SVR
POVR
A PARIS,
Chez DENYS L ANGLO IS, au raont S. Hilaire, a I’Enfeignc du Pelican.
cn fa Boutique au bout du Pont-ncuf, vers I’Efchole. M, DC. XLIX,
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FAITS DANS LA' POMME DE PIN.
/
Z/C nbsp;nbsp;nbsp;CoHfritr de la P*fK.
L efi-rciiips de fe réjGÜiry •'
^(fliers CompagAGiis la Pai34 ell: Eutè, \ Nos coGurs pcuuent scpanoU^T,
II eft temps de lorépuyr »
Igt;a Gitcrve va s'éuanoliyr^ cherchcr aUleuys Ja rctraiue 5nbsp;“ft temps dc fe fqouyF,
/La Paix eft faito.
4
Ca Fanfarons, hors de Paris, Braues Gucrricrs allez en Flandresjnbsp;/«r./a-Cefl: crop tourmcntcr les maris.nbsp;Ca Fanfarons hors de Paris,
Les jalous nc font pas marris De voir la fin de vos Elclandresjnbsp;Ca Fanfarons hors dc Paris,
Allez en Flandrcs.
t'tio-
fttlier
de S. Oouti.
Au diantre (oicnt les Allemaiis, Ces enragez volcurs dc fillcs,
Auec cous Icurs violcmcns,
Au diancrc foicnt les Allcmans, lis vont peuplcr ces Lancemensnbsp;De metis routes nos families jnbsp;Au diantre foient les Allcmans,nbsp;Voleurs de Filles.
Aliens infames Polonnois, Crucls Bourreaux, loin de la Ville^nbsp;chtnde C*eft trop niangcr pour vne fois,nbsp;Allons infame Polonnois,
On vous fera mordre vos doigts^ Si bien-toft vous nc faites giUcjnbsp;Allons infame Polonnois,
Loin dc la Villc.
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Verds Galands Enfarinc2*Vous, ^ On ne parle p'us de famine,nbsp;feux moA- li cft temps de faire les foux,
Vcrds Galands Enfarinez-vous, Deformais on aura pour tousnbsp;Dans Paris aflcz de farincinbsp;Verds Galands Enfarinez-vous,nbsp;Plus de famine.
Coquctcs fourbez amp; nuidt amp;C iour Pour amafer vos Idolatrés,
ta Utme
Tous les Galands font de retour, Coquctes fourbez nuit amp; iour 5nbsp;Faites les cnragcr d’amour,
Sans ricn permettre a ces folatres. Coquettes fourbez nuiót 6c iournbsp;Vos Idolatrés.
Adorable diuincPaix,
Tyrfii Ie Dlü Het.
Douce beauté quc tu me charmes, Q^e ie t’aime amp; que tu me plais,«nbsp;Adorable diuine Paix,
C'eft pour te fcruir quc ie fais Diuorce entier auec les armes ,nbsp;Adorable amp;; diuine Paix
Que tu me charmes.
-ocr page 7-'edmt Ie P«(gt;^gwlt;
Fy de ce stand diable de Man,
Fy de fon train , Sc de Bellonnes , füis la.snbsp;nbsp;nbsp;nbsp;aux liazafs,.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ ^
Fy de cc grand diable de MarSj^
Ie laiffe la gloire aux Cefars,
II me fauc garder ma perConne',
Fy de ce grand diable de Mars»
Et de Bellonne.
11 vaut mieux boire noftrc argent, Fy de moufqucts , fy de gens-d arines»nbsp;Ce raeftier eft trop affligeanc,
II vaut mieux boire noftre argent«
On peut deuenir indigent,
F-t pcfir par tout ces vacarmesj ^
II vaut mieux boire nöftre argent,
Fy de Gcns-d’armes.
Mt Fhiliptt Ie Rejoin.
Ie nc veux point d autres combats, Ny de bruit qu auec Ic verre,
Mettons tous ces conncaux a bis,
Ie ne veux point d’autres combats j cét cxercice a d’appas,nbsp;c’eft vnc agrcablc guerre*,nbsp;uc veux point d’autres combatsnbsp;Qu’auec Ie verre.
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te^.vf,hu ^'^crfptK: du vin au licu de fang,
ce carnao;e,
QH5 chacun me fuiiie a (on rang, Vcrfons du vin au lieu dc lang-,
Ic vay tircr vii coup bicn franc,
*1
Ql'i fera voir mon grand courage; Vcifon du vin au lieu de fang
En cc carnage.
Dieu garde Ia Pomme de Pin, Nous voicy bien , faifons ripaille,nbsp;Q^’on trouuè icy d’exceilent vin ,nbsp;Dieu garde. Ia Pomme de Pin;
Qiie ce jus me paroift diuin,
Gar^on pren garde qu’il ne faille; Dieu garde la’ Pomme de Pm,
Faifons ripaille.
Beuuons a tire-larigot, '
Uret
Ferme Ia porre , qu aucun n’entre; A ta fanté , chcre Margot,
Beuuons a tire-larigot,
Ah que ce vin ce gigot Sont bons pour rcjouyr Ie vcntrc;nbsp;Beuuons a tire-larigot,
Et qu aucun n cntrc.
iiir
j.4 Sawe
difficile-
Vaimc bicn tütcu^'Cfc ebc1:jon gras-: Ou ces poulcts, qvic du pain d’orge 5nbsp;Py des poix qui nt cuifoieMf '
Vaime bien ruiea:5^’fcé‘ cothon g^a|s *,
Q^c 1 ay fait d^' manuals rcpas j 1’en ay mal cncor a la gorge jnbsp;Vaime bien. mieux cc cochon gras,
¦ - gt; ^Jue^du 'pdm dorge.
Vhemme
(etitentj
Agrcable 5gt;C chere Liqücur r Pu ce combat fauuc ma-vieVnbsp;Vien móy fortifier' Ie - co^ör, • - ^. ¦' ƒ ^
Agreable SC chèVc Liqueurr
Ceft par coy que ié fuis^ '^aiuqüeur Oc lanbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Penuie j ; V
Agreablc §c
^ ‘ ‘ Sauuc bna vic.
Bcuuoris én' voicy- la^ faifon,
Ie grand Phtl^e,
Ie nicurs dc foif, a bolre » a boirc^yfc'^
lannot tu m'cn fcras Tfaifon', 'P ^ Beuuons cn voiéy la faifon jnbsp;Ie n'iray poinf a msi tnaiféiaf-/nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;''
Sans auoir tons la'quot; ti6löitcH Beuuons cn voicy la faifon,
A boire , a boirc.
C
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Le km Herandt,
tPariilcns r^ipuy/Tonsriipqs D*auoir la Paix dans noftre Villcgt;
X^u’il y fcra jtkrormajis^ doux,
Parifiens ;gt;Fejouyiraas-ii(^usgt; . .
Cell vn bphUeijir communj,a tbjis,
•d
Dc nous vqir faii^ gucqre.CiuiUei Paridcns rejouljPTop^iijauSv
.-^Tgt;K..‘h n:ï^fts,nQÏk^ Villc.
Il (era bieivt;o.ftjdc rctouir, *
Ce Roy chai;ngt;aiiti.gt; cc Ray^dc$ Princjpsj Vhtumx Nous le verrons ^u preker tour, /nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,
profh^te. nbsp;nbsp;nbsp;bien-toft; dp^croifT,}
Dans Paris il tiendra fa Cour,
Sans aller plus pat jesr Prouincc$,\
II fera bien-tc^ )de retour i - . nbsp;nbsp;nbsp;*
Cc Roy des Princes.
Que craignoris-nous a l’aucnir.
L'btmmt
ejfeuré.
Dans la Paix, dans l abondancc,
Puis que le Roy va rcueniri craignons-nous a Tauenir;
II nc faut plus fc j^bujuepk _
QP'. des nbsp;nbsp;nbsp;amp; de la danlc ‘5 _
Que’craignons-nous a Tauenir
Dans r^ondance.'
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N nbsp;nbsp;nbsp;» qu’on nVn Caufc iamais,
tf Sigt Ftlitiquc^
y es Frondcurs, ny de la frondej oint de SI, de CAR, ny de MAÏS ,nbsp;au curs, qu on n en Cauie iamais;nbsp;s v^t bien fronder deformaisnbsp;CS .aufeurs qui broüillcnt Ie monde jnbsp;^auleurs, qu»on n*en Caufe iamais,
Ny de la fronde.
ta
giik,.
Ie Roy, Viuc 1, R,y„J'
ran^ois qm viuez foubs leur Loy, ^«pns cent fois Viuc Ic Roysnbsp;^ vn chacun chante comme moy,nbsp;uuquj nous fommes hors de pciue;nbsp;'-’«ons cent fois Viue Ie Roy. j
Viue U Reync.
i, gt;n no ij^i , r
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