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Ml Dl L'llCDLATION

DE LA

PLEUROPKEUMOKflE DE L'ESPECE BOVINE

PORTEE DEVANI

LaChambre des Slepressnlants de Belgique

#9632;:-,_:-:.-r'S

#9632; #9632; �-

Dans la seance du 7 decembre 183i, dc la Ghambre des Rcprescnlants, nn honorable membre, M. Visart, quc I'induslrie agricole conipte parmi ses defenscurs les plus devoucs, a, en proposant d'introduire dans la loi sur la police sanilairc des animaux domestiqucs un article ten-danl a soumellre a VinoculaUon , iVapri-s Ic proce'de' Willems, le iroupcau qui await die en contacl avec un animal (Meint de pleuro-pncuinonie e'pizootique. prononce , enlre aulres, les paroles suivantes :

quot;La maiadie cst oncrease pour ic Iresor, parce que, du chef des animaux abalius, Ic gouvcrnement accorde unc indemnilc. Plus nous amoindrirons Icxpansion tie la contagion, moins le trcsor devra payer. Je pense done que VEtat aussi Men que les particuliers pro/Ueronl de Cadoption de man amendement. parce qu'il y aura, moins tiabatages.

( 2 )

laquo;� Jquot;ai 1'intime conviclion que la d6couvcrte du docleur Willems, pratiqo�e avee intelligence ct sur unc grande cchcllc, doll, se rdsumer mum sommo de rdsullats uvantageux. Men supe'/ieure a celle dequcl-ques accidents contraives qiieile amene quelquefms. raquo; (1)

L'honorable M. Lelievre, rapporteur do la seclion ccntrale, a laquelle larliclc propose par 31. Visart avail cte renvoye, a, dans son rapport prescnle dans la seance du 8, indique on ces lennes les motifs pour lesquels ledit article n'a pas etc introduit dans la loi :

laquo; La section ccntrale est d'avis quil n'appartienl pas a la legislature de so prononcer sur la valeur d'un precede quclconque ni dc sauctionner solcnnellciiicnt unc invention dont clle nquot;a pas � coiitr�lcr le merile.

laquo;la nicsnrc enoncec a lamendement est du restc purement admi�nistrative et ne saurait convcnaLleincnl flgurer dans 1c projet en discussion.

laquo;En consequence la seclion centrale ne croit pas devoir admcttrc rameudcnienl dont il s'agit.

laquo; TotUefois la seclion centrale appclle ^attention du youvernement sur le proce'de signald par M. Visart.

#9632; U importe que le me'rite do cette invention soil appre'eid en con-naissance de cause. raquo; (2)

M. le docleur Willems a cru devoir adresser a la Chambre la letlre suivanle pour reclamer rinlcrvention dc la represcnlalion nationale, atin qu'en Belgiqae on fasse, pour son invention, an moins cc qui a etc fait par IcsGouvcrnemenls ctrangcrs :

A Messieurs les Pramp;ident et Membres de la Chambre des Representants

de Belgique.

Messieurs , Votrc vivo sollicitude pour tout cc qui sc ratlache aux intcrets dc lagriculliire, me pcrmct d'esperer que vous daigncrcz accucillir favo-rablemcnt unc conmiunication (juc jc vais avoir riionneur de vous faire

(1) Annalcs igt;arlcmcntaii'laquo;s, p. i-'i'i. (a) Id, p, 251.

(3)

relativcmciU a une question qui a dej� etc agitee au seiraquo; dc la Chambrc, qui vicnt de 1 clre encore, et qui y a rencontre dc sympalhiqucs ct norabrcux appuis: je veux parier de Tinoculalion de la plcuropncumoine.

Avant d'aborder l'objet dont je \iens vous entretenir, Messieurs, il Importe de vous faire remarquer quc toutcs les Commissions, institnecs h rctranger pour Tetudc de rinoculation, et dont les rapports sont aujourd'hui connus, se sont monlrees favombles a ce systcme.

Je citerai: quot;l⁰ 1c rapport de la Commission francaisc, prcsenle au moisde Mars 1834, au Ministre de ('agriculture, etc., par I'organe deM. H. Bouley;

2deg; Le rapport de la Commission institucc en Prussc, redige par Ic savant D^r Ulrich, et public le 16 Mai 1834;

5deg; Les diflerents rapports faits en Italic, a la Chambrc dc commerce dc Pavie, au comitc medical de Lominclinc, etc.;

4deg; Les rapports de la Commission hollandaise, laquellc s'occupe dc cet objet d'une raanicrc si active qu'elle vient encore d'envoyer en Belgique le docleur Wellenberg, son president, pour s'enquerir dc nouveau des resultats qu'y oblient la pratique de rinoculation;

3deg; Enfin le dernier rapport de celte Commission, qui est sous presse, et dont les conclusions definitives sont en tout favorables � mon systcme.

J'ajonlerai, Messieurs, ((uc par ordre du Ministre de I'lnterieur du royaume des Pays-Bas, rinoculation est depuis deux mois pratiquee el cnscigiicc en Frisc, par le professcur Jcimes, membre dc la Commis�sion, et que dans cede province , o� la pleuropncuinonic excrce de trcs-grands ravages, cettc pratique est lobjet dc loule rallculion du Gouvernement qui dc ccssc de sen occuper.

Maintcnant, Messieurs, voici ce qui se passe dans notrc patrie:

Les elevcurs, les cngraisscuis, les distillatenrs mcttent en usage inon precede, le preconlsent el en reliront en elTet des benefices con�siderables. A Ilassell, chose emiuemment conclnantc, la maladie a disparn partout o� ion inocule ; clle u'existe que dans les etablcs o� rinoculation

(4 )

n'cst pas misc en usage, ou bieu la ou 1c procede csl mal employe. -Aussi la presque gcncralitc dos distillateurs recourent-ils a an procede qu'ane {^,x[)L'ricncc tic trois anne'es leur fait considerer commo infailiiblc ; jeciterai, enlrc autrcs, MM Ponel, Thicrs, L. Vanvinckioye, Plalcl, Vanslraelen, YinckcnLoscb, Cioencubcrglis, J. Vanvinckioye, Nys, Do Borinan.

Ainsi, Messieurs, ma melbode a oblenu partout la double sanction de la science et de l'experience. Elle a recu � l'�tranger rapprohalion des corps inslitues pour I'eludier; clle cst gcncralement pialiquce.

En presence de ces fails, il niest penible de devoir offrir � vos yenx nil f�cbeux conlraste; et cc contrastc sc rencontre mallicureu-senicnt en Belgique, dans la splierc oflicielle.

La Commission, instituee pros le Ministere de llnterieur, n'a cessc de me fairc la plus inexplicable opjiosition. Elle a deja absorbc des sommes tres-considerables saus avoir, pour ainsi dire, rien experimenlc par ellc-meme; eile s'est appuyce sur des rapports yagues, partiaux et hosliles de quelques veterinaires; eile a mis dans ses operations une lentcur qui nc pent ctrc comparce qu'a lactivitc dcployce par les Com�missions etrangcres.

Voii� un an quo la Commission beige ne fait absolnmcnt plus rien. A plusicurs reprises, et conformcincnt a l'arret6 ministeriel du 3 avril 1832 qui Ta instituee, jo mesuismisen rapport avee cllc, jc lui ai fait diverses communications, dilfcrentcs propositions, cl qu'en esl-il icsiille, Messieurs? Je 1c dis avee uae peine profonde: son parti-pris cst tel, quelle ne mquot;a pas meme repondu.... Jc m'en suis plaint a M. le Ministre dc llnterieur, par ma leltrc du 20 seplcmbre dernier, et ce haut fonctiomiaire, par le fait de la Commission sans doulc, n'a pu jusqu'ici me fonmir les communications qu'il m'a promises.

Je suis convaincu, Messieurs, quo la representation nationale jugera que cet clat de cboses a dure assez longtcmps, et qu'il nc Hint pas qu'unc question d'intcrct vital pourl'indnstrie agricoie, � Industrie que

(s)

Marie-Tlicrcse appclait u la nourrice de tons les arts,raquo; � soufl'rc (run mauvais vouloir manifeste, base sur des molifs injuslifiables.

Je crois avoir fait, dans cette aflairc, tout cc qui dependait demoi: sacrifices, demarches, epreuves de tous genres, je n'ai ricn neglige pour doter mon jmys des fruits d'uue decouvcrtc jugec partout de la plus baute importance, et je suis encore dispose � ne negliger aucun nioyen pour etablir et faire accepter unc vcritc utilc.

Jose done comptcr , Messieurs , sur TOtrc haute intervention pour qu'au moins il soil fait, en Belgique , ce qui s'est fait � rctranger toucbant mon Systeme. Vous jugerez, j'en suis convaincu, qu'il est deplorable de voir notre belle patrie restcr bien eu arriere des autres nations sur ce point; vous jugerez que cela est prcjiidiciable aux interels du pays; que cela pourrait ctrc jusqu'� certain point humiliant pour uotrc orgucil national; enfin que cela pourrait decourager les Beiges qui ont ii faire prcvaloir des idees uliles et de nature � ameliorer la condition materielle ou morale du peuple que vous represcntez.

J'esp^re done en vous, Messieurs, et je suis persuade qu'en cette circonstance encore votre haute protection ne me fera pas defaut.

Veuillez croire , Messieurs, au\ sentiments de haute estime et de complct devoucment avec lesquels j'ai Ihonneur d'etre ,

Votre trcs-humhle et trcs-rcspectueux serviteur.

Il^r 'WlIXEMS. llasseit, ce il decembre 1834.

Cette reqnele a etc appnyee en cos termes par les honorablcs MM. comlede Renesse et Rodcnbach, dont 1c devoucment � ragricullure est connudu pays cntier :

11 M. de Renesse. � M. le docteur Willems, de llasseit, � qui Ton doit rheurcusc invention do rinoculalioii do la plcuropnoumonie exsuda-tive des betes bovincs, croit devoir s'adrcsser ii la Ciiambrc pour r�cla-mer son intervention anpres du gouverncment aOn qa'il soil donne suite

( 6)

aux experiences conlradictoires qu'il a dcraandecs � plusieurs reprises, pour constatcr rcHicacilc dc son moyen prcservatif.

raquo; Dans d'autres pays, les experiences qui ont cle faites paraissent favoiaLles a celle belle decouvcrte, d'un si grand inleret pour I'iudustrie agricole; cependaut, il semble qu'en Belglque, pays oil eelte mclhode a ele decouvcrte, la commission nominee a cet effet, par arrelc minislericl du 5 avril 18�-2, reste dans la plus complete inaction, n'ayaut plus rien fait depuis unc annee, malgre les reclamations de M. 1c docleur Willems.

i. J'ai doncriionneur dc proposer a la Chambre de vouloirbicnordouncr le renvoi de cette requctc a la commission des petitions, avec demande d'un rapport avant la discussion du budget de l'interieur.

M. RoDENiiACii. � J'appuie de toules mes forces ce que vicnt dc dire rhonorablcprcopinant; cette question qui est de la plus haute impor�tance., parait negligee; car le gouvernement avait promis un rapport, et , nous^nentendom plus parier.. /nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;,, , .

* Cependant, comme I'a dit I'Lonorable preopinant, la decouvcrte du sieur Willems a eu le plus grand succes en France, en Hollande et en Belgiqae, et sans doule pour justifler le proverbc quon est difficilcment propbetc dans son pays, le gouvcrnement beige n'a encore pris aucunc decision.

#9632; J'appuie la proposition de M. de Rcncsse. raquo; (1) Par cons6queat, la cbambre a decide que la requctc de M. le doctcur Willems scrait renvoyee a la commission des petitions, et qu'ellc ferait I'objet d'un rapport avant la discussion du budget dc rinterieur.

i Annalcs iiaikmciilaircs, |i 279



	( 2 ) laquo;� Jquot;ai 1'intime conviclion que la d6couvcrte du docleur Willems, pratiqo�e avee intelligence ct sur unc grande cchcllc, doll, se rdsumer mum sommo de rdsullats uvantageux. Men supe'/ieure a celle dequcl-ques accidents contraives qiieile amene quelquefms. raquo; (1) L'honorable M. Lelievre, rapporteur do la seclion ccntrale, a laquelle larliclc propose par 31. Visart avail cte renvoye, a, dans son rapport prescnle dans la seance du 8, indique on ces lennes les motifs pour lesquels ledit article n'a pas etc introduit dans la loi : laquo; La section ccntrale est d'avis quil n'appartienl pas a la legislature de so prononcer sur la valeur d'un precede quclconque ni dc sauctionner solcnnellciiicnt unc invention dont clle nquot;a pas � coiitr�lcr le merile. laquo;la nicsnrc enoncec a lamendement est du restc purement admi�nistrative et ne saurait convcnaLleincnl flgurer dans 1c projet en discussion. laquo;En consequence la seclion centrale ne croit pas devoir admcttrc rameudcnienl dont il s'agit. laquo; TotUefois la seclion centrale appclle ^attention du youvernement sur le proce'de signald par M. Visart. #9632; U importe que le me'rite do cette invention soil appre'eid en con-naissance de cause. raquo; (2) M. le docleur Willems a cru devoir adresser a la Chambre la letlre suivanle pour reclamer rinlcrvention dc la represcnlalion nationale, atin qu'en Belgiqae on fasse, pour son invention, an moins cc qui a etc fait par IcsGouvcrnemenls ctrangcrs : A Messieurs les Pramp;ident et Membres de la Chambre des Representants de Belgique. Messieurs , Votrc vivo sollicitude pour tout cc qui sc ratlache aux intcrets dc lagriculliire, me pcrmct d'esperer que vous daigncrcz accucillir favo-rablemcnt unc conmiunication (juc jc vais avoir riionneur de vous faire (1) Annalcs igt;arlcmcntaii'laquo;s, p. i-'i'i. (a) Id, p, 251.



	(3) relativcmciU a une question qui a dej� etc agitee au seiraquo; dc la Chambrc, qui vicnt de 1 clre encore, et qui y a rencontre dc sympalhiqucs ct norabrcux appuis: je veux parier de Tinoculalion de la plcuropncumoine. Avant d'aborder l'objet dont je \iens vous entretenir, Messieurs, il Importe de vous faire remarquer quc toutcs les Commissions, institnecs h rctranger pour Tetudc de rinoculation, et dont les rapports sont aujourd'hui connus, se sont monlrees favombles a ce systcme. Je citerai: quot;l⁰ 1c rapport de la Commission francaisc, prcsenle au moisde Mars 1834, au Ministre de ('agriculture, etc., par I'organe deM. H. Bouley; 2deg; Le rapport de la Commission institucc en Prussc, redige par Ic savant D^r Ulrich, et public le 16 Mai 1834; 5deg; Les diflerents rapports faits en Italic, a la Chambrc dc commerce dc Pavie, au comitc medical de Lominclinc, etc.; 4deg; Les rapports de la Commission hollandaise, laquellc s'occupe dc cet objet d'une raanicrc si active qu'elle vient encore d'envoyer en Belgique le docleur Wellenberg, son president, pour s'enquerir dc nouveau des resultats qu'y oblient la pratique de rinoculation; 3deg; Enfin le dernier rapport de celte Commission, qui est sous presse, et dont les conclusions definitives sont en tout favorables � mon systcme. J'ajonlerai, Messieurs, ((uc par ordre du Ministre de I'lnterieur du royaume des Pays-Bas, rinoculation est depuis deux mois pratiquee el cnscigiicc en Frisc, par le professcur Jcimes, membre dc la Commis�sion, et que dans cede province , o� la pleuropncuinonic excrce de trcs-grands ravages, cettc pratique est lobjet dc loule rallculion du Gouvernement qui dc ccssc de sen occuper. Maintcnant, Messieurs, voici ce qui se passe dans notrc patrie: Les elevcurs, les cngraisscuis, les distillatenrs mcttent en usage inon precede, le preconlsent el en reliront en elTet des benefices con�siderables. A Ilassell, chose emiuemment conclnantc, la maladie a disparn partout o� ion inocule ; clle u'existe que dans les etablcs o� rinoculation



	(4 ) n'cst pas misc en usage, ou bieu la ou 1c procede csl mal employe. -Aussi la presque gcncralitc dos distillateurs recourent-ils a an procede qu'ane {^,x[)L'ricncc tic trois anne'es leur fait considerer commo infailiiblc ; jeciterai, enlrc autrcs, MM Ponel, Thicrs, L. Vanvinckioye, Plalcl, Vanslraelen, YinckcnLoscb, Cioencubcrglis, J. Vanvinckioye, Nys, Do Borinan. Ainsi, Messieurs, ma melbode a oblenu partout la double sanction de la science et de l'experience. Elle a recu � l'�tranger rapprohalion des corps inslitues pour I'eludier; clle cst gcncralement pialiquce. En presence de ces fails, il niest penible de devoir offrir � vos yenx nil f�cbeux conlraste; et cc contrastc sc rencontre mallicureu-senicnt en Belgique, dans la splierc oflicielle. La Commission, instituee pros le Ministere de llnterieur, n'a cessc de me fairc la plus inexplicable opjiosition. Elle a deja absorbc des sommes tres-considerables saus avoir, pour ainsi dire, rien experimenlc par ellc-meme; eile s'est appuyce sur des rapports yagues, partiaux et hosliles de quelques veterinaires; eile a mis dans ses operations une lentcur qui nc pent ctrc comparce qu'a lactivitc dcployce par les Com�missions etrangcres. Voii� un an quo la Commission beige ne fait absolnmcnt plus rien. A plusicurs reprises, et conformcincnt a l'arret6 ministeriel du 3 avril 1832 qui Ta instituee, jo mesuismisen rapport avee cllc, jc lui ai fait diverses communications, dilfcrentcs propositions, cl qu'en esl-il icsiille, Messieurs? Je 1c dis avee uae peine profonde: son parti-pris cst tel, quelle ne mquot;a pas meme repondu.... Jc m'en suis plaint a M. le Ministre dc llnterieur, par ma leltrc du 20 seplcmbre dernier, et ce haut fonctiomiaire, par le fait de la Commission sans doulc, n'a pu jusqu'ici me fonmir les communications qu'il m'a promises. Je suis convaincu, Messieurs, quo la representation nationale jugera que cet clat de cboses a dure assez longtcmps, et qu'il nc Hint pas qu'unc question d'intcrct vital pourl'indnstrie agricoie, � Industrie que



	(s) Marie-Tlicrcse appclait u la nourrice de tons les arts,raquo; � soufl'rc (run mauvais vouloir manifeste, base sur des molifs injuslifiables. Je crois avoir fait, dans cette aflairc, tout cc qui dependait demoi: sacrifices, demarches, epreuves de tous genres, je n'ai ricn neglige pour doter mon jmys des fruits d'uue decouvcrtc jugec partout de la plus baute importance, et je suis encore dispose � ne negliger aucun nioyen pour etablir et faire accepter unc vcritc utilc. Jose done comptcr , Messieurs , sur TOtrc haute intervention pour qu'au moins il soil fait, en Belgique , ce qui s'est fait � rctranger toucbant mon Systeme. Vous jugerez, j'en suis convaincu, qu'il est deplorable de voir notre belle patrie restcr bien eu arriere des autres nations sur ce point; vous jugerez que cela est prcjiidiciable aux interels du pays; que cela pourrait ctrc jusqu'� certain point humiliant pour uotrc orgucil national; enfin que cela pourrait decourager les Beiges qui ont ii faire prcvaloir des idees uliles et de nature � ameliorer la condition materielle ou morale du peuple que vous represcntez. J'esp^re done en vous, Messieurs, et je suis persuade qu'en cette circonstance encore votre haute protection ne me fera pas defaut. Veuillez croire , Messieurs, au\ sentiments de haute estime et de complct devoucment avec lesquels j'ai Ihonneur d'etre , Votre trcs-humhle et trcs-rcspectueux serviteur. Il^r 'WlIXEMS. llasseit, ce il decembre 1834.

	Cette reqnele a etc appnyee en cos termes par les honorablcs MM. comlede Renesse et Rodcnbach, dont 1c devoucment � ragricullure est connudu pays cntier : 11 M. de Renesse. � M. le docteur Willems, de llasseit, � qui Ton doit rheurcusc invention do rinoculalioii do la plcuropnoumonie exsuda-tive des betes bovincs, croit devoir s'adrcsser ii la Ciiambrc pour r�cla-mer son intervention anpres du gouverncment aOn qa'il soil donne suite



	( 6) aux experiences conlradictoires qu'il a dcraandecs � plusieurs reprises, pour constatcr rcHicacilc dc son moyen prcservatif. raquo; Dans d'autres pays, les experiences qui ont cle faites paraissent favoiaLles a celle belle decouvcrte, d'un si grand inleret pour I'iudustrie agricole; cependaut, il semble qu'en Belglque, pays oil eelte mclhode a ele decouvcrte, la commission nominee a cet effet, par arrelc minislericl du 5 avril 18�-2, reste dans la plus complete inaction, n'ayaut plus rien fait depuis unc annee, malgre les reclamations de M. 1c docleur Willems. i. J'ai doncriionneur dc proposer a la Chambre de vouloirbicnordouncr le renvoi de cette requctc a la commission des petitions, avec demande d'un rapport avant la discussion du budget de l'interieur. M. RoDENiiACii. � J'appuie de toules mes forces ce que vicnt dc dire rhonorablcprcopinant; cette question qui est de la plus haute impor�tance., parait negligee; car le gouvernement avait promis un rapport, et , nous^nentendom plus parier.. /nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;,, , . * Cependant, comme I'a dit I'Lonorable preopinant, la decouvcrte du sieur Willems a eu le plus grand succes en France, en Hollande et en Belgiqae, et sans doule pour justifler le proverbc quon est difficilcment propbetc dans son pays, le gouvcrnement beige n'a encore pris aucunc decision. #9632; J'appuie la proposition de M. de Rcncsse. raquo; (1) Par cons6queat, la cbambre a decide que la requctc de M. le doctcur Willems scrait renvoyee a la commission des petitions, et qu'ellc ferait I'objet d'un rapport avant la discussion du budget dc rinterieur.

	i Annalcs iiaikmciilaircs, \|i 279



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