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7] LE QVATRIESME '

babillard

TEMPS

EN vers

B V RLESQVES.

A PARIS.

Clhez NICOLAS DE LA VIGNE,

prés Sainét Hilaire.

quot; M.^DCnCLÏX.

AV EC PERMISSION.

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D V

TEMPS

È N VERS

B VRLES QJE S.

^^^cgt;vencz mc rcueiller, j '^urmc faire bien Babiller?

5 .^^‘^cs-moy vn peu des nouuelles ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Polentagreablcamp;:belle.

«a P^^^o'asalfeurc que Lundy.

monde,

Q nbsp;nbsp;nbsp;, 6c i’autre gronde r

P detourment,

t^Cïit afl cnil^Jee,

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4

Qüi duutoutc la iournéc, Quiconclurent quc Dcputeznbsp;Scroicnt tout foudain rcnuoycz.nbsp;Pout les Articles reformer.

Et quclqu vn d’iceux confirmer. Comment, cc difoit Maiftre pierre,nbsp;Eft-il auiourd’huy neceffairenbsp;D ’auoirtous Icsarmcs a la main.

Puis que i’auronslaPaix dcmain? Vraymcnt, rcpliquc Maiftre Blaifc,nbsp;Tu parlc icy bien a ton aife,

S^ais-tu pas qoc nos Gencraux Pour nous ontbcaucoup de trauaux?nbsp;S^ais-tu, que fans cc Grand Beaufortnbsp;Nous fcrions prcfquc a la mort?

11 va, il court, monftrant vifagc A nos ennemis, qui couragenbsp;Ont perdu ft toft qu’ils Tont veu:nbsp;Comme on s’cn cftbien appcrceiï,

T efmoins en hui(ft ou dix rencontre, Oü de fa valcur a fait monftre,nbsp;Mettant a mort nos ennemis,

Lors qu’ils nous croyoient endormis, Et maintenant pour rccompenccnbsp;De l’expoferdans lafouffrance,nbsp;Ncvoulantpas Icfccourir,

N eft-cc pas Ie faire rnourir?

Orfi nousvouions eftre fage,

Mourons pour ce grand Perfonnage., Qm hardy comme vn Cefar,

A mis fa vie en hafar,

Pour conferuer cefte 8:randc Viilc,

Et les Damoifelles gcntillc,

Qui dans cc lieufontrcfidancc, Queronalloitmettrecn fouffrance,nbsp;Comme ont iuré nos ennemis.

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Qüicntré-cux font va compromis, ^^pendantla iournéefe pafte,nbsp;^^laBourgcoifieafTez laffe,nbsp;qu’il faut chaffer Mazarin,


fct

plus vifie amp; au plus loin Mardy I’on nous ameincnbsp;de bicds amp;C farinc,

^ui fait ramcnderlc pain Q promptement que foudainnbsp;Y^^meine bicnd’autrc viure,

^ ^^aillc amp; fruitage on fait fuiurc rv^ vnc ft grande quantité,

“p ^ chacun en fut contenté, y Is iours entiers cela nous dure,nbsp;ement ie vous iurc,

^^urois efté tres-content

plus long tcmps; ïeudyon va a I’encherc,nbsp;court de tclle manierenbsp;lt;^^^p^lle amp; a laGrcve,

Marchandn’anullctrcfve, tgt; ^oufiours qu’ilouiirc les mains

S‘'lt;^ceu©irdetous les coins, ^rtiande vnemine

vnfeptier defarine,

J^^ficur dit qu’il veut du bied,

Hucchacun oft troublé: mauuais langagcnbsp;^^®fonbouche les paffage,nbsp;jj^p^^ï^aiftres Allemansnbsp;denosgens,

“^'¦’langcrs dcGonncffe ^^tju7'^'hcuauxamp;arncffc

® pns dcsPolonnois. P’^opos quand i’y penfc.

honneftes Bourgeois

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Tauois mis enoubliancc A dire au bcnin Ledcur,

Que quelquc perfonne d’honneur M’a affcuré q‘’’a Ia portcnbsp;De la Confcrance vne hottenbsp;Fut prife, OU il y auoit deux fondsnbsp;Qui n’cftoicnt remplis de chaponstnbsp;Mais biet) de dixpaires de lettres,

Qu vn gar^on portoit a ces traiftrcs,^

A ces voleursde Mazarins.

raiftrcs,ei ucl amp; inhumains,

Qui vouioient mcttre en (ouffrancc Les Deputcz denoftre France,

Lï m faitant par force (igner C e que 1 on a veu condamner.nbsp;C’ellcequi caufequ’en Bretagnenbsp;Vti ehacun fe met en eaaipagne.

Par tous les Bourgs Sc les Villes OndonneauDue de Longueaillcnbsp;Hemmes Sc viurc , aufli de l’argentnbsp;Aucunn’eft trouué negligent,nbsp;Etmcfme pluficurs Gentiis-hommesnbsp;De volontc parfaitc Sc bonne,nbsp;OntfaitMonftreily avnmois.

Et il s’approche ceftc fois,

Vne belle gendarmerie Pour renuerfer eefte furie,nbsp;ïurans quebien-toftmarcheronsnbsp;Sur Ic ventre a ces Rodomons,

Et qu’ils emporteront les telles, Pourtefmoigner de leurs conqueftes.nbsp;Et Cc qui fafchc Mazarin,nbsp;C’clld’entcndrc que S. Martinnbsp;C e brauc Gaillar d la C haulï é enbsp;Ace coup a la main armeenbsp;Auec M-onfeigneur de Rcitz,

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®^iroiadcCraueIeiIs,

Marquis de Molac, illuftre Conclacanbsp;S* nnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Coaquin

^*ft-ilpasioin6l auccPafquin;

de Breta gnclcs plus grandsj ^föntioindtsaucc iesNormanSjnbsp;. ^auparauant qu'ilfoit guercnbsp;^ous cntendrons quc ccftcguerre.

pourra bicn-toft terminer, ^^lesmalheureux condamner:nbsp;^onimc nous dit la Prophetic,

P^ide mcntirn’a pasenuic, ^cdifantlafin denos maux,

¦pptes Pafquefans nuldcfaux,

^ais difons vn pcu dauantagc,

¦r tient dans vn commun langagc Leopold alTeurcmentnbsp;yes Noyon apris logementnbsp;^üccvnetres-bcUc armee,nbsp;^oiilcsvolontez animécnbsp;plus fimplc de fes foldatsnbsp;^ous promet quc hors de hazardsnbsp;tircra Ie parlement,

^tnos Bourgeois fcmblablcment. ^’cftcequi caufc fans retraitenbsp;^e la Paix s’cn va eftre faide, ]nbsp;quc Monfeigncur d’Orlcansnbsp;General maintenans,

^^qu« Monfeigneur dcBeaufort ^^ra fon plus grand fuport,

^ eft a Dire fon Lieutenant,

^our conduire amp; mencr fes gens, Monficur Ic Prince de Condénbsp;S’cn ira bicn-toft fanstardénbsp;Au licu dc fon Gouucrncmcnt

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Poüf y viure paifiblcment* Monficur Ie Prince dcContynbsp;Pour certain ie vous aduertynbsp;Qu'il cft de Brie Gouuerneur,nbsp;iit de Champagne par honncurnbsp;Et Monficur Ic Due de Bouillonnbsp;R entre dans Sedan tout de bon,nbsp;Mcfmc Monficur de Longucuillcnbsp;Sc maintiendra d’humeur gcntillcnbsp;Au lieu de fon Gouuetncmentnbsp;Tenant fesgens paifiblemcnt.

Si cela eft chofc aflcuréc.

Nous verrons quelque fimene Qui rcfiouïra les bons Francoisnbsp;Qui chanteront a hante voixnbsp;Viuc noftre bon Roy de Francenbsp;S’il eflogne fon Eminence,

F I N.