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IMPRIMERIE DE A. LABROUE ET COMPAGNIE,
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DES MALADIES ENZOOTIQUES ET ÉPIZOOÏIOUES
OBSERVÉES EN BELGIQÜE PEND4NT L'ANNÉE 1850.
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RAPPORT ADRESSE A M. LiTMINISTRE DE LINTÉRIEUR,
M. Ie Doctenr D. SAIVE11R, Inspectenr-Génèral du service sanitaire, elc.
Monsieur le Ministrg ,
Vous m'avez chargé d'examiner les renseignements que votre administration a recus sur les ma­ladies enzootiques et épizootiques qui so sont déclarées dans Ie royaume en 1850.
J'ai Thonneur, Monsieur Ie ministre, de vous soumettre les résultats de eet examen.
Les vétérinaires du gouvernement ont pour mission :
De surveiller l'état sanitaire des animaux domestiques en general, et celui des reproductcurs ap-prouvés pour la monte publique;
De visiter, sur la requisition des autorités compétentes, les animaux atteints ou soupconnés d'etre atteints de maladies contagieuses ou épizootiques;
Do s'assurer, sur la demande de Messieurs les Gouverneurs, de l'état sanitaire des animaux expo­ses en vente dans les foires et sur les marches;
D'adresser, tous les trois mois, ä la commission d'agriculture de leur province, un bulletin énon-cant les cas de maladies contagieuses et épizootiques qu'ils ont constates, ainsi que les indications qu'ils jugent devoir porter ä la connaissance de l'administration supérieure, dans 1'intérét du service qui leur est confié.
Les faifs consignes dans ces bulletins servent de baseü mon rapport.
I. — ESPÈCE CHBVAUNB.
Les ai 'ons les plus graves de l'espèce chevaline sont, en temps ordinaire, la morve et Ie far­cin. Les #9632;étérinaires s'accordent ü considérer les grandes fatigues, une nourriture échauffante, l'irrégularité dans Ie régime, Ie froid et les variations de temperature, comme les causes principales
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de ces affections qui, du roste, no sent pas plus communes dans notrc pays que dans ceux avcc lesquels on peut Ie comparer.
Le nombrc descas qui ont etc observes on 1850 est de 989. Cc chiffre est notablement inférieur ä la moyenne des quatre amices precédentes qui est de 1,217. Les provinces qui ont cu le plus h souffrir do ces maladies sont celles de Uainaut, de Brabant et de Namur. Il en est de méme pour les annóes 1840 h 1849. Ges trois provinces figurent dans le dernier recensement agricolc comme les plus riches en chevaux employés pour la culture et pour les besoins de l'industrio.
Les documents que j'ai sous les yeux ne mentionnent qu'un très-petit nombro do cas de pneumonie dans le clieval. Les affections catarrhales, les angines simples et la gourme paraissent, au con-tralre, avoir été très-répandues, uuüs ces affections n'ont fait que peu de victimos.
Les maladies charbonneuses do 1'espèce chevaline sont assez rares dans notre pays Les vctéri-naires du Gouvernement n'ont rencontre que cinquanto cas de ces affections pendant l'année der-nière. Il y en a eu 41 en 1846, 7ö en 1847, 41 en 1848, et 33 en 1849; soit, en total, 240 pour les cinq années. La province de Liege est comprise dans ce chiffre pour 120 animaux.
Il résulte des indications qui precedent, que 1'état sanitaire des chevaux a été généralement satis-faisant pendant l'annce 1850.
II. J— ESI'ÈCE BOVINE.
La pleuropneumonie épidémiquo ou exsudative, dont l'apparition dans le royaume remonte ä 1828, est la maladie qui exerce le plus de ravages parmi nos bétes bovines. Les rapports appren-nent que, l'an dernier, les vétérinaires du Gouvernement ont constaté Tcxistence de cette maladie sur 2,745 animaux. Ce chiffre excèdo notablement la moyenne des quatre années antérieures, qui est del ,777. II est ä considcrer, en outre, qu'a l'exemplc de cc qui se pratique dans les autres pays, beaucoup de propriétaires s'empressent de vendre pour la consomraation, les animaux chez les­quels il reconnaissent les premiers symptómes de la maladie.
En récapitulant les cas de pleuropneumonie exsudative que les vétérinaires du Gouvernement ont constatésde 184C h 1850 inclus, on trouve qu'ils s'élèventa 9,852. Les provinces qui en ont eu le plus sont celles de Brabant, de la Flandre oriëntale et de Liége. L'accroissement de la maladie en 1850, porte sur les rnémes provinces et sur cello de Limbourg.
Tout ce que Ton a écrit jusqu'ä ce jour sur les causes de la pleuropneumonie exsudative ne pré­sente que doute et incertitude, cette affection se declarant dans toutes les saisons, sur les lieux élevés comme dans les plaincs, dans les étables bien aérées et bien tenues comme dans celles qui ne röunisscnt pas ces conditions. Ce que l'on sait de plus positif, c'est qu'elle sévit avec plus d'in-tensité sur les vaches laitiöres que sur les genisses, et qu'elle se montre aussi plus fréquemment chez les laitiers et les nourrisseurs ou engraisseurs ä l'étable, oü , en general , les animaux sont tcnus plus chaudemont. Les premiers savent que le lait est plus abondant quand les vaches vivent dans une temperature chaude et humide; et les seconds, que les animaux mangent plus et que la nourriture leur profito moins, lorsqu'ils les placent dans des étables dont la temperature est peu clevée. J'ajoutcrai qu'il est d'observation que les vaches que l'on soumet pendant longtemps au regime spécial qui favorise la lactation exagéréc, finissent par devenir tuberculeuses, ét qu'il pa-
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rait en ótre de rnóme pour les animaux chez lesquols la nutrition s'opère d'une maniere incomplete, par suite d'une nourriture anormale ou bien insuflisante pour réparer les pertcs qu'ils éprouvent dans les liquides essentiels de I'dconomie,
Les différents modes do traitement curatif essayés contre la pleuropnoumonie exsudative, comptent des succös et des revers. Getto affection se dcvcloppant plus fréquemment dans notro —pays sur les animaux habitant dans des localités humides ou soumis, comme jo l'ai dit, h l'influence de causes essentiellement débilitantcs, j'ai été conduit, en 1841, h proposer h laclministration su­périeure de conlier aux médecins vétérinaires de première classe, Ie soin de continuer les essais que quelques-uns d'entre eux avaient entrepris sur ma demande, pour étudier les effets des pre­parations ferrugineuses (sulfate, carbonate ou naakte de for associés aux amers et joints ä une nourriture convenable), administrées, non pour guérir la maladie confirmee, mais pour prévenir, dans les vues que j'ai expriméos, sondéveloppement parmi les animaux de la même exploitation ou de la méme commune. Les résultats favorables qu'un vétérinaire prussien a obtenus de cette me­dication, vous ont engage. Monsieur Ie Ministre, h faire remettre la question h l'étude. Plusieurs vétérinaires se sent empresses de répondre k l'appel fait par votre circulaire du 6 septembre 1850, mais les experiences entreprises dans Ie cours de cette année sent insufflsantes. Los cinq vété­rinaires qui ont employé Ie sulfato de for conformément aux instructions donnéos par Ie gouver­nement, annoncent avoir guéri trente-cinq bétes ä cornes sur cinquante-quatre. Quoi qu'il en soit, M. Van de Putte, de Malines, m'écrivait Ie 29 mai 1841 i laquo; Vous avez pu remarquer quo los quinze animaux de trois cultivateurs désignés dans ma précédento lettre, auxqueis l'hydro-thérapie ferrugineuse a été appliquée, ont été jusqu'ici preserves de cette epizootic, tandis qu'elle vient de paraltre do nouveau dans deux étables oü aucun remede interne n'avait été employé. raquo; Ces informations sent consignees dans mon rapport du 3 juin suivant, qui repose dans les archives de votro administration.
Un certain nombre de bótcs h cornes succombent chaque année au typhus charbonneux, soit ä l'époque des grandes chalcurs, soit ä l'arrière-saison. Cette maladie, si meurtrière quand eile revét Ie caractère épizootique, est plus commune dans les provinces de Liege, de Namur et de Luxem­bourg. La plupart des cas observes dans la première appartiennent h l'arrondissement de Verviers et ä la region appelcc Ie Condroz. Sur 345 animaux atteints, la province do Liége en compte 286.
La stomatite aphthcuso no s'est montrée que dans un petit nombre do localités.
Parmi les autres affections do l'espèce bovine, les rapports mentionnent encore la fièvre vitulaire après lo part, maladie qui a fait l'objet d'un mémoiro dont l'autour, M. Denoubourg, vétérinaire ä Ath, a obtcnu une médaille dargent que vous lui avcz décernée au nom du Gouvernoment.
III.Esigt;èce OVINE.
La situation sanitaire des bétes ä laine n'a rien laissé ä désircr, car les rapports ne mentionnent pour toute maladie qu'un très-pctit nombre do cas d'affoctions charbonneuses. La gale a été très-peu repandue. On lit dans Ie rapport de la commission d'agriculturo do la province de Luxem­bourg, que cetlo affection régne depuis longtemps dans les troupcaux do la commune do Dampi-courl.
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IV.
Espéce ponciNE.
La plupart des afl'ections propres ä la race porcine sont très-gravcs, tant h cause de leur caractère et de la rapidité de leur marche, que de la dlfflcultó que l'on éprouve Ji explorer et ü trailer les animaux.
L'entérite suraiguü ou üèvro charbonneuse et l'érysipöle gangréneux, en ont fait périr un grand nombre dans Ie cours del'année 18Ö0 ; mais Ie chiffre des pertes n'est pas connu parce que les par-ticuliers ne font pas soigner les animaux, qui succombent Ie plus ordinairement en peu d'heures. Ges affections ont particulièrement regné dans la Flandre oriëntale, et dans les provinces de Liége et de Brabant. Les vétérinaires s'aecordent ä les attribuer ä l'usage des grains nouveaux que les pores trouvaient en abondance en pAturant sur les champs récoltés.
La variole ou claveau du porc est très-rare dans notre pays. La province de Luxembourg est celleoü on 1'a observée Ie plus souvent. Les cas de cette maladie mentionnés parM. Rutten, vétérinaire ä Visé, se sont declares dans une ferme do la commune de Daelhem et dans un trou-peau de nourrains croisés anglais. L'afiection a élé reguliere dans sa marche. Une seulebéte a suc-combé. Les soins de propreté, les boissons acidulées etquclques lotions émollientes ont formé la base du traitement adopté par M. Rutten.
Tels sont, M. Ie Ministre, les faits généraux qui ressortent des documents dont vous m'avez con-fiél'examen. Les tableaux joints ü mon rapport font connaltre, pour chaque province, Ie nombre des animaux qui y ont été atteints de maladies contagicuses ou épizootiques, ainsi que la nature ou Ie caractère do ces affections. Je réserve pour un autre travail la recapitulation des observa­tions recueillies par MM. les vétérinaires du gouvernement, pour éclairer différents points relatifs h la pratique de leur art. J'exprime ici Ie désir que ces praticiens se pénötrent tous de l'importance que l'administration supérieure attache, sous ce rapport, aux renseignements quelle leur demande sur la nature ou 1c caractère des maladies, sur les faits qu'ils ont observes, sur les résultats des modes de traitement qu'ils ont employés.
La question des bestiaux est une des plus importantes de l'économie sociale. Sous Ie rapport agri-cole, eile se présente comme moyen de production et comme produit. et, au point de vue general, comme une des bases del'alimentationpublique.
La conservation des animaux domestiques, dont Ie gouvernement s'occupc depuis trois ans avec une nouvelle sollicitude, se lic essentiellement a cos deux grands interets, qu'on no peut séparer sans perturbation pour l'ordrc public et Ie bien-étre general.
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Umxelles, Ie 27 décemlre 1851.
L'Inspecteur general, o. SAUVErn.
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ÉTAT iniUICATIF rtcê nnlutnnjc rjui out vit- têtlcittlraquo; de ntaUuiles cmttnffieuaeu oilaquo; épizoalftjtteraquo;, /n-utltml Vnnitée 1850.
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MALADIES.
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Chevaux . . .
DÊTES A COKNES.
Moi'vo et farcin. . . . Pleuropneumonio exsudative, AlTcctiuns charbonneuses.
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Morvc ct. farcin .... Aiïections cliarbonncnses. Pleuropneumonie exsudative Affections charbonneuses. Slomatite aphtheuse. . . Affections cliarbonncnses.
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Morve et farcin. . . . Pleuropneumonie exsudative stomaiite aphtheuse. . . Gale chroniquo.... Affections cliarlioniieuses .
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Chevaux , . . dètes a cornes
Chevaux . . . hètes a cornes.
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Morve et farcin.....
Affections charbonneuses. Pleuropneumonie exsudative.
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Morve et farcin......
Typhus charbonneux et morvc aigtiü Pleuropneumonie exsudative. . Affections charbonneuses. . Stomatito aplitheusc. ... Affections charBonneuscs. . .
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Chevaux . . .
BÉTES A COKNES.
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Chevaux . . .
bétes a cuunes.
Chevaux . . . betes a cornes.
MOUTOKS . . .
Poncs. . . . Chevaux. . .
BÉTES A CÜI1NES.
Morve et farcin. . . . Typhus charbonneux . . Angine épizoütiquc. . . Pleuropiieiinionie. . . . Pleuropneumonie exsudatlve Typhus charbonneux, . . Affccliüiis clKirboiincusos.
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MALADIES ET DE l'eSPÈCE DES AN1MAUX
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