Farcin...................,-foy.
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( 144: )
Pages,
Courbature, ou phthisic pulmonaire. . .nbsp; nbsp; nbsp;129
Immobiiite................nbsp; nbsp; nbsp;'J0
Pousse..................nbsp; nbsp; nbsp;1*1
Cornage chronique............nbsp; nbsp; nbsp;i^2
Tic sans usurc des dents.........nbsp; ibid.
Hernics inguinales intermiltentes.....nbsp; nbsp; nbsp;laquo;33
Boiterie intermittente pour cause de vieux
mal...................nbsp; nbsp; nbsp;,54
VICES REDHIBITOIRES DE l'eSPECE BOVINE.
Phthisic pulmonaire, ou Pommeliere.. .nbsp; nbsp; nbsp;i54
Epilepsie.................nbsp; nbsp; nbsp;'35
Suites de la non-delivrance........nbsp; nbsp;ibid.
Renversement de l'uterus et du vagin. .nbsp; ibid.
VICES REDHIBITOIRES DE l'eSPECE OVINE.
Clavele'e................. l56
Sand de rate............... ,57
FORMALITES que veut la loi pour in-tenter I'action centre le vendeur, lors d'un cas redhibitoire.......... i58
1
FIN DE LA TABLE.
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