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C a\ ilfiu I

INSTRUCTION

A B R Ë G É E

SUR LES MESURES

D ÉpuiTES de Ia grandeur de la Terre, uniformes pour route la République,

Et fur les Calculs relatifs a leur divifion décimale ;

Pjr la Commi[jion temporairt des Poids amp; Mefures répubticaines,

En execution des Décrets de Ia Convention Nationale.

Sur l’ÉJition originale de VImprimerie Nationale executive du Louvre,

A TOULOU,SE,

Cheï la Citoyenne Veuve DouladoURE , Imprimeur» rue Liberté , Seöion, Nquot;. 44.

]An II‘. de la République une amp; indivifible.

UTRECHTS

UNIVERSITEITS

Ut

MUSEUM

No. O


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TABLE

Des articles con ten us dans cette Inftrult;Sion;

A FANT-PROPOS. . . . . . page zV;

PREMIÈRE PARTIE.

Syjleme des Mefures déduites de la grandeur de la Terre..........i.

NOTIONS PRÉL1MINAIRES SUR LES MESUREs.............ibid.

I. DES MESURES LINÉAIRES......A 6^.

Unite ufuelle des Alejures lintaires. . 8. Nouvelle divifion de la drconfércnce du

Cercle..................

Moyen de vérificr ou de retrouver le metre..................

Nouvelle divifion du Jour......16.

Defcription de l’étalon du metre amp; desprin-cipales mefures ufuelles de longueur, 17*

aij


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jv nbsp;nbsp;nbsp;TABLE.

II. nbsp;nbsp;nbsp;DES MESURES AGRAIRES . . . page 23.

III. nbsp;nbsp;nbsp;DES MESURES DE CAPACITÉ.....27.

IV. nbsp;nbsp;nbsp;DES POIDS.............33.

V. nbsp;nbsp;nbsp;DES MONNOIES.........* . -^2.

SECONDE PARTI E.

Calcul relatif d la d'ivijion décimdle des Mefures déduites de lanbsp;nbsp;nbsp;nbsp;grandeur de la

Terre................43.

I. nbsp;nbsp;nbsp;DE LA MANIÈRE d’eXPRIMER EN CEIIF-

^.FJ^ES LES RÉSÜLTATS DES OPERATIONS

SUR LES NOUVELLES MESURES. • • 45*

, Table des abréviations des nouveaux notns de Mefures amp; de Poids.......j 3,

II. nbsp;nbsp;nbsp;DE l’ADDITION...........55^

¦ Régie.......... 57.

Addition des Livres , Uécimes lt;S’ Cen~ times. ...... .........ibid.

Kemarque..............ibid.

Addition des Mefures de longueur pour Ie-commerce des étoffes.......58.

Addition des mefures de longueur pour les ouvrages de conjlruclion.....59.

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TABLE. nbsp;nbsp;nbsp;V

Addition des Poids...... . page 6o.

Remarque. ...............62.'

III. nbsp;nbsp;nbsp;DE LA SOUSTRACTION.......63.

Régie.................64.

Soujlraclion des Livres , Décimes ^ Centimes............. .

Remarque........ ibid.

Soujlraclion des mefures de longueur. 66,

Soujlraclion des Poids........67.

IV. nbsp;nbsp;nbsp;DE LA MULTIPLICATION.....68.

Multiplication d’un nombre compofé d’unite's amp; de parties de'cimales de cesnbsp;unites , par un nombre compofé d'unites fimples. . .......... yz.

Régie.......... ibid.

Remarque.............. 73.

Multiplication d’un nombre compofé d’unités amp; de parties décimales de cesnbsp;unités, par un nombre compofé denbsp;même d'unités amp; de parties décimales.

75*

Régie.................76.

Exemples relatifs aux mefures de longueur........... .... ibid.

Remarque, .............-77.

a ii)

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1

yj nbsp;nbsp;nbsp;TABLE,

Excrnphs relatifs aux Poids. . page 8o.

Ufage de la Multiplication pour la me-fure des furfaces..........8i,

Ufage dc la Multiplication pour la mefure des folidités........92.

V. DE LA DIVISION..........lOO*

1. nbsp;nbsp;nbsp;Des Divifions qui peuvent f

exaclement.............loi.

Regie pour le cas ou le dividende feul a •des décimales. . .nbsp;nbsp;nbsp;nbsp; 102.

Remarque. ..............ibid.

Régie pour le cas ou les deux nombres propofés out des décimales. . . . 104.

Remurque.,. ..............loy.

2. nbsp;nbsp;nbsp;De la manière cTapprocher d’aujjiprés

quon voudra du vrai quotient, lorjque la divifwn donne un rejk.....108.

Exemples ou le dividende amp; le divifeur Jont des nombres entiers.....ibid.

Bègle................113.

Exemples ou le dividende a des décimales.

ibid.

Régie.................ibid.

Exemples ou le divifeur ef plus grand que k dividende..........116.


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vfl

VI. DIVERSES QUESTIONS SUR LES ME-

SURES RÉPUBLICAINES. • . . page 121.

l'quot;. QUESTION. Pour tfou-Mr Ie prix du. cadiL d'un vin mélangé de deux vins ,nbsp;dont on connolt les quantités Q lesnbsp;prix................ibid.

2'. QUESTION. Pour trouver Ie nombre de metres d\ine certaine éto^e quonnbsp;dok employer a tapijj'er un endroït dontnbsp;les dirnenfmns font conniies. . . . 122.

3 . QUESTION. Pour trouver Ie nombre de graves d'huile £olive contenus dansnbsp;un décicade , £après Ie poids d’unnbsp;décic'adil de la même huile. . . . 124.

4^ QUESTION. Pour trouver Ie prix du décigrave d'une certaine marchandifcynbsp;dont on fait ce que coüte un centibar.

ibid.

5'. QUESTION. Pour trouver le nombre de mètres de toile d’une certaine largeur,nbsp;qui dok étre rendu en e'change , pournbsp;un nombre donné de mètres de la mêmenbsp;qualité, mais d une largeur différente.

125.

6*. QUESTION, Sur le prix d’une cloifon

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Viij nbsp;nbsp;nbsp;TABLE.

dont les dimenfions font données , amp; fur Ie nombre de planches d’une longueurnbsp;amp; d’une largeur connues , que Vonnbsp;emplolra pour la confiruire. page 126.nbsp;7‘. QUESTION. Pour trouver, par Ienbsp;calcul, la hauteur d'un mur dont on,nbsp;connoit la longueur, tépaijfeur amp; lanbsp;folidité...............127.

VIL DES FORMES ET DES DIMENSIONS DES MESURES RÉPUBLICAINES......jiS.

1°. Mefures de grains........132.

2°. Mefures de liquides.......153.

VIII. DISPOSITION ET USAGE DES TABLES DE REDUCTION DES ANCIENNES MESURESnbsp;AUX NOU VELLES..........I34.

Remarque...............1^7.

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IX

A V A N T-P RO P o S.

N ous approclions de l’époque fixée par la Convention nationale pour l’éta-bliflement d’un poids amp; d’une raefurenbsp;uniformes dans route I’enendue de lanbsp;R-épubiique. Cette uniformité eft un.nbsp;nouveau gage de laprofpérité des Francais ; elle va bannir du commerce lesnbsp;fraudes qui s’y gliffoient a la faveurnbsp;d’une diverliré iiifidieufe ; elle faciliteranbsp;les échanges amp; les acquifitions ; ellenbsp;afFermira les fondemens de réoalitc; ellenbsp;préfentera tousles Francais fous l’imagenbsp;d’une immenfe familie ou touteli com-mun , tout fe reiïemble , amp; annoncenbsp;une parfaite union.

Leplan qu’ontadoptéles légiflateurs, ajoute parlui-même un nouveau prixknbsp;celui qui réfulte de l’uniformité des me-

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X- nbsp;nbsp;nbsp;AVANT-FROPOS.

fures républicaines , en déduifant ces mefures de la grandeur de la terre , amp;nbsp;enprenantleurbafe dans la nature. Ellesnbsp;en font mieux alTorties a la dignité dunbsp;peuple Francais amp; de fes repréfentans jnbsp;elles renferment l’efpérance d’une adoption générale de la part des autres nations , auxquelles la nature, qui eft denbsp;tous les temps amp; de tons les lieux, lesnbsp;offre ainli qu’a nous, qui aurons feu-lement la gloire particuliere d’avoir éténbsp;les premiers k les recevoir de fa main.

Enfin , la manière dont les mefures républicaines ont étédivifées amp; fous-divifées en parties toujours dix fois plusnbsp;petites, ramènera tous les calculsa unenbsp;méthode extrêmernent fimple y quinbsp;épargnera beaucoup de temps, de peinenbsp;amp; d’occafions de méprife , amp; répandranbsp;tant de facilité dansl’étude d’unefciencenbsp;jufqu’alors fi cornpfiquée , qu’a l’avenirnbsp;les enfans de tous les citoyens , fans

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AFANT-PROPOS. nbsp;nbsp;nbsp;xj

aucune diftin^lion , fauront i’aritlimé-tique toute entière. Tels font les avan-tages que Ie nouveau fyftème promet a Ia nation: c’eft un aflemblagcde plufieursnbsp;bienfaits réunis dans un feul bienfait.

La Commiffion temporaire des poids amp; mefures républicaines a été chargéenbsp;par un décretde la Convention nationale,nbsp;« dc la compofition d’un livrea Fufagenbsp;5) de tous les citoyens, contenant desnbsp;V inftrudtions limples fur la manière denbsp;J7 fe fervir des nouveaux poids amp; me-n fures, amp; fur la pratique des opérationsnbsp;5? relatives a leur divilion décimale ??.nbsp;Pour remplir plus complétement cettenbsp;intention des légiflateurs, elle a crunbsp;devoir divifer fon travail , amp; publiernbsp;a la fois trois inftruébions diverfes, furnbsp;Tob jet con£é a fes foins. Dans la première , Hle a donné un certain 'déve-loppement a l’expolition des moyensnbsp;qui ont été employés pour la détermi-

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xij nbsp;nbsp;nbsp;AFANT-PROPO^. '

nation des mefures républicaines ;,elle s’eft étendue aufli davantage fur la méthode de calcul qui fe rapporte a la di-vifion des mêmes mefures.

La feconde Iiiftrucfion qui eft celle dont il s’agic ici, eft plus courte amp; plusnbsp;élémentaire. On l’a prefque bornée a cenbsp;que Ie fyftëme renferme d’eiTentiel pournbsp;les befoins de la vie amp; les ufages de lanbsp;fociété. Elle n’eft point d’ailleurs pro-prement un abrégé de la première. Anbsp;l’exception de quelques détails qui fontnbsp;communs'a l’uneamp;arautre, toutlereftenbsp;eft traité d’une manière différente , amp;nbsp;plus aftbrtieau but que Ton s’y eft pro-pofé. Il en réfultera eet avantage , quenbsp;ceux qui voudront lire fuccelfivementnbsp;les deux ouvrages, en commencant parnbsp;celui-ci,y trouverontün progrèsd’idéesnbsp;qui les conduira comme par degrès d’unnbsp;enfeignement plus firnpleamp; plus fami-lier j ^ des connoiffances plus relevéesj

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AFANT-PROPOS. xiij amp; c’efl dans Ia vuede rendre cette double lecture plus profitable, qu’en rédi-geant le fecond ouvrage , on a changénbsp;tous les exemples relatifs a i’arithmeti-que propofés dans le premier, ce quinbsp;ofFrira aux citoyens qui feronc fuccedernbsp;line ledture a I’autre j une nouvelle ma-tière d’exercice , 6c une facilite de plusnbsp;pour perfectionner leursconnoiffances,nbsp;en employantdeux moyens d’etude quinbsp;fe prêteront un mutuel fecours.

Le troifieme ouvrage fe réduira a ua

O

limple précis du fyflème , que Ton im-primera partie en format in-8'’. , pour être diftribué , amp; partie en forme d’affi-clie , pour demeurer expofé a la vuedesnbsp;citoyens dans tous les lieux publics. Ilsnbsp;trouveront ainfi des occafions conti-nuelles d’acquerir des connoifTances furnbsp;les nouvelles mefures; ils fe familiari-Teront d’avance avec les noms de cesnbsp;mefures, leursdivifions amp; leurs ufao-es.

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XIV

AVANT-PROPÖS.

Tout les invite a profiter , dans cettc vue , des momens qui leur reftent, tan-dis que les artiftes leurs frères , infpi-rés par Ie génie féconddelaRépublique,nbsp;amp; fortant de ces pratiques timides amp;nbsp;tardives , fondées fur une fervile imitation de ce qui avoit écé fait jufqu’a-lors, s’empreifentde créer d’ingénièufesnbsp;machines, qui, économifant Ie tempsnbsp;amp; la main-d’cEuvre, garantiflentk mo-dicité du prix, amp; auront ainfi Ie doublenbsp;mérite de hater Ie moment de la jouif-fance , amp; d’appeler indiftinélementtousnbsp;les citoyens a la partager.

INSTRUCTION


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INSTRUCTION

A B R É G É E

' J • nbsp;nbsp;nbsp;*

S u R

lES MESURES DÉDUITES DE LA GRANDEUR DE LA TERRE.’

PREMIÈRE PARTIE.

S Y s T È M E des Mefures déduites dc la grandeur de la Terre,

MOTIONS PRÉLIMIN AiRES «UR tES MESUREs»,;

i.Ij A plus Eniple de routes les manières de mefurer , eft celle qui fe pratique dansnbsp;les opérations femblables a la fuivante. Unnbsp;Quvrier veut connoitre la hauteur d’un mur:nbsp;pour cela, il prend un pled , amp; Tapplique anbsp;Inftru^ion ahrégée,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;A

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(O

plufieurs reprifes fur ce mur, en fuivant une même ligne de bas en haut, amp; en recom-ïnencant chaque fois a 1’endroit ou il vientnbsp;de finir. II trouve qu’a Ia douzième fois I’ex-trémité du pied tombe jufte fur celle du mur,nbsp;amp; il en conclud que Ie mur a douze piedsnbsp;de hauteur. II s’y prendroit de même pournbsp;mefurer foit la largeur , foit répailfeur d’unnbsp;corps. D’après cela , queft-ce que mefurernbsp;une étendue en longueur , ou en largeur,nbsp;.ou en épailTeur ? C’eft chercher oombiennbsp;de fois cette étendue contient une certainenbsp;•longueur que I’on prend pour mefure , amp;nbsp;qiii eft ici Ia longueur du pied. Les me-fures que l’on emploie , dans ces fortes denbsp;cas , s’appellent mefures linéaires , paree quenbsp;Fétendue qu’elles fervent a mefurer eft unenbsp;fiinple ligne.

2. Dans d’autres cas , on fait attention en même temps a la longueur amp; a lanbsp;largeur de l’^étendue que l’on confidère ,nbsp;comrne lorfqu’on veut connoitre la grandeur d’uhe cour. Pour y parvenir , onnbsp;cherche combien cette grandeur ren-^erme de toifes carrées bu -de pieds car-

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lt; ?)

rés ( ö), amp; la mefure alors efi elle-même la toife carrée qu Ie pied carré. Ces fortes denbsp;mefure-s s’appellent en general mefures denbsp;fuperficie ou mefures de furface ; amp; quandnbsp;1’écendue qu’elles fervent a mefurer eft cellenbsp;d’un champ , d’un bois ou de toute autrenbsp;portion de terrain, elles, prennenc Ie nomnbsp;de mefures agraires { b), Ainfi l’arpent eftnbsp;une mefure agraire , paree que fouvent onnbsp;mefure un champ ou un bois , en cherchantnbsp;combien fon écendue renferme d’arpens.

3. On peut auffi confidérer a Ia fois Ia longueur, la largeur amp; la profondeur ounbsp;répaifteur d’un corps que Ton fe propofenbsp;de mefurer , comnie lorfque l’on cherchenbsp;combien un mur contient de pieds cubes ounbsp;de toifes cubes de rnaconnerie (c). La mefure

(a ) On appeile toife cagt;irée , “n earre dont cJtaque cóts eft égal a une toife , pied oarre celiti dont ie c6ténbsp;eft égal a un pied, amp;c.

• ( 6 ) Ce mot eft tiié du mot latin ager , qui fignifie un champ. De-la vient qu’on dit agrit^Uure pour exprinveunbsp;1’arc de cultiver les champs.

( c ) Un cube eft un corps a fix faces carrées , femblable èim dé, Ce corps fe nomme toï/è cube, pied cube , pouce

A Z

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(4)

lt;ians ce cas eft elle-même Ie pied cube ou la toife cube. Les mefures deftinées a eetnbsp;ufage fe nomment en général mefures denbsp;folidité, amp; Ton appelle en particulier mefures de capacité, celleg qui fervent a con-noïtfela quantité de liquide oii de grainsnbsp;que contient un vafe. Ainfi la pinte amp; Ienbsp;boifTèau font des mefures de capacité.

q.. Les poids , tels que la livre , la demi-livre , l’once, amp;c. peuvent être regardés aulTi corame des efpèces de mefures. Lorf-qu’on dit, par exemple , d’un corps , qu’ilnbsp;pèfehuit livres, on confidère combien denbsp;fois Ie poids de la livre eft contenu dansnbsp;celui de ce corps, ce qui eft une manièrenbsp;mefurer Ie poids dont il s’agit.

5. Enfin 1’ufage des monnoiesa aufli beau-coup de rapport avec celui des mefures dont nous venons de parler, Ainfi lorfqu’ennbsp;calculant Ie prix d’une certaine quantité denbsp;marchandife, on trouve qu’elle vaut vingt-

cuic, nbsp;nbsp;nbsp;1 fuivant que les c6tés des carrés qui Ie terminent

font égsux a. une toife , i un pied , a un pouce , amp;c.

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(5)

quatre livres tournois , c eft une manière de mefurer ce prix , en confidérant combien denbsp;fois il contient la livre tournois.

6. nbsp;nbsp;nbsp;On voit par ce qui precede, que qiiandnbsp;on a mefuré quelque chofe, on rapportenbsp;toujours Ie réfulcat de Topération a unenbsp;certaine merure détermxnée , qui eft con—nbsp;tenue plus ou moins de fois dans la chofe

a mefurer. Cette mefure s’appelle plus par-ticulièrement iinité de mefure. Lorfque cette unité n’eft pas contenue exadement amp; fansnbsp;refte dans la chofe a mefurer , on exprimenbsp;ce refte par des fousdiviftons de l’unité ,nbsp;comme lorfqu’ayant mefuré la hauteur d’unnbsp;mur al’aide du pied conftdéré comme unité,nbsp;on trouve que cette hauteur eft de dix piedsnbsp;fix pouces.

7. nbsp;nbsp;nbsp;Nous aliens maintenant faire connoi-®i'e les diverfes mefures qui, dans Ié nouveau fyftème , remplacent celles dont onnbsp;faifoit ufage jufqu’a préfent. Ces mefuresnbsp;font de cinq efpèces difFérentes ; lavoir ,nbsp;I®. les mefures linéaires qui fervent a mefurer un corps dans un feul fens j 2°. les mefu-

A5

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(ö)

res agraires employees pour connoifreTé-tendigt;e d’un terrain ; les mefurcs de capacité, a l’aide defquelles on jiige de lanbsp;contenance d un vafe; 4®. les poids ; 5°. lesnbsp;monnoies.

I. DES MESURES LINEAIRE S.

8. nbsp;nbsp;nbsp;L’unité de mefure linéaire la plusnbsp;ufitée dans Tancienne manière de mefu-rer , étoit la longueur du pied. On avoitnbsp;divifé cette longueur en douze pouces , amp;nbsp;chaque poucg en douze lignes. Pour mefu-rer les étolFes on fe fervoic de l’aune , quenbsp;Ton divifoit en demies , en tiers , ennbsp;quarts, amp;c. On fait combien la longueurnbsp;de cette dernière mefure varioit dans lesnbsp;divers pays ; amp; en general les anciennesnbsp;mefures n’avoient rien de fixe , ce qui étoitnbsp;un grand inconvenient pour Ie commerce ,nbsp;amp; Qccafionnoit de fréquentes méprifes ,nbsp;lorfqu’on pafibit d’un pays dans un autrenbsp;on les mefures étoient différentes.

9. nbsp;nbsp;nbsp;Si 1 on ne s’étoit propofé que de ren-dre les mefures upifprmes d^QS toute i’d-

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( 7 )

tendue de la République , on auroit pu fe contenier d’en choifir une de chaque efpèce,nbsp;par exemple, pour l’aune , celie de Paris ,nbsp;en convenant que cette aune a l’avenir fe-roit la feule employée dans les différentesnbsp;parties de la France; mais il étoit fort a.nbsp;défirer, pour l’intérêtgénéral du commerce,nbsp;que tous les peuples civilifés eulTent lesnbsp;mêmes mefures ; or celles qui auroientnbsp;été choifies arbitrairement dans un pays ,nbsp;n’étoient pas propres a être égalementnbsp;adoptées dans les autres pays. Pour qu’onnbsp;put efpérer que cette adoption auroit lieunbsp;dans la fuite , il falloit des mefures quinbsp;ne tinlTent a aucun lieu , a aucunenbsp;nation , amp; qu’on put regarder commenbsp;univerfelles.

lo. Tel a été l’objet qu’on s’efl; propofé dans Ie plan dont la Convention nationalenbsp;adécrété l’exécution. En conféqaence , onnbsp;a pris les nouvelles mefures dans la nature ^nbsp;en les faifant dériver de la grandeur denbsp;la terre, amp; pour les déterminer, pn s’eftnbsp;fervi de la longueur du quart du méridlen ,nbsp;quieft Ia ligne que ionfuivroit en alla,nt,

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(8)

par Ie plus court chemin , de I’equateur au pole {a).

On a done mefuré cette longueur a I’aide de la géométrie amp; de la phyfique , ce quinbsp;peut fe faire beaucoup plus aifément amp; plusnbsp;promptement qu’on ne le croiroit, a ennbsp;juger d’après les apparences , paree qu ilnbsp;fuffit de mefurer immédiatement une certainenbsp;partie du quart du méridien , favoir cellenbsp;qui en occupe le milieu , pour trouver en-fuite tout le refte avec une grande exadi-tude , au moyen du calcul.

Unité ufuelle des Mefures linéaires.

II. La longueur du quart du méridien étant bien connue , on la fuppofée fuccef-fivement divifée en parties toujours dix foisnbsp;plus petices , dans la vue de chercher parminbsp;ces parties une longueur qui fut propre anbsp;fervir d’unité de mefure linéaire , pour

( a ) L equateur eft un eerde que 1’on imagine parcager la terre en deux moitiés , en palTant par tons les pointsnbsp;OÜ la duree du jour eft conftamment égale a celle de lanbsp;nuit. t-ss deux points les plug éloignés de cc cercle s’appel-lent 1’un Polc-nord gt; amp; 1’autre PóU-fud^

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(9)

remplacer celle dont nous faifons ufage. En conféquence , prenant d’abord la dixiè-me parcie de la longueur du quart du mé-ridien , on a trouvé que cette partie conte-rnbsp;noit deux cent vingc-cinq lieues , ce quinbsp;eft a peu-près la longueur de la France entrenbsp;Perpignan amp; Dunkerque. Cette même partienbsp;divifée en dix a fon tour , a donné unenbsp;longueur de vingt-deux lieues amp; demie, unnbsp;peu moindre que la diftance de Paris a.nbsp;Amiens. Par une troifième divilion , on anbsp;eu une longueur d’environ cinq mille centnbsp;trente-deux toifes ; par une quatrième, unenbsp;longueur de cinq cent treize toifes ; par unenbsp;cinquième , une longueur de cinquante-une toifes ; par une fixième , une longueurnbsp;a peu-près de trente pieds ; amp; enfin parnbsp;une feptièrne , une longueur de trois piedsnbsp;onze lignes amp; quelque chofe de fanciennenbsp;mefure. Cette dernière longueur qui nenbsp;difïere pas beaucoup de celle de l’aune, anbsp;paru commode pour être employée commenbsp;unité de mefure. La longueur précédentenbsp;qui égaloit a peu-près trente pieds, étoit évi-demment trop grande ; lafuivante, qui n’a-voit pas quatre pouces, auroit été beaucoup

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( to )

trop petite. On fe trouvoic done conduit a adopter la longueur intermédiaire par pré-férence a routes les autres longueurs.

12. nbsp;nbsp;nbsp;On concoit aifément qu’a I’aide de lanbsp;divilion dont nous venons de parler, le quartnbsp;du méridien s’eft trouvé fousdivifé fucceffi-vement en dix, en cent, en mille, en dixnbsp;mille parties , amp;c. ; amp; e’eft au terme ou lenbsp;nombre des parties étoit de dix-millions ,nbsp;que Ton a eu la longueur d’environ troisnbsp;pieds,quia fourni Tunité de mefurej ennbsp;forte qu’elle eft la dix-millionierae partienbsp;du quart du méridien. On lui a donné lenbsp;nom de mètre , qui fignifie mefure.

13. nbsp;nbsp;nbsp;Le mètre étant déterminé, on I’a auffinbsp;divifé en parties toujours dix fois plus peti-tes , propres a tenir lieu des pouces amp; desnbsp;lignes } laquelle divifion n’eft qu’une continuation de la divifion du quart du méridien. La dixième partie du mètre , dont lanbsp;longueur approche de quarante - quatrenbsp;lignes amp; demie , a été nommée décimètrc ;nbsp;la dixiènie partie du décimètre , qui eft ennbsp;même tewps 13^ centième partie du mètre , amp;

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( II )

qui vaut a peu-près quatre lignes amp; quatre neuvièmes , s’appelle centimètre ; amp; enfin Ianbsp;dixième partie du centimètre, qui efl: ennbsp;même temps la millième partie du mètre ,nbsp;amp; qui égale a peu-près quatre neuvièmesnbsp;de ligne , portera Ie nom de millimetre.nbsp;On s’eft arrêté a ce terme , qui fufiit pournbsp;les ulages ordinaires. Ceuxqui voudroientnbsp;üne plus grande précifion , pourront continuer Ia divifion du mètre jufqu’aux dix-millièmes amp; au-dela.

14. Ainfi repréfentez-vous une longueur de trois pieds onze lignes amp; demie a peu-près de l’ancienne mefure i vous a^urez l’idéenbsp;du mètre ou de l’unité ufuelle des houvellesnbsp;mefures de longueur ; amp; au lieu, que Ie piednbsp;étoit divifé par douze, en pouces amp; en lignes,nbsp;figurez-vous Ie mètre divifé par dix , en par^nbsp;ties toujours plus petites ; amp; de mêmenbsp;que vous difiez pied, pouce , ligne , pournbsp;exprimer l’ancienne unité de mefurenbsp;avec fes divifions , vous direz a l’ave-nir, mètre, décimètre , centimètre, milli-mètre, ce qui vous donne une divilion denbsp;plus.

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( 12 )

i^. On a choifi de préférence Ia divifion en dix , que l’on appelle divifion décimale ,nbsp;paree qu’étant conforme a notre échellenbsp;arithmétique , elle facilite amp; fimplifie denbsp;beaucoup les calculs, ainfi qu’on Ie verranbsp;dans la fuite. Cette divifion a été adoptéenbsp;par ia niême raifbn pour toutes les autresnbsp;efpèces de mefures, au lieu que dans Tanden -fyftème, chaque fois que Ton changeoit denbsp;mefure gt; on avoit prefque toujours un nouveau mode de divifion, amp; même telle mefurenbsp;changeoit de mode, en paflant d’une fous-divifion a Tautre. Ainfi la toife étoit diviféenbsp;d’abord en fix pieds , puis chaque pied ennbsp;douze pouces , amp;c., ce qui occafionnoit dansnbsp;les calculs des longueurs amp; des difficultésnbsp;qui n’auront plus lieu, d après la manièrenbsp;.¦dont les nouvèlles mefures ont été divifées.

i6. Parmi les divifions du quart du méri-dien , par lefquelles il a fallu paffer pour ar-rlver au mètre, il s’en trouve deux auxquel-les on a cru devoir donner des noms par-ticuliers : ia première , en remontant au-deffus du mètre , eft celle qui donne la dix-rnillième partte du quart du méridien , amp;

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( 13 )

qui eft égale a mille mètres. On lui a donné Ie nom de millaire , amp; on peuc la regardernbsp;comme l’unité a laquelle fe rapportent lesnbsp;mefures itinéraires qui fervent aux voyageursnbsp;pour eftimer Ia longueur de la route qu’ilsnbsp;one a faire. Cette unité qui répond a peü-près a cinq cent treize tqifes de l’anciennenbsp;mefure, excède de treize toifes Ie quart de lanbsp;très-petite lieue, qui eft de deux mille toifes,

17. nbsp;nbsp;nbsp;L’autre mefure eft celle qui eft égalenbsp;a la centième partie du quart dp méridién, Sanbsp;longueur eft de cent mille mètres , •amp; orr Tanbsp;nommée grade ou degré decimal du méri-dien {a). On pourra la confidérer coinmenbsp;une grande mefure géographique , deftinéenbsp;a determiner les diftances entre des lieuxnbsp;très-éloignés les uns des autres.

18. nbsp;nbsp;nbsp;Nous joignons ici Ie tableau des divi-fions amp; fousdivifions du quart du méri--dien , amp; de leurs rapports , foit avec cettenbsp;grande unité dont elles dérivent toutes, Ibic

(a) On verra dans un inftant la raifon de cette déno-ntination.

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( 14 )

avec Ie mètre , qui eft 1’unité a laquelle on les compare dans l’ufage ordinaire.

fïOMBRES des divifionsnbsp;du quart dunbsp;Mdridien.

RAPPORTS avec Ie quartnbsp;du

Mdridien.

rapports

avec

Ie Mètre.

N O M 5 des

Mefiires.


QUART DU MÉRIDIEN,

lOOCOOOO.'

OU

[ unite prife duns la nature, GRADE , OU DEGRÉ

decimal du Méridien.

MI L L A I R E.

ci

Mètre, ou unite des Mefures ufueUes.nbsp;Décimètre.

Centimetre.

Mielimètre.

Nouvelle divifion de la circonférence du Cercle.

19. Tout Ie monde connoit les quarts de cercle dont les aftronomes , les arpen-

'J

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()

te^rs , amp;c. fe fervent pour leurs opérations.quot; Ces quarts de eerde étoient divifés, jufqu’anbsp;préfent, en quatre-vingt-dix degrés, ce quinbsp;faifbic trois cent foixante degrés pour la di-vifion du eerde entier. Chaque degré étoitnbsp;fousdivifé en foixante minutes, amp; chaquenbsp;minute en foixante fecondes. Mais i) deve-noit néceifaire de conformer la divifion dunbsp;quart de eerde des aftronomes a celle dunbsp;quart du méridien ; amp; en conféquence, onnbsp;a d abord divifé Ie quart de eerde en partiesnbsp;toujours dix fois plus petites , amp; enfuite onnbsp;a pris les divifions de deux en deux, pournbsp;en faire les degrés , les minutes amp; les le-condes. De cette manière Ie quart de eerdenbsp;renferme cent degrés , Ie degré renfermenbsp;cent minutes , amp; la minute centnbsp;On voit a préfent pourquoi 1’on a dooné anbsp;la centième partie du quart du méridien , Ienbsp;nom de de^ré décimal du méridien.

Moyen de verifier ou de retrouvtr Ic Metre,

20. Lorfqmon voudradans Ia fuite vérifier I’étalon du metre , ou même Ie retrouver,nbsp;fi jamais il venoit a fe perdire , on n’aura

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i )

plus befoin pour cela de recommencer ies opérations relatives a Ia mefure du quart dunbsp;juéridien; on y parviendra au moyen d’unenbsp;^xpérience (imple amp; facile, faite fur Ie pendule ( ), a peu-près a la nioitié de la diC-tance entre l’équateur amp; Ie pole. II fuffiranbsp;de chercher quelle longueur doit avoir cenbsp;pendule , pour faire dans I’efpace d’un journbsp;un nombre de halancemens ou d’ofcillationsnbsp;qui fera connu d’avance , amp; cette longueurnbsp;donncra celle du mètre.

Nouvelle d'mfion du jour.

21. On a étendu auffi la divifion par dix a la durée du jour, amp;;au lieu que cette duréenbsp;jufqu’a préfent avoit été partagée en 24 heu-res , cbaqueheure en'60 minutes, amp; chaquenbsp;minute en 60 fecondes , on I’a divifée, d’unnbsp;minuit a I’autre , d’abord en dix heures ; amp;nbsp;prenant enfuite.les autres parties décimales

( a ) tes pHyficiens 'a'ppéllènt' pendule un corps fufpendu de manière a pouvoir fe balancer, en allant amp; venant ,nbsp;comine on le Voit dans les horloges qui portent, elles-mêmesnbsp;ie nom de pendule. On fait que le pendule fe balance avecnbsp;plus ou mains'de vJteffe , fuivamp;nt que fa 'verge eft plusnbsp;coiirte ou plus, longue,

de

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( 17 )

de deux en deux , on a fousdivJCé heure en cent minutes , dc chaque aiinuic en.nbsp;cent fecondes , ce qui donne cent xvïlle fe-condes pour la durée du jour, au lleu 4enbsp;tre-vingt-fix miüe quatre cents ; amp; teil.:: eflnbsp;ladivifion qui a lieu dans Ie calendiier r^pu-blicain décrété par la i^otivention nationale.nbsp;La nouvelle feconde fera ainfi a peu-près lesnbsp;fix feprièmes de Tancienne , amp; Ie pendulenbsp;des horloges a fecondes, qui avoir environnbsp;trois pieds huit lignes amp; demic de longueur,nbsp;fe trouvera nécelTairement raccourci, puif-qu’il faudra qu’il batte des Tccondes quinbsp;feront elles-mêmes plus courtes. Sa longueurnbsp;fera de vingt-fept pouces amp; pres de cinqnbsp;lignes , ce qui rendra les horloges plus commodes amp; plus portatives.

Defcription de Vétalon du JMètre amp; desprin-

cipales Mefures ufuelks de longueur,

22. Après avoir fixé Ia longueur du mè-tre , a l’aide de la phyfique amp; de la géo-métrie, on a conflruit fon etalon qui fervira a régler l’exécution de tous les mètres dontnbsp;on fera ufage dans route 1 etendue de la Ré-publique.

Injirdclion abre'gée, nbsp;nbsp;nbsp;B

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( i8 )

De rnême que Ton avoit tracé furie pied lt;3es divifions accompagnées de chiffres pournbsp;jndiquer les parties fraélionnaires de cettenbsp;tnefure, on a divilé amp; chiffré l’étalon dunbsp;metre , d’après Ia combinaifon qui a paru lanbsp;plusavantageufepourinterprétercetteefpècenbsp;d’écriture. Dans cette viie , on a difpofélesnbsp;lignes de divifion amp; les chiffres comme fur lanbsp;fig. I , pl. I, qui repréfente feulement lesnbsp;trois premiers décimètres. Le le61:eur fup-pléera le reüe par la penfée. On voit que lesnbsp;lignes qui défignent les décimètres , s’écen-dent fur toutelalargeur du mètre; que cellesnbsp;qui répondentauxcentimètres, fe terminentnbsp;a une certaine diftance du bord, amp; que cellesnbsp;qui donnent lesmillimètres, font encore plusnbsp;courtes , ce qui rend les trois ordres de divifion faciles a diflinguer. Les décimètresnbsp;font marqués en gros chiffres , depuis inbsp;jufqu’a lo. Les centimètres , au lieu d’etrenbsp;marqués depuis i jufqu’a loo , le font parnbsp;dixaines , en chiffres plus petits ; en fortenbsp;que la fuite des dix carafières o , i , 2,3,nbsp;4 j 5 ’ ^ » 7 gt; 8 , 5» j fe répète con.tinümentnbsp;dans eet ordre de divifions. Quant auxnbsp;millimetres, on les a laifies fans chiffres ;

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( Ip) _

feulement on a donné a la ligne du cinquiè-nie millimetre de chaque dixaine, une faiUie au-delTus des autres lignes , pour aider anbsp;le reconnoitre , au défaut de chiffres.

D’apres cette difpofition , rinftrument ofFre comme de lui-meme, le's nombres quinbsp;expriment les fousdivifions du mètre , parnbsp;lefquelles on a palTé , en mefurant une longueur afFedée de redes fradionnaires. Sup-pofons cette longueur égale a fept mètres ,nbsp;deux decimetres, trois centimetres amp; quatrenbsp;millimetres. Parmi les chifFres 7,2, 5,4,nbsp;qui appartiennent a ce réfultat, on n’a befoinnbsp;que de fe rappeler le premier ; on trouve lenbsp;fecond amp; le troifième écrits fur la partie denbsp;rinftrument qui a fervi a mefurer les petitesnbsp;longueurs correfpondantes , amp; il eft: biennbsp;aifé de fuppléer le chiffi-e 4 qui indique lenbsp;nombre des millimètres.

Les memes chifFres peuvent egalement fervir a exprimer uniquement en millimetresnbsp;les fousdivifions du metre qui font partienbsp;du réfultat. Ainfi , dans 1 exemple que nousnbsp;venons de citer, on trouveroit tout d’unnbsp;coup que le réfultat eft: 7 mètres , 234nbsp;millinaètres, en appliquant les trois chiffres

Bz

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^ ( 20 )

indiqués par I’inflrument a la plus perke des Ibusdivifions du metre.

23, nbsp;nbsp;nbsp;On aurolt pu a la rigueur fe concenternbsp;du mètre pour routes les opérations quLnbsp;exigent I’emploi des mefures lineaires , puif-qu’on trouvera toujours dans le mètre amp; (esnbsp;fousdivifions, un moyen de mefurer uncnbsp;longueur avec une exaèlitude fuffifante ;nbsp;mais comme dans I’anclenne méthode denbsp;mefurer , on avoir imaginé differences efpè-ces de mefures ufuelies , pour faciliter onnbsp;abréger les opérations, on a penfé qu’ilnbsp;convenoit d’introduire auffi dans le nouveau fyftème , diverfes mefures qui répon-diffent aux précédentes , amp; puffent lesnbsp;remplacer pourTufage ordinaire.

24. nbsp;nbsp;nbsp;A I’egard de I’aune qui étoit deftinéenbsp;principalement a mefurer les étoffes , il étoitnbsp;d’autant plus naturel de choifir le mètre lui-même pour en tenir lieu , qu’il eft feulementnbsp;plus court d’environ fept pouces que I’aunenbsp;telle qu on I’emploie a Paris, amp; qu’il fe rap-proche encore davantage de I’aune adopteenbsp;dans les pays étrangers , avec leiquels la

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('21 )

France a des rapports de commerce. Lcs metres appliques a cet ufage font d’unenbsp;forme carree, comm^ celle de Taune , amp;nbsp;leurs divifions qui ne s’étendent que juf-qu’aux centimètres , font indiquées par denbsp;fimples traits marqués fur le bois amp; garnisnbsp;de clous , comme cela fe pratiquoit encorenbsp;a 1’égard de 1’aune.

25. nbsp;nbsp;nbsp;Pour remplacer la toife , on a choiiinbsp;le double mètre qui n’a pas deux pouces denbsp;plus en longueur; fur quoi il faut biennbsp;faire attention que le double metre n’eftnbsp;employé que pour mefurer plus commodé-ment amp; d’une manière plus expéditive unenbsp;grande longueur; de forte qu’en 1’appliquantnbsp;fucceffivement fur les dijfPerentes parties denbsp;cette longueur , on doit compter par lesnbsp;nombres 2 ,, 4, ó , 8 , amp;c. en regardantnbsp;chaque application du double metre commenbsp;Féquivalent de deux applications fucceffivesnbsp;d’un metre unique.

26. nbsp;nbsp;nbsp;Enfin pour fiippleer au pied, amp; avoirnbsp;auffi une mefure de pocbe que Ton put tou-jours porter fur foi amp; employer au befoin ,nbsp;on a exécuté une mefure égale a 25 centi-

B3

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( 22 )

metres , amp; que I’on a fousdlvifée en millimetres, Le principal ufage de cette mefure eftde determiner de petites longueurs, infé-rieures a celles du mètre , quoiqu’il foitnbsp;facile , avec un peu d’habitude , de Fem-ployer auffi au défaut du mètre lui-mêmc.nbsp;On pourra , fi Fon veut, appeler cette mefure quart de mètre , en n’employant cenbsp;mot que comme une expreflion abrégée ,nbsp;pour défigner une longueur de 25 centi-mètres. On a remarqué que cette longueurnbsp;fe rencontroit, par une forte de hafard ,nbsp;avec la longueur la plus ordinaire du piednbsp;de Fhomme , qui eft a peu-près de neufnbsp;pouces.

27. La manière de tracer les divilions amp; leurs chifFres fur le quart de mètre , efl:nbsp;femblable a ceiie qui a lieu pour le mètre.nbsp;Ainfi Fartifle qui divife cette mefure , opèrenbsp;comme s’il eut commencé a divifer unnbsp;mètre entier, amp; fe fut arrêté tout-a-coupnbsp;après deux décimètres amp; demi ; amp; cettenbsp;divifion fradlionnaire , qui femble d’abordnbsp;une imperfedlion , avertit au contraire celuinbsp;qui emploie la mefure , d’une chofe qu’on

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( 25 )

veutiui apprendre , favoir que cette mefurc n’entre point dans Tordre du lyltèmt, qu’ellenbsp;n’eft point une des fousdivifions du metre,nbsp;mais un fimple fragment de mètre , deftinénbsp;pour I’ufage de tous les momens , amp; dontnbsp;on a féparé le refte du metre , qui devien-droit alors fuperflu amp; incommode.

28. Rapports entre les nouvelles mefures de longueur amp; les anciennes.

Le metre compare au pied vant a peii-près. ........... 3^ n’

Le double metre comparé a la toife................6^ 1*“ 10' nbsp;nbsp;nbsp;^

Le metre comparé a I’aune de

Paris, de jP 7P lo'J-........ISiauws launegt;

quelque chofe.

Le quart de mètre comparé au au pied............... P’’ 2.'

Le decimetre........... -S’* 8'

Le centimetre.......... 4* i?»

Le millimetre..........

II. DES MESUREs AGRAIRES.

2p. Les mefures agrairés , ainfi que nous l’avons déja dit ( 2 ) , font celles qui fervent

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( 24 )

a évaluer 1 etcndiie des parties d’un terrain , comme un champ, une prairie, un bois, See,nbsp;Nous obferverons d’abord que ces mefuresnbsp;ne font qii’une dépendance des mefures denbsp;fuperflcie ( 2 ) , employees en général anbsp;mefurer toute étendue que fon confidèrcnbsp;fuivant deux dimenfions , dont Tune s’ap-pelje longueur amp; fautre largeur. Jufqu’^anbsp;préfent l’unité ufuelle des mefures de fuper-ficie étoit tan tót la toife carrée , amp; tan tótnbsp;Ie pied carré. A favenir , elle fera Ie mètrenbsp;carré j amp; ainfi lorfqu’on voudra mefurer i’é-tendue d’une terraffe, d’une cour , d’unnbsp;mur , amp;c., on cherchera he nombre de mè-tres carnés renfermés dans cette étendue.

les dimenfions de la furface évaluer , amp; que c’eft Ie

30. nbsp;nbsp;nbsp;Remarquons encore , avant d’allernbsp;plus loin, que pour employer Ie mètrenbsp;carré comme unité des mefures defuperficie ,nbsp;Topération fe réduit a mefurer , avec Ie mètre linéaire ,nbsp;que l’on veutnbsp;calcui qui, d’après ces dimenfions, donnenbsp;Ie nombre de mètres carrés que contient Ianbsp;furface.

31. nbsp;nbsp;nbsp;Revenons maintenant aux mefures

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agralres. On fait que l’unité de ces mefures qu’on employoit Ie plus ordinairement dansnbsp;l’ancien fyftème , étoit i’arpent. On lui anbsp;fubftitué , dans Ie nouveau fyftème , unnbsp;grand efpace carré , dont Ie cóté eft de centnbsp;metres, amp; qui renferrae dÏK mille metresnbsp;carrés. On a donné a cette unité Ie nomnbsp;èicrc, dcrivé d’un mot qui fignifie labourer.nbsp;Son étendue eft a peu-près double de cellenbsp;de l’arpent qii’elle remplace.

32. Pour avoir enfuite d’autres mefures ufuelles propres a concourir avec Pare anbsp;l’évaluation des terrains qui étant fousdi-vifés par cette unité de mefare, donneroiencnbsp;un refte, ou de ceux qui n’auroient quenbsp;des dimenfions inférieures , on a Ibusdivifénbsp;Pare en dix parties égales, dont chacunenbsp;a été appelée déciare, amp; Ie déciare a fonnbsp;tour en dix parties égales, dont chacunenbsp;porte Ie nom de centiare. La furface dunbsp;déciare eft égale a mille metres carrés, amp;nbsp;celle du centiare a cent mètres carrés.

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()

33' Tableau des mefures agraires.

figures

LONGUEUR

nombre

des

des cótés,

des

Mefures.

en Mètres lincaires.

Mètres carrés.

Carré.....

100 METRES en tout

lens.

lOOOO.é-f. .

¦

Carré

100 METRES dans un

.. . • 1

fens Sc 10 dans l’aucre.

T nnrgt;...

Carré

^100 METRES dans un

long {a)..]

fens Sc un dans l’autre.

100.....

N o M s

des

Mefures.

1 ARE.OUütó(^

agraire.

DECIARE.

CENTIARE.

34. II arrive fouvent que les terrains done on chercheTétendu^, en Ia comparantnbsp;a celle de l’are, s’écartent de la fimpliciténbsp;amp; de Ia régularité qui conviennent auxnbsp;mefures ufuelles ; mais la géométrie fournitnbsp;des regies pour partager ces terrains en unnbsp;certain nombre de triangles, dont on évaluenbsp;la fonime en ares, déciares , centiares , amp;c.nbsp;amp; e eft en cela que confifte Varpentage.

( 3 ) Le centiare eft auffi fufceptible de prendre la figure d’un carré parfait , dont Ie cóté feroit égal a dix mètres ;nbsp;jnais ceile nous lui attribuons ici eft adaptée a la méthodenbsp;de ealcul ufitée dans 1 arpentage.

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( 27 )

III. DES MESURES DE CAPACITÉ.

35. nbsp;nbsp;nbsp;Après avoir choifi Ie mètre carré (29),nbsp;pour y rapporter les mefures de Tuperficie,nbsp;il devenoic indifpenfable d adopter Ie mètrenbsp;cubique , comme unité des mefures de foli-dité , pour remplacer Ie pied cube amp; la toifcnbsp;cube (3), lorfqu’on auroir a mefiirer desnbsp;folid es conftruits ou facorsnés par certainsnbsp;arts , comme les parties d’un édifice, lesnbsp;pieces d’une charpente, amp;c. Nous ferons anbsp;ce fujet une rem.arque femblable a celle quenbsp;nous avons déja faite ( 30 ) a l’égard dunbsp;metre carré , favoir que dans revaluationnbsp;des folidicés , c’cft encore Ie mètre linéairenbsp;qui- eft employé d’abord a mefurer les di-menfions du corps fur lequel on opère. Lenbsp;calcul fait connoitre enfuite combien denbsp;fois la veritable unité , qui eft le mètrenbsp;cubique , eft renfermée dans Ie volumenbsp;de ce corps.

36. nbsp;nbsp;nbsp;De même que les mefures agrairesnbsp;font une dependance des mefures de fuper-ficie , üont elles ne différent que par Ianbsp;relation qu’elles ont avec les produélions

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( 28 )

de Ia terre , de même auffi les mefii-res de capacité dérivent des mefures de folidité , avec la feule diltérence qu’ellesnbsp;font appropriées a certalnes fubftances quenbsp;Ia terre nous ofïre pareillement pour lesnbsp;befoins journaliers de la vie, amp; dontcesnbsp;mefures fervent a évaluer la quantité ounbsp;Ie volume.

37. nbsp;nbsp;nbsp;Parmi ces difFérentes fubftances , lesnbsp;unes font des liquides, telsque Ie vin , lanbsp;bière , l’eau-de-vie , amp;c,; les autres fontnbsp;des grains, tels que Ie blé, Ie feigle, 1’orgp,nbsp;Ie riz, amp;c. Mais comme ce n’efl toujoursnbsp;qu’une même manière d’opérer , quinbsp;confifte a tranfvafer la fubftance qu’on fonbsp;propofe de mefurer, on a penfé que pournbsp;mettre plus de fimplicité amp; d’uniformiténbsp;dans Ie nouveau fyflème , il convcnoitnbsp;d’adopter pour les liquides amp; pour lesnbsp;grains, des mefures qui eulT’ent les mêmesnbsp;grandeurs amp; portaffent les mêmes noms,nbsp;Seulement on fera varier les formes , fui-vant 'que 1’exigera la diverfité des ufagesnbsp;aiixquels les mefures feront employées.

38. nbsp;nbsp;nbsp;Nous avons vu (31 ) que 1’are ou

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( 29

i’unité des mefures agraires contenoit dix mille fois Ie mètre carré ou Tunité desnbsp;mefures ufuelles de fuperficie , amp; nousnbsp;avons expofé la raifon qui avoit engagénbsp;a étendre ainfi les limites de la mefure dontnbsp;il 's’agit. Au contraire , l’ufage que l’onnbsp;fait des mefures de capacité pour les befoinsnbsp;journaliers , exigeoit que l unité fut ici unenbsp;mefure qui n’eüt que de petites dimenfions.nbsp;En conféquence , on a choifi pour cettenbsp;unité la millième partie du mètre cubique.

39. Si Ton fuppofe que l’unité dont il s’agit ait elle-même la forme d’un cube, Ienbsp;cóté de ce cube fera égal au décimètre, amp;nbsp;par conféquent Ie corps prendra Ie nom denbsp;décimètre cubique, lAdis comme la forme eftnbsp;ici indifférente, pourvu que Ie contenu foitnbsp;Ie même , tout vafe d’une forme quclconquot;nbsp;que, qui contiendroit précifémentla mêmenbsp;quantité de liquide ou de folide qu’un vafenbsp;dans lequel un décimètre cubique entrcroitnbsp;fans y laiffer de vide , fera cenfé repré^nbsp;fenter l’unité relative aux mefures ufuellesnbsp;de capacité.

Cette unité portera Ie nom de cadU,

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( 30 ) ^

40. Figurons-nous maintenant d’autres mefures qui foient égales fucceffivement anbsp;dix decimetres cubiques ou a dix cadils ^ anbsp;cent décimètres cubiques , amp;c. Dès Ie troi-fième terme de cette progreffion , nousnbsp;arriverons a une mefure qui équivaudra aunbsp;mètre cubique , amp; ce fera celle qui contien-droit mille cadils, ou mille décimètres cubiques. Cette mefure porte Ie nom de cade ,nbsp;amp; on peut la confidérer comme la mefurenbsp;ufuelle a laquelle fe rapportent les grandsnbsp;approvilionnemens de liquides amp; de grains.

On voit par-la que la dénomination de cadil donnée a 1’unité des mefures de capa-cité deftinées pour les befoins du moment,nbsp;eft une efpèce de diminutif du mot cadeynbsp;qui exprime a fon tour une unite d’unnbsp;ordre fupérieur , relative aux grandes four-nitures , ce qui établit entre les deux nomsnbsp;un rapport alTorti aux uüages des mefuresnbsp;dont ils rappellent Fidée.

41. Entre Ie cade amp; Ie cadil, il y a deux mefures intermédiaires ; favoir, Ie décicade,nbsp;qui cft dixieme partie du cade ; amp; Ienbsp;centicddc , qui en eil la centième partie.

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(30

42. Tableau des mefures de capacité lesnbsp;plus ordinaires.

RAPPORTS

ivec Ie

Décimètre cubique ,

OU Ie cadil.

VALEURS

en parties '

du

Metre cubique.

N 0 M S

des

Mefures.

I

DÉCICADE.

............

I..........

' CADIL, OU unit^ ufudle des mefu'

_ res de capacité.

1000 nbsp;nbsp;nbsp;• • •gt;

43. nbsp;nbsp;nbsp;En comparant Ie cadil d’une part amp;nbsp;Ie centicade de l’autre , aux deux anciennesnbsp;mefures ufuelles avec lefquelles celles-ci ontnbsp;Ie plus de rapport, amp; dont Tune fervoitnbsp;pour les liquides, amp; l’autre pour les grains,nbsp;on trouve que Ie cadil contient a peu-prèsnbsp;une pinte amp; un vingtième mefure de Paris,nbsp;k que Ie centicade contient environ feizenbsp;ivres de blé , tandis que Ie boilTeau de.nbsp;^aris en contient vingt livres.

44. nbsp;nbsp;nbsp;Rien n’empêchera qu’on ne falTe auffinbsp;des doubles centicades, des triples centica-quot;

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(32 )

'des, See. fuivant que l’exigeront les difFcrens genres de commerce dans les divers pays.nbsp;Mais, en employant ces mefures, on ra-mènera toujours leurs capacités a celles desnbsp;mefures plus petites dont elles feront desnbsp;multiples , de man ière a ne point s’écarternbsp;du principe général dont on eft parti pournbsp;réglerla progreffion des nouvelles mefures.

On voit par ce qui précède , que la nature des fubflances a fétat de liquide ou de grains, fournic un moyen ümple , expé-ditif amp; alfez précis pour l’ufage ordinaire ,nbsp;de mefurer un vafe, en y verfant, a plu-fieurs reprifes, la quantité de liquide ounbsp;de grains contenue dans une mefure ufuellenbsp;bien connue , tellc que Ia pin te , jufqu’a cenbsp;que Ie premier vafe foit plein. Op peutnbsp;encore juger de Ia capacité d’un vafe , parnbsp;Ie poids de Ia quantité de liquide qu denbsp;grains fuffifante pour Ie rempiir. Mais lorf-que les vafes font d’une grandeur confidé-rable, on fe fert d’un inftrument appelénbsp;jauge , pour comparer les capacités de cesnbsp;vafes, qui font ordinairement des tonneaux,nbsp;avec la capacité déja connue d’un autre vafenbsp;de même figure.

IV.

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i 33)

ly. DES POIDSi

4). Les poids qui font d’un ufage encóré plus fréquent dans Ie commerce , que lesnbsp;mefures de longueur amp; de capacité, étoientnbsp;en même temps la partie la plus vicieufe denbsp;1’ancien fyftème. La divifion de la livre ennbsp;quarterons, en onces, en gros , cn grains ,nbsp;amp;c., étoit fi mal aiTortie, que celui quinbsp;vouloit acheter, par exemple, deux grosnbsp;d une certaine marchandife, étoit fouventnbsp;Icün de favoir qu’il demandoit un foixante^nbsp;quatrième de la livre. D’une autre part lesnbsp;formes des poids n’olFroienc rien qui putnbsp;aider i’oeil a les reconnoitre. Le marchandnbsp;feul les diftinguoit par la grande habitudenbsp;qu’il avoit de les manier ; mais la plupartnbsp;des acheteurs eulfeit été bien cmbarralfés,nbsp;dans certains cas, de faire eux-même,s lanbsp;pefée de ce qu’ils avoient demandé,

4^4 Pour étendre a cette méme partie les avantages du nouveau fyflème, il falloit

d’abord décerminerd’unemanièreinvariable

1’unité de poids. On a fait dépendre cettq

Infiruclion ahrigée, nbsp;nbsp;nbsp;C

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( 34 )

(détermination de celle des mefures de ca-pacité (35)3 ^ eft convenu de prendre pour Tunité de poids celui de la quantiténbsp;d’eau renfermée dans Ie cadil, après avoirnbsp;mis cette eau dans un certain état dont nousnbsp;aliens parler.

47. La manière ordinaire d’évaluer Ie poids de la quantité de liquide contenuenbsp;dans un vafe, confifte a pefer d’abord Ie vafenbsp;feul jpuis a Ie,pefer de nouveau après l’avoirnbsp;rempli de liquide , amp; Ia difFérence entre lesnbsp;deux pefées donne Ie poids du liquide. Maisnbsp;ce moyen n’étant pas alTez exaél, on en anbsp;employé un autre qui eft cpnnu des Phy-ftciens , amp; qui eft fufceptible d’une grandenbsp;précifion. De plus , l’eau dont on s’eft fervinbsp;avoit été diftiilée , ou paftee , comme Fonnbsp;dit, a Falambic, amp; on lui avoit fait prendrenbsp;un degré déterminé de température qui eftnbsp;celui de la glace fondante , ou celui qui eftnbsp;indiqué par Ie point de zéro fur Ie rhermo-mètre ordinaire. Enfin on a fuppofé cettenbsp;eau pefée dans Ie vide , c’eft-a-dire, dansnbsp;un efpace entièremenc purgé d’air. Toutesnbsp;ces conditions étoient nécefiaires pour avoy:

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( 35 )

un point fixe de départ, amp; pour être aiTaré de trouver toujours Ie même réfuliat, ennbsp;répétant Texpérience.

Ainfii Funité de poids eft Ie poids d’une qiiantité d’eau diftiliée, égale a celle qui eftnbsp;contenue dans Ie cadil, iriiFe au degré de lanbsp;glacé fondante , amp; pefée dans Ie vide, Cenbsp;poids vaut deux livres, cinq gros, qua-rante-neuf grains de Fancien poids de mare.

48. nbsp;nbsp;nbsp;On a donné a Funité de poids Ienbsp;nom de grave, qui fignifie un corps pefant.nbsp;Sa dixième partie fe nomme décigrave, fanbsp;centième partie centigrave, amp; fa miliièmenbsp;partie gravel. Ces quatre efpèces de poidsnbsp;fuffifent pour les ufages les plus communs-C’eft la partie du fyftème qui fervira anbsp;remplacer Fancienne livre avec fes fous-divifions en demi-Iivres, en quarterons,nbsp;onces , demi-onces, gros amp; demi-gros.

49. nbsp;nbsp;nbsp;Mais il étoit néceftaire d’avoir auflxnbsp;des poids très-petits qui pufient tenir lieunbsp;des grains, des demi-grains amp; des quartsnbsp;de grain , pour plufieurs genres d’opérationsnbsp;qui exigent beaucoup de précifion , comme

Ca

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()

OU

les effais de Tor amp; de l’argent, Ia pefée du diamant, celle de certains fels ou autresnbsp;médicamens qui ne doivent être adminiftrcsnbsp;qu’a petites dofes , amp;c. En conféquence onnbsp;a formé trois nouvelies divifions du grave,nbsp;au moyen defquelles Ie gravet a fon tournbsp;fe trouve fousdivifé a l’imitation du grave.nbsp;La première fousdivifion eft Ie décigravet,nbsp;ëgal a la dix-millième partie du grave ; lanbsp;feconde Ie centigravet, ou Ie cent-millièmenbsp;du grave; amp;la troifième Ie milUgravet,

Ie millionième du grave.

50. Et pour avoir de même au-delTus du grave des poids dont on put fe fervir poutnbsp;les grandes pefées , oü Ton employoit autrefois Ie quintal amp; Ie demi-quintal , on anbsp;regardé Ie poids d’eau diftiilée, qui répondnbsp;au mètre cubique , comme une nouvellenbsp;unité a laquelle on a donné Ie nom de bar,nbsp;dérlvé d’un mot qui fignifie corps pefant (a).nbsp;Le bar équivaut a mille graves ; fa dixième

^a) L etymologie dn mot gravt eft ptife dans la langue Latins , amp; celle du mot bar derive de la languenbsp;Grecque,

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( 37 )

partie qui eft Ie décibar, pèfe cent graves , amp; fa cendème partie qui eft Ie centibar ,nbsp;pèfe dix graves.

j;!. Tableau du fyftème des ncuveaux poids.

rapports

av€c

Ie De'cimctre cube

d’eau diftille'e.

RAPPORTS

avec

Ie nbsp;nbsp;nbsp;cube

d’eau diftillde.

1000.......

100.......

I

10 •

I

* nbsp;nbsp;nbsp;* lOO *nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;* *

I.......

1

I

1000 ’

1

T

lOOOO - * - • nbsp;nbsp;nbsp;•

100

loocoo • ¦ • • •

1000

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Bar OU Millier^.

Décibar.

Centibar.

Grave.

Décigrave.

Centigrave.

Gravet.

Décigravet.

Centigravet

Milligravet,

52. Maïs iifalloicquel ufagedes ces poids, fiir-tout de ceux que 1 on enipioie journeile-ment, comme Ie grave amp; fes fousdiviftons ,nbsp;fut afford a la diverfité des pefées: en forte

C3

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(gt;S)

qiie Ton put former par leur moyen toutes les combinailbns polübies. Or pour parvenirnbsp;a ce but, en ne fe fervant que de ces mêmesnbsp;poids , ont cut été oblige de multiplier cha-cun d’cux , ce qui eut entraïné beaucoup denbsp;longueurs amp; de difficultés dans les pefées.nbsp;On anaré aces inconvéniens.en formant des

4. nbsp;nbsp;nbsp;''

poids intermédiaires, a l’aide defquels on put opérer d’une manière plus commode , plusnbsp;expéditive , amp; toujours conforme a la divi-fion par dix , qui ferc de bafe au fyftème.

53. Pour remplir oe double objet, on a formé d’abord trois rangées dc poids^relatifsnbsp;aux trois premières fousdivdfions du grave.nbsp;Sur la première rangée fe trouvent un poidsnbsp;de cinq décigraves , placé en tête , amp; enfuitenbsp;quatre autres poids, chacun d’un décigrave ;nbsp;fur la feconde, d’abord un poids de cinqnbsp;cencigraves , puis quatre autres poids , chacun d’un centigrave; fur Ia troifième ,nbsp;cl’abord un poids de cinq gravets , puisnbsp;cinq autres poids chacun d’iin gravet.

Maintenant, f] fon prend la fomme des poids de chaque rangée, en remontant, onnbsp;aura pour la dernière dix gravets qui valent

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( 39 )

vin centigrave ; pour la feconde , neüfcen-tigraves qui , avec Ie précédent, font un décigrave , amp; pour la première , neuf dé-cigraves qui, joints au précédent, com-plètent Ie poids du grave.

54. Tous ces poids font d’une forme arrondie, cornme les pieces de monnoie , amp;nbsp;ceux d^’unê même rangée ont des diamètresnbsp;égaux ; en forte que Ie premier ne diffèrenbsp;d avec les quatre ou cinq fuivans , que parnbsp;une hauteur plus confidérable. De plus ,nbsp;les poids qui appartiennent aux différentesnbsp;rangées , ont des diamètres proportionnelsnbsp;a leurs dilfêrences ; amp;ainfi, en fuppofantnbsp;tous ces poids difpofés fymétriquement furnbsp;différentes lignes ,, comme nous venons denbsp;fexpliqüer, Foeil en faifit aifémenc les rapports , d’aprcs celui de leurs hauteurs amp; denbsp;leurs diamètres , amp; fe familiarife bientótnbsp;avec les dimenfions propres a tel ou telnbsp;poids ; en forte que quand il fe préfente ounbsp;leul OU mele avec les autres , il aucunenbsp;peine a Ie difcerner , amp; g juger du rangnbsp;qu’il occupe dans Ie fyftème.

On a fornié de menie trois rangées

C4

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( 4° ) _

de poiês relatifs aux fousdivifions dugravet, diftribués dans Ie mêmeordre ; favoir, pournbsp;la première rangée , un poids de dnq deci-gravers , amp; quatre décigravets féparés; pournbsp;la feconde, un poids de cinq centigravets,amp;nbsp;quati'e centigravets féparés ; amp; pour latroi-fième , un poids de cinq milligravets, amp;nbsp;cinq milligravets féparés. Les trois fommesnbsp;prifes de même en remontant , donnentnbsp;d’abord dix milligravets , ou I’equivalentnbsp;d’un centigravet, enfuite neuf centigravetsnbsp;qui avec Ie précédent font un décigravet,nbsp;amp; enfin neuf décigravets qui , joints aunbsp;précédent, complètent Ie poids du gravet.

56. On a étabii auffi relativement a la partie du fyfcème comprife depuis Ie gravenbsp;jufqu’au bar , un mode de divifion qui, ennbsp;ajoutant aux poids donnés irnrnédiatementnbsp;par Ie rapport decimal, d’autres poids inter-médlaires , fiit propre a faciliter les grandesnbsp;pefées. En conféquence on ett convenu ,nbsp;qu outre Ie centibar ou Ie poids de dix graves , qui etoit déja dans la férie, on feroitnbsp;des poids de vingt graves , d’autres de cinqnbsp;graves, amp; d autres de deux graves, On

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( 41 )

pourra multiplier chacun de ces poids, pour fimplifier les pefées; amp; rallbrtiment qiii anbsp;paru a eet égard niériter la préférence , eftnbsp;celui qui eft compofé de quatre poids denbsp;vingt graves , de deux poids de dix graves ,nbsp;d’un de cinq graves , d’un autre de deuxnbsp;graves avec trois poids d uh grave chacun ;nbsp;ce qui forme une fomme de cent dix graves.

57. Rapports entre les nouveaiix poids amp; les anciens,

Livres. OnceS, Gros. Grains,

Bar..........Z044. 6

Décibar........104, 7

Poids de zo Graves. 40. 14

Centibar........ 7

Poids de 5 Graves. .10. nbsp;nbsp;nbsp;3

Poids de z Graves . . 4. i

Grave...........c

Poids de 5 Décigraves. i. o

öa..

!10

Oil

~ T 100 ^^2.2

Décigrave........... 5

Poids de 5 Cenrigraves. i

Centigrave..........

Poids de 5 Gravets.....

Graver.............

Poids de 5 Oéngravets.

'*•100009

r)ecigraveTf

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Poids de 5 Centigravets..

Centigravec...........

Poids de $ Milligravets... Milligravet............


20000


1884,

tOOQOO


OU


49 gr.


gr.

n


Ï8S41 nbsp;nbsp;nbsp;^

200000

18841 nbsp;nbsp;nbsp;,

—OU —

1000000


V. DES M o N N o 1 E S.

58. La monnoie de compte, qui a pour unité la llvre tournois , étoic divifee juf-qu’a préfent en fous , dont chacun valoit unnbsp;vingtième de la livre, amp; en deniers ou ennbsp;douzièmes defou. Maintenant on la diviferanbsp;en décimes qui feront des dixièmes de livre,nbsp;amp; en centimes ou centièmes de livre.

On fait que les calculs qui s’appli-quent aux monnoies, font fans comparaifon ceux dont on fait Ie plus d’ufage. Ils fe mê-lent prefque par-tout dans les opérationsnbsp;relatives aux différentes mefures amp; auxnbsp;poids, amp; ils y portoient la complication quinbsp;nait de la manièfe dont l’ancienne livre étoicnbsp;fousdivifée. Le rapport décimal fubflituénbsp;a cctte divifion mal aflbrtie , fera un préfentnbsp;fait au commerce, qui lui devra une doublenbsp;économie de temps Sc de travail.

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( 4? )

SECONDE PARTI E.

CA LCU L reladf a la divifion decimale des iMefures dédinces de la grandeur de:nbsp;ia Terre,

NOTIONS PRÉLIMINAIRES.

^o. .^Oüs avons vu (15) que Ton avoit choifi Ie rapport de dix a un , qu’onnbsp;appelie rapport decimal , pour divifer amp;nbsp;foLisdivifer les nouvelies mefures. La raifbnnbsp;qui a décidé de Ia preference en faveur de cenbsp;rapport, c’ell qué , par ce moyen , tous lesnbsp;calculs qui auront pour objet les operationsnbsp;fur les nouvelies mefures , vont devenirnbsp;extrêmement fimples amp; faciles. On avoit,nbsp;dans 1’ancienne méthode, des rédudions con-tinuelles a faire de deniers en fous amp; ennbsp;livres tournois; de lignes amp; de pouces ennbsp;picds OU en toifes; de grains , de gros amp;nbsp;d’onces en livres poids de mare ; amp; lorfquenbsp;] on vifoit a Ia préciiion , on avoit en outrenbsp;des demies , des tiers , des quarts amp; d’autres

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( 44 )

fractions femblables a calculer de difFérentes manières. Tout cela rendoit Tétude amp; lanbsp;pratique des operations fur les nonibres qucnbsp;l’on appeloit complexes, auffi longues quenbsp;pénibles.

6i. Mais au moyen du rapport décimal il n’y aura plus de fraélion » ou du moins cenbsp;feta la même chofe que s’il n’y en avoit pas ,nbsp;puifqu’a l’aide d’une légere attention , quinbsp;ue coütera prefque rien , on les calculeranbsp;comme les nombres entiers , amp; que touresnbsp;les opérations fe réduiront a celles qui nenbsp;fuppofent que la connoiflance de ce qu’onnbsp;appelle communément les quatre premièresnbsp;régies de l’arlthmétique.

Par une fuite nécelTaire , il n’y aura au-cunedifFérence entre les opérations relatives aux diverfes unites de mefure amp; de poids.nbsp;Celui qui faura calculer des metres , fauranbsp;en même temps calculer des graves , desnbsp;livres , tout ce quil voudra , mêmenbsp;en fuppofant qu’on falTe entrer dans Ienbsp;calcul des divifions extrêmement petitesnbsp;du mètre, du grave , de la livre , amp;c.nbsp;Xüus ces avantages vont devenir fenfibles

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(45).

par rexpofition des principes du nouveaü calcul.

I. DE LA MANièRE d’eXPRIMER EN CHIE-FRES LES RÉSULTATS DES OPERATIONS-SUR LES NOU VELLES MESURES.

62. SuPPOSONS qu’ayant mefuré uno longueur, a l’aide du mètre , vous l’aye»nbsp;trouvée égale a vingt-fix mètres. Pour cou-cher cette fomme en chifFres gt; amp; indiquernbsp;en même temps qu’elle exprime des metres,nbsp;vous écririez zó”*', comme pour repréfenter,nbsp;par exemple, vingt-lüx pieds ou vingt-fixnbsp;livres tournois, au moyen des chiftres , vousnbsp;écriviez 26^ ou 26^.

Dans cette fomme , Ie premier chiffrea gauche vaut deux dixaines ; Ie fecond vautnbsp;hx unites , amp; vous favez que route l’arith-métique efl: fondée fur ce principe , qygnbsp;1’unité de chaque chiffre vaut dix fois l’u-niré du chiffre qui Ie fuit, en allant denbsp;gauche a droite, ou ce qui revient au même,nbsp;que I’unité de chaque chiffre eff dix foisnbsp;plus petite que 1’unité du chiffre qui ienbsp;précède vers la gauche.

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C

63. Suppofons raaintenant que la longueur mefurée eüc qiielque chofe de plus que vingt-fix metres , en forte qu’elle futnbsp;égale a vingt - fix metres , plus quatrenbsp;décimètres , trois centimetres amp; cinq mil-limètres.

Si vous vous rappelez ( 13 ) qu’un metre vaut dix décimètres , un décimètre dix cen-timètres , amp; un centimetre dix millimetres ,nbsp;vous pourrez écrire ainfi Ie nombre dont il

mt.

s’agit^ 2^435 , en regardant les unites des trois derniers chiffres comme décroilTantes,nbsp;de gauche a droite , dans Ie même rapportnbsp;que celles des deux premiers, c’eft-a-direnbsp;comme étant toujours dix fois plus petites.nbsp;De cette manière , en partant de la gauche,nbsp;amp; en nommant fucceflivement toutes lesnbsp;unites, conformément a leurs valeurs , vousnbsp;aurez cette fuite d’expreffions, dixaine denbsp;mètre , unité de metre , décimètre ou dixiènienbsp;de mètre , centimetre ou dixième de decimetre , miUimètre ou dixième de centimètre.

Si vous voulez repréfenter en chiffres cette autre longueur, cent vingt-trois mè-tres, deux décimètres , quatre centimètres,nbsp;fix milUnietres , vous écrirez 123246.

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( 47 )

6^. II vous fera également facile d’énon-cer par Ie difcours un nombre de mètres amp; de parties décimales du metre déja couché

enchiifres, par exemple celui-ci, 51359, c’eft-a-dire cinquante-un mètres , trois dé-cimètres, cinq centimètres , neuf milli-mètres.

(5^. Vcus voyez que pour exprimer en chiffres une fomme quelconque , compoféenbsp;de mètres amp; de parties du mètre , il nenbsp;s’agit que d’écrire d’abord Ie noitibre desnbsp;mètres entiers, en mettant au - dcifus dunbsp;dernier chifFre Ie mot mètre en abrégé , amp;nbsp;d’ajouter a la fuite les autres chiffres , dontnbsp;Ie premier indique Ie nombre des décimè-tres , Ie fecond celui des centimètres , amp;nbsp;ie troifième celui des millimètres.

Ce fera la même chofe s’il s’agit de toute autre efpèce de mefure. Par exemple, pournbsp;coucher en chiffres trente-cinq graves, troisnbsp;décigraves, deux centigraves, cinq gravers,

vous écrirez 35325 , en défignant toujours Ie chiffre qui a rapport a 1’unité de mefurenbsp;par fabregé du nom de cette unité.

Pour repréfenter deux cent vingt-quatr^

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C 48 )

Mvres , Tept décimes , neuf centimes , vous

Iv.

mettrez 22^/p.

66. Et de même que quand vous aviez mefuré avec Ie pied une longueur de neufnbsp;pieds amp; dix lignes , par exemple , vous indi-quiez par un zéro qu’il n’y avoit point denbsp;pouces , en écrivant 9*’' o'’‘ io‘’; de mêmenbsp;auffi, lorfque vous aurez aécrire une fommenbsp;relative aux nouvellesmefures , dans laquellenbsp;il manquera quelqu’une des divifions déci-males de Tunité, vous mettrez un zéro a Ianbsp;place. Parexemple , pour coucheren chiffiesnbsp;fix metres amp; deuxcentimètres , vous écrirez

mt.

éo2 , amp; en lifant cette expreffion, vous direz Jix niètrcs , ^éro decimètre , deux centïmètres.

6’j. Vous favez de plus que , dans I’ancien fyftème , lorfqu’on vifoit a une grande pré-cifion , on avoit des fradions qu’on expri-moit en demies , en tiers , amp;c., amp; que Tonnbsp;rapportoit a la dernière des divifions denbsp;funité qui avoient des noms particuliers.nbsp;Par exemple , dans les comptes , on avoitnbsp;quelquefois des réfultats qu’on exprimoitnbsp;ginfi gt; 2.3^ / 3‘‘ I, c’eft-a-dire, vingt^trois

livres

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( 49 )

Jivres cinq fous trois deniers amp; deux tiers, dc denier.

De même , lorfque dans une opération relative au nouveau fyfième , vous aureznbsp;des divifions del’unitéplus petites que celles,nbsp;qui auront des noms, vous les défignereznbsp;^acilement, en confidérant qu elJes expri-inbsp;meront toujours des dixièmes de i’unité du

chiltre précédent. Ainfi ce nombre 2134J, s’énonce ainli; vingt-une livres , trois déci~nbsp;mes, quatre centimes amp; cinq dixièmes de.

mt. nbsp;nbsp;nbsp;s

centime, Cet autre 92137 s’énonce ainfi ; neuf metres, deux décimètres, iin centimetre,nbsp;trois millimetres amp; fept dixièmes de milli-'nbsp;metre ; ou plus fimplement , ntuf metres ,nbsp;deux décimètres , un centimetre » trois milli-'nbsp;metres, fept dixièmes.

68. Remarquez encore que vous pouvez énoncer de plufieurs manières un nombrenbsp;compofé d’unités de meruxe amp; de parties dé-cimales decette unité. Par exemple jcelui-ci,nbsp;^247 ; car vous êtes libre de dire cinq mè~nbsp;tres, deux décimttres , quatre centimètres,nbsp;fept millimètres, ou bien , cinq mèires, deuxnbsp;fnjiruclion airègit.,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;D,

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lt; 5° )

cent quarante-^fept miUimètres ; ou mêmc , cinq milUdeux cent quarante-feptmillimètres^

6^. Dans certaines opérJi,tIons de I’arith-métique, on faifoit des additions , des fouf-tradions, amp;c. de nombres dans lefquels, outre l’unité principale , il y avoit des fous-divifions de cette unité décroilTantes de dixnbsp;en dix, qui ctoient ajoutées aux unités prin-cipales , de la même manière, par exemple ,nbsp;que les décimes amp; les centimes font ajoutésnbsp;aux unités de livre dans le nouveau fyftème.nbsp;Alors on diftinguoit 1’unité principale denbsp;fes fousdivifions par une virgule intermédiaire. Ainft, pour défigner deux unités ,nbsp;trois dixièmes amp; fept centièmes, on écrivoitnbsp;a,37 , dans lequel nombre on voit que lanbsp;virgule tient lieu des mots indicateurs, telsnbsp;quenbsp;nbsp;nbsp;nbsp;, dont nous nous fervons pour

indiquer les unités de nos efpèces de mefures.

Nous emploirons cette manière de fépa-rer l’unité de fes fousdivifions , conjointe-ment avec 1’indicateur de cette unité. Ainfi, pour repréfenter trois livres , deux décimesnbsp;amp; quatre centimes, nous écrirons a 1’avenirnbsp;3j2q, Pour exprimer vingt mètres , fept dé-

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(p )

cimètres , huit centimètres , nous écrlrons

mtgt;

20,78, amp; aihfi des autres. II en réfultera eet avantage, que quand nous aurons anbsp;^crire Tune au-dellbus de Tautre pluiieursnbsp;fommes compofées d’unités d’une mêmenbsp;mefure, amp; de parties de ces unites , nousnbsp;jj’gj^ploïrons qu une fois Ie mot indicateurnbsp;de 1’unité, favoir dans la première fomme,nbsp;amp; dans toutes les autres nous ne mettronsnbsp;que la virgule.

Ici Ie mot livre eft fous-entendu aux chifFres 9 amp; 2 , qui précédent la virgule ,

dans les deux fommes inférieures.

70. Et lorfque dans un nombre pris fépa-rément, nous fupprimerons Ie mot indica-teur, en ne laiflant que Ia Virgule , ce qui aura lieu pour certaines operations, tellesnbsp;que la multiplication , Ie nombre fera cenfénbsp;convenir a toutes fortes d’unités , ainfi quenbsp;cela eft d’ufage dans Taritlimétique.

Vz

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71. Comme les chiffres qui fuivent Ia virguie expriaient des parties décimales denbsp;fimité, on a donné a ces ch,iffres ie nomnbsp;de décimales , amp; Ton dit première, feconde ,nbsp;troifième, amp;c. décimale , pour défigner Ienbsp;premier ^ Ie iecond, Ie troiüème chilFre, amp;c.nbsp;après Ia virguLe.

Voila tout ce qu’il faut favoir pour être en état de faire toutes les ,additions , fouf-trasSlions, multiplications amp; divilions relatives auxnouvelles mefures amp; a leurs partiesnbsp;décimales. La feule dilFérence entre ces opé-rations amp; celles de l’arithmétique ordinaire,nbsp;confifle dans ia manière de placer a proposnbsp;la virguie amp; l’indication de Tunité principale ; amp; cela eft li facile , que fouvent ennbsp;faifant une opération avec fattention con-venable , on pourroit deviner de foi-mêmenbsp;a quel endroic Tune amp; l’autre doivent êtrenbsp;wïifes , fans qu’il fut befoin d’une régie pournbsp;Ie dire.

72. Avant d’expofer Ia méthode dont il s’agit, nous donnerons ici la table des abré-viations des noms de mefures amp; de poids ,nbsp;qui pourront fervir a indiquer , lorfqu^il

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.. nbsp;nbsp;nbsp;¦( 55 5nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,

fera nécefTaire , Tefpèce d’unité relative aux nombres qu’eiles accompagneront.

Me fares linéaires^

MUlaire................... •. ml.

Decimetre........................

Centimetre............. c.mt.

Millirnètre . ................m.mt.

Me fares de fuperficie.

Metre quarré................mt.q. ia)

Are.......................ar.

Declare.................... d.ar.

Centiare....................C.ar.

Mefures de foUdité.

Metre cubique........... mt.c.

Cade......................cd.

(lt;2) Nous nous conformons ici a Tancien ufage, qui étoit d’écrire quarré au lieu de carré, en ramenant rorthographanbsp;de ce nom a fon étymologie, qui eft ie mot latin quairatum,nbsp;afin de n’avoir qu’une feule lettre a employer pour cliacunnbsp;des lignes «JiftinSifs du carré amp;: du cube.

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Décicade.................. j j.cd.

Centicade...................

Cadil......................cl.

Décicadil...................d.cl.

Centicadil...............i - • c.cl.

Millicadil...................m.cl.

Bar OU millier...............bt.eu mir.

Décibar....................d.br.

Centibar....................c.br.

Grave...................... gy.

Décigrave...................d.gv.

Centigrave..................c.gv.

Graver.....................gvt.

Décigravet....... ............d.gvt.

Centigravet................. c.gvt.

Milligravet..................m.gvt.

Livre..................«... Iv.

Décime..................... dm.

Centime........ ............cm.

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I

73. Nous commencerons par citer un exemple ciré de l’ancien fyftème, pour vousnbsp;rappeler ce que vous faifiez jufqu’a préfent,,nbsp;amp; vous mettre ainfi a portee de mieux jugernbsp;par comparaifon , combien fera plus fimplcnbsp;amp; plus facile ce que vous aurez déformaisnbsp;a faire.

Ayant recu cinq fommes différentes y compofées de livres , fous amp; deniers , vousnbsp;vous propolïez d’en former Ie total , amp;nbsp;pour cela vous aviez a ajouter enfemble,

*3 livres

i8

fous

9 deniers, ou

23» 18^

9^.

9 livres

7

fous

lt;5 deniers, ou

9 7

6

12 livres

II

fous

3 deniers, ou

12 II

i

6 livres

15

foiis

9 deniers, ou

6 IS

9

amp; zi livres

4

fous

6 deniers, ou

22 nbsp;nbsp;nbsp;4

6

Total......

74^ 17'

Vous commenciez par prendre Ia fomme des deniers , amp; pour cela vous comptiez fuc-ceffivement amp; par parties, lenombre de fousnbsp;contenu dans cette fomme. Ce nombre eftnbsp;ici de 2 fous avec un excédant de 9 deniers,

Dq

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I )

Vous pofiez 9 (bus la colonne des deniers amp; vous reteniez 2 que vous portiez a lanbsp;colonne des unités de fous , ce qui vousnbsp;donnoit pour cette colonne 27 fous. Vousnbsp;pofiez 7 fous cette même colonne, amp; vousnbsp;reteniez 2 dixaines de fous que vous portieznbsp;a la colonne précédente , ce qui faifoit ennbsp;tout 5 dixaines de fous. Vous preniez lanbsp;moitié de 5 qui eft 2 , avec une dixainenbsp;de refte. Vous pofiez i fous la colonne desnbsp;dixaines de fous , amp; vous reteniez 2^ quenbsp;vous portiez a la colonne des unités de livre,nbsp;après qiioi vous pourfuiviez l’opération anbsp;l’ordinaire.

La difiiculté étoit encore plus grande lorfqu’il s’agiflbit d’additionner d’autresnbsp;quantités , telles que des livres poids denbsp;mare , avec des fousdivifions de la livre ennbsp;16 onces, de Tonce en 8 gros , du gros ennbsp;72 grains , amp; quelquefois du grain ennbsp;detnies, en quarts, amp;c. Une feule additionnbsp;étoic ainfi compofée de plufieurs operationsnbsp;difFérentes, dont chacune avoit fa difficulténbsp;particuliere.

74'


„Al aide du nouveau lyftème , les

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wmÊ.


l$7l

additions de toutes les efpèces de Te réduifent a la pratique fort aifée de lanbsp;règle fuivante.

Régie,

Écrivez les {bnimes a ajoiiter les unes au-dcffous des autres , en mettant toutesnbsp;les virgules fur une même colonne , amp; dansnbsp;Ie total, placez la virgule au même rangnbsp;oü ellc eft déja dans les nombres fupéricurs.

Addition des Livres , Décimes amp; Centimes. 75. Exemple. On propofe d’ajouter

34 livres, 5» décimes, 4 centimes, ou 8 livres, S décimes, 3 centimes, ounbsp;15 livres, 3 décimes, i centime , ounbsp;13 livres , 4 décimes, z centimes, ounbsp;31 livres, 3 décimes, 4 centimes, ou

76. 11 peut y avoir des places vides entre les fommes , lorfque i’une de ces fommes anbsp;moins de déciniales que 1’autre. Dans ce

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( 59 )

79* Autre Exemph. On fuppofe les longueurs,

L’une de.....

mt.

9gt;o3

La 1®. de.....

i5?4

La 3'. de.....

27,12

La 4'- nbsp;nbsp;nbsp;.....

6,5

Total.........58505.

Addition des mefarcs de longueur pour les ouvrages de conjlruclion.

So. Exemph. Ayant mefuré cinq longueurs difFérentes fur quelque partie de batiment, ou ailleurs , on défire connoitrenbsp;la longueur totale:

mt.

La i”. eft de 17™- nbsp;nbsp;nbsp;ou 17,354

La Z'. de ii”'- o''-™'- nbsp;nbsp;nbsp;9quot;''quot;''' ou 11,049

La 3'. de 8“- 7‘‘-”’'- o^ ”'- nbsp;nbsp;nbsp;ou 8,705

La 4'. de zquot;-'- 4'' quot;’'- nbsp;nbsp;nbsp;OU 1,417

La 5% de lo'”'- nbsp;nbsp;nbsp;o'quot;-”’'- 5ra-quot;gt;t.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;10,005

f otal........50,518.

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C )

^5* ^utre exemple. On demande Ie poids total qui réfuke de quatre petites pefées,

L’une de o- nbsp;nbsp;nbsp;4-* ’ * ’

7 . J ,v. „d.gv. 1-6- 66^'-.......-OU o,oz6

La 2 . de nbsp;nbsp;nbsp;^a.gvt. ^,.gy,.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^

La 3'. de oS i nbsp;nbsp;nbsp;.. .. ou 0,0071

La4'-deo'= o O / nbsp;nbsp;nbsp;__-

gv.

Total..... nbsp;nbsp;nbsp;0,30229.

S4. Autre exemple. On a pefé fucceffive-de poids poflible ( 52 ) , ü faut de plus fuivre une certaine ïnetKode f en retirant fucceflivement ces poids, pout ecrire Ienbsp;réfultat de l’ope'rarion. Ainfi ,-après la première des quatrenbsp;pefées dont il s’agit ici , on prendroit d’abord Ie poids denbsp;cinq graves qui fe trouveroit dans la balar.ce , puis les dsvxnbsp;poids de deux graves chacun, en difant, $ amp; 4 fout 9 V amp;nbsp;Ton écriroit 9 fuivi d’une virgule , paree que cc chiffre a,nbsp;rapport au grave , qui eft l’unitc de poids. On prendroitnbsp;enfuite Ie poids de $ de'eigraves, qui fe trouveroit pareille-ment dans la balance , puis Ie poids d’un décigrave quinbsp;l’accompagneroit, en difant, 5 amp; i font 6, amp; 1’on e'criroitnbsp;6 après la virgule: il ne rellerojt plus qQg centigravesnbsp;fépare's, que l’on indiqueroit pay Ic chiffre 2 placé aprèsnbsp;Ie 6. On feroit de même pour les poids relatifs aux peféesnbsp;fuivantes : de cette manière Ie iioinbre qui exprime ia-réfultatnbsp;jje chaise pef«e fe pkfence cbtniue de lui-jnème.

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( lt;52 )

cinq ballots de marchandife ^ pour en chercher le poids total.

, nbsp;nbsp;nbsp;br,

Le Iquot; pefe i’'-'- i'*-’’''- s''’’'' fquot;' ou

85. Si Ton n’avoit a ajouter enfemble que des fousdivifions de Tunité principale, com-me des décimètres, des centimètres, amp;c.nbsp;lorfqu’il s agit de mefures de longueur, onnbsp;pourroit prendre pour unite la plus grandenbsp;de ces fousdivifions , amp; y rapporter le ré-fultat de Fopération.

Exemple, On veut ajouter

d.tnt.

ou 3,25 ----ou 4^7 ,


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(«3 )

III. DE LA SOUSTR action.

86. La fouftradion des nombres compofés d’unités amp; de parties de Tunité avoir auflinbsp;fes difficultés dans l’ancien fyftème, fur-toutnbsp;lorfque Ie nombre fupérieur étant plus petitnbsp;que l’inférieur, dans quelqu’une des colonnes qui appartenoient aux fousdivifions denbsp;l’unité principale, il falloit emprunter unenbsp;unitéfurla colonne précédente. Cet em-prunt exigeolt deux attentions, Tune pournbsp;réduire l’unité que l’on venoit d’emprunternbsp;en parties de la même efpèce que celle denbsp;la colonne fur laquelle on opéroit, l’autrenbsp;pour ajouter Ie nombre de ces parties avecnbsp;celui qui fe trouvoit déja dans cette mêmenbsp;cplonne. Donnons auffi un exemple denbsp;eette manière d’opérer.

Vous aviez a fouftraire

de 375 liv. 7 foiis 3 deniers, oude 375^ 7

143 liv. 18 fous 9 deniers, ou nbsp;nbsp;nbsp;jg ^

Refte.

rgt;

Remarquant d’abord que de 3** on ne peut retrancher 9'*, vous empruntiez fur les 7‘'du

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( 64 ) ,

noiïibre fupérieur un fou que vpus réduifiez en 12 deniers; ajoutant ces 12*^4 vousnbsp;aviez 15*^ done vous ótiez 9''; refloit 6**nbsp;que vous écriviez fbus la même colonne.nbsp;Vous palliez a Ia colonne desfous, amp; commenbsp;des 6'^ qui reftoient au nombre fupérieur,nbsp;vous ne pouviez non plus retrancher i8%nbsp;vous empruntiez pareillement fur Ie 5 précédent une unité de livre,que vous réduifieznbsp;en 20 qui joints 46 ‘ faifóient 26 ^; retran-chant 18*^, vous aviez pour refte 8% quenbsp;vous écriviez fous les unités de fou. Vousnbsp;faifiéz enfuite la fouftradion des iLvres 4nbsp;Tordinaire.

87. A l’aide du nouveau fyftème. Ia diffi-culté qui provient des rédudions n’a plus lieu , amp; les emprunts fe font comme pournbsp;les nombres entiers.

Régie.

Ecrivez les deux nombres propofés Fun fous l’autrc , de manière que les virgules fenbsp;répondent, amp; dans Ie nombre qui exprimenbsp;lerefte^ mettez la virgule au même rangnbsp;o4 cHe eft déj4 dans les deux nombres

fupérieuxs^

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( 65 )

fupérieurs. Cette regie, comme vous voyez^ eft la même que pour I’addition.

Exemples de Soujlraclion.

Soujlraclion des Livres, Décimts 6 Centimes, 88. Exempli- V^ous avez recu

Iv,

4^'

ou 16,846

fur quoi vows devez 13^''- 9

Iv. „dm. jcm. 1 nbsp;nbsp;nbsp;13,958

Iv.


Reftc............. 12,888.

Remarque.

8p. II peut arriveer que Fun des deux nombres propofés ait moins de décimalesnbsp;que Fautre, par exemple, que J’on ait a

retrancher 35,675 de 917,5; alors, pour éviter tout embarras, vous ajouterez desnbsp;zéros a la fuite du nombre qiii aura moinsnbsp;de décimales, jufqu’a ce qu’il en ait autantnbsp;que Fautre. Dans le cas préfent, par exemple , vous ajouterez deux zéros a la fuitenbsp;du fecond nombre qui deviendra 97,300,nbsp;ce qui ne change rien a fa valeur; car Fex-Infiruclion ahrégée,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;E

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( 66 )

iv.

prenion (?7,3 s’énonce ainfi, livres 3

Iv.

décimes; amp; pour énoncer 97,300, vous diriez 97 liv. 3.décimes , zéro centime, zéronbsp;dixième de centime , par ou vous voyez quenbsp;les zérps ajoutés ne font rien a, Ia vaieur dunbsp;nombre.

' Iv.

Vous aurez done . .....97,300

dont il fa^u retrancher......35,675

Iv.

Refie .... . 61,625.

Soujlraclion des rnefures de longueur.

90. Exempk. Ayant mefuré deux longueurs différentes, on veuc favoir de com-bien Tune diffère de Fautre :

mf.

La iquot;. eft de 37”’'- o''-”'- nbsp;nbsp;nbsp;5“-“'' oü de 37,0356

La z'. eft de ip™*’ 3'’‘ quot;''’ nbsp;nbsp;nbsp;4™ ”'- ^ ou de 19,3249

mt.

Difference ....... 17,7107.

Autre exempk. La première longueur

mt.

eft de 5”'- z'''™' p'quot;'quot;''’ 4™-quot;''- ^ ou de 5,2943 La 2'^. de o™'’ p'’-”'-..........OU de 0,9000

mt.

Difference,........4,3943.

Voyei (89).

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( ^7 )

Souflra^ion des Poids.

9I’. Exemple. On a pefé un vafe d’abord vide, amp; enfuite après l’avoir rempli denbsp;liquide. On défire connoitre Ie poids dunbsp;liquide.

^ nbsp;nbsp;nbsp;gv*

Le vafe plein pèfe nbsp;nbsp;nbsp;z,6^j

Le vafe vide pefoit o®'- nbsp;nbsp;nbsp;zsquot;- ou o,76z

DifFérence ou poids du nbsp;nbsp;nbsp;liquide.......i593S*

92. nbsp;nbsp;nbsp;^atre exemple. On veut avoir lanbsp;difference

br, ,

Entre 4'’='quot; 3‘'«i‘’ars Q^emiban ^graves nbsp;nbsp;nbsp;4,309

5c.....^décibars ^centibars jgravts nbsp;nbsp;nbsp;2,745

Difference..........

93. nbsp;nbsp;nbsp;Autre exemple. On a fait deux petitesnbsp;pefées , dans la vue de chcrcher de combiennbsp;l’un des deux poids furpaffe l’autre ;

La première a donné

OB'^- (5d.gv. jc.gv. ............... 0,030000

La z^ nbsp;nbsp;nbsp;4C.BV. oBv. 7.*.Bvt. öc.gv,.

Difference..............

Voyez (89}.

E 2

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Différeiice.

d.gv.

^,30000

5,40762

d.gv.

. 0,89238.


IV. DE LA MULTIPLICATION.

95, Les avantages dü noiivÊau fyftëme , pour faciliter les calculs , déja très-fenfiblesnbsp;a l’égard des deux operations précédentes ,nbsp;paroitront encore plus clairement dans Ianbsp;multiplication , fur-tout pour les cas ou lesnbsp;deux nombres dont il falloit multiplier 1’unnbsp;par l’autre, étoient compofés d’unités amp; denbsp;fousdivifions de l’unité. On faifc^t ces fortesnbsp;d’opérations par différentes méthodes, toutesnbsp;plus difficiies ou plus longues les uncs quenbsp;les autres. Pour vous faire juger tout d’unnbsp;coup de ce que vous gagnerez a opérernbsp;d’après la divifion decimale des nouvellesnbsp;mefures , fuppofons que 1’on vous eüt donnénbsp;la quellion fuivante a refoudre : combiennbsp;coiueront 33 toifes 6 pieds 4 pouces denbsp;maconnerie, a raifon de 37^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;9^ la tpife ?

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169)

Ce qu’il y avoit ici d’embarrafTant, c’étoienC d’une part les pieds amp; les pouces, amp; denbsp;I’autre les fous amp; les deniers ; car fi lanbsp;queftion fe fut réduite a chercher combiennbsp;coüteroient 35 toifes a raifon de 37^ pannbsp;toife , vous n’auriez eu aucune peine anbsp;trouver la réponfe. Or c’eft précifément anbsp;ce dernier genre d opérations que revien—nbsp;nent routes les multiplications a faire fur lesnbsp;nouvelles mefures , quoique les unités aux-quelles elles fe rapportent puiifent être fous-divifées en parties beaucoup plus petites quenbsp;ie denier , s’il s’agit de monnoies , ou quenbsp;Ia ligne , s’il s’agit de mefures de longueur.

Avant d’aller plus loin , nous remar-querons que dans toute multiplication il y a trois nombres a confidérer , dont l’un s’ap-pelle multiplicande, Ie fecond multiplicateurnbsp;amp; Ie troifième produit. Comme ceux quinbsp;ont appris Taritlimétique ne faififfent pasnbsp;toujours la différence entre Ie multiplicandenbsp;Ie multiplicateur , il eft a propos de vousnbsp;la faire connoitre. Suppolbns que Fon de-mande combien coütent q aunes d’étofre anbsp;3^^ l’aune ? La véritable manière de réfoudre

E 3

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C 70 )

cette queftion eft de dke 4 foi’s 3^ font 12quot; d OU 1 on conclud que les 4 aunes coüterontnbsp;Prenons maintenant cette autre quef-tion; combien en coutera-t-il pour payernbsp;qcitoyens, dont chacun dolt recevoir 3^ gt;nbsp;OU celle-ci, combien aura-t-on dépenfé ennbsp;4jours, araifon de 3^ pour la dépenfe denbsp;chaque jour ? L opération confiftera tou-jours a dire , 4 fois 5^*^ font 12^.

Dans toutes ces queftions , le multipli-cande eft 3^ , le multiplicateur eft 4, amp; leproduiteft 12^. Les unites du multipii-cande font déterminées dans l’opération ;nbsp;elles repréfentent des livres , amp; en confé-quence le produit lui-même doit exprimernbsp;des livres. Mais le multiplicateur n’eft con-fidéré que comme un fimple nombre quinbsp;marque combien de fois on doit prendre lenbsp;multiplicande , en forte qu’en exécutant lanbsp;multiplication , on ne fait aucune attentionnbsp;a l’efpèce des unités du multiplicateur. Ainftnbsp;dans les trois exemples précédens, cesnbsp;unités , telles que les préfente la queftion ,nbsp;font tantót des aunes , tantbt des jours , amp;nbsp;tantot des hommes. Mais ii eft indifférentnbsp;qu elles lOient 1 un ou i’autre , par rapport

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(70

a l’opération , qui donne toujours le nieme produic 12^.

Vous voyez que pour diftinguer le mul-tiplicande du multiplicateur, lorfque dans ]a queftion les unicés de Tun amp; de I’autrenbsp;auront des noms particuliers , il fufEt denbsp;vous deniander a vous-rneme quel eft lenbsp;nom qui convient aux unites de ce que vousnbsp;cherchez , c’eft-a-dire , ft ces unites ferontnbsp;des livres tournois, on des mètres , oii desnbsp;graves, amp;c. Le multiplicande fera celui desnbsp;deux nombres dont les unites ont ce mêmenbsp;nom. Dans cette queftion , par example,nbsp;combien content 4 aunes a I’aune ? onnbsp;voit que le multiplicande eft 3^ , paree quenbsp;le produit que Ton cherche doit exprimernbsp;des livres.

Au refte, en pofant les deux nombres, on peut donner la place fupérieure quot;a celui quenbsp;1’on voudra , paree que le produit feranbsp;toujours le même ; mais en mettant par-delTous celui qui renferme le moins denbsp;chiffres , on a cet avantage, que Topérationnbsp;en eft plus fimple, amp; nous fuivrons cecnbsp;ulage dans tous les exeniples de multiplica-cation que nous aliens exoofer.

E4

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( 72 )

Multiplication d’lm nombre compofé d^unités amp; de parties décimales de ces unités parnbsp;un nombre compofé d’unités fimpUs.

p/. Les queftions de ce genre reviennenc a celles que l’on avoit a réfoudre dans l’an-cien fyllème,lorfqu’on fe propofoit de cher-cher combien coüteroienr, par exemple , 37nbsp;chofes quelconques , comme aunes , toifes,nbsp;livres poids de mare ,313^ 17^ 6^ la chofe.nbsp;Le multiplicateur qui n’exprimoit que desnbsp;unités fimples ne caufbit ici aucun embar—nbsp;ras , amp; route la difficulté venoit des fous amp;nbsp;des deniers du multiplicande. Mais en opé-rant fur des décimes amp; des centimes , onnbsp;n’eft pas plus gêné par un nombre que parnbsp;l’autre.

Régie.

p8. Après avoir écrit les deux nombres l’un au-delTous de l’autre, en donnant pournbsp;la commodité du catcul, la place fupérieurenbsp;a celui qui a le plus de chilFres , faitesnbsp;d abord la multiplication a 1’ordinaire, fansnbsp;vous embarrafler de la virgule ; amp; enfuitenbsp;dans ie produit, féparez autant de chiffres

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t 73 )

vers Ia droite au moyen de la virgule amp; du mot indicateur, qu’il y a de décimalcs aunbsp;multiplicande.

Excmple relatif aux Livres , Décimes amp;

Centimes.

pp. Exemple. Combien couteront,

Iv.

a raifon de 23,85 la chofe,

49 chofes quelconqucs ?

21465

9540

1168,65.

Vous avez féparé deux déclmales, a Taide de la virgule , paree qu’il y en a deux aunbsp;multiplicande.

Remarque.

100. Lorfque Ie multiplicateur efl: 10, 100,1000, OU tout autre nombre decimal,nbsp;on peut effedluer tout d un coup Ia multiplication , fans faire autre chofe que reculernbsp;la virgule du multiplicande , d’autant denbsp;rangs vers la droite, qu’il y a de zéros au

multiplicateur, Ainfi, Ig produit de 3 gt;4^

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IVé

( 74 )

par 10 eft 34,2 , com me il eft bien alfé d’en juger , puifquau moyen du déplacementnbsp;de la virgule, le dernier chifFre 2 qui valoitnbsp;des centimes, vaut maintenant des décimes,nbsp;dont chacun eft egal a 10 centimes, amp; ainfinbsp;des autres chifFres.

Iv,

• Pour multiplier 4,234 par 100 , on

Iv.

écrira 423,4; pour le multiplier par 1000 ,

on écrira 4234, en otant toiit-a-fait la virgule , paree que le nombre fe terminenbsp;aux unités de livre. Si 1’on vouloit multiplier le même nombre par 10000 , on

Iv. nbsp;nbsp;nbsp;,

ecriroit 42340, en otant d’abord la virgule, pour rendre le nombre mille fois plusnbsp;grand, puis en ajoutant un zéro, pour lenbsp;rendre encore dix fois plus grand.

On peut faire la même opératioh fur un nombre qui exprime des unités de toutenbsp;autre efpèce , com me des mètres , desnbsp;graves , amp;c.

Obfervez qu’un zéro placé a la fuite d’un chifFre qui exprime des unités , eft biennbsp;different de celui qu’on ajoute a la fuitenbsp;d’une décimale. Ce dernier ne change pointnbsp;la valeur du nombre (89) , au lieu que

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. nbsp;nbsp;nbsp;( 75 )

Ie premier rend Ie nombre dix fois plus

grand.


Multiplication d’un nomhre conipofe d’unités amp; de parties décimales de ces unites , parnbsp;un nomhre compojé de mênie d’unites amp;nbsp;de parties décimales,

lor. Dans les queftions de ce genre qui fe rapportoient a Tanden fyftème , Ie mul-tiplicande étant ordinairement un certainnbsp;nombre de livres , de fous amp; de deniers , lenbsp;multiplicateur exprimoit tantot des aunes ,nbsp;avec des fradions d’aune, tantot des toifes ,nbsp;avec des pieds , des pouces amp; des lignes,nbsp;tantot des livres poids de marc, avec desnbsp;onces, des gros , des grains, amp;c. Et com menbsp;la manière dont Tunite le trouvoit diviTee,nbsp;étoit différente a mefure que Ton changeoitnbsp;de multiplicateur , quand on s’étoit biennbsp;exercé a vaincre les diflicultés de telle opé-ration en particulier , il falloit commencernbsp;une nouvelle étude non moins pénible , ennbsp;paffant a une operation oil Ton avoit une,nbsp;autre efpèce d’unicé a confidérer. Mais anbsp;Tavenir, une feule manière d’opérer trés-

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. (70

facile en ellc-même, s’appKquera a toutes les efpèces de mefures.

Régie.

102. nbsp;nbsp;nbsp;ÉcriveZ''les deux nombres propofésnbsp;l’un au-delTous de l’autre , comme il a éténbsp;dit (98); multipliez a l’ordinaire, fansnbsp;faire attention aux virgules, amp; enfuitc dansnbsp;!e produit, féparez autant de chifFres , aunbsp;moyen de la virgule amp; du mot indicateur,nbsp;qu’il y a de décimales au rnultiplicande amp;nbsp;au muItipUcatcur.

Exemples relatifs aux mefures de longueur.

103. nbsp;nbsp;nbsp;Exemple. Combien

int.

coüteront.........47^^34

Iv.

a raifon de.......... 32?5Ö par metre?

2.83404

236170

94468

141702

Produit......I537?939 04*

Vous féparez dans Ie produit cinq décimales , au moyen de la virgule , paree

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( 77 )

qu’il y a trois décfmaies au mukiplicateur, amp; deux au mukiplicande.

Remarqi^^^

104. Dans les operations femblables a Ia précédente , ou Ie produit a néceflairementnbsp;plus de décimales que l’un ou l’autre desnbsp;deux nombres propofés, il arrive fouventnbsp;que les dernières décimales de ce produitnbsp;expriment des parties de i’unité beaucoupnbsp;plus petites que celles qui font d’ufage,nbsp;comme on Ie voit par la même operation,nbsp;ou Ie produit va jufqu’aux cent-miliièmesnbsp;de la livre , tandis que Ie mukiplicandenbsp;eft borné aiix centimes. Alors, s’il n’y anbsp;aucune raifon de conferver ces dernièresnbsp;fousdivifions de l’unité, vous pouvez efFacernbsp;les décimales qui les repréfentent. Ici, parnbsp;exemple j vous voüs arreteriez aux centimes , en prenant pour produit 1537,93.

II y a cepcndant une attention'a faire , lorlqu on efïace les décimales qui terminentnbsp;Ie produit; c’efl; d’ajouter une unité a Ianbsp;dernière des décimales que Ton conferve,

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(78)

Iqrfque la première de celles que I’on fup-prime eft 5 , ou un nonibre plus grand que 5. Ainfi., dans notre exemple , il eft

Iv.

plus exad: de prendre pour produit 15 37,94

Iv.

que 1537,93 , paree que les décimales fup-primées , dont Ia première efl 9 , valent plus de 75 OU une moitié de centime, amp; quenbsp;de cette manière Terreur que l’on commecnbsp;eft moins fenfible que fi. on elFacoit les troisnbsp;dernières décimales , fans rien refliiuer a lanbsp;précédente. Au contraire, dans un produit

tel que Ie fuivant, 1537,93404, on ne changeroit rien a la dernière des décimalesnbsp;confervées, amp; l’on prendroit fimplement

Iv.

1537,93, paree que les décimales fuivantes ne valent pas ^ ou une moitié de centime.

On faifoit la même chofe dans les grands comptes par livres, fous amp; deniers, oü l’onnbsp;avoit une fradion de denier, que Ton effa-coit; carTuivantque cette fradion étoit plusnbsp;grande ou moindre que 7 , on augmentoitnbsp;d une unite Ie nombre des deniers, ou bieiinbsp;on Is lailToit fans y rien ajouter.

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( 79 )

105. Autre exempU. On demandecombien, a raifon de.......o,:^5 par metre.

2,4-

couteront.

Iv.

0,840

Comme Topération faite de la manière la plus fimple, le réduit a multiplier 3 5 par 24,nbsp;ce qui donne pour produit le nombre 840,nbsp;feulement compofé de trois chifFres , vousnbsp;pourriez etre embarrafle d’obferver id lanbsp;régie ( 102 ) qui prefcrit de féparer dans cenbsp;produit trois décimales au moyen de lanbsp;virgule. Mais il eft aifé de voir qu’il fautnbsp;faire précéder Ia virgule par un zéro , au-delTus duquel vous placerez I’indicateur denbsp;la livre , pour marquer qu’il n’y a pointnbsp;d’unités , en forte que le produit eft fimple-ment 84 centimes. Ce zéro fe feroit trouvénbsp;d’avance au produit, ft dans le cours denbsp;l’opération , vous avicz multipHé le zéronbsp;du multiplicande par chaque chiffre dunbsp;multiplicateur, ce qui d’ailleürs eut alongenbsp;le calcul en pure perte.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;

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( 8i )

ïo8i Autre exemple. Com Kien ^

» nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Iv,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'

a raifon de....... 15,40 par grave j

£v,

Coüteront..........0,0 os ö ?

Iv.

0,086576*

Oü a peu-pr^s 9 centimes. Voye^ (104)*

Comme la multiplication de 1546 pat 56 , donne fimplement au produit 86576 ,nbsp;ii a fallu pour obferver la régie ( 102 ) gt;nbsp;placer d’abord un zéro entre Ie premiernbsp;chiffre 8 amp; la virgule , puis un fecond zéronbsp;avanc Ia virgule ( 105 ).

Ufage de ld Multiplication poUr la mefure des furfaces.

lop. Nous allons rtialntenant êxpofêr la méthode qui , d après Ie nouveau fyftèmé*nbsp;doit étre fub/tituée a ce qu on appeloit juf-qu’ici /e toifc des furfaces , en nous bornantnbsp;a celles qui font d une figure très-fimplenbsp;Injiruclion abrégü^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;, E

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(.82 gt; _

torfime Ie carré long, que Ton appelle aufft

rec!anglè‘ .( a ),

Pour toifer un recLangle , on mefuroit fucceffivement avec la toife Ie grand amp; Ienbsp;petit cöté de ce redlanglc , amp;lorfque cha-cune des deux mefures donnoit unique-ment des toifes fans aucun reile, on avoitnbsp;aifément la furface du reélangle, en mul-tipliant Ie nombre de toifes contenues dansnbsp;un des cötés , par Ie nombre de toifes contenues dans l’autre coté : Ie produit faifoitnbsp;connoitre combien il y avoit de toifes car-rées renfermées dans Ia furface du reébangle.nbsp;Ainfi, en fuppofant l’un des cótés de ijnbsp;toifes üC l’autre de 6 toifes , on trouvoit,nbsp;en formant Ie produit de 13 par 6 , quenbsp;Ja furface étoit égale a 78 toifes carrées.

iio. Si la furface étoit elle-même un carré, il fufilfoit de mefurer un des cötés,nbsp;6c de multiplier par lui-même Ic nombrenbsp;de toifes contenues dans ce cöté. Par exem-pis 5 fi Ie cöté du carré étoit égal a 14 toifes,

^ nbsp;nbsp;nbsp;) Le mot de reSangle défigno une figure dont les

GÓtes font eutre eux des angles droits , coirune celui quc ibriTicnrnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;brs-nchcs d’iine équerrè'.

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on multiplioit 14 par 14, ce qui donnoit 19$ toifes carréespour la furfacedu carré totaL

III. Mais fi la toife ne mefuroit pas exadtement les cótés du teélangle, en fort®nbsp;qu^'il y eüt un refle comporé de pieds, dénbsp;pouces , de lignes, amp;C., alors la fitrface écoitnbsp;égale a un certain nombre de toifes carréesnbsp;complètes , avcc un excédant compofé denbsp;parties de la toife carrée. Pour évaluer eetnbsp;excédant, on avoit fousdivifé la toife carrésnbsp;qui portoit auffi Ie nom de toife-toife, ennbsp;fix redangles qui avoient chacun u'ne toifenbsp;de hauteur, fur un pied de largeur, amp; quenbsp;Pon appeloic toifes-pieds. La toife-pied,nbsp;a fon tour , étoit divifée en douze rectangles , qui avoient chacun une toife dcnbsp;hauteur , fur un pouce de largeur j amp; quenbsp;Ton appeloit toifes-pouces ; la toifc-poucènbsp;en douze redtangles, qui avoient chacun unenbsp;toife de hauteur , fur une ligne de largeur,nbsp;amp; que l’on nommoit toifes-lignes , amp;c.;nbsp;amp; Ie calcul donnoit Ie nombre de toifes-pieds,nbsp;de toifes-pouces , de toifes-lignes, de toifes-points, amp;c., qui formoient 1’excédant desnbsp;toifes-carrées renfermées dans la furface.

F1

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( 84 )

ïia. La manière ordinaire de faire ce calcul confiftoit a fnultipüer par parties lesnbsp;nombres de toifes amp; de fbusdivifions de lanbsp;toifè contenues dans les cotés , ee qui exi-geoit beaucoup^ d’attention amp; une grandenbsp;pratique de la méthode du toife. On auroitnbsp;pu auffi réduire tout en pouces ou ennbsp;lignes, amp;c. fuivant les cas i mais ennbsp;gagnanc alors quelque chofe du coténbsp;de la faeilité , on fe fut jeté dans unc,nbsp;opération très-ennuyeufe par fa longueur.

On évaluoit encore les furfaces en pieds carrés, amp;en fradions du pied carré, commenbsp;1, i , I y amp;c., ce qui conduifoit a des dif-ficultés d’un autrc genre.

113. A l’aide du nouveau fyftème , unc furface eft prefque évaluée , dès qu’on en anbsp;mefuré les cotés. Nous avons déja dit ( 29 )nbsp;que l’unité de raefure relative a ce genrenbsp;d’opérations, étoit Ie raètre carré : or , ennbsp;fuivant toujours Ie principe de la divilionnbsp;par 10 , on con^oit aifément que dans les casnbsp;oh cette unité ne fe trouvera pas contenucnbsp;exaéleinent un certain nombre de fois dansnbsp;Ienbsp;nbsp;nbsp;nbsp;h niefurer , les parties qui com*

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( 85 5

poferont 1’excédant feront des dixiemes $ des centièmes , des millièmes de mètre carré.

Pour rendre ces parties fenfiblcs a l’oeil flippofonS que ab cd {PI. II ? ƒ^• 2, pag.^o)nbsp;repréfente un mètre carré. Si nous divifonsnbsp;deux cótés oppofés , tels que ab, dc^ chacunnbsp;cn lo parties égales qui feront des déci—nbsp;mètres, amp; fi par les points de divifion nousnbsp;tirons au tan t de lignes droites «g, op , rsynbsp;^c. , il eft clair que chaque bande ou cha-que reétangle angd^ongp^ amp;c., comprisnbsp;entre deux lignes voifines, fera un dixièmenbsp;de mètre carré. Maintenant nous pouvonsnbsp;imaginer qu’ayant divifé de même les petitsnbsp;cotés an,nOfOr, amp;c., des reélangles pré-cédens , chacun en dix parties égales, quinbsp;feront des centimètres, on ait tiré aulli desnbsp;lignes par les points de divifion , amp; il eftnbsp;encore évident que chaque reélangle égalnbsp;a un dixième de mètre carré, fe trouveranbsp;fousdivifé a fon tour en i o autres reclangles,nbsp;qui feront des centièmes de mètre carré. Ennbsp;continuant la même opération , on auranbsp;de nouveaux reélangles toujours dix foisnbsp;plus étroits, amp; qui feront fucceffivementnbsp;des millièmes , des dtx~miHièmes, amp;cc,

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( )

niètre carré ; par oü Ton voit que toutes les parties qui fousdivifent Ie mètre carré ^nbsp;otit üne hauteur égale, au mètre Unéaire,nbsp;fur une largeur qui eft égale fucceffivementnbsp;a iin dixième de mètre ou un décimètre ,nbsp;a un centième de mètre ou un centimètre,nbsp;.a un miilième de mètre ou un millimè-tre, amp;c.fuivant.que Ie reélangle auquelnbsp;appartient cstte largeur efl: un dixième , unnbsp;centième, un miliièine, amp;c.de mètre carré,

ilq. Exemplc^ Cèlapofé , concevons quc am lp {fig. 3) repréfente un redangle dontnbsp;Ie coté mo renferme cinq mètres depuis ni.nbsp;jufqu’en o , avec un refte o t égal a un déci-

* nbsp;nbsp;nbsp;/nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ ' cit'.

mètre, ce qui fait .5,1 dont Tautre cóté ma renferme tj'ois mattes , depuis m jufqu’en c, avec un refte c a égal a deux déci-;

mt.

mètres, ce qui donne 3,2.

Pour trouyer la furface, multipliez 3,ï par 3,2 , amp; én féparant dans Ie produitnbsp;autant de chiffres vers la droite, au moyennbsp;dunevirgule^ qu’ii y a de déciraales aunbsp;multipllcande amp; au multiplicateur , commc.nbsp;Ie prefcrit la régie ( 102 ) , plagez l’indica-teur du mètre carré amdeflus du chiffre qui

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CS7)-

exprime les unités. Voici Ie tableau de cstte operation.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;--- '

ir^r.q.

C’efi-a-dire , que.la futface eft égale i6 mèties carrés , plus 3 dixièmes amp; 2 ccu-*nbsp;tièmes de metre carré.

II5. Pour vous faire une idéé plus nette' de ce réfultat , jetez les yeux fur la figure,'nbsp;amp; prenez Tune après 1’autre toutes les par--ties de la furface, diftinguées a l’aide des-lignes tirées par les extrémités des metre»-'nbsp;amp; des décimètres qui Ibusptvifent les ^otesi»nbsp;Vous compterez d’abord quinze metres caiKnbsp;rés complets dans l’efpace cmor. Vous.aïir^inbsp;rez enfuite dans l’efpace c r/t, dix dixiè-%^nbsp;mes de metre carré, dilpofes deux a deux »nbsp;amp; dans l’efpace orst, .trois dixièmes dd)nbsp;mètre carré, rangés fur unemême

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(88)

amp; ainfi foiTinie de tous ces rectangles fera dix dixièmes, plus trois dixièmes denbsp;xnètre carrc j c ett—a~dirc j un rn^tre carrCnbsp;complet , plus trois dixièmes. Réunilfantnbsp;cette quantité avec Ics qiiinze mètres carrésnbsp;'précédens , vous aurez pour la fomme feizenbsp;mètres carrés , plus trois dixièmes de mètrenbsp;carré. Ilnerefteraplus que les deux petits carrés renfermés dans Telpacer/zp^. Or, Ie carrénbsp;ihp par exemple, ayant fon cótéph égalnbsp;3 un dixième Ae hl, il eft aifé de voir qu’ilnbsp;eft contenudix fois dans ie reétangle Ikih ,nbsp;qui eft un dixième de mètre carré , amp; parnbsp;conféquent Ie carré ihnp eft un centièmenbsp;de mètre carré, amp; Fefpace rhp s vaut deuxnbsp;centièmes de mètre carré, qui joints a Ianbsp;fomme précédente , donnent pour la to-talité de la furface i6 mètres carrés , plusnbsp;trois dixièmes amp; deux centièmes de mètre

mt.cf.

carré, ou 16,32 , ainft que nous l’avions trouvé immédiatement (114), a Taide dunbsp;calcul.

On voic que les centièmes de mètre carré dont il s agit ici, ont une figure differentenbsp;de celle^ que nous avons fuppofée ci-delTusnbsp;(^13) ^ ^Ipèces de fousdivdfions , pour

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. lt;*9 5

ramen er a 1’uniformité routes les parties du mètre carré , en les confidérant comme desnbsp;reétangles qui ont une hauteur communenbsp;égale ^u mètre lineaire, amp; dont les largeursnbsp;Tont données fucceffivement par les divilionsnbsp;du mètre lineaire. Mais au fond , cela e/tnbsp;indifférent pour Ic calcul, puifqueleréfultacnbsp;efl abfolument Ie même dans les deux fup-pofitions.

116. Vous concevrez aifément, d’après ce qui vient d’etre dit, qu’il faut bien fe gardernbsp;de confondre , par exemple, deux déci-mècres carrés avec deux dixièmes de mètrenbsp;carré , puifque cette dernière quantité , quinbsp;eft repréfentée par Tefpace L:^s p y vaut dixnbsp;fois la première, qui efl bornée au petitnbsp;efpace h r s p.

Vous ne conföndrez pas non plus avec Tune OU Tautre des quantités precedences ,nbsp;un carré dont Ie cbtéferoit égal a deux dé-cimètres, Ce carré eft reprefenté par c gnhnbsp;(7%quot;- 4) •gt; 1’ori voit qu’il renferme quatrenbsp;décimètres carrés , amp; ainfi de ces trois quan-tites j favoir, i . deux dixièmes de mètre.nbsp;carré; 2“. un carré dont Ie cótc eft igal a

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t )

deux decimetres ; amp; 5°. deux décimètres carrés j fi I’on fuppofe Ia première égalenbsp;a 20 , la feeonde fera égale 34, amp; lanbsp;troifième a 2.

117. Autre exemph. On demande Ia fiir-faced’un rectangle, dont un des cötés

mr.

égale................ 13,25

U. i’autre cóté........... 9,56

Si l’on fc borne aux centièmes de metre carré , Ie produit qui exprime la furface

mt.q.

fera (104) implement 126,48.

118. Autre, exemple. Si les cótésdu rectangle étoient plus petits que Ie metre, on pourroit indifféremment les exprimer a Tor-dinaire, en confidérant toujours Ie metrenbsp;comme l’unité, ou bien en prenant pournbsp;unite Ia plus grande des fousdivifions dunbsp;metre} données par la mefure des cotés.

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(90

Soit propofé de trouver la furfacc d’un redangle , dont un des cotés efl:

de ............ . ......0,6^

mt.

^ l'autre de nbsp;nbsp;nbsp;•nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;0,4

Kit.q.

0,248.

Ici Ie produic énoncé d’après les dilFérens chiffires qui Ie compofent, eft zéro mètrenbsp;carré , 2 dixièmes , 4 centièmes , 8 milliè-mes de mètre carré.

Pofous maintenant Topération de la ma-nière fuivante :

L’un des cótés eft de . . Sc l’autre de..........

-d.mtsq.

24,8.

On aura done pour la lurface , 24décimè-tres carrés, amp; 8 dixièmes de'décimètre carré,

, nbsp;nbsp;nbsp;mt.q.

ce qiui eft la même quantlté que 0,248 , exprimée d’une manière différente.

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C )

XJfagt de la Multiplication pour la mefure des folidités.

119. Nous nous contenterons encore ici, comme pour Ia mefure des furfaces (109 ) ,nbsp;d’expofèr ce qu’il y a de plus fimple dansnbsp;les opérations relatives a Tobjet que nousnbsp;avons a confidérer , c’eft-a-dire, que nousnbsp;neparlerons que desfolides terminés par lixnbsp;reótangles, Ces fortes de foiides , dont uanbsp;eft repréfenté {pL III ,fig. 5) , s’appellencnbsp;en général parallélipipèdes reclangles, pareenbsp;que leurs faces oppofées font paralièles,, dcnbsp;que de plus chacune d’elles eft a anglenbsp;droit, OU , comme Ton dit, eft d’équerrenbsp;fur les faces voiftnes. Dans Ie cas oii les;nbsp;fix faces font des carrés , Ie foiide prend Ienbsp;nom de cube.

120. Lorfqu’on avoit a mefurer, par l’an-cienne méthode , un paralléüpipède rectangle , on choifiiToit une des faces , tel Ie que ahcd {fig. 5 ) , que l’on confidéroitnbsp;comme la bafe du foiide. On mefuroit Ienbsp;grand COté c dou ab , amp; Ie petit cóté a d

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(93.)

OU he du redangle qui fornioit cette bale, pill's Tun des quatre cbtés^cp^ dr , d g^nbsp;hf, qui donnoient Ia hauteur du folide.nbsp;Suppofons que Ie coté cd de Ia bafe fut de 6nbsp;toifès , Ie cóté hc ét ^ tolfes , amp; la haureurnbsp;cp de S toiles. Multipliant d’abord 6 tolfesnbsp;par 5 , on avoit i8 tolfes carrées poiir Ianbsp;furface de Ia bafe. On multipiioit enfuitenbsp;Ie nonibre i8 de ces toilès carrées par Icnbsp;nombre 8 des tolfes de la hauteur, amp; Ienbsp;produit 144 faifoit connoitre que Ie folidenbsp;renfermoit 144 tolfes cubes.

Si Ie folide étoit auffi un cube, 11 fufEfoit de mefurer un des cotés. On multipiioitnbsp;enfuite par lui-même Ie nombre de toifèsnbsp;contenues dans ce cóté, pour avoir Ie nom-^nbsp;bre de toifès carrées que renfermoit la bafe,nbsp;puis on multipiioit ce dernier nombre parnbsp;Ic premier, amp; Ie produit donnoic la foli-dité du cube évaluée en toifès cubes.

121. Mais lorfque Ia mefure des cotés du folide , prifè a I’aide de la toife , donnoicnbsp;yn refte compofé de pieds , de pouces , denbsp;lignes, amp;c., dans ce cas la folidité renfermoit, outre un certain nombre de toifes

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^ nbsp;nbsp;nbsp;( 94 )

cubes complètes , un excédant que Ton évaluoit en parcies de Ia toife cube. Cesnbsp;parties étoient elles-mêmes des parallélipipè-des, ayant tous pour bafe une toife carrée ^nbsp;amp; dont les hauteurs étoient égales fuccef-fivement a unpied,unpouce, une ligne, dcc.nbsp;En conféquence, on nommoit ces parallé-lipipèdes toifes-toifes-pieds , toifes-toifes-pouces, toifes-toifes-lignes , amp;c., fuivantnbsp;qu’elles avoient pour hauteur Ie pied , ou Ienbsp;pouce , OU la ligne , amp;c.

Poür parvenir a cette évaluation du fo-lide en toifes cubes amp; en parties de Ia toife cube , il falloit d’abord chercher Ia furfacenbsp;de Ia bafe par une multiplication compofée,nbsp;femblable a celle dont nous avons parlénbsp;(i 12) , amp;dont Ie prod uit donnoit Ie nombrenbsp;de toifes earrées , de toifes-pieds , de toifes-pouccs , amp;c. renfermées dans cette bafe, Cenbsp;produit fervoit énfuite de multiplicande dansnbsp;une feconde opération oü Ie nombre desnbsp;divifions de la hauteur écoit pris pour mul*nbsp;tiplicateur , ce. qui exigeoit un nouveaunbsp;travail fouvent plus long amp; plus compliquénbsp;encore que Ie premier, pour arriver au ré-fultat qui donnoit la folidité du paralléli-

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( 95 ) .

pipède en toifes-cubes, toifes-toifes-picds | toiles-toifes-pouces, amp;c.

122. Dans les opérations analogues j faites a l’aide du nouveau fyftème , aprèsnbsp;avoir trouvé la furface de la bafe a l’aidenbsp;de la méthode indiquée plus haut (114),nbsp;on parvient a évaiuer ia folidité par unenbsp;feconde multiplication toute auffi fimple amp;nbsp;auffi fecile. Cette folidité fe trouve expri-mée , toujours d’après Ie rapport décimal,nbsp;en metres cubiques complets, plus en dixiè-mes , centièmes , millièmes , 6cc. de mètrcnbsp;cubique.

Suppofons que la figure 6 repréfente un mètre cubique : ayant pris fur Ie coté f mnbsp;une partie ƒ / égale a un décimètre, fi parnbsp;Ie point / nous'faifons pafier un plan Ingu.nbsp;qui foit parallèle au carré ƒ/^dö, on con-^oit aifément que Ia tranche renferméenbsp;cntre ces deux plans fera un dixième denbsp;mètre cubique. Cette tranche efl: , commenbsp;1 on voit, un parallelipipède qui a pournbsp;bafe un mètre carré fhd a , ou Ingu, ^nbsp;dont la hauteur ou répaiffeur ƒ/ efl unnbsp;dixième de mètre ou un décimètre. On

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(9^)

pOütra de mêmé divifer cette tranche entre les points fl, toujours parallèlement aunbsp;carré flida ^ de manière a en detachernbsp;line nouvelle partie dont la bafe fera encorenbsp;un mètrc carré, amp; la hauteur un dixièmedenbsp;fl, OU un centimetre; amp; il eft vifible quenbsp;cette partie fera un centième de mètre cu-bique. Par une troifième fbusdivifion faitenbsp;femblablement, on aura une nouvelle partienbsp;dont Ia bafe fera de même un mètre carré ,nbsp;amp; la hauteur un centième de// ou unnbsp;millimètre , c’eft-a-dire que cette partienbsp;fera un millième de mètre cubique, amp; ainfinbsp;de fuite.

Paftbns a Ia manière d’évaluer les foli-dités en mètres cubiquesdc en parties dé-cimales du mètre cubique.

123:. Exëmple. Soit propofë d’abord de trouver Ia folidité d’un parailélipipède rectangle dont la bafe feroic femblable au rectangle amtp {pL. II, fig. ? , page 90 ) , amp;nbsp;qui aurolt un mètre en hauteur. Nous avonsnbsp;trouvé ci-deflus ( 114 ) , que Ia furface du

m nbsp;nbsp;nbsp;mt.q.

reétangle amtp contenoit 16,32 ; amp; puif-

que ia hauteur du parailélipipède eft égale

\

a

-ocr page 117-

PI. III.


Z\n/'po'.


Kg. C




J 'eMr Jc.


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(97)

achacune des dmCiom ad, dl, (Sr., c’eft-a-direau mètre qut eft ici Funité, il eft clair que pour avoir la foüdité , il faut mul-

tiplier 16,32 par r, amp; fubftituer dans Ie pro-duit l’indication du mètre cubique a ceile du niètre carré, ce qui donna pour la folidité

«ït.c.

16,52.

124. nbsp;nbsp;nbsp;Dans Ie parallélipipède dont il s’agitnbsp;ici, chaque mètre carré de Ia bafe •'épond anbsp;un mètre cubique; chaque dixième de mètre carré , a un dixième de mètre cubique ,nbsp;amp; chaque centième de mètre carré, a unnbsp;centième de mètre cubique ; amp; en réfumantnbsp;les unes après les autres routes ces quantités,nbsp;comme nous avons fait plus haut (115), parnbsp;rapport aux fousdivifions de la bafe , onnbsp;fe fera une idee nette de la manière dontnbsp;ces mêmes quantités fe combinent pournbsp;donner un produit qui en préfente la tota-lité réduite a fa plus fimpie expreflion.

125. nbsp;nbsp;nbsp;En appliquant encore ici ce quenbsp;nous avons dit (iié) des portions denbsp;furface qu’il falloit éviter de confondre,nbsp;d’après une certaine relfemblance entrenbsp;les mots qui fervolent a les défigner , on

Injlruction abrégée. nbsp;nbsp;nbsp;G

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( ps )

concevra qu’il y a une grande difference , par exemple , entre deux décimètres cubi-ques amp; deux dlxièmes de metre cubique;nbsp;car fi Ton fuppofe thaque cóté du mètrenbsp;cubique divifé en décimètres , amp; que Tonnbsp;prenne Ie décimètre pour unite , I’expref-fion du coté fera 10“^“% amp; en mukipliantnbsp;d’abord 10 par lui-même , on aura ico’*'quot;'-’-pour la bafe du mètre cubique. Mukipliantnbsp;enfuite Ie nombre 100 des carrés contenusnbsp;dans la bafe, par ie nom^)re 10 des partiesnbsp;de la hauteur, on aura looo''”'quot;- pour lanbsp;folidité du mètre cubique évaluée en dé-cimècres cubiques ; d’oü il fuit qu’unnbsp;décimètre cubique n’eft que la millième par-tie d’un mètre cubique , amp; par conféquentnbsp;deux décimètres cubiques font égaux a deuxnbsp;millièmes de mètre cubique, laquelle quan-tité n’eft que la centième partie de deuxnbsp;dixièmes de mètre cubique.

De même il ne faut pas confondre avec deux dixièmes de mètre cubique , un cubenbsp;dont Ie coté feroit égal a deux décimètres;nbsp;car en mukipliant d’abord 2 par lui-même,nbsp;on trouvera 4 décimètres carrés pour la bafenbsp;du cube dont u s’agit. Si l’on mukipke en-

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( 99

fuite Ie nombre 4 des carrés renfermés dans la bafe par Ie nombre 2 des parries de Ianbsp;hauteur , on aura 8 décimètres cublquesnbsp;pour la lülidité du mcmecube , amp; puifqu’unnbsp;décimètre cubique n’eft que Ia millièmenbsp;partie d’un mètre ciibique , il en réfulte quenbsp;buit décimècres cubiques ou buit millièmesnbsp;de mètre cubique font bien éloignés denbsp;valüir deux dixièmes de mètre cubique.

126. Autre exemple. On demande la Ibli-dité d’ un maffifde maconnerie, dans lequel l’un des cótés de la bafe eft

znt,

de.......................

mt.

I’autre cóté eft de............. 4,5

• 3138 2091

ce qui donne pour la furface de la bafe 24^05 8.

mt.

La hauteur eft de.............

96232

168406

481x6

mr.c.

ce qui donne pour la folidité . ... nbsp;nbsp;nbsp;65,91892

Ou plus fimplement....... 65,9x9 , en fc

bornant aux millièmes de mètre cubique ( 104).

G 2,

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( lOO )

On voit par-la, qu’au moyen du nouveau fyftème, tout fe réduit a deux muldplica-*nbsp;tions ordinaire?.

V. DE LA DIVISION.

127. Les avantages du fyftème des me-fures déduites de la grandeur de la terre , relativement a la divifion, font beaucoupnbsp;plus écendus que ceux qui concernent lesnbsp;opérations précédentes. On fait que quandnbsp;Ie divifeur n’étoit pas contenu exadementnbsp;un certain nombre de fois dans Ie divi-dende, on avoit un refte qui exigeoit unnbsp;furcroït de travail , plus 011 moins conli-dérable, lorfqu’on vouloit en tenir comptenbsp;dans Ie réfultat de Topération. Or, nousnbsp;verrons bientot, qu’a Faide du nouveaunbsp;fyftème , on peut continuer la divifion furnbsp;ce refte,*coinme fi Fon n^opéroit que furnbsp;des nombres entiers; mais pour aller parnbsp;ordre, nous fuppoferons d’abord une divifion oil Ie dividende cxprimant des unitesnbsp;amp; des parties de Funité , Ie divifeur y foitnbsp;contenu fans aiicun refte; Ie fyftemenbsp;dont il S agit va déja nous ofFrir, nitrae

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( roi )

dans ce cas , des facilitcs pour parvenir au quotient dierché.

I. Des Divifions qui peuvent fe faire

exaclemcnt,

128. nbsp;nbsp;nbsp;Vous vous propollez de réfoudre

une queftion telle que la fuivante : on a payé 1615^ 9‘’6'‘ une pièce d’étoffe de 215nbsp;aunes, a combi en revient le prix de cha-que aune ? Vous divifiez d’abord 161^^nbsp;par 213. Le quotient étoit 7^ avec un reftenbsp;122^ : vous réduifiez ce refte en fous, ccnbsp;qui faifoit 2440b qui ajoutés aux p'^du divt-dende , vous donnoient 2449*^3 divifer parnbsp;213. Vous trouViez pour quotient ii'^avecnbsp;un refte 106*^, quiréduit en deniers faifoitnbsp;1272'^; ajoutant ce nombre aux 6*^ du divi-dende , vous avieznbsp;nbsp;nbsp;nbsp;, qui divifès par

213 donnoient au quotient 6'^ fans aucun refte : ainfi le prix de Taune étoit exade-ment de 7^ 16^.

129. nbsp;nbsp;nbsp;Pour réfoudre les queftions analo-gues , au moyen de la nouvelle méthode,nbsp;«ne fiiriple opération fujffit.

G3

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( 102 )

PJde. /

Faites la divifion a Tordinaire, fans avoir égard a la virguie du dividende, amp; enfuicenbsp;féparez dans ie quotient autant de chiffresnbsp;vers la droite, au moyen de la virguie amp;nbsp;de findicateur de Funité, qu’il y a de dé-cimales au dividende.

Exemple. Suppofons qiie Ie prix total de

Iv.

la pièce d’étolFe foit de 1829^67 , amp; Ie nombre d’aunes toujours de 213,

1829,07 ( 213

Vou5 avez féparé deux chiffres dans Ie quotient, a Faide de la virguie, paree quenbsp;Ie dividende a deux décimaies , amp; ainfi Ienbsp;prix de Faune elt de 8 liyres, 5 décimes,nbsp;5 Centimes.

B^emarque.

150. Si Ie divlFeur étok 10 , 100 , tooo,' OU quelqu’autre nombre compofé de Funité

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( 103 )

avec un ou plufieurs ziros a (a fuite, on pourroit tont d’un coup exécuter Ia divi-llon , en reculant la virgule du dividendenbsp;d’autant de rangs vers la gauche, qu’il ynbsp;auroit de zéros dans Ie divifeur ; amp; Ie dividende , au moyen de ce dcplacement de lanbsp;virgule, deviendroit Ie quotient. Ainfi ,

pour divifer 5732,4 par 10, on écriroit

Iv.

573,24; pour Ie divifer par 100, on écri-

Iv.

rolt 57)324 ; pour Ie divifer par 10000 , on

Ir.

écriroit 0,57324 , en placant avant la' virgule un zéro avec I’indicateur de la livre. Cette operation eft Ie contraire de celle quinbsp;nous a fervi (100) a multiplier un nom-bre par 10, 100, 1000, amp;c.

131. Suppofons iiiaintenant que vous euffiez eu a réfoudre cette autre queftionnbsp;relative a fancien fyftème : 13 toifes i piednbsp;4 pouces d’ouvrage ont coüténbsp;nbsp;nbsp;nbsp;8^5'^.

Qnel efl Ie prix de chaque toile ?

Cette divifion eüt été longue amp; compli-quee , meme en fuivant la methode Ia nlus hmple , qui confifte a prendre pour dividende ie produic de ligtt 8^ f par 72 , qui

G4

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( 104 )

eft Ie nombrc de fois qiie la totfe contlent le poucc, amp; pour divilcur lenombrede ponces renfermcs dans 15^'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;De cette

manière le dividende devenoit 9246^ 6*', amp; le divifeur 952 ; ce qui ramène 1 operationnbsp;a celle que nous avons expofée plus hautnbsp;( 128). A 1’aide dc cette méthode, ou denbsp;toute autre , vous auriez trouvé pour quotient exadt 9^ 14*^ y'-, ce qui vous eut donnénbsp;le prix de la toife.

132. Voyez comment on répondroit a line queftion du méme genre , tirée dunbsp;nouveau fyftème.

mt.

Exemple. 15,23 d’ouvrage , tout fup-

Iv.

puté, reviennent a 151,7395. On demande le prix de chaque mètre.

Régie.

Reculez d’abord , dans le dividende amp; dans le divifeur , la virgule vers la droite,nbsp;dautant de rangs qu’il eft nécelTaire pournbsp;qu’ehe di(parlt;,;i{ê du divileur , amp; enfuitenbsp;opérez comme il a été dit plus haut

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C lo? )

(129) , pour Ie ,cas ou il n’y a de virgule qu’au dividende.

Ainfï, ayanc recidti la virgule de deux ranc^s vers la droite dans les deux nombres,

O nbsp;nbsp;nbsp;Iv.

yous aurez pour dividende I3i73gt;95gt; ^ pour divifeur 1523nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;efl: fans virgule,

amp; tour fe réduira a l’opération que préfente Ie tableau fuivant;

13173595

Iv.

8,65

9899 7Ö rs

CO 00

Remarque.

13 3. En reculant la virgule de deux rangs vers la droite dans les deux nombres , vousnbsp;avez rendu ces nombres cent fois plusnbsp;grands (100). Mais il eil aifé de faire voir,nbsp;par un exemple fort fimple, que Ie quotientnbsp;fera toujours ie meme. Suppofons que j’aienbsp;6 a divifer par 3 , il eft evident que Ie quotient eft 2, Maintenant fi je prends desnbsp;nombres cent fois plus grands, amp; que jenbsp;divife 600 par 3®o 5 j’aurai encore pournbsp;quotient Ie nombre 2. II en fera de même

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( io6 )

fi Ton rend Ie dividende amp; Ie divifcur mille fois, dix mille fois, amp;c. plus grands , ounbsp;en général fi Ton multiplie Tun amp; Fautrenbsp;par un nombre quelconque, comme ü onnbsp;les doubloit, ou fi on les triploit tous lesnbsp;deux a la fois.

Ir.

134. Autre exemple. On a donné 28,92

gr* nbsp;nbsp;nbsp;,

pour 2,41 de marchandife, On demande combien vaut Ie grave ?

Le dividende 28,92 , amp;de divifeur 2,41 ayant ici autant de décimales Fun que Fautre , la virgule reculée également des deuxnbsp;cötés comme Ie prefcrit la regie, difparoic anbsp;la fois dans les deux nombres , amp; ainlinbsp;Fopérationferéduitacettedlvifion ordinaire.

iSpz r 241

Iv.

IZ

482

000

Le quotient fait connoitre que le prix du grave eft de 12 livres.

135. Autre exempie. Combien aura-t-on

\ nbsp;nbsp;nbsp;^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Iv.

de metres d’une certaine toile, pour 75 ló,8, a raifon denbsp;nbsp;nbsp;nbsp;mètre ?

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( 107 )

Ici Ie divifeur 2,152 ayant deux décima-les de plus que Ie dividende 7316,8 , il fem-ble d’abord qu’on ne puiiïe faire difparoitre Ia virgule du divifeur ; car en la reculantnbsp;d’un rang vers la droite, de part amp; d’autre,nbsp;qui eft tout ce que vous pouvez faire, vousnbsp;avez pour nouveau dividende 75168 livres,nbsp;amp; pour divifeur 21,52 , ou il refle deuxnbsp;décimales.

Mais rappelez-vous Ce qui fe pratique dans ia fouftraöion ( 89) , lorfque 1’un desnbsp;deux nombres a moins de décimales quenbsp;l’autre. Dans cecas,on lui en donne au-tant, en placant des zeros a la fuite. Faitesnbsp;la même chofe ici.

w.


Le dividende fcra........ 7316,800,

Lc divifeur fera toujours... nbsp;nbsp;nbsp;2,152. gt;

Ce qui permet d’óter Ia .virgule de l’un amp; de l’autre, comine dans le cas précédentnbsp;(154), en forte que vous n’aurez plus qu’nncnbsp;diviiion ordinaire, dont voici le tableau.

r 2152

mt.

3400

860800

cooo

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( )

On aura done 3400 metres , pour la fomme propofée.

Au moyen des petites attentions dont nous venons de parler , amp; qui vous devien-dront familières avec un pen d’exercice,nbsp;vous avez I’avantage d’amener votre opé-ration a la plus grande fimplicité poiTible ;nbsp;amp; e’eft cette même manière de pofer unenbsp;divifion que nous aurons en vue dans lesnbsp;exempies qui doivent fuivre , en fuppofantnbsp;toujours que Ie divifeur au moins foit fansnbsp;décimales.

i. De la manière d’approcher d’aujji prés quon voudra du vrai quotient, lorfquenbsp;la Divijion donne un rejie.

Exempies oü Ie dividends amp; Ie divifeur font des nombres entiers.

136. Commencons encore ici par propo-fer une queftion relative a i’ancien fyfième. Vous aviez une fomme de 391^ a partagernbsp;égalenient entre 21 citoyens. Le quotientnbsp;deladivifionpouflee jufqu’aux deniers qtoitnbsp;4** avec un refte iz , dont vous

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( lop )

ne pouviez plus faire ufage , qu’en écrivant au-deffous Ie divifeur 21 , en forte que lanbsp;totalité du quotient, ou la fomme qui don-noit exadement la part de chaque citoyerxnbsp;étoit 18^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;OU plus fimplement

par OU Ton voic que Ia queftion propofée, dans laquelle Ie ,dividende amp; Ie divifeurnbsp;font des nombres ümples , conduit a unnbsp;réfultat conipViqué de quatre quantités malnbsp;liées entr’elles , amp; préfentées fous unenbsp;forme incommode.

137. Exemple. Servons-nous du même exemple pour y appliquer Ia méthode quenbsp;fournit Ie nouveau fyftème, amp; exécutonsnbsp;d’abord la divifion a Tordinaire jufqu’aunbsp;terme oü Ton avoit un refte que Ton étoitnbsp;obligé de réduire en fous , pour divifer parnbsp;21 Ie nombre de fous renfermés dans ce refte.

21

391

Nous avons done pour quotient 18 liv. avec Ie refte 13. Pour continuer la divifionnbsp;force refte, je place dabord unevirgule

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( no )

^ la droite des unités de livres , puis im zéro après Ie refte 15 , comme dans Ie tableau fuivant.

391

Je dlvife enfuite 130 par 21 , ce qui me donne 6 , que j’écris au quotient après !anbsp;virgule. Ayant multipliéó parledivileur 21,nbsp;a l’ordinaire, amp; fouftrait Ie produic de 130,nbsp;j’ai pour refte 4, après lequel je place pa-reillement im zéro. Je divife 40 par 21 , c@nbsp;qui me doiine i avec Ie refte 19. Je puisnbsp;pourfuivre ainfi Topération auffi loin que jenbsp;voudrai, en ajoutant un zéro après chaquenbsp;refte, pour avoir un dividende dans lequelnbsp;21 füit contenu, amp; en écrivanc au quotientnbsp;Ie nouveau chilFre qui marquera combiennbsp;de fois il y eft contenu. Maïs en me bor-nantau quotient que jeviens d’obtcnir, jenbsp;vois que j’ai, déja la précifton des centimes,nbsp;en forte que tous les nouveaux chiffres quenbsp;je pourrois me procurer au quotient, en

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( III )

allant plus loin , ne vaudroient pas un centime. Je remarque de plus que les parties fraélionnaires font liées avec les unités,nbsp;comme dans tous les autres nombres quinbsp;expriment des réfultats d’opirations furnbsp;les nouvelles mefures , ce qui eft beaucoupnbsp;plus fimple amp; plus commode queTexprellionnbsp;donnée en livres, fous amp; deniers, par lesnbsp;operations relatives a I’anciertne méthode.

Continuons maintenant la divifion de manière a avoir cinq déci males au quotient.nbsp;Void le tableau de l’opération, ou ilferanbsp;facile de reconnoitre la marche que nousnbsp;avons indiquée.

21

On voit qu’après avoir d’abord ajouté un zéro a la fuite de I’avant dernier refte,nbsp;qui étoit i , pour avoir ft dividende lo , ilnbsp;a fallu mettre zéro au quotient gt; paree qu^

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C1)

21 n’eft p3s contenu dans lo, amp; placer tout de fuite un fecond zéro a la fuite du premier,nbsp;ce qui a donné pour nouveau dividende Ienbsp;nombre loo , dans lequel 21 cft contenunbsp;quatre fois, a vee un refte ló.

158. Dans Tancienne méthode, lorfque les fradlions qui provenoient du relle de lanbsp;divifion , avóient des valeurs que Tefpritnbsp;ne faifiiToir pas aifément, comme p-,

-fi'6 7' ? nbsp;nbsp;nbsp;, on tachoit de les raniener a

quelque fradiion fimple , dont elles appro-choient de très-près. Par exemple, lafradtion ne diftère que très-peta de la fradlionnbsp;4, en forte qu’on peut lui fubftituer cettenbsp;dernière, en négligeant la difference. Dansnbsp;Ie nouveau fyftème, on négligé auffi la petitenbsp;quantité qui proviendroit de l’emploi dunbsp;dernier refte auquel on s'arrtte, Mais on anbsp;eet avantage , que fans s’écarter de lanbsp;pratique facile de Ia divifion ordinaire,nbsp;on peut approeber encore beaucoup plusnbsp;prés du vrai quotient , amp; même d’au finbsp;prés qu’on voudra, amp; cela par une fuitenbsp;de décimales qui ont toutes un rapport finiple les nnes avec les autres. Par

exemple ^

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( II? )'

cxemple, pour avöir Ie vrai quotiënt , k jnoins d’un dix-^millionième prés de l’uniténbsp;principale, on pou/Teroic la divifion jufqu’anbsp;la feptième decimale , qui exprime desnbsp;dix-millionièmes.

En réfumant tout ce qui vient d’etre dit, on peut en déduire cette regie générale,nbsp;pour tous les cas oü Ie dividende amp; Ie divi-feur font des nombres en tiers.

Régie.

139. Après avoir employé tous les chif-fres du dividende , placez une virgule a la luitq du quotient, puis un-zéro a la fuitenbsp;du derrïier refte , amp; continüez, la divifionnbsp;en ajoutant de même; un zéro a la fuite denbsp;tous les autres reftes.-

Exemples oü Ie Dividende ^ des décimales. ^ Rêgki

140. Après avoir employé a 1 ordinaire tous les chifFres du dividende , fépareznbsp;d’abord autant de chiffres a droite dans Ienbsp;quotient, a l’aide de la virgule amp; de l’indbnbsp;cateur de i’unité , qu’il y a de décicnalesnbsp;InjiruBion abrégéc,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;H

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( ”4 J

gu dividende. Placez un zéro a la fuite du dernier refte , amp; continuez comme il a éténbsp;dit ( 137 amp; 139).

141. Exempk. Soit propofé de divifer

mt.

67,9^ par 32, avec 5 décimales au quotient.

‘ 2,12343

IZO

M ‘

Lorfque vous avez eu employé tous les chiffres du dividende, Ie quotient étoit 212.nbsp;Vous avez d’abord féparé, a l’aide de lanbsp;yirgule amp; de l’indicateur du mètre, les deuxnbsp;derniers chiffres dc ce quotient, qui eft

int.

devenu 2,12, Vous avez placé un zéro a la fuite du rede n , ce qui vous a donné xionbsp;a divifer par 32 , après quoi vous avez continué Topération , en ajoutant de même unnbsp;zéro a la fuite de chaqire rede.

142. Autre exempk: II,4.^1 d’étofFe oixt eouténbsp;nbsp;nbsp;nbsp;On deraande a combien

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lt; ÏI5 )

revient chaque mètre, en poulTant la divi-lt; fion jufqu’aux dixièmes de centime.

Vous reculez d’abord la virgule de deux rangs vers la droite , dans les deux nombresnbsp;propofés , pour n’avoir plus de décimalesnbsp;au divifeur (132). Ce qui vous donne

Iv.

34299,8 a diviler par 1145.

¦34299,8 r X145

'V

Iv.

29,956

IÏ399 Ï0948nbsp;6430nbsp;7050nbsp;180

Le quotient fait connoïtre que Ie prix du mètre eft de 29 livres, 95 centimes

143. Pour avoir un rapprochement tiré de l’ancien fyftème, il faudroit prendre unenbsp;queftion femblable a la fuivante ; 12 toifesnbsp;y pieds 8 pouces d’un certain ouvrage ontnbsp;coüté 527^ 9^ lo'’: on demande le prix denbsp;chaque toife. En faifant Topération , onnbsp;trouveroit pour le prix cherché. 40^ i5'nbsp;amp; qui valent a peu-près ^ de denier.nbsp;Mais la feule vue des deux nombres pro-

Hz

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( )

pofés fuffit pour faire juger combien Ia comparaifon ett a l’avantage du nouveaunbsp;fyflème.

Exemples oü Ie divifeur ejlplus grand quc h dividende.

144. nbsp;nbsp;nbsp;Dafls ces fortes de divifions , Ienbsp;quotient eft néceftairement toujours moin-dre que I’unité, ou, ce qui revient aunbsp;même , il exprime une fraélion de l’unité.nbsp;Telle feroit une divifion qui confifteroit,nbsp;d’après I’ancien fyftème, a partager 7^ ennbsp;25 petites fommes égales. On trouveroit,nbsp;en faifant les rédudions ordinaires , quenbsp;chaque partie eft

145. nbsp;nbsp;nbsp;II eft aifé de réfoudre , par la nouvelle méthode, les queftions du mêmenbsp;genre, en pratiquant ce que nous avonsnbsp;indiqué plus haut ( 137 ) gt; par rapport aunbsp;refte que laiflbit la divifion , lorfqu’onavoitnbsp;employé tous les chiffres du dividende.

¦txemple. Servons-nous encore de Texem-ple precedent pour dlviftr 7 entre 25 d-

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( II7 )

toyens ^ en confidérant la livre commc comporée de décimes amp; de centimes.

70

Iv.

0,28

Après avoir écrit 7 comme dividende amp; 25 comme divifeur, je dis , en 7 combiennbsp;de fois 25 ? il n’y eft pas. Je pofe zéro aunbsp;quotient, avec l’indicateur de la livre , amp;nbsp;une virgule a la fuite , pour marquer qu’ilnbsp;n’y a pas d’unités de livre. Je place enfuitenbsp;un nouveau, zéro après Ie dividende 7 , amp;nbsp;je divife 70 par 25 , ce qui me donne 2 ,nbsp;que j’écris au quotiënt, a la droite de Ianbsp;virgule, avec Ie refte 20 , a cöté duquel jenbsp;place pareillement un zéro. Je divife 200nbsp;par 25 , ce qui me donne une fecondenbsp;décimale 8 5 amp; comme ü n’y a point denbsp;refte, j’en conclus que la part de chaquenbsp;citoyen eft exaélement de 28 centimes.

S’il y avoit un nouveau refte, on Ie feroit fuivre d’un zéro , amp; fon continue-roic l’opéracion , toujours en fuivant Ianbsp;même marche.

H5

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( ii8 )

146. Autre exemplc. On propofe dc divi' fer cinq mètres en douze parties égales.

/' T

?.4i6ö

En opérant, comme pour Texernpie précédent , on trouve qu’après la troifième décimale, Ie même refte revient continuel-lement, amp; par conféqucnt Ie même chif-fre reparoicra auffi toujours au quotient;nbsp;en forte qiie fans pourfuivre la divifion , onnbsp;peut fe contenter d’écrire Ie chilFre 6 a cóté denbsp;lui-même, autant de fois qu’on Ie voudra ,nbsp;pour approcher toujours de plus en plus dunbsp;yéritable quotient, ce qui eft très-coxnmode.

147. Autrs exemple. 32 gravets d’une

fr.

certaine marchandife ont été payés 18,5 en totalité. On demande a combien revientnbsp;chaque gravet, en pouffant la divifion juf-qu’aux dixièmes de centime.

18,5 (

J

250

2.Ö0

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Quolqii il y ait ici plus de chiffres aa dividende qu’au divifeur , cependant lènbsp;premier nombre eft réellement plus petitnbsp;que Tautre , puifqu’il n’exprime que i8nbsp;unités -tV, au lleu que Ie divifeur vauC 32nbsp;unités. En divifant 185 par ji, fans fairenbsp;attention a la virgule, comme il a été ditnbsp;( 140) , vous trouveriez d’abord 5 au quo-*-tient, avec un reite 25, amp; pour féparer dans;nbsp;ce quotient une décimale au moyen de lanbsp;virgule, paree que Ie dividende a lui-mêmenbsp;une décimale, vous placeriez la virgule avantnbsp;Ie 5, amp; vous Ia feriez précéder d’un zéro avecnbsp;l’indicateur de Ia livre, puis vous continue-riez la divifion , en placanc un zéro a la fuitC;nbsp;du refte 25,, amp; en divifant 250 par 32.

Ï48. Mais dans ces fortes de cas, ou vous favez d’avance qu’il n’y aura point d’unitesnbsp;au quotient, amp; ou ie dividende a des déci-maies, on a une maniére plus iimple amp;nbsp;plus diredle de faire la diviEonen fe con-duilant toujours comme dans les deux pre-rniers exenrples f 146 amp; 147).

Ainfi je prends d’abord pour dividend* feiilement Ie nombre 18 qui précède la vir^

H-l

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( 120 )

gule, amp;' trouvant que 32 n’eft pas con-tenu dans 18 , je marque zéro au quotient, avec 1’indicateur de la livre , amp; une virgulenbsp;a cóté. Je prends enfuite iin chillre de plusnbsp;au dividende, amp; je divife 185 par 32 ,nbsp;ce qui me donne 3 que j’écris au quotientnbsp;après la virgule , puls je continue commenbsp;il a été dit plus haut ('140).

145), Autre exemple. On voudroit lavoir

a quoi eft égale la 16^. partie de 0,0.7 ¦gt; ^ moins d un dtx-millième de mètre prés-,nbsp;c’eft-a-dire, qu’il faut prendre quaere dé-cimales au quotient.

16

mt.

0,070

0,0043

Pour faivre toujours la même méthode, je dis d’abord , en zéro combien de fois 16?nbsp;^ comme il y el!; zéro de fois , j^écris aunbsp;quotient zéro avec Findicateur du mètrenbsp;amp; une virgule a cöté. Je prends enfuite unnbsp;chilFfè de plus au dividende , amp; comme cenbsp;chilïre elt encore un zéro, j’écris au quotient

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( I2I )

zéro pour première decimale. Prenant au dividende un nouveau chiffre qui efl 7 , amp;nbsp;trouvant que Ie divifeur 16 n’eft pas con-tenu dans 7 , j’ai de même zéro pournbsp;feconde de'cimale. Je mets alors un zéro aunbsp;dividende après Ie 7 , amp; je divife 70 par 16,nbsp;qui s’y trouve contenu q fois , ce qui menbsp;donne 4 pour 3*quot;. décimale, puisje continue a l’ordinaire. Le quotient me fait con-noitre que la 16^. partie de 7 centimetresnbsp;eft 4 millimetres-^, avec un refte moindrenbsp;qu’un dixième de millimetre, ou qu’unnbsp;dix-rnillième de metre.

VI. DIVERSES QUESTIONS SUR LES MESURES RÉPUBLICAINES.

PREMIÈRE Q U E S T I O EI.

150* Un citoyen a acheté 327 cadils d’une certaine efpèce de vin , pour le prixnbsp;total de 677,75. II a d’une autre part 1 50nbsp;cadils d’une autre efpèce de vin, qui lui entnbsp;coüté 6p5 livres. Ayant mêié enfemble lesnbsp;deux quantités de vin , il défire favoirnbsp;combien il doit vendre le cadil de ce vinnbsp;mélangé, pour retirer fes frais.

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t 122 )

'Ajoutez d’abord Ie nombre de cadils j Tun a i’autre.

Total.


cl.


475


Ajoutez de menie les deux prix.

Ir.

lt;577^75

695

Total....... *37i,75.

Divifez Ie prix total des deux quantités de vin , par Ie nombre total des cadils.

137^575

Lc quotient fait voir qu’il n’y a rien a perdre, en vendant 2,89 Ie cadil de vmnbsp;mélangé.

¦S M c o Jf Z) S QV E S T I o jX.

151. On veut tapilTer unc chambre kvec une efpèce d’étoffe do;nt Ie Ié a o,6 de lar-

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? 125 )

geur. La hauteur de la tapilTerie doit être

mt.

de 2,5 , amp; la fomme de toutes les largeurs des endroits ou elle doit être appUquée eftnbsp;de 9,25. On demande combien il raudranbsp;de mètres d’étoffe ?

Cherchez d’abord combien il y a de lés contenus dans la largeur totale, en divifantnbsp;9,25 par o,6j amp; en prenant deux décimalesnbsp;au quotiënt.

10

Multipliez cnfuite par Ie quotient trouvé,

uit.

Ia hauteur commune 2,5.

77° 5 3o8z

38,52.5-

Le produit indique la longueur de rétofTc, fauf a prendre quelque chofe de plus, pournbsp;éviter les faulTes coupes.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'i

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TROlSikME QUESTtoj^

152. On a pefé un dixième de cadil ou un décicadil d’abord vide , amp; enfuite aprèsnbsp;Tavoir rempli d’huile d’olive. La difFérencenbsp;des pefées a donné pour Ie poids de 1’huile,

£v. nbsp;nbsp;nbsp;,

0,05^rj. On demande combien il y auroit de graves de la menie huile contenus dansnbsp;un décicade ?

Le dixième du cadil eft la millième partie du décicade ( 41 ), amp; ainfi pour avoir lenbsp;poids clierché, il ne s’agit que de multi-

gv.

plier 0,0915 par 1000 , ce qui fe fait tout d’un coup ( 100 ), en reculant la virgulenbsp;de trois rangs vers la droite. Le* poids denbsp;rhuile contenue dans le centicade fera done

de 91,5.

QUATRIEME QVESTJO ET.

153. Une certaine quantité de marchan-dife du poids d’un centibar a coüté 55 liv. On demande combien coütera le décigravenbsp;de la même denrée.

Le centibar vaut 100 décigraves ( 51 ) , d’oü il fuit que pour avoir le prix cherché,nbsp;il faut divifer 5 5 üvres par 100 , ce que Ton

v

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lt; 125 )

fera (130) en reculant de deux rangs ve/s la gauche, la virgüle que Ion peut fuppofernbsp;après les unités, amp; ainfi Ie prix du déci-

Iv.

grave fera 0,55.

CJNQVIÈMS QVE^STIOIV.

154. Un citoyen ayant cédé a un autre

mt.

mètres de toile de 0,9 de largeur, a condition que celui-ci les lui rendroit ennbsp;nature dans une autre occafion confent anbsp;recevoir en échange de la toile de même

mt.

qualité qui n’a que 0,75 de largeur. Com-bien l’emprunteur doit-il rendre de mètres de cette dernière toile, pour que Ia longueurnbsp;compenfe la largeur ?

Multipliez 12 mètres par 0,9 pour avoir Ia furfacè de la toile prêtée, évaluée ^ennbsp;mètres carrés.

mt.q.

10,8.

Produk.

Maintenant la furface de la toile a rendfc en échange peut être confidérée comme un

redangle qui contiendroit auffi io,8, amp;

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( I2« )

dont un des cètés feroit égal a la largeur 0,75 denbsp;nbsp;nbsp;nbsp;il s agit. Done en divi-

mt.q.

fant 10,8 par 0,75 , on aura 1 autre coté qui donnera la longueur de cette même toile.

7S

1080

C’eft-a-dlre qu’11 faudra rendre en édrangs mètres 4 dlxièmes de toile.

s j XI k M s qv s s T I o li.

155. On veut faire confbruire unedoifon a daire-voie , ou fans rain ure , en bois de

mt.

fapin. Cette doifon doit avoir 3,9 de hau-

mt.

teur, fur 5,2 de largeur. Le prix du mètre

Iv.

carré fa^onné eft de 5,5. On demande, i“. combien on emploïra .de planches de

*«t. nbsp;nbsp;nbsp;mr.

3,9 de hauteur chacune , fur 0,27 de largeur ? 2°, Combien coütera la doifon ?

Pour réfoudre la première queftion , obfervez que la hauteur de la doifon étantnbsp;égale a celle de chaque planche , il n’y auranbsp;aucun déchet a eet égard. Cela étant, divifez

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( 127 )

mt, nbsp;nbsp;nbsp;^

la largeur totale 5,2 par Ie nombre 0,27 qui exprime la largeur dc chaqufi planche , ennbsp;vous bornant a deux décimales^

27 i9gt;iS

Le quotient indique qu’il faudra employer 19 planches, avec un alaife, c’eft-a-dire, unenbsp;portion de planche, refendiie en longueur,nbsp;qui aura un peu plus de 25 centièmes ounbsp;d’un quart de la largeur commune.

SEPTidjUE QUESTION,

156. On faitqiie la folidité d’un mur eft

‘ mt.c.

de 542,25. Ayant mefuré la longueur amp;

fnr.

TépailTeur, on a trouvé la première depó,4,

mt. nbsp;nbsp;nbsp;^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^

amp; la feconde de 0,9. On voudroic connoitre la hauteur, fans être obligè dé Ia mefurer,nbsp;Le mur ayant la forme d un parallélipi-pède redangle, ü 1’on prend pour bafe lanbsp;furface inférieure de la première affife, lanbsp;hauteur du parallélipipède ne fera pointnbsp;diftinguée de celle du mur.

-ocr page 150-

( 128 )

Or en multipiiant............ 96,4

par......................... 0,9

mt.q.


on rrouve pour la furface de labafe 86,76.

Mainrenant fi Fon divife la folidité par Ie nombre qui exprime la furface de la bafe,nbsp;on aura la hauteur cherchée.

J.

8676

i mt.

Z1690 C 6,25 43380nbsp;0000

C’eft-a-dire , que lemur a 6 niètres amp; 25 centimetres de hauteur.

VII. DES FORMES ET DES DIMENSIONS DES iviESÜRES RÉPUBLICAINES.

1^7. Les mefures linéaires ont une di-rnenfion elfentielie, qui efl: donnéeimmédia-tement par Ie fyftème, favoir leur longueur. Les autres dimenfions , comme la largeurnbsp;amp; Fépaiireur, peuvent être abandonnées aunbsp;goüt de Fartifte. Seulement ii convient denbsp;donner au rnètre employé pour la mefure

des

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( 129 )

des étofFes , une forme carrée , fcmblable a cellc de Tancienne aune, ainfl que nousnbsp;l’avons déja remarqué ( 24).

158. Quant aux poids, nous avons in-diqué pareillement (54 ) forme de ceux que ia Commiffion a fait exécuter depuisnbsp;Ie décigrave jufqu’au graven inclufivement.nbsp;Cette forme eft celle d’un cylindre court,nbsp;dont Ia furface laterale a été arrondie ennbsp;forme de bourrelet, amp; qui eft percé dansnbsp;fon milieu, d’^un trou circulaire , dans Ie-quel entre Ia brochette dcftinée a enfilernbsp;routes les fousdiviftons du grave , pour eanbsp;rendre rafTortiment plus porcatif. Les dia-metres des ouvertures varient auffi fuivantnbsp;les poids , en forte que la brochette eft com-pofée fucceftivement de trois cylindres denbsp;difterentes épaiffeurs qui correfpondent ,nbsp;Fun a Fenfemble des décigraves , Ie fecondnbsp;a celui des centigraves, Ie dernier a celuinbsp;des gravets. L’extrémité fuperieure de lanbsp;brochette eft garnie d’un pas de vis , pournbsp;recevoir une virole qui fert a maintenir tousnbsp;\qs poids par la prefllon , amp; a les empêchernbsp;de jouer. Voici a peu-près les dimenfionsnbsp;Infimüion ahiégü,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;I

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( tjo )

qui ont lieu dans un aflbrttment de poids que lecitoyen Fourché, balancier-elTayeurnbsp;de la monnoie , a prélenté a Ia Commiffion.

Diamètre dc i’ouvcr-tiire du milieu.

Diamètre total.

mt.

1®. Pour Ie décigrave, o,oö.

mt.

Pour Ie centigrave, 0,0x7.

mr.

O5OC4.

mt.

® Pour Ie gravet,... 0,012.

La hauteur depend enfuite de Ia pefan-teur fpédfique du métal employé a la fabrication des poids.

lyp. Mais il efl un genre de mefures dont la forme amp; les dimenlions ont fixénbsp;plus particulièrement fattention de Ia Com-miffion. Ce font les mefures de capacité,nbsp;tant pour les grains que pour les liquides.nbsp;La Commiffion a fenti combien il feroicnbsp;intéreffiant d’imprimer a ces mefures tousnbsp;les caradlères dffiniformité dont elles fontnbsp;fufceptibles , en determinant d’une manièrenbsp;invariable leur forme , leurs dimenfions ref-pedlives amp; les fousdivifions intermédiairesnbsp;que fon pourroit ajouter , pour la faciliténbsp;du commerce , a celles qui font dans f ordre

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( nl )

decimal du fyftème. Elle a jugé auffi devoir ramener a une grande fimplicicé l’enfemblenbsp;de la forme amp; Ie rapport de fes dimenfions.

En conféquence , après s’être concertée avec les artiftes qui ont bien voulu l’aidernbsp;de leurs obfervacions, elle a réglé , quenbsp;la contenance des mefures ïntermédiairesnbsp;au-dejfïbus du ceüticade ne pourroit êtrenbsp;que la moitié ou Ie cinquième de celle d'unenbsp;des mefures primitives données dlrcólementnbsp;par Ie fyEème ; 2°. que routes les mefuresnbsp;auroient la forme d’un cylindre creux ;nbsp;3°. que dansles mefures a grains, Ie diamè-trede la bafe feroit égal a la hauteur; 4°. quenbsp;les mefures de liquides auroient une hauteur double du diamètre de la bafe, faufnbsp;Ia petite difference produite par 1’additionnbsp;d’un bec , pour la facilité du tranfvafement.nbsp;Déja les artiftes potiers d’étain d’une part,nbsp;amp; les artiftes boifteliers de 1’autre , ont misnbsp;fbus les yeux de la Comniiffton des modelesnbsp;très-bien exécutés conformément a ces dé'nbsp;terminations. II en réfultera eet avantage ,nbsp;que chacun pourra s’afTurer , même a l’aidenbsp;d’un fimple batpn , que la capacité na pointnbsp;été akérée , paree que la longueur du dia^

Iz

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( 13- )

mètre qui n’eft pas Tufceptible de diminiir tion , fervira de garantie a la hauteur , amp;nbsp;ainfi. la mefure ofFrira par elle-même unnbsp;nioyen prompt amp; facile de vérification.

Le calcul fait d’après les données que nous venons d’expofer, conduit aux dimen-lions fuivantes,que nous exprimerons d’unenbsp;part en metres amp; en parties décimales dunbsp;niètre , amp; de 1’autre en lignes amp; en partiesnbsp;décimales de la ligne.

1°. Mefurts de grains.

Hauteur amp; diamètre de la bafe.

!mf.

Ofi'joGG.

164,372.

r

2®. Pour le double centicade......3 0,2942.

£ 130,46.

!¦ mt.

3 S*

10355477-

* nbsp;nbsp;nbsp;r mt.

4°* Peur le demi-centicade ....... )

( 82,186.

!mt,

0,13655

6o,55S-

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( 134 )

vni. DISPOSITION ET USAGE DES TABLES DE REDUCTION DES ANCIENNES MESURESnbsp;AUX NOUVELLES.

i(5o. Dans Ie pafTage des anciennes me-fures aux nouvelles, ü y aura de continuelles rédudibns a faire des unes aux autres , 'pournbsp;que la proportion fe foutienne entre Ie prixnbsp;amp; la quantité des objets de commerce. Ainfi,nbsp;il faudra que Ie marchand qui débite desnbsp;étoffes puifle connoitre combien de metresnbsp;équivalent a un nombre d’aunes déterminé ;nbsp;combien , a raifon de tel prix pour une aunenbsp;OU pour un certain nömbre d’aunes de tellenbsp;étoffe, il doit vendre chaque mètreou un nombre égal de metres de Ia même étoffe, amp;c. Celui qui vendoit au poids aura befoin de connoitre de même Ie rapport entre une livre ounbsp;un nombre donné de livres poids de mare, amp;nbsp;legrave, ou un égal nombre de graves, aintinbsp;qu’entre les prix desquantités demarchandifenbsp;qui correfpondent a Fun amp; a Fautre. L’artiftenbsp;qui mefuroit fes ouvrages au pied ou a lanbsp;toife, 1 arpenteurqui calculoit les grandeursnbsp;des terrains , feront pareillement intéreifés

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( )

Ie premier a far'oir ce q ui ré pond , dans Ié nouveau fyfième , a teiie longueur, tellénbsp;furface,teile foiidité évaluée d’après randennbsp;toifé ; Ie fecond , a trouver combien de mè-tres carrés équivalent a tant de perchesnbsp;carrées , amp; par une fuite nécelTaire , com-^nbsp;bien d’ares , dedéciares, de centiares équivalent a tel nombre donné d’arpens , amp;c.

Les tables fuivantes font deftinées amp; fath liter les rédudions dont il s’agit, en n’exi-geant qu’une fimple addition , pdUr eh ob-tenir Ie réfultat, ou même en les ölFrantnbsp;immédiatement, lorfque les nombres quenbsp;l’on compare font peu confidérables. '

¦ nbsp;nbsp;nbsp;J

i6i. Ces tables font au nombre de döuze. dont void Ténumération, avec les numérosnbsp;de renvoi aux articles de cette mftrudlionnbsp;dans lefquels nous avons expöfé les réfultatsnbsp;qui leur fervent de bafe. La première fenbsp;rapporte aux mefures linéaires ( S amp; fuiv. ) ;nbsp;la feconde , a la divifion de la circonférencenbsp;du eerde ( 19 ); la troifième , a la di^i^iilonnbsp;du jour ( 21 ) ; la quatrième , a la mêfure;nbsp;des furfaces en général ( 29); la cinqüièibe-i'nbsp;aux mefures agraires ( 31 amp;; fuiv.); la fi-^iè-

I4

-ocr page 158-

( 13^ )

me, aux mefures des folides en gënéral (35); la feptième, aux mefures de capacité ( 36 amp;nbsp;; la'Jiuitième, aux poids (45 amp;fuiv,);nbsp;la -neuvième , aux monnoies ( 58 ) ;nbsp;la dixième' donne la rédudbion du prix denbsp;I’aune de telle étoffe , au prix du mètre denbsp;lamême étoffe ; taonzièmc donne la réduc-tion dju prix de la livre , poids de mare, denbsp;telle marchandife , au prix du grave de lanbsp;raêrpe marchandffe •, la douzième concernenbsp;la' converfion des fractions ordinaires ennbsp;fradlions décimales.

162.^ Les nombres qui proviennenf des deux fyftèmês , fe correfpondent fur deuxnbsp;colonnes collatérales l’üne a gauche pournbsp;les anciennes mefqres , l’autre a droite pournbsp;les nouveUes., ,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.

;En fuivant la. colonne a gauche de haut. en bas , on trouve d’abprd les dernièresnbsp;fraëlions :de l’unké,, de. chaque efpèce denbsp;mefure .anciénne , .comme les lignes , lorf-qu’ili de-mefures de longueur 4 lesnbsp;gratos;-, lorfqw’ll s’agit de poids, amp;c.; puisnbsp;les ffadlions d’un ordre immédiatement fu-périetir, eontme les, pouces ou les gros dans

-ocr page 159-

( 157 )

les mêmes cas, Sc ainfl de fuite jufqu’aux unites.

Les fradions de chaque ordre fe fuivent ordinairement fans interruption , c’eft-a-dire, par exemple,que les lignes forment unenbsp;férie continuedepuis i jufqu’a ii , Ie termenbsp;fuivant étant Ie pouce ; les pouces pareil-lement depuis i jufqu’a 11, Ie terme fuivantnbsp;étant Ie pied , amp;c.

Quant aux unites fimples, on les aauffi difpofées d’une manière continue , depuis inbsp;jufqu’a lo , après quoi elles fe fuivent parnbsp;dixaines dans eet ordre , lo , 20 , 30 ,nbsp;40, amp;c.; puis par centaines, en fuite parnbsp;mille , amp;c. (a). Nous donnerons dans unnbsp;inftant la manière d’obtenir , a 1’aide denbsp;eet arrangement, les rédudiens demandées.^

Les nombres qui répondent aux précé-dens fur la colonne relative aux nouvelles mefures , font tous diibngués en deux parties , au moyen d’une virgule qui fépare les

( a) Dans 'les tables relatives k la divifion du cercle amp; du jour , les unite's fe fuivent fans interruption , d’unenbsp;part, depuis un' dêgrs jufqu’a 90 , amp; de 1’autre , depuisnbsp;une heure jufqu’a 24.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'

-ocr page 160-

( i?8 )

unites des dédmaies. Le nom de I’unité principale fe trouve en tête de la colonne,nbsp;amp; dolt être toujours fousentendu au-deffusnbsp;du chifFre qui précède immédiatement lanbsp;virgule. Parexemple, le nombre I753’5'553gt;nbsp;qui, dans la première table , termine lanbsp;feconde colonne, doit être lu comme s il

mt.

y avoit 1755.5555-

165. Dans la neuvième table qui donne la rédu6lion du prix des monnoies , on anbsp;fuivi unedifpofition particulière. Cette tablenbsp;eft diftribuée comme les tables de multiplication connues en arithmétique. Les fousnbsp;font rangés depuis i jufqii’a 19 , fur unenbsp;même bande verticale qui occupe le bordnbsp;de cette table a gauche. Les deniers fontnbsp;pareillement rangés fur une même bandenbsp;horizontale qui occupe le haut de la table.nbsp;Ï1 en réfulte que le nombre de décimes amp;nbsp;de centimes qui réponda un nombre donnénbsp;de fous amp; de deniers , fe trouve fitué a lanbsp;fois vis-a-vis du nombre des fous amp; de celuinbsp;des deniers, ainfi qu’on ie verra encorenbsp;plus clairement d’après l’exemple que nousnbsp;citerons dans un inftant.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'

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( 139 )

164. Quant a la iivre de compte, elle n’a befoin d’aucuse r^dndlion , paree quenbsp;^a valeur efl la niemg jufqu’ici (Jans Tun amp;nbsp;I’autre fyftème.

BXEMPL^S,

Table I.

16 5'. On propofe d^e r.ediu’re yqó toilès 4 pieds y pouces en mètres amp; en partiesnbsp;décimales du metre.

Cherchezfucceffivement dans les colonnes relatives aux ancigrjnss mefures les nombresnbsp;indiqués parlesdiiférentesvaleursdes chtdresnbsp;pris de gauche a droite , e’eft-a-dire ^ lesnbsp;nombres 500^-, 40^',nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;, amp;c. Prenez les

nombres correfpopdans fur les colonnes qui appartiennent au nouveau fyftème; écriveznbsp;ces nombres fun au-dbeiTousderautre,comrnenbsp;il a été die (S7), amp; faites-eh fadditioUi

Voici le tablfjau d? fopération : .

500”- répojiiident a .,

77,^358

11,0904

1,2989

Refultat de la réduélion 1065,36(50.

-ocr page 162-

(14°)

Tabic 11-

166. Quel eft le nombre de degrés, de minutes amp; de fecondes de la nouvelle dlvi-fion du cercle, qui équivaut a 75^ 1^' 9quot;nbsp;de I’ancienne ?

75'' de Tanden eerde répondent

S................. ^3^333333 du nouveau.

14'........ o,z59z59

pquot;. .. . nbsp;nbsp;nbsp;0,002778

Réfultat de la réduftion 83“*,595370.

Quelle heure donne la nouvelle dlvifion du jour, lorfqu’il eft 9'’ 45' 20/j dunbsp;matin , fuivant Tancienne ?

9'’ du nouveau jour répondent

a.................. 3'’,750000 de I’ancien.

'45'...........o;3ii5óó

¦zoquot;......•.•¦0,002315

Rélultat de la réduftion 4'’,o648i5.

C’eft-a-dire, a peu-près.. 4’' 6'48quot;

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( I4I )

Table IV.

168. nbsp;nbsp;nbsp;Une furface évaluée d’après les an-ciennes mefures , a donné

On demande combien elle contient de mè-

è

tres carrés amp; de parties décimales du metre carré ?

^ nbsp;nbsp;nbsp;mt.q,

zoo’’quot;’'- répondent nbsp;nbsp;nbsp;a...... 75(5,2485

10................. 37j9Ö24

4................. 15,1850

5^quot;-............ 3,1635

...... .. nbsp;nbsp;nbsp;0,2109

6^‘- .. nbsp;nbsp;nbsp;0,0264

mt.q,

Réfultat de la nbsp;nbsp;nbsp;reduction..nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;815,7967.

Table V.

169. nbsp;nbsp;nbsp;Combien un terrain égal a 250 ar-pens, de 100 perches carrées chacun , lanbsp;perche étant de 22 pieds , renferme-t-ilnbsp;d’ares amp; de parties décimales de 1 are ?

mt.q.

200 arpens répondent a 1020767,3887

................. 2,55191,8472.

f nbsp;nbsp;nbsp;mt.q.

Total en metres carrés.. 12.75959,2359%

Or, l’are vaut dix mille mètres carrés

-ocr page 164-

( 142 )

( 31), done le terrain propc^é renferme

ar,

127,596, en fe bornant a trois décimales. (Voyez 104).

TahU V L

170. nbsp;nbsp;nbsp;Un maffif de maconnerie étoit évaluénbsp;dans I’ancien fyftème, p^xT. ^ttp. ^ttp..

propofe d’en trouver la folidité , en prenant le mètre cubique pour unite de mefure.

xxx ^ nbsp;nbsp;nbsp;1nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;rot.c.

30* • repondent a ..... zz 1,8974

..................... 14gt;7932'

........... 4;93”

............ 055137

mt.c.

Réfultat de la réduftion .... 2,41,1354.

Table VII.

171. nbsp;nbsp;nbsp;On demande combien 325 piates,nbsp;niefure de Paris , valent de cadils ?

cl.

300 pintes ré,pendent a . . .. 285,361 S 20................... 19,0241

5..........-......... 4j756o

cl.

Réfultat de la réduödon.... 309,1419.

-ocr page 165-

( )

Tahk VIIL

172. On propofe de trouver le nombre de graves amp; de parties décimales du grave,nbsp;qui repond a 1856 livres poids de marc.

Ï000 livres rcpondent a ... 489,1460 800.................. 391,3168

50............... •. • nbsp;nbsp;nbsp;24,4573

^.............•'---- ^,9349

Réfultat de la réduftion .... 907,8550.

On a fait une petite pefee qui a donné 5: onces 4 gros 54 grains On demandenbsp;l’équivalent en parties décimales du grave.

5 onces répondenta......0,1518581

4 gros............. 0,0152,858 nbsp;nbsp;nbsp;.

50 nbsp;nbsp;nbsp;grains........ 0,0026538

4............. 0,0002123

2...... 0,0000398 nbsp;nbsp;nbsp;{fli

ey-

Réfultat de la rédué^ioH. •. 0,1710498.

(a) Pour avoir ce nombre , qui ne fe trouve pas iitw médiatement dans la table , il faut ajouter ~ grain i 7nbsp;de grain.

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( 144 )

Table I X

175. On propofe de convertir une ’ fomme de 2354^ 17^ 8'^ en une autre denbsp;même valeur, compofée de livres , déci-mes amp; centimes.

La valeur de la livre étant la même de part amp; d\autre , il ne s’agit que d’avoir lenbsp;nombre de décimes amp; de centimes qui eftnbsp;égal a 17^^ 8L Pour y parvenir , chercheznbsp;le nombre 8 des deniers , dans la partienbsp;fupérieure de la table , amp; defeendez le longnbsp;de la bande verticale qui commence par cenbsp;nombre, jurqua ce que vous foyez arrivénbsp;vis-a-vis du nombre 17 placé dans la colonnenbsp;dcs Ibus. Le nombre fur lequel vous ferez

Iv.

tombé , amp; qui eft' 0,8833 » donnera la va-ieur des 17'quot; S'* en parties decimates de la livre. Ainft le rcfultat total de la rédudion

ly.

eft 2354,8833.

Table X.

174. Un marchand qui fait le commerce des éiolFes , vendoit jufqu’ici une certaine

efpèce

-ocr page 167-

sa--

( )

efpèce de drap a raifon de 36® io‘' 6^ Tauner II veut favoir combien il doic vendre, anbsp;proportion , Ie mètre du même drap.

Le prxx de 30^ pour I’aune, nbsp;nbsp;nbsp;_

donne pour Ic mètre ......... .. .. 25,2514

.......¦ ‘ nbsp;nbsp;nbsp;• 550593

io*’. . ....... nbsp;nbsp;nbsp;ö,4iq‘9

Ó nbsp;nbsp;nbsp;O^OZ'IO

' nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Iv, ' •

Réfultat de la réduftion:.. Table XT

175. La livre poids de mare d’une certaine

marchandife. valoit précédeornient 3^ 12^5^'*.

On demande combien vaut a proportion

le grave de la même marchandife. v ny,

' r

. Le prix de 3^ pour la livjre poids de mare,

Jv,

donne pour nbsp;nbsp;nbsp;Ienbsp;nbsp;nbsp;nbsp;grave......... nbsp;nbsp;nbsp;lt;5,133,1

12''.......... 1,22(50

9'^.....•0,0767

• nbsp;nbsp;nbsp;Jynbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;*

' Réfultat nbsp;nbsp;nbsp;denbsp;nbsp;nbsp;nbsp;la réciiiaion .... 7’43,64,,

InJlruBion abrégée. nbsp;nbsp;nbsp;K.

-ocr page 168-

( 14^ )

Talk XI L

jy6. Cette table donne inim^diatement les valeurs de toutes les fraftions dont lenbsp;numérateur ne furpalfe pas 19, ou qul nenbsp;font pas des multiples de quelqu autre fraction plus fimpie.

Ainfi, Ton trouvera

qvi’a répond'......0,45454$

q.................. 0,64x857.

lies exemples fuivans indiqueront la ma-ni^rifdont on doitfe conduiredans 1’autre cas.

177. On demande la fradion decimale qui répond anbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^

^ Si Ton divife par 3 le numérateur amp; le dé^bminateux de. la fradion^, on auranbsp;pour fa plus fimpie expreffion |, qui fbnbsp;^rouve dans la table., amp; a laquelle répondnbsp;la fradion décimale 0,555555.nbsp;r: Quelle eft la fradion décimale qui éqüi-vaut a — ?

Cette fradion étant divifée haut amp; bas par ^ devient , dont la valeur ennbsp;fradion décimale, indiquée par la table,nbsp;eft 0,272727.

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C 147 )

Remarque.

178. Dans les nombres qui exprimeht des unites fimples relatives aux nouvellesnbsp;mefures , on s’eft borné ordinairement anbsp;quatre décimaies ; au lieu que dans l’expref-fion des fradlions dé rimité, on a prisnbsp;jufqu’a 7 décimaies poür certaines tables,nbsp;afin d’avoir toujours deux ou trois chifFresnbsp;fignificatifs a la fuite des zéros donnés parnbsp;les premières décimaies. D^’après cela , finbsp;Ton vouloit réduire, par exemple , au gravenbsp;amp; a fes fousdivifions , une fomme de livresnbsp;poids de mare, avec de très-petites fraébonsnbsp;de la livre , il faudroit avoir recours a desnbsp;tables plus étendues. Mais ces fortes de casnbsp;font rares , paree que communément on nenbsp;tient compte des fraélions dont il s’agit,nbsp;que dans les réfultats des petites pefées , ounbsp;l’unité du plus haut degré eft 1’once, amp;nbsp;alors tous les nombres fournis par Ia tablenbsp;relative au grave ayant 7 décimaies , onnbsp;peut, au moyen de cette table , obtenirnbsp;une précifion fuffifante.

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TABLES

Pour réduire les anciennes Mefures de longueur^ de fuperfici^ amp; de capacité^nbsp;les anciens Poids amp; les anciennes Mon-.nbsp;noies en Mefures , Poids amp; JMonnoiesnbsp;du nouveau fyjlème décrété par la Con-^nbsp;vention nationale.

-ocr page 172-

6Z.fJ'oggii

00001 1

1

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0001 j

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09

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000009

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5

00006

8

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9

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00009

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6

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005

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8

f6£g‘t6r

OOI

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4

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06

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£f£i‘o

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5

fi700‘0

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£500‘'0

I

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•u,I 3 TSV X

SHHaSHIV


-ocr page 173-

Table II j Pour convertir les degrés, minutes , 8c

décimaux amp; parties

fecondes de I’ancienne divifion du eerde en degrés décimales de ces degrés.

Secondes

D E G R É S

Secondes,

DEGRÉS

Minutes

degrés

Minutes

degrés

anciennes.

décimaux.

anciennes.

décimaux.

anciennes.

décimaux.

anciennes.

décimaux.

I

0,000309

31

0,009568

I

0,018519

31

0^574074

2

0 0C0617

*9 2

-

0-009876

j

2

0,037037

32

0,592592

3

0,000926

35

o?oioi85

1

3

0505555^

33

0,611111

1 4

0,001235

34

0,010494

(

4

0,074074

34

0,629629

5

0,001543

35

0,010802

5

0,092593

35

0,648148

6

0,001852

36

0,011111

6

0,111111

36

0,666666

7

0,002160

31

0,011420

7

0,129630

37

0,685185

8

0,002470

38

0,011728

8

0,148148

38

0,703703

9

0,002778

39

0,012037

9

0,166667

39

0,722222

lO

0,003086

40

0,012346

10

0,185185

¦ 4D

0,740740

11

0,003395

41

0,012654

I r

0,203704

41

O5759259

12

0,003704

42

0,012963

12

0,222222

42

0,777777

0,004012

43

0,013272

13

0,240741

43

0,796296

14

0,0043 - ^

44

0,013580

14

0,259259

44

0,814814

15

0,004630

45

0,013889

15

0,277778

45

0,833333

!

0,004938

46

0,014197

16

0,296296

46

0,851851

17

0,005247

47

0,014506

17

0,314815

47

0,870370

i8

0,005556

48

0,014815

18

0,333333

48

0,888888

1 nbsp;nbsp;nbsp;19

0,005864

49

0,013123

!

19

0,351852

49

0,907407

20

0,006173

50

0,015432

20

0,370370

50

0,925926

21

0,006481

51

03015741

5

i

21

0,388889

51

0,944444

22

0,006790

52

0,016049

j

22

0,407407

5-

0,962963

23

0,007099

53

0,016358

1

23

0,425926

53

0,981481

24

0,007407

54

0,016667

['

24

0,444444

54

1,000000

^5

0,007716

55

0,016975

^5

0,462963

55

1,018519

26

0)Oo8o25

5^

0,0 17284

26

0,481481

5^

1,037037

1 nbsp;nbsp;nbsp;27

57

0,017593

27

0,500000

57

1505555'^ nbsp;nbsp;nbsp;1

28

0,008642

58

0,017901

28

0,518518

58

1,074074 Ij

29

0,008931

59

0,018210

29

0,537037

59

1,092^92 nbsp;nbsp;nbsp;j

ao

05009259

60

0,018519

30

0;5555:55

60

J;'I U I I I nbsp;nbsp;nbsp;1

-ocr page 174-

Suite de la Table II, Pour


convertir les ciegrés, minutes décimaux, Sc parties


Degr/s

anciens.


Degrés

anciens.


D E G R E S décimaux.


I,mill 2-222222

3S33333

4,4444,44

5:55555^

6,66666j

7,777778

8,888889 10,000000nbsp;11,millnbsp;I 2,2222,22

^3^333333

14,4444,44

15^55555'^

16,66666^

17^777778

18.888889 20,000000nbsp;21,III m

22.222222

^3^333333

24,444444

25^55555^

z6,66666j

275777778

28.888889 305O00000nbsp;3nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;11 m

32.222222

33^333333 345444444

35555555^

3^:66666-!

57'777778

38.888889 40,000000nbsp;41,111m

42.222222

43333333

44.444444

45^55 5 53lt;^

c^6,66666j

47,-777778

48.888889

50,000000

51,III III

52.222222 53333333

54.444444 55555555^

^6,66666j

57^777778

58.888889

60,000000

61,11 nil 62,22222a.

^3333333

64.444444 6335555^nbsp;66,66666quot;]

6c fecondes de I’ancienne divifion du cercle en degres décimales de ces degrés.

Degrés

DEGRÉS

Degrés

DEGRÉS

¦ anciens.

décimaux.

anciens.

décimaux.

^75777778 •

100

11 i,m m

62

68,888889

110

122,222222

63

70,000000

120

1335333333

64

71,111111

130

^ 44’4‘444h‘4

65

72,222222

140

i55555555lt;^

66

13333333

150

166,666667

67

74444444

160

1775777778

68

75,55555^

170

188,888889

69

76,666667

180

200,000000

70

77-777778

190

21 i,i i,m I

71

78,888889

200

222,222222

72

80,000000

210

2335333333

13

81,m m

220

244,444444

74

82,222222

230

255555555^

75

835333333

240

266,666667

76

84-444444

250

2775777778.

77

85-55553^

260

288,888889

78

86,666667

270

300,000000

19

875777778

280

3j i,i 11111

80

88,888889

290

322,222222

81

90,000000

300

3 3 353 3 3 3 3 3

82

91,1 II m

310

344,444444

83

525222222

320

355555555^

84

93y333333

330

366,666667

85

945444444

340

3775777778

86

95555555^^

350

388,888889

87

96,666667

360

400.000000

88

975777778

89

98,888889

90

100,000000

4


-ocr page 175- -ocr page 176-

Table IV.

ME S URE S

Toifes-points.

M È T R E S CARRÉS.

Toifes-pou-

ces.

Metres

CARRÉS.

0,369079

0;42i8o5

°’47453o

0.527256

o,5799_8i_

0,632707

1,265414

1,898121

2,530828

35163535

I

2.

1 nbsp;nbsp;nbsp;5

4

5

6

7

^ 8

9

JO

11

0,000^66 0,000732nbsp;0,0010^8nbsp;0,0014(^5nbsp;0,001831nbsp;0,002197nbsp;0,002563nbsp;0,002929nbsp;0,003295nbsp;0,003661nbsp;0,004028

7

8

9

10

11

Toifes-pieds.

t

2

3

4

5

Toifes-ligfies.

Toifes carries.

I

0,004394

I

3^79^242

2

0,008788

2

7^592485

3

0,013181

5

11,388727

4

0,017575

4

15,184969

5

0,021969

5

18,981212

6

0,026363

6

22,777454

7

0,030757

7

26,573696

8

0,035150

8

30,369939

9

0,039544

9

34,166181

lO

0,043938

10

37,962424

11

0,048332

20

75,924847

J'oijes-pouces.

30

113,887271

I

0,052726

40

151,849694

2

°’^°5451

50

189,812118

3

‘^gt;^58177

60

227,77454^

4

0,2Iq^q2

70

265,736965

1 ^

0,263628

80

303,699388

1 ^

0,316354

90

341,661812

i

DES SURFACES.,

Toifes

metres

Pieds

metres

carries.

CARRÉS.

carrés.

CARRÉS.

100

379,6242

1

0,105451

200

759.2485

ry

0,210902

300

I 138,8727

3

0,316354

400

1518,4969

6

0,632707

500

1898,1212

12

1,265414

600

2277,7454

18

1,898121

700

2657,3696

24

2,530828

800

30369939

30

3^163535

900

3416,6181

3,796242

1000

3796,2424

Pouces carrés.

.,2000

7592.4847

1

0,000732

3000

11388,7271

2

0,001465

4000

15184.9694

3

0,002197

5000

1898-1,2118

6

0,004394

6000

.22777,4541

12

0,008788

•7000

26573,6965

18

0,013

So 00

30369,9388

36

0,026363

9000

34166,1812

72

0,052726

10000

,37962,4235

144

0,105451

20000

75924,8471

Lignes carries.

^0000

113887,2706

I

0,000005

40000

151849,6942

2

0,000010

'

50000

189812,1177

5

0,000015

60000

227774,5413

6

0,000031

70000

265736,9648

12

0,000061

Soooo

303699,3884

18

0,000092

90000

341661,8119

36

0,000183

lOOOOO

379624,2355

72

0,000366

ÏOO000O

3796242,3549

144

0,000732


-ocr page 177-

TasI'^ nbsp;nbsp;nbsp;Arpent de Paris de loo perches carrées ,

laperche lineaire de ig pieds.

1

Perches

carre'es.

METRES

CARRÉS.

Arpens.

METRES

CARRÉS.

1

I

34,I^^2

10

34166,1812

O

68,3324

20

68332,3624

3

102,4^85

30

102498,5436

4

136,6647

40

136664,7248

5

170,8309

50

170830,9060

204,9971

60

204097,0871

7

239,1633

70

239163,2683

8

273,3294

80

2733294495

9

307,4956

90

307495,6307

lO

341,6618

100

341661,8119

20

683,3236

200

683323,6239

30

1024,9854

300

1024985,4358

40

1366,6472

400

1366647,2477

50

1708,3091

500

1708309,0597

60

2049,9709

600

2049970,8716

70

2391,6327

700

-2391632,6836

80

2793^2945

800'

2733294,4955

3074,9563

900

3074956,3074

Arpens.

1000

3416618,1194

I

34i6j6;i8i

2000

6833236,2387

' 2

6833,2362

30(00

10249854,3.581

5

10249,8544

40(30

13666472,4775

4

13666,4725

500b

17083090,5968

5

17083,0906

.6000 .

2(0499708,7162

' 5

20499,7087

' 7000

23916326,8356

1

7

23916,3268

8000

27332944,9549

' 8

27332,9450

9000

30749563,0743

30749^563I

10000

34166181.5I937

I00000

lOOOOOO

341661811,937

3416618119,37

Arpeni

de France de 100 perches carrées.

percbe linéaire de 22

pieds.

È T R E s

Arpens.

M È T R E S

A R R É S.

CARRÉS.

51,0384

10

51038,3694

102,0767

20

102076,7389

30

153115,1083

204,1535

40

20415314777

255,1918

50

255191,8472

3(06,2302

60

306230,2166

357,2686

70

357268,5861

408,3070

80

408306,9555

459^3453

90

459345,3249

510,3837

ICOO

510383,6944

020,7674

200

1020767,3887

531,1511

300

1531151,0831

041,5348

400

2041534,7775

551,9185

500

2551918,4719

062,3022

600

3062302,1662

572,6859

700

3572685,8606

083,0696

800

4083069,5550

593^4532

900

459345312494

1000

5103836,9437

103,8369

2000

10207673,8875

207,6739 .

3000

1531 1510,8312

311,5108

4000

2041534717750

415,3478

5000

25519184,7187

519,1847

6000

30623021,6625

623,0217

7000

35726858,6062

726,8586 ¦

- 8000

40830695,5500

830,6955

9000

45934532,4937

934-5325

10000

51038369,4375

038,3694

100000

510383694,375

1000000

5103836943,75

hr'égée.


-ocr page 178-

Arpent de France de 100 perches carrées.

la perche linéaire dc 22

pieds.

Perches

METRES

Arpens^

M È T R E S

carrées.

CARRÉS.

CARRÉS.

I

51,0384

10

51038,3694

2

102,0767

20

102076,7389

3

I535II51

30

153115,1083

4

204,1535

40

204153,4777

5

255,1918

50

255191,8472

6

306,2302

60

306230,2166

7

357,2686

70

357268,5861

8

408,3070

80

408306,9555

9

45953453

90

459345,3249

10

510,3837

100

510383,6944

20

1020,7674

200

1020767,3887

3^

1531,1511

300

1531151,0831

40

2041,5348

400

2041534,7775

53

2551,9185

500

2551918,4719

60

3062,3022

600

3062302,1662

70

3572,6859

700

3572685,8606

80

4083,0696

800

4083069,5550

90

4593,4532

900

459345352494

Arpens.

1000

5103836,9437

5103,8369

2000

10207673,8875

0

10207,6739

3000

15311510,8312

3

15311,5108

4000

20415347,7750

4

20415,3478

5000

25519184,7187

5

25519,1847

6000

30623021,6625

6

30623,0217

7000

35726858,6062

7

35726,8586 ¦

8000

40830695,550°

8

40830,6955

9000

45934532,4937

9

4593455325

Ï0000

51038369,4375

10

51038,3694

100000

510383694,375

I000000

5103836943,75

Ji\flrucJ:iun ahr'égéc%

TABIE V. Arpent de Paris de loo pe

Ja perche linéaire de 18 pied

Perches

METRES

Arpens.

t

carn'es.

CARRÉS.

I

34,I^^2

10

o

68,3324

20

S

102,4^85

30

4

136,6647

40

5

170,83 op

50

204,9971

60

7

239,1633

70

8

273,3294

80

9

3°1A9$^

90

lO

341,6618

100

20

683,3236

200

,30

1024,9854

300

40

1366,6472

400

50

1708,3091

500

Ao

2049,9709

600

70

239156327

700

80

2733,2945

800'

3074,9563

900

Arpens.

1000

I

3416^181

2000

6833,2362

3000

3

. 10249,8544

4000

-

4^

13666,4725

500b ,

, 5

17083,0906

.6000 .

-

^ 0

20499,7087

' 7000

-

7

J 8

23916,3268

27332,9450

8000

, r •

pood

-

30749^563I

10000

100000

1000000


-ocr page 179-

TABtE


DES SOLIDES.


T - T points.


¦ T Lignes.

I


T-


T Pouces.

I


METRES

T ~ T

C U B E S.

pouces.

0,000713

7

0,001427

8

0,002140

9

0,002854

10

0,003567

11

0,004280

T^T Pieds.

0,004994

1

0,005707

2

0,006421

3

0,007134

4

0,007847

5

Toifes cubes.

0,008561

I

0,017122

0

0,025683

0

gt;

0,034243

4

0,042804

5

0.051365

6

0,059926

7

0,068487

8

0,077048

9

0,085609

10

0,094169

20

30

0,102730

40

0,205461

50

0,308191

60

0,410921

70

0,513652

80

0,616382

90

METRES

CUBES.

0,715)1 12 0,821842nbsp;01924572nbsp;1,027^03nbsp;1,130033

1,2327^3

2,465526

3,698289

41931055

6,163816


7,3966

14,7932

22,1897

29,5863

36,9829

44i3795

51,7761

59,1726

66,5692

73,9658

147,9316

221,8974

295,8632

369,8289

443i7947

517,7605

591,7263

lt;^lt;^55^921


ToifescubeSi


1000

2000

3000

4000

5000

6000

7000

8000

9000

lOOOO

20000 30000nbsp;40000nbsp;50000nbsp;60000nbsp;70000nbsp;80000nbsp;90000nbsp;I00000

lOÓCOOO


600

700

800

900

METRES

CUBES.

M nbsp;nbsp;nbsp;R E S

CUBES.

739’'^579

1

0,034243

1479,3158

2

0,068487

2218,9737

3

0,102730

2958,6316

4

0,136^74

3698,2895

5

0,171217

4437i9474

10

0,342434

5177,6052

100

3,424342

5917,2631

200

6,848684

6656,9210

216

7,39^579

7396,5789

Pouces cubes.

1479311578

1

0,000020

22189,7368

2

0,000040

29586,3157

3

0,000059

36982,8946

4

0,000079

44379i4735

5

05000099

51776,0524

10

0,000198

59172,6314

lOO

0,001982

66569,2103

1000

0,019817

73965,7892

1728

0,034243

14793^5784

Lignes cubes.

221897,3676

1

0,000000

295863,1568 j nbsp;nbsp;nbsp;2

0,000000

369828,9460

0

:gt;

0,000000

443794,7352

4

0,000000

517760,5244

5

0,000000

591726,3136

lo

0,000000

665692,1028

lOO-

0,000001

739657,8920

looo

0,00001 1

739^578.-9204

172S

0-000020


-ocr page 180-

Table VIL


MESURES


D E C A P A C I T É.


I La pinte de Paris de 48 polices cubes, réduire en cadil.


Pintes,


C A D I L S.


Pintes.


c A D I L S.


Le boiffeau de Paris de 640 pouces.cubes red. en centicjKlc.


CENTICADES,


Boiffeaiix.


60


700

800

CJOO


0,9512

1.9024

2,853^

5,8048

4,75lt;^o

5,7072

j-6o^6 8,5^09nbsp;9-5121nbsp;19,0241nbsp;28,55^2nbsp;58,0482nbsp;47,5(^05nbsp;57,0724nbsp;^6^,5844nbsp;71?,09(^5nbsp;85,^08^

95,i2o(j

190,2412

285,5^18

580,4825

47^,6031

510,7237

^^558445

7^0.96^49

855,0855


1000 2000nbsp;5000nbsp;4000nbsp;5000nbsp;5ooonbsp;7000nbsp;8000nbsp;9000nbsp;10000nbsp;20000nbsp;50000nbsp;40000nbsp;50000nbsp;60000nbsp;70000nbsp;80000nbsp;90000nbsp;100000nbsp;200000nbsp;500000nbsp;400000nbsp;500000nbsp;600000nbsp;700COOnbsp;800000nbsp;900000nbsp;I000000


95 i,2o5i 1902,4125

2853,5184

5804,8245 4755,0507nbsp;5707,2558nbsp;5558,4450nbsp;7509,5491nbsp;8560,8552nbsp;95i2,o5i4nbsp;19024,1227nbsp;28555,1841nbsp;- 58048,2455nbsp;47550,5058nbsp;57072,5582nbsp;55584,4295nbsp;75095,4910nbsp;85508,5525nbsp;95120,6157nbsp;190241,2274nbsp;285561,8411nbsp;580482,4548nbsp;475505,0684nbsp;570725,6821nbsp;555844,2958nbsp;760954-9095nbsp;856085,5252nbsp;951205,1569


90


700

800

000


1,2685

2,5365

5,8048

5^0731

6,5414

7,5096 $,8779nbsp;10,1462nbsp;11,4145nbsp;12,582 ƒ

25,3655 5 $,048 2nbsp;5^,7310^nbsp;6],4i37nbsp;' 76,0965^nbsp;8fj779^-ioi,452

114,1447-126,8275 ¦ 25376550nbsp;580,482.5nbsp;507,3099

55f 1374 750,9649nbsp;887,7924nbsp;1014,6199nbsp;1141,4474


lOOO'

¦ 2000'

' 50ÓO' 4600-

‘ 5Olt;0O

¦ 6ÖÖÖ V 7Jdonbsp;; 8000''nbsp;i qOoo-

^ r ,

gt;jodo^

i^oóóO -40ÖOO ^oóbfci-


;-E.


ÖOO'OÖ''

9odro'Ób

lOOÓÖó' ' 2DOÓOO'

5000ÖO 400000nbsp;5Podckgt;'

ÖDOOOO

s

7*00000
%)0000

900000

idoooco

sgt;

J 268.2749

^53^M91

3804-,8i'45

¦5075.0994

654p3’H-

75^9,5491

8877.9239

'10146,1988

11414,4736

12682,74^5


25365,49770 '58048,2^5nbsp;50730,9^40

quot;^63413,7425 quot;76096,4^0nbsp;88779,2394nbsp;101461,9879nbsp;ï 14144,7364nbsp;126827,4849nbsp;253554.9698nbsp;' 580412,4^48

' 507399,9197

¦ '654137,4246

760964,9°95 887792,3944nbsp;1014619,8793nbsp;1141417,3643


)3C


lOO


-ocr page 181-

Table VUL

Pour réduire les livres, onces, décimales

FRACTIONS 1

FRACTIONS

Grains.

deeimales nbsp;nbsp;nbsp;I

Gros.

décimales

DU GRAVE.

uu grave.

I

128

0,0000004

I

O5O038215

I

« ¦

0,0000008

2

0,0076^2^

I

0,0000017

3

0,0114644

t

.•?

0,0000033

4

0,0152858

1

quot;8

0,000006^^

5

0,0191073

I

'• 4*'

0,0000133

6

0,0229287

1

a

0,00002^5

7

0,02675,02

. I ^ nbsp;nbsp;nbsp;,

0,00005,3 I _

Oncfs.:' ,

;

2 ¦

0,00010^2 .

I

0,0305716

3 .

0,0001592 ,

2

0,0611433

4

0,0002123 -

3

O5O917149

^'5

0,0002^54

4

0,1222865

6

0,0003 185

5

0,1528581

: .7,

0,0003715

6

0,1834298

! ^

0,000424^

7

0,2140014

5:

0,0004777

8

• 0,2445730

10

0,0005308

9

0,275 ^44'^

20

o,ooio5i5

10

o,3o57j63

30

0,0015923

11

0,336287.9

40 .

0,002:1230

12

0,3 66859^5

50

0,0026538

13

0,3974311

0,0031845

14

0,4280028

70 .

0,0037153

15

Oj458gt;744

73 /

. 0;00382I5

16

0,4891460

-.........

gros Sc grains des anciens poids, en graves amp; fraaions du grave.

Livres.

graves.

I

0,4891

2

0,9783

3

1,4674

4

1,9566

5

2,4457

6

2,9349

1

7

3,4240

8

3,9132

9

4,4023

10

4,8915

20

9,7829

30

14,6744

40

19,5658

50

24,4573

60

29,3488

70

34,2402

80

39,1317

90

44,0231

100

48,9146

200

97,8292

300

i4Ö',7438

gt;

400

195,^5^4

. ¦

500

244,5 73^3

600

293,4876

700

342,4022

800

391,3168

11

900

440,2314

1900

489,1460

11

lOOOO

4891,4601

100000

48914,6011

j

I000000

489146,0114

T .


-ocr page 182-

TABJiE IX.

Pour convertir les fous 5c deniers deJ la livre numéraire cu dédmes SCjlnbsp;centimes de la méme livre.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;||

CTi

; o

zgt;

n N I

r R

S.

'

i ^

00

0

I

2,

'J

4

5

o

0,0000

0,0042

0,0083

0,0125

0,0167

0,0208

I

0,0500

0,0542

0,0583

0,0625

0,0667

0,0708

2.

0,1000

0,1042

0,1083

0,1125

0,1167

0,1208

3

0,1500

0,1542

0,1583

0,1625

0,1667

0,1708

4

0,2000

0,2042

0,2083

0,2125

0,2167

0,2208

5

0,25P0

0,2542

0,2583

0,2(325

0,2667

0,2708

6

0,5000

0,3042

0,3083

0,3125

0,3167

0,3208!

7

0,3500

0,3542

0^3583

0,3625

0,3667

0,3708

8

0,4000

0,4042

0,4083

0,4125

0,4167

0,4208

9

0,4500

0,4542

0,4583

0,4625

0,4667

0,4708]

lO

0,5000

0,5042

0,5083

•0,5125

0,5167

0,5208

11

0,5500

0^5542

0^5583

0,5625

0,5667

0,57081

12

0,6000

0,6042

0,6083

0,6125

0,6167

0,6208

13

0,6500

0,6542.

0,6583

0,6625

0,6667

0,6708*

14

0,7000

0,7042

0,7083

0,7125

0,7167

0,7208

15

0,7500

0^7542

0^7323

,0,7625

0,7667

1

0^7708

16

0;8000

0,8042

0,8083

¦0,8125

¦ 0,8 ï 67

0-8208 ;

l-J

0,8500

0,8542

0,8583

0,8625

0,8667

0,8708!

18

O,fJ000

0,9042

0,9083

0,9125

0.9167

0,9208'

;

0,5)500 j 0,^540

0.9583

0,9625

0,9667

0,9708

i Suite de la Tahle IX.

1 .

1

!

Pour convertir les fous amp; deniers de la livre numéraire en dccimesnbsp;amp;C centimes de !a mên-ie livr'e'.j

_______________

’ i;

, ¦ 00

¦0

. fie/-.

; -X

D

E N l

i' • iï

.

6

1 \

.8

¦

P

10 ,

' 11

.0

0,0250

0,0292

0,0333

•v ¦ nbsp;nbsp;nbsp;'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;¦

0,0375

0,0417

0,0458 ï

I

0,0750

0,0792

0,0833

.0,0875'

0,0917 1

0,0958

I nbsp;nbsp;nbsp;2

0,1350

0,1292

051333

°’^375l

0,1417

0,1458

¦ 0

0,1750

0,1792

0,1833

0,1875

0,1917

04958 i

¦

0,2250

0,2292

0,2333

0,2375.

.0,2417

0,2458

' 5

0,2750

0,2792

0,2833

0,2875'

0,2917

0,295^

ir 6

0,3250

0,3292

09333

0,3375.

0.3417

0,345811

^ : 7

.0,37.50

0,3792

0,3^33

,0,3875,

.0,3917

0,3958 j

; 18

^,4250

0,4292

0,4333

-.0-4375-

.0,4417

0.4458

ï:.9

¦0,4750

0,4792

0,4833

' 0,4875'

0,4917

0:4958-1

'fio

0,5250

0,5292

0^5333

¦¦0,5.37-5-

o.,5'4i7

04458 i

11

O55750

0,5792

0,5833 -o,5^75-

0,5917

0V595S

' 12

0,6250

0,6292

0,6333

f0,6375

0,6417

O','645 8

'in

i 0,6750

0,6792

0,6833

;‘o,687.5

0,6917

10,6.958 1

0,7250.

0,7292

0,7333

^o,7i.75

S,

0,7417

179458 1

O; 775°

J—

0,77^2

0,7833

'i°’7?75-

0,7917

1 0,7958

16

0,8250

0^8292

0,8333

0,8375-

0,8417

i 0,8458.1

'¦17

0,8750

0.8792

0,8833

0,8875

0,8917

®;8958

i hs

0,9250

0392.92

0,9333

V09375

' 0-9417

09458 1

)l! ^9

6;,975o

0,9792

0,9833

¦,'0.9875

. 0.9917

10,99581


-ocr page 183-

Ta S t E X. Prix du mètre d’une étoffe quelconque I d’après Ie prix de Taune.

Prix

de l’aune.

PRIX

DU MÈTRE.

Prix

de l’aune.

PRIX

Du mètre.

Deniers.

Livres.

Livres.

Livres.

I

0,0055

I

0,8417

1

0,0070

2

1,6854

3

0,0105

3

2,5251

4

0,0140

4

5,5668

5

0,0175

5

4,2086

6

0,0210

6

55O505

7

0,0245

7

5,8920

8

0,0281

8

6,7557

9

0,0^16

9

7,5754

lO

0,0551

10

8,4171-

II

0,058^

20

. 16,8342

Sous.

30

25,2514

I

0,042 I

40

55,6685

2

0,0842

50

42,0856

3

0,I2(?5

60

50,5027

4

0,1685

70

58,9198

5

0,2 104

80

67,5570,

6

0,2525 nbsp;nbsp;nbsp;-

90

75,7541

7

o,2(gt;46

100

84,1712

8

0,5567

200

168,5424

9

0,5788

500

252,5156.

lO

0,4209

400

556,6848

11

0,4629

500

420,8560

Ï2

0,5050

600

505,0272

13

°5547i

700

589,1984

14

0,5892

800

675,5696

056515

900

757,5408

0,6754

1000

841,7120

ï7

0,7155 ¦

2000

1685,4240

18

0^7575

5000

2525,1361

i^

0,795)6

4000

5366,8481

5 i E

TiT J. nbsp;nbsp;nbsp;Prix du grave d’après Ie prix de

la livre poids de mare.

Prix de la liv.

PRIX

Pr/ï ife /tv.

PRIX nbsp;nbsp;nbsp;1

Pils. de mare.

DU grave.

pds. d.e mare.

DU GRAVE. 1

Deniers.

Liv. de comp te.

Liv.decompte

Livres de coniptö.

I

0,0085

1

2,0444

2

0,0170

2

4,0888

3

0,0256

3

6,1351

4

0,0541

4

8,1775

5

0,0426

5

10,2219

6

0,05 11

6

12,2663

7

0,0596

7

14,3107

8

0,0681

8 '

16,3550

5gt;

0,0767

9

18,5994

lO

0.0852

10

20,4438

T I

0,0957

20 _

40,8876

Sous.

I

0,1022

50

61,5314

81,7752

2.

0,2044 .

5Q

102,2190

3

0,3067

60

122,6628

4

0,4089

70

143,1066

5

0,5111

8 b .

165,5505

6

0,6153

90

183,9941

7

0,7155

100

- 204,4379

¦ . 8

0,8178

200- ,

408,8759 nbsp;nbsp;nbsp;1

9

0,9200

3,00... ¦

615,5138 nbsp;nbsp;nbsp;1

i nbsp;nbsp;nbsp;10

1,0222

400:.

- 817,7517 nbsp;nbsp;nbsp;1

II

1,1244

500

1022,1897 nbsp;nbsp;nbsp;1

12

1,2266

1,5288

600

1226,6276 nbsp;nbsp;nbsp;1

: 13

700

1431,0655

14

1,4311

800

1655,5055

Ï5

1,5333

900

1859,9414

- 16

1,^355

lOOO-

2044,3793 , 4088,7587nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;1

17

1,7377

2000

18

1,8399

5000

6133,1380

19

1,9422

4000

8177,5174


-ocr page 184-

Table XII,


Réduftiün des fraftions

FraSions

ordinaires.


fractions DÉC1 m'aLE S.


d^radions

orJindires.


FRACTIONS DEC I MALES.


0,800000 0,571428nbsp;0,444444nbsp;0,3 6^6^6

0,407592

0,266666

0,245294

iio^:


0,210^25


Pgt;^33333

;ö,7i42S5

0,525^00

0^555555 9:454545nbsp;0,415555nbsp;0,484515nbsp;0,457144nbsp;0,412500nbsp;'0,294118

77777

0,25415^


li


ordinaires en fractions decimales.

Fradions

ordinaires.

FKACIIONSl DECIMALES. j

Fractions

ordinaires.

FRACTIONS DÉC1M ALES.

6

0,415789

1 I

“3

0,845154

S

0,875000

I I

Ti

0,785714

9

7

10

7

• 11

7

11

2

15

0,777777

0,700000

0,545454

0,584444

0,548451

0,455555

II

r?

t

16

11

‘ nbsp;nbsp;nbsp;17

11

10

It

^9

I

20

0,733334 0,587500nbsp;0,547059nbsp;o,5i 1111

0:578947

0,550000

7

»7

7

. ÏS

0,447500

0,411755

0,488888

0,458421

0,450000

12

13

12

^7

12

quot;9

0,924075

0,705882

0,541579

7

20

14

‘3

0,928571

0,855555

8

1

tt

0,888888

0.727272

0,515484

»3

16

1?

«7

13

18

0,812500

0,754705

0,722222

r,

8^

0:533333

0,470588

n

T9

13

20

0,584211 0,550000

J

Tg

0,421054

’•5'

0.933444

JL

io

0,900000

0,818181

T9

0,824529

0,745842

[9

«4

9

l6

0,592407

0,542857

0,552500

0,529412

T7

15

T9

I2

1 nbsp;nbsp;nbsp;20

0.947500

0,882454

0,789474

0,750000

9

9

0,474584

0,450000

1

T7

1

^9

0,941175 0,842105

JO

10

n

19

0,909090 0,75924 anbsp;0,588245

17

•Ts

17

»9

»7

20

0,944444

0:894737

0,850000

10

14

0,525415

^ ¦

*9

0,947458

0:834443

'J

0,950000


0.500000

°-333333

0.250000

0,200000 o, j 66666nbsp;0.142857nbsp;0,125000

O; I I I I I I OjïOOOOOnbsp;Ojopopop

0,08333^

0,0’j6^2^

0,071429

0,066666

0,062^06

0,0588^4

°gt;°SS3S6

0,0 j 26J 2 0,050000


0,666666

0.^00000'

0,285714

0,4222'22.

o,iSi8i8

o,i55S4(?

^’^33333 0,11764Jnbsp;051.052?)^

0,750000 0,000600nbsp;o.4'28^^inbsp;o,jf75o'’óo ¦


0.400000 0,272727nbsp;0,2^0-j6^nbsp;O52 14285nbsp;0,187500nbsp;0,175471nbsp;15 7^395

0,150000


;o,857I42

.0,545454

10,451548

^;55%4i


-ocr page 185-

REMARQUE,

ES réfultats conteniis dansles tables pré-cédentes font partie d’autres réfultats plus étendus, dont on a fupprimé enfuite unnbsp;certain nombre de décimales , en ajoutantnbsp;one unité a la dernière des décimales con-fervées ,dans lescas indicjiiés ci-delïiis(i2o).nbsp;ii s’en fuit que tel nombre qui répond aunbsp;double , au triple , au quadruple , amp;c. d’unnbsp;autre nombre compris dans la même table,nbsp;eft fouvent plus fort d’une unite qu’il ne Ienbsp;feroit,fi on reüt cherché en multipliantnbsp;immédiatement Ie premier par 2,3,4,nbsp;Mais d’après ce qui vient d’etre dit, on voitnbsp;que cette difference ne fait qu’ajouter anbsp;l’cxaditude du nombre qu’elle affeéle.

Nous joignons ici les valeurs de la plupart des bafes qui ont fervi a calculer les tables ,nbsp;OU les rapports entrc les principales unitesnbsp;de l’ancien fyftème amp; celles du nouveau , amp;nbsp;réciproquement, avec dix décimales ou da-vantage. Ces valeurs qui dérivent toutes denbsp;celle du quart du méridien , en fuppofantnbsp;cette dernière rigoureufe , pourront êtrenbsp;utiles a ceux qui voudroient avoir certainsnbsp;multiples ou certaines fousdivifons d’unenbsp;efpèce particuliere d’linité , ou entreprendrenbsp;en general des calculs avec une prccifionnbsp;plus grande que celle qui eft donnee parnbsp;ies tables.

-ocr page 186-

Le quart du méridien terrestre

S 5i3i43oto;fesj etant de........... 3

OU................ 3 07945piedsj.

Le METRE vaur en T p. nbsp;nbsp;nbsp;„nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;„

........... I 3,07945

Le pied vaut en niè- T mt.

............ 5 nbsp;nbsp;nbsp;Oj3M732469155^864.

Le Metre carré ) p.q.

vautenpieds carrés. 3 9j483®^i 5737*^4* “

Le pied carré vaut en ) mt. q.

mètres carrés..... 3 ogt;io545ii76523689.

Le metre cube vaut ) r.c.

en picds cubes.... 3 i9^i°^ö2982782oi399iz.‘«““»*

Le pied cube vaut en ¦) mt.c.

metres cubes'..... ) ^5°34^434^o9^7^^^75*

Le c A DIL vaut en I p«-

pinte, de Pa*... f '’“ïtapöSjsSotst;.

La pinte de Paris vaut |

en cadils........ 1 nbsp;nbsp;nbsp;0,55.^0(5136885,.

Le grave vaut en 1

livrespoidsdemarc. 3 ^5°443793402777 5 'c.

La livre poids de mare \ gv.

„o.,. nbsp;nbsp;nbsp;1nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;0,4891400113582082.

vaut en graves. ... 3 nbsp;nbsp;nbsp;^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ J

Le METRE vaut en ) «• aune de Paris.... 3

L’aune de Paris vaut 7 mt. en mètres.......3

F I N.

Certijié conforme d roriginald/fofé aux archives dtt

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