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C a\ ilfiu I

INSTRUCTION

A B R � G � E

SUR LES MESURES

D �puiTES de Ia grandeur de la Terre, uniformes pour route la R�publique,

Et fur les Calculs relatifs a leur divifion d�cimale ;

Pjr la Commi[jion temporairt des Poids amp; Mefures r�pubticaines,

En execution des D�crets de Ia Convention Nationale.

Sur l��Jition originale de VImprimerie Nationale executive du Louvre,

A TOULOU,SE,

Che� la Citoyenne Veuve DouladoURE , Imprimeur� rue Libert� , Se�ion, Nquot;. 44.

]An II�. de la R�publique une amp; indivifible.

UTRECHTS

UNIVERSITEITS

Ut

MUSEUM

No. O


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TABLE

Des articles con ten us dans cette Inftrult;Sion;

A FANT-PROPOS. . . . . . page zV;

PREMI�RE PARTIE.

Syjleme des Mefures d�duites de la grandeur de la Terre..........i.

NOTIONS PR�L1MINAIRES SUR LES MESUREs.............ibid.

I. DES MESURES LIN�AIRES......A 6^.

Unite ufuelle des Alejures lintaires. . 8. Nouvelle divifion de la drconf�rcnce du

Cercle..................

Moyen de v�rificr ou de retrouver le metre..................

Nouvelle divifion du Jour......16.

Defcription de l��talon du metre amp; desprin-cipales mefures ufuelles de longueur, 17*

aij


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jv nbsp;nbsp;nbsp;TABLE.

II. nbsp;nbsp;nbsp;DES MESURES AGRAIRES . . . page 23.

III. nbsp;nbsp;nbsp;DES MESURES DE CAPACIT�.....27.

IV. nbsp;nbsp;nbsp;DES POIDS.............33.

V. nbsp;nbsp;nbsp;DES MONNOIES.........* . -^2.

SECONDE PARTI E.

Calcul relatif d la d'ivijion d�cimdle des Mefures d�duites de lanbsp;nbsp;nbsp;nbsp;grandeur de la

Terre................43.

I. nbsp;nbsp;nbsp;DE LA MANI�RE d�eXPRIMER EN CEIIF-

^.FJ^ES LES R�S�LTATS DES OPERATIONS

SUR LES NOUVELLES MESURES. � � 45*

, Table des abr�viations des nouveaux notns de Mefures amp; de Poids.......j 3,

II. nbsp;nbsp;nbsp;DE l�ADDITION...........55^

� R�gie.......... 57.

Addition des Livres , U�cimes lt;S� Cen~ times. ...... .........ibid.

Kemarque..............ibid.

Addition des Mefures de longueur pour Ie-commerce des �toffes.......58.

Addition des mefures de longueur pour les ouvrages de conjlruclion.....59.

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TABLE. nbsp;nbsp;nbsp;V

Addition des Poids...... . page 6o.

Remarque. ...............62.'

III. nbsp;nbsp;nbsp;DE LA SOUSTRACTION.......63.

R�gie.................64.

Soujlraclion des Livres , D�cimes ^ Centimes............. .

Remarque........ ibid.

Soujlraclion des mefures de longueur. 66,

Soujlraclion des Poids........67.

IV. nbsp;nbsp;nbsp;DE LA MULTIPLICATION.....68.

Multiplication d�un nombre compof� d�unite's amp; de parties de'cimales de cesnbsp;unites , par un nombre compof� d'unites fimples. . .......... yz.

R�gie.......... ibid.

Remarque.............. 73.

Multiplication d�un nombre compof� d�unit�s amp; de parties d�cimales de cesnbsp;unit�s, par un nombre compof� denbsp;m�me d'unit�s amp; de parties d�cimales.

75*

R�gie.................76.

Exemples relatifs aux mefures de longueur........... .... ibid.

Remarque, .............-77.

a ii)

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1

yj nbsp;nbsp;nbsp;TABLE,

Excrnphs relatifs aux Poids. . page 8o.

Ufage de la Multiplication pour la me-fure des furfaces..........8i,

Ufage dc la Multiplication pour la mefure des folidit�s........92.

V. DE LA DIVISION..........lOO*

1. nbsp;nbsp;nbsp;Des Divifions qui peuvent f

exaclement.............loi.

Regie pour le cas ou le dividende feul a �des d�cimales. . .nbsp;nbsp;nbsp;nbsp; 102.

Remarque. ..............ibid.

R�gie pour le cas ou les deux nombres propof�s out des d�cimales. . . . 104.

Remurque.,. ..............loy.

2. nbsp;nbsp;nbsp;De la mani�re cTapprocher d�aujjipr�s

quon voudra du vrai quotient, lorjque la divifwn donne un rejk.....108.

Exemples ou le dividende amp; le divifeur Jont des nombres entiers.....ibid.

B�gle................113.

Exemples ou le dividende a des d�cimales.

ibid.

R�gie.................ibid.

Exemples ou le divifeur ef plus grand que k dividende..........116.


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vfl

VI. DIVERSES QUESTIONS SUR LES ME-

SURES R�PUBLICAINES. � . . page 121.

l'quot;. QUESTION. Pour tfou-Mr Ie prix du. cadiL d'un vin m�lang� de deux vins ,nbsp;dont on connolt les quantit�s Q lesnbsp;prix................ibid.

2'. QUESTION. Pour trouver Ie nombre de metres d\ine certaine �to^e quonnbsp;dok employer a tapijj'er un endro�t dontnbsp;les dirnenfmns font conniies. . . . 122.

3 . QUESTION. Pour trouver Ie nombre de graves d'huile �olive contenus dansnbsp;un d�cicade , �apr�s Ie poids d�unnbsp;d�cic'adil de la m�me huile. . . . 124.

4^ QUESTION. Pour trouver Ie prix du d�cigrave d'une certaine marchandifcynbsp;dont on fait ce que co�te un centibar.

ibid.

5'. QUESTION. Pour trouver le nombre de m�tres de toile d�une certaine largeur,nbsp;qui dok �tre rendu en e'change , pournbsp;un nombre donn� de m�tres de la m�menbsp;qualit�, mais d une largeur diff�rente.

125.

6*. QUESTION, Sur le prix d�une cloifon

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Viij nbsp;nbsp;nbsp;TABLE.

dont les dimenfions font donn�es , amp; fur Ie nombre de planches d�une longueurnbsp;amp; d�une largeur connues , que Vonnbsp;emplolra pour la confiruire. page 126.nbsp;7�. QUESTION. Pour trouver, par Ienbsp;calcul, la hauteur d'un mur dont on,nbsp;connoit la longueur, t�paijfeur amp; lanbsp;folidit�...............127.

VIL DES FORMES ET DES DIMENSIONS DES MESURES R�PUBLICAINES......jiS.

1�. Mefures de grains........132.

2�. Mefures de liquides.......153.

VIII. DISPOSITION ET USAGE DES TABLES DE REDUCTION DES ANCIENNES MESURESnbsp;AUX NOU VELLES..........I34.

Remarque...............1^7.

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IX

A V A N T-P RO P o S.

N ous approclions de l��poque fix�e par la Convention nationale pour l��ta-bliflement d�un poids amp; d�une raefurenbsp;uniformes dans route I�enendue de lanbsp;R-�pubiique. Cette uniformit� eft un.nbsp;nouveau gage de laprofp�rit� des Francais ; elle va bannir du commerce lesnbsp;fraudes qui s�y gliffoient a la faveurnbsp;d�une diverlir� iiifidieufe ; elle faciliteranbsp;les �changes amp; les acquifitions ; ellenbsp;afFermira les fondemens de r�oalitc; ellenbsp;pr�fentera tousles Francais fous l�imagenbsp;d�une immenfe familie ou touteli com-mun , tout fe rei�emble , amp; annoncenbsp;une parfaite union.

Leplan qu�ontadopt�les l�giflateurs, ajoute parlui-m�me un nouveau prixknbsp;celui qui r�fulte de l�uniformit� des me-

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X- nbsp;nbsp;nbsp;AVANT-FROPOS.

fures r�publicaines , en d�duifant ces mefures de la grandeur de la terre , amp;nbsp;enprenantleurbafe dans la nature. Ellesnbsp;en font mieux alTorties a la dignit� dunbsp;peuple Francais amp; de fes repr�fentans jnbsp;elles renferment l�efp�rance d�une adoption g�n�rale de la part des autres nations , auxquelles la nature, qui eft denbsp;tous les temps amp; de tons les lieux, lesnbsp;offre ainli qu�a nous, qui aurons feu-lement la gloire particuliere d�avoir �t�nbsp;les premiers k les recevoir de fa main.

Enfin , la mani�re dont les mefures r�publicaines ont �t�divif�es amp; fous-divif�es en parties toujours dix fois plusnbsp;petites, ram�nera tous les calculsa unenbsp;m�thode extr�mernent fimple y quinbsp;�pargnera beaucoup de temps, de peinenbsp;amp; d�occafions de m�prife , amp; r�pandranbsp;tant de facilit� dansl��tude d�unefciencenbsp;jufqu�alors fi cornpfiqu�e , qu�a l�avenirnbsp;les enfans de tous les citoyens , fans

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AFANT-PROPOS. nbsp;nbsp;nbsp;xj

aucune diftin^lion , fauront i�aritlim�-tique toute enti�re. Tels font les avan-tages que Ie nouveau fyft�me promet a Ia nation: c�eft un aflemblagcde plufieursnbsp;bienfaits r�unis dans un feul bienfait.

La Commiffion temporaire des poids amp; mefures r�publicaines a �t� charg�enbsp;par un d�cretde la Convention nationale,nbsp;� dc la compofition d�un livrea Fufagenbsp;5) de tous les citoyens, contenant desnbsp;V inftrudtions limples fur la mani�re denbsp;J7 fe fervir des nouveaux poids amp; me-n fures, amp; fur la pratique des op�rationsnbsp;5? relatives a leur divilion d�cimale ??.nbsp;Pour remplir plus compl�tement cettenbsp;intention des l�giflateurs, elle a crunbsp;devoir divifer fon travail , amp; publiernbsp;a la fois trois inftru�bions diverfes, furnbsp;Tob jet con�� a fes foins. Dans la premi�re , Hle a donn� un certain 'd�ve-loppement a l�expolition des moyensnbsp;qui ont �t� employ�s pour la d�termi-

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xij nbsp;nbsp;nbsp;AFANT-PROPO^. '

nation des mefures r�publicaines ;,elle s�eft �tendue aufli davantage fur la m�thode de calcul qui fe rapporte a la di-vifion des m�mes mefures.

La feconde Iiiftrucfion qui eft celle dont il s�agic ici, eft plus courte amp; plusnbsp;�l�mentaire. On l�a prefque born�e a cenbsp;que Ie fyft�me renferme d�eiTentiel pournbsp;les befoins de la vie amp; les ufages de lanbsp;foci�t�. Elle n�eft point d�ailleurs pro-prement un abr�g� de la premi�re. Anbsp;l�exception de quelques d�tails qui fontnbsp;communs'a l�uneamp;arautre, toutlereftenbsp;eft trait� d�une mani�re diff�rente , amp;nbsp;plus aftbrtieau but que Ton s�y eft pro-pof�. Il en r�fultera eet avantage , quenbsp;ceux qui voudront lire fuccelfivementnbsp;les deux ouvrages, en commencant parnbsp;celui-ci,y trouveront�n progr�sd�id�esnbsp;qui les conduira comme par degr�s d�unnbsp;enfeignement plus firnpleamp; plus fami-lier j ^ des connoiffances plus relev�esj

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AFANT-PROPOS. xiij amp; c�efl dans Ia vuede rendre cette double lecture plus profitable, qu�en r�di-geant le fecond ouvrage , on a chang�nbsp;tous les exemples relatifs a i�arithmeti-que propof�s dans le premier, ce quinbsp;ofFrira aux citoyens qui feronc fuccedernbsp;line ledture a I�autre j une nouvelle ma-ti�re d�exercice , 6c une facilite de plusnbsp;pour perfectionner leursconnoiffances,nbsp;en employantdeux moyens d�etude quinbsp;fe pr�teront un mutuel fecours.

Le troifieme ouvrage fe r�duira a ua

O

limple pr�cis du fyfl�me , que Ton im-primera partie en format in-8'�. , pour �tre diftribu� , amp; partie en forme d�affi-clie , pour demeurer expof� a la vuedesnbsp;citoyens dans tous les lieux publics. Ilsnbsp;trouveront ainfi des occafions conti-nuelles d�acquerir des connoifTances furnbsp;les nouvelles mefures; ils fe familiari-Teront d�avance avec les noms de cesnbsp;mefures, leursdivifions amp; leurs ufao-es.

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XIV

AVANT-PROP�S.

Tout les invite a profiter , dans cettc vue , des momens qui leur reftent, tan-dis que les artiftes leurs fr�res , infpi-r�s par Ie g�nie f�conddelaR�publique,nbsp;amp; fortant de ces pratiques timides amp;nbsp;tardives , fond�es fur une fervile imitation de ce qui avoit �c� fait jufqu�a-lors, s�empreifentde cr�er d�ing�ni�ufesnbsp;machines, qui, �conomifant Ie tempsnbsp;amp; la main-d�cEuvre, garantiflentk mo-dicit� du prix, amp; auront ainfi Ie doublenbsp;m�rite de hater Ie moment de la jouif-fance , amp; d�appeler indiftin�lementtousnbsp;les citoyens a la partager.

INSTRUCTION


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INSTRUCTION

A B R � G � E

' J � nbsp;nbsp;nbsp;*

S u R

lES MESURES D�DUITES DE LA GRANDEUR DE LA TERRE.�

PREMI�RE PARTIE.

S Y s T � M E des Mefures d�duites dc la grandeur de la Terre,

MOTIONS PR�LIMIN AiRES �UR tES MESUREs�,;

i.Ij A plus Eniple de routes les mani�res de mefurer , eft celle qui fe pratique dansnbsp;les op�rations femblables a la fuivante. Unnbsp;Quvrier veut connoitre la hauteur d�un mur:nbsp;pour cela, il prend un pled , amp; Tapplique anbsp;Inftru^ion ahr�g�e,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;A

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(O

plufieurs reprifes fur ce mur, en fuivant une m�me ligne de bas en haut, amp; en recom-�nencant chaque fois a 1�endroit ou il vientnbsp;de finir. II trouve qu�a Ia douzi�me fois I�ex-tr�mit� du pied tombe jufte fur celle du mur,nbsp;amp; il en conclud que Ie mur a douze piedsnbsp;de hauteur. II s�y prendroit de m�me pournbsp;mefurer foit la largeur , foit r�pailfeur d�unnbsp;corps. D�apr�s cela , queft-ce que mefurernbsp;une �tendue en longueur , ou en largeur,nbsp;.ou en �pailTeur ? C�eft chercher oombiennbsp;de fois cette �tendue contient une certainenbsp;�longueur que I�on prend pour mefure , amp;nbsp;qiii eft ici Ia longueur du pied. Les me-fures que l�on emploie , dans ces fortes denbsp;cas , s�appellent mefures lin�aires , paree quenbsp;F�tendue qu�elles fervent a mefurer eft unenbsp;fiinple ligne.

2. Dans d�autres cas , on fait attention en m�me temps a la longueur amp; a lanbsp;largeur de l�^�tendue que l�on confid�re ,nbsp;comrne lorfqu�on veut connoitre la grandeur d�uhe cour. Pour y parvenir , onnbsp;cherche combien cette grandeur ren-^erme de toifes carr�es bu -de pieds car-

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lt; ?)

r�s ( �), amp; la mefure alors efi elle-m�me la toife carr�e qu Ie pied carr�. Ces fortes denbsp;mefure-s s�appellent en general mefures denbsp;fuperficie ou mefures de furface ; amp; quandnbsp;1��cendue qu�elles fervent a mefurer eft cellenbsp;d�un champ , d�un bois ou de toute autrenbsp;portion de terrain, elles, prennenc Ie nomnbsp;de mefures agraires { b), Ainfi l�arpent eftnbsp;une mefure agraire , paree que fouvent onnbsp;mefure un champ ou un bois , en cherchantnbsp;combien fon �cendue renferme d�arpens.

3. On peut auffi confid�rer a Ia fois Ia longueur, la largeur amp; la profondeur ounbsp;r�paifteur d�un corps que Ton fe propofenbsp;de mefurer , comnie lorfque l�on cherchenbsp;combien un mur contient de pieds cubes ounbsp;de toifes cubes de rnaconnerie (c). La mefure

(a ) On appeile toife cagt;ir�e , �n earre dont cJtaque c�ts eft �gal a une toife , pied oarre celiti dont ie c6t�nbsp;eft �gal a un pied, amp;c.

� ( 6 ) Ce mot eft tii� du mot latin ager , qui fignifie un champ. De-la vient qu�on dit agrit^Uure pour exprinveunbsp;1�arc de cultiver les champs.

( c ) Un cube eft un corps a fix faces carr�es , femblable �im d�, Ce corps fe nomme to�/� cube, pied cube , pouce

A Z

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(4)

lt;ians ce cas eft elle-m�me Ie pied cube ou la toife cube. Les mefures deftin�es a eetnbsp;ufage fe nomment en g�n�ral mefures denbsp;folidit�, amp; Ton appelle en particulier mefures de capacit�, celleg qui fervent a con-no�tfela quantit� de liquide oii de grainsnbsp;que contient un vafe. Ainfi la pinte amp; Ienbsp;boifT�au font des mefures de capacit�.

q.. Les poids , tels que la livre , la demi-livre , l�once, amp;c. peuvent �tre regard�s aulTi corame des efp�ces de mefures. Lorf-qu�on dit, par exemple , d�un corps , qu�ilnbsp;p�fehuit livres, on confid�re combien denbsp;fois Ie poids de la livre eft contenu dansnbsp;celui de ce corps, ce qui eft une mani�renbsp;mefurer Ie poids dont il s�agit.

5. Enfin 1�ufage des monnoiesa aufli beau-coup de rapport avec celui des mefures dont nous venons de parler, Ainfi lorfqu�ennbsp;calculant Ie prix d�une certaine quantit� denbsp;marchandife, on trouve qu�elle vaut vingt-

cuic, nbsp;nbsp;nbsp;1 fuivant que les c6t�s des carr�s qui Ie terminent

font �gsux a. une toife , i un pied , a un pouce , amp;c.

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(5)

quatre livres tournois , c eft une mani�re de mefurer ce prix , en confid�rant combien denbsp;fois il contient la livre tournois.

6. nbsp;nbsp;nbsp;On voit par ce qui precede, que qiiandnbsp;on a mefur� quelque chofe, on rapportenbsp;toujours Ie r�fulcat de Top�ration a unenbsp;certaine merure d�termxn�e , qui eft con�nbsp;tenue plus ou moins de fois dans la chofe

a mefurer. Cette mefure s�appelle plus par-ticuli�rement iinit� de mefure. Lorfque cette unit� n�eft pas contenue exadement amp; fansnbsp;refte dans la chofe a mefurer , on exprimenbsp;ce refte par des fousdiviftons de l�unit� ,nbsp;comme lorfqu�ayant mefur� la hauteur d�unnbsp;mur al�aide du pied conftd�r� comme unit�,nbsp;on trouve que cette hauteur eft de dix piedsnbsp;fix pouces.

7. nbsp;nbsp;nbsp;Nous aliens maintenant faire connoi-�i'e les diverfes mefures qui, dans I� nouveau fyft�me , remplacent celles dont onnbsp;faifoit ufage jufqu�a pr�fent. Ces mefuresnbsp;font de cinq efp�ces difF�rentes ; lavoir ,nbsp;I�. les mefures lin�aires qui fervent a mefurer un corps dans un feul fens j 2�. les mefu-

A5

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(�)

res agraires employees pour connoifreT�-tendigt;e d�un terrain ; les mefurcs de capacit�, a l�aide defquelles on jiige de lanbsp;contenance d un vafe; 4�. les poids ; 5�. lesnbsp;monnoies.

I. DES MESURES LINEAIRE S.

8. nbsp;nbsp;nbsp;L�unit� de mefure lin�aire la plusnbsp;ufit�e dans Tancienne mani�re de mefu-rer , �toit la longueur du pied. On avoitnbsp;divif� cette longueur en douze pouces , amp;nbsp;chaque poucg en douze lignes. Pour mefu-rer les �tolFes on fe fervoic de l�aune , quenbsp;Ton divifoit en demies , en tiers , ennbsp;quarts, amp;c. On fait combien la longueurnbsp;de cette derni�re mefure varioit dans lesnbsp;divers pays ; amp; en general les anciennesnbsp;mefures n�avoient rien de fixe , ce qui �toitnbsp;un grand inconvenient pour Ie commerce ,nbsp;amp; Qccafionnoit de fr�quentes m�prifes ,nbsp;lorfqu�on pafibit d�un pays dans un autrenbsp;on les mefures �toient diff�rentes.

9. nbsp;nbsp;nbsp;Si 1 on ne s��toit propof� que de ren-dre les mefures upifprmes d^QS toute i�d-

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( 7 )

tendue de la R�publique , on auroit pu fe contenier d�en choifir une de chaque efp�ce,nbsp;par exemple, pour l�aune , celie de Paris ,nbsp;en convenant que cette aune a l�avenir fe-roit la feule employ�e dans les diff�rentesnbsp;parties de la France; mais il �toit fort a.nbsp;d�firer, pour l�int�r�tg�n�ral du commerce,nbsp;que tous les peuples civilif�s eulTent lesnbsp;m�mes mefures ; or celles qui auroientnbsp;�t� choifies arbitrairement dans un pays ,nbsp;n��toient pas propres a �tre �galementnbsp;adopt�es dans les autres pays. Pour qu�onnbsp;put efp�rer que cette adoption auroit lieunbsp;dans la fuite , il falloit des mefures quinbsp;ne tinlTent a aucun lieu , a aucunenbsp;nation , amp; qu�on put regarder commenbsp;univerfelles.

lo. Tel a �t� l�objet qu�on s�efl; propof� dans Ie plan dont la Convention nationalenbsp;ad�cr�t� l�ex�cution. En conf�qaence , onnbsp;a pris les nouvelles mefures dans la nature ^nbsp;en les faifant d�river de la grandeur denbsp;la terre, amp; pour les d�terminer, pn s�eftnbsp;fervi de la longueur du quart du m�ridlen ,nbsp;quieft Ia ligne que ionfuivroit en alla,nt,

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(8)

par Ie plus court chemin , de I�equateur au pole {a).

On a done mefur� cette longueur a I�aide de la g�om�trie amp; de la phyfique , ce quinbsp;peut fe faire beaucoup plus aif�ment amp; plusnbsp;promptement qu�on ne le croiroit, a ennbsp;juger d�apr�s les apparences , paree qu ilnbsp;fuffit de mefurer imm�diatement une certainenbsp;partie du quart du m�ridien , favoir cellenbsp;qui en occupe le milieu , pour trouver en-fuite tout le refte avec une grande exadi-tude , au moyen du calcul.

Unit� ufuelle des Mefures lin�aires.

II. La longueur du quart du m�ridien �tant bien connue , on la fuppof�e fuccef-fivement divif�e en parties toujours dix foisnbsp;plus petices , dans la vue de chercher parminbsp;ces parties une longueur qui fut propre anbsp;fervir d�unit� de mefure lin�aire , pour

( a ) L equateur eft un eerde que 1�on imagine parcager la terre en deux moiti�s , en palTant par tons les pointsnbsp;O� la duree du jour eft conftamment �gale a celle de lanbsp;nuit. t-ss deux points les plug �loign�s de cc cercle s�appel-lent 1�un Polc-nord gt; amp; 1�autre P�U-fud^

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(9)

remplacer celle dont nous faifons ufage. En conf�quence , prenant d�abord la dixi�-me parcie de la longueur du quart du m�-ridien , on a trouv� que cette partie conte-rnbsp;noit deux cent vingc-cinq lieues , ce quinbsp;eft a peu-pr�s la longueur de la France entrenbsp;Perpignan amp; Dunkerque. Cette m�me partienbsp;divif�e en dix a fon tour , a donn� unenbsp;longueur de vingt-deux lieues amp; demie, unnbsp;peu moindre que la diftance de Paris a.nbsp;Amiens. Par une troifi�me divilion , on anbsp;eu une longueur d�environ cinq mille centnbsp;trente-deux toifes ; par une quatri�me, unenbsp;longueur de cinq cent treize toifes ; par unenbsp;cinqui�me , une longueur de cinquante-une toifes ; par une fixi�me , une longueurnbsp;a peu-pr�s de trente pieds ; amp; enfin parnbsp;une fepti�rne , une longueur de trois piedsnbsp;onze lignes amp; quelque chofe de fanciennenbsp;mefure. Cette derni�re longueur qui nenbsp;dif�ere pas beaucoup de celle de l�aune, anbsp;paru commode pour �tre employ�e commenbsp;unit� de mefure. La longueur pr�c�dentenbsp;qui �galoit a peu-pr�s trente pieds, �toit �vi-demment trop grande ; lafuivante, qui n�a-voit pas quatre pouces, auroit �t� beaucoup

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( to )

trop petite. On fe trouvoic done conduit a adopter la longueur interm�diaire par pr�-f�rence a routes les autres longueurs.

12. nbsp;nbsp;nbsp;On concoit aif�ment qu�a I�aide de lanbsp;divilion dont nous venons de parler, le quartnbsp;du m�ridien s�eft trouv� fousdivif� fucceffi-vement en dix, en cent, en mille, en dixnbsp;mille parties , amp;c. ; amp; e�eft au terme ou lenbsp;nombre des parties �toit de dix-millions ,nbsp;que Ton a eu la longueur d�environ troisnbsp;pieds,quia fourni Tunit� de mefurej ennbsp;forte qu�elle eft la dix-millionierae partienbsp;du quart du m�ridien. On lui a donn� lenbsp;nom de m�tre , qui fignifie mefure.

13. nbsp;nbsp;nbsp;Le m�tre �tant d�termin�, on I�a auffinbsp;divif� en parties toujours dix fois plus peti-tes , propres a tenir lieu des pouces amp; desnbsp;lignes } laquelle divifion n�eft qu�une continuation de la divifion du quart du m�ridien. La dixi�me partie du m�tre , dont lanbsp;longueur approche de quarante - quatrenbsp;lignes amp; demie , a �t� nomm�e d�cim�trc ;nbsp;la dixi�nie partie du d�cim�tre , qui eft ennbsp;m�me tewps 13^ centi�me partie du m�tre , amp;

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( II )

qui vaut a peu-pr�s quatre lignes amp; quatre neuvi�mes , s�appelle centim�tre ; amp; enfin Ianbsp;dixi�me partie du centim�tre, qui efl: ennbsp;m�me temps la milli�me partie du m�tre ,nbsp;amp; qui �gale a peu-pr�s quatre neuvi�mesnbsp;de ligne , portera Ie nom de millimetre.nbsp;On s�eft arr�t� a ce terme , qui fufiit pournbsp;les ulages ordinaires. Ceuxqui voudroientnbsp;�ne plus grande pr�cifion , pourront continuer Ia divifion du m�tre jufqu�aux dix-milli�mes amp; au-dela.

14. Ainfi repr�fentez-vous une longueur de trois pieds onze lignes amp; demie a peu-pr�s de l�ancienne mefure i vous a^urez l�id�enbsp;du m�tre ou de l�unit� ufuelle des houvellesnbsp;mefures de longueur ; amp; au lieu, que Ie piednbsp;�toit divif� par douze, en pouces amp; en lignes,nbsp;figurez-vous Ie m�tre divif� par dix , en par^nbsp;ties toujours plus petites ; amp; de m�menbsp;que vous difiez pied, pouce , ligne , pournbsp;exprimer l�ancienne unit� de mefurenbsp;avec fes divifions , vous direz a l�ave-nir, m�tre, d�cim�tre , centim�tre, milli-m�tre, ce qui vous donne une divilion denbsp;plus.

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( 12 )

i^. On a choifi de pr�f�rence Ia divifion en dix , que l�on appelle divifion d�cimale ,nbsp;paree qu��tant conforme a notre �chellenbsp;arithm�tique , elle facilite amp; fimplifie denbsp;beaucoup les calculs, ainfi qu�on Ie verranbsp;dans la fuite. Cette divifion a �t� adopt�enbsp;par ia ni�me raifbn pour toutes les autresnbsp;efp�ces de mefures, au lieu que dans Tanden -fyft�me, chaque fois que Ton changeoit denbsp;mefure gt; on avoit prefque toujours un nouveau mode de divifion, amp; m�me telle mefurenbsp;changeoit de mode, en paflant d�une fous-divifion a Tautre. Ainfi la toife �toit divif�enbsp;d�abord en fix pieds , puis chaque pied ennbsp;douze pouces , amp;c., ce qui occafionnoit dansnbsp;les calculs des longueurs amp; des difficult�snbsp;qui n�auront plus lieu, d apr�s la mani�renbsp;.�dont les nouv�lles mefures ont �t� divif�es.

i6. Parmi les divifions du quart du m�ri-dien , par lefquelles il a fallu paffer pour ar-rlver au m�tre, il s�en trouve deux auxquel-les on a cru devoir donner des noms par-ticuliers : ia premi�re , en remontant au-deffus du m�tre , eft celle qui donne la dix-rnilli�me partte du quart du m�ridien , amp;

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( 13 )

qui eft �gale a mille m�tres. On lui a donn� Ie nom de millaire , amp; on peuc la regardernbsp;comme l�unit� a laquelle fe rapportent lesnbsp;mefures itin�raires qui fervent aux voyageursnbsp;pour eftimer Ia longueur de la route qu�ilsnbsp;one a faire. Cette unit� qui r�pond a pe�-pr�s a cinq cent treize tqifes de l�anciennenbsp;mefure, exc�de de treize toifes Ie quart de lanbsp;tr�s-petite lieue, qui eft de deux mille toifes,

17. nbsp;nbsp;nbsp;L�autre mefure eft celle qui eft �galenbsp;a la centi�me partie du quart dp m�ridi�n, Sanbsp;longueur eft de cent mille m�tres , �amp; orr Tanbsp;nomm�e grade ou degr� decimal du m�ri-dien {a). On pourra la confid�rer coinmenbsp;une grande mefure g�ographique , deftin�enbsp;a determiner les diftances entre des lieuxnbsp;tr�s-�loign�s les uns des autres.

18. nbsp;nbsp;nbsp;Nous joignons ici Ie tableau des divi-fions amp; fousdivifions du quart du m�ri--dien , amp; de leurs rapports , foit avec cettenbsp;grande unit� dont elles d�rivent toutes, Ibic

(a) On verra dans un inftant la raifon de cette d�no-ntination.

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( 14 )

avec Ie m�tre , qui eft 1�unit� a laquelle on les compare dans l�ufage ordinaire.

f�OMBRES des divifionsnbsp;du quart dunbsp;Mdridien.

RAPPORTS avec Ie quartnbsp;du

Mdridien.

rapports

avec

Ie M�tre.

N O M 5 des

Mefiires.


QUART DU M�RIDIEN,

lOOCOOOO.'

OU

[ unite prife duns la nature, GRADE , OU DEGR�

decimal du M�ridien.

MI L L A I R E.

ci

M�tre, ou unite des Mefures ufueUes.nbsp;D�cim�tre.

Centimetre.

Mielim�tre.

Nouvelle divifion de la circonf�rence du Cercle.

19. Tout Ie monde connoit les quarts de cercle dont les aftronomes , les arpen-

'J

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()

te^rs , amp;c. fe fervent pour leurs op�rations.quot; Ces quarts de eerde �toient divif�s, jufqu�anbsp;pr�fent, en quatre-vingt-dix degr�s, ce quinbsp;faifbic trois cent foixante degr�s pour la di-vifion du eerde entier. Chaque degr� �toitnbsp;fousdivif� en foixante minutes, amp; chaquenbsp;minute en foixante fecondes. Mais i) deve-noit n�ceifaire de conformer la divifion dunbsp;quart de eerde des aftronomes a celle dunbsp;quart du m�ridien ; amp; en conf�quence, onnbsp;a d abord divif� Ie quart de eerde en partiesnbsp;toujours dix fois plus petites , amp; enfuite onnbsp;a pris les divifions de deux en deux, pournbsp;en faire les degr�s , les minutes amp; les le-condes. De cette mani�re Ie quart de eerdenbsp;renferme cent degr�s , Ie degr� renfermenbsp;cent minutes , amp; la minute centnbsp;On voit a pr�fent pourquoi 1�on a doon� anbsp;la centi�me partie du quart du m�ridien , Ienbsp;nom de de^r� d�cimal du m�ridien.

Moyen de verifier ou de retrouvtr Ic Metre,

20. Lorfqmon voudradans Ia fuite v�rifier I��talon du metre , ou m�me Ie retrouver,nbsp;fi jamais il venoit a fe perdire , on n�aura

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i )

plus befoin pour cela de recommencer ies op�rations relatives a Ia mefure du quart dunbsp;ju�ridien; on y parviendra au moyen d�unenbsp;^xp�rience (imple amp; facile, faite fur Ie pendule ( ), a peu-pr�s a la nioiti� de la diC-tance entre l��quateur amp; Ie pole. II fuffiranbsp;de chercher quelle longueur doit avoir cenbsp;pendule , pour faire dans I�efpace d�un journbsp;un nombre de halancemens ou d�ofcillationsnbsp;qui fera connu d�avance , amp; cette longueurnbsp;donncra celle du m�tre.

Nouvelle d'mfion du jour.

21. On a �tendu auffi la divifion par dix a la dur�e du jour, amp;;au lieu que cette dur�enbsp;jufqu�a pr�fent avoit �t� partag�e en 24 heu-res , cbaqueheure en'60 minutes, amp; chaquenbsp;minute en 60 fecondes , on I�a divif�e, d�unnbsp;minuit a I�autre , d�abord en dix heures ; amp;nbsp;prenant enfuite.les autres parties d�cimales

( a ) tes pHyficiens 'a'pp�ll�nt' pendule un corps fufpendu de mani�re a pouvoir fe balancer, en allant amp; venant ,nbsp;comine on le Voit dans les horloges qui portent, elles-m�mesnbsp;ie nom de pendule. On fait que le pendule fe balance avecnbsp;plus ou mains'de vJteffe , fuivamp;nt que fa 'verge eft plusnbsp;coiirte ou plus, longue,

de

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( 17 )

de deux en deux , on a fousdivJC� heure en cent minutes , dc chaque aiinuic en.nbsp;cent fecondes , ce qui donne cent xv�lle fe-condes pour la dur�e du jour, au lleu 4enbsp;tre-vingt-fix mi�e quatre cents ; amp; teil.:: eflnbsp;ladivifion qui a lieu dans Ie calendiier r^pu-blicain d�cr�t� par la i^otivention nationale.nbsp;La nouvelle feconde fera ainfi a peu-pr�s lesnbsp;fix fepri�mes de Tancienne , amp; Ie pendulenbsp;des horloges a fecondes, qui avoir environnbsp;trois pieds huit lignes amp; demic de longueur,nbsp;fe trouvera n�celTairement raccourci, puif-qu�il faudra qu�il batte des Tccondes quinbsp;feront elles-m�mes plus courtes. Sa longueurnbsp;fera de vingt-fept pouces amp; pres de cinqnbsp;lignes , ce qui rendra les horloges plus commodes amp; plus portatives.

Defcription de V�talon du JM�tre amp; desprin-

cipales Mefures ufuelks de longueur,

22. Apr�s avoir fix� Ia longueur du m�-tre , a l�aide de la phyfique amp; de la g�o-m�trie, on a conflruit fon etalon qui fervira a r�gler l�ex�cution de tous les m�tres dontnbsp;on fera ufage dans route 1 etendue de la R�-publique.

Injirdclion abre'g�e, nbsp;nbsp;nbsp;B

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( i8 )

De rn�me que Ton avoit trac� furie pied lt;3es divifions accompagn�es de chiffres pournbsp;jndiquer les parties fra�lionnaires de cettenbsp;tnefure, on a divil� amp; chiffr� l��talon dunbsp;metre , d�apr�s Ia combinaifon qui a paru lanbsp;plusavantageufepourinterpr�tercetteefp�cenbsp;d��criture. Dans cette viie , on a difpof�lesnbsp;lignes de divifion amp; les chiffres comme fur lanbsp;fig. I , pl. I, qui repr�fente feulement lesnbsp;trois premiers d�cim�tres. Le le61:eur fup-pl�era le re�e par la penf�e. On voit que lesnbsp;lignes qui d�fignent les d�cim�tres , s��cen-dent fur toutelalargeur du m�tre; que cellesnbsp;qui r�pondentauxcentim�tres, fe terminentnbsp;a une certaine diftance du bord, amp; que cellesnbsp;qui donnent lesmillim�tres, font encore plusnbsp;courtes , ce qui rend les trois ordres de divifion faciles a diflinguer. Les d�cim�tresnbsp;font marqu�s en gros chiffres , depuis inbsp;jufqu�a lo. Les centim�tres , au lieu d�etrenbsp;marqu�s depuis i jufqu�a loo , le font parnbsp;dixaines , en chiffres plus petits ; en fortenbsp;que la fuite des dix carafi�res o , i , 2,3,nbsp;4 j 5 � ^ � 7 gt; 8 , 5� j fe r�p�te con.tin�mentnbsp;dans eet ordre de divifions. Quant auxnbsp;millimetres, on les a laifies fans chiffres ;

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( Ip) _

feulement on a donn� a la ligne du cinqui�-nie millimetre de chaque dixaine, une faiUie au-delTus des autres lignes , pour aider anbsp;le reconnoitre , au d�faut de chiffres.

D�apres cette difpofition , rinftrument ofFre comme de lui-meme, le's nombres quinbsp;expriment les fousdivifions du m�tre , parnbsp;lefquelles on a palT� , en mefurant une longueur afFed�e de redes fradionnaires. Sup-pofons cette longueur �gale a fept m�tres ,nbsp;deux decimetres, trois centimetres amp; quatrenbsp;millimetres. Parmi les chifFres 7,2, 5,4,nbsp;qui appartiennent a ce r�fultat, on n�a befoinnbsp;que de fe rappeler le premier ; on trouve lenbsp;fecond amp; le troifi�me �crits fur la partie denbsp;rinftrument qui a fervi a mefurer les petitesnbsp;longueurs correfpondantes , amp; il eft: biennbsp;aif� de fuppl�er le chiffi-e 4 qui indique lenbsp;nombre des millim�tres.

Les memes chifFres peuvent egalement fervir a exprimer uniquement en millimetresnbsp;les fousdivifions du metre qui font partienbsp;du r�fultat. Ainfi , dans 1 exemple que nousnbsp;venons de citer, on trouveroit tout d�unnbsp;coup que le r�fultat eft: 7 m�tres , 234nbsp;millina�tres, en appliquant les trois chiffres

Bz

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^ ( 20 )

indiqu�s par I�inflrument a la plus perke des Ibusdivifions du metre.

23, nbsp;nbsp;nbsp;On aurolt pu a la rigueur fe concenternbsp;du m�tre pour routes les op�rations quLnbsp;exigent I�emploi des mefures lineaires , puif-qu�on trouvera toujours dans le m�tre amp; (esnbsp;fousdivifions, un moyen de mefurer uncnbsp;longueur avec une exa�litude fuffifante ;nbsp;mais comme dans I�anclenne m�thode denbsp;mefurer , on avoir imagin� differences efp�-ces de mefures ufuelies , pour faciliter onnbsp;abr�ger les op�rations, on a penf� qu�ilnbsp;convenoit d�introduire auffi dans le nouveau fyft�me , diverfes mefures qui r�pon-diffent aux pr�c�dentes , amp; puffent lesnbsp;remplacer pourTufage ordinaire.

24. nbsp;nbsp;nbsp;A I�egard de I�aune qui �toit deftin�enbsp;principalement a mefurer les �toffes , il �toitnbsp;d�autant plus naturel de choifir le m�tre lui-m�me pour en tenir lieu , qu�il eft feulementnbsp;plus court d�environ fept pouces que I�aunenbsp;telle qu on I�emploie a Paris, amp; qu�il fe rap-proche encore davantage de I�aune adopteenbsp;dans les pays �trangers , avec leiquels la

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('21 )

France a des rapports de commerce. Lcs metres appliques a cet ufage font d�unenbsp;forme carree, comm^ celle de Taune , amp;nbsp;leurs divifions qui ne s��tendent que juf-qu�aux centim�tres , font indiqu�es par denbsp;fimples traits marqu�s fur le bois amp; garnisnbsp;de clous , comme cela fe pratiquoit encorenbsp;a 1��gard de 1�aune.

25. nbsp;nbsp;nbsp;Pour remplacer la toife , on a choiiinbsp;le double m�tre qui n�a pas deux pouces denbsp;plus en longueur; fur quoi il faut biennbsp;faire attention que le double metre n�eftnbsp;employ� que pour mefurer plus commod�-ment amp; d�une mani�re plus exp�ditive unenbsp;grande longueur; de forte qu�en 1�appliquantnbsp;fucceffivement fur les dijfPerentes parties denbsp;cette longueur , on doit compter par lesnbsp;nombres 2 ,, 4, � , 8 , amp;c. en regardantnbsp;chaque application du double metre commenbsp;F�quivalent de deux applications fucceffivesnbsp;d�un metre unique.

26. nbsp;nbsp;nbsp;Enfin pour fiippleer au pied, amp; avoirnbsp;auffi une mefure de pocbe que Ton put tou-jours porter fur foi amp; employer au befoin ,nbsp;on a ex�cut� une mefure �gale a 25 centi-

B3

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( 22 )

metres , amp; que I�on a fousdlvif�e en millimetres, Le principal ufage de cette mefure eftde determiner de petites longueurs, inf�-rieures a celles du m�tre , quoiqu�il foitnbsp;facile , avec un peu d�habitude , de Fem-ployer auffi au d�faut du m�tre lui-m�mc.nbsp;On pourra , fi Fon veut, appeler cette mefure quart de m�tre , en n�employant cenbsp;mot que comme une expreflion abr�g�e ,nbsp;pour d�figner une longueur de 25 centi-m�tres. On a remarqu� que cette longueurnbsp;fe rencontroit, par une forte de hafard ,nbsp;avec la longueur la plus ordinaire du piednbsp;de Fhomme , qui eft a peu-pr�s de neufnbsp;pouces.

27. La mani�re de tracer les divilions amp; leurs chifFres fur le quart de m�tre , efl:nbsp;femblable a ceiie qui a lieu pour le m�tre.nbsp;Ainfi Fartifle qui divife cette mefure , op�renbsp;comme s�il eut commenc� a divifer unnbsp;m�tre entier, amp; fe fut arr�t� tout-a-coupnbsp;apr�s deux d�cim�tres amp; demi ; amp; cettenbsp;divifion fradlionnaire , qui femble d�abordnbsp;une imperfedlion , avertit au contraire celuinbsp;qui emploie la mefure , d�une chofe qu�on

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( 25 )

veutiui apprendre , favoir que cette mefurc n�entre point dans Tordre du lylt�mt, qu�ellenbsp;n�eft point une des fousdivifions du metre,nbsp;mais un fimple fragment de m�tre , deftin�nbsp;pour I�ufage de tous les momens , amp; dontnbsp;on a f�par� le refte du metre , qui devien-droit alors fuperflu amp; incommode.

28. Rapports entre les nouvelles mefures de longueur amp; les anciennes.

Le metre compare au pied vant a peii-pr�s. ........... 3^ n�

Le double metre compar� a la toife................6^ 1*� 10' nbsp;nbsp;nbsp;^

Le metre compar� a I�aune de

Paris, de jP 7P lo'J-........ISiauws launegt;

quelque chofe.

Le quart de m�tre compar� au au pied............... P�� 2.'

Le decimetre........... -S�* 8'

Le centimetre.......... 4* i?�

Le millimetre..........

II. DES MESUREs AGRAIRES.

2p. Les mefures agrair�s , ainfi que nous l�avons d�ja dit ( 2 ) , font celles qui fervent

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( 24 )

a �valuer 1 etcndiie des parties d�un terrain , comme un champ, une prairie, un bois, See,nbsp;Nous obferverons d�abord que ces mefuresnbsp;ne font qii�une d�pendance des mefures denbsp;fuperflcie ( 2 ) , employees en g�n�ral anbsp;mefurer toute �tendue que fon confid�rcnbsp;fuivant deux dimenfions , dont Tune s�ap-pelje longueur amp; fautre largeur. Jufqu�^anbsp;pr�fent l�unit� ufuelle des mefures de fuper-ficie �toit tan t�t la toife carr�e , amp; tan t�tnbsp;Ie pied carr�. A favenir , elle fera Ie m�trenbsp;carr� j amp; ainfi lorfqu�on voudra mefurer i��-tendue d�une terraffe, d�une cour , d�unnbsp;mur , amp;c., on cherchera he nombre de m�-tres carn�s renferm�s dans cette �tendue.

les dimenfions de la furface �valuer , amp; que c�eft Ie

30. nbsp;nbsp;nbsp;Remarquons encore , avant d�allernbsp;plus loin, que pour employer Ie m�trenbsp;carr� comme unit� des mefures defuperficie ,nbsp;Top�ration fe r�duit a mefurer , avec Ie m�tre lin�aire ,nbsp;que l�on veutnbsp;calcui qui, d�apr�s ces dimenfions, donnenbsp;Ie nombre de m�tres carr�s que contient Ianbsp;furface.

31. nbsp;nbsp;nbsp;Revenons maintenant aux mefures

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agralres. On fait que l�unit� de ces mefures qu�on employoit Ie plus ordinairement dansnbsp;l�ancien fyft�me , �toit i�arpent. On lui anbsp;fubftitu� , dans Ie nouveau fyft�me , unnbsp;grand efpace carr� , dont Ie c�t� eft de centnbsp;metres, amp; qui renferrae d�K mille metresnbsp;carr�s. On a donn� a cette unit� Ie nomnbsp;�icrc, dcriv� d�un mot qui fignifie labourer.nbsp;Son �tendue eft a peu-pr�s double de cellenbsp;de l�arpent qii�elle remplace.

32. Pour avoir enfuite d�autres mefures ufuelles propres a concourir avec Pare anbsp;l��valuation des terrains qui �tant fousdi-vif�s par cette unit� de mefare, donneroiencnbsp;un refte, ou de ceux qui n�auroient quenbsp;des dimenfions inf�rieures , on a Ibusdivif�nbsp;Pare en dix parties �gales, dont chacunenbsp;a �t� appel�e d�ciare, amp; Ie d�ciare a fonnbsp;tour en dix parties �gales, dont chacunenbsp;porte Ie nom de centiare. La furface dunbsp;d�ciare eft �gale a mille metres carr�s, amp;nbsp;celle du centiare a cent m�tres carr�s.

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()

33' Tableau des mefures agraires.

figures

LONGUEUR

nombre

des

des c�t�s,

des

Mefures.

en M�tres lincaires.

M�tres carr�s.

Carr�.....

100 METRES en tout

lens.

lOOOO.�-f. .

Carr�

100 METRES dans un

.. . � 1

fens Sc 10 dans l�aucre.

T nnrgt;...

Carr�

^100 METRES dans un

long {a)..]

fens Sc un dans l�autre.

100.....

N o M s

des

Mefures.

1 ARE.OU�t�(^

agraire.

DECIARE.

CENTIARE.

34. II arrive fouvent que les terrains done on chercheT�tendu^, en Ia comparantnbsp;a celle de l�are, s��cartent de la fimplicit�nbsp;amp; de Ia r�gularit� qui conviennent auxnbsp;mefures ufuelles ; mais la g�om�trie fournitnbsp;des regies pour partager ces terrains en unnbsp;certain nombre de triangles, dont on �valuenbsp;la fonime en ares, d�ciares , centiares , amp;c.nbsp;amp; e eft en cela que confifte Varpentage.

( 3 ) Le centiare eft auffi fufceptible de prendre la figure d�un carr� parfait , dont Ie c�t� feroit �gal a dix m�tres ;nbsp;jnais ceile nous lui attribuons ici eft adapt�e a la m�thodenbsp;de ealcul ufit�e dans 1 arpentage.

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( 27 )

III. DES MESURES DE CAPACIT�.

35. nbsp;nbsp;nbsp;Apr�s avoir choifi Ie m�tre carr� (29),nbsp;pour y rapporter les mefures de Tuperficie,nbsp;il devenoic indifpenfable d adopter Ie m�trenbsp;cubique , comme unit� des mefures de foli-dit� , pour remplacer Ie pied cube amp; la toifcnbsp;cube (3), lorfqu�on auroir a mefiirer desnbsp;folid es conftruits ou facorsn�s par certainsnbsp;arts , comme les parties d�un �difice, lesnbsp;pieces d�une charpente, amp;c. Nous ferons anbsp;ce fujet une rem.arque femblable a celle quenbsp;nous avons d�ja faite ( 30 ) a l��gard dunbsp;metre carr� , favoir que dans revaluationnbsp;des folidic�s , c�cft encore Ie m�tre lin�airenbsp;qui- eft employ� d�abord a mefurer les di-menfions du corps fur lequel on op�re. Lenbsp;calcul fait connoitre enfuite combien denbsp;fois la veritable unit� , qui eft le m�trenbsp;cubique , eft renferm�e dans Ie volumenbsp;de ce corps.

36. nbsp;nbsp;nbsp;De m�me que les mefures agrairesnbsp;font une dependance des mefures de fuper-ficie , �ont elles ne diff�rent que par Ianbsp;relation qu�elles ont avec les produ�lions

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( 28 )

de Ia terre , de m�me auffi les mefii-res de capacit� d�rivent des mefures de folidit� , avec la feule dilt�rence qu�ellesnbsp;font appropri�es a certalnes fubftances quenbsp;Ia terre nous of�re pareillement pour lesnbsp;befoins journaliers de la vie, amp; dontcesnbsp;mefures fervent a �valuer la quantit� ounbsp;Ie volume.

37. nbsp;nbsp;nbsp;Parmi ces difF�rentes fubftances , lesnbsp;unes font des liquides, telsque Ie vin , lanbsp;bi�re , l�eau-de-vie , amp;c,; les autres fontnbsp;des grains, tels que Ie bl�, Ie feigle, 1�orgp,nbsp;Ie riz, amp;c. Mais comme ce n�efl toujoursnbsp;qu�une m�me mani�re d�op�rer , quinbsp;confifte a tranfvafer la fubftance qu�on fonbsp;propofe de mefurer, on a penf� que pournbsp;mettre plus de fimplicit� amp; d�uniformit�nbsp;dans Ie nouveau fyfl�me , il convcnoitnbsp;d�adopter pour les liquides amp; pour lesnbsp;grains, des mefures qui eulT�ent les m�mesnbsp;grandeurs amp; portaffent les m�mes noms,nbsp;Seulement on fera varier les formes , fui-vant 'que 1�exigera la diverfit� des ufagesnbsp;aiixquels les mefures feront employ�es.

38. nbsp;nbsp;nbsp;Nous avons vu (31 ) que 1�are ou

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( 29

i�unit� des mefures agraires contenoit dix mille fois Ie m�tre carr� ou Tunit� desnbsp;mefures ufuelles de fuperficie , amp; nousnbsp;avons expof� la raifon qui avoit engag�nbsp;a �tendre ainfi les limites de la mefure dontnbsp;il 's�agit. Au contraire , l�ufage que l�onnbsp;fait des mefures de capacit� pour les befoinsnbsp;journaliers , exigeoit que l unit� fut ici unenbsp;mefure qui n�e�t que de petites dimenfions.nbsp;En conf�quence , on a choifi pour cettenbsp;unit� la milli�me partie du m�tre cubique.

39. Si Ton fuppofe que l�unit� dont il s�agit ait elle-m�me la forme d�un cube, Ienbsp;c�t� de ce cube fera �gal au d�cim�tre, amp;nbsp;par conf�quent Ie corps prendra Ie nom denbsp;d�cim�tre cubique, lAdis comme la forme eftnbsp;ici indiff�rente, pourvu que Ie contenu foitnbsp;Ie m�me , tout vafe d�une forme quclconquot;nbsp;que, qui contiendroit pr�cif�mentla m�menbsp;quantit� de liquide ou de folide qu�un vafenbsp;dans lequel un d�cim�tre cubique entrcroitnbsp;fans y laiffer de vide , fera cenf� repr�^nbsp;fenter l�unit� relative aux mefures ufuellesnbsp;de capacit�.

Cette unit� portera Ie nom de cadU,

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( 30 ) ^

40. Figurons-nous maintenant d�autres mefures qui foient �gales fucceffivement anbsp;dix decimetres cubiques ou a dix cadils ^ anbsp;cent d�cim�tres cubiques , amp;c. D�s Ie troi-fi�me terme de cette progreffion , nousnbsp;arriverons a une mefure qui �quivaudra aunbsp;m�tre cubique , amp; ce fera celle qui contien-droit mille cadils, ou mille d�cim�tres cubiques. Cette mefure porte Ie nom de cade ,nbsp;amp; on peut la confid�rer comme la mefurenbsp;ufuelle a laquelle fe rapportent les grandsnbsp;approvilionnemens de liquides amp; de grains.

On voit par-la que la d�nomination de cadil donn�e a 1�unit� des mefures de capa-cit� deftin�es pour les befoins du moment,nbsp;eft une efp�ce de diminutif du mot cadeynbsp;qui exprime a fon tour une unite d�unnbsp;ordre fup�rieur , relative aux grandes four-nitures , ce qui �tablit entre les deux nomsnbsp;un rapport alTorti aux u�ages des mefuresnbsp;dont ils rappellent Fid�e.

41. Entre Ie cade amp; Ie cadil, il y a deux mefures interm�diaires ; favoir, Ie d�cicade,nbsp;qui cft dixieme partie du cade ; amp; Ienbsp;centicddc , qui en eil la centi�me partie.

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(30

42. Tableau des mefures de capacit� lesnbsp;plus ordinaires.

RAPPORTS

ivec Ie

D�cim�tre cubique ,

OU Ie cadil.

VALEURS

en parties '

du

Metre cubique.

N 0 M S

des

Mefures.

I

D�CICADE.

............

I..........

' CADIL, OU unit^ ufudle des mefu'

_ res de capacit�.

1000 nbsp;nbsp;nbsp;� � �gt;

43. nbsp;nbsp;nbsp;En comparant Ie cadil d�une part amp;nbsp;Ie centicade de l�autre , aux deux anciennesnbsp;mefures ufuelles avec lefquelles celles-ci ontnbsp;Ie plus de rapport, amp; dont Tune fervoitnbsp;pour les liquides, amp; l�autre pour les grains,nbsp;on trouve que Ie cadil contient a peu-pr�snbsp;une pinte amp; un vingti�me mefure de Paris,nbsp;k que Ie centicade contient environ feizenbsp;ivres de bl� , tandis que Ie boilTeau de.nbsp;^aris en contient vingt livres.

44. nbsp;nbsp;nbsp;Rien n�emp�chera qu�on ne falTe auffinbsp;des doubles centicades, des triples centica-quot;

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(32 )

'des, See. fuivant que l�exigeront les difFcrens genres de commerce dans les divers pays.nbsp;Mais, en employant ces mefures, on ra-m�nera toujours leurs capacit�s a celles desnbsp;mefures plus petites dont elles feront desnbsp;multiples , de man i�re a ne point s��carternbsp;du principe g�n�ral dont on eft parti pournbsp;r�glerla progreffion des nouvelles mefures.

On voit par ce qui pr�c�de , que la nature des fubflances a f�tat de liquide ou de grains, fournic un moyen �mple , exp�-ditif amp; alfez pr�cis pour l�ufage ordinaire ,nbsp;de mefurer un vafe, en y verfant, a plu-fieurs reprifes, la quantit� de liquide ounbsp;de grains contenue dans une mefure ufuellenbsp;bien connue , tellc que Ia pin te , jufqu�a cenbsp;que Ie premier vafe foit plein. Op peutnbsp;encore juger de Ia capacit� d�un vafe , parnbsp;Ie poids de Ia quantit� de liquide qu denbsp;grains fuffifante pour Ie rempiir. Mais lorf-que les vafes font d�une grandeur confid�-rable, on fe fert d�un inftrument appel�nbsp;jauge , pour comparer les capacit�s de cesnbsp;vafes, qui font ordinairement des tonneaux,nbsp;avec la capacit� d�ja connue d�un autre vafenbsp;de m�me figure.

IV.

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i 33)

ly. DES POIDSi

4). Les poids qui font d�un ufage enc�r� plus fr�quent dans Ie commerce , que lesnbsp;mefures de longueur amp; de capacit�, �toientnbsp;en m�me temps la partie la plus vicieufe denbsp;1�ancien fyft�me. La divifion de la livre ennbsp;quarterons, en onces, en gros , cn grains ,nbsp;amp;c., �toit fi mal aiTortie, que celui quinbsp;vouloit acheter, par exemple, deux grosnbsp;d une certaine marchandife, �toit fouventnbsp;Ic�n de favoir qu�il demandoit un foixante^nbsp;quatri�me de la livre. D�une autre part lesnbsp;formes des poids n�olFroienc rien qui putnbsp;aider i�oeil a les reconnoitre. Le marchandnbsp;feul les diftinguoit par la grande habitudenbsp;qu�il avoit de les manier ; mais la plupartnbsp;des acheteurs eulfeit �t� bien cmbarralf�s,nbsp;dans certains cas, de faire eux-m�me,s lanbsp;pef�e de ce qu�ils avoient demand�,

4^4 Pour �tendre a cette m�me partie les avantages du nouveau fyfl�me, il falloit

d�abord d�cerminerd�unemani�reinvariable

1�unit� de poids. On a fait d�pendre cettq

Infiruclion ahrig�e, nbsp;nbsp;nbsp;C

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( 34 )

(d�termination de celle des mefures de ca-pacit� (35)3 ^ eft convenu de prendre pour Tunit� de poids celui de la quantit�nbsp;d�eau renferm�e dans Ie cadil, apr�s avoirnbsp;mis cette eau dans un certain �tat dont nousnbsp;aliens parler.

47. La mani�re ordinaire d��valuer Ie poids de la quantit� de liquide contenuenbsp;dans un vafe, confifte a pefer d�abord Ie vafenbsp;feul jpuis a Ie,pefer de nouveau apr�s l�avoirnbsp;rempli de liquide , amp; Ia difF�rence entre lesnbsp;deux pef�es donne Ie poids du liquide. Maisnbsp;ce moyen n��tant pas alTez exa�l, on en anbsp;employ� un autre qui eft cpnnu des Phy-ftciens , amp; qui eft fufceptible d�une grandenbsp;pr�cifion. De plus , l�eau dont on s�eft fervinbsp;avoit �t� diftiil�e , ou paftee , comme Fonnbsp;dit, a Falambic, amp; on lui avoit fait prendrenbsp;un degr� d�termin� de temp�rature qui eftnbsp;celui de la glace fondante , ou celui qui eftnbsp;indiqu� par Ie point de z�ro fur Ie rhermo-m�tre ordinaire. Enfin on a fuppof� cettenbsp;eau pef�e dans Ie vide , c�eft-a-dire, dansnbsp;un efpace enti�remenc purg� d�air. Toutesnbsp;ces conditions �toient n�cefiaires pour avoy:

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( 35 )

un point fixe de d�part, amp; pour �tre aiTar� de trouver toujours Ie m�me r�fuliat, ennbsp;r�p�tant Texp�rience.

Ainfii Funit� de poids eft Ie poids d�une qiiantit� d�eau diftili�e, �gale a celle qui eftnbsp;contenue dans Ie cadil, iriiFe au degr� de lanbsp;glac� fondante , amp; pef�e dans Ie vide, Cenbsp;poids vaut deux livres, cinq gros, qua-rante-neuf grains de Fancien poids de mare.

48. nbsp;nbsp;nbsp;On a donn� a Funit� de poids Ienbsp;nom de grave, qui fignifie un corps pefant.nbsp;Sa dixi�me partie fe nomme d�cigrave, fanbsp;centi�me partie centigrave, amp; fa milii�menbsp;partie gravel. Ces quatre efp�ces de poidsnbsp;fuffifent pour les ufages les plus communs-C�eft la partie du fyft�me qui fervira anbsp;remplacer Fancienne livre avec fes fous-divifions en demi-Iivres, en quarterons,nbsp;onces , demi-onces, gros amp; demi-gros.

49. nbsp;nbsp;nbsp;Mais il �toit n�ceftaire d�avoir auflxnbsp;des poids tr�s-petits qui pufient tenir lieunbsp;des grains, des demi-grains amp; des quartsnbsp;de grain , pour plufieurs genres d�op�rationsnbsp;qui exigent beaucoup de pr�cifion , comme

Ca

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()

OU

les effais de Tor amp; de l�argent, Ia pef�e du diamant, celle de certains fels ou autresnbsp;m�dicamens qui ne doivent �tre adminiftrcsnbsp;qu�a petites dofes , amp;c. En conf�quence onnbsp;a form� trois nouvelies divifions du grave,nbsp;au moyen defquelles Ie gravet a fon tournbsp;fe trouve fousdivif� a l�imitation du grave.nbsp;La premi�re fousdivifion eft Ie d�cigravet,nbsp;�gal a la dix-milli�me partie du grave ; lanbsp;feconde Ie centigravet, ou Ie cent-milli�menbsp;du grave; amp;la troifi�me Ie milUgravet,

Ie millioni�me du grave.

50. Et pour avoir de m�me au-delTus du grave des poids dont on put fe fervir poutnbsp;les grandes pef�es , o� Ton employoit autrefois Ie quintal amp; Ie demi-quintal , on anbsp;regard� Ie poids d�eau diftiil�e, qui r�pondnbsp;au m�tre cubique , comme une nouvellenbsp;unit� a laquelle on a donn� Ie nom de bar,nbsp;d�rlv� d�un mot qui fignifie corps pefant (a).nbsp;Le bar �quivaut a mille graves ; fa dixi�me

^a) L etymologie dn mot gravt eft ptife dans la langue Latins , amp; celle du mot bar derive de la languenbsp;Grecque,

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( 37 )

partie qui eft Ie d�cibar, p�fe cent graves , amp; fa cend�me partie qui eft Ie centibar ,nbsp;p�fe dix graves.

j;!. Tableau du fyft�me des ncuveaux poids.

rapports

av�c

Ie De'cimctre cube

d�eau diftille'e.

RAPPORTS

avec

Ie nbsp;nbsp;nbsp;cube

d�eau diftillde.

1000.......

100.......

I

10 �

I

* nbsp;nbsp;nbsp;* lOO *nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;* *

I.......

1

I

1000 �

1

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lOOOO - * - � nbsp;nbsp;nbsp;�

100

loocoo � � � � �

1000

IQ0K,0 '

^ nbsp;nbsp;nbsp;r

lOQQOQ

t

I

scoccoo

Bar OU Millier^.

D�cibar.

Centibar.

Grave.

D�cigrave.

Centigrave.

Gravet.

D�cigravet.

Centigravet

Milligravet,

52. Ma�s iifalloicquel ufagedes ces poids, fiir-tout de ceux que 1 on enipioie journeile-ment, comme Ie grave amp; fes fousdiviftons ,nbsp;fut afford a la diverfit� des pef�es: en forte

C3

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(gt;S)

qiie Ton put former par leur moyen toutes les combinailbns pol�bies. Or pour parvenirnbsp;a ce but, en ne fe fervant que de ces m�mesnbsp;poids , ont cut �t� oblige de multiplier cha-cun d�cux , ce qui eut entra�n� beaucoup denbsp;longueurs amp; de difficult�s dans les pef�es.nbsp;On anar� aces inconv�niens.en formant des

4. nbsp;nbsp;nbsp;''

poids interm�diaires, a l�aide defquels on put op�rer d�une mani�re plus commode , plusnbsp;exp�ditive , amp; toujours conforme a la divi-fion par dix , qui ferc de bafe au fyft�me.

53. Pour remplir oe double objet, on a form� d�abord trois rang�es dc poids^relatifsnbsp;aux trois premi�res fousdivdfions du grave.nbsp;Sur la premi�re rang�e fe trouvent un poidsnbsp;de cinq d�cigraves , plac� en t�te , amp; enfuitenbsp;quatre autres poids, chacun d�un d�cigrave ;nbsp;fur la feconde, d�abord un poids de cinqnbsp;cencigraves , puis quatre autres poids , chacun d�un centigrave; fur Ia troifi�me ,nbsp;cl�abord un poids de cinq gravets , puisnbsp;cinq autres poids chacun d�iin gravet.

Maintenant, f] fon prend la fomme des poids de chaque rang�e, en remontant, onnbsp;aura pour la derni�re dix gravets qui valent

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( 39 )

vin centigrave ; pour la feconde , ne�fcen-tigraves qui , avec Ie pr�c�dent, font un d�cigrave , amp; pour la premi�re , neuf d�-cigraves qui, joints au pr�c�dent, com-pl�tent Ie poids du grave.

54. Tous ces poids font d�une forme arrondie, cornme les pieces de monnoie , amp;nbsp;ceux d^�un� m�me rang�e ont des diam�tresnbsp;�gaux ; en forte que Ie premier ne diff�renbsp;d avec les quatre ou cinq fuivans , que parnbsp;une hauteur plus confid�rable. De plus ,nbsp;les poids qui appartiennent aux diff�rentesnbsp;rang�es , ont des diam�tres proportionnelsnbsp;a leurs dilf�rences ; amp;ainfi, en fuppofantnbsp;tous ces poids difpof�s fym�triquement furnbsp;diff�rentes lignes ,, comme nous venons denbsp;fexpliq�er, Foeil en faifit aif�menc les rapports , d�aprcs celui de leurs hauteurs amp; denbsp;leurs diam�tres , amp; fe familiarife bient�tnbsp;avec les dimenfions propres a tel ou telnbsp;poids ; en forte que quand il fe pr�fente ounbsp;leul OU mele avec les autres , il aucunenbsp;peine a Ie difcerner , amp; g juger du rangnbsp;qu�il occupe dans Ie fyft�me.

On a forni� de menie trois rang�es

C4

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( 4� ) _

de poi�s relatifs aux fousdivifions dugravet, diftribu�s dans Ie m�meordre ; favoir, pournbsp;la premi�re rang�e , un poids de dnq deci-gravers , amp; quatre d�cigravets f�par�s; pournbsp;la feconde, un poids de cinq centigravets,amp;nbsp;quati'e centigravets f�par�s ; amp; pour latroi-fi�me , un poids de cinq milligravets, amp;nbsp;cinq milligravets f�par�s. Les trois fommesnbsp;prifes de m�me en remontant , donnentnbsp;d�abord dix milligravets , ou I�equivalentnbsp;d�un centigravet, enfuite neuf centigravetsnbsp;qui avec Ie pr�c�dent font un d�cigravet,nbsp;amp; enfin neuf d�cigravets qui , joints aunbsp;pr�c�dent, compl�tent Ie poids du gravet.

56. On a �tabii auffi relativement a la partie du fyfc�me comprife depuis Ie gravenbsp;jufqu�au bar , un mode de divifion qui, ennbsp;ajoutant aux poids donn�s irnrn�diatementnbsp;par Ie rapport decimal, d�autres poids inter-m�dlaires , fiit propre a faciliter les grandesnbsp;pef�es. En conf�quence on ett convenu ,nbsp;qu outre Ie centibar ou Ie poids de dix graves , qui etoit d�ja dans la f�rie, on feroitnbsp;des poids de vingt graves , d�autres de cinqnbsp;graves, amp; d autres de deux graves, On

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( 41 )

pourra multiplier chacun de ces poids, pour fimplifier les pef�es; amp; rallbrtiment qiii anbsp;paru a eet �gard ni�riter la pr�f�rence , eftnbsp;celui qui eft compof� de quatre poids denbsp;vingt graves , de deux poids de dix graves ,nbsp;d�un de cinq graves , d�un autre de deuxnbsp;graves avec trois poids d uh grave chacun ;nbsp;ce qui forme une fomme de cent dix graves.

57. Rapports entre les nouveaiix poids amp; les anciens,

Livres. OnceS, Gros. Grains,

Bar..........Z044. 6

D�cibar........104, 7

Poids de zo Graves. 40. 14

Centibar........ 7

Poids de 5 Graves. .10. nbsp;nbsp;nbsp;3

Poids de z Graves . . 4. i

Grave...........c

Poids de 5 D�cigraves. i. o

�a..

!10

Oil

~ T 100 ^^2.2

D�cigrave........... 5

Poids de 5 Cenrigraves. i

Centigrave..........

Poids de 5 Gravets.....

Graver.............

Poids de 5 O�ngravets.

'*�100009

r)ecigraveTf

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Poids de 5 Centigravets..

Centigravec...........

Poids de $ Milligravets... Milligravet............


20000


1884,

tOOQOO


OU


49 gr.


1� gr.

n


�8S41 nbsp;nbsp;nbsp;^

200000

18841 nbsp;nbsp;nbsp;,

�OU �

1000000


V. DES M o N N o 1 E S.

58. La monnoie de compte, qui a pour unit� la llvre tournois , �toic divifee juf-qu�a pr�fent en fous , dont chacun valoit unnbsp;vingti�me de la livre, amp; en deniers ou ennbsp;douzi�mes defou. Maintenant on la diviferanbsp;en d�cimes qui feront des dixi�mes de livre,nbsp;amp; en centimes ou centi�mes de livre.

On fait que les calculs qui s�appli-quent aux monnoies, font fans comparaifon ceux dont on fait Ie plus d�ufage. Ils fe m�-lent prefque par-tout dans les op�rationsnbsp;relatives aux diff�rentes mefures amp; auxnbsp;poids, amp; ils y portoient la complication quinbsp;nait de la mani�fe dont l�ancienne livre �toicnbsp;fousdivif�e. Le rapport d�cimal fubflitu�nbsp;a cctte divifion mal aflbrtie , fera un pr�fentnbsp;fait au commerce, qui lui devra une doublenbsp;�conomie de temps Sc de travail.

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( 4? )

SECONDE PARTI E.

CA LCU L reladf a la divifion decimale des iMefures d�dinces de la grandeur de:nbsp;ia Terre,

NOTIONS PR�LIMINAIRES.

^o. .^O�s avons vu (15) que Ton avoit choifi Ie rapport de dix a un , qu�onnbsp;appelie rapport decimal , pour divifer amp;nbsp;foLisdivifer les nouvelies mefures. La raifbnnbsp;qui a d�cid� de Ia preference en faveur de cenbsp;rapport, c�ell qu� , par ce moyen , tous lesnbsp;calculs qui auront pour objet les operationsnbsp;fur les nouvelies mefures , vont devenirnbsp;extr�mement fimples amp; faciles. On avoit,nbsp;dans 1�ancienne m�thode, des r�dudions con-tinuelles a faire de deniers en fous amp; ennbsp;livres tournois; de lignes amp; de pouces ennbsp;picds OU en toifes; de grains , de gros amp;nbsp;d�onces en livres poids de mare ; amp; lorfquenbsp;] on vifoit a Ia pr�ciiion , on avoit en outrenbsp;des demies , des tiers , des quarts amp; d�autres

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( 44 )

fractions femblables a calculer de difF�rentes mani�res. Tout cela rendoit T�tude amp; lanbsp;pratique des operations fur les nonibres qucnbsp;l�on appeloit complexes, auffi longues quenbsp;p�nibles.

6i. Mais au moyen du rapport d�cimal il n�y aura plus de fra�lion � ou du moins cenbsp;feta la m�me chofe que s�il n�y en avoit pas ,nbsp;puifqu�a l�aide d�une l�gere attention , quinbsp;ue co�tera prefque rien , on les calculeranbsp;comme les nombres entiers , amp; que touresnbsp;les op�rations fe r�duiront a celles qui nenbsp;fuppofent que la connoiflance de ce qu�onnbsp;appelle commun�ment les quatre premi�resnbsp;r�gies de l�arlthm�tique.

Par une fuite n�celTaire , il n�y aura au-cunedifF�rence entre les op�rations relatives aux diverfes unites de mefure amp; de poids.nbsp;Celui qui faura calculer des metres , fauranbsp;en m�me temps calculer des graves , desnbsp;livres , tout ce quil voudra , m�menbsp;en fuppofant qu�on falTe entrer dans Ienbsp;calcul des divifions extr�mement petitesnbsp;du m�tre, du grave , de la livre , amp;c.nbsp;X�us ces avantages vont devenir fenfibles

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(45).

par rexpofition des principes du nouvea� calcul.

I. DE LA MANi�RE d�eXPRIMER EN CHIE-FRES LES R�SULTATS DES OPERATIONS-SUR LES NOU VELLES MESURES.

62. SuPPOSONS qu�ayant mefur� uno longueur, a l�aide du m�tre , vous l�aye�nbsp;trouv�e �gale a vingt-fix m�tres. Pour cou-cher cette fomme en chifFres gt; amp; indiquernbsp;en m�me temps qu�elle exprime des metres,nbsp;vous �cririez z�*', comme pour repr�fenter,nbsp;par exemple, vingt-l�x pieds ou vingt-fixnbsp;livres tournois, au moyen des chiftres , vousnbsp;�criviez 26^ ou 26^.

Dans cette fomme , Ie premier chiffrea gauche vaut deux dixaines ; Ie fecond vautnbsp;hx unites , amp; vous favez que route l�arith-m�tique efl: fond�e fur ce principe , qygnbsp;1�unit� de chaque chiffre vaut dix fois l�u-nir� du chiffre qui Ie fuit, en allant denbsp;gauche a droite, ou ce qui revient au m�me,nbsp;que I�unit� de chaque chiffre eff dix foisnbsp;plus petite que 1�unit� du chiffre qui ienbsp;pr�c�de vers la gauche.

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C

63. Suppofons raaintenant que la longueur mefur�e e�c qiielque chofe de plus que vingt-fix metres , en forte qu�elle futnbsp;�gale a vingt - fix metres , plus quatrenbsp;d�cim�tres , trois centimetres amp; cinq mil-lim�tres.

Si vous vous rappelez ( 13 ) qu�un metre vaut dix d�cim�tres , un d�cim�tre dix cen-tim�tres , amp; un centimetre dix millimetres ,nbsp;vous pourrez �crire ainfi Ie nombre dont il

mt.

s�agit^ 2^435 , en regardant les unites des trois derniers chiffres comme d�croilTantes,nbsp;de gauche a droite , dans Ie m�me rapportnbsp;que celles des deux premiers, c�eft-a-direnbsp;comme �tant toujours dix fois plus petites.nbsp;De cette mani�re , en partant de la gauche,nbsp;amp; en nommant fucceflivement toutes lesnbsp;unites, conform�ment a leurs valeurs , vousnbsp;aurez cette fuite d�expreffions, dixaine denbsp;m�tre , unit� de metre , d�cim�tre ou dixi�nienbsp;de m�tre , centimetre ou dixi�me de decimetre , miUim�tre ou dixi�me de centim�tre.

Si vous voulez repr�fenter en chiffres cette autre longueur, cent vingt-trois m�-tres, deux d�cim�tres , quatre centim�tres,nbsp;fix milUnietres , vous �crirez 123246.

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( 47 )

6^. II vous fera �galement facile d��non-cer par Ie difcours un nombre de m�tres amp; de parties d�cimales du metre d�ja couch�

enchiifres, par exemple celui-ci, 51359, c�eft-a-dire cinquante-un m�tres , trois d�-cim�tres, cinq centim�tres , neuf milli-m�tres.

(5^. Vcus voyez que pour exprimer en chiffres une fomme quelconque , compof�enbsp;de m�tres amp; de parties du m�tre , il nenbsp;s�agit que d��crire d�abord Ie noitibre desnbsp;m�tres entiers, en mettant au - dcifus dunbsp;dernier chifFre Ie mot m�tre en abr�g� , amp;nbsp;d�ajouter a la fuite les autres chiffres , dontnbsp;Ie premier indique Ie nombre des d�cim�-tres , Ie fecond celui des centim�tres , amp;nbsp;ie troifi�me celui des millim�tres.

Ce fera la m�me chofe s�il s�agit de toute autre efp�ce de mefure. Par exemple, pournbsp;coucher en chiffres trente-cinq graves, troisnbsp;d�cigraves, deux centigraves, cinq gravers,

vous �crirez 35325 , en d�fignant toujours Ie chiffre qui a rapport a 1�unit� de mefurenbsp;par fabreg� du nom de cette unit�.

Pour repr�fenter deux cent vingt-quatr^

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C 48 )

Mvres , Tept d�cimes , neuf centimes , vous

Iv.

mettrez 22^/p.

66. Et de m�me que quand vous aviez mefur� avec Ie pied une longueur de neufnbsp;pieds amp; dix lignes , par exemple , vous indi-quiez par un z�ro qu�il n�y avoit point denbsp;pouces , en �crivant 9*�' o'�� io��; de m�menbsp;auffi, lorfque vous aurez a�crire une fommenbsp;relative aux nouvellesmefures , dans laquellenbsp;il manquera quelqu�une des divifions d�ci-males de Tunit�, vous mettrez un z�ro a Ianbsp;place. Parexemple , pour coucheren chiffiesnbsp;fix metres amp; deuxcentim�tres , vous �crirez

mt.

�o2 , amp; en lifant cette expreffion, vous direz Jix ni�trcs , ^�ro decim�tre , deux cent�m�tres.

6�j. Vous favez de plus que , dans I�ancien fyft�me , lorfqu�on vifoit a une grande pr�-cifion , on avoit des fradions qu�on expri-moit en demies , en tiers , amp;c., amp; que Tonnbsp;rapportoit a la derni�re des divifions denbsp;funit� qui avoient des noms particuliers.nbsp;Par exemple , dans les comptes , on avoitnbsp;quelquefois des r�fultats qu�on exprimoitnbsp;ginfi gt; 2.3^ / 3�� I, c�eft-a-dire, vingt^trois

livres

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( 49 )

Jivres cinq fous trois deniers amp; deux tiers, dc denier.

De m�me , lorfque dans une op�ration relative au nouveau fyfi�me , vous aureznbsp;des divifions del�unit�plus petites que celles,nbsp;qui auront des noms, vous les d�fignereznbsp;^acilement, en confid�rant qu elJes expri-inbsp;meront toujours des dixi�mes de i�unit� du

chiltre pr�c�dent. Ainfi ce nombre 2134J, s��nonce ainli; vingt-une livres , trois d�ci~nbsp;mes, quatre centimes amp; cinq dixi�mes de.

mt. nbsp;nbsp;nbsp;s

centime, Cet autre 92137 s��nonce ainfi ; neuf metres, deux d�cim�tres, iin centimetre,nbsp;trois millimetres amp; fept dixi�mes de milli-'nbsp;metre ; ou plus fimplement , ntuf metres ,nbsp;deux d�cim�tres , un centimetretrois milli-'nbsp;metres, fept dixi�mes.

68. Remarquez encore que vous pouvez �noncer de plufieurs mani�res un nombrenbsp;compof� d�unit�s de meruxe amp; de parties d�-cimales decette unit�. Par exemple jcelui-ci,nbsp;^247 ; car vous �tes libre de dire cinq m�~nbsp;tres, deux d�cimttres , quatre centim�tres,nbsp;fept millim�tres, ou bien , cinq m�ires, deuxnbsp;fnjiruclion air�git.,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;D,

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lt; 5� )

cent quarante-^fept miUim�tres ; ou m�mc , cinq milUdeux cent quarante-feptmillim�tres^

6^. Dans certaines op�rJi,tIons de I�arith-m�tique, on faifoit des additions , des fouf-tradions, amp;c. de nombres dans lefquels, outre l�unit� principale , il y avoit des fous-divifions de cette unit� d�croilTantes de dixnbsp;en dix, qui ctoient ajout�es aux unit�s prin-cipales , de la m�me mani�re, par exemple ,nbsp;que les d�cimes amp; les centimes font ajout�snbsp;aux unit�s de livre dans le nouveau fyft�me.nbsp;Alors on diftinguoit 1�unit� principale denbsp;fes fousdivifions par une virgule interm�diaire. Ainft, pour d�figner deux unit�s ,nbsp;trois dixi�mes amp; fept centi�mes, on �crivoitnbsp;a,37 , dans lequel nombre on voit que lanbsp;virgule tient lieu des mots indicateurs, telsnbsp;quenbsp;nbsp;nbsp;nbsp;, dont nous nous fervons pour

indiquer les unit�s de nos efp�ces de mefures.

Nous emploirons cette mani�re de f�pa-rer l�unit� de fes fousdivifions , conjointe-ment avec 1�indicateur de cette unit�. Ainfi, pour repr�fenter trois livres , deux d�cimesnbsp;amp; quatre centimes, nous �crirons a 1�avenirnbsp;3j2q, Pour exprimer vingt m�tres , fept d�-

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(p )

cim�tres , huit centim�tres , nous �crlrons

mtgt;

20,78, amp; aihfi des autres. II en r�fultera eet avantage, que quand nous aurons anbsp;^crire Tune au-dellbus de Tautre pluiieursnbsp;fommes compof�es d�unit�s d�une m�menbsp;mefure, amp; de parties de ces unites , nousnbsp;jj�gj^plo�rons qu une fois Ie mot indicateurnbsp;de 1�unit�, favoir dans la premi�re fomme,nbsp;amp; dans toutes les autres nous ne mettronsnbsp;que la virgule.

Ici Ie mot livre eft fous-entendu aux chifFres 9 amp; 2 , qui pr�c�dent la virgule ,

dans les deux fommes inf�rieures.

70. Et lorfque dans un nombre pris f�pa-r�ment, nous fupprimerons Ie mot indica-teur, en ne laiflant que Ia Virgule , ce qui aura lieu pour certaines operations, tellesnbsp;que la multiplication , Ie nombre fera cenf�nbsp;convenir a toutes fortes d�unit�s , ainfi quenbsp;cela eft d�ufage dans Taritlim�tique.

Vz

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71. Comme les chiffres qui fuivent Ia virguie expriaient des parties d�cimales denbsp;fimit�, on a donn� a ces ch,iffres ie nomnbsp;de d�cimales , amp; Ton dit premi�re, feconde ,nbsp;troifi�me, amp;c. d�cimale , pour d�figner Ienbsp;premier ^ Ie iecond, Ie troi��me chilFre, amp;c.nbsp;apr�s Ia virguLe.

Voila tout ce qu�il faut favoir pour �tre en �tat de faire toutes les ,additions , fouf-trasSlions, multiplications amp; divilions relatives auxnouvelles mefures amp; a leurs partiesnbsp;d�cimales. La feule dilF�rence entre ces op�-rations amp; celles de l�arithm�tique ordinaire,nbsp;confifle dans ia mani�re de placer a proposnbsp;la virguie amp; l�indication de Tunit� principale ; amp; cela eft li facile , que fouvent ennbsp;faifant une op�ration avec fattention con-venable , on pourroit deviner de foi-m�menbsp;a quel endroic Tune amp; l�autre doivent �trenbsp;w�ifes , fans qu�il fut befoin d�une r�gie pournbsp;Ie dire.

72. Avant d�expofer Ia m�thode dont il s�agit, nous donnerons ici la table des abr�-viations des noms de mefures amp; de poids ,nbsp;qui pourront fervir a indiquer , lorfqu^il

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.. nbsp;nbsp;nbsp;�( 55 5nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,

fera n�cefTaire , Tefp�ce d�unit� relative aux nombres qu�eiles accompagneront.

Me fares lin�aires^

MUlaire................... �. ml.

Decimetre........................

Centimetre............. c.mt.

Millirn�tre . ................m.mt.

Me fares de fuperficie.

Metre quarr�................mt.q. ia)

Are.......................ar.

Declare.................... d.ar.

Centiare....................C.ar.

Mefures de foUdit�.

Metre cubique........... mt.c.

Cade......................cd.

(lt;2) Nous nous conformons ici a Tancien ufage, qui �toit d��crire quarr� au lieu de carr�, en ramenant rorthographanbsp;de ce nom a fon �tymologie, qui eft ie mot latin quairatum,nbsp;afin de n�avoir qu�une feule lettre a employer pour cliacunnbsp;des lignes �JiftinSifs du carr� amp;: du cube.

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D�cicade.................. j j.cd.

Centicade...................

Cadil......................cl.

D�cicadil...................d.cl.

Centicadil...............i - � c.cl.

Millicadil...................m.cl.

Bar OU millier...............bt.eu mir.

D�cibar....................d.br.

Centibar....................c.br.

Grave...................... gy.

D�cigrave...................d.gv.

Centigrave..................c.gv.

Graver.....................gvt.

D�cigravet....... ............d.gvt.

Centigravet................. c.gvt.

Milligravet..................m.gvt.

Livre..................�... Iv.

D�cime..................... dm.

Centime........ ............cm.

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I

73. Nous commencerons par citer un exemple cir� de l�ancien fyft�me, pour vousnbsp;rappeler ce que vous faifiez jufqu�a pr�fent,,nbsp;amp; vous mettre ainfi a portee de mieux jugernbsp;par comparaifon , combien fera plus fimplcnbsp;amp; plus facile ce que vous aurez d�formaisnbsp;a faire.

Ayant recu cinq fommes diff�rentes y compof�es de livres , fous amp; deniers , vousnbsp;vous propol�ez d�en former Ie total , amp;nbsp;pour cela vous aviez a ajouter enfemble,

*3 livres

i8

fous

9 deniers, ou

23� 18^

9^.

9 livres

7

fous

lt;5 deniers, ou

9 7

6

12 livres

II

fous

3 deniers, ou

12 II

i

6 livres

15

foiis

9 deniers, ou

6 IS

9

amp; zi livres

4

fous

6 deniers, ou

22 nbsp;nbsp;nbsp;4

6

Total......

74^ 17'

Vous commenciez par prendre Ia fomme des deniers , amp; pour cela vous comptiez fuc-ceffivement amp; par parties, lenombre de fousnbsp;contenu dans cette fomme. Ce nombre eftnbsp;ici de 2 fous avec un exc�dant de 9 deniers,

Dq

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I )

Vous pofiez 9 (bus la colonne des deniers amp; vous reteniez 2 que vous portiez a lanbsp;colonne des unit�s de fous , ce qui vousnbsp;donnoit pour cette colonne 27 fous. Vousnbsp;pofiez 7 fous cette m�me colonne, amp; vousnbsp;reteniez 2 dixaines de fous que vous portieznbsp;a la colonne pr�c�dente , ce qui faifoit ennbsp;tout 5 dixaines de fous. Vous preniez lanbsp;moiti� de 5 qui eft 2 , avec une dixainenbsp;de refte. Vous pofiez i fous la colonne desnbsp;dixaines de fous , amp; vous reteniez 2^ quenbsp;vous portiez a la colonne des unit�s de livre,nbsp;apr�s qiioi vous pourfuiviez l�op�ration anbsp;l�ordinaire.

La difiicult� �toit encore plus grande lorfqu�il s�agiflbit d�additionner d�autresnbsp;quantit�s , telles que des livres poids denbsp;mare , avec des fousdivifions de la livre ennbsp;16 onces, de Tonce en 8 gros , du gros ennbsp;72 grains , amp; quelquefois du grain ennbsp;detnies, en quarts, amp;c. Une feule additionnbsp;�toic ainfi compof�e de plufieurs operationsnbsp;difF�rentes, dont chacune avoit fa difficult�nbsp;particuliere.

74'


�Al aide du nouveau lyft�me , les

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wm�.


l$7l

additions de toutes les efp�ces de Te r�duifent a la pratique fort aif�e de lanbsp;r�gle fuivante.

R�gie,

�crivez les {bnimes a ajoiiter les unes au-dcffous des autres , en mettant toutesnbsp;les virgules fur une m�me colonne , amp; dansnbsp;Ie total, placez la virgule au m�me rangnbsp;o� ellc eft d�ja dans les nombres fup�ricurs.

Addition des Livres , D�cimes amp; Centimes. 75. Exemple. On propofe d�ajouter

34 livres, 5� d�cimes, 4 centimes, ou 8 livres, S d�cimes, 3 centimes, ounbsp;15 livres, 3 d�cimes, i centime , ounbsp;13 livres , 4 d�cimes, z centimes, ounbsp;31 livres, 3 d�cimes, 4 centimes, ou

76. 11 peut y avoir des places vides entre les fommes , lorfque i�une de ces fommes anbsp;moins de d�ciniales que 1�autre. Dans ce

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( 59 )

79* Autre Exemph. On fuppofe les longueurs,

L�une de.....

mt.

9gt;o3

La 1�. de.....

i5?4

La 3'. de.....

27,12

La 4'- nbsp;nbsp;nbsp;.....

6,5

Total.........58505.

Addition des mefarcs de longueur pour les ouvrages de conjlruclion.

So. Exemph. Ayant mefur� cinq longueurs difF�rentes fur quelque partie de batiment, ou ailleurs , on d�fire connoitrenbsp;la longueur totale:

mt.

La i�. eft de 17�- nbsp;nbsp;nbsp;ou 17,354

La Z'. de ii�'- o''-�'- nbsp;nbsp;nbsp;9quot;''quot;''' ou 11,049

La 3'. de 8�- 7��-��'- o^ �'- nbsp;nbsp;nbsp;ou 8,705

La 4'. de zquot;-'- 4'' quot;�'- nbsp;nbsp;nbsp;OU 1,417

La 5% de lo'�'- nbsp;nbsp;nbsp;o'quot;-��'- 5ra-quot;gt;t.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;10,005

f otal........50,518.

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C )

^5* ^utre exemple. On demande Ie poids total qui r�fuke de quatre petites pef�es,

L�une de o- nbsp;nbsp;nbsp;4-* � * �

7 . J ,v. �d.gv. 1-6- 66^'-.......-OU o,oz6

La 2 . de nbsp;nbsp;nbsp;^a.gvt. ^,.gy,.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^

La 3'. de oS i nbsp;nbsp;nbsp;.. .. ou 0,0071

La4'-deo'= o O / nbsp;nbsp;nbsp;__-

gv.

Total..... nbsp;nbsp;nbsp;0,30229.

S4. Autre exemple. On a pef� fucceffive-de poids poflible ( 52 ) , � faut de plus fuivre une certaine �netKode f en retirant fucceflivement ces poids, pout ecrire Ienbsp;r�fultat de l�ope'rarion. Ainfi ,-apr�s la premi�re des quatrenbsp;pef�es dont il s�agit ici , on prendroit d�abord Ie poids denbsp;cinq graves qui fe trouveroit dans la balar.ce , puis les dsvxnbsp;poids de deux graves chacun, en difant, $ amp; 4 fout 9 V amp;nbsp;Ton �criroit 9 fuivi d�une virgule , paree que cc chiffre a,nbsp;rapport au grave , qui eft l�unitc de poids. On prendroitnbsp;enfuite Ie poids de $ de'eigraves, qui fe trouveroit pareille-ment dans la balance , puis Ie poids d�un d�cigrave quinbsp;l�accompagneroit, en difant, 5 amp; i font 6, amp; 1�on e'criroitnbsp;6 apr�s la virgule: il ne rellerojt plus qQg centigravesnbsp;f�pare's, que l�on indiqueroit pay Ic chiffre 2 plac� apr�snbsp;Ie 6. On feroit de m�me pour les poids relatifs aux pef�esnbsp;fuivantes : de cette mani�re Ie iioinbre qui exprime ia-r�fultatnbsp;jje chaise pef�e fe pkfence cbtniue de lui-jn�me.

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( lt;52 )

cinq ballots de marchandife ^ pour en chercher le poids total.

, nbsp;nbsp;nbsp;br,

Le Iquot; pefe i�'-'- i'*-��''- s''��'' fquot;' ou

85. Si Ton n�avoit a ajouter enfemble que des fousdivifions de Tunit� principale, com-me des d�cim�tres, des centim�tres, amp;c.nbsp;lorfqu�il s agit de mefures de longueur, onnbsp;pourroit prendre pour unite la plus grandenbsp;de ces fousdivifions , amp; y rapporter le r�-fultat de Fop�ration.

Exemple, On veut ajouter

d.tnt.

ou 3,25 ----ou 4^7 ,


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(�3 )

III. DE LA SOUSTR action.

86. La fouftradion des nombres compof�s d�unit�s amp; de parties de Tunit� avoir auflinbsp;fes difficult�s dans l�ancien fyft�me, fur-toutnbsp;lorfque Ie nombre fup�rieur �tant plus petitnbsp;que l�inf�rieur, dans quelqu�une des colonnes qui appartenoient aux fousdivifions denbsp;l�unit� principale, il falloit emprunter unenbsp;unit�furla colonne pr�c�dente. Cet em-prunt exigeolt deux attentions, Tune pournbsp;r�duire l�unit� que l�on venoit d�emprunternbsp;en parties de la m�me efp�ce que celle denbsp;la colonne fur laquelle on op�roit, l�autrenbsp;pour ajouter Ie nombre de ces parties avecnbsp;celui qui fe trouvoit d�ja dans cette m�menbsp;cplonne. Donnons auffi un exemple denbsp;eette mani�re d�op�rer.

Vous aviez a fouftraire

de 375 liv. 7 foiis 3 deniers, oude 375^ 7

143 liv. 18 fous 9 deniers, ou nbsp;nbsp;nbsp;jg ^

Refte.

rgt;

Remarquant d�abord que de 3** on ne peut retrancher 9'*, vous empruntiez fur les 7�'du

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( 64 ) ,

noi�ibre fup�rieur un fou que vpus r�duifiez en 12 deniers; ajoutant ces 12*^4 vousnbsp;aviez 15*^ done vous �tiez 9''; refloit 6**nbsp;que vous �criviez fbus la m�me colonne.nbsp;Vous palliez a Ia colonne desfous, amp; commenbsp;des 6'^ qui reftoient au nombre fup�rieur,nbsp;vous ne pouviez non plus retrancher i8%nbsp;vous empruntiez pareillement fur Ie 5 pr�c�dent une unit� de livre,que vous r�duifieznbsp;en 20 qui joints 46 � faif�ient 26 ^; retran-chant 18*^, vous aviez pour refte 8% quenbsp;vous �criviez fous les unit�s de fou. Vousnbsp;faifi�z enfuite la fouftradion des iLvres 4nbsp;Tordinaire.

87. A l�aide du nouveau fyft�me. Ia diffi-cult� qui provient des r�dudions n�a plus lieu , amp; les emprunts fe font comme pournbsp;les nombres entiers.

R�gie.

Ecrivez les deux nombres propof�s Fun fous l�autrc , de mani�re que les virgules fenbsp;r�pondent, amp; dans Ie nombre qui exprimenbsp;lerefte^ mettez la virgule au m�me rangnbsp;o4 cHe eft d�j4 dans les deux nombres

fup�rieuxs^

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( 65 )

fup�rieurs. Cette regie, comme vous voyez^ eft la m�me que pour I�addition.

Exemples de Soujlraclion.

Soujlraclion des Livres, D�cimts 6 Centimes, 88. Exempli- V^ous avez recu

Iv,

4^'

ou 16,846

fur quoi vows devez 13^''- 9

Iv. �dm. jcm. 1 nbsp;nbsp;nbsp;13,958

Iv.


Reftc............. 12,888.

Remarque.

8p. II peut arriveer que Fun des deux nombres propof�s ait moins de d�cimalesnbsp;que Fautre, par exemple, que J�on ait a

retrancher 35,675 de 917,5; alors, pour �viter tout embarras, vous ajouterez desnbsp;z�ros a la fuite du nombre qiii aura moinsnbsp;de d�cimales, jufqu�a ce qu�il en ait autantnbsp;que Fautre. Dans le cas pr�fent, par exemple , vous ajouterez deux z�ros a la fuitenbsp;du fecond nombre qui deviendra 97,300,nbsp;ce qui ne change rien a fa valeur; car Fex-Infiruclion ahr�g�e,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;E

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( 66 )

iv.

prenion (?7,3 s��nonce ainfi, livres 3

Iv.

d�cimes; amp; pour �noncer 97,300, vous diriez 97 liv. 3.d�cimes , z�ro centime, z�ronbsp;dixi�me de centime , par ou vous voyez quenbsp;les z�rps ajout�s ne font rien a, Ia vaieur dunbsp;nombre.

' Iv.

Vous aurez done . .....97,300

dont il fa^u retrancher......35,675

Iv.

Refie .... . 61,625.

Soujlraclion des rnefures de longueur.

90. Exempk. Ayant mefur� deux longueurs diff�rentes, on veuc favoir de com-bien Tune diff�re de Fautre :

mf.

La iquot;. eft de 37��'- o''-�'- nbsp;nbsp;nbsp;5�-�'' o� de 37,0356

La z'. eft de ip�*� 3'�� quot;''� nbsp;nbsp;nbsp;4� �'- ^ ou de 19,3249

mt.

Difference ....... 17,7107.

Autre exempk. La premi�re longueur

mt.

eft de 5�'- z'''�' p'quot;'quot;''� 4�-quot;''- ^ ou de 5,2943 La 2'^. de o�'� p'�-�'-..........OU de 0,9000

mt.

Difference,........4,3943.

Voyei (89).

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( ^7 )

Souflra^ion des Poids.

9I�. Exemple. On a pef� un vafe d�abord vide, amp; enfuite apr�s l�avoir rempli denbsp;liquide. On d�fire connoitre Ie poids dunbsp;liquide.

^ nbsp;nbsp;nbsp;gv*

Le vafe plein p�fe nbsp;nbsp;nbsp;z,6^j

Le vafe vide pefoit o�'- nbsp;nbsp;nbsp;zsquot;- ou o,76z

DifF�rence ou poids du nbsp;nbsp;nbsp;liquide.......i593S*

92. nbsp;nbsp;nbsp;^atre exemple. On veut avoir lanbsp;difference

br, ,

Entre 4'�='quot; 3�'�i��ars Q^emiban ^graves nbsp;nbsp;nbsp;4,309

5c.....^d�cibars ^centibars jgravts nbsp;nbsp;nbsp;2,745

Difference..........

93. nbsp;nbsp;nbsp;Autre exemple. On a fait deux petitesnbsp;pef�es , dans la vue de chcrcher de combiennbsp;l�un des deux poids furpaffe l�autre ;

La premi�re a donn�

OB'^- (5d.gv. jc.gv. ............... 0,030000

La z^ nbsp;nbsp;nbsp;4C.BV. oBv. 7.*.Bvt. �c.gv,.

Difference..............

Voyez (89}.

E 2

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Diff�reiice.

d.gv.

^,30000

5,40762

d.gv.

. 0,89238.


IV. DE LA MULTIPLICATION.

95, Les avantages d� noiiv�au fyft�me , pour faciliter les calculs , d�ja tr�s-fenfiblesnbsp;a l��gard des deux operations pr�c�dentes ,nbsp;paroitront encore plus clairement dans Ianbsp;multiplication , fur-tout pour les cas ou lesnbsp;deux nombres dont il falloit multiplier 1�unnbsp;par l�autre, �toient compof�s d�unit�s amp; denbsp;fousdivifions de l�unit�. On faifc^t ces fortesnbsp;d�op�rations par diff�rentes m�thodes, toutesnbsp;plus difficiies ou plus longues les uncs quenbsp;les autres. Pour vous faire juger tout d�unnbsp;coup de ce que vous gagnerez a op�rernbsp;d�apr�s la divifion decimale des nouvellesnbsp;mefures , fuppofons que 1�on vous e�t donn�nbsp;la quellion fuivante a refoudre : combiennbsp;coiueront 33 toifes 6 pieds 4 pouces denbsp;maconnerie, a raifon de 37^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;9^ la tpife ?

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169)

Ce qu�il y avoit ici d�embarrafTant, c��toienC d�une part les pieds amp; les pouces, amp; denbsp;I�autre les fous amp; les deniers ; car fi lanbsp;queftion fe fut r�duite a chercher combiennbsp;co�teroient 35 toifes a raifon de 37^ pannbsp;toife , vous n�auriez eu aucune peine anbsp;trouver la r�ponfe. Or c�eft pr�cif�ment anbsp;ce dernier genre d op�rations que revien�nbsp;nent routes les multiplications a faire fur lesnbsp;nouvelles mefures , quoique les unit�s aux-quelles elles fe rapportent puiifent �tre fous-divif�es en parties beaucoup plus petites quenbsp;ie denier , s�il s�agit de monnoies , ou quenbsp;Ia ligne , s�il s�agit de mefures de longueur.

Avant d�aller plus loin , nous remar-querons que dans toute multiplication il y a trois nombres a confid�rer , dont l�un s�ap-pelle multiplicande, Ie fecond multiplicateurnbsp;amp; Ie troifi�me produit. Comme ceux quinbsp;ont appris Taritlim�tique ne faififfent pasnbsp;toujours la diff�rence entre Ie multiplicandenbsp;Ie multiplicateur , il eft a propos de vousnbsp;la faire connoitre. Suppolbns que Fon de-mande combien co�tent q aunes d��tofre anbsp;3^^ l�aune ? La v�ritable mani�re de r�foudre

E 3

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C 70 )

cette queftion eft de dke 4 foi�s 3^ font 12quot; d OU 1 on conclud que les 4 aunes co�terontnbsp;Prenons maintenant cette autre quef-tion; combien en coutera-t-il pour payernbsp;qcitoyens, dont chacun dolt recevoir 3^ gt;nbsp;OU celle-ci, combien aura-t-on d�penf� ennbsp;4jours, araifon de 3^ pour la d�penfe denbsp;chaque jour ? L op�ration confiftera tou-jours a dire , 4 fois 5^*^ font 12^.

Dans toutes ces queftions , le multipli-cande eft 3^ , le multiplicateur eft 4, amp; leproduiteft 12^. Les unites du multipii-cande font d�termin�es dans l�op�ration ;nbsp;elles repr�fentent des livres , amp; en conf�-quence le produit lui-m�me doit exprimernbsp;des livres. Mais le multiplicateur n�eft con-fid�r� que comme un fimple nombre quinbsp;marque combien de fois on doit prendre lenbsp;multiplicande , en forte qu�en ex�cutant lanbsp;multiplication , on ne fait aucune attentionnbsp;a l�efp�ce des unit�s du multiplicateur. Ainftnbsp;dans les trois exemples pr�c�dens, cesnbsp;unit�s , telles que les pr�fente la queftion ,nbsp;font tant�t des aunes , tantbt des jours , amp;nbsp;tantot des hommes. Mais ii eft indiff�rentnbsp;qu elles lOient 1 un ou i�autre , par rapport

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(70

a l�op�ration , qui donne toujours le nieme produic 12^.

Vous voyez que pour diftinguer le mul-tiplicande du multiplicateur, lorfque dans ]a queftion les unic�s de Tun amp; de I�autrenbsp;auront des noms particuliers , il fufEt denbsp;vous deniander a vous-rneme quel eft lenbsp;nom qui convient aux unites de ce que vousnbsp;cherchez , c�eft-a-dire , ft ces unites ferontnbsp;des livres tournois, on des m�tres , oii desnbsp;graves, amp;c. Le multiplicande fera celui desnbsp;deux nombres dont les unites ont ce m�menbsp;nom. Dans cette queftion , par example,nbsp;combien content 4 aunes a I�aune ? onnbsp;voit que le multiplicande eft 3^ , paree quenbsp;le produit que Ton cherche doit exprimernbsp;des livres.

Au refte, en pofant les deux nombres, on peut donner la place fup�rieure quot;a celui quenbsp;1�on voudra , paree que le produit feranbsp;toujours le m�me ; mais en mettant par-delTous celui qui renferme le moins denbsp;chiffres , on a cet avantage, que Top�rationnbsp;en eft plus fimple, amp; nous fuivrons cecnbsp;ulage dans tous les exeniples de multiplica-cation que nous aliens exoofer.

E4

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( 72 )

Multiplication d�lm nombre compof� d^unit�s amp; de parties d�cimales de ces unit�s parnbsp;un nombre compof� d�unit�s fimpUs.

p/. Les queftions de ce genre reviennenc a celles que l�on avoit a r�foudre dans l�an-cien fyll�me,lorfqu�on fe propofoit de cher-cher combien co�teroienr, par exemple , 37nbsp;chofes quelconques , comme aunes , toifes,nbsp;livres poids de mare ,313^ 17^ 6^ la chofe.nbsp;Le multiplicateur qui n�exprimoit que desnbsp;unit�s fimples ne caufbit ici aucun embar�nbsp;ras , amp; route la difficult� venoit des fous amp;nbsp;des deniers du multiplicande. Mais en op�-rant fur des d�cimes amp; des centimes , onnbsp;n�eft pas plus g�n� par un nombre que parnbsp;l�autre.

R�gie.

p8. Apr�s avoir �crit les deux nombres l�un au-delTous de l�autre, en donnant pournbsp;la commodit� du catcul, la place fup�rieurenbsp;a celui qui a le plus de chilFres , faitesnbsp;d abord la multiplication a 1�ordinaire, fansnbsp;vous embarrafler de la virgule ; amp; enfuitenbsp;dans ie produit, f�parez autant de chiffres

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t 73 )

vers Ia droite au moyen de la virgule amp; du mot indicateur, qu�il y a de d�cimalcs aunbsp;multiplicande.

Excmple relatif aux Livres , D�cimes amp;

Centimes.

pp. Exemple. Combien couteront,

Iv.

a raifon de 23,85 la chofe,

49 chofes quelconqucs ?

21465

9540

1168,65.

Vous avez f�par� deux d�clmales, a Taide de la virgule , paree qu�il y en a deux aunbsp;multiplicande.

Remarque.

100. Lorfque Ie multiplicateur efl: 10, 100,1000, OU tout autre nombre decimal,nbsp;on peut effedluer tout d un coup Ia multiplication , fans faire autre chofe que reculernbsp;la virgule du multiplicande , d�autant denbsp;rangs vers la droite, qu�il y a de z�ros au

multiplicateur, Ainfi, Ig produit de 3 gt;4^

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IV�

( 74 )

par 10 eft 34,2 , com me il eft bien alf� d�en juger , puifquau moyen du d�placementnbsp;de la virgule, le dernier chifFre 2 qui valoitnbsp;des centimes, vaut maintenant des d�cimes,nbsp;dont chacun eft egal a 10 centimes, amp; ainfinbsp;des autres chifFres.

Iv,

� Pour multiplier 4,234 par 100 , on

Iv.

�crira 423,4; pour le multiplier par 1000 ,

on �crira 4234, en otant toiit-a-fait la virgule , paree que le nombre fe terminenbsp;aux unit�s de livre. Si 1�on vouloit multiplier le m�me nombre par 10000 , on

Iv. nbsp;nbsp;nbsp;,

ecriroit 42340, en otant d�abord la virgule, pour rendre le nombre mille fois plusnbsp;grand, puis en ajoutant un z�ro, pour lenbsp;rendre encore dix fois plus grand.

On peut faire la m�me op�ratioh fur un nombre qui exprime des unit�s de toutenbsp;autre efp�ce , com me des m�tres , desnbsp;graves , amp;c.

Obfervez qu�un z�ro plac� a la fuite d�un chifFre qui exprime des unit�s , eft biennbsp;different de celui qu�on ajoute a la fuitenbsp;d�une d�cimale. Ce dernier ne change pointnbsp;la valeur du nombre (89) , au lieu que

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. nbsp;nbsp;nbsp;( 75 )

Ie premier rend Ie nombre dix fois plus

grand.


Multiplication d�un nomhre conipofe d�unit�s amp; de parties d�cimales de ces unites , parnbsp;un nomhre compoj� de m�nie d�unites amp;nbsp;de parties d�cimales,

lor. Dans les queftions de ce genre qui fe rapportoient a Tanden fyft�me , Ie mul-tiplicande �tant ordinairement un certainnbsp;nombre de livres , de fous amp; de deniers , lenbsp;multiplicateur exprimoit tantot des aunes ,nbsp;avec des fradions d�aune, tantot des toifes ,nbsp;avec des pieds , des pouces amp; des lignes,nbsp;tantot des livres poids de marc, avec desnbsp;onces, des gros , des grains, amp;c. Et com menbsp;la mani�re dont Tunite le trouvoit diviTee,nbsp;�toit diff�rente a mefure que Ton changeoitnbsp;de multiplicateur , quand on s��toit biennbsp;exerc� a vaincre les diflicult�s de telle op�-ration en particulier , il falloit commencernbsp;une nouvelle �tude non moins p�nible , ennbsp;paffant a une operation oil Ton avoit une,nbsp;autre efp�ce d�unic� a confid�rer. Mais anbsp;Tavenir, une feule mani�re d�op�rer tr�s-

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. (70

facile en ellc-m�me, s�appKquera a toutes les efp�ces de mefures.

R�gie.

102. nbsp;nbsp;nbsp;�criveZ''les deux nombres propof�snbsp;l�un au-delTous de l�autre , comme il a �t�nbsp;dit (98); multipliez a l�ordinaire, fansnbsp;faire attention aux virgules, amp; enfuitc dansnbsp;!e produit, f�parez autant de chifFres , aunbsp;moyen de la virgule amp; du mot indicateur,nbsp;qu�il y a de d�cimales au rnultiplicande amp;nbsp;au muItipUcatcur.

Exemples relatifs aux mefures de longueur.

103. nbsp;nbsp;nbsp;Exemple. Combien

int.

co�teront.........47^^34

Iv.

a raifon de.......... 32?5� par metre?

2.83404

236170

94468

141702

Produit......I537?939 04*

Vous f�parez dans Ie produit cinq d�cimales , au moyen de la virgule , paree

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( 77 )

qu�il y a trois d�cfmaies au mukiplicateur, amp; deux au mukiplicande.

Remarqi^^^

104. Dans les operations femblables a Ia pr�c�dente , ou Ie produit a n�ceflairementnbsp;plus de d�cimales que l�un ou l�autre desnbsp;deux nombres propof�s, il arrive fouventnbsp;que les derni�res d�cimales de ce produitnbsp;expriment des parties de i�unit� beaucoupnbsp;plus petites que celles qui font d�ufage,nbsp;comme on Ie voit par la m�me operation,nbsp;ou Ie produit va jufqu�aux cent-milii�mesnbsp;de la livre , tandis que Ie mukiplicandenbsp;eft born� aiix centimes. Alors, s�il n�y anbsp;aucune raifon de conferver ces derni�resnbsp;fousdivifions de l�unit�, vous pouvez efFacernbsp;les d�cimales qui les repr�fentent. Ici, parnbsp;exemple j vous vo�s arreteriez aux centimes , en prenant pour produit 1537,93.

II y a cepcndant une attention'a faire , lorlqu on ef�ace les d�cimales qui terminentnbsp;Ie produit; c�efl; d�ajouter une unit� a Ianbsp;derni�re des d�cimales que Ton conferve,

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(78)

Iqrfque la premi�re de celles que I�on fup-prime eft 5 , ou un nonibre plus grand que 5. Ainfi., dans notre exemple , il eft

Iv.

plus exad: de prendre pour produit 15 37,94

Iv.

que 1537,93 , paree que les d�cimales fup-prim�es , dont Ia premi�re efl 9 , valent plus de 75 OU une moiti� de centime, amp; quenbsp;de cette mani�re Terreur que l�on commecnbsp;eft moins fenfible que fi. on elFacoit les troisnbsp;derni�res d�cimales , fans rien refliiuer a lanbsp;pr�c�dente. Au contraire, dans un produit

tel que Ie fuivant, 1537,93404, on ne changeroit rien a la derni�re des d�cimalesnbsp;conferv�es, amp; l�on prendroit fimplement

Iv.

1537,93, paree que les d�cimales fuivantes ne valent pas ^ ou une moiti� de centime.

On faifoit la m�me chofe dans les grands comptes par livres, fous amp; deniers, o� l�onnbsp;avoit une fradion de denier, que Ton effa-coit; carTuivantque cette fradion �toit plusnbsp;grande ou moindre que 7 , on augmentoitnbsp;d une unite Ie nombre des deniers, ou bieiinbsp;on Is lailToit fans y rien ajouter.

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( 79 )

105. Autre exempU. On demandecombien, a raifon de.......o,:^5 par metre.

2,4-

couteront.

Iv.

0,840

Comme Top�ration faite de la mani�re la plus fimple, le r�duit a multiplier 3 5 par 24,nbsp;ce qui donne pour produit le nombre 840,nbsp;feulement compof� de trois chifFres , vousnbsp;pourriez etre embarrafle d�obferver id lanbsp;r�gie ( 102 ) qui prefcrit de f�parer dans cenbsp;produit trois d�cimales au moyen de lanbsp;virgule. Mais il eft aif� de voir qu�il fautnbsp;faire pr�c�der Ia virgule par un z�ro , au-delTus duquel vous placerez I�indicateur denbsp;la livre , pour marquer qu�il n�y a pointnbsp;d�unit�s , en forte que le produit eft fimple-ment 84 centimes. Ce z�ro fe feroit trouv�nbsp;d�avance au produit, ft dans le cours denbsp;l�op�ration , vous avicz multipH� le z�ronbsp;du multiplicande par chaque chiffre dunbsp;multiplicateur, ce qui d�aille�rs eut alongenbsp;le calcul en pure perte.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;

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( 8i )

�o8i Autre exemple. Com Kien ^

� nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Iv,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'

a raifon de....... 15,40 par grave j

�v,

Co�teront..........0,0 os � ?

Iv.

0,086576*

O� a peu-pr^s 9 centimes. Voye^ (104)*

Comme la multiplication de 1546 pat 56 , donne fimplement au produit 86576 ,nbsp;ii a fallu pour obferver la r�gie ( 102 ) gt;nbsp;placer d�abord un z�ro entre Ie premiernbsp;chiffre 8 amp; la virgule , puis un fecond z�ronbsp;avanc Ia virgule ( 105 ).

Ufage de ld Multiplication poUr la mefure des furfaces.

lop. Nous allons rtialntenant �xpof�r la m�thode qui , d apr�s Ie nouveau fyft�m�*nbsp;doit �tre fub/titu�e a ce qu on appeloit juf-qu�ici /e toifc des furfaces , en nous bornantnbsp;a celles qui font d une figure tr�s-fimplenbsp;Injiruclion abr�g�^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;, E

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(.82 gt; _

torfime Ie carr� long, que Ton appelle aufft

rec!angl� .( a ),

Pour toifer un recLangle , on mefuroit fucceffivement avec la toife Ie grand amp; Ienbsp;petit c�t� de ce redlanglc , amp;lorfque cha-cune des deux mefures donnoit unique-ment des toifes fans aucun reile, on avoitnbsp;aif�ment la furface du re�langle, en mul-tipliant Ie nombre de toifes contenues dansnbsp;un des c�t�s , par Ie nombre de toifes contenues dans l�autre cot� : Ie produit faifoitnbsp;connoitre combien il y avoit de toifes car-r�es renferm�es dans Ia furface du re�bangle.nbsp;Ainfi, en fuppofant l�un des c�t�s de ijnbsp;toifes �C l�autre de 6 toifes , on trouvoit,nbsp;en formant Ie produit de 13 par 6 , quenbsp;Ja furface �toit �gale a 78 toifes carr�es.

iio. Si la furface �toit elle-m�me un carr�, il fufilfoit de mefurer un des c�t�s,nbsp;6c de multiplier par lui-m�me Ic nombrenbsp;de toifes contenues dans ce c�t�. Par exem-pis 5 fi Ie c�t� du carr� �toit �gal a 14 toifes,

^ nbsp;nbsp;nbsp;) Le mot de reSangle d�figno une figure dont les

G�tes font eutre eux des angles droits , coirune celui quc ibriTicnrnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;brs-nchcs d�iine �querr�'.

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on multiplioit 14 par 14, ce qui donnoit 19$ toifes carr�espour la furfacedu carr� totaL

III. Mais fi la toife ne mefuroit pas exadtement les c�t�s du te�langle, en fort�nbsp;qu^'il y e�t un refle compor� de pieds, d�nbsp;pouces , de lignes, amp;C., alors la fitrface �coitnbsp;�gale a un certain nombre de toifes carr�esnbsp;compl�tes , avcc un exc�dant compof� denbsp;parties de la toife carr�e. Pour �valuer eetnbsp;exc�dant, on avoit fousdivif� la toife carr�snbsp;qui portoit auffi Ie nom de toife-toife, ennbsp;fix redangles qui avoient chacun u'ne toifenbsp;de hauteur, fur un pied de largeur, amp; quenbsp;Pon appeloic toifes-pieds. La toife-pied,nbsp;a fon tour , �toit divif�e en douze rectangles , qui avoient chacun une toife dcnbsp;hauteur , fur un pouce de largeur j amp; quenbsp;Ton appeloit toifes-pouces ; la toifc-pouc�nbsp;en douze redtangles, qui avoient chacun unenbsp;toife de hauteur , fur une ligne de largeur,nbsp;amp; que l�on nommoit toifes-lignes , amp;c.;nbsp;amp; Ie calcul donnoit Ie nombre de toifes-pieds,nbsp;de toifes-pouces , de toifes-lignes, de toifes-points, amp;c., qui formoient 1�exc�dant desnbsp;toifes-carr�es renferm�es dans la furface.

F1

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( 84 )

�ia. La mani�re ordinaire de faire ce calcul confiftoit a fnultip�er par parties lesnbsp;nombres de toifes amp; de fbusdivifions de lanbsp;toif� contenues dans les cot�s , ee qui exi-geoit beaucoup^ d�attention amp; une grandenbsp;pratique de la m�thode du toife. On auroitnbsp;pu auffi r�duire tout en pouces ou ennbsp;lignes, amp;c. fuivant les cas i mais ennbsp;gagnanc alors quelque chofe du cot�nbsp;de la faeilit� , on fe fut jet� dans unc,nbsp;op�ration tr�s-ennuyeufe par fa longueur.

On �valuoit encore les furfaces en pieds carr�s, amp;en fradions du pied carr�, commenbsp;1, i , I y amp;c., ce qui conduifoit a des dif-ficult�s d�un autrc genre.

113. A l�aide du nouveau fyft�me , unc furface eft prefque �valu�e , d�s qu�on en anbsp;mefur� les cot�s. Nous avons d�ja dit ( 29 )nbsp;que l�unit� de raefure relative a ce genrenbsp;d�op�rations, �toit Ie ra�tre carr� : or , ennbsp;fuivant toujours Ie principe de la divilionnbsp;par 10 , on con^oit aif�ment que dans les casnbsp;oh cette unit� ne fe trouvera pas contenucnbsp;exa�leinent un certain nombre de fois dansnbsp;Ienbsp;nbsp;nbsp;nbsp;h niefurer , les parties qui com*

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( 85 5

poferont 1�exc�dant feront des dixiemes $ des centi�mes , des milli�mes de m�tre carr�.

Pour rendre ces parties fenfiblcs a l�oeil flippofonS que ab cd {PI. II ? �^� 2, pag.^o)nbsp;repr�fente un m�tre carr�. Si nous divifonsnbsp;deux c�t�s oppof�s , tels que ab, dc^ chacunnbsp;cn lo parties �gales qui feront des d�ci�nbsp;m�tres, amp; fi par les points de divifion nousnbsp;tirons au tan t de lignes droites �g, op , rsynbsp;^c. , il eft clair que chaque bande ou cha-que re�tangle angd^ongp^ amp;c., comprisnbsp;entre deux lignes voifines, fera un dixi�menbsp;de m�tre carr�. Maintenant nous pouvonsnbsp;imaginer qu�ayant divif� de m�me les petitsnbsp;cot�s an,nOfOr, amp;c., des re�langles pr�-c�dens , chacun en dix parties �gales, quinbsp;feront des centim�tres, on ait tir� aulli desnbsp;lignes par les points de divifion , amp; il eftnbsp;encore �vident que chaque re�langle �galnbsp;a un dixi�me de m�tre carr�, fe trouveranbsp;fousdivif� a fon tour en i o autres reclangles,nbsp;qui feront des centi�mes de m�tre carr�. Ennbsp;continuant la m�me op�ration , on auranbsp;de nouveaux re�langles toujours dix foisnbsp;plus �troits, amp; qui feront fucceffivementnbsp;des milli�mes , des dtx~miHi�mes, amp;cc,

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( )

ni�tre carr� ; par o� Ton voit que toutes les parties qui fousdivifent Ie m�tre carr� ^nbsp;otit �ne hauteur �gale, au m�tre Un�aire,nbsp;fur une largeur qui eft �gale fucceffivementnbsp;a iin dixi�me de m�tre ou un d�cim�tre ,nbsp;a un centi�me de m�tre ou un centim�tre,nbsp;.a un miili�me de m�tre ou un millim�-tre, amp;c.fuivant.que Ie re�langle auquelnbsp;appartient cstte largeur efl: un dixi�me , unnbsp;centi�me, un milii�ine, amp;c.de m�tre carr�,

ilq. Exemplc^ C�lapof� , concevons quc am lp {fig. 3) repr�fente un redangle dontnbsp;Ie cot� mo renferme cinq m�tres depuis ni.nbsp;jufqu�en o , avec un refte o t �gal a un d�ci-

* nbsp;nbsp;nbsp;/nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ ' cit'.

m�tre, ce qui fait .5,1 dont Tautre c�t� ma renferme tj'ois mattes , depuis m jufqu�en c, avec un refte c a �gal a deux d�ci-;

mt.

m�tres, ce qui donne 3,2.

Pour trouyer la furface, multipliez 3,� par 3,2 , amp; �n f�parant dans Ie produitnbsp;autant de chiffres vers la droite, au moyennbsp;dunevirgule^ qu�ii y a de d�ciraales aunbsp;multipllcande amp; au multiplicateur , commc.nbsp;Ie prefcrit la r�gie ( 102 ) , plagez l�indica-teur du m�tre carr� amdeflus du chiffre qui

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CS7)-

exprime les unit�s. Voici Ie tableau de cstte operation.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;--- '

ir^r.q.

C�efi-a-dire , que.la futface eft �gale i6 m�ties carr�s , plus 3 dixi�mes amp; 2 ccu-*nbsp;ti�mes de metre carr�.

II5. Pour vous faire une id�� plus nette' de ce r�fultat , jetez les yeux fur la figure,'nbsp;amp; prenez Tune apr�s 1�autre toutes les par--ties de la furface, diftingu�es a l�aide des-lignes tir�es par les extr�mit�s des metre�-'nbsp;amp; des d�cim�tres qui Ibusptvifent les ^otesi�nbsp;Vous compterez d�abord quinze metres caiKnbsp;r�s complets dans l�efpace cmor. Vous.a�ir^inbsp;rez enfuite dans l�efpace c r/t, dix dixi�-%^nbsp;mes de metre carr�, dilpofes deux a deux �nbsp;amp; dans l�efpace orst, .trois dixi�mes dd)nbsp;m�tre carr�, rang�s fur unem�me

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(88)

amp; ainfi foiTinie de tous ces rectangles fera dix dixi�mes, plus trois dixi�mes denbsp;xn�tre carrc j c ett�a~dirc j un rn^tre carrCnbsp;complet , plus trois dixi�mes. R�unilfantnbsp;cette quantit� avec Ics qiiinze m�tres carr�snbsp;'pr�c�dens , vous aurez pour la fomme feizenbsp;m�tres carr�s , plus trois dixi�mes de m�trenbsp;carr�. Ilnerefteraplus que les deux petits carr�s renferm�s dans Telpacer/zp^. Or, Ie carr�nbsp;ihp par exemple, ayant fon c�t�ph �galnbsp;3 un dixi�me Ae hl, il eft aif� de voir qu�ilnbsp;eft contenudix fois dans ie re�tangle Ikih ,nbsp;qui eft un dixi�me de m�tre carr� , amp; parnbsp;conf�quent Ie carr� ihnp eft un centi�menbsp;de m�tre carr�, amp; Fefpace rhp s vaut deuxnbsp;centi�mes de m�tre carr�, qui joints a Ianbsp;fomme pr�c�dente , donnent pour la to-talit� de la furface i6 m�tres carr�s , plusnbsp;trois dixi�mes amp; deux centi�mes de m�tre

mt.cf.

carr�, ou 16,32 , ainft que nous l�avions trouv� imm�diatement (114), a Taide dunbsp;calcul.

On voic que les centi�mes de m�tre carr� dont il s agit ici, ont une figure differentenbsp;de celle^ que nous avons fuppof�e ci-delTusnbsp;(^13) ^ ^Ip�ces de fousdivdfions , pour

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. lt;*9 5

ramen er a 1�uniformit� routes les parties du m�tre carr� , en les confid�rant comme desnbsp;re�tangles qui ont une hauteur communenbsp;�gale ^u m�tre lineaire, amp; dont les largeursnbsp;Tont donn�es fucceffivement par les divilionsnbsp;du m�tre lineaire. Mais au fond , cela e/tnbsp;indiff�rent pour Ic calcul, puifqueler�fultacnbsp;efl abfolument Ie m�me dans les deux fup-pofitions.

116. Vous concevrez aif�ment, d�apr�s ce qui vient d�etre dit, qu�il faut bien fe gardernbsp;de confondre , par exemple, deux d�ci-m�cres carr�s avec deux dixi�mes de m�trenbsp;carr� , puifque cette derni�re quantit� , quinbsp;eft repr�fent�e par Tefpace L:^s p y vaut dixnbsp;fois la premi�re, qui efl born�e au petitnbsp;efpace h r s p.

Vous ne conf�ndrez pas non plus avec Tune OU Tautre des quantit�s precedences ,nbsp;un carr� dont Ie cbt�feroit �gal a deux d�-cim�tres, Ce carr� eft reprefent� par c gnhnbsp;(7%quot;- 4) �gt; 1�ori voit qu�il renferme quatrenbsp;d�cim�tres carr�s , amp; ainfi de ces trois quan-tites j favoir, i . deux dixi�mes de m�tre.nbsp;carr�; 2�. un carr� dont Ie c�tc eft igal a

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t )

deux decimetres ; amp; 5�. deux d�cim�tres carr�s j fi I�on fuppofe Ia premi�re �galenbsp;a 20 , la feeonde fera �gale 34, amp; lanbsp;troifi�me a 2.

117. Autre exemph. On demande Ia fiir-faced�un rectangle, dont un des c�t�s

mr.

�gale................ 13,25

U. i�autre c�t�........... 9,56

Si l�on fc borne aux centi�mes de metre carr� , Ie produit qui exprime la furface

mt.q.

fera (104) implement 126,48.

118. Autre, exemple. Si les c�t�sdu rectangle �toient plus petits que Ie metre, on pourroit indiff�remment les exprimer a Tor-dinaire, en confid�rant toujours Ie metrenbsp;comme l�unit�, ou bien en prenant pournbsp;unite Ia plus grande des fousdivifions dunbsp;metre} donn�es par la mefure des cot�s.

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(90

Soit propof� de trouver la furfacc d�un redangle , dont un des cot�s efl:

de ............ . ......0,6^

mt.

^ l'autre de nbsp;nbsp;nbsp;�nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;0,4

Kit.q.

0,248.

Ici Ie produic �nonc� d�apr�s les dilF�rens chiffires qui Ie compofent, eft z�ro m�trenbsp;carr� , 2 dixi�mes , 4 centi�mes , 8 milli�-mes de m�tre carr�.

Pofous maintenant Top�ration de la ma-ni�re fuivante :

L�un des c�t�s eft de . . Sc l�autre de..........

-d.mtsq.

24,8.

On aura done pour la lurface , 24d�cim�-tres carr�s, amp; 8 dixi�mes de'd�cim�tre carr�,

, nbsp;nbsp;nbsp;mt.q.

ce qiui eft la m�me quantlt� que 0,248 , exprim�e d�une mani�re diff�rente.

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C )

XJfagt de la Multiplication pour la mefure des folidit�s.

119. Nous nous contenterons encore ici, comme pour Ia mefure des furfaces (109 ) ,nbsp;d�expof�r ce qu�il y a de plus fimple dansnbsp;les op�rations relatives a Tobjet que nousnbsp;avons a confid�rer , c�eft-a-dire, que nousnbsp;neparlerons que desfolides termin�s par lixnbsp;re�tangles, Ces fortes de foiides , dont uanbsp;eft repr�fent� {pL III ,fig. 5) , s�appellencnbsp;en g�n�ral parall�lipip�des reclangles, pareenbsp;que leurs faces oppof�es font parali�les,, dcnbsp;que de plus chacune d�elles eft a anglenbsp;droit, OU , comme Ton dit, eft d��querrenbsp;fur les faces voiftnes. Dans Ie cas oii les;nbsp;fix faces font des carr�s , Ie foiide prend Ienbsp;nom de cube.

120. Lorfqu�on avoit a mefurer, par l�an-cienne m�thode , un parall��pip�de rectangle , on choifiiToit une des faces , tel Ie que ahcd {fig. 5 ) , que l�on confid�roitnbsp;comme la bafe du foiide. On mefuroit Ienbsp;grand COt� c dou ab , amp; Ie petit c�t� a d

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(93.)

OU he du redangle qui fornioit cette bale, pill's Tun des quatre cbt�s^cp^ dr , d g^nbsp;hf, qui donnoient Ia hauteur du folide.nbsp;Suppofons que Ie cot� cd de Ia bafe fut de 6nbsp;toif�s , Ie c�t� hc �t ^ tolfes , amp; la haureurnbsp;cp de S toiles. Multipliant d�abord 6 tolfesnbsp;par 5 , on avoit i8 tolfes carr�es poiir Ianbsp;furface de Ia bafe. On multipiioit enfuitenbsp;Ie nonibre i8 de ces toil�s carr�es par Icnbsp;nombre 8 des tolfes de la hauteur, amp; Ienbsp;produit 144 faifoit connoitre que Ie folidenbsp;renfermoit 144 tolfes cubes.

Si Ie folide �toit auffi un cube, 11 fufEfoit de mefurer un des cot�s. On multipiioitnbsp;enfuite par lui-m�me Ie nombre de toif�snbsp;contenues dans ce c�t�, pour avoir Ie nom-^nbsp;bre de toif�s carr�es que renfermoit la bafe,nbsp;puis on multipiioit ce dernier nombre parnbsp;Ic premier, amp; Ie produit donnoic la foli-dit� du cube �valu�e en toif�s cubes.

121. Mais lorfque Ia mefure des cot�s du folide , prif� a I�aide de la toife , donnoicnbsp;yn refte compof� de pieds , de pouces , denbsp;lignes, amp;c., dans ce cas la folidit� renfermoit, outre un certain nombre de toifes

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^ nbsp;nbsp;nbsp;( 94 )

cubes compl�tes , un exc�dant que Ton �valuoit en parcies de Ia toife cube. Cesnbsp;parties �toient elles-m�mes des parall�lipip�-des, ayant tous pour bafe une toife carr�e ^nbsp;amp; dont les hauteurs �toient �gales fuccef-fivement a unpied,unpouce, une ligne, dcc.nbsp;En conf�quence, on nommoit ces parall�-lipip�des toifes-toifes-pieds , toifes-toifes-pouces, toifes-toifes-lignes , amp;c., fuivantnbsp;qu�elles avoient pour hauteur Ie pied , ou Ienbsp;pouce , OU la ligne , amp;c.

Po�r parvenir a cette �valuation du fo-lide en toifes cubes amp; en parties de Ia toife cube , il falloit d�abord chercher Ia furfacenbsp;de Ia bafe par une multiplication compof�e,nbsp;femblable a celle dont nous avons parl�nbsp;(i 12) , amp;dont Ie prod uit donnoit Ie nombrenbsp;de toifes earr�es , de toifes-pieds , de toifes-pouccs , amp;c. renferm�es dans cette bafe, Cenbsp;produit fervoit �nfuite de multiplicande dansnbsp;une feconde op�ration o� Ie nombre desnbsp;divifions de la hauteur �coit pris pour mul*nbsp;tiplicateur , ce. qui exigeoit un nouveaunbsp;travail fouvent plus long amp; plus compliqu�nbsp;encore que Ie premier, pour arriver au r�-fultat qui donnoit la folidit� du parall�li-

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( 95 ) .

pip�de en toifes-cubes, toifes-toifes-picds | toiles-toifes-pouces, amp;c.

122. Dans les op�rations analogues j faites a l�aide du nouveau fyft�me , apr�snbsp;avoir trouv� la furface de la bafe a l�aidenbsp;de la m�thode indiqu�e plus haut (114),nbsp;on parvient a �vaiuer ia folidit� par unenbsp;feconde multiplication toute auffi fimple amp;nbsp;auffi fecile. Cette folidit� fe trouve expri-m�e , toujours d�apr�s Ie rapport d�cimal,nbsp;en metres cubiques complets, plus en dixi�-mes , centi�mes , milli�mes , 6cc. de m�trcnbsp;cubique.

Suppofons que la figure 6 repr�fente un m�tre cubique : ayant pris fur Ie cot� f mnbsp;une partie � / �gale a un d�cim�tre, fi parnbsp;Ie point / nous'faifons pafier un plan Ingu.nbsp;qui foit parall�le au carr� �/^d�, on con-^oit aif�ment que Ia tranche renferm�enbsp;cntre ces deux plans fera un dixi�me denbsp;m�tre cubique. Cette tranche efl: , commenbsp;1 on voit, un parallelipip�de qui a pournbsp;bafe un m�tre carr� fhd a , ou Ingu, ^nbsp;dont la hauteur ou r�paiffeur �/ efl unnbsp;dixi�me de m�tre ou un d�cim�tre. On

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(9^)

pO�tra de m�m� divifer cette tranche entre les points fl, toujours parall�lement aunbsp;carr� flida ^ de mani�re a en detachernbsp;line nouvelle partie dont la bafe fera encorenbsp;un m�trc carr�, amp; la hauteur un dixi�medenbsp;fl, OU un centimetre; amp; il eft vifible quenbsp;cette partie fera un centi�me de m�tre cu-bique. Par une troifi�me fbusdivifion faitenbsp;femblablement, on aura une nouvelle partienbsp;dont Ia bafe fera de m�me un m�tre carr� ,nbsp;amp; la hauteur un centi�me de// ou unnbsp;millim�tre , c�eft-a-dire que cette partienbsp;fera un milli�me de m�tre cubique, amp; ainfinbsp;de fuite.

Paftbns a Ia mani�re d��valuer les foli-dit�s en m�tres cubiquesdc en parties d�-cimales du m�tre cubique.

123:. Ex�mple. Soit propof� d�abord de trouver Ia folidit� d�un parail�lipip�de rectangle dont la bafe feroic femblable au rectangle amtp {pL. II, fig. ? , page 90 ) , amp;nbsp;qui aurolt un m�tre en hauteur. Nous avonsnbsp;trouv� ci-deflus ( 114 ) , que Ia furface du

m nbsp;nbsp;nbsp;mt.q.

re�tangle amtp contenoit 16,32 ; amp; puif-

que ia hauteur du parail�lipip�de eft �gale

\

a

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PI. III.


Z\n/'po'.


Kg. C




J 'eMr Jc.


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(97)

achacune des dmCiom ad, dl, (Sr., c�eft-a-direau m�tre qut eft ici Funit�, il eft clair que pour avoir la fo�dit� , il faut mul-

tiplier 16,32 par r, amp; fubftituer dans Ie pro-duit l�indication du m�tre cubique a ceile du ni�tre carr�, ce qui donna pour la folidit�

��t.c.

16,52.

124. nbsp;nbsp;nbsp;Dans Ie parall�lipip�de dont il s�agitnbsp;ici, chaque m�tre carr� de Ia bafe �'�pond anbsp;un m�tre cubique; chaque dixi�me de m�tre carr� , a un dixi�me de m�tre cubique ,nbsp;amp; chaque centi�me de m�tre carr�, a unnbsp;centi�me de m�tre cubique ; amp; en r�fumantnbsp;les unes apr�s les autres routes ces quantit�s,nbsp;comme nous avons fait plus haut (115), parnbsp;rapport aux fousdivifions de la bafe , onnbsp;fe fera une idee nette de la mani�re dontnbsp;ces m�mes quantit�s fe combinent pournbsp;donner un produit qui en pr�fente la tota-lit� r�duite a fa plus fimpie expreflion.

125. nbsp;nbsp;nbsp;En appliquant encore ici ce quenbsp;nous avons dit (ii�) des portions denbsp;furface qu�il falloit �viter de confondre,nbsp;d�apr�s une certaine relfemblance entrenbsp;les mots qui fervolent a les d�figner , on

Injlruction abr�g�e. nbsp;nbsp;nbsp;G

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( ps )

concevra qu�il y a une grande difference , par exemple , entre deux d�cim�tres cubi-ques amp; deux dlxi�mes de metre cubique;nbsp;car fi Ton fuppofe thaque c�t� du m�trenbsp;cubique divif� en d�cim�tres , amp; que Tonnbsp;prenne Ie d�cim�tre pour unite , I�expref-fion du cot� fera 10�^�% amp; en mukipliantnbsp;d�abord 10 par lui-m�me , on aura ico�*'quot;'-�-pour la bafe du m�tre cubique. Mukipliantnbsp;enfuite Ie nombre 100 des carr�s contenusnbsp;dans la bafe, par ie nom^)re 10 des partiesnbsp;de la hauteur, on aura looo''�'quot;- pour lanbsp;folidit� du m�tre cubique �valu�e en d�-cim�cres cubiques ; d�o� il fuit qu�unnbsp;d�cim�tre cubique n�eft que la milli�me par-tie d�un m�tre cubique , amp; par conf�quentnbsp;deux d�cim�tres cubiques font �gaux a deuxnbsp;milli�mes de m�tre cubique, laquelle quan-tit� n�eft que la centi�me partie de deuxnbsp;dixi�mes de m�tre cubique.

De m�me il ne faut pas confondre avec deux dixi�mes de m�tre cubique , un cubenbsp;dont Ie cot� feroit �gal a deux d�cim�tres;nbsp;car en mukipliant d�abord 2 par lui-m�me,nbsp;on trouvera 4 d�cim�tres carr�s pour la bafenbsp;du cube dont u s�agit. Si l�on mukipke en-

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( 99

fuite Ie nombre 4 des carr�s renferm�s dans la bafe par Ie nombre 2 des parries de Ianbsp;hauteur , on aura 8 d�cim�tres cublquesnbsp;pour la l�lidit� du mcmecube , amp; puifqu�unnbsp;d�cim�tre cubique n�eft que Ia milli�menbsp;partie d�un m�tre ciibique , il en r�fulte quenbsp;buit d�cim�cres cubiques ou buit milli�mesnbsp;de m�tre cubique font bien �loign�s denbsp;val�ir deux dixi�mes de m�tre cubique.

126. Autre exemple. On demande la Ibli-dit� d� un maffifde maconnerie, dans lequel l�un des c�t�s de la bafe eft

znt,

de.......................

mt.

I�autre c�t� eft de............. 4,5

� 3138 2091

ce qui donne pour la furface de la bafe 24^05 8.

mt.

La hauteur eft de.............

96232

168406

481x6

mr.c.

ce qui donne pour la folidit� . ... nbsp;nbsp;nbsp;65,91892

Ou plus fimplement....... 65,9x9 , en fc

bornant aux milli�mes de m�tre cubique ( 104).

G 2,

-ocr page 122-

( lOO )

On voit par-la, qu�au moyen du nouveau fyft�me, tout fe r�duit a deux muldplica-*nbsp;tions ordinaire?.

V. DE LA DIVISION.

127. Les avantages du fyft�me des me-fures d�duites de la grandeur de la terre , relativement a la divifion, font beaucoupnbsp;plus �cendus que ceux qui concernent lesnbsp;op�rations pr�c�dentes. On fait que quandnbsp;Ie divifeur n��toit pas contenu exadementnbsp;un certain nombre de fois dans Ie divi-dende, on avoit un refte qui exigeoit unnbsp;furcro�t de travail , plus 011 moins conli-d�rable, lorfqu�on vouloit en tenir comptenbsp;dans Ie r�fultat de Top�ration. Or, nousnbsp;verrons bientot, qu�a Faide du nouveaunbsp;fyft�me , on peut continuer la divifion furnbsp;ce refte,*coinme fi Fon n^op�roit que furnbsp;des nombres entiers; mais pour aller parnbsp;ordre, nous fuppoferons d�abord une divifion oil Ie dividende cxprimant des unitesnbsp;amp; des parties de Funit� , Ie divifeur y foitnbsp;contenu fans aiicun refte; Ie fyftemenbsp;dont il S agit va d�ja nous ofFrir, nitrae

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( roi )

dans ce cas , des facilitcs pour parvenir au quotient dierch�.

I. Des Divifions qui peuvent fe faire

exaclemcnt,

128. nbsp;nbsp;nbsp;Vous vous propollez de r�foudre

une queftion telle que la fuivante : on a pay� 1615^ 9��6'� une pi�ce d��toffe de 215nbsp;aunes, a combi en revient le prix de cha-que aune ? Vous divifiez d�abord 161^^nbsp;par 213. Le quotient �toit 7^ avec un reftenbsp;122^ : vous r�duifiez ce refte en fous, ccnbsp;qui faifoit 2440b qui ajout�s aux p'^du divt-dende , vous donnoient 2449*^3 divifer parnbsp;213. Vous trouViez pour quotient ii'^avecnbsp;un refte 106*^, quir�duit en deniers faifoitnbsp;1272'^; ajoutant ce nombre aux 6*^ du divi-dende , vous avieznbsp;nbsp;nbsp;nbsp;, qui divif�s par

213 donnoient au quotient 6'^ fans aucun refte : ainfi le prix de Taune �toit exade-ment de 7^ 16^.

129. nbsp;nbsp;nbsp;Pour r�foudre les queftions analo-gues , au moyen de la nouvelle m�thode,nbsp;�ne fiiriple op�ration fujffit.

G3

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( 102 )

PJde. /

Faites la divifion a Tordinaire, fans avoir �gard a la virguie du dividende, amp; enfuicenbsp;f�parez dans ie quotient autant de chiffresnbsp;vers la droite, au moyen de la virguie amp;nbsp;de findicateur de Funit�, qu�il y a de d�-cimales au dividende.

Exemple. Suppofons qiie Ie prix total de

Iv.

la pi�ce d��tolFe foit de 1829^67 , amp; Ie nombre d�aunes toujours de 213,

1829,07 ( 213

Vou5 avez f�par� deux chiffres dans Ie quotient, a Faide de la virguie, paree quenbsp;Ie dividende a deux d�cimaies , amp; ainfi Ienbsp;prix de Faune elt de 8 liyres, 5 d�cimes,nbsp;5 Centimes.

B^emarque.

150. Si Ie divlFeur �tok 10 , 100 , tooo,' OU quelqu�autre nombre compof� de Funit�

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( 103 )

avec un ou plufieurs ziros a (a fuite, on pourroit tont d�un coup ex�cuter Ia divi-llon , en reculant la virgule du dividendenbsp;d�autant de rangs vers la gauche, qu�il ynbsp;auroit de z�ros dans Ie divifeur ; amp; Ie dividende , au moyen de ce dcplacement de lanbsp;virgule, deviendroit Ie quotient. Ainfi ,

pour divifer 5732,4 par 10, on �criroit

Iv.

573,24; pour Ie divifer par 100, on �cri-

Iv.

rolt 57)324 ; pour Ie divifer par 10000 , on

Ir.

�criroit 0,57324 , en placant avant la' virgule un z�ro avec I�indicateur de la livre. Cette operation eft Ie contraire de celle quinbsp;nous a fervi (100) a multiplier un nom-bre par 10, 100, 1000, amp;c.

131. Suppofons iiiaintenant que vous euffiez eu a r�foudre cette autre queftionnbsp;relative a fancien fyft�me : 13 toifes i piednbsp;4 pouces d�ouvrage ont co�t�nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;8^5'^.

Qnel efl Ie prix de chaque toile ?

Cette divifion e�t �t� longue amp; compli-quee , meme en fuivant la methode Ia nlus hmple , qui confifte a prendre pour dividende ie produic de ligtt 8^ f par 72 , qui

G4

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( 104 )

eft Ie nombrc de fois qiie la totfe contlent le poucc, amp; pour divilcur lenombrede ponces renfermcs dans 15^'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;De cette

mani�re le dividende devenoit 9246^ 6*', amp; le divifeur 952 ; ce qui ram�ne 1 operationnbsp;a celle que nous avons expof�e plus hautnbsp;( 128). A 1�aide dc cette m�thode, ou denbsp;toute autre , vous auriez trouv� pour quotient exadt 9^ 14*^ y'-, ce qui vous eut donn�nbsp;le prix de la toife.

132. Voyez comment on r�pondroit a line queftion du m�me genre , tir�e dunbsp;nouveau fyft�me.

mt.

Exemple. 15,23 d�ouvrage , tout fup-

Iv.

put�, reviennent a 151,7395. On demande le prix de chaque m�tre.

R�gie.

Reculez d�abord , dans le dividende amp; dans le divifeur , la virgule vers la droite,nbsp;dautant de rangs qu�il eft n�celTaire pournbsp;qu�ehe di(parlt;,;i{� du divileur , amp; enfuitenbsp;op�rez comme il a �t� dit plus haut

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C lo? )

(129) , pour Ie ,cas ou il n�y a de virgule qu�au dividende.

Ainf�, ayanc recidti la virgule de deux ranc^s vers la droite dans les deux nombres,

O nbsp;nbsp;nbsp;Iv.

yous aurez pour dividende I3i73gt;95gt; ^ pour divifeur 1523nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;efl: fans virgule,

amp; tour fe r�duira a l�op�ration que pr�fente Ie tableau fuivant;

13173595

Iv.

8,65

9899 7� rs

CO 00

Remarque.

13 3. En reculant la virgule de deux rangs vers la droite dans les deux nombres , vousnbsp;avez rendu ces nombres cent fois plusnbsp;grands (100). Mais il eil aif� de faire voir,nbsp;par un exemple fort fimple, que Ie quotientnbsp;fera toujours ie meme. Suppofons que j�aienbsp;6 a divifer par 3 , il eft evident que Ie quotient eft 2, Maintenant fi je prends desnbsp;nombres cent fois plus grands, amp; que jenbsp;divife 600 par 3�o 5 j�aurai encore pournbsp;quotient Ie nombre 2. II en fera de m�me

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( io6 )

fi Ton rend Ie dividende amp; Ie divifcur mille fois, dix mille fois, amp;c. plus grands , ounbsp;en g�n�ral fi Ton multiplie Tun amp; Fautrenbsp;par un nombre quelconque, comme onnbsp;les doubloit, ou fi on les triploit tous lesnbsp;deux a la fois.

Ir.

134. Autre exemple. On a donn� 28,92

gr* nbsp;nbsp;nbsp;,

pour 2,41 de marchandife, On demande combien vaut Ie grave ?

Le dividende 28,92 , amp;de divifeur 2,41 ayant ici autant de d�cimales Fun que Fautre , la virgule recul�e �galement des deuxnbsp;c�t�s comme Ie prefcrit la regie, difparoic anbsp;la fois dans les deux nombres , amp; ainlinbsp;Fop�rationfer�duitacettedlvifion ordinaire.

iSpz r 241

Iv.

IZ

482

000

Le quotient fait connoitre que le prix du grave eft de 12 livres.

135. Autre exempie. Combien aura-t-on

\ nbsp;nbsp;nbsp;^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Iv.

de metres d�une certaine toile, pour 75 l�,8, a raifon denbsp;nbsp;nbsp;nbsp;m�tre ?

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( 107 )

Ici Ie divifeur 2,152 ayant deux d�cima-les de plus que Ie dividende 7316,8 , il fem-ble d�abord qu�on ne puii�e faire difparoitre Ia virgule du divifeur ; car en la reculantnbsp;d�un rang vers la droite, de part amp; d�autre,nbsp;qui eft tout ce que vous pouvez faire, vousnbsp;avez pour nouveau dividende 75168 livres,nbsp;amp; pour divifeur 21,52 , ou il refle deuxnbsp;d�cimales.

Mais rappelez-vous Ce qui fe pratique dans ia fouftra�ion ( 89) , lorfque 1�un desnbsp;deux nombres a moins de d�cimales quenbsp;l�autre. Dans cecas,on lui en donne au-tant, en placant des zeros a la fuite. Faitesnbsp;la m�me chofe ici.

w.


Le dividende fcra........ 7316,800,

Lc divifeur fera toujours... nbsp;nbsp;nbsp;2,152. gt;

Ce qui permet d��ter Ia .virgule de l�un amp; de l�autre, comine dans le cas pr�c�dentnbsp;(154), en forte que vous n�aurez plus qu�nncnbsp;diviiion ordinaire, dont voici le tableau.

r 2152

mt.

3400

860800

cooo

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( )

On aura done 3400 metres , pour la fomme propof�e.

Au moyen des petites attentions dont nous venons de parler , amp; qui vous devien-dront famili�res avec un pen d�exercice,nbsp;vous avez I�avantage d�amener votre op�-ration a la plus grande fimplicit� poiTible ;nbsp;amp; e�eft cette m�me mani�re de pofer unenbsp;divifion que nous aurons en vue dans lesnbsp;exempies qui doivent fuivre , en fuppofantnbsp;toujours que Ie divifeur au moins foit fansnbsp;d�cimales.

i. De la mani�re d�approcher d�aujji pr�s quon voudra du vrai quotient, lorfquenbsp;la Divijion donne un rejie.

Exempies o� Ie dividends amp; Ie divifeur font des nombres entiers.

136. Commencons encore ici par propo-fer une queftion relative a i�ancien fyfi�me. Vous aviez une fomme de 391^ a partagernbsp;�galenient entre 21 citoyens. Le quotientnbsp;deladivifionpouflee jufqu�aux deniers qtoitnbsp;4** avec un refte iz , dont vous

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( lop )

ne pouviez plus faire ufage , qu�en �crivant au-deffous Ie divifeur 21 , en forte que lanbsp;totalit� du quotient, ou la fomme qui don-noit exadement la part de chaque citoyerxnbsp;�toit 18^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;OU plus fimplement

par OU Ton voic que Ia queftion propof�e, dans laquelle Ie ,dividende amp; Ie divifeurnbsp;font des nombres �mples , conduit a unnbsp;r�fultat conipViqu� de quatre quantit�s malnbsp;li�es entr�elles , amp; pr�fent�es fous unenbsp;forme incommode.

137. Exemple. Servons-nous du m�me exemple pour y appliquer Ia m�thode quenbsp;fournit Ie nouveau fyft�me, amp; ex�cutonsnbsp;d�abord la divifion a Tordinaire jufqu�aunbsp;terme o� Ton avoit un refte que Ton �toitnbsp;oblig� de r�duire en fous , pour divifer parnbsp;21 Ie nombre de fous renferm�s dans ce refte.

21

391

Nous avons done pour quotient 18 liv. avec Ie refte 13. Pour continuer la divifionnbsp;force refte, je place dabord unevirgule

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( no )

^ la droite des unit�s de livres , puis im z�ro apr�s Ie refte 15 , comme dans Ie tableau fuivant.

391

Je dlvife enfuite 130 par 21 , ce qui me donne 6 , que j��cris au quotient apr�s !anbsp;virgule. Ayant multipli�� parledivileur 21,nbsp;a l�ordinaire, amp; fouftrait Ie produic de 130,nbsp;j�ai pour refte 4, apr�s lequel je place pa-reillement im z�ro. Je divife 40 par 21 , c@nbsp;qui me doiine i avec Ie refte 19. Je puisnbsp;pourfuivre ainfi Top�ration auffi loin que jenbsp;voudrai, en ajoutant un z�ro apr�s chaquenbsp;refte, pour avoir un dividende dans lequelnbsp;21 f�it contenu, amp; en �crivanc au quotientnbsp;Ie nouveau chilFre qui marquera combiennbsp;de fois il y eft contenu. Ma�s en me bor-nantau quotient que jeviens d�obtcnir, jenbsp;vois que j�ai, d�ja la pr�cifton des centimes,nbsp;en forte que tous les nouveaux chiffres quenbsp;je pourrois me procurer au quotient, en

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( III )

allant plus loin , ne vaudroient pas un centime. Je remarque de plus que les parties fra�lionnaires font li�es avec les unit�s,nbsp;comme dans tous les autres nombres quinbsp;expriment des r�fultats d�opirations furnbsp;les nouvelles mefures , ce qui eft beaucoupnbsp;plus fimple amp; plus commode queTexprellionnbsp;donn�e en livres, fous amp; deniers, par lesnbsp;operations relatives a I�anciertne m�thode.

Continuons maintenant la divifion de mani�re a avoir cinq d�ci males au quotient.nbsp;Void le tableau de l�op�ration, ou ilferanbsp;facile de reconnoitre la marche que nousnbsp;avons indiqu�e.

21

On voit qu�apr�s avoir d�abord ajout� un z�ro a la fuite de I�avant dernier refte,nbsp;qui �toit i , pour avoir ft dividende lo , ilnbsp;a fallu mettre z�ro au quotient gt; paree qu^

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C1)

21 n�eft p3s contenu dans lo, amp; placer tout de fuite un fecond z�ro a la fuite du premier,nbsp;ce qui a donn� pour nouveau dividende Ienbsp;nombre loo , dans lequel 21 cft contenunbsp;quatre fois, a vee un refte l�.

158. Dans Tancienne m�thode, lorfque les fradlions qui provenoient du relle de lanbsp;divifion , av�ient des valeurs que Tefpritnbsp;ne faifiiToir pas aif�ment, comme p-,

-fi'6 7' ? nbsp;nbsp;nbsp;, on tachoit de les raniener a

quelque fradiion fimple , dont elles appro-choient de tr�s-pr�s. Par exemple, lafradtion ne dift�re que tr�s-peta de la fradlionnbsp;4, en forte qu�on peut lui fubftituer cettenbsp;derni�re, en n�gligeant la difference. Dansnbsp;Ie nouveau fyft�me, on n�glig� auffi la petitenbsp;quantit� qui proviendroit de l�emploi dunbsp;dernier refte auquel on s'arrtte, Mais on anbsp;eet avantage , que fans s��carter de lanbsp;pratique facile de Ia divifion ordinaire,nbsp;on peut approeber encore beaucoup plusnbsp;pr�s du vrai quotient , amp; m�me d�au finbsp;pr�s qu�on voudra, amp; cela par une fuitenbsp;de d�cimales qui ont toutes un rapport finiple les nnes avec les autres. Par

exemple ^

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( II? )'

cxemple, pour av�ir Ie vrai quoti�nt , k jnoins d�un dix-^millioni�me pr�s de l�unit�nbsp;principale, on pou/Teroic la divifion jufqu�anbsp;la fepti�me decimale , qui exprime desnbsp;dix-millioni�mes.

En r�fumant tout ce qui vient d�etre dit, on peut en d�duire cette regie g�n�rale,nbsp;pour tous les cas o� Ie dividende amp; Ie divi-feur font des nombres en tiers.

R�gie.

139. Apr�s avoir employ� tous les chif-fres du dividende , placez une virgule a la luitq du quotient, puis un-z�ro a la fuitenbsp;du derr�ier refte , amp; contin�ez, la divifionnbsp;en ajoutant de m�me; un z�ro a la fuite denbsp;tous les autres reftes.-

Exemples o� Ie Dividende ^ des d�cimales. ^ R�gki

140. Apr�s avoir employ� a 1 ordinaire tous les chifFres du dividende , f�pareznbsp;d�abord autant de chiffres a droite dans Ienbsp;quotient, a l�aide de la virgule amp; de l�indbnbsp;cateur de i�unit� , qu�il y a de d�cicnalesnbsp;InjiruBion abr�g�c,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;H

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( �4 J

gu dividende. Placez un z�ro a la fuite du dernier refte , amp; continuez comme il a �t�nbsp;dit ( 137 amp; 139).

141. Exempk. Soit propof� de divifer

mt.

67,9^ par 32, avec 5 d�cimales au quotient.

� 2,12343

IZO

M �

Lorfque vous avez eu employ� tous les chiffres du dividende, Ie quotient �toit 212.nbsp;Vous avez d�abord f�par�, a l�aide de lanbsp;yirgule amp; de l�indicateur du m�tre, les deuxnbsp;derniers chiffres dc ce quotient, qui eft

int.

devenu 2,12, Vous avez plac� un z�ro a la fuite du rede n , ce qui vous a donn� xionbsp;a divifer par 32 , apr�s quoi vous avez continu� Top�ration , en ajoutant de m�me unnbsp;z�ro a la fuite de chaqire rede.

142. Autre exempk: II,4.^1 d��tofFe oixt eout�nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;On deraande a combien

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lt; �I5 )

revient chaque m�tre, en poulTant la divi-lt; fion jufqu�aux dixi�mes de centime.

Vous reculez d�abord la virgule de deux rangs vers la droite , dans les deux nombresnbsp;propof�s , pour n�avoir plus de d�cimalesnbsp;au divifeur (132). Ce qui vous donne

Iv.

34299,8 a diviler par 1145.

�34299,8 r X145

'V

Iv.

29,956

I�399 �0948nbsp;6430nbsp;7050nbsp;180

Le quotient fait conno�tre que Ie prix du m�tre eft de 29 livres, 95 centimes

143. Pour avoir un rapprochement tir� de l�ancien fyft�me, il faudroit prendre unenbsp;queftion femblable a la fuivante ; 12 toifesnbsp;y pieds 8 pouces d�un certain ouvrage ontnbsp;co�t� 527^ 9^ lo'�: on demande le prix denbsp;chaque toife. En faifant Top�ration , onnbsp;trouveroit pour le prix cherch�. 40^ i5'nbsp;amp; qui valent a peu-pr�s ^ de denier.nbsp;Mais la feule vue des deux nombres pro-

Hz

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( )

pof�s fuffit pour faire juger combien Ia comparaifon ett a l�avantage du nouveaunbsp;fyfl�me.

Exemples o� Ie divifeur ejlplus grand quc h dividende.

144. nbsp;nbsp;nbsp;Dafls ces fortes de divifions , Ienbsp;quotient eft n�ceftairement toujours moin-dre que I�unit�, ou, ce qui revient aunbsp;m�me , il exprime une fra�lion de l�unit�.nbsp;Telle feroit une divifion qui confifteroit,nbsp;d�apr�s I�ancien fyft�me, a partager 7^ ennbsp;25 petites fommes �gales. On trouveroit,nbsp;en faifant les r�dudions ordinaires , quenbsp;chaque partie eft

145. nbsp;nbsp;nbsp;II eft aif� de r�foudre , par la nouvelle m�thode, les queftions du m�menbsp;genre, en pratiquant ce que nous avonsnbsp;indiqu� plus haut ( 137 ) gt; par rapport aunbsp;refte que laiflbit la divifion , lorfqu�onavoitnbsp;employ� tous les chiffres du dividende.

�txemple. Servons-nous encore de Texem-ple precedent pour dlviftr 7 entre 25 d-

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( II7 )

toyens ^ en confid�rant la livre commc compor�e de d�cimes amp; de centimes.

70

Iv.

0,28

Apr�s avoir �crit 7 comme dividende amp; 25 comme divifeur, je dis , en 7 combiennbsp;de fois 25 ? il n�y eft pas. Je pofe z�ro aunbsp;quotient, avec l�indicateur de la livre , amp;nbsp;une virgule a la fuite , pour marquer qu�ilnbsp;n�y a pas d�unit�s de livre. Je place enfuitenbsp;un nouveau, z�ro apr�s Ie dividende 7 , amp;nbsp;je divife 70 par 25 , ce qui me donne 2 ,nbsp;que j��cris au quoti�nt, a la droite de Ianbsp;virgule, avec Ie refte 20 , a c�t� duquel jenbsp;place pareillement un z�ro. Je divife 200nbsp;par 25 , ce qui me donne une fecondenbsp;d�cimale 8 5 amp; comme � n�y a point denbsp;refte, j�en conclus que la part de chaquenbsp;citoyen eft exa�lement de 28 centimes.

S�il y avoit un nouveau refte, on Ie feroit fuivre d�un z�ro , amp; fon continue-roic l�op�racion , toujours en fuivant Ianbsp;m�me marche.

H5

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( ii8 )

146. Autre exemplc. On propofe dc divi' fer cinq m�tres en douze parties �gales.

/' T

?.4i6�

En op�rant, comme pour Texernpie pr�c�dent , on trouve qu�apr�s la troifi�me d�cimale, Ie m�me refte revient continuel-lement, amp; par conf�qucnt Ie m�me chif-fre reparoicra auffi toujours au quotient;nbsp;en forte qiie fans pourfuivre la divifion , onnbsp;peut fe contenter d��crire Ie chilFre 6 a c�t� denbsp;lui-m�me, autant de fois qu�on Ie voudra ,nbsp;pour approcher toujours de plus en plus dunbsp;y�ritable quotient, ce qui eft tr�s-coxnmode.

147. Autrs exemple. 32 gravets d�une

fr.

certaine marchandife ont �t� pay�s 18,5 en totalit�. On demande a combien revientnbsp;chaque gravet, en pouffant la divifion juf-qu�aux dixi�mes de centime.

18,5 (

J

250

2.�0

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Quolqii il y ait ici plus de chiffres aa dividende qu�au divifeur , cependant l�nbsp;premier nombre eft r�ellement plus petitnbsp;que Tautre , puifqu�il n�exprime que i8nbsp;unit�s -tV, au lleu que Ie divifeur vauC 32nbsp;unit�s. En divifant 185 par ji, fans fairenbsp;attention a la virgule, comme il a �t� ditnbsp;( 140) , vous trouveriez d�abord 5 au quo-*-tient, avec un reite 25, amp; pour f�parer dans;nbsp;ce quotient une d�cimale au moyen de lanbsp;virgule, paree que Ie dividende a lui-m�menbsp;une d�cimale, vous placeriez la virgule avantnbsp;Ie 5, amp; vous Ia feriez pr�c�der d�un z�ro avecnbsp;l�indicateur de Ia livre, puis vous continue-riez la divifion , en placanc un z�ro a la fuitC;nbsp;du refte 25,, amp; en divifant 250 par 32.

�48. Mais dans ces fortes de cas, ou vous favez d�avance qu�il n�y aura point d�unitesnbsp;au quotient, amp; ou ie dividende a des d�ci-maies, on a une mani�re plus iimple amp;nbsp;plus diredle de faire la diviEonen fe con-duilant toujours comme dans les deux pre-rniers exenrples f 146 amp; 147).

Ainfi je prends d�abord pour dividend* feiilement Ie nombre 18 qui pr�c�de la vir^

H-l

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( 120 )

gule, amp;' trouvant que 32 n�eft pas con-tenu dans 18 , je marque z�ro au quotient, avec 1�indicateur de la livre , amp; une virgulenbsp;a c�t�. Je prends enfuite iin chillre de plusnbsp;au dividende, amp; je divife 185 par 32 ,nbsp;ce qui me donne 3 que j��cris au quotientnbsp;apr�s la virgule , puls je continue commenbsp;il a �t� dit plus haut ('140).

145), Autre exemple. On voudroit lavoir

a quoi eft �gale la 16^. partie de 0,0.7 �gt; ^ moins d un dtx-milli�me de m�tre pr�s-,nbsp;c�eft-a-dire, qu�il faut prendre quaere d�-cimales au quotient.

16

mt.

0,070

0,0043

Pour faivre toujours la m�me m�thode, je dis d�abord , en z�ro combien de fois 16?nbsp;^ comme il y el!; z�ro de fois , j^�cris aunbsp;quotient z�ro avec Findicateur du m�trenbsp;amp; une virgule a c�t�. Je prends enfuite unnbsp;chilFf� de plus au dividende , amp; comme cenbsp;chil�re elt encore un z�ro, j��cris au quotient

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( I2I )

z�ro pour premi�re decimale. Prenant au dividende un nouveau chiffre qui efl 7 , amp;nbsp;trouvant que Ie divifeur 16 n�eft pas con-tenu dans 7 , j�ai de m�me z�ro pournbsp;feconde de'cimale. Je mets alors un z�ro aunbsp;dividende apr�s Ie 7 , amp; je divife 70 par 16,nbsp;qui s�y trouve contenu q fois , ce qui menbsp;donne 4 pour 3*quot;. d�cimale, puisje continue a l�ordinaire. Le quotient me fait con-noitre que la 16^. partie de 7 centimetresnbsp;eft 4 millimetres-^, avec un refte moindrenbsp;qu�un dixi�me de millimetre, ou qu�unnbsp;dix-rnilli�me de metre.

VI. DIVERSES QUESTIONS SUR LES MESURES R�PUBLICAINES.

PREMI�RE Q U E S T I O EI.

150* Un citoyen a achet� 327 cadils d�une certaine efp�ce de vin , pour le prixnbsp;total de 677,75. II a d�une autre part 1 50nbsp;cadils d�une autre efp�ce de vin, qui lui entnbsp;co�t� 6p5 livres. Ayant m�i� enfemble lesnbsp;deux quantit�s de vin , il d�fire favoirnbsp;combien il doit vendre le cadil de ce vinnbsp;m�lang�, pour retirer fes frais.

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t 122 )

'Ajoutez d�abord Ie nombre de cadils j Tun a i�autre.

Total.


cl.


475


Ajoutez de menie les deux prix.

Ir.

lt;577^75

695

Total....... *37i,75.

Divifez Ie prix total des deux quantit�s de vin , par Ie nombre total des cadils.

137^575

Lc quotient fait voir qu�il n�y a rien a perdre, en vendant 2,89 Ie cadil de vmnbsp;m�lang�.

�S M c o Jf Z) S QV E S T I o jX.

151. On veut tapilTer unc chambre kvec une efp�ce d��toffe do;nt Ie I� a o,6 de lar-

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? 125 )

geur. La hauteur de la tapilTerie doit �tre

mt.

de 2,5 , amp; la fomme de toutes les largeurs des endroits ou elle doit �tre appUqu�e eftnbsp;de 9,25. On demande combien il raudranbsp;de m�tres d��toffe ?

Cherchez d�abord combien il y a de l�s contenus dans la largeur totale, en divifantnbsp;9,25 par o,6j amp; en prenant deux d�cimalesnbsp;au quoti�nt.

10

Multipliez cnfuite par Ie quotient trouv�,

uit.

Ia hauteur commune 2,5.

775 3o8z

38,52.5-

Le produit indique la longueur de r�tofTc, fauf a prendre quelque chofe de plus, pournbsp;�viter les faulTes coupes.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'i

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TROlSikME QUESTtoj^

152. On a pef� un dixi�me de cadil ou un d�cicadil d�abord vide , amp; enfuite apr�snbsp;Tavoir rempli d�huile d�olive. La difF�rencenbsp;des pef�es a donn� pour Ie poids de 1�huile,

�v. nbsp;nbsp;nbsp;,

0,05^rj. On demande combien il y auroit de graves de la menie huile contenus dansnbsp;un d�cicade ?

Le dixi�me du cadil eft la milli�me partie du d�cicade ( 41 ), amp; ainfi pour avoir lenbsp;poids clierch�, il ne s�agit que de multi-

gv.

plier 0,0915 par 1000 , ce qui fe fait tout d�un coup ( 100 ), en reculant la virgulenbsp;de trois rangs vers la droite. Le* poids denbsp;rhuile contenue dans le centicade fera done

de 91,5.

QUATRIEME QVESTJO ET.

153. Une certaine quantit� de marchan-dife du poids d�un centibar a co�t� 55 liv. On demande combien co�tera le d�cigravenbsp;de la m�me denr�e.

Le centibar vaut 100 d�cigraves ( 51 ) , d�o� il fuit que pour avoir le prix cherch�,nbsp;il faut divifer 5 5 �vres par 100 , ce que Ton

v

-ocr page 147-

lt; 125 )

fera (130) en reculant de deux rangs ve/s la gauche, la virg�le que Ion peut fuppofernbsp;apr�s les unit�s, amp; ainfi Ie prix du d�ci-

Iv.

grave fera 0,55.

CJNQVI�MS QVE^STIOIV.

154. Un citoyen ayant c�d� a un autre

mt.

m�tres de toile de 0,9 de largeur, a condition que celui-ci les lui rendroit ennbsp;nature dans une autre occafion confent anbsp;recevoir en �change de la toile de m�me

mt.

qualit� qui n�a que 0,75 de largeur. Com-bien l�emprunteur doit-il rendre de m�tres de cette derni�re toile, pour que Ia longueurnbsp;compenfe la largeur ?

Multipliez 12 m�tres par 0,9 pour avoir Ia furfac� de la toile pr�t�e, �valu�e ^ennbsp;m�tres carr�s.

mt.q.

10,8.

Produk.

Maintenant la furface de la toile a rendfc en �change peut �tre confid�r�e comme un

redangle qui contiendroit auffi io,8, amp;

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( I2� )

dont un des c�t�s feroit �gal a la largeur 0,75 denbsp;nbsp;nbsp;nbsp;il s agit. Done en divi-

mt.q.

fant 10,8 par 0,75 , on aura 1 autre cot� qui donnera la longueur de cette m�me toile.

7S

1080

C�eft-a-dlre qu�11 faudra rendre en �drangs m�tres 4 dlxi�mes de toile.

s j XI k M s qv s s T I o li.

155. On veut faire confbruire unedoifon a daire-voie , ou fans rain ure , en bois de

mt.

fapin. Cette doifon doit avoir 3,9 de hau-

mt.

teur, fur 5,2 de largeur. Le prix du m�tre

Iv.

carr� fa^onn� eft de 5,5. On demande, i�. combien on emplo�ra .de planches de

*�t. nbsp;nbsp;nbsp;mr.

3,9 de hauteur chacune , fur 0,27 de largeur ? 2�, Combien co�tera la doifon ?

Pour r�foudre la premi�re queftion , obfervez que la hauteur de la doifon �tantnbsp;�gale a celle de chaque planche , il n�y auranbsp;aucun d�chet a eet �gard. Cela �tant, divifez

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( 127 )

mt, nbsp;nbsp;nbsp;^

la largeur totale 5,2 par Ie nombre 0,27 qui exprime la largeur dc chaqufi planche , ennbsp;vous bornant a deux d�cimales^

27 i9gt;iS

Le quotient indique qu�il faudra employer 19 planches, avec un alaife, c�eft-a-dire, unenbsp;portion de planche, refendiie en longueur,nbsp;qui aura un peu plus de 25 centi�mes ounbsp;d�un quart de la largeur commune.

SEPTidjUE QUESTION,

156. On faitqiie la folidit� d�un mur eft

� mt.c.

de 542,25. Ayant mefur� la longueur amp;

fnr.

T�pailTeur, on a trouv� la premi�re dep�,4,

mt. nbsp;nbsp;nbsp;^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^

amp; la feconde de 0,9. On voudroic connoitre la hauteur, fans �tre oblig� d� Ia mefurer,nbsp;Le mur ayant la forme d un parall�lipi-p�de redangle, 1�on prend pour bafe lanbsp;furface inf�rieure de la premi�re affife, lanbsp;hauteur du parall�lipip�de ne fera pointnbsp;diftingu�e de celle du mur.

-ocr page 150-

( 128 )

Or en multipiiant............ 96,4

par......................... 0,9

mt.q.


on rrouve pour la furface de labafe 86,76.

Mainrenant fi Fon divife la folidit� par Ie nombre qui exprime la furface de la bafe,nbsp;on aura la hauteur cherch�e.

J.

8676

i mt.

Z1690 C 6,25 43380nbsp;0000

C�eft-a-dire , que lemur a 6 ni�tres amp; 25 centimetres de hauteur.

VII. DES FORMES ET DES DIMENSIONS DES iviES�RES R�PUBLICAINES.

1^7. Les mefures lin�aires ont une di-rnenfion elfentielie, qui efl: donn�eimm�dia-tement par Ie fyft�me, favoir leur longueur. Les autres dimenfions , comme la largeurnbsp;amp; F�paiireur, peuvent �tre abandonn�es aunbsp;go�t de Fartifte. Seulement ii convient denbsp;donner au rn�tre employ� pour la mefure

des

-ocr page 151-

( 129 )

des �tofFes , une forme carr�e , fcmblable a cellc de Tancienne aune, ainfl que nousnbsp;l�avons d�ja remarqu� ( 24).

158. Quant aux poids, nous avons in-diqu� pareillement (54 ) forme de ceux que ia Commiffion a fait ex�cuter depuisnbsp;Ie d�cigrave jufqu�au graven inclufivement.nbsp;Cette forme eft celle d�un cylindre court,nbsp;dont Ia furface laterale a �t� arrondie ennbsp;forme de bourrelet, amp; qui eft perc� dansnbsp;fon milieu, d�^un trou circulaire , dans Ie-quel entre Ia brochette dcftin�e a enfilernbsp;routes les fousdiviftons du grave , pour eanbsp;rendre rafTortiment plus porcatif. Les dia-metres des ouvertures varient auffi fuivantnbsp;les poids , en forte que la brochette eft com-pof�e fucceftivement de trois cylindres denbsp;difterentes �paiffeurs qui correfpondent ,nbsp;Fun a Fenfemble des d�cigraves , Ie fecondnbsp;a celui des centigraves, Ie dernier a celuinbsp;des gravets. L�extr�mit� fuperieure de lanbsp;brochette eft garnie d�un pas de vis , pournbsp;recevoir une virole qui fert a maintenir tousnbsp;\qs poids par la prefllon , amp; a les emp�chernbsp;de jouer. Voici a peu-pr�s les dimenfionsnbsp;Infim�ion ahi�g�,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;I

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( tjo )

qui ont lieu dans un aflbrttment de poids que lecitoyen Fourch�, balancier-elTayeurnbsp;de la monnoie , a pr�lent� a Ia Commiffion.

Diam�tre dc i�ouvcr-tiire du milieu.

Diam�tre total.

mt.

1�. Pour Ie d�cigrave, o,o�.

mt.

Pour Ie centigrave, 0,0x7.

mr.

O5OC4.

mt.

� Pour Ie gravet,... 0,012.

La hauteur depend enfuite de Ia pefan-teur fp�dfique du m�tal employ� a la fabrication des poids.

lyp. Mais il efl un genre de mefures dont la forme amp; les dimenlions ont fix�nbsp;plus particuli�rement fattention de Ia Com-miffion. Ce font les mefures de capacit�,nbsp;tant pour les grains que pour les liquides.nbsp;La Commiffion a fenti combien il feroicnbsp;int�reffiant d�imprimer a ces mefures tousnbsp;les caradl�res dffiniformit� dont elles fontnbsp;fufceptibles , en determinant d�une mani�renbsp;invariable leur forme , leurs dimenfions ref-pedlives amp; les fousdivifions interm�diairesnbsp;que fon pourroit ajouter , pour la facilit�nbsp;du commerce , a celles qui font dans f ordre

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( nl )

decimal du fyft�me. Elle a jug� auffi devoir ramener a une grande fimplicic� l�enfemblenbsp;de la forme amp; Ie rapport de fes dimenfions.

En conf�quence , apr�s s��tre concert�e avec les artiftes qui ont bien voulu l�aidernbsp;de leurs obfervacions, elle a r�gl� , quenbsp;la contenance des mefures �nterm�diairesnbsp;au-dejf�bus du ce�ticade ne pourroit �trenbsp;que la moiti� ou Ie cinqui�me de celle d'unenbsp;des mefures primitives donn�es dlrc�lementnbsp;par Ie fyE�me ; 2�. que routes les mefuresnbsp;auroient la forme d�un cylindre creux ;nbsp;3�. que dansles mefures a grains, Ie diam�-trede la bafe feroit �gal a la hauteur; 4�. quenbsp;les mefures de liquides auroient une hauteur double du diam�tre de la bafe, faufnbsp;Ia petite difference produite par 1�additionnbsp;d�un bec , pour la facilit� du tranfvafement.nbsp;D�ja les artiftes potiers d��tain d�une part,nbsp;amp; les artiftes boifteliers de 1�autre , ont misnbsp;fbus les yeux de la Comniiffton des modelesnbsp;tr�s-bien ex�cut�s conform�ment a ces d�'nbsp;terminations. II en r�fultera eet avantage ,nbsp;que chacun pourra s�afTurer , m�me a l�aidenbsp;d�un fimple batpn , que la capacit� na pointnbsp;�t� ak�r�e , paree que la longueur du dia^

Iz

-ocr page 154-

( 13- )

m�tre qui n�eft pas Tufceptible de diminiir tion , fervira de garantie a la hauteur , amp;nbsp;ainfi. la mefure ofFrira par elle-m�me unnbsp;nioyen prompt amp; facile de v�rification.

Le calcul fait d�apr�s les donn�es que nous venons d�expofer, conduit aux dimen-lions fuivantes,que nous exprimerons d�unenbsp;part en metres amp; en parties d�cimales dunbsp;ni�tre , amp; de 1�autre en lignes amp; en partiesnbsp;d�cimales de la ligne.

1�. Mefurts de grains.

Hauteur amp; diam�tre de la bafe.

!mf.

Ofi'joGG.

164,372.

r

2�. Pour le double centicade......3 0,2942.

� 130,46.

!� mt.

3 S*

10355477-

* nbsp;nbsp;nbsp;r mt.

4�* Peur le demi-centicade ....... )

( 82,186.

!mt,

0,13655

6o,55S-

-ocr page 155- -ocr page 156-

( 134 )

vni. DISPOSITION ET USAGE DES TABLES DE REDUCTION DES ANCIENNES MESURESnbsp;AUX NOUVELLES.

i(5o. Dans Ie pafTage des anciennes me-fures aux nouvelles, � y aura de continuelles r�dudibns a faire des unes aux autres , 'pournbsp;que la proportion fe foutienne entre Ie prixnbsp;amp; la quantit� des objets de commerce. Ainfi,nbsp;il faudra que Ie marchand qui d�bite desnbsp;�toffes puifle connoitre combien de metresnbsp;�quivalent a un nombre d�aunes d�termin� ;nbsp;combien , a raifon de tel prix pour une aunenbsp;OU pour un certain n�mbre d�aunes de tellenbsp;�toffe, il doit vendre chaque m�treou un nombre �gal de metres de Ia m�me �toffe, amp;c. Celui qui vendoit au poids aura befoin de connoitre de m�me Ie rapport entre une livre ounbsp;un nombre donn� de livres poids de mare, amp;nbsp;legrave, ou un �gal nombre de graves, aintinbsp;qu�entre les prix desquantit�s demarchandifenbsp;qui correfpondent a Fun amp; a Fautre. L�artiftenbsp;qui mefuroit fes ouvrages au pied ou a lanbsp;toife, 1 arpenteurqui calculoit les grandeursnbsp;des terrains , feront pareillement int�reif�s

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( )

Ie premier a far'oir ce q ui r� pond , dans I� nouveau fyfi�me , a teiie longueur, tell�nbsp;furface,teile foiidit� �valu�e d�apr�s randennbsp;toif� ; Ie fecond , a trouver combien de m�-tres carr�s �quivalent a tant de perchesnbsp;carr�es , amp; par une fuite n�celTaire , com-^nbsp;bien d�ares , ded�ciares, de centiares �quivalent a tel nombre donn� d�arpens , amp;c.

Les tables fuivantes font deftin�es amp; fath liter les r�dudions dont il s�agit, en n�exi-geant qu�une fimple addition , pdUr eh ob-tenir Ie r�fultat, ou m�me en les �lFrantnbsp;imm�diatement, lorfque les nombres quenbsp;l�on compare font peu confid�rables. '

� nbsp;nbsp;nbsp;J

i6i. Ces tables font au nombre de d�uze. dont void T�num�ration, avec les num�rosnbsp;de renvoi aux articles de cette mftrudlionnbsp;dans lefquels nous avons exp�f� les r�fultatsnbsp;qui leur fervent de bafe. La premi�re fenbsp;rapporte aux mefures lin�aires ( S amp; fuiv. ) ;nbsp;la feconde , a la divifion de la circonf�rencenbsp;du eerde ( 19 ); la troifi�me , a la di^i^iilonnbsp;du jour ( 21 ) ; la quatri�me , a la m�fure;nbsp;des furfaces en g�n�ral ( 29); la cinq�i�ibe-i'nbsp;aux mefures agraires ( 31 amp;; fuiv.); la fi-^i�-

I4

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( 13^ )

me, aux mefures des folides en g�n�ral (35); la fepti�me, aux mefures de capacit� ( 36 amp;nbsp;; la'Jiuiti�me, aux poids (45 amp;fuiv,);nbsp;la -neuvi�me , aux monnoies ( 58 ) ;nbsp;la dixi�me' donne la r�dudbion du prix denbsp;I�aune de telle �toffe , au prix du m�tre denbsp;lam�me �toffe ; taonzi�mc donne la r�duc-tion dju prix de la livre , poids de mare, denbsp;telle marchandife , au prix du grave de lanbsp;ra�rpe marchandffe �, la douzi�me concernenbsp;la' converfion des fractions ordinaires ennbsp;fradlions d�cimales.

162.^ Les nombres qui proviennenf des deux fyft�m�s , fe correfpondent fur deuxnbsp;colonnes collat�rales l��ne a gauche pournbsp;les anciennes mefqres , l�autre a droite pournbsp;les nouveUes., ,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.

;En fuivant la. colonne a gauche de haut. en bas , on trouve d�abprd les derni�resnbsp;fra�lions :de l�unk�,, de. chaque efp�ce denbsp;mefure .anci�nne , .comme les lignes , lorf-qu�ili de-mefures de longueur 4 lesnbsp;gratos;-, lorfqw�ll s�agit de poids, amp;c.; puisnbsp;les ffadlions d�un ordre imm�diatement fu-p�rietir, eontme les, pouces ou les gros dans

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( 157 )

les m�mes cas, Sc ainfl de fuite jufqu�aux unites.

Les fradions de chaque ordre fe fuivent ordinairement fans interruption , c�eft-a-dire, par exemple,que les lignes forment unenbsp;f�rie continuedepuis i jufqu�a ii , Ie termenbsp;fuivant �tant Ie pouce ; les pouces pareil-lement depuis i jufqu�a 11, Ie terme fuivantnbsp;�tant Ie pied , amp;c.

Quant aux unites fimples, on les aauffi difpof�es d�une mani�re continue , depuis inbsp;jufqu�a lo , apr�s quoi elles fe fuivent parnbsp;dixaines dans eet ordre , lo , 20 , 30 ,nbsp;40, amp;c.; puis par centaines, en fuite parnbsp;mille , amp;c. (a). Nous donnerons dans unnbsp;inftant la mani�re d�obtenir , a 1�aide denbsp;eet arrangement, les r�dudiens demand�es.^

Les nombres qui r�pondent aux pr�c�-dens fur la colonne relative aux nouvelles mefures , font tous diibngu�s en deux parties , au moyen d�une virgule qui f�pare les

( a) Dans 'les tables relatives k la divifion du cercle amp; du jour , les unite's fe fuivent fans interruption , d�unenbsp;part, depuis un' d�grs jufqu�a 90 , amp; de 1�autre , depuisnbsp;une heure jufqu�a 24.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'

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( i?8 )

unites des d�dmaies. Le nom de I�unit� principale fe trouve en t�te de la colonne,nbsp;amp; dolt �tre toujours fousentendu au-deffusnbsp;du chifFre qui pr�c�de imm�diatement lanbsp;virgule. Parexemple, le nombre I753�5'553gt;nbsp;qui, dans la premi�re table , termine lanbsp;feconde colonne, doit �tre lu comme s il

mt.

y avoit 1755.5555-

165. Dans la neuvi�me table qui donne la r�du6lion du prix des monnoies , on anbsp;fuivi unedifpofition particuli�re. Cette tablenbsp;eft diftribu�e comme les tables de multiplication connues en arithm�tique. Les fousnbsp;font rang�s depuis i jufqii�a 19 , fur unenbsp;m�me bande verticale qui occupe le bordnbsp;de cette table a gauche. Les deniers fontnbsp;pareillement rang�s fur une m�me bandenbsp;horizontale qui occupe le haut de la table.nbsp;�1 en r�fulte que le nombre de d�cimes amp;nbsp;de centimes qui r�ponda un nombre donn�nbsp;de fous amp; de deniers , fe trouve fitu� a lanbsp;fois vis-a-vis du nombre des fous amp; de celuinbsp;des deniers, ainfi qu�on ie verra encorenbsp;plus clairement d�apr�s l�exemple que nousnbsp;citerons dans un inftant.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'

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( 139 )

164. Quant a la iivre de compte, elle n�a befoin d�aucuse r^dndlion , paree quenbsp;^a valeur efl la niemg jufqu�ici (Jans Tun amp;nbsp;I�autre fyft�me.

BXEMPL^S,

Table I.

16 5'. On propofe d^e r.ediu�re yq� toil�s 4 pieds y pouces en m�tres amp; en partiesnbsp;d�cimales du metre.

Cherchezfucceffivement dans les colonnes relatives aux ancigrjnss mefures les nombresnbsp;indiqu�s parlesdiif�rentesvaleursdes chtdresnbsp;pris de gauche a droite , e�eft-a-dire ^ lesnbsp;nombres 500^-, 40^',nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;, amp;c. Prenez les

nombres correfpopdans fur les colonnes qui appartiennent au nouveau fyft�me; �criveznbsp;ces nombres fun au-dbeiTousderautre,comrnenbsp;il a �t� die (S7), amp; faites-eh fadditioUi

Voici le tablfjau d? fop�ration : .

500�- r�pojiiident a .,

77,^358

11,0904

1,2989

Refultat de la r�du�lion 1065,36(50.

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(14�)

Tabic 11-

166. Quel eft le nombre de degr�s, de minutes amp; de fecondes de la nouvelle dlvi-fion du cercle, qui �quivaut a 75^ 1^' 9quot;nbsp;de I�ancienne ?

75'' de Tanden eerde r�pondent

S................. ^3^333333 du nouveau.

14'........ o,z59z59

pquot;. .. . nbsp;nbsp;nbsp;0,002778

R�fultat de la r�duftion 83�*,595370.

Quelle heure donne la nouvelle dlvifion du jour, lorfqu�il eft 9'� 45' 20/j dunbsp;matin , fuivant Tancienne ?

9'� du nouveau jour r�pondent

a.................. 3'�,750000 de I�ancien.

'45'...........o;3ii5��

�zoquot;......�.��0,002315

R�lultat de la r�duftion 4'�,o648i5.

C�eft-a-dire, a peu-pr�s.. 4�' 6'48quot;

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( I4I )

Table IV.

168. nbsp;nbsp;nbsp;Une furface �valu�e d�apr�s les an-ciennes mefures , a donn�

On demande combien elle contient de m�-

tres carr�s amp; de parties d�cimales du metre carr� ?

^ nbsp;nbsp;nbsp;mt.q,

zoo��quot;�'- r�pondent nbsp;nbsp;nbsp;a...... 75(5,2485

10................. 37j9�24

4................. 15,1850

5^quot;-............ 3,1635

...... .. nbsp;nbsp;nbsp;0,2109

6^�- .. nbsp;nbsp;nbsp;0,0264

mt.q,

R�fultat de la nbsp;nbsp;nbsp;reduction..nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;815,7967.

Table V.

169. nbsp;nbsp;nbsp;Combien un terrain �gal a 250 ar-pens, de 100 perches carr�es chacun , lanbsp;perche �tant de 22 pieds , renferme-t-ilnbsp;d�ares amp; de parties d�cimales de 1 are ?

mt.q.

200 arpens r�pondent a 1020767,3887

................. 2,55191,8472.

f nbsp;nbsp;nbsp;mt.q.

Total en metres carr�s.. 12.75959,2359%

Or, l�are vaut dix mille m�tres carr�s

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( 142 )

( 31), done le terrain propc^� renferme

ar,

127,596, en fe bornant a trois d�cimales. (Voyez 104).

TahU V L

170. nbsp;nbsp;nbsp;Un maffif de maconnerie �toit �valu�nbsp;dans I�ancien fyft�me, p^xT. ^ttp. ^ttp..

propofe d�en trouver la folidit� , en prenant le m�tre cubique pour unite de mefure.

xxx ^ nbsp;nbsp;nbsp;1nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;rot.c.

30* � repondent a ..... zz 1,8974

..................... 14gt;7932'

........... 4;93�

............ 055137

mt.c.

R�fultat de la r�duftion .... 2,41,1354.

Table VII.

171. nbsp;nbsp;nbsp;On demande combien 325 piates,nbsp;niefure de Paris , valent de cadils ?

cl.

300 pintes r�,pendent a . . .. 285,361 S 20................... 19,0241

5..........-......... 4j756o

cl.

R�fultat de la r�du�don.... 309,1419.

-ocr page 165-

( )

Tahk VIIL

172. On propofe de trouver le nombre de graves amp; de parties d�cimales du grave,nbsp;qui repond a 1856 livres poids de marc.

�000 livres rcpondent a ... 489,1460 800.................. 391,3168

50............... �. � nbsp;nbsp;nbsp;24,4573

^.............�'---- ^,9349

R�fultat de la r�duftion .... 907,8550.

On a fait une petite pefee qui a donn� 5: onces 4 gros 54 grains On demandenbsp;l��quivalent en parties d�cimales du grave.

5 onces r�pondenta......0,1518581

4 gros............. 0,0152,858 nbsp;nbsp;nbsp;.

50 nbsp;nbsp;nbsp;grains........ 0,0026538

4............. 0,0002123

2...... 0,0000398 nbsp;nbsp;nbsp;{fli

ey-

R�fultat de la r�du�^ioH. �. 0,1710498.

(a) Pour avoir ce nombre , qui ne fe trouve pas iitw m�diatement dans la table , il faut ajouter ~ grain i 7nbsp;de grain.

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( 144 )

Table I X

175. On propofe de convertir une � fomme de 2354^ 17^ 8'^ en une autre denbsp;m�me valeur, compof�e de livres , d�ci-mes amp; centimes.

La valeur de la livre �tant la m�me de part amp; d\autre , il ne s�agit que d�avoir lenbsp;nombre de d�cimes amp; de centimes qui eftnbsp;�gal a 17^^ 8L Pour y parvenir , chercheznbsp;le nombre 8 des deniers , dans la partienbsp;fup�rieure de la table , amp; defeendez le longnbsp;de la bande verticale qui commence par cenbsp;nombre, jurqua ce que vous foyez arriv�nbsp;vis-a-vis du nombre 17 plac� dans la colonnenbsp;dcs Ibus. Le nombre fur lequel vous ferez

Iv.

tomb� , amp; qui eft' 0,8833 � donnera la va-ieur des 17'quot; S'* en parties decimates de la livre. Ainft le rcfultat total de la r�dudion

ly.

eft 2354,8833.

Table X.

174. Un marchand qui fait le commerce des �iolFes , vendoit jufqu�ici une certaine

efp�ce

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sa--

( )

efp�ce de drap a raifon de 36� io�' 6^ Tauner II veut favoir combien il doic vendre, anbsp;proportion , Ie m�tre du m�me drap.

Le prxx de 30^ pour I�aune, nbsp;nbsp;nbsp;_

donne pour Ic m�tre ......... .. .. 25,2514

.......� � nbsp;nbsp;nbsp;� 550593

io*�. . ....... nbsp;nbsp;nbsp;�,4iq�9

nbsp;nbsp;nbsp;O^OZ'IO

' nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Iv, ' �

R�fultat de la r�duftion:.. Table XT

175. La livre poids de mare d�une certaine

marchandife. valoit pr�c�deornient 3^ 12^5^'*.

On demande combien vaut a proportion

le grave de la m�me marchandife. v ny,

' r

. Le prix de 3^ pour la livjre poids de mare,

Jv,

donne pour nbsp;nbsp;nbsp;Ienbsp;nbsp;nbsp;nbsp;grave......... nbsp;nbsp;nbsp;lt;5,133,1

12''.......... 1,22(50

9'^.....�0,0767

� nbsp;nbsp;nbsp;Jynbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;*

' R�fultat nbsp;nbsp;nbsp;denbsp;nbsp;nbsp;nbsp;la r�ciiiaion .... 7�43,64,,

InJlruBion abr�g�e. nbsp;nbsp;nbsp;K.

-ocr page 168-

( 14^ )

Talk XI L

jy6. Cette table donne inim^diatement les valeurs de toutes les fraftions dont lenbsp;num�rateur ne furpalfe pas 19, ou qul nenbsp;font pas des multiples de quelqu autre fraction plus fimpie.

Ainfi, Ton trouvera

qvi�a r�pond'......0,45454$

q.................. 0,64x857.

lies exemples fuivans indiqueront la ma-ni^rifdont on doitfe conduiredans 1�autre cas.

177. On demande la fradion decimale qui r�pond anbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^

^ Si Ton divife par 3 le num�rateur amp; le d�^bminateux de. la fradion^, on auranbsp;pour fa plus fimpie expreffion |, qui fbnbsp;^rouve dans la table., amp; a laquelle r�pondnbsp;la fradion d�cimale 0,555555.nbsp;r: Quelle eft la fradion d�cimale qui �q�i-vaut a � ?

Cette fradion �tant divif�e haut amp; bas par ^ devient , dont la valeur ennbsp;fradion d�cimale, indiqu�e par la table,nbsp;eft 0,272727.

-ocr page 169-

C 147 )

Remarque.

178. Dans les nombres qui exprimeht des unites fimples relatives aux nouvellesnbsp;mefures , on s�eft born� ordinairement anbsp;quatre d�cimaies ; au lieu que dans l�expref-fion des fradlions d� rimit�, on a prisnbsp;jufqu�a 7 d�cimaies po�r certaines tables,nbsp;afin d�avoir toujours deux ou trois chifFresnbsp;fignificatifs a la fuite des z�ros donn�s parnbsp;les premi�res d�cimaies. D^�apr�s cela , finbsp;Ton vouloit r�duire, par exemple , au gravenbsp;amp; a fes fousdivifions , une fomme de livresnbsp;poids de mare, avec de tr�s-petites fra�bonsnbsp;de la livre , il faudroit avoir recours a desnbsp;tables plus �tendues. Mais ces fortes de casnbsp;font rares , paree que commun�ment on nenbsp;tient compte des fra�lions dont il s�agit,nbsp;que dans les r�fultats des petites pef�es , ounbsp;l�unit� du plus haut degr� eft 1�once, amp;nbsp;alors tous les nombres fournis par Ia tablenbsp;relative au grave ayant 7 d�cimaies , onnbsp;peut, au moyen de cette table , obtenirnbsp;une pr�cifion fuffifante.

K:

-ocr page 170-

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-ocr page 171-

TABLES

Pour r�duire les anciennes Mefures de longueur^ de fuperfici^ amp; de capacit�^nbsp;les anciens Poids amp; les anciennes Mon-.nbsp;noies en Mefures , Poids amp; JMonnoiesnbsp;du nouveau fyjl�me d�cr�t� par la Con-^nbsp;vention nationale.

-ocr page 172-

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-ocr page 173-

Table II j Pour convertir les degr�s, minutes , 8c

d�cimaux amp; parties

fecondes de I�ancienne divifion du eerde en degr�s d�cimales de ces degr�s.

Secondes

D E G R � S

Secondes,

DEGR�S

Minutes

degr�s

Minutes

degr�s

anciennes.

d�cimaux.

anciennes.

d�cimaux.

anciennes.

d�cimaux.

anciennes.

d�cimaux.

I

0,000309

31

0,009568

I

0,018519

31

0^574074

2

0 0C0617

*9 2

J� -

0-009876

j

2

0,037037

32

0,592592

3

0,000926

35

o?oioi85

1

3

0505555^

33

0,611111

1 4

0,001235

34

0,010494

(

4

0,074074

34

0,629629

5

0,001543

35

0,010802

5

0,092593

35

0,648148

6

0,001852

36

0,011111

6

0,111111

36

0,666666

7

0,002160

31

0,011420

7

0,129630

37

0,685185

8

0,002470

38

0,011728

8

0,148148

38

0,703703

9

0,002778

39

0,012037

9

0,166667

39

0,722222

lO

0,003086

40

0,012346

10

0,185185

� 4D

0,740740

11

0,003395

41

0,012654

I r

0,203704

41

O5759259

12

0,003704

42

0,012963

12

0,222222

42

0,777777

0,004012

43

0,013272

13

0,240741

43

0,796296

14

0,0043 - ^

44

0,013580

14

0,259259

44

0,814814

15

0,004630

45

0,013889

15

0,277778

45

0,833333

!

0,004938

46

0,014197

16

0,296296

46

0,851851

17

0,005247

47

0,014506

17

0,314815

47

0,870370

i8

0,005556

48

0,014815

18

0,333333

48

0,888888

1 nbsp;nbsp;nbsp;19

0,005864

49

0,013123

!

19

0,351852

49

0,907407

20

0,006173

50

0,015432

(�

20

0,370370

50

0,925926

21

0,006481

51

03015741

5

i

21

0,388889

51

0,944444

22

0,006790

52

0,016049

j

22

0,407407

5-

0,962963

23

0,007099

53

0,016358

1

23

0,425926

53

0,981481

24

0,007407

54

0,016667

['

24

0,444444

54

1,000000

^5

0,007716

55

0,016975

^5

0,462963

55

1,018519

26

0)Oo8o25

5^

0,0 17284

26

0,481481

5^

1,037037

1 nbsp;nbsp;nbsp;27

57

0,017593

27

0,500000

57

1505555'^ nbsp;nbsp;nbsp;1

28

0,008642

58

0,017901

28

0,518518

58

1,074074 Ij

29

0,008931

59

0,018210

29

0,537037

59

1,092^92 nbsp;nbsp;nbsp;j

ao

05009259

60

0,018519

30

0;5555:55

60

J;'I U I I I nbsp;nbsp;nbsp;1

-ocr page 174-

Suite de la Table II, Pour


convertir les ciegr�s, minutes d�cimaux, Sc parties


Degr/s

anciens.


Degr�s

anciens.


D E G R E S d�cimaux.


I,mill 2-222222

3S33333

4,4444,44

5:55555^

6,66666j

7,777778

8,888889 10,000000nbsp;11,millnbsp;I 2,2222,22

^3^333333

14,4444,44

15^55555'^

16,66666^

17^777778

18.888889 20,000000nbsp;21,III m

22.222222

^3^333333

24,444444

25^55555^

z6,66666j

275777778

28.888889 305O00000nbsp;3nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;11 m

32.222222

33^333333 345444444

35555555^

3^:66666-!

57'777778

38.888889 40,000000nbsp;41,111m

42.222222

43333333

44.444444

45^55 5 53lt;^

c^6,66666j

47,-777778

48.888889

50,000000

51,III III

52.222222 53333333

54.444444 55555555^

^6,66666j

57^777778

58.888889

60,000000

61,11 nil 62,22222a.

^3333333

64.444444 6335555^nbsp;66,66666quot;]

6c fecondes de I�ancienne divifion du cercle en degres d�cimales de ces degr�s.

Degr�s

DEGR�S

Degr�s

DEGR�S

� anciens.

d�cimaux.

anciens.

d�cimaux.

6�

^75777778 �

100

11 i,m m

62

68,888889

110

122,222222

63

70,000000

120

1335333333

64

71,111111

130

^ 44�4�444h�4

65

72,222222

140

i55555555lt;^

66

13333333

150

166,666667

67

74444444

160

1775777778

68

75,55555^

170

188,888889

69

76,666667

180

200,000000

70

77-777778

190

21 i,i i,m I

71

78,888889

200

222,222222

72

80,000000

210

2335333333

13

81,m m

220

244,444444

74

82,222222

230

255555555^

75

835333333

240

266,666667

76

84-444444

250

2775777778.

77

85-55553^

260

288,888889

78

86,666667

270

300,000000

19

875777778

280

3j i,i 11111

80

88,888889

290

322,222222

81

90,000000

300

3 3 353 3 3 3 3 3

82

91,1 II m

310

344,444444

83

525222222

320

355555555^

84

93y333333

330

366,666667

85

945444444

340

3775777778

86

95555555^^

350

388,888889

87

96,666667

360

400.000000

88

975777778

89

98,888889

90

100,000000

4


-ocr page 175- -ocr page 176-

Table IV.

ME S URE S

Toifes-points.

M � T R E S CARR�S.

Toifes-pou-

ces.

Metres

CARR�S.

0,369079

0;42i8o5

��47453o

0.527256

o,5799_8i_

0,632707

1,265414

1,898121

2,530828

35163535

I

2.

1 nbsp;nbsp;nbsp;5

4

5

6

7

^ 8

9

JO

11

0,000^66 0,000732nbsp;0,0010^8nbsp;0,0014(^5nbsp;0,001831nbsp;0,002197nbsp;0,002563nbsp;0,002929nbsp;0,003295nbsp;0,003661nbsp;0,004028

7

8

9

10

11

Toifes-pieds.

t

2

3

4

5

Toifes-ligfies.

Toifes carries.

I

0,004394

I

3^79^242

2

0,008788

2

7^592485

3

0,013181

5

11,388727

4

0,017575

4

15,184969

5

0,021969

5

18,981212

6

0,026363

6

22,777454

7

0,030757

7

26,573696

8

0,035150

8

30,369939

9

0,039544

9

34,166181

lO

0,043938

10

37,962424

11

0,048332

20

75,924847

J'oijes-pouces.

30

113,887271

I

0,052726

40

151,849694

2

��^�5451

50

189,812118

3

�^gt;^58177

60

227,77454^

4

0,2Iq^q2

70

265,736965

1 ^

0,263628

80

303,699388

1 ^

0,316354

90

341,661812

i

DES SURFACES.,

Toifes

metres

Pieds

metres

carries.

CARR�S.

carr�s.

CARR�S.

100

379,6242

1

0,105451

200

759.2485

ry

0,210902

300

I 138,8727

3

0,316354

400

1518,4969

6

0,632707

500

1898,1212

12

1,265414

600

2277,7454

18

1,898121

700

2657,3696

24

2,530828

800

30369939

30

3^163535

900

3416,6181

3,796242

1000

3796,2424

Pouces carr�s.

.,2000

7592.4847

1

0,000732

3000

11388,7271

2

0,001465

4000

15184.9694

3

0,002197

5000

1898-1,2118

6

0,004394

6000

.22777,4541

12

0,008788

�7000

26573,6965

18

0,013

So 00

30369,9388

36

0,026363

9000

34166,1812

72

0,052726

10000

,37962,4235

144

0,105451

20000

75924,8471

Lignes carries.

^0000

113887,2706

I

0,000005

40000

151849,6942

2

0,000010

'

50000

189812,1177

5

0,000015

60000

227774,5413

6

0,000031

70000

265736,9648

12

0,000061

Soooo

303699,3884

18

0,000092

90000

341661,8119

36

0,000183

lOOOOO

379624,2355

72

0,000366

�OO000O

3796242,3549

144

0,000732


-ocr page 177-

TasI'^ nbsp;nbsp;nbsp;Arpent de Paris de loo perches carr�es ,

laperche lineaire de ig pieds.

1

Perches

carre'es.

METRES

CARR�S.

Arpens.

METRES

CARR�S.

1

I

34,I^^2

10

34166,1812

O

68,3324

20

68332,3624

3

102,4^85

30

102498,5436

4

136,6647

40

136664,7248

5

170,8309

50

170830,9060

204,9971

60

204097,0871

7

239,1633

70

239163,2683

8

273,3294

80

2733294495

9

307,4956

90

307495,6307

lO

341,6618

100

341661,8119

20

683,3236

200

683323,6239

30

1024,9854

300

1024985,4358

40

1366,6472

400

1366647,2477

50

1708,3091

500

1708309,0597

60

2049,9709

600

2049970,8716

70

2391,6327

700

-2391632,6836

80

2793^2945

800'

2733294,4955

3074,9563

900

3074956,3074

Arpens.

1000

3416618,1194

I

34i6j6;i8i

2000

6833236,2387

' 2

6833,2362

30(00

10249854,3.581

5

10249,8544

40(30

13666472,4775

4

13666,4725

500b

17083090,5968

5

17083,0906

.6000 .

2(0499708,7162

' 5

20499,7087

' 7000

23916326,8356

1

7

23916,3268

8000

27332944,9549

' 8

27332,9450

9000

30749563,0743

30749^563I

10000

34166181.5I937

I00000

lOOOOOO

341661811,937

3416618119,37

Arpeni

de France de 100 perches carr�es.

percbe lin�aire de 22

pieds.

� T R E s

Arpens.

M � T R E S

A R R � S.

CARR�S.

51,0384

10

51038,3694

102,0767

20

102076,7389

30

153115,1083

204,1535

40

20415314777

255,1918

50

255191,8472

3(06,2302

60

306230,2166

357,2686

70

357268,5861

408,3070

80

408306,9555

459^3453

90

459345,3249

510,3837

ICOO

510383,6944

020,7674

200

1020767,3887

531,1511

300

1531151,0831

041,5348

400

2041534,7775

551,9185

500

2551918,4719

062,3022

600

3062302,1662

572,6859

700

3572685,8606

083,0696

800

4083069,5550

593^4532

900

459345312494

1000

5103836,9437

103,8369

2000

10207673,8875

207,6739 .

3000

1531 1510,8312

311,5108

4000

2041534717750

415,3478

5000

25519184,7187

519,1847

6000

30623021,6625

623,0217

7000

35726858,6062

726,8586 �

- 8000

40830695,5500

830,6955

9000

45934532,4937

934-5325

10000

51038369,4375

038,3694

100000

510383694,375

1000000

5103836943,75

hr'�g�e.


-ocr page 178-

Arpent de France de 100 perches carr�es.

la perche lin�aire dc 22

pieds.

Perches

METRES

Arpens^

M � T R E S

carr�es.

CARR�S.

CARR�S.

I

51,0384

10

51038,3694

2

102,0767

20

102076,7389

3

I535II51

30

153115,1083

4

204,1535

40

204153,4777

5

255,1918

50

255191,8472

6

306,2302

60

306230,2166

7

357,2686

70

357268,5861

8

408,3070

80

408306,9555

9

45953453

90

459345,3249

10

510,3837

100

510383,6944

20

1020,7674

200

1020767,3887

3^

1531,1511

300

1531151,0831

40

2041,5348

400

2041534,7775

53

2551,9185

500

2551918,4719

60

3062,3022

600

3062302,1662

70

3572,6859

700

3572685,8606

80

4083,0696

800

4083069,5550

90

4593,4532

900

459345352494

Arpens.

1000

5103836,9437

5103,8369

2000

10207673,8875

0

10207,6739

3000

15311510,8312

3

15311,5108

4000

20415347,7750

4

20415,3478

5000

25519184,7187

5

25519,1847

6000

30623021,6625

6

30623,0217

7000

35726858,6062

7

35726,8586 �

8000

40830695,550�

8

40830,6955

9000

45934532,4937

9

4593455325

�0000

51038369,4375

10

51038,3694

100000

510383694,375

I000000

5103836943,75

Ji\flrucJ:iun ahr'�g�c%

TABIE V. Arpent de Paris de loo pe

Ja perche lin�aire de 18 pied

Perches

METRES

Arpens.

t

carn'es.

CARR�S.

I

34,I^^2

10

o

68,3324

20

S

102,4^85

30

4

136,6647

40

5

170,83 op

50

204,9971

60

7

239,1633

70

8

273,3294

80

9

3�1A9$^

90

lO

341,6618

100

20

683,3236

200

,30

1024,9854

300

40

1366,6472

400

50

1708,3091

500

Ao

2049,9709

600

70

239156327

700

80

2733,2945

800'

3074,9563

900

Arpens.

1000

I

3416^181

2000

6833,2362

3000

3

. 10249,8544

4000

-

4^

13666,4725

500b ,

, 5

17083,0906

.6000 .

-

^ 0

20499,7087

' 7000

-

7

J 8

23916,3268

27332,9450

8000

, r �

pood

-

30749^563I

10000

100000

1000000


-ocr page 179-

TABtE


DES SOLIDES.


T - T points.


� T Lignes.

I


T-


T Pouces.

I


METRES

T ~ T

C U B E S.

pouces.

0,000713

7

0,001427

8

0,002140

9

0,002854

10

0,003567

11

0,004280

T^T Pieds.

0,004994

1

0,005707

2

0,006421

3

0,007134

4

0,007847

5

Toifes cubes.

0,008561

I

0,017122

0

0,025683

0

gt;

0,034243

4

0,042804

5

0.051365

6

0,059926

7

0,068487

8

0,077048

9

0,085609

10

0,094169

20

30

0,102730

40

0,205461

50

0,308191

60

0,410921

70

0,513652

80

0,616382

90

METRES

CUBES.

0,715)1 12 0,821842nbsp;01924572nbsp;1,027^03nbsp;1,130033

1,2327^3

2,465526

3,698289

41931055

6,163816


7,3966

14,7932

22,1897

29,5863

36,9829

44i3795

51,7761

59,1726

66,5692

73,9658

147,9316

221,8974

295,8632

369,8289

443i7947

517,7605

591,7263

lt;^lt;^55^921


ToifescubeSi


1000

2000

3000

4000

5000

6000

7000

8000

9000

lOOOO

20000 30000nbsp;40000nbsp;50000nbsp;60000nbsp;70000nbsp;80000nbsp;90000nbsp;I00000

lO�COOO


600

700

800

900

METRES

CUBES.

M nbsp;nbsp;nbsp;R E S

CUBES.

739�'^579

1

0,034243

1479,3158

2

0,068487

2218,9737

3

0,102730

2958,6316

4

0,136^74

3698,2895

5

0,171217

4437i9474

10

0,342434

5177,6052

100

3,424342

5917,2631

200

6,848684

6656,9210

216

7,39^579

7396,5789

Pouces cubes.

1479311578

1

0,000020

22189,7368

2

0,000040

29586,3157

3

0,000059

36982,8946

4

0,000079

44379i4735

5

05000099

51776,0524

10

0,000198

59172,6314

lOO

0,001982

66569,2103

1000

0,019817

73965,7892

1728

0,034243

14793^5784

Lignes cubes.

221897,3676

1

0,000000

295863,1568 j nbsp;nbsp;nbsp;2

0,000000

369828,9460

0

:gt;

0,000000

443794,7352

4

0,000000

517760,5244

5

0,000000

591726,3136

lo

0,000000

665692,1028

lOO-

0,000001

739657,8920

looo

0,00001 1

739^578.-9204

172S

0-000020


-ocr page 180-

Table VIL


MESURES


D E C A P A C I T �.


I La pinte de Paris de 48 polices cubes, r�duire en cadil.


Pintes,


C A D I L S.


Pintes.


c A D I L S.


Le boiffeau de Paris de 640 pouces.cubes red. en centicjKlc.


CENTICADES,


Boiffeaiix.


60


700

800

CJOO


0,9512

1.9024

2,853^

5,8048

4,75lt;^o

5,7072

j-6o^6 8,5^09nbsp;9-5121nbsp;19,0241nbsp;28,55^2nbsp;58,0482nbsp;47,5(^05nbsp;57,0724nbsp;^6^,5844nbsp;71?,09(^5nbsp;85,^08^

95,i2o(j

190,2412

285,5^18

580,4825

47^,6031

510,7237

^^558445

7^0.96^49

855,0855


1000 2000nbsp;5000nbsp;4000nbsp;5000nbsp;5ooonbsp;7000nbsp;8000nbsp;9000nbsp;10000nbsp;20000nbsp;50000nbsp;40000nbsp;50000nbsp;60000nbsp;70000nbsp;80000nbsp;90000nbsp;100000nbsp;200000nbsp;500000nbsp;400000nbsp;500000nbsp;600000nbsp;700COOnbsp;800000nbsp;900000nbsp;I000000


95 i,2o5i 1902,4125

2853,5184

5804,8245 4755,0507nbsp;5707,2558nbsp;5558,4450nbsp;7509,5491nbsp;8560,8552nbsp;95i2,o5i4nbsp;19024,1227nbsp;28555,1841nbsp;- 58048,2455nbsp;47550,5058nbsp;57072,5582nbsp;55584,4295nbsp;75095,4910nbsp;85508,5525nbsp;95120,6157nbsp;190241,2274nbsp;285561,8411nbsp;580482,4548nbsp;475505,0684nbsp;570725,6821nbsp;555844,2958nbsp;760954-9095nbsp;856085,5252nbsp;951205,1569


90


700

800

000


1,2685

2,5365

5,8048

5^0731

6,5414

7,5096 $,8779nbsp;10,1462nbsp;11,4145nbsp;12,582 �

25,3655 5 $,048 2nbsp;5^,7310^nbsp;6],4i37nbsp;' 76,0965^nbsp;8fj779^-ioi,452'�

114,1447-126,8275 � 25376550nbsp;580,482.5nbsp;507,3099

55f 1374 750,9649nbsp;887,7924nbsp;1014,6199nbsp;1141,4474


lOOO'

� 2000'

' 50�O' 4600-

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s

7*00000
%)0000

900000

idoooco

sgt;

J 268.2749

^53^M91

3804-,8i'45

�5075.0994

654p3�H-

75^9,5491

8877.9239

'10146,1988

11414,4736

12682,74^5


25365,49770 '58048,2^5nbsp;50730,9^40

quot;^63413,7425 quot;76096,4^0nbsp;88779,2394nbsp;101461,9879nbsp;� 14144,7364nbsp;126827,4849nbsp;253554.9698nbsp;' 580412,4^48

' 507399,9197

� '654137,4246

760964,9�95 887792,3944nbsp;1014619,8793nbsp;1141417,3643


)3C


lOO


-ocr page 181-

Table VUL

Pour r�duire les livres, onces, d�cimales

FRACTIONS 1

FRACTIONS

Grains.

deeimales nbsp;nbsp;nbsp;I

Gros.

d�cimales

DU GRAVE.

uu grave.

I

128

0,0000004

I

O5O038215

I

� �

0,0000008

2

0,0076^2^

I

0,0000017

3

0,0114644

t

.�?

0,0000033

4

0,0152858

1

quot;8

0,000006^^

5

0,0191073

I

'� 4*'

0,0000133

6

0,0229287

1

a

0,00002^5

7

0,02675,02

. I ^ nbsp;nbsp;nbsp;,

0,00005,3 I _

Oncfs.:' ,

;

2 �

0,00010^2 .

I

0,0305716

3 .

0,0001592 ,

2

0,0611433

4

0,0002123 -

3

O5O917149

^'5

0,0002^54

4

0,1222865

6

0,0003 185

5

0,1528581

: .7,

0,0003715

6

0,1834298

! ^

0,000424^

7

0,2140014

5:

0,0004777

8

� 0,2445730

10

0,0005308

9

0,275 ^44'^

20

o,ooio5i5

10

o,3o57j63

30

0,0015923

11

0,336287.9

40 .

0,002:1230

12

0,3 66859^5

50

0,0026538

13

0,3974311

0,0031845

14

0,4280028

70 .

0,0037153

15

Oj458gt;744

73 /

. 0;00382I5

16

0,4891460

-.........

gros Sc grains des anciens poids, en graves amp; fraaions du grave.

Livres.

graves.

I

0,4891

2

0,9783

3

1,4674

4

1,9566

5

2,4457

6

2,9349

1

7

3,4240

8

3,9132

9

4,4023

10

4,8915

20

9,7829

30

14,6744

40

19,5658

50

24,4573

60

29,3488

70

34,2402

80

39,1317

90

44,0231

100

48,9146

200

97,8292

300

i4�',7438

gt;

400

195,^5^4

. �

500

244,5 73^3

600

293,4876

700

342,4022

800

391,3168

11

900

440,2314

1900

489,1460

11

lOOOO

4891,4601

100000

48914,6011

j

I000000

489146,0114

T .


-ocr page 182-

TABJiE IX.

Pour convertir les fous 5c deniers deJ la livre num�raire cu d�dmes SCjlnbsp;centimes de la m�me livre.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;||

CTi

; o

zgt;

n N I

r R

S.

'

i ^

00

0

I

2,

'J

4

5

o

0,0000

0,0042

0,0083

0,0125

0,0167

0,0208

I

0,0500

0,0542

0,0583

0,0625

0,0667

0,0708

2.

0,1000

0,1042

0,1083

0,1125

0,1167

0,1208

3

0,1500

0,1542

0,1583

0,1625

0,1667

0,1708

4

0,2000

0,2042

0,2083

0,2125

0,2167

0,2208

5

0,25P0

0,2542

0,2583

0,2(325

0,2667

0,2708

6

0,5000

0,3042

0,3083

0,3125

0,3167

0,3208!

7

0,3500

0,3542

0^3583

0,3625

0,3667

0,3708

8

0,4000

0,4042

0,4083

0,4125

0,4167

0,4208

9

0,4500

0,4542

0,4583

0,4625

0,4667

0,4708]

lO

0,5000

0,5042

0,5083

�0,5125

0,5167

0,5208

11

0,5500

0^5542

0^5583

0,5625

0,5667

0,57081

12

0,6000

0,6042

0,6083

0,6125

0,6167

0,6208

13

0,6500

0,6542.

0,6583

0,6625

0,6667

0,6708*

14

0,7000

0,7042

0,7083

0,7125

0,7167

0,7208

15

0,7500

0^7542

0^7323

,0,7625

0,7667

1

0^7708

16

0;8000

0,8042

0,8083

�0,8125

� 0,8 � 67

0-8208 ;

l-J

0,8500

0,8542

0,8583

0,8625

0,8667

0,8708!

18

O,fJ000

0,9042

0,9083

0,9125

0.9167

0,9208'

;

0,5)500 j 0,^540

0.9583

0,9625

0,9667

0,9708

i Suite de la Tahle IX.

1 .

1

!

Pour convertir les fous amp; deniers de la livre num�raire en dccimesnbsp;amp;C centimes de !a m�n-ie livr'e'.j

_______________

� i;

, � 00

�0

. fie/-.

; -X

D

E N l

i' � i�

.

6

1 \

.8

P

10 ,

' 11

.0

0,0250

0,0292

0,0333

�v � nbsp;nbsp;nbsp;'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;�

0,0375

0,0417

0,0458 �

I

0,0750

0,0792

0,0833

.0,0875'

0,0917 1

0,0958

I nbsp;nbsp;nbsp;2

0,1350

0,1292

051333

��^375l

0,1417

0,1458

� 0

0,1750

0,1792

0,1833

0,1875

0,1917

04958 i

0,2250

0,2292

0,2333

0,2375.

.0,2417

0,2458

' 5

0,2750

0,2792

0,2833

0,2875'

0,2917

0,295^

ir 6

0,3250

0,3292

09333

0,3375.

0.3417

0,345811

^ : 7

.0,37.50

0,3792

0,3^33

,0,3875,

.0,3917

0,3958 j

; 18

^,4250

0,4292

0,4333

-.0-4375-

.0,4417

0.4458

�:.9

�0,4750

0,4792

0,4833

' 0,4875'

0,4917

0:4958-1

'fio

0,5250

0,5292

0^5333

��0,5.37-5-

o.,5'4i7

04458 i

11

O55750

0,5792

0,5833 -o,5^75-

0,5917

0V595S

' 12

0,6250

0,6292

0,6333

f0,6375

0,6417

O','645 8

'in

i 0,6750

0,6792

0,6833

;�o,687.5

0,6917

10,6.958 1

0,7250.

0,7292

0,7333

^o,7i.75

S,

0,7417

179458 1

O; 775�

J�

0,77^2

0,7833

'i��7?75-

0,7917

1 0,7958

16

0,8250

0^8292

0,8333

0,8375-

0,8417

i 0,8458.1

'�17

0,8750

0.8792

0,8833

0,8875

0,8917

�;8958

i hs

0,9250

0392.92

0,9333

V09375

' 0-9417

09458 1

)l! ^9

6;,975o

0,9792

0,9833

�,'0.9875

. 0.9917

10,99581


-ocr page 183-

Ta S t E X. Prix du m�tre d�une �toffe quelconque I d�apr�s Ie prix de Taune.

Prix

de l�aune.

PRIX

DU M�TRE.

Prix

de l�aune.

PRIX

Du m�tre.

Deniers.

Livres.

Livres.

Livres.

I

0,0055

I

0,8417

1

0,0070

2

1,6854

3

0,0105

3

2,5251

4

0,0140

4

5,5668

5

0,0175

5

4,2086

6

0,0210

6

55O505

7

0,0245

7

5,8920

8

0,0281

8

6,7557

9

0,0^16

9

7,5754

lO

0,0551

10

8,4171-

II

0,058^

20

. 16,8342

Sous.

30

25,2514

I

0,042 I

40

55,6685

2

0,0842

50

42,0856

3

0,I2(?5

60

50,5027

4

0,1685

70

58,9198

5

0,2 104

80

67,5570,

6

0,2525 nbsp;nbsp;nbsp;-

90

75,7541

7

o,2(gt;46

100

84,1712

8

0,5567

200

168,5424

9

0,5788

500

252,5156.

lO

0,4209

400

556,6848

11

0,4629

500

420,8560

�2

0,5050

600

505,0272

13

�5547i

700

589,1984

14

0,5892

800

675,5696

056515

900

757,5408

0,6754

1000

841,7120

7

0,7155

2000

1685,4240

18

0^7575

5000

2525,1361

i^

0,795)6

4000

5366,8481

5 i E

TiT J. nbsp;nbsp;nbsp;Prix du grave d�apr�s Ie prix de

la livre poids de mare.

Prix de la liv.

PRIX

Pr/� ife /tv.

PRIX nbsp;nbsp;nbsp;1

Pils. de mare.

DU grave.

pds. d.e mare.

DU GRAVE. 1

Deniers.

Liv. de comp te.

Liv.decompte

Livres de conipt�.

I

0,0085

1

2,0444

2

0,0170

2

4,0888

3

0,0256

3

6,1351

4

0,0541

4

8,1775

5

0,0426

5

10,2219

6

0,05 11

6

12,2663

7

0,0596

7

14,3107

8

0,0681

8 '

16,3550

5gt;

0,0767

9

18,5994

lO

0.0852

10

20,4438

T I

0,0957

20 _

40,8876

Sous.

I

0,1022

50

61,5314

81,7752

2.

0,2044 .

5Q

102,2190

3

0,3067

60

122,6628

4

0,4089

70

143,1066

5

0,5111

8 b .

165,5505

6

0,6153

90

183,9941

7

0,7155

100

- 204,4379

� . 8

0,8178

200- ,

408,8759 nbsp;nbsp;nbsp;1

9

0,9200

3,00... �

615,5138 nbsp;nbsp;nbsp;1

i nbsp;nbsp;nbsp;10

1,0222

400:.

- 817,7517 nbsp;nbsp;nbsp;1

II

1,1244

500

1022,1897 nbsp;nbsp;nbsp;1

12

1,2266

1,5288

600

1226,6276 nbsp;nbsp;nbsp;1

: 13

700

1431,0655

14

1,4311

800

1655,5055

�5

1,5333

900

1859,9414

- 16

1,^355

lOOO-

2044,3793 , 4088,7587nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;1

17

1,7377

2000

18

1,8399

5000

6133,1380

19

1,9422

4000

8177,5174


-ocr page 184-

Table XII,


R�dufti�n des fraftions

FraSions

ordinaires.


fractions D�C1 m'aLE S.


d^radions

orJindires.


FRACTIONS DEC I MALES.


0,800000 0,571428nbsp;0,444444nbsp;0,3 6^6^6

0,407592

0,266666

0,245294

iio^:


0,210^25


Pgt;^33333

;�,7i42S5

0,525^00

0^555555 9:454545nbsp;0,415555nbsp;0,484515nbsp;0,457144nbsp;0,412500nbsp;'0,294118

77777

0,25415^


li


ordinaires en fractions decimales.

Fradions

ordinaires.

FKACIIONSl DECIMALES. j

Fractions

ordinaires.

FRACTIONS D�C1M ALES.

6

0,415789

1 I

�3

0,845154

S

0,875000

I I

Ti

0,785714

9

7

10

7

� 11

7

11

2

15

0,777777

0,700000

0,545454

0,584444

0,548451

0,455555

II

r?

t

16

11

� nbsp;nbsp;nbsp;17

11

10

It

^9

I

20

0,733334 0,587500nbsp;0,547059nbsp;o,5i 1111

0:578947

0,550000

7

�7

7

. �S

0,447500

0,411755

0,488888

0,458421

0,450000

12

13

12

^7

12

quot;9

0,924075

0,705882

0,541579

7

20

14

�3

0,928571

0,855555

8

1

tt

0,888888

0.727272

0,515484

�3

16

1?

�7

13

18

0,812500

0,754705

0,722222

r,

8^

0:533333

0,470588

n

T9

13

20

0,584211 0,550000

J

Tg

0,421054

��5'

0.933444

JL

io

0,900000

0,818181

T9

0,824529

0,745842

[9

�4

9

l6

0,592407

0,542857

0,552500

0,529412

T7

15

T9

I2

1 nbsp;nbsp;nbsp;20

0.947500

0,882454

0,789474

0,750000

9

9

0,474584

0,450000

1

T7

1

^9

0,941175 0,842105

JO

X�

10

n

19

0,909090 0,75924 anbsp;0,588245

17

�Ts

17

�9

�7

20

0,944444

0:894737

0,850000

10

14

0,525415

^ �

*9

0,947458

0:834443

'J

0,950000


0.500000

�-333333

0.250000

0,200000 o, j 66666nbsp;0.142857nbsp;0,125000

O; I I I I I I Oj�OOOOOnbsp;Ojopopop

0,08333^

0,0�j6^2^

0,071429

0,066666

0,062^06

0,0588^4

�gt;�SS3S6

0,0 j 26J 2 0,050000


0,666666

0.^00000'

0,285714

0,4222'22.

o,iSi8i8

o,i55S4(?

^�^33333 0,11764Jnbsp;051.052?)^

0,750000 0,000600nbsp;o.4'28^^inbsp;o,jf75o'��o �


0.400000 0,272727nbsp;0,2^0-j6^nbsp;O52 14285nbsp;0,187500nbsp;0,175471nbsp;15 7^395

0,150000


;o,857I42

.0,545454

10,451548

^;55%4i


-ocr page 185-

REMARQUE,

ES r�fultats conteniis dansles tables pr�-c�dentes font partie d�autres r�fultats plus �tendus, dont on a fupprim� enfuite unnbsp;certain nombre de d�cimales , en ajoutantnbsp;one unit� a la derni�re des d�cimales con-ferv�es ,dans lescas indicjii�s ci-del�iis(i2o).nbsp;ii s�en fuit que tel nombre qui r�pond aunbsp;double , au triple , au quadruple , amp;c. d�unnbsp;autre nombre compris dans la m�me table,nbsp;eft fouvent plus fort d�une unite qu�il ne Ienbsp;feroit,fi on re�t cherch� en multipliantnbsp;imm�diatement Ie premier par 2,3,4,nbsp;Mais d�apr�s ce qui vient d�etre dit, on voitnbsp;que cette difference ne fait qu�ajouter anbsp;l�cxaditude du nombre qu�elle affe�le.

Nous joignons ici les valeurs de la plupart des bafes qui ont fervi a calculer les tables ,nbsp;OU les rapports entrc les principales unitesnbsp;de l�ancien fyft�me amp; celles du nouveau , amp;nbsp;r�ciproquement, avec dix d�cimales ou da-vantage. Ces valeurs qui d�rivent toutes denbsp;celle du quart du m�ridien , en fuppofantnbsp;cette derni�re rigoureufe , pourront �trenbsp;utiles a ceux qui voudroient avoir certainsnbsp;multiples ou certaines fousdivifons d�unenbsp;efp�ce particuliere d�linit� , ou entreprendrenbsp;en general des calculs avec une prccifionnbsp;plus grande que celle qui eft donnee parnbsp;ies tables.

-ocr page 186-

Le quart du m�ridien terrestre

S 5i3i43oto;fesj etant de........... 3

OU................ 3 07945piedsj.

Le METRE vaur en T p. nbsp;nbsp;nbsp;�nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;�

........... I 3,07945

Le pied vaut en ni�- T mt.

............ 5 nbsp;nbsp;nbsp;Oj3M732469155^864.

Le Metre carr� ) p.q.

vautenpieds carr�s. 3 9j483�^i 5737*^4* �

Le pied carr� vaut en ) mt. q.

m�tres carr�s..... 3 ogt;io545ii76523689.

Le metre cube vaut ) r.c.

en picds cubes.... 3 i9^i�^�2982782oi399iz.�����*

Le pied cube vaut en �) mt.c.

metres cubes'..... ) ^5�34^434^o9^7^^^75*

Le c A DIL vaut en I p�-

pinte, de Pa*... f '���tap�SjsSotst;.

La pinte de Paris vaut |

en cadils........ 1 nbsp;nbsp;nbsp;0,55.^0(5136885,.

Le grave vaut en 1

livrespoidsdemarc. 3 ^5�443793402777 5 'c.

La livre poids de mare \ gv.

�o.,. nbsp;nbsp;nbsp;1nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;0,4891400113582082.

vaut en graves. ... 3 nbsp;nbsp;nbsp;^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ J

Le METRE vaut en ) �� aune de Paris.... 3

L�aune de Paris vaut 7 mt. en m�tres.......3

F I N.

Certiji� conforme d roriginald/fof� aux archives dtt

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