(- <- oí L^-d—o-Ts^ tA-eu^^ .
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¿su, L^fj~£*-j4, *^ &~¿*
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11 IhU la ¿¿.
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4; ■■■. ( i ,
BASTÓNDE
LA FOY CHRESTIENNE,
Liure trefutile a tous Chreftiens,poui
farmer contre les ennemyx de
l'Euangile; & pour auffi cog
noiftre l'ancienneté de no
ftre fainfte foy , & de
la vraye E -
glife.
tLemeiUy <& amaffè des liures des anciens
dotteurs de l'Eglife & des Coaciles,& de jl * ■%, plujieurs autres Dofîeuïsje s noms defquely yoyras en la page '*' it'Ci.
fuiuante.
Âuec vne Table, pour trouuct
tout ce que tu voudras, cou tenu au liure. Veflfy toute l'armeure de Dieu, afinque puifîis refijler contre les affaut^ du Diable. Ephe,6% ALYON.
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ANNO.»*?*.
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LA SOMME
D£S CHOS£S CONT£
mies en ce Hure, E lafainüe Cene de no/Ire
Seigneur le fus Cbrift.Folo.i De la Confesión a Dieu, 6* de la confefîion auriculaire. Fol.21. De la putj/ance delier & de/lier. Fol.z^.
Du franc arbitre. Fol. z 6. Vu merite, & des bonnes oeuures, & de
la Iufti.fi'cationdelàfoy. Fol. 27. Velaloy.* Fol.69.
Vu Purgatoire. Fol.76.
Vu thoneur desfainñs. Fol.yu
Vunfeul Médiateur, Fol.ioo.
Des images, f il eii licite d'en amiraux
temples des chreftiens. Fol' \o6. Des ieufnes & des viandes. Fol.xzo.
DuMariape. Fol.xii. Des voeux. rol.iT,A-
Vel'Eglife, & comment elle peut eftre
cogneueér de fon authority. Fol.126. Ve t E friturefainñe, & comme il eft li- cite a tous hommes de la lire, f Fol.t*¡7. Ves
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Ves dffemblks & congregations des Fide
les. Fol.úi. Comment on ne doit contraindre perfon-
ne a croire par force. Fol. » 8 5. Comment les Magiilraty qui perfecuten t
les fidèles /bubj ombre de religion feront tourmente^ de peines éternelles. FoL 198. |
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FIN.
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q
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HT 2.
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* &
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1
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LE CATHA-
LOGVEDES DOCTEVRS
& Conciles, defqueljauons recueil-
ly ce prefent ¿iure,pour l'aproba
tion des articles de noflrefby,
&pour monflrer en quel
temps il ont fíory.
Denys Areopagite, Euefqne dotleur
Grec ,Jioriffoit l'an du Seigneur. 9 6. Clement Euefque & Mártir, dotleur
grec, l'an. 103. Ignace Euefque <dy mártir,l'an m.
Irenèe Euefque & Mártir,l'an 175.
Tertulian prefîre,premier dotleur la~
tin,tan 200. Origine prefler dotleur grec,?an z6u
Ciprian Euefque & mártir dotleur.
grec l'an 249. Epipbanius Euefque dotleur grec,
l'an 320. Latlance FirmianRethoricienJ'a 320
EufebeCefarien Euefque dotleur grec
tan 320. Hilaire Euefque do fteur htin, l'an,
37t.
Atba- |
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Kthanafe Euefque dotleur grec, tan,
179'
Baille Euefque dotleurgrec,l'an 380 Grégoire Niffene Euefque, dotleur
grecj'an, 380.
Ambroife Euefque dotleur latin, l'an,
380
Grégoire Na^im^ene, Euefque doc-
teurgrec,l'an, 390.
Chrifoftome Euefque dotleur grec, l'a
411.
Ierofme preflre dotleur ktin,tan 422 lAugufiin Euefque dotleur latin, l'an 430.
Cyrille Euefque dotleur grecj'an 43 2 Primafe Euefque l'an, 43 7. Fulgence Euefque tan, 456.
Proijere en l'an du Seigneur ,45o.
Gelafe Euefque de Rome, l'an, 456. L'Empereur luflinian l'an, 540 . Cafiodorefenateur,l'an, tf^ Grégoirepapede Romejtan, 6os¡.
Theophilaile Euefque, dotleur grec, tan, 608. Bedapreflre l'an, 732..
T>ruthmaurusmoyne,tan, 800.
Bernardpremier Abbe de Claireuaux |
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A L'EGLISE
DEDIEV QVI EÍTEN.L.
Guido, defire Grace & paix,& mife-
ricorde de Dieu, par /efus Chriftno-
ftre Seigneur: &vne perpétuelle
perfeuerance en la cognoif
ce du faincl: Euangile
du filz de Dieu.
Amen.
COGNOISSANTLA
guerre & le combat quefou- fleney iournellement, pour maintenir & garder la y raye tfrpure doctrine Chreflienne,de l'ancien- ne & yraye Eglife de Dieu , contre y ft tas de glorieux eftritj abufeurs, qui [s eouurent/s- fe-vantent a fauces en'feig- nes , du nom & tiltre de l ancienne Egli- fe, & des anciens doileurs:Ie yous ay bis ■Vouludédier(mestrefaimej) ce prefent liure,intitulè Le baft on de la Foy,recueil ly& amafié desliares des anciens Doc- teurs de l'Edife , & des Conciles & de plufîeurs Auù:eurs:afin que par ce moye yousaprçnie*, tousenfemble, a. batailler 4. contre |
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l'íttt, «4 o.
Sixte Pape de Rome,
Innócettspape de Rome.
Pline. Platine en la nie des Papes.
tAnthoine Sabeüique. Beño cardinal.
Sanaban9 pouet. Abbot yrfpergefis^
Saina Fldaric Euefque d'Aufpurg,
lean le maire.
Thomas d?Aqum,
Maiftrelean Gerfon. ■
Panorme.
he Concile de Nicenefut celebré ba.3 2 $ par .lú.Euefques, Le Concile d'Arimine.
Le Concile de Cartage.
Le Concile d'Ephefe.
Le Concile Aurelian.
Le Concile Elibertm.
LeConcile de Conftantinoble,
Le Concile lALrauficq.
Le Concile de To lette.
Le Concile d'Anchy rye.
Le Concile de Gangrcs.
Le Concile d'Anticire.
Le Concile bracarenfe deuxiefme.
Le Conçue de Deorme.
FIN, |
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Epiftre.
eoutre *»oy ennemis, auec le propre baftan duquel il^ bataillent contre yous,afauoir les anciens. lette yous dy pas,combien ce baflon içy yous gardera d'ejlre blejjej de yoy ennemysfeullement, ie me conte- teray de dire yn mot, touchant cejl oeu-, ure,ajfauoir que non feulement yous ob* tiendre^yiüoiredeyoy ennemis , mais 4tuf?y yous les enuoyrey a l'hoflel, la bou che cío fe. Pa rtant te yous prie au nom de Dieu,que yous ne Joy ey pas parejfeux tienegligens,d'yfouuentefludier & d'a- uoir cesfentences alleguèes:familierement fur le doigt,afin que par ce moyen le règne de lefmLhnflf oit duancè , &celuy du diable & des mfdeles, deffruiíí <úra- holy. Ie fay bien ce que pluSeurs gens ont 4
couftumey de dire,quand on leur parle des anciens,parlans fans iugement ne raifo, difans que touchant des anciens, ik$ n'en ont que faire, <& quifyeftoyent hommes comme eux:Mais quilyfe contentet feu- lement de laparolle de Dieu. le ne leur youdroyedu tout donner tort en cela,fil^ tiemefîoyentJyfQHHent Dim & fes dos |
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jEpiftre.
enpenfant reietler les hommes & leurs dotlnne: Partant nous deuous bien regar der aux hommes, & quand ilj parlent d'eux mefmes,& auffy quand Dieu par- le par eux : Cela cognoiffonsnous,quand leur dotlrine eft conforme ala reigle de toute droiture,qui eft la parotte deDieu, fa dotlrine des Prophètes &• Apoftres. Outre plus, nous ne youlonspas igno-
rer, que les anciens peres ont ordonné <$• eftably beaucoup de ceremsnyes , &de çhofesen l'Eglife ayansefgard au temps & auxperfonnes,& a l'infirmité de ceux qui yenoyent iournellement a la cognoif f anee de l'Euangile,tantdes iuif$ que des payens & idolatres : Mais cela ont ilj faift feulement pour quelque efpucede temps,afin degaigner &• attirer a lEiu- giletoutes nations, & auffy pour rompre paffageaux Hérétiques,1^ ennemis de la foy catholique: quHlj ne gagnaffent les de biles en foy. Or ne fe doit on efmerueil \er,fi'lesperes anciens ont fait! plufieurs chofes de ce temps la, qui maintenant ne vouspeuuent en rienfemir né profiter, enUnt qu'eues ontferuy feulement a leur (£F 5 temps |
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JBpiftre.
temps : Car les Apoftres ont bien faifá
& ordonné aucunes cho/es,qui mamtenat nedoiuent élire enfuiuye ne gardée. Com A31¡ we nom hfons aux aleles des Apoftres,
que le Concile celebré par les Apoftres en Ierufilem, decreta qu'on fe deuok ab ftenir du fang, cb" de la chair des be ft es eflouffèes : On cognoit afiéy que cejîe ordonnance n''a-maintenantplus de lieuy éntreles Chreftiens , & me/me ne le doit auoir,a caufe que toutes chofes nous font nettes &• punfièespar laparolle & or ai' Tite.h y¿Wt Nous "Voyons, donc que ce décret
-r *'°' 1U* aeft^ decreté par lefaintl ejprit, &p
i.T im, 4, ieSJ4p0jlresauoirejlèfaift. } a caufe des perfonnes,&pour femirfeulement ace
temps la. Oriugey maintenant/! y ne ordonnan
ce f ai tie par les Apoftres pour /(porter l'infirmité des homme s,a e/ié mife ius, &• abolies par après, que deuons nous iuger de celles qui font de moindre importan ce, qui ont eftè ordonnées par perfonna- ges moindres beaucoup que les Apoftres? Il n'y a pou de doute,qpuis qu'elles ont e fié ordonnées pour femir feulement ace temps
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£piftre.
temps la ,que maintenant on les doit lai-
ffer, a caufe qu'il n'y a ne Iuify ny Turc^ entre nous,mais des Cbreftiens^au moins commeildifent. On ne doitpas auffi'taire fur cecy, la
milice effrontée deplufieurs, qui toute/ foisfe difent Chreftiens , lefquel^foub"^ ombre d'ancieneté , <& des anciens Doc- teurs , forgent &• tnuentent des mef- ebantes erreurs de leurs cerneaux puant^: puis difent que les anciens peres tont am fi efent, l'ont amfiprefchè , &par ce moyen le font accroire au pour e mon- de errant, <&encor la malice eflfi gran- de en eux que tous ceux qui ne feulent receuoir & tenir , ee que leur cerneau a inuentéfoubjle nom des faintly perfon nages , Ifyje mettent a criera plain go - fier après eux , au feu, au feu les Hé- rétiques : llj mettent la dotlrine des peres. Helas mon DIE V, monSei- gneur,tu cognok noftre coeur: & le coeur de fes menteurs, que nous ne defiros qu'en tout (¡y par tout ,foitpar la vie ,foitpar la mm , que wfil% IESVS Chrift &
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Ëpiftrtf.
tngin, alléguant les anciens doreurs en latin,puis les allant tranflater en français atom les coupsqu'il y trouue Sacrifia Mm,oufemblable maniere de parler , ait lieu d'y mettrefacrifice, ou f acre miflere, il les tranflate toujioursje facre miflere de la Meffe.Et par ainfi il font tronuer ce mot de Mejfe,aux liures de ces bons peres, ce que Jamais ri'ontpenjenefaicl. le croy qu'ilpenfoit que fon hure ne viendroit feulement qu'en la main despetis enfansy eu qu'il penfoit auoir afaire a des beftes femblables a luy.Iln'y a homme de moyen iugement,qui hfant le dit Uurene y oye tout a coup, commment ilment,&Je def- ment,dit &Jè de f dit :& touteffoison ta laifê dire,&la on efcoutè commeVn demy Dieu: Non feulement petites gens, mais aufjî lesplm grans du monde. Cepen- dant on ne ce doit efmerueiller/i tely ga- landj ont eftèfi hardy s <&• outrecuidèy, Veu qu'il efloyentfuportej des Roys,Ent pereurs,Princes &Magiftraf$: &qu'il^ efloyent les bien venus en leur court. llmefoiiuient d'auoir leu aux Hijloi-
nsecclefiaftiqueSi que me/me du temps |
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Epiftrê.
&ft doclrine,foitfeule receue,aymeé, & adorée: &pour cela nousfommes dejlinez comme pour es brebis a la boucherie: nous fommes vilipende^,moquey,battm, ban- nk,chaJfe%,deviÜe en ville: Brief nom fommes eftime% comme la plus "vilaine & puante ordure de tout le monde , fouUe^ auxpied% des mondains:Mais en tout ce- la nous poffedons noy ames en pacience,. '•M> attendant le iufie iuge qui iugera tout le monde,nonpas felon la dofîrine des hom mes, makfelonfafamÜe parolle,pour la- quelle maintenat nom fommes en telle ab bomination au monde. Vauantage ceux qui nom accufent
journellement auec ft grand! rage, contre l'ancienne doBrine des Apoftres & des Dotfeurs, deuroyent au moins recognoi- (Ire leur malice &• menfonge,qWily declai rent en leurs hures,corrompans les liures des anciens peres de l'Eglife: Sy i'ofoye ï'en nommeroye "volontiersvn qui en ce meftiera faiftfon aprentifjage,pour ce flecaufeefl il'appelle noftre maijlre , en , fon Hure qu'il a intitulé Le bouclier de la f°y ' lnouilmonjlrelafrtbúlité de fon. engin
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Epîftre.
tnys de ces bons peres, que mefme en yer reit que la mefme dotirine que nous te- nons auiourdhuy, eft la mefme pour la- quelle plufieurs de ces bons peres, ont e- fyandu leur fang : & efpandroyent ,filj efloyent encor en ce/le yie. Il fcmble que cela ne fou pasyrayque
i'ay dit,quefi'lesperes efloyent encor en cefte yie,qu'on les mettrait cruellement a mort,comme des mefehans Hérétiques. Voire mefme ceux quiauioudhuy ce glo- rifient d'eftre leurs en fans obcijfans, <? qui font des boucliers de leurs Hures. Entende^& retenez; {mes amis)Voicy ceprefentliure nous pourra feruir d'ar- gument certain, décela lequeleftcompo- fe &recueilly fidèlement des propres Hures des anciens docleurs :quefi ie yeux pre- fenter le prefent Hure (ou il n'y a rien du tnieains tout des ancles') pour confefâode mafoy a fes ennemis des peres.le ne doute pas qquad&quadienefoye comeynmef chat heretiq codenè a eftre bruflè tout yif en cèdre. Or yoyey,mes frères, <& iugetc iu He iugemet deuat Dieufelo yojîre côfcië fe>fi noue fames ennemis desperes ou eux: La
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Epiftre.
des anciens Docleurs , on trouuoit des abufeurs ö" feducleurs degens, qui fe- moyent leur Vmitt peflilentieux parmy la do tlrine des anciens: : de cela ce com - platndok fort Deny s l Eue [que de Corin the difant, que plufieurs ontfeme, en fes Epijlres tout plain de mechante dotirine. Or penfey'ify fen eft trotine de ¡i har
dys,qui ont ofè corrompre Us efcritures des anciens ¿ne [me du temps qu'il e^oient encore en ce/le vie. Que doiucnt faire mai tenant ceux icy ? Pour le moyns il en doutent faire autant , que leurs peres anciens , ajfauoir fes Apojlat^ enne - nis dies peres. Or nonobflant leur malice effrontée il
nous reprochent auec ynfront députait?, que nous fummes ennemis desperes, con- tempteurs de leur dotirine, cir turbateurs du monde.le youdroye qu'il nous fut per mis au mois de confronter nojlre dotirine publiquement, & deuant tout le mon- de auec la leur , afin que tous cogneu- ffvnt qui font les contempteurs & enne- mis des peres , tant fen faut que no ut fufîionstroutic^ contempteurs, & enne- mi |
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Epiftre.
Les anciens peres ont dit que le pain de la Cene demeure tou/iours pain, fans e- flre tranfubftantihle "vous demande en' bone confidence, pourquqy c'efl qu'on e- tyand auiourdhuy le fang des pomes en- fans de Dieu en fi grande abondance ? N'efi-ce pas pour cefeulpointl,que les pi tes ont creu & maintenu d'un commun a cord comme "vous yerrey en ce Hure fur l'article de la Cene ? le yom en laiffe iu- ger. D^auantagenous hfons aufiy que les anciens peres,defquelj ceux icyfe y an tent de tenir leur doUrine, ont rompu &. brisé les imagesde le fus Chrifl , <&des faintly, qu'on auoit dreffè au temple des Chreftiens , diÇans que c'efloit contre la doctrine Chrefiienne, d'auoir des images enl'Eglife. Qui efl lhomme qui doute que files
bonsperes eftoyent encoreyiuans,& qu'il rompijjent amfiles images comme ily ont faitl de ce teps la qu'ilferoy et en brief con deney come Heretiques,a eHre bruftè,yoi re encore filen fortoy ent a fi bon mar-' chè quittes. Car on enyoitplufieurs iour- nellement qui n'en forttnt pas a fi bon marche
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Epiftré.
tnarchê,aks, on'leurfait! tout les tour-»
menty & peines quefesyenerateursdes perespeuuent inuenter & controuuer. Quanddonc yous aurej leu la doclrine des peres contenue en ce prefent liure,iu gezfi on la pourrait confejfer & mainte- nir publiquement deuant ces yeneráteurs des per es,fins danger de la yie : Ce pen- dant iz yous prie , mes frères, que ne craigne^ pas d'abandonner yoflre corps &• y o fir e yie , pour y ne doihine tant iufie fainfie O- bonne : Et refiouifions nous encela , que nous tenons la y raye dotlrlneancienne des Prophètes, Âpo- Jlres, & Doffeurs de l'Eglife. Et quand a yous Princes, luges, &
Magi/lratj: entre les mains defquefy ce prefent Hure pourra tomber.Ie yous prie ~<sr reqers au node Dieuyiuant,^ de fon Fil^ nofirefeigneur le fus Chrifl,quiaref pandu tout fon fang en croix pour l'a- mour de nous, que yous ayez a iuger iu~ fie iugement des poures fidèles , defquefy 'Pojprifons font remplies auiourdhuy ,p la fureur des yenerdteurs desperes: ©■*■ »e[oyezplus les bourreaux de ce fie mef- * chante |
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Epiftrô;
¿Vè yoye^youspas (dy-ie) de l'autre
coílt fes beaux mefjires q font ft'grads y lateurs desperes anciens, auoir leur yen trepar tout farcis de yin & defaucesjor tans de leur baneque?) & commies, auec yng -vifage embrafè deyin comme yn feu f en -viennent pour pafie temps inttrro- guer les pOuures faciles, lefquel^ on y* quérirnonpas atable , mais en yne or- de ienebreufe ú'puante j'off'è : Lors on amainne lïej ó" enchaiucj lespoures en- fans de Dieu, auec yne face toute pafè, denatfesyifages enflabe^ de fin &de f au . ces,<& la premiere falutatio qttil^ leur dû nent,c'efl, yiensca me/chant hérétique, yamefehant danèfedutleur depcuple$,M as le diable au corps . Incontinent que les pouures enfans de Dieu penfent ou- vrer la bouche pour leur defence,fes gros ereue^fubitement mettent la main a leur Bible ¡mais c'en bien yn autre Bible que le yieil & nouueati teflamet: Car ilj n'en fauët tirer q des fago'ty,&yaprëdre a cri- er^aufeii au feu les toefchatjheretiques.Ie ne fay ou ilant apris a f aire ainfi. Ont il a frins cela des Prophètes & des Apofires? * 3 II |
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Epîftre.
chante y ermine : Car ce tfcflpavyne chafe honneñe ne quy doit auoir lieu en- tre la hammes,que les Roys, Empereurs, Princes & Magiftratz Joyent fatttz ies bourreaux,des brïbeurs & medians. Soyes done plus, yergoigneux que
Vous naties efts iu fques icy, a caufeque
"Vousportez le nom de DlE V, &
que la pui ff ame de gouuerner les peuples
yo-usefl donnée de Dieu,non pour abufer
enpuniffant les bons, ~& dejfendant les
mauuaix,aks pour maintenir & aider les
x.rien, bons, & pour punir les manual's (com-
J?' * me les Apofires l'ont en feigne.) Mais
' ** helas mon Dieu , en quel aueuglement
esl tombé le monde, d'ejlimer que ceux
qui tiennent la yraye dotlrine ancienne
foyent Hérétiques.
0 Iuges& Magiftratv^ne yoyey y ota
pas Mirneüemettn yoyprtfonsjes pouns en fas de Dieu,boireis' mager eslroytemet du pain <ô" de l'eau,& eftre ieclej yilai- nement en fojfe baffe auec les beSîesyeni- meufes,couchey comme despouures befies, fur "vnpeu d'eflra'm ayant les bras & ¡es ïambes rompues par forces degehine?
Ne
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Epiftre.
& confequement les autres , priey pour nous. Et cependant ify condemnent eux & leur eferits & tous ceux qui "veu- lent tenir leur doilrine > a ejlre bru/ley, comme l'expérience le demonfire iourneï- lement. 'Partant "vous qui iugey les peuples, re
gardey bien a ce que vous aue^ afaire: Car ce neflpas feulemet a noua queyous "vousprenex,maisaufft'auFilx de Dieu quinousadit, qui "vous touche il tou- che la prunelle de mon oeil.Cela aileflè bien demonfire a Paul, quandilperfecu toit les poures fidèles,criant du ciel après dct,$. luy , Saul Saulpourquoy meperfecutes ^at"-iS tu ? llneleperfecutok pas en fa per- fone,mais il le perfecutoit en fes membres, qui font tous fidèles croyansen luy. Par ainfifmes trefaimex frères) nous no9 repoferons en pacienee , & ne ferons pas honteux d'eslre condemned auec tous ces bo;is& anciens peres de l'Ëglife, & non feulement auec eux, maisaufjîauec tous les Prophètes & Apoïlres. Quand donc "> "vous -vous voy ex liex, & mènex datant les iuges ,pQur reçeuoir fentence de mort V
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Zspiftre.
11 apert lien que non. Ify n'ont pas
au/fiaprins celades anciens peres. Car ïfy trouuercnt dedans ce prefent Hure, qu'iront dit &faicl toutautremenf.par tantily monjlrent que c'eftvne rage & Vne furie qu'ily ont conçue contre la ~ve- ritè pour l'anéantir du tout, <& ceux qui la maintiennent: Car liberté déparier ttousejloflèe, les langues font couppèes a ceux qui ycullent parler: puis après font ieiîez au feu. Cependant Mefîteurs les iugcs & Ma
giftrat^Mui auey charge publique, regar deudor efenauant que ce fi quevous fau- tes en les condemnant alamort. Vous ne les pouuey condemner a la mort , que quand & quandyout ne condemned tous ■les bons <ùr anciens peres a la mort auec eux. Quel ordre eflcecy tenu de con- demner a lamort comme Heretiqnes, les faintls<& leur doclrme ¡ceux après lef quelyil crient iourneïlement en leur Le- tame. 0 Santte Auguftine. O San- ¿te Cypriane . O Santte /eronime. &c.ora pro nobis. 0 SainB' Augu- jlin.O Samtt Cyprian. 0 Samil Terofme |
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£piitie.
En après. Puisqu'il^ nous eftîmeM
fi mefchans & abominables, öf crient fi "Vilainement après nous, comme après les plus mefchans de tout le monde> afin de rendre & nous & noflre doBrine odiew- fe an peuple: il^ commandent quon ne torn efeontepas, il^font acroire au /im- pies gens j en les confeffanty, quefd^ ne nous aceufent, ilyferontdimnez. Oefl merueilles de leurs rufes, & cau-
tiles : &de ceñe enuye contre layeri- 'è : Cependant ie youdroy yolontiers Jiïityfuffent dacordauec nous , de con fronterleur doBrineanecia noflre: leur croix & perfecution auec la noflre , leur Vie auec la noflre , leur Eglife anee U noflre : Onyerroit clairement parce *»oyen filj font les en fans de Dku oit nom. Pour le premier n'auons nous pas febaptefme purement adminiftrè, comme tous lifons que les Apoftres l'ont admini Srèfans nulles inuentios des homes feule- fr.etfelo laprolle de Dieu ?qu,olifc foferi tare,' <& on y oir a qui f eft qui a adiouflh Hux Sacremens ou nous ou eux. Y «Hantag» qtfçn regarde lews■pfecutih * 4i '&%
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Epiftre.
tir de condemnation contre "Mous. Regar* des aucc "Vous les Prophetesses Apoftres & Us anciens Docleurs liey auec y oui, four eflre condené au mefmè tormet. S oy- ez ioy eux deflre enroulez en leur bande., pour porter auec eux , le ioug de lefus- Chrift,perfeucrez yaillamet en la doclrri neq "vousauey défia receu.Carnulz hom- mes ne 'vous puet nuyre.N'e(l ce pais y ne grande ioye , qtielestirans perfecuteuri ne nouspetiuent non plus faire de mal a noflre corps, qu'un hup ou y» brigand des boys, qui nous peuuent meurtrira mettre a mort. Refiouiffons nom, carno^ noms font efiritts au ciel. Nous auons encore ce bien f grace a noflre bon Dieu) que lesperfeatteurs ne nous peuuent pis. faire que de nom mettre auec noflre bon Dienten la compaignye des Anges, £r de tous les efprttz bienheureux au ciel. Qui eft celuy qui ne doit defîrer dlallerio- uir d'une fi heurenfe compaignièeternel- kmet & fans fin? Voire eflre en yne gloi re que iamais oeil n'a yeu, n'oreille ouy, <èr n'en laman motè en coeur, d'home ce ^ pieu a prépare a ceux qu'il l'aiment. |
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Epiftre.
qu'-ity endurent pour leur doctrinale no-
tre eft bona conter , car il n'enya pas "on tout feul qui endure la mort pour leur doctrine : toutefois Iefus Chrifta promis que fon Eghfe aura perfecutiot, , au monde, dijant "vous ferey hays de ton
tes gens pour mon nom . Oueft-ci 1 qu'il font bays de toutesgens (¡non qu'ils
Jont en tous lieux ¿es biens "venus ? QU eft-ce qu'on penfe fairefacrifíce i
Dieu en les mettant a mort ? lamáis it n'en ay rien feu. I'acorde bien cepomc~t,qu'ify/bntjou~
«ent tenus prifonniers, mais c'efl en dei beaux bancquets, & conuiues, au plm beau lieu des tables, & la au lieu qut les en fans de Dieu font bru/le j par le fett ceux cy font brufley par l'ardeur lu yin. Leur chair innocente e fi taiüècip retrenchèe comme a la boucherie,mais ce(i astable fur leur trcnchoir. Ilyfont pour- yys & "Vermolluy de la goûte de Naples, tellement qu'il dechèent par pieces. Il font fondus & refondus fouuent ph~ fieursfois fur yn an. Sans tous les dan' gers aufquelj il^fe mettent îournelkmel j
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Zipiftre.
&iour & nuici a courir après lesfem* wesd'autruy , en grand danger de leur Vie. Et puis quelqu'un dirait qu'ilz m font
pasperfecutey: Hapert bien que (y, car on en y oit beaucoup plus entre eux mou- rir Martirs des peines, que nous auons dites n'a guère, que de leurs maladies n<t tur eues. 11^ font donc Martirs , on ne le peut nier,ouy mais c'efl du diable : & q eft l'homme qui en doute? Quand eft de leur "vie, elle eft ajfe%
congneue & manifeftèe a tous : Leurs bonnnes oeuures&les-beauxfruiffy qu'el le aporte auiourdhuy par tout, gaftaus & corrompans tout le monde tant spiritu- ellement que corporellemet. le fay bien que puis que k touche l'huys de leur cui- fine,queiefuisyn mefchant Hérétique, felon leur dire : Mais quoy ? Me doy ie taire pour leurs menaces & iniure? Non noniaa Dien neplaife , a'mspluftoftie crieray aplahi gofer après eux, pour-ce qu'ily ont ainfi corrompu & gaftè la yig- île du Seigneur. Helas helas mon Dieu , qui eft celuy
* 5 qui |
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.Epiftre.
Pariant filfutiamais yn temps de prier/'il fut iamak tempsdeyeiUer,iU'eJî mamtenant : Veillons donc & prions <ti¡n que nous puefiions euiter tous ces dangers , & per/èuerer iufques a la fin. Vous aues eftèy des premiers de yoflre
yille(mes biens aimez)ïay aufii bonne ef perance au Seigneur q yous ne ferez des derniers:Mais comme yous auez efíéiuf- quesa nuintenat l'exemple &• le miroir des pouures ignoraus,pour les attirer a ¿a, yraye lumière de te/prit , I'ejpere de yous par la grace de Dieu, que rien ne yous empefiera de mener iufques a la fin ■ynefifaintle oeuure. Caries pouures ignorants yoyans le
paix & y mon, & la promût aie &■■ bon courage qui eft en yous a receuoir cefte fainéie dotfrine font contraiBz par yo- ftrefamtteyie & couerfatio de yenir a la. çognoifâcedelefus Chrifl & confeqmet a falut. Puis doc que le Seigneur yofaitt iournellement taut de graces, yous ¡non- ftratfes merueilles de tour en iour, mettez tellement h main en ho mm dufeigneur, (epen*
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Epifíre,
gui ne doit plourer larmes defang,yoy2t tout le monde eftre ainfi mené auxabif- mes d'en fer, tant de pouures ames qui font menées a perdition. 0 Seigneur regarde ton pouure peuple
e» pitié, pour lequel tonfi'h noftre Seig- neur Iefus Chrifl t'a offer fin corps &fim fang enfacrifice: J&ne permet plus que tes pounres brebisfoy ent ainfi mifes en proye pour eftre deuorées de toutes bcftes.. Car nousfommes iournellement afaiUis de tant d'ennemis, que Satan fufeite co- tre nom,pour nous faire abandonner no- flre Seigneur Jésus Chrifl., & renoncer Jo Euangille:L'un desiours nous auonsU guerre contn les Hérétiques, Anabapti- ftesj'autre iottr contre les Libertins, & E picuriens, contre les Arrien s,'.contre les Dauidiftes,& contre les diJSimu lateurs: (¡r cofequemît cotre lesveneraleurs dfspe res,par le zèle defquelz les en fans de Dit» font mis a mort. N'auons nous pas donc hiegradbefoing de baftos d'arme s ?ll.apt bié'que ouy,finous ne yotdos eftre furpris en leur lacz, comme plufieurs le font au- îs>nrdbuj,p.-tr infti iugement de Dm. Partant,
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Epiftre.
Ctriltourneroit ayoflregrande confu- fion. Ayez auffi fouuenance de ce que dit
l'ApoHre,quefi aucuns n'a fomg des fiens {-j-m g & principalement de ceux défit famille, il a nyé lafoy,& eft pire qu'infidèle. Par tantdoiuent bien prendre gar de a ces pa- rolles tous fidèles,car c'eftyng grand mal, de nyer lafoy. Gardeyyous bien d'eftre cnficandale a
perfbnne,ientens en malfaifant, foyez ¿cningz,doux & mifericordieux les y>is a uec les autres, ne rendans aperfionne mal pour mal, mais rendez le bien pour le mal. Piuez fi famftement que fi les hommes yous yeulentpunir & perfietuter, qu'tlz *te punijfent rien enyous que la iuftice,<& la bonne yie. Eten cefaifitnt yousyous déclarerez e fire les enfans de Dieu. Pèil- ley en tous temps,prians que yous foyez faiclz dignes, d'euiter toutes chofes qui font a aduenir,& quepuifiiez afîijler de- vant lefilz de l'homme,apres la fin de yoz tours. h prie noftre bon Dieu & père, qui
felon fit grande bonté & mifèrkode nom a
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Epiftre.
cependant quil yous donne le temps & la
yie, que y ons ne laifiiey pas a yoj en- fans qui y tendront après y eus ,une mau- uaife exemple de yie: Mais 'mflruifey les en cefiefainèie dotlrine que yous atierre ceue, afin qu'ilpuifiênt cognoijlre après yoftretrefpas, qu'ilyonteu des peres & meres plains de la crainte de Dieu,& bien inftruifty enfaparoUe,&qu'ilz n'ont pas receu tEuangile en la bouche feulement, mak aufiy es mams.Et qu'ily n'ont pas e fié difiimulateurs, mais y ray s confie fficurs dunomdeDieu. Dijpofez donc cependant que yous a-
nez le temps fi bien de yoz afaires, ficlon les beaux moyens que Dieu yous donne, queyozfuccejfeurs n'ayent occafiode eux plaindre, que yous leurs attez laijfi man- uals exemple : qu'tlz ne yiennet audy a dire après yoflre departement de ce mo de: Nous auous eu desperes & des anee- flres , qui ont eu grande cognoiffance de Dieu , mais Hz ont plus craint! de per- dre l'amitié du monde j que celle de Dieu. 0 combien yvus deuez craindre cela,
car
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Epíftre.
afaicl tant de biens , de nous adopta'
pour fes enfans, a l'héritage étemel des
cienx, qu'il luy plaife par fa bontévows
tellement vmr & coniondre enjemble,
mes trefcbtrsfrères,<&foeim, par
le lien de Jon fain il EJprit, q
par ice luy vous gouuer'
ne &conduifea U
Vie etcr-
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FIN*
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vt ¿a
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DE LA SAIN
CTE CENE DE NOSTRE
^^ Seigneur hfm Chrift.
TE S VIS le pain vif,qui fuis de-
scendu du ciehfi aucun mange ïean.6,t I de ce pain3il viura éternellement
tt le pain que ie donneray : cefl ma chair, laquelle ie dôneray pour la viedumonde.&c. lay receu du Seigneur ce qu'auffi ie , Cor n t
vous ay b^llé, c'eft que le Seigneurie lus la nuift en laquelle il fut. liuré,prit du painvet ayant rendu graces le rom Mat,z6.c P'ftjetdift^renez^agezxeftcymô Mar.14. ^Prps qui eft rompu pour vous: lai- ■L«<,.«* ¡T? f^i en mémoire de moy.Et fem- Wablement printla coupe après qu'il euttoupè, difant,Cefte coupe eft le nouueau teftamenten mon fang.fai- Ou la non «es cecy,en mémoire de moy toutes «*«*& les fois que vous le boirez. Car 4f2Cf* toutes les fois , que vous mange - rez ce pain, et beuurez de cefte cou- pe,vous annoncerez la mort du Seig- neVriulqu'ace qu'il vienne.Parquoy, quiconque mangera ce pain, et beu- A wra
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»
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ie Tefiiî Chrift. Fol.ll
celui qui ne mage ma chair naurapoit en foy vie eternelle.Et dift:Les paroi- les lefquelles ie vous ay dites,iont ef- 0n m m% prit & vie. Entendez fpirituellement gepask ce que ie vous aydit:vous ne mange- corps de rez point ce corps que vous voyez, & clmfi ne beuurez point le fang lequel fera dwmllei refpanduparceuxquime crucifierot. mnt* •Auguftinfiirfamt lean, au %f», traité du chapitre.6. Si vous voiez le filz de lhóme inci-
ter ou il eftoit par auant. Qu'eft cecy ? Par ce il refouît ceux Le co>p
qu'ilauoitcongneu:deceilmanifefta dehju ta chofe dont il auoient eftè fcandali- ch'yifi 'fi, fez.Car il penfoié't qu'il baillerait fon m5,e m:t corps: Mais il dit, qu'il monteroitau- #J£ ciel tout entier, difant: Quand vous Tmefr, verrez le filz de lhomme montería ou Mgtfar il eftoi tparauát : au moins verrez vo9 moteeux, adonc qu'il ne baille pas fon corps en *a maniere q vous eftimez:au moins vous entendrez adonc que fa grace ft'cft pas côfumèe par morceaux &c. •siugnflm aufermon des Sacremëtj
^sfideksenla.Z.ftriedePafque. '
Ai. Et |
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De la Cene
tira la coupe du Seigneur indígneme*,' ¡lfera coulpable du corps et du fâng du Seigneur. Partant que l'homme fefprouue foymefme, et ainfi mange de ce pain,et boiue de cefte coupe. c i La coupe de benediction, laquelle nous beniiîons,n'eft ce pas la comunî .on du fang de Chrift? etlepain que nous rompons,n'eft ce pas la cómuni on du corps de Chrift? Car nou s qui fommes piuiîeurs, lbmmes vng pain et vng corps, dautant que nous fom- mes tous participas d'un mefmepain i.Co»to* Noz peres onttous mange d'une Exo. 17.fr meime viande fpiritueîle:& ont tous N*.ao-i beu ¿>un mefme breuuage fpirituel, car il beuuoyét de la pierre Spirituelle qui les fuiuoit:or la pierre eftoit chrift le luis le pain de vie,qui viêt a moy lum, 6,¿ il n'aura point de faim, 8c qui croit en moy il n'aura iamaisfoif. &c.c'eft ri le pain defeendât du ciel, afin que Ihô me en mange & ne meure point. . iAugu.cnfiî.i.Qujwjua.ptrle Pfdl.yé, Quand Je Seigneur a comande ce- Iean,a, cy,il auoit pié de là chair, ÔC auöit die 00-
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JelefusChriJI. Foi,. r''"^^fy
^ntqu'ilfaut comuníquer^alapaffi >£? &<£
on du Seigneur,& doucemét & vtile ¡J^S- \ . ment mettre en mémoire que la chairv v & f-~i'-Á . J d»«luy aefte naurée & crucifiée,,^î^i,vJ pour nous. ; , . « -,-. r. ' ^"gWnJespArottesdeUpoftre, ~.^M~. ¿,<-,
aufermott.z. V,,*- WM.>'^ Dit, Si vous, ne mágez ma chair, & iî '«*■< 4 •¥' ƒ*«^
vous ne beuuez mon fang: vous n'au v<x '"^ ***' " ^ tezpointde vie en vous:&c.Les difci ^f, ^îf-y % Pies en furent fcandalifez, non point r,J¿'¿+°^ - tous vrayemét,mais plufieurs: difans "m,6K-«■ At. |
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"DeUCœtte
Et pour cefte caufe (corne aufiï Ie9
hommes de Dieu l'ont entendu deuác Les bwns nous^ noftre Seigneur lelus Chrifta mes de recommandé fon corps & fon fang Dieu de* es cholès3qui font réduites a vne cho uam nous fe de plufieurs. Car aulïïl'un eft cofit ont entent en vn ¿e plufieurs grains,&l'autre eft r'rï'^ll* reduiten.vnde plufieurs grappes. J" "ni * Qui mage ma chair, Ôc boit mô fang nous aren .7y & o , & côntand' demeure en moy,oc moy en luy.
fon corp &Qnc manger cefte viâde, & boire ce breuuage.c'eftdemoureren Chrift, 8c
aupain, ,, . °. ' „ r _ ; r &l~0li 1 auoir demourat en loy. Et par amu
fang au I111 ne demeure pas en Chrift, & au-
vin. ql Chrift ne demourepas: fans doute le pécheur il ne mange pas la chair, &ne boit
ne mange point le fangxombien qu'il borne & rien en la mange le facrement de n grade choie Cene fino afoniugement:. tjignt, Augujlin m.xdime de la doftrmc
>'7° ■ .y'!',"~ ' {■**+** Chrejîienne. oj-' ¡-tf- w«~ "~V r^- ^l V0UÎ ne mangez (dit il) 'a cbaîc
«lj7 Çi-o-^iO ^u ^? ^e Ihomme, & ne beuuêz fon .*«. V- vt >' t-iC- fang vous n'aurez point vie en vous. yjiw .\*t- $<£ II femble qu'il comande chofeillicite ^"/{'•t*~iaM- ou vn crime. Ceft donc figure:cómá- *£*£ T dant |
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lignifie ce cy?cefte parolle vous lean- ¿«/w>¿„
dahze elle? Auez
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vous eftimé, que de de jon '
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■
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,
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ce corps icy que vous voyez, '\'z\\ doi corPs & F';> "•**-*
refaire des parties.-& que ie diuife en ""b"'!*^ vV>'
pieces mes membres pour les vous {asjhm^jT¿
donner? Que ferace donc,fi vous voy '"'?"-XJ±1*
ez le filz de lhôme monter ou il eftoit pmi"'
parauant?Certainement celuy qui eft
montétoutentier,nepeut eftrecon-
jume. &c. Qu'eft ce boire cefte choie,
1111011 viure? Mange la vie, boy la vie:
tu autas 1* vie,ac h feras la vie entière.
A3 Et
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delefusChriJl. F0I.4.I
& le calice: ce au fi que voz yeux vous derrionftrent. Mais ce que voftre foy delire d'eftre inftrui&e ; le pai n eft le corps de Chrift:& le calice, le fang. EÇay.7,K Et ce vrayement eft dit en brief, d'au- tant par aduenture qu'il fuffit a la foy; Mais la foy d'efire deftre inftruiûe. .Car leProphete dit,fi vous ne croyez, vous ne l'entendrez point. Vous me pouuezdonc maintenant dire : tu as commande que nous croyos : expofe 'e,atín que nous lentendiós. Car vire teurcogirarionpeut fourdreen lente dernénrd'un chacun, Nousfauons bié d'où noiire Seigneur Iefus Chrift rf'}'1 a Prins ft chair .-alàuoir delà vierge Math>zx Marie, ii futallaittc en fon enfance, il fut nourry,ildeuint grand, &vintiuf ques a iaage d'adoleicence,H a four- fertperiecution parles Iuifs. Ilaeftè pendu au boys,eteft mort au boys,et rut enieucly.-etreiîulcita au tiers iour, et monta au ciel au iour qu'il voulut. £«<;i|.g La il eíleua fon corps ; et de la il doit Act.i.b venir pour iuger les vifz etles moitr. La eft ü maintenant affis a la dextre A ¡j, du |
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De la Cene
Ét adonc cecy fera (c'eft a dire) que fe
corps & le fang de Chrift fera la vie d'un chacü : fi ce qu'on prent vifiblê- mentau facrement,eften vérité fpiri- tuellement beu & mangé. Car nous auons ouy le mefine Seigneur difant: _• , . C'eft l'efprit qui viuifie: la chair ne <p ' nte de rien. Les parolles que ie vous dis,lbnc efprit & vie. tAuguJlm aux décrets de penitence
en la diftinclio». % .chapitre de charité. Máger le pain, & boire le vin c'eft croire en Chrift, & en l'aimât ce don neraluy. Bcde en fa collection ; Cefuntaujst
les parolles de S. kuguflin, an jermo'n fait! aux enfans> a lauteldufacrement. Le Calice de benediction. 8cc. Ce Ce /¡¡Son que vous voyez en l'autel, auffl l'auez voit en la vous veu la nuit paflee.Mais vous n'a Cene ctjï uez point encore eatédu que c'eft que pabi. il veut figniiîer, & comment il con- tient vn iàcrement de grande choie. Ce donc que vo9 aoç? vcu} c'eft pain, ........ & |
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dele/us Chrift. JFo/.y.
D« liare desfentences de Profpere,
Celuy qui demeure en Chrift, &
au quel Chrift demeure,a prins la vi- ande de vie,et a beu le breuuage d'eter nité. far celuy quidifeorde de Chrift nemangepasla chair de Thrift,etnc boit fon fang.-encore qu'il prenne to* 'es iours indifferament le facrement défi grand chofe, auiugement de fa prefomption. Innocent molture du facrê autel
chapitre, 4..13.14.. Iudafdit il/a mangé le pain du Sei-
gneur,mais il n'a point mangé le pain quieftoitle Seigneur. Sainct Hilaire au Uure. %.dela Trinité. Le pain qui eftdefcendu du Ciel,
ne'ft receUjfinon de celuy qui a le Seig neur: &qui eft vray membre d'i celuy. Augujiin au.4.9. traité fur S. lean
chapitre.u.
Si foy eft en lions, Chrift eft en nous, far quelle autre chofe,ditl'A- poftre, Chrift habite en voz coeurs p roy,finon que par la foy que tu as de ^hftTtjCefï (lirjUïçn ton coeur? A 5 Au-
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DelaCœne
du perc.Cornent donc eft le pain fon çorps?Et le calice ou ce que contient Note l'un le cali ce, comment eft ce l'on fang?
Mes frères, pourtant font Ces chofes
icy dites facremens-pour ce qu'en icel les,eft veue vne chofe,et vne autre eft entendue. Ce qu'on voit a efpece cor- porelle : mais ce qu'on entend, a vn huift fpirituel. Qui reçoit le miftere d'unite,et ne garde port le lien de paix il ne reçoit point pour foy le miftere, mais reçoit vn telmoignage contre foy.Etnulnedoitaucunementdou- Sictltñqul ter,que adonc vn chacü fidele eft par-
¡•o ticipantdu corps et du langduSeig- <te Chnjl, neur. qUan¿ au baptelme il eft faift
""„. " membre de Chrift: et neft point pri-
uant man , . . „ . , „r r ma le ue de la copagnie de ce par et de ce ca
pain de la lice auflï quand celuy quiefteonfti- Cent,ilne tuè en l'unité du corps deChrift, ce laijji </<- partirait de ce monde,auant que má- flrepart'tz gier cepa/n,ouboirece calice : Car cipantâe auffj cefcuv Ja neft pas priué de la par te que le tjc¡pat¡on etdu benefice de cefacre- lacremtnt r t r -
Jîsfijfît ment'clui a trouue ce que le lacremec
' lignifie. Du
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De ld Cene
Augujlinfur S.Iean¿tu.x<¡.tY4Ítei
chapitre. 6. Ceft donc manger la viande, non
pas celle qui perit:mais qui demeure, lufques a la vie éternelle. Pourquoy apreltetu les dentz 8c le vétre, croys, & tu l'as mangé. &c. Sain ft Ciprian aufemon de lonfti*
on de thrift. Noítre Seigneur a donné en la ta-
ble en la quelle il a faift le dernier bá- quct:auec fes Apoltres, le pain & le vin de fes propres mains, mais il a baillé fon corps.pour eftre nauré en Va croix p les mais des gédarmes. &c. Auguftwfur S. lean en ¿'homelie.26
Dit.Nous auons bien auiourdhuy
receu tous la viande vifibie, mais c'elt autre choie du facremêt, etaultre cho le de la vertu d'iceluy. D'où vientce- ta que plu fieurs viennent a l'autel, & prennent a leur condemnation ce qu'iI,recoiuc: ? far le morceau de pain que donna nonre Seigneur a ludas, luy fut poifon,non pas qu'il fut mau- lláis .mais d'autant que. l'homme qui |
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delefus Chrift. Fol.6.
ïeprenoit eltoit mamiais, le prenoit
mal.&c. Vn peu après il dit,le.facre- itiéc de feecy,ceft a dire, de l'unité fpiri taellequé no9 auons auec Chrift: no* cft prelenté a la table du Seigneur, aux vus a vie, aux autres a la mort. Vnpeudeuantilauoitdit. Celuyqui en aura mágé ne mourra point:mais i'entens celuy qui aura la vérité du fa crement,& non pas le lacrement vifi ïem-6* ble.Qui l'aura mangé au dedás,& no NcSe* pas au dehors. Qui l'aura mangé du cœur 8c non poîc mafché de dentz. En quel fens les anciens do&eurs
de l'Efgliie, ont entendu cepaifage, Hoc e[i corpus mcum . C ecy eft mo n Corp3 Saint Auguftin efcriuant contre
Adimantus difciple de Ma-
nichée en lepifire.xz.
Ditainfi.Iepourrây interpreter, q Lepuh
ce commandement gift en vn ligne : ePle f>gni Carie Seigneur napoint faift diffi- *"?' cuite de dire : Ce eft mon corps,' *C*S* quand il dônoit le fign* de fon corps. Au mefme il die Cv tjfM -choesy 'f....." *"■'*•"" ' "■ lef
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Delefus Chrift. F0I7,
pointmort,ce facrifice de quoy fera il iîgne?&c. Saintt lerofmefur le .té.chapitre
defamèl Mathieu,
Apres auoir acomply la palque my fticque : & mangé la chair de laig- neau auec ces Apoftres./l préd le pain qui conforte le coeur de l'home , Se paffe outre pour venir iufques au Sa- crement deia vraye Palque: afin que toutainfy que Melchilèdech facrifica- teur du Dieu ibuuerain au oit faift, en ia figure de cecy, offrant des pains & iejhehrifl du viii.Auflyluyreprefentaftla veri- rtprefem te de fon corps, & de fon fang. fon Corps Saintf Ambroife fur la pre- /w Itpam
miere Epiflredes Cor'm
thiens chapit.u. Pourtant que nous fommes deli- urez par la mort duSeigneur,aiantz is cordation de ce,en mengeant & beu- uant,nous fignifionsla chair, & le fang lefquelz ont efté offerts pout nous. &c. Chrifojîome fur le Pfalme.iz.
Chrift a ordonné la table de fa faillite
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De la Cene
Le fang eft eaue, Voicy mon corps.£c la pierre eftoit Chrift. Il enfeigne ces choies eftre dictes, ainfi corne il parle par figure,en ligne & par fignificatiô. Tertullian au Liure ^contreMartian Dit ainfi. Iefus Chrift après auoir {>rísle pain,&diftribué a íes difciples,
e fit fon corps, en diiànt : ce eft mon corps. C'eft a dire(dit ilj le figne de mon corps. Chrtfojhme furfamtx Mathieu en
L'homelie.o'$.chapitrez6,a-
pelle la cene fimbole &fî
me du corps deChrift,
Augujtin en fa premiere quinqua-
gene,auprologue du 3. Pfal.
Dit. Chrift a receu ludas en la ce- ne, enlaquelle il a rec5mandé& baillé la figure de fon corps, & de fon fang, a fes difciples. Chrifojîome fur fame! Mathieu, en
L homélie 83,
Dit. Quand les Hérétiques difent,
comment aparoiftrail que Chrift ait
cfté immolé? Nous leur fermons la
bouche ainiy, Si/cfus Chrift n'eft
poini
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Holt-Hen
Jiügmmét |
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tîoetft
torpus mt um,doit ti fife enten- dujîgnifit caûmmit Note bien |
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Note lien
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iehfuiChriJt^ JFoi*.
itenence facrement la lïmilitude du
precieuxfang de Chrift Sec. Bede fur le.iz.chapitre de S.Luc. Apres auoir acheuè la folénitède ïapafque ancienne: laquelle fe failbit en cômemoration de lancienne deliu race d'Egiptc.Il pafle oultre a la nou- velle folemnitè laquelle 1 Eglife deli- re de célébrer, en mémoire de fa re- demption : afin que mettant le làcre- ment de fa chair Se de fon fang,foubz figure de pain & de vin.au Heu de la chair Se du fang de lagneau ; ïl le Nopehw monftraft eftre celuy auquel le Sei- gneur a iurè 8c ne le repentira point, tu es làcrificateur éternellement. &c . Il (enfuit après , pource quo ie pain fortifie la chair, 8c que le vin caufe le fang en la chair, le pain le ra- porte miftiquemét au corps de Chrift & le vin a fon fang. Sc c. Druthmarus Moine defain£t
BenoiJi}en Jon commm
taire fur faincl
Mathieu.
Levin lefiouic Sc augmétsle fang,
pour
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DelaCefte
W«te Utn fainöe Cene3afin quen ce facremenfc," il nous monftraft cotidiannementJle pain & le vin pour Ia lïmilitude de Ion corps 6c de fon lang. Satntt Ambroife au ¿iure.ó.des
facrements au cbapitre.\.
Lepreftredit,faisnous cefteobla tion eftre acceptable.-laquelle eft la fi- gure du corps Si langde noftre Seig- neur. Sec. Chrifojlome en l'homélie.%%. fut
fiiïnll Mathieu.
Dit.Si tu eftois lans corps: il t'euft done tous fes lignes nudz.Mais pout ce c¡ ton ame eft coiointte a vn corps: Il t'a doné es choies fcnfibles,les cno fes qui font comprifes parl'elprit. S. Ambroife an Hure desjacremes cha. t. Nottbwi ^u rec0's le lacrement, pour la fi- militude de la chair Se du lang de Chrift : Mais tu obtiens la grace de fa vraye nature. Eten receuantlepain, en celle viáde,tu es pticipant de fa di- uine fubftance &c.ll dit après. Ainlî a tu as receu au baptefmela fimilitu- ce de more : ainii pareillementas tu |
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Dek Cene
pour celle caufe n'eftpas le iàngde Chrift impropremét figuré par cela.- d'autâr que tout ce qui nous vient de luy, nous refiouit d'une vraye ioye : et acroit tout noftre bien.&c. vn peu deuan t,il dit.Le Seigneur donna a íes difciples le facremét de fon corps, en remifíió de leurs péchez, &pourcon- tregarder charité,afîn qu'ayâs memoi re de ce fait, il fifeat toulîours en figu- re ce qu'il deuoit faire pour eux:Sc ne miifent pas en oubly cefte charité. Ce elt mon corps. C'eft a dire en iàcre- ment.&c. Origenefur le Lenifique en l'ho-
melie.7.
Cbgnoifïèz que fe font figures qui
iotefcritesauxliures diuins: &pour
ce doiuenteftre examinées corne lpi-
Il faut tw, rituelles, & non comme charnelles.-
tendre fk & ent|dre les chofes qui font di£tes.
faurs cto çzx ^ vous receuez ces choies icy có-
muntirt me charnelles, elles vous bleflent &
tuelUmtnt ne nourrifíentpoint: Carla lettre qui
t.Cer.nf occit,non feulement eft trouueè au
viel teftament, mais auffi en l'Euan-
gilo
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dele fus Chrifl. Fol.y
gilîe. Au nouueau teftament .* eftre la
lettre qui occit,ce!uy qui ne confidere fpirituîlement les chofes qui l'ont di- Öes. Car il tu enfuys felon la lettre ce niefmc qui eft dit, finon que vous ne mîgez ma chair Se beuuez mon fang Celte lettre occit. Veu*tuqueiet'a- meine vne autre lettre de Leuangile qui occit?Qui n'a dit il Vn glaiue quil vende fa robbe & en acheté vn. Voys tu, cefte lettre eft de Leuangille mais «lie oecit véritablement, fi tu la recois ipirituellement, elle n'occit point: Mais en icelle eft l'fEprit viuifiant,& pour autant recoy Ipirituellement les chofes qui font di¿tcs,íoit en la loyou i.Csr.j en L'euangile. Car l'homme Ipirituel 'uge toutes chofes, maç iln'eft iugé deperfonne.&c. Ùenys delà Hierarchie^EccleJîafti-
quedit.
L'eueique après qu'ilaura parache u¿ par prédication les dons diuins, il confacre,ôc bénit ksfacrez mifteres, & ce qu'auparauant auoit prefchèil wniçtiiçyant «IwÇWO couuerc de ca- :........ s sm
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J\ U
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VelaCent
chéparfignes venerables. Et âpre» qu'ilamóftre fes dons diuins en toil te reuerence,il iè tourne a la cômuni * on iain&e d'iccux,adm5neftant fcowt les autres de cômuniquer : & âpre ; tj de chacun eftreceu la diuine cômuni on,Rendant graces a Dieu, il irnpole la fin au myftere. I4st,t&e Obiefîion. Hoc eft Corpus meum.Co.cy eft mon Corps. Kefponce. Quand Dieu donna la cir-
conciiion a Abraham,il auoit faift fon alliance deuant la circoncihon,8c. ÖWW7.5 toutefois il.appellela circonciiion fori - i- 7Í, • pacl: ou alliaiKe,difant//oc e/? *<*#««*. ¿,P<<t(Y.í<v l meitm. tecyeltmon pact. Saint Paul ¡i i'û.ii<?&m'4-*♦ expofe cda difant, Abraham a receu le figne deC irçoncifion pour vn feau de la iuitice de toy. Dieu dit au prophete Ezechiel.-fils
Ejî«. 4-<« de lhôme,prens pour toy vnetuille,
#•*•* Se la mets deuat toy, & pourtrait fut
iceUelacitèdeleruialé.PuisilditjC'efc
icy Icrufalem.
Hoc eft corpus meum.
Attguftin fw ieJLçfék$iie.?,et.7. %f |
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delefîtChrifl. Fol.to*
' Lemefmeefcriptil contre Adi
mât difciple de Manichèe. £t dit ainfi,la chofe qui fignifie,a de «ouftume d'eftre appellee du nom de lachofequieftfigniiîée.fbmmeileit Gate.^u efcripc,les fepteipiez ce font fept ans: Um,t^4 lefcnpture ne dit point fignifient fept ans.Ët les fept vaches ie lont fept ans et plufieurs telles chofçs.Pareillement dit fainû Paul,q la pierre eftoit Chrift Nette dili etnonpasqlle fignrfioit Thrift, mais gemmant. somme fi elle eut eftéluya h vérité: K„x ,Jlitf u,r laquelle toutefois n'eleoit thrift pac ';* c, fó ;{cC¿ fubftancejainsparfiguration.&c. > Í 'ct«À Scmtl An?uuin e fermant a Boni- A,w
■f* r>i.n far -f-t-auVC]
face enLebtjtre,2^.
Ditainfi. Si les laçremens n'auoy- ¡
ent vne certaine fimilitude &conue- nance auec les chofes defqlles ils font., ' f facremens, il ne ièroyent nullement ^/TJ' facremens. Or il prennent fouuen- K,míu7 tefois les noms des choies mefmes: uéttinom pourraifondecefte fimilitude. Corn Je lacho* nie donc le facrement du corps de fiqu'i^Kg Chrift eft felon vne certaine façon & fnjtwnt inode,leWrpS(k chrift, Sdefacre- nimncb £ 2 ÏSKVit
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*-. , àhjkthrijk F0U1I
"thon des myfteres. Il nous eft donc
«uidenment monftré, ce q'uil nou» fautfentir en Ielus Chrrft noftre Sei- gneur.Melme ce que nous proteftôs, célébrons,& fommes en fon image: a fin que toutainfy que les natures font conuertyes en celle diuine fubftance, pade moyen du faind Efprit: Et tou teroisellesdemourentenieurs natu- '«•Aufycemefme miniftere princi- pa» ('l'eficace & la vertu duquel nous eft véritablement reprefentéc par les chofes d'ont il confifte,qui de- «nourent proprement en leurs eftreji *»gus demoiïftre,qu'unfeul Chrift de meure en fon entier, & en fa vérité. Le Concile de Nuée a decreté. pilant ainiy.Ne foyons pas arrefté *v bas au pain & au vin qui font pro- pres dilatable du Seigneur: Maisef ^î"4 Jeuonsparfoynozefpritslahaut.c5- *<>>'» lideronsquef'angneaude Dieu oftSt *"?nt Î-Shezdum0„deeftenceftefain.l"£^
«etable,lequel n'eftpoint offerten fa t.Cort<* enheepar les prefters a la façon des be "Cs.Et en prenantfon précieux corps B j &T |
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Del* Cene
fânfigù ment du fang de Chrift , le fàng ¿9 fientheor chrift. Auû" le làcrementdcfoy, eft fide dr- lafoy> sP* Irenee efcriuant contre l'Hcritique ■
Valens, au Linre.^.. an cha-
pitre.^. 71 dit que le pain auec lequel nous i< foin rendons graces a Dieu,combien q'uil ne la Cent fQ¡£ ¿e ja terre ^ neantrnoins quand le C0"t'A nom de Dieu eft inuoqué deffus, il
Vndul n'eftadoncpaincommun, mais d'ac- tfiiepain tion de graces,ai£t deux choies en luy ¿anion à l'une terrienne, & l'autre celefte. &c ffaces. Gela/e efcriuant contre Eutycket <ff" Ne flor. Et au Concile dt
Rameau chap, comperi- mus,deconf.di/l.s DitainfnLesfacremens du corps ta fuhjli & du fang du Seigneur Icfus Chrift, ce àuptim que nous pienonsjcc font chofes diui &¿u v?« nes.Parquoy nous fommes faictzpar. tumurem ticipancs de la nature diuine par iceux mUCZ Et touteiols la ûibftance du pain & isr m joht j . laiiTentpasd'yeftre. Etcer- r¡ ces l'image & la fimmtude du corps, *' - §C du íangdsChíüt s font celebré en
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aelefathnfö Fo!,iU
la grace de Dieu la ianâifié par le pre- >»'* ^mc
ftre. Il eft deliuré du nom de pain,& kcw£s A
eft exalté au nom du corps du Seig- Chrf'a,.,
. „ „ . . , r , P canje au d
neur;Combien que la nature du pam rcPrc<em
demeure töüfiours.Et n'eft point ap- fJotJe f¡^
pelle deux corps : mais vn corps du h pam
filzdeDieu. n'ejipo'm
Augujlin fmS.Jean en lbomeüe.io. changé.
- ' Dit ainfis./efu Chrift ne dit point L'MUt_ **»
vous eftes netzacaufe du baptefme, bnptejmc
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Dt ¡a Cette
&ion fang,croyons que ce fondes íi*
gnes da noftre refurreâion. Car pouf cecy nous ne mangeos pas beaucoup! mais bien peu,afinque nousfachonf que cecy n'eft point ordonné, pouf nous raflaiîer ou faoulçr. Mais peur feruir a faintleté. &c. SainB Ambroifc au Liure de ceux
quifont-dediey aux myfteres. Confias* Ditainfi. Oeuant la confecration t'tS y mui vne aUtre efpece cft nómée,mais apre* ¿t Jt<b#v |a confcCTatîoi, ie corps de Chrift eft ft ZnmX $niñL Chlift diC 1ue f0n fa!1S deUant
Wev'&M la coníecratió eft apellé vneautrecho
íahiác, fermais après la confecration eft figni fiè.lefangdeChrift.&c. Saina Ciprian au Sertttah des pe-
theurspenitent. : w t au'il Pi^parlantdcla fille qui auoit vo> ne dit Pas my Jetacrement, Lebrcuuagefahftfl; Ufang. & * au fang du Scigneur,èft yflu des ea matste trailles pollues. Iveuuagc Chrifoflomeefcr'tuantaCefar fanflifit, moytoe.
Le tain Ditainfi, deuantla confecratîo du
$ftuhi pain nous l'apcllons pain; mais quad U
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tpourautre caule linon q
la parolle nettoyé en leaue . Qu'on ofte la parolle, & que fera ce de leaue, iînon eaue? Que la parolle foit con- ioinite al'element,& il fera faift facre ment: &c la parolle mefmeeft faitle corne viiîble d'où vient vne fi grande vertu a l'eaueyqu'en touchant le corps La panU elle laue le coeur, finon parle moyen hn'apott de la parolIe?Non pas toutefoisjpour devenu t ce que la pole eft proférée : ains pour %¡tf?{ ce qu'on la croit. Car en la parolle ?"'£ tt ipefme, certes il y a differéce entre le ' ion paitan t, & la vertu demourant^.
B 4. L* |
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"DthfusChrifl. Fofa.
i$*mU Pierre refponda cela enfin Sermon.
Tune permetteras point que ton A$A t* fàm£l voye corruption. Sain&Paul vùtvt.t. enditautant,aufermöqu'ilfitau peu AH,\\,f% pie d'Ançioçhe; difant. Celuy que Dieu a refluíate na point veu corrup- tion, hé Dieu l'a refliifcité des mortz pour ne plus retournera corruption. COMMENT NOSTRE
Seigneurlcfus ChriflfeUn
fon Humanité, ne peut
eflre qu'en yn Iteu.
SamB Ambraifs e fa'tuant fur S,
Luc^auliure 10.
Ditainfi. Nousnetedeuousdonc ^"'"^ pas cercher fur la terre , nyen la terre, VXj^a ' «y felon la chair, fi nous te voulions r^\áUr^ trouuer.Carnous necoignoiflbns pas 're Ky e!-eie maintenant ZeiusChrift felon la cnasr man cat' •Eltiennenel'apas cerche iur la terre, n.ptibku <jui l'a veu a la dextre de Dieu . Mais AtHs;,- Marie qui le cerchoit en terre, ne l'a ï<wMO: fcu toucher.Eftiennc la touché, car il
«cerché au ciel. B 5 hti-
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VefaCenf'
ÏA Ruhrique efaite eti rouge let »
tres quyf'apeUe, atntcU
Mijpe.
f-hnMt Z>itainfy,Sy le Corps du SeigneuE
etnmmt et eft trouué dedens l'armaire, eftát pou
juge. Car ryouvermolu par trop grande humi
ie corps de ¿¡[ede l'armaire, ou par trop grande
Itjuschyift negligencede nel'auoirpa» changé.
m peut g jj ne ç aounc perfonne qui le vueil-
taufe qu'il le receuoir, que le dit corps du Seig-
ejî gloñ' neur foit bruflé, & les cendres miles
tux.&au- en quelque lieu facré. Item fi le die
fyiu peut corps du Seigneur eftoit trouué de-
ejlrehufié dens ladite armaire eftre mangé en.
éteindre, par¡ye)0U toucé de quelque fouris ou
araigne.S'il ne le trouue perfonne qui
le vueille receuoir,q'uil foit bruflé, Se
les cendres mifes en lieu facré. Item
JdW lien fil y a quelque malade lequel ayant re
Wote& ceu le dit corps du Seigneur, & par
menda,. ftflfirmitédc fon eftomach eft con-
i ,„..*, j.. traint de le vomir, & rendre. S'il ne le
te corps au ~ ' . .„ , Sehwur trouueperlonne qui vueule prendre
m peut telle refecîion:que te dit corps du Seig
<ffce bruflé neur foit bruflé , & les cendres miles
«? vomit,, enlieufacré,
SamUî
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kleïitChnJi.* JFo/,14.;
tnef ià diuinité : que nous ne deftrui- fions pas fa nature humaine. Par-» tantilnefenfuyt pas que tout ce qui cften Dieu foit Dieu. Augufiinfur Samel lean au trai -
té.30. Dit,Iecorps de Chrift eft reflufeité
des mortZjSc faut qu'il foit en vn lieu. ■ Sainct Paul dit. Si vous eftes reflu- Coi»fj,*j
feitezauee Chrift, cerchez les choies qui fontd'enhault,ou Chrift eft feant a la dextre de Dieu.Penfezauxchofes «jui font d'enhaut, non point a celles qui font fur la terre. ■ iefus Chrift dit. le fuis encore vn jeMU7ttt
peu de téps auec vous, puis m'en vay aceluy qui m'a enüoyè. . . Item vous aues toufiours les pou- a'tz-'
ures auec vous,mais moy vous ne m'A Uezpastoufiours. Mes petisenfans jiefuisincore vn tett„,t j,
petitdetempsauecques vous, vous tnecercherez, & ( comme iayditaux luifzjlaou ievay , vous n'ypouues venir. •tem,/c m'en vay vous preparer le te™&*
Keti
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De U Cent
Aiiguflm en fa j. i .quhquâgtkt Ltcorpt Iufqucsacc quelc ciel foit finy le
àehfiii Seigneurferatoufioursen hauk:mais ■Chrift, >tc aufly la veritéduSeigneur eft icy auec pcutcjltt nous.-Carilfautq le corps auquel il |«'oiVa eft refluíate foit en vn certain lieu.* *"' Mais fa verite eft efpandue par tout. Auguftin efiriuant a Dardaft/ts, efttEbi/lre.67.
Né.dóute pas (dit il) que IefusChrift
commeiibmene foit la, d'ont nous
l'attendons. Et qu'il tefouuienné de
cequenousconfelîbns au fymbole.
Qu'il eft reíTufcité , & monté aux
cieux,&qu'il viêdradela, & no poic
d'ailleurs , pour iuger les vifz 3Î les
- , . - mortz.Et viendra Mo le tefmoignage
vimdrJvi ^e *'Age corne on l'a veu monteren
f&krnnt '■ :CC^C mewie forme- vifible , & en la
ëumà'û mcfmefubftancea laquelle il a don-
Vtemba né immortalité. Mais il ne luy a pas
comité on oftè fa nature : Selon cefte forme &
& vat fubftance de ion corps,Il ne faut poit
turner penfer qu'il foit efpanâu par tout: Car
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il nous faut garder de tellement affis-
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mtxeuu»
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De la Cene
fieu.fc retournerayderechîef,& voua rcccueray amoymcime,afin quevous foyeslaouieíuis.
lean if.a *tcm » ^e vous ^'s 'a vcr'te> il vous
eft expedient que ie m'en voye. Car il ie ne m'en vay,le conlblateur ne vien dra point,Et fi ie m'en vay, ie le vous enuoiray. few w ¿ 'tem 'e ^"u's '^u ^c mon Pcre » ^"
fuis venu au mondejderechiefie delaif iele monde, 8c m'en vaya mon perç*
/tem.l'Ange ditauxicmmes, vou»
, çerchez Iefus qui a efté crucifié . Il
Jw«us * n'eftpoint jcy,car ¡| eft rcfufcitc corn
m« il auoit dit, Venez & voyez le lieu,
ou le Seigneur eftoit mis.
Item. Voyez mes mains & mes
%&A%.jf. pîedz:carce fui$iemoymefme,taftez moy&voyez:car vn Élbrirn'a chair ne os,ainnque vou* me voyes auoir. Quacid il eut dit ces choleSjil leur mo ftra fes mains & fes piedz. ,48,uK~ Item.Et comme ilz le regardoyétal ierauciel, voicy deux hommes ie pre fcnterent deuant eux, en veftemens bianczJefquelsdirentjHömes de Ga- ritees |
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de Tefttï Chrifi. Foi.15.
tilce,pourquoyvous areftezvousre- gardan s au ciel:Ce Zefus cy qui eft ef- leué d'aucc vous au ciel,viendra com wie vous lauez veu aller au ciel. Ité il faut que le ciel le recoyue, iuf-
que a la reftauration de toutes chofes. „ COMME ONncdoitofterlevia >%%: S de la Cene auxgens laiz. Gtlafe Pape de Rome delà confe-
cratton en la diftinftion *
z.chapitre cSperimus.
Dit ainfi.Nous auons entendu, q ^°" ***-
aucuns receuant feulement le corps u^ r<* du Seigneur, f'abftiennentdu calice. £^ Leiquelz d'autant qu'ilz pèchent par dcnxt¡h* fuperftition,doiuenteftre contraintz cttflxnc «c receuoir le facrement entier : ou ltL}ntit qu'on les en rcie&e du tout. Car la di- ctno¡r¥ ' üifio de ce myftere, ne peut eftre fans *n grand facrilege. IcfusChrift comande en fa cene & Mat.it*
«it beuuez en to» de cecy: car c"eft mo wngdunouueau teftament. Le concile de Bafle a ordonné,que LtCorfk
«? gens laiz cómunicaíTent aux deux ¿tBi^- sipccçsdcUcofw» Sainct
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De le/us Chrifi. Fol.%6.
Dit., Le Seigneur n'a ordonnéou NofLrtJA
Commandé,queIe pain futgardè,iuf- gneur W*
«jueau l'édemain,lequelil donnoita c°"»náde
tesdifciples:ainsleurdiibit,prenezet ' ga™<r'.
mangez &c.£t en cela qu'il ne com- uPam'f.
„, 9 i-i gués au FI mandeporter le pain parles voyes, Jdema}
peut eftre que par cela eft contenu ce- au,-r ¿t ff
çy du myftere ,a(Tauoir, que tous les porter par iourstudoys produire etproferes les les ,ues et pais nouueaux de la parofle de Dieu, procédions que tu portes dedans toy. le fits Cbrijl dit. Pre/tej & mange^.
E N quel lens-nous deuons enten- dre les anciés docteurs: Quand il ont Mmxíí dit
,nousoíTronSjnouslacrir¡ons. En
appellans la cene facrifice.
Sam cl Jitgujli» efcriuant contre
Fauftcckapi.\%. Dit. LesHebrieux facrinanslesbe- ftes brutes f'exercoyent eitlapxophe tie de lhoftie que /efusChrift a offert: Et maintenant les chreftiens enl'o- fclation et communion du corps de Iefus Chrift célèbrent la mémoire dû. facrifice défia parfaict. Cbrifofi9m 4ff fmSjii'fwle.i'Chd
fin*
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DeLCwe
Sai»£i' Cipria» au fermott des pe* cbeurspenitens.
Ditainfi, Comment exhorterons nous le peuple d'efpandre fon fang S'flfaut $ pour la cont'cffîon deChrift, fi nous f. peuple [Uy dénions le fang d'iceluy quand ü luittthca doit combatte? Ou Comment le fcros Uce de nous capable a boire le calicede mar- martyre tjrC)£non gUe l'admettios a boire pre ("tij/ v mieiement le calice du Seigneur . ilbolnk CO M M E~N Ton ne doit garder h tdiccdu pain delà Cene tfy le porter Seigneur, et & la.
Saint Clement en lepiflre.z. a lac-
%n I'Egh ejues.Et de la confecratian en ftprumùs ladijlintlion.i.thapkre
tie.onue tribus.
garMt Dit.Autantd'hoiticsfoycntoffcr-
ff' J"" tesal'aute'quIlfufiraaupeuple.Que ~í>!„wmí ril'en demeure quelque refte, Ion n«
tniaimai .-■■»■. , . 7. J- ,,.,
il mais et les doit gardenulques auledemain;
flo'ttniant mais parla diligence des clers auec
«epar Us crainte et tremeurdoiuéteftrereceu-
tien quad es et mangées.
h Cene es Çrigenejur le Lcnkicquè tucht*
fttpty. pitrc.7.
Dit
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¿eTefusChri/T. F0U7.
eferita Cecil. Dit ainii,U ne faut point, frère bien aime,qua'ucun penfe qu'on doiue fui ure la couftume d'aucuns,qui ont efti mé qu'il failloitoffrir feulemétde I'e- aue en la coupe du Seigneur. Car il faut demander a ceux la qu'ilz ont pour exemple. Car fi au facrifice qui eft Chrift il ne fautfuiure que Chrift: Pour certain il nous faut ouyr et fai- re ce que Chrift a fait & comande de faire, veu qu'il dit en fon Euangile, fi vous faidles ce que ie vous comande, ie ne vous appelleray plus mes ferui- teurs, ains mes a:nys. Et q IefuChrift doiue eftre feul ouy le père mefme en a rédu tefmoignage du ciel,difant.Ce «uyeft mô fîlz bien aimé, auquel i'ay prins mon bon pIaifir,efcoutez le.Par quoy fi Chrift doit eftre feul ouy, no' ne deuons point regarder, a ce qu'un autre aura penfe deuant nous eftre bo defaire.Maiscequeceluy qui eft de- vant tous affauoir Chrift a fait le pre- "■■er.Car il ne faut poitfuyure la cou- Itume d'un homme mais vérité de C Dieu |
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DeUCetw
pitre deftinft Mathku. ei '
thomelië.\6. Bow'moi Dit. Pourtant ces myfteres reuerena h jan mit et Jaiurairesque no' célébrons en teu delà Cene reía congregation de Tefglifefont ap tftappelle pellezEuchariftie.-ceftadireaftiondc Eucbaii- grace.Car ce font la mémoire de piu- fue\ , ueurs benefices : Etmonftrent le me» ' . " fme chef delà diuine charité enuers 6 nous, et nous font touiîours rendre graces a Dieu.
rjal,$c, Le prophete Dauid ditau Pfalmes facrifîez louanges au Seigneur.etc. ¡renée au. pliure contretes herejies Chapitre,32.ef.33.ei.34..
Dit ainfi.H a voulu que nous offrir lions fouuent le don a tautel & fans intermiffion. Lautel donc eft au ciel: Carla noz prières et oblacions, fonc adreffées. & au temple. Comme dit S. lean en fon Apocalipfe.Et le temple de Dieu fut ouuert et le tabernacle. Car voicy(dit iljle tabernacle de Dieu auquel iehabkerayauecles hommes. Sainft Cipria» en fon.2. Hure des <pifir*tenU'$*epiflreqH'tl |
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Nous rie
¿mom fas tnfuiu'w la couftume, mais Chrift qui
eft deuant tousjequel ejl laVerité |
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Il faut fat
re ce que le fus Chrift commande four eftre fes amis . Iefus chrift
doit feul (^ jhecfcoutè
|
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Déla Cene
E/â..2ç ,d £>;eu, veu qu'il dit par l'on prophete Mauj, a Efaye. Ib m'honorét en vain enfeig- • nans ordonnances & doftiines des hommes. Et le Seigneur répète cecy mefmeen l'Euangile difant.Vous re- ieftez le comandement de Dieu:pouç eftablir voftre tradition. Ma/s encore il a dit en vn autre lieu,qui aura rom- pu vn de ces trefpetis cômandemens & aura ainfi enfegnè les homes, il le ra trefpetit au royaume des cieux. Que f'il n'eft point licite de rompre ïjaf'r' les plus petis de tous les commande- *, ,! {j:«« mens de Dieu: Combien moins fera
pas adiou . fier aux or "■ "clte d enfreindre ceux cy tantgran
¿onancu dz,tantexcellens,& tant proprement de Dieu, aparteruntz au facrement mefmede la paffion du Seigneur, & de noftre re demption? Ou le changer par ordon- nance 8c tradition humaine,a vne au tre choie qu'a celle a laquelle ilaefté diuinement inftitué ? Car ÍÍ /efus Chrifteftluymefmele fouuerainiâ- crificateur de Dieu le Pere-.Etf'il aie premieroffert tàcrifice a Dieu fon Pe- ie;Et <t commandé de faire cecy en me pioire
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DeIefus Chrift. Fol.x%.
«noire de luy.-Ceiuyla fera vraiement ïifant m lofficede Chrift, qui enfuiura ce que feigner c* Chrift a faid. Et f'il comméce a offrir ? 'e chrifi «nl'Efglife a Dieu le Père, felon qu'il afakt> aura veu q Thrift luy mefme a offert : Alors il offrira a Dieu vn plein, 8c vray entier facrifice. Au refte fi on ne Íjarde fidèlement ce qui eft fpirituel-
ementcommâdêjladicipline de tou- te religion & vérité eft renuerfièe. Saintl Auguftin au Hure de lafoy a Pierre chapitre. 16.
Dit,En ce facrifice dont no* vfons, La cene e(t jlyaaâion de graces, Sc mémoire de appelUefk « chair de Chrift, qu'il a offert pour aifice}c'(ft n°us,8cdefonfangqu'ilareipandu. "d"* me* Augufttn,au liure.io.de la cite de mohedu Dieuauchapitre.f. facrifice. Dit ainfi.Le facrement vifible c'eft
ieteftament.-c'eft adiré, le ligne facrè «lu facrifice inuifible. Chrifoftome, en l'homélie.?, furie
epiftre aux Hebrieux. Dit . Nous offrons voí¡j Lis cnc'n remet, mais ce que nous offrons, no» ont */"#« le Mitons çn mémoire de fa mort. Car k cmfas C 4 ce |
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De la Cene
ce que nous faiibns eft faicr. en recor- dation de ce qui a eñe faift: Car il dit, faiiite cecy en mémoire de moy. No* ne failcns pas vn autre lacuiceccmc le facrificateunains nous faifcns rouf iours ceftuy la mefme:& peur mieux direnous faifons la mémoire du facii fieequiaeftefaift. L'Apoftre aux Hebrieux dit, no' of
frósdoncparluyfacrificede louange toufioursaDieu: c'eftadirele fruift des leures confeiTantz Ion nom. le vous fupplie donc,freres ,par là
mifericorde de Dieu, que vo* offriez voz corps enfacrifice iainft& plai- fant a Dieu, qui eft voftrc raifonable íeruice. Ofèe dit,Ofte toute iniquitée, et
no9 iâcri fieros les veaux de noz leures Sainct Paul dit.l'ay efté reply quad
iayreceu de Epaphrodite les chofes deparvous.-commevne odeur debo ne fenteur:et comme vn lacrifice agre ableetplailantaDieu. &Jè$ Latíame Frmian au Hure 6.
sbaj>.Z4-'& i$tt "fousy trou Htre%
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iehfus Chrifl. Fol.iyl
uere^cemotfacrifîce. Contre
Iefus Chrift dit, le veux mifericor- "uxquîfa
de & non point Sacrifice Mat,o.a. & f">'»/2'
i2.a.orée.6.c.&.i. Samuel.jy. Zndemêl
Le Pape Grégoire au Décret ,\6. ¿t ce r^u
quefíior¡7. enUj,
orol
Le Pape Grégoire en fes Decretz, le de Dieu,
Juge coulpable d'idolâtrie celuy qui or Dift.^z. ralaMeífed'unpreftre concubinaire, cbap.quî ou qui communiquera a fes facremés e''ommen &facnficiS. ce Prêtre. FranconMarojnfuffragijspro *¡¡g%
mortuis^ _ _ t BÈu'il
Ditainfi. Que celui qui faiit dire v cbaphr.Si leMeflé parvn preftre paillard , ou quis.etcba qui (biten peché mortels, q'uelle ne Qu'idant, profite de rien,ny aux viuans, nyaux mortz. L'Apoftre aux Hebrieux dit, la loy Conimèià
ayant l'ombre des biens avenir, non *°cèMl& poiml'image vif des chofes, ne pou- cr>fc"c¿ Uoitiamaisparles facrifices•,lekmelz Sr** on oitroiî:chacun an continuellement peu 0n fcuftifîerceuxquiy venoyent.Heb.to ûspfchtt Itemileftoicimpofflble d'ofterles cornent le Péchez par le fang des ToreauxSc des jeromeux C 3 bouez |
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crifiee O*
tucbarijUe
cefl a dite action de grace pour les lénifias qu'on y ret coït. Mieh,6,b Pfal.49.
Hfi.iJ. c. |
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Ofee.XA..
Phil.+J,
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ieIefus Chrift. Foiiol
Dkainii. Mais en ce temps icy,a- t-Pthi.* presqueletreimanifefteiugement de Gal<**î*d noftre liberté eft reuelé, par la refurre ftiondu Seigneur: Nous ne fommes pas fort chargez par pefantes operati- on de lignes que défia nous enten- Ltifàcre* dons: Mais le mefme Seigneur en a mm 1 "f baillé par la dodrine des Apoftres, Iefusch"fi quelque petit nombre au lieu de plu- n°usala'f íieurs,ldqlzfontfacilíesafaire,&bos „"[„
-* 'a pin 1 y^~ pasen aentedre,Sc trelchaltesagarder.Co- grandnó*
me i:ft le facrement du Baptefme:& la bre,car il
celebration du corps & du fang du .nomennk
Seigneur.Et quand vn chacun en vfe biffé que
eihns initrui&z aquoyil ferucilt, il deux,affa
les recognoit, non pas d'une fer- «0*rkl>**
uitudechamelle, áinsle honnoreen Py'f**
liberté d'eJprit. Et comme c'eft vne ¿j^*
infirmité íeruille,d'enfüiure la Iettre& c'eft vne
de prendre les figues, pour les chofes infirmité
qui font lignifiées par iceux,. C'eft au fouille de
n erreur ïhauuaife & vagante , que prendre le
d'interpréter inutilemét les iignes.&c HmP0Ur
Aumft'm e fermant a Ianuarius en a c, Mc .
■ ■ l'eptflre.n}. g*' Dit.le yeux cjuetu fâche que noftre
C 4. Seig- |
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VeUCene
bouez.
Item. Voicyie vieil afin de faire o
Dieu,tavoIonte.&c.par laquelle vo- lonté nous fommes fanctifiez.-parl'o-- blation vne fois faide du corps de Chrift. Item ceftuy cy ayant offerc vn feul iâcrifice pour les pechez,eftaf- fiseternellementala dextrede Dieu. Item par vne feule obIation,il a par
faifta perpetuité,ceuxqui ibntlandi fiez. Item,£tien'auray plus fouue nance de leurs iniquitez. Or la ou il y a remillion de ces chofes,il n'y a plus d'oblation pourlepeché.Heb.io. " Item.il dit encore ; Non point que
Iefus Chrift f'oflfre fouuentefois foy mefme,comme le fouuerain facrifica- teur entroit es lieux fain&z chacun ar» auec autre fang. Autrement il luy eut fail-lu fouuentefois fouiFrir depuisI3 fondation du monde. 8çc. COMMENT IL N'Y A
que deux facremens en 'PE-
plifedelefuf Chrift.
Auguftm au.%. Liuredeh dofîri*
ne chreftienne. chapi. 9. dit
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tJM UÎttt
n'a iamats
commande Le corps
¿e Iefus Cbrijl ne peut plus e (Ire offert pour les pe che%,acau fe cuele Ja çrificc qu'il «. vne fois fain dure 4 iamais. te fus chrift n'eft plus offert m fa orifice, . H(b,9,
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De la confefsionaFoLu
Dieu, &dela confeffion
Auriculaire. Dauiddit auPièaume.gî.a.Iet'ay p rf
iïo:ifiémon peché, & n'ay point celé ¿tp¿r'a¿ mon delid;lay dit, le confeflèraycon tre moy,mon foifaid au Seigneur: & ta as ofté la coulpe de mon peché. %,ltoys,B, Item i 1 dit. le cognoy mes tráfgref-
fions,& mon peché eft continuelle- ment deuantmoy. , lay peché cotre toy feul, Sí ay mef- pr¡ f
faiftdeuant tes yeux. VfaCn» í.Ican die. Si nous confefTons noz ije'an. t.
péchez: Dieu eil fidele pour nous les Matb,^, pardonner,& nous nettoyer de tou- Pro,i2, te iniquité. S.Iaquesdit, CôfefTez voz péchez
l'un a l'autre Scpriez l'un pour l'autre
Iaques.^.d.de penite diftin.i.cap. vr-
eite.Eccle.z8.a.&.5.c.Ephe.4.g.Col
lol.j.b. Si tô frère a peché enuers toy, 8cc,
Math.19.0 Luc.t7.a. Deutero.»7. b.
Math.tó.ct.Corin^.a. %, Corin.2.b.
C 5 Au-
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DskCene
¿eigneurïefus comme luy mefme Ie dit en l'Euangilejnous a lubmis a vn joug gratieux & a vn fardeau Iegier. Note*âis £t pourtant il a ordonne en l'Eglifc {¡gâtent i chreftienne peu de facremens en nom S. Augut, bre facils a oDferuer,excellens en figni ftin ne nS- fication:comme eft le Baptefme coli- me que facr¿ au nom ¿Q [à Trinité.- & la corn- dcuxja. munition ¿n corps & du fang du |
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iraniens.
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Seigneur.Et fil y a quelque autre cho
fe commandée en l'efcriturc.&c. tAuguftinfîtrfamft lehan Home- lie.180. Dit.Laparolle foit adioinöeal'ele ment, 6c il fera fai& facrement. Sec. COMMENT On DOIT entendre ce mot Sacrement. Sacrement, Miftere, Secret, deft tout vn , Se f'entend pour vne chofecachèe,& incogneue , laquelle toutefois eft reuelée en certain temps quand il plait a la bonté de Dieu. Li« fez Tob i2.b.Danie.j.c.Sapien. 2,d.t.Cbr.4.a.Ephe.5.c. & l.b.^.a.& Col. i.d.8c a, Tim.j,d.Apo.i7.b. De
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J*<«-c n<
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Et fur le Pfal.5t.au tome.2.11 dit.
ConfeiTe tes pechez,afin que tu les ef Pfihf& faces.-li tu es corns ou hóteuxdedire Mar.z,t>t aautry que tu as peché, dyletouf- Note* ioursentoname. le ne dis point que tu te confefle au feruiteur pareil a toy, pour te les reprocher:dy les a Dieu, qui les guarit.Mais quand tu ne les di ra point, Dieu les ignorait il quad tu les faifois? Il y eftoit prefent quand tu les commettois,illes cognoilîbit bié.* ne veut il pas que tu les recognoiiTes? tu n'as point eu hôte de pechèr,& tu as honte de les confeifer,Dy les en ce- tte vie afin qu'ayes repos en l'autre. Eec^' *7» Chrijlftome ait fermon de penitence
&'deconfcfîion.Tome.6. Dit.il îVeft pas necelfaire de ce con
feíTer deuant des tefmoings.-feulemêt fay la recognoiifance en ton coeur,ce fte examinaçion ne requiert point de tefmoings,il fuffit qDieu feul te voye &eicoute. • Çhrififiome en l'homélie,^, del'inco-
preht*
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VeUcwfè/iiott.-
lAugujlinauhure.io. des confeti ons.Chapitre.z.
Dit,Qu'ay-ie affaire donc des ho- mes,qu'ilzoyentmes confeffions? Comme filz deuoyent guarir mes langueurs. C'eft vn genre curieux de cognoiftre la vie d'autrui,&pareífeux Nok hhn a corr'ger k Ieur> pourquoy me demá dent ilz d'ouyr quel ie iuis,fa ou ilz ne veullentpas ouyr de toy quelz ilz fonc & d'ou iauent ilz quand ilz oyent de moy mefme par moy,afauoir fi ie dy vray,quand vrayment nul homme ne lait ce qui fe faic~t en l'homme finoa l'eiprit de l'home qui eft en luy.&c. Chrifojiome au.\z.chapitre des He- hrieux homélie, ^.c.&au/^. tome en la.^i.homelie. Voterais Dit,le ne te dy pas que tu t'accuíe ligêmem publiquement, ne deuant les autres : yjd.^.a mais ¡e veux que tu obeiflè au prophe Rom.p.a. te qU¡ ¿¡^ reue[e au Seigneur ta voye. Oh fe doit (7onfeife ¿onc tes pechéz deuátDieu¿ tonjejjer prononce tes ¿ç\\{\z aUec oraifon en- ûui uers 'e vray 'use>non p°nit par 'a i?*
gue:mais pat la mémoire de ta confer
ence
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DeUconfefîion JF0/.25.
Dit,Ie ne veux point que tu te con Note bien
fefTe a vn homme, lequel après te pui fíe reprocher.ou te diffamer en publi- ant tes fautesrmais monftre tes play- es a Dieu,qui en eft le bon median, - puis après il introduyt Dieu parlant en c'efte maniere. Ie ne te contrains - point de venir en aflêmblèe publique confeiTè a moy feul tes péchez, afin '. queietegarentifïè.
L'EGLISE Romaine commande de m*- / ■"* «~* t •$
confejfer tous fes peche^fans %->¿W«.'/ ^ &'4 en excepter aucun. >*V¿- g ». ï yi s/9 £,
Reifonfe. -f (&**-> Dauiddit,quic5prédra les fautes/* PfaJ,t9¡ nettoyé moy de mes fautes cachées. Sânft kmbroife delà penitente de Sainilpterre,aufermo.^.6. Dit .Pierre ietta des larmes fans pri ¡¿a t¿ _ «r de voix.Ie trou ue bien qu'il a plou- '* rè,mais ie ne trouue point qu'il a dit.
ïelis bien fes larmes, mais iene lis point de fatil'faition. Chrifojîome en lhomelie.iz.de ta
Cananée.
Oit-Iefus Chriftguaritls lépreux,1 |
||||||
DeUcùHUJ?iorù
prehenfible nature ¿g Die» contre h
Anomiens.
T>'eu ne Dic.Ie net/apellepas deuantles hô
mus appel mes, pour leur defcouurir tes péchez:
Upas acs eipulchetaconfeiencedeuantDieu,
nanties monftre taplàyeau Seigneur, lequel
hommes en eft je médecin, & le prie d'y reme-
f w nous d¡er;ceftcciuv qUj nereprocherien,&
cunfejjer hurnajnemét gUerit le poure malade.
mas met _ ., „ b*r „ * ,■ , ment de- EnthjJloireTrtperMelture.6. "ml°y' il a a- Chfre'$K.
Heit dit quelaconfelsion auricu-
la confef laireeftoit en vfage a Conftantino- ƒ0» aurii ble,hifqueâce qu'une femme faifknt 'trfairefitt femblant de le confeflèr fut trouuèe Hcotye ayátpiisceftecouuertüre,pourcoha- °iifö" biteraueclun desDiacresd'icelleE*
w*1** ^Hfe : A caufe de ce maléfice Neûari- us Euefque dudift lieu, homme reno
mè de fain&etè & grande do¿hine,a-
bolift cefte obferuáce de confefsion.
Po»«.i8j LES hiftoyres recitent qu'il n'y a
eu aucune loy ou conftitution deuác
le temps de /nnocenstroifiefme,tou-
chantla confefsion auriculaire.
Chrifoftomeau.^.tomed» Lazare-.
Dit
|
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Delaconfefîion. JF0/.24.
Dit.C'eft cy le lieu de medicine,no
pasdelugement : dy a Dieu feul ton peche, Iequelnebaille point lespei- nss,maisla remifsion des pechéz. DE LA PUISSANCE
de lier & de/lier. Augujlin en l'homélie.50.fur S.
lehan. Dit. Si la figure dePEgliiè n'euft
point efté en fainitPierreJe Seigneur ne luy euft pas dit ie te donneray les °wi 'fi,' clefz.Car fi cela eft dit aPierrefeul,l'E "'* glife n'a point les clefz,fi l'Eglife les a, „J'''£ ea elle eftoit figurée en la peribnne de Utpnfm* fainít Pierre. ne de Pi» Aitgufiin en l'homélie .tu&le répète en rt.
îhomelie.n^.. Dit. Comme ainfi foit que tous ay
crttefté interroguez, Pierre refpond luy feul,tu es Chrift : & il by eft dit, le te donneray les clefz, comme fila S.Pierre puilïarice de lier & deilier luy eftoit areceukê donnée aluyfeul.Mais comme il a- «&ƒ«*«« üoit refpondu pour tous, aufsi il re- tm % . coit Us defz auec tous,comme portât AWtt$* «iP«rfonned,unite,ileft donc nom- me |
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Delaconfefîion.
& luy dit, va Sc te monftre aux pre* ftres,8c offre ce que Moyfe a coman-» Lue,ty,d ^e en 'a loy,pour ta guarilbn. O chofe non iamais ouye, le Seig-
"Enautl neurguaritlemalade,ce neanrmoins femon ill'enuoye a la loy de Moyfe : pour- voit enten quoyeft-ce qu'il faift cela- non pour ¿rt va & autre caufe,finon afin que les luifz ne te monftre Je peuflent reprendre , comme pre- caire uancateur delaLoy. Sawift Ambroife au ^.Sermon fur
lePfalmny.
Dit, Va&te monftre au preitre: Mara.b Qui eft le vray preftre, fino celuy qui eft le preftre éternellement ? Samà Cyprian au firmón dei pe - cheurs repentant. 5. Vhomme Dit.Le feruiteur ne peut pardoner, we peut ce qui eft commis contre le Seigneur, pardoner Ambroife au Hure de Cam & à'Abek Us pecht% Dit.Les péchez font pardonnez par la parolle de Dieu,de laquelle le Leui- teeftexpofiteur, & comme vn exe» tuteur. Cbifoftomeau.j.tome en l'homélie
ik penitent^
dit
|
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ie lier & de/lier. FoL i $.
donner les pechés.'pourtár,dit il, tout
homme qui faicl peché eftferuiteur de pechè, vous eftes donc feruiteurs, car vous eftes tous pécheurs. S. Hüaire au.6.Uure de la, Trinité.
Dit. Le Père a reuel» a Pierre, qui
dit, tu es le filz de Dieu:parquoy l'edi Mat'l6>b ficacion de l'Eglüè, eft fur cefte pierre Co^ , de confeffion : cefte foy eft le fonde- ment de l'Eglife : cefte foy a les clefz tjea,s. a du royaume celefte : tout ce que cefte PbibJ foy aura lié & deiîié en la terre,eft auf filié &defiié au ciel: cefte foy eft ie z.Pct.t a don de la reuelation paternelle. Auguftm au.x.lture des retraitait
ons.chapi.zz. Dit,au liure ou i'ay autrefois dit en Sahn Au
quelque lieu,de fainttPierrel'Apoftre gufi'm fe 3ue en luy comme en la pierre eft fon rataiSe
éa l'Eglife.-lequelfens auffi eft chan- &«°5 dit tédephifieurs es vers de faihcVAnv- c'ue}'E- broife,Ia ou il nie du coq: mais iefcay ?'»/'#?' L- .- K A ,, ■ r fondee fur
oicn.queiouuetapres,îerayamu ex Jc p;.-
poie, tu es Pierre, oc iur cefte pierre, ce't a dire laquelle pierre, difant tu es Chrift le filz dç Dieu VJUanu D Où-
|
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De la puijfance
méiêulpour tous, d'autant qu'il y a entre eux vnité. Kuguftinjur S. lean au.M^.traù
técbapi.u.
Dit. La pierre n'eftpas dite de ce nom Pierre,mais ce nom Pierre eft dit delapierre. Ainfi fi Chriftn'eftpas - ' appelle Chrift du chreftien , mais le Chreftien eft appelle Chreftien de Chrift,& pourtant aut'iile Seigneur dit,fur cefte pierre ie edifieray mo E- glife,pour ce que Pierre auoitdit, tu es Chrift ie filz de Dieu viuant:furce-- fte pierre donc que tu as confefle, i'e- difieray mon Eglife, 8c la pierre eftoit Chrift , fur lequel fondement auffy Pierre mefme aefté édifié. Et certai- )r _ f nement nul ne peut mettre autre fon dement finon celuy qui yeftmis,le- quel eft IefusChrift.l'Eglife donc qui eft fondée fur Chrift,a prins les clefz du royaume des Cieulx, de Chriften Pierre,ceft a dire la puifiance de lier et dedeflier. TheophilaSefurS.Iean. chapi.%.
Dit.Ú appartiéta Dieu feulde pac don»
|
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hftit Cbrifl eftfeul Fol.16.
cile de Cartage. - Nul de nous certainerrt enî/clît ilj Nul doit nec'efteftablyleuefquedesÈüefquce, (flr? ttief* ou nul ne contraint fes compaignons 1m™s par terreur tirannique a lanecelhted'y '"''1™'- paruenir, &c. ** Grégoire efcriuant a Ëulogius eue/-
que d'Alexandrie hure.7.epiflre.î,. Dit. Voicy que vous ma'uezefcrit; .
Vous auez mis ce mot d'orgueil en Cnö0^1
m'appellant Pape vniuerfel : ce que ie "e Vc/'/-°¡' prie a voftre fainfteté de ne le plus lai t*' ,Ü
~ • rf, . , tnr delire
re cy après : Car tout ce qui eitdonne ;
J r , .r * n nome ¿e ce
a vn autre outre la railon, vous elt o - m ¿
fté : De moy ie ne repute point pour „ue¡¡ arra
honneur,ce en quoy ie voy l'honneur uo\r p¿,.(
de mes frères amoindry.-Carinó hoil Smiuem,
neur eit que l'eftat de lÉ'glife vniuer-
felle & de mes frères, le maintienne
en fa vigueur.-fi voftre fainfleté m'ap
pelle Pape vniuerfel c'eit côfeifer que
vous n'eftes point en partie ce que
vous m'attribuez pour le tout.
t>r FRANC ARBITRENT
du merite des oeuurês. De la iujlifi-;
(attende la foy.
D 2 Iefus
|
||||||
Delicr&dejliér.
Originefurfainíl Math.bomelic.i, Dit.Cuides tu que les clefz du roy aumedes cieux,foyent feulement do nées a^Pierre, & que nul autre des bienïïeureux ne les reçoit. tAugttflin desparolles du Seigneur
fur S. Matb.an firmo. 13.
Dit.Tu es donc,dir i!,Pierre, & fur cette pierre que tu as côfeflée fur c'efte pierre que tu as cognuédiiant,tues Chriltle filz de Dieu viuant, i'ediiîe- raymonEglife/ur moyie t'edifieray, Itfmcbrif & non pas moy fur roy: Caries hom aeSfe ¡5 mes quivoulcienteitrecdifiezfuries Eglife fur hommes, difoient,ïe fuis de Paul, 8c joy ci «cm moyie fuis d'Apolio, & moyie fuis pas fur ¿s iephas;ceft a dire Pierre: & les au- Ftem ' tres qui ne vouîoyent point eftre édi- fiez fur Pierre,mais fur la pien e,diibi- cnt,&£ moy ie luis de Chrift. &c. IESVS CHRIST EST LE chefdeI'ElgHfeEphefi.4.d.Coï. t .c.z.Samuel.az.d.
Auguflin au .¿.faire du baptefme Chapitre.^. &fot¡t lesparclles defént Ciprkn au rc#- cila
|
||||||
T)u francarbitre. ■--. Fol.17,
que ie ne veux point. &c. Auguflin en fon EnchiridionaLau-
rent.Chap.iy. DitXefte partie du genre humain
auquel Dieu a promis deliurance,& le Royaume éternel, peut il eftre re- paré parle merite de fes oeuures?nô, non: Car que peut faire de bon celuy qui eft perdu,unon d'autant qu'il fera deiiuré de fa perditiô?peut il faire par fon franc arbitre cela ? Celaauffi ne iê peut faire:Car l'homme vfant mal de |
||||||||||||||
"Du franc Arbitre,
P/â/,13. a iefus fhriftdit, qui faiâpcché,ileft <2M z.a feif de peché. lean. 8. e. Rom. 6. d. 2. Pfil.S.b pierrJ.d. EA T Tous ontpèché,& ontafFaire delà
Pyô\,b ' rnifericordedeDieu.Ro.j.a.c. /tem, Pial.\<¡,a r~ans moy vous ne pouuez lien faire. /ean.if. a. Item S.Paul dit, Nous ne fommes
point luffifans de penfer quelque cho le de nous,comme de nous mefmes : mais noftre fuffiifance eft de Dieu.2. Corin.j.b. Item aux Galatiens^.c. Il dit, la
chair conuoite coiltre l'efprit, & Pei- pritcontrelachair:& c;s chofesfont aduerfaires l'une a l'autre,te!lement q vous ne faicles point toutes chofes que vous voulez . Item encorauxphili.t.à. celuyqui
a commencé bonne oeuure en vous, la parfera iufqu'au iour deíefusthrift Item en cor au chap.î.b.C'eftDieu qui fai£l en vous le vouloir & le par- faire,fe!on fon plaifir. Item au Rem.7. d. Je ne fay point
le bien que ie veux, mais is fay. le mal que
|
||||||||||||||
L'bommt
ne peut et flre repare par le me' rite de [es ouureSf |
||||||||||||||
Ion franc arbitre, f'eft perdu foy mef-
rne,8c fon franc arbitre: & comme ce 'uy 1PÍ f'occit,en viuát il f'occit: mais en ioy mettant a mort il ne vit plus, & ne fe peut refTulciter quand il f'eft mis a mort:aufiï quand il a peché par fon franc arbitrerai- ce que le peché a efté vicT:orieux,auffiaeftélc franc ar- bitreperdu.-Car celuy eft tenu d'eftre le feruiteur de celuy duquel il eft vain eu. C'eft véritablement lafentence de |
Vomme
V/W mal
de [on frac
arbitre,
c'ejlperdu
foyme(me
auecfon
franc arbi
tyc.
Note%.
lean.S.d
z,pierre,z
|
|||||||||||||
S.Pierre: & pour ce qu'elle eft verita-
ble-Ie te prie quelle peut eftre la liber- ie du feruiteur contraint, finó quand ' D 3 ÍÍ |
||||||||||||||
Dupontarlare. JF0/.28,
par fageiïè de polies la croix de Chriir vaine: & que cela ne leurfoitchop- ' per contre la pierrede choppemerrt: Car auffi quand nature humaine de- mourercit en l'integrite,én laquelle à efH -u3:e,fieft-ce qu'elle ne fe pour- sou ralliementgarder,fi fon Créateur nel'aydoit: Comme ainfi foitdonc q'uellene puilîegarder le falut quelle, à receu,fans la grace de Dieu : Com- ment pourroit elle receuoir ce qu'elle a»perdu. S,Auguftm.enfopiftre.\Qj.adyitaI.
Dit. Si nous voulons vrayment deffendi'ele franc arbitre,ne combat- tons point contre ce dontil eftfranc: Car celuy qui contredit ala grace,pai\ laquelle noftre arbitre eft fai£t franc, our décliner du mal, & pour faire le ien:Ceftuy la veut que ion franc ar- bitre,foit encore ferf Si captif. Dauid dit,quand auffi l'homme e- p¿
ftoiten honneur,iljîel'a pasentêdu: ïl aefté comparé aux belles, & a efté &i& femblable a ¡celles. •d-Hguftin. an UuredgforreSiièn &. D 4. <fe.
|
||||||
"Dufrdnt arbitre.
il préd plaifir à pécher ? far cslûy fart
liberallêment qui fait volontairémét
Ja volonté duSeigneur:&pourtant ce
luy eft libre a peché qui eft le ferui-
teur de peché ; & nul ne fera libre a
faire iuftement,fi premieiemêticel'»y
deliuré de peché, ne comméce a eftre
le feruiteui'de iuftice.C'eft la vrayeír-
berté pour la Iieiïè de l'oeuure bien fai
Vbomme ¿T:e, & enfemble eft la fídeíle feruito-
eft .cottá ¿e¡a caufe ¿ç ['obeiíTance du commart
vw / dement: mais d'où viendra cefte liber
ispéele *■*■ ^e kl® faire a l'home, qui eft cotrak
Jean, S.c ^ venc'u > i*ns celuy qui l'ar'ache-
tèjduquel il eft dit, fi le hlz vous deliu
re vöu s ferez vrayment en liberté.
On neMt -duguftin a Paulin en fon Epiftre. t o 6.
tas dtjferi Dit; Que nul ne choppe contre h
'drt le frac pierre de choppcm?nt,comme eu def
arbitre m fendant fubtiílement le franc arbitre
la nature & nature: ainfique les philofophei
corns les ¿c ce mQn¿e ont fajél a grand force3
" j Pour eftreeftimez, ou pour penfer a-
%m a <luem' la vie bienheureùfe. Par la ver-
eratyorce tu <^e leurpropre volonté : que telles
gens doneques fc gardent de rendre
paç
|
||||||
Du fiant¿rMtre. F0/.29.
de de Dieu : car par luy nous pouuôs
aucuns biens,& fans luy no9 ne pou-
uons rien.
Augujîin e fermant a Valentin de
la grace & du franc arbitre
Chapitre.û.
Dit,Afin qu'il ne fcmble point que 1-"¡>l"'
1 -1 * r — r 1 r* outre tu les nommes ne facentne parle franc tromeraf
arbitre.Ueftditau pfeaulme.94.cne UjcnSr
vuellez endurcir voz coeurs: &par
Ezechiel il dit. lettez arrière de vous,
toutes voz preu aricado ns,par lefquel
les vous auez tranlgrelfè: & vous fai-
öes vn nouueau coeur, & vnefprit
«ouueau, & obeilfez a tous mes com
mandemens:pour quoy mourrez vq9
mailon d'Ifrael dit le Seigneur ? Car
le nappete point la rnort.de celuy qui
meurtrit le Seigneur Dieu : repentez
Vous donques, & vous viurez : Qu'il
nous fouuienne queDieu dit,mais có
HertiiTez vous & vous viurez:auquel
touresfoisnousdifons, Dieuconuer- Notez,
tis nous : Qu'il nous fouuienne que
Dieu dit,reiettezde vous toutes.voz
ímpietés.Et toutefois e'eft luy.qui iu
D5 ftifie
|
|||||||||||
Yiufrânt arbitre.
degrace.Ch<ip.\i.
Dit, Maintenant donc puis que ceñe grande liberté eft perdue , par le demerite du peché, auffieft de- mourée l'infirmité pour eftre aydée de plus grans dons en vérité. Il a plet a Dieu ainfi, a fin principallement d'i ftaidre ¡orgueil de l'humaine preforn ption:a fin que toute chair, c'efta dirt tout homme, ne fe glorifie en foy dé- liant luy. &c. Le concile Meleuentain en deui
canons dit,l'arbitre de la volonté debi litéeau premier homme,nefepeutre Í)arer finó par la grace du Bapteíme."
equel après qu'iieft perdu ne fe peut reftituèr,finonpar celuy quiapou- uoirde le donner: parquoy la verit? dit,fi le filz vous deliure, lors vous fe- rez vrayment francLe fécond Canon dit, Dieu ouure tellement es coeurs des hommes, & au franc arbitre, que fil y a quelque cogitado fainfte,queI-> que deliberation tendant a l'honneur de Dieu, & quelque mouuementde toute bonne voIontc,tout cela proce- |
|||||||||||
Nope l'a
lene <Jl perduipar le peché, |
|||||||||||
Notc%.
PJa,^i.a |
|||||||||||
Nulle ion
fie cogita: clon ne .fcut broce der de fioui, mais bienpar U Valu ■ tie Dieu ttt flous, |
|||||||||||
Dupant arhitrt. Fol^oi
dra, 5c quand elle voudra grandemét & parfai ¿temet: Car a cela fert ce qui tft eferit :Si tu veux tu garderas les eo mandemés,en forte que l'homme qui voudra, & ne pourra point encore cOf gnoiftrequ'ilavn plain vouloir, & priera qu'une fi grande vplontè luy foitdonnèe,qu'elle fuffife pour accôr plirles commandemens : Car il eft en cefté maniere aydè, pour faire ce qui luy eft commandé . Gar le vouloir eft alors vtile quand nous pouuons. iarque proffiteil de vouloir ce que no' ne pouuös?oude ne vouloir poit ce que nous pquons? S.Auguflin au Hure du nattueatt
Cantie]ue.Chapitre.%, Dit.il eft bien demonftré que peut
faire le franc arbitre qui n'eft point ay dè;il eftfuffifant de par luy a mal fai- re,nô pas a bié,f'il n'eft aydé de dieu : Car le premier homme a receulefrác arbitre droit:Il mift deuant luy (corne dit l'efcriturejle feu & leaue, auquel que tu veuXjdit iLeftendz ta main: Il efieutlefeu6cdelaiiTa leaue: regarde «iufte iuge, ce que L'homme a efleu |
||||||
D»franc arbitre*
ftific le mefchant. Qu'il nous fcruuîeiï ne qu'il dit, faictes vous vn nouueau coeur, & vn efprit nouueau,& toutes fois luy mefme dit,ie vo' dôneray vn coeur nouueau,& efprit nouueau.cô. mét dóe celuy qui dit faifte vo',dit il,. Dieu com cej3jje vous donn€ray ? Pourquoy le ¡,. commandeiljfi luy mefme le donne/
mettepeut 'pourquoy le donne il fi 1-hommele fa'm& doit faire? linonqu'ildonnece qu'il ¿orne ce commande, & ayde afin que celuy a qu'il com qui il commande,le face. Or la volon mande ,"> té eft toufiours libre en no?,mais elle n'eft pas toufiours bonne : car ou elle eft libre de iuftice,quand elle ferta pe- ché , &■ lors elle eft mauuaife: ou elle eft libre de peché,quand elle fert a iu- ftjce, & Iofs elle eft bonne: mais la grace de Dieu eft toufiours bonne, Se par ¡celle eft fait, que l'homme foit de bonne volonté,lequel au parauant e- ftoit de mauuaife volonté; par ¡celle auffieftfaict, que celle melme bonne volontéjlaquelle a défia commencée d'eftre,f'augmente & eft faicte fi gran de,quelle peut accomplir les commâ- dcaiensdsDieu, lelquelz elle vou* |
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TiufranedrUttei
en íá liberté, te mefme a il receu, il a
voulu le mab&c le mal l'a fuyuhegar
Adam at de derechefceiufteiugequifaiamif
mit dam- íéri corde: Car quand il vidquel'hom
ne toute Ja nre,par fon mauuais vfage de larhitre,
lignée de fa franche volonté, auoit damné
tiifoy. toute fa lignée Sc en foy comme en la
- racine,deuant que nul le priait : il eft
DjM/f/i defcendu du ciel, 8c a guarí le genre
j' :; j, humain, en deftruifant l'orgueil par
.,„«!,,„' l°n humilité. 71 a mené les defuoyez
nant que .... . _ ,. J
nul layt lulquenen lavoye, oc a nienelese-
ttmispot ftfangers iufqu'enleurspays, quena w guarir ture humaine donc ne fe glorifie poíc le geme de foy mefme, mais qu'eue fe glorifie humain, en eeluy qui la fai&e. "Dit, Sans la grace de Dieu, Adam
'Adamnt ne pouuoiteftre bon,voire mefme a- fouohe> uecfon franc arbitre ; parquoyauífí fitebona- Z)ieu ne l'a pas voulu iaifler fans fa *WCC-/Í5" grace,combien auflî qu'il l'ait laiifé en F™j;ar * ibn franc arbitre,pour-ce que Je franc U grace • arkitre eft fuffifant au mal, mais au de Dieu » bien c'en: peu de choie. S'il n'eft aydé dû
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Du franc arbitre. Fol.p.
du bien tout puifTant: laquelle ayde fi Le franc
l'homme n'euftdelaiflee par fon frac arbitre eft arbitre,ileuttoufiourseftèbon:mais fuMm* il delaiffa parquoy auffi il fut delaiifè. JgÇ Auguflin des parolles de l'Apojlre gg( V (-A
au^.Sermon. filn'eflai Dit,To9 ceux qui font menez par ¿ejg
l'efprit de Dieu font entas de Dieu:de Dieu, quoydoctevouloistu efieuerquand tu asouy, fi vous mortifiez parl'efprit les oeuures de la chair vous viurez? RsmAtt* Car tu eftois preft de dire,ma volonté JJeut faire cecy,mo franc arbitre peut
airecela,que peut la volonté? Que peut le franc arbitre? fi ceftuy la ne le gouuerne,tu cherras, f'il ne tegouuer ne tu demoureras ius:Commétdonc cela fe fera il?par fon eíprit, quand tu *souyl'Apoftredifant,tous ceux qui Note qui lont conduis de l'efprit de Dieu:-Que S. Augut f'il eft ablent, tu ne pourras nuilemét dit aucu- faire bien:tu peux faire par ta franche "e/'.;í M volonté, quad il ne t'ayde point,mais '"[lu?" c'eft mal. A cela eft ta volonté idoine ^ °"1 qui eftappellée libre,Se en mal failàt, jjyg ar6i eu raifte leruante damnable ; Quand tre,mait ie te
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Du fitanc arbitre,
yoila am îe te dis que tu nefaisrien iânsl'ay- nteil l'en- de de Dieu,ie dy rien de bien : Car tcndaflkz fans l'ayde de Dieu, tu as vnefranche noir a volonté a mal faire: Combien queel- tfialfaire, ¿c nc çQ\t pas proprement franche". Augnfiin contre les deux EptflreS ¿es PeUgiens a Baniface^u Z.UurejChdpitre.%. Dit.Mais afin que le Seigneurie- iponde aux Pelagiés a venir,il n'a pas aitjfans moy: vo'pouezdifficinemét faire quelque chofe : mais il a dit,fans Jean, tç.o moy vous ne pouuez ries faire. ïlap- Pro, \6.a partient a l'homme de preparer fon coeur, & du Seigneur eft la refponce' de la langue: ilz font dcceuz par mal entendre, & tellement qu'ilz eftimét appartenir a l'homme de preparer le coeur,c'eft adiré cômencer le bié fans l'ayde de la grace de Dieu: la n'aduien nequelesfilzdela promefle l'enten- dent ainfi. tomme la ou ilz ont ouy le Seigneur difant, fans moy vous ne pouuez riens faire,Ilz le viennent co- Nof î, me a vaincre difant, voicy nous pou- uosiàns toy preparer le coeur; Quáld ilzaix-
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T)u francarbitre. Fol.^z.
ilz aurôt ouy de l'Apoftre faift Paul, t£or,i& ftonpas que no' foyons idoyncsde pen fer quelque chofe comme de no* mefme, mais noftre luffifance eft de Oieu; Comme auffi en le conuain- quant,& difant.Voicy nous lbmmes idoyncs denous mefmes de preparer noftre coeur, & parce depenfer quel qtïe choie de bien.- & qui eft celuy qui peut appareiller le coeur a bien pour vne bône peniee?Ia n'aduiene qu'ilz î'emendét ainli:.fi ce ne font ceux qui 5"'*;^* deffendent leur orgueilleux arbitre, p/f"<*,tf en detruifant la foy catholique, pour lj¡£!¿et, cc vrayementefcrit,a l'homme appar ñruj^nt tientde preparer fon coeur , mais du la foy cat Seigneur eft la refponce de la lágue, tbol\aut% pour tant que l'homme fe prepare,n5 pas toutestois fans l'ayde de Dieu : ?fd,Zox Auffi pareillement eft il dit, ouure ta couche, & ¡e la rempliray: & combié que nous ne puifiîons ouurir la bou- çhe,fi ce n'eft par layde de celuy, fans *equel nous ne pouuons riens faire .- toutefois nous l'ouurons par fon ay de,& par noftre oeuuie,rnais le Seig- neur. |
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Vu franc arbitre.
neur la remplit fansnoftreoeuure. Tantoft après il dit, Dieu faiâ:plu- sieurs biens en l'homme, que l'hom- me ne faift point:mais l'homme n'en fai¿t nu!z,que Dieu ne les face, afin q l'homme les face. ^dugujlwjurfiiiniïlean ^.trai-
té , chapitre. 9. Dit, Que nul donc ne le flatte: ¿ar du L'homme fien \\ eft Sathan, mais de Dieu il eft de ¡o» pro b¡en heureux: & qu'eft-ce eftre du Kleîà* fien,lln5defonpechè?Ofte le peché deDkù $*" e^ ^e toy' ^ ^umce dit il eft de il eft bun moy • Car qu'as-tu, que tu ne l'aye heureux, reccu? 1. Cor, 4, Augilflin es contemplations de l'o-
rne anee Dieu, Chapi. 18. Dit. Seigneur ie côfefle, comme tu m'as enfèigné,que ie ne fuis autre cho le finon toute vanité, 8¿ ombre de mort, & qu'une terre tenebreuft , vaine & vuyde,laquelle fans ta bene- dicliô ne germe poit, & ne faict nulz fiuictz,fin5 c5fufion,peché,& mort: Gene.i.h fi i'ay eu quelque choie de bon.Ie l'ay Uco.i.c eudetoy, tout cequei'ayreceuefta toy,
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Du franc oriitre. jFV.33.
toy,ou ie l'ay de tcy.-iï ie me fuis aucu
nefois tenu droit, e'eft par toy : Mais quad ie fuis tombe, ie fuis tombé par ¡y, &fuiîe toufiours demeure cou nqm
' en la boue, fi tu ne m'eufiè releue; ï'eufTe toufiours efiè àueugle, fi tu ne eufife illuminé, quand ie fuis tom- .iârnsisnemefuilêrcleué, fi tu ne m'euffe baillé la main : & aps aulh q t'U m'as reieuéjie fulfè roufiour§ retô- bé,f¡ tu ne m'euffefoüftcnü,i'euireJou ust efte odu, fi tu qe m'eufie gouuer- Pw-5& né.Ainù toufiours Seigneur,ainfi mya toufiouis preuenu ta miferi corde, me de!i urant de tous maux,me fouftenát de ceuxqui fontpaflez, me fbuftenát de ceux qui font prefens, &memu- Mifiantde ceuxqui fontavenir: cou- pant aulfi deuát moy les lacqz des pe cheurs, en oftantles occafions & les Cauiès : Car fi tu ne m'eu iTe faift ces chofeSji'euiTefaicl tous les péchez du monde ; Car Seigneur, ie lay bien ^ *** qu'il n'ya nul peché que iamais hom ^¿¡"'^ meaitfai£t, qu'un autre homme ne puifiè faire,- ùk Créateur duquel eft |
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"De franc arbitre.
■ Hiommefaicl:,eftoitabient: Ma's tü
l'asfaiâainfi, afmqueiene fiítépas
ce que tu as defFendu , & as reír anda
. «nmoy ta grace, afin que ieaeuííe en
toy.&c.
Augujlin an littre.i. de UnmifH"
en despechcj.C'hapi. 18.
piotu^ v Dit, Les homes mètrent paine de
•treu-uer en noftre volonté quelque
irfé^ïnii ¡bitîïdârè, & non point de
Dieu : Mais ie ttb fcay comment il l'y
" ' pourront trótíuer.
■S.Berñard'en IhiivclieA.de ?'an-
Kor.tiation de la vierge Mane. Perfvmt Dit. Quandau:cbonnesoeuures, nt peut fui c'eftvne choie certaine que perfonne »î ndîts -ne les a de foy merme: Car u l'humai bonuotu- ne nature n'a peu demourcr debout, tires Je Joy ¿lorsqu'elle eftort entière , combien nitfm. pourra clic moins le releuer mainte- -,. nan' qu'elle eft corrompue? il eft cer- tain que toutes choies tirent a leur commencement ;-tant qu'il leur cil jpcffblc. ' Augujlin a Vital'en lE'pifire.xoj. '■ Dit. RefpbhskÊeprie, Gcment ¿¡S
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Du franc arbitre. Foi,?4,
«lit l'apoftre en rendantgraces a Dieu îe Père qui nousfaicT: idoynes d'eftre au forts des fainflz en lumière, fi ce li'eftluyqui deliurenoftre arbitre,& que l'arbitrefe deliure íbymeíme'no9 pr¡ fendös donc faulfement graces au pe s i neus re, comme f'il faiibitee qu'une faift nous peut pas:Etaerr¿ celuyquia dit qu'il no* udttiMn faiil idoynes. Refpons commet nous rerpar w> auons noftre francarbitre, pour nous fl'tfrnu: deliurerdu mal & pour faire le bien, ****** &quandJe francarbitre eftoitibubz ¡EJJ* la puiflanec des tenebrss ? defquelíes c¿¿¿- * ténèbres li Dieu nous en a deliure ct.a p£„ feomme ditl'Apoftre) véritablement il a faift l'arbitre franeparquoy il f en %.ç«r,\J> fuit que ainiî que les hommes ne font pis ridelles finon par le franc arbitre : Et toutesfoisilziont faicls ridelles p. la grace de Dieu,qui a deliure ie franc arbitre de la puiflance des tenebres:ÔC ainfi la grace de/>i eu n'eftpas ny'tt: JVîais eltdemonftrèe eftre veritable, «ns que aucun merite des hommes precede , Et le franc arbitre cft telle- ment defend u,qu;ii eft affirme par hu E 2 milité) |
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Pu franc ârlitrt. Eol.tf¿
Dit, Quiconque» ouy& a prin* du Père vient a moy . La volonté de l'homme eft tellement aydèe , non feullement a ce qu'elle fâche ce qu'il faut faire,mais l'ayat feeu quelle le face: & pourtát quand le Seigneur enfeigne parla grace de fon £fprit, il enfeigne en forte que non feulement ,vn chafeû voit ce qu'il aura appris en le cognoiflânt, mais que de vouloir il appete,& que d'oeuure il parface. Attgufiin au littre.¡.desparollei de tApojlrèfermon.i.EtauliUf re de PEfmt &dela let- tre.Chapù^. Comment (dit ¡H ces malheureux »rfyt. fefontilzenorgueilliz du franc arbi- i\a/nm* tre, deuát qu'eftre afráchis:ou de leur force filz font défia afranchis ils ne cô fiderent point, qu'en ce mot de franc arbitre eft fignihée vne libertè?Or ou eftl'Efpritdu¿eigneur,laeftIibertè.fi J¿£' * doncilzlbntferfz de peché,comment tj¿¿I¿e fe vantent ilzd'auoir le franc arbitre? arbitre </î carceluy qui eft vaincu, eft lubicít a peri* cel uy qui l'a vaincu: filz font défia de Ei liures |
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Dhfrancarbitre.
La grace milité, & non pas precipité par or* ¿i Dku gueil : donc la grace de Dieu n'cft pas n'efpas donnée en la nature du franc arbitre, donee pur n>cn iaiov n'en la doítrine , ccmrr.e le franc art f- , , - r u • xtt laperuerhtepelagieneimpoie: Mais
psrùloy eft donnée a toutes les oeuures,parla
Pfal.67. volonté de cel uy duquel ileftefcrit. Nous a* «Jeigneur Dieu tu lepares a ta volonté xons pen l'ame volontaire:Car nous auons per ¿ule franc ¿m le franc arbitre, peur aymer Dieu ttrbhrt par la grádeur du premier peché. &c. pour ait y>ujs apres jj dj^cç qUC nous croyons mer ,eu. CB rj)¡eUj ou qUe nous viuons fidelle- „ _ menace n'eft pas ne du vueillant, ne ducourant,maiscelt de Dieu qui taie mifericorde: non pas que ne deuion» ne vouloir ne courir, mais pour-ce qu'il faid en nous, & le vouloir & le Nott%. xourinne difons point donc que la . gracefoitlacharité; Maiscongnoif- lons la grace qui faict criteria do £lri- ne,car auffi la ou cefte grace eftabfen je,nou s voyons que mefme la doua- ne empefehe. Augujlm au liitre.x.tontre Tehgi- ■
m ö* Çekjiin, ¿il
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Ttufrane■arbitre.'. F«/.j¿.
îtem.i.Cor.t2.a.Ildit. Dieu fait tou Èjh.:%S." teschofescntous. ■ Item, Nul ne peut-dire Iefus eftre i.Co>,j:«
Seigneur finon parle fainit Efprit. Dauiddit. Tout homme viuant Pf*-i9¿¿
n'eftquevanicè. t Item au.8.Chapitre de Genefe.Le Jj*,,,V»'
coeur de ¡'homme eft enclin a mal de J" **?' laieuneife. Item aux Hpheiîens.2.a.nous fom
mesdenaturc,enfans d'ire corns les autres. Gre?oire fur k.j.pfal.fur Uyer-
¡ctaaitfiamcit.&c.Mcmamc. . Die. Puis q le libérai arbitre eft cor- .„ -i-l
t»mpuen noitrçpremier père, nous Zt%m i. >io;i3 la puiiTanceui bien vouloir, vouloir fi fi nous ne iommes aydczdelagrace nous Ht ¡de Dieu. finta a'ak S. Hürofwc,enfbn commentaire ^e Ditu~
fur Ieremié au. 13. Chapi. yllx " Dit.Pour autant que lesheretiques 'î**"*
-. n i\ c \- ■ 1 ttruts eut
Ontacoufturne de promettre rehene, Vt>w/W/
■& d'ouuriraux pécheurs le royaume tfieAJhw Az% cieux,difans tu peux imiter la ma /Mhc,,;, 1.; leitédcDieUjdcfoiie.quetufoisfans faire., E 4. peçh£ |
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Vu franc arbitre.
îiurez comment le'vantentilz côme de leurs oeuures propres?fontilz telle testis. mentlibres,qu'ilz ne vueilléteitrè fer
uiteurs de celuy qui dit, fans moy va* -ne pouuezriens faire? îtan.6,t. îefus dit, nul ne peut venir a moy,
fi mô Père qui m'a enuoyè,ne le tire. laqm.x.c S.laques dit.Toute bonne dona-
tion , & tout don pfaia eft d'enhaut, dcfcendant du Pcre des lumières. S.Paul dit. Nous ne fommespas %Xor.yb fuffifans denous-mefmes, depenfer
quelque chofe de bon,mais noftre fuf nfanceeftdeDieu. Item aux Romains,il dit. le (ay cer
Th.-rx.i. tes qu'en moy,ce'ft a dire,en ma chair
Gafa.f. n'habite point de bien : car le vouloir
eft biê en moy, mais ie ne trouue poit pour faire le bien.entant que ie ne fay pas le bien que ie veux, mais ie fay le mal que ie ne veux pas. (iCouZiJ Item. Il dit,l'homme animal n'en-
tend point les choies qui font de l'Ef- prit de Dieu: Car elles luy font folic, & ne les peut entendre,d'autant qu'et Íes fe difcernent fpirituellement. /tem
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Dufiantarbitre. Fol.^*
a Dieu, & nous a rachetez de la cap- tiuite:& no'a réduis de ténèbre en lumière: & nous a appelle de la mort a la vie. &c. Du Merite, & des
bonnes oeuures.
Sainû Paul dit. Certes vous elles
Htuuez de grace par la foy, & cela non point de vous:c'eft don de Dieu, non poit p oeuures ,afin q nul ne fe glori- fyht, z,S ne.Car no9 fómes ion oeuure, créez en IefusChrift a bonnes oeuures,que Dieu a préparées, a fin que chemini- ons en iccÛes. S.Ambroifeau Hure de Cain &
d!Abelau.uliure. cha.-;. Dk.C'eftlefaitt d'un coeur hebe- , „ .
té,d'attribuer a fes propres vertus, ce > el l' qui eft bon,ou ce qu'il obtiét de Dieu, comr ¿,( & non a l'auteur de grace, mais f'efti- prauey ¿¿ ttier eftre iby mefme auteur de fes trikuer ce biens.Il y a vn autre genre de peché, qui eft de Voire moindre mais comme d'egallc E 5 arro- |
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Du franc arbitre*
Note l'un peché,d'autant que tu as receu la puif lance du franc arbitre, & l'intelligen- ce de la loy,par laquelle tu puilïê obte nirceqtu voudras:parainfi lesdiftz hérétiques abufent les pourcsfimples gens,par douces parolles: 8c fingulie- rementles femmelettes chargées de Note?, pechéz, lefquelles lont menées ca & la,par tous ventz de doctrine , trom- pans par flaterie tous ceux qui les ef- coutent. lAugufiin Au-i o Mure de fes home-
- ¡tes en la. 41. homélie, doit acorf ®lt' ^e confentons point a ceux
Jtrauec qui pargrand orgueil, tafchent a éle- ceux uer & mettre au deflus vn liberal arbi qui vcullét tre : lefquelz ainfi failànt apportent ijlablh VM plus de mal que de bié, & ne tafchent franc arbi qUja rUyner l'homme : Mais confide- ,rt- rons humblement ce que l'Apoftre Lt franc jjfDieu eft ceiUy qU¡ foja en nous le
'porte'plus voul°'r & le parfaire, felon fa bonne
¿emllqut volonté:rendons graces au Seigneur de b'iou noûre redempteur,qui lâns aucu me- No/q. rite précédant, nousaguary de noz thhtjk playes & vlceres, Se nous a reçôfiliez a
|
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Di* mérite & dei
Mm a fa arrogance, afauoir de eeux qui ns ni- fropreftr em pas Dieueftrèle diftributeur des biens.Mais eftimét que les biens qui leur font aduenusc'cftacaule de leur prudence, & que les merites de tou- tes autres vertus, leur font données par droit, 8c pour celle caufeeftdit, contre ceux qui auoient receu la gra- ce diuine,de ce qu'il ne f'eftimoiét nul N*ff£ lernét eftré indignes d'auoir telz bié$ Dune,?.* de Dieu: Quand le Seigneur to Died aura comencé decófommcr fes gens icy en taprefence, né dy point en ton coeur,le Seigneur m'a amené pour poflêder cefte terre, a caufe de ma iu- ftice. &c. S. Bernard an premier ferma» de
f Annonciation de ¡a 'vierge 1¡r Marie. notante ^'tt' Croyque tu ne peux mériter
par nuïïti P nu'ies oeuures la vieéternel le, fi el- wuures on *e ne t>eft donnée pour neant:Càr qui Ke peut me eft-ce qui peut nettoyer celuy qui eft titer la vie conceu de lèmence orde, finon celuy etemillt. quifculeftnetiEtainfi ce qui eft fait, lob.x+.a, il ne peut qu'il ne foiefaift; mais pat |
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botinesouvres. Fol^î.
C* que Dieu ne l'impute pas,il fera cô
Tne f'il n'auoit iamais eftê fai£t : Ce q le prophete confidere 8c dit, bien heu p^/, „ a reuxeftceiuyauql le Seigneur n'im- Nnl*n'a putera pas le peché.Mais des bonnes les homes oeuures il eft tout certain que nul ne oeuuretde íes a de I "by mefme; Gar fi la nature hu f°y "ffi* manie èftant encore entière, ne f eft peu tenir en fon eftré:C6bien moins le pourra elle releuerde foy"'mefme, quad elle eft défia corrôpue? Mais auf (i no* fauos bié dec'èfte vie éternelle, <jue les paffions de ce temps icy, ne lotit point dignes de la gloire a venir Rowg ^ Voire quand vn homme les foufriroit toutes enfemble.Carauffi les mérites des hommes , ne font pas telz que pour iceux la vie éternelle leur foit a ., .„ bon droit deue,ou que Dieu fitiniure Noic<re
âaucuas,i'ilneladonnoit: Car mef- me fans que iedie que tous mérites font dons de Dieu,te!iemcnt que i'ho me eft plus redeuabîe a Dieu pouri* ceux msrites,que Dieu n'eftal'hom- me. Qye font tous les mérites, au re- gard de fi grande gloire? Saina
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Vu merite & dei
S. Bernard au Hure du frane arbitre Dit, Quas-tu que tu ne l'aye receu? Nous n'a- es"tu cree/'es-tu guary?es-tu làuue?Ie nom rien quel diceux as-tu de toy? leql d'iceux que nous n'eu pas ¡mpoffibleau francarbitre? n'ayons tu ne te pouuois creer quand tun'e- ttetu Je K0 js point, ne te ¡unifier quand tu c- Dieu, Uois pécheur. & c Au meime liurc il dit: Mais fi celle vo
loté au defiouhz de laqlle dependent tó* mérites n'e/l pas en iàinft Paul,en quelle maniere prefumcil, que celle coronne luy foit gardée, qu'il appelle coronne de iuftice?Maisc'eftpour-cè t,T'm, u <iue ce 1U'e^ Prorms meime gratuite
ment,eît a bon droit demandé corne chofe deuc.-Finalement il dit. le fay x qui iay creu : Et fuis certain qu'il eil puifiànt de garder mon depoft: Il ap- pelle la promefiè de Dieu la choie gar dee ; & pourtant qu'il a creu a ccîuy qui a promis: con fiden temen t il rede- mande la promefle,la promeflê dis-ic faiice par mifericorde, mais laquelle maintenant doit eftre rendue par iu- ftice. La coronne donc que Paul a- |
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bonne' cemres. F0/.J9.
tcnde,eft la coronne de iuftice : Mais
de la iuftice de Dieu, 5c non pas de la fienne. C'eft véritablement chofe iu- fte, qu'il rende ce qu'il a dit, mais il doit ce qu'il a promis, & celle eft !a iu fti cede laquelle prefumel'Apoftre,a- làuoir lapromeiTedeDieu. S.Bernard fnr les Cantiques au fer
mon. 4.7. Dit. Pourquoycela ? afauoirafin
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l
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e adonc elle Peiprouuc plus fort, e-
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:ré pleine de grace, quand elle attri-
bue coût a la grace, afauoir le comen
cément & la rm.-autrementcomment
feroit elle pleine de grace,!! elle auoit:
quelque chofe qui ne fut pas de la gra ¿^ w
ce?Il n'y a point de lieu ou la grace en m J^ #
tre,la ou défia meiite ait prins lieu. flre ¡a o»
Maintenant dónela pleine confetuô merite a
<î« grace,fignifie la plenitude de la me prins Heu.
fine grace en l'ame du confeíTant.-Car To«í «
'il ya quelque chofe de propre,d'au- ■?"'ƒ/*«*
«ant qu'il y eft, ileftneceflairequela g^
graceluycede.-Toutcequetu impu- "%"£>
fejn^ • n n» 1 ■* t e tortea |
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reajmen!:e,e!toftéalagrace : lene ¿^
|
trace.
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Veuxpomsde mcricclequcimec hors
|
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homeíoeunres. Fol.4.0.
Dit. Que les mérites humains fe tay
fent icy,iefqueÍ2 font péris en Adá,& que la grace de Dieu règne, come elle règne par lei us Chrift. Sainil Augnflmfur le Vf al. 139.
Dit. Les fainc~b n'atribuent rien 4
îeursmerites,maisle toutala miferi- corde de Dieu. Auguftin en Id.i.QtwmqMgz.P/alM* Dit. Quand l'home voit que tout
ce qu'il a de bien, il ne l'a pas de foy, mais de ion Dieu : il voitquetoutce qui eft loué en luyn'eftde fes meri- tes, aiiis de la mifericorde de Dieu. Chrifoftome for Gcnefe en îomelie.Q
Dit.Toutes noz ocuures qui fuy- ^0us %m
Bent la vocatió gratuite de Dieu, font ma &&# commedebtes que nousluy rendons: Mesa mais fes benefices font de gracs^bene Dieu de ficencé 5ç pure largeiïè. '•£ toutes noç Sainte Hilairejiir S.Mathieu.,*» otxum,.
ZO.Cation fur cepafáge,ap-
pelleles oeuurters.
' Dit. Véritablement nul loyer n'eft
«¿dons, car il eft deupour loeuure.
Mais Dieu a dona* a tous la grâce
|
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Du merite & der
Ia grace.Pay horreur de tout cc qui eft de moy,qui me fai£t eftre a moy, fi ce n'eft que parauenture plus tort ce foit La grace moy,qui me faict eftré a moy mefmc. mus rend La grace me rend iuftifié pourneantj hflifie ^ & ainfi me rend deliurè de la feruitu- poarncat. ¿e dépêche.Tu ne m'as point éileu, mais ie t'ay èneu,&fi n'ay pas trouuè lean, ij.!: tes mentes pour téfiire.-mais ie t'ay p- uenurainfi dôcic t'ay cfpouiéeen rby, & nópoítplesoeuuresdeíaloy. lo t'ay fiancé en iuih"ce:mais en !a iufhce N«ffj. qui eft p foy,& no pas de la Ioy: Il.re- Ojet.iJ, ftc e] iugés droit iugemét, entre toy 8C moy, afauoirle jugement auquel ie t'ay fiancée, la ou ii eft manifefté que ton merite n'a pas efté le moyen,mais feullement monphifir: Orvoicylô iugementyque tu n'exalte pas ton me rite, que tu nepreferre point les oeu- ures de la !oy, que tu ne mette au de-» want ia charge de la chaleur du iour: mais que tu cognoiiTe pluftoft eftrè fiancée en foy, en mifericorde,& bé- nignité. Aupuflin de tapredefîintâm des fainftS |
||||||
bonnesoeuuref. Fol.4.1.
après moy pour me troubler, mon
corps me greue, le diable eft auffi en embuches pour me furprédre,ie ne tô beray pas d'autant que ie fuis apuyé fur vne ferme pierre. S i i'ay grefuemét peché,ma cóícience eft troublée,mais elle ne fera point confufe,quand il me fouuiendra des piayes du Jeigneur. &c.Puis après il conclud di(ànt,mon merite eft la milcricorde du Seigneur, Jfojtrt mt ie ne fuis pas pouure de mérites, ce pé r"fefj ¡d dantqueîe Jeigneur eft riche en mi- "Ij-'.* fericorde.D'autant plus que les miferi ' "* Cordes du Seigneur font grandes, ie fuis abondant en mérites. Chàteray '• ie mes iuftices Seigneurrll me fouuié dra de ta iuftice feule, çaricelleeftla miéne, d'autant que tu m'as efté faift iuftice de par Dieu ton Père. i,C»r,i,Â. S.Bernard fur le pf aime. Qui eft ce
qui conuerfera. aufermon. 15. Pfal.yu Dit.Voicy tout le merite de l'hom-
me, c'eft de mettre tout fonefpoiren celuy qui fauue l'homme enrieremét ^ÍMgHJlvifnr kA% -pfalme aupre-
F mier |
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Du merite & des
pour néant, en iuftification de la foy.
tAugujlm en fes (¿uinquagenes
Pfd.H7.'
Dit./c ne dy pas au Seigneur qu'il ne mefprife pas l'oeuure de mes mains-II eft bien vray,que ie cerche le ¿vw«« Seigneur de mes mains, & ne luis
demis pas P, . . ' ..- iiriftr voz P0ít deceu ; mains ie ne pnle pas ¡es
oeuvres, oeuuresde mes mais, carie crasas q il Note%. Dieu ies regardoit, qu'il n'y trouuait Si Dieu n plus de peché que de merite : Senile- garde no\ lement iedy, &prie , &deGrç cela veuuresm qu'il ne delprifepoint loeuuredc fes nous il mains.Seigneurdoncvoytonoeuure Tmah" enmoy>&no"paslemien: Car fi tu ÎT!m<i il Y vols rn'cn)tu ^ condemne, fi tu x voit U Y vols "e "cn tu k coronne, & de fait funilnoui toutes les bonnes oeuuresque i'ay» jauue. font de toy. S.Bernard fur les Cantiques
fermon.&u Noustratt Dit. Ou eft ce que les infirmes trou uonsfumt ueront vray repos & ferme leureté fi- feurti aux non aux pfayes ¿e noftre lauueur ? le playa dt habite la d'autant plus feuremétqu'il Scigmut. eftpuiflant a iauuçr. Le monde eft |
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"Dtt merite & ¿let
mier traift'e. Dit./em'eu peu defefperer a caufe Le fik ie de mes grandz péchez, & par mes in- Vietía finies negligences, fi le filzde Dieu frbt nofln n'euft prins noftre chair. Puis après il propre dit,toutemon eíperance,toute i'aíTeu cbaïr par- ranCe de ma conhance,eft mife en ion tjuoy mus precieux fang j lequel a eftè refpandu «mmfer c nQ> & noftre ^ En. me aleui r r ,. . _ -J
ranee mon PourecoeurreiPlre' ^Etmeco-
fiantdutout enluy, ie delire venir a toy O Père n'ayant point ma iufticej mais celle de ton filzlefus Chrift. Auguftineftrimnt a Bonifaceliu~ re.^,Chapitre.^. Ictûschrift Dit.Tous ^cs ridelles qui gemifTent a fathfah i°UDZ ie fardeau de leur chair corrup- pour nor tibie 8c infirme de ceire vie pféte,ont pethe\. cefte feule efperance, que nous auons vn médiateur, afauoir/efus Chrift. lequel a fatiffait pour noz péchez. Augufiinfur h'pfalme.$z.&fur lepjalme.xoe).
Dit. Le Seigneur eft fidele, lequel f'eftfaiâ: debteuranous, non pas ere prenant de nous quelque choie, ains en
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lutines oemreSé Tol.^ù
sn nous promettát toutliberalemét.
Augujlin en la premiere quinqua-
gene.PfaLp. Dit.Oquelzeftes vous qui fecret-
tement prenez ioye en voftre propre vertu O infideles orgueilleux qui vo9 refiouiiïez en voftre puiiTance.-fi vous croyez dorefnauant en celuy quiiufti fie le mefehant > voftre foyvous fera comptée pour iuftice.-refiouiiTez vous en Dieu iuftès,8c ayez exultation; Et pourquoy ? pour ce que vous eftes iuftes : Et dont eftes vous iuftes? ■Ce n'eft point par voz merites, mais par ia grace de Dieu : dont eftes vous iuftesjlmon entant qu'il vous a iufti- fiépar lafoy,& congnoiftance laquel Icjíans voz merites,il vous a donnée? Au me/me il dit encore. AceIii)',ditTApoftre, qui fai&Ies
oeuuresjle loyer n'eft point imputé le Ion grace,ains felon le deu: Si tu te Veux elîongner de la grace, vante toy ^e tes mérites : Certes Dieu fait bien quel tu es, & quelle chofe il doit ren- «re achacun.Et celuy qui ne faiil pas F 2 bonnes |
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Ceux la
font orgue ¡eux quï fe refioutji fentcnleur pwffmet ($ non pas en Dieu. Note%.
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S! tu te
Veux efloz
gner ¿e la gracejan- te toy de . tei merites |
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lomtsttumtù fol.áf%.
remîffion de tes péchez. Grégoire fur Fjechiel, ah premier
liure^n tomelie.7.
Dit,Donc noftre iufte aduocat,no' gsntt s.gj deffend pour iufteau iugement, pour ce que nous nous congnoifïbns nous mefmes,& nous acculons iniuftes : Ne nous confions donc pas en noz Jileurs,ny en nozoeuures,maisenl'al
egation de noftre aduocat. Augujiittau lime de fes medit4ti~ ons au Chapitres 4..
Dit. Ceft la vie éternelle qu'ilz te &**• ,7«* congnoiflentièul vrayDieu,& celuy que tu as enuoyé Zefus Chrift,p droi- te foy & par oeuures dignes de la foy Carta charité ineftimableexcede ton tefcience,laquelle tu nous as môftrcc par ta pieté & bonté.-a nous qui en f5 mes indignes . Car aufli ton filz noftre Dieu n'ha pas prins les Anges "«**-z.* mais il a prins la femence d'Abrahá, eftát faiñ femblable en toutes chofes a nousjlans peché. Ceft veritablemét jjfjr ¿ toute mon eiperance,& toute ma cô- fiance: Carla porción d'un chacun de , F J * nous |
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Du mérita & des
Pfal.$ifa bonnes oeuures, & vient après plu- sieurs maux a croire en Dieu, qui iu- ftifielepecheur,croiantenluy, fa foy le iuftinera: Ainfi, comme Dauid dit, bien heureux eft l'homme lequel Dieu a pour acceptable,& iuftifie ia» oeuures;Et comment eft iliuftifié?fi- non entant qu'il reçoit de Dieu iufti- ce.-Et quelle iuftice?la iuftice de la foy laquelle Dieu donne fans nulles oeu- ures bonnes precedentes, mais non fans bonnes oeuures fubfequentes ; Uto.x,e £ar ¡uft¡ce ¿Q f0y ne proff5te pas, fi au- près la foy receuelh'ommene f exer- ce en toutes bonnes oeuures. Au me f me. Les how ie ne tjen point tes oeuures bônet msoeuf quelles quelles foyér,fi elles ne proce tires¡ont ^ c ¿ ja bonue racine ¿|e fov. la foy Au mefme'
Dieu ne ^ ^ enc0re» Dieu donc ne te rend
nous rend point la peine que tu as bien deferuy: point la mais il te donne la grace non deferuie faine que nedeue:lltedoitpunition,&ilted5 mus «uos ne miiericorde ôc te fain pardon.Tu èferny, commence, donc a cftrc çn foy par la tcrnif-
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Du merite & des
iïojlrepro n0» eft au mefme lelus Chrift noftre p-e chah Seigneur, afauoir la chair & le lang : & noftre £t par amfj ja ou ma portion regtte,la py en me croy ie régner: la ou ma chair eft
lam ri , - r > , • a ' i - .. Jw glorifiée la me congnoy ie eltre glon-
Chrijï & iîé:La OU moil fang domine la Colig-
ió OU (¡U il noyie que ie domine. Combien que rcgtts vous ie foy pecheur,fi ne me deffie ie pas de régnons a la communication de cefte grace. Et me luy. f] mes péchez rempefchenr,ma fubftá Mat.nJ. ce le requiert. Et fi mes offences me Exo.^.b forclofent, la comunión delà nature h¡>he.<y,g nemereboutepas.-mais noftre Seig- neur Dieu eft doux & fortbening,8i aime fa chair &C fes mébres,& fes en- trailles en foy mefme5qui eft Dieu, & en lelus Chrift noftre Seigneur tref- doux & trelbening & trelclemét,au- quelnom fommes reiïufcitez & défia , montez es deux, & défia fommes af- i.Cor.-tz. ^s es lieux celeftes.Noftre chair nous ColloCu. «lime, & auons en luy la prerogatiue de noftre fang: íar nous fommes fes membres & fa chair, & finalementil eft noftre chef,duquel defpend tout le corps (comme ¿I eft efcript)os de mes |
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bonnes oeuures. F0L4.4..
05;chair de ma chair, & ferot deux en %&• î.f
vne chair, ce miftere icy eft grand, ie dy en Chrift 8c en l'Eglife dit l'A- poftre. Augufîin en fon ManuelCha.it.
Dit,Toute mon efperance eft en la ■^<î n'mt
mort de mô Seigneur.-fa mort eft mô ¿Hn'-* merite,monrefuCTe,m5falut.mavie, '3 marelurrecV.on, mon mente c'eft rffl
la, mifericorde du Seigneur, le ne luis jvJq. point poure de mérite , tant que le Seigneur des mifericordes fera en e- ftre.Et fi les mifericordes duSeigneur font grandes,ie fuis grand enmerites, d'autant qu'il eft plus puiflant pour fauuer,d'autant fuis ie plus aiïèurè. Aitgujîin en fon Matw'efyà Cha-
pitre.,2"J. : Dit. lay commis vn grand peehè, r«%?«
& me fens coulpable de beaucoup de n/a. ?a> Péchez, & fi ne men defefpere pas, car ¿'A7'0;r ïa ou les péchez ont abondez,!a grace pardon ¿s y a plus abondé. Celuy qui n'a pas ef- ¡uUçh-, poir d'auoir pardon de fes péchez, il ïïnyt -fie %e que Dieu ibitmilericordieux: Ce Dieujoit «uylafaiftgrandiniurea-Dieu, qui »lb'»'cort F 4 ce «*"*•
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hontttitums. Foltf,
f'accouftra de fa robbe, laquelle ren- doit vne odeurtreiToiftiei & en cefte maniere iè prefenta a ion Père pour re j¡nua ceuoir a fon profit la benedi&ion, fmveflip foubz la perfonne d'autruy.-auffi il eft la iuflkt neceflaire que nous venions la iuftice ¿* Itfeu delefus Chrift parla foy,8c que nous chrifi nous cachons foubz la diuine purité four . denoftre frèreaifné,fi nous voulons «°7^& çftre receu pour iuftes deuát Dieu:8c ^¡eu 'au^ certainement cela eft la vraye vente.* trônent Car fi nous comparoifibns deuant mut fm- Dieu, fans eftre veftuz de la iuftice de ons ¿i»l{ Iefus Chrift,fans point de doubte no* ferons iugez dignes de damnation c« terncllç. S. Ambroife fur U.^thapitre^des
Romains. Dit. Ceux la font manifeftement
bië heureux,aufquelz fans labeur, ou p/-, fans aucunes oeuures, les iniquitez J*m ' *£ fontpardonnées, 8cles péchez cou- No/l ' Uertz fans requerir d'eux aucunes oeu Ures de penitence,finon qu'ilz croyét feulement. Ambroife fur le.$. Chapitre des
F 5 Ro-
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"Du merkt&deí
de défie de fa mifericorde: Autât qu'il peut il nye que Dieu ait charité,vérité i 8c puiiTance,efquelles chofes gift tou te mon efperance, afauoir en la chari- té qu'il a enuers moy, de me faire fon filz adoptif,en la vérité de fa prornef-* le, 8c en la puiiTance de fa redemptiô. Que ma folle peníeemaintenát mur-t mure tant qu'elle voudra,difant:mais qui es tu? Sequel eft cefte gloire? & £ quelz merites la cuides tuauoir ? Lors ierefpond, en bonne confiden* ce:/e fay bien a qui ie me fuis fubmisv & que par grâd amour il m'a faiû f5 filz adoptif,& eft veritable en fes pro méfies, & puiíTant pour les faire, 8ç luy eft licite de faire tout ce qu'il veut.* /e ne. puis donc eftre elpouuenté de la multitude de mes péchez, fi la more du Seigneur vient en ma mémoire i Sainft Ambroife au Hure de lu* cobjtr de la yie bienheu - reufe, Gott.z?, Dit. Tout ainfi que lacob n'ayant pas de fon merite la primogeniture, te «cha foubz l'habit de fon frère, 8c f'accQ»
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bonnesoeuures. Fol. 4.6.
en vn autre lieu,i'ay trauaille plus que t.Cw. if.
tous les autres, non pasmoy, mais la *.T/,2,<t. grace de Dieu auec moy ? Par ce donc qu'il t'a aidé, & qu'il fa donne, tu as battaillè bonne battaillè,& as parfaift lecoursj&asgardèlafoy. Pardonne Noteç, ïnoy Apoftre ien'y cognoye rien de ton propre,finon les maux : Pardone moy Apoftre, nous le difons pour ce que tu l'as enfeigné : I'oy celuy qui le 5onfeiTe,&finetrouuepas qu'ilfoit ingrat : Véritablement en tout ce que tu as apareille de toy mefme,nous n'y rccognoilTons riens finon mal: Quad ♦ ZJ,C «one Dieu coronne tes merites,ilne coronne rien finon les dons, afin que nul ne foit efleuè de telle foy oude tel 'e pureté, en bonnes oeuures par fon franc arbitre. &c. Auguflin des parolles de l'Apoftre
au/ermon.i1). Dit.Tu feras loeuure de Dieu,non
Pas feulement pour ce que tu es hom me>rnais auffi pour ce que tu es iufte ; ~ar il eft meilleur d'eftre iufte que d'e ü& homme: Si Dieu t'a faiâ homme, &
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Du merite & dei
Romains. Dit-Il font iuftifiez pour neát, par Rom î. 'a gracc d'iceluy, pour néant, pour ce Sans rien *]ue i"ans rien faire & fans rendre la pa faire nous reille, par la feule foy, il font iuftifiez Jomes iufti par le don de Dieu. fie. Auguflin au Hure des cinq liantes homelies en la \¿\..homelie.
Le Seigneur/Hit iljme rendra la co ron ne come iufte iuge : Car celuy qui i,T/',4.h regarde,apres qu'il a regarde loeuure, ne peut denier lefaîaire : lay battaillè bonne bataille,c'eftvnoeuure,iay par faictmon cours. Ceft vne oeuure, i'ay gardé la foy,c'eft vne oeuure:Il me re- lie la corone de iuftice, c'eft le ialaire. Mais tu ne fais rien au falaire , & en loeuure tu n'a pas befoigne feul,tu as la coronne de luy,mais loeuure eft d c toy : Et toutefois elle n'eft finon par Iaided'iceluy.Tay battailléji'ay fain le Dieu mû cours, i'ay gardé la foy. Il rétribue las hueles _ biens,maisquelz biens? feux qu'il a View qu'il dcnnez.-Ceituy la ne t'a il pas donné * dom'- ¿Q battailler bonne battaillè? fi ceftuy la ne l'a pas doné, qu'ëft ceque tu ¿lS en
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Du merite & det
Pfai, u<¡, & que tu te face iufte, tu fais quelque
Celuy qui choie de meilleur que n'a faiû Dieu ;
ftfaiBv» maisDieut/afaiftlanstoyjCartu n'as
fiefi"" donné nul confentemét a Dieu pour
t'il'fT te ^a're; Comment euflês tu confenty,
féùfoit toy qui neftois point encore? Celuy
bommt, doc qui t'a faift lans toy, he te iuftifie-
il pas fans toy?II a donc faift celuy qui
ne donnoit point fon confentement:
mais il iuftifie celuy qui y done fa vo-
lonté,toutefois celuy te iuftifie, afin q
ce ne foit pas ta iuftice, & que tu ne rc
tourne pas au dommage,au detrimét,
& a la nentc-Et que tu fois trouué en
Nota;. iUyj non pas aiant ta iuftice qui eft p
Philip t kÎoy^aiscelIequicftdeDieUjparla
foydelefus Chrift, afauoirla iuftice
de la foy, pour le cognoiftre, & aufli
pour cognoiftre la vertu de fà refurre-
ction,& la communication de fes paf
fions, & cefte vertu rnefme,fera la cô-
municationdcs paffions de Chrift,cc
fera ta vertu.
Auguftin en la premiere Quinqua
gene au prologue du pfat.^ ».
Dit. Qui tontles bienheureux? ne font
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bonnes oeuures. Fol. 4.7.
font ce pas ceux ciquelz Dieu ne trou
ue pas de peché?no. Car il en a trouue en tous,fi que tous ont pechez,&ont affaire de la gloire deDieu.Si donc pe ché eft trouue en tous, il fenfuit que nulz ne font trouuez bienheureux, q ceux defquelz les péchez font pardon nez.Pourtant a il ainfi loué cela. Abra ham a creu a Dieu, 8c il luy a cfté repu te a iuftice: Mais a celuy qui faitt locu tire, c'eft adiré qui prefume des oeu- vres, & qui parle merite d'icelle dit,q u grace de foy luy eft donnée:Le loy- er n'eft point imputé felon la grace, niais felon la debte. Qu'eftce linon 5 noftre loyer eft appelle graced ¿ïceit grace,elle eft dônéc pour neát? Qu'eft ce,elle eft donnée pour neant?C'eft q tu n'as fait nul bien 8c la remiffion de tes péchez t'eftdonnèe.Si on con- fideretcsoeunres,onles trouueratou tes mauailes,fi Dieu rendoit ce qui eft oeua telles oeuures, certainement il *es damnerait, Dieu ne te rend pas les peines deues , mais te done la grace qui ne reft pA8 ¿eue. Au
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F/i/.îi.
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Rgm.^J,
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Si D'ieu
rtgttrdoit urtsillet
trouueroit touts matt "ufa,& fil les von lois renin. nercr il nous dam neroit. |
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lonneioetturet. F0I.4S,
cheurs : il eft venu feul fans peché le-
quel nous a trouue pécheurs : cela dit iApoftre.iertainement tous ont pe- oomt c ché& ont affaire de la gloire de Dieu. . Qu'il deliure & non pas toy, pour ce que tu ne te peux deliurenDe quoy te vâces tu ? dequoy te prefumes tu de la 'oy,&delaiuftice? Ne vois tu pas ce qui te guerroyé par dedás toy,eft con tie toy? n'oys tu pas le rebellant &C le confeiTant,& celuy qui defire aide en ja bataille,difant. O moy home mal heuieuxqui me deliurera du corps de cefte mortJa grace de Dieu par noftre ^m.7Jt Seigneur leius Chrift. Pourquoy 'a grace ? pour ce qu'elle eft donnée pour néant j pource que les mérites n'ont pas precede, mais les benefices «e Dieu ontpreuenu. S.Ambreife furl'Eptflre au Ro-
mains, Chapitre./^.. Dit. Pour ce que fans les oeuures
"e la loy, la foy eit réputée a iuftice, a celuy qui Croit,c'eft adiré au gentil qui C™K e'i Chrift, comme il fut reputé a «Abraham; Comment donc eitimenr ' les
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T)umerite& des
\AuguJlin en la premiere quinqua gene,fur lepfal.io.fur le yer fet.Seigneur i'ay efpe- ranee. Dit. Seigneur deliure moy, & me racheté par taiuftice. Car fi tu confi- rm, 4.<i jerema¡u^¡cetumedamne}deliure L -w/j- - rnoyparraiuftice: Carlaiufticede
¿cD'im Dieu eft noftre,quandeIleno9eftdo- eflnoflre née, mais pour ce eft elle appelléala quand tüt iufticedeDieu,afin que l'homme n'e nota tft ftime pas auoir la iuftice de foy mef- ¿Énèt,afin me. Car, comme ditl'Apoftre, a celuy que home qui'croit en celuy qui iuftifie l'infide- mfttm le.-Qui eft celuy qui iuftifie l'infidèle? •a-tTj* Celuy qui faicl: le iufte de l'infidèle. foy mejmt Qü1 eu ce^uy 1U1 n e" Pas *auue Pouc
néant? Eft ce celuy auquel le iauueur ne trouue rien pour coronner, mais pour damner?Il ne trouue pas les me- rites des biens, mais il trouue les mé- rites des maux:S'il faiít come verita- blemét il eft propoié de la reigle de la loy, le pécheur doit eftredamné : f'il faifoit félon cefte reigle,lequel deliure roit il ? Car il les a trouuez tous pe- che urs |
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bonnes oeuttres. Fol.4,9*
tAnguJlin desparolUs du Seigneur
en la Montaigne^attfermon.7. Dit.O toy chreftien garde toy gar-
de toy,dy ie,d'orgueil. ¿ar cóbien que tu fois imitateur des fainitz, repure toufiours toute chofe a la grace d« Dieu: Car la grace de Dieu a faiâ en toy, & non pas ton merite qu'il y ait eu quelque demourant. &c. Augujîin desparolUs de l'Apojlre
au .t^./êrmon. Dit. Vous eftez fauuéz p graee, par
la foy:ce n'eft pas de vo9>mais c'eft dô de Dieu,ce n'eft pas des oeuur»s ,afin q par auenture tu ne dyes : ie l'ay def- leru y, & pourtât l'ay ie receu,n'eiome pas que tu l'aye receu en le deflêruanr, toy qui ne le defleruirois poítfi tu ne le receuois.La grace a precede ton me dte,lagrace ne vient point du merite, nuis le mente vient de la grâce. Car fi tu as acheté la grace par le merite,doc ne l'as tu pas receu pour néant ? tu les *auueras,dit il,pour neant,tu ne trou- Ue nen en eux pour les fauuer,& tou- tefois xu lçS fauues. ; tu donnes pour G néant
|
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Dm mcrite& des
Abraham les Iuifz eftrc iuftifiezparles oeuure* a efic iufli de la loy, de la iuftification d'Abrahsu* fit par la qi)and ¿J
voyent Abraham efcre iufti-
v* Ç? nè,nö point par les oeuures de la loy,
¿cuantía ains pax la feule foy? La loy donc n'a l0» pointdelieu,quandl'infidele eftiufti fié par la feule foy deuant Dieu, felon
le propos de la grace de Dieu, ainfi doit il eftre ordonnez, afin que la loy j ,. , ceife,& qu'on demande feulement la f "v nota foy^ 'a grace de Dieu pour le falut. lame. Comme auilî dit Dauid, confermant pr * cela mefme,parl'exemple du prophe- >/.ji. tc:La beatitude de l'homme eft ace- Nous font lUyj auqlDieu repútela iufticefans mes lufi» [cs oeuures:il dit ceux la bié heureux, ¿ ,' aufquelz Dieu a confirme cecy,q fans famnub laDeur &■ *ans aucunes obferuations, obferuati par la feule foy il foy ent iuftifiezen- <mi,farla uersDieu:Il annonce donc labeatitu feule foy» de du temps,auquel Chrift a efté nay. Comme auffi fait le Seigneur, difant Mm, ij.c plufieurs iuftes, & plufieurs prophè- tes ont defiré de veoir ce que vo* voy ez & ne l'ont pas veu, & d'ouir ce que vous oycz,ôc ne l'ont pas ouy. Au-
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T»«/ «
<¡¡*e Hûttt
auuns ât bun duit ejïre'refiM^ te a la gra ce de dieu. |
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Epbe,2,b
Notefr
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PfaiïA
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Du merite & des
Bîm ¿tm neant,tu fauue pour néant, tu prece- da grrct^ de tous mérites, afin que les merite6 four mat fujuent tes dons,tu donne tctallemét ,. ' pour neantjCar tu ne trouue ne pour VoHwrii ^auuer' & tu trouue beaucoup pour powfau- damner. fitr% Augujlin desparolles du Seigneur
en la montaigne aufermon. 7.
Dit. En ce téps icy les demourâtz ont cfte fauuéz,par l'electio de grace, Notta ^a's ^ ce'"c Par Srace (dit") défia ce
-n'eft point par les oeuures. C 'eft adiré maintenant ne t'efleue pas de ton me
rite,autiementgracenefêroitplusgra
ce. Car fi tu preiiimede tonoeuure,
.donc le loyer r/eft rendu, & grace ne
t'eft pas donnée:Mais fi c'eftgrace,el-
le eft donc donnée pour néant; 7e de-
a.Cw, it mande maintenât, toypecheurcroys
le injle tu a Chrift?Ie croy: & que croys tu?
vtpcutde* Que tes péchez en general te peuuenC
taqnr ¿to eftre pardonnez par luy pour néant.
bat la lui •j'u as ce que tu as creu. q gr3ce don-
•g.ci ,.. néegratuitemét: Toyiufte gue croys
t/tíl eiá- tu* ^uc tu nc Pcux gar^cr ^ans DieU
ù. iuftice,donc impute a la foy tout ce de
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bonnes owres. Fol.50.
áequoy tu es iufte, & ce que tu es-pe-
cheur,imputc le a ton infidélité. Sois ton acculateur, 6c il fera ton pardon- Heur; Mais tout crime, tout mal, &C tout peché eft de noftre negligence, & toute vertu & làincteté, ell de l'indul gence de Dieu. Auguflmfar lepfabne.if.1 .fur le
■ye"rfet.Et mus racheté pour ton nom, Dit.C'eftadirepourneant,a -cauiè iC ■de ton nom,non pas pour mon meri- te; d'autant que tu as daigné ce faire pour ce qu'il te plait de le faire ;Non pas que ie lbye digne q tu le face ; Car ■auffi ce que nous ne t'aucs pas oublié & que noftre coeur ne feftpas retiré erriere detoy.Etque nous n'auôs pas cftendus noz mains a vn autre Dieu : Commenteuffions nous peu faire ce îa?finon par ton aide,finon par ta pa- f olle, parlant pardedens, & nous ex- hortát?Et par cela auffi que tu ne laif- &pas a nous aider: dequoy nousa- *fons la puhTance. Donc l'oit que no' foyons patiés en tribulation, íoit que G it íby |
||||||
homtei oeumtí. Fol^ù
ta nature poure & naurée : ilcftvray Vhomrnt
quand l'homme fut faift, qu'il receut a ptrdufS grand force du franc arbitrerais il le frMKM^ perdit en péchant, iltrefbucha en la '''"'t** mort,& fut (û€t foible. &c chm' Ah me/me fernun..
Il dit encor, nous Ibmmes fort con trains de plaindre noz frères qui con» tredifent a la £race de Dieu, non pas Contre la fecrete, mais contre la claire & manifefte grâce. Il eft a pardonner aux Iuifz: Mais que fera on aux chre- Note bien ftiés?Pourquoylôtilz ennemysdeia grace deChrift/'Pourquoy prefument flz d'eux mefmcs;'pourquoy font ilz ingratz/5 Car pourquoy eft venu Chr Gala.t.d iftrnaturen'eftoitclle pas icyAiature Si la for» n'eftoitelle pas laquelle vous deceuez de tioftre en louantr'La loy n'eftoit elle pas.-* nature Maisl'Apoftredit.Silaiuftice eftpar nous fous laloy,il fenfuitdonc que Chrift élt u^rtl mort en vain: feqnel'Apoftreditde £¿3 la loy aus Iuifz, cemefmedifonsno' mVa¡,°' de la nature a ceux cy. Si laiufrice doc clc par nature, fhrift eft mort pour néant:Ce donc qui aefté dit au Iuifz, G 3 nous |
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Dn merite &det
Übyons ioyeux en proiperite, rachète nous,non pas parnoftre merite,mai# a caufe de ton fainft nom. S.Hiiairefur S.Mathieu ,*uy.
Canon.
, DLt.Ce!aefmeutlesfcribes,queles
MatH,9 « pecnez ibyent pardönez par vn hom
me,caril neregardoiétcn Iefus Chrift
que l'homme. Etquelaloyncpou-
uoit relâcher ce qui eftoit pardonné
faw.j.rf, de luy,car la feule foyiuftifíe, puis a-
pes le Seigneur regarda au dedens,
leur murmure&dift qu'il eftoit facile
aufllz de Ihomme de pardonner le»
Celuy t]u\ pcchezen laterre:mais toutefois nul
pardonne ne peut pardonner les péchez, iïnort
lespecbt^ £)jeufcul.parquoy celuyqui les par-
tJiDicu. ¿çnnc eftDieUjCamulncpardonn*
linon Dieu.
Augujlin des parafas detApojïre^
au.i.fermon. Dit. Nous ibmmes fauué parla Epbe.ud gracc & non pas Je nous mefmes, Math.i.d maisc'eftlc don de Dieu : Certaine- ment il ya des hommes ingratz a la grace,lelquelz attribuée beaucoup a la
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tcwttï'uuttntil Tbl.<¡í2
no" a voulu admonefter de ceñe faáu re,de laquelle les hommes dilent, no' nous fommes faiftz no' mefmes,c'eft ^0ttt,. * dire, que nous fuffions iuftes, nous nous fommes faitts iuftes de noftre franche volonté : Quand nous auons eftè formé, nous aüons receu le franc arbitre:Ladoncou hous fommes iu- ftes.nous faifonscelade noftre franc arbitre : Pourquoy inuoquons nous encor Dieu,qu'il nous face iuftes: veu Cau.t,e, que nous auons la puiffance de nous Stno,<sai faire iuftes,nous mefmes.'5Efcoute èf- "0}.'í.a coûte celuy qui nous a fai£t& iuftes ¿nj^¡'u 5c iniuftes,8c non pas nous mefmes: a^m t\ nt Le premier homme a eftè crée en na- faut pus cure fans coulpe,en nature fans vices, prier Dieu Haefté crée droit : niais ce qu'il ce'fl: qu'il nous fait eft tout notoire, qu'en cheat de la iupfié & main du pottier,il a efte rompu. Puis Mtoye, après il dit. Dieu donc a voulu môftrer a l'hó-
i^que c'eft que le franc arbitre peut valoir fans Dieu.nousauortsexpcii- ^Venté ce qu'il vaut fana Dieu, pont tot auós nous çftè fai&z miferables, G if pom* |
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ftumnte&det
nous voyons le mefme en ceux cyrîB ont le zèle de Dieu,mais non pas iêlo îte, io. a, kience : Car en ignorant laiufticed*
Dieu,8t voulans conftituer leuriufti ce, il ne font pas fubiettza laloyda Dieu. Mes frères ayez compaffion a- oec moy, la ou vous en trouuercz de telz,ne les celez point: Que la miferi» corde perceriè ne fok pas en vous, la ou vous en trouuercz detelz, ne les vueillez nuüemét celer: rcdarguez tes eontredifans, ôc ceux qui y reïiftent a menez les a nous. jiifguftin desparolks de tApttjlre
du/ermon.xu
Dit. H nous a fai£t & non poinc Pfafov ïWM.LelainnEfpritapreueuqueau
cuns diraient que Dieu les a faift hô~ mes:Mais que eux melmes fe feraient iuftes:Il les a preueu,il les a admône- fté & les appelle de c'eft orgueil, di- fante'eftluyquinousafai&,S£ non pas nous mefmes : Car pourquoy a iî adiouftè, 8c non pas nous mefmes ? Veu qu'il fuffifoit de dire,c'eft luy qui nous a faift; Qu'eft ce cela fmon qu'il |
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lonnttttttttret. Fol.i%~.
í é tu comme fi tu ne l'auoîs point re- t.Cirtx,â
«u/'Et toutefois tout cecy eft dit,non Jlf*$*t pas afin que l'homme ne fe glorifié, 1'Cór»t^ mais afin qué celuy qui fe glorifié, le glorifie au Seigneur, & non pas dés oeuuresrafînquenulnefefieue: non pas que les bónes oeüures fojentfru Ro»«,i.#. foées par c'efte fidele cogitation. Cô- ■dp0-"-*-* meaiufiibitque Dieu renda vn cha- ^ 'i cun felon fes oeuurés: Et que gloire *r^i,gir
ho . f f,-H, .. , Gala,K.a
onneür & paixelt â tout homme T/¿~,°'
«liant bien:Mais pour ce que leí oeu px0,„t ,.^
ürej font déla grace,Se nonpaí lagtà i.Cor.tih
cedexoeüureí:Cariarbyqui béibrig; Ri>m.iz.a
ne par charité ne leroit rien, fí cefte di Ephe.t &
leflion de Dieu h'eftoit refpandue en
noz coeurí p le fainit Efprit, qui no*
eft donné : Mefmexnour n'auonrpaí
«xfte foy, fi Dieu ne departiiïbitavn
chacun la mefure de foy. &c.
Akgtïftin efcriuant a Fakntin, en
tEjHftre.4.6. öit.Tóiute bone do nation, & tout ^ % (
don parfai&eftd'enhaur, defeendant
du Père dex-lumierex : Et que niilz ne
disque la grace de Dieu luy eft baillée
G f ou
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Vumerite&ies
Vbomm» p0Ur ce qUe nous auçns experimenté a efîefaiB quelle puiflànce no9 áuós lans Dieu : Part frac V°'Cy ™omme a ellé faia bon,&p»r
tuUtna 'c ^ranc ar^'tre ^ * e^ fetô rnauuais :
«fe /âift Quand donc fera le mauuais homme tmuuau. vn bon homme,eft délai fiant Dieu,p L'homme le franc arbitre? Luyeítátbonnef'eit tfiant bon p«u garder bon:Maintenant luy eftk m s'ejlpeu mauBais fe fera il bonr* Quad il eftoit garder bS bon il ne f eft peu garder bô: £tquád & mame ¡J cft mauuajs ij ¿it ¿e me fa¡g bon . "a" T ' QiJc ^s tu eftant mauuais, la ou ti
lais Tom- tes P61^ crrant bon, fi celuy qui d©« ment [efe meure toufiours bon ne te refaid? ta il boa. Attguftin e fermant a Paulin eu l'Epiflre..106. Dit Quieftceluyquinousfepare de celle maire de perditi5j& de ce cô- hiat.ii.h bar,finon celuy qui eft venu quérir & Luc'\9.b ÛiiuerGequi eftoitperdu/' Dequoy t,-C#f.4* aufó l'Apoftreinteroguedifant. Qui eft celuy qui te difcernc'La ou fi l'ho me dit, c'ait ma foy, c'elt ma volonté, c'eftma bonne oeuure: Onluyrefpo dra, & qu'as tu que tu ne l'âye réceu,? & fi tu t'â,s receu pour quoy te glori- fie |
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lome! óetttiríí. Fol.^t
vérité fe déclarent pécheurs, car véri-
tablement ilzont affezpour lamen- ter.Et iacoit que cela ne fut point,que leurs confeiéces les reprcnent,fi eft ce qu'ilz ont a lamenter,» caufe de la mo bilité & inconftance de la nature lub *e£te a preuarication. S.Ierome contre les PeUgienS,
Dit. Quelq'un des noftres a treíbié dit, les Philofophes eftre les patriar- ches des hérétiques, 8c auoir maculé la pureté de l'Eglife par doctrine per- Uerfe-jtellementqu'ifz ne iauent pas ce qu'ilz difent de la fragilité humaine. Bequoy iç glorifient la terre 5c lacen tirer Veu prmcipallement que d'iceux mefme l'Apoftre dit; le voy vn autre loy en mes membres. 8cc< Et de re- ehefjie ne fais pas. le bien que ie veux, nuis iefais le mal que ie ne veux pas. S'il ne faift pas cequ'ilveut, cornent peut eftre vray ce qui eft dit,que l'hô- te peut eftre fans peché fil veut? Par •îuelle raitbn peut il eftre ce qu'il veut quand l'Apoftre affirme qu'il ne peut «ÇQmplirce qu'il deíircf*Qiiád ie m'e- ftî-
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Dumeràe&det
Jim faut ou parles mérites des ocuures,ou pif fas efli* le mérite de fon oraifon,ou par les me merefre ñ,tesdefafoy:Etqu'il n'eftimepasc- Vray, « ftre vraVjCe qUe ces hérétiques difènt, Ver t' h s ^Ue 'a Srace ^e ^'eU n0US e^ donnée
iikntque ielonnoz mérites: Ce qui eft totalle-
h grace ment faux.Mais la grace & la miferi-
¿e Dieu corde de Dieu, conuerty l'hommejde
tttwseft laquelle le pfalme dit. La miiericorde
¿omie de mon Dieu me preuiendra,afin que
t"™K celuy qui eft infidèle foitiuftifié.C'eft
*""'ƒ"• adire,que d'un infidèle foit fait vn iu-
J*l,f$. ^e> ££ qu'il commence d'auoir boni
merítesjleíquelzDieu coróneraquád
le monde ièra iugé.
•Augufiinatt Hure de la yraye âifi-
finition de lafoy.
Dit. Unyafainttny iufte qui foie Il «y a iànspcché,& toutefois il ne IaiiTe pas farnñ e¡ui pourcelad'eftrefainñouiuftejveuq (oit fat par affeâion il tient la fanflification; t'y"* Carnousne fommespas fainftzpar it ',+i * 'es f°rces ^e "a nature humaine, mais X'fc ncus obtenons Ia íanftífication par Efa'.n.d, 'agr^ccdeDieu,quiaydeanoftrepro lol,i>b ' pos. Et pourtant tous les fain&zen vente
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T)uwfrite&det
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bonnes ocuura. - Fol.tf.
iible,mais non pas enuers Dieu. C'eft toute noftre coriace, c'eft toute noftre confolation,c'eft toute la raifon de no pceU.s.e. feeefperance-.mais nous qui fommes t.Cor.z.d desacertáis de lapoi]îbilité,quevou Efay.+o. »oii3 nous determiner de la volonté ? Sapl ç.d Que fait on fi on eft digne d'amour %«>8.<v °u de haine/'Qui congnoit le fens du ... íeigneur.'5& qui a efcèfon conlèilier/ ¡Jt'i'^ Maintenant nous eft icy necefiaire q ^¿¿,^r U foy nous fubuianne : il faut icy que ati^r HOt »* vérité ayds,tellem«ntquece qui eft fin dtb» muce' de nous-au coeur du pere^nous lite, foit reuelé par fon elprit: Et que Ion ^ipriten donnant cdmoignage,pcr- luade a noftre elprit, que nous iom- mes enfans deDieu qu'il pexfuade^dy l^en appellát,en iuftifîant, pour neac parfoy.&c. Grégoire en fes mordes,** lùtrs
iz.au ÜMpitre.6. Dit. 71 y en a auffi aucuns, lefquels ^° faifant aucuns biés,oublientinç5- fiflcntleurs péchez, 3ç fichent loeil du coeur en la conilderarion des bonnes •suurwqu'üifont, gç pat cela f'efoi- meat
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Quand
WOW foMz
¡tus "venus
alafia its Vertus, alors corn mtncom vous. |
fiimeray eftre venu en la fin des ver-*
tus,adoncaurayielecommencemér: La feule perfection des hommes eft de ce cognoiftre imparfaiftz. Chrijojîeme en fon oeuure impar' faiff au Chapi.6.
Dit.Si vn chacun côfidere les mou |
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uemensde fa chair, ilferatrpuué ne
faire nulz biens : Car tout bien eft de nous acomplic, en contredilànta no' m efmes, par ce q la nature de la chai* eft contraire a bien. SJmwe contre les Pelagians ait
premier Uure.
Dit.Lors donc femmes no'iuftes, quádno' rio'con fe/Ton s pécheurs, & noftre iuftice n'eftpasde noftre pro* pre merite,mais confif te en la miferi- corde de Dieu ; Car Pefcriture dit, le iufteeftaccofàteurdefoy mefrne, au cpmmen dement de la parolle. S.Bernard au.<¡.fer mon de U Dedicaft. Dit.Qui pourra eftre fàuue? dirent1, ksapoftresdu fauueur : Et il leur dit enuers les hommes c'eft choie impof- ibîe
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©«¿i.j.c.
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No/?rt in
fiicen'etï fat de nef flrepropre mérite, <ms de h ¡nifoictr- ¿tdt dieu |
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t-*c,t$J
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îuflificéttiotidelafoy. Fol.^6.
-Uzfe complaifent,& réprimer en eux toute la lieiTe des biens qui font défia faiûz:& ont trifteiTcde ceux qu'ilz lCcj-.c» entendent n'auoir nullemét faidtz.Ilz f'eftiment indignes,Se eux feulement ïievoyent point leurs biens qui font de tous veuz par bon exemple. Sec. Auguflin en la premiere quinqu&~
generan prologue Ah PfaLn. Dit. Véritablement l'Apoitre faint
ïacques en fon Epiftre,a loué les oeu- !*?•*•«» ures d'Abraham, contre ceux qui ne Voûtaient faire nul bien, & fe prefu- rnoyent de la foy : duquel Abraham famitPaulalouélafoy, & toutefois S. Paul et les Apoftres ne font pas contraires S.lae^uis l'un a l'autre : mais il parle de loeuure nefomj'*> <]ui cít congneu a tous, afauoirque A j^^jí" braham offritfon'filza Dieu,pour en fr* "" faire facrifice. C'eft vnggrand oeuure mais c'eft de la foy: h ta ue l'edi fice de ['oeuure faift furie fondement, mais je regarde le fondement de la foy : I« ioue le fruto de la bonne Se iufte oea "re>rnais ie recongnoy U racine en U foy-Caj fi Abraham taifoic f«s choies |
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Ittftifintion delà fay
ment défia faincts : Parquoy entre íes biens qu'ilz font,ilz oftcnt la mémoi- re de leurs fautes:aufquelles parauen- ture font encore enlaíTeZjlefquelz f ilz confideroient diligément les rigueurs r du iuge, craindroyent plus de leurs . ', maux.qu ilz ne ie rehouiroiet de leurs
mts titb', . . \' r.. „, , . tttítx biens imparraicts : Hz regarderaient
Dieu ¿¡s p'us toft qu'ilz font debteurs des cho-
chofes que Íes qu'ilzdoiuentfaire,qu'ilzne payét'
mus deués par leurs bóncs oeuures la partie def-
fatrt. ia deue.Et ainfi a la maniere du voyâr
i.Cr»;9,â pcr,nous nedeuonsnullementreear-
cau¡. ç.e dcrquclchemin no'auons fai<3:, ain*
bja, 3 o,« j chemin nous auons en core a par
faire:Nous deuons plus toft donques
regarder les biens que n'auons pas en
core-faittz que ceux defquelz no' no"
Gda.Ca rcfiouifíbnsauoirdefiafaia:Etlesef-
leuz mefmc font fouuent tentez de
telz vices, & lbuuéteft liigerè en leur
coeur de réduire en mémoire tous les
biens qu'ilz ont faitz, 8c de ièn refiou-
ir de la licffê daíTeuráce.-Mais filz font
vraymentelleuz, il deftoument leurs
yeux de leur p.ejifées de cela, en quoy
ile
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Iuftification de Ufoy. Fol.tjj.
cft iuftifiè par la foy, fanx lex oeuureí : Gain. $,# Mais tu dira* à cela, la foy quKbefong ne par charité. Comment fuixle tant aifeurè pàricelle,fi ie ne faixrié? Mef- me ne feray ie pax eftimé par icelle, a- uoir efperance en la foy bonne,!! iene befongne p charité.O Apoftre ie t'oy, DiltSier, me veux tu icy louer la foy fanx lex wptutti oeuures/'maixdile&ioneftl'oeuurede fi" 01JtH~ la foy,laquelle dilcihon nepeut eftre &**■ oyfeufe qu'elle ne delaiffe tout mal,8c ¡¡J* qu'elle ne face tout le biéqu'elle peuc ^ ¡( Et que faiílladileítíon? decline toy ym du mal & faix bien. Tu loué donc la foy fanx lcxoeuurex? & tu dix en vn XtCt>ft ij. *utrelicu.Sii*ayla foy tellement que ie tranfmue lex montaignex, & que ie n'aye point charité , il ne me profite de rien:donc fi la foy ne profite a nulz fanx charité, et que la ou fera charité, il faut quelle belogne:car la foy befog .«epar charité: Comment donc eft iu- ftifiè l'homme fanx lex oeuurex? L'A- v ppftrerefpondroit. O toy homme, NoteZ\. pour ce t*ay ic dit cefte choie, afin que tu oc p«{ume de tef oeuurex, & que H t«
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Iujlifictttion de Ufoy.
fans droite foy, rien neliiy profítoic-^ quelque oeuure que ce fut. Derechef fi Abraham tçnoitainfi la foy,q quad Dim luy commanderait d'otFrir fort filzpouriacrifiçe,il péfaftea foy mel- me,ie ne le feray pas,& toutefois croy que Dieu me deliure, combien que iö contemne fes comandemens: La foy fans ¡es oeuures feroitmorte, & de- moureioit comrfie la racine feiche,fte rije &. fans fruiât. Quoy donc?ne de- uons nou9 premier nulles oeuures a la foy?Ceft adiré, nul n'eftil dit bien faire deuantla foy? Combien qu'elles fpyent eftimèe9 des homes louables, neantmoins elles font vaines, & me femble qu'elles font femblables aux grandes forces, &Cfl la legere courfè, lans eftre en la voye. Que nui doc n'é ftime fes oeuures.&c . Puis après il dit: n'opofons pas dqnc l'ApoftreS. Iacques a Paul, mais le mefmc Paul a foy mefmc, & luy difons par cefte flí>»í<4- parolle, tu nous permetz aucunemét de pécher fans eftre punys, quand tu dys í Nous eftimons que l'homme dt
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Ju/Üfcatwidelafoy.
tu n'eftime auoir reçeula grace deía foy par le mérite de tes oeuures:Ne te ÎjieiuiTiepas donc des oeuures deuát
a foy,rcccngnois que la foy ta trouué .pécheur,& fi la foy qui t"a trouué pe- cheur,ta faift iufte,döc elle trouué l'in W fidele qu'elle faiñiufíe, la foy, dit il, eft réputé a iuftice,a celuy qui croiten celuy qui iuftirTel'infidele.&c. Augvjlin au Hure ¿es.%i.que]lwnt^ au Cbapitre.76.
Dit.Que fi aucun part de cefte vie, incontinent qu'il aura creu:La iuftifi- KoU% l'a cation de la foy demeure auecluy : Et ne paruienr pas a icelle par aucunes oeuures precedentes,fear icelle n'eft pas dane'ë p merite mais par la grace) Row 4, <?. Tie Par oeuures fuiuátes, pour ce qu'il laco.i'.d n'eft point permis d'eftreen cefte vie.* La fem de Et pourtant les deux l'en ten ces des S.Paul & deux Apcftre^Paul & Iacques,nc fot de S. J*'f pas côtraii es l'une a Iautre. QuádTün çai:& co ¿¡t qUe l'homme eft i.uftific par la foy mm les çms jcs oeuures# £t ¡'autrc dît que la J'""* foy eft vaine fans les oeuuras: Car ' Paul parle des esùures qui prece- dent |
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IujlificdttondeUfby+ FoLfî.
■■dent la foy, & Zacques parle des oeu- ures qui fuiuentlafoy. OrigenefurîesRomains^tH.i.li-
ure,au Chapitre.^. Dit. La feule iuftification de Dieu,
fuffîttellemét,que celuy qui croit feu îement eft iuftiné,-quand melme nul- ele^* 4es oeuures ne feroient faitles par luy. Car le laron a eftè iuftifié par foy,iàns les oeuures de laloy : Et fur cefte foy le Seigneurne demande pas que c'eft 3u'il auait faiftparauant, &C n'ateen-
it pas apres<nj'il eut creu quelle oeu- «re il feroit,mais ilfe receutíome iu- ftifié par la feule foy pour entrer auec luyen paradys:Mais auffi cefte fem- me qui eft recitée par l'Euangelifte la- Lvce , •quelle ouyt aux piedzdele{us,tes pc Lixe.H't ■chez te font pardonnez. Et de rechef ia toy t'a fauuée,va en paix-Mais auf- Les oeuf fi en plufieurs paffages de l'Euangile, ures de la ^«elefusChriítavíéde telles parol- loy, nejen Jes,Iaouildit,quelacaufe dufaluteft wnt ¿e ■ la foy de celuy qui croit.L'h6me donc r.ienr°'? «"iuftifié par foy s auquel les oeuures *¿fic* «e la foy ne feruent de rien pour la iu- °'* Ha" ftifi- |
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JufltficatioH ¿e hfy. Fol. $<f.
t»e ns font de Dieu, voire h foy mef- me.De rechef l'Apoftre dit, fay obte- nu miièricorde;0 vraye confeiïïon.II m,(«> ne dit pas i'ay obtenu miièricorde i,tî»»,i,c pourcequei'eftöyefidelle. Mais afin Ga!a.i.c que ie fuiïê fidelc,i'ay obtenu miferi- AB.ja corde. Venons aux premieres oeuures de PauljRegardon ¿aul qui forfenoit, regardons le en fa cruauté, regardons *«Tj«W»* lefouflantfes haines, & ayant foif du fangjC'eftoit lavqye de Paul; Ghrift n'eftoit pas encore là voie: Qu'auoit il au coeur/'Qu.'auoit il finon le malí5 Donne mqyfes merites.'' Que fi nous cerchonslès meritei^fe feront merites de donation, & non pas de deliurácc. Augujlin des paroues du Seigneur
AU.if.o.fermon. Dit.La médecine de l'ame de tou-
tes pfecer,eftla feule propitiatiôpouc. les péchez de tous, c'eftdecroire en Chrift.&cPuisapres il dit, parquoy les enfans deDieu qui croyenten luy> viuent: Car ilz font nayz de Dieu, pat- adoption degraçe, qui eft par la foy ««noftre Seigrwur JetuiChrift. Et H 3 pou? |
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lujlificatlèn de la foy.
ftificâtion:Mais ou la foy n'eft pas,la- quelle iuftifie le croyant,quád meltrie SieutU qlqu'un auroit lesoeuures delaloy, tju'navo touteffoispource qu'elles ne fot pas fai8 touteédifiées fur le fondement de la foy,co lahy,(sf bien qu'en aparence elles foyêt bon- tpfii n'eut nes,néanmoins ne peuuentiuftifier f oint de l'ouurier, fil eft fas la foy, laquelle eft foy,ce njeft je fignaclc ¿|e ceux qUj font iuftifici ^dtumt C de Dieu.£t qui fera celuy qui fe glori-
j)m fiera de fa iuitice,quand il oit Dieu,& le prophete difant,que toute voftre iu EJa, ¿4,r ftice eft come le drap de la femme qui eften fon flux? Parquoy la feule iufte gloire eft en lafoydeChrift. Augufltnm Hure des.^o.homelies. ett la.\j.Homélie. Ebhe, C.a Dit.La paix foitauxfrères, & cha- ï.Çw.aJ) rite auecla foy de Dieu noftie Père 8c de noftre Seigneur /efusChrift.Quas tu doc que tu n'aycs receu?Et fi tu l'as rcceu pourquqy ten glorifies tu? Coro me fi tu ne l'auois point receu/* Abra- ham f'cft il ainfi giorifiè.'ll f eft glori- fie de la foy. Quelle eft la pleine & par faittc foy ? Celle qui croit que to' not biens
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&Jeseettttret. Fol.6<¡¡
íe,V0U5 en auez cent fois autant,fur le Mai.wl
ciel. Car le royaume des cicuxn'apas hue, $,Jt efté crée tel que la iuftice de l'homme Lt-nym* lepouuitmeriter,maistelqlapuilîa- , e ™eu ce de Dieu la peu preparer:Car fil eut \a^\ te¡ voulu creerle royaume des cieuxie- „uei>¡)0m, 'on les mérites de la iuftice humaine. m'y poui ïll'eutcertainemétciéeapreslesoeur- uoh mes- ures des hommes. Mais pour ce que tournais maintenant il n'a pas ordonné leía- tel que làire des fainetz ielon le falaire des ho D'e"l'a mes,mais felon fa largelfe: pourtant a fel4i>npfc il prepare le royaume des cieuxau ciel re' deuant qu'il creafties l'ainflts au ciel. S.Bernard fur le premier firmón de l'Anonciation de la "vier- ge Marie. Dit.Le tefmoignage de noftre con 2.Cor, u fticace eft noftre gloire, dit l'Apoftre, Luce, iS„ «on point tel tefmoignage que auoit Rpw.8, ; h glorieux pharifien en la penfée fe- duicte , & feduifant fon maiftrequi porte tefmoignage de foy mefme.leql tefmoignage eft vray,lequel lefprit tef m°igne a noftre efprit: Or ie Croy que Ce tefmoignage gift en troys choies, H 4. pre- |
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DeUfoy
cour taat,Mes bien a'tmez,ce n'eft pas . kns eaule que mefmc noftre Seig- neur & fauueur dit,ce peché eftre feui duquel le fainctt Efprit reprend le mö de,afauoir qu'il n'ont pas creu en luy. il a voulu donc que le monde ayteuQ JtitH, \é. reprjs. feulement de ce peché qu'il ne ■m ¡i - croyent pas en luy, alauoir pour co liu a'oyât (5uencr°yátenluy tous péchez ions c lefu pardonnez.il a voulu ce eftre imputé* chrifîtous par lequel tous les autres fontailèm- pecbe^font blez: Et pour ce qu'en croiantil Tone pardonné^} nayz de Dieu, & font fai&z enfans de Dieu:Car il leur a donné lapuiflance
ïean.i.b ^ ¿y ¿>e^e fai£t2 enfans Je £)¿eu} a ceux qui croyent en luy. &c
Cbrifoftome au tome.i.en la. f4. homélie fur le.z^. chapitre tie S.Mathieu. Mathiif. Dit. Venez les beneitz de Dieu ma Pere,pofledez le royaume quivous eft prepare des le c5mcncementdum5 de:Pour ce que vous auez donne ce q vous ne pbuuez pas auoir : receuez ce- que éternellement vous poflederez: Pour vn que vous aucs feme fur la tec |
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& des oeuuréh Fol. it.
phète auquel le Seigneur rend vn fi i}R$hM* noble tefmoignage difant,i'ay trouué vng homme lelon mon coeur? Et tou tefois il luy a eftè befoing de dire a Dieu. N'entre paf en iugementauec pjàl,i^,t tonferuiteur.&cQue perfonnedoc Note$t ne fe trompe,car fil y veut bié* penfer, >1 trouuera fans nulles döutes,qu'ii ne peut aller rencontrer auec dix mille, celuy qui vient a luy auec vingt mille: Mais ces chofes quenoux áuóns dite* maintenant, ne font encore du tout iuffifantes^ihs les faut plus toft tenir pour vn commencement & fonde- ment de la foy : Pourtant fi tu crois q tés péchez ne peuucnt eftre effacez iî- non par celuy enuerx lequel ieul tu ai peçhé tu faix bien : Maix adioufte en- sore vng poinél, alauoir, que'croyex auffi que p luy tex péchez te font par- Notyeka donnez: voila lex telmoignàgex ôuele fint pan «àinft Efprit red en hoz coeurx, diiànt ¿nnmtyar tex péchez te font pardônez: Carainfi ïef«schr'tft. eftime l'Apoftr^que l'homme eft gra £w'7.g. ^¡tementiuftifièparlafoy:pareille- ^m^e' mcnt quand aux -mériter, fitu croix H 5 qu'on |
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Dêlafby
il Mtofrut premièrement & deuant toute chofe, crofrtqut îleftneceiFaire de croireqtune peu* - U!T. auoirláremiffioñdetespechez,nnon mirlare* P*rl indulgence de Dieu : Puis après Htfffwnde <lue tu ne peux auoir nulles bonnes m%i>icha( ocuurcs,fi luy mefmè ne te les donne; fi Dieu ne finallement que tu ne peux mériter la Unous M vie éternelle pour nulles oeuures,8c ne pour faut quelle te ioit donnée gratuitemét mam, SccPuisaprès ildit, Oriauons nous ft. , bien, quant a la vie éternelle, que lea "*""' * foufrrarices du temps prefent,ne font pas dignes de la gloire auenir, encore qu'un ieul homme les endurait tou¿ tes;Carles mérites des homes ne font point telz que pour iccuxlavie éter- nelle fqit deue de droit, ou qu'il faille dire que Dieu nous faift tort, f'ilnt Vhomrnt nous la donnoit pour raifon d'iceux. eft flus ra Car encore que ie taife q tous lès me- deuable a rjtes font dons de Dieu, tellement q Dteuypour pouriceux l'homme eft plus redeua- its boums ^è a DieU)que Dieu n>e[{ a phomme: «« Dit'u Q$c& cc (îue ^ont tous 'es merites âa
n'efl a íbo pris d'une fi grade gloire?Brief qui èft me, celuy qui eftphis excellent que le pro phete
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tie/dfby
qu'on helerpeutaupirque par ïuy,«e
la ne fuffitpar iufquej a ce que l'eiprie
de vérité tefmpigne, que tu leía; par
'Soyons cc> ^W' Ainfi eftilneceflaireque tu aye
tañis de aufli tefmoignage,aiauoir3q tu y par-
parutmr uièndras par la libéralité de Dieu: Cal
«« ciel far q'qPi luy qui pardonne les péchez, qui
U dm m donne les merites: 5c neantmoins re»
D'"'* donne le falaire.Or tous fes tefmoig-
,. ■ nages font trefaflèurez . Gar quant a
oe " la remifiion des pecheZjie tien la paf-
Hehrt iz.f ^on ^e no&K Seigneur pour vn tref-
Ro;«.4. fortargument.'Carlecrydefonfang,
Ltfangà a eu beaucoup plus grande force que
Chrift crye celuy du fang d'Abel,attédu qu'il crye
m coeur aux coeurs des eiîeuz remiffion de to'
¿es ejlètfi* peehez:Car il a efté liurc pour noz pe-
tetwjiton cnez.Et n'y a point de doute, que la
hei°M ** mort ne iolt P puiflânte,& de plus
grande force en bien, que noz péchez ne font en mal. Quand aux bonnes oeuures,fa refurreflipn m'eft vn aigu ment qui n'a pas moins de vertu:d'au tant qu'il eft relïufcité pour noftre iu- ftification: Quand a l'efperance du fa- lairejfon attention en icrt de tefmoig* nage
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*& Jet Maures. Foiézl
îiagCjCaril eft monté pour noftre glo- fyfo^h
rification ; Tu as ces trois chofes au pfalme,diiantbien heureux eft l'hom nie auquel le Seigneur n'a point im- puté les pexhez.Eten vn autre paiïôi- Pfaf, 31.*. Relien heureux eft l'homme duquel Pfal,$+. îa force eft en toy:Ité en vn autre paf- &ge bien heureux eft celuy que tu as pfaU6<¡. ftlîeu &faic~t approcher de toy, afin *iu'il habite en tes palais : telle eft la vrayegloire (dy iz) qui eft au dedens, ^r elle part de celuy qui par foy habi - Ephe, j.á, £e en noz coeurs:Mais lesfilz d'Adam cerchans la gloire qui vient de l'hom - ^lîejne vouloyentpas de celle qui viét d'un ièulDieu:Et pourtant en lïcer- jea„7<; chant par dehors, Hz n'auoyentpoint degloire en eux mefmes : mais plus 'often au truy. Sixte Pape de Roméenteme pre-
mier des Concilles enfon epijlre. . Oit, Qui eft douteux en la foy,iî eft i-Tean.^J î'indel»; parquoy eftimons ceux qui iac-^a K°us commandent dedouter de la fa- **£•"• f* yeur de Dieu entiers nous,non feule- ' *' ment
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DtUfoy
menteftriuer contre la fentencevraye de l'£glife catholique mais auffi mau uaifement confeiller au falucde i'£- glife. S.Bernard au.^./èrmen qn'ilafaiít
delà quarantaine. , Dit. Il peut eftre qu'aucus cerchétr
no par humilité la vie éternelle, mai» comeen la fiance de leurs oeuures & merites* &: ne dy pas cela,que la grace receue ne donne audace de prier,mais il ne faut pourtant qu'en cela ayertt leur fiance d'impetrer: Car cecy feule* ment confère & donne les dons pro» mis,afinqde la mifericorde de Dieu qui êflargift ces chofes,nous efperons encore plus grades. Soit donc enuers les feules neceffitez reftrainte, l'oraifô qui eft faictepour les choies temporel les,Et celle qui eft faittè1 pour les ver- tus de l'ame fequeftrèe de toute impu rité,feulement attentifuc enuers le í>5 vouloir de Dieu. Et celle qu'eftfaiâe a caufe de la vie eternelle,foit fai&e en toute humilité,prefumant (comme il founds la feule mifericorde diuine.. Sain&
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& des oeuures. FoU6$.
Sunà Paul dit,la grace &: paix vo» «£>*•'.<
foit donnée, de par Dieu n eftre Pcre, u c™-ua
•& le SeigneurIefusChrift. CoHof.t.a
Item,Omoy homme malheureux, J^.7.^
<î me deliuradu corps de cefte mort/* La grace de Dieu,par noftre Seigneur IefusChrift. Item,Etainfïdoñeencetempsicy, Rpm,u.iû
le refidu eft felon l'eleéHö de grace, 8c fym, 9.f, fi e'eft par grace, een'eft plus par lex EJk.io.t. oeuurci: autrement grace n'eftplus tm,t^t grace, mais fi c'eft par les oeuures, ce «'eft pluf grace,autremét oeuure n'eft plus oeuure. Item, vo'eftesíauuez de grace par Efbt.z.b
•foy,& cenon point de vouíjc'eft don f/a.Sj.c. de Dieu,n5 pas des oeuures, afin que •í-*í« z-g nul ne fe glorifie. Itmxb Item, afin que now eftans iuftifiez Tht.^. b.
par la grace,foyonr heririerí felon l'ef* Gala, j.t perance de la vie éternelle. Htbrt.ua Sainft Pierre dit, Pourquoy tentez A8,i<;, c.
yous Dieu maintenant, demettreie DtM.iue loug fur \es coiz ¿es dilciplef, que no' *»p<tr- 10 He n°z Perej,tt'au5r peu porter: mair E^'4»- «°yonx eftre. f»uii« par la grace de *'*' * noftre
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Jll Ut HUH S
ue Vaut
tît» four cacha U v« ttaf ■mût. |
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& desmures. . F0U4.
cala foy. 8cc. '•* Sainíl PauIenh.í.aTirrrethée¿4.
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Delafoj
noftre íeigneur Iefus Chrift, comme auffieux. ThtA.b Sainft Paul dit, Dieu no' a fauue?»
non point par les oeuures' Iefquelles , font en iuftice,que nous eulîions fai- £les,mais felon la miiericorde.&c. _,.;.„ Ireiri.celuy quia commencé vrac
: bonne oeuure en vous, la partera îul-
ques a la iournée de lefus Chrift. Math.<;.d item,il vous eft donné pour Chrir^
PhUip.iJ non leulement croire en luy3mais aql
a.Tiw.j. fifourTrirpourluy.
PhiUï, ". Itêm encore il di^eitans fans repro
Galâ.i.c, che, felon la iuftice qui eft en laloy:
j48,p,d mais ce qui m'eftóitgain,ie l'ay repu-
té eftre dommage, pour Chrift'mef- Lucy.'c me : auffi i'eftime toutes chofes eftrc
dommage pour l'exellence de la cog- nóiflance de noftre Seigneur /élus i,Cqt,9,c Chrift,pourlaquelle i'ay reputé tou-
tes choies pour dömage, & les tiens comme fiente,afin q iegaigne Chrift» & que ie les recouure en iceluy, n'ay- Pfiil, 62, an t point ma iuftice qui eft de la loy »
mais celle qui eft par la foy de Chrift a
ç"eft afauoir. la iuftice qui eft de D>eU
-*■ — en
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o.Diti le doy maintenát eftre facrifié:
& le temps demon departement eft prochain.I'ay bataillé bonne bataille, i'ay paracheué mon cours, i -ay paie « foy. Quant au refte, la coronite de iuftice m'eft gardée, laquelle me ren- |
Row. S.g
102.
ör 44,
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dra le Seigneur tufte iuge,en cëfteiouc
:Réeia:& non feulement a moy,mais auffi a tous ceux qui auront ayméfà venue. IcemauxEphefiens.2jC.Udit. '•f>íí?'-*í
'Maintenant par Iefus Chrift, vo* qui eftieziadis loing,eftes faiftspreapac 'e fang de Chrift. Item aux Philippiens.î.b.il air»
G'eft Dieuquifaitt en nousy&Ievou |
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. *oir & le parfaire felon fon bó plaîfîr.
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Daniel & e
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Item en S.Iean chapitre.i.a.b. To*
^uxqui l'ont receue elle leur a doné puiflance d'eftre fais enfans de Dieu, alauoir a ceux qui croyet en fon nom 'efquelz ne font point nayz de fang, ü¿j v°len-té-de'tá chair,rie de yolo- W de 1'hóme.mais font miz de Dieu. Ds-
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& iïes oeimres. Fol.6^.
Ieremie dit,Cbnuertys moy., &e ie hre^uc
me conuertiray : car tu es le Seigneur mô DieUjCertes après quéi'ayeitè cq* uerty,ie me fuis repenty. Saint Paul dit.Nous çôcluons doc ^m.yï'
l'homme eftre iuftifié par foy,fans les oeuures de la loy. Item il dit. Abraham a çreu a Dieu, %*.+.¿.
& il luy a efté reputé a iuitice: Or a ce Get,e■ *• ^* luy qui oeuure, le loyer ne luy eftre- Gala^-a puté pour grace ,. mai; pour chofe' ac'z' deue ; Mair celuyqui n'oeuurepaij ainr croyt en çeluy qui iuftifié le mei- chant:la foy eft réputée a iuftice. Item,queficeuxquifontdeiaIoy, ^"'.4-c
lont heritieir, la foy efe aneátie, la pro mefle eft abolie, &c. pourcefee caufe c'eft par la foy : afin que par grace la Promeflè loit alTeurèe a toute la femé ce,nonpas feulemétacellequi eft de Ia loy, mais auffia celle qui eft de la % d'Abraham. Item,eftansdonciufrifiéz par foy, Rgm^t(i
^ous auonspaix vers Dieu,par noftre
Se'gneurlefus Chrift,parlequel aufh
nous ayons eu acces par foy a cefte
I grace
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De ta foy
Dauid dit,en ta lumière nous ver-
rons ta clarté. Item au Dcuteronome.29.Il eft dit,
tes yeux ont veu des lignes & mira- cles trcfgrans , ÔC le Seigneur ne t'a point donné entendement pout com prendre, n'y aureille pourouyr,n'y yeux pour veoir. Dauidditau P-faLuj,0 Seigneur
donne moy entendemét, oeuure me» yeux pour regarder les merueilles de ta ley. Ezechiel parlant en laperfonnede
Dieu dit, le vo' dôneray vn nouueaa coeur, &c vou* bailleray vn nouueaii efprit Hederis vous : I'ofteray le coeur de pierre hors de voftre chair,& vous donneray vn coeur de chair, & met- tray mon £fpritau milieu de vous,5C feraycjue vous cheminerez en mes c5 mandemensJ& que garderez mes iu- gemensSc les ferez. Pauidditaupiêaulme.6t. Si on
mettoit l'homme en vne balance, il fe trouueroit^lui iegier jgue la vanit* mefme,
Ictt*
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Pfal}6,
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i.%.<-;S./
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Tnt.Y}b
G.f»K.Ó.
Beu,$oJ
ïere.zl.f |
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Rpm.g.
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De la fey
grace, en laquelle nous nous tenons fermes, & nous glorifions en l'eíperá ce delagloirc de Dieu. |
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& des ceuures. Fo!.6L
doncqui font de la foy font bénis a- Uec le fidele abraham : far tous ceux «jui font des oeüures de la loy, font Dt:i3&J fouz malédiction: Car il çftefcrit,mau diet eft vnchacun,qui n'eft parmanée t ■ en toutes les choies qui font eferites auliuredelaloy,pourlesfaire. Orâ ., pialoynulneitiuitineenuefs Dieu, #■,/,,„'_ ileftmanifefte : Carleiüfteviuradi Esw,t,'b foy,& la loy n'eft poit de la foy, mais £««',18 a l'homme qui fera ces choies, viura en îcelles. Chrift no9 a rachetez de la ma- lediction de la loy, quad il a efté raid pour nous malediftio (car il eft ëferit, Cíw lu ¿ rnaudift eft quiconque pend au bois) ¿t btmtm afinque la benediction d'Abrahatfi, ce d'ifi'm- fut faicte auxgentilz par Iefus Thrift: Üion.z. a celle fin que nous receuions la pro- cbaf¡, tjui meffedel'Efpritgàrfoy. commence Item.Mais l'Efcriture a tout enclos '' W^S.
jouz peché, afin que la promefTepar *a foy de Iefus Chrift, fut donnée a ^eux qui croyent.&c. Car vous eftes tous enfans de i>ieu,par la foy qui ell en Iefus Chrift, & cela n'eft point de *°us. Gala^.d, De penitence diftin- 2 2 ¿lion |
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Row, ». f
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JTtem,elles font rompues parleur
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incrédulité, & tues demouré ferme
par foy. 8p«.i4.<i Item il dit, tout ce qui n'eft faict en foy eft peché. Item, nous fachans que l'homme
n'eft point iuftifiépar lesoeuuresde GttU. i.¿ ^a l°y?finoparlâfoyde Iefus Chrift: nousauons aulïi creu en Iefus Chrift a fin que nous fuffions iuftifiez parla foy de Chrift,& no point par les oeu |
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Row, 3. e
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uresdelaloy:pomceque mille chair
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ne fera iuftifièepar lesoeuures delà
loy. |
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Gaîa.iJ,
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Item,ie ne reiette poi n t la grace de
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Dieu.- Car fi la iu fti ce eft. parla loy,
Chrift donceft morten vain. Item il dit, vous donc ccgnoifiêz q
ceux qui font ce la foy,font eíifás d'A braham:& l'Elcriturepreuoyanrque Cala i a Dieu iuftifîe les gentilzparla foy,ade Gou'zzJ uantannôcèa Abraham,difant,tou- tes gens feront beneites en toy: Ceux ......... " " ¿one |
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De la foy
ûion.j .çha.qui le commence, totam, toute. Row i A *tem ^ ai t, & font iu fti fiez gratuite Safi.i.b mentpar fa grace, par la redemption OfeeXd quieftenlefusChrift: lequel Dieu a ô\»o.rf ordonné de töustemps propitiatoire parla foy au fangd'iceluy,pourdemô mer iaiuftice, pour la remiffion des péchez precedens. tith,ii.h item aux Hebrieux il dit, il eft im- poffible de plaire a Dieu fans foy.&c. t,Phr,i,b ItemS.Pierredit.Auquelcroyans, Act.\*i.b combien que maintenát ne le voyez, De confe vous vous efiouiiTez d'une ioye ine- cra,ép. narrable & glorifiée , r'apportansla t % 'h ^n de voftre foy, afauoir lefalutde tijZs.U vozames.&c. Etpieuquicognoift viaybapf les coeurs leur en a baille teimoigna- ufme, ge en leur donnant le S. Efprit côme Mkb.6,\b a nous, & n'a point faiit de ditTeren- ceentre nous 8ceux, purifiant leurs coeurs par foy. S.IeromeJitrSzphon.Cbapi.^.
Dit. H cercheront la iuftice, laquel- le n^eft que Ghriftfeul. Mah?,c lelus chriftiJitiFiUe aye bon cou- rage |
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& deieèmiyes. Fol.67.
eage^afoyt'aiàuuée.&c. .... ... /tem il dit. Croyez vous que ie le
puiíTefaire.'5/!z!uyrefpondirent, ouy jtí^^. ¿ Seigneur.-adonc il toucha leursyeux, difantjil vousfoit faitielon voftre foy. Item. O fille ta foy t'a guarie,vaen £•«<?. 8;g
paix. t Item, que ferons nous pour faire- Ie<?».<5.«
ioeuure de Dieu ? Ceft loeuure de •öieu que vous croyez en celuy qu'il aenuoyé. ¡- Item toutes choies font pofîî bles a Mavt.pJ
celuy qui croit. Deute.^.c Saint Paul dit, les gages dépêché Bsm,6.d
Ceft mort, & le don de Dieu ¿eft vie eternelle,par/élus Chrift noftre Seig- neur. 2tem,fitu confefTe de ta bouche le' prtM.t/N t
oeigneurielusjöc que tu croj/e en ton coeur q Dieu l'a reflufeite des morts, tu feras fauué : iaron croit de cpeùr poureftre iuftifiè, maison le confelic de bouchepourauoitlàlut. < /tem,touthommequicroitenIuy Efa,z$A
"eferapoint confus. " R.wmo,c Item c'eltdelujque vous eftes en
ï 1 Iefus |
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& Aes oeuwet. Fol.6%.
toutefois mon ame n'en iâura rien, fie reprouueray ma vie. Item tu m'as donné vie & grace,Si r0,'f|0 y,
ta viiïtationagardé mpnefprit.&ç. fie iîiç fay mefehament malheur eft fur moy,8c quand ie feroye iufte,fi ne leueray-ie pas la tefte,comme remply d'oprobre ík. voyant man-áfílíclion . Icéil dit.Qu'eft-ce de l'home qu'il Io^'6
puiiîe eftre net, & q efl: celuy qui eft nay de feme qfepufflomofti-eriufte? ,',.r~ Voyci, il ne trouue point fermeté en lesfainciz.-Et fi les Gieux ne; lont pas netz deuant luy, combien pjusiera l'homme abominable & inutile., leql s ..-••■ boit iniquité comme eaue?; Item,& commentfèruftinrqit lh£ Iob.zç.b
meauecDieu.-&com me!\t-feroi| net Im»,},* celuy qui eftnay de femme? /iày.çdit.Nousfommes tous come E/<b>.<*4.
ordiirCjôc toutes noz, iuftices font co *% les drappiaux fouillez. Item,il n'y a certes homme iufte en f '.' Z'e
terre, & qui ne peche. -^ ■■
I%e dit, adonc l'homme dira,cer- ■ V *s
tes lamparle Seigneur iuftice Se force: I4, ilz
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DeUfbj
1ère. t. â ïefusChriftylequelnous a efte Faî&de i. Cor.6. gjjpar Dieuiapience 8c iuftice,Sc fanitî iXor.io. .,faeation,5c redemptian,afin que ainli qu'ileft efcrit, celuy q fe glorifie,qu'il
, iegloïifie au'Jeigñeur. terete item /eremie die, voyci comme ont &.*-i'* l'appellera l'éternel denoftre iuftice. Act.to.g Iwm faindt Pierre dit,tous les pro- Jerc.zi.f ;phetesluy donnenttefmoignage^ue hîïch.y.d quiconquexroyra en luy, receura rû- miffion des péchez par ion nom.
Jet, 4>,e : iCçin ¡1 n'y â point d'autre nom dó Ph.z.b ne fouz je c¡ei entre jgg hommes, par 7«». 14.a jgqyçi jj nous faille eftre fauuéz. . Cala.^.a, item vous quivöulez èftreiuftifiéz i.Cor.^.d par,ia loy.voiis eftes abolis de Chrift, ¿Certes tombez de la grace.
K¡?m,.i¿,* icernvn chacuncomme Disuadid •uifé la mefurede.la foy.&c.
lob dit, combien moins luy refpó-
dray-ie,8c difpoferày-ie mes parolles Job^ti auée luy.'5Quand mefme ie feroye iu- fte fi ne refpoii<iray*ie point: ains fe<- 3 roye luplicationrversmoniuge:fi ie me veux iuftifiecjfnabouche me con- damhejra>fiie me monftre innocent» COQ
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dehfoy. Fol.69.
lions font en grand nombre.&c. ,
Item, celuy qui a fa confiance en ^W- *
mqy,heritérâ la terre & poffedera ma ean'*' iàindle montaigne. S.Paul ditj hommes frères, il vous ^a-H'f
foit notoire,que par iceluy vous eftan froncée la fè'miiuon des péchez, & de tout ce dequqy n'auez peu éftre iufti- fiez parla lqy de Mqyfe ; Quiconque Croiceitiuftifiè par luy. Item S.lean dit, nous ayons tous '"»»•«.*
receu de fa plenitude,grace pour grace / S.Paul aux Romains dit,ceux qu'il V&fj
a predeftinez,il les a auffi appeliez, & ceux qu'il a appeliez, il les a auffi iufti fiez, & ceux qu'il a iuftifiez,il les a auf fi glorifiez. Que dirons nous donc a ces chofesifi Dieu eft pour nous, qui fera contre nous.'5 ' jfl ditencor,<jui produira accufati-
°n contre les éleus de Dieu? Dieu eft <e!uy qui iuftifie, Qui fera celuyqui c°ndamnera;;> Chrift eft celuy qui eft d r ?^OFt,8c qui plus eft qui eft relTufcite, ° * ■ ^equelaulfi«ft a là dexue de Dieu, & faift requsfte pour nous. /y Da-
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Delaiuftifîcdtion
Ifa.lfJ \\z viendront aluy, & feront confon-
$aruc,i,c ¿uz tous ceux qui fe defpitent contre
luj.Toute la femence d'îfrael feraiufti fiée au Seigneur 8c ('y glorifiera. 3 Encorditiij'e Seigneureftmo ad- Efk.'fO.c,'iuteur,pourtátnefuis-iepas confus,
•pourtaîvt aj-ië mis ma face comme la -pierre bife; & fay bien que ie ne feray pas confus, ceîuyqui meiuftifieeit -pres, qui debattra contre mqy? Efa.ft.d, : De rechef il dit.Et mon iufteierui-
teur rendra plufieurs iuftes par fa fci- %nce,& liiy mefme chargera leurs ini- quitez.&c. Titt.i.h S.Paul dit. Afin que nous eftans iu
ftifiez p fagracej foyons héritiers ■fé'15 i.}z/' .'<!. j'efperanée de la vie éternelle.
r«-i.-ï;g- v Ieremiedky&Casdit,Iefuisinno-
cent:cert69?fà fureur fe deftou-rnera de 'mqy. Vojéiî'eprocederay contre toy en iugeméc.'de ce que tu as dit, ie n'ay pas peché.- Quetracaflês tu tac en cha géant ta vqye? lere.i^.h. Item,fi no'r iniquitèz rèfpöndent
'E\tc,zo g -contre nous Seigneur, Seigneur fais &>¡6,c |e acaufe(je j;0n nom, car nozrebel-
lions |
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De U iujlification
FM14J. Z>auid prie, O Seigneur n'entre
point en iugement contre ton ferui-
te.ur,Car deuanttoy,homme qui viue
neferatrouuèiufte.
Pro.tf. Salomon dit auffi,U îufte chetiêpc
fois le iour.
P/àJ, 130, ' Dauid dit. O Seigneur Dieu fi tu prens garde aux iniquitez, qui eft-ce qui fubfiftcra?Mais ifj/ a pardon vers tqy,afin que tu fois aaint. DelaLoy.
uTttfi.ih S, PauIdit,lalojyn'çftpas,rnife
pour les iuftes,maispour4es iniuftes.
>AuguJlin au liure du frariè arbi- tre çr de grace. Chapi. 6. Dieu com Cil? Les'Pciagiens f'eftimçc, fauoir mande ce grar>de cbofe,quand ile-difentje Seis que mus ncur ne commanderoitffts -, ce qu'il uepouuos fauroitque l'hóme 11e pourroit faire. fain,itfin Qui eft celuy qui ignore cçftechofe î5 Auenout Mais pourtant il commande aucunes ¡acbom ce choies que nous ne pouuonsfaire,â- 4"'™"' finque nous cognoiiïbns ce que nouf ¿mander lujdeuons demander : &, c'eft la fo> ' laquelle en priât impetre ce que la lo> com-
|
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De la toy. F0I.70I
Commande. Finalement celuy quia Ecdt,f,d
«it,fi tu veux tu garderas les côman- demensj & au pialme. 141. Jeigneur fnetzgardea ma bouche. &c. C'eft vn chofe certaine que nous gardons les commandemens fi nous voulons; Mais pour-ce;que la volonté eftpre- paréeduSeigneurjilluv fautdeman- Mott%. der le vouloir qui íufñie pour faire vo »ontairement, il eft certain que nous "Voulons quand nous auons la volon- té : Mais c'eft liiy qui faicï que nous voulons le bien, duquel il eft dit, les pas de l'höme font drefiez parle Seig neur,&ceftu;y-lavoudraiesvoyesdu Prt quel eft dk:G eft Dieu qui faitenno» ' .' \ le vouloir & le parfaire. /Ieftcer*- pf^'t tain que nous le faifons quand nous u'Z °>K J» c -r 1 1 -1 1 ■ <--" vertu* '<= raiions en donnant la vertu de tref maye Vftaî
pandeeficaifcalavolontejlequelditL lonte,afm
fe ferav que vous cheminerez en mes que 'nous 'Unifications, & que vous garderez faàous nies iugemens & les ferez, ji ceau'il çg AnguftinfurkPfal.iu , 1 mmK
^it, Sans la grace de Dieu,iansl'a* lîîour d'Eterrutèda loy ¡k les coman- de- |
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De la fcy
Sans la démens de Dieu font en grand charge grace de ^ & importable. PMs ce Aug.desparolies detApoJire au.é.femS mmdmts £)it.Q mort ou eft ta vidoirer'mort etmpírt 0Ueft t0n aiguilloií,Smais laiguilló de
'frffo " ' la mort c'eftpeché,8c la lqy eft la ver- tu v., peche; Carparla défonce eft le t.Cor,iyg peché augmente & non pas eftainâ, la loy a donné puiflance au peché, en commandant feulement parla lettre & non pas en fubuenant par l'Elp-rit Lalostlî Carlalojcommandoit &n'ac5plU- fbiilé par ^olt ?olt P0U»Çe que la chair refiftoit la chair, inuinciblement la ou il n'y auoit poit degrace,& Ialoyeftoitafoyblié parla chair,pour-ce q la loy eftfpirituelle, mais ie fuis charnel. Gomment donc »..._, m'ayderoit la loy en commádant par la lettre, laquelle ne donne nen par l'Efpritfelle eftoitafoyblie par la chair Qu'eft-cequeDieua faicY veu que c'e ftoit chofe ¡npoflible a la loy, & qu'el le eftoit afoyblie park chaire Dieu a enuoyèibnfilz,paurquoy eftoit la loy aföyblie, & pourquoy eftoit cela im- poliiEle a la loy? eÛe eftoit afoyblie p la
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T>eUFoy. FoLjl
«chair. Qu'eft-cedoncqueDieu'a
^iftjil a enuqyè la chair cotre la chair: Car il a occy le peché de la chair, &a Dkuaea deliurélafubftancedelachair. Dieu mytla aenuoyéfonfïizeniaiïmilitude delà chair cou chairdepechè:Ouyvraymétenchair trela mais non pasen chair de peché. Ce f hair, afin donequi eftoit impoffiblealaloyla- fjf'e%¡ Quelle faifoitpreuaricationpourceq n, Vet *apenfée conuaincue, n'auoit point cj}a^ encor cerché le fauueur, enquoyelle 'ftoitafbiblie parlachair.Dieuaen- Nouç. uoye fon fj[z en ia fimilitude de la c<Uir dépêché, & a condamné le pe- Exo.tf.t ché en la chair . Comment donc Lesfacrifi Q'yauoit-iî point de peché , fi lepe- "'«"'<* f hé a condamné le peché í» ^ f?}ef *-5 ¿àcrifice pour le peché eftoit en Z^_f*
la loy appelle peché, la loy rememore {¡¡¿¡fi Celte choie fouuent, non pas vne lois eft (m L 011 deux mais tresfouuent. Les facrifi ché, & ci Ces pour les pochez eftoyen t appeliez ment on Pechezjtelpechèeftoit Cnrift,¿arque doit enttn dirons nous,auQitil quelque peché? ¿r' 1u"d Non nô i{ n'auoit pas de peché, mais '■° ?/M «eftoitlepechéjileftoitfdis-ie^lepe- fccb<* ché
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Dek lay. F0L71.
Item, La loy eft noftre pedagogue Gak. j.<f
pourveniraChrift,afinque no'foy- &«•»<>♦* ons iuftifiez par foy . Mais quand la foy eft venue, nous nc ibmmes plus; fouz pedagogue. Item vous qui voulez eftre iuftifiez Gala,'?.*
parla loy,vous eftes abolis de Chrift, & eftes tombez de la grace. Item, le dy maintenant, quant au GaU,i¡.c+
lament qui parauant a efté confir- me de Dieu en Chrift, que la loy qui cft venue quatre cens & trente ans a- >tes,ne le peut enfraindre,pourabolit a promefie. Car fi l'heritaige eft de la 0y,il n'eft plus parla promeflè. Mais £>ieul'a donné a Abraham par pro- meflè. 7té,qu'en la loy nul n'eftiuftifié en Gtta.^.hr
üersDieu,ileft manifefte:Carleiuft« ;"*■*£
viuradefoy. Rsm^b
¿ fit la loy n'eft point de la foy: mais ^^
f "Omme qui fera ces choies viura en J
icelles.
•ftem tous ceux qui font des oeu- teui.tti*
lires de la loy,font fouz malediction. Cala.+.b. Car il eft «fait. Maudiâ cft vn chacú, qui
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De la loy
ché felonI'intelligence,pour-cequ'il
eftoit Ie iacrifîce pour les péchez.
•Rp>»,8,¡?, S. Paul dit. Carcequieftimr>offii
ble a Ia loy entant qu'elle eftoit röyble
Not«¿. en la chair,Dieu l'a faifl ayant enuoyè
Jijigchrijl ion filzenla fimiiitude delà chair de
a prin no* peché,& de peché a condamne lé pe-
freproire cj1¿ cn ia chair,afin que la nidification
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chair de ^ ¿„ ja ^ ^ accomplie en no»} qUj ng
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e
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fihe. lonV Efym.
i IeiusChnit eft venu pour rache-
a-a,4' terceux qUj eftoyent fouz la loy>a cel-
le fin que nous receuflîons l'adoption Rom 10 a ^es enrans"
Item Iefus ¿Thrift eft la fin de la loy
en iuftice,a tous croyans.
Rohuo,* jcem ne COgnoji)"ans pomt la iufti- ce de Dieu,&vouláseftablir leur pro-
pre iuftice, ilz n'ont point eftè fubieti ala Iuftice de Dieu . G«k.¡,¿, item,1a loy donc eft-elle contre le» promeflês de Dieu?Ainfi n'aduienne.* Car fi la loy eft donnée pour pouuoif viuifier,vrayment la iuftice feroit de la loj. Item,
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De la lay. í'ol-71-
que le forfaicr. abondait. K,om.<¡t J,
le ne cognoiiToye pas concupilcen Rçma.j.b
ce fi lalov n'euft dit,tu ne conuoiteras point. /tem, nous iàuons bien que la loy elc
ipirituelle,mais ie fuis charnel vendu lourpeché.Hebr.t2.f.t.Tini.t.b.a£te. •5'.b,t.Cor.t5r.g.Rom.7.a.b,c.8.a.& $> c.2. Cor.7.b. Augufîin au liure. 9 .des conféri-
ons. Cbapi.iç. Dit,Malheura la vie des hommes tant ¡bit ellelouèe que i'on voudra, iî la mifericorde de Dieu d'elle retirée tu là veux examiner ou difeuter. Augufîin au liure premier des re~ tractions. Cbapi.iy.
Dit. Tous les commandemens de - C(¡m\ Dr r - r . „ Mándeme:
ieu lont reputezpour eitre faiftz,
donné. ^ni a Augufîin au liure de l'Efprit & ¡¡¡un 'ejî
de la letre. Chapitre.3 6. fo0_ 0 Dit. Ce premier commandement #£'êgS? -
dç iuftice,par lequel nous eft coman- dé d'aimer Dieu de tout noftre coeur, K de
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Delafoy.
qui n'eft permanent en toutes les cho
les qui fout eicrites au liure de la ioy»
pou ries foire.
lac,z,b S.Zaques dit, qui aura gardé tout* la loy & aura offènfé en vn poincl:: U
fera coupable de tout.
a.Row.S. Salomon dit que le iufte chet fepC Pfo,2x. c0\s [e jour ? S.Paul propoiant la iïmilkude de
Galana l'enfant héritier, & l'alegoriedes en- fans de Sara, & Agar monftre que la a loyacefle. J*P LaccorapIiiremcnt.de la loy c'eft di Bom'.n.c leâion entiers le prochain. S. Paul dit, mettant a néant la ioy
EphuxÀ des commandemens. qui cftoyent en decretz, afin qu'il conftituaftles deux en foy mefme:pouren faire vn home nouueau, faifantpaix. Co/oH î.c Item » Chrift a effacé l'obligation 8$m, 7 A qui eftoit contre nous en décrets, la- quelle nous eftoit contraire & l'aol- têe du milieu,8c l'a fichée en la croix» Rfwr. j.r, Item, par la loy eft la cognoiuance |
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,G**r,3. /tem,Ialoy eft furuçnue afinqus
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Vela ley.
Aimtr de toute noftre ame & peniee, auql
Dieu úe efc fujuant lautrc,qui zit d'ajmer no-
toUte not ftre procnajn en ce¡¿e vie,alois l'accS*
/ lecccur, p]¡rons nous qUand nous te vorirons
2 tS-fa tace a tace. Mais pourtant nous eít-il
come nous commandé en ce monde,ah"n que toy
pielme ,r.e onsadmoneftez de ce que no'deuôs
/acompte demander par toy, (puis après ildit.J
tapasen Etpar cecy autant queie peuxveoir,
ujltvic. celuy proffite en cefte vie beaucoup
en laiuftice qui doiteftre parachevée
quien profitât cognoift combien il
eft Ioing de la perfeftion de iufticc.
Ambroffefur le.^.Chapitre daKcmains.
No/fj. Dit.Celuy qui croit en Chrift, ob~
feruelalqy.
"Mat.tî.d Item la fimilitude du crediteur, le llefinde: père de famille voulut auoir côte a fes cth.y au: deuoitdix mille talens & n'auoitde "" -, quq};p2>'ei")&:ce pendant vouloitef- Im^aufft' trcP^'ie-^c'
D'uudL Sainft Paule dit, no' fommes deb-
mande ù teurs,non point a la chair, pour viurc que nom fel on la chair. wfomns, ïtem,vous n'auez point receu l'ef- prit
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Delaloy. Fol.74..
prît de iêruitude,poureftre encore en Rs?m» 8.c
crainte.-mais vousauez receu l'Eiprit d'adoption par lequel nous crions, Abba,Pere. Saint /ean dit. Crainte n'eft point ultm,^
en charité, mais parfaiûe charité met hors la crainte;car crainte a peine, or qui craintjil n'eft poit parfaiâ en cha- rité.Nous l'aimons donc, d'autát que luy premier nous a aymez. Auguflin au Hure du franc arbitre
& de grace. Chapi.\<).
lean dit.Dieu eft charité, Et les Pela giens auffi difentqu'ilz ont Dieu,norç Les p(jaf pas deDieu.-mais d'eux mefmes,8c l'a guns dh ou ilz coreflène que la loy nous eft do ¡eut qu'il née de Dieu, ilz veulent auoir la cha- ont U cha rite d'eux mefmes, & n'eicoutent pas ñtí deux l'Apoftre difanr.la feience enfle mais welmes- charité édifié. Auffi l'Elcriture dit,que l«Cör'8 Vraye foy & la faííte doctrine fot tou tes deux de Dieu.Car il eft efcritde fa face procede feience & entendement, ôi eu eferit auffi charité eft de Dieu. t,han.+t Auguflin au Hure de l'expofition AttX Gala.}. K'z Dit
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Delà loy
Gah,i,h Dit,LaloyrTeftpas delafoy,mais
l'homme qui fera ces chofes viura eu
Leui.iS.a icelles,ll ne die pas celuyqui ¡"era la loy
t^i, 20. vjura en icelle:tellemenc q tu emende
5 OT'10' que la loy foit mifeen ce paífage pour
les oeuures melmes.Maix ceux qui vi
uoyent en fes oeuures icy craignoiét,
qf'ilzne les euíTcnt íaiítesilzcuííent
eftè lapidez,ou crucifiéz,ou fouffeit ql
que autre peine, Parquoy il dit celuy
qui fera ces chofes viura en icel!es,ceft
a dire,il aura le loyer,afin de n'eftre pu
ni de telle mort.
. S.BemardJ'ur les Cantiques au-
jo.fermon. Dieu fa Dit.Celuy qui a comandé les com wit tun manc|ernés, n'a pas ignoré que le faix i"'' -y du commandement excede les forces f ne ce des hommes: mais par-ce meime a îu /mil com
gé qu'il eft vtille de les admonefter
tnanàott. qu'ilz ne font pas fuffifans, & qu'ilz
cognoiffent plainemct a quelle fin de "Nott-{ lié iuftice il fefaudroit efforcer de toutes pkuaco- fesvertuSjdoncen commandantcho 7imde plus fes imponibles, Dieu n'a pas faidles qutnepw hommes preuajricateurs ; Maisle9 a faiifc
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Ve la loy. T0I.75.
faift humbles, afin que toute bouche cms faire
foit fermeé,& que toutle monde foit afinJe . rendufubieta Dieu. Car nulle chair ¡¡^¡J"" neferaiuftifiéedeuantluy parlesoéu 3um "*• üres de la loy : ainfî quand, nous auôs receu le commandement, & que no' tentons noftre défaut, nous crions au ciel, & Dieu a mercy de nous ; & fá- 7J"t^ Vous en ce temps la, qu'il nous a fau- t*Im*1- üé,non point par les oeuures de iufti- ces que nous ayons faiftes, mais par iàmiièricorde. Augujlm au liure.z.contyetaduer
faire de la loy,& des Prophe- " .t¿¿ tes.Cbapi.f. DitJleftoit certes befbing, que ia llejîoît
loy fütimpoféeen l'ancien teftáraét bon que ta aux orgueilleux, & a ceux qui fe con- kyfut 'm fioyent en la vertu de leur volonté.la- P°feeP0Ur quelle loy ne donnait pas la iuftice, l{,oySml mais qui la commandait.'& que ainfî i_a¡0y ne Ceuxeftás enueloppezpar la mort de ¿ennepoit Preuarication.jilseufrentleurrefugea h iuftice, y grace,laquelle feulement ne coman **e pas, mais auffi ayde¿ Puis après il dit. Les blafphema-
í K 5 tcurs |
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"DeUtoy. Fal.76.
doit. Dieu voulant dompter leur or- Ejco.zo.iî
gneil dona la loy. Comme f'il eut dit, L™ui6.a voyci accompIiiTez,afin que vous n'e- Dtuu-'i>* ftimezpas eftre fansceluy qui com- lean,iJ> mande:vous n'eftes pas fans coman- deur,mais il n'y a nul accomplilfeur. Augujlin au liare de l'E [prit & de
la lettre. Cbapt.14.. Dit. Saind Paul n'appelle-ilpas Lalcy
Cede loy efcrite en fes deu* tablesjet- far %ttf* tres tuâtes? Quand il dicLa lettre tue, lc mus m parle-il feulement de la loy de circón *?""?',i. c'ion, ¡Se des autres lacrernensana- ru-,ta¡ia ens 5c "défia abolis.*3 Commentl'efti- i^des marions nous ainfi, veu qu'il eft mis ¿eux tas en celteloy,tu.ne conuóytèxas poind bks}& par lequel cömmandementfcombien non pas • qu'il foit faina & iufte & bon) Il dit lah «r* que le peehé l'a deceu> & p cela occy : mm"a^e♦ &_qu'eit-ce la lettre tue & l'Efprit vi- J^'^ Uifie,fin5quelaloynepeutiuftifier.'s "' '*-* Scc.Tontoft après il dit, ces neufco- öiandemens f ilz font bien gardez co- rne il font eferis, il faut eftimerqu'il n'apptiennét pas a la loy des oeuures, par laquelle nul n'eft iuftifie,mais a.Ia, K 4 loy |
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ïïelaloy
Ñon him teurSjdes parolles diuines, eftiment q laloy a eftè mauuaife laquelle a eftè donnée par Moyfe, pour-ce qu'elle a efté appellee I'adminiftration de Ia fnort,figurèeen lettres de pierresrfans regarder qu'il eft dit,pour ceux qui e- ftimqyentque la loyeftoit fufnlancc léante- a leur franc arbitxê. &c- • Item la loy eft donnée par Moyíe>
mais grace & vérité eft faifte parle- fus Chrift. Item, Moyiè ne vous a il pas don-
1eaH,y.c, n(.ia.[0y^scnu[¿c vous nel'accom- plit.-3 %Atigufîinfur S.Jean au.$.trai£ii.
Chapitre.u lahy Dit.Laloyfut donnée par Moyfe paie fort qUj jes teno¡t coupables : Car que dit "milieux L'Âpoftre?La loy eft entrée, afin que poura 'le peché abonde. Cecypoifeauxor- /¡u'elle eft gueilleux,a fauoir,ce qu'il dit,afin que donnée a- peché abonde: iarilz attribuoyent fn quek beaucoup a eux mefmes, & affignoi- pechéa- ent beaucoup a leurs forces. Et fins vmdc, pouuoient accomplir la iuftice, fi ce- tuyqtti l'auoit commandé ne les ay- ^ dote |
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De ía toy
Note lien loy de la foy,par laquelle le iüfte vit.
Qui auravne opinion fi abiurdeque.
d'eftimer que i'adminiftration de la
mort figurée es tables de pierre,ne foit
pas dite de tous les dix com mande-
mens3mais feulement d'un lequel ap"
parti ent au Sabath ? ou mettrons no*
„__ doncce paiïàge.laloy engendre ire?&
Row, 4, c . .. r
jy _ ¿ la ou any a pas de loy aulli ny ail
pas de preuaricatio: & le peché a eftè au mode iufq'ua la loy,& le pechén'e ftoit pas imputé quad il n'y auoit pas deloy.&c. Lifez le chapitre tout au lôg.Lilezaufi le melme liure Cha.jt, |
"Du purgatoire. Foï.yy.
S.Paul dit. ParIefus Chriftnous Ephe.uh
auons redemption parle fangd'ice- i-^.i'g iuy3afauoirremiffi5 des péchez felon les richefles de fa grace. Item aux Colof.t.b.c nous auons M*'*u*
deliuranceparfon-fang,afauoirremif ^''l'f lîon des péchez: 8c il a recôciliez a foy ^ i6* toutes choiès,appaifant par le fang de ^¡¡c 2'2g la croix d'iceluy, par iceluy mefme les choies qui font tant en terre qu'aux cieux. ifaindt Pierre dit, façhans que vous p. ¿
auezefté rachetez de voftre vaine con j^ 'J «erfation; qui vous auoit efté enfeig- itaniUd née de voz peres, non point par cho- Heb. 10. e le corruptible comme par or ou par &,p.g argent, Mais parle fang précieux de Chrift, corne d'un agneau fanslouil lure & fans tache. Saint lean dit.Et le fang de fon filz t,ïian,t*
Iefus Chrift nous nettoyé de tous j.o,+,¿ Péchez. i.Pier.zJ Item en fon Apocalypfe il dit, Ce- Ap0^ xy
l^y qui nous aaymé, & nous a laué fy^^Jt de noz péchez par le fang d'iceluy. léanla ' L'Apoftrc aux Hebrieux dit. Si le
K 5 fang |
|||||||||
Du Purgatoire.
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Il eft elcrit aux Hebi ieux.t.a. leql
Hdre.i a, filzeftantlafplendeur delà gloire de
. — Dieu & la propre image delà fubftá-
J.UJ, cf- ga ce d'ïccluyj&. qui maintiéttoutes cho
"* fes par fa parolle vertueufe,ayant fai£t
::zr-:r »«y-^ 1*?™*™ & *«
tútuffi**»' -<>±>; pechez,i'eftaffisaladextre delama-
in S"- a<n'. ^"-jefiç ¿s lieux hauts.
i>'i$¿titü( mu»''-' Saint
twutf/'imy ifiif- ^uoHi'im ./wil' il' <Ce ¡ff*
¿'((film iit¿rí("i', taCt ¡'i 'f't iffe (iufíí'tí''- /<<v. -Jfœc ¡fíe, |
||||||||||
Du Purgatoire*
fang des taureaux & des boucs &1* cendre de la genifle efpandue,fanfti- fîe les fouillez pour la purification de la chair.Côbien plus le fang de Chriil qui par l'Efprit eternel f eft offert a Dieu ibymel'me fans reprehenfion, netroyera il voftre confeience des ©eu ures mortes pour feruirau Dieu viuâe Efaie diten la perfonne de Dieu,
e'eftmoyc'eftmoyqui efface tes pé- chez poui l'amour de moy. Saine!; Paul dit. Certes i'éftimeq
les fouffrances delà vie prelente5n9 font pas dignes de la gloire a venirda- quelle fera reuelée en nous. Item il dit a Tite. Quand la bénig-
nité^ l'amour que Dieu noftrefau- ueür a enuers les hommes eftappa- rue,il nous a fauuez, no point par les ocuures leiquelles font en iuftice,que nous euffions faiftes , mais felon fa mifeiicorde, par le lauement de la re- generation,8c renouellement du faift Efprit. Efaie dit.Venez maintenant fdit le
Seieneur)ôc entrons en caufe.. Quad ° voz
|
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Du purgatoire. Tol.7%.
voz péchez feroyét rouges comme la Efay.t.e
graine fi feront ilz blanchis comme E^.»3» *a neige, & quand ilz feroyentrou- &*b ges comme le vermillon, fi ieront ilz bianez comme la laine. SaindtPierre'ditj&n'ariê faiftde Añ^'b
différence entre nous & eux, purifiât leur coeur par foy. R Sai M Paul dit. II n'ya nulle con- ^™;
demnationa ceux qui font en Iefus Uolt aller thrift. ; en purgea Iefus Chrift dit.£n vérité en veri- toyre
tèie vousdis quioyt maparolle, & fameftre c<"oitaceluyquim'aenuoyé,ilalavie cmítt»inc\ * nielle, & ne vient point en con- Iem^'e 1 inaiiûjMaisileftpaifédelamort *??' |
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Hebr.vJ
Apoca.<¡,
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Rp«,8. «'♦
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Titt-l. b,
A3- lo.g eir.«?.e nutÇauf
tte\ par le lauement de la rege- neration, tsrnon farîefett ¿t purgas ebe. |
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&
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ne.
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I ^3
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Maib,i$.
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us dit. Qui croira 8c fera baptifé
il fera fauué. kem,entrez par la porte eftroite. Urfya
Car c^eft la porte large &C fpatieufe que ¿eux jpi maine a perdition, & grand nom voy«. »re y a qui entrent par icelie. Matb,j.b OBIECTION
Sois bien-toft d'accord auectô ad- M/ybjJ Merfe partie ? quand tu es auec luyen ÍMÍt».g la
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Du Purgatoire» Fol.7$.
elle eft vierge.
_/tem il eft dit fiedz toy a ma dextre, A&> 2.<V
iufqu'a-ce quei'aye mis tes ennemis ^.M'k» fouztespiedz. OBIECTION. Heb>W- Il eft dit en S. Matheu: Quicôque
dira parolle contre lefilz de l'homme Matb.iz, illuyferapardôné:maisquiaurablaf phemé contre le fainö Efprit, il n'au- ra point de remifiïon en cefte vie n'y enlautre. Chrifoftome au.t2.de S. Mathieu, Mar.$J
Homelie.z^.l'expofe ainfi : puis que ce peché ne vous eft pas véniel, vous en feres griefuementpunys8c en cefte vie & en l'autre. Saint! Augufîinjur le liure de Ge
nefet liure.xo. |
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Du Purgatoire.
Ia voye, afin qu'il ne te liure au 7uge, & que le 7uge ne te baille au fergéant, & que tu foismisenprifon.: ietedy que de la tu ne partiras,iufq'ua ce que- tu auras payé la dernière maille. RESPONCE.
Sain£t Ambïolü dit, fur ces parolles. de .Î.Ma£hieu,quand tu iras au Magi- ftrat&c.ChriibftomefurS. Mathieu 5.Homelie.to.l'expofe de la reconcili ation, &TheophilacT:efurlc mefme paffage en dit autant:Pareillement S. Hilaire l'entent ainfi en fes Canons. OBIECTION. 7e te ¿y en vérité que tu ne fortiras de la,iufques a ce que tu auras payé la dernière maille. RESPONCE.
Au premier de S. Mathieu ileft dit '»*•'* que Iofeph n'auoit point cognu fa fe- me iufq'ua ce qu'elle enfanta fonfilz premier nay. SaintAueuftin expofe ce paffage p
le Corbeau de Noé. Et dit que iamais le Corbeau ne retourna, auffi iamais Iofeph ne cognut la vierge Marie, cac elle
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Il Vaut
mieux |
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"es. le ne doute point qu'il ne raille ¿mer ¿t%
entendre, que ce riche foit en l'ardeur cbofesfet despeines.Etcepoure Lazare enre- crems.qm fraichiflêmcnt de ioje.&c farkr âa Leliure de Sapience dit, fileiufte incertamu
eft furprins de la mort, ilfera en refri- Saï''*>c> gère. Au
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Vu Purgatoire. Fol.îo;
pointd'efperance. Car fi nous crqy- nullement
o us que Iefus Í hrift eft mort & relTu tio" dtfiar fcité.-pareillement auffi ceux qui dor- Zat0lrt> mentpar Iefus Chrift,Dieu les aflem- bleraaueciceluy. Auguflm au Hure de la cité de Dieu
hur&.Xi.Cbipitre.t). Lésantes
Dit.Les ames des bons feparée des des boas
<orps,font a repos, 8c n'en faut nulles font a te? nientdouter.-Mais celles desmefchás f>s,apres font punies:iufques a ce que les corps cePe V!ei de celles-Iarefluiciteronta la vie eter- & ctl!" nelle, & de celler-cy a la mort éternel- ^™[* le,qui eft appellee fa mort féconde. c'^ en Irenèeenditautant, efcriuantcon
tre l'aduerfaire l'heritique Valentin. Augufiin contre lei Pelagienst
Uurcf, Dit.Qu'il n^a que deux voyes, a-
fcauoir vne de damnation, 5c vne de kluation. Augufiin en fon Enchiridion.
Cbapitre.\o%. Oit.Le temps donc qui eft entre la Leglof* a
"lort de l'homme Se la refurre¿r.ion leur Grau «erniere,les ames font receues en des #««» recep-
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||||||||||||
Du Purgatoire.
Au mefme il dit. Les ames des iu-
ftes font en la main de Dieu : & nul tourment ne les touchera. Il a femblè aux yeux des folz, qu'ilz mouroyent: Ieuriiïue a efté eftimèe angohTeufe,8£ aiemblé a leur depart d'auec nous, qu'ilz eftoyentperdus , maisilz Tont en paix. Noftre Seigneur dit a la femmeraye
b5 courage ta toy ta guérie,-, a en paix iefus Chriftdkaubrigand,tu fe-
ras au iourduv en paradis auec mqy. Salomon dit que l'homme après ia mort f en va en la maifon d'eter- nitè. Item que le corps S'en retourne en terre,d ot il eft prins, Sc I' efprit fea va a Dieu qui l'a donné. Dauiddit, ne mettez pas voftre fi-
ance aux hommeSjCar l'efprit de l'ho- me Pen va,&C l'en retourne en fa terre & en fer iours la,perilTent les cogitati ons des hommes. Sûa€t Paul dit. Mes frères ie ne
veux pasque vous ignoriez de ceux qui font endormis, afin que ne foyez contriftez, cómeles autrescjuin'ont point
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Saph{.à
Vtu, 33.4 |
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Ltfc.8,g,
Lucztf. Ecck, iz. |
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Pfat. J45-.
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||||||||||||
ou pays,
\.Thef>a.d
S.Paul en parlant des trejpaj 'fit, ne fait |
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Du Purgatoire.
farolles, receptacles lècretz,ainfi qu'une chacu
m dit aui nceftdigne,oudereposoudemifere, tam. felon ce qu'elle a delîerui quand elle vi Nû,fv uoitenlachair. Augujlin de la cité de Dieujmrc
10. Chapitre.,24,. ñmU Dir' pailant a Po'"Phiie Platoni-
«¿Stole 1"* Su'ü a'â Poit c0§llu Ieíus Chrift
' eftre le commencement,par l'incarna- tion duquel nous fommes purgez.
1 r. ,rU;a Au rr.efme liure.chapitre.ii.dere- a prim chetudit , on a donc la victoire, au chair bu- nornd'iceluyquiaprins chairhumai înAwt.au ne,& a vefeu lans peché:afin que luy nom du eftant le preftre & le facrifíce,fut faicí quel nous ¡a remffion des pechéz: C'en adire.par a$ionsvk( le médiateur de Dieu Se des homes, 1 oir*2■ l'home Ielus Chrift,par lequel la pur- "°* ' gation de noz péchez eft faicle, & fo ' Tim 2-í> me3 ï'aP°>ntèz auec Dieu: Car les hó- ¿H hom* mesne font feparez de Dieu que par mane peché: defquelz la purgation ne ie font few faiit pas en noftre vie par noftre ver- rt^dedieu tu,mais par mifericorde diuine, par la que par fi clémence d'iceluj, non point par 110- chtK> ftre piHÍÍance,cariceile vertu auffi qui eft
|
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Du purgatoire. Fol.%%,
sftappellée noftre, quelle quelle foit, *>ous eft otroyée par fa bonté. Lifez Lactance Firmian,au Irure.ii.
chapi.^.de les diuines inftitutionSjCÔ tre les gentilz & idolatres.-difant qu'il n'ya que deux voyes, l'une de vertu, 'autre de peché qui meine auxenfers. Augujlin au hure de ¿a Trinité, - - liure.^.Chapi.x^. ; ■>
Dit.Pârlà mort, c'eft a dire, parva
feul & trefuray facrifîce, qui a efté of- fert pour nous,/! a purgé, & aboly 6c efteint,tout ce qu'il y atioit de çoulpes pour lefquelles les principautez 8C puiffances nous detenoyent, pouref- tre punis: & nous a appeliez par fa re- lurreftion a vie nouuelle, nous qui io ïLtnifi mes predeftiriez:il a iuftifié les appel- iez, & a glorifié les iuftifiez. Augujlin en fon Enchiridion a Laurefts.Chapi.66. _ Dit.Aucuns croyent que ceux auf- » qui n'ont pas abandonné le nom de ^hriftjck qui ont efté bâptilez en fou ^gUfe,& n'ont point efté coupez d'i- Eelle par aucun ichifme, n'y herefieâ, L que.
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Da Purgatoire
Ceux qui qtfen quelques péchez qu'il? ayent cioyet que Vefcuz,lefquelzilz n'auront effacezp Us pechen pertite'nce, n'y rachetez par aumofne,
font pun l. J e , r. ï Par le ainsaurontPe"euereen iceuxconti-
feu font nuellement iufqu'au dernier iour de grandemét cc&e vic,feront lauuez par le feu.-com ¿eceuç & bien que felon la grandeur de leurs pe «b ufa car chez & maisfais ce feu fera diuturnel, Ufcripture non pas éternel : mais il me femble q ¿ktoutau ceux qyi croyent cecy, & toutefois trtmnt. font: catholiques,fontdeceuz par vne beneuolence humaine: Car l'Efcri tu- re diuine,fi on f en enquiert, refpond autrechofe. ■Sttinft Hierojmefttr le prophete
Quid* , lfaie.tbapitre.6'}. cbtcrm la Dit. Celuy qui ¡l'aura obtenu par-
retmficn ¿on ¿c fes pechez ce-pendantqu'il vit des pec'n\ en tecorpg- ^ pen ççyaajn£ jgp^t-i 7ne raVy'a ác cefte vie'i] Pcrit a Dieu,& biffe d'C
pas en lau ft' e,combien qu'il fufeite a fcy en m. Peines-
Anguflmefirutcnta MacccknittS^
Il n'y* Epijîre.^.' ■-'
pom; d'au Dh.ll n'ya point d'autre lieu pour
tte lieu corriger les moeurs qu'en cefte vie,cac après
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Du Purgatoire. Fol.îi.
après cefte vie vn chacun aura ce qu'il
aura icy acquis. Il dit encor,En ce fiecle la miferfcor
de de Dieu fubuient a ceux qui font penitence,mais aux fiecles a venir, pe nitence ne profite point,ains no" fau- dra rendre raifon de noftre oeuure: Liberté de penitence nous eft feule- ment dônée en cefte vie:aprés la mort Ü n'ya point de licence de corre&ion, maintenant eft le temps de mifericor de,apresièra le temps de iugement. Augufnr.iur fainUlean au traitè.n. Z)icencor,expeiantIes parollcsde Chrift, celuy qui ne croit point eft de- lia iugê.-Item le iugement n'eftpas en tore apparu, mais le iugeméteft deiîa faicl. Et le Seigneur cognoit ceux qui font Mens : Il cognoit ceux qui demeu íent,attendans la corone, 5c ceux qui demeurent attendans la flamme. S.Chrifoftorneenlapredication.2.
du Lazare dit,aprefte les oeuurejpour *iflue, & te prepare a la voje: E t fi tu as rauy quelque chofe a quelcun rend fe> fais en reltitution, & ày auec Za,- L i chée |
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pour con î
ger les moeurs qu'en cet ¡le V/V. |
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Penitence
n'a lieu fin on en ct/ît Vie. |
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Le ivge*
ment tjl defiafaiB mais il nejlpasen cor aparu 2,Tim.z> |
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Luc,i9.b
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Du "Purgatoire*
chée , fi L'ay rauy quelque chofèiele rendz quatre fois au double : Et fi tu es ennemy de quelcu'n, reconcile toy auant que tu viéneau iugement: paje icy toutes chofer, afin q fans trouble ou moleftation tu puifle veoirce iuge ment : tout le temps que nous Jom- mes icy,nous auons tretbelle & reluy fan te eiperance:Mais quand nous fe- rons decedèz & trefpaiïez, nous ne nous pourrons plus repentir, ne faire penïtence,ou Iauer & ncttojer les pé- chez commis.Puis apiciiiait, certes qui en celte vieprelènte n'aura IaueZ fes péchez, en l'autre vie ne trouuera quelque confolation. Satnii Cyprian contre Demetria»
au premier traité. Dit.Croyez & fi viuez,& vous qui
nous perfecutez pour vn temps,foyez joyeux aue^; nou/ eternellemêt. Quâd •On fera party d'icy, il nj aura plus de liçu de penitence, ne plus d'efFecTrde fatisfaûion : /cyeft la vie perdue ou gaignèejicyeftconquefté lefaluteter ne!, paria veneration de Dieu & par le
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Du Purgatoire. JF0/.83»
le friiíñ de la fqy: & tandis qu'on de-
meure en cefte vie, nulle penitence ïi'eft trop rardiue. &c. S. Hiero f me au.7. Tome fur l'Eccle
fiaflé.ChapUre.y. Dit.Pour-ceque par-auátil auoit . ,
dit,que le; coeur; de; filz des hommex e,9t eftoyentempliide malice & d'effrô- tement: 8c puix que toutes ces chofes imiiïoyent par la mort:Maintenant il paracheue cela mefme, & répète que Pfil^a tandis que les hommes viuent ilz peu Jü¡lt! 1ue üent eme faite iuftes, mais que nulle :?^e Gccafiondebônesoeuuresn'eftdon- pr0'¿Jr née après la mort: Carie pécheur vi- ma-ls ,!0*j Uant, peuteftre meilleur que le iufte pasapm qui eft mort : fil veut paiTer es vertus ia mortr d'iceIuy:ou,vraymét il peuteftre meil leur que celuy qui te vantoit en fa ma lice , &.en lapui/Iànce & eu fon ef- frontément , lequel eft mort : 8ç peut eftre meilleur que luy, quelque poure ou vil qu'il foit.Pourquoy? pour-ce q ceux qui font viuanspour la crainte de la mort,peuuent faire bonnes oeu ures ; Mai s les morts ne peuuent rien L 3 adiou^ |
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Çt pendiït
que noui fommesicy en ceftevie kous awts
lonne ejpe race,mais après h Vie n'y a point de lieu pour. îauer & nettoyer lespecbe^, Uote%. |
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Mote% Hi
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j
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DttVurgatoire. F0LÎ4.'.
Ceffevie: Car cetuy qui n'aura pas re içyrect*
ceu icy la remiflion des péchez; il ne la rtmiBiS
l'aura pas en l'autre vie . Etnel'au- despeche^
..„ •r -i -i ne caura ta point, car a ne pourra paruenir a la «•
Vie eternelle,pour-ce q la vie éternelle tre/¡Ki( t
eft la remiflion des péchez: & pour- tant il dit pardonnes moy,afin que ie p/à/jg.tf foye refrigeré auát que ie m'en voife : lobt to ,g & que ie ne fqyeplus: pourquoy doc defirons nous fi grandemét cefte vifli* sn laquelle d'autant que quelqu'un y lura efté plus longuement -, d'autant îft il chargé de plus grans faitz de pe- îhez.&c. S. Hierofme en l'epijlre des Cala.
chapitre.6. Dit. Cefte petite fentence no'mô Note^lii
:1re(combien que ce ioit obfcuremét^ vne nouuelle doctrine & cachée, afa- Uoirqquád no? lomes en ce monde, no' 110' pouuosenièmble aider, tant Çoraifons q par confeil, quad toutes fois no' viendras deuát le confiftoire 8c iugement de Dieu, ny Daniel, ny ^bé,ny lob, ne pourrôt prier pour ql ^'un^car vn chacü portera lo fardeau |
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t>u Purgatoire^
âdiouftera cequ'ilzont vne fois em- porté aueceux de cefte vie. &c. Chrifojlome au peuple homelie.éy. &.70. &fur S. lean cbapû 11.& fitr lesHebrieu* cbajñtre.í.Ho- melie.4.. ilma DitNe plourôs pas fans raifon les pomâ'tf- mortz> mais plourons ceux qui font
pennes de mortsen peché. Ceux cy font dignes fmeflnal de deuil Sede larmes.Car quelle efpe le de cefle ranee y a il de f'en eftre allé auec les pe Viefitt ¡l chez,la ou il n'eft point doné de def- ti'efl pas ueftirlcs péchez? j"!"^ Umbroi[e4U,\ .Tomedubte» de
tit tie ft ir , //,; t.
tupeebet la mort.Chapitre.i.
F * Dit.FinallemcntauflilefainclD3-
? fain. u'd,fe haftoit de fortir hors du lieu de
ce pèlerinage, difant:h fuis eftranget enuers toy en la terre, & pèlerin com me tous mesperes:Et pourtant come - ».:. ,„ vn Pterin il fê haftoit d'aller a ce pays
fhiUp.ud commun de tous les lamts, en dema-
' '. dant fa. caufe de la fouilleure de cefte
Ce uyqut retarcjatiori")que les péchez Iuy fuffent
nattrapas j~i r ' pardonnezparauantquille depamc
de
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Du Purgatoire.
Le Canon du Conçue de Tolette ^.Chapi.zz.&.z^.q.i.chap. qui Je comencé. Qui diui. Le concile Ci t. Nou s commandons que ceuif de Tcktte qui f en vont de cefte vie,par la voca» ¿efftnd la tion diuine,foyent portez enterrer a* prhre des Uec des pfalmes tant feulement: 8i le funérailles chant de ceux qui les chantent: Car qmfcjau noi]S défendons tptallemen celle pri- trefbaffi erec^es funérailles qu'on a accouftu- —JLJJ v m¿ ¿Q chanter communément pou" les treipaflez.Qu'il fuffife qu'on bail- ie au corps de*chreftiens le ieruice deî chanfons diuines, en l'elperançe de U refurreclion. Epiphanius au Hure.%. Tome.u
Here/îe.fô,
Dit, fur ce paflage des Cantiques, Toy ma colombe viens en la couuei- ture de la pierre q touche a la murail- le, en la couuerture de la pierre, enla bénignité de Chrift, & en la miferi- corde du Seigneur: Cefte eft la çouuer ture de la pierre de la fqy,d'efperáce e: de verite,touchant la muraille. C'eft* due;auant que lapons foit çlofe, auft |
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Du Purgatoire, Foi 8 $•.
que le Roy eftant dedans la muraille
ne recqvue plus perfonne,apres le de» part d'icy &£ la mort,quand les portes qm m nefontplus,rouchátlamuraille:mais pmprofi föt clofes, Sç n'eft plus loyfible de cor ter après, riger. 8c apresildit,iln'yaieufnene ta mort, aumofnes,n'ypenitençe,ny iuftiçe,ny Luca6¡ 'bien ne mal, qui proffite ounuiíe aps la mort. Car Lazare nevintpasla au riche,ny le Riche a Lazare: & le riche ne reçoit pas ce qu'il demande, com- bien qu'ilr-Ie demande par grande pri pre au rmferiçordieux AbrahanvCar les greniers & les feliers font ferrez, & le temps eft accompli,&le combat jparfaift, & ceux qui ont çombatu Ce. ■ >'•> rep oient. &c Saincl Ctprian aufermon de
mortalité. ~
Dit. Il ne faut pas eftimer que la
mort des mefchans foit d'une telle for
nie 8c condition que celle des bons :
Les bonifontappellezarepos & fou
lasses iniuftes a peines & tourmew :
*°ut foudain eft donne fauuegarde &
ueflence auK fidelle;, Se tourmem
L Ç aux
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Du Purgatoire*
aux infideles. No*fommes bien mef- cognoyflâns & ingratz des benefices diuitis, ne recognoiflans ce qui nous eiidonne.8cc.Puis après il dit, on ne doit pas mener deuil de noz frères de liurez de ce fíecle, par la vocation du Seigneur: puis que ie fay bien qu'ilz ne lont perduz, mais font feulement enuoyez deuant, precedans ceux qui ïlmfaui départent > & qu'on doit defirer leur pat pndn Compaignie,no les plourer, ainfi que .ro" font ceux qui vont par chemin ou auxL parme^&q'uilnefautpomticypre- paffent ¿t dredesrobesnoiresjveuqu'ilzjontde ctftt Vte fia prins lafus veftemens blancs.&a. tn leutrt, Augujlmde U Cite de Dieu.u liure ch#* pitre.n. &.\$ .& au Canon.i.Ch*. pitre,quije commence. Ani* mentir au.4.. des [enten- tes en la diflinttion ^.cha.qutfe co commence, Pompis. Dit,Sc eft auffi efcrit aux decretz & suffi parlemaiftredes fentences. Le Ibingjlc labeur qu'on met après le» fune-
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T>u Purgatoire. F0LÎ6,
funérailles, l'ornement de la fepultu-
feja pompe des obfeques & enterre- «iens,font plus pour lbulager les vi- pfai^j tians,que pour ayder aux morts. Si la precieufe fepulture profite quelque choie aux mefehans, la fepulture vile & contemptible nuira aux bons, ou f'ilz demeurent fans eftre enfeuelis. Sic. GremreNeocczarien furl'Eccle.
cLp.9. ¿«""J*
Grégoire Euelque de Neocezarie, VJ* ^ "'
pour le dire en vn mot (dit-il^ ceux ¿C2WMI qui font départis de ce monde, n'ont auecks plus riens commun auec noz affai- viuans, tes. Saiïià Luc dit : Il aduintque le ¿«f.»¿e,'
poure mourut Se fut porté des Anges au fein d'Abraahá, le riche auffi mou rut.& fut enfeueli.&c. Chrifoftome fur l'EpiJlre
aux Hebricux 13,7.2. Voiconque Pfal.z^,. Dit,en quelque lieu que nous fqy- Pns enfeuelisjla terre eft áu Seigneur, ............-'■"'...... Se |
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Du Purgatoire. Fol. 87.
oncle de par pere,& Laurens fon oil- tie de par mere: & Ignace qui autre- fois ont bataillè,et onteftè gens d'ar- ¿e ¿¡¿¡fc mes en là guerre mondaine: Mais e- efl ru'e iu¡ ftans vrays & expérimentez gens d'ar par la con mes de Dieu, ayans rue tus le diable fiffan & parla coiifeffiondeChrift.ilz ontob- Chrifi. tenu du Seigneur les palmes ôccoro- nesparglorieufepafuon: Nous of- °JJnrfe fions toufiours ( corne bié vous vous /""*'"/*""'
c 1 r ■ r • action de iouuenezy lacrihce pour eux, a toutes ( i¡¡
les fois que nous célébrons les paffi- rendoyaa
ons des martirs: & que nous failons a Dieu,
cômemoratiôdesioursanniuerfaires pour ¿z vî
Voye^ diligemment la commémora Boire des
tion que font lei preftres pout rnartyrt
. les trelbafe^qui eftlaxo. comme e^
pâme in Canon. M *
MementoetiamD omine,famulotïtm,
famularumquetuarum N. qui nos pra-
reftèrunt cumftgnofidei, & dormiuntm
fomnopack:'..jp|« Ip/ts domine,& omni-
*«a inCbrifto quiefeentibm, locum re~
fiigeru\lucis <& pacis, id t indulge as depfe
camur per, eundem Cbriftum dominum
■noftrum. Ametu
C'eft
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Du Purgatoire»
C'eft tout & le contenu d^celle, ce qui (è ¿6k vu, ou Je fi faire ce face.-mais mener deuil &la- deltfo tt m menter g¿ pleurer ceux qui départent ftuely.car decefte vie, vient de petiteife, & dé-
font we c , 3 o. r rfl au Seii 'auC "e courages &■ne Peut on enten» meur, dre 911'^ procede d'autre chofe, que. i,Tbêf,^ d'un defefpoir de la refurredtion fu- ture. &c. i,Sa.n.e Dauidprie pour fon enfant mala» Dauid ne de,ilieuine fc couchant furia terre: fñefat ma¡s qUand on \uy dift qu'il eftoit four h mort,iIieleua,&cèfla. Or mourut f° j^f l'Enfant fans Circonciiîon, laquelle Kant circonciiîon leur eltoit comme le Bap Mat.iç, h tefme a nous, toutefois Dauid ne de- hCor y.c. ipere pas du falut de l'enfant. OBJECTION. Les preftres difent qu'il faut offrir pour les trepaflez. Sainff Cyprian au fa LwredefèsE~
piftres,Epiftre^.
Efcriuant de ielerin qui a eu pref- que toute fa famille martirifée pour lenomdeIefusChrift,ditainfi. Il y a défia long tips, que Celerine fa grád' merenene coronnée par martire, fov oncle
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Du'jurgatoire, Fol.%$.
& les Apoftres & Martirs Se confef-
feursendurerentiamaisjferoyenten- Touskt '■ femble.-ilzneferoyentpointluffifans pñ»"de ! pour -effacer le moindre peché du tousleJ_ monde. £WTM . Sain.il Paul dit aux Corinthiens. ~fu„a
•Ne iauez vous pas que les miultes ne ¿e m peu, pofïèderont point le Royaume de uent tffat Dieu?Nîfoyez point abulèz, ne les cervnjeul paillardz,nelesydolatres,neles adul- ptebe, teres,nelesefleminez,&c. n'heriterôt uCort6.b point le Royaume de Dieu : Se telles chofesauez-vouseftèaucuns, mais ^'te'î-a* vous en efteslauez , mais vous ene- No"'j°mt fies lanftifièz,mais vous en eftes iufti "¿t\t0Tf5. fièzau nom du Seigneur Iefus,& par sbeÁu l'Efprjt denoftreDieu. 'nom'de m Item,Chrift a aymè l'Eglife,& f'eft ¡IreSeig*
abandoné foymeíme pour elle, afin neur&nS qu'il la lan£tifiaft:la nettoyant au la- pnpur* - dement d'eaue par laporolle, ifini^i* qu'il ic la conftituaft-fglife glorieuie, Efht*& payant tache ou ride,ou aucune telle chofe,maÍ5 qu'elle futfaincle Se lans Kprehenfion. , Ielus Chrift dit^En vérité en veri- léanla,
lé
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Du Purgatoire.
Lespm C'eftadire.Souuienne toy auffi Serg fir a font neur,de tes feruiteujs Se femantes N. icy contre lefqlznouscntprecede,auecleligne m"'Priant delaf°y ' & forment au fomne de
• pif,™'" paix : ^ a iceux Seigneur, Si a tous View ma ceuxquirepofenten Chrift, nous te rie&pour prions que tu leur donnes lieu de ra- lo»/ les A fraichiÏÏernent, par iceluy Chrift no- pojlres®- ftreieigneur, Amen. 'martin RESPONCE. qui font de Aux fentence%.Ar ¿ifl'mtiion 4?.
ce1%auec çhap.qinfecommence^keque. Ie (¡etude '. ' '. , ,. ' ¿. Jb ts,enl<tglojc.\-¡>.q.i.chap.
qui fe ccmenceTempus.
Ilejî dit.Iniuriamfacit martyri, qui oratpro maniré. Oefta dire. Celuy qui prie; pour le
martir,faicliniure au mártir. ¡ S. Cyprian au hure 4. au baptef- me.&leMaiftredesfentences ^..diftinfîion^. chapit. qui fecomence.Sunt : S.Éyprian dit,Se auffi leMaiftrede fentences. Quand tous les morts Se tous les tourmens que tous les hom- mes les Patriarches & les Prophètes, &
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Du Purgatoire.
tè,ietedy q fi-aucun n'eftnay d'eaur, & del'Eiprit,iIne peut entrer au rqy aumedeDieu. Sâinct Ieart Baptifte dilbit de Iefus
£hriit,iceluy vous baptifera au Saincî Efprit & en feu,ii a fo vá en. fa main, ^purgera ion aire, et aíTemblera fon froment au grenier: mais il bruflera la paille au feu qui iamais ne f eftaift. iamais ne f'eftainâ:. •Iefus Chrift dit, Vous elles défi*
netz , pour la parolle que ie vous ay dit. ItemjPierre dift alefiis, tu ne me la
ueras iamais Tes piedz.Iefus Iuy dift,ft ie ne te laue, tu n'auras point part a-* uec moy.Pierre luy dift. Seigneur no" point feulement les piedz, mais aufíí les mains & la tefte: Iefus luy dift: ce- luy qui eft laue n'a befoing finon,de lauer les piedz,mais eft tout net. Le Prophete Michee dit, Il mettra
bas noz iniquitez,& iettera tous 1102» pechezaoprofond de lamer. Raymond dit, Gratta magna Dei ye-
mamnon dimidiabit}autnihil'out munt propi
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Du Purgatoire. Fol.%%.
propiciando dahit.
^~X>eitâ~dire. Dieu le pardon â
derrtv point ne donne : mais tout ou
rien fa grand' grace pardonne. Veut* 4. i
Moyfe & faintt Paul difent,Noftre Hcb,ù,g.
Dieu c'eft vn feu confommant. Le Pape en fes Canons en la glofe
duBaptefme&dèfonejfecÎ. chapitre qui fe commence. LePab _ Motores califas. > dit que
Larga Deipietas "venia, non dimidiabit. Dieu ne
Nam nil auttetu te Uchrymate dttbit. donne pott
faidona.
C'eft a direja grade bonté de Dieu .*<«'» &_
ne baillerapoint pardon a moytiè:çar fayamf\ % quand tu viens a luy auec larmes & J*?""' plems.il te donnera tout ou rien. J• rur&a~ |
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Nofe^ ble
qu'il nedit fas ¿h fin. Matb.^.c
lejuschrifl purge k s fttm & no pas le Jen. han. iç.J
Jeanj^.a.
Etfcb.iS, Ej'lm; 38, f ¡al. >o?. |
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Moyfe dit, Les oeuures dé Dieu' £>,« '
font parfaites. '#y '* Ofée dit.Seigneur tu aboliras tou~', '/««'. 1+ <t
tcsnoziniquitez. ' *>Pitrtt. Chrifoflome en l'homélie.i.furl'^
pfalme.jQ. Öit. Quand on dem/j:¿e mjfer^
corde c'dt afin de à'eftre examiné de
lon Peché,afia<k n'eftre point traitté
M fcloa
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1&¿#A
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Dieu far-
âonmtout
m rien. |
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T)u Purgatoire*
la oiiily felon la rigueur de iuftice, afin q tcu* anùptcot tc punition ceffe : Car ou il y a miferi- detinya cor<je j[ n»v a pius ne géhenne, ne ex* plus tu pet ■ * r -° ' ' W'«f men,neneeur,nepeine.
rhut'w uc Chrifojtome au fermai de peniten ie'me. ce & confefiion. Ntfflf. Dit.Le¿eigneur no9 punit de noz
fautes,non point pour prendre quel-
que recompense de noz péchez: mais pour nous aduifcrdel'aduenir. Saincl Amhroife fur S.Lucide U penitence¡diftinilion premie. re, Chapi. qui fe comen- cé. Petrus, Pierre. Dit.Pierre eut doleur & ploura,ca£ il auoit tranfgrefie comme yn home» Je ne trouue pas ce qu'il dit,h fay bie qu'il a plouréjie lis bien fes larmes,SÇ ' non pas fa fatisfaâicn. Lespreflres chantent en laprofe dei
b m treJpaJfêytcUesparoiles. a,.1 . Rex tremende maie flatis qui faluaif
\nt âufi dosfaWgMto/'b* mefonsteUM eñn (au. C'cit 2 àl&B-oy redoutable en m* wt*f*r fcfté q«i Taünez foçr néant : ceux |
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Vu Purgatoire^ Fol.yol
qui doiuent eftre fauuez, fauuemoy ^aeifi-
O fontaine de bonté. ton Uur Sainft lean dit bien heureux font c"mfw-
les mortz qui dorefenauant meurent í9f,í*f au Seigneur.Certes i'Efprit dit5qu'ilz fe repofent de leurs labeurs, & leurs oeuures les eufoj/uenc. Jfaie dit vraymét celiiy a porté noz E/ây.y j,"
'angeurs, ÔCiouitcnu noz douleurs' : hfuschrijî toutésfois nous I'auons eftimé eftre a. ferié toa nauré, bam & afflige de Dieu . Or ■'" >:o\pai eftoit-il naüre pour noz forfait- a Jl a "".}fHM* eftéblèils pournoziniquiïézjlacorf ^lintltm' redlion de noftiK paix aefté Íur-Fuj, y cou¡i,e & par la pîayenousauons efte" gua- & U peine ris.&c. . . Quantan paílagedefainít.PauLt. Commtít
Corin.j.Que vn chacun fera fauuè cô Aug.atxt me par feu. SainfrAuguftin (liurede PPfele P*f la Cité de Dieuliurc.zt.chapi.26..& *!&*" l' au traité de la foy & des oeuures,-Chá er^' pitre,tó.& en fon Enchiridion Cha- Picre.28.^ L'expofe du feu da tribuJa-- tl°K & des croix & persecutions de' Ce monde, par lefquelies le Seigneur examine Icsiicna, M 2. Gis L
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Du Purgatoire. FoLyu
qtielz font les liures des Machabèes » SainSi Hierofmeen tepiflre efifàih te a Chromacms & Heliodo re euefques. Et aufii en ■ faBibkdeuantle liuredespro- uerbes. Dit. L'Eglife lit bien les liures dc3 S. htofrtt Machabèes mais elle ne les reçoit ditjue ¡'t point entre les canoniques.Item com l£'rf-y bien que l'Eglife Úfeles liures de/u- (¡J¿ dith Sede Tobic Se des Machabèes \A , néant moins IEglile ne les reçoit pas lfapour comme.l'Efcriturecanonique.Etain- canonic? fi l'Eglife peutlire fes deux volumes qua. pour redincatiâdu peuple, mais non pasipour confirmer les'doctrines Ec- clefiaftiques. Hierofme au prologue Galeatui
quieftmsdëuantleliurc ie ¿sux„
des Rois. iefme linre
^ Dit,qu'iJ n'a iamais trouuéledeux dcsMacba
iefme.liuredcs Machabèes eh langue ties "jfté "Hebraique, mais qu'il l'a bien trouuè trmiU*m ca langue Grecque. '*"S"e Item, efcriuant contre les Pelagîens. %rtcîHt'
M 3 Dit |
||||||
Du Purgatoire.
, Gruiré fus lob Chapitre.2$. & en Jks morales Hure.i%. Chapitre. \7.iT en la dijlinftion.\6.Chapi. quife commence. Caño- nes gloffe atque. . Dit. QuanteftdesliuresdegMa- ¿•"^"'es cnat»èes l'Eglife ne les tenoit paspour liuresda canoniques, difant nous ne faifons lAachahé riens defordonéèment fi nous ame* es ne font nons'des exemples des liures,qui cô- pas cano: bien qu'ilz ne firent pas canoniques meques, tcíutesfois feruent a l'édification d« l'Eglife. . ' &ain£l Augujlin delà cité de Dieu liure.\%. Chapitre. 30. &au Hure de la doSrine Chre jlknne liurej.. Chapitre 8. Parlant du nombre des temps qui ont efté depuis le retour deBabilo» ue , iufqu'a l'aduenement de Ielus Chrift. Dit que le conte &le calcu- le dfeu* ne fe troune pas aux fain- Kilcx oie ücs Eïcritutes,qui font appellee; ca- nomqvçs mais aux autres ; entre leí- : "T. qudS |
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De thöttkèÜK
Disque le deuxieöïie Hure des Ma
chabéez eft efcrit parZolephus l'hifto riographe. • Hierofmc Le concilede-Laodtcéechapi.fs).
0 Çbret nelesnommepasauKoiledescano- iiuttius en niquef ,& recire ce qu'il eft des autres U dijUns liures canoniques entre íes autres de- ,ba,quife aQtZm Ta? L'autheur du Hure des Machábéeí
*n "' prieenlafindu ditliureque Pila dit
quelque choie, qui'heioit bonne,d.'a-
uoir pardon.-pardónons luy doïicvo»
lontiers Tes fautes.
De l'honneur des
Sainas.
S.Augufîin ¿lîliiiredf lavrayà 'rt
ligmi.€hafi.cUrnier.
Quemftre Z)it.N'aymôspisîes ipeclacîes vi ■
Çeiïgion ne fîMcs de peur qu'en & fortioyant de la
joh puf" Viîritéj & enayiTiaiidesombres-nou»
lonnopi-, aftcfeyOBS ietteren.teriebres-'v Que
jantûfje. noftre religion ne ioiip.as en norlan
yíics -■ 'CaE..qufiiq.tae-verité. qwe <e
.'."-. : íbít
|
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¿eiSaünBí. Tol.yï.
ibît,elle vaut mieux que tout ce qui le Noflre-rcli
peut faindre a noftre volonté. Que &?nni
noftre religion ne'foi't pas la v'encrati l°uPai.llt
„„ i ■u-£> „A /--I .. r Veneration on des homes morts.Car nlz ont vel- ¿CJ. ¡}* f
cufîdellement, ilz ne font point telz tm)rti,
de demander tel honneur, mais ilz
veulent que nous honnorion.x celuy Les famt-{
par lequel ¡ceux eftant illuminez/ont trefbajjê^
ïoieux que nous ibyons feruiteurs a- ne veulent
ueceuxjde leurfainitevie.On les doit P°m 1"s
donc honnorer acaule de leur imita- J'"s. lesa"
tion, & non pas adorer acaule de la dor:ms
religi5:Circelamelmeaeftè faiétpar \m„He
difpenfajîon temporelle pour noftre ttomaâwi
ialut,~que la vertu de Dieu, 8c la l'api- ons u vray
«rice immuable de Dieu qui eft d'une Dieu.
ñiefme fubílance, qui eft coeternel au
perca voulu prédre nature humaine, **%&$
f'ar' laquelle il nous enfeignëro'it qué, efiegala*
homme deueroit honnorer la cholif j0?*» lui doit eftre honorée de toutes crea ¿^/?« tures, ayans entendemét & raifon.Er mtHre /;« Soyons àuffi quemefme les Anges.- maint* *a -orJS ^ £res exce^ens admini-
%*teurs de Dieu , le veullent ain- IÍ4 fi
|
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"De l'honneur
le%At»t ainfi,álauoirque nous honnorion*
gesmurn? yn feulDieu aueceux,parla content- lentfastf plation duquel ilz font bien heureux; fire honna ç^ au^- nQUS ng jfommes pas ^ien, te? mais t i a
- V- r heureux en voyant les Angex-maix en
m on pos . . -, i öu ,-
nonvn voyant lávente, par laquelle melme
feulDteu nouxaymonxlex Angex,& nouxreiou
fiutçeux, iflonx d'eux : parquqynouxlexhon-
noronxp charité 8c 116 point p ferai
ce.&c. £tneleurxedifîonxnulztem-
• plex;Carilzne veullentpoint ainfi e-
ftre honorez de noux,par ce qu'ilzco- fnoiiTent que quand noux fommex
onx, que noux mefmex fommexkî templexdu fouuerain Dieu:8c ainfi il eft a bon droitefcrit,qu'il fut défendu , a l'homme parlex Angex,qu'il ne lex a /?/>o,i9. doraft point maixvn feul Dieu, fouz ^ 'iz' lequel l'un & l'autre eftqyent enfera- • ble feruiteurx-
tlïhcr.i. - Either difo'it. l'y/ eu crainte que ie
------ ne tranxferaliel'honneur de m5 Dieu-
ai,homrne,& queie n'adorafle aucun
^SW^imuèmooËieu. . , , „. ------Comme le iettat aux piedx de Fier
re l'adora, Maix Pierre le leua difanr,
leu»
|
clea Saméis. Fe/.^.
Icue-toy , ie fuis auffi moy-mefine
homme. Barnabas & Paul dirent au peuple
t^ui leur vouloyent facrifier : hommes pourquoyfaicles vous ces choies ? nous fommes auffi fubieétza maux, comme vous, vous annonçant que de ces chofes vaines vous vous conuertif lez au Dieu viuant,qui a faicl: le ciel et la terreJa mer et toutes chofes qui lot en iceux. CbrifofiômeJHr S.Mathiat^n U
^.Homelie.cbap .23. Dit.Comment füyrez vous du Iu-
gement delà géhenne.'' Sera-ce en e- difiantles lèpultHresdesfainâ9 ? ou P'uftoft en nettoyant voz coeurs de Hialice^Dieu iuge-il ainfi comme i'ho me iuge?L'homme iuge l'homme en ocuures,mais Dieu le iuge au coeur. Mais q'uclleeft ceñe iuftice d'honno- ferles laincls, et deconténer leur fain- cteté? Le premier degré de fidélité, «ftd'aymer lafain£leté,puis après les «»nftz,Carle3fainaz n'ont pas efté oeuantlafainaeté}mais lafainfteté a M 5 efté |
|||||||||
OnneioU
point facñ fier aux ■ (abiñ? nt leur rien» frirsaritç fmitl mts, |
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On ri mac
rapaba le higemttde
Dieu en f- difiant Us fepulturei au fii'mStÇ |
||||||||||
desySain£fr;. Tol.yjÇ.
Chapitre y.
Dit. C'eft la religion Chreftieññe, Lavare qu'un feul Dieu ibit feul adoré, & no %*p"chrt Plufieursdieux.rai-riennefaial'ame J3'"™ «/?, bienheureufe,fino vnfeul7:>ieu.-Eue g^grf eftfaiftebienheureuic,parla partid- a¿^¡0lt pation de Dieu, & l'ame foyble n'efl —' pas fai¿le bienheureufeparfa partid- Catión d'une lain {te ame, & auffi la Notabim tainife ame n'eft pas bien heureule, Car la participation d'un Ange, mais h l'ame foyble quiert d'eftre faifte.biê Nouine "eureufe.qu'elle demande ce donc eft pomtous* feifte la íainfte ame heureule. Car tu- firt fai& Referas point fai-cl bien heureux par bwk*** yn ^nge,maist"ù feras faiabienheu-^f'^
r-uxde eduy duquel auffi l'Ange eft ™{""f* Nia.-. L u tieparifi
»í«n heureux. A'*
' . "<AuguflwmümâiUçit'ede
DUuJwre.to. Dit.Ceux qui font <»nftituézim- ^ortelz & bienheureux es fiegés ee-
iefteàileiquelà énfâmblefe reíloüyf- NotqJtS lent de la part-icfpadoïi de leur crea- ZmmntK ^^efyleiz i^ïtiéönesparieterni- tc^'k^üy^iföriB^caüie iw veuÜérit *-'--: pa¡$ |
||||||
Detbemeur
eftè deuantles fainftz.Celuy donc ho
nore fans caufe les iuftes, qui delprife Les fàtB-' ^a'u^'ce/ Les fain&z defque'z vous m pmuün aorncz les monumentz,vous deliure- rjlrtks a- rontilz? Lcsfainâznepeuuent eftre ntysde lesanïisdeceüxaufqueiz'Dieueft en jwx attfc nernj/ ? • La famille peut elle eftre en qutl\Dku paix, quand le .Seigneur eftaduerfai-* efloinotty re?Comment feres vous?Lenom vuy de vous deliuera ilr'd'autantque pofli ble il vousfemble, que vous elles Ie peuple de Dieu? Que profite -il a U paillarde fi elle a le nom d'une chafte.'* yíinfi ne profite il rien au pecheur,d'£ ftre apellé femiteur de Dieu. Yifoctí ■ -Au m^mc vers 'a fi" i' dit. Com- mh ¿s ment fuirez vous le lugemeht de la ge 'pku mfe henne?En édifiant des Eglifes , étne feuteuher tenàns la fin de la vérité Ecclefiafti- t» «^^-quer'Enlifantles Efcritures,et necroy éesEglifct znt p0int aux Eferituies? En nom- mant les Prophètes les Apoftres etles Martirs,et n'enluiuant point les oeu- mes des A/artirs , n'eniuiuant point leur confeiiîon? etc Augutt'mftirfmft Ie*Htr4ftè. 23,
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Delbanneur
pasque nousleur facions aucunfa-* crifice,mais feulement a celuy du quel Pfaî óS a x^z ^ cognoiflentaueç nous eftre le f* . crifice.Caraueceuxnous fommeseii femble la cité deDieu,de laquelle il eft ditauPfalme,Ocité de Dieu, choie* glorieufes fontdites de toy. &c. Augujiin liure io.de la cite de "Dteu^chap.xd.
Dit. Si donc il y a aucuns Ange*
ií/íjí-rtc qui appetent qu'on leur offre fàcnnco
tance firm ceitesonieUr¿0jt: préférer ceux qui
antfadcu; nedefirentqu>onleür.facr¡ííé. Mais*
tkvs Hure Pieu créateur de tous, auquel îlz fer"
z.ebap. \f uent.Car par cela ilzmonltrent com-
blé"eft entier l'amour qn'ilz nouspor-; t«nt,quandilz ne pretendent nous af lubiettir a eux par facrifice, ains a ce- 1 uy par la contemplation duquel eu* aufh font bienheureux,& taichentde^ nousamener a celuy, duquel eux met mes ne font pas reuoltez. Auguftindelacitède'Dieurtiuft !
útmjoií Ubapitre.t?.
patordwj D¡t<Nous n'ordÓnós pas aux mit
mrmix tirs des templeSjdesfacrificateurs,<Ie9
ferut-
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iesSahH^. F0/.95.
íeruicesdiums&facrífices. Carilzne martin
(o nt point noflreDieu,ains leur Dieu des tiples «ft le noftre. Certe nous honnorons ny°a "fs ieurs memoires , comme des fainftz ^^¿ nommes de Dieu qui ont combatu „y"esf"ui Í'our la vérité , iuiques a la mort de cts¿ju\m
eurscorps,afinquefa vraye religion pour ce futcogneue3&queles fauces religios qtTtlnefot fulfent vaincues. fat mfirt Epiphanius contre les CoBridiem. b,eu*
DitjLe corps de la vierge À/arie e- . _
ftoitvrajmentfainft.Iln'ftoitpastou N<iiiï«^
tefojysDîeu.Pour vray la vierge eftoit ff^T-, Vierge 5c nonnoree,tonterois elle n'a pasa¿0yC„ «fté propofce pour eftre adorée, mais \a v¿rge, sjje meime eftoit adórate celuy quifé Marie, 'ô la chair eftoit procede et nav d'elle. Auguftin auliure dela follicitude
& cure qu'on doit aaoirpour
les mcrt^.chap.i^,
E>it,Si les ames des mortz eftoyët
prefentes aux chofes des viüás, quad nous les voyons en foftges,elles.parie royent a nous, Et fans parier des au- ^1"es> ma fain£le mere , qui m'a fuyui par tnes; Ôcpajfçrte, pout viure auec '\ "■■ ' œoy»
|
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àesSamtkÇ* 'Fol.96.
âroitdeleur rache. Commenteftil li»'«/tyoâ
Poffibleque les mortz fe méfient de frfM"!™ prendre la cognoifiance,& ayder aus '"T"* afaires des viuans ? Comment ciifons ¿¡¡„J- ¿* "ous qu'il eft aduenu bien a point, a dUV¡uan¡ ceux qui fontdecedez.-de mourir auât que les maux aduinflènt qui font fur Vienu après leur deces, lî ainfi eft que mefmes après la mort ilzlententaau- ., ,. tes fes chofes qui aduienét en la cala- ¿¡¡—„jf'1 Haiti de la vie humaine?Scroit-il bien nm¡¡ poifible q nous erifibns en dijànt & peniànt ceux la eftre en repos, qui föt tourmentez de la vie des viuans, qui eft plaï d'ingratitude? Qu'eft-ce donc que 73ieu promift au trelîàind Roy R ïofiaspourvngrandbenefice ? C'eft x,v^s'^ *lu'iimourroitaenatIes maux qui de üoyétadueniraceIieu,etace peuple, & cela afin qu'il nelesvit.Les paroi»- *ps de Dieu lôtteilesie Seigneur dieu j*'Ifiael dit ainfi, touchant mes paroi» íes que tu as ouyes, pour-ce que tort coeur f eft amolv,et t'es humilié dcuàt le Se'gneur,quand tu as ouy ceq i'ay pi'onöcé cotre ce lieu icy, fit ceux qui hajbi*
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Df l'honneur
moy,ne me delailïêroit pas vne feuH* nuicî.Car ia n'aduienne que pat la vie plus heureufe en laquelle elle eft,il foie
aduenu qu'elle ne veuille pas conio-
lerfonfilz.trifte ( quand i'ay quelque angoifleen-raon eccur^ lequel el- leaaymè fingulierement, lequel elle n'a iamais voulu, veokmary. Mai* cefteseeque le facré Pfalmedit > eu vray.-monperc'cjrma mere m'ont a-* bandönè,mais lè"Scigneurm'a prins et receu. Si donc nous peres nous-orrt delaiffè, comment font ils prefenta nous affaires ? Et fi nous parens n'y font prefens,qui font ceux d'entre leí mortz qui cognoiifent ce que nous favfons,ou que nous fouffrôs? LeprO phete Ifaie dit tu es noftre père,car A- braham ne nous apoint fceu,$C ifrael nehousapoiteognu: fi fes grans pa- triarches ôt ignoré ce qui fe raifort au tour du peuple-qui a efte engendre d'eux,aulquelzce peuple niefrrie a e- fté promis, & qu'il decendroit de leut Iignèe,acaufequ'ilzôtereua Dieu,* eîté promis que le peuple mefme vjs- |
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let [aíkX
quîj'ontau t'iel n'ont nulle cog- itoiflknct ¿cno^afi jaira, PJal,z6. |
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Notez M
gemment. |
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dcs£*tin&s. • "; Fol.yy.
les luifz difeiTt en vair^ Abraham eft riöftre père, puis qu'il n'ont point les oeuûres d'Abraham, &i'il y acholé feyffi, °u il failkmettre fa fiance, ayons no- on m doit ftre fiance au Seigneurteulemét: Car pgs nutut l'Kôme eft maudia qui met ion efpe- fin tjfarSs ranee en l'home: y¡píre, quandilferoit "mn*?l u fainit, & mefmç quand il feroit Pro- fainc[!fil? pfeete.Nou3liions eril'Efcriture, ne e»®!eH vous confiez point aux hommes. Et "':.' derecheííleftbon deíeeófierauJeig j^*1^ ne'ar,pluftoft qu'aux princes,non feu CXl lemét aux princes du mpde,ains auf- haux prelatz de l'Eglife, lefquelz f'ilz fout iaftes/aüuerontfeulement leurs ames. Dieu dit a Abraham, toutes natíos .
4e la terre ierontbeneir.es en tafetnen ^e"e'lt* ce, faina Paul dit que la iemence eft aala-'t' Chrift.: ■ Saina Pierre dit, qu'il n'y a point
f^ïte nom donné fouzle ciel entre les jjorrimes^parlequel il nous faille eftre -¿«M» *5»uez:, Mon parle nom de Iefus Chrift. |
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De l'honneur
habitent en iceluy,c'eft de les deftrui- re,& de les maudire.£t.que tu as def- cliirez tes vefternens>& as plourê de- uantmoy.I'ay auffiouyceia,ditle Sei gneurDieu des armées. A caufe de ce, ie t/aíTembleray auec tes peres, & tu fe raienfembleentesifpulcrex en paix, & tes yeux ne verront pas tout ce mal que ie fay venir fur ce lieu icy • lon- as efpouuanté des menaces de Dieu, hatjfnt\ auoîtplouré,& auoit déchiré fes acou ácitrejiaf- ftrcrneni>&; eftrendu aiTeuréde toui j« ¡ont t yes maux a(Juenir par la mort qui le Vb mu ou . , . , ,r 1 ¡h nevoyêt vien"rolt auacer,de ce que par ce moy
cbofes qui enildeuoitrepoferen paix: en forte fifaetnten qu'il rie verroit point toute; ce; cho- e'cfcvit, les. Donc leí efprití deí trefpaflez font en vn lieu,ou ilz ne voyent cho- fer qui fe face,ou aduiéne en la vie deí hommes Saint! Hiero fine en Con commen-
tairejur Éychielcbap.tó,
Dit.La iuftice du iufte,lera iur luy, & l'iniquité de l'inique demourer* fur Iuy,çnacun mourra en fon propre peche,Sclciàlauuéparlaiuflice , &■■ |
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N Efaie
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T enlomar.
Sfofr. Efaiedk/Qu^rcz le Seigneur quad Ox 7¡yt_ ilpeuteftretrouuejinuoquezleqüád
ggfg Le prophete /oei dit.Et fera q qui-
*smí¿uím conque inuoquera le nom du Seig- f.incit, netir,íera fauué. ' Juel,2. S.Paul dit,H eft riche en mifericorr Ktw,I0, de vers tous ceux qui l'inuoquent.
Augujlin en [on Manuel Cbapj.z2. &
¿es parolles du Seigneur fermon. 40.
Chapi.qttife comencé. Medicina anime.
Ja medicine de lame.
Ditjtoute mó efperáce eft en la more
de mon Seigneur,fa mort eft mort me
rite,mo refuge, mon faiut,ma vie,ma
refurreclion.
Tai ey du Epiphanmiliure^ .comentairt.l. liant uy a Parlant ces Chreftiens qui idolatro^ mit da ent après les corps-des-m'ó'rrs il di^plu ebreflient fours cKofes, & femblables a cefte cy tuijdoia* onteftéfaiaesau mode,- pour la lèdu trdtm a, fíjon des <feceuZ)l10n pa¿q jes lainftz Zf ^ie!1^auiedeicadalei'a^fone.Maif rrlni c't pour-ce que Iapenfée de; home/ r.efe iw,w(?î pojiuát tenir cov eft peruerticciinwt mmiir.it Car foie que la iainfte vierge foie mor |
||||||
¿esSainiîi. F0I.9Î.
te & enfeuelie:fon dormir eft en hon en mfln
neur,& la mort en chafteté, & la co- Umï'> ronne en virginité, ou foitqu'elle ayt efté occife (comme il eft efcrk le glai- re tranfpercera tô ame)entre 1er mar- ri", c'eft fa gloire & le fain&Corpr Z.*c,z. d'icelle, par laquelle la lumière eftle- "ée au mode en louáger:ou foit .quel- le foitdemourèe. Cariln'eft parim- pofîîblea Dieu de faire tout ce qu'il veut; Car la fin d'icelle n'eft cognue «e perfonne, Il ne faut par honnorer *e* fain&z outre le deuoir, mai;il faut j. „ ».. honnorer le Seigneur d'iceux. Donc % que' ceft erreur der feduitz celle: Car Marie n'eft par Dieu, & n'a point fon ^orpf du Ciel3mair de côccption d'ho •ne & de femme, difpofée neátmoinj ^'•B>,f« ièlorr la promefle,c5me celle d'îfaac. &~ Cbrififtome desfept Macbabtes. Homelie.i. Unifiait
Parlant der fept Machabéer. Ne t'a pas anfltr
'elle par a la cendre dex corpriàiniïz, aux dim «der relique; de leur chair, Scatour ¿es corps «for qui font confumez par le tempx: {anieti "y* Maùouuje le/yçux delà rq?, Se 1er Uursnli* N z rc- **• |
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Ve thonneur
regardez couuers de la vertu Diuine, & de la grace du S.Efprit, 8c reluifan» de la clarté de la lumière diuine. S.Iude dit,quand Michel principal
Ange eftriuoit,difputantauec le Dia- ble,touchantle corps de Mcyfe,il n'o fa vfer de iugement de malediclion, ains il dit le Seigneur te redargue. Moyfe feruiteur du Seigneur, moU
rut en la terre de Moab felô la parolle duSeigneur,8cfutenfeuelyenIava- lèe,en la terre de Moab, contre Beth- pheor, & nul n'a cognu ion iepulcrc îufques a maintenant • lean fut decapité par Herode, puis
les dilciples vindrent 8c emportèrent fon corps,& l'enfeuelirent.Et aucuns hommes craignans Dieu,prindrentl<s foingd'Eftienne pour l'eníeueíir 8C firent grand pleur iur luy. Dieu dit a Adam tu e s poudre, 8£
en poudre tu retourneras. Eufebe en t'hyftoire eccle/îaflique
/^.liure.Cbapi.ij. Dit.Le diable incita Niceta père de
Herodes & frère de Dalces, d'aller in1 petrer
|
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tlesSainfts. F0/.99.
f^etrerdu luge qu'il ne permit point
e corps de faintt Policarpe eftre enfe- uç!y,craignant,difoit il,que les Chre- ftiés ne laiiIâiTent celuy qui a efté cru cifie,8c cômencaiTent a adorer ceftuy cy.&c.Les fidèles reipondirét: Iesmi- _ ,., . ferables ne fauentpas que no' ne pou „et„f¿¿ uôsiamaislaiiferMusChrift,lequel i^j¡n"j"fu¡ * íburFert mort 8c paffion pouf nous, chrift & Se que nepouuons adorer autre que adorer les celuy que nous fauons eftre le vray fainSs* Dieu. Zst en apes ilz recueillerentles °s du mártir, quiauoit efté bruiIé,Sc les mirent en vn ièpulcre.8ic. Chrifoftomeen fon oeuureimpar- ftift fur faincl Mathieu. Chapitre.2^. Dit./Izeílargiíletleurs phila&ères ., &c.O ignorans preftres(ditii;i'Euan ¡¡¡¡¡T? Se.ïeft ilPas,t°usIf j?ui'? }fn%a'tllrim
1 fcghle, c'eft a dire en Paiiemblee, 8£ pmdue au °uye de tous?Et lî l'Euâgile mife aux eol,ne efeti
oreilles de plufieurs ne leur proffite do f te du lis-
rien alàlut,penfes-tu qu'Ile leur prof- we fflg*
ficependueaucol? D'auantage ie te ""coeur,
demande, en quoy confifte la vérité
Nj de
|
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înde,i,b
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Den-W* &
htfepuU
ere ¿(Moi fe eft incog nu. |
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Jeanne Jut
f as mis, en Vn rçlïquï ni re mais en vnfejiul cre. Acl.8. a,
Gene,i, |
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desSamlîs. Fo!.tooï
fance du vráy Dieu qu'ilannoncoit. Comenten
Eteftoit bien railbn,& a ce regardoit ¿ohmet.» faina Paul, afinque parla fainfteté apCVehS: dex hommex qui annocoyent ce vray , ?". > ?!
D., * rr Jr - oí hit eshfi*
ieu , ilz recogneuiient la vertu oC „espout,
PiùiTancsiMaix maintenant c'eftfo- ^,u»},i(t
Iiï.-Car depuix que nous auons notice tndaáís*
de la puiiTânce de Dieu, que proffite
il de fauoir & cognoiftre, la puiffance
des hommes.
S.Pierre dit.Hômes îfraelites pour ¿a , ¿
cjuoy vo'eimerueillez vo9 dececy.-ou pourquoy no'regardez vo9, corne fi denoitrepuiffance 8c fainaetè noui euífionxfaifl: ceftuy chemineríle Dieu d Wbrahá d'lfaac &£ de Iacob, le Dieu de noz peres a glorifié lbn filz. Sec. I:éie luis rEterneljtelcftmô nom, £/*«4*«'
le ne dóneray pas ma gloire a vn autre „^. £>pipbawit: au Iturc.i. à ùine.2. . , -
. Herety' „ . ithfiàu
D\t. Dieu qui eft la parolle, a pnnx te vî&ge,
«hair de la fam îte vierge,non pas tou- non f as ae tefois afin que la vierge fut adorée. Se fin qüi U qu'il la fift Dieu, ny a celle fin q noux vierge foin offtiifiof au n5 dïcelle, & derechef il *k'«» N 4. dic.Que |
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De l'honneur
áel'Euangile : aux figures des lettrei ou en l'intelligence cPicelle/'fi la ver- tu de l'EuangUegift et demeure aux figures de; lettres efcritcx, tu faix bien de leí porter pendus a ton col : Mai* fi la vertu de l'Euangile confifte au vray iènx,et a la vraye intelligence (come il te faut croire) tu ferai donc mieux de le porter en ton coeur,qu'en ton col. Maixbxautrexqui le veulent môftrer pIuxfain£tz,ilzadiouftent aueclexlec trex de l'£uangile,vne partie dcx fran- gex ou dexcheueux, alauoir de Ieíuf Chrift,et lex pendêt en leur col. O im- pieté.-ilzveullentmcnftrerauoiraux robbexplux grand'fain&eté qu'au pro precorpxde/efusChrift: Etvoyans qu'ilzne font point guéris en receuát le corps de lelus Chrift, ilz le penfent eftre par la fain ítcté dex frangex : ilz fe defeiperét de la mifericordc de Dieu, & fe fient a la robbe d'un homme. A»,t9*K Ettumediraxfainft Paulnedonnoic il pax íes lingex pour gu crir lex mala- ¿tsâ ïeteconfeflè, maix c'eftoit dé- liant que lcx hommex eufiènt cognoif '...... lauce |
||||||
D'm/èul Médiateur. FoLtou
que de foy metre aduocat pourChriíl
& eftre trouué entre les orgueilleux damnable*. Mes frères, nous auons «fo^/a pour aduocat enuers lepere , Iefus Unu ufits Chrift le iufte : Il eft la propitiation cbriflpöur Pournozpechez.Celuyquia tenu ce fonadmt 'a,n'a point tenu d'herefyes: celuy qui ***/?* ^ a tenu cela, n'a point faift de fcifme. f0" m¿* Card'ontfontrai&z les fciimes oudi ,. üifionsjfinon quand les hommes di- p ^
fent nous fommes iuftes.'' Quand les ia¿7Jt homes diiènt nous íanñifíons les fo- ^illezjiious iuftifions les infidelei,no' demandoni & fi impetrons. Maii qu'eft-ce que lean dit ? Et fi aucun a Í5eché,nous auons vn aduocat enueri
e pere,alTauoir Iefus Chrift le iufte. Mais quelqu'un dira, Les faincte
«ônc ne demandât i{ pas pour nous ? Les Euefques donc ne prient il pas Ppur le peuple ? Or entendez aux ^entures, 8c regardez que auffi les pre tats fe recommandent aux peuples,en priant aufll emfemble pour nous. tolofc+g. L'Apoftre prie pour le peuple, & le z,Tim, it peuple prie pourJ'Apoib:, //esfre- ' : *'-'-' ,•' reí |
||||||
D'un feu!médiateur.
gm nul, Qu.e ie Pere & le fïlz & le faillit Ef-
n'adore la pi¡t foyent adorez,q nul n'adore Ma-
y:erge. ■• r¡e>ne feme ne mefme home quel cori
Mam, qUe#ce miftereeft deu aDieu.Les An
K * - b" Sës mel"mes ne í°nt capables de telle
" ' gloire,tantoit apresil dit,quejes Fem*»
, mes ne difent point» nous hônrxor56
laRoinedu Ciel.&c. 'i
D'un íeul Medí
teur.
S. Auguftinfur la premiere Epijirede S.
Jean^aupremier traite. ijtatt.ia Ditainfi. Ceft homme içv n'a pas
dit,vous auez vn aduocat enuers le Pe
S.ltanfi re,Maisfi quelqu'un a peché nous a-
rmtau m uonsvn aduocat: Il n'a pasdit,vouf
Irtdcspez auez,8í napas ditjVo'm'auèrEt fi n'a
sheurs,afin paidit, vo'auez aufiî mefme Chrift:
A'TVn mais il a mis Chrift, & no pas lby: Se
, adit,no*au5s,etnôpasvo(>auez:/la
meat " mieuxaimédefemettreau nóbre des
- - - ' pecheurs,pour auoir chriftpour aduo
cat:que
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D'umJiulMedtateur.
Rpw,8-g, rex nouxprionx pour voux, maîxauiï priezpournoux. Que toux lex mébref {>rient l'un pour l'autre, & le chef lera
e médiateur pour toux. Pourtant ce nua.14.Jt. n'eftpaxde merueille qu'il dit,ce qui Aucmveu f enfuit: la ou il ferme la bouche de lient motu ceux qui diuifent l'Eglife de Dieu: cac P» Hut Hdit.nouxauonxlefux Chriftieiufte Cbnji a pouraduocat-CeftuyUcftlapropiti- loa aux at¡onpournoz péchez, pour ceux la aiment .rK *J--r », *j l'Eztiï. qmledeuq>entdiuuer,5c deuoycnt
dircjvoicy Chrift eft icy, le voicy, Se
pour ceux qui vouloyent monftrer en partie celui qui a toux acheté , Se qui poiTede toutex chofex. Augufim contre parmenùn au lî-
ure.6 & z.chap.%.
Dit. Lex Chreftienxferecomman-
íefutehrifi dentl'un l'autre en leurs oraiiosjinais
tflltVray ciluy qui prie pour tous,fans que
isffeul mt nuTpryepourluy:Iceluyeftlevray Se
Haituu feul Médiateur, ibmb ien que Paul
fut vn dex principaux membre*, tou-
tefoix d'autant qu'il eftoit membre fia
fchantquele Seigneur Iefux vray fa-
crificatuer pour toute l'Eglife efteit en
triaufanfttuaiiçdeDieu, non point
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Vu» feulMédiateur. Fol.xot.
par figure n'y image,maix en vérité.^ S. Pauîm
Ufe recommande auxoraifonxdex fie fefa}t f""*
delex: & ne fe fai<Tï pax Médiateur en- médiateur
tre Dieu Se lex hommex.maix requiert mtrt. ,"
«„».. T L j H • «. O" lu bom que toux lex membrex du corpx prient
aullipourluy,c5meil prieaufn pour
lex autrex, felon que toux doiuenta-
üoir fblicitude Se compafiîon mutuel
»e.£n cefte maniere lex oraifonx mutu
elles de tous les membresqui trauail-
»cnt encore en terre doiuent monter
au chef qui eft precede au ciel, au quel
nous auonx remifiïon de noz péchez: SiPauíei
Car fi fainft Paul eftoit médiateur, les fi ou medU
autresApoftresleferoiétaufiî,Seainiî ateurles
il>auroitpluficurs mediateurs,ce qui mr" -f*
fte conuiendroitpointa ce qu'il dit ÍT™ ,
«Jtvh autre partage , qu'il ya vn ■¿'^¡J
médiateur de Dieu Se des hommes. ¡iyauroi»
c' _ flufieurt
*Ambroife an Uure de If tac, & de miàia-
U 'Vie bienheureufe. ttun.
£>it, Icfus Chrift eft noftre bouche hTint^
par laquelle nous parlons au père, no ftreoeil, par lequel nous voyons 1* Pere,noftre main dcxtxe, par ¿quelle noua
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D'un feul Médiateur, fol. t o 3.
Ce n'eft pas auffi par le nom de- Paul, ne par le nom de Pierre. En charité la fnsre enfantant les petisenfans, ou- ijca»tt,i Ure fes entrailles en l'Apoftre, a ceux quidiuifoyentl'Eglife, & qui defiroi i ent faire plufieurs parties de l'vnitè. Et par parolles rompt aucunement fes paro lies, & pleure ceux qu'il voit .¿g,. £ eftre éportezhors,&r'apeIleavnnô ceux qui le vouloient faire plufieurs noms,8c les reboute arrirre de fon a- • mour,afin que Chrift foit feul aymè: r . Et dit, Paul eft il crucifié pour vous/» ,>Cw'1.** O u eftes vous baptifez au no dePaulr1 Que dit il?Ie ne veux pas que foyez a \ moy,mais que vous foyes auec moy; Soyes auec moy,nous lommes tous a celuyquieftmortpour nous, lequel eft crucifié pour nous. lAugujlin en fes quinquagenesfitr- L'otaijàn
lepfai.10%. <j"in'tft Dit.L'oraifon,qui n'eft fai£te parle fà&par
fus Chrift non feulement elle n'efface ^thrift les pechez,mais elle mefmeeft pechè. tj ff***' Cknfoffome en l'Homélie %6 du pro
fitdel'Emngilf, dit.
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D'unfeulwediateur.
nous nous offrons au père, fanslecjl mo yeneur,il n'y a nul approche éuers Dieu,n'y a nous, n'y a tous les fainftz Auguflin en fes qumquagenesfur kVfalmey^. fft'a -Dit* «fttu cerché ton médiateur, nottrtmi Pour t'in^rotuire a Dieu, Il eft au ci- Jiauur tfi ek& prie lapourtoy,côme il eft mort tmàtl, Ici pour toy en la terre. il eft bien qudpali vray que nous n'ymaginons pasuq'e four nom, ftant a genouxilface humble fuppli- Hfw»,8.g cation: Maisnousentendonsauec l'Apoftre , qu'il comparoit tellement déliant la face de Dieu,que la vertu de là mort eft vaillable a interceffion per petuelle.Et auec ce ,que lui eftant en- tré au fan&uaire du ciel,peut feul pre fenter les prières du peuple,lequel n'a N«f pte* point prochain acces a Dieu. be¡ m fit Auguflin fur l'Epiflre iepùntth foît pardi an au trattkï. m^au Dit. Mais au nom de qui font le»
wm dt S, peches pardonnezí5 Eft-ce par le nom
Paul.nt dt d'Auguftin?donc ce n'eftpas auflî par S, Purrt, je n0m ¿e Z)onatus. Voys tu que c'eft d'Auguftin,ou qùéc'eft de Donatus? |
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Vunfettl MeiktHÙ F0/.104.
Rangent des mietes qui cheent de la fable de leur Seigneur. Adoncil Iuy donna le benefice , 8c dit : Il te foit faidlainfiquetuveux. Vqvs tu com- blent il refufa, quand les autres prio yent ? A/ais quad elle mefme cria en Priant pour le don,il luy accorda. Car il leur dit (quand il priojentjle ne fuis point enuoyè finonaux bre- bis qui font pei ies de la mayfon d'/f- teel. Mais il dit a cefte femme, ta i'oy cft grande, il te foit faift comme tu veux. Ah mefme. ]l"'<fl]>«*
I] dit encore.il n'eft pas befoingd'à- ««'«
«oir des patrons enuers Dieu , ne de *""' "f* beaucoup courir ca & la, pour doul- ¡yttKK cement parler aux aultres, mais corn- foaùcoup bien que tu fois feul , & que tu fois courir et fans patron, & que par toy mefme tu 0*ia. P«e Dieu,tu auras totalement ce que tu defire, Car auffi Dieu n'ottroyc p3x fi facilement quand leí autres pri ent;pour nous, que quand nous prior nous rnefme.f.-voire encore que foyôs pleins de pluiieurf maux, Chrifi
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D'unfêui médiateur*
Mrf.tf. Ditaînfi. Parlant delà femmeCa- La femme nanee.il/aisdymoyvnpeuofemme, eaitaneene comment ai tu elle fi hardie devenir prie pas S. a]Uy5Vei] qrjetu ervne poure peche» lucgues i,e reff¿^>{e f^y bien die elle que ie fay. s'Piene' ^oyîa prudence delà femme, ellen» neks au ' Prie point laques ne lean, eue ne va tres family pax a Pierre, & neluy chaut de toute ruais h fus l'afTemblée des'Apoftres,ei!ene cer- CA»j/J/r«/-chépointde médiateur, mais au lieu de tous ceux la, elle prend penitence-
pour fa compagne,Iaquelle tiét le lieu
d'aduocat.Sic
A fi me/me.
II dit encore,veux tu fauoir que anf fi nous prians par nous mefmes,noui
Ulcu nous fetâfos P^us enuers Dien, que quand ¿owe plus les autres prient pour nous? Cette fem tcfîce /¡ut me cria, & les difciples Paprocherent, mus défi? & dirent laifie la , car elle crie âpre» ronsgiianà nous. Ex. certainement il leur dit. le nous fruís ne fuis point enuoiéfinon aux brebis que quand ¿Q g maifon d'ïfrael qui Ibntperdu- Vn autre es . Mais quand elle mefme Papro- notts cn'aj8cqi1'el»epericueraencriant,Seig —-* neuriUftvraj^ maisauflilci chiens man-
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/
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jyuyfeulittedtateKr.
Chrifoficmefur Geneje} att
chapit./Q.
Dit. Nous fommes contrains de
mettre en auanttoute celle hiftoire^*
fin d'aprendre , que nous nefaifons.
poít tát par les autres q par nous-mei
La femme r r ^ \_ ' , mes,pourueu que nous nous appro-
^poflres. ?hi°ns d'une pure penfeèôcvigilante*.
prias pour Mtímz aufiî celle femme aiant l'es dii
tile, ne f o ciplçsprianspour elle , neprofitade
fitadeñen riem/ufques a ce qu'elle fe prefenta.de
foy mefme,pour attirer a elle la miferi
corde du Seigneur.
Clmfojlome au tome premier ett
l'homélie 5 .du premier chap.
de jainft Matb.
. Dit Nous pouuonx beaucoup pl«9
. . , tofteftreaffeurèz pnoftrefu'ffrage.S£
fupplication,que par celui d'unautrC
Car auffi Dieu ne veut pas donner ft
toftnoftre falutaùx autres qui prient
pournouxqu'ajnoux , afin que de ce
meime quenous-defirons, fon ire/oiç
en «ousappaifee. Noux en venions-*
mieux faire, & que uou ƒ en recueille*
la confiance de bonne confeience, .
Ai AiniT
|
"Du[eut'Médiateur. Fol. 1 o j»
Ainfi vrayment il euft pitié de cefte Cananée.Et ainfi pareillement donna Mab.^x il ialut a la paillarde. Ainfi tranfporta fuc_'7'^ il le larron de la croix en paradis, fans **'*«* eftre fîechy de nulz patrons , ne de la pureté d'aucun;. i,Tm,zb S.Paulditj/Iyavng médiateur de
Dieu, et des hommes, afauoir /élus Chrift homme. Item, Zefux Chrift cil rclTufcitè, le- fym.S,
quel auffi eft a la dextre de Dieu, et faid requefte pour noux. Item, il peut fauuera plain, ceux ütbr. 7J
qui approchent de Dieu par luy,touf- iourxviuat pour interceder pour eux. ., Ielux Chrift dit.Ie luix la voye,la ve
rite et la vie nul ne vient a mon père finonparmoy. ïtem.Ie fuis l'huys,qui entre par lex rMW,t°ô
feneftres il eft larron et brigand. „0¡s 8 j Salomon en fon oraiibn dit:to)/ feul ltçro\ ¿r
.cognois les coeurxdetous lex hômex. {ertt l7¿ Dauid dit, Dieu cognoit lex fecretz pfa.+^i
dexcoeurx. Matv.d, ítem Zefux Chrift dicDieu cognoift
vozcoeurx.Luc.ié.d, O /tem.
|
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Tfunfeul Médiateur'
Mat,u,et. Item Iefus Chrift ¿k.Fznez A rrxy vous tous qui trauaillez, Scelles char- gez, & ie vous fouiageray. S.Paul dit. Tandis qucno' auons
le temps faifons bien.Gala.5-c. S.Jimbroifc furl'eptfire aux £.3- mains Chapitre premier. ct . Ditainfi.Onade couftumed'ufer iJlmMe ^'unc miferable cxcufe,difant que par
txeufede iccuxon peutailera Dieu tout ainfi ¿heiju'il que parles Cotes &princes,on par- eja» aller uient aux Roys. Or lus y a il homme a Dieu as tant enragé, & de io falut fi oublieux, ueeda ad qui attribue l'honneur d'un Rojavn voca'.^to ¿ontecu Piince,veu mefrneique fi '"vTp aH on en trouue aucuns qui oient dire ce parda la/ont a bon droit condemn éz, come Conkt, coupables de la maiefté.Etceux cy ne tiénent point pour coupables ceux han.w,d qui atribuent l'honneur du nom de O» ¿e'cáfc Dieu aux creatures.Et en delaifiantlo îcStivnew Ságv.ei\r,\\ adorent ceux qui font 1er- & adore uiteursaueceux. Comme fi ce qu'on ondes fer f j"eita iyieu eftoit quelque choie d'a- uantage: far pour ceftecaufe trouue on acces versie .Ray par les moyens |
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T>'unfettl Médiateur. Fol.toé.
des contes Se princes : Pour ce cer- tes que le roy eft home, & ne fait pas tenement en qui il le doit fier de ceux* delarepublicque:Mais pour gaigner la faueur de Dieu, a qui rien n'en ca- ché , fcar il cognoit les oeuures de ijote^ tous) on n'a nui befoing que quel- qu'un fauorife,pour faire prefenter fa duplication, ains d'ung coeur humble & abatu. Des Images.
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S'il e fi licite d'en auoir m tempte
des Cbrefiiens. |
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Moife dit.Pren¿z garde a vous que ©#«,4,^
n'oubliez l'alliance de l'éternel voure t>ieu)laquelle il a traitée auec vous; et que ne vous fai&es /mage taillée, ne ambiance quelconque,de tout ce que On ne doit •eternel voftre Dieu vous a défendu : faire nuitée Car l'éternel voftre Dieu eft vn feu cô Imagu, »orrimant,& vn Dieu ialoux. Quand tu auras engendré des enfans, ¡k. les O % enfan» |
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Des Image f.
enfans de te; enfans.Et auraxdemou* re en la terre: Si lors vous vo' corrorn pez & faiûes image; taillées, & feu» blancc de chofes quelconques, & fa- ciez mal deuant le Seigneur voftro Dieu,pourle prouoquer a ire:I'apelle auiourdhuyen tefmoingle ciel& la terre contre vous, q vous périrez bier» toft de la terre. &c. Item encore. L'éternel voftre Diet*
a parlé du milieu du feu,vo' auez ouy fa voix, mais vous n'auez pas veu de iîmilitude,fors que la voix. Lonil vous declara fon alian ce, laquelle il vous commanda : c'eft afauoir les dix parolles ,& les efcriuit fur deux tables de pierre, & en ce temps la l'Eternel me commanda de vous enfeigner les ordonnances et droits, afin que vou* lexfeiffiezeniaterre , en laquelle vo' paffez pour la pofleder. Vous prend' rez donc bien garde pour voz ames, 3ue vous n'auez veu aucune fimiliW"
e,au iour que l'éternel voftre. Dieu a. parlé a vousjcn Horeb, du milieu du feu:afin que ne vo9 corrompiez, & 4 oc
|
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Des Images. F0U07.
ne vous faciez/mages taillées, oure-
prefentatiô de toute pourtraiture,foit éfpece de malle ou de femelle. Efáye ditje fuis l'eterne],c'eft mon
nom: le ne donneraypas ma gloire a Vn autre, ne ma louange aux image; Item, tune t'endinera;pointde-
tiant autre Dieu pour-ce que le Seig- neur a nom ialoux. &c. Tu ne feras nulz Dieux de fonte. Efaye dit, A qui ferez vous reiTem-
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Muebla?.
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Efa,^t,h
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Ejfo.j4,c
lofu.z+.e. |
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De»,4, b.
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blerDieu?etquelle femblancedilpo-
*eféz vo' pour \uy? Lourier ne fond il Í'ointl'image/'lorfeure n'eftend il pas
or/'Et l'argentier de; lames d'argent/ ^CcN'en auez vous rien cognu ? n'en 3Uez vous rien ou_y?ne vou;a il pas ef *e annoncé des lecomencement &c. pr a qui me ferez vous femblablé, & |
E fa. 40/
A qui fera on refem» hier Dieu tleflvnefe frit incom prehmfibk Note^.
|
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jbnfcorom
pu$ d'en- iendement^ qui Veu* ;' Ùmfigurey Dieu ¡nuit fibk'far cbofei vîfi Mes. |
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'erayacomparcditleSainft? Eileuez
voz yCUX cn hauc & regardez qui a Cfée ces chofes. Itemencor. Auquel m'auézvous
Wét femblablé et egal?etauquel m'a-
ue vous acompare dont (oye faift
Iwnblable ] l\z tirent l'or delà bour-
O 3 k
|
||||||||||||||||||||
Efa, 46.C
|
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Des Images. Fol.ioî.
tueSj & ne mettrez pierre d'adoration
en voftre terre,pour i'encliner a ¡celle: Carie fuis lé Seigneur voftre .Dieu. Item dônez vous garde que voftre Deu.uJ»
C03urno !oitieduit,e:quene vous de ftournez et iennez aux autres dieux, et vous enclin: éz deuant eux. Item miû3ÎtToitThomme qui fera _.
: i 'mi 'i c , a. Deu,i7. e
ïmace de tamo ou oe tonte, car celta- n„, '
ominatioñ au Seigneur 1 oeuure des Lestail-
rnains de Fouurier,et le mettra en lieu kmfhnà
fecret,et tout le peuple refpondra et di ges font ''*'■
ra,?.i ñ il feit il. m,iudh%.
Dauiddit. Les Idolles des gens foc PJal.iv.%
or et argent, ouuragedes mains des Pfa.ifr hommes. Le Seigneur Dieu dit. Vou; defmo Dat.y.a
«irezleurs autelz, et briierez leurs fta- &,it. tues,vous couperez leurs bois, etbruf E.w.34,5 izrèz leurs images : Cartu es vn peu- ple faintt au Seigneur ton Dieu. , Ieremie dit. Aucun coupe le boys Ii'e,41°-
e» la fore!} de la hache, pour eftre ou- urè des mains del'ouurier, et l'orne d'or et d'argét, et le faiit tenir auecles Çloux^et le marteau, aiïn qu'il ne def- O 4. ioîgitê |
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Des Images.
tes gem &,& poifent l'argent en la balance, & marchan - marchandent a vng orfeure pour faire dent a v« vngDieu,afin qu'ilz f'enclinent deuác J rí- &.radorent./lzl'efleuentiurlerrsef-
four jam , . , 0 , vn Dieu Pau'es & *e posent, 8c le mettent en
tour l'âge ion lieu,afin qu'il le tienne tellement miller de qu'il ne bouge de fa place: Mais aufly utmt, quand aucuns crie a luy, il ne refpon- Wote%. dra pas, & ne le fauuera pas de la tri- bulation. Ayez louuenance de telles ehofes,8c fortifiez vous,O preuarica- teurs, 8c retournez a voftre coeur; Ayez recordation des choies precede- tes,©^ qui ontefté iadis,que moymef me.le luis Dieu ,tk. n'y a rien de km blablea moy. Sopt « ' d Item,nul homme ne peut former vn Dieu femblablè a loy, mais luj el- tant mortel, faicl choie morte de fes mains iniques & de fa:ctyl eft plus ex cellent que lesjchofes qu'il adore, veu que luj a vie , & elles ne l'eurent iamais. /tem le Seigneur a dit. Vous nö
jLf«ï,iM vous ferez point djdolles, ne d'ima- ges calices: 8c ne vous drciTerez fta- , tues
|
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Des Images.
joigne point. &c. Toutes ces chofes lötoeuures d'ouurierígenieux. Mais t.Roí/ iz-f l'eKrnel eft veritable, c'eft le Dieu vi-
£xo, yi,h uant,et le roy éternel. /croboá diloit,
O Ifrael voicy tes Dieux qui t'ôt faicr. monter hors de là terre d'Egipte,71 en mi ft vn en Bethel, et l'autre en Dá.Et cefte choie fut faiiïe a peché. I</« Z4. à ^0UJé dit. Maintenant donc craig-
nez le Seigneur,et luy feruez en fim- plicité et en vérité; Et oftez les dieux auíquelz voz peres ontferui, de la le fleuue,eten Egipte.Et feruez au Seig- neur. Et fil vous defplait de feruir au SeigneunEflilèzau iourdhuyaq vo* voulez feruir.Le peuple refpondit. la n'aduiéne q no9 abandonions le Seig neur,pour ieruir aux autres dieux. $ap',H-& Item.L'adoration des images infa-
messeftcaufedetoutmal,etle comen cement et la fin. Mli7,g. S.Paul dit.Nous ne deuons pas ef
Noui. timer la diuinité de Dieu eftrcfembla
ble a oijou argent, ou pierre taillée,]? art,etinuention d'hommes. Rsm,%c jt^ ^¿¿s e|}re jagCS fa deuenus
folz,
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Des Images. Fol.10 9.
folzj&ont mué la gloire deDieu in- Xgm.ut.
corruptible,en l'image d'homme cor ruptible,d'oifeaux,5c debeftesaqua- Labonv tre piedz, & de reptiles. Et pour ce «"M Dieu les a abandonnez aux concupif ontfff* cences de leur coeur, pour faire ville- ^"¡^ nye a eux mefme/,a leur propre corp; ¡,omm entant qu'il auoyent mué la vérité ae sat>i,iztd Dieu en menlbnge, & auoyent hon- Ooré Si ferui la creature, plus que le createur,qui eft bénit éternellement. Amen. Pourtant auflï Dieu les a a- - bandonnez aafféñions villaines.&c. ¿xorll°¿ Item ne foyéz point idolatre; corn-
ee aucun; d'eux l'ont eftè, ainfi qu'il cft eferit ; LepeupleVeftaffispour Ranger & pour boire,puis iê font le- Wézpourdancer iCori Item.Fuyéz le feruice des images. ituan,< d
Jainûleâ dit. Enfans gardez vous *fes images. ' SaincT: Paul dit. Nous fauons que *>Cor-§>b
«imagen'eftrien au monde, & qu'il "'eftnulautre Dieu linon vn. Car 'acoit qu'ilj en ait qui foyét dis dieux tar»tau ciel comme en terre^ comme il O j ya |
||||||
Het Imager,
yi. pluíieurs Dieux, & pluiîeurs Seig- neurs rtoutelrbis a nous II n'eft qu'un Dieu le pere,duquellont toutes cho- fes, & nous en luy,& vn Seigneur Ie- fus Chrift,par lequel font toutes cho iès,& nous par luy. Athmafe contre lesgentil^.
Comment Ditainfi. Que les gentils Se payé* tjï DU» me difentjcomment Dieu eft cogneu tPgneupar par jes images,eft ce par la mateire qui fe/'S cftau *îeho»»ou par U forme &figu 'ftTLL re qui eft taillée 8cmife dedans ¡a ma- c tlt paria . •» , _. , _ . . ,,
fûïtiK tierer Siceftparlamatiere,quellene
ou par U ceflîtéj a il de faire la forme ou figu-
matien, re? Comme ainfi foit,que deuant que-
Notez Hé telle* pourtraitures fuiflent fades ,
PjaiW* Dieu eftoit monftré & declaré parles
moyenj de toutes matières : veu aufli
que toutes chofesrendent tefraoigna
ge de la gloire de Dieu.Si la pourirai-
tureeftcauiêdela cognoifiancediui-
ne,qu'eftil befoingdela painture ne
quelconque autre matière.'' Et pour-
quoy ne vient on point ala cognoil-
iance de Dieu parta vrayes creatures
pluftoft que pat les figu res Sí remem-
bran»
|
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DesJmdget. Fol.ua.
kranches.^Car certainement la gloire
de Dieu feroitplus clairement cog- neue li elle eftoit manifeftèe p les crea tures raifônable; 3c irraifönablexq p Ceuxtui celles qui fontians ames,& ¡mobiles, taillent ¿a Quand donc voumilIe¿&fai£te.r les images images ç^pourtraitures,pour donner pourrepre a entendre & cognoiftreDieucerteí JíWf>'D'í'' Vous faides vne choie indigne. Jom cto° LaBanee Firmian des diuines in' 'e w<c*",fe
fiitutions,contre les gentil^ gridolatresdiurez. R .. .
Ditainfi.Dieueftpardeflus Phom JcTpM
me,& n'eft point mis icy bas, mais le m ¡¡eu ott feuteercher en la haulte region , & ilyadesi pour-ce il eft certain que religiô n'eft mage^,. point au lieux auiquelz il y a des ima- ges.Car fi religion confifteen chofes diuines , & que ainfi foit qu'il ny.ayç tien dediuin,lmon es chofes celeftes. N faut donc conclure qu'il n^ a point de religion es images. Mkï*>b Ilditencorauliure2.chapitre.2. 4.07,
Que Dieu duquell'Efprir&puiiîace chapitre eft par tout eftédue,ne peut eftre abi'éc l'image donc eft toufioure fuperflu. Latí*
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Des Images Fol.ut.
ÖieUjOous vous déclarons Ce qui eft
Veritable,qüe vo9 faciez bien a l'hom me qui eft faift a l'image de Dieu,que luy portiez honneur & reuerence,que Vous adminiftriez la viande a ceuiy qui a faim,& a boire a celuy qui a foir, vn veftement a celuy qui eft nud, fer- uice aux malades, logis a l'eftranger, & les necefiîtez a cel uy qu i eft mi s en prifon. Cela eft la chofe laquelle fera vrayment réputée eftre faiite a Dieu. Et d'autant viennent les chofes a l'ho neur de l'image de Dieu, tellemét que celuy qui ne les aura pas fai<3es,fèra e- ftimé auoir faitt iniure a l'image de Dieu. Quel eft donc c'eft honneur de : Dieu,de courir d'un cofte& d'autre, après les images de pierre, & de bois? Se hon norer les figures vaines & fan* • imesjcommechoies diuines, &mef- prifer l'homme auquel veritablemét 'image deDieur'Qui plus eft,foiez cwtains que celuy qui faia hommici «e ou adultere,& tout ce qui eft en la paine ou en l'iniure des hommes, l'i- mage dé Dieu eft violéeen toutes tel- ' les
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Des Images.
Laitance Firmian au Imt l.
chapitre.^.. Dit. Que íenecque fe mocquoitde la follie des anciens diiànt, Nous ne fommes pas deux fois enfans ( com- me l'on dit communément ) il y a tou * °^d teffois grande difference par cela que encZlml nouseîtantren age pour bien Juger, dlmvrm: nous nous amufonsa telles fouies, àespoup'v donc a fes grandes poupées ornées et sans & parées on offre ongnemês, encens dtntç. & bonne odeur ,a elles qui ont bou « ches fans dentz.&c. Clement au Uure ¿.a Iacques frère
du Seigneur.
On adore Dit.Nous adorons les images vifî-
tes ¡mages bles en l'honneur dé Dieu inuilîble,
en thon- ce qui eft certes faux. Car fi vous vou
nturde Iiez vrayment adorer l'image de Dien
¿Kuctqui cn bien faifant a l'homme, vousado-
eft contri reriez ja vrave image ¿e ¿ieu en ice-
luy. Car en toushommes eftl'ima-
gedeDieu,& fimilitude n'eftpas en
tous.il/aisleulementIa ou l'ame eft
bénigne, 8c lapenféepure,fi doncvo*
voulez vraiment honnorer l'image de
Dieu
|
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L'hon*
neur de f¿| magedt
Dieu. |
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Matb.tfi
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Cela n'ejl
pointhont norer dita de courir ca&laen pèlerinage après les 'te mages de bois (srde pierre* |
|||||||||||
DesJmageù Fol.uù
d'auoiren veneration, non pointles
chofes qui font faiñes pourTadmini- ftration du monde , mair le créateur ficelles & du monde, auffi fes'cho - Tes içv fe refiouilTent,quand il eft hort loré Sc adoré. Etne peuuentveoir , ... «•]uel'honneur du créateur foit don- ^XmlL *iè a Ia creature. Car adoration eft Á ^J™ vnechofea part, pour lefeul Dieu, ƒ,„„,/,, lequel feul n'a efte çrèe.Et toutes cho- y,,ay Sen, fes font ces oeuures. Comme donc c'eftle proprede celuyqui feul n'a e- ftè crée d'eftre Dieu , auffi pareille- ment tour ce qui a eftè faiâ , n'eft pas véritablement Dieu. Nous de Uons donc deuant toutes chofes en- Qm , ¿ tendre la deception de l'ancien ierpét, & fer cauteleufes fugeftions, lequel comme par prudence voua a deceuz. comme par quelque raifonfe traine par voz lens. £ten commençant au chef,fe güfle iufques aux parti?» inte- ^eures,cftimant voftrs deception e- «r« grand gaing. Laitance Firmkn au Iwre 6,
cbap.i, . |
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Des Images.
les chofef. Car c^eft grande infidélité contreDieu,que debleiTer l'homme* Quand donc tu fais a autruy, ce-qufl tu ne voudrais pas IbufTrir, tu macule l'image de Dieu de treimauuaiie 'ouil IurcEntendez donc que telle fubieft* on eft du ferpent.qui eit mucè dedéa vous, leql vous faift a croire,que vo pouuez eftre fidelex la ou vous honno ré le; chofer inléfiblef, et que vouî n'c ftex par in fideler, quand vour blelTèZ les fenfibles & railônables. Ceflgradt Aumefmeliure. îfideittê de Dit encor, Qrji a il fi mefchant ne
yictucirltt fiingrat,que d'obtenir & receuoir les Viens dt benefices de Dieu, & en rendre grace V'cu* au bois & aux pierrer/'Fourtanr efuel
& rendre jes youg g^ enten¿ez a voftre f3lut. grace aux çertes^)jeun'aqUC fa¿re ¿ç perfon- loyîvde ne> & ne requiert nen , &n'eftcr» p'wres, rien bielle. Mau ce femmes nous, PJal ùa, <]ui femmes aidez ou bleflez, en ce que fommes gratieux ou ingratz. Encore aumef- me. iîcftiment vrayement dire îoftf» d'aooiï
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De, Images.
Dit . Kedoitonpaseftimerceluy
hors du ièns,qui offre lumière &chafl délie de cire pour oblation & don * Dicu,luy qui eft autheur & donateuf de lumière? S.AmbroiJeautome.^.fur lep fui
me.\\%.aufermon ,\o. Ditainfi . Les gentils adorent le
bois,pour-cequ'ilz eftiment que-ce foit l'image de Dieu : Mais i'imagede Dieuinuifibie, n'eft pas en ce qu'on voit ,mais eft totallement en ce qu'on nevoitpoint. Voystudoncqueno* cheminons entre beaucoup d'images de Chrift. Gardons que ne foyons trouuè ofter la couronne a l'image, la- quelle couronne Chrift a mis iurvA chacun : gardons nous d'ofter rien* ceux , auiquelznoui deuons adiou- fter.etc. Âmbroife au tome %.de la mort de
Theodofe. Ditainfi. Helaine donctrouuale
filtre, elle adora le Roy, et non pas le boys: Car icelle eft l'erreur des gentil* et la vanité des infideles;mais elle ado r»
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"Des Images. Fol.\i$.
ra celuy qui a pendu au bois, eferit au
tiltre.&c. Laician euefque d'Antioche coref-
fa fa fqy deuát les iuges, comme recite Euièbe en l'hiftoire Ecclefiaftique li- Ure.p. cha.3. diiant ainfi entre autres chofes. LeDieuomnipotétqn'apax ^^uam efté compofé par noz maini.maû par u°ye'a 'a I • ' i r rr / o r pienceen
*equel nous lommei créez oC compo ' monje
ièz ayant pitié de noftre erreur, a en- Vi/jWi/e ., Uoye là fa pience en ce monde veftue noftre de noftre cnair,pournouî monftrer et chair. enièigner, q nouídeuonícercherice- luy Dieu (qui a fai&le ciel & la terre) On ne doit ttôpaîenienmagef faiitexp leímaíf pwcerchtr dexhomeí,maixeíchofeí éternelle;, ®l["Par Le concile Elibertin au.7, 6 décret. '**&*.* A decretré ainfi.Il a efté coclu qu'il On ne doit
"V eut point depainturex aux téplex : ?""" KUK afin que ce qu'on doit adorer 5c íeruir * m'¿"fai " n~r • • ■ tes es tenia 'leioitpaintauxparou. . p¡es
•S.Auguflirt au.^.lwre de la cité de
Dieu Cha.y.&.$t. Ceuxpti
Ditainfi.Queceuxquiont mülex °'ltm:s '« ,
premierf en auantle; /mage*, ont mW' m ■" *'<<■* °ftédu mondeUcraint» de Dieu :E: Z7dumë P ent ; |
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Çehy qui
offre ¿es châdellts a D':eu,efl hors du fis |
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Nous chef
minons en tre beau', coupait mages de Chrift. j^Ç or,il,b |
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Helaine a-
dora ItRgi tir non pa{ le bois car c'cftl'eruer des sfideies |
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Des Images. F0/.U4.
fauans, entre lefqueîz leí principaux
eitoyent l'Euefque d'Ephele, l'Euefq de Perge,et celuj de Conftantinoble. Et cômença le dit côcile depuis le. 15. deFeurier, iufques au.t^.D'aouft.La fut decreté qu'il n'eftoit point licite a ceux q croyêt en Dieu p Ieius Chrift, c'auoir aucunes images du créateur, °e dei creatures au temple pour les a- dorer : Mais que toutes tellei chofes «oiuent eftre oftèei deí templeí, felon « loy de Dieu,et pour euiter icandale. -autant en a decreté le Concile.2.
«e Tolete condemnant les images. ' Le Concile Elibertin ¿#..48. Canon.
A decreté ainfi. Nous auoni bien
voulu admônefterlei fideles,quetant Stu'ilz pourront il empefehent qu'il y •Ht des image&enleurs maifons. Que l'îlz craignent la force de leuri ferui- teurs, pourlemoini qu'ilzle gardent ÇUreuxmefmes. Etf'ilnele fot qu'il iojent reputez eftrangeri de l'Eglile. Origene au liure.%.qu'ila efmt
contre Celfus. ^itainfi, Celfus dit q no9 fuyons
P a les |
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Des Images.
à là crabt ont augmenté l'erreur. te de Dieu Atiguflin fur lepfaime.ui,. Dit.Nul ne peutpiier ou adorer, re*
'** gardantainfi ven les images, qu'il ne
loit touché corne {'il efloit exaucé de
Ia,ou il efpere ce qu'il demande.
kemeencoril dit.On ne peutcollp
X« imat qUer ies images en fiege haut ¡k hon-
gisaitnent norak!e, poureftre regardée de ceux
■*'r"S 1'* Qui prient & adorent, qu'ellcxneat-
chres vé ! tirent Sex tens des mhrmes, comme il
re!t e ¡leí auoyertt lens S£ ames.
S. Atiguflin en fon catalogue qu'il
1 a femme afaiSí des htrefies. guiado- Dit, qu'ils eut vne femme nomèç
tait ksima Marcelline,compagne de la fefte Car fC! \ l-n pocratîenne,laqueUe adoroit les ima- ¿t faint 8es de /efui Chrift ' & de rainft PauI'
Paul ift ^£ Homère & de Pythagorax:ce pro* wife 'entte bernant deuant i celles, ôç leur offrant
les kercfies del'encenr.
/celle eft mife au rolle des herefiei
"Euttofiiu par faillit Auguftin.
hîfiorkn Le concile de Conftantjnoble cele
an hures ^ ^ côftantin cincquieime,et p.ï 8-
Atfm ' Eucfquei d'Afye et de Gr<?cc,seni fort
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Le concile
de Confían tinvbte,def
fend d'az noir des \* mages aux temples, |
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Ceux la
föt,rcicBs^ de l'Eglile qui neje "veulent ab flenir dea images** |
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Des Images.
les Téples, les autelz,& images : afin qu'il ne foient baftiz ne fondez (d'au- tant qu'il eftime de la foy de cefte no- ftre communion ôçcharitç inuinci- ble,& laquelle on ne peut expliquer, quecelbitvnefaûion.j Cependant toutefois il ne voit point, qu'il y a en nous vnefprit deiuftice, en lieu de l'autel &c du temple,duquel lans dou- tes fprterjtdes odeurs, &; encenfemés trefloifz,afauoirdes prières ôç deiîrs, procedantz d'une confeience pure. Et a c'efte caufe fainft lean dit ain- Jpo,%.a fi, en fon Apoçalipfe , que les en-
cenfemens font les oraifons des fainftz.Et Z)auid prie difant, que mô oraifon. fpit faidle comme vn eocenfe Pfa!,t±t. ment deuant ta face p Seigneur. D'a-
uantage ce font Images & oblations agréables a Dieu,lefquelles ne font fat ¿tes par puuriers immondes,Mais for Nott? méesennpusparlaparplle de Dieu;
Ainfy donc tous pnt de telles images en eux.Tçntens ceux qui ont acquis par la dp&rine diuine continence,iu- ftice/orçe, fagefíe,& vne vray crainte de
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Des Images. Fol.uj.
de Dieu:EtIes baftiméxde toutes au-
tres vertus, elquelles ie croy ente rai- sonnable de porter honneur a ce qui j^çctpte e_ft le vray patron de toutes images,a- pour faire lauoir l'image de Dieu inuifible, qui dalmagtt eft le Dieu vhique, ou bien ceux qui qui font en delpouillát le vieil home auec lès plaifama °euures,veftétfinalemétle nouueau, £>/t*' lequel eft renouuelle en la cognoiflan *'•■°?\i' ce de Dfeu, lelon l'image de celuy qui ''a crée.Etalors ilzaurótfaiíl desima ges telles, que ce grand & fouuerain puurier delire. Et incontinent après i,Cor.¡,¿ " dit, afin q ie die en peu de parolîex, touschreftienxf'eiîbrcent grandemét de baftir telzautelz que nous auons c*lt> & telles image; que nous auons LeseUna monftré,non pas toutefois des choièx tin put infenfiblei, & iàxamex:n'y dey dieux h"**»» & fimulacrex de mauuaix efpritx, rana" ^eirepairejoulex diablex facent leur j'J0iJt'rJS demeure , maix dex lieux capabîexde *e*prit de Dien, lequel habite ou la Vertu eft.Etmefme de ce grand Dieu qui noux a crée a fon image, & qui f'a i proche de noux, comme venant a fex
P | domi- |
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Des Images» FoL\i&.
metrius au .%.Traité.
Ditainfi,Quelle beftife d'efprit, ou plux toft qu'elle folle aueuglée rage de genxinfeníezeftce,dene lortir point des tenebrex, pour venira la lumière. Et quand ceux qui font garrotezdex lienx de la mort éternelle , ne veul- lent point receuoirl'efperance de l'im mortalité , & de ne craindre point Dieu, menaflant 8c difant que ce- Exo.iz, luy qui facrifye aux dieux , &C non Ela'z: point a vn feul Dieir> fera extermi- h- y
1 , y -i í i les (i dorent
ne . item ilz ont adore ceux que c ueyir
leur doigtz ont faitz &c formez . Et ¿J^^ont
l'homme f'eftprofterné & humilié, fJseHx 6c ie ne leur pardonneray pax. profiéinát Pourquoy t'es tu humilié ¡k. encli- dtuant* né deuanc lex faux dieux ? Pour- quoy ployex tu ton corpx captif dé- liant les Image» lourdes &C mfenfi- Nof<^, bles, Sc deua-ntdesouuragex déter- re? Dieu t'a fai£l droit, en lieu qu'il a fai£t lex autres animaux courbes, lexfaifant regarder contre terre . Tu ax vn regard enhault 8c la face %siTçç coatte can Dieu : regarde la, * " CL4. dreflfe |
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Des Images.
domiftiques Se familierx. Et en telle forte que l'eiprit de Chriftfaiftfareiï l*euli6,h dence auffy en nous,qui ibmmes ain-
i..Cor,(ud h %urè & formé.EtiaparolIediuine
voulât mettre cecy en auát, a defeript Dieu faiiatçpmeffeauxiuftes, 8c leur parlant ainii:I'habitera)/ & chemine- ray en eux, Se ie feray leur Dieu,& ilz lean ja. c me ^swnt Pour peuple. Elle a deferit
aafty lefauueurpariâtainfi. Siaucun eleoute mei parollei, & lexacc5plif> mon Père & moy viendrons aluy, 6c ferons demourancé auecluy.Quicon quex donc voudra detelz autelzque i'ay n'a guère expofé,qu'il cerche dili- gemment & fil luy femble bon, qu'il confère auectelzautelz . Tantofta- Note* lie pies il dit,parlant dex imagex. Certei
dit il cegnoiftra qu'icelles font in- fenfib!ex,& fanx mouuement: Et pat fuccefhon de tempx elles viendroten corruption. Et que les noftres de- moureront en l'âme immortelle, tant qu'il y aura ame raifonnable demou- ranteniceile. Sun ft Ciprian efmuant contre De r Díe |
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Des images. Fol.ti?.
Dieu defend expreflèmét en faloy ExoJ.to
les imagesjdilant ainfi. Tu n'auras Dw.T-Af point d'autre Dieu deuantmoy,tu ne p"',,27* teteras image taillée , nefemblance ƒ*•»•*•«. quelconque des choies qui font laf- Leu)?°< lusauciel,necaba;enlaterre,n'esea g?,^' s Ues defloubz la terre, tu ne t'éclineras point a icelles, Se ne les lèruiras, Car ïefuis le Seigneur ton Dieu, Dieu ia loux. Ezechias Roy de Iuda,ordôna que *•^^0>,8*
l'image de Chriftfut brufîèe fa- gjj fauoirle ferpent d'arainque Dieu a- m>Le¿e üoit commande de faire au deièrt ) a itfuschûÇL caufe qu'eftant porté par le peuple, four et 0fifaifoitdesencenfemens, 8chon- qu'onai* fteurdeuantluy, oreftoitleditferpét bufoù. l'image de Chrift le prefigurant corn- ue lu y mefme l'a dit en l'iïuangile. Czechia; touteffois le brilà en pieces, Pour-ce qu'on en abufoit. Et il fut grandementtlouedu Seigneur. 0B1ECTI0M. Ledroit Canon au chap, qui fecom
tnencePralatum/deia con- fection, dijîk £?. 3. P y dit
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Des Images.
dreflè la te; 3'eux,cercheDieu en haut, afin que tu puiflè eftre exempt des enfer; ba;, efleue ton coeur au cho- ies haultes et celefte; : pourquoyte iettes tu en terre , en la cheute de la mort, auecle ferpentque tuhon- nore? Pourquoy trelbuche tu en la ruine du diable par luy ? Garde la hauteflè en laquelle tu e; nay, periè- uere deftre tel que tu a; eftè faiil de Dieu : Drefîe ton coeur auec la ftature de ton corp; , et l'eftat et la forme de ton vifage , afin que tu puiflè cognoiftre Dieu , congnoif toy premier, laifle les Idolles, que l'erreur humaine atrouué. Conuer- ti toy aDieuJequel t'affiftera, âpre; q tu l'auras inuoqué.Croy a Iefu; ¿Thrift lequel le père a enuoyè pour nou;vi- uiner et reparer. &c. Dauid dit.Soyent mis en confufíó
tous ceux qui adorent le; images , et ceux qui le glorifient en leur;lîmu- lacre;. S.Paul dit. Quelle conuenance y s
il du temple de Dieu auec le; ima***s? |
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Ceux qui
honorent lei images font boni neurau
diable. |
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Note% lie.
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Pjal.96.
Ceux jont tiiauàilT^ qui ador et ¡es images, %,Çor.6,d |
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Des Images.
Le cation] Ditainiî. Ce que l'Efcriture faitf périma^ âUxlifanSj le mefme faidtla painture ceuxejut mxi¿[otzreeardans.Carsn icelle les
huent lire . o . . . d'auoir les ,g?lorans vayent ce qu'il doiuent lui-
Efcrhurcs ure> En icelle lifent ceux qui ne cog " noilfentleí lettres. • RESPONCE.
Le Prophete Abacuc chapitre, z,c. _ , *. reibonàace Canon.
Oh abreà _.r 'f r _ _ ...
mnfonge _ ©liantainfi. Que profhtel image
parlesima taillèei'Car Ion fadeur la taillée, c'en gtit vne fonte, et choie enleignaat men' fonge.&c. Grégoire e fermant al'Eue/que
Mar/il,en l'epiftre.^. Leihnof ®'lt- Nouseuffionslouecela,fitu rawontles eufie deflendu d'adorer les images, images , item.Ce qui auoitefté miî au temp'e pourliures non point pour les adorer,ains feule-* pour y as ment pour inftruûion des efpritz des prendre a jgll0nlns.&c.
igtom j^e prûpf}ete Jennie au xo chapit,
Dieu, ' n j r '
rejpomaGregotre.
Difantainii.En cefeul poinû ilz »c
font abrutys,et font follement, que'e
boyseftinftra&iondevaïiitè. ¿
l IcfuS |
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DesTmagef. ToUxî.
Iefus Chriftdit.Certesen vain on me
fert enfeignant pour doûrine lei com mandemení des hemmes. Carende- lailfantle commandement de Dieu, voux gardez l'ordonnance dei hom - mer, vouí reieclez bien le commande ment de Dieu, afin que vouî gardiez voftre ordônance. A/ar.7.b. Saint! Ierofme fur le Prophete E-
fay 57. chapitre. Dit. Il n'y a point eu de lieu qui
n'ait efté fouillé des ordure; d'ydola- tryes.-£n forte qu'ilz mettoyertt derrie re 1er huy; de leur; maifon; dei ima- gexjefquellei il appelloyent leur Dieu priuez &C familierx.Etpuií tanto ft a« pres il dir.Le; villes de plufieurs payi & prouincefjfont en ceft erreur, & tie nét cefte trefmauuaife couftumedef ancien s. Et mefmeRome la maiftrefle dumonde,fai£ilefemblable hoano- r^nt l'image de Cerès, comme de leur fauuegarde,par vne chacune maifon, auectorchei 8c luminaire;, afin qu'ilz ayentdes mémoriaux ,qüiles admon neftét de leur erreur muéti, tant a l'en |
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Ves images. Fohiy,
corne de Iefus Chrift, ou de quelque EplpJiam*
iàintt.Cariinemefouuientpaxbien, ft entrant de qui eftoit cefte image; Comme doc en ^ Um* U veyçnl'Eglifede Iefus Chrift vne TO^rt image d'un homme pendant, contre -* '"■?"""* lauthoritedexlaictes elcntures, îela ¿e]erM deichirav en pieces, & donnay confeil chrift la aux gardes du dit lieu , de pluftoft quelle ildtf éuoloperde cela quelq pouure mort, chira m 8c de l'emporter. Eux murmurèrent pieces^ a l'encontre difans.S'il la voulu coup per n'eftoit il paxraifonnable qu'il do Haft vn autre voile en change? Oyant cela ie promys d'en donner vn, & de Epipham l'enuoyer incontinent. Or il y eut ql- ut dit qm ue peu de temps entre deux, cepen- auoir <&> |
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Des images.
Cati.tt. trée qu'a laíbnyedelarnaifon.&c.
NoiuauÔs ¿ainaPaulauGala.dicQuivouf
ym Vraye a enchante que n'obeifièzala vérité,
image autquelz Iefus Chrift parauanta efté
du cruilh ~ . a . . » , (x enl'En pourtraïct deuantlex yeux ik. crucifie
tuamie* entre voux. Epipbaniui le bon doclear en i'epi
Jlre qu'il efcrit a lean Eue [que de lerufaient,& depuis tra, flat é e parJain cl 1ère f me degree en Latin, Ditainiî en la £n de ion epiil e. Outre ce que iay ouyfdk iljkj as auciis Note^bien murmureyent contre moy, d'autant eej eepij re - qUan J nous allJQns a vn fainct Heïl q eft appelle BetheJ,aim q ie fîiTè ¡a qi- que prietre auec toy, fe! o la coufturrie ecclefiaftique, & après que nom fui- mes arriuè a la bourgade,qui eft nom- mée Anablatha, ie vey en pailant v- ne lampeardence, & aprex auoir de- mandé quel lieu c'eftoit,on me reipo dit, que c'eftoit vn temple. Et quand ie y Fui entré pour prier ,ie trouuay en iceluy vn voile ou toile pendant* la porte,teint ôc peintayânt l'image com-
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d
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ant que iecerchoye quelque voile de imges **
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pris pour enuqyer au lieu de l'autre. %™r£ *ei
Car iepenfoye qu'il m'en faillut en - c^"k «PyervndeCipre, mais maintenant ¿0%t-me ''éenuoie vnleqli'aypeu trouuè,&te chrifiienm Prie q tu comande aux preftres du dit o» eft grâd «eu de rçceuoirce voyle du préfet por ftadalé ,au teur q eft enuoyè de par nous.Et déco peuple, mâdçrdorefnauateni'£glifede Chrift qu'one péde pl'de telz v.oiles,qui font ïontre noftre religion; Car lelon ton |
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Des Images.
honefteté il eft conuenable que pluf- toft tu aye cefoingd'ofter tousferu- pules indignes de l'Eglife deChrift,8£ mal propre;aux peuples quite fonC donnez en charge. j tr • Samtllerofme rendtefmoignage de Epi „__ >° phamusefcriuant a Pamacnt contre les
rendu S.le èrreursdelean Euefque de Iemfalem.
rofme du> Et ditainfi. Tu as l'Euefque Epi- eUtEpipba phanius, qui parles lettres qu'il t'a en nius qui a» uoyêes, t'apelle apertemét hérétique .* rompulesii Certes tu n'es point plus grand que magtst Iuy,n'y d'age3n'y en fauoir, n'y en fain öete de vie , n'y felon le telmoigna 1 .. ge de tout le monde. Du temps que Jtlstuttènt Pherefie dei Aniens & des iùinomi ¿* penfètque occupoient toutl'erient, excepte le cela eut Pape Athanafe 8c Paulin; Quand ¡tu tourné a ne communicquoys point aux occi- ïcutfdcfbot dentaux,n'yaceux qui confeiîoyenC murf H tu Je nom <Je £)jeu en exil, iceluy ou n'e- Jfcntperftf ft0\t p0mt OUy d'Euticius du temps cute Epi- <JU,ij eftoit fimj)je preftre)du monafte t amf re.ou après qu'il fut Quelque de Ci-
pour alai ' .. r - *- . ■ ,'•. „ t .. Sevie pre,il ne Fut point touche de Valenr,
CarilelloirtoufiQurs fi grádemét.h"
------------- noie
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Desimages. Fol.no.'
noréqles hérétiques melme eftâsen
ïeurregne,eulTetpéféq cela euft tour fié a leur ignominie,fil, euflêntperfe- Cuté vn fi excellent perlonnage. H eft dit ainfi en l'Hijioire tripartite.
liure.9,chapitre.4$. Qji'il faifoit beaucoup de miracles. Le dit £piphaniu§ a eferit vn liure
aPellé des herefyesjduquel ¿aincl: Au 8uftin alegue des tefmoingnages. Or Vluok il du temps de Theodole enui- r°u l'an du Seigneur .390. Desieuihes&des
, viandes. i.T/,4,*.
ùaina; Paul dit.L'efprit dit notáment, Cmx qui
*ju'es derniers téps3aucuns defaudrót défendît U «elafoj/,f'amufáxauxefprití abufeurc marj«g', ^aux doftrines des diables,ei»feign5s <*de!>mâ plonges en hypocrifie,ajás leur cou ?™ ■'"* «nce cauterizee,derendans foy man rf ta 'jtornadans l'abltenir des viandes, q enfeigmt Ieuacréezpourenvieraueç a&ion vwdoElri Í; graces aux fidèles , et a ceux qont ttsduàa.i Co$nu la vérité. Car toute .creature de ¿'«- Dieu
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Des Ieufnes
Dieu eft bonne, & rien n'eft a reiettet quand il eft prins auec action degra* ces,carelleeftfan£tifiée parla pároli* de Dieu, & paroraifon. Sain ít Ath anafe au Hure des expo
fiûonsfw l'Epijlre aux He- brienxA^.b. Dit. Ce font verirablemeut ces do- ctrines eftranges.Et reprend ceux qui Uottqbim auojent amené l'abftinence & obf«'- uationsludaiques des viandes : Car Lafoyep (ildit^lvouideuezeftre fortifiez de gra „tcejjairt tfft ^ d{; fo &(Jeuez eftre tref l'okltruati ccrtamsquc nen n e" aucunementlo
o»</« VM uilléj&quetoutexchoiès font pures dts.car a celuyqui croyt, èc ainfi cefte foy eft ceux qui neceiîâire:et non l'obferuation des vi veuknttoH andes. Tar ceux qui fe gardent dei fioursobfer viandei,c'eftadire3 ceux qui ont leur unksvian affeft¡on ¿e toufiours obferuer en tel- ótscepm lemanjereleívjandesjc'eftvne choie Jigncqui trefmanifefte, que telz n'ont rie pro- H ont ne c. i " r r r e brfifitttn «te,nonplus que ceux qui le leparen c
la foy, nors ^es terme/ de la vraje foy, & Cet-
uent entièrement a vne loy, dutou^ inutile. S Paul
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DesIeufneU FoUié.
S.Paul dit, Mangez de tout ce qui i.O.to.
ie vend en la boucherie, fans rien en- quefter,pour la confcience. S. Hierofme en fon comentaire fur le
premier Chap.du prophete Malachiet -1 Dit.ne decline n'y a dextre n'y a fe neftre:decliner a dextre eft de f'ablté- No"* "ir des viandes que Dieu a crées pour er* vfer. AuiTy côdamner & défendre le rnariage,eft tomber en ce qui eft ef- crit autre part,ne fois point iufte ou- tre mefure en toy meírne. Iefus Thrift dit,'ce qui entré en h
bouche n'eft pas ée qui fouille Ilio'jri- Mat, ty.è .Humais ce qui fort de la bouchë,c'éft ce qui fouille l'homme. r Le concile Bracarenfe.z. en ladi*
ftinttion.io,Cha.quifeco~ , mence.Siquis. Lequel fetintlanJ>\<). A excommunié ceux qui f'ab- ftiennent de manger delà chair par K°US*. luPerftmon. Eufebe en l'hijhire EcdeÇJiure
5. Chapitre.3.
Raconte qu'entre ceux qui eftoyéc .0*. prifon* |
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& des viandes. FoLttù
fuie de porter,& celuy qui eft plus de
bile que le; autre; , n'eu point pour- tant condamné d'eux./lz fauent bien toux combien la charité eft recôman- dée3Ilz fauent bien que toute; viandex font nettes a ceux qui font netz: pour tant toute leur induftrie eft ñon pas de reietteraucune; viande; come poi- »ues,mais de dompter leurconcupif- cence,& f'entretenir en bonne dilefti on.Hz ont fouuenance de cefte fenté- cCjque le ventre eft pour la viande, & «es viandes pour le ventre, toute;foiï pKiGeurs qui font fermes f'abitiennst *.caufe des infirmes , plufieurs ont vne autre raif5,afauoir pour-ce qu'ilz *aimét mieux ¿e fe nourrir de grofles Mote^, viandes & nonfomptueufex,pourtát ceux qui en fanté f abftiennent d'une viande, ne font point dificulté eftans tnalades d'en mâger.Plufieurs ne boy fcent point de vin, toutexfois ilz n'en Penferoyétpoit eftre côtaminez : Car eu* meímc; ordónent qu'on en baille a ceux q" font de côplexion débile, Se ne pcuuent autrement entretenir leur CL a fcntê |
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DesJeufttefl
prifoniers pcur la foy a Lyon, en y *•* uoitvii nômé Alcibiadex, lequel me- noitvne vie moultauftere : Câi' illie vouloic rien manger forx du pain & boire de l'eaue auec du fel, laquelle vie Voulant continuer, luyeftant en pri' fqn:il fut notifié a Attalus fvray mar* tyrdelefus Chriftyaprex ia premiere confefíion, qu'ilauoit fai&eau thea" tre, qu'iceluy Alcibiadcs faifoitmal» de ne vouloir vfer a fon máger de; ere ature; que Dieu a, faiítex, & que cela .fcádaliioitleíautreSjlaqueliechqfee' . ítant venue a la cognoifTance d'iceluy Alçibiadex,fc mift a manger (par.l'ad- moneírement d'AtalusJde toute; che» fes comme lex autre;, rendant grace * Dieu pourtant que lefainû Eipritre- ueloit a iceluy Attalux ce qu'il enfeig" noir. S.Augufiin des moeurs Ecclefîafti
ques.-i, 3 .Jkr la letre JÇ. Dit,parlant des moyne; de Milan»
defquelz il auoit veu l'aùfterité. M" n'eu contraint a porter vn fardeau plux pefant qu'il ne peut, ou qu'il re- |
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Voye% tori
eh e da met tus du tips MP*
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TJâleuJheS
fá£té:f'il y a quelqu'un qui refuiè d'er* boire,ilzîexadmoneftent fraternelle^ ment qu'ilz ne le facent point par val nés fuperftitios plus débiles que fajn- ¿tes.Ainfi ilzf'exercét fongneufemit en la crainte de Dieu. Quand a l'exer- cice du corpSjilz fauent bien qu'il pro fite pour vn petit de temps feulernét : La. charité eit principalemêt gardée, On doit aicelle on acommode les viüres, les
occommof parolles,les acouftremens,& les cön-
J" n* tenances •' chacun confpire la en vue mcki felo char|té, & a on en horreur de la vio-
f' Ier,autant que Dieu, fi quelqu'un re- fifte a icelle,il eft ietté dehor/, & fi ql- qu'un contreuient a icelle, on ne l'en- dure pas vn feul ioùr. Titt,%d, S.Paul dit,reprenxles rudement,a-
fîn qu'ilz,,ne famufent point aux ra- bie; Iudaiques,& aux comandemens des hommes, qui fe deftournent de U veritë:toutes chofes fot nettes a ceux quifotnetz,maisaux fouillez &aux infideues,rien n'eft net, maix leur cor» fcience & entendement font fouillez» Le concile de Tolecte.»î.exc5m" - nie
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& (Us-viandes. Fol.ni>,
lue ceux qdefendent de mâger chair.
Le concile du Pape Martin en or-
donne autant. Le Pape Eleutherius, a ordonné q
nul ne fe gardait par fuperftition de manger des viandes quelconques, 3uilèroyentconuenables a la nature
e l'homme. Sainil Paul dit. Donc nul ne vous 'Uge au máger,ou au boire,ou en par- Co^Xt c¿ tie du iour des feftes,ou de la nouuel- j5S*l6^- J-e Lune^ou des Sabats, qui font l'om j^c' %3'f ore des chofex avenir: maislecorpx j^'r** eftenChnft. Que nul ne vo'deftour ¿.Pier i.<í nedïï pris de fon propre mouuemét, l'ingérant ex chofes qu'il n'a point veuex,parhumilité d'efprit, & religiô j s,Anges,eftát enflé en vain du fens «e fa chair. &c. fi vo9 eftes donc mortz auec Chrift aux tradirionxdu monde, pourquoy eftes vous detenux par de- Cretx,comme viuans au monder'A fa- u°ir,ne mange,ne goufte, ne touche, toutes lefquelles chofes periflentpar iufage, felon lex commandemens et «o£tóncxd« hommes. Lefquelle* Q^.3 certes |
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&"vùtniei. Fol.\l%,
ïuypourlequel Chrifteftmort, vo-
ftrebien donc nefoit point blafmé, car le royaume de Dieu n'eft point vi i,Cor,$.eè ande,nebruuage , maisiuftice,paix, 8c ioje au faincl Efprit. 8cc. Mais toy pourquqy iuge-tu ton frère? ou toyauffy pourquoy defprife tu ton frère ? Certes nous çomparoiftrons tous deuantle fiegeiudicialde Chrift Item qui mange il mange au Seig-
neur, car il rend graces a Dieu, 8c qui ne mange point, il-le fai£t auffy au Seigneur, 8c en rend graces a Dieu. /tem, La viande certes ne nouj t,Cor,S,«
faift pas plus agréables a Dieu, cac fi nous mangeons, nous n'en auons rien dauantage, 8c fi nous n'en man- geons point nous n'en auons pas moins. Mais voyez que ceftepuif- fance que vous auez, ne foit aucune- ment en fcandaleauxinfirmes.8cc. r - ^our cefte caulè fi la viande feanda- ** * ''* *ize mon freïejie nemangeray chaira 'anuis, afin que je ne feandalize mo tore. |
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l>esleufnes
certes ont quelque efpece de fapience en fuperftition,Sc humilité d'efpritef en melpris du corps,8c fans aucun h» neur a raflafier la chair . l,Tim,4. ■'tcm l'exercice corporel eft peu proffirablç,mais la crainte de Dieu eft profitable a toutes choies. Au Uure premier de íhifloire tri-
' .., pertite.Chapi. »p. JtZll LefamflEuefquede Cipreipiri^
ver chah don duoit,que librement il oloit nu* tnKmtft ger chair en îCarefme, quand les au- me,pou>ce tres l'en abftenoyent, pour-ce qu'il e- i¡aH eft ftoit Chreftien (difoit-il.) tbreftien. Sain<a Paul dit, ne iugeons donc flÊ"»,i4,f plus l'un l'autre, mais iugecpluftoft de ne mettre aucun çhoppement,ou trefbuchementafbnfrere. Iefay8Ç v tien pour certain, par le Seigneur/e- fus Chrift , que rien n'eft Touillé de
foy mcfme finon a celuy qui efti- me quelque ehofe eftre fouillée, ellç luy eft fouillée. Mais fi ton frère eft contriftè pour la viande, lors tu nç chemines point défia félon charité. Ne deftruy point pour a viande ce- |
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Des Ieu/hes.
E/ïr, ç8.« Le Seigneur dit au Prophete Efaj/e , Crie a plain gofíer , n'efpar-
gne rien,efleue ta voix comme la trp- Íiette, & íignifiea mon peuple leur
orfaiûz , 8c a la raaifon de Iacob leurs péchez: Car ilz me cerchent de iour eniour , & défirent iàuoirmes voyes,comme vne gent qui faicl iu- ftice , & ne delaine point le iuge- ment de fon Dieu. ilz me deman- dent les iugemens de iuftice, & ap- petent d'aprocher a Dieu fdifans) pourquoy auons-nous ieufné , &C n'y as point regardé? Pourquoy a- uons-nous humilié nozames&ne l'as pas feu;5 Voici qu'au iour de vo- ftreieufne voustrouuez (voiirsj vo- lonté, & contraignez tous vozdeb- teurs: voyci voz ieulnez en procès contentions, 8i frapez l'un l'autre in- iquement : vous ne ieufnerez point comme auiourdhuy , pour faire ouir voflre voix en haut . Eft-ce tel ieufhe que i'ay eiîeu que l'homme afflige fa perfonne vniour, ploy-
■> |
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9¡r âesYtmieS. FolM^
ployant fon chef comme le ionc,& e-
ftendantlefac& la cendren Appelle- rezvouscelaieufna, 6¿iour accepta- Levfay ble au .Seigneur.'5 Neft-ce pas pîuftoft kufmqui ïcy le ieulne que i'ay efieu? Que tu def efî plafón* houe les neudz de mefchanceté, que aDieu,eJl tu deihe les fardeauxencordelez? de fabjic Quetu Iaiífez aller franez ceux qui n!r^e tous font foulez, & que vous ropiez tout/3 miJHL*. N'eftcepas que tu brifes tontaina celuyquia faim/5 Si face venir en ta niaifon les affligez vagansr1 Quand tu vois celuy qui eft nud couure-le,&ne *e deftournè point de ta chair.&c. Qrigemfur le Leuitique en l'hom- melu: i o. chapitre. 16.
Dit.Si tu veuxieufnerfélon fhrirt, , eor g a nummer ton ame,tout le temps de » an t'eft conuenable,mefme prens to9 *es iours de ta vie pour humilier ton a Mat.uJ. •^jh toutes fois tu as aprias du Jeig &6,e. £eUrnofti'elauueur5qu'ileitdo[rx & fumble de coeur, toy donc fi tu veux leuinerieufhe felon le commandeméc i*V'^uangille.£t garde es ieufnes les lOix £uangefrques efquelles le íau - 0^5 ueur |
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Det Itufntí
«eut commande de ieufner en telle maniere , mai* fi tu ieufne oings ton N«f«'Wé. chef,8clauetaface. &c.Veux-tu que ie te môftre encor quel ieufne il te faut ieufnerñeufne de tous pechez,ne préi nulle viande de malicejne prens nulle viande de volupté,ne t'efenaufe point devindeluxure,ieufnede mal faire» abftien toy de mauuaîfes parotles, gar. de toy de mauuaifes penfées,ne tou* P/0.4./1 che pointles pains de larrecin de mau Mat.\6.b uajfçg doftrines,ne conuoité point les "J'1* faufes viandes de philofophie, qui te feduifentdela verité.Tel ieufne plaift a£>ieu,maisfoyabftenir des viandes que Dieu a créez pour prendre auec ac 1,1*1,4.*. tion de grace aux fidèles, & faire cela , auec ceux qui oteruci fié Iefus Thrift Mar.s>.b ¡lnepeufeitreplaifantaDieu. Lff %uct' f Pna«nens ont eftè quelque fois ¡dig '' nez contre le Seigneur, pour-ce que fes difciples neicufnqyent point,auf- quelzilrefpondit,que les ftlzde l'el- Î)ouxnepeuuent ieufner, tanduqu8
'efpoux cft auec eux . Ceux 'a donc foyent en icufnej qui ont p61"**? |
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&desyk»des. FoL\t6.
i'efpoux,noui qui auons auec nous l'e
ipouxnoiis ncpouuons ieufner,mair non pourtant nous difons cecy que Lalihtrti nous veuiliilïions relafcher la bride de cb/eflûime l'abftinençe chreftienne. C'eftverita- ejîdc ituf- blemenr la liberté cheftienne de ieuf- net en tout neren tout temps, non point par lu- '«"/"»' perfticiond'obieruance.maispar ver- nmpw* tu de continence. Car comment fe Pa! £*" gardera enuers eux ta çhaftetè fans e- ?"" Ure corrompue, fi elle n'eft fouftenué parles aydes de continence.'' Com- ment vaqueront ilz aux Efcriture; ? Comment eftudiront ilz en feience &fapiencer' Ne fera-ce point par la continéce du ventre,Se de la bouche ? Comment quelçun fe chaftre il foy meirne pour le Royaume des deux, f'il ne recoupe l'affluence de ces vian- des ? Les chreftiem donc ont cefte rai fon de ieufner. ^iuguliin en lEpijïre 8 d.efcrite a
Lafttlanum. Dit. Aux lettres diuinex& Apofto
liques ö-auffi par tout le nouueau Te «ament,en ferueur de courage le con- tenió |
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&desyîander. F0Î.M7»
attpremiertome,
Dit. Impole toy telle maniéré de «eufnerque tulapuiiTe porter. Que tu ayes purs.,chaftes,{împles & mode fez ieumes,non pas fuperftitieux. Que profite il de ne point mander . . , |
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Des Ieujhes
templant,ie voy le ieufne eftre comám dé,maisie netrouue eftre difFnii par Kous m le commandement du Seigneur, ou trouuons des Apoftres,en quel temps ou iour il pasen VE faille ieuiner ou non ieufnenparquoy fcrc'uuure parceçy i'entens que le commande- tn quel ment du ieufne n'eft pour obtenir temps il H iuftice,laquelle intérieurement eft la fMtteuj* beauté de la fille du Roy. Chrifoftome au tome ¿\..du ieufne
qmdragef.H0melie.71.
Dit. Si ioumellement icy conue nons,& que nous ieufnons tout le ka refme,&ne changeos la vie en mieux, plufgrandeoccahode dámnatió no' fera faine. Grégoire 7. a commandé deieuf-
ner la karefme,fur peine de peché mor tel,liiez Platine. Apolonius mártir de IefusCbriJl,
en tHifioire Ëcclefîajlique. liureij.chapit.u. Reprochoital'heretique Mont&nu? quec'aeftèluy premier;qui a impofè laloydes ieulnes. SamftHieroftnta Nepotun
4U
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d'huyie,& de cercher quelque fâche- nJ^a
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rms
'iti e
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tl^,èc difficulté des viandes, comme
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eux.
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figuex,poiure,noix,fruits des palmes,
la fleur du froment,du miel, &C telles Manieres de viande/? Il n'y a iardina- ge aul'queizonneie tourmente,afin Suenemangioufpoint de pain, & ^pendant que nous fuyuonnoz deli *-cs,noui fommar retirez du Royaume "W cieux. D'auantage i'en oy d'au- cuiis.lefquelz contre lariegledela na t^re des hommes ne boiuent point deauejSc ne mangent point de pain, '"ais mangent des chaudeaux déli- ez. Se de;porèes broyées , & n'ea .boyuentpoint leiusen vn hanap , "^àij en vne efcuelle. Quelle honte ^Piment ne nous rougirions nouf da teUes maniere* de follies ? Com." ^ent ne nou's ennuyé il de telle* fu- pet
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&deSVi<OtdeS. Fo/.tiS.
Pfalme.34. 68. »o8. Exod.34. Ltsituf
d, Deuteronome. 9. b.c. &. 10 ms iet *" i.RoyS.»9,b. f<î'>iô Dauid &fe; gens ieufnent iufq'au Jg**1 *"
vefpre,ojans que Saul & /onathax tr* cftoyent mortz.z.Samuel .t.b. Dauid ieufne çirprie pour le peuple qui auoic fftè frapé de Dieu . 2. Samuel i2.d. Achab ieufne & dort ayant le
iàc vertu, cheminant la terte baillée, & le líeigneurapitiédeluy. i,Royí ludith ieufne tous les iours de fa vie. TuJtt.8 <r»
Eftheriêdifpofant pour entrer au E/Mw.4»
Roy, & aller parler a lujy, elle ieufne,} ¿>&*t&* iours & 3,nui<3z. Iofias dénonce le ieufne a tous Ief Im*l6***
peuples, & faicl lire publiqueméclei parollesdu Iiureleremie. , Iefus Chrift humilie fon ame par »«ufnes.Pfal.34.<58.5c.io8. 1fai.tf,a* Aquieftfcmblableceluy quiieuf- Ecfkî+*
ne >8ccependant ne cefle de pécher. *•* M-»** Les ieufnes ne profitent point aux "
°°ftinez. **t,utg lelus Chrift die, gardez q voz coeurs
ne
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Des lenfnct
Le plus perftitions ? Dauantage aufli nous cet fort ieufut chons en delicex la renommée d'ab- c'eftpa'm ftmenCe. Leplux fort ieufne : c'eft «y taue, pam g¿ caue j ma¿s p0U1>ce qu'il n'ya point de gloire, Seque nousvi-
uonxtous de pain & d'eaue , com- me d'une chofe commune,on ne l'eft* me pas eftre ieufne. Anciennement on ieufnoit iufqu'au vefpre.Iuges.20.d. Le ieufne fans les oeuures demi"
lericorde defplaift a Dieu. Zacharic- 7-a.b. C&fiiodore raconte au Hure. 9 . de
fonHiftoiré. Que les Romain; n'auqyent que }•
fepmaines pour le karefme, ieuinans tous les iours,exceptéleDimanche8C lefamedy.-LesIliiriques ≤ GreCZ enauoyenté.&lesautresj. mais»* ieufnoyentparinterualle. Lifez du ieufne aux Aftes. 13. *• &
l4..d.i.Corinth.6.b.Luc.î f. Math.4<* a. Tobie.3.b. 1.Samuel.7b. *• Chroni,2o.a. i.Efdras .8.d. loeU î.c, lonas j.-b. Efther.t3.a.& 4:'" |
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Du Mariage* Tol.ny.
(font} vne chair, donc ce que Disa à coniointjl'homme ne peutleparer. Origenefur S.Mathieu, en ¡a.^.
Homélie. Ditjfurla chaire de Moylèjfont af-
fis les feribes & Pharifîenx. &c. Il re- prend donc telle maniere de predica teurs,lefquelz non leulement ne font pas ce qu'ilz difent,mais aufiï enioig- Ceux qui nent cruellement Se iàns mifericorde défendait dcxchofexpluxgrádex,qu'on ne pour- iemanage roit faire, fans eltimerquelle eft la ver- c0":>'f!g* tu d'un chacú des auditeurs. Comme nen\us ceux qui defendét de le marier.Et co § n « traignet les gexa vne váleme delbor- Ví/«w. dée,p ce qui defédét ce q eft expediét. h}0tr{ l'tí. Ceuxauiiî qui enfeigncntde rabfte- nîr des viandes, Se autrex tellex manie Lafideh res de cho fes, aufquellex lex fidelex ne «« doiumt doiuent nullement eftre contraindtz, eflrlcm* ïlzimpofenc les gros fardeaux par la ^gif* parolle de leurs expofitions,contre la ifïW*- volontéde diriftdiíant,moniougeft doux, &c mon fardeau eft leger : Et louuent on voit que ceux qui enfeig- nent tellex chofe;3vont tout au côtrai- R rede |
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Du Mariage.
Rom. tj.d nefqyentgreuezde gourmandife 8£ d'yurongnerie, &des folicitudes dé
cefte vie.
Oaî.<). S.Paul dit,Vous eftes appeliez en H • tjhej,<;,d, bertè,(eulement n'abandonnez point
voftre liberré a là chair,pour fa lice ce,
mais'feruezl'un l'autre par charité.
Du mariage & des
Voiix.
t.Tvn-$a Saina Paul dit. Or l'Efprit dim»
táment qu'es derniers ternp.f>euc'jní defaudrontdelafoy, f'amiiians aux efprits abufeurs, & aux do&rines des diables,enfeignans menfonges en hy pocrilîe,ayans leur confcience caute- tizèe,defendans foy marier. Iefux Chrift dit, N'auez vous point
gÎ'91 leu,queceluy quififtl'homme des le
(f-í'l'd' comniencementâlles fill: made & fe-
fÇor',6d me delahlêra père & mere, & í'adioí-
dra a fa feme, Sc deux ferôt vnç cha|c
pâïàinfi ilz ne font plus deux,mais
r font
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Du Mariage. IFoUio.
dit ne vouloir mener auec luyparle C'emnt payi, afin qu'il l'oit phu deliure pour dit <p' $• prcfcherl'Euangille, ÔCtantoft après Paula efe il dit encor que Clément au Uure 7-de tMait • fon oeuure dit ce qui fenfuit, Ion dit que fàinct Pierre quand il vit me - ner fa féme pour eftre martirizée f en refiouyr,Voyant que par ce moyen el- le eftoit du nombre dei efleuz, 8c quel *e retournoit a fa propre maifon de pa radis-, & qu'il cria après elle quand on *a menoit a la mort, l'appellant p un. norn, luy difant O ma femme aye fou Penance de Dieu : Telz eftoyentlei nuriagei dei fain£r.z,Sc leur; afíe&ió* parfaiftex. Ah quart des fentences^diftinQion
"i7.Chapi.^..& au decret,27» quejtion.z.Cbapi.quiJe (ommenfe. Cum facietas. Le Pape en fes decretz appelle îe ^ariage immondicité ,poIlution,8c Mouillure charnelle, ne cefen.dinf"iien \fa«f but Saincl Paulrefpond au Pape di- H<íimj.<í
tant,mariage cil entre tous h. nnora- K z bts, |
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Du Manage.
re de leur* parolles,faifaw toute; cbo fes pour le regard dei perfonnei, ÔC M¿fz?.<t Pour'ei vaineí gloire/. Corr me la pa rolle fuyuantele monftre difant,ilz font toute;leurs oeuurei, afin qu'Ü2 foyentveuz des hoir mei. Salomon deferida louange du ma
.. . riage-Prouer.t8.d. M 'i,c Dauid deferit la benediction de Dieu furies mariez. Pfal.128.
Toh'u,6.¿ L'Ange Raphael enfeigne Tobic cornent il fe duoù marier felôDieu. La confirmation du mariage eft au j.Chap.deGenefefouz la lettre a. Eufcbe hiflo ire Ecclcfiàftique Uure ^.Cbapi.Z7.
S. Clement comme recite Eufebe
de Cefarée,a e!crir contre ceux q dél-
prifoyét le mariage. Entre autre choie
dit ce qui f'en'uir. Veulent ilz auffi re
prouuerles Apoftres? Sainit Pierre
lu Apci & iainfl Philippe, eurent femmes 8C
pyacnt _ rnaiierent leurs fii'es, cofaina Paul
tfle niant en vnefiéneFpiftren'eft pas honteux
de faire des recommendations 8c ia-
lutaàons a fa compagne , laquelle il
dit
|
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DuMariage.
ble, & la couche fans macule: mais Dieu iugera le; paiilardz 8c les adulte lean z a *■"**•
IefusChrift a voulu aprouuer le ma
riage,en fe trouuát aux nopce; de Ca- na de Galilée luy tk. fa mere. Aitgüjtin au traite du bien de mari L'biftoire tripertite au.z.lmre Chapi. 14
raconte du concile de Nicée corne il auoit decreté, que lespreftres ne fe deuoyent wanen Maií le fainfl: home deDieu nómé
PahnutiuSjEuefque d'Egipte, lequel
auoit eu l'oeil dextre arraché & le
¡arret droit coupé, & condemnè aux
métaux par l'Empereur Maximin,to'
ce; grans maux endura il pour l'Euá-
gilledelefuf Chrift.Iceluy faincYhô-
me,voyant que le concile auoit ordö-
Uott^que né ce décret, il vrefifta franchement,
¿eft de difantque le mariage eft honorable,
tbaflcte, ^ qUÇ fa compagnie de fa propre fé-
^1^1 me
|
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' DuMariage. FoUy.
me eftoit chafteté,perfuaclantau con- La defends
cilede neiamaix mettre fuívne telle a Au^at loy,difantq fille faifoitelle leurfe- "*&*"* roitvne grande occafion de fornica- Prti^">'fi tion. Lors la finode loua la lentence n^ndmal &I'aduií de ce fainfl: homme, & ne au monde* voulut en cefte partie rien confti- . -..,., tuer,ains lailîà cela en la liberté d'un deNhh chacun, fans en faire loy ou neceffité, n->a Vo«/« toutefois ledit Pahnutiui n'auoit port fake by marié:Ce Concile fut celebré Ian dene mas 328. r'urles
Platina e« la yie de Silueftre & di Pnfirtí*
ftm£lion.z%.Chapi. Si quis. c> en la di/linclion. 3 o. Capttre. Si quis. yirorum. Le Concile de Gangrejen Qalatie Le'-CSciïe celebré lan.^j.a permix le mariage degangres aux preítrejy& excómunié ceux qui f"7™1 le laiflèroyentleur père & mere Scieur mtlriage fe«nme,fouzla couleurde religion. a»xïr<* Diftinfiion.ii.Chapitre qui " * fecommence.Quù-
niam. Le Concile de Con ftantinoble Gx R 3 iefm« 1
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Du Mariage. Fo/,13*»
ner leurs fêmei, qu'ilz foyétmaudicz.
Long réps aps le côcile de Ni ce3en • Eglife des Latim,pluiîeurs Eueiques ƒ mUm eftoyent manez:entreles autres S. Hi tu quede «aire Eue! q de Poitiers, corne on peut Poitien tf Veoi r pfon epiftre qu'il efcrit eftât en toit mañet exil a la fule vierte, en laqlle epiftre il feit a-uxfi m-éiô de la féme me?e d'icele S. Paul dill, il taut donc q l'Euelq iottirreprehenfible, mary d'une feule i.Tim. j, f íme,!oDrc,prudent,modelte)recueil- S. Paul en laa; volontiers les eftrangers, propre fi'Z"e rtut aenleigner,non point a-dôné au vin, Euef~ ne bateur.ne conuoiteux de gain? del" *-" Kw,
hn. • u • - -P uemeflrt
onnelte, mais humain, no noileux, mat-KX. '
nó iüaricieuXjbieii pouruoyát a (a fa-
ftv:ile,ayantfes enfans fubietsen tou- te reuerence: que fi aucunne fait bien j^ourueoir a la famille, comenta jra il loing del'EgliiedeDieu.&c. Sébla- bîemee i! faut q les diacres foyent mo- dertes,non point doubler en parolles» Oj ad douez a beaucoup de vin,ne ¿p- Curansgaingdel]ionneite3tenantlefe , Çrecde la royen pure cofeience: Et q Keux ioyêi' pmiçremét el^puuez, pui» R 4. ter.- |
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Du Mariage.
Leeonâh îefme,a iemblamét oraonê denefaî- de Conflit re p0¡nt voeuz de ne le point marier, *7rjlJ "j ^ ^ 'es Pre^res 1U* fe fepareroyent de
¿jen u e ieurs fernniejj acaufede leurs ordres ¿ene fe facrez,fuifentexcludzdelac5munió..
point mat Dij Í in tl ion.17. Chapitre Quidam ñtrt & au Canon des Âpofires Chapi.6.
Le Concile d'Ancicire, qui fut cele bré lan. 304. femblablcment permit aux diacres d'ertre mariez5depuis met me qu'ilzauroyent prins leurs ordres» lean le Maire dit de Belges,en ¡on hure intitulé de la difference Aesfcijmes.^r des Con ci les de l'Eglife. Vutmft D¡tauoir trouué en h librairie de ¿S~>®je¡ l'Abaye de Deinay a Lió en vn vieil li
tnftrei'eh ure:C£ueen jfiráceautépsdu Pape for to-ent mai mofus,& du Roy Loys.2. de ce nom, r'u^en leql fut fumóme leBegue,q decetéps Erancc. la lex preftres eftoyent encor mariez. Le Canon des Apoftres dit, fil y * ^aucunquidieou enleîgne fouzletil- Nokç île tra & ombre de Religion,que les pre- ftres doyuenr, detainer 8c abandon- ner |
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Du Mariage.
Les ¿h- feruent eitam trouuez irreprehenii- tm tf.on blei.Semblamétil faut que leurs fem mÎiïÏÏft mes/°yent mociellei, non mefdifan- 'prhnitme tesj'°kiei,fideles en toutes choies : ' Que les diacrerfoyétmarys d'une feu
le femme, gouuernanihoneftement leurs enfans 6c leurs familier • Apres cex parolier il dit au cömencement du 4.Cha,Or l'Efprit dit notâment qu'ei derniers tips, aucûs defaudront de la, foy f'amufanr aux efpritz abufeurr, 8ç auxdo&rines der diables ,enfeignans méíbngeren hipocrifie,ayas leurcô- fciéce cautenzée,defendár íoy marier. Tite »,i £*e recnef efçriuant a Tite il dit. Iç t'ay laiffé en Crete, afin q tu acheues de corriger leí chofer q y defaillét, & q tu côftitue des preftrerp les viller,cö* .r meieterauoiecómádé.-fiaucüeft fas crime,mary d'une feule féme,ayant en
fanr fideller, non accufez de difToluti-a on,ou incorrigibles,qu'il foit eileu. öBiECTioiïnr
.Le Pape Gregoire./.mojne de Cluny
M?!** appelle autremetHildebrant, qui fuC
Pape du tep; de l Empereur Hen. 4-a
ççman*
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Du Mariage, Fohn*
commande par lettre;, a Otto Euef- Cram,
que de Cbnftance,qu'il defendift en fa Lambert. diocefe aux preftres , qui n'eftqyent Htrfued, point encor mariez, qu'ilz ne fe mariaf fenc point, & qu'il deffiftles mariages 02 ceux qui eftoyent défia mariez. RESPONCE. Gtne.%^
LeSeigneur refpond a cela difant,il
n'eft pas bon que l'homme foit feul. Extra de Cle. conf.lib.6,cap.u
Le Pape Boniface.8 a permis toute
liberté aux religieux, combié qu'ilz fe royent mariez. Sainil Ambroife aupremier liure
des "vierges Dit. Touchant def vierges SaÎél
Pauldit,Ie n'en ay point de comman dement du Seigneur.ityais i'en donne l-Cor.y,d confeil. Si le do&eur dei gentilz, . .., n'en a pas eu commandement ,qui eft Vtrímu r-i„ r . , • s r- ne peut ta
«luyquuepourraauoireuî ¿tvray nrecomi,
ment il n'en a pas eu commandement mím¿ée mais il a eu exemple. Car virginité ne mahhen peut pas eftre commandée , puybien define defirèe. Car les chofer qui ne font pai Nou%t ei* Poftrc puiilàcc, elles font plus a de fuer
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DxMariage.
fîrer qu'a commander.ôcc. Apresque Sainâ Paula confeíllé-»
%Cor.^J qu'il leroit bon fi on pouuoiteftre las marier,a caufe que on cft plus a deli- ure pour penfei a Dieujil dit,Or dy-ie cela pour l'utilité de vous mefmes,nó point afin que ievous iette vn lacZ lux,mais c'cft afin que vous tendiez* ce qui eft honnefte,8c bien leant, & \ foyez toinitz au Seigneur, fans aucús empelchemens. Item laines Paul dit, pour euitef
paillardile, vn chacun aitlafemme,£C 1.0,7.0 chacune femme fon mary. Itemie voudroye tous hommes eftre com- me moy, mais chacun a fon propre don de Dieu,l'un en vne maniere , & l'autre en vne autre,Sec. /tem í'th ne te côtiennent^qu'ilz le marient; car il vaut mieux ioy marier , que bru» fier. Sec. Sainü'Pidaric Ekefqut d'Aufyurp
entEpijlretju'ilenuoycaNi
tolas premier, touchant
la defenfe du mari
ége des preftres.
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T>k ainh,remon!trantau Pape que Notifie _
cefte detenté du mariage eftoit totale -^iS 1ul mem contraire & a la parolle de Dieu 'j Y^/ Se aux decretz uu Concile de Nicene, ¿u,mar\a„<> Si a l'Eglife ancienne. Puis luy remó jelp'rtflra «reles grandz maux Sedangiersqui y font. Et éntrele; autres il raconte tequiadu'intdu temps de Grégoire premier, a l'occafion de telle detenfe, qui le côtraignit de changer de propor «n ce cas.Il dit. Qu'un iour le dit Gre goireenuoya a fon eftange Se viuier, !>our auoir du poiiTon , Se qu'on Le ?aPe
uy apporta plus de fix mille teftes de ^J' * peùs enfani mortz, qu'on auoitiettéz U?H, ^enf
A* A -i -¡i j-r J du le maria «edanx,pourcouunrlapuUlardiledes „iaux pte
prefixes Sc ecclefiaftiques. Parquoy jim &. ¡e
Grégoire voyant cela , fut contrainte grand non de dire,condamnant le Décret qu'il a- on des petis Uoit faiiteontre le mariage des eccie- e"JMS qui fiaftiques , L'Apoftre a dit, il vaut fi¡rtM '™w mieux te marier que brufler: Sciedy Jie>acñm auttî de ma parc, qu'il vaut mieux te •£/ UJ e m;incr,que bailler occafion de mort. ' *- '* Cefta Epiftre a efté trouué en vne li- brarle d'vne ville de Holande ? appel- lee |
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DetVteuy.' JFo/.tjy.
•Saul fit mal de vouer de mettre a mort LtwnuJk
íbnfilz Ionathaí, lequel fut empef"- Sud, |
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Vu Mariage,
Ice Aldwater. DES VOEV{.
Saititt Ambroifefur la .uaux Cor. chap.1?.
Dit. Perfonne ne doit eftre con- trainö:, afin que luy ayant défendu la f4oie% un çhQ-jj liciteplz ne tombe aux illicites. 0 Le Concile de To lette 8.permet de romprtks r°mPre Ies vœuz ôc fermentz faiclz
ywHtfmctï contre la foy. cmttla Dauid pecha iurant qu'il mettroit
jty, a mort Mbal& tous fex hommes , il
£fVot« de fïttrefbienderomprecevœu, quie-
Hswâ. ftoit contre Dies : & pcurtantloua il %,Sanhz$.c tant £|jeu ¿Q ce gU»y i'a.uojt empef- ché d'eipandre le lang,par Abigail.
Herode auoitfaiít vœu de donner
a la dancereiïè tout ce qu'elle vou-
Ityotuà droit: elle doncinftrui&e par fa mere
H«t*fr» dit,donne moy icy la telle de Tea bap-
MaM4>** tifteenceplafEtleRoj futcontrifté,
touteiFois pour lé vœu & le iurement
& pour ceux auifi qui eftoyent al fis a
table auec luy : 71 comande qu'on luy
baillaft, Il fit mal en accomplirent ce
vœu contre Dieu.
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c
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chéd'acomplir fon voeu, par le peu- t»^».i4
pie. ■ Dieu a dit 8c commandé,Tu ne tu xo-to*
enTíPf S C • L^«A
Iephthe voua vn voeu au Seigneur wJ{/ie>
8c dift, Si tu baille leí enfans d'Amon iUg,n,fr en ma main , Ion ce qui fortira de la porte de ma maifon au deuát de mqy, quand ie retourneray en paix deî en- fans d'Amon,fera au Seigneur, &l'of jj.' fiiray en holocaufte. Apres la batail, le il l'en retournoit en fa maifon t& ia fille fortit au deuant de luy, auec ta- bourins & fiageotz. Et quand il l'a perceut il delchira fes veftemés, & dit Ha ma fille tu m'as humilié , &m'et adeftourbier. Cari'ayouuertmabou che au Seigneur,& nelepouuroye re Uoquer. &c. £til occït fa fille faifanc côtre le commandement de Dieu, qui Refend de tuer. SamtT. Cyprian manir de le fut
Chrifoen l'Epiftre n. Hure, u Die
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Dh Mariage. Fol. \ j 6.
Communié.
lean le maire dit de belges^» fon li-
hre intitulé de la difference desfcifmes
<¡r des Conciles de l'Eglifc.
Dit. que Grégoire fêptiefme fut le pre rnier qui fît Loy ou deffenfe de ne ma rierlespreftres. Platim en la vie de Pape Pie,on Eneas, Le Pape Pie natif de Senes,parauát
ftonimê £neas filuius, être autres pro Le prou» ^erbesdefquelzilauoit en la bouche, ¿íƒ»/•<*/* ^uoitaulTi coufiu.ne dédire, A bon *¡¡j£ droit &abonnecaufe,on aorte lema .J], *
t¿7~ n . - ., ojte ¡enta» «age aux preltres, mais q pour men- tïagtm '■
kur caufe on leur deuoit reftituer. prejtia, lefui Chrirt dit, Certeienvain ilz mauamtî
rtie feruent,enfeignans pour doctrine leur en ks commandemenf des hommes. lew doit Item toute plante que mon père ce ««<&*.
kfte n'a point plantè.lera arrachée. kainicPaul dit,Il vaut mieux ibymaii l»^w» 7* ^quebrufler. Del'Eglife, &com
dentelle pèuteftrecogneue, 8c
de fon authorité. Chrifoft
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DuMariage
Dit.Si les vierges fe font dédiées
d'un bon coeura Chn it, qu'elles per-
ieuerenten chaírete fans fainrife,eiras
Si les v«r amn" fortes & confiances qu'elles atte
resneveul dentlelojerdeleurvirginiré. nielles
Imt ou ne ne veulent ou ne peuuétperfeuercr,
jHuu'et fer \\ vaut mieux qu'elles ie mariét, q d'e-
feuerereH ftie précipitées au feu fleurs délices.
»»w Virgin Le Conale d'Arauiique chap.n.&
nue, eju cl decre^^que nouincpouuons rienvo
esjt tnau uer<jeuerïienî:a Oieu, finó ceque no"
ent,
------aurons receu de fa main; veu q toutes
chofesq nous luy pouuons offrirfot
dons procedans de iuy.
.Le Concile de Gangre en Garatie,
J' (?p"!/ « vn cano etreigle dit.Si aucûs de ce-
ntsj ej,u ■ „arj-t virginité p0ur pamour ment plia , Tv &„, .n r,bn , '- , -
Çamihflue dclefus Cnnlt,l erleuet cotre les mari
"lu marks ez,qu'il foyêt excômuiez,ou dones au
il ¿muet t diable. En vn autre canon il eft dit» fire excom Quad vn h ome, a caufe de contenács tnmfie^ou fimulèe.vied'vn vefteméteftrage,croi Txmñteau 2t ¿j par jceluy ¡I ait iuftjcc &re£titude ■Make, eiifoy,& de'pnielesautrej,qauech5 nefteté & reuerenceportétbônetz,8C autres couuertures et vertemos com- muns Se açQuftremens, qu'il foitex* |
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DetEglife.
Chrifojlomefufabttl Mathieu, en l'Homélie 4.8. auchapi- Ltimf* 1 r ^.24. . cbans ont Ditainfi.ilenyaaucuns,IefquelZ
des Eglif" ièduifent grandement,combien que des pre}* ceibitpar menibnge et par bourdes, cbeurs des toutefoifilzprefchentChrift,iIzanno ordres, des GSntlafqy. Carilz ontauffi de;E- ckrs.llut eijfeSj£jei ordres, et ¿q¡ ciers comme n& W^es' /llüentauffileíEíaitures .m"Jr*„> diuinex. IL lemble qu'ilz donnent le
toutes au, . 1 tres choisi meime bapteime, et le melme lácre-
le fc/^Kí/ mentducorpiet du fang de Chrift • /,; cemno Semblablementilzhonnorentles A- nies non poftrei, et les Murúrs, et par ces cho- fiulement jes font grandement errer les penfeeí lesfmtptcs des hommes ,non pas feulement des lot deceu% hommesmoyens,maisauffi despru- hîleZ dens- Qui fera celuy lequel l'Ante- ** ' chrift n'efmouuera?£n partie faifanc les oeuurei de Chrift,etaccompliifant tous les offices de; chreftieni, deuanc les chreftiens: Sy ce n'eft parauenture „ celuy qui confidere ce que l'Apoftre * s,Cor, ». ¿lC. Comme ainfi foitque meime Sa- than fe tranffigure enAnge de lumière |
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DetEglife. FoUtf.
Eft ce donc grand'chofe que fer mini
ftres auffji fe transfigurêt en miniftres
de Iufticc5 defqlz la hn fera felon leurr
oeuures,& non pa; felon la fi£tion,&:
forme de leur chreftienté.
Chrifoftomefur faintl Mathieu
Ch/tpuzAfhomelie.*). ±
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! Veut
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Dit.Tous les Chreftiens en ce téps %£'1 -n
prelent.fedoiuent conférer aux fain- f f_„„
in. r ■ ^ 1 • i - ta vraye ctej elcntures. Car depuis le temps q ^„[¡fejUa
l'herefie a obtenu fêx Eglifes, omis cogmif.ra
peut auoir certaine probation delà parles ¡aï vraye chreftienté.-Et ne peut eftre au- Bes eferie tre refuge aux chreftiens, voulans cog tures* ftoiftre la vérité de la foy , finon les faindes eferitures. Apres il dit. Qui- coque donc veut cognoiftre quelle eft " la vraye Eglife de Ielus Chrift , com- ment le cognoiftra il finon feulement par les eferitures ? Saintl Auguftiti au Teme.z.e» l'e
pijïre .166. Ditainfi.Auxefcriturex no'auons
*prina Mas Chrift, 8c en l'Eglife:No' auös cömunement icellex fainâes ef- eritures, Pourquoy donc eft ce qu'en S icellei |
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Del'Eglife,
¡celles ne retenons tour enfemble, SC en común lefus Chrift 8c fon Egaler" S.Auguflin au lome.y.enl'epiftre contre Petilun donatijle^Cha tre.z.^.&.^,. . Dit ainfi.Entre noui & les Dona- uuhtrU tîftes eft vne 1ueftion & demande, la vUl'e es pa-. 0U e^ l'Egliferqu'eft ce donc S n°9 ^c rolla ¿es uons fairer1 La deuôi noui cercher en hommes, noz polles,ou en celles de noftre chef tnauts pa Iefus Chrift?CertesnousIadeu5icer relk< ¿t cher aux parolles de celuy qui eft lave Ci?»/?, rité,&quiauflycognoitfon corps. Chrifaftomefur fainft Mathieu^», l'homelie.^.dit chapitre Vhtrefie Dit.L'exercite del'Antechriftfont
qui efi en lcs herefies, principallemét celles qui î'Egl!fi,eJl obtiennent le lieu del'£glile. Etc'eft la genjan tenu au jjeu fa¡nft} tellemét qu'il lent T'l'h'fí blequellexy foyenttenues,commela
' parol!edeverité:Maisc'eftl'abomina Notez lié tiondeladefolation,c'eftadiredeL'ex
ercite del'Antechrift,lequel a rédu les ames de pluGeurs homes defolées, et deftituées de Z>ieu.Et c'eft paraueture ■ -■•.•..........- - 6C
|
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Del'Eglife. Fo/.ijS.
Cequel'Àpoftredit, lequel eft aduer-
faire,& Pefleue par delïus tout ce qui eft dit ou adoré Dieu : tellement qu'il eft asfis au temple de Dieu; Comme fi Dieu y eftoit asfis, Se fe monftre cô nie f'il eftoit Dieu. Etainfi tous fes . . maux de diuerfes herefies, lefquelles xTbeJ'i* eftoyenr par auant feulement ouyes, fe font par après tenues au S. lieu, en defolant l'Egliiede Chrift. &c. Chrifojlomefur S.Matbieu.z^,. en l'homélie.^. Dit.Celuy doc qui veut cognoiftre
queleftlavrayeEglifede Chrift,cô- Note$. ment la cognoiftra il en fi grande con fufionde telle fcmblance» finonpar «íeferitureí? ~4umefme. p ¿
Le Seigneur donc, cognoiiïànt fi / ƒ fo^"¿
grade côfufion eftre a aduenir aux der ¿( ¡aXrüyg nier; iourj, pourtant mande il que lei j0yji re «hreftiens qui font en la chreftienté, faut 'iûèir 3 veulét prendre la fermeté de vraye tfgardfvw «°y>nayent refuge a nulle chofe,finon " tym» aux efcritures : Autrement f'ilz regar- H ía't>Sít ?er»t aux autres chofes, ilz feront fcá- S 2 dalifez |
||||||
DefEfglife.
dalîfez,& perironc,n'entendant point
que c'eft de la vraye Egliie. Et par cela
tresbueheront en l'abomination de
la defolation,laquelle fe tient au faincl
lieudel'Efglilè.&c.
Aumefme.
Matice gj quelqu'un vous dit. voici Chrift
point cro'i e« es maiions,ne le croyez ponit. Car
rtceuxmà v°9 faiftei iniure a la diuinitè,fi vo9 la
difent que cerchezes maiíbns:elle q emplitle ciel
lefuschrifl èc la terre ;ou!iî vo9 cuidez q celuy qui
tfiamait eftvenu pourrefifterauxoigueilleux,
forts, & pour exalter les humbles,yfoitmU
. cè.En monftrantp telles choies, com
ment de fes vrayes Egliiei, en fortent
fcuuétfedu&eurs.Pour tant il ne faut
Une faut nullement croire a eux, f'ilz ne difent
tro'ne a ou font ce qui eft couenable aux eferi
*>UH bom* tures,ne vuèille doncfortir, ne vuèille
jne¡,f'il$ croire,car comme la fumée precede le
nmtágntt feu>& ia bataiie [a via0ire,ainfi pareil
Ut tjitm. j ntja tentati5 de l'Antechrift, pre
|
|||||||||||||||
"DetEfglife. Fol.t^.
mis : tous font a%éz,& tous fontad
üerfaireí.touí font domeftiques,& ny a nul pacifîque:tous font prochaini,et toux ne cerenent que leur proffit. Ilz font leí miniftrex deChrift, 5c feruent al'Antechrift, ilz cheminent en l'hô- «cur des biens du Seigneur,auql Seig neuf ne font point d'honneur : De la Vient celle beauté de paillarde, que tu vois tous les iours en abillement, co- me de loueurs defarces,en apareil co- me dun roy:de ce voyttu l'or aux bri- des,& auxfelles,& auxefperons ; de ^e lonTIïs tablëx ornées de viandex, et de vaifTelles,de ce font les iurogneries oc leí gourmandifex, de ce procede la narpe8cIaviolle, de lafontleipref- íoirí redondás.Et leí grenieres plainx, refpôdanï de l'un en l'autre : de ce fot les boites plaines d'oingneméx Se fc teurfjde ce fot leí bouríeí réplies,pour teHe choie veulét ilzeftre,ÔC fot les pri ps des EglifeSjlei PreuoftzjlexDoyêE, u "^rcnechacres,lex Eucfques,les Ar- cheuefquei} 8c telles chofes n'aduien- llif ntPas iuitemét,mais pour ce qu'ilz cheminent aux négoce/ des ténèbres. |
|||||||||||||||
luges de
l'eglije des nqflre tep Les pre*
Jlrtsfont
aconnej
auflyçom
feufenvm que des paillardci iff comme' des 'tout eurs de far ces quand il^font ce qu'ils ap* pelterit lof fice diuiti* |
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Note% Ks$
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tN
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cede la gloire de Chnft. oCc.
J. Bertiard/ur les cauques aufermo.il»
Dit,maintenâtde cj ce muceral'E-
glife?tous font amis^Si to' fontenne-
|
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Par
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DetEgli/ê. F0U4.Q.
gent,8c tu n'as poit magnifié la lieilè: E/if.?. a "¡
carj>luiîeurs font appeliez, mais peu Mau 2.0, fonteiîeuz:tousleJ,chreftiens> &qua ^M.*»' fi tous cerchent leur profit, 8ç nô paf celuy de Iefiu Chnft.Et ont trânfmué meirrieles office/de la dignité ecclefi aftique en infamegaing,et en négoce Notc%, detenebref, & n'ellpai en telles cho- Ltsprtt fes cérchele lalut de;ame; : Maulad "i0* volupté dey richeffex. Pour ce fot il to ¡JJS1* dus, pour ce fréquentent ilzlesEgïi- ¿¡¿¡¡ttmt Íes7& célèbrentles meiïex, 8c chátent /„ p.g/í/u les pfeaumeî. On feftriûê impûdemét &fanttou auiourdhuy par proces, pour les Euef tes leur ce 9 chez,Scier yircheuefchez, tellement remontes queiexreuenuidei Eglifex fontdiffi- fourkttt pez en iuperfhiitez,& en vfage de va- <MMr,ff» nitez. /lnereftefinonque l'homme de peche foit reueîè, le filz de perditi- on.&c. S.Bernard au fermon de la conuer
/¡on de fain tî Paul. " Helas Seigneur Dieu,car ce font les ftniers a te pfecuter, ceux qu'on volt EfdttJ» aimer le; pmiers lieux en tô Eglife, SC tenir la prihcipàùlté.Ilz ont priiiirar- S 4, chft
|
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* DefEglife.
Par cy deuant il a eftè predi t, & mailt
tcnat eft venu le temps de l'acompli f-
E/rtV.?8. iènwnt, voici en paix mon amertume
Ceux de e0 trefamere,elle a parauant efté amc-
Z'Eg/j/e h re,en la mort àss martirs, après plus a
Titechrifl mere en la cotrouerfie des hérétiques :
fonifipuïf maintenát eft treiamere es mœurs dei
fanty<sf domeftiques: On ne les peut ne chaf-
Jnt kl> ncfuir>tant fontilzpuiflàntz Se
"jrfonm mumP»ez fans nombre. La playe dô
les peut l'Eglile eft aux entrailles,et eft incura
chaffer ne ble,& pouitáteft fon amertume tref-
fuir, amere.&c.
S. Hilaire e fermant cotre ¡AuxentiuS
Cu fe doit Dit ainfi. h vo9 admonefte gardez
garder de Vo' de l'Antechrift, vous Vo' arreftéz
Titechrifl tr0p aux murailles,fercháx l'Eglile de
cardon Dieu,en la beauté de* edificej,penfani
VT d'H 4 l'umon *^es fidèles foit la contenue:
Usefcrhus doutonx no9 q Antechrift doiuelaa-
ntonlc noir Ion fiege? les montaignex &lei
trouueri boys, lacs, prifow & deferts me font
tn fefelife plux furs & de meilleur fiáce,car leí p
phetesy eftans cachez ont j>phetil¿ •
S.Bernard fur le pfat.t)Q.quihabu*ver¿
O Seigneur fcfus tu as multipliéIa
|
||||||||
DetEghfe,
Ceux que che de Siô,ilz ont occupe' le chafteau, m efcme g¿ pU js ont franchement & par puil* é Ve TU ^3"Ce m'S tpUte '* Ç^ en kU: 'ÇUr Con
« /cw uerfatión eft miferable, la fubuerfio» ceux qui ^e ton Peuple eft pitoyable,
ferfecus Samtt Hierofme furle.y.chapitre tent l'Et du prophete OJèe. gHJt, DitainG.Ienetrouuepax aux and
ens hiftoires,autres auoir diuilé l'Egli
SJerofme fe,&feduit les peuples de la maifon tu trouua, Je öieujque les preftres, & lexprelars pas autres ^ ¡ çQnt mjs .jg £)jeUjp0Ur eftreles ei* féí'eelife Ple;' ** 'aire le 8ueC Pour 'e peuple
¿D^ chreftiéjCÔtre les ennemies del'eglire»
tpfeduit S.Bernardau luire.\.deconJïde.ad
h peuple Eugene "versle fin. li,fa
que les Dit ainfijparlant au Pape Eugene,
prefiní, Qu'eft ce q tes flatteurx, qui fe dilent,
or fus hardiment,tu lex acheté de la de
ipouille des Eglifes. La vie des po*
ures eft fèmée aux places des riches -
L'argent reluit çn la boue , on y a*
court dç toutex parx, le plus poure
ne l'éporte point,mais le plux fort, ou,
celuy q court le plus vifte:cefte couftu
jne5ouplus toftçefts corruptie mor*
... ' telle»
|
||||||
De tFglife. foUifU
*elIe,n'apoint comencé de ton téps,
Dieu veuille qu'elle y preinne fin. Ce- pendant tu es paré & atiiFe precieuië- j^t pape mentrfiiel'ofoyedirejtou fiegeeftpl' efiparé& foft vn parc des diables,que de brebix. atifiè bien Sainft jPierrç faifoit i 1 ainfî ? Jainct precieufeu Paulfemoquoitilainlî.'> Ta court a men fi oh ^couftumèdereceuoirpluftoftlesbóx Ity»»** quédelesfairetelz. Carlesmauuais n'y profitent point, mais les bons y Noiv empirent bien. Puis après il con- fuid. Voicy le murmure & la querimo j^e communede toutes les £glilex,el- «s crient qu'elles font coupées & def ^embréex, Il y en a bien peu ou du iou t nullex,qui ne craignét celle play- < P;demandes.tu quelle/* Les Abbez
font foubftraictz a leur £uefque, les £ ^efques a leurx Archeuefques. G'çft ^lerueille fi on peut excuier cela. £rt •aiiàntainfivoux moftrez biéq vouSk *uez plenitude de puiflance,maix non Pas de iuftice. Vous fai&es cela pour Ce ^e. vous les pouuez faire: Mais la gueftion eft fi vous les deuez faire. yoüsefteslaconftituez pour confer- uei
|
||||||
EetEglife.
uer a chacunfon honneur, & fon de- gré: & non pas pour liy/ en porter en uié. En la diJîin£iion.^.chapitre Lelîon
Glofe <dr Diftin8.%i,ehdp.prefbit.& glofe.Etau Canon Apojlokrttm.vf-I» ^.'chapit.Si quis. Diftinfíio.+a, thapit. Si Papa .diilinti 96 fhapit.Satis ,& chapitt Simplici. & Itt- eipitir. ïleftefcritençes Canoni, Que leí Papes ont telle puilïânce & autho- LtPape ntè,qu'ilz peuuent difpenfer contre £t qu'il a la do&rine Apoftolique, & contre le pmffatKt droit de nature, & confequément coa defártdtt írel'Euangile,&IaparolIede Dieu.^ hx con far le Pape a tous leí droits rant cHufe tnmture qUehumainíau cabinet delà poiftrr- f emtr^ ne,parquoyildoitiugervnchacun,et
lEuangií ne¿ojtc^rejUg¿ fepCrfonne. telle- ment que quand il mènerait des peu Xetr hic P'esen grand troupe & fans nom- bres en enfcr,nul homme mortel ne doit icy p fumer de redarguer les coul- ées; Can! eft Dieu qui ne peut eftre- |
||||||
DePEglife. Foïa^u
Wgé des hommer.
•Sainft Paul refpond a cela difant.
Que nul ne vous ieduifeau- Xtu$ul.
cunemmt : Caree iour n'aduiendra lugqmai point,que premièrement ne foit venu tenant qui Vn departement, & que l'homme de tft f'Ame peche ne foit reuelé, le fîlz de perditi- ''"'fisch* on3quie{t aduerfaire, &fefleuefur l"C*m»s toutcequieftditDieii,ouqu'oaado-a^. fe , luíqueí aeftre aifis autempjede q-uui * £>ieu, comme Dieu,fe monftrant foy Wiefme qu'il eft Dieu. Sain fi Hilaireau Hure centre
Auxence. Quiconque nye Chrift n'eftre tel <ju'ii a efté prefche par les Apoftres, il eft Antechrift. Laproprietèdunom d'^ntechrift , eft d'clhe contraire a Chrift. Lespreftres difent que le pape ne
pettt errer, n'y Its Con" dies. pifans. Que Ielus Chrift a dit a Luc zz > Saina: Pierre,Iay pryé pour toy , afin lue £a foy ne défaille point. -dçelarefpondent leurs propres Ca nom
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De l'Eglife. Fol.14.3.
grand danger, parerreurde fcifmes
nouucaux,& nô oiy/s,3c qu'ila vfur- pè le fiege papal par tyrannie, Se no Par legitime election. Le concile tenu a Tvorme.l'an.ioSo.
Dit de Grégoire feptieme, que c'eft
chofe certaine qu'il n'a point elté efleu de Dieu, mais qu'il fi eftieclè foy mef me,lans honte par tromperie, & par argent,& qu'ila r'enuerfc l'ordre ec- clefiaftique, ÔC qu'il a troublé le reg- fte de l'empire chreihen : & qui'la in- tenté la mort du corps & deî'ame, au Roy catholique & pacifique, & qu'il a défendu & fouftenu leRoy periure, & qu'il a femé difeorde , entre ceux qui eftoyentd'accord,&noifes entre les pacifiques , &fcandales éntreles freres,8c diuorce entre les mariez, &C qu'ilaefmeu & remué tout cela qui fernbloiteftrearepos, & en paix en- tre les bien viuans . Nous eftans aflemblezde Dieu contre ledit Hil- debrant,prefchantlesfacrileges &C les teuxjfouftenantlesperiures 8c lei ho "MCidesjmettant en queition la íqy ca tholi-
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De l'Eglife.
í¡onsenladiftinñion.^.o.chapit. qyife commence. Si Papa.
Diians ainfi. Si Ie pape vient a er-» reren la foj,&qu'illôitHeretique,on lepeut bien reprendre^redarguer en Akxana fes fautes. der,6. Le Pape Alexander.ó.parlantvne
Pape.n7, fois a vn EmbaflàdeurduRoy deFran
Pdw.149z ce,auqueliltinttel propos, C'efte ra- Cuii buit ble de/efus Chrift, nous a acquis des grande; richeilès. SanajariusPoete Italien en fes E-
pigrammesau liure.z. Voyi$ f<* Dit ainfi plát de ce PapeAlexádre,No normitédtt tant i'incefte d'iceluy, auec fa propre Pafa,& £ie Lucreffe,& demandant, Lucrefe ?¡ryie j- -Alexandre te defirera il donc iouf- 4¡>J&w ioun/puis reipond, O l'énorme cas: e'er! ton père. Voila le tefmoignagfi 3ue les eicriuains de fon temps ont ré
u de ce chef d?EgIife. Vrfpergenfn recite de Grégoire
feptieme autrement nom* . . . . ■ m'eHilàehrand. Que la choie publique Romaine,
& toute l'Eglife & efté foubz luy en grana
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La Paptt
peuutt bit errer. Note% bit. |
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Grégoire
7. napas ejiè efltudt Dieu, |
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DePEglife. JE»/. 144.'
huîtîerne,eftoic d'Angelterre, 8c fes pa La papefjt feus eftoyent yfluz de #agonce. Icel- ïtannt S. kauoiciuiuyenfa premier ieunefTe, Pope.io? v'i ieuneefcolierauxeftudes,&pro- LanSft. "ta fi bien a l'eftude,qu'elle eftoitefti- ^èe aRome entre les pl9fauâs,pour la ■*Poe*t7» beauté elle fut efleue pour eftrePa- £, , pepenfantquecefutvnhômc,&fut *' * efleue d'un autlî grand côfentemét q Voyrte ,arnaisfutPape.Icellepourfuiuant l'e ¿M„ OT(,yj *jude qu'elle auoit aprinfe auec fon e- nage qui «udiant,du temps qu'elle eftoit efleue a efté tenu •**pe,ellefut trouuée enceinte d'un 9"*tes ftt ■J*e fes feruiteurs domefhques. Laql- Pa* *e iè voyant grofle, feutfi bien pour- voir a fon ventre enflé , que nul ne LaPaPtf< £e«aperceut, iufquer a tant qu'elle en /^¡eau fanta en plaine rue, & en plaine pro- ent*m " ' Çeffion, fur les efpaulles de ceux qui pia;m p,a *a portoyent, & mourut enicelle 2. ce/fin» fur an« après fa Papauté. lesefpaul • On voit bien maintenant file Pa- '« de ceux
Ce ne peu t errer. <¡u¡ lapon Platine en la yie de Syliteflre Sa- i0JtW»
bellique.Eny.liKre.t, Dit
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DefEglife.
Grégoire tholique,8c Apoftoliquedu corps 8£ a mis en du fang du Seigneur, eftanc obferua- queflion ta teur ¿e diuination,& de fonges,et Ne joycatholi cromantien manifefte,ayantefpritfa- ff'f.at milier,&pour cefte caufe defuoyant uur tí1 ne "da vraye roy,nousiugeosqu il uoic (romatim eftrecanoniquementdepofè , & de- chaiTée, & condamne perpétuelle- ment, fil nedefcend du fiege,apres a- uoirouyceichofes. Betfo Cardinal en la y ie du dit
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Grégoire.
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Entre plufieurs mefehanceté qui'l ale
gued'keluydit,qu'ilauoitde couftu
Grtgtnt me ¿e p0rter touiiours auec foy vn li-
parftstn* ure de Negro mace, qui luyeftoit fort
îtfST familier>et qu'jl iefta Par íes enchante
pje«o«/o «es, l'hoftie confacrée dedés vnfeu>
boflie au Pour Par ce moyen pouuoir faindre
feu fans d'auoireu reuelation diuine, contre
¿rujlir, l'Empreur Henry. Beño allegue pout
tefmoing,ïean leuefque Porruenlê,fe
cretaire du dit Hildebrand.
Platine en la yie de lean. S.Sabeli
que En 9, libro i,
Dit, Quccefte femme apelléele*» hume
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À
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Dei'Egiife.
Si!utjlre.t Dit que Svlueftre. z. a efté moine
Pape.i^.2 €nfa ieunefle,puis c'eft donné au dià tu l'<i.999 ble comme vn vray forcier,par condi* mil Pape tjon que corps & ame feroyent a luV> t'en donne ?- J , i- Ui» «H ^¿fr fprfj la Trc /pourueu T? [r ï
*o«r «/?>•« luyj aidait a obtenir ce qu'il dehroit,p
£apit, le moyen duquel ilparuint par âpre* a eftre Pape. i'apAn, paru damné après fa mort, eiiefpece
L'an, ' monihueufe,8c horrible, ayant la te' ion.. fte& la queue comme vn aine , &''a LePape refte du corps comme vn ours, difan-t teft môflre qu'il fe reprefentoit en telle forme* diable en pource qu'eftarit Pape, il auoit vefco ™f.&!e. beftiallement. Tplruipa L'an- *SL\Le Concile de Catag*
pe après fa futcelebrèsauquelprefidoitfain£t Au mort, guftin. Eniceluyrutfai&e vnc loy» y p ibr les appellations en iugement £c -• 'a e£*u clefiaftique. Le Pape requeroit qu'il w « L fu* permix a quiconque voudroit^ & prouve peuer a fon liège: & afin qu'il obtint mtnttta, ce qu'il demádoit.commic faufeté, ett aile-
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"ÙetEglife. F0/.147. ,
alléguant vn décret controuué lequel
ilanrmoitauoir eftè faiâau Concile
de Nice;depuis le menfonge du Pape
fut cogneu,par leí doubles du Conci-
le,aportezde Conftantinoble,& lare
queftedu Pape futrefufée. r .,
T ^ 1 j,a • ■ ..jo. Le concite
Le Concile dAnmine qui fut ce- £Aún¡mt lebre par.óoo.Euelques, eltoit gene- ¿^ touf
rai,-lequel condemria le Concile de Ufohilefc Nicene.Eterrcrét auec Arrius,lequel t'0\t genet auoit parauant efté con'demné, par la tal, parolle de Dieu au dit Concile. Pareil ■lenient le deuxiefi'me Concile d'E— phefe a erré, auec Eutiches, & Diof- corUs. Le concile Le Concile de Cartage, au quel ef- de Cartas
toitpefentcelainftperíonage Cypri- ge auquel an^uec.Sé.EuefqueijafTauoirprelque $5» &<*■ toux les Euefques d'Afrique, de A/u- Jent s* C.V midje, & de Mauritanie, il fut la de- t™»* a e' creté que le baptefme adminiftré pat r * Jw.hérétiques, nedeuoit pointauoir *ie.u,aini <3ue csux qui auoint efté bap tiiéz pareuXjdeuoiételtre rebaptifez: Laquelle fentence a efté par après co- «emnée , comme il apert en la di- T ftinc- |
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DeFEfgli/è, ' Fo/a^.
Et ont ordonnez que nulz ne futjpro
nieu 5c ordonne en l'Eglileparargéc
8c guerdons,8i q çeluy rut tenu pour
apoftatique,8c non pour apoftolique
qui obtiendrait le iîege de Rome, ou
parargentouparfaueur. '
. Le Concile Aurelian, a determine .:,
que le; pourei, les malader, les debil-
IeXjfuiTentnourris et reueitus parie*
Euëfquef,& q les moynes ne deyoy-
entrien pcfTedèr de propre»
Maiflrelean Gerjonenfa premiere
partiet de t'examinaifiqn des
dûârines.
.\ JDifainfi, La premiere vérité ainfi Cm doit
ferait ferme>que quelque fi mple hórri fbu emm
me non authoriié, pourrait eflxe tan t * T1 -*"*
excellemment inftrùitaux lettres £à- fêl$!*
cree.s,que on deuraitplus croire a fon ■» *?*
_nr • 1 f i> ,-• mm uit ailertion en la caufe d enseignement, • , ■ f-M
quâla doctrine au Pape.- Car il apert clC} tttra
que plus toft l'on doit croire a l'Euaa qu'a la do
gile qu'au Pape. Si donc vn tel home S/me du
enfeigne quelq vérité eftre côtenue en Pape*
I'EuangileJa ou le Pape ne (aurait ou
pourvoit grandemiterrer.il eft mani-
T z feite
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Del'Egüre.
ftinftion.^.Chap. Quare.
S/tmB Augujlin efcriuant centre
Maximen Eue/que des Ar-
riens, Uure 3. Chapi-
pitre.Uf.
Ditainfi.Iene doy préférer Ie Con
Nous m cjje ^e j^jeene ne toy ce]Uy ¿>^r¡ m jne tenuipar CGmrne voulant preiudicier deuant
Vauthorite toute autre chofe : Car par l'autorité
ties tóales d'yceIuy,ienefuisdetenu,netoypa-
tna'ulien reillemétparl'autre.Maisparles pro-
¥ar ce^e. Pres authoritez de/eferitures faincles:
de i'ejcrhu g¿ non pas je nuiz hornrnes quelcott
refamSe, ^ues qU'jjz foyent:maistefmoingz a
tous deux çommum, comme la chofe
auec la chofeda caufe auec la caufe,rai
ion auec raifon. &c.
Ondeuroit auflyobferuer jes de*
cretz du Pape Alexandre.^.de Gelafb >
Kotal"" de Ni colar, z.du concile Élibertin,de
"Tolete, de Cartage, de Babylone, de
Calcedoine,de Latrá, leiquelz ont der
fendu de prendre de l'argent, Sides,
dons,pourla fatifraclion despeehez,
pourle baptefme, pourles temp'es*
pour les facremenf & dons de D>eU
. r Es
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DelEgli/èi EoUfâ.
nouueuxarticlesdelafoy,oufaire-des If tt/tpar*
nouveaux facremés, ou mouuoir ou tient au ni
oftar ceux qui font faidx: Car cela eft wftrade
l'excellence & puiflance qui apper- £?Sy»
tient feulement a /efus Chrift,qui eft ja" Z
1 r 1 1 i,t- 1-7 -1 nouueaux le fondement de l'Eghfe. artich k
Le Concile de Gangre* en Gala- f0yt
He.Anathematifeceuxquinedemeu- „ .
, ,- j 7, . , Ceux ¡a rent point en lafqydu Seigneur, et q jont¿-„eí
font tous les iouw nouuelîes conftitu au ¿¡^ie
tion/. . qui font Les Canons et décret^ des Papes nouueaux
en la diflmtlion.c).Chapitre articles de Nolietcapitego.et capit f°y.
negare et 24. q.i.capit
non ajferamns. Difentainfi. Qu'il iè faut tenir a la Les canot faincte cfciiture , non point auxdis difem ml des hommer quelques fain&s- qui! (¿fautte*.. ibj/ent. nirjeulcf , Orkene fur le prophete Icmnie.en , ««*«&
thomâepremiere. {^ : Dit. Û nous eft necelfaire d'apeller *
er» teímoignagelej fainaeSjeícritures; 6*r a noz iêns etaUegations,faniiçel- lesjon ne doitadioùlter fqy, T 2 Saint
|
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Bete/gifje.
fefte duquel on doit préférer Ie iugC" mét. Tantoft après il dit,fil aduenoit Vn home ^a;°n celebraft vn concile genera!, au Zarç/c/xw/r'^uel fut preientvn tel home bien in- ro'it ¿ppot: ftruitjen'ear que la plur grande partie fer a vn co declineroitpar malice,ou ignorance a ñUfilox* Topôfite de l'Euangile, tel homme, donïtottco.inyife pourrditoppoferaudit côeilc t,e¿EM' '^oeraU "
* * Pan ome au chapitre, fignif'cafli-,
extra de ëleffionibus, iceluy
auott affijl'e au concile de BaJIe & de Con fiance. •• ' Ditainfî. Auxchoièi quicocernéï 'Ânxchait Iafoy,Iedit d'un homme laizdeuroit Jcrti T *ftre Preferé au dit du PaPe'fi fon dk
ftnlèdita e^°!'cP^uxPr°bable>Parmeilleureaü> d'un home thorite du vieil'&du nouueau tefta- lat^imt ef rirent, que celuy du Pape. ire preferé Thomas dAqmn en lafoinme7par a celuy du tie.^en l'addition. 46, V*P*' Jrticle.6.
Dit.Pour ce que l'Eglife eft fondeó
en la foy,& aux facrèmenj, il n'apar- tiétatíx miniftresde l'Eglife faire dei jiou^
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"DetEglife. Fol.ifoï
que ceft qu'u n autre deuant noux a pé ngaria a
ie bon deftre farci: mais ce que Chrift ceflu'on
qui eft dêuant tous afaid. Car aulfy Ja!j aH
„r r -i r • \ n. j tres (tenant ne taut il pas emmure la coultumede —
1,1 • 1 • / 1 r>.' nous t I nomme,mama vente de Dieu,d'au-
tant que le Seigneur parle &c dit par
Elaie le-prophete. /Iz me font honeuc
fauxcaulê,enfeignanr les mandemens _
& doftfine des hommes: & de rechef ¥»•*?♦«
en l'Euangile,vous reboutez le com- ..
mandement de Dieu,poureítaDÍir vo J
ftre tradition.Et pour tant, cher frère,
fi aucuns de noz predecelfeurs ou par
ignoráce,ou par fimpleftè,n'a pas ob-
lerué ce que le Seigneur nous a en- "0/et*
feigne de faire par ion exéple,ou doc-
trineXeh peut eftre laiííépar fa firn- •„ ?f
fuir 0,1 r .. a j • reieitentlâ
;e:&, & luy peut eftre pardonne, par parolk d(
indulgence du Seigneur: mais il ne Dieu n'ont nous pourra eftre pardonné a nous, point d'ex qui maintenant iommesadmôneftez cufe. &inftruitzdu Seigneur,Etaulîyilen 'Onnefi faut efcnre lettres a noz compaignôx, ^>»¡utri que la ioy Euangelicque & la doftri- tim dt « "edu Seigneur ibit gardée par tout, 1"e <■?"]} *& quon ne ie retire pas de ce que ■* *> T 4 Chrift |
||||||
VelEeglife.
Note%t ifaincHerofrriè furfaincl Mathieu dit. Ce qui eft dit fans authoritè des ef
critureî par femblable facilité peut ef- ftrecontemné qu'il eft dit. S.Aiigtift.fiirS.Iean an. ^.6.traite
Chapitre.10.
Qutchñ Ditainfi. Véritablement en fëant
adiré eftre furia chairedeMoyfe,f'ilz enfeigiient
«ifis(ur la laloydepieujilf'eniuit que Dieu en-
chairede feigne par eux:Maisf'ilz veullenten-
Moyfe, feigner ce qui eft du leur, ne les vUeil-
lez point ouyr, &. ne le faites point.'
' Car véritablement telles genscerchet
les chofçs qui leur font propres, & no
point celles de Iefus Chrift.
S. Ciprian a Cecil au deuxiefme liure dz
fesepiftmentEpiftre. 3.
Ditainfi .-Sivous fai&es ce que te
ltaH,K.t, vous commáde ienevoux appcleray
point leruiteurs,mais amyx: Et aufty
que Chrift doiueeftre feul ouy, le Pe-
yia,x],l re l'a tefmoignè du ciel difant, C'eft i-
cy mon filz bien aimé,auquel i'ay mis
Chrift fed monbonplaifirefcGutezle.Parquoy
¿oit eftre fu eft âi5E que Chf îft feul doiue eftre
e¡couteJúi çiçouté,nousnçd«udn/p4i regardeï
que.
|
||||||
De l'Eglife.
Chriftaenfeigné&faift. &c Puis aprex il dit. Si nous fommes
leí preftres de Dieu et de (Thrift, ie ne trouue pas que nous deuions p!us enfuyuirperibnneque Dieu et ¿Thrift:. Veu que principallement il dit en l'E* uangile.Iefuixla lumière du monde, celuy qui me liait ne cheminera point en ténèbres, mais aura la lumière d§ vie. Laftance Firtni<w ah Uure
6.des diuines Injliuai- ons Chapitre.%. Ditainfi. On ne doit enfuiuir les hommes mai; Dieu. Saint Augujlin efcriuant a
Fortunat en l'Epï- ftre.^%. Dit. Noux ne deuons pax efri- mer'toutes les diiputationx, com- bien qu'elles ayent eftè faiftes ds gens fort louables , comme les efcri^ ture Canoniquex, tellement qu'il ne nous lbit bien licite (Tauf l'honneur, de; homme* qui leur eft deuj de |
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DeVEglife Folift.
Contredire ou reprouüeraucunex cho
fes en leurs efcrituivx , fi d'auenture nouxtrouuôs qu'ilz fentét autremét jUfUnlfj ■que ne contient la vérité entendue efittles'ej- par les autres, ou de nous par l'aide di ait^ àesau üine. ie fuis tel ex efcritures des au- tres comme tres, comme ie veux que foyent ceux Hveut/jue ¿jui entendent les miennex, fpons au Saintf Augujïin an prologuedu.$. ^imi'
Hure delàtrinitè. . . -.
Ditainfi. TV'obeyxpaxames Efcri „¿"^j/
tures comme aux efcrkurex canoni- pas qu'on
ijues , mais toutce-que tu trouueras obeiffè a
en icelles,que tu ne croyois poit, croy [es efcrhç,
lefanx douter:mais au miennex fini comme
n'entés ce que tu tenois pour certain, "fxcano*
«e les croys point fermement. w$w»;
Au me/me Uure. *¡&¡*f
il Dit encor. ¿e ne pui s nier & fi ne al ,flui y
i i i- i " aucunes aoy,que comme en mes plulgrandex c¿0¿f m
oeuurex,& auffi en mex petites, iliVy fes ¿Lfa,
aitplufieurschofes qui peuuent eftre qui Jont a
Mafméex,pariufteiugement, & fans reprendre*
aucune témérité.
Samcl Augujtin en tEpijlre a S»
Ierofme,epiflre ics.au Tome
3lWfiKtiïet,i6u
|
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ttan,9, h
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la ¿oBr't
m des hom mesne Vaut rient les efcr'is
¿es S Mm mes ne jont f oint a pie jerei aux tjcritttres çanonU yuts, |
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con*
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T>j
|
V.
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Del'Eglife.
íttPya Ditainfij/econfeíTeatacharité, 4
nulle faute iayaprirude porter ceft honneur &
aux efcrií reuerence feulement au liures de; fain
«Tue?™ öes£fcriturcs qui font apellez Cano
* e' niques: Queiecroy fermement, qus
nulzautheurs d'icelles les efcriuant
n'a erré : Mais iî aucunes choies font
> fixuuéescn icelles, lefquellesfemblét
eftre repugnante* a la veritè:Ie n'efti-
me autre chofe, (mon ou que le liure
eftmalefcrit, ou que l'interpréteur a
'Auguflin malentendu ce qui efè dit , ou que is
m pcnfees nel'entens nullement. Et quand aux
fíre verija autrexieles Hz tellement que de quel
bkcem» qUe fajnctet¿ ou do£lrine qu'ilz lbyét
V?n? ' ornez,touteffois. ie ne pente eftre ve-
pnuutpar «"ble, « qu llz ¿lient, pour-ce qu lIZ
'MfahiBt, ont telle opinion , mai* pour autant
Ifaitwc, qu'itz me l'ont peu peri'uader, ou pat
ces autheurx canoniques ou par railós
probables qui nefojent pointdifcor-
dantes de la vérité. Et quand a toy
Notet* n*ere > *ene Pen^e Pas que tu fen-
te autrement.Voire i'eftime a le vérité que tu ne veux point qu'on life tes 1* lires comme les liures âss Prophètes, |
DetEgli/e. FoLtp:
& des Âpoftres qui ont efcritfi certai
nernent,que-ceféroitvne mefchance té de penter qu'il y eut erreur ou faute enleureferit. S. Augufiin en h m. Epiflrè qu'il
efcrit a Vaktin. „
Dit ainfi. le ne veux pas que tu fuy J&¿
*îe mon authorite, afin que pour cela qu'onTui. tupenfcqu'iltefoit necelfaire de eroi Uefon au* r^pour-ceque iel'aydit: A/aisafin q thoritefil fcicroyesauxEièritures canoniques, ne le prou &c. ut, SJero/mefurtEpiJlre aTite,
ehapitre.x.
Dit. Sans l'autorité der £fcritures, babil & iaferye, ne doiuét eftre creuz. TertuUian au prefcrip- tionscontreks He
. :; retins. Le¡ Apes . Ditamfi. Il n'eft en noitrè vouloir ani D„t
ou franche volontédicite d'introduire jeukmit U o'J d'eflireoualegueren tefmoignage ftigi:é,cc ee qu'un autre auroit introduit ou al- ?"' kStig î«gué,pour fon vouloir & plaifir. Car "turaem nous auons les Apoftres du Seigneur mm*** pour autheurs, leiquelz n'ont rien in- tro- |
|||||
Del'EgUfe.
troduit pour leur plaifir , n'y rien de nouueau , ains ilz ont fidelle - ment enlèignè aux nations la difciptt ne,& congnoiflânce qu'ilzauoyentre ceudeDieu. S. Augujîin ¿ufeul baptéfme,en te
Jpiftre a Vincent.
Quieit celuy qui neiàche Iafainâe efcrîture?&c.Mon frère ne vueille en- treprendre contre tant grandes cholei diurnes , Car les lieux font congneuZ parle droit Canon des Euefque/. S.Auguftin efcriuanta Vincent enl'epijlre.4.%. - ontteJoh Dit.Nevueille point recueHlirdes amener U calomnies enuerslexnereides elcritu fauta des res des£uefquei,ou dey noftres: com- cnciésdoñ me ¿e Hilaire ou de cefte vnitèf deuât ms contre qUe la partie deDonaturfut feparée> mZi dt comme de Cyprian, oude Agripin, umoigua. contre les diuins tefmoignages , qui gf des diui font en fi grand nombre, fi clairs Se U tus eferitu indubitables. Premièrement pourtaç tes, que tel genre de lettres doiuenteftre No#J» diftiguèes del'authoritèdesefcriturei
canoniques.Car on neles litpas ainfi-
eomnie
|
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DelE'glife. '/«
•--comme pour en prendre tefinoigna-
• ge,auquelne ibitnullement licite de
' contredire,iîd'auentureik ont kn- Onpèut
■ tu aucune choie, autrement que la ve íieucontn ; rite ne requiert .Tantoft après il dit. dire aux Mainouteffois cheminons en ce ,en anciens fil$ quoynous fommes paruenus, afa- «""M*" • uoir en cefte voye qui eftCbrift. Car """¡JJJj auffi l'intégrité , &l la 'congnoiflânce f"e desîeitres,de quelque Eueique (quel- «u\tru qnöbie qu'il foitjne peuteftre gardée Uatti comme I'efcriture canonique eft gar deè,partantdes lettres & d'ordres, & Ancm H • de langues, & par la lufeeption de la utiquts 5t
celebration ecclefiaftique . Contre 'fcrit &* laquelle toutefois en y a eu aucuns,les ljumf°uH quelz foubz le nom dei Apoftres, ont ¿fjjj" controuuèplufieurschofes.-touteffoii ™ ** c'a eftè en vain,pour ce qu'elle eft trop bien efprouuée,trop bien célébrée, 8c
trop bien cognue.&c. SamEÎ<Auguftin au. t. Hure.dubapte contre les Donatifiescbapitre^. • Dit, Vouf auez decouftumede
flous mettre au deuant les lettres de Cyprïan,la fentence de Cjprian,pouc quoy
|
||||||
Del'Eglife. ToU^ifé
« authoritedes premiers Conciles qui
fefontfaiftz en toute la chreftienté, 8c les premieres et generales determi- r»ations,doiuentfouuent eftre amen- dées par celles qui enfuyuent, quand par quelque expérience des chofes, cequicftoitfecret eft declare, & eft Uco' cogneu,cequieftoitmucè,fans aucu- ne forme d'orgueil qui n'eft facrilege fansauoir vn col enflé d'arrogance, «ru aucune contention d'enuie mau- uaile, aucc fain£teté,humilité,auecla paix catholique, auecla charité chre* ftienne. Innée au Liure.^.Chapitre 4.
Dit. Que feroit-ce fi quelque
Difpute ou debat eiloit efmeu , de quelque queftion legere, ne faudrait il pas recourir aux piur anciennes E~ güfes , qui cftoyent du temps des -^poftref , & prendre d'icelles ce lui eft clair & certain , pour ref- oudre du debat, ou de la queftion pre lente? SainSî Auguftin du baptême con-
tre lesDanati/lefyulinre-s |
||||||
DetE-fi/è.
quoy prenez vous Í'authorite de Cy* prian,pourvoftrefcifme, 8c reboutez VE/crUu Ion exemple pour troubler l'Eglile i 'refaittSe Et qui eft celuy qui ne fâche bien a B« tjl afufa la faintte fferiturc Canonique , tant rcrauxEJ delancien, que dû nouueau Teftâ- tùtmes de ment,eft contenue entre fisTïn tous les E? qui font certains,& que icelleei! utjques, £erer a touces jes £fcnt:ures des £ttef* Onnepeut qucs paiTez,tellement qu'on ne peu1 'Jouter Je en rien douter d'icelfe n'en difputer, hfamBe aflrauoir fi tout ce ¿ êffêTcnt é i celle eft E/c«*««, veritabje> j»/ais ¡j ¿^ {¿cjce ¿e repodre les ëfcriturei desEuefqucr q 5c elle ef-
crites ou qu'ilz 5t eferit après la cofîr- mation des efcrkuresCanoniques,oU par parclle, par aduenture plu s plai- ne de fapience d'un chacun mieuxin- itrui<ft en telles chofes . ou par phw Notc{. grandeauthorité dei autres Euelques: ou par la prudence des fages,ou par les Conciles, fid'auenture on a def- uoyi en aucune chofej de la vérité, 8C auffi les Conciles qui fe font , pât vne chacune region ou prouince,lanS nulles douteiooiuent donner Hew> *
.....l'au
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De l'Eglife.
chapitre.y.
Dit. Honoratux Attucaadit, puis
que Thrift eft la vérité, nousdeuôs
plus tofteufuiure la vérité, que la cou
name.
L'Euefque Cajlus au cha -
Ican.H.a pitre, j. ment aoit . ■ . -r i r
tflre enfui 'a c°u"umeJen contemnant la vente,
¿¡e ou celui eft enuieux 8c malin enueri les freres,aufquelz !a vérité eft reuelée^
ou il eft ingrat enuers Dieu , par l'in- Çeluy qui ipiration duquel l'Eglife eft inftruire. Veut enfui Le Prophete íeremie dit, N'ayez u\r la cow nulle fiance en vous mcirne,fur paroi fijsm & les de menfongei difans. C'eft le Té- eStemcIa p[edu Seigncur le Temple du Seig- . i, neurde Temple du Seigneur. oCc.
.;B Voicy vous auezconnance en vous
íer.7.0. mefmei,lur parollei de menfonge^ef- Amos.6.* quelles ne vous profiteront de rien, Mkeht.7 Dieu a rendu tefmoignage defori Mat-i7¿ filz difant ; C'eft icy mon filz bien ai Luc,9a • méjauqueli'ayprinsmonbonpiaifir» z.Piere.U efcoutezle. Datte, 19. Le Seigneur a dit. Q¿i prefumera
de
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De L'Eglife^ Fol.\tf.
depárlerparolles en mó nô,Iefquelles Deia.iSj îe ne luy auray point commandé de dire,ou qui parlera au nom des autre* dieuxjiceluy prophete mourra. Moife dit, vous ne ferez pas felon Deut,it,a
toutcecequenou.rfaiibns içyauiour dhuy j c'eft afauoir vn chacun tout ce qui femble bon a fon aduis. Item vous n'adioufterez, rien ala Di»/. 4.4
parolle que ie vous comande, &n'o- ¿eûî.zz.4 itérez rien díccüe,afin que gardiez les Apo.iob commandemensdu Seigneur voftre DieUjIequel ie vous commande. Xe- gardezjie vouí ay enfeigné leí coman, demês & droits,ainfi que le Seigneur mon Dieu m'a commandé. . S.Augujlin t• fermantdQrofe\con- treks Pnfcilianiftes&Ori genifies Clupi.u. ^^^^^^
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Dit. La doctrine humaine femble
auoir raifon, tant & fi longuement qu'elle n'eft pointacomparée a la fei- ence diuine:Mais quand le menfon- geaprochedelaverité, ileftinconti- |
La doctri
ni" humai;
ne a grand aparente en elle me fi ntt,mflis |
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nêt deuoré & perdu, corne l'eftincel- quand la
'-« du feu,ôc tous les enfeignemens de Vcr't( <fl |
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1 DttJlgliJe.
m'íe cu faufeté lefquëlz maintenant fbntap- fra,tHefe peliez /dolles,d'autant qu'il font raitz confond, eî:çompoléz, leronttotalemétbriíéz. lean baptiftedit,celuy qui eft vcr.u Ican.iJ d'enhauteftpardefinxtour, celuyqui eft iflu de la terre eft terre, et parle ¿& . r la terre,& celuyqui vient du ciel eft |? 0<y«4«« defîus tous, & il tefmoigne ce qu'il a Kpm« „ veu et ouy,et nul ne reçoit l'on tefmoi Mat'.Có.d. gnage. Celuy q aprouue fon tefmoig- nage,-Il a fignè,que Dieu eft verirable, car celuy que Dieu a enuoyé,annoncc T „ r lesparolledeDieu. ïeaitSTe Ieiui Chnlt dit, vournauez point fa parolledemouranteen vous, pouf ce que vous ne croyez point a celuy que Dieu a enuoyè.cerchez les efcritu res, car vous cuidéz auoirla vie éter- nelle en ¡celles. Ce lont auflj'celles q , rendent tefmoignage de moy. f ^ ' j Item ma doctrine n'eft pa; miéne, mais de celuy qui m a enuoye:bi aucn veut faire la volonté d'iceluy, il cog- ita», ƒ ,c noiftradeladoftrinëafauoirfi elle eft de Dieu, ou fi ie parlede moy rneime. celuy qui parle, de foy niçfmc il quiere la
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BelEglife.. Fol.t$6.
fa propre gloire, mai/ celuy qui quiert
la gloire d'eceiuy qui l'a enuoyè, il eft veritable, & n'y a point d'iniuftice en luy. Item celuy qui m'a enuoyé eft veri J'an^'¿
table, et les choies que i'ay ouyes de ^m''*' luyielesdisau.rnonae.çirc. Item fi vous efte/ permanentzen
maparolle, vouieftesvraymentmes difciples,etcognoiftrez la vérité, et la ÎS^Îîî»* ' vérité vous affranchira. &c. Moy,ie dis ce que i'ay veu entiers mon pere,ec vous faiites ce que voufauez veu vers voftre père : En vente en vérité ie vo* diijfi quelc'un garde ma parolle, il-ne verra iamaii la mort. ïefusChriftdit: 'Mex brebiroyent ,°f
ma voix et ie les cognois,etauify eliex m« foment. . ,, , lemuM.f. Itemien'aypéSnt parlèdemqy iPicr^x
mefir,e,mais le Père qui m'a enuoyé, Pfal, uS. m'a donné le commandement de ce q ie doy dire,et parler : Et fay que fon commandement eft la vie éternelle. Les chofex donc que i'anonce,ie les a- nonce comme le Père m'a dit. V 2 Item
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Vel'Eglife.
Iea>i,i^.,b Item les parolles que ie voux dis,ie AB.^.f ne leí dis pas de moy melme. Si vous Jean,<¡,a m'aimez gardez mes cômandemens : Oluyquiames commandemens 8£ les garde,c'eftceluy qui m'aime. Qui ne m'aime pas, il ne garde point mes paroIles,& la parolle que vous oyez, \ n'eft pas mienne, mai; c'eft celle de mon Père qui m'a enuoyé. litm,io,a Item.Iefus fiftplufieurs autres fig- ues , en la pretence de Tes difciplex,lel quelz ne font point efcris en ce liure? Mus ces choies font efcrites, afin que vous croyez,que Ieius oit le (Thrift ni* de Dieu, & qu'en croyant vous ayez Gaîa.i.h vie par fon nom. í'eudgile Saina Paul dit.Si nous,ou vn An ejïfiJcrme ge ¿u cjei yo'annonce autrement,que gue/ivn ne vous auons armonc¿ qu'il loit Angtdi* maU£j¿tí Ainfmue nous auohs dit toit autre , y_ . , c; choie Une deuant maintenant encone dy. 01
¿ohepe aucun vous annonce autrement , creu, que ce que vous auez receu, il fcit maudit.
Juin, ^,d La femme Samaritaine dita Ie- fus , ie fay que le Mefllas (qui eft ¿p- |
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"De tEglife. Tol. 157.
pelle Thrifty doit venir, quand donc
iceluy fera venu, il noux annócera tou tes chofes. Saind Paul dit. 7ene me fuixpoit Act,zo,f
foubftrai&queiene vous aye annó- cè tout le confeil de Dieu. Chrifoftome en la premiere
homehefur l'Epijhe a Tite. Dit.I'Euangilecontienttoutecho- ¿, . fe,lex chofes preièntes & les futures, ¡e cont¡eM l'h6neur,piete et foy. &c toutes cho Sain il Hilairefur jainft Mathieu fes,
au CanoitAif.
Dit.Toute plante qui n'eft pas du Tonus ira Père doit eftrearrachêe,c'eft adiré tou àiwm bu te tradition humaine doit eftre d'efra- "«^ cinèe,parlafaueurde laquelle i!z ont tff^r\ tranfgreife le commandement de la e',acmi lqv:Et pour tát il le; dit eftre les côduc teun des aueugles, promettant le che min de la vie éternelle, lequel ilz ne voyentpaseuxmefmes:& dit que le trelbufchemét de ces aueugles icy,8c de leurs conducteurs eft commun. S.<sLuguftin furfxïniH lean ¿«.49. V 3 traité |
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DePEfcrituiefaincîe. Fol.tfl.
ieremie dit.Tes parolles ontefté trou Iw« »y.«V uées, ík les ay mangées, & ta parollc m'a efté fai<fce en ioye, & en lieffe de mon coeur. SáinclPauI ditprenez leheaulme Ephet6,t
defalut,& le glaiue de l'E!pnr,qui eft la parolle de Dieu. Aug au.19.Uure de la cité de Dieu ca.iy-. Dit.il n'eft defédu a pionne de cog 0>/ m (?0-t
noiftre la veritè,ce qui le doit faire par drihidrc a honefterepos:Combié detépjpdent perfame, au ianrd'huy homes & fermes, en al- de cogncl. tant & venant, iouant & iaiant,detra .ftf'J-* '«- ûant & regardant ieux & follies. rUe* CBriJàjtomeJiir S.lean en la fin de
la.\6.homelie.
x Dk.Ie vous prie efeoutez vne cho-
feveritable,n'eftcepas choie abfurde C'tjlyrte
qt'un médecin,vn cordonier, vn tilTe '-choltah* '
■ rát&geiieralleméc touíouuriers, vn /'"•-'-'v:"
chicun côbat pourra ¿jfelùon de ion K^itdell
¿rt,c<:q le enreine ne lache reare rai- ,'
r j i ,. ._jv. ,, „ - ,-.- are r Mon
*onîelareugiof/l eicvrayq quad les ¿35 /
ara necaniques font ignorer, ce n'eft
" perteq dargent, mai* Ie contcnemenc
de la.BÜgiö chreftiéne emporte la n-
Y 4, ditiea
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Dçl'EgltJè.
traité chapitre.i). lefuscl'aift Dit. Combien que le Seigneur Iefuï ajaktblu Chrift, a>t fait beaucoup de chofos,q jumsao* n>ont pas eitèefcrïtes,Comme aufly Us le quels r Ç „ ,.n , r . J 4es 'ne l'ont ■ n P*'°Pre Euangentte le telmoigne,
pointeferi afauoirle SeigneurIefu; Chriftauoip tes nuis
la dit & faift beaucoup de choies qui ne
chofes qui fontpas elcritei, toutefois leichofes
competoyf ontefté efleuef pour eferire lelquel- intajin* lesontvoiteftrefufflfantçs pourlcfa firefalut lutdescroyans, *)4à De l'Efcriture fain
£íe,& comme ilefi licite a tous ho-
mes de la lire.
S.Ieandit.Bien heureux font ceux. dfoc,i.a <pj lifenC)g£ ceUX qUi ojent les paroi les de la ¿pphetie, & gardét les chofei qui y font eferites, car le téps eft pres, 3Lwc.il» i Idus Chrift dit,bié heureux fôt ceux q o>'ét la polie de Dieu & la gardent. Vfal.v$,y ôauid dit,ta polle eft vne lape a mei piedz, Si vne lumière a meí lenders? pccif,i.«. La fötaine de iapiéce eft la polle du SeigneurDieu fouuerain, etl'étrée d'i celle font le; comandemens etcrnpl2» |
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De l'Efcritftrefain&e.
dition de l'ame,8c toutefoii nom tra-
uaillons par fi grand' mifere, & paru
grád' fbrcenerie, q no9 mettöi en icel
les toute noftre cure,&toutenoftre co
¿'ignoras gitation:mau le; chofes q no' font ne
a dacht ceflaires>& qui font come fortereífes
jHm,efl treífermes de noftre falut, no' ne les
Mufeaue eftimons rien. C'eft ce qui empefche
les infideles jes gent¡{z a COmioiftre leurerreur, &C
wrecoPï c, ° °« . r r ■
*,n;fíJ? ien mocquer: Car comme ainuloiE
leur eneut ^ "z *e ronciet iur le menionge,pour.
faire tout ce qu'ilz ïot,Sc pour defedre
l'ignominie de leur* enfeignemés,no!
qieru5ialaveritè,no9n'olbnsouurii
la bouche pour defédre ce q eft neftr;
Qu'eft-ce q empefche qu'ilz ne puii-
fentcôdéner noftre grade imbecilit*,
& qu'ilz n'ayent fuipitiô fur no'deql
i.Pî'fr. j.c que fraude &cfollie? Qu'ilz ne dunt
On doit ejt mai ¿ç chrift,côme d'un méteur,q ? &
tre pnfl de fraude aabulez de la follic d'une nul-
Zfllk' t]tnic' NousfômescaufedeceUaf-
foy a ceux pheme: ¿ecy nom eft cômandéde S,
qulnnus Pierre.Car il dit,que no' foyon/toui-
(:i demaw iours préparez pour fatiffairei tous
dent. ceux qui nous demandent raifin de la
ioy, & efpçtance qui eftennws:
Et
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De l'Efcrittirefatnfte. Eol.tjy.
Etderechefjque la parolle deChrift Collofae
habite en vous abondamment. Mus que refpondent a cela ceux qui font plu/ folz que des frellons?Beneite foit Pro.io.b^ toute ame fimple,& celuy qui chemi- D'^0,t co ne leuremét .Mais c'eft la caufede to9 ¡?* fePn maux,que plufieurs ne fauentamener 'm' *' telmoignages des Efcritures en lieu o ]y0/f- portun: Car il ne faut pas entendre en ce lieu icy le fimple pour le fol,&pour celuy qui n'entend rien,mais pour ce- luy qui n'eft pas caut & malicieux. , tarfionl'entendoitainfijfeferoitcho a ' °" iè fuperflue de dire,foyez prudentz co me les ferpentz& fimples comme les Colombes. Sainñ Hierofme au prologue fur 4.%». 22
leProphete Sophome. ï"ge'>A.. Dit.S'ilzfauoyentqHolda Prophe Judith, tj
tiia,quand les hommes fe taifoyent, ^-ftha^jt & que Deboraiuge,& prophete, la- quelle furmonta les ennemis d'Iiïael, quand Baràch auoit peur , & que Iudith&Efther^en figure de l'uglife^ occhent les aduerlairei'>& dèliurerent lirael qui f'en aloyent périr, îlz ne fe- ■royent Jamais la figoigne derriere mö |
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De lEfcrittire faîntte.
dos,c'eft a dire qu'ilz ne le moqucroy- ent point de moy par derriere. Et vn peu apres,il me fuffit de dire a la fin du prologue que noftre Seigneur Iefus Émiftc'eftapparu premièrement a«X feme; 8c furet Apoftre; de; Apoftres, a celle fin que les homes euffent hon- te de necercherce qlefexe plus fra- gillc auoit défia trouuè. ChrifeftomefurfàtîQ lean en1*1*
homehe.ehap.^.
Dit,«Sbjons donc honteux, 5c vet Pdiefpcles goigneux que la femme de; cinq ma- ebreftiem tys,&c Samaritaine a mis fi grande di- ¿tnslirt ligence, pour aprendre, quepovjrls Mgêment temp; du iour,ne pour autre; occupa hparoUe tjons ç[[Q n>a pçU cftrc recir¿c ¿ç\a. áD:(U' doarinede Chvift: Mais quant a ne/
non feulement nous fommes fans rie enquérir de ce qui appartient a l'erU' ditionderchofes diuines , mai;auf» nous fommes comme afleurez en tou te;chofe;,& ne nous chaut non plug desvnesquedes autre; , & pourtant Notoülcn nous fomme;ignoran;de touèe; cho-
ies. Qui eft-ce de ncus,ie vous pfle lequel eftant dç retour a la maitety |
De PEfcriturefaincle. Fol.xéo.
Vienne a faire quelque oeuure aparce- Jiauta vn Chreftien? Qui eft celuy qui vient a fonder le fens des Efcritu- re; ? KTul a la vérité. A/'ous treuuons Íouuent les tabliers et le; detz , mais bienpeufouuentle;liures:Quefiau- suiiiles onr,ilz les gardent enfermez aux cabinetz,comme f'ilz n'en auoyét «uk.Qu ilz paffent toute leur eftude a auoir des peaux déliées, etpeite;, ou v ~ '■ e s figures de lettres, non pour le; hiena pour en auoir quelque vfance, niais pour rnonftrer leur richeffe et 'euî ambition, et n'eftudient en autre çhefe. La vaine gloire eft fi grade que 'e n'oy nulz ambitieux,qui entendent aUcû iiure, mais feulemêt prifét les let îfes d'or.Quel gaing en viét il ievous prie?Les eferiture; ne nousfontpas données pour les auoir feulement es uures,mais afin que nous lex engraui^ ons en noz coeurs.Parquoy telle pof- *etfion de Hure; eft et tient de l'ambi- tioniucJaique^aufquulzieicomman- Q^mens ont efté donnez en lettres, ffiais a nou; il n'eft pa; aiiifi,aufquelz *«fpJK donnez es tables du coeur de |
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íean.^.f.
Beaucoup
de ceux qui Je difet chreftkns ont ¡¡lut fournit let tabliets (f |
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delgen mal
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l
|
e les
iH^liurei |
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Note^
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Pro.ya.
Les EJcrh tares ne nous font pas a onces ¡>oi:r hs &- mm ¡euh- nient ís fi« ma mais au coeur, Itrt, '¿.f.
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DetEfcriturefainBe. Fol. \6u
reprehenfibles, tous ceux qui onttel- Ceuxlafii le* eftudes : Aufquelz combien que rempli^ de Puilferefpondrepluseftroiaementet foM'&m* °rieuementles delaiffe offenfez ou a- l'ceíffin paifez . le dyx qu'il vaut beaucoup fmrdelm
r«- i- i ¡' • i i -iir l's Jametes mieux lire les elcntures,que de bailler Efcriiures
apre les richeffes,pourlex amener & a , fim 6 d maffer. CJmfoflome fur Genefe en Phoms-
lie.^.Tome .6. chapit.i Dit.Ie vous prie que ne foyons pax , , -r r
négligeai a noitre propre falut, mef- „faàjg me pluftoft que noftre parolle foit dex deuroyent cnoîexfpirituelles,8c que l'un prenne prendre les e'i fes mains le Hure de Dieu,& qu'en famcteiEs aPpellant fes prochains il arrouie des fritures en diuinex parolles fon ame,tk. celles des mam>& affiftens,afin que ainfi nous puiffiox Pf,«ar0» gaffer les trahifonx &c aguetzdudi- ¿™? > Sainft Hierofme au Tome .1 .eferi
uant a Marcelle l'inuitant Auuilate
'i¡ d'aller in Bethléem. ¿( jerus
Oit. Au village de Zefus Chrift, il chiflón
fryaquegésruitiques, on n'yoytries nyeit que lue Pfalmex,dc quelque coite que tu ■ te
|
||||||
De PEJcriturefaintîe.
Chrijôfîo. charité:Ir ne deféd point d'auoir des h
admomfte ures,maiíi'admoneíte,&: en telle for-
<Paumr Us te pr¡e ¡nftammentque nour leí ayos,
j"^' toutelïois que nous ruminions fbu-
k' rJ"? uenten noitre efprit, & les lettres 8C
seulement „ , r ,, r ' ocle fenx,teuementqueparce moy-
, en nous foyons nettojez. Car fi le dia
ble n'ofe entrer en vne mailbn ou eft l\£uágiie, beaucoup enoinx attouche- Nok É«»raiii'amequipar leûure continuelle „,- , acefte doftrine familière. Sanctifie 'A' donc l'ame,fan£tifie le corps, encela aduiendrafituastoufiours l'Euangt- le en ton coeur, & en ta langue. Sain ft Hierofme auproemedu pre mier Hure de fon expofiúon aux Epheftome.y. Dit.Toutesparollex,&: toutes rai- Vfah.aiy fons font contenue; « liurex diuinr, «S.m. parlefquellesàuffi noux cognoiflons 1ean,<),ct D\CU} ¿¿ n'ignoronxpoint la caufe > v)te*4K* pourquqy noux lommes créez.Ie m'ej. merueillequeaucüx ont efté tant ado nezafottife,&adormir, de ne vou- loir pas aprendre les chofex excel- ientes,melme ont eftimé &eftiment repre-
|
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DetEfcriturefa'mcle. Tol.xii.
flotztíraíTautzdecemode: Celafaiâ: Ceux la ^
döcgrandemét á ton profit,que tes en font mJ^1
fani oyét 5c lifentles faiftes eferitures «w*'/"*5
ri-J> il -i 'j . u- tient leurs c-*r d ycelles uz apredroyent, honore c
ton père & ta merermais tu rais le co- \ettrcs pa^
traire,tu nourris te? enfans efefcritn- tmes& r=s des payés Scgétilz, defôlziiz apré non aux fient de treímauuailes chofe^ce qu'il diurnes, fi'aduient quand ilz l'ont inftruis es di üines eícricures. Primafe(Enefi]ue ci'Vaquean pais
d'Afrique, difciple defainEt
Aupiflin) e fermant fur
t'epijlre aux Collof.
chapitre, j. r ' m
öit.La párolis deDicu foit habitan ¡J^jtfs
teenvouíplantureufement.&c. Icy uen^ail¡Á ^ftamplernétdemóftre,queleslaicqz auoirles doyuét auffi auoir la parolle de Z)ieu, familes Ef fion tant feulement íímplement,mais arbitra. âuflï abondamment, & fi fe áoyuent Nwqtoe» Pareillement admonnefter & enfeig- fierl'un l'autre. Athanafcfur le ^.chapitre des
Colofîiens. £it. La parolle de Dieu foi t habi- tante |
||||||
# De l'EfcntHrefainEîc.
Pfdmcs& te tourne ,1e laboreur tenant ia queue
chanjósffi de la charrue chante Allelu-ia.Lc moi rituelles ffonneurfuant palíele temps a chan- C i ÍT ter Kalmcx'& levigneron auec !a 1er- °USJ¿"S pe., aillant la vigne, chante quelque ruch ' choie de Dauid,cc íót leí cháfós de ci- fre prouince.ee font come l'on dit co- Sttiiveux rnunement les chafo or d'amours. tpietdem Athan<ifejurl'EpiJ}.waux Ephe. fans t'obei chapi.6. ffmt aj>ns^ Dit. Peres neprouoquez poít voz
Us aux faî enfás.&ce.lladiouítelacaufede l'obéi c.'fi Ejcfit ffouceau cômandeinétdu pere,&mó tures des ,\ o, L :l*
, . r itre auxperes o£ mere/ comment u¿
leur temief . _ C r- i • rr- o - ^ •u rendiotleunenrasobei!ias,öCpiopt2
a faire ce qu'on leur dit.Si tu veux|di£
¡£*£n il)que ces enfans Peinent, ioihà le* out c\ñ a &4couitumeauxpaiollesdiuines,8£ faire aux ne dy point que c'eft a faire aux moy- mobus de nes,d'entendre leslàinftes lcmes:,Ca£ Vmles EJ- c'eíícertespluftoft l'officed'û chacun tritures home chreftié,Se de celuy rnefme qui c'eft plus a fe méfie des a faire s & négoces de ce faire a toy fiecie.Et d'autant qu'il a ataire de plu* qu a tux, grandei aydes,d'au tata il plus grád be ioíg d' entédre;çar il eft plus agité de/
flots
|
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De l'Efcrkurcfainfte.
tante en vous plantureufement, eft toute fapience . Il noux monftrela voye par laquelle nous pourrons ren- dre grace en toutes choies. Car fi la pa rolle de Dieu ('dit il ) habite en vous, c'eil a dire, la doctrine ou diuin; corn mandemens & admonitions, par lei- quelz il noux inftruicl: a mefprifer ce- lte vie, Se n' eitimer beaucoup fes bies Smoust terriens. Certes nous ne fuccom-. hondas en berôs en aucunes chofes plus grieues, la coghotj a¡nSportanxtoutes chofesvirilement, EÍ wies rencu'ons gracexa Dieu,ccmbien qu'il «L, hmte furuienne des aduerfitez. Car il n'a mous yvru t i*i 11 i TN- r •
rons ¡oyeu pointait, laparolledeCieu loiten
fement lef vous fimplemét, maix qu'elle habite a tiibulatics bondamment. Car fi nous abondons en la cognoifânee desfainnes Efcritu rex,nous porterons facilement les tri- bulations, peines &c calamitez,8c* ton te autre maniere de maux. Tbeophilaffefurle ó.cbapú
des Ephejtens. N Dit. Si tu veux (clit il) que tes en- mmmi* fans te $y?M obeilîans, inftruy les «J
laparolle denoltre Seigneur, ôc ne.oy point
|
||||||
VetEfirittirefainEte. Fot.xfy.
f>oint que c'eft afaire aux mqvnes feu Vifcmu «
ement de lire lex Efcrirurex.Caril ap- rf a?ar' partientauflybienavn chacun chre- tKnta"J-I<t il- o r • ceux CM
itien, & melme a touxeeuxqui con- lte'ialt
Uerfent& négocient au monde. au monde* S.Hierofmefur le.6.chapitre aux
Epheficns. Dit.S'il commande aux Ephefîéx Les feus
Iaicz,& a plufieurs ocupez aux nego- enj&nts dot ces &a fairexdecefte vie ('comme on um[ ePe voit entre le peuple) qu'ilz enfeignét aP'v^aUX a leurs entas en toute dilcipIine,oC ad La"' m _. .. • t cj. , - lettres,
monition du Seigneur, quedoiton —•
eftimer des preftres r'de l'ordre defqlz il eferita fon dilciple Timothèe difat, ayans enfans fubietz en toute reue- rence.&c. S. Ambroife furla.z.epijlre.A
Tîmotbe.Cba.%. Dit.Toute eferiture diuinementin UeÇmtut ipirée, &c. Il eft manifefte que toute ?Jwf? cfciiture,de laquelle Dieu eft monftré atî,,e}eS autheur,eftvtille: farelle eft donnée ^S'* a celle fin qu'elle profite aux ignoras, a* ' & qu'elle reftaureles deformez,atitrát *eeiniques en toutes bonnes ouures: X Car |
||||||
Eel'Efmwefamftel '
Car en profitant petit a petit au nott uel homme, elle conftitue l'home de Dieu. Chrifojlome fur la.i.epifîre a Ti~
mothèc.Cbapi.%.
Dit.Tu ai(ditiy par moy les efcri-
tures, fi tu defire d'aprendre quelque
0 "*.' chofe,d'icelles le pourra* aprendre :
i"'i I efcrit ces chofei a Timotnée qui e-
iloit plain du S.Efprit,de côbien plui
deuons no9 eftimerqlle no'lbit dicte,
Laclance Firmian au proefme des
mftitiitions diuines.
Dit. /Vous qui auôs receu le lacre- On doit ai ment de vraye religiô, puu q la vérité f tüer indif no' eft diuinemétreuelée, 8c q iuyuôî jerânwit j)ieu doöeurde fapiéce, appelles au tous hemes repasdela viande celefte vniuerfelle- fans regar menttous homes fans aucune différé JuZaTt cedufexeoude 1,aaÇe:CarUn'eftaU~
M rtpaf cunes viandes plm douces, & plus de de la parol leöables a l'Elprit,que la cognoifian-
UdeD'ttH. ce de la vérité. S.Augkflin du.6.chapi.du Hure de
l'utilité de croire Jit Vn tbacñ Tout ce «5 eft auxefçriturei.eft haut |
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ï>é tE/criturefâmtfe. Fol.té^l
& diuin,efquelles toutyeft vérité Se fîutfuifir difeipline trefacomodèe, & plaine- <*«* 'firh ment modifiée (croymo})pourrai]â-iw^Ci fier, 8c reftaurer les efpritz, en forte f¿ f¡^¡f qu'un chacunj peut puifer ce qui luy pa^r^ iuffit,moyennant qu'il vienne puiièr fc/^ |
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deuotement & fainÉtemét, felon que
le requiert la vraye religion. |
y'n'vt.
Çftjf ,A
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Augujlin au Hure de la "vraye reli~
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gion.ckapî.tjx.fur la lettre e,
'it.En laifTant (ditil) & rep____
les baueriestheatralles Se poétiques,
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j Coirïmtini'ra
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t ■ ¿ti LA.
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mam i
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paiironí&abreuuSsnoítreefpri^en^'' , ,
traitant & confiderantles Efcritures " • ». /">
diuines.Lequel efprit eft Iar,etefchait-" "7 'i' v/'" ''.
fé de chaut,parfain & foif de vaine &lk!%S^y riofité, & pour néant defirant eftW. Vnf " ',:f4Í/ rafiafiè 8c iaoulé de vaines phátaíies/:/ ;#? 'ùttl comme de viandes pain&ej. "-v ' -''■ -'" Uf Chrifojlome fur S. lean en Ikome- c™f»»*V -/?L
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lie.\o.autome.t¡.ehapi.\. KíWC®
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>&C
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Bit. Auátq venir aux parolles £uáge ■ia,!l
Iiques,ie vo' veux faire vne reqfte,la- qlle ie vo9 prie ne mefprifenCar nous tie vo' demandés choies pefantes ne 4ificillesa faire,ne q foit feulernét vtil X s les |
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Del'E/mtttrefain&e. FoUêfï
no9 vn an. Pourquoy ? pour-ce qu'ilz nePadónentanoz fermoxqu'un peu ...... de té"ps,et feulement en l'Egli/è. Que .
fiqueicu'nfexcufétfur les négoces &*. ■■- occupaciôs des chofèx publiqs et par*-, ticujierejvpremieremét ilz errent fort, _. , " mefmemeten ce qu'ilz entédét a tant faxeutint de chofes,et font telle nentaddonnez jenrei(S aux négoces et affaires temporelle;, efiñtuñsa qu'ilz n'eftudient aueunemêtaux cho caufede %4 iont trefneceflàires,et amenét ex leurs afab eufe friuole et denulle effime: Car on teh & '% pourrait trop mieux acculer en cefie "''^f partie,.la longue conuerfation des a- ^asJ' fJP* rniz,ie long feióur aatheatre,et paiîè-; i^i,,,/"* tempsjle longtemps qu'on met a re-X¿rL garder courfes de.cneuaux, aufquellesrpaffe temps ehpfes ilz confomment et emploient qui ne va? iôuuéi tout vn iour,et en ce toutefois, ¡enfrien, ne f exeui ent fur lex pecupati 5s,d'aua tagevous mettez grande diligence es |
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DëlEfcYimrefahUe:
tMfoflt.'lcn moy,mais beaucoup plus avdtrr".
'requemta Qgölfeftdónela reqfteq-no9raifons/»
Jon Veupk Qu>un iourèiï Ia fepmaine.ou pouf le
■''dutdeumt ï>. i . j r/i »r:
? * j: .. moins le lourde repos et reltes.vo loi
4a predica , . . ¿ \ ,
thnitfüt ez loigneuxdauoirenvozmains,de-
fo»gMtt(x uant la predicado les Euágillesqno*
¿'auoirles deuós lire^Sc les répeter fouuétenvoz
fa'mi^liur maifons, cerchât diligémétl'inteliigé
titsmabu Ce,& notât ce q eft facile.ou obfcur,Sc
difficïïïe"êrvîcènis , ?C ce q féble auoir
' c5trarietè,q toutefois n'en a point: et après auoir le tout entieremét exami-
No/e^. : hé, foies trefattétif a fes fermóí,par ce moyen il en viédra grand jpfi^ec a vo*
X)n doit en- & a moy.Carie n'auray pas grand la- feigner beur a vous mófherlavertueteficaee / un hum- <je l'Euágille,atédu q la fentence vous TdD'et' fera ia rendue facille envoftre maifeft.'
e e mu ^ vQus ^^ beaucoup plus aiguz ~P ur'auo\ etfubtilz,nonaoujr& entendreieu-
,*« JL lement,maixaenfei?nerlesautres:ca£ telt que > ,•->,.. 0 i- j- plufteun J » y en a pluueurs q oyet icy, ÖC le do-
profitent Ci ' nent peine de retenir toutes leí polies peu aux ef de l'Euágile, & toutceqnouídifons criturts, ' furicelles,& ce neátmoinnlzny Ju- tent pas beaucoup,ÔC y demouriüiós noua
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i
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hoies vilex et abieftes,et de mile val- *
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'sur, mais quand il fautentendre aux
chofes diuines,vous les eftimez inuti 'e^et de nul pris : tellemêt q ne tenez Copte d'y mettre quelq petite cure et Xa íbing |
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De l'Efcriturefahiïe. F0U66
¿M fi dágereux de ne lire les préceptes mm¿ <&
diuins.q le prophete auec grand dueil Piyni' '* cric,pour ce a efte mené mo peupleen • captiuité^ourcequ'iln'auoitpoitde E./*M»
fciéce.Carq ignore,il fera ignoré. Sauf *.C°>vt4« point de doute, celuy q ne tiét côte eii CemodedecercherDieu n diuinesla Qui>" ftiirw.Dîeu ne le daignera cognoiftre ¿ÍS en l'Eternelle beatitudc.No* deuôs a- rj,:t« « ^ uoir peur d'ouir fapres q les porter Te* moni!e,pay rôt fermées) auec les follîs vierges, ie ¡a famhe ne vo' fay,ie ne vo' cogno}'e,vo* q fai cfiritun, ¿tesiniqté,deptezvo'demqy. Qu'eft Dieu m U ce,ie ne vo'fày,ie ne vo' cognoyc'Cô voudra n mentnecognoitilceux qu'il enuoyc cog',01.Prj au feu?nô fans caufe to9 les deux. Car f '™¡fu corne il a iadit,ceuxq ne le voudront ?¥, " entedre en niant en ce mode,Dieu ne lesrecognoiitrapointauiourduiugc p - l mét.No' deuôs auffi ouir no par nee- o ement,mais auec vngradtoing ce tflretxaut- erainte,ce qui eft eferit en Salomon,q « ¿e Dieu deftourne (dit \\) fon oreille d'ouir la ¿o'nprts Loy,lon oraifon fera abominable. «ter ouyt Qyi veut eftre exaucé de Dieu, doit D"w» premier ouyr Dieu: Car cornent veut il que Dieu F exauce, veu qu'il lsr msf. |
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DeïEfc;itHrefain&e.
'Aimmû foîng.Et cômét font dignes de viuref," on aux fo g¿ veoù. je f/0icj| ceux ^uj en tieitr»ênç m»pour g p£u de conte.- Le? neglieens ont en fainQti f- COr Vne âU exCv"e ma' Pr0Pie > a'a"
^.^ * ûoir^u'ilz n'ont point 1er liures .-Ce fç roit choie ndicule de refpôdreieyâux riches, mais pour-ce qi'eftimeq plu- iîeurs poures vfent fouuêt de cefte ex cufe, ie veux vn petit parler a eux, SC ■ leur demander,l'ilz n'ont pas tous les
inftrumens de leurs artz&melriers;' Cobien q pouieteempêche grande- métale; acheter .-Eít-cepoít doc cho- fe lotte de f'çxcufer icy par poureté,Ö£- fâire diligence de iVauoir difeftc des chofcs neceíTaireí a leurs meftiers, 8£ ■ fexcufer fur íes océupatiós & poure-
;■■■■■'* tè, en chofes dont il leur reuient lî grâ devtilité.
Auguflinau.t¡6.fermon faitfatix
. ,. frères eftmt en fotitudes.'
"yf°' Dit, Celuy qui netiét conte de lire les
¡ „eVeut raretés dentures, enuoyees de paradis
lin Us tfi doit craindre nôfeulemét qpaduen-
crituret tureilne recoiue les retributies eter-
éjlretour rielles,mais auffi qu'il n'efehape f oit
i«s peines etttnelki ; Caí il nowf
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De lEfcriture faùtfte.
prife tant, qu'il ne tient aucun contÇ
de lire íes fainib commandemens. : -
£:celaqu'eft-ce mes frère;? Aucuns
chreftien;, & qui pis eft mefme au-»
cuns du Clergé quandilz le veullent
mettre en chemin ilz ordonnent que,
-~k pain & vin,hu)iî & autres choies
neceiïàires a la defpéce leur foyét pre-
,>: parées,etpuix qu'un chacúaprefte tát
de choies au chemin terreitre,pour
nourrir fa chair,pourquoy n'a il loing
de lire vn fi excellét liure,duql fô ame
íbit icy et éternellement refeàionée.
S.Paul dit,toute;le;chofesqont
:_i!Ii? efté p auant efcrites,font efcrite; pouc
noftre do£tnne,afîn q p patience et c5
íblatio de;efcritures,no' aió;efperáca
Item a vou; to9 qui eftes a Rome :
cm i.a ïlefcnca tous ce qu'il elcrit:
_ /temce; choies font eferites pour
l',ec noftre doitrine , aufquelz le; fins des
temps fontparuenues.
S.Hierolmeefcriuât a Celâce, vne
dame de &ome.dit.Tu demande et re mande folicitculemét et violenteméc, cjno'ted'efcriuiós vije certaine rigls des dentures lauifte^a laque tu dref- |
De l'EfcrhurefainBe.. F0U67.
ï$ra;lecour;detavie,afi qapresauoir Laftmnu çognu la volóte du Seigneur,entre les mañttioh |
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exem
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hôneur; de ce monde, bi l'alichemenc 'ftp?'
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desrichefie;,tuaymesmieuxama;de Plamtle
bonnes moeurs.Et afin q toy eftát en tom' a ' _, • -rr 1 ■ ' r \ ' mai on,en
manage,tu puille plaire non leulemet fa¡„^e\,¡e
? ton mary,mais auffi a celuy qui a p- & coma» «ni; le mariage; & derechef, En pre- faion. tnier lieu que l'authoritè du mary íbit La femme gardée & que toute ta famille apren- datbôm* «e detqy.corribien elleluy doit d'hp- mfi* ** ttem-,declar&le Seigneur par ferutee, rJ' feren' & obeiflancegrande par ton humiü - g"'¡"x tè : far d'autant que tu l'honnoreras m*t "*• plus?d'autant feras tu plus honnorèe: ,«¿0,, iar le chef dek femmefditl'Apoftre,) c'eft le mary.Or le corps a plus d'orne mê; de latefte,que de tout le relie des membres entièrement. t/c<- De rechefefcriuant a ladhle bil Mm
Ceknce. . garderai
Dit. Toute excufe d'erreur ceile, léguer la
prdz & deuionnefte; foula; de peché lamejeban foyer ofte;: Car fi nous no'voulôs ex- te vîr d'au eufer & défendre par l'exemple de la trui pour multitude, recicans iouuét le; vices lscouu>if d'au-
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' "Del'Ffcntwefainñe.
d'autruypournoftre confolation, 8¿
diíáns que noux n'auonx aucuns qué Nofc? JUi nous puiffions enfuiure, nouí ne fay- gtmment, fonsrien. Nousíommes enuoyeza i'exéple de celuy q nous cófeflos to', qui doit eftre enfuiuy. Et pour ce ta Ímncipalle cure, foit de cognoiftre là
oy diuine,par laquelle tupuiflfe veoîf Jes exemples dex lain£tx,comme filz e ftoyentprefenx.-Aprenspar le conferí T d'icelle ce qu'on doit faire,ou ce qu'on r" c'a ^oltfayr.Carceluy f'aydegrandeméc ¿muent a IU»»ce( celta dire adioufte vertu/^q toufioustt remplit fon eíprit des diuines poller, fire m no$ & a toufiours au coeur ce qu'ifdeiire malns,& acomplirparoeuure.&c. tnnojîrc Tantoftaprexildit, les Zsfcriturcs eoeur,pour diuinesfoyentdonc toufîours en tes ta Acoplir mainr,ôc continuellement en ta pen- fèe,& n'eftime t'eftre affez d'auoir en mémoire les cômandemens de Dieu, iànsléxacomplir par oeuurex. Mais pa«, .. fâche lex,afin de faire tout ce que tu su rasapnns eitredc taire . Carente* ceux qui oyët lalöy ne Ton t pai ruftex deuant Dieu, mais ceux qui mettent ----- en |
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JjetEfcrîïiittfainSîe. Fol.\6%.
¿ñ effect (a loy feront reputez iuftex de üantDieu. Certainement le camp de la loy diuine eft grandement & llr inèfure eftendu, lequel refplendit de prufieurxtèlmbignàgexde verké , & comme de quelque fleur celefte paift & refoflîlle de merueilleufe delectati- on l'ef prit de celuy qui lalit:tqutes lef quelles chofes cognoiftrez eftre grad ^ien pour conferuer iuftice. : S.Hierofme efcriuttnta UDaift! Qaudence, delà nourititm etefafiUe\ pàcatutk. Quand la petite & ieufne pucelle Comment ' tiendra au feptiefme an, & qu'elle cô on doit rnencera a aubir honte,fauoir ce qu'el nourrir U le deura taire, douter de ce qu'elle de- petite & üiadire. jeumfijlett 'Qu'elle aprerine par coeur le plau-tn la licN
lier,Se iufqu'a'dquse anx, qu'elle face "' Vn threfor eh fon coeur des limer, de Salomó, des jEuágilles des Apoftres, et des Prophètes. /tem efcriuant a vn autre bone Da
nie,nommée Leta,l'exhortát a inílrur te £4 611e,dc3 le berccau,aux fainíleí«f - -r ----------" çritu»
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DeîEJcriturefainiïe.
entures j il dit qu'elle ayme le* Hure» diuins, au lieu des pierres precteufes £c foye,aufquelzliuresluy plaife non pas les peaux brouillées de diuerfe^ couleurr,mais erudition diftiníte, S& correcte felon la foy : Qu'elle appréne premicrement lepfautier, & par tels cantiques qu'elle le retire du monde ; Quelle foit enfeignéea yiure vertueu¡ fementaux prouerbes de Salomon, Qu'elle f'acouftume a raifprifer et co culquerIS cTipíií jmondaines en I'Ec defiafte. Qu'elle enfuyue l'exemple de vertu Se de padece eni/ob. Qu'elle prennel'Euangilîe fans¿amais l'oíter- de fes maim. Q¿ie detoujllon coeur el le apremie les Acije; &;Epiftres des A' polfesTSCquand elle aura enrichyíe cabinet de fon coeur de telles richef- fe/,qu'elle aprennepar coéur les.pro- Ííhetesjet les liuer de Moyfes,des Roúf.'
e ParalipomenöjEidraf.auffi Either, et pour le dernier qu'elle aprende Cá tique des Cantiques .* Car fi elle le lifoitau commencement, eílepour- *oit eítre bleíTee, non entendant les. &in*
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DetEfcñturefamttc. Fol.i6<^
iàinftes chantons des nopces fpiritu- elles, fouz 1er parolles charnelles . Qu'elle euite tous les Apocriphes. Qu'elle tienne toufiours es mains leí oeuurer de Cyprian, Athanafe, et Hi- laire. S.Hierofmeauproemedes comme
taires fur Ifaie,a Ea~ ftoebium. Dît.Ie te rend ce-que ie dqy, obeif' Îàntau commandemét de Chrift, qui dit,cerchez fógneufement les Efcritu- rei,querezetvourtrouuerez, qu'il ne me foit dit come aux i uifz,vour errer ignoran; leí Ëïcriturex, et la vertu de ■£>ieu,et la fapience de Dieu, et qui ne fait 1er Efcrituref , Il ne fcaitparla Vertu de Dieu,ne fa fapience. Ignoran ce der £fcriturer, eft ignorance de Dieu, Chrifoftome au. 3 .Sermon
du Lazare.
Diclevourpreditzfouuent plufi-
eur.r iourx, deuantcedequoynourde
üonr parler-, afin que ce pendant vous
{•reniez le liure, 8c confideriez diligé-
ment
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S, Itrojme
\ ¿ut quela îemefiue ft retire du monde far la parolle de Dieu& que far 'm et ne ellico tíñeles cho Jes mondai «es. Notez din
gemment. Lts liurcs canoniques |
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lean.ç.
Mat.zi. Cbrift eft la "vertu de Dieu. 1. Cor.u Ignorance des eferitu res eft igm ranci de Dieu. |
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DetEfcriturefeititte. To!.\7<3»
-' Car ceux la n'ont tant afaire «M'aide des Efcritures que vous, qui cfteí agitez par my les vndesdesne- M0jMWe'e goces. Car certes les moyneí cirfolitai foyentgés res qui font fans proces 5c négoces folitaires,q <les ¿>cedures,et q ôtmis leurs habita nonobfiat tion aux defertz , n'ont acointance fuyuoyait auec aucun, mais philofophent en lavkeom paifible tranquillité auec feurté, 8cc5 ^""J mefeantenvn port,ont fruition des comme p ~\ r r rr > \ - moines de
chotes tretafleurees. Au cotraire nous prtrmt
(comme au milieu de la merj agitez d'ínumerableípéchez,auôxtoufiouri NousauSs beioing du perpétuel Se continuel toufmrt foulas des JSfcritures. Iceux font befoîg dtt aflez loing du combat, 5c pour-ce Éfèritmet ne recoyuét beaucoup de player, mais four_ mu* toy pour-ce que tu e; toufioun en la i°H'fi"'-fit bataille, pour-ce que tu recoysplufi- combaf* eurs playes, tu as plus grand befoing de remede. Carlafemmeteprouoque, 8cton
filz te contrifte,8c t'excitea courroux, Sç ton ennemy tend a te circonue - nir,8c ton amy^a enuie fur toy, 8c ton prochain te pfecute,5c ton copaignô te decoit,5c iouuerit le iuge te menace |
||||||
VetEfcriturefaitifte.
ment le cout,8c après que aurez entert
du ce qui fera dit,& ce qui refiera a di-
Chulillo, re,vouxrendiez vous eípritz plusin-
Veutcu'un firuis aouircequ'o déclarera, ie vo
chr'untn exhorte coufiours,& ne cefferay vouf
fa maifon exhorter d'eftre attetirz,n5 feulement
çrtntuut 3CSq fe diraicy,maiiaufSquad vous
lieu Hie us ferez en voz ma¡fonr, q vacquiez tou-
famtles J fióurs auxfaiiiâes/HoitureSjCe-que
ie n'ay ceffé de inculquer a ceux q ont
Vexcuit '■conuerl'eauec moyen particulier, Si
que font les que nul ne rne dite fer parollei font
cfMj tnorií froidesjilya'beáucó'jpdechofwdepe
daim, afin tice eftime,ie fui; aduocat,ie fui; épet-
i'tuitcr de chè auxafaires publiques , ic fuis de
2 ire les fain rneftier ,i'ay femme ,îe nourry mes eu
HesEjcns fan/, l'ay charge de famille , iefui*
.«uw. homme mondain , ceii'efta moya-
faire de lire les Efcriturcs,maii a ceux
qui ontlaiffèie monde, qui habitent
au delTus der montaigner , qui en
continence meinent vie folitaire.
Notej Homme que dis tu ? Ce n'e ft a coya-»
¿iligément fa¡re¿sliieles Efcñtures,pour-ce que
tuesempefehéa négoces & cures in
numerables! Mais ç'eft plus afaire/*
toy qu'a eux,
|
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D<? tEJcriturcJain fie.
& poureté te molerte, la perdition dö tes domeftiques tefaiít. duiel, ôc là profperité te rend orgueilleux, & l'ad ueifité te diftrai£l,brief diuerfe occafi- on &; neceffitédesfolicitudes, pertur bation,trifteiTe,iaiî:ance3org.;eil,t'en- uironnent de tous coftez,&. de toutes partr, vollét ínumerables dardz,pour lefquelles chofer eft necelfaire de préii dreinceiTamétles aimesdes Efcúw res.Recognois donc que tu chemine par lei pinnacles ('c'eftadiielesplus hautz lieux & aiguz)de la cité.Car les concupifcences de la chair felleuertt plus afprement contre ceux qui viuét en la multitude der hommes,lefquel2 la beauté du vifage et netteté du corps prend par les yeux,& la parolle delho nefteentrant parles oreiller nous trou biela raiïbn.Ettachanibn harmoni- eufe afoibly ibuuent la confiance de l'Efprit. A/aü pouiquoy reciteie ce ia?L'odeur des fenteurr ('qui fembe e-> lire chofe plus vile que tout cela) vé' nantdes femmes qui demourentau* bourdeaux, p*. ur gaigner par pailla'" |
||||||
DetEímturefainñe. F0U71.
áifé, nourdeílie&emmeine captifs par la feule rencontre, tantdechofes font qui afïàillent noftre ame.Et pour ce auonr befoing de diuins remedes, tant pourguerirles blelîures iarece- ues,q pour no' garder decellex qu'on ne noura encor infligée;, mais qu'on ïnfligeroit.- eftraignantSc reboutant f>ar continuelle lecture des Efcritures,
e; nefehar du diable venant de loing. Or fi nous fommes to' les iours blel- fez,& nous ne prenons aucun reme- de, quelle efperance delà!ut aurons nous? ne voir-tu par lex ouuriersdei metaulx,orfeurex, argentiers, & tous ceux qui exercent quelque meftier,a- uoir tour les inftrumens de leur rnef- tier preftz ôc entiers ? Combien que faim le contraigne, & que poureté les afflige,ilzayment mieux tout en- durer que vendre quelque initruméc de leur melherpoureux nourrir: Voi *e que pluiîeurs ont mieux aymé pré dre 4 viiire,quc d'engager quelque pe titdesinûrumésdeïeurf mcftiers,Sc y abon |
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TiePEfcriturefainUe* Eol.xyt.
mes aux chofes,car ilz ne peuuét tráf- tnuer la matière des vaifleaux, ny fai- re or de l'argent, ains tant feulement leur donnent figurès:Mau toy no ain fi,ains tu peux d'auátage,car tu pour- ras aucunefois d'un vaiflêau de boys receu,fairêvrt vaiflêau d?or, de laqueU _. le choie S.Paul eft tefmoingdiiànt en \ cefte maniere. Or en vne grande mai- fon,n'y a point feulemét des vaiffeaux d'or & d'argent,mais auffi de boys,& deterre:fi aucun doncfe nettoyé foy mefme de cei chofeí,ü fera vaiflêau fanctifié a honneur, duifantau Seig- neur^ apareillè a toute bonne oeu- No/c^y Ure. Parquoy ne fqyons negligens a nous aquerir des liures,a fin q no' ne' receui os player en noz coeun,8c n'en terrions l'or, mais nous fourniffions Foumffât d'un threfor de Hure* fpirituelz* Cer- nous iïun tes quand l'or abonde grandement, thrtjor de lorsildecoit grandement ceux qui le Hures f phi poflèdent.Mais liurex amaflez appor '*"?• tent grande vtilitè, a ceux qui les ont, ;Note% dili ainfi comme armurerroyauef aflèm- gtmnter.tr ^lée;:Iacoit que nul ne f'en ayde, tou- Y,2 Kfoiî |
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Del'Efcritüre fain&e.
abondroit.-Carilz cognoiflent que a pres lex auoir vendus, Ie meftier leut leroit inutile,& toutle fondement de leurgaingofté:mais enles ayant,ilz fe peut faire que auec le temps,ilz paye- • tont quelque fois ce qu'ilz ont einprú te d'autruy , en vfant toufiouri de leur art : Mai; fi auant que payer ce _. , .n qu'ilz doyuent, ilz les vendent a des mêles ¿>.a autre/jilznontdounz pmilentexco jïrumem gîter aucun foulas a leur faim & pou ¿ art (ont uretè : terte; il faut q nous fqyons de four gaig tel courage, cartoutainfiqu'a ¡ceux mr la vie, Jes marteaux , enclumes, & tenaille* aupfont fontinftrumés de leur artr, ainfi nous les Iwes fontînffcrumensdelart & voye de no fímpour ftre falut>les Iiures'dei Apoftres & f la vie de phetes,& toutel'Efcriture diuinemet m^efprit? infpirée eftvtile. Ettout ainfi qu'ils parfont tout ce qu'ilz recoyuent a fai- No« him reparfcîinftrumens, ainfi certes par fes liureí nous rabriquonr noftre a- me,& la corrigeons quand elle eft de prauée,8clarenouuelloni quand elle eftinueterèe. Oriceuxpeuuenttanc lèullement par leur art, donner for- mel |
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De tEfcriturefaîti&e.
tefois elles donnent moult de grand' aiTeurance, a ceux qui demeurent a U maifon ou elles font, quad ny larronf ny tompeurs de paroy, ny autre mei* chans,n'ofent afTailIir la maifon . _ ¿ Ainfi en quelque lieu que les Hures nui nous » fpirituelzferótjdeJaeftdechálTéetoi» nu'tent da teforce diabolique, 5cgrandeconfola hum dit c*on en vient aux habitans illec, car le vins, icui regard des liurernous rend plus tardifz a pécher. Et combié que nous ayonifaia aucunes chofer prohibées* & l'oyons renduz poilus, la coiciencc nour condamne plus afprement,quád nous fommer reuenur a la maifon,& <jue auonr regardé les Hures, & lom- mer rédux plus tardifz a recommettre telles cho'es, de rechef fi nous perfi-: fions en faincteté, nous fomme; ren- du/plus leurs & fermer par les li jres: Car inconcinent qu'aucun a touché: l'Euágille jila toft drefie & retiré fool efprit des chofer mondaines,par le re- gard d'iccller, & fi il lit par diligence, Tame eft par tel moyen purgée, &C ren due meilleure non aiicremec que fi e- ftanc
|
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DetEfcriturefainfte, Totxji.
ôalît aux fàinâz fecretzellevacqùoit Dieu park auxchoíesdiuines, Z)ieu parlât a elle anofirea* par telles eferi tures. Quoydöc(difenc m.>f""' ty i\z)Ç\ nous n'entendons ce qui eft con fat!"" e,e tenu aux hurer ? Certainement lacoit que tu n'entende ce qui eft caché, cou çomytm tefois grande fainftetétevientdetel- „ù( pluçu le leiture: Côbien qu'il ne fe peut fat- tùn n>en. reque tu ignore tout également. Car tendit torn pour certain la grace du S. Efprit lera te lefcritu* aiafidifpenfée3& tempérées, afin q «i#?.mr lespubliquains &.pefçheurs,faifeurr ^#"'/"" detabeniacles,pafteurs, & Apoftres., ^mm, îdiotz,& illiterez, fufïênt iàuuez par { ^ ^t~ fes liurer.Ëtafin que nul des idiotz ne fJ.uilTe recourir a l'exeufe, preuenât de
¿difficulté,*, voulu que les chofes qui ibnt ditesjfuffent fácilles de prime fa- . ce,3ç que manouuiierr, & feruiteurs, 'eua Vo fernsnes,vefues,& le plus ignprátr.de ^"f^„W tous 1er homes, raportequelqgaing qupkspQ & vtilité de la Ieilure ouye. Car ceux ïgnoranf que Dieu a.reputé der le commence- Su monde ment,digner de ¡agraced.u S. Efprit,.™p°mfi> n'ont pas fai&tpütercerchofes avai- sst quelque ne gloire c®mme.gçntilz,maisau fa.- >rnl^ y 5 lut
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T)etEfcriture faiiMe. fohxf^..
pas en parolle perfuafible d'humaine iapience, mais en oftentation d'efprit & vertu: & de rechef, nous parlons " fapiehce(ditiljnon pas de ce fiecle:ny ttCor, u
¿es princes de ce iîecle, qui perifTent : Car a qui ne font manifeites toutes les chofer qui fonten l'Euangile? Qui voudra précepteur pour apren- ., " die oyant aucune* de ces parolles ? *
Bien heureux font le; débonnaires , m<»¿,c.
bien heureux fóntles rrûfericordieux,
bien heureux font leí netz de coeur,
& telles autres chofès ; Les fignei
auffi; miracles, & hiftoires ne font
elles jíáí cöghèües & manifeftes a vu
chacun ? Celaèft couleur & exçufe
;couùeite de leurparefFe, tu h'en'terii
les chofes qui y lont: Comment les
'pourras tu quelque fois entendre ,
quand tu ne leí veux a grand peine
veoir legierement ? pren; les liureí jVoJeç,
'cntes'maini , lis toute l'hiftoire, Se
eii'mettant en mémoire leí chofeí
claires , Sc cogileiics, renuoye fou-
uentles obfcures & peu manifeftées.
Y4 Et
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De tÈfcïkure fainftel
Les plih- lut des auditeurs. Certes les philofo- fopbes a* pnes ignorans Chrift, bons harang- uec lews^ .• Ucurs rethoriciens, & compofaní H-. ft«c«,«ot ures>non cerchansce quiprofitoîten oui prou- c0010™1^01^* tendanx a le Faire efti- toit mais naer,ores qu'ilz ayent dit quelque cho feulement fe vtile,neantmoins l'obfcurité l'a ca- rt eux f ah che, comme en quelque acouftufné- n f rifo: brouillarr de fapienee, maii les Apo- ftres & les prophètes,- ont faift tout Les Apot autrement, expofansa tous les Hure» ƒ res & Us c]aj,rs gç ipanifeftef" qu^ilz ont eferis -9 prophètes, cômc publias dofteuis du monderert Clairement forte qu'unchacuni peut aprendreks «y manife choies qui lont dictei par la leulelee- flemtnt. ture:Ce que prononçant le prophète au parauànt difoit,tous feront enfei- gnez de Dieu,& chacun ne dira a fort prochain cognois Dieu, car tous me 1ère cognoiftront j depuis le plus petit HitV.S, iuiqu'au plus grand d'entre eux,
Sainâ: Paul dit, & moy, mes frerei»
ie fuis venu a vous,non par excellent *,Co)\ i. ce dé parolïeî ou defapience,vow an- nonçant lesfecretzde Dieu, & dere- chef, ma parolle & predication, a'eft |
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"DetEfcriturefdinBc.
Et fi tu ne peux par continuel lecture
trouuer ce qui f'y dit,aproçhetoy d'un
Ñóteiiié p'us iage>va a vn doâeur, cornmuni-
cjue auec luy 1er choies efcritex,declai-
re ton ardant vouloir.-. Et fi Dieu t'y
voit mettre fi grand, promptitude de
courage,il ne deiprifera ta diligence ec
¿- o « folicitude.-Mauencorquenul home
Va dilhen ne t enleigneroit ce que tu cerches ,
tt it Î'eUf luy fans aucune doute le te déclarera.
nuque qui Souuienne toy de l'Eunuque de la
îijott lejcri Royne des Ethiopiensdequel comblé
imtjnm qu'il fut homme Barbare, ernpefché
fmmdre, ¿'innumerables folicítudex,& de tous
cpftez enuirqné d'afairex,?^ qu'il n'en
tendit ce qu'il .l.ifoit,tqutesfois,iI lifoic
feant en fon chariot.Si du tempi qu'il
eftoit en la vqve,il n'a voulu eftre ians
lecture, beaucoup moinx quand il ef-
ftoitarrefté en fa maiion,, f'U lifoit
n'entendant point ce qu'illiîbit.et n'a
ceiTe de lire, beaucoup moins, après
qu'il ax'apriris : !Örafin que tu fâches
qu'il n'entendoiteequ'illifoit, oyxce
^ueluy dit Philippe , N'entcnxtu
pas fdit-iljce que tu lis? Et luy ayant
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DelEfcrititrtfûnney FoIaïç»
ouy íes parolier, n'a eu honte ny ver- goigne,ainxa confefle fon ignorance, et a dit. Comment le pourray-ie en- tendre, fi ie n'ay quelque conducteur? Qyandilnauoit qui luymonftroitla voye,toutefoix il lifoit, et pour-cea il .tort eu vn conducteur. Dieu a cognu le prompt courage, et a aymé la dfili— gence,et incontinent luy a enuqyè va docteur.Mais nous n'auons Philippe preft.Me mefprilons noftre falut,mes. amis,toutes enofes font eferites pour lîamourde no',a noftre correcU5,auf i,Cor<to» qiz íes fins dexages fontpuenuex.La LahBurt lecture des Efcrkures eft grade muni- destjcrhu* tion contre peché, l'ignorance des Ef raefl 8& fritures eft grand perildeprecipitatio, ■* mm" vn profond goufre etabifme;rien fa- ™f"'r* .üoir des loixdiuines eft grande perdi ™ ' . Mon de fâlup* Çqfte choie a engendré juanee iesherefieXjiceIle.aamenèvie;(gQrfQjîî des e/critu fureta toutmelléhaûtetbax.Certex maengin ïi ne le peut fairejie dix faire ne le peut drékt hts -que cefuy fen. Voyfe fanx fruict,qüi '4$* prendra plaifir a.continuelle et ateiiti öe lecture de;Eicriturex. Y f Sainél
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De ÍEfcntHK f&i&t.
S.tîierofme au tome.6.Jur lere- mie.Chapitre.y.e. Cnntdoh Di t,L'erreurdex peres &des mères tnfmu'ir &desAnceftres,nedoitpas eftreen- ferreur iuyui ,maii l'authorité dei Efcritures, ¿aperet &IecômandementdeDieuqu'ilno* <jr detme* enfèigné.Etde rechèf,certainement p *«• ignorance delà lojyilz receurontAii- tcchrift pour Chrift.
Chrifoftome enthomelk .2y«
fur Genefe. Dîtencor,iln' eftpaffiô de corps ou d'ame en l'humaine natui e,qui ne puifle prendre médecine de l'Eicritu- Cudiit tó-Puií après il dit: pour-ce ie vo' prie fouucnt lit <JUC veniez fou u eticy^Si qu'efcoutieZ tilaS.Bi diligemment la le&urede PEfcriture lle,&pQur famiteyiïó fêulemét quand vo' venez fuoy, icy,mâis aulfi en voz máifons prenez en voz mains îâfainae BiBle, & rece- Hez par grád foing l'utilité q eft dedás cachée, carde la vouî acquérez grand Eaing,premieremeiît'certes afin q p la
¡clurevoftrelágue foit reform ée,pnîs après voftrearney'prénëâesaifles,«t fefkue,& eftrlluminéè parla fpleri- |
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DeÏEfentureftintte. F0U76.
âeurdu Soleil de iuftice. Et pendant Ct^utU té temps eft deliurée des allichemens vimatfait des ordes & fouillées penféej,ioujf- auef>p"-> tant dun grand repof et tranquílate. fa;^¡a /« Et-ïauantagè ce que la viande corpoo tuna pa. TellefaicT:au corps,.pour augmenter m% les forcéi ¡,1e mefme raid a l'ame la le- isure des Efcritures fainfres. Le Canon au chapitra Prit* : latum ¡de confecratigne difîittion.%. BitGequel'Efcriture faicYauxIï*
Îaniri lemelme faicliapaín&üre aux ïdiötz regardan x,car én icelle le s igno- ranívojentce qü'ilzdoyuent éhfuy* taréÇeri icelle lifént ceux q he cognoif- iëntles lettreiy • ••.' L^mpereürlüftinién en fes nou i Oefle ton*
nielles cohftitütiönS; Autétiquçi «nfe fihnüS tjt Hó-eonftimtion derHebrieux,dïtain "f W*. fi.Il eftoit cérte* expedient q les He- gg^ briëüx prinffeht grid plaifir,n5 a l'hi- p^?¿^g ;ftoire feulemet \ qüád ilz prefterit l'o- feh„e3u'~: reüle auxfainíVzliureíjmaisqu'ilzre- Soteild'oy gardaflent les feqs cachez en iceux,p /o.zSj, fefqtjelz jlz annoncent legrand Dieu, et
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De PEfîriturefànBe. F0U77.
Hures en langue Grecque, & en celle langue,aflàuoir italique ,oumuéeôC tranilatée en autre langue quelcon- que,felon que le lieu le requerra, afin, que toute la continuation Ôc ordre de ce qui fe dit, foit manifefte a ceux qui entendront auxfain&z liures, par, la ledture d'iceux.iit que ièlon ces cho fes.7Iz dreflènt leur vie & eílude.-ó" q leurrinterpretateurs ( quivfentdela ièule langue Hebraique ) ne puiilènt a leur volonté malicieuleméttraidec Scexpofericellei,couurans leur im- probité par l'ignorance du peuple. Et vn petit après. Et défendons
du tout celle, qu'ilz appellent deutero fe,qm(ï féconde tradition, comme no eomprife es fainiw liurex, n'y dônées d'enhautparlcs Prophètes, aim con- tenant ceruin extrait d'hommes, qui »e parlent q des chofes terreilrex,feule nient n'ayans en foy aucune choie de I'£fprit diuin . Mai; certes voulons Su'ilzlifentles fain£tes voix, quand
zdedaircntles fain ¿Iz liures, ne ca- thans point les chofes qui y font coa tOfUMf
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THe tEfcriture fkintte.
&t Jefus Chrift fauùeur du genre hu* main:mais iacoitque par interpreta- tion entre eux fongée,ilz iè débattent iufqu'aprelent: Touteifois ilz ont defuoyé de la droite fentence,&pour ce qu'auons cognu qu'ilz auojent en- tre eux4ebatz,ne leí auons voulu, laif fer en telles diiîèntions,: Car nous a- uons cogneu parinterpeliation & ra portz,qui nou; ontefté faiaz,que au- cunxd'euxne veulent receuoirquela feule langue Hébraïque , & veulent qu'on vied'icelleen lalefiuredes fain •Sxliures. Les auq-ef tiennent qu'il y faut au fiî auoir la lange Grecque,. ■ & ontdecefte chofe iad'es long tetTjpi fedition entre eux. Nous doncayâs ¿entendu ce debat,auóf iugc meilleurs /ceoxqui ontauffi voulu auoir la jan- fue Grecque en; la levure des faijQfl?
ures,& pour le dire a vn mot, toute languequé le lieu r édra plus cómoda & familière aux auditeurs. No9 donc ordonnons que en quelque lieux que |
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lafamRe
urdínanct mut fit lus ¡union tou f bant Us, J¡únta( lis vrts.it Us tuoirxn iosttts lans fues}afi»' ft'Hjutfít tardât fou, |
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libres
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T>e ÏEfcriturefainfte.
tenue;, & qu'ilz n'amaflènt dailleurs vainex parolles nulle part efcrite/,ex* cogitées par eux , a la perdition dst fimples.-Laquelle licence par nourdó née ne tournera a aucuns delpésou dômage,a ceux q prénét et recoiuét la lâgue Grecque &autrexlágues;et ce ne leur^ fera prohibé , n'y défendu par perlbnne que-ce foit ; Et auec es ceux qui font appeliez entre eux Ar- chipherecites ou anciens , ou aullî maiftres,n'auront licence de fe prohi- ber & défendre par leur cauteleules ínuentions,ouAnathematifatios,f'iI¿ ne veullent eftre chaftiez par peines corporelles, & après confiscations de leurs biéi,maIgrèeuxconfentirano', Onfc doit quivoulôs& comandos choies meil ¿oner garf leures & plus agréables a Dieu. Et de dtdelama rechefvn petitapres.-Ornoftre vou~ lice des vis loir eft q p cefteetautres languex ceux terpreta- áprefterótl'oreilleaux fáíttz liures/e ttmf donnétgarde de la malice des Interp' tateurs, & qu'ilz n'ítendét feulement auxlettrex,aíxauffí qu'ilzgouftét bien les chofer,3í qu'ilz cecoyuét du tout, |
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¡De tEfcntunfrtmtte, Fol.i7%,
& entendent les plus fain&ex fenten- - ces;afin qu'ilz aprennent mieux ce q eftíe meilleur 8c qu'ilz ne foyét plus ii,f¿flr"tm deceuz,errans 8c faillansenlafin.Car fi excellent iln'eftrien fi excellent que auoir fian que d'à ce en Dieu? Pour-ce leur auonx nous «oirfiance ouuertz toutes langues , a la leftu- m Di«.. re des fain&z liures, a celle fin que fi , tous par ordre , embraffentla fcience "f-f diceux, ilzfoyentplusdihgensaa - „}antl¿mc prendre ce qui eft la meilleur : Veu liberté a qu'il eft notoire queceluyqui a,&eft tous bom îiourryé la leiture des fai£tz liures,eft mes de lire plus preft a difcejnerSireceuoir ce qui lesfa'mctu eft meilleur a receuoir correiliô,8c a e Efriturcg ftre conduid a bontè,q celuy qui n'en ** '" ra'p tend rien de tout cela, dependant du J°"Pcmr feul node la religion: & l'confiat,c5- ^"^ me a l'ancre de refpit Se iôuuerain re- fuge . cuidant que la fcience 8c vraye cognoiflànce de Dieu, foitenlafeul le appellation delà fe&e. Ce donc qui nous a pleu,8c qui eft
declairè parcefte faincteloy, oblerue- f a tant ta gloire q ceux qui fôt fouz tS obeiflance;S£ auifi les obferuera celuy qui
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DeFEfcritjmfaMfte.'i FoUyy
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tiel'Efcriturefainñe. (
qui fuccedera en l'hôneur de ton A/a-
gi ftrat. Et ne permettra q le/i uifz la- cent cotre ce* chofei,maisenuoyraèii exil ceux qui refi lieront, ou attente- ront de prohiber telle ordonnice, les punifiantpremieremét par peine cor- porelle,puis confifquann leurs bienr,a celle fin qu'flznefelïeuentcôtie Dita & la maiefté imperiale plus infolem- ment par vnehardieiïê téméraire, &C vferade fes editzdeuers les prefidentZ desprouinces , joignant noftre loya celle fin que fachans ces choiès:IIz les propofent par chacune ville, Se qu'ilz fâchent que ces chôfei fe doyuent ne- eeflâirement obiëruer, par ceux qui craignent noftre indignation. Sainft lerofme aupreefme du Pr$-
phete leremie. Dit. Quel autre vie peut il eftre ià#
la cognoiiîàncedei£fcritures,p lefql- les Chriitauiïïeft cogneuJcql eilaufli la vie des croyart * ? SùnâAmbroifeau.tf.
Sermon* Dit.Le Seigneur tcúnojgne que la
lcOuic
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leiïîire des£fcriturex eft vie,difantler
iparolles q vo9 oyez font efpritet vie. Moyledifoitjq.ui eft celuy qui face
q tout le peuple ¿jphetife,^ q le feig- neur leur done fon Elprit.&c. oírnos diíbit,ie ne fuis prophete ne
filz de prophete, maix ie luis vn bou- Uier cueillant de* moures.&c. Eufebe Cefarien en Í binaire ecck~
fiafltqueJUure* 6Xhafn.it. Alleguerepiftre d'Alexandre Euëf
-que de Hierufalem contre Demetrius ■ &c le reprent ainfi,difant, ce que tu as adioufté en tes lettres:, tu dis qu'il ne fut iamais veu,n'entendu ,Que les gés > laiez & fecuiierj difputaflenc de ia íby,en la pretence des Euefques:Ie ne fcay qui te meut d'affirmer vn melon ge ü suident, veu; que toute lesfois quîcm trouue quelque perfonagequi |
lean,6t
Nu, u,
MoyfcwJÏ
pas mili- eux de ceux qui ont le do» de Dieu, Amos, j„ Lesjref
Jîrei dljerit qtfili{ n'a* partant, áuxgertt laic% dt dif Éf
Voy Jitz
gemment lecontrai re. |
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Çtuxf*
MtVóuloy- sut permet trtkstf'. tritures 1 tonta lan* %uts,eftoi int punis far (onfifi tationde Hint. |
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La Vie ejl
morte fans fEfcriturt fainctf. |
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Îoitfuffiiànt¿kaptepour confolerSe
inftruire lepeuple, les Euefques onca «ouirumé de leprierquil le vueilie&i re,airtfi que fit noftreîrere l'Euefque Neoh z Euelpiuren laxité deL'áiáde, et i'Euefque Celiur aJpa.-ulin,en la ci- Z ted'I- |
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D<? IE friturefénttè. • FoUyo.
Dit.Celuyquia la folîcitude d'en- O/ay f«i feignerfon prochain,ceftüy la ne faicl: « yèwy par tantde bien a fon prochain qu'il d}whgn» acquiert grand gaing pour foy,quand {g^ ilen reçoit double lalaire, & obtient .„^ de Dieu plufgrande retribution. Sic. „ran¿ Aü rnefme lieu il dit encor, fi nom en ga;„t tendons droitement telles chofer.no9 •pourrons ainfi en demeurant a la
iTiaiibn, Se en prenant les Hures Di- «ins,apres le conuiuejen prendre l'u- tilité & bailler la viande jpirituellea Apra • l'ame. Car comme le corps a afaire de au'on a viandes fenfibles ^ pareillement auffi beia&ivâ l'ame a afaire de le refaire iourrielle- gCjO» doit ment dei viandes ípirituelleí,afin qu?i ff'"dre:Ut celle coroborée contre 1er aflàutz die &#&***» h chair, &i contre la bataille continu- mams>:;- «île, parla quelle nour foromereon- vam£flî trainr, elle y puiflè'íeíifter: Et y a i>2,T -danger que l'ame' ne foit reduiâe ■„,..,'
en leiuitude j fi-noiis vouloni eirre ' "fáreíTéúXjle moins qu'il foit pbffible.
«&c. ~ ■ f
Cbnfofîomefurleprentieribapi.de . ■
. S.MiïbmÀfiTome-
Z % j.ç*
|
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t "DetEfcriiùreftintti.'' ■
tè d'Iconie,Srí'Eueíq Atticus a "ïftefli
dote,en la cité de Jinnade: Et n'y a
.point de doute que les autres Euef-
-que* ne facét le iemblable en leur dio
cele:quandilz nouaient quclcunqui
aft>5 homme pour-proffîter a<rpeuple.
.;. .Clmfoflome furiepremier Ckapi- !
tre de G ene fe enthemehe
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. : Bjra
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CiD-fJo/îo, DirainG. 'I¿ defire certainement,
lïerrqié i^i'Pne 9ue vous foyez tcms en lor-
-tQUS fiîfjit ¿isdesdoöeurs,.&.non-feulémétsf-
■ ¿odeurs; atreauditeur.£dejao.zparolles,raair âûf
i.Tkef.fbSi quevo" reportisz:auxautres noftrc
Vhify.Tih 3dQ6trinej&;quevous corrigiezles :«i>
aianijafin qii'ilz ipiuiflent retournErieÂ
^yf$& -Jaybyedeveriiètbmmeaufli ditfaint
Stól íPául,que kan édifie. L'au tre. &c. * :
'S '?' "Et incëcin£t apsesil dit.Dicu ne itèu|
ïh'cfmf -'Pa&l3iuc'íeehpeâieitfoit .feulement*»
«m» «y?* tení:de ioymefrrwjmais; qu il édifié
k ¿«//î /» ranffi leafotcés'y^i jaon fênleméiitipat
eutfra. idbct'rme} máíiattffiípar bonne vie ô£
:coñueríatiorj.'$¿c¡í ô n s: - - - ' •
Chrijhjhmeftir.ltj^Chapitre de "■'■
tGavfeíffomelie.íQ* ;
|
||||||||||
VetEfcrütirefamiïe.
x.en l'homélie.!.
Dit.Vous qui enes afíftens^eípán
Notttêti dezie vous prie, lequel eft-ced'entre
gemment « voux auquel fi on luy demande vn
pfalme, qui le puilfe dire fans Hure,
ou quelque autre portion dexefcritu-
rex diuines.'5Iln'en y a pa t vn, & encor
n'y eft pasleulerrient ce mal icy, rnaif
d'autant que vous eftes parellèuxôc
.remixaux çhofes,lpirituelles, autant
, furmontez vous pai ardeuríe feu aux
Tnt ch°&5 diaboli9ue3; Car fi- liue!cu *°'
î aucoul veut nlteroguer des chanfons mon-
blus toft daines & pu biiquex, & cuir les ch^n-
ies cbSfons fonsgringotées de paiííardife, il pour
mondaimt ratroüuerplufieurxqui trefdiligêmét
t? lufoy -les ont aprinfesdefquelz auffi les pro-
tjwvqht- nonceront en trefgrande volupté.
hsffmtu* jyiajs encor viennent ijz a défendue
-• ' ■ tûz crimegjdiû; Je ne fuis point rnoy
*3' -' ' ne,ie fuis marié, &ayfo,ingdexenfáí
debUf* .&delamaifon. .Certainementila<J-
eun" ' -Uientdecela,quevous-corrôpeztQU-
tes chofes enferrible, corne d'une;pç-
TXote{, fte?pourtaut,que vous eftimez.laieihi
re des efcrity£ç.sdiuines,apauenir feul
. X lement
|
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/DetEjinturefamñe. Fot.úu
îementauxmoynex, la ou elle vo9 eft beaucoup plus neceflaire qu'a eux: Car ceux qui font au milieu de la ba- taille, & tous leriourx recoyuent play exfur playes,telles gens ont plus afai- re de la medicine de Dieu. &c. Cbrijbjlome furle.zx. chapitre de . S.Mathisii.enl'hamelie.^r - Dit.Et quand il fut v&an au temple, lesprincès des preftres f'aprocherétde- luyqui enfeignoic,aaecles plus anci- ens du peupie,difans: En quellepuif- fiulce fais tu cex choies?"&c.'en diiantr Qui c'a donné celle puiftance/Ilz mo- ftrent qu'il y â quelque psrfonnex qui dônent puiiïànce aux homes, foit cor porelléou fpirituelie: Corne f'ilz difoi: ent ainfi, tu n'es point engendré de la famille facerdotale¿ le fenat ne t'a poît ' permis de ce faire, Céfar île te la point d¿né;mais f ilz euflet c'reu q toutepuî'.Row, ij, flanee eft deDi'eUjiamais ne l'eulïerin terogu é/qüi t'a done cefte puifiace/a- laque,i.a< châsq tout don pfaicleftd'éhaut,du 'J*m*iiÀ I*erédexlurnieres,& q nul ne peut re-; ceuoirqüelq:<&ofe,filne luy eft doné : " "' du CM, Z 3 Des |
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des Fidele!. FoUîij,.....
rónhant quafi toutes génr par Mer es&îes „
Si parterre, contre les Hecretz & or- vz/^gw donhancex des Sénateur;, & les Editz c°»tn,e* . des Roys. tmpim
'Tertulian en fin Apologie contre- "
"• ■ les gentil^ Chapi.^ç). ' .......
Dit. Ceft àfFèmMéede;chrefti- •
tntiferoit bien illicite, fi elle eftoitpa-, ; reilleauxill!ciies,elléferoitaD5droit; ^p Us à'condemnër, h on f'en complaint co c,"rient me de raition: Mâisau dommage ¡X aÛèmbkt ruine de qui noùftomme; nom ia- ¿¡¿omnia íníii,aflembtóz,no9'fomhieíc¿lamef- ge de fern me que nou; eftion; 'difp'erfez toux en forme* fambîe, ce qu'un chacun a part, fans Méfier ne contrifterperfonne. Quand! £tèud'homme;,£ën;debien&fide~
s&C chafte; f'aflemblent, il ne faut < pa; appeller cela fadion,maii bié vne court. Etau côtraire il faut appliquer lonomdefá¿tion,aceuxquiconlpi- Ceu-xîa refit en h^ine des gen; de bien, qui fié 'ïurtià crient contre le fàng dei inhóceir;, tcitts qui foubz le pretexte de leur vnité ,8c confpmm pour deffence de leur hajyne, -d'au*; aJhaine îAnt'qu'ilzeftiment'que le; chreftten; jÂ"" • — Y 4, fcnt"*.^ |
||||||
,- Des aíTemblees et
congregations des Fideles.
Saint Hilaire enfin Hure contre
Auxence. 0 eitre, de quelz iuirrages ont vie les A-
goftres pour prefeher l'Euangile ?.D.e quelle puiflance ont il efté ayaez pour prefeher Chrift, 8c pour quafi tranl- niuer tous gentilz de leurs images a ññ'f". Pieu ? ont irz prins quelque dignité *' du palais, en chantât hymnes a Dieu,' enlaprifon, éntreles chaînes? eta- Notcï pres auoir efté fouette ? ■Paulaflem- ** bloit il l'Eglife a Chrift par l'edit du j£oy,quandil eftokcomme vnfpec- tacle au theatre5 II fe defendoit(fe croie ie) de Néron, ou de Vafpafien, rt" p. V ou deDeciuxpar la haine defouelz LsL bloùntdet con^^lon delà predicationdiuinea : ¿h Us chd fl°uï>,; Iceux fe nourrifianrde l'ouurft> b'rajecnt* ■ ^e leur main j", eu f afiêmblant dcdens ■ temeHt & les chambres & lieux lecretz,:& paa^I par ta m les rues et par,, les villages, &enui- ron-.
|
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'desFideles. J0/.183.
ou nous eftionx aflêmblez , y auoit
beaucoup de lampes. &c. , /tem.Et quelque iourapres,nous Act.%9,i partifmes & nous en allafmes, ôc toux auec leurs femmes & enfans , noux conduifoyent iufques hors la ville , £< fnifmes les genoulxenters re au riuage,& priafmes .&c. Tertulian en fon Apologie Chapitre.^. Djt.ZVbus çonuenonxenvneaf» Auxajjm
femblêe , nouxprionxauffi pour lés eaana* Empereur/ , pour leurs leruiteürs, et pn-0?v/,0Hr pour lex puiíTácex, pour l'eitatdumö /a zmt>ez de , pourlapaix^&c. Noux fommer mirs,& aifemblèz pour faire commemoratio pour les de; lettres diuinsx , noux paiiïonxet magiftrat öourriiïonx la foj» de voix, et de paroi lex faindres,nons dreffons l'efperance, noux plantoiîsierme la fiance, et tra- uailloiis fort a imprimer aux coeurs ladifciplineder commandement &c* Tertulian en fon Apologie
■ Chapitre.^. Le ^ Dit. Nous Chreitiens ayânsleí &^¡na
yçux eiîçuezàu Ciel ? et 1er mainx ef-; Z 9 tea |
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; Des congregations
font eau fe de toutes perte;, & deíFai- étes publicques.Si Je Tibre mote fur lesmuraille/.Si le Nil nedefeend fur leí champs. Si le Ciel farrefte. Si h terre tremble.S'il y 3 famine ou perte: incontinent on crye après les chrefti* ens,pour les menerauxLyons. Sainit Luc raconte aux' Aiterj
l'ordre de laprimitiue Eglife, que lef fidèles f'aiîembloyent fouuent fut les champs , dilànt ainfi , Au iouf du Sabath nous forafmex how la vil- le , auprexdu fleuue, ou on lbuloic faire orailon, & nom affifmes, Si parlaftnef aux femmes qui eltoient la aiîemblées.&c. Item ençor ilz f'aflembloyentde
nuia , dedens les chambrex, pour. prefcherlaparoîle, §c célébrer la Ce» ne, comme il appert par cecyqui eft efcriù ; Et vn iour do Sabbath les difciples eftans aflêmblez pour rom pre le pain , Paul d'autant qu'il de* uoit le lendemain partir., deuifoiç auec eux, & prolongea la parolle, iufquex aminuift : or en la chambre OU
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PUaJuHt
quelque mal au mo de, les mon ¿óns du Jim que c'efia COU
fe des fit deles. JB. Ï6,c,
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48,zoJ>
Les fia murs chre fitemj'afs fîtnblçyem
¿a nukt, Act,i,g Act i,c I.C0VI4. |
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Des Congregation
fim&ii tendeues, pour-ce qu'elles font ïtt- fnmkrs nocente/, Sc la teñe nue pour-ce que
hmafi" n?usn'auons Point de honte, &Ie lu» ^^>ns ^ans 9ue nul nous y admo- nefte . famous prions de coeur t nous prions tous toufiours, poui touxles Empereur;, que Dieu leur donne longue vie d'empire affeurès; cHamaifonfeure,fortes armes, con- cile fidele , bon peuple , le monde pâifible , &toutcequel'hommc,& Dïeufeui queCefardefire. le ne puis deman domè ce derlèschofes finon de celuy duquel 9»'o« dt ie fay que ie Tobciendray ; Car c'eft wmde' auffiluy feul, qui le baille, & ie fuis celuy qui Je doj impetrer , c'eft afa- uoirfonferuiteur,quil'honnnore, &C l'a en reuerence Iuy feul: Qui luis oc Vortùfin çispour fa doûririe &C ù difcipli- fUmnl' ne> qUi iuy offre la plus grane 6* la «SE ±£"W ■••e**— •
toit offrir mândé > ce,ta lauoir Poraifonqui
K VUu, Proce<le ds Ia c»air charte et de l'ame
innocente et du lainñ efprit.No poic
de/grains d'encem de la valeur d'une
petite piece d'argent a Non paíauíB
leí
|
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Des Fidekf. Jö/'t§4.~
fer iarmef de l'arbre Arabicquè , tic
deux goutte* de vin , ne le fang ¿'vu mefehaut homme qui defire la mort «ce, Pline au UHreM3.de/esEpifires
en l'Epijtre .317. Ce j.f
Dit,quel'£mpereur Traían- luya- M. „fj¡¿¡i-
uoitenuoyé vn mandement,hiycom a pEmi>t* mandant de faire enquefte des fideler, rem de la. et de leur maniere de viüre : et puis vie &con après les perlècuter . Pline referiuit '«"«" Aet a l'Empereur, que après toute inqui- fidèles ê fitiô faide,voire p torture et toùrmés, leu! aJam iniques a le/ meftre en la main Au e 5* ., bourreaux , et lef faire exécuter , il |
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11'a iamais feu trouuer autre choie,
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finon queleî fidelexauoyent de cou-
ftume de f'aiTemblèr encertains iour/,; au matin ,etdeuant le iour,etqu'enr leunailembléss, ilz chantoyent en- |
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tre eux,des louanges a Chrift, cont- Eufel
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!>cce¿
te» |
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Rie a Dieu. &c. Jdrïeff
Si aucun veut veoir plus ample '— ï^floire-
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mét de ces cEôTex qu'il lue lex hiftôires ^MH
£cc!efiaftiquef,la il trouera comment jrvrv * les fidèles fafiemblöiêt au môtaignex, '"''*' aux
|
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Desfideks. s FoLúf.
te; habitent eníemble.&c. Iefus Chriftdit en i'Euangilleda ou
' llenyadeuxoutroii aiféblèz enmö Mot,m fiom3iefuis au milieu d'eux. Gomment on ne
doit contraindre pérfonne a
croire parrorce. La fiance firmian en fes diurnes
lnJiitufiiQtisauLiure.'j. chapitre.zo. Dit ainlj.Çeua: donc qui mettent a Plujiturs -«Vort leurs ame,í,et leí ames d'autruy, ptnfmtqut qu'ilzaprennent comme il commet- £«*f«i ■ tent vn crime irremiiTible.&'ç. Mfarccht
•Ofolliemerueilleufeetaueuglée; on ^%m^r„ eftimequeceu*qui fefforcent de gar /¿¡jj*?t
■ <îcr la foy, ayent mauuaife penfée , et ^a"e ¡* ,
^ue les tirans et bourreaux Payent bô tlJw i>af j>e:Ceuyla çfitilz mauuaiíe; penfçe, y^ b&t, '•*%¿elz€.qntre le droit d'humanité,
^Çoncr^^drjpîtsdiuini, font dé-
chirez paxpceef? r^eiasiSSijpyf- 'toftce.u*c|faM^^ [. . ¿«5
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ueseongrtgationt
aux cauernes par crainte; de; periêcutt ons. Comme ileftmonftréenl'hi- ftoireTheodorite,en telle ibrte. Quad les fidèles furent dechaiTez ('par Valet,} il f'aiTembloyent tous au pied delà montaigne, & la bailloyent louan- ges & à£tion de grace au Seigneur,en iouiflatla des diuinei efcriturei, fou* ifrans la l'impetuofité de la contrarie* tç de l'air» aucunefoiipluje/ , neige;» geléer3& d'autre; foimefardante; cha leur; . Valent ne leur permit paf d'ufer de cefte treiîaborieuie commo- dité: A/aixyenuqya lejgenidarmés» lefquelz chafTerent celle aflêmblèe c*' &la. ■} Item leí /uifzeftártí encaptiuité n»
leur eftoit permis de viure felon leí- loix de Dieu. Ilzfenalloycnt&fai-» fembloyent enfemble aux prochaine*' cauernes,pour célébrer lècrettemét le iour du Sabath:maii ayant efté acculé aPhilippe gouuérneunil les fit to9 bru fler pour cela. Dauid dit aux Pfalmeí, O que c'eft
chofe belle & fouhaitable^ne les fre- |
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Theoâort
te au Uure Tltftoire
Tripartite hurt,io, (baf, 20, |
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*,Mac,jc
ieimfi furvii bru fleçpource rhtrouut^
évnccauer
k «f ajjèmblt ■su nam de D'au,, |
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perfonue* croire. ' FoUÎ6s
Exhortations . Que les eueíques & Jprefters de leurs religions, nouxappcl lent a leur fermons &: diiputations. Notct, Qu'ilz nous exhortent a receuoir leí adorations de leurs Dieux. Qu'ilz mô firent qn'il en yabeaucoups qui ayée TÎbingagounerner,& maintenir tou- tes choléi par leurs puiiïances. Qu'ilz nous monftrent le commencement ■Scorigine de leur; ceremonies,ds leurs íacrinces,&deleurs Dieux y&com- me ilz onteílá baillez aux hommer. •Qu'ilzen dedairentla fource Scia rai fon. Qu'ilz diient quel loyer attendit ceux qui les auront adorez, & quelle peine attendenteeux qui les auront contemnez.&c . Quilz nous côW r»rth;„;„ r j 7T . *• opinion
"iJtmenttQUteîces «holes, non point de hommt
par leurspropres opinions ( carl'qpi- monelnt • nion de l'homme mortel ne vaut ûé) "vont rien, mus que-ce foit par aucuns tefmoig-» ùagesdes diuines:£fcritures, comme •.'"•" nous faifons : iln'eftpas befoing d'ufer de force,ne d'y aller par iniures, LanliAs d'autant que. reunion ne peut; eftre' Cbrèftm «œsittainte. Qn.4oitpluwftprocede£. »( wpaé »iu pat |
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On ne doit contraindre
de; innocens?LefqueIz lei plus cruel? larrons, ne les plus furieux ennemis» En ee dirs & inhumains Barbare* ne firent ont? mer temps ne fetrompentilz pas âuffi 'eux mef- les mefehás mes en muant le nom de mal en bien, font appel du bien enmal./5Pourquoydoncn'a- kK iowf pellèntiizleioùrîa nui£t,&Íanuiuft ks iornfct [e imr^ So,e¡l jes t€llehrw,^utremét tpe eçmej c'eftvnemefhie impudence d'impo-
v ferlenom demauuaisaux bonx, & de'-'folzaux fages ,' Sede rriefehanf
«rxiuil^s. Silz ont quelque confi-
. anee en philofôprn>,'-ôu en eloquen-
pj frçfi cé,qii'ilz fen arment -par-Pcuri diíputa
■m™r;* ti'ons,& qu'ilz nous ateïgrtcrit-f ilz peu
if urs dieux \ \ ,.Jp | f. r peur uentue ce que nous diiOftt, qu ilz 1 a-
'w'ilnefoy prochefltpourcombatre"deprei,& ef
.»«« jfj/<i<7s plu cher particulierém&cíha£unpoí&«
'juanee' Qü'ilz !p rein non t là 'dèferïcé de leurs
leurs tan pieux,afin qn'ilznefoyencdelaiiTeza
v P h, uec'Ièuis templex,' & tromperies dig-
.ha-vraye .„¿g; lettremoquea ©j»pöar-té>qtï1l
f' fmen ^ï**iu«triê pastoreefd-Wtantq^
/¿'tfolhu *arfil'g'ortdz2&eutant-p'hfsf'áugrrií~
m'elle en ' Quelle éft plus iopprimèö^ qu'tlzy
IpreJJée, ^ÎOO^ntfllià^^ïOl&iÎOti) & P*C
exhol
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perfonne a croire. F0/.189.
Îiourquoy donc font ilz fi incenfezq Vente m
a ou il veullent diminuer leur folie il pmefïrt l'augmentent ?1\ y a grande differen- ComoJ»te ce entre cruauté et pieté, et ne peut ve . \. ' nte élire coniomcce auec rorce,ou îu- awc Jcm_ fticeaueccruaucé, mais ce neft pas fax autre. çaufe qu'ilz noient rien enfeigner des chofes diuines, car il craignent qu'ilz Note%. foyent mocquez dexnoftres etdelaif- fez de leurs geni. &c.La religion doit La wgiS eftre defFendue, non pas en mettant a m áo^ T moit.maisenfofFrátibymefmepour trf '■"'"*
n • 1 ' • due en met eltre occismon pas par cruaulte, mais .-.
» r r, , ,' . tata mort
parpatience, non par melcnate, mais ma¡seH parfoy.-Carocciret exercer cruaulte, /'offrant
eftmefchanceté,etapartientauxmau joy mefme
UaisvEt endurer la mort,etauoirpati- pour eflre
enceetfoy,apartientauxbons: /left occys*
queftion que le bien foit en la religi-
on,et non pax le mal, d'autant que fi 0car &
tu veux deffendre lareligion,par eiFu- ^"f *
fion de fang,par tourmens,et par cru - „„,.!ƒ"ƒ'
o, 1 / n V 1 î r ir • piment amte, elle ne lera lors détendue, maix pasan bis elleferapolueet fouilée : Carilneft aim aux
rien plus volotaire, franc, etlibre,que mefcbans,
la religion, La raifon eft donc bonne
A a etiy-
|
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Tin ne doit contraindre
tjlnton* parparólleí,queparbattures , pbiif trahie, on fajre qUe ¡a vol0nté y foit. Qu'ils loader «jefp^oyent toute la puiiTance & fub- parlaflli ^''^ de leuri efpritz» Et fi leur raifon, MtZrha e^ bonne>qu,e»eïoitarnenèe,& mîfe f««, en auát,nous fommes preft de i'ouyr; ü/ais f'il fe taifent nous ne les croyon/ pas,non plorque nourne leur don* Hons le poindgaignèpar leur cruau- Note-hii ^' Qü^íz nouj cniuiuent, ou qu'ilz ^ ' nous expofent la raifon de toute fol- iaire: Car nous n'attirons point par belfeparollesfcomme il difent/rnaix jiousenfeignon/,prouuons &C mon- Tuàrc ^H^^P»»^ nul n'eft detenu de Ju""J'er nous par force. -Carceluyeil inuti*
¡onnepar . _.r ¡. c . ,J . „ /orarte «aDieuQn'anyfqynjdeuotJO,ettou
religion,*, teffoisnulne fe depart de nous, pour ttmfitpe eé qïièla veritc les retient. Si ceuxey teuxJoM'' ont quelque confiance de la:verit¿¿í ïnuib qjrilz parlent & omirent ia bouche* Usa Dim, & qu'ilz prennent la hardiefië de di^ qui n'ont puterausenousj. de quelque choie.• fv Ajoy Certainement leur erreur et leur fb lieéft maintenantmocquéedes vieil- : iesiqu'ilz.mefprifcn^ct parnazcnfisP pour-
|
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On ne doit contraindre
& iufte, fi tu deffend la religion paf patience, & par foufïrir & endurer la mort, en laquelle la foy gardée eft a- greableaDieu.&c. Sainñ ïerofme dit.celuy enfiiyt
Chrift,qui eft perfecuté,celuy fuit An techrift qui perfecute. Hubert e farinant furie. xyChapi.
de l'Apocalipfe. Ceft icyk Ditainfi, Voicyle iïgncen quoy fgnede^ vous cognoiftrez ceux qui font de auxem ^\m d'entre les ma!ins:Ceuxla(ont ne jont de ... ' . to Dieu'aÑ* ma 3 ? C5U1 occ'^en!:^c mámente»
iioir'perfef captiui:é,ce que n'ont fa i et & ne font cuta les tous ceux qui font de Dieu. Ions, haUance Firmiandesdiuiuesinfti tut ion s Hure. 5". chapi. 21.
A qui fait Ditainfi. le veux donc demander vnplaifir dececy, aquiilz cuidentprincipale- eucontaig menC faire plaifir en contraignant les nanties ho nommei) COntre leur volonté aufa- , ' cnnce.Eitceaceuxquilzcotraignets
leur vow ... . n i , °
j0;.. Mais ce qui eft en charge a celiry qui
refitie ce ne lu y eft pas benefice.Mais
, il faut auflî doner confeil a celuy qui
refufe quand ilz ne cognoiftênt pas ce
• qui
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per/bmie a croire. Fol. 19 o.
4 eft bô:Pourquoy donc les tourmé- tent ilz fi cruellement, & débilitent et vexentf'ilz défirent qu'il fojentlau- üez?Oud'ouvientla pieté tantinfide le,q par miferable maniere ilz deftrai- iènt & font impotens, ceux aufqueiz il veullét pourueoir & donner reme- de/'Eft ce aux dieux quil font ce plai- fir?Non car ce que l'homme fait par contrainte n'eft pas facrifke, d'autant que fil n'eft faiit volontairement & de coeur,c'eft chofe execrable. Come ainfi foit qu'il nyaytque ceux la qui font contraintz par bániíTements, par miurex,parprifons, & partourmens, qui le facent:Si fe font dieux qui font ainfi honorez, certainement pour ce- fte raifon feulle, il ne doiuent point eftrehonnorez, puis qu'ilz veullent eftre ainfi adorez: Zlz fot dignex d'eftre deteftezdes homes, ceux aufquelz eft fait le facrifke auec l'armes et gemifle- niens, et auec le fang coullât de to9 les ttiébrex:Mais,nousau côtraire,ne de- mádons pax qu'aucuns contre fa voló téjVUeille OU no vueille adorer noftre A a 2 Dieu |
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Noie^cl'ili
gemment, |
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CequelhÔ
me fait par contrainte, ne Vault rien. |
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Note% la
grande cruauté, |
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On ne doit contraindre
Dieu,q eft le créateur de toutes choies
Et ne nous courrouiîbns point f'ilz
Dieu vent ne l'adorent point. Car nous nous c5
géra les fions en fa maiefté, qu'il a auffi gran-
Jouffiances de puiíTance de venger fei conteneurs
deftsfttui que les iniuref & le; labeurs de fej fer
teurs. uiteurs:Etpourtant quand no9 fouf-
frons telles chofes fi execrable*, nous
ne répugnons pas pourtant contre la
Î>arolle, mais nous remettons a Dieu
a vengeance. Efa,59St Le prophete Efaye dit, la vérité eil defaillie , &C celuy qui f'eft retiré au maî,a eftè abandoné au pillage, le Set neura veu cela,& luy a defpleu.&c. Èych.54., Le Seigneur dit par le prophe- te Ezechielje deliureray mes ouailles
de leur bouche, et ne leur feront plus en viande.&c. Lactance Firmian des diuines ïnjli-
Ceuxqm tutions liure.^.cbzpi.zz. ont la veri Dit. Hz ne font pai donc incenfez
tefintbay contre nous,pour-ce que nousn'ado de ceux rons pas leurs dieux, cardeplufieurs gui ont le ilz ne font pas adorez, mais c'eft pour vitnjongu ce que la vérité eft auec noui, laquel- le comme il eft trefueritablement dir? |
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perforxne a croire. Fobyù
engendre hayne. LaQance Firmian au lwre.t¡.
Chapitrez^-
Dit encor. Patience eft vne grande Que ceft & principalle vertu,laquelle eft,par la depathee^ voix publique du peuple, & der phi- lofophes, & des orateur* exaltée de grande louange. Si on ne peut nier q cenefoitvne lbuueraine vertu qpa- iiea „ecef tience : Il eft neceflaire que le iufte &C faire que l'homme fage foitenla puiflance de l'homme l'homme iniufte,pour auoir c'efte pa ¿ffiefoit ^ tience; Car patience eft vne volontai- "iftjff cH re fouffrance des maux, qui font faitz m'Jcha»* aqueIcun,ouqui luyaduiennent, par ¿l"!"'- , quoy le iufte & le fage , a en foy pati- ce " ence, pour-ce qu'il reçoit la vertu de laquelle il fera totallementpriuè , fil ne iouffre rien de contraire : Comme ainfi foie donc qu'il ne face iniure a Í'erfonne, & qu'il ne conuoite point
es.cholèsd'autry, et qu'il ne defFend ,,. pas auffi lesfiennes, fi par force elle z„a0"%m ! r n, .i.1% • r- rr- '"Jteeft
iuy lont oftees, veu qua laitiautii gar,ií¿e
modérément fournir l'iniure qu'il venti, Iuyçftfaiite, pour ce qu'il eft garny A a 3 de |
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perfonne a, croire. Fol.xyu
& bien aimée/en ce monde: duquel Parhsper bien rien ne les retire ny la perte de fictions leurs biens, ne de la lumiere,ne dou- rus &ran^ leurdecorpf, ne tourmens quelcon- ""j??™*' que, toutes enoie/ valient beaucoup, i>£uans¡[e maules trefgrandes caufes qui f en- fument ont toufiours augmente le nombre des noftres. Lepeuple eftant a l'enuiron des bons chreftiens leur oyt dire en leurs tounnens, qu'ilz ne facrifiront point aux pierres taillées par le/ main/ des hommes,mai/ au feul Dieu viuantqui eftauciehPlufi- Note^ eur/oyentqueceîaeftbon &vray, Hz le reeoiuenten leurs entendemés, Puis après ('comme on a acouftume défaire es chofes incertaine/jquád ilz demandent & f eilquierent entre euXj quelle peut eftre la caufe de cefte perfe uerance, plufieur/ chofes apertenan- tes a la religion font diuulguées, 8c font amafleesde l'un a l'autre, par le raportquif'enfai£t: Etparainíifont aprinfe/,lefquelles d'autit quelles fot b<me/,il eft neceflàire quelles plaifenc A a 4. Outre- |
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On ne doit contraindre
Vhemmt de vertu:li eft neceflàire que l'homme
fagetftxi iuftefoitfubieaal'hommeiniufte.Et
tupen du ¿j ]e ¿ge (oit vituperé du fol, afin auf-
J" * fi que run peche, pour-ce qu'il eft in-
iuftej&quel'autre foie mi/ en feruitu
de,pour-ce qu'il eft iufte. Car comme
peutvn capitaine efprouuer la vertu
de fes gens d'armes f il n'a quelque en
nemyrEttoutesfois l'aduerfairePefle
ue maigre luy,pour ce qu'il eft mortel
& peut eftre vaincu : JVlaix pour-ce
qu'on ne peut répugner a Dieu, luy
■ mefme efmeutles aduerfaire/ contre
ion nom.Non point pour batailler cô
. r tre luy, mais contre fes gens d'armes,
uut lis ad afin qu'il efprouue& renforce la foy
ver faim &- deuotion des fíen/ : iufq a ce qu'il
contre Jes corrige en battant Se preflant la difei-*
tnfiispohr pline qui eftoit refroidie & efcoulée,
efprouuer II y a aufly vne autre caufe pour quoy
hitrfoy, il permet que les perfecutions foyent
' faites contre no9, c'eftafin que le peu
pie de Dieu ibit augmenté . Aucuns
défirent fauoir quel eft ce bien lequel
eft défendu iufque a la mort, lequel
eft p référé a toutes choies plaiiantes,
|
||||||
Onnedqitcontrai?iâre
Outreplus la vengance qui f'enftii.e' fainfi qu'il aduient fouuent) a vne ' grande vehemence;a faire croire:tou- tes les caulei affembléei , aquierent a Dieu merueilleufement vne grande multitude degens. Saintt HUaire au Hure contre
Auxence,
Ditainfi.Ambition fayde du nom.:
Mammh ¿e çhrift. L'eglife efpouuante par ba
rEglifeejs niflemellx g¿ parpriíbiií,& contraint
puuante jgs g£ns {je cro¡re a ejj^ Laquelle on a
partant creueparbanniflèmésetparprifons/3
niffemvu Elle depend de ceux qui daigner co-
& par f ri muniquer auee elle: Elle qui eft con*
fom,&lei facrée par la terreur des perfecuteui'i >
contrainB elle chañé leí preftres enuoye, elle qui
de croire a aefté engendrée par la fuite des pre-*
* ftreí, elle fe glorifie deftre aimée du
v . v,.. monde, elle qui n'a peu eftre aimée;
Note tien , ^, ' r? f ., deChnft, h le monde ne leut eu en
haine: L'expérience crie en la bou-
che de tous j & demonftre la compa* raifon del'Ëglife, laquelle iadis nous a efté baillée , et ianuif ne lera de- limite. Sainft
|
||||||
perfoftfiea croire. ToU^i
Sainti: Paul dit tout ce qui eft faict R$m,i^ iànsfoy, eft peché. Cbrtfoftomeau Tome \.furfaintï
Matbieu.en l'Homélie,^. chapA^.d. Ditainfijfuríetexte, Lailîêzcroi- ,. ftre l'un&l'autreiufqueíalamoiflbn. JJJJJÏ
Le Seigneur le defend,afin que par ad ° uenture on n'arrache tout enfémble i'herbe du froment, auee leí zizanies: laquelle chofe il difoitafin de defédre íes batailles de fang. Car fi lei Here lf¿£ tiques eftoyent mis a mort iani allian » . , Ce de paix,la guerre ferait fans trefues ¿J¿¿//ft Parquoy il le défendit pourdeuxrai- ¿cfan^ fons, l'une pource qu'ilz nuifojyent peu au froment. L'autre que filz ne le guerifloyét,il n'efehaperoyent poit lei tourmens eternelz .'par quoyfi vous voulez auffipunir et nullement. nuire au froment, il vous faut atten- dre l'oportunité conuenable du tépi. Maiiil ne defend pas de diffiper les confiftoirez jjdei hérétiques, auee leuii eoniêilz,& de leur fermer les bouches & reHraindrela liberie de parler, mais
-------- il |
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On ne doit contraindre
ildefend de les occir, & de les mettre a mort. Saint! Augtiftin en l'Epiftre. 58.
des clercy catholiques de la re gion d'Hiponenfe,a Iantt arium Donatum. ,.(. Ditainlî. C'eft donc noftredefic fî'V«7eu» ^e^ue' nous alléguons par cei lettres a. ô" «oh /wta reuerence,& auiïi parles frerex que les hommes nous auons enuoyez. Premiere- mentf'ilfe peut faire, que paifible- mentvous conferiezauec noz Euel- quex , afin que l'erreur foit ofté de ceux efquelz il fera trouuè, & non pas- que les nommes fqyent oftez, que lex hommes ne ioyent pas punix, mais, corrigez. En ÍHiftoire Tripartite au Uure. 6
r chapitre.il. tmunrl Athanafe en la fatiffattion de fa
brochet a' fuite dit.Voicy laprefomption des in- ceux qui fideles,quifont telles chofer, & font fuyêtd'eux fans vergoigne , efquelle,premiere- /ju'il^ ne nient ilz ont machinez dei maux con font fas trenous. ' Et iufques a maintenant, iim* il nous acculent que nou; (ayons¿m leurs
|
||||||
perfonne a croire. Fol.iy^,.
leurs mains,apareiilèexafaire occifiô. iV/aisquipIuxeft,ilz gemiflènt amere ment,pour-ce qu'ilz ne nous ont peu totallement eftaindre. Et "nous repro- chent, pour-ce que noux craignons : Etquandilmurmurentde cefte cho- _ . - fe,detantpluxfontilzle malretour- J|^.„ ner fur eux . Car fi c'eft mal faid ¿e¿¡lper de fuyr, perfecuter eft beaucoup pi- fecuter'efl re. Car l'un fe muce , afin qu'l ne beaucoup muer, & l'autre perfecute pour occir. f'ne. Mais auffi il eft commandé de fen Iltflcom
fuyr, & celuy qui demande a occir mm<*e & il tranigreflê la Ioy , & noux donne ^r* plus grande occafion de fuyr. Si donc lex perfecuteurx reprochent
la fuyte qu'ilz foyent pluftoft hon- teux en eux mefmes, qu'ilz cefient d'agueter, & incontinent ceux qui f'enfuyent ceiîèront de fuyr,maixilz ne cefient pas de leur malice & fe ha- ftét de toute leurpuiíTáce d'aphéde'r, cognoiflans que la fuyte de ceux qui Iawaiioi fourrrent perfecution, eft vn trelgrand ne f'enjyyt figne de çeu* qui perfecutent, du dou^, Car
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perfonne a croire. Fo/. 19 5-,
ne confiderent point leur infidélité: Car fils reprochent a ceux qui Pen fuy ent,quand il leí cerchent pour occir: Cen,vj, v que diront ilz que Tacob f éfuit arrière Exod.z.c d'£lau fon frère, 8c que Moife eft def LesfainB^ cendu en A/adian pour la crainte de peonages Pharaon ? Que diront ilz de Dauid mÎÉS les quifuytde Saul, lequel enuoyaen fa ma'"" *" maifon pour le tuer,quand il eftoit ca YnJtcUs chè en la fone,& qu'il auoit change la face nuques ace qu'il fut venu vers A iRoyn^ bimelech r1 Par lefqu elles chofe* il ef- chapa les embuche* des énemis. Que diront ceux cy qui témérairement pro fexent toutes chofe*, voyát le trefgrád „ Helye qui par fon oraiíon auoit vray- yt{¿fy¡r[a mentreíTufcité vn mort, & touteffoi* funur ¿r ilfe muce pour Achab , Se f'enfuyt mefibemst pourle*embuches de Iefabel.'5 A/efme adonc les enfans desProphetes qui e- ftqventcerchezpoureftremisa mort, 3,Ro)m3, furet mucez & celez en des folîès vers Abdia*: Mai* f'il n'ont pas leu ces chofes comme anciennes , au moins qu'ilz ayent fouuenance des Euangil Utautox, les.Caraufii les diiciple*pour la crai- te
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On ne doit contraindre
&de lined Car iamais nul ne f enfuit du dou»,
rc,mais bic & du clement,mais pluftoft arrière du
arrière du cruel,& auffi du cauteleux : tout ho -
cruel, me gemiijant & qui eftoit vexé de Sa
ul,f'en alloiten refuge a Dauid,8c f en
fuyoit de Saul:mais pour-ce défirent
ceux icy de mettre a mort ceux q font
Les ptrfeí abfconcez, craignan* que leur malice
tuteurs cer ne çQ\tpar eux reprimée.Lefquelzauf
client de ^ çQnt aueUglez en cefte partie. Car
"*rt'r/ d'autant que la fuite eft plus manife-;
peur que fte,d'autant fontilz auffi plus mani-
ïeürmitlicè feftézparlesoccifions,parle* bannif-
nefoitdeff femens, commis par eux tous : Car
csumrte. ioit qu'ilz tuent,la mort Pefcije touf-
iours contre eux : Soit derechef qu'ilz
menacent de banniflement, on cog-
noiftde tous coftez qu'ilz eftabliflent
Ceux qui vne mémoire de mal contre eux.
perfeeuf Que f'il auoyent fain entendement, il
ttnteflabli feverroyent eux mefmes aftrain* &
JJent vne oppreifèz,en telles chofes,ÔC eux mef
memobede me failliren leur confeil.-Mis pour-ce
mal contre qu>jiz ont perdu l'entendement,pour-
tux' tant font ilz deceuz,par leurs perfecu-.
tions , 8c en cerchan* de tuer , ilz
en
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perjoiwe 4 Croire. FoUyé.
par Daniel Ie prophete , fe tenir au iainfl lieu, qui lit fi l'entende . Lors ceux qui font en Iudèe qu'ilz f'enfuy- ent aux montaignes, celuy qui eft fur- ie toictde la maifon quil ne defcende point pour emporter quelque choie .. , de la maiton, celuy qui elt au champs T qu'il ne tourne point prende fa robe:
Parquoyen cogiîoiiîhntces chofes fe font aiiifi gouuernez : Car ce que le Seigneur maintenant a commandé, cela meftne a il parlé par fes faindx, "faut fat deuantqu'ileutprinschairhumaine: r'c</}uele Etc'eft icy le terme &la fin menant e „ J - — -a cnm
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On ne doit contraindre
A3,9,d te des Iuifs,iè retirenr,en eux cachant." Et quand Paul fut cerché par le prince de la nation,en Damas, h fut mis en bai des muraille en vne corbeille, & ef chapa les mains de ceiuy qui le demi doit.Parquoy veuque rEfcrtture dit telles cholex des fainas homes, quel- le exculecuides tu quJiîzpourrôt trou uer de leur furioutè? Si donc ilz repro chcntIacrainte,ilzparlentcommein- fenfez contre eux mcfroes, & lilz di- fentcela eftre faift contre la volonté deDieUjIlzle monftrentrotallement eftreignorans des efciitufex diurnes.' Nn.tf,b, ¿ar enlalqyilfutcommandè, que au I<jj/e,io.a cunes citez fuflec deputêex pourrefu ges,afin que ceux qu'on cerchoitpour mettre a mort, fe peu (lent aucuneméc deliurer. Et au dernier temps du mo- de, quand la parolle du père (qui fut dite a Moifk) eft venue, il a donné de rechef commandement difant,quand ilz vous perfecuteront en vne cité fuy ez en l'autre. Vn peu après il dit. MawAoe Quand donc vous verrez l'abomina- tion de la delblation laquelle eft dite par
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a perfecnon,qu'on faife ce que le Seig ^an](
neur a commandé. Pourtant aufiî ce- fte meime parolle faifte homme pour aous,l'eft voulu mucer, quand on le cerchoitfcommeauffinousfaifonxj r Et de rechef quand il fouffroit perle- Tea"' '% cuîion il l'enruyoït, & le deftournoit hfuschrt(l des trahifonx,car il luy eftoit conuena fait home ble de fouffrir telles choies , comme a fuy Us faim & foif, & en telle maniere fe perjïcxtîf- monftta eftre homme, om, Mefme
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croire a perfonne. Fol,\yj,
le milieu deux,il fen alloit, cir fe par-
tit. Cognois tu maintenant comment ceux qui voient ces chofes icy, ou qui q„ „e ¿Q¡t Íesoyent(Carilneles voyent point) pasbrufltr comme il eft eferit, il ne doyuent pas «*ux qui brufler par feu,ceux qui parlent & pi parlo» «» lent choièi contraires a celles que le *rfw" P* Seigneur a faiil & çnfeigné. Or quad *" Verite ÎeanfoufFritLemarrire,«quefeidif- ntfQtU> ciples eníeuelirentfoncorpí.Ieíuí qy- ant cela le partit de la en vne nauire <tf,H«'î en vn lieu apart au défère, 8cainiile Seigneur faitoitfexchofef la, & auify Iesenfeignoit:Maisala mienne voló téqu'ilz fuOènt tellement honteux, qu'il ne declaraflent leur fureur,finon aux hommes, & que de plu; en plus par leur forcenerie, on ne les veit argu er le fumeur, en blalphemant contre luy:mais mefme les idiotz ne les pour rontendurer, combien qu'ilz foyent ¡^u p^c, redarguez par eux mefme,de ne cog- cuuwsfit noiftre pas feulement le; Euangiller; mfm ig* Car c'eft icy l'occafion de noftrede- npmnt dd partemét 8c de noftre raifonnable fui Z***giUt tè,d« laquent leí Epágelifte/ font mé- Bb cioft |
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On ne doit contraindre
jT/efme auffi du commencement qu'il futfaiâ homme , eftant encore petit Mat.t.d enfant.il fut commandé par l'Ange a
Zoteph, Leuètoy,prens l'enràt&ia mere, & t'en fuis en Egipte: Car il ad - uiendra que Herode cerchera après la vie de l'enfant. Auffiquand Hero- de fut mort on voit que a caufe de Ar- chelaus 15 fiiz,il f'enfuytenNazareth. Quand .auffi il le monftroit défia com me Dieu, 8c qu'il auoit rendu la main ieiche toute faine,& que les Phariti- ens partant hors , prindrent conleille Mdth,'t2> contre luy pour le mettre a moit,maix
Iefus le cognoiilànt le partit de la. Mefmeaulù quand il refuffeita le La zare des mortz depuis ce iourla ( dit lean,ii,f s 'l^ penferent de le mettre a mort;Ie-
fus doctors ne cheminoit plus publi- quement entre les iuifz, mais l'en alla d'illec en vne region pres du defert ♦ Pareillement quand le fauueur difoit, hav.S, deuant qu'Abraham fut faiftie fuis.
i-^4» Les iuifs prindrét de* pierres pour les
ieder contre Iuy:maislefu; ce mucaSc fortit du Temple , 8c en partant par le
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On ne doit contraindre
tîon, &de laqlle noftre fauueur a vfé\ & nous fautaufïpenfer telles chofes Jtlischr'ill auoir efte es faint; hommes : Caree a prins Us qui eft maintenant eferit du fauueur a tbofes /¡ut la façon des hommes,le mefme eft cô jontncfae munement député aux genre hu- ll cbair<& main./i a prins les chofes qui lent no h \<mg. ^res^ & a ^Qnftj-é ¡cs paffions de no- f*,«7« ftreinnrmitè, ce que le?, a eferit ainfi : Il demádoyent donc a le tenir 5 & nu! ne rnift les mains furluy, pour ce que •fon heure n'eftoit pas encore venue. Jtan.i.4 Car deuant qu'icelle vint, il difoit a fa merejmon heure n'eft pas encore ve- 1M>?»' nue.* Etildiftaceuxquieftoyentap- peliez (es iTere;, men temp; n'eft paf encore venu.Etde rechef au temps de la pafiîon ildiioit,d.ormez maintenát, &rcpofez: Gàrvoiçy l'heure qui eft venue,& le filzde l'homme feraliuré en la main des pécheur;. Mais il n'a Mat.%i,l pas foufFertd'eftre tenu deuant quele tempsfutvenu, & quand le tempi a efte venu , auffi neseftil pai mucé, mais s'eft donne lb) mefme a fesad- uerfaires: pareillement les bien-heu- reus
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per/btme 4 croire. F0I.19Î.
«ux maràrs,iè gardoient en perfecu- ¿« ««'?> tions temporelles,8c quand on les cer mfc mu> choitil len fuioyenteslieux iécretz. c0'm' mais quand on les rrouuoit, ilz *"?'/ 1uad ,? 1- ' on les trou
s'abandonoyent au mar- w-lt ih¡t
tyrc.-Voilales parolle$ freft'ntoy*
d'Athanafe martyr m'valone
de lefus Chrift. tima Ut
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mou.
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Que les Magiftrac^
guiperfecHtent lesfidetesjoity om*
ire de Religion,/èront tour- |
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tnentej de peines
«terneues. |
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Tbt Sapience dit ain/t. * ^ g A
Or donc Roys efeoutez, & enten- 'p,„j6't/
des vous luges des fins de la terre, a- Eu'le.oJ prenez, preftez les oreilles, vous qui %om. ij.* gouueniez les peuples, & qui voiu Admmni glorifiez de la multitude des nations: 0» «» R?'1* Gar puifiance vo9 cft dônèe p le Seig ¿«wea, 4 neur,& principautép le ibuuerain, le ÏMV» qiferaenqftede voftrerie,& ferutine ta vozpéfées ¡.poureequ'eftâs mini- Bb 2 ftrcide |
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DesMariflaif
fon royaume,vous n'aurez iugé droi- teméc,ny gardéla loy, & n'aurez che- miné fujuant la volonté de Dieu.&c. Le Prophete Mtchèe dit ainfi. Eièoutez maintenant voux Princes
de Iacob, & vous Ducz delà maifon d'Ifrael.N'eft-cepasa vous a faire de iàuoirle iugementi3 vous qui auez le bien en haine, & aimez le mal. Qui ra uiflezleurxpeaux de deflus eux, 8c leurs chairs de deflux leurs os : Hz o'nt mangé la chair de mon peupIe,&-ont efeorché leurs peaux d'eux, 6c ont 'rompu leurs ox & leí ont briié. &c. Etvn peu après il dit,ic vous prie ef- coutez cecy, vous princes de la maifo de Iacob, & Ducz de la maifon d'Ifra- el:Qui auez le jugement en abomina tiô,& peruertiflëz toutes chofes droi- tes. Qui édifiez Jion par fang, & Ieru ialem en iniquité:SexPrinces ontiu- gépourdons,& les Sacrificateurxont enlëigné pour le falaire,& fes Prophe tes ont deuinè pour argent. &c. Laitance Firmian des diurnes injli
Wiomlme.>j.Chapi,i^. |
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per/ècuteurt. FoU^t
Ditainiî, EicriuantaL'Empereu*
Conftátin:Toutce donc que les mau liais princes f'exforcent de faire contre noux,Dieu permet qu'il foit faicl:. Et toutefois que les perfecuteurs trefini- ques, aufquelzlenom deDieuaefté . , -, en dsrifioti Si moquerie ne doyuent- " **r par penfer pourtantdeitre impuni;, rm pm:f car ilz ont efté comme minifties defo r\gonuh* indignation contre noux: Certes ilz fe mem au m ront punis parle iugement de Dieu, gmmit de de ce qu'après auoir receu la puilTance Dw. ilz en ont abufé par deflus tous moy- enx humains, & par ce moyen fe font efleuez en grand orgueil cotre Dieu, & ont inndellement mis fouz leur piedzibn nom Eternel,pour eftre ex- ecrablement foullé: pourtant il jpmet defoy haftiuement venger deux, & d'exterminer de la terre toutes lex mau uaiiès beftex : Mais combien qu'il ait jy]tuVeni! accouftumé de venger, lex vexations „ef0UUmt & tourmens fais a fon peuple, &c w « mont mefmeencem5de,touteroixiI nous delà tout comande d'attendre patiémenten ce nw^de monde, d'atendre patiémét leiour du fin peuple Bb 3 iuge- |
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per/èeuietfrt. Fo/.îooJ
ïlîvolo é qu'ilz ne nuyiîflènt qu'en eefte féüle partieel y âuroit par àdué- toréquelqu'un leqt feroit aduerty Se münyde l'exhortation du Seigneur, Mat.ij.d qui fe donnerait garde de n'eniuyure %,T'm. 6. l'exemple d'iceux,et regarderait 1er co mademé; ièlô ee qnîl eft dit, fai&erce qu'ilz diféht, et'ne faiites point leurs oeuures: Mais maintenátles ordres la crez font dônezen occafion degaihg Infamei,et eftimét gaing eftre pisté. O Seigneur qui ernomeDieu,d'au" .
fies feigneurs que toy nouf ont mai- 'a,% ' fhilezimaii nô"lor5s recon feuierrïét de toy en ton nom. Le Prophete Ezechiel dit. Ses princes ^e llt
eftoyenï au milieu d'elle cômeloupf qui rauiflênt la'pfroye, pour refpaadrè le fang,et pour perdre les amesi. Le prophete Michéeditencor. Le ...,.
debórtaireeftperydëla terre, et n'y a * ee'~ nul droiturier entre los hômes,ilzlont aguettâs après le faiig,vn chacú chaf- (è après fon frère aucc la retz. Iefus Chrift: L'heure viét que qui- Imh.1*»*
tonque vous fera mourir, cuîdenv, Bb 4. faire. |
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Des Maïiflrdiy
îugem"tcelefte,auqIiourîl honorera
ou punira vn chacü,felon les ouures :
Ϋc,i8,fl. Parquoy 1er hómer mefchás Stfacri-
îeges,nedoiuétpas efperër que ceux
qu'ilz brifentainfi, doyuét demourec
en mefpris fans eftre végez. Lefalaire
Tràmm* viendraauxloups rauiíTans&deuo-
rutthn ne ranî)>efqlz ont tourmente leramenu
foitbum en ^es & «mples.fans auoir aucune of-
mus que fence. Or quand a no',trauaill5i feul-
h bUnt lement que rien ne foit puny en nou;
par les hommes,q la fèute iulttce.em-
ployôs no' de toutexnoz forcé* pout
deneruir de Dieu,& deftre vengez de
ce que no'endurons, &de îeceuoir
no'itre loyer.
¿.Bernard an fèmo de la couerJt.S. Tañí
Di t.Helas Seigneur Dieu, car ce fot
1er premiers a te pfecuter, ceux qu'on
™oU** voi t ai mer lesprem iers lieux en to E-
Le meftiûi gui*>8c quitienentlaprincipautè:/hs
du bowe onî P"s l'arche de Siô, ilz ont occupé
f tuple de 'c chafteau,et puis ont frâchemétet j?
Dieu e/î puilTance mis toute la cité en feu,leuf
tiioyitbte , cóuerlationeftmiferableJafubuerfió
de to peuple eft pitoyable^ 6c â U mió
ne
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Des Magijîrat^
faire íácrifke a Dieu. Mat,n,a Item certes fi vouxiàuiez que c'eft>
le veux miferi corde & non point fa- crificé,vouxn'euffiez point condam- ne leí innocens. PJaUut,t Dauid dit, La mort des fainûx eft
precieufe deuant Dieu. Efay.xé, Le Prophete /faye dit, Que la terra
defcouurira le fang qui eft caché. ¡(atha. xx Iefux Chrift dit aux fidellex,qui vo*
touche il touche la prunelle de mon oeil. Iefus Chrift dita ceux qui perfeçu*
tent lex fidellex. Quant a voux, acorn-
plilfezauiîy lamefure de voz peres,lj¡y:
penx, generation de.vipères, comme»
, i euiterezvousleiugenlentdelagehert
Ldlerfc* ne*P°ur-ce voicy ie vousenuoyedes
euttonefl Prophètes & des Sages & dex ¿crit prophesifê bes &tuerezaucunsd'iceux,&cruci- Jeuoiradf fierez & en fouetterez aucuns eu voi venir aux Synagoges,Se pourfuyurez de vitié en tnfans de ville, afin que tout le langiufte qui a Dieu, eft¿ refpandu en la terre vienne fur voux,depuis le fang d'Abel le iufte,iuf qu'au fang deZacharie iilzde Bara- chie,
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perfetutturS. ToLlOi»
chie,lequel vous auez occi entre le té-
ple & l'autel.Ie voux dy en vérité tou tes ces chofes viendront fur cefte ge- nerationJerulàlem Ierufâlem qui tu- ex les Prophètes, 5c lapides ceux qui tefontenuoyez. _. , Les luges voulans complaire a la J^j-f"*
mefchançeté de Iezabel, cpndánerent ^ i^hm' l'innocent Naboth pour eftre mis a sUy, " mort. AugujlindBonif4ceepiftre.iîi.
Dit. Bien faire, & n'empefcher ou Nb«-. défendre point les choies iflicites,c'eft vray contentement d'erreur. Ceux f « * Omeneenlbomelie.i.furle <°g»offît
Dit,Gardonsnousde donnercon ^¡¡¡fn'
iêntementaux péchezd'autruy>iedy ïmaifîi) coniêntement,non pas feullemeat en peuumt faifantchoies femblables, mais auify, ïceuxcom en le taifant deschoièx qui font mal Jti»m '$h faiftes. ™K \ Salomon dit, Celuy qui iuftifie le £'"• «7<*
mefchant, Se celuy qui condamne le }ay<$***..> iufte,ilz font toux deux en abominad on au Seigneur. Z?b y Item
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DeiMagiJÍrattfv
ítem, le iufte cognoit la cauíe des poures, mais le merchant n'en a nul- le intelligence. Ité,le Roy qui iuge les poures en ve
rité,fcVfiege fera etcrnelleméteftably. Ouure la bouche, iuge ruftemét, oC maítié la caufe de l'affligé 8c du poure Jtem,plufieuri quierét la face de ce Iuy qui domine, mais le iugemét d'un chacun eft du Seigneur. Moyfe a eferit quelz il faut q les ma-
giftratz foyentjil fauîfclit iljqu'ilz foy ent homes vertueux, craignans Dieu, homes veritables-hayfias auarice.ÇiCi Cbnfoftome m fm oeuure impar- faitt. Chapitre.,23. Dit fur ce texte, Se ditex, fi no* euffi- ons cftez es iourx de noz peres, nous n'euffiôspointeftèleurs côpagnonsi aefpádre e fang des jpphetes.Quand tu orras álqu'un dHat, les dofteurx du téps pafle eftre bié heureux, efprouua le,quelileftenuetsfesdo&eurs: Cat fil foüftient et honnore ceux auec lef- quelz il vit,fanx doute auffi euft il hoa noré le; autres fil çuftvefcu auec eux* |
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perfouttwf. ToîaoÙ
Au mefme lieu il diten'cor * Lex <*u$ mfr
Jïiifz ont toufiours efte venerateurs prifaltt
«lei fainftx paffez,& contempteurs de ""¡¡"JZ
ceux qui eftbyéntprcfenx. _ ZUL
StHierofmeau.q.. tomeenlitrH'
glcdesMoynei. Uvnhl
Dit.il eft vrayq la vérité peutbien }Kpmef»
eftre enfermée & liérmaix elle ¿ië peut trevuinm eftre vaincue, laquelle fe contente du petitnombredesficrtx,'& ri'eft paief- pouuantee du grand nombre de lès énnemix. S.Hkrofîhïfur leremieAu'töiMfr
Ch/ipttre.i6. 'Direnèbr'iEt quand la congregado . -
du peuple fût aiTéblée, lex preftres& ['RI 1 e •■ tail% propnetesjacculeret/eremie, par ¡(S q & le Prophete eftoit perdu quádatt* prtñref * preftres etaux feux prophètes, fi les adulateurs euiïent eu la pùiflancedu iugemenr: parcela nous entendons <j ceux là qui tèmbfëyêt eftre du tout jsfWe- ordôneza religiô,eftans elmeuzd'en uie de la fainitetè du prophete,ont ef- te plus cruelz que ceux qui âuoyentia charge dexneceicitez publique!. AU
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Tro, p.*
totltSJ. |
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Cthiy qui
ütjks doe
Hurtan*
tiens efite
limbeui
teux <3t
confirme
ftuxaute
quelefi
tjutl^il
y*tilm
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perfecuteurs. Fo/.zoj.
¡Dieu qu'il rende affliction a ceux qui if"Thtfiu
vous affligent , & a vous qui eftes affligez repoi auec nous, en cefteiour née la, qne le Seigneur* Iefuxfe ma- yUK''"fi nifefteraduCiel auec 1er Anges de fa ™"^ puiílance, & en flamme de feu,faifant ce effi' vengeance cotre ceux qui ne cognoif m ¿g feu iènt point Dieu, 6c qui n'obeiiïènt cotre ceux Íjoint a l'Euágille de noftre Seigneur quint tog
efuíChrift.-Lelquelz fouffrirontpei- noijfent \ ne,aiauoirperditioueternelle,deuant Pomt dieu la face du Seigneur, & par la gloire de . fapuiffance. L^co„ft¿ Auiourduiugementfditleliurede '¡J"'*
Sapience)les iuftes fe trouueronten ;J¿¿, t, grande aiTeurance, deuantla face de gémit, con ceux qui les ont tourmentez,^ qui trfciux ontreiect¿leurxtrauaux:Lefquelzen quilaM* les voyant feront troublez d'horrible rontptrfie crainte, & feront tour effrayez de leí <***« veoir fauuez contre leur attente: Adôc changeans d'opinion , & foufpirans L*e<mf del'angoilTe qu'ilz auron ten leurs ef £*?*ƒ" pritz-'Ilz diront entre eux, voicy celuy Hiïrtau du quel autrefoii noux rions, ¿*failî- ¡0Uf ¿u -M ons de; prouerbex de dsshoneur.No' gemmn infen-
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Des Magijtrdrç
Si Ut j>n* Au mefme Chapitre il dit encor. Si fins s iflef aucunefois pour le commandement utnt com deDieu,&:pourIavmtédelafoy,les dchZer ?Kñ™> oul«fauxprophetes,oul« Jthviriz PeuPledeceu ,fe cprroucent a nous, tí on n'en N'en tenons point d'eftimcmais met ¿oitfairt t°ns en execution la fentéce de Dim , tjlim, fans penfer aux maux prefens, regar- dans aux biens a venir.
E/àvio,i Ifaie Ie prophete dit. Malediction fur ceux qui conftituent ordónanceí
ittgref- iniques,& furies grèfiers qui efcriuét ¡ers qui efe oppreffion.pour fubuertir le droit des erm"' poures, & pour réuerfer la caufe des four juui ¿ffligez ¿g mon peu pie, 8c pour mat- 'áoitíi UP.Ies^vefues en proye, ¿3c pour piller
p'îufh'de le; orphelins, que ferez vous auiouE Dhyfqnt delavifitationr,£t quand iadcfolati^ tmu£t\, on fera venue de loing, a qui aurez vous voftre recours pour auoir ayde ?
Ltttour* & ou íaiíTcrezvouí voftregloirefEtfî mnt^det fo nc^rwbufchententre leí liew, en- tri**!" C°rcnerront ilz f°uzles ocàs:£n tout * * cela fa fureur ne f'eft pas retirée, mais fa main eft encore eftendue.
S.Pauldit.C'eftchofeùifte entière
V\vx
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perfecuteurt. F0I.104I
-áe lamer f'indignera contre eux,etles
Heuucr courir aual les abyfmerôtjl'ef- • prit de vertu leur lera contraire, & les efeourra comme vn tourbillon de ■vent. &c yoyez comment lavraye doctrine ebre
ftienne eft 4uiourdhuy appelée mutl- le doSrinepeftikntieufe par les mon" dains. Ainfi qu'anciennement elletjloit appellee du tempt des Apojlres, On a appelle par cy deuantfcórnë on fait au iourd'huy)la doâxine des A *•« ñ» poftres nouuelle do&rine.côme il ap- 1m <*/>* pert par les aftes der Apoftres ou il eft '"? k 4* dit.Ec apprehendani Paul, luy di- ^¡"t^tt , rent. Pourrons nous point lauoir „^¿'* quel eft cefte nouuelle doilrine que «fo&fo, tu enfeigne ^ Car tu nous aporte vne ASi,y¡,i 4o£trine nouuelle en nozpreilles.On l'appclloit femeur de parolier, & an- nonceur de no'.iueaux diables . On contredilbitp tout a la do£lri- ,» rf »
ne Apoftolique, c5meil apert par ce 0„'^¿ que les Iuifz difoyenta lâind Paul, jyfa ^ 4«and il fut aoiué a Rome, luy tout a U diiànt
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infènièz eftimions fa vie eftre force-
nerie, 6c fa mort infame : Et com- ment eft il cote entre leí filz de Dieu, & a fa parc entre les fain£tz.',No9 auôg donc fouruoyé hors du chemin de ve rite, la lumière de iuftice ne nour a poit efclairé, & le foleil ne Peft poit le ué fur no'moui no' fômes lalTez en la voyed'iniquiti,& de perdition, & a- ftmq. uons chemin è par voyes efgaréeí, ig- noran; la voyedu Seigneur.Que no* a profité l'orgueiiïou que nouf onta- portè les richeiîés auec la folle van- rerier'toutex ces chofes font pafïeex c5 Toutes la me vn ombre. triâmes Vers la fin du chapitre, il dit encofc f armait que le Seigneur viendra en jugement conttelts^ ilaguifera fon ire cruelle pour cjpée, yiprouue^ ^toutpun¡uers fe joindra aueckty, $°™*""f pour côbatre les infenfez, les foudres rfHCf'Jf lancées fraperont de vifée, & partant Diiuani dernuéescommed'un arc roidemerit trt tux, enfoncé, donneront droit au but,les grêles feront iettéer comme la roideut d'une fonte , qui eft en la main d'un homme enflambe de counoux.L'eau delà
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Des Magiflrarç.
ioBr'm difant,nous voulons bien ouir de toy éts Afos ce qUe tu fens.Car de cefte fe&e il no* fire:,eome eft notoire, que par tout on luy con- KS S-faul cftf ntaccufé & amené dé-
liant le grand gouuemeur,on l'accule •ja -, ;, ainiî. Nou; auonstrouuèceft home
peltilentieux, ôc elmouuantledmon y entretous lerIuifs,partoutlemonde, & autheurde la feâe deí Nazariem.
'AS ■d ' ^' ^au^ re'pon^ ace'a > *c corifeo
'** ' bien ce point que felon la voye qu'on lartfw* apellehereíicjieferíainfiau Dieu de ttRwndet mes perej, croyant a toutes les'chcie* iufio,& quifont efcrirer en la loy, & es Pro- tltsiwuflei phetes,ayantefperanceen Dieu, que adviendra la refurreftion des rriortz tant des iu- ftes quedesiniuftes,aduiendra. On diibit q les Apoftres auec leur
doftrine, nefaifoyent qu'efmouuoir ABJ7J>, lemondeafedition. Comme il apert i,I^jj«i8. par le; aftes dei Apoftres: Aucuns bat teurs de pauez entrèrent en la maifon delafon & l'attirèrent auec aucuns freres,auxgouuerneurr de la vîllejcri- ans,ceux qui ont efmcu le môde3 font |
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perfecuteur!. FoLzof,
auffi venus icy, lefquelz Iafon a receu -
Íecrettemét.-Eteux tous font contre lesloix & decretzde Cefar , difaht qu'il y a vn autre Roy , qui eft Iefus •■'■■ Sainft Paul dit, pour cela noui fiâ-
mes en fâcheries, & Tommes vitupe - , ~£\m. rez , pour-ce que noui efperons en Dieu viuát,quieftleSauueurde tous iommes, principalement dei fidèles. Les tirans ne démoureront paiin- . ,
>punis,ains bien fouuent eux mefmes "' L. qui mettent a mort les eiiransdeD/ieu, m¡am ¿e parles mains deíbourreáux,n'ont pax £>¡eum de cebiéd'eftremisamortpasdes bour mourerot reaux,mais eux mefmes font les bour iatnab int reauxde leur propéexorps. Comme punis, ilappercparSaulqui auoit perfecuté i-Sam,%t Dauid.Il n'a pas efté beföingque Dâ? Nott$ le uid l'ayt pourfuyui, car il enia' eftê vé ^S*"™1 féplusqa'ilnedefîroit.lln'apointeu , leui"r
eloing de hure pendre .Achitophel : reuxptrfi ne les Apoílrexde pourfuyure ludas q cmuis. auoitliurèfonmaiftre;carluymelme A8,i.c* a efté fon bourreau r le pendant par le col,& a creué par le ventre efpandanc Ce tou* |
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1 DesMarifîatj \
tlaie.}7* iterates ces ehtiaille's.Et Sennacherib-a *eu pour bourreaux fes propres enfans 9.Maca.9\¡¿ n'a rien cotisé a Ezechias pour fe *'** ¿venger de la tirannre,conre luy. - ¿fntiochus& Herode; font Hz demou
rèzinpunis de leur tirannie íuries en ■fans de Dieu ï? II appert que non. Car J.Rp?;.22, Hz ont engendré en leurs corpsdes 4'Rp» 'f» »póiix,& la vermine qui Ici a confonv- al,î4-2î» • mes écmangez■*■ Dieu ne laiííera pas tesnaeichansinpunis, commeil iap*« ...,.., . pertd'Aehaz 8c Achab,Manaf- íes,Sedechias,&:tátd'£rn : pereurs Romains. |
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*.
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FIN.
Regïaute.mfecukrumimmortdli,iHHifö
l>li,fölifaprenti Deo honor & glo- • rïttinficalafeculorum. A' 't/ten.' uTtmothe.fc . .... .. Nousfommes en racherie,8cfomm¡«
vittipere2,pour-ce que nous efperbnf
lenDieu viuátjqui eft le fauueuïdetoa
• íes hommer principalement dei
fideleM.Tirh.^,,
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Table pour trouuer les
principales chofes contenue; en ce pre-
fen: iiure en forme ds i'AlphabeÇ, .. |
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Adam auait damn'e toute fa lignée
enfoy. Foliólo» Adainnepouuoit eïirebon auecjox
frame arbitre ,fam la grace de Dien* Folio.
L'Homme yfat mal de fonfranc ar- bitre c'e/i perdu foy mefme auecfott franc arbitre. Fpl.zj,, Le franc arbitre ijï ftiffifant au mal,
mais au bien non , piln'çflaide de Dieu. Fûl.p. Ceux qui défendent le franc arbitre
dejlruifentlafoy catholique. Fol.^i» On ne doit défendre le franc arbitre, ne la nature, comme lesfages décerna défont a grand farce. Fol.zf Sy nous nompouuons deliurer par
. noftre franc arbitrerons rendons fait cement grace oDieu. FoL^^, Nom attons perdu noflre franc arhi-.
fatrt'pour aimerJQien. ¿V/.34* Cíí4 <Ar* , |
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, Adam.
Adain.
.-Arbitre,
r Arbitre.
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Arbitre
.Arbitre Arbitre
Jlrbitrt |
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Table.
fiennes. Fol.tp. Augujlin ne yeut pas qu'on fuy ut
fin authoritè s'il ne ¿eprouue.fol.ifi Augujlin nepenfe ejlre yeritable ce qu'un autre a dit s'il ne l'apromepar - ¡afámele Efcriture. FoUp. .Augujlin ne yeut pas qu'on obeijfe
a fes eferit^ comme aux Canoniques, FoU>}%» Auguslk dit qu'il y 4 aucunes cha- fes enfeseferit^ qui font a reprendre FoUp.
On ne doit pas adorer layierge Ál* ™- Fol.9<¡. Les fidèles ne peuuent laifer Jefus
Chrijl & adorer les faMz.Fol.^' Dieu a prins chair de ¿afainile ykr- ge, non pas afin que la y ierge fok a* dorée, que nul n'adore lay ierge Ma- rte' Fol.ioo.
On delaijfe le Seigneur, & adore on
lesferuiteurs. fo/. ,ô- On adore les images en l'honneur de
Dieu,ce qui eft contre Dieu.Fo/.iio. Adoration ejl yne choje a part pour leyrayDieu. ■ Foin*, C c 1 Adçrer
|
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Table..
Tarie péchele fiant arbitre ejl péri» Ceux la/ont hérétiques qui feulent
eftablir y n franc arbitre. Fot.%6. L'homme a perdu fon franc arbitre en péchant. Folji. On ne doit accorder auecceux qui
yeulent eftablirynfranc arbitra Fol.tf.
, L'homme a ejl'e fait! bon , y? par le
franc arbitre'a ejlèfaicl wauitaù.
Fd.ji.
Le franc arbitre aporte plus de mal que de bien. Fol;$6. <Auguftin dit aucunefois en ces li-
mes que l'homme a "en franc arbkret mais c'eft à mal faire. Fofyt tAqguftmfë retraite d'auoir dit que
l'Eglife eflott fondée fur Saintl Pi- erre. « Fol.z1). Auguftmne conte que deux Sacre- mens. Fol.io, Anguñin a exposé le pajfagex.Co- rinit).^. PcLyo Augujlin eñ teles e f entures des au- tres , comme Uyeut quefojons aux /.en-
|
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Arbitre
Arbitre Arbitrje. Arbitre |
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Augufl'm.
Augujlin.
tAuguííin.
hugujl'm.
Adorer.
Adorer. Adorer. tAdorer. -,
Adorer.
Adorer.
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"Arbitre
Augujlin, |
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Ht.
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'Aftgujl,
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Table*
?"t - Empereurs. fil. fit.
Ajîeblées, Flinered tefmoignage a l'Empereur
Traili'des apablèes desfidèles\fql.\%^. Afîemblées. hes premiersçhreftiens s'ajjembloyet
denùift. Fol.tïs+ AfismblèeSi - Les geftes & maintiens de premiers
çhreftiens en leurs ajieblèes. fol.tî$. Ajfemblées. lamáis les Chrefcies nefe sat aJTéjble^
au doomage deperfonne. Fol.iîz. Afieblées.. Aux ajfemblées anciennes on prioh
pour les Empereurs & pour ¿es Ma~ giBraty. fol.%%1. Ajfemblées Les iuifz furetbrufl^pour-ce qu'iki
furent trouuej en "vne cauerne ajfent bley au nom de Dieu. FoLiS^.* Auges. Les Anges ne "veulentpas eflre bon
«orey > mais qu'on honore nnfeul
Dieu auec eux, F0/.92.. Aimer Aimer Dieu de tout nojlre coeur &
tîoflreprochain come no' mefme ne
f'accomplit pas en ceBe yie. ' fol.fi. Ames Les ames des bons font a. repos après
cefleyie , &• celle des me f chanten
peines. _ v . fol.lo Am. Dieu parle a nojlre ame par Us
Ce 4* fimfkt
|
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Tabla.
Uelaine adora le Rù\ & ne;: le boys
" 'carc'eftt-erreurde ífidelesv■ hoi.\\S*
La femme qui adorait ¡es images de
Iefus CbriB, &deS. Paul fpwfc
entre les hère fies'. fol.UT,
Les infideles adarentee que lew.
tj otrtfticl euxjpBemat di>u.it.f.
Ceux/ont maudit^ qadoret les irna-»
ges. fol.\\6.
' CeluyquiatenulefusChriBpour J-S
fekladuocatyn'apoint erré, fol.iot
S.Ieanfe met aunombre des pécheurs
afin d'auoir Christpouraduocat.fol.io o
Oeil'une miferable èxcttfe, dédire
qlfaut aller aDieu anee des aduocat J
corne o fait! a yn royp des cotes. fcl.\Q$
Les ApoBres otefie^ maries.fohsxy*
Les ApoBres otfeulement enfeignè ce
¡jle Seigneur a commandé FoIa^i.
Les ApoBres &leSjpphetes, ont ef-
crit c/aremet et maHifeBemet. fi.t73
La femme ayant les ApoBres prians
pour elle ne ¿fita de rien, fol 104.
Les ApoBres fefjambloyit dadens les
chambres fecretement > & par les-
rues ty yïllagcsfQntK Us edity des
Empe*
|
||||||||
'Adorer
vi'dorer, 'Adorer.
Adorer. Aduocitt. Aduocat.
Aduocat. ApoBres.
ApoBres. ApoBres.
ApoBres
ApoBres.
|
||||||||
Table, . '
fakSleseftritures. Fot, vji
B ,. '. Y.
Baptefme Veaue du Baptefme ne purge point
lepecbey, Fol.tz,
Breúmge. Le Breuuage fantlifié au Jang du
Seigneur for tu des entrailles pollues
Fol.u.
Bru/leurs Les bru/leurs du corps de les9 Chrift & quiilzfont, Fol.tz. ¡Bonne. Nulle bonne cogitation ne peut pro-
ceder de nous, mais bien par la "vertu
de Dieu en nous. Fol.2%, Bonne, Nul n'a les bonnes oeuures deJôy me f
me. Fol.2%. Bonne Les bonnes oeuures font fruitig de U
foy. Fo.^z,
Bonne, L'homme eftplus redeuabk a Dieu
pour les bones oeuures que Dieu n'eft
a l'homme. Fol.ôo. Bonn?. Oeft le faict d'un coeur depraué,d'at
tribuercequieft de bon a fa propre
"vertu. Fol. 37. Bonne. Tout ce que nous auons de bien, doit
ejlrereputè a la grace de Dieu.lol. 49.
C Corps, On ne mange pat le corps de Christ char-
|
||||||
Table.
nettement Tol.l, lefia Chriflne faiÜ'pas des parties
de fon corps,*!? nediuifepasfesmem bres par parties. Fol.$. Le corps de Chrifl eit monté tout en3'
tier au ciel, & ne peut ejlre mangep morceaux. Foi.ti le fus Chnjl nous a recommandé fon
corps au pain, & fon Jang au "viñi Fol.z,
le fus Chrift reprefente fon corps par îepdm. F0I.7, Le pamfignifie le Corps de Cbrift.
Fol.xo,
Le pain eft nommé le corps de Christ
a caufe qu'il le reprefente. Fol.xz,
Le corps de Chrifl nepeutbrufler ne
pourrir a cau/e qu'il eft glorieux.
Fol.izt
Le Corpsde le fui Christ ne peut e- ftrs qu'en Vn lieu. Fol.13. Le corps de Iefus Chrift ne peut plus
eftre offert pour les péchez. FoLxy Cequ'onyoitenla Cene c'efl pain. Fol.z.
Le pécheur ne mange rien de la cene
C c 5 /mon
|
||||||
. tafe'îe.
Chdr, Nofîrepropre chair'& noîfre$pre fang eft en le fus Chrift,etlaou qu'il
règne no9 regnos auec luy. f01.4,3*
Chair. Lefilz de Dieu a prins noftre propre <bair fol.^u
>2 hér Dieu à euoye la chair eStre la chair,a
fji de destruir le peche de la chair, foljx
Chair ■ lefus Chiil aprin la chair de peché,
toHteffûisfans pèche, fol.ju
Chair JefusChrift aprin chair humaine,ati
■nom duquelnous auons yiftoire de
no^ ennemys. fol. 80.
Concile* Le concile de Bafte, Fol.tf.
Concile Le concile de tolette defend de prier
pour Ustrcffaffe^, j^/,84..
Concile, Le concile de conStdntinoble defend
d'auoir des images, folio, t «4»
Concile, Le concile de gangrespermet de mari
erlespreftres, fol.\p.
Concile, Le concile de Coftantinople a defen-
fô'1^4.,
Couslume On ne doit enfuiuir la conflume mais Chris!. fol.17
eeluy
|
||||||
-Table.
jinon le ligne. fol.l»
Cene. Si h fidele muert defiant quep rendj:t
lepaindelacene,ilneJai)?c deftre p
ticipantdece qu'il'Jîgnifie. fol.q..
Cene, Le pain déla cene cable qlfoit terris, il eft lepahtd'aBion degrace.fol.\o.
Cote, Il faut rcceuoir laxen* esdeuxefpe* ^ces,ounelepoír receüoir. foi.14..
Cene, ha.fubfta.nce dn pak & du yin de" meurent en la cene , & ne font point
thàngèz. fol.io*
Cene* En laprimitiue Eglijè on negardoiû
paslepam de latene en barmaire, i
folioAf.
Cene, Tourquoy Ufacrement de la cene eft appelle Eucharijlk. fol.\6.
Cene. La cene e ft appelle e Jàerificc .foL 1&.
Cauce, Le peuple doit boire le calice du Seig
netir. fol.\^»
Confesión. La confeföon auriculaire a eftè abo*
: lie en Coftantinoble. fol.zz.
ConfefSion. Dieu ne nous apelle pas deuant les hS
mes pour nous confeffer. fol.zz.
Confelîion, '.Cnfe doit confejîera Dieufeul.fd.zi Chair, Dieu a enuoyèfaftpience au monde, yeftue de noftre tmr% fttá$*
Noftre
|
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Table.
Couflume. Celuy qui enfuit latoujlume,&con* lemne la yeritè,ilefl enujeux & malm. Fol.154.,
Çbrift ChriJleJllayertudeDieu. F0L169,
Cbrijl CbnJlfeuldoiteJlreefçoutè.FiU^.
Cere/liens. Les cbrejliens ant plus fouuent les
♦ ^tabliers & ieux de dety en main, que
les faintts Hures. Fol.160
Cbrejliens. Lapareffe des Cbrejliens, de ne Ure
diligement la paroliede Dieu.fol.i59 Cbrejliens. Cejt ynepouure cbojê que les Cbre-
jliens nefathet rendre rai/on de leur foy. Fohfî. Cbrejliens. Le Chrejlien n'ejl jamais content de
foymefme. Fol.\7$. Cbrejliens. L'ignorance des chrefiiens efl caufe
que les infideles ne. recongnoifiét leur erreur. FoIajS. Chanjhns. On aprend ptusjlojl les chanfons mo-
daines &• lubriques, que les Spiritu- elles. Fol.%70 Contrainte CequePhommefaiclpar contrainte,
ne "vaut rien. Fol,\<)ot Contrainte* AquifaiUonplaifir en contraignit
les hommes cotre leur yolontcfol. 18 9 Cbrifoifomt. Chrifojlome "eeut qu'un chacun en fa
maiftm & en tout Heu Hfe Us efcntu m
|
||||||||||
Table.
rès. - Fohfy* Chrifoitome "voudrait lien quetouS;
fufentdofieurs. FoL\6y. Cbrifoflome admohnejle d'auoir des
Hures & de les lire fongneufement. FoU6à.
Chrifojlome requérait au peuple que
deuant la predication itfutfongnmx
d'ànoir les famUx Hures es mains»
Folii*
Clement dit que Saintl Paul aeifè
marié. Fol.130.
OgeCefl dé chajletè. FoL\$o
Que c'eíl adiré ejlre aJSisfur là chairs
deMoife.:i ; fö/.j49«
Leí Canons difent qu'il fe faut tenir
feulémnt a tÉfcriture faintie.
FoUty.
Confe er at ion f'entendde dédier y ne ■cfiojécommuneàyn- yftge fàmftt Fol. tu
Les cleft ont eñe donnée a l'Egltfe,<& non pas a là persone dePierre.fól.í¿^. Saint! Pierre a receu les clef*, auee tous les-ApoJlres'. ' Fol. Ï4. ¡htefauppasartejlerauxién^resdei
|
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Chrifojlome,
Cbrifoff. Chrifojl.
Clement
Chajletè
Chaire. J Canons.
Cofecration* Ctèff
|
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Tdblei
', '. torpsfaïcls »' a ¡sur relique;.fol., 9 S, Concile., ,:; Le concile d'Aramine aerr¿l?o::ief-
fois il eïlott general, fol.xâtf Concile Le concile, de Cartage auquel ¡•Jitiï:
prefect fainélCipmn a errè.fo/,14.7 Cortçik JVjus ne Jomes deíienupar tautorid des conciles. fl.\f-*> Comandemet Dieu comadece ij l'home ne peutj~ai-
re&d¡jneceq¿c¡majjde.fo.2y.et.6<> .Qomademet, Les commandemens font reputé eïlre -.. ' . '. fcitiijuarfdcequinleftfaibl eñ par .c;¡ 'ui donné fol.7^ cCoviudemext Dieufaucitbien qtec nous ncpoüias'
s :■* iJ\ fàmçqmlcofnmandoit $&&$, JZomadçmet, Dieu comade plus gnouspouions fas .reafîttdenouiicïnrbuMHcSifçLï'ï . •'. ,::ÏAftHt faire ce que k Seigneur a co- mandé, ' fol,\<)6t D Qkif¡ ' , Dieu eSfdefcendu du/iel(tenant que nul l'ait requis pour guérie le genre v :, humain, ( M?*V Vie»? ■ \Dieu feuldonne ce qu'on demande-, f°t,&$*
Bon, Donde Dieu, foffiu
s Dileftion» 1 Dileiïto.neteut eflr£oyfeufe,car elle
laifîekmal&faittlebieit, fol,Ç%>
|
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TaM¿; 1
Don, ' S oyons certaindeparuenir au ciel p
le don de Dieu, ful.ët,
^Diable, ■ Le diablàefl rue tus par la cónfejSion
dcChrijl, fol.%?
\Diable, Les Diables font'leur, demourancétt
'templesdes idolatres, , /ô/.ttj
.Diacre, Les diacres efioyentmarie en l'Egli-
feprimitiàe. . : ful.i$X
Doctrine. La doctrine des hommes ne yaut ne.
.Douter, On ne peut douter de'lafamfteefertiu
fol.xp
re. fol.\^%
\D outer, , - l(vaut mieux douter, des chofesfecre
tes que parler des incertaines. fol.7$t
E
•Eglife.^ "\-v i¡úveutcogiioiflreía~vrayeEgltfe
. il Ix.cognoiñer* parles Efcrituret
ni famtles. . foLi^y,
'Eglife Lxsntefchans ontaufii desEgli/ès3
'¿ De&pncfcheurs & des ordres.fol,\tf.
EglifeX On ne doit cercher l'Eglifè es paroi
les des hommes, mah es paoilesde
Chrifti fol\l7*
Sglijê: yoyezPEglifedenojlretíps.fól.xi^.
Eglife Ceuxdel'eglifcde l'Antechrifl fot fi
> i puifiaset enfigraimbrt quo ne les
peut
|
|||||
Table.
V Eferiturejainfîe attire les mefehas a faire bien. fol.16%. L'Efcriture appertient aufii a ceux
qui négocient au monde. folio,\6^. Chacun puetpuifer aux Efcritures ce quiluy e [I de bejo'mg pour le falut. /0/.164.
Plufieurs s'exeufent le lire les Efcri- tures a caufe de leurs afaires. foLióf. Celuy doit craindre d'ejlre damnè,qui ne "Veut lire ¿es Efcrituresfamtl.es. fol. 165".
Qui neyeut cercherDieu p lesfamcles Efcriturés,Die ne le youdrd recognoi flre au dernier iour. fol.x66, Les Efcritures famtles doiuent touf-
iours e flre en noy mams, & en noy coeurs. folio.167. ■L'excufe que font les mondains, afin
de ne lire les Efcritures. fol.\6y No«î auons toujours befomg des Ef entures pour nous fortifier aux com- bàtj. fol-\7Q, On ne laiffe pas de profiter en l'Efcri
turefaincle,combien qu'on nelenten de toute, folio.i?}. D d EfcritUm
|
||||||||
Table.
feutchafíer JF0/.139. . Eglife» Sain cl lerofme ne trouue pas autres
auoir diuifèl'Eglife&feduit lepen-
pie ,que Icspreslres, Fol, 140 Efcriture. Lesefiritsdesfamclz homes ne font point a préférer aux Efcritures Ca- noniques. FoLx^ó. „Efcriture. 11 n'y a nulle faute aux Efcritures ca- noniques. fol.\>)U Efcriture. L'efcriture faincle eíí a préférer aux Efcritures de tous les Euefqnes, Fol,\fó.
-Efcriture. Les Efcritures ne'font pas donnèèi *,; pour les auoir feulement es Liures. Fol.160.
•¡Efcriture Ceuxiafontrempli^ de follie&ma-
lice^qui défendent d&lire lesfamcles
Efcritures. Foh6t.
Efcriture, Il défaut pomtdm:que c'en afaire
aux moinesde linîles Efcritures.
Fol.\6t
Efcriture. • Les genslaic^doiuent aufii auoir les
JamelesEfcritures. F0U62.
Efciïturè, Si nom abondons ex la congnaifîanhe
S des Efcriture s,nomporterons toy eu-
fèment les tribulations* FolMi
Efcri
|
||||||||
Efcriture,
Efcriture, Efcriture Efcriture,
Efcriture, Efcriture,
Efcriture'
Efcriture,
Efcriture, Efcriure
|
||||||||
Table.
Euangile, L^Euangile cotte toutes chofes .f.\^7
Euangile, Vn home laic^fe pourrait oppofcy ayn cocile s'ilordonoit cotre l'euagile.f.t^. En fans Pourauoir des en fan s obeifians Ules faut aprëdre a la parolle de Dieu.foh 61 Enfans, On faiclmald'aprcndre les en f as a» lettres payenes & nodiuines.fol.\6z
En faits, Les pens enfans doiuët eiíre aprins. auxfamiles lettres, Fol,i6z.
Eutfque, Nul ne doiteftre euefq de euefjues.f.iá
Euesqae, Saint! Paul, en feigne qife leuefque peut ejlre marié. Fol.xyi*
Efyritz, Les efpritz des trefiajjèyfont en y 11
lieu,ouilznefauent rien de ce quife
fàcet en ce monde. Fol. 9 á
F
Foy, La feule foy nousjàuuê. Eolio^%
Foy, La foy aide noïlre debilité. Fol. se
Foy, Si quelqu'un auoit faicl toute la loy9
fans foy,ce ri ejl que peché. Fol.è%m
Foy, Pourauoir la fermeté de la Vraye f0y il ne faut amir egard finoal'efcritu-
re- ^128.
Foy, Au chofes de la foy,le dit d'un home la¡cx
doit eflrepfere au dit du Pape.f¿l.tJ^ Foy, Ceux font donné au diable, quifQnê D d 3, muuean
|
||||||
Table.
ËfcrUftre Dieu a yeuli:que par les EfcritufeS
les plus ignorans du monde y profî-
tajfent. jFo/173..
Efcriture, La diligence de l'Eunuque q lifoit les
Efcritures fans ¡/entendre. Fol.iyó,
Efcriture, La letlure des efcritures e fi grande
munition contre peche. Fol, 175
Efcriture, Ignorance des Efcritures a engendre
herefies. Fol.%7^.
Efcriture, L'Empereur Iujlinia donne liberté
a tornpeuples de lire les efcritures. FoLxji-
Efcriture, Ceux cpeouloyet defedre les efcritures
au peuple du têps de lufíinia eñcyent
punk de corps & de biens. Fol.17%
Efcriture, Les Canons permettent l'Efcriture-a
ceux quifauent lire. F0I.U7.
Efcriture, Larvie efl morte fas t'efcritureƒ178.
Efcriture, Il faut entendre pluf.eurs chofes e N
friture fpiritueUemët. Folio.î
Efcriture, L'euangile ne profite rien pendue au
ccl, ne efcrit an Hure, ams.au coeur.
Folio.yy.
Euaugite. Le pape dit qu'il a pui fiance de faire
loix contre l'Euaugile. Fol,t^.u
Euangile, VEuangile e ffi'ferme quefiyn An
ge difoi-t autre cbofcne doit eilre crcu-fol,^
Euan
|
||||||
Tàbîe.
nouueaux articles de foy, fol.\$y Foy. On doit eflre preft de rendre rai/on defafoy, fol.ift»
My s 11 n'en rien plus exceUet,que d'auoir
fiance en Dieu. fol.\7%
Foy, Plufîeurs eftimet que ceux qui s'ef-
forcent de garder la foy font mef-
cbantz. ■ foLtij. Fuir. Jamais on ne Penfuit du doux.f. j 94.
Fuir. On peut bien fuir la fureur des mef-
chantz. folio.iyt;.
Fuir, Il es~l commande de fuir. foUy^.
Fuir, Lesperfecuteurs reprochent la fuite.
fol'193.
Fuir, Les faintly ont fity lesmains desper* fecttteurs. fol. 195.
Fuir, lefts Chriftfaift hommeafuy lerp-
fecuteurs, folio.196.
Femme. ha femme Cananèe ne prie pas S.laï-
ques ne S, Pierre ne S. lean, fol.103, Femme, La femme mariée doit eflre lexem' plaire de fa mai fon, fol.167. Femme, La femme doit honnorerfon mary.
fol.167.
Fille, Comment on doit tiouurrir la ieune
filíete. fol.\6S
Fille
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Table.
Fille, La ieuue fille je retire du monde par laparolk de Dieu. fol.t62»
Fideles, LesfideUes ne doiuent eflre contraint
aux doftrmes des hommes, fol. n ^
Folz, Les hommes folz ontfigurèDieuco" meyn homme. folAoy*
Figure, Ceux font corrompus d'entendement
qui figurent Dieupar chofes yifibles.
fol.toóm
G
Grace Grace ne peut eflre ou merite 4 prins
lieu, fil-39
Grace La grace nous rend iuHifiezpour ne
ant. fol.$9
Grace Si tu yeux eflonguer de grace, yante
toy de tes mérites. fol. 41
Grace Tout ce que nous atiqns de bien,d oit
eflre repute a ¿a grace. .foli^y
Graee Dieu donnefa grace pour neat,a eau
fe qu'il ne trouue rien pour fauuer.
foL\9
Grace, Les Hérétiques difent que la grace de Dieu nous eft donnée 'par noz meri
tes> fiil-Sh
Grace Sans la grâce de Dieu les commande-
men,s de Dieu font en charge impor-
D d 1 télé
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Table.
Homme On doit ofler l'erreur & Hon pasles ho-
mes. Fol.xyi* Hérétiques Les herretiques eùfent pëfej malfai-
re depcrfecutepE.piphanius.Fol.wy. Hérétique, Aucus hérétiques ot efcritz de Hures
fo-uby lenodesApoftres. Fol.xfó, Hilaire' S.Hilaire Enefque de potiers efloit
marie. . Fel.uz. I
Images, On.ne doit faire nullesimages.f.i©6.'.
Images^ Les tailleurs d'images font maudit?.
Fol.xofy.
Images^ Asauoir ¡IDieuefl cagnup les ima-
gés .pu par U matière. FoUoy,. Images. Ceux qui taillet des images pour rep-
setex Dieu fot chfe mefchSte Fol.no Images, Uhoneur de l'image de Dieu.Fol.m
Images, Aller enpekrinagc âpres les images^
n'en point honnorer Dieu. Folio.m.
Images^ . Rectmir les biens de Dieu et rendre
grace aux images efl pechè. Fol.ui. Images, Nouéfomnes entre beaucoup d'ima-
getde Chris!. Fol.ws
Images On ne doit pas cercher Dieu par les i-
mages.. Fo[.\\$
Images^ On ne doit auoir nulles images
D d 4, paineles.
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Table.
table. Fol.jOé
Crate [ Lespreftresyeullet dufö eflre fauue^
p grace felon leur chanfon, Fol.yo
Grégoire, Grégoire a mis en queflien la fqy ca-
tbohque. .F0/.143.
G regqire Grégoire par fes enchantemens, ie fia
fon Dieu a feu. Fol. 14.3
Grégoire, Grégoire tía pas e fie efleu deDieu,
-: ' . H Fol.14.3.
Hot Hoc efl corpin meum,doit eflre enten
duftgnificatiuement. Fol.6,
Homme L'home defoJ>preefl diable,mais dç
Dieuilejlbknheux. FoL^z.
Homke L'home efl cotraincl & yendufoub^
péché. Fol.17.
Homme L'homme ne peut eflre reparé par le
mérites de fes oeuures, plíiy
Homme Les homes ne fontfeparey de Dieu, ^
par peché. Fol.îo.
Homme II ne faut croire a nuk hommes , s'il
n'en feignent lay erttè. Fol. 138.
Homme On doit plus croire a yn home la:c^ difatyeritè qu'auFape. Foli.%/\Á
Home Ce q l'home fait! p force neyaut rie.f. 190, Homme, L'hcme ikfte eñ garni de yertu.f.xyi Homme Vhomefageeflyituperedufol.f.^ ■ liomm
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Table»
yak. fbl.>¡\.
luftifer Si nous nouspouuous iuftifier, il ne
faut pas prier Dieu. f°hz •
luftice Noftre luftice n'eftpas de noftre me-
rite, fol. 54,
Iugement. Le iugement eïî défiafait! , mats il
h'eftpas encor aparu. fol. 8s
lugemtnt. On ne peut euiter le iugement de dieu
en édifiant les feplucres des famiiz.
fol. 93.
Idolatres Parfi deuant aucuns chreÏÏiens ido- latroyent après ¿es corps mortzfol.^y
Iefus Chrift tAucunsyeulet montrer lefusChrifl a l'oeil. fol tot
Iefus Cbrift On ne doit cercher Iefus Chrift fur U
terre,n'y es elemes corruptibles.fol.x->
Iefus Chrift Iefus Chris! n'a commandé de garder le pain iufques au l'andemam , neis
porter par les rues. foU6.
Iefus Chrift Iefus Chrift yiendra yifiblementco,
me on l'a yen monter au deux. fol.x^
IefusChrift Ies9Cftrift doit fui eftre efcoutè.fo.xy Itfus Chrift II faut faire, ce~ que'Iefus Chrift a¡, commande pour eftre faifî^ _ fes a-
mis. fol.xy.
Iefus Chnft On doit enfeigner ce que les9 Christ
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Table.
pamftes aux temples. /o/.itj.
Images Recepte pour faire des images plai- fantesa Dieu. fol.ix^.
Images, Ceux qui ont mis les images au mon-
de ont oftè la crainte de Dieu, fol.xx^
Images, Les images attirent les fens des mfir mes. fol.xxu
Images Ceux Jot reiefîey del'eglife q nefeyeu
lent abftenir des images fol.xxâg,
Images, Ceux qui honnorent tes images bon* norrent le diable. fol.uó.
Images. Ezechias bru/la l'image de Iefus
Chrift. fol.xx?
Images, hes ignorans aprcnnet a ignorerDieit
par les images, fol.xxj..
Images, L'image du crucificx eft en l'Euangi
le. fol.\ú.
Images Onaprendmenfonge par les images.
fol.\x?
Images. Epipbanius a rompu les images de h fus Chriïi,& desfainÜz qu'il trou-
ua au temple, fol 1x9.
lufte, Le iufte ne peut demourer droit en U
iuflice de Dieu,s'iln'eft aide. f01,4.9,
Iufte± Si la force de noftre nature nous pott mit iuft i fier, Chrift fermmort en
yam
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Table.
afaitt. Fol.\8»
Jefus Chrijl JefusChriitaedifw-fon>Eglifefurfoy<
ó" no pas fur S,Pierre. Fol.zf.
Jefus Chrijl Jefus Chrijl afttiffaict pour noy pe- ehey. fol.j^t
lefus Christ les'Chrijl est nostrepurgatoiref.%<3-
lefus Chrijl Jefus Chrijl purge le s fens, &non pa.sk feu. Fol.%%.
Juftice La lay ne done point laiuBice.f0l.7f;
Jff/lice, Il nom faut yejlir la iujlice de lefus
Christ,po-urcoparoistre deuat Dieu.fol.^f
Sans rien fairenousfommes iuffifiè.
Fol. 4.5*
Jujlifie. Celuyquifeiujlifiefaitt pP que s'il
fe faifoitixmme, Fol. 4*6.
Justifie. LaiusticedeDieuestnoftre quand
elle nous eft donnée. Fol. 4.7.
Jujlifie^ Abraha a ejlè iuftifie par lafenl foy
log temps deuant la loy. foLâfi'
Justifie* No9fomes luftifieyfas labeur, &fas- nulz obferuatios de la loy. .F0/.48..
/c
JÇf&ejhief Spiridonofeoitmanger chairen ka-,
refmepour ceqtiil ejloit Chrestien. Fol.ni* L Liures.
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Table.
Liures. Les liures de machabèes ne font pas
canoniques. Fol.yi.
Loy. La loy par laqtte nous ne pouuons e~
fire iustifie% est la loy des deux tables
Fol.76.
Loy, Laloypoife fort aux orgueilleux. Folj1)'
Loy y Jleitoit bon que la loy fut impofèe
pour les orgueilleux. Fol.71).
Liures, Admonition pour auoir des liures fat
tfy. Fol.\&<j.
Liures. Les liures des Apoflres fint pour U
"vie de not efprity. F0U7Í.
Liuresf Fournirions nous d'un t href or de IL
uresjpintuely. fol. 171.
Liures, Le profit qui nous reuient des liures.
M fol.vji
Médiateur, Jefus ChriB est le yray &feulmedi
ateur. fol.xoi,
Médiateur, S.Paulnefefaitlpas mediatiur.
fol.ioz.
Mariage Voye^ lefruitt delà deffeçe du mart
age,<ér le grand nombre des en fans
qui en ont eñe tuez. foLity.
Mtridge Ceux q defedet le mawge au prestres
les
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Table*
Tapes Voyeylenormite des Papes , &de leur yie. Fol.x^a..
Preftres Lespreftres difent qiiilit/ippertient
aux gens Uicz de diiputer en t'Egli-
fe,i?oyey le contraire. fol. 179
Preftres. Du temps du Roy Louy en France',
les preftres ejloyent mariej. fol.ip.
Preftres Les preftres font toutes leur ceremonies pour le profit. iW.14.0
Preftre, Les preitres prient pour larviergeMa.
rie & pour les faintly de Paradts.Fol.8y.
Preftres En quelfehS on doit entendre Va &•
te monftre au preftre. Fol. 2 j
Pelagiens, Les Pelagiens dtfent qtiity ont U
charité d'eux mefme. F0I.J4,
Play es Nous trouuons ferme furet'e aux pu,
yes de noftre Seigneur.
Parotte, Qmreietfe laparolledeDieu , »'* point d'excnfe. Fol.%^9
R
Religion. La religion ne doit eftre défendue «ï mettant a mort. Fol.x%y
Religion Religion n'eft point au lieu euily*
des images. Fol.uo.
Remiftion, Il nousfaut croyre,que ne pouuonsa
Hoir la remiftion denoypccbey, It
Dieu
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Table.
lescontrainent a mal faire. Fol.ny» 3áqyne. Moynes & leur vyé au temps pafiè. Fol.nz.
Mortz Les mortz n'ont plus rien de comuns aueclesytuans. fol.%6
Mort Kun ne profite âpre la mort, fol.%^
Mort La mort de le sus Chrift eft noftre me
rite. fo I.4.4,
Merite^ Noftre merite eft la mifericorde da
Seigneur. Folio. 41, N
JV'omette, La nouuelle alliacéaufang deChriîl 0 Fol.v. Oeuures Si Dieu regarde nous oeuures en no9
ilnous damnera. Fol,4.o~ Oeuures Nous ne deuons prifèr nous oeuures*
Fol.4.0,
Offrir Ceux qui offrent chandelles a Dieut
font hors du fens. Fol.nz.
Occir, Occir & exercer cruauté n'apertieni
pas au bons. fbl.1%9
Oraifoft L'orai/on qui ne ft faille par le/us
Chrift eft peché. fol.to$.
Qetmres On ne peut auoir la yie éternelle par
les oeuures. Fol. 37.
P
papes
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Tabled
Vêrké. LaVerùénepeut eBreyamcue.fbl.iot
Venganc-e h fu* Cbriilfera la yengance enflant
me de feu,contra ceux quine cognai'
fient point Dieu. fol. 203.
Virginité. Virginité ne peut eSîre commandée.
fit-m-
filage, Au yilage de Iefus Chrijl on n'y oyt
que Pfabnes ÚC ebanfonsjpirituelles
fol.\6u
Vouloir Nous ne ponuons youloir le bien, fi nous ne f ornes aidej de Dieu. fol. 36.
Vie. vdpres cefle yie n'y a po'mt de lie» pour lauer & neftoier les pecbe^.fi%i
Vie, Tandis que Vhcmme a yie il peut pra fiter mais non après la mort.fol, 83,
FIN.
S3* .& |
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Table;
Dieunelenousdonne. folio. "Remifiioti, Le fang de Cbrijl,crie au coeur des ef
leu% remifâo de tornpechej. fol.6i. Remif&on. Quin'a obtenu la remiJSion de jespe-
che^ en cefle y ie,ne l'aura pas en l'au ire. fol. %u Robes 11 ne fant prendre des robes noires
pour tes morty. fol.%^.
S
Sain , Ilnya famtlquifoyt fans pecbè.
fpift.
Samcl On ne doit mettre fuefferace au faiily
fir.cn en "Dieufeulement, fol.^-j.
Saint! Les faintly qfent an ciel, n'ot nulle
ccgiîoifîasedeNoy affaires. fcl.c¡<y.
Sacrifice Cotreceuxqfacrifietfans auoircom
tnademët en laparolle de Dieu.fol.xy Sacremens, Dcuxfacrementy en l'eglife. fol.zo,
Sacremens, Les facremhprenëtfouutt le nom des
( chofe s qtiihreprefentent, folio.xo. Signes Oefi yne infirmité feruil depren-
drclcfîgne pourlacbofe qu'ilfigni-
fie. fol.20. T
Tourmenty Les fourmentj des mauuais Princes.
fol.202.
V.
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