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l��LEOTRICIT� et du MAGN�TISME,
Co�ronn�s ^ puUt�s par l'Acad�mie de Bavi�re; traduits du Latin �quot; de 1'ydllemand,nbsp;ment�s de Notes ^ �* de q^uclq^ues Dis-fertations nouvelles^
PAR
Pfofeff'eur de Phil'ofophie dans l'Univerfit� di Franeker, Jpci� �tranger de ia Soci�t� Royale de M� decint de Paris ^ Memhre des Acad�mies de Bruxelles �� de Baviere; desnbsp;Soci�t�s de Haarlem �5? dquot;Utrecht, Mem-bre confultant de la Soci�t� de Phyfi-que exp�rimentale de Rotterdam inbsp;�5? de la Soci�t� de M�decine denbsp;la Haye: Correspondant desnbsp;jnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Acad�mies Royal es de Pa
ris �5? de Turin.
A LA HAYE,
MDCCLXXXJ F.
Pag. r
n�avois d�abord d�autre but en compofanE cette Difleitation fur les Mouvemens irr�guliers de l�Aiguille aimant�e , que de domiernbsp;quelques exemples, qui demontraflent la r�a-litc des mouvemens extraordinaires que l�Ai-guille �prouve quelquefois- en tems d�Aurorenbsp;Bor�ale, amp;que quelques Phyficiens revoquentnbsp;en doute: mais je n�ai pas tard� a m�appeixe-voir que les nombreufes obfervations que j�a-vois en main me mettoient a m�me de fairenbsp;quelque chofe de mieux Sc de plus int�rel�ant,nbsp;Sc qu�elles fournilToient mati�re a �tablir futnbsp;les Ph�nom�nes r�guliers des changemens denbsp;D�clinaifon, amp; fur leurs caufes, des rapportsnbsp;auxquels on pavoit n�avoir pas penf�jusqu�ici,nbsp;amp; qui ncanmcins font importans poqr connoirnbsp;tre a fonds amp; les effets du Magn�tisme terres-tre.j Sc 1�influence quel�Aurore Bor�ale exercenbsp;fur les Variations de, 1�Aiguille,.
E N discutant la Queftion fL TAurore Bor�ale a de r Influence fur les mouvemens de 1�Aiguille aimant�e , on n�a confid�r� jusqu�ici. que les agitations irr�guli�res ou les affolkmens
* % nbsp;nbsp;nbsp;que
-ocr page 12-V� que les Aiguilles cproiivent 4 la pr�fence decenbsp;M�tcorej maisj�ai cru devoir prendre la question dans un fens plus g�n�ral, 2v examinernbsp;� :;alement les afFollemens qui ont lieu quandnbsp;ee M�t�ore ne luit pasj ceux qui aitivent,nbsp;iron Ie foir, mais Ie matin, au milieu du jour,nbsp;pendant tout Ie jour, peridant plufieurs joursnbsp;conf�cutifs. Et je crois avoir d�montr�, au-tant 'que ,1a nature de pareils lujets peut Ic p'er-mettre, que tons ces afFollemens font des fui-tes, des d�pendances, amp; m�me des efFets dqnbsp;FAurore Bor�ale.
- J�a I trait� dans unc feconde Queftion des
mouvemens qui ne confiftcnt pas dans des at-follemensj qui confid�r�s en eux-m�mes, ne paroiflent pas irr�guliers, mais qui Ie font ce-pendant r�ellement, d�s qu�on les compare anbsp;ceux qui ont lieu ordinairement. J�ai crupou-voir me fonder iei fur les Loix g�n�rales quenbsp;j�avois ctablies dans 'mes Rechamp;cks ftlr les Ji-gpjlles aimant�es , courronn�es en 1777 parnbsp;r Acad�mie de Paris. Je. fais voir quecesmou-vemens irr�guliers d�pendent �galement denbsp;1�Aurora Bor�ale,
J�e X a m Ine dans la troificme Queftion ces fortes de mouvemens qui par eux-m�mes n�eni'
a'
pc-
�
-ocr page 13-VII
p�chent pas les Variations diurnes d��treregu-��res, mais qui cependant fe diftinguent de ceiix qui out lieu Ie plus ordinairement, foitnbsp;par'leur grandeur, foit par Ie peu de temsnbsp;qu^elles employent a fe faire 6cc. Apr�s quoinbsp;je jette un coup d�oeil fur les points de compa-raifon que 1�examen de ces trois Queftions anbsp;fait naitre.
L A quatricme Queftion qui s�eft pr�fent�e a mes Recherches roule fur les Vari�t�s qui f�nbsp;rencontrent dans les heures auxquelles Ienbsp;ximurn de la D�clinaifoir arrive chaque jour.nbsp;Mais, ces Vari�t�s ne m�ont pas paru devoirnbsp;�tre rang�es dans la clafle des irr�gulai-it�s pro-preraent dites. �
'i�-ExAMEN de la cinquicme Queftion coTicerne les 'chailgemens g�ii�raux qui fe fontnbsp;dans la D�clinaifon des Aiguilles, amp; contientnbsp;des'Recherches enti�rement nouvelles: j�y faisnbsp;voif par des Obfervations, fuivies avec la plusnbsp;grande asliduit� pendant treize ans, fur une Aiguille, amp; pendant huit ans fur trois Aiguilles,nbsp;que les changemens les plus remarquables, Scnbsp;m�me conftans, de D�clinaifon font arriv�s anbsp;�poques d�Aurore Bor�ale, Sc quelquefois,nbsp;aiafuite d�alfolkroens prodv�ts par ee M�t�o-
* 4. nbsp;nbsp;nbsp;rcv
-ocr page 14-yiii re, aveclcquel cesChangemcns paroi(Tentavoirnbsp;Uiae liaifon fi intime qu�il n�eft gu�res posliblenbsp;d�v ro�connoitre ton influence. Je n�ai doncpunbsp;m�einp�cher d��tablir qu�il joue un tr�s-grandnbsp;role dans les changemens de D�clinaifon quinbsp;paroitroient au premier abord n�en pas d�pen-dre du tout. J�ayois deja' �bauch� ee fiijetnbsp;dans Ie quatricme Chapitre de la feconde Parti?nbsp;de mes Recherches fur lts Aiguilles aimant�eSynbsp;mais j�ai fait aftuellement des Recherches plusnbsp;complettes, f�nd�es fur un plus grand nombrqnbsp;d�obfervations que j�ai d�ailleurs confid�r�esnbsp;fous des points de vue. tr�s-diff�reris.
A PR ES avoir examine les Faits en d�tail, j� prcfente quelques confid�rations. fur leur cau-fes. J�appuie der�chef fur l�influence de l�Au-rore bor�ale. La mani�re dont ce M�t�orenbsp;agit m�eft a k vcrit� inconnue, mais je lacroisnbsp;ind�pendante de 1�Ele�tricit�. J�ai fond� cettenbsp;opinion fur des Experiences qui me paroifTentnbsp;d�ciiives,. amp; fur- des obfervations. non moinsnbsp;certaines.. J�ai trait� de 1�Ele�tricit� Atmosrnbsp;ph�rique amp; de fon influence, foit en tems ordinaire, foit en. tems d�orage: amp; j�ai fait voir ,nbsp;qu�elle eft nulle dans Ie prernier cas , amp; qu�nbsp;ceile qui a queiquefois lieu dans Ie fecond,nbsp;p^roduit, des phuiqm�nes tr�s-diftcrens de ceux
qui
-ocr page 15-IX
Pr�
qui ont fait Tobjet de nos Recherches. Je fais que de grands Phyfieiens font d�DiTfenti'nbsp;ment tr�s-diff�rent j je foumets tr�s-volontiersnbsp;a leur jugement mes Experiences Sc mes Ob-fervations, qui font, fi j�ofe Ie dire, plusnom'nbsp;breufes, plus fuivies,, plus complettes, plusnbsp;d�taill�es amp; plus vari�es que celles dont ils ontnbsp;fait ufage: amp; s�ils me font voir que je me fuisnbsp;tromp� dans les conf�quences que j�en ai dedui-tes, je n�h�fiterai certainement pas a convenirnbsp;de mes erreurs: mais Ton ne pourra disconve-nir que j�ai propof� une maffe de Faits � ounbsp;peu connus, ou nouveaux, qui pouriont fourquot;nbsp;nir a des Phyfieiens plus �clair�s la mati�-re de Recherches plus �tendues Sc plusnbsp;profondes,.
J�iGNO Rois en compofant cette Differta-� tion , que M. w i l, K e de Stokholm eut tra-vaill� fuf Ie m�me fujet: je n�ai appris a con-noitre fon M�moire, imprim� en 2.5 pp. in 8%nbsp;parmi ceux de 1�Acad�mie de Su�de poqr Tan,-n�e 1777 , quapres avoir achev� Ie mmn. Sesnbsp;obfervations datent du mois d�O�lobre 1771:nbsp;les niiennes du mois de Janvier de la m�me an�nbsp;n�e. Les fiennes ont �t� termin�es au moisnbsp;de Mai 1774; j�ai continu�,.les miennes dansnbsp;K)ute leur �tendue jusqu�a la fin de , Sc
J�
t:
je les continue encore , ma�s avec r�i�inS de d�tails. M. w IL K E a pr�fent� foil M�moire a I�Academie de Su�de en 1777 : amp; j�avoiscom-muniqu� en 1774 Ie r�fultat de raon travail k-l�-Acad�mie de Paris: il �toit imprim� en 1778nbsp;8c il arparu en 178a:' , Jc n�ai fait depiiK' 1774nbsp;que continuer rnes obfervatiens .fuf Ie m�menbsp;pfe� y amp; fuiVant l� m�ifie Plan Sc cette Differ-tdtion- contient jiequot; r�lultat de toils nies travauxnbsp;��r ce �ijet. 'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.....: nbsp;nbsp;nbsp;nnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;!
quot; J E �ie fmrols di�e 'av�c quel pla�fif j�ailu I� M�moire de M. wiLitE^ni combiert j�argdutSnbsp;d'�' fitisfii�tion ett remart|uaiit q�e j� m�ctoiinbsp;fouvent'rencontr� avec U�, Sc qiie les diff�-rences qui fe rencontrent entre la'-mani�r�nbsp;dont nous envifageons les m�mes objets, nenbsp;f�fvent'qu�a me'ttre la v�fit� dansun plus grandnbsp;j��r.' J�a'i indiqu�dans-Tihe Addition les princi-pau'i^ rvfl�ltatS de'M'. W� L k e, amp; j�ai comparenbsp;foil t'railiiil au mien. Qtielques retardsqiti fontnbsp;furvcnus a l�impfesfimi 'de cette-' dilFeitationnbsp;rn�aurbient h la vcrk�-laiff� Ie temsAe joindrenbsp;a^luqu� article4�S'r�f�ltats G�rrespondans desnbsp;�bT�rvati�ns de M'.- i^ilke , mais j�ai cru qu�ilnbsp;valoit 'tnieux ne ti�b' changer i'ia dispofitionnbsp;ptrmttive de l�ouvrage, Sc ie laifler t�l quenbsp;j� l�ai conipof� avant que d�-�tre iiiftruit desnbsp;quot; 'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;tra-
-ocr page 17-R E � E,nbsp;XI
a'avaux du Phyficien de Su�de. On enverra mieux comment amp; jusqu�o� fes obfervatiomnbsp;confirment les miennes.
C�e s t par la m�me raifon, que je n�ai vien chang� a la Table g�n�rale qui termine cettenbsp;dilTercation, quoique les Aurores Bor�ales quenbsp;Ie M�moire de M. wilke m�a fait connaitro,nbsp;amp; les dates de celles qui ont �t� obfcrv�es anbsp;Berlin Sc a Breda, Sc que M. M. bode Scnbsp;HOLE m�ont communiqu�es depuis pou, m�a-yent mis en �tat d�y faire un petit nombrenbsp;d�additions : j�ai cru qu�il valoit mieux ksnbsp;indiquer en peu de mots a la fiii de TOuvragenbsp;m�ine.
Mes Recbcrclies. font a quelques egards plus complettes que celles de M. wii^ke, lesnbsp;fiennes Ie font a d�autres. Ily a entre nos M�moires autant de diff�rence qu�il eft posfiblenbsp;qu�il y en ait entre les travaux de deux Phyll-ciens qui discuteiu des obfervations d�un m�menbsp;genre, qui ont en partie Ie m�me but, quinbsp;travailloient dans Ie m�me tears , mais qui,nbsp;lorsqu�ils faifoient leurs obfervations , qu�ilsnbsp;les redigeoient, qu�ils les discutoient, amp; qu�ilsnbsp;alloieut les publier, ignoroient qu�ils cour-jroient ia m�me carri�re, amp; qui n�ont pas �re
-ocr page 18-X r I � F Anbsp;E.'
a mcme de fe rien commimiquer, ou de rieo emprunter Tun de i�autre. Et fi d�un cot� jenbsp;fuis perfuad� que ceux qui auront l� cette Dis-fertadon, ne pourront fe dispenfer, pourcon-noitre ce fujet plus a fonds, d�etudier encorenbsp;Ie M�moire de M. wilke, je me flattenbsp;de l�autre que ceux qui connoitront celui-ci,nbsp;ne jugeront pa^ que mon travail ell inutile ounbsp;fuperflu, amp; qu�ils conviendront que j�ai ajou-
t� quelque chofe aux connaiflances qu�ils ont
puif�cs dans l�Ouvrage du Phyficien de Su�de, au m�rite fup�rieur, amp; aux talens �minensnbsp;duquel je rend depuis longteras l�hommage Ienbsp;plus finccre, amp; qui lui eft d� a tant de titres.
-ocr page 19- -ocr page 20-��I
t)es Mouvemens vers I'Onefi. �. 6i��3. 95
----- V�fi, �.63�ga, 94
-�---- EJi-Oueft. �.68. nbsp;nbsp;nbsp;. loi
Condufton. �. 6p- nbsp;nbsp;nbsp;*nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;*nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;�nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;* 103
TaoisiiafE question. Des Variations qui trouhUnt le mouvement de VAiguille.
�. 70 � 81. nbsp;nbsp;nbsp;..... 103
J^es grandes Variations. 5.7a�73. nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. 107
Des VariafmisgrandestfuMtes. �.74'75- ill
�---�*--^parfaut. nbsp;nbsp;nbsp;iis?
-----fubites. �.78. nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. ug
----par faut. �.79. nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. �19
Condufton. �.80. nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. � .nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. laa
Remarques g�nerales sur les mouvegt;
MENS IRR�GULIERS ^ DONT IL A �t� FAIT MENTION DANS LES TROIS QUESTIONS PR�c�DENTES. �.81�85.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. lai
Q�a�ri�me QUESTION Jur I'Heure du Maximum, entant qu'elle peut trou~
Her la Variation regUe. �. 85 � 93. nbsp;nbsp;nbsp;^ 27
CiN-
-ocr page 21-jgt; E s M A T I � R � S. xt
CiNQUI�ME' question, -SUR LES CHANGEt j MENS DE D�CLINAIS�N. �.93 � 128. I�3
Revue g�n�rMe des vingt-.troh p�riodes de changemens arriv�s a. VAiguille A.-,nbsp;pendant onze ann�es. �-96�108.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. 140
Revue g�n�rale des changemens arriv�s ct rAiguille N�. IV, comparativemene d,
VAiguille A. �. io8 � lai. . nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. l�i
Revue g�n�rale des changemens arriv�s h VAiguille N�. VI. comparativement knbsp;rAiguille N�. IV. �. lai � ia7. . 175
Conclusion. �. ia7. � nbsp;nbsp;nbsp;�nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;�nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.184
Considerations sur les causes des mou-
VEMUNS IRR�GULIERS DE l�AIGUILLE.'
�. IC2.8 �164. nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.187
I. De l'Aurore Bor�ale. �. 128�137. nbsp;nbsp;nbsp;187
II. De l'�leBrkit�. �.137�164, nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. aoi
I. De l'EU�lricit� de l'Air en tems d'Au-rore Bor�ale. �. 139. nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. aoi
$
a. De VEleSlricit� ordinaire de l'Air. �.
140 �144. nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;... 207
.8'
Des
-ocr page 22- -ocr page 23- -ocr page 24- -ocr page 25-S U R L E S
MOUVEMENS IRREGULIERS
D E
l�AIGUILLE AIMANTEE.
INTRODUCTION.
� !� L�jk.1 g'u IL L E airaant�e �prouve-t-die quclquefois des Variations irr�guli�res fen-fibles ? Ces Variations ou ces agitations fbnt-elles plus fr�quentes 6c plus naajrquces en terns d�Aurore Boi-�alc'? Ce M�t�ore exerce-t-ilnbsp;queiqu�influence paiticuli�re fur la D�dinadnbsp;foil 6c fur fes Variations? Voila des Questions fur lesquelles les Phyficiens ne devroientnbsp;pas �tre partag�s, puisqu�ellcs femblent fuscep-tibles de d�monftration rigoureufe. Je n�ai pasnbsp;h�fit� a y repondre afHrmativement dans le?nbsp;��. 6c '2.43- de mon M�moire fur VAnalogie denbsp;VEleSfricit� ^ du Magn�tisme ^ infer� dans le premier Tome du Recueil de M�moires, public ennbsp;m�me terns qiie cette Diflertati�n. M. steig-LEHNER au contraire admet non feulementnbsp;la negative dans le �. CLIV. de fon M�moire,nbsp;mais il place de plus, ou du moins il parolenbsp;tr�s - port� a placer au rang des erreurs 6c de�
A n nbsp;nbsp;nbsp;m�-
-ocr page 26-4 Dijfcrt. fur Ie mouV. irr�g. de V AiguilU .
�n�prifes les Obfervations de ceux, q�i fo�' tiennent quel�Aiguille eft irrcguli�rement agi-t�e en rems d�Aurora Bor�ale. C�eft a disfi-per les doutes, que l�autorit� de M. s t e i g-lehmeRj amp; celle de quelques autres Phyfi-ciens non moins c�l�bres, pourroit faire nai-tre, a mettre cette mati�re dans tout fon jour,nbsp;Sc a disciiter ce que les Obfervations nous en-feignent fur ce fujec, que je deftine ce M�-moir�.
%.%. Ma�s, pour d�cider ft 1�Aiguille eft fujette a des agitations irr�guli�res, amp; jus-qu�ou elle I�eft, il faut auparavant conftaternbsp;ft elle �prouve des mouvemens r�guliers, ounbsp;non5. amp; fi elle en �prouve, il s�agit de con-noitre avant tout la nature de ces mouvemens.nbsp;J�ai trait� ce fujet en d�tail dans la fecondenbsp;Paitie de mes Recherches fur les Aiguilles Ai-mant��s^ Sc crois pouvoir y renvoyer lenbsp;Lefteur. 11 fuftira pour 1�intelligence de cenbsp;qui va fuivre, de rappeller les Ph�nom�nesnbsp;fuivans, que j�ai �tablis d�apr�s plufieurs mil-liei�S d�Obfervations, fuivies avec conftancenbsp;pendant plufteurs ann�es 6c d�une mani�re anbsp;ne laifler aucun doute.
I. Ph�nom�ne. II eft des endroits dans les-quels TAiguille eft fujette a une Variation p�-
rio�
-ocr page 27-INTRODUCTION. nbsp;nbsp;nbsp;g
I�iodiqne diurne, par laquelle elle s�avance le matin, jusques vers midi, ou peu apres midi,nbsp;vers rOueft, pour reculer enfuite dans Ufoi-r�e vers TEft. Les principales Loix que j�ainbsp;obfervees dans ce mouvement font les fuiinbsp;vantes.
1�. Qu�il eft fujet a quati�e modificationj* ou qu�il contient quatre clafles principales :nbsp;l�. Quand TAiguille s�approche r�guli�rementnbsp;toute la matinee vers rOueft jusqu�aunbsp;mum amp; rqvient enfuite conftamment vers TEA?nbsp;le foir, achet^nt une feule grande p�riodenbsp;O E: a�. Quand I�Aiguille, s�approche le matin d�abord un peu de I�E, pendant quelquenbsp;terns, pour achever enfuite fa grande p�riodenbsp;O E: de forte que le mouvement eft, dors Cjnbsp;OE. s.�. Quand 1�Aiguille, apres avoir a-chev� fa grande p�riode OE, fe rapprochenbsp;vers la fin de la foir�e encore un peu de I�O:nbsp;de forte que le mouvement eft OE, o. Enfin 4�. quand les N�. a amp; 3 ont lieu i la.fois,nbsp;le mouvement �tant d^abord E, puis la grande,nbsp;p�riode OE}. enfin encore un peu Oj c. a. d.nbsp;�c, OE, 0. Les trois derniers de ces mouve-mens font fujets � quelques modifications que,nbsp;j�ai �tablies dans mes Recherches {a')s
a�. Lot;
(4) P.ll. 68 ��. 113. Je nomme, pour abr�ger,
A 3 nbsp;nbsp;nbsp;' cc�
-ocr page 28-'�' mjfert, fur Ie mouv. irre'g. de VAiguille.
L o i, Que rAiguille fe meut gradueile-^enf, s�ayangant le matin vers, I�O le fair T.ers I�E de quelques minutes par, heurc,nbsp;non tout d�un coup amp; par faut.
, nbsp;nbsp;nbsp;3�=. Lor. Que le maximum de laDeclinaifon
de chaque jour arrive les quatre cinquiemes .parties du terns entre midi, amp; quatre heuresnbsp;�t-pr�s-midi. ,
II . 1P H E N o M i N E. II eft des endroits dans lesquels la Variation diuvne n�a pas lieu %nbsp;'�*iais O� rAiguille refte Stationaire.
- III. P IT i�N o �Si � N E. II 'eft des endroits dans lesquels da�-Variation diurne a lieu qu�i-qircfoii ,-�nTais' oii- d�autres fois 1�Aiguille �tlnbsp;Stationaire, ou-mjette le plus frequemraent anbsp;des m'ouvemcns �ppof�s.
' D�� ii j'e-concluois, que la variation regl'�e diurnt R-cllr pas un Ph�nom�ne c�sraiqued amp;nbsp;ne depend par conf�quent pas d^me-caufe cos-mique, g�n�rale,- qui agit par tout en mcmenbsp;eems. *nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;' �
, K
�� 3- J�ai
�'Gcs fortes de 'mo�r�mens, inouvemens Nl�. i , nbsp;nbsp;nbsp;a-,
JN�. 3, N^. 4: j�ai indiqu� a I'endroit cite quelles font Us. modifications des trois dernicres fortes, amp; nous lesnbsp;jH,ppcllerons cn gros ci-deflbus �.88. feqq.
-ocr page 29-INTRODUCTION.
�. 3. J�a I d�montr� Ie premier Phenom�ne par de nombreufes obfervations fattes a Stok-holm, Uplal, Londres, Rome, Franeker6cnbsp;je pourrois en ajouter a pr�fent uii beaucoupnbsp;plus grand nombre encore.
J�ai appuyexe que j�ai ditdu fecond Ph�-nom�ne fur les Obfervations faites a Peters-bourg, 6c en Lapponie: mais je puis parler a pr�fent beaucoup plus polltivement fur ce (lirnbsp;jet. M. j. A. EULER, m�a'yant marqu�,nbsp;au mois de F�vrier 1779 que M. icrafftnbsp;lui-ra�me, 6c pluficurs Acad�miciens leursnbsp;confreres, ont employ� route leur asfiduit�,nbsp;route leur exalt;Aitude, pour examiner s�ils n�ob-ferveroient pas dans leurs Aiguilles, dcs Variations diurnes pareillcs, a. celks qued�autresnbsp;Phyficiens y remarquent: mais que la D�cli-naifon eft invariable a Petersbourg, non-feu-lement du matin au foir, d�un jour a I�autre,nbsp;mais eneorefd�une annec a I�autre. Voiladesnbsp;Obfervations dccifives, funout puisqu�ellcsnbsp;ont �t� faites par dcs Phyliciens de cetnbsp;ordre.
�.4 J E me fuis fervi pour confiater le troi-ficme Ph�nom�ne des Obfervations faites a Montmorenci, a Sparendam, Village fitu�nbsp;pres de Haarlem, en Hollande j mais fept ann�esnbsp;A 4nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;d�obf
-ocr page 30-p Dijfert.fur Ie mouv. irre'g. de V-Jignilk'.
d�obfervations ult�rieures me mettent en �tat d�ajouter,
1�. Que 11 Ie mouvement diurne r�gulier n�a pas eu lieu a Montmorenci, ou n�y a eunbsp;lieu qu�imparfaitement avant �e mois d�Ao�tnbsp;OU d� Septembve 1775, il a �t� conftammentnbsp;obferv� depuis lors, 6c m�me fortement, jus-qu�au mois de F�vrieri783: qu�il s�eft beau-coup affoibli depuis ce tems, que 1�Aiguille ynbsp;a fotivent �t� Stationaire longtems d� fuite 3,nbsp;furtout en Ao�t, Septembre,O�tobregt; qu�en-fuite ce mouvement y a repris quelque vi-gueur j mais que depuis F�vrier 1781,1'Aiguillenbsp;a �t� Ie plus fouvent Stationaire, qu�ique variant quelquefois d�un jour a l�autre : amp; cenbsp;repos a continu� jusqu�au mois de Juiliet ounbsp;d�Ao�t 178a, que Ie R. P. co t te a fini fesnbsp;Obfervations a Montmorenci, en quittant eetnbsp;endroit, pour s��tablir a La�n
a�. Que �e mouvement diurne regl� qui n�avoit eu lieu a la Haye que par intervallesnbsp;j�squ�en Avril lyy�, y a �t� obferv� enfuitcj
mais
(bj Le Peje cotte a donn� Ie r�i'utn� de fes Obfervations dans la Connalffance des Tems. Depuis 177S il a bien voulu s�aftreindre a faire des Obfervations a toiitesnbsp;les heures du jour, amp; il in�a m�envoy� ]a copie de fonnbsp;Journal en entier.
-ocr page 31-introduction.
mais il s�eft beaucoup affbibli en i78a, quoi-qu�il n�y ait pas �t� nul (��).
3�. Que, ft un mouvement dire�remenc oppof� au mouvement diurne a �t� Ie plus fr�quent a Sparendamnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;0�l;obre 1775 fi
Ie mouvement s�eft depuis ce tems appj-och� de. plus en plus du r�gulier jusqu�en Mai 1776,nbsp;la variation r�guliere y a �t� alors, en g�n�-ral, la plus ordinaire: mais elle n�y a jamaisnbsp;�t� ficonftante,, fi r�guliere, qu�a Fr^neker,nbsp;OU a la Haye, 6c i-�il.iguille s�y eft muc plusnbsp;fouvent brusquement amp; par Taut {d.).
(c) Ces Obfervations font de mon Fr�re , Avocat i la Haye, qui les a continuces a toutes les heures danbsp;jour depuis Septeinbre 177s jusqu�au niois de Mars 1783nbsp;qu�il a chang� de domicile. 11 a renii.5 cette Aiguille anbsp;M. VAN DER wEYDE qu� s�occupc d�Afrouomie amp; denbsp;Phyfique avec. fucc�s, amp; qui eft un des meil'cuis M�-l�orologifies que je eonnoilTe. II s�eft charg� d'obfervernbsp;cette Aiguille, conjointement avec celle cue la Soci�t�nbsp;M�t�orologique de Manheira a enyoy�e a la Soci�t� denbsp;M�decine de la Haye.
{i) M. engelman m'a communiqu� fon Journal complet. II a fait faire ces Obfervations a toutes lesnbsp;heures depuis de 1774 jusqu�en 1778 : amp; enfuite troisnbsp;fois, OU cinq fois par jour, jiisqu�a fa, mort arriv�e aunbsp;commencement de 1782. Je pcli�de aitueilement i'/ti-guille dent il fe fervoit, M. van maivum, qui l�avoitnbsp;acquife, ayan� eut la coroplaifance de m�en faire pr�feat.
fo Dijfert.fm Ie meuv. Irr�g. de VAiguille.
4�. Enfin, qu�a Franeker m�tne la Variation diurne a �t� fort petite, fouvent nulle interrompue .depuis 17Ba, 6c qu�il s�-en fautnbsp;de beaucoup qu�elle y ait �t� lt;i r�guU�re, finbsp;conftante, fi feufible que pendant les ann�esnbsp;pr�c�dentes.
Ce retlim� g�n�ral de mes Obfervations, fakes pendant fept ou huk ans depuis la compo-fition de mes R^e^herches, prouv.e la v�rit� desnbsp;Loix que j�avois �tablies.d�s lors, Sc d�m�n-tre, que la Variation diurne regl�e eft fu-jette a des interruptions, m�rae dans les en-droits oiz elle a �t� pendant des ann�es de fuitenbsp;conftante amp; r�guliere.
�. 5. On volt, par ce que nous venons de dire, que ce n�eft que par une fuite d�Obfer-vations fakes pendant bien des ann�es de fuite,nbsp;qu�on peut prononcer quelque chofe de f�rnbsp;concernant les mouvemens de i�Aiguille aiman-t�e .� amp; fi, comme il eft au moins tr�s - probable, les Ph�nom�nes de la Variation diurnenbsp;regl�e font fujets a des p�riodes, dans quelquesnbsp;unes desquelles on apperqoit m�me quelquenbsp;trace de r�gularit�, il pourra facilement y a-voir des contradiftions apparentes entre des obfervations fakes fuccesfivement dans Ie m�menbsp;endrek. Qu�un Phyficien eyt obferv� pendant
quel-
-ocr page 33-1 N T R p D U C X I o JN', u
quelqyes mois dc fuite en 1778 a Montmorenci p. ex. OU a Fraueker j il y cut v� une Variation r�guliere diuvne, tres - diftinctc, .affeznbsp;grande amp; alTez conftante pour pr�venir toutnbsp;foupgou d��rreur. Qu�un autre eut oblerv� ennbsp;178a dans les in�mcs gndroits : il auroit v� lesnbsp;deux iVguilles dont il fe feroit fervi a Montmorenci Stationairps: a Franeker les trois Aiguilles n�avoir que de petites variations, fou-vent peti r�guli�res: mais' pourroit - il en con-clurc que Ie premier Obfervateur s�eft tromp� ?nbsp;Une iiune Logique reprouveroit une pareiilenbsp;conclufion, dont les Faits d�cident d�ailleurs.nbsp;C�eft dans la bont� des ij-iftrumens dont on fenbsp;fert, amp; dans les foins qu�on apporte a ces Ob-fervations, qu�on doit trouver les preuves denbsp;leur v�rit�: amp; ce n�eft que par Icurnombre,nbsp;Sc la manicre dont on les a fuivies fins intetgt;nbsp;ruption,, qu�on peut donnet du pojds aux con-clufions qu�on en d�duit. Le p. co t t e 4nbsp;vu une p�riode copiplette de regularity : ayantnbsp;pomnaenc� par trouver 1�Aiguille Stationaire,nbsp;Tayant cni�ite vue fujette a. un njotiyemencnbsp;diurne tr�s-rcgl�, confid�rable m�me,_ amp; re-devenir enfin fiationaire. J'ai vu pendant 12,nbsp;ans une Aiguille, amp; pendant les 7 derni�resnbsp;ann�es de cette p�riode encore deux autres Aiguilles , �prouyer un mouvement diurne tres-
regl�.
-ocr page 34-I a Dijj'ert. fur le mouv. �rreg. de Iquot; Aigmlls.
regl�, mais q^ii s�eft afFoibii depuiss de forte que les Aiguilles ont �t� fouvent Stationaires,nbsp;ou affecl�es de mouvemens contraires dans lanbsp;{iiite.
Ces exemplas prouv�nt, ce me femble,� fens rcpliquc, que des Phyliciens qui n�obfer-vent pas dc mouvement regulier dans leurs Aiguilles, ne font pasfondcs a en tirer des motifsnbsp;de doute contfe Ics Obfervations de ceux qui
ctabliflent rcxiftence d�un pared mouvement,, d�apres des millicrs redoubles d�obfervations,nbsp;continu�es pendant nombre d�annees. lls�en-fuivraj feulement, comrne j�en fuis tr�s-f�r,nbsp;que cette variation n�a pas lieu partout dans lenbsp;mcme terns.
�. �. M'ais ,, outre la Variation periodique diurne regl�e, dont nous venons de parler,nbsp;I�Aiguille eft encore fujette a d�autres mouve-mens r�guliers, quoiqu'e diff�remment modifies en .differens eadr�its. Ort fait que la D�-clinaifon change par'ld laps du terns, qu�ellenbsp;devient d�ori�ntale p. ex. nulle, puis occidentale ; changement dans leqnel on ne fauroitnbsp;meconnoitre un progv�s r�gulier. � Mais cenbsp;n�eft qu�aprcs longtems qu�on apperqoit unenbsp;r�gularit�: ce changement eft cependant lanbsp;fomrae de tous les changeraens paitiels qui fc
font
-ocr page 35-13
INTRODUCTION.
font en diff�rens tetns: amp; ceux-ci ne fe font pas toujours dans le m�me fens; Or, de quel-que faqon que j�aye combine les variations desnbsp;d�cliuaifons moyennes de chaque jour, je n�ainbsp;p�, malgrc tons mes travaux, y d�couvrirnbsp;quelque Loi, ou quelque apparence de Loi:nbsp;ces variations fe font tant�t a l�Eft, tantot inbsp;rOueft, quoiqu�il en reililte un mouvementnbsp;graduel qui change la D�clinaifon a la longue,nbsp;amp; que ces variations foyent ordinairement pe-tites (ff). Si done il arrive d�un jour a Tau-tre de grahds changemens dans la d�clinaifonnbsp;moyenne, ou li la D�clinaifon vraye changenbsp;beaucoup, conferve ce changement fubit pendant quelque tems pour revenir enfuite a fanbsp;premiere Station , ces Variations feront desnbsp;Variations irr�guli�res.
�.7. En refumant ce que nous venons de dire dans les ��. pr�c�dens, on-trouvera quenbsp;la Queftion, l'Aiguille efi ~ elle fujette cl deinbsp;fnouvemens irr�guliers^ prife dans le lens le plusnbsp;general, renferme les cinq Queftions fuivantes.
1�. l�Ai-
(�) J�ai discut� en d�tail ces diverfes fortes dc chan-gemens dans la feconde Partie de mes Uechcrches: ilyeqi. a dont nous parlerons ci-deflbus �.97, feqq.
-ocr page 36-14 Dijfert.fur Ic mouv. irr�g. de l' Aigmlle.
- i�. l�AIG u I L L E, qu�elie foit ftadonaire OU fujette aunc variation diurne reglce, cprou-ve-t-eile par fois un mouvement Tenfible d�os-cillation, par lequel eile s�approche irr�gulic-rcraent, tant�t de TEft, tant�t de l�Oueft,nbsp;OU par lequel ellc cft, comme parlent les Marins j affoll�el:
aquot;. SI l�Aiguille efl; fujette a line Variation diurne regl�e, �prouve -1 - elle par fois desnbsp;mouvemens contraires au mouvement qui faitnbsp;Ie caraftcre elTcntiel de cette Variation'?
3�. Ce mouvement r�gulier eft-il quelque-fois troubl� en ce que 1�Aiguille fe mciit, non infenfiblemcnt amp; peu a pen, mais fubitement,nbsp;amp; comme par faut, d�uue houre a l�autre; ounbsp;feulcment, cnccque ce mouvement diurne p�-riodique, quoique regl�, eft bcaucoup plug,nbsp;grand qu�a l�ordinaire, ou fujet a quclqitesnbsp;petits balancemens qui n�en dctruilent pas lanbsp;nature g�nerale? o�,
4�. En CE QUE rireure du maximum arrive avant midi, ou apr�s quatre heures ?
5�. Enfin, la dcclinaifon, fok moyenne du jour, foit vraic, changc-t-elle quelquefoisnbsp;fubitement amp; par faut d�un jour al�autre, foitnbsp;pour fe r�tablir incellamment, foit pour refternbsp;quelque tems ainfi chang�e, fe r�tablir en-fuite, ?
Nous
-ocr page 37-15
IKTRODue-pION?.
Nous tacherons de refoudre ces queftions en elles-m�mes, d�exatniner les circonftancesnbsp;qui accompagneut les Ph�nom�nes qui s�ofFri'nbsp;ront a nos recherches, de discuter les reflexions qui en naitront, comme d�elles-m�raes,nbsp;liir les caufes de ces Ph�nom�nes, amp; fur lesnbsp;rapports qu�on en peut d�duire entre r�ie�lri-cit� amp; Ie Magn�tisme. �
�. 8. Ma�s, dira-t-on, commentprouvera-t-on, fl l�on oblerve, ou pr�tend obfcrver, des agitations irr�giili�res, que ces agitationsnbsp;font dues a 1�Aiguille aimant�e entant que telle, 6c non a des caufes accidentelles, a desnbsp;m�prifes, a des erreurs de plus d�un genre?nbsp;De quels moyens pourra^t-onie fei'vir pour �ta-blir la certitude des mouvemens r�guliers qu�onnbsp;pourroit pr�tendre obferver? Je n�en con-nois que quatre: 1�. Prendre routes les pr�-cautions poslibles, pour que 1�Aiguille ne foitnbsp;pas agit�e par des caufes vifiblement acciden-telles; a�. Faire un grand nombre d�Obferva-tions pendant une fuite d�ann�es, non i�eule-ment pour s�habituer a les faire comme il faut,nbsp;maigt; encore pour en faifir routes les diff�rencesnbsp;posfibles; 3�. Fade faire les Obfervations parnbsp;diff�reiites perfonnes pour pr�venir tout foup-d�ervcur; Enfin 4�. fe fervirde cifF�ren-
res
-ocr page 38-i6 Differt.jur ie mouv. irr�g. de PAigmlle.
tes' Aiguilles. Je ne cr�is pas qu�on puilTe me reprocher quelque choPea aucun de ces �gards:nbsp;je vais Ie prouver.
i- 9. J^A � eu foin de pofer mes Bo�flbles au millieu d�un jardin^ fur des pieds ftables: 6cnbsp;de les garantir de la pluie 6c du fol�ll au moyennbsp;d�uii c�uvercle qu�on n�ouvi'oit qu�au momentnbsp;de l�Obfervation. Pendant ce tems des Experiences longt�ms fuivies fiir ti'ois Aiguilles,*nbsp;dont deux �toient �tablies dans Ie jardiu de lanbsp;niani�re que je viens de d�crire, amp; la troifi�menbsp;exa�lement �gale a Tune des deux autres, pla-c�e d;i^s une chambie j au premier �tage, amp;nbsp;qu�ou habitoit une partie du jour, m�ont ap-pgt;ris que 'cette Aiguille �prouvoit des mouve-mens plus grands que les autres, quoiqu�on eutnbsp;foin de n�y pas toucher, 6c que eet exces d�nbsp;mouvement ne d�truifoit pas la vacation p�-riodiquG r�guliere: il ne faifoit qu�en aug-mentcr la grandeur. Par cette railbn, je n�ofenbsp;pas me fier abfoluraent aux Obfervations faitesnbsp;fur des Aiguilles qui font plac�es dans des Cabinets fitu�s au rez de Chauflee, mais pkn-cheycs amp; non carell�s, ou fitu�s a quelqu��-tage fup�rieur, 6c par conf�quent fujets, quandnbsp;on march e, quand on ferme des poites, a de^nbsp;tr�mouffemens, legers alav�rit�, mais reels ^
-ocr page 39-i N T R. b � V c -r t p
lt;�
amp; dont riilfluenc� eft fenfibl�. Ainfi lorsqu� j�ai plac� l� i5 D�ceiribre 1776 mes boulTolesnbsp;dans une grande chambre, au r�z de Chaufle�^nbsp;j�ai fait �nlev�r Ie pkncher auto�r des pieds lurnbsp;ksquels elles font pofces,, quoique ces piedsnbsp;f�yeht enfonc�s en terre a trois� pieds de pro-fondeur; j'ai voulu �viter tout ce qui po�r-roit troubler l�Aig�ille (�).nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;:
u�Experience a �galement fait Poiri que d�s Aiguilles fusp�ndu'es a des Cheveuxinbsp;Ou a d�s Fils d� ibye honfOrSj font rellerinentnbsp;mobiles j qu�elles �proUveiu �he agitation Con-tinu�lle : q�e-ia moiiidl'� caufe �trang�re lesnbsp;trouble: il fuffit de s�en approcher, ou d'etinbsp;kpprochel' une bougie poor- l�s, agiter: Ienbsp;-m�indve mouvement quelconque les fait oscil-let. Ausfi dout�-je beauco�p qu�elles foyerttnbsp;propres i faire coilnoitre les Variations qui l�urnbsp;font dues entant q��Aigudles aimant�es, par-cequ�elles dounent trop de prife a�x caitf�snbsp;�trang�res les plns petites, Sc qu�il �ft impos-fible d��carter. Nous ferons plus �clair�s furnbsp;ce fujet quand M. M. cassini Scc�ttenbsp;auront publi�s les obfervations qu�ils ont faites
fut
(f) Voyez fuT l�s pr�ca�tions que j'ai prifcs la fesOndc jartie de mes rechercU�s �. 48. feqq.
B
-ocr page 40-�8 Dijfert. fur U mouv-irr�g- de VAiguille.
iiir les Aiguilles deM. coulomb: mais jus-qu�ici tout me confirme dans ce que j�ai atan-cc il y a deja neuf ans, qu�il eft un point au de la duquel la mobilit� devient nuifible auxnbsp;Aiguilles aimant�es, amp; qu�il ne faut pas outre-pafler dans leur conftrudlion: ce point eft celui qui permet aux Aiguilles d�ob�ir aux plusnbsp;petites impresfions de la caufe diredlrice unitnbsp;verfelle j amp;: par conf�quent, fi, lorsqu�on lesnbsp;d�tourne de leur fituation, quelque peu quenbsp;ce fok, Sc partant quelque petite que foit lanbsp;force qui peut les y ramener, elle reviennentnbsp;n�anmoins exadement au point dont clles fontnbsp;parties.
Enfin, il eft des Phyficiens qui expofent leur Aiguilles a l�Air libre. Mais en ce cas,nbsp;elles �prouvent de plus grands mouvemens quenbsp;celles qui font renferm�es dans des boetes, par-cequ�elles ob�iflent a la moindre agitation denbsp;,l�Air: amp; par-la m�me elles me paroiflent peunbsp;propres a ctre employ�es pour des Exp�rieii-ces, qui doivent fervir a decider ce qui a lieunbsp;pour Ie Magnetisme entant que tel {g).
Seroit-il befoin d�ajouter, que ni mof,
(^) Nous parlerons gi-deffous �. 147�ijt de quel-ques obfervations de ce genre�
-ocr page 41-I N T �. b � U C T I � N.
ceux qui. orit obferv� poiir riibii ne portons aucun Fer que-nousayonsjamais oubli� d�oier,nbsp;OU qui puifTe iij^uer fur les Aiguilles: circon-ftance que M. STEiGt�HNER fo�pC�rinenbsp;cependailt �tre la ca�ffc des-agitations irr�gu-ii�res qu��n'pf�tend obfen^er: amp; qu� Ie foirnbsp;�nous t�iions- la cbandelle i la liilin ^ oU fur urinbsp;bhandelief de fayence,' ou d��taii�.
�. io. jl cii: facile f� tt'bi�p'cr quaiid �n fait �n� obfervation ifol��: il U� i�eft pas quandnbsp;on en fait. uii� longub fuke; il eft posfiblenbsp;qu�on oubile urte fois de fe d�^tnir de toutnbsp;Fer, o� d�examiner fi quelq�ecauf� �trang-�r�nbsp;vous troubl�; il ne l�eft pas quand on fair cesnbsp;�bfervations habituellement. J�en ai fait d�-p�is 177! j�squ�a k fin de Juin 178!^ c�ntnbsp;trerire-huic n�ille, dbnt il y en a cinq rnill�nbsp;quatre cent quatre vingt fix qui apparti�nnentnbsp;a des mouvem�t�s irr�guliers. Les Ob'iefva-tions du �. c o T T E a Montmofenci y �� c�lleSnbsp;de moil Fr�re � la Hay� rnont�nt �galem�nt inbsp;plufieurs ii�illiersr leur d�tail m�me ote toutnbsp;foupqori d�erreu�. Je n�ai pas obferv� f�ul:nbsp;q�elques amis, au riombre de dix, ont f�mpl�nbsp;fuccesfivement ma plac� pendant d�s abTenc�Snbsp;que j�ai faites: amp; ils ont v� les m�m�s chofesnbsp;iqu� luoi,' quoique je ne l�s eufle pas pr�ventt
to Dijfert. fur k mouv. irr�g. de VAiguilU.
de ce qu�ils verroient probablem�nt. Mon Fr�re a �galem�nt eu plus d�une fois des aides.nbsp;Enfin j�ai employ� jusqu�au 2. d�Avril 1775nbsp;une feule Aiguille a chappe fort mobile ^ quenbsp;je nomme N�. A : alors j�enai employ� de plusnbsp;une feconde j faites felon rties Principes� N�. a:nbsp;�c le 15 Decembre, j�en ai ajout� une troifie-me, �gale a la pr�c�dente amp; marqu�e N�. 6-.nbsp;J�ai decrit ces trois Aiguilles, ainii que cellenbsp;dontmon Frere fe fert, cottee N�. 3, dans mesnbsp;Recherches fur les Aiguilles aimant�es P. i. �,
338- �� 339* �� 337- P- �� 48- Ces trois Aiguilles m�ont, pr�fent� les m�mes r�fultatSjnbsp;mais avee des modifications.
�. XI. Telles font Ics pr�cautions que j�ai employ�es: je ne crois'pas qu�on puilTenbsp;avoir plus de preuVes de certitude: amp; fi 1�onnbsp;nie les Ph�nom�nes que de pareilles obferva-tions pr�fentent., j� ne vois pas ce qui foranbsp;conllat� en Phyfique. Comment ceux qui,nbsp;dans un petit norobre d�obfervations ifol�es,nbsp;n�ont pas obferv� d�agitations irr�guli�res denbsp;1�Aiguille, peuvent-ils tirer de �'la des raifonsnbsp;valables de r�voqucr en doute d�autres obfer-vations, fakes pendant une longue fuite d�an-n�es fans interruption? On eftd�ailkurs d�au-tant moins fbnd� dans im pareil proc�d�, que
al
introduction.
ces m�mes obfervations prouvent, que les agi? sations irr�guli�res n�ont quelques fois pas lieunbsp;dans les m�mes circonftances qui les produifentnbsp;d�autres fois, $c cela, quoiqu�on employe lesnbsp;m�mes Aiguilles, dans Ie m�me endroit. Jenbsp;crois en avoir dit aflez pour.convaincre les Phy-Itciens, que nous avons r�ellement v� ce quenbsp;nous pr�tendons,, plulieurs obfervateurs amp; moi,nbsp;avoir vu : Sc que ce que nous avons v� ne depend pas de caufes �trang�res au Fait, Sc qu�ilnbsp;n�eut tenu qu�a nous d��carter, fi nous avions.nbsp;agi avec plus d�attention, amp; de foins.
Ces pr�liminaires �tablis, je pafle a l�exagt; men des queftions que j�ai propof�es.
F R E-,
-ocr page 44-@s- Qwestio��I- AffolUmtm.
�� 1%. L�ArGXTiEi-E� qu�elle foil; fujett^. a un mouvement p�riod^ue diurne regie, oij,nbsp;qu�elle f�it ftationaire, �pmuv�-t-e.lle quel-quefois up mouvement d�qscillatipn fenfible,nbsp;pat lequel elle fe meut irr.�guU�i'ementtantotnbsp;yetsTQueft, tampt vers r�ll, �tant., comme,nbsp;patient les Marins, affqll�e ?
Je divifemi, comme je l�ai fait dans mes. Recherches (P. ii. �. 68. N�. 7 8c �. i8.) cesnbsp;�ffoliemens.m. ceux qui ont lieu, Ie foir, Ie,nbsp;matin, au milieu du jour, ou tout Ie jour.nbsp;Je commencerai pat les affollemens du foir.
On trouvera dans la Table, quot;qui termine ce M�moire, l��tat de tous les jours ou les affol-lemens ont eu lieu: ce font ceux ou l�ontrou-ve Ie mot foir, Ie premier chiffre exprime knbsp;date; la lettre a, ou / ou v, ou r qui fe trouvenbsp;a cot� indique s�il y a eu ce jour-la, ou Ie len-demain, ou la veille, quelque Aurore bor�ale ;nbsp;OU lejour m�me foupqpn d�A. B. Si ces lettres font accompagn�es d�un *, c�eft que cesnbsp;A. B. ont �t� vues, non a Franeker, maisnbsp;ailleurs. Enfin Ie chiffre qui fuit Ie mot/oirnbsp;indique la grandeur totale de raffollement
en.
-ocr page 45-en minutes. Cette Table eft pour 1�Aiguille N�. A. je dirai ci-deflbus ( �. 30.) ce qui a eunbsp;lieu pour les Aiguilles N�. 4 amp; N�. 6. Aunbsp;r'efte, il faut obferver par rapport aux Auroresnbsp;Bor�ales, que celles qu�on peut avoir obfer-v�es a Petersbourg en 1780 amp;;c. ne font pasnbsp;encore parvenues a ma connaiflance (�).
En faifant un d�pouillement de cette Table on trouvera pour chaque mois le nombre d�af-follemens, amp; d�A. B.obferv�es furie nombrenbsp;total de jours qu�on a fait des obfervations depuisnbsp;1771 a 178a.
Jan-
(a) L�Acad�mie de Petersbourg, toujours attentive i ce qui peut contribuer au bien dcs fcicnces, a eu la bont�nbsp;de m�envoyer, a la foUicitation du Prince de gaildun ,nbsp;un beau recueil manufcript de defcriptions d�A. B. obfer-vees a Petersbourg par M. schroter. depuis 174^ jus-qu�en 1779. Jnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;ufagc ausfi de celles qui fe trou-
vent dans les anciens amp; nouveaux M�moires de Ja merne Acad�mie, ainfi que de tout ce que j�ai pd trou-ver ailleurs. Enfin plufieurs Savans difiingues, M. M�
SCHULZE , BERNOULLI , �OALD0 y SERTHOION , d�aROUIER ,
mabcorelle , GAUFFER, coTTE Scc. m�ont fait parvenir. un tr�s-grand nombre d�Obfervations, amp; de M�moiresnbsp;fur PA. B. dont je ferai ufage dans mon trait� fur cettenbsp;matiere. Je me fais. un plaifir de t�inoigncr d�avancenbsp;au Public les obligations que j�ai i ccs Savans: amp; d�in-diquer les fecours que j�ai remits, qui m�enhardtiTeirt anbsp;cn folliciter 4e nouveaux.
� 4 F
Somtue 101 nbsp;nbsp;nbsp;821995 Sorame 65 49 1988
'i'oul 166 1313974.
13.11, fuit de cette T able, que fur 3974 jours, d�obfcrvations faites en onze ans, il y en a eunbsp;166 auxquels rAiguifle a et� afF�ll�e Ie foir:nbsp;C'e qui fait d peu pr�s la vingt-quatricme partienbsp;du terns, li n�eft pas posfible de fe tromper'nbsp;dans un pareil, nombre d�obfervations: d�autanl,nbsp;plus que , fi ce. mouvement a �t�, quelqu.efoisnbsp;de 15 ou ao minutes feulement, il en a �t�nbsp;d^uitres d? deux degres: je Vais �n (Conner desnbsp;exeiupies: �v comme il ne s�agit ici que denbsp;Variations, j�iridiquevai^par q la plus petite d�-clinaifon qui. a eu lieu alors: les autres nom-bres, font l�s nombves de minutes dont la d�-clinaifou exc�doit'a cHaque obfervation la plusnbsp;petite indiquee par o-
�. 14. Premier Exemple, Le 13,Mars
1774
-ocr page 47-Question I. Igt;es AffoUemens. as
�77� I�Aiguille A a eu un mouvement r�gulier, j�squ�a fix heures du foir: mais k grandeur de.nbsp;k Variation entre aamp;3h5 38c4h. apresnbsp;midi, me fit foupgonner qu�on auroit le foirnbsp;quelque A. B, amp; me porta a examiner 1�Aiguille plus fouvent que d�heure en heure : Cenbsp;foupcon fut confirmc: ont eut une A. B. tres-briliknte Sc tr�s - forte. Vojci ce que j�obfer-.nbsp;vai furl�Aiguille.
ah. |
' 7' |
7h. 47 |
8h. a6 |
qh. a | |
3 |
16 |
15' 4^ |
10' a |
5 |
3 |
.4 |
-a�- |
� 30 aa |
30 7 |
15 nbsp;nbsp;nbsp;^ | |
4^.3='- 3~ |
45 |
34 i |
3c^ |
5 | |
5h. |
47- |
50' 17 |
37 7 |
loh. a | |
6 h.. nbsp;nbsp;nbsp;_ sa F |
. 55 |
45 nbsp;nbsp;nbsp;6 |
30' nbsp;nbsp;nbsp;0 nh.'i 15' J |
Le lendcmain matin Nous parlerons ci-defibus �. 3a de ce qui a eu lieu le 14 dans k [ourn�e : mais voici un mouvement irr�guliernbsp;oscilktoire de 47 minutes, amp; par fois de xo\nbsp;17', ap', a4', en un quart d'heure, ou unenbsp;demi-heure, ou en peu de momens.
L
rnorenci
Aiguille a �t� irr�guliere a Mont-
�.15. Second exernple, Le as.dejuil-let 177?-. M, c H A u p o i B, qui prenoit alors
B 5 nbsp;nbsp;nbsp;foin
-ocr page 48-i� nbsp;nbsp;nbsp;Q u E $ TI o N I. I3es ^ff oliemens.
foin de ces Obfei vationSy obferva Ie foir �ne agitation irv�guli�re de 1�Aiguille; Ie matin fonnbsp;mouvement avoit �t� tres-r�gulier, maisfbrtnbsp;grand, puisque l�Aiguille avoir parcoiiru denbsp;db a ih, tr�s - r�gulierement .4a . O. En-fuite les variations ont �t�.
I hv |
5^ |
�h. |
�4 |
Sii-i |
oh. |
^5 |
iih. 30' |
H | |
4h. |
3� |
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5 |
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11 h. |
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4 |
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5h- |
50 |
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iih.55' | |
3'gt; |
7h. |
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la hl |
15' | ||||
35 |
2.1 |
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191 |
-ao | ||||
48 |
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15' |
^5 |
J |
V o I L A done encore une. oscillation de 5a' tr�s - irr�guliere, ^ qu�lqutjfois de 2,8� en peunbsp;de momens {b).nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;]
(�) Le Cid �toit couvert, 8c E�anmoins M. chau-doir, tr�s-exerc� a ce genre d�Obferyations. eut foup-gon d�A. B., a caufe d�une blancheur arcu�e amp; lumi-neufe que pr�fentoient les Nuages a Thoriion du N. amp; N O.nbsp;Son foupgon a ct� chang� en certitude., car ce m�menbsp;foir il y a cu une A. B. vifible i Petersbourg. Au reftenbsp;il arrive fouvent qu�il y a des agitations irr�guli�res fansnbsp;Aurora boreale vifible, qnoiqu�il y �n air r�ellenient; onnbsp;en trouveia des excipples dans Ia fuite; amp; il arrivenbsp;ainfi qu�on n�a pas connaiffance de quekju�A.B. obferv�cnbsp;dans le m�nae temps, fait que ce foit: foit qifelle aitnbsp;�chapp�e aux yeux des obfervateurs, ou que ceux-ci
n�en
-ocr page 49-Q V E -s T i( o N �. ^ A ff oliemens. nbsp;nbsp;nbsp;17,
J E pouri'ois all�guer encore beaucoup d�au-tres exenaples pareils: mais je me borne-rai i quelques qns des plus int�reffans.
�. � T R q � s � � M E Exemple. Ce fera celui du 14 d�4out 1776. Pendant cq mois les trois Aiguilles ont �t� qn general fort �ran-quilles, comme dans les rnois d�Hyver, Scnbsp;plus encore, Le rnatin leur mouvement futnbsp;tres-r�gulier. gt; mail [\ comraenqa a �tre trouble d�s qne heure apr�s midi. M. wxn-;'nbsp;GAARD les a obferv�es avec la plqs grandenbsp;diligence j ayanc fait 87 obfeiyations, fqr cha-
cune
n'en ayent pas fait mention dans kurs �crits; mais, Ia fimilitude des effets ne lai�e aucun doute fut celle desnbsp;caufcs. On trouve ailleurs quelques obfervations de cenbsp;genre: p. ex. M. ^raham a obferv� a Londres en 1741nbsp;des agitations irr�gulj�res de l�Aiguille fans faire mention d�A. B., pendant quc M. ceisius en obftrvoicnbsp;de pareilles accompagn�es d�A. B. a Upfal: amp; M.shortehnbsp;conjediure avce raifon que M. GKunm n�a pas fait mention de ce m�t�ore, ou parceqq�il �toit ijjoins accoutu-m� a 1�obferver, ou paiceque le m�t�ore n�a pas �t�nbsp;vifible a Londres {M�m. de Suede: 1.747, P-P-).' M,nbsp;CANTOfi a obferv� a Londres le 1,9 Fevrier 17J7 mienbsp;agitation iircguli�re de 1'AiguilIe . fans faire mentionnbsp;d�A. B., OU fans que j�en connoilTe d�obfervce ailleurs.nbsp;Vol LI. p.i.).
-ocr page 50-ftS Question!, Des Jffollememj
cune depuis midi: mais pour abreger j�en ai omis plufieurs, dans lesquelks la variation anbsp;�t� peu fenfible. }�y ajouterai les Obfei-va-tions que feu M. engelman faifoit faire inbsp;Sparendatn,' amp; celles que mon Frere a fakes anbsp;la Haye, �n emplbyant une Aiguille, faitenbsp;d�apu�s mes Principes, �gale aux N�. 4 amp; 6,nbsp;amp; cotr�e N*-. 'Enfin Ie foir il y eut unenbsp;trcs-belle A. qul a �t� �gal�ment obferv�enbsp;a la Haye amp; a Sparendam, ainli. qu-a. Mont-morenci, d� 1�Aiguille ell; fell�� r�guliere 6cnbsp;m�me, a cn juger par trois Obfervations par.nbsp;jour, Starionaire tout Ie. jour a 19�. 30', com-nie cela avoit lieu depuis Ie 19 de Juillet, 6cnbsp;a continu� jusqii�au a�, Aofit.
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
(c) A 6,h matin, Ie N'�. IV. ctoit ie 15' plus il�Q que Ie N�-. A; amp; Ie N�. VI. l��toit de 6' plus que Ienbsp;IV, OU de zi' plus que k N�. A. |
V. total |
|
3^-
h.
8 Ji.
-ocr page 52-go QuEsfioj�I. D�s Affolhmtnsi
, �. t�. On -V-oit pair c�s �bfervatioris i�. cbmbieii les Aiguilles bnt �t� agit�es a Frane-ktr, puisqu�ell�s bnt quelquefois parc�uru urinbsp;dtgr� en �n montiettt: amp; pres d� deux degr�snbsp;en un� d�mi - h�ui�: aquot;. Qu� 1�agitation a �t�nbsp;^ p�u pres p�i'p�tueile. 3�. Q�e les diff�ren-tes Aiguilles ont �pro�v� des ffiouveniens tr�s-diff�rens pour la grandeur, amp; a�sfi p�ur I�nbsp;genre, puisque Tune s^�ft quelquefois mu�nbsp;y^rs l�E, pendant que 1�autre fe mo�voit versnbsp;r,0 ; on voic q�� de sh 19' a 5h 3o'l�Ai^Illenbsp;A n�a parc�uru . qu�unc minut�, tandis q�� Ienbsp;,N�. IV. en a pareouru 39 amp; Ie Nf. IV, 14*nbsp;amp; q�e dans les trois minutes fiiiyantes A a par-cb'uru l�' O: N^. IV. au contraire aa' E Scnbsp;VI. 10 E. On V�it s'*: qu� les Aiguilles de Sparendam Sc de la Hay� ont ausfi �tenbsp;troubl�es, Sc que I� Minitnutk a e� li�u anbsp;Sjparendam a' peu pres vers la m�me h�urenbsp;q��a Franeker. Mais on voit 4�. combien ilnbsp;eft important pour afleoir uii jugem�nt f�r j denbsp;faire des Obf�rvatiofIS a de tr�s-p�titS ihterval-les des temp's, Sc de ne pas quitter pour airifinbsp;d^rc les Aiguilles de vue. Si par ex. M.nbsp;w Y N G A A R.'D ii�avoit obfei'v�' qu�aux heuresnbsp;complett�s amp;; ordinaires, 1�Aiguille A lui au-roit pr�fent�, f�ulement 86 pour maximum jnbsp;pour minimum, Sc 34 pour variation au lieii
-ocr page 53-Q V EST I � NI. Des JffoUemeHs.
de ia5: raais^lc mouvement auvoit �t� cer�n^ dant irr�gulier a 6 h. du foir.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;�nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;r
VoiL A.donc des Variations confid�rables a la Haye, a Sparendam, aFraneker^ pendant quenbsp;l�Aiguille �toit Stationaire a Montmorenci:nbsp;�c qui pourroit, en voyant Ie detail de cesnbsp;Obfervations, nier que ces-Ph�nom�nes fontnbsp;reels? qui pourroit fe perfuader, que les-Ob�nbsp;fervateurs fe font tromp�s tous en m�me temsjnbsp;amp; -que les m�mes errcurs auroient infiu� fornbsp;toutes ks Aiguilles, amp; a peu pres de la m�menbsp;mani�re?
$. 18. Q�atri�mk Exemple. Born� comme je Ie fuis pour ne pas trop grosfir cenbsp;M�moire, au nombre des exemples qu�il m�efi:nbsp;permis d�all�guer, je me contenterai de citernbsp;encore ceux du a6 Fevricr 1777 amp; ap Fevriernbsp;1780. Je referve celui du 3 Decembre 1777nbsp;pour Ie �. 50. On verra par ces exemplesnbsp;combien des Aurores bor�ales, toutes tr�s-bril-liantes, agiflent diff�remment for les Aiguilles.
On eut Ie 26 Fevrier 1777 une Aurore bo-r�ale tr�s - �clatante, obferv�e par route l�Eu-rope: j�ai pr�fent� mes Obfervations de ce Ph�nom�ne a TAcad�mie de Paris, qui les anbsp;fait iraprimer a la foite du M�moire M. messier fur ce fojet: mais ce favant en a retran-
cb�
-ocr page 54-35. Question 1. Des Jffollemens.
�h� ce q�i concerne les Aiguilles: j�igreor� pourquoi. Je vais placer ici mes obfervations ^nbsp;amp; j�y ajout�rai celles qu�on a faites a la Hayenbsp;�c a Sparend im.
L E s Aiguilles n�avoient eu chez moi aucun mouvement irr�gulier ou infolite les jours pr�-c�dens: Le i6 de Fevrier mcme le mouvement. a �t� regulier le matin; raais il a commence a fe troubler a 5 h. du foir.
Irariclier A . nbsp;nbsp;nbsp;N� IV |
N� VI j |
Sparen-| dam 1 |
La Have. | ||
6 h. |
ao |
48 |
47 |
a8 | |
la |
so | ||||
5h. |
a8 |
59 |
56 |
a8 |
17 |
6 |
^3 |
64 |
a8 � | ||
7 |
40 |
67 |
65 |
a8 � | |
d |
2.3 |
51 |
50. |
a4 | |
30- |
13 | ||||
45 |
13 . | ||||
9 |
�7 |
47 |
48 |
0 | |
15 |
11 | ||||
35 |
10 . | ||||
10 h. |
^5 |
59 |
50 |
13 1 | |
ao' |
ao |
51 |
48 | ||
30 |
6 | ||||
40 |
0 |
.35 |
38 | ||
xih. |
0 |
35 |
� 30 |
3 | |
10 |
3 | ||||
*^5 |
a | ||||
30 |
8 |
38 |
41 |
0 | |
45 |
. |
3 | |||
\. tot. |
40 |
3^ |
a7 |
i 30 |
i...A7_ |
Question I. Des A ff oliemens.
De 11^ a 1�Aiguille s�avdnga a la Hay� 'ie 9 vers I�O. Le jour fuivant le mouveaieucnbsp;a �tc regulier, amp; il arrive fouveht que I�A. B�nbsp;eft accompagn�e d�une agitation bsa�co�p plustnbsp;forte : celle du aa Mars de la m�me anri�� en.nbsp;a produit une de a degr�s en un morheht. Lenbsp;mouvement irr�gulier a cependailt �t� tr�s^nbsp;marqu� i quoique different , pour Ifes troisnbsp;Aiguilles^ amp; il a �t� beaucoup plus petit a la,nbsp;Haye qu�a Franeker. Peut-�tre auroit-oiivunbsp;des agitations tr�s - confidcrables a Sparendam,nbsp;11 on y avoir pouffe les Obfervations au de lanbsp;de 9li: au moins la difference y a �t� entre Snbsp;8c 9 h de 2.4' E, �c a Franeker au plus de 6'�nbsp;Mats QUelqu�ait �t� ce mouvement, il n�a �unbsp;lieu, pour ainft dire, que pour le moment:nbsp;d�s le lenderaain tout a �t� remis en regie z,nbsp;Franeker. A Sparendam, il en a �t� biert au-�nbsp;trement: La declinaifon y �toit le aS au matin a aa�. 5': a qlr foir de ai�. 31': Ic ay entre-b-i�. -44 , amp;c zi�. 50': le a8 de ai�. 40': le jnbsp;Mars de ai�. 5a': ce he fut que le a, qu�ellenbsp;revint a aa�. a : 8c elle diminua encore le 3, Scnbsp;tr�s-confid�rablement le 5 Sc le �, qu�elle �toicnbsp;de ai�. 45' le matin. Sc de ao�. 45 le foir: cenbsp;iie fut que le 10 Aofit (�neor� par une A. B.)nbsp;qu�elle revint au de L de Voila une ft-Tome HI.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Cnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;mul-
-ocr page 56-54^ QuestionI. Des /ifoliemens.
multan�it� d�efFets, ou fi l�on veut, une influence tr�s-marqu�e. Le p. cox xe remar-que que 1�Aiguille n�a pas �prouv� de Variation a Montmorerici. Depuis le to elle a �tc conftamraent tons les jours entre 19�. 30' Icnbsp;mat, 19�. 45 a midi, 19�. 30'foiri ce quia eunbsp;lieu ausl� Ic ay amp; le aS, 6c avec peu de difference j�squ�au 5 de tVlu'S qu�il y eut A. B,nbsp;�que 1�Aiguille parvint lefoir a a5', leleniemainnbsp;ibir a ao, 6c le furiendemain a io.
5. 19. ciNQui�ME Exemple. Tout Ie monde a entendu paiier de la brillante 6c fu-perbe A. B. du ap de Fevrier 1780, 6cquianbsp;�c� obiervce par tous les Phyllciens. Je flip-prime l�obfervation que j�en ai faite pour n�in-diquer que les mouvem�ns de rAiguille, taittnbsp;ici qu�ii la Haye.
L E matin le mouvement avoit �t� petit, 6c: tres - regulier jusqu�a midi: mais il fe fit entrenbsp;midi 6c une heure une variation tres - confid�-rable 6c qui me donna foup.^on d�A. B. pournbsp;Ic foir. ,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.
Franeket
-ocr page 57-
�(4 |
Ftaneker A nbsp;nbsp;nbsp;N�^ IV |
N� Vlf |
, IMS -Hayc | |
'i � h. |
45 |
45 |
39 1 |
44 |
J ' |
�25' |
25 |
=5 1 |
SI |
i| - |
40 , |
40 |
35 ' | |
z |
54� |
54 |
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53 |
. 3 |
45':�, |
. '2,0 |
13 |
51 |
� |
20 nbsp;nbsp;nbsp;r |
-20 |
13 |
49 |
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35 |
35 | |
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K-49'-. |
29 |
49 | |
7 |
55 |
00 |
�O |
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45' � |
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55 |
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30 . |
55 |
IIO |
115 |
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4? |
45 |
78 |
. nbsp;nbsp;nbsp;85 |
3 |
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?s' |
6 - |
� 61 |
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i |
^35 0 | ||
30 |
so |
170 |
180 |
13 |
45 |
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0 |
16 |
fct'- |
'io' |
10 |
0 J | |
. .8' |
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30 |
28 | |
20 |
55 | |||
24 |
64 |
73 |
75 |
' v. |
45 , |
40 |
35 |
40 |
� � |
i 1 |
40 |
35 � |
. 4^ |
5^ |
10 . | ||||
30 , . |
45. . |
50 � |
45 |
1.15 |
45 - , |
tCT' |
..... 43. |
'70 |
106 111 |
Ai 15 30 |
i 50 1 |
90 |
05 |
IS '73 74 |
Mars 6 I mat. |
j 38 |
48 |
41 |
44 |
\ ar no�t. |
K |
42 E |
44 E |
41 E |
Var tot. |
. (;4 |
170 |
180 |
Tlt;Z |
,36 Question I. Des
�. ao. Ces variations ont �t� trcs-confidc-rabjes. Les Aiguilles N�. IV Sc VI. ont e� a-peu-pres la m�me marche excepte a 9 dunbsp;foil'; mais le N�. A en a diflF�r� a tous �gards,nbsp;foie pour le moment de la plus grande Decli-naifon, foit pour la grandeur de la Variation, amp;nbsp;cependant cette Aiguille eft tres-mobile: ausfinbsp;.eft-elie revenue le lendemain, tout comme lesnbsp;autres, au point d�ou elle �toit partie gt; Sc,nbsp;expept� ce jour la, il n�y a pas eu de changement fenfible�de D�clinaifon. TAiguille Anbsp;diff�roit du N*quot;. IV. de 50' ou 54.1e lendemainnbsp;entte 51' Sc 56'j Sc n�anmoins pendant la du-r�e. du Ph�nom�ne la diif�rence a quelquefoisnbsp;�t�'de 171' comme a 9 heures Sc demie du foir,nbsp;Sc quelquefois feulement de 41'comme a 9 h.nbsp;ou Jde '5' comme a 9 hf� Ccs diff�rences ren-trent Aans les idees que j�ai propof�es dans mesnbsp;Recherches (P. II. �. 205�214) fav. que cesnbsp;Variations dependent en grande partie des Aiguilles m�m�i. Sc des changemens qui arriventnbsp;aux, forces de leurs parties homologues. 1
ar. �1E s
fe VI. de 2' feulement: on verra dans la fuite, �. 108�121. comment ces Aiguilles font parvenuesnbsp;peu a pen � diff�ter conftamment de so' Sc au deik
-ocr page 59-Question I. Des Jfoliemens. .37
��. ai. Leamp; Dcclinaifons obfervees a laHaye �ompar�es a celles dcFranekcr, pr�fententdesnbsp;Ph�nora�nes tr�s-reraarquables quant aux mo-mens du maximum amp; du minimum. La plusnbsp;grande d�clmaifona eu lieu ^Eraneker apheu-res �c demie pour les N�. IV 8c VI j Scnbsp;alors elle �toit a peu pres la plus petite a lanbsp;Haye: de forte qu�en fuppofant qu�a midi knbsp;difference �toit nulle entre le N�. VI. a Fra-neker, amp; le N�'. HI. a la Haye, elle auroitnbsp;�t� a qhide 17a' entre ces deux Aiguilles. Lanbsp;Declinaifon a �t� la plus, grande a la Haye anbsp;8h du foir, enfuite a qh, 8c a iih. 10: ellenbsp;�toit alors a-peu-pres moyenne a Franeker,nbsp;OU beaucoup au dedbus : fic la difference qu�ilnbsp;j avoit alors entre le N�. IV amp; Ic N�. VI. eftnbsp;tres-remarquable; peut-�tre le N�. IV. avoit--il chang� dans le terns que j�allois du N�. IV.nbsp;au N�. VI, car on fent bien que je ne fauroi?nbsp;obferver les trois Aiguilles a lafois: 8c parianbsp;dispofition dans laquelle elles fe trouvent dansnbsp;ma chambre, le N�. 4. eft toujours 1�Aiguillenbsp;que j�oblervfi la feconde; amp; les N�. A amp; N�.nbsp;VI. font alternativement la premiere 8c k der-ni�re: mais ceitainement il ne s�ecoule pasnbsp;trois minutes d�une obfervation a I�autre.
l�AI G u IL L E obferv�e trois f�is par jour a Sparendam , y a cte a.-peu-pres Stationairenbsp;C 3.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;cc
-ocr page 60-S8 Question I. Des Jffolkmens.
ce jour, ainfi que les pr�c�deiis amp; les fuivans: il n�y a pas mcme eu de Variation dans la D�-clinaifoH d�un jour a l�autre.
�. aa. L,e m�me foir 1�Aiguille a �t� fort irr�guliere a Montmorenci entre 8 amp; ph dunbsp;foir. Le matin elle avoit eu fon mouvementnbsp;diurne p�riodique r�gulier amp; ordinaire: a 5.,nbsp;6, yh. du foir elle indiquoit 19�. 55': a 8h.nbsp;ao�. a Sih. 20�. a 8~ 19quot;. 55'. a 8i;h; 19�. 28,nbsp;a 9h. 20�. Le I Mars d. 5h. mat. 19�. 45'.nbsp;Par contre cette A. B. n�a pasinflu� fur l�Aiguille de M- BI.OKDEA u.a Breft. L�Abb�nbsp;B�RTHOLON, fi connu par fes belles Re-;nbsp;cherches fur l�Electricit�, a faifi Poccafion denbsp;ce Ph�nom�ne pour faire quelques Experijenrnbsp;ces, qu�il m�a communiqu�es en ces termes. �.
� La machine Electrique fut plus forte, 8c ,, donna de meilleures �tincelles durant l�apquot;nbsp;,, parition de cette A. B. queiplufieurs heuresnbsp;� avant, amp; ces �tincelles me feniblerent en-� core plus: vives vers le milieu amp; principale-,, ment vers la fin de ce Ph�nom�ne, J��-� prouvai ausli la force de rEleccrophore, ,quinbsp;� me parut plus grande. LesPhosphores Elec-� triques [c. a. d. desTubes vuides d�Air] ani-,5 m�s par r�le�lricit� artificielle en devinrentnbsp;plus brillans que dans les autres circonftances.
� J�ob-,
-ocr page 61-question I. Dcs. Jfallmsm.
j) J�obfervois dans TAiguille aimantce des Va-,5 riations: aiors je me batai de faire qiielques j, Exp�riences dont j�avois deja forme le pro-� jec depuis queique terns, amp; dont j�avois dis-� pof� ies pr�piratifs: c��ioit d�ifoler une Ai-guille de bouffble amp; d�obferver fi fes Varia-� tions feroient plus confid�rables: l��xp�-�, rience m�a paru reusfir parfaitement, amp;j�ainbsp;,, appercu une plus grande agitation dans i�Ai-� guille ifol�e, c. a. d. plac�e fur un plan denbsp;� Verre alTez epais amp; enfuite fur un gateau denbsp;� poix refine. J�ai fait encore une autre Ex-j, p�rience, aflez concluante amp; toujours rela-� tive a r�leftricit�; j�ai pratique aux deuxnbsp;� extr�mit�s de 1�Aiguille aimant�e une pointenbsp;� inclin�e a Vaxe de 1�Aiguille, a - peu - pr�snbsp;� comme on le volt dans ces croix de fil denbsp;� laiton fuspendues au milieu par une chappe ,nbsp;� 6c qu�on place far le premier Condufteurnbsp;� pour les faire tourner par 1�eruption du flui-,, de �ie�trique dans I�Air, fous forme d�ai-� grette lumineufej 6c j�ai obfervc dans ce casnbsp;� que les Variations �toient plus grandes amp;nbsp;� plus multipliees�. Nous dirons encore unnbsp;mot de cette Experience ci-defibus: nous nousnbsp;�ontenterons de remirquer ici, qu�il eut �t�nbsp;a fou�naitef que M. bertholon eut detaiilcnbsp;la nature 6c la quot;grandeur des valuations qu�il a
C ^ nbsp;nbsp;nbsp;ob-
-ocr page 62-UESTION I. Des AffollemthitZ
obferv�es, amp; qu�il eut compar� celles d.lt;i. 1�Aiguille ifol�e 6c de 1�Aiguille non ilbl�e.
�. 2g. Nous avons all�gu� affez d�exemples, pour convaincre m�me les plus incr�dulesjnbsp;efl tems de confid�vev cette matiere fous unnbsp;autve point dc vue : ���
O N a vu par la Table du �. 12. que fur.id� f�ir�es d�agitations irr�gulieres, il y en a eunbsp;131 d�A B. OU les buit dixi�raes du temscette.nbsp;frequence doit deja faire foiipqonner que ceS'nbsp;agitations font des d�pendances de ce Ph�no-m�ne: amp; ce leupgon acquiert une nouvellenbsp;iEorcc, Cl Ton fait attention que Ie nombre denbsp;�es agitations , pendant les fix mois que la Terre parcourt la.paitie de fon orbite, o� fe trou-ve Ie Perih�lic, eft a pai'cil nombre pour les fixnbsp;mois de TAph�lie, comme 101: 65. oucommenbsp;154: 100: or on fait par les belles Recherches denbsp;M- M AIR AN, que les A. B. font bcaucoup plusnbsp;frequentes pendant les fix mois du Perih�licnbsp;que pendant les auires, dans Ie rapport dc 9 a 4.nbsp;Sc quoique Ie rapport ne foit pas num�rique-ment Ie m�me que celui de 154: 1,00. ou dc 9;nbsp;6. a-pcu-pr�s, que nous trouvonsici, ce quinbsp;vientcertainement de ce que Ie nonibre de 166
foir�es, n�eft pas fufifant pour en conclure im tapport qui puilT� btre conftant, �c comparable-
-ocr page 63-Question I. Mes Affo�hmens. 4^
d celui qu�on a d�duit d�un tres - grand nombre. d�Obfervations, I�exces de frequence n�en eftnbsp;pas moins conftatc du m�me cote, amp; il eft a-pe�-pr�s le m�me que celui des A. B. Perihc^nbsp;lies dans le m�me terns, favoir de 8s: 49 ou dftnbsp;167 a 190. Et ce mcme exces des agitationsnbsp;P�rih�lies fur celles d�Apb�lie a lieu fi Ton ne.nbsp;prend que deux mois, ou un feul mois avantnbsp;amp; aprt-s le Periliclie ou TAph�lie , amp; toujoursnbsp;comme pour I�A. B. 11 y a plus: les mois dansnbsp;lesquels les A. B. font ordinairement les plusnbsp;frequentes, font ausfi ceux dans lesquels cesnbsp;agitations ont, en general, eu lieu le plus,nbsp;fouvent.
�. a4. A LA v�rk� j�ai obferv� 34 fois des, agitations irr�guli�res fans avoir vu des A. B.nbsp;mais il en eft parrai ceux-ci cinq auxquels j�ainbsp;eu foupgon d�A. B. foit a caufe d�une clartcnbsp;entre les nuages , ou d�une paleur dans lenbsp;ciel, ou d�un crepuscule plus fort Sc plus longnbsp;qu� a I�ordinaire, indices fur lesquels il n� eft pasnbsp;facile de.fe tromper, quand on joint une longue^nbsp;Experience a 1�Etude fuivie de I�ouvrage denbsp;M. D.E M.AtRAN, amp; quc d�aillcurs Ic fait anbsp;fouvent confirm�. Refte done ap jours; donenbsp;il y en a 18 a la veille ou le lendemain.desquelsnbsp;1�A. B. a paru; or on fait, amp;: Ton verra dan^
Question I. Bes Jfollement.'
Ja fuite par plufieursf �xerapics ( J. 44. reqq.) ^ue Vaftion de l�A. B. fur I�AiguUle commence fouverit longtems avant que ce M�t�ore pa-Toit a nos yeux, dure encore du terns apv��nbsp;qu�l a disparu a nos regards, amp; s��tcnd m�menbsp;dplufieurs jours de fuite: ainfi je n�lr�fite pasnbsp;d�attribuer I�affollement de ces 18 jours a Taction d� TA. B. amp; j�y joins ausfi celui du 21 denbsp;Septembre 1774, jour qui fe trouve enclav�nbsp;au milieu de fr�quentes A. B. amp; d�une fuite denbsp;jours irreguliers. 11 ne rclle done que 18 joursnbsp;qui m�ritent un moment de reflexion, parce-qu�ils n�ont etc j que nous facltions jusqu�ici, ninbsp;accompagnes, ni pr�c�d�s, nifuivis, d�A. B.nbsp;qui ait �t� obferv�e �, mais ii fe peut tr�s-biennbsp;que cette A. B. alt eu Ueu foit pendant le jour,nbsp;dont la clart� Taura effacec, foit pendant desnbsp;nuits obfeures.
L/j �. 15. T o uT'Es les agitations irr�guli�res ne-.font pas des affolkmens proprement ainfinbsp;nomm�s: il en eft:qui ne font que*des balan-cemens, ou un'mouvement par faat^ amp; quinbsp;auroient pu �tre rang�es dans, la clafle dunbsp;10. amp; claflees fous quelqu�un. des mouve-mens r�gies (�. a.) quoique diff�rens, par knbsp;feule grandeur de la Variation horaire , de cenbsp;qui a lieu, des jours ,paffaitement r�guliers. On
�prouve
-ocr page 65-question I, Des Affellemem. 4^
�prouve ici.-les m�mes difficult�s que dans la clasfifjcation des Corps : apigs les objets lesnbsp;plus trancbans il rgfte toqjours quelques autresnbsp;qui forment I�s nuances entre les di^'effe c�as-fes, amp; qu�on pourroit rapporter a Tune auslinbsp;bien qu'a I�autre : il y a par la m�me du I�arbi-traire; -or des 18 jours dont nous avonsparlp ilynbsp;a en a 4 quipouvoient �tre rang�s fous des joursnbsp;r�guliers; jp-fesindiquei-ai, pour faireconnoiu-$nbsp;comme il faut routes les diff�rences qui fe trou-inbsp;vent entre les diverfes agitations irr�guli�res.
18 Janv. 177a. Ce n��toit qu�une irr�gukrit� de 10' entre 4 amp; 5h. du foir,nbsp;qui fait, rcntrer ce jour dans lanbsp;clall'e du Mouvement N�. 3.nbsp;ciel couvert: brouillard cpais,nbsp;froid violent,
2,5 Avril 1774- Petites agitations de 5,10, amp; 7 minutes refpe�tivement pournbsp;les trois Aiguilles: mais entrenbsp;.6 amp; 7h. faut de 8, 14 Sc 10'nbsp;E. Ciel a moiti� couvert. A
9 Aout 1775- Entre huit amp; ph. foir Agita-tation de 14' amp; r' O, ce qui a rendu le mouvement N�. 3.nbsp;au lieu de Isquot;. I.
: Vi. gt; ' I
2.9 No-*
-ocr page 66-44 Q � � s TI o N I. Des Jff oliemens'.
2.9 Nov. 177a. Tres petits balancemens de qui ne m�ritent pas d�atten-ti gt;11.
En faifant abftra ion de ces jours, comme on Ie doit, je crois, en bonne critique, ilnbsp;n�en rgt; ftera que quatorze auxquels il y a e�nbsp;des agitations r�elles, irr�gul �res, fans qu�onnbsp;ait v� d�A. B. Les plus remarquables de cesnbsp;jours font les ao Janvier 1780, 19 juin 177a,nbsp;amp; 13 Juin 1773.
�. a�. V�ici l��tat des Aiguilles Ie %o Jan-
N�. A. |
N�: IV. |
N�. VI. | |
h6 |
47 |
44 |
46 |
7 |
47 |
4lt;5 |
5� |
8 |
38 |
n8 |
3^ |
8' |
40 |
33 |
38 |
9 |
35 |
33 |
40 |
10 |
15 |
18 |
aa |
lOi |
0 |
Q |
0 |
10 |
8 |
5 | |
V. tot. |
47 |
46 |
50 |
Cicl tres - couvert, pluie continuellc, avcc
brouil-
(ej A ipi li N�. IV. �toit dc Sj'plus O que N''. A, amp; de 6' plus O que N�. VI. de forte que N�. VI. fur-paffoit N�. A. de 47'.
-ocr page 67-Qu�StiowI. Dei Jffollmm. 45
brouillard Vent N E. Le lendemain les Aiguilles avoient repris leurs mouvemens ordinai-res Sc leur fituation. A Montmorenci les Aiguilles ont eu le m�me mouvement r�gulier que les jours prcc�dens Sc fuivans, Sc de 6 �nbsp;7h. le foir, il n�y a eu qu�un mouvement denbsp;5'E: de 7 a 8h. Zero.
Mon Frere m�a marqu� dans le tet�s que fon Aiguille avoir etc fort agit�e le m�mejour^nbsp;mais qu�une abfence l�avoit empech� de Tob*nbsp;ferver avec foin': elle �toit a 5^ Sc a 6h. ditnbsp;foir d 14'. a 9^h. a o. a n h. a ap. Onnbsp;voit que les Ph�nora�nes font les m�mes quamp;nbsp;s�il y eut eu A. B, Sc qu�ils ne font pas pure-*,nbsp;ment locals.
�. ay. 'Le ap Juin 177a. Le mouvement avoit �t� r�gulier le niatin, Sc ju^u�a 6h. dunbsp;foir. Ciel couvert, charg� a 1�horifon denbsp;nuages qui pouvoient faire foupqonner de l�o-rage, fuvtout 1�Air �tant fort chaud: 1�Aiguille a indiqu�.
a 6 h. foir �- ga
7 nbsp;nbsp;nbsp;h. 30' �� \%
8 h. 15' � 15
Voila
-ocr page 68-^6 Q u E s TI o N X Des Jffollemem.
Voila done un'mouvement de gs'- mais qiii n�eft que peu iTr�gulier.: . La. CQnftirutdon denbsp;1� Atmofph�re, quipourroit �cre, r�gaid�e, com-tn� orageuie, m�a engag� a placer ici cettCnbsp;Obfervation que M. c-H a u d 0:i k .a faite avec
�.;a8. Lk 13 Juin 1773,: TAiguillq, a?oit ct� r�guliere ie maan, Ciel ferciu, amp; clle Ienbsp;fpt pusqu�a midi, ma�s rag�a,tion cqu^L^d^apa anbsp;une heuve, �c fut comme on fu Ie voir.
lah dp 3h7gt; nbsp;nbsp;nbsp;54
ih � 3^h;34�;4jh5i' lih ldnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;3lhnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;IInbsp;nbsp;nbsp;nbsp;5'hnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;51
ah 12 nbsp;nbsp;nbsp;37�hnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;54nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;57hnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;54nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Variation tota-
ajli 6 nbsp;nbsp;nbsp;4bnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;54nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;lt;5hnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;3�nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Ienbsp;nbsp;nbsp;nbsp;54'.
aih o nbsp;nbsp;nbsp;4;hnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;54nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;7hnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;33
\ 9h a8 �dh'd'S
Souvent en n�a. pas vu de plus grandes agitations pendant la pr�fence d�Aurores Bo-r�ales, m�me pornpeufes.
�.29. Je crois qu�pn peut conclure de ce que nous venons de dire, qu�il y a une tr�sgrande liaifon entre les agitations irr�guli�resnbsp;de rAiguille aimant�e amp; l�A. B. Nous pr�-
fenterons
-ocr page 69-4?
Question!. Des A ff oliemens ^
fenterofis ci-deffbus encore quelques confid�ra-tions qui fortifieront celles que nous avonS deja fakes. ' �
�. 30. On a vu dans les cxemples que nou^ avons donn�s, que les Variations obferv�es fontnbsp;fort in�g.iles pour lam�me Aiguille, eii diff�-rens terns, amp; pour dkF�rentes Aiguilles dansnbsp;le m�me terns. La Table qui-fe trouve A lanbsp;fin de ce.Memoire ell pour 1�Aiguille N'^-A:nbsp;il eut �t� inutile d�en drelTer une pour chaquenbsp;Aiguille : mak il eft arnv� deux fois que les Aiguilles N�. IV oil iN�. VI. ont �t� aftbll�es,nbsp;OU mues in-dguli�rement, pendant que 1�Aiguille A nel�ecoit pas y je vais indiquer ici ce�nbsp;deux jours.
Le ao. Janvier 1776. Nquot;. IV. a �t� irr�-^uli�rement agit�e par une A. B. qui n�a pas Agi fur TAiguille A 5 laquelle a �t� Stationairenbsp;le foir, Sc n�a parcouru que 4' tout le jour. Lenbsp;�N�. IV- a vari� entre p�-h amp; pfh. foir de ii'O ynbsp;entre gjh Sc loh. de a'E: entre l�h Sc lojh.nbsp;de lo'E: dans le m�me tems TAiguille N�. VInbsp;a vari� de 8'0, a'E, amp; p'E: voila tout. ,A lanbsp;Haye le mouvement de l�Aiguille a �t� fortnbsp;.petit, Sc nul a Sparendam.
Le Fevricr 177�. L�Aiguille Aava-p� le foir de i ou 3'. nbsp;nbsp;nbsp;N�. IV- de 6' Sc fon
mou-
-ocr page 70-jro�uvementa �t� N�. 3, N�.VI. de ii' amp; {bl4 mouvement a ausfi �t� N�. 3. A la Haye Sc anbsp;Sparendam pas de mouvement. On voit qu�nbsp;ces diftetences font trop petites pour nous ar-r�ter.
�.31. Le mouvement irr�gulier des Aiguilles �tant in�galeraent grand en diff�tens jours, j�ai dr�fle une Table de la grandeur desnbsp;diflf�reiites agitations, 6c j�ai trouv� qu�il y eanbsp;a eu pour TAiguille A | |||||||||||||||||||||
|
�n voit par ce refum�, 1�. que les agitations ies plus grandes font les plus rares, 6c les plusnbsp;petites les plus nombreufes: mais, a�-que celles d�entre 40' 6c 90' font plus fr�quentes au-tour du P�rih�lie j dans la raifon de 15 a 9. ilnbsp;en feroit de m�me pour celles entre 30 6c 40Vnbsp;fans les agitations fr�quentes du mois de Sep-tembre 1744. Tout concourt done a indiquar
�n�
-ocr page 71-Question I. Des Jfoliemens. nbsp;nbsp;nbsp;49
line eorrefpondance intime entre les agitations irr�gulicves de 1�Aiguille,Sc les A. B. Je faisnbsp;bien, qu�il eft des A. B. qui n�influftm pas, ounbsp;que tres-peu fur I�Aiguille: on en a deja vunbsp;des exemples: on en verra encore d�amres ci-apres (�. 131*): ausfi je ne pr�rends pas qu�ilnbsp;n�y a pas d�A. B^ fans agitations irr�guli�res denbsp;TAiguille: mais je dis, qu�ii en ertpeu decesnbsp;agitations fans A. B; qu�elles leur font vraifem-bkbleraent dues, ft non toutes, au raoins celles qui font un peu conftd�rableSi
�. 3a. Pa s s o n s aux agitations irr�guli�res qui ont lieu le matin feulement; elles font ennbsp;tres-petit nombre.
Le 14 Mars 1771. Nous avons vu qu�ily a eu le 13 une belle A. B. qui afortement af-feft� I�Aiguille. Le matin du 14 la D�clinai-fon fut plus grande que les jours pr�c�dens, 6cnbsp;voici le mouvement qui eut lieu; je continuenbsp;les obfervations du �. I4.
A Sb m, 11': a ph. ao': loh 16quot;. ilh. 18'. enfuite pendant que j�obfervois, fuccesfive-ment, 18, aa, 17, gi, 37, Scan hj, l�,nbsp;point auquel 1�Aiguille refta ftationaire jusqu�anbsp;3 b.; fon mouvement fe fit le foir r�guli�re-ment vers I�E amp; elle parvinta � i. Le journbsp;fuivant tout fut r�cabli; le Ciel �toit parfaii e-
D nbsp;nbsp;nbsp;^lent
-ocr page 72-go Question I. Des Jffolkmens.
ment fereiii, �c qiioique 1�Aiguille fut foit tninquille le foir, il y eut une A. B. qui futnbsp;obfervee a Sparendara amp;a Petersbourg, maisnbsp;dont je ne me fuis pas appeixu ici, apparam-ment paree qu�elle n�a commence qn�apr�snbsp;dix heures du foir. Je n�h�fite pas a attribuernbsp;cette agitation de ai' h I�efFet de ce m�t�orenbsp;qui avoit paru la veille avec �clat, amp; qui peutnbsp;avoir agi pendant le jour plus forcement que lenbsp;foir, quoique la lumi�re diurne Pair derobe anbsp;nos regards.
L E aa Juin 177a, a la fuite du grand afFol-kment du ai, accompagn� d�A. B; j�en par-krai ci-apres (�.45.).
9}h �4
9|h � a loh �a
11 h � o lah � 3nbsp;I h� 14nbsp;ah�iaa
Enfuite r�gulier. II y a done eu le matin une Variation de 13 E, qui, quoique reguliere en eile-m�me , 6c appartenant au mouvement N�. a, eft reniarquable par fa grandeur,nbsp;amp; par ce qu�elle a dur�e jusqu�u nh. Lenbsp;foir, foupqon d�A. B.
Le
-ocr page 73-Question I. Des A ff oliemens. nbsp;nbsp;nbsp;51
Le ipjuillet 1773, agitation irr�guli�re, a la fuite de I�afFoUement des 18 amp; 17 produitnbsp;par la magnifique A. B. du 17 : j�en parkrainbsp;�. 48.
�.34. Le T4 Mars 1774. Ciel tr�s-rerein mais fort pale, ainil que le lendemain , cenbsp;qui eft fouvent nn indica d�A. B. 11 y en a eg,nbsp;les ai Sc a6. 1�Aiguille indiquoit
Enfuite mouvement r�gulier. Ce motivequot; ment ell remarquable par fa grandeur, quoi-qu�il put �tfe reduit a N�. a. 1�Aiguille a ihnbsp;de 4'plus a I�E qu�-a ph.' ' '
Seconde ciafle. A Sparcndaffl.
L E ao S-,cptembre 1774. La veille il y eut line belle A. B, qui agita rAiguille de a8',,.nbsp;Le matin du ao il y eut encore une irr�gula-rit� en ce que 1�Aiguille parcourut dey a 8h.nbsp;i3'0 i de 8 a 8^h amp; a 9!! 3'L- Le foir il ynbsp;eut, Ciel couvert, un aft'ollement conlid�ra-ble, de 48'jusqu�a loh loir. L�Aiguille ob-ferv�e a Sparendam toutes les heures, u�a eunbsp;qu�un mouvement d�une minute.
�. 35. L E
-ocr page 74-5a Question I. Des Jff oliemens.
�� 35. L E 12 Juillet 1780, Ciel couveit, pluiq. II y eut Ie matin un mouvement affeznbsp;confi��rable dans 1'Aiguille, quoique reducible it N�- 2j 2� ClalTe.
A. |
NMV. |
NA A |
8 |
8 |
6 |
0 |
0 |
0 |
20 |
28 |
^5 |
14. |
20 |
17 |
14 |
20 |
17 |
Enlitite r�gulier. A Sparendani^rAiguille a �t� Stationaire' du matin au midi, ma�s eile n�anbsp;ct� obferv�e que deux fois: du ii au 12, Ienbsp;changement de d�clinaifon y a �t� de 13'O.: hnbsp;Franekev il a �t� de a, de 7', amp; dg 6. A Ianbsp;Haye 1�Aiguille a eu Ie mouvement N�. a. s��-tant approch�e Ie matin jusqu�a i ih. de 5'E;
Ie maximum n�ayant eu lieu qu�a �b. du foir.
A Montmorenci TAiguille a �t� Stationaire, a aoquot;, comme depuis Ie 6 de ce mois; maisnbsp;elle a vari� entre 8 amp; phm. de a'E.' de 9hanbsp;xoh, 2'E: de loh a iih. 2 O- de ii a lah.nbsp;Q,' O; 6c revenue a ao�.
�. 3�. Sbp-
f/) A 7 h Ie N�. l'V. �coit de 43,' plus O que N�. A gt; gj de 6' feulement que Ie N�. VI.
-ocr page 75- -ocr page 76-54 nbsp;nbsp;nbsp;TI o N �. Dss A ff oliemens.
lierj cette agitation de 30, 30, amp; a8' eft confid�rable. Du refte les Aiguiiies, lur tousnbsp;les Nquot;. IV amp; VI, ont eu uae marclie bieiinbsp;parallcle.
A Sparendam il s�eft fait la nuit du o- au 3 une variation de ia O ici de aa, 14', Scnbsp;15'O; mais Ie 35, i�Aiguille n�a parcouru anbsp;Sparendam qu�uiie minute, quoique obfervce 5nbsp;fois par jour.
L�Aiguille a �t� afFoll�e a la Haye ayrait par-gt; courn 18' irrcguli�rement.
$.37. Vo IL A toutes les Obfervations de ce genre: elles montent a 8 for 3074 jours d�Ob-fervations, 8c nc font qu�un 500^ du total. Denbsp;ces 8 jours il y en a 3 auxquels ie Ph�nom�ne anbsp;eii beu a la fuite d�A. B. ia vcilie, ou d�afFul-lenientde la veille caufc par z\. B; unavee fotp-con d�A. B; des 4 autres il y en a un auqiiei jenbsp;me doutois de quelqu�A- B; enfin ces agita-fiom font tout comme lorsque cc met�orenbsp;agit: ainfi il y a ^ ou s de probabilit� math�-matique pour I�influence de l�A. B, 8c unenbsp;trcS'grande apparence que tous ces Phcnom�nbsp;nes lm lont dus.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'
38. Les irr�gularit�s qui atrivent au rnb
Question I. Des Af oliemens. nbsp;nbsp;nbsp;55
lieu du jour ne font pas beaucoup plus nom-breufes. Voici mes oblervations.
Le 10 Ao�t 1771, r Aiguille marquoit
a 9h nbsp;nbsp;nbsp;�nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;ainbsp;nbsp;nbsp;nbsp;la^hnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;�nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;1$
Cette obfervation eft de M. de A. B. a Petersbourg les 8, ii, 6c
Elle refta Stationaire a 15' tout te rcfte du jour: voila done un balancement confid�rablenbsp;amp; irr�gulier entre 11 li amp; i h. Ciel a moiti�nbsp;couvert, amp; rien au moment qui indiquat donbsp;rOrage.
L I L L E.
la de ce mois.
Le 10 Juin 17735 le mouvement a �t� fort remarquablc le matin. Ciel couvert, le foirnbsp;enti�rement, amp; leg�rementle matin.
lo'h. � ao iih. � 85nbsp;II h. 10'� 85nbsp;20 � 72
3=5 �,65
Paffe une heure Sc demie le mouvement a ct� fort regulier. Du 10 au ii il s�eft faitlenbsp;matin a 7h. une. variation de is'O; Sc a Spa-tendam de 3'E feulement.
'$6 Q�estionI, Des Jff oliemens'.
��39. L E 15 Juillet 1774. Le mouvement �toit r�gulier jusqu^a midi ; mais entre midi amp;nbsp;ah. il s�eft fait une variation irr�guliere. Cielnbsp;couvert:
, 12 h |
- 9 |
l�h. |
53' � |
23 |
Zjh ~ |
- 23' |
lah. 38'- |
-15 |
55 � |
22 |
3I1 - |
-^3 | |
II |
I h |
� |
27 |
4h- |
-33� | |
0 |
6' � |
28 | ||||
40'- |
�15 |
10 � |
^5 |
Enliiite | ||
13 |
tr�s- |
r re- | ||||
II |
35 � |
25 |
gulier. | |||
48'- |
-12 |
sh |
� |
25 |
Du 15 au 16 il s�eft fait a 6h. du matin une Variation de sa'O amp; la d�clinaifon eft con-ftamment reft�e plus grande les jours fuivans.
A Sparendam Variation de 5' pour ce jour R.
Le 13 rAiguille avoit �t� aifoll�e tout le jour, avec foupeon d�A. B. Le 14 A. B. anbsp;Marfeille.
Le a8 Septembre 1774. Ciel couvert} le mouvement �toit r�gulier le matin, mais,
ih, ah, nbsp;nbsp;nbsp;3h,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;�nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;33nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;5h. 6
. nbsp;nbsp;nbsp;4hnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;�nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;7nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;5? 7
4t nbsp;nbsp;nbsp;�nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;onbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Enfuite
, nbsp;nbsp;nbsp;4lnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;�nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;3nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;r�gulier.
Les 37 6c 30 Aurore boreale aPetersbourg:
le
-ocr page 79-Ie 30 LuiTiiere Zodiacale a Moil^inorenci: k Sparendatn mouvement tres-r�gulier de 6quot;.
Le 15 Novembrp 1774- Cipl couvert: il y a eu entre 12 h amp; ih. une petite oscillationnbsp;de 5' qui ne merite pas d�atteation, Le 13
A. nbsp;nbsp;nbsp;B. a Petersbourg.
�. 40. Le 29 Aont 1775- Variations de ii amp; 8 O tr�s-r�gulieres le matin: entre 2 amp; 3 h.nbsp;Variations E de 13' amp; 15, de 3 a 4h. de 8' amp;nbsp;9'O enfuite r�guliere. Les 54, as, 27 A.
B. nbsp;nbsp;nbsp;a Petersbourg.
Le 21 Novembre 1775. ilyaeude iih a �2 h un petit balancemenc de 11' pour le Nquot;. A,nbsp;de 8'pour le IS�. IV- Ciel couvert; TAiguil-le r�guliere a la Have; pas affect�e a Sparen-dani, Le 23 A. B. avpc alFollement tput lenbsp;jour,
Le 30 Mars 1780. Les Aiguilles n�ont�prou-v� qu�un balancement de 5' entre 3 h 8c 4' en fens contraire du mouvement r�gulier, qui 1'ansnbsp;cela a �t� leN�.4: du refte, nonobftant 1�A. B.nbsp;du foir, les Aiguilles n�ont pas eu d�autre mouvement irr�gulier le foir, amp; n�ont parcourunbsp;tout le jour que 19', 13' amp; 14 minutes. A lanbsp;Haye mouvement rr�s-r�gi^lier de 6'- A Mont-inoreucirAiguille Stationaire a cette heure-Ia,
D S nbsp;nbsp;nbsp;mais
-ocr page 80-58 QuestionI. Des A ff oliemens.
mais elle avoit parcoum 16 O entre 4h 6c 7I1.' du matin.
Le 19 Mai 1780. Soiipgon d�A- B. Ie foir: Ie mouvement a �t� le matin N�, 2, raais plllSnbsp;grand que d�ordinaire, favoir
A. |
N�. IV. |
N�.VL | |
6h � |
7 |
� nbsp;nbsp;nbsp;10 |
�. nbsp;nbsp;nbsp;10 |
7h � |
3 |
� 6 |
� nbsp;nbsp;nbsp;5 |
8h � |
*3 |
� 17 |
� 17 |
qh � |
3 |
8 |
� nbsp;nbsp;nbsp;7 |
lO � |
0 |
� nbsp;nbsp;nbsp;0 |
� nbsp;nbsp;nbsp;0 |
Paffe apr�s loh l�Aiguille a eu fon mouvement r�gulier le foir N�. 3: ainfi N�. 4. pour le jour. TAiguille a �t� Stationaire a Mont-morenci. A la Haye il n�y a pas eu d�irr�gu-larit� : mais de i a ah, Variation de 14'O tan-dis que la Variation diurne totale n�a �t� quenbsp;16 O.
�. 41. Le 28 Juin 1781. Ciel couvert. Le matin 1�Aiguille a �t� parfaitement r�gulierenbsp;jusqu�a 10 h. mais de 9 a loh. unfautde 12*nbsp;12', amp;9'oucft.
Question I. Des Jff oliemens. nbsp;nbsp;nbsp;59
A. NMV. N^VI.
I � 13 nbsp;nbsp;nbsp;15 � ia
L�A^guille a �t� a-pen-pres Stationaire a Montmoreuci. A la Haye mouvement tr�s-f�gulier de 11'. Le refte du jour r�gulier.
Le 24 juillet. Ciel couvert. Les Aiguilles ont �t� r�gulicres. le matin jusqu�a 3 h. maisnbsp;entre a amp; gh. le mouvement fut de 10, 7,nbsp;9'E. EnfuitCj
A. |
NMV- | |
a |
0 |
0 |
4h |
gt;5 |
lO |
41 |
ao |
10 |
5h |
10 |
i |
Apr�s eek mouvement r�gulier.
Depuis midi TAiguille a �t� Stationaire i Montmorenci.
Le i� Odtobre. Ciel couvert: un petit balancement de 3', 13', 8'E. entre ^ �c^h.nbsp;1�Aiguille a parcouru ce jour a la Haye 35' amp;nbsp;il y a eu de rirr�guiarit� entre (5, 7 amp; 8h.nbsp;Variation de 6^ a 7h. 24'E- de 7 a 8. 33'O.
cn-i
.V
-ocr page 82-6o Quest ionI. JDes ^ff oliemens.
cnfiiite r�guli�remenc amp; graduellement irE. rien de pareii ici: les mouvemens ont ct� denbsp;6, i6' amp; lo'. Le 15 A. B. a la Haye amp; icijnbsp;Ie 16 foupigon d�A- B. a la Haye.
�.42. VoiL A douze Obfervations fur3974 OU a peu pres la 330' partie de tous les jours.nbsp;De ces la il y en a trois trop petites pour nousnbsp;arr�ter. Und�A. B, a de foupgon d�A. B, amp;nbsp;3 fois A. B. la veille ou le lendemain: amp; unenbsp;fois rirr�gularit� a eu lieu a la fuite de TafFol-lement de l�avant veille. Au refte on voit quenbsp;ces irr�gularit�s qui arrivent le milieu du journbsp;ne font pas II grandes que les af�bllemens dunbsp;foir: 6c l�on peut obferver ausfi que parmi cesnbsp;douze jours il n�y en a eu aucun d�Oiuge ni denbsp;Tonnerre,
�. 43. Pas so NS aux affollemens qui ont eu lieu tout le jour. On voit ces jours, aunbsp;nombre de 50 dans la Table g�n�rale j ce quinbsp;fait fur 3974 jours d�obfervations a peu-pr�s lanbsp;80^ partie du tems. De ces 50 jours il y en anbsp;29 d�A. B. decid�e: a de foupqons tr�s-legiti-mes 6c qui ne diff�rent pas de la certitude, foitnbsp;par l�attention que j�ai donn�e a ce Ph�nom�-ne, foit par ce que mon frere a eu les m�mesnbsp;foupqons a la Haye. 11 y a 8 jours qu�il y a eu
A. B
-ocr page 83-Question I. Des Jffollemens. 6t
A. B. la veille, amp; auxquels l�al�blleiTient n�a �t� que k continuation de celui qui avoit eunbsp;lieu certe veille; ce qui fait 39 jours ou presnbsp;des fex-feptiemes d� total auxquels c�tte fimul~nbsp;tan�it� d�efFet n�eft pas douteufe. Des onzanbsp;jours rellans il en eft trois auxquels il y a eunbsp;A. B. le lendemain, ce qui indique encorenbsp;quelque liaifon avec le Ph�nom�ne, amp; deuxnbsp;auxquels Ikgitation a �t� fort petite: favoir,nbsp;lea70c}:obre 1777, qu�il y a eu des oscillationsnbsp;d�heure en heure, mais dont les plus grandesnbsp;n�ont �t� que de 9, 6, amp; 5' refpeftivementnbsp;pour les trois Aiguilles; amp; le 28 Decembre denbsp;la m�me ann�e, que les plus grandes n�ont �t�
que 12 j 145 6c 9'. -- ll n�y a done pas
de doute que toutes les grandes agitations ne foyent dues a efes A. B , ou du moins nenbsp;foyent accoinpagn�es de rapparition de cenbsp;Ph�nom�ne.
Au R BS T E la plupart de ces agitations font tr�s - confid�rables. Il y en a eu pour PAi-guille Nquot;. A;
17 entre 9 nbsp;nbsp;nbsp;amp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;10'
II - 20 nbsp;nbsp;nbsp;6cnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;30'
6--30 nbsp;nbsp;nbsp;6cnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;40'
3 entre 60 6c go
3 - 120 6c 150
I de 240'
Pour
-ocr page 84-64 QuESTtoNl. Des Jf^Ilmeas.
Pour les autrcs Aiguilles N�. IV 5c N�. VI, les differences n�ont ct� remarqmbles qiie pom'nbsp;Ie 29 de Jiiillet 1780, qui eft ici pour Ie N�. Anbsp;dans la claffe de 20' amp; qui feroit pour ies autresnbsp;dans la claffe de 60.
Donnons a pi'�fent quclqiics exem'ples de�
plus rerttlrqiiables, amp; qui renferrnenc a-peu-pv�s routes les Variations poslibles.
�.44. Le la Mai 1771, Ciel couvert, ily eut le foir une A. B. entre les nuages, ma�snbsp;foible amp; tranquille. Le 10 2c ii de Mai lanbsp;d�clinaifon avoit d�ja beaucoup diminu�e;nbsp;mais le mouvement fut r�gulier. Apr�s le 14nbsp;la d�clinaifon augmenta, mais ne revint pas aunbsp;point 'o� elle �toit avant le 10. Le 12 matinnbsp;mouvement tl�s - r�gulier jusqu�a midi: maisnbsp;enfuite il devint irr�gulier, 6c eet affollement,nbsp;qui dura peut-�tre toute la nuk, fut prodi-gieux le lendemain tout le jour. Voici lesnbsp;Obfervations.
Le XIL
-ocr page 85- -ocr page 86-64 Qussti onI. Des Affoliemens,
Vo IL A done une agitation de 120' qui a eu lieu en moins d�une heure de tems, qui a etcnbsp;quelquefois de 68' Sc 95' en pcu de momens,nbsp;amp; fur laquelle il n��toit pas posfible que nousnbsp;nous tronipions M. de eille 6c inoi quinbsp;obfervions enfemble. II y avoit de gi'os Niia-
ges dans l�Air, point de Vent, comme il arrive quelquel�ois quand il doit faire de l�Ora-ge: il n�y en eut cependant pas: nous en par-lerons plus amplement cigt;deflbus.
�. 45. Second Exemple. Le 21 de Juin 177a l�Aiguille eut, le matin, Un mouv�-ment aflez petit, mais irr�gulier, en ce qu�el-le s�approcha un peu du Nord entr� iih 6cnbsp;midi. Vers une heure de gros nuages me-nagoient d�orage , amp; il t�nna ailleurs: ce quinbsp;me porta a examiner 1�Aiguille. J�y trou-vai un grand chang�ment: elle fut afFoll�e lenbsp;refte du jour, amp; le foir il y parut une desnbsp;plus belles 6c des plus �cktantes A. B. qu�onnbsp;puiffe voir. J�obfervai I�Aiguille colitinuel-lement.
12 h.
-ocr page 87- -ocr page 88-QuES'P.iON,!. Dei Jfollemeni.
^ Voila doM unej^ariation de 130' amp; qui a ccc ^uclqyefois de 50 amp; au de-la en un moment:nbsp;cit voit ausfi qu�il.y a eu par-ci par-la, des repos dails I�agitatiair de l�Aiguille : comrae denbsp;8b a iohyde l� h. 8' a 11 h. 41'. de rah. 18'.nbsp;�. lah.. 30'. 1!A. B. a �t� vifible a dixheures 6cnbsp;d�mie, 6c a onze heures clle �toit dans toutenbsp;fa force. Le lendemain 1�Aiguille a eu unnbsp;mouvement aflez gra�rd, mais irr�gulier le matin, en_ce_que de,6h. a ii l�Aiguille a par-courunbsp;nbsp;nbsp;nbsp;6c que le maximum a eu Ucu a 6h,
du matin: depuis nh. matin le mouvement a ct� r�gulier. La variation totale a ct� de 29'nbsp;6c vers l�E, le minimum ayant eu lieu a 10 h. dunbsp;foir. Cette A. B. a faitd�croitre la d�clinai-fon fenfiblement 6c pour longtems: il ne s�eftnbsp;pas fait de changement a Sparendam.
�. 46. Troisi�me Exemple. Ces agitations irr�guli�res ont quelquefois eu lieu plu-fieurs jours de fuite : voici celles, que M. CHAUDoiR a vues les 8, 9, 6c 10 de Juilletnbsp;177a, le Ciel �tarit totalement couvert, le 8nbsp;vent NO, N, N O foible: le 9 a moiti� couvert , vent Ni O foible; le lo a moiti� couvert,nbsp;vent O NO, le foir N, tr�s-foible, chaknrnbsp;tres-m�diocre, aucun figne d�orage; la veillenbsp;du 8 le mouvement de 1�Aiguille allez grand.
Le VIII-
-ocr page 89- -ocr page 90- -ocr page 91-chan-
Oil iioiwc qjsique peu d��DiervaLions icuaowbles faites par d�autres Phyficiens. M. wargektin a oli-ferv� a Stokholm Ic 20 Avril 1750. v. ft. ou Ie i Mainbsp;n. ft, jour ds pluie continuelle, que 1'Aiguille �toit agi-t�e tour Ie jourparcourant 2 degr�s; ce qui dura jus-qu�au midi du lendemain (P/til. Tranf. Vol. XLVII. p.nbsp;130.). Je n�h�fite pas a attribuer ces fortes d�agitationnbsp;a l�A. B, amp; je trouve en effet que M. krafft en anbsp;ebferv�e une a Tubingue Ie rn�me jour {Novi Ccm. Petr.nbsp;T. V. p. 403\ Ces agitations irr�guli�res qui fe fontnbsp;de jont, me paroiffeiu done provenir de cc que l�A. B.nbsp;agit alors avec plus de force, quoiqu�elle foit invifible anbsp;nos yeux. M. war gentin n�a pas h�fitc a conclurcnbsp;de ces agitations feuks que l�A. B. exiftc fouvent dansnbsp;l�Air de jour, quoique la luini�re du foleil la d�robenbsp;alors a nos regards {M�moire de Sn�de 1753.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;P-
176). Mais il y a des obfervations plus pr�cifes fur cc fujet: M. MAR TIN a vu de jour, a Spit zi erg, 8c nonnbsp;obftant la lumi�re du foleil, des Ph�nom�nes exafte-meiu femblables a ceux de l'A. B, des rayons, des jets,nbsp;des vapeurs comme un fegment obfcur amp;c. {M�m. de Su�denbsp;T. iXX. p. 299). Le P. HEIL a vu des Ph�nom�nesnbsp;femblables a JVardhuis; voici ce qu�on en trouve dansnbsp;les Jtta Lipfienjia pour 1770 p. 81. Die 3�. Junii 1769nbsp;h 7. m. ,, iterum (pes^ quaedam falgere cepit fererdta-ds; verumnbsp;,, rarescentibus n' k-bus inferioribus , tratlus nuhpm aliiorumnbsp;,t Imgisfimi, aitisJJmi, atcjue hinc rnotu veioci discunemes,,nbsp;,,luci boreali interdiu, pro more apparenti., fm.Umi
,, 8cc. �-C:rea ho/arn mdiain dicdeciinapi, disfipatis his,,
,,luci boreali finnUijjiis, nubitms, fol feremor iiifxit.'� �n peut ineme, a force d�cxcercice amp; de foins, s�ac-
E 3 nbsp;nbsp;nbsp;coft.
-ocr page 92-changement de 34'O, mais ce mem? jour h d�cUnaifon d�crut beaucoup , 5e depuis hv\icnbsp;heures du matin, Ie mouvement fut r�gulier*nbsp;Apr�s ce Ph�nom�ne la d�elinaifon eft reft�e.nbsp;plus petite qu�elle n��toit auparavant. II nenbsp;S�eft pas, fait de changement a Sparendam.
$�47' Q u AT R I i M E Exemple. Le a7-O�tobre 177a, Ciel couvert, tres,-forte pluie, rAiguille eut le matin un mouvement regulier j mais d�s 4h. du foir elle �prouva un af-follement prodigieux qui monta a iquot;. 16', donenbsp;la d�clinaifon diminua: la nuit elle augmentanbsp;de 63'. Le aS, Ciel couvert, pluie, Brouil-lardj I�affollement continua toute lajourn�e,nbsp;mais rAiguille ne pareourut que a8�: il continua encore., mais ne fut que de aa', toute Ia
_jour-
coutumer a discerner, dans ces ciimats, par la palcur �ju Ci,el, d�aillcurs ferein, par quelque mouvement ou,nbsp;agitation qu�on y appergoit, s�il y a, quelque A. B. dc.nbsp;jour, amp; fi on en vertak foir. Feu. M. srauiK,nbsp;V�l�bre. Aflronome, �tpit extr�mement habile dans ce,nbsp;genreamp; je trouye dans le journal Mff. des Obferva,-tions de feu M. engelman a k date dn ^6 Mars 1776 ,nbsp;cette note de fa rnain; entre 3 amp; 4 h : ,, A. B. denbsp;,�jour , a ce q.u�il me femble.� L'Aiguille �toit ncan-moins fort tranquille. a Sparendam : amp; les miennes 1��-toient �galement a Franeker. Au relle les reflexions,nbsp;faites dans la note i du �. 15. font �galement applica-blcs ici pour les cas auxquels il y a des agitations inc-j'nbsp;guli�res de jour fans qu�cn voye d'A, B. Ie foir.
-ocr page 93-Question I, Des JffelUmm.. 71
Journ�e du 30. Le lendemain tout ctoit rcmis en regie, mouvement r�gulier 6c petit. Je nenbsp;favois a quoi attribuer une pareille agitation,nbsp;raais j�ai appris depuis qu�on a obferve une belle A. B. a Pctersbourg, a Montmorenci, anbsp;Marfeille, a Padoue, 6c a Ancone en Itali�.nbsp;J�omets les details pour abrcger, mais la caufenbsp;de cet afFollement ne fauroit �tre douteufe: lenbsp;30 il y eut ici une A. B. mais qiii n�influa pas:nbsp;lur rAiguille. Le a� le P. cotte en aobfer-v�e une a Montmorenci, dont 1�Aiguille s�eftnbsp;fentie, mais ici le mouvement �toit fort petitnbsp;6c le Ciel couvert (l� ).
�.48. C I N Q U I � M E Exemple. nbsp;nbsp;nbsp;17
Juillet 1773 M. MEESE obferva une tr�s-belle A. B, qui affolla prodigicufement 1�Aiguille:nbsp;Cet afFollement duia encore le i8 6c ip. Voi-ci 1�obfertation inbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Le 17.
(!:) Cette Obfervation prouve tnanifcfteinent que celle du �. pr�c�dent, amp; d�autres dc ce genre , appai tiennentnbsp;a !a m�me caufe, a 1�A. B. M. warseni'in a �gale-ment obferv� des agitations par A. B. qai duroient deuxnbsp;�u trois jours de fuite: p. ex. en Avril 1750 dii z , jas-qu�au foir du 4. Le z, (v. ft.) a tih. 3' de ouit jus-qu'a 43, a 4,11. 49'i�Aigui�'c parcoiirut y degres, fansnbsp;compter ce qui peut avoir eu lieu la nuit depuis i h. ^nbsp;7h. du matin. Le 4,, a 7IV. du. foir tout ctoit r�tabli;nbsp;Phil. Tranf. Vol. XLVII. p. I2g. Sc M�m. de Salie poi�nbsp;i7yo, Tome XII. p. 60.
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Les jours fuivans la d�clinaifon revenue au point o� elle �toit avant Ie 17. Cette agitation eft la plus grande qui a �t� vue depuis 13nbsp;ans. L�infpedion detaill�e de cette obferva-tion fuffiroit pour efl conftater la certitude,nbsp;quand on ne connoitfoit pas comme moi l�cx-.
Question I. S es Jff oliemens.
iftitude de celui qui I�a faite amp; qu�une more pr�matur�e a enlev� a la Botanique qu�il culti-voit avec fucc�s, amp; a notre Univerfit� doiifnbsp;il �toit un ornement, qtioique dans un rang tropnbsp;peu proportion� a fon grand m�rite.
-$.49. S1X1�ME Exemple. Le aa Mars 1777 I�Aiguille a �t� afFoll�e tout le jour: lenbsp;foir A. B. Les jours pr�c�dens Sc les cinqnbsp;fuivans le mouvement de 1�Aiguille a �t� forenbsp;r�gulier.
| ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
(0 A lok 3/ le N�. IV. �toit de --js'plus a (JUS le N�. A, de plus que le N�. VI.� E 5 |
QuestionI. Be^ oilmens: | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
|
A Sparendam mouvement r�gulier, de 3 minutes feulement. Le 23 tr�s - r�gulier de i9 minutes.
A Montm'orenci mouvement tr�s - r�gulief, -
matin ipquot;. 32'
midi - 45'
^5'
Variat �
Voila done encore une agitation tr�s-r�-marquable : a peu pres �gale pour les trois Aiguilles quant a la grandeur, mais tr�s-diff�ren-te a diff�rentes �poques: p. ex. dc 8 a 9I1. foir: de ^ I h. 10' a 11 h. aa'. Quelle diff�rence en-tre Franckcr amp; la Haye a loh, loh. 8', loh.nbsp;15' tant pour la grandeur de la d�clinaifon
( quelle
-ocr page 97-^quelle qu�en ai't pit �tre la difFereuce a toh. 2y') quQ pour les mouvemens,
�.50. Septi�me Exerople. Le 3 De-^ cembre 1777 Y ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;trcsTbelle A. B. ob-
fcrv�e dans route 1�Europe; M. messier a doHtt� le detail de fes Obfervations, dans le-;nbsp;quel il a inferc celles que j�avois pr�fent�es dnbsp;TAcad�mie de Paris gt; majs en omettant cellenbsp;qui concernoit; rAiguille, Pour abr�ger, je-rne coutenterai de dire 1�, que rocs trois Aiguilles ont parcouru, tres-irrcgullcrcment prjJnbsp;faut, le A. 6a', le N�. IV. 56', Ic N�,nbsp;VI- 5^ - Sc le N�. 3. a la Haye, 4.6'; 2�. quenbsp;ks Aiguilles fe font mues trcs-diffeiemmcqt co,nbsp;diff�rens momens: par: exemple: a7h. le Nquot;-A. 62, NY. IV- 3.9, N�- VI. 5S : quoiqu�ellcsnbsp;Uidiquaffent a 4h, 3, o, amp; i. 3�. Que leur-Variation nodcurne a ct� de 32, 23, amp; 35'E:nbsp;4�. que le lendemain 4, les Aiguilles one �t�nbsp;aft�ll�es tout le jour parcourant a6, 33 , 6c 25',nbsp;^ quelquefois 15, 24, amp; 12, en, une heure,^nbsp;Ciel couvert. Le 5 il n�y a eu que dc petitesnbsp;i-iTCgularit�s, Ciel couvert: ie 6 agitation irreguliere de 25 , 35, amp; 30 minutes gt; le. foirnbsp;A - B,. Voila done d�rechef les agitatioas du 4 66nbsp;du 5 , qui font la fuite de cellc du 3 par A - B,nbsp;^ le commencement de celle du fix par A. B-
-ocr page 98-1^6 u E s T10 N I. Dts Affolhmens.
A Sparendam les chofes ont �t� fort diff�-�entes. Le premier grand mouvement de 15' quoique r�gulier: ici rien de pareil; du i au anbsp;la d�clinaifon a augment�e de 24' amp; aperfift�enbsp;dans cette augmentation: le a mouvement r�gulier de 9': ies 3 , 4, 5, 6, mouvemens tr�s-petitsde 3', 6, 4' amp;5', amp; r�guliers.
A Montmorenci la D�clinaifon �toit.
Le 3 j mat. 19�. 5' midi 19�. a8' foir nbsp;nbsp;nbsp;19�. m
4 --2,5--25 � nbsp;nbsp;nbsp;�
5 --�--15� nbsp;nbsp;nbsp;9
lt;5-- Q--20 � nbsp;nbsp;nbsp;18�. 58.
Ainfi l�Aiguille s�eft alTez foitement fentie du Pli�nom�ne.
Enfin M. SCHULZE a obferv� a Berlin que I�Aigviille a vari� pendant fa dur�e.
�. 51. HtriTi�M� Exemple. Le ii de Fevrier, Ciel couvert ici: Ics Aiguilles vacil-lerent toute la journ�e, N�. A. de 14', N�.nbsp;IV. de 15', N�. VI. de 13 amp; par fois de cettenbsp;quantit� en une hcure. Le la; il y eut lenbsp;foir une tres-petite agitation accompagn�e d�A.nbsp;B. Sc le 13, entre fix amp; fept hcurcs du foir,nbsp;une variation de la', 11', 8' E: entre 7 amp; -yvnbsp;de 15', 15' Sc la'O; de 7} a 8h. de 12', is'jnbsp;�c9'E: Ciel couvert, Vent alTez fort.
-ocr page 99-A Sparendam, pas d�agitation les 11, la, 13 , autant qu�on en peut juger par 3 Oblervationsnbsp;par jour. A la Haye, mouvement r�gubernbsp;ide 14' le n, de ii' le la, de 16'le 13; maisnbsp;le 10 il y ,eut une agitation de 59' entre 7 h. dunbsp;foir amp; 11 li, Ciel couvert, ou de lt;2,3' entre 7!!nbsp;8c 10h: ici il n�y eut le 10, Ciel couvert, entre 7h 8c I oh. qu�une variation de 15', 15', �cnbsp;19'. mais rien au monde d�irr�gulier, fi cenbsp;n�eft qu�entre 6 amp; yh. les Aiguilles fe fontnbsp;mues vers TO de 16', 17' 8c 19'. A Montmo-renci rien d�irr�gulier.
Telles font les agitations qui out eu lieu ici le 11 6c le 13 de ce mois, 8c dont les ob-fervations faites a Berlin par M. s c h u l z e,nbsp;c�l�bre Aftronome, que j�ai regues par les foinsnbsp;obligens deM.de castillon trois ans.aprcsnbsp;avoir fait les miemies, devoilent la caufc: cenbsp;Savant y a obferv� de belles A. B. le ii 8clenbsp;13. il a fait en m�me teins fur les Aiguilles desnbsp;�bfervations qui m�ritent d�etre plac�es ici.
�, 5a. M. s c H u L z E placa dans le Cabinet de rObfervatoire trois Aiguilles renferni�csdaiisnbsp;des boites de laiton: Tune, de brander,nbsp;tr�s-niobile, de 10 pouces, �prouva pendantnbsp;toute la dur�e de I�A. B. un tremblement fortnbsp;�conllderable, 8c iudiqua uue d�clinaifon relative
-ocr page 100-QutesTtoN�. �gt;es Affotlemem.
tive d� 2.^�. O. La feconde de 8 pouces, �� dont Ie mouvement eit lourd ^ ne fut pas agi-tcc apr�s s��cre fix�e a une direClioft r�l-ative d�nbsp;gi^' degr�s. Enfin la ttoifi�me, plus fenfibl�nbsp;que la �econde j indiqua fans tremblementnbsp;11 d. Le lendemain matin a dix-heuteSjnbsp;M. SCHULZE tr�uva que la premiere Aiguill�nbsp;s��toit mue de 4^�. versTOueft; la a'de i; d.nbsp;Ia 3� de Ces variations font confid�ra-bles.
Le 13 pendant 1�A. �i M. SCHuLZ� a r�-p�tc foigneufement ces obfervations: mais il ii�a p� parvenir a voir l�s Aiguilles s�arr�terjnbsp;elles ont routes trembl� amp; vari� pendant la du-rce du Ph�nom�ne, II cut �t� i defircr quenbsp;M. SCHULZE eut indiqu� la grandeur de cettenbsp;agitation.
C E m�rne favant m�a Communiqu� l�obler-Vation qu�un Payfan des environs d� Dresde d fait� del�A. B. du 13. Celui-ci a obferv� qudnbsp;deux Aiguilles, Tune d� izpouces duRhin,nbsp;Pautre de 6 pouces, chang�rent de a degr�s denbsp;place: amp; il remarqua en m�rae tems qu�un�nbsp;autre Aiguille de g pouces, plac�e fur la Glacenbsp;qui Couvroit Tune des deux pr�c�dentes, 6cnbsp;portee fur pied de laiton dor� de 8 pouces denbsp;haut, fe tourna une couple de fois tout au tournbsp;en s�en approchant. Cette derni�re Aiguille
ctoi�
-ocr page 101-Question.I. Des A ff oliemens. nbsp;nbsp;nbsp;79
�toit plus OU moins ifol�c., expof�e al�air libre, amp;parconf�quentfujette aux inconv�niens dontnbsp;nous' avpns parl� (�. ia). Mais on a v� unenbsp;Obfemtion. de M. bertholon fort analogue a celle-ci.
II fuit de ce que nous venons de dire, qu�il y a une pr�digieufe difference entre les agitations qui ont eu lieu a Berlin amp; a Franeker:nbsp;elles ont �t�. plus grandes eiicoi-e pour Mont-morenci, ou 1�A. B. du ii, qui y a �t� vuenbsp;n�a pas agit� 1�Aiguille jiisqu�a �jh. du foir.nbsp;Le la il y a eu entre 7 8c Sh. une Variationnbsp;de i3'0: le 13 mouTcment petit.
�.53. L E dernier exemple fera celui du 29 ie Juillet 1780. Le a8 il y eut une magnifi-que A. B, que plufieurs Phyficiens ont obfer*nbsp;v�e, m�me dans les pays les plus m�ridionauxnbsp;do I�Europe. Je ne I�ai pas obfervee ici, le.nbsp;Ciel �tant couvert ici jusqu�a ph amp; 10 h, 8cnbsp;des raifons particuli�rcs m�ayant fait terminernbsp;nia journ�e de bonne heure; mais ce Ph�no-m�ne a �t� v� ici par diverfes perfonnes. Lesnbsp;Aiguilles avoient eu un mouvement r�guliernbsp;depuis 8b. du matin. La feule chofe vemar--quable qui ait eu lieu eft ^ , que le maximum dunbsp;jour eft arriv� a 7h. du matin, les Aiguillesnbsp;ayant parcouru de 7 a 8h, d', 9'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;8'E amp;: s�e-
tant
-ocr page 102-8b QuestionI. Des Jfoliemens.
tant enfuite rapproch�es fuccesfivem�nt de 6', 8, amp; 4' de rOueft. Cette petite irr�gulari-tc auta furement �t� uiie fuite de l�A. B. dunbsp;27 que mon frere a obferv� a la Haye, amp; donenbsp;je ne me fuis pas appergu, leCi�l etant couvertnbsp;ici. La Variation no�turne d� ay au 08 fut denbsp;13', 17' amp; ip��. a Sparendara de i'O feule-nient. Quoique mes Aiguilles ayant �t� r�gU-ii�res ici Ie jusqu�a 10 Ii. du foif, je rienbsp;doute pas que je *n��ufre vu �n� grande irr�-gularit�, fi j�eufle poulT� nies obl�rvations pl�s
loiuj car voici celle que m�n frere a remaT' qu�e a la Haye;
l�h. |
� 58 |
n h. |
- 61 |
llf |
- 17 |
Ili |
-- 0 |
11- 35' |
�-- 24 |
TI. 50 |
� 4a |
12. is' |
- 5^ |
�A Montmorenci, l�AiguilIe �toit a-peu-pr�s Stationaire a, ao�. depuis Ie 15 de Juin; ellenbsp;fut telle encore Ie 7.7 amp; Ie nS jusqu�a 8h. dunbsp;foir, qu�elle indiqua 19�. 4o' avec,A. B. .Anbsp;Sparendam il s�eft fait la nuit du 28 au 29 unenbsp;Variation de 9'E-
$�54- Lc
-ocr page 103-Question I. Des yiffollemens.
�.54. Le ap mes Aiguilles one etc fort irr�-guli�res jusqu�a 3 h. du foir. Void robfem-s tion qoe j�en ai faite.
| |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
(w) A eh. nbsp;nbsp;nbsp;indiQuoient k Tome III, v , p |
QuestionI. Dgs A ff oliemens,
On voit qiie les Aiguilles Nquot;. IV 6c N�. VI. fc font afTez bien accord�es, furtout pendant lanbsp;dur�e de l�agitation la plus forte: paffe Ie midinbsp;elks ont diifer� quelquefois de 17'; ma�s com-bien n�ont-elles pas differ� du N�. A. Cettenbsp;Aiguille n�a parcouru que 18, pendant que lesnbsp;autres en ont parcouru 50 6c 56. Le N�. III.nbsp;a la Haye s�eff; ausfi en g�n�ral aflez bien ac-cord� avec le N�. VI- a Franeker.
Le aqau foir M. MESsiERa obfcrv� l�A. B. a Paris, 6cleP. coxTEa Montmorenci:nbsp;cependant mes Aiguilles n�ont pas �t� irr�gu-li�res ou �u moins d�une faqon remarquablenbsp;alors.
�. 55. e�Aiouilee marquoit a Mont-movenci le a8 au foir 19�. 40': 6c le 19 au matin elk fut
a 4h.
me point, amp; furpaffoient de ii' Ie N�. A. Mon Frere a obferv� Ie minimum a la Haye a pj h. Je fiippoferainbsp;que dans le moment fon Aiguille �foit d�accord av.ecnbsp;mon !S!�. VI. je ne faurois en agir autrcmcnt parce-que la D�clinailbn que mon Frere oblerva a Ia Hav^nbsp;p�eft que relative.
-ocr page 105-
Question!. |
Des Jffollemens. | |||
i ^hi |
20�. |
15' |
8h 19�. |
40' |
5h |
19�. |
45 |
9h |
49 |
6h |
33 |
10 h |
58 | |
6ih |
45 |
IIh amp;c. |
20� | |
7h |
i8�. |
40 | ||
Var. I�. |
35- |
LeP. coTTE a done v� de 4 a 8h. du matin l�Aiguille osciller de �8�. 40 d 2,0�. 15. Enfiiite l�Aiguille revint a o� elle reftanbsp;Stationaire pendant deux mois.
M. SENEBiER de Gen�ve m�a marqu� que Ie 2.8 fes Aiguilles s��toient foutenu es dans unenbsp;marche uniforme avec celle du 27; mais qu�aunbsp;matin du 29 a 8 heures elles avoient vari� versnbsp;Ie Nord d�un demi degr� j- fans qu�il put, dit-il, attribuer a d�autres� caufes, qu�a TA. B. denbsp;la veille, ce changement remarquable; les Aiguilles avoient regagn� a loh. Ie quart d�unnbsp;degr� vers rOufift, �c elles fe font foutenuesnbsp;dans cette place avec ieurs variations ordinai-res.
VoiLA des obfervations multipli�esd�cifi-ves: cependant M. boeckman marque^ dans Ie d�tail tr�s-int�reffant qu�il a donn� denbsp;fon obfervacion, amp; qui m�a �t� communiqu�nbsp;par les foins obligeans de M. bernouil-Li, qvie, quoiqu�il fe foit fervi a Carlsruhe
F a nbsp;nbsp;nbsp;d�une
-ocr page 106-Question I. Bei Jfollemens.
d�une Aiguille de neuf pouces tr�s-mobile, ii n�a p� y obferver ^.ucune variation.
�. 56. J�ai donn� affez de d�tails: refu-mons un moment. 11 y a eu fur 3974 jours d�obfervations
166 d�agit. irr. Ie foir
8---matin
12, ---mil; du jour
50--^--- tout Ie jour
136 jours d�agit; irr�g.
fur quoi 131 A. B. amp; 14� avec les foupqons,
I--4 8c les A. B. de la
I - 6 veille, Sc du
,2^--^2 lendemain
l�a
198
Ces 2,36 jours font k dixfepti�me partie du total. Par les obfervations de 1771 a 1776 j�a-vois trouv� (dans mes Recherches �. loi) qu�ils'nbsp;en faifoient la onzicme partie : mais j�ai remar-qu� d�s lors que Ie nombre de jours irr�guliersnbsp;diminuoit depuis 1774; ce qui s�eft foutenunbsp;mais avec queiques variations: car)
ell
-ocr page 107-Quest�okI. His'jSffoliemens. nbsp;nbsp;nbsp;85
1779 �
80 nbsp;nbsp;nbsp;- II
81 nbsp;nbsp;nbsp;-
^36
�. 57. Les agitations irr�guli�res du matiii OU du milieu du jour font beaucoup moins fr�-quentes que celles du foir 5 or l��n fait quenbsp;l�A. B. luit plus fr�quemraent Ie foir que Ienbsp;matin, 6c que fa plus grande force eft orJinai-reinent paffee avunt minuit (�). Cette frequence comparative fournit done un nouveaunbsp;rapport avec l�A. B. ind�pendemment de tonsnbsp;ceux dont nous avons d�ja parl� ( a8 � 30 ).
Quant
(�) C�cft un fait conftat� par Mr. wargentin dt Su.�de T. XV. p. *76) amp; par M. kaiban ( Trait� fttrnbsp;�A. B, p. 120.) il eft fujec a quelqaes exceptions maisnbsp;peu nombreufes. Ceci n�eft pas contraire a ce quenoiisnbsp;avons dit note (/)� du � 46, que l�A. B. paioit ausfi denbsp;jour. Car , fi 1�on juge du nonabre de fes apparitions dcnbsp;jour OU Ie foir - par celui des agitaiions irr�guli�res, les-quelles font dues a l'a�tion de ce m�t�ore, on aura Icnbsp;nombre d�A. B. k foir i celui des A. B. de jour, eom-aie l�6; 70. OU comme 7: 3. a peu-pres,
F 3
-ocr page 108-Qu E s TI O N I. Des Jffollmens.
Quantaux afFollemens de tout Ie jour, ils font Ie plus fouvent des fuites d� quelque A. B. denbsp;veilje, ou des pr�curfeurs de celle qui luiranbsp;Ie foir.
Enfin, nous remarquerons, que les 198 A. B. a6tuelles, pr�c�dentes , ou fubf�quentesnbsp;font les If de tons les jours aux quels ces agitations irr�guli�res ont eu lieuj ce quiprouvenbsp;aflez i�influence de ce M�t�ore.
� 58. Je n�ai parl� que des Obfervations que j�ai faites jusques a la fin de 1781: la raifonnbsp;en eft que, comme je l�ai dit, Ie mouvementnbsp;r�gulier a �t� beaucoup plus foible, amp; fouvent nul en 1782 8c 1783. d�ailleurs je n�ai ob-ferv� depuis ce tems 1�Aiguille que cinq foisnbsp;par jour, ma lant� ne me permettant plus denbsp;faire des Obfervations ausfi nombreufes quenbsp;par Ie paffe. Mais on a d�ja v� que TAiguillcnbsp;a fouvent �prouv� des agitations confid�rabl�snbsp;a Montmorenci, dans Ie tems m�me qu�elle ynbsp;�toit ftationaire; la m�me chofe a eu lieu ici.nbsp;En 178a. j�y ai obferv� quatre agitations irr�guli�res. Sqavoir, Ie 18 Fevrier, une agitationnbsp;de 10', 10' 8c 6' pour les trois Aiguilles respec-,nbsp;tivemcnt par A. B. Le 2.1 du m�me mois unenbsp;agitation de a8', '2-5' ^ ^7- Le sta Avril parnbsp;A. B, M. brouwer en a obferv�c une
des
-ocr page 109-Question I. Des Jffolkmens. nbsp;nbsp;nbsp;87
de 19', 50' Sc 71. quelle difference entre les Aiguilles! Enfin le ao Novembrej'en ai vunbsp;une de 2.5, 30 amp; a8quot; par A. B.
E N 1783 j�ai vu une agitation irr�guli�re le 13 Janvierde 18', 18 amp; 13' par Aurore Boreale; le 4 Mars par A. B.de la', 8', iz':nbsp;le 9.6 par A. B. de iz amp; 16' 6c lo'. le 7nbsp;Avril par A. B. de Z4', zz', 10'. le Z5, parnbsp;une fuperbe A. B. de 60 , 40' Sc 31': d�re-chef quelles diff�rences entre les trois Aiguilles ! Enfin ifr 16 Avril de la m�me ann�e M.nbsp;VAN DER WEYDE a obfcrvc a la Haye furnbsp;la m�me Aiguille N�. III., dont mon Frerenbsp;s��toit fervi pr�c�demment, une Variation denbsp;I degr� zq': mes Aiguilles �toienc alors afleznbsp;tranquilles, amp;, ce qui pent paroitre furpre-nanc, I�Aiguille qiie la Soci�t� de Manheim anbsp;envoye a la Soci�t� de M�decine de la Haye,nbsp;6c qui ell: confi� aux foins de M. van de rnbsp;WEYDE, n�a pas vari� du tout pendant I�agi-tation des autres. M. van der weyde,nbsp;a d�crit fes obfervations amp; les miennes dans lanbsp;24ouvelle Bibiiotheque Belgique pour Avril, Mainbsp;6c Juin 1783. p. Z64. feqq. En g�n�ral cesnbsp;agitations amp; les A. B. paroiffcnt devenir moiusnbsp;ir�queiues, qu�elles n��toient ci - devant.
SECON-
B8
Question II.
� 5p. l�Ai ouiLuE, fi elle eft fujette auue Variation diurne regl�e, �prouve -1 - elle parnbsp;foi des mouvemens contraircs?
Pour rcfoudre cette Queflion , il faut fc rappeller, que tout mouvement par lequell�Aiguille ne va pas le matin jusques vers le midinbsp;ou peu apros midi vers I�O pour rctourner lenbsp;foil'vers 1�Eft, eft contraire au mouvement p�-riodique diurne r�gulier. Or� il arrive quel-que fois que 1�Aiguille s�avance tout le journbsp;vers rOuaft, Cc�cft Ic mouvement quej�ainoni-mc dans mes Recherches N�. 5,) de forte quanbsp;le maximum vrai, fe trouve a 10 h. du foirjnbsp;ou vers I�Eft, (e�eft le N�. 6.) au quel casnbsp;le ma^ximm vrai arrive a �li. du matin j ou enfin, ce qui eft le N�. 8, qu�elle s�avance lenbsp;matin jusques vers midi vers I�Eft j amp; du midinbsp;au foir vers I�Oueft. Ces trois mouvemensnbsp;font rares, je les ai difcut�s dans rocs Recher^nbsp;ches^ mais il s�agit de les confid�rer ici fous unnbsp;autre point de vue.
(�. ici-
-ocr page 111-(�. loi. de la II� Partie,) qu�il ne faut pa? rapporter aux mouvemens vers l�O , ou versnbsp;l�E, tous les jours aux quels Ie maxirmtm arrivenbsp;A, roll, du foil-, ou a 6h. du matin5 puisqu�ilnbsp;faut diilinguer entre Ie maximxm vrai lanbsp;maximum relatif, �c qu�ilfe peut fort bien qucnbsp;r Aiguille ait fon mouremeut O E fort r�guliernbsp;jusqu�a7h.du foir p.ex. amp; qu�elle recommence alors une nouvelle p�riode, plus forte quenbsp;la pr�c�dente, amp; conf�querament qu�elle foitnbsp;a 10h. du foir, plus avanc�e vers l�O qu�ellenbsp;l��toit .maximum fa p�riode pr�c�dente,nbsp;c. a. d. que Ie maximum vrai arrive adixheu-res du foir, en ce cas Ie mouvement fcra Ie N�.nbsp;3. tr�s-r�gulier ausfi.
L A raifon contraire a lieu pour les mouvemens qui fe font vers l�Efi;, il fe peut que Ic maximum vrai arr�ve a fix heures du matin , 3cnbsp;que 1�Aiguille fc meuve jusqu�a 9 ou loli. versnbsp;rcil, pour recommencer enfuitc fa grande p�riode O E , dont Ie maximum f relatif) feranbsp;plus petit que ne l��toit la d�clinaifon a 6h, dunbsp;matin, auquel cas Ie mouvement fera Ie K�. a,nbsp;Sc parfaitemcnt r�gulier. N ous parlerons plusnbsp;amplement de ce point dans les �.87. Sc fui-vans. Ccci pofc examiucns iucceslirement lesnbsp;mouveijicns O, E, 6c O E.
-ocr page 112-5gt;3 nbsp;nbsp;nbsp;Question II.
�. 6i. J�ai dit dans mes Recherches (P. 11. �. loa.) qu�il y a eu de 1771 a 1776.nbsp;41. jours auxquelles r Aiguille s�eft r�ellementnbsp;mue vers l�Oueft; j'ai pareillement examinenbsp;les fix ann�es fuivantes, 6c conf�qucmmentnbsp;onze ann�es complettesj j�ai marqu� tous ces-jours, pour 1�Aiguille N�. A. dans la Tablenbsp;g�n�rale, en y ajoutant la grandeur de lanbsp;Variation (�) j amp; ii en relulte.
1�. Qu�ir.
(lt;z) Comtne cetlc Table n�eft qiie pour Ie N�. A , �l faut fousentendre que Ie m�me mouvement a eu lieunbsp;pour les IV amp; VI. depuis Ie i Avril , amp; Ie 15 Dc-cembr� 1775 que je les obferve, lorsque je n�aurai pasnbsp;du contraire; c�eft pourquoi j�indiqiierai ici, ennbsp;fuivant l�ordre deS mois, les jo^rs auxquels les mouve-nrens ont �t� diffeiens a eet �gard.
Le 18 Janvier 1776, Le Mouvement O du N�. A. n�a �t� que d�une minute: les autres Ajguillcs ont va-cill� d�unc minute tatit�t vers l'E tam�t vers l�O. ce quinbsp;�quivaut pour routes les trois a �tre ftationaires. II ennbsp;a �t� de rn�me du 9 Fevrier 1776.
Le 30 Mai 1776, s�eft mu dea'O. les autresonteu de petits mouvemens , mais ordinaires, de 3' amp; 5'.
Le II Juin 1775, A. a continuellement avanc� vers L�O. de 7'. IV a eu fon mouveme^ tr�s-re-gl� de 8^
tc
-ocr page 113-Lc 17 Juin 1779, nbsp;nbsp;nbsp;apprcich� tr�s-��gu-
li�rernent vers l'O de 9', N�. IV amp; VI. oiit eu leurt mouvemens otdinaires.de 7'
Le 18 Juiliet 1778. Le N'�. A. s�eft mu vers l�O. dc 10. N�. IV. a eu un mouvement r�gulier de 7'. le NAnbsp;IV , a eu le mouvement N�. 4. de 7', mais q i n�a �t^nbsp;le foir que d�une' iniuure E amp; O. de f�rtc que le tnaxi-mum du jour a eu lieu encore a 10 h. du f�ir.
Le 10 Juiliet 1780, Les N�. IV amp; VI. ont eu le mouvement N�. 2. de 7' amp; 6'. lc N�, A. �toit a jh.nbsp;3 51' . a 8 amp; p'h. a 48., a loh. a 48., a rih. a 50',nbsp;amp; le refte Su jour ^51'.
Les 6 amp; 16 d�Aout 1776, le N�. IV. s�eft dpprodi� d�une minute de I�O pour tout mouvement, tandis quenbsp;N�. A. amp; N�. VI. ont eu leurs mouvemens tr�s-��gu-liers, de 7' amp; 8' le 6, amp; dc 4 amp; 6' le 16.
Le 2 Septembre 1776, Ic N�. IV. sVft .approebd entre 7 amp; 8 h. matin de 4'0, amp; eft reft� Stationairenbsp;Ie refte du jour. N�. A. amp; N�. VI. ont eu des m��.'nbsp;vemens r�guliers de 6 amp; 5', le 6 pareil Ph�nomene,nbsp;mais de t! feulement.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;-
Le 24 Novembre 1776 N�. VI. s�eft approch� de 1' O. tan'diS que N�. A. amp; N�. IV. ont eu des mouvemensnbsp;r�guliers � dc 6' amp;-4'. '
Le 9 Novembre 1780, les N�. IV amp; VI. fe font rapproch�s vers l�O de 16' amp; 7'; lc N�. A. a eu tonnbsp;mouvement ordinaire de 6'.
Le 21 Novembre 178c, Le N�. IV. s�eft approch�
de
Question I�.
mue tout le teihs vers I�Oueftce qui fait la 83; partie du total. De 1771�^1776, les me- -ittes jours avoient form� la 43s partie du total:nbsp;ainfi leur nombre a beaucoup dccru, ce quenbsp;nous avons d�ja vu avoir egalement lieu pournbsp;les agitations irr�guli�res (�. 56. 58.)
a'�. Que de ces 49 jours, il y en a eu 38 pour les mois deP�rih�lie amp;: 18 pourceuxd�A-ph�lie.
3�. Enfin, on fait qu�en hyver le mou-vemeiat de 1�Aiguille eft fort petit; or il arrive fouvent dans cette faifon qu�il n�efl; que d�unenbsp;OU de deux minutes, foit vers l�O, fok versnbsp;l�E, foit autrement, cas auxquels TAiguillenbsp;diif�re bien peu d�etre enti�rement Stationaire: il eft done fort naturel de faire abftra�tionnbsp;dc �es jours-la dans la mati�re que nous trai-tons. �r, il y a eu 7 de ces jours ea D�cem-
bre.
de 4'O; les N�. A Sc Vl. om eu leurs raouvemens r�guliers de 16 amp; de 8'.
Le 4 Novembre 1781. Le N�. IV. s'eft approch� �vets l�O de 4': les N�. IV amp; VI. ont cu un mouvementnbsp;rcgl� ma�s de 1' ou z' Iculement, ce qui �quivaut a �trenbsp;Stationaires.
Lc I D�cembre 1775. Le N�. A. s�eft approch� dc 4' vers YO: le N�. IV. a eu fon mouvement r�gulier-,nbsp;les 3 amp; 9 le N�.A. s�eft miie vers l�O d'une fcule minute : le N�. IV. a �t� r�gulier de 4'.
-ocr page 115-95
Des Mouvemens Contraires.
bre, un en Oftobre, Irx en Janvier, deux en Fevrier, ccqui fait i6 dans les mois d�Hyver,nbsp;auxqiiels il en faut ajouter un pour Ie moisnbsp;d�Avril, ce qui fait 17 en tout j Sc Ie nombrenbsp;de jours qu�il s�agit de confid�rer, fetanbsp;dc 32.
�. 6a. De ces 32 jours , les trois les plus Confid�rablcs ont �tc Ie 16 Janvier 1773 , A.nbsp;B. obferv�e ailleurs, amp; veille des trois joursnbsp;d�irr�gularit� confid�rable, Ie la Ao�t 1771�nbsp;A. B. obferv�e ailleurs, Sc Ie 28 Juin 1774,nbsp;Ciel tr�s-couvert ici. Des mouvemens qui ontnbsp;�t� entre 10' Sc 15' il n�y en a que trois ac-compagn�s d�A. B. favoir Ie 14 Mars 1773.nbsp;Ciel couvert ici , A. B. ailleurs, Sc lende-main de l�A. B. du 13 qui a fi fort agit� 1�Aiguille ici, la faifant approcher Ie foir de 33-vers l�Eft. Le 17 d�Avril 1773 , Ciel a moiti�nbsp;couvert. La veille on avoit obfcrvc ailleursnbsp;une A. B, qui n�a pas agit� l�Aiguille ici, Sc l�a-vant veille j�en avois v� une, qui n�avoit in-fiu� fur rAiguille autrement qu�en k ftilantnbsp;approcher de 33' vers l�Eft. Enfin le i denbsp;Novembre.
l�I N F L uE N CE de l�A. B. n�ed done pas ausii marquee pour ces mouvemens qu�elle Teilnbsp;pour les affoliemeiis dont nous avons parl�, ce
qui
94
Question II.
qui par�itra uk�rieurement fi Ton fait attention i�. que pendant tons ces jours il n�y en a eunbsp;que7d�A. B. a^luelle, amp;ii. d�A. B. la veil-le ou le l�ndemain, ce qui n�en fait que i8.nbsp;pour 48 jours i amp; a�. que, li Ton fait attention uniquement aux 31 jours dont nous avons
parl�, il fe trouvera qu�il y en a eu 14 dansles mois deP�vih�lie, amp; 17 dans ceux d�Aph�lie,nbsp;ce qui eft contraire a ce qui paroiflbit avoir lieunbsp;an premier abord (�. 61.). J1 eft une raifonnbsp;fort naturelle pour laquelle cette influence nenbsp;peut pas �tre ausfi complette que pour le casnbsp;de raffollement, c�eft que ces mouvemens versnbsp;1�Oueft ou vers I�Eft tout le jour, peuventde-pendre quelquefois du changement g�n�ral denbsp;D�clinaifon, qui peut maitrifer le mouvementnbsp;ordinaire particulier a chaque jour, amp; le ren-dre O ou E flir le total. Nous en verronstoutnbsp;a l�heure des Exemplcs.
Des Mouvement vers PEJi.
�. 63. Pas SONS a l�examen des mouvemens qui fe font tout le jour vers l�Eft: oti Iffs trotive marqu�s dans la Table g�n�rale (^).
Ces (i) Je \ais indiqner, comme dans la Note pr�c�-
dente
-ocr page 117-95
1771
dente ce qui a eu lieu les jours auxquels les mouvemens n�ont pas �t� E pour les trois Aiguilles.
Le 3 Janvier 1776. Les Aiguilles N�. IV amp; VI. ont �t� a peu pr�s Stationaires; ne s��tant mues que d�uncnbsp;minute entre 9 amp; 10 li. foir.
La m�me chofc a cu lieu pour Ie 7 Janvier 1777. Le
2 nbsp;nbsp;nbsp;Janvier le N��. VI. s��toit mu de 3'E. N�. A amp; IV.nbsp;�nt eu leurs mouvemens ordinaires,, mais de i' ou 2'nbsp;feulement.
Le3FeTrier 1777, le N�.IV. a parcouru depuis�lim.
3 nbsp;nbsp;nbsp;4 I�S- 3 E pour fe rapprochcr cnfuite de 2'O. N�. Anbsp;amp; VI. ont eu leurs mouvemens r�guliers, mais de I amp;nbsp;3� feulement Le 28 Fevrier N�. IV amp; VI. fe font muesnbsp;dc 3 amp; 2'E. Le N�. A. a eu le mouvement r�guliernbsp;N�. 4, mais de 4' feulement.
l.e 3 Mai 1776, N�. IV amp; VI. ont eu lei mouvemens N�. 3, de 3' Sc 4'.
Le 30 juin, ils ont eu le mouvement K�. 4. de ii k 9'.
Le 9 Juillet i-jit, N�. IV. s�eft mue tout le jour de 5'E tandis que les N�. A amp; IV. ont eu leurs mouve-mens r�guliers mais de i' feulement.
Le 15 Juillet 1776, N�. IV. a eu le mouvement r�gulier 6': le N�. VI. a eu le mouvement N�. 4. de 7'.
Le 24 Juillet, le N�. IV. s�eft rapproch� de fOde-i'. N�. VI. a CM le mouvement r�gulier de 1' feulement.
Le 9 Aodt, 1776 N�. IV. i'E. N�. A amp; VI. tr�s-l�gali�res, de 6'amp; 3'. Le l�. Aouc N�. IV. 2'iE. N�.
A
-ocr page 118-1771��17/^' nbsp;nbsp;nbsp;faifoientla 34e paitie, mais
ausfi ces cinq amices�avoient fourni 53 jours,
aux-
A amp; VI. tr�s-r�guli�rcs de 6 amp; 4'. Le 24 Ao�t 1116 N�.A. a eu fon mouvement r�gulier. N�. IV. s�efl avanc� de 9'0: amp; N��. VI. de 4'E. On voit combien lesnbsp;mouvemens ont �t� petits eet �lt�.
Le 18 Ao�t 1776. Les N�. IV Sc VI. ont eu ur� mouvement de 4' amp; 6', qu�on pourroit rapporter aunbsp;N�. 4., mais qiii , a l�e�ception d'iine vacillation denbsp;3' entre lo amp; iih. du matin, s�cft fait fout le journbsp;vers l�E.
Le it Oftohrc 1777, nbsp;nbsp;nbsp;appioch� jus-
qu�a qh. foir de tj'E: le N'�. IV. de 13': amp; le N�. A. de 6'; mais il y aeiides vacillations, qiti rendent ks N�.nbsp;A amp; IV. rapportables au mouvement N�. 3.^
Le 3 O�lobre 1781 , N�. 6 8e A. fc font approcli�s de 6' amp;e 10'E. N�. Aa eu foR mouvement r�guliernbsp;de 6'.
Le 17 Novembre 1775, le Nquot;. IV. a eu fon mouvement r�gulier de 3'.
Le i� Novembre 1776, le N�. 6. s�efl: conftamment mu de a'E. N�. A 8e N�. IV. ont eu leurs mouvemensnbsp;r�guliers de 4' 8e 6'.
L� 12 Novembre, 1780 les N�. IV 8e VI. ont �t� tont le jour vers l�E de 8' 8e 4'. N�. A. a eu fon mouvement r�gulier de 5'.
Le 7 Decembre 177J, N�. IV. a eu k mouvement regie N�. 3.
Le 29 Decembre 1776, N�. IV 8c VI. ont eu leur mouvemeut r�gulier de .5' 8e 3'.
^uxquels les fix luivantes n�en ontajout� que onze, ce qui rentre dans ce que nous avonsnbsp;dit ci-defflis (�. 56. 58. 61.) de la diminu-*,nbsp;tion des irr�gularit�s.
�. 64. De ces 64 jours il y en a 44 pour Ie P�-rihclie, amp; a� pour 1�Aph�lie, mais fi i�on ne fait pas d�attention aux ag jours auxquels Ie mouvement n�a �t� que d�une minute ou de deuxnbsp;minutes, comrueilconvient dele faire, Scdontnbsp;il y en a 17 pour Ie P�rih�lie 8c 6 pour Aph�-lie, il n�en reftera pour celui-la que 17 amp; 14nbsp;pour celui-ci., ce qui rentreroit alTez dans Ienbsp;rapport de frequence des A. B. �tabli ci-des-fus, ma�s ces 64 jours ont �t� accompagncsnbsp;feulement de la A. B. adtuelles, amp; pr�c�d�esnbsp;Ou fuivies de 14, ce qui fait 16 en tout, dontnbsp;iln�en refte que i6 pour Ie 43 jours reduits,nbsp;ce qui fait un tr�s-petit nombre: mais fi I�in-*nbsp;fluence eft a eet �gard-la aflez foible, elle effcnbsp;aflez marqu�e pour les jours auxquels Ie mouvement E. a �t� Ie plus confid�rable, comme
Le 18 Decembre 1780, N�. IV. s�eft mue de 5' vers l�E. N�. A amp; VI. ont eu leur mouvement regulier dcnbsp;5' amp; 2.'.
Le 8 Decembre 1781 , N�. 6, s�efl mue d�une minute vers 1 E. Mquot;�. a 8c jy. ont eu leur mouvemcu�nbsp;r�gulier de 5 amp; 3',
JOME III, nbsp;nbsp;nbsp;Q
-ocr page 120-9^'
Question I �.
on va Ie voir en parcourant ccux de ces jours ^ui m�ritent^principalemcnt notre attention.
�. 65. Le aa d'Ao�t- 1774. L�Aiguille s�approche perpetuellement vers l�E Sc en tout
de 35 minutes, le foir A. B. II y en avoit eu
une le ai qui n�avoit pas agit� 1�Aiguille, Le aa le mouvement fut r�gulier de aa', Sc le 24nbsp;TAiguille parcour�t encore 36' E du matinnbsp;ph. jusqu�a huit heures du foir, maisavecdesnbsp;balancemens qui peuvent faire rapporter ce mouvement au N�. 4- fimple.
Le aa Janvier 1773 , 1�Aiguille s�eft mue de ij'versl�E: A. B. le ai, le a3 mouvementnbsp;petit, le a4 Sc Eft, mais fort petit: toutnbsp;cela imm�dlatement apr�s les grandes agitationsnbsp;des 17, 18, 19, dont il n�eft gu�res douteuxnbsp;^ que ce ne foit une fuite.
Le 5 Avril 1776, les trois Aiguilles fe font Blues de 16', aa' amp; 56 E. La nuit du 4 au 5nbsp;ia Variation a �t� de 18', 16', a8' O ; je nefachenbsp;par qu�il y ait eu d�A. B. vue ces jours la 5 maisnbsp;le 6 la lumi�ve zodiacale brilla avcc �clat inbsp;Montmorenci, Scl��n fait qu�elle eft de m�menbsp;nature que TA. B. Sc que fa pr�fence agitenbsp;l�Aiguille : d�aillcurs il y eut ce mois beaucoupnbsp;d�A. B, m�me le 8 Sc les jours fuivans,
Le 3 Scpt. nbsp;nbsp;nbsp;A. B. l�Aiguille s�eft mue
de
-ocr page 121-95
Hei Mouvemenl Contnkes.
de 15 E . Ie jour pr�c�dent Ie mouvement a �t� fur Ie g�n�ral de 8' E Sc Ie lendcmain de 9' O.
L E a6 Octobre 1775 , les deux Aiguilles tnues de 15 Sc 30E. Ciel couvert, les�2.4Sc^5nbsp;j�avois eu foup^on d�A. B: Ie -25 les Aiguil'nbsp;les ont vaciil� de 15 Sc ii'entre 5 SC9h. dunbsp;foir.
Le 30 Juin 1776 , Mouvement de 16 E* pour 1�Aiguille A. v. note b �.63. pour les Aiguilles N�. IV amp; Nquot;.VI.
�. 65i Voila done cinq des fix plus gran-des agitations versl�E. fiir lesquelies 1�A- B. a furement influ� ; je pailerai dans un momentnbsp;de celles des 18 Sc 19 D�cembre 1774. Si onnbsp;examine de ra�me les agitations entre 10 Sc 15,quot;nbsp;on en trouvera fur dix , trois accompagnccSnbsp;d�A. B : trois a la vcille , o� Ie lenderaain desnbsp;quelles l�A .B. a paruj ce qtii prouve encorenbsp;une dependance de ce Ph�nom�ne: en yoicinbsp;encore un excmple.
Le 31 de Juiliet 1771. L�AiguiU� fe mut de 10'E: le 30 elle s��toit mue de idO : Scnbsp;Ie 29 fon mouvement quoique regie, avpit �tdnbsp;de 23'. ce qiii pour ce mois-la �toit prodigieu^*
Ee^i Aout ii y euc une A* B. vue a Peters-bours.
O
Question If.
�. 6/. Nous avons all�gu� ^i-deflus (%. 6'i.) une caufe pour laquelle I�influence de 1�A �nbsp;B. peut paroitre moins marquee fur les mou-vemens E. ou O. que fur les autres: ce qui a eunbsp;lieu les 17, 18, 19, ao Juillet 1771, amp; les 18,
19, 21 D�cembre 1774, en va prouver la
v�rit�.
Les 17, 18, 19, ao de Juillet I�Aiguille n�a celT� de s�approcher de I�EH, le 17 de a':nbsp;le 18 de 4': le 19 de la'; le 20 de 7': de fortenbsp;que la declinaifon moyenne d�crut depuis lenbsp;I� de plus de 16' 8c ne revint pas d�un mois aunbsp;point ou elle avoit �t�.
La m�me chofe a eu lieu les 18, 19 8c ai Decembre 1774. Le 17 le mouvement fuc,nbsp;� la v�rit�, r�gulier, mais entre cinq amp; fixnbsp;heures du fdir la d�clinaifon d�crut rapidementnbsp;de 14: la Nuit la Variation fut de i8'0,: maisnbsp;le 18 de 15'vers 2'E: le 19 de la'E. La nuitnbsp;du 19 au 10 de 3'E: leao Stationnaire; le 21nbsp;de 13'Eft: de forte que la d�clinaifon vrayed�crut a peu pr�s conftamment du 17 a sh. dufoirnbsp;jusqu�au ai a qh. du foir de 37', 8c la moyenne du 17 au 2.1 de a6': elle d�crut encore lenbsp;refte du mois, 8c I�Aiguille ne revint de long-terns au m�me point. Tres-;fouvent cesgran-des diminutions de D�clinailon font produitesnbsp;par des A. B. comme ]e I�ai prouv� dans me�
He-
-ocr page 123-Des Mouvemens Contratres, lot*
Recherches ^ Sc que je Ie diiai ult�rieurement �i-deirous (�. p6. feqq.)*
Des Mouvemens Efi-Ouefi. ;
�. 68. L.^. derni�re forte de mouvement op* pof� au mouvement r�gulier en eft exa�lemencnbsp;Ie contrepied: il a lieu quand 1�Aiguille fe meutnbsp;Ie matin jusques vers midi vers !��, �c Ie foirnbsp;vers rOueft. Ce mouvement eft excesfive-ment rare dans les lieux o� la variation diurnenbsp;regl�e s�obferve, amp; dans k tems qu�elle a lieu:,nbsp;car j�ai dit ci-deflus, ( $. 4. ) amp; prouv� ail-leurs (c) gt; que ce mouvement a �t� pendantnbsp;qqelque tems tr�s-fr�quent a MontmorenciScnbsp;a Sparendam. A Franeker, je ne l�ai obfer-*nbsp;v� que fept fois en onze ans j favoir;
Le 16, Ao�t 1771. L�Aiguille s�approcha depuis 6 h. du vnatin jusqu�a midinbsp;de 5' vers l�E :nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;depuis midi
jusqu�a 10 h. du foir de 29' vers l�Oueft: grand changement de D�-clinaifon.
Lei Septembre 1771. Le mada 9'E. le foir 10' O. du I au 2 grand changement de D�clinaifon.
Le 7
(f) Dans mes amp;echenhes V, II, �. 8 ��, 30� ^
G 3
-ocr page 124-toz Question II.
Le 7 Septembre 1771. Le matin jusqv/i midi a ii : le foir lo O. Le 6. A.nbsp;B. a Petersb�urg. Le 8 grand changement de D�clinaifon.
Le a8 Odtobre 1771. {d). Jusqu�a une.heu-
re 2 E ; le loir lo' O.
Le a Septembre 1774 Jusqu�a a li. 3' Er le foir 8 0. mais avec quelques ba-lancemens: le 3. A. B. Depuis lenbsp;30 Ao�t grand changeQaent de D�-eiinaitbii.
Le 28 Decembre 1775. Jusqu�a 3h. 3'E:
! . enfuite O; pour les il.iguilles N*^. IV amp; N�. VL mouvement N�. 3.nbsp;amp; N�. 4. Le a�. A- B- a Spa-rendam.
Le a3 Janvier 1776. Sept minutes E. jusqu�a 6 h- foir, enfuite 8'O ju?qu�a loh. foir, heure a laquelle le maximum eut lieu: pour l�Aiguille Nquot;.nbsp;IV, jusqu�a 7h. foir 8' E: de 711. anbsp;joh., p'O: maximum a loh. foir,nbsp;amp; pour le N�. VL jusqu�a 6 h. foirnbsp;6 E. de 6h. a loh. lo'O-
De-
(li) II s�eft gliffc a cc fujet une fame dans Ie �. iio. de la fecoiide partie de mes �Recherches, j�ai �crit pa?nbsp;Jli�garde le 7 Oclobre au lieo du I8.
-ocr page 125-Mouvemeni Contralrts. 103
Depuis ce jou� je n�ai pas oWerv� ee mouvement jusqu�en 1782. H efl: done extreme* nientrare.
�. A refumer tout ce qui vient d�etre dit des mouvemens O, E, 6c E O, il s�en-^nbsp;fliit que 1�Aiguille �prouve quelquefois deSnbsp;mouvemens oppof�s au mouvement regie ,nbsp;voir 128 fois fur 3974 jours, ou y�, partie dtjnbsp;total V que ces mouvemens lont quelquefois tresnbsp;grands, amp; qu'ils-paroiffent alors �cre une-dependence de l�A B, raais que l�iniluence de lt;f�nbsp;m�t�ore ne paroit pas fi marquge fur ces rao�-vemens que fur ks affokemens.
S. 70. Lk Mouvement r�gulier de rAiguil-le eft-il quelquefois troubl� en ceque 1�Aiguille fe meut, non graduellement, mais. fubitu* ment, amp; par faut, d�une beure a l�autre: ounbsp;que Ie mouvement, quoique tres-r�gulierjnbsp;eft extr�m�ment grand 6c beaucoup plus qu�ilnbsp;ne 1 eft ordlnairement dans Ie terns dans lequelnbsp;y. fe fait ?
G 4
-ocr page 126-�04 � E S T I o Nnbsp;II�.
PouR �carter tout ee qu�il pourroit y avolf d�arbitraire dans cette queftion, je rcmarque-rai, qu�on peut entendre par faut, ou un mouvement fort grand, mais dans Ie fens felon le-quel il doit fe faire pour la partie du jour dans
laquelle on eft j cqmme p. ex. lorsque 1�Aiguille parvienc tout d'un cowp, Ie matin du mimum au maxifium, ou Ie foir du maximum aunbsp;�minimum, au lieu d�eraployer plufieurs heuresnbsp;a franchir cette intervalle: ou , un mouvement d�oscillation, non d�un petit nomhre denbsp;minutes, Sc paria r�gulier, mais confid�rablenbsp;par lequel 1�Aiguille va de l�E. a l�O, pour re-tourner l�heure fuivante de l�O. a l�E, pu re-ciproquement, -Sc cela dans un tems ou elle au-Toit peut-�tre d� fe mouvoir de l�O. a l�E, ounbsp;del�E. 4 r�. Quand unpardl/auf{c falf au milieu du jour, il efl. par foi-m�me irr�gulier, 8cnbsp;nous en avons parl� �. 38. amp; feqq: mais s�il fenbsp;fait Ie matin, ou Ie foir, ou Ie matin amp; Ie foir,nbsp;aux heures qu�il faut pour que Ie mouvementnbsp;devienne au lieu du N�. i. leN�. a, ou Ie N*'.nbsp;4', ilferoit r�gulier s�il �toit m�diocre, 6c telnbsp;que Ie mouvement regl� a coutume d�etre,nbsp;mais il peut paffer pour irr�gulier s�il exc�denbsp;de beaucoup les bornes ordinaires du mouvement horaire r�gulier.
par-
-ocr page 127-105.
I)s 's Variations SuUtes ^c.
f)arfaitement r�gulier, niais qu�il exc�dc telle* ment lesbornes de la grandeur ordinaire, qu�onnbsp;nepeuts�empecherd�yrec-pnnoitre quclquecau-fe extraordinaire, qui dans ce moment raodifienbsp;lacaufe g�n�rale, amp; lui fait exc�der-fesb�rnesnbsp;ordinaires. Mais il efl: tr�s-difficile de jugetnbsp;de ce point, paree qu�il y a tel mois de telle ann�e, -comme Juillct 177a, Ao�t 1773;nbsp;dans lesquel Ie mouvement diurne a �t� fr�-quemment de a�, 30, amp; m�me de 40 minutesnbsp;par jo�r, amp;: tel autre mois parall�le d�un autre ann�e, domme Juillet 1776, ou il n�ertnbsp;aura �r�'ordinairement que la moiti� ou Ie tiers,nbsp;grandeur qui.influe ausfi fur Ie mouMement ho*nbsp;raire, amp; conf�quemment fur ce q��on peutnbsp;appeller .variation fubite , ou faut.- 11 fautnbsp;done, endifcutant ces jours, nepas prendre tousnbsp;ceux q�i pourr�ientpi�mVri? grands, amp; r�jet-ter tous ceux qui pourroient faroitre petits,nbsp;mais ufer de cifconfpeflrion, comparerces joursnbsp;au mouvement rnoyen, amp; employer routes lesnbsp;reffburces qu�unc Critique fev�re, en fait d'ob-fervatjons amp; de difcusfions de ce genre, peutnbsp;fournir.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;i
�� 71- C�est en enployant ces precaution� que j�ai extrait de mes regitres les jours decettenbsp;ejafle, qu�on trouve dans k Table g�n�rale
G 5 nbsp;nbsp;nbsp;pour
-ocr page 128-zo6
Question JU.
� jgt;our rAiguille A. Jq vais lesTecJuire Ici aux cinq clafTes auxquelles ils appartienneot, 8c les-quelles ue formeni pas Ie m�me genre d�ir-ar�gularit�.
Premiere.c LASS E. Lorsque Ie mou-�vemetit eft tr�s-r�gulier par lui-meme� mais
qu�il fort hors de fes limites ordinaires par la grandeur, ce.que j�ai indiqu� dans la Tablenbsp;par les mot grmd^r, ou les lettres gr, ab-igt;r�viatioii diC grande variation.
SeconDE CLASSE. Toisque Ie mouve-picnt pr�c�dent a lieu, mais qu�il eft, en ou-, accompagn� de cette circonlUnce que rAiguille parcourt tout d�un coup, d�uneheu-re a l�autre une tr�s-grande partie de k Variation diurne totale, Qufe mQMt fubitement �, cenbsp;que j�ai indiqu� par Ie mot fub.it-
Troisi �me cl as SE,. Loi-squeleniou-.yement de la premiere clafle a Keu mais qu�il iift en outre accompagn� d�un faui d�une heu-re a Pautre, de i�Eft vers l�Oueft p; ex. Sc Ianbsp;fuivante de 1�Oucft vers l�fift: ce que j�ai in-diquc par les mots gr \ faut, amp; exp�qu� dansnbsp;Ie precedent.
Quatri�meclass*. La Variation ' fiuite fmple, 8c
Cinq. u i � jvi eclasse. Le faut fimple, fans que ces mouvemeiis foyent reraarquables
pjf�
-ocr page 129-Def^ Fariations S^hifes ^c. nbsp;nbsp;nbsp;�07
par leur grandeur ils Ie fout alers uniqucment par leur nature, Sc rektiyemeut a la grandeurnbsp;de la variation qu�a lieu Ie jour dont il s�agitj ftnbsp;la variatioutotale n�cft que de iz'p: ex,uneyar.nbsp;riation de 10' fera un mouvetuent fubit, ^.nelenbsp;fcroit pas ft la vawation totale Jvvoit �t� de 54:'..
Enfin je remarquqrai que ces mouvemensr n�emp�chent pas que la Variation diurne ne,nbsp;foit tr�s-r�gulicre en elle-ro�me., amp; n�ap.par-tienne a une des quatfe fortes de mouvemeni;,nbsp;indiqu�es ^i-deffus. l�Irr�gularit� conjlifte.nbsp;uniquement en ce que la Y arraiion djutue totale , OU la Variation horaire, foiteat de leurs li-mites ordinaires. Qr cette d�viation indigiie..nbsp;certainement , que la caufe qui produit '.lesnbsp;mouvemens les plus ordinaire^ , amp; qui ne franchit pas ordinairement certai�^s. Iitnites,, eftnbsp;vraiftmblahlement troubl�e par, d�autres. cir-,nbsp;conftances, dont il s�agit d�examiner la lu-tui-e.
Premiere Clajfe.
�. 7a. J�at cru pouvoir rappofter a cette claffe 69 jours dont a4 accompagncs d�Aurorenbsp;bor�akj 1 de foup^ons tt�s-l�gitimes,, enfinnbsp;1.9 auxquels ce m�t�ore a paru la ycille ou Ienbsp;kndemain, ce qui fait 45 jours, ou les deuxnbsp;tiers du total, dans lesquels il y a eu de la liai-
�fb*
--
-ocr page 130-loB Question HL
fort entrc ce M�t�ore amp; Ie Ph�nom�ne don't U s�agit. De ces 69 jours il y en a eu 35 pour Ienbsp;P�rih�lie Sc 34 pour l�Apli�lie, ce qui ne pa-roit pas conforme a lapr�ponderance dont nousnbsp;avons pari� gi-'delTus : mais il eft une raifon
tr�s-naturelle de cette exception , c�eft que les
Variations diurhes font, comme je l�ai prouvc ailleurs, beaucoup plus grandes en �t� qu�ennbsp;hiver: ausli parmi les jours mentionn�s n�y ennbsp;a-t*il aucun au-defibus de pour les Moisnbsp;de Mai, Juin, Juillet , Ao�t, Septembre,nbsp;Sc n�y en a-t-il eu qxie trois au-deffous de 3a'nbsp;pourles mois de P�rib�lie j tandisqu�ily en a eunbsp;lapour les mois d�Aph�lie. Rien donede plusnbsp;naturel que cette exception apparente. Voicinbsp;les jours les plus m�morables de cette clafle.
jf UIL LET i77'i. Les Variations diurnes ont ct� tres-grand es ce mois, 6c par uft nom-bre moyen de a6': tandis qu�en 1776 ellesnbsp;n�ont �t� que de 4'. Mais elles furent, Ie 2nbsp;de 39', Ie 3 de 46', Ie 4 de 48', Ie 6 de 39',nbsp;Ie 26 de 45', toujours tr�s-r�guli�res, Sc cesnbsp;m�mes jours, .les^plus grandes Variations horai-res n�ont �t� que 16', 15', 15', amp; 14', cenbsp;qui, V� la grandeur de la Variation totale,nbsp;ne fauroit �tre appellc un mouvement fu-bit. Le mouvement a toujours �t� tr�s-r�-gulier.
Ao�t
-ocr page 131-Ao�t 1773. La variation diurne a �t�cn g�n�ral de a4': niais elle fut,
Le 13 tr�s-r�gul. 45 max. Var. hor. i6
Le premier Septembre A- B.
Septembre nbsp;nbsp;nbsp;1772..
Le 4. Vai�. tr�s-r�gul. nbsp;nbsp;nbsp;36' max. V- h. 14 0
Les trois autres exemples font plus re-jnarquables par les mois dans lesquels ils ont
eu lieu.
L E 18 Fevrier 1771. Mouvement tr�s-r�-gulier mais de 31quoique la Variation moyenne n�y ait �t� que de 14'. Le 19 A. B. ici, qui a�Folla 1�Aiguille le foir.
Le 18 A. B. a Sparendam, qui n�a pas eu d�autre effet, non plus que les 24 autres biennbsp;conftat�s qui ont eu lieu pour les 69 jours denbsp;cette clafle.
Le 8 O�tobre 1774. Var. de 30'trcs-r�gu-li�re, la plus grande Variation horaire de 10', de 7 a 8 h, foir. Ciel ferein, mais legerbrouil-lard, A. B. a Petersbourg, ainfi qu�a Sparen-
-ocr page 132-ixb
rendain, 1�Aiguille s�eft mue tout le jouf vers TEil;, mais tie deux minutes feulement.
Le 23 Oftohre 1775. Var. tres - r�guliere de 34 pour Nquot;. A., de 2a pour N�. IV. Lanbsp;plus gninde Variation horaire a �t� de 10'O.nbsp;poXir N�. A. dc Y S 8h. du matin, alors feule*
mentde 2' pourN�. IV: amp; pour N�. 17 de 13' O. de 6 a 7h. du matin, alors feulementnbsp;de 7'0. pour N�. A. Ciel couvert ici. Lenbsp;ai A. B. a Sparendam, le 24 A. B. ici. Anbsp;la Haye, 1�Aiguille a parcouru le 23,30' 6c lenbsp;mouvement a �t� parfaitement r�gulier, maisnbsp;le maximum a eu lieu a 8h; du matin. A Spa-tendam Variation r�guliere de 7'.
�.73. VoiLA aflez d'cxemples pour fair� connoiire la grandeur amp; la nature de ce mouvement: la plus petite des Variations de cettenbsp;clafl'e, marquees dans la Table, a �t� de 14' lenbsp;20 Decembre 1777- 5c il y en a eu ii entrenbsp;14 amp; 20', 34 entre ao' 6c 30': 12 entre 30' 6Cnbsp;40', la entre 40' 8c 48'. Quelqties fois cesnbsp;mouvemens ont eu lieu plufieurs jours de fuite,nbsp;comme on I�a d�ja vu, 8c comme cela eft arriv� ausfi !es 22, 23, 24, 25, 27 8c 29 denbsp;Mars, 1771 qtie les Variation diurnes ont �t�nbsp;refpe�tivcmenr de 27', 30, 26', 26, 28', quoi-qu�ils n�ayeut �t� que de 14' le 26 amp; 28#
Des Variations Suhites ^C. H�quot;
lt;x
�c que la Variation moyenne n�ait etc mois que de 16'.
Seconde Cksfe.
74. IL y a eu 41 jours dans cette clafTe, desquels a5 pour le Perihelie, amp; 17 pour I�A-pli�lie, de plus 14 d�A. B., 3 de foupcons, Scnbsp;laauxquels 1�Anvore boreale a pavu la veille ounbsp;le lendemain j en tout iq jours, ou les 7dixi�-ines du total. L�Influence de I�Aurore borealenbsp;eft done plus grande ici que dans le cas pr�c�dent, amp; ausft ce mouvement eft-il plus irr�gulier. Enfin, de ces 4'2. jours il en eft 15 aux-quels la Variation a ct� entre lo' amp; 2.0', 17 ,nbsp;entre'20' amp; 30', 9 entre 30' Sc 40' Sc i au de lanbsp;de quarante minutes.
J E vais donner quelques uns des exemples les plus remarquables, apr�s avoir fait obfervernbsp;qu�on peut confidcrer la Variation ful ite, ou ennbsp;clle-m�rne; ou, �c c�eft ainfi qu�il ie faut,nbsp;relacivement a la grandeur de la Variation di-urne totale.
L e 19 Janvi�r 177a. Le matin mouvement tr�s-regl� de 9' O: a 6 heures du foir le mouvement commenga a �tre N�. 3 j de 8 4nbsp;9 Variation 5'O, raais de 9 a loh, 34'E,l�Aiguille parvenant ainfi par un mouvement con-
fiJ�r.ible
-ocr page 134-l-la
Question III.
Jlid�rable amp; tres - fulgit du maximum au mini^^ mum.. Variation nodturne 17'O j Ciel couvert ici.
L^ 15 Juin 177a. Variation totale ap'tr�s-t�guli�re: de midi a i h, Variation de 16'fubi-te. Le 14 A- B. a Marfeille.
L� 27. Variation totale de 32' r�guliere, mais de 11 a lah. Variation de 22'O. Lanbsp;nuit violent tonnerre, qui n�a pas d�tourn�nbsp;1�Aiguille de n', ,encore-eft-il tr�s - douteuxnbsp;fi cette agitation n�a pas d�pendu d�une caufenbsp;accidentelle tres - fenfible , que M. chau-poiR, a qui je dois cette Obfervation, anbsp;tres-bien lemarqu�e (e).
(e) M. CHAuDOiR avoit fini fes Obfervations il I�hcure ordinaire, a 10h. du foir. A une heure du matin iin Violent Orage le reveille: il fe leve, prend unenbsp;lanternc , court a 1�Aiguille, l'obferve, amp; lui voit pat-courir plufieurs d�gr�s. �tonn� de ce Ph�nom�ne il ennbsp;cherche Ia caufe, 8c s�apper^oit que le rebord de la laH-terne qu�il avoit prife par ra�garde, contenoit un fllnbsp;d�archal: il fe defait de cette caufe accidentelle, attendnbsp;que 1�Aiguille, (qui indiquoit a 10h. du foir z�) cutnbsp;acliev� fes oscillations, amp; trouva; a i h. 10', ij'; en-fuite, 14, n, 21, a th. zS', 15', 15': a ih. amp; 40',nbsp;a8'; il d�ute in�ine, fi cette premiere aairation de 11*nbsp;n�eft pas un refte de 1�agitation caufee par la lanterne,nbsp;amp; il a donn� des raifons de ce doute: pende perfonnes
font
-ocr page 135-Des V^rmt'ions ShUHs
Le 30, Variation r�guliere de 38'- Mati� mouvement N�- �i� ma�s de 6 a 8h. Variatioanbsp;aa E ; on n�a pas obferv� a 7h: peut-s'ere cettenbsp;variation fubite �toit-elle une fuite de raffolle-ment de la veille. De midi a i heure Variation r�guliere O encore d� ai'O.
Lei� Ao�t 1772. Mouv. trcs-r�gul. de 4a'. de II a lah. Var. 0.5 O-
^ 31------
Mais de 6 a h. foir Var. 15'E: de 6} a 7 h. a E: de 7ia7;b, 3'E: de 7I a Sli.AE, Denbsp;6 a 7h. Tonnerre: je dome fort que ce mouvement Cl r�gulier foit du a ce m�t�ore. Lenbsp;m�me jour il y put une A- B. vue a Peters-bourg, Berlin, Motitmorenci.
L E 30A0�C 1773. Variat trcs-r�gitli�rc 34'; �inais entre 8 dv^b- folr 2-0'�-
L E
font dou�cs d�un discernement ausd exquis pour examiner fcupuleureuicni louies ips circopUauces 4es Pd�-nom�nes, quand il s�en pr�fedte qai iorteat dus loix les plus ordinaires. Enfin le lendeni^in iriatju rAignille cipitnbsp;comrae la vcillc, amp; e�eft icj eri 13 ans l�upique toisnbsp;qn�on a cuninus par dpe ffi�prife u�s - pardoniiable, Ik:nbsp;qu�on a repar�e lur le cfiainp, rerreur.qne^{.gt;' rKiV'-i-EHNiia luppple amp; ioupgpniie fi gratviuenjeuf gne lanbsp;caule de mmes ies agitations irr�gnlicrcs qu�on a oblci-yces.
�-4 QuESflON III.
Le sa Septembre 1776, Ciel couvert. Variation f�guli�re pour les trois Aiguilles de 33', amp; CLo'. De 9 ii 10 foir, Variation horairenbsp;de ao', 16', 15'E. Aurore Boreale vue a lanbsp;Haye, Breda, Bruxelles, Montmorenci. A
la t�aye la variation de TAiguille n�a �t� que
de 7' amp; parfaitement r�guliere; a Sparendara parfaitement r�guliere amp; de 11'.
Le 4 O�tobre 1775. Variations tr�s-r�gu-li�res pour N�. A. de 3a': pour N�. IV de 14 iculement: Var. hor. entre 10 amp; nh. pournbsp;N�. A. 20'O: pour N�. IV 7' O feulement:nbsp;quelles differences! A la Haye amp; a Sparen-dam Variations n�guli�res de ii amp; 15'.
Le 2, O�lobre 1781.' Variation diurne totale de 36, 33 amp; 33', r�guliere. Le matin de 6 a yh. Variation fubite amp; prodigieufe de 25'^nbsp;a6'. 30'O. Ciel couvert tout le jour.
�. 75. VoiLA aflez d�exemples de grands �mouvemens j en voici de mouvemens plus pe-tits, mais non raoins remarquables eu �gard anbsp;la faitbn dans laquclle ils ont eu lieu.
Le a Fevrier 1773. Sans une variation de a'O le matin 1�Aiguille fe feroit mue vers l�Enbsp;tont le jour. Elle n�a vari� depiiis nff. jus-qu�a yii. du foir que de a'; mais de 7 a 8h.nbsp;Var. 17 E: a-peu-pres parvenu du
au
-ocr page 137-ties Variations Subites {3c.
iSX minimum: enfuite Stationaire^ Lei A. B* a Petersbourg.
Le 4 Mars 177�. Le matin mouvement tres-petit pour les trois Aiguilles, de i, 3 Scnbsp;3'; mais de 6 a 7h. foir Var. de 6', 4', 6'E: denbsp;7 a 77, o, lE, o, de 7: a 8h, 4', 3', 60.nbsp;de 8 a 8}h, 6�, 10', lo'O: de.Bj a Sjh. Statio-ftaires; de 8th. a ph, 5, la, I3'Egt; enfuitenbsp;petit mouvement. Ce mouvement eft le N�.nbsp;3. mais les variations fubires font remarqiiables.nbsp;A la Haye Variation diurne r�guliere de 14nbsp;fans faut; a Sparendam de 4' feulement.
Lei Mars 1780. Ciel, couvertj pluicj mais il y a eu une A. B. la nuit, queje n�atnbsp;cependant pas obferv�e. Le matin Variationnbsp;tr�s-r�guliere de 10', 15', ii�. ^ Le foir tr�s-r�-guli�fe jusqu�a ph. mais de 9 a ioh,Variationsnbsp;de 10', ay', o�'O. c. a. d. du maximum au mi-uimum pour les N�. IV 6c N�. VI. A Monttnbsp;morenci, Variation diurne totale fans faut 6cnbsp;r�guliere de 13'.
Troift�me Clajfe.
�. 76. Ce mouvement eft un peu plus irr�* gulier que celui de la feconde clalfe, 6c furtoutnbsp;que celui de la premiere , en ce que le faut eftnbsp;pn balancement qui approche d�une agitation
H a nbsp;nbsp;nbsp;irt�-
-ocr page 138-lI6 Question III.
irreguliere, amp; qu�il ne fe fait pas toujours dans le fens requis pour la parfakc r�gularit� dunbsp;mouvement. Des 17 jours que ce mouvementnbsp;a eu licu, il y en a ii pourle P�rih�lie, fixnbsp;pour TAph�lie.' amp; 7 d�A. B., un de foupqonnbsp;d�A- B., fix d�A. B. la veille ou le lendemain :nbsp;en tout 14. ce qui fait une influence tr�s-palgt;nbsp;pable. On a deja eu occafion de voir que cettenbsp;influence efl; d�autant plus grande que les mou-vemens font plus irr�guliers.
Voici les exemples les plus remarquables. �.
�. 77. F�vrier 1771. Nous avons parl� (�. ya.) de l�A. B. du 19 �e de l�alFollement qu�el-Ic a produit fur i�Aiguille ; de la variation r�guliere, mais tr�s' grande du 18. Le oo il ynbsp;a encore eu quelque fuite des Ph�nomenes pr�-c-�dens. 'Le matin mouvement r�gulier de 4nbsp;a 5'. mais de 5 a- �h. foir Variation de 8'E. denbsp;6 a yh. aiE. de 7 a 8h. 140; de forte quenbsp;le mouvement diurne total a �t� de 34'. Cielnbsp;a moitic fevein, brouiilard.
L E 26 Juin 177'i. Variation reguliere N�. 3. de � a 7 h. foir VAr. lo' E. de 7 a 8h. 16'Onbsp;puis E de a' par heure.
Le 31 Ao�t'I774. Variation 28': mais le mouvcincnr a �t� a-peu-pr�s E. maximum vrainbsp;a lt;5h. matin. Le minimum a gjh. foir. Vari
de
-ocr page 139-Des Variatims Suhites ijc. 117
de 5 a 5^ h. de aa'E. de 5^ a 6h. p'O. de 6 a p h. graduellement 14'O. A Sparendam 1�Aiguille a �t� Stationaire jusqu�a 6h. du foir
qu�elle s�eft mue de s' Eft.---
Le 4 Septembre 1775. Pour N�. A. Variation totale de 24': mais entre 5 Sc 8h. Variation de as'E. eni'uitede7 a 8h. i5'0. mouvement N�. 3. II y eut encore une autre petite irr�gularit�, en cc que de 3 aqh. la Variation fut de p'E. amp; 4 a 5h. p'O. Tons ces mouvemem ont �t� tr�s-petits pour le N�. IV.nbsp;feulement de 8' entre 5 6c 6h. mais de 8' entrenbsp;6 amp;: 7 h. amp; alors feulement de 1' pour le N�- A.nbsp;tant il ^ a de difference entre dift'�rentes Ai-guilles. l.e 5 A. B. a Sparendam, oii la variation a �t� le 4 de 17': de 3 a 4h. il y eut un
faut 8 0 6c de 4 a 5 h. de 7'E. La nuit du 4 /
au 5 Tonncrre amp; Eclairs.
Le 9 O�lobre 1777. Variations diurnes to-tales de 25', a8, aff mouvement r�gulier Nquot;. 4. Le luir V^ariation , de 8h. a 8^ h, la', 10', p'E.nbsp;dc 81 i yh- 10', B', 13 0. A la Have inou-vcraent diurne de 4 ieulement: a Sparendamnbsp;1�Aiguille a �t� Stationaire depuis fept heure*nbsp;jusqu�a une heure. de ih. a ah. Var. 7 0,nbsp;puis Stationaire. Le 8 6c ie 10 A- B. celie dunbsp;10 acauf� une variation grande Sclubite.
L K � i'evrier j 77a. Aurore Bor�ale. Lf H 3nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;matiiii
-ocr page 140-11� Question III,
matin mouvement r�gulier vers I�O. r�gulier jusqu�au foir a 8h. mais de 8h. a ph. Var. Jo,*nbsp;E. de 9 i 10h. 5'0. de lo a ioh| 8'E. en-fuite 3'0. Variation totale de 0.9' 6c le foirnbsp;fiut de la'. voila tout I�effet de cette A. B.
Le 0-3 Janvieiquot; 1780, Le maximum eft arri�
v� a 6h. du matin; nuis le mouvement a �t� N�. 4- Variation totale de 19', ao�, a 14 maisnbsp;de5 a 7h. 18, 15', 17'E.de 7 ^ 8'h. 8,7', lo'O.
A Montmorenci Variation totale de i8' amp; de 10 a 11 h. Variation fubite de lo'O. amp; 4 a ^h.nbsp;de is�E.
Quatrieme Clajfe-.
�. 78. Il y a eu dans cette clafTe 16 jours, dont II pour le P�rihclie , 5 pour TAphelie,nbsp;4 Aurores Boreales, a de foupqons amp; i lanbsp;veillc, en tout fept. Les jours les plus remar-quables ont �t�.
Le 5. Fevrier 1777. Mouvement regl�de 8', 13' amp; 10' pour route la journ�e, mais denbsp;7', la' amp; 7' E, entre 4 amp; sb.i ainfi a peunbsp;pr�s du in.iximum au minimum tout d�un coupnbsp;pour N�. A. amp; N�, IV. L�A. B. de ce journbsp;n�a pas cu d�autre influence, mais le loir elle anbsp;aflbll� r Aiguille a la Haye , qui a parcourunbsp;44'. A Sparendam la variation diurpe n�a �t�nbsp;quc de j amp;c r�guliere tout le jour.
Le
-ocr page 141-Des Variations Subilss i^c.
Le 29 Ao�t 1778. Variation diurnc de 15', 10' amp; ii': mais dc 3 a4h. Variation horaircnbsp;de 14', 10', lO'E, de 4h. a.4� h., de 4', i ,nbsp;de 6 a jh. de 6, 7�} 8 0. On vo;tnbsp;que les Aiguilles font parvenucs dn'/naximim aunbsp;minimum, oti a peu pres, en une lieure. A ianbsp;Haye Variation diurne de 15 , a Sparen-dam de 13', Tune amp; 1�autre tr�s-r�guli�rcs,nbsp;fans faut.
Le 18 Oftobre 1772. Le maximum ci]: arriv� a 6h. du matin. Variation de 6 a 711.,nbsp;de 8 0. le maximum a7h. enfuite de 7 a 8h.nbsp;4'E: de 8 a 98, de 3'�E, puis Stationnaire lenbsp;refte du jour. A. B. a Pctcrsbourg.
Cinquilme ClaJJ'e.
�. 79. Cette clafTe eontient 19 jours, dont 14 P�rih�lies, 5 Aph�liesj 7 d�A. B. amp;nbsp;5 d�A- B. la veille OU le lendemain; en tpqtnbsp;12 jours.
Voici quelques exemplcs.
Le 26 Ao�t 1776. Mouvement diurne de 10', ii', 11'feulement, mais entre 3 6c 4h,.nbsp;Variation de 9', 7', 8'E. de 4h. a 4yh. 6, i',nbsp;2' O: faut pour le N�. A. enfuite Stationaire,nbsp;A. B. A la Elaye la variation n�a �t� que denbsp;5, a Sparendam de 17', tr�s-r�guli�re, mais
H 4 nbsp;nbsp;nbsp;. le
-ocr page 142-l� Ti�dxim�'��i cft arriv� a 5 amp; �h. du foir: du MaxifHUm a 9I1. f�ir Variation s'E-
L� 30 Juin 1773. Mouvement r�gulier de 4' Ie matin. 1^6 foir entre7 8c ylr. Var. 9' E.nbsp;de 9 a g'f 10'O. de 9,'j; a 10 li. i'O- V- d^ t. =nbsp;�4'. Ciel a moiti� feroin. Lc 29 foup^on
Le 5 Mars 1777. Le Matin variation r�guliere de 8 , 8 , 9': 8c encore r�guliere jus-qu�a 6h. du foir: entre 6 8c ph. Var. de 8', 17', 9'0.de7a8h, 3', 10', 5'E. de8a9h.nbsp;11', 10,9'E. puisStationaire. Mouvementr�gl�nbsp;N�. 3, mais le foir par faut. A. B. a Peters-bourg, a Sparendam, a laHaye, Moirtmoren-ci. A la Haye le mouvement a �t� tr�s-r�-gulier le matin vers' l�0, 8c le foir 1�Aiguillenbsp;Veft conftamment approch�e de l�E, mais denbsp;35'. A Sparendam l�Aiguillc s�elt mue tout lenbsp;jour vers l�E, mais de 3' feulement. Le 6 A.nbsp;B. aFraneker.
Conc�ufion.
83. Resttmant tous les jours de cctte claffe, on en trouve en tout 163 , dont 56 ac-compagn�s d�A. B, 8 de foupgons 8c 43 pr�-ced�s OU fuivis d�A. B: il y en a done eu ennbsp;tont 107 qui paroifTent d�pendre de ce m�-t�ore: proportion du total a ces jours comme
160,
-ocr page 143-lai
Dss Variations Suhites ^c.
160: 100, la m�me a peu pres qu�oa a trou-v�eci-deflus: d�atllears de ces 163 jours, il y en a 96 pour le P�rih�iie, 67 pour TAph�lic,nbsp;proportion comrae 149: loo, pas fort diff�rente de ce qu�on a vu ci-defTus, mais un pennbsp;plus petite, commeelledoit l��tre, puisqu�icinbsp;les irr�gularit�s ne font pas dans le genre,nbsp;mais uniquement dans la grandeur du mouvement.
R EMARQUES g�n�rales fur les Mouvemens irr�guliers dont il a �t� fait mention dansnbsp;les trois Queftions gr�c�dentes.
�. 81. Resumant enfin tous les jours marqu�s dans la grande Tabk, amp; qui fontnbsp;ceux auxquels il y a eu quelque fingularit� dansnbsp;la varition diurne p�riodique, on en trouveranbsp;519 fur 3974, ou 100 fur 764, ce qui fait anbsp;peu pres la huiti�me partie du total.
De ces 519 il y eh a eu 351 accompagnes ou fuivi d�A. B. proportion de 148 a lOO, tou-jours dans les mcmes limites a peu pres de 3 :nbsp;2. Il y en a eu 307 P�rilj�lie, S12 Aph�iie,nbsp;proportion de 144 a lOO : �gilement fiux en-�virons de la proportion de 3 : 2. 11 n�etf donenbsp;pas posfible de m�connoitre ici rinflaence denbsp;i�-A. 8. dc 4a r�alit� de ces irr�gularit�s de dif-H 5nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'feren's
-ocr page 144-�a3 Question III.
f�rentes genres. On fera confirm� dans I�opi-nion de cctte influence fi Ton examine dans la Table la mani�re dont ces difF�rens jours plusnbsp;oTi moins irr�guliers font enclav�s, I�un dansnbsp;I�autre: ricn nc fauroit mieux faire connoitrenbsp;Icur d�pendance mutuelle, Sc la d�pendancenbsp;g�n�rale d�un m�me Principe: Mars 1774,nbsp;Janvier ,1773, Mai 1777 cij fourniflent desnbsp;cxemples; je dis la d�pendancenbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Carje
ne voudrois par aflirmer qu�il n�y a aucune irr�gularit� qui ne depende de I�A B, j�ai de-ja dit que celle des mouvemens enti�rementnbsp;E, ou �, pourroit etre unefuite du changement g�n�ral de D�clinaifon, amp; j�en ai four-ni des exemples; mais on verra ci-deflbus,nbsp;qu�il y a des p�riodes de changemens conftansnbsp;de d�clinaifon, qui paroiflent intim�ment li�esnbsp;a l�a�tion de l�A. B.
�. 8x. On dira peut-�tre, que quelques-ims de ces fauts, ou de ces oscillations dependent de r�le�tricit� : c�eftce dont je n�ai aucune preuvej 6c j�ai plufieurs indices du contraire je doute done tr�s-fort, pour nc ricn dire dc.plus, qu�il y en a parmi les irr�gulari-t�s qnclconques dont nous venous de paiier,nbsp;qui d�pendent de l�Ele�lricit�, mais ii en eftnbsp;d�autres, dom nous n�avons encore rien dit,' amp;
dont
-ocr page 145-Des y-�riat'mts Suhites ^c. nbsp;nbsp;nbsp;'113;
dont il eft tems de faire rnention, qui en d�-pendroient plustot, fi tant eft qu�il y en a qui en d�pendent r�ellement,
Les agitations qu�il s�agit de confid�rer a pr�fent, font de petites d�viatiom d�une minute OU deux 5 dont 1�Aiguille rebrouffe cbeminnbsp;d�une heute a l�autre, en parcourant 1�une ounbsp;i�autrc branche de fa grande p�riode E. O.nbsp;Cctte quantitc eft ft petite qu�il feroit horsnbsp;de routes les Regies de faine critique de nom-mer pour eek feul irr�gulier utt mouven�ent,nbsp;d�ailleurs tr�s-fenfible, amp; a cela fcul pr�s par-faitement r�gulier. J�ai cependant tenu comp-te de ces irr�gularit�s dans mes journaux,nbsp;marquant a chaque jour li de pareilles vacillations avoient lieu , U leur grandeur. J�ai �tenbsp;mis par-la en �tat de reconnoitre qu�ii s�efi;nbsp;paif� quelquefois des mois fans que j�en ai ob-ferve ; comnie de Janvier jusqu�en Juin 177a:nbsp;de Mai iusqu�en Ao�t 1773 : de Juillet jusqu�en Novembre 1779 : de Juin jusqu�ennbsp;Octobre 1780 amp;c. a�. que tons les jours aux-quels de pareilles vacillations ont eu lieu, fenbsp;'montent pour 10 ann�es a 311 , dont 181nbsp;pour Ie Perih�lie , amp; 130 pour l�Aph�lie.nbsp;Or, ce qui prouve que ces petites agitationsnbsp;font d�une nature tr�s-diffcrente de celles dontnbsp;jrous avons parl� jusqu�ici, c�eft que de ces
3�
-ocr page 146-Question III.
311 jours, ils n�cn eft parmi celles-gi, que qui encore fe trouvent tous parmi ceux desnbsp;grandes Variations, des Variations fubites,desnbsp;Variations par faut. Enfin ces petites variations font d�ordinaire d�une minute , rarementnbsp;de deux, plus rarement encore, de3': amp; jenbsp;ne les ai vu pour rAiguillc A , fur ces 311nbsp;jours quo 9 fois de 4', a fois de 5', 6c unenbsp;fois de fix minutes. Je vais dormer des exem-ple de ces raouveniens.
83. Le 10 Juillet 1780. Ciel couvert, pluie, tres-froid pour k faifon ; vent NO.nbsp;Mouvement regie N�. a, jusqu^a une beure,nbsp;maximum a i h: de midi a une heure Variationnbsp;5.', 4', s'O: de ili. a ah., 6', 9', 7'E: denbsp;a agh. 6', 9', 8'0. Enfuite E. on auvoitpunbsp;nommer cette Variation de i h. a ah, un mouvement par faut au milieu du jour; mais, il fenbsp;faifoit dans le fens requis, favoir vers I�Eft:nbsp;la variation entre a 6c 3h. s'eft fait a I�Oueft:nbsp;mais comme I�Aiguille a �r� Stationaire a cenbsp;point pendant deux ou trois heures, ce n�eftnbsp;pas une irr�gularit�. C�eft pourquoi j�ai pr�-f�r� fuppofer cette petite irr�gularit� entre i h.nbsp;6c ah., comme due a une caufe accidentel-le, que de mettre ces jours parmi les irr�guliers.
-ocr page 147-Des Variations Suhites nbsp;nbsp;nbsp;iig
Le 17 Novembre 1778. Mouvement tr�s-l'�gulier. Ciel couvert, brouillard : maximum a a h. De ah. a gh. Variation de 5', 3', 3'E.nbsp;de 3 a 4h, 5', 5', 3'0. r�guli�rement E : j�ainbsp;attribu� cette variation entre ah. amp; 3h. a unenbsp;caufe accidentelle, amp; j�ai rapporte le mouvement de ce jour pour le foir a N�. i. pl�t�tnbsp;qu�a N�. 3. '
Le I Decembre 1779. M�me Ph�nom�ne entre midi amp; une heure, une heure amp; deuxnbsp;heures pour I�Aiguille Aj rien de pared pournbsp;les N�. IV 8c VI. ce qui confirme l�id�e denbsp;caufes accidentelles,
O N voit par ces exemples dc quelle nature font ces petites agitations gt; qui commeje I�ainbsp;dit, fur 3!I jours en ont etc 199 au-delTousnbsp;de 4 minutes: en outre 180 jours au-deiTousnbsp;de 3' Sc la pluspart du terns de i feulcment.
�. 84. M. BRAUN a fouvent obferve a� Petersbourg (�) un petit balancement , un�nbsp;mouvement oscillatoire de 10' dont i�Aiguillenbsp;etoit agitce, 8c qu�il attribuoit a r�leftrich�nbsp;de i�Air. Cette oscillation , dont je ne menbsp;fuis pas appercu ici , hors de terns d�A�. B.
avant
j^) Novi Cc�. Petrof. VII. p. 406.
-ocr page 148-$-a� Question III.
avant le mois de Juillet 1774, quoique je con-nuiTe depuis longtems I�obfervation de M-B R 4.U N , amp; qu�ainli je fufle prcvenu que je poiuTois voirlam�mechofe, eftun mouvementnbsp;de 8' a 9' dont I�Aiguille oscille horizontale-ment, mais qui ne trouble pas le mouvement E ,
ouO, g�n�ral. J�ai vil quelquefois dc pareilles oscilktionsj mais elles font aflez rates. En cenbsp;cas, je prends la moitic du petit arc que 1�Aiguille parcourt , pour Ic point qu�elle indi�nbsp;que5 par exemple je trouve , en ouvrant monnbsp;journal au hazard , le 13 Septcmbre 177,^-pour rAiguille N�. IV;
a loh - lt;7'
Mais a c�t� de I�obfervation de 10 amp; 11 h. escalation de 8 : a c�t� de celle de ah, oscillation 2', c. a. d. que rAiguille fe mouvoit,nbsp;pendant que je I�obfervois, a 10 h. entre 53'Scnbsp;bi' 6c a II h. entre 54 6c 6a: 6c a ih. entrenbsp;6i amp; 63.
Quelquefois il fe fait ausfi, mais ra-rementhors destems d�A. B., un petit balance^ ment vertical, c. a. d. haut 8c bas dans le plan
Hes Variations Suhites i�c. 117
du mcridien magn�tique, niais dont il n�eft pas posfible d�asfigner la grandeur.
Il fe peut que ces petits balancemens foyent dus a r�leamp;'icit�: je n�ai aucune raifon pournbsp;I�affirmer, ou pour ie nier, amp; je n�en ai faitnbsp;mention que parceque je fuis convaincu que cenbsp;n�eft fouvent que par tine attention minutieufenbsp;aux plus petits d�tails qu�on achette la V�rit�nbsp;cn Phyfique. Ceux qui fe contcntent d�ob-fervations en gros, ou de fimples appergus, nenbsp;font pas dignes du nom de Phyficien.
�. 85. Lk mouvement regl� dc- I�Aiguille eft-il qitelquefois trouble en ce que I�heure dunbsp;maximum arrive avant midi, ou aprcs quatrcnbsp;heures?
Nous avons dit ci-defius (�. a.) que le maximum de la d�clinaifon arrive chaque jour,nbsp;Ics quatre cinquiemes parties du terns que lenbsp;mouvement ell r�gulier, entre midi amp; quatrenbsp;heures. Nous avons dit ailleurs, qu�il arrivenbsp;atisfi quelquefois, favoir a.peu pr�s la cinquan-tieme partie du tems, que le maximum a lieu
N
a
-ocr page 150-ia8 Question IV-
a difF�rentes heures du iour,p. ex. a 5 dama�� amp; a a du loir. On demandera done li ces deuxnbsp;exceptions a la loi g�n�rale, qui di�te que lenbsp;maximum de la p�riode diurne a ordinairemencnbsp;lieu les quatre cinqui�mes parties du terns entrenbsp;midi quatre heures, doivent �tre cenfid�-r�es comme appartenant a des mouvemens irr�guliers, Sclailiint rentier dans la claiTe des joursnbsp;irr�guliers ceux auxquels eiles ont lieu. 11 nenbsp;fera pas difficile dc repondre aces Queftions.
�. 86. Mais il ne fera pas inutile de faire Tgmarquer auparavant que cette loi des quatrenbsp;ciMfuiemes du terns, que j�avois �tablie dans.mesnbsp;Recherches, n�ya �t� d�duite que de quatrean-nces d'obfervations, que fi Ton prend les cinqnbsp;ann�es fuivantes on trouve une Loi tin peunbsp;diff�rente. Car li des i8a3 jours d�obferva-tions pour ces cinq ann�es on ote 117 joursnbsp;d�agitations irr�guli�res, il reftera 1706 joursnbsp;dc mouvemens r�guliers; fur lesquels il y en anbsp;eu 1^89 auxquels le maximum eft arriv� entrenbsp;midi amp; 4 heures : ce qui fait les trois quarts dunbsp;terns, amp; il en refte un quait pour les autresnbsp;jours, auxquels I�heure du maximum tombenbsp;hors des limites de midi amp; de quatre heures.nbsp;Par lesdix annees on tvouveroit a peu pres les Inbsp;du terns. ,
Enfin,
-ocr page 151-125�
Des Insures du Muxirnufd.
�npin, I� nombre des jours auxquels Ie Maximum efc arriv� hots des dites limites�
a ete t
En 1776 de 1^7
En 1771 de 104
489 nbsp;nbsp;nbsp;530
C� q�i fait en tout 1019 fur 3597 jours d�ob-fervatioris. On voit par la combien Ie nombrd de ces jours a cm de 177a a 1776: Sc d�criinbsp;de 1770 a 1780. Y a�roit-il qu�lque p�riodenbsp;de quatfe afts? On voit ausfi que fi des 530nbsp;jours, q�i ont lieu pour les cinq dernieres an*nbsp;n�es, on en �te 104, pour les irr�guliersnbsp;�ui fe trouv�nt parmieux, il en refte 426, quinbsp;font Ie quart des 1706 dont nous avons parl�.nbsp;Ceci pof� lur la nature de cette JLoi, revenonsnbsp;a la Queftion.
�. 87. l�A I g u I l l e aimant�e a rrcs-ceigt; �tainement, au moins ici, 6c en quelques autresnbsp;endroitSj pendant un ceitain tems, �n mouvement r�gulier,' par lequel elle ach�ve knbsp;plus fouvent, (amp; m�me les j:% du tems de to.u!?
TOM� nr. X nbsp;nbsp;nbsp;les
-ocr page 152-150
Question IV.
Jes mouvcmens r�guliers,) tine fcule p�riode^ dont la branche du matin s��tend vers TO ,�nbsp;cclle du foir vers rEft: mais rien de ce que.nbsp;nous connoiflbns afriori de ce mouvement peatnbsp;nous porter a �tablir que le maxhmm doit arri-ver tons les jours a la m�me hcure : qu�une desnbsp;branches ne peut pas exiger, quelquefois plus,nbsp;quelquefois moins de terns, pour �tre parcou-me; quelquefois trois heures p. ex. au quelnbsp;cas le maximum arrivera a ph. du matin (carnbsp;nous fuppofons les obfervations commenc�es anbsp;6h -) � quelquefois 6 h., 6c le maximum arriver�nbsp;a midi: quelquefois ia heures,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;maximum
aura lieu a 6 h. du foir. II n�y a dans tout cela rien d�oppof� au mouvement regl�: amp; il arrivenbsp;trcs-lbuvent que le mouvement eft parfaite-ment r�gulier, m�me N�. i, quoiquele�2lt;zvi-SKa� arrh'e avant midi, ou apres 4 heures: celanbsp;a eu lieu 30 fols en 1771 p. ex. de m�me lenbsp;iNovembre 1773 on a eu,
mat. 7 h. �- 17'
Enfuite conftamment vers TEft: le foir 4 10h. 15'. Le maximum a eulieua 9h, amp; le
parfaitement r�gulier.
II
mouvement a �t� N�
-ocr page 153-t� y a furemcnt quelque caufe pour laquelle le� maximum arrive tantot plus tard, tantot plusnbsp;tot: amp; comule il a lieu ordinairement euti-enbsp;Midi amp; 4h, cet intervalle de terus fera celuinbsp;qui eft une fuite de la caufe ordinaire, amp; routenbsp;autre lieure fera une d�viation de cette caufe;nbsp;mak amp; cette caufe ordinaire, �C ceUe de li,nbsp;deviation nous font inconnues.
�-S8. Il arrive ausfiqu�outfe fa grande perlo* de, I�Afguille-parcourt encore le juatinj avantnbsp;que de la commeucer, ouk branche E , d�lmcnbsp;p�riode pr�c�d�nte, ce qui arrive les dunbsp;terns ^ ou qu�elle ach�ve la branche O,;
amp;
(4) J�ai discut� dans la feconde Panic de mes chenhes �. 39 amp; 40 amp; ,ti3i d I�Aiguille acheve une p�riode nofturne complette. J�ai fait mention des obfer-vations du Pete cox te ce fujet; les obfervations de~nbsp;faillees qu�il a faiies depuis 1778 prpuvcnt que de 4h.nbsp;du matin jusqu�a 7 ou 8 h, 1�Aiguille acbeve fpuvent fanbsp;tranche E, ce qu�on apper^oit cncpre dans le? nomrnbsp;tres moyens. Je ne commence qu�.a 6h. du majin, ainfinbsp;�il n�cft pas etonnant que je trouve fpjjveut quelque reftenbsp;de ce mouvement oriental. J�ai fait voir ausfi �. 115,nbsp;par les obfervations de M. CANxafS qpe 1'Aiguille fe lap--jnodie j�aiy�xit vers P-O de 8 ou pH', du foir jusqu�anbsp;� iieure de nuk, quoique moin.s fouvcnt que vers'nbsp;J.Eft dans la proportion de 58; -75� ou de 4: 5-. if n�eifnbsp;done paS encore etonnant que j��bf�rve I� fdir une par.^
I -z nbsp;nbsp;nbsp;'
-ocr page 154-ia� Q�estiok IVs
6c parcourt la branche E. de cette p�riode pr�* c�dente: ce qui n�a lieu que la centicme par*nbsp;tie du tems. II peut done arriver que Ie maxi*nbsp;mum vrai tombe encore dans Tune ou l�autrenbsp;branche de cette petite p�riode, amp; arrive parnbsp;eonf�quentou a 6h. du matin, ou ^ quelqu�au*nbsp;tre heure avant midi ^ fans que pour celanbsp;la r�gularit� de k grande p�riode en foit Ienbsp;moins du monde troubl�e, amp; que Ie maximumnbsp;de celle^ci, mais qui ne fera plus qu�un maxi*nbsp;mum relatif, tombe -dans rintervalle accouquot;nbsp;tum�; p. ex. on aeule 8 Avril 1773;
mat.
Pafi� 3h. mouvement conftant vers VE. k maximum vrai a 8h. IC' rclatif a a Sc 3 h. apr�snbsp;midi: 6c k grande p�riode parfaitement r�*nbsp;guliere.
tie de ceite branche O. Peut-�tre 1�Aiguille a-t-elle la nuit une fecoudc periode O E, comme a j o �. i E r Tanbsp;f�upjonn�.
-ocr page 155-�w Htwes du Maximum.
�. 89, II en eft de m�me du foir, L�Aiguille peut avoir ach�v� fa grande p�riode, 6c en recommencer une autre , ce qui arrivenbsp;les yi� du tems, ou en faire une feconde, c. a.nbsp;d. les deux branches O amp; E, ce-qui arrivenbsp;les jis, du tems; ou m�me en commencer encore une troifi�me, ce qui n�arrive que lesnbsp;du tems , en tout cette troifi�me forte denbsp;mouvement a lieu les -^#5 du tems, tout commenbsp;la feconde forte (�. 87,). Or il eft �videntnbsp;que Ie mouvement regie n�en eft pas trouble,nbsp;mais qu�il conferve fon maximum veh-ni, m�me entre les limites ordinaires, quoique Ie'nbsp;maximum de la lt;ze, ou de la 9e p�riode puiftcnbsp;ftirpaffer celui de la grande amp; principale p�riode , amp; que par conf�quent quoique Ie maxUnbsp;mum vrai arrive pafte les 4h. du foir, ou m�me a loh:., c. a d. aladerni�re obfervation�nbsp;cn voici des exemples.
Le 14 Ao�t 1,777 maximum de la grandenbsp;p�riode a t, 6c a h 19nbsp;puis graduellementnbsp;E, 8c a qh.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;14
10 h nbsp;nbsp;nbsp;17
i.I h nbsp;nbsp;nbsp;ap:
maximum vrai.
-ocr page 156-O^ȒSTION �V.
Le a8 Septembre �777 fiax�m. de la gr. p�r. a ib- feqq. ifnbsp;� a 6h.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^5
fnaximum vrai a lojb.
5. 9^. E-ntin pes deux naouremens N�.% $c N�. 3. peuvent fe combiner, amp; produire Ienbsp;N�.4jdefa�oiiqueTAiguilleparcourtle matin,nbsp;OU une feule partie, ou les deux parties d�unenbsp;p�riode ant�rieure: ^h�ve enfuite fa grandenbsp;p�riode, Sf qu�apr�s l�avoir achev�e, pile par-,nbsp;coure encore un partie, ou les deux partiesnbsp;d�une p�riode fuivante amp;c. , ce qui, aveqnbsp;routes les modification* posfibles, n�a lieu quenbsp;leH^dutems. Or, onpeut reraarquer, quenbsp;de m�me que�Ie N�. 4.'e�: moins fr�quent quenbsp;les N�. 3 amp; a, amp; que ceux-ci ie font moinsnbsp;que Ie N�. i, que les modifications du N�. anbsp;amp; 3. Ie font d�autant moins qu�elles font plusnbsp;eompliqu�es: les modifications du N�. 4. Ienbsp;font ausfi, a mefure qu�elles font plus com-inbsp;plottes: de forte que, tandis que Ie N�. 4^nbsp;lui-ip�me n�a lieu que les parties du tems,
k
-ocr page 157-'133
Des Heures dn Maximum.
fa premi�re modification arrive les fa fe-conde les -4^; 8c qu�il ne refte que les ji^pour les fept autres modifications enfemble. D�ol'inbsp;il fuit, qu�il y a pour ainfi dire , im feultypenbsp;general de mouvemens reguliers, dont toutesnbsp;les autres fortes ne font que des Variations amp;nbsp;ies modifications.
�. 91. iLenrefulte, qu�il peut arriver que le maximum ait eu lieu, ou a 6 h. du matin,nbsp;ou a 10 h. du foir, ou a telle autre heurenbsp;avant midi ou apr�s midi, fans qu�il y ait pournbsp;cela d�irr�gularit� proprement dite: cela depend uniquement de I�extenfion amp; du nombrenbsp;des p�riodes : il peut m�me arriver que lenbsp;maximum ait lieu a difFerentes heures du jour,nbsp;puisqu�une p�riode peut �galer I�autre �n grandeur, amp; avoir par conf�quent le m�me maxi--mum, qui fe trouvera rep�te a chaque pc-,nbsp;riode.
Exetnple. Le 8 Janvier 1777.
4h, � la
Le maximum fe trouve �c dans la p�riode ant�rieure, 8c dans la grande p�riode.
�� 92. Il n�y a done proprement d�irr�gu-� nbsp;nbsp;nbsp;''nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;1.4nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;lilt;S'
-ocr page 158-Qu*sti�n
lier po�r I�heure du maximum que 6h. du matin OU 10li. du foir, dans les feuls cas auxquels rAiguille fe meut tout Ie jour vers TEft, ounbsp;vers rOgt; amp;, pour les jours d�Agitation irr�-?nbsp;guli�re, toute heure qui fe trouve dans Ie tem?nbsp;de l�agitation, puisqu�alors les mouvemens m�r
me font irr�guliers; enfin, ce que nous avonj nommc fauf peut produire ausfi de Tirr�gula-fit� dans I�lieure du maximum.
Quoi QUE je ne. croye done pas que les jours atixquels I� maximum arrive avant midi
OU apr�s qimtre fieures, foyent pour cela feul r�ellement irr�guliers, s�ils n� Ie font pasnbsp;d�ailleurs, je dois 'faire� obfefver que j�ai re-marqu� plus d�une f�is, que quaiid maximumnbsp;n�arrivoit qu�a 5 ou 6h. du foir, il s enfuivoicnbsp;quelqu�Aurdre bor�ale.
�. 93. La Dcclinaifon, foit moyenne du jour, foit vray.e, change-t-clle quelquefoisnbsp;lubiteuicnt Sc par faut d�un jour h l�autre,nbsp;'foit pour fe r�tablir incefTamment, foit pournbsp;refter qnelque tems, ou longtcras, ainfi chan-gce, fe r�tablir enfuite?
-ocr page 159-'j^es C/ia0gem. g�n�r. Se D-�dimijon.
Je ne mets pas au rang des Variations ^ont il s�agit ici, celles que l�Aiguille �prouvenbsp;du matin au midi, du midi au foir, par fa Va-^nbsp;riation diurne, quelques grandes qu�elles puis-rnbsp;fent ctre, a moins qu�il n�en refulte dans lanbsp;grandeur, de la dtclinaifon un changement,nbsp;qui influe non fur la p�riode diurne j dansnbsp;kquelle tout i� remet en �quilibre Ie journbsp;jn�me, mais fur la d�clinaifon des jours fui-yans, Sc leurs rapports aux pr�c�dens.
Q u A N D il arrive unq agitation irr�guliere, par laquelle l�Aiguille parcourt en un jour, amp;nbsp;m�me en pcude momens, 30, 40, 50, 100,.nbsp;a8o mkautes, il fe fait certainement un changement fubit , par laut , amp; tr�s-confid�rablenbsp;de d�clinaifon vraye : Sc ce changement in-fluera , ou n�influera pas fur la dcclinaifonnbsp;moyenne, felon que les irr�gulaiites nefe com.rnbsp;pcnfent pas ou qu�elles fe compenfent: mais cenbsp;n�eft pas de ces fortes d�irr�gularit�s que nous,nbsp;parlerons ici; nous ne parlerons que des chan-gemens qui ont lieu, foit fans agiution irr�gu-gulicre, pr�c�dentc i foit a la fuite de ces agi^nbsp;tations, Sc qui fubiiftent plus ou moins long-tems apr�s que ces agitations ont difparu, Scnbsp;quoique Ie imouvem^ut diurne foit dcrechafnbsp;devenu tr�s-r�gulier.
138
li
�. 94. Je ne vepeterai pas ici tout ce que j�aidit dans mamp;s Recherches fur les changemensnbsp;annucls, OU menftruels de d�clinaifon: ni f�inbsp;la marcbe non uniforme de ce changement:nbsp;point que je crois avoir mi hors de tout doutenbsp;pai uir grand nombre d�obfervations. J�ai prou�nbsp;v� ausli que l�A- B. exerce fur les Aiguilles unnbsp;fecond effet, tres-diff�rent de celui d�agita-tions irr�guli�res, dont nous avons parl�, fa-voir, que la d�clinaifon moyenne augmentenbsp;�u diminue beaucoup a l�apparition, ou apr�snbsp;rapparition d�A. B, quoique TAiguille n��-prouve pas la moindre irr�gularit� dans fesnbsp;mouvemens, ou quand m�me, fi elle en �-prouve, on fait abftm�tion de ces jours-la. Jenbsp;faifois obferver que cette augmentation Sc diminution reftoient fouvent telles a quelques legers changemens pres, pendant des femaines.,nbsp;des mois Sec 3 je me hazardois enfin a conje�lu-rer qu�on dok peut-�tre attribuer a cette caufenbsp;unq grande paitie des changemens de d�clinaifon qu�on obferve , Sc je me flattois d'indiquernbsp;par-la, entre l�A. B. Sc Ie Magn�tisme, unnbsp;arouveau rapport qui produit dans la D�clinaifon des changemens qu�on ne lauroit attribuernbsp;au Magn�tisme de la Terre.
do�^
-ocr page 161-Chdngem. g�n�r. de D�dinaifon. 135
-f^onnois des Tables qui contiennent pour tous les jours des ann�es 1771, 177a, 1773 les D�-cliin�fons moyennes de chaque jour amp; leursnbsp;yariations, �c je faifois attention a toutes lesnbsp;variations les plus remarquables. Peur pbuvoirnbsp;fuivre ici ja m�me voye, il m� feudf�it'donnetnbsp;encore de ces Tables, amp; entrer dans des d�tailsnbsp;�galement nombreux, ce que les liniites denbsp;eet Ouvrage m�interdifent; on peut d�ailleursnbsp;recourir pour les d�tails ^ mes Recherches', jenbsp;me contenterai done de ce court refum�, amp;nbsp;je vais confid�rer cette mati�re fous un autrenbsp;point de vue. Je discuterai les p�riodes desnbsp;grands changemens, des cliangerntns -conltansnbsp;arriv�s a la D�dinaifon. Je ferai attention auxnbsp;�poques du eommencement amp; de I4 fin de cesnbsp;p�riodes, ainfi qu�aux variations qu�elles ontnbsp;ilibi: amp; pour abr�ger, je ne parlerai gu�resnbsp;des changemens, quelquefois affez remarquables , qui ont eu lieu a diflF�rens jours dans Ienbsp;tems de chaque p�riode, depuis 1771 a 1774':nbsp;ma�s je pourrai, felon l�occafion, dire un motnbsp;de ceux qui font arriv�s dans Ie tems des p�riodes de 1774 a 1784, parceque je n�en ainbsp;pneore parl� nulle part.
E N discutant mes Obfervations faites depuis �77i jusqu�a la fin de 1781 j�ai trouv� que leSnbsp;fhangemens d� U D�clinaifofi, conhderee en
-ocr page 162-� 9
general, amp; dans fes progr�s conf�cutifs, ont parcoum vingt trois p�riodes, que nous allonsnbsp;decrire, 6c qui paroiffent routes la fuite d�A. B.
A.B.-A.B. A.B.-A.B. A.B-: -AB. (�).
�. 96. I. En Janvier la d�clinaifon moyeii' He a �t� apeu pres de 19'�. 30'. a continu� jus-qu�au 8 de Fevrier: maiseejour 1�Aiguille anbsp;eu un mouvement r�gulier de ao', de dix des-,nbsp;quelles die s�eft rapprochce de l�E. Du 8 au
9
(�) Pour qu�on pit voir d�un coup d�oeil, amp; par recapitulation, quelle eft 1�influcnce de 1�A.B, fur les chan-gemens de d�clinaifon , j�ai mis � la t�te de chaqqe p�riodq les litres A. B -A. B, qui indiquent que le commen
cement amp; la fin de la periode dont il s�agit fontquot; mar-qu�cs par A. B; A. B-�, ou � A. B, defignent que je n�ai pas connaiflance d�A. B, vue a la fin, ou, aunbsp;commencement de la p�riode: amp; A. B � ab � A. B ,nbsp;ou A. B. � * � A. B, qu�il y a eu dans la p�riodenbsp;m�me quclque epoque tr�s-remarquabl?, accompagn�c,nbsp;OU, pour autant que j�en fuls inftruit, non acc�mpagncenbsp;d�A B : L. Z indique la. lumi�re zodiacale , qui agit ausflnbsp;fur les Aiguilles. Enfin je dirai que j�ai diabord ctudi�nbsp;l�s jo.qrnaux de nies Obfervations pour connoLtre les �poques les plus remarquables de chapgemens: amp; qu'enfuitenbsp;j'ai compar� ceux-ci avee les Obfervations d�A. B. ,doiitnbsp;j�ai form� depuis longtcms des lilies pour mon ufagc.
-ocr page 163-�)es ChdHgem. gemr. de D�dinaifen'. 141
cllangement de d�clinaifon moyenne de 8'E i amp; TAiguille n�eft plus revenue aux environsnbsp;de 19�. 30' que Ie 29 de Mars ^ quoique Ie mouvement qui l�y a ram�n� , ait commenc� Ienbsp;ay du mois. Le a6 Mars D�clinaifon moyenne 19�, 18. 5'.
Les 7, 8, 9, 10 Fevrier Aurores Bor�ales a Petersbourg amp; a Berlin: lead Mars a Pe-tersbourg.
II. nbsp;nbsp;nbsp;Depuis le ay Mars la d�clinaifon moyenne a augment�e graduellement, quoiqu�ave�nbsp;des Variations jusqu�au 8 de Mai. Le 8 Mainbsp;A. B. Le 7 d�clinaifon moyenne 19�. 56 jnbsp;3'; Le 8, 19�. 53,
III. nbsp;nbsp;nbsp;Du 8 au 9 Mai la d�clinaifon moyenne a d�cru de 17'}: amp; quoiqu�il y ait eu dansnbsp;cette p�riode des augmentations , I�Aiguiilenbsp;ne revint a 19�. 50' ou au dela que le 13 Juil-let, amp; conftamment, pas avant le 17 Ao�t.nbsp;Le 16 Ao�t D�clinaifon moyeirne 19�. ao'.
Le 8 de Mai le mouvement fut regl�, quoiqu�il y eut A. B. a Petersbourg: le 9 il fut �galement r�gulier, mais de 35': diminutionnbsp;de 33' du maximum au foir, Sc encore de 4'E.nbsp;la nuit: de forte que du 8 au 10 le matin il ynbsp;�tie diminution de a4' E.
L e 16 Ao�t 1�Aiguille eut un mouvement E. o. de 29'. ( �. 68.) la nuit du 16 au
17
-ocr page 164-t�fL Question V.
17 la d�clitlaifon aiigmenta de 4' amp; du 16 aif 17 au matin de 30': Ie 17 mouvement r�gulier : voila un laut confidcrable , Sc cett�nbsp;augmentation de D�clinaifon au de-la de 19quot;.nbsp;50' dura, avec des variations de diminution 6c
d�augmentation, jusqu�au 1.6 8c a7 Mars 1771.
Je ne fache pas jusqu�a pr�fent qu�on ait vu quelqu�Aurore Bor�ale Ie 16 Aout: mais bierinbsp;Ie II. Le 15 Mars 177a il y eut a Petersbourgnbsp;une A- B. qui ne fit d�autre elFet ici que denbsp;produire une grande Variation de 16'E diinbsp;maximum au foir , dont 14'par une variationnbsp;fiibite entre 6 amp; 7 heures.
A. B-: -A. BrA.B.- *-A.B: A. B.-^A^ A-B.�
�. ^7. V. L E as Mars 1771 la D�clinaifon moyenne �toic de pres de 2,0�. a'. Elle anbsp;beaucoup dirainu� (favoir de 10. 6') du 15nbsp;au l�, 8c de 4, 9' du a� au 27- Elle s�eft fou-tenue.dans cette diminution jiisqu�au 16 Mai,nbsp;qnoi,qu�.avec des V ariations d�accroiffement 6c denbsp;diminution, peu confid�rables pour notre ob-jet, mais affez remarquables pour chaque journbsp;en particulier, 6c toujours aux �poques d�A.
B. nbsp;nbsp;nbsp;furtout du 7 au 8 : le 8 A. B. du -8 au 91 difnbsp;,9 au 10. Le 15 Mai D. m. 19�. 47'.
Nous'
-ocr page 165-Nous avons d�ja dit que Ie 26 Mars il y a �U A. B- a petersbourg5 Ie 28 il yen a eiuinenbsp;ici, mais qui n�a pas afFedt� TAiguille. Je nenbsp;fache pas jusqu�a pr�fent qu�il y en ait eu Ienbsp;a5 de Mai.
VI. Dw 26 Mai au 1 Juin k d�clinaifon moyenne a confid�rablemennt diininu�e, fa--voir de 3a4' j tons les jours de plu�eurs minutes,nbsp;mais par faut de 8, 8', du aq au 30. L-e ^.9nbsp;maximum a 6h. matin, amp; a ah. Ie Ibir Variation E de �o': la nuit de a'E : Ie 30 matin de 8nbsp;a 9 h. Variation 5'E: de forte que du a9 aunbsp;30 a 9 h. du matin il y a eu unc difference denbsp;13'E. Le 31 du matin -xu maximum 1�Aiguille a parcourue 3' O ; mais du maximum au foirnbsp;15'E: du 5 a� 6 Juin la Dcclinaifon moyennenbsp;a encore diminu�e de pr�s de 8'. 1�Aiguille,nbsp;s�eft foutenue dans cctte diminution dp d�cli-naifon, quoiqu�avec des Variations, jusqu�aunbsp;Q. de Juin. Elle n�eft m�nie plus revenue aunbsp;point oil elle �toit le ct� Mai, ou auparavant.nbsp;Ee ao Juin D. m. 19quot;. 19'.
Vil. Le ai de Juin 177a il y eut une A. .B, qui affolk 1�Aiguille C�- 45-) amp; qul pro-duifitune diminution fenfible dans k D�clinaifon: depuis ceire �poque elle a g�rcrale-ment �tc plus petite de 16' qu�avant le 6 amp; ienbsp;ai de ce mois. Ee 25 il y a eu de 6 a yh. du
matia
-ocr page 166-lt;44
Q i; t! s T I � KT V.
matin une variation de il'E: dfc 7 ^ 8h. de 7'E: Ie maximum a �t� c�mme a, 6h. du matin : amp; la variation a �t� du maximum au foii'nbsp;de 7'E : la nuit de ii'E; Les 16, I7, 30nbsp;Juin il y a eu des Variations fubites (v. �. 74.nbsp;77.), �cle a^i il ya e� Ie foil- un� agitation ir-T�guli�re, mais qui n�a pas beaucoup infiu�nbsp;fut la Dcclinaifon moyenne. Le 7 JiiilletD.nbsp;th. 19�. 9'.
Apres l�s Jtgitations d�s 8, 9 Sc 10 Juillet f�. 46.) nouvelle diminution: du loau �i denbsp;50': du 13 au 14 de 13, 7'. Le 11 a loh. dunbsp;foir la d�clinaifon �toit plus p�tit� de 17' qu�i�nbsp;6 h. du matin : amp; le 14 a 6 h. inatiri plus petitenbsp;de 15' que la v�ille k pareille lleure: �n un motnbsp;la D�clihaifon n�a presque fait que diminuetnbsp;jusqu�au 30 du mois, qu�elle �toit d� 1� plusnbsp;petite que le a6 Mai 6c h 18�. 45 � H fautnbsp;furtout remarquer dans cett� f�cond� paftie denbsp;la P�riode la Variation de d�clinaifon moyenne qui s��ft fait� du 18 au 19 de �q' O. Lenbsp;18 foupeon d�A. B. du 19 au-io de 15, 3' E:nbsp;du 24 au de 23'E Sc qui n�a pas r�gagn�nbsp;dans trois jours conf�cutifs que II' pour dimJ-nuer d�rechef les 29 6c 30.
Les 15, 29, 30, 31, oiia v� 1�A. B. k Petersbourg, j��n ai eu foupqon ici les 25 8cnbsp;26. L�influcnce dc cc met�ore a �t� li forte,
que
-ocr page 167-Des Chm�eni. g�ti�r. de D�cUnaifon. 145
que la D�clinaifon vraye 11�eft pas revenue a 19�. ni a beaucoup pr�s jusqu�en Aout 1774.
VIII. Depuis Ie jojuillet 177a, la D�-clinaifon, apr�s avoir iin peu augment du 4au 5 Ao�t de 6' (Ie 6 A. B. a Petersbourg),nbsp;s�eft foutcnue entre 18*. 56', amp; i8�. 40' jus-qu�au 17 Septembre, ce jour 18�. 53^. Du 17nbsp;au 18 Septembre Variation E. 10'. Le 18nbsp;petit mouvement :1e 17 au contraire fort grand;nbsp;de forte qu�entre le midi du 17 Sc le midi du 18nbsp;il y eut une variation E. de 22'. Du 18 au 19 lanbsp;d�clinaifon moyenne ciiangea encore de 47 :nbsp;mais elle fe foutient enfuite aux environs de 18�.nbsp;40'jusqu�au 2. O�tobre, qu�une A. B. affolla puis-famment TAiguille , Sc diminua d�rechef lanbsp;D�clinaifon. Mais du 3 au 4 elk revint aunbsp;point OU elle �toit le i, du 3 au 4, a 7I1. dunbsp;matin la Variation fut de 16 O. Du 6 au 7nbsp;forte diminution de 13': ausfi la diff�rence futnbsp;�11e de 13 E. le 6, du maximum au foirj 5c Ianbsp;nuit du 6 au 7 Variation 21'E. Le 5 A. B.nbsp;a Marfeille : le 6 a Bruxelles: Sc 1�Aiguillenbsp;n�eft pas revenue de TAnn�e au point ou ellenbsp;ctoit le I O�tobre. Je ne park pas des Variations intermcdiaircs qu�il y a eu, cauf�es parnbsp;des A. B. Ic 14, lei6, le 27, Sc les agitationsnbsp;qui ont fuivi celle-la pendant deux jours (�. 27).nbsp;Le 30 Octobre la d�clinaifon �toit comme lenbsp;TOME III.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Knbsp;nbsp;nbsp;nbsp;25
-ocr page 168-145 QtJESTlON V;
�5 h 18�. 18'; en Novembre jusqu�au 19 De-� cembre elle s�eft foutenue eomine en Oclobre.nbsp;Du 18 au 19 ladeclinaifon moyenfte a augmen-^ � de 6' par la grande 8c fubite variation du 19:nbsp;du 19 au 20 encore de 3': augmentation qui,nbsp;avec des legers changemens, s�ell foutenue jus-qu�au 15 de Janvier 1773 que la d. m. �toitnbsp;de 18�. 3i'� Or, Ie 18 Decembre A. B. a Pe-fersbourg 8c a Berlin, Ie 20 a Petersbourg 8cnbsp;Marfeille. Le 15 Janvier 1773 a Petersbourgnbsp;amp; Ie 16 h Petersbourg 8c a Zutphen.
AB.-AB: AB.-LZ.-AB.- AB.-AB.; AB.-AB.
�. 98. dX. Le 15 de Janvier 1773 le mouvement a �t� petit ici: le 16 il s�eft fait tout le! jours vers l�O amp; a �t� de iamp;t la d�clinaifon anbsp;comm�ftc� k augmenter ce jour. Les 17, 18,nbsp;19 affolle�iens; du 19 au 20 accroiffement denbsp;8,'6 : augmentation qui s�eft foutenue jusqu�aunbsp;.adeFevrier. Le i A. B-. a Petersbourg: S� d,nbsp;m. ici de 1 8�. 48'.
X. L a D�clinaifon apr�s avoir diminu� dis^ ii' du a au 3 de Fevrier 1773 a continu� furnbsp;cepied-la, quoiqu�avcc quelques changemens,nbsp;jnais peu confid�rables pour notre objet, jusqu�au 10 de Mars. Le 9, d. m. xS�. 29'; le
17
Des ChangeM. g�n�r. de D�cUnaifon. 147
17 de Fevrier il y eut a Ia v�ric� un afFolle-ment, mais qui n�a pas iiiflu� fur la jD�clinai-fon moyenne. Du 9 au 10 Mars la variation a �t� de 140, ce qui provient du grand mouvement qui a eu lieu Ie 10, amp; qui a �t� de a5'nbsp;du matin au maximum^ Sc du maximum au foirnbsp;feulement de 10'. Ce jour belle lumi�re zo-diacale a Aiontmorenci. Je ne paiierai pas desnbsp;Variations du 13 au 14 (Ie 13 amp; 14 A. B.) ounbsp;du au 2(5, 6c du 16 au 2.7, parcequ�ellesnbsp;ibnt dues aiix affollemens des 13 amp; a�: 6cnbsp;qu�eux paffes, la d�clinaifon �toit au m�menbsp;point OU a-pe�-pr�s qu�auparavant, ce qui anbsp;dur� jusqu�ay, 17 d�Avril. Le 16 d. m. i8�. 31'.
XI. L� lyAvril 1773 (A. B.) aff�llement, qui a fait d�croitre Ia d�clinaifon moyenne nonnbsp;feulement pour le lendemain, mais encore denbsp;faqon que j quoique l�Aiguille fe fok avanc�enbsp;le 18 de 15'O, Ia d�clinaifon a reff� depiiis lenbsp;ai (le lo A. B.) plus petite qu�auparavant, amp;:nbsp;n�eft plus revenue conftamment au deffus denbsp;18quot;. 30' comme elle l��roit avant le ipAvril,nbsp;qii�a la fin de Septembre. Du 16 Avrilau inbsp;Mai le changement a �t� de ar, Le 1 Mainbsp;d. m. i8�. iq'. C�ell; dans cette pohrion quenbsp;l�Aiguille s�ell foutenue jusqu�au 16 de Sep-temore, quoiqu�avec des changemens conti-jniels tant�t vars l�E tant�t vers PO, dont les
K a nbsp;nbsp;nbsp;plus
-ocr page 170-148 Question V-
plus grands tombent toujours a desioursd�A. B. quoique ceux-ci n�ajrent pas agitc 1�Aiguillenbsp;irr�guli�rement.
XIJ. Le 16 Septembre 1773 la Declinaifon a comirience a croicrc, amp; a fe remettre aunbsp;point oil elle ctoit au commencement d�Avril:nbsp;ce qui a dur� jusqu�au 18 d�Odtobre, maisnbsp;avec des, variations produites par des afFolle-mens �c des A. B.
\ Le 16 de Septembre la d. m. �toit de 18*. aq'. Ce jour, grand mouvement, tr�s-r�gu-lier de 15' en tout, amp; pour le matin j de 5'nbsp;feulement pour le ibir : de forte que la Variation fut de aa'O du l� a loli. jusqu�au 17 anbsp;midi. Le 15 A. B. a Berlin. Changement denbsp;D�clinaifon moyenne du 16 au 17 de 8' fic dunbsp;17 au ao de �'.
Les 19, ao, ai 0�lobre il y a eu des af-follemens par A. B. amp; c�eft le ai que la d�clir naifen s�eft trouv�e diminu�e de 19' depuis lenbsp;18: elle s�eft foutenue dans ce changement,nbsp;de 18quot;. 14' avec quelques differences dont lesnbsp;extremes font de lo'audela ou de 7' au dcca,nbsp;jusqu�au i Janvier 17.74, fauf les Variations cau-Ices par des affollemens amp; des A. B.. Le 31nbsp;Pecembre D. m. 18�. a4., 6'.
Des Cha'/igem. g�n�r. de D�clinaifon. 149
-A.B: A.B.-A.B: A B. - * -A.B: -A. B.
�.99. XIII. Du 31 de Decembre 1773 ai; I Janvier 1774 la d�clinaifon a �t� de 7'; Ienbsp;31, i�Aiguille a ct� Stationaire: Ie 1, mou-'nbsp;vement de 9' du matin m. maximum, 6c de 3'nbsp;feulement du maximum au foir. Jusqu�a pr�fentnbsp;je n�aipas� connaiflance d�A. B. vue avant celles des io amp; la Janvier, qui ont afFoll� i�Aiguille. Cette augmentation s�eft foutenue toutnbsp;Ie mois, de forte que Ie maximum de Decembre a �te a 3 minutes pr�s Ie minimum de Janvier, qui a �t� furpaiT� par fon maximum denbsp;13'. En Fevrier la d�clinaifon a encore un pcunbsp;cru, mais graduellement: en Mars il y a eunbsp;quelque diminution, cauf�e par les'�nombreuxnbsp;affollemens de ce mois, �c qui fe font faits Ienbsp;plus fouvent vers l�Eft: mais la grandeur de lanbsp;d�clinaifon de Janvier, c. a. d. a�x environs denbsp;18�. 30', s�eftfoutenue jusqu�en Juillet; en Juil-let elle a augment� en g�n�ral, mais elle a ct�nbsp;fujette a, plus de Variations j cette p�riode a.nbsp;dur� jusqu�au commencement d�Ao�t.
Les Variations les plus confid�rablcs qui ont eu lieu dans cette p�riode, ont �t� les fui-vantes.
D u a8 au -29 Mars, changement de 16}'O :
Question Vquot;.
du 2.9 au 30 de la'E. Ces trois jours les mou-' Tcmens diurnes ont �t� grands 3c r�guliers,nbsp;mais Ie ap avec une Variation fubite de 16'E.nbsp;_entre 6 6c yh. du foir. La nuit du 18 au 19nbsp;Var. iz'0. Or Ie A. B. a Petcrsbourg�nbsp;avec afFollement ici; Ie 30 encore a Peters-Bourg: amp; Ie 3 r iei avec affolleraent Ie foir.
Du 8 au 9 Mai changement de d�cUnaifon moyenne i i'E : Variation no�turne du 8 au 9nbsp;de 6'E. Mouvement r�gulier les deux jours.nbsp;Le 8 A. B,. a Petersbourg, 6c Ie 10 ici, fansnbsp;influence fur TAiguille.
D u 7 au 8 Juin changement t i'E: du 8 au 9, 13'O. Le 7 mouvement r�gulier i.nbsp;Ie 8 N�. a. l�un 6c 1�autre de ia': mais le 8nbsp;maximum vrai a 7!!. du m. Le 9 grand mouvement tr�s - r�gulier de 30', mais feulementnbsp;de la' du maximum au foir. Jusqu�ici je nenbsp;fache pas d�A. B.
Du II au Ia Juillet Variation de D�clinai-fon moyenne 15;'. Le ia mouvement r�gulier de ap', N�. 3. Le 13 foupgon d�A. B. ici 6cnbsp;agitation irr�guliere tout le jour. Le 14 mouvement r�gulier de 13'; du 13 au 14 changement de a3'Ejdu i4au 15. 18 E. Le 15 mouvement quot;iiT�gulier au milieu du jour. Or, lenbsp;14 d�A. B. vue a Marfcille. Tout cela d�pendnbsp;done d�A. B. En Juillet la d, jn. a �t� on^tre
i8L
-ocr page 173-Des Chang-em. g�n�r. de D�dinaifon. 151*
�8�. 53' Sc 18�. aa' (Ie 14) Sc r�eilemeM de 19�. 41'.
�. 100. XV, Du 31 de Juillet 1774 au i Ao�t changement de Declinaifon moyenne denbsp;8�'O. Ces deux jours Sc les fuivans mouve-mens r�guliers. Le i Sc 3 Ao�t A. B. ici. C�efl:nbsp;ici r �poque de la grande augmeiltatiou qui anbsp;eu lieu pendant ce mois, jusqu'au 30. Le inbsp;lad.m. �toit de 18�.44', amp;eile acru graduelle-mentjusqu�a 19�. ag, 7': amp;a �t� en g�n�nlnbsp;de 19�. 4'. Du 30 au 3 r il y a eu une diminu^nbsp;tion de 9'. qui a continu� enfuite, mais nonnbsp;obftant , la declinaifon eft reft�e jusqu�au 8nbsp;d�O�tobre (A, B.) plus grande qu�elle n��toiieunbsp;Juillet OU les mois pr�c�deas: car la d�clinai-.nbsp;fon moyenne du mois a furpaff� en Ao�t denbsp;cq'celle di Juillet: Sc en Juillet de 14'celle denbsp;Juin, tandis que celle de Septembre n�a ct�nbsp;que de 8' plus petite que cciie d�Ao�t.,
Dans cette p�riode les plus grandes \aria-tion*: fans alFollemens out �t� du 16 au 17 de 9'E; du 17 au 18 de 16'O. Le 16 mouvement r�gulier N�. I, de 21'le matin, dc7ienbsp;foil-. Le 17 mouvement regulier de 10': le 18nbsp;tout le jour O: A. B. a Petersbourg le 18 gt; icinbsp;le ai. En Septembre il y a eu de fr�quentesnbsp;A' B. accompagn�es d�affollemens..
X.V.
15^ Question V.
� XV. L E 8 Oftobre 1774 il s�eft ouvevt vine nouvelle �poque tr�s-remarquable., La D�cli-naifon, qui �coit Ie 7 de 19^. 12, 4, a d�crunbsp;du 7 au 8, de 8, 3': du 8 au 9 de 15, 7': du 9nbsp;au 10 de lt;5, 8': du 10 au ii de 4,4': en toutnbsp;du 7 au II de 36', amp; 1�Aiguille a continu� dansnbsp;cette diminution jusqu�au 19. Ce jour mouvement tr�s-r�nulicr de 8' matin ; de 2,1' lefoir.
Cj
Du tg au ao Variation de 14!'E: Ie ai leger aiTollement, apr�s lequelk D�clinaifon moyenne a continu� � de d�croitre jusqu�au a�: denbsp;forte que du 19 au a� Ie changement a �t� denbsp;34' E. amp;: du 7 au a6 de 58 E. Le 26 D�clinaifon moyenne de iS�. 5,4'. Le 27 la d�clinaifon a un peu augmentc: mais en generalnbsp;elle a perfift� dans cette diminution confid�ra-ble, favoir entre 18�. 4' Sc 18'�. aa', jusqu�au 17nbsp;de Decembre qu�il s�cn efb fait une nouvelle.nbsp;Or, le 6 O�tobre A. B. a la Haye : le 8 anbsp;Sparendam amp; a Petersbourg: mouvement r�gulier ici mais de 30': du matin au mctx'miimnbsp;de 8 : du maximum au foir de 28'; voila l�oi'i-gine de cette grande diminution. Le 21 O�tobre A. B. ici: le 27, terme de la diminutionnbsp;h Petersbourg: ici mouvement, N3: niaisnbsp;le maximum vrai a 6h. le 28 mouvement tr�s-r�gulier.
lor.
-ocr page 175-Ch:.:igey:i. gen�r. de D�clindifon. 153
�. loi. XVT. Le 16 dc Decembre 1774 la. d�clinaifon a d�rechcFcoinaicncc diminuer:nbsp;eilc �toit le 16 de 1 'cgt;�. 23: ie changement a �t�nbsp;du 16 au 17 de 2'E. du 17 au 18 de 8. : du 18nbsp;au ipdeii: du ipauaode 11: duao au2ide4:nbsp;de 21 au 22 de 4': en tout du 16 au 22 de 31�.nbsp;E. L�Aiguille a perhlltc dans cette diminution, fans jamais i'evenir au point d�ou ellenbsp;�toit partie jusqu�en-1781, deplus paiticuli�re-ment jusqu�a lami-Avril 1775 qu�il s�eft fajtnbsp;une nouvelle diminution.
L E s 16 amp; 17 de Decembre les mouvemens ont �t� r�guliers, mais grandsj amp; le 17 ils�cltnbsp;fait entre 5 Sc 6h. du foir une variation de 17^nbsp;E. Le 18 amp; 19 l�Aiguille s�eft mue tout lenbsp;jour vers l�E, de 15 amp; 16'. Le 20 Stationaire: le 21 tout le jour vers l�E. de ii'. Voilanbsp;la caufe dc ce changement. Jusqu�icije n�ainbsp;pas connaillance d�A. B, obferv�e entre cellsnbsp;du 4 a Marfeille, Sc du 2� a Sparendam Sc anbsp;Petersbourg.
Dans cette epoque les plus grandes variations, ont eu lieu du 23 au 24 Fevrier de 13'L, 1�Aiguille ayant parcouru le 24 du matin au
A.B.
maximum 2, amp; du maximum au foir
a Petersbourg le 23. Da 7 au 8 Mars de 10'. O- du 11 au 12 dc I i'E, du 12 au 13 dep'O.nbsp;Jusqu�ici je nc fache pas d�A. B, vue entre
K 5 nbsp;nbsp;nbsp;celles
-ocr page 176-�54
Question V.
celles du I amp; du 19, �poque alaquelle on a eti des A. B. amp; des Affoiiemeiis tous les jours.
XV�L 1775.
A. B. �:
�. loa. XVII. Le 15 d�Avril 1775 on a 'CU une A. B. qui a affoll�e TAiguille. Depuisnbsp;ce jour, la d�clinailbn eft reft�e conftammentnbsp;plus petite que les mois pr�c�deus, �tant le 14nbsp;de 17quot;. 36. 4'. amp; ayant diminu� du, 14 au 15 denbsp;lil; Enfuite graduellement, les dernier,s joursnbsp;du mois: de forte que du i Avril du 30 il y anbsp;eu une diminution de 16. La d�clinaifon reftenbsp;ainfibimimi�e c. a. d. entre 17�.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;amp; 17�: en
Mai, Juin, Juiller, (de forte qu�elle ne par-vint pas m�me en Juillet, au point c� elle ctoit en Juin,) en Ao�t, en Septembre (encore plus petite , ) amp; jusqu�au 29 de D�cem-,nbsp;bre.
Dans eet intervalle les plus grands change-mens ont ct� ceux du 12 au 13 O�f.obre, 5'E: du 14 au 15, 8'E: qui firent parvenir la d�-clinaifon a un point o� elle n�avoit pas encorenbsp;�t�. Enfuite du 23 au 24 de 9'E. Tous cesnbsp;jours le mouvement a �t� fort r�gulier, maisnbsp;grand, l^e 24, rAiguiile ayant parcouru dunbsp;maximum au foir 34' E. Le 25 au foir agita-
tio�
-ocr page 177-Des Changem,. gen�r. de. D�clinaifQ.n.
don irr�guliere par A. B.amp; Ie 15 A. B. a P,e-tersbourg.
XVIII. , XIX. 1776, 1777� 1778-� AB: AB-AB.
�. 103. XVIII. Le a8 Decembre 1775. La d�clinaiibn �toit de 17�. 18, 7 amp; elle anbsp;augment� le 29 de 6' amp; cnfuite graduellement,nbsp;de forte qu�en Janvier 1776 la d�clinaifon futnbsp;comme en Fevrier 17^5 c.a.d.de 17'=. 35'. Cenbsp;mois rAiguilie n��prouva que de tr�s-legersnbsp;mouvemens, ainfi qu�en Fevrier, que la d�clinaifon augmenta encore im peu, pour res-ter ainfi avec de petits changcmens iu?qu�a Ianbsp;fin de Juin. Enfin dans tout eet intervalle , lesnbsp;limites de la plus grande amp; de la plus petite d�clinaifon n�exc�dent pas ao.
Le 29 Juin la d�clinaifon �toit de.17�. 37': elle dimiiiua du aS au a3 de 11.': enfuite encore de 4'le I de Juillet, amp; refca ainfi ce mois;nbsp;elle diniinua d�rechef un peu en Ao�t, Sep-tembre , amp; O�tobre, pour refter ainfi aux environs de 17�. 16'jusqu�a la fin dei�ann�eocnbsp;m�me jusqu�en Mai 1777. En Mai 1777 ilnbsp;y eut une petite augmentation qui dura jus-qu en O�tobre, amp; puis un nouveau renfort ennbsp;I'Jovembre amp; Decembre, de forte qu�en Janvier
-ocr page 178-tier 1778 tout ctoit rctabli au point de Janvier 1776, OU a pcu pr�s, amp; aux environs de 17�. 30'; ce qui continua jusqu�au 28 Septem-bre, mais avec des Variations qui, commenbsp;elles ne fe font pas faites par faut, mais gra-duellement, ne nous regardent pas.
XIX. L E a8 Septembre 1778 amp; Ie jour fuivant il y eut des A. B., qui cauferent unenbsp;agitation irr�guliere aux Aiguilles, mais petitenbsp;!e 21, fiivoir de ao', 17 amp; la': Scun peupiusnbsp;grande Ie 2a, favoir de 41', 28'amp;23. Maisnbsp;cette A. B. eut un fingulier ejffet fur rAiguillenbsp;A. dont elle a beaucoup diminu� la D�clinai-fon, favoir de 19' du uo , qu�elle �toit de 17�.nbsp;52', au 23 , taudis qu�� n�y a eu qu�un changement infenGblc de 4 ou $' pour les Aiguilles�nbsp;N�. IV Sc N�. VI. Or, ce changement tr�s-rcmavquablc a dure jusqu�au 15 d�O�tobre,nbsp;qu�une A. B. cft y�nue non feuleraent retablirnbsp;Ia d�ciinaifon de rAiguille A. dans fa premierenbsp;grandeur, fans influer fur celle des autres,nbsp;mais m�me l�a augment�e jusqu�a ly�. 40'. Lenbsp;changement a �t� de 23'O du 13 au 15 : Scnbsp;pour la d�ciinaifon vraye, du 13 au 17 h. m.nbsp;du \6 a yh. matin de 25'O, tandis qu�il n�anbsp;�t� que de a' O pour N�. IV amp; nul pournbsp;Nquot;. VI.
XX.
-ocr page 179-'Des Changem. g�n�r. de D�cUmifos. 15^
XX. XXI. XXII. XXIII. 1779.178^-1781-AB-AB:-AB: AB-AB:' AB-^^-AB;
�. 104. XX. La D�clinaifon ainfi augmen-t�e s�eft fouteiuie aux environs de 17�. 35' ou. 40', Decembre 1778. Du iiau 18 la d�clinaifon de rAiguille A a chang� de f'O. 8cnbsp;cette augmentation eft reft�e conftante jiis-qu�en Mai 1779. Le 17 Sc 18 Decembre Ienbsp;mouvement �toit aflez r�gulier. Le 17 A- B.nbsp;qui n�a eu d�autre efFet fenfible , amp; qui n�a pasnbsp;chang� la D�clinaifon des autres Aiguilles. Lenbsp;SI Mai 1779 la D�clinaifon, qui �toit le 0.0denbsp;l8�. 44', a augment� par faut de 8, mouvement d�ailleurs tr�s-r�gulier. Le 20 A. B. anbsp;Bruxelles; le aa a k Haye, Coppenhague amp;:c.
Le 8 Juin d�rechef augmentation conftante, de 9', mouvement tr�s-r�guiier. Ce jour A.
B. :i la Haye. Cette augmentation a dur� con-ftamment jusqu�en Juillet, quoiqu�avec des Variations dont la plus grande a eu lieu' du 8 au 9; le 9 A. B. a la Haye, Bruxelles, Bordeaux, Padoue. Mais ie 26 Juillet a �t� fortnbsp;remarquable.
�� *05. XXL Le 2.6 Juillet 1779 lad�cli-naifon �toit de 17�. 51', Cielcouvertj mouvement tr�s-r�gulier, icideis', 17, 13. La ,
nuit
Q U E S .Tgt; I o N V.
nuit du i6 au 17. il f� fit uit changement tr�s� remarquable de 34'E, 19 E, 30'E, (ansau-cune autre irr�gukrit�. Le 27 Ie mouvementnbsp;a �t�tr�s-grand'j mais r�gulier, favoir pour A.nbsp;de pour IV. de 20: pour N�. VI- denbsp;47'. Du matin au maximum Variations pouirnbsp;les trois Aiguilles de m', io', 47', ^�.umaxi-'mmn au foii' de 10', 13,15: ausfi 1�efFet de cenbsp;mouvement a-t- il �t�, que la d�clinaifcn moyenne du N�. A a chang� du 16 au ay de 19'E.nbsp;du ar au a8 de 6 0; du 2 8 a� aq de p'� : olienbsp;n�a done regagn� en deux jours que 15', amp; ennbsp;general elle ellreft�eplus petite qu�ellen��toitnbsp;auparavant, jusqu�au 18 de Sept�mbre qu�il ynbsp;eft f�rvenu par A. B. un nouveau changementnbsp;tr�s-remarquable. Jusqu�a prefent j�ignore finbsp;Ton a obferv� des A- B. entre le 20 Juillet Scnbsp;�ntre ce jour amp; le t Ao�r.
�. 106. XXII. Le 18 de Septembre 1779 .Cieltr�s-couvert ici, il y a �u �n affollementnbsp;^ui dura toute la foir�e, en faifant augmenternbsp;les d�clinaifons r�elles de 46', 41',nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;46', amp;
la moyenne du N�. A. de ia', la faifimt parv�-jiir a 17�. 53'- Le 19 le mouvement fut r�gulier, mais tr�s-grand, favoir de 40, 48, amp; 48': raugmentatioit de la veill� reliant. amp; la d�-clinaifon moyenne ayant augment� du 16 am 8
d�
-ocr page 181-Des Ckangem. g�n�r. de D�clinaifon. i 5^
de 14', Sc du 18 au 15 de a6�; amp; quoiqu�elle diminua graduellement les jours fuivans, ellenbsp;contiiiua d�etre plus. grande qu�avant Ie 10, gc
entre 18�. 6 Sc 11*. 50', jusqu�au 9 d�Oft�bre: la diminution du 8 au 9 d�Oftobre fut par fautnbsp;de 8 E : la d�clinaifon ayant parcouru Ie 8 tr�s-r�guli�rement du matin au maximum 3' fe�le-tnem, �c du maximum au foir 13^) Sc n��tantnbsp;pas retourn�e versl�O la nuit. Or, les ly, 18,nbsp;19 Septembre A. B. a Bruxelles, a Montpelier, aPadoue, a Beziers: Sc le 9 Odtobre anbsp;Coppenhague.
�. 107. XXIII. L�Aiguii-le n�eprouva pas de changement fermanent 8c remarquablenbsp;de D�clinaifon du 8 de Octobre 1779 au moisnbsp;d�Ao�t 1780: car les A. D. du aS Fevriei-jnbsp;2.8 Sc 29 Juillet 1780 n�y produifirent qu�unenbsp;momentan�e. En Ao�t la d�clinaifon parutnbsp;augmenter aflez graduellement: mais elle pritnbsp;im nouvel accroilTement tr�s-fenfible amp; con-flant du 25 au 27 : ce qui provient de ce quenbsp;rAiguille parcourut Ie 25 , du matin au maximum 14', amp; du maximum au foir 3' feulementnbsp;amp; en outre 2' feulement vers l�E k nuit. Or,-Ie 26 A. B, qui n�a pas eu d�autre a�tion. Cenbsp;nouvel accroiflement fut conftant Sc la d�cli-naifon demeura aux environs de 17�. 55 a 18%
Ic
-ocr page 182-16� Question V.
le refte d�Aout, en Septembrcj Octobre, 5c jusqu�au a6 Novembre qu�elle prit un nouveau rcnfort par une A. B, qui n�eut aucunenbsp;adtion irrcguli�ve , mais qui fit parcourir anbsp;ri\.iguiile du maximum au foir 18', ce qui ren-dltlaa vcrir� la d�clinaifon du a6 plus petite denbsp;7' que celle du 25 �, raais la nuit I�Aiguiile par-courut 10'O amp; le 27 du matin au maximumnbsp;ao'j Sc lo' feulemcnt du maximum au foir: parnbsp;ou la d�clinaifon moyenne crut de n': de-puis ce terns elle rclla aux environs de 6 Scnbsp;18^, Scdccrutmcme pardegr�s, Scpeu-a-peunbsp;iusqu�aumois de Juillct 1781; raais, depuis lenbsp;16 de ce mois qu�elie d�crut par fmt de 5' ellcnbsp;n�eft plus revenue au point ou elle �toit le inbsp;Sc le a qu�elle �toit a 18'^. 13': elle decrut encore par I�Agitation irr�guliere Sc I�A. B. dunbsp;6 Aout, Sc parvint a, i8�. pour refter enfuitenbsp;Stationnaire, mais avec quelques peu de chan-gemens toute Tann�c: Sc m�rae en 1782,nbsp;jusqu�a I�A. B. du 8 O�lobre, qui n�agita pasnbsp;les Aiguilles irr�guli�rement, mais produifitnbsp;fur la fcule Aiguille A. une augmentation denbsp;quelques minutes dans la d�clinaifon , laquelienbsp;parvint a i8��. 14' Sc 2)�: augmentation, quinbsp;dura justpfau 16, Sc s�evanouit ou diminuanbsp;alors. Nous verrons ci-delTous ce qui a eulieunbsp;en 1783, que la d�clinaifon revint a 19�: Sc
au
-ocr page 183-Xgt;es Changem. g�ncr. de D�cTtnaifon. i6i
U� commenceirient d� 1784, qu�elle reviht a 19�. ^0': point OU �ll� ri�avolt pas �t� depuisnbsp;k finde Mai 1772*
loB. On a deja �u plufieuts occafiohs de toir que i�s A. B. produifent pout difF�renresnbsp;Aiguilles des mouv�mens diff�rens non feule-nient en grandeur mais encore �n riat�re ^ denbsp;f�rt� qu�un� des Aiguill�s s�avance vers l�O p.nbsp;et. 5 tandis q�e ra�tr� f� meut vers TEft. Or,nbsp;� de par�illes variations reftent pendant quel-ques tems conftant�s poiir chacune d�s Aiguilles , comme on vient d� voir q�e cela a lieunbsp;quelquefois, il en refultera q�e d.eux Aiguilles,nbsp;qui indiq�oient d�abord Ie rh�me point j diffe-teront au bout de quelqu� tems beaueoupnbsp;Tune de rautr�, amp; conftamment. C�eft ennbsp;efFet ce qui eft arriv�, amp; par la caufe qu� nousnbsp;venons d�indiquer, c�tome il nous fera facilenbsp;de Ie prouver, �n comparant les D�clinaifonsnbsp;des Aiguilles A amp; N�. IV;
�, �op. Le I d�Ao�t i775a�foir les deux Aiguilles Nquot;. A amp; N�. IV. indiq�oient Ie m�-�ne point, favoir 17�. 31'.^ Ell� commenc�rentnbsp;a difF�rer feulenient l�une de l�au�'� par l�A. B-du 4, 5c furtout par celle du 50, de forte quenbsp;la dm�f�nc� entfe les d�clinaifons moyennes
TOM� III, nbsp;nbsp;nbsp;}nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;ycs
Question V.
des deux Aiguilles fut des Ie *2 d�Avril de 21 j, dont TAiguille N*. IV. furpalTa Ie N�. A.nbsp;Pendant Taffollement du 20, FAiguille Apar-courut 23' E, �c enfuite i' O : 8c 1�Aiguillenbsp;N�.iy n�en parcourut que 13'E 8c enfuite 5'0.nbsp;L�Aiguille A- perfifta dans cette diminution ;nbsp;car Ie lendemain 11, elle parcourut r�guliere-asnent i6'0, du mik�n an maximum: 8c ii'Enbsp;du maximum au foir, tandis que 1�Aiguille N*^.nbsp;IV. n�en parcourut que 13'O Ie madn 8c feu-lement 4'E Ie foir. Voila l�origine de cettenbsp;grande diff�vence qu�on voit �tre produitenbsp;par l�a�fcion de cette A. B.
CoMME je ne faurois entrer dans tous lesd�tails jour par jour, je me contenterai ded�e, que cette difference de ao' continua, mais avecnbsp;des variations, etitre 29 Sc i6, jusqu�au 19nbsp;de Mai: ce jour il yeut A. B.. a la Haye, 8c Ienbsp;aa a Frasseker, qui n�affeamp;�rent pas la r�guk-lit� du mouvement des Aiguilles, mais dimi-nuerent leur difference, qui ne fut plus quenbsp;de 18'j ce qui continua jusqu�au 18 de Juin.nbsp;Du II au 12 la d�clinaifon de A- crut de 7, 4'Jnbsp;eelle de N�quot;. IV. d�crut de i\' ce qui diminuanbsp;d�irechef la difference. Le sa foupqon tres-fond� d�A. B.
lamp;Z
If �
ces
-ocr page 185-Dei Changem. g�n�r. de D�cUmifon.
ces entre l�s Aiguilles diminu�rent graduelle-ment, amp; la d�clinaifon du N�. IV. ayanc diminuc du i au a7 de ai' fic celles de A. feu-iement de 7', Ie N�. A. prit Ie deflus leap-,nbsp;ce qui continua tout Ie mois de Juillet, lesnbsp;differences extremes �tant pour les d�cUmifonsnbsp;moyennes entre 10' Sc o. Mais pour les D�cli-naifbns vrayes , les plus grandes differencesnbsp;furent entre ap' Sc 4': amp; les plus petites entrenbsp;7 amp; o. Cette grande difference de aq' a eunbsp;lieu Ie 4, jour d�un tres-grand mouvementnbsp;pour Ie N�. IV. La nuit du 3 au 4 Variationnbsp;pour A. de 14'O, pour Ie N�. IV. de 3'Ej amp;nbsp;de-la la grande difference de ap', qu�il y �utnbsp;Ie 4 a 6h. du matin entre les deux Aiguilles:nbsp;mais elle diminua promptement. � Le foir dunbsp;3 Ciel couvert: cette Variation eft exa�ie-ment femblable a celle que des A. B. pro-duifent.
En Ao�t, la difference continua du m�me cot�, amp; augmenta, furtout au commencementnbsp;du mois) la d�clinaifon de 1�Aiguille IV ayantnbsp;diminu�e, amp; celle de A. augment�, mais ellcnbsp;diminua enfuite, furtout le aj amp; plus particu-li�rement les aS, amp; 19, par le mouvementnbsp;de 1�Aiguille A. vers l�E: (orlesa4, a5, *7,nbsp;A. B. 4 Petetsbourg 5) elle augmenta d�re-fbef le 31 j la d�clinaifon de 1�Aiguille A ayanC
L 2, nbsp;nbsp;nbsp;aug-
-ocr page 186-4^4 Question V.
augment� ce jour de 7, 6': amp; ceile du N�. IV� ayant diminu� de ij.
Ma�s, du 13. de Septembre, les differences qui avoienc �t� dega amp; au dela, furent re-duitesap'; a i'du-15 au 16, amp; elles reft�rent tres -peckes: or les 14,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;15, 16 A. B. En
Odtobre la diff�rence d�crut quelquefois aflez pour que N�. IV. reprit Ie deffus, ee qui eftnbsp;arriv� quatrefois : de plus une fois en No-vembre, amp; conftaniment du loau aSde Dc-cembre mais les exces de part amp; d�autrenbsp;�coient rcnferm�s entre i amp; 8'. Du a8 De-cembre, Ie N�. A. pr�valut, ce qui a eu lieunbsp;jusqu�au 13 Mars lyjd.
�. I II. Depui-sIc 30 Decembre 1775 jus-qu�au II Janv. 1776 la diff�rence entre les Aiguilles-a ct� entre 7 amp; 10'; du ii Janvier au 17 Fevrier, entre la �c 17'. Les 17, 18,nbsp;19,. 20 A, B., �c m�me Ie 19 leger affolle-ment. Les autres jours mouvement r�gulier.nbsp;Dual au a5 la diff�rence fut entre ii amp; 19':nbsp;mais Ie a� feulement de 8': Ie lenderoain de 3 ,nbsp;la d�clinaifon- du N�. A. ayant- diminu� du a5nbsp;au 2� de pr�s de ir.- Les differences reftc-rent petites Ie refte du mois, amp; jusqu�au iadenbsp;Mars,, que i�Aign�le N'^. IV reprit Ie deffus.nbsp;Ce jour A. B. vue a Montraorenci: petit mou'*
ve-
-ocr page 187-165
Tgt;es Changm. g�n�r. de D�cUnaifon.
yement pour Ie N�- A, ma�s pour N�. TV. maximum a 10 h. du foir, amp; cette Aiguille anbsp;parcouru cc jour 13 vers l�O. Cette pr�pon-derance dura jusqu�au 13 d�Avril, que A. anbsp;G�mmenc� d�rechef a prcvaloir: Ie 14 A. B.nbsp;a la Haye. A prevalut jusqu�au 30 de Juin :nbsp;mais comnae il n�y a rien eu de remarquablenbsp;dans cette p�riode, nous ne nous y arr�terongnbsp;pas. En Juin 17761a d�clinaifon moyennenbsp;de N�. IV. a �t� plus petite de 7' qu�en Avrii,nbsp;celle du N�. A. au contraire de la' plus grande.nbsp;Depuis Ie 30 de Juin 1�Aiguille N�. IV. a eon-ftamment prevaluj mais il y a eu dans cettenbsp;tr�s-longue p�riode d�s points qui m�ritent dc;nbsp;pous arr�ter,
��. iia. En Juillet 1776 les differences moyennes ont �t� jusqu�au alentre 5,3' amp; lo,
5 nbsp;nbsp;nbsp;Mais du aa elles furent entre. io' amp; 15}' aug-mentant graduellement vers la fin du moisynbsp;parceque'la d�clinaifon du N*. IV augmenta,
6 nbsp;nbsp;nbsp;que celle de A. dirainua. Ces diff'crencesnbsp;ont �t� �galement entre n amp; 16'jusqu�au 13nbsp;Ao�t, mais alors elles ont augment� confidc-rablement) amp; elles ont conftrv� eet accroiffe-ment, maisavee de tr�s-pecitcs variations,, jus-qu au 14. Septembre: elles tureiu alors entrenbsp;30, 33' amp; 'io , Ie p[^J fonvent pr�s de 30'.
L 3 nbsp;nbsp;nbsp;Le
-ocr page 188-t66 Question
L� ai Ao�t 177� A. B. a Petersbourg qui n�a pas influc fur la r�gularit� des mouvemens,nbsp;mais la d�clinaifon du N�. IV, augmenta du agnbsp;au *4 de 4' amp; du a4 au 25 de tandis quonbsp;cellc de N�. A. diminua de 3', ce qui eft du anbsp;une agitation irr�guliere qui eut lieu Ie foir du
25, amp; rendit la difF�rence de a8 a 30, au lieu de 15' qu�elles ctoient Ie 23,
Le 14 de Septembre A. B. a Petersbourg: ce 'jour les differences entre les. Aiguillesnbsp;diminuerent, 6c continuerent d�etre entre 15'nbsp;6c 19' jusqu�au 17 d�Odtobre (A. B. a Sparen-dam) enfuite elles furent ordimirement de ao',nbsp;7' OU 8 en defliis, ou audeffous. De 25' cnnbsp;Decembre: 3*0' en Janvier , Fevrier , Marsnbsp;1777, de 25' ou 24' en Mai �c Juin, de 30'ounbsp;33' en Juillet, Aout, Septembre, O�tobre,nbsp;Novembre 1777 � mais d�rechef feulementnbsp;entre ao' 6c 16' en Decembre: ce qui eft du inbsp;la grande variation du 27 au 28 Novembre,nbsp;qu�une A. B. affolla les Aiguilles, Sc changeanbsp;la d�clinaifon moyenne de A. de ia|' O., 6c dunbsp;Nquot;. IV feulement de 7V O ; 6c qui fit mou-voirle N�. IV. encore le lendemain plus versnbsp;l�E: en g�ncral il y a eu de grands change-mens les�, 3, 4, 5, 6 Decembre 1777,nbsp;des A. B. qui ont affect� i�Aiguille fort irr�Tnbsp;guli�rement, amp; dont l�effet a �t� que du 6De-
cem-
-ocr page 189-Des Ckajigem. g�n�r. de D�clinaifon. i6�t
cembre 1777 au i9Janvi�r 1778, les diflf�ien-ces n�ont �t� que de 16, 18' ou 19': raremeiu de ao' pour les d�clinaifons moyetines. Maisnbsp;du 19 au ao elles augment�rent de 5': Ie 19nbsp;A- B. a Sparendara: Ie 20 ici qui aflFolla l�Ai-guille, amp; diminua la d�clinaifon de A. de �'�cnbsp;celle du N.** IV. de 2' feuleraent.
$. 113. Cette difference de 25' rella i peu pr�s conftante, quoique augmentant gra-duellement jusqu�au 16 de Feviier 1778, qu�el-le devint de 33'. La d�clinaifon du N�. IV.nbsp;ayant cru par l�A- B. de ce jour qui aftollanbsp;TAiguille, amp; cette difference de 30'ou envi-�nbsp;ron continua jusqu�au 19 Mai qu�elle diminua,nbsp;pour n��tre plus que de 25' ou a6' depuis Ie iGnbsp;du mois. Or les 19, 23 , amp; a� foupqon d�A.nbsp;B. a Franekeramp; a la Haye. Les 11, 12, 13nbsp;Juin les diff�rcnces furent encore moiadres,nbsp;de 12', 15', amp; 17', par l�A. B. du 12, quinbsp;affolla les Aiguilles, amp; aqgmenta la d�clinaifonnbsp;de A. Enfin depuis l�A. B. du a8, qui affollanbsp;les Aiguilles, n\�me Ie ap tout Ie jour amp; aug--inenta la d�clinaifon du N�. IV. la diff�rencenbsp;fiit d�rechef de 30'amp; au dcla, ce qui dura avecnbsp;quelques variations jusqu�au 23 de Septembre,nbsp;qu il y eut un Ph�nom�ne affez remarquable.
Le 22 Septembre 1778 ii y eut un affolle-L 4 nbsp;nbsp;nbsp;ment
-ocr page 190-Question V..
ment par A. B. kndemain encore A. B. ^ Coppenhague amp; qui diminua de l I'la d�clinai-fon de N�. A, laifTant celle dcs deux autresnbsp;Aiguilles intadte (�. 103.)} de forte que lanbsp;diff�rence des d�clinaifohs moyennes fut alorsnbsp;de 4olau lieu de 30', amp; celle des d�clinaifonsnbsp;vrayes de 50'. ou plus: cette grande:diff�rencenbsp;continua jusqu�au 14 d�O�tobre, qu�uneA. B.nbsp;y mit fin, augmentant la d�ciinaifon de 1�Aiguille A. de 20'. 8c reduifant la diff�rence entrenbsp;les deux Aiguilles a ao'. Cependant Ie ao,nbsp;clle revint a 17': La d�ciinaifon moyennenbsp;ayant diminuc pour Ie A. dc 4, 4' dunbsp;19 au 23, amp; augment� pour Ie fV. denbsp;1': or.Le 19 A. B.�a Sparendam.
Cette diff�rence de a5 ou a peu pr�s dura jusqu�au af N.ovcrabre, qu�elle devint de 33iamp;nbsp;au dela, par un aecroiflement de d�clmaifbn
pour rAiguille N�. IVi qui ne parcourut le ao �qu�une mfnute dii maximum au foir, amp; 8'du matin m. maximum. Le 20 il y eut A. B. ici, malsnbsp;qui ne troubia pas la r�gularit� desmouvemens.
�. 114.1LA . diff�rence entre les d�clinaifons moyennes, reik entre 36 amp; a�' amp; fut par unnornbre moyen de 30' jusqu�au 14 deFevriernbsp;1779.A. B. a Marfeille amp; ailleurs,nbsp;amp; le 15 ici: le refte de F�vrier, en Mars,
Avril,
-ocr page 191-Des Chmgeni. g�n�r. de Ve'cMnaifon^ 169,
Avril, Mai, Juin, amp; m�mc jusqu�au 16 ck Juillet, la diflF�rence ne fut plus que de 25' ounbsp;environ ; du 17�16 de Juillet ellc ne fut quenbsp;de 16 a a�', en g�n�ral, amp; par un n�mbrenbsp;tnoyen de 23 ou 24 : or Ie 15 A. B. a Bordeaux , Ie 17 a Bruxelles: du tj au 29 il y eutnbsp;entre les' deux Aiguilles des diflf�rcnces tr�s-confid�rables; car Ie 26 la difl�rence des D�-clinaifons moyennes �toit de 24 , 6, Ie 27 denbsp;3J, Ie a8 de 15', Ie 29 de 17'. La Nuitdiinbsp;�zA au zy k 'd�clinaifon changea de 34'E pournbsp;Ie N�. A, amp;,d� 19' feuletnent pour Ie IV'.nbsp;Lfc 27. rAiguille 'A. parcourut du matin aunbsp;maximumnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;amp;: du maximumnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;lo leu^
Icment. lt; lU�aill'eurs la nuit la d�clinai'ibn de N�. A. augmenta de 8c ceile du ]S�. IV;nbsp;diminua de 7' j ce qui'dir�iin�a Ie �S IadifF�-rence entre les deux Aiguilles: elle fut plusnbsp;petite encore l� Z9, la d�clinaifon du Nquot;^.'A.nbsp;ayant augment� Ie 29 de pi'amp;rcelle du N�. IV'.nbsp;de Z7 feukment.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'
,�. ir5'. Ma�s la difference quin�avoit �t� que de 19' Ie '30 8c Ie 31 Juillet 1779 devintnbsp;d�rechef de. 18' Ie i d�Ao�t, Ie N�. IV-ayant parcouru ce jour - la du matin au maxirnbsp;mmn ao r du maxhnutn \\imininium du loir 11quot;,nbsp;8c �taiit revenue au maximum a 9!!. Sc a rob.
ce
-ocr page 192-170
Question V.
ce qui augmenta fa d�clinaifon moyenne de 7 tandis que cellc du N�. A. diminua de i. Or,nbsp;ce m�me jour A. B. a la Haye, amp; foupqoanbsp;ici. Cette difference augmenta confid�rable-ment vers la fin du mois, mais furtout le 13nbsp;qu�elle paffa a 30': la d�clinaifon du N�. IV.nbsp;ayant augment� de 3' amp; de celle du N�. A. di*nbsp;minue d�autant: le 14 A. B. a Rouen. Le 4nbsp;de Septembre, jour d�A- B. vue a Peters-bourg, la difference diminua, amp; ne fut plusnbsp;que de 57 a ap'jusqu�au lO, jour d�A. B. vuenbsp;ici, qu�elle revint a elle augmenta m�menbsp;du la au 19 qu�elle parvint a 37 amp; 41'. Ornbsp;les 17, i8, 19 A, B. vue? en France: 6c dunbsp;18 au 19 la difference d�crut comme par faut jnbsp;la d�clinaifon moyenne du Nquot;. A. s��tant accrue de 13'amp; celle du N�. IV. de a'feulement.
S- n6. Apres ces A. B. li difference en-tre les deux Aiguiljps fut derechef au commencement d�O�tobre 1779 de 30'. 6c au delaj le 9 (A. B. a Coppenhague) de 47', lanbsp;d�clinaifon du Nquot;. A. ayant d�cru de 8'(�.nbsp;106.) 6c celle du N�. IV. cru de -1'. Cettenbsp;Epoque de grande diff�rence de 40' amp; au dela,nbsp;jusqu�a 49i, continua le relle d�Odobre, No-vembre, Decembre 1779; augmenta en Janvier 1780 m�me cntre 5% 8c 43', plus encore
en
-ocr page 193-tgt;ei Changm. g�n�r. de D�clinaifm. 171
enFevrier, furtout par la belle A. B. du 19, qui augmenta conftammenc de quelques minutes la d�clinaifon du N�. IV j en Mars, Avril,nbsp;Mai, Juin, Juillet, (fans autre imen-uptionnbsp;que celle que caufa l�A. B. du 18 amp; l�affolle-raent du 19 qui en tutlafuke) enfin jusqu�aunbsp;16 d�Ao�t 1780.
Ce jour A. B. ici, qui n�agita pas les Aiguilles irrcguli�rement i elle ne fit qu�aug-menter la D�clinaifon de 1�Aiguille A. de %, de plus que celle du N��. IV. Cette diminu-,nbsp;tion n�eut �eu que jusqu�au 31 d�Ao�t: les Avnbsp;B. des I, 4, Sc 5 Septembre firent bient�tnbsp;revenir cette difference a plus de 40' ou au3fnbsp;environs de 40', ce qui, avec quelques variations, continuajusqu�en Juillet 1781: Depuiinbsp;Ie 6, Scfuitout depuis Ie 17 de Juillet cette dif-,nbsp;f�rence augmenta confidcrableinent: Ie 6 A.'nbsp;B. avec agitation irr�guliere: Ie 17 A. B. ^nbsp;Sparendam , fans agitation irreguliere ici:nbsp;mais, la d�clinaifon de 1�Aiguille A. ayancnbsp;diminu� (�. 107.), la difference fut depuis cenbsp;tems conftamment au dela de 50' amp; reftanbsp;teile, paflant meme quelquefois Ie d�gr� complet jusqu�au 15 de Fevrier 1782
�� II7' n faut remarquer pour les fuivans qu�il n'j
-ocr page 194-171 nbsp;nbsp;nbsp;Question V.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'
T17. L* 15 de Fcvrier 178a ilyeutle foil' Ciel couvev't ici, mais A. B. a Amfterdam,nbsp;amp;C la veille a la Haye, une agitation irr�guliere, de 2,8', 1.5', 17'pour les troisgt; Ai^iilles,nbsp;niais qui augmenta fi fort la d�clinaifon du feulnbsp;Nquot;. IV qu�elle flit jusqu�au 5 Mars de ii'ias'nbsp;plus grande qu�eile n�avoit ct� 8c que fa difference avec TAiguille A. monta a 80' amp; 85'.nbsp;L�A. B. du 5 Mars, q^nin�agira par les Aiguilles irrcguli�rement , fit decoitre'la d�clinar-fon du N'^. IV. de �8'a 10', amp; augmenta cellenbsp;d'A.' dc 3' ou 4 ; de forte que k difference nenbsp;fut plus de 60 a �5V ce qui coiitinua jusqu�aunbsp;3 �� 4 dVVvril. II y eut alors une tr�s-foiblenbsp;A.'B, mais qui dimimia la d�clinaifon du feul
IV, Sc k ramciia a - pen - pres a ce qu�eile a^oit etC'-avant I�A. B. du 15 de Fevrier, fa-vbir\*i9�'. 6'. Les diff�rences ne fiirerit donenbsp;plus qne de 55' a 69 ce qui durajusqu�a la finnbsp;d�Ao�t, qu�elles devinrent de - 65' ou au de-fa, la D�clinaifon du feul NMV. ayant aug-'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;- ment�gt;nbsp;a encore qu�un tr�s-petit nombie d'A. B.. oWerv�es, eanbsp;ij8z., 1783, 1784, qui font parvenues a ma connois-fancc. On pourra voir dans la fuitc fi les �poques denbsp;grands changemens doiu je vais faire mentipn , s�accor-denf avee des Apparitions d�-A; B. ou non.
-ocr page 195-�. 118. L� 13 de Janvier 1783 il y�utune A. B. qui afFolla les Aigyilles: mais Ie 15 aunbsp;foir la d�clinaifon d� Nquot;. A. augraentade 10'nbsp;�c Ie ai encore de 5', fans que cela influac furnbsp;les Nquot;. IV OU VI: les differences ne furentnbsp;done plus apr�s ces jours-la que de 54 a 55'.nbsp;En Fevrier la d�clinaifon du N�. A. augmentanbsp;encore qu�elle fut de 18�. ao', amp; les differencesnbsp;continuerent d�etre de 50' ou environ , faufnbsp;quelques variations cauf�es par des A. B., jus^-qu�a la fin de Mars. Mais Ie ap de ce mois ilnbsp;yeut une A. B., dont l�cfFet a �t� d�augmenternbsp;pendant Ie 30 la d�clinaifon des trois Aiguillesnbsp;de 50', 40' amp; 50': augmentation qui a dur�nbsp;jusqu�au 13 d�Avril, que celle des N�. IVnbsp;amp; VI. disparut, tandis que celle de No. A.nbsp;ne fut que diminu�e, parvenant a 18�. 3a':nbsp;ausfi les differences ne furent-elles plus que denbsp;46 : amp; les A. B. du 17 amp; ap Avril, qui agi-terent les Aiguilles, mais tr�s - in�galement jnbsp;diminuant encore les d�clinaifons fartout dunbsp;N�. VI, la diff�rence fut d�rechefde 54.
-ocr page 196-1/4 Question
Ie I� de Mai 1783, ^le 30 Avril A. B. ala Haye) amp; tr�s-conlid�rablement le 5, du 5 aunbsp;6: favoir de la' a 15�: encore le 8 *, du 8 au 9 gt;nbsp;le 17 (A. B.)i amp; le ai (A. B.)tandisque lanbsp;d�clinaifon des N�. IV amp; VI, ou refta con-ftamment la m�me, ou diminua un peu: ausfi
les difF�rences qui �toient le 30 Avril de 54' ne fiirent-elles le 8 Mai que de 40'; k 16 que denbsp;a4' ou 30', amp; elles continuerent fur le mcmenbsp;pied le refte de Mai, amp; en Juingt; que la d�clinaifon du N�. A. parvint au dela de 18�.nbsp;40'. Le io de Juin fort tonnerre a ih. ounbsp;plutot, il fir un feul coup de Tonnerre violent, qui caufa du degac tout pres de la Ville,nbsp;6c qui �toit accompagn�e d�une averfe: de 10nbsp;h. a ah. aucun changement dans les Aiguilles:nbsp;la d�clinaifon du N�. IV. diminua de 6h. foirnbsp;a 10 h. de 35': amp; cette diminution continuanbsp;jusqu�au 0.6. L�Aiguille N^. A, ni N�. VI,nbsp;jie s�cn fentirent pas; ausfi le ai au matin lanbsp;difference entre les N'^. IV amp; A. fut de 7' feu-lement: le a4 de 13': le 28 de 18' amp;au de-la , ce qui continua m�me en augmentant unnbsp;peu, jusqu�au 29 de Juillet. Ce jour il fe fitnbsp;un fingulier changement. La d�clinaifon pournbsp;le N�. IV. changea de 1^', quantit� dontnbsp;I�Aiguille fe mut vers I�E tout le jour, tandisnbsp;que le N^. A. parcourut 3'0 amp; que I�Aiguille
� Nquot;
-ocr page 197-Dts Changim. getter, ie D�ciinaifett. 175
N�. VI. eut fon mouvement ordinaire. Les Aiguilles N�. IV. amp; A. indiquerent par-la Ienbsp;m�me point Ie foir du ap, favoir 18�. 4a; maianbsp;Ie 30, fu�tout Ie 31) Sc Ie i Aout la d�clinai-fon du N�. IV. augmenta, Sc revint a fon premier point; A diminuaunpeu: de forte que 1stnbsp;diff�rence fut Ie 3 d�Ao�t, au matin de ai'.nbsp;Le 1 Ao�t A. B., mouvemens r�guliers, maisnbsp;de 3', 4' amp; 17' pour les trois Aiguilles.
�. lao. L e la d�Ao�t 1783 les d�clinaifons des Aiguilles augmenterent, mais celle de A.nbsp;plus que celle du No. IV, Sc la premiere alianbsp;toujours en augmentant jusqu�au 2,8; de fortenbsp;que la diff�rence ne fut plus que de 7' le a8 ,nbsp;TAiguille A indiquant alors ip'^. Mais, dunbsp;18 au ap au matin A. avoir d�cru de la': N'�*nbsp;IV. s�ctoit mue vers l�O: de forte que les differences �toient le 31 de 16'. En Septembrenbsp;la d�clinaifon des deux Aiguilles augmenta fou-vent, mais celle de A. le plus, de forte que lanbsp;diff�rence diminua jusqu�au 23. Le 33 la d�clinaifon du N�. IV. d�croiffant, l�Aiguille A.nbsp;marqua a 6h. le m�me point que 1� No. IV,nbsp;favoir ipo. i'. Du 24 au 25 la d�clinaifon dunbsp;IV. augmenta de 10'. (Le 26 A. B. a Fra-neker) ce qui continua jusqu�au 30, 6c renditnbsp;^es diff�reaces d�rechef de 12' a 15'. Vers la
�n
-ocr page 198-?7(5
fin d�Oftobre (Ie 22, 23, 29^ 31 A.B. a Ladh) les difF�rences parvinrerir a 20', Sc fe foutin-rentainfi jusqu�au 5 de Dccembre, que la d�'nbsp;clinaifon du feul N�. �V. d�crut de 17': lelen-demain encore de 3', de forte que ce jour lesnbsp;deux Aiguilles furent �gales, favoir 19�. 7': peunbsp;a peu N�. IV. reprit Ie delTusj raais avec denbsp;petites differences pendant Ie feft� d� l�ann�enbsp;jusqu�au 2.4 Decembre, que N�. IV; �prouvanbsp;d�rechef une diminution de plufieurs minutes^nbsp;qui rendit la difference entrc les deux Aiguillesnbsp;mille : amp; cette �galit� dura jusqu�au i de Fe-vrier 1784 que k fcul� d�clinaifon de A. aug-mentant de 30', cette Aiguille parvint a 19�;nbsp;30', pritle deffns Sc Ie garda, apr�s avoir ache-v� une longue p�riode d�oscillatio'ns dont lesnbsp;extremes occupent un efpace de 3 degr�s: ellenbsp;parvint mcme en Mars aux environs de 19�.nbsp;40', point o� elle n�avoit pas �t� conftaramentnbsp;depuis Ie grand changement qui lui �t�it fur-venue Ie 2� de Mai 1772 (�. 47.)? c. a. donbsp;pr�s de dou-ze ans auparavant.
121. Les diff�rens exemples'd�Agitations irr�guli�res, qu�j�ai donn�s dans ce Memoire jnbsp;ont fait voir,- que les deux Aiguilles N�. IV.nbsp;ScN�. VL fiites felon mes Principes ^ s�accor-dentmieux entr�elles que les Aiguilles N�. A�-
6C
-ocr page 199-Des Changem. g�n�r. de D�cUnaifon.
ScN�. IV. �Cj�ai fait voir dans trgs Recherches que eet accord a lieu pour tous les points pos-fibles: fept ann�es d�obfervations iiltcrieui'esnbsp;ont prouve la m�me chofe, amp; void ce qui anbsp;eu lieu pour ces deux Aiguilles, dans le ternsnbsp;mcme qu�une d�elle diff�roit d�un degr� dunbsp;N�. A, pour revenir peu a peu a l��galit�.
Le 15 Decembre 1775 au matin, les deux Aiguilles indiquerent le m�me point: enfuitenbsp;elles diff�rerent j raais tantot Tune prevalut,nbsp;tint�tl�aiitre,amp; leurdifF�rences furenttr�s-pe-tites, de 8, de 6, de 4'; tr�s-rarement plusnbsp;grandes, amp; alors m�me fouvent par A. B. Cesnbsp;petites iiTcgularitcs dur�rent jusqu�en Janviernbsp;1779, elles furent alors entre 13' amp; 4': ennbsp;Fevrier amp; Mars entre 6 5c o, IV. pr�va-lant le plus: en Avril amp; Mai, elles mont�rentnbsp;quelquefois, mais rareraent , a 10, IV.nbsp;prcvalant: mais, du ii de Juin N�. VI�nbsp;commenca a prevaloir , la d�clinaifbn ayantnbsp;�t� augment�e du 8 au 9 de lo': du 10 au ixnbsp;de 7'. Or le 7 amp; 8 A- B. a la Haye, amp; anbsp;Padoue. Lc N�. VI. pr�valut a-peu-presnbsp;jusqu�au 5 d�Octobre. En Juin les diff�ren-ces furent entre 5' 6c i': ce qui continua jusqu�au 18 de Juillet; du 13 au 16 entre n amp;nbsp;6- Mais, les a7, a8, 29, 30 Juillet �cjus-qu au 8 d�Ao�t entre 18', 2.3', Sc 13': La
�OME III. nbsp;nbsp;nbsp;Mnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;dif-
-ocr page 200-J.78 Question V.
difF�rence fut de a3 �Ie a8 Juillet: ce quiproquot; vient des changem�ns arriv�s Ie vj 8c Ie 2.8 anbsp;la' d�clinaifon du N�. IV-, comme il a ct� ditnbsp;ci-deffus (�. 114.) tandis que k d�clinaiforinbsp;moyenne du N'�. Vl.n�apas eprouv� de changement parceque cette Aiguille , qux s��toit muenbsp;la nuit de 30' E. fe mut du matin au maximumnbsp;de 47'O 8c du maximum au foir de 15'E. feu-l�m�ht: ce qui fit une compenfation, laquel-le n�eut pas lieu pour Ie N�. IV. Cet excesnbsp;fe remit graduelleraent, mais furtout du 7 au 8nbsp;Aoiit, Ia d�clinaifon du N�. IV. ayant aug-mentc Ie 8 de 6' 8c celle du N�. VI. ayant unnbsp;peu diminu�. Le 8 A. B. a Petersbourg. En-fuite les diff�rences ne furent plus que de la',nbsp;9', 7', 5', 3': 8c tont le mois de Septembre jus-qu�au 4 d�O�lobre entre 9' 8c i'.
�. 12a. Ma�s le 5 O�tobre 1779N�. i-eprit le deffiis, 8c le conferva jusqu�en O�co-bre 1780: c�eft la feconde �poque d�une grande diff�rence.
Du 4 au 5 la d�clinaifon du N�. VI. diminua de 4-1: celle du ]N�. IV. augmenta de i': voilanbsp;Torigine de la diff�rence. Le 4, A. B , maisnbsp;qui n�influa pas fur la regularit� des mouve-mens. Les diff�rences furent en Octobre,nbsp;Novembre 8c Decembre 1779 entre 7' 5c
Des Cha?!gem. g�n�r. de D�clinmfon, nbsp;nbsp;nbsp;179
de Janv. 1780 jusqu�en Juillet 1780 entre la'Sc I, ordinairerrient de 6', 7', ou 8\ Au com*nbsp;mencement d�Ao�tquelquefois de i(5'ou 17', lanbsp;d�clinaifon du N�i IV. ayant augment� undis quenbsp;celle du N�. VI. dirainuoitj mais enfuite plusnbsp;petite, touj�urs entre les limites de 13 amp; 1':nbsp;ordinairement de 6 , ou 7'. En Septembie entre 7' 6c 3' 6c ainfi jusqu�au 9 d�Octobre qu�;nbsp;N�. VI. reprit Ie deflus.
�. iag. C�est la la ge Epoque de grande difference : elle dufa jusqu�au a d�Avril 1781-La difference fut en Odtobre 1780 entre 11' 6cnbsp;o: depuis l�A. B. du 12 Novembre , vue �nbsp;Sparendam, de 17' a 18', ce qui continua ennbsp;Decembre. Pendant tout ce tems la d�clinai-fon de N�. VI. crut d�une douzaine de minu*nbsp;tes, tandis que celle de N�. IV. refta conftan-te. En Janvier 1781 la diff�rence diminua,nbsp;6c m�me depuis l�A. B. du 16 jusqu�a celle dunbsp;30 N�. IV. eut Ie delTus, 6c la diff�rence futnbsp;petite: mais, la d�clinaifon du N�. VI ayantnbsp;augment� du ap au 30, de 8, 8' par affolle*nbsp;ment du dit jour, cauf� par B, amp; celle dunbsp;N�. IV. ayant diminu� de 6, 4', ia diff�rencenbsp;fut de 16', ce qui continua tout Ie mnis de Fe-vner, amp; avec quelques variations jusqu�au 13nbsp;de Mars. L�A. B. du 14 diminuant plus ia
M a nbsp;nbsp;nbsp;d�-
-ocr page 202-I So Question V.
d�clinaifon du W. VI. que celle du N�. IV, It difference ne fut plus que de 5', 6\ 8', 2', 3'nbsp;au lieu de 16', 15', 18', ao', amp; le 3 Avrilnbsp;IV. reprit le deffus jusqu�au 16 ( A. B.) maisnbsp;avec de tres-petites differences, de 6' ou 7' aunbsp;plus. Enfuite N��. VI. pr�valut jusqu�au 2.8nbsp;de Juin3 mais toujours avec de petitcs differences , qui diminu�rent encore le refte de 1�an-n�e 1781, que les Aiguilles pr�valurent alter-nativement.
�. ia4. Get �tat dura jusqu�a 1�agitation irr�guliere cauf�e par I�A. B. du 25 de Fevriernbsp;1782, par laquelle , comme nous I�avons dienbsp;(�. 117.), la d�clinaifon du feul IV. aug-menta de ao a 25': ausfi pendant cette epoquenbsp;les differences furent-elles de 20' ou 25'3 8cnbsp;apres le 9 Mars (A. B. a laHaye) encore de 12nbsp;a 13'; enfuite entre 8' amp; 5': en Mai de 8 ounbsp;9: N�. IV prevalant toujours en Juin 8c Juil-let entre 4' 8c 8'. A la fin d�Aout�8c en Sep-tembre elks augmenterent par la raifon indi-quee ci-deffus ( �. 117.). Mais en Novembrenbsp;amp; les mois fuivans elles furent plus petites jus-qu�au 29 de Mars 1783. L�A. B. dece journbsp;augmenta moins la d�clinaifon du N�. VI. quenbsp;celle du N'b IV: ausfi la diff�rence fut-ellenbsp;alors beaucouppius grande, fayoir le 30 a 10 h.
matin
-ocr page 203-Des Changem. g�n�r. de D�clinaifon. l8l
Tnatin de 3a': a loh. foir de 25'. Mais Ie 31 (Ie 29 A. B. a Franeker, Ie s Avril a Amfter-dam) la d�clinaifon du N��. VI. augmentanbsp;beaucoup, favoir de 20' amp; cellc du ,N�. IV.nbsp;diminua un peu: ausG la difference ne fut-ellenbsp;a 7h. du matin que de 14' 6c a loh. foir quenbsp;de 5'j amp; la difference refta de 5' ou 6 jusqu�anbsp;B. du 7 Avril 5 elle diminua encore alors , Ienbsp;N�. VI. pr�valant m�me quelquefois, maisnbsp;de peu, jusqu�a l�A. B. du 29, qui diminuanbsp;la d�clinaifon du N�. VI. de 15' a 20'gt; maisnbsp;cela ne dura que jusqu�au i Mai (Ie 30 Avrilnbsp;A. B�. a la Haye} Ie VI. reprenant alorsnbsp;Ie deflus. Dus au � ia d�clinaifon augmentanbsp;beaucoup, de 15 a 20 minutes, 6c celle dunbsp;N�. IV. diminua: mais Ie 10 tout fut r�tabli:nbsp;les diff�rences furentpetites, tant�t en plus, tan-t�t en moins.
�. 125. J�ai dit (�.19.) que Ie ao de Juin 1783 il fit vers une heure un violent coup denbsp;Tonnerre, qui tomba pr�s de la ville, amp; quenbsp;la D�clinaifon du Nquot;. IV. diminua Ie m�menbsp;foir de 35'. Ce jour la d�clinaifon du N'�. VI.nbsp;�toit de 13'a 15'plus grande que laveille, 6cnbsp;ne fe fentit pas autrement de eet orage: de forte que Ie VI. pr�valut ce jour 6c les fui-vans de 24, ao', 6c 15': mais des Ie 26 les dif-
M 3 nbsp;nbsp;nbsp;fcren-
-ocr page 204-Question V.
f�rences furent tres - petites, Ie No. IV, ayant a peu pr�s fa premiere pofition: Sc elles reft�nbsp;rent telles jusqu�au 29 de Juillet, J�ai ditnbsp;qu�il fe fit alors une grande diminution dans lanbsp;d�clinaifon du No. IV, fans que Ie N*�. VLnbsp;s�en reffentit a beaucoup pr�s autant: ainfi lesnbsp;jours fuivans les diff�rences furent d�rechef d�nbsp;15' a 10': mais Ie N'*. IV, s��tant remis d�s I�nbsp;I Ao�t (A. B.) les diff�rences furent petitesnbsp;en Aour, quoique avec des variations., qui,nbsp;au milieu du mois, les rendirent quelquefoisnbsp;de la a 13'. En Septcmbre les differences furent peu confid�rabies5 jusqu�au 0,4 (Ie 26 A,nbsp;B.). Depuis Ie 15 la d�clinaifon du N '� IV,nbsp;augmenta beaucoup jusqu�au 30, tandis quenbsp;celle du N�. VI. refta conftante. Dans eetnbsp;intervalle les diff�rences furent de 10' a 15';nbsp;mais Ie 30 de 4', 5', ou 6'. En Oebobre ellesnbsp;furent beaucoup plus grandes, la d�clinaifon dunbsp;N�. IV. ayantaugment� du 15 au 16, amp; lesjoursnbsp;fiiivans, amp; celle du VT, ayant au contrairenbsp;diminuc. Diminution qui rendit par fois lesnbsp;diff�rences de 30', ordinajrement de ao�. cenbsp;qui continua Sc m�me augmenta jusqu�au 5nbsp;de D�cembre, que la d�clinaifon du feul N o.nbsp;IV. d�crut beaucoup(�. lao.), de forte que lesnbsp;diff�rences ne furent alors que de 15' au plus,nbsp;ce qui dura jusqu�au 24 Decembre, que Ia d�-
cli-
-ocr page 205-Dis Changem. g� l�r. de D�dmaijett. 183
clinaifon de 1�Aiguille Nquot;. IV. diminua d�re-chef beaucoup, comme il a �t� dit; alors lev differences furent tr�s-pctites, ce qui continuenbsp;pendant les premierstnois de 1784, que Ie N�.nbsp;VI prevalut ordinairement de quelques minutes. Le 31 Mars 1784 les d�clinaifons �toientnbsp;a 6 h. du m. 19�. 15' pr. le N*. VI: I9�^ 17nbsp;pour le N�. IV ; 19'^- 34 pour le N��. A.
�. 126. On voit par ce que nous venons de dire, combien les Aiguilles faites felon mesnbsp;principes s�accordent mieux entr�ellesqued�aurnbsp;tres , quoiqu�eiles donnent encore beaucoupnbsp;de prife aux caufes temporaires qui influent furnbsp;la grandeur de k d�clinaifon: 6c l�on concluranbsp;facilement, qu�on doit s�attendre atrouverdesnbsp;diff�rences plus fortes encore, que routes cellesnbsp;dontnousavonsparl�, en comparant des Aiguilles obferv�es en diff�rens endroits: c�eft en ef-fet ce qui a lieu. La d�clinaifon moyenne p.nbsp;cx. pour chaque mois a cru - a la Haye d�unnbsp;degr� depuis Fevri�r 1776 jusqu�en Fevriernbsp;3 778: ici elle a d�cru pendant ce tems pour lenbsp;Ns. A,qui apr�s avoir fubi bien des variations,nbsp;n�avoit pas m�me atteint en Fevrier 1778 lenbsp;m�me point ou elle �toit en Fevrier 1776 : amp;nbsp;la d�clinaifon du Nquot;'. IV. n�a cru dans eetnbsp;intervalle que 35' ^ a8'. De D�cembre 1774-
M 4 nbsp;nbsp;nbsp;*
-ocr page 206-184. Question V-
a Jiiillet 1775 la d�clinaifon a d�cm a Ffane-ker d�un degr� amp; cru a peu pres d�autant a Sparendam, amp; dans les deux endroits a peunbsp;pr�s par les m�mes degr�s. H me feroit aifenbsp;de prouver, s�il m'�toit permis d�entrer dansnbsp;ces d�tails, que ces grands changemens ont eunbsp;lieu aux m�mes �poques amp; panles m�mes cau-fes: on a m�me vu dans Ie �. 18 un^exemplenbsp;frappant de l�influence de l�A. B. fur la grandeur de la d�clinaifon a Sparendam 6c a Mont-� morenci. II m�a �c� facile de juger de toutesnbsp;ces differences 6c de leurs �poques, en con-ftruifant une carte g�n�rale, fur laquelle j�ainbsp;indiqu� par des Courbes les d�clinaifons moyennes de chaque mois, ann�epar ann�e,pournbsp;mes trois Aiguilles a Franeker, pour la Haye,nbsp;Sparendam, 6c Montmorenci. Je regrettenbsp;de ne pouvoir Finf�rer icj j elle feroit fort in-ftru�live.
�. 117. Je crois pouvoir conclure de ces d�tails, 6c des Faits �tablis dans l�examen denbsp;cette derni�re Question;
' Que les A. B., quand m�me elles ne
pro-
-ocr page 207-ONCLUSIO
produifent pas d�agitations irr�guli�res dans les Aiguilles, influent cependant fouvent fur lanbsp;d�clinaifon m�mc , qu�elles augmentent ounbsp;diminuent fenflblement, amp; par laut.
2�. Q u E ces augmentations ou diminutions de d�clinaifon font quelquefois conftantes pendant longtems v ou fi l�on veut, que ces augmentations �c diminutions conftantes font lanbsp;fuite de mouvemens irr�guliers, ou grands, ounbsp;de changemens marqu�s amp; fubits, qui out eulieunbsp;des jours d�A. B, ou d�agitations irr�guli�resnbsp;arriv�es en m�me teras que des A. B, ou anbsp;leur fuite: amp; comme il arrive fouvent quenbsp;ces p�riodes de changement commencent Scnbsp;flniflent a la pr�fence , 6c pour ainfi direnbsp;par 1�influence d�A. B, ou par des a�lions quinbsp;ne font gu�res produites qu�en lems d�A. B,nbsp;il n�eft pas posfible de ra�connoitre ici qu'il ynbsp;a une relation intime entre ce m�t�ore 6c lanbsp;D�clinaifon magn�tique.
I L y a plus j tous ces changemens me con-firment de plus dans la conjecture que j�ai fait^ il y a longtems, que tous les grands changemens de D�clinaifon, qu�ils foyent moraenta-n�s OU de dur�e, dependent de l�adion de cenbsp;M�t�ore; Sc que ce qui refte dans ces changemens, de conftant, de vraiment r�gulier, denbsp;d� au Magn�tisme de la Terre , eft unique-
M 5 nbsp;nbsp;nbsp;ment
-ocr page 208- -ocr page 209-Del'Inji. del'A. B. furies mouv. irr�guliers. 187 ig.....J
considerations sur les CAUSES DES MOUVEMENS
GUILLE.
I. De r Jurore Boreale.
�. 128. Les discusfions amp; les details dans Icsquels nous lommes entr�s, nous ontfait d�-couvrir des Ph�nom�nes, que des obfervationsnbsp;d�taiil�es amp; luivies pendant nombre d�anneesnbsp;�toient feules en �tat de nous faire connoitre jnbsp;qu�il foit permis de le dire, parceque I�inquot;nbsp;t�ret des Sciences amp; la Veritc 1�exigent, maisnbsp;fans que nous pretendions faire une critique denbsp;quelqu�Obfervateurque ce foit, desPhcnome-nes, a la connoiflance desquels des obferva**nbsp;tions ifolees n�auroient jamais pu nous condui--re; de pareiiies obfervations peuvent nous fairenbsp;voir par- hazard quelqu�agitation de rx'Lguille anbsp;la pr� fence de I'A. B : mais elle ne faiiroientnbsp;nous faire voir que I�A. B. influe fur 1�Aiguille , de faqon a modifier feulement la grandeurnbsp;de fa variation diurnej a rcndre fon mouvement E ou Oj a changer enfin la d�clinaifonnbsp;moyenne pendant du terns: amp; Ton ne fauroitnbsp;neanmoms nier d�apr�s tout cc quo nous avons
dit,
-ocr page 210-i88 De VInfl. de VA. B.fur lesmotiv. irr�guliers^
dit, que ces modifications ont ti'�s - fouvent lieu.
O N ne fauroit mcconnoitre non plus la liai-fon intime qu�il y a entre ces Ph�nom�nes amp; IW. B; foit parccque plufieurs d�entr�euxnbsp;font �videmment la fuite de Ph�nom�nes qui
ont lieu a la pr�fence d�A. B: foit enfin, par-cequ�ils fuivent, pour les diff�rentes faifons de l�ann�e, amp; la fituation de la terre dans les diff�rentes parries defonorbite, la m�me loi denbsp;frequence que l�A. B. fuit elle-m�me.
�. 129. Je fais que cette influence de l�A. B. n�a pas lieu par tout gt; mais je doute encore,nbsp;que Ie* Obfervations, que nous pofledons,nbsp;foyent fuffifantes pour nous permettre d�afleoirnbsp;un jugement aflur� fur ce fujet. Je n�en ex-cepte que celles de Petersbourg, amp; peut-�trenbsp;celles de Lapponie. On a v� gi-deflus (�. 3.)nbsp;avec quel foin M. M, euler amp; krafft amp;Cnbsp;d�autres Acad�miciens ont conftat� que l�Ai-guille n��prouve aucune Variation quelconquenbsp;a Petersbourg: ils ont m�me prouv� qu�ellcnbsp;n�en fubit aucune en tems d�A- B. M.nbsp;BRAUN y avoit d�ja obferv� 1�Aiguille fr�-quemment, Sc ne dit rien d�agitations irr�gu-li�res: il ne parle que d�une tr�s-petite oscillation de dix minutes (nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;84.}. Voila des Ob-
ferva-
10.
-ocr page 211-Xgt;e rInfl.deVA.B. fur les mouv. irr�guliers. 1
femtions plus qu�ifol�es; des Obfervations rep�t�es amp; fakes avec foin. J�ai ti'ouvc denbsp;plus dans la belle colle�tion des-Obfervations-deM. scHR�TER trois exp�riences fakes furnbsp;TAiguille: Tune pendant l�A. B. du i8 D�-cembre 177a furune feule Aiguille; lafecon-de amp; la troifi�me pendant les A. B. des 24nbsp;D�cembre 177a 6c 16 Janvier 1773, 1�une 6cnbsp;l�autre fur deux Aiguilles: 6c dans ces trois casnbsp;les Aiguilles font reft�es immobiles. Ces troisnbsp;jours mes Aiguilles n�ont pas �pVouvc d�agita-tions irr�guli�res: mais Ie 16 Janvier, l�Ai-guille s�efl, avanc�e tout Ie jour vers l�O.nbsp;de 16'.
J�excepte peut-�tre ausfi les Obfervations faites a Umba amp; a Pomi en Lapponie par M.nbsp;M. mallet 8c PICTET. Le premier {a)nbsp;a fait tous les j mrs pendant trois mois 1�exp�-rience de la D�clinaifon de 1�Aiguille, 8c l�anbsp;toujours trouv�e invariable: 6cm�me infenfi-ble a l�a�lion de 1�A. B les trois fois qu�il anbsp;p� faire des Obfervations de ce genre: enfinnbsp;il a trouv� que les forces de 1�Aiguille n��prou-voient a Umba aucun changement. M. picket (^) n�a �galement obferv� aucune Variation
tion de 1�Aiguille pendant les neuf A. B. qu�il a obferv�es a Ponoi. Enfin dans deux joursnbsp;diff�rens il a ttouv� la m�me D�ciinaitbn.
�. 130. Dans tous les aut�es endroits de l�Europe que je connoisj ou l�on a fait desnbsp;Obfervations plus ou moins fuivies, a Lon-dres (^^), a Upi'al, (^ ), a Stockholm (lt;?), anbsp;Coppenhague, (�.), aTotnea (g), a Frane-ker, aSparendam, a Rome(-^), alaHaye,nbsp;a Leide, a Montmorenci, on a v� des agitations irr�guli�res de l�Aiguille par A. B: Scnbsp;ceux qui n�en ont pas v�, n�ont amp;it, autanc
que
{c) Phil. Tranf. Vol. LI. P. I. Obfervations de M. CANTON: V. ausfl celles de M. graham , tnais bcaucoupnbsp;moins complettes, ib. N'�. 383.
{d) M�moires dt Suede, Tom. IX. p. 37. ObfcrvatioilS de
M. M. CEtSIUS amp; HIORTER.
(�) PAil. Tranf. Vol. XLVII. p. 130. amp;: M�m. de Su�de ^ Tom. XII. p. 60, Obfervatioii de M. wargentin, 'nbsp;(�) Lous, Tentamina dt tempajfe nautict ferficiendo , inbsp;la fin.
(y) Obfervations de M. HKttANT, M�moire dl Su�de, Tom. XVIII. p. 68.
(/;) Le P.asseiepi, qui y afait deux fuites d'Ob* fervations, chacune de quelques jours, fur la variationnbsp;horaire, y a obfcrv� le i8 D�cembre 1762, une agitationnbsp;irr�guli�re. Atti ddla Academia di Si�na, Tom. II. p. i�7.nbsp;feqq.
-ocr page 213-Del'Infi. dcVA, B, furiesmuv.irr�guliers, 191
que je Ie fais, qu� des Obfervations ifol�es 6C quelquefois m�me uniques. P. ex. M. be-G�ELiN n�obfem aucune Variation dans l�Ai-guille aimant�e pendant la belle A. B.du*i8nbsp;janvier 1770 (/^*), laquelle agiu fi forti�Aiguille a, Tyrnau en Hongrie, 8c a Jena ($.nbsp;147.): 5c n�anmoins nous avons v� 52.)nbsp;qu�enfuite M. schulze a trouv� des Variations de l�Aiguille a Berlin m�me en pareil-les circonttances. M. kalm ne remarquale 16nbsp;Fevrier 1750 auc�ne Variation de 1�Aiguillenbsp;aimant�e a Philadelphie, pendant une A. B.nbsp;qui agita n�anmoins puiflamment TAiguille anbsp;Stockholm (i'). De pareilles Obfervations nenbsp;peuv^nt done mener a aucune conclufion g�n�rale , amp; prouvent feuiement, fi l�on a eunbsp;de bons inftrumens, que 1�Aiguille n�a pas va-ri� alors dans l�endroit OU on l�a obferv�e, amp;nbsp;conf�quemment qu�elle ne variepas toujoursdansnbsp;ces circonftances : Mais c�eft ce que nousnbsp;avons d�ja v�ci-deflus, amp; ce que les obfervations du P. coTTE amp; les miennes prouventnbsp;d�monftrativement.
() Nouveaax M�moires de 1�Acad�mie. Tom. I. p. 93.
(� M�moires de Sx'ede pour I752. Tom. XIV. p. 257, eompar�e a Tom. xil. p. 57, Aun�e 1750.
-ocr page 214-ipz DeTInjl.del'A. B.fur lesmouv.irr�guliers.
�. 131. Le P. coTTE (^) a obferv� a Montmorenci en douze ans, depuis 1768�nbsp;1779, 134 A. B. dont il n�y en a eu que 53nbsp;qui ont agit� TAiguille: 81 1��nt laiflee ennbsp;reposj foit qu�elle fut Stationaire, ou qu�ellcnbsp;�prouvat fes mouvemcns r�guliers. Moi-m�-me j�ai v� ici de 1771 a 1781, en onze ans,nbsp;{2.84 A.B, dont laa ont affoll� TAiguille parnbsp;leur pr�fence ; dont 20 autres Tont fait mou-voir E, O, OU par faut, ou ont fimplementnbsp;augment� la grandeur de fa variation diurne:nbsp;ce qui eft arriv� fopt fois: il ya done eu 142nbsp;jours d�Aurores Bor�ales qui n�ont eu aucunenbsp;influence fur 1�Aiguille; je ne parle pas des 27nbsp;actions qui ont eu lieu la veille ou le lendemainnbsp;de ces A. B , parceque c�eft un point dont onnbsp;ne fauroit s�apperqevoir quand on ne fait quenbsp;des Obfervations ifol�es, non plus que des 20nbsp;jours dont nous avons parle. 11 y a done eu furnbsp;284 jours d�A. B. obferv�es ici, 162 qui n�ontnbsp;pas affoll� 1�Aiguille gt; ainfi iln�eft pas ctonnantnbsp;que ceux qui n�obfervent que de tems en tems,
s�ap-
(k) Cec excellent Obfervateur en a public k Table dans la Conmljj'ance des Tems pour 1783; inais comme ilnbsp;m�avoit communiqu� fes Obfervations en d�tail, j�ainbsp;pu corriger deux uu trois fames qui fc trouvent dansnbsp;cette Table.
-ocr page 215-tie VIrtfl. de TA. B. -furies mouv. irr�guliers. 193
s�appergoivent peud�agitationsirr�guli�res. De ces i6a jours d�A B. auxquels il n�y a pas eunbsp;d�affollement, il y en a eu, comm'e je I�ai dit,-1^1 de niouvement r�guli�is� St parmi ceux-'nbsp;ci, il y en a eu 4�7, oii le tiers, pour le (eulnbsp;iriouvem.cnt N�. i. I� plus r�gulier de tou51nbsp;1� polir le moltverhent N�. a: 4� pour le jNquot;.-3 ; 6c 33 potir le N�. 4. Souv�nt m�me en Hy-ver ��s niouvemens ont ct� fofc petits, 6vnbsp;confcquemment TAiguillc a �t� alors a peu-pres Stationaire j noh-obftant la preferice ddnbsp;rA.B.
�. 131. Ok a vu ci-d�fTus, (��� fitr 236 jours d�aFfoIlemehs, il y en a eu 16%nbsp;d�A. B. aftuelles: il y en a donc eu 42nbsp;i�i.)d�A. B. obfefvees ailleursamp; par lesquellesnbsp;I�Aiguille a c�pendant �t� affe�l�e ici, amp; quel-;nbsp;quefois puiflarnrricnt. Si Ton prend routes lesnbsp;irrcgularit�s ca�f�es par des A-B. aftueil�s, ilnbsp;J en a eu 137 fiir joufs d�a�lion iiacguli�-fe (�. 81.). Si de ces 237 on �te l�s 142, A. Binbsp;qui ont �t� vues ici pendant ces irr�gularit�s, ilnbsp;�n fefte 9^ vues ailleurs: dont otant 42 pournbsp;Tes feuls affoll�mens, il �n redera 73 pour les
a�tres jours irr�guliers. 11 reluke de tout c�ci :
� � Q � E fi� nbsp;nbsp;nbsp;obfcrvee , foit dans la?
ibHZ IHv nbsp;nbsp;nbsp;gt;4nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;licuK
-ocr page 216-194 l'lnfi. ie VA. B. fur les m�uv. irr�guliers^
lieux o� les Aiguilles fe trouvent, foit ailleurs^ les affe�te quelqu�fois puiflamment, ell� n�in-lue quelquefois pas du tout fur elles, 6c leurnbsp;lailTe, ou la r�gularite parfake de leurs mou-vemens, ou m�me leur immobilit�.
a*. Q u E les affollemens produits par des A. B, obf�rv�es dans l�eiidroic o� fe trouventnbsp;les Aiguilles, font plus fr�quens que ceux quinbsp;ne Ie font que par des A. B. vues ailleurs;nbsp;enfin:
3�. Que par contre, les autres mouvemens irr�guliers font plus fouvent produits par desnbsp;A. B. obfervces ailleurs, que par celles obfer-yces dans .l�endroit m�me. Car les premiersnbsp;lont au nombre de 73 en tout, dont �tant aonbsp;pour les A. Bi obferv�s dans f endroit m�menbsp;il en refte 53 contre ao. Or, les affollemensnbsp;font cevtainement des irr�gularit�s plus fortesnbsp;que les autres mouvemens irr�guliers: ainfinbsp;l�A. B. a�luelle paroit agir plus fouvent plusnbsp;fortement que les A.B. quine font pas vues dansnbsp;l�endroit m�me.
$. 133. Au refte il y a plufieurs ca,ofes pour lesqtielles une A. B. vue dans quelques endroitsnbsp;ne relt pas partout: 1�. un Ciel couvert: a�;nbsp;Farce que la mati�re de TA. B. eft trop peunbsp;clev�e dans i�Air pour �tre fue dans des en^
droit�
-ocr page 217-t)erlnfi. de Va. B .fur les tnduv. irt�gu�krs.
droits trop au Sud de ceux o� l�on obferve Ie Ph�norn�ne. 3�. Paree qu�eile peut �tre tropnbsp;rare, pour pouvoir �tr� appereue: 4�. Pareenbsp;que Ie Ph�nom�ne paroit au moment qu�onnbsp;h�y fait pas d�attention, �u apr�s l�heufe k lanbsp;quelle on finit fes Obfervati�ns quand on nenbsp;s�attend a fien d�extraordinaire, II n�eft pasnbsp;posfible qu�une A. B. foit obf�fv�� a Coppen-hague OU aPetersbourgp. ex. amp; a Montmoren-,nbsp;�i, amp; Marfeille^ comme c�eft f�uvent Ie casnbsp;des in�giilarit�s dont i�ous avons pafl�, fansnbsp;qu�elle puiffe F �tre a Franeker^ f� la conftitu-tion de 1�Air n�y met obftacle�. Cofnbien d�A.nbsp;B. ne no�s �chapperit pas pendant Ia nuit, ou 3nbsp;des momens qu�on ne fonge pas k 1�obferver?nbsp;11 s�enfuit de ces r�ttiarqu�s qu�une A. B. ob-fer^�e ailleurs, peut, quoiqu�on ne s�eb foitnbsp;paS apperqu, a^oir �t� rcellemeftt pr�f�ntenbsp;fur Fhortzon de I�endroit ou les Aiguilles l�nbsp;trom'cnt fans compter que nopbfe d�A B.nbsp;paroiffent de jour, qUoiqu� la lumi�r� dilnbsp;foleil les d�robe a nos r�gafds. ($. 46. note i).
�. f34. I�avoue que je ne faufois expliqu�f d�une mani�re fatisfaifante, ni poufquoi FA.nbsp;B- n�ag� pus toujo�rs, m�me quand ell�luifnbsp;avec �clac, ni pourquoi elle agit quelquefci#nbsp;^lus forten�ent quand �lle femble moins bril*�'
tg� Del' Infl. de VA. B.fur les mbuv. irr�gu�ie�Sl
lantc, enfin pourquoi elle agite diverfement diff�rentes Aiguilles , ou n�agit pas du tout.-J�av�ue. n�avoir que tres - peu de lumi�res furnbsp;ce fujeti amp; que tous mes travaux^ avec quel-que conftance que je lesaifuivis, n�ont aboutinbsp;qu�a me convaincre du Fait, lans in��clairer ,
comme il �toir naturel de Ie defirer, fur les taufes: tout ce que je puis dire de plus raifon-nable fe reduit a ceci.
SI les niouvemens irr�guliers dependent de 1�A. B , ellcs dependent de la mati�re qui lanbsp;Gonftitue, c. a. d. ^ comme j�en fuis con-vaincu d�apr�s M. de mairan, de cellenbsp;de la Lumi�re Zodiacale, oude 1�Atmospherenbsp;folaire* 11 eft hors de doute que cette mati�renbsp;eft fitu�e a une trcs-grande hauteur dans 1�Atmosphere , mais il n�en eft pas moins vrai qu�ellenbsp;s�approche quelquefois jusqu�a la furface. M,.nbsp;v^ARGENTIN rapportc (/) que M. oi s Le rnbsp;ena donn� les preuves les plus convaincantes.nbsp;On a vu qu�elle paroit quelquefois en plein journbsp;fbus la. forme de brouillards 6c de n�ages, quenbsp;j�ai moi-m�me obferv�s complettement deuxnbsp;fois, favoiv le ao Mars 6c le 30 Novembre 1774.nbsp;Je vis, le premier de ces jours, a 7:?h., Ciel
fe-'
^;) M�iimri de Su�de 1753. Tom, XV. p. S5, feqcj.
-ocr page 219-PePlnfl. dtVA. B. fur les mouv.irr�guliers' 197
rerein, un Brouilkrd pale, qui couvroit infen-flblement la partie boreale du Ciel: a h. j�apperqus que la mati�re de ce brouillard s�ar*-rangeoit en are, amp; formoic infenfibletnent unenbsp;A. B. qui bient�t langa quantit� de Rayons.nbsp;Le 30 Novembre a 6 h. Ie Ciel �toit couvertnbsp;dans fa partie aullrale; il y avoit au N. desnua-ges noirs a rhorizon, amp; au-defllis jusqu�a lanbsp;hauteur de 17 d�gr�s unefpace blanc , que jenbsp;pris d�abord pour un gros nuage blanc, auideffusnbsp;duquel il y en avoit de noiratres'. Mais peu-a.'nbsp;peula couleur de ce nuage blanc devine jauha,-tre, lumineufe, amp; je vis que c��toit la matictnbsp;re meme de l�A. B, qui lancoit eniiiite desnbsp;aigrettes, amp; des Rayons.de la plus 'grandenbsp;beaut�.
�. 135. Il n�eft done pas douteux. que la mati�re de l�A. B. ne foit quelquefois unie,nbsp;amp; intim�ment m�l�e, a notre Atmosphere,nbsp;amp; qu�elle ne s��tende jusqu�a la furface de lanbsp;Terre: M. m air an -a prouv� d�ailleurs,nbsp;qu�elle s��tend m�rae: quelquefois au; deUj ^nbsp;que la-Terre y nagenbsp;nbsp;nbsp;nbsp;J,e crqirois;dong
que cette. mati�re eft la caufe;.des niouvemeos
iij�-
( W ) Traiti de JB,
-ocr page 220-198. nbsp;nbsp;nbsp;dk V4� B. fur les mouv, irr�guliers.,
irr�guliers de l�Aiguille) amp; qiie fa denfit� plus OU moins grande eft celle des diflF�rences qu�onnbsp;obferve. Peut-�tre les A. B. qui n�agiflent pasnbsp;fur TAiguille font-elles celles qui pen�trentnbsp;pas affez profondement dans TAtmosphcre. M,nbsp;MAiRAN conje�ture, non fans fondement fw) ,nbsp;� que dans ee cas la inati�re du ph�nopi�nenbsp;5, n�atteint pas jusqu�au zenith du lieu de l�obrnbsp;� fervateur amp; de la BoulTolp, ou que cette ma-ti�re. [^ce qui me paroitroit plus probable]
. fe trouve alors trop legere amp; trop rare pour 5, defcendre jusqu�a la fph�re d�a�tivit� dunbsp;55. Magn�tisme, ou du fluide qui Ie conftitue-aupr�s de la-Terre�, amp; quand aux cas auxrnbsp;quels r Aiguille varie avant ou apr�s l�apparir-tiondu ph�nom�ne3 M. de m a i r a ncon-snbsp;je�lure encore, que � fa mati�re, quoiqu�in--eifible, deja tomb�e dans la Region inf�snbsp;� rieure de notre Air, cai n�y ayant pu parvernbsp;j, nir apr�s l�apparition, y operoit fes impressnbsp;,, fions quelcopques comme pendant TappariTnbsp;5, tion�. 11 ne faut, dit avec raifon eet illu-ilre Auteur � que fe rappeller la Th�orie denbsp;� la Bumicre Zodiacale, ou de rAtnaosph�renbsp;j, folaire expof�e amp;.repandue dans eet Ouvra?
55
(fj) lid. p. 454 de la re �dition�
-ocr page 221-HeVlnfl. de?J.B. furlesmo�v.irrigulUfi. 199
j; ge , pour fe convaincre de la l�gitimite, � �c, fi je l�ofe dire, de la certitude de cesnbsp;� Induftions.
��130. Ma�s comment cette maticre de TAtr mosphcre fokire exerce-t-elle fes impresfionsnbsp;fur l�Aiguille? II ell difficile de croire quenbsp;ce foit uniquement par impulfion : car cett�nbsp;mati�re eft, fans doute , ausfi tenue Se ausfinbsp;rare que celle du folejl m�me, ou de la lumid*nbsp;re ; Se l�on fait par les Experiences de M. denbsp;MAiRAN (�), que les rayons du foleil, ras-femblcs au foyer d�une lentill�, n�agiflent pasnbsp;par leur impulfion fur les corps les plus legers,nbsp;Riais que Ie mouvement dont on s�apperqoitnbsp;alors, n�eftduqu�a la chaleur: amp; pourroit-onnbsp;fuppofer qu�en tems d�A.B. la mati�re del�Atmosphere fokire eft plus denfe, Sc plus in�gale-ment denfe, que ne l�eft k Lumi�re au Foyernbsp;d�une Lentille? Qn pourroit peut-�tre re-courir a quelque influence, a quelque affinit�nbsp;particuliere entre la mati�re de TAtmosphcrenbsp;fokire, Se Ie Magn�tisme, ou Ie flu�de mag-n�tique qu�on en croit ctre la caufe: Sc i�oanbsp;fe pr�vaudroit peut-�tre des Exp�riences de
M.
2,00 Tie. V10. de PA. B, fur lei mmv.. irr�gulieffi
M. BAZIN, (jgt;) qui pourroient faire croirQ' qu�il y a' quelque affinit� entre la Lumi�re 6^nbsp;Ie Magn�tisme, puisque la flamme d�une chan-delle, roitfimple,foitcondenf�eparunelentille,nbsp;meidans tin mouvement perp�tuelune Aiguillenbsp;fuspendue pres d�un Aimant, agitation qui n�a
pas lieu de m�me fi cecte Aiguille eft hors d� la fph�re d�a�tivit� magn�tique ^ mais il paroilnbsp;douteux que cetre experience ftiffli� pourproufnbsp;ver cette propoiition: quciqu^il en foil,: oanbsp;n�en. fauroit attnbuer l�effet a la chaleur.pulsrnbsp;qu�il eft prouv� par les Lxp�rjences de M. M-jnABiOTTE {q) amp; pu FAi (r); que. la cha,-,leur du Feu terreftre ne pafte, pas par Ie. verrenbsp;qui recouvre un miroir ardent, quoique la .u-mi�re fe raftemble au Foyer ave.c la m�.rae vi-vacit�. L�Experience ne nous �claire donenbsp;-pas Ie moins du monde fur la mani�re dontnbsp;l�Atmosph�re folaire agit fur les Aiguilles, ^
fes
(f) Defcriptkn des Courans Sde^n�tiques p 3quot;.
~ il') nbsp;nbsp;nbsp;des Co'deiers Pi II. Owvm Tom. I. p. i88.
(r) M�moire de i�Academie 172.(6. p. 167. a quoi on pent . ajouterlarsmarquede M. richmann {Nev.Com. Petr. Tom.nbsp;III. p. 349.) qu�vin Theim,ora�tre , plac� derri�re unenbsp;lentille , indique un plus petit degr� de chaleur que lorS'nbsp;qEil eft plac� devant la lentille, quoique dans Ic pre^nbsp;mier cas il foit plac� dans des rayons plus denies,
il !
Derinfl. de VA. B. fur les nimv. irr�guliers, i-ox.
fes divers mouvemens; ou comment elle mo-difie Ie Flu�de Magn�tique, auquei M. h a n* LEY attnbuok les A. B, St par rin�gale deii-fit� 6c les effluves dti quei' M. e-.lvius (j)nbsp;expUqupit les agitations irr�guli�res de 1�Aiguille: mak comme je Pai inlinu�, il ne -s�agknbsp;pas feulement d�expliqucr l�s �afFollemens ,maisnbsp;toutes- les aytves mpdifieatidiis du mouvementnbsp;r�gulier , amp; dupjogr�s g�n�rai de d�clmailbn,nbsp;de^quelles poqs avons pari�.
II. DE L�ELECT RICIT�.
�. 137� Peusieurs Phydciens penfent qua les agitations irr�guli�res' de^ rA'g�'lle pro-viennent uniquement de r�ie�tricit� de rAir,nbsp;amp; ils en d�daifent im rapport entre P�le�tin-cit� Sc-Ie Magn�tisme, ijs p'�nf�nt qu� l�A. B�nbsp;eft un Ph�nom�ne pureinent �leftriq�e. J�a-Voue qu� jusqu�ici je n�ai'pti'accorder les faitsnbsp;avec cette id��: j�entrerai dans tous les d�tailsnbsp;requis liir ce fujet dans m�n Trait� fur l�A.nbsp;B.'i, ils fer�ient d�plac�s ici o�' il he s�agicnbsp;que d�pn Fait, �c de favoir fi r�lectricit�nbsp;eft la'caufe de ce Fait.
On
j Mtmcirts de�Acad�w'ic de Su�de. T. VIL V-99-
N 5
-ocr page 224-soa Pe Vlnfl. de l'^l�amp;ricitifttr VA. B.
O N demande done fi ces agitations irr�gu^ iicres dependent de l��leftricit� de l�Air ? Onnbsp;fournit trois fortes d�indu�lions pour appuyernbsp;cette id�� : i�. la Conftitution Ele�triquenbsp;de l�Air dans Ie tems qu�on obferve cette agitation.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;La fimilitude de ces agitations
avac celles qne I�Eledfadcitc peut produire, amp; qu�elle produitquelquefois: enfin 3�. I�influen-*nbsp;ce du Tonnerre. Ce font trois points qu��nbsp;s�agit d�examiner amp; de discuter avec plus denbsp;foin que je ne l�ai fait dans mQS Recherches furies Aiguilles �. a4i. feqq.
t nbsp;nbsp;nbsp;*
1. De l'EleEtricit� de VAir en tems �CA. B,.
�. 138. L�Aift. ell-il Ele�trique en tems d'A. B; amp; s�il l�eft, efl-ce a cette �le�tricit�nbsp;qu�il faut attribuer l�agitation irr�guliere dqsnbsp;Aiguilles? Examifions d�abord les preuves
Les preuves dire�tes ne font rien moins que conftat�es: il y a des A. B. dans lesquellesnbsp;i�Air eft �le�trique: il y en a pendant lesquelles il ne l�eft pas: c�eft ce qu�il eft %ilenbsp;de prouver.
1�. M. wiDEBURG nbsp;nbsp;nbsp;Profefleur a
______' nbsp;nbsp;nbsp;_J ena ,
(a ) �cfftracMKngm und Mut.'iwajjitngen ubtr iit Hmiijctism p. 38. feqq.
-ocr page 225-Jena, a fait differences Exp�iienccs de ee genre en, Octobre, Novembre, amp; D�ccmbie 1769 Sc Janviernbsp;nbsp;nbsp;nbsp;De-huic A. B. il y ena,.
eu trois, celles du a70�tobre, 17 Novembre
1769, amp; 1-8 Janvier r7fo nbsp;nbsp;nbsp;^^^^belles ce
Phylicien a trouv� 1�Air foitement �ledlrique: il ne r�toit que foiblement pendant dgux au-^nbsp;tres, 6c abfolument pas pendant les trois der-ni�res. M. wideborg marque, qu�en D�-pembre il y a presque eu tous les jours dc^nbsp;A. B., foibles a la v�rit�, riiais qui n�ont pasnbsp;donn�leplus petit figne d�Electricit�i remar-quons encore, que pendant la belle A. B. dunbsp;S5 d�OClobre 1769 M.-wideburo n�a presque pas trouv�.d��lei9:tick� dans 1�Air a Jena^nbsp;a la m�rae hpure a laqueile M. d e jl j l n e,nbsp;Fils, a trouv� a Franeker, au moyen d�un cerfnbsp;volaiu, une �leftricit�tr�s-copieufedansl�Air,nbsp;les �tincelles s��lanqoient au loin, amp; ctoientnbsp;en ccat de tuer une Grenouille.
AI. Canton n�a jamais trouv� 1�Air �le�lrique la nuit, a moins que l�A- B,nbsp;n�eutpr�c�d�; Scalors m�mer�le�lncit� �toitnbsp;foible. Au Goncrair^ M, rqnatne (r), qui
a
2^)4 nbsp;nbsp;nbsp;Vlnfl. dt V�USlricit� fur V A. �gt;
a fait un tv�s-grand nombre d-Exp�ficnces fur cc fujet, amp; qui a fouvent examine 1�A% ennbsp;teras d�A. B. afin de rechercher s�il �toit �lee-'nbsp;trique alors, n�y a jamais trouv� d�Eleftricit�nbsp;dansce tems-la, a moins qu�iln�y eut enra�me
tems du Erouillard : il n�a trouv� qu�une feule
foisde tr�s-leg�rs fignesd��leamp;icit� dansl�Air pendant l�A. B�
3�. M. B E G M A N (^dy n�a jamais pu trouver d�Eleftricit� dans TAir a Upfal de-queique mani�re qufil s�y fok pris ,'ni par desnbsp;barres de Fer �lev�es en Condu�teuts, ni parnbsp;�des Cerf-vokns: pas m�me dans Ie tems qu�il-y avoit des A. B. les plus �clatailtes-, amp; quinbsp;agitoient puifiamment 1�Aiguille.
4�. lien eft de m�me de*M. pictet (�)�; qui ayant-�lev� a Umba ert Lapp�n�e, fur unnbsp;Rocker, une grande barre de ao pieds de haU-
tcur, amp; parfaitement ifol�e, n�a pu trouv�r aucune marque d�Ele�tricit� dans 1�Air pendantnbsp;huit A. B. qu�il a obfervces pas m�menbsp;pendant celle du aa Mars 1769 qui fut tr�s*nbsp;brillante.
5�. Mon Frere s�eftfervi pendant les A. Bi
des
(ii) ihU. Vol. 51. P o^S-
(#) nov. Cem. Petrup. Torn. 14. P. H. p. 88.
-ocr page 227-J^eVInj�. de V�leBricit� fur VA. B. CLOg
�es 19, a5, a6de Fevrier 1778 de TEledtro-� metre de M. cavali^� (/) j �c il n�a trou-r� qii�un �cariementdes boules li foible, qu�ilnbsp;eft douteux s�il �ft provenu d��ne veritablenbsp;�leftricit� de l�Air^ ou de l�agitationdu Vent,nbsp;OU de cjuelque autre caufe accidentelle.
6�. Le Prince de gallitzin, qui efi: fi verf� dans tout ce qui concerne l��ledtricit�nbsp;amp; qui a fait un fi grand nombre d�Exp�riencesnbsp;fur ce fujet, n�a pas pu r�marquer que les A.nbsp;B. influent fur les fignes d��le�irricit� , qu�nbsp;donne le Cerf-volant (g).
quot;f. En.fin M. volta X^') tr�s-avantageufement de foh C�ndenfatcur in-ftrument fi propr� a mefurer les plus pctits de-gr�s d�Eleftricit�: �c il a trouv�, pendant lanbsp;belle A. B. du z8 Juillet 1780, qu�ayant applique fon �Condenfateur a un Condufte�r at-mosph�rique, il appercevoit de belles �tin-celles: au lieu qu�ea d�autres tems, la nuit ounbsp;lejour, Ciclferein, leni�me appareil nedonne que de pctites �tincelles, ou n�en donne pas
(�) C�ell celui qui eft decrit dans les PJd, Tranf. Vol. lt;7- PI.
Memoir, lit l'Ataii�mie-de Bruxdks� Tom. IiL p. I2. ( A) P/lil. Trauf, Vol. 71. p. ilt;.
-ocr page 228-du tout: parceque, dit ce Phyficien, ceCbrt-duftcuv n�eft pas alTez elev�.
C E � T E Exp�rienee pdurmit faire croire que les moyens, dor�t fe font fervis les Phyfi-ciens qui n�ont pas �tfouv� d�Ele�lricit� dansnbsp;l�Air �n tem's d�A. B , �toient inf�ffifans pournbsp;lad�couvrir: mais on r�e fauroit faire c� repro-ch� a ceux que quelques-uns d�s Phyllciensnbsp;dont nous avons parl� ont employ�, fdrtout anbsp;celui du Cerf-volant employ� par Ie Prince denbsp;G A L LI T zi � �c par M. bergman: 6�nbsp;tout ce qu�on peut conclure de 1�Exp�rienc�nbsp;de M. voeta eftj ce me femWe, que TE-'nbsp;le�tricit� de l�Air n��toit pas forte pendantnbsp;1�A. B. du a8 de Juillet 1780: amp; il refult� denbsp;toutes les Exp�riences dont notis avons parl�,nbsp;que l�Air eft quelqiiefois �le��rique en tems d�A.nbsp;B., Sc que quelquefois il ne l�eft pas.
�. i jq. L�A. B. ne paroitdonc rien ajoufei'' auxPh�non�mes que 1�Atmospk�re pr�fente or-dinairement. On fait que l� Air eft tr�s-fouvenEnbsp;cle�trique, m�me en tems ferein , mais avecnbsp;des Variations-d'intenfion 2gt;c de remisfion, �cnbsp;tant�t pofitivement, tant�t n�gativement. P.nbsp;ex. Ie ia Mai 1768 M. de l i l l e a trouv�nbsp;par fon Cerf-volant une tr�s-forte �leftvicit�nbsp;Ciel tres - ferein. Le 2 Juin une �iectricit�
foible,
-ocr page 229-foible, Le 14 quelquefois pas d��leitricitc; Ie la Juillet Eleftrieit� tres - forte : le 13 D�-cembre, Ciel ferein, vent N. E. forte gelee,'nbsp;�leftrick� tr�s-coiifid�rable. On retrouvanbsp;done ici les'm�mes vari�t�s: amp; puisque l�Aitnbsp;eft fouvent fortement cle�trique hors d^s temsnbsp;d�A. B., qui pourra prouver, lorsqu�il reltnbsp;arapparition de ce M�t�ore, que c�eft de ce-lui-ci que cette �ledricit� d�pend. II faugt;nbsp;droit pouvoir prouver tout aumoins, que l�Airnbsp;eft, en tems d�A. B., conftamment plus fortement �le�lrique qu�en d�autres tems, amp; dansnbsp;les m�mes circonlbtnces.
2.. De l'�leStricit� ordinaire de VAir.
140. M A I s fuppofons l�Air clccirrique, comme il l�eft quelquefois en tems d�A. B. onnbsp;lans A. B., les agitations de 1�Aiguille dependent elles quelques fois de r�le�lricit�? Ounbsp;a deja vu que M. BERGMANa obferv� desnbsp;agitations irr�guli�res de 1�Aiguille tr�s-fortesnbsp;en tems d�A. B., fans pouvoir tirer la moindrenbsp;�lectricit� de l�Air, ce qui eft �galement arriv� a M. WJD E B u R Gj or ft c�eft l��le�tri-cit� qui agite les Aiguilles, on ne lauroit direnbsp;qu elle eut �t� trop �lev�e dans l�Air, pour quenbsp;les Inftrumens dont on fe fervoit pour la fouti-rer
-ocr page 230-\ nbsp;nbsp;nbsp;M .nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'
��B nbsp;nbsp;nbsp;De Vinfluence de VHenruit�
rev puiffent rarteindre: mais, fans nous at-tacher a cette preuve n�gative, en voici de plus pofitives.
�i les agitations irr�guli�res dependent de l�Eledh'icit� de fAir, �n doit^ ce ftie femble,nbsp;en couciure, qu�ell�s doivent dtre d�autantplusquot;nbsp;c�nfid�rables, amp;: qu�en'general les tfiouvenrenS'nbsp;de rAiguille doivent erve d�autant plus grandsnbsp;qu� cette Fdeciricit� e(l plus forte: or, c'elt'nbsp;ce qui n�a nullement lieu. Je pfiai �n 1771nbsp;D� LiLLE, q�i s�occupoit beaucoup'nbsp;d�Exp�v'Cnc�s av�c I� Cerf volant �leamp;rique,nbsp;d�en laire aux portes d� notre V�']ll�, pendantnbsp;qne je ferois des obfevvations fur 1�Aiguille:nbsp;je tranfc�irai fid�lenient la note qu�il ra�a don-n�e, amp; je comparerai les EfFecs deTEiedtricit�nbsp;a ceux de rAiguill� (i).
�. 141. L� 6 ^'^ai 1771, de ah. a 5h,� Vent S.OflO foibl�; Air i�rein, tr�s-chaud,nbsp;par-ci par-la des Niiag�s. Eleftricit� de l�Airnbsp;nulle: pas un� f�ul� petite �tincelle. Mou-
vement
(�) Toutes cci Experiences, auxquelles j'ai asfifl� plus d'une fois, confirment cc que Ie Prince de galli'tzimnbsp;a trouve, que rAiguill� du Cerf-volant, quelque petitenbsp;qu�dle foit, pilt;^ue coiliinc cejje d�uue connr.o^�iV,
-ocr page 231-fur les mouvems/is irr�guliers. a.09
vement de l�Aiguille r�gulier. Variation de a a 3h. 8'0:de3 Stationaire: de 43511. i'E:nbsp;de5a6h. Stationaire:de 637h. 8 �: Variationnbsp;totale de 15'.
L E 13 Mai de 7 a 8li. du foir: Vent N. E. �le�tricit� foible: Ciel ferein. Cejourilynbsp;a eu cette grande agitation irr�guliere dontnbsp;nous avons paii� (�.44), amp; qui fut Ie matinnbsp;de a degr�.s. Le foir de7h. a 7Jh. la Variation a �t� de 18 E. de 7�h. a 8h. 5a, denbsp;9 O : foir A. B: il n�y a pas eu rnoyen d��le-ver le Cerf- volant plut�t faute de Vent. M. dknbsp;LiLLEl�a tent� plus d�une fois, mais lans fucc�?.
Le 15 Mair de ah. a 4lh. foir : fereioj fans nuages : chaud; Eleftricit� tr�s - forte,nbsp;�tincelles confid�rables: la bouteille fe chargeanbsp;avec force. Le mouvement de 1�Aiguille anbsp;�t� tres-r�gulier, amp; eft mont� graduellementnbsp;aa5'. De i h..a 2h. de ah. a 3h. Stationaire:nbsp;de 3h. a 4h. 2' E : de 4h. a 5 h. 3'E : de 5h.nbsp;a 6h. i'E. de 6h. a 7h. a'E: de 7h. a 8h,nbsp;4'O 3 enfuite Stationaire: l�Aiguille ayant par-coura 25' du matin au maximum., �c 8' feule-ment du maximum au foir: ainfi la d�cUnaifoiinbsp;s�eft trouv� augment�e.
Le 16 Mai. De ab. a 3 h. ferein: tr�s-chaud : Vent S. 0.1 S. pa.sd�Elc6lricit� ; Mouvement r�gulier: de i h. a ah. lo'O: de ah.
TOME III. nbsp;nbsp;nbsp;Onbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
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De VInfluence de T�leBricit�
a 3 h. Stationaire: de 3h. a4h. i'E�. de 4I�, a 5h. Stationaire: de 5h. a 6h- 1'E: de 7h.nbsp;a 8h. Stationaire: de 8h. iiph. lo'E.
Le 18. de loh. a iih. m. N. Nuages:
r
Eleftricit� foible; plus forte dans la partie baffe de TAtmosph�re. Mouvement r�gulier
N�. 2. Ie matin de6a7h., 3'E: de7a8h, 5'E: de 8 a 9b. i'O: de 9 a loh. Stationaire :nbsp;de 10h. a iih. 5'0: de iih. a lah. 3 O: denbsp;lah. a ih. 40.
Le 19: de a 5h. N. N. O. ferein: Ele�lricit� m�diocre. De 3h. a 5h. l�Ai-guille Stationaire: pendant le jour mouvementnbsp;r�gulier.
Le ao: de i h. a �h}. N. Eleclricit� m�diocre: de ih. a 3h. l�Aiguille Stationaire: fon mouvement a �t� r�gulier amp; au deflbus dunbsp;terme moyen.
LEa3: de 11 h. a ah., S. nbsp;nbsp;nbsp;Nuages:
�le�tricit� foible : mouvement petit amp; r�gulier : de II h. a lah. 5'O. de 12 h. ^ ih. a'O.
De 4h a 5h.:Vent S. O. �le�tricit� tr�s-foible. De 3 a 4h. Variation a'E- amp; �ga^ lement de 4h. a 5 h.
Le 24: de ah. a 5h. Vent S. O, ferein: �le�tricit� forte. La bouteille s�eit copieufe-ment charg�e: mouvement foible, regulier,
de
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ie ih. a 3h. 3'0: de 3h. a 411., 4'; de 5b. a�h. Stationaire.
L E a5 : de 8'h.�p^h. Aflez fcrein, S. �. Eleftricit� forte, comrae la veille: mouvement petit, r�gulier. De 6h. a 7h. 6'E.nbsp;de/aSh. 4'E: de 8 a ph. 3 O : de 9 a 10b.nbsp;3'0: mouvement N�- 3.
De lalh. a lih. Vent S. O. ^ S. nuages. �lectricit� m�diocre, mouvement r�gulier,nbsp;foible : de ii h. a la b. 8' O : de la h. 4
I nbsp;nbsp;nbsp;h. a'O : de I b. a 3h. 3'O: enfuiteversl�Eft.nbsp;Le a�: de p a loh. matin j S. O. 1 O.
chaud } Ele�tricit� m�diocre , mouvement N�- a. De 6 a 7h. 3'E : de 7 a 8I1. 3'E: denbsp;8aph. i'O: de pa loh. Stationaire: de 10nbsp;a II h. 4'O: de ii a ish.'s'O: de ia inbsp;ih. 4'0.
L E 5 de Juin, de 4b. a 5ih. N. O. % N. chaud , ferein , Ele�tricit� m�diocre, mouvement de rAiguille tr�s-petit 6c r�gulier. Denbsp;a a 3 h. i'O: de 3 a 4h. a'E: de 4 a 5h.nbsp;Stationaire, de 5 a 6h. i'E: de 6 a 7 h. i' E.
Le 26 de Juin. Violent Tonnerre, ainfi que le 0.7: Ele�tricit� confid�rable. Lanbsp;Variation diurne a �t� de i8' le a6, Sc de
II nbsp;nbsp;nbsp;le a7. Mouvement r�gulier ,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;N�. a,
le '16. Entre ah. Sc 5 h. qu�il a tonn�, l�Aiguille �toit Stationaire. De 5 a 6 h. mouve-
O a , nbsp;nbsp;nbsp;ment
-ocr page 234-I)e V Influence de l' �ieclftcif�
ment .i'E : da. lt;5 a 7h. Stationaire.; Violent: Tonnerre la nuit du 26 au '2.7,. .amp; Ie 27 de i Ji,nbsp;a a;h. -06 'lihi i^h. V-ariati�n a'E: .denbsp;la h. a 1 h. 4'O-: d� i Ja. a a b., � i'E: de ah,nbsp;i. gh. Stari�naire: de 3,b;'a 4b. i'E ; de 4bnbsp;a 5 h. Stationaif.e : tbir rhoaiyement petit amp; r�gulier. Le mouvement enfre ii h. amp; midi eit;nbsp;de ceux dbnt.j�^ai.'parl� �. 81, 83, amp; que j'ainbsp;dit pouvoir �tre rapport�s a TEledtricit� ou anbsp;telle autre caufe ac�identelle.
�. 141., Pour Confarmcr encore davanta-ge ces faits^ je priai Feu M. o en tan, Ge-* nevois, qui s�occupoit beaucoup d�Exn�rieaa-ces fur r�leamp;icit� de IbAir pres:de la Haye�nbsp;de me donnet une note; .de . quelqucs - ur.esnbsp;de fes Experiences, pour que je putTc lesnbsp;comparer , a celles que m�n Frere faifoit a lanbsp;Have dans le m�me tems. En yoici k note.
L E 8 Juillet 1775. E. S. E. de 6h. a loh. Eledtricitc forte amp; conftante. Variationdiur-ne tr�s-petite, de 7' feulement. De 7 a 8h.nbsp;4'E: de 8 a 9b. 2.'O -: de 9 -a 10b. i'O.
Le 2,7: Septembre , E. a ; midi, �ledlri-cite foible. De 10 h. a 4 h. rAiguiile Stationaire.
Le 3 Octobre. S. 10 b. a 12 h. ,�lec-iricit� d�abord foible; elle s�accroit a iih-
avec
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fur les moiivemens irr�guliers.
avec line ond�e; dc 8 a 9h - Stationaire : de9a loh. Stationaire de loh.aiili. I'O: dc 11 h,nbsp;^ lah. a O, de lah. ^ ilr. I'O.
Le 14 Decembre. N. E. de ih. a 3h.' �leftricir� forte; elie s�affoiblit avec une gi-boulee, amp; reprend cnluite. De iih. a lah.nbsp;3'0: de la'h. a ih. Stationaire; de I a ah.nbsp;�'� : de 2 a 3 h. 4'E : de 3 a 4h. a'E.
Le 10 Mars i77d- De lali. A i h. E. Ele�tricit� inconftante. De leh. a ih, a'O:nbsp;de ih. a ah. I'O; deah. ash. lo'O: de'sh.nbsp;a4h., I'E r�guliere.
Le 18 Mars 1776. De ih. a ah. S. O. Elcclricit� tr�s-foite qui ce/fa a a h. quand lanbsp;pluie commeiica. De rih. a lali. s'O; de lanbsp;h. a ih. Stationaire: de i h a ah. i'E:de ah.nbsp;ash. Stationaire, mouvement r�gulier.
Le 8 Oclobre, E. violent., De i aih|. rEle�tricit� va en diminuant mefure que lenbsp;Ciel fe couvre, Variat. I'E.
Le 1 Decembre, Sud. De 12 h. a ah.
r
Ele�tricit� forte: dc 8 aph. Variation7'E: de 9 a loh. I'E: de 10 a iih., de iih. anbsp;lah. Stationaire: de lah. a ah. y'O: de ah.nbsp;ash. 4'0.
Le 5 Janvier 1777- N. N. E. De it a ah. Eietlricirc foible, renforcce par une ond�e de Neige. Aiguille Stationaire a I'prcs.
O 3 nbsp;nbsp;nbsp;Le
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De V Influence de l'EleElricil�
Le 9 Avril des i h. a ah. Eledlricit� foible, de loh. a iih. Aiguille Stationaire: de iih.nbsp;a lah., 3'0: de lah. a ih. Stationaire: denbsp;I h. a ah. 2 O. puis Stationaire jusqu�a 5h.nbsp;Le foir A B. quia fiit faire un faut a 1�Aiguille.
Le 19 Avril. N. de la h. h ahL �ledtri-cite m�diocre: de n h. a lah. Variation 6'O. de 12 h. a ih., a'O: de 1 h. k ah. Stationaire: de ah. ash. g'E: de 3 h. a 4I1. 4'E-
Le 6 Aout, de 6h. a ph. foir, Eleftri-cite foible: de 6h. a /h. 4'E: enfuite Sta-tionnaire.^
En 1779 le 5 Mai, O. de 4h. a 6h. foir. De 3 h. a 4h, Variation i'E- de 4!!. a gh.nbsp;a'E: de 5 h. a 6 h. Stationaire. Ele�tridtenbsp;m�diocre.
Le 6 Mai, S. S. E. de 4h. 'a sh. foir, �leftricit� foible: s�accroit au coucher du fo-leii. L�Aiguille de 3 a 4h. amp; de 4h. a 5h.nbsp;Stationaire, de 5h. a 6 h. 3' E : de 6 a7h. a'E:nbsp;de 7h. a 8h. i'O: de 8h. a 9h. i'O: denbsp;paioh. i'O: de loa iih. i'E: petit mouvement.
LESMai, S. O. de sh. a 7h. foir: Elec-tricit� foible, quoiqu�a la f�ite d�un Orage : k la Haye Orage k 5 h-L de ah. a 3 h. 4'E.: denbsp;de 3 h. a 4h. dE: de 4h.a5h. Stationaire: de
Shi
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5h. a�h. 3*0; de �h./gh. Stationaire: de yh. a 8h. i'E. Enfuite 3'E: mouvementnbsp;tres-petit.
�. 143. J E ne vois rien dans toutes ces Ob-fervations qui indique Ie moins du monde que Ie mouvement de 1�Aiguille depend de l�Elec-tricit�: amp; je crois pouvoir conclure avec raifonnbsp;de tout ce qui vient d�etre dit, que la confti-tution de l�Air dans Ie temps qu�on obfer-ve des agitations irr�guli�res, ne prouve pasnbsp;que celles-ci dependent de r�lectricit�: amp;nbsp;que celle de l�Air, quand on n�en obfervepas,nbsp;prouve plutot Ie contraire, puisqu�elle n�indi-que aucune liaifonentre les raouvemens del�Aiguille �c les gradations de r�iedtricit� dansnbsp;1�Atmosphere.
3. Des Agitations que 1'Ele�lricit� peut froduire.
� 144. PAssoNsala feconde forte de preuves qu�on all�gue en faveur de l��leclri-cit�, favoir la fimilitude des agitations de 1�Aiguille aimant�e avec celles que l�Eledtricitcnbsp;peut produire amp; qu�elle produit quelquefois.
l�E eectricit� agite tous les corps legers amp; mobiles: il fe pourroit done qu�elle
O 4 nbsp;nbsp;nbsp;agi-
/ .�
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5.id De VInfluence de VHeBric�ti
agitat 1�Aiguille aimant�e, fi elle fe communique p. ex. a la glace qui couvre la bouffole. J�ai allegu� dans le �. de vaQS M�moires furnbsp;I'Analogie de 1'�le�rkit� 13nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Magn�tisme ^
plufieurs Obfervations dans lesquelles ce cas a reellement eu lieu, 6c quelques Exp�riencesnbsp;ult�rieures fur ce fujet. Celles de M. gat-T E Y {a) prouvent la m�me chofe: mais il ennbsp;refulte ausfi que ces agitations ont �galementnbsp;lieu pour tout autre corps que pour 1�Aiguillenbsp;aimant�e, pour une Aiguille de Laiton, desnbsp;fils de Lin, des boules de Liege amp;c.; amp;: toutnbsp;cela, pourvii que ce foit la Glace de la Bous-fole qui devienne electrique , ou que r�le�tri-cit� agifle fur une Aiguille ifol�e. Si Ton place I�Aiguille dans un vafe de metal non ifole,nbsp;on a beau coramuniquer I�Eleffcricitc a ce vafe , en approcher des Corps �le�triques, I�Ai-guille n��prouve aucune agitation. Ce font desnbsp;faits que mes propres Exp�riences confirment.
�. 145. Les Boetes dans lesquelles on ren-fcrme les Aiguilles aimant�es font ordinaire-pient de m�tal amp; non ifol�es; les miennes font
dans
(a) Jo�-irnal de P/iyfiqve, Avril 1781. p, 1^7. feoq. Experience 8. ij. 16. 17. 18. 19. 10. iz amp; note p. 300.
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dans ce cas: dies font pofecs fur une pierre da taille, qui n�eft pas a la vcn'tc uu bon conducteur, mais qui cependant a�cft pas un co�rei-tif: il n�ed d�ailleurs pas pos�ble d�emp�chernbsp;la pierre, la boete, la Giace de fe couvrir denbsp;pousf�re, qui detruiroit encore tout ilblement.nbsp;Gepen Jant mes Aiguilles one cprouv� quelqiie-fois de trcs'fortes agitations irr�guli�res, foitnbsp;en tems d�A. B , foit autrement. 11 fiuidroitnbsp;done, fi ces agitations d�pendent de TElcdri-cit� , que celle - ci fut communiqu�e a lanbsp;Glace qui couvre la bou/Tole: mais en ce cas jnbsp;toute autre Aiguille plac�e dans les m�mes cir-conlfances devroit �prouver quelques oscillations: Sc c�eft ce qui n�a pas lieu.
14(5. PotJR m�en afTurer, jy'fait faire une Aiguille de Laiton, plus mobile encore quenbsp;monAiguille aimant�e N�. A, mais a-pcu-presnbsp;de meme longueur Qb): je l�ai plac�e dans fanbsp;boete, convene d�une glace, a. cot� de 1�Aiguille A, furlam�me pierre, 8c de faqon quenbsp;je pouvois obferver les deux Aiguilles a la fois,nbsp;Le 3 d�Avril 1772 il y eut une foible A- B. l�Ai-
guille
{h') V. �. �47_ �ion M�mohe fur l�Analom de l'�~ k^ricue c? du Magnifisme Tom. I, de ce ReciieU.
ai8 De VInfluence de VElcEiricit�
guille A ne parcourut que quelques minutes: rAiguille de Laiion refta immobile. Le 21nbsp;dc Juin, jour d�agitation irr�guliere dont nousnbsp;avons parl� ( �. 45.), l�Aiguille A fut dans unenbsp;agitation continuelle, parcourant tant�t a l�Eftnbsp;tant�c a TOueft, un efpace de a degr�s: l�Ai-guille de Laiton refta encore immobile. M.nbsp;MEESE a repet� de fon cot� ia m�me Experience, 6c avec le m�me fucc�s, pendant l�af-follement de 4�- qu��prouva l�Aiguille le 17nbsp;Juin 1773 (�� 48-). Enfin il en a �t� encorenbsp;de m�me le i'j Septembre 1773 dans le temsnbsp;qu�une A. B. fit parcourir le foir a I�Aiguillenbsp;aimant�e i'27': d�abord79'en trois quart d�heu-res; enfuite 1 degr�s en neuf minutes. Lenbsp;fucc�s a �t� invariable toutes 'les fois que j�ainbsp;repet� TExpanence. Je crols done pouvoitnbsp;conclure d�und Exp�rience hwsGl d�cijive ^ quenbsp;les agitations de TAiguille obferv�es en temsnbsp;d�A. B., OU en quelque tems que ce foit, nenbsp;dependent pas de l�impulfion du Fluide �le�tri-quefur les Aiguilles. Si l�onpr�tend que le Fluide �le�trique modifie dans ce tems-la le fluidenbsp;magn�tique fans agir par impulfion, amp; quenbsp;c�cft la caufc pour laquelle les autres Aiguillesnbsp;non aimant�es n��prouvent pas de ces agitations , je ne repondrai rien a eet argument, parnbsp;ce que je ne faurois y repondre par des faits;
amp;
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fur les mouvemens irr�guliers.
amp;: j�attendrai qu�on all�gue quelques faits pour ctablir cette afiertion. Mais il s�en faut denbsp;beaucoup que les paaifans Ics plus zel�s de 1��-Icclricit� foyent d�opinion , que l�Eledtricit�nbsp;agit ici autrement que par ton impulbon amp; fonnbsp;action ordinaire; c�efl; ce qu�il s�agit d�exarni-ner a prcfent.
�. 147. On fait que notre Atmofph�re eft quelquefois abondanimeni pourvue d'Eleftri-ck�, commc en terns d�orage: on a vu qu�ellenbsp;I�eft austi quelquefois eir terns d�A, B ; on all�-gue m�nie en pi'euve de ce dernier article,nbsp;qu�en ces tems-fa les machines eleftriques onenbsp;line force plus grande qu�en d�autrescirconftan-ces: M. b e r r h o l o n I�a remarqu� pendantnbsp;I�A. B. des apFevrier 1780 5c i5Fevrier 1781nbsp;(�. 19.) amp; cela a ausli �t� obferv�e a Tyrmunbsp;pendant I�A. B. du 18 Janvier 1780 (r). Or,nbsp;c�eftdans descirconftancespareillcs qu�onav�desnbsp;Aiguilles aimantees, expof�es a I�Air libre, fansnbsp;ctre enferm�es dans des boetes, s�agiter ennbsp;tout fens.
Ex-(e) Journal des Savans, ITJO, juillet. S^iemhre p. 46. de
Ja reimptcsfion.
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Experiences de M- b e rt h o l o n amp; de cel-d�un Payl�an pres de Dresde, fur cc fujet. M-wiDEBURG a fait des Exp�riences femblables a Jenu pendant l�A. B. du i7 Novembre 1769.nbsp;11 a trouv� que des Aiguilles, expof�es a l�Airnbsp;iibre, �toient d�autaiu plus agit�es qu�ellesnbsp;�toient plus longues: la plus longue fe tournoitnbsp;tint�t au NE, tant�t au S. O. L��le�tricitcnbsp;de l�Air �toit forte. Enfin Ie 8 Ao�t 1770 ilnbsp;a v� une Aiguille d�cliner de 4a a 48e. Ie 10nbsp;de 8^d. feulement, pendant des A. B.
�. 148. Les Obfervations de M. M. Ie Chevalier DE vivENS amp; Ie Comte de la cep�de pr�fentent les m�mes refultats en tems d�Ora-ge (i). Le premier de ces Phyficiens a obfer-v� pendant pluueurs ann�es trois Aiguilles, Tune a TAirlibre : Tavrtre contenue dans une boete ouverte a fes deux poles: la troifi�me ren-ferm�e dans une boete de bouflble ordinaire,nbsp;�l a v� ces Aiguilles fubir des agitations diflF�-rentes j Sc les deux premieres, lorsque le temsnbsp;�toit orageux, �toient agit�es par des Vibrations finguli�res, amp; plus ou moins fortes, ennbsp;raifon de la tendance du tems a TOrage. Celle
de
((/) Journal de P!iy(iqtlt;e. Ffirifr 1730. Tom. XV. p. 148.
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ftiT ks monvemens irr�guliers.
^ie la bouffole ii'�prouvok cependanc que de tr�s'foibks variations, tandis que lesdeioxau*nbsp;tres, espolces z i�Air iibre, deciinoicnt quel-quefois vers rii, oh vers i�O, au point d�a-voir ce�iiC de leurs extr�mit�s' qui devoit �trenbsp;tournee vers ie N, bx�c presqu�euti�rcmeutnbsp;vers Ie Sud. On auroit p� croire leurs polesnbsp;changes, li une nouvelle variation ne leseutrap-proclt�o' de leur dire�tion aaturelic.
V lAo M- LK Comte oe la cep�ds ayant treuve que des Aiguilles �gales, piac�esnbsp;a, i�Air, de fuspendues fur les pivots ies plusnbsp;mobiles ou milieu de cereks gradu�s, �prou-voient des Vaviatioas �galesj il les renfermanbsp;avec leuis cercies, chacune entre deux Capfu-ies de Verte alTez, �pais qu�il lutta avec de lanbsp;poix: il en plaga pr�s d�elies trois autres al�Airnbsp;iibre, 6c il troava que celles-cifurent toujoui'Snbsp;fujettesk des variations irr�guli�res 6c tr�s-con-fid�rables, au lieu que les premieres parurentnbsp;n�en �prouver pr�squ�aucune. En teras d�0-rage, les premieres fubirent de grandes oscillations irr�guiicres, amp; donn�rent, dit ce Phy-cifien, � toutes les marques d�un fluide varia-� ble a chaque inftant j les autres tranquillesnbsp;� amp; imnrobiies au deflbus de leur couvetcle danbsp;55 Verre, ne donn�rent par leurs mouvemens
�aucun
-ocr page 244-saa Ds rInfluence de VEleEiricit�
,5 aucun figne de leur ob�ifFance aux loix du j, fluide �lecirrique, amp; ne parurent dans eetnbsp;� inftant, ainfi que dans les autres, n�etre re-j, gies que par cette caufe conftunte, qui diri-,5 ge les Aiguilles aimant�es vers Ie Nord.
�. 150. Il n�y a rien ce me femble d��ton-nant que des Aiguilles expof�es a l�Air libre, amp; par la fusceptibles de routes les impresfionsnbsp;quelconques de l�Air, des agitations qu�on ynbsp;caufe manifeftement amp; infailliblement quandnbsp;on marche, du Vent, des vents coulis, foyentnbsp;fr�quemraent agit�es d�une mani�re irr�gulierenbsp;amp; cela quand m�me l�Air ne feroitpas �le�trique.nbsp;II fe peut ausli que l�Air, furcharge d�Eie�tri-cit�, amp; agiffant par fon impullion, agite cesnbsp;m�raes Aiguilles; mais il agiteroit alors cgale-nient des Aiguilles de Laitoh, ou tout autrenbsp;Corps mobile. Ce font la les effets ordinairesnbsp;de l�Ele�tricit� dont je ne voudrois pas niernbsp;ici abfolument tome influence , mais fur lanbsp;grandeur 8c la certitude enti�re de laquelle cesnbsp;experiences laiflent beaucoup de doute, parce-que I�effet total depend certainement de plusnbsp;d�une caufe : 8c flrEle�tricit� en ettr�ellcmentnbsp;une, il eft certain que dans ces m.�mcs circon-ftances elle n�a pas agi fur des Aiguilles milesnbsp;a 1'abri du mouvement de l�Air par leur boete,
foit
-ocr page 245-fi
ur les motivemens irr�guliers.
ii'-
foit qu�elles fufient ifol�es, comme celles de M. DE la cep�de, ouqu�ellesnelefus-fent pits� comme celles de M. de vivensjnbsp;celles d�autres phyficicns, amp; les miemies: amp;nbsp;comme on a vu ci-deffus, que mes Aiguillesnbsp;n��toientpas plus agit�es en tems de forteElec-tricit� de l�Air, qu�en tems d�Electricit� foible, OU nulle (�. 141.)� Sc qu�on verra ci-des-fous (5.15a.) qu�elles ne Ie font pas non plus ennbsp;tems d�Orage, il s�enfuit que cette tranquillit�nbsp;des trois Aiguilles ifol�es de M. de vive-nsnbsp;n�eft pas due a l�ifolement, entant que tei,nbsp;ma�s uniquemenc a ce qu�elles �toient h l�abrinbsp;des agitations de l�Air. Enfin quoique la dif-f�rence entte les Aiguilles expol�s a l�Air libre,nbsp;amp; celles qui �toient renferm�es foit �norme ^nbsp;on ne fauroit dire que l�agitation des derni�rcs,nbsp;toute petite qu�elle eft, depend n�anmoins denbsp;l�Electricit� , qui agit ici avec moms de forcenbsp;parcequ�elle agit k travers Ie Verre: puisquenbsp;nous avons all�gu� une Exp�rience dire�le quinbsp;prouve d�ci{lvement,-que les agitations de l�Ai-guill� 5 dont il eft queftion dans ce M�moire,nbsp;ne dependent pas de r�le�tricir�. Experience qui fe trouve confirm�e par I�enfemble denbsp;tons les fairs dont nous avons parl�.
Je fais, qu�il eft posfible de mectre en mouvement par rSlectricit� des Aiguilles aimantccs
reu-
-ocr page 246-2.24 -�if VInfluence du Tonnerre
renferm�es dans les boetes: nous avons a* vou� (^) qu�il eft des cas o� cela a eu lieu:nbsp;amp; M. s E N E B IE R m�a marqu� s��tre apper-qu que, lorsqu�il a �lectrif� longteras dans Ionnbsp;Cabinet, les Aiguilles aimant�es qu�ii y obfer--ve font agit�es, quoiqu�clles foyent defenduesnbsp;del�agitation de TAir par les boetes qiii les renferment, amp; que les niveaux places iurcesboetesnbsp;prouvent que celles-cin�ont pas vacill�. Mais ilnbsp;s�agit ici, non de routes les agitations posllbles,nbsp;ma�s de celles qu�on obferve en tems d�A. B,nbsp;amp; des autres alfoilemens quelconques , quenbsp;nous croyons avoir prouv� ne dependreaucune-ment de l�Eleclricit�.
4. De rInfluence du Tonnerre.
�. 151. O N all�gue enfin (�) en preuve ce qui a lieu les jours de Tonnerre. On a obier-v� que les mois o� il tonne ie plus fouvent,nbsp;font ceux auxquels l�Aiguille �prouve les plusnbsp;grandes Valuations. J�ai remarqu� f�r cettenbsp;indication, que les mois auxquels il tonne Ie
plus
(e) Mmolre fur l'Analogie amp;c. �. 144. f^qq^ Tom. I. de ce Recueil.
(�) Ibid. �. 243. p. 466.
-ocr page 247-fur les Aiguilles.
plus fouvefit font des mois d�Et�, amp; que c�eft alors que tous l�s mouvemens de 1�Aiguille,nbsp;iri�me les plus r�guliers, font les plus grands.nbsp;D�ailleurs ce ne font pas des Obfervations ifo-lees qui peuvent prouver quelque chofe ici.nbsp;Qu�on obferve p. ex. le raatin rAiguille a lo�:nbsp;ie midi O� vers le midi a 35'; le foir a 15'; 8cnbsp;qu�il fai�e d� I�orage ce jour-la : fi Ton n�avoitnbsp;que ce feul jour d�obfervation, on pourroit croi-le que cette agitation ell: due au Tonnerre:nbsp;mais des qu�on en a plufieurs, on fait que cenbsp;mouvement �n eft ind�pendant: que c�eft ienbsp;mouvement ie plus r�gulier, le plus conftant,nbsp;que I�Aiguille puifle avoir. D�aiileurs M. eu-LER a obferv� a Petersbourg quel�Aiguille n�ynbsp;varioit pas pendant les orages les plus conftd�quot;nbsp;rabies. Mais, donnons quelque chofe de plusnbsp;pr�cis fur ce fujet. Pour cet eftet, je diftin-gucrai l�s orages ordinaires, amp;C ceux qui affec-tCnt imm�'diatem�nt la fubfiance des Aiguillesnbsp;foit en les frappant, foit �n paflant fort presnbsp;d�elles.
�. isa. Quant au premier article, j�ai obferv� depuis 1771 a 1782, en pnze ans, 35 jours d�Eclairs; en outre 40 de Tonnerre fansnbsp;i-^ciairs 5c de plus 79 lie Tonnerre accompagnenbsp;d Eclairs: eii tout 154 jours de Ph^nom�nc^s
tome III. nbsp;nbsp;nbsp;Pnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;clecz
-ocr page 248-aa�
De TInfluence du Tonnerre
�leftriques. On a v� ci-deffiis, que dans ce m�me tems il y a cu ici 519 jours d�agitationnbsp;irr�guliere, ou de mouvemens contraires aunbsp;mouvement diurne regie, ou infolites par Ia.nbsp;grandeur ou Ic genre de kurs variations : tousnbsp;les autres jours �tant parfaitement, 5c en toutnbsp;fens, r�guliers: or, de ces 519jours, plus ounbsp;moins irr�guliers, il n�y en a eu en tout quenbsp;14 ou la 30= partie feulement de Ph�nomenesnbsp;�le�triques: favoir 4 pour les �clairs, 2 pournbsp;Ie tonnerre, Sc 8 pour les orages complets:nbsp;voila done une influence de ces Ph�nomenesnbsp;�le�triques bien petite, m�me des Ie premiernbsp;abord, amp; qui devient nulie, d�s qu�on en examine les circonftances que je vais expofer.
r
�. 153. Le 10 Juillet 1774. Eclairs a iih. du foir. L�Aiguille s�eft mue tout le jour con-ftamment versl�E de 19', fans aucun faut, maisnbsp;graduellement: ce qui n�efl; pas un mouvementnbsp;quiindiqnequelque agitation �le�triqiie. Voyeznbsp;dans la grande Table comment ce jour eft enclav� parmi d'autres.
Le 13 Ao�t 1773. A loh. foir, Ciel fe-rein, �clairs; le mouvement de l�Aiguille a etc fort grand de 45', mais tr�s-r�gulier (�. 7a)nbsp;Sc pendant le tems des �clairs l�Aiguille a tr�s-peu vari�; de 7 a 8h. 9'E. de 8 k ph. Stationaire }
-ocr page 249-fur les Aiguil�esl
haire; dep a loh. 3'0. mouvertientN�.3 j r�'lt;^ jgulier Sc ordinaire.
L E ip Ao�t 1775. �clairs a loh. du foir: Ie mouvement a �t� grand ce jour, mais r�gulier, k cela pr�s qu�il's�eft fait de yb. a 8h. dunbsp;matin une variation fubite de 23'0 pourd�Ai-guille A, amp; de 15' pour Ie Nquot;. IV. Le foiifnbsp;eritrc 4 5c 5h. de 16' pour N�. A. de ii poutnbsp;N�. IV. rien dans l�Air qui anrtonpat de TO-rage. Le lendernain fouppoti d�A. B.'�cagita^ ^nbsp;tion irr�guli�rCi 'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.ci : nt
Le oo Odlobre 1776. Gi�l a-peu-pr�s Couvert; a lo h. co�vei't j-piluie 8�-�clairs: agitation drr�guli�re, furtout entre gh. S� 7b-'dit foir: ce m�rrte jour A. B. a Pet�rsbourg: ainftnbsp;que la veille, amp;*quot;ravdnt V�ille: amp; cetre mcradnbsp;avant veille agitation irr�guliere ici. Qui ddu-tera d�attribu�r eet eftet a 1�A. B. � 5'
%� 154. Le tg Mars 1771. Un feul co�p de Tonnerr� a 4b. A. B. Ie foir avec afFolle-fiient: VAiguille dtoit affoll�e d�s 3 b.-v. �. i'4gt;nbsp;Le at juin ^775. Tonnerre de loin anbsp;aff�llement amp; A. B. le foir : v. �. 45.
�� 155- Le at Mai 1774. LeToiraiob. Tonnere amp; �clairs. L�Aiguille s�eft mue versnbsp;1 O tout le jour: mais de sTeulement, 6c ell�
Pa nbsp;nbsp;nbsp;^
-ocr page 250-JJe I'lnfludice du T�nnerre
a �t� Stationaire depuis une heure jusqu�a la fin du jour; ainli l'efFet du T�nnerre a certai-neraent.�t� nul.
. Les a�, 27 Juin 1771. v. �� 141. Le 27 Juin 177a. V. �. 74. Le *o Juin 1783,. v.nbsp;�.119; Le 18:Juillet 1773., a gh. foirTonne-re Sc �clain: afFoliement: a la fuite d�A- B. v.nbsp;�. 48.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;..
L E 11 Ao�t 1775^quot; Tonnerre amp; �clairs a 9 h. m. amp; a ah; L�Aiguille-s�.elF'rnue toutle journbsp;\quot;ers rO de 12'. De 8 a ph. Stationaire: de 9nbsp;a loh. Stationaire : de 10h. a io^h. 6'O: denbsp;joj a iih. Stationaire: .de ii-h,.a 12, 4*0:nbsp;de la a I h. j de i li. a a h. Stationaire: de 2 h. anbsp;4 h. i' O : le refte du jour Stationaire. � Influence qui certainement eftnuliepour le Ton-nerej lefoirA. B. ,
Le 13 Ao�t 17.74 , A 6h. amp; a,7h. Tonner-re, �clairs, fort Orage avec pluie. Le matin le mouvement a �t� tr�s-grand, mais tr�-regulier de 97'O. Le maximum- a eu lieu ^ ah. de a a gh. Variation 4'E; de 3 a 4h., denbsp;4a 5h., de5a 6h. Stationaire. De�h. a7h.nbsp;j 5' E: de 7h., a 71 h. a' E: de 7^h. a 8h. 6'E.nbsp;de 8; h. aph. 3'E ; de ph. a loh. 3'E. Voilanbsp;tout, �n a fouvent v� des Variations fubitesnbsp;plus grandes fans aucun Orage.
Le 23 Aoat 17733 ^ n h. du foir Pluie,
Ton-
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fur les Aiguilles.
Tonnerre, Eclairs. Le 24 A. B. Le mouvement de r Aiguille a �prouvc le foir une Variation fubite: favoir, de 5a6h., aa'E; de 6 a 7h.', 4'0 : de 7 a 8 h. 4'0 : de 8 a ph. S-a-tionaire ; de 9 a 11 h., ii'O : mouvement N�.nbsp;3. pas infolite, mais la Variation de 5 d 6h. anbsp;cte confid�rable.
Le 17 Septembre 1778, a7h. dufoirTonnerre, �clairs, pluie, grele ; a 8 h. Tonnerre, �clairs, a 9 8c loh. �clairs, A. B. Le mouvement fut grand pour la faifon, favoir denbsp;2.0', mais un peu irr�gulier. Var. d� 3 a 4h.nbsp;16'E, une trombea peu dediftance de la ville:nbsp;de 4 a 5 h., 4 O : de 5 a 6h., a'O : de 6 h.nbsp;ti7h., de 7 a 8h., Stationaire: de 8 a ph-.rnbsp;lo'Erde 9 a. 10 h. Stationaire. Attribuera-t - on ces Variations a I�Orage ou a I�A,,nbsp;B �?
Le ip Septembre 1779, a 5h. 6h. 7!!. Tonnerre, �clairs, gr�le : a 8 h. �clairs, grandsnbsp;mouvemens ce jour-la, favoii' de 40', 48', 48',nbsp;Variation fubite de 32', 37', 4a'E. entre 4 8cnbsp;gh.: de 5 a 6h. Stationaire: de 6- a.7h., '4',nbsp;a', a'0: de 7 a 8h. 0., o'E,- a-'E: de, 8 anbsp;2^', 5', a'E: de 9 a loh. 10', 5', p'E. Il n�ya.nbsp;done d�irr�gulier en tout que la Variation fu-;nbsp;bice de 4 a 5h. mais le mime foir A. B. a Pe--^ejsbourg, en France, amp;� ailleurs:
P 8 nbsp;nbsp;nbsp;5- 15�-
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JDe VInfluence du Tomerre
�. 156. Db ces 15 jours de mouvement irr�gulier, il y en a done eu yd�A. B., m�teornbsp;re dont on connoit Tinfluence. On en d�duir^nbsp;facilement combien cette influence du Ton-nerre eft incertaine, puisque fur 154 jours denbsp;Tonnere ou d�Eclairs, il n�y en a eu que 15nbsp;pour lesquels on peut foutenir la posfibili-t� de rInfluence, 6c que parmis ces 15 il y ennbsp;a fept, pour lesquels rirr�gular-it� eft vraifem-bkblement due k l�A. Bj pour ne rien dire'nbsp;de plus.
J�ai examine �galement les obfervations faites a Montmorenci, a Sparendam, 6c a la Haye.nbsp;On a pu voir pour ce dernier eridroit un exera-ple a la fin du �� 143. Les rel'ultats ont �c� lesnbsp;m�mes; 6c par cette raiibn nous concluronsnbsp;qu�il eft tr�s-inceitain que Ie Tonnere, ou lesnbsp;Orages, influent fur les agitations de 1�Aiguillenbsp;ainSnt�e, ou fur fes mouvemens quelconques;nbsp;OU que, fl elle influe quelquefois, cette in-�nbsp;fluence eft tres-rare amp; tres-petite,
�. 158, Il n�en eft pas de m�me quand la foudre agit immediatement fur 1�Aiguille: onnbsp;n�a que trop d'exemples que la polarit� des Ai�nbsp;guilles a �t� chang�e, renverf�e dans des Vais-feaux que la foudre avoit frapp�s , ou que cesnbsp;Aiguilles ont indiqu� apr�s ccla des directions-
tr�s�
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fur les Aiguilles.
ti'cs - diff�rentes de la v�ritable, intermcdiaires de plufieurs Rhumbs^ foit vers I�E, foit versnbsp;rO, emre le N. amp; le S. Si Ton fait attentionnbsp;a ce que j�ai dit dans mon M�moire fur 1'Analogie amp;c. �. 261�269, d�apr�s les Experiencesnbsp;du P. BEccARiA, fur la manicre dontl�Eleonbsp;tricit�, 6c conf�qnemment ausfi la foudre,nbsp;communique la force magn�tique aux Aiguillesnbsp;aimanf�es: ainfi qu�aux Principes que j�ai �ta-blis dans mes Reckerches fur la direftion des Aiguilles, il ne fera pas difficile de rendre raifonnbsp;de ces Ph�nom�nes, dont j�ai indiqu� lesprin-cipaux, �. �Z58. feqq. P. II. de I�ouvrage cit�.nbsp;Ce font-la desefTets imm�diats de l��lectricit�,nbsp;nonlorsqu�elleagittranquillement amp; en filence,nbsp;mais lorsqu�elle affefte la maffe des Aiguilles,nbsp;qu�elle agit avec violence. J�ai fiiit voir dansnbsp;inon M�moire cAt� que cette action indiqiie pasnbsp;une Analogie enrre rElelt;5lricit� amp; le Magn�tisme, 6c je renvoye aux reflexions que j�y ainbsp;fakes.
�. 159. Mais , la foudre , ou ce qui revient au m�me, TEledricitc , agit quel-tjuefois fur la lubftance m�me des Aiguilles , quoique d�une mani�re un peu diff�rente, amp; fms la frapper. Tel eft le cas arriv� a 1�Aiguille de M. musschenbroeb
P 4 nbsp;nbsp;nbsp;a
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a Utrecht {a). Le 19 Mai 1730 Ie Tonnerrfi pafla par deflus la maifon de c# Phyficien, q\itnbsp;youlut obferver, comme de coutume, la d�-cltnaifon a midi: rqais il tfouva que Ion Aiguille, plac�e dans le jardin , �toit devenue.nbsp;paralytique , amp; indifferente pour routes lesnbsp;lituations. II Taimanta de nouveau, mais ellenbsp;�n�indiqua jamais la m�me d�clinaifpn qued�au-tres Aiguilles, amp; on ne put parvenir a lanbsp;retablir.
I L �toit done arriv� quelques phangemens aux parties qui compofoient la fubftance m�menbsp;de rAcier dont cette Aiguille �toit form�e, amp;nbsp;cette dispofition des parties les empccha d��trqnbsp;imprcgn�es �galement: car, j�ai fait voir dansnbsp;V�QS Recherche, P. I. �. ai8. aio, qu�il fufhs;nbsp;que les parties homologues des Aiguilles ayentnbsp;des forces diff�rentes Sc in�gales, pour que cesnbsp;Aiguilles, 11 ce font des lames fuspendues anbsp;plat amp; affez larges, devient de a a 3 degr�snbsp;du vrai m�ridien, vers l�Eft ou vers l�O. J�ynbsp;ai demontr� ausli (�. 255. 6.) comment par.nbsp;un fimple changement de force, arriv� arixnbsp;parties homologues , 1�Aiguille peut devenir
para-
(a) P/lil. Tranf. N�. 416. Vol. 37. p, amp; nies Re-chtrehes, amp;c. P. I. �.158. nbsp;nbsp;nbsp;.
V-
-ocr page 255-233
fur les Aigu�lUs.
pafalytique 6c indifF�rente a tout mouvement �,
Sc comment elle peut enfuite recouvrir fa direction par l�adtion de ces forces m�me.
�. 160. U N des Ph�nom�nes les plus fin-guliers eft celui que M. needham a d�crit de la mani�re fuivante (^.).
� Le Capiraine d�un Navire , fur lequel � s��toit embarqu� un Phyficien de bonne foi ,nbsp;� tr�s-verf� dans la Parcie �le�trique , avoicnbsp;� avec lui fep.c ou huit diff�rentes bouffo-,, les, dont il voyoit fubitemens Sc avec �ton-,, nement ia force magn�tique faillir � com-,, plettement, un peu au Sud de Tifle de Ma-,, d�re , que lears Aiguilles, en prenant desnbsp;� diredions diff�rentes les unes des autres, Scnbsp;� faulfes en tout fens, �toient devenuesre?lt;�-� lenient indiff�rentes a leur veritable diredionnbsp;,5 ordinaire vers Ie Nord. �
� I L �toit naturel de foupgonner I�lnflucn-� ce fubite de quelque caufe etrang�re amp; lo-� cale: mais il fallpit �tre bien verf� dans la � Phyfique cledriqtie pour en d�couvrir lanbsp;� vraye caufe, amp; pour ecarter fon influencenbsp;,5 maligne:�
� En.
Afewwrw de 1� Acad�mie de Bruxelles, Tom. IV. p. 108;
P 5
-ocr page 256-234
De rInfluence du Tomerre
� E N effet ce Ph�nom�ne, qui n�eft pa? 9, iiiconnu aux Marins, comme on peut Ienbsp;J5 voir dans des relations de leurs voyages,nbsp;,, provenoit d�une Atmosphere puiffammentnbsp;,5 charg�e d�Ele�tricit� , amp; dont ce Phyficiennbsp;j, habile a trouvc Ie moyen d��caitcr l�Influen-� ce, en �tcndantunfil de ferenqualil� de cm~nbsp;55 duSieur-^ depuls Ie hmt du mat jusqu'd laMtr.nbsp;55 Ce rem�de, afiez naturel dans un d�range-55 gement pared, apr�s en avoir reconnu lanbsp;5, caure, 6c qui au premier afpedt, fait foi denbsp;55 fes qualit�s connues auxyeuxd�un Phyficien,nbsp;55 en faveur de fa r�aiit� en cette occafion, anbsp;�t� ft promptnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;ft efficace^ ^u'il a rendu ausfinbsp;55 tot la vertu magn�tiq^ue ^ qui n'avoit �t� quenbsp;,5 fuspendue, d tout es les bouffoles, dont cbacunenbsp;55 a repris fans delai fa direction ordinaire. /
�. i6i. QUEI.QUE belle, quelqu�int�-reflante que foit cette obfervation, il cut �t� a fouhaiter qu�on fut entr� dans plus de details,nbsp;par rapport aux faits les plus capitaux que lanbsp;narration indique.
1�. Il eftf�v que ces Aiguilles avoient acquis des dire�tions diff�rentes:
a�. �L eft dit que les Aiguilles �toient deve-fiucs indiff�rentes vers leur vrak dire�lion. Cette indifference avoit-elie ausfi lieu pour routes les
au-
-ocr page 257-JUr les AigmV.es.
autres dir.�i�ons j de fa^on que les Aiguilles ctoient r�ellemeiit paralytiques , comme il ar- .nbsp;1�ive quelquef�is, ob�ifftUit atoute autre caul�nbsp;acctdeatelle, amp; s�arr�cant a toure direftionnbsp;que cctte caufe pouvoit leur donner ? Ou,nbsp;ces Aiguilles �toient - elles indifF�rentes vers knbsp;direction N. S. feuleraent, fans ceffer d�etrenbsp;magn�tiques, amp; �toient-elles indifF�rentes versnbsp;leur veritable direction, uniquement parcequenbsp;leurspoles, ayantchang�depofition, enavoientnbsp;acquis une, qui donnoit a ces Aiguilles unenbsp;direftion, diff�rente a la v�rit� de Tordinaire,nbsp;mais r�elle, unique, Sc a laquelle ces Aiguilles revenoient apr�s en avoir �t� detourn�es?nbsp;On ne paroit pas avoir fait la moindre obferva-tion fur ce Fait Capital.
3�. I L eft dit que la vertu de ces Aiguilles n'Jt�it que fusfendue\ ^ft-ce un fait, ou unenbsp;conclufon deduite de ce que les Aiguilles n�in-diquoient plus Ie M�ridien? Cela fignifie-t-il, comrae Ie fens des mots paroit l�indiquer,nbsp;q��elles ne donnoient aucun figne de Magn�tisme avant qu�on leur eut appliqu� Ie vem�denbsp;dont M. NEEDHAM parlc? auquel cas eet-,nbsp;te indiff�rence auroit �t� une indifferencenbsp;r�elle, ce qui n�eft pas fans exempie.
Enfin, ce qu� y a de fur, c�eft que d�s qu on eut appliqu� Ie condu�teur au Mat, les
Aiguil'
-ocr page 258-Del'Influence du Tennerre
Aiguilles reprirent leur cours: il ell naturel d�en Gonclure que l��le�tricit� a �t� la caufenbsp;du Fait 5 mais ce n�eft qu�une conclufion, qu�onnbsp;a cependant erig�e en fait dans la narration,nbsp;en difant que ce Ph�noniene prevenoit amp;c. ? ounbsp;avoit-on conftat� , par quelqu�autre moyen,nbsp;que l�Air, qui entouroit la bouflble, ctoit fur-charg� d�Eleftricit�. C�eft encore ce qu�ilnbsp;eut �t� a d�firer qu�on eutindiqu�.
�. i6a. Ce qui rend cette obfervation Ie plus remarquable, a mon avis, ce n�eft pas quenbsp;les Aiguilles ont d�vi�: car il y en a nombrenbsp;d�exemples j ni qu�elles ont repris leur cours,nbsp;car M. M A Y (c) a trouv� dans fa belle obfervation que j�ai rapport�e ailleurs, que des Aiguilles qui avoient d�vi� de 4 a 8 Rhumbs pendant que la foudre avoit bvif� Ie grand mat djjnbsp;Vaiffeau, fe retabliflbient peu-a-peu : amp; j�ainbsp;d�montr� dans mes Recherches comment Scnbsp;p�urquoi cela arrive: mais c�eft que ce reta-blii�ement a �t� ft prompt: ce qui prouve quenbsp;Ie Fluide �le�trique entouroit labouiTole copieusnbsp;fement, qu�il s�eft �coule par Ie condu�teur,
amp;
(c) P. I. % i6o. tir�e Hts M�moires de la SocUt� de Haarlem, Tom. XII, p 39?.
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6c qu�ii n�a pas agi fur la fubftance m�me de 1�Aiguille, qu�il n�a fait que maitrifer par fanbsp;plr�fence la Force, ou, fi l�on veutIe Fluidenbsp;magn�tique, qui a repris Ie delTus d�s que Ienbsp;Flu�de cledtriqu� s�ell retir� (d:), II eft fa-cheux que cette belle obfervation n�ait pas �t�nbsp;accompagn�e de tous les d�tails n�ceflairesnbsp;pour en faire connaitre parfaitement toutesnbsp;les circonftances, amp; m�me les plus eflen-tielles.
(^?) En conf�quence d� cette Obfervation M. need-KAM a propof� d�armer les boetes de BoufToks de deujc fegmcns de cuivre p qui fe croifent i angles droits ennbsp;forme de couronne, amp; qui font h�rifles de pointes cnnbsp;tout fens. On peut detacher ges deux pieces.: les cou-cher horizontalemcnt, ou les �lever perpendiculairementnbsp;a l�horizon: c�eft dans ce dernier cas qu�elles deviennentnbsp;un remede efficace contre l�atlicn du fluide �le�lriquenbsp;fur 1�Aiguille aimant�e qu�ellcs couronnent. M. needhamnbsp;3 trouve qu�unc Aiguille armee de cette mani�re, relicnbsp;immobile quand on l�approche d'une bouteiile charg�.
CON'
-ocr page 260-njS C O N C L U S 1 O J?.
*gt;'
�. 163. Tels font les ca� dans lesc|uels te-tricit� agit indubkablement fiir 1�Aiguille Sc il;r la Force magn�tique: toutes les autres �b-fci'vations d�.im genre diff�rent ne prouventnbsp;nullement cette a�tioti: Scje conclus de toutnbsp;ce que j�ai dit, que les mouvefnens irr�guliersnbsp;de 1�Aiguille aimant�e ne d�pendent pas denbsp;l�Ele�trieit� j mais qu�il efl tr�s-vraifemblablenbsp;qu�ils font tous dus a l�aclion de l�A. B.#nbsp;quoique nous ignorons comment ce m�t�orenbsp;agit.
D�aille�rs eeux q�i oiit expliqu� les agitations de 1�Aiguille par l�Ele�tricit�, n�onfcnbsp;eu en vue que les aflFollemens, dans lesquels onnbsp;apperqoit, au premier abord, quelque reflem-blance avec les effets que r�leftricit� produitnbsp;ordinairement fur les' corps tr�s - mobiles: maisnbsp;ce ne font pas la les feules d�viations du mouvement regulier. Les mouvemens E, O,nbsp;E. O, oppof�s a la variation di�rne p�riodi-que : la grandeur, quelqitefois extraordinaire ,nbsp;quoique reguliere de cette Variation: les mou-vemcns fubits amp; par fiuts , enfin les change-mens j�ius g�u�raux Sc pendant longtems coii-
flans
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flans 8c tres - reraarquables, qui avvivent a la dcclinaifon, 8c qui diff�rent pour differentcsnbsp;Aiguilles, font de.s effets dont ont n�a pas te-nu compte, 8c qui cependant m�ritent la plusnbsp;grande attention des Phyficiens. Je ne megt;nbsp;rappelle pas que ceux qui m�ont devanc� dansnbsp;cette carri�re, en ayent fait mention, niqu�ilsnbsp;ayent confid�r� les agitations irr�guli�res avecnbsp;cette attention que j�y ai donnce, ni fous les.nbsp;m�mes point de vue. Mais quoique je puiffenbsp;nomraer nouvelles les Recherches, les discus-fions 8c la plupart des Obfervations contenues dansnbsp;ce M�moire, il eft un Phyficien, M. hel-LANT, de Tornea en Lapponie, qui eft all�nbsp;beaucoup plus loin que moi dans cette carncre,nbsp;puisqu�il a d�couvert quelques Loix de la Variation magnetique pendant!�A. B. Je regrct-te infiniment de ne connoitre fes travaux quenbsp;par cette notice tr�s-abreg�e que M. war-GENTiN en a donnee {e).nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;11 feioit ausfi a
fouhaiter qu�on put confirmer par Exp�rience ce que M. h i o k t e r a foupqonn� (�), quenbsp;dies Lames, qu�on Aimante en terns d�A. B,,nbsp;peuvcnt acquerir des forces affez. diff�renres
. de
(e) Memeires, de Su�dl.lI'H. Tom, XV. p. 85. (�) iW. Tom. Bt. p.41.
-ocr page 262-^40
ONCLUSIO
de celles qu�eiles acquerroient en d�autres tems, ponr indiqiiei' des dire�liohs dilF�rentes de celles qu�elles'indiquer�i�nc alors: mals je ne laisnbsp;jlisqu�a pr�fent a�cuh iHoyeri de faire cesnbsp;F.xperiences, amp; j�en ai indiqu� Ids raifons.nbsp;F.nfin to�t ce que je connois jusqu�ici d�Ob-fervations, 8c fur les mouvemens r�guliers Scnbsp;p�riodiques j Sc lur les mouvemens irr�guliersnbsp;de rAiguille, rcntfe dans ce quej�ai conjec-tur� il y a deja plus de neuf ans, favoir, quenbsp;la plupart de ces Ph�nom�nes dependent, erinbsp;dernier reffort , d�un changement de forcesnbsp;qui aitive auX parties homologues' de l�Aiguil-le, q��ique la caufe �u les caufes de ce changement nous foyent inconnues.
�. 164. QUAnd on parviendroit a prou-Ver , que les agitations irr�guli�res de i�Ai-guille d�pend�nt de rEle�tricit� , �n n�en' pourr�it pas encoie conclure que ce faitnbsp;prouve une influence r�elle de PEleclricitenbsp;fur Ie Magn�tisme eutant que tel: qu�il y ainbsp;tin rapport fecret entre c�s deux forces. J�ainbsp;expol'� mes id��s fur ce fujet datis Ie �. denbsp;tnonB'l�moire fur 1'jinalogiedeL'Eie�iricit� dit,nbsp;Magnetisme ^ amp; j�y fenvoye. lEferoit tou-jours tr�s-difficile de diftinguer dans des Experiences ^lecompai ailbn faitesiur les mouvemens
do'
-ocr page 263-24�
ONCLUSION.
cle deux Aiguilles, dont Tune f�roit aimant�e ^ amp; dont l�autre fcroit de laicon , Sc dans lesnbsp;agitations qu�elles pourroient fubir Tune Scnbsp;Taptre, ce qui appartiendroit au feul Magnetisme^ OU a la fe�le EkSi -icit�. C�eft peutnbsp;�tre dans la vue de Ie diftinguer, que M. I�nbsp;Marquis de condorc�t (g), a propof�nbsp;d� comparer a�x Variations diurnes d�Aiguillesnbsp;aimant�es, celles d�Aiguilles de fornie fembla-bles, amp; fufpendues de m�me, mais form�esnbsp;defer non aimant�, oum�m� d�autre m�tal, o�nbsp;de fubftances non m�talliques. On a vu ci-defTus c� que j�ai fait fur ce lujet: mais l� P.nbsp;c o T T E a entrepris une fuite d�Oblervationsnbsp;avec deux Aiguilles, parfaitement �gales. Tunenbsp;aimant�e, l�^utre d�aci�r pur, II en r�ndranbsp;certainement compte au Public, qui lui ennbsp;iaura d�autarit plus de gr�, que ces Exp�rien-tes font p�nibles par l�asfiduit� qu�elles exigent, amp; difficiles par kat-tention fcnipuleufenbsp;qu�on doit apporter dans l�exaraen qn�il eft anbsp;propos de faire fouvent de TAiguille non - aimant�e, qui, �tant toujours dirig�e dans I�nbsp;M�ridien^ peut facilenient acquerir la force
mag-
(j) Memoir, pr�fent�sfar des pteans nbsp;nbsp;nbsp;Toi�l. \ III,
Pref. p. 9.
toM� II�. nbsp;nbsp;nbsp;Q
-ocr page 264-magn�tique : 6c celle - ci fuffiroit, quelque petite qu�elle fut, pour detruire k plupart desnbsp;conclufions q��on ne manquefoit pas de tirernbsp;de ces Exp�riences, fi on y mettoit moins denbsp;cette patience �c de ces attentions fcrupuleufesnbsp;fur lesqueiles ou gliffe fi facilement 6c l� fou-venc , mais que Ie E. C O T f � ell accoutu�nbsp;in� de mettre dans tout Ce qui fait Tobje�nbsp;de fes Recherches.
-ocr page 265-�. 165* Cette Diflertation �toit �nti� rement achev��, cc m�me envoy�e a rimpri-meur, lorsque j�ai trouv� dans les M�rnoires denbsp;VAcad�mie de Su�de 1777 Tom. XXXIX.nbsp;p. 2.60, un M�moir� extr�merrient int�res-fant de M. w I L K E fiir les Variations de l' Aiguille aimant�e. C� c�l�br� Phyfici�n a fait hnbsp;Stokhqlm d�s obfervatioiis horaires depuis Ienbsp;inois d�Oftobre I771 jusqu�en Mai 1774- Cesinbsp;Ob'fervations, qui font correspondant�s auxnbsp;miennes, meritent de leur �tre compar�es. Jenbsp;me bornerai a indiquer en g�n�ral les r�fiiltatsnbsp;du travail de M. wilke, Sc a le^s rapprochei:nbsp;du mien.
M. WILKE diyife les mouvemens'de TAi-guille en trois clalTes.. La premiere contient, les variations qui n� font remarquables que parnbsp;leur grandeur, mais qui du fefte ne differentnbsp;pas des r�guli�r�s park tems auquel elks ontnbsp;lieu. Les Variations qui exc�dent les Variations ordinaires en grandeur, (amp; j�enai faitnbsp;ausfi une cla{re,que j�ai confider�e f�parementnbsp;�quot; 70, 72., feqq.) � ont ordinairement lieu,nbsp;� dit M. wilke, la veille des jours, ou paigt;
nSi les jours, ou apr�s les jours, auxquels Q 2nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;rAr'
-ocr page 266-ADDirtotT.
� rAiguille �prouve fes plus gmndes irr�gu� ,, larites: ou parmi ceux-ci, k des jours beauxnbsp;,5 amp; fereins, auxquels l�Air a �t� pur SC ferein,nbsp;,5 1�Aiguille n�a que de petits mouvemens, amp;nbsp;55 eft fouvenc Stationaire, quand l�Air ell fortnbsp;� humide , furtout en Automne , quand on *
55 beaucoup de jour de brume ; amp; fouvent 55 ausfi quand elle a �prouve plufieurs jours denbsp;55 fuite de grandes irr�gularit�s qgt;ii paroiflent,'nbsp;55 pourainli dire, l�avoir fatigu�e�. M. wiL-Ke a diftingu� ces mouvemens dans fes Tables , ainfi je puis les comparer a ceux quenbsp;j�ai obferv�s.
�
�. i66. La feconde clafle renferme les mouvemens qui ne font irr�guliers que par rapport au tems, �c non par rapport a la grandeur, ounbsp;i la r�'gukrit�. � Les Variations diurnes denbsp;� rAiguilles fe fout alors, dit M. wi lke,nbsp;55 comme d�un feul coup, un peu en avant,nbsp;,5 OU en arri�re.� Cette fort� eft done cellsnbsp;que j�ai nomm�e Variation fubite far faut ^nbsp;�c dont j�ai parl� en d�tail: �. 70. feqq. M.nbsp;�WiLKE ajoute, � l�Aiguilleeft bien ordinaire-55 ment Ie plus avanc�e vers l�O a midi, amp; a mi-55 nuit vers l�E: mais elle avance ausfi apr�s3h.nbsp;5, apr�s midi vers l�O Sc apr�s ^h. du matinnbsp;55 vers l�E, quoiqu�elle n�ach�ve qu�une feule
� p�riode
-ocr page 267-^45
Addition.
,5 p�riode tout Ie jour.� Cette Variation revie at a ce que j�ai dit (^87�93.) que 1�heure du maximum arrive un cinquieme ou un (ixie-ine du terns hors des Umitcs ordinaires de tah.nbsp;a qh. (^) j Ph�nom�ne que je n�ai pas crunbsp;devoir placer parmis les irr�guliers. M. \vil-KE n�a pas dihingu� dans fa Table ces mou-vemens des afFollemens proprement dits, ainfinbsp;je n�ai pu les comparer diftin�tement ace quenbsp;j�ai obferv� ici. M. wilke ajoute � que lesnbsp;,5 changemens menftruels amp; annuels de D�-,5 clinaifon paroifTent fe faire ces jours-lit: amp;nbsp;que ces fortes de d�viations des terns ordi-j, naires font fouvent des pr�curfeurs d�agita-� tioias irr�guli�res. � J�ai fait (5.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;) une
pareille remarque pour I�heure du maximum ^ k mani�re dont les jours de variation grande,nbsp;ou fubite, ou par Taut, font m�les aux joursnbsp;d�agitations irr�guli�res, ainfi que ce que j�ainbsp;dit de rinfluence de I�A. B. fur ces joursnbsp;prouve le premier Article.
�. 167. La troifieme clafl� contient les af-folleraens. Le plus grand que M.. wilke ait obferve a �t� de 5 degres amp; demi j maisnbsp;s�il eft rare d�en voir de pareils, il ne I�ait
pas
{a) Ces limites font a Stokliolm entre n li. amp; 3 I1.
5.46
Addition.
pas d�en voir d�un degr�. M. wilke obferv^ ausfi � que ces aftbllemens ont rarement lieunbsp;� avant midi : qu�il les a vu fouvenc entre midinbsp;� amp; 3 heures, accompagii�s d�un Taut infolite,nbsp;� mais qu�ils ont lieu le plus fouvent apres 3nbsp;heures', amp; furtout de 7 hexircs a 10 heures'jnbsp;,, ou a minuit, qui femblent les heures coni'a-� crees a ces irr�gularit�s. � Ceci s�accordenbsp;� avGc ce que j�ai dit amp; prouv� �� 56. amp; 57. Cesnbsp;afFollemens ont quelque fois lieu plufieurs joursnbsp;de fuite a Stokholm tout comrae ici.
�. 168. Enfin M. wilke admet �ga-^ lenient l^nfluence de I�A. B.rvoici comme iinbsp;s�en exprime.
�La liaifon qu�il y a entre I�Aiguille � I�A. B. eft ft �vidente, ft g�n�rale, ft con-� ftante, que perfonne qui examine les affec-� tions de Tune amp; de I�autre avec attention nenbsp;� peut la revoquet en doute. Un Ciel cou-� vert, la Lime, des nuits d�Et� claires, era-� pechent fouvent de voir I�A. B. diftincte-� ment. Mais, ft ecs Obftaclcs n�ont paslieu,nbsp;il arrive rarement 011 peu qu�on ne voyel�A.nbsp;� B. aux jours que 1�Aiguille �prouye desmou-� vemens irr�guliers j amp; le plus fourent I�A.nbsp;� B. eft la plus �clatante quaiid 1�Aiguille os-cille le plus fortement. Mais il ne faudroit
1,4.gt;
*5.
gt;
-ocr page 269-14?'
pas en conclure r�ciproquement fans exception , que rAiguille �prouve de grands mou-vemens ausfi fouvent que cette Lumi�re paroit. 11 en eft, parmi celles que j�ai vues,nbsp;pendant lesquelles l�Aiguille n�a pas fubi denbsp;variations beaucoup plus grandes que d�ordi-naire, quoique TA. B. s��tendoit fort haut,nbsp;en Are 6c en coruscations. II en eft exac-tement comme M. h i o r t er l�a d�crit.nbsp;Le Pole bor�al de TAiguille femble quafinbsp;fuivre l�A.B. amp; �treattir�e vers elle. Brille-t-elle 1q plus vers l�O, 1�Aiguille devie versnbsp;rO: 6c au contraire vei-' l�E, fi l�Aurorenbsp;Bor�a.le eft plus �clatante vers rEll. L�Aiguille m�a fi fouvent inftruitfur ces flammes,nbsp;furtout lorsque le Ph�nom�ne ne fait que denbsp;s�allumer, que je ne faurois douterde fonnbsp;� exa�titude fur ce point. La fituation del�A.nbsp;� B. eft-elle fort bail�, ou l�Arc s�el�ve-t-iinbsp;uniformement felon la dire�tion magn�cique,nbsp;jusqu�au Zenith: les �clairs font-ils femesnbsp;� partout �galement, l�Aiguille n�eft pas finbsp;fort agit�e, elle s�arr�te dans un efpacedcpeunbsp;de minutes, ne faifant que qtielques legersnbsp;55 trembleraens, petits amp; prompts , quoiquenbsp;� tout le Cicl foit couvert de cortifcations,nbsp;,5 jusqu au dela dn Zenith vers le Snd. Ma�s,nbsp;,3 quicanque eft aecoutum� a 1�Aiguille, s�ap-
55
99
99
99
99
99
99
99
99
9?
99
99
A Igt; P T T I O V.
j, pargoit bient�t de fes'agitations perp�tuell�s, 35 puisqu�ilefl; rare que les coruscations nefoyentnbsp;,5 pas diftribu�es in�galement, amp; alors ellesnbsp;55 fe font connoitrc tout de fuite par de gran-35 des agitations
J E n�-ai pas discute rnes Obfervatioris fous ce point de vue, amp; pour connoitre k diredlionnbsp;de rAiguille eu �gard a celle des rayons de I�A.nbsp;B.: mais plus d�une fois je n�ai appergu aucunenbsp;liaifon entre ces deux elfets. C�ell un pointnbsp;que ie discuterai a fonds dans mon Trait� furnbsp;VA. 5 5 amp; il me fera facile de le faire, puis-que j�ai dccrit toutes les A. B., que j'ai vue,nbsp;avee foin amp; dans un tr�s-gnind d�tail. Cette discusfion nous entraineroit ici dans tropnbsp;de longeur,
/
�. 169. M- wit.KE ajoute. � J�en con-35 clus qifil eft vraifcmblable, puisque I�A. B.. 55 agit ft evidemment fur 1�Aiguille, que cenbsp;55 M�t�ore eft toujours dans I�Air , lorsquenbsp;55 I�Aiguille donne a connoitre quelques irr�-,5 guiark�s, quoique diverfes caufes nous em-,5 pecnent de le voir. Et piusque les mouve-55 mens irr�guliers de T Aiguille les plus grandsnbsp;55 dependent dc 1�A. B., ou ont une liaifon avecnbsp;55 eiic, j�en conclus encore qu�il eft nature!nbsp;55 de foupgonner qu�il eii eft de m�me de tons
fes
-ocr page 271-249,
A D D I T I o V*
(�$ mouvemens amp; de toutes fes agitations. J5 Conf�quemment 5 l�A. B. ne fe tmuve pas,nbsp;� feulement dans 1�Atmosphere a certains terns,nbsp;,j, Sc a certains jours de l�ann�e. Sc pcur*�tre,nbsp;� deux fois chaque mois , mais ell? s�allumenbsp;� ausfi regulierement chaque jour, 6c donne %nbsp;� I�Aiguille fes mouvemens conitansj amp;, au,nbsp;moyen des differences de fa force, de fa dis-,, perflon, Sc de fon eclat, fa marcheagit en-� core fur routes les irr�gularit�s de 1�Aigiiiile ,nbsp;,, Sc peut - �tre m�me fur fes changemens an,-� nuels�. Ces conjectures s�accordcart en par-tie avec celles que j�ai faitesj Sc j�ai prouvenbsp;par les fairs que des changemens fort g�n�rauxnbsp;amp; conftans de Declinaifon dependent ausfi denbsp;I�A.B.
�. 170. Pend.ant le terns qu�ila fait fes ob-fervations, M. wilke a obferv� 217 jours d�agitations irr�guli�res des crois elafTes donenbsp;nous avons parl� (�. 165. 6.7.}. J�ai compare,nbsp;ces Obfervations aux miennes, amp; les refuitatsnbsp;de cette comparaifon d�monirent combien inti-m�ment les agitations irr�guli�res, les mouvemens contraires, les Variations extraordinairesnbsp;par leur grandeur, leur mouvement fubit ounbsp;par faut, font intim�ment li�s a I�A. B., puis-
Addition,
, v
: I,
que la m�me A. B. produit par fois une agita� don irr�guliere dans un endroit, amp; feulementnbsp;une variation grande ou fubite, ou un mouvement contraire, dans un autre. C�eft ce quenbsp;je vais prouver.
SuK. 66 afFollemens qui fe trouvent marqu�s dans ma Table, pendant I�intervalle que M.nbsp;�WI L K E a fait fes obfervations, il y en a 37nbsp;accompagn�s d�A. B., amp; pendant lesquels il ynbsp;a �galement eu des mouvemens irr�guliers dnbsp;Stokholm: de ces mouvemens il y en a eu 51nbsp;fans A. B. vifible a Stokholm, amp; en outrenbsp;trois qui n�ont �t� que des variations infolitesnbsp;en grandeur, favoir les 16 amp; a8 d�Qctobrenbsp;1772, 6c le 17 Mars 1774- Quelquefois 1�Aiguille a �t� beauGoup plus fortement agit�e icinbsp;qu�en Su�de i p. ex. le 17 Juillec 1773: ici 4nbsp;degr�sa Stokholm 18': le 26 Mars de la m�menbsp;ann�e 51'ici: h Stokholm 8'.
Il y a eu l� jours d�affollemens fans A. B. que je connoifle, 6c pendant lesquels il ynbsp;en a eu 15 en Su�de, dont deux avec A.B.,nbsp;favoir les as 6c ay Septernbre 1773, Sc unnbsp;jour de grande variation, favoir le 18 Janvier 1772 de 1�'. Parmi ces 16 jours fe trouvent le 8, 9, 10 de Juillet 177a q^e I�Ai-guille a �t� dans une agitation continuelle 6c
s_-'
-ocr page 273-Addition.
jci Sc a Stokholm, oil I�agitation duroit d�j^ depuis le 6.
Enfin fur ces 66jours il y en aeu 13 d�agitations irr�guli�res ici, mais auxquels 1�Aiguille a �t� r�guliere a Stokholm: f^voir les 2. Mars, a2 Juin, a amp; 25 Septembre, a9 O6I0-bre, a9Novembre 1772; 17 Avnl, apjuin,nbsp;19, 2.7, aSJmllec, 2,: Octobre 1773, ^ ^4nbsp;Mars 1774.
Des jours auxquels le mouvement a �t� O ici, il y en a eu quatre d�agitations irr�guli�resnbsp;a Stokholm, tons jours d�A. B. ici. �es joursnbsp;font les 1 Novenibre 1771: i6, 2.1 Janvier 6c:nbsp;I Fevrier 1773 : 6c il eft remarquable que ce?nbsp;deux derniers jours I�Aiguille a �t� a peu-pr�snbsp;Stationaire ici, quoiqu�eile. ait parcouru a Stokholm 15' amp; �4.
Des jours auxquels le mouvement a �t� El ici, il y en a eu deux d�agitations irr�guli�resnbsp;a Stokholm, le 16 Novembre 1773 de 25'; �cnbsp;je 2,8 Janvier grand mouvement de 10'.
Des jours de grande variation ici (�.70.71) il y en a eu huh de variations irr�guli�res ennbsp;Su�de, dont 7 d�agitations amp; un le 19 Avrilnbsp;1774 de grande Variation.
Des jours de grandes Variations ici, mais acconapagn�s de faut, ou de mouvement fubit
-ocr page 274-( � 7�- 74- 7^-) y CR ^ Gu 6 d�agitations irr�^ guli�res en Su�Je : lavoir 4 d�afF�llem^nt 6cnbsp;Un de grande Vaidation Ie 'ig Mars 1774.
Des jours de Variations fubites ici, ( �. 70. �. 78.) il y en a eu trois qui ont �t� irr�guliersnbsp;en Su�de, done meme un Ie ap' Fevrier 1773�nbsp;de 4a'.
Des jours de Variations par faut (5- 70. 79.) ici, il y en a eu un ftul, Ie 11 Decembre 1771,nbsp;qui a �t� accompagn� d�une agitation irr�gu-Itj�re Sc d'A. B. a Stokholm.
Enfin M. wilke a obferv� 141 jours d'agi-tations irr�guli�rcs, fans qu�il y ait eu la moin-dre irr�gularit� ici: de ces jours il y en a eu
45 d'agitaiions irr�guli�rcs a Stokholm , avec A. B., �)
67-----------fans A. B: /�
ap de Variation infolites pour Ia grandeur; nbsp;nbsp;nbsp;J.
Cette legere comparaifou confirme abon-damment tout ce que nous avoirs dit de l�in-fluence de l�A. B. furl�Aiguille. J�ai regret de ne pouvoir ra�y �tendre davantage, non plusnbsp;que fur la liaifon que M. wargentin a obferv� entre les Ph�nom�nes de l�A.B. amp; l�In-clinaifon de r Aiguille.
�. 171-
-ocr page 275-'A D o t T t O
N.
�. tj^i. La Leaurc de l�Ouvrage de IVI. �V^iLKE, 5c celle de quelques Oblervations m�-t�ofologiques 5 ainfi quela c�mplaifance de M.nbsp;M. BODE 6c HOLE lesquels m�ont fait paredenbsp;ce qui a ct� obferv� a Berlin 8c Breda, m�oncnbsp;fait connoitre quelques B. pour des jours denbsp;la Table auxquels je n�en avois pas marqu�,nbsp;faute d'en avoir coniiaiflance : ces jours font :
J772. Le a8 Ao�t (ce qui fait v pour Ie 29.) Ie 4 Septembre, 25 Novembre, 8c 14De-cembre (qui fait l pour le 13) A. B; inbsp;Stokholra.
1773. nbsp;nbsp;nbsp;Les 18 Ao�t, 25 Septembre, 5 Novem'nbsp;brC) a Stokh�lm.
1774. nbsp;nbsp;nbsp;Le 27 Janvier (qui fait v pour le 28) 8cnbsp;le 25 Mars#
Le 18 Janvier A. B. a Berlin.
Le 5 Fevrier 1781 foupeon d�A. B. a Mont-* morenci.
Le 18 Septembre 1781 a Breda: le 25 aBre-da 8c a Amfterdam.
Eu tout 14 jours a ajouter a ceux qui confir'gt; ment I�lnliuence de l�A. B. fur les Ph�noui�nesnbsp;de i�Aiguille# �
�� 17*- J�ai dit �. 97. qu�il y aeuune �poque
-ocr page 276-2-54 Addition.
que de changement de d�clinaifon Ie 2,5 Mal 177a, 6c que je ne connoiflbis pas d�A- B.nbsp;pour ce jour. Je fais a prefent que M. wilkenbsp;en a obferv�e une alors qui aproduit a St�k�nbsp;holm fur i�Aiguille un afFollement de 64'.
Fin dti T�me TroiJi�m�.
-ocr page 277-1. 7. d�en bas gauffer. nbsp;nbsp;nbsp;�� gausse�.
1. dern_ nbsp;nbsp;nbsp;1744nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;� 1774,
I. 4. qu�il put �tre reduit amp;c. jas^u a ces mots. Ie 2� Septembre , lifesi : qu il put �tre reduit a N�. znbsp;feconde claffe. A Spaiendam TAiguille a inbsp;. de 4' plus a FE qu�a 7 h, Le zo amp;c..
le 2 , foir a 10 h, Ic 3 , au matinnbsp;Cuneo.
le N^.Vl.s�eftmu vers 1�E.
au deiTas de 3�%
21. .
3e p�riode amp; par confsBuent
1. 7. nbsp;nbsp;nbsp;10. foir; iih,
1. 8. nbsp;nbsp;nbsp;ir. 9 raat.
I. 6. nbsp;nbsp;nbsp;. Ancons
1. 5. nbsp;nbsp;nbsp;has s�eft mu
I. 10. d'en has vers z'E.
1. 12. au deflbus de
1.14. nbsp;nbsp;nbsp;12.
1. 14. nbsp;nbsp;nbsp;pe p�riodenbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. -
]. 16. amp; que par conf�quent -
. 1. II.
1. 12.
. 1. 4. degi �c au del^
. Note h AssELEP.i . Note i 1. 3.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;1�Aiguille
. 1. 7. nbsp;nbsp;nbsp;brume
Janvier. |
Fevrier. |
Mars. |
Avril. |
Mai. | |||||||||||||
24 |
Eit |
T |
!� 1 |
18 |
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51 |
a |
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47 |
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12 |
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25 | ||
31 |
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34 |
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21 |
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31 |
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35 | |||
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20 |
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21 |
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24 |
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30 |
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17 | |||||
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27 |
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120 | |||||||||||
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19 0 |
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18 19 21 |
t.].j. 0 |
3-7 4.5 I |
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23 9 |
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14 0 nbsp;nbsp;nbsp;13 16 gr. l�fu 13 26 foir 51 | |||||||
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5 | ||||
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28 | |||||||||
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2 |
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23 c. l.j. |
40 | |||||||||||
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18 |
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17 foir |
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13 5 |
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20 � 22 � |
11 35 | |||||||||||
28 |
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24 mat- |
15 | |||||||||||||
i |
25 gr. 29 fu 25 | ||||||||||||||||
1- 02* |
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20_gr. 21 fu I ;� | ||||||||||||||||
a |
31 loir |
15 | |||||||||||||||
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1 |
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0 0 |
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15 foir |
47 |
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2 foir |
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