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IC

La franc

sans ESPOIR.

E L A s tres-miferable France T u n’as doncaucune cfperace,nbsp;C cft que tu as par crop pêché ,,'

' ‘j’ nbsp;nbsp;nbsp;rrierite quc la Cjwde

i Kj^ nbsp;nbsp;nbsp;point mifericorde i

^ m as tant offenfé.

jjp pfcsvnefigr^dcinjwre quc tu enducéanbsp;Ce monftrc infernal,nbsp;cette fafcheufe harpicnbsp;Q des freres des furies-, '

amp;c feint Cardinal.

1 nbsp;nbsp;nbsp;fort yn tempstres-fombre,

* nbsp;nbsp;nbsp;d’eftrc al’cttHbre,

Car a nbsp;nbsp;nbsp;Ie Soleil

- du

mont-gibcl.

c ' l

^^^«antvenudeSicilc, Jlel^^^^^’^vnencarcinlc.

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Cela n’eftpas émerueillable'

Qu^il n’aime point Ie miferable La merueiliedel’v.niiiers,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;•

II bgaic bien que fa lumierc Luy failleroit des croupieres.

Pour Ie faire aller a Tenuers.

Quand c’efl: Ie Soleil qui l’écUire Dans chofe qui ne (e peut tairc,

i-.Jquot;

II [e voudroit charter de fers l’our !e faire aller en arrierie ;

Caril ri’haicquela lumierc Eftant produic par les Enfcrs.

Ou es Cu inforcunécFrancc Tu CS redüice en des foufFranccs-,

Si grandes que delTus les'lits quoy que Ion diequoy que Ton facenbsp;Et que plus fouuenti’on menace,nbsp;On prophane amp; polue les Lys.

Et cc n’cft pas grande merucilic Que de voir vnc chofe tcllc ,

L’Afnc nemontefur Te minent M ais I’E minent montefur l’Afnenbsp;Quad c’cfl; l’amour laquelle renflamenbsp;Pour aller bien doucement.

Cela eft extraordinaire Et n’eft pas dignc de Ic tairc,nbsp;L’autruche vaiurl’Emincnt,

Mais fur cellc-cy cftrEmincncc Qui eft de tres grande excellence^nbsp;Laquelle I’enibrafe ardemment,

Bien

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Biea qu*^il fe nomme lEminencc qu’ilfoit de grandeapparence,nbsp;Cardinal arme les creuxnbsp;Paur ne cognoiftre fa naiflancsnbsp;s eft appelié l'Eminence

qu'il vincdes licnx ccnebreux. ^ais il s’eftcrompé cét infamenbsp;defirant cacher ia crame,nbsp;il n’y a lieu apparant,nbsp;n‘ay t fon creux amp; fa valécnbsp;' defirc fa bicn aimée,

^ iQn creux cftant eminent.

^ que tu aime la iufticc ,

*^üe tu punie bien Ie vices,

. ^ employe bien de iargent doiijipj. dc fores armesnbsp;p ^Reynedansfe^s vacarmesnbsp;Vifer tout droilt;ftaublancnbsp;^ ’^^GognoisbièncétteMedufcnbsp;^ fes rufes,nbsp;p ^^ut changée en cheual

^tnour mais pour toy propbancj ^^fidtu veux monter (ur l’Afnc.

change en animal.

^j^'^’^^donc cettepauure France nnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;quelque efpcranccv,

J ^^fananc plus fes Lys,

^grandrviLie

• oeauxlysblancsfont noircis^

' nbsp;nbsp;nbsp;B

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LaGucrre fuiuie de la Paix due, arreftée en la Confef^nbsp;deRuel, du lu Mars 1649-

ON dit quc Mars cft vn Dien Toutdefoulïre amp; tout de feu,nbsp;va par mcr amp; parterrenbsp;Porter la corabuftiofi,

Le bruit, la feditioii Le tumulte amp; le connerre.

C’cft luy qui fait tant dc mal 1 G’cft luy qui troubleIc bal,

Qui feparc rhymence,

Quinaymc ny paix ny ris,

Se plaifant parmy les cris.

La pouffiere Sc la fumcc.

C’cft luy qui fait fur les döts Gombattre les Matelots inbsp;G’eft luy qui fait les orages-Sur la terre Si fur ies eaux ,.

G’eft luy qui fait les tombeaux.

Les meurtres Sc les carnages.

C’eft luy qui fc fait raifon^ par la gueulle du canon,

Qm grefte i’arquebufadc j.

Bat a coups de piftolec Le Gcfar amp; 1* Argouletnbsp;Dormant i' chacun Paubade,

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^ prend foa contentemcnt A '^iuertiffemcntnbsp;i^ite des ambafcadcs,nbsp;jeux les plus naturels,nbsp;feux artificicis,nbsp;bombes dc les grenades.

^ ® pillage 6c Ic tourment fes pl^g cheres dcliccsgt;nbsp;cntiemy des loix ,nbsp;fufprages öc des loix,

Palais 6c des lufticcs.

^ luy fait nos ennuis *

^l^i nous reucillc les nuits, j^.i^^ngeant nosiours en tenebres,nbsp;^^'Jüipagc des couftcauxnbsp;. haches 5c des martwuxnbsp;^jehe cn fes pompes funebres.nbsp;^ceft Ie propre de Marsnbsp;^ftendre fes eftendarsnbsp;ïl^f fleaux fur la terre^

^üt courir les hazards louffrjj. lur fes ramparsnbsp;^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;, famine, 6C guerre,

cjui caufc les plcurs,

C ft ^ fentir les douleurs,

fair les alarmes, l^aic fonner les tamboursnbsp;^ans les Villes amp; les Bourgs,

’ nbsp;nbsp;nbsp;fait prendre les armc%

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On voic MIs amp; moufquctsi Harquebufcs, PiftoletS’,nbsp;picqucs, Lances, Hallcbardes,nbsp;Qu’vn chacun portc de cecurnbsp;Auec 2ele amp; grand aideur,

Aux portes amp; corps de gardes.

Si Mars par tons fes regards lette dcs feux amp; dcs dardsnbsp;Peut-onfans fecr^t myftere,nbsp;Croire qu’il donne la paix,nbsp;le m eftonne amp; ie me tais,nbsp;le n’entends point cet alFairc.

Nous fommes au mois dc Marsgt; Et Ton die de routes partsnbsp;Que la paix eft afTeurcc,

Si e’eft vne paix d’hyucr.

On ne s’y doit point fier.

Car e’eft vne paix foutrc|^

F I N.

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