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DES
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TARES OSSEÜSES
BANS IE CHEVAL,
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Considératlona générales et tres sommalres, nécessalrea
poor Ia eomplète intelligence des 3S pieces d'anatomle
clastiqne it l'alde desqneiles ont été reprodnltes
les prlnelpales tares osseaaes qal allectent
les membres dn cbeval,
Par Ie docteur AUZOÜX,
Auteur de ranalomie clastiqoe, Chevalier de la Légion-d'llonncur, etc.
PARIS,
CHEZ L'AÜTEUR,
HUE PS L'OBSEttTANCE , 21, PLACE DE I.'iiCOI.E DE MÉBECIKE,
1848
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DES
TARES OSSEUSES
DANS LE CHEVAL.
Definition. —On nomme tares osseuses, en liippialrique, les tumeurs plus ou moins apparentes et généralement circon-scrites qui se développent ä la surface des os (1).
Toutefois nous n'avons reproalaquo;it dans notre collection que les tares qui se montreut sur llaquo;s os des membres, depuis le jarret et le genou jusqu'au pied inclusivement. Ces exostosns se développent tanlót ä différents points de la region du jarret ou du genou, tantót sur la longueur du canon (os métacarpien dans les membres autcrieuTS, tuéiatarsien dans les membres postérieurs), quelquefois enfin sur l'une des trois phalanges.
MEMBRES POSTÉRIEURS.
DESIGNATION SUlV-iHT LEDR SIÉGE.
A. — Quand les tares existent au jarret, on les nomme :
.Épamw.lorsqu'ellcs sont sitiilaquo;es au bas et k la face interne de catte region;
(1) Kn faisant enticr les tares osseuses dans notre collection cTanatotnic clastique , nous avons eu pour bat mcins de montrer taates les modifica-'tions de formes el les diiTérents degrés lt;Le volume que peuvent prendre ces series de tumeurs que d'en indiquer U siege, la nature, les causes, la mai-che qu'elles suivent dans leur développement, l'imporUnce que Pon dolt attacher ft ces tumeurs, lors même qu'elles sont tres pelites, récentes ou anciennes, enfin cc qu'il y aurait ii faire pour en prérenir ou en modifier lea coo sequences.
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Courbe, lorsqu'elles sont situées au dessus du Jarvet et amp; fraquo; iace interne, qu'ellesaffectent rextrémilé inférieure du tibia;.
Jarde ouj'arrfon^.lorsqu'elles onl leur siege älaparlia infé-rieore et un peu postérieure de la face externe du jarret.
On dit que Ie jarret est cerclé lorsque plusieurs de ces tu­mours^ existant a la fois et s'étendant au pourlour de |cette re­gion, en bornent plus ou moins les mouvements, et semblent Uélmndre dans un cercle d'exostoses.
B.nbsp;— Quand cestumeurs existent sur la longueur du ca­non, on leur donne Ie nom de suros. Les suros sent dits :
Simples, lorsqu'il n'y a qu'une seule tumeury
Flues' ou en fusée, lorsqu'il y en a deux ou plusieurs qui se
suivent dans la longueur de Tos; quelques uns les désignent
encore sous Ie nom de suros en ehapelet;
CkevüUs, lorsqu'il en existe un a la face interne efel'autre ä-
la face externe du canon, et qu'ils sont tellement vis-ä-vis l'un.
de l'autre, qu'ils semblent fixes ensemble au moyen d'unc ehe*
ville qut traverserait l'os en eet endroit.
C.nbsp;—Quand ces tumeurs existent sur Tun des trois ospha-langiens, un les appelle formes, et on les distingue les unes des­autres ei- les appelant:
Formes du ^aiuron, quand elles ont leur siége sur lë pre­mier phalangien;
Formes de la eouronne, quand c'est sur Ie deuxième pha-liangien q a'elles font saillie.
Quand on se borne a dire qu'un clieval a une former \\ est; généralement entend u que c'est a la eouronne q,u'elle existe..
Formes du petit pied, sur Ie troisième phalangien: elles de­pendent presque toujours d'une ossification du fibro-cartilage, qui prolonge, Ie bord supérieur de eet os sur les cötéSi
Gependant, dans quelques cas assez rares, ces tumeurs os-seuses se développent amp; la face plantaire de l'os du pied. Elleraquo;, trahissent alors leur existence par une saillie plus ou moins circonscrite de la sole au point qui leur correspond, et sont désignées sous Ie nom A'oignons (l).
(,1) L'opinioDvgêiiéralemeiit admise en médecine vétérinaire, que les alaquo;V
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'MEMBRES A1gt;'TERIEÜI\S.
Lvs exostoscs qu'on remarque aiix rayons inférieurs des fnembres antérieurs (canonslaquo;tphalangieris) sont les mêmes,, et prennent les mêmes notns que sur les regions corresponraquo; quot;dantes des membres postérieurs j seulemeBt,au genoU) oü elles se montrent beaucoup moins fréquemment qii'au jarret, on les #9632;appello osselets, quand elles sont petites, isolées, eirconscrites et parfois un peumobiles. Lorsqu'elles sont nombreuses autour #9632;de cette region, elles gênent plus ou moins ses moavementSy 'et'constituent co qu'ön sppellefe genau cerclé.
#9632;HOtgt;E UE FOHMATION ET DE DËVELOPPEHÈNt.
Les exostoscs qui ïormentles tares dont nous venons de par-jer n'ont pas, dans leur principe, la durelé qu'elles présen-tent lorsqu'elles ont acquis leur complet développehient.
D'abord molles el päteuses, ce n'est qu'au bout d'un temps variable, mais généralement moins long qu'on pourrait Ie croire, qu'elles se durcissent et prennent la consistance os-seuse.
Pour comprendre leur formation, il faut se rappelér que les os sont enveloppés par une membrane ou toile fibreuse quepénètrentbeaucoup de vaisseaux, et qui, d'après les don-:nées actuelles de la science, est èvidemment la matière, Ie foyer de production de la substance osscuse. Cette membrane #9632;c'est Ie jgt;eno*fó (1).
C'est toujours une violence exercée suf rle périosto, une
tjnons recotinaissent poor cause one lanrear ossetrse développce è la face plantaire du pied, nous paralt erronée ; nous sommes disposes ä croire que les vignons sont dos è l'allération des parties molles. Nous fondons notre 'croyance sfirce qu'e, di dans la riebe co'llecfloti de l'École royale vélérinaire d'Alfort, ni aillears, nous iriivons 'pu nous procurer un seul eremple de cette liintear ossease. L*s eiostosesde ceue region qui nous ont etó nion-trecs étaient sürement U consequence d'un abces par suite de blessure; mais jamais ces exostoscs n'ont pu être prises sur Ie Vivant pour des oi-!girons.
(1) Les belles cvpcru-necs qué vient 'de publler M. Ie professcur flou-
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distension ou nne déchirure de cette membrane, qui produit les exostoses. Or voici ce qui arrive :
Par suite, et comme effet de cette distension ou de cette déchirure, quelques vaisseaux sent rompus; du sang d'abord, pjiis de la lymphe plastique s'en échappent, s'infiltrent dans Je tissu cellulo-fibreux environnant, et forment une ecehy-mose au point correspondant aux vaisseaux déchirés.
Rouge d'abord, ptiis rose, puis enfinjaunätre, le liquide ópanché preud de plus en plus de consistance; alors, si on l't'xamino h la loupe, on commence a distinguer daus sou épaissenr un grand nombre de vaisseaux sanguins extreme -ment déliés, tellement rapprochés les uns des autres et entre-mélés, qu'ils ressemblentä une touffe de mousse. C'est dans les petits intervalles que laissent entre eux ces vaisseaux, que se Jépose d'abord do la matière calcaire; puis è une époque un pcu plus avancée de la maladie, a mesure que ce dépöt se complete, la consistance et le volume de la tumeur augmen-teut progressivement, et l'exostose finit par avoir la dureté et tous les caractères qu'elle présente h son développement complet.
En même temps qu'elle rend la tumeur plus dure, cette malière osseuse, k mesure qu'elle augmente, comprimé de plus en plus dans tous les sens les nombreux vaisseaux entre lesquels nous venons de dire qu'elle était produite. Elle finit par les comprimer au point de les oblitérer : alors l'exostose cesse de croftré; eile a anquis son maximum de densité, eile est indolente, eile a la dureté de l'ivoire ; on dit qu'elle est iburnée.
L'état plus ou moins plétliorique de l'animal, son genre de nourriture, son age , la nature et les exigences du service au-quel il est soumis , le repos plus ou moins complet dans lequet on le laisse depuis la cause occasionnelle de la maladie, etc, sont autant de circonstances qui peuvent hater ou retarderla
rens sur la formation des os semblent nc laisser aucun doute sur cc point (J'anatomie pathologique jusque alors incertain.
II a démonlré par une série d'expériences des plus concluantes ;
Que Pos se forme dans le périoste, et rien que dans le périoste ;
Que le périoste produit et résorbe Tos;
Que le cal resultant d'une fracture est formé dans le périoste et par le pé­rioste.
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tnarclie dos phéiiomënes dont nous venons d'indiquer sommai-Tement la succession.
CAÜSKS OCCiSIONNELLES.
Nous avons dit qu'une Messure du périoste était (a très peu d'exceptions près) Ie point de depart de toutes les exosto-ses. Dans celles dont nous nous occupons, ces blessures sont produites : 1quot; pour les exostoses situées sur la lon­gueur au milieu du corps des os, tantót par des -violences ex-térieures, telles que des coups de fourche, de baton, de mar-teau, etc, que donnent si souvent auxanimaux des palfreniers, charretiers ou maréchaux; des coups de pied que les chevaux se donnent entre eux, etc.; tantötcestumeurs osseuses ne sont 'que la consequence de la iormation du cal, au moyen duquel s'opère la consolidation des os fractures, ainsi que cela a lieu si souvent peur les suros et pour certaines formes (voir les pieces nquot;' 23 et 27 de noire collection); 2deg; pour les exosto­ses situées autour ou au bord des articulations, par les tiraillements ou déchirures du périoste aux endroits oü s'attacheut les ligaments qui afferraissent et soutiennent ces articulations. En effet, il arrive souvent que pendant les grands efforts que font les chevaux, soit lorsqu'ils tirent do lourds fardeaux, soit lorsqu'ils sont soumis ä des cour­ses rapides, celles des articulations des membres qui suppor-tent la plus grande fatigue de ces efforts sont violemment dó-Viées en dehors ou en dedans, en avant ou en arrière. Or les ligaments qui afïennissent ces articulations étant consti-tucs par des faisceauxde tissu ßbreux inextensible, ne pou-vant s'allonger pour se prêter a ces deviations, il en résulte, sur Ie point Ie moins resistant du ligament, des tiraillements ou des déchirures, d'autant plus considerables que les deviations ont été plus violentes ou plus souvent répétéesj et ce point Ie moins resistant est Ie plus ordinairement celui de son attache aux extrémités des os, la oü il se confond avec Ie périoste.
Pour se convaincre de la vérité de cette étiologie, il suffit de remarquer que c'est au point d'attache des ligaments blancs articulaires que se développent généralement les tares osseuses voisines des articulations^
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tl suffit de constater que c'est autour du jarret (öelle de* articulations qui se fatigue Ie plus dans les grands efforts qu'exigent les tractions ou les courses) qu'on rencontre la plus fréquemment et en plus grand nombre les exostoses, sujet de de notre travail.
Quelle que soit eelle de ces causes qui ait amené la lésion du périoste, point de depart de l'exostose, comme eile est loin de pouvoir toujours être apergue et saisie au moment oü son action se produit; comme la lésion qui en résulte n'est pas , en general, a^sez forte dès l'origiiie de l'accident pour être percevable ä l'exploration tres superficielle que font la plu­part des conducteurs de chevauxj comme la boiterie qui peut en être la consequence est Ie plus souvent assez légere , ou no dure pas assez long-temps pour empêcher Ie travail de l'animal, il arrive assez ordinaireraent que ces lesions sont méoonnues dès leur origine; qu'on ne s'apersect;oit de leur exi-nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp; nbsp;quot;^
stence et qu'on ne reclame les secours du vétérinaire que lors-que la tumeur est déjè ancienne, c'est-a-dire a une époque oü Ie tissu qui la constitue a pris la consistance et tous les ca-ractères de l'os, alors que la médecine n'offre plus que bien peu de moyens efficaces de curation.
CBAVITÉ.
Sans danger aucun pour la vie, ou même pour la santé de l'animal, les tares osseuses n'offrent de gravité que sous deux rapports.
ü'abord, et ceei ne s'applique qu'aux chevaux de luxe, elles déprécient l'animal, dont elles altèrent la pureté des formes, alors même qu'elles ne Ie font pas boiter.
Ensuite, et a ce point de vue elles sont uu inconvenient réel 5 elles peuvent occasionner des claudications d'autant plus fècheuses, qu'il est, comme nous venons dele dire, plus diiücile d'en faire disparaitre la cause.
Nou? disons qu'elles yeilaquo;)enlt; occasionner des claudications. En effet, toute tare osseuse sur un os des membres, même au voisinagc d'une articulation, na pas pour consequence néces­saire une boiterie.
Une boiterie n'a lieu q,u'a 'a suite et par l'effet d'une dou-
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loür ou iTune gêne qu'éprouve ranimal pendant la niarclic, Or, nous avons dit qu'une fois bien formée, l'exostose étail indolente. D'un auire cóté, il ne saurait y avoir de gêne dans Ie mouvement du membre que si la tumour formée par l'cxof-loso est située de maniere h bomer Tétendue du jeu naturel d'une articulation, ou ä faire éprouver uu frottement anormal quelconqueä la cords d'un tendon. Si les exostoses placées sur Ie corps ou memo h. l'extrèmité d'un os ne sent point assez prés de rarticulation ou des cordes tendineuses; si elles ne comprimcnt pas des tissus tres sensibles, elles peuvent se dé-velopper sans que leur presence occasionne la moindre clau-dication..
Par la même raison, si des exostoses, quoique petites, bor-iient les mouvements d'une articulation; si, par leur position sUr Ie trajet des tendons, elles en gènent Ie glissement, elles seront une cause de boiterie d'autant plus forte, que Ie jeu de rarticulation sera plus limitë, Ie glissement du tendon plus gêne.
La gravité d'une tare osseuse dépend done beaucoup plus de son siége que de son volume.
Nous ajouterons, comme une consequence de ce que nous avons exposé plus haut, qu'elle est toujours plus ä craindre dans ses effets sous ce rapport qu'il y a moins long-temps qu'elle a commence de se développer : on n'est jamais certain qu'une exostose récente a atteint tout son développetnent; tandis qu'il est bien rare qu'elle augmente de volume quand eile est parvenue a la période que nous avons appelée celle de Yéburnation.
Ces considerations générales et tres sommaires nous ont paru utiles ä la complete intelligence des pieces d'anatomie clastique a l'aide desquelles nous avons cherchè, et nous croyons avoir réussi, h reproduire avec une grandlaquo; fidélité les principales tares osseuses qui se rencontrent aux membres du ehe val.
Nous n'avons pas cru que ce füt trop de consacrerlrenle-six pieces a la reproduction de ces tares, que nous avons pu mon-trer ainsi a lours principaux degrés de développement, sur les diverses regions qu'elles occupent, avec les formes les plus ordinaires qu'elles affectent.
Presque toutes out été copices sur des pieces naturelles ex-
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tralies du cabinet d'anatomie pathologique de l'école royale vétérinaire d'Alfort. M. Ie directeur de eet établissement a bien Voulu inettre cette belle collection ;i notre disposition pendant tout Ie temps nécessaire ä nos essais et a nos études.
Nous ne saurions trop Ie remeicier de rempressement qu'il a mis a-faciliter nos travaux, et des excellents conseiis qu'il nous a donnés pour en rendre Ie résultat scienliüque aussi utile que possible.
Description des différenls modèles. •
Les numéros 1, 2, 3, A, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, nous mon* Irent tous les os du jarret (tarse), de la jambe et du pied du cóté gauche dans l'état normal, cliaeun de ces os pouvant être vuséparément ou en place.
ARTICULATION TIBIO-TAliSlEJSNË.
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N* 1. Extrémité inférieure du tibia.
Nquot; 1. Calcanéum.
N0 3. Astragale.
Nquot; h. Os plat supérieur ouscaphoïde.
Nquot; 5. Petit os plat ou premier cunélforme.
Nquot; 6. Grand os régulier ou cuboïde.
Nquot; 7. Petitsos irréguliers ou deuxièmeet troisième cuuéi-forme.
Nquot; 8. Canon et péroné [os métatarsien).
Nraquo; 9. Premier plialangien (oirfrepafMrom).
No'10. Deuxième phalangien {os de la couronne).
Nraquo; 11. Troisième phalangien ou petit pied.
Nquot; 12. Pel it sésamoïde ou os de la noix.
Sur chaque os, sur chaque ligament, indépendamment du numero se trouve lenom.
Sur Ie numero 13, nous avons montré l'articulation du jarret dans son ensemble et avec tous ses ligaments.
Ces ligaments, qui représententent déja une force considé-
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rable sonl secondes dans leur action, en dedans par Ie tendon du lléchisseur oblique des phalanges, en dehors par ie tendon du muscle extenseur lateral des phalanges, en arrière par Ie tendon du muscle fléchisseur profond, en avant par les ten-dons des fléchisseurs du métatarso et de l'extenseur antérieur des phalanges.
Tous ces tendons, loges dans des gouttières plus ou moins profondes qui se remarquent au pourtour de larticulation, y sonl solidement fixés par des faisceaux ligamenteux, sousles-quels ils glissent comme dans des poulies.
De la presence de ces tendons, de ces ligaments, de ces sailties osseuses, résulte une série d'éminences et d'enfonce-ments naturels qu'il importe de bien connaitre si l'on ne veut pas être exposé a des méprises lorsqu'on devra apprécier un commencement de tareosseuse, tel que celui que nous mon-trons sur les numéros 13 et 14 de notre collection (1).
Surlesnuméros 14, 15 et 16,nousavons montrél'articula' tion du jarret débarrassée de ses ligaments, et fendue longitu-dinalement pour faire voir la disposition des surfaces articu-laires. Ces différentes dispositions de larticulation nous per-metlent de voir comment les os s'adaptent les uns aux autres par des surfaces recouvertes de cartilage^ comment les parties de ces os non articulaires présentent des rugosités qui don-nent attache aux ligaments qui tieiinent en rapport ces os entre eux, teut en leur permettant quelques légers mouvements.
Sur les nos 13 et 14 l'éparvin n'interessant encore que Ie ca­non no peut amener de gêne dans les mouvements: Ie peu de volume de la tumeur, l'épaisseur de la peau et du tissu cellu-
(I) Ce n'estpas en promenant quelquefois la main sur une arlicnlation (Tun cheval vivant que Toni peut arriver è connatlre les differences que la maladie amène dans la forme et la disposition de toutes les parties qui la composent.
La dissection souvent répétée et comparative d'une articulation dans Pe­tal sain et malade serait sflrement le moyen le plus certain d'arriver h bien connaitre ces differences; mais la dilliculle de trotiver ces maladies, la diflkulte encore plus grande de conserver ces parties naturelles avec les foi-mes, les rapports et les couleurs qui leur sont propres , nous engagent a conseiller de suppleer am preparations naturelles par l'examen de notre cheval clastique, sur lequel on troovera dans Pétat normal toutes les parties inolles ou solides, avcc la possibilitc de les detacher et de les repl^ceraussi souvent que les bcsoins pourront Pcxigcr.
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lalre qni la recouvre, en rendent l'apprëciation impossible paf 1'usage de !a main, et surtout si l'exostose est encore molie et moins développée que nous l'avons reproduite.
N0 15. L'éparvin, arrive a un plus haut degré de déve-bppement, soude Ie canon et Ie péroné avec l'os plat infé­rieur, il soude méme les deux: os plats entre eux.
N0 16. L'éparvin a envahi et a soudé entre eux non Seulement Ie canon et les deux os plats, in ais méme Ie calca-néutn et l'os irregulier interne : par ces ankyloses , Ie mouve­ment du jarret se trouve restreint au déplacement possible entre Ie tibia et la poulie (astragale).
La coupe verticale de celte articulation nous montre que la soudure existe non seulement au dehors, mais qu'elle existe également au dèdans de l'articulation. On remarque sur eet éparvin l'effet de la compression exercée par Tariere articu* laire interne, dont Ie trajet a laissé transversalement une pro* fonde depression sur latumeur.
N* 17. Courbe au premier degré, n'intéressant encore que Ie tibia. Cette exostose pourra ne pas encore determiner de gêne dans les mouvements, etraquo; en supposant que la tumeur soit molle et encore plus petite que nous ne l'avons reproduite, il sera facile de la méconnaitre.
N0' 18, 19. Courbes interessant non seulement la tube-rosité interne du tibia, mais envahissantl'astragale et Ie cal* canéum.
L'articulation a été ouverte pour montrer l'amincissement, Tusure du cartilage, sur lequel Ie mouvement de l'articulation a determine des rainures semblables a des gorges de poulies. Ce moded'usure se rencontre souvent dans les articulations susceptibles de mouvements|très etend us.
Cette usure, qni nousparait due h un mouvement brusque el répèté, ne seruit-elle pas la consequence et peut-étre la cause de ce que l'on appelle Véparvin sec ou Ie harper, dont gt; jusqu'alors, on ne connait point la cause.
Nquot; 20* Courbe arrivée a son maximum de développe-1 ment, Ou jarret cerclé, envahissant la presque-totalité de l'arti­culation.
Cette exostose, remarquable par Ie nombre et Ie volume des exudations osseuses , par les espèces d'aiguillos ou prolonge-men'.sosseuxquis'enron^iüunt dansles interstices musculaireet
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par les espèces de gouttières converties en canaux par les con­cretions calcaires, ne l'estpas moins par les depressions lais-sées sur l'exostose, soit par les tendons, soit par les fibres masculaires, soit par les nerfs ou par les vaisseaux.
Nquot; ^l. Jarde ou jardon au premier degré, n'intéressant encore que l'extrémité supérieure dn pèroné.
N0 22. Jarde a un plus haut degré de développement, interessant non sculoincnt la léte du péronè, mais soudant: 1deg; Ie péronéexterne avec Ie canon, 2deg; ces deux os avec l'os irregulier correspondant, S^envahissant la face postérieure du canon et formant des espèces d'aiguilles osseuses qui se pro-longent dansles fibres du ligament suspenseur du boulet, Ie soulèventet amènent une grande gêne dans les mouvements des fléchisseurs des phalanges [Ie perforant et Ie perforé).
Nquot; 23. Suros simple. Cette exostose, développée dans l'é-paisseur du péroné , a été manifestement déterminée par une fracture de eet os.
N0 24. Suros fusé. Cette exoslose, qui envahit une grande partie du péroné, soude eet os avec Ie canon dans presque toute son étendue.
Nquot; 25. Suros double fusé.
Nquot; 26. Suros chevillê.
Les tumeurs osseuses développées sur la continuité du ca­non ou des péronés varient ä l'infini, sous Ie rapport du siége et de la forme. Nous aurions pu fournir des exemples de ces tumeurs développées plus ou moins prés des articulations, plus ou moins prés des tendons, plus ou moins prés des vaisseaux et des nerfs, qu'iis soulèvent et repoussent, et par cela méme ils déterminent des eiïets bien différents et faciles aapprécier par l'examen des parties anatomiques.
N0 27. Forme del'extrémité supérieure du premier phalan-gien (os du péturon) (1). Cette exostose paratt avoir mani­festement pour cause une fracture longitudinale de l'os. En
(1) Les eiostoses des phalangiens pouvant intéresser un seal point de l'os oa plusienrs points a Ia fois, une phalange ou plasieurs phalanges, amener dans la forme da pied des modifications tres nombreases|et tres vs-riées. nous avonscru devoir disposer chacune de nes phalanges, malade ou saine, de teile maniere qu'indisliDctement on put Padapter è l'on ou Vantre pied, montrer un pied sain, oiiavec one exostose de teile cd teile phalange, ou de loutes les phalanges i la fois.
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examinant l'extrémifé par laquelle eet os s'articule avec 1c canon, on trouve sur !e cartilage les traces de cette fracture. Surcette preparation, nous trouvonsune preuvedece que peut la compression , comme moyen d'empêcher Ie dóveloppement de ces exostoses. En effet, sous la bifurcation du ligament sus-penseur du boulet, qui, dans ce point, est solidement assu-jetticontre l'os, Ie périoste est resté intact; sous le tendon des muscles extenseurs des phalanges, moins solidement assujetti, I'exudation osseuse a pris un développement assez notable; mais dans l'espace compris entre les tendons, point od I'exos^ tose n'était comprimée que par la peau dont la resistance était moindre que celle opposée par les tendons, la tumeur osseuse a pris im développement considerable.
Ndeg; 28. Forme du premier plialangien, développée sur un des cótésdel'os. Ce(te exostose, limitée en avant par le tendon de l'extonseur des phalanges, en arrière par un des prolonge-ments qui résultentdelabifurcation du ligament suspenseurdu boulet, s'est développée en dépla^ant et soulevant ce dernier, moins solidement fixé a. l'os dans ce point que le tendon de l'extenseur des phalanges.
N0 29. Forme de l'exlremite inférieure du premier plialan­gien.
Nquot; 30. Forme sur un des cótés du deuxième plialangien (os de la couronne). Cette tumeur, limitée en arrière par Tar­iere et le nerf collateral, en avant par le ligament lateral des phalanges, a pris un développement considerable la oü ellc n'était recouverte que par la peau.
Ndeg; SI. Forme du deuxième plialangien , développée sur ia face antérieure , sous l'aponévrose antérieure du pied.
Latéralement cette tumeur a été limitée par les vaisseaux collatéraux.
Nraquo; S2. Fonne du deuxième phalangien.
^Jraquo; S3. Forme de lapartie antérieure dutroisième plialan­gien.
Cette exostose, développée primilivement dans rintérieur du sabot, présente son plus grand développement sur le bord supérieur et antériieur de cette phalange, c'est-ä-dire en de-liorsdu sabot; la oü la compression est moindre, on remarque en haut et en dehors de cette tumeur 1'cmpreinte des branches
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transversales des nombreux vaisseaux qui se trouvent dans cette region.
Nraquo; 34. Forme de lapartie laterale du troisième phalanglen, constituée par une ossification tres remarquable de Tun des cartilages latéraux, le reste de l'os parfaitement sain.J
Ndeg; 35. Forme sur les deux cótés du troisième plialanglen , avec ossification des deux cartilages latéraux, le reste de l'os parfaitement sain.
Nquot; 36. Genau cerclé ou osselets. Les vètérinaires, avons-nous dit, désignent ainsi les tumeurs développées au pourtour du genou (articulation cubilo-carpi enne). Gelte articulation, formée par l'extrémité inférieure dn cubitus et Textrémité supérieure du canon et des deux póronés, est composée en outre, comme celles 4njarret, dun grand nombre depelits os, appelés carpiens, appliqués au dessus les uns des autres et formant deux rangées que ion distingue en supérieure et en inférieure. Ces os sont au nombre de sept, trois ä chaquo rangéej un septième, appelé os erochu ou sus-carpien, so trouve, en totalité,place en arriêre des autres os du carpe, aux-quels il tient par son bord antérieur seulement. Par sa posi­tion hors rang il concourt a former, au creux du genou, une gouttière profonde dans laquelle glissent les tendons des mus­cles Oéchisseurs.
Tous ces os, comme au jarret, sonl tenus en position par de nombreux ligaments.
On remarque sur cette préparatioii : 1* I enorme dévelop-pement qu'a pris cette exostose dans les points qui n'étaient comprimés que par la peau; 2deg; les nombreuses gouttières danamp; lesquelles se trouvaient ensevelis les tendens du muscle exten-seur antérieur du métacarpe, extenseur des phalanges, ab-ducteur du métacarpe et ftéchisseuTS superficiel et profond des phalanges; Sraquo; la resistance opposée 'a l'exostose par tous ces tendons; 4deg; on remarque encore que les os de la partie superieure de Tarticulation sont seuls malades, tandis que les os de la partie inférieure sont sains et ont conserve la possibi-lité d'exéculer des mouvements. Cette difference trouve pro-bablement son explication dans la cause qui a determine cette maladie.
Pendant la maceration de la preparation naturelle qui nouraquo; a servi de modele; un grand nombre d'csselets, qui n'adhé-
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raient au reste de l'os que par de petits pédicules, se sont detaches et n'ont point été reproduits.
Ce que nous avons dit des exostoses qui affectent les articu­lations du jarret, du genou, du patnron et du pied, ou les os des membres dans leur continuité, est également applicable aux articulations de l'épaule, de Ia hauche, des vertèbres entre olies; en un mot, a toutes les articulations et a tous les os. Bien que ces exostoses n'aient point recu de noms particu-liers, il n'esl pas rare de les rencontrer.
Si a cause de leur position, ces articulations semblent être è. l'abri des violences extérieures, on comprend qu'elles sont, fout autant que les autres, exposées ä la déchirure des fibres ligamenteuses, a 1'inflammation du périoste, par suite de Ia contusion des surfaces articulaires entre elles ou par suite d'une fatigue excessive. Ces tumeurs osseuses étant recou-vertes par une épaisse couche de parties molles, il n'est pas toujours facile d'en reconnaitrel'existence; aussi passent-elles souvent inapercues, si elles ne déterminent pas de claudi-eation.
PRIX.
Nraquo; i. Cheval de 1 m. 20 een., anatomie complete ofTrant plas de 5,000 objets de détails, se décomposant en 127 pieces ou morceaux..................4000 f
2. — l.e mêmc, moins complet, montrant sar an cèté les muscles, nerfs et vaisseaux de la couche superficielle; sur 1'autre cöté,
; les muscles, nerfs et vaisseaux, de la couche moyenne, et dans les cavitéstous les organes splanchniques s'eolevant séparément comme dans Ie modèle complet...........200O
5. — 30 Mdchoires accusant nettement l'ège da cheval aax dif-férentes époques de la vie.............200
4.nbsp; — Tares osseuses, montrant, depuis Ie principe jasqu'au maxi­mum de déve'.oppement, les affections connues sous Ie nom de eourbes, jardes, éparvins, formes, surot, osselets. . . . 20O
5.nbsp; l.e pied du cheval, montrant la disposition de la bolle cor-née , du tUsu podophilleux, da coussinet plantaire, des vais­seaux , nerts. etc. Toutes ces parties se détacbant séparément. 50
Imprimerie de Guiraudet et Jouaust, 315, ruc Saint-Honoré.
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