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PUBLIÉE
1gt;1»UR LA SOClETÉ DE L’HISTOIRE DE FRAtJCE
PAR C. MOREAU
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BIBLIOORAPHIE
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DE L’lMPRlMERIE DE CRAPELET
RUE DE VAÜGIRARD, 9 M. DCCC. L
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DES
PÜB11ÉE
POUR LA SOCIÉTÉ DE L’HISTOIRE DE FRANCE
PAR C. MOREAU
TOME DEUXIÈME G - 0
MIlRAIliES DE LA SOC1ÉTÉ DE l’hISTOIKE DE FIIANCE UUE UE TOURNON , N“ (i
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EXTBAIT DU ÜEGLEiVlENÏ.
Art. 14. Le Conseil désigne les ouvrages a publier, et choisit les personnes les plus capables d’en préparer et d’en suivre lanbsp;publication.
II nomme, pour chaque ouvrage a publier, un Commissaire responsable , chargé d’en surveiller 1’exécution.
I.e nom de l’Éditeur sera placé a la téte de chaque volume.
Aucun volume ne pourra paraitre sous le nom de la Société sans 1’autorisation du Conseil, et s’il n’est accompagné d’une déclara-tion du Commissaire responsable, portant que le travail lui a parunbsp;mériter d’etre pnblié.
Le Commissaire responsable soussigné declare que ÏÊdition préparée par M. C. Moreau de la Bibliographie des Ma-ZARiNADES, hü O pufu digne d’etre publie'e par la Sociéténbsp;DE i/Histoire de France.
Signé RAVENFL.
Certifié ,
Le Secrétaire de la Société de l’Histoire de Erance, J. DESNOYERS.
ÉÉÜ
-ocr page 10- -ocr page 11-DES
Jamin raconte que deux cents ouvriers en soie de Tours sont allés querir du sel a Nantes, qu’ils en ont rapporté une quantiténbsp;telle que Ie prix en est tombé subitement a trente sols Ie boisseau,nbsp;enfin qu’ils ont fait un second voyage avec des ouvriers d’Orléans,nbsp;malgré la défense expresse du conseil , et qu’ils se sont ouvert Ienbsp;passage a coups de canon.
Mazarin venait d’arriver a Poitiers.
« Fait et passé 1’an remarquable Que Ie roi n’avoit sur sa tablenbsp;Le plus souvent de quol friper,
Ne sacbant pas oü en gripper ;
L’an que les linceulx de sa couche,
Même ceux oü la reine couche ,
Se trouvèrent, dit-on, percés ,
Voire en maints endroits rapiécés. »
Ce pamphlet se termine par une épitaphe ordurière, dont voici le dernier vers ¦¦
« Chacun sait toulefois qu’il clievauchoit en üne. »
ÏC ÏI nbsp;nbsp;nbsp;1
-ocr page 12-2 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[oazetier]
S’il n’est pas tout a fait aussi rare que la Famine, ou les Putains a cul, il est bien aussi sale et beaucoup plus spirituel.
Qtiis dedit gallo intelligentiam? Job, 38.
Quipreparat coTvo escam suam. Id.
Bonne latinité; énergie et concision.
« Dum regi per setatem, reginse « Matri per sexum non licet. »
(( Nummus regius,
« Senator regius, a Uterque sacra principis imago.
« Imagini utrique bellum indicitur.
(( Indicitur; et tacebimus! »
« Exulant nummi regü ;
lt;( Regü senatores exulèrunt;
« Haec fuit scilicet justorum omnium sors. »
Pour comprendre Ie double sens de ce mot justorum, il faut savoir qu’on appelait justes les pièces d’or et d’argent a 1’effigie denbsp;Louis XIII. Voir Ie Voyage des justes en Italië.
Piece fort plaisante, qui se termine par d’assez mauvais vers.
Deux parties, Tune de 24, et 1’autre de 8 pages. La seconde partie est intitulée Suite ou Deuxième suite, etc., chez la veuvenbsp;Musnier, 1649.
En fait, elle n’a rien de commun que Ie titre avec Ie Gazetier désintéressé. Surtout elle n’est pas du même auteur.
Le Gazetier désintéressé est signé D. B, II ne manque ni de gra-vité dans le style , ni de correction.
-ocr page 13-[GAZETTE] nbsp;nbsp;nbsp;bES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;3
« Notre condition est une. II n’y a que la vertu quinous distingue; et la noblesse ne peut pas avoir toujours été vieille. » Ce sent presque les vers de Voltaire.
Voir la Lettre de consolation emoyée a madame de Chdtillon, etc.
1467. nbsp;nbsp;nbsp;Gazetier (le) désintéressé , el le Testament denbsp;Jules Mazarin. Sur l’impriméa Paris chez Jean Brunet et Claude Morlot, 1649, 20 pages.
Ce n’est, comme le litre 1’indique d’ailleurs , qu’une réimpres-sion de ces deuxpièces.
1468. nbsp;nbsp;nbsp;Gazette (la) burlesque, envoyée au gazetier denbsp;Paris. (S. 1.), 1649, 7 pages.
L’auteur pretend que e’est Renaudot qui a introduit le rnot incognito dans la langue francaise.
y1469. Gazette (la) de la place Maubert, ou Suite de la Gazette des halles^ touchant les affaires du temps.nbsp;Seconde nouvelle. Paris, Michel Mettayer, 1649,nbsp;11 pages.
. ) 1470. Gazette (la) des halles, sur les affaires du temps. X Première nouvelle. Paris, Michel Mettayer, 1649.
Trois pièces, la première de 7 pages, la seconde de t d, et la troi-sième de 14. La seconde est intitulée : Gazette de la place Maubert, et la troisiètne : Suite de la Gazette de la place Maubert.
Naudé dit, page 220 du Mascurat, qu’il ne faut pas les négliger; maisjene sais pourquoi il se sert de cette expression les deux gazettesnbsp;des Halles, si ce n’est que la troisième ne vaut pas les deux premières.
1471. Gazette (la) du temps, en vers burlesques. Paris, 1652.
Ce sont des lettres de Loret a mademoiselle de Longueville, depuis duchesse de Nemours. 11 yen a neuf, et dix si 1’on comptenbsp;la Gazette nouvelle; mais elles sont classées d’une manière fort
irréguliere.
On saitqueles lettres de Loret dont la première est du 4 mai 16S0, se donnaient manuscrites et en une seule copie, qui était lue chez
-ocr page 14-mademoiselle de Longueville devantceux qui la voulaient ccouter, dit naïvement I’auteur du discours sur la Muse historique, dans lenbsp;recueil de 1658, ou qui passait en diverses mains. Plustard il s’ennbsp;fit, appareminent du consentement de la princesse et de Loret,nbsp;d’autres copies sur la première, mais toujours manuscrites, « pournbsp;des gens de consideration de la confidence » de mademoiselle denbsp;Longueville. Le cercle s’agrandissant chaque jour, elles arrivèrentnbsp;ainsi a un libraire, qui s’en empara, et les fit imprimer, a 1’insu denbsp;I’auteur d’abord, puis malgré ses vives et persévérantes reclamations.
La première qui fut publiee de la sorte, est la lettre 34“ du IIP livre de la Muse historique. Ensuite parurent successivement,nbsp;et dans 1’ordre suivant, les 35', 38“, 36', 39', 37', 40', 32', 23'nbsp;et 42', celle-ci sous le double titre de la Gazette nouvelle et lanbsp;Nouvelle gazette du temps, en vers burlesques.
II ne parait pas que Loret ait réclamé avant la publication de la Quatrième gazette du temps, c’est-a-dire la lettre 36' de la Musenbsp;historique; mais a partir de cette date, il ne cesse de gémir, de senbsp;plaindre; il menace même. Le libraire fait imprimer ses géraisse-ments, sesplaintes et ses menaces.
« Des débiteurs de faux papiers,
Pires cent fois que des fripiers,
Et qui n’ont jamais les mains nettes ,
Font imprimer de mes gazettes____
Qu’ils iinissent, je leur en prie ,
Cette franche friponnerie;
Ou je declare a ces méchants
Qu’ils n’en seront pas bons marchands. »
C’est ainsi que Loret dénonce le libraire dans la lettre 36' de la Muse historique, et que le libraire répète la dénonciation dans lanbsp;Quatrième gazette du temps. Loret revient sur le mcme sujet dansnbsp;la lettre 41' ;
« Ce détestable plagiaire ,
Cette Ame basse et mercenaire ,
Qui ma gazette imprimer fit,
Pour en tirer quelque profit,
Ayant, de peur de plaie ou bosse ,
Discontinue son negoce.....
li’a depuis peu recommence. »
-ocr page 15-La 42' lettre est contrefaite; et le libraire y dit avec Loret •.
«Je crois que votre grandeur____
Sans doute saura bientot faire Un chètiment trés exemplairenbsp;De ces sots falsificateurs. »
Pourtant Loret s’était décidé 4 faire imprimer lui-même la lettre 39”, que, de son cote, le contrefacteur n’a pas manque denbsp;publier sous le titre de Cinquième gazette du temps.
« Un mal, lequel è I’improviste A surpris monsieur mon copiste ,
M’a fait, en cette occasion ,
Recourir a 1’impression____»
Mais 1’imprimeur
«____Sans abus ni fraude aucune....
. . Doit observer cette loi De n’en tirer, chaque semaine,
Qu’une unique et seule douzaine. »
La 40” lettre fut aussi imprimée par la même raiscm. Loret est enchanté de cette invention « excellente, dit I’auteur du discoursnbsp;sur la Muse historique, pour produire en méme temps plusieursnbsp;exemplaires d’une seule pièce. » Ses vers
K ... A lire en sont plus aisés. lls n’ont ni glose, ni rature. »
On peut croire que, depuis ce moment, il renonca tout a fait aux copies manuscrites de ses gazettes. On lit en effet dans 1’avis denbsp;VImprimeur aux lecteurs qui suit le discours sur la Muse historique,nbsp;que les Lettres en vers ont été imprimées, toutes les semaines,nbsp;depuis le mois de septembre 16S2; et la Cinquième gazette du temps,nbsp;qui est la lettre 39', la première pour laquelle Loret eut recours anbsp;I’impression, estdatée
« A Paris, le jour saint Michel 1’Ange. » (29 septembre.)
La Gazette nouvelle qui correspond k la lettre 42', porte, an verso du titre, un avis ou il est dit que le public recevra , toutes les semaines , un nouveau cahier intitule ; Gazette e?i vers burlesques,
Il importe de remarquer que la lettre 40' fut publiee par le contrefacteur sous le titre de la Si.xième gazette da temps, quoiqu’il eut déjii intitule Sixième gazette la lettre 37'.
-ocr page 16-BIBLIOGRAPHIE
[généalogie]
On sait que les lettres de Loret a Mademoiselle de Longueville ont été recueillies en ^658, etpubliées in-lblio ; mais ce qu’on saitnbsp;moins généralement, c’est que, dès 1656, on avait fait une édition,nbsp;in-4°, des lettres de 1650. J’en ai vu chez M. Potier, libraire, unnbsp;très-bel exemplaire aux armes du due de Nemours, Paris, Charlesnbsp;Chenault, comme 1’in-folio de 1658.
M. Ie comte Léon de Laborde a donné une excellente notice sur Loret et sur la Muse historique, dans les notes Au Palais Mazarin.
'1472. Gazette (la) nouvelle, en vers burlesques, sur l’arrivée du roi en sa bonne ville de Paris, premièrenbsp;‘ semaine. Paris, Claude Le Koy, 1652, 8 pages.
C’est la lettre 42= du IIP livre de la Mase historique. Elle a été contrefaite sous le titre de la Nouvelle Gazette du temps, en versnbsp;burlesques, du dix-neuvième octohre 1652.
La Fronde était finie.
1473. nbsp;nbsp;nbsp;Géant (le) sicilien terrassé par les bons Francois.nbsp;Paris, Nicolas de La Vigne, 1649, 8 pages.
1474. nbsp;nbsp;nbsp;Géants (les) terrassés, ou la Fable historique, ennbsp;vers burlesques. Paris, Denis Pelé, 1650, 7 pages.nbsp;Il s’agit de la prison des princes.
1475. nbsp;nbsp;nbsp;Gémissements (les) des peuples de Paris surnbsp;1’éloignement du roi. Paris, Pierre Du Pont, 1649,nbsp;7 pages.
« Quelque grand jour qui éclaire le monde, il n’est qu’une belle tristesse quand le soleil est cache. Percez ces noires ombres, quinbsp;dérobent a nos yeux votre beau visage. »
Cette piece a été réimprimée en 1652, sous le titre de ; Requéte présentée au roi sur les affaires présentes.
1476. nbsp;nbsp;nbsp;Généalogie (la) du premier président. Parisqnbsp;1652, 23 pages.
au roi par un
Contrefacon de la pièce intitulée : Lettre envoyée
docteur en théologie.
Mailly qui n’a pas connu la Lettre, parle de la Généalogie comme d’une pièce originale, dans la note de la p. 347 de son IV' volume.
-ocr page 17-1477. nbsp;nbsp;nbsp;Généalogie (la) du prince, et comme tous ceuxnbsp;de cette maison ont été funestes au roi et au peuple.nbsp;Paris, N. Charles, 1650, 6 pages.
Sottise et lacheté.
1478. nbsp;nbsp;nbsp;Généalogie, ou Extraction de la vie de Jules Maza-rin, cardinal et ministre d’Etat en France. Amers,nbsp;Samuel Beltrinklt Ie jeune , (s. d.), 8 pages.
Un contemporain a écrit sur son exemplaire ; « Impertinent discours, et indigne d’etre lu par les savants. » C’est vrai.
Ce pamphlet n’en a pas moins eu quatre editions, y compris celle d’An vers ; une a, Paris, jouxte la copie imprimée a Envers (sic)nbsp;s. d. i une autre, s. 1., 1649 ; une autre encore, dont Ie titre commence ainsi: la Vie, moeurs et généalogie dc Jules Mazarin, etc.;nbsp;toutes de 8 pages; sans compter la réimpression qui en a été faitenbsp;avec la Requéte des trois Etats au Parlement.
1479. nbsp;nbsp;nbsp;Généreuse (la) resolution de Son Altesse Royale,nbsp;dans la dernière assemblee du Parlement (24 mai),nbsp;par laquelle on peut connaitre trés assurément Ie désirnbsp;qu’il {sic) a de donner la paix générale et Ie repos anbsp;toute la France. Paris, Jaeob Chevalier, 1652, 7 pag.
1480. nbsp;nbsp;nbsp;Généreuse (la) résolution des Gascons oü senbsp;voit: 1 ° la cassation de 1’arrêt du Parlement de Bordeaux par l’assemblée de l’Ormière («c); 2° I’emblemenbsp;de leur sceau, nontenant, d’un cóté, un ormeau en-tortillé d’un serpent avec cette inscription : Estatenbsp;prudentes sicut serpeiites, et au revers , la liberté.nbsp;(S- 1., 1652), 7 pages.
Conrart parle et de l’arrêt et du sceau dans la note de la p. S54 de ses Mémoires, coll. Michaud. Au lieu d’un ormeau, il prétendnbsp;que Ie sceau représentait une ormoye {sic), remplie de coeurs em-tlaramés, entre deux lauriers. Sur les lauriers étoit un pigeon blancnbsp;en forine de Saint-Esprit. Conrart compléte en conséquence lanbsp;devise latine ; il ajoute ¦. et simplices sicut Colunihw. Ce récit denbsp;Conrart estconfirmé par Ie Manifeste des Bordclois, etc
-ocr page 18-8 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[généreux]
II existe une piece qui rend sa version fort vraisemblable; c’est
VHistoire veritable d’une cnlombe qui a paru miraculeusement en
un lieu appelé VOrmaye (sic) de Bordeaux, etc.
1481. nbsp;nbsp;nbsp;Genereux (Ie) conseil donné aux bons Francois,nbsp;avec l’occasion qui se présente avec («c) l’extirpa-tion dn mazarinisme, par !e sieur Perpignan. {Paris),nbsp;Pierre Bazavoine, 1652, T pages.
1482. nbsp;nbsp;nbsp;Généreux (Ie) Francois. (S. 1.), 1649, 7 pages.
1483. nbsp;nbsp;nbsp;Généreux (Ie) prince aux Parisiens de mourir {sic)nbsp;pour Ie service du roi et de ne point souffrir Ie retournbsp;du cardinal Mazarin. Paris, Nicolas L’Angevin,nbsp;1652, 7 pages.
1484. nbsp;nbsp;nbsp;Généreux (Ie) tout beau du brave Cola de 1’hotelnbsp;de Chevreuse, imposant silence aux faiseurs de libellesnbsp;contre monsieur Ie due de Lorraine. Paris, Jean^nbsp;Baptiste Bouched’or, a la Croix de Hiérusalem, 1652,nbsp;8 pages.
Piece des plus niaises et aussi des plus rares de la Fronde. Cola
était un corbeau.
1485. nbsp;nbsp;nbsp;Généreux (les) conseils d’un gentilhomme Francois qui a quitté Ie parti des Mazarins pour se retirernbsp;a Paris. Paris, Francois Noël, 1649, 14 pages.
Signé D. L.
1486. nbsp;nbsp;nbsp;Généreux (les) pressentiments d’une fille villa-geoise touchant les victoires que la France doit espérernbsp;de la sage conduite du prince de Conty. Lettre paré-nétique. Paris, Jean Hénault, 1649, 6 pages.
Signé Charlotte Hénault.
1487. nbsp;nbsp;nbsp;Généreux (les) sentiments d’un bon Francois,nbsp;présentés a la reine par un de ses aumóniers. Paris,nbsp;Rollin De La Haye, 1649, 8 pages.
-ocr page 19-[génie]
DES MAZARINADES.
1488. nbsp;nbsp;nbsp;Généreux (les) sentiments de la noblesse fran-coise contre Ie mauvais gouvernement de l’Etat parnbsp;un ministre étranger. Paris, Denys Langlois, 1649,nbsp;8 pages.
1489. nbsp;nbsp;nbsp;Généreux (les) sentiments de Mademoiselle, expri-més a monseigneur Ie due d’Orléans, son père. Paris,nbsp;Philippe Clément, 1652, 8 pages.
L’auteur raconte qu’ayant été présenter des vers mal fagotés a un prince, il fut égratigné par un singe, paree qu’il était malnbsp;vêtu.
1490. nbsp;nbsp;nbsp;Généreux (les) sentiments de nos seigneurs lesnbsp;princes, envoyés a Son Altesse Royale sur son retournbsp;pour s’opposer au passage du cardinal Mazarin. Surnbsp;Vimprimé a Bordeaux, 1652, 7 pages.
1491. nbsp;nbsp;nbsp;Généreux (les) sentiments du véritable Francoisnbsp;sur la conférence et paix de Ruel, avec exhortationnbsp;a tous bons Francois de ne point poser les armesnbsp;que Ie cardinal Mazarin ne soit mort, ou hors dunbsp;royaume, conformément a l’arrêt du 8 janvier 1649.nbsp;(S. 1.), 1649, 8 pages.
Remarquable de style.
1492. nbsp;nbsp;nbsp;Génie (Ie) de Paris, découvrant la cause desnbsp;malheurs du temps. Paris, 1652, 16 pages.
Insignifiant et rare.
1493. nbsp;nbsp;nbsp;Génie (Ie) démasqué, et Ie temps passé et l’avenirnbsp;de Mazarin, par un gentilhomme bourguignon.nbsp;Paris, veuve d’André Musnier, 1649, 8 pages.
Spirituellement écrit. Ironie fine. C’est d’un écrivain.
Ce pamphlet parait avoir été publié également sous Ie titre qui
-ocr page 20-BIBLIOGRAPHIE
[gloiue]
suit : Ie Temps passé et l’avenir et Ie génie démasqué de Jules Mazarin.
1494. Génie (Ie) francois parlant au roi pour la paix, j OU la Remontrance faite a Sa Majesté par messieursnbsp;les deputes afin de ne plus rappeler Mazarin et denbsp;revenir dans sa bonne ville de Paris. Paris, 1652,nbsp;19 pages.
I 1495. Génie (Ie) francois sur les malheurs des affaires X de la cour, touchant l’arrivée du due de Lorraine aunbsp;palais d’Orléans. Paris, 1652.
Je n’ai rencontré de cette pjèce qu’un exemplaire incomplet.
1496. nbsp;nbsp;nbsp;Gentilhomme (Ie) fran9ois armé de toutes piècesnbsp;pour Ie service du roi, adressé a messieurs les princesnbsp;et autres seigneurs de la cour. Paris, Nicolas Gasse,nbsp;1649, 7 pages.
C’est une pièce de 161S, accommodée aux circonstancesde 1649. Dans Ie pamphlet de 1615, il s’agit du voyage de Bordeaux; dansnbsp;la reproduction de 1649, il s’agit du voyage de Picardie après lanbsp;paix de Saint-Germain.
« Obéissons seulement; ce sont la les hornes de notre devoir, »
« Chérir ce qu’il aime, honorer ce qu’il affectionne, aller oü il veut, faire ce qu’il commande, Ie suivre oti il lui plait. »
« Quant a moi, je suis pret, armé de toutes pièces; j’ai en tête la fidélité, sur Ie coeur Ie courage, aux hras, aux mains la force etnbsp;la valeur, aux pieds 1’obéissance; et partout ou Ie roi comraanderanbsp;d’aller, je suis armé de constance. »
1497. nbsp;nbsp;nbsp;Gibet (Ie) de Mazarin dressé dans la ville denbsp;Compiègne par Ie commandement de messieurs lesnbsp;échevins, avec la lettre de compliment envoyée auditnbsp;cardinal pour son éloignement de ladite ville. Paris,nbsp;Nicolas Macé, 1652, 7 pages.
1498. nbsp;nbsp;nbsp;Gloirc(la) familière, ou la Description populairenbsp;de la bataille dc Lens, remportce sur les Espagnols
-ocr page 21-[gouvernemeimt] des MAZARINADES. nbsp;nbsp;nbsp;11
par M. Ie prince de Condé, en vers burlesques. (S. 1., 1648), 12 pages.
ïrès-rare. II s’y rencontre quelques traits assez spirituels.
1499. Glorieuse (la) conduite de monseigneur Ie due de Nemours, et les avantages qu’il a remportés sur lesnbsp;troupes du maréchal d’Aumont, avec un petit avisnbsp;aux Parisiens. Paris, Jacques Girard, 1652, 8 pages.nbsp;IJ s’agit du passage de la Seine a Mantes.
1500^. Glorieux (Ie) retour a Paris des princes de Condé, de Conty et due de Longueville.
£ib. hist., 23262.
Extrait de la Gazette.
1501. nbsp;nbsp;nbsp;Glorieux (les) travaux du Parlement pour Ienbsp;maintien de Tautorité du roi et pour Ie soulagementnbsp;de ses peuples, par L. D. M. E. J. Du Bail. Paris,nbsp;Francois Noël, 1649, 16 pages.
Quelques détails a conserver. Par exemple la galerie du Palais Royal oil Ie Parlement délibéra pendant les barricades, avail gardénbsp;Ie nora de galerie du Parlement.
1502. nbsp;nbsp;nbsp;Gouvernement (Ie) de l’état présent, oii Ton voitnbsp;les fourbes et tromperies de Mazarin. Paris, 1652,nbsp;13 pages.
C’est la Miliade de Richelieu, arrangée pour Ie cardinal Mazarin et publiée, pour la première fois, en 1649, sous Ie titre de : Tableau du gouvernement présent ou l’Éloge de son Eminence, etc.
II ne faut pas la confondre avec la Miliade ou l’Éloge burlesque de Mazarin, etc.
/ 1503. Gouvernement (Ie) présent, OU Éloge de Son Éminence. Satyre ou la Miliade. (S. 1.), 1649, 15 pages.
Ici, Ie texte de la première Miliade a été conserve.
-ocr page 22-n nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[guani)]
On sait que 1’édition originale de ce pamphlet est de 1635. Elle est en caractères italiques.
La critique ne s’est pas encore prononcée entre les auteurs presumes de cette terrible satire. Elle laisse Ie choix entre Favereau, conseiller a la cour des Aides, d’Estelan, fds du maréchal denbsp;Saint-Luc, etBeys, bon poëte du temps.
1504. nbsp;nbsp;nbsp;Grand (Ie) ballet ou Ie Branie de sortie dansénbsp;sur Ie theatre de la France par Ie cardinal Mazarinnbsp;et par toute la suite des cardinalistes et mazarinistes.nbsp;De l’impression de Bale, en la boutique de raaitrenbsp;Personne, a la rue Partout, a l’enseigne de la Vériténbsp;toute nue en hyver. (1651), 20 pages.
Piece plaisante, mais dont les airs sont détestables. Elle n’est pas commune.
Mazarin était déja arrivé a Sedan.
1505. nbsp;nbsp;nbsp;Grand (Ie) bréviaire de Mazarin réformé a l’usagenbsp;et utilité de la France, par nos seigneurs du Parlement.nbsp;Paris, Claude Morlot, 1649, 8 pages.
Pièce plaisante qui contient de curieux détails sur les habitudes de Mazarin.
1506. nbsp;nbsp;nbsp;Grand (Ie) combat du Parlement et du conseilnbsp;du roi, proposée (sic) par Ie cardinal de Retz a Sonnbsp;Altesse Royale sur Ie retour du cardinal Mazarin.nbsp;Paris, Ricard, Le Bossu, 1652, 7 pages.
Mauvaise pièce que je ne crois pas des plus communes.
1507. nbsp;nbsp;nbsp;Grand (le) conseil tenu, tous les diables assemblee [sic), touchant le refus de Mazarin, avec la lettrenbsp;escritte (jz'c) a Caron snr ce sujet. (S. 1.), 1651,nbsp;8 pages.
1508. nbsp;nbsp;nbsp;Grand (le) dialogue de la Paille et du Papier,nbsp;contenant ce qui peut sc dire de plus considerable sur
-ocr page 23-DES MAZARINADES.
13
[GRAJiD]
ces deux sujets, avec leurs raisonnements sur les affaires d’État, Ie tout en style vulgaire. Premièrenbsp;partie. (S. 1., 1652), 26 pages.
Mailly juge ce pamphlet bien sévèrement; « Cet ouvrage étoit, comme presque tous ceux de ce temps, rempli de fades quolibets,nbsp;de pointes détestables et de turlupinades dégoïitantes. •gt; Note de lanbsp;page 619 de son V' vol.
On avait déja public a la louange de la paille Ie Bouquet de Mademoiselle que je n’ai pas rencontré, et VApothéose. L’auteurnbsp;cite une douzaine de vers du Bouquet, ou la paille est préférée anbsp;toutes les fleurs.
Y a-t-il eu une seconde partie?
1509. nbsp;nbsp;nbsp;Grand (Ie) duel de deux damoiselles frondeuses,nbsp;sous les noms de Clymène et d’Amarillis. (S. 1.),nbsp;1650, 7 pages.
Rare et detestable.
Ce pamphlet a pourtant été réimpriraé, en 1651, sous Ie titre de Rédt du grand comhat donné entre deux dames de la ville de Cologne et les deux nièces du cardinal Mazarin.
1510. nbsp;nbsp;nbsp;Grand (Ie) Gersay battu, ou la Canne de monsieurnbsp;de Beaufort au festin du Renard aux Thuileries, ennbsp;vers burlesques. Paris, 1649, 15 pages.
1511. nbsp;nbsp;nbsp;Grand (Ie) miroir des financiers, tiré du cabinetnbsp;des curiosités du défunt cardinal de Richelieu, oünbsp;l’on voit : 1° Thomme d’État en matière d’intérêts *,nbsp;2“ l’ordre de manier les finances; 3“ les moyens denbsp;faire profiter 1’argent du roi, l’avancement de la fortune des intendants et son déclin ; 4° Ie discernementnbsp;des maltótiers avec les officiers legitimes de 1’épargne ;nbsp;5° discours nécessaire a tous gens d’affaires et denbsp;finance. Paris, 1652.
Exemplaire incomplet, qui ne contient que 1’avis au lecteur. Cela parait être un éloge de Richelieu, réimprimé seulement pournbsp;la Froude.
-ocr page 24-14 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHJEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[grand]
1512. nbsp;nbsp;nbsp;Grand (Ie) poëte burlesque de l’école d’Asnières,nbsp;en vers burlesques. Paris, Sébastien Martin, 1649,nbsp;6 pages.
1513. nbsp;nbsp;nbsp;Grand (Ie) ressort des guerres civiles en France,nbsp;faisant voir dans les vies de tous les ministres d’Étatnbsp;qui se sont ingérés de nous gouverner, V qu’ils ontnbsp;toujours été la source de toutes les dissensionsnbsp;publiques et Ie sujet qui a fait prendre les armes au.xnbsp;grands du royaume ; 2“ qu’ils ont eux-mêmes faitnbsp;naitre et entretenu les guerres civiles, comme unnbsp;moyen propre pour se rendre nécessaires aux rois etnbsp;pour se maintenir dans Ie ministère; 3quot; qu’ils ontnbsp;employé tous leurs artiHces a détourner Ia connois-sance des affaires d’État aux rois et fait tous leursnbsp;efforts pour abattre les princes et tenir les peuplesnbsp;dans l’oppression. Le remède nécessaire et politique-a tous les désordres est : 1 “ de donner un conseil denbsp;sages têtes au roi, qui 1’instruise dans 1’art de régnernbsp;par soi-même; 2“ d’éloigner de lui, comme des pestesnbsp;d’État, tous ceux qui voudront s’opposer a ce louablenbsp;établissement; 3® d’établir de rigoureux supplicesnbsp;pour les ministres qui passeront leur devoir, qui estnbsp;seulement de donner conseil a leur souverain, sansnbsp;jamais rien entreprendre de leur tête, de rendre lenbsp;rang aux princes du sang qui leur est dü par leurnbsp;naissance, et donner le repos aux peuples. (S. 1.),nbsp;1652, 52 pages.
II n’y a ici que les vies des ministres de la t''” race. L’auteur promettait celles des ministres de la 2' et de la 3'; les a-t-ilnbsp;données ?
Son pamphlet pourrait être meilleur ; mais il n’est pas commun. II doit étre de la fin d’aoüt ou du commencement de septembre;nbsp;car Mazarin était sorti du royaume pour la seconde fois.
-ocr page 25-DES MAZARINADES.
13
[r.RIPPEMENAlJD]
^514. Grande (la) conférence des hermites du mont Valérien sur les affaires de ce temps, presentee anbsp;monseigneur Ie due de Beaufort. Paris, veuve Jeannbsp;Remy, 1649, 8 pages.
1515. nbsp;nbsp;nbsp;Grande et merveilleuse prediction touchant lesnbsp;affaires du temps présent, et même de ce qui peutnbsp;arriver dans Ie cours de cette présente année 1650,nbsp;tirées {sic) des Centuries de Nostradamus. Anvers,nbsp;1660, 4 pages.
1516. nbsp;nbsp;nbsp;Grande (la) réception de messieurs les princes au
X Palais Royal et ensuite au Palais d’Orléans, avec l’ordre de Sa Majesté. Paris, 1651, 8 pages.
Piece rare et originate dans Ia forme. Ce sont des vers, mais imprimés a la suite, comme de la prose ; et même en les lisant, onnbsp;peut encore aisément s’y tromper.
1517. Grandeur de l’Astrée parisienne sur Minerve etnbsp;w Bellone, en vers burlesques. Paris, Claude Morlot,nbsp;^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;1649, 8 pages.
« Dans ce lieu (Ie Parlement) comme dans 1’église Dien nos prières autorise! ))
22 avril.
1518. Gratulatio ad augustum supremae curiae Parla-menti parisiensis Senatum, quod post multos magnos-que, existantibus {sic) motibus, exantlatos {sic) la-bores, ad optatum finem res omnes perduxerint.nbsp;(S. 1., 1649), 7 pages.
1519. Grippemenaud (Ie) de la cour, oü I on voit lanbsp;fourbe avec laquelle Ie cardinal Mazarin a voulunbsp;attraper les intendants des finances. Paris, Jacobnbsp;Chevalier, 1652, 8 pages. Rare.
L’auteur raconte que huit intendants des finances allèrent saluer
-ocr page 26-16 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[guerre]
Mazarin a son arrivée a la cour. Celui-ci refusa de les recevoir en corps, paree que, disait-il, il ne s’occupait pas des affaires denbsp;1’Etat; mais il les recut chacun en particulier et leur demanda unnbsp;pret de vingt mille livres. Tous promirent, excepté Mauroy qui,nbsp;fort embarrassé, en paria aux autres et découvrit ainsi que Mazarinnbsp;s’était fait donner la même promesse par chacun. Gargan seulnbsp;paya paree qu’il n’avait pas vu ses confrères.
Voilé. Grippemenaud. Cela prouve seulement que l’auteur avail lu Rabelais.
1520. nbsp;nbsp;nbsp;Grotesque (Ie) carême preaant de Jules Mazarin,nbsp;par dialogue. Paris, 1649, 8 pages.
II y a des exemplaires qui portent Grotesque.
1521. nbsp;nbsp;nbsp;Guerre (la) burlesque, ou l’Injustice terrassée auxnbsp;pieds de M. de Beaufort. Paris, Nicolas Jacquard,nbsp;1649, 12 pages.
L’épitre dédicatoire au due de Beaufort est signée De LaFrenaye. 11 semble que l’auteur avail précédemment écrit un petit oeuvre
« Du nou» de justice éclairée Des rêts de la voute dorée. »
Est-ce la Justice triomphante ?
1522. nbsp;nbsp;nbsp;Guerre (la) civile, en vers burlesques. Paris,nbsp;Claude Huot, 1649, 11 pages.
Boutade plus gaie que spirituelle.
lt;( Puisque mon style est assez dróle,
Et qu’après Ie demi setier,
Que d’un trait je bois tout entier,...
J’assemble des termes bouffons____
Puisqu’en cette sorte d’écrire Autrefois je vous ai fait rire,
Faisant pleurer un carnaval
Qui se plaignait d’iin. cardinal.... »
C’est la Plainte du carnaval et de la faire Saint-Germain, etc.
1523. nbsp;nbsp;nbsp;Guerre (la) d’4Enée {sic) en Italië, appropriée anbsp;l’histoire du temps, en vers burlesques, dédiée a
-ocr page 27-[fiUEiuiE] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;17
M. le marquis de Roquelaure. Paris, Francois Lecointe, 1650, 32 pages.
L’auteur a signé l’épitre dédicatoire du nom de Braizer. Le père Lelong a écrit, par erreur , Braciet.
II est assez difficile de retrouver la 1’histoire du temps. On y voit seulement quatre vers oü le Parlement est accuse d’avoir faitnbsp;la guerre pour le droit annuel, un passage oü Pon peut croire quenbsp;Mazarin est peint sous le nom de Mézence. Énée serait le princenbsp;de Condé. Mais tout cela n’est rien moins que net.
1524. nbsp;nbsp;nbsp;Guerre (la) desMenardeaux, ou laFameuse bataillenbsp;de la rue Neuve Saint Louis, donnée entre quelquesnbsp;brigades des eompagnies de la milice de Paris, lenbsp;25 juin 1652, avec l’apologie des vainqueurs et l’orai-son funèbre des morts, en vers facon de burlesque,nbsp;par un disciple de Scarron. (S. 1.), 1652, 24 pages.
Ce combat oü il y eut en effet des morts et des blessés, a été appelé guerre des Menardeaux, paree que la compagnie qui futnbsp;assaillie aux abords du palais était celle dont Menardeau-Cbampré,nbsp;conseiller au Parlement, était capitaine. II fut formellementnbsp;excepté de 1’amnistie par Parrèt de verification.
La piece n’est ni commune ni bonne.
1525. nbsp;nbsp;nbsp;Guerre (la) des tabourets. Livre premier. Som-maire des sections. Paris, 1649.
Deux livres ou parties de 7 pages chacun. Le titre du second livre porte ; De ia guerre, etc. ; et après les mots ; Sommairv desnbsp;sections, il ajoute : VAntitahouretière. S. 1. n. d. Ce second livre estnbsp;en vers, etle premier en prose.
On rencontre des exeinplaires du premier livre dont le titre est aussi: De la guerre, etc. ; mais ils ne contiennent pas le dizainnbsp;fort spirituel et fort libre qui termine ici le pampblet.
Voir VÉlégie sur la jalousie des cuts de la cour.
1526. nbsp;nbsp;nbsp;Guerre (la) déclarée au cardinal Mazarin. (S. 1.),nbsp;1650, 8 pages.
Indigeste fatras, compose de lambeaux arrachés a divers pamphlets.
On en trouve des exemplaires s. 1. n. d.
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[CÜEÜSERIU]
1527. nbsp;nbsp;nbsp;Guerre (la) déclarée par Soa Altesse Royale etnbsp;messieurs les princes au cardinal Mazarin et ses adherents, en vertu des declarations et arrêts du Parlement.nbsp;Paris, Filbert Gautier, 1652, 8 pages.
Pamphlet trop insignifiant pour qu’on tienne compte inéme de sa rareté.
1528. nbsp;nbsp;nbsp;Guerre (la) en fuite hors du royaume de France,nbsp;en vers burlesques. (S. 1.), 1649, 8 pages.
1529. nbsp;nbsp;nbsp;Guerre (la) ensevelie. (S. 1., 1649), 8 pages.
Ce pamphlet a aussi paru sous Ie titre de : la P. guerre ensevelie.
1530. nbsp;nbsp;nbsp;Guerre (la) mourante par la nécessité de faire lanbsp;paix, prouvées {sic) par les meilleures maximes dunbsp;gouvernement des États. Paris, 1652, '19 pages. Rare.
On disputait sur 1’amnistie. Le parti des princes qui se sentait abandonné, ne gardaitplus de ménagements , même envers ses allies ; » Pour ce qui est de messieurs de Paris et de nos seigneurs dunbsp;Parlement, on ne peut voir des têtes plus préparées a la servitude. »
1531. nbsp;nbsp;nbsp;Guerre (la) sans canons, raillerie en vers burlesques. Paris, Denys Langlois, 1649, 8 pages.
Sans canons de hauts-de-chausses.
1532. nbsp;nbsp;nbsp;Guerrier (le) politique, discours qui pourra servirnbsp;de mémoire a l’histoire, dédié aux curieux. Paris,nbsp;1649, 30 pages.
II résulte d’une lettre de S. D. S. A. a D. L. B. que le pamphlet est de ce dernier; que D. L. B. était médecin; qu’il n’avait quenbsp;vingt-deux ans, et qu’il avait déjè communiqué a S. D. S. A. plu-sieurs pièces en prose et en vers.
Le Guerrier politique a été écrit après la paix. C’est une apologie du prince de Condé, que l’histoire n’aura garde de consulter.
1533. nbsp;nbsp;nbsp;Gueuserie (la) de la cour. (S. 1.), 1649,16 pages.
Tableau plaisant de la misère des courtisans, et considérations
très-sensées sur 1’impót.
-ocr page 29-DES MAZARINADES.
19
[giiïenne]
1534. Guide (Ie) au chemin de la liberté , faisant voir ;nbsp;1® que les Fran9ois sont traités en esclaves; 2“ qu’ilsnbsp;ont droit de tout faire pour sortir d’esclavage. Paris,nbsp;1652, 24 pages.
Le chemin de la liberté, c’est Ie transfert de 1’autorité sOu-veraine au due d’Orléans. L’auteur veut que Ie prince soit élu gt;quot;01 • II appelle cela faire demi-tour a droite.
Mauvais raisonneur, historiën ignorant et pauvre écrivain.
« Le roi fait la guerre ; pour qui ? pour Ie bien de son peuple ? oui, mais pour 1’avoir, et non pas pour lui procurer... On diranbsp;que les Espagnols se saisiroient de la France si les armées nenbsp;1’erapêchoient. J’estime que, quand nous serions sous la domination du ïurc, encore serions-nous mieux en toutes facons que sousnbsp;1’empire de ceux qui nous gouvernent. »
« La monarchie francoise fut remise entre les mains de vrais Gaulois lorsque Hugues Gapet, descendu d’une ancienne race desnbsp;princes d’Anjou, re9Ut la couronne. »
J’ai rencontré un exemplaire de ce pamphlet sur le titre duquel un contemporain avait écrit.
IVon tantum indignus, sed dignus igne libellus.
Mailly cite le Guide au chemin de la liberté dans la note de la page 60 de son V' volume.
1535. nbsp;nbsp;nbsp;Guide (le) de Mazarin sortant hors de Francenbsp;et leiirs entretiens en sórtant de Paris. (S. 1.), 1651,nbsp;8 pages.
1536. nbsp;nbsp;nbsp;Guyenne (la) aux pieds du rol, qui se plaint denbsp;ses enfants et qui demande a Sa Majesté la continuation de la paix interrompue; discours moral et politique qui montre l’obéissance que l’on doit aux rois,nbsp;et 1’obligation a quoi Leurs Majestés sont engagéesnbsp;d’aimer et de conserver leurs peuples, dont ils sontnbsp;les protecleurs et les pères. Paris, 1649, 22 pages.
Pamphlet royaliste, aussi plein de bon sens que de mauvais gout. « On dit que de la fleur de Lys, il se tire nne huile qui est non
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BiBLlOGRAPlUE
[UAKANfiUE]
seulement d’agréable odeur, inais très-utile aux maux de tête. » « La justice est la fin de la loi; la loi est 1’oevivre du roi; Ie roinbsp;est Touvrage et Ie chef-d’oeuvre du grand Dieu. gt;'
1 537. Guyenne (la) victorieuse contre ses tyrans. Paris, \ 649, 10 pages.
C’est un chant de victoire a 1’occasion de la prfse du chateau Trompette. L’auteur affecte de dire nous en parlant des Parisiens;nbsp;mais je suis bien trompé s’il n’est pas Gascon.
1538. nbsp;nbsp;nbsp;Haine (la) irréconciliable de la paix et de lanbsp;guerre, en vers burlesques. Paris, veuve Théod. Pé-pingué et Est. Maucroy, 1649, 16 pages.
Méme pièce que Ie Festin de la paix et de la guerre interrompu.
1539. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue a la reine par messieurs les cures desnbsp;bourgs de Sceaux, Palaiseau, Fontenay-aux-Roses,nbsp;Sèvres, Meudon, Clamart, Carmes déchaus de Cha-renton et autres des environs de la ville de Paris, surnbsp;les actes d’hostilités, sacrileges, viols commis dans lesnbsp;lieux saints et maisons par les troupes mazarines. Au-dite hcBC, omnesgentes; auribuspercipite, quihabita-tis orbem. Psal. 48. Paris, Pierre Sévestre, 1649,nbsp;12 pages.
Le fond de cette harangue est vrai; mais la harangue ne Test pas.
1540. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue a messieurs les échevins et bourgeoisnbsp;de Paris, touchant tout ce qui s’est passé depuis lesnbsp;barricades jusqu’a présent, par le sieur Drazor, Cham-penois. Paris, Francois Musnier, 1649, 8 pages.
1541. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue au roi pour la paix, par un ecclé-siastique. Pa/’is, veuve d’Anthoine Coulon, 1649,nbsp;12 pages.
9.
-ocr page 31-[harangce] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;21
\1542. Harangue au roi, séant en son lit de justice, par M. Talon, son avocat general. Paris^ Nicolas de Lanbsp;Vigne, 1649, 7 pages.
Sur la declaration du 31 juillet 4648.
Même pièce que Ia Harangue faite au rui par monsieur Ta-etc.
^543. Harangue burlesque faite a Mademoiselle, au nom des bateliers d’Orléans, nontenant Ie narré denbsp;son entree dans la ville. Orleans, Gilles Hotot, 1652,nbsp;11 pages.
Ce pamphlet de d’Angei-ville est spirituel et rare.
1544. Harangue (la) célèbre faite a la reine sur sa ré-gence. Paris, Toussaint Quinet, 1649, 30 pages.
Elle est de 1648, avant la paix de Munster.
Saint-Ange dit a Mascurat : « A propos de Balzac , tiens-tu qu’il voudroit avouer la Lettre a monsieur de Beaufort pour sienne ? gt;gt;nbsp;Blascurat: « Si je ne me réglois que sur Ie style pour en juger, jenbsp;ne t’en pourrois quasi que dire; car elle n’estpas mal contrefaite;nbsp;mais la bienséance me fait croire que Balzac n’aura pas voulunbsp;donner Ie même encens a BI. de Beaufort, qu’il avoit donné un peunbsp;auparavant a sa partie adverse par une lettre aussi grande qu’unnbsp;volume, et de laquelle ses adorateurs disoient, quoique avec biennbsp;plus de flatterie que de raison, que c’étoit Ie dernier effort de sonnbsp;eloquence. » Page 13.
Cette lettre , aussi grande qu’un volume, c’est la Harangue cé-lèhre, etc. Balzac y fait, a la page 29, I’eloge leplus pompeux du cardinal Blazarin.
.I’accepte done cette indication d’un contemporain, qui a écrit sur un exemplaire, aujourd’liui B la bibliothèque de Sainte-Gene-viève ; Af. de Balzac..
II est facile de voir a Ia manière dont s’exprime Mascurat, que Naudé ne doute pas de 1’authenticité de la Lettre de M. de Balzacnbsp;a monseigneur Ie due de Beaufort, etc.
« Quand BI. Ie Prince fut mis en liberté, Balzac lui envoya une lettre lalineiinprimée, avec deux petites pieces de vers latins aussi.
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22
[hakangce]
impriniées, Tune sur sa prison, 1’autre sur la mort de madame la princesse sa mère, ou, a son ordinaire, il donnoit a dos a celui quinbsp;avoit Ie dessous, et traitoit Ie cardinal Mazarin de semi vir ; et pournbsp;montrer a M. Ie Prince qu’il a fait ces vers-la durant sa prison, ilnbsp;en prend M. 1’évêque d’Angoulême a témoin. Dans ces vers il ap-pelle Ie cardinal imhelle caput, comme si un cardinal devoit êtrenbsp;guerrier ; et puis celui-la a été a la guerre. » {Tallemant desnbsp;Réaux, t. III, p. 170.)
On peut croire que Naudé savait, aussi bien que Tallemant des Réaux, a quoi s’en tenir sur la fixité des opinions de Balzac.
En 1652, Ie célèbre écrivain , dégoüté des intrigues de laFronde et effrayé des fureurs de la guerre civile, s’était éloigné du due denbsp;Beaufort sans revenir a la reine. II songeait alors a se réfugier ennbsp;Hollande. Le 10 mai, il écrivait a Conrart : « Si Dieu n’a pitié denbsp;nous, et ne nous envoie bientót sa fille bien-aimée, qui est madamenbsp;la Paix, je suis absolument résolu de fuir des objets qui me blessent le cceur par les yeux. Quand je serois plus caduc et plus ma-lade que je ne suis , je sortirois du royaume, au hazard de raourirnbsp;sur la mer si je m’embarque a la Rochelle, ou de mourir dans unenbsp;hótellerie si je fais mon voyage par terre. »
1545. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue d’un capitaine allemand, faite a lanbsp;reine de France. Paris, Robert Feugé, 1649, 8 pages.
1546. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue d’un R. P. Célestin a la reine, sur lanbsp;jonction de Tarmée de l archiduc Leopold, conduitenbsp;par le due de Vithembei’g {sic), avec celle du prince.nbsp;(S. 1.), 1652, 7 pages.
Voir la Harangue faite a la Reine par un révérend père Char-treux , etc.
)(
1547. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue de feu monsieur le marquis de Clanleunbsp;a la garnison de Charenton, un peu devant l’attaque,nbsp;avec tout ce qui s’est passé de plus reniarquable, etnbsp;les dernières paroles qu’il dit en mourant, le tout se-lon le rapport d’un officier de cette garnison, qui s’estnbsp;sauvé depuis peu des prisons de Saint-Germain, piecenbsp;necessaire a tons les officiers de I’amiee et a ceux de
-ocr page 33-[harangue] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARIINAÜES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;23
la milicebourgeoise. Paris, Charles Chenault, 1649, 8 pages.
1548. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue de la ville de Paris a M. de Brous-conseiller du roi, sous-doyen de la grande chanibre
prévost des marchands de Paris. Paris, veuve J- Guillemot, 1662, 8 pages.
'¦ On vous regarde aller tons les jours au palais a pied , a l’age dè 78 ans, par les pluies et les vents, par les froids et les chaleursnbsp;les plus excessives et les plus facheuses, et cela pour espargner Ienbsp;sang du peuple et 1’argent des pauvres plaideurs. On salt que vosnbsp;promenades, vos jeux, vos plaisirs, vos maisons de plaisance etnbsp;vos divertissements ne sont autre que 1’exercice de vostre chargenbsp;et la practique de toutes sortes de bonnes oeuvres. On dit de vousnbsp;ce que les Grecs disoient de Périclès que, parmy tant d’employsnbsp;et tant d’affaires importantes, il n’augmenta jamais d’une seulenbsp;dragme les biens que son père lui avoit laissés. Ce noble reprochenbsp;vous a esté fait en plein sénat; et celui qui vous en accusa, commenbsp;d’une injure conforme a la corruption du temps, a été condamnénbsp;des gens de bien ; et son impudence a descouvert vostre intégrité,nbsp;pensant la blasmer et lui donner atteinte. Tous vos clients confes-sent qu’au lieu de prendre de 1’argent pour faire l’injustice, vousnbsp;refusez celui qui vous appartient pour vos vacations ; et les pauvresnbsp;publient partout que, bien esloigné de recevoir les droits et les es-pices qAi’ils vous doivent, vous leur en donnez du vostre pour levernbsp;les jugements et arrests favorables qu’ils ont obtenu de vostrenbsp;équité e£ de vostre protection. Je Ie scais; et je 1’ay veu aprèsnbsp;beaucoup de tesmoignages irréprochables. »
Je ne veux rien rabattre de ces éloges ; mais la vérité m’oblige a dire que Broussel avait une maison de plaisance a Pontoise.
1549. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue de messieurs les deputes du Parlementnbsp;de Rouen, faite a monseigneur Ie due de Longueville,nbsp;a leur retour de Saint-Germain-en-Laye. Paris, Guillaume Sassier, 1649, 8 pages. Peu commune.
1550. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue de monseigneur l’archevêque de Rouen,nbsp;primal de Normandie, faite au roi en sa reception anbsp;Gaillon, recueillie par quekju’un des ^assistants, araa^
-ocr page 34-24 nbsp;nbsp;nbsp;BiBLlOGHAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[hakamgüeJ
teur de la royauté et de la province, Ie 26 février 1650. Paris, Mathieu Colombel, 1650, 8 pages.
1551. Harangue de monseigneur Ie marquis d’Ormond, vice-roi d’Irlande, dans Tassemblée des catholiques denbsp;ce royaume-la, sur la conclusion de leur paix et leurnbsp;union pour venger la mort de leur défunt roi, et assurer Ie nouveau dans ses Etats, donnée a Kilkenny ennbsp;Irlande. Paris, Francois Preuveray, 1649, 8 pages.nbsp;Piare.
1552- Harangue de M. Ie chancelier, faite a SaMajesté, sur Ie danger qu’il y a de quelque changement d’État,nbsp;a moins que la paix ne soit bientótconclue. Pontoise,nbsp;Denys Courtain, 1652, 16 pages.
On donne a Denys Courtain Ie titre d’imprimeur du roi; or, 1’imprimeur du roi a Pontoise ne s’appeiait ni Denys ni Courtain ,nbsp;mais Julien Courant.
De plus, si Ie titre du pamphlet atü-ibue la harangue au chan-celier, Ie texte la rend au maréchal de Lhospital. C’est, en effet, une contrefacon de VAvis sincere du maréchal de Lhospital donné anbsp;Sa Majesté dans Saint-Denys, etc.
1553. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue (la) de M. Ie premier président, faitenbsp;au cardinal Mazarin, a son arrivée dans la ville denbsp;Poitiers. (S. 1., 1652), 14 pages.
11 y a dans cette publication une intention d’épigramme contre Ie premier président; et la piece n’est pas commune.
1554. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue de M. Ie président de Nesmond, faitenbsp;' au roi dans Saint-Denys, selon Ie plein pouvoir quenbsp;y lui ont donné Son Altesse Royale, Monsieur Ie Prince,
Ie Parlement et la Ville. Paris, Louis Le Maine, 1652, 8 pages.
1555. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue de monsieur de Pénis , conseiller dunbsp;roi en ses conseils, faite a Son Altesse Royale, le 10 mai
-ocr page 35-[hakangüe] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;25
1652, touchant les désordres et les tyrannies de Mazarin. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 8 pages.
Ce M. de Penis, que Conrart appelle Pény, était un trésorier de trance de Limoges. II avait épousé une nièce de Broussel. Onnbsp;trouve sur lui d’intéressants détails dans les Mémoires de Conrart,nbsp;note de la page 549, Coll. Michaud.
La Harangue est rare. Voir la Relation veritable de ce (juis’est passé au palais d’Orléans, touchant Ie discours de M. de Pénis, etc.
1556. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue de M. Servient (sic), faite aux Hollan-dois, sur Ie sujet de leur traité de paix avec l’Espagnol.nbsp;S. 1., 1649, \ 5 pages.
Le traité n’était pas conclu encore. C’est une des pieces qui ont été publiées pour justilier Mazarin du reproche de n’avoir pasnbsp;voulu faire la paix avec 1’Espagne ^ Munster.
1557. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue (la) des provinciaux, faite a la reinenbsp;pour Ie prochain retour du roi en sa bonne ville denbsp;Paris. Paris, 1649, 15 pages.
Après la paix de Saint-Germain.
1558. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue (la) du Courrier extraordinaire envoyéenbsp;(j^) par notre Saint-Père le Pape a la reine régente.nbsp;Paris, Guillaume Sassier, 1649, 7 pages.
1559. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue du depute de la ville de Lyon a nosnbsp;seigneurs du Parlement et a messieurs les prévót desnbsp;marchands et écheVins de la ville de Paris. Paris,nbsp;Clau^le Morlot, 1649, 7 pages.
Le député offre dix mille cavaliers armés et équipés; il annonce quinze mille muids de blés qii^ les Lyonnais ont mis sur la Loire !
1560. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue (la) du roi de la Grande-Bretagne anbsp;la reine de France, faite au chateau de Saint-Germain-en-Laye, le 6® jour de mai 1652, sur l’arrivée denbsp;messieurs les deputes des princes et du Parlement.nbsp;Paris, 1652, 7 pages.
Pauvre invention!
-ocr page 36-BIBLIOGRAPHIE
[harakgüe]
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1561. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue du roi faite a tous ses peuples sur sonnbsp;retour en sa bonne ville de Paris. Paris, 1652,nbsp;7 pages.
Pièce rare, bien écrite et qui n’est pas indigne de la majesté royale.
1562. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue en proverbes , faite i la reine par unnbsp;notable bourgeois de la ville de Pontoise, deux joursnbsp;avant Ie depart de Mazarin, pour obliger cette prin-cesse a consentir a son éloignement par les raisons cy-après déduites. Paris, 1652, 32 pages.
Assez originale enfilade de proverbes.
Mazarin dit k la reine : « Je viens de Tours; je vous apporte roses et flours et nouvelles de vos amours. Vous plaira-t-il que jenbsp;m’assise auprès de vous ? »
« Ne savez-vous pas qu’on Ie (Mazarin) trouve peint dans les livres prophétiques du temps a la facon d’un grand serpent entor-tillé autour de 1’épée royale, oü il tient dans sa gueule une poi-gnée de verges dont il fouette la France, et traine de sa queuenbsp;deux meules de moulin dont il l’accable, aussi bien que la cou-ronne du roi votre fils. »
Les livres prophétiques dont parle l’auteur anonyme, sont dési-gnés sous Ie titre de Figures de Paracelse dans la Réfutatinn des louanges doniiées au cardinal Mazarin, etc.
1563. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue faite a la reine, a Amiens, par E. P.nbsp;Paris, Jean de Crocq, 1649, 8 pages.
1564. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue faite a la reine, au Palais-Royal, Ienbsp;21 décembre 1648, par M. Amelot, premier prési-
' dent de la cour des Aydes, pour la revocation du traité des tailles et pour Ie soulagement des officiers et dunbsp;peuple, avec un récit abrégé de ce qui se passa en lanbsp;deputation de ladite cour sur ce sujet. Paris, Denysnbsp;Langlois, 1649, 10 pages.
Les mots au Palais-Royal, Ie 21 décembre 1648 ne se retrouvent j)as dans quelques exemplaires.
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DES MAZARINADES.
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II y a de la Harangue une edition s. 1. n. d. EHe a été repro-duite dans le Trésor des Harangues, publié en 1680 par Gilbaut, avocat an parlement, page 337 du P'' volume.
1565. Harangue faite a la reine par un reverend père Chartreux pour la paix. Paris, 1652, 7 pages.
quot; Me voici de retonr. » Le père chartreux avail done déjii dit OU écrit quelque chose ?
La harangue n’est pas bonne. Cependant elle devint I’occasion d’une polémique assez vive; et Ton publia successivement lanbsp;Réponse du père Favre (sic), prédicateur et confesseur de lanbsp;reine, puis VJpologie du réaérend père chartreux centre le pèrenbsp;Favre, etc.
II y eut bientót deux autres pièces imitées de la première , mais qui n’eurent pas le même succès. L’une est :
1 566. Harangue faite a la reyne par un reverend père cordeliers {sic)^ sur le sujet de la pJtix. Paris, Nicolasnbsp;Lerrein, 1652, 7 pages.
L’autre est la Harangue d’un R. P. célestin , etc.
1567. Harangue faite a la reine régente sur les malheurs présents de l’État. (S. 1., 1649), 11 pages.
Cela n’est pas commun; mais qu’en faire ?
1 568. Harangue faite a madame la duchesse de Longue-ville sur la liberté des princes de Condé, de Conty et due de Longueville, princes du sang de France, pro-Ooncée par le sieur de Sommerance, lieutenant general civil et criminel de .Stenay, et depute des trois estatsnbsp;de la province d’Argonne. Paris, N. Bessin, 1651,nbsp;6 pages.
1 569. Harangue faite a Mademoiselle, a son arrivée en la maison deville d’Orléans, par.MM. Thoinard, president, de La Grillièrc, lieutenant general, Boileve,
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maire de viile, de Bélébat, échevin. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 8 pages.
On lit a la fin la signature de tous les magistrals. La harangue
était done écrite.
1570. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue faite a Mademoiselle par messieursnbsp;d’Orléans a son arrivée, en presence de messieurs lesnbsp;dues de Beaufort, de Rohan et autres seigneurs, etnbsp;leur très-humble remerciment envoyé a son Altessenbsp;Royale. Paris, Claude Le Roy, 1652, 8 pages.
Ici c’est 1’amplification d’un orateur galant, qui appelle Mademoiselle une fleur, un diamant, une aurore, une Minerve, etc.
1571. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue faite a messieurs du clergé, par M. lenbsp;marquis de Vitry, 1’un des commissaires choisis de lanbsp;noblesse pour ^raiter, avec eux , des moyens de par-venir aux estats généraux. Paris, veuve J. Guillemot,nbsp;1651, 7 pages.
1572. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue faite a monseigneur de Laubespine,nbsp;marquis de Chasteauneuf, et garde des sceaux denbsp;France, sur la signification de ses noms, portant lanbsp;conclusion de la paix générale. Paris, Guillaume Sas-sier, 1650, 4 pages.
1573. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue faite a monseigneur le due d’Orléans,nbsp;pronoiicée en l’assemblée de la noblesse, Ie 25 marsnbsp;1651, par monsieur de Lignerac, l’un des gentils-hommes de ladite assemblee. Paris, veuve J. Guillemot, 1651, 6 pages.
1574. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue faite a monseigneur le prince denbsp;Conty, par les députés de la ville de la Réole, con-tenatit les nouvelles assurances de leur fidélité, et au-
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DES MAZARINADES.
29
tres particularités. Paris ^ Nicolas A^ivenay, 1652, 8 pages.
Sur la 8' on lit: Prononcée par Ie sieur Chastres Ie jeune, Ie 17 mai 1652.
C’est de semblables harangues que Louis XIII a pu dire qu’elles hu avaient fait blanchir les cheveux.
'1575. Harangue faite a monseigneur Ie Prince par les deputes des trois Etats des villes de Stenay, Clermont,nbsp;Dun et Jamets. Paris, N. Bessin, 1651,8 pages.
1576. Harangue faite a monsieur Ie due d’Orléans, par monsieur Nicolaï, premier président en la chambre desnbsp;Comptes. Paris, 1649, 6 pages.
Séance du lundi 3 aoüt 1648.
Il y en a une autre edition ; Harangue prononcée en la Chambre des Comptes, etc.
La Harangue est aussi dans Ie Trésor des Harangues de Gilbaut, Iquot; vol., p. 332.
1 577. Harangue faite a monsieur Ie premier président sur son nom historique, pour Ie soulagement des peu-ples. (S. 1., 1649), 7 pages.
On ne sera peut-être pas faché d’avoir un échantillon des vers de la dame de Monterbault. C’est Ie début de la harangue ;
« Mola, molse qui dit luie paté salée,
Que les prétres anciens nous ont taut signalée,
La mettant sur Ie front, pour dire sans parler,
Que c’est d’oü vient enfin te beau mot d’immoler. »
1 578. Harangue faite au Parlement de Bordeaux, sur la presentation des lettres de monseigneur Ie Prince pournbsp;Ie gouvernement de Guyenne, par maitre Jacquesnbsp;Fonteneil, écuyer et jurat de la ville. Bordeaux,nbsp;J. Mongiron Millanges, 1651, 16 pages.
Audience du 12 juin 1631.
« Fonteneil présenta les lettres; et 1’avocat général Dussault pro-nonea un discours excessivement long. » (Pom Devienne, p. 437.)
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[harangue]
II me semble que le jurat n’a rien a reprocher a I’avocat géné-ral. Son discours est aussi fort long, et du plus mauvais gout.
Le discours de Dussault est rapporté dans VArrêt du Parlement de Bordeaux dunne sur la publication des provisions de Mgr. lenbsp;Prince, etc.
II y a une edition de la Harangue jouxte la copie imprimée a Bordeaux, a Paris, chez la veuve Thomas Loset, 1651, 16 pages.nbsp;Le litre est semblable a celui de 1’édition originale , si ce n’est quenbsp;Fonteneil y est qualifié d’avocat.
Fonteneil avait sans doute mérité son élection anx fonctions de jurat par le zèle qu’il avait déployé dans la seconde guerre denbsp;Bordeaux. Député avec Maillard, marchand et bourgeois de robenbsp;courte, pour demander que les bourgeois fussent représentés dansnbsp;le conseil de police, il fut admis aussitót sans autre formalité ; et,nbsp;le 18 octobre 1649, il signa la capitulation du chateau Trompette.
On peut croire que Fonteneil ne fut pas très-fidèle a son parti; car c’est de lui que 1’auteur du Dialogue métaphorique de I’Inconnunbsp;dit que « de la même main qu’il écrivoit les éphémérides de sonnbsp;parti, il comptoit 1’argent qu’il recevoit pour eri trahir les intéréts.... Mauvais historiën, mauvais Francois et mauvais com-patriote. »
Fonteneil, en effet, a publié VHistoire des momements de Bordeaux, et le Remerciment des Bordelais an roi. Il parait quenbsp;cette dernière piece est un des premiers pamphlets de la frondenbsp;bordelaise.
L’arrèt est du 7 juillet 1650, I.e sieur de Voysin avait été entendu le 6.
Il en a été fait a Bordeaux une édition de 8 pages , jouxte la copie imprimée a Paris, chez Guillaume Sassier. Est-ce 1’indicationnbsp;d’une troisième édition ? On peut d’autant mieux le croire que lanbsp;seconde partie du litre a été retranchée des exemplaires de Bordeaux.
[harangue] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;31
de Melun, par le lieutenant general de ladite vilie, avec la reponse de Sa Majeste. Paris, Jacques Lenbsp;Gentil, 1652, 8 pages.
Le lieutenant général compare le roi a Jupiter, et la vilie de Melun a Sémélé.
Melun ne fut pourtant pas brulée.
^ 58l. Harangue faite au roi a son arrivee en la vilie de Compiègne, par le maire de ladite vilie, sur le sujetnbsp;de la paix et de I’eloignement du cardinal Mazarin,nbsp;avec la réponse du roi. Paris, J. Le Gentil, 1652,nbsp;8 pages.
La pièce est datée du 23 aoüt; mais Mazarin était parti de la cour le 19. II suffit d’ailleurs de lire la harangue pour voir quenbsp;c’est un des mensonges de la Fronde.
1 582. Harangue faite au roi, après sa majorité, par le recteur de l’Université de Paris, accompagné de tousnbsp;les corps de l’Université, le dimanche 10 septembrenbsp;1651, pour désabuser le public d’un libelle qu’oii anbsp;public a Paris sous un titre semblable. Paris, Antoinenbsp;Estienne, 1651,6 pages.
On trouvera le libelle un peu plus loin.
1583. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue faite au roi et a la reine dans la vilienbsp;de Melun, par les deputes de ces provinces, pour lenbsp;soulageinent du peuple. Paris, M. Blondeau, 1652,nbsp;8 pages.
Contrefacon des Derniers suppliants aux pieds de la reine.
1584. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue faite au roi et a la reine, par les deputes de Bordeaux. (S. 1. n. d.), 11 pages.
Tant de pamphlétaires avaient multiplié les harangues au nom des parlements, des provinces, des villes, etc. L’auteur a voulunbsp;faire la sienne. II était roj'aliste et galant homme.
Probableinent de 1632. Les Espagnols avaient pénétrc dans la Champagne.
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1585. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue faite au roi et a la reine, par M. Talon,nbsp;avocat general, a I’entree du Parlement, après la Saint-Martin , Tan 1648. Lyon, Jacques Juster, 1648,nbsp;8 pages in-12. Très-rare.
1586. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue faite au roi et a la reine régente, au nomnbsp;de toute la France, par les deputes de ses provinces.nbsp;(S. 1. n. d.), 32 pages.
II y est parlé du roi rentrant a cheval dans Paris. C’est done de 16S2.
Affreux mélange de prose el de vers, qui a cependant un mérite , celui de la rareté.
1 587. Harangue faite au roi et a la reine régente, en la ville de Dijon, le 22 avril 1650, par messire Jean denbsp;Gourgue, conseiller du roi en ses conseils d’Etat etnbsp;privé, president au Parlement de Bordeaux, et les deputes dudit Parlement, touchant la paix de Bordeaux,nbsp;et de toute la province de Guyenne. Paris^ Guillaumenbsp;Sassier, 1650, 6 pages.
1588. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue faite au roi et a la reine régente, lenbsp;22 avril 1650, par le sieur de Constant, jurat, et lesnbsp;deputes de la ville de Bordeaux, pour le remercimentnbsp;de la paix qu’il a plu a Leurs Majestes d’accorder dansnbsp;leur ville de Bordeaux et par toute la province denbsp;Guienne. Paris, Guill. Sassier, 1650, 8 pages. Rare.
1589. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue faite au roi et a la reine régente, parnbsp;le sieur Girau, officier de Sa Majeste, pour la reformenbsp;du Parlement de Provence. Paris, 1651, 16 pages.
Girau était du nouveau semestre. Son pamphlet est violent; mais il est curieux.
1590. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue (la) faite au roi par le pleiiipotentiaire
-ocr page 43-[HAftANGUE] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;33
de Venise, a Ponthoise (sic), pour la paix générale. Paris, 1652, 8 pages.
Elle n’est pas plus vraie que la harangue du maire de Com-piègne {poir plus haut, n° lo81); mals elle est plus curieuse. C’est une recapitulation assez exacte de toutes les guerres de 1’Europenbsp;dans un intervalle de trente années.
1591. Harangue faite au roi par Ie recteur de l’üniver-^ sité de Paris, au nom de cette Université en corps, dans Ie Palais-Royal, Ie dimanche matin 10 septembrenbsp;1651, au sujet de sa majorité, avec de très-belles re-marques, paraphrazes et anagrammes sur Ie nomnbsp;de Sa Majesté. Paris, Alexandre Lesselin, 1651,nbsp;8 pages.
C’est Ie libelle dont il est parlé plus haut : Harangue faite au roi après sa majorité, etc.
Il ne contient que les remarques, paraphrases et anagrammes qui sont de J. Douet, E. S. D. R. (éeuyer, sieur de Romcroissant).nbsp;Dans un avertissement, daté du 13 septembre, et qui terminenbsp;la 8' page, 1’auteur nous apprend qu’il a remis son manuscritnbsp;entre les mains du roi, qui se 1’est fait lire par 1’évéque de Ro-dez (Hardouin de Péréfixe). Je ne crois pas que Ie roi ait été jus-qu’au bout.
II n’en existe pas moins de ce pauvre pamphlet une autre édition sur l’imprimé a Paris, 8 pages.
Douet offre au roi de lui faire connaitre une voie infaillible pour renverser l’empire ottoman.
1 592. Harangue faite au roi par les six corps de mar-chands de la ville de Paris, avec l’entretien d’un mar-cband épicier et d’un marcband mercier, a leur retour de Pontoise. Paris, 1652, 16 pages.
1593. Harangue faite au roi par messieurs les députés du corps de la noblesse, monsieur de Nossay portant
-ocr page 44-34 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[harangue]
la parole. Parts, veuve J. Guillemot, 1652, 8 pages. Rare.
Après 1’assemblée de La Roche Guyon. Messieurs de la noblesse deinandent justice des violences de Chartres.
Voir le Journal de Vassemblee de la noblesse, le Procès-verbal contenant ce qui s’est passé dans Vassemblée générale faite anbsp;Chartres, etc., et le Mémoire présenté au conseil du roy par la noblesse du bail lage de Chartres.
1594. Harangue faite au roi par monseigneur le cardinal de Retz, en presence de monseigneur le nonce du pape, assiste de messieurs du clerge, pour la paix générale, faite a Compiegne le 11 septembre 1652,nbsp;Paris, Antoine L’Angevin, 1652, 15 pages.
C’est la version publiee par les frondeurs.
« Les partisans de M. le Prince ayant fait imprimer urie fausse harangue du cardinal de Retz au roi pour le décrier parriii lenbsp;people, on fut oblige de publier la veritable, qui fut tellement gou-tée du public, que, quand il centra dans Paris, tout le mondenbsp;sortoit des maisons pour le Voir avec des acclamations redoubléesnbsp;de Vivent le roi et la paix! » (Guy Joly, p. 79 de ses Mémoires,nbsp;coll, Michaud.)
Je vois, au contraire, dans le Journal de ce qui se passé dé plus remarquable dans tout le rojaume, que le cardinal fut hué etnbsp;sifflé tout le long de la rue Saint-Denys.
11 est assez remarquable que, pour décrier le cardinal de Retz, les partisans des princes n’aient trouvé rien de mieux que de sup-poser une harangue oil leur faction est glorifiée, et le roi insulte !
Voir la Véritable harangue faite au roi par Mgr le cardinal de Retz, etc.
1 595. Harangue (la) faite au roi par M. Charpentier, conseiller en Parlement et uri des députés vers Sa Ma-jesté, pour l’éloignement du cardinal Mazarin, et pournbsp;la conclusion de la paix générale, prononcée a Saint-Denys, le huitièmejuillel 1652. Paris, liCsselin, 1652,nbsp;8 pages.
Jene crois pas a 1’autbenticité de cette pièce, qui, d’ailleurs,
-ocr page 45-[habangüe] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;35
n’est pleine que de lieux communs. C’est Ie président de Nesmond ^qui portait !a parole au nom des députés.
\
1596. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue (la) faite au roi par M. Fournier, pré-^ sident de Télection de Paris. Le grand mattre et mai-
tre des cérémonies ayant présenté au roi dans la grande galerie du Palais-Royal les ofdciers de l’élec-tion de Paris, ils lui firent cette harangue, sur les onzenbsp;heures du matin, laquelle fut bien re^ue de Sa Ma-jesté. Paris, 1651, 7 pages.
Sur la majorité du roi.
Elle a été réimpriniée en 16S2, sous le litre de : Trés-humbles remontrancKS faites au roi et a la reine par messieurs les gens dunbsp;roi, députés par la Cour de Parlement pour le traité de la paix.
1597. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue faite au roy par monsieur le prévostnbsp;des marchands a Saint-Germain-en-Laye, en la der-
^ nière députation de messieurs du Parlement. Paris, Antoine Le Féron, 1652, 8 pages.
Fausse, insignifiante et rare.
1598. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue faite au roi par monsieur Talon, sonnbsp;avocat général au Parlement de Paris. Paris, Francois Noël, 1649, 7 pages.
Sur la declaration du 31 juillet 1648.
Nicolas de La Vigne en a publié une autre édition sous le titre •i® ¦¦ Harangue au roi, séant en son Ut de Justice, par M. Talon, etc.
1599. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue faite au roi par un député de l’illustrenbsp;corps des quatre mandiants (sic), sur les miseres dunbsp;temps présent. Paris, Antoine L’Angevin, 1652,nbsp;7 pages.
Rare, naais mauvais.
1600. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue faite au roi sur son heureux retour ennbsp;sa ville de Paris, et prononcée dans le Palais-Royal,
-ocr page 46-BIBLIOGRAPHIE
3ü
[harangde]
devant Sa Majeslé, Ie 3 septembre 1649, par maitre Jean Gabillaud, avocat en Parlement. Paris, Pierre*nbsp;Variquet, 1649, 7 pages.
Signé Jean Gabillaud.
1601. Harangue faite par Ie président de La Tresne au inaréchal Du Plessis dans la ville de Bordeaux, Ienbsp;dernier janvier 1650. Paris, Nicolas Gasse, 1650,
7 pages.
La permission d’imprimer est du 14 février.
« On dit, et il est vrai, que toutes les fleurs généralement ont inclination vers Ie soleil et suivent toujours son mouvement. II ennbsp;est ainsi des peuples fran^ois. Ils ont un amour naturel pour leurnbsp;prince et suivent avec plaisir Ie mouvement de son autorité. »nbsp;C’était alors un lieu commun des harangues et des pamphlets.
1602- Harangue faite par messieurs les deputes de la noblesse a l’assemblée du clergé, pour la liberté denbsp;messieurs les princes et l’observation de la declarationnbsp;(d’octobre 1648). Paris, veuve J. Guillemot, 1651,
7 pages.
Elle est dans Ie Journal de Vassemhlée de la noblesse-
1603. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue faite par monseigneur Ie due de Beaufort aux soldats parisiens. Paris, Louis Sévestre,
1649, 6 pages.
Le roi des halles dit: «IMes chers compagnons. «
1604. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue faite par monsieur le comte de Fiesque,nbsp;l’un des presidents, depute de la noblesse, accompagnénbsp;d’un de messieurs les secrétaires et de douze deputes,nbsp;savoir un de chaque province, a messieurs du clergénbsp;pour la convocation des Estats généraux, le roer-credi 15 mars 1651. Paris, v” J. Guillemot, 1651,nbsp;7 pages.
Jean du Bosc en a donné une edition a Rouen, , jnuxtc la
-ocr page 47-[HABANGUC] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARIINAÜES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;37
copie imprimée a Paris. On lit sur Ie titre conservation au lieu de convocation.
1605. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue faite par monsieur Talon a messieursnbsp;du Parlement, en presence de Son Altesse Royale et denbsp;messieurs les princes, sur les approches du cardinal Mazarin dans les conseils du roi. (S. 1.), 1652,nbsp;7 pages.
Audience du 28 février. Talon en donne une analyse assez éten-due dans ses Mémoires, page 468, coll. Michaud.
II faut y joindre la Réponse a la Harangue faite par M. Talon, etc.
1606. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue funèbre prononcée aux obsèques denbsp;Mi Ie due de Chatillon, faites a Saint-Denys, Ie samedinbsp;20 février 1649, en presence de monseigneur Ie Prince,nbsp;par Ie R. P. Faure, cordelier, docteur en théologie denbsp;la Faculté de Paris, et prédicateur de la reine régente.nbsp;Paris, Francois Preuveray, 1649, 38 pages.
Savait-on que Ie due de Chatillon avait été enterré a Saint-Denys par ordre exprès du roi ?
Les Registres de l’Hótel de Villependant la Fronde contiennent, a la page 325 du IIP vol., une lettre du roi, en date du 18 février 1649, par laquelle il est ordonné aux moines de Saint-Denysnbsp;de recevoir dans leur église Ie corps du due de Chatillon et de l’ynbsp;mhunier « avec toute la pompe et cérémonie qui se pourra, » ennbsp;considération des grands et considérables services rendus a 1’Étatnbsp;par Ie défunt, et pour témoigner Ie ressentiment que Ie roi a d’unenbsp;si grande perte.
L’enterrement eut lieu, Ie samedi 20 ; et Ie corps fut déposé du coté de la sacristie d’en bas, proche un pilier qui répond vis-a-visnbsp;de la dernière chaire vers 1’autel. »
« Comme 1’on roettoit Ie corps en terre , Ie prince de Condé jeta quelques larmes. »
En 1652, Ie même honneur fut rendu au marquis de Saint-Mégrin, tué par Ie prince de Condé, dit-on, au combat de la porte de Saint-Antoine.
-ocr page 48-38 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[haeangüe]
1607. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue héroïque de l’avocat de la maison denbsp;ville d’Amiens au roi. Paris, jouxte la copie im-primé a Amiens, 1649, 8 pages.
Artifice de la Fronde, qui ne se rachète pas inême par Ie mérite du style.
1608. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue prononcée auxpieds du roi et de la reine,nbsp;j en presence de messieurs les dues d’Anjou, d’Orléans,
et autres princes du sang et principaux officiers de la couronne, a Saint-Germain-en-Laye, Ie lundi 19® journbsp;d’avril 1649, par Mquot; Clément, jure coutelier a Paris,nbsp;si renommé pour les controverses, les jurés des corpsnbsp;de métiers de la ville étant tous allés ensemble , cenbsp;jour-la, protester de leur obéissance et fidélité a Leursnbsp;Majestés. Paris, 1649, 7 pages.
La vie de M' Clément n’est pas assez connue, et elle mérite trop de 1’être pour qu’on ne me permette pas d’en dire ici quel-que chose.
•lt; Son père étoit coutelier; il logeoit rue de la Mortellerie. Dans sa jeunesse, les enfants de Casaubon pervertirent son esprit ; et lorsqu’ils allèrent se faire calvinistes en Angleterre, ilnbsp;alia lui-même a la Rochelle pour Ie méme sujet; inais la miséri-corde de Dieu les traita différemment. Clément, qui ne connois-soit personne dans cette ville hérétique, s’adressa a un hommenbsp;assez agé qui forgeoit sur une enclume , et lui exposa Ie desseinnbsp;qui 1’avoit porté a venir. Ce vieillard, après 1’avoir écouté, lui ditnbsp;fort gravement; « Ah ! mon enfant, gardez-vous bien de faire cenbsp;« que vous dites. Peut-étre tomberiez-vons dans 1’état oü je menbsp;« vois , et qui est tel que je voudrois que la terre s’ouvnt présen-gt;' tement sous mes pieds et m’engloutit en enfer; car je vois manbsp;lt;1 damnation qui augmente chaque jour pour avoir quitté FÉglisenbsp;n romaine, étant prêtre et religieux; et je ne puis quitter celle ounbsp;« vous voulez entrer, paree qu’une femme et quatre enfants m’ynbsp;ilt; attachent. Allez done; sortez d’ici sans boire ni manger, denbsp;« crainte que Dieu ne vous abandonne. » Clément, saisi d’hor-reur, se résolut a sortir ; et ayant deinandé a ce vieillard oü ilnbsp;pourroit aller pour se faire instruire, celui-ci 1’adressa au curé
-ocr page 49-d’Estrée, a deux lieues de la. 11 s’y rendit; et, après dix jours, il prit congé de ce bon cure, qui I’avoit traité avec beaucoup d’ami-tié et parfaitement guéri de tous ses doutes. Puis, des qu’il fut denbsp;retour h Paris, Dieu lui donna la pensee de travailler lui-menie anbsp;la conversion des hérétiques. » {Mémoires manuscrits de M. Dunbsp;Perrier, page 181.;
Clément devint, en effet, en 1613, 1’un des collaborateurs de M- Ollier, curé de Saint-Sulpice ; et voici ce qu’on lit a cet égardnbsp;dans.les Mémoires déja cités de M. Du Ferrier : « Après que Ienbsp;père Véron (célèbre controversiste) étoit descendu de chaire, cetnbsp;excellent coutelier répondoit dans Ie parterre ou dans les char-niers de 1’église a ceux qui proposoient des doutes ; et il Ie faisoitnbsp;avec une telle bénédiction qu’il y avoit peu d’hérétiques qui, aprèsnbsp;1’avoir entendu, ne restassent persuades. Sa douceur et son humi-lité gagnoient ceux que la méthode dure, raais solide, du pèrenbsp;Véron avoit émus.... La charge quej’avois de la communauté,nbsp;m’engageoit a cette sorte de conférences, et encore plusieurs hommes savants qui s’y appliquoient; mais nous avions tous cette deference pour la grace de Clément, que nous voulions toujours qu’ilnbsp;y fut présent, paree qu’après nos longues discussions avec les mi-nistres, il savoit en peu de paroles amener les personnes pour quinbsp;la conférence se faisoit, a se rendre d’elles-mêmes. »
Les succès de Clément lui ont valu 1’animadversion des écrivains calvinistes. Benoit, dans son Histoire de Védit de Nantes, sè plaintnbsp;de ce que des gens de la lie du peuple , des merciers et des coute-liers, abandonnoient leurs métiers pour aller précher la contro-¦verse. Singuliere plainte sous Ia plume d’un protestant! Benoit entend désigner ainsi Clément et un mercier nommé Beaumais, quinbsp;a partagé les travaux et la gloire du coutelier.
II n’est pas vrai que 1’un ou 1’autre ait abandonné son métier pour la controverse; on vient de voir que, dans Ie titre de sa Harangue, ]V[e Clément est qualifié de juré coutelier. II portalt la parolenbsp;au nom des corps de métiers de la ville de Paris; et c’était en 1649,nbsp;c’est-a-dire six ans après ses premières conférences dans 1’églisenbsp;de Saint-Sulpice. II dit dans cette harangue ; « Le bonheur desnbsp;pauvres artisans de Paris dépend entièrement de vos presences,nbsp;puisqu’elles nous donnent le moyen de gagner notre vie. »
Pendant le blocus, 1’auteur du Prompt et salutairc avis, voulant provoquer une asseinblée do charité pour le soulagement des pau-:
-ocr page 50-BIBLIOGRAPHIE
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[haraugde]
vres, désigne parmi les personnes qui méritent Ie mieux la con-fiance du peuple, « Ie coutelier, vue de la Coutellerie, k la Rose blanche; Ie niercier, etc. » Ce passage prouve deux choses ; lanbsp;première, c’est que ni Clément ni Beaumais n’avaient abandonnénbsp;leurs métiers ; — Ia seconde, qu’on les confondait toujours dansnbsp;une commune estime.
Clément mourut, Ie 8 février 1650, avec la réputation la plus universelle de sainteté. II était agé de quarante-neuf ans. On litnbsp;sur son portrait gravé cette inscription : Lc bienheureux muitrenbsp;Jean Clément, Ie coutelier, exterminuteur des hérétiques, mort ennbsp;1654. La date de 1654 est une faute. Cette gravure se trouve a lanbsp;Bibliothèque nationale, cabinet des estampes, oü elle a été classéenbsp;parmi les portraits des docteurs en théologie. Les auteurs du Sujhnbsp;plément de la Bibliothèque historique de la France, prenant Ie nomnbsp;de la profession de Clément pour son nom propre , 1’appellent Lenbsp;Coustelier. On peut consultor sur M“ Clément la Fie de M. Olliernbsp;(2 vol. in-Squot;, Paris, 1841), d’oü j’ai tiré la plus grande partienbsp;des faits que je viens de raconter.
Les plus curieux demanderont aux Mémoires de Chavagnac, page 49, comment Marion de Lorme o sans avoir recours k au-cuns docteurs ni théologiens de Sorbonne, fit instruire Chavagnacnbsp;et Coligny, fils ainé du maréchal de Chatillon, tous deux protestants, par un coutelier qui, sans avoir jamais appris k lire ni anbsp;écrire , ne laissoit pas, tous les dimanches k sa paroisse, de dispu-ter de la controverse. »
Apothéose de Clément, publiée par Mitannour, qui m’a fourni la date de sa mortj est fort rare, inais d’ailleurs parfaitement in-signifiante.
*1609. Harangue prononcée devant le roi d’Espagne, par un enfant de trois ans et sept mois, traduite parnbsp;un hermite et raise en anglois, francois et italien. Pö-rw, Jean Brunet, '1649, 7 pages. Rare.
L’enfant exhorte , au nom de Dieu, le roi d’Espagne k faire la paix. II ne faut pas s’étonner de sa précocité, puisque lui-même ilnbsp;cite un autre enfant de six mois qui avait annoncé k M' Jean Guerin son pardon.
610. Harangue prononcée en la Charabre des Coraptes,
-ocr page 51-[harangdes] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;41
par monsieur Ie premier président Nicolai, a Son Al-tesse Royale. Paris, 1649, 8 pages.
Le lundi 3 aout 1648.
Même pièce que la Harangue faite a monsieur le du£ d’Or-léans,'etc.
1611. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue prononcée le 9 avril 1651., sur la promotion de M. le premier président a la charge denbsp;garde des sceaux. Pam, Pierre Du Pont, 1651,nbsp;11 pages.
Beaucoup de phrases louangeuses; pas un fait. Rare.
1612. nbsp;nbsp;nbsp;Harangue royale prononcée devant Leurs Ma-jestés a Compiègne, par M. Paris, 1649, 16 pages.
Amplification vulgaire, précédée d’uneépitre dédicatoire au roi.
1613. nbsp;nbsp;nbsp;Harangues et éloges véritables de deux archevè-ques, protecteurs de la paix et d’un même troupeau.
« Vos secli jusli judices (( Et vera mundi lumina,
« Votis precamur cordium;
« Audite preces supplicum. »
parM. H. D. Barroys, P. C. D. S. N. D. S. M. D. F. Paris, Louis Sévestre, 1649, 16 pages.
L’épitre dédicatoire est adressée a Jean Francois de Gondy. Le sieur de Barroys s’y compare a Actéon, et 1’archevêque a Diane.nbsp;La permission d’imprimer est du 16 février 1649.
1614. Harangues faites a la reine régente par monseigneur le premier président du Parlement. Paris,nbsp;1649, 7 pages.
Deux harangues; la première, de remontrances contre 1’arrét du grand conseil, du 16 juin 1648; la seconde, pour demander lanbsp;liberté de Blancmesnil et Broussel.
1615. Harangues faites a messeigneurs les dues d’Epcr-
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42
[HARMOJilE]
nou et de Candale, gouverneurs et lieutenants géné-raux pour Ie roi en sa province de Bourgogne et Bresse, a leurs receptions en la ville de Beaune, parnbsp;M. Philibert Ie Blanc, conseiller du roi, majeur etnbsp;prévótde ladite ville. Paris, Jacob Chevalier, 1652,nbsp;16 pages.
1616. nbsp;nbsp;nbsp;Harangues faites a monseigneur Ie due de Longue-ville dans la ville de Rouen, par messieurs les deputesnbsp;du clergé et de la noblesse de Normandie. Paris,nbsp;Guillaume Sassier, 1649, 8 pages.
1617. nbsp;nbsp;nbsp;Haraut(«'c) (Ie) fran^ois sur la tyrannie, faisantnbsp;voir que nous raouiTons plutót que de consentir a sonnbsp;rétablissement, si nous considérons 1. que la reine nenbsp;peut se rétablir sans nous détruire; 2. que son retournbsp;doit être accompagné de celui de la maltaute (sic);
3. nbsp;nbsp;nbsp;que la présence de la reine et de son mignon estnbsp;incompatible avec celle des princes, sans méBance ;
4. nbsp;nbsp;nbsp;que la reine et son favori ne peuvent se rétablirnbsp;sans notre décri; 5. que la présence de la reine et denbsp;son mignon sera l’éternel prétexte de ceux qui vou-dront brouiller; 6. et que la France est perdue, si lanbsp;France ne perd la reine et son favori. (S. 1.), 1652,nbsp;36 pages. Peu commun .
1618. nbsp;nbsp;nbsp;Harmonie de l’amour et de la justice de Dieu, aunbsp;roi, a la reine régente et a messieurs du Parlement.nbsp;Tm Haye (Paris), 1650, 1 vol, petit in-l2. 225 pages.nbsp;Rare.
Francois Davenne.
La seconde edition, jouxte la copie imprimée a la Hare, de la même date et du niême format, est moins rechercliée, quoiquenbsp;rare encore.
II y a , dans cc paniplilel, assez d’insolences et de sottises poin justifier ce qu’en dit 1’auteur de la Pierre dc touche aux Mazariris.
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Je signalerai seulement Ie chapitre xii de la seconde partie, ou Davenne pretend prouver, par deux exemples tirés de 1’Écriture,nbsp;que Louis XIV n’a pas pu être fils de Louis XIII.
'gt; Néron souhaitoit que toutes les têtes fussent en une, afin de les faire toutes a la fois sauter par terre.
“ Et votre Majesté avoit un désir que chacune servit d’un pavé aux mes, en s’iniaginantg[u’elle marcheroit ainsidessus toutes. »nbsp;Page 128.
Mais Dayenne était fou.
II a fait dans 1’avis au lecteur une longue et mystique réponse a la Censure et refutation des Soupirs francois sur la paix italienne.
Le volume se termine par dix sonnets, trois colloques et trois actes successifs rimés exécrablement.
1619. nbsp;nbsp;nbsp;Hazard (le) de la blanque renverséet la consola^nbsp;tion des marchands forains. Paris, veuve d’Anthoinenbsp;Coulon, 1649, 8 pages.
L’auteur dit que la Fronde est une veritable comédie, oü les uns jouent le personnage du roi, les autres des personnages de princes,nbsp;de valets et de fous. II trouve que la comédie se prolonge par tropnbsp;et qu’elle coute fort cher.
II décrit quelques grotesques ou caricatures qui probablement étaient répandues : par exemple, un vaisseau qui va faire naufragenbsp;paree que des traitres ont coupé son grand mat; sur le rivage, lanbsp;foule pousse des cris de fureur contre les traitres. Une foire oü desnbsp;filous de toute sorte exercent leur industrie ; la foule n’ose senbsp;plaindre ; tous les personnages ont un doigt sur leur bouche.
C’est une des satires les plus piquantes de la Fronde. Je m’éton-nerais de ce qu’elle a été publiée avec permission, si je ne voyais qu elle date a peu prés du temps de la conférence de Ruel.
1620. nbsp;nbsp;nbsp;Hecatombe (la) prophétique, ou les Cent Centuries de Don Pedro Oloso, gentilbomme vénitien, as-trologue de la république de Venise, oü l’on recon-noitra rheureuse entreprise de messieurs les Princesnbsp;et la perte du cardinal Mazarin, présenté (sic) a Sonnbsp;Altesse Royale. Paris, Laurens Lormeau, 1652,nbsp;22 pages.
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i
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BIBLIOGKAPHIE
[héiuüt]
1621. nbsp;nbsp;nbsp;Héraclite (Ie) courtisan. Vae, vae , vae, superbianbsp;commune nobilitatis malum. Paris, veuve d’Antboinenbsp;Coulon, 1649, 8 pages.
1622. nbsp;nbsp;nbsp;Héraclite (Ie) francois-, parlant 1. au roi de l’étatnbsp;de sou royaume, 2. sur les justes entreprlses de Sounbsp;Altesse Royale et de messieufs les Princes. Paris,nbsp;1652, 12 pages.
1623. nbsp;nbsp;nbsp;Héraut (Ie) et l’arrêt des trois États, ensemble lesnbsp;questions d’une abbesse sur la demeure du roi. Paris,nbsp;Fr. Musnier (s. d.), 6 pages.
Le second titre est plus exact: « Ie Héraut ou les Questions d'une religieuse sur la demeure du roi, et l’arrêt des trois États. »
Sotte pièce publiée, après le traité du 11 mars 1649, puisque l’auteur engage les généraux a ne pas refuser la paix.
1624. nbsp;nbsp;nbsp;Héraut (le) francois, ou le Paranymphe de M. lenbsp;maréchal de Lamothe Houdancourt, due de Car-done, etc., publiant les batailles qu’il a données ennbsp;Italië et Catalogne, avec les mémorables actions de sanbsp;vie. Paris, Jean Hénault, 1649.
Deux parties, de 12 pages chacune. Signé D. VV.
C’est un abrégé bien fait de la vie militaire du maréchal.
« Les occasions ne se sont pas encore présentées pour faire exé-cuter ce généreux emploi qu’il a pris pour le bien public. » Gela veut dire que les Parisiens n’avaient pas encore d’armée.
L’auteur promettait une troisième partie pour les exploits du maréchal pendant le blocus de Paris !
1625. nbsp;nbsp;nbsp;Héraut (le) francois, racontant une partie des actions héroïques de messire Anthoine d’Aumont de Vil-lequier Roebebaron, chevalier des ordres du roi, roa-réchal de France, et gouverneur du Boulonnois, etc.nbsp;Paris, Guill. Sassier, 1651,14 pages.
Panégyrique fort enflé, signé G. S. II y a pourtant quelques bons traits de biographic.
-ocr page 55-1626. nbsp;nbsp;nbsp;Hercule (Ie) triomphant, ou les Heureux succesnbsp;de Sa Majesté en son voyage de Normandie. Paris,nbsp;veuve Francois Targa, (1650), 8 pages.
1627. nbsp;nbsp;nbsp;Héros (Ie) parisien aux vrais Francois. Paris,nbsp;Fr. Noël, 1649, 8 pages.
1628. nbsp;nbsp;nbsp;Heureuse (F) arrivée du roi en sa bonne ville denbsp;Paris. Paris, Nicolas Gasse, 1649, 15 pages. Peunbsp;cnmmun.
1629. nbsp;nbsp;nbsp;Heureuse (1’) captivité , ou l’Innocence reconnuenbsp;de messieurs les princes et due de Longueville parnbsp;les moyens de leur liberté, contenant l’histoire de cenbsp;qui s’est passé depuis Ie siége de Dunkerque jusquesnbsp;a présent, ensemble les intrigues et artiHces desquelsnbsp;s’est servi Ie cardinal Mazarin pour Ia perte de cettenbsp;maison, dédié a monseigneur Ie prince de Condé.nbsp;Paris, André Chouqueux, 1651,71 pages.
L’épitre dédicatoire est signée Henry Luysible. L’auteur nous apprend que son père était oblige k la maison de Condé , et quenbsp;lui-méme, pendant la prison du prince, il avait perdu son em-ploi et son bien. Quel était eet emploi ?
Très-médiocre récit de faits qui sont partout.
Void pourtant une anecdote moins commune : Après la bataille de Réthel, Ie cardinal Mazarin rentra dans Paris, Ie 31 décembre,nbsp;a trois heures du soir, par la porte de Saint-Denys, porte des triom-pbes, précédé des gens d’armes et des chevau-légers du roi, etnbsp;suivi d’une longue file de carrosses de la cour.’
1630. nbsp;nbsp;nbsp;Heureuse (1’) entrée de Sa Maje.sté dans sa villenbsp;de Bordeaux. Paris, Jean Brunet, 1650, 4 pages.
Ce n’est ici que la nouvelle, toute seule, sans aucun.détail, telle a peu prés que la donnerait aujourd’huy une dépêche télégra-phique. Peut-être faut-il expliquer la rareté de cette pièce parnbsp;son peu de valeur.
1631. nbsp;nbsp;nbsp;Heureuse (1’) rencontre d’une mine d’or, trouvée
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BIBLIOGRAPHIE
[heureuxJ
en France pour I’enrichissement du roi et deses sujets. Paris, Mathurin Renault, 1649, 8 pages.
Voir [’Avis très-Juste et légitime au roi très-chrétien, etc. (Isaac Loppin.)
; 1632. Heureux (1’) retour du roi avec la paix dans sa bonne ville de Paris. Paris, Ph. Clement, 1652, 7 pag.
1 1633. Heureux (les) convois arrives a Paris, ou le Re-\j méde a la famine, en vers burlesques. Paris, Nicolas ^ De La Vigne, 1649, 8 pages.
II n’y a qu’un bon trait; e’est celui-ci : L’auteur dit que la faim fait sortir le loup du bois; puis il ajoute :
« Pour moi, j’en veux faire de même Au commencement du Carême;
Mats devant, quiconque voudra Centre monsieur le Prince ira. »
1634. nbsp;nbsp;nbsp;Heureux (les) presages de la Hdélité des Espagnolsnbsp;pour detruire la tyrannie de Mazarin, tires du journal de ce qui s’est passé depuis qu’ils sont en France.nbsp;Paris, Jacques Guillery, 1649, 7 pages.
Ce journal, très-peu intéressant, commence au jeudi 11 mars et finit au vendredi 26.
1635. nbsp;nbsp;nbsp;Heureux (les) presages dela paix générale par lenbsp;retour de messieurs les Princes. Paris, Quanis frus-ten, 1651,7 pages.
Régulièrement il aurait fallu écrire kannit fersten, abréviation de ich kann nicht versteken (je ne comprends pas). C’est sans con-tredit avec une intention d’épigramme que l’auteur a pris ces deuxnbsp;mots allemands pour en faire un nom de libraire
1636. nbsp;nbsp;nbsp;Heureux (les) succès de Leurs Majestés, et les cap-tifs libérés dans leur voyage de Normandie, par lenbsp;sieur de Bonair, historiographe du roi, et I’un desnbsp;vingt-cinq gentilshommes de la garde écossoise de sonnbsp;corps. Paris, Pierre Du Pont, 1650, 8 pages.
La vie de Bonair a été pleine de vicissitudes. Les événements
-ocr page 57-[heureux] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;47
en sont épars dans ses écrits. Malheureusement, il est difficile de les recueillir et impossible de les lier. Je serai done oblige de laisser souvent des lacunes dans ce que j’en dirai. Je tacherai dunbsp;moins d’etre exact; et je suis certain, en tout cas, d’etre plusnbsp;complet que les biographies.
Heni-y Stuard , sieur de Bonair , fut élevé a Paris par les soms de l’avocat général Servin, qui, dit-il avec orgueil, avaitnbsp;destiné un gentilhomme a quelque chose de plus haut et de plusnbsp;considérable qu’a recueillir et compiler des fadaises et des sor-nettes. II a fait la guerre ; car il nous apprend que .lt; Ie due d’Albuquerque et Ie marquis de Mortare ont fait en sa personne hon-neur aux lettres, et Tont renvoyé sans rancon, paree qu’il avoitnbsp;quelque connoissance de 1’histoire. » II parle d’ailleurs dans 1’épi-tre dédicatoire de son Discours sur ta conjoncture présente des affaires d’Allemagne, etc., au marquis de Louvois, de ce qu’il anbsp;vu faire a Michel Letellier a pour Ie succès et la victoire d’Arras.»
Cependant, il s’était livré de bonne heure è la culture des lettres , puisque Louis XIII lui avait commandé d’écrire l’histoire de son règne, et que Richelieu lui avait donné Ie titre d’historiogra-phe du roi.
En 1644, si nous l’en croyons, on lui proposa de passer en Flan-dre pour y faire imprimer des libelles contre Ie cardinal Mazarin. II refusa. Ce fut, dit-il au cardinal dans une lettre du 6 mai 1653,nbsp;« pour vos ennemis et pour quelques officiers du parlement unenbsp;occasion de m’opprimer. Ils ne m’ont laissé que Ie cceur et la lan-gue. » Quel prétexte prit-on pour 1’emprisonner ? Je ne sais; maisnbsp;je trouve, sous la date du 12 juillet 1645, des vers latins adres-sés par Balzac au chancelier Séguier pour lui recommander Bonair :
«Ne litis iniquae
« Turbine correptus miseros in fletibus annos « Exigat, et friistra veterem me clainet amicum. »
Il est probable que cette recoinmandation ne fut pas inutile; car, en 1646 , Bonair j)ut encore une fois refuser de passer en Flandre.
Mais ce nouveau refus lui coüta sa liberté , comme Ie premier. Voici en quels termes il Ie raconte lui-même dans la piece dont j’ainbsp;transcrit Ie titre au commencement de eet article : « Le libelle denbsp;Jézabel, que mes ennemis ont publié sous mon nom , m’a fait arrê-ter sur une requête. II n’est ni contre l’État ni contre le gouverne-
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[heureüx]
ment; et 1’auteur n’a vise qu’a faire de mes juges et de mes pro-tecteurs mes parties et mes ennemis. J’ai néanmoins demeuré une année tout entière dans la Concierg^rie du Palais de Paris, contrenbsp;les lois du royaume et les ordonnances des rois vos prédéces-seurs. »
Bonair écrivait cette pièce en 16S0 ; e’est done en 1649, et pendant Ie blocus, qu’il avait été arrété. Comment est-il sorti de prison ?« Je serois peut-être encore a la Conciergerie, si quelque bras céleste n’étoit accouru visiblement a mon secours, et n’avoit rompunbsp;mes chames et brisé mes fers, pour me faire participer a la grandenbsp;clémence que vous avez exercée. » Bonair parle encore de sa dé-livrance dans sa lettre du 6 mai 1653 au cardinal Mazarin , etnbsp;toujours d’une manière mystériense.
Quoi qu’il en soit, il partif aussitót de Paris pour se retirer en Bourgogne, probablement auprès du due de Vendóme, qui étaitnbsp;gouverneur de cette province depuis 1’arrestation du prince denbsp;Condé. De la il alia se constituer prisonnier a Rouen ; et il fut dé-livré par Ie rei pendant Ie voyage de Normandie.
Le 29 juin 1650, nous Ie retrouvons a Barcelone avec Ie litre de gentilhorame du due de Mercceur, qui avait la vice-royauté denbsp;la Catalogne.
En 1682, Bonair voit rentrer le roi dans Paris. Il avait fait des pamphlets pendant la Fronde ; il en fait encore après la Fronde;nbsp;mais il n’en est pas plus riche ; et le 19 janvier 1657, il est réduitnbsp;Ji solliciter un coin dans la grande et admirable bibliothèque dunbsp;cardinal Mazarin. Il 1’avait mérité sans doute par le nombre, sinonnbsp;par la qualité de ses écrits. Je n’oserais pourtant pas dire qu’ilnbsp;1’obtint. Ce qu’il y a de certain, c’est que le 28 juin de la mêraenbsp;année, il adressait au marquis de Louvois, alors agé de seize ans ,nbsp;une dédicace qui ne dement pas ce mot fameux ; Le premier quinbsp;inventa les dédicaces, fut un mendiant.
Bonair se vante d’avoir écrit cent cinquante pièces durant le blocus et les guerres de Paris, pour soutenir 1’autorité royale. IInbsp;est vrai qu’il donne a entendre que le cardinal Mazarin a été biennbsp;aise qu’elles ne fussent point imprimées. Je n’en ai jnsqu’a présent rencontré qu’üne du temps du blocus ; et c’est un Panégy-rique pour monseigneur le due de Beaufort, etc. Je ne vois pasnbsp;bien comment elle put être utile au soutien de 1’autorité royale;nbsp;mais il faut dire aussi que Bonair avait été attaché a la maison
-ocr page 59-du due de Vendóme; et ce pouvait ètre im acte de reconnaissance.
Toujour.s est-il que cette publication me rend un pen suspecte 1’anecdote qui suit : « Durant leblocus, on me fit une autre in-sulte ; et vos ennemis obligèrent un des chefs du parti a me fairenbsp;prendre. II se rendit ridicule lorsqu’il demanda la punition d’unnbsp;des hemispheres' de Votre Éminence. Ie sortis heureusement denbsp;1’Hótel deVilie, sans prendre congé de ceux qui m’avoient en garde,nbsp;et après avoir reraontré qu’étant de la maison dvi roi, on ne pou-voit pas me contraindre de porter les armes contre mon maitre ,nbsp;et qu’il seroit dangereux aux Parisiens d’avoir pour soldats desnbsp;jdiilosophes bien intentionnés pour Ie service de Sa Majesté. »
C’est en 1682, après la rentree du roi, que Bonair reprit sou office de paniphlétaire. Ses pièces de ee temps n’ont pas plus éténbsp;iraprimées que les autres ; et il les appelle des Nouvelles manu-scrites. II parait qu’il commenca par écrire \ePolitique désintéressé,nbsp;dont la première copie fut comrauniquée au cardinal Mazarin.nbsp;C’était un ménioire fort long et qui, a 1’en croire, eut un très-grand succes. II en fut de mème de tout ce qu’il composa a cettenbsp;époque. « Vos ennemis sont devenus vos admirateurs, écrit-il aunbsp;cardinal Mazarin Ie 16 janvier 1687 ; etil fautque je confesse quenbsp;je suis un serviteur inutile ; et Votre Éminence est aujourd’hui sinbsp;grande que Bonair n’ose plus ouvrir la bouche pour en parler. »nbsp;II avait, en effet, renonce a ses Nouvelles manuscrites.
II pretend que Ie maréchal de La Meilleraye « se choqua, et lui fit faire Ie reproche qu’il Ie vouloit mettre mal en cour, paree que,nbsp;six semaines auyiaravant, il avoit pré.vu et écrit la sortie du cardinal deRetz. » « Les éraissaires de cette Éminence et ceux du princenbsp;de Gondé, ajoute-t-il, m’ont quelquefois menace qu’un jour je menbsp;repentirois d’avoir écrit contre les personnes que je devois respecter. Cotnme la conscience ne me reproche rien, et que je ne suisnbsp;pas fort susceptible d’appréliension , je leur ai répondu avec asseznbsp;de fierté que Ie feu roi m’ayant fait sou historiograpbe, j’avoisnbsp;Ie caractère d’écrire, et que c’étoit a moi a faire Ie procés auxnbsp;monarques et aux souverains. Quand ils nous font l’honneur de senbsp;servir de nous en cette qualité, ils nons constituent les maitres et
’ N’est-ce pas 1 orig,iie de cette anecdote i^tiSegmisiana: « M. de Beau-fi)rt disoit que Ie cardinal de Richelieu avoit des hénéispheres, pour dire des émissalves. »
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[hiériisalem]
les arbitres de leur gloire et de leur réputation. Lorsque M. Ie Prince et Ie cardinal de Retz se seront fait justice a eux-mêines, etnbsp;qu’ils auront recours a la clémence du roi, il leur restera un regret éternel d’avoir failli; et je m’assure qu’ils me remercieront,nbsp;un jour, de ce que j’ai écrit contre eux. gt;¦
Cette réponse est très-belle ; elle Ie serait bien davantage si Bo-nair n’avait pas adressé tant de plates flatteries a Louis XIV, enfant, au cardinal Mazarin, au due de Beaufort et au due de Mereoeur.
Outre les Heureux succes de Leurs Majestés, etc., et Ie Panégy-rique pour M. de Beaufort, il y a encore de Bonair la Lettre écrite par un gentilhomme de Mgr. Ie due de Mereoeur a un sien ami. Cenbsp;sont, a ma connaissance jusqu’ici, les seules pieces qu’on pnissenbsp;faire entrer dans un recueil de Mazarinades.
Mais Bonair a publié : 1° Discours sur ia conjoncture présente des affaires d’Allemagne ; de Vélection et couronnement des empe-reurs et rois des Romains ’, Paris, Antoine Sommaville ; réimpriménbsp;par les Elzeviers a la suite de la Politique de la maison d’Autriche ,nbsp;-1668, in-12.
C’est une lettre adressée a M. Mignon, avocat général au parlement de Lorraine, et datée de Paris, Ie 10 mai 1657.
2° Le Sommaire royal de l’histoire de France, Paris, 1666, in-12 ; sorte de traduction du Floras francicus du P. Berthault,nbsp;qu’on a quelquefois attribuée a César, due de Vendóme. II y en anbsp;deux autres editions, de 1676 et de 1682.
3° Histoire de France depuis Pharamond jusqu’a Louis XIV, avec un discours préliminaire a la louange de Mgr. le dauphin,nbsp;avec les portraits des rois et reines d’après les véritables originaux,nbsp;Paris, AugusteBesoigne, 1688, in-12.
Bonair a compose enfin quatre opuscules, imprimés on manu-scrits, pour la maison de Vendóme.
Ce pamphlet est de Francois Davenne. II se divise en trois par-
* C’est par allusion a ce discours qu’il est dit dans la France intrigantey p. 39 : lt;( II semble qu’il ait lu Bonair et ses invectives contre les empe-reurs qu’il fait aussi penchants a l’hérésie ou a la lyrannie. »
-ocr page 61-[uiÉiiDSALEji] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;5l
ties ; i ia HiérusaJem celeste; 2', la Pierre lt;le philosopliie ati pietl de Jerusalem ; 3', l’Astrologue prédisant lapaix, cette année,sui-,nbsp;vantlesdouzesignes peints d’or et d’argent siirle front deJérusalem.
La première est la plus curieuse des trois. L’auteur y soutient que la France ne peut pas recevoir la paix de la régente, ainsinbsp;qn’il 1’a prouvé, page 1 Sd de VHarmonie de Vamour et de la justice ;nbsp;dn due d’Orléans, qui n’a abandonné Mazarin que paree qu’il nenbsp;peut plus êti'e participant de ses rapines ; du due de Beaufort, quinbsp;s’appuie sur les peoples ponr faire la guerre aux bonnes graces denbsp;Mazarin, et qui les abandonné quand Mazarin Ie caresse avec desnbsp;pistoles; de Mazarin, dont il a confronté les béatitudes avec cellesnbsp;de J.-C. pour lui en fulminer les anathèmes ; du coadjuteur, qui anbsp;combattu la paix en donnant sa voix au due d’Orléans qui appuyaitnbsp;Mazarin, et qui a persécuté la vérité en plusieurs justes ; desnbsp;princes prisonniers, dont on n’a vu que des trahisons contre lesnbsp;peoples; de celui qu’on presume roi. (Voir les chapitres xii, xmnbsp;et XIV de VHarmonie, etc.)
Tont Ie monde ainsi écarté, il ne reste que Francois Davenne; et c’est sa conclusion.
La seconde partie est un traité de métaphysique ridicule sur les portes de la grdce. L’auteur prend texte d’un passage du pèrenbsp;Blaise Valantin, religieux de 1’ordre de Saint-Benoit, pbilosophenbsp;et théologien.
Il existe de ce moine un livre intitulé ; les Douze clefs de la philosopliie, traitant de la médecine métallique avec Vazoth (sic) desnbsp;philosophes,Vamp;x\'i, Périer frères, 1624, i vol. m-12.
Enfin , la troisième partie est Ie récit d’une vision apocalyptique de Nostradamus, qui appuie ses prophéties sur des vers, p. 38 ,nbsp;etun sonnet, page 299, du Théophile, in-folio, coinme aussi surnbsp;buit stances entrelacées de deux Frondeurs.
Davenne s’applique ce que les deux Frondeurs disent de Louis XIV. Voici les trois derniers vers de la huitième stance ;
« Que Paris soit, mieux qu’autrefois.
La bonne ville des bons roys Et la reyne des bonnes villes. »
C’est une imitation de la strophe finale de la première partie da Frnndeur désintéressé. Laffemas avait dit :
« Que Paris soit, comme autrefoi.s,
La bonne ville de nos roys Et la revne des bonnes villes. »
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[histoike]
1638. Histoire de ce qui s’est fait et passé eii Guyenne . pendant la guerre de Bordeaux, commencant du journbsp;de I’entree de madame la princesse, de messieurs lesnbsp;dues d’Anguien {sic), de Bouillon et de Larochefou-oault, le tout distingue en autant de courses que I’ordi-naire eii a fait depuis le commencement jusqu’au depart de la Cour en cette ville. (S. 1. n. d.), 20 pages.
Recueil des Courriers hordelois. Onze courses, depuis le 30 niai tOSO jusqu’au lb octobre de la même année.
Intéressant, mais assez commiin.
1639. Histoire de la prison et de la liberte de monsieur le Prince. Paris, Augustin Courbe, 1651,227 pages.
'lt; Je m’arause, les soirs, a lire VHistoire de la prison et de la li-berté de M. le Prince, dit madame de Sévigné dans sa lettre du 27 novembre 1673. On y parle sans cesse de notre cardinal. II menbsp;semble que je n’ai que dix-huit ans. .Te me souviens de tout. Celanbsp;me divertit fort. Je suis plus charinée de la grosseur des carac-tères que de la bonté du style. C’est la seule chose que je consultenbsp;pour mes livres du soir. »
Le style n’en est cependant pas aussi mauvais que semble le donner a entendre cette lettre de madame de Sévigné. Ce qui,nbsp;après tout, recommande VHistoire de la prison et de la liberté denbsp;M. le Prince, c’est 1’exaclitude des fails et 1’impartialité desjuge-ments. Elle est pourtant 1’oeuvre d’un frondeur, Claude Joly, cha-noine, official et grand chantre de Notre-Dame de Paris. Je menbsp;suis toiijours étonné qu’on ne 1’ait pas réimprimée a la suite desnbsp;Mémoires de cet écrivain.
Un copiste en avait donné précédemment une édition subreptice sous le litre de ; le Secret ou les Héritables causes de la detentionnbsp;et de 1‘élargissement de messieurs les princes, etc.
Pourquoi Joly ne serait-il pas 1’auteur du Secret de la retraite de Mgr. le Prince , etc. ? II y a incontestablement, entre les deuxnbsp;]gt;amphlets, de grands rapports de pensées et de style. Dans tousnbsp;les cas, il ne faut pas les séparer.
On salt que Joly a publié, en 1632 , le Recueil de maximes vé-ritables et importantes pour Vinstitution du roi, etc.
-ocr page 63-DES MAZARINADES.
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[histoire]
i640. Histoire de Madeleine Bavent, religieuse du mo-nastère de Saint-Louis de Louviers, avec sa confession générale et testamentaire, oü elle declare les abominations, impiétés et sacriléges qu’elle a pratiques et vunbsp;pratiquer tant dans ledit monastère qu’au Sabbat, etnbsp;les personnes qu’elle y a remarquées, ensemble l’arrêtnbsp;donné contre Matburin Picard, Thomas Boullé et la-dite Bavent, tons convaincus du crime de magie, dé-diée a madame la duchesse d’Orléans. Paris, Jacquesnbsp;Le Gentil, 1652, 80 pages. Très-rare.
Jacques Le Gentil, qui a signé 1’épitre dédicatoire, donne cette pièce comme une suite de \Avis « pour détruire 1’auteur de riosnbsp;troubles et découvrir les moyens dont il s’est servi pour monter etnbsp;se maintenir dans cette prodigieuse fortune oü nous le voyons. gt;gt;nbsp;Mais je ne peux pas coraprendre ce que cela a de commun avecnbsp;la Fronde.
UAvis dont parle Le Gentil est-il le Grand ressort des guerres civiles ? Je ne vois que ce pamphlet qui réponde ü 1’indicationnbsp;donnée par l’épitre dédicatoire •, et justement il est de cette an-née 16S2.
On sait que VHistoire de Madeleine Bavent est un des livrets du temps les plus recherchés ; mais je crois que cette édition in-4°nbsp;était fort peu connue.
1641*. Histoire des derriières guerres civiles (jusqu’a la délivrance des princes). In-12.
Bib. hist., 23271.
1642. Histoire des esprits revenus a Saint-Germain, burlesque et sérieux. Paris, 1649, 10 pages.
Récit assez plaisant, dans lequel 1’auteur nous représente le due d’Orléans qui tremble, le prince de Condé qui est sans peur, lenbsp;maréchal de La Meilleraye qui veut tout brüler, le maréchal denbsp;Grammont toujours pret a fuir.
II a paru aussi sous les titres de Roman des esprits, etc., et de Conférence secrete tenue a Pontoise, etc.
-ocr page 64-54 nbsp;nbsp;nbsp;liiL!J.IOGRAl‘HlEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[histoire]
1643. nbsp;nbsp;nbsp;Histoire des mouveinents de llourdeaux. Premiernbsp;tome. Bourdeaux, J. Maugirou Millanges, 1651,nbsp;in-Aquot;, 456 pages, non compris la table.
L’auteur de cette histoire est maitre Fonteneil, avocat et jurat. On n’en connait pas de second tome. Le premier linit en févriernbsp;16S0. La seconde paix de Bordeaux était faite ; mais on savait ennbsp;Guyenne que les princes avaient été ai-rêtés et enfermés dans lenbsp;chateau de Vincennes.
Un pamphlétaire de Bordeaux, 1’auteur du Jugement da cure bourdelois, a dit avec assez d’esprit que 1’histoire de Fonteneilnbsp;était écrite en langue bordelaise. J’ajoute qu’elle est très-partiale,nbsp;souvent inexacte, presque toujours incomplète ; mais elle contientnbsp;un grand nombre de pièces ofQcielles, dont quelques-unes n’ontnbsp;point été publiées ailleurs; et elle est J'arissime.
Fonteneil a été attaqué très-vivement par les auteurs de VEvan-géliste de la Guyenne et du Dialogue métaphorique de l’Inconnu.
1644. nbsp;nbsp;nbsp;Histoire (1’) du temps, ou le Veritable récit de cenbsp;qui s’est passé dans le Parlement, depuis le moisnbsp;d’aout 1647 jusques au mois de novembre 1648, avecnbsp;les harangues et les avis différents qui ont été proposés dans les affaires qu’on y a soiennellement traitées.nbsp;(S. 1.), 1649, 336 pages.
L’épitre dédicatoire a messeigneurs du Parlement est signée L. P. R.
Dans le Second avertissement au lecteur, 1’auteur nous apprend qu’il a écrit son livre dans le calme de la déclaration d’octobre, etnbsp;non « dans la furieuse tempête que les ministres ont depuis mali-cieusement excitée. »
« ld Histoire du temps, rédigée par Nicolas Johannes du Portail, bailli de Saint-Denys en France, est, dit M. Leber (art. 4389 denbsp;son Catalogue), du nombre des produits de la presse frondeusenbsp;dont Mazarin fit séquestrer les fonds a son profit, lorsqu’il eut re-couvré sa force et son autorité. « Je ne conteste assurément pasnbsp;cette anecdote; mais je dois dire que VHistoire du temps n’en estnbsp;pas plus rare. On la trouve facilement in-4'gt; et in-12.
Quelques-uns ont pensé que 1’édition in-12 était l’édition originale.
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et que celle de format in-l” n’était qu’une réimpression. G’est une erreur, je crois ; les deux editions ont été publiées en inême temps,nbsp;comme cela arrivait souvent pour les pieces importantes. Lesnbsp;exemplaires in-4‘’ étaient remis aux colporteurs; les autres senbsp;vendaient chez Ie libraire, ou s’expédiaient pour la province.
Si cependant 1’une des deux éditions a paru la première , c’est 1’édition in-iquot;. Celle de format in-12, en effet, a été complétéenbsp;par une seconde partie intitulée ; Suite de l’Histoire ou Journal dunbsp;temps. C’est un extrait, souvent inlidèle, du Journal du Parlement,nbsp;depuis Ie IS octobre 1648 jusqu’a la paix de 1649.
Quoique moins étendue, 1’édition in-4“ doit être préférée a cause de son format, qui est celui du Journal du Parlement, dontnbsp;l’Histoire du temps ne peut être séparée.
II en existe une réimpression de Rouen, David du Petitval, 1649.
ÏJHistoire journalière se compose de trois pièces, toutes trois imprimées ou réimprimées a Pontoise, par .Tulien Courant; la première en 16 pages, les deux autres en 8 pages cbacune.
C’est ici la première. Elle est intitulée dans 1’édition de Pontoise ;
La troisième porte pour titre : Suite de l’Histoire journalière, contenant l’éloignement des troupes de monsieur Ie Prince des environs de la ville, ensemble Ie rétablissement de monsieur Ie maréclMlnbsp;de Lhospital, gouverneur de la ville de Paris.
La première s’étend du 5 au 18 septembre; Ia seconde, du 19 septembre au 2 octobre ; la troisième, du 3 octobre au 11.
II y a de la première une édition de Paris sur l’imprimé a Com-piègne.
UHistoire journalière est peut-être, comme Ie Courrier fran-gois, une sorte de doublure de la Gazette. Elle a été publiée par Charles Robinet de Saint-Jean, qui avait commence sa carrièrenbsp;sous la direction de Renaudot. Je n’ai jamais rencontré que cesnbsp;trois numéros. Combien en faut-il ?
Robinet n’a été toute sa vie qu’un gazetier, et un gazetier sans
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[histoire]
génie. 11 a public VHistoire journalière a I’iiuitalion de la Gazette de Renaudot, les Lettres en eers a Madame a 1’imitation de lanbsp;Muse historique de Loret et de la Gazette burlesque de Scarron.nbsp;S’il n’a pas fait Ie Momus a 1’image du Mercure galant, c’est quenbsp;Donneau de Vizé a eu assez de crédit poui- Tempêcher d’obtenir Ienbsp;privilege qu’il avait demandé.
Le premier numéro de VHistoire journalière est de 1652. Momus et le Nouvelliste a paru en 1685. C’est done, sans compter le temps de sa collaboration au journal de Renaudot, trente-trois ansnbsp;que Robinet a passé dans les gazettes. Je ne crois pas qu’il y ait unnbsp;autre exemple d’un aussi long exercice du métier.
I] parait que le roi fut assez content de VHistoire journalière; car Robinet obtint gratuitement, en 1665 , le privilége des Lettresnbsp;en vers a Madame, k en consideration de plus de vingt annéesnbsp;de services rendus dans les gazettes , » pour me servir de sesnbsp;propres expressions. Et en effet, on lit dans le préambule du privilége : lt;1 Notre bien amé Charles Robinet de Saint-Jean nous a faitnbsp;représenter que, depuis six mois, il écritune Lettre en vers a notrenbsp;très-chère soeur la duchesse d’Orléans , qu’il désire continuer etnbsp;faire imprimer pour la communiquer au public ; et comme depuisnbsp;vingt ans il travaille a VHistoire journalière, nous avons jugé anbsp;propos de lui accorder nos lettres sur ce nécessaires. »
C’est en vertu de ce privilége que Robinet a publié, en 1685, Momus et le Nouvelliste. Il avait préparé son volume dés le moisnbsp;de mai 1684; mats paree que, sur 1’opposition de Donneau de Vizé,nbsp;le chancelier lui avait refuse d’ajouter au privilége ces trois petitsnbsp;mots : et en prose, il fut obligé de le traduire en vers ; ce qui ennbsp;retarda la ptiblication jusqu’a 1’année suivante. Encore est-il permis de croire que Donneau de Vizé ne se laissa pas désarmer parnbsp;la précaution que Robinet avait prise, de mettre un extrait de sonnbsp;privilége en tète du livre. Au moins , on ne connait jusqu’a présent qu’un seul volume du Momus.
En 1682, Mignon, inaitre de la musique de 1’église de Paris, proposa a tons les poëtes du royaume des bouts rimés « pour ètrenbsp;remplis a la louange de Sa Majesté. » Ces bouts rimés étaient:nbsp;Pan, Guenuche, Satan, Peluche, Fan, Ruche, Lan, Autruche, Hoe,nbsp;Troc, Niche, Par, Friche, Car. Le prix devait être une médaille anbsp;l’effigie de Louis XIV. II ne fut pas donné paree que l’auteur de lanbsp;piece couronnée refusa de se faire connaitre.
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[histoibe]
Les juges du concours étaient les dues de Wevers (Mancini) et de Vivonne. L’accessit fut décerné a Martinet, lieutenant des cérémonies. Le recueil des sonnets , admis a concourir, n’en contientnbsp;pas moins de 192 1. Ils sont imprimés par ordre de mérite. Lenbsp;premier, après les sonnets couronnés , est du due de Saint-Aignan.nbsp;Robinet en a un qui occupe la 137® place.
II avait publié, en 16S1, une ode détestable sous le titre de : les Illustres vérités de M. le Prince.
On trouve dans le Nouveau Mercure galant, de mai 1677, quatre sonnets de Robinet sur les victoires de Monsieur et lesnbsp;conquêtes du roi.
Voici en quels termes \e Mercure annonca, en mai 1698, la mort de ce doyen des gazetiers : « Charles Robinet de Saint-Jeannbsp;mourut le 25 avril 1698, agé de plus de quatre-vingt-dix ans. IInbsp;avoit travaillé pendant plus de soixante ans a la composition de lanbsp;Gazette de Paris. Il étoit conseiller bistoriographe du roi. gt;'
1647. nbsp;nbsp;nbsp;Histoire lamentable de Gilles, seigneur de Cha-teaubriant et de Chantoré, prince du sang de Francenbsp;et de Bretagne, étranglé en prison par les ministresnbsp;d’un favori. (S. 1.), 1651,20 pages.
1648. nbsp;nbsp;nbsp;Histoire memorable et veritable récit de ce quinbsp;s’est fait et passé a 1’assassinat commis en la personnenbsp;du baron de Saint-Eglan, dans le carrosse de M. lenbsp;due de Beaufort, le 29 octobre 1650, ensemblenbsp;l’exécution des assassineurs {sic) faite devant la Croixnbsp;du Tiroir, le 14 novembre ensuivant, avec leursnbsp;noms, surnoms et lieux de leur naissance. Rarissime.nbsp;Placard in-folio historié, qui ressemble parfaitement aux publications modernes de la police de Paris.
Recueil de sonnets composes par les plus habiles poëtes du rojaume sur les bouts rimes.... proposes par M. Mignon, etc. Paris, Gabriel Quinet, 1683,nbsp;in-12.
L’auteur du sonnet qui avait obtenu le prix, était encore inconnu an moment de I’impression du recueil; mais il cst nomme dans le Recueilnbsp;de sonnets en bouts rimes a la gloire du roi. Le Havre de Gr3ce, Gruchet,nbsp;1686, in-12. C’est LaMonnoye.
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BIBLIOGRAPHIE
[histoiee]
Entre le litre el le récit qui est très-court, et qui n’a pas couleur de partij se trouve une gravure sur bois , qui represente a la fois le crime et le supplice. On voit, au milieu, un échafaud sur le-quel un bourreau frappe a coups redoublés un homme couché surnbsp;le dos, les bras en croix. A la téte de 1’homme, un prêtre, monténbsp;sur une échelle, exborte le patient. Au pied de 1’échelle , deuxnbsp;assistants du prêtre tiennent de petites croix a la main. L’écha-faud est stirmonté de trois roues. Voila pour le supplice.
Le crime est rejeté sur Ie dernier plan. Quatre coquins arrêtent un carrosse. L’un fond, 1’épée a la main , sur le laquais qui portenbsp;une torche devant la voiture. Un second frappe le cocher; unnbsp;troisième s’élance sur le marchepied; c’est eelui qui a tué le baronnbsp;de Saint-Églan. Le quatrième enfin, derrière la voiture, tire unnbsp;coup d’arquebuse.
Sur la facade d’une maison, a gauche, on voit un Christ en croix; c’est la Croix du Tiroir.
1649. nbsp;nbsp;nbsp;Histoire remarquable de la vie et mort d’un fa-vori du roi d’Angleterre. Paris, Nicolas de La Vigne,nbsp;1649, 15 pages.
C’est encore l’histoire de Gaverston, que 1’auteur fait Gascon ; je ne sais pas pourquoi.
1650. nbsp;nbsp;nbsp;Histoire tragique de trois magisiens(«c), quiontnbsp;accusé a la mort Mazarin, en Italië, par le sieur H.nbsp;R. Drazor, Champenois. Paris, Francois Musnier,nbsp;1649, 7 pages.
Cela est odieux; mais il faut dire que le sieur Drazor ne dement pas le proverbe.
1651. nbsp;nbsp;nbsp;Histoire veritable d’un accident tragique, arrivé anbsp;Pontoise, en la maison du sieur de Bordeaux, intendant des finances. Paris, Nicolas Ledrut, 1652,nbsp;7 pages.
« Le Broglio ayant été enclouc (c’est un cheval qui est dans son
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LHOMMAGE]
écurie., que Broglio lui a donné), Mazarin disoit que 1’autorité royale étoit enclouée. »
II n’y a rien de plus a dire de cette pièce, qui n’est pourtant pas commune.
1652. Histoire véritable d’une colombe, qui a paru mi-raculeusement en un lieu, appelé l’Ornioye (a’«c) de Bordeaux, proche la ville, Ie 15 avril 1652, sur lesnbsp;7 heures du matin, en presence de tous les bourgeoisnbsp;qui étoient la assembles pour prévoir (sm) a leur conservation dans ces troubles. Paris, Jacob Chevalier,nbsp;1652, 8 pages.
Signé, G. Bourdelois, aumónier de 1’Ormoye.
Pièce des plus curieuses et des plus rares.
L’auteur pretend que la colombe était venue annoncer 1’arrivée de M. Ie Prince a 1’armée du due d’Orléans, prés de Chatillon, etnbsp;que déja, au printemps de 1651, elle avail paru sous 1’Ormoye aunbsp;moment d’une assemblée du peuple, qui s’indignait du refus qu’onnbsp;faisait au prince de Condé du gouvernement de la Guyenne.
On sait que la faction de 1’Ormoye, de 1’Ormière ou de l’Ormée, avait fait mettre une colombe sur son cachet, (Voir la Généreusenbsp;resolution des Gascons, etc.)
1653. Histoire véritable et lamentable d’un bourgeois de Paris cruellement martyrise par les Juifs de la Synagogue, Ie 26 aoüt 1652. (S. 1.), 1652, 7 pages.
Mauvais vers. Voir Ie Rédt naïf et véritable du cruel assassi-nat, etc.
Ce titre est extrait du Catalogue in-Squot; des imprimés du Musée britannique.
1655. Hommage (1’) des muses fran^oises aux pieds du
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roi, par Ie sieur Du Pelletier. Paris, Claude Boude-viile, 1649, 8 pages.
Six sonnets, tout aussi mauvais les uns que les autres.
1656. nbsp;nbsp;nbsp;Homme (1’) d’État, faisant voir par l’histoire et lanbsp;raison que la reine ne doit plus être dans Ie conseil,nbsp;oü les désintéressés verront clair pour justifier sansnbsp;erreur les armes de l’un ou Fautre des deux partisnbsp;qui divisent aujourd’huy eet État. (S. 1.), 1652,nbsp;19 pages.
Contrefacon du Philosophe d’État deDubosClMontandré.
1657. nbsp;nbsp;nbsp;Homme (F) de bien a monseigneur Ie prince denbsp;Condé. Paris, .Térémie Bouillerot, 1649, 8 pages.
1658. nbsp;nbsp;nbsp;Homme (F) effronté, ou Flmpudence de son impudence mazarine. Paris, 1652, 7 pages.
1659. nbsp;nbsp;nbsp;Homme (F) indifférent, en vers burlesques. Paris, G. S. (Guillaume Sassier), 1649, 8 pages.
1660. nbsp;nbsp;nbsp;Homme (F) qui ne craint rien et qui dit tout,nbsp;a monsieur le maréchal de La Meilleraye. Paris, 1649,nbsp;11 pages.
La vie du maréchal de La Meilleraye y est assez exactement ra-contee. .I’y lis qu’étant surintendant des finances , le maréchal pro-fita de 1’occasion pour se payer, lui, et payer la duchesse d’Ai-guillon de ce qui leur était dü par le roi.
L’auteur se prétend issu d’une des quatre grandes families poi-levines, Saint-Gelais, Partenay, La Chataigneraye et Vivonne.
1661. nbsp;nbsp;nbsp;Homme (F) sicilien, parlant au chancelier Caprice. (S. 1.), 1649, 7 pages.
L’homme sicilien est Boisrobert. It demande au chancelier Sé-guier une abolition pour ses neveux, qui avaient tué un brave.
Cette épïtre n’avait pas encore été imprimée ; car Boisrobert ne la publia qu’en 16S9, dans le Recueil de ses ópitres et autres
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DES MAZARINADES.
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oeuvres poétiques. Tallemant des Réaux , Ménage et La Monnoye {Ménagiana, page 78, du III® tome), qui en parlent, qui en citentnbsp;même des vers, seitiblent n’avoir pas connu I’édition subrepticenbsp;qui en fut faite pendant la licence de la Fronde.
Tallemant des Réaux, pourtant, s’est bien souvenu que Boisro-bert avait été mazariniste. « Toujotirs bon courtisan, dit-ii (p. 167 du II® volume des Historiettes), Boisrobert s’avisa de faire des versnbsp;centre les Frondeurs. II n’y eut jamais un homme plus lache. Lenbsp;coadjuteur le sut; et la première fois qu’il vint diner chez lui ;nbsp;II Monsieur de Boisrobert, lui dit-il, vous me les direz bien.»nbsp;Boisrobert crache; il se mouche; et sans faire semblant de rien, ilnbsp;s’approche de la fenètre; et ayant regardé en bas, il dit au coadjuteur : «Ma foi, monseigneur, je n’en ferai rien. Votre fenétrenbsp;« est trop haute. »
Je n’ai pu découvrir encore les vers de Boisrobert.
1662. Honneur (1’) du ministre étranger, enseveli datisnbsp;le tombeau. Paris, 1649, 8 pages.
Même piece que le Bonheur de la France en la mort de Maza~ rin, etc.
1663. nbsp;nbsp;nbsp;Honteuse (la) fuite de Mazarin, contenant le sujetnbsp;de sa sortie. Paris, 1651, 8 pages.
1664. nbsp;nbsp;nbsp;Honteuse (la) sortie des Mazarins hors de la villenbsp;de Paris, ensemble la chasse a eux. donnee par la paillenbsp;victorieuse. Paris, Jean de Rive, 1652, 7 pages.
La chasse, e’est 1’incendie de 1’Hótel de Ville !
1665. nbsp;nbsp;nbsp;Horoscope (1’) de Jules Mazarin, na'ivement etnbsp;Bdelement expliquee {sic) des Centuries de M. Nos-trodanuis, tantdu passé, présent qu’avenir, ensemblenbsp;des épithètes et theme celeste sur toutes les lettres denbsp;son nom et surnom. Ijc pourtrait de son Pere. Paris,nbsp;1649, 8 pages.
Le portrait est, en effet, au recto du litre.
C’est ici que se trouvent les deux centuries dénoncées comme fausses par Mengau, dans son septième Jvcrtusemeni.
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[horoscope]
1666. nbsp;nbsp;nbsp;Horoscope (1’) du roi, dounant a connoitre lenbsp;gouvernement de I’Etat sur les affaires présentes etnbsp;pour l’avenir. Paris, 1652, 26 pages.
Signé P. B, S. D. P. P.
Ces initiales sont celles de Paul Boyer, sleur du Petit Puy.
I' L’horoscope, dit l’auteur, n’est autre chose qu’un récit des fortunes qui doivent arriver a ceux qui se laissent conduire auxnbsp;naturelles inclinations oü ils sont portés par le moyen de 1’ascen-dant que les influences célestes ont sureux, ainsi que sur toutes lesnbsp;choses sublunaires. » Et a 1’appui de sa définition, il cite les pro-phètes , Merlin, Nostradamus. Soit : on peut prévóir, prédire l’avenir; inais Boyer ne 1’a prédit, ni prévu.
Était-il le Ills d’un boulanger de Chinon, prévót de 1’Ile de France, que Tallemant des Réaux appelle Petit Puis, et dont 1’his-toriette est a la^ge 208 du VI' volume des Historiettes P La Bio-graphie aniverselle pourtant le fait naitre dans le Condomois,nbsp;vers 161S. On y lit que Paul Boyer fut attaché a 1’expédition,nbsp;placée sous le commandement de M. de Bretigny, pour assurer anbsp;la France la possession de la Guyane.
Je le trouve porté sur le testament du cardinal Mazarin, pour une pension de six cents livres, entre Aubery, auteur de VHistoire desnbsp;cardinaux francais, et la demoiselle de Nervèze. A quel titre? Je nenbsp;connais de Boyer que quatre et peut-étre cinq Mazarinades, quinbsp;sont, avec VHoroscope, les Larmes de joie de madame la Princesse,nbsp;les Remarques des signalés bienfaits rendus a l’État par Annenbsp;d’Autriche, le Veritable secret de la paix a la reine, et VImage dunbsp;souverain, ou Vlllustre portrait des dieinités mortelles , que je n’as-surerais pas étre de lui. Or, dans la première et la troisième piece,nbsp;Boyer est pour les princes ; le veritable secret de la paix, c’estnbsp;1’expulsion du cardinal Mazarin !
Paul Boyer est auteur de \amp;Relation de ce qui s’est fait et passé au voyage de M. de Bretigny a VAmerique occidentale, avec unnbsp;dictionnaire de la langue. Paris, 1634, in-8°.
1667. nbsp;nbsp;nbsp;Horoscope (1’) imperial de Louis XIV prédit parnbsp;Toracle francois et Michel Nostradamus. Paris ,nbsp;Francois Huart, 1652, 20 pages.
Le theme de nativité de Louis XIV est sur le titre.
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[icake]
Mengaii reproduit ici des pages entières de ses precedents écrits ; et, par exemple , Ie commencement est emprunté , lettre pournbsp;lettre, au Troisième avertissernent.
II y a de XHoroscope imperial une edition petit in-8°, Paris, Francois Huart, I6S2.
1668. nbsp;nbsp;nbsp;Horribles (les) cruautés faites dans les provincesnbsp;de France par les gens de guerre d’Erlac et autres.nbsp;Paris, 1649, 11 pages.
Edition augmentée de la Champagne désolée par l’armée d’Erlac. On aime a douter de 1’authenticité de tons ces détails, tant ilsnbsp;sont affreux ! Cependant, I’auteur nomme les villages et les per-sonnes.
1669. nbsp;nbsp;nbsp;Humble (1’) remontrance des bons Francois anbsp;nos seigneurs du Parlement. Paris, 1648, 7 pages.
Stances détestables a 1’occasion de la déclaration d’octobre; mais pamphlet des plus rares.
1670. nbsp;nbsp;nbsp;tlumble requête de Son Éminence, adressée anbsp;messieurs du Parlement, en vers burlesques. Paris,nbsp;Claude Boudeville, 1649, 8 pages.
1671. nbsp;nbsp;nbsp;Hymne de sainte Genevieve, patronne de lavillenbsp;de Paris, par A. G. E. D. G. (Antoine Godeau, évê-que de Grasse). Paris, Pierre Le Petit, 1652, 12 pag.nbsp;Rare.
Le cercueil de Clovis était au pied de la chasse de sainte Geneviève.
1672. nbsp;nbsp;nbsp;Icare (1’) sicilien, ou la Chute de Mazarin, avecnbsp;sa metamorphose, en vers burlesques, oii le lecteurnbsp;reconnoitra l’obligation que nous avons au défuntnbsp;cardinal de Richelieu, de nous avoir procure un si bonnbsp;ministre. Paris, 1652, 23 pages.
11 en a été publié une contrefacon sous le titre de : la Cornpa-raison des comparaisons aux Mazarins, etc.
VIcare ne manque pas d’espril; et je ne le crois pas commun.
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BIBLIOGRAPHIE
[llXÜSION]
1673. nbsp;nbsp;nbsp;Icon (1), traduit du latin en Francois, ou Ie Tableau du tyran Mazarin. Paris, 1649, 20 pages.
1674. nbsp;nbsp;nbsp;Icon tyranni in invectiva contra Mazarinuin expressa. Parisiis, 1649, 20 pages.
Du commencement de la Fronde, puisque Ie due d’Elbeuf était alors généralissime.
Bonne ladnité ; de la verve et quelquefois de l'éloquence.
La première édition est dédiée au Parlement; la seconde , un peu augmentée , au prince de Conty. Celle-ci est encore de 1649,nbsp;mais sans nom de lieu. Elle ajoute au litre ; Et aucta. Elle anbsp;28 pages. Les deux épitres dédicatoires sont signées M. D. B.nbsp;(Matliieu Du Bos). C’est sur la première édition que la traductionnbsp;a été faite. Elle est au moins médiocre. Du Bos s’en est plaint vi-vement : il a dit quelque part que Ie traducteur avail fait de sonnbsp;pamphlet une pièce de carnaval.
1675. nbsp;nbsp;nbsp;Idole (1’) renversée, ou Ie Mlnistre d’Etat puni,nbsp;par D. P. P. sieur de Carigny. Paris, Francois Musnier, 1649, 8 pages.
1676. nbsp;nbsp;nbsp;Illusion (1’) publique, ou la Revelation du secretnbsp;de la retraite du due de Lorraine. Discours et raison-nement sur ce sujet, avec l’abrégé des moyensde 6nirnbsp;bientót la guerre it l’avantage de messieurs les princesnbsp;contre Ie Mazarin. (S. 1.), 1652, 14 pages.
La retraite qui a suivi la levée du siége d’Étampes.
Voici les moyens de finir la guerre : Beaucoup d’arrêts du Parlement , surtout un arrêt qui déclare nulles les dignités et recompenses conférées par Mazarin. « La guerre civile doit toujours faire du bruit comme un torrent, afin d’étouffer la voix des traitres elnbsp;des intrigueurs {sic). gt;gt;
II faudrait aussi que les princes fissent de grandes promesses au peuple, jetassent de 1’argent dans les rues, donnassent la main ainbsp;premier venu, en un mot fissent les doux yeux a la canaille.
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DES MAZARINADES.
65
Tous les pamphlets de cette époque montrent a 1’envi combien Ie peuple s’éloignait, chaque jour, du parti des Princes.
1677. nbsp;nbsp;nbsp;Illustre (1’) barbe D. C., en vers burlesques.nbsp;(S. 1. n. d.), 4 pages.
1649, pendant la conférence dé Ruél. D. C. , c’est Ie premier président Molé.
Voir Poësie sur la harbe duprem. présid.
1678. nbsp;nbsp;nbsp;Illustre (1’) conquérante, ou la Généreuse con-stance de madame de Chevreuse. Paris, N. Charles,nbsp;1649, 7 pages.
Même pièce que VAmarine francoise, etc.
1679. nbsp;nbsp;nbsp;Illustre (r)priifte due de Beaufort, exile, rétabli,nbsp;et remis au tróne de sa gloire. Paris, Francois Noël,nbsp;1649, 16 pages.
1680. nbsp;nbsp;nbsp;Illustres (les) presages des avantageux succes denbsp;nos troupes sous la conduite d’un prince de Bourbon.nbsp;Paris, 1649, 20 pages.
L’épitre dédicatoire au prince de Conty est signée Mathieu Du Bos.
1681. nbsp;nbsp;nbsp;Illustres (les) vérités de monseigneur Ie Prince,nbsp;ode. Paris, Francois Noël, 1651, 19 pages.
Signé Robynet de Saint-Jean.
1682. nbsp;nbsp;nbsp;Illustrissimo Ecclesiae principi D. D. Joanninbsp;Francisco Paulo de Gondy, Corinthiorum archiprae-suli dignissimo, in archiepiscopatu parisiensi coadju-tori meritissimo, sacrae Facultatis parisiensis doctorinbsp;theologo celeberrimo, ob meritum cardinalitioe dignitatis apicem. Paris, Francois Lecointe, 1651,15 pages,nbsp;non compris les trois pièces suivantes, qui ne sont pasnbsp;chiffrées ;
1. Jacobus, tituli sancti Chrysogoni S. R. E. pres-
-ocr page 76-6ö
BIBLIÜGRAPHIE
[image]
byter, cartlinalis Papieiisis, ad se ipsutu de cardina-latu suo;
2. nbsp;nbsp;nbsp;A monseigneur Ie coadjuteur en I’archeveche denbsp;F^aris;
3. nbsp;nbsp;nbsp;Jacques, du tiltre saint Chrysogon, prêtre de lanbsp;sainte église romaine, cardinal de Papie. A lui-même,nbsp;de son cardinalat.
La.première et la troisième, qui est la traduction francaise de la première, sont signéesA. G. de Villepreux.
j 683. Illustrissimi et excellentisssimi Jacobi, Montis ro-sarum marchionis, comitis de Rincairne, domini de Groeme, baronis de Montedio, etff., gubernatoris, vicariinbsp;et copiarum omnium terra marique in regno Scotiaenbsp;pro majestate regia supremi imperatoris, declaratio adnbsp;Scotos. Parisiis, apud Guillelmum Sassier, 1650,nbsp;8 pages.
Les pieces de ce genre ne sont pas les plus communes.
1684. Image (F) du souverain, ou 1’Illustre portrait des divinités mortelles, oü il est traité de la dignitë royale,nbsp;de l’ancienne institution des rois, par qui est-ce qu’ilsnbsp;ont été élus, a quelle 6n Dieu les a créés, jusques ounbsp;se peut étendre Ie légitime pouvoir qu’ils ont sur nous,nbsp;s’il est permis aux sujets de juger des actions de leurnbsp;prince, et de quelle révérence il nous faut user ennbsp;parlant de leur personne, contre l’opinion des liber-tins du siècle, dédié a Sa Majesté, par P. B. E. (Paulnbsp;Boyer, écuyer?) Rex i’erb Icetabitur in Deo; lauda-huntur omnes qui jurant in eo; quia obstructumnbsp;estos loquentiurn iniqua. Psal., 62. Paris, 1649,nbsp;24 pages.
Il faut joindre ce pamphlet aux pieces de la polémique enga-gée a 1’occasion de la Lettre d’avis nu parlement de Paris, etc.
-ocr page 77-JiMPOHTAïi'i'ES] DES MAZARIINADES. nbsp;nbsp;nbsp;67
1685. nbsp;nbsp;nbsp;Impiétés (les) sanglantes lt;lu prince de Condé.nbsp;(S. 1., 1649), 12 pages. Rare.
11 Rien, dit, Mailly, n’étoit comparable aux opprobres dont on chargeoit Ie Prince dans Ie libelle qui avoit pour titre ; les Cruau~nbsp;tés et impiétés commises par M. Ie Prince. Non seulement 1’auteurnbsp;ne fut point puni; on ne fit même aucune recherche pour Ie décou-vrir. » (T. 11, p. Sfö.)
Talon , quiparle aussi de ce pamphlet (p. 359 de ses Mémoires, coll. Michaud), sous un titre non moins inexact que celui qui estnbsp;indiqué par Mailly, ne dorine pas ihême a entendre qu’aucunenbsp;poursuite ait été essayée.
C’était pourtant un abominable libelle. On n’y voit que meur-tres et viols, attribués au prince de Condé ou a Erlac. Deux raoines, suivant 1’auteur, avaient été forcés de manger leurs oreilles!
Du récit de Talon, il résulte que ce pamphlet a été publié peu de jours avant Ie jirétendu assassinat de Jóly; et je Ie crois. Au moinsnbsp;est-il certain que la paix était faite.
Les Impiétés sanglantes du prince de Condé rappellent en plus d’un point \'Impiété sanglantc du cardinal de Richelieu, Enversnbsp;{sic), s. d., in-iquot;.
1686. nbsp;nbsp;nbsp;Importantes vérités pour les Parlements, protec-teurs de l’Etat, conservateurs des lois et pères dunbsp;peuple, tirëes des anciennes ordonnances et des lois
par J.
roi
fondamentales du royaume, dédiées au A. D.
Utcunquè ferent hoe fata, P^incit amorpatrio;, laudumque immensa cupido.
Paris , Jacques Villery, 1649, 95 pages , non com-pris Ie titre, la dédicace et l’épitre au lecteur.
L’auteur nous apprend, dans sa dédicace, qu’il débutait comme avocat au Parlement de Paris, et dans 1’Épitre au lecteur, qu’il n’anbsp;publié son pamphlet que « porté par ceux même qui y ëtoient Ienbsp;plus considérés. »
Je Ie crois sans peine sur ce dernier point. Ses Importantes vérités ne vont qu’ii Taccroissement de 1’autorité et de la force du Parlement.
-ocr page 78-[iNf.ERTlTUDE]
Elies sont tliviseesen trois parties, tjui ontpoiir texte, cliacune, un arrèt de la cour : la première, I’arret du 8 janvier, fjui déclarenbsp;Mazarin ennemi de 1’État; la seconde , celui du 15 , qui acquitte Ienbsp;due de Beaufort; la troisième eniin, 1’arrêt du 28 février, pournbsp;1’ouverture de la conférence de Ruel.
Il y a bien de la science dans ce pamphlet, mais tine science pédante et indigeste. L’auteur cite les poëtes, les historiens, les mo-ralistes, les médecins, 1’Évangile, les prophètes, etc. Cependant, les Importantes vérités sont bonnes a connaitre; et il ne faut pasnbsp;1 es négliger quand on les trouve ; car elles ne sont pas très-coin-munes.
1687. nbsp;nbsp;nbsp;Imprecation coinique, ou la Plainte des comé-diens sur la guerre passée. Paris, 1649, 10 pages.
On n’en était pourtant encore qu’a la conférence tie Ruel.
Cette pièce n’est pas sans intéret pour 1’histoire du théatre. Les comédiens fameux étaient alors Bellerose, de Villiers, Lespy,nbsp;Beauchateau et Baron.
1688. nbsp;nbsp;nbsp;Imprecations sur les langues endiablées du temps.nbsp;(S. 1.), 1649, 7 pages.
1689. nbsp;nbsp;nbsp;Imprimerie (F) a monsieur Renaudot, sur son manage. (S. 1.), 1651, 7 pages non chiffrées.
Stances et sonnets a la louange de Renaudot.
1690. nbsp;nbsp;nbsp;In (F) exitu du cardinal Mazarin. Paris, 1652,nbsp;16 pages.
1691. nbsp;nbsp;nbsp;In (F) manus du Mazarin, avec la prière de lanbsp;reine faite a Notre-Dame des Vertus, Ic jour de lanbsp;bataille du Faubourg Saint-Antoine. (S. 1.), 1652,nbsp;10 pages.
On peut joindre ce pamphlet aux pièces de 1’office du cardinal. Ce n’est cependant pas une paraphrase de VTn manus.
1692. nbsp;nbsp;nbsp;Incertitude (F) du temps. Paris, 1649, 6 pages,
L’auteur ne sait ni qui il est, ni pour qui il est, ni ce qu’il écrit, ni ce qu’il dit. Parfaitement vrai.
-ocr page 79-tiNNOCENCE] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;69
1693. nbsp;nbsp;nbsp;Inconnu (1’) a la reine, oü elle est suppliée denbsp;chasser Ie cardinal Mazarin, et montré la nécessité denbsp;son exil par des raisons infaillibles et inevitables, anbsp;celle fin d’avoir la paix générale. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 8 pages.
Plus rare qu’intéressant.
1694. nbsp;nbsp;nbsp;Infidélité (1’) du Prince. (S. 1.), 1650, 8 pages.
Un des libelles les jjlus violents centre Ie prince de Condé, et non des plus comrnuns.
L’auteur accuse Ie Prince d’avoir dit que « 1’Être éternel étoit trop vieux. 'gt; Voir VEntretien secret de messieurs de la cour denbsp;Saint-Germain, etc.
1695. nbsp;nbsp;nbsp;Injuste(r)au tróne de la fortune, ou Ie Fléau denbsp;la France. Paris, Nicolas Jacquard, 1649, 11 pages.
C’est une des premières pièces, maisnon pas des meilleures.
1696. nbsp;nbsp;nbsp;Injuste (1’) prison de messieurs les princes, et lesnbsp;convulsions de la France durant leur détention, parnbsp;iin gentilhomme francois. Paris, Jean Paslé, 1651,nbsp;30 pages.
Ce pamphlet est precede d’une lettre servant d’avertissement e t signée L. D. L. II a été écrit;
(' Dans Ie troisième mois de sa captivité. »
1697. nbsp;nbsp;nbsp;Injustes (les) prétentions de Mazarin contre lanbsp;France. Paris, 1649, 7 pages.
1698. nbsp;nbsp;nbsp;Injustice (1’) des arines de Mazarin, ténioignée anbsp;M. Ie prince de Condé par M. de Chatillon. Paris,nbsp;Claude Boudeville, 1649,8 pages.
Même piece que les Dernières paroles de M. Ie due de Chü-tillon, etc.
1699. nbsp;nbsp;nbsp;Innocence (1) des armes de monsieur Ie Prince
-ocr page 80-BIBL10GR4PHIE
70
[ifiSTAWTES]
justifiée par leslois de la conscience. Bordeaux, G. De La Court, IGSI, 28 pages.
-1700. Innocence (1’) du cardiital de Retz. (S. 1., 1653), 4 pages.
Bien faite et rare.
Voici pourtant qui est trop fort : (c (Le cardinal Balue) estoit dans des maisons de plaisance en compagnie d’une douzaine de gentils-hommes qui n’estoient auprès de lui que pour le divertir. »
ilt; Lorsque le cardinal de Retz travailloit au retour du roy, il sca-voit qu’il n’en estoit pas mieux a la cour ; mais il scavoit qu’il ser-voit le roy. Il cognoissoit que plusieurs du peuple n’approuvoient pas cette conduite; mais il la jugeoit nécessaire au peuple. »
C’est assez du style du cardinal. Ce n’est pourtant pas de lui.
1701. nbsp;nbsp;nbsp;Innocence (1’) immolee, avecl’ethimologie de Ma-zarin, avec I’explication de ses armes. Paris, veuvenbsp;Musnier, 1649, 8 pages.
Plus originale que spirituelle, mais assez rare.
1702. nbsp;nbsp;nbsp;Innocence (1’) pretendue des partisans et financiers. Paris, Nicolas De La Vigne, 1649, 8 pages.
1703. nbsp;nbsp;nbsp;Inquisition (1’) recherchant exacteinent ce qu’onnbsp;doit faire dans I’etat present des affaires. Paris, 1652,nbsp;24 pages.
1704. nbsp;nbsp;nbsp;Insatiable (1’), ou I’Ambitieux visionnaire, en versnbsp;burlesques. Paris, David Cbambellan, 1650, 8 pages.nbsp;Contre le prince de Condé.
1705. nbsp;nbsp;nbsp;Insignes (les) obligations que les rois de Francenbsp;et leurs couronnes (sic) ont toujours eu {sic) au Parlement de Paris. Paris, Alexandre Lesselin, 1649,nbsp;8 pages.
La permission d’imprimer est du 12 mars.
1706. nbsp;nbsp;nbsp;Instantes (les) retnontranccs et prières de Man-
7.
-ocr page 81-[iinstiioction] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZAKINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;71
cini au cardinal Mazarin, son oncle, sur la iiécessité qui Ie presse de sortir hors de France, lui représentantnbsp;les perils auxquels sa personne reste exposée, après lesnbsp;grandes pertes qu’il a faites a la bataille du faubourgnbsp;Saint-Antoine , ou il fut frappé pour lui d’un coupnbsp;mortel. (S. 1., 1652), 8 pages. Très-rars.
Quelqiies vers bien frappés :
« Tu me regrettes mort; et je te plains vivant.
Je tremj^e pour toi seul, pour qui séul J’ai vécu. »
Deux épitaphes de Mancini a la fin.
1707^. Instruction a la loi mazarine par dialogue.
Mailly. Esprit de la Fronde, t. V, p. 829.
La piece n’y est pas indiquée ou citée seulement; elle y est re-produite tout entière.
1708. nbsp;nbsp;nbsp;Instruction populaire touchant les bruits quinbsp;courent de la paix et de l’éloignement du cardinalnbsp;Mazarin, avec les marques infaillibles pour connoitrenbsp;lorsque nous pourrons espérer Ie repos de l’État. Paris, veuve C. Maret, (1649), 7 pages.
1709. nbsp;nbsp;nbsp;Instruction prompte et facile aux Parisiens pournbsp;bien apprendre l’exercice du mousquet et de la pique,nbsp;et les rendre parfaits en 1’art militaire. Paris, Cardinnbsp;Besongne, 1649, 8 pages.
1710. nbsp;nbsp;nbsp;Instruction royale, ou Paradoxe sur Ie gouvernement de l’État, 1. Ou l’on verra coinme quoi les roisnbsp;sont obligés, en qualité de seigneurs terriens, politi-ques et défenseurs de la loi divine, naturelle et cano-nique, de maintenir l’Eglise dans ses droits et de la dé-fendre contre tous ceux qui la persécu tent; 2. commenbsp;ils sont obligés de tenir Ie serment qu’ils.^nt fait anbsp;leurs peuples, en se mettant la couronn^sur la tête;nbsp;3. comme ils sont obligés d’observer et de faire ob-
-ocr page 82-72 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[instructions]
server les lois fondamentales de l’État, s’ils ne veu-lent être dans la reprobation de Dien et des hommes; U. comme ils sont obliges de protéger leurs sujetsnbsp;contre toutes sortes de tyrannies, tant domestiquesnbsp;qu’étrangères; 5. comme ils sont obliges de rendrenbsp;la justice a toutes sortes de personnes, sans aucunenbsp;consideration ni de leur grandeur ni de leur puissance;nbsp;6. comme ils sont obliges de donner un bon exemplenbsp;a tous leurs sujets et de servir de véiitable père {sic)nbsp;a tous leurs peuples. (S. 1., 1652), 32 pages.
Melior est patiens viro forti ; et qui dominahitur animo sao , ex-pugnatorc arhium. P»ov., 16.
1711. nbsp;nbsp;nbsp;Instruction veritable pour faire connoitre d’oünbsp;procédé la retention des fonds destines pour Ie paie-ment des rentes des gabelles. (S. 1. n. d.) 3 pages.nbsp;Novembre 1649.
1712. nbsp;nbsp;nbsp;Instructions politiques, contenant Ie veritable re-mède aux maladies de l’Etat, et les moyens assuresnbsp;pour y établir et conserver la tranquillité publique,nbsp;presentees a nos seigneurs de la Cour de Parlement, etnbsp;a toutes autres personnes ayant pouvoir et charge dansnbsp;l’État. Paris, Jean Brunet, 1652, 16 pages.
Un certain Alexis , avocat en Parlement, imagina, vers la fin de 1651 , d’ouvrir des coui-s publics de politique, C’était un peunbsp;tard ; car il y avail trois ans que la politique courait les rues.
Alexis lanca son premier prospectus sous Ie litre de: la Science des grands, Vhonneur des savants et des magistrats, etc. II annon-cait dans eet écrit qu’il avail étudié la politique dans les écoles denbsp;la Hollande , et qu’a partir du 4 décembre 1651, il en donnei'aitnbsp;des lecons publiques : 1» dans la rue des Vieux-Augustins , chez Ienbsp;nommé La Bastie, tailleur d’habits, en une maison neuve vis-a-visnbsp;Ie logis oii^e^ait pour enseigne la petite hotte de fleurs, a neufnbsp;heures du matm ; 2“ dans la rue Saint-Jacques, prés la poste, au lieunbsp;qui serail indiqué par l’imprinieur du présent discours , a deux
-ocr page 83-DES MAZAIUNADES.
73
[intéuét]
heures de relevée ; 3° dans la riie des Rosiers, au petit hotel d’0, prés Ia Vieille rue du Temple, a quatre heures du soir.
Le prospectus se terminait par une indication des matières que Ie professeur devait traiter dans ses cours.
II ne parait pas que la speculation ait été heureuse. Eh! qui done a besoin d’apprendre Ia politique ? Alexis tacha d'exciter lanbsp;curiosité puisque Tintérèt lui avait fait défaut. II publia ses Instructions politiques. C’était encore un prospectus; niais cette fois ilnbsp;promettait un traité complet, et en attendant, « quelques petits li-vres , dont le premier devoit être intitulé ; la Véritahle union desnbsp;princes et des peuples pour la cause commune. »
Ce titre avait un certain parfum de fronderie qui semblait devoir attirer au moins quelques curieux ; mais le pamphlet qui a pam ,nbsp;eneffet, pendant le carême de 16S2 , n’est, en réalité, qu’unnbsp;troisième prospectus, qui prouve que 1’auteur commencaita recon-naitre la vanité de ses espérances. Alexis a retranché deux cours,nbsp;celui de la rue des Vieux - Augustins et celui de la rue Saint-Jacques. 11 ne donne plus de lecons publiques que dans son logisnbsp;au faubourg Saint-Germain , rue de Seine, hotel du roi de Dane-mark, et dans la rue des Rosiers, au petit hotel d’0 , aux heuresnbsp;convenues avec les amateurs , « reservant les autres heures dujournbsp;a ceux qui, a cause de leur haute dignité et importantes occupations , voudroient recevoir cet exercice chez eux en particulier,nbsp;s’obligeant, pour leur commodité , leur fournir les écrits, qu’il ennbsp;expliquera, soit en latin soit en francois, a leur choix, afin quenbsp;n’ayant qu’a en entendre Texplication, ils puissent avoir achevénbsp;dans un mois. »
Alexis annonce , en terminant, la prochaine publication d’un autre discours, intitulé : la Veritable liberté des princes et desnbsp;peuples.
Je ne sais plus rien ni du professeur ni de ses lecons ; mais je dois ajouter que les trois pièces citées ne sont pas communes.
Entre la conférence de Ruel et celle de Saint-Germain.
74 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;, [intérètsJ
1715. nbsp;nbsp;nbsp;Intérêt (1’) et Ie clessein des deux partis. Paris,nbsp;Salomon De La Fosse, 1652, 8 pages. Rare.
1716. nbsp;nbsp;nbsp;Intéréts (les) des peuples représentés a son Altessenbsp;Royale. Piece d’instruction, oii Ie lecteur verra quenbsp;c’est folie de se ruiner pour chasser Ie cardinal Ma-zarin, si l’on n’insiste égaiement a la diminution desnbsp;tailles, gabelles, entrees des portes et autres impóts,nbsp;et qu’il ne faut point demander l’un sans l’autre. Paris, 1652, 1 5 pages.
Pamphlet rare, quoiqu’il ait été contrefait sous Ie titre de ; POra-teur des peuples faisant voir les aveugles.
II est dirigé centre Partiele 18 des Articles de la paix proposéed la cour par MM. les Princes : « Les impóts seront maintenus jus-qu’a la paix générale. » L’auteur appelle cela donner des arrhesnbsp;de sa servitude.
1717. nbsp;nbsp;nbsp;Intéréts (les) du roi, de la reine régente, de lanbsp;noblesse, du clergé et du tiers état dans l’éloignementnbsp;du cardinal Mazarin. (S. 1.), 1651, 7 pages.
Pendant la prison des Princes et 1’assemblée de la noblesse. Aussi mauvais que rare.
1718. nbsp;nbsp;nbsp;Intéréts (les) du temps. (S. 1.), 1652, 7 pages.
Les Intéréts, sont ceux du prince de Condé ¦¦ Ie maintien de Mazarin et la guerre; ceux du coadjuteur : l’éloignement de Mazarin et la paix.
Ce pamphlet est de Gondy, qui 1’avoue dans ses Mémoires, p. 258, coll. Michaud. Mailly, p. 397 de son IV' volume , répètenbsp;a peu prés Ie passage des Mémoires.
Les partisans du prince de Condé y ont répondu par les Voies de la pai,x.
1719. nbsp;nbsp;nbsp;Intéréts (les) et motifs qui doivent obliger lesnbsp;princes chrétiens et autres états de l’Europe a réta-blir Ie roi de la Grand’Bretagne {sic), par un geutil-homine franqois, affectionné a la couronne d’Angle-
-ocr page 85-[iinterprète]
75
DES MAZARINADES.
terre. Paris, Francois Preuveray, 1649, 50 pages.
On trouve a la iin la liste des membres et des officiers de la cour de justice qui a condamné Ie roi.
« Cette convocation d’états a été établie par des rois ambitieux et avides du sang de leurs peuples, et artificieux tout ensemble,nbsp;paree que c’étoit un moyen d’opprimer leurs sujets, sans ètre chargés de leurs plaintes, ni perdre leurs affections. »
« II s’est rencontré d’assez méchants esprits pour tirer des con-séquences de 1’insolence et de la barbarie des Anglois en des termes capables d’animer une populace déja altérée et aigrie parnbsp;1’abstinence et par les veilles. »
Ce pamphlet est un des plus remarquables et des plus curieux sur Ie meurtre du roi d’Angleterre. L’auteur dit qu’il était un denbsp;ceux « que Ie cardinal de Richelieu avoit poussés hors de France. »
1720. nbsp;nbsp;nbsp;Interpretation (1’) du feu d’artifice fait par messieurs les trés illustres, trés magnanimes et trés victo-rieux officiers de Bordeaux, suivie de la chanson desnbsp;braves frondeurs pour boire a la santé du roi et denbsp;nos princes, sur Fair de Quolintampon (sic), Ie toutnbsp;dédié a leur générosité triomphante. Bordeaux, Pierrenbsp;du Coq, 1651,7 pages.
II y en a deux autres éditions, la première de Paris, Jean Brunet ; la seconde, s. 1., toutes deux de 16S1, 7 pages. Ce pamphlet pourtant n’est pas commun.
Le feu d’artifice avait été fait pour célébrer la délivrance des Princes.
1721. nbsp;nbsp;nbsp;Interprète (1’) des écrits du temps, tant en prosesnbsp;(^sic) qu’en rimes, et son sentiment burlesque surnbsp;iceux. Paris, 1649, 8 pages.
Après avoir nommé les cinq meilleures pièces burlesques, Naudé dit, p. 283 du Mascurat: « Pour la sixième, il fautnbsp;mettre, si j’en suis cru , VInterprète des écrits da temps, sinonnbsp;pour la bonté de ses rimes, au moins pour avoir écrit avec plusnbsp;de jugement que tons les autres , en ce qu’il se moqne plaisam-
-ocr page 86-BIBLIOGRAPHIE
76
[interprète]
ment de la prodigieuse quantité et du peu de génie de tous ces poëtes. «
C’est fort bien ; mais il fallait faire quelque réserve « a cause des horribles saletés que cette piece vomit centre Ie précepte nil dictanbsp;feedum. « L’lnterprète n’est pas plus pur que le Ministre d’Étatnbsp;f/ambé on la Plainte du carnaval.
J’ajoute qu’il est des plus communs.
L’auteur a intercalé dans ses vers ce couplet de Blot •.
« Cette cabale est mal habile D’avoir clioisi 1’hostel de villenbsp;Pour conférer de ses exploits.
Leur esprit qui toujours s’élève ,
Ne devoit pas avoir fait choix D’un lieu si proche de la Grève.
Et la réponse d’un anonyme .
Si Conty, Beaufort, Longuevllle Out fait cboix de 1’hostel de ville,
N’ont-ils pas fait bieii prudemment ?
Dedans la Grève, sans descendre,
Ils pourront voir commodement Le Mazarin qu’on y doit pendre. »
1722. Interprète (1’) du Caractere du royaliste mon-trant a Agathon quelle a été la conduite de monsieur Seguier, chancelier de France, dans tous ces {sic) em-plois. Paw, 1652, 15 pages.
Après le duel des dues de Beaufort et de Nemours, n II (Séguier) estoit desjii dans un age avancé , lorsque , par unenbsp;devotion feinte ou veritable, il s’alia renfermer dans les Chartreuxnbsp;de Paris pour y estre receu et prendre 1’habit de religieux ; maisnbsp;ces bons pères estant advertis que le président de Villiers, sonnbsp;oncle, I’avoit destiné pour estre le successeur de ses biens et de sonnbsp;office, lui dirent ne pouvoir pas lui accorder 1’effet de sa postulation , sans en avoir adverti monsieur son oncle et fait les effortsnbsp;possibles pour obtenir son approbation. Le procédé de ces bons religieux fut si agréable ii 1’oncle qu’il leur promit qu’en lui baillantnbsp;son nepveu pour trois inois, il le rameneroit après ce temps la dansnbsp;leur couvent, aucas qu’il perséyérast dans la résolution de passer sanbsp;vieavec eux. Get ordre fut suivi, et le prétendu religieux ramené
-ocr page 87-DES MAZARINADES.
77
[intrigue]
dans la maison de son oncle qui usa, 1’espace de trois mois, de tons les moyens possibles, sans intéressei'1’honneur de Dien, pour fairenbsp;prendre a son nepveu 1’esprit du monde et lui faire quitter celui denbsp;la religion ; mais ses soins furent inutiles ; et il fallut que , suivantnbsp;sa promesse, les trois mois estant expires, il Ie rainenast au mo-nastère des Cliartreux , ou il recent 1’habit de cette religion avecnbsp;1’approbation de son oncle et de ses autres parents. Mais après ynbsp;avoir demeuré un temps considérable, il fut ennuyé de cette sortenbsp;de vie; et il retourna dans Ie monde, oii son ambition, couvertenbsp;d’une grande hypocrisie et d’une fausse apparence de bonté, 1’anbsp;porté dans les degrés d’honneur ou nous 1’avons veu. Y a-t-il donenbsp;de quoi s’étonner si, ayant fait banqueroute a Dieu, il la fait au-jourd’huy au roi, a sa dignité et au public ? »
« Nous avons vu des gens poursuivis avec toute rigueur, et con-traints de s’absenter pour avoir imprimé et publié une lettre du roi écrite au Parlement de Rouen ; et au contraire il se réjonitnbsp;quand, allant tons les jours au palais d’Orléans, il entend sur Ienbsp;Pont-Neuf et autres lieux publics la publication qui se fait du damnable libelle sous Ie titre du Fourrier de l’Estat, par lequel on logenbsp;Ie roy a Saint-Denys, et M. Ie due d’Anjou a Saint-Cloud pour ynbsp;avoir leur demeure fixe, M. le due d’Orléans au Louvre et M. lenbsp;due de Valois a la place Daupliine. Cé galant homme trouve ennbsp;cette piece le mot pour rire, et en fait anjourd’huy son plus agréablenbsp;divertissement. Il ne se plaint pas de ce que le fourrier ne lui a pasnbsp;marqué son logis. II veut toujours demeurer dans celui oü il futnbsp;placé dés le temps du règne passé, a 1’enseigne du Cerl-Volant. gt;gt;nbsp;II y a a conclure de cette dernière phrase que le Fourrier d’Estatnbsp;était imité d’un libelle du règne passé.
La lettre du roi dont il vient d’etre parlé, est la Lettre. du r-oi en-vorée d nosseigneurs du Parlement de Rouen sur le sujet des présents mouvements. (10 juillet 16S2.)
1723. Intrigue (1’) de remprisonneinent et de 1 élargis-sement de messieurs les princes, oü les curieux ver-ront dans une perpétuelle allegorie de noins et d’his-toire dont on peut voir la clef aux deux derniers cahiers , les causes de eet emprisonneinent et de eet élargissement, avec les souplesses qu’on a fait jouernbsp;pour faire réussir l’un et Fautre, le tout avec une mé-
-ocr page 88-78 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[inteigbes]
thode si agrëable que la lecture n’en deut (^sic) être que fort charmante a ceux qui voudront considérernbsp;toutes les postures théatrales du Mazarin, c’est-a-direnbsp;du faquin d’État que je produis dans Ie theatre, sousnbsp;Ie titre de Pamphage. (S. 1.), '1652. 102 pages pournbsp;la piece , et 6 pour la clef.
Cette piece porte pour second titre : la Balance d’État, tragi-comedie ; titre sous lequel on en a publié une contrefacon. L’au-teur, qui signe H. M. D. M. A., I'a dédiée au prince de Condé.
Les principaux personnages sont ; Jndrygène, la France, Phi-larchie, la reine, Pamphage, Mazarin, Protarque, Ie due d’Orléans, Thémide, Ie Parlement, Mystarque, Gondy et Philidême, Beaufort.nbsp;L’exécution est aussi pauvre que Pidée est bizarre. On n’y trouvenbsp;ni caractères ni poésie. Je ne parle pas de Faction ; il n’y en avaitnbsp;pas de possible.
Cependant la piece n’est pas commune.
Le Masqué levé centre la conduite de la cour est du même écri-vain.
1 724. Intrigue (1’) des soldats de l’armée de Mazarin avec les filles de joie de Paris, nouvellement découvertenbsp;par des lettres interceptées par la garde de la portenbsp;Saint-Honoré, et la réponse sur le même sujet, oiinbsp;se voit la misère de Tarmée mazariniste, et ce quinbsp;s’y passe de plus remarquable. (S. 1., 1649), 4 pages.
'1725. Intrigues (les) de la paix et les négociations faites a la Cour par les amis de monsieur le Prince, depuisnbsp;sa retraite en Guyeiine jusques a présent. (S. 1.), 1652.
Deux parties, Fune de 8 et Fautre de 7 pages.
On sait que ce pamphlet est de Guy Joly [Mémoires du cardinal de Retz, p. 2S8, coll. Michaud; Mailly, p. 393 de son IV® volume). Jamais le mensonge ne s’était étalé avec plus d’impudencenbsp;que dans eet effronté libelle. Guy Joly dit qu’il en fut débité plusnbsp;de cinq mille exemplaires en fort peu de jours.
Les partisans des princes répliquèrent par deux pauvres pieces
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la Réponse aux Intrigues de la paix, etc., et la Defense de M. Ie Prince, etc. Les Voies de la paix fiirent piibliées seulement contrenbsp;la seconde partie des Intrigues.
172G. lutrigues (les) ordinaires aux Mazarins pour em-pêcher l’effet des assemblees du Parlement, praliquées encore jeudi dernier, pour la même intention. (S. 1.,nbsp;'1652), 8 pages.
L’auteui' niait la levée du siége de Miradoux par Ie prince de Condé.
1727. nbsp;nbsp;nbsp;Invective de M. Scarron contre un dernier li-belle, en vers burlesques, et autres publiés sous Ie nomnbsp;d’autrui. Pam, Guillaume Sassier, 1652, 8 pages.
Contrefacon des Cent quatre vers, etc.
1728. nbsp;nbsp;nbsp;Inventaire des choses plus mémorables trouvéesnbsp;au butin de l’armée mazarine, après sa défaite, et quinbsp;avoient été par eux volés (j/c) en divers iieux, ensemble les cruautés incroyables par eux commises. Paris,nbsp;André Chouqueux, 1 652, 8 pages.
La défaite, c’est Ie combat de Blèneau.
1,600 calices ! autant de saints ciboires ! Quelle impudeur ! Comment ce pamphlet est-il devenu rare .'
1729. nbsp;nbsp;nbsp;Inventaire des merveilles du monde rencontréesnbsp;dans Ie palais du cardinal Mazarin. Paris, Rolin denbsp;La Haye, 1649, 7 pages.
Voici quelques extraits de cette piece vraiment curieuse ; les statues étaient trop nues. Les Francais avaient toujours méprisénbsp;ces idoles. Deux cabinets d’ébcne avec des tableaux enchassés,nbsp;supportés par quatre petits lions en cuivre doré; un est surmonténbsp;d’une licorne. Table de marbre taillée en fleurs bien rapportées aunbsp;corps. Salie des antiques oii il y a uae statue qu’on dit coüternbsp;deux mille écus. Table ornée de pierres précifeusés et d’or; ellenbsp;avail été a Henri IV. Cabinets d’écailles de tortiies. Table de mar-
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[iwventairk]
bre taillée en forme d’oiseaux. Alexandre et César en porphyre. Tableau de la Vierge, lit d’ivoire , statue de la Charité. Chaisenbsp;dans laquelle si quelqu’un s’assied, par des ressorts inconnus , ti-rant une corde, il descend ou monte, suivant les mouvements denbsp;ses désirs ou de sa crainte, les planchers étant percés pour cetnbsp;effet.
L’lmentaire doit avoir été écrit pendant le séquestre des meu-bles du cardinal. II n’est pas très-rare.
II a d’ailleurs été reproduit par M. le comte Léon de Laborde dans les notes du Palais Mazarin , p. 166.
1730. nbsp;nbsp;nbsp;Inventaire des pieces que met et bailie la sagessenbsp;eternelle, etc. (S. 1., 1652), 4 pages.
Francois Davenne.
1731. nbsp;nbsp;nbsp;Inventaire (1’) des sources d’ou les desordres denbsp;I’Etat sont émanés, qui sont 1. la religion déchiréenbsp;par les schismes, décriée par ses predicateurs et parnbsp;les mauvais exemples des grands; 2. le chaos (vfc) desnbsp;trois etats, le déréglement du clerge, la decadence denbsp;la noblesse et le luxe du peuple; 3. le crime sans puni-tion dans les personnes publiques; 4. la pauvretenbsp;meconnue par les pretres, et I’abondance des biens re-cherchee; 5. la politique debauchee par le commercenbsp;desfourbes. (S. 1. ), 1652, 39 pages.
Pamphlet curieux et rare.
(1 Qu’on aille dans les Parlements ; on n’y trouvera presque point que des roturiers , qui se sont élevés avec leur argent pournbsp;acheter des séances sur les fleurs de lys. Qu’on entre dans 1’église;nbsp;ses plus illustres crosses sont entre leurs mains ; et leurs tctes, quinbsp;ne sont faites que pour porter le joug de la servitude , sont hono-rées de ses plus éclatantes mitres. Qu’on voie dans la cour ; il n’estnbsp;que despotirons de terre, des 61s de chandeliers, de chapeliers, denbsp;rotisseurs, etc., qui remplissent les premières places de cette sourcenbsp;des grands, parcequ’ils ont été les plus hardis pour s’y clever paries voies de I’injustice. Qu’on fréquente le commerce; si on en jugenbsp;par la somptuosité extérieure , on dira d’abord que les honnétes
-ocr page 91-DES MAZAHINADES.
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[.iodelet]
gens sont roturiers et les roturiers des gentilshommes , puisque l’énarlate, la sole et 1’argent ne sont plus les marques infailliblesnbsp;de la noblesse, et qu’il est permis a un cbacun de se mettre dansnbsp;la posture que son caprice ou son ambifcion lui pourront sug-gérer. »
1732. nbsp;nbsp;nbsp;Italië (1’) vengée de son tyran par les armes desnbsp;bons Francois, par Ie sieur N. R. (Rozard), champe-nois. Paris, Francois Musnier, 1649, 8 pages.
1733. nbsp;nbsp;nbsp;Jerusalem (la) francoise, oü les prophéties de Jé-rémie sont naïvement expliquées, suivant ce qui arrivenbsp;a présent,Pierre Sévestre, 1649.
Deux parties, de 8 pages cbacune.
1734. nbsp;nbsp;nbsp;Jeu (Ie) de dames que monsieur Ie prince denbsp;Condé joue avec M. Guitault (^sic) (S. 1., 1651),nbsp;3 pages.
Pamphlet très-rare, qu’il faut tacher de ne pas comprendre.
1735. nbsp;nbsp;nbsp;Jeu (Ie) de dé, ou laRafle de la Cour. (S. 1.), 1650,nbsp;7 pages.
Pièce plaisante et rare, qui a été publiée après 1’arrestation des Princes.
Mailly Pa reproduite dans les notes de son Vquot;’ volume. On la trouve également a la suite de la Carte géographique de la cour,nbsp;par Bussy Rabutin, Cologne, Michel (Holl., a la Sphère), 1668 ,nbsp;pet. in-12.
1736. nbsp;nbsp;nbsp;Jodelet sur I’emprisonnement des princes. (S. 1.),nbsp;1650, 6 pages.
Encore une pièce rare, mais qui ne se distingue d’ailleui's que par son insolence.
« Enrage en ta fureur; sois noyé dans ta have, »
dit .Todelet au prince de Condé.
n. II nbsp;nbsp;nbsp;6
-ocr page 92-1737. nbsp;nbsp;nbsp;Joie (la) celeste par rapparitioii d’une nouvellenbsp;étoile sur la ville de Paris, avec I’explication de cenbsp;qu’elle signifie. Paris, Claude Roudeville, 1649,nbsp;7 pages.
Ce pamphlet est assez rare et assez original pour qu’il me soit permis d’en donner une rapide analyse.
L’auteur, qui était Parisien de naissance et astrologue de profession , avait prédit qu’une étoile serait vue en plein midi le 31 aoiit, les I'', 2 et 3 septembre 1649. Cette étoile parut en effet; et 1’au-teur en dit qu’elle « est un flambeau allumé par le ciel pour éclai-rer le triomplie de Louis XIV, un nouvel oeil que le ciel a prisnbsp;pour le considérer comme son rare chef-d’oeuvre. »
1738. nbsp;nbsp;nbsp;Joie (la) publique, presentee au roy a son retournbsp;en sa ville de Paris. Paris, veuve Ribot, 1649,
7 nbsp;nbsp;nbsp;pages.
Du 20 aout 1649.
1739. nbsp;nbsp;nbsp;Joie (la) publique sur le retour de la paix. Paris,nbsp;Nicolas de La Vigne, 1649, 8 pages.
Lettre signee D. P., et datée de Saint-Germain, le 2 avril 1649. Elle est adressée k un écrivain de qui on avait vu des Lettres ini-primées au due de Beaufort, C’est done Du Pelletier?
La Lettre envoyée a la reine de Suède, etc., est egalement si-gnée D. P.
1740. nbsp;nbsp;nbsp;Journal (le) contenant ce qui se passe de plusnbsp;remarquable dans le royaume pendant cette guerrenbsp;civile, a Paris; le vendredi 23 aout 1652. Paris, 1652,
8 nbsp;nbsp;nbsp;pages.
ft
Douze pièces. La dernière porte la date des 25-31 octobre. Le titre n’est pas absolument le méme pour toutes. Ceux de lanbsp;deuxième et de la troisième commencent ainsi : Journal contenantnbsp;¦les nouvelles de ce qui se passe, etc. On lit en téte de la sixième :
-ocr page 93-« fouT-nal de tout ce qui s’est passé par tont Ie royaiime de France, ensemble ce qui s’est passé dans Ic conseil du roi et de messieurs lesnbsp;princes et du Parlement. « Celle-ci a été publiée par Simon de lanbsp;Montagne. A partir de la quatrième, loutes les autres ont parunbsp;chez Simon Ie Porteur.
Ce journal est très-rare ; ,et a cause de cela, j’en extrairai quel-ques anecdotes.
Les bourgeois de Paris étaient allés en corps au Luxembourg se plaindre des vols et des violences de l’armée des princes. Le duenbsp;de Beaufort les en réprimanda. «Monseigneur, répliqua 1’unnbsp;d’eux , quand nous nous sommes assembles encore en plus grandnbsp;grand nombre pour votre salut, on ne nous a pas fait ces re-proches. »
II y eut plus tard des luttes entre les bourgeois et les soldats. La cause première en fut qu’un soldat du due de Wurtemberg,nbsp;passant dans le faubourg Saint-Denis avec un détachement, volanbsp;une botte de foin sur une charrette.
Le 14 septembre, le cardinal de Retz, revenantde Compiègne, fut sifflé tout le long de la rue de Saint-Denis, et insulté le lende-main par Pesche dans le palais d’Orléans. Ce n’est pas ce que ra-conte Guy Joly.
Le prince de Gondé, passant la Seine en bateau, prit de 1’eau dans son chapeau et but au due de Lorraine, en lui disant : A toi,nbsp;prime. (6 septembre.)
Trois députés des macons, charpentiers, couvreurs, paveurs, serruriers , tapissiers et autres allèrent demander au due d’Orléans des passe-ports pour Saint-Germain. Ils furent refuses etnbsp;maltraités. (S octobre.)
Le comte de Tavannes recut, après le décampement de Tu-renne a Villeneuve Saint-Georges , un brevet de maréchal de France.
Madame de Bossut se mit a genoux devant le due de Guise chez Mademoiselle, le suppliant de la reconnaitre pour sa femme;nbsp;mais le due traita cela de comédie. II paraissait le méme pournbsp;mademoiselle de Pons, malgré le bruit du maréchal d’Aumont.nbsp;(16 octobre.)
Après 1’audience des colonels de Ia niilice a Saint-Germain, la reine en railla plusieurs, demandant a 1’un oii était son écharpenbsp;rouge (Espagnole), a 1’autre son écharpe jaune (Lorraine), et di-
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[journal]
sant au président Charton : « Ah ! monsieur, que Ie feu de la Grève étoit beau ! et qu’il en éclaii'a plusieurs ! » voulant dire qu’il Ie fitnbsp;changer d’opinion.
Le vendredi 18 octobre , il J eut au Palais-Royal des placards ordonnant aux bourgeois de porter du bleu et du blanc. Le bleunbsp;était la couleur du roi, et le blanc celle de la nation.
On trouve le premier numéro de ce journal avec le titre qui suit : Recueil du journal contenant ce qui se passe de plus remar-quable en tout le royaume, depuis le vendredi 23 aoüt jusqu’au vendredi 23 septembre
C’est apparemmeut le titre d’une réimpression des quatre premiers numéros; car on a pu remarquer que le journal paraissait tous les vendredis.
II y en a trois editions et une contrefacon de Paris, plus une edition de Rouen. La première et la troisième edition portent lanbsp;date de 1648 j la seconde celle de 1649. Elle s’annonce commenbsp;revue, corrigée et augmentée; ce qui n’est pas. Toutes trois sontnbsp;de Gervais Alliot et de Jaeques Langlois.
Les deux premières editions ne comptent, sous le titre que je vieris de transcrire, que 86 pages. Elles comprennent le tempsnbsp;écoulé entre le 3 mai et le 24 septembre 1648. Puis elles se con-tinuent dans la Suite du journal contenant, etc., du 24 septembrenbsp;1648 au 24 octobre, 19 pages, plus 4 pages supplémentaires,nbsp;chiffrées irrégulièrement, du 12 novembre au 31 décembre 1648,nbsp;et dans le Journal de ce qui s'est fait ès assemblees du Parlament,nbsp;depuis le commencement de janvier Ï^Vè.
Ce journal s’arrête au 12 avril 1649. Je ne crois pas que les deux premières editions aient été plus loin.
On y remarque surtout deux fautes ; 1’arrét d’union y est mis a la date du 3 mai, et le lit de justice a la date du 7 aoüt. II n’y anbsp;done que la troisième edition qui soit bonne. Les deux fautes y ontnbsp;été corrigées.
s le titre qui est transcrit en tête de eet article , la troisième
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edition compte 428 pages '; mais la pagination est interrompue ii la page 216, pour ne reprendre qu’a la page 323, sans qu’il j aitnbsp;de lacune dans Ie récit. Le journal commence au 13 mai 1648, etnbsp;finit au lquot; avril 1649. Aussiy a-t-il quelques exemplaires dont lenbsp;titre est augmenté de ces mots ; ès années 1648 et 1649 ; maisnbsp;c’est toujours la mème edition.
Malgré la contrefacon, le succès du Journal fut assez grand pour engager les éditeurs a le continuer ; et, en effet, il y eutnbsp;bientót la Suite du vrai journal des assemblées du Parlement, conté-riant ce qui s’y est fait depuis la Saint-Martin 1649 jusques anbsp;Püques 1631. Paris , Gervais Alliot et Simon Langlois, 1631.
Deux parties, 1’une de 172 pages, allant de la Saint-Martin 1649 a la Saint-Martin 1630 ; 1’autre, de 76 pages , de la Saint-Martin 1630 a Paques 1631 ; 8 pages ont été intercalées dans lanbsp;première partie, entre les pages 74 et 73.
Le Journal a reparu encore une fois avec la Fronde, au mois d’avril 1651 pour cesser en juin 1652 , mais sous le titre de Journal OU Histoire du temps présent, etc.
Parmi les volumes connus sous le noni de Journal du Parlement, ceux qui sontles plus complets, ne comprennent jamais que cescinq pièces. Ce n’est pas tout cependant; il faut y ajouter encore la Relation contenant la suite et conclusion du Journal, denbsp;Paques 1632 en janvier 1633.
Aubery, page 199 du III' volume de VHistoire du cardinal Ma-zarin, conteste 1’exactitude du compte rendu de la séance du 4 fé-vrier 1631 dans le Journal du Parlement. II affirme que la réponse de la reine aux députés de la cour n’a pas été rapportée avec fidé-lité, et que les registres originaux en offrent une version toutenbsp;différente. On sait qu’il avait été autorisé par le premier présidentnbsp;de Lamoignon a prendre au greffe communication des procès-verbaux. Ce n’est pas tirer de ce fait une consequence trop rigou-reuse que de dire que le Journal du Parlement ne mérite pas unenbsp;confiance absolue.
L’édition de Rouen a été donnée sur la troisième édition de Paris, par les imprimeurs du roi, 1649. La contrefacon qui a été
' C’est apparemment de cette édition qu’il est dit, dans la Lettre du ¦deur hafleur, qu’elle a été corrigée par un magistral d’uue cour sou-veralne.
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[jOimNAL]
publiée par Methieu Cotombel et Jérémie Bouillerot, sous Ie litre de Nouveau journal du Parlement, a été faite d’après la secondenbsp;edition.
1742- Journal contenanl tout ce qui s’est fait et passé ès assemblees des compagnies souveraines de la cournbsp;de Parlement de Paris, en l’année 1648. Paris, 1649,nbsp;107 pages.
1743. nbsp;nbsp;nbsp;Journal de ce qui s’est fait ès assemblees du Parlement, depuis Ie commencement de janvier 1649,nbsp;ensemble par addition ce qui s’est passé tant en la villenbsp;de Paris qu’ailleurs pendant Ie même temps. Paris,nbsp;Jacques Langlois et Gervais Alliot, 1649, 428 pages.
Voir plus haut : Journal contenant tout ce qui s’est fait et passé en la cour de Parlement de Paris, etc.
1744. nbsp;nbsp;nbsp;Journal de ce qui s’est fait et passé tant durantnbsp;la guerre et siége de Bordeaux que dans Ie traité denbsp;paix , avec les harangues faites lors de la magnihquenbsp;entrée du rol dans ladite ville, et ce qui s’est observé anbsp;sa sortie. (S. 1.), 1650, 51 pages.
II n’y a point de fait de guerre; et les harangues annoncées ne s’y trouventpas. Le journal, cependant, est curieux; de plus , ilnbsp;n’est pas, commun. II se compose du récit de ce qui s’est passé anbsp;Bourg, des pièces officielles a 1’appui, et d’une relation très-dé-taillée de 1’entréè du roi dans Bordeaux.
1745. nbsp;nbsp;nbsp;Journal de ce qui s’est passé a Angers, depuisnbsp;l’entrée du C. Mazarin en France, avec les articles dunbsp;traité. Paris, Jean Brunet, 1652, 15 pages.
Ce journal a été écrit pour le parti des princes. Curieux et rare.
1746. nbsp;nbsp;nbsp;Journal de ce qui s’est passé au siége d’Etampesnbsp;entre 1’armée du maréchal de Turenne et celle denbsp;messieurs les princes. Paris, Jacob Chevalier, 1652,nbsp;16 pages.
É
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[journal]
Le due de Beaufort fait établir un hópital dans Étampes et dis-tribuer des secours aux pauvres. On sait maintenant ce que vaut le Journal. Je dois dire qu’il n’est pas commun.
\ 74-7. Journal de ce qui s’est passé au siége du chateau de Dijon, depuis le 26® jour de novembre jusqu’aunbsp;2 décembre 1651. Paris , Georges Le Rond , 1651,nbsp;7 pages. Rare.
Relation royaliste , qu’il faut compléter en y ajoutant la Prise du chdteau de Dijo/i, etc.
1748. Journal de ce qui s'est passé aux deux assembléesnbsp;de rUótel de Ville, les 4 et 6 juillet, et le serment denbsp;Hdélité de M. de Bruxelles (sic), prêté entre les mainsnbsp;de Son Altesse Royale, au palais d’Orléans, a sonnbsp;élection de prévót des marchands, avec les cérémoniesnbsp;observées pour ce sujet. Paris, Jean Brunet, 1652,nbsp;8 pages.
Contrefacon du Rédt véritable de tout ce qui s’est passé touchant le désordre arrivé a l’Hótel de Ville, etc.
II y en a une autre edition au titre de laquelle on a ajouté ; et la prise des mulcts du roi et de la reine; également de 8 pages.
1749. Journal de ce qui s’est passé nouvellement a Paris, a Saint-Denys et a Compiègne, depuis le 13 juillet jusques a présent. 1. La lettre du cardinal Mazarinnbsp;au cardinal de Retz; II. la mort de Mancini, nevennbsp;du cardinal Mazarin; III. la résolution du roi aunbsp;voyage de Bourgogne; IV. et l’estat de l’armée denbsp;l’arcbiduc Léopold. Paris, Louis Hardouin, 1652,nbsp;8 pages.
1750. Journal de l’assemblée de la noblesse tenue iinbsp;Paris, en l’année 1651. (S. 1., 1651), 199 pages.
I.’assemblce a commence le 6 février, et fini le 2S mars; mais
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[journal]
après 1’assemblee de Paris, il y a eu des associations et des réunions dans la province; et ce mouvement a dure jusqu’a la fin de 1652.nbsp;II s’agissait d’abord de la délivrance des princes, et puis de la convocation des États généraux. Les résultats sont connus. Quoique Ienbsp;Journal ne nous apprenne rien de nouveau, il est curieux cepen-dant et rare.
On sait que l’acte d’union avait cté signé Ie 4 février, et qu’il portalt 272 signatures apposées « sans distinction ni difference denbsp;rangs et maisons, afin que personne n’y put trouver a redire. gt;gt;nbsp;Le due d’Orléans avait donné son consentement par écrit dès Ienbsp;2 février.
Voici en quels termes Passemblée faisait connaitre ses motifs et son but dans la Requéte de la noblesse: « Dans l’apju'éhension d’unenbsp;revolution qui les anéantiroit dans la ruine publique, ils ne peuventnbsp;plus différer de représenter a Leurs Majestés que , pour relevernbsp;1’autorité royale au point d’oü elle est déchue , rétablir 1’ordre ennbsp;toutes sortes de conditions et preserver 1’Etat de la subversion dontnbsp;il est menacé, il n’y a point de remède plus infaillible que celuinbsp;qui a été pratique par nos ancêtres en des nécessités pareilles etnbsp;beaucoup plus moindres {sic), qui est 1’asserablée générale desnbsp;trois ordres du royaume. »
Pour apprécier toute la sincérité de ce langage, il faut remar-quer que les promoteurs de l’union étaient les frondeurs du parti des princes , et le président de Passemblée, ce comte de Fiesquenbsp;qui plus tard accepta la mission d’aller a Madrid défendre lesnbsp;intéréts du prince de Condé. Les princes renouvelaient tout sim-plement la comédie de la minorité de Louis XIII. IIs croyaientnbsp;pouvoir dominer les États généraux ; et ils en dernandaient lanbsp;convocation.
Le cardinal de Retz eut une très-grande part aux mouvements de l’union en 1652 ; et un des chefs d’accusation qui motivèrentnbsp;son emprisonnement, fut Paccord secret qu’il avait fait avec lesnbsp;gentilsbommes coalisés. Il avait pour agent dans les assembléesnbsp;Charles d’Ailly, sieur d’Annery, qui y remplit presque toujours lesnbsp;fonctions de secrétaire, et qui se retira prudemment en Angleterrenbsp;après Parrestation du cardinal.
Et il est a remarquer que, dès 1651, la noblesse se plaignait dans la Dcclnrnüon de ses pi étentions de n’étre pas secondée i)arnbsp;le tiers État.
-ocr page 99-II n’est plus question ni dans les niémoires, ni dans les histoires de 1’agitation de la noblesse après la dissolution de 1’assemblée ennbsp;mars 1651. Tout ne finit pas la pourtant.
Personne n’ignore que la reine régente, moins persuadée que contrainte par la réunion du couvent des Cordeliers , avait promisnbsp;de convoquer les États généraux pour Ie 8 septembre 16ol. Lanbsp;convocation eut lieu, en effet; et Ie 8 octobre encore , Ie roi écri-vait au marécbal de Lhospital pour Ie charger « d’advertir les dé-putés des provinces de se rendre au plutót dans la ville de Tours. gt;gt;nbsp;Les elections avaient done été faites. Des députés mème se ren-dirent a Tours ; mais ils y attendirent en vain Touverture des Étatsnbsp;généraux. Le prince de Condé s’était retiré en Guyenne. Le roinbsp;avait donné contre lui la déclaration du 8 octobre. Des deux cótésnbsp;on ne pensait plus qu’a la guerre.
Le 27 février 16S2, il y eut S. Magny un nouvel acte d’union entre les gentilshommes de Senlis, Chaumont, Magny, Mantes etnbsp;Meulan, Montfort I’Amaury, Dreux, Chateauneuf en Tbinierais etnbsp;Chartres, auxquels se joignirent ceux d’Étainpes, Beaugency, par-tie d’Orléans, Romorantin, Dunois , Blaisois, Vendómois , Sau-mur et La Flèche. Les bailliages unis s’assemblèrent par députés anbsp;Maintenon, le 16 avril. Ils décidèrent qu’il en serail communiquénbsp;aux bailliages voisins ; ce qui fut fait. Ils proposaient de s’unirnbsp;pour demander au roi la paix et les États généraux. En consé-quence, une assemblée était convoquée a Nogent le Roy pour lenbsp;IS mai suivant. 11 s’y trouva quelques bailliages de plus qu’a lanbsp;réunion de Maintenon; et d’autres se firent annoncer. Deux lettresnbsp;de 1’agent général du clergé promirent le concours des prélats. Onnbsp;jugea alors convenable de remettre au 8 juin la deputation quinbsp;devait être envoyée vers le roi; et rendez-vous fut pris a la Roche-Guyon-sur-Seine, chateau du due de Liancourt. 11 devait y, avoirnbsp;deux députés dechaque bailliage.
Je ne sais pas pourquoi la réunion ne se tint que le 9 juin. Quoique le due de Liancourt eut recu une lettre de cachet qui dé-fendait expresséinent de telles assemblées , on n’y décida pasnbsp;moins que la députation irait vers le roi, et qu’elle serail en-suite a Dreux, le 21 juillet, pour y rendre compte de sa missionnbsp;aux députés des bailliages. L’assemblée de Dreux fut informée quenbsp;Ie roi avait promis les États généraux poiii- le 1quot;' novemhre 16S2.nbsp;Rlle se sépara, mais après avoir rcsolu de se réunir, le 1 ö du mème
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[jochnal]
mois, a Chateaudun, « dans Ie cas oü la promesse du roi ne seroit pas tenue. » Elle porta ces faits a la connaissance de tous les gen-tilshommes de France par une lettre circulaire, datée de Dreux.
Dans une lettre, adressée également de Dreux, Ie 21 juillet, a messieurs du clergé, elle dit; « H n’est pas croyable que Ie roi,nbsp;assisté de nos services , ne puisse vaincre les obstacles qui se pour-roient opposer a la tenue desdits Estats. » Ces obstacles étaient denbsp;plus d’un genre: d’abord, 1’assemblée de 1651 avait rencontrénbsp;une assez vive opposition dans la noblesse des provinces; ellenbsp;avait été obligee de se justifier par écrit. Puis, Ie clergé n’avaitnbsp;plus même la bonne volonté qu’il avait montrée au commencement. Enfin, et c’était la Ie plus important, Ie Parlement et 1’Hótelnbsp;de Ville de Paris ne voulaient pas entendre parler des États géné-raux. On sait bien comment cela commence, disaient les bourgeois , mais jamais comment cela finit. Ils se souvenaient denbsp;1614.
J’ai dit, en signalant l’union de Magny, un nouyel acte d’union. C’est qu’en el'fet, quoique ce fiit .au fond une continuation de 1’assemblée de 1651, il y avait pourtant quelque chose de plus. Lesnbsp;gentilshornmes unis promettaient, et c’était leur premier engagement, de monter a cheval sur l’ordre des députés des bailliagesnbsp;pour forcer les troupes, de quelque parti qu’elles fussent, a vivrenbsp;selon les ordonnances.
L’union de Magny était done d’abord une sorte d’assurance mu-tuelle contre les violences et les outrages. Elle imposait l’obliga-tion absolue, illimitée de veiller a la conservation de tous et de cbacun. Un gentilbomme devait servir de sa personne mêmenbsp;contre les troupes de son parti, quand il se trouvait sur les lieuxnbsp;du désordre.
Les députés étaient élus pour deux mois, sans pouvnir étre con-tinués.
Toutes les pieces relatives aux assemblées de la noblesse sont wnportantes; mais il n’est pas toujours facile de les trouver. Lesnbsp;plus rares sont celles de 1652. Je puis en indiquer vingt-quatre ,nbsp;Ie Journal non compris. Est-ce tout ?
1. Union de la noblesse; 2. Lettre circulaire de 1’assemblée de la noblesse; 3. Harangue faite par messieurs les députés de la noblessenbsp;h l’assemhlée du clergé; 4. Déclaration des prétentions de la noblesse', 5. Requéte de la noblesse pour Vassemhlée des Etats géné-
!: i
-ocr page 101-raux; 6. Justification de Vassemhlée de la noblesse; 7. Harangue faite par M. lecomte de Fiesque; 8. Harangue fade ii messieurs dunbsp;clerge parM. le marquis de Vitry; 9. Harangue faite it Mgr. le due
d'Orléans____par M. de Lignerac; 10. Remontrancc de la noblesse
a Mgr. le due d’Orleans; 11. Lettre circulaire envoyée dans les provinces (28 mars 1851) ; 12. Résultat de Vassemhlée de la noblesse; 13. Déclaration du due d’Orléans ii messieurs de Vassemhlée de lanbsp;noblesse , etc.; 13. Déclaration du prince de Condé, etc.; 14. Lettrenbsp;circulaire envoyée dans les provinces (16 mai 1652) ; 15. Lettre du
roy pour la convocation____des Etats généraux (12 juin 1651) ; 16.
Lettre de cachet du roi du 8 octohre 1651 ; 17. Rédt véritahle de ce qui s’estpassé... a Vassemhlée (de La Roche Guyon); 18. Haranguenbsp;faite par messieurs les députés de la noblesse, M. de Nossay portantnbsp;la parole; 19. Lettre circulaire (du 1'quot;'juillet 1652) ; 20. Lettrenbsp;circulaire (datée de Dreux); 21. Lettres de messieurs de la noblessenbsp;a messieurs du clergé (21 juillet 1652); 22. Lettre envoyée sur lenbsp;sujet de Vassemhlée de la noblesse; 23. Lettre politique sur Vassem-hlée de la noblesse ; 24. Résultat de Vassemhlée de la noblesse tenuenbsp;a Dreu.x.
II n’est pas mal de joindre a ces pamphlets la Lxttre d’un gentil-homme désintéressé a messieurs les députés des Etats sur les présents mouvements, etc. nbsp;nbsp;nbsp;1
1751. nbsp;nbsp;nbsp;Journal de la Lettre de {pietdame) la princesse douairière de Condé presentee a la reine régente, contenantnbsp;tous les moyens dont le cardinal Mazarin s’est servinbsp;pour empêcher la paix, ruiner le Parlement et lenbsp;peuple de Paris, pour tacher de perdre M. le due denbsp;Beaufort, M. le coadjuteur, M. de Brousselles {sic')nbsp;el le président Charton par l’assassinat supposé contrenbsp;la personne de monseigneur le Prince, et pour lanbsp;detention de messieurs les princes. (S. 1.), 1650,nbsp;57 pages.
Contrefacon de la Lettre.
1752. nbsp;nbsp;nbsp;Journal (le) de tout ce qui s’est fait au Parlementnbsp;contre le cardinal Mazarin, avec l’élat de sa sortie dc
-ocr page 102-92
BIBLIOGRAPHIE
[JOCRNAI]
Paris, et de la route qu’il a tenue jusqu’a présent. Paris, 1651, 6 pages.
Il ne faut pas trop compter sur les promesses du litre.
1753. nbsp;nbsp;nbsp;Journal de tout ce qui s’est fait et passé en Parlement, les jeudi, vendredi et samedi 10, 11 et 12 oc-tobre 1652, en présence de Son Altesse Royale, avecnbsp;les ordres donnés pour l’éloignement des troupes desnbsp;environs de Paris, et les derniers raoyens pour lanbsp;paix. Paris, Laurent Toussaint, 1652, 8 pages.nbsp;Rare.
1754. nbsp;nbsp;nbsp;Journal de tout ce qui s’est passé a Bordeaux,nbsp;depuis Ie 1juin jusques a présent, avec la liste denbsp;ceux qu’ils en ont fait sortir. Paris, sur un irnpriménbsp;Cl Bordeaux, 1652, 7 pages. Rare.
C’est une lettre signée J. B., et datée de Bordeaux, Ie 10 juin. On peut douter qu’elle ait été imprimée ailleurs qu’a Paris.
1755'''. Journal de tout ce qui s’est passé dans l’armée du roi, commandée par Ie comte d’Harcourt, depuis sanbsp;sortie de Niort, avec les particularités d’un combatnbsp;donné entre cette armée et celle de M. Ie prince denbsp;Condé, Ie 17 novembre. Paris, 1651.
Bih. hist., 23349.
Extrait de la Gazette.
1756*^^. Journal de tout ce qui s’est passé en Berry, depuis Ie 27 juillet jusqu’au 4 aoüt. Paris, 1650.
Bih. hist., 23148.
Extrait de la Gazette.
1757. Journal de tout ce qui s’est passé entre l’armée du roi, commandée par M. Ie comte d’Harcourt, et cellenbsp;de monsieur Ie Prince, depuis Ie 22 février jusqu’anbsp;présent, avec les particularités et la marche de leurs
-ocr page 103-DES MAZARINADES.
93
[journal]
arniées ès pays de Guyenne, Périgord, Xaintonge et aiitres lieux. Paris, Jacques Clément, 1652, 16 pages.nbsp;Très-rare.
Relation royaliste des combats qui ont été la suite du siége de Miradoux.
1758. nbsp;nbsp;nbsp;Journal de tout ce qui s’est passé par tout Ienbsp;royaume de France, ensemble ce qui s’est passé dansnbsp;Ie conseil du roi et de messieurs les princes et du Parlement (23-27 septembre). Paris, Simon de La Mon-tagne, 1652, 7 pages.
Voir Ie Journal contenant ce qui se passe de plus remarquable dans Ie royaume, etc.
1759. nbsp;nbsp;nbsp;Journal des délibérations tenues enParlement, tou-tes les chambres assemblées, et a I’liotel d’Orléans, de-puis Ie 5 aoüt 1650 jusques a présent (9 aoüt), ou ontnbsp;assisté monseigneur Ie due d’Orléans, messieurs deBeau-fort, de Brissac, de Lbospital et Ie coadjuteur, touebantnbsp;l’éloignement du cardinal Mazarin, la guerre de Bordeaux et l’affaire de messieurs les princes, avec les harangues fakes sur ce sujet par messieurs les présidentsnbsp;et conseillers, et les arrêts donnés en conséquence.nbsp;(S.I.), 1650, 15 pages.
Francois Davenne a voulu prouver par ce journal que Ie due de Beaufort et Ie coadjuteur étaient vendus a Mazarin.
1760. nbsp;nbsp;nbsp;Journal des signalées actions de monsieur de Ijanbsp;Mothe Houdancourt, due de Cardone, et maréchal denbsp;France. Paris, Francois Noël, 1649, 6 pages, avecnbsp;une suite paginée de 7 a 43.
Récits très-détaillés du secours de Casal et de la prise de Turin. C’est un complément des cinq Factums publiés pour la défense dunbsp;maréchal. Voir Ie Premier factum, etc.
-ocr page 104-94
[journal]
1761. nbsp;nbsp;nbsp;Journal et éclaircissement des affaires présentes.nbsp;Paris, Jean Pétrinal, 1652, 8 pages.
L’auteur prétend que les princes avaient un fonds de cent mille ecus pour Ie meurtrier ou les héritiers du meurtrier de Mazarin.nbsp;C’est done Ie fonds de la Croisade pour la conservation du roi ?
1762. nbsp;nbsp;nbsp;Journal, ou Histoire du temps présent, contenantnbsp;toutes les déclarations du roi, vérifiées en parlement,nbsp;et tous les arrêts rendus, les chambres assemblees,nbsp;pour les affaires publiques, depuis Ie mois d’avril 1651nbsp;jusqu’en juin 1652. Paris, Gervais Alliot et Emmanuel Langlois, 1652, 123 pages.
Voir plus haut Journal contenant tout ce qui s’est fait et passé en la cour de Parlement de Paris, etc.
1763. nbsp;nbsp;nbsp;Journal poëtiqüe de la guerre parisienne, dédiénbsp;aux conservateurs du roi, des lois et de la patrie, parnbsp;M. Q. D. Fort-Lys. Paris, veuve d’Anlboine Coulon,nbsp;1649.
Douze semaines et la conclusion. Naudé, page 194 du Mascu-rat, met ce très-pauvre journal au nombre des pieces dont les auteurs s’étaient obligés a faire rouler la presse moyennant une pistole par semaine. II loue pourtant 1’épisode du porteur d’eau,nbsp;dont 1’invention , dit-il, est jolie et l’expression fort naïve.
Les initiales M. Q. sont celles de Mathurin Questier. Ce pam-phlétaire était imprimeur de son métier, mais si pauvre que , bien que sans ménage et sans enfants , il écrivait pour vivre. Il avait lanbsp;précaution de n’imprimer ni vendre ses pieces ; et en cela dunbsp;moins, il a justifié cette opinion de Naudé ; « que l’esprit de Questiernbsp;était bon; » car tout ce qu’ü a publié, est execrable. J’en excepteraisnbsp;Ie Revers du mauvais temps passé, si ce pamphlet n’était attribué anbsp;M. Brousse, curé de Saint-Roch. Ce qui me parait démontré, c’estnbsp;que Questier n’a pas pu 1’écrire.
Outre Ie Journal poëtiqüe, il a compose les Visions nocturnes et Ie Mazarin artizané,e.X.c. II semble que lesnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;1’aient fait prendre
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DES MAZARINADES.
95
pour un astrologue ; car on lit dans la Catastrophe burlesque sur Venlevement du roi : « Je dirois
Que vous êtes dame Uranie,
Si j’étois, dis-je, du mestier De Comelet, Petit ou Questier. »
II est dit dans Ie numéro H de la Muse de la cour, 12 mars 1658 , que les gouverneurs de Sédan et de Montmédy avaient entendu dans leurs places des bruits souterrains. « C’est un présagenbsp;de guerre,
Comme a dit Mathurin Questier,
Et diroit tout bon astrologue Que 1’almanach a mis en vogue. »
Un passage du Mascurat, page 8, permet de croire que Questier a imprimé plusieurs pamphlets, mais qu’il n’a jamais mis son nom sur aucun.
1764. nbsp;nbsp;nbsp;Journal veritable et désintéressé de tout ce quinbsp;s’est fait et passé tant a Saint-Germain-en-Laye qu’anbsp;Paris, depuis l’arrivée du roi audit lieu de Saint-Germain jusqu’a présent, avec la députation de lanbsp;noblesse de Normandie et du Parlement de Rouen.nbsp;Paris, Jacques Le Gentil, 1652, 8 pages.
Du 27 avril au 7 mai. L’auteur promet un Rédt toutes les se-maines. C’est ici le premier, et peut-ètre le dernier. Je suis disposé a croire que ce Journal n’a été publié que pour donner une bonnenbsp;couleur a la députation du due de Rohan , de Chavigny et denbsp;Goulas.
1765. nbsp;nbsp;nbsp;Judicieux (le) Gascon, a messieurs de Bordeaux,nbsp;après la prise du chateau Trompette. (S. 1., 1649),nbsp;8 pages.
L’auteur nomme le maréchal de Grammont pour le maréclial Du Plessis. Médiocre d’ailleurs, et peu commun.
1766. nbsp;nbsp;nbsp;Judicieux (le) refus du Parlement de donner audience aux deux hérauts. Paris, veuve J. Guillemot,nbsp;1649, 8 pages.
-ocr page 106-96 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[jugement]
1767. nbsp;nbsp;nbsp;Jugement (Ie) criminel rendu contre la synagoguenbsp;des fripiers, portant que ceux de leur nombre qui senbsp;trouveront circoncis (qui est la marque de la juiverie),nbsp;seront chatrés ric a ric, afin que la race en demeure anbsp;jamais éteinte dans Paris. (S. 1., 1652), 7 pages.nbsp;Rare.
'Voïr \e Récit naïf et véritahle du, cruel assassinat... commis... par la compagnie des fripiers de la Tonnellerie, etc.
1768. nbsp;nbsp;nbsp;Jugement de Minos contre tous les mazarins quinbsp;pillent la France. Paris, 1652, 16 pages.
Rare, mais assez mauvais.
1769. nbsp;nbsp;nbsp;Jugement de tout ce qui a été imprimé contre Ienbsp;cardinal Mazarin, depuis Ie sixième janvier jusqu’a lanbsp;déclaVation du premier avril mil six cent quarante neuf.nbsp;{Paris, 1649).
On sait que eet ouvrage , appelé vulgairement Mascurat, du nom de 1’un des interlocuteurs , est de Gabriel Naudé , bibliothé-caire du cardinal Mazarin. Souvent consulté et cité par les biblio-grapbes , il est du petit nombre des livres oü la science s'allie aunbsp;bon sens, a 1’esprit et a la gaité.
La première édition a paru en aout ou septembre 1649. Guy Patin l’annonce a M. C. S. et a Charles Spon, dans deux lettresnbsp;de la même date (3 septembre), et presque dans les mêmes termes :nbsp;« II y a ici un livre nouveau intitule : Jugement, etc. L’auteur estnbsp;un honnéte homme de mes amis , mais mazarin, qui est un partinbsp;duquel je ne puis être ni ne serai jamais ; imb il ne s’en est fallunbsp;que cent mille ecus de mon patrimoine que je n’aie été conseillernbsp;de la cour, et que je n’aie été frondeur aussi généreux et aussinbsp;bardi que pas un. »
Cette édition n’est que de 492 pages. Elle a été tirée a 230 exemplaires seulement. Naudé en avait présenté un au cardinalnbsp;Mazarin , dont il voulaii obtenir 1’approbation avant de mettre sonnbsp;livre en vente. En même temps il avait prié cinq de ses amis, parminbsp;lesquels Dupuy, l’avocat général Talon et Guy Patin, d’examinernbsp;son livre. Guj'Patin a exprimé ainsi son opinion dans la lettre déja
-ocr page 107-citée : « Combien que Ie sujet me déplaise, la lecture du livre ne laisse pas que de m’être fort agréable. »
Apparemment 1’éditioii a été bien vite épuisée; car Naudé en a publié, en 1650, une seconde qu’il a augmentée de plus denbsp;200 pages.
Toutes deux aujourd’hui sont rares; mais la première plus que la seconde.
Sandricourt attaque par Ie ridicule , dans VAccouchée espagnole, 'la partie génédogique du Mascurat.
1770. nbsp;nbsp;nbsp;Jugement donné a Agen par messieurs les com-missaires du Parlement de Bourdeaus (sic), conjointe-ment avec les juges présidiaux de la sénéchaussée du-dit Agen, contre les gardes du sieur due d’Epernonnbsp;pour les excès par eux commis. Paris, jouxte la copie,nbsp;1651, 7 pages. Rare.
Du 30 décembre 1650.
Un des gardes du due d’Épernon s’appelait Montesquieu.
1771. nbsp;nbsp;nbsp;Jugement (Ie) donné contre les traitants, partisans, prêteurs et monopoleurs. Paris, ArnouldCot-tinet, 1649, 7 pages.
Pamphlet plaisant, mais assez commun.
177^. Jugement du cure bourdelois, pour servir a l’histoire des mouvements de Bourdeaux. (S. 1.), 1651,nbsp;75 pages.
Voir \’Apologie pour Ie Parlement de Bordeaux, etc.
« Wous avons, dit 1’avocat général Dussaut, fait imprimer, de-puis trois jours, en nostre Archi-Mazarinade que nous gagnons Ie triolet :
« Nous avons roi, dame et valet. »
1773. Jugement et censure des trois libelles intitules: la Replitfue, Ie Donjon et Ie Rétorquement du foudrenbsp;de Jupinet, faits par l’hypocrite a la fausse barbe. Ju-
-ocr page 108-98 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[jülude]
das avoit obtenu portion a radministration des apó-tres. Act., chap. \, vers. 18. Paris, 1649, 35 pages.
Ce pamphlet appartient a la polémique soulevée par la Lettre d’ans a messieurs du Parlement de Paris, écrite par un provincial.
1774. nbsp;nbsp;nbsp;Jugement (Ie) et les huit beatitudes de deux car-dinaux confrontées a celles de Jésus-Christ, leursnbsp;prières a son oraison dominicale, et les commande-ments de leur Dieu au decalogue de Moyse. (S. 1.),
1651, nbsp;nbsp;nbsp;20 pages.
Francois Davenne. nbsp;nbsp;nbsp;**
Inutile de dire que les deux cardinaux sont Richelieu etMazarin.
1775. nbsp;nbsp;nbsp;Jugement (Ie) rendu sur Ie plaidoyer de l’auteurnbsp;de la Vérité toutenue et XAvocat general, partie adverse, par M. B. J. V. D. R. D. L. P. P. T. Paris,
1652, nbsp;nbsp;nbsp;16 pages.
Pauvre piece. L’auteur est pour Ie due d’Orléans et Ie Parlement. II avait publié Ie Remède aux malheurs de VEtat, etc., en 1649 ;nbsp;les Presages de changement dans la monarchie des Francois, ennbsp;16S0. II a publié, après Ie Jugement, les Conditions de l’arrét, etc.,nbsp;et, dans la même année 1652, \Examen desparallèles faitspar unnbsp;excellentprédicateur, etc. Ces pamphlets ne sont pas très-communs.
1776. nbsp;nbsp;nbsp;Jules l’apostat. (S. L), 1649, 11 pages.
1777. nbsp;nbsp;nbsp;Jules Mazarin. Très-rare.
Placard in-I», affiche Ie 3 uovembre 1650 a la place de Grève, a la porte de Paris, a la Croix du Tiroir, aux halles, a la placenbsp;Maubert et au bout du Pont-Neuf, avec Ie portrait du Mazarinnbsp;pendu.
1778. Juliade (la), ou Discours de l’Europe a monseigneur Ie due d’Orléans sur l’éloignement du cardinal Mazarin et Ie retour des princes. Paris, 1651 -
Deux parties, 1’une de 47, et 1’autre de 18 pages.
Ce pamphlet n’a aucun rapport, ni au fond, ni dans la forme ,
V
-ocr page 109-avec celui qui suit. II est en vers burlesques et parait avoir été inspire par Ia Mazarinade, qu’il ne vaut pas. On y trouve pour-tant quelques passages assez spirituels, par exemple, les Fourbes ;nbsp;Hiais la piece est beaucoup trop longue. Elle n’est d’ailleurs pasnbsp;rare.
La seconde partie est intitulée : Suite de la Juliade, ou Adieux au Maiarin, Paris, 1631. Elle est écrite en stances, avec un adieunbsp;pour refrain.
1779. nbsp;nbsp;nbsp;Juliade (la),ou Jules démasqué, oü se voit au vifnbsp;Ie caractère de son ame, par Ie sieur De La Campie,nbsp;gentilhomme périgourdin. Paris, veuve Francoisnbsp;Targa, 1649, 12 pages.
Le sieur de La Campie est aussi 1’auteur des Profanations ma-zariniques, etc.
1780. nbsp;nbsp;nbsp;Juste (le) chatiment de Dieu dans la mort d’unnbsp;I grainetier, pour avoir vendu les grains trop cher et
laissé moisir plusieurs pains. Paris, 1649, 7 pages. Rare.
1781. nbsp;nbsp;nbsp;Juste (la) réfutation des iujustes louanges qu’im-pudemment a osé donner un médecin du roi a Julesnbsp;Mazarin, le plus scélérat de tous les hommes, et qui estnbsp;en exécration a Dieu, aux anges et a toute la nature.nbsp;Paris, Francois Noël, 1649, 8 pages.
Ce médecin s’appelait Chevalier. II avait fait des Étrennes, un Épigramme latln (sic), nnAcrostiche, une Anagramme etun Dédalenbsp;lahyrinthique pour Mazarin. L’anagramme kXsiAmain azyle des lys.
L’auteur demande simplement qu’on brüle le médecin et ses oeuvres par la main du bourreau.
1782. nbsp;nbsp;nbsp;Justes (les) apprehensions du peuple de Paris surnbsp;la demeure du cardinal Mazarin, et les justes moyensnbsp;pourrendrela paix assurée. Paris, 1649, 14 pages.
Voici un exemple des sottises dont on repaissait la curiosité pu-blique ; Le cardinal Mazarin avait ordonné a un colonel suisse d'incendier la ville dans la nuit de Noël. Le régiment suisse aurait
-ocr page 110-100 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[jcstes]
€té aposté aux portes des églises pendant la messe de minuit lt;c pour faire main Basse sur les fidèles. » Des bombes auraient éténbsp;lancées de la Bastille sur Paris; et des étrangers, amenés sous pré-texte d’affaires, auraient mis Ie feu dans leurs chambres; maïs Ianbsp;veille de Noël, Ie colonel dit k Mazarin que l’affaire était éventée.
1783. Justes (les) complaintes d’un soldat sur Tlllustre délaissé. (S. 1., 1649), 4 pages.
Vlllustre délaissé était un certain Chanfray qui avait été fait prisonnier k la rencontre de Brie, et dont son ami, Langré, célé-brait en très-mauvais vers Ie retour, sans doute après la paix. Je nenbsp;connais qu’un seul exemplaire de cette piece.
/1784. Justes (les) complaintes des bourgeois de Paris, ^ adressées a messieurs du Parlement. Paris, Claudenbsp;Boudeville, 1649, 8 pages.
Pourquoi pensez-vous que Ia ville de Paris porte dans ses armes un navire et deux fleurs de lys ? C’est pour témoigner qu’ellenbsp;est bastante de résister a tous ses ennemis, et qu’elle renferme ennbsp;soi les deux tiers de la France. »
Ce pamphlet mérite qu’on Ie recherche quoiqu’il ne soit pas très-rare.
1785. Justes (les) plaintes de la crosse et de la mitre du ; coadjuteur de Paris, portant par force Ie deuil de ma-^ dame de Rhodez (s’fc), sa soeur d’amitié, avec la re-' ^ quête presentee par eux (jzc) a messieurs du Parlement,nbsp;et l’arrêt donné en consequence d'icelle. (S. L), 1652,nbsp;14 pages.
«II y a longtemps que nous reconnoissons les visites trop fréquen-tes qu’il fait k la duchesse de Chevreuse, a la marquise Dampu(j'«c) et a madame de Rhodes. Les visites nocturnes qu’il faisoit a la der-nière, ne lui ont-elles pas causé une maladie mortelle ? Tout Ienbsp;monde sait qu’il n’osoit pas la voir pendant Ie jour, et que, quandnbsp;il y alloit la nuit, il falloit avoir deux carrosses pleins d’hommes,nbsp;lesquels avec des mousquetons étoient aux avenues des rues d’Or-léans et des Vieilles-Étiives. »
-ocr page 111-DES MAZARINADES.
101
[JÜSTES] ¦
Un des bons et rares pamphlets qui aient été publiés centre Ie coadjuteur.
L’arrêl a été imprimé séparément sous Ie titre de : Arrêt de la cour de Parlement donné contre Ie cardinal de Retz,..., duï'i aoütnbsp;1682.
On a eu la singuliere idee de réimprimer Ie Compliment des cures de Paris au cardinal de Retz sur sa promotion, sous Ie titre de : Rêponse faite au lihelle intitulé: Arrét de la cour donné contrenbsp;Ie cardinal de Retz du 13' (12) aoüt 1682.
1786. Justes (les) pretentions de Son Altesse Royale surnbsp;la qualité de chef du conseil de Sa Majesté, que lesnbsp;Mazarins ont fait usurper a la reine, pour se conser-ver les moyens de rétablir leur maitre. (S. 1., 1651),nbsp;20 pages,
Après la majorité, c’esl-k-dire a la fin de 1681. Le moins com-mun peut-étre des pamphlets oü cette question ait été traitée.
1787. Justes (les) raisons et sentiments des Princes, desnbsp;grands, de tous les ordres et de tous les corps de l’Éfatnbsp;pour la dernière exclusion du cardinal Mazarin. Paris,nbsp;1652, 16 pages. Peu commun.
1788. Justes (les) reproches de la France a monsieur lenbsp;prince de Condé. Paris, Jacques Langlois, 1649,nbsp;8 pages.
1789. Justes (les) ressentiments du tiers état pour le retour du roi en sa ville de Paris, et pour le rétablisse-ment du commerce de tous ses États, dédiés a la reinenbsp;régen te. Paris, 1649, 12 pages.
Signé L. T. E.
« Les trois fleurs de lys représentent la Vérilé , la Justice et la Miséricorde. »
1790. Justes (les) soupirs et pitoyables regrets des bonsnbsp;Anglois sur la mort de trés auguste et trés redoute
-ocr page 112-BIBLIOGRAPHIE
102
[justiticatiok]
monarque Charles, roi de la Grande - Bretagne et d’Hybernie, etc., lequel a été proditoirement décapiténbsp;par quelques-uns de ses siijets rebelles, devant sonnbsp;propre palais a Londres, composes premierement ennbsp;vers latins, et depuis traduits en {yers) francois, parnbsp;J. R. Paris, Guillaume Sassier, 1649, 12 pages.nbsp;Mauvais et rare-
1791. nbsp;nbsp;nbsp;Justice (la) persécutée par les armes du comtenbsp;d’Alais. (S. 1., 1649), 17 pages. Rare.
Mauvaise reponse a la Justification des armes de M. le comte d’Alais centre le Parlement de Provence. La comtesse y est in-solemment prise k partie. C’est a pen prés tout ce qui mérite d’y êtrenbsp;remarqué.
1792. nbsp;nbsp;nbsp;Justice (la) triomphante. Pa/'tV, 1649, 12 pages.
1793. nbsp;nbsp;nbsp;Justibcation de I’assemblee de la noblesse denbsp;France tenue a Paris aux Cordeliers, I’an 1651. Paris, 1651, 7 pages.
Voir le Journal de l’assemblée de la noblesse, etc.
1794. nbsp;nbsp;nbsp;Justification (la) de monseigneur le Prince, tiréenbsp;de I’arret du Parlement, donné, le 13 de ce moisnbsp;(12 janvier 1652), contre le cardinal Mazarin et sesnbsp;adherents, en presence de Son Altesse Royale. (S. 1.,nbsp;1652), 15 pages.
L’auteur avait déjk publié \ Avis important de M. de Chdteau-neuf, etc.; et on peut croire que c’est pour ce pamphlet qu’il avait eu la bouche fermée.
1795. nbsp;nbsp;nbsp;Justification des armes de monsieur le comtenbsp;d’Alais contre le Parlement de Provence. Marseille,nbsp;Claude Garcin, 1649, 27 pages. Rare.
Curieuse histoire du semeslre , de la journée de Saint-Sébastien et des violences qui en furent la suite.
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Ce pamphlet a été publié par Ie commandement du prince. Les parlementaires ont essayé d’y répondre dans la Justice persécutéenbsp;par les armes du comte d’Alais.
Pitton, dans son Histoire dAix, Ie compte parmi les plus re-marquables publications, avec Ie Manifeste de la ville d’Aix, Ie Manifeste du comte d’Alais, la Remontrance du Parlement, VExamen de la Remontrance, la Remontrance au peuple de Provence etnbsp;la Voix de la justice opprimée.
1796. nbsp;nbsp;nbsp;JustiBcation (Ia) du Parlement et de la ville denbsp;Paris dans la prise des armes contre l’oppression etnbsp;tyrannie du cardinal Mazarin. Paris, Alexandre Les-selin, 1649, 19 pages.
1797. nbsp;nbsp;nbsp;Labyrinthe (Ie) de l’État, ou les Véritables causesnbsp;des malheurs de la France, a Ctésiphon. Paris, 1652,
•56 pages.
Ce pamphlet n’est pas commun ; et on y trouve exprimée une opinion qui n’a jamais été bien commune ; c’est que la France au-rait dü étre gouvernée a la manière espagnole, c’est-a-dire parnbsp;des conseils. La régence du due d’Orléans a réalisé ce veeu de l’au-teur; mais je ne connais que Ie due de Gramont qui s’en soitnbsp;hautement félicité dans les Mémoires de son père, Ie maréchal.
1798. nbsp;nbsp;nbsp;Lamentable description des royaumes démolis,nbsp;des villes perdues par la malice des ministres d’Etat,nbsp;envoyée a la reine régente par l’amirante de Castille,nbsp;pour lui servir d’avertissement. Paris, Ckiude Morlot, 1649, 8 pages.
1799. nbsp;nbsp;nbsp;Lamentations d’un procureur vuidantles sacs denbsp;son étude, et Ie reconfort qu’il recut de sa femme, ennbsp;vers burlesques. (S. 1.), 1649, 8 pages.
Le reconfort de la femme fut
« Qu’on la vit pour de l’argent. »
Ni bon ni rare.
-ocr page 114-Ï04 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[liKMEsJ
1800. nbsp;nbsp;nbsp;Lamentations (les) de la Durié de Saint-Clouxnbsp;(jjc), touchant le siege de Paris. Paris, 1649,nbsp;8 pages.
Détails très-positifs sur le métier de la Durié et les habitudes de sa roaison.
.lt; La Du Ryer, dit Tallemant des Réaux, étoit une pauvre fille d’auprès de Mons en Haynaut, qui étoit assez jolie en sajeunesse.nbsp;Elle se donna a Saint-Preuil, qui lui fit gagner dix a donze millenbsp;livres en une campagne oü elle fut vivandière. Elle épouse unnbsp;nommé Du Ryer et se met a tenir auberge. Elle étoit aussi un peu
xa.......Veuve de Du Ryer, elle se remaria a un homme dont elle
n’a jamais porté le nom- II étoit maitre cuisinier ii Saint-Gloud, oü elle fit un cabaret magnifique. Au commencement, les dames n’ynbsp;vouloient point aller. Elle avoit un jardin, la auprès, oü on leurnbsp;portoit ce qu’elles avoient commandé. Enfin, on s’y apprivoisa. »nbsp;Historiette de la Du Ryer, p. 360, V® vol.
La Du Ryer ou Durié est morte en 1652.
1801. nbsp;nbsp;nbsp;Lamentations (les) mazarines. Paris, Philippenbsp;Clément, 1652, 8 pages.
Traduction très-libre des psaumes Hecordare et Quare fremue-runt gentes. Ce pamphlet a été public dans le temps que les troupes royales erraient sur les bords de la Loire. II est assez rare, maisnbsp;fort peu curieux.
1802. nbsp;nbsp;nbsp;Larmes (les) de joie de madame la princesse.nbsp;Paris, 4651,6 pages.
Pour la délivrance des Princes.
Ce pamphlft est signé B. E. S. D. P. P. (Boyer, écuyer, sieur Du Petit Puy).
1803. nbsp;nbsp;nbsp;Larmes (les) de la reine et du cardinal Landrr-guet. (S. 1.), 1652, 18 pages.
Le surnom de Landriguet, donné a Mazarin, fait assez con-naitre quel róle l’auteurlui prête auprès de la reine.
Un des pamphlets les plus insolents contre Anne d’Autriche,^ les plus spirituels, et peut-être les plus rares.
-ocr page 115-DES MAZARINADES.
105
[LETTER*]
Après Ie siége d’Étampes. L’auteur appartenait étroitement au parti de M. Ie Prince.
1804. Larmes (les) de Thémis exilée de la ville de Bordeaux, adressées au roy. Paris, Pierre Targa, 1653,nbsp;22 pages.
Voir Ie Dialogue métaplmrique de l’Inconnu, etc.
1805. Larmes (les) et complaintes de la reine d’Angle-terre sur la mort de sou époux, a l’imitation des quatrains du sieur de Pibrac, par David Ferrand. Paris,nbsp;Michel Mettayer, 1649, 8 pages. Très-rare.
1806. Larmes (les) mazarines. Sur la copie impriméeanbsp;Bruxelles, 1651.7 pages.
« Par un arrét trés equitable Thémis 1’a déclaré coupable,
Renouvelé dés avant hier,
Celui du septième janvier. »
II faut dire que cela n’est pas commun; et puis rien.
1807. Lemons (les) de ténèbres, ou les Lamentations denbsp;Mazarin. Paris, 1649, 8 pages.
Traduction libre des Lamentations de Jérémie, qui sont chantées aux marines du jeudi saint.
1808. Le9ons (les) des (jtc) ténèbres des Parisiens, ounbsp;les prophéties de Jérémie sont naïvement expliquées,nbsp;suivant ce qui arrive a présent. Paris, Pierre Se-vestre, 1649, 8 pages.
Ce pamphlet n’est ni meilleur ni plus mauvais que Ie précédent; mais il est plus rare. Mazarin yjoue Ie róle de Judas. Après la prise de Charenton,
1809. Lettera del re mandata al parliamento di Parigi,nbsp;sopra la causa della ritentione de’ signori principi di
-ocr page 116-BIBLIOGRAPHIE
106
[iettbe]
Condé, e di Conty et duca di Longavilla. Milano, 1650,in-4”.
Traduction de la Lettre du roi sur la detention des princes, etc. (Catalogue de M. Ferdinand Belvisi, de Bologne.)
1810. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre a l’abbé, burlesque. Paris, 1649, 7 pages.
1811. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre a mademoiselle de V., étant a Ia campagne, ensuite de la guerre des tabourets. Paris, 1649,nbsp;16 pages.
1812. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre a messieurs les vidame et gouverneur d’A-miens, et d’Auquincourt {sic), gouverneur de Péronne,nbsp;pour la conservation de leurs gouvernements. Paris,nbsp;1649, 15 pages.
Signée N. T.
1813. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre a monsieur Ie cardinal, burlesque. Paris,nbsp;Arnould Cottinet, 1649, 20 pages.
\ Signé Nicolas Le Dru. On sait que c’était Ie pseudonyme de l’abbé de Laffemas.
La date du 9 mars 1649 est exprimée a la fin en un huitain fort spirituel.
Cette lettre est placée dans le Mascurat, page 213, au-dessus des pièces burlesques de Scarron; et ce n’est pas sans quelquenbsp;fondement. On y trouve de curieux details sur les habitudes denbsp;Mazarin et sur les moeurs du temps.
« Quoique ne soyez in sacris,
N’ayant ordres donnés ni pris. »
C’est une circonstance qu’on oublie trop souvent dans 1’appré-ciation de la vie du cardinal Mazarin.
Laffemas appelle le marquis de Laboulaye
« Ce grand Gassion de convoi. »
« Voici Varrét de Mazarin,
La Lettre du cavalier George Puis void le Courrier francais,
Arrivé Ik septième fois;...
-ocr page 117-[lettre]
DES MAZARINADES.
107
Voici la France mal régie,
La Lettre au prince de Condé... — Maximes authentiquesnbsp;Tant morales que politiques ,nbsp;Remontrances au parlement...nbsp;Item la Lettre circulaire,
Lettre de consolation A madame de Chdullon... »
On peut croire que ce sont la les pieces qui faisaient alors Ie plus de bruit; mais les titres out été arranges pour la rime.
Lettre au cardinal, burlesque, eut un immense succès dès son apparition. Dans VEnfer burlesque , les ombres la demandentnbsp;toutes a Énée, qui dit a Didon :
«... Plus je vous regarde,
Moins Je m’en serois mis en garde Que pour un Nicolas Le Drunbsp;Vous eussiez le coeur si féru. »
C’est une des pieces les plus communes aujourd’hui.
Il y en a une réimpression jouxte la copie, etc., 19 pages, et une contrefacon publiée en 16S2, sous le titre de ; Lettre denbsp;M. Scarron, envoyée au cardinal Mazarin, etc.
II en a paru une suite intitulée : Lettre du soldat francais au cavalier Georges, etc. Je ne crois pas que cette .suite soit de Laffe-mas.
1814. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre au R. père confesseur de la reyne sur lanbsp;diversité des affaires présentes. Paris, Denys Lan-glois, 1649, 7 pages.
Signé T. M.
1815. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre au roi de messieurs les dues de Retz et denbsp;Brissac pour la liberté de monseigneur le cardinal denbsp;Retz. (S. 1. n. d.), 7 pages.
Signée de Retz, le due de Brissac, le due de Retz, et non datée. Elle est reproduite dans une note de la page 123 des Mémoiresnbsp;du cardinal, coll. Michaud.
1816. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre burlesque a Mazarin. (S, 1.), 1649, 8 pages.
Mauvaise imitation de la Lettre au cardinal, burlesque.
-ocr page 118-108 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[lettru]
1817. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre circulaire, contenant un charitable avis anbsp;quelques villes de Champagne et Picardie, pour les inciter de se résoudre a prendre Ie bon parti du roi etnbsp;du Parlement, du 12 février 1649. Paris, Francoisnbsp;Preuveray, 1649, 7 pages.
1818. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre circulaire de l’archevêque de Paris auxnbsp;cures du diocese, pour recommander Ie cardinal denbsp;Retz a leurs prières (S. 1. n. d.), 3 pages.
Datée du 23 janvier 1653, et signée Beaudouyn.
1819. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre circulaire de Tassemblée de la noblesse.nbsp;(S. 1., 1651), 14 pages.
Datée du dernier février 1651.
On Ut ensuite ; 1. Le Consentement et approbation du due d’Or-léans, sous la date du 2 février ;
2. nbsp;nbsp;nbsp;Un modèle de procuration.;
3. nbsp;nbsp;nbsp;Ij'Union de la noblesse, datée du 4 février, avec les signaturesnbsp;au nombre de 272 apposées « sans distinction ni difference denbsp;rangs et maisons, aön que personne n’y puisse trouver a redire. »
1820. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre circulaire de messieurs du Parlement denbsp;Provence, envoyée a toutes les villes de France sur lenbsp;sujet de l’arrivée de M. de Mereoeur en Provence.nbsp;Paris, Jacques Le Gentil, 1652, 7 pages.
Datée d’Aix le 10 naai.
Elle est d’un partisan du comte d’Alais, et non du Parlement. Aussi le second titre porte-t-il : Lettre circulaire envoyée de Provence, etc. Cela est plus vrai.
1821. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre circulaire de monseigneur Téminentissimenbsp;cardinal de Retz, archevêque de Paris, du 24 avrilnbsp;1660. Paris, 1660, 47 pages.
Elle est adressée a tous les évêques, prêtres et enfants de PÉglise.
1822. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre (la) circulaire du Parlement de Paris en-
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109
[iettee]
voyée a tous les parlements de France, au sujet de l’arrêt de ladite cour, du 20 juillet 1652 {sur la lieu~nbsp;tenancegénérale). Paris, Salomon de La Fosse, 1652,
7 nbsp;nbsp;nbsp;pages.
Supposition maladroite, que suivit de prés la publication de 1» ^éritable lettre circulaire, etc.
1823. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre circulaire écrite par Son Altesse Royale anbsp;messieurs les gouverneurs des provinces, sur Ie sujetnbsp;de sa qualité de lieutenant general du roi, en l’étenduenbsp;de son royaume, terres et seigneuries de son obéis-sance, tant que Ie cardinal Mazarin sera en France.nbsp;Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 8 pages.
Datée du 23 juillet. Importante et rare.
II n’est pas inutile de remarquer qu’aux termes mémes de la lettre, Ie Parlement a convié Ie due d’Orléans a prendre la qualiténbsp;de lieutenant general.
1824. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre circulaire envoyée a tous les gentilshommesnbsp;de France, pour leur adresser l’arrêté fait a l’assem-blée de La Roche Guyon, les mémoires dont on anbsp;chargé nos députés pour présenter au roi, et Ie favorable traitement qu’ils ont recu de Sa Majesté, datéenbsp;de Marine, Ie 1 quot;juillet 1652. Pam, veuve J. Guillemot, 1652, 4 pages.
Signée Charles d’Ailly Annery.
1825. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre circulaire envoyée dans les provinces anbsp;tous les gentilshommes de ce royaume, avec 1 unionnbsp;de la noblesse pour empêcher les désordres, les excèsnbsp;et les ravages des gens de guerre, et pour parvenir a lanbsp;paix générale, faite Ie 16 du mois de mai 1652, anbsp;Nogent-le-Roi. Paris, veuve J. Guillemot, 1652,
8 nbsp;nbsp;nbsp;pages.
-ocr page 120-BIBLIOGRAPHIE
110
[lettbe]
\ 826. Lettre circulaire envoyée dans les provinces a tous les gentilshommes par ordre de I’assemblee de la noblesse, tenue a Paris, aux Cordeliers, le 25 mars 1651,nbsp;et dressee par les president, commissaires choisis et ¦nbsp;secretaires de ladite assemblee. Paris^ veuve J, Guillemot, '1651, 8 pages.
Datée du 25 mars.
1827. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre circulaire envoyée par le roi a tous lesnbsp;gouverneurs du royaume de France (sic). Paris, \ 649,nbsp;8 pages.
Datée de Saint-Germain le 30 septembre 1647 (48), et contre-signée Phelippeaux.
Récit de tout ce qui s'est passé depuis Vémotion du 26 aoüt 1648 jusqu’aux conférences du Parlement avec les princes , anbsp;Saint-Germain.
1828. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre circulaire et veritable de l’archiduc Leopold envoyée a tous les gouverneurs, prévóts et éche-vins des villes et bourgs de France situés sur le cheminnbsp;et la route de son armee. Paris, Claude Morlot, 1649,nbsp;4 pages.
Datée du camp, le 20 mars.
Le parlement avait permis cette indécente tromperie!
1829. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre circulaire pour la convocation des Etatsnbsp;généraux. Saint-Germain-en-Laye, (s. d.)^ 4 pages.
On sait que les États devaient s’assembler a Orléans le 15 mars 1649.
Curieuse et rare. Datée du 23 janvier.
1830. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre contenant ce qui s’est passé en l’assembléenbsp;I du Parlement, depuis le (si(^ dimanche et lundi 14 et
15 mars 1649, sur le sujet des articles signés a Ruel. Paris, veuve d’Anthoine Coulon, 1649, 4 pages.
Datée de Paris lundi soir, 15 mars.
-ocr page 121-[LETTKE] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;m
1831. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre contenant des avis de politique et de conscience, envoyée au cardinal Mazarin, a Saint-Germain-en-Laye, par son confesseur, Ie père Monaco, supérieur des Théatins, traduite fidèleraent de l’italien ennbsp;franc^ois. Paris, Rollin de la Haye, 1649, 7 pages.
Datée du 17 mars, c’est-a-dire après la paix.
Le caractère du père Monaco est assez bien conservé dans cette lettre, qui d’ailleurs n’est pas d’un grand intérét.
1832. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre contenant la veritable nouvelle de la paix,nbsp;suivant ce qui a été arrêté a la conférence tenue anbsp;Ruel. Paris, veuve d’Anthoine Coulon, 1649,nbsp;4 pages.
Datée de Ruel, le 12 mars.
Bavardage insignifiant.
1833. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre coupée sur le sujet de Mazarin, pour etnbsp;contre. Placard de 1649.
La plaisanterie parut si ingénieuse et si bonne qu’on publia presque aussitót les Deux nomelles lettres coupées, etc.
1834. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre curieuse envoyée de Rome a Cologne aunbsp;cardinal par ses nieces entreprises en chemin, traduitenbsp;d’italien en franqois, par L. S. F. S. N. D. P. E. L.nbsp;Paris, 1651, 34 pages.
Datée de Rome le IS avril 16S1, et signéefmV nièces.
Elle justifie assez bien son titre ; mais surtout elle est rare.
1835. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre curieuse sur ce qui s’est passé de plus re-marquable a Paris, depuis le jour desRois jusqu’ala 6nnbsp;de la première conférence, avec un petit discours denbsp;Ia vie et de la mort de M. le comte de Soissons. Parisnbsp;1649, 26 pages.
Signée .1. D. L. T.
L’auteur répond au Vriii politique, ou VUomme d’Étnt désintéressé, etc.
-ocr page 122-112 nbsp;nbsp;nbsp;B1BL10GRA.PHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[lettre]
1836. Lettre d’Aristandre a Cléobule, ou les Conjectures politiques sur ce qui se passe a Saint-Germain. Paris,nbsp;1649, 12 pages.
\ 837. Lettre d’avis a messieurs du Parlement de Paris, écrite par un provincial. Paris, 1649, 34 pages.
Naudé la cite comme un exemple de ce que sont les bonnes pieces dans leurs formes extérieures ; l’impression, Ie titre, Ienbsp;nombre des feuilles, et dans leurs formes intérieures : la composition et Ie style. (Pages 204 et 208 AaMascurat.) Guy Patin la signalenbsp;avec éloge a la page 190 du P' volume des Lettres a Spon; etnbsp;Mailly 1’indique dans la note de la page 123 de son IP volume.
Mais ce qui la recommande peut-être davantage encore, c’est l’accueil qui lui fut fait a son apparition. Elle devint tout aussitótnbsp;Ie point de depart d’une polémique vive , ardente, passionnée.nbsp;Huit pamphlets se succédèrent en peu de jours pour 1’attaque ounbsp;pour la defense de la Lettre d’avis.
Ce fut d’abord la Réponse et réfutation du discours intitule . Lettre d’avis, etc.; puis, dans 1’ordre que je vais suivre, Répliquenbsp;au suffaant et captieux censeur de la Lettre d’avis , etc.; Censurenbsp;de Vinsufjisante et prétendue réponse faite a la Réfutation, etc.;nbsp;Véritable cansure de la Lettre d’avis , etc.; Ie Donjon du droit naturel divin, etc.; la Ruine du mal nommé, etc.; Ie Retorquementnbsp;du foudre de Jupinet, etc.; Jugement et censure des trois li-belles, etc.; enfin, Discours chrétien et politique de la puissancenbsp;des rois. C’est ici en quelque sorte Ie résumé de la discussion. Onnbsp;peut y joindre Ie pamphlet intitule : Question : s’il doit y avoir unnbsp;premier ministre dans Ie conseil du roi, etc.
Saint-Ange dit a Mascurat que la Lettre d'avis « n’est qu’un pressis [sic) des mauvaises maximes de la Franco Gallia Hottomaninbsp;et des Vindicice contra tyrannos Junii Bruti. » Voici, en effet,nbsp;quelques passages de la Lettre :
lt;1 Les rois cessent d’etre rois quand ils abusent de leur autorité. Les sujets sont déli§s de leurs serments quand les rois contre-viennent aux leurs. «
« Vous étes ces dieux consentes sans lesquels les rois ne peuvent rien faire de juste ni de considerable dans Ie gouvernement denbsp;leurs peuples. « Cela s’adresse au Parlement.
-ocr page 123-u II y a bien de la difference entre ces deux propositions : Ie Prince peut prendre et disposer de nos biens et vies a sa fantaisie;nbsp;et nous devons employer vies et biens a servir Ie Prince. »
Ce dernier passage, d’une évidente justesse, a pourtant été ar-deminent controversé, comme nous aliens Ie voir.
L’auteur de la Reponse et refutation s’attaque a la première maxime seule ; et il soutient que les rois sont toujours rois, inémenbsp;quand ils deviennent tyrans. La discussion prend aussitót un ca-ractère théologique. On cite les saintes Écritures, les décrétales etnbsp;Ie droit canon. L’auteur de la Réplique au sufjisant et captieuxnbsp;censeur a invoqué l’exemple de Roboam; celui de la Veritablenbsp;censure de la Lettre d’avis s’autorise de l’exemple de Saül pournbsp;affirmer que les rois ont la pleine et entière disposition de la vienbsp;et des biens de leurs sujets. La raison en est, dit-il, que Dieu lesnbsp;a donnés aux peuples en punition de leurs crimes.
Au contraire, l’auteur du Rétorquement du foadre de Jupinet prétend que les peuples ont Ie droit de déposséder les rois qui nenbsp;font pas bien leurs charges. II dit qu’il faudrait, a l’imitation denbsp;saint Ambroise, siffler les princes temporels et spirituels, leur fermer les portes des églises, ou les en chasser, s’ils y sont, paree quenbsp;tout est rempli de sacriléges, düathées, d’impiétés, de concussionsnbsp;et de lubricités.
Tous ne vont pas aussi loin dans les conséquences de leur doctrine. Ainsi, celui qui Ie premier parle de Roboam, se bate d’a-jouter qu’au surplus il ne s’agit dans ce débat que des ministres qui doivent obéir aux lois. L’auteur du Discours chrétien et politique dit bien ; i-. Ce ne sont pas les rois qui ont fait les peuples; cenbsp;sont, au contraire, les peuples qui ont fait les rois. « Mais il n’ennbsp;conclut pas que les peuples sont souverains. II soutient seulementnbsp;que les rois doivent, comme tous les hommes, obéir aux comman-dements de Dieu, et que les royautés se perdent par la tyrannic.nbsp;Ce n’est plus une maxime de droit; c’est un fait.
II est remarquable que des deux cótés la discussion est dominéé par ce principe chrétien : Omnis potestas a Deo.
La Lettre d’avis fut publiée centre la paix pendant les conférences de Ruel. La paix se fit pourtant; mais la polémique conti-nua sur un ton qui prouvait assez que les luttes n’étaient pas finies.
A cóté de cette grande controverse, il s’éleva bientót une dispute B. nnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;8
-ocr page 124-114
BIBLIOGRAPHIE
[lkttre]
eiitre 1’auteur de la Réplique et celui de la Veritable censure, qui prend Ie litre de grammairien de Sainothrace. On se traite denbsp;dróle, de crocheteur, d’ane; on se declare bon a bruler en cettenbsp;vie et en 1’autre. « Pour mon nom et ma demeure, s’écrie Ie grammairien , un gentilhomme de mes amis en fut instruire votre im-primeur afm d’apprendre Ie vótre. gt;gt; II semble qu’il ait appris parnbsp;cette démarche que son adversaire était moine. Du moins , je lisnbsp;dans Ie Jugement et censure des trais libelles ; « Ha ! que cela est denbsp;bonne grace de voir un ecclésiastique ne répondre que par des motsnbsp;de gueule ! » Et un peu plus loin, I’anteur donne a entendre que eetnbsp;ecclésiastique était prêtre régulier.
«Seigneur, ajoute-t-il, souffrirez-vous encore longtemps un homme comme cela parmi nous sans lui faire justice ? »
On peut croire que les pamphlétaires se connaissaient, a peu prés comme se connaissent aujourd’hui les journalistes. Ils avaient Ienbsp;secret des anonymes et des pseudonymes. II est très-rare qu’ilsnbsp;1’aient révélé dans leurs libelles.
Je trouve dans la Ruine du mal nommé quelques observations grammaticales, qu’il n’est peut-être pas inutile de reproduire ;
lt;¦ Le mot de Camusade sent Ie fripon. »
« Arguer est un vilain mot. »
« C’est une faute que de supprimer le pronom devant le verbe. » « II faut éviter avec le plus grand soin les rimes dans la prose. »nbsp;Séparée, chacune de ces pièces n’a pas une grande valeur. Lanbsp;Lettre d’avis, qui est la meilleure, est fort commune. Mais il n’estnbsp;pas toujours facile de les réunir toutes; et la collection complétenbsp;a quelque prix.
1838. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’avis a monseigneur le due de Beaufort.nbsp;(S. 1. n. d.), 7 pages.
D’Avignon, le 21 septembre 16S0.
II en est parlé dans la Réponse du fidéle Provencal, etc.
1839. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’avis a monseigneur le due de Beaufortnbsp;sur l’importanee de sa reunion avee monsieur le coad-juteur eontre le rétablissement du eardinal Mazarin.nbsp;(S. 1.) . 1652, 38 pages.
Pamphlet qui n’en est pas raeilleur pour être rare. La Réponse
-ocr page 125-[lettbe] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;115
du moins contient quelques détails curieux sur le traité suppose outre Mazarin, le coadjuteur , Chateauneuf et madame de Che-vreuse.
1840. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’avis d’un marchand de Cologne a unnbsp;bourgeois de Paris, sur la marche du cardinal Mazarin. De Cologne, ce dernier novembre 1651. Paris,nbsp;1651,8 pages.
II faut la joindre a la précédente. Peut-être sont-elles de la même main.
1841. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’avis donne a monseignetir le cardinalnbsp;Mazarin pour I’entretenement et logement des troupes,nbsp;par le sieur de Puysëgur, lieutenant-colonel au regiment de Piedmont, et sergent de bataille des-armees dunbsp;roi. (S. 1. n. d.), 6 pages. Tres-rare.
Datée de Paris, le 27 decembre 1649.
Elle n’a pas été réimprimée a la suite des Mémoires de Puy-ségur.
1842. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’avis du theologien d’Etat a monseigneurnbsp;le prince deConde. Paris, 1651, 7 pages.
Pamphlet royaliste, partant peu commun.
1843. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’avis, ou les Sentiments de Son Altessenbsp;monseigneur le Prince a monsieur le marechal de Tu-renne. Paris, 1650, 14 pages.
Il y a un postcriptum daté de Vincennes, le 4 mai 16S0. Pamphlet assez ridicule, ou Condé compare Turenne a .Teannenbsp;d’Arc!
1844. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’avis salutaires au prince de Condé dansnbsp;son chateau et bois de Condé. (S. 1.), 1650, 7 pages.nbsp;Rare.
11 n’y a point d’erreur ni de faute d’impression. C’est bien lt;^hdteau et hois de Condé que I’auteur a écrit. II appelle Vincennesnbsp;le chateau des Condes, paree que tous, dit-il, y ont été prisonniers.
-ocr page 126-116 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[lettre]
1845. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’envoi de l’arrêt du Parlement de Paris,nbsp;en date du 20 juillet 1652, aux autres parlements dunbsp;royaume (avec la signature autographe de Du Tillet,nbsp;protonotaire et greffier en chef du Parlement.^ Fquot;.nbsp;Très-rare.
Datée du méme jour, 20 juillet.
1846. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’État de monsieur Mercier envoyée a lanbsp;reine. Paris, Claude Morlot, 1649, 8 pages.
Ce M. Mercier dit tout crument a la reine : « Vous savez que Ie royaume de France a déja changé trois fois de dynastie. Prenez-garde qu’il ne change une quatrième. »gt;
11 en existe une édition augmentée d’une Lettre a la reine pour la cause publique, comme elle doit chasser Mazarin. Cette éditionnbsp;est de H pages.
1847. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’État envoyée a la reine par un religieuxnbsp;de l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés, sur Ie sujetnbsp;des désordres présents, et des prières qui se font a Paris pour les faire cesser et obtenir une bonne paix.nbsp;Paris, Jacques Le Gentil, 1652, 8 pages.
Signée D. M. N. Non moins insignifiante que rare.
1848. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un abbé a Mademoiselle. (S. 1.), 1649,nbsp;6 pages.
Signée C., abbéD. L. M., et datée du 10 juin.
1849. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un ami de monsieur le due d’Épernonnbsp;contre les Remontrances du Parlement de Bordeaux,nbsp;du mois d’aoüt (23), 1650. (S. 1. n. d.), 56 pages.
Datée de Loches, le 2o septembre 16S0.
Elle est bonne, habilement composée, bien écrite; et elle n’est pas commune.
1850. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un astrologue a monseigneur le due denbsp;Longueville sur l’heureuse naissance du prince son 61s,
-ocr page 127-[letire] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;117
et les reraerciments de l’État. (S. 1., 1649), 3 pages non chiffrées.
C’est Ie fils qui lui était né a 1’Hótel de Ville de Paris.
1851. Lettre d’un bon pauvre écrite a madame la Prin-cesse douairière sur les affaires du temps présent. Paris, Guillaume Loyson et Jean-Baptiste Loyson,nbsp;1649, 8 pages.
Fausse etsupposée {Mascurat, page IS.)
1 852. Lettre d’un Bordelois a un bourgeois de Paris. Bordeaux, 16518 pages.
Signée R. D. L., et datée de Bordeaux, Ie 19 septembre.
C’est la réponse è. VAvis désintéressé sur la conduite de monseigneur Ie coadjuteur. Gondy y est traité de brouillon, de centre de tüus les désordres. On lui reproche sa naissance; et on nie jusqu’4nbsp;son courage.
« J’ai recu votre dernière qui m’étonna fort d’apprendre que les avis de M. Ie coadjuteur se sont vendus publiquement. Je n’admirenbsp;pas tant leur bon marché que la nécessité oü ce bon prélat est réduit,nbsp;d’avoir, a ce qu’on dit, trop dépensé. C’est sans doute pour se dé-dommager du refus qu’il dit avoir fait, de bénéfices et d’argent pendant Ie blocus de Paris; car je ne peux me persuader que ce soitnbsp;pour retirer sa vaisselle qu’il engagea en ce temps-la, sans incontinent accuser les Parisiens d’une ingratitude nompareille... J’ainbsp;fait lecture de celui quevousm’avez envoyé, oü jen’ai rien trouvénbsp;de semblable a ceux qu’il donnoit autrefois. »
L’auteur joue sur Ie mot avis : les avis que Ie coadjuteur donnoit a la reine, et VAvis désintéressé qu’il faisoit vendre sur la place pu-blique.
Voici Ie passage oü il attribue assez clairement a Gondy VAvis désintéressé: « afin que vous conceviez mieux ma pensee dans lanbsp;suite de ce discours, je m’adresserai a ce messire Jean, Francois ounbsp;Paul, a ce qu’on di... »
La Lettre n’est pas commune.
1853. Lettre d’un bourgeois de Condom, escrite a un de ses amis, a Paris, sur Ie sujet des exécrables cruautés
-ocr page 128-118 nbsp;nbsp;nbsp;BlBLfOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[lettre]
qu^exerce Ie comte d’Harcourt avec ses troupes, dans la Haute-Guyenne contre les subjects du roy, presentee a S. A. R. Paris, jouxte la copie de la lettrenbsp;escrite, 1652, 8 pages. Rare.
Datée de Condom, Ie 28 mars 16S2, et signée D. E. F.
1854. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un bourgeois de Paris, écrite a un siennbsp;ami de la ville de Lyon, sur les affaires de ce temps.nbsp;Paris, 1652, 8 pages.
Datée de Paris, Ie 29 avril.
C’est un partisan des princes qui cherche a justifier la deputation du due de Rohan, de Chavigny et de Goulas, a Saint-Germain.nbsp;Quoique rare, cela n’apas grande valeur.
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)(
1855. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un bourgeois de Paris, étant a la cour,nbsp;envoyée a Paris a un sien ami, Ie 26 janvier 1649,nbsp;sur Ie sujet des présents mouvements. Saint-Germain-en-Laye, 1649, 4 pages.
Bonne piece. II en existe une autre edition en fout semblable a celle-ci, si ce n’est que Ie titre est surmonté d’un trait, et que lesnbsp;chiffres de la pagination sont a droite.
1856. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un cardinal a monsieur Ie cardinal Ma-zarin, pour réponse a sa lettre du 12 décembre 1654.nbsp;(S. 1. n. d.), 4 pages. Rare.
Datée de Rome, Ie 30 décembre.
1857. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d un cavalier a sa maitresse, en vers burlesques. Paris, 1649, 10 pages.
1858. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un conseiller de Nantes a son amy' urnbsp;l’ëvasion de monsieur Ie cardinal de Retz. Nantes,nbsp;1654, 16 pages, petit in-4quot;.
Le conseiller de Nantes est évidemraent un ami du cardinal. Sa lettre ne contient rien qui ne soit connu; mais elle est bien faite,nbsp;et elle très-rare.
-ocr page 129-[leixbe] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARIINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;119
1859. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un conseiller du Parlement de Provence,nbsp;écrite a un gentilhomme, touchant Ie soulèvement denbsp;cette province. Paris, Jean Brunet, 1649, 4 pages.
Datée d’Aix, Ie 16 janvier.
Ecrite a Paris. Peu intéressante, mais rare.
1860. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un courtisan, escrite Ie 26 mars 1649, anbsp;un de ses amis, en Bourgogne, sur l’estat des affairesnbsp;présentes. (S. 1., 1649), 8 pages.
Pour Ie roi contre la Fronde. L’auteur y a inséré presque tex-tuellement les Demandes des princes et des généraux, etc.
1861. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un cure de France, écrite a un sien ami,nbsp;a Paris, touchant les affaires du temps, en vers burlesques. Paris\ Georges Le Rond, 1649, 8 pages.
Ni spirituelle ni raré.
1862. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un docteur de l’Université de Paris a lanbsp;reine régente, a Saint-Germain-en-Laye, sur le sujetnbsp;de la paix. Paris, Nicolas Gasse, 1649, 8 pages.nbsp;Signée Martin Griveau.
Martin Griveau se donne quatre-vingt-dix ans. II avait régenté dix ans au collége de Calvil, ou plutót Calvy.
« Robert de Sorbonne, dit Dubreul dans ses Antiquités de Paris, acheta deM. Guillaume de Cambray, chanoine de Saint-Jean-de-Morène, diocese de Vienne, la maison et les batiments du collégenbsp;de Calvy, appelé la petite Sorbonne, le jeudi d’après le dimanchenbsp;de la Quasimodo 1271. »
Dubreul ajoute que les régents de ce collége étaient toujours des hommes distingués, paree qu’ils étaient choisis par la grandenbsp;Sorbonne; et moi je le répète, pour qu’on ne juge pas Martin Griveau sur sa lettre.
1863. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un ecclésiastique envoyée a monseigneurnbsp;le due d’Orléans, touchant plusieurs particularités.nbsp;Paris, 1649, 8 pages. Rare.
Datée de Paris, le 22 f'évrier.
-ocr page 130-BIBLIOGRAPHIE
120
[lettre]
Elle est dirigée centre La Rivière qui y est accusé de charmes et de subtilités magiques; « de dire que 1’autre est Italien, votre mi-nistre est trop laid. »
1864. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’unfameux courtisan a la plus illustre coquette du monde. Paw, 1649, 8 pages.
On a publié plus tard la Réponse de la plus fameuse coquette, etc.
1865. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un fidéle Francois a la reine surl’occur-rence du temps. Paris, Francois Preuveray, 1649,nbsp;11 pages.
L’auteur fait craindre a la reine la double destinée de Marie de Médicis et de Charles P''.
1866. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un gentilhomme a la reine. Paris, veuvenbsp;Théod. Pépingué et Est. Maucroy, 1649, 8 pages.
Entre les deux conférences de Ruel et de Saint-Germain.
1867. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un gentilhomme a monseigneur Ie duenbsp;d’Orléans, pourl’obliger de revenir a Paris et y réta-blir Ie repos et la tranquillité publique. Paris, Pierrenbsp;Du Pont, 1649, 7 pages.
Signée D.
1868. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un gentilhomme de la cour a un seigneurnbsp;qui est a l’armée, touchant l’attentat commis aux Filles-Dieu, a Paris, en la personne de mademoiselle denbsp;Sainte-Croix, et toute la suite des procédures dont onnbsp;a use centre elle. Paris, Jean Hénault, 1649.
Le seul exeipplaire que j’aie vu était incomplet.
1869. nbsp;nbsp;nbsp;Lettrö d’un gentilhomme de la ville d’Aix, ennbsp;Provence, adressée a un sien ami, a Paris, sur ce quinbsp;s’est passé depuis la détention du comte d’Alais etnbsp;du due de Richelieu. Paris, Jean Hénault, 1649,nbsp;7 pages.
Patée d’Aix, le 20 février, et signée H. R. P.
-ocr page 131-1870. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un gentilhomme de M. Ie due de Beau
fort écrite a un domestique de monseigneur Ie Prince, avec la lettre déchiffrée, envoyée par Ie cardinal Ma-zarin. (S. 1., 1651), 8 pages.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'
Le prince de Condé avail demandé 1’éloignement des sous-ministres.
1871. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un gentilhomme de monseigneur Ie duenbsp;d’Orléans, écrite a un bourgeois de Paris, sur Ie sujetnbsp;de sa sortie. Paris, Nicolas Vivenay, 1651, 7 pages.
Datée de Limours, Ie 28 aoüt, et signée F. D. R.
1872. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un gentilhomme de Montpellier a un denbsp;Marseille. (S. L, 1649), 8 pages.
Invectives contre la comtesse, centre Ie comte d’Alais, centre Ie due d’Angeulême et contre Marseille.
187.3. Lettre d’un gentilhomme désintéressé a messieurs les députés des États, sur les mouvements présents, etnbsp;des moyens qu’ils doiventtenir pour les pacifier. Paris,nbsp;1652, 15 pages.
L’auteur provoque les députés élus des États ii s’assembler. II les menace, s’ils ne se hatent, de faire demander d’autres électionsnbsp;par Ie clergé et la noblesse.
La reine avail eboisi Mazarin peur premier ministre, paree qu’il n’était d’aucune cabale; ce sent, dit 1’auteur, les propres paroles de cette princesse.
On sait combien les mémoires contemporains sont peu explicites sur tout ce qui concerne la convocation des États genéraux et 1’é-lection des députés. Les pièces de ce genre sont done fort intéres-santes; et de plus elles sont rares.
1874. Lettre d’un gentilhomme écrite a un sien ami qui est a la Cour, datée a Paris, du trentième décembrenbsp;1651. (S. 1.), 1651,8 pages.
Signée Du Buisson.
-ocr page 132-122 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[lettre]
Le marquis de La Vieuville appelait les declarations de 1648 et 1649 le vieux testament.
1875. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un gentilhomme, ecrite de Paris a unnbsp;Provencal, sur les affaires du temps. (S. 1. , 1651),nbsp;3 pages.
Signée M. L. N. A., et adressée a M. Bonfds, chanoine d’Aix. Bonfils avait été envoyé par la ville d’Aix a la cour pour justi-fier la détention du comte d’Alais et du due de Richelieu. Voir lanbsp;Lettre d’un gentilhomme de la ville d’Aix, etc.
1876. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un gentilhomme francois portee a monseigneur le prince de Conde par un trompette de lanbsp;veritable armee du roi (de la Fronde')^ pour le dissua-der de la guerre qu’il fait a sa patrie. Paris, Arnouldnbsp;Cottinet, 1649, 12 pages.
Signée VV., et datée du 18 février.
1877. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un gentilhomme frondeur a un sien ami,nbsp;a Paris, sur le retour du cardinal Mazarin. (S. 1. n. d.),nbsp;3 pages.
Datée de Chalons, le 6 janvier 1652, et signée Deslauriers.
Je soupconne fort ce gentilhomme frondeur d’etre un mazari-niste déguisé; et apparemment c’était aussi le sentiment de celui qui a écrit la Réponse a la Lettre du frondeur mazarin sur le retour dunbsp;cardinal.
1878. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un gentilhomme italien a un Francoisnbsp;son ami, sur l’enlèvement du roi tres chrétien, traduitenbsp;par P. D. P., sieur de Carigny. Paris, Nicolas deLanbsp;Vigne, 1649, 7 pages.
DeLivorne,s. d., et signée Alessandro.
1879. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un gentilhomme remain a un Francois,nbsp;contenant les discours que tiennent les politiques
-ocr page 133-DES MAZARINADES
[lettee]
123
étrangers, du gouvernement de la France, et comnie ils connoissent que ses afflictions ne viennent que desnbsp;trahisons de ses ministres, nouvellement et fidèlementnbsp;traduite d’italienen francois. (S. 1.), 1649, 8 pages.
1880. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un gentilhomme suédois, envoyée a unnbsp;seigneur polonois, touchant l’état présent des affairesnbsp;de France, avec Ie catalogue de tous les écrits qui ontnbsp;été imprimés et publiés depuis Ie 6 janvier 1649 (journbsp;de l’enlèvement du roi hors de la ville de Paris), jus-qu’a ce jourd’huy, 1®'^ mars. Paris, Pierre Du Pont,nbsp;1649, 8 pages.
Le catalogue contient 297 pieces.
Il y a une Seconde lettre datée du 20 mars , avec un catalogue de 186 pièces, publiées depuis le l'”'.
Ces deux lettres sont intéressantes et curieuses par les catalogues; mais elles ne sont pas rares. La Lettre. du sieur Lafleur, etc., en estnbsp;un utile complément.
1881. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un grand astrologue, envoyée aux bourgeois de Paris sur le succes de leurs armes. Paris,nbsp;veuve J. Remy, 1649, 8 pages.
Signée N. R. B. C.
Ce grand astrologue n’était pas sorcier; mais sa lettre est rare.
1882. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un habitant de la ville de Blois, écrite anbsp;un sien ami sur les désordres, pilleries, sacrileges etnbsp;violements que le cardinal Mazarin a fait faire, tantnbsp;dans ladite ville de Blois que dans tous les villages auxnbsp;environs. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 8 pages.
Signée N. P., et datée du l®' avril.
J’y lis que les curés rachetaient les hosties voléessur 1’autelqua-rante sous la pièce; que les églises de la Vrillière, Mulsaint, Ville-baron, Saint-Victor, Saint-Gervais, Coulanges, et du prieuré de
-ocr page 134-124
BIBLIOGRAPHIE
[lettke]
Saint-Lazare i 1’entrée du Bourgneuf, furent pillées; que Ie pont fut rompu, et les maisonsquilecouvraient, renversées.
Le Manifeste de la ville de Paris est aussi signé N. P.
1883. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un inconnu envoyée a un sien ami anbsp;Saint-Germain-en-Laye, en vers burlesques. Paris,nbsp;Michel Mettayer, 1649, 7 pages.
Contrefacon du Coq a Vane, ou Lettre de Voiture, etc.
On remarque dans cette edition une singulière erreur de typo-graphie. Voiture dit;
« Vous menacant avec bravade D’escalade et de camisade. »
Mettayer imprime:
« Vous menacant avec bravades Des calarde et de camisarde. »
1884. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un marchand de Liège a un sien corres-pondant de Paris, avec l’instruction secrète du cardinal Mazarin pour Zongo Ondedei, retournant a Paris.nbsp;(S. 1.), 1651, 11 pages.
Curieuse, mais assez commune.
Datée de Liége, le 10 aout.
1885. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un marguillier de Paris a son cure surnbsp;la conduite de monseigneur le coadjuteur. Paris, 1651,nbsp;19 pages.
Le cardinal de Retz, qui nous apprend qu’elle est de Sarrazin, secrétaire du prince de Conty, dit que c’est une fort helle piècenbsp;(p. 258, de ses Mémoires, coll. Michaud). Mailly Ia juge au contraire très-sévèrement dans la note de la p. 392 de son IV' volume. On se rangera assurément, sans hésiter, de 1’avis dunbsp;cardinal.
Personne n’ignore que Patru a publié laiJepowe du curé, etc.
1886. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un milord d’Angleterre, écrite a la reinenbsp;régente, a Saint-Germain-en-Laye, sur les affaires de
-ocr page 135-France et d’Angleterre, traduite par le sieur Du Pelletier. Paris, Fr. Musnler, (1649), 7 pages.
Fausse et supposée {Mascurat, p. 15.)
File a été écrite pendant le niois de janvier; car le roi d’Angleterre était encore k la tête de son armée.
1887. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un Normand aux fendeurs de nazeaux denbsp;ce temps, qui ont peur de mourir pour leur patrie.nbsp;Paris, Claude Huot, 1649, 10 pages.
L’auteur raille cruellement l’armée de Paris, les bons bourgeois vantards qui ont,
« Comme pincettes de cuisine,
Le bee chaud et le reste froid. »
« L’un tenoit a deux mains le pommeau de sa selle;
L’autre pour étrier n’avoit qu’une ficelle ,
Branlant de ca de la; si qu’on I’eut pris ainsy Pour un boucher qui yient du marché de Poissy. »
Ce pamphlet n’est pas très-coinmun.
1888. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un Parisien, envoyee de Rome a Paris anbsp;un sien parent, sur la paix des mouvements de Paris.nbsp;Jouxte la copie imprimee a Rome, 1649, 14 pages.
Voila qui a du moins le mérite de 1’originalité. L’auteur se prononce pour la conservation de Mazarin par trois raisons ; 1“ Rome est en Italië , et les Italiens sont nos compatriotes ; 2° Mazarin anbsp;rattaché a notre cause des seigneurs, des princes, des prelats, desnbsp;villes ; il a contribué a étendre le commerce de la France avecnbsp;1’Italie ; 3° un roi ne doit pas changer les bons serviteurs de sonnbsp;prédécesseur. Maxime de Louis XI a Charles VIII.
II n’y a pas d’édition de Rome.
1889’*'. Lettre d’un particulier au Parlement de Paris, en réponse a celle du roi (sur la detention des princes').nbsp;Bib. hist., 23189.
1890. Lettre d’un particulier sur la sortie de messieurs les princes. (S. 1., 1651), 4 pages.
Francois Davenne.
-ocr page 136-126 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[lettre]
1891. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un Picard a son ami, contenant tout cenbsp;qui s’est fait et passé du depuis le sejour du Roi en lanbsp;province de Picardie. (S. I.), 1649, 8 pages.
1892. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un prince anglois, envoyee a la reinenbsp;d’Angleterre , sur les affaires presentes du royaumenbsp;pour I’attentat commis en la personne de son mari,nbsp;traduite par le sieur Du Pelletier. Paris, veuve Andrénbsp;Musnier, 1649, 7 pages.
1893. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un religieux a monsieur I’abbe de Lanbsp;Rivière, oil lui sontindiques les faciles moyens de fairenbsp;sa paix avecDieu et le peuple. (S. 1., 1649), 15 pages.
Ainsi signée : Si favorable, très-affectionné serviteur ; si contraire, très-cruel ennemi.
Peccot Quanesi.
1894. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un religieux de Compiègne, écrite a unnbsp;notable bourgeois de Paris , sur les assurances d’a-mitié que Leurs Majestes donnent a leurdite ville,nbsp;contre les faux bruits que seraent les perturbateurs denbsp;I’Etat. Paris, Guillaume Sassier, 1649, 8 pages.
Datée de Compiègne le 5 juillet, et signée F. D. F. (Francois Davenne de Fleurance ?)
K Les religieuses les plus consommées dans la vie spirituelle sont confuses de se voir surmontées par une grande reine. »
1895. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un religieux envoyee a monseigneur lenbsp;prince de Conde, a Saint-Germain-en-Laye, contenantnbsp;la vérité de la vie et moeurs du cardinal Mazarin, avecnbsp;exhortation audit seigneur prince d’abandonner sonnbsp;parti. Paris, Rolin de La Haye, 1649, 11 pages.nbsp;Commun.
Vantée a 1’égal de la Lettre da chevalier Georges, par Naude et Guy Patin, locis citatis.
Au commencement, Maz.arin faisait a Paris le commerce de
-ocr page 137-DES MAZARINADES.
127
[lettee]
tables d’ébène, de laques de Chine, de tablettes, de cabinets d’Allemagne, de guéridons, qu’il faisait venir de Rome. Pendantnbsp;son ministère encore, il fournissait la reine de tapisseries, denbsp;vaisselle, de pierreries , etc.
II composait des pommades, inventait des liqueurs, donnait son nom a des patés et a des ragouts.
Le bon moine n’épargne pas les injures a Mazarin, pas méme les caloinnies ; niais il est très-curieux.
C’est M. Brousse, cure de Saint-Roch , qui a écrit sa Lettre.
1896. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un secrétaire de S. Innocent a Jules Mazarin. Paris, Nicolas Boisset, 1649, 8 pages.
Signée C. J.
C’est une des bonnes pièces que Naudé cite, p. 208 du Mascurat.
On y trouve beaucoup d’anecdotes ; en voici quelques-unes : Bautru, flattant un conseiller du Parlement, disait a Mazarin :nbsp;ilt; ,Te caresse le chien qui pourroit me mordre quelque jour. «nbsp;Tallemant des Réaux a recueilli cette spirituelle saillie dans sesnbsp;Historiettes.
Lorsque d’Emery quitta la surintendance, le cardinal emprunta de Desbournais dix mille livres. La duchesse d’Aiguillon lui dit :nbsp;« II auroit mieux valu laisser croire que vous avez douze millions. »nbsp;Bienné La Rivière du chapeau, (le saluer).
1897. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un seigneur francois envoyée au princenbsp;de Galles sur la mort du roi d’Angleterre, son père,nbsp;pour l’obliger a venger sa mort, se mettre en ses Etatsnbsp;et se meier de la paixgénérale. Paris, Pierre Sévestre,nbsp;1649, 6 pages
Signée L. D. A.
1898. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’un véritable Fran9ois a monseigneur lenbsp;due d’Orléans. Paris, 1649, 8 pages.
Signée D. P., sieur de S.
« Le roi est a l’État ce que le coeur est au corps, le soleil a la nature, le père a la familie, le pilote au vaisseau. »
-ocr page 138-128 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[lettre]
1899- Lettre d’une bourgeoise de la paroisse Saint-Eusta-che presentee a Mademoiselle, suppliant Son Altesse de vouloir agir pour la paix du royaume. Paris, Guill.nbsp;Sassier, 1649, 12 pages.
Signée S. D. N. (Suzanne de Nervèze).
V 1900. Lettre d’une dame de Paris a son serviteur, a Saint-Germain. Paris, 1649, 8 pages.
1901. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre d’une religieuse présentée au roi et a lanbsp;reine régente, Ie premier février 1649, pour obtenirnbsp;la paix. Paris, Guillaume Sassier, 1649, 7‘pages.
Signée S. D. N. (Suzanne de Nervèze).
1902. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de Belleroze a l’abbé de La Rivière. Paris,nbsp;Claude Boudeville, 1649, 8 pages.
Signée Belleroze, comédien d’honneur, et datée de 1’hótel de Bourgogne, Ie H mars.
Des jeux de mots, des quolibets, des gaillardises, et pour terminer, une chanson sur la Belleroze qui
« Ne gagnant plus rlen sur la Seine ,
Elle trafique sur Ie Rhin. »
II parait qu’elle avait été maitresse de La Rivière.
On lisait autrefois sur les affiches de l’hótel de Bourgogne ; « Défense aux soldats d’entrer, a peine de la vie. »
1903. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de cachet du roy, du 8 octobre 1651, en-voyée a monseigneur Ie mareschal de Lhospital, chevalier des ordres du roy, gouverneur et lieutenant general pour Sa Majesté en la ville, prévosté et viconténbsp;de Paris, et seul son lieutenant general en Champagnenbsp;et Brie, pour advertir les députés des provinces de senbsp;rendre au plutost dans la ville de Tours pour tenir lesnbsp;Etats généraux du royaume. Paris, Guillaume Sassier,nbsp;1651, 4 pages.
-ocr page 139-[lettre] nbsp;nbsp;nbsp;des mazarinades.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;m
1904. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de cachet du roi, du 8 octobre 1651, en-voyée a monseigneur Ie maréchal de Lhopital, chevalier des ordres du roi, gouverneur et lieutenant general pour Sa Majesté en la vjlle, prévóté ét vicomténbsp;de Paris, et seul son lieutenant general en Champagne et Brie, sur ce qui s’est fait a la receptionnbsp;du roi dans sa ville de Bourges. Paris, Guillaumenbsp;Sassier, 1651, 4 pages.
1905. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de cachet du roi, envoyée a la chambre desnbsp;Comptes, sur son retour en sa bonne ville de Paris,nbsp;du 11quot; aout 1649. Paris, Denys De Cay, 1649,nbsp;4 pages.
Datée de Coinpiègne.
1906. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de cachet du roi, envoyée a messieurs dunbsp;Parlement, sur Ie sujet du plein pouvoir donné par
^ Sa Majesté a monseigneur Ie due d’Orléans pour trai-ter avec M. Ic Prince. Paris, veuve .T. Guillemot, 1651,
6 nbsp;nbsp;nbsp;pages.
Datée de Bourges, Ie H octobre.
1907. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de cachet du roi, envoyée a monseigneurnbsp;Ie maréchal de Lhopital, comte de Rosnay, chevaliernbsp;des ordres de Sa Majesté, gouverneur et lieutenantnbsp;general pour Sadite Majesté en la ville, prévóté etnbsp;vicomté de Paris, et seul son lieutenant général ennbsp;Champagne et Brie, sur Ie sujet du sacre et couronne-ment de Sa Majesté, qui se fera dans sa ville de Rheims,nbsp;Ie 12 mars 1651. Paris, GuilK Sassier, 1651 ,
7 nbsp;nbsp;nbsp;pages.
Datée de Paris, Ie 4 février 1651.
1908. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de cachet du roy, envoyée a monseigneurnbsp;Ie maréchal de Lhospital, gouverneur et lieutenant
-ocr page 140-tólBLIOGHAPHlE
130
[lettre]
general pour Sa Majesté en la ville, prévóté et vi-cointé de Paris, et seul son lieutenant general en Champagne et Brie. Paris, Guillaume Sassier, 1650,
7 nbsp;nbsp;nbsp;pages.
Datée de Bordeaux, Ie 5 octobre 16S0. Elle a pour objet d’an-noncer la soumission de Bordeaux et de la Guyenne.
1909. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de cachet du roi, envoyée a monseigneurnbsp;Ie maréchal de Lhopital, gouverneur et lieutenantnbsp;gënéral pour Sa Majesté, en la ville, prévóté et vi-comté de Paris, et seul son lieutenant général ennbsp;Champagne et Brie, nontenant tout ce qui s’est fait etnbsp;passé a la défaite de l’armée du vicomte de Turennenbsp;par M. Ie maréchal du Plessis Praslin, avec la prisenbsp;de leur artillerie, bagage, drapeaux, étendarts et tim-balles et des principaux officiers de l’armée, et l’ordrenbsp;observe du Te Deum. Paris, Guillaume Sassier, 1650,
8 nbsp;nbsp;nbsp;pages.
Datée de Paris, Ie 18 décembre.
II doit y avoir a la suite une relation assez insignifiante de la bataille.
1910. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de cachet du roi, envoyée a monseigneurnbsp;i Ie maréchal de Lhopital, gouverneur de Paris, sur Ie
sujet de l’approche des troupes de l’archiduc Léopold V en France, et des affaires de Bordeaux. Paris, Guillaume Sassier, 1650, 7 pages.
Datée de Bourg, Ie 5 septembre.
1911. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de cachet du roi, envoyée a nosseigneursnbsp;de la chambre des Comptes, concernant la paix. Paris, 1649, 4 pages.
Datée du 30 mars.
II y en a une autre édition, qui porte au titre messieurs au lieu de nosseigneurs, et touchant au lieu de concernant.
-ocr page 141-[LETTBE] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;lal
1912- Lettre (la) de Caron a Mazarin. (S. 1.), 1651, 12 pages, quoique la dernière soit cotée 10.
Ce n’est point une lettre ; et Caron n’est la que pour le litre.
1913. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de eongratulation envoyee a madame lanbsp;duchesse de Vendome sur les faits héroïques de monseigneur le due de Beaufort. Paris, Nicolas de Lanbsp;Vigne, 1649, 8 pages.
Signe P. D.
1914. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de conjouissance d’un bon religieux anbsp;monseigneur le cardinal de Retz, coadjuteur de Paris,nbsp;sur sa promotion. Paris, Jean Frinbaux, 1652,nbsp;8 pages.
Datée de Vérone, et signée le C. de V.
1915. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de consolation a la reine d’Angleterre.nbsp;Paris, Jacques Langlois, 1649, 12 pages.
Signé M. D. M.
1916. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de consolation a la reine d’Angleterre surnbsp;la mort du roi son mari et ses dernières paroles. Paris, Guillaume Sassier, 1649, 8 pages.
Signé S. D. N. (Suzanne de Nervèze).
II n’y a pas im mot des dernières paroles du roi.
1917. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de consolation a madame la priiicesse surnbsp;I’emprisoitnement de monsieur le Prince. (S. I.), 1650,nbsp;7 pages.
Signé L. B. P, C. (Louis de Bourbon, prince de Condé). Supposition impertinente. La rareté de cette pièce pourraitbiennbsp;s’expliquer par le mécontentement du prince. C’est, je crois , lanbsp;seule oil il soit parié de ses torts en vers sa femme.
1918. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de consolation .a monseigneur le due de
-ocr page 142-132 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[lettre]
Vantadour (sic), chevalier des ordres du roi, ci-de-vant lieutenant pour le roi es pays de Languedoc, ohanoine de I’eglise de Notre-Dame de Paris, sur lanbsp;mort de monseigneur le due de Vantadour, son frère,nbsp;chevalier des ordres du roi, et lieutenant pour le roinbsp;au pays de Limosin. Paris, Guillaume Sassier, 1649,nbsp;6 pages.
Signé Suzanne de Nerveze.
4 919. Lettre de consolation d’un bon père hermite ecrite aux Parisiens, attendant 1’heureuse victoire que Dieunbsp;leur prepare et promet en bref sur les ennemis juresnbsp;de sa gloire, de 1’Etat et du peuple. Paris, Robertnbsp;Feuge, 1649, 8 pages.
Signé 1’Hermite des bois et déserts, le M. Z. L. S.
1920. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de consolation ecrite a monseigneur lenbsp;prince de Conde. Paris, Franqois Noël, 1650,nbsp;8 pages.
Signé 1’Hermite de Sancerre.
Après les batailles de Fribourg, les Espagnols publièrent dans leurs gazettes d’Anvers que le due d’Enghien avail un caractèrenbsp;de magie qui le rendait invulnérable.
Cette lettre n’est pas commune.
1921. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de consolation envoyee a madame de Cha-tillon sur la mort de monsieur de Chatillon. Paris,nbsp;Jean Brunet, 1649, 8 pages.
Signé B. D.
« P. S. Le sieur È. D. prévient 1’ami lecteur que le Gazetier désintéressé sera une pièce de remarque pour le temps présent. » En serait-il 1’auteur ? e’est assez probable. Je n’y vois aucune difficulté,nbsp;si ce n’est que le Gazetier désintéressé est signé D. B., et non B. D.
Au moins est-il certain que le sieur B. D. est auteur de la Lettre de consolation enooyée a madame la duchesse de Rohan, etc.
-ocr page 143-[lettre] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;133
1922. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de consolation envoyée a madame la du-chesse de Rohan sur la mort de feu M. Ie duo denbsp;Rohan, son fils, surnommé Tancrède. Paris, Claudenbsp;Huot, 1649, 8 pages.
Signé B. D.
1923. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de consolation envoyée a messieurs lesnbsp;princes, au Havre de Grace, sur Ie sujet de la mortnbsp;de madame la princesse douairière, leur mère. (S. 1.),nbsp;1651, 8 pages. Rare.
Signé H. M. D. M.
1924. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de consolation envoyée dans les Champs-Élysées au sultan Hibraim (sic) par Ie sultan Mehe-met, sonfils, empereur des Turcs, traduite delalanguenbsp;turquesque en francois, par Ie sieur Roverol. (S. l.),nbsp;1649, 8 pages.
Le sultan Ibrahim avail été déposé et étranglé par les janissaires en 1648.
1925. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de consolation pour madame la duchessenbsp;de Nemours. (S. 1.), 1652, 12 pages.
Signé de Savignac.
1926. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de deus princes de l’empire a l’archevêquenbsp;électeur de Cologne et prince du (sic) Liége, sur l’in-stance a lui faite par le cardinal Mazarin de lui don-ner retraite en sa ville de Rouillon, traduit (jtc) d’al-lemand en francois. (S. 1.), 1651, 8 pages.
Signé L. P. N. J. C.
1927. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de Fanchon du faubourg Saint-Germainnbsp;a la petite Nichon du Marais. (S. 1.), 1649, 7 pages.
Assez spiiituelle, mais trop libre.
'lt; II n’y a pas jusqu’a la moindre souillon des petits boucans qui n’en (de la politique) disc sa ratelée. »
-ocr page 144-134 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGKAPMIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[lettbe]
4928. Lettre de Guillaume Sans peuraux troupes deMa-zarin. Paris, Claude Boudeville, 4 649, 7 pages.
Datée du Chène vert au Marais, Ie 20 février.
Imitation de Guillaume Sans peur aux déhandés de la cour, 1615.
1929. Lettre de l’archiduc Leopold envoyée a Mademoiselle pour traiter la paix (sic). Paris, Nicolas Jacquard^ 4649, 7 pages.
II y a une Seconde lettre de l’archiduc, et deux Réponses de Mademoiselle. Tout cela n’est que très-médiocrement curieux.
4 930. Lettre de l’archiduc Leopold envoyée a messieurs du Parlement pour Ie traité de la paix générale. Paris,nbsp;Jacques Lallay, 1652, 7 pages.
Datée de Bruxelles, Ie 29 mars.
II y eut, Ie 8 avril suivant, un arrét du Parlement qui déclara 1'a lettre supposée, et ordonna que 1’auteur et 1’imprimeur seraientnbsp;recherchés, les arréts précédents exécutés selon leur forme etnbsp;teneur.
II est utile de remarquer que la lettre avait été imprimée par permission du due d’Orléans.
4 934. Lettre de Tarchiduc Leopold envoyée a Son Al-tesse Royale, détestant la trahison du due Charles, avec l’approche de son armée au service des princes.nbsp;Paris, Claude Le Roy, 4 652, 7 pages.
Datée d’Anty, le 18 juin 1652.
Sotte et grossière , mais peu commune.
4 932. Lettre de Thermite reclus du Mont Calvaire a la reine. Paris, veuve André Musnier, 4649, 7 pages.
Datée du Mont Calvaire, le 21 février 1649, et signée frèreF. de Saint-Onuphre (sic), hermite du Mont Calvaire.
Tout le mérite de cette pièce est de n’étre pas commune.
C’est apparemment du frère F. de Saint-Onuphre que Marana parle en ces termes, sous la date de 1647 : « Quoique tu aies beau-
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DES MAZARINADES.
135
coup plus -vécu que les hommes ne vivent ordinairenient, il y a néanmoins de 1’heure qu’il est, prés de Paris, un homme qui anbsp;vécu presque Ie double de toi. C’est un hermite qui demeure surnbsp;ime montagne, oir il semble que manque tout ce qui est nécessairenbsp;k la conservation de la vie bumaine. II a bati lui-même de bouenbsp;les murailles de sa maison, foible défense contre Ie vent et la pluie.nbsp;Son lit est compose de feuilles d’arbre; une pierre lui sert denbsp;chevet; il ne mange que des herbes et des fruits qui croissent surnbsp;la montagne ; un puits voisin lui fournit de 1’eau. Après avoirnbsp;voyagé dans la plupart des pays de 1’Europe et de 1’Asie, il s’estnbsp;retiré sur cette montagne, ou il mène ce genre de vie depuis quatre-vingt-trois ans. Quand on lui demande comment il a pu faire pournbsp;conserve!' si longtemps la vie, il répond : « En ne se cbagrinantnbsp;de rien et en regardant toutes choses d’un oeil d’indifférence. »nbsp;II prédit 1’avenir avec un succès merveilleux. C’est une vériténbsp;qu’on a souvent remarquée, et qui Ie fait passer pour prophéte. gt;’nbsp;{VEspion turc, page 60 du IIP volume.)
Les pamphlétaires de la Fronde , a l’imitation de ceux du régne précédent, ont souvent mis des hermites en scène; peut-étre est-cenbsp;du a la réputation de sainteté de l’hermite du Mont Calvaire.
1933. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de l’onibre de la belle Magueloiine de Naplesa celle de son époux Pierre, comte de Provence.nbsp;Paris, 1649, 11 pages. Rare.
C’est la réponse a la Lettre de Pierre de Provence a la reine ; mais la belle Maguelonne ne défend ici que Ie cardinal de Richelieu et les siens.
1934. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de la cour de Parlement de Paris envoyéenbsp;a la cour de Parlement de Normandie. Rouen, Davidnbsp;du Petitval et Jean Viret, 1649, 16 pages.
Datée du 10 février. Elle a pour objet I’envoi des i'emontrances du 21 janvier 1649.
1935. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de la cour de Parlement de Paris, envoyéenbsp;aux baillifs, sénéchaux, rnaires, échevins et autres of-Bciers de ce royaume, du 18 janvier 1649. Paris , par
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136
[lettre]
les impritneurs et libraires orclinaires du roi, 1649, 4 pages.
C’est ici la lettre pubhée; Ia lettre envoyée est iniprimée en caractères italiques sur une page in-l» et porte la signature auto-graphe de Du Tillet. Elle est très-rare.
1936. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de la cour de Parlement de Paris, envoyéenbsp;aux parlements du royaume, du 18 janvier 1649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi,nbsp;1649, 5 pages.
II y en a une autre edition des mémes imprimeurs, qui diffèi’e de celle-ci dans Ie titre, en ce qu’il porte ; aux autres Parlements jnbsp;dans Ie texte, en ce qu’il est iroprimé en caractères italiques ; denbsp;plus la lettre n’est pas signée.
La rédaction et 1’envoi en avaient été délibérés dans 1’audience du 17 janvier.
1937. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de la cour de Parlement de Tholose (.rtc) anbsp;la reine régente sur Ie sujet du trouble d’Aix et denbsp;Bordeaux. Tholose, Jean Boude, 1649, 7 pages.
II y en a une édition de Paris, y'oaxfó la copie, etc.
1938. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de la France aux vrais Francois sur lesnbsp;affaires du temps présent. Paris, Jean Brunet, 1649,nbsp;8 pages.
1939. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de la France en l’agonie, présentée a Sanbsp;Majesté par messieurs de la ville de Rouen dans Pon-toise pour la paix générale. Paris, David Beauplet,nbsp;1652, 7 pages.
1940. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de la petite Nichon du Marais a M. Ienbsp;prince de Condé , a Saint-Germain. (S. 1.), 1649,nbsp;8 pages.
Datée du 26 janvier. De 1’esprit et du libertinage.
11 faut y joindre la Lettre de réplique, etc., et Ie Réveil-matin des cnrieiiTc, etc.
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137
[iettke]
1941 - Lettre de la prétemlue madame de Mercceur, nièce de Mazarin, envoyée a M. dé Beaufort. Paris, 1649,nbsp;7 pages.
1942. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de La Raillère, prisonnier en la Concier-gerie, a Catelan, a Saint-Germain-en-Laye. Paris,nbsp;Mathieu Colombel, 1649, 8 pages.
« J’ai recu votre dernier adieu. » On avait en effet public \Adieu du sieur Catelan... au sieur de La Raillère; et c’est ici lanbsp;réponse.
1943. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de la reyne d’Angleterre a la reyne ré-gente, en faveur de la France et pour la paix dunbsp;royaume. Paris, Pierre Variquet, 1649, 8 pages.nbsp;Datée du 23 mars 1649 j fausse et sotte.
1944. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de la reine de Suède a monseigneur Ienbsp;cardinal de Retz , touchant la paix générale. Paris,nbsp;1652, 5 pages.
Datée de Stockolme {sic), Ie 10 avril 16S2.
1945. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de la reine de Suède a monseigneur Ie duenbsp;d’Orléans, avec les offres de cette princesse pournbsp;mettre Ie royaume en repos, et en chasser Ie Mazarin.nbsp;Paris, Jacob Chevalier, 1651, 7 pages.
Après la lettre que la reine de Suède n’a point écrite, il y a quelques mots sur 1’accueil qu’ont fait aux offres de cette princessenbsp;Ie roi qui les a refusces, Ie due d’Orléans et Ie prince de Condénbsp;qui les ont acceptées, Ie coadjuteur qui n’y a répondu que par desnbsp;civilités. L’auteur dit que Gondy était suspect aux princes coinmenbsp;ne voularit rien que la place de Mazarin. « Cette nouvelle pourprenbsp;ne sera pas plus favorable a la France que la vieille; et pournbsp;changer de bouchon, nous ne laisserons pas de boire toujours denbsp;mauvais vin, comme on disoit de Catherine de Médicis abandon-nant Ie gouvernement au roi de Pologne. »
¦Ie n’ai point vu de lettre au roi ni au prince de Condé. On
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BIBLIOGRAPHIE
[lettre]
vient d’en trouver une au coadjutgur; mais elle est de 1652, aussi bien qu’une autre au prince de Conty, qui n’a pas, dansnbsp;1’iraprimé, d’autre titreque la suscription : A très-hautprince, etc.
Le pamphlétaire ne parle pas de la lettre au Parlement, qui est également de 1652 : Lettre latine de la reine de Suède, etc.
1946. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de la reine envoyée au cardinal Mazarinnbsp;pour se retirer hors du royaume de France. (S. I.j,nbsp;1651, 6 pages.
On en trouve une edition intitulée : Lettre de reproche de la reine, etc.
1947. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de la Seine a la Meuse sur l’état présentnbsp;des affaires, par le père Lemoine, de la compagnie denbsp;Jésus. Paris, Charles Savreux, 1649, 11 pages.nbsp;Détestables vers.
1948. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de la signora Foutakina a messer Julionbsp;Mazarini, touchant 1’armement des bardaches pournbsp;donner secours a son éminence, en vers burlesques.nbsp;(S. 1.), 1651,7 pages.
Libcrtinage sans esprit. Je regrette d’avoir a dire que cette pièce est assez rare pour être recherchée.
1949. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de madame la duchesse d’Orléans envoyéenbsp;au due Charles, son frère, sur le sujet de son infamenbsp;trahison. Paris, Jean du Prat, 1652, 7 pages.
Datée du 17 juin, mais non signée.
« Je ne vous tiendrai pas seulement au rang de simple batard. » Jugez de la pièce.
1950. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de madame Ia duchesse de Longueville aunbsp;roi. Rotterdam, 1650, 8 pages.
Datée de Rotterdam, le 28 février.
II y en a une edition de Paris, jouxte la copie, etc.
Voir la Copie d’une lettr e écrite a madame la duchesse de iMugue-cille.
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139
[lettre]
1951. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de madame la princesse de Condé a lanbsp;reine. (S. 1.), 1650, 3 pages.
Datée de Mouron.
La princesse demande justice centre Ie comte de Saint-Aignan qui a tenté de l’arrêter, et qui menace de 1’assiéger.
II y en a une autre edition également de 3 pages, mais sans la date.
1952. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de madame la princesse douairière denbsp;Condé envoyée au prince de Condé, son fils, sur lesnbsp;armes qu’il a prises injustement contre la France.nbsp;Paris, Jean Musnier, jouxte la. copie imprimée parnbsp;Michel Mettayer, 1649, 1 pages.
La copie imprimée par Michel Mettayer est intitulée : Remon-trance faite par madame la princesse douairière de Condé au prince de Condé, etc.
1953. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de madame la princesse douairière denbsp;Condé présentée a la reine régente. (S. 1., 1650),nbsp;3 pages.
Datée de Bourg-la-Reine, Ie 13 mai 1630.
1954- Lettre de madame la princesse douairière de Condé présentée a la reine régente, nontenant tous lesnbsp;moyens dont Ie cardinal Mazarin s’est servi pour em-pêcher la paix, pour ruiner Ie Parlement et Ie peuplenbsp;de Paris, pour tacher de perdre M. Ie due de Beaufort, M. Ie coadjuteur, M. de Brousselles (sic) et M. Ienbsp;président Charton par l’assassinat supposé contre lanbsp;personne de M. Ie Prince, et pour emprisonner messieurs les princes de Condé et de Conty et M. Ie duenbsp;de Longueville. (S. 1.), 1650, 57 pages.
Datée de Chilly, Ie 16 mai.
Guy Patin écrit a Spon, sous la date du 14 juin 1630, tomelquot;, page 313 : « Le mème jour (2 juin) ont été em|)risonné.s deux im-
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140
[lettre]
primeurs cjui vendoient un nouveau libelle intitule : Lettre de madame la Princesse a la reine, qui est un libelle de quinze cahiers,nbsp;une demi-feuille, entièrement contre le Mazarin. » Maigré 1’inexactitude du titre, il est certain que dans ce fragment il s’agit denbsp;la lettre qui fait le sujet de cet article.
Villefore croit que la princesse douairière coraposa cette lettre elle-méme ; « Elle fit, dit-il (Véritable vie de laduchesse de Lon-gueville , p. 141, du 1“' vol.); elle fit, pendant les deux ou troisnbsp;jours qu’on lui laissa passer a Chilly, une longue lettre pour lanbsp;reine, dans laquelle onvoitun ample détail de ses malheurs et desnbsp;persécutions qu’elle a souffertes. Cette lettre, qui est éloquente etnbsp;pathétique, mérite que 1’on en rapporte quelques endroits. » Et, ennbsp;effet, il en cite trois ou quatre passages assez remarquables.
On peut croire que la princesse n’a ni écrit ni dicté la lettre; mais on ne peut pas douter qu’elle n’en ait fourni les matériaux.nbsp;Aussi est-ce une des pièces les plus intéressantes et les plus curieuses. Elle contient des anecdotes qu’on chercherait inutilementnbsp;ailleurs; par exemple, Bragelogne, enseigne des gardes du corps,nbsp;essaya de briser le cercueil de mademoiselle de Dunois, morte de-puis peu, et exposée dans la chapelle de Chantilly pour être trans-portée aux Carmelites de Paris.
Mazarin autorisait les galères du roi k exercer la piraterie dans la Méditerranée. II faut bien qu’elles vivent, disait-il.
La Lettre a paru presque en même temps sous le titre de ; Journal de la lettre de la princesse douairière de Condé, etc.
1955. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de madame la princesse douairière de
Condé presentee a Son Altesse Royale. (S. 1., 1650),
3 nbsp;nbsp;nbsp;pages.
Datée de Bourg-la-Reine, le 13 mai 1650.
1956. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de madame Ia Princesse écrite a MM. les
maire et jurats de Bordeaux sur la liberté de messieurs les princes. Bordeaux, J. M. Millanges, 1651,
4 nbsp;nbsp;nbsp;pages.
Datée de Mouron, le 17 février.
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4 957. Lettre de madame la Princesse écrite au roi. (S. 1.), 1650, 8 pages. Rare.
.Datée de Bordeaux , Ie 2 aoüt, et signée Claire Clénience de Maillé.
II en existe une autre édition ainsi intitulée:
1958. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de madame la Princesse écrite au roi, a sonnbsp;arrivée, proche de Bordeaux. Jouxte la copie inipri-
' mee a Bordeaux, 1650, 8 pages.
1959. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de mademoiselle d’Orléans, étant a Poissy,nbsp;envoyée a la reine, a Saint-Germain, pour Ie bien dunbsp;peuple. Paris, Robert Feugé, 1649, 8 pages.
Signé Anne de Bourbon.
Naudé la cite parnii les lettres fausses et supposées {Mascurat, page 15).
1960. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de Mademoiselle écrite a Son Altessenbsp;Royale. Paris, Claude Le Roy, 1652, 7 pages.
Datée d’Orléans, le 2 avril, et signée Marie d’Orléans.
1961. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de mademoiselle la Paix a madame lanbsp;Guerre, avec la réponse. Paris, veuve Théod. Pépin-gué et Est. Maucroy, 1649, 8 pages.
Si elle était plus commune, on n’en dirait rien.
1962. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de messieurs de la cour du Parlement de*nbsp;Bordeaux, pour réponse a la lettre de messieurs de lanbsp;cour du Parlement de Paris, concernant les arrêtsnbsp;donnés contre le cardinal Mazarin, et pour la liberténbsp;de messieurs les princes. Paris, Nic. Bessin, 1651,nbsp;4 pages.
Datée du 15 février.
1963. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de messieurs de la noblesse adressée anbsp;messieurs du clergé pour la convocation des états gé-
-ocr page 152-142 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[lettre]
néraux au 1quot; novembre 1652. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 7 pages.
Datée de Dreux, Ie 21 juillet, et signée Charles Dailly Ennery {sic).
1964. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de messieurs du Parlement de Bordeauxnbsp;écrite au roi sur Ie sujet de la dépêche de Sa Majesténbsp;faite audit Parlement, étant en sa ville d’Angoulême.nbsp;(Paris), Guillaume Sassier (s. d.), 3 pages.
Datée du 27 juillet 16S0.
1965. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de messieurs du Parlement de Bordeauxnbsp;présentée Ie samedi, 6 aoüt 1650, a messieurs dunbsp;Parlement de Paris par messieurs les deputes duditnbsp;Parlement de Bordeaux, sur Ie sujet de la continuation des violences du sieur due d’Épernon, protégénbsp;par M. Ie cardinal Mazarin. (Paris), Guillaume Sassier (s. d.), 7 pages.
Datée du P' aout. Dom Devienne ne parait pas l’avoir connue.
1966. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de messieurs du Parlement de Bordeaux ,nbsp;toutes le’s chambres assemblees, envoyée a Son Al-tesse Boyale sur l’arrivée de Leurs Majestés dans leurnbsp;province de Guyenne. Paris, Guill. Sassier, 1650,nbsp;6 pages.
Elle est datée du 18 juillet 1650.
1967. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de messieurs du Parlement de Bretagnenbsp;envoyée a monseigneur Ie Prince. Paris, Fr. Preu-veray, 1651, 4 pages.
Datée de Rennes , Ie 24 mars.
1968. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de messieurs du Parlement de Normandienbsp;au roi, touebant Ie refus de recevoir monsieur Ie
-ocr page 153-[lettre] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;143
comte d’Harcourt. Paris, Arnould Cottinet, 1649, 6 pages.
Datée du 21 janvier, et signée Cusson.
II y en a une autre édition de quatre pages, chez Nicolas Bessin.
1969. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de messieurs les deputes du Parlement denbsp;Paris écrite a Son Altesse Royale et a monsieur Ienbsp;Prince, sur la bonne reception que Ie roi et la reinenbsp;leur a fait (sic) a leur arrivée dans la ville de Melunnbsp;pour Ie traité de paix, Ie treizième juin 1652. Paris,nbsp;Pierre Lamet (s. d.), 7 pages.
Mensonge publié avec la permission du due d’Orléans. Les dé-putés disent qu’ils ont eu une entrevue avec Chateauneuf!
L’imprimeur a ajouté a la lettre une singuliere nouvelle; 1’Empereur aurait offert des troupes au due d’Orléans contre Ma-zarin ! Sa lettre aurait commencé ainsi; Kous, César !'
1970. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de messieurs les prévót des marchands etnbsp;échevins de la ville de Paris envoyée aux villes dunbsp;royaume, suivant l’arrêté fait en l’assemblée de laditenbsp;ville, Ie 29 juillet 1652, ensemble Ie résultat de laditenbsp;assemblée générale de l’Hótel de A^ille de Paris, ennbsp;conséquence de l’arrêt du Parlement du 24 juilletnbsp;1652. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 8 pages.
Datée du 6 aoüt.
1971. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de messieurs les princes prisonniers aunbsp;Havre presentee a messieurs du Parlement de Paris,nbsp;les chambres étant assemblées, Ie 7 décembre 1650.nbsp;(S. 1., 1650), 4 pages.
Datée de Cudbouille, Ie 19 novembre.
C’est ici l’édition originale. Nicolas Boisset en a donné une autre a Paris , sous Ie titre de : Lettre écrite par messieurs les princes , etc.
La lettre a été publiée dans Ie Journal du Parlement et dans la
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[lettre]
Yéritable vie de madame de Longueviile , p. 170 du Iquot; vol., maïs sans noin de lieu. Aubery quidonne l’adresse et la souscrip-tion de lalettre, p. 173 de son III' volume, a écrit Corbouillenbsp;au lieu de Cudbouille.
. Lenet dit que la lettre qu’il date a son tour de Corbeille (sic), était tont entière de la main du prince de Condé. [Mém., p. 488,nbsp;coll. Michaud.)
1972. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de messieurs les vicomte majeur et éche-vins de la ville de Dijon a messieurs les prévót desnbsp;marchands et échevins de la ville de Paris. (S. 1.,nbsp;1652), 4 pages. Ra?'e.
Datée du 28 juillet 1652, et signée Thibert, secrétaire.
Les magistrals de Dijon demandent qu’on fasse justice de la Relation vér liable, contenant la sortie par force du due d' Epernon, etc., qu’ils déclarent fausse et calomnieuse. Ils protestent de leur fidé-lité; et ils en donnent pour preuve que leur parlement a fait exé-cuter a mort un homme — « convaincu d’avoir insolemment etnbsp;faussement parlé contre l’honneiu' de la reine et la personne sa-crée du roi. gt;gt;
1973. nbsp;nbsp;nbsp;I^ettre de M. Brun, ambassadeur pour Sa Ma-jesté Catholique en Hollande, envoyée a messieurs dunbsp;Parlement de Paris sur !’innocence de messieurs lesnbsp;princes contre les fourberies et calomnies de Maza-rin. La Haye, 1650, 24 pages.
M. Brun était procureur général au parlement de Dole, et troi-sième plénipotentiaire pour Ie roi d’Espagne a l’assemblée de Munster.
Voici ce qu’en dit M. Ogier, prédicateur a la suite des ambassadeurs de France, dans une lettre qu’il écrivait de Munster è Claude Joly, sous la date du 16 janvier 1648 : « Chacun voulant renverser sur son adversaire Ie blame d’avoir quitté la partie Ie premier,nbsp;nous sommes en danger de demeurer ici jusqu’a tant que nousnbsp;ayons lassé la patience des docteurs Brun et Wolmar : ce qui n’estnbsp;pas une petite entreprise. Ces messieurs la sont sans doute ici dansnbsp;une condition beaueoup meilleure qu’ils ne sauroient être ailleurs;
-ocr page 155-et pas un d’eux ne trouveroit chez soi dix ou douze mille francs d’appointements, qui accommodent fort une fortune médiocre. ?asnbsp;un d’eux ne se trouvera surintendant des finances a son retou-,nbsp;ni aura pretention sur les sceaux ; en un mot, c’est ici la plus favorable station oü ils se puissent jamais Irouver, et Ie plus haunbsp;point de toutes les dignités ou ils penvent jamais prétendre. »nbsp;{Voyage fait a Munster, p. 328.)
1974. Lettre de M. d’Auremesnil, chef de la noblesse de Caux en Normandie, envoyée a monseigneur Ie duenbsp;de Longueville, sar Ie sujet de la descente de six millenbsp;hommes aux ports de Dieppe, Saint-Valery et Ie Havre,nbsp;conduits par Ie sieur de Tibermesnil, gouverneur pournbsp;les EtatsdeHollande, avec Ie nombre de notre armee ennbsp;Normandie. Paris, veuve d’Anthoine Coulon (s. d.),nbsp;7 pages.
Datée d’Auremesnil en Caux, Ie 21 mars 1649, et signéeF. de Pardieu d’Auremesnil.
Curieuse et rare.
Voici tout ce que je me souviens d’avoir rencontré sur Ie sujet de la Lettre. Ce sont des vers de Loret:
d Un colonel nomraé La Miche,
Grand mangeur de soupe et de miche ,
Fléau des paysans et bourgeois,
Et, pour tout dire, un vrai Liégeois ,
Avoit sourdement en Hollaiide,
Et raéme aussi dans la Zélande,
Levé sept ou huit régiments D’assez dangereux garnements.
Pour dans les gauloises provinces Guerroyer en faveur des princes. »
Muse kistorique, Uv. Ill, p. 2.
4975. Lettre de M. de Balzac a monseigneur Ie due de Beaufort, du 21 janvier 1649. Paris, Claude Huot,nbsp;1649, 7 pages.
Voir la Harangue célèbre faite a la reine sur sa régenee.
B. n nbsp;nbsp;nbsp;10
-ocr page 156-146 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[lettre]
1976. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de M. Ie cardinal de Retz, archevêque denbsp;Paris, a messieurs les cardinaux, archevêques, évê-ques et autres deputes de 1’assemblee générale dunbsp;clergé de France. (S. 1. n. d.), 18 pages.
Datée de Rome , Ie 8 mai 1656.
On lit dans Ie libelle public en Hollande par Larroque sous Ie titre de : les l^éritables motifs de la cnm^ersion de l’abbé de lanbsp;Trappe, etc., p. 19 ; « L’abbé de Rancé a qui on avoit remarquénbsp;de tont temps de beaux dons pour la satyre, estoit celui que sonnbsp;parti (du cardinal de Retz) employoit d’ordinaire pour parler ounbsp;pour écrire. De tout ce qu’il a dit pendant longtemps, rien n’a esténbsp;si contraire è sa fortune qu’une lettre circulaire qu’il composa, sousnbsp;Ie nom du cardinal de Retz, a tous les cvesques de France, dansnbsp;laquelle il attaquoit non-seulement Ie cardinal Mazarin, mais Ienbsp;roy mesme , dont il blasmoit la conduite. »
Quoique Larroque n’ait pas dormé la date de cette lettre, il est probable qu’il a voulu parler de celle dont Ie titre précède; carnbsp;c’est a la fin de l’assèmblée du clergé de 1655-57 que l’abbé denbsp;Rancé, averti qu’il était suspect au cardinal Mazarin, prit Ie partinbsp;de se dérober par la fuite aux consequences d’un mécontentementnbsp;qui, au dire de ses amis, ne se cachait plus. Or, de toutes les lettres de 1656, celle-ci est la seule qu’il ait pu écrire.
Rancé a toujours nié qu’il en fut 1’auteur. Cependant il est permis de croire qu’elle devint par Ie fait une occasion indirecte de sa conversion.
1977. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de M. Ie cardinal de Retz, archevêque denbsp;Paris, a messieurs les cardinaux, archevêques , évê-ques et autres deputes de l’assemblée générale du clergénbsp;de France. (S. 1. n. d.), 4 pages.
Datée du lieu de ma retraite, Ie Ibseptembre 1656.
1978. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de M. Ie cardinal de Retz, archevêque denbsp;Paris, a messieurs les cardinaux, archevêques, évê-ques et autres députés de l’assemblée générale du clergénbsp;de France. (S. 1. n. d.), 3 pages.
Datée du lieu de ma retraite, Ie 12 octobre 1656.
-ocr page 157-IQTO. Lettre de M. Ie cardinal de Retz, archevêque de Paris, a messieurs les cardinaux, archevêques, évê-qi.«s et autres deputes de l’assemblée générale dunbsp;clergé de France. (S. 1. n. d.), 2 pages.
Du 31 octobre 1656.
1980. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de M. Ie cardinal de Retz, archevêque denbsp;Paris, a messieurs les cardinaux, archevêques, évê-ques et autres députés de l’assemhlée générale dunbsp;clergé de France (S. 1. n. d.), 8 pages.
Datée de ma retraite, Ie 28 mars 1657.
Guy Patin la signale dans sa lettre du 19 juin, a Spon, p. 283 du IP vol.
1981. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de M. Ie cardinal de Retz, archevêque denbsp;Paris, au pape. (S. 1. n. d.), 4 pages.
Datée du 18 octobre 1656.
L’original latin a été public en ime feuille in-4“, sans titre, sans nom de lieu et sans date.
Guy Patin en fait mention dans sa lettre du 19 juin 1657, a Spon, p. 283 du II® vol. La traduction francaise a été reproduitenbsp;dansles Êlémnires du cardinal de Retz, p. 577, coll. Michaud,nbsp;inais sans date.
1982. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de M. Ie cardinal de Retz, archevêque denbsp;Paris, au roi. (S. 1. n. d.), 2 pages.
Datée du Ueu de ma retraite, Ie 22 septembre 1656. Elle est dans les Mémoires du cardinal de Retz, p. 577, coll. Michaud.
1983. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de M. Ie cardinal de Retz, archevêque denbsp;Paris, au roi. (S. 1. n. d.), 8 pages.
Datée du Plessis, Ie 31 octobre 1656.
1984. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de M. Ie cardinal de Retz, archevêque denbsp;Paris, au roi. (S. 1. n. d.), 7 pages.
Datée du Ueu de ma retraite, Ie 9 avril 1657.
On trouve, a la suite et sous la méme date , une lettre du car-
-ocr page 158-148 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[lettm]
clinal a la reine. Les éditeurs des Mémoires du cardinal de Retz, coll. Michaud, les ont reproduites textuellement, p. S80 et suiv.
1985- Lettre de M. Ie cardinal Mazarin a M. Ie p.évót des marchands. (S. 1. n. d.), 7 pages non chiffrées.
Datée de Bouillon, Ie 23 décembre 1651.
II faut y joindre la pièce qiii snit:
1986. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de M. Ie cardinal Mazarin au roi. (S. 1.nbsp;n. d.), 27 pages.
Datée aussi de Bouillon, Ie 23 décembre 1651, mais non signée. On lit ensuite une lettre du cardinal a la reine.
Ces trois lettres reunies ne sontpas communes.
Si nous en croyons 1’auteur des Observations sur quelques lettres écrites au cardinal Mazarin et par Ie cardinal Mazarin, elles sontnbsp;sorties « de 1’imprimerie baveuse de Sédan. »
1987. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre (la) de M. Ie comte d’Harcourt a messieursnbsp;de Bordeaux, tant du Parlement que de l’Hótel denbsp;Ville, pour les attlrer au parti de Mazarin, avec leurnbsp;réponse portant refus de ses propositions. Paris,nbsp;Alexandre Lesselin, 1652, 4 pages.
Datée de Podensac, Ie 27 avril, et signée Ie comte d’Harcourt. Elle ne me parait pas d’une authenticité bien établie.
1988. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de M. Ie comte d’Harcourt envoyée a lanbsp;reine contre les fausses opinions de sa retraite. Paris,nbsp;Antoine Périer, 1652, 8 pages.
Datée de Taillebourg, Ie 18 mai, et signée Henry de Lorraine.
1989. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de M. Ie due d’Épernon, écrite a la cournbsp;de Parlement de Bordeaux, du 31 mars 1649, avec lanbsp;Réponse du Parlement, du 2 avril 1649. Bordeaux,nbsp;Guillaume Millange, 1649, 12 pages; les deux der-nières chiffrées , par erreur, 6 et 8.
11 y en a une edition de Paris jouxte la copie, etc. Fonteneil 1’a donnée dans son Histoire des mouvements de Bordeaux.
-ocr page 159-¦PT
[tETTRE] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;149
1990. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de M. Ie maréchal de Turennes (sic) a Ianbsp;reine. Paris, 1650, 8 pages.
II y en a une meilleure édition, s. 1. n. d.: Lettre de monsieur Ic maréehal de Turenne envoyée a la reine, etc.
1991. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de M. Scarron envoyée au cardinal Maza-rin, a Saint-Germain-en-Laye, en vers burlesques.nbsp;Paris, Simon Champion, 1652, 16 pages.
Contrefacon de la Lettre a M. Ie cardinal, burlesque.
1992. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de M. Thevenin a monseigneur Ie duenbsp;d’Épernon, pair et colonel de France (sic), touchantnbsp;tout ce qui se passe dans Paris contre lui. (S. 1. n. d.),nbsp;8 pages.
Datée de Paris, Ie mercredi 1quot; septembre 1649, è trois heures du matin.
M. Thevenin était chargé des affaires du ducd’Epernon a Paris. II pourrait avoir écrit cette lettre. L’a-t-il écrite ?
Quoi qu’il en soit, elle est assez curieuse et très-rare.
1993. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monseigneur de Conty a son frère, monseigneur de Condé, sur la paciOcation des affaires de lanbsp;Guyenne, et son acheminement vers Étampes. De Ca-loche, Ie 27 mai 1652. Paris, 1652, 6 pages.
Rare, mais fausse.
1994. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monseigneur I’eminentissime cardinalnbsp;de Retz, archevesque de Paris, a messieurs les arche-vesques et évesques de l’église de France. (S. 1. n. d.),
24 pages.
Datée du 14 décembre 1634.
Elle a été brulée par la main du bourreau, en exécution d’une sentence du Chatelet de Paris, rendue Ie 29 janvier 16S5 , et nonnbsp;Ie 23, comme Ie disent MM. Chainpollion, qui font publiée textuel-
-ocr page 160-150
BIBLIOGRAPUIE
[leitbe]
lement dans les Mémoires du cardinal de Retz, p. 526 , coll. Michaud. Il existe une copie manuscrite de la sentence dans Ie 199' volume des Mazarinades de la bibliothèque de 1’Arsenal.
Lyonne pensait que la Lettre avait pu étre imprimée en Italië. MM. Champollion ont cru pouvoir affirmer d’après Ie papier, lesnbsp;caractères, la dimension de la justification et la forme des alinéa,nbsp;qu’elle est d’impression espagnole ; mais 1’aspect de Pimprimé n’a ,nbsp;ce semble, rien d’étrange; surtout les alinéa ne sortent pas ennbsp;marge a gauche. Le cardinal de Retz était alors a Rome , d’ou ilnbsp;écrivait, le mème jour, des lettres au roi et a la reine. II dit d’ail-leurs formellement dans la Lettre circulaire du 24 avril 1660 quenbsp;celle de ses lettres qui a été brülée par la main du bourreau, a éténbsp;écrite et imprimée dans Rome.
MM. Cbampollion se sont encore trompés quand ils ont mis en téte de la Lettre : Rome, le 14 décembre 1654. La date de Romenbsp;n’est pas sur les imprimés.
C’est a cette Lettre que répondent les Avis sincères d’un évesqiic pieux et désintéressé, etc.
1995. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monseigneur 1’éminentissime eardinalnbsp;de Retz, archevêque de Paris, a monsieur le due denbsp;Retz, le père. (S. 1. n. d.), 4 pages.
Ni datée ni signée.
1996. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monseigneur Téminentissime cardinalnbsp;de Retz, archevêque de Paris, écrite a messieurs lesnbsp;curés de Paris. (S. 1. n. d.), 3 pages.
Méme date que la suivante.
1997. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monseigneur 1’éminentissime cardinalnbsp;de Retz, archevêque de Paris, écrite a messieurs lesnbsp;doyen, chanoine el chapitre de l’église de Paris.nbsp;(S. 1. n. d.), 3 pages.
'gt; Proche Beaupreau, ce 8 aout 1654. »
Elle est dans les Mémoires du cardinal de Retz, note de ia page 444 , coll. Michaud.
-ocr page 161-[LETTRE] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;i5l
1998. nbsp;nbsp;nbsp;Letti’e de monseigneur Téminentissime cardinalnbsp;de Retz, archevêque de Paris, écrite a messieurs lesnbsp;doyen, chanoine et chapitre de l’église de Paris.nbsp;(S. 1. n. d.), 18 pages.
Datée de Rome, Ie 22 mai 16SS.
Le gouvernement y a fait rcpondre par les Considérations sur une lettre du cardinal de Retz, etc.
La Lettre est tont entière dans les Mémoires du cardinal , p. 484, coll. Michaud.
1999. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monseigneur le due d’Epernon au Parlement de Toulouse. (S. 1. n. d.), 8 pages. Rare.
Datée d’Agen, le 17 juillet 1650 , et signée le due d’Épernon. II s’agit de ses démélés avec le Parlement de Bordeaux.
2000. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monseigneur le due de Beaufort écritenbsp;a Son Altesse Royale sur la marche de son armee, ensemble l’arrivée de monseigneur le Prince a Paris.nbsp;Paris, Jean Petrinal, 1652, 8 pages.
Datée du camp prés de Vendóme, le 29 mars 1652, et signée Francois de Vendosrae.
Supposée. Pas un mot de 1’arrivéè de M. le Prince.
2001 Lettre de monseigneur le due de Guise a la reine régente sur son injuste detention a Naples, et sur sonnbsp;affection pour mademoiselle de Pont {sic). Paris, Nicolas de La Vigne, 1649, 4 pages.
Impriinée dans la notice sur les Mémoires du due de Guise, coll. Petitot et Blichaud.
L.e due n’y parle pas de sa détention; et en effet, il n’était pas encore prisonnier.
On a donné cette lettre dans les Mémoires de madame de Motte-ville, page 151, coll. Michaud.
V 2002. Lettre dc monseigneur le due de Longueville a
-ocr page 162-BIBLIOGRAPHIE
152
[lettre]
messieurs du Parlement de Paris. {Paris), veuve Andre Musnier, 1649, 6 pages.
Datée de Rouen, le 24 février.
Intéressante et peu commune; mais le due de Longueville ne I’a point écrite.
2003. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monseigneur le due de Longueville en-voyee a monseigneur le prince de Conde sur les affaires presentes, touchant le retour du cardinal Maza-rin. Paris, jouxte la copie imprimee a Rouen, 1652,nbsp;8 pages.
Datée de Rouen, le 1®’' janvier 1632 , et signée Henry d’Or-léans. Fausse.
2004. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monseigneur le due de Rohan a Sonnbsp;Altesse Royale sur les entreprises du cardinal Maza-rin contre la ville d’Angers. Paris^ Jean de La Caille,nbsp;1652, 8 pages.
Datée d’Angers, le 3 février.
La Caille a eu le soin d’imprimer in extenso, sur la 8' page , I’ordre du due d’Orléans qui lui avail cté donné le 17 du mêmenbsp;mois.
2005. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monseigneur le Prince a Son Altessenbsp;Royale sur le sujet du retardement de lapaix. Paris,nbsp;Nicolas Vivenay, 1651, 6 pages.
Datée du camp de la Bergerie, le 14 décembre.
2006. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monseigneur le prince de Conde a messieurs de Paris. Paris, 1650, 7 pages.
Signée C. Sotte.
2007. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monseigneur le prince de Conde aunbsp;cardinal Mazarin. Jouxte la copie imprimëe a Bordeaux, 1652, 7 pages.
Signée Louis de Bourbon. Non datée , fausse.
-ocr page 163-2008. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monseigneur Ie prince de Condé écritenbsp;a Son Altesse Royale. Paris, Nicolas A'^ivenay, 1651,nbsp;8 pages. Rare.
Datée de Bordeaux, Ie 31 octobre.
Le prince refuse la conférence qui lui était offerte par Ie due d’Orléans.
2009. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monseigneur le prince de Condé écritenbsp;a tons les parlements de France. Paris, Nicolas Vi-venay, 1651, 12 pages.
Elle est sans date ; mais le prince y dit qu’il 1’a écrite dans sa maison de Saint-Maur. On trouve, en suite de la lettre, l’arrét dunbsp;Parlement de Bordeaux, du 13 juillet qui, entre autres dispositions , ordonne que remontrances seront faites pour 1’éloignementnbsp;des trois sous-ministres , Servien, Lyonne et Le Tellier.
Omer Talon en parle dans ses Mémoires, p. 437, coll. Michaud. La lettre a été imprimée aussi sous le titre de : Lettre de monsieur le Prince a messieurs du Parlement de Paris, etc.
201 0. Lettre de monseigneur le prince de Condé, gouverneur de Guyenne, a messieurs les bourgeois de rOrmée AeRomA.eaMx.Bourdeaux, Guill. deLaCourt,
1651, nbsp;nbsp;nbsp;8 pages.
Datée de Saint-Maur, le 18 juillet.
2011. Lettre de monseigneur le Prince envoyée a Son Altesse Royale, sur le sujet de la dernière bataille, parnbsp;un courrier extraordinaire. Paris, Jacob Chevalier,
1652, nbsp;nbsp;nbsp;7 pages.
Datée de Chatillon, le 10 avril.
Il s’agit du combat de Bleneau. Ce n’est pas ici une relation ; mais quelques réflexions et anecdotes après la bataille. Voici unenbsp;anecdote ; le maréchal d’Hocquincourt demanda a rendre ses devoirs au prince de Condé. « J’ai perdu mon honneur et mon bien,nbsp;lui dit-il; il y va du raien de plus de trois millions. — Vous avez
-ocr page 164-154
BIBLIOGRAPHIE
[lettiie]
un bon maitre que Ie cardinal Mazarin , répondit Ie prince ; il vous récompensera assez, comme les autres qui Ie servent. »
Quoique Chevalier ait eu une permission du due d’Orléans, il est très-permis de douter de 1’authenticité de cette lettre.
Loret dit dans la lettre quatorzième du livre III de la Mu.se historique (14 avril 1652) :
« .. D’Hocquincourt (perdit)bien clavantage ;
Car outre bagage et chevaux ,
Vaisselle d’argent et joyaux,
Armes, canons et babioles ,
On lui prit deux mille pistoles. »
2042. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monsieur Brousse, docteuren théologie,nbsp;écrite a monseigneur l’archevêque de Paris. (S. 1.nbsp;n. d.), 44 pages.
M. Brousse avait été éloigné de la chaire de Saint-Germain-le-Vieux, OU il préchait Ie carême, en 1649 probablement. II éerit a l’archevêque pour se justifier. Je lis dans sa lettre ces deux passages ; « Je n’ai point parlé des questions d’État; je me suis contenté d’enseigner 1’obéissance que 1'on doitau roi, et de faire priernbsp;pour sa sacrée personne. »
« Je n’ai point change l’évangile du jour.....Je n’ai point fait
de la chaire un théatre de passion, pour y déclamer des satyres, comme beaucoup d’autres font. »
II est possible qu’il n’ait rien fait de tout cela; et peut-étre portait-il la peine des pamphlets frondeurs du cure de Saint-Roch,nbsp;qui s’appelait Brousse comme lui.
On a déja remarqué que Ie dernier passage cité est une allusion au sermon prêché Ie jour de Saint-Louis 1648 par Ie coadjuteur.
2043. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre (la) de monsieur de Chateauneuf envoyéenbsp;a monseigneur Ie prince de Condé sur Ie retour du cardinal Mazarin a Poitiers.. (S. \.')jouxte lacopie impriméenbsp;h Poitiers (s. d.), 8 pages.
Datóe du 24 janvier 1652 , et signée de Laubespine.
Fausse et sotte, mais rare. Inutile de dire qu’il n’y a pas d’édi-tion de Poitiers.
[lettre] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;155
2014. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monsieur de La Vrillière a monsieurnbsp;d’Argenson, touchant les affaires de M. Ie due d’Éper-non. (S. 1. n. d.), 6 pages.
Datée du septembre 1649.
Ou c’est la lettre qui est fausse, ou c’est la date; car d’Argenson n’était plus en Guyenne. Le traité qu’il avait négocié et conclunbsp;avec les Bordelais est du 1'”' mai.
2015. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monsieur de Sauvebceuf écrite a M. lenbsp;maréchal d’Haumont (sic) sur le comportement desnbsp;affaires de Mazarin. Paris, Pierre de Chumusy, 1652,nbsp;15 pages.
Datée du chateau de 1’Anger (^éc), le 6 mars.
Pièce assez curieuse. Sauvebceuf a acheté le miroir de Mazarin qui avait été pris par uii paysan dans Ia prétendue déroute d’Angers.nbsp;Ce miroir est enchanté. Sauvebceuf y voit, en trois actes , 1’éloi-gnement de Mazarin. Les scènes iie manquent pas d’originalité.
2016. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monsieur le baron de Rians a nos-seigneurs de la souveraine cour de Parlement de Provence. (S. 1. n. d.), 2 pages. Rare.
Datée de Paris, le dernier juin 1649, et signée de Rians.
2017. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monsieur le cardinal Mazarin écrite aunbsp;roi, sur son retour en France. (S. 1.), 1652, 16 pages.nbsp;Datée d’Épernay le 4 janvier, et signée Jules, cardinal Mazarin.
2018. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monsieur le cardinal Mazarini a messieurs les évêques du clergé de France. (S? 1. n. d.),nbsp;3 pages.
Non signée, mais datée d’Épernay, le 4 janvier 1652. La plus rare des lettres écrites par le cardinal Mazarin pour annoncer sanbsp;rentrée en France.
2019. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monsieur le comte de Tavannes a mou-
-ocr page 166-156 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[iettre]
seigneur Ie due d’Orléans sur la trahison des Alle-mands découverte par les habitants de la ville d’E-tampes, Ie 2T jour de mai 1652, avec la punition exemplaire qui en a été faite dans ladite ville. Paris,nbsp;Claude Le Roy, 1652, T pages.
Datée d’Étampes le 27 mai, et signée de Tavannes et de Clinchamp.
Le sauveur d’Étampes était un vigneron nommé Pierre Le Clerc. Curieuse et rare.
2020. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monsieur le due d’Épernon a un denbsp;messieurs du Parlement de Paris, avee la Réponse.nbsp;(S. 1.), 1650, 35 pages.
La lettre est datée de Loches, le 19 aout; la réponse de Paris , le 12 septembre.
Ce sont deux pièces curieuses des affaires de Guyenne.
La réponse est de La Chabanne. Giac, qui est attaqué person-nellement dans eet éerit, a répondu par la Lettre du sieur de Giac... au sieur de Zm Chabanne, etc.; et un ami de ce dernier a repliquénbsp;dans les Avis salutaires donnés a messieurs de Bordeaux, etc.nbsp;Tous ces pamphlets sont intéressants et rares.
2021. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monsieur le due de Reaufort a monsieurnbsp;le due de Mereceur son frère. (S. 1.), 1649, 8 pages.
Plus insolente que spirituelle. Le due de Beaufort n’a rien éerit de semblable.
2022. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monsieur le due de Nemours a Son Al-tesse Royale, dans laquelle sont eontenus les moyensnbsp;infaillibles de faire lapaix générale. Paris, Jaeob Chevalier, 1652, 8 pages.
Datée de La Fère, le 23 février, et signée C. de Savoye, due de Nemours.
Lettre supposée, qui ne tient pas tout ce que le titre promet. Je ne la crois pas commune.
-ocr page 167-[LETTKE] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;157
2023. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monsieur le garde des sceaux de Francenbsp;et premier président a M. le président de Ballleul.nbsp;Paris, par les Imprlmeurset llbralres ordlnalres du rol,nbsp;\ 652, 4 pages.
Datée du 12 mai.
2024. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monsieur le maréchal de Rantzau, gouverneur de Dunkerque, a monseigneur le due d’Or-léans. Paris, Rolln de La Haye, 1649, 8 pages.
Datée de Dunkerque, le 26 février.
Quoiqu’il y ait une permission d’imprimer, délivrée a la Chainbre des dépêches, le 3 mars, je n’hésite pas a dire que la lettre estnbsp;supposée. Le maréchal y fait de la politique comme un rhéteur.
II serait curieux que pourtant cette lettre eut été la cause dé-terminante de son arrestation.
2025. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monsieur le maréchal de Turenne en-voyée a la reine régente pour la délivrance des princes,nbsp;et le sujet qui I’a obligé a prendre les armes, (S. 1.nbsp;n. d.), 8 pages.
Datée de Stenay, le 3 mai 1650, et signée Henry de La Tour.
M Quoique toutes les raisons qu’il allègue dans cette lettre , dit Ramsay, soient fondées sur de faux principes, il y règne néanmoinsnbsp;une candeur, une noblesse et un désintéressement parfait. On ynbsp;admire tous fes sentiments d’un héros, maïs d’un héros dans 1’éga-rement. » [Histoire de Turenne, p. 242 du I” vol., éd. in-12.)nbsp;Ramsay cite deux passages de la lettre.
Villefore analyse la lettre et en cite des fragments. éritable vie de madame de Longueville, p. 154 du I”'' vol.)
L’édition de Paris (Lettre de M. le maréchal de Turenne a la reine) ne porte pas la date de Stenay.
2026. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monsieur le maréchal de Turenne en-voyée a monsieur le due de Bouillon. Paris, Pierrenbsp;Variquet, 1649, 8 pages.
2027. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monsieur le Prince a messieurs de la
-ocr page 168-BIBLIOGRAPHIE
158
[lettre]
cour de Parlement de Bordeaux, du 8 juillet 1651. Bordeaux, .T. M. Millanges, 1651, 8 pages. Rare.
2028. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monsieur Ie Prince a messieurs du Parlement. Paris, Nicolas Vivenay, 1651,8 pages.
Datée de Saint-Maur, Ie 7 juillet.
II y en a une autre édition sur la copie, etc. La date n’est pas au bas de la lettre.
II faut y joindre la Seconde lettre écrite a messieurs du Parlement par Mgr. Ie prince de Condé, etc.
Cette seconde lettre a été également publiée : jouxte la copie.
La première est dans les Mémoires de madame de Motteville, p. 400, coll. Michaud.
2029. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monsieur Ie Prince a messieurs du Par-N lement de Paris, avec la Réponse de la reine -sur la-
\J dite lettre, donnée a messieurs les gens du roi pour Ie /x Parlement. Paris, paries imprimeurs et libraires or-dinaires du roi, 1651,8 pages.
La lettre est la même que celle qui est intitulée : Lettre de monseigneur Ie Prince écrite a tous les Parlements de France, etc. La réponse est ce papier non signé dont Omer Talon parle (p. 433 denbsp;ses Mémoires, coll. Michaud). Voir Discours que Ie roi et lanbsp;reine, etc.
Il en a paru une édition a Rouen chez David du Petitval et .lean Viret, 1651, 8 pages.
2030. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monsieur le Prince a messieurs du Parlement sur le sujet de sa retraite a Bordeaux. (S. 1.nbsp;n. d.), 7 pages.
Avec la lettre au Parlement, il y a une lettre au roi; toutes deux sans date.
2031. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monsieur le Prince a messieurs lesnbsp;maire et jurats de Ia ville de Bordeaux, du 8 juilletnbsp;1651. Bordeaux, J. M. Millanges, 1651,7 pages.
2032. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monsieur le Prince a Son Altesse Royale
-ocr page 169-DES MAZARINADES.
159
[cettbe]
sur Ie sujet de sou arrivée aux troupes de messieurs les dues de Beaufort et de Nemours. Paris, Nicolasnbsp;Vivenet [sic), 1652, 8 pages.
Datée de Nojan (sic), Ie lquot; avril 1652 , et signée Louis de Bourbon.
Cette lettre est-elle bien authentique? Le prince y dit qu’il ne s’est rendu a 1’armée que sur une invitation des officiers qui, ap-prenant son passage, lui envoyèrent un courrier; et cela n’est pasnbsp;vrai. Vivenay pourtant était son imprimeur.
2033. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monsieur le prince de Conde a Son Al-tesse Royale sur le sujet de son éloignement de lanbsp;cour, du 13 septembre 1651. Paris, Nicolas Vivenay,nbsp;1651,8 pages.
II y en a une autre edition ; jouxte In copie, etc., 4 pages non chiffrées.
2034. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monsieur le prince de Condé écrite aunbsp;roi sur le sujet du retour du cardinal Mazarin, conte-nant ses intentions. Bordeaux, 1652, 14 pages.
Datée de Bergerac, le 12 février.
Francois Noel en adonné une edition a Paris ; jouxte la copie, etc.
2035. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monsieur le prince de Condé envoyée anbsp;M. Dom [sic) Louis de Haros [sic), du camp de Saint-Jevin, ce 25 décembre 1652, de laquelle le roi a l’o-riginal. Paris, par les imprimeurs et libraires ordi-natres du roi, 1652, 7 pages. Curieuse et rare.
Histoire du cardinal Mazarin, parAubery, p. 438
du IIP vol.
2036. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monsieur le prince de Condé, gouverneur de Guyenne, écrite a messieurs les maire et jurats, gouverneurs de Bordeaux. Bordeaux, J. Mon-giron Millanges, 1651,7 pages.
Datée de Saint-Maur, le 18 juillet.
-ocr page 170-BIBLIOGRAPHIE
160
[letire]
2037. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monsieur Ie prince de Conty écrite aunbsp;roi sur son voyage de Berry. (S. 1.), 1651, 7 pages.nbsp;Datée de Bourges, Ie 2 octobre.
EUe est attribuée a 1’auteur du Discours libre et veritable sur la conduite de M. Ie Prince; et il y a été répondu par \’Apologie particuliere pour M. Ie prince de Conty, etc.
Les Avis de Chateauneuf avaient déja paru.
2038. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monsieur Ie prince de Conti envoyéenbsp;par M. Ie baron de La Chaut a monsieur Ie Prince,nbsp;son frère, Ie 26 mai 2652 (sic), touchant la défaite denbsp;l’armée angloise a la levée du siége de Bordeaux. Paris, Antoine Périer, 1652, 8 pages.
Datée de Bordeaux, Ie 23 raai.
Voila certes une rare impudence !
Vingt-cinq vaisseaux anglais , chargés de trente mille hommes, se sont présentés devant Bordeaux. Le general Pek , commandantnbsp;en chef, a attaqué parmer; le colonel Wuorsec, aveo dix millenbsp;hommes, par terre. Ce dernier a été battu avec perte de quinzenbsp;cents ijrisonniers, qui travaillent aux fortifications. On ne dit pas cenbsp;qu’est devenu le premier.
Les Anglais étaient venus pour établir la république en France avec l’aide des religionnaires qui promettaient cent mille hommes.nbsp;Ils avaient été appelés par Mazarin !
2039. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monsieur Servien a messieurs les mé-diateurs. Paris, Jean deCourbe, 1649, 15 pages.nbsp;Datée du lquot; septembre 1648.
La permission d’imprimer a été donnée le 18 novembre 1649. C’est une indication précise du temps auquel les pièces relatives anbsp;la paix de Munster ont été publiées.
Voir Causes du retardement de la paix, etc.
2040. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de monsieur Servient {sic), plénipoten-tiaire de France, adressée a chacune des Provinces-Unies ès Pays-Bas séparément, excepté la Hollande.nbsp;On trouve a la suite la Réponse a la Lettre écrite par
-ocr page 171-[iettre] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;161
M. Servient a chacune des sept Provinces-Unie^ ex-cepté la Hollande; ladite réponse est faite par un ami et confident dudit sieur Servient, par forme d’a-vis. (S. 1. n. d.), 14 pages.
La lettre est datée de la Haye, le 24 avril 1647. La réponse n’est pas datée ; mais elle est signée J. D. P.
II en existe une édition de 16S0 , petit in-S”, que Ton doittrou-ver a la suite des Lettres de messieurs d’Avaux et Servien, ambassadeurs pour le roi de France en Allemagne, etc., 1650.
2041. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de nosseigneurs de la cour de Parlementnbsp;de Paris, envoyee a tous les parlements de France, surnbsp;le sujet de I’arret donne contre le cardinal Mazarin,nbsp;du samedi 11 mars 1651. Paris, par les imprimeursnbsp;et libraires ordinaires du roi, 1651,4 pages.
2042. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de nosseigneurs de Ja cour de Parlementnbsp;de Paris , envoyee aux autres parlements de France ,nbsp;sur le sujet derI’e^ignement du cardinal Mazarin, du
10 nbsp;nbsp;nbsp;fevrier 1651. Paris, par les imprimeurs et librairesnbsp;ordinaires du roi, 1651,4 pages.
11 nbsp;nbsp;nbsp;y en a une seconde édition intitulée : la Lettre du Parlementnbsp;de Paris écrite aux autres parlements de France sur la mauvaisenbsp;conduite , etc.
Et une troisième, chez Jacob Chevalier, qui diffère de la seconde en ce qu’au titre on lit : Administration an lieu de Conduite, ' et en ce qu’elle ne porte pas la signature de Guyet, greffier.
2043. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de Pierre de Provence a la reine, en formenbsp;d’avis, sur ce qui s’est passé en son pays. Paris, Jeannbsp;Hénault, 1649, 11 pages.
Naudé n’en parle que pour la mettre au nombre des lettres fausses et supposées (page 15 du Mascurat).
Elle ne manque cependant pas d’intérét; mais elle n’est pas rare. On y a répondu par la Lettre de I’ombre de la belle Maguelonne, etc.,nbsp;qui est beaucoup moins commune.
Après I’insurrection d’Aix.
B. n nbsp;nbsp;nbsp;11
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162
[LETTRü]
2044. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de plusieurs ecclésiastiques considerablesnbsp;du diocèse de Paris a monsieur Ie cardinal de Retz,nbsp;leur archevêque. (S. 1. n. d.), \1 pages. Rare.
Datée de Paris, le28avril 1656, etsignée G. A. R. M. P. L. J. Accusation véhémente contre M. Dji Saussay, vicaire généralnbsp;de 1’archevêque.
2045. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de Polichinelle a Jules Mazarin. Paris,nbsp;Jean Hénault, 1649, 8 pages. Rare.
Signé : Je suis Polichinelle,
Qui fais la sentinelle A la porte de Nesle.
L’abbé d’Artigny cite, page 36 du II' vol. de ses Mémoires, un rondeau a I’abbé de La Rivière, qui porte Ia méme signature; maisnbsp;il ne dit pas qu’il ait été iinprimé.
2046. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de prediction écrite a madame la duchessenbsp;de Vendóme, au mois de juin 1^47, oii par une justenbsp;observation d’astrologie est note Ie temps que M. Ienbsp;due de Beaufort, son fils, devoit sortir du bois denbsp;Vincennes. Cette lettre n’a pu être publiée au tempsnbsp;qu’elle fut presentee a madame de Vendóme, pour nenbsp;point causer d’obstacle a ses lieureux pronostics.nbsp;(S.I.), 1649, 7 pages.
Signé C. M. J.
Le cardinal de Retz, dans ses Mémoires, parle de 1’aneedote qui fait 1’objet dé cette lettre.
Quand le due de Beaufort fut arrété, son milieu du ciel arri-vait au quarré de Satume. Il devait sortir de prison quand le point vertical ou zenith de sa nativité serait arrivé au eorps du soleil.
Ce n’est ni la moins originale , ni la plus commune des pièces de la Fronde.
2047. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de proverbes d’uu messire abbé, voisin denbsp;Compiègne, au noble sire Jules Mazarin, cardinal, lui
-ocr page 173-[lexike]
DES MAZARINADES.
163
niandant tout ce qui s’est passé en France depuis son depart. Paris, 1652, 16 pages.
Signé L. M. F.
Pièce plaisante et rare.
2048. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de remerciment de messieurs du Parlementnbsp;de Bordeaux, écrite toutes les chambres assemblees,nbsp;envoyées {sic) a M. Ie due de Beaufort sur Ie sujet denbsp;sa bienveillance pour leurs intéréts et de la provincenbsp;de Guyenne. Paris, Jean Brunet, 1650, 4 pages.
Datée du 18 juillet.
2049. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de remerciment envoyée au cardinal Ma-zarin sur la lettre qu’il a écrite a une dame de la cournbsp;pour I’accoinmodement de ses affaires, avec la harangue de dame Denize, au large chaperon des halles,nbsp;députée vers son Everminence {sic) par la commu-nauté de tftutes les beurrières de la ville, cite et uni-versité de Paris, touchant les bieufaits qu’elle a re9usnbsp;d’elle pendant tout Ie caresme dernier. Ridendo di-cefe verürn, quis vetat ? Paris, 1651, 16 pages.
Trèsrrrare , assez plaisante, mais fort ordurière.
« Vous savez bien qu’il (Ie due de Beaufort) demeure toujours dans la rue Quinquampoix, la oü durant tout Ie caresme il a mangénbsp;de notre meilleur betirre (grand bien lui fasse) et des meilleuresnbsp;huitres des halles avec son bon ami, Ie M. de La B. (marquis denbsp;La Boulaye) qui, nvee sa mine- turquesque , nous fit bien mangernbsp;des cochons en caresme, pendant Ie blocus de Paris. »
Quand cette piece a paru , Ie cardinal Mazarin était déja arr:vé a Bouillon.
Voici Ie téraoignage Ie plus positif que j’aie rencontré dans les. pamphlets sur la paternité de la Mazarinade. II est extrait de lanbsp;harangue de dame Denize :
« Au commencement de ce caresme, j’allis porter du beurre de Vanves a madame Le T... (Le Tellier). Par malheur, faut ainsinbsp;dire , j’avois porté la Maza,rint^dc du sieur Scurron (sic) en vers
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164
[lettre]
burlesques; et comiiie la lisions, son niari, votre bon et fidéle serviteur, survint, et nous surprit dans la lecture ; et prenant mesnbsp;cinq OU six feuillets , il commenca a parcourir dedans. II me sou-vient qu’en lisant chaque page, il se sousrioit; quelquefois il escla-toit; autrefois, en marquant quelques lignes de son ongle , il luinbsp;échappoit de dire : O Ie meschant esprit! enfin il se mit en colèrenbsp;et dit a sa femme : « Qu’on chasse cette coquine de céans; il menbsp;prend fantaisie de lui faire bailler cent coups d’étrivières. » Jenbsp;repris vistement ma Mazarinade et mon beurre, et m’enfuis commenbsp;tous les mille dièbles , avec protestation de n’y jamais plus retour-ner, ne deust-il manger que de 1’huile de noix. »
2050. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de replique de la petite Nichon du Marais anbsp;M. Ie prince de Condé, a Saint-Germain. (S. 1,), 1649,nbsp;8 pages.
Ni moins spirituelle , ni moins libre que la Lettre de la petite Nichon, etc.
2051. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de reproche de la reine au cardinal Maza-rin sur Ie repentir qu’elle a de l’avoir almé. (S. 1.),nbsp;1649, 6 pages.
Cette lettre semble promettre du scandale; et elle serait fort innocente, si ce n’est qu’elle est d’iine violence stupide.
Elle a été réimprimée sous Ie titre de : Lettre de la reine enropée au cardinal Mazarin, eic.
2052. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de reproche envoyée par une demoisellenbsp;bordeloise a une dame mazarine, avec Ia Réponse.nbsp;Paris, Anthoine Le Bourdelois, 1652, 6 pages.
La lettre est signée C. D. F., Bordeaux, 24 avril; la réponse, M. F., Paris , 26-
2053. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de Son Altesse Royale a M. le due d’Am-ville {sic), avec la Réponse de M. le due d’Amville anbsp;Son Altesse Royale. Paris, Denys Langlois, 4652,nbsp;8 pages.
La lettre est du 23 aout, et la réponse dn 24.
-ocr page 175-[lettre] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;165
2054. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de Son Altesse Royale au roi. Paris,nbsp;Alexandre Lesselin, 1652, 4 pages.
Datée du 2S janvier.
2055. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de Son Altesse Royale écrite a la reinenbsp;sur Ie sujet de la paix. Paris, veuve Guillemot, 1652,nbsp;4 pages.
Datée de Paris, Ie 20 septembre.
2056. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de Son Altesse Royale écrite au roi, avecnbsp;la Réponse du roi a Son Altesse Royale. Pontoise,nbsp;Julien Courant, 1652, 7 pages.
La lettre est du 12 octobre; la réponse du IS.
2057. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de Son Altesse Royale écrite au roi, avecnbsp;la Réponse faite par Ie roi a Son Altesse Royale. Pontoise, Julien Courant, 1652, 4 pages.
Datées des 27 et 29 aout.
II y en a une édition de Rouen, chez la veuve Courant, jouxte la copie, etc.
2058. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de Son Altesse Royale écrite au roi, avecnbsp;la Réponse faite par Ie roi a Son Altesse Royale. Pontoise , Julien Courant, 1652, 8 pages.
La lettre est sans date (7 septembre); la réponse du 12.
La veuve Courant en a donné i Rouen une édition jouxte la copie, etc.
2059. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de Son Altesse Royale écrite au roi, servant de réponse a celle de Sa Majeste, du 29 aoutnbsp;dernier. Paris, veuve Guillemot, 1652, 8 pages.
Datée du 7 septembre. C’est la mème que la précédente; mais on ne trouve pas ici la réponse du roi.
La lettre du roi, du 29 aout, est dans la pièce qui porte Ie n° 2057
2060. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de Son Altesse Royale écrite au roi sur
-ocr page 176-BIBLIOGRAPIIIE
168
[lettre]
l’état des affaires présentes, ensemble la Réponse de M. Ie due Damville a Son Altesse Royale, avec la Declaration de Son Altesse Royale sur l’éloigneinent dunbsp;cardinal Mazarin. Paris, veuve J. Guillemot, '1652,
11 pages.
La lettre est dn 27 aoüt, la réponse du 24 efia déclaration du 22 ; mais la réponse ne répond pas a la lettre; au contraire, lanbsp;lettre n’a été écrite qu’ensuite de la réponse. Le due d’Orléans,nbsp;repousse quand il s’était servi du due Damville, s’adresse au roinbsp;directement.
Ces pièces sont suivies de quelques réflexions sans portee.
2061. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de Son Altesse Royale envoyée au roi, lenbsp;25 juin 1652. Paris, J. Le Gentil, 1652, 7 pages.
Le due d’Orléans avait autorisé expressément la publication de cette lettre, qui n’est ni des plus intéressantes, ni des plus communes. '
2062. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre de Son Altesse Royale presentee au roinbsp;par le maréchal d’Étampes, et la Réponse du roi a Sonnbsp;Altesse Royale. Paris, par les imprimeurs et librairesnbsp;ordinaires du roi, 1652, 7 pages.
Datée de Limours, le 29 octobre. La réponse est sans date.
II y a des éditions séparées des Réponses du roi. *
2063^. Lettre de Turenne a la reine.
ViLLEFORF., de la duchessc de Longueville (I, 196). Probablement c’est la même que Ramsay intitule : Lettre denbsp;Turenne sur la prison des princes, et qu’on va trouver plus bas.
2064*. Lettre de Turenne a Mazarin.
Ramsay, Hist, duvicomte de Turenne, in-12 , t. I, p. 230.
2065*. Lettre de Turenne sur la prison des princes. Ramsay, Histoire du vicomte de Turenne, in-12, t. I, p- 242.nbsp;C’est sans doute celle que Villefore intitule : Lettre de Turennenbsp;a la reine. Elle a été publiée sous le titre de Lettre de M. le maréchal de Turenne envoyée a la reine régente, etc.
-ocr page 177-[lettre] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;167
2066. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre déchiffrée contenant plusieurs avis qu’unnbsp;des émissaires et espions de Jules Mazarin lui donnoitnbsp;de ce qui s’est passé depuis Ie 21 février 1649, avecnbsp;l’ordre des chiffres qui se peuvent lire aussi facilementnbsp;que les lettres communes. Paris, veuve d’Anthoinenbsp;Coulon, 1649, 7 pages.
Datée du février, sept heures du soir.
2067. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre déehiffrée d’un mazariniste a Mazarin,nbsp;trouvée entre Saint-Germain et Paris, et traduite d’ita-lien en fran^ois, sur Ie mariage du Parlement avecnbsp;la ville de Paris. Paris, Arnould Cottinet, 1649,
7 nbsp;nbsp;nbsp;pages.
Signé Gio. Battista Lucrino.
2068. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre dernière envoyée a la reine par les bourgeois de Paris. (S. 1.), ce vingtième mars 1649, T pag.
2069. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre des bourgeois de Paris, écrite a M. Ienbsp;Prince, sur Ie sujet du retour du cardinal Mazarinnbsp;et du dernier arrêt donné contre lui. (S. 1.), 1652,
8 nbsp;nbsp;nbsp;pages.
Datée de Paris, Ie 31 décembre 1651, et signée M. D. N.
11 faut y joindre la Réponsc de M. Ie Prince a la Lettre des bourgeois de Paris, etc. Ces deux pièces sont assez rares.
2070. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre des bourgeois de Paris, envoyée au roy,nbsp;sur les désordres que commettent les gens de guerrenbsp;aux environs de cette ville. Paris, Jean Brunet, 1652,nbsp;8 pages.
Après la prise de Saint-Denys. Bien faite et très-rare.
2071. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre des dames du Parlement de Bordeaux auxnbsp;dames du Parlement de Paris, contenant les remerci-ments dc leur entrcmise pour la paix, avec un récit
-ocr page 178-BIBLIOGRAPfflE
168
[lettre]
veritable de tout ee qui s’etoit passé au dedans et au dehors de la vllle de Bordeaux pendant le siege , ecritenbsp;pendant la trève. Jouxte la copie imprime'e a Bordeaux, 1650, 18 pages.
Datée du 26 septembre t6S0.
Je ne crois pas a l’édition de Bordeaux. Cela a été écrit et im-primé k Paris. nbsp;nbsp;nbsp;^
II faut joindre a cette pièce la Copie de la réponse pour les dames du Parlement de Paris, et la Véritable réponse faite par les dames , etc. Ni bon, ni rare.
2072. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre des deputes du Parlement a nos seigneursnbsp;de la Cour, avec les circonstances de la.mort de Man-zini {sic), neveu du Mazarin, et ce qui s’est passé ennbsp;la réception du sieur de Rohan, en la qualité de duenbsp;et pair de France. Paris, Jacob Chevalier, 1652.nbsp;Datée de Saint-Denys , le 14 juillet.
II y a une seconde lettre datée du 16, la première de celles que contient la pièce intitulée ; Lettres des députés du Parlement a nosnbsp;seigneurs de la cour, etc.
2073. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre des jurats et habitants de Ia ville de Bordeaux envoyée a messieurs les bourgeois et habitantsnbsp;de la ville de Paris. Jouxte la copie imprimée a Bordeaux, 1650, 4 pages.
Datée du 16 juillet.
Évidemment elle a été écrite et publiée a Paris, aussi bien que la Réponse qui est digne de la Lettre.
2074. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre des milords d’Angleterre a leur nouveaunbsp;roi, ci-devant prince de Galles, a présent dans la villenbsp;de Bredan {sic) en Hollande, et le désaveu de l’exé-crable meurtre commis en la personne du roi, sonnbsp;père, traduite d’anglois en francois. Paris, Guill.nbsp;Sassier, 1649, 6 pages.
Datée de Londres, Ie 12 février.
-ocr page 179-[lettre] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;169
Naudé la cite dans Ie Mascurat, p. 15, mais pour la déclarer fausse et supposée.
On a public la Réponse du nouveau roi d’Angleterre, etc.
2075. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre des notables bourgeois de Paris a monseigneur Ie prince de Gondé sur les dernières resolutions prises en Parlement. Paris, André Chouqueux,nbsp;1652, 7 pages.
2076. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre des peuples de la province de Poitou, en-voyée a nos seigneurs du Parlement de Paris, sur Ie sujet des partisans et maltotiers. Paris, Nicolas Bessin,nbsp;1649, 8 pages.
Cuneux détails sur Ie despotisme de la gabelle. Cette piece n’est pas commune.
2077. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre des prévót des marchands et échevins denbsp;la ville de Lyon, écrite au roi Ie 27 mai 1652, contenant Ie sujet du refus qu’ils ont fait de recevoir Ienbsp;cardinal Mazarin et les troupes dans leur province.nbsp;Paris, Antoine Le Royer, 1652, 7 pages.
Celui qui a composé cette lettre ne savait pas apparemment qu’il n’y avait k Lyon ni prévót des marchands, ni échevins.
2078. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre des prévót des marchands et échevins denbsp;la ville de Paris écrite au roi, avec la Réponse de Sanbsp;Majesté. Paris, Pierre Bon, 1652, 8 pages.
La lettre est signée Lefèvre, Guillois, Philippe, Le Vieux et Denison. Elle est sans date. La réponse du roi porte la date dunbsp;1“ juillet.
Ces deux pièces sont relatives a 1’entrée du pain de Gonesse. Le roi dit dans sa lettre qu’il travaille pour la délivrance et le soulage-ment du peuple.
2079. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre des provinces de France aux bourgeois de
X
-ocr page 180-170 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[lettre]
Paris. Paris, Guillaume et Jean-Baptiste Loysori; 1649, 6 pages.
II y a Ia Réponse des bourgeois de Paris, etc.
2080. Lettre des trois États de Provence a M. Ie due de Guyse (sic), par laquelle- il est prié d’accepter Ienbsp;gouvernement de la province, et (de) les tirer dujougnbsp;tyrannique sous lequel ils languissent depuis la mortnbsp;du défunt due de Guyse, son père. Paris, J. Brunet,nbsp;1652, 7 pages.
Datée de Toulon, Ie 10 juillet 1652, et signée ; 1’Archevêque d’Aix, I’Évêque de Toulon , Ie comte de Carces , Ie baron de Mon-tosier, de Félix et Coulanges, consuls d’Arles.
II est bien évident qu’elle est fausse ; mais elle est rare.
i 208l. Lettre du bon génie de la ville de Paris a celui de Compiègne sur l’heureux retour du roi. Paris, Claudenbsp;Boudeville, 1649, 6 pages.
Compiègne signifie en latin abrégé (de Constantinople)!
2082. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du bourgeois désintéresse'. (S. 1., 1652'),nbsp;15 pages.
Après 1’incendie de ITiótel de ville.
Cangé 1’attribue au coadjuteur; je ne sais sur quel fondement. Le coadjuteur a-t-il pu dire que « les noms de Mazarini, Gondi,nbsp;Chavigni sonnent également; mais qu’il vaut mieux recevoir l'unnbsp;de Ia main du roi par une declaration paisible, que de fouler auxnbsp;pieds le respect du souverain , la gloire de la nation et süreté desnbsp;families pour élever les ministres des princes? »
II y en a une autre édition de 12 pages, s. 1. n. d.; mais celle de 15 pages est plus belle.
On y a fait pour les princes une Réponse qui ne manque pas d’habileté; et la veuve J. Guillemot a publié la Vérité de ce quinbsp;s’est passé a Paris en trois fdchcuscs rencontres, etc., defense men-teuse et maladroite des princes.
2083. nbsp;nbsp;nbsp;TjCttre du eapitaine Latour contenant la réfuta-
-ocr page 181-[lei'tre] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;171
tion des caloninies imposées air parti du Parlement et de Ia villede Paris. Paris, 1649, 14 pages.
Naiidé classe cette .lettre panni les bonnes pièces (p. 208 du Mas curat).
» Quand les rois privent eux-mèines de leur protection leurs sujets sans justice , ils les absolvent du serment de fidélité. gt;lt;
2084. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du C. D.. Retz envoyée au cardinal Maza-rin sur Ie sujet de son éloigneinent. Paris, Nicolasnbsp;Vaillant, 1652, 8 pages.
Datée de Paris, Ie 21 juillet.
M. Champollion dit, dans une note des Mémoires du cardinal de Retz , p. 374 , coll. Michaud, que cette pièce fut publiée al’oc-casion de 1’exécution des deux misérables qui avaient été condam-née a mort pour 1’incendie de 1’hótel de ville. On comprend asseznbsp;que la lettre est fausse.
2085. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du C. Mazarin écrite a monseigneur Ie
maréchal de.....Paris, Philippe Clément, 1652,
6 pages.
Datée du chMeju d’Amboise, Ie IS mars.
Quoique interceptée entre Baugency et Orleans, cette lettre n’en est pas moins ridiculement supposée; mais elle n’est pas commune.
2086. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du cardinal Antonio Barberin, envoyée denbsp;Rome au cardinal Mazarin a Saint-Germain-en-Laye,nbsp;touchant les troubles de France. Paris, veuve Andrénbsp;Musnier, 1649, 8 pages.
Datée de Rome, Ie 9 février.
II y une Réponse du cardinal Mazarin , etc.
2087. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du cardinal de Calcano écrite a Mazarinnbsp;sur la prétention de sa sortie hors de France. (S. 1.),nbsp;1652, 7 pages.
Datée de Rome, Ie 18 mai.
2088. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du cardinal de Retz a messieurs de l’as-semblée du clergé, par laquelle il annonce avoir choisi
-ocr page 182-BIBLIOGRAPHIE
172
[lettue]
M. Du Saussay pour son grand vicaire, etc. (S. 1. n. d.) , sans titre raêrae, 3 pages.
Datée de Rome, Ie 4 janvier 1656. Elle est dans les Mémoires du cardinal de R.etz, p. 515, coll Michaud.
L’émissaire qui présenta cette lettre a 1’assemblée du clergé avait pris Ie titre d’abbé de Saint-Jean; il était prêtre en effet; ilnbsp;s’appelait Daurat; il était frère du conseiller au Parlement et attaché au Cardinal' de Retz. Malgré Ie soin qu’il prit de se cacher, ilnbsp;fut arrété et mis a la Bastille, oii il était encore eVi 1661, parmi lesnbsp;restes des gazetters, comme on Ie voit dans Ie recueil des lettresnbsp;de Colbert, 1661-66, a la Bibliothèque nationale.
2089. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du cardinal de Retz a ses grands vicaires.nbsp;(S. 1. n. d.), et même sans titre, 4 pages.
Datée de Saint-Cassien, Ie 18 juin 1656.
2090. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du cardinal de Retz a ses grands vicaires.nbsp;(S. 1. n. d.), sans titre même, 4 pages.
Datée du 30 avril 1660.
2091. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du cardinal de Retz au roi. (S. 1. n. d.),nbsp;sans titre même, 10 pages.
Même date que la précédente.
C’est ici Ie dernier écho de la Fronde.
Les pièces, relatives a 1’affaire du cardinal de Retz, sonttoutes rares.
2092. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du cardinal Mazarin aux pères Théatinsnbsp;pour redoubler leurs prières a Ie retirer du bourbiernbsp;OU il s’est veautré {sic). Paris, 1649, 8 pages.
Mauvaise pièce, qui a été réimprimée en 1651 sous Ie titre de : l’Arrivée du courrier Mazarin, etc.
2093. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du cardinal Mazarin écrite a Son Altessenbsp;Royale sur son retour en France. Paris, 1652,nbsp;6 pages.
Datée d'Épernay, Ie 5 janvier.
-ocr page 183-[LETittE] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;1:3
.• Sandricourt a fait la Réponse pour Son Altesse Royale a la Lettre du cardinal Mazarin, etc.
La lettre a été comprise dans Ie Recueil des pièces de Sandricourt, etc. Rouen.
2094. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du cardinal Mazarin écrite au comte Pi-gneranda, plénipotentiaire d’Espagne pour la paixnbsp;générale a Munster, par laquelle se justifie Ie mauvaisnbsp;dessein du cardinal Mazarin, tant sur la ville de Paris que sur tout l’État. Paris, Francois Noël, 1649,nbsp;7 pages.
Du 13 janvier. '
Fausse et sotte.
2095. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du cardinal Mazarin écrite au sérénissimenbsp;archiduc Leopold, ensemble celle de M. de La Tour,nbsp;gouverneur d’Arras, écrite a monseigneur Ie prince denbsp;Conty. Paris ^ 1649, 4 pages.
Datées des 14 et 17 janvier.
Faus.seset supposées {Mascurat, p. 15).
2096. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du cardinal Mazarin, envoyée a la reinenbsp;touchant sa sortie hors du royaume, du 6 mars 1651.nbsp;(S. 1.), 1651, 6 pages.
2097. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du cardinal Mazarin envoyée a ses niecesnbsp;sur son arrivée a Saint-Germain, avec leur Réponse.nbsp;(S. 1.), 1652, 7 pages.
La lettre est datée de Saint-Germain, Ie 27 avril; la réponse sans date. Fausses toutes deux , mais rares.
2098. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du cavalier Courtois a mademoiselle Ru-desse, avec la Réponse de mademoiselle Rudesse. Paris, veuve Théodore Pépingué et Étienne Maucroy,nbsp;1649, 8 pages.
« Permettez que Ie maitre d’hótel de votre bonté fasse du feu
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«IBLIOGUAPHIE
[letxre]
(lans la chambre de votre cceur i)our récliauffer les pieds de mes désirs, gt;gt;
Naudé revient trois fois sur cette lettre dans Ie Mascurat, pages H, 199 et 208; et toujpurs il la cite qomme un des plusnbsp;remarquables pamphlets.
Guy Patin la range parnii les meillcurs, dont il espère a la fin un recueil (Lettre a Spon du 14 mai 1649, p. 190 du P’' volume).
Mais il est a remarquer que 1’un et 1’autre écrivent toujours la Lettic da chevalier Georges. C’est que la Seconde lettre « ne res-semble enriena celle qui 1’avoitprécédée. » [Mascurat, p. 15.) Ennbsp;d’aiitres termes , elle n’est pas de la même main que la première.
II n’.en faut pas moins deux pièce^, et même troi^; la seconde lettre ayant été réimprimée en 1650 sous Ie titre de la Troisièmenbsp;lettre du chevalier Georges a monsieur Ie Prince',
B La fortune accoucha de ce monstre adultérin (Mazarin) pendant son divorce avec la vertu: » , nbsp;nbsp;nbsp;¦
« Nous n’avons pour toutes pieces de sa composition que des commentaires sur les brelans; et la seule statue qui restera de luinbsp;en France, sera Ie valet de carreau dans Ie Hoe rhazarin. »
« L’administration du royaurae appjirtient naturellement anx enfants de France pendant la minorité du roi. ^
La Lettre est assez commune.
II y en a ime édition in-12, s. 1. n. d., 17 pages.
Fausse et supposée (iJ/u^curaf, p. 15).
0( ¦ ¦ ' ¦ ¦
Citée a la p. 15 du Mascurat parmi les lettres fausses el siip-posées.
-ocr page 185-DES MAZAHINADES.
175
[i,ettue]
2102. nbsp;nbsp;nbsp;Letlre (la) du due de Bouillon envoyée au maré-chal de Turenne, ensemble la Réponse du maréchalnbsp;deTurenne au due de Bouillon. (S. 1. n. d.), 3 pages.nbsp;La lettre est datée de Bordeaux, Ie 7 juin 1650 ; la réponse
porte la date du 10 !
C’est ridicule; niais c’est rare.
¦T’en dirai autant de celle qui suit ;
2103. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du due de Lorraine a madame la duchessenbsp;d’Orléans, sa sceur, touchant la raarehe de son armee,nbsp;et les assurances qu’il lui donne, qu’il vient se jóindrenbsp;a Son Altesse Royale pour eloigner Ie Mazarin. Paris,nbsp;Jacob Chevalier, 1652, 7 pages.
Datée de Tugry {sic), Ie 30 avril.
2104. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du due de Lorraine a messieurs de la villenbsp;. de Paris, ensemble les particularités de son armee, et
les noms des chefs qui la conduisent. Paris, Louis Hardouin, 1652, 8 pages.
Datée de Neufcliatel, Ie 26 mai.
2105. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du due de Lorraine au maréchal de Tu-renne qui a été interceptée, par laquelle il tache denbsp;couvrir sa trahison manifeste. Paris, A. Chouqueux,nbsp;1652, 7 pages.
Datée du camp de Soissy, Ie 16 juin.
La permission du due d’Orléans ne me parait pas une garantie suffisante d’autbenticité. Je ne crois pas que les banalités qui al-longent démesurément la lettre soient du due de Lorraine.
2106. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du due de Lorraine, avec la declarationnbsp;de ses bonnes intentions pour Ie secours de Paris et lanbsp;conclusion de la paix générale, a tous les bons et vé-ritables Francois. Paris, veuve J. Guillemot, 1652,nbsp;8 pages.
Datée de Tugny, Ie 29 avril.
-ocr page 186-176
BIBLIOGRAPHIE
[lettre]
2107. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre (la) du due de Lorraine écrite a monseigneur Ie prince de Condé sur Tavancement de sesnbsp;troupes. Paris, Charles Le Roy, 1652, 7 pages.
Datée de Bruxelles, le 20 février.
Pathos ridicule, mis a la charge du due de Lorraine avec la permission dn due d’Orléans.
2108. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du due de Lorraine envoyée a Mademoiselle, la suppliant de dire a Son Altesse Royale qu’ilnbsp;desire revenir a Paris pour joindre ses troupes a cellesnbsp;de messieurs les princes pour la destruction du Maza-rin. Paris, André Moreau, 1652, 4 pages.
Datée du camp proche de Cliateau-Thierry, le 6 juillet, et signée Charles de Lorraine. Fausse.
2109. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du due de Lorraine, envoyée a S. A. Royalenbsp;madame la duchesse d’Orléans , sur la diligence qu’ilnbsp;fait pour le secours de la ville de Paris. Paris, veuvenbsp;J. Guillemot, 1652, 7 pages.
Datée du camp prés d’Étarapes , le 10 mars 1652 , et signée Charles, due de Lorraine.
2110. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du due de Lorraine, envoyée a Son Altessenbsp;Royale madame la duchesse d’Orléans, sur la marchenbsp;de son armée pour le secours de la ville de Paris. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 6 pages,
Datée du camp d’Avenay, le 8 mai, et signée Charles, due de Lorraine.
Je ne garantirais pas 1’authenticité de ces deux lettres.
2111. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du due de Wirtemberg (^sic') au roi sur lanbsp;junction de son armée aux troupes de Son Altessenbsp;Royale et de messieurs les princes, demandant l’entiernbsp;repos de la France sur les mouvements présents, et la
-ocr page 187-DES MAZARINADES.
177
[lettbe]
paix générale entre les deux couronnes, écrite de Nussy, Ie 4® jour de septembre 1652. Paris, 1652,nbsp;6 pages.
Le litre seul indique qu’elle est fausse.
2112. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du due des ürsins au cardinal Mazarin.nbsp;(S. 1.), 1651, 8 pages. Rare.
2113. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du garde des sceaux envoyée a tous ceuxnbsp;qui tiennent le parti du Mazarin, pour les faire sortirnbsp;hors de Paris avantle 14juillet. Paris, Ph. Ardouin,nbsp;1652, 7 pages.
Datée de Saint-Denys, le 11 juillet. Fausse.
2114. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre (la) du Grand Turc écrite au roi d’Espagne,nbsp;ensemble les présents envoyés par son camérier, et lesnbsp;articles proposés de la part du Grand Seigneur a Sanbsp;Majesté Catholique. Paris, 1649, 7 pages.
2115. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du Grand Turc écrite en France anbsp;M. Rousseau, avocat au conseil, au sujet des Armé-niens pris en mer, qui sont de présent a Paris. Paris,nbsp;Nicolas Jacquard, 1650, 6 pages.
Elle est du 25 octobre. Elle a été traduite par Bugeol, inter-prète des langues orientales.
On faisait de I’affaire de ces Arméniens un grief centre Mazarin.
2116. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du maréchal d’Aumont au roi, oü il luinbsp;rend compte de ce qu’il a fait avec son armée, depuisnbsp;le commencement de la campagne jusqu’au 6 septembre. Paris, jouxle Ia copie imprimée a Bruxelles,nbsp;1651, 16 pages.
Datée du camp de Cateau-Cambrésis, le 6 septembre 1652, et signée Antoine d’Aumont-Roche-Baron.
La date de 1652 est une faute de 1’imprimeur ; car Renaudot se
B. II nbsp;nbsp;nbsp;12
-ocr page 188-178 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[lettke]
dit autorisé a déraentir la lettrc, dans Ia Gazette du 3 octobre 1651, Et ce n’est pas Ie moins plaisant de l’affaire , que Ie maréchal senbsp;soit cru oblige de faire publier qu’il n’avait rien écrit de semblable.nbsp;II est bien clair qu’il n’y a pas d’édition de Bruxelles.
21 IT. Lettre du maréchal de Thurenne (iic), envoyée a monseigneur Ie Prince, sur Ie sujet de son méconteiite-ment en cour, et sur ce qu’il a quitté Ie commande-ment de l’armée mazarine, ou il lui offre son service.nbsp;Paris, Jacob Chevalier, 1652, 7 pages.
Datée de Pontoise, Ie 17 aout, et signée dé Thurenne. Rien n’y manque, si ce n’est la vérité.
.T’ajoute qu’elle n’est pas commune.
2118. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du maréchal de Turenne écrite au comtenbsp;de Palluau, contenant l’état particulier de l’armée denbsp;messieurs les princes et de celle du même maréchal. Paris, Nicolas Lerrein, 1652, 8 pages.
Datée du camp, prés de Villeneuve-Saint-Georges, Ie 18 sep-tembre , et non signée.
Fausse et sotte.
2119. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du Mazarin écrite a l’agent de ses affairesnbsp;a Rome pour son retour. Paris, 1649,11 pages.
De Saint-Germain en Laye, te 25 février.
2120. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre (la) du Pape écrite au roi sur Ie sujet denbsp;la détention du cardinal de Retz, tradulte du latinnbsp;en frangois. (S. l., 1653), 4 pages in-32. Très-rare.
2121. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du Parlement d’Angleterre envoyé (sic) aunbsp;cardinal Mazarin. Jouxte la copie imprimée it Lon-dres, 1651, 7 pages. Rare.
II faut retourner Ie titre et lire : Lettre du cardinal Mazarin au Parlement (L Jngletcrre , ou plutót a Cromwel.
L’cdition de Londres n’existe pas.
-ocr page 189-[lettre] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;179
2122. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du Parlement de Bordeaux écrite a messieurs les deputes du Parlement de Paris, étant a Li-bourne. Paris, Nicolas Bessin, 1650, 4 pages.
Datée du 12 aoüt.
2123. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du Parlement de Bordeaux écrite a M. Ienbsp;due d’Orléans, avec la lettre circulaire envoyée a tousnbsp;les parlements de France. Bordeaux, J. M. Millanges,nbsp;1651,4 pages.
Datées toutes deux du 27 novembre.
2124. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du Parlement de Bordeaux écrite au Parlement de Paris, avec Ie registre dudit Parlement présenté par Ie depute d’icelui audit Parlement de Paris,nbsp;Ie 6 juillet 1650, sur l’infraction de la paix faite parnbsp;Ie due d’Epernon, la liberté de messieurs les princes etnbsp;les procédures violentes du sieur Froulé. (S. 1. n. d.),nbsp;8 pages.
Datée du 18 juin 1650. Après la lettre, on lit l’arrêt du lquot; juillet, qui ordonne des remontrances pour la liberté desnbsp;princes, et autorise la princesse de Condé qt Ie due d’Enghien anbsp;demeurer dans Bordeaux.
2125. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du Parlement de Grenoble au Parlementnbsp;de Paris. Paris, Pierre Du Pont, 1651,4 pages.
Simple accusé de réception de la Lettre de nos seigneurs de la cour de Parlement de Paris, etc., du 10 février. Saus date.
2126. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du Parlement de Metz a monseigneur Ienbsp;due d’Orléans, lieutenant général du royaume pendant l’absence et la captivité du roi, touchant Ia retraite du cardinal Mazarin dedans la ville et citadellenbsp;de Metz. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 7 pages.
Datée de Toul, Ie 10 aoiit.
Le Parlement n’a point écrit cette lettre.
180 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLlOCJlAPlllEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[lettre]
2127. nbsp;nbsp;nbsp;Leltre (la) du Parlement de Paris écrite aux au-tres parlements de France sur la mauvaise conduitenbsp;du cardinal Mazarin. Paris, \ 651,4 pages.
Du 10 février 1681.
Mème piece que la Lettre de nos seigneurs de la cour du Parlement de Paris, etc.
2128. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du père Michel, religieux hermite de l’or-dre des Camaldoli pres Grosbois , a monseigneur Ienbsp;due d’Angoulême sur les cruautés des mazarinistes ennbsp;Brie. Paris , 1649 , 32 pages.
Guy Patin la cite parmi les meilleurs pamphlets , dans la lettre a Spon du 14 mai 1619, page 190 du P'' volume.
Naudé 1’indique, pages 11,199 et 208 du Mascurat, sous Ie titre très-abrégé de la Lettre du religieux.
Enfin, Mailly y renvoie son lecteur dans la note de la page 294 du II' volume de VEsprit de la Fronde; mais il soupeonne qu’il y avaitnbsp;« plus que de l’exagération dans ces tableaux, et qu’il faut rabattrenbsp;beaucoup de toutes ces noires hyperboles. »
II semble en effet difficile d’admettre par exemple tout ce que dit Ie père Michel des profanations et viols qui auraient été commisnbsp;dans les abbayes d’Yerre et de Jarcy. Et encore faut-il croire quenbsp;Ie comte de Grancey qui commandait l’armée royaliste, ait coupénbsp;des tableaux dans leurs enchassures pour les voler ?
C’est Ie due d’Angouléme qui avait fondé les camaldules de Grosbois.
Le ¦ père Michel essaye de répondre a ceux qui pensaient qu’il fallait un ministre pour tenir la balance entre le due d’Orléans et lenbsp;prince de Condé. C’était done une opinion bien répandue.
On fit, en 1682, une réimpression de la Lettre du père Michel sous le titre de le Comète royal, etc. Mailly qui ne s’est pas apercunbsp;de la supercheiie, cite le Comète comme une pièce originale (note denbsp;la page 60 de son V' volume).
2129. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du prince de Galles envoyée a la reinenbsp;d’Angleterre, avec les regrets du même prince sur lanbsp;mort du roi de la Grand Bretagne (sic), son seigneur
-ocr page 191-[lettke] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZiVHlNADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;18 i
et père, arrlvée d’Amsterdam, Ie 24 février 1649. Paris, veuve André Musnier, 1649, 8 pages.
2130. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du prince généreux a Mademoiselle. Paris, Claude Boudeville, 1649, 4 pages.
Datée du 20 janvier.
2131. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du prince Thomas a madame de Savoie,nbsp;toucliant la neutralité avec l’Espagnol par les intrigues de Mazarin, datée du 9“ jour d’aoüt 1652. Pa-rLf, 1652, 7 pages.
Signé Thomas de Savoie.
Le prince Thomas était alors fort avant dans les secrets et les bonnes graces de la cour. La lettre est done fausse.
2132. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du R. P. N. Caussin, de la compagnie denbsp;Jésus, a une personne illustre sur sa curiosité des horoscopes. Paris, Denys Bechet, 1649, 10 pages.
On y lit qu’un imprimeur de Paris glissa dans un almanach de Troyes un carton oü il prédisait, après coup, pour le commencement de janvier 1649 un grand débordement d’eau et une emotionnbsp;populaire, causée par le départ des grands ; ce qui produisit unenbsp;grande sensation dans le public.
C’est le seul point par lequel cette lettre touebe a la Fronde.
2133. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi a l’archiduc Léopold, avec la Ré-ponse de l’archiduc a Sa Majesté, sur les offres de luinbsp;remettre Dunkerque et La Bassée entre les mains, ennbsp;retirant son armée entrée en France. Paris, L. Har-douin, 1652, 8 pages.
La lettre est datée de Saint-Denys , le 2 juillet; la réponse de Bruxelles , le 6. Malgré la permission expresse du due d’Orléans ,nbsp;jenecrois pas a Tauthenticité de cette correspondance. C’est unenbsp;fraude patriotique de la Fronde.
2134. nbsp;nbsp;nbsp;Lcltrc du roi a messieurs de rassembléc générale
-ocr page 192-182 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[lettre]
du clergë de France, touchant Ie procédé de M. Ie cardinal de Retz, en la revocation du grand vicaire de l’archevêché de Paris , du 2 juillet 1656. Paris, parnbsp;les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1656,nbsp;12 pages.
Aubery a publié cette lettre, page S09 du IIP volume de son Histoire du cardinal Mazarin.
2135. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roy a messieurs les prévót des mar-cliands et échevins de sa bonne ville de Paris sur l’as-surance du payement des rentes, de Saumeur {sic), Ienbsp;seizième de février 1652. Paris, Pierre Rocollet, 1652,nbsp;4 pages.
2136. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi a monseigneur Ie due de Mont-bazon, pair et grand veneur de France, gouverneurnbsp;et lieutenant general pour Ie roi en la province de l’Ile-de-France, contenant Ie succes du voyage du roi ennbsp;sa province de Berry, et quelques particularitës de lanbsp;conduite de M. Ie Prince. Paris, veuve Claude Ribot,nbsp;1651,8 pages.
Datée de Bourges, Ie 17 octobre.
2137. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi a Notre Saint Père Ie Pape , touchant les affaires du cardinal de Retz. (S. 1. n. d.),nbsp;7 pages.
Datée du 12 décembre 1654. Elle est dans les Mémoires du cardinal de Retz, page 508 , coll. Michaud.
2138. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi a sa cour de Parlement de Paris,nbsp;tant sur ce qui s’est passé a Paris, Ie 11 décembre der-
^ nier, que sur les entières satisfactions que Sa Majesté témoigne d’avoir recu {sic) de la fidélité des peoplesnbsp;et bourgeois de sa bonne ville de Paris. Paris, Antoine Estienne, 1649, 8 pages.
Datée du 12 décembre.
-ocr page 193-[lettbe] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;183
2139. Lettre du roi a toutes les villes et communautés de la Provence. (S. 1. n. d.), 3 pages.
Du 24 juin 1649.
Elle accompagnait la Lettre du roi en forme de déclaration adres-sée a monseigneur Ie comte d’Alais, etc., sous la mème date.
140. Lettre du roi au Parlement de Paris écrite de Saumur, Ie 22 février 1652, sur les affaires présentes.nbsp;Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires dunbsp;roi, 1652, 8 pages.
L’edition originale est de Saumur : Lettre du roi écrite d son Parlement de Paris, etc.
)(
2141. Lettre du roi aux gouverneurs des provinces sur ce qui s’est passé avec les deputes venus de Paris, Ienbsp;25 février 1649, et les réponses faites auxdits deputes.nbsp;Saint-Germain~en-La.je, Ie 27 février, 3 pages.
La lettre est datée du 26.
^142. Lettre du roi aux prévót des marchands, éche-j vins et bourgeois de la ville de Paris, écrite Ie premier i jour de février 1649. Saint-Germain-en-Laye, Ie 2,nbsp;4 pages. Rare.
Pour les engager a quitter Ie parti du Parlement.
2143. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi aux prévót des marchands et échevinsnbsp;j de la ville de Paris, ensuite des articles arrêtés a Ruel
/ Ie 11 mars 1649. Saint-Germuin-en-Laje, 4 pages. Datée du 29 mars.
II y en a une edition de Paris avec Ie titre de Lettre du roi, envoyée a messieurs les prévót des marchands et échevins de lanbsp;ville de Paris, etc,
2144. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roy d’Espagne apportée a la reyne parnbsp;dom Gabriel de Tolède, Ie 8 de juin 1652, touchantnbsp;sa conduite et Ie sujet de ravancement des troupes es-
-ocr page 194-BIBLIOGRAPHIE
184
[lettre]
pagnolesen France, avecle nombre de celles qui vien-nent encore pour joindre les autres auprès de Paris. Paris, Jean L’Hoste, \ 652, 8 pages.
Datée de Madrid , Ie 24 mars 16S2, et signée Philippe.
Cette lettre n’a pas plus été traduite par Roberval qu’écrite par Ie roi d’Espagne; mais elle est très-rare.
21-45. Lettre du roi d’Espagne envoyée au due de Lorraine sur la frontière de France, pour Ie prier de s’a-vancer pour Ie soulagement de messieurs les princes. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 7 pages.
Datée de Tolède, Ie 2 avril, et signée Philippe.
Fausse , aussi bien que les nouvelles qui la suivent.
2146. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre (la) du roi d’Espagne et celle de l’empe-reur envoyées aux Parisiens, touchant les motifs de lanbsp;paix générale. Paris, veuve J. Remy, 1649, 7 pages.nbsp;Softe pièce, qui n’est pas commune.
2147. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi de la Grande-Bretagne envoyée anbsp;son exeellence Ie marquis de Montrose, gouverneur etnbsp;lieutenant general, pour Sadite Majesté , d’Ecosse etnbsp;généralissime de ses armées par terre et par mer dansnbsp;ce royaume, touchant l’ordre que Sa Majesté a donnénbsp;pour Ie traité de la paix du royaume d’Écosse, qui senbsp;fera Ie 15 de mars, en la ville de Breda en Hollande,nbsp;avec ordre pour les armées qui se lèveront auditnbsp;royaume pour Ie roi contre Ie Parlement d’Angleterre,nbsp;pour se venger de la mort du feu roi, son père. Paris,nbsp;Guillaume Sassier, 1650, 6 pages.
2148. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi de la Grande-Bretagne envoyée auxnbsp;confédérés d’Écosse, pour réponse a la lettre qu’ilsnbsp;avoient envoyée au roi, par laquelle ils supplioient Sanbsp;Majesté de reconnoitre pour légitime leur Parlement,
-ocr page 195-DES MAZARINADES.
185
[lettre]
et particulièrement les deux dernières séances de cette assemblee, lesquelles lis ont tenu (sic) depuis la mortnbsp;du feu roi, son père, sans aucun ordre ou autorité denbsp;Sa Majesté a présent régnante, au trés grand préjudicenbsp;de Sa Majesté et de ses sujets d’Ecosse, dans laquellenbsp;Sa Majesté donne ordre pour un traité pour la paix denbsp;ce royaume, et les assistances qu’ils contribueront aunbsp;service de Sa Majesté pour venger Ie meurtre exécra-ble de son père, et pour son rétablissement dans sesnbsp;droits en toutes (sic) ses royaumes, les qualifiant parnbsp;l’adresse de sa lettre du titre d’un comité des états,nbsp;seulement «n ordre a ce traité, et donnée entre lesnbsp;mains de leur envoy (sic) M. Windram, écrite denbsp;Jarsay (sic), Ie 15 janvier 1650. Paris, Guillaumenbsp;Sassier, 1650, 6 pages.
2149. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi écrite a la cour de Parlement denbsp;Provence, de par Ie roi ou comte de Provence, avecnbsp;les articles accordés tant aux officiers de guerre qu’au-tres officiers de la province. (S. 1. n. d.), 8 pages.nbsp;Rare.
Quatre pièces : 1. Declaration du roi, 8 aoüt 1649 ; 2. Lettre du
roi, 8 aoüt; 3. Arrêt d’enregistrement rendu par la cour, 22;
4. Arrêt du Parlement pour la paix et 1’exécution de l’amnistie, 28.
2150. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi écrite a la cour de Parlement denbsp;Provence sur Ie sujet des affaires présentes, du 15 mainbsp;1652. Marseille, 1652, 8 pages.
2151. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi, écrite a messieurs les prévot desnbsp;marchands et échevins de sa bonne ville de Paris surnbsp;la défaite des troupes de M. Ie prince de Condé de-vant la ville de Coignac (si(^, et la prise d’une des toursnbsp;de la Rochelle, du 17 novembre 1651. Paris, P. Ro-collet, 1651, 4 pages.
-ocr page 196-186 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[ieitreJ
2152. Lettre du roi écrite a monseigneur Ie due denbsp;Montbazon, pair et grand veneur de France, gouverneur et lieutenant general pour Ie roi a Paris et Isle-de-France, sur Ie sujet du siége de la ville de Cam-bray. Paris, veuve Ribot, 1649, 6 pages.
Datée du 28 juin 1649.
2153. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi écrite a monsieur Ie due d’Orléans,nbsp;par , laquelle on voit les dispositions que la cour anbsp;pour la paix. (S. 1.), Julien Courant, 1652, 8 pages.
Datée de Mantes, Ie IS octobre.
Elle est suivie de réflexions qui m’en rendent Ie texte quelque peu suspect.
2154. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi écrite a sa cour de Parlement denbsp;Bordeaux, ensemble sa déclaration et articles de paix,nbsp;avec l’arrêt de ladite cour donné en conséquence denbsp;ladite lettre, déclaration et articles. Paris, Guillaumenbsp;Sassier, 1650, 4 pages.
Datée du 2S déceinbre 1649.
II n’y a ici que la lettre du roi; mais toutes les pièces, promises au titre, sont contenues dans 1’édition publiée a Bordeaux par J. Mongiron Millanges : Lettre et déclaration dn roi, avec lesnbsp;articles, etc.
Cette édition a été réimprimée a Paris par Antoine Estienne, et a Tours, par Jean Oudot.
La Déclaration et les Articles que Guillaume Sassier promettait ont été en effet publiés, mais séparément.
2155. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roy écrite a sa cour de Parlement denbsp;Bordeaux, ensemble sa déclaration et articles de paix,nbsp;avec l’arrêt de ladite cour donné en conséquence denbsp;ladite lettre, déclaration et articles. Bourdeaiix,nbsp;J. Mongiron Millanges, 1650, 16 pages.
Je ne sais pourquoi la lettre porte ici la date du 26 décembre ; car c’est la méme que dans Ia piece qui precede.
-ocr page 197-[leïtee] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;187
2156. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi écrite a Son Altesse Royale. Paris,nbsp;par les imprimeurs ordinaires du roi, 1651,4 pages.
Datée de Montargis , Ie 3 octobre.
Le roi donne ^ son oncle une sorte de blanc seing pour trailer avec le prince de Condé. Importante et pen commune.
2157. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi écrite a Son Altesse Royale, denbsp;Bourges, le 7 octobre 1651. Paris, par les imprimeursnbsp;etlibraires ordinaires du roi, 1651, 4 pages. Rare.
2158. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi écrite a Son Altesse Royale, denbsp;Bourges, le 24octobre 1651. Paris.,paries imprimeursnbsp;et libraires ordinaires du roi, 1651,4 pages.
II y en a une autre édition, également de Paris et par les imprimeurs du roi, qui porte au litre sur son depart de Bourges pour Poitiers. 4 pages.
2159. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi écrite a Son Altesse Royale, du Blancnbsp;en Berry, le 29 octobre 1651. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1651, 7 pages.nbsp;Rare.
On y trouve quelques détails sur la prise du chateau de Brilliac, dans la Marche, par les gentilshommes royalistes de cette province.
2160. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi écrite a Son Altesse Royale, de Poitiers, le 16 novembre 1651. Paris, 1651, 4 pages.
2161. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi écrite a son ambassadeur a Rome, lenbsp;4 octobre 1644. Paris, 1649, 8 pages.
A la suite de la lettre du roi, on lit une lettre de M. de Saint-Chaumont au cardinal Antonio Barberin, sous la date du 26 octobre, et Ia réponse du cardinal, datée du 2S {sic).
II s’agit de 1’élection du pape Urbain VIII (cardinal Panfili).
-ocr page 198-BIBLIOGRAPHIE
188
[lettre]
Le roi, mécontent du cardinal Antonio, lui fait retirer son brevet de protecteur des affaires de France et les armes.
On sait qu’un des griefs de la Fronde contre Mazarin était la protection accordée par la cour de France aux Barberins.
21 62. Lettre du roi ecrite a son Parlement de Paris sur I’entree des Espagnols dans le royaume, de Saumur lenbsp;22 fevrier 1652. Saumur, Antoine Hernault, 1652,nbsp;7 pages.
C’etaient les Espagnols du due de Nemours.
Les imprimeurs du roi a Paris en ont donné une autre edition sous le titre de ; Lettre du roi au Parlement de Paris, écrite de Saumur, etc.
II faut y joindre la Réponse a la 2' lettre des partisans du cardinal Mazarin, etc.
2163. Lettre du roi ecrite a son Parlement de Paris surnbsp;les affaires presentes, de Saumur le 11 fevrier 1652.nbsp;Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires dunbsp;roi, 1652, 7 pages.
2164. Lettre du roi ecrite au cardinal Mazarin. (S. 1. n.d.),nbsp;2 pages. Rare.
Datée de Poitiers, le 12 décembre 1651. Le roi ordonne a Mazarin d’entrer en France avec les troupes qu’il a du lever.
2165. Lettre (la) du roi ecrite au due de Lorraine pournbsp;la jonction de ses armes a celles de Sa Majeste. Paris,nbsp;jouxte la copie imprime'e a Bruxelles, par Isaac Bel-laire , (s. d.), 6 pages.
Datée de Saumur, le 25 fevrier 1652.
Je ne réponds pas de 1’authenticité de cette lettre.
2166. Lettre du roi ecrite au Parlement de Provence,nbsp;avec I’arret de la cour, du 23 octobre 1651 , in-tervenu en conseqinmce de ladite lettre. Pans, par
I
-ocr page 199-[lettre] nbsp;nbsp;nbsp;DP:S MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;189
les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1651, 8 pages.
Datée du 13 octobre.
Quoiqu’il y en ait une autre edition de Paris, 1651 , sans nom d’imprimeur, cette pièce n’est cependant pas commune.
2167. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi en forme de declaration, adressée anbsp;monseigneur Ie comte d’Alais, gouverneur et lieutenant general pour Sa Majesté en Provence, contenantnbsp;les intentions de Sadite Majesté conlre les rebelles du-dit pays. Marseille, Claude Garcin, 1649, 6 pages.nbsp;Rare.
Du 24 juin 1649.
II faut y joindre la Lettre du roi a toutes les villes ei communautés de la Provence.
2168. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi envoyée a messieurs de la cour denbsp;Parlement de Paris sur son depart pour la Guyenne,nbsp;lue Ie 8 juillet 1650. Paris, paries imprlmeurs et libraires ordinaires du roi, 1650, 7 pages.
2169. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi envoyée a messieurs de la cour desnbsp;Aydes de Paris, du 30 mars 1649, apportée Ie 31 du-dit mois de mars, par Ie sieur de Saintot, maitre desnbsp;cérémonies. Paris, P. Rocollet, 1649, 4 pages.
2170. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi envoyée a messieurs de la cour desnbsp;Aydes sur son départ pour la Guyenne, lue Ie buic-tiesme juillet 1650. Paris, par les imprimeurs et li-braires^^inaires du roi, 1650, 7 pages.
2171. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi envoyée a messieurs du Parlementnbsp;de Rouen sur Ie sujet de sa majorité. Rouen, par les imprimeurs du roi, 1651,4 pages.
Datée tlu 7 septenibre. nbsp;nbsp;nbsp;*
2172. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi envoyée a messieurs du Parlement
190 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[lettre]
sur son voyage de Berry. Paris, veuve J. Guillemot,
1651, nbsp;nbsp;nbsp;4 pages.
Datée de Fontainebleau , Ie octobre.
2173. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi envoyée a messieurs les colonels denbsp;sa bonne ville de Paris. Pontoise, Julien Courant,
1652, nbsp;nbsp;nbsp;6 pages.
Datée de Mantes, Ie 26 septembre.
2174. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi envoyée a messieurs les maires etnbsp;échevins de la ville de Rouen, donnée a Pontoise, Ienbsp;15® jour d’aoüt 1652. Rouen, Jean Viret, 1652,nbsp;4 pages.
Pour la süreté du commerce.
2175. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi envoyée a messieurs les prévót desnbsp;marchands et échevins de la ville de Paris, apportéenbsp;par M. de Saintot, maitre des cérémonies, Ie 29 avrilnbsp;1649. Paris, P. Rocollet, 1649, 4pages.
Datée de Saint-Germain-en-Laye, Ie 28. Peu commune.
2176. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi envoyée a messieurs les prévót desnbsp;) marchands et échevins de la ville de Paris, ensuite desnbsp;S articles arrêtés a Ruel, Ie 11® mars 1649, pour la
paix, ensemble l’ordonnance du roi pour la garde des portes de ladite ville et faubourgs de Paris.nbsp;Paris, Pierre Rocollet, 1649, 7 pages,
Datée du 29 mars.
Elle a été publiée aussi sous Ie litre de ; Ltttfe du roi aux prévót des marchands et échevins de la ville de Paris, etc.
2177. Lettre du rol envoyée a messieurs les prévót desnbsp;marchands et échevins de la ville de Paris pour avisernbsp;aux expédients plus propres a faire apporter incessam-ment des blés en ladite ville pour la nourriture des
-ocr page 201-[lettee] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;191
habitans d’icelle. Paris, Pierre Rocollet, 1649, 4 pages.
Du 10 septembre 1649.
2178. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi envoyée a messieurs les prévót desnbsp;marchands et échevins de la ville de Paris sur l’assu-rance de sou retour en sa bonne ville de Paris, appor-tée par monsieur de Sainctot, maitre des cérémonies,nbsp;Ie 12 aoüt 1649. Paris, P. Rocollet, 1649, 4 pages.
Datée de Cornpiègne, Ie 11 aoüt.
2179. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi envoyée a messieurs les prévót desnbsp;marcbands et écbevins de la ville de Paris sur la grandenbsp;défaite des troupes espagnolles, lorraine (sic) et autresnbsp;rebelles de ce royaume, et pour assister au Te Üeumnbsp;oü Sa Majesté sera en personne. Paris, Pierre Rocollet, 1650, 4 pages.
Datée de Paris, Ie 18 décembre.
2180. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi envoyée a messieurs les prévót desnbsp;marchands et écbevins de sa bonne ville de Paris aunbsp;sujet du siége mis devant Cambray par l’armée de Sanbsp;Majesté, commandée par monseigneur Ie comte d’Har-court, apportée Ie 30® jour de juin, par Ie sieur denbsp;Sainctot (sic), maitre des cérémonies du roi. Paris,nbsp;P. Rocollet, 1649,6 pages.
Cambray fut investi Ie 2S juin. La lettre est du 28. Elle a été écrite pour que « tous les faux bruits et libelles qu’on fait répandrenbsp;chaque jour, ne causent aucun mauvais événement. »
2181. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roy envoyée a messieurs les prévót desnbsp;marcbans et échevins de sa bonne ville de Paris surnbsp;Ie sujet de son depart de sadite ville pour aller en sanbsp;province de Rourgogne, du quatrième mars 1650.nbsp;Paris, Pierre Rocollet, 1650, 4 pages.
2182. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi, envoyée a messieurs les prévót des
-ocr page 202-192 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGKAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[lettreJ
rnarchands et échevins de sa bonne ville de Paris sur les affaires présentes, du premier juillet 1652. Paris,nbsp;P. Rocollet, 1652, 6 pages. Rare.
Datée de Saint-Denys.
Le roi écrit qu’il a ordonné de porter a Paris Ie pain de Gonesse, et défendu d’en vendre a la cour. II parait que les Parisiens furentnbsp;vivement touchés de cette bonté du prince; au moins le leur re-proche-t-on avec aigreur dans quelques pamphlets.
II y a une Lettre des prévot des rnarchands et échevins, écrite au roi, etc., sur ce sujet.
2183. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi envoyée a monseigneur Tarchevê-que de Paris sur le sujet de la paix, avec la Réponsenbsp;dudit seigneur a Sa Majesté. Paris, Pierre Targa,nbsp;1652, 8 pages.
Les lettres sont sans date; mais il suffit de savoir qu’elles ont pour objet la publication de 1’amnistie.
2184. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi envoyée a monseigneur le maréchalnbsp;de Lhopital, gouverneur de Paris, sur ee qui s’estnbsp;passé entre les deux armées ès environs d’Etampes, denbsp;Saint-Germain, le 6 mai 1652. Paris, par les impri-meurs et libraires ordinaires du roi, 1652, 8 pages.
2185. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi envoyée a monseigneur le maréchalnbsp;de Lhopital, gouverneur de Paris, sur le sujet de sonnbsp;retour en cette ville. De Corbeil, le vingt-cinquièmenbsp;jour d’avril 1652. Paris, par les imprimeurs et librairesnbsp;ordinaires du roi, 1652, 4 pages.
Si le roi ne retourne pas a Paris, c’est que « son chateau du Louvre n’est pas encore en état de le loger ! »
2186. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi envoyée a monseigneur le maréchalnbsp;de Lhopital, seul lieutenant général pour Sa Majesténbsp;en Champagne et Brie, contenant la relation véritablenbsp;de tont ce qui s’est fait et passé a Réthel et a Ia ba-
-ocr page 203-[letike] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;193
taille faite en la pleine (j/c), entre Saint-Étienne et Cemide en Champagne, avec la prise de cinq centsnbsp;charriots et trois mille huit cents prisonniers, huitnbsp;pièces de canon et toutes leurs munitions et bagages,nbsp;et Ie nom des prisonniers par M. Ie maréchal du Plessisnbsp;Praslin , et l’ordre que Sa Majesté veut être observenbsp;en ses villes de Champagne et Brie, au sujet de l’heu-reuse victoire remportée sur ses ennemis. Paris, Guillaume Sassier (s. d.), 4 pages.
Datée de Paris, Ie 20 décetnbre 1650.
2187. nbsp;nbsp;nbsp;Lettredu roienvoyéeaM. Ie maréchal de Lhopital,nbsp;gouverneur de la ville de Paris, sur ce qui s’est passénbsp;entre l’armée du roi et celle des princes. Paris, parnbsp;les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1652,nbsp;8 pages.
Datée de Gien, Ie 7 avril.
Récit du combat de Bleneau.
2188. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roienvoyée a monsieur Ie maréchal denbsp;Lhopital, gouverneur de la ville de Paris, sur lanbsp;reduction de la ville de Xaintes a son obéissance.nbsp;De Blois, Ie IG® jour de mars 1652. Paris, parnbsp;les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1652,nbsp;4 pages.
2189. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi envoyée a monsieur Ie maréchal denbsp;Lhopital, gouverneur de la ville de Paris, sur la reduction de la ville et chateau d’Angers a l’ohéissancenbsp;de Sa Majesté. Rouen, par les imprimeurs ordinairesnbsp;du roi, 1652, 4 pages.
Datée du dernier février.
2190. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi envoyée a monsieur Ie maréchal denbsp;Lhopital, gouverneur de la ville de Paris, sur la réduc-
11. II nbsp;nbsp;nbsp;13
-ocr page 204-194 nbsp;nbsp;nbsp;BIBIJOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[lettre]
tion de la viile ot chateau de Taillebourg, ensemble les articles de la capitulation accordée par messieurs Du-plessis Bellière et Montausier, lieutenants généraux denbsp;l’armëe du roi. De Sully, Ie dernier jour de mars \ 652-Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires dunbsp;roi, 4 652, 8 pages. ^
2491. Lettre du roi envoyée a M. Ie niaréchal de Lho-pital, gouverneur de la ville de Paris, sur les affaires présentes (de la Guyenne). De Blois, Ie 23® jour de marsnbsp;4 652. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1652, 7 pages.
24 92. Lettre du roi envoyëe a nos seigneurs de la collides Aydes sur l’assurance de son retour en sa bonne ville de Paris. Paris, P. Rocollet, 4649, 4 pages.
Datée de Compiègne , Ie dl aout.
24 93. Lettre du roi envoyée a nos seigneurs du Parlement de Rouen sur Ie sujet des présents mouvements (^les violences exercées conlre, Ie Parlement de Paris et Vincendie de l’Hótel de Ville). Rouen, par lesnbsp;imprimeurs du roi, 4652, 8 pages.
Datée de Saint-Denys , Ie 10 juillet.
UInterprète du caractère du royalistc nous apprend qu’il en fut fait une éditien a Paris, mais que les imprimeurs furent poursuivisnbsp;et obliges de s’absenter.
En même temps Vimprimeuse du due d’Orléans, la veuve J. Guillemot, publiait la Vérité de ce qui s’est passé a Paris en trois fdcheuses rencontres... avec la réponse a la Lettre , etc.
24 94. Lettre du roi Henry IV en bronze du Pontneuf a son fils Louis XIII de la place Royale. Paris, Jeannbsp;\ Paslé, 4649, 8 pages.
Datée du Pontneuf après minuit, Ie 26 mars.
-ocr page 205-[leitre]
DES MAZAKINADES
195
L’auteui' a public pen de temps après la Réponse du. roi Louis XIII, etc.
Cette correspondance posthume a donné lieu au dizain suivant, qui vaut infmiment mieux :
(f Quelle merveillense aventure Donne a ces images la voixnbsp;El leur fait violer les loisnbsp;De la mort et de la nature ?
France, c’est que, pour tes douleurs,
L’excès de tes cruels malheurs Dans des princes de fer rencontre un cceur sensible,
Quand ceux qui devroient t’arracher D’une calamité si longue et si terrible
En ont de bronze et de rocher. »
2195. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi pour la convocation et assembleenbsp;des Estats généraux au huictiesme septembre prochainnbsp;mil six cent cinquante et un, envoyée au bailly et seneschal du pays et comté de Laval, avec l’arrest dunbsp;conseil d’Estat donné en consequence. Paris, Antoinenbsp;Estienne, 1651, 8 pages.
L’arrét est du 6 juin, et la lettre du 12. C’est done la lettre qui a été écrite en conséquence de 1’arrêt. En effet, l’arrêt avail décidénbsp;que les lettres de convocation des États généraux seraient en-voyées au bailly de Laval, et non au sénéchal du Maine.
2196. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi qui nomme Ie maréchal de Lanbsp;Mothe Houdancourt au commandement de Tarmée denbsp;Catalogue, du 21 octobre 1651,3 pages.
Elle est sans litre , sans lieu, sans date.
2197. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du roi sur- la detention des princes denbsp;Conde, de Conty et due de Longueville, envoyée au Parlement, Ie 20 janvier 1650. Paris, par les imprimeursnbsp;et libraires ordinaires du roi, 20 pages.
Datée du 19 janvier. C’est un des documents les plus importants de la Fronde, mais aussi les plus communs.
-ocr page 206-[lettre]
Omer Talon en jiarle fort longuenient, p. 380 de ses Mémoires, coll. Michaiid. Il dit qu’elle procédait de la main du cardinalnbsp;Mazarin, lequel 1’avail concertée avec Lionne. ¦lt; Cette lettre,nbsp;ajoute-t-il, fut lue dans la grand’chainbre, en notre presence,nbsp;avec grande attention et grand silence, personne n’ayant sourcillénbsp;ni rendu aucun témoignage de contradiction a tout ce qui est écritnbsp;en icelle, que j’ai appris être absolument dans la vérité de 1’bis-toire, et qu’il n’y a dans tout ce narré aiicune supposition. gt;gt;
II n’en parut pas inoins presque imrnédiatement un libelle intitule : Réponse de messieurs les princes aux calumnies et impostures de Mazarin.
La lettre est reproduite en entier dans les Mémoires pour servir a Vhistoire de Louis de Bourbon, prince de Condé (par de La Brune),nbsp;P' vol., page 369.
Enfin, il y en a nne seconde edition des iinprimeurs et libraires ordinaires du roi, sur Ie titre de laquelle, après ces mots ; envoyéenbsp;au Parlement, Ie 20 janvier, on a ajouté ceux-ci ; Chamhre desnbsp;comptes, cour des Aydes, Ie 21 dudictmois de janvier . Elle estnbsp;égaleinent de vingt pages.
Un anonyme 1’a traduite en italien et publiée a Milan dès 16S0. On la trouve indiquée sous Ie n“ 7Ib du catalogue des livres denbsp;M. Ferd. Belvisi de Bologne, avec Ie titre de : Lettera del re mandata al parliamento di Parigi , etc.
2198. Lettre du sieur Cennier de Sipois a monseigneur Ie due d’Orléans, sur les defiances de quelques parti-euHers, touchant la paix. Paris, 1649, 32 pages.
Cermier de Sipois, anagramme de Mercier de Poissi. Au-dessous de la signature, se trouvent les trois lettres P. A. N.
« Ouvrir des femmes grosses, tirer lenrs fruits de leurs ventres
ct y niettre des cbats au lieu....., attaeber des cbats au col des
hommes nus, et fesser ces cbats jusqu’a ce que de rage ils aient déchiré ces pauvres malheureux..., vouloir faire manger des hosties saintes a des bêtes..., lacher, par des mariages fails a plaisir,nbsp;de désunir les pi inces qui ont assisté les Parisiens; gt;gt; telles sontnbsp;les raisons de defiance.
L’abbé d’Artigny, dans ie 7“ volume de ses Mémoires, p. 3ö8 , n’t)se pas assurer que Ceriuier de Sipois soit TVicolas Mercier, sous-
-ocr page 207-[lettre]
OES MAZAHliNAUES.
principal des granimairiens au collége de Navarre et regent de troisième dans Ie même collége. II semble (jne les trois initialesnbsp;que j’ai signalées tont al’heure, ne laissent pas de doute a eet égard.nbsp;Elles peuvent très-bien signilier att moins principal a Navarre.
Pourquoi Nicolas Mercier ne serait-il pas Ie pamphlétaire qu’on voit désigné dans quelques mazarinades sous Ie nom de Gram-mairien de Samothrace il aurait alors public la F'éritable censurenbsp;de la Lettre d’avis a messieurs du Parlement de Paris par un provincial, et peut-étre d’autres pamphlets encore.
2199. Lettre du sieur de Giac, domestique de monseigneur Ie due d’Épernon, au sieur de La Chabanne, auteur du libeüe intitule : La Réponse faite par un de messieurs les conseillers du Parlement de Paris a lanbsp;lettre d lui écrite par M. Ie due d’Epernon. Cadillac, 1650, 78 pages.
Datée de Cadillac, Ie 31 octobre 1650.
J’y lis que La Chabanne était fils d’un fabricant de boutons, qui avait appris son métier chez Veraeuil, surnoinmé Ie diable. II étaitnbsp;ti'ésorier en la généralité de Bordeaux et partisan des tailles denbsp;la ville, d’oü il fut cbassé pour ses exactions avec son beau-frère,nbsp;M. de Lauson, intendant de justice en Guyenne, qui n’était ce-pendant pas son complice.
L’auteur des Avis salutaires nie que La Chabanne ait été partisan des tailles ou du sou pour livre; mais il semble passer condam-nation sur Ie reste.
Giac formait avec Saint-Méard et Barrière Ie triumvirat qui gouvernait la Guyenne sous Ie due d’Épernon , « Giac, dit Fonte-neil dans VHistoirc des niouvements de Bordeaux, Giac que Ie duenbsp;avoit tiré du greffe de la bourse pour Ie faire intendant de sonnbsp;conseil et de sa maison. »
L’impression de ce pamphlet ne fait pas honneuraux presses de Cadillac. Elle est lourde et pateuse. Les caractères sont inégaux ,nbsp;carrés; la justification trop large; Ie papier grossier. L’établisse-ment de cette imprimerie, surtout 1’emploi qui en était fait pournbsp;rim[)ression des ordonnanecs du gouverneur, était un des griefsnbsp;du Parlement conti e Ie due d’Éjiernon.
M. Gabriel Peignot ne la cite point parmi les imprimeries parli-
-ocr page 208-BIBLIOGRAPHIE
198
[letxre]
culières dont il donne la liste chronologique dans ses Curiosités bibliographiques. C’est done une lacune a remplir. L’imprinierie denbsp;Cadillac doit occuper Ie quatrième rang, avant celle de Richelieu,nbsp;qui est peut-être plus ancienne de date , mais dont les premiersnbsp;produits connus sont deux ouvrages de Desmarets, imprimésnbsp;en 1683 et 1634.
Je n’ai trouvé la Réponse de La Chabanne que dans la Lettre de monsieur Ie due d’Epernon a un de messieurs du Parlement de Paris, etc.
2200. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du sieur de Nacar a l’abbé de La Rivière, anbsp;Saint-Germain-en-Laye, sur les affaires de ce tempsnbsp;oü est représenté les moyens (sic) pour faire la paix.nbsp;Paris, v® d’Anthoine Coulon, 1649, 8 pages.
- ÏJatée du 11 février.
L’abbé d’Artigny s’est servi du Qu‘as-tu vu de la cour et de la Sanglante dispute arrivée sur Ie jeu, etc., pour faire Partiele qu’il anbsp;consacré a Pabbé de La Rivière dans Ie II' vol. de ses Mémoires,nbsp;page 34. Apparemment il n’a pas connu cette lettre, non plus que lanbsp;Lettre a l’abbé, burlesque, la Lettre d'un religieux èiM. l’abbé de Lanbsp;Rivière, etc., et la Lettre de Bellcroze a l’abbé de La Rivière, etc.
2201. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du sieur du Pelletier a monseigneur Ie duenbsp;de Beaufort, du dixième février 1649, sur son heu-reuse entreprise pour les armes du roi et des bonsnbsp;Francois. Paris, Nicolas de La Vigne, 1649, 7 pages.
II y a une Seconde lettre, datée du 6 mars 1649, et dans laquelle Ie sieur du Pelletier met Ie due de Beaufort au-dessus de Socratenbsp;et de Salomon !
2202. Lettre du sieur Lafleur écrite au sieur de l’Épine,nbsp;/ a Saint-Germain-en-Laye, Ie 9 février 1649 , conte-N nant Ie grand nombre des pieces imprimées contrenbsp;Jules Mazarin Paris, Jean Brunet, 1649, 10 pages.nbsp;Catalogue de cent dix pieces.
On doit la joindre aux deux Lettres d’un gentilhomme suédois n un seigneur polonnis , ctc.
-ocr page 209-LlettiijjJ nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARJNAi)ES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;109
2203. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du sieur Mazarini au cardinal Mazariu,nbsp;son fils, de Rome, du 25 octobre 1648, tournee d’ita-lien en francois par Ie sieur de Lionne, avec la Réponsenbsp;du cardinal Mazarin a son père. Paris, 1649, 16 pag.nbsp;Il y en ^ une autre edition en petits caractères, ainsi intitulée :
2204. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du sieur Mazarini au cardinal Mazarin,nbsp;sou fils, de Rome, Ie 25 octobre 1648, avec la Réponsenbsp;du cardinal Mazarin a son père. (S. 1. n. d.), 6 pag.
Naudé n’en fait mention (jue pour la ranger parmi les pieces fausses et supposées. {Masciirat, p. 15.)
Elle a été publiée, la même année, sous Ie titi’e de : Ic Politique étranger.
Cela n’est pas mal fait.
2205. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre (la) du sieur Pepoli, comtè bolognois,nbsp;écrite au cardinal Mazarin, touchant sa retraite horsnbsp;du royaume de France. (S. 1.), 1649, 8 pages.
Signé:|Marco-Flaminio Pepoli.
Fausse et supposée. {Mascurat, p. 15.)
L’auteur prétend que Mazarin avait fait venir Magalotti de Florence sous promesse du baton de maréchal, mais a la condition d’etre reconnu pour son parent. Magalotti vint et refusa de ie re-connaitre. II est parlé de ce refus dans la Lettre du chevaliernbsp;Georges.
Cependant Magalotti fut nommé maréchal de camp ; et il aurait été maréchal de France après la prise de La Mothe, s’il n’avait éténbsp;tué pendant Ie siége.
2206. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du soldat francois au cavalier Georges, ounbsp;Suite de ]^Lettre a M. Ie cardinal, burlesque. Paris,nbsp;Jacques cSlIoué, 1649, 8 pages.
Signé : Longin Toupin
(( A Paris ce vingt-sept mars.
Au matin dix heures trois quarts, »
F.lh' a éle réimpriinée a Ronrn sous Ie raème hire , IfilO, 8 p Denvs Langlois l’a publiée dc son cólé; ct il 1’a intitulée :
BIBLIOGHAOHIE
200
[lettre]
2207. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre du vrai soldat francois au cavalier Georges,nbsp;ensuite de la Lettre a M. Ie cardinal, burlesque. Paris, 1649, 19 pages.
Dans cette edition, Ie roi d’Angleterre est appelé Jacques , au lieu de Charles.
Bonne pièce, mais, comme on voit, assez commune.
L’autenr recommande pour Ie ministère Harlay de Chanvallon, archevêque de Rouen.
« Gaillon nous garde un politique...
Qui sail Arlstote et Platon ,
Qui sait par coeur son Xenophon ,
Bodln , Philippe de Commines ,
Mieux que vépres et que matines. »
2208. nbsp;nbsp;nbsp;Lettr.e écrite a monseigneur l’archevêque d’Am-brun (jtc) par un clercde son diocese, sur l’oppositionnbsp;formée au sceau par l’assemblëe du clergé de France,nbsp;tenue a Paris, et signée de lui, a la declaration du roinbsp;poursuivie et depuis obtenue et vérifiée par Ie Parlement de Paris pour exclure les cardinaux, même francois, de l’entrée du conseil du roi. Ambrun, 1651,nbsp;23 pages.
Datée d’Ambrun, Ie lquot; mai, et signée Thimhée Ensuite est 1’acte d’opposition, signé Georges d’Aubusson,nbsp;archevêque d’Ambrun, et plus bas Tubeuf, sous la date dunbsp;16 mars 1651.
2209. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre écrite a monsieur Ie comte Pigneranda,nbsp;plénipotentiaire d’Espagne pour la paix générale, surnbsp;Ie retour du roi dans sa ville de Paris, par un fameuxnbsp;religieux de la ville de Douay, traduit^le l’espagnolnbsp;en franqois. Paris, Pierre Variquet, 1649, 8 pages.
2210. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre écrite a Son Altesse Royale par Ie sieurnbsp;Peuche, sieur de !a Pesche, syndic de tous les bons etnbsp;véritables Francois frondeurs, fidèles servitenrs de Sanbsp;Majesté, pour la conservation de l’État, reunion de la
-ocr page 211-[lettiie] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARIINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;201
maison royale, tranquillité publique et paix générale. (S. 1., 1652) , 8 pages.
Peucbe veut qu’on chasse Chateanneuf, Ie premier président, et surtout Gondy qu’il appelle ce petit prélat corinthien. II demandenbsp;qu’on fasse restituer aux partisans « les deux tiers des sommesnbsp;qu’ils ont voices, ainsi qu’il est établi dans la piece qu’il a dédiéenbsp;et envoyée a Sou Altesse Royale et qu’il renvoie imprimée parnbsp;M. Ie corate de la Serre.
II parait qu’il n’habitait pas Paris ; car il dit ; « Je serai ravi d’aller faire la révérence a Votre Altesse Royale dans son palais anbsp;Paris. » Si j’en crois Ie Journal contenant ce qui se passe de plusnbsp;remarquable dans Ie royaume, etc., il y vint en effet; car on Ienbsp;vit, Ie 14 septembre , insulter dans Ie palais d’Orléans Ie cardinal de Retz, qui revenait de Compiègne. ¦
Je ne connais pas la piece dont il se dit 1’auteur.
2211. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre écrite a un gentilhomnie de monseigneur Ienbsp;due de Mercoeur parun sien ami, sur l’état présent desnbsp;affaires de Catalogne. De Rarcelonne, le29juin 1650.nbsp;Paris, Pierre du Pont, 1650, 14 pages.
Signé Bon-air (Bonair).
2212. nbsp;nbsp;nbsp;I.ettre écrite au chevalier de La Valette, sous Ienbsp;nom du peuple de Paris, avec la Réponse aux placardsnbsp;qu’il a semés dans ladite ville. Paris, Mathieu Colom-bet, 1649, 8 pages.
Les placards étaient intitulés, 1’un -. J qui aime la vérité, 1’autre : Lis el fais.
Bonne et rare. ^
2213. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre écrite au roi par des anciens échevins denbsp;Paris, sur les assurances d’une bonne et véritable paixnbsp;générale, suivant la déclaration de Son Altesse Royalenbsp;et de messieurs les princes, du 22 aoüt 1652, et auSsinbsp;sur Ie retour de Sa Majesté en sa bonne ville de Paris. Paris, Jean Richard, 1652, 8 pages.
Datée du 23 aout, et signée W. P. T.
Rare , mais bien insignifiante.
X
2ü‘2 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[lettkeJ
2214. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre (la) écrite au roi par deux notables bourgeois de Paris, sur sou prochain retour dans sa ville.nbsp;Paris, Alexandre Lesselin, 1650, 7 pages.
2215. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre écrite au roi par M. Ie prince de Condé,nbsp;sur Ie sujet de son absence a Taction de sa majorité,nbsp;du 6 septembre 1651. Paris, Nicolas Vivenay, 1651,nbsp;4 pages.
2216. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre écrite de Bourdeaux, contenantTinventairenbsp;de tout ce qui s’est trouvé dans Ie chateau Trompette,nbsp;après sa prise, avec Tordre qui a été gardé a la sortienbsp;de Ia garnison dudit chateau. Paris, Nicolas de Lanbsp;Vigne, 1649, 8 pages.
Datée de Bordeaux, Ie 23 octobre.
Elle n’est pas commune.
2217. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre écrite de Bordeaux sur Ie Chapeau rouge,nbsp;avec la Réponse. (S. 1.), 1651,8 pages.
La lettre est signée ; 1’Hóte du Chapeau rouge de Bordeaux; la réponse : l’Hóte du Chapeau rouge de la rue Saint-Honoré.
J’ai dit la réponse pour me conformer au titre. Le fait est que Ie Chapeau rouge de Paris envoie a son confrère, pour toute ré-pcnse, les Très-humbles remontrances a nos seigneurs du Parlementnbsp;pour les cardinaux francois.
2218. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre écrite de Madrid par un gentilhomme es-pagnol a un sien ami, par laquelle il lui découvre unenbsp;partie des intrigues du cardinal Mazarin, traduite denbsp;Tespagnol en francois. Paris, veuve J. Guillemot,nbsp;1649, 7 pages.
Datée du 7 février, et signée L. D. N.
2219. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre éerite de Munster a monsieur le nonce dunbsp;pape sur le sujet de la paix. Paris, 1649, 10 pages.nbsp;Sans date; sigiié Servien.
-ocr page 213-DES MAZAUINADES.
203
[lettre]
2220. IjCttre écrite de Poitiers, portant la réponse aux Avis publiés a Paris, sous Ie nom de monsieur denbsp;Chateauneuf, touchant les affaires du temps. Paris,nbsp;Louis Chamhoudry, 1651,15 pages.
2221^. Lettre écrite de Turenne par la princesse de Condé a la reine.
ViLLEFORE. Vie de la duchesse de iMngucville, l'' pai’t., p. 204.
2222. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre écrite par l’archiduc Léopold a messieursnbsp;les président et gens tenant la cour de Parlement denbsp;Paris. Paris, Pierre Variquet, 1649, 4 pages.
C’est la fameuse lettre de créance de don Joseph de Illescas e {sic) Amolfini. Elle est dans Ie Journal du Parlement,
L’édition de Pierre Variquet est rare.
2223. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre écrite par messieurs les princes a nos seigneurs de Parlement. Paris, Nicolas Bessin, 1650,nbsp;4 pages.
Sur leur transfert au Havre.
L’édition originale est intitulée ; Lettre de messieurs les princes ^ prisonniers, etc.
2224*. Lettre en vers pour Mazarin contre Gondy.
Gov Patin. Lettres a Spon, t. 11, p. -169.
2225. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre envoyée a Dom Francisco Maria del Mo-nacho, sicilien, supérieur des Théatins, prédicateur etnbsp;confesseur du cardinal Mazarin, oii il est sommaire-ment répondu aux libelles diffamatoires jettés a Parisnbsp;par les enuemis de 1’Etat. Paris, Pierre Du Pont, 1649,
8 pages.
2226. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre envoyée a la reine , a la mort du due denbsp;Chatillon. Paris, Michel Mettayer, 1649, 8 pages.
-ocr page 214-204 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[lettke]
2227. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre envoyée a la reine de Suède pour la di-vertir de prendre les armes eontre les Parisiens, parnbsp;un bon et veritable Francois. Paris, Charles Chenault,
\ 649, 7 pages.
Signé D. P.
On trouve la méme signature au bas d’une autre pièce •. la Joie publique sur Ie retour de la paix.
2228. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre envoyée a monseigneur Ie due de Beaufortnbsp;sur la levée du siége de la ville d’Estampes, avec Ienbsp;nombre des inorts et blesses, ensemble la marche denbsp;l’armée mazarine vers Ie village d’Estrechy. Paris,nbsp;Jacob Chevalier, 1652, 7 pages.
La lettre n’est point datée; mais elle est signée D. C. L. Elle est suivie de quelques reflexions fort insignifiantes.
2229. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre envoyée a monseigneur Ie due de Longue-ville par un de ses sujets. Paris, Nicolas de La Vigne,nbsp;1649, 8 pages. Rare.
Signé B. P.
Après la prise de Quillebeuf par Fontaine Martel.
2230. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre (la) envoyée a monsieur Ie lieutenant gé-néral de la ville de Soissons, Ie 15 février 1649, tou-chant la grande affection que ledit lieutenant a té-moigné avoir pour Ie roi et son Parlement, d’avoirnbsp;fait fermer les portes de ladite ville eontre les traitresnbsp;échevins qui venoient d’offrir les clefs au cardinal Ma-zarin. A Saint-Germain-en-Laye, écrite par un fidelenbsp;sujet du roi, affectionné au bien de sa patrie. Paris,nbsp;Alexandre Lesselin, 1649, 8 pages.
Signé Albin Trilmacrit.
2231,. Lettre envoyée a Sa Sainteté, toucliani Ie réta-blissement de la paix générale de braiice. Paris,
-ocr page 215-[lettre] nbsp;nbsp;nbsp;I)^S MAZAlïlNADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;205
veuve ïhëod. Pépinguë et Est. Aiaucroy, '1649,
7 pages.
‘2232. Lel tre envoyée au roi par un docteur en théologie. (S. 1.), 1651, 19 pages.
Signé A . L.
Pamphlet des plus furieux contre Mathieu Molé. II en existe une contrefacon de 1652 , sous Ie titre de : Généalogie du premiernbsp;Président.
2233. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre envoyée par Dom André Piedmontel («c),nbsp;gouverneur de Nieuport en Flandre, Ie 8 juin 1649,nbsp;a messieurs les colonels et capitaines sui.sses, commandants ès arinées et garnisons de .Sa Majesté trés chré-tienne. (S. 1. n. d.), 4 pages.
C’est une tentative d’embauchage.
2234. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre envoyée par la reyne a messieurs du Parlement, pour servir de réponse a la lettre a eux escritenbsp;par monsieur Ie Prince. Paris, v” J. Guillemot, 1651,nbsp;7 pages.
II s’agit de la lettre par laquelle M. Ie Prince demandait Ie renvoi de Le Tellier, Servien et de Lyonne.
2235. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre envoyée par 1’archiduc Léopold a monseigneur le due d’Orléans, avec la Réponse de Son Altessenbsp;Royale sur le sujet de la paix générale d’entre les deuxnbsp;couronnes de France et d’Espagne, présentée a son Altesse Royale dans son hotel par un trompette de l’ar-chiduc Léopold, le vendredi après midi, 2 septem-bre 1650. Paris, Guill. Sassier, 1650, 7 pages.
Elles sont dans le Journal da Parlement et dans la Gazette.
2236. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre envoyée sur le sujet de Tassemhlée de lanbsp;noblesse, et.des procuralions éerites dans les pro-
206 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[lettre]
vinces. Paris, veuve J. Guillemot, 1G31, 8 pages non chiffrées.
One lettre prouve qu’il y avait dans les provinces des resistances a l’Assemblée.
Voir Ie Journal de l’Assemblée de la noblesse.
2237. Lettre et declaration du roi, avec les articles en consequence accordés par Sa Majesté pour Ie repos etnbsp;pour la tranquillité publique de ses sujets de la ville denbsp;Bordeaux, vérifiée au Parlement de ladite ville de Bordeaux, Ie 7 janvier 1650. Bordeaux, J. Mongironnbsp;Millauges, 1650, 8 pages.
La declaration est du 25 décembre 1649.
2238^. Lettre et ordonnance du roi, envoyées a messieurs les prévót des marchands et échevins de la ville denbsp;Paris, pour Ie rétablissement des colonels, capitaines,nbsp;lieutenants et enseignes qui ont élé et se sont démisnbsp;depuis Ie 4 juillet 1652. Paris, Rocollet, 1652.
Bib. kist., 23511.
2239. Lettre et ordonnance du roi, envoyées a messieurs les prévót des marchands et échevins de sa honne villenbsp;de Paris, sur les affaires présentes. Paris, Pierre Rocollet, 1652, 7 pages.
L’ordonnance porte défense aux soldats du roi de couper les blés, enlever les échalas, gater les vignes ni autres biens de la terre,nbsp;forcer les maisons, etc. La lettre a pour but de faire connaitrenbsp;1’ordonnance aux habitants de Paris.
Elles sont datées de Melun Ie même jour, 22 juin 1652.
,2240. Lettre familière envoyée de Saint-Germain a madame de Montbazon, touchant les articles de la paix.
^ Paris, veuve d’Anthoinc Coulon, 1649, 6 pages.
Signé P. D. B. L.
-ocr page 217-DES MAZAlilNADES.
207
[lettre]
Mauvaise pJaisanteiie, qu’on ne troiive poui'tant pas aussi souvent qu’on Ie voudrait.
2241. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre interceptée d’un serviteur de Dieu, savantnbsp;\ et'zélé, sur les véritables causes des misères de lanbsp;iC France et de la calamité présente du peuple de Paris,
avec apologie pour les prêtres séculiers et docteurs a qui on s’en prend, pour ne pas prêcher la vérité auxnbsp;grands de la cour. Paris, 1652, 1 5 pages.
L’auteur, en effet, accuse les prêtres réguliers d’etre traitres k Dieu, a la religion et au roi, de prêcher de dangereuses maximes,nbsp;de se relaclier de la juste sévérité del’Église. 11 defend au contrairenbsp;les prêtres séculiers qu’il déclare innocents, gens de bien, humblesnbsp;dans Ia hiërarchie de 1’Eglise et dans 1’obéissance de ses saintsnbsp;canons.
Ceux qui abusent de leur ministère , sont Ie père Léon qui fait tout ce qu’il peut jjour être évêque; Ie père Faure qui a tant faitnbsp;qu’il 1’est; Ie jeune archevêque de Rouen, en payeraent de sonnbsp;archevéché, et les vingt-quatre évêques que la France a vus maza-riner avec tant d’ignominie et de lacheté (a Tours); Ie père Paulin,nbsp;confesseur du roi; ce pauvre idiot de cordelier, confesseur de lanbsp;reine (n’était-ce plus Ie père Faure?) j et Ie Théatin (Maria delnbsp;Monacho), confesseur de Mazarin.
Curieuse et rare. Pourtant elle a été contrefaite sous Ie titre de : /a Remontrance faite a la reine par les prédicateurs de la cour, etc.
2242. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre interceptée de M. Servien a M. Gaultier,nbsp;avec la Réponse contre ladite lettre. Paris, S. denbsp;Larru, 1652, 6 pages. Rare.
Datée de Pontoise, Ie 7 aoiit.
M. Gaultier était un agent de la cour a Paris.
2243. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre interceptée du sieur Cohon, ci-devant évêque de Dol, contenant son intelligence et cabale secrete avec Mazarin. Paris., 1649, 7 pages.
Datée du 16 février, et signée C. E. D. D. (Cohon, évêque de
Dol.)
208
[LETTimJ
Cette signature n’est pas autlientique. Jamais les évèques ne signent de leur nom de familie; mais la lettre est au moins très-vraisemblable. Dénoncée au Parlement par Ie président de Novion,nbsp;elle donna naissance a un procés criminel, dont on peut lire Ie récitnbsp;dans Ie Journal du Parlement, audience du 28 février.
Il y en a une edition de quatre pages seulement.
Un pampblétaire publia presque aussitót la Nouvelle proposition faite par les bourgeois de Paris, etc.
2244. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre interceptée et cléchiffrëe du cardinal Ma-zarin a M. Le Tellier, surprise a son courrier par lesnbsp;gens du chevalier de Guyse, et euvoyée a messieurs lesnbsp;princes, contenant les instructions du cardinal Maza-rin pour le gouvernement des affaires pendant son absence. Paris, 1652, 15 pages.
Malgré le récit de la surprise du courrier, et le chiffre qui se trouve a la fin de la piece, je ne crois pas a 1’authenticité de cettenbsp;lettre.
Pamphlet d’ailleurs très-insigniliant, s’il est rare.
2245. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre joviale a monsieur le marquis de La Bou-laye, en vers burlesques. Paris, Sébastien Martin,nbsp;1649, 15 pages.
Naudé dit qu’il n’y a que cinq ou six pièces burlesques dont on puisse faire estime; et il place au cinquième rang la Lettre joviale.nbsp;[Mascurat, p. 283.) J’ajoute qu’elle est du moins rare.
« Fait a Paris en Badaudois,
L’an que toute arme étoit fourbie,
Pendant un caréme amphibie ,
Moitié chair et moitié poisson ,
Moitié farine et moitié son. )•
2246. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre joviale , presentee aux princes pour leurnbsp;sortie du Havre de Grace, en vers burlesques. Paris,nbsp;1651, 8 pages.
Rare et sotte.
2247. nbsp;nbsp;nbsp;J.ettre latine de la reine de Suède envoyée au
-ocr page 219-[lettre] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARllNADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;209
Parlement de Paris sur les affaires présentes, transla-tée de son original en fran^ois. Paris, Denys Lan-glois, 1652, 8 pages.
Datée de Stockholm , Ie 10 avril.
2248. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre, oii Cartel du mois de mai a madame....,nbsp;sous Ie nom de Flore, par FlorentFleury, en vers burlesques OU non. Paris, Denys Langlois, 1649,
11 pages.
« Fait Ie jour de Sainte-Monique,
Ainsi que marque la chronlque ,
L’an que saus verd .on prit Paris,
Et qui pourtant ne fut pas pris. »
Badinage assez spirituel.
2249. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre, ou Exhortation d’un particulier a M. Ienbsp;maréchal de Turenne, pour l’obliger a mettre bas lesnbsp;armes. Paris, Sébastien Martin, 1650, 39 pages.
Signé M. L.
Point de faits , sinon que la vertu de Turenne est hautement pro-clamée. La lettre d’ailleurs est bien écrite; et elle n’est pas commune.
Davenne y a répondu dans la Lettre particulière de cachet, etc. « Comme Ie premier amour des choses célestes , spirituelles etnbsp;divines est 1’amour de Dieu, celui que nous devons au roi estnbsp;aussi Ie premier des choses corporelles , sensibles et humaines. »
2250. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre particulière de cachet envoyéepar la reinenbsp;régente a messieurs du Parlement, ensemble la ré-ponse a plusieurs choses couchées dans la Lettre (ounbsp;Exhortation, etc.)envoyée au maréchal de Turenne, etnbsp;aMxAitisÓLoanésauxFlamands. (S.l.),1650, 36 pag.
Francois Davenne.
La lettre est suivie de deux refutations, de deux sonnets sur la paix italienne si Mazarin triomphe, et d'un dizain au Parlement.
B. II nbsp;nbsp;nbsp;14
-ocr page 220-BIBLIOGRAPHIE
210
[lettke]
2251. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre pastorale de monseigneur l’évêque d’An-gers, avec la Réponse des habitants d’Angers a laditenbsp;lettre pastorale de mondit seigneur l’évêque. (S. 1.),nbsp;1652, 8 pages.
La lettre est datée du 23 mars, et la réponse du 24.
Cette pièce avait été publiée par les frondeurs d’Angers; elle fut brulée par la main du bourreau, a cause de la Réponse. (Voirnbsp;Ie Procés des véritables habitants d'Angers centre leur évêque, etc.)nbsp;Aussi est-elle fort rare.
Mailly, qui ne parait pas 1’avoir connue, donne cependant une analyse assez étendue de la Lettre pastorale, dans la note de lanbsp;page 788 de son IV' volume.
I
2252. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre politique sur l’assemblée de la noblesse.nbsp;(S. 1.), 1651, 7 pages.
Signé 1’Amy.
Elle n’est pas sans mérite.
2253. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre prophétique sur les affaires du temps, presentee a messieurs les princes. Paris, Pierre Remy,nbsp;1652, 10 pages. Rare.
Datée de Paris, Ie 29 juin , et signée R.
II n’y a point de prophétie, mais il y a de l’esprit et quelque connaissance des affaires.
2254. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre rendue au roi en particulier, pour lui re-présenter les dangers auxquels les princes exposentnbsp;leurs Etats, en poussant a bout la patience de leursnbsp;peuples, prouvé (sic) par les exemples tirés des histoiresnbsp;anciennes et modernes, étrangères et domestiques.nbsp;Paris, 1652, 30 pages.
Ce pamphlet n’est pas aussi noir que Ie fait Mailly, p. 62 de son V' vol., note. II n’est pas commun.
2255. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre surprise écrite a Jules Mazarin par ses
-ocr page 221-[lettre] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;211
nièces, burlesque. Paris, Jacques Guillery, 1649, 8 pages.
Naudé en faisait peu de cas ; et il avait raison. {Mascurat, p. 285.)
2256. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre veritable de M. Ie chevalier de Guyse en-voyée a Son Altesse Royale, sur Ie sujet du secours denbsp;trois mille chevaux qu’il lui amène. Paris, Gilles denbsp;Halline, 1652, 7 pages.
Datée de Nettancourt, Ie 4 juillet.
2257. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre veritable des inondations prodigieusesnbsp;et épouvantables, accompagnées de plusieurs sons denbsp;tambours, choquements d’armes, sons de trom-pettes, courses de chevaux et une confusion horriblenbsp;de toutes sortes de bruits, arrivées en Provence, Ienbsp;jour de la Notre-Dame de septembre dernier, en-voyée a un ecclésiastique et a diverses autres personnesnbsp;de qualité de plusieurs endroits de la Provence, province tres affligée. Paris, Estienne Pépingué, 1651,nbsp;8 pages.
Effroyable, mais très-curieux récit. Pièce rare qui appartient étroitement a 1’histoire de la Provence.
2258. nbsp;nbsp;nbsp;Lettre veritable du prince de Galles écrite de Jjanbsp;Haye a la reine d’Angleterre, sa mère. Paris, Fr.nbsp;Preuveray, 1649, 8 pages.
On devine que la Réponse de la reine d’Angleterr.e, etc., a suivi de prés.
. 2259. Lettre (la) veritable écrite par un bon religieux a \ ) un officier de la ville de Paris, ou se voientla conver-sion d’un Mazarin, et la vérité reconnue des fourbe-ries du Sicilien, pour servir d’avis aux bons Fran9ois,
-ocr page 222-212 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[lettres]
et d’instruction a toute l’Europe. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 14 pages.
Datée de Gien, Ie 18 avril, et signée F. D. (Francois Dosche ?) de Paris, C. (capucin) indigne.
Un des pamphets les plus méchants centre Mazarin , et aussi un des plus rares.
22C0. Lettre veritable envoyée a Mazarin par Ie reverend père Innocent Calaterone, Sicilien, general des * R. R. P. P. capucins de France et de Flandre. (S. 1.),
I nbsp;nbsp;nbsp;649, 7 pages.
Signé J. Ch.
2261. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres d’Ariste a Nicandre sur la bataille de Re-thel. (S. 1.), 1651,22 pages.
II nbsp;nbsp;nbsp;doit y avoir deux lettres. C’est ici la première, datée de Stenay,nbsp;Ie 25 janvier 16S1. Elle contient un récit sincère et très-détaillénbsp;de la bataille.
La seconde est annoncée comme devant faire connaitre quelle impression la nouvelle de la défaite avait produite a Stenay, etnbsp;quelles ressources restaient au parti des princes pour réparer lesnbsp;pertes de l’armée de Turenne. A-t-elle paru ?
2262. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres de declaration du roi, du mois de juinnbsp;1649, par lesquelles SaMajesté, pour reconnoissancenbsp;des services et fidélité a elle rendus par ses officiers dunbsp;Parlement de Bourgogne, leur attribue les droits etnbsp;prerogatives contenus ès dites lettres, publiées auditnbsp;Parlement, registrées en icelui, Ie 21 dudit mois denbsp;juin, et en la Chainbre des comptes dudit pays, Ienbsp;30 duditinois. Dijon, Guy AnneGuyot, 1649,8 pages.nbsp;Rare.
Le roi confère aux officiers du Parlement de Dijon la nobless héréditaire; et il les exempte de tous droits de gabelle. II exemptenbsp;aussi les buit tiotaires et secrétaires de tons droits seigneuriaux denbsp;mutation.
II y a ime édition de Paris , jouxte. la copie, etc.
-ocr page 223-2263. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres de deux amis sur la prise de la Bastille.nbsp;(S. I.), 1649, 8 pages.
Palées toutes deux du 17 janvier.
La Bastille fut rendue après quatre ou cinq coups de canon tirés contre Ie pont-levis ; mais, disait-on, par l’ordre de la cour. Por-tail, conseiller au Parlement, voulait disputer, 1’épée a la main, anbsp;Lefèvre, autre conseiller, l’honneur d’y entrer Ie premier, a la tétenbsp;de sa compagnie. Le due d’Elbeuf les fit entrer ensemble avec lui.
2264. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres de la cour de Parlement de Bordeauxnbsp;écrites au Parlement de Paris, sur le sujet des mouve-ments de la Guyenne et des violences du sieur d’Eper-non. (S. 1.), 1649, 6 pages.
Deux lettres , l’une du 12, et 1’autre du 21 aoiit.
La lettre du 21 a été publiée séparéraent, sous le litre de Seconde lettre, etc.
2265. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres (les) de Mazarin surprises en les envoyantnbsp;a Paris, écrites de Dourlens (les 21 et 25 février 1651).nbsp;Paris, 1651, 8 pages.
L'auteiir prétend que le Parlement ordonna, par son arrèt du 11 mars, que deux de messieurs se transporteraient a Dourlensnbsp;pour faire arrêter Mazarin, s’ils l’y trouvaient, et le faire conduirenbsp;a la conciergerie du palais. Cela n’est pas vrai; il n’est pas question de Dourlens dans l’arrêt. Le due d’Orléans , au contraire , ditnbsp;dans la deliberation que Mazarin était encore en Barrois.
Les deux lettres sont d’ailleurs insignifiantes.
II y en a une autre edition de quatre pages, sur l’imprimé a Paris, etc.
2266. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres de messieurs les princes de Condé et denbsp;Conty écrites a la cour de Parlement de Bordeaux, dunbsp;22 février 1651. Bordeaux, J. M. Millangcs, 1651,nbsp;4 pages. Rare.
2267 . Lettres de messieurs les princes de Condé et de Contv écrites a messieurs les jurats de Bordeaux, du
BIBLIOGRAPHIE
214
[lettres]
22 février 1651. Boi'deaux, J. M. Millanges, 1651,
4 pages non chiffrës. Rare.
2268. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres de monseigneur l’éminentissime cardinalnbsp;de Retz, archevêque de Paris, au roi et a la reine.nbsp;(S. 1. n. d.), 3 pages.
Datées de Rome, Ie 14 décembre 1654. On les trouve dans les Mémoires du cardinal de Retz, page 524 , coll. Michaud.
2269. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres de monseigneur Ie due d’Orleans et denbsp;M. l’archiduc Léopod sur la disposition de la paixnbsp;d’entre la France et l’Espagne, des 8 juillet et 15 sep-tembre 1650. Paris , par les imprimeurs et librairesnbsp;ordinaires du roi, 1650, 8 pages. Rare.
A la 8® page, sous Ie litre de réponse au sieur Renaudot, les imprimeurs du roi rappellent que Renaudot n’a pas Ie droit d’im-primer dans sa Gazette les lettres patentes, missives, édits, etc.;nbsp;qu’ils 1’ont déja fait condamner en Parlement pour la publication denbsp;la Lettre (du roi) sur la detention des princes, etc., encore qu’il eütnbsp;surprispour cela une lettre de cachet; que leur privilege intéressenbsp;Ie menu peuple, puisqu’ils vendent six deniers ce que Renaudot faitnbsp;payer cinci sols; en consequence, ils protestent de Ie défendre ; etnbsp;néanmoins ils Ie mettent aux pieds de Son Altesse Royale ; ce quinbsp;permet de croire qu’en cette circonstance, Renaudot avail été auto-risé par Ie due d’Orléans.
2270. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres de monseigneur Ie due d’Orléans et denbsp;monsieur Ie Prince a messieurs du Parlement. Paris,nbsp;Edme Pépingué, 1648, 4 pages.
Datées de Ruel, Ie 23 septembre 1648.
II y en a une éAilion jouxte la copie, etc., de 1649 et de quatre pages. On les trouve dans les Mémoires de Mad® de Motteville,nbsp;page 207, coll. Michaud.
2271. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres (les) de monseigneur Ic Prince a Son Altesse Royale et a nos seigneurs du Parlement, en-
i
-ocr page 225-[lettres] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;215
semble la Requête de monseigneui’ Ie Prince envoyée au Parlement. Paris, Nicolas Vivenay, \ 652, 20 pages.
Quatre pieces : une lettre au due d’Orléans, et une autre au Parlement, pour leur offrir sou concours contre Ie Mazarin qui venait d’entrer en France, toutes deux datées du camp de Brisambourg,nbsp;Ie 4 janvier 1652 ; une requête au Parlement, afin qu’il soit sursis anbsp;l’exécution de la déclaration du 4 octobre 1651; la créance donnéenbsp;au sieur de Salzest pour proposer l’union au Parlement et au due.
Puis des reflexions au lecteur, morceau insignifiant, écrit Ie sur-lendemain de la nouvelle de l’action exercée sur les conseillers de Géniez et Bitaut. Pièce des plus communes.
2272. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres de monseigneur Ie Prince ëcrites a la cournbsp;de Parlement et Capitouls de Toulouse sur Ia défaitenbsp;des troupes du marquis de Saint-Luc , a Miradoux.nbsp;Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 4 pages.
Du camp devant Miradoux, Ie 25 février.
2273. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres de monsieur Ie due de Longueville et denbsp;messieurs du Parlement de Normandie, envoyées a messieurs du Parlement de Paris, avec cinq divers arrêtsnbsp;donnés et envoyés pour Ie service du roi par laditenbsp;cour de Normandie sur les affaires de ce temps, dunbsp;mois de février 1649. Paris, par les imprimeurs etnbsp;libraires ordinaires du roi, 1649, 12 pages.
La lettre du Parlement est du 22 février, celle du due de Longueville du 25.
Les arrêts sont du 3, du 4 , du 5, du 8 et du 22. Ils ont pour objet la saisie des deniers royaux, la vente du sel et une levée denbsp;soldats.
2274. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres de monsieur Ie Prince a M. de Montba-zon et a messieurs les prévót des marchands et échevinsnbsp;de lavillede Paris. Saint-Germain-en-Laye, (s. d.),nbsp;4 pages.
Dalées toutes deux du 6 janvier 1649.
BIBLIOGHAPHIE
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[lettres]
2275. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres des deputes du Parlement a nos seigneursnbsp;de la cour, avec l’arrêt de ladite cour, du mercredinbsp;ITjuillet, rendu, toutes les chambres assemblees, ennbsp;presence de Son Altesse Royale et de messieurs lesnbsp;princes. Paris, Jacob Cbevalier, 1652, 6 pages.
Deux lettres datées de Saint-Denis, les 16 et 17 juillet.
2276. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres du cardinal de Retz au roi et a la reine,nbsp;pour les informer qu’il a con6é l’administration dunbsp;diocèse a l’ofbcial de Paris. (S. 1. n. d.), 4 pages.
Datées de Rome , Ie 2 janvier 1656.
Aubery cite un passage de la lettre au roi, page 506 du IIP vol, de son Histoire du cardinal Mazarin ; elle est textuellement dansnbsp;les Mémoires du cardinal de Retz, page 565, coll. Michaud.
2277. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres (les) du cardinal Mazarin envoyées a lanbsp;reine et a monsieur Ie prévót des marcbands de lanbsp;ville de Paris. Paris, Jean Pétrinal, 1652, 16 pages.
Datées de Pont-sur-Yonne, Ie 12 janvier.
2278. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres du roi aux cours souveraines du royaumenbsp;et aux trésoriers de France sur Ie rétablissement denbsp;M. de La Vieuville dans la surlntendance des finances,nbsp;et celle de M. de La Vieuville sur Ie même sujet.nbsp;Paris, Georges Josse, 1651, 16 pages.
Datées des 9, 10 et 11 septembre.
On trouve Ie brevet du marquis de La Vieuville sous la date du 9 septembre 1651, dans Ie volume K du recueil A, B. C., |tc.,nbsp;page 194.
2279. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres du roi, de Son Altesse Royale et de M. Ienbsp;Prince au due de Montbazon, aux prévót des marcbands et éebevins de la ville de Paris sur Ie sujet denbsp;la sortie de Sa Majesté, bors de ladite ville, avec l’ar-rèt de son conseil d’État, portant cassation do celui du
-ocr page 227-[iETTEEs] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZAUINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;217
Parlement de Paris, concernant Ie logement des troupes de Sa Majesté. Saint-Germain-en-Laye,nbsp;1649,11 pages.
On trouve ici toutes les pièces des Lettres et declaration du roi sur Ie sujet de sa sortie de Paris, etc., moins la declaration, plusnbsp;une lettre du due d’Orléans au prévót des marchands, et deuxnbsp;lettres de M. Ie Prince au prévót des marchands ec au due denbsp;Montbazon. Ces trois lettres sont datées du S janvier.
2280. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres du roi écrites a monseigneur Ie due denbsp;Montbazon, pair et grand veneur de France, gouverneur et lieutenant general pour Ie roi a Paris et Isle-de-France, sur Ie sujet des articles accordés par Sanbsp;Majesté a la conférence de Ruel et de Saint-Germain-en-Laye. Paris, veuve Ribot, 1649, 6 pages.
Deux lettres des 29 et 30 mars. Peu communes.
2281. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres du roi écrites a monseigneur Ie due denbsp;Montbazon, pair et grand veneur de France, gouverneur et lieutenant general pour Ie roi en la province de risle-de-France, contenant ce qui s’est passénbsp;au Parlement, Ie roi y séant, en son lit de justice, surnbsp;la déclaration de sa majesté {majorite), et Ie choixnbsp;des ministres que Sa Majesté a mis dans son conseil.
Paris, veuve Claude Ribot, 1651, 7 chiffrées.
non
pages,
Datées des 7 et 9 septembre 16SL nbsp;nbsp;nbsp;t
II y en a une édition de Rouen, par les imprimeurs ordinaires du roi, 6 pages. La faute du litre {majesté pour majorité) y estnbsp;corrigée.
2282. Lettres du roi envoyées a messieurs les gouverneur, prévót des marebands et éebevius de sa bonnenbsp;ville de Paris, de Saumur Ie 22 février 1652, avec lanbsp;relation véritable de ce qui s’est passé dans la défaile
BIBLIOGRAPHIE
218
[lettres]
de la cavalerie de M. Ie prince de Tarente dans la plaine de Perdillac, prèsXaintes. Paris^ P. Roeollet,nbsp;1652, 11 pages.
C’est de cette affaire de Perdillac qu’il est dit dans les Mémoires du prince de Tarente, page 93 : «Je fus averti que les ennemisnbsp;marchoient pour faire Ie siége de Saintes. Je vonlus leur couper Ienbsp;chemin; et il y ent un combat dans lequel j’essuyai plusieurs coupsnbsp;de carabine par une troupe qui m’avoit enveloppé. La vigueur denbsp;mon cheval me sauva. Plusieurs de mes régiments avoient lachénbsp;pied ; et je fus obligé de me retirer avec quelque perte qui ne futnbsp;pas , i beaucoup prés , aussi grande que la cour affecta de Ie publier. Je fis Ie lendemain la revue de mes troupes; et je ne menbsp;trouvai affoibli que de cinquante chevaux. Cependant on fit passernbsp;cette action a Poitiers comme une défaite générale; et peu s’ennbsp;fallut qu’on n’y fit chanter Ie Te Deum a la vue de dix-huit casaquesnbsp;de mes gardes qui y furent portées. »
2283. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres du roi envoyées a messieurs les gouverneur, prévót des marchands et échevins de sa bonnenbsp;ville de Paris, sur Ie sujet de son arrivée en laditenbsp;ville et pour la levée de la garde des portes, de Saint-Germain en Laye, Ie 19 octobre 1652. Paris, parnbsp;les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1652 ,nbsp;7 pages.
II y en a une édition de Rouen chez Jean Viret.
2284. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres du roi envoyées a monseigneur Ie maré-clial de Lhopital, gouverneur de Paris, et a MM. lesnbsp;prévót des marchands et échevins de ladite ville,nbsp;ensemble l’ordonnance de Sa Majesté contre Ie cardinalnbsp;deRetz. Paris, Pierre Roeollet, 1654,8 pages.
L’ordonnance est du 20 aoiitj les lettres du 22.
2285. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres du roi envoyées a monseigneur Ie maré-chal de Lbopilal, gouverneur de Paris, et aux prévót
-ocr page 229-[lettres] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;219
des marchands, échevins et habitants de notre bonne ville de Paris, de Corbeil Ie vingt-troisième journbsp;d’avril 1652. Paris, par les imprimeurs et librairesnbsp;ordinaires du roi, 1652, 6 pages.
2286. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres écrites a M. Ie cardinal de Retz par unnbsp;de ses confidents de Paris, dont la copie a été envoyéenbsp;de Rome.
Aubery, Hist, du c. Mazarin, t. III, p. S22.
Attribuée a 1’abbé de Bourzéis.
2287. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres et arrêts de la cour de Parlement de Normandie envoyés a la cour de Parlement de Paris pournbsp;l’adjonction (sic) desdites cours et affaires présentes,nbsp;avec l’arrêt portant ladite adjonction, du 5 févriernbsp;1649. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 16 pages.
Sept pièces des 27 et 30 janvier, 1™ et S février.
2288. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres et arrêts pour la junction des parlementsnbsp;du royaume et affaires présentes, et la tres humble re-montrance du Parlement au roy et a la reyne régente,nbsp;(Rouen), 1649, 30 pages in-12.
II y a ici de moins, deux arrêtés du Parlement de Normandie, en date des 27 et 30 janvier ; de plus, une lettre du Parlement denbsp;Paris an Parlement de Normandie, 10 février; la remontrance dunbsp;Parlement de Pai-is en date du 21 janvier; un discours des députésnbsp;du Parlement de Provence, et l’arrêt du Parlement de Paris pournbsp;la jonction, 28 janvier.
2289. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres et declaration du roi sur Ie sujet de sanbsp;sortie de Paris, avec l’arrêt de son conseil d’Etat,nbsp;portant cassation de celui du Parlement de Paris,nbsp;cSncernant Ie logement des troupes de Sa Majesté.nbsp;Saint-Germain-en-Laye, (s. d.), 16 pages.
ïrois lettres, une au due de Montbazon, gouverneur de Paris,
BIBLIOGRAPHIE
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[lettres]
sous Ia date du ö janvier 1649 ; deux aux prévót des marchands et échevins, sous les dates des 8 et 6.
La déclaration est datée du 6 janvier, et l’arrèt du conseil d’État du 7.
La lettre du 8, au prévót des marchands, est dans les Mémoires de madame de Motteville , page 233 , coll. Michaud.
2290. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres monitoires de monsieur Tofficial de l’ar-chevêché de Paris pour avoir preuve des contraventions faites par un certain quidan et ses adherents anbsp;l’exécution des arrêts de la cour, des 7, 9, 20 févriernbsp;et 2 mars 1651. Paris , par les imprimeurs et librairesnbsp;ordinaires du roi, (s. d.), 6 pages.
Le quidan est Mazarin.
2291. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres patentes du roi contenant les articles etnbsp;traités accordés entre les commissaires de Sa Majesténbsp;et les deputes de la ville de Bordeaux, pays bordeloisnbsp;et autres pays de Guyenne. Paris, jouxte la copienbsp;imprimée a Bordeaux, 1650, 8 pages.
Ce roi est Charles VII. Les lettres sont du 20 juin 1481.
Y a-t-il bien une édition de Bordeaux ?
2292. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres patentes du roi, en date du 18 févriernbsp;1649, lesquelles renvoient devant Ié Parlement de Dijon les causes touchant les personnes qui ont été em-ployées a l’établissement du Parlement sémestre denbsp;Provence. (S. 1. n. d.), 8 pages.
2293. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres patentes du roy portant translation du
Parlement de Bordeaux en la ville d’Agen, avec l’ar-rest d’enregistrement d’icelle audit Parlement, du treisiesme mars 1653. ^gen, Tean Fesmaderes, 1^53,nbsp;4 pages.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;•
2294. nbsp;nbsp;nbsp;Lettres pattuiles du roi sur rétablissemeul diitie
-ocr page 231-[levée] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;221
chambre de justice pour la recherche et punition des abus et malversations commises (sic) au fait de ses finances,nbsp;ve'rifiées en parlement, Ie 18 juillet 1648. Paris, parnbsp;les imprimeurs et libraires ordinaires du i’oi, 1648,nbsp;7 pages.
II y en a une edition de 1648, sans nom d’imprimeur, qui porte cnntenantes au lieu de sur l’établissement, etc. On les trouve dansnbsp;les Mémoires d’Omer Talon, page 252 , coll. Michaud.
2295. nbsp;nbsp;nbsp;Levée (la) du siége de la ville d’Etampes, avec lanbsp;défaite des troupes commandées par Ie maréchal denbsp;Turenne dans Ie faubourg de ladite ville, et Ia mort dunbsp;sieur de Baradas, conducteur des volontaires, ensemble la liste des noms des colonels, capitaines et lieutenants, tant francois que polonois, qui y sont demeurës.nbsp;Paris, Jacques Le Gentil, 1652, 8 pages. Rare.
2296. nbsp;nbsp;nbsp;Levée (la) du siége de la ville d’Étampes par lenbsp;maréchal de Turenne, avec la défaite de son arrièrenbsp;garde poursuivie jusques a Estrechy par l’armée de Sonnbsp;Altesse Royale, commandée par M. Ie comte de Ta-vannes, la nuit du 7 au 8 juin 1652. Paris, Andrénbsp;Chouqueux, 1652, 6 pages.
2297. nbsp;nbsp;nbsp;Ilt;evée (la) du siége de la ville et chateau de Né-rac, et la défaite de quatre cents cbevaux et six cents pri-sonniers de l’armée du comte d’Harcourt dans cettenbsp;attaque, et de buit cents aiitres devant la ville d’Agen,nbsp;avec ce qui se passe en Guyenne et en Languedoc pournbsp;l’expulsion du Mazarin, pour la reunion des princes etnbsp;le repos du peuple. Paris, Jacob Chevalier, 1652,nbsp;7 pages. Rare.
2298. nbsp;nbsp;nbsp;Tjcvée (la) du siége de Villenenve d’Agénois, écritenbsp;par un gentilhomme de ladite ville d’Agénois a un
222 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[uqüidatioin]
bourgeois de la ville de Bordeaux. Paris, Nicolas Vi-venay, sur un imprimé a Bordeaux, \ 652, 7 pages.
Signé Lanauze.
Curieux et peu commun. L’auteur annonce un panégyrique du marquis de Théobon , gouverneur de Villeneuve, et un journal dunbsp;siége. Ont-ik paru ?
2299. nbsp;nbsp;nbsp;Liberté (la) de la France et l’anéantissement desnbsp;ministres étrangers. Paris, 1649, 8 pages.
2300. nbsp;nbsp;nbsp;Liberté (la) de messieurs les princes, ou la Magnificence de leur entree dans la ville de Paris, avec Ie feunbsp;d’artifice qui s’est tiré dans l’hótel de Condé. (S. 1.),nbsp;1651,8 pages.
2301. nbsp;nbsp;nbsp;Ligues («b) (la) des Frondeurs pour combattrenbsp;Mazarin et ses partisans. (S. 1.), 1650, 24 pages.nbsp;Rare.
Première partie. Y en a-t-il une autre ?
Je n’ai vu a y prendre que ce fait; pendant la première guQrre de Bordeaux, Mademoiselle aurait demandé la grace de Richon,nbsp;Ie gouverneur du chateau de Vayres.
2302. nbsp;nbsp;nbsp;Limites (les) des souffranees de la France. (S. 1.),nbsp;1650, 7 pages.
2303- Liquidation et supputation veritable de la quan-tité de livres de pain qu’un stier (sic) de blé peut rap-porter, et du prix auquel chaque livre doit revenir, a proportion du prix courant du blé au marché, suivantnbsp;ce que l’on en rend en eschange de blé dans Ie maga-zin du grand pain bourgeois estably pour eet effetnbsp;dans la rue des Roziers, a cóté de la vieille rue dunbsp;Temple, au petit hostel d’0 (oü estoit autrefois l’Aca-démie de Benjamin), oit les pauvres mesmes et ceux
-ocr page 233-[liste] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;223
qui n’ont pas des blés (sic), peuvent trouver la même satisfaction et avantage. (S. 1. n. d.), 3 pages.
Voir Ie Franc bourgeois de Paris, etc.
2304. Lis et fais. (S. 1., 1649), 4 pages.
Signé : Ie Désintéressé a Paris.
C’est Ie premier billet du chevalier de Lavalette.
II a été réimprimé sous Ie titre de : Copie du billet, etc., et sous celui éCEvénernents infaillibles touchant l’autorité du roi, etc.
L’auteur du Conseil nécessaire donné aux bourgeois de Paris, etc., attribue Ie billet a Cohon , évéque de Dol.
On a encore de Cohon la Lettre interceptée.....contenant son
intelligence, et cabale avec Mazarin, et les Sentiments d’unfidéle sujet du roi, etc.
2305. nbsp;nbsp;nbsp;Liste d’édits, . declarations et jussions registrésnbsp;en la chambre des Comptes par commandement du roi,nbsp;portés par monseigneur Ie due d’Orléans, Ie vingt hui-tième avril 1648. (S. 1.), 1648, 3 pages.
Ce sont les édits qui donnèrent lieu aux assemblees de la chambre de Saint-Louis. La Liste n’est pas commune.
2306. nbsp;nbsp;nbsp;Liste de Tarmée de monsieur Ie Prince, Ie nom-bre des régiments de cavalerie et infanterie dont ellenbsp;est composée, avec les noms des généraux, maistresnbsp;de camp, capitaines et officiers qui Ia commandent, etnbsp;de tous les seigneurs qui jusqu’a présent ont pris sonnbsp;parti. (S. 1., 1651), 7 pages.
Curieuse et rare.
^ qu’ils doivent tenir dans leurs marches. Paris, Nico-V ^ las Gasse, 1649, 6 pages.
2307. nbsp;nbsp;nbsp;Liste de messieurs les colonels de la villede Pa-yj ris, suivant l’ordre de leurs réceptions, avec les ordres
Quoique cette piece ne soit pas très-rare, il ne sera peut-ctre pas sans intérêt de reproduire les noms qu’elle contient;
De Thelis, conseiller au Parlement; de Sève , sieur de Chati-
-ocr page 234-224
[hstk]
gnonville , maitre des requétes ; de Guenégaud, sieur du Plessis; Miron, sieur du Tremblay, maitre des comptes; de Lamoignon,nbsp;maitre des requétes ; d’Étampes de Valsncay, conseiller d’État;nbsp;Scarron de Vanvres; Thibeuf, sieur de Bouville, conseiller au Parlement ; Favier, conseiller d’État; Dugué Baignol, maitre desnbsp;requétes; Tallemant j.; Menardeau Champré, conseiller au Parlement; Martineau, id.; Molé, sieur de Champlatreux, conseillernbsp;d’État; de Longueil Desmaisons (sic ), conseiller au Parlement;nbsp;Boucher, secrétaire du roi.
Il y en a une autre édition également cbez Nicolas Gasse, mais en plus gros caractères et de sept pages.
M. de Saint-Aulaire a donné dans son Histoire de la Fronde, pièces justilicatives, une liste quidiffère un peu de celle-ci.
2308. nbsp;nbsp;nbsp;Liste de messieurs les deputes pour faire observer les arrets et régléments sur Ie fait des rentes assignees sur l’Hótel de Ville de Paris, pourvoir a l’or-dre du paiement desdites rentes, et veiller a la conservation des fonds destines a icelle [sic). Paris, Michelnbsp;Mettayer, 1650, 7 pages.
¦T’y lis Ie nom de Ticquet; peut-étre Ie père de celui dont 1’empoi-sonnement a donné a sa femme une si facheuse célébrité.
2309. nbsp;nbsp;nbsp;Liste des deputes de la milice de Paris. Paris,nbsp;Pierre I^e Petit, 1652, 8 pages.
Curieuse et rare.
Je vois Colbert bourgeois dans la Colonelle de Favière, et Poc-quelin dans celle de Champlatreux.
On trouve dans Ie Trésor des harangues, de Gilbault, page 380 du I'”' vol., Ie discours qui a été prononcé devant Ie roi par M. denbsp;Sève, colonel et orateur de cette députation.
2310. nbsp;nbsp;nbsp;Liste des edits et declarations lues et publiées ennbsp;parlement, Ie roi y scant, Ie dernier décembre 1652.nbsp;Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires dunbsp;roi, 7 pages.
2311. nbsp;nbsp;nbsp;Liste des empereurs et des rois qui ont perdu la
-ocr page 235-[USTE] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZAKINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;225
vie en leur royaume par la malice de leurs favoris et de leur ministres d’Etat. Paris, veuve André Musnier,nbsp;1649, 8 pages.
L’ailteur parle d’un descendant de Röverol, dernier roi d’Arles, qui gagnait sa vie a Paris, comme autrefois Homère chez les Grecs.nbsp;C’est apparemment ce Roverol ou Roveyrol qui a public VÉlogenbsp;du coeur royal de le due de Beaufort, etc.
2312. nbsp;nbsp;nbsp;Lisle des malcontents de la cour, avec le sujet denbsp;leurs plaintes. (S. 1. n. d.), 7 pages.
Février 1649; car le chevalier de La Valette était encore en prison.
Pauvre imitation d’une pièce publiée sous le méme titre en 1623.
2313. nbsp;nbsp;nbsp;Liste des officiers de ce royaume qui sont decharges ou modérés du pret et avance pour être recus knbsp;payer le droit annuel en la prochaine année 1650,nbsp;pour servir tant auxdits officiers qu’a tous les commisnbsp;établis aux bureaux de recettes dudit droit annuel,nbsp;avec l’instructiou auxdits commis de ce qu’ils doiveutnbsp;faire en chacune généralité pour la recette dudit droitnbsp;annuel, pret et avance, suivant les declarations du roinbsp;vérifiées, arrêts donnés en conséquence, et réglémentsnbsp;des parties casuelles. Paris, Antoine Estienne, 1649,nbsp;8 pages.
II faut joiridre cette pièce a \a. Declaration du roi portant déclmrge du pret et avance, etc., du 12 octobre 1648.
2314. nbsp;nbsp;nbsp;Liste (la) des réprouvés assembles dans la grangenbsp;des Cordeliers de Pontoise, et y tenant séance, le sep-tième d’aoüt 1652, en leur ordre. Paris, Pierre Balthazar, (s. d.), 6 pages.
Rare; mais elle ne vaut que par les noms.
2315. nbsp;nbsp;nbsp;Liste (la) des troupes du due de Lorraine et les
B. n nbsp;nbsp;nbsp;Ib
-ocr page 236-226 nbsp;nbsp;nbsp;BlBLIOGllAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[listë]
uoms de tous les regiments, tant de cavalerie que d’in-fanterie, suivant la revue qui en a été faite en presence de Son Altesse Royale, de monsieur Ie prince de Condé,nbsp;du due de Beaufort et autres seigneurs, avec Ie conseilnbsp;de guerre séant proche de Choisy-sous-Thiers, tou-chant Ie passage desdites troupes. Paris, J. Le Gentil,nbsp;1652, 8 pages. Rare.
2316. nbsp;nbsp;nbsp;Liste (la) et les miracles arrive's aux descentes denbsp;la chasse de Sainte - Genevieve, depuis l’année milnbsp;deux cent six jusques a présent, avec le nombre desnbsp;cMssesqui 1’accompagnoient. Paris, J. Belay, 1652,nbsp;8 pages. Rare.
Treize chasses : Saint-Marcel; Saint-Aure a Saint-Éloy ¦, Saint-Magloire aux pères de l’Oratoire du faubourg Saint-Jacques; Saint-Laudry a Saint-Germain-1’Auxerrois; Saint-Martin et le chef Saint-Paxan a Saint-Martin-des-Charaps; Saint-Merry; Saint-Honoré ; Sainte-Opportune; le chef Saint-Benoit; Saint-Médard et Saint-Hyp-polite.
2317. nbsp;nbsp;nbsp;Liste générale de tous les mazarins qui ont éténbsp;déclarés et nommés, demeurants dans la ville et faubourgs de Paris, avec leurs noms, surnomset demeures.nbsp;Paris, Fran9ois Malaize, 1652, 6 pages.
2318. nbsp;nbsp;nbsp;Liste (la) générale de tous les mazarins qui ontnbsp;{sic) resté dans la ville et faubourgs de Paris, avecnbsp;leurs noms et surnoms, envoyée a monseigneur lenbsp;prince de Condé. (S. 1.), 1652, 20 pages.
C’est le Catalogue des partisans, moins quelques lignes qui ont été retranchées au commencement.
2319. nbsp;nbsp;nbsp;Liste générale de tous les mazarins, tant du Parlement que de messieurs de l’Hótel de Ville, qui sontnbsp;sortis de Paris les 8 et 9 juillet, avec les confessions
-ocr page 237-DES MAZARINADES.
227
[loüange]
des quatre échevins faites dans l’hótel de cette dite ville a plusieurs cures et vicaires de cette ville de Paris.nbsp;Paris, Claude Le Roy, 1652, 7 pages. Rare.
Je trouve le cardinal de Retz sur cette liste, d’ailleurs très-courte.
2320. nbsp;nbsp;nbsp;Liste générale de tous les morts et blessés, tantnbsp;mazarins que bourgeois de Paris, a la généreuse révo-lution faite a l’Hótel de Ville pour la destruction en-tière des mazarins, ensemble le sujet de l’institution denbsp;l’ordre des Chevaliers de la Paille par l’ordre de messieurs les Princes et de Mademoiselle. Paris, Claudenbsp;Le Roy, 1652, 7 pages.
Vingt-six morts et blessés , non compris plusieurs portefai.r, charbonniers et autrcs gens travaillant sur le port.
2321. nbsp;nbsp;nbsp;Litanie (la) du cardinal Mazarin, oü sont conte-nues (sic) tous les éloges de ce grand prélat. Paris,nbsp;1652, 7 pages. Très-rare.
La rcponse est : Sors de notre France.
Cherchez toutes les injures qu’on peut adresser a un homme; vous n’en trouverez pas une qui ne soit dans la Litanie.
2322. nbsp;nbsp;nbsp;Litanies (les) du temps. Paris, Francois Noël,nbsp;(1650), 16 pages.
2323. nbsp;nbsp;nbsp;Loetitia («c) publica, seu Faustus LudoviciXIVinnbsp;Lutetiam reditus, autore Salomon Priesaco. Parisiis,nbsp;apud Sebastianum Martin {sic), 1649, 13 pages.
2324. nbsp;nbsp;nbsp;Logements (les) de la cour a Saint-Germain-en-\) Laye. (S. 1.), 1649, 6 pages.
/\ Pamphlet fort impertinent.
II y a un tirage dont les exemplaires portent la date sur le titre en chiffres arabes. Le texte est d’ailleurs absolument le même.
)(
2325. nbsp;nbsp;nbsp;Louange de feu monsieur le marquis de Clanleu,
-ocr page 238-228 nbsp;nbsp;nbsp;liiBLlOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[loüakges]
tué a Charenton en combattant pour Ie service du roi et du Parlement, avec cette épigraphe: Dulce et decorum est pro patrid mori. Paris, Claude Huot, 1649,
7 nbsp;nbsp;nbsp;pages.
2326. nbsp;nbsp;nbsp;Louange de la générosité des Parisiens pendantnbsp;Ie siége de leur ville. Paris, Claude Huot, 1649,
‘ nbsp;nbsp;nbsp;8 pages.
2327. nbsp;nbsp;nbsp;Louanges a monseigneur l’archevêque de Bordeaux sur la paix de Gascogne. Paris, 1649, 7 pages.
Voici qui est un peu fort :
« Je ne crois pas qii’aucun mortel Doive vous postposer aux angcs...
Vous les égalez lous par votre saioteté;
Vous les passez en dignité. »
2328. nbsp;nbsp;nbsp;Louanges (les) de la Paille, dédiées a monsieurnbsp;Ie due de Beaufort. Paris, J. du Crocq, 1652,
8 nbsp;nbsp;nbsp;pages.
L’épitre dédicatoire est signée D. N.
Elles ont été réimprimées avec Ie Régleinent arrêté au conseil tenu au palais d’Orléans pour pourvoir aux vivres de la ville.nbsp;( 5 aoüt '16S2.)
2329. nbsp;nbsp;nbsp;Louanges fles) des Parisiens, données en Thon-neur du Parlement. Paris, veuve d’Anthoine Coulon,nbsp;1649, 18 pages.
Les louanges des Parisiens ne coniprennent que trois pages; puis vient une autre pièce intitulée : Louange a la reine. On ynbsp;trouve des strophes entières des Plaintes de la France a la reine, etc.
2330. nbsp;nbsp;nbsp;Louanges (les) du cheval de Mazarin, qui Ie jettanbsp;par terre a son retour en France. (S. 1.), 1652,nbsp;6 pages.
'VEpitre aux mules de don Miguel n’est pas aussi originale qu’on Ie croit.
[lUMiÈREs] nbsp;nbsp;nbsp;OKS MAZAUINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;229
233t. Louis, par la grace de Dieu, etc. (S. 1. n. d.),^ 6 pages. Rare.
Lettres patentes, datées du 18 février 1649, par lesquelles sont renvoyés devant Ie Parlement de Dijon tous les procés des partisans du comte d’Alais, gouverneur de Provence. Elies sont curieuses par Ie grand nombre de noms qu’elles contiennent.
On Ie trouve aussi sous Ie titre de Lettres pdtentes du roi, en, date du 18 février 1649, etc.
2332- Lucifer précipité du ciel par Ie génie fran^ois, ou Mazarin chassé de Paris par l’inspiration de saint Michel, ange tutélaire de la France. Paris, jou.xte lanbsp;copie imprimée a Rouen, 1649, 7 pages.
2333. nbsp;nbsp;nbsp;Ludovico XIV, Galliarum regi, Gallia supplexnbsp;finem motüs civilis orat et impetrat. Carmen ex theatre regiae Navarrae laetitise puhlicae, pace ipsa recenti,nbsp;datum, 4 aprllis 1649, a Josepho de Gontault Biron,nbsp;rhetore. (S. 1. n. d.), 6 pages.
Le professeur n’a pas voulu perdre tout 1’honneur de la correction au moins; et il a signé ; Bobertus de Bailly, eloquentiae apud Navarrain professor.
2334. nbsp;nbsp;nbsp;Lumières pour l’histoire de ce temps, ou Refutation de tous les libellos et discours faits contre l’auto-rité royale durant les troubles a Paris, avec les motifs de la stabilité et durée de la paix contre l’opinionnbsp;du vulgaire. Fiat pax in virtute tud el abundantia innbsp;turribus tuis. Ps. 121. Paris, 1649, 16 pages.
Deux parties, dont Ia première finit a la page 9.
Voici le titre de la seconde :
Lumières de la vérité, ou le Mensonge reconnu dans les libelles diffamatoires publiés dans Paris sans permission, depuis le moisnbsp;de janvier jusques au mois de mars 1649, contre la conduite desnbsp;personnes royales et publiques.
La première partie a été composée avant la paix.
C'osi iin assez pauvre pamphlet; mais il est franchement maza-
-ocr page 240-230
BIBLIOGRAPHIE
[maonificit]
riniste; il contient les litres des plus faineux libelles du temps. Ce sont deux recommandations; raalheureusement il n’est pas rare.
2335. nbsp;nbsp;nbsp;Lunettes (les) a toutes ages {sic), pour faire voirnbsp;clair aux ennemis de l’Etat. Paris, veuve Jean Remy,nbsp;1649, 8 pages.
Imitation de lapièce de 1613, intitulée : les Lunettes a tons dges, pour faire voir clair a ceux qui ont la vue trouble.
2336. nbsp;nbsp;nbsp;Lutetiae ad reginam suasoria et deprecatoria la-mentatio, ex Hieremia deprompta. Parisiis, 1649,nbsp;8 pages.
. Lys (le) fleurissant, cultive par la paix. Paris, veuve Jean Remy, 1649, 7 pages.
J’y lis que la vigne abhorre le chou, et que 1’olive ne peut pas s’entendre avec le concombre !
2338. nbsp;nbsp;nbsp;Lys (le) royal, arrose paries larmes de joie desnbsp;ödèles Francois, et I’explication des armes de France,nbsp;présenté a Leurs Majestés par S. D. N. (Suzanne denbsp;Nervèze). Paris, Guillaume Sassier, 1649, 7 pages.
2339. nbsp;nbsp;nbsp;Magasin (le) charitable. (S. 1., 1652), 27 pages.nbsp;Très-rare.
État des malades , des orphelins et des nécessiteux; compte des dépenses et des recettes en nature.
Voir le Mandement 1’archevêque de Paris pour le secours des pauvres.
Même piece que le Mémoire des besoins de la campagne, etc.
2340. nbsp;nbsp;nbsp;Magnificat (le) de la reine sur la détention desnbsp;princes. Paris, Jean Brunet, 1650, 8 pages.
Mauvaise paraphrase du Magnificat, suivie d’un sonnet plus mauvais encore.
-ocr page 241-UES MAZAKINADES.
231
[maltótiehs]
Pour terminer la stance imitée du Gloria Patri, 1’auteur a ajouté ces quatre vers qui sont les plus curieux et les meilleurs ;
« Guitaut, que jamais la faveur Après ce coup ne t’abandonne ,
Puisque tu causes Ie bonlieur Des peuples et de la couronne. »
On sait que c'est Ie vieux Guitaut, capitaine des gardes de la reine, qui arrèta Ie prince de Condé.
Le pamphlet est d’un frondeur.
2341. nbsp;nbsp;nbsp;Magnifique (la) entree de la paix, ou les Superbesnbsp;portiques et arcs de triomphe prepares a la venue de
• Leurs Majestés dans la ville de Paris. Paris, Pierre Dupont, 1649, 8 pages.
L’auteur parle des quatre États. Apparemment dans son système les parlements prenaient place entre la noblesse et le tiers. C’étaitnbsp;un peu leur prétention.
2342. nbsp;nbsp;nbsp;Majorité (la) du roy, ou le Royal miroir présenténbsp;a Sa Majesté. (S. 1., 1651), 11 pages.
L’auteur recommande au roi de « jetter l’ceil de temps en temps sur la recepte et mise de ses deniers. »
Ce pamphet a également paru sous le titre de : le Royal miroir, etc.
2343. nbsp;nbsp;nbsp;Malediction (la) des Mazarins et la glorificationnbsp;des illustres Parisiens, défenseurs de la liberté publi-que, avec les éloges des princes et princesses declaresnbsp;pour le parti. Paris, Jean Brunet, 1652, 8 pages.
Mauvaises stances, qui ne sont pas communes.
2344. nbsp;nbsp;nbsp;Maltotiers (les), ou les Pecheurs en eau trouble,nbsp;en vers burlesques. Langue normande ; les Pesqueuxnbsp;enyau trouble. Paris, 1649, 8 pages.
Les pieces en patois ne sont pas communes. De plus, celle-ci est assez. spirituelle.
BIBLIOGRAPHIE
232
[mandement]
2345. Mandement de hant et puissant prince monseigneur Henry de Bourbon, évêque de Metz, abbé denbsp;l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés, pour la procession génerale et solennelle ou sera portee la chasse denbsp;Saint-Germain, Ie dimanche 16 du présent mois denbsp;juin 1652. (S. 1. n. d.), Nicolas Gasse, ... pages.
Daté du chateau abbatial de Saint-Germain des Prés, Ie 7 juin.
2346. Mandement de messieurs les doyen et chapitrenbsp;de l’église de Paris pour l’administration et régimenbsp;de rarclievêché de Paris.
Daté du 31 aout 1654.
C’est une affiche de format in-folio. Le chapitre déclare que, vu l’abseuce de 1’archevéque et 1’empéchement des vicaires géné-raux, il prend Fadministration du diocèse.
2347. Mandement de monseigneur Tillustrissime et ré-vérendissime archevêque de Paris pour la processionnbsp;de la chasse de Sainte-Geneviève, avec l’ordre et lenbsp;chemin des processions. (S, 1., 1652), 7 pages.
Daté du 5 juin 1652, et signé Jean Francois, archevêque de Paris.
La procession devait avoir lieu le 11, jour de Saint-Barnabé. Les processions des paroisses étaient fixées aux vendredi 7, sa-medi 8, dimanche 9 et lundi 10.
Il faut y joindre \’ Aeis aux Parisiens sur la descente de la chasse de Sainte-Geneviève, etc., et L’ordre et cérémonie qui se doit observer, etc.
Au moment ou Feret, vicaire général de 1’archevéque, entrait dans la Grand’ Charabre pour prendre les ordres du Parlement surnbsp;la procession , les enquêtes venaient demander qu’on s’occupat denbsp;parfaii'e les cinquante mille écus destinés a payer 1’assassinat denbsp;Mazarin; ce qui fit dire au conseiller Leclerc de Courcelles : lt;¦ Nousnbsp;sommes anjourd’huy en devotion de fète double nous ordonnonsnbsp;des processions; et nous travaillons a faire assassiner un cardinal. »
2348.
Mandement de monseigneur
’illustrissime et ré-
[mandement] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINAÜES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;233
vérendissime archevesque de Paris pour Ie secours et assistance des pauvres. Paris, Pierre Targa, 1652,
8 pages.
Daté dn 28 juin 1652.
II ne parait pas que 1’initiative de 1’oeuvre qui est recommandce dans ce mandement appartienne a I’archeveque. On peut croirenbsp;qu’elle avait été prise, dès 1619, par des personnes charitables. Jenbsp;lis en effet dans un petit livre intitulé : Des devoirs des seigneursnbsp;dans leurs terres, suivant les ordonnances de France, et public anbsp;Paris en 1668 : « Suivant les lieux et les temps, on peut se servirnbsp;d’une manière de potage, ainsi qu’on 1’a pratique fort utilement,nbsp;tant dans Paris et dans ses faubourgs qu’en plusieurs autres lieux denbsp;la campagne, dans les années 1649 et 1650, ou la misère publiquenbsp;a esté extresme, et oü toutefois la despense de chaque portion quenbsp;1’on donnoit chaque jour ii chaque pauvre, ne revenoit pas en cenbsp;temps la a plus d’un sol ou environ. Cela est marqué dans unnbsp;mémoire imprimé pour la seconde fois chez Savreux , au parvisnbsp;Nostre-Dame, a 1’enseigne des Trois Vertus, en cette année 1650.»
La distribution du potage se continua pendant toute I’annee 1650; car j’ai un compte du mois de décembre. Fut-elle interrompue ennbsp;1651 ? je n’en sais rien. Ce que je puis dire seulement, c’est quenbsp;je n’ai plus rencontré que des pieces de 1652.
A cette époque , les trésoriers laïques de 1’oeuvre étaient M™” de Lamoignon, M“' de Traverzé, Ie président de Hercé, et plus tard ,nbsp;M”' de Bretonvilliers.
On avait d’abord établi dans quelques paroisses des marmites pour distribuer de la soupe aux pauvres, dont Ie nombre atteignaitnbsp;douze mille, est-il dit dans Ie Moyenpour obtenir de Dieu unepaixnbsp;véritable, etc. On y avait ensuite ajouté des aumónes en argentnbsp;et en nature, des vétements, des médicaments, et jusqu’a desnbsp;ornements d’autel, des vases même pour Ie saint sacrifice. Lesnbsp;cures de Paris étaient naturellement les principaux agents de 1’oeuvrenbsp;dans laville. Dans la banlieue et dans les provinces voisines, lesnbsp;congregations religieuses présidaient a la répartition des secours; etnbsp;parmi elles il faut nommer les prctres de la communauté de saintnbsp;Nicolas-du-Chardonnet, les jésuites, les capucins, les jacobinsnbsp;et les pères de la Mission.
II est facile de se faire une idéé de la misère publique quand on
234
[manifestaiion]
sail que la chair des chevaux tués au combat du faubourg Saint-Antoine se vendait dix sous la liyre.
Dans le mois d’octobre 46S2, 1’oeuvre avait été régulièrement organisée. M. Feret, 1’un des vicaires généraux, la dirigeait avecnbsp;la delegation et sous 1’autorité de 1’archevèque de Paris. Je trouvenbsp;dans le reglement qui a été publié alors pour la distribution desnbsp;secours , cette phrase ; « Pour les ecclésiastiques, tout est superflu,nbsp;hors le dernier nécessaire. »
C’est au mandement de 1’archevèque que 1’oeuvre dut sa plus rapide impulsion. On en jugera par ce fait que pendant le mois denbsp;juillet, au lieu de douze mille pauvres,,on compta que quinze millenbsp;avaient été secourus ! et le mandement est du 28 juin.
Je n’ai malheureusement a signaler qu’un trop petit nombre de pieces. Les voici : Abrégé véritable de ce qui s’est fait pour le sou-lagement des pauvres, etc.; Etat sommaire des misères de la campagne, etc.; Mémoire des besoins de la campagne, etc.; Mois denbsp;décembre J6S0, etc.; Mof en pour obtenir de Dieu une véritablenbsp;paix, etc.; Relation des mois de juin et juillet 1652 , etc.; Exhortation aux Parisiens sur le secours des pauvres, etc.
Toutes ces pieces sont rares. Je n’ai jamais rencontré le mémoire iraprimé pour la seconde fois chez Savreux.
2349. nbsp;nbsp;nbsp;Mandement de monsieur l’évêque d’Amiens pournbsp;invoquer l’aide de Dieu contre les désordres et sacrileges que cominettent les gens de guerre envers lenbsp;Très-Saint Sacrement de l’autel. Jouxte la copie im-primée a Amiens par le commandement de monditnbsp;sieur l’évêque d’Amiens, 1650, 6 pages. Rare.
Daté du 1®'' juin, et signé Picard.
Pourquoi n’est-il pas signé de l’évèque ?
L’auteur cite le curé de Moliens, exercant la charge de cure de Mirevault, qui mourut de chagrin pour avoir vu profaner lesnbsp;hosties dans 1’église de cette dernière paroisse.
2350. nbsp;nbsp;nbsp;Manifestation (la) de l’antechrist en la personncnbsp;de Mazarin et de ses adherents, avec des figures au-thentiques de rEeriture sainte, oii est vu a dccouvert
-ocr page 245-[makifeste] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;235
Timpiété et Ie blaspheme des mauvais chrétiens de ce temps. Sujet très-remarquable.
Beatus vir qui non abiit in concilio Mazarinorum et in via cabalistarum non stetit, et in cathedra im-piorum non stetit. Ps. 1. Paris, veuve Jean Remy,nbsp;1649, 8 pages.
« Get illustre sénat auquel j’ai dédié F Union des bons Franqois, en forme de panégyrique, qui fera voir a toute la France qu’elle estnbsp;appuyée d’une main suprème et auxiliaire plus puissante que cellenbsp;d’Hercule , etc. »
2351. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste au roi, contenant quel doit être Ienbsp;conseil d’un prince, a la gloire du Parlement, parnbsp;L. S. D. T. (Ie sieur Du Teil?) Paris, Denys Lan-glois, 1649, 8 pages.
IC II faut que nous révérions, comme 1’image de la puissance de Dieu, les princes que nous ne pouvons plus aimer comme l’imagenbsp;de sa bonté »
« Et paree que leur puissance vient du ciel, elle ne peut étre empêchée que de ce cóté la. «
« La fortune ne m’a point encore donné de place auprès de Votre Majesté. »
2352. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste (Ie) circulaire de monseigneur Ie Prince,nbsp;envoyé au peuple de France, toüchant les succes denbsp;Mouron, Coignac et de la dernière bataillé qu’il anbsp;gagnée sur Ie comte d’Harcourt dans la Saintonge, etnbsp;sur les ordres qu’on a envoyés au cardinal Mazarmnbsp;d’entrer dans l’État avec Ie titre de généralissime.nbsp;(S. 1., 1652), 15 pages.
L’auteur ne se nomrae pas; maïs ii a la bonne foi d’avouer qu’il a fait parler Ie prince de Condé « pour donner plus de majesté a sonnbsp;écrit. 1'
II répond a un article de la Gazette sur Ie combat qui suivit la levée du siége de Cognac par M. Ie Prince.
236 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[mikifesteJ
2353. Manifeste (Ie) d’Espagne fait centre Mazarin,
apporté par madame la duchesse de Longueville, présenté a messieurs les princes a son arrivée. (S. 1.), 165'!, 24 pages.
C’est nne plaisante idee que d’avoir mis Ie nom de l’Espagne en téte de ce pamphlet; l’Espagne en vérité n’y est pour rien.
L’auteur défend avec habileté, a’vec esprit Ie prince de Condé; il invoque la déclaration de 1648. C’est un peu tard, puisque Ienbsp;prince est libre. Le pamphlet n’en reste pas moins bien fait et rare.
2354. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste de dom Gabriel de ïolède, commandant l’armée d’Espagne envoyée en France pour messieurs les prinees, contre les perfidies du due de Lorraine, oü sont ajoutées (sic) les violements des traitésnbsp;fails par ce due depuis 12 ans, notamment celui dunbsp;16 juin dernier fait avec S. A. R. Paris, André Chou-queux, 1652, 16 pages. Rare.
2355. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste (le) de l’auteur qui a coinposé le Manifeste de monseigneur le prince de Condé, pourservirnbsp;d’instruction a ceux qui Tont lu, touchant les affairesnbsp;d’État qu’il a traité (sic). (S. 1., 1651), 23 pages.
Le Manifeste de monseigneur le prime de Condé est celui que Mathieu Du Bos a publié toucdiant les véritables raisons de sa sortienbsp;hors de Paris. Averti que le lieutenant civil menacait d’en recher-cher l’auteur, Du Bos se cacha. On 1’accusait d’entretenir la divisionnbsp;dans la familie royale, et de prèter a la reine 1’intention de rappelernbsp;Mazarin. On ajoutait a ces deux chefs une foule de peccadilles moinsnbsp;pendables.
C’est pour se défendre qu’il a compose le Manifeste. Je ne crois pas que ce soit la ce qui 1’a soustrait aux poursuites du Chatelet.
Tout ce qu’on peut recueillir de cette pauvre défense, c’est que le Manifeste du prince a paru après sa lettre authentique au Parlement; et le Manifeste de l’auteur après les declarations du coadju-teur contre le retour de Mazarin.
2356. Manifeste (le) do la noblesse do Normandie, par
-ocr page 247-[manifeste] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;237
lequel elle declare reconnaitre Son Altesse Royale pour lieutenant general pour Ie roi, et se joint aux princesnbsp;et aux parleinents pour mettre en exe'cution les declarations et arret donnés contre le cardinal Mazarin.nbsp;Paris, Simon Le Porteur, 1652, 8 pages.
On lit sur la 8® page ; « apporté par le baron de Chamboy e£ protioncé devant son altesse royale et M. le Prince, le 12 du courant (juillet 1652). »
*¦
Le baron de Cbamboy était un serviteur de la maison de Lon-gueville. C’est lui qui commandait a Pont-de-1’Arche en 1650. L’orateur était done bien choisi. La pièce n’en reste pas moinsnbsp;fausse.
2357. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste (le) de la noblesse qui s’est jettée dansnbsp;le parti du roi, sous la conduite de monseigneur lenbsp;Prince, ou les veritables désintéressés verront dans lanbsp;suite d’un beau raisonnement que les seigneurs et lesnbsp;gentilshomines qui se sont déclarés pour monseigneurnbsp;le Prince, sont les véritables serviteursdu roi.
Et hoc etiam vidente et ringente invidid. Sen., lib. II, de Senef.
(S. 1.), 1651,24 pages.
2358. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste (le) de la reine régente et de monseigneurnbsp;le due d’Orléans touchant la disgrace du cardinal Mazarin, (S. 1.), 1651,23 pages.
Ce pamphlet est assez rare pour qu’il ne soit pas inutile d’en indiquer la pensée. On prétend y démontrer que si la reine et lenbsp;due d’Orléans ne se défont pas du cardinal avant la majorité, lenbsp;cardinal se défera d’eux après.
Mazarin était déja parti; mais 1’auteur n’a pas voulu perdre sa prose.
2359. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste (le) de la reine sur le retour du cardinal Mazarin et les affaires du temps. Paris, Salomonnbsp;Delafosse, 1652, 15 pages.
On pourrait presque croire au caractère authentique de cette
BIBLIOGRAPHIE
238
[manifeste]
pièce. La reine explique Ie retour de Mazarin par 1’intérèt de 1’autorité royale; mais elle proteste de ne pas 1’employer aux affaires.
En tout cas, ce n’est pas d’un ennemi.
Aussi les frondeurs se sont-ils hütés de publier la Réponse au Manifeste de la reine , etc.
Puis, un libraire a réuni les deux pieces dans une seule publication, sous Ie litre de ; Ie Manifeste de la reine, etc., et la Réponse.
2360. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste de la ville d’Aix sur les mouvements denbsp;cette provinee. (S. 1., 1649), T pages.
Rare et curieux. II a paru en juillet.
2361. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste (Ie) de la ville d’Orléans, présenté anbsp;Son Altesse Royale, oii il est montré que, pour avoirnbsp;bientót la paix, il est nécessaire de se déclarer contrenbsp;Ie Mazarin, a l imitation des habitants de ladite villenbsp;d’Orléans. Paris, Claude Le Roy, 1652, 14 pages.nbsp;Rare.
Mazarin est 1’Anglais ! et Mademoiselle est Jeanne d’Arc !
2362. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste de la ville de Paris contre le retour dunbsp;cardinal Mazarin, dédié a Son Altesse Royale. Paris,nbsp;veuve J. Guillemot, 1652, 27 pages.
Signé N. P.
La Lettre d’un habitant de la ville de Blois, etc., porte la même signature.
« M. le Prince a déja les armes a la main. » Ce n’est pas un fait seulement; c’est un exemple.
« On ne prescrit jamais contre le droit public et les lois fonda-mentales du royaume. »
Ce pamphlet n’est pas sans quelque valeur.
2363. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste de madame la duchesse de Longueville-Bruxelles, Jean Rosch, 1650, 12 pages.
Villefore 1’analyse assez longuement, page 150 de la première partie de la Véritahle vie de madame de Longueville. Puis il ajoute :
-ocr page 249-DES MAZARINAÜES
239
[manifeste]
ct Si madame de Longueville n’a pas fait elle-méme ce discours, elle étoit bien capable de Ie faire. » Plus bardie que Villefore, M“' denbsp;Motteville n’admet pas Ie doute. C’était apparemment 1’opinionnbsp;commune.
II y en a nne edition de Paris, mais sans nom ni lieu, jouxte la, copie, et encore une s. 1., 16S0, 12 pages in-8“.
2364. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste (Ie) de Mademoiselle, présenté a Sonnbsp;Altesse Royale. Paris, Jacques Belley, 1652, 8 pages.
Rare et détestable pamphlet. II est difficile de comprendre comment un imprimeur a obtenu une permission expresse du due d’Or-léans pour abuser aussi sottement du nom de Mademoiselle.
2365. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste (Ie) de Mademoiselle, présenté ajuxnbsp;coeurs généreux par Ie sieur C. Perret. Paris, 1652,nbsp;16 pages.
Au moins il n’y a pas de permission pour celui-la.
2366. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste (Ie) de monseigneur Ie due d’Orléans,nbsp;avec les conspirations du cardinal Mazarin découvertesnbsp;par Son Altesse Royale, envoyées (sic) aux bons Francois et la prise de quatre cents casaques. Paris, Jeannbsp;Pétrinal, 1652, 16 pages.
L’auteur s’est évidemment inspire du discours que Ie due d’Orléans avait prononcé dans Ie Parlement, sur Ie retour du cardinal Mazarin.
2367. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste de monseigneur Ie due de Beaufort,nbsp;général des armées de Son Altesse Royale. (S. 1.,nbsp;1652), 3 pages.
Rare et plaisant; satire du due de Beaufort.
2368. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste (Ie) de monseigneur Ie due de Beaufort,nbsp;par lequel il déclare se joindre a Son Altesse Royale,nbsp;au Parlement et a la ville de Paris. Paris, 1652,nbsp;15 pages.
C’est Ie pamphlet que Ie cardinal de Retz avoue sous Ie titre de ;
240
[manifeste]
Manifeste de M. de Beaufort en son jargon (page 2S8 de ses Mémoires, coll. Michaud). Mailly Ie désigne dans la note de lanbsp;page 393 de son IV® vol., sur la foi du cardinal et sans 1’aVoir vu.
M. Champollion ne 1’avait pas vu non plus quand il a cru dé-couvrir, sous 1’indication du cardinal de Retz, VApolo^e de M. de Beaufort, par Girard.
Le Manifeste est très-plaisant et peu commun.
Mquot;“ de Grignan disait du comte de Diechtristein, Autrichien ;
lt;1 II ressemble au due de Beaufort, sans qu’il parle mieux Francois. » [Lettres de madame de Sévigné, 4674, page 44 du tome II', edition de 4848.)
2369. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste (le) de monseigneur le düc de Guyse,nbsp;toijchant les particularités de son emprisonnement etnbsp;les raisons de sa jonction avec M. le Prince. (S. 1.,nbsp;1652), '15 pages .
II avait paru auparavant è Bordeaux sous le titre de : Décla-ration de Mgr. le due de Guyse, faite a Bordeaux le 3 du mois courant, etc.; et c’est encore ainsi qu’il entre dans toütes les édi-tions des Mémoires du due de Guyse.
2370. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste (le) de monseigneur le due de Loiigue-ville sur sa declaration faite le 8 du courant, pour senbsp;joindre au parti de Son Altesse Royale et de messieursnbsp;les princes. Paris, jouxte la copie impriméea Rouen,nbsp;chez Guillaume Othot, imprimeur du roi, 1652,nbsp;\ 5 pages.
On sait assez que le due de Longueville ne prit pas le parti des princes pour douter de 1’édition de Rouen, autant que du Manifeste.
237'!. Manifeste (le) de monseigneur le due de Rohan, contenant les raisons de son armement et de sa jonction avec Son Altesse Royale et messieurs les princes.nbsp;Paris, jouxte la copie imprimée a Angers (1652),nbsp;15 pages.
Daté d’Angers, le 42 fevrier 46S2, et signe de Rohan.
Malgré la signature et malgré la permission de Son Altesse Royale,
[manifeste]
DES MAZARINADES.
241
je tiens cette piece pour 1’reuvre de quelcjue pamphlélaire de la Fronde. Elle diffère en un point très-essentiel de la Lettre oü Ienbsp;due de Rohan rend compte au due d’Orléans de 1’arrestation denbsp;Boilesve. Dans cette lettre, en effet, Ie due répète avec une sortenbsp;d’affectation qu’il n’a fait qu’obcir aux ordres de Son Altesse Royalenbsp;en prenant parti centre Ie roi; dans Ie Manifeste, il se vante aunbsp;contraire d’avoir cache politiquement ses desseins et d’avoir feintnbsp;d’abord une neutralité qu’il ne voulait pas garder. D’ordinaire ilnbsp;avait plus de prudence; et son caractère bien connu se retrouvenbsp;mieux dans les precautions de la Lettre.
Inutile de dire que je ne crois pas a l’édition d’Angers.
2372- Manifeste (Ie) de monseigneur Ie prince de Condé, touchant les véritables raisons de sa sortie hors de Paris, faite Ie 6 juillet 1651, avec une protestation qu’ilnbsp;fait a la France, qu’il n’en veut qu’a l’ennemi com-inun de son repos, c’est-a-dire au cardinal Mazarin.nbsp;(S. 1., 1651), 23 pages.
II a éte reproduit en entier dans les Mémoires de la minorité de Louis XIV, page 381 , edition de 1690.
Coste Ie cite d’après cette reproduction dans la seconde edition de son Histoire du prince de Condé, page 2S8. II en adoiet plei-nement 1’authenticité; et cependant 1’auteur s’était, sinon noinmé,nbsp;au moins désigné très-clairement dans un pamphlet publié peu denbsp;temps après sous Ie titre de : Ie Manifeste de Vauteur qui a com-posé Ic Manifeste de M. Ie prince, etc. C’est Mathieu Dubos.
II me semble qu’il n’était pas permis de s’y tromper.
On peut y joindre les Motifs qui ont porté Son Altesse Royale ii se declarer pour Mgr. Ic Prime, etc.
2373. Manifeste (Ie) de monseigneur Ie Prince, pour servir de justiheation aux calomnies du discours quinbsp;fut exposé Ie 17 aoüt 1651, ou il est répondu ennbsp;détail a toutes les choses qu’on lui impute faussement,nbsp;et OU on fait voir que ce discours ne tend qu’a décriernbsp;la réputation de M. Ie Prince dans l’idée du peuple,nbsp;attendu que la fausseté des crimes qu’on lui suppose
B. II nbsp;nbsp;nbsp;16
242
BIBLIÜGitAPHfE
[lIAiNIFESTE]
ne paiait que irop évidente a ceux qul soiit versés dans la connoissance des affaires. Paris, 1651,24 pages.
Le discours auqnél Ie pamphlet répond, est intitulé : Discours
que le roi et la reine régente..... ont fait lire en leur présence aux
députés du Parlement, Chamhre des comptes... le jour d’aoüt
1651.
Coste a mentionné et analysé le Manifeste dans son Histoirc du prince de Condé, page 268 de 1’édition de 1695.
On me permettra de croire qne le Discours a sur la réponse tous les genres de supériorité.
2374. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste (le) de M. de Chateauneuf, toucliantnbsp;les raisons de sa retraite hors de la cour. Paris,nbsp;jouxte la copie imprimée a Angouléme , chez Francois de Rosne, imprimeur ordinaire du roi, 1652 ,nbsp;15 pages.
o Ceu,x qui me condamnoient d’etre Mazarin, paree que je m’é-tois apparemment jetté dans son parti, pourront facilement con-clure que rnon dessein n’étoit autre que de ruiner les espérances de son rétablissement par les obstacles secrets que je m’efforcoisnbsp;d’y faire naitre. »
M. de Chateauneuf n’a pas écrit cela; mais on a bien pu 1’écrire de lui.
Le pamphlet d’ailleurs est tout a la charge de la reine. II n’a done pas été imprimé h Angouléme, chez 1’imprimeur du roi.
2375. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste de M. le compte (sic) d’Harcourt, en-voyée (sic) a monseigneur le due d’Orléans de la villenbsp;de Brissac. Paris, Jean Petrinal, 1652, 8 pages.
Détestable pamphlet, qui est rare après tout.
II est signé d’Harcourt.
2376. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste (le) deM. le Prince envoyé au C., ensemble la lettre de M. de Bouillon. (S. 1.), 1650,nbsp;10 pages.
Réimpression de deux pieces relatives a la régence de Mane de Médicis.
-ocr page 253-DES MAZARINADES.
243
[manifeste]
2377*. Manifeste de M. Ie Prince partant pour rejoindre les Espagnols.
P. CosTE., Hist. du.prince de Condé, ip. 36b, éd. de 1698.
2378. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste de monsieur de Carlincas, conseillernbsp;du roi au Parlement de Tliolose {sic), contre les deliberations des Etats du Languedoc, pour Ie service dunbsp;roi et pour Ie soulagtern^nt de son peuple. Paris,nbsp;\ 651, 7 pages.
Signé Deforetz (Ie sieur de Carlincas) et Bofat.
Voir VArrét du Parlement de Toulouse du 15 février 1651.
2379. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste (Ie) de monsieur Ie coadjuteur de Paris, exposant les raisons pour lesquelles il s’est meslénbsp;des affaires d’Estat. (S. 1.), 1651, 31 pages.
Ce pamphlet a paru dans Ie même temps sous Ie titre de la Tragédie de la royauté, etc. II n’est pas du cardinal de Retz.
2380. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste de monsieur Ie comte d’Alais sur lesnbsp;moUvements de cette province. Marseille, 1649,nbsp;12 pages.
II y en a une edition de Lyon, Guillaume Barbier jouxte la copie imprimée a Marseille. Elle est aussi de douze pages. On litnbsp;sur Ie titre : de la Provence, au lieu de : de cette province.
J’aime mieux la Justification des armes de M. Ie comte d’Alais, qui est plus compléte et qui n’est pas moins rare.
2381. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste de monsieur Ie due de Bouillon a lanbsp;reine régente. (S. 1. n. d.), 12 pages. Rare.
Le due de Bouillon demande que Ie roi lui rende Sédan. Si c’est de la Fronde, c’est de 1649.
2382. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste de monsieur le due de Guyse, conte-nant les véritables motifs de la levée d’une armee pour
244 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[manifeste]
Ie service du roi et de messieurs les princes. (S. 1.), 1652,4 5 pages.
II diffère en trois points de celui qu’on a vu plus haut. II est suppose ; il est sans intérêt; il est i’are.
2383. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste des Angevins adressé au Parlement et
a la ville de Paris. Paris, Nicolas Vivenay, 4652, 4 4 pages.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ •
Voici du moins un argument nouveau ; Les Angevins haïssaient Mazarin a cause des Vêpres Siciliennes !
2384. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste des bons Francois contre Jules Mazarin, perturbateur du repos public, ennemi du roi etnbsp;de son État, exhortant tous les bons Francois de («c)nbsp;suivre et protéger ceux qui n’ont point dessein (que)nbsp;de remettre Ie roi dans son autorité accouturaée, par lanbsp;decision de trois points, qui sont Ie service du roi, Ienbsp;bien public et 1’exemption de la tyrannie. (S. l.),nbsp;4 649, 8 pages.
Il a paru aussi sous Ie titre de Manifeste pour Messieurs du Parlement, etc.
2385*. Manifeste (Ie) des bons serviteurs du roi étant a Paris, et leur resolution pour la tranquillité de lanbsp;ville.
Mémoires du P. Berthod, p. S87, coll. Michaud.
C’est un placard. A-t-il été publié en pamphlet? Il existe une réponse intitulée ; Jiéponse au Manifeste des méchants Francois, etc.nbsp;Le Manifeste y est reproduit textuellement.
2386. Manifeste (le) des Bordelois, contenant le récit veritable de ce qui s’est passé dans la ville de Bordeaux, les 43 et 44 du passé. Paris, jouxte la copienbsp;imprimee, chez Simon Le Porteur, 4 654 , 8 pages.
L’auteur fait un grand éloge de 1’Ormée qui, dit-il, a établi le
-ocr page 255-DES MAZARINADES.
245
[manifeste]
gouvernement démocratique. II espère que toute la France l’i-mitera.
Il raconte que , Ie 13 du passé (juillet), l’Ormée cassa un arrèt du Parlement, en défendit la publication et ordonna de courir susnbsp;a tous ceux qui Ie publieraient. « Ladite ordonnance a été scelléenbsp;du grand sceau de cire rouge, dans lequel est représentée une Ormée,nbsp;pleine de coeurs enflammés, entourée de deux lauriers sur lesquelsnbsp;il y a un pigeon en forme de Saint-Esprit, et par-dessus est écrit;nbsp;Yox populi, vox Dei; et cette autre devise ; Estate prudentesnbsp;sicut serpentes, et simplices sicut columbce- » Ce récit confirme celuinbsp;de Coiirart. Voir la Généreuse resolution des Gascons , etc.
Anticipant sur Ie temps, l’Ormée avait supprimé les avocats et les procureurs.
Ce pamphlet est curieux , comme on voit; et de plus , il est très-rare.
2387. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste des provinces fait aux parlements surnbsp;la lettre circulaire du Parlement de Paris aux autresnbsp;parlements de France, au sujet de l’expulsion du cardinal Mazarin hors du royaume. (S. 1.), 1651,nbsp;16 pages.
Le véritable titre de la lettre du parlement est Lettre de nossei-gneurs de la cour de parlement de Paris envoyée aux autres parlc-ments de France, etc.
2388. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste (le) des sieurs Servient (a’ic), Le Telliernbsp;et Lyonne, rendant un fidéle témoignage de toutenbsp;l’administration du gouvernement qu’ils ont eue de-puis la délivrance de messieurs les princes. (S. 1.,nbsp;1652), 24 pages.
Les trois secrétaires d’État venaient de quitter la cour.
II n’y a dans ce pamphlet ni esprit, ni style. On ne pouvait ètre trompé que par le titre.
2389*. Manifeste (le) des trois princes.
Guy Patin, Lettres d Spon. I'”' vol., p. 314.
Ce titre est apparemment inexact. A quel pamphlet s’aj)plique-t-il?
2390. Manifeste (le) du cardinal Mazarin, laissc a tous
246
BIBLIOGRAPHIE
[manifeste]
les Francois avant sa sortie hors du royaume, conte-nant un exact abrëgé de toutes lés actions de son ministère, répondant a tous les chefs d’accusation qii’on lui a ohjeetés, découvrant les motifs, les intrigues etnbsp;la politique dont il s’est servi pour entreprendre, pournbsp;conduire et pour établir tous ses desseins, et Ie toutnbsp;sans que Ie Parlement, les frondeurs, les partisans desnbsp;princes puissent s’inscrire en faux contre pas une denbsp;ses propositions.
Nome morituro licet uni dicere verum .^Juvenal, hv. III.
(S. 1., 1651), 48 pages.
Le cardinal Mazarin s’excuse justeraent par ce dont l’accusent ses ennemis. C’est tont 1’esprit de ce pamphlet, qui n’est pas mal faitnbsp;d’ailleurs.
11 parait qu’il obtint un grand succès, puisque dans le mcme temps un autre pamphlétaire s’empressa d’en donner une suite, dontnbsp;voici le titre : La suite du manifeste du cardinal Mazarin, laissénbsp;a tous les Franqois avant sa sortie hors du royaume , contenant lesnbsp;motifs et les moyens qu’il a tenus pour s’agrandir, exposant au roinbsp;tous les monopoles qu’il a brasses contre la maison de Condé, etnbsp;les intrigues qu’il a fait jouer pour perdre le comte d’Alais, répondant a la témérité des entreprises qu’on lui impute, déguisant sesnbsp;fourbes en général par des prétextes d’Etat ,justifiant les simonies ,nbsp;les trocs, les permutations illicites et les rétentions criminelles desnbsp;pensions sur les bénéfices ecclésiastiques , déduisant les raisons qu’il anbsp;cues de disposer des gouvemements en faveur de ses creatures, etnbsp;faisant voir les maximes nécesshires a un homme depeu pour s’élevernbsp;et pour se soutenir dans les grandeurs.
Ecce morituri vera hcec sunt verba ministri. Clau. in Eut., hb. I.
(S. 1., 1651J, 48 pages.
Cette seconde partie ne vaut pas la première ; a peine y trouve-t-on une ou deux anecdotes a recueillir. Je citerai celle-ci: Mazarin soutint, un jour, la doctrine de la fatalité contre Renocini, arche-vèque de Ferme, qui se rendait en Irlande par ordre du pape.nbsp;« Le succès de votre voyage ne depend pas de vous, disait-il anbsp;i’arcbcvèquc , mais de quelquc ordre supérieur f|ue vous ne pon-
-ocr page 257-[manifeste]
DES MAZARINADES.
247
vez altérer. » Renocini partit; et il n’arriva pas ; il fut pris en route par des pirates.
Mazarin raconte encore qu’il avait appris d’un nommé Piraldi a piper au jeu, et qu’il avait recu de eet habile homme un charmenbsp;sur une bague. II était alors attaché au cardinal Sacchini.
J’ai dit ailleurs (voir les Allarmes de la Fronde) pourquoi je ne crois pas que Dubose Montandré soit 1’auteur du Manifeste et de lanbsp;suite. Le premier est d’un partisan de Beaufort et de Gondi; lanbsp;seconde d’un serviteur des princes.
2391. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste (le) du cardinal Mazarin, présenté aunbsp;roi par lui-inême a son départ de Pontoise. Paris,nbsp;1652, 8 pages. Rare.
Pourquoi du cardinal Mazarin ? Pourquoi surtout a son départ de Pontoise ?
« Les rots n’ont point de théatre plus relevé de leurs généreuses actions que leur conscience et 1’honneur de les avoir faites. Ils senbsp;contentent aussi de leur propre témoignage; car Ie blame ou lanbsp;louange qu’on leur donne, n’augmente ni ne diminue leur gloire. »nbsp;On devine aisément la conclusion.
2392. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste (le) du comte d’Harcourt sur son ar-rivée en la ville de Brissac {sic), faisant connoitre lenbsp;dessein du cardinal Mazarin de s’emparer de cettenbsp;forteresse, qui étoit le sujet de sa retraite hors denbsp;France. Paris, Samuel de Ijarru, 1652, 8 pages.
C’est autre chose que celui qu’on a vu plus haut; mais ce n’est pas meilleur.
2393. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste (le) du due de Lorraine, présenté anbsp;Son Altesse Royale. Paris, Salomon Delafosse (1652),nbsp;14 pages.
Très-médiocre invention d’un pamphlétaire frondeur.
2394. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste du roi de la Grand’Bretagne a ses su-jets duroyaume d’Angleterre. Paris, Fran9ois Preu-veray, 1649, 8 pages. Rare.
Daté du chateau d’Elizabeth , ile de Jersey, le 23 octohre 1649.
248 nbsp;nbsp;nbsp;BlBLKXiUAPHlEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[manifeste]
2395. nbsp;nbsp;nbsp;Manifesle du sieur de Charlevois sur sa detentionnbsp;et son retour ensuite aBrissac. Paris, Jacob Chevalier,
1652, 15 pages. Rare.
On sait comment Ia maréchale de Guébriant s’y prit ponr attirer Charlevois hors de Brissac. Le Manifeste a une autre version; c’estnbsp;tout simple. On peut le lire, si on n’y cherche pas la vérité.
Ce singulier épisode de la Fronde se rattache a la défection du comte d’Harcourt. Charlevois, désespérant de se maintenir a Brissac,nbsp;prit le parti d’y appeler le comte, qui abandonna son armee ennbsp;Guyenne pour s’y rendre.
Les derniers éditeurs des Mémoires du cardinal de Retz, coll. Michaud, ont reproduit le Manifeste en entier,note de lap. 392.
2396. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste, ou Declaration des Etats générauxdesnbsp;provinces unies des Pays-Bas, contenant les causes etnbsp;raisons qui les ont contraints a declarer la guerre auxnbsp;Anglois. Jouxte la copie imprimée a la Haye. Paris, Nicolas Bessin, 1652, 12 pages.
Daté du 2 aoüt 4652.
2397. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste, ou Notable discours que dom F. de S.nbsp;(de Sylves), ci-devant ministre d’État du roi catho-lique, a fait a tous les peuples d’Espagne, et particu-lièrement a ceux qui gouvernent actuelleinent lesnbsp;affaires de cette monarchie, touchant l’élection du sou-verain qu’ils doivent avoir après la mort de leur roi,nbsp;traduit de l’espagnol en francois. (S. 1.), 1650,nbsp;16 pages.
Don F. propose d’appeler Louis XIV au tróne d’Espagne. A ce litre, le pamphlet est curieux, füt-il apocryphe.
2398. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste, ou Raisonnement sur les affaires denbsp;Catalogue contre les intrigues du eardinal Mazarin,nbsp;traduit de l’espagnol en francois. Paris, Francoisnbsp;Noël, 1649, 26 pages.
' L’auteur dit en commenrant qu’il a pénétrc en Catalogue
-ocr page 259-[manifeste] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;249
pour voir par ses yeux. A la bonne heure; mais il n’a pas inieux vu.
Évidemment la prétendue traduction francaise est un original.
2399. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste (le) pour la justice des armes des princesnbsp;zélés pour le bien de la paix. Paris, Nicolas de Lanbsp;Vigne, 1649, 7 pages.
2400. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste pour les Bordelois sur la prise des chateaux Trompette et du Ha, a nos seigneurs du Parlement de Paris, par G. D. G. P., Bourdelois. (S. 1.),nbsp;1650, 16 pages.
Dans une épJtre dédicatoire, datée du 2S septembre 16S0, 1’au-teur fait remarquer que le sénat remain était qualifié de majesté. Or, le Parlement de Bordeaux est un sénat. Le défenseur du due d’Eper-non {Lettre d’un ami de M. le due d’Epermn , etc.) avait raisonnbsp;de dire que ce Parlement voulait qu’on lui donnat de la majesté.
Le pamphlet contient des détails fort suspects, mais fort curieux sur les maisons de Puypaulin, d’Épernon et de Candale.
II y en a une édition de 1649 que je n’ai pas vue, mais que M. G. Brunet m’a signalée comme existant dans la bibliothèque denbsp;Bordeaux ; Manifeste sur la prise du chateau Trompette , etc.
Peut-étre ce G. D. G. P. est-il 1’auteur du Courrier burlesque de la guerre de Bordeaux.
2401. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste pour messieurs du Parlement coiitrenbsp;Jules Mazarin, perturbateur du repos public , enneminbsp;du roi et de son Etat, exhortant tous les bons Francois de suivre et protéger ceux qui n’ont point d’au-tre dessein (que) de remettre le roi dans son autoriténbsp;accoutumée par la decision de trois points, qui sont lenbsp;service du roi, le bien public et l’exemption de la tyrannic. (S. 1.), 1649, 8 pages.
Même pièce que le Manifeste des bons FmnQois, etc.
2402. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste pour M. le due de Bouillon et messieurs
250 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[manukl]
les autres généraux contre les libelles que Ie cardinal Mazarin a fait publier contre eux, avec la declarationnbsp;qu’a faite M. Ie marquis de Noirmoutier, touchantnbsp;les troupes de l’archiduc Leopold qu’il conduit ennbsp;France. Paris, veuve d’Antoine Coulon , 1649,nbsp;7 pages.
La déclaration de Noirmoutier est datée du 16 raars.
2403. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste sur la prise du chateau Trompette, anbsp;nos seigneurs du Parlement de Paris, par G. D. G. P.,nbsp;Bourdelois. (S. 1.), 1649, 12 pages. Très-rare.
C’est l’édition que M. G. Brunet m’a signalée du Manifeste pour les Bordelais, etc.
Le pamphlet est ici daté du 25 novembre 1649.
2404. nbsp;nbsp;nbsp;Manifeste (le) veritable des intentions de M. lenbsp;Prince, qui ne tendent qu’au rétablissement de l’auto-rité souveraine et du repos des peuples, présenté a nosnbsp;seigneurs du Parlement. (S. 1., 1651), 16 pages.
Une des pieces de la polémique entre le prince de Condé et le cardinal de Retz. Ce n’est ui la meilleure, ni la plus hardie.
II y a été répondu par le Discours contre le libelle intitulé -• le Manifeste, etc.
2405. nbsp;nbsp;nbsp;Manne (la) céleste, ou FHeureuse arrivée du premier convoi de vivres a Paris, avec la généreusc sortienbsp;des Parisiens. Paris, Francois Noël, 1649, 8 pages.
2406. nbsp;nbsp;nbsp;Manuel du bon citoyen, ou Bouclier de défensenbsp;légitime contre les assauts de l’ennemi. (S. 1.), 1649,nbsp;24 pages.
J’ai déja dit que VÉpilog
i Dernier appareil du bon citoyen est
la suite du Manuel; et a cette occasion, j’ai fait connaitre les juge-ments de Naudé , de G»y Patin et de Mailly. J’ajoute ici que Naudé revient deux fois sur le Manuel, 1’une a la page 199 oii il le louenbsp;de « n’avancer rien qiii ne soit veritable ; » 1’autre a la page 204,
-ocr page 261-DES MAZARINADES.
251
[mahüel]
pour montrer dans ce pamphlet 1’un des caractères extérieurs des bonnes pièces.
L’auteur s’élève contre Ie principe de la puissance absolue ;
« L’autorité des magistrats, dit-il, doit étre plus grande pendant 1’absence et la minorité du roi. Il n’appartient qu’a Dieu, Ie pou-voir absolu, infini, indépendant et qui n’a point de hornes; etnbsp;c’est pécher contre la sureté des princes que de leur dire qu’ennbsp;cela ils ressemblent h Dieu. »
Pendant Ie blocus même, les pourvoyeurs du roi étaient privilégiés sur Ie niarché de Paris. « Dernièrement, par un stratagéme qu’on ne peut honnêtement nommer, on fit cesser 1’ordinaire desnbsp;officiers du roi. II n’y eut bon bourgeois qui n’en fut indigné, etnbsp;qui ne fit offre de sa bourse pour réparer Ie scandale. » Puis ,nbsp;i’auteur ajoute : « Je voudrois toujours insister sur ce point, quenbsp;rintention du peuple ne fut jamais de rien diminuer des richessesnbsp;du roi ni des princes, de leurs domaines, commodités et magnificences. »
II pretend que les Etats de 1614 n’ont rien produit paree qu’on y passa Ie temps en prefaces et en emulation d’eloquence; mais,nbsp;dit-il, « des États fibres et des députations légitimes par Ie fibrenbsp;choix des ecclésiastiques, des nobles et du tiers état pourroientnbsp;produire quelqu’important succes. » Toutefois, il pense qu’il seraitnbsp;possible de se contenter d’assemblees provinciales ou de réunionsnbsp;des nobles et du clergé avec les bourgeois et marchands dans desnbsp;assemblées de ville.
Avec la puissance absolue, ce que l’auteur attaque Ie plus vive-ment, ce sont les partisans. II raconte qu’on avait donné a M. d’Ef-fiat, surintendant des finances, dans une maison du cloitre Notre-Dame.un diner dont les bisques et les potages avaient fait dire a quelqu’un qu’il avait vu dans des chaudières et des marmites bouil-lantes des élections tout entières.
On fit a la page 21 cette phrase ; « N’est-ce pas une impudence capitale de présenter a la reine une bouchée de pain et lui faire anbsp;croire (sic) qu’elle vaut une pistole k Paris. gt;i.Un contemporain anbsp;écrit a la marge de son exemplaire, qui est aujourd’hui il la biblio-thèque de Sainte Genevieve : » Ce fut Ie nommé Bautru, lors dunbsp;blocus de Paris, tenant eet impertinent discours ii la reine a Saint-Germain. »
Malgré quelques taches, Ic Mnniicl est unc frès-bonne piece ,
252 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[manüel]
remarquable de bon sens , de verve , d’éloquence même; niais il n’est pas rare.
Quand il a été publié, la conférence de Saint-Germain était encore ouverte; car 1’auteur demande qu’on y fasse un article surnbsp;l’éducation du roi. J’ai vu en effet sur un autre exemplaire de lanbsp;bibliothèque de Sainte-Geneviève, d’une écriture du temps, la datenbsp;du 23 mars.
2407. Manuel (Ie) politique, faisant voir par la raison et par 1’autorité 1. Que Ie roi, dans l age oü il est, nenbsp;peut point choisir son conseil, et que par conséquentnbsp;la reine, Ie Mazarin, Ie due de Bouillon et Ie premiernbsp;président sont des conseillers ingérés par tyrannie, ounbsp;pour pariet’ plus doucement, par usurpation : Ie rai-sonnémentne craindra point la réplique; 2. Que l’in-justice du conseil du roi se reconnoit par les principesnbsp;par lesquels il agit, et qui sont contraires a la royauté;nbsp;3. Que les succès des entreprises du conseil du roi etnbsp;rimprudence avec laquelle il les ménage , marquentnbsp;encore plus visiblement la même injustice ; 4. Et qu’ilnbsp;ne faut plus considérer Ie roi que comme une majesténbsp;enchainée par la tyrannie de son conseil, et vers le-quel (sic) par conséquent c’est hors de saison qu’on faitnbsp;des députations et des remontrances. (S. 1.), 1652,nbsp;24 pages.
Dubosc Montandré. *
Les pampblétaires du parti des princes revendiquaient 1’autorite pour leurs patrons par eet argument: « La loi qui fixe a qualorzenbsp;ans la majorité du roi, a eu pour but de prévenir 1’ambition desnbsp;régents, en interropipant leur possession; d’ou la consequence que,nbsp;quand la régence cesse, l’autorité revient par un retour naturel auxnbsp;princes du sang. C’est a eux qu’il appartient de former Ie conseilnbsp;du roi. »
Après Ie combat de Bleneau et Ie refus, fait par la ville d’Or-léans , de recevoir Ie cardinal Mazarin.
i
-ocr page 263-[MARCHE] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARFNADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;253
2408. nbsp;nbsp;nbsp;Marche (la) de Tarmée de monseigneur Ie Princenbsp;au-devant du cardinal Mazarin. (S. 1,), 1652,
I nbsp;nbsp;nbsp;5 pages.
Ce pamphlet n’est pas mal fait; et il est rare.
L’auteur pretend que Ie Parlement avait décrété d’accusation Navailles qui était venu a Paris trouver Ie due d’filbeuf de la part dunbsp;cardinal. Je ne me souviens pas d’avoir rencontré ailleurs cettenbsp;anecdote.
2409. nbsp;nbsp;nbsp;Marche (la) de l’armée de monseigneur Ie princenbsp;de Conty, commandée par Ie marquis de Lusignan,nbsp;pour Ie secours de la ville d’Agénois (sic), assiégée parnbsp;monsieur Ie comte d’Arcourt (^sic), avec l’ordonnancenbsp;de mondit seigneur Ie prinee sur les offres faites parnbsp;les bourgeoi.s et habitants de la ville de Bourdeauxnbsp;pour Ie secours de ladite ville. Paris, jouxte la copienbsp;imprimée a Bourdeaux, par Guill. de La Court,nbsp;1652, 4 pages.
II nbsp;nbsp;nbsp;n’y a que l’ordonnance, datée de Bourdeaux, le2 juillet 1632,nbsp;signée A. de Bourbon, et contre-signée Meuret de La Tour.
2410. nbsp;nbsp;nbsp;Marche (Ia) du due de Lorraine, avec son armee,nbsp;et tout ce qui s’est fait et passé dans les négociationsnbsp;de Son Altesse Royale et du C. Mazarin prés Ie duenbsp;de Lorraine sur ce. sujet. Paris, Jean Brunet, 1652,nbsp;8 pages.
L’auteur dit que les étrangers étaient tellement de mode en France , que les gentilshommes préféraient un More a iin Francaisnbsp;pour les servir.
2411^, Marche (la) du roi en Normandie, avec son eji-trée a Rouen Ie 28 janvier. Paris, 1650.
Bib. hist., 23067.
Extrait de la Gazette.
254 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[makéchal]
2412. nbsp;nbsp;nbsp;Marche (la) du roi vers Paris, et sa route depuisnbsp;sa sortie de Gien jusqu’a Melun, et tout ce qui s’y estnbsp;passé, avec Ie dessein du cardinal Mazarin, sur laditenbsp;marche, découvert, et sa chute de cheval devant Ie roi.nbsp;Paris, Jean Brunet, 1652, 8 pages. Rare.
2413. nbsp;nbsp;nbsp;Marche (la) du sieur de Balthazar dans Ie Péri-gord, ensemble la prise de la ville de Saint-Astier etnbsp;de quelques chasteaux. Jouxte la copie imprime'e anbsp;Bourdeaux. Paris., Nicolas Vivenay, 1652, 7 pages.nbsp;Très-rare.
On peut consulter sur cette affaire VHistidre de la guerrc de Guyenne, p. 46.
2414. nbsp;nbsp;nbsp;Maréchal (Ie) de Turenne aux bons bourgeois denbsp;Paris. Placard in-folio affiche Ie 4 septembre l650.nbsp;Très-rare.
«Ces placards, dit Omer Talon, page 39S de ses Mémoires, coll. Michaud, furent affichés dans toutes les places pnbliques denbsp;Paris ; et lorsqu’aucun les voulut óter, il se trouvoit des gens quinbsp;s’y opposoient, et avec telle resistance qu’il y eut meurtre au boutnbsp;du Pont-Tieuf. »
2415. nbsp;nbsp;nbsp;Maréchal (Ie) des logis logeant Ie roi et toute sanbsp;cour par les rues et principaux quartiers, en consequence de la prétendue amnistie, par Ie sieur de San-dric {sic).
Demandes au vendeur VEtat présent de la fortune des princes (de tons les potentats) et Ie Visage de lanbsp;cour; etrecois ces trois pièces conime des divertisse-jnents de ma plume.
Paris, 1652, 7 pages.
Une des pièces les moins communes de Sandricourt.
C’est une espèce de suite des Fourriers d’État:« II est juste que
-ocr page 265-[masque]
DES MAZAIUNADES.
255
nous IS logions (la cour) un peu plus au large que par le passé. » Sandricourt est-il I'auteur des Fourriers?
Le Marechal-dcs-logis ne les vaut pas. J’y remarque seulement que le coadjuteur est logé rue Troiisse nonain, et de Pénis rue desnbsp;Francs-Bourgeois.
2416. nbsp;nbsp;nbsp;Mars (le) captif mis en liberte par Themis, et lenbsp;Typhon de la France banni par la même déesse, ou lanbsp;Delivrance de monseigneur le prince de Conde parnbsp;I’entremise du Parlement, et l’éloignement du cardinalnbsp;Mazarin ordonne par I’arret de cet auguste corps.nbsp;Paris, Francois Noël, 1651,15 pages.
Signc R. D. S. J.
2417. nbsp;nbsp;nbsp;Marseille délivrée de la tyrannic du comte d’Alaisnbsp;et remise sous I’autorite du roi le 19 mars. (S. 1.),nbsp;1650.
Il y en a deux editions, la première de six pages, la seconde de huit. Cependant ce pamphlet est rare.
2418. nbsp;nbsp;nbsp;Masarinade (la), ou Éloge du cardinal Masarin,nbsp;an vers burlesques, corect e an la bone ortografe.nbsp;Amsterdam (Paris), 1663, petit in-8quot;.
Nous croyions que la bone ortografe avait été découverte de nos jours. On voit qu’il n’en est rien.
Voir la Mazarinade.
2419. nbsp;nbsp;nbsp;Masque (le) levé contre la conduite de la cour, etnbsp;le coup de grace donne au cardinal Mazarin, ou I’au-teur fait voir dans douze raisons invincibles que I’eta-blissement du repos de la France depend de la ruinenbsp;du Mazarin, et que les Francois n’ont ni ressentiment,,nbsp;ni honneur, ni courage, s’ils ne levent ouvertement lenbsp;masque pour faire use conspiration générale contre
BIBUOGRAPHIE
256
[madvais]
Ie rétablissement de ce ministre, dédié a monseigneur Ie Prince. Paris, 1652, 24 pages.
L’épitre dédicatoire est signée W. M. D. M. A.
G’est la signature de VIntrigue de l’emprisonnement et de Vélar-gissement des princes, etc.
2420. nbsp;nbsp;nbsp;Mathois (Ie), ou Marchand mêlé propre a toutnbsp;faire, en vers burlesques. Paris, Jean Hénault, 1649,nbsp;12 pages.
« Je fais de gros et petits culs Pour dames et demoiselles. »
Les culs se sont appelés tournures, polissons; on les appelle sous-jupes. C’est toujours la même chose; mais les mots ne blessent plus la pudeur... OU la pruderie.
2421. nbsp;nbsp;nbsp;Mausolëe (Ie) de la politique et de la justice dressénbsp;a la mémoire des deux frères illustres, M. Ie comtenbsp;d’Avaux et M. Ie président de Mesmes, décédés biennbsp;peu de temps 1’un après l’autre. Paris, Jean Paslé,nbsp;1651,28 pages.
La pièce se termine par une épigramrae latine de Chateaunières sur Ie même sujet.
Maxime du comte d'Avaux : « La subtllité trop grande doit étre laissée aux écoles; et une franchise généreuse doit opiner dans Ienbsp;conseil des rois. »
Le sénat de Venise 1’appelait Ie vrai ambassadeur des rois et Ie vrai roi des ambassadeurs.
Maxime du président de Mesmes : « II faut cesser d’etre homme quand on commence d’etre juge.»
Pièce intéressante et qui n’est pas commune.
2422. nbsp;nbsp;nbsp;Mauvais (le) succes de l’espion de Mazarin envoyénbsp;a Tarchiduc Leopold pour se sauver Flandre {sic). Paris, Nicolas de La Vigne, 1649, 8 pages.
-ocr page 267-[maximes] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;257
2423. nbsp;nbsp;nbsp;Mauvais (Ie) temps passé, ou Ie Ministère de Ma-zarin. (S. 1., 164-9), 8 pages.
Contrefacon du Sens dessus. dessous, etc.
2424. nbsp;nbsp;nbsp;Maximes chrétiennes, ou les Véritables moyensnbsp;pour maintenir et conserver la paix. u Non est paxnbsp;impiis, dicitDominus. « Ps. \. Paris, Sébastien Martin, 1649, 7 pages.
2425. nbsp;nbsp;nbsp;Maximes fondamentales touchant Ie gouvernement et les pernicieux desseins des Espagnols. Paris,nbsp;veuve Jean Remy, 1649, 15 pages.
Rare. Tout ce que les Espagnols ont reproché a Louis XIV.
2426. nbsp;nbsp;nbsp;Maximes héroïques de saint Louis, au roi et a lanbsp;reine régente. (S. 1.), 1649, 10 pages.
All second litre on lit; Le bon gouvernement tirê sur celui de saint Louis, dédié a Sa Majesté très-chrétienne; et a Ia fin : Le plusnbsp;humble de tous ses sujets, C. P. V. de la niaison de Sorbonne.
Mais il ne faut pas se fier au litre. L’auteur offre seulement au roi de lui décrire les maximes de saint Louis, si le roi veut le lui commander. Ce n’est qu’une supplique en forme de preface.
2427. nbsp;nbsp;nbsp;Maximes morales et chrétiennes pour le repos desnbsp;consciences dans les affaires présentes, pour servirnbsp;d’instruction aux curés, aux confesseurs, aux prédica-teurs, dressées et envoyées de Saint-Germain-en-Layenbsp;par un théologien, fidele officier du roi, a messieursnbsp;du Parlement. Paris, Cardin Besongne, 1649.
Deux parties, 1’une de 16, l’autre de 30 pages. Ce pamphlet est du très-petit nombre de ceux dont la publication a été faite ennbsp;conformité de 1’arrêt du 25 janvier, c’est-a-dire avec permission desnbsp;commissaires du Parlement. Le permis d’iraprimer la premièrenbsp;partie est sans date. L’impression de la seconde partie a été auto-risée le 22 mars.
Naudé range les Maximes morales et chrétiennes parmi les pièce
B. ii nbsp;nbsp;nbsp;17
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soutenues et raisonnées (pages 11 et 204 du Mascurat). J’ajoute que Ie stye en est abondant et correct. C’est un des plus reniarquablesnbsp;pamphlets de la Fronde.
L’auteur declare au Parlement, dans 1’épitre dédicatoire, qu’il est un peu cause de ce qui se passe , pour n’avoir pas puni, commenbsp;il Ie pouvait, les propagateurs de dainnables maximes. C’est unenbsp;flatterie. II dit qu’il garde 1’anonyme pour n’être pas privé d’unenbsp;charge qu’il exerce auprès du roi. C’est un mensonge.
Voici quelques-unes de ses maximes ; l’autorité royale est d’insti-tution divine, quoique plusieurs rois ne soient que de celle des hommes. Le respect et 1’obéissance qu’on doit aux rois, ne sont pasnbsp;dus aux ministres et favoris. Les régents ne jouissent pas de lanbsp;plenitude de l’autorité royale ; ils ne peuvent faire ni lois, ni or-donnances, ni créations d’offices. Les sujets sont obligés d’employer leur vie et leur fortune pour la conservation du roi et lanbsp;manutention de son État, non-seulement contre les ennemis dunbsp;dehors, mais encore contre ceux du dedans. Quelquefois il y anbsp;pour les sujets obligation de prendre les armes pour se défendrenbsp;de 1’oppiession, lorsque les autres moyens ne sont pas suffisants.nbsp;Les princes ne sont pas tenus d’obéir aux lois politiques par voienbsp;de contrainte, mais par voie de direction , c’est-a-dire par la forcenbsp;de 1’exemple qu’ils sont obligés de donner. Les rois doivent donnernbsp;les charges et les offices aux personnes dont la science et les moeursnbsp;répondent è. cette qualité.
Et de loutes ces maximes , l’auteur conclut, dans la première partie , que Paris et la France doivent s’armer contre Mazarin jnbsp;dans la seconde, que la reine doit éloigner Mazarin sous peine denbsp;péché mortel.
n Abbés frisés , poudrés et le visage couvert de mouches , tous les jours dans un habit libertin parmi les cajoleries des cours et desnbsp;ïuileries. »
II parait qu’au commencement de la régence on avait ajouté i/i oratione pro rege, et pro Anna regina nostra.
Mailly, sans contester le talent de l’auteur, juge le pamphlet « une oeuvre de ténèbres qui ne présente partout que le langagenbsp;del’anarchie etdelasédition. » (TVofó de la page 253 de sonll'vol.)
Je ne sais pas sur quel fondement il suppose que le coadjuteur a été 1’autem' ou 1’instigateur des Maximes. II est vrai que cettenbsp;piece, la première partie surtout, est composée avec une habileté
-ocr page 269-DES MAZARINADES.
259
[mazarin]
perfide, et vigoureusement écrite ; mais ce n’est pas une raison suffisante de l’attribuer a Gondy.
De quelque main qu’elle vienne, elle est facile k trouver et bonne a garder.
2428. nbsp;nbsp;nbsp;Maximes royales, presentees au roi. Paris, veuvenbsp;Jean Remy, 1649, 7 pages.
On voit au second titre que cette pièce est de Du Pelletier.
« Nos monarques ont dans leurs armes des fleurs sans épines, pour nous apprendre qu’ils règnent par la douceur. »
2429. nbsp;nbsp;nbsp;Mazarin (Ie) artizané, ou l’Artizan {sic) mazarine,nbsp;par M. Q. d. F. L. (Mathurin Questier, dit fort Lys).nbsp;(S. 1.), 1651, 12 pages.
2430. nbsp;nbsp;nbsp;Mazarin aux pieds du Parlemei® (S. 1., 1649),
7 pages. nbsp;nbsp;nbsp;^
2431. nbsp;nbsp;nbsp;Mazarin (Ie) confus dans l’élévation de ses enne-mis et l’abaissement de ses creatures. Paris, Louisnbsp;Chamhoudry, 1651, 16 pages.
2432. nbsp;nbsp;nbsp;Mazarin dans Amiens. (S. 1.), 1649, 11 pages.
2433. nbsp;nbsp;nbsp;Mazarin en soupcon de sa vie et de ses moeurs.nbsp;Paris, Pierre Anguerant, 1649, 8 pages.
2434. nbsp;nbsp;nbsp;Mazarin (Ie) portant Ia hotte dit: J’ai bon dos;nbsp;je portera! bien tout. (S. 1.), 1649, 7 pages.
« Je crois même que Varin,
Au lieu de battre sa monnoye....
k fait libelles contre moi. »
Ces vers et ceux oü il est parlé de Suzanne de Nervèze, ne se trouvent pas dans la copie que Sautreau de Marsy a reproduite,nbsp;p. 328 du Iquot; vol. de son Nouveau Siècle de Louis XIF.
2435. Mazarin (Ie) poulonnois pour Ie jour du Mardinbsp;Gras. (S. 1., 1649), 8 pages.
Sot, obscur et rare.
260
RlHLIOGRAPlUli:
[mazarinaüe]
2436. Mazarinade (la). Sur hi copie imprirnée a Bruxelles, IGSI, 24 pages.
Le plus célèbre des libelles écrits coiure Ie cardinal Mazarin. II a donné son nom A tous les antres.
Je ne sais pas pourquoi on lui a fait tant de reputation ; car ce n’est qu’un araas de saletés et d’injures sans esprit, niême sansnbsp;gaieté.
Je ne sais pas davantage pourquoi on veut qu’il soit rare ; car il m’en a passé plus de dix exemplaires par les mains.
II n’y a que deux pamphlétaires de la Fronde qui attribuent a Scarron la Mazarinade. C’est Va.wle\\r ó.e\?L Lettre de remercimcntnbsp;envojée au cardinal Mazarin sur la lettre qu’il a éc.ritc a une damenbsp;de la cour pour Vc^pmmodement de ses affaires, et celui du Mer-cure de la cour.
Après cela, il faut descendre jusqu’aux Mémoires de Guy Joly, et au Segraisiana.
Guy Joly dit simplement, page 54 de l’édition de Rotterdam , 1718 : « Le sieur Scarron fit aussi alors sa Mazarinade. » Alors,nbsp;c’est le temps du blocus de Paris; c’est, avec plus de precision,nbsp;le mois de février 1649. II y a la une erreur évidente. La Mazarinade est incontestablement de 1651. Les souvenirs de Guy Jolynbsp;manquaient de netteté, et par conséquent de certitude.
C’est au Segraisiana que sont empruntées les anecdotes d’après lesquelles Ia paternité de la Mazarinade est universellement attri-buée a Scarron.
¦l’l.
lt;1 De tous les écrits qu’on fit contre le cardinal, y est-il dit p. 165, la Mazarinade de Scarron est celui qui lui fut le plus sensible,nbsp;]iarticulièrement a cause de 1’endroit oü il lui fut reproché d’avoirnbsp;été chassé d’Alcala par le cardinal Colonna , d’oü il fut contraintnbsp;d’aller a pied jusqu’a Barcelonne pour s’einbarquer et retournernbsp;en Italië. Le sujet de la colère de ce cardinal contre lui fut a l’oc-casion de ses amgt;ourettes avec une bouquetière qu’il vouloitnbsp;épouser. «
Ailleurs , page 132 ; « On ne manqua pas d’entretenir la reine de la mort de Scarron, en lui disant qu’il s’étoit rendu indigne de lanbsp;pension que Sa Majesté lui faisoit, pendant la guerre de Pat’is; e’étoitnbsp;pour avoir fait la Mazarinade; mais qu’il laissoit une femme sansnbsp;aucun bien , une jeune femme fort belle, vertueuse et de beaucoup
-ocr page 271-[MAZAKhXABii]
d’espi'it, que la pauvreté pourroit peut-ètre réduire a de grandes extrémités, et que Sa Majesté ne pouvoit pas faire une plus grandenbsp;charité que de faire rétablir la pension qu’elle avoit ótce a son mari.nbsp;La reine deinanda aussitót de combien étoit la pension ; elle n’étoitnbsp;que de cinq cents ecus ; mais un des courtisans, ayant aussitót prisnbsp;la parole , dit qu’elle étoit de deux mille livres. La reine eut la bonténbsp;d’ordonner sur-le-champ Ie rétablissement de la pension sur Ienbsp;pied de deux mille livres, et d’ordonner qu’on lui en portat Ie premier paiement. gt;•
Page 147 enfin : « Scarron avoit d’abord été du parti du cardinal Mazarin ; mais il 1’abandonna du temps de la Fronde. II disoit en riant ; « Je lui ai dédié mon Typhon, qu’il n’a pas daignénbsp;•lt; regarder. » N’étoit-ce pas un grand désordre dans 1’État que dansnbsp;Ie temps de la Fronde Ie cardinal de Retz, qui alloit souvent cheznbsp;lui, y attiroit tons ceux de son parti; et M. Ie Prince y envoyoitnbsp;plusieurs de ses gens. »
Ce dernier passage n’a ni 1’exactitude ni la bienveillance aux-quelles Segrais était obligé. Ce n’est pas seulement dans Ie temps de la Fronde que Ie cardinal de Retz allait chez Scarron ; c’est biennbsp;des années auparavant. Scarron a pu dire avec vérité dans lanbsp;lettre que j’ai citée ailleurs, qu’il avait été « connu et honoré dunbsp;cardinal dés sa jeunesse. » Et c’est assez pour comprendre qu’ilnbsp;n’a pas été du parti de Mazarin pour lui avoir dédié son Typhon.
Mais Ie Segraisiana n’est pas de Segrais. Sans rechercher trop attentivement les erreurs qu’il renferme, en voici une qui montrenbsp;qu’au moins pour les personnages de la Fronde son témoignagenbsp;n’est pas foujours certain. On lit, page 117 : «Quand Ie maréchalnbsp;de Gramont, qui avoit été Frondeur, parloit au roi de quelquenbsp;chose qui étoit arrivé du temps de la Fronde , il lui disoit : Sire,nbsp;c’étoit du temps que nous servions Votre Majesté contre Ie cardinalnbsp;Mazarin. » II est bien moins permis de se tromper sur Ie maréchalnbsp;de Gramont que sur 1’auteur de la Mazarinade.
Et puis Ie Segraisiana qui marie Scarron en 1650, a la page 124, se contredit ainsi, a la page 140 : « Le mariage se fit en 1651; »nbsp;de sorte que, même en ce qui concerne le poëte burlesque, aminbsp;de Segrais, ses récits ne peuvent pas être acceptés sans examen.
Mailly a entendu le dernier passage du Segraisiana en ce sens que Scarron s’était vendu au coadjuteur pour se venger de Mazarin.nbsp;Ce n’en est pas Ia signification littcrale, sans doute; mais il faut
-ocr page 272-262 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPfflEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[médecinJ
bien que I’anecdote qui a été recueillie par le compilateur, ait été comprise ainsi puisque dans le placet, cite a 1’article des Cent quatrenbsp;«ers , Scarron a cru qu’il devait expliquer a la reine mère ses relations avec le cardinal de Betz. Cette remarque n’est pas inutile;nbsp;car elle infirme une fois de plus 1’autorité du Segraisiana. Comment accepter une anecdote qui ne s’est repandue que dans 1’igno-rance de la familiarité dont le prélat honorait le poete ?
II est remarquable que Guy Patin qui, dans une lettre du 10 oc-tobre 1660, tome II, page 136, en annoncant a M. F. C. la mort de Scarron, dit: « II ne vivoit plus que des bienfaits de la reinenbsp;et du cardinal Mazarin ; » queTallemant desRéaux, qui a consacrénbsp;a Scarron quelques pages de ses Historiettes , ne prononcent pasnbsp;même le nom de la Mazarinade. J’ajoute que, des paroles de Guynbsp;Patin, il est permis de conclure que Scarron s’etait justifie non-seulement devant la reine mère, mais encore devant le cardinal.
Dans cet état, faut-il ne tenir aucun compte des protestations de Scarron, je ne dis pas seulement de la lettre a la reine dans laquellenbsp;on peut comprendre une dénégation sans y croire, mais des Centnbsp;quatre vers, qui ont été publiés en 16S1, pendant la*Fronde, presquenbsp;dans le même temps que la Mazarinade, et peut-être alors que lenbsp;cardinal Mazarin était hors du royaume ? Je ne le pense pas.
Un pamphlétaire a eu la singulière idéé de composer, dans la même année, 16S1, une Mazarinade h quatre parties, et de lanbsp;faire mettre en musique. Voir la Mort funeste du cardinal Mazarin , etc.
En 1663, deux ans après la mort du cardinal, la Mazarinade a tout a coup reparu sous le titre de la Masarinade, on Éloge dunbsp;cardinal Masarin, an vers burlesques, cored e an la hone ortografe.
Malgré la rubrique de Bruxelles, il est certain qu’elle n’a été imprimée qu’aParis. M. Leber, dans son Cato/ogMc, n“ 4,602, parlenbsp;d’une édition sans date. Est-ce une erreur ?
Ce très-médiocre pamphlet a été écrit centre le prince de Condé, pendant qu’il était encore a Vincennes.
DES MAZARINAÜES.
263
[méditations]
maladie de l’Etat. Paris, veuve Theodore Pépingué et Estlenne Maucroy, 1649.
Deux parties, chacune de huit pages.
II y a de l’esprit a cóté de singulières ingénuités. L’auteur croit que Paris renfermait cinq cent quarante mille combattants ! Dansnbsp;sa première consultation, il formule ainsi son ordonnance « Recipenbsp;dix mille chevaux et vingt mille hommes de pied. » Dans la seconde,nbsp;il ordonne deux saignées ; Tune de la bourse aux partisans, 1’autrenbsp;de la veine aux ennemis.
Quatre cents partisans a deux mille écus comptants, et deux mille livres par mois !
L’auteur a-t-il écrit aussi Ie Monopoleur rendant gorge ? peut-être j mais il n’y a pas entre les deux pamphlets assez de rapports de pensée, de style ou de manière pour qu’il soit permis de 1’af-firmer.
2439. nbsp;nbsp;nbsp;Médecin (Ie) politique, qui donne un souverainnbsp;remède pour guérir la France, malade a l’extrémité.nbsp;Honora medicumpropter necessitatem. (S. 1.), 1652,nbsp;59 pages. Rare.
Imitation en vers burlesques de la pièce qui préeède. L’auteur fait 1’éloge de la France en travail, de Sandricourt, du Diablenbsp;Mazarin (exorcisme du D. Mazarin, etc.), des Maximes véritablesnbsp;(Véritables maximes) du gouvernement de la France, de la Decadence visible de la royauté, du Tu autem , du Coup de portie, dunbsp;Contre-coup du Coup de partie, de la Franche Marguerite, qui
« Parle un peu trop franchement,
Gomme en paria Ie Parlement; »
du Point de Vovale :
« Point qui ne parait point Un point coupable au demier point. )gt;
On sait que ces deux dernières pièces avaient été condamnées, par arrét du Parlement, Ji être brulées par la main du bourreau.
2440. nbsp;nbsp;nbsp;Meditations du cardinal Mazarin, données au public par son sécrétaire, E. F., avec l’oraison qu’il a
264
BIBLIOGRAPHIE
[mémoike]
composée pour la reciter quand il sera sur I’echafaud. (S. 1.), 1649, 7 pages.
Je ne crois pas que cela soit commun; mais quel intérêt? ou quel mérite ?
2441. Meditations sur tous les jours de la semaine sainte, presentees a la reine. Paris, Robert Feugé, 1649,nbsp;11 pages.
Signé : Par un Religieux réformé.
24A2. Mémoire des besoins de la campagne aux environs de Paris. Du 20®novembre 1652. (S. 1., 1652), 8 pages.
Voir Ie Mandement de Farchevêque de Paris pour Ie secours des pauvres.
II a été réimprimé , je crois, sous Ie titre de Ie Magasin charitable.
2443. nbsp;nbsp;nbsp;Mémoire des entreprises faites contre FÉglise ennbsp;l’affaire de M. Ie cardinal de Retz. (S. 1., 1654),nbsp;4 pages.
Résumé, en vingt-ciiiq articles, des Remarques sur la conduite du cardinal de Retz, etc.
On sait corabien sont rares toutes les pièces de ce dernier épisode de la Fronde.
2444. nbsp;nbsp;nbsp;Mémoire (Ie) des plus remarquables pièces faitesnbsp;I depuis Ie 26 aoüt (1648) jusques a présent, contenant
une particulière description de toutes les affaires et négociations de 1’Etat, et des barricades, avec l’empri-sonnement de M. de Broussel et son élargissement.nbsp;Paris, Claude Morlot, 1649, 8 pages.
Une des premières pièces de la Fronde , des moins communes, mais non des meilleures.
L’autéur prétend que les émeutiers s’étant portés chez Ie premier président, celui-ci s’avanca au-devant d’eux, en criant :
-ocr page 275-DES MAZARINADES.
265
[mémoires]
« Allons, mes enfants, allons chercher nos prisonniers. » Par Ia on peut juger de sa véracité.
II ne dit pas Ie moindre mot des pamphlets qui avaient précédé Ie sien.
2445. nbsp;nbsp;nbsp;Mémoire présenté au conseil du roy par la noblesse du bailliage de Chartres, du 22 septembre 1650.nbsp;(S. 1., 1650), 3 pages. Très-rare.
La noblesse demande la punition de 1’attentat commis sur elle pendant les élections. Voir Ie Journal de Vassemblée de la noblesse, etc. ; Ie Procès-verbal contenant ce qui s’est passé dansnbsp;Vassemblée générale faite a Chartres, etc.; la Harangue faite au roinbsp;par messieurs les députés du corps dc la noblesse , M. de Nossaynbsp;portant la parole, etc.
2446. nbsp;nbsp;nbsp;Mémoires (les) du feu roi de la Grande-Bretagne,nbsp;Charles F’’, écrits de sa propre main dans sa prison,nbsp;OU il est montré que Ie livre intitulé : Portrait du roinbsp;de la Grande-Bretagne est un livre aposté et diffa-matoire, traduits de l’anglois en notre langue par Ienbsp;sieur de Marsys, et enrichis d’annotations et de renvoisnbsp;très-nécessaires pour 1’intelligence de l’ouvrage. Paris,nbsp;Fran9ois Preuveray, 1649, 143 pages.
Le traducteur veut apparemment parler de YEïkon Bazilike, ou Portrait du roi d’Angleterre dans ses souffrances, opuscule qui anbsp;en effet été attribué au roi, mais qu’on sait avoir été composénbsp;par John Gaudon, évêque d’Exeter. Ce n’est pourtant pas un livrenbsp;aposté et diffamatoire, pour me servir des expressions du sieur denbsp;Marsys. Ontient généralement, au contraire , que 1’infortuné mo-narque l’avait approuvé.
Marsys avait déja publié le Procés, Vajournementpersonnel, etc.
2447. nbsp;nbsp;nbsp;Mémoires et plaintes des rentiers de THotel denbsp;Ville dc Paris sur les contraventions aux arrêts, régle-ments et declaration d’octobre 1648, pi'ésentés a nos
266 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[mercureJ
seigneurs du Parlement. Paris, Ednie Pépingué, 1649, 23 pages.
C’est une sorte de complément du Factum contenant les justes defenses des rentiers , etc.
Toutes les pieces relatives aux rentes de 1’Hótel de t^ille mé-ritent d’être recueillies.
2448. nbsp;nbsp;nbsp;Mémoires présentés a nos seigneurs du Parlementnbsp;pour montrer que les dix-huit deputes, nommés pournbsp;la conservation des rentes de l’Hótel de Ville, peuventnbsp;s’assembler quand ils Ie jugeront nécessaire pour senbsp;rapporter les uns aux autres les désordres qu’ils aurontnbsp;remarqués dans chaque nature de rente, et pour ennbsp;arrêterle cours ety chercher conjointementleremède.nbsp;Paris, M. Mettayer, 1650, 9 pages.
Bien fait et rare.
2449. nbsp;nbsp;nbsp;Menace (la) que fait Ie prince de Condé de sortirnbsp;du boislle Vincennes. Paris, 1650, 6 pages.
Six pièces de vers aussi mauvaises les unes que les autres.
2450. nbsp;nbsp;nbsp;Menaces (les) des barengères faites aux boulan-gers de Paris, a faute de pain. (S. 1.), 1649, 4 pages.
Piece curieuse, en ce qu’elle est écrite dans Ie langage du peuple de Paris. Elle n’est d’ailleurs pas commune.
2451. nbsp;nbsp;nbsp;Mercure (Ie) anglois, ou Recueil succinct des affaires d’Angleterre, traduit par Jean Ango, interprètenbsp;des langues angloise et écossoise. Jouxte la copie im-primée a Londres par R. Le/sbourne. Rouen, Jacques Hollant, 1649, 12 pages.
Du 2S février au 4 mars.
II y en a une édition de Paris, jouxte la copie, etc.
J. Ango a encore publié la Relation générale et véritable de tout te qui s’est fait au procés du roi de la Grand’Bretagne, etc.
-ocr page 277-DES MAZARINADES.
267
[mercüre]
2452. Mercure (Ie) de la cour, ou les Conférences secretes du cardinal Mazarin avec ses conseillers et confidents pour venir a bout de ses entreprises. Dédié aux Parisiens , avec cette épigraphe ; « Nolile fieri sicutnbsp;equus et mulus, quibus non est intellectiis. » Paris,nbsp;1652.
Cinq parties: les deux premières de seize pages, la troisième et la cinquième de trente-deux , la quatrième de trente-une. L’auteurnbsp;promettait d’autres parties encore; les a-t-il donriées ? On peut ennbsp;douter quand on voit que, dans un avertissement de la cinquième,nbsp;il s’excuse d’avoir interrompu la périodicité de ses publications.
Le Mercure de la cour commence un peu avant la Pentecóte et finit a 1’établissement du Parlement de Pontoise; c’est-a-dire qu’ilnbsp;va des derniers jours de mai aux premiers jours d’aoüt. II estnbsp;spirituel, hardi, insolent. II contient bon nombre d’anecdotes. IInbsp;est rare. C’est un pamphlet k rechercher.
Dans la première partie , 1’abbé Fouquet et Bautru discutent la question de savoir si le cardinal doit rester a la cour ou s’éloigner.nbsp;Bautru veut qu’il reste; et sa grande raison est que les Parisiensnbsp;se lassent de la guerre. « Ils sont rebattus , dit-il, de toutes leursnbsp;Mazarinades de Scarron et de toutes les lettres que les secrétairesnbsp;de Saint-Innocent leur donnent. »
Les dames de Paris avaient alors des cbiens camus, sans doute des carlins.
On trouve dans la seconde partie un testament du cardinal, oü se lit une description curieuse des lascivetés du palais Mazarin.nbsp;Voici quelques dispositions de ce testament : « Le cardinal donnenbsp;a la reine un rubis et deux perles d’Orient. II donne a de B.nbsp;(de Beauvais) une boite a mouche , avec son portrait dessus et lanbsp;M. d. R. (mère du roi) dessous. Il donne a Bautru une pension denbsp;dix mille livres « pour avoir le soin de le mettre dans les Annalesnbsp;II des hommes illustres, » et a Servien la terre de Repentir. »
II y a encore d’autres insolences centre la reine. Par exemple, Mazarin dit qu’il a dans son jardin une herbe a la reine qu’il fautnbsp;arroser souvent, mais qui lui rapporte beaucoup; ou bien que sonnbsp;devoir est de servir la reine dans sa chambre; ou bien encore,nbsp;s’adressant a la reine, après le décamperaent du due de Lorraine ;nbsp;« Ne craignez rien, madame; vous supportez César et sa fortune.»
268 nbsp;nbsp;nbsp;BIHLIOGKAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[mekcuhü]
L’auteur est de la Fronde des princes. Dans les statuts des chevaliers de la paille , il ordonne de croire « Que Ie coadjuteur qui lorgnenbsp;Pour être ministre d’Etat,
Aussl Lien que Servien Ie Lorgne ,
Est de la Fronde un apostat. »
Le chapeau du coadjuteur est Mazarin, dit-il; et sa mitre est frondeuse.
Enfin, dans la cinquième partie, Bautru conseille au cardinal d’appeler le Parlement de Paris a Pontoise : « Preinièrement, vousnbsp;ferez le président de Novion, puiscjue c’est votre dessein, le chef;nbsp;mais on vous reprochera que vous lui avez donné une tóte sansnbsp;cervelle.Pour les presidents, Lecoigneux et Perrot serontles deuxnbsp;épaules, paree que ce sont deux bons soutiens de justice; et s’il ynbsp;a quelques coups a recevoir, ils sont capables de les porter; Lecocq,nbsp;le bras droit, paree qu’il va bien a la parade; et Guénégaud , lenbsp;bras gauebe, pour trinquer a tous venants; Mandat, le ventre ,nbsp;paree qu’il a bon appétit; Bragelogne et Tambonneau seront lesnbsp;cuisses, paree que ce sont deux bons gros piliers ; Lefèvre etnbsp;Fraguier les jambes, paree qu’ils savent se tirer du danger; etnbsp;comme on dit, au diable les jambes qui ne sauvent pas le corps;nbsp;et pour achever le corps, afin qu’il soit parfait, Champlatreux,nbsp;Samte-Croix et Menardeau en seront les parties honteuses, pareenbsp;que ce sont des gens ik cacher plutót qu’a produire. Ainsi, tousnbsp;ces membres assemblés , vous ferez un corps. »
Mailly cite le Mercure de la cour dans son V“ volume , page 364, sous le titre de Messager de la cour, et pages 443 et 620 sous sonnbsp;véritable titre.
Sautreau de Marsy a emprunté a la quatrième partie du Mercure deux pièces de vers assez médiocres; \Ordonnance de la Frondenbsp;pour prendre la paille, et les Statuts des chevaliers de la paille ,nbsp;(I'” volume du Nouveau Siècle de Louis XIV, pages 353 et 358.)
Pamphlet violent contre le surintendant Bullion, le premier présidentLeJay, le lieutenant civil Moreau, et Cornuel. Descendusnbsp;aux enfers, Bullion est nominé porte-coton du diable; Le Jaynbsp;pend Cornuel et Moreau.
Si cette pièce a2iparlient a la Fronde, ce n’cst évideminent (ju’ii titre de rcimpression.
-ocr page 279-[MEavEiLiEs] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;269
2454. nbsp;nbsp;nbsp;Mercuro (Ie), ou Ie Coiirriee celeste pai’lant anbsp;monsieur Ie Prince. Paris, 1649, 8 pages.
2455. nbsp;nbsp;nbsp;Mercure (Ie) parisien, contenant tout ce qui s’estnbsp;passé de plus particulier, tant dans Paris qu’au dehors,nbsp;depuis la nuit du jour et fête des Rois jusques a présent, et quin’ont été remarquées(«c)auximprimésci-devant publiés. Paris, Cardin Besongue, 1649.
Deux parties de hiiit pages cliacune. La première partie s’arrête au samedi 17 février; et la seconde continue jusqu’au samedi 24.
2456. nbsp;nbsp;nbsp;Mercuriade (la), ou rAjourneinent personnel en-voyé a Mazarin par Ie cardinal de Richelieu, en versnbsp;burlesques. (S. 1.), 1649, 8 pages.
Un frondeur qui defend la reine ! il est bon d’en prendre note : « On l’estime comme une infème;
On 1’injurie librement.. . .
De telle sorte qu’on en dit Ce que jamais elle ne fit,
Et dont seiilement sa pensee Ne se vit jamais offensée. »
2457. nbsp;nbsp;nbsp;Mercuriale (la) faisant voir 1. l’injustice des deuxnbsp;partis, soit en leurs fins, soit aux moyens dont ils senbsp;servent pour y parvenir; 2. la nécessité d’un tiersnbsp;parti pour réduire les autres deux a la raison. Paris,nbsp;1652, 24 pages.
L’auteur attaque Ie roi avec violence. II 1’accuse de jurements, de blasphèmes , de tyrannie , et Ie declare plus coupable et plusnbsp;odieux que Mazarin. Je ne connais pas trois pamphlets de cettenbsp;espèce.
C’est sur 1’Orméede Bordeaux que Ie libelliste prétend modeler son tiers parti.
2458. nbsp;nbsp;nbsp;Merveilles (les) de la Fronde du grand Herculesnbsp;{sic) de Paris. Anvers (Paris), 1649, 7 pages.
Deux pieces egalement insignifiantes , mais rares.
« Le coq n’est propre qu’aux faquins. »
-ocr page 280-270
[metamorphose]
C’est un niauvais jeu de mots centre Lecocq, conseiller au Parlement. L’auteur a aussi quelques railleries a 1’adresse de Coulon, Charton et Bachaumont.
2459. nbsp;nbsp;nbsp;Merveilleux (le) effet de la deputation de messieurs du Parlement, avec tout ce qui s’est fait et passénbsp;en la cour, ensemble les serments de fidélité faits au roinbsp;par madame la Princesse, messieurs les dues d’En-guyen(AYc), de Bouillon et de LaRochefoucault. Paris,nbsp;Pierre Gautier, 1650, \ 5 pages.
Ce pauvre pamphlet se retrouve sous le titre de : le Triomphe de la cour, etc.
II s’agit de la paix de Bordeaux. Le seul serment que la pièce contienne, est celui du due de La Rochefoucault, sous la date dunbsp;2 octobre.
Les imprimeurs ordinaires du roi ont public toutes les pièces officielles sous les titres de Declaration du roi accordée a son parlement et i’ille de Bordeaux, le 1'”' octobre 16S0, etc., Suite et Vraienbsp;suite de la déclaration du roi, etc.
Je lis dans le Merveilleux effet de la députation du Parlement que, le soir menie de la signature du traité de paix, les duesnbsp;de Bouillon et de La Rochefoucault soupèrent a Bourg avec le cardinal Mazarin.
2460. nbsp;nbsp;nbsp;Messager du cardinal de Richelieu envoye desnbsp;Champs-Élysées a Julie («c) Mazarin. Paris, Nic. denbsp;La Vigne, 1649, 8 pages.
2461. nbsp;nbsp;nbsp;Messieurs, vous considererez s’il vous plait, etc.nbsp;(S. 1., 1648), 4 pages. Rare.
Centre les jures vendeurs de vin.
2462. nbsp;nbsp;nbsp;Metamorphose (la) de la France envoyee a unenbsp;dame de la campagne. Paris, Claude Marette, 1649,nbsp;7 pages.
Daté du 21 février, et signé V. S. B.
2463. nbsp;nbsp;nbsp;Metamorphose (la) de Mazarin en la figure du
-ocr page 281-Dragon Notre-Dame, en vers burlesque (,ï;c). Paris, 1652, 11 pages.
Le dragon Notre-Dame était l’image du dragon qiie tua saint Marcel, et qu’on portait a Ia procession de la Fête-Dieu. La description en est assez curieuse.
Mazarin est comparé a Néron qui bnila Rome •.
« Enfin ce fut jen de jeunesse (1’incendie de Rome);
Mais pour lui, par Dieu ! jeu n’est—ce. »
Le poëte appelle le blocus de Paris la Guerre des TSfeiges.
2464. nbsp;nbsp;nbsp;Metamorphose (la) morale, ou l’Heureux changement cle nos fortunes par la prudence de nos seigneursnbsp;du Parlement. Paris, veuve d’Anthoine Coulon, 1649,nbsp;7 pages.
2465. nbsp;nbsp;nbsp;Métiers (les) de la cour. (S. 1. n. d.), 7 pages.
Le due d’Orléans est meunier pour pouvoir se servir de La Rivière.
Mademoiselle veut un métier ou 1’on puisse étre deux, paree qu’elle s’ennuie d’etre seule.
« Le prince de Conty devient auteur; el dit-on qu’il est fort propre a comraenter les fables d’Esope. »
II faut que ce pamphlet ait été publié après la paix de 1649.
2466. nbsp;nbsp;nbsp;Micarême (la) des harengères, ou leur Entretiennbsp;sur les affaires de 1’Etat. (S. 1.), 1649, 7 pages.
2467. nbsp;nbsp;nbsp;Miliade (la), ou l’Éloge burlesque de Mazarin,nbsp;pour servir de piece de carnaval. (S. 1.), 1651,nbsp;17 pages.
c( De boire saus cesse et reboire Depuis ce matin, lundigras. »
Voila la date.
Ce pamphlet n’a rien de coinmun que le nom avec la Miliade de Richelieu. Surtout il n’est ni aussi violent ni aussi spirituel. IInbsp;a paru après la Mazarinade; car je lis a la page 11 :
« Comme dans la Mazarinade [sic),
Qui n’est qu’une longue nazarde,
-ocr page 282-2?2 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[ministre]
Laquelle a ce ministre ému
Rend , je crois, Ie nez bien camu. »
II en a été publié dans la même année, 16S1, une seconde edition, revue et corrigée par Vauteur.
Voir Ie Gouvernement de l’Etatprésent, etc., et Ie Gouvernement présent, etc.
2468. nbsp;nbsp;nbsp;Militante (la) rëpublique de Venise prosternéenbsp;aux pieds de Ia France, implorant son secours centrenbsp;la tyrannic du Turc. Pa/’is, Rollin de La Haye, 1649,nbsp;8 pages.
2469. nbsp;nbsp;nbsp;Mine (la) éventée de Jules Mazarin par un ingénieur, avec un sonnet a monseigneur Ie due de Beaufort. Paris, Michel Mettayer, 1649, 8 pages.
Le sonnet est signé R., ingénieur.
' Signé D. B.
Pamphlet gai, spirituel, bien écrit, et que Naudé place au qua-trième rang des pièces burlesques (page 283 du Mascurat); mais l’auteur développe trop longuement cette idéé :
« Et vous avez fait a rebours Le gaillard péché de luxure. »
Voici une citation qu’on ne trouvera pas trop longue, j’espère, et que dans tous les cas la rareté de ce curieux libelle feranbsp;excuser :
« Le Bretilleux est sans chalands;
Morel n’eiiseigne plus a lire;
Boisseau n’ctale plus d’écrans;
Martial ne vend plus de gants;
Rangouze ne sait plus qu’écrire;
Richard ne va plus chez les grands;
Et Vinot n’a plus de quoi frire.
-ocr page 283-[MIRACLE] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;273
« Neufgermain ne dit pas un mot;
Les muses ne 1’ont plus pour mome;
Le Savoyard plaint chaque écot;
L’Orviétan est pris pour sot;
II n’a ni théatre, ni baume ;
Et Cousin, Saumur et Sercot Ne gagnent plus rien a la paume.
« Cardelin semble être perclus ;
Son corps ne fait plus de merveille ;
Carmeline en uu coin réclus Voit ses pelicans superflus ;
Le Coutelier méme sommeille ;
Et Champagne ne coiffc plus Que la poupée ou la bouteille.
« Sur le Pont-Neuf Cormier en vain Plaint sa gibecière engagée ;
La Roche y prone pour du pain...»
2471. nbsp;nbsp;nbsp;Ministre (le) d’État rétabli et justifié. Paris, 1649,nbsp;14 pages.
¦ Pamphlet mazariniste. Il est a remarquer que 1’auteur rejette sur les princes la plus grande part de responsabilité de Venlève-ment du roi. C’est bien dans l’esprit du cardinal.
Une remarque plus générale, c’est que les pieces dirigées contre les pamphlétaires ont paru presque toutes sans nom d’imprimeur,nbsp;quelques-unes sans nom de ville. Malgré la paix, on craignait lesnbsp;tuniultes populaires. Les Frondeurs étaient encore maitres de Paris.
2472. nbsp;nbsp;nbsp;Ministre (le) fugitif sans esprit de retour. Paris,nbsp;1651, 11 pages.
2473. nbsp;nbsp;nbsp;Ministre (le) sans reproche, a monseigneur Ienbsp;président de Bailleul, surintendant des finances etnbsp;chancelier de la reine régente. (S. 1., 1648), 47 pages.
Il est suivi de VÉpitre panégyrique qui commence a la page 21. L’une est en vers; 1’autre est en prose j mais c’est dans tous lesnbsp;deux 1’éloge du président.
2474- Miracle (le) arrivé en la place royale. Paris, 1649, 10 pages.
B. n nbsp;nbsp;nbsp;18
-ocr page 284-274 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[miroib]
2475. nbsp;nbsp;nbsp;Miracle arrivé en la ville de Meulan, vicariat denbsp;Poritoise, au couvent des religieuses de l’Annonciadenbsp;desdixvertus, en la personne de soeur Marie-Madeleinenbsp;de Saint-Charles, par l’intercession de la bienheureusenbsp;Jeanne de France, fondatrice de eet ordre, avec lesnbsp;depositions et les procès-verbaux de M. l’évêque Dunbsp;Bellay, des religieuses^ confesseur, médecin et chirur-gien qui ont assisté ladite religieuse en sa maladie.nbsp;Paris, Pierre Targa, (s. d.), 23 pages.
L’authenticité des pieces est certifiée par Ie notaire apostolique en la cour d’église de Pontoise et secrétaire ordinaire de 1’arche-vcque de Rouen, sous la date du 4 novembre i 649.
2476. nbsp;nbsp;nbsp;Miracle (Ie) nouveau d’un crucifix qui paria, ven-
Xdredi dernier, dans Saint-Germain, ala reine régente. Palis, Denys Langlois, 1649, 8 pages.
« J’ai toujours ta fortune et ta vie en ma main. » nbsp;nbsp;nbsp;*
« Fuis les cojiseils d’un homme; et suis les lois d’un Dieu. »
Voilii qui est bien; mais...
« Je t’ai donné mon sang; prêtes-moi ton orellle! »
C’est Ie crucifix qui parle. Le récit de 1’auteur est en prose.
2477. Miroir (le) a deux visages opposes, 1’un louantnbsp;le ministère du fidele ministre, l’autre condamnant lanbsp;conduite du méchant et infidèle usurpateur et enneminbsp;du prince et de son État. (S. 1.), 1644 (1649),nbsp;16 pages.
Un contemporain a écrit sur un exemplaire de la bibliothèque de Sainte-Geneviève : 9 avril.
2478. Miroir (le) des souverains, oii se volt Tart denbsp;régner, et quelles sont les personnes qu’ils doiventnbsp;élire pour être leurs commensaux, leurs domestiques,nbsp;leurs serviteurs, leurs conseillers et leurs ministres
-ocr page 285-[MiRom] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;275
d’État, quel est Ie devoir de ces divers esprits, et quelle doit être leur recompense. Paris, Franqois Noël,nbsp;1649, 50 pages.
C’est Ie moins comtnun des Miroirs et Ie plus mauvais.
2479. nbsp;nbsp;nbsp;Miroir (Ie) francois, représentant la face de cenbsp;siècle corrompu. Paris, 1651,8 pages.
Sotte pièce, qui n’a rien de comtnun que Ie tltre avec Ie pamphlet qui suit.
2480. nbsp;nbsp;nbsp;Miroir (Ie) francois, représentant la face de cenbsp;siècle corrompu, oü se voit si Ie courtisan, Ie politique, Ie partisan et Ie financier sont nécessaires aunbsp;maintien et conservation d’un Etat. Paris, 1649,nbsp;15 pages.
Voici les costumes de ces personnages :
Le courtisan « avec une grosse perruque frisée , cordelée, sau-poudrée, les sourcils pincetés, les joues platrées et vermillonnées, la moustache redressée, la tête branlante, la gorge ouverte, lanbsp;bouche pleine de blasphemes, et tout le corps en un mouvementnbsp;perpétuel, une main sur l’épée, 1’autre a son cóté. »
Le politique « avec une ample et longue robe de taffetas, la barbe peinte, la perruque godronnée {sic), les yeux enfoncés etnbsp;les sourcils relevés, marchant a pas soulevés et mesurés; en sonnbsp;vivre un Lucullus ; en ses paroles un Caton. »
Le financier « avec une petite robe courte k manches, la toque de veloux (^fc) sur des cheveux frisés , tout parfumé et mignonne-ment chaussé, et pour le reste a peu prés accoutre comme lenbsp;courtisan. »
Le financier et le partisan, c’était tout un.
2481. nbsp;nbsp;nbsp;Miroir royal, ou Fidéle portrait du monarque accompli, tiré au modèle d’un grand Gustave, roi denbsp;Suède, a monsieur Hambreus, docteur en droit canonnbsp;et professeur du roi ès langues orientales. Paris,nbsp;1649, 7 pages.
L’épitre dédicatoire est signée J. G. D. On y voit que le docteur
BIBLIOGRAPHIE
276
[mohabchie]
Hambreus était Suédois, et que Ie Miroir royal a été publié après la paix.
Le second titre de la pièce est ; « Préceptes de Charles IX, rol de Suède, a son fils Gustave Adolphe , après lesquels ledit Charlesnbsp;vecut encore huit ans, I’apprivoisant (sic) son jeune aiglon auxnbsp;arrnes. »
2482- Mirouer (le) de la reine Ini représentant tons les desordres de sa regence et lui donnant d’infailliblesnbsp;moyens de les reparer. Paris, Jacob Chevalier, 1652,nbsp;16 pages.
«Je n’ai pas peur que vous m’en envoyez un (évêché, il y eii avait cinq vacants) pour avoir dit la vérité. Ce seroit pourtant unenbsp;action de justice, que le Mazarin n’a garde de faire. gt;gt; Est ce unenbsp;plaisanterie ?
Les infaillibles moyens ont été réservés pour une autre piece qui n’a peut-être pas été publiée , qu’en tout cas je n’ai pas vue.
2483. nbsp;nbsp;nbsp;Miserable (la) chute du ministre d’Etat étranger,nbsp;son bannissement, sa fuite préméditée et sa retraite ennbsp;Turquie. Paris, Francois Noël, 1649, 8 pages.
C’est encore plus sot que rare.
2484. nbsp;nbsp;nbsp;Mission (la) des partisans a ce qu’ils méritent.nbsp;(S. 1., 1649), 4 pages.
2485. nbsp;nbsp;nbsp;Mois de decembre 1650. Suite de I’estat desnbsp;pauvres de la frontière de Picardie et des environs denbsp;Soissons OÜ les armees ennemies ont cainpe, et dunbsp;soulagement qu’ils ontre^u. (S. 1., 1651), 4 pages.
Voir le Mandement de 1’archevêque de Paris pour le secours des pauvres.
2486. nbsp;nbsp;nbsp;Monarchie (la) affligée, avec ses consolations po-litiques et religieuses, a monseigneur le prince denbsp;Conty. Paris, Robert Sara, 1649, 7 pages.
Signé Sezanne de Nervèze.
-ocr page 287-[MONITION] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;277
2487. nbsp;nbsp;nbsp;Monition. Placard in-folio, daté du 8 septembrenbsp;1655.
Donnée par Chassebras, cure de Saint-Séverin et grand vicaire du cardinal de Retz. II y en a une seconde, d’octobre de la mêmenbsp;année.
Claude Joly en a public des analyses assez étendues dans ses Memoirg^^Ages 178 et 179, eoll. Michaud. Chassebras était alorsnbsp;caché dans les tours de Saint-Jean-en-Grève. Ne pouvant commu-niquer avec les cures et supérieurs des communautés séculières etnbsp;régulières, il avail pris Ie parti de faire afficher ses instructionsnbsp;aux portes des églises et dans les rues. Voici Ie singulier moyennbsp;dont il se servait ; « Des gens affidés, marchant Ie soir dans lesnbsp;rues, portoient sur Ie derrière de leurs épaules des feuilles impri-mées , tout enduites de colle, qu’ils appliquoient, en se retournantnbsp;Ie corps et comme en passant, aux coins des rues et dans les placesnbsp;publiques , mettant leur dos contre les murs et les portes desnbsp;églises et des edifices des places publiques. Ensuite ils passoientnbsp;leur cheinin. » (Cl. Joly, page 177.)
Les deux Monitions sont les cinquième et sixième pieces qui ont été affichées de la sorte.
2488. nbsp;nbsp;nbsp;Monition de l’official de Paris obtenu par Ienbsp;sieur de Guénégaud Ie 14 avril 1649. Placard in-folio.
Quand Ie peuple sut que Ie roi était a Saint-Germain , il y eut aux portes de Paris, et particulièremunt a la porte de la Conférence , des rassemblements qui empêchaient les courtisans et lesnbsp;fidèles serviteurs de sortir de laville. C’est dans un de ces rassemblements que les équipages de Guénégaud furent pillés. Pendant Ienbsp;blocus, aucun effort ne fut possible pour retrouver les objetsnbsp;perdus; mais aussitót après la paix, une monition fut publiée parnbsp;l’officialité. C’est Ie placard.
« Une cassette remplie de plusieurs papiers de conséquence, et entr’autres de quittances, compfes et rescriptions concernant lesnbsp;affaires de l’épargne, et les décharges du maniement qu’il a eunbsp;ci-devant des finances de Sa Majesté. »
« Un grand coffre, en forme de malle, rempli de tous les litres de ses maisons el heritages. »
278 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRA.PHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[monsieur]
•
2489. nbsp;nbsp;nbsp;Monitoire publié par toutes les paroisses ce lanbsp;vllle de Paris contre les Juifs de la Synagogue, lenbsp;1quot; jour de septembre 1652, pour avoir cruellementnbsp;martyrise, assassine et tue un notable bourgeois denbsp;ladite ville de Paris. Paris, veuve J. Guillemot, 1652,nbsp;6 pages. Rare.
Voir le Rédt'naif et veritable du cruel assassinat...^mmmispar la compagnie des fripiers de la Tonnellerie, etc.
2490. nbsp;nbsp;nbsp;Monologue, ou Entretien de Mazarin sur sa bonnenbsp;et sa mauvaise fortune, en vers burlesques. Paris,nbsp;1649, 8 pages.
« On ne pent empescher d’écrire Par menace ni autrement;
Et les arrêts du Parjement JTont pas assez de suffisancenbsp;Pour erapécher la medisance. »
2491 Monopoleur(le) rendant gorge. Paris, veuve Theodore Pépingué et Estienne Maucroy, 1649, 8 pages. « Je suis cousin germain du Médecin charitable, et frère dunbsp;Politique. »
Qu’est-ce que cette parente ? On a vu plus haut le Médecin politique; mais je ne connais pas le Médecin charitable.
2492^. Monsieur d’Elbeuf et ses enfants.
Mém. du cardinal de Retz.
Ce sont des triolets que Marigny a composés et que le cardinal de Retz a fait répandre dans le temps que le due d’Elbeuf dispu-tait au prince de Conty le commandement en chef de 1’armée dunbsp;Parlement.
Par une singularité dont je n’ai point 1’explication, le premier se trouve dans les Triolets de Saint-Germain :
I Le pauvre monseigneur d’Elbeuf, etc.; »
Le second dans les Triolets du temps, selon les visions d’un petit-fils du grand Nostradamus :
« Monsieur d’Elbeuf et .ses enfants , etc. »
-ocr page 289-DES MAZARINADES.
279
[mokt]
Sautereau de Marsy est, je crois, Ie premier qui les ait imprimés tous, mais en intercalant entre Ie troisième et Ie quatrième lanbsp;réponse de Blot, dans Ie Nouveau Siècle de Louis XIV, tome P'',nbsp;page 139.
2493. nbsp;nbsp;nbsp;Mort (Ie) de terre, ou Ie Bras hors de terre, ennbsp;vers burlesques. Paris, 1649, 7 pages.
2494. nbsp;nbsp;nbsp;Mort (la) du cardinal Mazarin prédite par lesnbsp;troupes du due de Lorraine, avec la retraite de la reinenbsp;au bourg de Chilly, ensemble la lettre du due de Lorraine écrite au comte de Tavannes sur les approchesnbsp;d’Étampes. (S. 1.), 1652, 7 pages.
2495. nbsp;nbsp;nbsp;Mort (la) effroyable d’un boulanger impitoyablenbsp;de cette ville. Paris, 1649, 5 pages.
Ce bonlanger avait refuse de vendre du pain a une pauvre femme. Le soir, il mourut, les entrailles mangées par de gros versnbsp;qui, le lendemain, sortirent de sa bouche.
La pauvre femme acheta du pain d’un jeune enfant; et quand elle fut rentree ebez elle, elle trouva son argent avec son pain.
Si je cite oe double miracle, e’est qu’il me parait prouver que le blocus n’a pas été sans efficacité. II n’y a que la cherté du pain quinbsp;ait pu autoriser de pareils récits.
2496. nbsp;nbsp;nbsp;Mort (la) et les funérailles de la guerre, en versnbsp;burlesques. Paris, Claude Morlot, 1649, 8 pages.
2497. nbsp;nbsp;nbsp;Mort (la) funeste du cardinal Mazarin, avec sonnbsp;épitapbe, dédiée a monseigneur le due de Beaufort,nbsp;due et pair de France, et protecteur du peuple. (S. 1.),nbsp;1651.
L’épitre dédicatoire et 1’avis au lecteur forment buit pages; la piece buit autres pages, numérotées séparément.
On lit au bas de 1’épitre dédicatoire la signature S. C., sieur de P. et 1’Anti-Mazarin. Voir le Tableau funeste des harpies denbsp;l’Ètat, etc.
-ocr page 290-BIBLIOGRAPHIE
280
[motifs]
Dans ce dernier pamphlet, l’auteur dit qu’on venait de défendre les libelles centre Mazarin, qui était cependant hors de France , etnbsp;qu’on avait saisi entre les mains de son imprimeur une piece qu’ilnbsp;avait publiée récemment. Est-ce la Mort funeste du cardinalnbsp;Mazarin ?
Ce triste pamphlet ne méritait pas tant d’honneur, quoique, pour me servir des expressions de l’auteur, il soit plein de vengeance et de cruauté.
II se termine par une « Mazarinade composée a quatre parties, lorsque Ie Mazarin assiégeoit la ville de Bordeaux. » Ce chant denbsp;la Fronde est aussi mauvais que Ie reste. Cependant il avait éténbsp;mis en musique par trois compositeurs , et notamment par G. Le-fèvre de Many, ex-page de la musique de Louis XIII, et domes-tique du due de Vendóme. L’auteur aurait public la Mazarinadenbsp;notée; mais Ballard avait seul Ie privilége de ce genre d’impression,nbsp;qui était fort cher. C’est une lacune très-regrettable dans les publications de la Fronde.
2498. nbsp;nbsp;nbsp;Mot (Ie) a l’oreille, ou Ie Miroir qui ne flattenbsp;point. Parisj 1649, 7 pages.
Ce mot a l’oreille s’est dit et redit bien haut pendant Ia Fronde , Ce sont des injures centre Mazarin.
2499. nbsp;nbsp;nbsp;Mot (Ie) a l’oreille sur les desseins particulièresnbsp;(sic) de la reine et du cardinal Mazarin. (S. 1., 1652),nbsp;15 pages.
Turenne n’avait pas encore pris Ie commandement de 1’armée du roi; mais on disait déja que Ie prince de Condé avait quitté lanbsp;Guyenne.
2500. Motifs (les) de l’union des bourgeois de Parisnbsp;avec Ie Parlement, représentés a la reine, servans (fic)nbsp;de réponse aux libelles jettés dans Paris, oii est dé-couverte la fausse politique des deux ministres cardi-naux. Paris, Nicolas Bessin, 1649, 8 pages.
Les libelles, jetés dans Paris, sont les deux billets du chevalier de La Valette : d qui ainic la véritc j Lis et fais.
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281
[motifs]
« Vüus avez reconnu, Madame, Pautorité de ce Sénat, puisquc vous tenez de lui ce que vous ctes. »
2501. nbsp;nbsp;nbsp;Motifs de la ligue de tous les véritables Francoisnbsp;pour conspirer la ruine de Mazarin, avec Son Altessenbsp;Royale et messieurs les princes, présentés a Son Altesse Royale par Ie sieur de Vieupont. Paris, chez dé-funt mon grand père, a l’enseigne du Carême prenantnbsp;(1652), 15 pages.
2502. nbsp;nbsp;nbsp;Motifs (les) de Ia retraite de M. Ie due de Reau-fort dans sa solitude. Paris, S. Le Porteur, 1652,nbsp;7 pages.
Le due de Beaufort avail disparu en quelque sorte après son due! avec le due de Nemours. Qu’était-il devenu? Les uns lenbsp;ci’oyaient aux Chartreux, les autres aux Capucins de la rue Saint-Honoré. L’auteur dit simplement qu’il s’était retire du monde pournbsp;chercher des consolations; mais on lit dans les Mémoires de Cha-vagnac, page 15S de Pédilion de 1700 : « Je ne quittai pas Parméenbsp;(du prince de Condé) oü M. de Beaufort vint dans Pincertitude denbsp;savoir comment le Parlement prendroit son affaire. »
2503. nbsp;nbsp;nbsp;Motifs de la retraite de monsieur le Prince. Paris, Nicolas Vivenay, 1651,7 pages.
Ce pamphlet est dirigé autant contre la cabale de madame de Clievreuse que contre Mazarin. II y a été répondu par Xe Discoursnbsp;Uhre et véritable sur la conduite de M. le Prince ct de Mgr le coad-juteur.
2504. nbsp;nbsp;nbsp;Motifs (les) de la tyrannic du cardinal Mazarin.nbsp;Paris, Arnould Cottinet, 1649, 7 pages.
2505. nbsp;nbsp;nbsp;Motifs des arrêts des Parlements de France contrenbsp;le cardinal Mazarin. (S. 1.), 1652, 26 pages.
Tout ce qu’il y a de remarquable , c’est Pexemple de Louis XIII et du maréclial d’Ancre que Pauteur propose a Louis XIV.
2506. nbsp;nbsp;nbsp;Motifs du traité de madame de Longucville et de
BIBLIOGRAPHIE
282
[mouchard]
monsieur de Turenne avec Ie roi catliolique, revus et corrigés. Jouxte la copie imprimée a La Haye ^nbsp;1650, 13 pages.
Libelle artificieusement écrit. Il n’est pas commun.
On chercherait en vain 1’édition de la Haye. C’est ici la première et la dernière.
2507. nbsp;nbsp;nbsp;Motifs et raisons principales du Parlement denbsp;Rouen pour sa junction avec celui de Paris. Paris,nbsp;veuve André Musnier, 1649, 8 pages.
Un des griefs contre Mazarin, c’est qu’il a introduit « des farceurs dont les postures indécentes ouvrent 1’imagination a des voluptés scandaleuses. »
2508. nbsp;nbsp;nbsp;Motifs (les) qui ont empêché la paix jusqu’a présent, et les seuls remèdes qui la peuvent sans difïl-culté apporter dans peu de jours, par A. D., Querci-nois. Paris, 1652, 22 pages.
Ce Quercinois est insolent et pédant ; II demande au roi d’eloigner sa mère et de rendre aux États 1’éclat qu’ils avaient sous Henri IV! mais son pamphlet est rare.
2509. nbsp;nbsp;nbsp;Motifs qui ont porté Son Altesse Royale a se declarer pour monseigneur Ie Prince, qui servent denbsp;justification a son Manifeste. (S. 1.), 1652, 15 pages.
Apparemment Ie Manifeste de Monseigneur Ie due d’Orleans, etc. Peut-être les deux pamphlets sont-ils du même écrivain.
En tout cas, celui dont Ie titre precede, n’est pas mal fait; et il est peu commun.
2510. nbsp;nbsp;nbsp;Mouchard (Ie), ou Espion de Mazarin. Paris,nbsp;Claude Boudeville, 1649, 8 pages.
J’ai vu dans la bibliothèque de Sainte-Geneviève iin exeroplaire sur lequel un contemporain avait écrit; Par M. de La Colomb/èrc.nbsp;Naudé cite Ie pamphlet, page 13, du Mascurat; et il dit de 1’au-(eur qu’il avait dódié de gros livres au cardinal. Ea Colombière,
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283
[moien]
en effet, avait, en 1648 , un an auparavant, publié son J^rai theatre d’honneur avec une fastueuse épitre dédicaloire a Mazarin.
II aurait composé, outre Ie Mouchard, VAvis centre Ie ministre étranger (peut-étre les Raisons d’État contre Ie ministre étranger).nbsp;Ia Parabole da temps présent, et beaucoup d’autres pièces , suivantnbsp;1’expression de Waudé, qui inalheureusement n’en fait pas connaitrenbsp;les litres.
Voici les pièces que 1’espion considère comme ies meilleures ; Raisons d’État contre Ie ministre étranger; Discours d’État et denbsp;religion sur les affaires da temps présent; les Dinnes Révélations etnbsp;promesses faites a Saint-Denis et a Sainte-Geneviève; la Francenbsp;désolée aux pieds du roi, oii Ie gouvernement tjrannique de Mazarinnbsp;est succinctement décrit; Ia Parabole du temps présent ; la Contribution dun bourgeois de Paris pour sa cote part des secours de sanbsp;patne; Lettre d’un religieux emoyé a Monseigneur Ie prince denbsp;Condé a Saint-Cermain-en-Laye ; Factum servant au procés cri-minel fait au cardinal Mazarin touchant ses intelligences avec lesnbsp;étrangers ennemis de l’Etat; Très-humble remontrance du Parlement au roi et a la reine régente; les Raisons ou les Motifs véri-tables de la défense du Parlement et des habitants de Paris contrenbsp;les perturbateurs du repos public; Icon tyranni in invectiva contranbsp;Mazarinum expres sa.
2511. Mouchoir (Ie) pour essuyer les yeux de M. Ie prince de Condé. Paris, (s. d., 1649), 7 pages.
Mauvaises stances sur la mort du due de Chatillon. Sautreau
de Marsy les a pourtant recueillies dans son Nouveau Siècle de Louis XIV, P’’ vol., p. 173.
2512. Moyen assure pour bien ménager Ie blé des bourgeois et remédier a la cherté du pain dans Paris, pour 1’effet duquel il y aura, dès Ie commencement du inoisnbsp;dedécembre prochain 1649, un magasin dans la ruenbsp;des Rosiers, a cóté de la vieille rue du Temple, au petit hotel d’O (oil étoit autrefois Tacadémie de Benjamin). Paris, Francois Noël, 1649,7 pages. Rare.
Voir Ie Franc bourgeois de Paris, etc.
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284
[moïens]
2513. nbsp;nbsp;nbsp;Moyen pour obtenir de Dieu une veritable paixnbsp;par I’intercession de sainte Genevieve, en la solem-nité de la descente de sa chasse. (S. 1.), 1652, 4 pages.nbsp;Rare.
Le moyen, c’est Ia cbarité. Les personnes pieuses désignées pour recevoir les aumónes sont, outre les cures, la présidente denbsp;Hercé, madame de Traversé et mademoiselle de Lamoignon.
Voir le Mandement de l’archevéque de Paris pour le secours des pauvres.
2514. nbsp;nbsp;nbsp;Moyens de recusation contre M. le premier président. (S. 1.), 1650, 3 pages.
II ne faut pas confondre ce pamphlet avec les Causes de recusation , etc. Ce n’est pas ici une piece de procédure.
2515. nbsp;nbsp;nbsp;Moyens des requêtes pré.sentées a la cour parnbsp;M. Guy Joly, conseiller du roi au Chatelet de Paris,nbsp;pour raison de l’assassinat commis en sa personne lenbsp;11 décembre 1649. (S. 1. n. d.), 6 pages.
2516. nbsp;nbsp;nbsp;Moyens faciles et nécessaires pour la garde, sü-reté et police de la ville et faubourgs de Paris, la levéenbsp;et subsistance de ses troupes, et ouverture de ses passages, tant par eaus (sic) que par terre. Paris, veuvenbsp;J. Guillemot, 1649, 8 pages.
Nécessaires, peut-être; faciles, c’est autre chose. On va en juger.
Garde de la ville ; Apprendre aux bourgeois 1’exercice des armes; destituer les colonels et capitaines suspects; constater, aunbsp;moins de quinze en quinze jours, 1’état des hommes, des armes,nbsp;des munitions, des vivres; doubler la garde des portes ; organisernbsp;l’espionnage; défendre aux hoteliers de loger sans une permissionnbsp;du major de garde.
Subsistances : Confisquer les biens des partisans et de ceux qui sont dans Farniée du roi; vendre le sel a vingt-quatre ou vingt-cinq livres tournois le minot pendant un temps declare ; emprimt
[moïens]
DES MAZARINADES.
force sur les riches et sur les établissements religieux; ouvrir les passages a main armee; faire des distributions de blé ; renvoyernbsp;les families de ceux qui servent Ie roi; faire sortir les mendiantsnbsp;et les infirmes.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,
Moyens militaires ; Augmenter les troupes; lever des fantassins et des cavaliers parmi les domestiques; prendre les cbevaux et lesnbsp;fourrages; incorporer les recrues dans les regiments, mais sous lanbsp;condition de ne servir que pendant les troubles, et ne pas allernbsp;plus loin que quinze ou vingt lieues de Paris.
L’auteur commence ainsi : « Les bourgeois étant en armes de-puis plus de deux mois. » Le pamphlet est done du milieu de mars. En tous cas, il était trop tard.
2517. nbsp;nbsp;nbsp;Moyens infaillibles pour faire périr le cardinalnbsp;Mazarin , et la guerre a ses dépens. Paris, veuvenbsp;J. Guillemot, 1652, 6 pages.
Voila un zélé frondeur ! II veut qu’on fasse promptement le fonds de cent cinquante mille livres, pour payer 1’assassin du cardinal ! II veut qu’on dispose de ses bénéfices; et en attendant, ilnbsp;dénonce les personnes qui doivent de 1’argent a Mazarin, ou quinbsp;ont de ses meubles en dépot. Parmi les dernières, je remarquenbsp;Bonneau, le traitant, et la maréchale de Rantzau.
Ce pamphlet n’est pas commun.
2518. nbsp;nbsp;nbsp;Moyens (les) pour accorder les deux partis, proposes par Jacques Bonhomme, paysan de la Beauce,nbsp;aux bourgeois de Paris. Paris, Jacob Chevalier, 1652,nbsp;7 pages.
Pauvre imitation de la Lettre de Jacques Bonhomme, paysan dii Beauvoisis, a. I7iesseigneurs lesprinces retirés de la cour; mats rare.
2519. nbsp;nbsp;nbsp;Moyens trés avantageux aux bourgeois de Parisnbsp;pour bien ménager leurs blés par I’echange qu’ils ennbsp;peuvent faire au poids pour du pain de même qua-lite, trés bon et bien assaisonne, a leur choix, dans lenbsp;magasin du grand pain, etabli a cet effet dans la ruenbsp;des Rosiers, a cote de la vieille rue du Temple, au
BIBLIOGIUPHIE'
286
[mystère]
petit hotel d’O (ou étolt autrefois I’academie de Benjamin), oü les pauvres même et ceux qui n’ont pas de blés peuvent trouver les mêmes satisfaction et avan-tage. (S. 1., 1649), 3 pages. Rare.
Voir Ie Franc bourgeois de Paris, etc.
C’est ici Ie premier tarif : « Pour Ie pain bis avec son tout, une livre de vingt seulement en faveur des pauvres; pour Ie pain avecnbsp;son tout, auquel on a óté Ie gros son, deux deniers pour chaquenbsp;livre, outre la livre de vingt; pour Ie pain bis blanc, de quinzenbsp;livres de blé, un et trois deniers pour chaque livre de pain qu’ilnbsp;en rend; pour Ie pain blanc , de dix livres de blé, un et qualrenbsp;deniers pour chaque livre de pain. »
2520. nbsp;nbsp;nbsp;Moyens tres importants et nécessaires pour réfor-mer l’abus et réparer les désordres du paiement desnbsp;rentes de l’Hótel de Ville de Paris. P. A. T. C. D.nbsp;R. C. G. D. R. D. L. D. V. D. P. (S. 1., 1649),nbsp;14 pages. Rare.
Projet de règlement qui a surtoul pour but de prévenir les fraudes que les receveurs des rentes cominettaient avec leursnbsp;controleurs.
2521. nbsp;nbsp;nbsp;Muse (la) du temps présent, par Ie sieur D. L.nbsp;B. M. Paris, Denys Pelé, 1650, 82 pages.
Imitation burlesque de 1’Art d’aimer, d’Ovide.
2522. nbsp;nbsp;nbsp;Mystère (Ie) de la croix proposé a la reine pournbsp;motif a trader et conclure la paix dans son Etat, tantnbsp;générale que particulière. Paris, Robert Feugé, 1649,nbsp;11 pages.
Signé M. R. L. R. P. D-
2523. nbsp;nbsp;nbsp;Mystère (le) éventé, ou laReponse aun libelleM.nbsp;Paris, 1652, 8 pages.
L’auteur ne dit pas a quel libelle il répond; et je ne I’ai pas découvert. Ce n’est pas, après tout, la peine de le chercher. Cepen-dant la pièce est rare.
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2524. Naissance (la) d’un monstre épouvantable, engendré d’une belle et jeune femme, native denbsp;Mark, a deux lieues de Calais, Ie 23 fëvrier 1649.nbsp;Paris, veuve d’Anthoine Coulon, 1649, 7 pages.nbsp;C’est une lettre signée G. D. B., et datée du 27 février.
\/ 2525. Nappe (la) renversée, chez Renard, en vers /y burlesques. Paris, 1649, 8 pages.
2526. nbsp;nbsp;nbsp;Nations (les) barbares a la reine d’Angleterre.nbsp;Paris, Pierre ïarga, 1649, 4 pages.
On lit au verso du titre un assez pauvre sonnet signé L. L.
2527. nbsp;nbsp;nbsp;Nazarde (la) a Jules Mazarin. Paris, chez lanbsp;veuve de l’auteur, rue de FOrpbelin, vis-a-vis denbsp;la Limasse (sic), 1649 , 8 pages.
Pièce fort gaie dont Ie refrain : Nargue pour vous, Jules Mazarin, est toujours bien amené. Elle a été reproduite a Ia suite des Véritésnbsp;mazariniques.
2528. nbsp;nbsp;nbsp;Noble (Ie) confus, oule Point d’argent du tempsnbsp;présent, dialogue de deux gentilshommes et d’unnbsp;valet depuis peu arrivés en Cour. Paris, 1649,nbsp;11 pages.
Même pièce que Ie Cavalier démonté, etc.
2529. nbsp;nbsp;nbsp;Nocturne (la) chasse du lieutenant civil. Paris,nbsp;par la société typographique du pays grec et latin, aunbsp;Mont-Parnasse, (s. d., 1649), 8 pages.
Pamphlet mal écrit, mais fort curieux.
« Lorsque sans empêchement. . .
Paris vit naitre l’espcrance D’une fourrée conférence,
On commenca de réprimer Cette licence d’imprimer. ..
Lieutenant civil et commissaire. . .
288 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[nompareili.eJ
Pour empêclier de l)arbouiller,
Chez les imprimeurs vont fouiller De nuit, par cruauté extréme,
Jusques dans la cave même. »
Rollin de la Haye, imprimeur du Courrier francois, avait été oblige de se cacher; L’Eclanche , Raulin et Laurentprends ton verrenbsp;avaient été mis en prison. Peut-étre ces trois derniers étaient-ilsnbsp;des porteurs, des crieurs de pamphlets ; car je ne trouve pas leursnbsp;noms sur ma liste, pourtant trés-longue, des imprimeurs etnbsp;libraires.
« Les crieurs
Chargés de boutiques d’osier. »
2530. nbsp;nbsp;nbsp;Nocturne (Ie) enlevement du roi hors de Paris,nbsp;fait par Ie cardinal Mazarin, la nuit des Rois, ennbsp;vers burlesques. Paris, Arnoult Cottinet, 1649,nbsp;32 pages.
Naudé, page 285 du Mascurat, dit que ce pamphlet n’est qu’une imitation de \Agréahle rédt des barricades. Cela est vrai. Il y a denbsp;l’esprit pourtant.
II en existe une autre édition de 1649 et de 32 pages, mais chez Pierre Ie Champenois.
Arnould Cottinet 1’a réimprimé aussien 1649, avec Ie Troisième babillard, Ie Coq a Vdne et V Anagramme prophétique sur la sortienbsp;du cardinal.
2531. nbsp;nbsp;nbsp;Noeud (Ie) de l’affaire, ou la Seule ressource desnbsp;grands désordres qui raenacent cette monarchie avecnbsp;un danger évident de quelque changement d’État;nbsp;discours sans flatterie sur la defiance que la reine a denbsp;la conduite de monseigneur Ie Prince, et sur la defiance que monseigneur Ie Prince a de la conduite denbsp;la reine, avec un beau parallèle des sorties de monseigneur Ie Prince et de monsieur Ie due de Mercceur,nbsp;pour servir d’instruction aux médiateurs des troublesnbsp;de l’État. (S. 1.), 1651, 28 pages.
2532. nbsp;nbsp;nbsp;Nompareille (la) du temps, ou la Prosopopée de
-ocr page 299-DES MAZARINADES.
289
[nouveau]
Thémis et la Fortune plaidant Ie proces de Mazarln. Paris, veuve d’Anthoine Coulon, 1649, 8 pages.
2533. nbsp;nbsp;nbsp;Nouveau Caquet, ouEntretien de I’accouchee, surnbsp;Ie depart du cardinal Mazarin de la ville de Dinannbsp;jusques h son arrivée a Saint-Germain. Premièrenbsp;journée. Paris, 1652, 24 pages.
Y a-t-il d’autres journées ? Et quand il y en aurait ? Cela ne vaut pas mieux que Ie Caquet de 1651.
2534. nbsp;nbsp;nbsp;Nouveau (Ie ) De profundis de Jules Mazarin aunbsp;Prince de Condé. (S. 1.), 1649, 7 pages.
Ce pamphlet a du paraitre peu de temps avant 1’arrestation du prince ; car Mazarin dit :
ff Le roi est trop aimé en France;
Ne songez plus a barre a bas ;
Et, afin qu’il ne jugent pas Le procés a votre naissance,
Requiem dona eis, Domine. »
II diffère essentiellement du £)e profundis de Jules Mazarin, avec les regrets de sa méchante vie.
2535. nbsp;nbsp;nbsp;Nouveau discours politique contre les ennemis dunbsp;k Parlement et de la ville de Paris, oü il est traité denbsp;/ l’usage légitime de la puissance royale dans l’imposi-
tion des subsides, de la dignité du Parlement de Paris dans la France, et de l’innocence de la ville de Paris.nbsp;A la reine. Paris, Rollin de La Haye, 1649, 12 pag.
ft Les pairs et les officiers du Parlement furent créés dans les inêmes États généraux ou Hugues Capet recut la couronne, pournbsp;servir de tempérament, non pas a la puissance royale, mais anbsp;l’insolence des ministres qui en abusent. »
•lt; Charles V apprit 1’art de régner dans Philippe de Com-mines.
Ce pamphlet est d’un ignorant; mais il n’est pas d’un sot.
11. II nbsp;nbsp;nbsp;19
290 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[noüveauJ
2536. nbsp;nbsp;nbsp;Nouveau (Ie) fourrier de la Cour réformant lesnbsp;autres logements et les accommodant mieux au tempsnbsp;et aux lieux, et logeant commodément ceux qui avaientnbsp;été oubliés. Paris, 1652, 8 pages.
C’est la contre-partie des FourrieH d’État.
L’auteur, qui est du parti des princes, transporte Ie roi de Saint-Denis a la ville de Reims; la reine, de Montmartre au Val-de-Grace; il laisse Mazarin a Montfaucon; il loge Ie coadjuteur a la Brasserie et au Paradis terrestre, faisant I’office du serpent.
2537. nbsp;nbsp;nbsp;Nouveau journal contenant tout ce qui s’est faitnbsp;et passé aux assemblees des Cours souveraines du Parlement de Paris ès années 1648 et 1649 jusques anbsp;présent, revu, corrigé et augmenté de tout ce qui anbsp;été obmis aux précédentes impressions , insérés (sic)nbsp;en leurs jours et dates des mois. Paris, Mathieunbsp;Colombel et Jérémie Bouillerot, 1649, 114 pages jus-qu’au 18 janvier 1649, et du 6 février jusqu’a la 6n,nbsp;40 pages.
C’est la contrefacon du Journal du Parlement. Elle a été faite sur la seconde édition.
2538. nbsp;nbsp;nbsp;Nouveau recueil général contenant toutes lesnbsp;chansons mazarinistes, et plusieurs qui n’ont pointnbsp;estées [sic) chantées depuis la sortie de messieurs lesnbsp;princes , avec les tricotets et triolets de Mazarin depuis sa sortie. Paris, Marignon Jacquet, 1652,nbsp;35 pages, non compris Ie titre et les pages 3 et 4 quinbsp;ne sont pas chiffrées.
Poésie de complainte. On y trouve les triolets sur la prise de Miradoux, qui ont été imprimés encore par Marignon Jacquet anbsp;la suite du Second Bahillard du temps.
^ 2539. Nouveau reiglement («c) fait par messieurs les A prévól des marcbands et échevins de la ville de Paris
Lnoüvelie] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;291
pour la garde des portes de la ville et fauxbourgs d’icelle, du vingt-sixième mars 1649. Paris, Pierrenbsp;Rocollet, 1649, 4 pages. Très-rare.
2540. nbsp;nbsp;nbsp;Nouveaux (les) jeux du piquet de la Cour. (S. 1.nbsp;n. d.), 4 pages.
2541. nbsp;nbsp;nbsp;Nouveaux triolets frondeurs, ou les Triomphes denbsp;la Fronde. (S. 1.), 1650, 7 pages.
Sur la prison des Princes. IIs sont des moins communs, mais aussi des plus mauvais.
2542. nbsp;nbsp;nbsp;Nouvelle (la) courante. A la reine. Rouen, 1649,nbsp;4 pages.
Couplets bien tournés.
2543. nbsp;nbsp;nbsp;Nouvelle (la) decadence. Paris, 1651, 24 pag.
Méme piece que la Chute de Phaeton, etc.
2544. nbsp;nbsp;nbsp;Nouvelle (la) défaite de Tinfanterie du mareschalnbsp;de Turenne devant Estampes par monsieur Ie comtenbsp;de Tavannes, Ie mercredi cinquiesme juin 1652.nbsp;Paris, André Chouqueux, 1652, 7 pages.
2545. nbsp;nbsp;nbsp;Nouvelle (la) extraordinaire, contenant ce quinbsp;s’est passé a Francfort au sujet de la défaite denbsp;l’arraée du vicomte deTurenne(« la bataille de Rethel),nbsp;avec les préparatifs dés cercles du Haut et Bas-Rhinnbsp;pour s’opposer aux armes d’Espagne, et Fétat desnbsp;troupes du vicomte de Turenne, envoyée a monsieurnbsp;Ie gouverneur de la ville de Paris. Paris, Guillaumenbsp;Sassier, 1651.7 pages.
2546. nbsp;nbsp;nbsp;Nouvelle (la) extraordinaire contenant tout cenbsp;qui s’est fait et passé en Champagne depuis l’arrivéenbsp;de Tarmée du roi, commandée par monseigneur Ie
292 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[xoüveue]
Cardinal Mazarin, avec la prise du chateau et garnison de Chemery par Ie sieur de La Marre, envoyée anbsp;monsieur Ie maréchal de Lhopital, gouverneur de lanbsp;ville de Paris et seul lieutenant-general pour Ie roi ennbsp;Champagne et Brie, par Ie sieur de Saint-Sauflieu (sic),nbsp;gouverneur de Donchery. Paris, Guillaume Sassier,nbsp;1650, 7 pages.
Deux lettres des 1'quot; et S décembre. nbsp;nbsp;nbsp;^
Sassier était 1’imprimeur du maréchal de Lhopital. Ces nouvelles out ainsi un caractère officiel jusque dans la forme sous laquellenbsp;elles sont présentées. Or, il faut remarquer que dans Ie titre onnbsp;attribue Ie commandement de l’armée du roi au cardinal Mazarinnbsp;et non au maréchal du Plessis.
C’est au moins une présomption en faveur de ceux qui disent que Ie maréchal fut sollicité de concéder au cardinal 1’honneur denbsp;la victoire de Bethel, qui fut remportée, comme on sait, Ienbsp;décembre.
2547. nbsp;nbsp;nbsp;Nouvelle (la) extraordinaire nontenant tout cenbsp;qui s’est fait et passé en Champagne entre l’armée dunbsp;roi, commandée par monsieur Ie maréchal de la Ferté,nbsp;et celle du due Charles, avee la prise du sieur denbsp;Chatillon, et les articles accordés par Sa Majesté a lanbsp;princesse de Phalsbourg pour la neutralité du Neuf-chateau. Paris, Guillaume Sassier, (s. d.), 6 pages.
On peut remarquer que la Nouvelle extraordinaire est une sorte de journal composé des nouvelles recues par Ie maréchal gouverneur de Paris. Je n’en ai rencontré que ces trois cahiers; encorenbsp;sont-ils rares.
2548. nbsp;nbsp;nbsp;Nouvelle extraordinaire touchant l’état présentnbsp;des affaires du roi de la Grand’Bretagne, avec deuxnbsp;harangues éloquentes et zélées sur Ie dessein de vengernbsp;Ie meurtre du roi défunt et assurer Ie roi d’a présentnbsp;dans ses États, Tune prononcée par Ie chevaliernbsp;Richard Blaqué de la part de l’assemblée des trois
-ocr page 303-[noüvelle] ' DES MAZARINADES. nbsp;nbsp;nbsp;293
États du parti catholique d’Irlande , et l’autre par monseigneur Ie marquis d’Ormond, vice - roi dunbsp;même royaume. Paris, Francois Preuveray, 1649,nbsp;8 pages.
La harangue du marquis d’Ormond n’y est pas. Elle a été im-primée séparément. Voir Harangue de monseigneur Ie marquis d’Ormond, etc.
2549. nbsp;nbsp;nbsp;Nouvelle (la) Gazette du temps, en vers burlesques. Du dix-neuvième octobre 1652. Paris, 1652,nbsp;6 pages.
Contrefacon de la Gazette nouvelle en vers burlesques, etc.
2550. nbsp;nbsp;nbsp;Nouvelle (la) ligue faite a la Cour contre Ienbsp;cardinal Mazarin , sur Ie dessein du retour du roi anbsp;Paris , depuis la défaite des troupes mazarines {combatnbsp;de Bleneau). Paris, Jean Brunet, 1652, 8 pages.nbsp;Rare.
Dans un bal, Ie marquis de Roquelaure avait dit tout haut : « Je ne sais a qui conlier mon épée. Je ne vois ici que des maza-rins. »— •lt; Donnez-la moi, Roquelaure, répondit Ie due d’Anjou jnbsp;je ne suis pas mazarin. ».
2551. nbsp;nbsp;nbsp;Nouvelle (la) Mazarinade. Paris, 1652, 8 pages,nbsp;les deux dernières non cbiffrées.
Très-rare , mais non très-spirituelle.
s Antichien de Jean de Nivelle. »
2552. nbsp;nbsp;nbsp;Nouvelle (la) Paris, ou l’Heureux changement denbsp;ses maux par Ie retour de son roi. Paris, Jean Hé-nault, 1649, 16 pages. Rare.
« Ames de boue et d’excrément,
Qu’un teston portoit aisément A favoriser la discorde ,
Sortez sur 1’heure de Paris ;
Ou Ie feu, la roue et la corde De vos sales forfaits seront Ie digne prix. n
294
BIBLIOGRAPHIE
[nouvelles]
2553. nbsp;nbsp;nbsp;Nouvelle proposition faite par les bourgeois de lanbsp;ville et faubourgs de Paris a Messieurs du Parlement,nbsp;contre la Lcttre (iiiterceptee) du sieur Cohon (ci-devant)nbsp;évêque deDol. Para, Nicolas Jacquard, 1649, 8 pages.
« Nous vous supplions très-humblement, Messieurs , de nous commettre le chatiment de Mazarin. II y trouvera son avantage ennbsp;ce qu’il ne verra point le visage ni la main du bourreau , désirantnbsp;le coupler (sic) avec 1’insolent Gobon a la queue d’un cbeval, du-quel Delaulne, le maltótier, sera le conducteur ou cbartier (sic),nbsp;pour leur faire voir les longueurs et largeurs de toutes les rues denbsp;Paris; puis, attachés a deux poteaux, nos enfants s’exercerontnbsp;avec leurs frondes a qui visera le plus droit a eux. »
2554. nbsp;nbsp;nbsp;Nouvelle ( la) veritable du Francois étranger surnbsp;le debris de Mazarin, presentee a Messieurs du Parlement de Paris. Paris, Claude Morlot, 1649,nbsp;8 pages.
Signé E. de La Plante.
2555. nbsp;nbsp;nbsp;Nouvelles apportees au roi Louis XIII dans lesnbsp;Champs-Élysées , et son entretien avec les héros et lesnbsp;principaux seigneurs de sa Cour toucliant la funestenbsp;guerre que Mazarin a allumée dans la France, et lanbsp;description des principales cboses qui sont arriveesnbsp;depuis I’enlevement du roi, qui est toute 1’histoire dunbsp;temps. Paris, Guillaume et Jean-Baptiste Loyson ,nbsp;1649, 20 pages.
/2556. Nouvelles (les) assurées de la paix et les joies et les souhaits des Parisiens pour I’arrivee de Leursnbsp;Majestes dans leur bonne ville de Paris. Paris, Guillaume Sassier, 1649, 7 pages.
« Crions si baut Vive le roi! que nous en fassions trembler 1’Espagne. »
2557. Nouvelles burlesques portees par le due de Cha-
-ocr page 305-DES MAZARINADES.
295
[nouvelles]
tillon a l’empereur des ténèbres aux affreuses cavernes de sa domination. (S. 1.), 1649, 7 pages.
2558. nbsp;nbsp;nbsp;Nouvelles extraordinaires contenant les particu-larités de ce qui s’est passé tant a Blois qu’a Gergeaunbsp;et ès environs, et l’entrée de Mademoiselle dans lanbsp;ville d’Orléans, ensemble la marche de monsieur Ienbsp;due de Beaufort vers ledit Gergeau. Paris, Claudenbsp;Le Boy, 1652, 7 pages.
Je dois prevenir le lecteur centre la tromperie du litre. C’est de la polémique. II n’y a point de nouvelles.
2559. nbsp;nbsp;nbsp;Nouvelles extraordinaires contenant tout ce quinbsp;s’est passé a la Cour depuis la défaite des Mazarins,nbsp;avec les particularités de la poursuite de leur déroute,nbsp;ensemble les résolutions prises dans leur conseil denbsp;guerre jusques a présent. Paris, Salomon de La Fosse,nbsp;1652, 8 pages.
2560. nbsp;nbsp;nbsp;Nouvelles (les) métamorphoses de l’Espagnol.nbsp;Paris, Claude Boudeville, 1649, 8 pages.
Bonne et pen commune.
L’auteur, qui est frondeur pourtant, montre très-bien que l’Espagne a intérêt a prolonger les troubles de Paris, et qu’ellenbsp;s’y emploie avec zèle.
2561. nbsp;nbsp;nbsp;Nouvelles remontrances a la reine régente sur lenbsp;gouvernement de l’État. Paris, Denys de Cay, 1649,nbsp;16 pages.
Mcme pièce que la Très-harnhle et chrétieniie remontrance a la reine régente sur les malheurs présents de VEtat,
2562. nbsp;nbsp;nbsp;Nouvelles remontrances au rol par ses conseillersnbsp;secrétaires, contenant les raisons et moyens de leursnbsp;oppositions abn d’etre payés sur le fait de leurs gages.
-ocr page 306-296 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[observation]
tant pour l’année dernière 1649 que pour l’avenir. Paris, Denys Langlois, 1650, 18 pages.
Voir V Addition que les conseillers secrétaires du roi, etc.
2563. nbsp;nbsp;nbsp;Obéissance (1’) remontrée. (S. 1.), 1649,nbsp;11 pages.
2564. nbsp;nbsp;nbsp;Objet (F) de la haine publique, ou la Honte dunbsp;ministre d’État découverte. Paris, Fran9ois Musnier,nbsp;1649, 8 pages.
2565. nbsp;nbsp;nbsp;Obsèques (les), les funérailles et l’oraison funè-bre de Mazarin. Paris, N. Charles, 1649, 8 pages.
2566^. Observation de (Louis) Machon pour l’arrêt du Parlement du 29 décembre 1651 , contre Ie cardinalnbsp;Mazarin. Paris, 1652-Bib. hist., 23390
Voici ce que j’ai trouvé sur ce Machon dans Guy Patin, Lettre a Spon, du 3 mai 16S0 :
lt;* Je peiise vous avoir ci-devant parlé d’un certain Machon qui fit amende honorable ici, 1’an passé, pour avoir fait de faux sceaux.nbsp;II étoit archidiacre de Tout et avoit quelques autres bénéfices, quinbsp;ont été confisqués et perdus pour lui. Voyant qu’il avoit tout perdu,nbsp;il a eu envie de se venger de M. Ie chancelier Seguier, duquel il étoitnbsp;doinestique et auquel il a l’obligation de n’avoir pas été pendunbsp;pour son crime. II avoit fait un livre et un factum. Ce factum,nbsp;étant sur la presse, a été saisi et arrété par Ie lieutenant civil, qui anbsp;des surveillants a tout ce qui s’imprime en cette ville. C’étoit unenbsp;requête qu’il présentoit au Parlement, par laquelle il se vouloit etnbsp;prétendoit justifier des accusations de l’an passé, désirant qu’onnbsp;lui rendit ses bénéfices et qu’il fut remis en son honneur commenbsp;un innocent (fourré de malice). Le livre contenoit l’histoire dénbsp;tout ce qui s’est passé dans Paris ès-années 1648 et 1649. II y avoitnbsp;entre autres un chapitre oii il appeloit les barricades grand mystèrenbsp;et ouyrage de Dieu. II y en avoit un autre fort rude et satyriquenbsp;contre le chancelier Seguier ; mais le tout ayant été découvert,nbsp;M. le lieutenant criminel l’a arrété prisonnier et l’a mis dans le
-ocr page 307-[OBSEIIVATIOIVS]
DES MAZARINADES.
297
Chatelet, oü il est pour longtemps, si M. Ie chancelier Seguier n’a encore un coup pitié de lui. »
Dans la preface de sa Bibliographie pour 1’année 1645 , Ie P. Louis Jacob nous apprend qu’il a du Ie privilége pour la continuation de son ouvrage a Louis Machon, dont il dit : exirniumnbsp;ct litteratissimum vimm, mihique in paucis charuin.
2567. nbsp;nbsp;nbsp;Observationes pollticae super nuperis Galliae mo-tibus. (S. I.), 1649, 47 pages.
Bonnes reflexions, surtout au commencement; critique souvent juste des deux partis ; style élégant et ferme; en un mot, pamphlet très-remarquable , dont 1’édition in-4° est des plus communes.
Il a été publié après Ia paix, ainsi que cela résulte évidemment des passages qui suivent.
Cl Demum coacti suntpro benejicio habere ,pace qiiantociiis factd ^ omnia in priorein statum restitui. »
« Nondüm constat qua soliditate illa transactio futura. » L’auteur, dans sa préface, 'promet d’être impartial : .lt; Gallusnbsp;enini non sum , inquit, nee Italus, et neutri partium benejicio neenbsp;odio cognitus. » Il était Suédois en effet, ambassadeur a Paris ,nbsp;sous Ie règne de Christine. II se nommait Ie baron Shernig Rhose-nane.
II existe de ce pamphlet une edition elzévirienne du meme titre et de la même date, de format petit in-12. Les exemplaires ennbsp;sont rares.
2568. nbsp;nbsp;nbsp;Observations curieuses sur l’état et gouvernement de France, avec les noms, dignités et familiesnbsp;principales, comme il est en la présente année 1649,nbsp;nouvellement revue et augmentée (sic). Paris ^ Ger-vais Allyot, Denys et Jacques Langlois , 1649 ,nbsp;34 pages.
La date de 1649 est probablement une erreur; au moins l’édi-tion in-8“ est-elle de 1650, Gervais Allyot, C’est la première dont il soit parlé dans Ie privilége du Véritable état du gouvernementnbsp;de la France, première edition donnée en 1657 par Nicolasnbsp;Besogne, clcrc de la chapelle du roi. II y avaif pourtant déja
298
BIBLIOGRAPHIE
[obseuvations]
un Ètat de la France, publié en 1649 pour 1’année 1648, petit in-12, (s. ].)
2569. nbsp;nbsp;nbsp;Observations pieuses sur la mort de la mare-chale d’Ancre, falsant voir quelles sont les causes denbsp;la guerre, et les voies qu’il faut tenir pour bientótnbsp;arriver a une bonne èt solide paix. Paris, 1652,nbsp;16 pages.
Pamphlet mazariniste très-rare. On y trouve un curieux récit de la mort de la maréchale d’Ancre. Si 1’on en croit 1’auleur, Ianbsp;Galigaï manifesta après sa condamnation les sentiments de la piétenbsp;la plus vive; elle édifia les docteurs de Sorbonne; et Ie peuplenbsp;pleurait autour de son bucher.
« Sachez, messieurs, nos seigneurs et nos maitres, que vous n’ètes point législateurs. Vous êtes seulement, avec tous les autresnbsp;corps de justice , les dépositaires des lois, et n’avez d’autre pou-voir, pour les faire observer, que celui qu’il plait a Sa Majesté denbsp;vous commettre. Vous n’en avez aucun par vous-mémes et ne pou-vez en aucun cas prendre connoissance du gouvernement denbsp;1’État. »
Mailly analyse ce pamphlet dans la note de la page 60 de son V' volume; mais il 1’intitule a tort ; Observations pieuses sur lanbsp;mort DU maréchal d’Jncre.
2570. nbsp;nbsp;nbsp;Observations politiques sur Ie prétendu manifestenbsp;de monsieur Ie Prince. Jouxte la copie impriméeparnbsp;Julieii Courant^ a Pontoise, 1652, 26 pages.
Voir Ie Véritable Manifeste de monseigneur Ie Prince , touchant les raisons de sa sortie, etc.
2571. nbsp;nbsp;nbsp;Observations sur les nouveautés de la cour, avecnbsp;l’état de Tarmée du cardinal Mazarin. Paris, Jacobnbsp;Chevalier, 1652, 8 pages.
Rare, mais insigniliant.
2572. nbsp;nbsp;nbsp;Observations sur quelques lettres cerites au car-
-ocr page 309-DES MAZARINADES.
299
[observations]
dinal Mazarin et par Ie cardinal Mazarin. Paris, Nic. Vivenait (sic), 1652, 74 pages. Rare.
Les lettres, objet des Observations, sont une prétendue réponse du pape a Mazarin, qui lui demandait une bonne excommunicationnbsp;contre ses persécuteurs, une Lettre de Mazarin au comte de Brienne,nbsp;les Lettres de Mazarin au roi et a la reine sur son retour en France.
Voici a peu prés tout ce qu’on peut prendre dans ce volumi-neux pamphlet.
« Les marchands de Paris, de Rouen, de Saint-Malo, de Nantes, de Bordeaux, de Marseille, de Lyon, de Toulon, etc.,nbsp;savent que trois ou quatre millions voles sur les Anglois, lesnbsp;Hollandois , les Arméniens , les Vénitiens , les Génois, coutent Ienbsp;triple aux Francois qui trafiquent sur les mers Océane et Médi-terranée... Ne sait-on pas que, par lettres patentes, il a été permisnbsp;a nos capitaines de vaisseaux et galères de prendre tout ce quinbsp;leur seroit nécessaire pour leur siibsistance sur amis ou ennemis ounbsp;alliés , et même sur les sujets du roi ? Ce brigandage a rapporténbsp;800,000 livres au cardinal, qui tient un homme a Toulon pout-la recette. »
2573. nbsp;nbsp;nbsp;Observations sur un discours venu de Cologne.nbsp;Paris, 1651, 44 pages.
Le discours venu de Cologne est celui que Ie garde des sceaux prononca contre M. le Prince , le 7 juillet 1651, au Palais-Royal,nbsp;devant les gens du roi, mandés exprès, et dont il donna une copienbsp;non signée ni scellée pour être remise au Parlement. II a éténbsp;public dans le Journal du Parlement, séance du 8 juillet, et im-primé a part sous le titre de ; Réponse que la reine a donnée anbsp;Messieurs les gens du roi, etc., aussi bien que sous celui de ;nbsp;Discours que le roi et la reine régente, assistés de Monseigneur lenbsp;due d’Orleans, etc.
On peut juger de la pièce par le titre.
2574. nbsp;nbsp;nbsp;Observations veritables et désintéressées sur unnbsp;écrit imprimé au Louvre, intitule : les Sentimentsnbsp;d’un fidéle sujet du roi contre Varrét du Parlementnbsp;du 29 décembre, par lesquelles Tautorité du Parlement et la justice de son arrèt contre le Mazarin est
300 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[ode]
(«c) pleineinent défendue, et l’imposteur qui Ie con-danme, entièrement refute, par un bon ecclésiastique tres fidele sujet du roi, première partie. Qui justificatnbsp;impium, et qui condemnat j'ustum, abominabilis estnbsp;uterque apudDeum. Prov., cap. \ 7, vers. ] 5. Paris,nbsp;1652, 152 pages.
Voir les Sentiments d’un fidéle sujet du roi, etc.
« Je vous assure qu’avant qu’il soit six mois d’ici, je donnerai au public un traité tout entier, et quatre fois plus gros que ce discours,nbsp;pour faire connoitre l’autorité légitime et politique du Parlement denbsp;Paris dans la connoissarice et l’administration des affaires d’Etatnbsp;et publiques... Cé qui sera la seconde partie de ces, Observations. »
« Les souverains sont responsables des crimes et des malversations des ministres... C’est de quoi Ie Mazarin demeure d’accord lui-même dans une de ses lettres a M. Ie comte de Brienne, en lanbsp;page IS du recueil imprimé. »
Ce pamphlet est assurément d’un homme insti’uit. II est assez curieux sur tout ce qui touche a 1’histoire de France , aux doctrinesnbsp;de 1’Église gallicane et au droit public du royaume. On y Irouvenbsp;des citations nombreuses, et qui ne sont pas sans intérét.
Puisqu’il lui fallait six mois pour composer la seconde partie, il est aisé de comprendre qu’il ne 1’ait pas donnée.
2575. Occupations (les) cléricales clurant les vacationsnbsp;extraordinaires du Palais de Justice de l’année 1649.nbsp;Élëgie. (S. 1. n. d.), 12 pages.
2576. Ode a nosseigneurs de la cour de Parlement denbsp;Paris sur l’arrêt d’union donné Ie — 1648, et quel-ques autres pièces ensuite. Paris,, Nicolas Bessin, 1649,nbsp;8 pages.
2577. Ode au roi sur les mouvements arrivés a Parisnbsp;au commencement de l’année 1649, ensuite de l’en-lèvement de .Sa Majesté fait par Ie cardinal Mazarin.nbsp;Paris, 1649, 8 pages.
-ocr page 311-[ode] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;301
2578. nbsp;nbsp;nbsp;Ode bacchique sur réloignement du cardinalnbsp;Mazarin et Ie prochain retour des princes. Paris,nbsp;1651, 7 pages.
Signé C. C.
Méme pièce que les Divertissements du carnaval, etc.
2579. nbsp;nbsp;nbsp;Ode panégyrique a monseigneur l’archevêque denbsp;Corinthe, coadjuteur de Paris. Paris, Alexandre Les-selin, 1649, 7 pages.
Signé Du Teil.
C’est Ie pitoyable auteur de la Consultation et nrdonnance du médecin de l’Etat, etc.
2580. nbsp;nbsp;nbsp;Ode présentée a monseigneur Ie prince de Conty,nbsp;en la maison de ville, sur son arrivée a Paris. Paris,nbsp;Blageart, 1649, 8 pages.
Burnet, qui a signé ce pamplet, est aussi 1’auteur du Remercie-ment de la France pour la paix a monseigneur Ie prince de Conty.
2581. nbsp;nbsp;nbsp;O de royal (sic) et pacifique dédiée au roi et anbsp;monseigneur Ie due d’Anjou. Paris, Claude Morlot,nbsp;1649, 8 pages.
C’est une pièce burlesque qui n’a rien de Tode.
L’auteur y décrit Ie char de la paix, dont les roues sont com-posées de quatre monstres abattus sous les quatre vertus cardi-nales, et qui est attelé de six lions superbement voilés
« D'un drap de pourpre et d’oriflamme. »
2582. nbsp;nbsp;nbsp;Ode sur don Joseph de Illescas, prétendu envoyénbsp;de l’archiduc Leopold. (S. 1.), 1649, 8 pages.
Bonne , excellente pièce, qui est d’un frondeur, quoique TEs-pagne et Ie seigneur de Illescas y soient fort maltraités.
« Vous nous porteriez malheur;
A son nom (de Condé) 1’Espagne tremble;
Et malgré notre valeur Nous serious battus ensemble.
302 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[officier]
« Lorsque nous faisons les fous,
Cela se passe entre nous ;
Ce n’est que vapeur de bile;
Mals si vous vous faites voir,
Adieu la guerre civile ;
Tout ira vous recevoir.
« Je vous crois fils d’un llgueur
A grand busc, a grande fraize.....
Vous étes mal déguisé ,
Francois espagnolisé. »
Sautreau de Marsy, en reproduisant cette pièce dans son Nou-veaii Siècle de Louis XIV, vol. P'', page 190, a modifié Ie litre ainsi qu’il snit ; D. Joseph de lllescas, prétendu emoyé de l’archi-duc Leopold, stances.
2583. nbsp;nbsp;nbsp;OEufs (les) rouge {sic) a Mazarin, apresté {sic)nbsp;par monsieur Scarron, en vers burlesques. Paris,nbsp;Martin Bellay, 1652, 8 pages.
2584. nbsp;nbsp;nbsp;OEuvres de l’inconnu sur les mouvements denbsp;Guyenne, dédiées a monseigneur Féminentissime cardinal Jules Mazarin. Paris, Pierre Targa, 1653,nbsp;343 pages, plus la table.
L’épitre dédicatoire est signée L. D. C. Le privüége porte la date du IS décembre 1653.
On voit en tête du volume un frontispice gravé par Humbelot et représentant le cardinal Mazarin, a qui un génie offre les oeuvresnbsp;de l’inconnu.
2585. nbsp;nbsp;nbsp;Officier (1’) de ce temps de la maison royale,nbsp;voyageant par la France pendant le temps présent,nbsp;qui apprend les misères et les désordres qui se sontnbsp;commis et commettent dans les provinces, seigneuriesnbsp;et terres du royaume, causes d’icelle (jtc), dont il auroitnbsp;écrit une tres humble remontrance faite au roi, lui
-ocr page 313-'7'
'7'
DES MAZARINA.DES.
303
[ombre]
declarant les moyens d’y poui’voir a la gloire de Dien et Ie repos de son État, sur les mauvais conseils a luinbsp;donnés par ses plus proches. Paris, 1652, 40 pages.
Réimpression du pamphlet attribué au ligueur Rolland, et publié en 1583 sous Ie titre de : Rcmontrances très-humhles au roi denbsp;France et de Pologne, Henry troisième de ce nom, par un sien fidelenbsp;officier et sujet, sur les désordres et misères de ce royaume, causesnbsp;d’icelles et moyens d’y pourvoir a la gloire de Dieu et repos universelnbsp;de eet État.
Cette edition n’avail point été signalée encore. Elle n’est pas commune.
2586. nbsp;nbsp;nbsp;Oie (1’) royale tirée devant Leurs Majestés. Pro-sopopée, OU rOie qui parle. Paris, Denys Langlois,nbsp;1649, 11 pages.
L’oie se tirait sur la rivière entre 1’ile des Cygnes et les Bons-Hommes. Ce spectacle faisait partie des fêtes populaires pour Ie retour du roi.
C’est une assez pauvre piece; mais elle touche a 1’histoire des moeurs; et elle n’est pas commune.
2587. nbsp;nbsp;nbsp;Oiseau (1’) de rivière, ou Ie Tournoy {sic) naval,nbsp;dédié aux mariniers. Paris, Pierre Variquet, 1649,nbsp;40 pages.
La piece qui précède vabt mieux.
2588. nbsp;nbsp;nbsp;Ombre (1’) de madame la Princesse apparue a lanbsp;reine, au Parlement et a plusieurs autres. (S. 1.),nbsp;1651, 16 pages.
Franfois Davenne.
2589. nbsp;nbsp;nbsp;Ombre (1’) de Mancbiny apparue a Mazarin, et lanbsp;conférence faite ensemble au sujet de sa mort. Paris,nbsp;M. Jacquet, 1652, 7 pages.
2590. nbsp;nbsp;nbsp;Ombre (1’) de Mancini, sa condamnation et sanbsp;deposition contre Ie cardinal Mazarin, la marche de
304
BIBLIOGRAPHIE
[ombre]
ce dernier, sa contenance, ses desseins et ses passions différentes; c’est la suite de la piece intitulée : lesnbsp;Sentiments de la France et des plus de'liés politiquesnbsp;sur l'éloignement du cardinal Mazarin et la conduitenbsp;du prince de Condé, par Ie sieur de Sandricourt.nbsp;Paris, 1652, 47 pages. .
2591. nbsp;nbsp;nbsp;Ombre (1’) de monsieur de Chatillon, ou les Avisnbsp;héroïques et importants donnés a monsieur Ie princenbsp;de Condé. Paris, Denys Langlois, 1649, 12 pages.
Ce pamphlet avail déja paru sous Ie litre de : les Avis héroïques et importants, etc.
2592. nbsp;nbsp;nbsp;Ombre (1’) du feu prince de Condé apparue anbsp;monsieur Ie Prince, son 61s, depuis sa sortie de Paris. Paris, 1652, 8 pages.
Bon et rare.
Le prince de Condé prédit a son fils qu’il quittera Paris et la France avec les Espagnols.
2593. nbsp;nbsp;nbsp;Ombre (1’) du grand Armand, cardinal, due denbsp;Richelieu, parlant a Jules Mazarin. Paris, Francoisnbsp;Noël, 1649, 11 pages.
Ce pamphlet contient des détails assez curieux sur 1’affaire de Naples.
2594. nbsp;nbsp;nbsp;Ombre (1’) du grand César a monsieur le princenbsp;de Condé pour l’animer a la destruction du Mazarinnbsp;et la protection de Paris. Paris, 1652, 8 pages.
2595. nbsp;nbsp;nbsp;Ombre (1’) du maréchal d’Ancre apparue aunbsp;cardinal Mazarin en la ville de Sédan, touchant lanbsp;résolution qu’il doit prendre sur les troubles qu’il anbsp;suscités en France, pour la süreté de sa personne.nbsp;(S. 1.), 1651,8 pages.
-ocr page 315-DES MAZARIINADES.
305
[oracle]
2596. nbsp;nbsp;nbsp;Ombre (1’) du maréchal de Gasslon parlant anbsp;monsieur de Turenne sur les affaires de ce temps.nbsp;(S. 1.), 1650, 7 pages.
2597. nbsp;nbsp;nbsp;Ombre [1’) du roi d’Angleterre apparue a la reinenbsp;de France. (S. 1. n. d.)j 7 pages.
Après la paix de Saint-Germain, 1649.
2598. nbsp;nbsp;nbsp;On (1’) du temps tout nouveau, en vers burlesquenbsp;(sic), par C. D. B. M. (S. 1.), 1649, 12 pages.
II est plus rare que Ie Burlesque on de ce temps ; mais il ne Ie vaut pas.
2599. nbsp;nbsp;nbsp;Onophage (1’) ou Ie Mangeur d’ane, histoire veritable d’un procureur qui a raangé un ane. Impro-
bias nihil est hdc____guld. Martial, épig. 51, liv. 5.
Paris, 1649, 10 pages.
On a fait sur Ie méme sujet VAne du procureur ressuscité, etc.; mais on ne trouve que V Onophage dans Ie Nouveau siècle denbsp;Louis Xir, p. 229 du 1quot; vol.
2600. nbsp;nbsp;nbsp;Opposition des conseillers, secrétaires du roi a cenbsp;que l’adjudication de la ferme des gabelles soit faite,nbsp;sinon aux conditions portées dans la présente. (S. 1.nbsp;n. d.), 4 pages.
Cette pièce n’a pas de titre. Celui qui précède, n’a été fait que pour Ie classement. Elle commence par ces mots ; « Les conseillers
secrétaires, etc. »
L’opposition est du 10 janvier 1650. Elle avait pour but d’ob-tenir Ie payement de trois quartiers des rentes assises sur les gabelles. Les conseillers secrétaires du roi 1’ont renouvelée trois fois, la troisième fois Ie 3 février.
Toutes les pieces de cette procédure sont rares.
Voir \Addition que font les conseillers secrétaires du roi, etc.
2601. nbsp;nbsp;nbsp;Oracle (1’) de la France parlant au roi de l’état
B. 11 nbsp;nbsp;nbsp;20
BIBLIOGRAPHIE
306
[orateür]
présent de toutes les villes de son royauine. (S. 1.), 1652, 22 pages.
II n’y a de remarquable que Ie verbe entróner, pour placer sur Ie tróne.
2602. nbsp;nbsp;nbsp;Oracle (1’) de Morphée pour Ie retour du roi.nbsp;Paris, veuve d’Anthoine Coulon, 1649, 8 pages.
2603. nbsp;nbsp;nbsp;Oracle (1’) des vertus héroïques et cardinales denbsp;monseigneur Ie prince de Conty. Paris, Pierre Dunbsp;Pont, 1649, 8 pages.
Signé Roveyrol.
2604. nbsp;nbsp;nbsp;Orage (1’) dissipé de devant la ville de Bordeauxnbsp;par la presence de Sa Majesté. Paris, David Beauplet,nbsp;1650, 7 pages.
2605. nbsp;nbsp;nbsp;Oraison (1’) des bons Francois aux pieds de lanbsp;Fronde. (S. 1.), 1650, 7 pages.
'Pendant la prison des princes. Ni trop mauvais, ni trop commun.
2606. nbsp;nbsp;nbsp;Oraison funèbre de feue madame la princessenbsp;douairière de Condé, prononcée sur Ie corps de Sonnbsp;Altesse dans l’église royale et collégiale de Saint-Maur-les-Fossés, Ie 21*^ jour de décembre 1650, par Ie sieurnbsp;Descbamps, conseiller, aumónier, prédicateur du roinbsp;et chanoine en ladite église. Paris, 1651, 12 pages,
2607. nbsp;nbsp;nbsp;Oraison funèbre sur la vie et la mort de madamenbsp;la princesse douairière de Condé, par M. D. L. B. E.nbsp;Paris, Nicolas Jacquard, 1650, 27 pages.
Elle se termine par un mauvais sonnet du móme auteur.
2608. nbsp;nbsp;nbsp;Orateur (1’) des peuples faisant voir les aveugles.nbsp;Paris, 1652,15 pages.
Même pièce que les Intéréts des peuiiles représentés a Son Jl-tesse Royale, etc.
-ocr page 317-[oudonnancl] DES MAZAIUNADES. nbsp;nbsp;nbsp;307
2609. nbsp;nbsp;nbsp;Ordoniiauce de messieurs les prévót des mar-chands et échevins de la vllle de Paris, par laquelle ilnbsp;est enjoint aux boulangers et patissiers de faire doré-navant des pains de deux et trois livres seuleinent pournbsp;la subsistance et soulagement des pauvres gens. Dunbsp;premier mars 1649. Paris, Pierre Rocollet, 1649,nbsp;4 pages.
2610. nbsp;nbsp;nbsp;Ordonnance de messieurs les prévót des niar-chands et eschevins de la ville de Paris, portant reglement general pour la garde ordinaire des portes denbsp;ladite ville de Paris. Du deuxiesme mars 1651. Paris,nbsp;Pierre Rocollet, 1651,4 pages.
2611. nbsp;nbsp;nbsp;Ordonnance de messieurs les prévót des mar-chands et échevins de la ville de Paris, portant régle-ment general pour la garde ordinaire des portes denbsp;ladite ville et faubourgs de Paris et autres expeditionsnbsp;qui seront commandées pour Ie service du roi et lanbsp;conservation de ladite ville. Du quatorzième févriernbsp;1649. Paris, 1649, 4 pages.
2612. nbsp;nbsp;nbsp;Ordonnance de messieurs les prévót des mar-chands et échevins, portant réglement pour les blés etnbsp;farines en faveur des bourgeois et habitants de Ia villenbsp;et faubourgs de Paris. Du 23 janvier 1649. Paris,nbsp;Pierre Rocollet, 1649, k, pages.
Les blés et farines devaient étre conduits au Louvre pour être vendus aux boulangers. Defense aux bourgeois d’en acbeter, sousnbsp;peine de SOO livres; défense de les piller, sous peine de mort.- Onnbsp;tenait registre des ventes, pour contróler les fournées des boulangers.
2613. nbsp;nbsp;nbsp;Ordonnance de monseigneur Louis de Valois,nbsp;comte d’Alais, eolonel général de la cavalerie légerenbsp;de France, gouverneur et lieutenant général pour Ie
-ocr page 318-BIBLIOGRAPHIE
308
[ordonnance]
roi en ses pays et armees cle Provence, centre I’arret du parlement d’Aix en Provence. (S. 1. n. d.), 4 pages.nbsp;L’ordonnance est du 20 juin t649. Elle concerne la levée desnbsp;deniers de la province. Le Parlement a répliqué par son Arrétnbsp;du 23 juin.
2614. nbsp;nbsp;nbsp;Ordonnance de police, par laquelle il estenjointnbsp;i a tons les boulangers, tant de gros que de petit pain,
d’y raettre leur marque et le nombre de livres qu’il \ pèsera ; comme aussi il leur est fait defense de vendrenbsp;la livre a plus haut prix qu’il n’est porté par la présente ordonnance, sur les peines y mentionnées. Dunbsp;sixièmejour de mars 1649. Paris, par les imprimeursnbsp;et libraires ordinaires du roi, 1649, 4 pages.
Signé D’Aubray.
Pain le plus blanc, deux sols la livre.
Pain bis blanc, dix-huit deniers.
Pain des pauvres, un sol.
Cette ordonnance est reproduite dans le Détail de la France sous le gouvernement présent, etc. (Bois Guillebert), page 192,nbsp;tome n de 1’édition de 1707.
2615. nbsp;nbsp;nbsp;Ordonnance du roi en faveur des bourgeois etnbsp;habitants de sa bonne ville de Paris pour l’ouverturenbsp;et liberté des passages desbleds {sic), vins, bois, pois-sons et autres denrées destinées pour la provision denbsp;ladite ville. Donnée a Pontoise le 29 septembre 1652.nbsp;Paris, Antoine Estienne, 1652, 6 pages.
2616. nbsp;nbsp;nbsp;Ordonnance du roi envoyée a messieurs les prévótnbsp;des marchands et échevins de la ville de Paris, par laquelle Sa Majeslé veut et entend que le commerce ordinaire des blés et autres vivres et marcbandises ynbsp;soit entretenu ainsi qu’il est accoutumé, et fait dé-fenses très-expresses a toutes personnes d’y contreve-nir. Paris, Micbel Mettayer, (s. d.), 4 pages.
Datée de Ruel, le 14 septembre 1648.
-ocr page 319-[onnojiNAJiCE] DES MAZARINADES. nbsp;nbsp;nbsp;309
2617. nbsp;nbsp;nbsp;Ordonnance duroi, envoyée a messieurs les prévótnbsp;des marchands et échevins de la ville de Paris pour lonbsp;rétablissement du commerce. Du 20 mars 1649. Paris,nbsp;Pierre Rocollet, 1649, 4 pages.
2618. nbsp;nbsp;nbsp;Ordonnance du roi, portant commandement auxnbsp;sujets de Sa Majesté étant prés Ie cardinal de Retz denbsp;s’en retirer, avec defenses a eux et a tons autres denbsp;garder correspondance avec lui, et injonction d’in-diquer ceux qui auront intelligence avec lui, commenbsp;aussi d’arrêter ceux qui iront et viendront vers lui.nbsp;Du 28 mars 1656, a Paris. Paris, par les imprimeursnbsp;et librairês ordinaires du roi, 1656, 7 pages.
Elle parait n’être que la reproduction d’une autre ordonnance, en date du 16 avril 165b, que je n’ai vue imprimée que dans lanbsp;piece intitulée : Ordonnances du roi que Sa Majesté a commandsnbsp;être yubliées de nouveau, etc.
2619. nbsp;nbsp;nbsp;Ordonnance du roi pour faire arrêter Ie cardinalnbsp;de Retz en quelque lieu du royaume qu’il se présente,nbsp;et défendre de lui donner retraite ni assistance surnbsp;les peines y mentionnées, du 14 septembre 1656 anbsp;Compiègne, avec l’arrêt du parlement de Toulouse du
6 nbsp;nbsp;nbsp;octobre 1656. Toulouse, Jean Boude, 1656,
7 nbsp;nbsp;nbsp;pages.
2620. nbsp;nbsp;nbsp;Ordonnance pour la convocation des trois Étatsnbsp;\ de la ville, prévóté et vicomté de Paris en la grande
y salie de I’archeveche, au lundi 4 du mois de septembre '' prochain 1651, pour faire election de deputes auxnbsp;États Généraux. Paris, par les imprimeurs et librairêsnbsp;ordinaires duroi, 1651, 7 pages.
Datée di#22 aoüt 1651.
Les manants et habitants des villes , bourgs et villages sont assignés a comparoir devant Ie ch.mcelier, garde dc Ia prcvóté et
310
BIBLIOGRAPHIE
[oiidbe]
vicomtc, pour entendre lecture des lettres du rói, el conformément a icelles, apporter les mémoires des cboses qu’ils jugeront regardernbsp;Ie service du roi et Ie. soulagement de ses sujets.
2621. nbsp;nbsp;nbsp;Ordonnances de messieurs lesprëvót des marchandsnbsp;et échevins de la ville de Paris pour Ie pain de munition des gens de guerre; autre ordonnance de messieursnbsp;de la ville pour la munition des chevaux qui doiventnbsp;servir aux gens de guerre. Du douzième janvier 1649.nbsp;Paris , P. Rocollet, 1649, 4 pages. Très-rare.
2622. nbsp;nbsp;nbsp;Ordonnances du roi que Sa Majesté a commandénbsp;être publiées de nouveau pour être exécutées, suivantnbsp;Ie contenu en la dernière du 2 juillet 1656, contre Ienbsp;cardinal de Retz et ses adherents. Paris , par les im-primeurs et libraires ordinaires du roi, 1656,12 pages.
La première, du 20 aoüt 16S4, ordonne d’arrèter Ie cardinal ; la seconde, du 22, ordonne aux domestiques du cardinal de quitter Paris dans les vingt-quatre lieures; la troisième, dunbsp;IG avril 1C3S, défend aux sujets du roi de rester auprès du cardinal et d’entretenir correspondance avec lui; la quatrième, dunbsp;28 mars 16S6, contient les mémes defenses; la cinquième, dunbsp;2 juillet 16S6, ordonne de faire Ie procés a tous ceux qui aurontnbsp;contrevenu auxdites ordonnances.
2623. nbsp;nbsp;nbsp;Ordre (1’) de la Paille, institué pour combattrenbsp;les mazarins, avec l’avis pour faire sortir présente-ment des prisons ceux qui y sont detenus pour quoinbsp;que ce soit. Paris, Simon Ie Porteur, 1652, 7 pages.
L’auteur nous apprend que Ie prince de Condé donna pour signe de reconnaissance a son armee, dans les journées de Phi-lisbourg et de Lens, « de tirer un peu de chemise hors des chausses.»nbsp;Au combat de la porte Saint-Aiitoine, il donna de la paille auxnbsp;Allemands d’abord , puis a toutes ses troupes.
11 parait que sur une requête des prisonniers, !• lieutenant civil d’Aubray avail ordonne que leurs parties leur donneraientnbsp;seize onces de pain par jour; sinon, qu’ils seraient jemis en li-
-ocr page 321-[ORBRE] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;3[i
berté. L’auteur dit que pour l’exécution de cette ordonnance, il suffit de s’adresser au secrétaire dudit D’Aubray.
Ce pamphlet n’est pas commun.
2624. nbsp;nbsp;nbsp;Ordre donne par le Mazarin a son maistre d’hos-tel pour un plat dont il veut que sa table particulierenbsp;soit servie pendant tons les jours du mois de fevriernbsp;prochain, laissant le reste a la volonte du sieur Eu-zenat. Parisy 1652, 7 pages.
Daté du camp de Pont (sur) Yonne, le 15 janvier.
C’est 1’original du Festin de Mazarin, etc.
Euzenat était prêtre, intendant de la maison du cardinal. L’auteur de la Pierre de touche regrettait qu’on ne l’eiit pas trainé par les rues.
2625. nbsp;nbsp;nbsp;Ordre (1’) du roi envoyé aux villes pour le passage du cardinal Mazarin. (S. 1. n. d.), 2 pages.
Daté de Poitiers, le 11 janvier 1652.
2626. nbsp;nbsp;nbsp;Ordre (1’) et cérémonie qui se doit {sic) observernbsp;tant en la descente de la chasse de Sainte-Geneviève,nbsp;patronne de Paris, qu’en la procession d’icelle, quinbsp;se fera mardi, 11 de juin 1652, pour obtenir de Dieu lanbsp;paix générale. Paris , Francois Noël, 1652, 8 pages.
Rare et curieux par les souvenirs historiques qu’il garde.
2627. nbsp;nbsp;nbsp;Ordre (1’) et ouverture du bureau des parties ca-suelles pour la recette du droit annuel de l’annéenbsp;1651, destinéd pour repousser les ennemis des provinces de Champagne et Picardie. Paris, Antoinenbsp;Estienne, (s. d.), 4 pages.
Copie de 1’affiche apposée en exécution de la déclaration du 22 aoüt 1650, {Declaration du roi, portant que les officiers desnbsp;compagnies souveraines de Paris... seront recus a payer Icdit dï'oitnbsp;annuel... lue et puhliée en la grande chanccllerie de France lenbsp;3 septembrc.)
2628. nbsp;nbsp;nbsp;Ordre et reglement donné par Son Altcsse Royale,
-ocr page 322-312 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[oiidre]
que doivent tenir les gens de guerre, taut cavalerie que infanterie; extrait des registres de la connétablie etnbsp;maréchaussee de France au siége general de la tablenbsp;de marbre du Palais. Paris, Jacques Bellay, 1652 ,nbsp;8 pages.
Lu et publié Ie 14 raai.
Réimpression de Ia piece suivante :
2629. nbsp;nbsp;nbsp;Ordre et reglement que doivent tenir et gardernbsp;les soldats et gens de guerre a pied; extrait des registres de la connétablie et maréchaussée de France aunbsp;siége général de la table de marbre du Palais. Paris,nbsp;\ 649,4 pages.
Lu , publié et affiché Ie 14 janvier.
Passé par les piques ou les arquebuses, pendu et étranglé, voili a peuprès tout Ie code pénal militaire. Cependant, pour blaspheme,nbsp;il y avait exposition au carcan, avec amende honorable pendantnbsp;trois jours.
2630. nbsp;nbsp;nbsp;Ordre et réglement que nos seigneurs de la cournbsp;de Parlement veulent estre gardé (sic) et observé auxnbsp;portes de la ville et fauxbourgs de Paris; par l’ordrenbsp;de messieurs les prévóts (sic) des marchands et esche-vins de ladite ville. Paris, Jean de La Caille, \ 649,nbsp;7 pages.
A la suite d’un ordre du 21 février qui défend les blasphemes , on lit des « Passages tirés des cahiers sacrés qui déclarent lesnbsp;pusitions auxquelles Dieu a condamné les blasphémateurs , et lesnbsp;rigoureux et épouvantables chatiments qui s’en sont ensuivis. »
2631. nbsp;nbsp;nbsp;Ordre (1’) qui doit être observé pour les prièresnbsp;sur la descente de la chasse de madame Sainte-Gene-viève, patronne de la ville de Paris, pour implorernbsp;par son intercession la paix du royaume. Paris, Jeannbsp;de La Haye, 1652, 8 pages. Rare.
Imprimé Ie 5 juin 1652.
11 n’y a qu'unc prière a sainte Genevieve.
-ocr page 323-[OÜY] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;313
2632. nbsp;nbsp;nbsp;Orgueilleux (1’) humilié, ou Ie Caporal étonné.nbsp;Paris, Claude Boudeville, 1649, 8 pages.
Mauvaise plaisanterie, qui n’est cependant pas commune.
2633. nbsp;nbsp;nbsp;Origine (1’) des partisans, avec la purgation denbsp;Jules Mazarin, et autres vers sur Ie temps, en versnbsp;burlesques. Paris ^ 1649, 8 pages.
La Purgation 4e Jules Mazarin se trouve dans les Diverses pièces sur les colonnes et piliers des maltótiers , sous Ie litre de :nbsp;« Sur Ie bonhomme d’Hémery. »
2634. nbsp;nbsp;nbsp;Orphée (1’) grotesque, avec Ie Bal rustique, ennbsp;vers burlesques, première partie. Paris, Sébastiennbsp;Martin, 1649, 20 pages.
La seconde partie, qui n’est que de 12 pages, est intitulée ; Suite de l’Orphée, avec les Bacchantes, ou les Rudes joueuses.
2635. nbsp;nbsp;nbsp;Outrecuidance (1’) présomption {sic) du cardinalnbsp;Mazarin dans Ie mariage de sa nièce. (S. 1. n. d.),nbsp;15 pages.
M. Leber, dans son Catalogue, ajoute au litre, entre parentheses : Avec le'roi. Je ne vois rien qui autorise cette addition. L’auteur termine son pamphlet par d’exécrables vers oü il dit :
(( Prince, prince, venez-nous voir;
Vous inéritez bien la de Guise. »
II Skagit évidemment du due de Mereoeur.
On y a fait une réponse, qui ne vaut pas mieux que la pièee.
2636. nbsp;nbsp;nbsp;Ouy dire (1’) de la cour. (S. 1. n. d.), 8 pages.
« Si la reine fait feu, vous êtes assure que monsieur Ie Prince sera la pierre h. fusil, avec laquelle on Ie battra; monsieur Ie duenbsp;d’Orléans servira d’allumettes; aussi bien brüle-t-il toujours parnbsp;les deux bouts. Les chemises des nièces de Mazarin serviront denbsp;mèches, et ia calotte du cardinal de soufflet, avec lequel on allu-mera Ie feu par toute l’étendue de la France; et des os des pauvresnbsp;Francois brulés, on en doit composer un miisc que ceux de la
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BIBLIOGRAPHIE
[ovide]
cour, OU plutót de la faction de Mazarin porterontcontinuellement, et dont 1’odeur ira jusques en Espagne réjouir Sa Majesté Ca-tholique. »
Cette pièce est done antérieure au blocus ?
2637. Ovideparlant a Tieste («c), lui montrant l’ordre qu’il doit tenir pour gouverner un État et Ie rendrenbsp;victorieux malgré ses ennerais; 1. que la coutuine doitnbsp;être observée saus qu’on y puisse mettre empêche-ment; 2. que les lois revues ne se doivent aucuiie-ment changer; 3. que l’épée rouillée de justice peutnbsp;perdre Ie Mazarin par ses nouvelles lois; 4. que lesnbsp;lois permettent d’appeler mains ennemies (sic) pournbsp;éviter une continuelle guerre; 5. que les vertus mo-dernes se doivent autant louer que les anciennes;nbsp;6. que Son Altesse Royale, messieurs les princes et Ienbsp;Parlement sont obliges de retirer Ie roi d’entre lesnbsp;mains du Mazarin. Paris, 1652, 44 pages.
Voila certes une impudente troinperie! Cette pièce se compose, pour les quarante premières pages, d’extraits mal ajustés de Montaigne, et, pour les quatre dernières, de Remontrances au roi sur tonsnbsp;les articles ci-dessus mentionnés, lesquelles remOntrances ne sontnbsp;que la péroraison de la Férité toute nue.
Je l’ai signalée a M. Ie docteur Payen, dont onconnait les savants travaux sur Montaigne; et j’ai recu, en échange de cette communication , la note suivante qu’il était peut-être seul capable denbsp;faire ;
« Les extraits sont pris ca et la et places a la suite les uns des autres, souvent sans qu’ils aient entre eux aucun rapport, et sansnbsp;que les transitions soient en aueune facon ménagées.
« Le début de la pièce ; « /e n’ai point cette erreur commune, » est pris au commencement même du cbapitre 36 du I'”’ livre. Cenbsp;chapitre est transcrit en entier, moins la citation qiii le termine etnbsp;qui compléte Ic sens de la phrase. Ainsi il finit par ; « et le medstrenbsp;du cceur, ap? ès avoir estalé les noms des plus grands romnins cn sanbsp;pcinturc, finit cn cette manièree
'lt; nis dan tem jura Catonem. »
-ocr page 325-DES MAZARINADES.
315
[oïgnon]
« La page 7 de la mazarinade porte seuletnent;« fuüten cette rna-nière ; » puis elle continue : « oü les estrenncs que Ie roy emoyc aux princes ses vassaux, torn les ans, c’est du, feu » ; ce qui n’offre aucunnbsp;sens et n’a pas Ie moindre rapport avec la phrase préeédente.
« Ce second morceau est emprunté au chapitre 22 du I®’’ livre , peu après Ie commencement. II va jusqu’a la fin du chapitre denbsp;Montaigne et a la page 21 de la mazarinade {la nécessité publique Ienbsp;requéroit.
n L’alinéa suivant; u 11 se veoit dans les histoires force gens, etc. ,gt;.¦ est pris au milieu du chapitre 23^ L’emprunt qui se termine a lanbsp;page 26 du pamphlet, comprend tout Ie reste du chapitre.
« Vient ensuite, et toujours d’une manière brusque et inat-tendue , Ie commencement du chapitre 38 ; « Laissons a part cette longue comparaison, » jusqu’a ces mots ; « Deffaits des principauxnbsp;tourments de notre vie, » page 28 de la pièce satirique, qui se lisentnbsp;avant la citation d’Horace : « Ratio et prudentia curas. »
» De la, la mazarinade saute au commencement du chapitre 27 du livre II : « J’ay souvent ouy dire que la couardise est tnère de lanbsp;cruauté » ; et la citation continue jusqu’a la page 36 , a ces mots ;nbsp;« que de rendre la jeunesse aspre au service bellique, et n’y confèrcntnbsp;point. »
o Pui.s , c’est Ie début du chapitre 32 du IF livre, commencant par : « La familiarité que fay avec ces personnages ici igt; (Sénèque etnbsp;Plutarque; mais Ie plagiaire ne Ie dit pas); et la copie continuenbsp;jusqu’a ces mots ; vpour des opinions cmpruntées d’autruy, ignoréesnbsp;et incognues » qui sont encore de Montaigne, et qui terminentnbsp;l’emprunt (page 40 de la mazarinade); mais Ie pamphlet ajoute,nbsp;ce qui n’est plus de Montaigne ; « mesmes jusqu'aux portes denbsp;Paris. »nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;•nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,
« Je remarque qu’un peu avant la fin de ce morceau, 1’arran-geur a supprimé une vingtaine de lignes du texte original, savoir tout ce qui est compris entre : « qui estoit fort en usage entre euxnbsp;a dire seulement leurnom », et « je sais qu’il s’cst trouvé de simplesnbsp;paysans, » page 39.
u Du reste, dans ces morceaux empruntés, il y a bon nombre de fautes , des changements de mots , etc.; mais en général lanbsp;transcription est littérale. »
3J6
RIBLIOGRAPHIE
[rAix]
avec quelques autres pieces du temps contre lui. Pa-ris, 1649, 12 pages.
Void Ia plus jolie piece de ce recueil.
Le surintendant d’Emery venait d’etre exile è son chateau de Tanlay. On lui écrivit ;
« D’Hemery, ne t’en vas pas.
Jules te suit pas a pas,
Attends-le (a Tanlay).
2639. * P. Alziarii Ludovico XIV, panegyricus de com-positis Gallise motibus. Narbonne, 1650.
Bib. kist., 23221.
2640. nbsp;nbsp;nbsp;P. Guerre (la) ensevelie. (S. 1. n. d.), 8 pages.
Même pièce que la Guerre ensevelie
2641. nbsp;nbsp;nbsp;PaciHque (le), ou Entretien d’Ariste avec Lucilenbsp;surl’état des affaires présentes. Erit consilium paci-ficum inter utrosque. Ecclés., 4. (II y aura un conseilnbsp;de paix entre l’un et 1’autre parti.) Paris, Pierre Va-riquet, 1649, 15 pages.
2642. nbsp;nbsp;nbsp;Pacte(le)deMazarinavec ledémon. (S. 1.), 1649,nbsp;8 pages.
Réimprimé dans le Nouveau Siècle de Louis XIV, I*” vol. page 2S7.
2643. nbsp;nbsp;nbsp;Paix (la) accordée par le roi a ses sujets de sanbsp;ville de Bordeaux, apportée par le courrier arrivé anbsp;Paris le mardi 27 septembre 1650, avec la sortie denbsp;madame la Princesse, messieurs de Bouillon et de La-rochefoucault de ladite ville. Paris, Jacques Barlay,nbsp;1650, 7 pages.
Récit menteiir de la Frondc. Cette pièce n’est pas coniniunc.
-ocr page 327-[pAix] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;317
2644. nbsp;nbsp;nbsp;Paix (la) assurée de la part de Dieu, pi’ésentéenbsp;au roi. Paris, Guillaume Sassier, 1651, 8 pages.
Signé J. B. P. P.
Original et rai'e.
2645. nbsp;nbsp;nbsp;Paix (la) au milieu de la guerre. Discours chré-tien. Paris, Denys Langlois, 1649, 8 pages.
2646*. Paix (la) de Bordeaux. Paris, 1650.
Bih. hist., 23180.
Extrait de la Gazette.
2647. nbsp;nbsp;nbsp;Paix (la) demandée par les bons Francois au roinbsp;et a la reine, en vers burlesques. (S. 1.), 1649,nbsp;8 pages.
Ce ne sont pas des vers, mais un galimatias double sans raison et sans rimes.
2648. nbsp;nbsp;nbsp;Paix (la) en France. Saint-Gei'main-en-Laje,nbsp;1649, 8 pages,
Renaudot.
2649. nbsp;nbsp;nbsp;Paix (la) en son trone de gloire, ou la Come d’a-bondance apportee du ciel a tons les bons Francois parnbsp;Tange tutélaire de ce royaume. Paris, Pierre Vari-quet, 1649, 8 pages.
2850. Paix (la) en son trone, ou la Guerre exilee dedans la Trace {sic) par le glorieux retour du roi en sa ville de Paris. Paris, veuve Calleville, (1649),nbsp;7 pages.
Signé Du Pelletier.
Voici un échantillon du style de cet ecrivain : « Si j’en étois cru, on condamneroit au feu ces pièces volantes qui ne sont que desnbsp;scandaleuses qui courent toute la ville, et des seditieuses qu’onnbsp;doit enfermer dans des basses fosses. En vain on lenr a donne lesnbsp;graces de la poésie pour les rendre plus belles ; c’est une débanchcenbsp;qui a pris, pour nous séduire, de pompeux habits et du fard. »
-ocr page 328-i
i
318
BIBLlOdRAPHIE
[fames]
2651. nbsp;nbsp;nbsp;Paix (la) errante et complaignante. Paris, veuvenbsp;Jean Remy, 1649, 7 pages.
2652. nbsp;nbsp;nbsp;Paix (la) veritable accordée par Ie roi a sessujetsnbsp;de la ville de Bordeaux et a ceux qui ont tenu leurnbsp;parti, apportée a Son Altesse Royale dans Ie palaisnbsp;d’Orléans par M. Ie comte de Lhopital, Ie mardi 4 oc-tobre 1650, avec les articles accordés a madame lanbsp;princesse, monseigneur Ie due d’Anguien (sic), et anbsp;messieurs de Bouillon et de Larochefoucault. Paris,nbsp;Guillaume Sassier, 1650, 7 pages.
C’est la nouvelle officielle. II n’y a pourtant qiic la substance des articles.
2653. nbsp;nbsp;nbsp;Paix (la) veritable, presentee a la reyne. Paris,nbsp;Guillaume Sassier, 1649, 8 pages.
2654. nbsp;nbsp;nbsp;Palladium (Ie), ou Ie Dépot tutélaire de Paris, anbsp;madame la duchesse de Longueville, par M. de l’Isle.nbsp;Paris, Guillaume Sassier, 1649, 8 pages.
Ce palladium , c’est la duchesse de Longueville elle-même.
II y en a une edition in-12 dont les exemplaires sont très-rares, et une réimpression dans Ie Nouveau Siècle de Louis XIV, p. 165nbsp;du I”'' vol. Sautreau de Marsy a supprimé Ie nom de l’auteurnbsp;dans Ie titre.
2655. nbsp;nbsp;nbsp;Palme (la) presentee au roi et a la reine a Saint-Germain-en-Laye, Ie jour des Rameaux, pour unnbsp;symbole de paix. Paris, Guillaume Sassier, 1649,nbsp;8 pages.
Ce pamphlet a aussi parit sous Ie titre de Ie Rameau royal, etc.
2656. nbsp;nbsp;nbsp;Palmes (les) du grand prince de Condé. Paris^nbsp;Nicolas Vivenay, 1652, 8 pages.
Six sonnets et une épigramme plus que médiocres.
(( Jugez done, ó Francois, a voir tant de vertu,
Si celui qui defend et donne les couronnes,
Ne mérite pas mieux de s’en voir revétu. »
-ocr page 329-[pamégïjiique] des MAZARINADES. nbsp;nbsp;nbsp;319
On dit dans répigramme, il est vrai :
« Eégnez, je ne dis pas en France. »
2657. nbsp;nbsp;nbsp;Palmes (les) héroïques du généreux due de Beaufort. Paris, Jean Hénault, 1649, 8 pages.
Signé Charlotte Hénault.
Le même sujet est traité en prose et en vers; mais 1’exemplaire n’est complet qu’autant qu’il réunit les deux pieces.
2658. nbsp;nbsp;nbsp;Pandore (la), ou 1’Assemblage de tous les malheursnbsp;que la France a soufferts dans le ministère du cardinal Mazarin, 1. sur son manquement de foi; 2. surlenbsp;nom de .Jules Mazarin, funeste a la chrétienté; 3. surnbsp;ses mauvais conseils donnés a Sa Majesté; 4. sur lanbsp;nécessité qu’il y a de Téloigner du conseil du roi et dunbsp;ministère; 5. et sur son ambition aspirant a la souve-raineté. Paris, 1652, 32 pages.
« On fait état de 276 monastères pillés et ruinés; plus de 400 églises de villages et gros bourgs exposées a 1’avidité profanenbsp;des soldats , et plusieurs brülées; plus de 180 filles, consacrées anbsp;Dieu , violées ; plus de 6,000 tant femmes que fdles forcées; plusnbsp;de 10,000 pauvres paysans outrages , rostis ; plus de 2,000 saintsnbsp;ciboires , croix , calices et chandeliers volés; plus de vingt lieuesnbsp;de pays abandonnés et désertés. »
2659. nbsp;nbsp;nbsp;Panégire (le) de la valeur de messieurs les bourgeois de Bourdeaux, dédié a monsieur de Pontac,nbsp;seigneur de Bautiran, et jurat de Ia ville de Bourdeaux.nbsp;Envers, (1650), 8 pages.
2660. nbsp;nbsp;nbsp;Panégyrique a l’honneur du roi, présenté a Sanbsp;Majesté. Paris, veuve Theodore Pépingué et Estiennenbsp;Maucroy, 1649,15 pages.
C’est signé Mercier.
Ce Mercier déclame contre les flatteurs ; et il dit au roi qu’il est un chef-d’oeuvre de la nature !
II fait de Mécène un conseiller d’Alexandre, et d’Anacréon un politique !
-ocr page 330-320 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[panégïkique]
2661. nbsp;nbsp;nbsp;Pauégyrique (Ie) de monseigneur Ie due de Beaufort, pair de France. Paris, Jean du Crocq, 1649,nbsp;12 pages.
2662. nbsp;nbsp;nbsp;Panégyrique (Ie)du cardinalMazarin, par L. A. P.nbsp;(S. 1.), 1649, 11 pages.
Ce panégyi'ique est une violente invective. II se termine par
une épitaphe et des stances également mauvaises.
2663. nbsp;nbsp;nbsp;Panégyrique du roi très-chrétien Louis XIVnbsp;Dieudonné, sur sa majorité, oü sont les très-humblesnbsp;supplications faites a Sa Majeslé de vouloir conservernbsp;M. Ie Prince dans Fhonneur de ses bonnes graces.nbsp;Paris, Nicolas Vivenay, 1651,27 pages.
Ouvrage d’un pédant.
2664. nbsp;nbsp;nbsp;Panégyrique funèbre de très-baut et puissantnbsp;seigneur Josias, comte de Rantzau, marécbal dénbsp;France, gouverneur de Dunkerque, Bergb {sic) et au-tres lieux, prononcé Ie 26 octobre 1650 dans 1’églisenbsp;des Nouvelles Catholiques, par M. Francois Hédelin,nbsp;abbé d’Aubignac. Paris, Charles de Sercy, 1650,nbsp;62 pages. Rare.
2665. nbsp;nbsp;nbsp;Panégyrique funèbre de très-haute, très-puissante,nbsp;très-excellente princesse, madame Charlotte Margueritenbsp;de Montmorency, veuve de feu très-baut, très-puis-sant et tfès-excellent prince, monseigneur Henry denbsp;Bourbon, prince de Condé, premier prince du sangnbsp;et premier pair de France, due d’Anguien {sic), Cha-teauroux, d’Albret et Montmorency, prononcé Ienbsp;2 janvier 1651, en l’église des Filles de la Providence,nbsp;par M. Francois Hédelin, abbé d’Aubignac. Parts,nbsp;Charles de Sercy, 1651, 51 pages. Rare.
-ocr page 331-[i’A?iÉGrinQCE] DES MAZARINAÜES. nbsp;nbsp;nbsp;321
2666. nbsp;nbsp;nbsp;Panégyrique pour monseigneur Ie due de Beaufort, adressé a M. de Palleteau par L. S. D. B. (Ie sieurnbsp;de Bonair). /'am, Pierre Du Pont, i649, 8 pages.nbsp;Daté du 29 janvier, et signé Bonair.
M. de Palleteau s’appelait Chappelain. II était conseiller secrétaire du roi, intendant de la maison du due de Vendóme.
2667. nbsp;nbsp;nbsp;Panégyrique présenté a messieurs les Princes parnbsp;les bourgeois de Paris a leur retour. Paris, Nicolasnbsp;Gasse, \ 651, 15 pages.
Cette pièce qui d’ailleurs n’est pas commune, peut avoir du prix par son incroyable pathos. En voici une phrase prise au ha-sard : gt;• Leopold ? si ne pouvant au moins signaler pour tes offrandesnbsp;tant de héros , tu presses ton coeur a force de soupirs dans lesnbsp;larmes les plus célestes, pour en tirer quelque nectar ou quelqu’am-
broisie semblable a celle qui embauma Patroche {sic)......J’aurais
pu rencontrer niieux.
2668. nbsp;nbsp;nbsp;Panégyrique royal de Louis XIV. Unius anninbsp;er at Said, cum regnare coepisset. Begum, cap. 1. Paris, veuve d’Antboine Coulon, 1649, 16 pages.nbsp;L’épitre dédicatoire au roi est signée Mercier.
2669. nbsp;nbsp;nbsp;Panégyrique royal, ou Triomphe de la paix pournbsp;Ie retour de messieurs les députés du Parlement, avecnbsp;ce qui s’est passé de plus mémorable, dédié au roi.nbsp;Paris, Pierre Yariquet, 1649, 7 pages.
Signé N. R. Ch. (Rozard, Champenois.)
II y en a une edition ; joüxte la copie imprimée a Paris, de Rouen, chez Jean Loyselet et Pierre Geoffroy, s. d. 7 pages.
2670. nbsp;nbsp;nbsp;Panégyrique (Ie) royal présenté a Leurs Majestés,nbsp;a Compiègne, Ie 14 juillet 1649, par S. D. N. (Suzanne de Nervèze). Paris, Guillaume Sassier, 1649,nbsp;8 pages.
Éloge de la reine.
H. II nbsp;nbsp;nbsp;21
-ocr page 332-BIBLIOGRAPHIE
322
[PAEADIS]
2671. nbsp;nbsp;nbsp;Papilion (le) Sicilien, qui s’est venu bruler a lanbsp;chandelle. Paris^ Clément, 1652, 8 pages. Rare.
Plaisanteries et anecdotes, qui ne sont ni de très-bon ton, ni de très-bon gout.
L’auteur appelle le temple d’Ephèse le temple de la paroisse d’Érostrate.
2672. nbsp;nbsp;nbsp;Paquet (le) de Mazarin. Paris, 1652, 8 pages.
Le fond de ce pamphlet a été pris dans les Avertissements de Mengau, qui avait promis a Mazarin la tiare, et la couronne impe -riale a Louis XIV.
2673. nbsp;nbsp;nbsp;Parabole (la) du temps présent. Paris, 1649,nbsp;8 pages.
La Colombière.
Un père de familie avait confié son troupeau de moutons a un berger qui, en mourant, laissa a sa veuve un chien. Le troupeau,nbsp;écorché au lieu d’etre tondu, se revolta. La veuve du berger et lenbsp;chien firent venir, pour I’affamer, les ours de Suisse, les loupsnbsp;d’Allemagne et d’ltalie , et les aigles de Pologne.
Voila le blocus.
11 existe de cette pièce une autre edition dont voici le litre :
2674. nbsp;nbsp;nbsp;Parabole (la) du temps présent, dénottant {sic')nbsp;les cruautés de Mazarin contre les Francois, et pro-pbétisant la victoire de messieurs du Parlement. Paris, Arnould Cottinet, 1649, 8 pages.
2675. nbsp;nbsp;nbsp;Parabole et similitude plaisante pour faire voirnbsp;l’union et la Concorde qui doivent être entre un roinbsp;et ses sujets, s’ils veulent vivre en paix et en prospé-rité. Paris, Guillaume et Jean-Baptiste Loyson, 1649,nbsp;8 pages.
2676. nbsp;nbsp;nbsp;Paradis (le) et félicité de Mazarin, ou le Purga-toire de la France. (S. 1. n. d.), 11 pages.
On lil k la page 7, un Avertissement aux partisans; a la page 9,
-ocr page 333-[riUALLÈLE]
DES MAZARINADES.
323
une Lcttre a la reine pour la cause publique. Prose niaise et vers
détestables.
2677. nbsp;nbsp;nbsp;Paradoxes (les) d’État, servant d’entretien auxnbsp;bons esprits et faisant voir: \. cju’il falloit absolumentnbsp;que monseigneur Ie Prince fut emprisonné, paree qu’ilnbsp;étoit innocent; 2. qu’il est nécessaire que Mazarinre-vienne; 3. que Ie mauvais gouvernement du Mazarinnbsp;a été très-avantageux a l’Etat; 4. que la reine a ruinénbsp;la fortune du Mazarin; 5. qu’il est nécessaire qu’onnbsp;fasse de nouvelles impositions pour soulager Ie peu-ple; 6. que Ie ministère d’Etat n’est point un degrénbsp;digne d’etre brigué par un homrae de coeur ; 7. qu’ilnbsp;étoit nécessaire que les jansénistes et les molinistesnbsp;s’entr’accusassent d’erreur. (S. 1.), 1651,44 pages.
C’est la même pièce que Ie Tombeau du sens commun, etc.
2678. nbsp;nbsp;nbsp;Paradoxes (les) de l’éloignement de Mazarin pournbsp;savolr : 1. s’il se tiendra toujours loin de la cour, ounbsp;si son retour se fera dans peu de jours, comme on Ienbsp;croit; 2. si nous devons nous réjouir ou nous affligernbsp;de son départ; 3. si son éloignement nous produiranbsp;la paix OU la guerre; 4. et si nous trouverons la 6n denbsp;nos maux en ce bien tant souhaité, avec un curieuxnbsp;examen de la conduite et des intentions de messieurs les princes et du coadjuteur. Paris, 1652,nbsp;40 pages.
)l
2679. nbsp;nbsp;nbsp;Parallèle de monsieur Ie due de Beaufort avec Ienbsp;roi David. Saülpercussit mille ; David autem decemnbsp;millia,quiamanus Domini erat cüm illo. Paris, 1649,nbsp;1 5 pages.
Mercier.
2680. nbsp;nbsp;nbsp;Parallèle des plus pernicieux et abominables
-ocr page 334-BIBLIOGHAPHIE
324
[PAIiALlÈlE]
Deux pieces, 1’une de trente-cinq, l’autre de quarante pages. L’épitre dédicatoire est signée S. P. P.
tyrans que la nature réprouvée ait jamais su créer en forme d’hommes, ou Veritable parangon des mceurs,nbsp;humeurs, conditions et maximes de Jules Mazarinnbsp;avec celles d’OElius Séjanus, l’un et l’autre générale-ment requs de tout l’univers pour les plus illustres coryphees de toute la doctrine machiavélique, dédié anbsp;monseigneur Ie Prince. Saül percussit mille; Davidnbsp;autem decent millia, quia manus Domini erat cümnbsp;Ulo. Paris, 1652.
)(
2681. Parallèle (Ie) politique chrétien du Jansenisme et du Molinisme avec Ie Mazarinisme et la Fronde, tirénbsp;1. de leurs pretentions communes, 2. de leur nais-sance, 3. de leur créance et politique , 4. de leur disposition pour Ie mal, 5. de l’alliance qu’üs ont avecnbsp;les hérétiques et rebelles, 6. de leurs desseins, 7. denbsp;la condition de leurs partisans, 8. de la facon de pro-fesser leurs maximes, 9. et de leurs effets; avec Ie procés de tons les quatre partis et l’arrêt de leur con-damnation, si toutefois ils refusent de consentir a lanbsp;reunion, par Ie moyen d’une simplicité de créance dontnbsp;les Jansénistes et les Molinistes ont besoin, et d’unenbsp;obéissance aveugle que je prescrisaux Mazarins et auxnbsp;Frondeurs, pour se soumettre a la religion et au roi, lesnbsp;premiers sous Ie seul titre de catholiques remains, lesnbsp;seconds sous la très-glorieuse qualité de hdèles sujets dunbsp;roi. (S. 1.), 1651, 40 pages.
M Mazarin veut élever l’autorité du roi a une certaine indépen-dance despotique qui la rende souveraine de nos vies et de nos biens sans aucune restriction. »
« Les Frondeurs croient qu’ils soutiendront plus avantageusement
-ocr page 335-325
Ie parti du roi s’ils lui conservent la possession d’une autorité rai-sonnable et dépendante des lois. »
Voici done les ternies de la connparaison : jansénistes et mazarins, molinistes et frondeurs.
Mais l’auteur était frondeur lui-même; et en fait, les jansénistes étaient du parti de la Fronde.
2682. nbsp;nbsp;nbsp;Parallèles (les) royales, prophétiques et saintesnbsp;(sic) presentees a Leurs Majestés par Ie sleur B. de P.nbsp;(S. 1.), 1650, 8 pages.
L’auteur compare la naissance de Louis XIV a celles de Phi-lippe-Auguste, de Samuel, d’Isaac et même de la sainte Vierge ! Son pamphlet n’est pas commun.
2683. nbsp;nbsp;nbsp;Paranymphe (Ie) aroniatique, dédié a monseigneurnbsp;Ie due de Beaufort. Paris, veuve d’Anthoine Coulon,nbsp;1650, 6 pages.
Détestables stances, dont Ie refrain est :
« D’un sang royal Beaufort aromatique. »
II y règne je ne sais quel parfum d’alchymie et de magie qui ne les rend pas moins curieuses que rares.
^ 2684. Paranymphe (Ie) du roi par Nicolas Jamin, Tou-rangeau. Paris, Nicolas Gasse, 1649, 11 pages.
C’est ici ia première pièce de Jamin, qui dit en termes expres que la poésie lui était inconnue auparavant.
« Tous les princes du monde iront a ton école;
Tu seras désormais I'arbitre des humains;
Tu tiendras et la guerre et la paix en tes mains. »
Cela n’est pas trop mal rencontré.
2685. Paranymphe (Ie) mazarinique. (S. 1.), 1651, 10 pages.
Fort médiocre, mais pen commun.
2686^. Paraphraze de Marigny sur les glands.
Mém. du C. de Retz, p. 85. Coll., Michaud.
-ocr page 336-326
[PifilS]
2687. nbsp;nbsp;nbsp;Paraphraze sur Ie bref de Sa Sainteté, envoyé a lanbsp;reine régente, mèredu roi, touchant sa reconciliationnbsp;avec plusieurs des plus signalés de son royaume et Ienbsp;soulagement de ses peuples, en vers burlesques. Paris,nbsp;Claude Morlot, 1649, 8 pages.
L’auteur dit que Blazarin est poëte, et que
« II seroit bon orateur
S’il n’étoit pas si grand menteur. »
2688. nbsp;nbsp;nbsp;Parfait (Ie) repos de la France, ou Moyens assures pour rendre la France tranquille, heureuse et invincible. Paris, 1652, 16 pages.
II faut remédier a deux maux : la dépravation des moeurs et la diversité des religions.
Pour Ie premier, « il est nécessaire que chacun s’applique dès sa jeunesse a des occupations legitimes; les petits aux arts et métiers;nbsp;les médiocres aux sciences et aux négoces j et les gentilshommesnbsp;aux professions qui leur sont convenables , comme les charges denbsp;1’une et 1’autre robe, 1’étude des belles lettres , de la politique etnbsp;des morales , 1’art militaire, les fortifications, la fabiaque desnbsp;monnoies, de 1’artillerie, des poudres et salpêtres, et des verres,nbsp;I’escrime , Part de monter a cheval, la peinture et 1’agriculture. »nbsp;Pour Ie second, la tolerance.
Ce pamphlet a été réimprimé, moins Ie premier paragraphe, sous Ie titre de •• Ie Francois désabusé , etc.
2689. nbsp;nbsp;nbsp;Parfaite (la) description du coquin du temps,nbsp;metamorphose en partisan. Paris, (1649), 11 pages.
2690. nbsp;nbsp;nbsp;Paris aux pieds du roi Louis XIV. Paris, Antoinenbsp;Estienne, 1652, 8 pages.
Mème pièce que Paris sous la figure d’une reine, etc.
2691. nbsp;nbsp;nbsp;Paris burlesque, par Ie sieur Berthod, ou est con-tenu [sic) les filouteries du Pont-Neuf, les discours denbsp;la galerie du palais, l’entretien de la grande salie, Ie
-ocr page 337-[paris] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;327
(lésordre des embarras devant Ie palais, une rue en rumeur centre un homme qu’on prend peur un autre, Ie haut style des secrétaires de saint Innocent, Ta-dresse des servantes qui ferrent la mule, l’inventairenbsp;de la friperie, l’éloquence des harengères de la balie,nbsp;et quantité d’autres choses de cette nature. Paris,nbsp;veuve Guillaume et Jean-Baptiste Loyson , 1652,nbsp;98 pages.
Le privilege est du 5 aout 1650.
Cette pièce a paru aussi sous un autre titre : la Kille de Paris en vers burlesques, même année.
On y trouve quelques noms de peintres du temps, par exemple Pinal, qui était chargé des peintures du palais de Mazarin.
M. Leber qui a placé cette pièce dans sa collection de Maza-rinades, fait cependant observer avec raison qu’elle n’a aucun rapport aux événements politiques (Art. 4602 de son Catalogue).
2692. Paris débloqué, ou les Passages ouverts, en versnbsp;burlesques. Paris, Claude Huot, 1649, 10 pages.
« Tu sais que j’ai fait maint poëme,
En carnaval et en caréme,
Qui portoit un titre bouffon. »
2693. nbsp;nbsp;nbsp;Paris en deuil réfléchissant sur son ëtat présent,nbsp;\ J sur les périls auxquels elle a été exposée, les pertesnbsp;X qu’elle a faites, la semaine dernière, et les dangers qui
^ la menacent encore a l’avenir. Forw interficit gladius; et dorni mors similis est. (S. 1.), 1652, 14 pages.
Amplification vulgaire sur le combat du faubourg Saint-An-toine et l’incendie de PHótel de Ville. Les exemplaires n’en sont pas communs.
2694. nbsp;nbsp;nbsp;Paris en son estre malgré l’envie. Paris, 1649,nbsp;7 pages.
-ocr page 338-3-28 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[parisieus]
2695- Paris euphemisinos. (S. 1. n. d.), 14 pages. Rare.
«Scribebat J. F. Fronto, » chantre royal au monastère de Sainte-Geneviève, 17 des calendes de mai 1649.
Amplification très-savante et très-ennuyeuse,adressée aMathieu Molé.
2696. Paris sous la Bgure d’une reine aux pieds du roi Louis XIV. Paris, Jacques Hérault, 1652, 8 pages.
Antoine Estienne en a donné, la même année, une edition du litre de laquelle il a retranché les mots : sous la figure d’une reine.
.2697. Paris transformé en un paradis au retour de la paix, en vers burlesques. Paris, Claude Morlot, 1649,nbsp;8 pages.
II y a des exemplaires qui portent métamorphosé¦
j 2698. Paris trioinphant et consolé par l’heureux retour Y de Leurs Majestés en cette ville. Paris, Jean Jullien,nbsp;' \nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;1649, 7 pages.
2699. Pa risiens (les) désabusés, ou la Metamorphose du pain envoyé par Mazarin, a Paris, en poudre et ennbsp;plomb. Timeo Danaos et dona ferentes. (S. 1.), 1652,
, nbsp;nbsp;nbsp;12 pages.
Le roi avail ordonné qu’on laissat entrer Ie pain de Gonesse dans Paris. L’auteur pretend que Mazarin profitait du retour desnbsp;boulangers pour tirer de la ville de la poudre et du plomb.
A ce sujet, il raconte que sous le prétexte d’envoyer le corps d’un de ses amis a Rome, le cardinal fit transporter beaucoup d’ornbsp;dans un carrosse, qui fut arrété a Lyon; sur quoi on repandit lenbsp;quatrain suivant :
« Ce cercueil cru celui d’un homme.
Qui conticnt de 1’or a souhait,
Est la France morte en effet.
Qu’on porte ensevelir a Rome. »
-ocr page 339-DES MAZARINADES.
329
[parlement]
Les boulangers de Gonesse étalaient aux halles et au pont Saint-Michel.
Pamphlet extravagant, qui après tout n’est pas comraun.
2700*“. Parlement (Ie) burlesque de Paris.
Parlement burlesque de Pontoise.
2701. Parlement (Ie) burlesque de Pontoise, contenant les noms de tous les presidents et conseillers rénégatsnbsp;qui composent ledit Parlement, ensemble les harangues burlesques faites par Ie prétendu premier président. (S. 1.), 1652.
Quatre parties de huit, de sept et de six pages. M. Leber en compte cinq ; mais apparemment il y comprend la Suite, qui n’estnbsp;pas du même auteur, et qui a été réimprimée, moins les vingt-huitnbsp;premiers vers, sous Ie titre de Satyre. du Parlement de Pontoise.
La Veritable suite, qui est la seconde partie, répond a la Suite; la troisième partie répond a VAnti-burlesque du sieur D. L. R.nbsp;(Réponse ömParlement burlesque de Pontoise, ou, etc.); enfin, lanbsp;quatrième au Parlement burlesque de Paris. Cette dernière partienbsp;a été imprimée chez la veuve J. Guillemot, imprimeuse, c’est ainsinbsp;qu’elle se qualifiait, du due d’Orléans.
II y a bien quelque esprit, mais encore plus de violence. Ce qui recommande Ie plus ce pamphlet, ce sont les portraits de Le Coi-gneux, Tambonneau, 1’abbé Feydeau de Bernay, Lallemand,nbsp;Fieubet, Guénégaud.
La première partie a paru le 2S aoüt; la seconde, le 10 septembre. Dans la Réponse au Parlement burlesque, Scarron est attaquénbsp;avec brutalité ; et c’était l’opinion, au moins parmi les partisansnbsp;de la cour, qu’il avait compose cette satire du Parlement royaliste;nbsp;mais l’auteur véritable, sans se faire connaitre pourtant, 1’en defendnbsp;avec chaleur et même avec dignité dans la troisième partie.
« Étron .sorti du cul des muses!...
Insecte engendré du fumier Du cheval qu’on nomme Pégaze ! »
C’est ainsi qu’il apostrophe le sieur D. L. R., auteur de l’Anti-burlesque. La polémique du temps est presque toute sur ce ton entre les pamphlétaires.
-ocr page 340-[parlement]
Le Parlement burlesque est attribué a un prêtre nommé Jean Duval, qui aurait aussi coniposé les Triolets du temps, selon lesnbsp;visions da petit-Jils de Nostradamus. On ne sait pas la date de sanbsp;naissance; mals il est mort le 12 décembre 1680.
On me permettra de citer les portraits de Guénégaud et de Fieubet :
« Le second est uu grand nigaud Qui se nomme de Guénégaud.
Jadis la fortune prospère Avanca dans les biens son père.nbsp;C’estoit un enfant du rabot,
Qui, marchant sur double sabot, Meschant bonnet sur sa caboche ,nbsp;Pas un seul denier dans sa poche,nbsp;Son corps couvert d’un baillon gris,nbsp;De Rion [sic) s’en vint a Paris.
II fut laquais, valet d’estable;
Et c’estoit un valet passable.
Quand la mandille il eut quitté,
En commis il fut fagotté,
Et travailla si bien du poulce Qu’a la fin son bonheur le poussenbsp;Dans les finances a gogo ;
Et le plat pied de Guénégaud Fut une si meschante hargnenbsp;Qu’il fut trésorier de l’espargne.
La pour s’empescher d’étre gueux, Dans son temps il joua ses jeux ;
Et desrobant dans les finances,
II laissa beaucoup de chevances, (Quoiqu’il fut venu presque nu)
Aux enfants qui 1’ont survescu. Celui-cy s’est mis dans la robe,
Oü pas si bien il ne desrobe,
Et n’en est pas moins criminel;
Car sachez qu’estant colonel,
Et gardant porte Saint-Anthoine,
II voulut vous donner le moine Et commettre une trahison,
Digne qu’on en fasse un tison.
Ce Mazarin de capitaine Vouloit introduire Turenue
-ocr page 341-331
Et ses soldats dans Ie pourpris De vostre ville de Paris.
Dleu scait si dans un tel mystère On vous auroit fait bonne chère !
Le dernier qui ne vaut pas mieux , Et qui n’est pas moins odieux,nbsp;Puisqu’il a fait la mesme frasque ,
Est originaire de basque.
Je ne sais si c’est quolibet;
Mais on le nomme Fieubet.
Son père e.st chef de sa familie , Quoiqu’il ait porté la mandille;
Ce qu’on croira facilement,
Paree qu’un chacun sait comment Cette espèce de valetaillenbsp;A courir est de bonne taille.
Je ne sais si verd, jaune on gris Portoit rhomme que je décris;
Bien sais-je qu’un payeur de rente (Et ne croyez pas que je mente)nbsp;L’avoit pris pour estre laquaisnbsp;Et le faisoit bien trotter ; maisnbsp;Quand il fut advance dans 1’Age ,nbsp;Prés d’entrer en apprenlissage ,
II augmenta de dignité;
Et, de trottin toujours crotté , S’estant mis dedans l’escriture ,
On lui donna 1’habit de bure ;
On en fit un petit comrois.
II se fit la quelques amis,
Qui , voyant sa belle apparence,
Le poussèrent dans la finance.
Et quand il y fut, que fit il ?
II y fut un voleur subtil Et pratiqua maintes bricollesnbsp;Pour attraper maintes pistoles.nbsp;Comme 1’autre , il fut trésorier.nbsp;Ainsi de simple aventurier,
Et de malautru [sic] tournebroche,
II mit tant de deniers en poche Qu’il a laissé tous ses enfantsnbsp;De biens et d’estats triomphants;nbsp;Car, soit lais on bien gens d’église,
332 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[parlement]
« Quelques-uns chassent aux moineaux;
Quelques autres aux étoumeaux.
Autres font belles escarmouches,
Exterminant tout és nos mouches.
D’autres a la fossette, aux noix Se divertissent quelquefois;
A claquemur, a la roulette ,
Petengueule , la pirouette ,
Et je suis sur ta terré , vilain , nbsp;nbsp;nbsp;*
Aux osselets, a frappe main ,
Les propos interrompus , la merelle,
A tires Ie festu , ma belle,
A cache-cache mitoulas,
Autre que toi ne Taura pas ,
Au pair et non pair, a croix pile ,
Au corbillon , au jeu de quille,
Le pourquoi paree, Ie palet,
Au tour en poque, au bilboquet.
Au jeu de remuer mesnage,
A primus secundus , au gage,
Au cornichon qui va devant,
Le toutou, 1’abbé du couvent.
Martin, Martin, rends moi ma iance,
Et bien d’autres jeux de Penfance ,
A crains ton père , a bransle moine ,
A la vache morte, a 1’avoine,
Colin Maillard, le pied de boeuf,
A la coupe teste , a Pesteuf,
Vous plait elle, ma compagnie,
A deviner, a la touple,
Franc du carreau , le court festu,
A tiens voila, balse mon cu.
Voila quelle est la discipline Du parlement de la marine. »
[pARTicüLAiUTÉs] DES MAZARINADES. nbsp;nbsp;nbsp;333
2703. nbsp;nbsp;nbsp;Particularités (les) de ce qui s’est fait et passé a ianbsp;dcrnière assemblee du Parlement et de l’Hótel denbsp;Ville, a la reception des nouveaux echevins qui ont
‘ été nommés par Son Altesse Royale, avec 1’extrait de Tarrêt donné Ie 16 de ce mois. Paris, Claude Le Roy,nbsp;1652, 6 pages. Rare.
2704. nbsp;nbsp;nbsp;Particularités (les) de ce qui s’est fait et passé ennbsp;l’assemblée de la Maison de ville pour l’élection denbsp;M. de Brusselles (sic) a la charge de prévót des mar-chands, le sixièine juillet 1652. Paris, Louis Pousset,nbsp;1652, 7 pages.
Ce récit n’est pas sans intérét.
2705. nbsp;nbsp;nbsp;Particularités (les) de ce qui s’est passé a Bordeaux jusqu’a la conclusion de la paix, (S. 1.), 1650,nbsp;7 pages.
Réeit gascon, oü on Ut qu’un seul coup de canon tua soixante soldats du roi!
i706. Particularités (les) de 1’entree de messieurs les princes dans la ville de Paris, et de celle du cardinalnbsp;Mazarin dans Le Havre de Grace, avec la lettre en-voyée au maréchal de Turenne sur l’élargissement desnbsp;princes. Paris, 1651, 8 pages.
L’édition originale est celle qui a été donnée par .tacques Le-gentil, sous le titre suivant. Néanmoins il y a une troisième édi~ üaa , jouxte la copie imprimée a Paris, s. d., qui porte le premier titre.
2707. Particularités (les) de l’entrée de messieurs les princes dans Paris, avec la lettre envoyée au maréchalnbsp;de Turenne sur l’élargissement des princes. Paris,nbsp;Jacques Le Gentil, 1651,8 pages.
Le second titre est ainsi concu : Les particularités de l’arrivée de
-ocr page 344-334 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIE [particulakités]
C’est en effet une lettre adressée au maréchal de Turenne, datée du 17 février et signée Désajeu. II parait que Tauteur en avaitnbsp;écrit d’autres, car il dit en commencant ; a Je puis sans apprehension souscrire et vous envoyer celle-ci. » Et ailleurs : a Je vousnbsp;ai mandé par ma précédente. » Désajeu était done Ie correspondantnbsp;de Turenne.
Est-ce de lui qu’il est dit dans la Milliade de Richelieu :
« Désajeu , nouveau secrétaire ,
Mérite bien quelque salaire;
Car il est assez bon valet,
Quoiqu’il ne soit qu’un Jodelet,
Et ne connoit point de prudence Que la plus lAche complaisance,
Et cherche son élévement Par un infAme abaissement.
Sa vertu n’esl point scrupuleuse,
Et, d’une adresse merveilleuse ,
Quitte Ie bien et suit Ie mal Selon qu’il plait au cardinal.
Une légere suffisance Passe en lui pour grande sciencenbsp;Et Ie signale entre les beauxnbsp;De Loménie et Phélippeaux.
Son time est égale a sa mine;
Elle est petite, faible et fine,
Et n’a point du tout eet éclat D’un grand secrétaire d’État.
Sa splendeur n’étant que commune Ne peut étre aux veux importune;
Et son naturel bas et doux Lui donne fort peu de jaloux. »
2708. Particularités (les) de la bataille générale donnée entre l’armée de Son Altesse Royale, commandée parnbsp;M. Ie prince de Condé, les dues de Beaufort et de Nemours, et celle des mazarins dans la plaine de Galles,nbsp;entre Chatillon-sur-Loing et Briare, Ie 8 avril ^ 652,
-ocr page 345-[i'iRTicBLAinTÉs] DES MAZARINADES. nbsp;nbsp;nbsp;335
avec les noms des morts et blesses, et Ie nombre des prisonniers. Paris, Claude Le Roy, 1652, 8 pages.
II s’agit du combat de Bleneaii. Turenne a traversé la rivière de Loing a la nage pour se sauver ! Trois mille cinq cents morts !
Mensonges que la Fronde s’efforcait de répandre avec Ia permission expresse du due d’Orléans.
2709. nbsp;nbsp;nbsp;Particularitës (les) de la chasse royale, faite par Sanbsp;Majesté le jour de Saint-Hubert et de Sainl-Eustache,nbsp;patrons des chasseurs, accompagnée de plusieurs seigneurs de marque de sa cour. Paris, Alexandre Les-seiin, 1649, 12 pages. Rare.
C’est dans le jardin du Palais Cardinal que le roicourut le lièvre d’abord, puis le cerf et enfin le sanglier; ensuite de quoi, il assista anbsp;un combat de taureaux et de chiens. Le cardinal Mazarin qui étaitnbsp;a cheval, prit le due d’Anjou devant lui et le promena dansnbsp;le pare.
2710. nbsp;nbsp;nbsp;Particularitës (les) de la route de M. le prince denbsp;Condé, et le sujet de sou retardement, avec le passagenbsp;des troupes du cardinal Mazarin a Gien. Paris, 1652,nbsp;8 pages.
Pièce rare et curieuse , malgré quelques inexactitudes.
M. le prince s’appelait Motteville (Gourville dit La Motteville); le due de La Rochefoucault, Beaupré; le baron de Levy, La Place ;nbsp;Chavagnac, Saint-Amour ; Lestourville (Gourville peut-être ?),nbsp;Longuepleine.
2711. nbsp;nbsp;nbsp;Particularitës (les) de tout ce qui s’est fait en l’as-semblëe du Parlement, au sujet de la rëponse par ëcritnbsp;faite a messieurs les députës, avec la dëputation de lanbsp;cour vers M. le chancelier, et l’ordre donnë pour lanbsp;süreté du retour desdits sieurs dëputës par M. le princenbsp;de Condé, du mercredi 17 juillet 1652. Paris, Jacquesnbsp;Le Gentil, 1652, 8 pages.
Cette pièce se compléte par celle qui suit; et toutes deux sont rares.
-ocr page 346-336 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIE [pauticdlarhés]
2712. nbsp;nbsp;nbsp;ParticijJarités (les) de tout ce qui s’est fait et passenbsp;a l’entrée et au retour du roy dans sa ville de Paris,nbsp;Ie lundy 21 octobre 1652. Paris, Jaeques Le Gentil,nbsp;1652, 7 pages.
2713. nbsp;nbsp;nbsp;Particularités (les) de toutee qui s’est fait et passénbsp;au Parlement, le xvin juillet, la trahison de Mazarinnbsp;découverte pour l’enlèvement des deputes, avec lanbsp;lettre de cachet du roienvoyée, cette nuit, auxdits deputes, et celle du président de Nesmond a messieurs dunbsp;Parlement, et la résolutionde Son Altesse Royale d’al-ler en personne querir les députés a Saint-Denys. Paris, Jean Brunet, 1652, 7 pages.
La lettre de cachet n’y est pas.
i2714. Particularités (les) des cérémonies observées en
^ la majorité du roi, avec ce qui s’est fait et passé au
y Parlement, le roi séant en son Ut de justice. Paris, 1651,8 pages.
Simple et rapide récit.
II y en a une edition de Rouen, chez Jacques Besongne ,
16S1 , 8 pages.
2715. nbsp;nbsp;nbsp;Particularités (les) du dernier combat donnénbsp;entré 1’armée de messieurs les princes et celle des ma-zarins au faubourg Saint-Antoine, avec la liste desnbsp;noms des morts et blesses, ensemble fout ee qui s’estnbsp;passé de plus remarquable. Paris, Jacob Chevalier,nbsp;1652, 7 pages.
2716. nbsp;nbsp;nbsp;Particularités (les) du grand cornbat donné a l’at-taque du faubourg Saint-Antoine entre l’armée des
\ princes et celle des mazarins, commandée par le ma-réchal de Turenne, le 2 juillet 1652, avec la liste des
-ocr page 347-[PARTicüLAiiiTÉs] DES MAZARINADES. nbsp;nbsp;nbsp;337
morts et blesses. Paris, Salomon de La Fosse, 1652, 8 pages.
L’auteur avait tué Ie maréchal de La Ferté !
Ces deux relations sont assez rares.
2717. nbsp;nbsp;nbsp;Particularités (les) du résultat des trois assembleesnbsp;du Parlement tenues les lundi, vendredi et samedi onze,nbsp;douze et trelze avril, avec l’arrêt de ladite cour dunbsp;même jour, samedi 13, contre Ie cardinal Mazarin.nbsp;Paris, Jacques Le Gentil, 1652, 7 pages.
Le Parlement ne s’est assemble ni le lundi, ni le 11, qui était un jeudi. M. le Prince a pris séance le vendredi 12; et le 13, l’arrêtnbsp;a été rendu.
2718. nbsp;nbsp;nbsp;Particularités (les) du second combat donné en-tre 1’armée de Son Altesse Royale, commandée parnbsp;messieurs le comte de Tavannes et le baron de Clin-champ, et l’armée commandée par le maréchal denbsp;Turenne, devant la ville d’Étampes, le 29® mai 1 652,nbsp;avec la prise de leurs drapeaux, canons et bagages, etnbsp;le neveu du cardinal Mazarin blessé, et autres. Paris,nbsp;Jacques Le Gentil, 1652, 8 pages.
Mensonges, autantque nbsp;nbsp;nbsp;Particularités du dernier combat, etc.,
et les Particularités du grand combat, etc.
2719. nbsp;nbsp;nbsp;Particularités (les) du siége et de la prise du chateau de Vayres, ensemble les combat et prise de l’Ilenbsp;Saint-Georges, avec ce qui s’est passé de plus remar-quable a Bordeaux. (S. L), 1650, 8 pages.
Extrait du Courricr bordelois, 5' course.
2720. nbsp;nbsp;nbsp;Particularités (les) du traité du due de Lorrainenbsp;avec le cardinal Mazarin, et de tout ce qui s’est passénbsp;entre les deux armées, avec l’état des troupes de Sonnbsp;Altesse Royale et du lieu oü elles sont a présent. Paris,nbsp;Jacques Le Gentil, 1652, 7 pages.
II n’y a pas de traité.
n. n nbsp;nbsp;nbsp;22
-ocr page 348-BIBLIOGRAPHIE
338
[PASQUre]
2721. nbsp;nbsp;nbsp;Particularités (les) du traité fait entre Son Altessenbsp;Royale, messieurs les Princes et Ie due de Lorraine aunbsp;camp de Choisy-sur-Seine, Ie mercredi 12 juin 1652,nbsp;avec l’ordre donné pour la jonction des deux armées,nbsp;et du lieu oü est l’armée mazarine. Paris, Jacques Lenbsp;Gentil, 1652, 7 pages.
G’est moins un traité qu’un diner chez les pères réformés de Saint-Germain-des-Prés de Choisy. Moins curieux que rare.
2722. nbsp;nbsp;nbsp;Partisan (le) tenté du désespoir par le démon denbsp;la Maltaute (sic), qui lui reproche les crimes de sa vienbsp;et cause son repentir. Dialogue. Paris^ ArnouldCoti-net, 1649, 12 pages.
Le pont Alais, devant Phorloge de Saint-Eustache , est une pierre sous laquelle un partisan se fit enterrer, pour manifester sonnbsp;repentir d’avoir levé un impót d’un denier sur quelques denréesnbsp;a Paris.
2723'*'. Pas (le) de clerc du clergé.
Aubery, Hist, du, C. Mazarin, t. III, p. 503.
2724. nbsp;nbsp;nbsp;Pasquil des partisans contre le diable. (S. 1.nbsp;1650), 7 pages.
2725. nbsp;nbsp;nbsp;Pasquin et Marforio sur les intrigues de I’État,nbsp;par le sieur de Sandricourt. Paris, 1652, 40 pages.
2726. nbsp;nbsp;nbsp;Pasquin, ou Dialogue a baton rompu sur les affaires de ce temps. (S. 1.), 1649, 7 pages.
Application de plusieurs versets des psaumes aux principaux personnages de la cour.
On en a publié une traduction sous ce titre :
2727. nbsp;nbsp;nbsp;Pasquin sur les affaires du temps, mis en fran^ois.nbsp;(S. 1.), 1649, 7 pages.
La ville de Paris dit au roi ; « Tout ainsi que le cerf désire
-ocr page 349-[rAssiojv]
DES MAZARINADES.
339
l’eau des foBtaines , de même mon ame ne respire que vous, mon roi, »
Cette traduction a été réiinprimée a la suite de : Ie Pour et Ie Contre de la cour.
2728. nbsp;nbsp;nbsp;Passage de Jules Mazarin, avec Ie récit des plusnbsp;belles pièces trouvées en son inventaire. (S. 1. n. d.),nbsp;paginé de 11 a 14.
Exécrables vers; en voici un :
(t Tuaurois, un jour, regret de voir ta tête en ótage. »
Plusieurs pièces, dont une en italien.
Appareminent ces caycrs faisaient partie de quelque recueil. Cependant on les trouve séparés, puisqu’ils sont inscrits dans lanbsp;Bihliothèque du P. Lelong, sous Ie n” 22,366.
2729. nbsp;nbsp;nbsp;Passepartout (Ie) du temps, ou la Sourde renommee. Paris, N. Charles, 1649, 7 pages.
2730. nbsp;nbsp;nbsp;Passeport, (Ie) et l’adleu de Mazarin, en vers burlesques. Paris, Claude Huot, 1649, 11 pages.
Assez spirituel pour être recherché, ce pamphlet est des plus comniuns.
On en a réimprimé Ie commencement sous Ie titre de : Adieu de Mazarin.
II a été reproduit en entier a la suite des Féritables soiipirs francais sur Ie départ de Son Eminence, etc.; et Sautreau de Marsy 1’a donné dans son Nouveau siècle de Louis XTF, page 319 du P’’ vol.,nbsp;mais avec la fausse date de 1651.
2731. nbsp;nbsp;nbsp;Passetemps (Ie) de Villejuif, en vers burlesques.nbsp;Paris, Claude Huot, 11 pages.
Naudé n’en parle, page 285 du Mascurat, que comme d’une pure imitation de VAgréable récit des barricades; et il a raison.
2732. nbsp;nbsp;nbsp;Passion (la) de la cour. Anvers, 1649, 6 pages.
C’est une parodie de quelques passages de la passion de N. S. .Tésus-Christ, avec la traduction en regard.
Les Parisiens ; Secundum legem, debet mori.
-ocr page 350-[PASSIONNÉ]
Mazarin : Peccavi, tradens sanguinem justum.
Le peuple : Tolle, cmcijïge eum.
Monsieur le Prince : Quid enim male fecit?
Les Parisiens : Regem te facit.
Il parait que le cardinal Mazarin avait jugé ce pamphlet digne d’une attention particuliere ; car on lit dans celui de ses Carnetsnbsp;qui porte sur la première page la date du 16 octobre 1649 : « Unnbsp;libelle intitule la Passion de la cour dit de M. le Prince, se servant des mots dé la Passion de Jésus-Christ, qu’il veut étre roi. »nbsp;Mailly l’a reproduit dans les Additions, a la fin de son V“ vol.
2733. nbsp;nbsp;nbsp;Passion (la) de Notre Seigneur, en vers burlesques,nbsp;dëdiée aux ames devotes. Paris, veuve Jean Remy,nbsp;1649, 8 pages.
Cette piece n’a aucun rapport a la Fronde; mais j’ai voulu la citer ici pour montrer jusqu’oi'i a été la folie du burlesque.
Naudé qui en fait mention (Mascurat, page 220), ne s’en etonne pas trop. II se contente de dire : « Je ne sais quel profane, depuisnbsp;trois jours, a fait la Passion de Notre Seigneur. »
2734. nbsp;nbsp;nbsp;Passion (la) extreme que temoignent les bourgeoisnbsp;de Paris pour le retour de Sa Majeste en sa bonne villenbsp;de Paris. Paris, Claude Boudeville, 1 649, 7 pages.
« Ne portions-nous pas dans nos étendards, comme dans nos cceurs, cette belle devise : « Nous cherchons notre roi. «
Cette piece n’est pas commune.
2735. nbsp;nbsp;nbsp;Passionne (le) pour Ic bien de I’Etat, ou la Guerrenbsp;aux partisans, a messieurs les notables de Paris, leurnbsp;conseillant de s’unir pour empecher la suite ou le re-nouvellement des guerres civiles, et prouvant que lanbsp;ruine des partisans qui sont les veritables raaza-rins, est nécessaire pour cet effet. (S. 1.), 1652,nbsp;84 pages.
« Vous etes assurés de voir longtemps durer la guerre avec des succès aussi douteux que par le passé, si, de spectateurs de cesnbsp;grands actes d’une indigne tragédie, vous ne vous rendez bientot
-ocr page 351-[pax]
DES MAZAUINADES.
341
les acteui's pour avoir la satisfaction de la voir finir d’une facon moins funeste. gt;gt;
« C’est trop déférer ii l’autorité souveraine que de croire qu’elle ait le droit de nous berner a sa fantaisie, et que ce qui paroJtnbsp;illégitime en tout autre sujet, devienne légitime quand il estnbsp;autorise de ses ordres. Son pouvoir est grand en effet; mais sinbsp;nous en otons le mystère dont notre opinion le couvre, il paroitranbsp;foible et vain en ce rencontre. Je ne veux pas cependant qu’onnbsp;dcpouille aucune sorte de respect pour le Prince , mais seuleraentnbsp;qu’on se désabuse de cette opinion que de lui, comme du ciel,nbsp;nous soyons obliges de tout souffrir, paree qu’en effet 1’un n’estnbsp;pas si bien conduit que 1’autre. »
2736. nbsp;nbsp;nbsp;Pater (le) des jesuites./oMXfe la copie imprimeenbsp;a Leyde, 1649, 7 pages.
Cette prière est adressée au roi d'Espagne , Philippe. Elle avail été assurément faite pour laLigue. La Fronde y a seulement introduit le couplet suivant :
« L’occasion qui se présente,
Dedans le royaume francois,
D’un roi jeune et d’une régente,
Met nos bons pères a chaque fois
In tentationcm.
2737. nbsp;nbsp;nbsp;Pater noster (le) de Mazarin. (S. 1., 1649),nbsp;4 pages.
2738. nbsp;nbsp;nbsp;Patissier (le) en colère sur les boulangers et ta-verniers, en vers burlesques. Paris, ï^icolas de Lanbsp;Vigne, 1649, 8 pages.
« La muscade avec la canelle»
Le persil et la pimprenelle.
Servent a rendre le muscat Plus friant et plus délicat. »
Je n’ai pas trouvé même quatre vers a prendre dans la Réponse du houlanger.
2739. nbsp;nbsp;nbsp;PaxGallica ad illustrissimum dominum Mathceumnbsp;Mole, senatus parisiensis principem, sive ejusdem il-
-ocr page 352-342 nbsp;nbsp;nbsp;B[BLIOGRAlgt;HIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[pekle]
lustrissimi domini Panegyricus. Parisiis, Dyoriisius Langloeus, 1649, 16 pages.
Signé J. M. P.
2740. nbsp;nbsp;nbsp;Paysan (Ie) désolé aux pieds du roi. Paris, Nicolas de La Vigne, 1649, 8 pages.
2741. nbsp;nbsp;nbsp;Penitence (la) du prince de Condé et l’offre qu’ilnbsp;fait aux trois Etats de son assistance, s’ils trouvent anbsp;propos de Ie faire sortir de Vincennes. (S. 1. n. d.),nbsp;7 pages.
2742. nbsp;nbsp;nbsp;Penseechrétiennesur la paix. (S. 1., 1652), 8pag.
2743. nbsp;nbsp;nbsp;Pensees (les) d’un grand poëte sur les affaires dunbsp;temps. (S. 1., 1649), 4 pages.
2744. nbsp;nbsp;nbsp;Pensees (les) du Provencal solitaire sur les affairesnbsp;du temps présent. (S. 1.), 1650, 12 pages.
Les pièces relatives aux troubles de Rouen, de Bordeaux et d’Aix sont très-bonnes a recueillir quand elles accusent la tyrannienbsp;des Parlements dans les provinces.
Les parlementaires de Provence ont réfuté les Pensées du Provencal solitaire par la Réponse du fidéle Provencal, etc.
2745. nbsp;nbsp;nbsp;Pensees (les) utiles, nécessaires au public sur Ienbsp;temps présent. Paris, 1650, 30 pages.
2746. nbsp;nbsp;nbsp;Pensez-y bien (Ie) des nialaffectionnés, causenbsp;trouble aux Parisiens. (S. 1.), 1649, 8 pages.
)2747. Perle (la) des tfiolets, ou l’Antiquité renouvelée, avec les noms et surnoms des plus généreux frondeursnbsp;de la ville et faubourgs de Paris. Paris, Francois Noel,nbsp;1650, 8 pages.
Fort mauvais vers, qui pour tous beaux noms nous livrentceux de Joli coeur, de saint Nicolas , de Nicodéme, etc.; mais la piècenbsp;est rare.
-ocr page 353-[PHIIOSOPHE] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;343
2748. nbsp;nbsp;nbsp;Pernicieux (les) conseils donnés a Sa Majesté parnbsp;Ie cardinal Mazarin pour assembler toutes les forces denbsp;France, afin de s’opposer a I’armee de Son Altessenbsp;Royale et celle du due de Lorraine. Paris, Andrénbsp;Chouqueux, 1652, 8 pages.
2749. nbsp;nbsp;nbsp;Perroquet (le) parlant a la cour, qui découvre lesnbsp;faussetés, artifices et suppositions commises («c) parnbsp;les principaux officiers de finance, les moyens d’ennbsp;retirer plusieurs millions d’or après une bonne et solide paix, et rendre le peuple comme il étoit du règnenbsp;de Henry IV, représenté au roi Louis XIV, parnbsp;M. L. M. D. Paris, 1652, 8 pages.
Cette pièce est assez rare pour faire regretter que le texte soit infidèle aux promesses du titre.
2750. nbsp;nbsp;nbsp;Petit (le) David de la maison royale contre lenbsp;géant machiavéliste et le monstre mazarin. (S. 1. n. d.),nbsp;12 pages.
Contrefacon du Te Deum francois, etc.
2751. nbsp;nbsp;nbsp;Philosophe (le) d’Etat, ou Réflexions politiquesnbsp;sur les vertus civiles du Parlement et peuple de Paris.nbsp;Paris, Jean Hénault, 1649, 8 pages.
2752. nbsp;nbsp;nbsp;PhSosophe (le) d’Élat sur la majorité des rois,nbsp;prescrite a l’age de 14 ans par Charles V, dit le Sage,nbsp;OU les désintéressés verront clair pour justifier sansnbsp;erreur les armes de l’un ou l’autre des deux partisnbsp;qui divisent aujourd’buy tout eet État. Non ubi rexnbsp;est, sed ubi regia autoritas, ib\ jus. Bol,, lib. 1quot;,nbsp;Conf. (S. 1. n. d.), 20 pages.
Dubosc Montandré.
Ce pamphlet a été public aussi sous le titre de VUomme d’État, etc.
-ocr page 354-344 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[pièce]
2753. nbsp;nbsp;nbsp;Philosophe (Ie) et casuiste de ce temps, de'dié anbsp;riosseigneurs de Parlement. Paris, Pierre Variquet,nbsp;1649, 8 pages.
2754. nbsp;nbsp;nbsp;Philosopliie (la) morale de l’État, ou les Passionsnbsp;de ceux qui hantent la cour. Paris, 1649, 7 pages.
2755. nbsp;nbsp;nbsp;Philothemis(le), ou Contrebandeau du Parlement.nbsp;Discite justitiam moniti; et non temnite divos.nbsp;(S. 1., 1649), 8 pages.
Ce pamphlet appartient a la polémique soulevée par Ie Fêri-tahle handeau de Thémis, etc.
2756. nbsp;nbsp;nbsp;Physionomie (la) de la France, oü se voit Ie mau-vais état auquel elle se trouve, sur la perte de ses bellesnbsp;conquêtes, sur les entreprises des ennemis ëtrangersnbsp;sur nous, et Ie tout par les mauvais conseils de ceuxnbsp;qui ont gouverné et gouvernent l’État. Paris, 1652,nbsp;31 pages.
Après 1’amnistie de 16S2. Histoire très-abrégée des conquêtes et des pertes de la France en Flandre, en Espagne et en Italië.
Le maréchal de La Force avail dit de Mazarin que n eet homme étranger étoit le brandon qui mettroit le feu aux quatre coins etnbsp;au milieu de la France, par la trop grande autorité qu’on lui don-noit. »
2757. nbsp;nbsp;nbsp;Pièce (la) curieuse, ou les Sentiments des grandsnbsp;de ce royaume touchant la personne de Mazarin.nbsp;(S. 1., 1650), 24 pages.
Depuis le roi jusqu’au coadjuteur, jusqu’au corps des partisans, jusqu’a 1’archiduc Leopold; et cependant ce n’est encore la que lanbsp;première partie, en attendant les autres,.. qui n’ont pas paru ?
2758. nbsp;nbsp;nbsp;Pièce d’Etat, ou les Sentiments des sages. (S, 1.nbsp;n. d.), 19 pages.
On lit, sur la page 19, une mention de la permission accordée a Alexandre Lesselin par le lieutenant civil d’Aubray, le 14 juil-let (1649).
-ocr page 355-L’auteur réfute son ami Polydas qui demandait la continuation de la guerre et approuvait fort les libelles. C’est médiocre de penséenbsp;et de style.
II parait que Polydas , normand comme l’auteur, aimait surtout \’Apologie des TAormands au roi. « Je m’étonne de la premièrenbsp;demande que tu me fais de son auteur, toi qai es de ceux quinbsp;devroient 1’avoir compose, étant des plus zélés pour notre province, étant a Caen Ie 23 février, qui est Ie temps qu’il date de sanbsp;production, et citoyen de cette ville, oü ce monstre ridicule usurpenbsp;sa naissance. gt;gt;
L’auteur ajoute qu’il a vu 1’apologiste des Normands trois fois dans les assemblées des politiques, et qu’il l’a entendu avouer quenbsp;« sa passion était la seule source de ses satyres. »
2759. nbsp;nbsp;nbsp;Piece de Pontoise. Les sentiments divers siu Far-rêt du Parlement du 20 juillet et Ie discours séditieuxnbsp;qu’on pretend faussement avoir été fait par M. Bignon,nbsp;Ie 26, sur la lieutenauce du royaume. (S. 1., 1652),
I nbsp;nbsp;nbsp;5 pages.
Ce pamphlet, généralement bien raisonné, se termine par un trait sanglant contre Ie due d’Orléans ; lt;i Les degrés qui 1’ont autrefois précipité de ses pretentions a la couronne , par une declarationnbsp;d’incapacité vérifiée, sont les mèmes qui 1’élèvent présentement a lanbsp;lieutenance de 1’État. »
II nbsp;nbsp;nbsp;y a été fait deux reponses : Ia Réfutation de la Pièce de Pontoise , etc., et \’Examen des divers sentiments sur l’arrêt du Parlement du 20 juillet, etc.
C’est par cette dernière pièce que je me suis cru autorisé a atlri-buer au père Faure la Pièce de Pontoise, aussi bien que VEsprit de paix et la Vérité toute nue, etc.
La Pièce de Pontoise a été réimprimée, sans date, dans Ie format in-S”, sous Ie titre de : les Sentiments divers sur l’arrêt dunbsp;Parlement du ‘iQ Juillet, etc.
2760. nbsp;nbsp;nbsp;Pièce justificative du cardinal Mazarin contre lesnbsp;libelles diffamatoires a lui imposes jusques a ce jour-d’huy, ensemble sa réponse sur un avis a lui envoyénbsp;par les communes de Loiidres, lui representant une
-ocr page 356-346 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[piece]
histolre d’un favori d’Angleterre, nommé Gaverston (sic), et ses defenses sur ce sujet. Paris , 1652 ,nbsp;15 pages.
Est-ce sérieux ? peut-ctre; mais pourquoi Mazarin ilit-il ; « II laiit y voir comme des lynx pour pénétrer dans mon extraction;nbsp;et je crois que ma mère méme n’a pas su ce qui en étoit. »
Voir VJvis d’Jngleterre envoyé en France, etc.
2761. nbsp;nbsp;nbsp;Piece (la) royale, ou la Defense de leurs inajestésnbsp;sur réloignement de M. Ie Prince. Pontoise, Juliennbsp;Courant, 1653, 14 pages.
2762. nbsp;nbsp;nbsp;Piece sans titre ni date, commencant par cesnbsp;mots : Le roi veut que Ie Parlement sorte de Paris, etc.
Elle est de 7 pages, petit in-folio; et elle sort des presses que le roi avait fait établir, sous la direction de Renaudot, dans 1’oran-gerie du chateau de Saint-Germain.
Si j’en crois 1’auteur de la Conférence secrete du cardinal Mazarin avec le Gazetier, elle a été écrite par Renaudot, appa-remment du commandement exprès de la cour. C’est d’elle ennbsp;effet qu’il s’agit dans le passage suivant : « La première piece quenbsp;j’ay fait, est ce grand libelle qui fut jetté par plusieurs nuits dansnbsp;toutes les rues de Paris, par lequel je croyois certainernent qu’ilnbsp;ne seroit pas plus tót vu, que le peuple, devenant furieux, se jette-roit sur le Parlement avec tant de rage qu’il le déchireroit ennbsp;pièces, le mangeroit jusques aux os, et n’y en auroit pas pour unnbsp;déjeuner des crocheteurs ou des harangères. Et pour les animernbsp;davantage, je leur disois que le roy rentreroit par une porte si lenbsp;Parlement sortoit par l’autre, et que vous [le cardinal Mazarin)nbsp;n’aviez jamais tant eu d’envie de faire du bien au public commenbsp;cette année; que c’estoient ces messieurs qui empeschoient la paixnbsp;que vous aviez concilie, et qui ne cherchoient que leur intérestnbsp;dans toutes ces brouilleries au détriment du bourgeois. Et pournbsp;mieux couvrir mon jeu, j’en nommois une partie, et ceux que 1’onnbsp;scait estre les plus zélés , avec des prétentions imaginaires qui leurnbsp;servoient de motif et que j’avois forgées. J’y adjoustai les généraux,nbsp;sollicités, a ce que je disois, par de semblables interests, sans
-ocr page 357-DES MAZARINADES.
347
[pièce]
pardonnei’ aii coacljuteur, quoyque mon évesque, faisant ci'oire au peuple qu'il ne lui donnoit des bénédictions que pleiues denbsp;despit de ce que vostre Éminence n'avoit pas voulu timbrer sanbsp;mitre du casque du gouvernement de Paris. Ce fut en semant cesnbsp;libelles que Ie chevalier de La Valette fut pris et conduit prison-sonnier en la conciergerie oii, son procés lui estant fait, on l’eustnbsp;raccourcy de toute la teste, aussi bien que de ses meubles, sinbsp;M. Ie prince de Condé n’eust pas écrit a. M. de Bouillon, qui futnbsp;cause qu’au lieu de 1’arrester en Grève, il fut conduit a la Bastille,nbsp;OU il est encore. •gt;
Cette analyse est aussi fidéle que pouvait Ie permettre 1’esprit de parti. Rile suffit, dans tous les cas , pour montrer que la cournbsp;posait la question, non entre elle et Ie peuple de Paris, mais entrenbsp;elle et Ie Parlement. Dans cette manière de comprendre la situation , Ie cardinal Mazarin, quoique premier ministre, n’apparaissaitnbsp;plus que comme un domestiqae de la reine.
La pièce a une sorte de caractère officiel; et a cause de cela elle est importante. Elle est d’ailleurs assez rare dans 1’éditionnbsp;originale; mais elle a été réimprimée a Paris dans Ie pamphletnbsp;intitulé ; Diversespièces de ce qui s’est passé d Saint-Germain, etc.,nbsp;et sous cette forme elle est plus commune.
2763. nbsp;nbsp;nbsp;Pièce sans titre , sans date , mais évidemment denbsp;4 649, 4 pages.
lt;‘ Les empires et les royaumes sont de grands corps mystiques, etc. »
Après la mort du roi d’Angleterre. Ce pamphlet, bien fait et rare, a pour but de provoquer Ia convocation des États généraux.
2764. nbsp;nbsp;nbsp;Pièce sans titre, sans date, publiée sous forme denbsp;lettre, et dans laquelle il est rendu compte des deliberations de 1’Assemblée du clergé sur l’affaire dunbsp;cardinal de Retz, notamment de celle du 4 4 uovem-bre 4 656, 4 5 pages. Rare.
Elle commence ainsi; « Monsieur, la dernière délibération de 1’Assemblee du clergé, etc. »
On 1’a attribuée, non sans raison , a M. de Marca, archevèque de Toulouse et snccesseur du cardinal de Retz au siége de Paris.nbsp;C’est ce qui se prouve par la Réponsc a une lettre qui a été pu-
-ocr page 358-348
BIBLIOGRAPHIE
[pierre]
hliée (ïepuis peu sans aucun titre, etc., et pat' la Répome a la lettre de monseigneur l’archeoêque de Toulouse, etc.
On lit a la fin : Par C. Q. A. P- L. C. M. D. L. V. D. P. A. M. D. N. 16Ö0.
Je citerai divers passages de ce curienx pamphlet j ce sera Ie meilleur moyen de Ie faire connaitre.
« Ces illustres sénateurs ayant un juste sujet d’y procéder de la sorte , im chacun peut hardiinent suivre dans cette occasion leurnbsp;sentiment et leur courre sus en criant : « Ce sont des inazarins;nbsp;ce sont des criminels ; ce sont des ennerais de 1’État. Tue ! tne ! tue !nbsp;Piazons lenrs inaisons; exterrninons cette race; et prenons lenrnbsp;bien pour leur faire la guerre a leurs propres dépens, comme ilsnbsp;nous la font aux nótres....... »
lt;1 Si Ie comte d’Harcourt avoit été déchirc par Ie peuple aupara-vant sortir {sic) de Paris, un autre n’eüt pas osé prendre la conduite d’une ai’inée destinée et occupée depuis six mois a lanbsp;perte des plus nécessaires appuis que nous ayons maintenantnbsp;contre les entreprises du cardinal Mazarin, Si toute la maisonnbsp;d’Elbeuf avoit été entièrement saccagée et détruite d’abord qu’onnbsp;lui a vu embrasser Ie parti de ce Sicilien, les autres seigneurs denbsp;France eussent eu de 1’appréhènsion de se mettre dans cette brigade de voleurs. Si les maisons de ceux qui ont ramené Ie cardinalnbsp;en France, avoient été rasées et leur bien confisqué pour faire lanbsp;guerre a eet infame auteur de nos maux , la crainte d’un pareilnbsp;chatiment en auroit retiré les autres; et ce faquin, se voyant dé-laissé, nous auroit mis hors de peine, par sa fuite, de nous tenir surnbsp;nos gardes et dé songer a notre conservation. Enfin , si la plupartnbsp;de ceux qui se déclarent encore aujourd’huy dans Paris pour Ienbsp;Mazarin, étoient tirés a quatre chevaux, Ie reste se rangeroit a sonnbsp;devoir.....»
« Les peoples peuvent exécuter dans cette rencontre, sans péril, ce que Ie Parlement ni les princes en leur particulier ne peuventnbsp;faire sans juste sujet de crainte , paree que , quand Ie peuple sac-cagera la maison du maréchal d’Hocquincourt, quand il traineranbsp;par les rues un abbé d’Enzonat {Euzenat, intendant de Mazarin),nbsp;et quand il exercera toute sorte de cruautés sur les mazarinistes ,
-ocr page 359-DES MAZARINADES.
349
[pierue]
il n’a point tant a craindre que si M. Ie due d’Orlcans ou Ie Parlement en avoit fait pendre un seul, paree que la réprcsaille seroit dangereuse. Mais quand on sait que e’est une sédition populaire , on ajoute d’abord : « II n’y a point de reraède. II faiitnbsp;prendre patience et taclier de ne point s’attirer leur haine; carnbsp;après tant de tyrannic, ils ont raison de chercher leur soulageraentnbsp;par la perte de ceux qui font subsister Ie tyran.
« Haurit hinc populus de tall sanguine \itam. »
Je regrette que 1’auteur ait pu appeler cela travailler pour M. Ie Prince. Assurément il n’y a dans aucun pamphlet denbsp;Davenne rien d’aussi abominable que cette théorie des séditionsnbsp;popnlaires.
Et Dependant:
« Le lieutenant ciril, animé d’une rage insupportable contre ceux du parti de M. le due d’Orléans et de M. le Prince , persé;nbsp;cute , dit 1’auteur, avec tant de chaleur tous ceux qui tachent denbsp;gagner leur vie en servant le public contre les tnauvaises intentionsnbsp;du cardinal son maitre, que tont le monde le peut considérer main-tenant comme un autre Mazarin par 1’étroit attachement qu’il a aunbsp;service de ce proscrit. Les imprimeurs qui travaillent contre lesnbsp;ennemis de ce Sicilien, ne sont point sujets a la rigueur de sesnbsp;cruels arrêts; ceux qui travailleront a la composition d’un panégyri-que du cardinal Mazarin, seront ses bons amis et ses pensionnaires.nbsp;Ceux qui veillent a la découverte de quelque piece contre ce per-nicieux ministre, sont bien récorapensés; témoin le surnomméPa-cijique (Davenne), qui est dans la Conciergerie, et qui a passé parnbsp;ses mains sans nul hazard , après avoir fait la Puissance des rois etnbsp;le pouvnir des sujets sur les souverains, VHarmonie de la cour, etnbsp;plusieurs autres pièces horribles et détestables, dont le lieutenantnbsp;civil a connoissance , contre la propre personne du roi et de Sonnbsp;Altesse Royale. Le garcon de son imprimeur est mort en prison,nbsp;imaginez-vous comment! dans deux jours , afin qn’il n’achevatnbsp;pas de découvrir les pernicieux ouvrages de eet infame auteur. Ce-pendant, le sieur Pacijïque ne recoit point de chatiment paree quenbsp;le lieutenant civil prétend qu’il a mérité son pardon en écrivantnbsp;contre M. le Prince.... Si 1’on entend parler dans Paris que lenbsp;lieutenant civil a fait quelque captui'e, qu’il a veillé pour celanbsp;toute une unit dans un carrefour de 1’Université , 1’on apprend ennbsp;même temps que ce n’est pas celle d’un voletir, d’un filoti, d’un
-ocr page 360-BIBLIOGRAPHIE
350
[pierre]
raeiirtrier, d’un coupeur de bourse ou d’autres semblables , mais d’un miserable imprimeur qui travailloit pour M. Ie Prince ounbsp;quelqu’autre frondeur contre Mazarin. C’est a ceux-Ia que eet admirable chef de la police fait toujours la guerre ; ce sont ceux-la.nbsp;qui sont condamnés a de grosses amendes, bannis pour jamais,nbsp;condamnés au fouet, a la torture, aux galères perpétuelles, etnbsp;enfin a tout ce que sa cruauté lui peut inventer de barbare etnbsp;d’inhumain. »
Voici maintenant quelques anecdotes ;
« Saintot, qui est ici Ie distributeur des nouvelles mazarines avec Bautru et quelques autres, n’épargne point Pargent de sonnbsp;maitre pour taclier d’insinuer par de faux bruits la crainte dansnbsp;Pesprit des peuples, et n’étant point assez hardi pour aller lesnbsp;crier dans les rues lui-même , sans du moins quelqu’apparence denbsp;vérité, depuis qu’on Pa rendu responsable de ce qu’il avanceroit,nbsp;donne des relations manuscrites a de certains cabaretiers gagésnbsp;pour les montrer a ceux qui vont boire ou manger dans leur mai-son, afin que , ses (sic) avantages chimériques venant peu a peu desnbsp;uns aux autres, tout Paris en receive Pimpression qu’il en attend,
toutes les fois qu’il sait qu’on doit fronder au Parlement____Ce
mème petit mazarin de Saintot, dès qu’il apprend que M. Ie Prince a perdu un homme dans quelque rencontre, pour prévenir les esprits auparavant qu’on ne sache la vérité, s’en va avec quelques-uns de mème cabale efiez Ie nommé Guil pour faire une relationnbsp;telle qu’il la pourroit souhaiter, s’il ne dépendoit que de sa volonténbsp;pour détruire M. Ie Prince. »
II s’agit probablement ici de Saintot, Ie conseiller au Parlement, et non du maitre des cérémonies.
« Le maréchal de Lliopital ne se déclare point si ouverternent. Son jeu est néamoins plus grand, quoique plus couvert; et se servant d’un stratagéme horrible et detestable, il est bien plus dan-gereux. Par une lache hypocrisie, il contrefait le bigot, et sous denbsp;trompeuses apparences d’homme de bien, s’en va par les pa-roisses solliciter d’en ctre marguillier, et par cette sainte dévotionnbsp;tache de gagner les anciens, caresse les chefs des corps de ville ,nbsp;et invite souvent chez lui des principaux bourgeois du quartiernbsp;afin de les attirer a soi, c’est-a-dire a Mazarin. »
[PIACET] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;351
du roi, de son état, de son peuple et de la ville de Paris, aux trois Etats de France. Paris, 1652, 30 pages.
Ce pamphlet n’est composé que de lambeaux arracliés aux Véritables maximes du gouvernement de la France, etc.
2767. nbsp;nbsp;nbsp;Piquet (Ie) de la cour. (S. 1., 1649), 3 pages
Pièce rare et assez plaisante.
Le due d’Orléans : « Je ri’ai jamais de coeur. »
II en existe une suite qui n’est pas moins rare, sous Ie titre de : le Second et entier jeu de piquet de la cour.
2768. nbsp;nbsp;nbsp;Placard affiche dans les rues de Paris, le jour denbsp;Notre-Dame d’aoüt 1650, contre le coadjuteur etnbsp;M. de Beaufort. In-4“. Très-rare.
II commence par ce mot «i Peuple, etc. gt;•
2769. nbsp;nbsp;nbsp;Placard affiche le 1quot; avril 1649, et par lequel lenbsp;prince de Conty et les généraux du Parlement décla-rent qu’ils n’ont point d’autre iiitérét que Téloigne-raent du cardinal Mazarin. In-4“. Très-rare.
2770. nbsp;nbsp;nbsp;Placard du 18 mars 1649, par lequel les magis-trats de la ville annoncent la suspension d’armes.nbsp;In-folio ; en tête sont les armes de Paris. Très-rare.
2771. nbsp;nbsp;nbsp;Placard en date du 16 avril 1655. In-4“. Très-rare.
« De par Ie roy. Sa Majesté ayant cy-devant envoyé a Rome, etc. »
C’est 1’ordonnance de la même date, qui interdit a tous les sujets du roi toutes relations avec le cardinal de Retz. Voir Ordonnancesnbsp;du roi que Sa Majesté a commandé être puhliées de nouveau, etc.
^772. Placet présenté a Son Altesse Royale par Jean y' Le Riche, sieur de Verneuile {sic), bourgeois et habitant de Paris, sur le moyen qu’il a donné a messieurs les princes de faire le dernier effort pour chas-
-ocr page 362-352
BIBLIOGRAPHIE
[plainte]
ser Ie cardinal Mazarin sans fouler les peuples. Paris, veuve Marette, 1652, 7 pages. Très-rare.
Signé de Verneuil.
Ce Verneuil propose de prendre aux propriétaires Ie quart du quarlier échu a Paques dernier, et offre d’en faire la recette. IInbsp;offre en outre de vendre deux niaisons, 1’une a la ville et 1’autrenbsp;a la campagne , pour les frais de la guerre et pour Ie prix de lanbsp;tête de Mazarin !
2773. nbsp;nbsp;nbsp;Plaidoyer (Ie) de la maison royale, ou la Causenbsp;d’Etat montrant comme il faut bomer : 1. les intérétsnbsp;des princes du sang ; 2. les intéréts des princes étran-gers; 3. les intéréts des marécliaux de France; 4. etnbsp;les intéréts des autres grands de l’Etat. Paris, 1652,nbsp;32 pages.
Contrefacon du Rapporteur des procés d’etat, etc.
2774. nbsp;nbsp;nbsp;Plaidoyer héroï-comique pour I’Etninence contrenbsp;Ie Creux. (S. 1.), 1649,16 pages.
C’est tout un procés, tout un drame : plaidoyers pour et contre, arrèt et mariage.
« Fait et passé dans une chainbre Le 27® de décembre. »
Le sens positif de cette pièce est fort libertin; le sens allégo-rique po'urrait bien être fort insolent.
y'
^2775. Plainte a la reine des dames qui ont leurs maris dans l’armée mazarine. Paris, Louis Sévestre, 1649,nbsp;6 pages.
Signé L. M. R. L. D. R. M. N. C. D. R. S. V. A. B. G.
2776. Plainte contre le désordre du paiement des rentes de l’hótel de ville, mémoire raisonné pour le réta-blissement qui peut être fait dudit paiement, et observations sur l’élection de messieurs les députés desnbsp;rentiers dudit hotel de ville. Paris, veuve J. Guillemot , 1652, 29 pages.
-ocr page 363-7'. « Lasches Francois, peuple sans cceur,
Et vous, indigne sang de France ,
Quoi! ce petit usurpateur Enchainera vostre puissance!
Oil sont ces courages hardis Qui faisoient tout trembler jadis ?
Pouvez-vous endurer sans crime
Un si veritable attentat
Et que ce tyran qui m’opprime,
Face ainsi de la France un tyrannique estat ?
8*. Et vous , souverains inagistrats ,
Quand sera-ce que vostre foudre Lancera ses justes éclatsnbsp;Et réduira ce monstre en poudre ?
II est temps que par vos arrests Vous défendiez les interestsnbsp;Et la gloire de ma couronne,
Et qu’on saclie en tout l’univers Que la loy de 1’Estat vous donnenbsp;Le pouvoir d’affranchir nostre prince des fers.
10'. Vous [la leyne) pouvez très-facilement Dissiper cette tyrannic,
En rendant a nion parlement L’autorité qu’on lui desnie.
II vous a mis le sceptre cn main.
II vous le peut oster demain.
De sa souveraine puissance Depend le rang que vous tenez;
Et cessera votre régence Si contre ce tyran vous ne me conservez, »
B. n nbsp;nbsp;nbsp;23
-ocr page 364-354 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[plawte]
Enfin, on a retouche, plus tard apparemnient, les 7= et 10° strophes ; et on 1’a intitulée : Plaintes de la France a la reine tou-chant la guerre, etc.
2779. nbsp;nbsp;nbsp;Plainte de la noblesse francoise faite contre lesnbsp;partisants (sic) et manges-peuples. (S. 1.), 1651,nbsp;8 pages. Rare.
« Et les nobles qui sont les arcs boutants et les vraies colonnes de 1’État, la disette les empêche d’aspirer aux charges militairesnbsp;et de robe longue; ce qui fait que nous Yoyons les plus beaux étatsnbsp;remplis de fils de laboureurs et marchands , au grand déshonneurnbsp;et mépris des nobles, ne leur restant plus qu’k exposer leur vienbsp;en qualité de simples soldats pour le service des princes, oii, aprèsnbsp;avoir vieilli sous le harnois, s’etant jettés en tons perils et hazards , ils meurent dans leurs logis sans récompense, étant con-traints de fouler le bonhomme et piller le paysan pour vivre se-lon le rang que leur qualité et courage leur doit et veut fairenbsp;tenir. »
L'auteur n’épargne pas plus les écrivains que les maltótiers,
2780. nbsp;nbsp;nbsp;Plainte (la) des bourgeois de Paris a messieursnbsp;du Parlement pour faire advancer le proces de Julesnbsp;Mazarln. Paris, 1649, 4 pages.
Même pièce que :
2781. nbsp;nbsp;nbsp;Plainte (la) des bourgeois de Paris a M. de Brous-sel pour avancer le procés de Jules Mazarin. Paris,nbsp;1649, 4 pages non chiffrées.
Ce dernier litre est le plus exact.
2782. nbsp;nbsp;nbsp;Plainte des Parisiens au roi et a la reine sur lenbsp;desseing [sic) que Leurs Majestés ont de s’éloigner denbsp;leur bonne ville de Paris. (S. 1.), 1649, 8 pages.
Il y a erreur dans le litre : les Parisiens suppliant le roi de re-venir; et ils ne s’adressent qu’a lui.
Leurs voeux pftur la gloire du règne de Louis XIV méritent attention. Jamais peuple n’avait été ainsi au-devant de son roi.
-ocr page 365-[PLAINTES] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;355
2783. nbsp;nbsp;nbsp;Plainte (la) du Palais Royal sur l’absence duroy,nbsp;avec un dialogue du grand Hercule de bronze et desnbsp;douze statues d’albatre qui sont a l’entour de l’étangnbsp;du jardin, faicte par un poëte de la cqur. H. C.nbsp;Paris, David Beauplet, 1649, 8 pages.
Vers rares, mais détestables.
2784. nbsp;nbsp;nbsp;Plainte publique sur l’interruption du commerce.nbsp;Paris y Jean Brunet, (1650), 20 pages.
Cette piece est aussi intéressante que rare-II parait qu’on donnait deux raisons des prises que nos navires faisaient sur mer : la première était que les navires alliés refu-saient d’amener et d’aller ou d’envoyer a bord des vaisseaux francais au commandement qui leur en était fait; la seconde que lesnbsp;navires amis portaient des marchandises ennemies.
Le commerce maritime employait mille grands navires, sans compter les moyens et les petits, et trente mille mariniers. Lesnbsp;grandes pèches occupaient trois cents navires et dix mille matelots.
2785. nbsp;nbsp;nbsp;Plaintes burlesques du secretaire extravagant desnbsp;nourrices, des servantes, des cochers, des laquais etnbsp;de toute la république idiote. Paris, veuve Andrénbsp;Musnier, 1649, 8 pages.
2786. nbsp;nbsp;nbsp;Plaintes d’une fruitière et d’une harengère en-voyées a Ia reine. Paris, 1649, 7 pages.
Sur la permission qui avait été donnée par 1’archevéque de manger de la viande pendant le carême.
2787. nbsp;nbsp;nbsp;Plaintes de la France a la reine toucliant la guerrenbsp;suscitée par Jules Mazarin. Paris, 1649, 8 pages.
Edition corrigée de la Plainte de la France a genoux devant la reine.
Ici la 7® strophe commence par ces vers :
« Braves Francois , remplis de coeur,
Et vous, généreux sang de France, » etc.
-ocr page 366-356 nbsp;nbsp;nbsp;BirsLlOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[puihtes]
Au contraire, la lO® se termine ainsi :
« Ordonnez que ce Tabarin Retourne au pays latin ;
Autrement vous mettrez en armes • Le peuple que vous contraigneznbsp;A vivre dans les allarmes ,
Si loin de vous ce tyran vous ne bannissez.- »
2788. nbsp;nbsp;nbsp;Plaiiites de la France a monseigneur le Prince.nbsp;Paris, Robert Feugé, 1649, 7 pages.
2789. nbsp;nbsp;nbsp;Plaintes de la France a ses peuples sur Feinpri-sonnement des princes, contre Mazarin. (S. L), 1651,nbsp;14 pages.
Je n’ai rien a en dire si ce n’est qu’elles ont été imprimées éga-lement sous ce litre :
2790. nbsp;nbsp;nbsp;Plaintes de la France sur I’emprisonnement desnbsp;princes. (S. 1.), 1651,14 pages.
2791. nbsp;nbsp;nbsp;Plaintes (les) de la France sur 1’état présent.nbsp;(S. 1., 1649), 7 pages.
2792. nbsp;nbsp;nbsp;Plaintes (les) de la noblesse de Provence contrenbsp;l’oppression du Parlement sur le sujet de l’eloigne-inent du comte d’Alais, leur gouverneur. (S. 1.,nbsp;1651), 11 pages.
Mcme piece que les Doléances de la noblesse de Proeence au rol.
2793. nbsp;nbsp;nbsp;Plaintes de toute la France adressées au Parlement de Paris sur 1’injuste persecution qu’on fait souffrirnbsp;a mademoiselle de Longueville. (S. 1., 1650), 8 pages.nbsp;Rare.
Après la mort de la princesse douairière de Condé.
2794. nbsp;nbsp;nbsp;Plaintes du Carnaval et de la foire Saint-Germain, en vers burlesques. Paris, Claude Huot, 1649,nbsp;8 pages.
Naudé qui cite cette piece, page 209 du Masmrat, lui donne, a
-ocr page 367-[plaisast]
BES MAZAKINADES.
357
la page 283 , Ie troisième rang parmi celles « dont on peut faire estime. « J’ajoute qu’elle n’est pas des plus rares.
2795. nbsp;nbsp;nbsp;Plaintes du poëte champêtre a la cour des Aydes.nbsp;(S, 1., 1649), 4 pages.
« Prenez pitié d’un qui perdit la vue D’avoir trop lu et trop écrit de versnbsp;Du plus grand roi qui fut dans 1’univers. »
2796. nbsp;nbsp;nbsp;Plaintes et reflexions politiques sur la haranguenbsp;de M. l’archevêque de Rouen faite au roi dans la villenbsp;de Tours, au nom du clergé de France et de vingt-quatre évêques suivant la cour qui l’accompagnoient,nbsp;contre Ie Parlement de Paris, en faveur du cardinalnbsp;Mazarin proscrit et légitimement condamné par plu-sieurs arrêts donnés contre lui, oü il est démontré quenbsp;Ie Parlement est juge naturel et légitime des cardinaux,nbsp;archevêques, évêques, abbés et autres ecclésiastiquesnbsp;du royaume, tant séculiers que réguliers. (S. 1), 1652,nbsp;22 pages.
II n’y a rien a ajouter a ce qu’en dit Mailly dans la note de la page 8t de son V” volume.
2797. nbsp;nbsp;nbsp;Plaintes parisiennes sur 1^ mort de monsieur Ienbsp;due de Nemours, avec son épitaphe, par Claude Vei-ras. Paris, Jacques Le Gentil, 1652, 7 pages. Rare.
2798. nbsp;nbsp;nbsp;Plaisantentretien de deuxfemmes de Paris. (S. 1.,nbsp;1649), 3 pages.
Pamphlet mazariniste, et rare par conséquent.
2799. nbsp;nbsp;nbsp;Plaisant entretien du sieur Rodrigue, courtisannbsp;du Pont-Neuf, avec Jules Mazarin qui, ayant ruiné lanbsp;France, est résolu de s’en aller, disant son peeeavi.nbsp;Paris, 1649, 8 pages.
-ocr page 368-358 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[poême]
2800. nbsp;nbsp;nbsp;Plaisant (Ie) railleur de cour sur les affaires dunbsp;temps. (S. I.), 1649, 8 pages.
II n’est ni railleur ni plaisant.
2801. nbsp;nbsp;nbsp;Pleurs et regrets inconsolables de la reine et dunbsp;cardinal Mazarin, avec Ie congé du roi donné auditnbsp;cardinal pour sa sortie hors du royaume. Paris, 1652,nbsp;8 pages.
2802*. Plumitif (Ie) sur la dernière declaration du roi {du 13 novembre, contre les princes de Conde, denbsp;Conty, etc.). Paris, Bellée, 1652.
^ 2803. Plus heureux (Ie) jour de l’année par Ie retour de Leurs Majestés dans leur bonne ville de Paris, a monseigneur l’éminentissime cardinal Mazarin. Paris, Guillaume Sassier, 1649, 8 pages.
Suzanne de Nervèze.
2804. nbsp;nbsp;nbsp;Poême a la Fronde sur Ie triomphe du roi. Paris, Denys Pelé, 1650, 8 pages.
2805. nbsp;nbsp;nbsp;Poême sur la barbe du prem. présid. {sic).nbsp;Bru.xelles, 1649, 6 pages.
Signé P. B. S.
Violente diatribe contre Mathieu Molé.
« Barbe pendante au vieux menton D’un avare et tóche poltron »
(! Disons done mieux, et falsons rire Tons ceux qui ces vers écriront,
Ou , écrits, après les liront. »
II y en a une autre edition également de Bruxelles, 1649, six pages, mais qui porte au titre •• De M. Ie p. pr. (sic) sans signature ; et une autre encore intitulée ; JJIUtistre barbe D. C.
-ocr page 369-[point] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZ4RINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;359
2806. nbsp;nbsp;nbsp;Poignard(le)ducoadjuteur.Pam, 1652,7 pages.nbsp;II s’agit ici du poignard qui doit tuer le coadjuteur. L’auteur
vent qu’on extermine le cardinal de Retz et le cardinal Mazarin , qui j dit-il, ne valent pas mieux 1’un que 1’autre.
Ce pamphlet n’est ni trop remarquable ni trop commun.
2807. nbsp;nbsp;nbsp;Point d’argent, point de Suisse. (S. 1.), 1649,nbsp;11 pages.
Les Suisses se plaignent de ce qu’on leur a fait des queues.
2808. nbsp;nbsp;nbsp;Point (le) de I’ovale faisant voir que pour remé-dier promptementaux maladies de I’Etat pendant qu’el-les ont encore quelque ressource, 1. il faut renforcernbsp;un parti pour le faire triompher de haute lutte, pareenbsp;que l’égalité feroit tirer la guerre en des longueurs in-supportables; 2. il faut renforcer le parti le plus justenbsp;ou le seul j'uste; 3. le parti le plus juste ou le seulnbsp;juste est celui qui appuie et qui est appuye des lois;nbsp;4. apres avoir reconnu le parti le plus juste, il faut lenbsp;renforcer par un soulevement et par une emeute générale dans Paris; 5. ce soulevement et cette émeutenbsp;générale sont appuyés sur les déclarations royales etnbsp;sur les arrêts des parlements; et par conséquent onnbsp;peut les résoudre avec moins de crainte d’injustice.nbsp;(S. 1., 1652), 15 pages.
Dubosc Montand ré.
B En matière de soulevement, on n’êst coupable que d’avoir eu trop de moderation. »
« Voyons que les grands ne sont grands que paree que nous les portons sur nos épaules. Nous n’avons qu’5 les secouer pour ennbsp;joncher la terre. »
C’est 1’épigrapbe de Prudhomme ; « Les grands ne nous parais-sent grands que paree que nous sommes a genoux. Levons-nous ! » J’ai déja dit que ce pamphlet avait été condamné au feu parnbsp;arrêtdu Parlement en date du 27 mars 1652.
M. de Sainte-Aulaire 1’a donné dans son Histoire de la Fronde, dernière pièce justificative.
-ocr page 370-2809. nbsp;nbsp;nbsp;Police générale faicte par messieurs du Parlementnbsp;pour le reglement des vivres et soulagement du peuplenbsp;dans la ville et fauxbourgs de Paris, le iv juillet 1652.nbsp;Paris, Salomon de La Fosse, 1652, 7 pages,
2810. nbsp;nbsp;nbsp;Politique (le) burlesque, dédié a Amaranthe, parnbsp;S. T. F. S. L. S. D. T. Paris, 1649, 44 pages.
« Ceux qui veulent voir quelque chose Soit en vers ou bien en prose ,
Ils paient deux hards le cahier Sans en rabattre un seul denier, nnbsp;Les colporteurs,
e Avecque leurs longs préambules,
Je les trouve si ridicules
Qu’ils me font tous mourir de rire. »
« Savoir pièces de trente sous,
De cinq, de quinze et vingt-neuf sous ,
Patagons, doublons , duc.atons,
Et beaucoup des anciens testons,
Pistoles de France et d’Espagne Et autres pièces d’Allemagne. s
« D’oü pensez-vous que les courriers Qui se vendent par milliers ,
Viennent ?......
C’est ici {au palais) que dessus nos bancs On fait les Court iers allemands ,
Ceux qu’on appelle polonois,
Et tons les Courriers francois. «
2811. nbsp;nbsp;nbsp;Politique (le) chrétien de Saint-Germain a la reine.nbsp;Paris, Jean Hénault, 1649, 12 pages.
2812. nbsp;nbsp;nbsp;Politique (le) du temps, touchant ce qui s’estnbsp;passé depuis le 26 aout 1648, jusques a l’heureux re-
-ocr page 371-DES MAZARINADES.
361
[politique]
tour du roi dans sa ville de Paris, discours qui peut servir de mémoire a l’histoire. Dédié aux curieux.nbsp;(S. L), 1648, 22 pages. Très-rare.
On voit par ce pamphlet ce que les partisans du prince de Condé pensaient du róle qu’il était appelé a jouer pendant la régence, cenbsp;qu’en pensait peut-être Ie prince lui-même.
2813. Politique (Ie) du temps traitant de la puissance, de l’autorité et du devoir des princes des divers gou-vernements, jusques oü on doit supporter la tyran-nie, et si, en une oppression extreme, il est loisiblenbsp;aux justes de prendre les armes pour défendre leurnbsp;vie et liberté, quand, comment, par qui et par quelnbsp;moyen cela ce (sic) dolt et peut faire. Jouxte la co-pieimprimée a Paris, 1650, in-12.
Ce volume assez rare est attribué par tous les bibliographes a Francois Davenne, quoiqu’il soit incontestablement dirigé contrenbsp;la régence de Catherine de Médicis. 11 appartient a l’histoire dunbsp;calvinisme en France. Ce n’est ici qu’une rcimpression.
On ne comprend pas a quel titre Ia Fronde s’en est emparée. Encore moins comprend-on comment les bibliographes ont punbsp;prêter ce livret a Francois Davenne, dont il ne rappelle ni Ie stylenbsp;ni la manière, si ce n’est que ce disciple fameux du plus fameuxnbsp;Simon Morin a composé et publié un Politique du temps, maisnbsp;d’une date bien postérieure.
Cet article était écrit quand M. Bazin m’a fait l’honneur de me communiquer Ia note suivante :
« Je croyois avoir découvert que ce volume [Ie Politique du temps) n’est ni de Francois Davenne, ni de 1650 ; mais je vois parnbsp;Ie n” 71 du catalogue de M. M. (avril 1846), qu’il a fait de sonnbsp;cóté la même dccouverte, et cela par Ie mème procédé que moi, ennbsp;faisant ce que font rarement les bibliographes, en lisantl’ouvrage.
«Ha jugé que ce livret étoit seulement une réimpression d’un écrit contre la régence de Catherine de Médicis et appartenant anbsp;l’histoire du calvinisme en France. M. M. a eu parfaitement raison;nbsp;et je n’ai plus qu’a lui fournir la preuve matérielle du fait qu’il anbsp;deviné.
lt;1 Elle est dans les Mémoires de Tétat de la France sous Char-
-ocr page 372-362 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[poiitiqüe]
les IX, oü Ie Politique du temps se trouve inséré tout au long, pages 44-83, IIP volume de Tédition de 1578, a la date de 1574,nbsp;et immédiatement avant Ie Discours de la servitude volontaire quenbsp;Ie raême recueil nous a conserve.
« Le fait ainsi rétabli, il devient fort curieux de lire dans VJna-fecfaèifiA'oTz un ingénieux commentaire de eet ouvrage, selon 1’idée recue qu’il appartient au temps de la Fronde. Ce livre y est très-bien analysé ; et la seule' chose dont 1’auteur ne se soit pas apercunbsp;en 1’étudiant avec soin, c’est qu’il s’applique a d’autres person-nages et a des événements d’un autre siècle. »
2814. nbsp;nbsp;nbsp;Politique (le) étranger, ou les Intrigues de Julesnbsp;Mazarin. Paris, 1649, 14 pages.
Contrefacon de la Lettre du sieur Mazarini au cardinal Mazarin, son Jils, etc.
2815. nbsp;nbsp;nbsp;Politique (le) lutin porteur des ordonnances, ounbsp;les Visions d’Alectromante sur les maladies de l’Etat,nbsp;par le sieur de Sandricourt. Paris, 1652, 24 pages.
2816. nbsp;nbsp;nbsp;Politique (le) royal faisant voir a Sa Majesté ré-gente et a Son Altesse Royale que Mazarin s’en déferanbsp;infailliblement, suppose qu’il puisse conserven les affections du roi étant majeur, comme il tdche sansnbsp;doute de s’y ancrer non moins par leur entremise quenbsp;par ses propres souplesses; et les suppliant, par leursnbsp;sacrées personnes si chères et si nécessaires a l’Etat, denbsp;préoccuper ce coup infaillible de eet ingrat en le saeri-fiant a la haine publique, et rendant a même temps aunbsp;roi, a eux-mêmes et a la France laliberté tant désiréenbsp;et tant nécessaire de messieurs les princes. (S. 1.),nbsp;1651,39 pages.
2817. nbsp;nbsp;nbsp;Politique (la) sicilienne, ou les Pernicieux desseinsnbsp;I du Cardinal Mazarin déclarés a monseigneur le due de
Beaufort de la part de toutes les provinces de France. (S. 1.), 1650, 34 pages.
Le plus violent pamphlet peut-êlre, mais non le meilleur.
-ocr page 373-[politique] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;363
2818. Politique (le) universel, ou Briève et absolue decision de toutes les questions d’Etat les plus impor-tantes, savoir est, i. si les rois sont d’institution divine; 2- s’ils ont un pouvoir absolu sur nos biens et sur nos vies; 3. si les conditions avec lesquelles lesnbsp;peuples se sont donnés aux rois, ne doivent pas êtrenbsp;inviolables; 4. s’ils sont obliges d’observer les lois fon-damentales de I’Etat; 5. si leur gouvernement dolt êtrenbsp;monarchique ou aristocratique pour le bien communnbsp;du prince et du peuple; 6. s’ils doivent avoir des fa-voris; 7. si leurs favoris doivent entrer dans le con-seil et prendre le gouvernement des affaires. (S. 1.,nbsp;1652).
Cinq parties de 39,40, 40, 39 et 39 pages.
L’auteur pose et résout trente questions d’État, pour parler comme lui. On a pu voir déja qu’elles ne sont pas toutes impor-tantes ni même sérieuses.
Je citerai quelques-unes de ses décisions. Le lecteur jugera.
«II y a des rois d’institution divine; inais il y en a aussi d’institution humaine et d’institution diabolique ; » parmi les derniers Pé-pin et Hugues Gapet.
« II est nécessaire que, si 1’État est monarchique, !e gouvernement soit aristocratique , conduit par un nombre de ministres pris dans tous les états et des plus gens de bien de tout le royaume , anbsp;qui 1’on donnera une égale puissance. gt;gt;
« Les peuples font les rois et les rois me pardonneront bien si je dis, après lepère du raisonnement scholastique, que l’effet a toutenbsp;l’obligation de son être a la cause qui 1’a mis au monde. C’est pour-quoi, si les rois, pour amasser des biens qui ne leur appartiennentnbsp;pas, veulent rompre les conditions avec lesquelles les peuples senbsp;sont donnés a eux, ils détruisent entièrement ce qui les fait cenbsp;qu’ils sont; et s’ils détruisent entièrement ce qui les fait ce qu’ilsnbsp;sont, ils se détruisent eux-mêmes. Les conditions de 1’un et denbsp;1’autre, n’ayant qu’un même support, ne sauroient aussi avoirnbsp;qu’une pareille aventure. »
« Le roi est le premier ministre des affaires de Dieu dans son rovaume. «
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« Si l’autorité de décréter et de gouverner toutes les affaires de France est donnée au serviteur, quelle différence y aura-t-il aprèsnbsp;cela entre son maitre et lui ?»
« Si les anges n’eussent pas eu un premier ministre dans Ie con-seil de leur état hiérarcliique, Ie désordre ne se seroit pas mis dans leurs dominations ; et la plupart de leurs principautés, consacréesnbsp;a la gloire de Dieu, ne se seroient pas vues a la merci des puissances ennemies infernales et diaboliques. »
« Quoi I parmi ce nombre infini de Gésars et d’Achilles, il ne s’y trouvera pas un coeur de Vitry pour Ie trailer en maréchalnbsp;d’Ancre! »
Ce n’est pas la première fois que je trouve cette pensée expri-mée avec la même crudité. II est remarquable que 1’opinion générale est pour Henri III centre les Guyse, comme pour Louis XIII centre Concini. On n’excuse pas seulement, on loue I’assassinatnbsp;des princes lorrains. Personne a cet égard n’a été plus net, je di-rais plus impitoyable , que Guy Patin.
n Quand on demande si les trois Etats ont droit de remédier aux désordres du royaume sans y être appelés, e’est me demandernbsp;si toute la France a droit de remédier aux désordres ou elle est,nbsp;sans s’y appeler elle-même, attendu qu’après les trois Etats il n’ynbsp;reste plus personne. »
Mauvais vers, mais curieux et rares.
II s’agit de l’émeute qui eut lieu a I’arrivee du prince de Condé, après le combat de Bleneau, et sur laquelle on a publié VJvisnbsp;important et nécessaire donné aux Parisians par M. le due denbsp;Beaufort.
)(
Cinq chansons détestables. La premiere est ¦. la Menace du très-Jidèle peuple de Paris faite a Mazarin :
« Si jamais dans Paris tu rentre ,
On te fera comme au marquis d’Ancre. »
-ocr page 375-[pot]
DES MAZARINADES.
C’est Ie refrain de la chanson; mais il ne se trouve ni au premier ni au dernier couplet.
La cinquième chanson est la Réjouissance des Francais sur l’ar-rwée de M. Ie due de Beaufort dans la ville de Paris.
On voit Ie portrait de Mazarin sur la première page.
2822. nbsp;nbsp;nbsp;Portrait (Ie) de M. de Brousse), image sortie desnbsp;presses de Morlot, 1648. Très-rare.
Au-dessous du portrait, gravé sur bois, on lit deux sonnets de Du Pelletier, adressés 1’un par la France, l’autre par 1’auteur anbsp;Broussel. Voici les six derniers vers du second ;
« Un illustre consul mournt jadis pour Rome ;
Et Ie Tibre pleura la mort de ce grand homme,
Qui voulut que son sang payftt sa liberté.
La Seine, grèce aux dienx , quoi qu’en dise Ie Tibre,
Parle plus hautement de sa félicité ,
Puisque de Broussel vit et que la France est libre. »
2823. nbsp;nbsp;nbsp;Portrait(le) des favoris, en vers burlesques. (S. 1.),nbsp;1649, 19 pages.
2824. nbsp;nbsp;nbsp;Portrait (Ie) du méchant ministre d’Etat Julesnbsp;Mazarin et sa chute souhaitée. (S. 1., 1649), 8 pages.
Le titre est orné d’un détestable portrait sur bois et des armes de Mazarin.
2825. nbsp;nbsp;nbsp;Postillon (le) de Mazarin arrivé de divers en-droits, le premier octobre. Paris, 1649, 15 pages.nbsp;Rare.
Mazarin, repoussé aux portes du paradis, est fêté dans les en-fers et revient en France.
2826'*'. Pot (le) a pisser.
La Chasse aux satyres du temps.
2827. Pot (le) aux roses découvert. Paris, Jean Brunet, 1649, 8 pages.
Cette piece n’a de commun quale titre avee la facétie de 1613 et les pamphlets de 1631 ct 1652.
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BIBLIOGRAPHIE
[pour]
2828. nbsp;nbsp;nbsp;Pot (Ie) aux roses découvert et la trahison de Ma-zarin. Paris, 'IGSI, 4 pages.
2829. nbsp;nbsp;nbsp;Pot (Ie) aux roses découvert, ou Ie Veritable réeitnbsp;des projets que Mazarin fait état d’exécuter tót ou tard,nbsp;suivant la iiécessité des affaires présentes. Paris, 1652,nbsp;16 pages.
2830- Pot pourry (Ie) burlesque de toute l’histoire de ce temps. Paris, Pierre DuPont, 1649, 8 pages.
2831. nbsp;nbsp;nbsp;Poulet(le). Paris, 1649, 11 pages.
De la nièce de Mazarin au due de Mereoeur.
On publia peu de temps après la Sauce du poulet et la Salade en réponse a la Sauce du poulet.
2832. nbsp;nbsp;nbsp;Pour (Ie) et Ie contre de la cour. (S. 1., 1649),nbsp;7 pages.
2833. nbsp;nbsp;nbsp;Pour (Ie) et Ie contre de la cour, ensemble Ienbsp;Pasquin sur les affaires du temps, mis en francoisnbsp;(S. 1.), 1649, 8 pages.
2834. nbsp;nbsp;nbsp;Pour (Ie) et Ie contre de la majorité des rois et denbsp;la loi salique, divisé en deux parties. En la premièrenbsp;sera Ie pour; en la seconde sera Ie contre. (S. 1.,nbsp;1652), 36 pages.
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villes de Paris et de Rouen, et qu’en eela rienn’aesté fait au prejudice des declarations des mois de juilletnbsp;et octobre 1648, ni du bien des affaires de Sa Majesté.nbsp;(S. 1., 1651), 3 pages in-folio.
Voir la Relation de ce qui s’est fait et passé toucliant les propositions, etc.
2836. nbsp;nbsp;nbsp;Pourpre(la)ensanglantée./*fl!ra, 1649, 11 pages.
« Je veux m’assurer que la blancheur de nos lys ostera quelque jour la tache qui nous a souillés.... et que Ie ciel.... faisant éva-riouir toute autre couleur qui pourroit nous être misérable, il n’ynbsp;laissera désormais que l’incarnat, Ie blanc et Ie bleu qui s’étoientnbsp;comme presque retirés de nous. »
D’ailleurs fort insignifiant.
2837. nbsp;nbsp;nbsp;Préceptes saints et nécessaires pour la conduitenbsp;des rois, au roi très-chrëtien. Paris, veuve A. Musnier, 1649, 8 pages.
2838. nbsp;nbsp;nbsp;Prédicateür (Ie) déguisé. (S. 1., 1649), 12 pages.
« Depuis cette inalheureuse guerre, la Samaritaine est devenue la bibliothèque commune de tout Paris.... les livres de piété ennbsp;sont bannis ; ceux de devotion y sont inconnus. Bref tout y est sinbsp;corrompu qu’aucune pièce n’y est estimée ni bonne, ni judicieuse,nbsp;encore moins de mise si elle n’est satyrique , injurieuse, impu-dente, et si elle n’est assez effrontée pour dire du mal même desnbsp;personnes de qui la naissance et la dignité doivent tenir noS esprits , nos plumes et nos langues dans des respects continuels etnbsp;des soumissions très-grandes. »
« Un homme sera-t-il plus savant ou plus vertueux pour ouir tous les jours en plusieurs rencontres ce fameux prédicateür de lanbsp;Samaritaine qui prèche par la bouche des autres, et qui fait autantnbsp;de predications qu’il y a de libelles différents, pour apprendre denbsp;eet oracle d’enfer que les femmes passionnées ou peu chastes ontnbsp;éte la cause de 1’entière ruine des monarchies? «
Ces dernières lignes s’appliquent au libelle intitulé : la France et les royaumes ruinés par les favoris et les reines amoureuses.
-ocr page 378-368 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[pkédictiok]
2839. nbsp;nbsp;nbsp;Predication d’État faite devant toute la cour, sa-voir, si uu souverain peut, selon Dieu, faire des fa-voris et quels favoris il peut faire. Paris, 1649,nbsp;12 pages.
2840. nbsp;nbsp;nbsp;Prediction de l’année 1649 sur Temprisonne-ment du prince du sang surnommé la Cuirasse. (S. l.),nbsp;1650, 7 pages.
Réimpression du libelle intitulé ; Au prince da sang surnommé la Cuirasse. On trouve de plus ici ces deux vers :
« Condé, ressouviens-toi oü a été ton père.
Tu te voy {sic) maintenant en la niênie misère. »
C’est également sous ce litre que Sautreau de Marsy a reproduit ce pamphlet dans son Nouveau siècle do Louis XIV, p. 120 du P'' vol.
2841. nbsp;nbsp;nbsp;Prediction de I’enlevement du roi et sur Ie dé-bordement de la rivière. Paris, (1649), 3 pages.
2842. nbsp;nbsp;nbsp;Prediction de Nostradamus sur la perte du cardinal Mazarin, en France, extraite de la Centurie 8°,nbsp;article 9. (S. 1., 1649), 3 pages.
L’auteur anonyme de VHistoire du père de Lacliaize, p. 310, attribue ce quatrain de Nostradamus a 1’abbc Cousinot, conseillernbsp;cl ere au parlement de Bretagne.
« II me conta, dit-il, que du temps des troubles du cardinal Mazarin, comme il étoit engage dans Ie parti contraire et qu’il fai-soit tout ce qu’il pouvoit pour aider a Ie détruire, il avoit fait unenbsp;centurie qu’il avoit insérée parmi les autres, ct les avoit fait impri-mer tout expres. II me ia récita; raais il ne m’en souvient pas.nbsp;Seulement je sais qu’elle linissoit par
Les rouges rouges Ie rouge assommeront. »
Apparerament c’est de cette supposition dc 1’abbé Cousinot que •lengau se plaint dans son septième Avertissement.
-ocr page 379-2843. nbsp;nbsp;nbsp;Prediction du retour du cardinal Mazarin. (S. 1.),
1652, 6 pages.
Très-bien motivée sur quelques circonstances de l’éloignement du cardinal.
2844. nbsp;nbsp;nbsp;Pre'diction nierveilleuse en laquelle est pronosti-quée la fin de nos maux, trouvée dans les ruines d’unenbsp;maison renversée par l’inondation des eaux. Paris,nbsp;Jéan Hénault, 1649, 7 pages.
V 2845. Premier (Ie) babillard du temps, en vers burlesques. Paris, Nicolas de La Vigne, 1649.
Voir Ie Babillard du temps, etc.
2846. nbsp;nbsp;nbsp;Premier coup d’Etat de la majorité du roi dansnbsp;Ie choix des ministres pour son conseil. Paris, Andrénbsp;Cbouqueux, 1651,8 pages.
2847. nbsp;nbsp;nbsp;Premier (Ie) courrier des princes, apportant toutesnbsp;sortes de nouvelles. Paris, Simon Ie Porteur, 1652,nbsp;8 pages. Rare.
On peut croire qu’il n’y en a pas eu d’autre; car la Fronde en était déja a la lieutenance générale du due d’Orléans.
Je n’y vois-qu’une seule nouvelle a recueillir : c’est que Ie due d’Orléans avait change la plupart des colonels, capitaines, lieutenants et enseignes de la garde bourgeoise.
2848. nbsp;nbsp;nbsp;Premier (Ie) courrier francois, traduit bdèlementnbsp;en vers burlesques. Paris, Claude Boudeville, 1649.
Douze numéros de 16 et de 12 pages.
Naudé, p. 286 du Mascurat, range Ie Courrier parmi les burlesques qui ne lui dépla^ent pas, « a cause , dit-il, qu’il change assez naïvement Ie sérieux en ridicule. » On y trouve en effet denbsp;la gaieté et de 1’esprit.
Le Courrier en vers est plus plaisant que Ie Courrier en prose ; mais il n’est pas plus rare.
Saint-Julien qui en est 1’auteur, en a donné en 1650 une se-II. n nbsp;nbsp;nbsp;24
-ocr page 380-370 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[rKEMiÈRE]
conde édition, revue et très-corrigée sous Ie titre de : Ie Courrier burlesque de la guerre de Paris.
2849. nbsp;nbsp;nbsp;Premier factum, ou Defense de messire Philippenbsp;de La Mothe Houdancourt, due de Cardone et maré-chal de France, ci-devant vice-roi et capitaine generalnbsp;en Catalogue, avec plusieurs requêtes, arrêts et autresnbsp;actes sur ce intervenus tant au conseil qu’ailleurs.nbsp;Paris, Louis Sévestre, 1649.
II y en a cinq, Ie premier de 40 pages , Ie second de 64, Ie troisième de 63, Ie quatrième de 84 et Ie cinquième de 36.
Le Parlement avail, toutes les chambres assemblées Ie 26 fé-vrier 1649 , accordé un privilége d’un an a Louis Sévestre, mais seulement pour les quatre premiers factums. Le cinquième ennbsp;effet a été imprimé et pnblié par Francois Noël.
Mais on sait qu’il avail déja paru sous le titre de : Defense de messire Philippe de La Mothe-Houdancourt, etc. II répondait anbsp;1’un des billets, semés et affiches dans Paris par le chevalier de Lanbsp;Valette, dans lequel il était dit que le maréchal de La Mothe n’au-rait pas été en état de servir le Parlement si le roi avail suivinbsp;contre lui la rigueur de la justice.
Le second factum est consacré tout entier a la vie militaire du maréchal.
IIs sont de Henri de La Mothe-Houdancourt, frère du maréchal, mort archevêque d’Auch en 1684.
2850. nbsp;nbsp;nbsp;Premier (le) mercure de Compiègne, depuis l’ar-rivée du roi en cette ville jusques au jeudi 10 du moisnbsp;de juin 1649, en vers burlesques. (S. 1.), 1649.
Trois numéros de 11 et 12 pages.
2851. nbsp;nbsp;nbsp;Premier recueil de diversés pieces curieuses de cenbsp;temps. (S. 1.), 1649.
Voir Recueil, etc.
2852. nbsp;nbsp;nbsp;Première partie de Part de bien dire des courti-
-ocr page 381-[première]
DES MAZARINADES.
sans de la cour, qui consiste a bien enseigner, en vers burlesques. Paris, Claude Morlot, 1649.
2853. nbsp;nbsp;nbsp;Première partie de la science universelle des cour-tisans, qui consiste dans les déclinaisons de leur gram-maire, en vers burlesques. Paris, '1649.
2854. nbsp;nbsp;nbsp;Première partie des ve'rités Francoises et politi-ques contenant toutes les affaires les plus remarquablesnbsp;de ce temps, dédiées a monseigneur Ie prince de Conty,nbsp;par Ie sieur R. Ch. {Rozard, Champenois'). Paris,nbsp;Pierre Variquet, 1649, 7 pages.
2855. nbsp;nbsp;nbsp;Première partie du philosophe malotru, en versnbsp;burlesques. Paris, 1649, 20 pages.
«____Pour étre né gentillastre ,
Ce n’est pas un si grand désastre D’etre réduit au petit pied,
A faire voyages a pied,
Par la ville aller sans épée ,
Gagner sa petite journée Tantöt en dictant mes écrits,
Tantót transcrivant manuscrits,
Ou visitant quelque malade,
Ou bien vendant de la pommade,
Tantót allant faire lecon A quelque beau petit garcon,
Tantót servant dans des villages De médecin a petits gages,
Ou, faute de meilleur emploi,
Étant mouchard aux geus du roi,
-ocr page 382-372
BIBLIOGRAPHIE
[rRÊPARATIFS]
Tantót montrant des bagatelles A quelques jeunes damoiselles,
Ores par des subtilités Ou par quelques jolivetés ,
Comme seroit Ie déchiffrage De l’écriture hors d’usage ,
Ou débitant papier nouveau Transparent qu’on trouve fort beau,
Bon pour apprendre l’écriture,
Bon pour apprendre la peinture,
Lequel assure mieux la main Que Ie meilleur inaitre écrivain ,
Tantót, c’étoit en temps de guerre,
Faisant valoir Ie cimeterre,
Le cimeterre ou coutelas Afin de ne vous mentir pas;
Mais vous saurez par mon mémoire ,
Un peu plus bas dans cette histoire,
Que je ne fus sitót monté Que fus cavalier démonté.
Vous savez done que ma naissance Me communiqua la vaillance.
Croyez ou ne le croyez pas;
Quant a moi, je ne le crois pas. »
L’auteur nous apprend qu’il avail écrit en prose son Philosophe malotru; mais qu’il avait dü le mettre en vers paree qu’on ne vou-lait rien lui en donner. Je serais tenté de croire qu’il n’y a pas eunbsp;plus d’amateurs après la transformation, et qu’k cause de cela, lanbsp;seconde partie n'a pas paru.
2856. nbsp;nbsp;nbsp;Premières (les) nouvelles de la paix envoyées de
Saint-Germain-en-Laye a Paris. Paris, veuve Jean Remy,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;8 pages.
2857. nbsp;nbsp;nbsp;Préparatifs (les) de la descente du cardinal Maza-rin aux enfers, avec les entretiens des dieux souterrains, touchant et contre les Maximes supposées ve'ri-tables du gouvernement de la France justifié par
-ocr page 383-l’ordre des temps dans toutes les royales (sic), par Ie sleur de Sandricourt. C’est la suite de ma Descentenbsp;(du polit. lutin) aux limbes. Tu demanderas au vendeur lestrois pièces précédentes. Paris, 1652, 32pag,
Voir les Véritables maximes du gouvernement, etc.
2858. nbsp;nbsp;nbsp;Presages burlesques sur la fortune de Mazarin.nbsp;Paris, 1652, 8 pages.
2859. nbsp;nbsp;nbsp;Presages de changement dans la monarehie desnbsp;Francois par M. B. J. V. D. R.D. L. P. P. T. (S. 1.),nbsp;1652, 16 pages.
C’est de l’astrologie. « Toutes choses prennent fin et changement par la révolution du nombre septennaire, après les alternatifs gouvernements desdits luminaires celestes, multiplié par 9.» L’au-teur fait 1’application de ce principe aux monarchies des Chaldéens,nbsp;des Mèdes, des Juifs , des Roinains, aux deux premières races denbsp;France.
Si ce n’est pas assez pour justifier Ie jugement de Mailly dans la note de la page 60 , vol. V, voici qui est moins innocent; c’est unnbsp;des quadrins pour Ie hien public qui terminent Ie pamphlet:
« L’empire des Francois précipite sa ruine,
Si tons les trois Etats Tanden droit ne reprennent De nos libres Gaulois; car ceux qui Ie gouvernent,
Sont un corps scélérat, exempt des lois humaines. »
Ce libelle a été écrit en 1650. Dans un passage , en effet, Tau-teur dit: « La précédente année 1649— » etailleurs : « II semhle que ce bon génie de la France a fait écrire aux Remèdes des malheurs de l’Etat, imprimés depuis un an____ » Et les Remèdes des
malheurs de VÉtat sont de 1649.
Je n’ai pas vu d’édition de 1650; et peut-être les Presages ont-ils circulé manuscrits jusqu’en 1652.
2860. nbsp;nbsp;nbsp;Présent (Ie) d’immortalité offert au rol par Apollon et par les Muses représentées au feu de la Grève,nbsp;Ie dimanche 5 septembre 1649. Paris, Jean du Crocq,nbsp;1649, 6 pages. Rare.
-ocr page 384-374 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[pressantes]
2861. nbsp;nbsp;nbsp;Pressantes (les) conjurations d’un très-dévot exor-ciste francois, en vertu desquelles on doit chasser cenbsp;diable de Mazarin du corps de la France. 1. Conjuration faite au roi, oü notre très-dévot exorciste francoisnbsp;lui fait voir la perte générale de tous ses États, si Sanbsp;Majesté ne chasse pas tont présentement ce diable denbsp;Mazarin et toute sa sequelle du corps de la France;nbsp;2. conjuration faite a Ia reine, oü notre très-dévotnbsp;exorciste francois lui fait assez sensiblement voir l’é-trange précipice oü elle se va jetter, si elle ne chassenbsp;pas ce diable de Mazarin du corps de la France; 3. conjuration faite a messieurs les princes, oü notre très-dévot exorciste francois leur fait voir qu’ils n’ont riennbsp;de plus assuré qu’une étroite détention ou qu’un exilnbsp;volontaire, s’ils ne chassent pas, comine ils Font en-trepris, ce diable de Mazarin du corps de la France;nbsp;4. conjuration faite a messieurs du Parlement, oü notrenbsp;très-dévot exorciste francois leur fait voir qu’ils sontnbsp;infailliblement perdus, s’ils ne font pas tont leur possible pour chasser ce diable de Mazarin du corps denbsp;la France; 5. conjuration faite a tous les peuples , oünbsp;notre très-dévot exorciste francois leur fait voir qu’ilsnbsp;ne sont pas encore a la fin de toutes les misères quinbsp;leur doivent arriver, s’ils ne vont fondre tous ensemblenbsp;sur ce diable de Mazarin pour Ie chasser du corps denbsp;la France. (S. 1.), 1652, 30 pages.
2862. nbsp;nbsp;nbsp;Pressantes (les) exhortations de 1’Eglise, au nomnbsp;de Sa Sainteté, a tous les princes chrestiens pour lanbsp;paix générale. (S. 1.), 1650, 16 pages.
2863. nbsp;nbsp;nbsp;Pressantes (les) exhortations de 1’Europe auxnbsp;quatre monarchies chrétiennes et autres Etats de sonnbsp;empire pour la paix universelle et 1’union de leurs ar-
-ocr page 385-375
DES MAZARINADES.
[prince]
mes pour la destruction de l’empire ottoman. Paris,
\ 649, 22 pages.
« Pour l’Angleterre, je la sépare des royaumes de ma domination, comme étant une infame parricide de son roi légitime, et la laisse en horreur et en execration a la postérité. »
« L’heureuse conquéte de la Terre sainte est réservée a un jeune raonarque des Francois, descéndu de la tige de saint Louis.»nbsp;D’ailleurs fort insignifiant.
2864. nbsp;nbsp;nbsp;Prière a Dieu pour Ie roi et pour Ie royaume, etnbsp;particulièrement pour la ville de Paris, faite sur Ienbsp;sujet de la majorité du roi. Paris, (1651), 8 pages.nbsp;Rare.
2865. nbsp;nbsp;nbsp;Prince (Ie) de Condé aux bons bourgeois de Paris. Quatrième affiche. (S. 1. n, d.), 6 pages.
Placardé Ie 24 juillet 1631.
C’est la seconde moitié de la Troisième Affiche, a laquelle on a ajouté un paragraphe.
2866. nbsp;nbsp;nbsp;Prince (Ie) endormi, Ie Prince éveillé, et Ie Burlesque on de ce temps qui sait tout, qui fait tout etnbsp;qui dit tout. Jouxte la copie imprimée a Paris, 1649,nbsp;8 pages.
Recueil de trois pièces publiées séparément sous les mêmes titres.
2867. nbsp;nbsp;nbsp;Prince (Ie) généreux foudroyant Mazarin pournbsp;l’intérêt des peuples, présenté a Son Altesse Royale.nbsp;Paris, Salomon De Lafosse, 1652, 7 pages. Rare.nbsp;Diatribe violente, mais d’un bon style.
2868. nbsp;nbsp;nbsp;Prince (Ie) populaire écrivant aux deux couronnesnbsp;de France et d’Espagne, leur faisant voir exactementnbsp;tous les motifs et importance (sic) qu’il y a de faire lanbsp;paix générale, avec les moyens nécessaires pour ap-
-ocr page 386-376 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[prise]
paiser les troubles de ce royaume. Paris, 1652, \ 5 pages.
2869. Prise (la) d’uii convoi de cinquante chariots chargés de blés et farines, avec la défaite de deux centsnbsp;cavaliers des Mazarins qui Ie conduisaient, par cinqnbsp;cents maitres de l’armée des princes, qui sortirent denbsp;Ia ville d’Étampes. Paris, Louis Hardouyn, 1652,
7 nbsp;nbsp;nbsp;pages.
L’auteur donne la date du 22 mai.
] 2870. Prise (la) de Charenton par les troupes du roi, /\ commandées par Son Altesse Royale, oü huit régi-ments de Paris ont été entièrement défaits. Saint-Germain-en-Laje, Ie 12 février 1649, 8 pages.nbsp;Relation officielle.
Toutes les relations, sorties des presses de Saint-Germain, sont de Renaudot.
2871. nbsp;nbsp;nbsp;Prise (la) de la ville de Creil par les troupes denbsp;M. Ie Prince, avec I’état de tout ce qui s’est passénbsp;parmi lesdites troupes depuis leur décampement desnbsp;environs de Paris. Paris, Jacques Le Gentil, 1652,
8 nbsp;nbsp;nbsp;pages.
Datée du 16 octobre.
2872. nbsp;nbsp;nbsp;Prise (la) de la ville et chateau de Langon parnbsp;quelques troupes de monsieur le Prince, sous la conduite de M. le marquis de Luysignan [sic), lieutenantnbsp;général dans l’armée de Son Altesse. Sur un im-primé a Bordeaux, d Paris, Nicolas Vivenay, 1652,nbsp;8 pages.
2873. nbsp;nbsp;nbsp;Prise (la) de la ville et du chateau de Brie-Comte-Robert. Saint-Gerrnain-en-La/e, le 3mars 1649, 8 p.
Officielle.
-ocr page 387-2874. nbsp;nbsp;nbsp;Prise de possession de Tarcheveché de Paris parnbsp;monseigneur Péminentissime cardinal de Retz. (S. 1.,nbsp;IGSS), 7 pages. Rare.
2875. nbsp;nbsp;nbsp;Prise (la) du bagage, meubles et cabinet de Ma-zarin par les habitants de la ville d’Angers, avec lanbsp;liste de tout ce qui s’y est trouvé. Paris., Antoine dunbsp;Hamel, 1652, 8 pages. Rare.
Void les livres que 1’auteur a vus dans Ie cabinet de Mazarin : Ie Décaméron de Bocace, les Postures de 1’Arétin, les oeuvres denbsp;Rabelais, les Jeux de l’Inconnu, VHistoire de Fortunatus, Ie Baronnbsp;de Foeneste, Ie Chevalier Hypocondriaque, les Sérées de Du Bou-chet [sic), les Contes d’Écolières [sic), les Travaux sans Travail,nbsp;les Lettres d’Ariamp;tène, traduites du grec en italien, Ie Prince denbsp;Machiavel, « quelques fragments de généalogie mazarinesque parnbsp;Ie sieur B., qui a autrefois fait imprimer des anagrammes pour cenbsp;brave messire ; item les panégyriques de Son Éminence, par unenbsp;demoiselle [Suzanne de Nervéze) qui n’a pas beaucoup de painnbsp;cuit, et qui a fait voeu d’instituer en ce royaume un collége denbsp;Vestales, qui chanteront, jour et nuit, quelque ballade de Marotnbsp;en faveur du bonnet rouge, et qui composeront des éloges du stylenbsp;de Nervéze, quoique ce style ne soit plus de saison ; gt;gt; la Maza-rinade, la Lettre au Cardinal Burlesque, Epigrammata: nugcenbsp;anonymi in Mazarinum.
L’auteur des fragments de généalogie mazarinesque est peut-être celui de V^nagramma acrostychoeum in Julium Mazarinum qui est signé A. D. B.
2876. nbsp;nbsp;nbsp;Prise (la) du chateau de Dijon paries troupes dunbsp;roi, commandées par M. Ie due d’Epernon, avec lesnbsp;articles accordés au sieur de La Planchette, commandant audit chateau, et a la garnison d’icelui, qui te-noient pour Ie prince de Condé. Paris, par les impri-meurs et libraires ordinaires du roi, 1651, 2 pages.
En réalité il n’y a que les articles , qui sont du 8 décembre.
-ocr page 388-BIBLIOGRAPHIE
378
[prise]
II faut done joindre a cette pièce le Journal dece qui s’est passé au siege du chateau de Dijon, etc.
2877. nbsp;nbsp;nbsp;Prise (la) du chateau de Neufbourg, avec la retraite du due de Longueville a Rouen, après avoirnbsp;perdu soixante des siens, et rinstallation du Parlementnbsp;de Normandie en la ville de Vernon. Saint-Germain-en-Laye, le 16 mars 1649, 4 pages.
Officielle.
2878. nbsp;nbsp;nbsp;Prise (la) du chateau de Pagny par le sieur denbsp;Boutteville, gouverneur de Seurre, et la reprise duditnbsp;chateau par M. le marquis d’Uxelles, commandantnbsp;I’armee du roi en Bourgogne. Paris, Jacob Chevalier,nbsp;1652, 7 pages.
La prise est du 6 decembre '16SI, et la reprise du 20.
2879. nbsp;nbsp;nbsp;Prise (la) du chateau de Tournon, dans le Viva-rats («'c), et du Pont Saint-Esprit, sur le Rhone, parnbsp;les troupes de Son Altesse Royale, commandees parnbsp;M. le vicomte d’Arpajon. Paris, André Chouqueux,nbsp;1652, 7 pages.
L’imprimeur avait eu une permission expresse du due d’Orléans; mais ce n’est pas une raison pour croire a 1’autlienticité de sesnbsp;nouvelles.
2880. nbsp;nbsp;nbsp;Prise (la)Mu courrier de Mazarin par les gens dunbsp;prince de Conde , apportant deux lettres a la cour.nbsp;(S. 1,), 1651, 8 pages.
2881. nbsp;nbsp;nbsp;Prise (la) et reduction de la forte place de Cas-telnau en Medoc par le due de Bouillon, lieutenantnbsp;general des armees du roi sous monseigneur le duenbsp;d’Aiiguien («c), et les articles de la capitulation accor-dée au sieur La Broussete qui y commandoit pour lenbsp;due d’Epernon. (S. 1.), 1650, 7 pages. Rare.
La capitulation est du 7 juin.
-ocr page 389-[mücÈs] nbsp;nbsp;nbsp;bes MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;379
2882. nbsp;nbsp;nbsp;Prise (la) et reduction de la ville et chateau denbsp;Chaulny par les troupes de l’archiduc Leopold, avecnbsp;la prise du due d’Elbeuf, du prince d’Harcourt et dunbsp;sieur de Manicamp (sic), et la défaite entière de leurnbsp;armee apportée a Son Altesse Royale par un courrier,nbsp;Ie 18 juillet 1652. Paris, M. Maury, 1652, 8 pages.
Je ne connais rien de plus mal écrit et de plus mal imprimé ; mais cela est rare.
En général toutes ces prises de villes ne sont pas communes.
2883. nbsp;nbsp;nbsp;Prise (la) par assaut de la ville de Quillebeuf ennbsp;Normandie, avec la reduction, én l’obéissance du roi,nbsp;de celle de Ponteaudemer (sic), en la même province,nbsp;par Ie comte d’Harcourt. Saint~Germain-en-La,je,nbsp;Ie 21 février 1649, 8 pages.
Officielle.
2884. nbsp;nbsp;nbsp;Procés burlesque entre monsieur Ie Prince etnbsp;madame la duchesse d’Aiguillon, avec les plaidoiries,nbsp;par Ie S. D. S. M. Paris, veuve Théod. Pépinguc etnbsp;Est. Maucroy, 1649, 35 pages.
La permission d’imprimer est datée du 23 mars.
Piece plaisante et curieuse, mais commune.
2885. nbsp;nbsp;nbsp;Procés (Ie) criminel du cardinal Mazarin envoyénbsp;d’Espagne, avec la dénonciation de l’emperéur. Paris,nbsp;Pierre Variquet, 1649. 8 pages.
2886. nbsp;nbsp;nbsp;Procés des véritables habitants de la ville d’Angersnbsp;contre l’évêque) avec les piéces justificatives de leurnbsp;différend ; Lettre pastorale de monseigneur l’évêquenbsp;d’Angers, avec la Réponse des babitans d’Angers a la-dite pastorale de mondit seigneur I’eveque, et XsiPlaintenbsp;de la réponse a la lettre pastorale de révêqued’A.ngers,
-ocr page 390-380
BIBLIOGRAPHIE
[procés]
brülée par les Mazarins de la ville d’Angers. Aux habitants de ladite ville (S. 1.), 1652, 12 pages. Rare.
Le désaveu de la Réponse parl’assemblée de ville est du H avril; Ie d2, le présidial déclara la Réponse calomnieuse ét ordonnanbsp;qu’elle fut brulée par la main du bourreau.
Ce sont les frondeurs qui ont publié le Procés.
Mailly a certainement lu ce pamphlet, note de la p. 788 de son IV' volume; mais il se trompe non moins certainement quand ilnbsp;dit que la lettre pastorale de 1’évêque fut une réponse au Procés.nbsp;Cela se prouve assez par le titre que je viens de transcrire.
2887. nbsp;nbsp;nbsp;Procés (le) du cardinal Mazarin tiré du greffe denbsp;la cour, avec les chefs d’accusation proposés par lanbsp;France contre l’insolence de son ministère, présenté anbsp;Son Altesse Royale par le sieur de Sandricourt. Paris, 1652, 15 pages.
On sait qu’il en a paru une seconde edition augmentée sous le titre de : le Complot et entretien burlesque sur l’arrêt du 29 décem-bre, etc.
2888. nbsp;nbsp;nbsp;Procés (le) , Tajournement personnel, l’interro-gatoire et l’arrêt de mort du roi d’Angleterre , avecnbsp;le procédé dont il a été mis a mort, et la haranguenbsp;qu’il fit sur I’échafaud , sur le rapport de plusieursnbsp;gentilshommes anglois qui y assistèrent et mirent lenbsp;tout sur des tablettes. Fidèlement traduit de l’angloisnbsp;par le sieur de Marsys , interprète et maitre, pour lanbsp;langue francoise, du roi d’Angleterre, régnant a présent, et de Son Altesse Royale Mgr. le due d’Yorck,nbsp;sou frère.Para, Franqois Preuveriw, 1649, 14 pages.
2889. nbsp;nbsp;nbsp;Proces verbal contenant cequi s’est passé, tant anbsp;Pont-sur-Yonne qu’en la ville de Sens, au voyage denbsp;messieurs les députés du Parlement de Paris, présenténbsp;a la cour par M. Du Coiidray Géniers {.‘•'ie), conseiller
-ocr page 391-DES MAZARINADES.
381
[procés]
en ioelle et l’un des deputes, Ie 7 février 1652 , en presence de Son Altesse Royale. Paris, Nicolas Bessin,nbsp;1652, 14 pages. Peucommun.
2890- Procés verbal contenant tout ce qui s’est fait et passé dans Tassemblée générale faite a Chartres pournbsp;députer aux Etats généraux, avec Ie rapport fait aunbsp;roi et a la reine régente par les députés de la noblessenbsp;du pays chartrain, ensemble l’arrêt du conseil d’Etatnbsp;sur ce intervenu. Paris, Mathieu Colombel, 1651,nbsp;16 pages.
Le procés verbal est du 18 aoüt, et l’arrét du conseil du 23.
Les lieutenants criminel et particulier de Chartres prétendaient avoir, par le droit de leurs charges, séance dans 1’assemblée de lanbsp;noblesse avec le lieutenant général au présidial. Sur l’oppositionnbsp;légale et modérée de la noblesse, il y eut émeute. La populacenbsp;assiégea les gentilshommes dans la salie de la Tour, en tua ounbsp;blessa plusieurs et fit les autres prisonniers.
Le conseil commet le sieur Legras pour informer, ordonne aux lieutenants criminel et particulier de se rendre auprès du roi, etnbsp;renvoie 1’affaire devant le présidial d’Orléans.
Cette pièce n’est pas commune. II faut y joindre le Mémoire présenté au conseil du roj, etc.; et la Harangue faite au roy parnbsp;MM. les députés du corps de la noblesse, M. de Nossay pnrtant lanbsp;parole, etc.
2891. nbsp;nbsp;nbsp;Procés verbal (le) de la canonisation du bienheu-reux Jules Mazarin, faite dans le consistoire des parti- ‘nbsp;sans par Catalan (sic) et Tabouret, étant Émery anti-pape. Apothéose ironique. Paris, Claude Boudeville,
1649, 12 pages.
L’avis au lecteur qui se lit au verso du titre, est signé M. D. B. (Mathieu Du Bos).
C’est un complément de la Confession Générale, de VExtréme Onction et du De Profundis.
2892. nbsp;nbsp;nbsp;Procés verbal de la conférence faite a Ruel parnbsp;messieurs les députés du Parlement, chambre des
382 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLJOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[procés]
Comptes, cour des Aydes, ensemble ceux de la ville, contenant toutes les propositions qui ont été faitesnbsp;tant par les princes et deputes de la reine que par lesnbsp;deputes desdites compagnies, et tout ce qui s’est passénbsp;entr’eux pendant ladite conférence. Paris, Mathieunbsp;Colombel, 1649, 35 pages.
On Ie trouve dans Ie 6® volume des Mémoires du cardinal de RetZj Genève, Fabiy, 1777, in-8“.
2893. Procés verbal fait par messieurs Le Musnier et Bitaut, conseillers du roi en sa cour de Parlement,nbsp;commissaires deputes par icelle vers Sa Majesté et lanbsp;reine régente pour la pacification de la paix {sic) denbsp;Bordeaux et provinc» de Guienne, et pour l’exécutionnbsp;de l’arrêt du 5 septembre 1650. Paris, par les impri-meurs et libraires ordinaires du roi, 1651, 59 pages.
Publication officielle, qui contient tous les actes de la médiation du Parlement de Paris.
2894^. Proces verbaux de ce qui s’est passé a Stenay entre les députés des rois de France et d’Espagne aunbsp;sujet de la paix , le 27 avril. Paris, 1651.
Bib. hist., 23279.
Extrait de la Gazette.
.2895. Procés verbaux des deux conférences, la première tenue aRuel, le dernier jour de février et autres joursnbsp;suivants, entre les députés du roi et les députés dunbsp;Parlement et des autres compagnies souveraines, lanbsp;seconde tenue aSaint-Germain-en-Laye, le 16® jour denbsp;mars et autres suivants 1649, entre les députés dunbsp;roi et ceux du Parlement et des compagnies souveraines de Ia ville de Rouen. Paris, par les imprimeursnbsp;ordinaires du roi, 1649, 192 pages.
Edition officielle, par conséquent la plus exacte et la plus compléte ; elle est d’une fort belle impression.
-ocr page 393-DES MAZARINADES.
383
[promenade]
On y trouve les propositions du Parlement de Provence, celles des princes et généraux de la Fronde, la lettre interceptée denbsp;Don Illescas, oü il est dit que la conférence n’est que pour gagnernbsp;du temps, celle de Noirmoutier sur l’entrée de 1’archiduc ennbsp;France, les propositions du Parlement de Rouen et celles du duenbsp;de Longueville.
II y a des Procès-Verbaux une autre edition en petits caractères, de 96 pages, également par les imprlmeurs du roi.
Ces imprimeurs étaient Antoine Estienne, Sébastien Cramoisy, Pierre Rocollet, Antoine Vitré, Jacques Dugast, Pierre Le Petit.nbsp;(Arrêt du 24 octobre 1648.)
2896. nbsp;nbsp;nbsp;Prodiges (les) arrivés a I’emprisonnement (^desnbsp;f princes') et le triomplie du due de Beaufort, en*vers
burlesques. (S. 1.), 1650, 8 pages. Rare.
« De eet an mil six cent cinquante Le dernier du mois de janvier. »
2897. nbsp;nbsp;nbsp;Profanations (les) mazariniques, onleTruchementnbsp;de Saint-Denys apportant des nouvelles de sa desolation, par le sieur de La Campie, gentilhomme peri-gourdin. Paris, Pierre Targa, 1649, 8 pages.
2898. nbsp;nbsp;nbsp;Progrès (les) des arnies du roi sur les frontièresnbsp;de la Lorraine, et la prise de la ville de Clermont parnbsp;le marquis de La Ferté Senneterre. Paris, veuve d’An-thoine Coulon, 1650, 7 pages.
2899. nbsp;nbsp;nbsp;Promenade (la) de Gentilly. Paris, 1649,nbsp;8 pages.
Le plus grand mérite de ce pamphlet est de n’être pas commun.
2900. nbsp;nbsp;nbsp;Promenade (la) des bougeios i^sic') de Paris aunbsp;camp de Villejuive {sic), en vers burlesques. (S. 1.),nbsp;1649, 12 pages.
« Irons-nous boire uii doigt de bière Qiez les Gobelins si fameux ? »
-ocr page 394-384 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[prompt]
2901. nbsp;nbsp;nbsp;Promenade (la), ou les Entretiens d’un gentil-homme de Normandie avec un bourgeois de Paris surnbsp;Ie mauvais ménage des finances de France. Paris,nbsp;1649, 8 pages.
Une election qui en 1628 payait quarante mille livres pour les tailles, en payait deux cent mille en 164S et 4646; mais Ie roinbsp;n’en recevait pas davantage. En 1628, il y avait six mille livres denbsp;frais de perception ; en 1646, les traitants prélevaient cinquantenbsp;mille livres pour les gages des officiers qui ne les touchaient pas ;nbsp;puis cinquante mille de non valeurs a cause de la pauvreté desnbsp;paroisses ; enfin cinq sous pour livre en payant Ie quart comptant,nbsp;et cinquante mille livres en promesses a plusieurs termes. Lesnbsp;ministres traitaient de ces cinquante mille livres avec des sous-fermiers a un tiers de remise. C’étaient des prête-noms.
Les fermiers désavouaient les sous-fermiers quand les choses devenaient trop graves ; et tout était dit.
2902. nbsp;nbsp;nbsp;Promesses (les) du prince de Condé. (S. 1. n. d.).nbsp;Rare.
Placard 10-4quot;
Détestables vers. Le prince était a Vincennes.
2903. nbsp;nbsp;nbsp;Prompt et salutaire avis. Vive Jésus-Christ! vivenbsp;le roi! Francois et tous ses bons sujets. (S. 1.),nbsp;1649, 11 pages.
Fort mal écrit, mais curieux.
II en a paru une autre edition en 1682, par ordre de Son Altesse Royale, sous le titre de :
2904. nbsp;nbsp;nbsp;Prompt et salutaire avis envoyé a messieurs lesnbsp;princes par un père capucin. Paris, Pierre Lombard,nbsp;1652, 8 pages.
Les exemplaires sont datés, a la fin, du 10 mai.
Un défenseur de Mazarin y a répondu en 1649 par la Remon-trance au peuple.
-ocr page 395-[pKOi’HÉxiEs] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;385
2905. nbsp;nbsp;nbsp;Pronostic (Ie) sur les affaires de notre temps.nbsp;Paris, Michel Mettayer, 1649, 8 pages.
II n’y a pas Ie moindre pronostic; mais voici deux bons vers ;
« Soyezmoi devertus, non de sole habillés;
Ayez chaste Ie corps, simple la conscience. »
2906. nbsp;nbsp;nbsp;Pronostiques («c) redoutables de cette prodi-gieuse eclipse de soleil qui doit arriver Ie 8“^ jour d’a-vril de la présente année 1652, nécessaires de savoir anbsp;toutes sortes de personnes, pour s’en prévaloir. (S. 1.,nbsp;1652), 8 pages. Rare.
2907. nbsp;nbsp;nbsp;Prophete (Ie) francois, ou les Sentiments géné-reux d’Aristide, adressés a la reine. Paris, 1649,
I nbsp;nbsp;nbsp;5 pages.
2908. nbsp;nbsp;nbsp;Prophéte (Ie) veritable de messieurs de Paris, en-voyée {sic) a la reine sur leurs dernières resolutions.nbsp;Paris, 1652, 6 pages.
2909. nbsp;nbsp;nbsp;Prophétie curieuse et remarquable d’un certainnbsp;Rouallond, natif d’un village appelé la Rouallondière,nbsp;dans la paroisse de Chollet, pres Ie pays de Retz, dansnbsp;l’évêché de Maillezais, en !’an 1480, sur les affairesnbsp;de la France. Paris, 1652, 8 pages. Très-rare.
2910. nbsp;nbsp;nbsp;Prophéties sur les affaires du temps présent etnbsp;advenir, tirée (sic) de la Centurie 11, prop. 34, 35nbsp;de M. Nostradamus, et ce que dit Kepler pour la présente année 1649. Paris , 1649, 4 pages.
II nbsp;nbsp;nbsp;faut croire que cela a été publié en janvier ; car pour février,nbsp;mars et avril, la prophétie de Képler ment;
lt;{ Janvier verra 1’émotion Que février appaisera.
Mars les armes rallumera ;
En avril grande sédition. »
B. II 25
-ocr page 396-386 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[propositions]
2911. nbsp;nbsp;nbsp;Proposition des mariniers de Paris a Son Altessenbsp;Royale, faite par leur capitaine, de faire une armeenbsp;contre les mazarins. Paris, Claude Bourgeois, 1652,nbsp;7 pages. Rare.
Le capitaine des mariniers offre de lever dix mille hommes et 1’argent nécessaire pour les payer, en deux fois vingt-quatre heures!
Nous avons emprunté a 1’Angleterre un nom pour ces sortes de nouvelles.
2912. nbsp;nbsp;nbsp;Proposition demandée au roi par le cardinal Ma-zarin pour se retirer en l’un des cinq lieux suivants,nbsp;savoir : Venise, Avignon, Casal, Pignerolle (sic) etnbsp;Sédan. Paris, Louis Hardouin, 1652, 7 pages.
Ce pamphlet, qui n’a rien de remarquable d’ailleurs, est du très-petit nombre de ceux qui portent au titre une sphère. II n’estnbsp;pas commun.
2913*. Propositions chrétiennes d’un depute a la cham-bre de Saint-Louis pour le soulagement des pauvres. Paris, 1652.
Cl. Jolt, Recueil de maximes pour Vinstitution du roi, p. 9S.
2914. nbsp;nbsp;nbsp;Propositions d’une suspension d’armes faites anbsp;Stenay par monsieur de Croissy, depute de Sa Majesténbsp;très-chrétienne, au depute de monsieur I’Archiduc, avecnbsp;la réponse dudit depute. Paris, Nicolas de La Vigne,nbsp;1651, 11 pages.
Les propositions sont sans date ; la réponse, signée J. Friquet, est datée de Stenay, le 2 avril.
2915. nbsp;nbsp;nbsp;Propositions (les) de messieurs les princes faitesnbsp;a messieurs du Parlement pour le soulagement du peu-ple. Paris, Jean Potet, 1652, 8 pages.
2916. nbsp;nbsp;nbsp;Propositions (les) de monseigneur le due d’Or-
-ocr page 397-[propositions] des MAZARINADES. nbsp;nbsp;nbsp;387
leans, registres du Parlement de Paris, lettre de Sa Majeste portant approbation d’iceux et revocation denbsp;M. le due d’Epernon du gouvernement de Guyenne,nbsp;avec I’arret d’enregistrement et publication au Parlement de Bordeaux. Paris, Nicolas Bessin, 1650,nbsp;8 pages.
2917. Propositions (les) du duede Lorraine, envoyees anbsp;Son Altesse Royale et a messieurs les princes, pour em-pecher les tyrannies que le sieur Mazarin veut exercernbsp;sur la ville d’Etampes, avec une lettre de son cachetnbsp;envoyee a monseigneur le Prince. Paris, Claude Lenbsp;Roy, 1652, 8 pages.
Datée du Ghesi de Fisme, le 28 mai, et signee Charles, due de Lorraine.
Inutile de dire que les propositions et la lettre sont apocryphes.
2918. Propositions et avis donnés en rHótel-de-Villenbsp;de Paris pour la décharge des grandes eaux. Paris,nbsp;Pierre Rocollet, 1651, 10 pages. Tres-rare.
Procès-verbal daté du S juillet, et signé Lemaire (greffier de la maison de ville).
La Seine avait débordé en janvier 1619 et janvier 1651 ; il s’agissait de prévenir les inundations au moyen d’un canal denbsp;décharge pour les grandes eaux. Le sieur Dury fils, architectenbsp;du roi, proposait d’établir la prise d’eau au-dessus du bastionnbsp;de l’arsenal et de conduire le canal jusqu’a Saint-Ouen. Les autresnbsp;amenaient les eaux de la rivière dans les fosses de la ville, pour lesnbsp;déverser dans la Seine, entre la porte de la Conférence et lanbsp;Savonnerie, mais avec des différences de détail.
2919. Propositions (les)faites a Poitiers, dans le conseilnbsp;du roi, pour la tenue des états généraux, après le glo-rieux succès de la bataille remportée dans la Xain-tonge sur le comte d’Harcourt par l’arinée du roi,
-ocr page 398-BIBLIOGRAPHIE
388
[prosopopée]
commandée par monseigneur Ie Prince (S. 1., 1652), 24 pages.
Le glorieux succès n’est pas même itidiqué, et pour cause.
On était a la cour très-décidé a ne pas assembler les états géné-raux ; les propositions n’ont done pas été faites ; mais le pamphlet est rare ; et c’est pour cela que j’ai voulu relever les mensongesnbsp;du titre.
2920. nbsp;nbsp;nbsp;Propositions faites par messieurs les deputes denbsp;l’assemblée générale de la province a messieurs lesnbsp;consuls de la ville de Toulon, et ensuite leurs réponses,nbsp;article par article. Toulon^ Benoit Colomb, 1652,nbsp;8 pages. Rare.
Du 21 juin 1652. On sait que Toulon tenait contre le due de Mercoeur pour les partisans du cointe d’Alais.
II y en a une edition jouxte la copie, etc. Paris, Colombel, 1652.
2921. nbsp;nbsp;nbsp;Propositions pour facilement et fidèlement exer-cer la police dans Paris pour le pain, viande et au-tres danrées {sic) nécessaires a la vie. (S, 1. n. d.),nbsp;4 pages.
Cette piece se rattache certainement a 1’affaire du grand pain bourgeois. Voir le Franc Bourgeois de Paris, etc.
2922. nbsp;nbsp;nbsp;Propositions (les) que le cardinal Mazarin fait anbsp;la France, pour obtenir son retablissement dans le ministère. (S.I.), 1651,19 pages.
Sottise, qui a paru également sous le titre de ; Articles de la composition, etc.
2923. nbsp;nbsp;nbsp;Propriétés (les) diaboliques D. C. (S. 1.), 1649,
7 nbsp;nbsp;nbsp;pages.
2924. nbsp;nbsp;nbsp;Prosopopée (la) de la France aux bons soldatsnbsp;francois, tant cavalerie qu’infanterie. (S. d.), 1649,
8 nbsp;nbsp;nbsp;pages.
-ocr page 399-DES MAZARINAÜES.
389
[pïralide]
!2925. Prospérité (la) malheureuse, ou Ie Parfait abrégé de l’histoire du cardinal Mazarin, oii se voit (sic) toutesnbsp;les ruses et toutes les fourberies dont il s’est servi, pournbsp;arriver au faite de la prodigieuse fortune oü il s’est vu,nbsp;avec une relation de toutes les causes de sa disgrace.nbsp;Paris, \ 651, 43 pages. Rare.
2926. Puce (la) a l’oreille, ou la Cabale mazarine dé-truite par l’arrivée de l’archiduc Leopold. Paris,nbsp;Martin Maury, 1652, 8 pages.
Rare, mais détestable.
2927. Pucelle (la) de Paris triomphant des injustes pretentions d’unitalien par la force de ses arrêts. Paris,nbsp;Nicolas Jacquard, 1649, 6 pages.
2928. nbsp;nbsp;nbsp;Pure (la) vérité cachée. (S. 1. n. d.), 7 pages.
Aussi insolente, aussi ordurière et non inoins rare que la Custode du Ut de la reine.
Je n’en puis citer que ces deux vers;
« L’Anne d’Autriche assurément Vaut mieux que la mule du pape. »
2929. nbsp;nbsp;nbsp;Pures(les) vérités qui ne sont pas connues. (S. 1.,nbsp;1652), 8 pages. Rare.
Lettre sur la mort du due de Nemours. L’auteur afiirme que Ie due a recu 1’absolution, et qu’il a vécu trois quarts d’heure aprèsnbsp;étre tombé sous Ie coup de feu du due de Beaufort.
L’archevéque de Sens, les éveques de Lisieux et de Genève lui auraient fait faire des services dans leurs diocèses.
2930. Pyralide (la), dédiée a monseigneur, monseigneurnbsp;Ie due de Beaufort, par Ie sieur Barrois. Paris,nbsp;Louis Sévestre, 1649, 5 pages.
.lt; La pyralide est, au dire de Pline, un oiseau de 1’ile de Chypre, qui nait dans une fournaise, sans étre offense du feu. gt;gt;
i
-ocr page 400-390
BIBLIÜGUAPHIE
[qcatre]
Le sixième vers de la troisième stance manqne dans rimpriiné. Je 1’ai trouvé, écrit a la main, en marge d’un exemplaire de la bi-bliothèque de Sainte-Geneviève. Le void ;
« Par quelle occulte puissance Peut’ilprendre la naissance.,., »
)(
2931. nbsp;nbsp;nbsp;Quarante-ciiiq (les) fails criininels du cardinalnbsp;Mazarin, que les peuples instruits envoient a ceux quinbsp;ne le sont point. (S. 1.), 1650, 14 pages.
Un de ces quarante-cinq crimes est d’avoir voulu faire peser la taille sur les privilégiés et la noblesse !
2932. nbsp;nbsp;nbsp;Quarante-quatre anagrammes sur le nom de Mazarin.
Naüdé, Mascurat, p. 280.
2933. nbsp;nbsp;nbsp;Quatre (les) amants disgraciés, rapportés parnbsp;énigme a quatre grands de l’État, et discourant denbsp;leurs faveurs ou de leurs disgraces, avec une proportion entière et mystique avec celle de ceux qui sent lenbsp;sujet de cette veritable fiction. OEdipo dahitur Jo-casta. (S. I.), 1650, 22 pages.
2934. nbsp;nbsp;nbsp;Quatre (les) lettres du cardinal Mazarin envoyéesnbsp;a ses confédérés, surprises par M. de ïavannes tra-mant une horrible trahison, écrites de Melun, lenbsp;26 juin 1652. Paris, Claude Le Roy, 1652, 7 pages.
Invention qui ne serait que ridicule si 1’inventeur n’en tirait cette conclusion : II faut exterminer les mazarins. Cela n’est pasnbsp;commun.
2935. nbsp;nbsp;nbsp;Quatre (les) nouveaux mécontents de la cour.nbsp;Paris, Clément, 1652,7 pages.
2936. nbsp;nbsp;nbsp;Quatre (les) nouvelles trahisons descouvertes, tra-
-ocr page 401-[qü’as-tü] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;391
mees a Ponthoise (a-i'c) par Ie cardinal Mazarin et ses émissaires. Paris, 1652, 8 pages. Rare.
2937. Quatre (les) parties de la théologie des esprits forts et des courtisans de la cour. (S. 1.), 1649,nbsp;7 pages.
Soitise.
I 2938. Quatrièmeaffiche posée a Paris, Ie 24 juillet 1651, 7 pages. Rare.
Le prince de Condé promet aux bourgeois de Paris de ne pas sortir de leur ville, pourvu qu’il puisse compter sur eux.
2939. nbsp;nbsp;nbsp;Quatrième arrèt du conseil d’Etat du roi portantnbsp;cassation de I’assemblee tenue en I’Hotel-de-Ville denbsp;Paris, le 29 du mois passé, et defense aux habitants denbsp;payer aucunes taxes en consequence de ce qui s’en estnbsp;ensuivi. Pontoise, Julien Courant, (s. d.), 4 pages.
Daté de Pontoise, le 1quot; aoütl6S2.
2940. nbsp;nbsp;nbsp;Quatrième (le) combat donné devant Étampes, anbsp;l’ouverture des tranchées, entre l’armée de S. A. R.nbsp;et celle de Mazarin, ou ils ont perdu plus de six centsnbsp;hommes, avec le nombre des morts, blessés et prison-niers, et quatre pieces de canon enclouées, le 1®''journbsp;de juin 1652. Paris, J. Brunet, 1652, 4 pages.
2941. nbsp;nbsp;nbsp;Qu’as-tu vu (le) de la cour, ou les Contre-vérités.nbsp;(S. 1., 1649), 7 pages.
Pièce curieuse et peu commune; imitée du Qii’as-tu vu de la Cour, imprimé en 1617 ou 1618 et réimprimé dans le Recueilnbsp;des pièces les plus curieuses qui ont été faites pendant le règne dunbsp;Connétahle M. de Luynes. 1623, in-8“.
« .... J'ai vu le Roy qui n’aimoit plus la chasse, qui ne s’en-nuyoit point d’etre a Saint-Germain et qui avoit une affection
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BIBLlüGPiAPHIE
[qü’as-tu]
désordonnée pour JVI. Ie caidinal,. . J’ay vu la Reyne qui haïssoit a mort M. Ie cardinal, qui aimoit d’un amour maternel les Pari-siens, qui oublioit tout ce qui s’étoit passé, qui vouloit retournernbsp;a Paris pour y faire ses devotions a Notre-Datne, et faire pendrenbsp;tons les partisans. J’ay vu Ie petit M. Ie due d’Anjou qui n’aimoitnbsp;point Paris et qui sollicitoit Ie Roy a rester toujours a Saint-Germain, qui caressoit M. Ie cardinal et qui n’estoit plus d’humeurnbsp;joviale, comme il avoit accoustumé, pour Ie desplaisir qu’il avoitnbsp;de voir qu’on vouloit bientót retourner a Paris. J’ay vuM. Ie duenbsp;d’Orléans, ferme dans ses résolutions, haïr Paiis, mépriser 1’abbénbsp;de La Rivière, pour escouter favorablement sa femme etnbsp;M'le
sa lille, et vouloir aller terrasser tout seul toute 1’armée parisienne. J’ai vu Madame n’aimer plus a prier Dieu, aimernbsp;l’abbé de La Rivière, hair les Parisiens et demander leur perte etnbsp;la destruction de leur ville, surtout du palais d’Orléans. J’ay vunbsp;Mademoiselle sans ressentiment, voir agir tout Ie monde sans riennbsp;dire, ne plus parler a personne , solliciter M. son père a conservernbsp;l’abbé de La R. qu’elle considéroit comme très-affectionné pournbsp;son service, et a ruiner entièrement tout Paris. J’ay vu Mquot;'® lanbsp;princesse douairière ne plus vouloir prester de 1’argent a personne,nbsp;et celui qu’elle avoit recu pour Ie Roy afin d’entretenir l’arméenbsp;de M. soi\ fils, que j’ay vu, fort dévót, se souvenir des bonnes lemonsnbsp;des pères jésuites, ne plus laisser agir sa colère, ne plus jurernbsp;Dieu, devenir muet, oublier tout ce qui s’est passé, avoir denbsp;l’affectiori pour les Parisiens, raraener son armée en Flandre etnbsp;envoyer a tons les diables Ie cardinal et les partisans, J’ay vunbsp;Mquot;“’ sa femme n’estre plus joyeuse d’estre inère et n’avoir plusnbsp;de complaisance pour la reyne. J’ay vu M. Ie corate d’Harcourtnbsp;fort aise d’aller combattre les troupes de M. de Longueville, et nenbsp;respirer hautement que la mine de toute la France. J’ay vu M. Ienbsp;due de Mereoeur impatient, extrêmement courageux, blasmernbsp;M. son frère d’indiscrction et de peu de courage et vouloir allernbsp;combattre toute son armée. J’ay vu M. de Metz n’aimer plus lanbsp;peinture et la chasse, se défaire de tous ses tableaux et de tousnbsp;ses chiens, n’aimer plus a faire la desbauche et vouloir mener unenbsp;vie très-retirée. J’ay vu Ie vieux M. d’Angoulesme, venu de Gros-bois, demander a genoux une charge sous M. Ie Prince et respirernbsp;la perte de tout Ie royaume. J’ay vu M““' de Guyse employer tousnbsp;les tnoyens qu’elle juge estre nécessaires pour sortir de prison
-ocr page 403-M. Ie due son fils et pour Ie marier avec Mquot;' de Pont. J’ay vu Mquot; ses autres fils n’avoir aucun ressentiment de ce qu’on avoitnbsp;fait a Meudon et louer toute l’entreprise de la guerre. J’ay vunbsp;M. de Nemoiu-s en dessein de venir quérir M™' sa femme durantnbsp;les suspensions d’armes et vouloir emmener Ie Roy a Lyon, pournbsp;les bons offices que les Lyonnois rendirent a M. son père. J’ay vunbsp;M™' de Senee.ey blasmer les jésuites de flatterie , n’en plus vouloirnbsp;ouyr parler et prendre confr’eux Ie parti des jansénistes. J’ay vunbsp;Mquot;”’ sa fille ne Ie porter plus haut, mespriser Ie tabouret que lanbsp;Reine lui avoit donné, et faire oster de dessus son carrosse la cou-ronne de prince. J’ay vu M. Ie due d’Uzès, 1’épée au poing, offrirnbsp;ses services a M. Ie Prince pour commander dans son armée.nbsp;J’ay vu Mquot;’” de Laroche-Guyon vouloir suivre amiablement lesnbsp;avis de M. son beau-père et de M™' sa belle-mère, et vouloirnbsp;finir ses jours dans un paisible veuvage. J’ay vu M. Ie cardinal,nbsp;oubliant la maxime de son pays, oublier tout, accuser M. Ienbsp;Prince de trop de violence, M. Ie due d’Orléans de trop de douceur, lui-même de trop de crédulité, vouloir venir resjouir lesnbsp;Parisiens de sa vue et leur faire amende honorable de tout Ie tortnbsp;qu’il leur a fait. J’ay vu 1’abbé de La Rivière changer de poil etnbsp;de facon, n’avoir plus dessein de vendre son maitre, mesprisernbsp;les présents du cardinal, n’avoir point d’ambition pour un chapeaunbsp;rouge et vouloir retourner dans Paris, pour reconnoitre la bassessenbsp;de sa naissance et demeurer avec sa mère dans la nie de Saint-Honoré. J’ay vu AP 1’cvcque d’Alby, abbé de Beaumont, senbsp;vouloir défaire de tons ses bénéfices pour conserve!’ Alby, etnbsp;donner de très-bons préceples au Roy; comme Ie généreux mai’é-chal de Aiileroy n’a autre dessein que de ramener Ie Roy a Parisnbsp;et de ne plus laisser passer a Lyon aucuns justes qui iroient ennbsp;Italië. J’ay vu Ie maréchal de Schomberg jurer hautement la ruinenbsp;de tout Ie royaume et son désordre. J’ay vu Ie maréchal de Lho-pital persuader a la Reyne qu’elle ne doit plus respirer que lanbsp;vengeance. J’ay vu Ie maréchal de Rantzau se déclarer coupablenbsp;du crime qu’on lui impute, et en attendee la punition avec impatience. J’ay vu Ie maréchal de La Meil’.eraye n’estre plus affligé denbsp;la goutte, ne plus jurer Dieu, n’estre plus impatient, demandernbsp;pardon a Dieu de toutes ses offenses et vouloir marier son filsnbsp;avec une des nièces du cardinal. J’ay vu Ie maréchal de Gram-mont, téméraire au dernier point, se repentir d’avoir fait'oiivrir
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BIBLIOGRAPHIE
[quelqdes]
les passages pour laisser venir les vivres a Paris. J’ay vu M. Ie chancelier ne plus vouloir signer aucunes lettres de noblesse,nbsp;renoncer a tons les partis, surtout a celui des boues, et conseillernbsp;a la Reyne Ie prompt retour de Leurs Majestcs dans Paris. J’ay vunbsp;MM. de Guénégaud et Le Tellier ne plus vouloir rien signer ninbsp;pour le conseil ni pour la guerre ; et M. de Guénégaud, se ressou-venant de la naissance de son père, faire cas de tous les laquais.nbsp;J’ay vu le commandeur de Jars ne point désavouer la familiariténbsp;qu’il a eue avec M. d’Émery. J’ay vu MM. de Senneterre, Tubeufnbsp;et Bautru disgraciés pour n’avoir pas assez protégé M. le cardinal,nbsp;et pour avoir conseillé l’extinction du prest, duquel j’ay vu lesnbsp;sieurs Bonneau, La Raillère et Catelan ne plus se soucier, ennbsp;demandant eux-mêmes la suppression. Enfin j’ay vu les lilies denbsp;la reyne n’aimer plus a parler a personne, bannir les mouches etnbsp;les affiquets; et les gens de guerre ne plus voler, brusler ni vio-ler, vu la defense qu’on leur en a faite. »
Ce pamphlet a été publié une seconde fois sur rimprimé a Paris chez Antoine Quenet, 1649, avec le Remerciment des impri-meurs, etc., et la Lcttre de Vinconnu.
Voir Question : Si la voix du peuple, etc.
La permission d’imprimer, signée D’Aubray, est datée du 28 avril.
Le Parlement avait ordonné une assemblée de bourgeois pour savoir si on devait souffrir 1’exposition des réaux du Pérou et lenbsp;surhaussement des espèces d’or et d’argent, selon le caprice denbsp;chacun.
I.a cour des monnaies fit la-dessus des reniontrances dans les-(juelles elle accusait d’ignorance les bourgeois et revendiquait le
droit exclusif de connaitre de 1’affaire.
L’auteur soutient le droit et la possession des bourgeois ; il montre par I’histoire que les bourgeois ont toujours été consultésnbsp;sur les affaires de PÉtat.
Les avis des bourgeois sont d’octcbre et de septembre 16S1. Rare et curieux.
2945. nbsp;nbsp;nbsp;Querelle (la) d’un partisan avec sa femme, etnbsp;leurs reproclies, en forme de dialogue. Paris , Guillaume Sassier, 1649, 7 pages.
2946. nbsp;nbsp;nbsp;Querelle du cardinal Mazarin avec un capitainenbsp;frondeur, survenue pour la paix générale. Paris,nbsp;1652, 8 pages.
II Ma fronde est faite de soie bien tissue et bien enlacée ; elle a prés de quatre pieds de longueur ; elle va toujours en appetissantnbsp;aux extrérnités, et principalement a celle oü est le claquoir, que j’ainbsp;fait moi-méme d’une belle soie rouge, incarnate et bleue; aunbsp;milieu en élargissant. J’ai compassé une quantité de réseauxnbsp;capables de porter une grosse pierre ; et si je les ai bien comptés,nbsp;il y en a, a ce que je crois, prés de cent. Les brus {sic) sont ennbsp;rond, OU j’ai représenté des fleurs de lys en confusion. »
2947. nbsp;nbsp;nbsp;Question canonique ; Si monsieur le Prince a punbsp;prendre les armes en conscience, et si ceux qui pren-nent son parti, offensent Dieu; contre les théologiensnbsp;courtisans. Bordeaux, Guillaume De La Court, 1651,nbsp;23 pages.
C’est le pamphlet qui a été frappé par la Censure de l’archevêque de Bordeaux, etc.
2948. nbsp;nbsp;nbsp;Question cardinale plaisamment traitée ou das-thicotée entre un Hollandois et un Suisse, et décidéenbsp;par un Francois. Paris, Pierre Du Pont, 1649,nbsp;8 pages.
ii Je confesserai ingénunient qu’entre les plus agréables et plus ingénieux livrets que 1’on ait faits contre le cardinal, 1’on peul
-ocr page 406-mettre avec raison la Question dasticotée, paree qu’elle est fort naïve en son patois et soutenue de pointes assez gaillardes et denbsp;conceptions plus pressantes que celles de beaucoup d’autres, quinbsp;ne médisent pas de si bonne gg-ace^ quoiqu’avec plus de malice etnbsp;a feu plus découvert. gt;gt; Mascurat, page 219.
2949. nbsp;nbsp;nbsp;Question morale et politique très-importante anbsp;decider et pour la gloire du roi et pour Ie bien de sonnbsp;peuple, savoir: Laquelle de ces deux vertus est plusnbsp;nécessaire au souverain, ou la cléinence ou la justice.nbsp;Paris, Francois Noël, \ 650,42 pages.
2950. nbsp;nbsp;nbsp;Question ; S’il doit y avoir un premier ministrenbsp;dans Ie conseil du roi; raison d’Etat et politique très-importante a decider pour Ie bien du souverain etnbsp;pour Ie repos de la patrie. Paris, \ 649, 22 pages.
'• Le peuple doit s’arnier de requètes et de supplications; et puis, en dernier lieu, il faut qu’il tache d’obligerDieu, par jetïnesnbsp;et oraisons, a le regarder d’un oeil de pitié «
Telle est la conclusion de ce pamphlet, qui appartient a quelques égai’ds a la polémique soulevée par la Lettre d’avis au Parlementnbsp;de Paris écrite par un provincial.
Quelqu’un a eu la singuliere idéé de le mettre en dialogue sous le titre de ; Questions en forme de dialogue, etc.
2951. nbsp;nbsp;nbsp;Question ; Si la voix du peuple est la voix denbsp;Dieu. (S. 1., 1649), 34 pages. •
L’auteur a résolu hardiment la question par la négative ; et il cite a 1’appui de sa these de nombreux passages des saintesnbsp;Écritures,
Un autre écrivain anonyme a répondu, par le pamphlet intitule : Que la voi.v du peuple est la voix de Dieu; mais il ne s’est montré ainsi absolu que dans le titre ; « Quelquefois la voix dunbsp;peuple est la voix de Dieu, par exemple quand le peuple de Parisnbsp;demande le retour du roi. »
Enfin il est venu un troisième pamphlétaire qui a dit; « Le pciqtle, cen’est pas la poiudace ; c’est fa reunion des trois ordres,
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clergé, noblesse et tilfe état. Ainsi entendu, la voix du peuple est la voix de Dieu. »
De ces trois pièces, la première annonce seule quelque talent. La troisième a été réimprimée sous Ie même titre, en i 6S2 :nbsp;Remède aux malheurs de VÉtat de France, etc.
Aucune n’est rare.
2952. Questions, en forme de dialogue, du conseil de conscience au conseil d’Etat, avec les réponses. Paris,nbsp;Francois Noël, 1649, 7 pages.
Voir Question : S’il doity avoir un premier ministre, etc.
295.3. Questions royales, ou Demandes et réponses entre Ie roi et Monsieur, son frère, pour bien et heureuse-ment régir et gouverner Ie royaume en paix et Concorde. Paris, veuve Musnier, 1649, 16 pages.
« Couper les ailes aux roitelets et garder les lois fondamentales de l’État, » voilk les deux grandes affaires du roi.
Cela n’est pas commun.
2954. Qui fut (Ie) de Jacquemard sur les sujets de la guerre mazarine. Paris, Pierre de Chaumusy, 1652,nbsp;8 pages.
L’auteur promettait une suite ; 1’a-t-il donnée ?
Le Jacquemard du port Saint-Paul était frère de la Samaritaine du Pont-Neuf.
Rare et mauvais.
2955. Quiproquo (le) de l’autre monde sur l’arrivée du Mazarin, et l’arrêt irrevocable rendu contre cenbsp;cardinal du même nom. Un courrier arrivé depuisnbsp;peu de l’autre monde m’en a appris des nouvelles,nbsp;dont je veux vous faire part, mon cher Damon, sinbsp;vous l’avez pour agréable. Voici a peu pres ce qu’ilnbsp;m’a dit. Paris, Jean Brunet, 1649, 12 pages.
Voir VEquiproquo, etc.
-ocr page 408-398 BIBLIOGRAPHIE DES MAZARINADES. [qüode]
2956. Quode (Ie) de messieurs de ^l^piègne présenté au roi contre Ie cardinal Mazarin et ses adherents ,nbsp;avec l’affiche affiché (sic) dans ia ville de Compiègne,nbsp;du '1'^'' jour de septembre 1652, contre Ie cardinalnbsp;Mazarin. (S. 1., 1652), 11 pages.
Cette pièce se compose d’une lettre de MM. de Compiègne au roi pour Ie prier d’agréer Ie qirode {sic), du quode et de l’affiche;nbsp;Ie tout de très-peu de valeur, mais rare.
II faut y joindre Ie Second affiche affiché dans la ville de Compiègne, etc.
FIN Dll DEÜXIEME VOEÜME.
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