quot;'Ne
A nbsp;nbsp;nbsp;Pavifiens,
^Hiloo lc loufFrancc,
^ lioi-e les Italiens,
iouffrance, t\ , Maetous 1^- . ,.
V^M. ^^'^_perdns
Cardinal, Plus
?hrt
s tant de mal.
0\er'i^faficc,
^^ffrance
w e plus fu
uip porter
II 1 y quot;co,te ^
*tj'. nbsp;nbsp;nbsp;,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.quot;^1,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.1nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.-;.
nbsp;nbsp;nbsp;1nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;' ni'i/Ci'.
i's.; Tremps'
Oii qu'il feroit aflaflTiH ,
Ainfi comme il a merit
Le Cardinal, Scc.
Les Partifans font hors defpoir,
Et ont tous pris la tuitte Lc Cardinal au defefpoir,
Sen ira a leur fuitte,
Les Monopoleurs font a cu, Euflent-ils tous le col rompu,
Le Cardinal, amp;c.
Si dans Paris on le tenoitgt;
On luy fcroit grand Feite,
Chacun fon corps defchircroit Et les aiitres fa teftc,
Le Marquis d'Ancre neuft eftc, Jamais fi-bien que luy traittnbsp;Ce Cardinal, amp;c.
Prions Dieu pour !c Roy Louys,
Et les Princes de France,
Quils lc rameine daas Paris,
En grande rcjoytfancc.
Et pur Meifieurs du Parlement,
Qui ont dicfle lc lugement,
Au Cardinal, au Cardinal,
Qui nous auoit fait tant de mal. FIN.
^ Parlement,
LA MENACE DV fidcllc pcuple de Paris,nbsp;Mazarin : Sur Ir chnnt,
, la belle lardiniere, amp;c.
IE Cray'que tafou-lciir elt ppfl,-, 'Etqiie toncortif cft bien'cliagi lu,'nbsp;Car a prei'ent tout chacun park ,
A
TRES-faices a Thoinou
(Hml in nbsp;nbsp;nbsp;^
Chacun v halt poifon,
Vous eftes en fiiitte Mais nous, dirons
endcquot;
Mcfchant dcloy.al 8c perfide Jaut quc dc la France tu vid.
Retoiirne tcn en Itali, Mal-Iieureux do tu elt vcmi.
Car de mal ton ame eft remplie Mais ton defiein eft rcconnu,
Si jamais dans Paris tu rcntrc On re fera crae au Marquis d'Ancrei;
Tu.pcnfois bien ruyner Ia.France, Afin dc nous faire perknbsp;Mais on te drcITc ca SAtcnce,
Pour toy raefme faire mourir:
Si iamais dans Parts tu tentee amp;c, Tu cftois bien tent du Diable,
Oe nous faire tant endurcr Mais faut que Ie naalheur taccable gt;nbsp;Croir^uc tu peux bien efperer,nbsp;Que fi dedans Paris m entre^ amp;c.
La populace eft fi efmeu, Gontre toy mauuais Cardinal,
Si on te voyoit dans les ruSs On tc fcroit beaucoup de mal.
Si iamais, amp;c.
Tons chacun jurcta ruync
Et Ie pcuplc Parifien,
Enfemble fc fafche amp; mutiae Gontfe toy pauure Italien,
Si iamais, amp;c.
I] faut que tu retourneRme,
Quefionrouspe QLien dira-ton ?
Que fulTiez tous abifmes
Pourfcruir deComp^'
Et pour vos crimes Nous efperons,. _ jd'nbsp;Dedans ces lieuxferuif^*nbsp;Quen dira-Pon ?
Car Lucifer amp; fa tropP Vous fcragt; fort-bellenbsp;Bien ordonne,
Dc Marmitons, js Pour vous traitter anbsp;baftons,
Qucn dira-ton ? nbsp;nbsp;nbsp;c/
Allez, allez dedans Vous meritez cette p'*'
Ils nous faut croirc , Que tout de bon,
Que vous fercz noirC Qucn dtra-t'on ?
ludas, Can,
Gayhc auccqiic Viendront en haftc,nbsp;Daffelion
V ous receuojr come 1***^
au P'quot;'
Peur que tu netrouueca fin.
Mats prend garde quonnc taflbmmc Qucn dira-t'on ? nbsp;nbsp;nbsp;. ji,.
Si on te rencontre en ebemin, nbsp;nbsp;nbsp;Vousne ferez jamais jjji
Tiaiftres remplis dab^
Car nos piftoles, nbsp;nbsp;nbsp;.
Et nos Doublons: nbsp;nbsp;nbsp;, ^fbr
Vous nous auez enlc'*^ nbsp;nbsp;nbsp;^
Quen dira-ton ? nbsp;nbsp;nbsp;.
Monopokurs Ie D** nbsp;nbsp;nbsp;g
Car dc bon eoeur touS** ] tons,
Que dans la Scynci J Fuffiez au fond Atr ff
Si livnais, amp;c.
II faut quetu eba^e ta vic, Songe done a eftre meilleurnbsp;Crainte qucllc nc foit fuiuicnbsp;Dc quelque finiftre mal-heur ,
Car tu nous a trop fait la nique, jRar toti eonfeil trestiraniquc.F I N.
des Monopolcurs, amp;c,
VOS Panbans engance uep gMO*
Ce Prince magnanimc, amp;c. 11 cft hardy plain de valeur, Et plus vaiilantquc fon efpce Heurcule loicfoti arriuc, Qui I e ra pour nollre bon-heur Ce Prince magnanime, Ce grand coear de Beaufort, Les Panfiens cftime, Quil l'era leur fapport. FIN. Lc Salut des Partifans , amp; autres pieces du Temps, CHamons tout haut, Gau-deanuis, Le Paritmenc a !e delTus, Et nous remet en noseftats,Alleluya, Alk-luya, AlJclnya, Alleluya. Nous joyfions par la bont De cette ancienne libertc, Plus dTmpoft Ton ne louffrira, Alleluya, amp;c. Tous les Maltotiers font camus, Ces inai-hcureux nenpeuuent plusgt;nbsp;Recournent en leurs premiers eftats,nbsp;Alleluya, cc, Charles Picard tout le premier, Reprend leltac de Cordonnicr, Que jadis fon exer^a APeuya, amp;c. Tabouret veut auffi rentrer Dedans ibonnorable Mcftier, De Fiippicr tant il sy ayma, Alleluya, amp;c. Doublet ralagr tous fes fuppoUsj Reprend au;ourdhuy les fabats,nbsp;Qj.ie dans Paris il apporca AUeluya, amp;c. Pour le Fevre chacun fouftien, Que puis quil elt venu de nen En 1'air ces lours il Hnira Alleluya, amp;c.- Mcilne 1on void que Guenegaud, Qai viuoit jadis a gaugaud, A grandpeync il scn fouucra , |
Alleluya, Scc. ^ Quoy quon ait veu Mfieur F Aucc grand train tousjours mlnbsp;Au Village on lc trouuera ,nbsp;Alleluya, amp;c. Sans recbercher Pextraiion De Catelan, ny fa mailon,nbsp;Dabord on croit quon lc peo ^nbsp;Alicluya, amp;c. Ec pour le regard dEmery : Chacurr foultient dedans Paris,nbsp;Que le Diable 1emportera ,nbsp;Alleluya, amp;:c. Or-lus il nous faut rjoyc Et ne plus iamais fe fcniir De ces Diables incarnez lanbsp;Alleluya, Sic. Et ce Sorcicr de Mazarin Qui a foufienu tout le train .j, Ceftoit pour troubler tout 1Fnbsp;Alleluya, amp;c.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;F AIR DV TEMP^}.'*' Surlechant, Laiflez paiftie voS Le Cardinal eet animal Qtii cft cauie de nortrc Et fon Mulct amp; fon Cheualjnbsp;II ruync tout le peuple, Cet hypocrite amp; endiabl Cependant cet infamenbsp;Fait encherir nos bleds, Q_uoy que ne loyez btftes Paiuires Labourcurs amp; Maf*-Lon vous veut faire paiftf^nbsp;Lherbc parmy les Champ*' II a rauy tous nos Lou/* Pour enuoyer cn fon pays Car les lules cn lont banis j Mais sil ne les rapportcnbsp;II te verra bien-toft puny Lc grand Diable PcmportC Sil ne les va querir, Quoy que ne loycz befte* Ec ce pourccau de Ch* |
10
10 Gei A promis dc mectre ton Tout en cendre amp; en pouTi^^^^nbsp;Mazarin il te faut chant, Lon fyaic coute ca Geneai'^o^j; Tu s Ie fils dVnimpIe MaiCnbsp;Tu tes par ten efpric inclcha**^nbsp;Efleue par ta tyrannic ,nbsp;Mazarin il te faut chant, Tu nous as fait prendre Nou, te mettrons dans Ie tonip ^ Le Due de Beaufort b;en Tc mettra fous la froide lam^nbsp;Mazarin il te faut chant, Lc Cardinal Saimfte Ccci^^ Ayant nos I.ouys dor enlct^^ Ne fut-il pa* empoifonir Comme vne chofe tres-ved^nbsp;Mazarin il tefmc chant,nbsp;Mefchant rcmplyda tyra^**'nbsp;Ne merite-tu pas la mort, 11 faut que ton jnfanie corp* II foit train a la voirie, Mazarin il ce faut chantnbsp;Tuas fait enlcucr horsde *nbsp;NosPiftolcs amp; nosEfcus Dans CCS lieux lombres Ie nay pas Ic teflon , Faut tonner Ie roclamiamp;c. Taittiguc die lsuft.ic!ie, I'ay vendu mes Cheiiaux, Ma charu amp;mcs vaches Pour payer les irapofts, Faut fonner Ie tocl'ain, amp;c. Moy iay chofe cercaine, Vendu mon gros pourceau, Mes chevres amp; mes gelincs. Pour payer les imports, Faut tonner Ic tocl'ain, amp;c. Coulas prit tore eljscc Et des piarres en fa mam. Dit faut a ia pipce Prendre cet inhumain, Faut fonner Ic toefain , amp;c. Guillaume prit 1'a fourchc, Et trouca fon chapeau, 11 dit faut que ie chouche Mazarin au tombeau, Faut fonner Ic toefain, amp;c. Noftre France eft ruinci Faut de ce Cardinal, Abreger les annes , 11 cft autheur du mal, Faut fonner Ic toefain, Din, din, pour prendre Mazarin. LE LIBERA D E IVLES Mazarin, ce rnefchant perfide Minittrc dhftat : Sur Ic chant, tlti M Azarin inftrument du Diablc, Tu nous fais foutfrir par te*nbsp;darts Te volia pris comme vn renard De tous coftez chacun tacable,nbsp;Mazarin tl te faut chantnbsp;Dvne voix bien ttifte amp;trcmblante,nbsp;Mazarin il te faut chantnbsp;Ton Ltheu me Dtmine. Metchant perfide fanguinaire Monifigncur Ie Due de Beaufort |
Nos Quadruples amp; nos Lo^ Ton corps pacira pour lon^' Mazarin il faut chant , -jji/ Tucs 1inucnceurs des Sub' Le chef des MonopolcurS Sur toy nous foinmes les v*'' , Te voila mis en decadanxC^nbsp;Mazarin il te faut chant,nbsp;Fus-m deja a tous lesnbsp;Toy amp;: tous les Monopul^^j^jiii'nbsp;VoLisneportezquc dum^' Par vos cfprics aboininam^^^, . Mazarin il te faut chance gt; Tous les diables ont pr|* Afin dc te bien receuoi^ Mais que tu fois daiislcigt;^^^^d Proferpine tu auras pofonbsp;Mazarin il te faut chant^ Jd jnbsp;Tutrouucras lesnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;jjcb |
:lld ill*' Pourquoy Poftcr de la Gafton faut-il quvn pr^fnbsp;Que vous Gom ez ap:es lanbsp;Et protegcz le raiiiftcurnbsp;Voftre ame (i chere a la Fraf^nbsp;Parcagcaut le gain du volt'*'^nbsp;Partagera la recompence. _ ^nbsp;Sinbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Prince de!gt;oiinigt;quot;* Eftoit cncor d fllis la ttrrCi Et cc tigre chez les Roin-^'^ Haro, haro iVeffirtceGardinal Q_uinous faffe plus dc mal. Sur tout confcruons noftre Roy-Innocent du naal quon nous donne, Et que tons faflc eommc- moynbsp;Pour luy Confcrucr f@; Coarc^ine,nbsp;Haro , haro dcffaSjamp;c. Crions viue Ics fleiirs de Lys Viuc noftre Roy dcbonnau enbsp;Faut grauer nos fairs inoisnbsp;Dedans le Temnle de rncmoii enbsp;Karo, haro dcflus ce Cardinal, Q.n ne nousfallVplurs dc mal. SVPLICATION A MON-fieiir le Prince, dc quitter Ic party Mazariniftes: Sur le chant ^ Bachusnbsp;eft 1Amour cc Voilages. PRince gardcz que voftrc haine Ne vo'as fafte beaucoup de peine.nbsp;Sans fruit amp; facisfaCliou, Si vous joaez sle voftre refte r . ^ i Dieu qui lpait voftre intention nbsp;VoUs la rendra route funcfte.-Quel abus a fcduit ccttc ames,nbsp;Quon void iadis dansles alarmesnbsp;Cucillirs tant d'iluftres 1Auriersnbsp;Faut-i!que pour vne scnfuenbsp;Le plus vaillant dc no5 guerriersnbsp;Ell voulant nous tur cc tu. nbsp;Quittcz la ca-ulc Mazatrinenbsp;Prince dc peur que fa ruyncnbsp;N e vous falie toni'oer aulli, Venez vous joindre a voftre frcrc Le fang du Grand Montmorancynbsp;Fait qut tout Paris vous rsircrc. La pauure France eft dcfolcc De voir CCS filles violeenbsp;Les Temples mefniesprophancz, Si iu que an coeur vos traits la blcftcnt M lurant dcs coups que vous donueznbsp;Queile doit eftre fa tiiftcfle, Voftre p.iii vous fiitces plaintes, Le Pal faut ffcmic de craintes |
Le Laburcur au deltfpo-f Abandorincccs mctcries, Et cela nc peut cfmouuoir Voftre cceur rcmply dc fun^ Si vous vous deftiudc^ mcfme Voftre mal ncft pas moins Que celuy du pauure indigc*^nbsp;Conferuez le peuqui demCJi gt;nbsp;II nc vous pafl'era pas 1annbsp;Si vous le mengez. a cettc. Ce? Lys qui font ces dig*^' ques ... De la candeur dc nos Monagt;'5 Fleftriffent au fang des iniiotnbsp;Lotiis Prince plein de fageftdnbsp;Lesiouftient de fon braspH'^^V,nbsp;Et Ic yoftrt;' aujourdhuy Ic-- bfnbsp;Ce monlire iflu de IR^ 'nbsp;Le matin dc rEfpiphanie , ; A la rigueur de 4 faiibn 11 expofa cette vidime , Sur rAutel de la trahilon Pour nous mieuxpaflier foiV^bnbsp;Pour mieux deftruirc nosnbsp;Pour esblouir les yeux desnbsp;Tu fairs vnRapt digne denbsp;Pour rendre vninnocentnbsp;Tu nous enleue noftre Roynbsp;En nous faifant vne querelR*nbsp;Vous Rcyne pour qui noSnbsp;Ont rendu tant de telmoigi^-jijnbsp;Delamour-qu on auoii pouCnbsp;Vous ctiftent vn Roy par fio^? Si Dicu nc 1a donne qua |
Ril
Dvn bonrii?.il elle fcra tquipc Elle s'en eft allee , amp;:c.
Marchantfousla genereufe coduitc Du Grand Due de Beaufort,
Aux enneiais feray prendre la fuiie, ^illg oy-^uit rcioluiiuii u viifc Ou les iwctrray a inort.
veut mourir pour le 1'er- Et fiiiront comme brebis efgarcc ,
]| nbsp;nbsp;nbsp;^ patrie, amp; com- Elle sen eft, amp;c.
Jtt. ^ nbsp;nbsp;nbsp;les Aimes a fe fu- Ic ne feray iamais vne poltronric
Elkeft reuenue Ic le feray bicn voir,
CariourSi nuilfaut que ie mefpa-
VNe fi nbsp;nbsp;nbsp;vonne,
e, dauores dc la Tournelle Ien ay bien le vouloir,
Dclenncmv ie feray redoutee Elle sen eft, amp;c,
LcsPiftolcts alar^on dela Scellc Les bottes amp; les efprons, ( tcll^nbsp;Leiufteau corpsplummc belle dtn-Aucc les gros boutons,
Dc beaux galans elk eft bien a iuftec EIlc sen eft, amp;c.
Iamais Roger, Olyuier de Caftile,
daupres dc la Tournelle cnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;voulu cnrooler ,
P^otnettent de faire des mer-
hPtk*' *^**^^^ parler,
J'lpour aller alArmcc, Mltnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;cn a^le^ leanne,
V nbsp;nbsp;nbsp;deuant beaucowp dc
le, nbsp;nbsp;nbsp;,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;auuuKrvogcr, v^iyuicr I
vrgt;i 1 nbsp;nbsp;nbsp; (conde , Roland Richard fans peur
Au'i^'le dA nbsp;nbsp;nbsp;vrayc fenbsp;nbsp;nbsp;nbsp;..
v'lffa. Orleans.
elle manira Iefpec,
-Pile
Hue sgt; pat 1efpe quclleporte Velig^^^^^ fon deflein,
^^^ornmodereit dc bonne It rs 'k ,
Nazin ,
^^y eft anime
Nc feramieux quefera cette Fillc, Car die a trop de eceur.
La faint Balmond ne lera plus cftimcc Elle sen eft, amp;c.
Car elle veut que delle chacim park.
Et ie font fes fouhaiti,
Q.uellcfoit miles dedanslcs Anallcs Parlant dc fes hams fairs,
Que la France luy fcra obligee,
Elle sen eft tn allee leanne
trjg ^onRoy amp; raa chere pa- Eout droit a iArmc.
reculer,
scii nbsp;nbsp;nbsp;fuisbienprepare,
amp;c
1'iir^r rnille caracolles kS ie f'^^Cheual,
^ nbsp;nbsp;nbsp;descabrioUcj
Cardii^i,
LA DIEV D E MA Z ARIN
a la France, amp; la Confeifion quil a fait dc touie fes fourberies,au-parauant ion depart ; surle chantynbsp;Pourquoy chtr Celadon, amp;c.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,
ADicu braues Francois,
Si Noble amp; ft courtois,
II faut que ie vous quitte
D
dc Clanku fi courtois,
amp; loyal,
^uiT nbsp;nbsp;nbsp;^ Charancoti,
*'ien que Monfieuc dc Chailu-11 quot; ' aictuyieRovLouys.
K.t'. .
la, y a toas nos cnnemts ,'
\ dc (on bras,
^ nbsp;nbsp;nbsp;tnefme ailicur,
^titr fon inftgne valcur.
8c Ipre mefmemenc
i nbsp;nbsp;nbsp;voir a ccs f lamands,
11
VDunk
V Pt
''ie nbsp;nbsp;nbsp;bon Roy fans tarder '
Puf^ ^ ^^slieux Vuloicnt harder. Si! '''ill ? ^ Port Mardikinbsp;;ylt;i'Con.tua,r.
.'HSk. nbsp;nbsp;nbsp;tgt;nri J?.. .. J___J-
fort hardy, ia
1vouloient entrer Vftnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;pour la fcconder.
kNt nbsp;nbsp;nbsp;Due dOrleans.
CSiquot;? amp;
% nbsp;nbsp;nbsp;8c bien prudent
1 Pjh efl nbsp;nbsp;nbsp;^odroit,
I nbsp;nbsp;nbsp;foGouuerneur,
1 ^e ^'inl{*^^'^^''raydcfFenfti*r* Sjnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;parcillement.
! .....-
igncur
*,11* u V nbsp;nbsp;nbsp;vaiiUmmnt
V nbsp;nbsp;nbsp;nncur ,
tuz ^'^^Charanten,
. tf, '
des mefchans pol- Dc cc perfide amp; cc ludas, i!-^iv;^ *nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Quon nomme Mazarin,
ie^udii
j.',Pour ^01
it
vscpoMamp;rquot;*
4 nbsp;nbsp;nbsp;Si-toft fit fupplier
vlquot;.'i'fgt;ia
Vii^j nbsp;nbsp;nbsp;iours apres Pour montrer qui iettoit inno-,
^*niper nbsp;nbsp;nbsp;*
Chvjins
Dcuantla Ville tnt expres,
Afin de ralTiegcr',
Ou alors Monfieiir'de Clanleu, Faifoitdesfurieufes fortis fur eux.
Cc Guerrier fouftient ^dtx-hui^ iours,
Comme vn vaillant Soldat ,
Dvn fort bei'u zelc amp; plein dAmour Dennant force combats,
Dedans lAnne amp; dans leurs Camp Taillant en piece d'aucun Regiment.
II luy falut au mefme temps Bien-tort capitulernbsp;Voyant qui ny auoic nullementnbsp;Quafiment dc quartier.
Car pour les Soldats qui auoit Fiirent tous prilcnniers dans ct ennbsp;droif.
Aprs cela il s*cn-alla Trouu lors Gaffion,
Le fupplier qui 1cnuoya,
A Louys de Bourbon,
Leccre eferipte de fa main Que la ville eftoit rendue por certain.
Gaffion efcript promptemenc Vnc lettre au Roy,
Q^ui seftoit bactu vaillamment Ayant par plufieurs-fois,
Fait des fortys fus Iennemy En montrant qui neftoic pas endor-my.
Mais tout ccla n'empcfcha-pas Le mal-heureux deflein
y a deux ans, nbsp;nbsp;nbsp;C^r il le fit mettre cn prifon
certain, nbsp;nbsp;nbsp;Par vnc noire amp; mauuaife intentiofio
Dedans Amiens il fut vne ans, Retenu prifonniernbsp;Mais les barricades arriuant
Tous nos Seigneurs de Parlement
gjluell (jeHtrtl iei nbsp;nbsp;nbsp;. jfjt*
Et Ic autrcs dans des petits ^
o!-
Clanleu cftauc deffui Ie p
II fc vid entourer De plufieurs coquins amp; p
oltro''
Le Parlenjcut ayant connu Point de mal a fon faitnbsp;Auf-toftilseit refolunbsp;Qizil faloit en efFet
Que le Cardinal Mazarin, nbsp;nbsp;nbsp;Qui vouloicnt 1actraper
Ta fix Mazarins amp; fix
Vn Sergent traiftrc amp; pef^ Luy donna dans les rainsnbsp;Vn coup qui lemit a lcnuef^nbsp;Et tomba pour certainnbsp;Lots il scria monnbsp;Pardon ie vons demaudcdaiisnbsp;A lelus-Chnft recomtna!^*nbsp;Son ame amp; Ion efprit ^nbsp;Priant la Vierge a fontre^P*nbsp;Auec vn eoeur contntnbsp;De luy vouloir faire ce do'^^nbsp;De fes pcchcz auoir remdn
T nbsp;nbsp;nbsp;A A
Les Regrets de Madame o
Ion, fur la mort de fo*
Centre luy cut quelque mauuaisdc- Mais lay a coups de piftolet* dain.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;~-
11 le fit forty de prifoa Comme cftant innocent
Et luy dvne bonne adtioii,
Vi.it faler humblenacnt *
Le Parlement dedans Paris,
Durant que le fiege y eftoit done mis.
Lors Charanton cftant a nous Ces Meffieurs luy one ditnbsp;Nous defiront que ce foit vousnbsp;Qui nous fcrue d'appuynbsp;Et mefmement de Gouuerneutnbsp;Car nous fpauons quavcz vn tres-grand eoeur.
pux ; sur it chdne, ftelfc amp;i de deul,
Et ct honnefte homme cmmctia Les Regiments leucznbsp;Et dans Ic Bourg il ordonna gt;
O! QucIIe grande pitk'^^ti Ie rc^ois dedansnbsp;De voir ma chere mf
Comme ils furent arriucz Les poftes qui dcuoient tenirnbsp;Afin dc voir les ennemis venir.
Reduit fous la froide larn^-
II fut enuiron quinze iours,
IID'
Ccft cc grand dc Chat Qui a tant fait de vaiJlanctnbsp;En pluficurs occafionsnbsp;Senianr hifn le Rnv de ^
Saus qui 1aperceut tien Mais vne niiici tout a Pentournbsp;Le Prince eftoit foudain,
Et le matin eftan: venu
Clanleu amp; fes gens les ont reconnus. Scruant bien le Roy de
Lc Prince aduanfa le prenjier nbsp;nbsp;nbsp;H eftoit k grand mig'^
Et ce grand Chaftillon, nbsp;nbsp;nbsp;De Cond cholie affeurc^^^
Mats voi'cy dotizc Fuziiicrs, nbsp;nbsp;nbsp;Mais pour luy a Charant
Qui tiroient tout dc bon nbsp;nbsp;nbsp;Fut tc dans la mefle.
Sur eux amp; auffi fur leurs gens nbsp;nbsp;nbsp;Faloit-il quil cmrep'''
Centre ces mcillcurs ^
Qui en one tant fait deftgt; Qukft Ia caui de ftnbsp;Ccft ce mal-heureux ^ -rgt;!
Dont ce Seigneur fut mis au monu- Vne Guerre illegitinie
Qui a fait par-cout nbsp;nbsp;nbsp;C''
Do;ii teut k iaoodlt;! ft
De Cond voyant ce raal-heur Skn-vint fort rudementnbsp;Dc tous coftez donnanc terreur, ,
A tous les Habitans Car IVn scnfuyoit deflus lcaa
-ocr page 17-traiftte de Cardin.il
daller re|gt;iendre, vn Defmon infernalnbsp;/^^ton fans plus attcndrc.nbsp;bvnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^on cher Efpoux dit
agreable,
t)j ie me foit mis
El ^ dvn miferablc.
E Ri E'^'^Eerant ce difcours, */heure raefme,
^ nbsp;nbsp;nbsp;ia Cour,
^egret exiteime.
% nbsp;nbsp;nbsp;au Bourg arriu,
pj ^'gt;acn^a a ce bactrc,
'^urs furent ts ^ ee furteux defaftre.
?! tv^^^battanc il difoit Voijnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Dicu qucllc querellc?
V nbsp;nbsp;nbsp;concre Fran^-ois,
Gufcrre eft cruelle. rnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;temps il receat
CIP ^ansle petit ventre, coute cftendu ,nbsp;^^Eouvatic plus deffendrc.nbsp;Anj E''s on Ie porta ,
'i la bols de Vincenne ,
Voila eqtnfflc il trefpaffa En pronor^ant ces paroles,
Ce baS'monde il delaiffa A-Dieu fon ame scnvolc.
Au(fl fon propre Coufin,
Fut turdans cette attaque gt;
Ds Ie Lundy au matin ,
Et pkifieurs de grand remarque.
Et moy Dame de renom,
On mapporta la nouuclle De la mort de Chaftillon,
Mon cher Efpoux tres-fidelle.
C'cft ce mefchant Cardinal Q.ui a cette mort caufenbsp;Que mon bon mary loyal,
Ma ainfi toft delaifle.
Ic pric Dicu de Ie placer.
Dedans la gloire Eternclle Et vouloir recompeiifernbsp;Mon bien aym mon fiddle.
Les Adieux qua fait Monfieur dc Chaftillon auant que de mounr,nbsp;a fa Mere -amp; a fa Femme ; Sf*r Itnbsp;{hunt, O ! mort, tres-rigoureufenbsp;mort, amp;c.
ADieu, ma cherc mere adieu. Adieu done mabitnaymefemme,
II me faiit quitter ce bas lieu,
Poui -aDic rendre ma pauure,ame, Si Cn mourant iay vn regretnbsp;Icn ay vn cres-iufte/ujet.
Cc ncftpas qucit crains la mort, Car-ie fyay quil faut que ie mture,nbsp;Mais ccftqueiay vn grand remort,nbsp;Que 1on mcna aduencee lheurc,nbsp;Dans vn Combat ofi iay tftnbsp;Pi cnnayant pas la volontc.
Helas ! ce fut a Chaianron,
O on domia vneBaiaille ,
Qui cette iniuftc occafion,
Que iay trotme mes-funeraillcs,
E
Ik
^ uy- quot;ois ae vmci Nltll^ il reclaimnbsp;lnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;eigard a la peyne.
il regretioit
%Hviuv' cornmife ,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;h[^ ^uoit pii iamais,
0 Vqi fvne fois, la Guerre,
'iovj^' P^uures Francois,
*^U8p- nbsp;nbsp;nbsp;5
L ]i fai'^ de mifcre.
1.CUX s'en-all
, 'nieux s en-alli
Eoy plant, dc bumblciT
frctes.
dcfquot; -.........
, ^ ''andc offcncc Etand Parlement,nbsp;^micr de France
cment,
fquot;gt;
tknfins MA\inni^et. Mais de mon fijtjcftc trpas v._, Ha ! coupable ie aefuis pas. Car Ie leul fujqt principal, De la Bataille mal-heureufc, Ce fut Iemelcbant Cardinal, Dontlame trop embtfieufe, Commanda fans nul raifon acreu Chf on alia prendre CharantonJ Ceftoit Ic Prince de Cond, Qui eftoic Chef de lentrcprife, A moy il me viens command De me trouuer a cette prife, Dien ffayt que mon intention Ncfloit point a cette afion. Car en mon ccEur ie connoifoiS, Que ceftoit vne gran,de foliic, De faire la guerre aiix Francois Eftans tous de mefme patne, .nbsp;Cc Combat ie nc pouuois furnbsp;Car il _mc faloit pbeir. Adieu done puiffant Roy Louys Adieu Mouarque dbonnaire.nbsp;Dien vueille vn iour tm Paradisnbsp;Ie vous voye avifti voftrcFrere, Si iay vn regret de inourir ' Ceft nc vous pouuant plus fcruir. Si mon trefpas jeus rencontr Dedans vne occafion boiine, Ie prendrois la mort plus a gr Que pour vne pril epoitronne,nbsp;Que ie Cardinal Mazarin,nbsp;Vouloit auoir aperte ou g.ain. Ma grande confolation , Quittant cette vic terrienne, . C ift que iay la Religion Qm cft la meillcur amp; certainc ,nbsp;Oti on peut fon Cdut trouuernbsp;Et ante clle fe fauuer. -Ie ne fcrois p|us prolongcrnbsp;Car il faut que mon ame expire,nbsp;Ie prie Dien mc vouloir logernbsp;La haiit dans fon Cclcfte Empirenbsp;Ie incurs bien rtfout amp; contant,nbsp;De tons njsspechcz repentant. |
fe vous preferitc mes adic^, Ma Femme amp; Mere bien ayo^^ |{fnbsp;Dieu vueille quvn iournbsp;Cieux,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;, Quenos trois amesfoknt pl^c^ Pour Ie loer inctflamment Plein dvnparfait conicatcmC' Laparifiota de lcfprit de Ie Due dc Chacillon, au fiji* de Cond ; SurL chifKnbsp;voftre beaut, amp;c. AVant que ToEil du lout Eut commcnc fonnbsp;Et que januit,quinousbwf^^ 'nbsp;meil, Nous eut lemis dans les bra^ veil, Ou rendoit au repos, nbsp;nbsp;nbsp;, qP Ce que nature auoit mis en Mas dans 1eftat dc ce ftlanlt;^^nbsp;Lcfprit bat les corpsnbsp;Dc difterans remords, Le Due dc Chaflillon nbsp;nbsp;nbsp;. Qui fut a Charamon, Pur Iinterreft, d'vn Minim^^jiir** Bleflc a mort dvn coupnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ Sortis dc fon Tombeau Dcmy coimert dc fon trift'^ j pk' ^ Pour remontrer a vnnbsp;Le comble dorrcur, O monce fa furcur. Prince dis cette efpi^i*- Dvn accent tres-hardy gt; Vous cogno'flcz, que t eren, nbsp;nbsp;nbsp;, Chaftillon a des morts Voycz a quoy rne ^quot;'^'^*'^5 Le vaui lupporc quenbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ offert, Puis q^ue la mort parftP Ofte les Launers, |
^Uuftjes Guetriets.
^ nbsp;nbsp;nbsp;bicn ibuf,
T *^ogt;r mefprifc
Jvolt;;ptefcns,c6mevn apas fatat,
^ ^efcriuoit la fource de mon
jcuffc creu,
*^portcr quc cequc i ay re^cu ^on!nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;P par artifices
Bj; nbsp;nbsp;nbsp;la ratfoii
' mer ChaftiUon.
des Frmcais,
Vo'^'Veaci les Loix,
,,*^ettri{re2, ces Lauriers plains
(^^^effroy
^ ^ous cuclllaftc a Lens amp; a Ro-t p. nbsp;nbsp;nbsp;vftre Nora
rntt a celuy deBonrboagt;
bj ^'^francy aura la Kante gt; nepueux
w re vn party honteux.
^Q!'* T'^cor nflre rien,
/'r.rince Cbrcfticn,
Auj.rrongcr, a dreffer des Autcls ^^rix honneurs que chcrchent lesnbsp;^ ,; rrotcels
^kg*^*^* vn Souuerain
qqe amp; tedoutcz fa
L^r'r clle eft crop lante rout puifiaatnbsp;r pas raoins pefant.nbsp;p^rz^vous bien fans peufinbsp;\'Q,a^''rre Sc lans frayeur,
p '^5.''rr iour j deuant YU Dieu
bras rougy de voftre fang be q I r'uce oii fuyrez-vous jnbsp;r j ^ ^r^rtc cfuitcr fon courouxnbsp;b n'jn ^^rs.dc toute afilc,nbsp;frgt;int de lieunbsp;^ Ire dva Dieu.
Les trahyfons de Matarkv defcou-vertej Auec Ie sdu Sitln-mxnus, quil doit chanter Ia mort; surlt chant, De Lamponj Scc.
FAudra pour punitions , bis. pe toyies mes trahyfons, bis.nbsp;qucn ttcs-belle Compagnienbsp;saln Kj^ina je die,
Deplus deplus
Et aulS mpn Inmantu,
Ie fuis pauure Cardinal ,
On veut quc ic faffe vn bal, bont la pitoyable deneernbsp;Se fcra a la potcnce,
Deplus deplus En difant mon Inmanus.
Qui fait que ic fuis hay,
Ceft que iay par trop trahy ,
Car iay caaf que la France,
Eft en vne grande fouftrancc,
Faudra, faudra i Chanter Saln g^gins.
I'ay cnleu tout fargent,
Qui rend Ic pcaple indigent,
Iay tant fait de Monopolesr Et tant volle depiftolesnbsp;Qui faudra, qui faudranbsp;Chanter sdui g^tgina,
Nauois-ie pas vn grnnd tort, bis. Teni Monfieur de Beautbrt; bis^nbsp;Dedans Ie Bois de Vincenne,
Mais ien porterayla peinc.
Me faudva , rnc faudra.
Chanter sala R^gma,
Puis iay tint dans vne tour, bis. Monfieur la Mothe Haudancourt.bis.nbsp;Faifant mourir ic Ie n. mme,nbsp;Monfieur Batillonbraue homine,nbsp;Trahylant, trahy fan t ;
A Courtray fembUblcinciK.
bis.
bis.
bis.
bis.
1[0 nbsp;nbsp;nbsp;Heeuetl
lay trahy pafillemeBti bis. A Naples tres-mefchammenti bis.nbsp;Et Tuis caufe de la prifcnbsp;toe ce giand Seigneur de Giiyfejnbsp;Mc faudra gt; me faudranbsp;Chanter salu
Neftoisje pas bien cruel, bis. Enacrs Monfieur de Broiiffcl, bis,nbsp;Vouknt par ma tyrannic ,
Qiien prifon firvit 1'a vic,
Mais aufli, mais auffi,
Ie nay pas bicn rcli.
Paris lay fait affamcr , bis. Et centre la ViUc armer, bis.nbsp;Et ruyncr bicn des Villages,
Qji ont fenty mes outrages Mais faudra, mais faudra.
Chanter Sttlui Bjgina.
Mais auflfi la nuift des Roys, bis. Inpertinant que feftois,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;bis.
lay en heure inopine Sa Majeft enlcue,
Tellemenr, tellemcnt Qui men cuira rudeinentinbsp;Apres tousces mauxeommis, bis.nbsp;II faudra que ie ibis mis,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;bis.
Sus vn elchaffaiit infame Et la y rendre mon ame:
Cbantant chantant Vn Jalubc hauremem.
LE GRAND COVRRIER General , rapportant route lesnbsp;Nouuelles qui ce paffe dans lanbsp;France : sr Ie chant ^ Dites*moynbsp;Roy dEfpagne gt; amp;c.
Ie Cent kimme,
IE te fupplie arrefte,
Meffagcr de Paris,
Fais vn peu de retraite Viens-ten en mon Logis,
D'entcndrc les affaires,
CeHtrdl dei Seroit tout mon vouloifjnbsp;Et te prie ne point taircnbsp;Ce que ie yeux fpauoir.
Le Ourrier.
Ie veux de bonne grac^ Dire la verit,
Faut que ie fatisfafTc Voftre curiofit ,
II faut que ie commence Parler du Cardinal,
Qui veilt ruyner la France, Par confeil infernal.
Le Ctnttlhmme.
Qiioy il nous veux done Cruellcment paftir ,
Audi cc teraeraire ,
Sen pourroit repentir Ne donne piont de trcFue,nbsp;Encore ^ tes difcours,
Ie te fupplie acheue, Queicntcnde le cours.
Ie Cemrier.
II nousvouloit reduire A telle extiemit,
Et auffi nous deftruirc Par la ncceiTit,
Failant leuer du monde,
De folie intention,
Mas tout cela redonde A fa eonfufion,
Le Genttl-homme.
Ceftoit done fon enuic, De nous ruyner en tout,nbsp;Mais de fa tyrannic.
En viendia-il a bout, Auez-yous vn grand nombrc
le Ctntil-hommt. | |
li Votj , quot;-Ut courage V '' fciC, 1 nbsp;nbsp;nbsp;grande |
Eufte-vous bien du pire En perdanc Charancon ,nbsp;Pour moy iay oy direnbsp;Quon tua Chaftillon,nbsp;Clanleu d^ns la chamalc F |
CJommc vn braue Gaertterj Mournt a la Bataillenbsp;Et reffuia quarcier.
le Citurter.
Par vne bien vaillancc LArchiduc Leopold ,
A enuoy cn France, Pour y tiiire vn accordnbsp;Ces Couriiers de viteiTenbsp;Sonc venus au Palars;
Au nom de Ion Altcile Pour demandcr la Paix.
Le Gentil-htmme.
l a mand par Lettre A Nftre Parlement,
Quauec eux le veuc mettre En acGommodemcnt,
Que seftoic fon enuie De les vouloii icruir,
Quau peril de ia vie.
Nous viendroit l'ecourir.
I L Corn^R^i si{^ Bn
Ceur, rapportant tuute les NeuueUet jui ct pajfe d preJe/U dins Par, Oquot;nbsp;dans U Campagne , Sur Ic chant,nbsp;De Praflinapns Rolc, amp;c.
IE VQUS prie de mentcntkc, Vous Mctrieurs de Paris, *nbsp;Ce que ie viens d'aprcndrenbsp;Dans vn fameux Logb,
Q.ue ce grand Longueuiile,
Se montre lort habille Et fe bat tpas les iours,nbsp;Contre Monfieur dHarcour,nbsp;pay encore oy dire ,
Qil cn aitoit deffait,
Qui veno.ent pour reduifC A mort des Yiageois;
Return General des
Et ruyner leur Viages, Dvn cceur plein de carnage,nbsp;Mais Dieu n'a-pas permy ,
Ce grand mafacre icy.
Ca parlons ie yous pric, De ce grand Leopold ,
Queft dans la Picardie,
Qu, viens dvn bon aecord Pour le Roy amp; nos Prince*nbsp;Et pour noilre Prouince ,
Et pour faire la Paix,
Auec les bons Fran;ois.
II a peur compagnie M onlleur de Noirnioiitiet,nbsp;Qui iure amp; ccrt.fienbsp;Ne point donn quariicr
A ces Eiailtes rebelles Qui font chede cruePe,
Aux pauures Payfans,
Et aulE aux Marchans.
11 faut parl enfuite Du Prince de Conty,
Qui va a la porfuuc ,
De nos fiers enntmis,
Et Monfieur de la Mothe
Y va de mefme forte,
Et le Due de Beaufort
Qu bn eftime fi fort.
Ne faut pas quon o^ DEIbcuf amp; de Boillo* 'nbsp;Car ils det bien emnenbsp;De battre ces poltron**
Et le fieur Ia Boulayc Qui tous les iours senapnbsp;Faire comme a Gran^^
Quil a ft mal craittC' Parlons de laTritn^nbsp;Et de ces Poiieuin* *nbsp;Qui fcront la dpoiU*nbsp;Du corps a MazariO'nbsp;Et dedans la Tourcu*^nbsp;La chofe eft tres-ceti^^nbsp;Que fi on Ie tenqitnbsp;Mourir on le froif*
-ocr page 23-u . a iufte caulc dans Paris,
^^^emcnt dansGuyennC
w nbsp;nbsp;nbsp;Vienne,
U nbsp;nbsp;nbsp;faic recul
ns plus tard. ^eaucoup de viurc-nbsp;knbsp;nbsp;nbsp;nbsp;lt;iue par eau,
^ r^ nbsp;nbsp;nbsp;font liure,
de nouueau ,
^ Ie Commerce, fans ctfle gt;
Ugt; a laccouftumc fa ordonn.nbsp;Euclquc meritenbsp;Eitnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;parle de lay,
b^j a fa fuitte,
tres-Hardy:
1 .^^'Eeur dc Vandofme, dfaic des bovarme*
U h ^^'^fent fecond
*P* de Condc.
Et Eo^y trcs-ciuille ^otvs Gcncrauxnbsp;LongucuiUe,
Eq. tfHc ce Maraut, offences
/fy. ^ttre pendu
mal vfeu.
E{ p ^ ee que rappotte, ^'irr' er de la Cour ,
UnM poft'
dit
^ ditM*^ o iour, o'* Pcii 1 Nouudlesnbsp;AUi tres-fidclle,nbsp;Oulatj,'^'^^ ioints tretousnbsp;'ourir pour nous.
1=IN.
Chanfon nouvelle, Sur Ia Declaration denos Princes amp; Gcncraux, amp; de tour Ie pcuplc dc Paris, furnbsp;Ic refus de Mazarin, amp;ncveulennbsp;point quil revienne jamais, Srltnbsp;chant, l'entend U tntnpme, amp;c.
NOs Princes depofes, Contre Mazarin,
Et tous fe propole,
Punir cc Cocquin,
Car ilne vculcnt plus QuaParis il revienne,nbsp;lis y font rcflus,
Paree qu'il nousmaindenne.
Tous chacun fulminc,
Vets luy cette-fois,
Car il cftla ruyne,
De tous les Francois,
Ha l traiflre Mazarin
Au Diable on te donne, nbsp;nbsp;nbsp;,
Fuffent-tudans Ie Rhin,
Od au fond dc Ia Saunc.
Nefaut pas quil oze, Veniraparis,
Car tous ledilpol'e,
Et grands amp;petit$,
Dc Ie bien chaftier,
Si jamais il y rentte ,
De grace ny quartier,
II tie duit pas prettndre.
Il pille la France ,
Prenant ion butin,
Faut avoir vangeance,
Contre ce maltin
Ha ! traiftre Mazarin , amp;c.
Faut que 1on aflbmme,
Ce faux Cardinal,
Et que 1on Ie nomme.
Dmon infernal ,
Ha I tsaiftre Mazarin, amp;c.
Toutes nos furies,
II poutra fentir ,
repcntir.
Ha ! traiftre Mayarin,
Par fes Monopolies,
11 nous auoit pris Toutes nospiftolies Inbsp;Et nos benux'LoiiySjnbsp;Ha I traiftre Mazarin, fee.
M on fleur Ia TrimoiUc A cies Poikfteuins ,
Qui feront dpoiiiilc nbsp;nbsp;nbsp;^
De ce Mazarinj Auffi pareiliement,
Le Due de Longueuille,
A bcaucoup de Normands,
Qui font Giierriers habille.
Tout chacun confpire,
Sa perdition gt;
Et le pcuplc afpire gt;
Sa deftrulion ,
Ha ! traiftre Mazarin, 5cc,
CHANSON NOVVELLE, Sur la dcliurance de Monfieur denbsp;Broufel, Confeiller duRoy en fanbsp;' Cour de Parlement de Paris: Surnbsp;le chint, Thoinon la belle lardi-niere , amp;c.
Ne faut point paftcr fous filencc. Les flits de Monfitur de Broufel,
Car par fa grande vigileircc Et par fon foing continuel, nbsp;Rendra la Franee Eloriftamcnbsp;Qui ne fcra plus languiftaiire.
Francois il nous faut crir vie, Louys noftreRoy Fres-Ghreftien,nbsp;Aulfi quetouc bon-beur arriuenbsp;A dc Brouicl homme de bien,
La France luy tft redeuable Par fon confcil tres-admirabic.
Heureux le tour de ia Naiffance A de Brouffcl homme eftim.
Dans Paris amp; par tout la France,
II eft de tout chacun A ce vcrtuc^x perfonnag'^j_nbsp;Tout Paris a rendu
Cette belle langue nbsp;nbsp;nbsp;^
Ft Ion p,Trier tout diuiuj Nauoit-ii pas rauy lenbsp;Comme fit autre-fois Scragt;'lj(nbsp;De Brouffel en a fait de **1?nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
Cc qui fait CjuetoutchafUU'
Faut auoir dans noftrei^^ /-(li Dclormais Monfieur denbsp;Car il nous ayme il le gnbsp;Dvn amour qui eftnbsp;Qui fait quepar tout onnbsp;Et que toucbicH on luy tJ^ ,.5,nbsp;Prions Dieu benir fesnbsp;Ec qui Ics vucillcs prolooS^ jcnbsp;Et que la paix nous foitnbsp;Affin dc nos maux foula^^
Et nous oftcr dc I'indigen^^
Et nous renuoyer Iabondai^
La France fera rjoy^ ^ AafFi fes pauares Habitaiis^ jjjfnbsp;Qui pourront mieu x gagn^^ jnbsp;Ec defbrmais viurc concSgt; ^nbsp;Nous faut done reprendr^^yf'anbsp;De bien-toft fortir denbsp;Maisquel bon-henrnbsp;Que fes parens fnrenc joV^^,^nbsp;Qiiand liberc Juy fatnbsp;Et qui !e rcuirent auprs onbsp;Grand ioye en cut la popn*
Qui a Dieu cn a rendu
I
A H A R A .. du Pcuple aux Gcn^-f^^'^jiii'yinbsp;reduire au Tombeaunbsp;menace de tous H'S
ilr
h
de la - nbsp;nbsp;nbsp;f,,.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. ,
Sur le chant, Helot mire. See,
France pour
E Cardinal Mazarin, , ,Eft vn faquin 3 Eft vn ^
^6 nbsp;nbsp;nbsp;S^cueU
Lc prcpaiacif dc Lucifer 3 de Pluton, amp; de Caioii, pour receuoir Maza-rin, dans les Enters : Sur Ie chant,nbsp;Des Ciucu-dira-t'on ? amp;c.
TOy Mazain qui veut troublerla France,
Par ton el'prit diabolique amp; meamp; chan:,
Polir ton offence Le Parlement,
On a predit dc te faire mourir,
Pour te punir.
Lucifer en attendant ta venu A fait ballier pour te receuairnbsp;Toures les riis,
Car ton f^auoir,
Sera du (ien cftant fon fauory,
Tu s tout en luy.
Afin de receuoir ton Eminence, Les Diables fc font arm:z juiquauxnbsp;denw,
Car ta prcfence ,
Les tend contants
En te voyant feront tous refiois
Tes prands amis.
LesD ablotins tattendcn: ala pipce Portant pieques, corcekts, amp; iHOuf-quets,
Aucc efpcc,
Et piftoltts,
Tambour battatit vculent pour ipn f(}auoir,
Te receuoir.
Tu as autrt-fuis eft Courrier de Rome,
Tu feras poftillon de Lucifer,
Comme vn brauc homme Dans les Enters,
Peu a peucumettrates Compagnons Prs de Billon.
Caron te yiens donner pour rccom-pence,
Proferpine pour ta chere moitiq
General des Ton Eminence,nbsp;Sans en ralier,
c-f'
Merite bien de potTcdcr Et fa grandeur.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;_
Caron tattend auec imp. Pour te trairtcr felon ta qnbsp;Pour affeurance,
Tu s affeur ,
Q,ue tu entreras dans cc hC-i Trop mal-heureux.
Pernicieux vipcre aboi'n Qui nous caul'e en Franc^nbsp;mal-hcur,
Trop ^miferable, ,
Le Createur,
Tc fera tresbucher auec L' Dans les Enfers.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,
FI^^
Hiftoire veritable dvn
Monopoleur, Icquel a fiiy t par les Diables,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;pc
l.yon : Sur le chant t Vignon, amp;c.
k P'
On Dieu permett^ r Clcmcnce,
Que ie recite a nbsp;nbsp;nbsp;,
ftance,
La punition aufti le Atriuc a vn grand Mon^F
Ce malhcureux partfP
rage
Ruynoit tous les panure amp; nbsp;nbsp;nbsp;^
lages,
Par fon efpritd;aboliq^^^.jfg'^^|y' A luy a tir tour lor ^ -^s Linbsp;Pour attirer a luynbsp;II inuentoit cent milc ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
Faifoit fouffrir les nbsp;nbsp;nbsp;/
reurs, _
Pour faire venir feS P ^ Seigneurs.
II commettoit enco*' effcncc.