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D E

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SUR

l’A n a l o G I e

D E

l’ÉLEOTRICITÉ et du MAGNÉTISME,

Coüronnés ^ puUtés par l'Académie de Bavière; traduits du Latin öquot; de 1'ydllemand,nbsp;mentés de Notes ^ ö* de q^uclq^ues Dis-fertations nouvelles^

PAR

J. H. VA N S W I N D È Nj

Pfofeff'eur de Phil'ofophie dans l'Univerfitê di Franeker, Jpcié étranger de ia Société Royale de Mé decint de Paris ^ Memhre des Académies de Bruxelles ö’ de Baviere; desnbsp;Sociétés de Haarlem £5? dquot;Utrecht, Mem-bre confultant de la Société de Phyfi-que expérimentale de Rotterdam inbsp;£5? de la Société de Médecine denbsp;la Haye: Correspondant desnbsp;jnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Académies Royal es de Pa

ris £5? de Turin.

t O M E T R O I S I È M E,

A LA HAYE,

Chez ees LIBRAIRES associés.

MDCCLXXXJ F.


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Pag. r

E.

n’avois d’abord d’autre but en compofanE cette Difleitation fur les Mouvemens irréguliers de l’Aiguille aimantée , que de domiernbsp;quelques exemples, qui demontraflent la réa-litc des mouvemens extraordinaires que l’Ai-guille éprouve quelquefois- en tems d’Aurorenbsp;Boréale, amp;que quelques Phyficiens revoquentnbsp;en doute: mais je n’ai pas tardé a m’appeixe-voir que les nombreufes obfervations que j’a-vois en main me mettoient a même de fairenbsp;quelque chofe de mieux Sc de plus intérelïant,nbsp;Sc qu’elles fournilToient matière a établir futnbsp;les Phénomènes réguliers des changemens denbsp;Déclinaifon, amp; fur leurs caufes, des rapportsnbsp;auxquels on pavoit n’avoir pas penféjusqu’ici,nbsp;amp; qui ncanmcins font importans poqr connoirnbsp;tre a fonds amp; les effets du Magnétisme terres-tre.j Sc 1’influence quel’Aurore Boréale exercenbsp;fur les Variations de, 1’Aiguille,.

E N discutant la Queftion fL TAurore Boréale a de r Influence fur les mouvemens de 1’Aiguille aimantée , on n’a confidéré jusqu’ici. que les agitations irréguliéres ou les affolkmens

* % nbsp;nbsp;nbsp;que

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Vï que les Aiguilles cproiivent 4 la préfence decenbsp;Métcorej maisj’ai cru devoir prendre la question dans un fens plus général, 2v examinernbsp;é :;alement les afFollemens qui ont lieu quandnbsp;ee Météore ne luit pasj ceux qui aitivent,nbsp;iron Ie foir, mais Ie matin, au milieu du jour,nbsp;pendant tout Ie jour, peridant plufieurs joursnbsp;confécutifs. Et je crois avoir démontré, au-tant 'que ,1a nature de pareils lujets peut Ic p'er-mettre, que tons ces afFollemens font des fui-tes, des dépendances, amp; même des efFets dqnbsp;FAurore Boréale.

- J’a I traité dans unc feconde Queftion des

mouvemens qui ne confiftcnt pas dans des at-follemensj qui confidérés en eux-mêmes, ne paroiflent pas irréguliers, mais qui Ie font ce-pendant réellement, dès qu’on les compare anbsp;ceux qui ont lieu ordinairement. J’ai crupou-voir me fonder iei fur les Loix générales quenbsp;j’avois ctablies dans 'mes Rechamp;cks ftlr les Ji-gpjlles aimantées , courronnées en 1777 parnbsp;r Académie de Paris. Je. fais voir quecesmou-vemens irréguliers dépendent également denbsp;1’Aurora Boréale,

J’e X a m Ine dans la troificme Queftion ces fortes de mouvemens qui par eux-mêmes n’eni'

a'

pc-

É

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VII

pêchent pas les Variations diurnes d’êtreregu-üères, mais qui cependant fe diftinguent de ceiix qui out lieu Ie plus ordinairement, foitnbsp;par'leur grandeur, foit par Ie peu de temsnbsp;qu^elles employent a fe faire 6cc. Après quoinbsp;je jette un coup d’oeil fur les points de compa-raifon que 1’examen de ces trois Queftions anbsp;fait naitre.

L A quatricme Queftion qui s’eft préfentée a mes Recherches roule fur les Variétés qui fönbsp;rencontrent dans les heures auxquelles Ienbsp;ximurn de la Déclinaifoir arrive chaque jour.nbsp;Mais, ces Variétés ne m’ont pas paru devoirnbsp;être rangées dans la clafle des irrégulai-itès pro-preraent dites. •

'i’-ExAMEN de la cinquicme Queftion coTicerne les 'chailgemens géiiéraux qui fe fontnbsp;dans la Déclinaifon des Aiguilles, amp; contientnbsp;des'Recherches entièrement nouvelles: j’y faisnbsp;voif par des Obfervations, fuivies avec la plusnbsp;grande asliduité pendant treize ans, fur une Aiguille, amp; pendant huit ans fur trois Aiguilles,nbsp;que les changemens les plus remarquables, Scnbsp;même conftans, de Déclinaifon font arrivés anbsp;époques d’Aurore Boréale, Sc quelquefois,nbsp;aiafuite d’alfolkroens prodvüts par ee Météo-

* 4. nbsp;nbsp;nbsp;rcv

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yiii re, aveclcquel cesChangemcns paroi(Tentavoirnbsp;Uiae liaifon fi intime qu’il n’eft guères posliblenbsp;d’v roéconnoitre ton influence. Je n’ai doncpunbsp;m’einpècher d’établir qu’il joue un très-grandnbsp;role dans les changemens de Déclinaifon quinbsp;paroitroient au premier abord n’en pas dépen-dre du tout. J’ayois deja' ébauché ee fiijetnbsp;dans Ie quatricme Chapitre de la feconde Parti?nbsp;de mes Recherches fur lts Aiguilles aimantéeSynbsp;mais j’ai fait aftuellement des Recherches plusnbsp;complettes, föndées fur un plus grand nombrqnbsp;d’obfervations que j’ai d’ailleurs confidéréesnbsp;fous des points de vue. très-différeris.

A PR ES avoir examine les Faits en détail, j« prcfente quelques confidérations. fur leur cau-fes. J’appuie deréchef fur l’influence de l’Au-rore boréale. La manière dont ce Météorenbsp;agit m’eft a k vcrité inconnue, mais je lacroisnbsp;indépendante de 1’Eleétricité. J’ai fondé cettenbsp;opinion fur des Experiences qui me paroifTentnbsp;déciiives,. amp; fur- des obfervations. non moinsnbsp;certaines.. J’ai traité de 1’Eleétricité Atmosrnbsp;phérique amp; de fon influence, foit en tems ordinaire, foit en. tems d’orage: amp; j’ai fait voir ,nbsp;qu’elle eft nulle dans Ie prernier cas , amp; quénbsp;ceile qui a queiquefois lieu dans Ie fecond,nbsp;p^roduit, des phuiqmènes très-diftcrens de ceux

qui

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IX

Pré

qui ont fait Tobjet de nos Recherches. Je fais que de grands Phyfieiens font d’DiTfenti'nbsp;ment très-différent j je foumets très-volontiersnbsp;a leur jugement mes Experiences Sc mes Ob-fervations, qui font, fi j’ofe Ie dire, plusnom'nbsp;breufes, plus fuivies,, plus complettes, plusnbsp;détaillées amp; plus variées que celles dont ils ontnbsp;fait ufage: amp; s’ils me font voir que je me fuisnbsp;trompé dans les conféquences que j’en ai dedui-tes, je n’héfiterai certainement pas a convenirnbsp;de mes erreurs: mais Ton ne pourra disconve-nir que j’ai propofé une maffe de Faits „ ounbsp;peu connus, ou nouveaux, qui pouriont fourquot;nbsp;nir a des Phyfieiens plus éclairés la matiè-re de Recherches plus étendues Sc plusnbsp;profondes,.

J’iGNO Rois en compofant cette Differta-» tion , que M. w i l, K e de Stokholm eut tra-vaillé fuf Ie même fujet: je n’ai appris a con-noitre fon Mémoire, imprimé en 2.5 pp. in 8%nbsp;parmi ceux de 1’Académie de Suède poqr Tan,-née 1777 , quapres avoir achevé Ie mmn. Sesnbsp;obfervations datent du mois d’Oélobre 1771:nbsp;les niiennes du mois de Janvier de la même an»nbsp;née. Les fiennes ont été terminées au moisnbsp;de Mai 1774; j’ai continué,.les miennes dansnbsp;K)ute leur étendue jusqu’a la fin de , Sc


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t:

je les continue encore , maïs avec rïióinS de détails. M. w IL K E a préfenté foil Mémoire a I’Academie de Suède en 1777 : amp; j’avoiscom-muniqué en 1774 Ie réfultat de raon travail k-l’-Académie de Paris: il étoit imprimé en 1778nbsp;8c il arparu en 178a:' , Jc n’ai fait depiiK' 1774nbsp;que continuer rnes obfervatiens .fuf Ie mêmenbsp;pfeü y amp; fuiVant lé mêifie Plan Sc cette Differ-tdtion- contient jiequot; rélultat de toils nies travauxnbsp;ïür ce üijet. 'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.....: nbsp;nbsp;nbsp;nnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;!

quot; J E ïie fmrols dièe 'avéc quel plaïfif j’ailu Ié Mémoire de M. wiLitE^ni combiert j’argdutSnbsp;d'ê' fitisfiiétion ett remart|uaiit qüe jé m’ctoiinbsp;fouvent'rencontré avec Uü, Sc qiie les diffé-rences qui fe rencontrent entre la'-maniérénbsp;dont nous envifageons les mêmes objets, nenbsp;féfvent'qu’a me'ttre la véfité dansun plus grandnbsp;jóür.' J’a'i indiquêdans-Tihe Addition les princi-pau'i^ rvflïltatS de'M'. Wï L k e, amp; j’ai comparenbsp;foil t'railiiil au mien. Qtielques retardsqiti fontnbsp;furvcnus a l’impfesfimi 'de cette-' dilFeitationnbsp;rn’aurbient h la vcrké-laiffé Ie temsAe joindrenbsp;a^luquè article4öS'réfültats Górrespondans desnbsp;öbTérvatiöns de M'.- i^ilke , mais j’ai cru qu’ilnbsp;valoit 'tnieux ne tiéb' changer i'ia dispofitionnbsp;ptrmttive de l’ouvrage, Sc ie laifler tèl quenbsp;jè l’ai conipofé avant que d’-être iiiftruit desnbsp;quot; 'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;tra-

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R E ® E,nbsp;XI

a'avaux du Phyficien de Suède. On enverra mieux comment amp; jusqu’oü fes obfervatiomnbsp;confirment les miennes.

C’e s t par la même raifon, que je n’ai vien changé a la Table générale qui termine cettenbsp;dilTercation, quoique les Aurores Boréales quenbsp;Ie Mémoire de M. wilke m’a fait connaitro,nbsp;amp; les dates de celles qui ont été obfcrvées anbsp;Berlin Sc a Breda, Sc que M. M. bode Scnbsp;HOLE m’ont communiquées depuis pou, m’a-yent mis en état d’y faire un petit nombrenbsp;d’additions : j’ai cru qu’il valoit mieux ksnbsp;indiquer en peu de mots a la fiii de TOuvragenbsp;mêine.

Mes Recbcrclies. font a quelques egards plus complettes que celles de M. wii^ke, lesnbsp;fiennes Ie font a d’autres. Ily a entre nos Mémoires autant de différence qu’il eft posfiblenbsp;qu’il y en ait entre les travaux de deux Phyll-ciens qui discuteiu des obfervations d’un mêmenbsp;genre, qui ont en partie Ie même but, quinbsp;travailloient dans Ie même tears , mais qui,nbsp;lorsqu’ils faifoient leurs obfervations , qu’ilsnbsp;les redigeoient, qu’ils les discutoient, amp; qu’ilsnbsp;alloieut les publier, ignoroient qu’ils cour-jroient ia même carrière, amp; qui n’ont pas ére

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X r I £ F Anbsp;E.'

a mcme de fe rien commimiquer, ou de rieo emprunter Tun de i’autre. Et fi d’un coté jenbsp;fuis perfuadé que ceux qui auront lü cette Dis-fertadon, ne pourront fe dispenfer, pourcon-noitre ce fujet plus a fonds, d’etudier encorenbsp;Ie Mémoire de M. wilke, je me flattenbsp;de l’autre que ceux qui connoitront celui-ci,nbsp;ne jugeront pa^ que mon travail ell inutile ounbsp;fuperflu, amp; qu’ils conviendront que j’ai ajou-

té quelque chofe aux connaiflances qu’ils ont

puifécs dans l’Ouvrage du Phyficien de Suède, au mérite fupérieur, amp; aux talens éminensnbsp;duquel je rend depuis longteras l’hommage Ienbsp;plus finccre, amp; qui lui eft dü a tant de titres.

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xtv nbsp;nbsp;nbsp;TABLE

t)es Mouvemens vers I'Onefi. §. 6i—Ö3. 95

----- VËfi, §.63—ga, 94

-—---- EJi-Oueft. §.68. nbsp;nbsp;nbsp;. loi

Condufton. §. 6p- nbsp;nbsp;nbsp;*nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;*nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;•nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;* 103

TaoisiiafE question. Des Variations qui trouhUnt le mouvement de VAiguille.

§. 70 — 81. nbsp;nbsp;nbsp;..... 103

J^es grandes Variations. 5.7a—73. nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. 107

Des VariafmisgrandestfuMtes. §.74'75- ill

¦---—*--^parfaut. nbsp;nbsp;nbsp;iis?

-----fubites. §.78. nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. ug

----par faut. §.79. nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. Ï19

Condufton. §.80. nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. ¦ .nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. laa

Remarques génerales sur les mouvegt;

MENS IRRÉGULIERS ^ DONT IL A ÉtÉ FAIT MENTION DANS LES TROIS QUESTIONS PRÉcÉDENTES. §.81—85.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. lai

QüaïriÈme QUESTION Jur I'Heure du Maximum, entant qu'elle peut trou~

Her la Variation regUe. §. 85 — 93. nbsp;nbsp;nbsp;^ 27

CiN-

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jgt; E s M A T I È R È S. xt

CiNQUIÈME' question, -SUR LES CHANGEt j MENS DE DÉCLINAISÓN. §.93 — 128. IÓ3

Revue générMe des vingt-.troh périodes de changemens arrivés a. VAiguille A.-,nbsp;pendant onze années. §-96—108.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. 140

Revue générale des changemens arrivés ct rAiguille N“. IV, comparativemene d,

VAiguille A. §. io8 — lai. . nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. löi

Revue générale des changemens arrivés h VAiguille N°. VI. comparativement knbsp;rAiguille N®. IV. §. lai — ia7. . 175

Conclusion. §. ia7. • nbsp;nbsp;nbsp;¦nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;•nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.184

Considerations sur les causes des mou-

VEMUNS IRRÉGULIERS DE l’AIGUILLE.'

§. IC2.8 —164. nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.187

I. De l'Aurore Boréale. §. 128—137. nbsp;nbsp;nbsp;187

II. De l'ÈleBrkitê. §.137—164, nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. aoi

I. De l'EUélricité de l'Air en tems d'Au-rore Boréale. §. 139. nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. aoi

$

a. De VEleSlricité ordinaire de l'Air. §.

140 —144. nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;... 207

.8'

Des

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DISSERTATION

S U R L E S

MOUVEMENS IRREGULIERS

D E

l’AIGUILLE AIMANTEE.

INTRODUCTION.

§ !• L’jk.1 g'u IL L E airaantée éprouve-t-die quclquefois des Variations irrégulières fen-fibles ? Ces Variations ou ces agitations fbnt-elles plus fréquentes 6c plus naajrquces en terns d’Aurore Boi-éalc'? Ce Météore exerce-t-ilnbsp;queiqu’influence paiticuliêre fur la Dédinadnbsp;foil 6c fur fes Variations? Voila des Questions fur lesquelles les Phyficiens ne devroientnbsp;pas être partagés, puisqu’ellcs femblent fuscep-tibles de démonftration rigoureufe. Je n’ai pasnbsp;héfité a y repondre afHrmativement dans le?nbsp;§§. 6c '2.43- de mon Mémoire fur VAnalogie denbsp;VEleSfricité ^ du Magnétisme ^ inferé dans le premier Tome du Recueil de Mémoires, public ennbsp;même terns qiie cette Diflertatión. M. steig-LEHNER au contraire admet non feulementnbsp;la negative dans le §. CLIV. de fon Mémoire,nbsp;mais il place de plus, ou du moins il parolenbsp;trés - porté a placer au rang des erreurs 6c de«

A n nbsp;nbsp;nbsp;mé-

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4 Dijfcrt. fur Ie mouV. irrég. de V AiguilU .

«néprifes les Obfervations de ceux, qüi foü' tiennent quel’Aiguille eft irrcgulièrement agi-tée en rems d’Aurora Boréale. C’eft a disfi-per les doutes, que l’autorité de M. s t e i g-lehmeRj amp; celle de quelques autres Phyfi-ciens non moins célèbres, pourroit faire nai-tre, a mettre cette matière dans tout fon jour,nbsp;Sc a disciiter ce que les Obfervations nous en-feignent fur ce fujec, que je deftine ce Mé-moiré.

%.%. Maïs, pour décider ft 1’Aiguille eft fujette a des agitations irrégulières, amp; jus-qu’ou elle I’eft, il faut auparavant conftaternbsp;ft elle éprouve des mouvemens réguliers, ounbsp;non5. amp; fi elle en éprouve, il s’agit de con-noitre avant tout la nature de ces mouvemens.nbsp;J’ai traité ce fujet en détail dans la fecondenbsp;Paitie de mes Recherches fur les Aiguilles Ai-mantéès^ Sc crois pouvoir y renvoyer lenbsp;Lefteur. 11 fuftira pour 1’intelligence de cenbsp;qui va fuivre, de rappeller les Phénomènesnbsp;fuivans, que j’ai établis d’après plufieurs mil-liei’S d’Obfervations, fuivies avec conftancenbsp;pendant plufteurs années 6c d’une manière anbsp;ne laifler aucun doute.

I. Phénomêne. II eft des endroits dans les-quels TAiguille eft fujette a une Variation pé-

rio»

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INTRODUCTION. nbsp;nbsp;nbsp;g

I’iodiqne diurne, par laquelle elle s’avance le matin, jusques vers midi, ou peu apres midi,nbsp;vers rOueft, pour reculer enfuite dans Ufoi-rée vers TEft. Les principales Loix que j’ainbsp;obfervees dans ce mouvement font les fuiinbsp;vantes.

1°. Qu’il eft fujet a quati’e modificationj* ou qu’il contient quatre clafles principales :nbsp;l“. Quand TAiguille s’approche régulièrementnbsp;toute la matinee vers rOueft jusqu’aunbsp;mum amp; rqvient enfuite conftamment vers TEA?nbsp;le foir, achet^nt une feule grande périodenbsp;O E: a®. Quand I’Aiguille, s’approche le matin d’abord un peu de I’E, pendant quelquenbsp;terns, pour achever enfuite fa grande périodenbsp;O E: de forte que le mouvement eft, dors Cjnbsp;OE. s.°. Quand 1’Aiguille, apres avoir a-chevé fa grande période OE, fe rapprochenbsp;vers la fin de la foirée encore un peu de I’O:nbsp;de forte que le mouvement eft OE, o. Enfin 4°. quand les N°. a amp; 3 ont lieu i la.fois,nbsp;le mouvement étant d^abord E, puis la grande,nbsp;période OE}. enfin encore un peu Oj c. a. d.nbsp;¦c, OE, 0. Les trois derniers de ces mouve-mens font fujets è quelques modifications que,nbsp;j’ai établies dans mes Recherches {a')s

a®. Lot;

(4) P.ll. 68 —§. 113. Je nomme, pour abréger,

A 3 nbsp;nbsp;nbsp;' ccï

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'ö' mjfert, fur Ie mouv. irre'g. de VAiguille.

L o i, Que rAiguille fe meut gradueile-^enf, s’ayangant le matin vers, I’O le fair T.ers I’E de quelques minutes par, heurc,nbsp;non tout d’un coup amp; par faut.

, nbsp;nbsp;nbsp;3“=. Lor. Que le maximum de laDeclinaifon

de chaque jour arrive les quatre cinquiemes .parties du terns entre midi, amp; quatre heuresnbsp;ït-près-midi. ,

II . 1P H E N o M i N E. II eft des endroits dans lesquels la Variation diuvne n’a pas lieu %nbsp;'’*iais OÜ rAiguille refte Stationaire.

- III. P IT i’N o ‘Si è N E. II 'eft des endroits dans lesquels da‘-Variation diurne a lieu quèi-qircfoii ,-‘nTais' oii- d’autres fois 1’Aiguille étlnbsp;Stationaire, ou-mjette le plus frequemraent anbsp;des m'ouvemcns öppofés.

' D’ö ii j'e-concluois, que la variation regl'ée diurnt R-cllr pas un Phénomène cósraiqued amp;nbsp;ne depend par conféquent pas d^me-caufe cos-mique, générale,- qui agit par tout en mcmenbsp;eems. *nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;' •

, K

§• 3- J’ai

¦'Gcs fortes de 'moürémens, inouvemens Nl®. i , nbsp;nbsp;nbsp;a-,

JN®. 3, N^. 4: j’ai indiqué a I'endroit cite quelles font Us. modifications des trois dernicres fortes, amp; nous lesnbsp;jH,ppcllerons cn gros ci-deflbus §.88. feqq.

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INTRODUCTION.

§. 3. J’a I démontré Ie premier Phenomène par de nombreufes obfervations fattes a Stok-holm, Uplal, Londres, Rome, Franeker6cnbsp;je pourrois en ajouter a préfent uii beaucoupnbsp;plus grand nombre encore.

J’ai appuyexe que j’ai ditdu fecond Phé-nomène fur les Obfervations faites a Peters-bourg, 6c en Lapponie: mais je puis parler a préfent beaucoup plus polltivement fur ce (lirnbsp;jet. M. j. A. EULER, m’a'yant marqué,nbsp;au mois de Février 1779 que M. icrafftnbsp;lui-raême, 6c pluficurs Académiciens leursnbsp;confreres, ont employé route leur asfiduité,nbsp;route leur exalt;Aitude, pour examiner s’ils n’ob-ferveroient pas dans leurs Aiguilles, dcs Variations diurnes pareillcs, a. celks qued’autresnbsp;Phyficiens y remarquent: mais que la Décli-naifon eft invariable a Petersbourg, non-feu-lement du matin au foir, d’un jour a I’autre,nbsp;mais eneorefd’une annec a I’autre. Voiladesnbsp;Obfervations dccifives, funout puisqu’ellcsnbsp;ont été faites par dcs Phyliciens de cetnbsp;ordre.

§.4 J E me fuis fervi pour confiater le troi-ficme Phénomène des Obfervations faites a Montmorenci, a Sparendam, Village fituénbsp;pres de Haarlem, en Hollande j mais fept annéesnbsp;A 4nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;d’obf

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p Dijfert.fur Ie mouv. irre'g. de V-Jignilk'.

d’obfervations ultérieures me mettent en état d’ajouter,

1°. Que 11 Ie mouvement diurne régulier n’a pas eu lieu a Montmorenci, ou n’y a eunbsp;lieu qu’imparfaitement avant ïe mois d’Aoütnbsp;OU dé Septembve 1775, il a été conftammentnbsp;obfervé depuis lors, 6c même fortement, jus-qu’au mois de Févrieri783: qu’il s’eft beau-coup affoibli depuis ce tems, que 1’Aiguille ynbsp;a fotivent été Stationaire longtems dé fuite 3,nbsp;furtout en Aoüt, Septembre,Oétobregt; qu’en-fuite ce mouvement y a repris quelque vi-gueur j mais que depuis Février 1781,1'Aiguillenbsp;a été Ie plus fouvent Stationaire, quöique variant quelquefois d’un jour a l’autre : amp; cenbsp;repos a continué jusqu’au mois de Juiliet ounbsp;d’Aoüt 178a, que Ie R. P. co t te a fini fesnbsp;Obfervations a Montmorenci, en quittant eetnbsp;endroit, pour s’établir a Laön

a°. Que èe mouvement diurne reglé qui n’avoit eu lieu a la Haye que par intervallesnbsp;jüsqu’en Avril lyyö, y a été obfervé enfuitcj

mais

(bj Le Peje cotte a donné Ie réi'utné de fes Obfervations dans la Connalffance des Tems. Depuis 177S il a bien voulu s’aftreindre a faire des Obfervations a toiitesnbsp;les heures du jour, amp; il in’a m’envoyé ]a copie de fonnbsp;Journal en entier.

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introduction.

mais il s’eft beaucoup affbibli en i78a, quoi-qu’il n’y ait pas été nul («¦).

3°. Que, ft un mouvement direöremenc oppofé au mouvement diurne a été Ie plus fréquent a Sparendamnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;0£l;obre 1775 fi

Ie mouvement s’eft depuis ce tems appj-oché de. plus en plus du régulier jusqu’en Mai 1776,nbsp;la variation réguliere y a été alors, en géné-ral, la plus ordinaire: mais elle n’y a jamaisnbsp;été ficonftante,, fi réguliere, qu’a Fr^neker,nbsp;OU a la Haye, 6c i-’il.iguille s’y eft muc plusnbsp;fouvent brusquement amp; par Taut {d.).

4'’- En-

(c) Ces Obfervations font de mon Frère , Avocat i la Haye, qui les a continuces a toutes les heures danbsp;jour depuis Septeinbre 177s jusqu’au niois de Mars 1783nbsp;qu’il a changé de domicile. 11 a renii.5 cette Aiguille anbsp;M. VAN DER wEYDE quï s’occupc d’Afrouomie amp; denbsp;Phyfique avec. fuccès, amp; qui eft un des meil'cuis Mé-léorologifies que je eonnoilTe. II s’eft chargé d'obfervernbsp;cette Aiguille, conjointement avec celle cue la Sociéténbsp;Météorologique de Manheira a enyoyée a la Société denbsp;Médecine de la Haye.

{i) M. engelman m'a communiqué fon Journal complet. II a fait faire ces Obfervations a toutes lesnbsp;heures depuis de 1774 jusqu’en 1778 : amp; enfuite troisnbsp;fois, OU cinq fois par jour, jiisqu’a fa, mort arrivée aunbsp;commencement de 1782. Je pcliéde aitueilement i'/ti-guille dent il fe fervoit, M. van maivum, qui l’avoitnbsp;acquife, ayan« eut la coroplaifance de m’en faire préfeat.

A 5

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fo Dijfert.fm Ie meuv. Irrég. de VAiguille.

4°. Enfin, qu’a Franeker mêtne la Variation diurne a été fort petite, fouvent nulle interrompue .depuis 17Ba, 6c qu’il s’-en fautnbsp;de beaucoup qu’elle y ait été lt;i réguUére, finbsp;conftante, fi feufible que pendant les annéesnbsp;précédentes.

Ce retlimé général de mes Obfervations, fakes pendant fept ou huk ans depuis la compo-fition de mes R^e^herches, prouv.e la vérité desnbsp;Loix que j’avois établies.dès lors, Sc démön-tre, que la Variation diurne reglée eft fu-jette a des interruptions, mêrae dans les en-droits oiz elle a été pendant des années de fuitenbsp;conftante amp; réguliere.

§. 5. On volt, par ce que nous venons de dire, que ce n’eft que par une fuite d’Obfer-vations fakes pendant bien des années de fuite,nbsp;qu’on peut prononcer quelque chofe de fürnbsp;concernant les mouvemens de i’Aiguille aiman-tée .• amp; fi, comme il eft au moins trés - probable, les Phénomènes de la Variation diurnenbsp;reglée font fujets a des périodes, dans quelquesnbsp;unes desquelles on apperqoit même quelquenbsp;trace de régularité, il pourra facilement y a-voir des contradiftions apparentes entre des obfervations fakes fuccesfivement dans Ie mémenbsp;endrek. Qu’un Phyficien eyt obfervé pendant

quel-

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1 N T R p D U C X I o JN', u

quelqyes mois dc fuite en 1778 a Montmorenci p. ex. OU a Fraueker j il y cut vü une Variation réguliere diuvne, tres - diftinctc, .affeznbsp;grande amp; alTez conftante pour prévenir toutnbsp;foupgou d’érreur. Qu’un autre eut oblervé ennbsp;178a dans les inêmcs gndroits : il auroit vü lesnbsp;deux iVguilles dont il fe feroit fervi a Montmorenci Stationairps: a Franeker les trois Aiguilles n’avoir que de petites variations, fou-vent peti régulières: mais' pourroit - il en con-clurc que Ie premier Obfervateur s’eft trompé ?nbsp;Une iiune Logique reprouveroit une pareiilenbsp;conclufion, dont les Faits décident d’ailleurs.nbsp;C’eft dans la bonté des ij-iftrumens dont on fenbsp;fert, amp; dans les foins qu’on apporte a ces Ob-fervations, qu’on doit trouver les preuves denbsp;leur vérité: amp; ce n’eft que par Icurnombre,nbsp;Sc la manicre dont on les a fuivies fins intetgt;nbsp;ruption,, qu’on peut donnet du pojds aux con-clufions qu’on en déduit. Le p. co t t e 4nbsp;vu une période copiplette de regularity : ayantnbsp;pomnaencé par trouver 1’Aiguille Stationaire,nbsp;Tayant cniüite vue fujette a. un njotiyemencnbsp;diurne très-rcglé, confidérable même,_ amp; re-devenir enfin fiationaire. J'ai vu pendant 12,nbsp;ans une Aiguille, amp; pendant les 7 dernièresnbsp;années de cette période encore deux autres Aiguilles , éprouyer un mouvement diurne tres-

reglé.

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I a Dijj'ert. fur le mouv. ïrreg. de Iquot; Aigmlls.

reglé, mais q^ii s’eft afFoibii depuiss de forte que les Aiguilles ont été fouvent Stationaires,nbsp;ou affeclées de mouvemens contraires dans lanbsp;{iiite.

Ces exemplas prouvént, ce me femble,» fens rcpliquc, que des Phyliciens qui n’obfer-vent pas dc mouvement regulier dans leurs Aiguilles, ne font pasfondcs a en tirer des motifsnbsp;de doute contfe Ics Obfervations de ceux qui

ctabliflent rcxiftence d’un pared mouvement,, d’apres des millicrs redoubles d’obfervations,nbsp;continuées pendant nombre d’annees. lls’en-fuivraj feulement, comrne j’en fuis très-für,nbsp;que cette variation n’a pas lieu partout dans lenbsp;mcme terns.

§. Ö. M'ais ,, outre la Variation periodique diurne reglée, dont nous venons de parler,nbsp;I’Aiguille eft encore fujette a d’autres mouve-mens réguliers, quoiqu'e différemment modifies en .differens eadróits. Ort fait que la Dé-clinaifon change par'ld laps du terns, qu’ellenbsp;devient d’oriëntale p. ex. nulle, puis occidentale ; changement dans leqnel on ne fauroitnbsp;meconnoitre un progvès régulier. • Mais cenbsp;n’eft qu’aprcs longtems qu’on apperqoit unenbsp;régularité: ce changement eft cependant lanbsp;fomrae de tous les changeraens paitiels qui fc

font

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13

INTRODUCTION.

font en différens tetns: amp; ceux-ci ne fe font pas toujours dans le même fens; Or, de quel-que faqon que j’aye combine les variations desnbsp;décliuaifons moyennes de chaque jour, je n’ainbsp;pü, malgrc tons mes travaux, y découvrirnbsp;quelque Loi, ou quelque apparence de Loi:nbsp;ces variations fe font tantót a l’Eft, tantot inbsp;rOueft, quoiqu’il en reililte un mouvementnbsp;graduel qui change la Déclinaifon a la longue,nbsp;amp; que ces variations foyent ordinairement pe-tites (ff). Si done il arrive d’un jour a Tau-tre de grahds changemens dans la déclinaifonnbsp;moyenne, ou li la Déclinaifon vraye changenbsp;beaucoup, conferve ce changement fubit pendant quelque tems pour revenir enfuite a fanbsp;premiere Station , ces Variations feront desnbsp;Variations irrégulières.

§.7. En refumant ce que nous venons de dire dans les §§. précédens, on-trouvera quenbsp;la Queftion, l'Aiguille efi ~ elle fujette cl deinbsp;fnouvemens irréguliers^ prife dans le lens le plusnbsp;general, renferme les cinq Queftions fuivantes.

1°. l’Ai-

(«) J’ai discuté en détail ces diverfes fortes dc chan-gemens dans la feconde Partie de mes Uechcrches: ilyeqi. a dont nous parlerons ci-deflbus §.97, feqq.

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14 Dijfert.fur Ic mouv. irrég. de l' Aigmlle.

- i”. l’AIG u I L L E, qu’elie foit ftadonaire OU fujette aunc variation diurne reglce, cprou-ve-t-eile par fois un mouvement Tenfible d’os-cillation, par lequel eile s’approche irrégulic-rcraent, tantót de TEft, tantót de l’Oueft,nbsp;OU par lequel ellc cft, comme parlent les Marins j affolléel:

aquot;. SI l’Aiguille efl; fujette a line Variation diurne reglée, éprouve -1 - elle par fois desnbsp;mouvemens contraires au mouvement qui faitnbsp;Ie caraftcre elTcntiel de cette Variation'?

3°. Ce mouvement régulier eft-il quelque-fois troublé en ce que 1’Aiguille fe mciit, non infenfiblemcnt amp; peu a pen, mais fubitement,nbsp;amp; comme par faut, d’uue houre a l’autre; ounbsp;feulcment, cnccque ce mouvement diurne pé-riodique, quoique reglé, eft bcaucoup plug,nbsp;grand qu’a l’ordinaire, ou fujet a quclqitesnbsp;petits balancemens qui n’en dctruilent pas lanbsp;nature génerale? oü,

4°. En CE QUE rireure du maximum arrive avant midi, ou après quatre heures ?

5“. Enfin, la dcclinaifon, fok moyenne du jour, foit vraic, changc-t-elle quelquefoisnbsp;fubitement amp; par faut d’un jour al’autre, foitnbsp;pour fe rétablir incellamment, foit pour refternbsp;quelque tems ainfi changée, fe rétablir en-fuite, ?

Nous

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15

IKTRODue-pION?.

Nous tacherons de refoudre ces queftions en elles-mêmes, d’exatniner les circonftancesnbsp;qui accompagneut les Phénomènes qui s’ofFri'nbsp;ront a nos recherches, de discuter les reflexions qui en naitront, comme d’elles-mêraes,nbsp;liir les caufes de ces Phénomènes, amp; fur lesnbsp;rapports qu’on en peut déduire entre rÉieélri-cité amp; Ie Magnétisme. —

§. 8. Maïs, dira-t-on, commentprouvera-t-on, fl l’on oblerve, ou prétend obfcrver, des agitations irrégiilières, que ces agitationsnbsp;font dues a 1’Aiguille aimantée entant que telle, 6c non a des caufes accidentelles, a desnbsp;méprifes, a des erreurs de plus d’un genre?nbsp;De quels moyens pourra^t-onie fei'vir pour éta-blir la certitude des mouvemens réguliers qu’onnbsp;pourroit prétendre obferver? Je n’en con-nois que quatre: 1°. Prendre routes les pré-cautions poslibles, pour que 1’Aiguille ne foitnbsp;pas agitée par des caufes vifiblement acciden-telles; a°. Faire un grand nombre d’Obferva-tions pendant une fuite d’années, non i’eule-ment pour s’habituer a les faire comme il faut,nbsp;maigt; encore pour en faifir routes les différencesnbsp;posfibles; 3°. Fade faire les Obfervations parnbsp;différeiites perfonnes pour prévenir tout foup-d’ervcur; Enfin 4®. fe fervirde cifFéren-

res

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i6 Differt.jur ie mouv. irrêg. de PAigmlle.

tes' Aiguilles. Je ne cróis pas qu’on puilTe me reprocher quelque choPea aucun de ces égards:nbsp;je vais Ie prouver.

i- 9. J^A ï eu foin de pofer mes Boüflbles au millieu d’un jardin^ fur des pieds ftables: 6cnbsp;de les garantir de la pluie 6c du folèll au moyennbsp;d’uii cóuvercle qu’on n’ouvi'oit qu’au momentnbsp;de l’Obfervation. Pendant ce tems des Experiences longtéms fuivies fiir ti'ois Aiguilles,*nbsp;dont deux étoient établies dans Ie jardiu de lanbsp;nianière que je viens de décrire, amp; la troifièmenbsp;exaélement égale a Tune des deux autres, pla-cée d;i^s une chambie j au premier étage, amp;nbsp;qu’ou habitoit une partie du jour, m’ont ap-pgt;ris que 'cette Aiguille éprouvoit des mouve-mens plus grands que les autres, quoiqu’on eutnbsp;foin de n’y pas toucher, 6c que eet exces dénbsp;mouvement ne détruifoit pas la vacation pé-riodiquG réguliere: il ne faifoit qu’en aug-mentcr la grandeur. Par cette railbn, je n’ofenbsp;pas me fier abfoluraent aux Obfervations faitesnbsp;fur des Aiguilles qui font placées dans des Cabinets fitués au rez de Chauflee, mais pkn-cheycs amp; non carellés, ou fitués a quelqu’é-tage fupérieur, 6c par conféquent fujets, quandnbsp;on march e, quand on ferme des poites, a de^nbsp;trémouffemens, legers alavérité, mais reels ^

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i N T R. b » V c -r t p

lt;•

amp; dont riilfluencé eft fenfiblè. Ainfi lorsqué j’ai placé lè i5 Dëceiribre 1776 mes boulTolesnbsp;dans une grande chambre, au rèz de Chaufleè^nbsp;j’ai fait ènlevèr Ie pkncher autoür des pieds lurnbsp;ksquels elles font pofces,, quoique ces piedsnbsp;fóyeht enfoncés en terre a trois’ pieds de pro-fondeur; j'ai voulu éviter tout ce qui poür-roit troubler l’Aigüille (ƒ).nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;:

u’Experience a également fait Poiri que dés Aiguilles fuspéndu'es a des Cheveuxinbsp;Ou a dès Fils dé ibye honfOrSj font rellerinentnbsp;mobiles j qu’elles éproUveiu ühe agitation Con-tinuélle : qüe-ia moiiidl'é caufe étrangère lesnbsp;trouble: il fuffit de s’en approcher, ou d'etinbsp;kpprochel' une bougie poor- lés, agiter: Ienbsp;-móindve mouvement quelconque les fait oscil-let. Ausfi douté-je beaucoüp qu’elles foyerttnbsp;propres i faire coilnoitre les Variations qui léurnbsp;font dues entant qü’Aigudles aimantées, par-cequ’elles dounent trop de prife aüx caitfësnbsp;étrangères les plns petites, Sc qu’il éft impos-fible d’écarter. Nous ferons plus éclairés furnbsp;ce fujet quand M. M. cassini Sccóttenbsp;auront publiés les obfervations qu’ils ont faites

fut

(f) Voyez fuT lés précaütions que j'ai prifcs la fesOndc jartie de mes rechercUïs §. 48. feqq.

B

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ï8 Dijfert. fur U mouv-irrég- de VAiguille.

iiir les Aiguilles deM. coulomb: mais jus-qu’ici tout me confirme dans ce que j’ai atan-cc il y a deja neuf ans, qu’il eft un point au de la duquel la mobilité devient nuifible auxnbsp;Aiguilles aimantées, amp; qu’il ne faut pas outre-pafler dans leur conftrudlion: ce point eft celui qui permet aux Aiguilles d’obéir aux plusnbsp;petites impresfions de la caufe diredlrice unitnbsp;verfelle j amp;: par conféquent, fi, lorsqu’on lesnbsp;détourne de leur fituation, quelque peu quenbsp;ce fok, Sc partant quelque petite que foit lanbsp;force qui peut les y ramener, elle reviennentnbsp;néanmoins exadement au point dont clles fontnbsp;parties.

Enfin, il eft des Phyficiens qui expofent leur Aiguilles a l’Air libre. Mais en ce cas,nbsp;elles éprouvent de plus grands mouvemens quenbsp;celles qui font renfermées dans des boetes, par-cequ’elles obéiflent a la moindre agitation denbsp;,l’Air: amp; par-la même elles me paroiflent peunbsp;propres a ctre employées pour des Expérieii-ces, qui doivent fervir a decider ce qui a lieunbsp;pour Ie Magnetisme entant que tel {g).

Seroit-il befoin d’ajouter, que ni mof,

ni

(^) Nous parlerons gi-deffous §. 147—ijt de quel-ques obfervations de ce genre»

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I N T È. b Ö U C T I Ö N.

ceux qui. orit obfervé poiir riibii ne portons aucun Fer que-nousayonsjamais oublié d’oier,nbsp;OU qui puifTe iij^uer fur les Aiguilles: circon-ftance que M. STEiGtËHNER foüpCörinenbsp;cependailt étre la caüffc des-agitations irrégu-iières qu’ön'pfétend obfen^er: amp; què Ie foirnbsp;¦nous téiions- la cbandelle i la liilin ^ oU fur urinbsp;bhandelief de fayence,' ou d’étaiiï.

§. io. jl cii: facile fé tt'biüp'cr quaiid Ön fait ünè obfervation ifoléè: il Uè i’eft pas quandnbsp;on en fait. uiiè longub fuke; il eft posfiblenbsp;qu’on oubile urte fois de fe dé^tnir de toutnbsp;Fer, oü d’examiner fi quelqüecaufè étrang-êrénbsp;vous troublè; il ne l’eft pas quand on fair cesnbsp;öbfervations habituellement. J’en ai fait dè-püis 177! jüsqu’a k fin de Juin 178!^ cèntnbsp;trerire-huic nïille, dbnt il y en a cinq rnillénbsp;quatre cent quatre vingt fix qui appartiènnentnbsp;a des mouvemètïs irréguliers. Les Ob'iefva-tions du É. c o T T E a Montmofenci y £é cèlleSnbsp;de moil Frère è la Hayè rnontènt égalemènt inbsp;plufieurs iiïilliersr leur détail même ote toutnbsp;foupqori d’erreuï. Je n’ai pas obfervé fèul:nbsp;qüelques amis, au riombre de dix, ont fèmplïnbsp;fuccesfivement ma placé pendant dés abTencèSnbsp;que j’ai faites: amp; ils ont vü les mêmès chofesnbsp;iqué luoi,' quoique je ne lés eufle pas prÊventt

Ba' nbsp;nbsp;nbsp;de


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to Dijfert. fur k mouv. irrég. de VAiguilU.

de ce qu’ils verroient probablemént. Mon Frère a égalemènt eu plus d’une fois des aides.nbsp;Enfin j’ai employé jusqu’au 2. d’Avril 1775nbsp;une feule Aiguille a chappe fort mobile ^ quenbsp;je nomme N°. A : alors j’enai employé de plusnbsp;une feconde j faites felon rties Principes» N°. a:nbsp;£c le 15 Decembre, j’en ai ajouté une troifie-me, égale a la précédente amp; marquée N“. 6-.nbsp;J’ai decrit ces trois Aiguilles, ainii que cellenbsp;dontmon Frere fe fert, cottee N°. 3, dans mesnbsp;Recherches fur les Aiguilles aimantées P. i. §,

338- §• 339* §• 337- P- §• 48- Ces trois Aiguilles m’ont, préfenté les mèmes réfultatSjnbsp;mais avee des modifications.

§. XI. Telles font Ics précautions que j’ai employées: je ne crois'pas qu’on puilTenbsp;avoir plus de preuVes de certitude: amp; fi 1’onnbsp;nie les Phénomènes que de pareilles obferva-tions préfentent., jê ne vois pas ce qui foranbsp;conllaté en Phyfique. Comment ceux qui,nbsp;dans un petit norobre d’obfervations ifolées,nbsp;n’ont pas obfervé d’agitations irrégulières denbsp;1’Aiguille, peuvent-ils tirer de •'la des raifonsnbsp;valables de révoqucr en doute d’autres obfer-vations, fakes pendant une longue fuite d’an-nées fans interruption? On eftd’ailkurs d’au-tant moins fbndé dans im pareil procédé, que

ces

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al

introduction.

ces mêmes obfervations prouvent, que les agi? sations irrégulières n’ont quelques fois pas lieunbsp;dans les mêmes circonftances qui les produifentnbsp;d’autres fois, $c cela, quoiqu’on employe lesnbsp;mêmes Aiguilles, dans Ie même endroit. Jenbsp;crois en avoir dit aflez pour.convaincre les Phy-Itciens, que nous avons réellement vü ce quenbsp;nous prétendons,, plulieurs obfervateurs amp; moi,nbsp;avoir vu : Sc que ce que nous avons vü ne depend pas de caufes étrangères au Fait, Sc qu’ilnbsp;n’eut tenu qu’a nous d’écarter, fi nous avions.nbsp;agi avec plus d’attention, amp; de foins.

Ces préliminaires établis, je pafle a l’exagt; men des queftions que j’ai propofées.

F R E-,

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@s- QwestioïïI- AffolUmtm.

PRÈMIERE QUESTION.

§• 1%. L’ArGXTiEi-Eï qu’elle foil; fujett^. a un mouvement périod^ue diurne regie, oij,nbsp;qu’elle fóit ftationaire, épmuvé-t-e.lle quel-quefois up mouvement d’qscillatipn fenfible,nbsp;pat lequel elle fe meut irr.éguUèi'ementtantotnbsp;yetsTQueft, tampt vers rÈll, étant., comme,nbsp;patient les Marins, affqllée ?

Je divifemi, comme je l’ai fait dans mes. Recherches (P. ii. §. 68. N°. 7 8c §. i8.) cesnbsp;üffoliemens.m. ceux qui ont lieu, Ie foir, Ie,nbsp;matin, au milieu du jour, ou tout Ie jour.nbsp;Je commencerai pat les affollemens du foir.

On trouvera dans la Table, quot;qui termine ce Mémoire, l’état de tous les jours ou les affol-lemens ont eu lieu: ce font ceux ou l’ontrou-ve Ie mot foir, Ie premier chiffre exprime knbsp;date; la lettre a, ou / ou v, ou r qui fe trouvenbsp;a coté indique s’il y a eu ce jour-la, ou Ie len-demain, ou la veille, quelque Aurore boréale ;nbsp;OU lejour même foupqpn d’A. B. Si ces lettres font accompagnées d’un *, c’eft que cesnbsp;A. B. ont été vues, non a Franeker, maisnbsp;ailleurs. Enfin Ie chiffre qui fuit Ie mot/oirnbsp;indique la grandeur totale de raffollement

en.

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Question I. Des Jff oliemens, nbsp;nbsp;nbsp;aj'

en minutes. Cette Table eft pour 1’Aiguille N°. A. je dirai ci-deflbus ( §. 30.) ce qui a eunbsp;lieu pour les Aiguilles N“. 4 amp; N“. 6. Aunbsp;r'efte, il faut obferver par rapport aux Auroresnbsp;Boréales, que celles qu’on peut avoir obfer-vées a Petersbourg en 1780 amp;;c. ne font pasnbsp;encore parvenues a ma connaiflance («).

En faifant un dépouillement de cette Table on trouvera pour chaque mois le nombre d’af-follemens, amp; d’A. B.obfervées furie nombrenbsp;total de jours qu’on a fait des obfervations depuisnbsp;1771 a 178a.

Jan-

(a) L’Académie de Petersbourg, toujours attentive i ce qui peut contribuer au bien dcs fcicnces, a eu la bonténbsp;de m’envoyer, a la foUicitation du Prince de gaildun ,nbsp;un beau recueil manufcript de defcriptions d’A. B. obfer-vees a Petersbourg par M. schroter. depuis 174^ jus-qu’en 1779. Jnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;ufagc ausfi de celles qui fe trou-

vent dans les anciens amp; nouveaux Mémoires de Ja merne Académie, ainfi que de tout ce que j’ai pd trou-ver ailleurs. Enfin plufieurs Savans difiingues, M. M»

SCHULZE , BERNOULLI , ÏOALD0 y SERTHOION , d’aROUIER ,

mabcorelle , GAUFFER, coTTE Scc. m’ont fait parvenir. un très-grand nombre d’Obfervations, amp; de Mémoiresnbsp;fur PA. B. dont je ferai ufage dans mon traité fur cettenbsp;matiere. Je me fais. un plaifir de téinoigncr d’avancenbsp;au Public les obligations que j’ai i ccs Savans: amp; d’in-diquer les fecours que j’ai remits, qui m’enhardtiTeirt anbsp;cn folliciter 4e nouveaux.

® 4 F


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Question I.

Aff. AB jours Janvier 17nbsp;Jitvrier 13nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;10nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;309

M-.rr? zs as 341 Octöbre 18nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;15nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;330

Nc^emi 15 nbsp;nbsp;nbsp;11nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;334

Dcccm. 13 nbsp;nbsp;nbsp;10nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;32^

Des AffoUemens^

AfF-. AB jours, Avril '14 la 33Q,nbsp;Alai 5nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;4nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;334

Juin 4 I 30.7 Juil 6nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;6nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;339

Aoüt 9 nbsp;nbsp;nbsp;6nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;33Ö

Sept. a7 20 nbsp;nbsp;nbsp;328.


Somtue 101 nbsp;nbsp;nbsp;821995 Sorame 65 49 1988

'i'oul 166 1313974.

13.11, fuit de cette T able, que fur 3974 jours, d’obfcrvations faites en onze ans, il y en a eunbsp;166 auxquels rAiguifle a eté afFöllée Ie foir:nbsp;C'e qui fait d peu prés la vingt-quatricme partienbsp;du terns, li n’eft pas posfible de fe tromper'nbsp;dans un pareil, nombre d’obfervations: d’autanl,nbsp;plus que , fi ce. mouvement a été, quelqu.efoisnbsp;de 15 ou ao minutes feulement, il en a éténbsp;d^uitres d? deux degres: je Vais èn (Conner desnbsp;exeiupies: §v comme il ne s’agit ici que denbsp;Variations, j’iridiquevai^par q la plus petite dé-clinaifon qui. a eu lieu alors: les autres nom-bres, font lés nombves de minutes dont la dé-clinaifou excédoit'a cHaque obfervation la plusnbsp;petite indiquee par o-

§. 14. Premier Exemple, Le 13,Mars

1774

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Question I. Igt;es AffoUemens. as

Ï77ï I’Aiguille A a eu un mouvement régulier, jüsqu’a fix heures du foir: mais k grandeur de.nbsp;k Variation entre aamp;3h5 38c4h. apresnbsp;midi, me fit foupgonner qu’on auroit le foirnbsp;quelque A. B, amp; me porta a examiner 1’Aiguille plus fouvent que d’heure en heure : Cenbsp;foupcon fut confirmc: ont eut une A. B. tres-briliknte Sc trés - forte. Vojci ce que j’obfer-.nbsp;vai furl’Aiguille.

ah.

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8h. a6

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45 nbsp;nbsp;nbsp;6

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15' J

Le lendcmain matin Nous parlerons ci-defibus §. 3a de ce qui a eu lieu le 14 dans k [ournée : mais voici un mouvement irréguliernbsp;oscilktoire de 47 minutes, amp; par fois de xo\nbsp;17', ap', a4', en un quart d'heure, ou unenbsp;demi-heure, ou en peu de momens.

L

rnorenci

Aiguille a été irréguliere a Mont-

§.15. Second exernple, Le as.dejuil-let 177?-. M, c H A u p o i B, qui prenoit alors

B 5 nbsp;nbsp;nbsp;foin

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iö nbsp;nbsp;nbsp;Q u E $ TI o N I. I3es ^ff oliemens.

foin de ces Obfei vationSy obferva Ie foir «ne agitation irvégulière de 1’Aiguille; Ie matin fonnbsp;mouvement avoit été tres-régulier, maisfbrtnbsp;grand, puisque l’Aiguille avoir parcoiiru denbsp;db a ih, trés - régulierement .4a . O. En-fuite les variations ont été.

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V o I L A done encore une. oscillation de 5a' trés - irréguliere, ^ quélqutjfois de 2,8’ en peunbsp;de momens {b).nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;]

Je

(é) Le Cid étoit couvert, 8c Eéanmoins M. chau-doir, très-exercé a ce genre d’Obferyations. eut foup-gon d’A. B., a caufe d’une blancheur arcuée amp; lumi-neufe que préfentoient les Nuages a Thoriion du N. amp; N O.nbsp;Son foupgon a cté changé en certitude., car ce mêmenbsp;foir il y a cu une A. B. vifible i Petersbourg. Au reftenbsp;il arrive fouvent qu’il y a des agitations irrégulières fansnbsp;Aurora boreale vifible, qnoiqu’il y èn air réellenient; onnbsp;en trouveia des excipples dans Ia fuite; amp; il arrivenbsp;ainfi qu’on n’a pas connaiffance de quekju’A.B. obfervécnbsp;dans le mênae temps, fait que ce foit: foit qifelle aitnbsp;échappée aux yeux des obfervateurs, ou que ceux-ci

n’en

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Q V E -s T i( o N ï. ^ A ff oliemens. nbsp;nbsp;nbsp;17,

J E pouri'ois alléguer encore beaucoup d’au-tres exenaples pareils: mais je me borne-rai i quelques qns des plus intéreffans.

§. ï T R q ï s ï È M E Exemple. Ce fera celui du 14 d’4out 1776. Pendant cq mois les trois Aiguilles ont été qn general fort ïran-quilles, comme dans les rnois d’Hyver, Scnbsp;plus encore, Le rnatin leur mouvement futnbsp;tres-régulier. gt; mail [\ comraenqa a être trouble dés qne heure après midi. M. wxn-;'nbsp;GAARD les a obfervées avec la plqs grandenbsp;diligence j ayanc fait 87 obfeiyations, fqr cha-

cune

n'en ayent pas fait mention dans kurs écrits; mais, Ia fimilitude des effets ne laiüe aucun doute fut celle desnbsp;caufcs. On trouve ailleurs quelques obfervations de cenbsp;genre: p. ex. M. ^raham a obfervé a Londres en 1741nbsp;des agitations irréguljères de l’Aiguille fans faire mention d’A. B., pendant quc M. ceisius en obftrvoicnbsp;de pareilles accompagnées d’A. B. a Upfal: amp; M.shortehnbsp;conjediure avce raifon que M. GKunm n’a pas fait mention de ce météore, ou parceqq’il étoit ijjoins accoutu-mé a 1’obferver, ou paiceque le météore n’a pas éténbsp;vifible a Londres {Mém. de Suede: 1.747, P-P-).' M,nbsp;CANTOfi a obfervé a Londres le 1,9 Fevrier 17J7 mienbsp;agitation iircgulière de 1'AiguilIe . fans faire mentionnbsp;d’A. B., OU fans que j’en connoilTe d’obfervce ailleurs.nbsp;Vol LI. p.i.).

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ftS Question!, Des Jffollememj

cune depuis midi: mais pour abreger j’en ai omis plufieurs, dans lesquelks la variation anbsp;été peu fenfible. }’y ajouterai les Obfei-va-tions que feu M. engelman faifoit faire inbsp;Sparendatn,' amp; celles que mon Frere a fakes anbsp;la Haye, én emplbyant une Aiguille, faitenbsp;d’apuès mes Principes, égale aux N°. 4 amp; 6,nbsp;amp; cotrée N*-. 'Enfin Ie foir il y eut unenbsp;trcs-belle A. qul a été égalöment obfervéenbsp;a la Haye amp; a Sparendam, ainli. qu-a. Mont-morenci, dü 1’Aiguille ell; felléé réguliere 6cnbsp;même, a cn juger par trois Obfervations par.nbsp;jour, Starionaire tout Ie. jour a 19“. 30', com-nie cela avoit lieu depuis Ie 19 de Juillet, 6cnbsp;a continué jusqii’au aó, Aofit.

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go QuEsfiojïI. Dés Affolhmtnsi

, §. tö. On -V-oit pair cés öbfervatioris i®. cbmbieii les Aiguilles bnt été agitées a Frane-ktr, puisqu’ellës bnt quelquefois parcóuru urinbsp;dtgré en ün montiettt: amp; pres dé deux degrésnbsp;en uné démi - héuié: aquot;. Qué 1’agitation a éténbsp;^ pëu pres pöi'pétueile. 3“. Qüe les différen-tes Aiguilles ont êproüvê des ffiouveniens très-différens pour la grandeur, amp; aüsfi pöur Iénbsp;genre, puisque Tune s^éft quelquefois muénbsp;y^rs l’E, pendant que 1’autre fe moüvoit versnbsp;r,0 ; on voic qüé de sh 19' a 5h 3o'l’Ai^Illenbsp;A n’a parcóuru . qu’unc minutë, tandis qüé Ienbsp;,N°. IV. en a pareouru 39 amp; Ie Nf. IV, 14*nbsp;amp; qüe dans les trois minutes fiiiyantes A a par-cb'uru lö' O: N^. IV. au contraire aa' E Scnbsp;VI. 10 E. On Vöit s'*: qué les Aiguilles de Sparendam Sc de la Hayè ont ausfi étenbsp;troublées, Sc que Ié Minitnutk a eü liéu anbsp;Sjparendam a' peu pres vers la même héurenbsp;qü’a Franeker. Mais on voit 4°. combien ilnbsp;eft important pour afleoir uii jugemént für j denbsp;faire des ObfèrvatiofIS a de très-pétitS ihterval-les des temp's, Sc de ne pas quitter pour airifinbsp;d^rc les Aiguilles de vue. Si par ex. M.nbsp;w Y N G A A R.'D ii’avoit obfei'vé' qu’aux heuresnbsp;complettés amp;; ordinaires, 1’Aiguille A lui au-roit préfenté, fèulement 86 pour maximum jnbsp;pour minimum, Sc 34 pour variation au lieii

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Q V EST I ó NI. Des JffoUemeHs.

de ia5: raais^lc mouvement auvoit été cerón^ dant irrégulier a 6 h. du foir.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;’nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;r

VoiL A.donc des Variations confidérables a la Haye, a Sparendam, aFraneker^ pendant quenbsp;l’Aiguille étoit Stationaire a Montmorenci:nbsp;êc qui pourroit, en voyant Ie detail de cesnbsp;Obfervations, nier que ces-Phénomènes fontnbsp;reels? qui pourroit fe perfuader, que les-Ob»nbsp;fervateurs fe font trompés tous en même temsjnbsp;amp; -que les mémes errcurs auroient infiué fornbsp;toutes ks Aiguilles, amp; a peu pres de la mêmenbsp;manière?

$. 18. QüatriÈmk Exemple. Borné comme je Ie fuis pour ne pas trop grosfir cenbsp;Mémoire, au nombre des exemples qu’il m’efi:nbsp;permis d’alléguer, je me contenterai de citernbsp;encore ceux du a6 Fevricr 1777 amp; ap Fevriernbsp;1780. Je referve celui du 3 Decembre 1777nbsp;pour Ie §. 50. On verra par ces exemplesnbsp;combien des Aurores boréales, toutes très-bril-liantes, agiflent différemment for les Aiguilles.

On eut Ie 26 Fevrier 1777 une Aurore bo-réale trés - éclatante, obfervée par route l’Eu-rope: j’ai préfenté mes Obfervations de ce Phénomène a TAcadémie de Paris, qui les anbsp;fait iraprimer a la foite du Mémoire M. messier fur ce fojet: mais ce favant en a retran-

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35. Question 1. Des Jffollemens.

«hé ce qüi concerne les Aiguilles: j’igreorè pourquoi. Je vais placer ici mes obfervations ^nbsp;amp; j’y ajoutérai celles qu’on a faites a la Hayenbsp;£c a Sparend im.

L E s Aiguilles n’avoient eu chez moi aucun mouvement irrégulier ou infolite les jours pré-cédens: Le i6 de Fevrier mcme le mouvement. a été regulier le matin; raais il a commence a fe troubler a 5 h. du foir.

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Question I. Des A ff oliemens.

De 11^ a 1’Aiguille s’avdnga a la Hay© 'ie 9 vers I’O. Le jour fuivant le mouveaieucnbsp;a étc regulier, amp; il arrive fouveht que I’A. Bénbsp;eft accompagnée d’une agitation bsaücoüp plustnbsp;forte : celle du aa Mars de la même anriéè en.nbsp;a produit une de a degrés en un morheht. Lenbsp;mouvement irrégulier a cependailt été très^nbsp;marqué i quoique different , pour Ifes troisnbsp;Aiguilles^ amp; il a été beaucoup plus petit a la,nbsp;Haye qu’a Franeker. Peut-être auroit-oiivunbsp;des agitations trés - confidcrables a Sparendam,nbsp;11 on y avoir pouffe les Obfervations au de lanbsp;de 9li: au moins la difference y a été entre Snbsp;8c 9 h de 2.4' E, £c a Franeker au plus de 6'»nbsp;Mats QUelqu’ait ëté ce mouvement, il n’a éunbsp;lieu, pour ainft dire, que pour le moment:nbsp;dés le lenderaain tout a été remis en regie z,nbsp;Franeker. A Sparendam, il en a été biert au-»nbsp;trement: La declinaifon y étoit le aS au matin a aa°. 5': a qlr foir de ai°. 31': Ic ay entre-b-i”. -44 , amp;c zi°. 50': le a8 de ai°. 40': le jnbsp;Mars de ai°. 5a': ce he fut que le a, qu’ellenbsp;revint a aa°. a : 8c elle diminua encore le 3, Scnbsp;trés-confidérablement le 5 Sc le Ó, qu’elle étoicnbsp;de ai°. 45' le matin. Sc de ao°. 45 le foir: cenbsp;iie fut que le 10 Aofit (éneorè par une A. B.)nbsp;qu’elle revint au de L de Voila une ft-Tome HI.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Cnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;mul-

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54^ QuestionI. Des /ifoliemens.

multanéité d’efFets, ou fi l’on veut, une influence très-marquée. Le p. cox xe remar-que que 1’Aiguille n’a pas èprouvé de Variation a Montmorerici. Depuis le to elle a étc conftamraent tons les jours entre 19°. 30' Icnbsp;mat, 19°. 45 a midi, 19°. 30'foiri ce quia eunbsp;lieu auslï Ic ay amp; le aS, 6c avec peu de difference jüsqu’au 5 de tVlu'S qu’il y eut A. B,nbsp;¦que 1’Aiguille parvint lefoir a a5', leleniemainnbsp;ibir a ao, 6c le furiendemain a io.

5. 19. ciNQuiÈME Exemple. Tout Ie monde a entendu paiier de la brillante 6c fu-perbe A. B. du ap de Fevrier 1780, 6cquianbsp;écé obiervce par tous les Phyllciens. Je flip-prime l’obfervation que j’en ai faite pour n’in-diquer que les mouvemèns de rAiguille, taittnbsp;ici qu’ii la Haye.

L E matin le mouvement avoit été petit, 6c: tres - regulier jusqu’a midi: mais il fe fit entrenbsp;midi 6c une heure une variation tres - confidé-rable 6c qui me donna foup.^on d’A. B. pournbsp;Ic foir. ,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.

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§. ao. Ces {d) A 9 ii gj ti-ois quart, au moment dc Ia plus petite déclinaifou, k N°. IV. furpaffoit Ie N°. A. de 5' ÜC

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,36 Question I. Des

§. ao. Ces variations ont été trcs-confidc-rabjes. Les Aiguilles N°. IV Sc VI. ont e« a-peu-pres la même marche excepte a 9 dunbsp;foil'; mais le N°. A en a diflFéré a tous égards,nbsp;foie pour le moment de la plus grande Decli-naifon, foit pour la grandeur de la Variation, amp;nbsp;cependant cette Aiguille eft tres-mobile: ausfinbsp;.eft-elie revenue le lendemain, tout comme lesnbsp;autres, au point d’ou elle étoit partie gt; Sc,nbsp;expepté ce jour la, il n’y a pas eu de changement fenfible’de Déclinaifon. TAiguille Anbsp;difföroit du N*quot;. IV. de 50' ou 54.1e lendemainnbsp;entte 51' Sc 56'j Sc néanmoins pendant la du-rée. du Phénomène la diiférence a quelquefoisnbsp;été'de 171' comme a 9 heures Sc demie du foir,nbsp;Sc quelquefois feulement de 41'comme a 9 h.nbsp;ou Jde '5' comme a 9 hfï Ccs différences ren-trent Aans les idees que j’ai propofées dans mesnbsp;Recherches (P. II. §. 205—214) fav. que cesnbsp;Variations dependent en grande partie des Aiguilles méméi. Sc des changemens qui arriventnbsp;aux, forces de leurs parties homologues. 1

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fe VI. de 2' feulement: on verra dans la fuite, §. 108—121. comment ces Aiguilles font parvenuesnbsp;peu a pen ï difféter conftamment de so' Sc au deik

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Question I. Des Jfoliemens. .37

¦§. ai. Leamp; Dcclinaifons obfervees a laHaye «omparées a celles dcFranekcr, préfententdesnbsp;Phénoraènes très-reraarquables quant aux mo-mens du maximum amp; du minimum. La plusnbsp;grande déclmaifona eu lieu ^Eraneker apheu-res êc demie pour les N“. IV 8c VI j Scnbsp;alors elle étoit a peu pres la plus petite a lanbsp;Haye: de forte qu’en fuppofant qu’a midi knbsp;difference étoit nulle entre le N°. VI. a Fra-neker, amp; le N”'. HI. a la Haye, elle auroitnbsp;été a qhide 17a' entre ces deux Aiguilles. Lanbsp;Declinaifon a été la plus, grande a la Haye anbsp;8h du foir, enfuite a qh, 8c a iih. 10: ellenbsp;étoit alors a-peu-pres moyenne a Franeker,nbsp;OU beaucoup au dedbus : fic la difference qu’ilnbsp;j avoit alors entre le N°. IV amp; Ic N“. VI. eftnbsp;tres-remarquable; peut-être le N°. IV. avoit--il changé dans le terns que j’allois du N°. IV.nbsp;au N°. VI, car on fent bien que je ne fauroi?nbsp;obferver les trois Aiguilles a lafois: 8c parianbsp;dispofition dans laquelle elles fe trouvent dansnbsp;ma chambre, le N”. 4. eft toujours 1’Aiguillenbsp;que j’oblervfi la feconde; amp; les N°. A amp; N®.nbsp;VI. font alternativement la premiere 8c k der-nière: mais ceitainement il ne s’ecoule pasnbsp;trois minutes d’une obfervation a I’autre.

l’AI G u IL L E obfervée trois fóis par jour a Sparendam , y a cte a.-peu-pres Stationairenbsp;C 3.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;cc

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S8 Question I. Des Jffolkmens.

ce jour, ainfi que les précédeiis amp; les fuivans: il n’y a pas mcme eu de Variation dans la Dé-clinaifoH d’un jour a l’autre.

§. aa. L,e même foir 1’Aiguille a été fort irréguliere a Montmorenci entre 8 amp; ph dunbsp;foir. Le matin elle avoit eu fon mouvementnbsp;diurne périodique régulier amp; ordinaire: a 5.,nbsp;6, yh. du foir elle indiquoit 19°. 55': a 8h.nbsp;ao°. a Sih. 20°. a 8~ 19quot;. 55'. a 8i;h; 19°. 28,nbsp;a 9h. 20”. Le I Mars d. 5h. mat. 19®. 45'.nbsp;Par contre cette A. B. n’a pasinflué fur l’Aiguille de M- BI.OKDEA u.a Breft. L’Abbénbsp;BÉRTHOLON, fi connu par fes belles Re-;nbsp;cherches fur l’Electricité, a faifi Poccafion denbsp;ce Phénomène pour faire quelques Experijenrnbsp;ces, qu’il m’a communiquées en ces termes. —.

„ La machine Electrique fut plus forte, 8c ,, donna de meilleures étincelles durant l’apquot;nbsp;,, parition de cette A. B. queiplufieurs heuresnbsp;„ avant, amp; ces étincelles me feniblerent en-„ core plus: vives vers le milieu amp; principale-,, ment vers la fin de ce Phénomène, J’é-„ prouvai ausli la force de rEleccrophore, ,quinbsp;„ me parut plus grande. LesPhosphores Elec-„ triques [c. a. d. desTubes vuides d’Air] ani-,5 més par rÉleélricité artificielle en devinrentnbsp;plus brillans que dans les autres circonftances.

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question I. Dcs. Jfallmsm.

j) J’obfervois dans TAiguille aimantce des Va-,5 riations: aiors je me batai de faire qiielques j, Expériences dont j’avois deja forme le pro-„ jec depuis queique terns, amp; dont j’avois dis-„ pofé ies prépiratifs: c’éioit d’ifoler une Ai-guille de bouffble amp; d’obferver fi fes Varia-„ tions feroient plus confidérables: l’Ëxpé-», rience m’a paru reusfir parfaitement, amp;j’ainbsp;,, appercu une plus grande agitation dans i’Ai-„ guille ifolée, c. a. d. placée fur un plan denbsp;„ Verre alTez epais amp; enfuite fur un gateau denbsp;„ poix refine. J’ai fait encore une autre Ex-j, périence, aflez concluante amp; toujours rela-„ tive a rÉleftricité; j’ai pratique aux deuxnbsp;„ extrémités de 1’Aiguille aimantée une pointenbsp;„ inclinée a Vaxe de 1’Aiguille, a - peu - présnbsp;„ comme on le volt dans ces croix de fil denbsp;„ laiton fuspendues au milieu par une chappe ,nbsp;„ 6c qu’on place far le premier Condufteurnbsp;„ pour les faire tourner par 1’eruption du flui-,, de éieétrique dans I’Air, fous forme d’ai-„ grette lumineufej 6c j’ai obfervc dans ce casnbsp;„ que les Variations étoient plus grandes amp;nbsp;„ plus multipliees”. Nous dirons encore unnbsp;mot de cette Experience ci-defibus: nous nousnbsp;«ontenterons de remirquer ici, qu’il eut éténbsp;a fou’naitef que M. bertholon eut detaiilcnbsp;la nature 6c la quot;grandeur des valuations qu’il a

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UESTION I. Des AffollemthitZ

obfervées, amp; qu’il eut comparé celles d.lt;i. 1’Aiguille ifolée 6c de 1’Aiguille non ilblée.

§. 2g. Nous avons allègué affez d’exemples, pour convaincre même les plus incrédulesjnbsp;efl tems de confidévev cette matiere fous unnbsp;autve point dc vue : •—¦

O N a vu par la Table du §. 12. que fur.idó föirées d’agitations irrégulieres, il y en a eunbsp;131 d’A B. OU les buit dixièraes du temscette.nbsp;frequence doit deja faire foiipqonner que ceS'nbsp;agitations font des dépendances de ce Phéno-mène: amp; ce leupgon acquiert une nouvellenbsp;iEorcc, Cl Ton fait attention que Ie nombre denbsp;«es agitations , pendant les fix mois que la Terre parcourt la.paitie de fon orbite, oü fe trou-ve Ie Perihélic, eft a pai'cil nombre pour les fixnbsp;mois de TAphélie, comme 101: 65. oucommenbsp;154: 100: or on fait par les belles Recherches denbsp;M- M AIR AN, que les A. B. font bcaucoup plusnbsp;frequentes pendant les fix mois du Perihélicnbsp;que pendant les auires, dans Ie rapport dc 9 a 4.nbsp;Sc quoique Ie rapport ne foit pas numérique-ment Ie même que celui de 154: 1,00. ou dc 9;nbsp;6. a-pcu-près, que nous trouvonsici, ce quinbsp;vientcertainement de ce que Ie nonibre de 166

foirées, n’eft pas fufifant pour en conclure im tapport qui puilTê btre conftant, êc comparable-

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Question I. Mes Affoïhmens. 4^

d celui qu’on a déduit d’un tres - grand nombre. d’Obfervations, I’exces de frequence n’en eftnbsp;pas moins conftatc du même cote, amp; il eft a-peü-près le même que celui des A. B. Perihc^nbsp;lies dans le même terns, favoir de 8s: 49 ou dftnbsp;167 a 190. Et ce mcme exces des agitationsnbsp;Périhélies fur celles d’Apbélie a lieu fi Ton ne.nbsp;prend que deux mois, ou un feul mois avantnbsp;amp; aprt-s le Periliclie ou TAphélie , amp; toujoursnbsp;comme pour I’A. B. 11 y a plus: les mois dansnbsp;lesquels les A. B. font ordinairement les plusnbsp;frequentes, font ausfi ceux dans lesquels cesnbsp;agitations ont, en general, eu lieu le plus,nbsp;fouvent.

§. a4. A LA vérké j’ai obfervé 34 fois des, agitations irrégulières fans avoir vu des A. B.nbsp;mais il en eft parrai ceux-ci cinq auxquels j’ainbsp;eu foupgon d’A. B. foit a caufe d’une clartcnbsp;entre les nuages , ou d’une paleur dans lenbsp;ciel, ou d’un crepuscule plus fort Sc plus longnbsp;qu’ a I’ordinaire, indices fur lesquels il n’ eft pasnbsp;facile de.fe tromper, quand on joint une longue^nbsp;Experience a 1’Etude fuivie de I’ouvrage denbsp;M. D.E M.AtRAN, amp; quc d’aillcurs Ic fait anbsp;fouvent confirmé. Refte done ap jours; donenbsp;il y en a 18 a la veille ou le lendemain.desquelsnbsp;1’A. B. a paru; or on fait, amp;: Ton verra dan^

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Question I. Bes Jfollement.'

Ja fuite par plufieursf êxerapics ( J. 44. reqq.) ^ue Vaftion de l’A. B. fur I’AiguUle commence fouverit longtems avant que ce Météore pa-Toit a nos yeux, dure encore du terns apvèïnbsp;quül a disparu a nos regards, amp; s’étcnd mêmenbsp;dplufieurs jours de fuite: ainfi je n’lréfite pasnbsp;d’attribuer I’affollement de ces 18 jours a Taction dé TA. B. amp; j’y joins ausfi celui du 21 denbsp;Septembre 1774, jour qui fe trouve enclavénbsp;au milieu de fréquentes A. B. amp; d’une fuite denbsp;jours irreguliers. 11 ne rclle done que 18 joursnbsp;qui méritent un moment de reflexion, parce-qu’ils n’ont etc j que nous facltions jusqu’ici, ninbsp;accompagnes, ni précédés, nifuivis, d’A. B.nbsp;qui ait été obfervée •, mais ii fe peut très-biennbsp;que cette A. B. alt eu Ueu foit pendant le jour,nbsp;dont la clarté Taura effacec, foit pendant desnbsp;nuits obfeures.

L/j §. 15. T o uT'Es les agitations irrégulières ne-.font pas des affolkmens proprement ainfinbsp;nommés: il en eft:qui ne font que*des balan-cemens, ou un'mouvement par faat^ amp; quinbsp;auroient pu être rangées dans, la clafle dunbsp;10. amp; claflees fous quelqu’un. des mouve-mens régies (§. a.) quoique différens, par knbsp;feule grandeur de la Variation horaire , de cenbsp;qui a lieu, des jours ,paffaitement réguliers. On

©prouve

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question I, Des Affellemem. 4^

éprouve ici.-les mêmes difficultés que dans la clasfifjcation des Corps : apigs les objets lesnbsp;plus trancbans il rgfte toqjours quelques autresnbsp;qui forment Iès nuances entre les di^'effe cïas-fes, amp; qu’on pourroit rapporter a Tune auslinbsp;bien qu'a I’autre : il y a par la même du I’arbi-traire; -or des 18 jours dont nous avonsparlp ilynbsp;a en a 4 quipouvoient être rangés fous des joursnbsp;réguliers; jp-fesindiquei-ai, pour faireconnoiu-$nbsp;comme il faut routes les différences qui fe trou-inbsp;vent entre les diverfes agitations irrégulières.

18 Janv. 177a. Ce n’étoit qu’une irrégukrité de 10' entre 4 amp; 5h. du foir,nbsp;qui fait, rcntrer ce jour dans lanbsp;clall'e du Mouvement N°. 3.nbsp;ciel couvert: brouillard cpais,nbsp;froid violent,

2,5 Avril 1774- Petites agitations de 5,10, amp; 7 minutes refpeétivement pournbsp;les trois Aiguilles: mais entrenbsp;.6 amp; 7h. faut de 8, 14 Sc 10'nbsp;E. Ciel a moitié couvert. A

la Haye dnouveraent regulier N“. 3. de 19'.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,

9 Aout 1775- Entre huit amp; ph. foir Agita-tation de 14' amp; r' O, ce qui a rendu le mouvement N°. 3.nbsp;au lieu de Isquot;. I.

: Vi. gt; ' I

2.9 No-*

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44 Q ü é s TI o N I. Des Jff oliemens'.

2.9 Nov. 177a. Tres petits balancemens de qui ne méritent pas d’atten-ti gt;11.

En faifant abftra ion de ces jours, comme on Ie doit, je crois, en bonne critique, ilnbsp;n’en rgt; ftera que quatorze auxquels il y a e»nbsp;des agitations réelles, irrégul ères, fans qu’onnbsp;ait vü d’A. B. Les plus remarquables de cesnbsp;jours font les ao Janvier 1780, 19 juin 177a,nbsp;amp; 13 Juin 1773.

§. aö. Vöici l’état des Aiguilles Ie %o Jan-

N“. A.

N“: IV.

N°. VI.

h6

47

44

46

7

47

4lt;5

8

38

n8

3^

8'

40

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9

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40

10

15

18

aa

lOi

0

Q

0

10

8

5

V. tot.

47

46

50

Cicl tres - couvert, pluie continuellc, avcc

brouil-

(ej A ipi li N°. IV. étoit dc Sj'plus O que N''. A, amp; de 6' plus O que N°. VI. de forte que N®. VI. fur-paffoit N°. A. de 47'.

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QuÉStiowI. Dei Jffollmm. 45

brouillard Vent N E. Le lendemain les Aiguilles avoient repris leurs mouvemens ordinai-res Sc leur fituation. A Montmorenci les Aiguilles ont eu le même mouvement régulier que les jours prccédens Sc fuivans, Sc de 6 ènbsp;7h. le foir, il n’y a eu qu’un mouvement denbsp;5'E: de 7 a 8h. Zero.

Mon Frere m’a marqué dans le tetós que fon Aiguille avoir etc fort agitée le mêmejour^nbsp;mais qu’une abfence l’avoit empeché de Tob*nbsp;ferver avec foin': elle étoit a 5^ Sc a 6h. ditnbsp;foir d 14'. a 9^h. a o. a n h. a ap. Onnbsp;voit que les Phénoraènes font les mêmes quamp;nbsp;s’il y eut eu A. B, Sc qu’ils ne font pas pure-*,nbsp;ment locals.

§. ay. 'Le ap Juin 177a. Le mouvement avoit été régulier le niatin, Sc ju^u’a 6h. dunbsp;foir. Ciel couvert, chargé a 1’horifon denbsp;nuages qui pouvoient faire foupqonner de l’o-rage, fuvtout 1’Air étant fort chaud: 1’Aiguille a indiqué.

a 6 h. foir —- ga

7 nbsp;nbsp;nbsp;h. 30' —— \%

8 nbsp;nbsp;nbsp;— 15

8 h. 15' — 15

8 h. 30' - o

8 h. 45' - 5

ph. - 5

loh. nbsp;nbsp;nbsp;—. 4

Voila

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^6 Q u E s TI o N X Des Jffollemem.

Voila done un'mouvement de gs'- mais qiii n’eft que peu iTrégulier.: . La. CQnftirutdon denbsp;1’ Atmofphère, quipourroit êcre, régaidée, com-tné orageuie, m’a engagé a placer ici cettCnbsp;Obfervation que M. c-H a u d 0:i k .a faite avec

§.;a8. Lk 13 Juin 1773,: TAiguillq, a?oit cté réguliere ie maan, Ciel ferciu, amp; clle Ienbsp;fpt pusqu’a midi, maïs ragüa,tion cqu^L^d^apa anbsp;une heuve, £c fut comme on fu Ie voir.

lah dp 3h7gt; nbsp;nbsp;nbsp;54

ih ö 3^h;34‘;4jh5i' lih ldnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;3lhnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;IInbsp;nbsp;nbsp;nbsp;5'hnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;51

ah 12 nbsp;nbsp;nbsp;37“hnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;54nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;57hnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;54nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Variation tota-

ajli 6 nbsp;nbsp;nbsp;4bnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;54nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;lt;5hnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;3Önbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Ienbsp;nbsp;nbsp;nbsp;54'.

aih o nbsp;nbsp;nbsp;4;hnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;54nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;7hnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;33

\ 9h a8 ïdh'd'S

Souvent en n’a. pas vu de plus grandes agitations pendant la préfence d’Aurores Bo-réales, même pornpeufes.

§.29. Je crois qu’pn peut conclure de ce que nous venons de dire, qu’il y a une trésgrande liaifon entre les agitations irrégulièresnbsp;de rAiguille aimantée amp; l’A. B. Nous pré-

fenterons

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4?

Question!. Des A ff oliemens ^

fenterofis ci-deffbus encore quelques confidéra-tions qui fortifieront celles que nous avonS deja fakes. ' •

§. 30. On a vu dans les cxemples que nou^ avons donnés, que les Variations obfervées fontnbsp;fort inég.iles pour lamême Aiguille, eii diffé-rens terns, amp; pour dkFérentes Aiguilles dansnbsp;le même terns. La Table qui-fe trouve A lanbsp;fin de ce.Memoire ell pour 1’Aiguille N'^-A:nbsp;il eut été inutile d’en drelTer une pour chaquenbsp;Aiguille : mak il eft arnvé deux fois que les Aiguilles N°. IV oil iN°. VI. ont été aftbllées,nbsp;OU mues in-dgulièrement, pendant que 1’Aiguille A nel’ecoit pas y je vais indiquer ici ce»nbsp;deux jours.

Le ao. Janvier 1776. Nquot;. IV. a été irré-^ulièrement agitée par une A. B. qui n’a pas Agi fur TAiguille A 5 laquelle a été Stationairenbsp;le foir, Sc n’a parcouru que 4' tout le jour. Lenbsp;¦N®. IV- a varié entre p’-h amp; pfh. foir de ii'O ynbsp;entre gjh Sc loh. de a'E: entre löh Sc lojh.nbsp;de lo'E: dans le même tems TAiguille N®. VInbsp;a varié de 8'0, a'E, amp; p'E: voila tout. ,A lanbsp;Haye le mouvement de l’Aiguille a été fortnbsp;.petit, Sc nul a Sparendam.

Le Fevricr 177Ö. L’Aiguille Aava-pé le foir de i ou 3'. nbsp;nbsp;nbsp;N°. IV- de 6' Sc fon

mou-

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^ ü Ê s T1 • Nf r. Bes AffolteMens-^

jroöuvementa été N®. 3, N®.VI. de ii' amp; {bl4 mouvement a ausfi été N°. 3. A la Haye Sc anbsp;Sparendam pas de mouvement. On voit quénbsp;ces diftetences font trop petites pour nous ar-rêter.

§.31. Le mouvement irrégulier des Aiguilles étant inégaleraent grand en diffétens jours, j’ai drèfle une Table de la grandeur desnbsp;diflféreiites agitations, 6c j’ai trouvé qu’il y eanbsp;a eu pour TAiguille A

éntre 0 6c ao' Perihélie 44 Aphélie 19 totil Ö3

6c 30 —

19

i8 — 47

30 6c 40 —

13

18 — 3t

40 6c 50 —

— 8

— nbsp;nbsp;nbsp;5- 13

50 6c 60

4

3—

Öo 6c 90 —

-* 3

I— 4

t%o

-——gt; nbsp;nbsp;nbsp;0nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;—-

t— ï

ioi nbsp;nbsp;nbsp;65nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;166

Ön voit par ce refumé, 1°. que les agitations ies plus grandes font les plus rares, 6c les plusnbsp;petites les plus nombreufes: mais, a°-que celles d’entre 40' 6c 90' font plus fréquentes au-tour du Périhélie j dans la raifon de 15 a 9. ilnbsp;en feroit de même pour celles entre 30 6c 40Vnbsp;fans les agitations fréquentes du mois de Sep-tembre 1744. Tout concourt done a indiquar

«n©

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Question I. Des Jfoliemens. nbsp;nbsp;nbsp;49

line eorrefpondance intime entre les agitations irrégulicves de 1’Aiguille,Sc les A. B. Je faisnbsp;bien, qu’il eft des A. B. qui n’influftm pas, ounbsp;que tres-peu fur I’Aiguille: on en a deja vunbsp;des exemples: on en verra encore d’amres ci-apres (§. 131*): ausfi je ne prérends pas qu’ilnbsp;n’y a pas d’A. B^ fans agitations irrégulières denbsp;TAiguille: mais je dis, qu’ii en ertpeu decesnbsp;agitations fans A. B; qu’elles leur font vraifem-bkbleraent dues, ft non toutes, au raoins celles qui font un peu conftdérableSi

§. 3a. Pa s s o n s aux agitations irrégulières qui ont lieu le matin feulement; elles font ennbsp;tres-petit nombre.

Le 14 Mars 1771. Nous avons vu qu’ily a eu le 13 une belle A. B. qui afortement af-fefté I’Aiguille. Le matin du 14 la Déclinai-fon fut plus grande que les jours précédens, 6cnbsp;voici le mouvement qui eut lieu; je continuenbsp;les obfervations du §. I4.

A Sb m, 11': a ph. ao': loh 16quot;. ilh. 18'. enfuite pendant que j’obfervois, fuccesfive-ment, 18, aa, 17, gi, 37, Scan hj, ló,nbsp;point auquel 1’Aiguille refta ftationaire jusqu’anbsp;3 b.; fon mouvement fe fit le foir régulière-ment vers I’E amp; elle parvinta — i. Le journbsp;fuivant tout fut récabli; le Ciel étoit parfaii e-

D nbsp;nbsp;nbsp;^lent

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go Question I. Des Jffolkmens.

ment fereiii, èc qiioique 1’Aiguille fut foit tninquille le foir, il y eut une A. B. qui futnbsp;obfervee a Sparendara amp;a Petersbourg, maisnbsp;dont je ne me fuis pas appeixu ici, apparam-ment paree qu’elle n’a commence qn’aprèsnbsp;dix heures du foir. Je n’héfite pas a attribuernbsp;cette agitation de ai' h I’efFet de ce météorenbsp;qui avoit paru la veille avec éclat, amp; qui peutnbsp;avoir agi pendant le jour plus forcement que lenbsp;foir, quoique la lumière diurne Pair derobe anbsp;nos regards.

L E aa Juin 177a, a la fuite du grand afFol-kment du ai, accompagné d’A. B; j’en par-krai ci-apres (§.45.).

9}h —4

9|h — a loh —a

11 h — o lah — 3nbsp;I h— 14nbsp;ah—iaa

Enfuite régulier. II y a done eu le matin une Variation de 13 E, qui, quoique reguliere en eile-même , 6c appartenant au mouvement N°. a, eft reniarquable par fa grandeur,nbsp;amp; par ce qu’elle a durée jusqu’u nh. Lenbsp;foir, foupqon d’A. B.

Le

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Question I. Des A ff oliemens. nbsp;nbsp;nbsp;51

Le ipjuillet 1773, agitation irrégulière, a la fuite de I’afFoUement des 18 amp; 17 produitnbsp;par la magnifique A. B. du 17 : j’en parkrainbsp;§. 48.

§.34. Le T4 Mars 1774. Ciel très-rerein mais fort pale, ainil que le lendemain , cenbsp;qui eft fouvent nn indica d’A. B. 11 y en a eg,nbsp;les ai Sc a6. 1’Aiguille indiquoit

Enfuite mouvement régulier. Ce motivequot; ment ell remarquable par fa grandeur, quoi-qu’il put êtfe reduit a N”. a. 1’Aiguille a ihnbsp;de 4'plus a I’E qu’-a ph.' ' '

Seconde ciafle. A Sparcndaffl.

L E ao S-,cptembre 1774. La veille il y eut line belle A. B, qui agita rAiguille de a8',,.nbsp;Le matin du ao il y eut encore une irrégula-rité en ce que 1’Aiguille parcourut dey a 8h.nbsp;i3'0 i de 8 a 8^h amp; a 9!! 3'L- Le foir il ynbsp;eut, Ciel couvert, un aft'ollement conlidéra-ble, de 48'jusqu’a loh loir. L’Aiguille ob-fervée a Sparendam toutes les heures, u’a eunbsp;qu’un mouvement d’une minute.

§. 35. L E

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5a Question I. Des Jff oliemens.

§¦ 35. L E 12 Juillet 1780, Ciel couveit, pluiq. II y eut Ie matin un mouvement affeznbsp;confiüérable dans 1'Aiguille, quoique reducible it N“- 2j 2® ClalTe.

A.

NMV.

NA A

8

8

6

0

0

0

20

28

^5

14.

20

17

14

20

17

Enlitite régulier. A Sparendani^rAiguille a été Stationaire' du matin au midi, maïs eile n’anbsp;cté obfervée que deux fois: du ii au 12, Ienbsp;changement de déclinaifon y a été de 13'O.: hnbsp;Franekev il a été de a, de 7', amp; dg 6. A Ianbsp;Haye 1’Aiguille a eu Ie mouvement N°. a. s’é-tant approchée Ie matin jusqu’a i ih. de 5'E;

Ie maximum n’ayant eu lieu qu’a ób. du foir.

A Montmorenci TAiguille a été Stationaire, a aoquot;, comme depuis Ie 6 de ce mois; maisnbsp;elle a varié entre 8 amp; phm. de a'E.' de 9hanbsp;xoh, 2'E: de loh a iih. 2 O- de ii a lah.nbsp;Q,' O; 6c revenue a ao°.

§. 3Ó. Sbp-

f/) A 7 h Ie N°. l'V. écoit de 43,' plus O que N«. A gt; gj de 6' feulement que Ie N®. VI.

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54 nbsp;nbsp;nbsp;TI o N ï. Dss A ff oliemens.

lierj cette agitation de 30, 30, amp; a8' eft confidérable. Du refte les Aiguiiies, lur tousnbsp;les Nquot;. IV amp; VI, ont eu uae marclie bieiinbsp;parallcle.

A Sparendam il s’eft fait la nuit du o- au 3 une variation de ia O ici de aa, 14', Scnbsp;15'O; mais Ie 35, i’Aiguille n’a parcouru anbsp;Sparendam qu’uiie minute, quoique obfervce 5nbsp;fois par jour.

L’Aiguille a été afFollée a la Haye ayrait par-gt; courn 18' irrcgulièrement.

$.37. Vo IL A toutes les Obfervations de ce genre: elles montent a 8 for 3074 jours d’Ob-fervations, 8c nc font qu’un 500^ du total. Denbsp;ces 8 jours il y en a 3 auxquels ie Phénomène anbsp;eii beu a la fuite d’A. B. ia vcilie, ou d’afFul-lenientde la veille caufc par z\. B; unavee fotp-con d’A. B; des 4 autres il y en a un auqiiei jenbsp;me doutois de quelqu’A- B; enfin ces agita-fiom font tout comme lorsque cc metéorenbsp;agit: ainfi il y a ^ ou s de probabilité mathé-matique pour I’influence de l’A. B, 8c unenbsp;trcS'grande apparence que tous ces Phcnomè»nbsp;nes lm lont dus.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'

38. Les irrégularités qui atrivent au rnb

beu

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Question I. Des Af oliemens. nbsp;nbsp;nbsp;55

lieu du jour ne font pas beaucoup plus nom-breufes. Voici mes oblervations.

Le 10 Aoüt 1771, r Aiguille marquoit

a6h,7h, amp;;8h nbsp;nbsp;nbsp;—nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;61nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;a ixbnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'—15

a 9h nbsp;nbsp;nbsp;—nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;ainbsp;nbsp;nbsp;nbsp;la^hnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;—nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;1$

loh nbsp;nbsp;nbsp;—nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;15nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;laihnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;~nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;30

iih nbsp;nbsp;nbsp;—nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;onbsp;nbsp;nbsp;nbsp;ihnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;—nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;15,

Cette obfervation eft de M. de A. B. a Petersbourg les 8, ii, 6c

Elle refta Stationaire a 15' tout te rcfte du jour: voila done un balancement confidérablenbsp;amp; irrégulier entre 11 li amp; i h. Ciel a moitiénbsp;couvert, amp; rien au moment qui indiquat donbsp;rOrage.

L I L L E.

la de ce mois.

Le 10 Juin 17735 le mouvement a été fort remarquablc le matin. Ciel couvert, le foirnbsp;entièrement, amp; legèrementle matin.

iih.40' — nbsp;nbsp;nbsp;60

lab nbsp;nbsp;nbsp;—nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;60

I h nbsp;nbsp;nbsp;_nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;57

ilb nbsp;nbsp;nbsp;1


lo'h. — ao iih. — 85nbsp;II h. 10'— 85nbsp;20 — 72

3=5 —,65


Paffe une heure Sc demie le mouvement a cté fort regulier. Du 10 au ii il s’eft faitlenbsp;matin a 7h. une. variation de is'O; Sc a Spa-tendam de 3'E feulement.

D 4. S. 39-^®

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'$6 QüestionI, Des Jff oliemens'.

§¦39. L E 15 Juillet 1774. Le mouvement étoit régulier jusqu^a midi ; mais entre midi amp;nbsp;ah. il s’eft fait une variation irréguliere. Cielnbsp;couvert:

, 12 h

- 9

lïh.

53' —

23

Zjh ~

- 23'

lah. 38'-

-15

55 —

22

3I1 -

-^3

II

I h

27

4h-

-33‘

0

6' —

28

40'-

“15

10 —

^5

Enliiite

13

trés-

r

re-

II

35 —

25

gulier.

48'-

-12

sh

25

Du 15 au 16 il s’eft fait a 6h. du matin une Variation de sa'O amp; la déclinaifon eft con-ftamment reftée plus grande les jours fuivans.

A Sparendam Variation de 5' pour ce jour R.

Le 13 rAiguille avoit été aifollée tout le jour, avec foupeon d’A. B. Le 14 A. B. anbsp;Marfeille.

Le a8 Septembre 1774. Ciel couvert} le mouvement étoit régulier le matin, mais,

ih, ah, nbsp;nbsp;nbsp;3h,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;—nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;33nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;5h. 6

. nbsp;nbsp;nbsp;4hnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;—nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;7nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;5? 7

4t nbsp;nbsp;nbsp;—nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;onbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Enfuite

, nbsp;nbsp;nbsp;4lnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;—nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;3nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;régulier.

Les 37 6c 30 Aurore boreale aPetersbourg:

le

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Ie 30 LuiTiiere Zodiacale a Moil^inorenci: k Sparendatn mouvement tres-régulier de 6quot;.

Le 15 Novembrp 1774- Cipl couvert: il y a eu entre 12 h amp; ih. une petite oscillationnbsp;de 5' qui ne merite pas d’atteation, Le 13

A. nbsp;nbsp;nbsp;B. a Petersbourg.

§. 40. Le 29 Aont 1775- Variations de ii amp; 8 O trés-régulieres le matin: entre 2 amp; 3 h.nbsp;Variations E de 13' amp; 15, de 3 a 4h. de 8' amp;nbsp;9'O enfuite réguliere. Les 54, as, 27 A.

B. nbsp;nbsp;nbsp;a Petersbourg.

Le 21 Novembre 1775. ilyaeude iih a •2 h un petit balancemenc de 11' pour le Nquot;. A,nbsp;de 8'pour le IS®. IV- Ciel couvert; TAiguil-le réguliere a la Have; pas affectée a Sparen-dani, Le 23 A. B. avpc alFollement tput lenbsp;jour,

Le 30 Mars 1780. Les Aiguilles n’ontéprou-qu’un balancement de 5' entre 3 h 8c 4' en fens contraire du mouvement régulier, qui 1'ansnbsp;cela a été leN”.4: du refte, nonobftant 1’A. B.nbsp;du foir, les Aiguilles n’ont pas eu d’autre mouvement irrégulier le foir, amp; n’ont parcourunbsp;tout le jour que 19', 13' amp; 14 minutes. A lanbsp;Haye mouvement rrès-régi^lier de 6'- A Mont-inoreucirAiguille Stationaire a cette heure-Ia,

D S nbsp;nbsp;nbsp;mais

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58 QuestionI. Des A ff oliemens.

mais elle avoit parcoum 16 O entre 4h 6c 7I1.' du matin.

Le 19 Mai 1780. Soiipgon d’A- B. Ie foir: Ie mouvement a été le matin N°, 2, raais plllSnbsp;grand que d’ordinaire, favoir

A.

N“. IV.

N“.VL

6h

7

— nbsp;nbsp;nbsp;10

—. nbsp;nbsp;nbsp;10

7h —

3

6

— nbsp;nbsp;nbsp;5

8h —

*3

— 17

— 17

qh —

3

8

— nbsp;nbsp;nbsp;7

lO —

0

— nbsp;nbsp;nbsp;0

— nbsp;nbsp;nbsp;0

Paffe après loh l’Aiguille a eu fon mouvement régulier le foir N°. 3: ainfi N°. 4. pour le jour. TAiguille a été Stationaire a Mont-morenci. A la Haye il n’y a pas eu d’irrégu-larité : mais de i a ah, Variation de 14'O tan-dis que la Variation diurne totale n’a été quenbsp;16 O.

§. 41. Le 28 Juin 1781. Ciel couvert. Le matin 1’Aiguille a été parfaitement régulierenbsp;jusqu’a 10 h. mais de 9 a loh. unfautde 12*nbsp;12', amp;9'oucft.

A.

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Question I. Des Jff oliemens. nbsp;nbsp;nbsp;59

A. NMV. N^VI.

I — 13 nbsp;nbsp;nbsp;15 — ia

L’A^guille a été a-pen-pres Stationaire a Montmoreuci. A la Haye mouvement très-fégulier de 11'. Le refte du jour régulier.

Le 24 juillet. Ciel couvert. Les Aiguilles ont été régulicres. le matin jusqu’a 3 h. maisnbsp;entre a amp; gh. le mouvement fut de 10, 7,nbsp;9'E. EnfuitCj

A.

NMV-

a

0

0

4h

gt;5

lO

41

ao

10

5h

10

i


Après eek mouvement régulier.

Depuis midi TAiguille a été Stationaire i Montmorenci.

Le iö Odtobre. Ciel couvert: un petit balancement de 3', 13', 8'E. entre ^ èc^h.nbsp;1’Aiguille a parcouru ce jour a la Haye 35' amp;nbsp;il y a eu de rirréguiarité entre (5, 7 amp; 8h.nbsp;Variation de 6^ a 7h. 24'E- de 7 a 8. 33'O.

cn-i

.V

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6o Quest ionI. JDes ^ff oliemens.

cnfiiite régulièremenc amp; graduellement irE. rien de pareii ici: les mouvemens ont cté denbsp;6, i6' amp; lo'. Le 15 A. B. a la Haye amp; icijnbsp;Ie 16 foupigon d’A- B. a la Haye.

§.42. VoiL A douze Obfervations fur3974 OU a peu pres la 330' partie de tous les jours.nbsp;De ces la il y en a trois trop petites pour nousnbsp;arrêter. Und’A. B, a de foupgon d’A. B, amp;nbsp;3 fois A. B. la veille ou le lendemain: amp; unenbsp;fois rirrégularité a eu lieu a la fuite de TafFol-lement de l’avant veille. Au refte on voit quenbsp;ces irrégularités qui arrivent le milieu du journbsp;ne font pas II grandes que les afïbllemens dunbsp;foir: 6c l’on peut obferver ausfi que parmi cesnbsp;douze jours il n’y en a eu aucun d’Oiuge ni denbsp;Tonnerre,

§. 43. Pas so NS aux affollemens qui ont eu lieu tout le jour. On voit ces jours, aunbsp;nombre de 50 dans la Table générale j ce quinbsp;fait fur 3974 jours d’obfervations a peu-prés lanbsp;80^ partie du tems. De ces 50 jours il y en anbsp;29 d’A. B. decidée: a de foupqons très-legiti-mes 6c qui ne différent pas de la certitude, foitnbsp;par l’attention que j’ai donnée a ce Phénomè-ne, foit par ce que mon frere a eu les mêmesnbsp;foupqons a la Haye. 11 y a 8 jours qu’il y a eu

A. B

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Question I. Des Jffollemens. 6t

A. B. la veille, amp; auxquels l’alïblleiTient n’a été que k continuation de celui qui avoit eunbsp;lieu certe veille; ce qui fait 39 jours ou presnbsp;des fex-feptiemes dü total auxquels cÈtte fimul~nbsp;tanéité d’efFet n’eft pas douteufe. Des onzanbsp;jours rellans il en eft trois auxquels il y a eunbsp;A. B. le lendemain, ce qui indique encorenbsp;quelque liaifon avec le Phénomène, amp; deuxnbsp;auxquels Ikgitation a été fort petite: favoir,nbsp;lea70c}:obre 1777, qu’il y a eu des oscillationsnbsp;d’heure en heure, mais dont les plus grandesnbsp;n’ont été que de 9, 6, amp; 5' refpeftivementnbsp;pour les trois Aiguilles; amp; le 28 Decembre denbsp;la même année, que les plus grandes n’ont été

que 12 j 145 6c 9'. -- ll n’y a done pas

de doute que toutes les grandes agitations ne foyent dues a efes A. B , ou du moins nenbsp;foyent accoinpagnées de rapparition de cenbsp;Phénomène.

Au R BS T E la plupart de ces agitations font trés - confidérables. Il y en a eu pour PAi-guille Nquot;. A;

17 entre 9 nbsp;nbsp;nbsp;amp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;10'

II - 20 nbsp;nbsp;nbsp;6cnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;30'

6--30 nbsp;nbsp;nbsp;6cnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;40'

6 - 40 nbsp;nbsp;nbsp;—nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;50

3 - 50 nbsp;nbsp;nbsp;60


3 entre 60 6c go

3 - 120 6c 150

I de 240'


Pour

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64 QuESTtoNl. Des Jf^Ilmeas.

Pour les autrcs Aiguilles N“. IV 5c N”. VI, les differences n’ont cté remarqmbles qiie pom'nbsp;Ie 29 de Jiiillet 1780, qui eft ici pour Ie N°. Anbsp;dans la claffe de 20' amp; qui feroit pour ies autresnbsp;dans la claffe de 60.

Donnons a pi'éfent quclqiics exem'ples de»

plus rerttlrqiiables, amp; qui renferrnenc a-peu-pvès routes les Variations poslibles.

§.44. Le la Mai 1771, Ciel couvert, ily eut le foir une A. B. entre les nuages, maïsnbsp;foible amp; tranquille. Le 10 2c ii de Mai lanbsp;déclinaifon avoit déja beaucoup diminuée;nbsp;mais le mouvement fut régulier. Après le 14nbsp;la déclinaifon augmenta, mais ne revint pas aunbsp;point 'oü elle étoit avant le 10. Le 12 matinnbsp;mouvement tlés - régulier jusqu’a midi: maisnbsp;enfuite il devint irrégulier, 6c eet affollement,nbsp;qui dura peut-être toute la nuk, fut prodi-gieux le lendemain tout le jour. Voici lesnbsp;Obfervations.

Le XIL

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64 Qussti onI. Des Affoliemens,

Vo IL A done une agitation de 120' qui a eu lieu en moins d’une heure de tems, qui a etcnbsp;quelquefois de 68' Sc 95' en pcu de momens,nbsp;amp; fur laquelle il n’étoit pas posfible que nousnbsp;nous tronipions M. de eille 6c inoi quinbsp;obfervions enfemble. II y avoit de gi'os Niia-

ges dans l’Air, point de Vent, comme il arrive quelquel’ois quand il doit faire de l’Ora-ge: il n’y en eut cependant pas: nous en par-lerons plus amplement cigt;deflbus.

§. 45. Second Exemple. Le 21 de Juin 177a l’Aiguille eut, le matin, Un mouvö-ment aflez petit, mais irrégulier, en ce qu’el-le s’approcha un peu du Nord entrë iih 6cnbsp;midi. Vers une heure de gros nuages me-nagoient d’orage , amp; il tónna ailleurs: ce quinbsp;me porta a examiner 1’Aiguille. J’y trou-vai un grand changèment: elle fut afFollée lenbsp;refte du jour, amp; le foir il y parut une desnbsp;plus belles 6c des plus écktantes A. B. qu’onnbsp;puiffe voir. J’obfervai I’Aiguille colitinuel-lement.

12 h.

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QuES'P.iON,!. Dei Jfollemeni.

^ Voila doM unej^ariation de 130' amp; qui a ccc ^uclqyefois de 50 amp; au de-la en un moment:nbsp;cit voit ausfi qu’il.y a eu par-ci par-la, des repos dails I’agitatiair de l’Aiguille : comrae denbsp;8b a iohyde lï h. 8' a 11 h. 41'. de rah. 18'.nbsp;ü. lah.. 30'. 1!A. B. a été vifible a dixheures 6cnbsp;démie, 6c a onze heures clle étoit dans toutenbsp;fa force. Le lendemain 1’Aiguille a eu unnbsp;mouvement aflez graïrd, mais irrégulier le matin, en_ce_que de,6h. a ii l’Aiguille a par-courunbsp;nbsp;nbsp;nbsp;6c que le maximum a eu Ucu a 6h,

du matin: depuis nh. matin le mouvement a cté régulier. La variation totale a cté de 29'nbsp;6c vers l’E, le minimum ayant eu lieu a 10 h. dunbsp;foir. Cette A. B. a faitdécroitre la déclinai-fon fenfiblement 6c pour longtems: il ne s’eftnbsp;pas fait de changement a Sparendam.

§. 46. Troisième Exemple. Ces agitations irrégulières ont quelquefois eu lieu plu-fieurs jours de fuite : voici celles, que M. CHAUDoiR a vues les 8, 9, 6c 10 de Juilletnbsp;177a, le Ciel étarit totalement couvert, le 8nbsp;vent NO, N, N O foible: le 9 a moitié couvert , vent Ni O foible; le lo a moitié couvert,nbsp;vent O NO, le foir N, très-foible, chaknrnbsp;tres-médiocre, aucun figne d’orage; la veillenbsp;du 8 le mouvement de 1’Aiguille allez grand.

Le VIII-

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^UESTi©gt;iI. Des Jffellemm, Cf

VoiLA ceitainement d? prodigieufes Va* riations CO- La nuic du lo au ii ü fe fit im

chan-

Oil iioiwc qjsique peu d’üDiervaLions icuaowbles faites par d’autres Phyficiens. M. wargektin a oli-fervé a Stokholm Ic 20 Avril 1750. v. ft. ou Ie i Mainbsp;n. ft, jour ds pluie continuelle, que 1'Aiguille étoit agi-tée tour Ie jourparcourant 2 degrés; ce qui dura jus-qu’au midi du lendemain (P/til. Tranf. Vol. XLVII. p.nbsp;130.). Je n’héfite pas a attribuer ces fortes d’agitationnbsp;a l’A. B, amp; je trouve en effet que M. krafft en anbsp;ebfervée une a Tubingue Ie rnême jour {Novi Ccm. Petr.nbsp;T. V. p. 403\ Ces agitations irrégulières qui fe fontnbsp;de jont, me paroiffeiu done provenir de cc que l’A. B.nbsp;agit alors avec plus de force, quoiqu’elle foit invifible anbsp;nos yeux. M. war gentin n’a pas héfitc a conclurcnbsp;de ces agitations feuks que l’A. B. exiftc fouvent dansnbsp;l’Air de jour, quoique la luinière du foleil la dérobenbsp;alors a nos regards {Mémoire de Snéde 1753.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;P-

176). Mais il y a des obfervations plus précifes fur cc fujet: M. MAR TIN a vu de jour, a Spit zi erg, 8c nonnbsp;obftant la lumière du foleil, des Phénomènes exafte-meiu femblables a ceux de l'A. B, des rayons, des jets,nbsp;des vapeurs comme un fegment obfcur amp;c. {Mém. de Suèdenbsp;T. iXX. p. 299). Le P. HEIL a vu des Phénomènesnbsp;femblables a JVardhuis; voici ce qu’on en trouve dansnbsp;les Jtta Lipfienjia pour 1770 p. 81. Die 3®. Junii 1769nbsp;h 7. m. ,, iterum (pes^ quaedam falgere cepit fererdta-ds; verumnbsp;,, rarescentibus n' k-bus inferioribus , tratlus nuhpm aliiorumnbsp;,t Imgisfimi, aitisJJmi, atcjue hinc rnotu veioci discunemes,,nbsp;,,luci boreali interdiu, pro more apparenti., fm.Umi

,, 8cc. —-C:rea ho/arn mdiain dicdeciinapi, disfipatis his,,

,,luci boreali finnUijjiis, nubitms, fol feremor iiifxit.'’ ©n peut ineme, a force d’cxcercice amp; de foins, s’ac-

E 3 nbsp;nbsp;nbsp;coft.

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Qvkst^ O N I, jyei AffolkmenS'.

changement de 34'O, mais ce mem? jour h décUnaifon décrut beaucoup , 5e depuis hv\icnbsp;heures du matin, Ie mouvement fut régulier*nbsp;Après ce Phénomène la déelinaifon eft reftée.nbsp;plus petite qu’elle n’étoit auparavant. II nenbsp;S’eft pas, fait de changement a Sparendam.

$¦47' Q u AT R I i M E Exemple. Le a7-Oétobre 177a, Ciel couvert, tres,-forte pluie, rAiguille eut le matin un mouvement regulier j mais dès 4h. du foir elle éprouva un af-follement prodigieux qui monta a iquot;. 16', donenbsp;la déclinaifon diminua: la nuit elle augmentanbsp;de 63'. Le aS, Ciel couvert, pluie, Brouil-lardj I’affollement continua toute lajournée,nbsp;mais rAiguille ne pareourut que a8’: il continua encore., mais ne fut que de aa', toute Ia

_jour-

coutumer a discerner, dans ces ciimats, par la palcur «ju Ci,el, d’aillcurs ferein, par quelque mouvement ou,nbsp;agitation qu’on y appergoit, s’il y a, quelque A. B. dc.nbsp;jour, amp; fi on en vertak foir. Feu. M. srauiK,nbsp;Vélèbre. Aflronome, étpit extrèmement habile dans ce,nbsp;genreamp; je trouye dans le journal Mff. des Obferva,-tions de feu M. engelman a k date dn ^6 Mars 1776 ,nbsp;cette note de fa rnain; entre 3 amp; 4 h : ,, A. B. denbsp;,»jour , a ce q.u’il me femble.” L'Aiguille étoit ncan-moins fort tranquille. a Sparendam : amp; les miennes 1’é-toient également a Franeker. Au relle les reflexions,nbsp;faites dans la note i du §. 15. font également applica-blcs ici pour les cas auxquels il y a des agitations inc-j'nbsp;gulières de jour fans qu’cn voye d'A, B. Ie foir.

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Question I, Des JffelUmm.. 71

Journée du 30. Le lendemain tout ctoit rcmis en regie, mouvement régulier 6c petit. Je nenbsp;favois a quoi attribuer une pareille agitation,nbsp;raais j’ai appris depuis qu’on a obferve une belle A. B. a Pctersbourg, a Montmorenci, anbsp;Marfeille, a Padoue, 6c a Ancone en Italië.nbsp;J’omets les details pour abrcger, mais la caufenbsp;de cet afFollement ne fauroit être douteufe: lenbsp;30 il y eut ici une A. B. mais qiii n’influa pas:nbsp;lur rAiguille. Le le P. cotte en aobfer-vée une a Montmorenci, dont 1’Aiguille s’eftnbsp;fentie, mais ici le mouvement étoit fort petitnbsp;6c le Ciel couvert (lè ).

§.48. C I N Q U I È M E Exemple. nbsp;nbsp;nbsp;17

Juillet 1773 M. MEESE obferva une très-belle A. B, qui affolla prodigicufement 1’Aiguille:nbsp;Cet afFollement duia encore le i8 6c ip. Voi-ci 1’obfertation inbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Le 17.

(!:) Cette Obfervation prouve tnanifcfteinent que celle du §. précédent, amp; d’autres dc ce genre , appai tiennentnbsp;a !a même caufe, a 1’A. B. M. warseni'in a égale-ment obfervé des agitations par A. B. qai duroient deuxnbsp;©u trois jours de fuite: p. ex. en Avril 1750 dii z , jas-qu’au foir du 4. Le z, (v. ft.) a tih. 3' de ouit jus-qu'a 43, a 4,11. 49'i’Aiguiü'c parcoiirut y degres, fansnbsp;compter ce qui peut avoir eu lieu la nuit depuis i h. ^nbsp;7h. du matin. Le 4,, a 7IV. du. foir tout ctoit rétabli;nbsp;Phil. Tranf. Vol. XLVII. p. I2g. Sc Mém. de Salie poi»nbsp;i7yo, Tome XII. p. 60.

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72 nbsp;nbsp;nbsp;1. Des JffolUmens.

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Les jours fuivans la déclinaifon revenue au point oü elle étoit avant Ie 17. Cette agitation eft la plus grande qui a été vue depuis 13nbsp;ans. L’infpedion detaillée de cette obferva-tion fuffiroit pour efl conftater la certitude,nbsp;quand on ne connoitfoit pas comme moi l’cx-.

aftitudq

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Question I. S es Jff oliemens.

iftitude de celui qui I’a faite amp; qu’une more prématurée a enlevé a la Botanique qu’il culti-voit avec fuccès, amp; a notre Univerfité doiifnbsp;il étoit un ornement, qtioique dans un rang tropnbsp;peu proportioné a fon grand mérite.

-$.49. S1X1ÈME Exemple. Le aa Mars 1777 I’Aiguille a été afFollée tout le jour: lenbsp;foir A. B. Les jours précédens Sc les cinqnbsp;fuivans le mouvement de 1’Aiguille a été forenbsp;régulier.

(0

A

Franeker

N° IV

N9 Y!

La Haye' .III

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63 I

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(0 A lok 3/ le N°. IV. étoit de --js'plus a (JUS le N°. A, de plus que le N®. VI.‘

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QuestionI. Be^ oilmens:

10 h.

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12. 19

V. d. t.

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78

[y. noa.

12. 0.

ro 0.

,oO.


A Sparendam mouvement régulier, de 3 minutes feulement. Le 23 trés - régulier de i9 minutes.

A Montm'orenci mouvement trés - régulief, -

matin ipquot;. 32'

midi - 45'

foir — 30

^5'

Variat ¦

Voila done encore une agitation très-ré-marquable : a peu pres égale pour les trois Aiguilles quant a la grandeur, mais très-différen-te a différentes époques: p. ex. dc 8 a 9I1. foir: de ^ I h. 10' a 11 h. aa'. Quelle différence en-tre Franckcr amp; la Haye a loh, loh. 8', loh.nbsp;15' tant pour la grandeur de la déclinaifon

( quelle

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Question I. Dos Aff'ollemem-. f,‘x

^quelle qu’en ai't pit être la difFereuce a toh. 2y') quQ pour les mouvemens,

§.50. SeptiÈme Exerople. Le 3 De-^ cembre 1777 Y ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;trcsTbelle A. B. ob-

fcrvée dans route 1’Europe; M. messier a doHtté le detail de fes Obfervations, dans le-;nbsp;quel il a inferc celles que j’avois préfentées dnbsp;TAcadémie de Paris gt; majs en omettant cellenbsp;qui concernoit; rAiguille, Pour abr£ger, je-rne coutenterai de dire 1“, que rocs trois Aiguilles ont parcouru, tres-irrcgullcrcment prjJnbsp;faut, le A. 6a', le N°. IV. 56', Ic N”,nbsp;VI- 5^ - Sc le N°. 3. a la Haye, 4.6'; 2”. quenbsp;ks Aiguilles fe font mues trcs-diffeiemmcqt co,nbsp;différens momens: par: exemple: a7h. le Nquot;-A. 62, NY. IV- 3.9, N°- VI. 5S : quoiqu’ellcsnbsp;Uidiquaffent a 4h, 3, o, amp; i. 3”. Que leur-Variation nodcurne a cté de 32, 23, amp; 35'E:nbsp;4“. que le lendemain 4, les Aiguilles one éténbsp;aftüllées tout le jour parcourant a6, 33 , 6c 25',nbsp;^ quelquefois 15, 24, amp; 12, en, une heure,^nbsp;Ciel couvert. Le 5 il n’y a eu que dc petitesnbsp;i-iTCgularités, Ciel couvert: ie 6 agitation irreguliere de 25 , 35, amp; 30 minutes gt; le. foirnbsp;A - B,. Voila done dérechef les agitatioas du 4 66nbsp;du 5 , qui font la fuite de cellc du 3 par A - B,nbsp;^ le commencement de celle du fix par A. B-

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1^6 u E s T10 N I. Dts Affolhmens.

A Sparendam les chofes ont été fort diffé-ïentes. Le premier grand mouvement de 15' quoique régulier: ici rien de pareil; du i au anbsp;la déclinaifon a augmentée de 24' amp; aperfiftéenbsp;dans cette augmentation: le a mouvement régulier de 9': ies 3 , 4, 5, 6, mouvemens très-petitsde 3', 6, 4' amp;5', amp; réguliers.

A Montmorenci la Déclinaifon étoit.

Le 3 j mat. 19°. 5' midi 19°. a8' foir nbsp;nbsp;nbsp;19°. m

4 --2,5--25 — nbsp;nbsp;nbsp;®

5 --°--15— nbsp;nbsp;nbsp;9

lt;5-- Q--20 — nbsp;nbsp;nbsp;18°. 58.

Ainfi l’Aiguille s’eft alTez foitement fentie du Pliénoméne.

Enfin M. SCHULZE a obfervé a Berlin que I’Aigviille a varié pendant fa durée.

§. 51. HtriTiÈMÊ Exemple. Le ii de Fevrier, Ciel couvert ici: Ics Aiguilles vacil-lerent toute la journée, N“. A. de 14', N“.nbsp;IV. de 15', N°. VI. de 13 amp; par fois de cettenbsp;quantité en une hcure. Le la; il y eut lenbsp;foir une tres-petite agitation accompagnée d’A.nbsp;B. Sc le 13, entre fix amp; fept hcurcs du foir,nbsp;une variation de la', 11', 8' E: entre 7 amp; -yvnbsp;de 15', 15' Sc la'O; de 7} a 8h. de 12', is'jnbsp;£c9'E: Ciel couvert, Vent alTez fort.

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Question I. Des Jffollemtns. 77

A Sparendam, pas d’agitation les 11, la, 13 , autant qu’on en peut juger par 3 Oblervationsnbsp;par jour. A la Haye, mouvement régubernbsp;ide 14' le n, de ii' le la, de 16'le 13; maisnbsp;le 10 il y ,eut une agitation de 59' entre 7 h. dunbsp;foir amp; 11 li, Ciel couvert, ou de lt;2,3' entre 7!!nbsp;8c 10h: ici il n’y eut le 10, Ciel couvert, entre 7h 8c I oh. qu’une variation de 15', 15', §cnbsp;19'. mais rien au monde d’irrégulier, fi cenbsp;n’eft qu’entre 6 amp; yh. les Aiguilles fe fontnbsp;mues vers TO de 16', 17' 8c 19'. A Montmo-renci rien d’irrégulier.

Telles font les agitations qui out eu lieu ici le 11 6c le 13 de ce mois, 8c dont les ob-fervations faites a Berlin par M. s c h u l z e,nbsp;célèbre Aftronome, que j’ai regues par les foinsnbsp;obligens deM.de castillon trois ans.aprcsnbsp;avoir fait les miemies, devoilent la caufc: cenbsp;Savant y a obfervé de belles A. B. le ii 8clenbsp;13. il a fait en même teins fur les Aiguilles desnbsp;•bfervations qui méritent d’etre placées ici.

§, 5a. M. s c H u L z E placa dans le Cabinet de rObfervatoire trois Aiguilles renferniécsdaiisnbsp;des boites de laiton: Tune, de brander,nbsp;très-niobile, de 10 pouces, éprouva pendantnbsp;toute la durée de I’A. B. un tremblement fortnbsp;•conllderable, 8c iudiqua uue déclinaifon relative

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QutesTtoNÏ. ïgt;es Affotlemem.

tive 2.^®. O. La feconde de 8 pouces, êè dont Ie mouvement eit lourd ^ ne fut pas agi-tcc après s’écre fixée a une direClioft rél-ative dénbsp;gi^' degrés. Enfin la ttoifième, plus fenfiblénbsp;que la ïeconde j indiqua fans tremblementnbsp;11 d. Le lendemain matin a dix-heuteSjnbsp;M. SCHULZE tróuva que la premiere Aiguillënbsp;s’étoit mue de 4^°. versTOueft; la a'de i; d.nbsp;Ia 3® de Ces variations font confidéra-bles.

Le 13 pendant 1’A. Üi M. SCHuLZé a ré-pètc foigneufement ces obfervations: mais il ii’a pü parvenir a voir lés Aiguilles s’arréterjnbsp;elles ont routes tremblé amp; varié pendant la du-rce du Phénomène, II cut été i defircr quenbsp;M. SCHULZE eut indiqué la grandeur de cettenbsp;agitation.

C E mérne favant m’a Communiqué l’obler-Vation qu’un Payfan des environs dö Dresde d faité del’A. B. du 13. Celui-ci a obfervé qudnbsp;deux Aiguilles, Tune dé izpouces duRhin,nbsp;Pautre de 6 pouces, changèrent de a degrès denbsp;place: amp; il remarqua en mêrae tems qu’unönbsp;autre Aiguille de g pouces, placée fur la Glacenbsp;qui Couvroit Tune des deux précédentes, 6cnbsp;portee fur pied de laiton doré de 8 pouces denbsp;haut, fe tourna une couple de fois tout au tournbsp;en s’en approchant. Cette dernière Aiguille

ctoiÈ

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Question.I. Des A ff oliemens. nbsp;nbsp;nbsp;79

étoit plus OU moins ifoléc., expofée al’air libre, amp;parconféquentfujette aux inconvéniens dontnbsp;nous' avpns parlé (§. ia). Mais on a vü unenbsp;Obfemtion. de M. bertholon fort analogue a celle-ci.

II fuit de ce que nous venons de dire, qu’il y a une pródigieufe difference entre les agitations qui ont eu lieu a Berlin amp; a Franeker:nbsp;elles ont été. plus grandes eiicoi-e pour Mont-morenci, ou 1’A. B. du ii, qui y a été vuenbsp;n’a pas agité 1’Aiguille jiisqu’a •jh. du foir.nbsp;Le la il y a eu entre 7 8c Sh. une Variationnbsp;de i3'0: le 13 mouTcment petit.

§.53. L E dernier exemple fera celui du 29 ie Juillet 1780. Le a8 il y eut une magnifi-que A. B, que plufieurs Phyficiens ont obfer*nbsp;vée, même dans les pays les plus méridionauxnbsp;do I’Europe. Je ne I’ai pas obfervee ici, le.nbsp;Ciel étant couvert ici jusqu’a ph amp; 10 h, 8cnbsp;des raifons particulièrcs m’ayant fait terminernbsp;nia journée de bonne heure; mais ce Phéno-mène a été vü ici par diverfes perfonnes. Lesnbsp;Aiguilles avoient eu un mouvement réguliernbsp;depuis 8b. du matin. La feule chofe vemar--quable qui ait eu lieu eft ^ , que le maximum dunbsp;jour eft arrivé a 7h. du matin, les Aiguillesnbsp;ayant parcouru de 7 a 8h, d', 9'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;8'E amp;: s’e-

tant

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8b QuestionI. Des Jfoliemens.

tant enfuite rapprochées fuccesfivemént de 6', 8, amp; 4' de rOueft. Cette petite irrégulari-tc auta furement été uiie fuite de l’A. B. dunbsp;27 que mon frere a obfervé a la Haye, amp; donenbsp;je ne me fuis pas appergu, leCiél etant couvertnbsp;ici. La Variation no£turne dü ay au 08 fut denbsp;13', 17' amp; ip’Ö. a Sparendara de i'O feule-nient. Quoique mes Aiguilles ayant été régU-iières ici Ie jusqu’a 10 Ii. du foif, je rienbsp;doute pas que je *n’éufre vu üné grande irré-gularité, fi j’eufle poulTé nies oblèrvations plös

loiuj car voici celle que mön frere a remaT' quée a la Haye;

löh.

— 58

n h.

- 61

llf

- 17

Ili

-- 0

11- 35'

¦-- 24

TI. 50

— 4a

12. is'

- 5^

•A Montmorenci, l’AiguilIe étoit a-peu-près Stationaire a, ao“. depuis Ie 15 de Juin; ellenbsp;fut telle encore Ie 7.7 amp; Ie nS jusqu’a 8h. dunbsp;foir, qu’elle indiqua 19°. 4o' avec,A. B. .Anbsp;Sparendam il s’eft fait la nuit du 28 au 29 unenbsp;Variation de 9'E-

$•54- Lc

-ocr page 103-

Question I. Des yiffollemens.

§.54. Le ap mes Aiguilles one etc fort irré-gulières jusqu’a 3 h. du foir. Void robfem-s tion qoe j’en ai faite.

(»»')

Franei

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1 ,a Ha' c

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6 h.

10

46

44

7h.

10

46

45

46

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47

9h.

1

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7

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15'

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5

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3^

1

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45

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11

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IDil.

18

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20

8

10

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15

10

3^

^5

10

32

30

30

11

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37

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27

27

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11 h.

10

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38

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4

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43

V'ar.

11

02

5’^

43

(w) A eh. nbsp;nbsp;nbsp;indiQuoient k

Tome III, v , p

-ocr page 104-

QuestionI. Dgs A ff oliemens,

On voit qiie les Aiguilles Nquot;. IV 6c N°. VI. fc font afTez bien accordées, furtout pendant lanbsp;durée de l’agitation la plus forte: paffe Ie midinbsp;elks ont diiferé quelquefois de 17'; maïs com-bien n’ont-elles pas differé du N“. A. Cettenbsp;Aiguille n’a parcouru que 18, pendant que lesnbsp;autres en ont parcouru 50 6c 56. Le N°. III.nbsp;a la Haye s’eff; ausfi en général aflez bien ac-cordé avec le N“. VI- a Franeker.

Le aqau foir M. MESsiERa obfcrvé l’A. B. a Paris, 6cleP. coxTEa Montmorenci:nbsp;cependant mes Aiguilles n’ont pas été irrégu-lières ou ëu moins d’une faqon remarquablenbsp;alors.

§. 55. e’Aiouilee marquoit a Mont-movenci le a8 au foir 19“. 40': 6c le 19 au matin elk fut

a 4h.

me point, amp; furpaffoient de ii' Ie N°. A. Mon Frere a obfervé Ie minimum a la Haye a pj h. Je fiippoferainbsp;que dans le moment fon Aiguille éfoit d’accord av.ecnbsp;mon !S!°. VI. je ne faurois en agir autrcmcnt parce-que la Déclinailbn que mon Frere oblerva a Ia Hav^nbsp;p’eft que relative.

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Question!.

Des Jffollemens.

i ^hi

20®.

15'

8h 19®.

40'

5h

19®.

45

9h

49

6h

33

10 h

58

6ih

45

IIh amp;c.

20“

7h

i8“.

40

Var. I®.

35-

LeP. coTTE a done vü de 4 a 8h. du matin l’Aiguille osciller de ï8“. 40 d 2,0°. 15. Enfiiite l’Aiguille revint a oü elle reftanbsp;Stationaire pendant deux mois.

M. SENEBiER de Genève m’a marqué que Ie 2.8 fes Aiguilles s’étoient foutenu es dans unenbsp;marche uniforme avec celle du 27; mais qu’aunbsp;matin du 29 a 8 heures elles avoient varié versnbsp;Ie Nord d’un demi degré j- fans qu’il put, dit-il, attribuer a d’autres’ caufes, qu’a TA. B. denbsp;la veille, ce changement remarquable; les Aiguilles avoient regagné a loh. Ie quart d’unnbsp;degré vers rOufift, £c elles fe font foutenuesnbsp;dans cette place avec ieurs variations ordinai-res.

VoiLA des obfervations multipliéesdécifi-ves: cependant M. boeckman marque^ dans Ie détail très-intéreffant qu’il a donné denbsp;fon obfervacion, amp; qui m’a été communiquénbsp;par les foins obligeans de M. bernouil-Li, qvie, quoiqu’il fe foit fervi a Carlsruhe

F a nbsp;nbsp;nbsp;d’une

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Question I. Bei Jfollemens.

d’une Aiguille de neuf pouces très-mobile, ii n’a pü y obferver ^.ucune variation.

§. 56. J’ai donné affez de détails: refu-mons un moment. 11 y a eu fur 3974 jours d’obfervations

166 d’agit. irr. Ie foir

8---matin

12, ---mil; du jour

50--^--- tout Ie jour

136 jours d’agit; irrég.

fur quoi 131 A. B. amp; 14Ö avec les foupqons,

I--4 8c les A. B. de la

I - 6 veille, Sc du

,2^--^2 lendemain

löa

198

Ces 2,36 jours font k dixfeptième partie du total. Par les obfervations de 1771 a 1776 j’a-vois trouvé (dans mes Recherches §. loi) qu’ils'nbsp;en faifoient la onzicme partie : mais j’ai remar-qué dés lors que Ie nombre de jours irréguliersnbsp;diminuoit depuis 1774; ce qui s’eft foutenunbsp;mais avec queiques variations: car)

ell

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QuestïokI. His'jSffoliemens. nbsp;nbsp;nbsp;85

1779 ¦

80 nbsp;nbsp;nbsp;- II

81 nbsp;nbsp;nbsp;-

en 1771 il y en a eu 8 nbsp;nbsp;nbsp;1775 -17

7a — --ao nbsp;nbsp;nbsp;76-16

73 nbsp;nbsp;nbsp;-- 33 nbsp;nbsp;nbsp;77 - 34

74 nbsp;nbsp;nbsp;-- 35 nbsp;nbsp;nbsp;78 -17nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;----

^36

En general de 1772, a 1777 ily en a eii 131, 2c de 1777 a 1782 97.

§. 57. Les agitations irrégulières du matiii OU du milieu du jour font beaucoup moins fré-quentes que celles du foir 5 or l’ón fait quenbsp;l’A. B. luit plus fréquemraent Ie foir que Ienbsp;matin, 6c que fa plus grande force eft orJinai-reinent paffee avunt minuit (»). Cette frequence comparative fournit done un nouveaunbsp;rapport avec l’A. B. indépendemment de tonsnbsp;ceux dont nous avons déja parlé ( a8 — 30 ).

Quant

(») C’cft un fait conftaté par Mr. wargentin dt Su.éde T. XV. p. *76) amp; par M. kaiban ( Traité fttrnbsp;ÏA. B, p. 120.) il eft fujec a quelqaes exceptions maisnbsp;peu nombreufes. Ceci n’eft pas contraire a ce quenoiisnbsp;avons dit note (/)¦ du » 46, que l’A. B. paioit ausfi denbsp;jour. Car , fi 1’on juge du nonabre de fes apparitions dcnbsp;jour OU Ie foir - par celui des agitaiions irrégulières, les-quelles font dues a l'aétion de ce météore, on aura Icnbsp;nombre d’A. B. k foir i celui des A. B. de jour, eom-aie ló6; 70. OU comme 7: 3. a peu-pres,

F 3

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Qu E s TI O N I. Des Jffollmens.

Quantaux afFollemens de tout Ie jour, ils font Ie plus fouvent des fuites dé quelque A. B. denbsp;veilje, ou des précurfeurs de celle qui luiranbsp;Ie foir.

Enfin, nous remarquerons, que les 198 A. B. a6tuelles, précédentes , ou fubféquentesnbsp;font les If de tons les jours aux quels ces agitations irrégulières ont eu lieuj ce quiprouvenbsp;aflez i’influence de ce Météore.

§ 58. Je n’ai parlé que des Obfervations que j’ai faites jusques a la fin de 1781: la raifonnbsp;en eft que, comme je l’ai dit, Ie mouvementnbsp;régulier a été beaucoup plus foible, amp; fouvent nul en 1782 8c 1783. d’ailleurs je n’ai ob-fervé depuis ce tems 1’Aiguille que cinq foisnbsp;par jour, ma lanté ne me permettant plus denbsp;faire des Obfervations ausfi nombreufes quenbsp;par Ie paffe. Mais on a déja vü que TAiguillcnbsp;a fouvent éprouvé des agitations confidérablèsnbsp;a Montmorenci, dans Ie tems même qu’elle ynbsp;étoit ftationaire; la même chofe a eu lieu ici.nbsp;En 178a. j’y ai obfervé quatre agitations irrégulières. Sqavoir, Ie 18 Fevrier, une agitationnbsp;de 10', 10' 8c 6' pour les trois Aiguilles respec-,nbsp;tivemcnt par A. B. Le 2.1 du même mois unenbsp;agitation de a8', '2-5' ^ ^7- Le sta Avril parnbsp;A. B, M. brouwer en a obfervéc une

des

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Question I. Des Jffolkmens. nbsp;nbsp;nbsp;87

de 19', 50' Sc 71. quelle difference entre les Aiguilles! Enfin le ao Novembrej'en ai vunbsp;une de 2.5, 30 amp; a8quot; par A. B.

E N 1783 j’ai vu une agitation irrégulière le 13 Janvierde 18', 18 amp; 13' par Aurore Boreale; le 4 Mars par A. B.de la', 8', iz':nbsp;le 9.6 par A. B. de iz amp; 16' 6c lo'. le 7nbsp;Avril par A. B. de Z4', zz', 10'. le Z5, parnbsp;une fuperbe A. B. de 60 , 40' Sc 31': dére-chef quelles différences entre les trois Aiguilles ! Enfin ifr 16 Avril de la même année M.nbsp;VAN DER WEYDE a obfcrvc a la Haye furnbsp;la même Aiguille N“. III., dont mon Frerenbsp;s’étoit fervi précédemment, une Variation denbsp;I degré zq': mes Aiguilles étoienc alors afleznbsp;tranquilles, amp;, ce qui pent paroitre furpre-nanc, I’Aiguille qiie la Société de Manheim anbsp;envoye a la Société de Médecine de la Haye,nbsp;6c qui ell: confié aux foins de M. van de rnbsp;WEYDE, n’a pas varié du tout pendant I’agi-tation des autres. M. van der weyde,nbsp;a décrit fes obfervations amp; les miennes dans lanbsp;24ouvelle Bibiiotheque Belgique pour Avril, Mainbsp;6c Juin 1783. p. Z64. feqq. En général cesnbsp;agitations amp; les A. B. paroiffcnt devenir moiusnbsp;iréqueiues, qu’elles n’étoient ci - devant.

SECON-


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B8

Question II.

SECONDE QUESTION.

§ 5p. l’Ai ouiLuE, fi elle eft fujette auue Variation diurne reglée, éprouve -1 - elle parnbsp;foi des mouvemens contraircs?

Pour rcfoudre cette Queflion , il faut fc rappeller, que tout mouvement par lequell’Aiguille ne va pas le matin jusques vers le midinbsp;ou peu apros midi vers I’O pour rctourner lenbsp;foil'vers 1’Eft, eft contraire au mouvement pé-riodique diurne régulier. Or» il arrive quel-que fois que 1’Aiguille s’avance tout le journbsp;vers rOuaft, Cc’cft Ic mouvement quej’ainoni-mc dans mes Recherches N°. 5,) de forte quanbsp;le maximum vrai, fe trouve a 10 h. du foirjnbsp;ou vers I’Eft, (e’eft le N“. 6.) au quel casnbsp;le ma^ximm vrai arrive a óli. du matin j ou enfin, ce qui eft le N°. 8, qu’elle s’avance lenbsp;matin jusques vers midi vers I’Eft j amp; du midinbsp;au foir vers I’Oueft. Ces trois mouvemensnbsp;font rares, je les ai difcutés dans rocs Recher^nbsp;ches^ mais il s’agit de les confidérer ici fous unnbsp;autre point de vue.

§. 60, J’a I fait voir dans raes Recherches

(§. ici-

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(§. loi. de la II® Partie,) qu’il ne faut pa? rapporter aux mouvemens vers l’O , ou versnbsp;l’E, tous les jours aux quels Ie maxirmtm arrivenbsp;A, roll, du foil-, ou a 6h. du matin5 puisqu’ilnbsp;faut diilinguer entre Ie maximxm vrai lanbsp;maximum relatif, èc qu’ilfe peut fort bien qucnbsp;r Aiguille ait fon mouremeut O E fort réguliernbsp;jusqu’a7h.du foir p.ex. amp; qu’elle recommence alors une nouvelle période, plus forte quenbsp;la précédente, amp; conféquerament qu’elle foitnbsp;a 10h. du foir, plus avancée vers l’O qu’ellenbsp;l’étoit .maximum fa période précédente,nbsp;c. a. d. que Ie maximum vrai arrive adixheu-res du foir, en ce cas Ie mouvement fcra Ie N“.nbsp;3. très-régulier ausfi.

L A raifon contraire a lieu pour les mouvemens qui fe font vers l’Efi;, il fe peut que Ic maximum vrai arrêve a fix heures du matin , 3cnbsp;que 1’Aiguille fc meuve jusqu’a 9 ou loli. versnbsp;rcil, pour recommencer enfuitc fa grande période O E , dont Ie maximum f relatif) feranbsp;plus petit que ne l’étoit la déclinaifon a 6h, dunbsp;matin, auquel cas Ie mouvement fera Ie K°. a,nbsp;Sc parfaitemcnt régulier. N ous parlerons plusnbsp;amplement de ce point dans les §.87. Sc fui-vans. Ccci pofc examiucns iucceslirement lesnbsp;mouveijicns O, E, 6c O E.

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5gt;3 nbsp;nbsp;nbsp;Question II.

Des Mouvemens vers rOueJi.

§. 6i. J’ai dit dans mes Recherches (P. 11. §. loa.) qu’il y a eu de 1771 a 1776.nbsp;41. jours auxquelles r Aiguille s’eft réellementnbsp;mue vers l’Oueft; j'ai pareillement examinenbsp;les fix années fuivantes, 6c conféqucmmentnbsp;onze années complettesj j’ai marqué tous ces-jours, pour 1’Aiguille N°. A. dans la Tablenbsp;générale, en y ajoutant la grandeur de lanbsp;Variation («) j amp; ii en relulte.

1”. Qu’ir.

(lt;z) Comtne cetlc Table n’eft qiie pour Ie N°. A , ïl faut fousentendre que Ie méme mouvement a eu lieunbsp;pour les IV amp; VI. depuis Ie i Avril , amp; Ie 15 Dc-cembré 1775 que je les obferve, lorsque je n’aurai pasnbsp;du contraire; c’eft pourquoi j’indiqiierai ici, ennbsp;fuivant l’ordre deS mois, les jo^rs auxquels les mouve-nrens ont été diffeiens a eet égard.

Le 18 Janvier 1776, Le Mouvement O du N”. A. n’a été que d’une minute: les autres Ajguillcs ont va-cillé d’unc minute tatitót vers l'E tamót vers l’O. ce quinbsp;équivaut pour routes les trois a être ftationaires. II ennbsp;a été de rnême du 9 Fevrier 1776.

Le 30 Mai 1776, s’eft mu dea'O. les autresonteu de petits mouvemens , mais ordinaires, de 3' amp; 5'.

Le II Juin 1775, A. a continuellement avancé vers L’O. de 7'. IV a eu fon mouveme^ très-re-glé de 8^

tc

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Des Mouvemens Contraires.

1®. Qu’ix, y a eu pendant ces onze années 49 jours» auxquels TAiguille s’eft réellement

Lc 17 Juin 1779, nbsp;nbsp;nbsp;apprciché très-ïégu-

lièrernent vers l'O de 9', N”. IV amp; VI. oiit eu leurt mouvemens otdinaires.de 7'

Le 18 Juiliet 1778. Le N'’. A. s’eft mu vers l’O. dc 10. N°. IV. a eu un mouvement régulier de 7'. le NAnbsp;IV , a eu le mouvement N“. 4. de 7', mais q i n’a ét^nbsp;le foir que d’une' iniuure E amp; O. de förtc que le tnaxi-mum du jour a eu lieu encore a 10 h. du fóir.

Le 10 Juiliet 1780, Les N®. IV amp; VI. ont eu le mouvement N®. 2. de 7' amp; 6'. lc N®, A. étoit a jh.nbsp;3 51' . a 8 amp; p'h. a 48., a loh. a 48., a rih. a 50',nbsp;amp; le refte Su jour ^51'.

Les 6 amp; 16 d’Aout 1776, le N®. IV. s’eft dpprodié d’une minute de I’O pour tout mouvement, tandis quenbsp;N®. A. amp; N®. VI. ont eu leurs mouvemens très-ïégu-liers, de 7' amp; 8' le 6, amp; dc 4 amp; 6' le 16.

Le 2 Septembre 1776, Ic N®. IV. sVft .approebd entre 7 amp; 8 h. matin de 4'0, amp; eft refté Stationairenbsp;Ie refte du jour. N®. A. amp; N®. VI. ont eu des möü.'nbsp;vemens réguliers de 6 amp; 5', le 6 pareil Phénomene,nbsp;mais de t! feulement.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;-

Le 24 Novembre 1776 N®. VI. s’eft approché de 1' O. tan'diS que N®. A. amp; N®. IV. ont eu des mouvemensnbsp;réguliers ¦ dc 6' amp;-4'. '

Le 9 Novembre 1780, les N®. IV amp; VI. fe font rapprochés vers l’O de 16' amp; 7'; lc N®. A. a eu tonnbsp;mouvement ordinaire de 6'.

Le 21 Novembre 178c, Le N®. IV. s’eft approché

de


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Question IÏ.

mue tout le teihs vers I’Oueftce qui fait la 83; partie du total. De 1771—^1776, les me- -ittes jours avoient formé la 43s partie du total:nbsp;ainfi leur nombre a beaucoup dccru, ce quenbsp;nous avons déja vu avoir egalement lieu pournbsp;les agitations irrégulières (§. 56. 58.)

a'’. Que de ces 49 jours, il y en a eu 38 pour les mois dePérihélie amp;: 18 pourceuxd’A-phélie.

3°. Enfin, on fait qu’en hyver le mou-vemeiat de 1’Aiguille eft fort petit; or il arrive fouvent dans cette faifon qu’il n’efl; que d’unenbsp;OU de deux minutes, foit vers l’O, fok versnbsp;l’E, foit autrement, cas auxquels TAiguillenbsp;diifére bien peu d’etre entièrement Stationaire: il eft done fort naturel de faire abftraétionnbsp;dc «es jours-la dans la matière que nous trai-tons. ür, il y a eu 7 de ces jours ea Décem-

bre.

de 4'O; les N®. A Sc Vl. om eu leurs raouvemens réguliers de 16 amp; de 8'.

Le 4 Novembre 1781. Le N®. IV. s'eft approché •vets l’O de 4': les N°. IV amp; VI. ont cu un mouvementnbsp;rcglé maïs de 1' ou z' Iculement, ce qui équivaut a étrenbsp;Stationaires.

Lc I Décembre 1775. Le N°. A. s’eft approché dc 4' vers YO: le N®. IV. a eu fon mouvement régulier-,nbsp;les 3 amp; 9 le N®.A. s’eft miie vers l’O d'une fcule minute : le N®. IV. a été régulier de 4'.

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95

Des Mouvemens Contraires.

bre, un en Oftobre, Irx en Janvier, deux en Fevrier, ccqui fait i6 dans les mois d’Hyver,nbsp;auxqiiels il en faut ajouter un pour Ie moisnbsp;d’Avril, ce qui fait 17 en tout j Sc Ie nombrenbsp;de jours qu’il s’agit de confidérer, fetanbsp;dc 32.

§. 6a. De ces 32 jours , les trois les plus Confidérablcs ont étc Ie 16 Janvier 1773 , A.nbsp;B. obfervée ailleurs, amp; veille des trois joursnbsp;d’irrégularité confidérable, Ie la Aoüt 1771»nbsp;A. B. obfervée ailleurs, Sc Ie 28 Juin 1774,nbsp;Ciel très-couvert ici. Des mouvemens qui ontnbsp;été entre 10' Sc 15' il n’y en a que trois ac-compagnés d’A. B. favoir Ie 14 Mars 1773.nbsp;Ciel couvert ici , A. B. ailleurs, Sc lende-main de l’A. B. du 13 qui a fi fort agité 1’Aiguille ici, la faifant approcher Ie foir de 33-vers l’Eft. Le 17 d’Avril 1773 , Ciel a moitiénbsp;couvert. La veille on avoit obfcrvc ailleursnbsp;une A. B, qui n’a pas agité l’Aiguille ici, Sc l’a-vant veille j’en avois vü une, qui n’avoit in-fiué fur rAiguille autrement qu’en k ftilantnbsp;approcher de 33' vers l’Eft. Enfin le i denbsp;Novembre.

l’I N F L uE N CE de l’A. B. n’ed done pas ausii marquee pour ces mouvemens qu’elle Teilnbsp;pour les affoliemeiis dont nous avons parlé, ce

qui


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94

Question II.

qui paróitra ukérieurement fi Ton fait attention i“. que pendant tons ces jours il n’y en a eunbsp;que7d’A. B. a^luelle, amp;ii. d’A. B. la veil-le ou le lèndemain, ce qui n’en fait que i8.nbsp;pour 48 jours i amp; a°. que, li Ton fait attention uniquement aux 31 jours dont nous avons

parlé, il fe trouvera qu’il y en a eu 14 dansles mois dePévihélie, amp; 17 dans ceux d’Aphélie,nbsp;ce qui eft contraire a ce qui paroiflbit avoir lieunbsp;an premier abord (§. 61.). J1 eft une raifonnbsp;fort naturelle pour laquelle cette influence nenbsp;peut pas être ausfi complette que pour le casnbsp;de raffollement, c’eft que ces mouvemens versnbsp;1’Oueft ou vers I’Eft tout le jour, peuventde-pendre quelquefois du changement général denbsp;Déclinaifon, qui peut maitrifer le mouvementnbsp;ordinaire particulier a chaque jour, amp; le ren-dre O ou E flir le total. Nous en verronstoutnbsp;a l’heure des Exemplcs.

Des Mouvement vers PEJi.

§. 63. Pas SONS a l’examen des mouvemens qui fe font tout le jour vers l’Eft: oti Iffs trotive marqués dans la Table générale (^).

Ces (i) Je \ais indiqner, comme dans la Note précé-

dente

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95

Des Mouvemens Contrairesl

Ces jours fe moment a 64, cequifaitle 63e partie du total. Par les obfervations de

1771

dente ce qui a eu lieu les jours auxquels les mouvemens n’ont pas été E pour les trois Aiguilles.

Le 3 Janvier 1776. Les Aiguilles N®. IV amp; VI. ont été a peu prés Stationaires; ne s’étant mues que d’uncnbsp;minute entre 9 amp; 10 li. foir.

La même chofc a cu lieu pour Ie 7 Janvier 1777. Le

2 nbsp;nbsp;nbsp;Janvier le N‘’. VI. s’étoit mu de 3'E. N®. A amp; IV.nbsp;«nt eu leurs mouvemens ordinaires,, mais de i' ou 2'nbsp;feulement.

Le3FeTrier 1777, le N®.IV. a parcouru depuisölim.

3 nbsp;nbsp;nbsp;4 I’S- 3 E pour fe rapprochcr cnfuite de 2'O. N°. Anbsp;amp; VI. ont eu leurs mouvemens réguliers, mais de I amp;nbsp;3’ feulement Le 28 Fevrier N°. IV amp; VI. fe font muesnbsp;dc 3 amp; 2'E. Le N®. A. a eu le mouvement réguliernbsp;N®. 4, mais de 4' feulement.

l.e 3 Mai 1776, N®. IV amp; VI. ont eu lei mouvemens N®. 3, de 3' Sc 4'.

Le 30 juin, ils ont eu le mouvement K®. 4. de ii k 9'.

Le 9 Juillet i-jit, N°. IV. s’eft mue tout le jour de 5'E tandis que les N®. A amp; IV. ont eu leurs mouve-mens réguliers mais de i' feulement.

Le 15 Juillet 1776, N°. IV. a eu le mouvement régulier 6': le N®. VI. a eu le mouvement N®. 4. de 7'.

Le 24 Juillet, le N®. IV. s’eft rapproché de fOde-i'. N®. VI. a CM le mouvement régulier de 1' feulement.

Le 9 Aodt, 1776 N“. IV. i'E. N®. A amp; VI. très-légalières, de 6'amp; 3'. Le lï. Aouc N®. IV. 2'iE. N®.

A

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1771—•17/^' nbsp;nbsp;nbsp;faifoientla 34e paitie, mais

ausfi ces cinq amices‘avoient fourni 53 jours,

aux-

A amp; VI. très-régulièrcs de 6 amp; 4'. Le 24 Aoüt 1116 N°.A. a eu fon mouvement régulier. N°. IV. s’efl avancé de 9'0: amp; N‘’. VI. de 4'E. On voit combien lesnbsp;mouvemens ont été petits eet ïlté.

Le 18 Aoüt 1776. Les N°. IV Sc VI. ont eu ur» mouvement de 4' amp; 6', qu’on pourroit rapporter aunbsp;N°. 4., mais qiii , a l’eüception d'iine vacillation denbsp;3' entre lo amp; iih. du matin, s’cft fait fout le journbsp;vers l’E.

Le it Oftohrc 1777, nbsp;nbsp;nbsp;appioché jus-

qu’a qh. foir de tj'E: le N'®. IV. de 13': amp; le N°. A. de 6'; mais il y aeiides vacillations, qiti rendent ks N°.nbsp;A amp; IV. rapportables au mouvement N°. 3.^

Le 3 Oélobre 1781 , N®. 6 8e A. fc font approcliés de 6' amp;e 10'E. N®. Aa eu foR mouvement réguliernbsp;de 6'.

Le 17 Novembre 1775, le Nquot;. IV. a eu fon mouvement régulier de 3'.

Le ió Novembre 1776, le N°. 6. s’efl: conftamment mu de a'E. N”. A 8e N®. IV. ont eu leurs mouvemensnbsp;réguliers de 4' 8e 6'.

Lè 12 Novembre, 1780 les N°. IV 8e VI. ont été tont le jour vers l’E de 8' 8e 4'. N®. A. a eu fon mouvement régulier de 5'.

Le 7 Decembre 177J, N®. IV. a eu k mouvement regie N®. 3.

Le 29 Decembre 1776, N°. IV 8c VI. ont eu leur mouvemeut régulier de .5' 8e 3'.


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Igt;es Mouvemens ContrAires.

^uxquels les fix luivantes n’en ontajouté que onze, ce qui rentre dans ce que nous avonsnbsp;dit ci-defflis (§. 56. 58. 61.) de la diminu-*,nbsp;tion des irrégularités.

§. 64. De ces 64 jours il y en a 44 pour Ie Pé-rihclie, amp; aö pour 1’Aphélie, mais fi i’on ne fait pas d’attention aux ag jours auxquels Ie mouvement n’a été que d’une minute ou de deuxnbsp;minutes, comrueilconvient dele faire, Scdontnbsp;il y en a 17 pour Ie Périhélie 8c 6 pour Aphé-lie, il n’en reftera pour celui-la que 17 amp; 14nbsp;pour celui-ci., ce qui rentreroit alTez dans Ienbsp;rapport de frequence des A. B. établi ci-des-fus, maïs ces 64 jours ont été accompagncsnbsp;feulement de la A. B. adtuelles, amp; précédéesnbsp;Ou fuivies de 14, ce qui fait 16 en tout, dontnbsp;iln’en refte que i6 pour Ie 43 jours reduits,nbsp;ce qui fait un très-petit nombre: mais fi I’in-*nbsp;fluence eft a eet égard-la aflez foible, elle effcnbsp;aflez marquée pour les jours auxquels Ie mouvement E. a été Ie plus confidérable, comme

on

Le 18 Decembre 1780, N®. IV. s’eft mue de 5' vers l’E. N®. A amp; VI. ont eu leur mouvement regulier dcnbsp;5' amp; 2.'.

Le 8 Decembre 1781 , N®. 6, s’efl mue d’une minute vers 1 E. Mquot;». a 8c jy. ont eu leur mouvemcuïnbsp;régulier de 5 amp; 3',

JOME III, nbsp;nbsp;nbsp;Q

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9^'

Question I Ï.

on va Ie voir en parcourant ccux de ces jours ^ui méritent^principalemcnt notre attention.

§. 65. Le aa d'Aoüt- 1774. L’Aiguille s’approche perpetuellement vers l’E Sc en tout

de 35 minutes, le foir A. B. II y en avoit eu

une le ai qui n’avoit pas agité 1’Aiguille, Le aa le mouvement fut régulier de aa', Sc le 24nbsp;TAiguille parcourüt encore 36' E du matinnbsp;ph. jusqu’a huit heures du foir, maisavecdesnbsp;balancemens qui peuvent faire rapporter ce mouvement au N°. 4- fimple.

Le aa Janvier 1773 , 1’Aiguille s’eft mue de ij'versl’E: A. B. le ai, le a3 mouvementnbsp;petit, le a4 Sc Eft, mais fort petit: toutnbsp;cela immédlatement après les grandes agitationsnbsp;des 17, 18, 19, dont il n’eft guères douteuxnbsp;^ que ce ne foit une fuite.

Le 5 Avril 1776, les trois Aiguilles fe font Blues de 16', aa' amp; 56 E. La nuit du 4 au 5nbsp;ia Variation a été de 18', 16', a8' O ; je nefachenbsp;par qu’il y ait eu d’A. B. vue ces jours la 5 maisnbsp;le 6 la lumiève zodiacale brilla avcc éclat inbsp;Montmorenci, Scl’ón fait qu’elle eft de mêmenbsp;nature que TA. B. Sc que fa préfence agitenbsp;l’Aiguille : d’aillcurs il y eut ce mois beaucoupnbsp;d’A. B, même le 8 Sc les jours fuivans,

Le 3 Scpt. nbsp;nbsp;nbsp;A. B. l’Aiguille s’eft mue

de

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95

Hei Mouvemenl Contnkes.

de 15 E . Ie jour précédent Ie mouvement a été fur Ie général de 8' E Sc Ie lendcmain de 9' O.

L E a6 Octobre 1775 , les deux Aiguilles tnues de 15 Sc 30E. Ciel couvert, les’2.4Sc^5nbsp;j’avois eu foup^on d’A. B: Ie -25 les Aiguil'nbsp;les ont vaciilé de 15 Sc ii'entre 5 SC9h. dunbsp;foir.

Le 30 Juin 1776 , Mouvement de 16 E* pour 1’Aiguille A. v. note b §.63. pour les Aiguilles N°. IV amp; Nquot;.VI.

§. 65i Voila done cinq des fix plus gran-des agitations versl’E. fiir lesquelies 1’A- B. a furement influé ; je pailerai dans un momentnbsp;de celles des 18 Sc 19 Décembre 1774. Si onnbsp;examine de raême les agitations entre 10 Sc 15,quot;nbsp;on en trouvera fur dix , trois accompagnccSnbsp;d’A. B : trois a la vcille , oü Ie lenderaain desnbsp;quelles l’A .B. a paruj ce qtii prouve encorenbsp;une dependance de ce Phénoméne: en yoicinbsp;encore un excmple.

Le 31 de Juiliet 1771. L’AiguiUé fe mut de 10'E: le 30 elle s’étoit mue de idO : Scnbsp;Ie 29 fon mouvement quoique regie, avpit étdnbsp;de 23'. ce qiii pour ce mois-la étoit prodigieu^*

Ee^i Aout ii y euc une A* B. vue a Peters-bours.

O

§. 6/.

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Question If.

§. 6/. Nous avons allégué ^i-deflus (%. 6'i.) une caufe pour laquelle I’influence de 1’A •nbsp;B. peut paroitre moins marquee fur les mou-vemens E. ou O. que fur les autres: ce qui a eunbsp;lieu les 17, 18, 19, ao Juillet 1771, amp; les 18,

19, 21 Décembre 1774, en va prouver la

vérité.

Les 17, 18, 19, ao de Juillet I’Aiguille n’a celTé de s’approcher de I’EH, le 17 de a':nbsp;le 18 de 4': le 19 de la'; le 20 de 7': de fortenbsp;que la declinaifon moyenne décrut depuis lenbsp;IÓ de plus de 16' 8c ne revint pas d’un mois aunbsp;point ou elle avoit été.

La même chofe a eu lieu les 18, 19 8c ai Decembre 1774. Le 17 le mouvement fuc,nbsp;è la vérité, régulier, mais entre cinq amp; fixnbsp;heures du fdir la déclinaifon décrut rapidementnbsp;de 14: la Nuit la Variation fut de i8'0,: maisnbsp;le 18 de 15'vers 2'E: le 19 de la'E. La nuitnbsp;du 19 au 10 de 3'E: leao Stationnaire; le 21nbsp;de 13'Eft: de forte que la déclinaifon vrayedécrut a peu prés conftamment du 17 a sh. dufoirnbsp;jusqu’au ai a qh. du foir de 37', 8c la moyenne du 17 au 2.1 de a6': elle décrut encore lenbsp;refte du mois, 8c I’Aiguille ne revint de long-terns au même point. Tres-;fouvent cesgran-des diminutions de Déclinailon font produitesnbsp;par des A. B. comme ]e I’ai prouvé dans meï

He-

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Des Mouvemens Contratres, lot*

Recherches ^ Sc que je Ie diiai ultérieurement §i-deirous (§. p6. feqq.)*

Des Mouvemens Efi-Ouefi. ;

§. 68. L.^. dernière forte de mouvement op* pofé au mouvement régulier en eft exaélemencnbsp;Ie contrepied: il a lieu quand 1’Aiguille fe meutnbsp;Ie matin jusques vers midi vers !’£, êc Ie foirnbsp;vers rOueft. Ce mouvement eft excesfive-ment rare dans les lieux oü la variation diurnenbsp;reglée s’obferve, amp; dans k tems qu’elle a lieu:,nbsp;car j’ai dit ci-deflus, ( $. 4. ) amp; prouvé ail-leurs (c) gt; que ce mouvement a été pendantnbsp;qqelque tems très-fréquent a MontmorenciScnbsp;a Sparendam. A Franeker, je ne l’ai obfer-*nbsp;vé que fept fois en onze ans j favoir;

Le 16, Aoüt 1771. L’Aiguille s’approcha depuis 6 h. du vnatin jusqu’a midinbsp;de 5' vers l’E :nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;depuis midi

jusqu’a 10 h. du foir de 29' vers l’Oueft: grand changement de Dé-clinaifon.

Lei Septembre 1771. Le mada 9'E. le foir 10' O. du I au 2 grand changement de Déclinaifon.

Le 7

(f) Dans mes amp;echenhes V, II, §. 8 —§, 30— ^

G 3

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toz Question II.

Le 7 Septembre 1771. Le matin jusqv/i midi a ii : le foir lo O. Le 6. A.nbsp;B. a Petersböurg. Le 8 grand changement de Déclinaifon.

Le a8 Odtobre 1771. {d). Jusqu’a une.heu-

re 2 E ; le loir lo' O.

Le a Septembre 1774 Jusqu’a a li. 3' Er le foir 8 0. mais avec quelques ba-lancemens: le 3. A. B. Depuis lenbsp;30 Aoüt grand changeQaent de Dé-eiinaitbii.

Le 28 Decembre 1775. Jusqu’a 3h. 3'E:

! . enfuite O; pour les il.iguilles N*^. IV amp; N“. VL mouvement N°. 3.nbsp;amp; N”. 4. Le aó. A- B- a Spa-rendam.

Le a3 Janvier 1776. Sept minutes E. jusqu’a 6 h- foir, enfuite 8'O ju?qu’a loh. foir, heure a laquelle le maximum eut lieu: pour l’Aiguille Nquot;.nbsp;IV, jusqu’a 7h. foir 8' E: de 711. anbsp;joh., p'O: maximum a loh. foir,nbsp;amp; pour le N“. VL jusqu’a 6 h. foirnbsp;6 E. de 6h. a loh. lo'O-

De-

(li) II s’eft gliffc a cc fujet une fame dans Ie §. iio. de la fecoiide partie de mes ‘Recherches, j’ai écrit pa?nbsp;Jliégarde le 7 Oclobre au lieo du I8.

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Mouvemeni Contralrts. 103

Depuis ce jouï je n’ai pas oWervé ee mouvement jusqu’en 1782. H efl: done extreme* nientrare.

§. A refumer tout ce qui vient d’etre dit des mouvemens O, E, 6c E O, il s’en-^nbsp;fliit que 1’Aiguille éprouve quelquefois deSnbsp;mouvemens oppofés au mouvement regie ,nbsp;voir 128 fois fur 3974 jours, ou y’, partie dtjnbsp;total V que ces mouvemens lont quelquefois tresnbsp;grands, amp; qu'ils-paroiffent alors êcre une-dependence de l’A B, raais que l’iniluence de lt;fènbsp;météore ne paroit pas fi marquge fur ces raoü-vemens que fur ks affokemens.

TROISIËME QUESTION.

S. 70. Lk Mouvement régulier de rAiguil-le eft-il quelquefois troublé en ceque 1’Aiguille fe meut, non graduellement, mais. fubitu* ment, amp; par faut, d’une beure a l’autre: ounbsp;que Ie mouvement, quoique tres-régulierjnbsp;eft extrèmément grand 6c beaucoup plus qu’ilnbsp;ne 1 eft ordlnairement dans Ie terns dans lequelnbsp;y. fe fait ?

G 4

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ï04 Ü E S T I o Nnbsp;IIÏ.

PouR écarter tout ee qu’il pourroit y avolf d’arbitraire dans cette queftion, je rcmarque-rai, qu’on peut entendre par faut, ou un mouvement fort grand, mais dans Ie fens felon le-quel il doit fe faire pour la partie du jour dans

laquelle on eft j cqmme p. ex. lorsque 1’Aiguille parvienc tout d'un cowp, Ie matin du mimum au maxifium, ou Ie foir du maximum aunbsp;¦minimum, au lieu d’eraployer plufieurs heuresnbsp;a franchir cette intervalle: ou , un mouvement d’oscillation, non d’un petit nomhre denbsp;minutes, Sc paria régulier, mais confidérablenbsp;par lequel 1’Aiguille va de l’E. a l’O, pour re-tourner l’heure fuivante de l’O. a l’E, pu re-ciproquement, -Sc cela dans un tems ou elle au-Toit peut-être dü fe mouvoir de l’O. a l’E, ounbsp;del’E. 4 rÓ. Quand unpardl/auf{c falf au milieu du jour, il efl. par foi-même irrégulier, 8cnbsp;nous en avons parlé §. 38. amp; feqq: mais s’il fenbsp;fait Ie matin, ou Ie foir, ou Ie matin amp; Ie foir,nbsp;aux heures qu’il faut pour que Ie mouvementnbsp;devienne au lieu du N°. i. leN°. a, ou Ie N*'.nbsp;4', ilferoit régulier s’il étoit médiocre, 6c telnbsp;que Ie mouvement reglé a coutume d’etre,nbsp;mais il peut paffer pour irrégulier s’il excèdenbsp;de beaucoup les bornes ordinaires du mouvement horaire régulier.

E N F ï N il fe peut que Ie mouvemeu't foit

par-

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105.

I)s 's Variations SuUtes ^c.

f)arfaitement régulier, niais qu’il excèdc telle* ment lesbornes de la grandeur ordinaire, qu’onnbsp;nepeuts’empecherd’yrec-pnnoitre quclquecau-fe extraordinaire, qui dans ce moment raodifienbsp;lacaufe générale, amp; lui fait excèder-fesbórnesnbsp;ordinaires. Mais il efl: très-difficile de jugetnbsp;de ce point, paree qu’il y a tel mois de telle année, -comme Juillct 177a, Aoüt 1773;nbsp;dans lesquel Ie mouvement diurne a été fré-quemment de aö, 30, amp; même de 40 minutesnbsp;par joür, amp;: tel autre mois parallèle d’un autre année, domme Juillet 1776, ou il n’ertnbsp;aura éré'ordinairement que la moitié ou Ie tiers,nbsp;grandeur qui.influe ausfi fur Ie mouMement ho*nbsp;raire, amp; conféquemment fur ce qü’on peutnbsp;appeller .variation fubite , ou faut.- 11 fautnbsp;done, endifcutant ces jours, nepas prendre tousnbsp;ceux qüi pourróientpiïmVri? grands, amp; réjet-ter tous ceux qui pourroient faroitre petits,nbsp;mais ufer de cifconfpeflrion, comparerces joursnbsp;au mouvement rnoyen, amp; employer routes lesnbsp;reffburces qu’unc Critique fevère, en fait d'ob-fervatjons amp; de difcusfions de ce genre, peutnbsp;fournir.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;i

§• 71- C’est en enployant ces precaution» que j’ai extrait de mes regitres les jours decettenbsp;ejafle, qu’on trouve dans k Table générale

G 5 nbsp;nbsp;nbsp;pour

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zo6

Question JU.

‘ jgt;our rAiguille A. Jq vais lesTecJuire Ici aux cinq clafTes auxquelles ils appartienneot, 8c les-quelles ue formeni pas Ie même genre d’ir-arégularité.

Premiere.c LASS E. Lorsque Ie mou-•vemetit eft très-régulier par lui-meme» mais

qu’il fort hors de fes limites ordinaires par la grandeur, ce.que j’ai indiqué dans la Tablenbsp;par les mot grmd^r, ou les lettres gr, ab-igt;réviatioii diC grande variation.

SeconDE CLASSE. Toisque Ie mouve-picnt précédent a lieu, mais qu’il eft, en ou-, accompagné de cette circonlUnce que rAiguille parcourt tout d’un coup, d’uneheu-re a l’autre une très-grande partie de k Variation diurne totale, Qufe mQMt fubitement ¦, cenbsp;que j’ai indiqué par Ie mot fub.it-

Troisi ème cl as SE,. Loi-squeleniou-.yement de la premiere clafle a Keu mais qu’il iift en outre accompagné d’un faui d’une heu-re a Pautre, de i’Eft vers l’Oueft p; ex. Sc Ianbsp;fuivante de 1’Oucft vers l’fift: ce que j’ai in-diquc par les mots gr \ faut, amp; expüqué dansnbsp;Ie precedent.

Quatrièmeclass*. La Variation ' fiuite fmple, 8c

Cinq. u i È jvi eclasse. Le faut fimple, fans que ces mouvemeiis foyent reraarquables

pjfï

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Def^ Fariations S^hifes ^c. nbsp;nbsp;nbsp;£07

par leur grandeur ils Ie fout alers uniqucment par leur nature, Sc rektiyemeut a la grandeurnbsp;de la variation qu’a lieu Ie jour dont il s’agitj ftnbsp;la variatioutotale n’cft que de iz'p: ex,uneyar.nbsp;riation de 10' fera un mouvetuent fubit, ^.nelenbsp;fcroit pas ft la vawation totale Jvvoit été de 54:'..

Enfin je remarquqrai que ces mouvemensr n’empêchent pas que la Variation diurne ne,nbsp;foit très-régulicre en elle-roême., amp; n’ap.par-tienne a une des quatfe fortes de mouvemeni;,nbsp;indiquées ^i-deffus. l’Irrégularité conjlifte.nbsp;uniquement en ce que la Y arraiion djutue totale , OU la Variation horaire, foiteat de leurs li-mites ordinaires. Qr cette déviation indigiie..nbsp;certainement , que la caufe qui produit '.lesnbsp;mouvemens les plus ordinaire^ , amp; qui ne franchit pas ordinairement certaiü^s. Iitnites,, eftnbsp;vraiftmblahlement troublée par, d’autres. cir-,nbsp;conftances, dont il s’agit d’examiner la lu-tui-e.

Premiere Clajfe.

§. 7a. J’at cru pouvoir rappofter a cette claffe 69 jours dont a4 accompagncs d’Aurorenbsp;boréakj 1 de foup^ons ttès-légitimes,, enfinnbsp;1.9 auxquels ce météore a paru la ycille ou Ienbsp;kndemain, ce qui fait 45 jours, ou les deuxnbsp;tiers du total, dans lesquels il y a eu de la liai-

•fb*

--

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loB Question HL

fort entrc ce Météore amp; Ie Phénomène don't U s’agit. De ces 69 jours il y en a eu 35 pour Ienbsp;Périhélie Sc 34 pour l’Apliélie, ce qui ne pa-roit pas conforme a lapréponderance dont nousnbsp;avons parié gi-'delTus : mais il eft une raifon

trés-naturelle de cette exception , c’eft que les

Variations diurhes font, comme je l’ai prouvc ailleurs, beaucoup plus grandes en été qu’ennbsp;hiver: ausli parmi les jours mentionnés n’y ennbsp;a-t*il aucun au-defibus de pour les Moisnbsp;de Mai, Juin, Juillet , Aoüt, Septembre,nbsp;Sc n’y en a-t-il eu qxie trois au-deffous de 3a'nbsp;pourles mois de Pèribélie j tandisqu’ily en a eunbsp;lapour les mois d’Aphélie. Rien donede plusnbsp;naturel que cette exception apparente. Voicinbsp;les jours les plus mémorables de cette clafle.

jf UIL LET i77'i. Les Variations diurnes ont cté tres-grand es ce mois, 6c par uft nom-bre moyen de a6': tandis qu’en 1776 ellesnbsp;n’ont été que de 4'. Mais elles furent, Ie 2nbsp;de 39', Ie 3 de 46', Ie 4 de 48', Ie 6 de 39',nbsp;Ie 26 de 45', toujours très-régulières, Sc cesnbsp;mêmes jours, .les^plus grandes Variations horai-res n’ont été que 16', 15', 15', amp; 14', cenbsp;qui, la grandeur de la Variation totale,nbsp;ne fauroit être appellc un mouvement fu-bit. Le mouvement a toujours été très-ré-gulier.

Aoüt

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lgt;es Variations Snhites (Je.

Aoüt 1773. La variation diurne a étécn général de a4': niais elle fut,

Le 13 très-régul. 45 max. Var. hor. i6

2.5--39 --- IC»

27--34 - 14

31--3^--- 9

Le premier Septembre A- B.

Septembre nbsp;nbsp;nbsp;1772..

Le 4. Vai‘. très-régul. nbsp;nbsp;nbsp;36' max. V- h. 14 0

8---a8--9.0

II---35--10.0

Les trois autres exemples font plus re-jnarquables par les mois dans lesquels ils ont

eu lieu.

L E 18 Fevrier 1771. Mouvement très-ré-gulier mais de 31quoique la Variation moyenne n’y ait été que de 14'. Le 19 A. B. ici, qui aïFolla 1’Aiguille le foir.

Le 18 A. B. a Sparendam, qui n’a pas eu d’autre effet, non plus que les 24 autres biennbsp;conftatés qui ont eu lieu pour les 69 jours denbsp;cette clafle.

Le 8 Oétobre 1774. Var. de 30'trcs-régu-lière, la plus grande Variation horaire de 10', de 7 a 8 h, foir. Ciel ferein, mais legerbrouil-lard, A. B. a Petersbourg, ainfi qu’a Sparen-

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ixb

Question HI.

rendain, 1’Aiguille s’eft mue tout le jouf vers TEil;, mais tie deux minutes feulement.

Le 23 Oftohre 1775. Var. tres - réguliere de 34 pour Nquot;. A., de 2a pour N“. IV. Lanbsp;plus gninde Variation horaire a été de 10'O.nbsp;poXir N“. A. dc Y S 8h. du matin, alors feule*

mentde 2' pourN”. IV: amp; pour N°. 17 de 13' O. de 6 a 7h. du matin, alors feulementnbsp;de 7'0. pour N°. A. Ciel couvert ici. Lenbsp;ai A. B. a Sparendam, le 24 A. B. ici. Anbsp;la Haye, 1’Aiguille a parcouru le 23,30' 6c lenbsp;mouvement a été parfaitement régulier, maisnbsp;le maximum a eu lieu a 8h; du matin. A Spa-tendam Variation réguliere de 7'.

§.73. VoiLA aflez d'cxemples pour fair» connoiire la grandeur amp; la nature de ce mouvement: la plus petite des Variations de cettenbsp;clafl'e, marquees dans la Table, a été de 14' lenbsp;20 Decembre 1777- 5c il y en a eu ii entrenbsp;14 amp; 20', 34 entre ao' 6c 30': 12 entre 30' 6Cnbsp;40', la entre 40' 8c 48'. Quelqties fois cesnbsp;mouvemens ont eu lieu plufieurs jours de fuite,nbsp;comme on I’a déja vu, 8c comme cela eft arrivé ausfi !es 22, 23, 24, 25, 27 8c 29 denbsp;Mars, 1771 qtie les Variation diurnes ont éténbsp;refpeétivcmenr de 27', 30, 26', 26, 28', quoi-qu’ils n’ayeut été que de 14' le 26 amp; 28#

Sc

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Des Variations Suhites ^C. Hïquot;

lt;x

êc que la Variation moyenne n’ait etc mois que de 16'.

Seconde Cksfe.

74. IL y a eu 41 jours dans cette clafTe, desquels a5 pour le Perihelie, amp; 17 pour I’A-pliélie, de plus 14 d’A. B., 3 de foupcons, Scnbsp;laauxquels 1’Anvore boreale a pavu la veille ounbsp;le lendemain j en tout iq jours, ou les 7dixiè-ines du total. L’Influence de I’Aurore borealenbsp;eft done plus grande ici que dans le cas précédent, amp; ausft ce mouvement eft-il plus irrégulier. Enfin, de ces 4'2. jours il en eft 15 aux-quels la Variation a cté entre lo' amp; 2.0', 17 ,nbsp;entre'20' amp; 30', 9 entre 30' Sc 40' Sc i au de lanbsp;de quarante minutes.

J E vais donner quelques uns des exemples les plus remarquables, après avoir fait obfervernbsp;qu’on peut confidcrer la Variation ful ite, ou ennbsp;clle-mêrne; ou, £c c’eft ainfi qu’il ie faut,nbsp;relacivement a la grandeur de la Variation di-urne totale.

L e 19 Janviér 177a. Le matin mouvement trés-reglé de 9' O: a 6 heures du foir le mouvement commenga a être N°. 3 j de 8 4nbsp;9 Variation 5'O, raais de 9 a loh, 34'E,l’Aiguille parvenant ainfi par un mouvement con-

fiJér.ible

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l-la

Question III.

Jlidérable amp; tres - fulgit du maximum au mini^^ mum.. Variation nodturne 17'O j Ciel couvert ici.

L^ 15 Juin 177a. Variation totale ap'très-tégulière: de midi a i h, Variation de 16'fubi-te. Le 14 A- B. a Marfeille.

Lé 27. Variation totale de 32' réguliere, mais de 11 a lah. Variation de 22'O. Lanbsp;nuit violent tonnerre, qui n’a pas détournénbsp;1’Aiguille de n', ,encore-eft-il trés - douteuxnbsp;fi cette agitation n’a pas dépendu d’une caufenbsp;accidentelle tres - fenfible , que M. chau-poiR, a qui je dois cette Obfervation, anbsp;tres-bien lemarquée (e).

Le

(e) M. CHAuDOiR avoit fini fes Obfervations il I’hcure ordinaire, a 10h. du foir. A une heure du matin iin Violent Orage le reveille: il fe leve, prend unenbsp;lanternc , court a 1’Aiguille, l'obferve, amp; lui voit pat-courir plufieurs dégrés. Étonné de ce Phénomène il ennbsp;cherche Ia caufe, 8c s’apper^oit que le rebord de la laH-terne qu’il avoit prife par raégarde, contenoit un fllnbsp;d’archal: il fe defait de cette caufe accidentelle, attendnbsp;que 1’Aiguille, (qui indiquoit a 10h. du foir zó) cutnbsp;aclievé fes oscillations, amp; trouva; a i h. 10', ij'; en-fuite, 14, n, 21, a th. zS', 15', 15': a ih. amp; 40',nbsp;a8'; il düute inêine, fi cette premiere aairation de 11*nbsp;n’eft pas un refte de 1’agitation caufee par la lanterne,nbsp;amp; il a donné des raifons de ce doute: pende perfonnes

font

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Des V^rmt'ions ShUHs

Le 30, Variation réguliere de 38'- Mati» mouvement N°- “i» maïs de 6 a 8h. Variatioanbsp;aa E ; on n’a pas obfervé a 7h: peut-s'ere cettenbsp;variation fubite étoit-elle une fuite de raffolle-ment de la veille. De midi a i heure Variation réguliere O encore d’ ai'O.

Leió Aoüt 1772. Mouv. trcs-régul. de 4a'. de II a lah. Var. 0.5 O-

^ 31------

Mais de 6 a h. foir Var. 15'E: de 6} a 7 h. a E: de 7ia7;b, 3'E: de 7I a Sli.AE, Denbsp;6 a 7h. Tonnerre: je dome fort que ce mouvement Cl régulier foit du a ce météore. Lenbsp;même jour il y put une A- B. vue a Peters-bourg, Berlin, Motitmorenci.

L E 30A0ÜC 1773. Variat trcs-régitlièrc 34'; ‘inais entre 8 dv^b- folr 2-0'£-

L E

font douécs d’un discernement ausd exquis pour examiner fcupuleureuicni louies ips circopUauces 4es Pdé-nomènes, quand il s’en préfedte qai iorteat dus loix les plus ordinaires. Enfin le lendeni^in iriatju rAignille cipitnbsp;comrae la vcillc, amp; e’eft icj eri 13 ans l’upique toisnbsp;qn’on a cuninus par dpe ffiéprife uès - pardoniiable, Ik:nbsp;qu’on a reparée lur le cfiainp, rerreur.qne^{.gt;' rKiV'-i-EHNiia luppple amp; ioupgpniie fi gratviuenjeuf gne lanbsp;caule de mmes ies agitations irrégnlicrcs qu’on a oblci-yces.

TOME III, nbsp;nbsp;nbsp;H

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ï-4 QuESflON III.

Le sa Septembre 1776, Ciel couvert. Variation fégulière pour les trois Aiguilles de 33', amp; CLo'. De 9 ii 10 foir, Variation horairenbsp;de ao', 16', 15'E. Aurore Boreale vue a lanbsp;Haye, Breda, Bruxelles, Montmorenci. A

la tïaye la variation de TAiguille n’a été que

de 7' amp; parfaitement réguliere; a Sparendara parfaitement réguliere amp; de 11'.

Le 4 Oétobre 1775. Variations très-régu-lières pour N®. A. de 3a': pour N°. IV de 14 iculement: Var. hor. entre 10 amp; nh. pournbsp;N°. A. 20'O: pour N°. IV 7' O feulement:nbsp;quelles differences! A la Haye amp; a Sparen-dam Variations négulières de ii amp; 15'.

Le 2, Oólobre 1781.' Variation diurne totale de 36, 33 amp; 33', réguliere. Le matin de 6 a yh. Variation fubite amp; prodigieufe de 25'^nbsp;a6'. 30'O. Ciel couvert tout le jour.

§. 75. VoiLA aflez d’exemples de grands ¦mouvemens j en voici de mouvemens plus pe-tits, mais non raoins remarquables eu égard anbsp;la faitbn dans laquclle ils ont eu lieu.

Le a Fevrier 1773. Sans une variation de a'O le matin 1’Aiguille fe feroit mue vers l’Enbsp;tont le jour. Elle n’a varié depiiis nff. jus-qu’a yii. du foir que de a'; mais de 7 a 8h.nbsp;Var. 17 E: a-peu-pres parvenu du

au

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ties Variations Subites {3c.

iSX minimum: enfuite Stationaire^ Lei A. B* a Petersbourg.

Le 4 Mars 177Ö. Le matin mouvement tres-petit pour les trois Aiguilles, de i, 3 Scnbsp;3'; mais de 6 a 7h. foir Var. de 6', 4', 6'E: denbsp;7 a 77, o, lE, o, de 7: a 8h, 4', 3', 60.nbsp;de 8 a 8}h, 6’, 10', lo'O: de.Bj a Sjh. Statio-ftaires; de 8th. a ph, 5, la, I3'Egt; enfuitenbsp;petit mouvement. Ce mouvement eft le N“.nbsp;3. mais les variations fubires font remarqiiables.nbsp;A la Haye Variation diurne réguliere de 14nbsp;fans faut; a Sparendam de 4' feulement.

Lei Mars 1780. Ciel, couvertj pluicj mais il y a eu une A. B. la nuit, queje n’atnbsp;cependant pas obfervée. Le matin Variationnbsp;trés-réguliere de 10', 15', ii’. ^ Le foir très-ré-guliéfe jusqu’a ph. mais de 9 a ioh,Variationsnbsp;de 10', ay', oó'O. c. a. d. du maximum au mi-uimum pour les N“. IV 6c N°. VI. A Monttnbsp;morenci, Variation diurne totale fans faut 6cnbsp;réguliere de 13'.

Troiftème Clajfe.

§. 76. Ce mouvement eft un peu plus irré* gulier que celui de la feconde clalfe, 6c furtoutnbsp;que celui de la premiere , en ce que le faut eftnbsp;pn balancement qui approche d’une agitation

H a nbsp;nbsp;nbsp;irté-

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lI6 Question III.

irreguliere, amp; qu’il ne fe fait pas toujours dans le fens requis pour la parfakc régularité dunbsp;mouvement. Des 17 jours que ce mouvementnbsp;a eu licu, il y en a ii pourle Périhélie, fixnbsp;pour TAphélie.' amp; 7 d’A. B., un de foupqonnbsp;d’A- B., fix d’A. B. la veille ou le lendemain :nbsp;en tout 14. ce qui fait une influence très-palgt;nbsp;pable. On a deja eu occafion de voir que cettenbsp;influence efl; d’autant plus grande que les mou-vemens font plus irréguliers.

Voici les exemples les plus remarquables. —.

§. 77. Fèvrier 1771. Nous avons parlé (§. ya.) de l’A. B. du 19 ëe de l’alFollement qu’el-Ic a produit fur i’Aiguille ; de la variation réguliere, mais trés' grande du 18. Le oo il ynbsp;a encore eu quelque fuite des Phénomenes pré-c-édens. 'Le matin mouvement régulier de 4nbsp;a 5'. mais de 5 a- öh. foir Variation de 8'E. denbsp;6 a yh. aiE. de 7 a 8h. 140; de forte quenbsp;le mouvement diurne total a été de 34'. Cielnbsp;a moitic fevein, brouiilard.

L E 26 Juin 177'i. Variation reguliere N°. 3. de ó a 7 h. foir VAr. lo' E. de 7 a 8h. 16'Onbsp;puis E de a' par heure.

Le 31 Aoüt'I774. Variation 28': mais le mouvcincnr a été a-peu-près E. maximum vrainbsp;a lt;5h. matin. Le minimum a gjh. foir. Vari

de

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Des Variatims Suhites ijc. 117

de 5 a 5^ h. de aa'E. de 5^ a 6h. p'O. de 6 a p h. graduellement 14'O. A Sparendam 1’Aiguille a été Stationaire jusqu’a 6h. du foir

qu’elle s’eft mue de s' Eft.---

Le 4 Septembre 1775. Pour N°. A. Variation totale de 24': mais entre 5 Sc 8h. Variation de as'E. eni'uitede7 a 8h. i5'0. mouvement N®. 3. II y eut encore une autre petite irrégularité, en cc que de 3 aqh. la Variation fut de p'E. amp; 4 a 5h. p'O. Tons ces mouvemem ont été très-petits pour le N“. IV.nbsp;feulement de 8' entre 5 6c 6h. mais de 8' entrenbsp;6 amp;: 7 h. amp; alors feulement de 1' pour le N“- A.nbsp;tant il ^ a de difference entre dift'érentes Ai-guilles. l.e 5 A. B. a Sparendam, oii la variation a été le 4 de 17': de 3 a 4h. il y eut un

faut 8 0 6c de 4 a 5 h. de 7'E. La nuit du 4 /

au 5 Tonncrre amp; Eclairs.

Le 9 Oélobre 1777. Variations diurnes to-tales de 25', a8, aff mouvement régulier Nquot;. 4. Le luir V^ariation , de 8h. a 8^ h, la', 10', p'E.nbsp;dc 81 i yh- 10', B', 13 0. A la Have inou-vcraent diurne de 4 ieulement: a Sparendamnbsp;1’Aiguille a été Stationaire depuis fept heure*nbsp;jusqu’a une heure. de ih. a ah. Var. 7 0,nbsp;puis Stationaire. Le 8 6c ie 10 A- B. celie dunbsp;10 acaufé une variation grande Sclubite.

L K é i'evrier j 77a. Aurore Boréale. Lf H 3nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;matiiii

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11§ Question III,

matin mouvement régulier vers I’O. régulier jusqu’au foir a 8h. mais de 8h. a ph. Var. Jo,*nbsp;E. de 9 i 10h. 5'0. de lo a ioh| 8'E. en-fuite 3'0. Variation totale de 0.9' 6c le foirnbsp;fiut de la'. voila tout I’effet de cette A. B.

Le 0-3 Janvieiquot; 1780, Le maximum eft arri»

vé a 6h. du matin; nuis le mouvement a été N°. 4- Variation totale de 19', ao’, a 14 maisnbsp;de5 a 7h. 18, 15', 17'E.de 7 ^ 8'h. 8,7', lo'O.

A Montmorenci Variation totale de i8' amp; de 10 a 11 h. Variation fubite de lo'O. amp; 4 a ^h.nbsp;de is’E.

Quatrieme Clajfe-.

§. 78. Il y a eu dans cette clafTe 16 jours, dont II pour le Périhclie , 5 pour TAphelie,nbsp;4 Aurores Boreales, a de foupqons amp; i lanbsp;veillc, en tout fept. Les jours les plus remar-quables ont été.

Le 5. Fevrier 1777. Mouvement regléde 8', 13' amp; 10' pour route la journée, mais denbsp;7', la' amp; 7' E, entre 4 amp; sb.i ainfi a peunbsp;prés du in.iximum au minimum tout d’un coupnbsp;pour N°. A. amp; N°, IV. L’A. B. de ce journbsp;n’a pas cu d’autre influence, mais le loir elle anbsp;aflbllé r Aiguille a la Haye , qui a parcourunbsp;44'. A Sparendam la variation diurpe n’a éténbsp;quc de j amp;c réguliere tout le jour.

Le

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Des Variations Subilss i^c.

Le 29 Aoüt 1778. Variation diurnc de 15', 10' amp; ii': mais dc 3 a4h. Variation horaircnbsp;de 14', 10', lO'E, de 4h. a.4‘ h., de 4', i ,nbsp;de 6 a jh. de 6, 7’} 8 0. On vo;tnbsp;que les Aiguilles font parvenucs dn'/naximim aunbsp;minimum, oti a peu pres, en une lieure. A ianbsp;Haye Variation diurne de 15 , a Sparen-dam de 13', Tune amp; 1’autre très-régulièrcs,nbsp;fans faut.

Le 18 Oftobre 1772. Le maximum ci]: arrivé a 6h. du matin. Variation de 6 a 711.,nbsp;de 8 0. le maximum a7h. enfuite de 7 a 8h.nbsp;4'E: de 8 a 98, de 3'’E, puis Stationnaire lenbsp;refte du jour. A. B. a Pctcrsbourg.

Cinquilme ClaJJ'e.

§. 79. Cette clafTe eontient 19 jours, dont 14 Périhélies, 5 Aphéliesj 7 d’A. B. amp;nbsp;5 d’A- B. la veille OU le lendemain; en tpqtnbsp;12 jours.

Voici quelques exemplcs.

Le 26 Aoüt 1776. Mouvement diurne de 10', ii', 11'feulement, mais entre 3 6c 4h,.nbsp;Variation de 9', 7', 8'E. de 4h. a 4yh. 6, i',nbsp;2' O: faut pour le N°. A. enfuite Stationaire,nbsp;A. B. A la Elaye la variation n’a été que denbsp;5, a Sparendam de 17', très-régulière, mais

H 4 nbsp;nbsp;nbsp;. le

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Tiïdximü'ïïi cft arrivé a 5 amp; óh. du foir: du MaxifHUm a 9I1. föir Variation s'E-

Lê 30 Juin 1773. Mouvement régulier de 4' Ie matin. 1^6 foir entre7 8c ylr. Var. 9' E.nbsp;de 9 a g'f 10'O. de 9,'j; a 10 li. i'O- V- d^ t. =nbsp;Ï4'. Ciel a moitié feroin. Lc 29 foup^on

d’A. B.

Le 5 Mars 1777. Le Matin variation réguliere de 8 , 8 , 9': 8c encore réguliere jus-qu’a 6h. du foir: entre 6 8c ph. Var. de 8', 17', 9'0.de7a8h, 3', 10', 5'E. de8a9h.nbsp;11', 10,9'E. puisStationaire. Mouvementréglénbsp;N”. 3, mais le foir par faut. A. B. a Peters-bourg, a Sparendam, a laHaye, Moirtmoren-ci. A la Haye le mouvement a été très-ré-gulier le matin vers' l’0, 8c le foir 1’Aiguillenbsp;Veft conftamment approchée de l’E, mais denbsp;35'. A Sparendam l’Aiguillc s’elt mue tout lenbsp;jour vers l’E, mais de 3' feulement. Le 6 A.nbsp;B. aFraneker.

Concïufion.

83. Resttmant tous les jours de cctte claffe, on en trouve en tout 163 , dont 56 ac-compagnés d’A. B, 8 de foupgons 8c 43 pré-cedés OU fuivis d’A. B: il y en a done eu ennbsp;tont 107 qui paroifTent dépendre de ce mé-téore: proportion du total a ces jours comme

160,

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lai

Dss Variations Suhites ^c.

160: 100, la même a peu pres qu’oa a trou-véeci-deflus: d’atllears de ces 163 jours, il y en a 96 pour le Périhéiie, 67 pour TAphélic,nbsp;proportion comrae 149: loo, pas fort différente de ce qu’on a vu ci-defTus, mais un pennbsp;plus petite, commeelledoit l’être, puisqu’icinbsp;les irrégularités ne font pas dans le genre,nbsp;mais uniquement dans la grandeur du mouvement.

R EMARQUES générales fur les Mouvemens irréguliers dont il a été fait mention dansnbsp;les trois Queftions grécédentes.

§. 81. Resumant enfin tous les jours marqués dans la grande Tabk, amp; qui fontnbsp;ceux auxquels il y a eu quelque fingularité dansnbsp;la varition diurne périodique, on en trouveranbsp;519 fur 3974, ou 100 fur 764, ce qui fait anbsp;peu pres la huitième partie du total.

De ces 519 il y eh a eu 351 accompagnes ou fuivi d’A. B. proportion de 148 a lOO, tou-jours dans les mcmes limites a peu pres de 3 :nbsp;2. Il y en a eu 307 Périljélie, S12 Aphéiie,nbsp;proportion de 144 a lOO : égilement fiux en-¦virons de la proportion de 3 : 2. 11 n’etf donenbsp;pas posfible de méconnoitre ici rinflaence denbsp;i’-A. 8. dc 4a réalité de ces irrégularités de dif-H 5nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'feren's

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ïa3 Question III.

férentes genres. On fera confirmé dans I’opi-nion de cctte influence fi Ton examine dans la Table la manière dont ces difFérens jours plusnbsp;oTi moins irréguliers font enclavés, I’un dansnbsp;I’autre: ricn nc fauroit mieux faire connoitrenbsp;Icur dépendance mutuelle, Sc la dépendancenbsp;générale d’un même Principe: Mars 1774,nbsp;Janvier ,1773, Mai 1777 cij fourniflent desnbsp;cxemples; je dis la dépendancenbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Carje

ne voudrois par aflirmer qu’il n’y a aucune irrégularité qui ne depende de I’A B, j’ai de-ja dit que celle des mouvemens entièrementnbsp;E, ou Ü, pourroit etre unefuite du changement général de Déclinaifon, amp; j’en ai four-ni des exemples; mais on verra ci-deflbus,nbsp;qu’il y a des périodes de changemens conftansnbsp;de déclinaifon, qui paroiflent intimément liêesnbsp;a l’aétion de l’A. B.

§. 8x. On dira peut-être, que quelques-ims de ces fauts, ou de ces oscillations dependent de rÉleétricité : c’eftce dont je n’ai aucune preuvej 6c j’ai plufieurs indices du contraire je doute done très-fort, pour nc ricn dire dc.plus, qu’il y en a parmi les irrégulari-tés qnclconques dont nous venous de paiier,nbsp;qui dépendent de l’Eleélricité, mais ii en eftnbsp;d’autres, dom nous n’avons encore rien dit,' amp;

dont

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Des y-üriat'mts Suhites ^c. nbsp;nbsp;nbsp;'113;

dont il eft tems de faire rnention, qui en dé-pendroient plustot, fi tant eft qu’il y en a qui en dépendent réellement,

Les agitations qu’il s’agit de confidérer a préfent, font de petites déviatiom d’une minute OU deux 5 dont 1’Aiguille rebrouffe cbeminnbsp;d’une heute a l’autre, en parcourant 1’une ounbsp;i’autrc branche de fa grande période E. O.nbsp;Cctte quantitc eft ft petite qu’il feroit horsnbsp;de routes les Regies de faine critique de nom-mer pour eek feul irrégulier utt mouvenïent,nbsp;d’ailleurs très-fenfible, amp; a cela fcul prés par-faitement régulier. J’ai cependant tenu comp-te de ces irrégularités dans mes journaux,nbsp;marquant a chaque jour li de pareilles vacillations avoient lieu , U leur grandeur. J’ai étenbsp;mis par-la en état de reconnoitre qu’ii s’efi;nbsp;paifé quelquefois des mois fans que j’en ai ob-ferve ; comnie de Janvier jusqu’en Juin 177a:nbsp;de Mai iusqu’en Aoüt 1773 : de Juillet jusqu’en Novembre 1779 : de Juin jusqu’ennbsp;Octobre 1780 amp;c. a°. que tons les jours aux-quels de pareilles vacillations ont eu lieu, fenbsp;'montent pour 10 années a 311 , dont 181nbsp;pour Ie Perihélie , amp; 130 pour l’Aphélie.nbsp;Or, ce qui prouve que ces petites agitationsnbsp;font d’une nature très-diffcrente de celles dontnbsp;jrous avons parlé jusqu’ici, c’eft que de ces

3“

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Question III.

311 jours, ils n’cn eft parmi celles-gi, que qui encore fe trouvent tous parmi ceux desnbsp;grandes Variations, des Variations fubites,desnbsp;Variations par faut. Enfin ces petites variations font d’ordinaire d’une minute , rarementnbsp;de deux, plus rarement encore, de3': amp; jenbsp;ne les ai vu pour rAiguillc A , fur ces 311nbsp;jours quo 9 fois de 4', a fois de 5', 6c unenbsp;fois de fix minutes. Je vais dormer des exem-ple de ces raouveniens.

83. Le 10 Juillet 1780. Ciel couvert, pluie, tres-froid pour k faifon ; vent NO.nbsp;Mouvement regie N°. a, jusqu^a une beure,nbsp;maximum a i h: de midi a une heure Variationnbsp;5.', 4', s'O: de ili. a ah., 6', 9', 7'E: denbsp;a agh. 6', 9', 8'0. Enfuite E. on auvoitpunbsp;nommer cette Variation de i h. a ah, un mouvement par faut au milieu du jour; mais, il fenbsp;faifoit dans le fens requis, favoir vers I’Eft:nbsp;la variation entre a 6c 3h. s'eft fait a I’Oueft:nbsp;mais comme I’Aiguille a éré Stationaire a cenbsp;point pendant deux ou trois heures, ce n’eftnbsp;pas une irrégularité. C’eft pourquoi j’ai pré-féré fuppofer cette petite irrégularité entre i h.nbsp;6c ah., comme due a une caufe accidentel-le, que de mettre ces jours parmi les irréguliers.

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Des Variations Suhites nbsp;nbsp;nbsp;iig

Le 17 Novembre 1778. Mouvement très-l'égulier. Ciel couvert, brouillard : maximum a a h. De ah. a gh. Variation de 5', 3', 3'E.nbsp;de 3 a 4h, 5', 5', 3'0. régulièrement E : j’ainbsp;attribué cette variation entre ah. amp; 3h. a unenbsp;caufe accidentelle, amp; j’ai rapporte le mouvement de ce jour pour le foir a N°. i. plütótnbsp;qu’a N°. 3. '

Le I Decembre 1779. Même Phénomène entre midi amp; une heure, une heure amp; deuxnbsp;heures pour I’Aiguille Aj rien de pared pournbsp;les N°. IV 8c VI. ce qui confirme l’idée denbsp;caufes accidentelles,

O N voit par ces exemples dc quelle nature font ces petites agitations gt; qui commeje I’ainbsp;dit, fur 3!I jours en ont etc 199 au-delTousnbsp;de 4 minutes: en outre 180 jours au-deiTousnbsp;de 3' Sc la pluspart du terns de i feulcment.

§. 84. M. BRAUN a fouvent obferve a’ Petersbourg (ƒ) un petit balancement , un»nbsp;mouvement oscillatoire de 10' dont i’Aiguillenbsp;etoit agitce, 8c qu’il attribuoit a rÉleftrichénbsp;de i’Air. Cette oscillation , dont je ne menbsp;fuis pas appercu ici , hors de terns d’A’. B.

avant

j^) Novi Cc». Petrof. VII. p. 406.

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$-aö Question III.

avant le mois de Juillet 1774, quoique je con-nuiTe depuis longtems I’obfervation de M-B R 4.U N , amp; qu’ainli je fufle prcvenu que je poiuTois voirlamêmechofe, eftun mouvementnbsp;de 8' a 9' dont I’Aiguille oscille horizontale-ment, mais qui ne trouble pas le mouvement E ,

ouO, général. J’ai vil quelquefois dc pareilles oscilktionsj mais elles font aflez rates. En cenbsp;cas, je prends la moitic du petit arc que 1’Aiguille parcourt , pour Ic point qu’elle indi«nbsp;que5 par exemple je trouve , en ouvrant monnbsp;journal au hazard , le 13 Septcmbre 177,^-pour rAiguille N°. IV;

a loh - lt;7'

Mais a cóté de I’obfervation de 10 amp; 11 h. escalation de 8 : a cóté de celle de ah, oscillation 2', c. a. d. que rAiguille fe mouvoit,nbsp;pendant que je I’obfervois, a 10 h. entre 53'Scnbsp;bi' 6c a II h. entre 54 6c 6a: 6c a ih. entrenbsp;6i amp; 63.

Quelquefois il fe fait ausfi, mais ra-rementhors destems d’A. B., un petit balance^ ment vertical, c. a. d. haut 8c bas dans le plan

du

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Hes Variations Suhites i§c. 117

du mcridien magnétique, niais dont il n’eft pas posfible d’asfigner la grandeur.

Il fe peut que ces petits balancemens foyent dus a rÉleamp;'icité: je n’ai aucune raifon pournbsp;I’affirmer, ou pour ie nier, amp; je n’en ai faitnbsp;mention que parceque je fuis convaincu que cenbsp;n’eft fouvent que par tine attention minutieufenbsp;aux plus petits détails qu’on achette la Vériténbsp;cn Phyfique. Ceux qui fe contcntent d’ob-fervations en gros, ou de fimples appergus, nenbsp;font pas dignes du nom de Phyficien.

QUATRÏÈME QUESTION.

§. 85. Lk mouvement reglé dc- I’Aiguille eft-il qitelquefois trouble en ce que I’heure dunbsp;maximum arrive avant midi, ou aprcs quatrcnbsp;heures?

Nous avons dit ci-defius (§. a.) que le maximum de la déclinaifon arrive chaque jour,nbsp;Ics quatre cinquiemes parties du terns que lenbsp;mouvement ell régulier, entre midi amp; quatrenbsp;heures. Nous avons dit ailleurs, qu’il arrivenbsp;atisfi quelquefois, favoir a.peu prés la cinquan-tieme partie du tems, que le maximum a lieu

N

a

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ia8 Question IV-

a difFérentes heures du iour,p. ex. a 5 damaüö amp; a a du loir. On demandera done li ces deuxnbsp;exceptions a la loi générale, qui diéte que lenbsp;maximum de la période diurne a ordinairemencnbsp;lieu les quatre cinquièmes parties du terns entrenbsp;midi quatre heures, doivent être cenfidé-rées comme appartenant a des mouvemens irréguliers, Sclailiint rentier dans la claiTe des joursnbsp;irréguliers ceux auxquels eiles ont lieu. 11 nenbsp;fera pas difficile dc repondre aces Queftions.

§. 86. Mais il ne fera pas inutile de faire Tgmarquer auparavant que cette loi des quatrenbsp;ciMfuiemes du terns, que j’avois établie dans.mesnbsp;Recherches, n’ya été déduite que de quatrean-nces d'obfervations, que fi Ton prend les cinqnbsp;années fuivantes on trouve une Loi tin peunbsp;différente. Car li des i8a3 jours d’obferva-tions pour ces cinq années on ote 117 joursnbsp;d’agitations irrégulières, il reftera 1706 joursnbsp;dc mouvemens réguliers; fur lesquels il y en anbsp;eu 1^89 auxquels le maximum eft arrivé entrenbsp;midi amp; 4 heures : ce qui fait les trois quarts dunbsp;terns, amp; il en refte un quait pour les autresnbsp;jours, auxquels I’heure du maximum tombenbsp;hors des limites de midi amp; de quatre heures.nbsp;Par lesdix annees on tvouveroit a peu pres les Inbsp;du terns. ,

Enfin,

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125»

Des Insures du Muxirnufd.

Ênpin, Ié nombre des jours auxquels Ie Maximum efc arrivé hots des dites limites®

a ete t

En 1776 de 1^7

1777 nbsp;nbsp;nbsp;— 113

1778 nbsp;nbsp;nbsp;— 108

1779 nbsp;nbsp;nbsp;— 81

1780 nbsp;nbsp;nbsp;— 91


En 1771 de 104

1772 nbsp;nbsp;nbsp;— 71

1773 nbsp;nbsp;nbsp;— 83

1774 nbsp;nbsp;nbsp;— iii

1775 nbsp;nbsp;nbsp;— 120


489 nbsp;nbsp;nbsp;530

Cé qüi fait en tout 1019 fur 3597 jours d’ob-fervatioris. On voit par la combien Ie nombrd de ces jours a cm de 177a a 1776: Sc décriinbsp;de 1770 a 1780. Y aüroit-il quëlque périodenbsp;de quatfe afts? On voit ausfi que fi des 530nbsp;jours, qüi ont lieu pour les cinq dernieres an*nbsp;nées, on en óte 104, pour les irréguliersnbsp;Öui fe trouvént parmieux, il en refte 426, quinbsp;font Ie quart des 1706 dont nous avons parlé.nbsp;Ceci pofé lur la nature de cette JLoi, revenonsnbsp;a la Queftion.

§. 87. l’A I g u I l l e aimantée a rrcs-ceigt; •tainement, au moins ici, 6c en quelques autresnbsp;endroitSj pendant un ceitain tems, ün mouvement régulier,' par lequel elle achéve knbsp;plus fouvent, (amp; même les j:% du tems de to.u!?

TOMÉ nr. X nbsp;nbsp;nbsp;les

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150

Question IV.

Jes mouvcmens réguliers,) tine fcule période^ dont la branche du matin s’étend vers TO ,¦nbsp;cclle du foir vers rEft: mais rien de ce que.nbsp;nous connoiflbns afriori de ce mouvement peatnbsp;nous porter a établir que le maxhmm doit arri-ver tons les jours a la même hcure : qu’une desnbsp;branches ne peut pas exiger, quelquefois plus,nbsp;quelquefois moins de terns, pour être parcou-me; quelquefois trois heures p. ex. au quelnbsp;cas le maximum arrivera a ph. du matin (carnbsp;nous fuppofons les obfervations commencées anbsp;6h -) ¦ quelquefois 6 h., 6c le maximum arriver»nbsp;a midi: quelquefois ia heures,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;maximum

aura lieu a 6 h. du foir. II n’y a dans tout cela rien d’oppofé au mouvement reglé: amp; il arrivenbsp;trcs-lbuvent que le mouvement eft parfaite-ment régulier, même N°. i, quoiquele»2lt;zvi-SKa» arrh'e avant midi, ou apres 4 heures: celanbsp;a eu lieu 30 fols en 1771 p. ex. de même lenbsp;iNovembre 1773 on a eu,

mat. 7 h. —- 17'

Enfuite conftamment vers TEft: le foir 4 10h. 15'. Le maximum a eulieua 9h, amp; le

parfaitement régulier.

II

mouvement a été N‘

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Hi.

tï y a furemcnt quelque caufe pour laquelle le’ maximum arrive tantot plus tard, tantot plusnbsp;tot: amp; comule il a lieu ordinairement euti-enbsp;Midi amp; 4h, cet intervalle de terus fera celuinbsp;qui eft une fuite de la caufe ordinaire, amp; routenbsp;autre lieure fera une déviation de cette caufe;nbsp;mak amp; cette caufe ordinaire, ÖC ceUe de li,nbsp;deviation nous font inconnues.

§-S8. Il arrive ausfiqu’outfe fa grande perlo* de, I’Afguille-parcourt encore le juatinj avantnbsp;que de la commeucer, ouk branche E , d’lmcnbsp;période précédénte, ce qui arrive les dunbsp;terns ^ ou qu’elle achéve la branche O,;

amp;

(4) J’ai discuté dans la feconde Panic de mes chenhes §. 39 amp; 40 amp; ,ti3i d I’Aiguille acheve une période nofturne complette. J’ai fait mention des obfer-vations du Pete cox te ce fujet; les obfervations de~nbsp;faillees qu’il a faiies depuis 1778 prpuvcnt que de 4h.nbsp;du matin jusqu’a 7 ou 8 h, 1’Aiguille acbeve fpuvent fanbsp;tranche E, ce qu’on apper^oit cncpre dans le? nomrnbsp;tres moyens. Je ne commence qu’.a 6h. du majin, ainfinbsp;¦il n’cft pas etonnant que je trouve fpjjveut quelque reftenbsp;de ce mouvement oriental. J’ai fait voir ausfi §. 115,nbsp;par les obfervations de M. CANxafS qpe 1'Aiguille fe lap--jnodie j£aiy£xit vers P-O de 8 ou pH', du foir jusqu’anbsp;¦ iieure de nuk, quoique moin.s fouvcnt que vers'nbsp;J.Eft dans la proportion de 58; -75’ ou de 4: 5-. if n’eifnbsp;done paS encore etonnant que j’óbférve Ié fdir une par.^

I -z nbsp;nbsp;nbsp;'

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ia» Qüestiok IVs

6c parcourt la branche E. de cette période pré* cédente: ce qui n’a lieu que la centicme par*nbsp;tie du tems. II peut done arriver que Ie maxi*nbsp;mum vrai tombe encore dans Tune ou l’autrenbsp;branche de cette petite période, amp; arrive parnbsp;eonféquentou a 6h. du matin, ou ^ quelqu’au*nbsp;tre heure avant midi ^ fans que pour celanbsp;la régularité de k grande période en foit Ienbsp;moins du monde troublée, amp; que Ie maximumnbsp;de celle^ci, mais qui ne fera plus qu’un maxi*nbsp;mum relatif, tombe -dans rintervalle accouquot;nbsp;tumé; p. ex. on aeule 8 Avril 1773;

mat.

Pafié 3h. mouvement conftant vers VE. k maximum vrai a 8h. IC' rclatif a a Sc 3 h. aprèsnbsp;midi: 6c k grande période parfaitement ré*nbsp;guliere.

%. 88.

tie de ceite branche O. Peut-être 1’Aiguille a-t-elle la nuit une fecoudc periode O E, comme a j o ». i E r Tanbsp;füupjonné.

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öw Htwes du Maximum.

§. 89, II en eft de même du foir, L’Aiguille peut avoir achévé fa grande période, 6c en recommencer une autre , ce qui arrivenbsp;les yió du tems, ou en faire une feconde, c. a.nbsp;d. les deux branches O amp; E, ce-qui arrivenbsp;les jis, du tems; ou même en commencer encore une troifième, ce qui n’arrive que lesnbsp;du tems , en tout cette troifième forte denbsp;mouvement a lieu les -^#5 du tems, tout commenbsp;la feconde forte (§. 87,). Or il eft évidentnbsp;que Ie mouvement regie n’en eft pas trouble,nbsp;mais qu’il conferve fon maximum veh-ni, même entre les limites ordinaires, quoique Ie'nbsp;maximum de la lt;ze, ou de la 9e période puiftcnbsp;ftirpaffer celui de la grande amp; principale période , amp; que par conféquent quoique Ie maxUnbsp;mum vrai arrive pafte les 4h. du foir, ou même a loh:., c. a d. aladernière obfervation»nbsp;cn voici des exemples.

Le 14 Aoüt 1,777 maximum de la grandenbsp;période a t, 6c a h 19nbsp;puis graduellementnbsp;E, 8c a qh.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;14

10 h nbsp;nbsp;nbsp;17

i.I h nbsp;nbsp;nbsp;ap:

maximum vrai.

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O^È’STION ÏV.

Le a8 Septembre Ï777 fiaxïm. de la gr. pér. a ib- feqq. ifnbsp;‘ a 6h.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^5

7bj 8bj 0h. nbsp;nbsp;nbsp;26

Toh. nbsp;nbsp;nbsp;29

ïói nbsp;nbsp;nbsp;31

A-B. jof nbsp;nbsp;nbsp;29

rib. nbsp;nbsp;nbsp;^5

fnaximum vrai a lojb.

5. 9^. E-ntin pes deux naouremens N“.% $c N°. 3. peuvent fe combiner, amp; produire Ienbsp;N°.4jdefa§oiiqueTAiguilleparcourtle matin,nbsp;OU une feule partie, ou les deux parties d’unenbsp;période antérieure: ^hève enfuite fa grandenbsp;période, Sf qu’après l’avoir achevée, pile par-,nbsp;coure encore un partie, ou les deux partiesnbsp;d’une période fuivante amp;c. , ce qui, aveqnbsp;routes les modification* posfibles, n’a lieu quenbsp;leH^dutems. Or, onpeut reraarquer, quenbsp;de même que’Ie N°. 4.'eö: moins fréquent quenbsp;les N°. 3 amp; a, amp; que ceux-ci ie font moinsnbsp;que Ie N®. i, que les modifications du N°. anbsp;amp; 3. Ie font d’autant moins qu’elles font plusnbsp;eompliquées: les modifications du N“. 4. Ienbsp;font ausfi, a mefure qu’elles font plus com-inbsp;plottes: de forte que, tandis que Ie N°. 4^nbsp;lui-ipême n’a lieu que les parties du tems,

k

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'133

Des Heures dn Maximum.

fa première modification arrive les fa fe-conde les -4^; 8c qu’il ne refte que les ji^pour les fept autres modifications enfemble. D’ol'inbsp;il fuit, qu’il y a pour ainfi dire , im feultypenbsp;general de mouvemens reguliers, dont toutesnbsp;les autres fortes ne font que des Variations amp;nbsp;ies modifications.

§. 91. iLenrefulte, qu’il peut arriver que le maximum ait eu lieu, ou a 6 h. du matin,nbsp;ou a 10 h. du foir, ou a telle autre heurenbsp;avant midi ou après midi, fans qu’il y ait pournbsp;cela d’irrégularité proprement dite: cela depend uniquement de I’extenfion amp; du nombrenbsp;des périodes : il peut même arriver que lenbsp;maximum ait lieu a difFerentes heures du jour,nbsp;puisqu’une période peut égaler I’autre ön grandeur, amp; avoir par conféquent le même maxi--mum, qui fe trouvera repéte a chaque pc-,nbsp;riode.

Exetnple. Le 8 Janvier 1777.

Matin 6h. - 14

4h, — la

Uh. -r 14

Le maximum fe trouve êc dans la période antérieure, 8c dans la grande période.

§• 92. Il n’y a done proprement d’irrégu-‘ nbsp;nbsp;nbsp;''nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;1.4nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;lilt;S'

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Qu*sti»n

lier poör I’heure du maximum que 6h. du matin OU 10li. du foir, dans les feuls cas auxquels rAiguille fe meut tout Ie jour vers TEft, ounbsp;vers rOgt; amp;, pour les jours d’Agitation irré-?nbsp;gulière, toute heure qui fe trouve dans Ie tem?nbsp;de l’agitation, puisqu’alors les mouvemens mêr

me font irréguliers; enfin, ce que nous avonj nommc fauf peut produire ausfi de Tirrégula-fité dans I’lieure du maximum.

Quoi QUE je ne. croye done pas que les jours atixquels Ié maximum arrive avant midi

OU après qimtre fieures, foyent pour cela feul réellement irréguliers, s’ils né Ie font pasnbsp;d’ailleurs, je dois 'faire‘ obfefver que j’ai re-marqué plus d’une fóis, que quaiid maximumnbsp;n’arrivoit qu’a 5 ou 6h. du foir, il s enfuivoicnbsp;quelqu’Aurdre boréale.

CINQUIÈME QUESTION.

§. 93. La Dcclinaifon, foit moyenne du jour, foit vray.e, change-t-clle quelquefoisnbsp;lubiteuicnt Sc par faut d’un jour h l’autre,nbsp;'foit pour fe rétablir incefTamment, foit pournbsp;refter qnelque tems, ou longtcras, ainfi chan-gce, fe rétablir enfuite?

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'j^es C/ia0gem. gênêr. Se D-édimijon.

Je ne mets pas au rang des Variations ^ont il s’agit ici, celles que l’Aiguille éprouvenbsp;du matin au midi, du midi au foir, par fa Va-^nbsp;riation diurne, quelques grandes qu’elles puis-rnbsp;fent ctre, a moins qu’il n’en refulte dans lanbsp;grandeur, de la dtclinaifon un changement,nbsp;qui influe non fur la période diurne j dansnbsp;kquelle tout iê remet en équilibre Ie journbsp;jnême, mais fur la déclinaifon des jours fui-yans, Sc leurs rapports aux précédens.

Q u A N D il arrive unq agitation irréguliere, par laquelle l’Aiguille parcourt en un jour, amp;nbsp;même en pcude momens, 30, 40, 50, 100,.nbsp;a8o mkautes, il fe fait certainement un changement fubit , par laut , amp; très-confidérablenbsp;de déclinaifon vraye : Sc ce changement in-fluera , ou n’influera pas fur la dcclinaifonnbsp;moyenne, felon que les irrégulaiites nefe com.rnbsp;pcnfent pas ou qu’elles fe compenfent: mais cenbsp;n’eft pas de ces fortes d’irrégularités que nous,nbsp;parlerons ici; nous ne parlerons que des chan-gemens qui ont lieu, foit fans agiution irrégu-gulicre, précédentc i foit a la fuite de ces agi^nbsp;tations, Sc qui fubiiftent plus ou moins long-tems après que ces agitations ont difparu, Scnbsp;quoique Ie imouvem^ut diurne foit dcrechafnbsp;devenu très-régulier.


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138

li

§. 94. Je ne vepeterai pas ici tout ce que j’aidit dans mamp;s Recherches fur les changemensnbsp;annucls, OU menftruels de déclinaifon: ni füinbsp;la marcbe non uniforme de ce changement:nbsp;point que je crois avoir mi hors de tout doutenbsp;pai uir grand nombre d’obfervations. J’ai prou»nbsp;vé ausli que l’A- B. exerce fur les Aiguilles unnbsp;fecond effet, tres-différent de celui d’agita-tions irrégulières, dont nous avons parlé, fa-voir, que la déclinaifon moyenne augmentenbsp;óu diminue beaucoup a l’apparition, ou aprèsnbsp;rapparition d’A. B, quoique TAiguille n’é-prouve pas la moindre irrégularité dans fesnbsp;mouvemens, ou quand même, fi elle en é-prouve, on fait abftmétion de ces jours-la. Jenbsp;faifois obferver que cette augmentation Sc diminution reftoient fouvent telles a quelques legers changemens pres, pendant des femaines.,nbsp;des mois Sec 3 je me hazardois enfin a conjeélu-rer qu’on dok peut-être attribuer a cette caufenbsp;unq grande paitie des changemens de déclinaifon qu’on obferve , Sc je me flattois d'indiquernbsp;par-la, entre l’A. B. Sc Ie Magnétisme, unnbsp;arouveau rapport qui produit dans la Déclinaifon des changemens qu’on ne lauroit attribuernbsp;au Magnétisme de la Terre.

9S- PouR démontrer tous c«spoints, je

do»^

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Chdngem. génér. de Dédinaifon. 135

-f^onnois des Tables qui contiennent pour tous les jours des années 1771, 177a, 1773 les Dé-cliinüfons moyennes de chaque jour amp; leursnbsp;yariations, êc je faifois attention a toutes lesnbsp;variations les plus remarquables. Peur pbuvoirnbsp;fuivre ici ja méme voye, il mé feudfóit'donnetnbsp;encore de ces Tables, amp; entrer dans des détailsnbsp;également nombreux, ce que les liniites denbsp;eet Ouvrage m’interdifent; on peut d’ailleursnbsp;recourir pour les détails ^ mes Recherches', jenbsp;me contenterai done de ce court refumé, amp;nbsp;je vais confidérer cette matière fous un autrenbsp;point de vue. Je discuterai les périodes desnbsp;grands changemens, des cliangerntns -conltansnbsp;arrivés a la Dédinaifon. Je ferai attention auxnbsp;époques du eommencement amp; de I4 fin de cesnbsp;périodes, ainfi qu’aux variations qu’elles ontnbsp;ilibi: amp; pour abréger, je ne parlerai guéresnbsp;des changemens, quelquefois affez remarquables , qui ont eu lieu a diflFérens jours dans Ienbsp;tems de chaque période, depuis 1771 a 1774':nbsp;maïs je pourrai, felon l’occafion, dire un motnbsp;de ceux qui font arrivés dans Ie tems des périodes de 1774 a 1784, parceque je n’en ainbsp;pneore parlé nulle part.

E N discutant mes Obfervations faites depuis ï77i jusqu’a la fin de 1781 j’ai trouvé que leSnbsp;fhangemens dé U Déclinaifofi, conhderee en

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ï 9

Question V-

general, amp; dans fes progrès confécutifs, ont parcoum vingt trois périodes, que nous allonsnbsp;decrire, 6c qui paroiffent routes la fuite d’A. B.

I. nbsp;nbsp;nbsp;II. III. IV. 1771.

A.B.-A.B. A.B.-A.B. A.B-: -AB. («).

§. 96. I. En Janvier la déclinaifon moyeii' He a été apeu pres de 19'’. 30'. a continué jus-qu’au 8 de Fevrier: maiseejour 1’Aiguille anbsp;eu un mouvement régulier de ao', de dix des-,nbsp;quelles die s’eft rapprochce de l’E. Du 8 au

9

(«) Pour qu’on pit voir d’un coup d’oeil, amp; par recapitulation, quelle eft 1’influcnce de 1’A.B, fur les chan-gemens de déclinaifon , j’ai mis è la tête de chaqqe périodq les litres A. B -A. B, qui indiquent que le commen

cement amp; la fin de la periode dont il s’agit fontquot; mar-quécs par A. B; A. B-—, ou — A. B, defignent que je n’ai pas connaiflance d’A. B, vue a la fin, ou, aunbsp;commencement de la période: amp; A. B — ab — A. B ,nbsp;ou A. B. — * — A. B, qu’il y a eu dans la périodenbsp;même quclque epoque très-remarquabl?, accompagnéc,nbsp;OU, pour autant que j’en fuls inftruit, non accömpagncenbsp;d’A B : L. Z indique la. lumière zodiacale , qui agit ausflnbsp;fur les Aiguilles. Enfin je dirai que j’ai diabord ctudiénbsp;lés jo.qrnaux de nies Obfervations pour connoLtre les époques les plus remarquables de chapgemens: amp; qu'enfuitenbsp;j'ai comparé ceux-ci avee les Obfervations d’A. B. ,doiitnbsp;j’ai formé depuis longtcms des lilies pour mon ufagc.

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ï)es ChdHgem. gemr. de Dédinaifen'. 141

cllangement de déclinaifon moyenne de 8'E i amp; TAiguille n’eft plus revenue aux environsnbsp;de 19“. 30' que Ie 29 de Mars ^ quoique Ie mouvement qui l’y a ramèné , ait commencé Ienbsp;ay du mois. Le a6 Mars Déclinaifon moyenne 19“, 18. 5'.

Les 7, 8, 9, 10 Fevrier Aurores Boréales a Petersbourg amp; a Berlin: lead Mars a Pe-tersbourg.

II. nbsp;nbsp;nbsp;Depuis le ay Mars la déclinaifon moyenne a augmentée graduellement, quoiqu’aveünbsp;des Variations jusqu’au 8 de Mai. Le 8 Mainbsp;A. B. Le 7 déclinaifon moyenne 19“. 56 jnbsp;3'; Le 8, 19°. 53,

III. nbsp;nbsp;nbsp;Du 8 au 9 Mai la déclinaifon moyenne a décru de 17'}: amp; quoiqu’il y ait eu dansnbsp;cette période des augmentations , I’Aiguiilenbsp;ne revint a 19“. 50' ou au dela que le 13 Juil-let, amp; conftamment, pas avant le 17 Aoüt.nbsp;Le 16 Aoüt Déclinaifon moyeirne 19°. ao'.

Le 8 de Mai le mouvement fut reglé, quoiqu’il y eut A. B. a Petersbourg: le 9 il fut également régulier, mais de 35': diminutionnbsp;de 33' du maximum au foir, Sc encore de 4'E.nbsp;la nuit: de forte que du 8 au 10 le matin il ynbsp;ütie diminution de a4' E.

L e 16 Aoüt 1’Aiguille eut un mouvement E. o. de 29'. ( §. 68.) la nuit du 16 au

17

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tüfL Question V.

17 la déclitlaifon aiigmenta de 4' amp; du 16 aif 17 au matin de 30': Ie 17 mouvement régulier : voila un laut confidcrable , Sc cetténbsp;augmentation de Déclinaifon au de-la de 19quot;.nbsp;50' dura, avec des variations de diminution 6c

d’augmentation, jusqu’au 1.6 8c a7 Mars 1771.

Je ne fache pas jusqu’a préfent qu’on ait vu quelqu’Aurore Boréale Ie 16 Aout: mais bierinbsp;Ie II. Le 15 Mars 177a il y eut a Petersbourgnbsp;une A- B. qui ne fit d’autre elFet ici que denbsp;produire une grande Variation de 16'E diinbsp;maximum au foir , dont 14'par une variationnbsp;fiibite entre 6 amp; 7 heures.

V. VL Vil. nbsp;nbsp;nbsp;VUT. 1771.

A. B-: -A. BrA.B.- *-A.B: A. B.-^A^ A-B.’

§. ^7. V. L E as Mars 1771 la Déclinaifon moyenne étoic de pres de 2,0°. a'. Elle anbsp;beaucoup dirainué (favoir de 10. 6') du 15nbsp;au ló, 8c de 4, 9' du aó au 27- Elle s’eft fou-tenue.dans cette diminution jiisqu’au 16 Mai,nbsp;qnoi,qu’.avec des V ariations d’accroiffement 6c denbsp;diminution, peu confidérables pour notre ob-jet, mais affez remarquables pour chaque journbsp;en particulier, 6c toujours aux époques d’A.

B. nbsp;nbsp;nbsp;furtout du 7 au 8 : le 8 A. B. du -8 au 91 difnbsp;,9 au 10. Le 15 Mai D. m. 19°. 47'.

Nous'

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Des Changem. ginét'. de Décïinaifcn. 14^?'

Nous avons déja dit que Ie 26 Mars il y a €U A. B- a petersbourg5 Ie 28 il yen a eiuinenbsp;ici, mais qui n’a pas afFedté TAiguille. Je nenbsp;fache pas jusqu’a préfent qu’il y en ait eu Ienbsp;a5 de Mai.

VI. Dw 26 Mai au 1 Juin k déclinaifon moyenne a confidérablemennt diininuée, fa--voir de 3a4' j tons les jours de pluüeurs minutes,nbsp;mais par faut de 8, 8', du aq au 30. L-e ^.9nbsp;maximum a 6h. matin, amp; a ah. Ie Ibir Variation E de ïo': la nuit de a'E : Ie 30 matin de 8nbsp;a 9 h. Variation 5'E: de forte que du a9 aunbsp;30 a 9 h. du matin il y a eu unc difference denbsp;13'E. Le 31 du matin -xu maximum 1’Aiguille a parcourue 3' O ; mais du maximum au foirnbsp;15'E: du 5 6 Juin la Dcclinaifon moyennenbsp;a encore diminuée de prés de 8'. 1’Aiguille,nbsp;s’eft foutenue dans cctte diminution dp décli-naifon, quoiqu’avec des Variations, jusqu’aunbsp;Q. de Juin. Elle n’eft mênie plus revenue aunbsp;point oil elle étoit le ctó Mai, ou auparavant.nbsp;Ee ao Juin D. m. 19quot;. 19'.

Vil. Le ai de Juin 177a il y eut une A. .B, qui affolk 1’Aiguille C§- 45-) amp; qul pro-duifitune diminution fenfible dans k Déclinaifon: depuis ceire époque elle a gércrale-ment étc plus petite de 16' qu’avant le 6 amp; ienbsp;ai de ce mois. Ee 25 il y a eu de 6 a yh. du

matia

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lt;44

Q i; t! s T I ó KT V.

matin une variation de il'E: dfc 7 ^ 8h. de 7'E: Ie maximum a été cömme a, 6h. du matin : amp; la variation a été du maximum au foii'nbsp;de 7'E : la nuit de ii'E; Les 16, I7, 30nbsp;Juin il y a eu des Variations fubites (v. §. 74.nbsp;77.), écle a^i il ya eü Ie foil- unÊ agitation ir-Tégulière, mais qui n’a pas beaucoup infiuénbsp;fut la Dcclinaifon moyenne. Le 7 JiiilletD.nbsp;th. 19°. 9'.

Apres lés Jtgitations dés 8, 9 Sc 10 Juillet f§. 46.) nouvelle diminution: du loau ïi denbsp;50': du 13 au 14 de 13, 7'. Le 11 a loh. dunbsp;foir la déclinaifon étoit plus pétité de 17' qu’iünbsp;6 h. du matin : amp; le 14 a 6 h. inatiri plus petitenbsp;de 15' que la véille k pareille lleure: én un motnbsp;la Déclihaifon n’a presque fait que diminuetnbsp;jusqu’au 30 du mois, qu’elle étoit dé 1° plusnbsp;petite que le a6 Mai 6c h 18°. 45 • H fautnbsp;furtout remarquer dans cettë fêcondé paftie denbsp;la Période la Variation de déclinaifon moyenne qui s’öft faité du 18 au 19 de ïq' O. Lenbsp;18 foupeon d’A. B. du 19 au-io de 15, 3' E:nbsp;du 24 au de 23'E Sc qui n’a pas règagnénbsp;dans trois jours confécutifs que II' pour dimJ-nuer dérechef les 29 6c 30.

Les 15, 29, 30, 31, oiia vü 1’A. B. k Petersbourg, j’én ai eu foupqon ici les 25 8cnbsp;26. L’influcnce dc cc metéore a été li forte,

que

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Des Chm§eni. gétiér. de DécUnaifon. 145

que la Déclinaifon vraye 11’eft pas revenue a 19°. ni a beaucoup prés jusqu’en Aout 1774.

VIII. Depuis Ie jojuillet 177a, la Dé-clinaifon, après avoir iin peu augment du 4au 5 Aoüt de 6' (Ie 6 A. B. a Petersbourg),nbsp;s’eft foutcnue entre 18*. 56', amp; i8“. 40' jus-qu’au 17 Septembre, ce jour 18°. 53^. Du 17nbsp;au 18 Septembre Variation E. 10'. Le 18nbsp;petit mouvement :1e 17 au contraire fort grand;nbsp;de forte qu’entre le midi du 17 Sc le midi du 18nbsp;il y eut une variation E. de 22'. Du 18 au 19 lanbsp;déclinaifon moyenne ciiangea encore de 47 :nbsp;mais elle fe foutient enfuite aux environs de 18“.nbsp;40'jusqu’au 2. Oétobre, qu’une A. B. affolla puis-famment TAiguille , Sc diminua dérechef lanbsp;Déclinaifon. Mais du 3 au 4 elk revint aunbsp;point OU elle étoit le i, du 3 au 4, a 7I1. dunbsp;matin la Variation fut de 16 O. Du 6 au 7nbsp;forte diminution de 13': ausfi la différence futnbsp;•11e de 13 E. le 6, du maximum au foirj 5c Ianbsp;nuit du 6 au 7 Variation 21'E. Le 5 A. B.nbsp;a Marfeille : le 6 a Bruxelles: Sc 1’Aiguillenbsp;n’eft pas revenue de TAnnée au point ou ellenbsp;ctoit le I Oétobre. Je ne park pas des Variations intermcdiaircs qu’il y a eu, caufées parnbsp;des A. B. Ic 14, lei6, le 27, Sc les agitationsnbsp;qui ont fuivi celle-la pendant deux jours (§. 27).nbsp;Le 30 Octobre la déclinaifon étoit comme lenbsp;TOME III.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Knbsp;nbsp;nbsp;nbsp;25

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145 QtJESTlON V;

£5 h 18°. 18'; en Novembre jusqu’au 19 De-» cembre elle s’eft foutenue eomine en Oclobre.nbsp;Du 18 au 19 ladeclinaifon moyenfte a augmen-^ é de 6' par la grande 8c fubite variation du 19:nbsp;du 19 au 20 encore de 3': augmentation qui,nbsp;avec des legers changemens, s’ell foutenue jus-qu’au 15 de Janvier 1773 que la d. m. étoitnbsp;de 18°. 3i'» Or, Ie 18 Decembre A. B. a Pe-fersbourg 8c a Berlin, Ie 20 a Petersbourg 8cnbsp;Marfeille. Le 15 Janvier 1773 a Petersbourgnbsp;amp; Ie 16 h Petersbourg 8c a Zutphen.

IX. X. XI. xn. 1773.

AB.-AB: AB.-LZ.-AB.- AB.-AB.; AB.-AB.

§. 98. dX. Le 15 de Janvier 1773 le mouvement a été petit ici: le 16 il s’eft fait tout le! jours vers l’O amp; a été de iamp;t la déclinaifon anbsp;commèftcé k augmenter ce jour. Les 17, 18,nbsp;19 affolleöiens; du 19 au 20 accroiffement denbsp;8,'6 : augmentation qui s’eft foutenue jusqu’aunbsp;.adeFevrier. Le i A. B-. a Petersbourg: Sé d,nbsp;m. ici de 1 8°. 48'.

X. L a Déclinaifon après avoir diminué dis^ ii' du a au 3 de Fevrier 1773 a continué furnbsp;cepied-la, quoiqu’avcc quelques changemens,nbsp;jnais peu confidérables pour notre objet, jusqu’au 10 de Mars. Le 9, d. m. xS”. 29'; le

17

mm

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Des ChangeM. génér. de DécUnaifon. 147

17 de Fevrier il y eut a Ia véricé un afFolle-ment, mais qui n’a pas iiiflué fur la jDéclinai-fon moyenne. Du 9 au 10 Mars la variation a été de 140, ce qui provient du grand mouvement qui a eu lieu Ie 10, amp; qui a été de a5'nbsp;du matin au maximum^ Sc du maximum au foirnbsp;feulement de 10'. Ce jour belle lumière zo-diacale a Aiontmorenci. Je ne paiierai pas desnbsp;Variations du 13 au 14 (Ie 13 amp; 14 A. B.) ounbsp;du au 2(5, 6c du 16 au 2.7, parcequ’ellesnbsp;ibnt dues aiix affollemens des 13 amp; aó: 6cnbsp;qu’eux paffes, la déclinaifon étoit au mémenbsp;point OU a-peü-prés qu’auparavant, ce qui anbsp;duré jusqu’ay, 17 d’Avril. Le 16 d. m. i8“. 31'.

XI. Lë lyAvril 1773 (A. B.) affóllement, qui a fait décroitre Ia déclinaifon moyenne nonnbsp;feulement pour le lendemain, mais encore denbsp;faqon que j quoique l’Aiguille fe fok avancéenbsp;le 18 de 15'O, Ia déclinaifon a reffé depiiis lenbsp;ai (le lo A. B.) plus petite qu’auparavant, amp;:nbsp;n’eft plus revenue conftamment au deffus denbsp;18quot;. 30' comme elle l’éroit avant le ipAvril,nbsp;qii’a la fin de Septembre. Du 16 Avrilau inbsp;Mai le changement a été de ar, Le 1 Mainbsp;d. m. i8“. iq'. C’ell; dans cette pohrion quenbsp;l’Aiguille s’ell foutenue jusqu’au 16 de Sep-temore, quoiqu’avec des changemens conti-jniels tantót vars l’E tantót vers PO, dont les

K a nbsp;nbsp;nbsp;plus

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148 Question V-

plus grands tombent toujours a desioursd’A. B. quoique ceux-ci n’ajrent pas agitc 1’Aiguillenbsp;irrégulièrement.

XIJ. Le 16 Septembre 1773 la Declinaifon a comirience a croicrc, amp; a fe remettre aunbsp;point oil elle ctoit au commencement d’Avril:nbsp;ce qui a duré jusqu’au 18 d’Odtobre, maisnbsp;avec des, variations produites par des afFolle-mens £c des A. B.

\ Le 16 de Septembre la d. m. étoit de 18*. aq'. Ce jour, grand mouvement, très-régu-lier de 15' en tout, amp; pour le matin j de 5'nbsp;feulement pour le ibir : de forte que la Variation fut de aa'O du lö a loli. jusqu’au 17 anbsp;midi. Le 15 A. B. a Berlin. Changement denbsp;Déclinaifon moyenne du 16 au 17 de 8' fic dunbsp;17 au ao de ó'.

Les 19, ao, ai 0£lobre il y a eu des af-follemens par A. B. amp; c’eft le ai que la déclir naifen s’eft trouvée diminuée de 19' depuis lenbsp;18: elle s’eft foutenue dans ce changement,nbsp;de 18quot;. 14' avec quelques differences dont lesnbsp;extremes font de lo'audela ou de 7' au dcca,nbsp;jusqu’au i Janvier 17.74, fauf les Variations cau-Ices par des affollemens amp; des A. B.. Le 31nbsp;Pecembre D. m. 18“. a4., 6'.

XIIL-

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Des Cha'/igem. génér. de Déclinaifon. 149

XIIL nbsp;nbsp;nbsp;XIV. XV. XVI. 1774.

-A.B: A.B.-A.B: A B. - * -A.B: -A. B.

§.99. XIII. Du 31 de Decembre 1773 ai; I Janvier 1774 la déclinaifon a été de 7'; Ienbsp;31, i’Aiguille a cté Stationaire: Ie 1, mou-'nbsp;vement de 9' du matin m. maximum, 6c de 3'nbsp;feulement du maximum au foir. Jusqu’a préfentnbsp;je n’aipas’ connaiflance d’A. B. vue avant celles des io amp; la Janvier, qui ont afFollé i’Aiguille. Cette augmentation s’eft foutenue toutnbsp;Ie mois, de forte que Ie maximum de Decembre a éte a 3 minutes prés Ie minimum de Janvier, qui a été furpaiTé par fon maximum denbsp;13'. En Fevrier la déclinaifon a encore un pcunbsp;cru, mais graduellement: en Mars il y a eunbsp;quelque diminution, caufée par les'’nombreuxnbsp;affollemens de ce mois, èc qui fe font faits Ienbsp;plus fouvent vers l’Eft: mais la grandeur de lanbsp;déclinaifon de Janvier, c. a. d. aüx environs denbsp;18°. 30', s’eftfoutenue jusqu’en Juillet; en Juil-let elle a augmenté en général, mais elle a cténbsp;fujette a, plus de Variations j cette période a.nbsp;duré jusqu’au commencement d’Aoüt.

Les Variations les plus confidérablcs qui ont eu lieu dans cette période, ont été les fui-vantes.

D u a8 au -29 Mars, changement de 16}'O :

K 3 nbsp;nbsp;nbsp;du

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Question Vquot;.

du 2.9 au 30 de la'E. Ces trois jours les mou-' Tcmens diurnes ont été grands 3c réguliers,nbsp;mais Ie ap avec une Variation fubite de 16'E.nbsp;_entre 6 6c yh. du foir. La nuit du 18 au 19nbsp;Var. iz'0. Or Ie A. B. a Petcrsbourg’nbsp;avec afFollement ici; Ie 30 encore a Peters-Bourg: amp; Ie 3 r iei avec affolleraent Ie foir.

Du 8 au 9 Mai changement de décUnaifon moyenne i i'E : Variation noéturne du 8 au 9nbsp;de 6'E. Mouvement régulier les deux jours.nbsp;Le 8 A. B,. a Petersbourg, 6c Ie 10 ici, fansnbsp;influence fur TAiguille.

D u 7 au 8 Juin changement t i'E: du 8 au 9, 13'O. Le 7 mouvement régulier i.nbsp;Ie 8 N°. a. l’un 6c 1’autre de ia': mais le 8nbsp;maximum vrai a 7!!. du m. Le 9 grand mouvement trés - régulier de 30', mais feulementnbsp;de la' du maximum au foir. Jusqu’ici je nenbsp;fache pas d’A. B.

Du II au Ia Juillet Variation de Déclinai-fon moyenne 15;'. Le ia mouvement régulier de ap', N“. 3. Le 13 foupgon d’A. B. ici 6cnbsp;agitation irréguliere tout le jour. Le 14 mouvement régulier de 13'; du 13 au 14 changement de a3'Ejdu i4au 15. 18 E. Le 15 mouvement quot;iiTégulier au milieu du jour. Or, lenbsp;14 d’A. B. vue a Marfcille. Tout cela dépendnbsp;done d’A. B. En Juillet la d, jn. a été on^tre

i8L

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Des Chang-em. génér. de Dédinaifon. 151*

ï8“. 53' Sc 18°. aa' (Ie 14) Sc réeilemeM de 19“. 41'.

§. 100. XV, Du 31 de Juillet 1774 au i Aoüt changement de Declinaifon moyenne denbsp;8’'O. Ces deux jours Sc les fuivans mouve-mens réguliers. Le i Sc 3 Aoüt A. B. ici. C’efl:nbsp;ici r époque de la grande augmeiltatiou qui anbsp;eu lieu pendant ce mois, jusqu'au 30. Le inbsp;lad.m. étoit de 18°.44', amp;eile acru graduelle-mentjusqu’a 19°. ag, 7': amp;a été en génénlnbsp;de 19°. 4'. Du 30 au 3 r il y a eu une diminu^nbsp;tion de 9'. qui a continué enfuite, mais nonnbsp;obftant , la declinaifon eft reftée jusqu’au 8nbsp;d’Oétobre (A, B.) plus grande qu’elle n’étoiieunbsp;Juillet OU les mois précédeas: car la déclinai-.nbsp;fon moyenne du mois a furpaffé en Aoüt denbsp;cq'celle di Juillet: Sc en Juillet de 14'celle denbsp;Juin, tandis que celle de Septembre n’a cténbsp;que de 8' plus petite que cciie d’Aoüt.,

Dans cette période les plus grandes \aria-tion*: fans alFollemens out été du 16 au 17 de 9'E; du 17 au 18 de 16'O. Le 16 mouvement régulier N°. I, de 21'le matin, dc7ienbsp;foil-. Le 17 mouvement regulier de 10': le 18nbsp;tout le jour O: A. B. a Petersbourg le 18 gt; icinbsp;le ai. En Septembre il y a eu de fréquentesnbsp;A' B. accompagnées d’affollemens..

X.V.


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15^ Question V.

¦ XV. L E 8 Oftobre 1774 il s’eft ouvevt vine nouvelle époque très-remarquable., La Décli-naifon, qui écoit Ie 7 de 19^. 12, 4, a décrunbsp;du 7 au 8, de 8, 3': du 8 au 9 de 15, 7': du 9nbsp;au 10 de lt;5, 8': du 10 au ii de 4,4': en toutnbsp;du 7 au II de 36', amp; 1’Aiguille a continué dansnbsp;cette diminution jusqu’au 19. Ce jour mouvement très-rénulicr de 8' matin ; de 2,1' lefoir.

Cj

Du tg au ao Variation de 14!'E: Ie ai leger aiTollement, après lequelk Déclinaifon moyenne a continué ¦ de décroitre jusqu’au aö: denbsp;forte que du 19 au aó Ie changement a été denbsp;34' E. amp;: du 7 au a6 de 58 E. Le 26 Déclinaifon moyenne de iS®. 5,4'. Le 27 la déclinaifon a un peu augmentc: mais en generalnbsp;elle a perfifté dans cette diminution confidéra-ble, favoir entre 18”. 4' Sc 18'’. aa', jusqu’au 17nbsp;de Decembre qu’il s’cn efb fait une nouvelle.nbsp;Or, le 6 Oétobre A. B. a la Haye : le 8 anbsp;Sparendam amp; a Petersbourg: mouvement régulier ici mais de 30': du matin au mctx'miimnbsp;de 8 : du maximum au foir de 28'; voila l’oi'i-gine de cette grande diminution. Le 21 Oétobre A. B. ici: le 27, terme de la diminutionnbsp;h Petersbourg: ici mouvement, N3: niaisnbsp;le maximum vrai a 6h. le 28 mouvement très-régulier.

lor.

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Ch:.:igey:i. genér. de Déclindifon. 153

§. loi. XVT. Le 16 dc Decembre 1774 la. déclinaifon a dérechcFcoinaicncc diminuer:nbsp;eilc étoit le 16 de 1 'cgt;°. 23: ie changement a éténbsp;du 16 au 17 de 2'E. du 17 au 18 de 8. : du 18nbsp;au ipdeii: du ipauaode 11: duao au2ide4:nbsp;de 21 au 22 de 4': en tout du 16 au 22 de 31’.nbsp;E. L’Aiguille a perhlltc dans cette diminution, fans jamais i'evenir au point d’ou ellenbsp;étoit partie jusqu’en-1781, deplus paiticulière-ment jusqu’a lami-Avril 1775 qu’il s’eft fajtnbsp;une nouvelle diminution.

L E s 16 amp; 17 de Decembre les mouvemens ont été réguliers, mais grandsj amp; le 17 ils’cltnbsp;fait entre 5 Sc 6h. du foir une variation de 17^nbsp;E. Le 18 amp; 19 l’Aiguille s’eft mue tout lenbsp;jour vers l’E, de 15 amp; 16'. Le 20 Stationaire: le 21 tout le jour vers l’E. de ii'. Voilanbsp;la caufe dc ce changement. Jusqu’icije n’ainbsp;pas connaillance d’A. B, obfervée entre cellsnbsp;du 4 a Marfeille, Sc du 2Ó a Sparendam Sc anbsp;Petersbourg.

Dans cette epoque les plus grandes variations, ont eu lieu du 23 au 24 Fevrier de 13'L, 1’Aiguille ayant parcouru le 24 du matin au

A.B.

maximum 2, amp; du maximum au foir

a Petersbourg le 23. Da 7 au 8 Mars de 10'. O- du 11 au 12 dc I i'E, du 12 au 13 dep'O.nbsp;Jusqu’ici je nc fache pas d’A. B, vue entre

K 5 nbsp;nbsp;nbsp;celles

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ï54

Question V.

celles du I amp; du 19, époque alaquelle on a eti des A. B. amp; des Affoiiemeiis tous les jours.

XVÏL 1775.

A. B. —:

§. loa. XVII. Le 15 d’Avril 1775 on a 'CU une A. B. qui a affollée TAiguille. Depuisnbsp;ce jour, la déclinailbn eft reftée conftammentnbsp;plus petite que les mois précédeus, étant le 14nbsp;de 17quot;. 36. 4'. amp; ayant diminué du, 14 au 15 denbsp;lil; Enfuite graduellement, les dernier,s joursnbsp;du mois: de forte que du i Avril du 30 il y anbsp;eu une diminution de 16. La déclinaifon reftenbsp;ainfibimimiée c. a. d. entre 17°.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;amp; 17°: en

Mai, Juin, Juiller, (de forte qu’elle ne par-vint pas même en Juillet, au point cü elle ctoit en Juin,) en Aoüt, en Septembre (encore plus petite , ) amp; jusqu’au 29 de Décem-,nbsp;bre.

Dans eet intervalle les plus grands change-mens ont cté ceux du 12 au 13 Oéf.obre, 5'E: du 14 au 15, 8'E: qui firent parvenir la dé-clinaifon a un point oü elle n’avoit pas encorenbsp;été. Enfuite du 23 au 24 de 9'E. Tous cesnbsp;jours le mouvement a été fort régulier, maisnbsp;grand, l^e 24, rAiguiile ayant parcouru dunbsp;maximum au foir 34' E. Le 25 au foir agita-

tio»

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Des Changem,. genér. de. DéclinaifQ.n.

don irréguliere par A. B.amp; Ie 15 A. B. a P,e-tersbourg.

XVIII. , XIX. 1776, 1777» 1778-— AB: AB-AB.

§. 103. XVIII. Le a8 Decembre 1775. La déclinaiibn étoit de 17®. 18, 7 amp; elle anbsp;augmenté le 29 de 6' amp; cnfuite graduellement,nbsp;de forte qu’en Janvier 1776 la déclinaifon futnbsp;comme en Fevrier 17^5 c.a.d.de 17'=. 35'. Cenbsp;mois rAiguilie n’éprouva que de très-legersnbsp;mouvemens, ainfi qu’en Fevrier, que la déclinaifon augmenta encore im peu, pour res-ter ainfi avec de petits changcmens iu?qu’a Ianbsp;fin de Juin. Enfin dans tout eet intervalle , lesnbsp;limites de la plus grande amp; de la plus petite déclinaifon n’excédent pas ao.

Le 29 Juin la déclinaifon étoit de.17®. 37': elle dimiiiua du aS au a3 de 11.': enfuite encore de 4'le I de Juillet, amp; refca ainfi ce mois;nbsp;elle diniinua dérechef un peu en Aoüt, Sep-tembre , amp; Oétobre, pour refter ainfi aux environs de 17°. 16'jusqu’a la fin dei’annéeocnbsp;même jusqu’en Mai 1777. En Mai 1777 ilnbsp;y eut une petite augmentation qui dura jus-qu en Oétobre, amp; puis un nouveau renfort ennbsp;I'Jovembre amp; Decembre, de forte qu’en Janvier

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tier 1778 tout ctoit rctabli au point de Janvier 1776, OU a pcu prés, amp; aux environs de 17“. 30'; ce qui continua jusqu’au 28 Septem-bre, mais avec des Variations qui, commenbsp;elles ne fe font pas faites par faut, mais gra-duellement, ne nous regardent pas.

XIX. L E a8 Septembre 1778 amp; Ie jour fuivant il y eut des A. B., qui cauferent unenbsp;agitation irréguliere aux Aiguilles, mais petitenbsp;!e 21, fiivoir de ao', 17 amp; la': Scun peupiusnbsp;grande Ie 2a, favoir de 41', 28'amp;23. Maisnbsp;cette A. B. eut un fingulier ejffet fur rAiguillenbsp;A. dont elle a beaucoup diminué la Déclinai-fon, favoir de 19' du uo , qu’elle étoit de 17°.nbsp;52', au 23 , taudis qu’ü n’y a eu qu’un changement infenGblc de 4 ou $' pour les Aiguilles’nbsp;N°. IV Sc N°. VI. Or, ce changement trés-rcmavquablc a dure jusqu’au 15 d’Oétobre,nbsp;qu’une A. B. cft yénue non feuleraent retablirnbsp;Ia déciinaifon de rAiguille A. dans fa premierenbsp;grandeur, fans influer fur celle des autres,nbsp;mais même l’a augmentée jusqu’a ly”. 40'. Lenbsp;changement a été de 23'O du 13 au 15 : Scnbsp;pour la déciinaifon vraye, du 13 au 17 h. m.nbsp;du \6 a yh. matin de 25'O, tandis qu’il n’anbsp;été que de a' O pour N°. IV amp; nul pournbsp;Nquot;. VI.


XX.

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'Des Changem. génér. de DécUmifos. 15^

XX. XXI. XXII. XXIII. 1779.178^-1781-AB-AB:-AB: AB-AB:' AB-^^-AB;

§. 104. XX. La Déclinaifon ainfi augmen-tée s’eft fouteiuie aux environs de 17°. 35' ou. 40', Decembre 1778. Du iiau 18 la déclinaifon de rAiguille A a changé de f'O. 8cnbsp;cette augmentation eft reftée conftante jiis-qu’en Mai 1779. Le 17 Sc 18 Decembre Ienbsp;mouvement étoit aflez régulier. Le 17 A- B.nbsp;qui n’a eu d’autre efFet fenfible , amp; qui n’a pasnbsp;changé la Déclinaifon des autres Aiguilles. Lenbsp;SI Mai 1779 la Déclinaifon, qui étoit le 0.0denbsp;l8“. 44', a augmenté par faut de 8, mouvement d’ailleurs très-régulier. Le 20 A. B. anbsp;Bruxelles; le aa a k Haye, Coppenhague amp;:c.

Le 8 Juin dérechef augmentation conftante, de 9', mouvement très-réguiier. Ce jour A.

B. :i la Haye. Cette augmentation a duré con-ftamment jusqu’en Juillet, quoiqu’avec des Variations dont la plus grande a eu lieu' du 8 au 9; le 9 A. B. a la Haye, Bruxelles, Bordeaux, Padoue. Mais ie 26 Juillet a été fortnbsp;remarquable.

§• *05. XXL Le 2.6 Juillet 1779 ladécli-naifon étoit de 17°. 51', Cielcouvertj mouvement très-régulier, icideis', 17, 13. La ,

nuit


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Q U E S .Tgt; I o N V.

nuit du i6 au 17. il fé fit uit changement trés» remarquable de 34'E, 19 E, 30'E, (ansau-cune autre irrégukrité. Le 27 Ie mouvementnbsp;a ététrès-grand'j mais régulier, favoir pour A.nbsp;de pour IV. de 20: pour N”. VI- denbsp;47'. Du matin au maximum Variations pouirnbsp;les trois Aiguilles de m', io', 47', ^è.umaxi-'mmn au foii' de 10', 13,15: ausfi 1’efFet de cenbsp;mouvement a-t- il été, que la déclinaifcn moyenne du N°. A a changé du 16 au ay de 19'E.nbsp;du ar au a8 de 6 0; du 2 8 aü aq de p'Ö : olienbsp;n’a done regagné en deux jours que 15', amp; ennbsp;general elle ellreftéeplus petite qu’ellen’étoitnbsp;auparavant, jusqu’au 18 de Septémbre qu’il ynbsp;eft fürvenu par A. B. un nouveau changementnbsp;très-remarquable. Jusqu’a prefent j’ignore finbsp;Ton a obfervé des A- B. entre le 20 Juillet Scnbsp;ëntre ce jour amp; le t Aoür.

§. 106. XXII. Le 18 de Septembre 1779 .Cieltrès-couvert ici, il y a èu ün affollementnbsp;^ui dura toute la foirée, en faifant augmenternbsp;les déclinaifons réelles de 46', 41',nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;46', amp;

la moyenne du N°. A. de ia', la faifimt parvè-jiir a 17». 53'- Le 19 le mouvement fut régulier, mais très-grand, favoir de 40, 48, amp; 48': raugmentatioit de la veillè reliant. amp; la dé-clinaifon moyenne ayant augmenté du 16 am 8

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Des Ckangem. gênêr. de Dêclinaifon. i 5^

de 14', Sc du 18 au 15 de a6’; amp; quoiqu’elle diminua graduellement les jours fuivans, ellenbsp;contiiiua d’etre plus. grande qu’avant Ie 10, gc

entre 18°. 6 Sc 11*. 50', jusqu’au 9 d’Oftóbre: la diminution du 8 au 9 d’Oftobre fut par fautnbsp;de 8 E : la dêclinaifon ayant parcouru Ie 8 très-régulièrement du matin au maximum 3' feüle-tnem, èc du maximum au foir 13^) Sc n’étantnbsp;pas retournée versl’O la nuit. Or, les ly, 18,nbsp;19 Septembre A. B. a Bruxelles, a Montpelier, aPadoue, a Beziers: Sc le 9 Odtobre anbsp;Coppenhague.

§. 107. XXIII. L’Aiguii-le n’eprouva pas de changement fermanent 8c remarquablenbsp;de Dêclinaifon du 8 de Octobre 1779 au moisnbsp;d’Aoüt 1780: car les A. D. du aS Fevriei-jnbsp;2.8 Sc 29 Juillet 1780 n’y produifirent qu’unenbsp;momentanée. En Aoüt la dêclinaifon parutnbsp;augmenter aflez graduellement: mais elle pritnbsp;im nouvel accroilTement très-fenfible amp; con-flant du 25 au 27 : ce qui provient de ce quenbsp;rAiguille parcourut Ie 25 , du matin au maximum 14', amp; du maximum au foir 3' feulementnbsp;amp; en outre 2' feulement vers l’E k nuit. Or,-Ie 26 A. B, qui n’a pas eu d’autre aêtion. Cenbsp;nouvel accroiflement fut conftant Sc la décli-naifon demeura aux environs de 17®. 55 a 18%

Ic

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16© Question V.

le refte d’Aout, en Septembrcj Octobre, 5c jusqu’au a6 Novembre qu’elle prit un nouveau rcnfort par une A. B, qui n’eut aucunenbsp;adtion irrcguliève , mais qui fit parcourir anbsp;ri\.iguiile du maximum au foir 18', ce qui ren-dltlaa vcriré la déclinaifon du a6 plus petite denbsp;7' que celle du 25 ¦, raais la nuit I’Aiguiile par-courut 10'O amp; le 27 du matin au maximumnbsp;ao'j Sc lo' feulemcnt du maximum au foir: parnbsp;ou la déclinaifon moyenne crut de n': de-puis ce terns elle rclla aux environs de 6 Scnbsp;18^, Scdccrutmcme pardegrès, Scpeu-a-peunbsp;iusqu’aumois de Juillct 1781; raais, depuis lenbsp;16 de ce mois qu’elie décrut par fmt de 5' ellcnbsp;n’eft plus revenue au point ou elle étoit le inbsp;Sc le a qu’elle étoit a 18'^. 13': elle decrut encore par I’Agitation irréguliere Sc I’A. B. dunbsp;6 Aout, Sc parvint a, i8°. pour refter enfuitenbsp;Stationnaire, mais avec quelques peu de chan-gemens toute Tannéc: Sc mêrae en 1782,nbsp;jusqu’a I’A. B. du 8 Oélobre, qui n’agita pasnbsp;les Aiguilles irrégulièrement, mais produifitnbsp;fur la fcule Aiguille A. une augmentation denbsp;quelques minutes dans la déclinaifon , laquelienbsp;parvint a i8‘’. 14' Sc 2)’: augmentation, quinbsp;dura justpfau 16, Sc s’evanouit ou diminuanbsp;alors. Nous verrons ci-delTous ce qui a eulieunbsp;en 1783, que la déclinaifon revint a 19°: Sc

au

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Xgt;es Changem. gêncr. de DécTtnaifon. i6i

Uü commenceirient dè 1784, qu’elle reviht a 19®. ^0': point OU êllê ri’avolt pas été depuisnbsp;k finde Mai 1772*

loB. On a deja èu plufieuts occafiohs de toir que iès A. B. produifent pout difFérenresnbsp;Aiguilles des mouvémens différens non feule-nient en grandeur mais encore én riatüre ^ denbsp;fórtè qu’unè des Aiguillés s’avance vers l’O p.nbsp;et. 5 tandis qüe raütré fé meut vers TEft. Or,nbsp;ü de paréilles variations reftent pendant quel-ques tems conftantès poiir chacune dés Aiguilles , comme on vient dé voir qüe cela a lieunbsp;quelquefois, il en refultera qüe d.eux Aiguilles,nbsp;qui indiqüoient d’abord Ie rhême point j diffe-teront au bout de quelqué tems beaueoupnbsp;Tune de rautrè, amp; conftamment. C’eft ennbsp;efFet ce qui eft arrivé, amp; par la caufe què nousnbsp;venons d’indiquer, cötome il nous fera facilenbsp;de Ie prouver, én comparant les Déclinaifonsnbsp;des Aiguilles A amp; N°. IV;

§, ïop. Le I d’Aoüt i775aüfoir les deux Aiguilles Nquot;. A amp; N°. IV. indiqüoient Ie mé-ïne point, favoir 17“. 31'.^ Ellè commencêrentnbsp;a difFérer feulenient l’une de l’auü'é par l’A. B-du 4, 5c furtout par celle du 50, de forte quenbsp;la dméfèncè entfe les déclinaifons moyennes

TOMÉ III, nbsp;nbsp;nbsp;}nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;ycs


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Question V.

des deux Aiguilles fut des Ie *2 d’Avril de 21 j, dont TAiguille N*. IV. furpalTa Ie N®. A.nbsp;Pendant Taffollement du 20, FAiguille Apar-courut 23' E, êc enfuite i' O : 8c 1’Aiguillenbsp;N“.iy n’en parcourut que 13'E 8c enfuite 5'0.nbsp;L’Aiguille A- perfifta dans cette diminution ;nbsp;car Ie lendemain 11, elle parcourut réguliere-asnent i6'0, du mikün an maximum: 8c ii'Enbsp;du maximum au foir, tandis que 1’Aiguille N*^.nbsp;IV. n’en parcourut que 13'O Ie madn 8c feu-lement 4'E Ie foir. Voila l’origine de cettenbsp;grande diffévence qu’on voit être produitenbsp;par l’aéfcion de cette A. B.

CoMME je ne faurois entrer dans tous lesdétails jour par jour, je me contenterai dedüe, que cette difference de ao' continua, mais avecnbsp;des variations, etitre 29 Sc i6, jusqu’au 19nbsp;de Mai: ce jour il yeut A. B.. a la Haye, 8c Ienbsp;aa a Frasseker, qui n’affeamp;èrent pas la réguk-lité du mouvement des Aiguilles, mais dimi-nuerent leur difference, qui ne fut plus quenbsp;de 18'j ce qui continua jusqu’au 18 de Juin.nbsp;Du II au 12 la déclinaifon de A- crut de 7, 4'Jnbsp;eelle de N®quot;. IV. décrut de i\' ce qui diminuanbsp;déirechef la difference. Le sa foupqon tres-fondé d’A. B.

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If ¦

|. HO. Depuis Ic 12 de Juin les diifcren*^

ces

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Dei Changem. génêr. de DécUmifon.

ces entre lès Aiguilles diminuèrent graduelle-ment, amp; la déclinaifon du N”. IV. ayanc diminuc du i au a7 de ai' fic celles de A. feu-iement de 7', Ie N°. A. prit Ie deflus leap-,nbsp;ce qui continua tout Ie mois de Juillet, lesnbsp;differences extremes étant pour les décUmifonsnbsp;moyennes entre 10' Sc o. Mais pour les Décli-naifbns vrayes , les plus grandes differencesnbsp;furent entre ap' Sc 4': amp; les plus petites entrenbsp;7 amp; o. Cette grande difference de aq' a eunbsp;lieu Ie 4, jour d’un tres-grand mouvementnbsp;pour Ie N®. IV. La nuit du 3 au 4 Variationnbsp;pour A. de 14'O, pour Ie N®. IV. de 3'Ej amp;nbsp;de-la la grande difference de ap', qu’il y «utnbsp;Ie 4 a 6h. du matin entre les deux Aiguilles:nbsp;mais elle diminua promptement. • Le foir dunbsp;3 Ciel couvert: cette Variation eft exaöie-ment femblable a celle que des A. B. pro-duifent.

En Aoüt, la difference continua du même coté, amp; augmenta, furtout au commencementnbsp;du mois) la déclinaifon de 1’Aiguille IV ayantnbsp;diminuée, amp; celle de A. augmenté, mais ellcnbsp;diminua enfuite, furtout le aj amp; plus particu-lièrement les aS, amp; 19, par le mouvementnbsp;de 1’Aiguille A. vers l’E: (orlesa4, a5, *7,nbsp;A. B. 4 Petetsbourg 5) elle augmenta dére-fbef le 31 j la déclinaifon de 1’Aiguille A ayanC

L 2, nbsp;nbsp;nbsp;aug-

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4^4 Question V.

augmenté ce jour de 7, 6': amp; ceile du N”. IV« ayant diminué de ij.

Maïs, du 13. de Septembre, les differences qui avoienc été dega amp; au dela, furent re-duitesap'; a i'du-15 au 16, amp; elles reftèrent tres -peckes: or les 14,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;15, 16 A. B. En

Odtobre la différence décrut quelquefois aflez pour que N°. IV. reprit Ie deffus, ee qui eftnbsp;arrivé quatrefois : de plus une fois en No-vembre, amp; conftaniment du loau aSde Dc-cembre mais les exces de part amp; d’autrenbsp;écoient rcnfermés entre i amp; 8'. Du a8 De-cembre, Ie N°. A. prévalut, ce qui a eu lieunbsp;jusqu’au 13 Mars lyjd.

§. I II. Depui-sIc 30 Decembre 1775 jus-qu’au II Janv. 1776 la différence entre les Aiguilles-a cté entre 7 amp; 10'; du ii Janvier au 17 Fevrier, entre la £c 17'. Les 17, 18,nbsp;19,. 20 A, B., êc même Ie 19 leger affolle-ment. Les autres jours mouvement régulier.nbsp;Dual au a5 la différence fut entre ii amp; 19':nbsp;mais Ie aö feulement de 8': Ie lenderoain de 3 ,nbsp;la déclinaifon- du N°. A. ayant- diminué du a5nbsp;au 2Ó de prés de ir.- Les differences reftc-rent petites Ie refte du mois, amp; jusqu’au iadenbsp;Mars,, que i’Aignüle N'^. IV reprit Ie deffus.nbsp;Ce jour A. B. vue a Montraorenci: petit mou'*

ve-

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165

Tgt;es Changm. gênér. de DécUnaifon.

yement pour Ie N°- A, maïs pour N°. TV. maximum a 10 h. du foir, amp; cette Aiguille anbsp;parcouru cc jour 13 vers l’O. Cette prépon-derance dura jusqu’au 13 d’Avril, que A. anbsp;Gömmencé dérechef a prcvaloir: Ie 14 A. B.nbsp;a la Haye. A prevalut jusqu’au 30 de Juin :nbsp;mais comnae il n’y a rien eu de remarquablenbsp;dans cette période, nous ne nous y arrêterongnbsp;pas. En Juin 17761a déclinaifon moyennenbsp;de N°. IV. a été plus petite de 7' qu’en Avrii,nbsp;celle du N®. A. au contraire de la' plus grande.nbsp;Depuis Ie 30 de Juin 1‘Aiguille N®. IV. a eon-ftamment prevaluj mais il y a eu dans cettenbsp;très-longue période dés points qui méritent dc;nbsp;pous arréter,

§¦. iia. En Juillet 1776 les differences moyennes ont été jusqu’au alentre 5,3' amp; lo,

5 nbsp;nbsp;nbsp;Mais du aa elles furent entre. io' amp; 15}' aug-mentant graduellement vers la fin du moisynbsp;parceque'la déclinaifon du N*. IV augmenta,

6 nbsp;nbsp;nbsp;que celle de A. dirainua. Ces diff'crencesnbsp;ont été également entre n amp; 16'jusqu’au 13nbsp;Aoüt, mais alors elles ont augmenté confidc-rablement) amp; elles ont conftrvé eet accroiffe-ment, maisavee de très-pecitcs variations,, jus-qu au 14. Septembre: elles tureiu alors entrenbsp;30, 33' amp; 'io , Ie p[^J fonvent prés de 30'.

L 3 nbsp;nbsp;nbsp;Le

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t66 Question

Lï ai Aoüt 177Ö A. B. a Petersbourg qui n’a pas influc fur la régularité des mouvemens,nbsp;mais la déclinaifon du N». IV, augmenta du agnbsp;au *4 de 4' amp; du a4 au 25 de tandis quonbsp;cellc de N°. A. diminua de 3', ce qui eft du anbsp;une agitation irréguliere qui eut lieu Ie foir du

25, amp; rendit la difFérence de a8 a 30, au lieu de 15' qu’elles ctoient Ie 23,

Le 14 de Septembre A. B. a Petersbourg: ce 'jour les differences entre les. Aiguillesnbsp;diminuerent, 6c continuerent d’etre entre 15'nbsp;6c 19' jusqu’au 17 d’Odtobre (A. B. a Sparen-dam) enfuite elles furent ordimirement de ao',nbsp;7' OU 8 en defliis, ou audeffous. De 25' cnnbsp;Decembre: 3*0' en Janvier , Fevrier , Marsnbsp;1777, de 25' ou 24' en Mai êc Juin, de 30'ounbsp;33' en Juillet, Aout, Septembre, Oétobre,nbsp;Novembre 1777 ¦ mais dérechef feulementnbsp;entre ao' 6c 16' en Decembre: ce qui eft du inbsp;la grande variation du 27 au 28 Novembre,nbsp;qu’une A. B. affolla les Aiguilles, Sc changeanbsp;la déclinaifon moyenne de A. de ia|' O., 6c dunbsp;Nquot;. IV feulement de 7V O ; 6c qui fit mou-voirle N®. IV. encore le lendemain plus versnbsp;l’E: en géncral il y a eu de grands change-mens les», 3, 4, 5, 6 Decembre 1777,nbsp;des A. B. qui ont affecté i’Aiguille fort irréTnbsp;gulièrement, amp; dont l’effet a été que du 6De-

cem-

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Des Ckajigem. gênér. de Déclinaifon. i6’t

cembre 1777 au i9Janvi«r 1778, les diflféien-ces n’ont été que de 16, 18' ou 19': raremeiu de ao' pour les déclinaifons moyetines. Maisnbsp;du 19 au ao elles augmentèrent de 5': Ie 19nbsp;A- B. a Sparendara: Ie 20 ici qui aflFolla l’Ai-guille, amp; diminua la déclinaifon de A. de ó'êcnbsp;celle du N.** IV. de 2' feuleraent.

$. 113. Cette difference de 25' rella i peu prés conftante, quoique augmentant gra-duellement jusqu’au 16 de Feviier 1778, qu’el-le devint de 33'. La déclinaifon du N®. IV.nbsp;ayant cru par l’A- B. de ce jour qui aftollanbsp;TAiguille, amp; cette difference de 30'ou envi-«nbsp;ron continua jusqu’au 19 Mai qu’elle diminua,nbsp;pour n’étre plus que de 25' ou a6' depuis Ie iGnbsp;du mois. Or les 19, 23 , amp; aö foupqon d’A.nbsp;B. a Franekeramp; a la Haye. Les 11, 12, 13nbsp;Juin les différcnces furent encore moiadres,nbsp;de 12', 15', amp; 17', par l’A. B. du 12, quinbsp;affolla les Aiguilles, amp; aqgmenta la déclinaifonnbsp;de A. Enfin depuis l’A. B. du a8, qui affollanbsp;les Aiguilles, n\ême Ie ap tout Ie jour amp; aug--inenta la déclinaifon du N®. IV. la différencenbsp;fiit dérechef de 30'amp; au dcla, ce qui dura avecnbsp;quelques variations jusqu’au 23 de Septembre,nbsp;qu il y eut un Phénomène affez remarquable.

Le 22 Septembre 1778 ii y eut un affolle-L 4 nbsp;nbsp;nbsp;ment

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Question V..

ment par A. B. kndemain encore A. B. ^ Coppenhague amp; qui diminua de l I'la déclinai-fon de N”. A, laifTant celle dcs deux autresnbsp;Aiguilles intadte (§. 103.)} de forte que lanbsp;différence des déclinaifohs moyennes fut alorsnbsp;de 4olau lieu de 30', amp; celle des déclinaifonsnbsp;vrayes de 50'. ou plus: cette grande:différencenbsp;continua jusqu’au 14 d’Oétobre, qu’uneA. B.nbsp;y mit fin, augmentant la déciinaifon de 1’Aiguille A. de 20'. 8c reduifant la différence entrenbsp;les deux Aiguilles a ao'. Cependant Ie ao,nbsp;clle revint a 17': La déciinaifon moyennenbsp;ayant diminuc pour Ie A. dc 4, 4' dunbsp;19 au 23, amp; augmenté pour Ie fV. denbsp;1': or.Le 19 A. B.’a Sparendam.

Cette différence de a5 ou a peu prés dura jusqu’au af N.ovcrabre, qu’elle devint de 33iamp;nbsp;au dela, par un aecroiflement de déclmaifbn

pour rAiguille N°. IVi qui ne parcourut le ao ¦qu’une mfnute dii maximum au foir, amp; 8'du matin m. maximum. Le 20 il y eut A. B. ici, malsnbsp;qui ne troubia pas la régularité desmouvemens.

§. 114.1LA . différence entre les déclinaifons moyennes, reik entre 36 amp; aö' amp; fut par unnornbre moyen de 30' jusqu’au 14 deFevriernbsp;1779.A. B. a Marfeille amp; ailleurs,nbsp;amp; le 15 ici: le refte de Février, en Mars,

Avril,

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Des Chmgeni. génêr. de Ve'cMnaifon^ 169,

Avril, Mai, Juin, amp; mêmc jusqu’au 16 ck Juillet, la diflFérence ne fut plus que de 25' ounbsp;environ ; du 17—16 de Juillet ellc ne fut quenbsp;de 16 a aö', en général, amp; par un nömbrenbsp;tnoyen de 23 ou 24 : or Ie 15 A. B. a Bordeaux , Ie 17 a Bruxelles: du tj au 29 il y eutnbsp;entre les' deux Aiguilles des diflfércnces très-confidérables; car Ie 26 la diflïrence des Dé-clinaifons moyennes étoit de 24 , 6, Ie 27 denbsp;3J, Ie a8 de 15', Ie 29 de 17'. La Nuitdiinbsp;¦zA au zy k 'déclinaifon changea de 34'E pournbsp;Ie N°. A, amp;,dé 19' feuletnent pour Ie IV'.nbsp;Lfc 27. rAiguille 'A. parcourut du matin aunbsp;maximumnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;amp;: du maximumnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;lo leu^

Icment. lt; lU’aill'eurs la nuit la déclinai'ibn de N°. A. augmenta de 8c ceile du ]S°. IV;nbsp;diminua de 7' j ce qui'dirïiinüa Ie èS IadifFé-rence entre les deux Aiguilles: elle fut plusnbsp;petite encore lë Z9, la déclinaifon du Nquot;^.'A.nbsp;ayant augmenté Ie 29 de pi'amp;rcelle du N®. IV'.nbsp;de Z7 feukment.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'

,§. ir5'. Maïs la difference quin’avoit été que de 19' Ie '30 8c Ie 31 Juillet 1779 devintnbsp;dérechef de. 18' Ie i d’Aoüt, Ie N°. IV-ayant parcouru ce jour - la du matin au maxirnbsp;mmn ao r du maxhnutn \\imininium du loir 11quot;,nbsp;8c étaiit revenue au maximum a 9!!. Sc a rob.

ce

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170

Question V.

ce qui augmenta fa déclinaifon moyenne de 7 tandis que cellc du N°. A. diminua de i. Or,nbsp;ce même jour A. B. a la Haye, amp; foupqoanbsp;ici. Cette difference augmenta confidérable-ment vers la fin du mois, mais furtout le 13nbsp;qu’elle paffa a 30': la déclinaifon du N“. IV.nbsp;ayant augmenté de 3' amp; de celle du N“. A. di*nbsp;minue d’autant: le 14 A. B. a Rouen. Le 4nbsp;de Septembre, jour d’A- B. vue a Peters-bourg, la difference diminua, amp; ne fut plusnbsp;que de 57 a ap'jusqu’au lO, jour d’A. B. vuenbsp;ici, qu’elle revint a elle augmenta mêmenbsp;du la au 19 qu’elle parvint a 37 amp; 41'. Ornbsp;les 17, i8, 19 A, B. vue? en France: 6c dunbsp;18 au 19 la difference décrut comme par faut jnbsp;la déclinaifon moyenne du Nquot;. A. s’étant accrue de 13'amp; celle du N“. IV. de a'feulement.

S- n6. Apres ces A. B. li difference en-tre les deux Aiguiljps fut derechef au commencement d’Oétobre 1779 de 30'. 6c au delaj le 9 (A. B. a Coppenhague) de 47', lanbsp;déclinaifon du Nquot;. A. ayant décru de 8'(§.nbsp;106.) 6c celle du N°. IV. cru de -1'. Cettenbsp;Epoque de grande différence de 40' amp; au dela,nbsp;jusqu’a 49i, continua le relle d’Odobre, No-vembre, Decembre 1779; augmenta en Janvier 1780 même cntre 5% 8c 43', plus encore

en

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tgt;ei Changm. génér. de Déclinaifm. 171

enFevrier, furtout par la belle A. B. du 19, qui augmenta conftammenc de quelques minutes la déclinaifon du N°. IV j en Mars, Avril,nbsp;Mai, Juin, Juillet, (fans autre imen-uptionnbsp;que celle que caufa l’A. B. du 18 amp; l’affolle-raent du 19 qui en tutlafuke) enfin jusqu’aunbsp;16 d’Aoüt 1780.

Ce jour A. B. ici, qui n’agita pas les Aiguilles irrcgulièrement i elle ne fit qu’aug-menter la Déclinaifon de 1’Aiguille A. de %, de plus que celle du N‘’. IV. Cette diminu-,nbsp;tion n’eut üeu que jusqu’au 31 d’Aoüt: les Avnbsp;B. des I, 4, Sc 5 Septembre firent bientótnbsp;revenir cette difference a plus de 40' ou au3fnbsp;environs de 40', ce qui, avec quelques variations, continuajusqu’en Juillet 1781: Depuiinbsp;Ie 6, Scfuitout depuis Ie 17 de Juillet cette dif-,nbsp;férence augmenta confidcrableinent: Ie 6 A.'nbsp;B. avec agitation irréguliere: Ie 17 A. B. ^nbsp;Sparendam , fans agitation irreguliere ici:nbsp;mais, la déclinaifon de 1’Aiguille A. ayancnbsp;diminué (§. 107.), la difference fut depuis cenbsp;tems conftamment au dela de 50' amp; reftanbsp;teile, paflant meme quelquefois Ie dégré complet jusqu’au 15 de Fevrier 1782

§• II7' n faut remarquer pour les fuivans qu’il n'j

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171 nbsp;nbsp;nbsp;Question V.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'

T17. L* 15 de Fcvrier 178a ilyeutle foil' Ciel couvev't ici, mais A. B. a Amfterdam,nbsp;amp;C la veille a la Haye, une agitation irréguliere, de 2,8', 1.5', 17'pour les troisgt; Ai^iilles,nbsp;niais qui augmenta fi fort la déclinaifon du feulnbsp;Nquot;. IV qu’elle flit jusqu’au 5 Mars de ii'ias'nbsp;plus grande qu’eile n’avoit cté 8c que fa difference avec TAiguille A. monta a 80' amp; 85'.nbsp;L’A. B. du 5 Mars, q^nin’agira par les Aiguilles irrcgulièrement , fit decoitre'la déclinar-fon du N'^. IV. de ’8'a 10', amp; augmenta cellenbsp;d'A.' dc 3' ou 4 ; de forte que k difference nenbsp;fut plus de 60 a Ö5V ce qui coiitinua jusqu’aunbsp;3 ÖÜ 4 dVVvril. II y eut alors une très-foiblenbsp;A.'B, mais qui dimimia la déclinaifon du feul

IV, Sc k ramciia a - pen - pres a ce qu’eile a^oit etC'-avant I’A. B. du 15 de Fevrier, fa-vbir\*i9“'. 6'. Les différences ne fiirerit donenbsp;plus qne de 55' a 69 ce qui durajusqu’a la finnbsp;d’Aoöt, qu’elles devinrent de - 65' ou au de-fa, la Déclinaifon du feul NMV. ayant aug-'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;- mentégt;nbsp;a encore qu’un très-petit nombie d'A. B.. oWervées, eanbsp;ij8z., 1783, 1784, qui font parvenues a ma connois-fancc. On pourra voir dans la fuitc fi les époques denbsp;grands changemens doiu je vais faire mentipn , s’accor-denf avee des Apparitions d’-A; B. ou non.

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§. 118. Lè 13 de Janvier 1783 il yéutune A. B. qui afFolla les Aigyilles: mais Ie 15 aunbsp;foir la déclinaifon dü Nquot;. A. augraentade 10'nbsp;öc Ie ai encore de 5', fans que cela influac furnbsp;les Nquot;. IV OU VI: les differences ne furentnbsp;done plus après ces jours-la que de 54 a 55'.nbsp;En Fevrier la déclinaifon du N®. A. augmentanbsp;encore qu’elle fut de 18“. ao', amp; les differencesnbsp;continuerent d’etre de 50' ou environ , faufnbsp;quelques variations caufées par des A. B., jus^-qu’a la fin de Mars. Mais Ie ap de ce mois ilnbsp;yeut une A. B., dont l’cfFet a été d’augmenternbsp;pendant Ie 30 la déclinaifon des trois Aiguillesnbsp;de 50', 40' amp; 50': augmentation qui a durénbsp;jusqu’au 13 d’Avril, que celle des N°. IVnbsp;amp; VI. disparut, tandis que celle de No. A.nbsp;ne fut que diminuée, parvenant a 18°. 3a':nbsp;ausfi les differences ne furent-elles plus que denbsp;46 : amp; les A. B. du 17 amp; ap Avril, qui agi-terent les Aiguilles, mais trés - inégalement jnbsp;diminuant encore les déclinaifons fartout dunbsp;N°. VI, la différence fut dérechefde 54.

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1/4 Question

Ie I« de Mai 1783, ^le 30 Avril A. B. ala Haye) amp; très-conlidérablement le 5, du 5 aunbsp;6: favoir de la' a 15’: encore le 8 *, du 8 au 9 gt;nbsp;le 17 (A. B.)i amp; le ai (A. B.)tandisque lanbsp;déclinaifon des N°. IV amp; VI, ou refta con-ftamment la même, ou diminua un peu: ausfi

les difFérences qui étoient le 30 Avril de 54' ne fiirent-elles le 8 Mai que de 40'; k 16 que denbsp;a4' ou 30', amp; elles continuerent fur le mcmenbsp;pied le refte de Mai, amp; en Juingt; que la déclinaifon du N®. A. parvint au dela de 18°.nbsp;40'. Le io de Juin fort tonnerre a ih. ounbsp;plutot, il fir un feul coup de Tonnerre violent, qui caufa du degac tout pres de la Ville,nbsp;6c qui étoit accompagnée d’une averfe: de 10nbsp;h. a ah. aucun changement dans les Aiguilles:nbsp;la déclinaifon du N®. IV. diminua de 6h. foirnbsp;a 10 h. de 35': amp; cette diminution continuanbsp;jusqu’au 0.6. L’Aiguille N^. A, ni N°. VI,nbsp;jie s’cn fentirent pas; ausfi le ai au matin lanbsp;difference entre les N'^. IV amp; A. fut de 7' feu-lement: le a4 de 13': le 28 de 18' amp;au de-la , ce qui continua méme en augmentant unnbsp;peu, jusqu’au 29 de Juillet. Ce jour il fe fitnbsp;un fingulier changement. La déclinaifon pournbsp;le N”. IV. changea de 1^', quantité dontnbsp;I’Aiguille fe mut vers I’E tout le jour, tandisnbsp;que le N^. A. parcourut 3'0 amp; que I’Aiguille

¦ Nquot;

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Dts Changim. getter, ie Déciinaifett. 175

N®. VI. eut fon mouvement ordinaire. Les Aiguilles N®. IV. amp; A. indiquerent par-la Ienbsp;même point Ie foir du ap, favoir 18°. 4a; maianbsp;Ie 30, fuïtout Ie 31) Sc Ie i Aout la déclinai-fon du N°. IV. augmenta, Sc revint a fon premier point; A diminuaunpeu: de forte que 1stnbsp;différence fut Ie 3 d’Aoüt, au matin de ai'.nbsp;Le 1 Aoüt A. B., mouvemens réguliers, maisnbsp;de 3', 4' amp; 17' pour les trois Aiguilles.

§. lao. L e la d’Aoüt 1783 les déclinaifons des Aiguilles augmenterent, mais celle de A.nbsp;plus que celle du No. IV, Sc la premiere alianbsp;toujours en augmentant jusqu’au 2,8; de fortenbsp;que la différence ne fut plus que de 7' le a8 ,nbsp;TAiguille A indiquant alors ip'^. Mais, dunbsp;18 au ap au matin A. avoir décru de la': N'’*nbsp;IV. s’ctoit mue vers l’O: de forte que les differences étoient le 31 de 16'. En Septembrenbsp;la déclinaifon des deux Aiguilles augmenta fou-vent, mais celle de A. le plus, de forte que lanbsp;différence diminua jusqu’au 23. Le 33 la déclinaifon du N°. IV. décroiffant, l’Aiguille A.nbsp;marqua a 6h. le même point que 1« No. IV,nbsp;favoir ipo. i'. Du 24 au 25 la déclinaifon dunbsp;IV. augmenta de 10'. (Le 26 A. B. a Fra-neker) ce qui continua jusqu’au 30, 6c renditnbsp;^es différeaces dérechef de 12' a 15'. Vers la

£n

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?7(5

fin d’Oftobre (Ie 22, 23, 29^ 31 A.B. a Ladh) les difFérences parvinrerir a 20', Sc fe foutin-rentainfi jusqu’au 5 de Dccembre, que la dé'nbsp;clinaifon du feul N°. ÏV. décrut de 17': lelen-demain encore de 3', de forte que ce jour lesnbsp;deux Aiguilles furent égales, favoir 19°. 7': peunbsp;a peu N“. IV. reprit Ie delTusj raais avec denbsp;petites differences pendant Ie feftè dé l’annéenbsp;jusqu’au 2.4 Decembre, que N“. IV; éprouvanbsp;dérechef une diminution de plufieurs minutes^nbsp;qui rendit la difference entrc les deux Aiguillesnbsp;mille : amp; cette égalité dura jusqu’au i de Fe-vrier 1784 que k fculë déclinaifon de A. aug-mentant de 30', cette Aiguille parvint a 19°;nbsp;30', pritle deffns Sc Ie garda, après avoir ache-vé une longue période d’oscillatio'ns dont lesnbsp;extremes occupent un efpace de 3 degrès: ellenbsp;parvint mcme en Mars aux environs de 19”.nbsp;40', point oü elle n’avoit pas été conftaramentnbsp;depuis Ie grand changement qui lui étöit fur-venue Ie 2Ó de Mai 1772 (§. 47.)? c. a. donbsp;prés de dou-ze ans auparavant.

121. Les différens exemples'd’Agitations irrégulières, quéj’ai donnés dans ce Memoire jnbsp;ont fait voir,- que les deux Aiguilles N®. IV.nbsp;ScN°. VL fiites felon mes Principes ^ s’accor-dentmieux entr’elles que les Aiguilles N®. A»-

6C

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Des Changem. génér. de DécUnaifon.

ScN®. IV. êCj’ai fait voir dans trgs Recherches que eet accord a lieu pour tous les points pos-fibles: fept années d’obfervations iiltcrieui'esnbsp;ont prouve la même chofe, amp; void ce qui anbsp;eu lieu pour ces deux Aiguilles, dans le ternsnbsp;mcme qu’une d’elle différoit d’un degré dunbsp;N°. A, pour revenir peu a peu a l’égalité.

Le 15 Decembre 1775 au matin, les deux Aiguilles indiquerent le même point: enfuitenbsp;elles différerent j raais tantot Tune prevalut,nbsp;tintótl’aiitre,amp; leurdifFérences furenttrès-pe-tites, de 8, de 6, de 4'; très-rarement plusnbsp;grandes, amp; alors même fouvent par A. B. Cesnbsp;petites iiTcgularitcs durèrent jusqu’en Janviernbsp;1779, elles furent alors entre 13' amp; 4': ennbsp;Fevrier amp; Mars entre 6 5c o, IV. préva-lant le plus: en Avril amp; Mai, elles montèrentnbsp;quelquefois, mais rareraent , a 10, IV.nbsp;prcvalant: mais, du ii de Juin N”. VI»nbsp;commenca a prevaloir , la déclinaifbn ayantnbsp;été augmentée du 8 au 9 de lo': du 10 au ixnbsp;de 7'. Or le 7 amp; 8 A- B. a la Haye, amp; anbsp;Padoue. Lc N°. VI. prévalut a-peu-presnbsp;jusqu’au 5 d’Octobre. En Juin les différen-ces furent entre 5' 6c i': ce qui continua jusqu’au 18 de Juillet; du 13 au 16 entre n amp;nbsp;6- Mais, les a7, a8, 29, 30 Juillet êcjus-qu au 8 d’Aoüt entre 18', 2.3', Sc 13': La

ÏOME III. nbsp;nbsp;nbsp;Mnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;dif-

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J.78 Question V.

difFérence fut de a3 ’Ie a8 Juillet: ce quiproquot; vient des changemèns arrivés Ie vj 8c Ie 2.8 anbsp;la' déclinaifon du N°. IV-, comme il a cté ditnbsp;ci-deffus (§. 114.) tandis que k déclinaiforinbsp;moyenne du N'’. Vl.n’apas eprouvé de changement parceque cette Aiguille , qux s’étoit muenbsp;la nuit de 30' E. fe mut du matin au maximumnbsp;de 47'O 8c du maximum au foir de 15'E. feu-lèméht: ce qui fit une compenfation, laquel-le n’eut pas lieu pour Ie N®. IV. Cet excesnbsp;fe remit graduelleraent, mais furtout du 7 au 8nbsp;Aoiit, Ia déclinaifon du N®. IV. ayant aug-mentc Ie 8 de 6' 8c celle du N®. VI. ayant unnbsp;peu diminué. Le 8 A. B. a Petersbourg. En-fuite les différences ne furent plus que de la',nbsp;9', 7', 5', 3': 8c tont le mois de Septembre jus-qu’au 4 d’Oélobre entre 9' 8c i'.

§. 12a. Maïs le 5 Oétobre 1779N°. i-eprit le deffiis, 8c le conferva jusqu’en Oéco-bre 1780: c’eft la feconde époque d’une grande différence.

Du 4 au 5 la déclinaifon du N°. VI. diminua de 4-1: celle du ]N°. IV. augmenta de i': voilanbsp;Torigine de la différence. Le 4, A. B , maisnbsp;qui n’influa pas fur la regularité des mouve-mens. Les différences furent en Octobre,nbsp;Novembre 8c Decembre 1779 entre 7' 5c

dc

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Des Cha?!gem. gênér. de Déclinmfon, nbsp;nbsp;nbsp;179

de Janv. 1780 jusqu’en Juillet 1780 entre la'Sc I, ordinairerrient de 6', 7', ou 8\ Au com*nbsp;mencement d’Aoütquelquefois de i(5'ou 17', lanbsp;déclinaifon du N°i IV. ayant augmenté undis quenbsp;celle du N”. VI. dirainuoitj mais enfuite plusnbsp;petite, toujöurs entre les limites de 13 amp; 1':nbsp;ordinairement de 6 , ou 7'. En Septembie entre 7' 6c 3' 6c ainfi jusqu’au 9 d’Octobre qu»;nbsp;N°. VI. reprit Ie deflus.

§. iag. C’est la la ge Epoque de grande difference : elle dufa jusqu’au a d’Avril 1781-La difference fut en Odtobre 1780 entre 11' 6cnbsp;o: depuis l’A. B. du 12 Novembre , vue ènbsp;Sparendam, de 17' a 18', ce qui continua ennbsp;Decembre. Pendant tout ce tems la déclinai-fon de N°. VI. crut d’une douzaine de minu*nbsp;tes, tandis que celle de N°. IV. refta conftan-te. En Janvier 1781 la différence diminua,nbsp;6c même depuis l’A. B. du 16 jusqu’a celle dunbsp;30 N°. IV. eut Ie delTus, 6c la différence futnbsp;petite: mais, la déclinaifon du N°. VI ayantnbsp;augmenté du ap au 30, de 8, 8' par affolle*nbsp;ment du dit jour, caufé par B, amp; celle dunbsp;N“. IV. ayant diminué de 6, 4', ia différencenbsp;fut de 16', ce qui continua tout Ie mnis de Fe-vner, amp; avec quelques variations jusqu’au 13nbsp;de Mars. L’A. B. du 14 diminuant plus ia

M a nbsp;nbsp;nbsp;dé-

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I So Question V.

déclinaifon du W. VI. que celle du N°. IV, It difference ne fut plus que de 5', 6\ 8', 2', 3'nbsp;au lieu de 16', 15', 18', ao', amp; le 3 Avrilnbsp;IV. reprit le deffus jusqu’au 16 ( A. B.) maisnbsp;avec de tres-petites differences, de 6' ou 7' aunbsp;plus. Enfuite N’’. VI. prévalut jusqu’au 2.8nbsp;de Juin3 mais toujours avec de petitcs differences , qui diminuèrent encore le refte de 1’an-née 1781, que les Aiguilles prévalurent alter-nativement.

§. ia4. Get état dura jusqu’a 1’agitation irréguliere caufée par I’A. B. du 25 de Fevriernbsp;1782, par laquelle , comme nous I’avons dienbsp;(§. 117.), la déclinaifon du feul IV. aug-menta de ao a 25': ausfi pendant cette epoquenbsp;les differences furent-elles de 20' ou 25'3 8cnbsp;apres le 9 Mars (A. B. a laHaye) encore de 12nbsp;a 13'; enfuite entre 8' amp; 5': en Mai de 8 ounbsp;9: N®. IV prevalant toujours en Juin 8c Juil-let entre 4' 8c 8'. A la fin d’Aout‘8c en Sep-tembre elks augmenterent par la raifon indi-quee ci-deffus ( §. 117.). Mais en Novembrenbsp;amp; les mois fuivans elles furent plus petites jus-qu’au 29 de Mars 1783. L’A. B. dece journbsp;augmenta moins la déclinaifon du N®. VI. quenbsp;celle du N'b IV: ausfi la différence fut-ellenbsp;alors beaucouppius grande, fayoir le 30 a 10 h.

matin

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Des Changem. génér. de Déclinaifon. l8l

Tnatin de 3a': a loh. foir de 25'. Mais Ie 31 (Ie 29 A. B. a Franeker, Ie s Avril a Amfter-dam) la déclinaifon du N‘’. VI. augmentanbsp;beaucoup, favoir de 20' amp; cellc du ,N°. IV.nbsp;diminua un peu: ausG la difference ne fut-ellenbsp;a 7h. du matin que de 14' 6c a loh. foir quenbsp;de 5'j amp; la difference refta de 5' ou 6 jusqu’anbsp;B. du 7 Avril 5 elle diminua encore alors , Ienbsp;N®. VI. prévalant même quelquefois, maisnbsp;de peu, jusqu’a l’A. B. du 29, qui diminuanbsp;la déclinaifon du N®. VI. de 15' a 20'gt; maisnbsp;cela ne dura que jusqu’au i Mai (Ie 30 Avrilnbsp;A. B’. a la Haye} Ie VI. reprenant alorsnbsp;Ie deflus. Dus au ó ia déclinaifon augmentanbsp;beaucoup, de 15 a 20 minutes, 6c celle dunbsp;N“. IV. diminua: mais Ie 10 tout fut rétabli:nbsp;les différences furentpetites, tantót en plus, tan-tót en moins.

§. 125. J’ai dit (§.19.) que Ie ao de Juin 1783 il fit vers une heure un violent coup denbsp;Tonnerre, qui tomba prés de la ville, amp; quenbsp;la Déclinaifon du Nquot;. IV. diminua Ie mêmenbsp;foir de 35'. Ce jour la déclinaifon du N'’. VI.nbsp;étoit de 13'a 15'plus grande que laveille, 6cnbsp;ne fe fentit pas autrement de eet orage: de forte que Ie VI. prévalut ce jour 6c les fui-vans de 24, ao', 6c 15': mais des Ie 26 les dif-

M 3 nbsp;nbsp;nbsp;fcren-

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Question V.

férences furent tres - petites, Ie No. IV, ayant a peu prés fa premiere pofition: Sc elles refté»nbsp;rent telles jusqu’au 29 de Juillet, J’ai ditnbsp;qu’il fe fit alors une grande diminution dans lanbsp;déclinaifon du No. IV, fans que Ie N*’. VLnbsp;s’en reffentit a beaucoup prés autant: ainfi lesnbsp;jours fuivans les différences furent dérechef dénbsp;15' a 10': mais Ie N'*. IV, s’étant remis dés Iénbsp;I Aoüt (A. B.) les différences furent petitesnbsp;en Aour, quoique avec des variations., qui,nbsp;au milieu du mois, les rendirent quelquefoisnbsp;de la a 13'. En Septcmbre les differences furent peu confidérabies5 jusqu’au 0,4 (Ie 26 A,nbsp;B.). Depuis Ie 15 la déclinaifon du N '• IV,nbsp;augmenta beaucoup jusqu’au 30, tandis quenbsp;celle du N°. VI. refta conftante. Dans eetnbsp;intervalle les différences furent de 10' a 15';nbsp;mais Ie 30 de 4', 5', ou 6'. En Oebobre ellesnbsp;furent beaucoup plus grandes, la déclinaifon dunbsp;N“. IV. ayantaugmenté du 15 au 16, amp; lesjoursnbsp;fiiivans, amp; celle du VT, ayant au contrairenbsp;diminuc. Diminution qui rendit par fois lesnbsp;différences de 30', ordinajrement de ao’. cenbsp;qui continua Sc même augmenta jusqu’au 5nbsp;de Décembre, que la déclinaifon du feul N o.nbsp;IV. décrut beaucoup(§. lao.), de forte que lesnbsp;différences ne furent alors que de 15' au plus,nbsp;ce qui dura jusqu’au 24 Decembre, que Ia dé-

cli-

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Dis Changem. gé lér. de Dêdmaijett. 183

clinaifon de 1’Aiguille Nquot;. IV. diminua dére-chef beaucoup, comme il a été dit; alors lev differences furent très-pctites, ce qui continuenbsp;pendant les premierstnois de 1784, que Ie N“.nbsp;VI prevalut ordinairement de quelques minutes. Le 31 Mars 1784 les déclinaifons étoientnbsp;a 6 h. du m. 19“. 15' pr. le N*. VI: I9‘^ 17nbsp;pour le N®. IV ; 19'^- 34 pour le N‘’. A.

§. 126. On voit par ce que nous venons de dire, combien les Aiguilles faites felon mesnbsp;principes s’accordent mieux entr’ellesqued’aurnbsp;tres , quoiqu’eiles donnent encore beaucoupnbsp;de prife aux caufes temporaires qui influent furnbsp;la grandeur de k déclinaifon: 6c l’on concluranbsp;facilement, qu’on doit s’attendre atrouverdesnbsp;différences plus fortes encore, que routes cellesnbsp;dontnousavonsparlé, en comparant des Aiguilles obfervées en différens endroits: c’eft en ef-fet ce qui a lieu. La déclinaifon moyenne p.nbsp;cx. pour chaque mois a cru - a la Haye d’unnbsp;degré depuis Fevriér 1776 jusqu’en Fevriernbsp;3 778: ici elle a décru pendant ce tems pour lenbsp;Ns. A,qui après avoir fubi bien des variations,nbsp;n’avoit pas même atteint en Fevrier 1778 lenbsp;même point ou elle étoit en Fevrier 1776 : amp;nbsp;la déclinaifon du Nquot;'. IV. n’a cru dans eetnbsp;intervalle que 35' ^ a8'. De Décembre 1774-

M 4 nbsp;nbsp;nbsp;*

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184. Question V-

a Jiiillet 1775 la déclinaifon a décm a Ffane-ker d’un degré amp; cru a peu pres d’autant a Sparendam, amp; dans les deux endroits a peunbsp;prés par les mêmes degrés. H me feroit aifenbsp;de prouver, s’il m'étoit permis d’entrer dansnbsp;ces détails, que ces grands changemens ont eunbsp;lieu aux mêmes époques amp; panles mêmes cau-fes: on a même vu dans Ie §. 18 un^exemplenbsp;frappant de l’influence de l’A. B. fur la grandeur de la déclinaifon a Sparendam 6c a Mont-• morenci. II m’a écé facile de juger de toutesnbsp;ces differences 6c de leurs époques, en con-ftruifant une carte générale, fur laquelle j’ainbsp;indiqué par des Courbes les déclinaifons moyennes de chaque mois, annéepar année,pournbsp;mes trois Aiguilles a Franeker, pour la Haye,nbsp;Sparendam, 6c Montmorenci. Je regrettenbsp;de ne pouvoir Finférer icj j elle feroit fort in-ftruélive.

CONCLUSION,

§. 117. Je crois pouvoir conclure de ces détails, 6c des Faits établis dans l’examen denbsp;cette dernière Question;

' Que les A. B., quand même elles ne

pro-

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ONCLUSIO

produifent pas d’agitations irrégulières dans les Aiguilles, influent cependant fouvent fur lanbsp;déclinaifon mêmc , qu’elles augmentent ounbsp;diminuent fenflblement, amp; par laut.

2°. Q u E ces augmentations ou diminutions de déclinaifon font quelquefois conftantes pendant longtems v ou fi l’on veut, que ces augmentations èc diminutions conftantes font lanbsp;fuite de mouvemens irréguliers, ou grands, ounbsp;de changemens marqués amp; fubits, qui out eulieunbsp;des jours d’A. B, ou d’agitations irrégulièresnbsp;arrivées en même teras que des A. B, ou anbsp;leur fuite: amp; comme il arrive fouvent quenbsp;ces périodes de changement commencent Scnbsp;flniflent a la préfence , 6c pour ainfi direnbsp;par 1’influence d’A. B, ou par des aélions quinbsp;ne font guères produites qu’en lems d’A. B,nbsp;il n’eft pas posfible de raéconnoitre ici qu'il ynbsp;a une relation intime entre ce météore 6c lanbsp;Déclinaifon magnétique.

I L y a plus j tous ces changemens me con-firment de plus dans la conjecture que j’ai fait^ il y a longtems, que tous les grands changemens de Déclinaifon, qu’ils foyent moraenta-nés OU de durée, dependent de l’adion de cenbsp;Météore; Sc que ce qui refte dans ces changemens, de conftant, de vraiment régulier, denbsp;dü au Magnétisme de la Terre , eft unique-

M 5 nbsp;nbsp;nbsp;ment

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Del'Inji. del'A. B. furies mouv. irréguliers. 187 ig.....J

considerations sur les CAUSES DES MOUVEMENS

irréguliers » e e’a U

GUILLE.

I. De r Jurore Boreale.

§. 128. Les discusfions amp; les details dans Icsquels nous lommes entrés, nous ontfait dé-couvrir des Phénomènes, que des obfervationsnbsp;détaiilées amp; luivies pendant nombre d’anneesnbsp;étoient feules en état de nous faire connoitre jnbsp;qu’il foit permis de le dire, parceque I’inquot;nbsp;téret des Sciences amp; la Veritc 1’exigent, maisnbsp;fans que nous pretendions faire une critique denbsp;quelqu’Obfervateurque ce foit, desPhcnome-nes, a la connoiflance desquels des obferva**nbsp;tions ifolees n’auroient jamais pu nous condui--re; de pareiiies obfervations peuvent nous fairenbsp;voir par- hazard quelqu’agitation de rx'Lguille anbsp;la pré fence de I'A. B : mais elle ne faiiroientnbsp;nous faire voir que I’A. B. influe fur 1’Aiguille , de faqon a modifier feulement la grandeurnbsp;de fa variation diurnej a rcndre fon mouvement E ou Oj a changer enfin la déclinaifonnbsp;moyenne pendant du terns: amp; Ton ne fauroitnbsp;neanmoms nier d’après tout cc quo nous avons

dit,

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i88 De VInfl. de VA. B.fur lesmotiv. irréguliers^

dit, que ces modifications ont ti'ès - fouvent lieu.

O N ne fauroit mcconnoitre non plus la liai-fon intime qu’il y a entre ces Phénomènes amp; IW. B; foit parccque plufieurs d’entr’euxnbsp;font évidemment la fuite de Phénomènes qui

ont lieu a la préfence d’A. B: foit enfin, par-cequ’ils fuivent, pour les différentes faifons de l’année, amp; la fituation de la terre dans les différentes parries defonorbite, la même loi denbsp;frequence que l’A. B. fuit elle-même.

§. 129. Je fais que cette influence de l’A. B. n’a pas lieu par tout gt; mais je doute encore,nbsp;que Ie* Obfervations, que nous pofledons,nbsp;foyent fuffifantes pour nous permettre d’afleoirnbsp;un jugement afluré fur ce fujet. Je n’en ex-cepte que celles de Petersbourg, amp; peut-êtrenbsp;celles de Lapponie. On a vü gi-deflus (§. 3.)nbsp;avec quel foin M. M, euler amp; krafft amp;Cnbsp;d’autres Académiciens ont conftaté que l’Ai-guille n’éprouve aucune Variation quelconquenbsp;a Petersbourg: ils ont même prouvé qu’ellcnbsp;n’en fubit aucune en tems d’A- B. M.nbsp;BRAUN y avoit déja obfervé 1’Aiguille fré-quemment, Sc ne dit rien d’agitations irrégu-lières: il ne parle que d’une très-petite oscillation de dix minutes (nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;84.}. Voila des Ob-

ferva-

10.

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Xgt;e rInfl.deVA.B. fur les mouv. irréguliers. 1

femtions plus qu’ifolées; des Obfervations repétées amp; fakes avec foin. J’ai ti'ouvc denbsp;plus dans la belle colleétion des-Obfervations-deM. scHRÖTER trois expériences fakes furnbsp;TAiguille: Tune pendant l’A. B. du i8 Dé-cembre 177a furune feule Aiguille; lafecon-de amp; la troifième pendant les A. B. des 24nbsp;Décembre 177a 6c 16 Janvier 1773, 1’une 6cnbsp;l’autre fur deux Aiguilles: 6c dans ces trois casnbsp;les Aiguilles font reftées immobiles. Ces troisnbsp;jours mes Aiguilles n’ont pas épVouvc d’agita-tions irrégulières: mais Ie 16 Janvier, l’Ai-guille s’efl, avancée tout Ie jour vers l’O.nbsp;de 16'.

J’excepte peut-être ausfi les Obfervations faites a Umba amp; a Pomi en Lapponie par M.nbsp;M. mallet 8c PICTET. Le premier {a)nbsp;a fait tous les j mrs pendant trois mois 1’expé-rience de la Déclinaifon de 1’Aiguille, 8c l’anbsp;toujours trouvée invariable: 6cmême infenfi-ble a l’aélion de 1’A. B les trois fois qu’il anbsp;pü faire des Obfervations de ce genre: enfinnbsp;il a trouvé que les forces de 1’Aiguille n’éprou-voient a Umba aucun changement. M. picket (^) n’a également obfervé aucune Variation

(«) Noi’, Conimexf^ Jltrep, Tom. AlV. P. 11. p. 33. (i) Üid. p. 88.

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Del'Infl. de PA. B.Jurïesmouv. irréguliers.

tion de 1’Aiguille pendant les neuf A. B. qu’il a obfervées a Ponoi. Enfin dans deux joursnbsp;différens il a ttouvé la même Déciinaitbn.

§. 130. Dans tous les autües endroits de l’Europe que je connoisj ou l’on a fait desnbsp;Obfervations plus ou moins fuivies, a Lon-dres (^^), a Upi'al, (^ ), a Stockholm (lt;?), anbsp;Coppenhague, (ƒ.), aTotnea (g), a Frane-ker, aSparendam, a Rome(-^), alaHaye,nbsp;a Leide, a Montmorenci, on a vü des agitations irrégulières de l’Aiguille par A. B: Scnbsp;ceux qui n’en ont pas vü, n’ont amp;it, autanc

que

{c) Phil. Tranf. Vol. LI. P. I. Obfervations de M. CANTON: V. ausfl celles de M. graham , tnais bcaucoupnbsp;moins complettes, ib. N'’. 383.

{d) Mémoires dt Suede, Tom. IX. p. 37. ObfcrvatioilS de

M. M. CEtSIUS amp; HIORTER.

(«) PAil. Tranf. Vol. XLVII. p. 130. amp;: Mém. de Suède ^ Tom. XII. p. 60, Obfervatioii de M. wargentin, 'nbsp;(ƒ) Lous, Tentamina dt tempajfe nautict ferficiendo , inbsp;la fin.

(y) Obfervations de M. HKttANT, Mémoire dl Suède, Tom. XVIII. p. 68.

(/;) Le P.asseiepi, qui y afait deux fuites d'Ob* fervations, chacune de quelques jours, fur la variationnbsp;horaire, y a obfcrvé le i8 Décembre 1762, une agitationnbsp;irrégulière. Atti ddla Academia di Siéna, Tom. II. p. i»7.nbsp;feqq.

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Del'Infi. dcVA, B, furiesmuv.irréguliers, 191

que je Ie fais, què des Obfervations ifolées 6C quelquefois méme uniques. P. ex. M. be-GüELiN n’obfem aucune Variation dans l’Ai-guille aimantée pendant la belle A. B.du*i8nbsp;janvier 1770 (/^*), laquelle agiu fi forti’Aiguille a, Tyrnau en Hongrie, 8c a Jena ($.nbsp;147.): 5c néanmoins nous avons vü 52.)nbsp;qu’enfuite M. schulze a trouvé des Variations de l’Aiguille a Berlin même en pareil-les circonttances. M. kalm ne remarquale 16nbsp;Fevrier 1750 aucüne Variation de 1’Aiguillenbsp;aimantée a Philadelphie, pendant une A. B.nbsp;qui agita néanmoins puiflamment TAiguille anbsp;Stockholm (i'). De pareilles Obfervations nenbsp;peuv^nt done mener a aucune conclufion générale , amp; prouvent feuiement, fi l’on a eunbsp;de bons inftrumens, que 1’Aiguille n’a pas va-rié alors dans l’endroit OU on l’a obfervée, amp;nbsp;conféquemment qu’elle ne variepas toujoursdansnbsp;ces circonftances : Mais c’eft ce que nousnbsp;avons déja vüci-deflus, amp; ce que les obfervations du P. coTTE amp; les miennes prouventnbsp;démonftrativement.

§. 131.

() Nouveaax Mémoires de 1’Académie. Tom. I. p. 93.

(Ü Mémoires de Sx'ede pour I752. Tom. XIV. p. 257, eomparée a Tom. xil. p. 57, Aunée 1750.

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ipz DeTInjl.del'A. B.fur lesmouv.irréguliers.

§. 131. Le P. coTTE (^) a obfervé a Montmorenci en douze ans, depuis 1768—nbsp;1779, 134 A. B. dont il n’y en a eu que 53nbsp;qui ont agité TAiguille: 81 1’önt laiflee ennbsp;reposj foit qu’elle fut Stationaire, ou qu’ellcnbsp;éprouvat fes mouvemcns réguliers. Moi-mê-me j’ai vü ici de 1771 a 1781, en onze ans,nbsp;{2.84 A.B, dont laa ont affollé TAiguille parnbsp;leur préfence ; dont 20 autres Tont fait mou-voir E, O, OU par faut, ou ont fimplementnbsp;augmenté la grandeur de fa variation diurne:nbsp;ce qui eft arrivé fopt fois: il ya done eu 142nbsp;jours d’Aurores Boréales qui n’ont eu aucunenbsp;influence fur 1’Aiguille; je ne parle pas des 27nbsp;actions qui ont eu lieu la veille ou le lendemainnbsp;de ces A. B , parceque c’eft un point dont onnbsp;ne fauroit s’apperqevoir quand on ne fait quenbsp;des Obfervations ifolées, non plus que des 20nbsp;jours dont nous avons parle. 11 y a done eu furnbsp;284 jours d’A. B. obfervées ici, 162 qui n’ontnbsp;pas affollé 1’Aiguille gt; ainfi iln’eft pas ctonnantnbsp;que ceux qui n’obfervent que de tems en tems,

s’ap-

(k) Cec excellent Obfervateur en a public k Table dans la Conmljj'ance des Tems pour 1783; inais comme ilnbsp;m’avoit communiqué fes Obfervations en détail, j’ainbsp;pu corriger deux uu trois fames qui fc trouvent dansnbsp;cette Table.

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tie VIrtfl. de TA. B. -furies mouv. irréguliers. 193

s’appergoivent peud’agitationsirrégulières. De ces i6a jours d’A B. auxquels il n’y a pas eunbsp;d’affollement, il y en a eu, comm'e je I’ai dit,-1^1 de niouvement régulièis’ St parmi ceux-'nbsp;ci, il y en a eu 4‘7, oii le tiers, pour le (eulnbsp;iriouvem.cnt N°. i. Ié plus régulier de tou51nbsp;1Ö polir le moltverhent N°. a: 4Ö pour le jNquot;.-3 ; 6c 33 potir le N°. 4. Souvént même en Hy-ver éès niouvemens ont cté fofc petits, 6vnbsp;confcquemment TAiguillc a été alors a peu-pres Stationaire j noh-obftant la preferice ddnbsp;rA.B.

§. 131. Ok a vu ci-dèfTus, (§•• fitr 236 jours d’aFfoIlemehs, il y en a eu 16%nbsp;d’A. B. aftuelles: il y en a donc eu 42nbsp;i§i.)d’A. B. obfefvees ailleursamp; par lesquellesnbsp;I’Aiguille a cépendant été affeélée ici, amp; quel-;nbsp;quefois puiflarnrricnt. Si Ton prend routes lesnbsp;irrcgularités caüfées par des A-B. aftueilès, ilnbsp;J en a eu 137 fiir joufs d’aélion iiacguliè-fe (§. 81.). Si de ces 237 on óte lés 142, A. Binbsp;qui ont été vues ici pendant ces irrégularités, ilnbsp;én fefte 9^ vues ailleurs: dont otant 42 pournbsp;Tes feuls affollémens, il én redera 73 pour les

aütres jours irréguliers. 11 reluke de tout céci :

ï • Q ü E fi’ nbsp;nbsp;nbsp;obfcrvee , foit dans la?

ibHZ IHv nbsp;nbsp;nbsp;gt;4nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;licuK

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194 l'lnfi. ie VA. B. fur les möuv. irréguliers^

lieux oü les Aiguilles fe trouvent, foit ailleurs^ les affeéte quelquéfois puiflamment, ellè n’in-lue quelquefois pas du tout fur elles, 6c leurnbsp;lailTe, ou la régularite parfake de leurs mou-vemens, ou même leur immobilité.

a*. Q u E les affollemens produits par des A. B, obfèrvées dans l’eiidroic oü fe trouventnbsp;les Aiguilles, font plus fréquens que ceux quinbsp;ne Ie font que par des A. B. vues ailleurs;nbsp;enfin:

3°. Que par contre, les autres mouvemens irréguliers font plus fouvent produits par desnbsp;A. B. obfervces ailleurs, que par celles obfer-yces dans .l’endroit même. Car les premiersnbsp;lont au nombre de 73 en tout, dont êtant aonbsp;pour les A. Bi obfervés dans f endroit mêmenbsp;il en refte 53 contre ao. Or, les affollemensnbsp;font cevtainement des irrégularités plus fortesnbsp;que les autres mouvemens irréguliers: ainfinbsp;l’A. B. aéluelle paroit agir plus fouvent plusnbsp;fortement que les A.B. quine font pas vues dansnbsp;l’endroit même.

$. 133. Au refte il y a plufieurs ca,ofes pour lesqtielles une A. B. vue dans quelques endroitsnbsp;ne relt pas partout: 1“. un Ciel couvert: a®;nbsp;Farce que la matière de TA. B. eft trop peunbsp;clevée dans i’Air pour être fue dans des en^

droitó

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t)erlnfi. de Va. B .fur les tnduv. irtéguïkrs.

droits trop au Sud de ceux oü l’on obferve Ie Phénornène. 3°. Paree qu’eile peut être tropnbsp;rare, pour pouvoir êtrë appereue: 4“. Pareenbsp;que Ie Phénomène paroit au moment qu’onnbsp;h’y fait pas d’attention, öu après l’heufe k lanbsp;quelle on finit fes Obfervatiöns quand on nenbsp;s’attend a fien d’extraordinaire, II n’eft pasnbsp;posfible qu’une A. B. foit obföfvéè a Coppen-hague OU aPetersbourgp. ex. amp; a Montmoren-,nbsp;éi, amp; Marfeille^ comme c’eft föuvent Ie casnbsp;des inégiilarités dont iïous avons paflé, fansnbsp;qu’elle puiffe F être a Franeker^ fï la conftitu-tion de 1’Air n’y met obftacle’. Cofnbien d’A.nbsp;B. ne noüs échapperit pas pendant Ia nuit, ou 3nbsp;des momens qu’on ne fonge pas k 1’obferver?nbsp;11 s’enfuit de ces rêttiarquÊs qu’une A. B. ob-fer^ée ailleurs, peut, quoiqu’on ne s’eb foitnbsp;paS apperqu, a^oir êté rcellemeftt préfèntenbsp;fur Fhortzon de I’endroit ou les Aiguilles lênbsp;trom'cnt fans compter que nopbfe d’A B.nbsp;paroiffent de jour, qUoiqué la lumièrè dilnbsp;foleil les dérobe a nos règafds. ($. 46. note i).

§. f34. I’avoue que je ne faufois expliquèf d’une manière fatisfaifante, ni poufquoi FA.nbsp;B- n’agü pus toujoürs, même quand elléluifnbsp;avec éclac, ni pourquoi elle agit quelquefci#nbsp;^lus fortenïent quand élle femble moins bril*’'

N 3 '

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tgó Del' Infl. de VA. B.fur les mbuv. irrêguïieïSl

lantc, enfin pourquoi elle agite diverfement différentes Aiguilles , ou n’agit pas du tout.-J’avöue. n’avoir que tres - peu de lumières furnbsp;ce fujeti amp; que tous mes travaux^ avec quel-que conftance que je lesaifuivis, n’ont aboutinbsp;qu’a me convaincre du Fait, lans in’éclairer ,

comme il étoir naturel de Ie defirer, fur les taufes: tout ce que je puis dire de plus raifon-nable fe reduit a ceci.

SI les niouvemens irréguliers dependent de 1’A. B , ellcs dependent de la matière qui lanbsp;Gonftitue, c. a. d. ^ comme j’en fuis con-vaincu d’après M. de mairan, de cellenbsp;de la Lumière Zodiacale, oude 1’Atmospherenbsp;folaire* 11 eft hors de doute que cette matièrenbsp;eft fituée a une trcs-grande hauteur dans 1’Atmosphere , mais il n’en eft pas moins vrai qu’ellenbsp;s’approche quelquefois jusqu’a la furface. M,.nbsp;v^ARGENTIN rapportc (/) que M. oi s Le rnbsp;ena donné les preuves les plus convaincantes.nbsp;On a vu qu’elle paroit quelquefois en plein journbsp;fbus la. forme de brouillards 6c de nüages, quenbsp;j’ai moi-même obfervés complettement deuxnbsp;fois, favoiv le ao Mars 6c le 30 Novembre 1774.nbsp;Je vis, le premier de ces jours, a 7:?h., Ciel

fe-'

^;) Méiimri de Suède 1753. Tom, XV. p. S5, feqcj.

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PePlnfl. dtVA. B. fur les mouv.irréguliers' 197

rerein, un Brouilkrd pale, qui couvroit infen-flblement la partie boreale du Ciel: a h. j’apperqus que la matière de ce brouillard s’ar*-rangeoit en are, amp; formoic infenfibletnent unenbsp;A. B. qui bientót langa quantité de Rayons.nbsp;Le 30 Novembre a 6 h. Ie Ciel étoit couvertnbsp;dans fa partie aullrale; il y avoit au N. desnua-ges noirs a rhorizon, amp; au-defllis jusqu’a lanbsp;hauteur de 17 dégrès unefpace blanc , que jenbsp;pris d’abord pour un gros nuage blanc, auideffusnbsp;duquel il y en avoit de noiratres'. Mais peu-a.'nbsp;peula couleur de ce nuage blanc devine jauha,-tre, lumineufe, amp; je vis que c’étoit la matictnbsp;re meme de l’A. B, qui lancoit eniiiite desnbsp;aigrettes, amp; des Rayons.de la plus 'grandenbsp;beauté.

§. 135. Il n’eft done pas douteux. que la matière de l’A. B. ne foit quelquefois unie,nbsp;amp; intimément mêlée, a notre Atmosphere,nbsp;amp; qu’elle ne s’étende jusqu’a la furface de lanbsp;Terre: M. m air an -a prouvé d’ailleurs,nbsp;qu’elle s’étend mêrae: quelquefois au; deUj ^nbsp;que la-Terre y nagenbsp;nbsp;nbsp;nbsp;J,e crqirois;dong

que cette. matière eft la caufe;.des niouvemeos

iijé-

( W ) Traiti de JB,

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198. nbsp;nbsp;nbsp;dk V4‘ B. fur les mouv, irréguliers.,

irréguliers de l’Aiguille) amp; qiie fa denfité plus OU moins grande eft celle des diflFérences qu’onnbsp;obferve. Peut-être les A. B. qui n’agiflent pasnbsp;fur TAiguille font-elles celles qui penètrentnbsp;pas affez profondement dans TAtmosphcre. M,nbsp;MAiRAN conjeóture, non fans fondement fw) ,nbsp;„ que dans ee cas la inatière du phénopiènenbsp;5, n’atteint pas jusqu’au zenith du lieu de l’obrnbsp;„ fervateur amp; de la BoulTolp, ou que cette ma-tière. [^ce qui me paroitroit plus probable]

. fe trouve alors trop legere amp; trop rare pour 5, defcendre jusqu’a la fphère d’aétivité dunbsp;55. Magnétisme, ou du fluide qui Ie conftitue-auprès de la-Terre”, amp; quand aux cas auxrnbsp;quels r Aiguille varie avant ou après l’apparir-tiondu phénomène3 M. de m a i r a ncon-snbsp;jeélure encore, que „ fa matière, quoiqu’in--eifible, deja tombée dans la Region infésnbsp;„ rieure de notre Air, cai n’y ayant pu parvernbsp;j, nir après l’apparition, y operoit fes impressnbsp;,, fions quelcopques comme pendant TappariTnbsp;5, tion”. 11 ne faut, dit avec raifon eet illu-ilre Auteur „ que fe rappeller la Théorie denbsp;„ la Bumicre Zodiacale, ou de rAtnaosphèrenbsp;j, folaire expofée amp;.repandue dans eet Ouvra?

55

(fj) lid. p. 454 de la re Édition»

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HeVlnfl. de?J.B. furlesmoüv.irrigulUfi. 199

j; ge , pour fe convaincre de la légitimite, „ êc, fi je l’ofe dire, de la certitude de cesnbsp;„ Induftions.

§•130. Maïs comment cette maticre de TAtr mosphcre fokire exerce-t-elle fes impresfionsnbsp;fur l’Aiguille? II ell difficile de croire quenbsp;ce foit uniquement par impulfion : car cett«nbsp;matière eft, fans doute , ausfi tenue Se ausfinbsp;rare que celle du folejl même, ou de la lumid*nbsp;re ; Se l’on fait par les Experiences de M. denbsp;MAiRAN (ö), que les rayons du foleil, ras-femblcs au foyer d’une lentillê, n’agiflent pasnbsp;par leur impulfion fur les corps les plus legers,nbsp;Riais que Ie mouvement dont on s’apperqoitnbsp;alors, n’eftduqu’a la chaleur: amp; pourroit-onnbsp;fuppofer qu’en tems d’A.B. la matière del’Atmosphere fokire eft plus denfe, Sc plus inégale-ment denfe, que ne l’eft k Lumière au Foyernbsp;d’une Lentille? Qn pourroit peut-être re-courir a quelque influence, a quelque affiniténbsp;particuliere entre la matière de TAtmosphcrenbsp;fokire, Se Ie Magnétisme, ou Ie fluïde mag-nètique qu’on en croit ctre la caufe: Sc i’oanbsp;fe prévaudroit peut-être des Expériences de

M.

(fl) Ihnd. p. jQ,

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2,00 Tie. V10. de PA. B, fur lei mmv.. irrégulieffi

M. BAZIN, (jgt;) qui pourroient faire croirQ' qu’il y a' quelque affinité entre la Lumière 6^nbsp;Ie Magnétisme, puisque la flamme d’une chan-delle, roitfimple,foitcondenféeparunelentille,nbsp;meidans tin mouvement perpétuelune Aiguillenbsp;fuspendue pres d’un Aimant, agitation qui n’a

pas lieu de même fi cecte Aiguille eft hors d§ la fphère d’aétivité magnétique ^ mais il paroilnbsp;douteux que cetre experience ftifflié pourproufnbsp;ver cette propoiition: quciqu^il en foil,: oanbsp;n’en. fauroit attnbuer l’effet a la chaleur.pulsrnbsp;qu’il eft prouvé par les Lxpérjences de M. M-jnABiOTTE {q) amp; pu FAi (r); que. la cha,-,leur du Feu terreftre ne pafte, pas par Ie. verrenbsp;qui recouvre un miroir ardent, quoique la .u-mière fe raftemble au Foyer ave.c la mê.rae vi-vacité. L’Experience ne nous éclaire donenbsp;-pas Ie moins du monde fur la manière dontnbsp;l’Atmosphère folaire agit fur les Aiguilles, ^

fes

(f) Defcriptkn des Courans Sde^nétiques p 3quot;.

~ il') nbsp;nbsp;nbsp;des Co'deiers Pi II. Owvm Tom. I. p. i88.

(r) Mémoire de i’Academie 172.(6. p. 167. a quoi on pent . ajouterlarsmarquede M. richmann {Nev.Com. Petr. Tom.nbsp;III. p. 349.) qu’vin Theim,oraètre , placé derrière unenbsp;lentille , indique un plus petit degré de chaleur que lorS'nbsp;qEil eft placé devant la lentille, quoique dans Ic pre^nbsp;mier cas il foit placé dans des rayons plus denies,

il !


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Derinfl. de VA. B. fur les nimv. irréguliers, i-ox.

fes divers mouvemens; ou comment elle mo-difie Ie Fluïde Magnétique, auquei M. h a n* LEY attnbuok les A. B, St par rinégale deii-fité 6c les effluves dti quei' M. e-.lvius (j)nbsp;expUqupit les agitations irrégulières de 1’Aiguille: mak comme je Pai inlinué, il ne -s’agknbsp;pas feulement d’expliqucr lés •afFollemens ,maisnbsp;toutes- les aytves mpdifieatidiis du mouvementnbsp;régulier , amp; dupjogrès générai de déclmailbn,nbsp;de^quelles poqs avons parié.

II. DE L’ELECT RICITÉ.

§. 137’ Peusieurs Phydciens penfent qua les agitations irrégulières' de^ rA'gü'lle pro-viennent uniquement de rÉieétricité de rAir,nbsp;amp; ils en dédaifent im rapport entre Pèleétin-cité Sc-Ie Magnétisme, ijs p'énfént qué l’A. B»nbsp;eft un Phénomène pureinent éleftriqüe. J’a-Voue què jusqu’ici je n’ai'pti'accorder les faitsnbsp;avec cette idéé: j’entrerai dans tous les détailsnbsp;requis liir ce fujet dans món Traité fur l’A.nbsp;B.'i, ils feróient déplacés ici oü' il he s’agicnbsp;que d’pn Fait, èc de favoir fi rÈlectriciténbsp;eft la'caufe de ce Fait.

On

j Mtmcirts deïAcadéw'ic de Suède. T. VIL V-99-

N 5

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soa Pe Vlnfl. de l'^léamp;ricitifttr VA. B.

O N demande done fi ces agitations irrégu^ iicres dependent de l’Éleftricité de l’Air ? Onnbsp;fournit trois fortes d’induólions pour appuyernbsp;cette idéé : i®. la Conftitution Eleétriquenbsp;de l’Air dans Ie tems qu’on obferve cette agitation.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;La fimilitude de ces agitations

avac celles qne I’Eledfadcitc peut produire, amp; qu’elle produitquelquefois: enfin 3°. I’influen-*nbsp;ce du Tonnerre. Ce font trois points qu’ünbsp;s’agit d’examiner amp; de discuter avec plus denbsp;foin que je ne l’ai fait dans mQS Recherches furies Aiguilles §. a4i. feqq.

t nbsp;nbsp;nbsp;*

1. De l'EleEtricité de VAir en tems èCA. B,.

§. 138. L’Aift. ell-il Eleétrique en tems d'A. B; amp; s’il l’eft, efl-ce a cette Éleétriciténbsp;qu’il faut attribuer l’agitation irréguliere dqsnbsp;Aiguilles? Examifions d’abord les preuves

diredes, enfuite les indireéles.

Les preuves direétes ne font rien moins que conftatées: il y a des A. B. dans lesquellesnbsp;i’Air eft éleétrique: il y en a pendant lesquelles il ne l’eft pas: c’eft ce qu’il eft %ilenbsp;de prouver.

1°. M. wiDEBURG nbsp;nbsp;nbsp;Profefleur a

______' nbsp;nbsp;nbsp;_J ena ,

(a ) ücfftracMKngm und Mut.'iwajjitngen ubtr iit Hmiijctism p. 38. feqq.

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JITff VInfl. de TEleSricité fur TA. B. 2.03

Jena, a fait differences Expéiienccs de ee genre en, Octobre, Novembre, amp; Déccmbie 1769 Sc Janviernbsp;nbsp;nbsp;nbsp;De-huic A. B. il y ena,.

eu trois, celles du a70£tobre, 17 Novembre

1769, amp; 1-8 Janvier r7fo nbsp;nbsp;nbsp;^^^^belles ce

Phylicien a trouvé 1’Air foitement éledlrique: il ne rétoit que foiblement pendant dgux au-^nbsp;tres, 6c abfolument pas pendant les trois der-nières. M. wideborg marque, qu’en Dé-pembre il y a presque eu tous les jours dc^nbsp;A. B., foibles a la vérité, riiais qui n’ont pasnbsp;donnéleplus petit figne d’Electricitéi remar-quons encore, que pendant la belle A. B. dunbsp;S5 d’OClobre 1769 M.-wideburo n’a presque pas trouvé.d’Élei9:tické dans 1’Air a Jena^nbsp;a la mêrae hpure a laqueile M. d e jl j l n e,nbsp;Fils, a trouvé a Franeker, au moyen d’un cerfnbsp;volaiu, une Éleftricitétrès-copieufedansl’Air,nbsp;les étincelles s’élanqoient au loin, amp; ctoientnbsp;en ccat de tuer une Grenouille.

AI. Canton n’a jamais trouvé 1’Air éleólrique la nuit, a moins que l’A- B,nbsp;n’eutprécédé; Scalors mêmerÉleélncité étoitnbsp;foible. Au Goncrair^ M, rqnatne (r), qui

a

(ë) Ph'tl. Tranf Vol. 44. p. 784, (0 V9I.ÖÏ. p. 133.

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2^)4 nbsp;nbsp;nbsp;Vlnfl. dt VÈUSlricité fur V A. Ègt;

a fait un tvès-grand nombre d-Expéficnces fur cc fujet, amp; qui a fouvent examine 1’A% ennbsp;teras d’A. B. afin de rechercher s’il étoit élee-'nbsp;trique alors, n’y a jamais trouvé d’Eleftriciténbsp;dansce tems-la, a moins qu’iln’y eut enraême

tems du Erouillard : il n’a trouvé qu’une feule

foisde très-legérs fignesd’Éleamp;icité dansl’Air pendant l’A. B»

3”. M. B E G M A N (^dy n’a jamais pu trouver d’Eleftricité dans TAir a Upfal de-queique manière qufil s’y fok pris ,'ni par desnbsp;barres de Fer élevées en Conduéteuts, ni parnbsp;•des Cerf-vokns: pas même dans Ie tems qu’il-y avoit des A. B. les plus éclatailtes-, amp; quinbsp;agitoient puifiamment 1’Aiguille.

4°. lien eft de même de*M. pictet («)¦; qui ayant-élevé a Umba ert Lappönïe, fur unnbsp;Rocker, une grande barre de ao pieds de haU-

tcur, amp; parfaitement ifolée, n’a pu trouvér aucune marque d’Eleêtricité dans 1’Air pendantnbsp;huit A. B. qu’il a obfervces pas mêmenbsp;pendant celle du aa Mars 1769 qui fut trés*nbsp;brillante.

5°. Mon Frere s’eftfervi pendant les A. Bi

des

(ii) ihU. Vol. 51. P o^S-

(#) nov. Cem. Petrup. Torn. 14. P. H. p. 88.

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J^eVInjï. de VÈleBricité fur VA. B. CLOg

êes 19, a5, a6de Fevrier 1778 de TEledtro-» metre de M. cavali^ó (/) j êc il n’a trou-ré qii’un écariementdes boules li foible, qu’ilnbsp;eft douteux s’il öft provenu d’üne veritablenbsp;Éleftricité de l’Air^ ou de l’agitationdu Vent,nbsp;OU de cjuelque autre caufe accidentelle.

6°. Le Prince de gallitzin, qui efi: fi verfé dans tout ce qui concerne l’Éledtriciténbsp;amp; qui a fait un fi grand nombre d’Expériencesnbsp;fur ce fujet, n’a pas pu rémarquer que les A.nbsp;B. influent fur les fignes d’Éleóirricité , quénbsp;donne le Cerf-volant (g).

quot;f. En.fin M. volta X^') très-avantageufement de foh Cündenfatcur in-ftrument fi proprè a mefurer les plus pctits de-grés d’Eleftricité: £c il a trouvé, pendant lanbsp;belle A. B. du z8 Juillet 1780, qu’ayant applique fon ¦Condenfateur a un Condufteür at-mosphérique, il appercevoit de belles étin-celles: au lieu qu’ea d’autres tems, la nuit ounbsp;lejour, Ciclferein, leniême appareil nedonne que de pctites étincelles, ou n’en donne pas

du

(ƒ) C’ell celui qui eft decrit dans les PJd, Tranf. Vol. lt;7- PI.

Memoir, lit l'Ataiiémie-de Bruxdks» Tom. IiL p. I2. ( A) P/lil. Trauf, Vol. 71. p. ilt;.

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iod De 1'Infl. de VÊleBrkitéfUr TA. B.

du tout: parceque, dit ce Phyficien, ceCbrt-duftcuv n’eft pas alTez elevé.

C E ï T E Expérienee pdurmit faire croire que les moyens, dorït fe font fervis les Phyfi-ciens qui n’ont pas ‘tfouvé d’Eleélricité dansnbsp;l’Air én tem's d’A. B , étoient infüffifans pournbsp;ladécouvrir: mais on rïe fauroit faire cè repro-chè a ceux que quelques-uns dés Phyllciensnbsp;dont nous avons parlé ont employé, fdrtout anbsp;celui du Cerf-volant employé par Ie Prince denbsp;G A L LI T zi ü êc par M. bergman: 6ènbsp;tout ce qu’on peut conclure de 1’Expériencénbsp;de M. voeta eftj ce me femWe, que TE-'nbsp;leétricité de l’Air n’étoit pas forte pendantnbsp;1’A. B. du a8 de Juillet 1780: amp; il refulté denbsp;toutes les Expériences dont notis avons parlé,nbsp;que l’Air eft quelqiiefois éleéïrique en tems d’A.nbsp;B., Sc que quelquefois il ne l’eft pas.

§. i jq. L’A. B. ne paroitdonc rien ajoufei'' auxPhénonèmes que 1’Atmospkére préfente or-dinairement. On fait que l’ Air eft très-fouvenEnbsp;cleétrique, même en tems ferein , mais avecnbsp;des Variations-d'intenfion 2gt;c de remisfion, £cnbsp;tantót pofitivement, tantót négativement. P.nbsp;ex. Ie ia Mai 1768 M. de l i l l e a trouvénbsp;par fon Cerf-volant une très-forte Éleftviciténbsp;Ciel tres - ferein. Le 2 Juin une Éiectricité

foible,

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De Vlnfl. de TEkSiVicitê fur VA. S07

foible, Le 14 quelquefois pas d’Éleitricitc; Ie la Juillet Eleftrieité tres - forte : le 13 Dé-cembre, Ciel ferein, vent N. E. forte gelee,'nbsp;Éleftrické très-coiifidérable. On retrouvanbsp;done ici les'mêmes variétés: amp; puisque l’Aitnbsp;eft fouvent fortement cleótrique hors d^s temsnbsp;d’A. B., qui pourra prouver, lorsqu’il reltnbsp;arapparition de ce Météore, que c’eft de ce-lui-ci que cette Éledricité dépend. II faugt;nbsp;droit pouvoir prouver tout aumoins, que l’Airnbsp;eft, en tems d’A. B., conftamment plus fortement éleélrique qu’en d’autres tems, amp; dansnbsp;les mêmes circonlbtnces.

2.. De l'ÈleStricité ordinaire de VAir.

140. M A I s fuppofons l’Air clccirrique, comme il l’eft quelquefois en tems d’A. B. onnbsp;lans A. B., les agitations de 1’Aiguille dependent elles quelques fois de rÉleélricité? Ounbsp;a deja vu que M. BERGMANa obfervé desnbsp;agitations irrégulières de 1’Aiguille trés-fortesnbsp;en tems d’A. B., fans pouvoir tirer la moindrenbsp;Électricité de l’Air, ce qui eft également arrivé a M. WJD E B u R Gj or ft c’eft l’Éleétri-cité qui agite les Aiguilles, on ne lauroit direnbsp;qu elle eut été trop élevée dans l’Air, pour quenbsp;les Inftrumens dont on fe fervoit pour la fouti-rer

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\ nbsp;nbsp;nbsp;M .nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'

üóB nbsp;nbsp;nbsp;De Vinfluence de VHenruitê

rev puiffent rarteindre: mais, fans nous at-tacher a cette preuve négative, en voici de plus pofitives.

Öi les agitations irrégulières dependent de l’Eledh'icité de fAir, ön doit^ ce ftie femble,nbsp;en couciure, qu’ellês doivent dtre d’autantplusquot;nbsp;cönfidórables, amp;: qu’en'general les tfiouvenrenS'nbsp;de rAiguille doivent erve d’autant plus grandsnbsp;qué cette Fdeciricité e(l plus forte: or, c'elt'nbsp;ce qui n’a nullement lieu. Je pfiai én 1771nbsp;DÉ LiLLE, qüi s’occupoit beaucoup'nbsp;d’Expév'Cncés avéc Ié Cerf volant éleamp;rique,nbsp;d’en laire aux portes dé notre V’']llè, pendantnbsp;qne je ferois des obfevvations fur 1’Aiguille:nbsp;je tranfcïirai fidèlenient la note qu’il ra’a don-née, amp; je comparerai les EfFecs deTEiedtriciténbsp;a ceux de rAiguillê (i).

§. 141. LÉ 6 ^'^ai 1771, de ah. a 5h,’ Vent S.OflO foiblé; Air iérein, très-chaud,nbsp;par-ci par-la des Niiagés. Eleftricité de l’Airnbsp;nulle: pas uné féulê petite étincelle. Mou-

vement

(«) Toutes cci Experiences, auxquelles j'ai asfiflé plus d'une fois, confirment cc que Ie Prince de galli'tzimnbsp;a trouve, que rAiguillê du Cerf-volant, quelque petitenbsp;qu’dle foit, pilt;^ue coiliinc cejje d’uue connr.o^üiV,

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fur les mouvems/is irréguliers. a.09

vement de l’Aiguille régulier. Variation de a a 3h. 8'0:de3 Stationaire: de 43511. i'E:nbsp;de5a6h. Stationaire:de 637h. 8 £: Variationnbsp;totale de 15'.

L E 13 Mai de 7 a 8li. du foir: Vent N. E. Éleótricité foible: Ciel ferein. Cejourilynbsp;a eu cette grande agitation irréguliere dontnbsp;nous avons paiié (§.44), amp; qui fut Ie matinnbsp;de a degré.s. Le foir de7h. a 7Jh. la Variation a été de 18 E. de 7’h. a 8h. 5a, denbsp;9 O : foir A. B: il n’y a pas eu rnoyen d’éle-ver le Cerf- volant plutót faute de Vent. M. dknbsp;LiLLEl’a tenté plus d’une fois, mais lans fuccè?.

Le 15 Mair de ah. a 4lh. foir : fereioj fans nuages : chaud; Eleftricité trés - forte,nbsp;étincelles confidérables: la bouteille fe chargeanbsp;avec force. Le mouvement de 1’Aiguille anbsp;été tres-régulier, amp; eft monté graduellementnbsp;aa5'. De i h..a 2h. de ah. a 3h. Stationaire:nbsp;de 3h. a 4h. 2' E : de 4h. a 5 h. 3'E : de 5h.nbsp;a 6h. i'E. de 6h. a 7h. a'E: de 7h. a 8h,nbsp;4'O 3 enfuite Stationaire: l’Aiguille ayant par-coura 25' du matin au maximum., èc 8' feule-ment du maximum au foir: ainfi la décUnaifoiinbsp;s’eft trouvé augmentée.

Le 16 Mai. De ab. a 3 h. ferein: très-chaud : Vent S. 0.1 S. pa.sd’Elc6lricité ; Mouvement régulier: de i h. a ah. lo'O: de ah.

TOME III. nbsp;nbsp;nbsp;Onbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^

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aio

De VInfluence de TÈleBricité

a 3 h. Stationaire: de 3h. a4h. i'E‘. de 4IÏ, a 5h. Stationaire: de 5h. a 6h- 1'E: de 7h.nbsp;a 8h. Stationaire: de 8h. iiph. lo'E.

Le 18. de loh. a iih. m. N. Nuages:

r

Eleftricité foible; plus forte dans la partie baffe de TAtmosphère. Mouvement régulier

N°. 2. Ie matin de6a7h., 3'E: de7a8h, 5'E: de 8 a 9b. i'O: de 9 a loh. Stationaire :nbsp;de 10h. a iih. 5'0: de iih. a lah. 3 O: denbsp;lah. a ih. 40.

Le 19: de a 5h. N. N. O. ferein: Eleólricité médiocre. De 3h. a 5h. l’Ai-guille Stationaire: pendant le jour mouvementnbsp;régulier.

Le ao: de i h. a üh}. N. Eleclricité médiocre: de ih. a 3h. l’Aiguille Stationaire: fon mouvement a été régulier amp; au deflbus dunbsp;terme moyen.

LEa3: de 11 h. a ah., S. nbsp;nbsp;nbsp;Nuages:

Éleétricité foible : mouvement petit amp; régulier : de II h. a lah. 5'O. de 12 h. ^ ih. a'O.

De 4h a 5h.:Vent S. O. Éleétricité très-foible. De 3 a 4h. Variation a'E- amp; éga^ lement de 4h. a 5 h.

Le 24: de ah. a 5h. Vent S. O, ferein: Éleétricité forte. La bouteille s’eit copieufe-ment chargée: mouvement foible, regulier,

de

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fur les nmvemens irréguliers. an

ie ih. a 3h. 3'0: de 3h. a 411., 4'; de 5b. aöh. Stationaire.

L E a5 : de 8'h.—p^h. Aflez fcrein, S. Ö. Eleftricité forte, comrae la veille: mouvement petit, régulier. De 6h. a 7h. 6'E.nbsp;de/aSh. 4'E: de 8 a ph. 3 O : de 9 a 10b.nbsp;3'0: mouvement N°- 3.

De lalh. a lih. Vent S. O. ^ S. nuages. Électricité médiocre, mouvement régulier,nbsp;foible : de ii h. a la b. 8' O : de la h. 4

I nbsp;nbsp;nbsp;h. a'O : de I b. a 3h. 3'O: enfuiteversl’Eft.nbsp;Le aö: de p a loh. matin j S. O. 1 O.

chaud } Eleétricité médiocre , mouvement N°- a. De 6 a 7h. 3'E : de 7 a 8I1. 3'E: denbsp;8aph. i'O: de pa loh. Stationaire: de 10nbsp;a II h. 4'O: de ii a ish.'s'O: de ia inbsp;ih. 4'0.

L E 5 de Juin, de 4b. a 5ih. N. O. % N. chaud , ferein , Eleétricité médiocre, mouvement de rAiguille trés-petit 6c régulier. Denbsp;a a 3 h. i'O: de 3 a 4h. a'E: de 4 a 5h.nbsp;Stationaire, de 5 a 6h. i'E: de 6 a 7 h. i' E.

Le 26 de Juin. Violent Tonnerre, ainfi que le 0.7: Eleétricité confidérable. Lanbsp;Variation diurne a été de i8' le a6, Sc de

II nbsp;nbsp;nbsp;le a7. Mouvement régulier ,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;N°. a,

le '16. Entre ah. Sc 5 h. qu’il a tonné, l’Aiguille étoit Stationaire. De 5 a 6 h. mouve-

O a , nbsp;nbsp;nbsp;ment

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I)e V Influence de l' Éieclftcifé

ment .i'E : da. lt;5 a 7h. Stationaire.; Violent: Tonnerre la nuit du 26 au '2.7,. .amp; Ie 27 de i Ji,nbsp;a a;h. -06 'lihi i^h. V-ariatión a'E: .denbsp;la h. a 1 h. 4'O-: dè i Ja. a a b., • i'E: de ah,nbsp;i. gh. Stariónaire: de 3,b;'a 4b. i'E ; de 4bnbsp;a 5 h. Stationaif.e : tbir rhoaiyement petit amp; régulier. Le mouvement enfre ii h. amp; midi eit;nbsp;de ceux dbnt.j’^ai.'parlé §. 81, 83, amp; que j'ainbsp;dit pouvoir être rapportés a TEledtricité ou anbsp;telle autre caufe acéidentelle.

§. 141., Pour Confarmcr encore davanta-ge ces faits^ je priai Feu M. o en tan, Ge-* nevois, qui s’occupoit beaucoup d’Exnérieaa-ces fur rÉleamp;icité de IbAir pres:de la Haye«nbsp;de me donnet une note; .de . quelqucs - ur.esnbsp;de fes Experiences, pour que je putTc lesnbsp;comparer , a celles que mön Frere faifoit a lanbsp;Have dans le même tems. En yoici k note.

L E 8 Juillet 1775. E. S. E. de 6h. a loh. Eledtricitc forte amp; conftante. Variationdiur-ne très-petite, de 7' feulement. De 7 a 8h.nbsp;4'E: de 8 a 9b. 2.'O -: de 9 -a 10b. i'O.

Le 2,7: Septembre , E. a ; midi, Éledlri-cite foible. De 10 h. a 4 h. rAiguiile Stationaire.

Le 3 Octobre. S. 10 b. a 12 h. ,Élec-iricité d’abord foible; elle s’accroit a iih-

avec

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ai3

fur les moiivemens irréguliers.

avec line ondée; dc 8 a 9h - Stationaire : de9a loh. Stationaire de loh.aiili. I'O: dc 11 h,nbsp;^ lah. a O, de lah. ^ ilr. I'O.

Le 14 Decembre. N. E. de ih. a 3h.' Éleftriciré forte; elie s’affoiblit avec une gi-boulee, amp; reprend cnluite. De iih. a lah.nbsp;3'0: de la'h. a ih. Stationaire; de I a ah.nbsp;§'£ : de 2 a 3 h. 4'E : de 3 a 4h. a'E.

Le 10 Mars i77d- De lali. A i h. E. Eleétricité inconftante. De leh. a ih, a'O:nbsp;de ih. a ah. I'O; deah. ash. lo'O: de'sh.nbsp;a4h., I'E réguliere.

Le 18 Mars 1776. De ih. a ah. S. O. Elcclricité très-foite qui ce/fa a a h. quand lanbsp;pluie commeiica. De rih. a lali. s'O; de lanbsp;h. a ih. Stationaire: de i h a ah. i'E:de ah.nbsp;ash. Stationaire, mouvement régulier.

Le 8 Oclobre, E. violent., De i aih|. rEleétricité va en diminuant mefure que lenbsp;Ciel fe couvre, Variat. I'E.

Le 1 Decembre, Sud. De 12 h. a ah.

r

Eleétricité forte: dc 8 aph. Variation7'E: de 9 a loh. I'E: de 10 a iih., de iih. anbsp;lah. Stationaire: de lah. a ah. y'O: de ah.nbsp;ash. 4'0.

Le 5 Janvier 1777- N. N. E. De it a ah. Eietlricirc foible, renforcce par une ondée de Neige. Aiguille Stationaire a I'prcs.

O 3 nbsp;nbsp;nbsp;Le

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ai4

De V Influence de l'EleElricilé

Le 9 Avril des i h. a ah. Eledlricité foible, de loh. a iih. Aiguille Stationaire: de iih.nbsp;a lah., 3'0: de lah. a ih. Stationaire: denbsp;I h. a ah. 2 O. puis Stationaire jusqu’a 5h.nbsp;Le foir A B. quia fiit faire un faut a 1’Aiguille.

Le 19 Avril. N. de la h. h ahL Éledtri-cite médiocre: de n h. a lah. Variation 6'O. de 12 h. a ih., a'O: de 1 h. k ah. Stationaire: de ah. ash. g'E: de 3 h. a 4I1. 4'E-

Le 6 Aout, de 6h. a ph. foir, Eleftri-cite foible: de 6h. a /h. 4'E: enfuite Sta-tionnaire.^

En 1779 le 5 Mai, O. de 4h. a 6h. foir. De 3 h. a 4h, Variation i'E- de 4!!. a gh.nbsp;a'E: de 5 h. a 6 h. Stationaire. Eleótridtenbsp;médiocre.

Le 6 Mai, S. S. E. de 4h. 'a sh. foir, Éleftricité foible: s’accroit au coucher du fo-leii. L’Aiguille de 3 a 4h. amp; de 4h. a 5h.nbsp;Stationaire, de 5h. a 6 h. 3' E : de 6 a7h. a'E:nbsp;de 7h. a 8h. i'O: de 8h. a 9h. i'O: denbsp;paioh. i'O: de loa iih. i'E: petit mouvement.

LESMai, S. O. de sh. a 7h. foir: Elec-tricité foible, quoiqu’a la füite d’un Orage : k la Haye Orage k 5 h-L de ah. a 3 h. 4'E.: denbsp;de 3 h. a 4h. dE: de 4h.a5h. Stationaire: de

Shi

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fur les mouvemens irréguliers. dig

5h. aöh. 3*0; de óh./gh. Stationaire: de yh. a 8h. i'E. Enfuite 3'E: mouvementnbsp;tres-petit.

§. 143. J E ne vois rien dans toutes ces Ob-fervations qui indique Ie moins du monde que Ie mouvement de 1’Aiguille depend de l’Elec-tricité: amp; je crois pouvoir conclure avec raifonnbsp;de tout ce qui vient d’etre dit, que la confti-tution de l’Air dans Ie temps qu’on obfer-ve des agitations irrégulières, ne prouve pasnbsp;que celles-ci dependent de rÉlectricité: amp;nbsp;que celle de l’Air, quand on n’en obfervepas,nbsp;prouve plutot Ie contraire, puisqu’elle n’indi-que aucune liaifonentre les raouvemens del’Aiguille £c les gradations de rÉiedtricité dansnbsp;1’Atmosphere.

3. Des Agitations que 1'Eleélricité peut froduire.

§ 144. PAssoNsala feconde forte de preuves qu’on allègue en faveur de l’Éleclri-cité, favoir la fimilitude des agitations de 1’Aiguille aimantée avec celles que l’Eledtricitcnbsp;peut produire amp; qu’elle produit quelquefois.

l’E eectricitÉ agite tous les corps legers amp; mobiles: il fe pourroit done qu’elle

O 4 nbsp;nbsp;nbsp;agi-

/

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/

5.id De VInfluence de VHeBricïti

agitat 1’Aiguille aimantée, fi elle fe communique p. ex. a la glace qui couvre la bouffole. J’ai allegué dans le §. de vaQS Mémoires furnbsp;I'Analogie de 1'Èleürkitê 13nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Magnétisme ^

plufieurs Obfervations dans lesquelles ce cas a reellement eu lieu, 6c quelques Expériencesnbsp;ultérieures fur ce fujet. Celles de M. gat-T E Y {a) prouvent la même chofe: mais il ennbsp;refulte ausfi que ces agitations ont égalementnbsp;lieu pour tout autre corps que pour 1’Aiguillenbsp;aimantée, pour une Aiguille de Laiton, desnbsp;fils de Lin, des boules de Liege amp;c.; amp;: toutnbsp;cela, pourvii que ce foit la Glace de la Bous-fole qui devienne electrique , ou que rÉleétri-cité agifle fur une Aiguille ifolée. Si Ton place I’Aiguille dans un vafe de metal non ifole,nbsp;on a beau coramuniquer I’Eleffcricitc a ce vafe , en approcher des Corps éleétriques, I’Ai-guille n’éprouve aucune agitation. Ce font desnbsp;faits que mes propres Expériences confirment.

§. 145. Les Boetes dans lesquelles on ren-fcrme les Aiguilles aimantées font ordinaire-pient de métal amp; non ifolées; les miennes font

dans

(a) Jo’-irnal de P/iyfiqve, Avril 1781. p, 1^7. feoq. Experience 8. ij. 16. 17. 18. 19. 10. iz amp; note p. 300.

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fur les ',nonvsrnens irréguliers. iij

dans ce cas: dies font pofecs fur une pierre da taille, qui n’eft pas a la vcn'tc uu bon conducteur, mais qui cependant a’cft pas un coërei-tif: il n’ed d’ailleurs pas posüble d’empéchernbsp;la pierre, la boete, la Giace de fe couvrir denbsp;pousfère, qui detruiroit encore tout ilblement.nbsp;Gepen Jant mes Aiguilles one cprouvé quelqiie-fois de trcs'fortes agitations irréguliéres, foitnbsp;en tems d’A. B , foit autrement. 11 fiuidroitnbsp;done, fi ces agitations dépendent de TElcdri-cité , que celle - ci fut communiquée a lanbsp;Glace qui couvre la bou/Tole: mais en ce cas jnbsp;toute autre Aiguille placée dans les mêmes cir-conlfances devroit éprouver quelques oscillations: Sc c’eft ce qui n’a pas lieu.

14(5. PotJR m’en afTurer, jy'fait faire une Aiguille de Laiton, plus mobile encore quenbsp;monAiguille aimantée N’. A, mais a-pcu-presnbsp;de meme longueur Qb): je l’ai placée dans fanbsp;boete, convene d’une glace, a. coté de 1’Aiguille A, furlamême pierre, 8c de faqon quenbsp;je pouvois obferver les deux Aiguilles a la fois,nbsp;Le 3 d’Avril 1772 il y eut une foible A- B. l’Ai-

guille

{h') V. §. »47_ „ion Mémohe fur l’Analom de l'É~ k^ricue c? du Magnifisme Tom. I, de ce ReciieU.

O 5

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ai8 De VInfluence de VElcEiricité

guille A ne parcourut que quelques minutes: rAiguille de Laiion refta immobile. Le 21nbsp;dc Juin, jour d’agitation irréguliere dont nousnbsp;avons parlé ( §. 45.), l’Aiguille A fut dans unenbsp;agitation continuelle, parcourant tantót a l’Eftnbsp;tantóc a TOueft, un efpace de a degrés: l’Ai-guille de Laiton refta encore immobile. M.nbsp;MEESE a repeté de fon coté ia même Experience, 6c avec le même fuccès, pendant l’af-follement de 4°- qu’éprouva l’Aiguille le 17nbsp;Juin 1773 (§• 48-). Enfin il en a été encorenbsp;de même le i'j Septembre 1773 dans le temsnbsp;qu’une A. B. fit parcourir le foir a I’Aiguillenbsp;aimantée i'27': d’abord79'en trois quart d’heu-res; enfuite 1 degrès en neuf minutes. Lenbsp;fuccès a été invariable toutes 'les fois que j’ainbsp;repeté TExpanence. Je crols done pouvoitnbsp;conclure d’und Expérience hwsGl décijive ^ quenbsp;les agitations de TAiguille obfervées en temsnbsp;d’A. B., OU en quelque tems que ce foit, nenbsp;dependent pas de l’impulfion du Fluide éleétri-quefur les Aiguilles. Si l’onprétend que le Fluide éleétrique modifie dans ce tems-la le fluidenbsp;magnétique fans agir par impulfion, amp; quenbsp;c’cft la caufc pour laquelle les autres Aiguillesnbsp;non aimantées n’éprouvent pas de ces agitations , je ne repondrai rien a eet argument, parnbsp;ce que je ne faurois y repondre par des faits;

amp;

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CIT9

fur les mouvemens irréguliers.

amp;: j’attendrai qu’on allègue quelques faits pour ctablir cette afiertion. Mais il s’en faut denbsp;beaucoup que les paaifans Ics plus zelés de 1’É-Icclricité foyent d’opinion , que l’Eledtriciténbsp;agit ici autrement que par ton impulbon amp; fonnbsp;action ordinaire; c’efl; ce qu’il s’agit d’exarni-ner a prcfent.

§. 147. On fait que notre Atmofphère eft quelquefois abondanimeni pourvue d'Eleftri-cké, commc en terns d’orage: on a vu qu’ellenbsp;I’eft austi quelquefois eir terns d’A, B ; on allé’-gue mênie en pi'euve de ce dernier article,nbsp;qu’en ces tems-fa les machines eleftriques onenbsp;line force plus grande qu’en d’autrescirconftan-ces: M. b e r r h o l o n I’a remarqué pendantnbsp;I’A. B. des apFevrier 1780 5c i5Fevrier 1781nbsp;(§. 19.) amp; cela a ausli été obfervée a Tyrmunbsp;pendant I’A. B. du 18 Janvier 1780 (r). Or,nbsp;c’eftdans descirconftancespareillcs qu’onavüdesnbsp;Aiguilles aimantees, expofées a I’Air libre, fansnbsp;ctre enfermées dans des boetes, s’agiter ennbsp;tout fens.

Nous avoirs parlé ci-detlus (§. 19. 5a.) des

Ex-(e) Journal des Savans, ITJO, juillet. S^iemhre p. 46. de

Ja reimptcsfion.

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JDb TInfluence de 1'EleSïrkfté

Experiences de M- b e rt h o l o n amp; de cel-d’un Payl’an pres de Dresde, fur cc fujet. M-wiDEBURG a fait des Expériences femblables a Jenu pendant l’A. B. du i7 Novembre 1769.nbsp;11 a trouvé que des Aiguilles, expofées a l’Airnbsp;iibre, étoient d’autaiu plus agitées qu’ellesnbsp;étoient plus longues: la plus longue fe tournoitnbsp;tintót au NE, tantót au S. O. L’Éleótricitcnbsp;de l’Air étoit forte. Enfin Ie 8 Aoüt 1770 ilnbsp;a vü une Aiguille décliner de 4a a 48e. Ie 10nbsp;de 8^d. feulement, pendant des A. B.

§. 148. Les Obfervations de M. M. Ie Chevalier DE vivENS amp; Ie Comte de la cepÈde préfentent les mêmes refultats en tems d’Ora-ge (i). Le premier de ces Phyficiens a obfer-vé pendant pluueurs années trois Aiguilles, Tune a TAirlibre : Tavrtre contenue dans une boete ouverte a fes deux poles: la troifième ren-fermée dans une boete de bouflble ordinaire,nbsp;ïl a vü ces Aiguilles fubir des agitations diflFé-rentes j Sc les deux premieres, lorsque le temsnbsp;étoit orageux, étoient agitées par des Vibrations fingulières, amp; plus ou moins fortes, ennbsp;raifon de la tendance du tems a TOrage. Celle

de

((/) Journal de P!iy(iqtlt;e. Ffirifr 1730. Tom. XV. p. 148.

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i'll

ftiT ks monvemens irréguliers.

^ie la bouffole ii'éprouvok cependanc que de très'foibks variations, tandis que lesdeioxau*nbsp;tres, espolces z i’Air iibre, deciinoicnt quel-quefois vers rii, oh vers i’O, au point d’a-voir ce’iiC de leurs extrémités' qui devoit êtrenbsp;tournee vers ie N, bxéc presqu’eutièrcmeutnbsp;vers Ie Sud. On auroit pü croire leurs polesnbsp;changes, li une nouvelle variation ne leseutrap-procltéo' de leur direétion aaturelic.

V lAo M- LK Comte oe la cepèds ayant treuve que des Aiguilles égales, piacéesnbsp;a, i’Air, de fuspendues fur les pivots ies plusnbsp;mobiles ou milieu de cereks gradués, éprou-voient des Vaviatioas égalesj il les renfermanbsp;avec leuis cercies, chacune entre deux Capfu-ies de Verte alTez, épais qu’il lutta avec de lanbsp;poix: il en plaga prés d’elies trois autres al’Airnbsp;iibre, 6c il troava que celles-cifurent toujoui'Snbsp;fujettesk des variations irrégulières 6c très-con-fidérables, au lieu que les premieres parurentnbsp;n’en éprouver prèsqu’aucune. En teras d’0-rage, les premieres fubirent de grandes oscillations irréguiicres, amp; donnèrent, dit ce Phy-cifien, „ toutes les marques d’un fluide varia-„ ble a chaque inftant j les autres tranquillesnbsp;„ amp; imnrobiies au deflbus de leur couvetcle danbsp;55 Verre, ne donnèrent par leurs mouvemens

„aucun

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saa Ds rInfluence de VEleEiricitê

,5 aucun figne de leur obéifFance aux loix du j, fluide élecirrique, amp; ne parurent dans eetnbsp;„ inftant, ainfi que dans les autres, n’etre re-j, gies que par cette caufe conftunte, qui diri-,5 ge les Aiguilles aimantées vers Ie Nord.

§. 150. Il n’y a rien ce me femble d’éton-nant que des Aiguilles expofées a l’Air libre, amp; par la fusceptibles de routes les impresfionsnbsp;quelconques de l’Air, des agitations qu’on ynbsp;caufe manifeftement amp; infailliblement quandnbsp;on marche, du Vent, des vents coulis, foyentnbsp;fréquemraent agitées d’une manière irrégulierenbsp;amp; cela quand méme l’Air ne feroitpas éleétrique.nbsp;II fe peut ausli que l’Air, furcharge d’Eieétri-cité, amp; agiffant par fon impullion, agite cesnbsp;mêraes Aiguilles; mais il agiteroit alors cgale-nient des Aiguilles de Laitoh, ou tout autrenbsp;Corps mobile. Ce font la les effets ordinairesnbsp;de l’Eleétricité dont je ne voudrois pas niernbsp;ici abfolument tome influence , mais fur lanbsp;grandeur 8c la certitude entière de laquelle cesnbsp;experiences laiflent beaucoup de doute, parce-que I’effet total depend certainement de plusnbsp;d’une caufe : 8c flrEleétricité en ettréellcmentnbsp;une, il eft certain que dans ces m.êmcs circon-ftances elle n’a pas agi fur des Aiguilles milesnbsp;a 1'abri du mouvement de l’Air par leur boete,

foit

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fi


ur les motivemens irréguliers.


ii'-


foit qu’elles fufient ifolées, comme celles de M. DE la cepède, ouqu’ellesnelefus-fent pits» comme celles de M. de vivensjnbsp;celles d’autres phyficicns, amp; les miemies: amp;nbsp;comme on a vu ci-deffus, que mes Aiguillesnbsp;n’étoientpas plus agitées en tems de forteElec-tricité de l’Air, qu’en tems d’Electricité foible, OU nulle (§. 141.)» Sc qu’on verra ci-des-fous (5.15a.) qu’elles ne Ie font pas non plus ennbsp;tems d’Orage, il s’enfuit que cette tranquilliténbsp;des trois Aiguilles ifolées de M. de vive-nsnbsp;n’eft pas due a l’ifolement, entant que tei,nbsp;maïs uniquemenc a ce qu’elles étoient h l’abrinbsp;des agitations de l’Air. Enfin quoique la dif-férence entte les Aiguilles expolés a l’Air libre,nbsp;amp; celles qui étoient renfermées foit énorme ^nbsp;on ne fauroit dire que l’agitation des dernièrcs,nbsp;toute petite qu’elle eft, depend néanmoins denbsp;l’Electricité , qui agit ici avec moms de forcenbsp;parcequ’elle agit k travers Ie Verre: puisquenbsp;nous avons allégué une Expérience direéle quinbsp;prouve déci{lvement,-que les agitations de l’Ai-guillé 5 dont il eft queftion dans ce Mémoire,nbsp;ne dependent pas de rÉleétriciré. Experience qui fe trouve confirmée par I’enfemble denbsp;tons les fairs dont nous avons parlé.

Je fais, qu’il eft posfible de mectre en mouvement par rSlectricité des Aiguilles aimantccs

reu-

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2.24 -öif VInfluence du Tonnerre

renfermées dans les boetes: nous avons a* voué (^) qu’il eft des cas oü cela a eu lieu:nbsp;amp; M. s E N E B IE R m’a marqué s’étre apper-qu que, lorsqu’il a électrifé longteras dans Ionnbsp;Cabinet, les Aiguilles aimantées qu’ii y obfer--ve font agitées, quoiqu’clles foyent defenduesnbsp;del’agitation de TAir par les boetes qiii les renferment, amp; que les niveaux places iurcesboetesnbsp;prouvent que celles-cin’ont pas vacillé. Mais ilnbsp;s’agit ici, non de routes les agitations posllbles,nbsp;maïs de celles qu’on obferve en tems d’A. B,nbsp;amp; des autres alfoilemens quelconques , quenbsp;nous croyons avoir prouvé ne dependreaucune-ment de l’Eleclricité.

4. De rInfluence du Tonnerre.

§. 151. O N allègue enfin (ƒ) en preuve ce qui a lieu les jours de Tonnerre. On a obier-vé que les mois oü il tonne ie plus fouvent,nbsp;font ceux auxquels l’Aiguille éprouve les plusnbsp;grandes Valuations. J’ai remarqué für cettenbsp;indication, que les mois auxquels il tonne Ie

plus

(e) Mmolre fur l'Analogie amp;c. §. 144. f^qq^ Tom. I. de ce Recueil.

(ƒ) Ibid. §. 243. p. 466.

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fur les Aiguilles.

plus fouvefit font des mois d’Eté, amp; que c’eft alors que tous lés mouvemens de 1’Aiguille,nbsp;iriême les plus réguliers, font les plus grands.nbsp;D’ailleurs ce ne font pas des Obfervations ifo-lees qui peuvent prouver quelque chofe ici.nbsp;Qu’on obferve p. ex. le raatin rAiguille a lo’:nbsp;ie midi OÜ vers le midi a 35'; le foir a 15'; 8cnbsp;qu’il faiïe dé I’orage ce jour-la : fi Ton n’avoitnbsp;que ce feul jour d’obfervation, on pourroit croi-le que cette agitation ell: due au Tonnerre:nbsp;mais des qu’on en a plufieurs, on fait que cenbsp;mouvement én eft indépendant: que c’eft ienbsp;mouvement ie plus régulier, le plus conftant,nbsp;que I’Aiguille puifle avoir. D’aiileurs M. eu-LER a obfervé a Petersbourg quel’Aiguille n’ynbsp;varioit pas pendant les orages les plus conftdéquot;nbsp;rabies. Mais, donnons quelque chofe de plusnbsp;précis fur ce fujet. Pour cet eftet, je diftin-gucrai lés orages ordinaires, amp;C ceux qui affec-tCnt immé'diatemént la fubfiance des Aiguillesnbsp;foit en les frappant, foit én paflant fort presnbsp;d’elles.

§. isa. Quant au premier article, j’ai obfervé depuis 1771 a 1782, en pnze ans, 35 jours d’Eclairs; en outre 40 de Tonnerre fansnbsp;i-^ciairs 5c de plus 79 lie Tonnerre accompagnenbsp;d Eclairs: eii tout 154 jours de Ph^nomènc^s

tome III. nbsp;nbsp;nbsp;Pnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;clecz

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aaö

De TInfluence du Tonnerre

éleftriques. On a vü ci-deffiis, que dans ce même tems il y a cu ici 519 jours d’agitationnbsp;irréguliere, ou de mouvemens contraires aunbsp;mouvement diurne regie, ou infolites par Ia.nbsp;grandeur ou Ic genre de kurs variations : tousnbsp;les autres jours étant parfaitement, 5c en toutnbsp;fens, réguliers: or, de ces 519jours, plus ounbsp;moins irréguliers, il n’y en a eu en tout quenbsp;14 ou la 30= partie feulement de Phénomenesnbsp;éleétriques: favoir 4 pour les éclairs, 2 pournbsp;Ie tonnerre, Sc 8 pour les orages complets:nbsp;voila done une influence de ces Phénomenesnbsp;éleétriques bien petite, même des Ie premiernbsp;abord, amp; qui devient nulie, dès qu’on en examine les circonftances que je vais expofer.

r

§. 153. Le 10 Juillet 1774. Eclairs a iih. du foir. L’Aiguille s’eft mue tout le jour con-ftamment versl’E de 19', fans aucun faut, maisnbsp;graduellement: ce qui n’efl; pas un mouvementnbsp;quiindiqnequelque agitation éleétriqiie. Voyeznbsp;dans la grande Table comment ce jour eft enclavé parmi d'autres.

Le 13 Aoüt 1773. A loh. foir, Ciel fe-rein, éclairs; le mouvement de l’Aiguille a etc fort grand de 45', mais très-régulier (§. 7a)nbsp;Sc pendant le tems des éclairs l’Aiguille a très-peu varié; de 7 a 8h. 9'E. de 8 k ph. Stationaire }

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fur les Aiguilïesl

haire; dep a loh. 3'0. mouvertientN“.3 j ré'lt;^ jgulier Sc ordinaire.

L E ip Aoüt 1775. Éclairs a loh. du foir: Ie mouvement a été grand ce jour, mais régulier, k cela prés qu’il's’eft fait de yb. a 8h. dunbsp;matin une variation fubite de 23'0 pourd’Ai-guille A, amp; de 15' pour Ie Nquot;. IV. Le foiifnbsp;eritrc 4 5c 5h. de 16' pour N“. A. de ii poutnbsp;N°. IV. rien dans l’Air qui anrtonpat de TO-rage. Le lendernain fouppoti d’A. B.'£cagita^ ^nbsp;tion irrégulièrCi 'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.ci : nt

Le oo Odlobre 1776. Giêl a-peu-près Couvert; a lo h. coüvei't j-piluie 8É-éclairs: agitation drrégulière, furtout entre gh. Sè 7b-'dit foir: ce mêrrte jour A. B. a Petêrsbourg: ainftnbsp;que la veille, amp;*quot;ravdnt Vëille: amp; cetre mcradnbsp;avant veille agitation irréguliere ici. Qui ddu-tera d’attribuër eet eftet a 1’A. B. ’ 5'

154. Le tg Mars 1771. Un feul coüp de Tonnerrë a 4b. A. B. Ie foir avec afFolle-fiient: VAiguille dtoit affollée dés 3 b.-v. §. i'4gt;nbsp;Le at juin ^775. Tonnerre de loin anbsp;affóllement amp; A. B. le foir : v. §. 45.

§¦ 155- Le at Mai 1774. LeToiraiob. Tonnere amp; éclairs. L’Aiguille s’eft mue versnbsp;1 O tout le jour: mais de sTeulement, 6c ell®

Pa nbsp;nbsp;nbsp;^

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JJe I'lnfludice du Tönnerre

a été Stationaire depuis une heure jusqu’a la fin du jour; ainli l'efFet du Tönnerre a certai-neraent.été nul.

. Les aö, 27 Juin 1771. v. §• 141. Le 27 Juin 177a. V. §. 74. Le *o Juin 1783,. v.nbsp;§.119; Le 18:Juillet 1773., a gh. foirTonne-re Sc éclain: afFoliement: a la fuite d’A- B. v.nbsp;§. 48.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;..

L E 11 Aoüt 1775^quot; Tonnerre amp; éclairs a 9 h. m. amp; a ah; L’Aiguille-s’.elF'rnue toutle journbsp;\quot;ers rO de 12'. De 8 a ph. Stationaire: de 9nbsp;a loh. Stationaire : de 10h. a io^h. 6'O: denbsp;joj a iih. Stationaire: .de ii-h,.a 12, 4*0:nbsp;de la a I h. j de i li. a a h. Stationaire: de 2 h. anbsp;4 h. i' O : le refte du jour Stationaire. ¦ Influence qui certainement eftnuliepour le Ton-nerej lefoirA. B. ,

Le 13 Aoüt 17.74 , A 6h. amp; a,7h. Tonner-re, Éclairs, fort Orage avec pluie. Le matin le mouvement a été très-grand, mais trè»-regulier de 97'O. Le maximum- a eu lieu ^ ah. de a a gh. Variation 4'E; de 3 a 4h., denbsp;4a 5h., de5a 6h. Stationaire. Deöh. a7h.nbsp;j 5' E: de 7h., a 71 h. a' E: de 7^h. a 8h. 6'E.nbsp;de 8; h. aph. 3'E ; de ph. a loh. 3'E. Voilanbsp;tout, ün a fouvent vü des Variations fubitesnbsp;plus grandes fans aucun Orage.

Le 23 Aoat 17733 ^ n h. du foir Pluie,

Ton-

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aap

fur les Aiguilles.

Tonnerre, Eclairs. Le 24 A. B. Le mouvement de r Aiguille a éprouvc le foir une Variation fubite: favoir, de 5a6h., aa'E; de 6 a 7h.', 4'0 : de 7 a 8 h. 4'0 : de 8 a ph. S-a-tionaire ; de 9 a 11 h., ii'O : mouvement N®.nbsp;3. pas infolite, mais la Variation de 5 d 6h. anbsp;cte confidérable.

Le 17 Septembre 1778, a7h. dufoirTonnerre, éclairs, pluie, grele ; a 8 h. Tonnerre, éclairs, a 9 8c loh. éclairs, A. B. Le mouvement fut grand pour la faifon, favoir denbsp;2.0', mais un peu irrégulier. Var. dé 3 a 4h.nbsp;16'E, une trombea peu dediftance de la ville:nbsp;de 4 a 5 h., 4 O : de 5 a 6h., a'O : de 6 h.nbsp;ti7h., de 7 a 8h., Stationaire: de 8 a ph-.rnbsp;lo'Erde 9 a. 10 h. Stationaire. Attribuera-t - on ces Variations a I’Orage ou a I’A,,nbsp;B •?

Le ip Septembre 1779, a 5h. 6h. 7!!. Tonnerre, éclairs, grèle : a 8 h. éclairs, grandsnbsp;mouvemens ce jour-la, favoii' de 40', 48', 48',nbsp;Variation fubite de 32', 37', 4a'E. entre 4 8cnbsp;gh.: de 5 a 6h. Stationaire: de 6- a.7h., '4',nbsp;a', a'0: de 7 a 8h. 0., o'E,- a-'E: de, 8 anbsp;2^', 5', a'E: de 9 a loh. 10', 5', p'E. Il n’ya.nbsp;done d’irrégulier en tout que la Variation fu-;nbsp;bice de 4 a 5h. mais le mime foir A. B. a Pe--^ejsbourg, en France, amp;• ailleurs:

P 8 nbsp;nbsp;nbsp;5- 15Ö-

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230

JDe VInfluence du Tomerre

§. 156. Db ces 15 jours de mouvement irrégulier, il y en a done eu yd’A. B., méteornbsp;re dont on connoit Tinfluence. On en déduir^nbsp;facilement combien cette influence du Ton-nerre eft incertaine, puisque fur 154 jours denbsp;Tonnere ou d’Eclairs, il n’y en a eu que 15nbsp;pour lesquels on peut foutenir la posfibili-té de rInfluence, 6c que parmis ces 15 il y ennbsp;a fept, pour lesquels rirrégular-ité eft vraifem-bkblement due k l’A. Bj pour ne rien dire'nbsp;de plus.

J’ai examine également les obfervations faites a Montmorenci, a Sparendam, 6c a la Haye.nbsp;On a pu voir pour ce dernier eridroit un exera-ple a la fin du §• 143. Les rel'ultats ont écé lesnbsp;mêmes; 6c par cette raiibn nous concluronsnbsp;qu’il eft très-inceitain que Ie Tonnere, ou lesnbsp;Orages, influent fur les agitations de 1’Aiguillenbsp;ainSntée, ou fur fes mouvemens quelconques;nbsp;OU que, fl elle influe quelquefois, cette in-»nbsp;fluence eft tres-rare amp; tres-petite,

§. 158, Il n’en eft pas de même quand la foudre agit immediatement fur 1’Aiguille: onnbsp;n’a que trop d'exemples que la polarité des Ai’nbsp;guilles a été changée, renverfée dans des Vais-feaux que la foudre avoit frappés , ou que cesnbsp;Aiguilles ont indiqué après ccla des directions-

très’

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¦23 r

fur les Aiguilles.

ti'cs - différentes de la véritable, intermcdiaires de plufieurs Rhumbs^ foit vers I’E, foit versnbsp;rO, emre le N. amp; le S. Si Ton fait attentionnbsp;a ce que j’ai dit dans mon Mémoire fur 1'Analogie amp;c. §. 261—269, d’après les Experiencesnbsp;du P. BEccARiA, fur la manicre dontl’Eleonbsp;tricité, 6c conféqnemment ausfi la foudre,nbsp;communique la force magnétique aux Aiguillesnbsp;aimanfées: ainfi qu’aux Principes que j’ai éta-blis dans mes Reckerches fur la direftion des Aiguilles, il ne fera pas difficile de rendre raifonnbsp;de ces Phénoménes, dont j’ai indiqué lesprin-cipaux, §. •Z58. feqq. P. II. de I’ouvrage cité.nbsp;Ce font-la desefTets immédiats de l’Électricité,nbsp;nonlorsqu’elleagittranquillement amp; en filence,nbsp;mais lorsqu’elle affefte la maffe des Aiguilles,nbsp;qu’elle agit avec violence. J’ai fiiit voir dansnbsp;inon Mémoire cAtè que cette action indiqiie pasnbsp;une Analogie enrre rElelt;5lricité amp; le Magnétisme, 6c je renvoye aux reflexions que j’y ainbsp;fakes.

§. 159. Mais , la foudre , ou ce qui revient au même, TEledricitc , agit quel-tjuefois fur la lubftance même des Aiguilles , quoique d’une manière un peu différente, amp; fms la frapper. Tel eft le cas arrivé a 1’Aiguille de M. musschenbroeb

P 4 nbsp;nbsp;nbsp;a

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De TInfluence du Tonnerfe

a Utrecht {a). Le 19 Mai 1730 Ie Tonnerrfi pafla par deflus la maifon de c# Phyficien, q\itnbsp;youlut obferver, comme de coutume, la dé-cltnaifon a midi: rqais il tfouva que Ion Aiguille, placée dans le jardin , étoit devenue.nbsp;paralytique , amp; indifferente pour routes lesnbsp;lituations. II Taimanta de nouveau, mais ellenbsp;•n’indiqua jamais la même déclinaifpn qued’au-tres Aiguilles, amp; on ne put parvenir a lanbsp;retablir.

I L étoit done arrivé quelques phangemens aux parties qui compofoient la fubftance mêmenbsp;de rAcier dont cette Aiguille étoit formée, amp;nbsp;cette dispofition des parties les empccha d’êtrqnbsp;imprcgnées également: car, j’ai fait voir dansnbsp;VüQS Recherche, P. I. §. ai8. aio, qu’il fufhs;nbsp;que les parties homologues des Aiguilles ayentnbsp;des forces différentes Sc inégales, pour que cesnbsp;Aiguilles, 11 ce font des lames fuspendues anbsp;plat amp; affez larges, devient de a a 3 degrésnbsp;du vrai méridien, vers l’Eft ou vers l’O. J’ynbsp;ai demontré ausli (§. 255. 6.) comment par.nbsp;un fimple changement de force, arrivé arixnbsp;parties homologues , 1’Aiguille peut devenir

para-

(a) P/lil. Tranf. N®. 416. Vol. 37. p, amp; nies Re-chtrehes, amp;c. P. I. §.158. nbsp;nbsp;nbsp;.

V-

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233

fur les AiguïlUs.

pafalytique 6c indifFérente a tout mouvement •,

Sc comment elle peut enfuite recouvrir fa direction par l’adtion de ces forces même.

§. 160. U N des Phénomènes les plus fin-guliers eft celui que M. needham a décrit de la manière fuivante (^.).

„ Le Capiraine d’un Navire , fur lequel „ s’étoit embarqué un Phyficien de bonne foi ,nbsp;„ très-verfé dans la Parcie éleétrique , avoicnbsp;„ avec lui fep.c ou huit différentes bouffo-,, les, dont il voyoit fubitemens Sc avec éton-,, nement ia force magnétique faillir ü com-,, plettement, un peu au Sud de Tifle de Ma-,, dère , que lears Aiguilles, en prenant desnbsp;„ diredions différentes les unes des autres, Scnbsp;„ faulfes en tout fens, étoient devenuesre?lt;«-„ lenient indifférentes a leur veritable diredionnbsp;,5 ordinaire vers Ie Nord. ”

„ I L étoit naturel de foupgonner I’lnflucn-„ ce fubite de quelque caufe etrangère amp; lo-„ cale: mais il fallpit être bien verfé dans la „ Phyfique cledriqtie pour en découvrir lanbsp;„ vraye caufe, amp; pour ecarter fon influencenbsp;,5 maligne:”

„ En.

Afewwrw de 1’ Académie de Bruxelles, Tom. IV. p. 108;

P 5

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234

De rInfluence du Tomerre

„ E N effet ce Phénomène, qui n’eft pa? 9, iiiconnu aux Marins, comme on peut Ienbsp;J5 voir dans des relations de leurs voyages,nbsp;,, provenoit d’une Atmosphere puiffammentnbsp;,5 chargée d’Eleétricité , amp; dont ce Phyficiennbsp;j, habile a trouvc Ie moyen d’écaitcr l’Influen-„ ce, en étcndantunfil de ferenqualilé de cm~nbsp;55 duSieur-^ depuls Ie hmt du mat jusqu'd laMtr.nbsp;55 Ce remède, afiez naturel dans un dérange-55 gement pared, après en avoir reconnu lanbsp;5, caure, 6c qui au premier afpedt, fait foi denbsp;55 fes qualités connues auxyeuxd’un Phyficien,nbsp;55 en faveur de fa réaiité en cette occafion, anbsp;été ft promptnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;ft efficace^ ^u'il a rendu ausfinbsp;55 tot la vertu magnétiq^ue ^ qui n'avoit été quenbsp;,5 fuspendue, d tout es les bouffoles, dont cbacunenbsp;55 a repris fans delai fa direction ordinaire. /

§. i6i. QUEI.QUE belle, quelqu’inté-reflante que foit cette obfervation, il cut été a fouhaiter qu’on fut entré dans plus de details,nbsp;par rapport aux faits les plus capitaux que lanbsp;narration indique.

1°. Il eftfüv que ces Aiguilles avoient acquis des direétions différentes:

a®. ÏL eft dit que les Aiguilles étoient deve-fiucs indifférentes vers leur vrak direélion. Cette indifference avoit-elie ausfi lieu pour routes les

au-

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JUr les AigmV.es.

autres dir.èiÜons j de fa^on que les Aiguilles ctoient réellemeiit paralytiques , comme il ar- .nbsp;1‘ive quelqueföis, obéifftUit atoute autre caulênbsp;acctdeatelle, amp; s’arrêcant a toure direftionnbsp;que cctte caufe pouvoit leur donner ? Ou,nbsp;ces Aiguilles étoient - elles indifFérentes vers knbsp;direction N. S. feuleraent, fans ceffer d’etrenbsp;magnétiques, amp; étoient-elles indifFérentes versnbsp;leur veritable direction, uniquement parcequenbsp;leurspoles, ayantchangédepofition, enavoientnbsp;acquis une, qui donnoit a ces Aiguilles unenbsp;direftion, différente a la vérité de Tordinaire,nbsp;mais réelle, unique, Sc a laquelle ces Aiguilles revenoient après en avoir été detournées?nbsp;On ne paroit pas avoir fait la moindre obferva-tion fur ce Fait Capital.

3®. I L eft dit que la vertu de ces Aiguilles n'Jtüit que fusfendue\ ^ft-ce un fait, ou unenbsp;conclufon deduite de ce que les Aiguilles n’in-diquoient plus Ie Méridien? Cela fignifie-t-il, comrae Ie fens des mots paroit l’indiquer,nbsp;qü’elles ne donnoient aucun figne de Magnétisme avant qu’on leur eut appliqué Ie vemèdenbsp;dont M. NEEDHAM parlc? auquel cas eet-,nbsp;te indifférence auroit été une indifferencenbsp;réelle, ce qui n’eft pas fans exempie.

Enfin, ce quÜ y a de fur, c’eft que dès qu on eut appliqué Ie conduéteur au Mat, les

Aiguil'

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Del'Influence du Tennerre

Aiguilles reprirent leur cours: il ell naturel d’en Gonclure que l’Éleótricité a été la caufenbsp;du Fait 5 mais ce n’eft qu’une conclufion, qu’onnbsp;a cependant erigée en fait dans la narration,nbsp;en difant que ce Phénoniene prevenoit amp;c. ? ounbsp;avoit-on conftaté , par quelqu’autre moyen,nbsp;que l’Air, qui entouroit la bouflble, ctoit fur-chargé d’Eleftricité. C’eft encore ce qu’ilnbsp;eut été a défirer qu’on eutindiqué.

§. i6a. Ce qui rend cette obfervation Ie plus remarquable, a mon avis, ce n’eft pas quenbsp;les Aiguilles ont dévié: car il y en a nombrenbsp;d’exemples j ni qu’elles ont repris leur cours,nbsp;car M. M A Y (c) a trouvé dans fa belle obfervation que j’ai rapportée ailleurs, que des Aiguilles qui avoient dévié de 4 a 8 Rhumbs pendant que la foudre avoit bvifé Ie grand mat djjnbsp;Vaiffeau, fe retabliflbient peu-a-peu : amp; j’ainbsp;démontré dans mes Recherches comment Scnbsp;póurquoi cela arrive: mais c’eft que ce reta-bliiïement a été ft prompt: ce qui prouve quenbsp;Ie Fluide éleétrique entouroit labouiTole copieusnbsp;fement, qu’il s’eft écoule par Ie conduóteur,

amp;

(c) P. I. % i6o. tirée Hts Mémoires de la SocUté de Haarlem, Tom. XII, p 39?.

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^37

fur ïes ^iguillés.

6c qu’ii n’a pas agi fur la fubftance même de 1’Aiguille, qu’il n’a fait que maitrifer par fanbsp;plréfence la Force, ou, fi l’on veutIe Fluidenbsp;magnétique, qui a repris Ie delTus dés que Ienbsp;Fluïde cledtriquè s’ell retiré (d:), II eft fa-cheux que cette belle obfervation n’ait pas été’nbsp;accompagnée de tous les détails néceflairesnbsp;pour en faire connaitre parfaitement toutesnbsp;les circonftances, amp; même les plus eflen-tielles.

(^?) En conféquence dè cette Obfervation M. need-KAM a propofé d’armer les boetes de BoufToks de deujc fegmcns de cuivre p qui fe croifent i angles droits ennbsp;forme de couronne, amp; qui font hérifles de pointes cnnbsp;tout fens. On peut detacher ges deux pieces.: les cou-cher horizontalemcnt, ou les élever perpendiculairementnbsp;a l’horizon: c’eft dans ce dernier cas qu’elles deviennentnbsp;un remede efficace contre l’atlicn du fluide éleélriquenbsp;fur 1’Aiguille aimantée qu’ellcs couronnent. M. needhamnbsp;3 trouve qu’unc Aiguille armee de cette manière, relicnbsp;immobile quand on l’approche d'une bouteiile chargé.

CON'

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njS C O N C L U S 1 O J?.

CONCLUSION,

*gt;'

§. 163. Tels font les ca« dans lesc|uels te-tricité agit indubkablement fiir 1’Aiguille Sc il;r la Force magnétique: toutes les autres Öb-fci'vations d’.im genre différent ne prouventnbsp;nullement cette aétioti: Scje conclus de toutnbsp;ce que j’ai dit, que les mouvefnens irréguliersnbsp;de 1’Aiguille aimantée ne dépendent pas denbsp;l’Eleétrieité j mais qu’il efl très-vraifemblablenbsp;qu’ils font tous dus a l’aclion de l’A. B.#nbsp;quoique nous ignorons comment ce météorenbsp;agit.

D’ailleürs eeux qüi oiit expliqué les agitations de 1’Aiguille par l’Eleétricité, n’onfcnbsp;eu en vue que les aflFollemens, dans lesquels onnbsp;apperqoit, au premier abord, quelque reflem-blance avec les effets que rÉleftricité produitnbsp;ordinairement fur les' corps trés - mobiles: maisnbsp;ce ne font pas la les feules déviations du mouvement regulier. Les mouvemens E, O,nbsp;E. O, oppofés a la variation diürne périodi-que : la grandeur, quelqitefois extraordinaire ,nbsp;quoique reguliere de cette Variation: les mou-vemcns fubits amp; par fiuts , enfin les change-mens j»ius géuéraux Sc pendant longtems coii-

flans

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Conclusion. 139

flans 8c tres - reraarquables, qui avvivent a la dcclinaifon, 8c qui différent pour differentcsnbsp;Aiguilles, font de.s effets dont ont n’a pas te-nu compte, 8c qui cependant méritent la plusnbsp;grande attention des Phyficiens. Je ne megt;nbsp;rappelle pas que ceux qui m’ont devancé dansnbsp;cette carrière, en ayent fait mention, niqu’ilsnbsp;ayent confidéré les agitations irrégulières avecnbsp;cette attention que j’y ai donnce, ni fous les.nbsp;mêmes point de vue. Mais quoique je puiffenbsp;nomraer nouvelles les Recherches, les discus-fions 8c la plupart des Obfervations contenues dansnbsp;ce Mémoire, il eft un Phyficien, M. hel-LANT, de Tornea en Lapponie, qui eft allénbsp;beaucoup plus loin que moi dans cette carncre,nbsp;puisqu’il a découvert quelques Loix de la Variation magnetique pendant!’A. B. Je regrct-te infiniment de ne connoitre fes travaux quenbsp;par cette notice très-abregée que M. war-GENTiN en a donnee {e).nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;11 feioit ausfi a

fouhaiter qu’on put confirmer par Expérience ce que M. h i o k t e r a foupqonné (ƒ), quenbsp;dies Lames, qu’on Aimante en terns d’A. B,,nbsp;peuvcnt acquerir des forces affez. différenres

. de

(e) Memeires, de Suédl.lI'H. Tom, XV. p. 85. (ƒ) iW. Tom. Bt. p.41.

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^40

ONCLUSIO

de celles qu’eiles acquerroient en d’autres tems, ponr indiqiiei' des direóliohs dilFérentes de celles qu’elles'indiqueröiénc alors: mals je ne laisnbsp;jlisqu’a préfent aücuh iHoyeri de faire cesnbsp;F.xperiences, amp; j’en ai indiqué Ids raifons.nbsp;F.nfin toüt ce que je connois jusqu’ici d’Ob-fervations, 8c fur les mouvemens réguliers Scnbsp;périodiques j Sc lur les mouvemens irréguliersnbsp;de rAiguille, rcntfe dans ce quej’ai conjec-turé il y a deja plus de neuf ans, favoir, quenbsp;la plupart de ces Phénomènes dependent, erinbsp;dernier reffort , d’un changement de forcesnbsp;qui aitive auX parties homologues' de l’Aiguil-le, qüóique la caufe öu les caufes de ce changement nous foyent inconnues.

§. 164. QUAnd on parviendroit a prou-Ver , que les agitations irrégulières de i’Ai-guille dépendént de rEleétricité , ön n’en' pourröit pas encoie conclure que ce faitnbsp;prouve une influence réelle de PEleclricitenbsp;fur Ie Magnétisme eutant que tel: qu’il y ainbsp;tin rapport fecret entre cés deux forces. J’ainbsp;expol'é mes idéés fur ce fujet datis Ie §. denbsp;tnonB'lémoire fur 1'jinalogiedeL'Eieèiricité dit,nbsp;Magnetisme ^ amp; j’y fenvoye. lEferoit tou-jours très-difficile de diftinguer dans des Experiences ^lecompai ailbn faitesiur les mouvemens

do'

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24Ï

ONCLUSION.

cle deux Aiguilles, dont Tune féroit aimantée ^ amp; dont l’autre fcroit de laicon , Sc dans lesnbsp;agitations qu’elles pourroient fubir Tune Scnbsp;Taptre, ce qui appartiendroit au feul Magnetisme^ OU a la feüle EkSi -icité. C’eft peutnbsp;être dans la vue de Ie diftinguer, que M. Iénbsp;Marquis de condorcÊt (g), a propofénbsp;dé comparer aüx Variations diurnes d’Aiguillesnbsp;aimantées, celles d’Aiguilles de fornie fembla-bles, amp; fufpendues de même, mais forméesnbsp;defer non aimanté, oumêmè d’autre métal, oünbsp;de fubftances non métalliques. On a vu ci-defTus cé que j’ai fait fur ce lujet: mais lë P.nbsp;c o T T E a entrepris une fuite d’Oblervationsnbsp;avec deux Aiguilles, parfaitement égales. Tunenbsp;aimantée, l’^utre d’aciér pur, II en rëndranbsp;certainement compte au Public, qui lui ennbsp;iaura d’autarit plus de gré, que ces Expérien-tes font pénibles par l’asfiduité qu’elles exigent, amp; difficiles par kat-tention fcnipuleufenbsp;qu’on doit apporter dans l’exaraen qn’il eft anbsp;propos de faire fouvent de TAiguille non - aimantée, qui, étant toujours dirigée dans Iénbsp;Méridien^ peut facilenient acquerir la force

mag-

(j) Memoir, préfentésfar des pteans nbsp;nbsp;nbsp;Toiïl. \ III,

Pref. p. 9.

toMè IIï. nbsp;nbsp;nbsp;Q

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magnétique : 6c celle - ci fuffiroit, quelque petite qu’elle fut, pour detruire k plupart desnbsp;conclufions qü’on ne manquefoit pas de tirernbsp;de ces Expériences, fi on y mettoit moins denbsp;cette patience éc de ces attentions fcrupuleufesnbsp;fur lesqueiles ou gliffe fi facilement 6c lï fou-venc , mais que Ie E. C O T f É ell accoutu»nbsp;iné de mettre dans tout Ce qui fait TobjeÉnbsp;de fes Recherches.

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Addition.

§. 165* Cette Diflertation étoit éntiè” rement achevéé, cc même envoyée a rimpri-meur, lorsque j’ai trouvé dans les Mérnoires denbsp;VAcadémie de Suède 1777 Tom. XXXIX.nbsp;p. 2.60, un Mémoirè extrêmerrient intéres-fant de M. w I L K E fiir les Variations de l' Aiguille aimantée. Cé cèlèbrè Phyficièn a fait hnbsp;Stokhqlm dés obfervatioiis horaires depuis Ienbsp;inois d’Oftobre I771 jusqu’en Mai 1774- Cesinbsp;Ob'fervations, qui font correspondantés auxnbsp;miennes, meritent de leur être comparées. Jenbsp;me bornerai a indiquer en général les rèfiiltatsnbsp;du travail de M. wilke, Sc a le^s rapprochei:nbsp;du mien.

M. WILKE diyife les mouvemens'de TAi-guille en trois clalTes.. La premiere contient, les variations qui nè font remarquables que parnbsp;leur grandeur, mais qui du fefte ne differentnbsp;pas des régulièrês park tems auquel elks ontnbsp;lieu. Les Variations qui excêdent les Variations ordinaires en grandeur, (amp; j’enai faitnbsp;ausfi une cla{re,que j’ai confiderée féparementnbsp;èquot; 70, 72., feqq.) „ ont ordinairement lieu,nbsp;dit M. wilke, la veille des jours, ou paigt;

nSi les jours, ou après les jours, auxquels Q 2nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;rAr'

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ADDirtotT.

„ rAiguille éprouve fes plus gmndes irrégu® ,, larites: ou parmi ceux-ci, k des jours beauxnbsp;,5 amp; fereins, auxquels l’Air a été pur SC ferein,nbsp;,5 1’Aiguille n’a que de petits mouvemens, amp;nbsp;55 eft fouvenc Stationaire, quand l’Air ell fortnbsp;„ humide , furtout en Automne , quand on *

55 beaucoup de jour de brume ; amp; fouvent 55 ausfi quand elle a éprouve plufieurs jours denbsp;55 fuite de grandes irrégularités qgt;ii paroiflent,'nbsp;55 pourainli dire, l’avoir fatiguée”. M. wiL-Ke a diftingué ces mouvemens dans fes Tables , ainfi je puis les comparer a ceux quenbsp;j’ai obfervés.

§. i66. La feconde clafle renferme les mouvemens qui ne font irréguliers que par rapport au tems, êc non par rapport a la grandeur, ounbsp;i la ré'gukrité. „ Les Variations diurnes denbsp;„ rAiguilles fe fout alors, dit M. wi lke,nbsp;55 comme d’un feul coup, un peu en avant,nbsp;,5 OU en arrière.” Cette fortê eft done cellsnbsp;que j’ai nommée Variation fubite far faut ^nbsp;êc dont j’ai parlé en détail: §. 70. feqq. M.nbsp;¦WiLKE ajoute, „ l’Aiguilleeft bien ordinaire-55 ment Ie plus avancée vers l’O a midi, amp; a mi-55 nuit vers l’E: mais elle avance ausfi après3h.nbsp;5, après midi vers l’O Sc après ^h. du matinnbsp;55 vers l’E, quoiqu’elle n’achéve qu’une feule

„ période

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^45

Addition.

,5 période tout Ie jour.” Cette Variation revie at a ce que j’ai dit (^87—93.) que 1’heure du maximum arrive un cinquieme ou un (ixie-ine du terns hors des Umitcs ordinaires de tah.nbsp;a qh. (^) j Phénomène que je n’ai pas crunbsp;devoir placer parmis les irréguliers. M. \vil-KE n’a pas dihingué dans fa Table ces mou-vemens des afFollemens proprement dits, ainfinbsp;je n’ai pu les comparer diftinétement ace quenbsp;j’ai obfervê ici. M. wilke ajoute „ que lesnbsp;,5 changemens menftruels amp; annuels de Dé-,5 clinaifon paroifTent fe faire ces jours-lit: amp;nbsp;que ces fortes de déviations des terns ordi-j, naires font fouvent des précurfeurs d’agita-„ tioias irrégulières. ” J’ai fait (5.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;) une

pareille remarque pour I’heure du maximum ^ k manière dont les jours de variation grande,nbsp;ou fubite, ou par Taut, font mêles aux joursnbsp;d’agitations irrégulières, ainfi que ce que j’ainbsp;dit de rinfluence de I’A. B. fur ces joursnbsp;prouve le premier Article.

§. 167. La troifieme claflè contient les af-folleraens. Le plus grand que M.. wilke ait obferve a été de 5 degres amp; demi j maisnbsp;s’il eft rare d’en voir de pareils, il ne I’ait

pas

{a) Ces limites font a Stokliolm entre n li. amp; 3 I1.

Qs

-ocr page 268-

5.46

Addition.

pas d’en voir d’un degré. M. wilke obferv^ ausfi „ que ces aftbllemens ont rarement lieunbsp;„ avant midi : qu’il les a vu fouvenc entre midinbsp;„ amp; 3 heures, accompagiiés d’un Taut infolite,nbsp;„ mais qu’ils ont lieu le plus fouvent apres 3nbsp;heures', amp; furtout de 7 hexircs a 10 heures'jnbsp;,, ou a minuit, qui femblent les heures coni'a-„ crees a ces irrégularités. ” Ceci s’accordenbsp;„ avGc ce que j’ai dit amp; prouvé §¦ 56. amp; 57. Cesnbsp;afFollemens ont quelque fois lieu plufieurs joursnbsp;de fuite a Stokholm tout comrae ici.

§. 168. Enfin M. wilke admet éga-^ lenient l^nfluence de I’A. B.rvoici comme iinbsp;s’en exprime.

„La liaifon qu’il y a entre I’Aiguille „ I’A. B. eft ft évidente, ft générale, ft con-„ ftante, que perfonne qui examine les affec-„ tions de Tune amp; de I’autre avec attention nenbsp;„ peut la revoquet en doute. Un Ciel cou-„ vert, la Lime, des nuits d’Eté claires, era-„ pechent fouvent de voir I’A. B. diftincte-„ ment. Mais, ft ecs Obftaclcs n’ont paslieu,nbsp;il arrive rarement 011 peu qu’on ne voyel’A.nbsp;„ B. aux jours que 1’Aiguille éprouye desmou-„ vemens irréguliers j amp; le plus fourent I’A.nbsp;„ B. eft la plus éclatante quaiid 1’Aiguille os-cille le plus fortement. Mais il ne faudroit

1,4.gt;

*5.

gt;

-ocr page 269-

14?'


pas en conclure réciproquement fans exception , que rAiguille éprouve de grands mou-vemens ausfi fouvent que cette Lumière paroit. 11 en eft, parmi celles que j’ai vues,nbsp;pendant lesquelles l’Aiguille n’a pas fubi denbsp;variations beaucoup plus grandes que d’ordi-naire, quoique TA. B. s’étendoit fort haut,nbsp;en Are 6c en coruscations. II en eft exac-tement comme M. h i o r t er l’a décrit.nbsp;Le Pole boréal de TAiguille femble quafinbsp;fuivre l’A.B. amp; êtreattirée vers elle. Brille-t-elle 1q plus vers l’O, 1’Aiguille devie versnbsp;rO: 6c au contraire vei-' l’E, fi l’Aurorenbsp;Boréa.le eft plus éclatante vers rEll. L’Aiguille m’a fi fouvent inftruitfur ces flammes,nbsp;furtout lorsque le Phénomène ne fait que denbsp;s’allumer, que je ne faurois douterde fonnbsp;„ exaétitude fur ce point. La fituation del’A.nbsp;„ B. eft-elle fort bailè, ou l’Arc s’elève-t-iinbsp;uniformement felon la direétion magnécique,nbsp;jusqu’au Zenith: les éclairs font-ils femesnbsp;„ partout également, l’Aiguille n’eft pas finbsp;fort agitée, elle s’arrête dans un efpacedcpeunbsp;de minutes, ne faifant que qtielques legersnbsp;55 trembleraens, petits amp; prompts , quoiquenbsp;„ tout le Cicl foit couvert de cortifcations,nbsp;,5 jusqu au dela dn Zenith vers le Snd. Maïs,nbsp;,3 quicanque eft aecoutumé a 1’Aiguille, s’ap-

Q 4 nbsp;nbsp;nbsp;gt;5


55


99


99


99


99


99


99


99


99


9?


99


99


-ocr page 270-

A Igt; P T T I O V.

j, pargoit bientót de fes'agitations perpétuellés, 35 puisqu’ilefl; rare que les coruscations nefoyentnbsp;,5 pas diftribuées inégalement, amp; alors ellesnbsp;55 fe font connoitrc tout de fuite par de gran-35 des agitations

J E n’-ai pas discute rnes Obfervatioris fous ce point de vue, amp; pour connoitre k diredlionnbsp;de rAiguille eu égard a celle des rayons de I’A.nbsp;B.: mais plus d’une fois je n’ai appergu aucunenbsp;liaifon entre ces deux elfets. C’ell un pointnbsp;que ie discuterai a fonds dans mon Traité furnbsp;VA. 5 5 amp; il me fera facile de le faire, puis-que j’ai dccrit toutes les A. B., que j'ai vue,nbsp;avee foin amp; dans un très-gnind détail. Cette discusfion nous entraineroit ici dans tropnbsp;de longeur,

/

§. 169. M- wit.KE ajoute. „ J’en con-35 clus qifil eft vraifcmblable, puisque I’A. B.. 55 agit ft evidemment fur 1’Aiguille, que cenbsp;55 Météore eft toujours dans I’Air , lorsquenbsp;55 I’Aiguille donne a connoitre quelques irré-,5 guiarkés, quoique diverfes caufes nous em-,5 pecnent de le voir. Et piusque les mouve-55 mens irréguliers de T Aiguille les plus grandsnbsp;55 dependent dc 1’A. B., ou ont une liaifon avecnbsp;55 eiic, j’en conclus encore qu’il eft nature!nbsp;55 de foupgonner qu’il eii eft de même de tons

fes

-ocr page 271-

249,

A D D I T I o V*

(§$ mouvemens amp; de toutes fes agitations. J5 Conféquemment 5 l’A. B. ne fe tmuve pas,nbsp;„ feulement dans 1’Atmosphere a certains terns,nbsp;,j, Sc a certains jours de l’année. Sc pcur*être,nbsp;„ deux fois chaque mois , mais ell? s’allumenbsp;„ ausfi regulierement chaque jour, 6c donne %nbsp;„ I’Aiguille fes mouvemens conitansj amp;, au,nbsp;moyen des differences de fa force, de fa dis-,, perflon, Sc de fon eclat, fa marcheagit en-„ core fur routes les irrégularités de 1’Aigiiiile ,nbsp;,, Sc peut - être même fur fes changemens an,-„ nuels”. Ces conjectures s’accordcart en par-tie avec celles que j’ai faitesj Sc j’ai prouvenbsp;par les fairs que des changemens fort générauxnbsp;amp; conftans de Declinaifon dependent ausfi denbsp;I’A.B.

§. 170. Pend.ant le terns qu’ila fait fes ob-fervations, M. wilke a obfervé 217 jours d’agitations irrégulières des crois elafTes donenbsp;nous avons parlé (§. 165. 6.7.}. J’ai compare,nbsp;ces Obfervations aux miennes, amp; les refuitatsnbsp;de cette comparaifon démonirent combien inti-mément les agitations irrégulières, les mouvemens contraires, les Variations extraordinairesnbsp;par leur grandeur, leur mouvement fubit ounbsp;par faut, font intimément liés a I’A. B., puis-

Q 5

-ocr page 272-

Addition,

, v

: I,

que la même A. B. produit par fois une agita» don irréguliere dans un endroit, amp; feulementnbsp;une variation grande ou fubite, ou un mouvement contraire, dans un autre. C’eft ce quenbsp;je vais prouver.

SuK. 66 afFollemens qui fe trouvent marqués dans ma Table, pendant I’intervalle que M.nbsp;¦WI L K E a fait fes obfervations, il y en a 37nbsp;accompagnés d’A. B., amp; pendant lesquels il ynbsp;a également eu des mouvemens irréguliers dnbsp;Stokholm: de ces mouvemens il y en a eu 51nbsp;fans A. B. vifible a Stokholm, amp; en outrenbsp;trois qui n’ont été que des variations infolitesnbsp;en grandeur, favoir les 16 amp; a8 d’Qctobrenbsp;1772, 6c le 17 Mars 1774- Quelquefois 1’Aiguille a été beauGoup plus fortement agitée icinbsp;qu’en Suède i p. ex. le 17 Juillec 1773: ici 4nbsp;degrésa Stokholm 18': le 26 Mars de la mêmenbsp;année 51'ici: h Stokholm 8'.

Il y a eu ló jours d’affollemens fans A. B. que je connoifle, 6c pendant lesquels il ynbsp;en a eu 15 en Suède, dont deux avec A.B.,nbsp;favoir les as 6c ay Septernbre 1773, Sc unnbsp;jour de grande variation, favoir le 18 Janvier 1772 de 1Ó'. Parmi ces 16 jours fe trouvent le 8, 9, 10 de Juillet 177a q^e I’Ai-guille a été dans une agitation continuelle 6c

s_-'

-ocr page 273-

Addition.

jci Sc a Stokholm, oil I’agitation duroit déj^ depuis le 6.

Enfin fur ces 66jours il y en aeu 13 d’agitations irrégulières ici, mais auxquels 1’Aiguille a été réguliere a Stokholm: f^voir les 2. Mars, a2 Juin, a amp; 25 Septembre, a9 O6I0-bre, a9Novembre 1772; 17 Avnl, apjuin,nbsp;19, 2.7, aSJmllec, 2,: Octobre 1773, ^ ^4nbsp;Mars 1774.

Des jours auxquels le mouvement a été O ici, il y en a eu quatre d’agitations irrégulièresnbsp;a Stokholm, tons jours d’A. B. ici. èes joursnbsp;font les 1 Novenibre 1771: i6, 2.1 Janvier 6c:nbsp;I Fevrier 1773 : 6c il eft remarquable que ce?nbsp;deux derniers jours I’Aiguille a été a peu-prèsnbsp;Stationaire ici, quoiqu’eile. ait parcouru a Stokholm 15' amp; Ö4.

Des jours auxquels le mouvement a été El ici, il y en a eu deux d’agitations irrégulièresnbsp;a Stokholm, le 16 Novembre 1773 de 25'; öcnbsp;je 2,8 Janvier grand mouvement de 10'.

Des jours de grande variation ici (§.70.71) il y en a eu huh de variations irrégulières ennbsp;Suède, dont 7 d’agitations amp; un le 19 Avrilnbsp;1774 de grande Variation.

Des jours de grandes Variations ici, mais acconapagnés de faut, ou de mouvement fubit

-ocr page 274-

( § 7®- 74- 7^-) y CR ^ Gu 6 d’agitations irré^ guliéres en SuêJe : lavoir 4 d’afFóllem^nt 6cnbsp;Un de grande Vaidation Ie 'ig Mars 1774.

Des jours de Variations fubites ici, ( §. 70. §. 78.) il y en a eu trois qui ont été irréguliersnbsp;en Suède, done meme un Ie ap' Fevrier 1773»nbsp;de 4a'.

Des jours de Variations par faut (5- 70. 79.) ici, il y en a eu un ftul, Ie 11 Decembre 1771,nbsp;qui a été accompagné d’une agitation irrégu-Itjère Sc d'A. B. a Stokholm.

Enfin M. wilke a obfervé 141 jours d'agi-tations irrégulièrcs, fans qu’il y ait eu la moin-dre irrégularité ici: de ces jours il y en a eu

45 d'agitaiions irrégulièrcs a Stokholm , avec A. B., ¦)

67-----------fans A. B: /•

ap de Variation infolites pour Ia grandeur; nbsp;nbsp;nbsp;J.

dont 4 vues ici Sc dont 5 d’A- B. ici.

Cette legere comparaifou confirme abon-damment tout ce que nous avoirs dit de l’in-fluence de l’A. B. furl’Aiguille. J’ai regret de ne pouvoir ra’y étendre davantage, non plusnbsp;que fur la liaifon que M. wargentin a obfervé entre les Phénomènes de l’A.B. amp; l’In-clinaifon de r Aiguille.

§. 171-

-ocr page 275-

'A D o t T t O


N.


^53


§. tj^i. La Leaurc de l’Ouvrage de IVI. “V^iLKE, 5c celle de quelques Oblervations mé-téofologiques 5 ainfi quela cömplaifance de M.nbsp;M. BODE 6c HOLE lesquels m’ont fait paredenbsp;ce qui a cté obfervé a Berlin 8c Breda, m’oncnbsp;fait connoitre quelques B. pour des jours denbsp;la Table auxquels je n’en avois pas marqué,nbsp;faute d'en avoir coniiaiflance : ces jours font :

J772. Le a8 Aoüt (ce qui fait v pour Ie 29.) Ie 4 Septembre, 25 Novembre, 8c 14De-cembre (qui fait l pour le 13) A. B; inbsp;Stokholra.

1773. nbsp;nbsp;nbsp;Les 18 Aoüt, 25 Septembre, 5 Novem'nbsp;brC) a Stokhölm.

1774. nbsp;nbsp;nbsp;Le 27 Janvier (qui fait v pour le 28) 8cnbsp;le 25 Mars#

Le 18 Janvier A. B. a Berlin.

Le 5 Fevrier 1781 foupeon d’A. B. a Mont-* morenci.

Le 18 Septembre 1781 a Breda: le 25 aBre-da 8c a Amfterdam.

Eu tout 14 jours a ajouter a ceux qui confir'gt; ment I’lnliuence de l’A. B. fur les Phénouiènesnbsp;de i’Aiguille# —

§• 17*- J’ai dit §. 97. qu’il y aeuune époque

-ocr page 276-

2-54 Addition.

que de changement de déclinaifon Ie 2,5 Mal 177a, 6c que je ne connoiflbis pas d’A- B.nbsp;pour ce jour. Je fais a prefent que M. wilkenbsp;en a obfervée une alors qui aproduit a Stók“nbsp;holm fur i’Aiguille un afFollement de 64'.

Fin dti Tóme TroiJièmÈ.

-ocr page 277-

1. 7. d’en bas gauffer. nbsp;nbsp;nbsp;—• gausse».

1. dern_ nbsp;nbsp;nbsp;1744nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;— 1774,

I. 4. qu’il put être reduit amp;c. jas^u a ces mots. Ie 2® Septembre , lifesi : qu il put être reduit a N”. znbsp;feconde claffe. A Spaiendam TAiguille a inbsp;. de 4' plus a FE qu’a 7 h, Le zo amp;c..

le 2 , foir a 10 h, Ic 3 , au matinnbsp;Cuneo.

le N^.Vl.s’eftmu vers 1’E.

au deiTas de 3»%

21. .

3e période amp; par confsBuent

1. 7. nbsp;nbsp;nbsp;10. foir; iih,

1. 8. nbsp;nbsp;nbsp;ir. 9 raat.

I. 6. nbsp;nbsp;nbsp;. Ancons

1. 5. nbsp;nbsp;nbsp;has s’eft mu

I. 10. d'en has vers z'E.

1. 12. au deflbus de

1.14. nbsp;nbsp;nbsp;12.

1. 14. nbsp;nbsp;nbsp;pe périodenbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. -

]. 16. amp; que par conféquent -

. 1. II.

1. 12.

. 1. 4. degi êc au del^

; §. 15. 1. 3. de 18’

. Note h AssELEP.i . Note i 1. 3.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;1’Aiguille

. 1. 7. nbsp;nbsp;nbsp;brume

13- Ic 18 AoAt

-ocr page 278- -ocr page 279-

TABLE des jours auxquels Ie tnouvement de l’Aiguille aimantée a été irrégulier a Franeker, depuis 1771 jusqu’^ 178a

V. IX. X4. 3x. 37. 4x. 76. 61. (gt;3. 6S. 71.


Tom. 11:1.


Janvier.

Fevrier.

Mars.

Avril.

Mai.

24

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Juin.


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26 nbsp;nbsp;nbsp;gr. 30 fa 22

27 nbsp;nbsp;nbsp;— 33 fu 22

29 foir 30


30 gr.


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30 nbsp;nbsp;nbsp;gr.


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25 nbsp;nbsp;nbsp;--

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23 nbsp;nbsp;nbsp;gr.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;;

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9 foir 23 I9gr.29fu23nbsp;20 foir 40

23 gr. 25^1115 26—^26 —

27 nbsp;nbsp;nbsp;Eft 2c

28 nbsp;nbsp;nbsp;gr.27 fu 22

29 nbsp;nbsp;nbsp;m.d.j. 13


24 foir

22


Septembre.


I EO

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Oftobre.


Novembre.


Decembre.


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7gr.

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21 nbsp;nbsp;nbsp;Eft

22 nbsp;nbsp;nbsp;O


Noni-

3 re des

join-s

ti’Ob-

ferva-

tion.


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