DE CE QVI S’EST FAIT
Es ASSEMBLEES
ÖE
DEPVIS LE COMMENCEMENT
ENSEMBLE PAR ADITION
a Reyne de Paix.
Y’ I nbsp;nbsp;nbsp;Langlois , Imprimcur du Roy,Aris a
ia Fonteitie S^= Geneuiefue, a la Reyne de Paix.
M. DC. X X X X I X.
^ F EC PERMISSION.
-ocr page 2- -ocr page 3-ES A S S EMBLEES
par Additioncequi sell paffe de plus memorable, rant en lavillede Paris, qu’aillcurs, pendant Ie mefmc temps.
E Lour fut retiree par monfieut Tubceuf Prefident en Ia Chambre des Comptes de la part du Roy, la Declaration qui auoir efté portee a laditeChambrepour la permiffion des preftsfur les tailles, cllcnbsp;auoitdonnéfujeta la derniere Afièmblée du Parlement Ic iour denbsp;jnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;dcuant dernier de l’annéc 1^48. auquel Ic Prefident Aubry Sc qua-
^Maiftres des Comptes auoient efté pricz de venir infarmcr le Parlement du “f^tenu en ceftc Declaration Monfieur le Prefident Aubry ayant fait refponfenbsp;^tn pbien inftruit pour en rendrc compte a k Cour, il auoit efté rc-Samedy fuiuant, auquel iour il deuoit retourner au Parlement.
'lél ^ fut en doutequelrang on donneroit auPrefidént Aubry ,amp;illuy futdon-des nbsp;nbsp;nbsp;en laquelle on a de couftumede faire placer Icslpremicrs Prelidens
^utres Parlcmcns, dont il fe contenta.
iour le Parlement fe deuoit aflembler,ilnc le fut point, acaufequcMef-f’atl ^^’^’¦^delaChambrc enuoyerent Bourlon leur Greffier en chefaduertirlc gt; que la Declaration eftoit retiree j ainfi le fujet del’aflemblec ayantnbsp;fiire fierj quot; fut remifcau Lundy, du Lundy auVendredy, auquel iour fedeuoientnbsp;ob °^^‘^''°up de propofitions fur I’inexecution de la Declaration du mo is d’O-'^48. a laquelle on contreuenoit a la Courentous fes articles, amp;: pour la-® Parlement s’eftantalTemblépluftcursfoisdepuis la faind Martin ,Mcf-
A
-ocr page 4-floats Is Ducd’Orlcas ScR PrincéUüöiènr efté deuxfois au Parlcmentj ou MoP' 'ficyr(K*Prtnce auroit de patole 8c d’adtion menace Meffiears du Parlementnbsp;plairite qu’ilsfaifoientqü’oh ne leur tcnoir, ny anpcup!e,aucunedesparole*nbsp;qu’on icur auoic donnees.
LE Réyyda RcynCjdc-Caïdinal Mazarin, 5^: les .Princes.allerent au Palais d’O^' lean?, a cïiui^ de 1’iihdirpofitioh de jUlonficiir le Due d’0rleans-,ondlitq'^®nbsp;c eftoit pour tenir Confeil de guerre, amp; que 1*00 y menoit le Roy pour comnaei''nbsp;ccr a rinftruire aux affaires; mais ce fuupö.ur feirc cónfentir fon AlteiTe Royally^nbsp;la tbtriecy apres,alaquelleiln’auoic encor pii ferelbudrc,5c auoit donne fa paro^^nbsp;de ne point fortirParis, quandbien labour ^e^ iroit. Ce fur l’Abbé de la Riuief^nbsp;qui luy fir changer dcTefoIüti0n,'inciréq)arte[ p'romefle du Cardinal Mazarin,nbsp;i'atïèuroit du Gifappeau de Cardinsri, s’iri -pouuoir gagncr 1’efprit de fon mailtre*
¦ nbsp;nbsp;nbsp;i.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'
CHacun ce ibufc'la'Sftdit en tciTOUviTaHcc, pèndönt que la Cbur tramoit quiarriualanuirfuiuanre.Le'-Marefchal.defGrammont donna a foupernbsp;Roy jilfefit \meRoyauteco'ntre la coufturaede trance dene point faire Royi'*'nbsp;té en la maifon 8u Roy, ny ou eft fa Maiefté •, il fit repi’efenter la Comcdic, api'^*nbsp;laquelle onmena coucher le Roy, lequel oh ne laiflalong temps en repos.
CE iour fur les quatre heures du matin ,IeRoy Louys XIV. age de
quatremois eft forty de Paris, la Reyne, Monfieurle Due d’Anjoii, ^ ' Cardinal Mazarin •, amp;alia a faindt Germain :ceftefortie fe fit en -cefte,-forte,
Ics trbis heures dufnatin, Monfieurle Due d’Orieans qui auoit lesgouttes, fy, poi'tcrcn chaircalapolte'dc la'Conference, l-aquelleayantfaitouurir, Scpri? * /nbsp;clefs d’iCellé, il mont-a en vne chambre pour fe chauffer •.-pcu de temps apres,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
ficurslePrince, le Prince de Conty, Due d’Enguyen , amp; le Cardinal riny afriuerent attendant la Reyne , laquelle ne tarda pas beaucoupnbsp;fetendrealadite porte,auec !eRoy,MonfieurlcDucd’Anjou, Monficurocynbsp;icroy,amp; Monfieurde VillequierCapitainedes GardesduCorps:eftansnbsp;tis du Palais Cardinal par la porte dcdemcj:e , quand ils furent tous aiTeinb*nbsp;ils s’en allcrcnt iufqu’au milieu du Cours ouils sarrefterent, amp; enucyci'C^qj;nbsp;ficur de Comingc faire Icucr Madcmoifclle, amp; luy porter ordre de Monfi^^’^.nbsp;Due d’Orieans Ion perc , demouter prefenrement en earofl'eamp;ksvenirtrou^ ^ynbsp;Ils s’en allércnt tous a fain6c Germain ,de Chancelicr, Ics Secretaires d’Eftatnbsp;aurrcs COnfeiilcrs amp; Miniftrcs'partircnr a lapoince du iour auantqucpe^'^'^jjfnbsp;fut aduefry dc'laforticiduRoy^Madame la Ducheffe d’Orlcansncpartitqk^ ^nbsp;les !'»uifihn.ircs,-anccgra.nri regret ,'ayant roufiours rcfiftc a cc voyage, 5c tii'^fnbsp;role de MOtffieu'rfen mary, qu ilncpa’rtiroitipointdeParis.'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;l.i, '
Si tb*i; qu’il fur iouronfccut partoutcla villcque 1’onauoitenleuéK’l .( j
-ocr page 5-Bourgeois en fut cfmcu, amp; au mcfme temps fe faifit de la potte S. Hpuöt^» d empeamp;cr quc ricn n’cn forth jfi bicn quc pas vn Seigneur neputfèrtu,
^^adatnedeLonaueuilledemeurafeuledctoutcslesPrinccffes. nbsp;nbsp;nbsp;. t) c
, Au njefme temps les Confeillcrs du Parlement allerent chez Ie premier l reh-fgt; ils s’afTcmblcren t tous en la grande Chambre pour aiiifcr ce cm il y * on leur donna aduisquc leRoy auoit enuoyé vne IcttreaMepursle l re-Matchands amp; Efchcuins de la ville de Paris, fut quoy ilsmandercncnbsp;' Fournier Prefidentdes Efleus premierEfcheuin, pour auoir conamumca-deceftelettre, iificqueiquedifficulté de Icurroonftrcr, maïs en $n ilUn-^ya querir, amp; la kfture cn fut faire, cn voicy la teneur.
^ MOS T RE S-C H ER S L£S PREVOST Marchands amp; Efchcuins de noftre bonne ville de Paris.
*T J^es-chers amp; bicn amez, eftant oblige auec vn tres-fcnfible déplaifir de par-etn lt;^‘'^denoarebonnevillede Paris ceile nui^
Bar^ ^^'^’tpernicicuxdelTems d’aucuns officiers de noftre Cour ar e ,
j lefquels ayans intelligence auec les enncmisdcclarez de cet at ,ap c n, «tenté contrcnoftreauthoritécn diucrfcs rencontres , amp; abufo longue-’^oftrefionté,fcfontpotteziufquaconfpirer defcfaifirdcnoftreproprenbsp;rée nnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;auonsbien voulu del’auisdela R eyne Regete noftre tres-hono-
n\e n nbsp;nbsp;nbsp;Mere, vous donnet part dc noftre refolunon,amp; vous ordonner com-
de V *^^'^^^^Ponstres-expreficmeBt dc vous employer de tour ce nbsp;nbsp;nbsp;P,^Pj ^
pourcmpefcherqu’iln’arriuetienen noftredite villcquipuilleepa te-p ^ *^^os, ny faire preiudicc a noftre feruicc, vous affeurant, comrne nous el-l j*^^*quc tous les Bourgeois nbsp;nbsp;nbsp;habitans d’iccile oontinueronr auec vousdjns
(g ^Uoirdebons 6cfidellesfujcts, ainfi qu’ilsont faitiufques aprcfeiit; aulïi ils ^^'^ront de nous de bons amp; fauorables traitemens, nous referuant de vous rai-fernbsp;nbsp;nbsp;nbsp;dans pcu de iours la fuitte dc noftre refolution, amp; cependant nous con-
voftre fidelité amp; affeftion cn noftre fcruice. Nous ne vous ferons la pre-longue ny plusexprefle. Donné a Paris Ic cinquiefme lanuier}Ö45.
^Lov V s ,amp; plus bas de Gvehegavd.
$1-; y ^rioit aufli trois Lettres, de laRcyne, deMpnfieur Ie Dued Orleans, amp; Ie écrites audit Preuoft des Marchands amp; Efchcuins j portansnbsp;fette f lefdits Princes qui auoient confoiUé auRoy faforrie ^^Sedece \cnbsp;^'iiKlnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Mefficursdu Parlement, quoy que iour de fefte,feferoicnta -
bej-^ nbsp;nbsp;nbsp;Pomme dit eft, fur les neufheures en la Grande Chambrei amp; ayant deli-
^ nbsp;nbsp;nbsp;au nombre dc cent 8c vn donné Arreft, portant qu il ieroit pour-
^ P'“Uretéde la ville, Scacc^u’cUc fut munie de viures',8C a cet effet que les foi^ pn^^*^rentgardées des corps dcGardespofèz, 8c les chaifnes tendu'êsfi be-f ‘^‘^•P-'^jo'ntauIieutcnantCiuil, amp; autres officiers detenir la main, acenbsp;“r ^‘Pportedes viuresenfeuretc aParis i w Preuoft des Marchands ,8c au-
B
-ocr page 6-tresofSciers5 d’aUeralacondaitted’iccux,6;defaire tetifec teS gcnsdc'Guefï® (^m cftoient dans les v illes amp;c villages a vingt lieu es a la ronde de Paris •, amp; dcffeO'nbsp;ceaufdites villes de receuoir aucuncs garnifons amp; gens de guerre •,amp; auroiei'^nbsp;r cmis au lendemain ad mains Senatns CorifaltHm, a deliberer fur ladite lettre. ^nbsp;Nora qu il y aucic deux aduis ouuertSyl’vn par raonfieur BLOuiTcld’autre parnbsp;lieutDeflandes' Payen qui cftoient conformes,finon quemonfteur Pay en a adjr»^^nbsp;ftéles deftences aux villesavingt-lieuesdereceuoirgarniron.
Addition. Monftcur Ie Coadjureur de Paris auoit auffi receu vne lettre de cache^^ portantordredefe rendre aupresla perlbnne duRoy a S. Germain ; il tentanbsp;fortir parplufieursportes ,maiselles cftoient fibicngatdéesjamp;l’ordrey eftoit 1'nbsp;bien obferuégt;qu il n’en put venir a bout, non plus que pluficurs autres quinbsp;leurpoffible pour s’cn aller.
'E iourles Chambresaftèmblées, Ie fieurdela Sourdiere Lieutenant des ^ des du Corps,auoitappcrté au Parquet deMeffieurs IcsGens duRoy ¦nbsp;lettre de cachet a eux addrefninte,5£ leur a dit qu’il en auoit vne autre addrefl.iU^nbsp;a monfieur le premier Prefidentjamp; vn pacquet pour le Parlement •gt; amp; ayant reu^ ^nbsp;la lettre addreffmte aux Gens du Roy, portant cn fubftance que le Roy leurnbsp;doit de dire a la Compagnie qu’il leur enjoignoit de fe tranfporrer a Montarg'^»nbsp;laeftanty attendrelesordres-.laquelle leue ils auroient conduit ledit iieurde^,nbsp;Sourdiere a la grande Chambre ; 6e ay ant fait recit du contenu en ladite Lettre»*'nbsp;kifsé le pacquet non ouuert, Mcfficurs ay ant deliberé auroient premieremen tnbsp;refté de ne point receuoir ledit pacquet, amp;M’inftant apres auoir mandé lenbsp;de la Sourdiere 6t les Gens du Roy, ils luy auroient rendu fans auoir eftéouue'^'nbsp;en fuittcayant deliberé fur les lettres duRoy, de laRcyne6cdes Princes,nbsp;eeuëleiour precedent, ils auroient ordonne que les Gens duRoy iroient tru^,nbsp;ucr la Reyne Regen te a S. Germain de la part de la Compagnie,6c la fupplieroi^'’nbsp;deleurdonncrlcsnomsdcleurs calomniateurs pour eftre procédé contrceic^ .nbsp;Ion la rigueur des loix de l’Eftat, 8c que cependant ils demeureroient touft^'^^,nbsp;aflcmbler,Sc que le lendemain Vendredy dcrelcuécles Compagnies Souuera'^^,nbsp;feroient niandécs Sc inuitéesMonfieur l’Archeuefque de Paris ou fon grand ^nbsp;caire, monfieur le Gouuerneur de Paris,Meffieurs IcsPreuofts des Marchaud^^,nbsp;Efeheuins, Sc les Communautez, pour la cftre tenue police gencrallc pournbsp;ixtcdelaville,tantdudedans que du dehors, amp; pour la feureté des viures'nbsp;ie lendemain apres auoir entendu la refponfe de la Reyne , cftre delib^nbsp;fonds.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;, jpt
IIy eüt pluficurs de Mcfficurs, entreautres monfieur deBrouftcl, qui Paduisde prier la Reyne d’efloigner 8c chafler Ie Cardinal Mazarin.
Charton, Viole, Loilél, 8c autres iufqucs a douzefurenc de cét aduis, inais i tokt pallé au premier.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
Vn autre aduis qui fut celuy de monfieur Deflandes-Payen alloitknro prefentement contre lefdits calomniateurs, 8c a leur faire leur proccz.
Vn autre alloit a faire vne Milice dans Paris, pour fortir a la Campagne, tc rerirer Ie? troupes qui eftoient aux enuirons de Paris.
-ocr page 7-auroit rappoïté rexcmplcduCaxdinalci’Anncnsfous Chat-
Eincfmc iour' ^.tü* 'irsTalon,Mcliand,amp; Bignon, Acluocatsamp; Procureur
ji— nbsp;nbsp;nbsp;. ,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;, _ ,-----
rcucnus amp; rctoumez a Paris lans voir ladite Dame Rey nc.
.^ion. Mefficursde la Chabre des Comptes caret auffi vncletue poirant or-
«d'allcrtenideur ficge a Orlc,as, Car qaov üs arreacrér de depiirer vers la Reine L^'Prefidensamp;douzeMaiftreSjpour l9auoir dcPtMaiefleAc fujctde fafoi-
,’^luy faire les fubmiffionsdela part de toutek Compagnie. nbsp;nbsp;nbsp;¦
j Ctand Confeil receut pareilleuient ordre d’aller a Mantes y faircla fonaion ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;charcres,fur lequclMeffieurs les Prcfidens amp;Confcillcrs ayant dehoerc,
n ^tenduqueleUeudeleur ficge neftaffar6 qu amant dc temps qu.lpaift au gt;fcnel^u,p,scommanderdcfuiure,tls arrefterent de fe rend re audit beunbsp;S-lquot; Lundy Iix-huidtefme du mefmc mois. auqucl iour amp; Peu 1 audiance futnbsp;amp;ecciourlamefme-,maisquelques iours apres avant futleurseftmtspournbsp;liera Pafl’eports, amp; ayant eRé rcfurcz,ik enuoyevent a monfieiir Ie Chance-bjti,,de leur diligence, Sc Ie pricr de leur enuoy er otdre de faire exetcer anbsp;ckf. rnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;«ie charges,ik neurent point dcrefpon.c furcedccnier
fan'c ’ ‘ que dés ie iour dc ladite lettre k grand Confeil tut en vaccaaon amp;c
vXcrcice,
Dh ‘Vendredy 8. lamier-^
C B iour Icfdits (ieurs Gens du Roy ayant fait rccit a la Cour les Chambres af-. kinblécs de kur voyage a S, Germain en Laye, Sc du refus fait par la dclcs entendre, auroir donne Arrcft, auqucl il palTi tout d vne voix, horf-
j^ürolt declare pcvturbatcur du repos
yautoiteniointdeferetltcrdekCourdansceiou , nbsp;nbsp;nbsp;ScdcfFenccsa
Icdit temps enioint ^ tous fujets duRoy delay cour te las. cV 'J’^'^spetfoj^nesdelcrcccuok.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;mr a S. Germain ils
rapportercni ^-i^fkqua nbsp;nbsp;nbsp;vouloit
^j.®^ucrcut dés 1’entrée ordre dc nbsp;nbsp;nbsp;prier qu’ilsluy puffentpar-
p nbsp;nbsp;nbsp;enuovsLfAH*^ cornïtiinwcvncntdc 1.0nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.t gt;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;inbsp;nbsp;nbsp;nbsp;dr
^^i'Ccïclkdelanuit^eftantderiaonzeheurcduloir. nbsp;nbsp;nbsp;^
t^ddition. II fütpublié a Poiffy vn Arreft da Confeil donnc Ie leudy, portant deffentes dc vendrc des bceufs, moutons, ny autres viuvcs aux Marchans de P»'nbsp;ïis j fi bicn que les Bouchers rctourncrent fans ara ener du beftail.
La Poli cc PcnMalle auroit cfté tenue a deux heures de releuée iufqucs a qua tr* heures amp; demy e, par les deputes du Parlement, de la Chambre des Comptes»nbsp;de la Cour des Ay des •, Monfieut de Mont-Bazon Gouuerncur de Parisj Ie Pieuoftnbsp;des Marchans, amp;Efcheuins, les Communautez des fix corps des Marcbands^oi*nbsp;il auroit eftéarrefté que leditPrcuoft des Marchans 6c Efcheuins donneroientnbsp;deliureroient les Commiflions pour Icucr des gens de guerre, pour faire venir de^nbsp;viures a Paris en feureté, amp; les efcortcr, tant gens de pied que de cheual, 6cnbsp;par 1’aduis de Meflicurs Brouflel, Ic Nain, Mefnardeau, 6c Payen-Deflandc*nbsp;Confeillers en laditeCour.
Ce iourMeffieiirs Pay en 6c Mefnardeau auroient efté faire inuentaire 5c defcri' ptiondansl’Arfenal, duquel lavillc fe feroit faifie, 8c y auroit enuoyé fixceP?nbsp;hommes pour Ie garder,enfemble la riuiere dc cc cofté-la.
Lcdit iour la Chambre desComptes 6c Cour des Ay des auroient enuoyéleut* D eputez vers la Reine Regente a faind Germain en Lay e, pour afleurcr k Roy ^nbsp;ellc dc leurfidelité6cfcruice, 6c pour fiipplier ladite Dame Reine derainen^'-Ie Roy 3 Paris, 6c ce fut Ic Prefident l’Archer qui auroit fait les remonftranccsnbsp;la part de laChambre, 6c Ie fieur Amelot premier Prefident en la Cour des h'jdlt;^nbsp;de la part de ladite Cour, lequelauroit cfté mal rcccu de ladite Reine, paree qu’*'nbsp;parloitenfaueur du Parlement, feplaignant, que ccuxqui eftoient auprésdePnbsp;Majefté6c qui laconfeilloient, vouloient deftruire la premiereCompagnied'*nbsp;Royaume, qui luy auroit mis la Couronne de la Regence fur la tefte i 8c maintcii**nbsp;la familie des Bourbons: fur quoy la Reine I’intcrrompit, 8c demandaau Vted'nbsp;dcnrle Noir,filaCompagnieauoit donné chargede direcela,Icquelrefpoudi^nbsp;que non, mais fculemcnt dc faire les fubmiffions pour la Compagnie.
Cc mefme iour Ic fieur Fournier Prefident des Efleus dc Paris premier Efch^ uln, 8c vn autre Efcheuin aucc quatre Confeillers de Villc, auroient auffi efté d^'nbsp;putez de la part de ladite Ville vers ladite Reine, pour 1’allcr afleurcr 5c Ie R*^nbsp;fon fils de la fidclité dc fes bons fujets de ladite ville au fcruicc dc leursnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
deleur obeyflance, 8c 1’auroicnt fuppliée dc vouloir ramencrlcdit Seigneur fon fils en ladite ville, 6c 1’auroicnt excitéc6c exhortée a ce faire par lesnbsp;mens de tendrcfle^d’humanité, 5c de religioni mais toutes ces rcmonllrancesn *^1;nbsp;roient rien operé •, ils firent cc voyage fur vne Leerrede Cachet qu’ils auoicnr
Ie matin U'Hoftel de Ville. ^
Addit. La Reine leur ditqu’elleaimoitlcpeuple de Paris, neluy vouloitpo**^^ de mal, que Ie Parlement obeïflant ellc retourneroit amp; rameneroit Ie Roynbsp;fils en ladite ville, que Ie Parlement fortant par vneporte elle entreroit pat
autre.
Elle fit Ie quepour cux
mefme difcours aux -fuidits Deputcz de la Chambre, qui luy
v|..^ j-------X ils eftoient prefts d’aller a Orleans, quand ilplairoit a fa Majel^ j
leur commander, fur quoy elle leur refponditqu’elleeftoitfatisfaite deleur oo ^
ireii'
-ocr page 9-ft
cc, mais quc le Parlement eftoit rcbellc, Sc qu’clle rlt;ji«tO!t bien le ebaftiev Chanceliecayant pvis la parole s’cl^endit folt f6ï cc mot de rebelle, 8c pari
park
auott
’^'^rt long-temps au defaduantage du Parlement .• le Prcfidentl Archer qni ^rtélaparole heréuint póinta Paris, craignint eftreblalmcdePa
nial rrakté da peuplc, nbsp;nbsp;nbsp;. , a •nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;• n.''
Onne icauoit point encore alorsafaimfi-Gerraain I Arreft c^uialioite c
jCndu le matin,k nouucllc n’en arriua que le foir a ncuf hcure?, portee par e icur dcNouueau gcneraldes Poftes, queces Meflicurs rencontrer^t Uit Is .clvemr»nbsp;^^hrmeils reuenoient.
Dh Samec^ neufuiejme lanuier.
EioürlesChambresaflèmblécsle matin enkgrande.Chamhre, Monficur
dc Mont-Bazon Gouucrneur dc la ville, Sc Iciieur Foamier , vn autre Elche-Sc les quatre Confeillers de ville feroientvenus,Scy auroit ledit fieur Four-p'^'-^aitlcrecit du voyage quil auroit fait a fainSt Germain ,‘cn confcquence de ,cputation vers la Rcine, deccqu’il auroirdit, Sccommeil nauoit rienga-; Sc auroient lefdits fieurs Gounerncur, Efeheuins, amp; Confeillers deladitenbsp;proteftédeviureScmourir pourlcfcruiccdu Roy ,dekville, Sc duParle-»Sc dc ne receuoir autres ordresque dekdite Compagnie , ncmobltant knbsp;fu V^^^B.oy qu’ils auoient reccueprefcntcmcnt, Scouuerte alHoltcMeVi^ e,nbsp;^^laque]^ej|^5 o’juoicntpasvoulu dcliberer auant que de la conrmuniquer ,a u
Ccttclettrcporroitcnfubftance, QueleRoy enfuite dés deux premieres let-cb ^ B^ilauoitcnuoyéesaudit PreuoftdcsMarchaiis Sc Efeheuins dc Paris, tou-• ant la tranflation du Parlement a Alontargis, illeur cnioignoit pour la troi -dc le faireobeir, pour raifonde ce, attendu mclme quils auoicnt tcfnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;ladite ville ealeurpuiffance. Sc cc fait lefdits Officiers fc feroient
jJ^igneuxauroieprisbparoiG, Sc auroitditau contrairequ’dn’appartcnoilqua tnnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;dcliberer fur telle maticre,8c non aux Officiers dék ViilejSc a I inftant
tn^ *^^^3.Ccmpagniofans dcliberer dauantage fur ladite Lettrc, comme eftanc fj^'^V^einutilcmentSc finS pouuoir eftre effciftuée, arrefte d vva conrmuncon.-deJ^'^^ntde faire vn foridsdc denierspour eftre employeza leuer des troupes SCnbsp;Co ^^^^*^^gricrretanc dc pied quede.cheual. Sc pout ect effedt IcsvingC-quatrcnbsp;teiG du Parlement de la dcmicre 8c nouuelle creation auroient ofrcitnbsp;11,51 ^dkefeusentreeux, a condition q.u’ils feroient deputez. Sc traictefe eom-
Pitgt; ^.*^^‘^icns,ce quiauroit efté accordcSc arréftb: plus toutlec^rpsde a om-
^oroit offert deux cent mille efeus. Sc outre ccchacun Conleillcr auroit i,o,v 7'gt;uble de la taxc payée lots du ftege de Corbie, Sc a cette fin pour recc-dgi ^ddits deniers, au'oicnt commis Monfieur le'Prcuoft,CoiifeiUer,Clevcnbsp;^ grande Chambre.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
-ocr page 10-ilt;9
La Police generalle auroit efté tenue en Ia Chambre dcrain(fltouys, ou irois Compagnies Souueraines, Meffieurs IcsGouuerncur, Pteuoft des Mi'-'quot;
chans j 6c Efcheuins, les hx corps des MarchansSc icsCapitaincs desqitartier5gt;
auroi.ent iuré 8c protefté tous enfemblc l’vnion Sc Ie fecours mutucl amp; fidel ite 1^ vnscnucrsics autres, pendant leqnel temps on auroit trauaillé a rHodel de Vil'nbsp;leadeliurerlesCominiffionspourrcsleuéesdesgens de guerre, 8c indlt raiTcit*'nbsp;blée des Chambresau lendemai;i Dimanche dixiefme du mois a huiól heut*^^nbsp;du matin.
Ala fqrtte de la grande Chambre qucIquVn de Meffieursayant dit engro^’' dant 8c hautement, vne parole affer lomere; f^auoir que la ville les vendoK*nbsp;8c cette parole ay ant efté etvtenduë Sc-recueillie , de quclqu’vn. de la fou'nbsp;Ie du pcuple qui ’ eftoit dans la falc du Palaiss, a l’inftant mefme fe (êroitnbsp;vn grand bruit qu’il faillöic noyer Ie Preuoft des Marchans 8c les Efcheuinsnbsp;aulti-toft chacun auroit couEü dans la Salie croyant trouucr kdit Preuoftnbsp;Marchans qui n’y eftoit pas, mais a l’Hoftel de Ville, ou Ie peuplc coutoit , vo'^^nbsp;lant entrer par force dans ledit Hoftel, oüarriua Monfteur lePrefidencdenbsp;uionjdeuantleqücl ledit Preuoft des Marchans ayant protefté de fafidelite,nbsp;de lae rcceuoir ny obeïr a d’autres Ordres qu’a eeux de la Cour, ledit fieur denbsp;uion auroitafleuré ladite Cour, 8c fe feroit rendu caution pourIcditlieur PreuO ^nbsp;des Marchans fon beau-frereaufli-toft Ie fieur Fournier premier Efcheuin efta*^nbsp;dcfccndu eniaplace de.Grcve', auroit dit temt haut Sc publiquement au peup^'nbsp;queleditfieur Preuoft des Marchans venoit de prefter ie ferment defidclité^nbsp;Parlement^ 8c a l’heure mefme Ic peuplc fe feroitappaifé:,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.
Addition. LcfqirMonftcurd’Elbeuf allaala villcoffrir fon feruilt;re,.on refponfe qu’il falloit s’addreller au Parlement; la nuiift Meflieurs Ic Prince cnbsp;Conty, Ie Due de Longueuille, Ic Marquis de Noirmonftier, 8c Ie Prince ^nbsp;'Marfiilac, s’cftans prefentezaiaporte faindHonorc pour entrer, donnerentknbsp;larme a toute Ia ville, quoy qu’ils vihflènr pour la fer'uir \ on mit des chandel*^nbsp;par tout aux feneftres, on fit dey feux aux places, quoy que la veritéfuft bien-^'^.jnbsp;rcconnue : ces Meffieursdemcucerent long-temps, parcc qu’il fallut aller qne| ^nbsp;les clefs chez Monfieur Brouffei, on aduertit Monfieur le Coadjuteur quinbsp;alia querir en fon caroftc,8c les conduifit a l’Hoftel dc Longueuille ou ils allerc'^nbsp;repofer. Addit.l.^ Allcmands fc faifirent de Charentonapres auoir pillcBcr^')^'
C E lour a huift heuresdu matin les Chambres affemblées, onauroiteuau ^ que Monfieur le Prince dc Gonty 8c Monfieur le Due de Longucuilk ^nbsp;bcau-trcrc eftoient arriuez dc la Cour la nuiftpreecdente, amp; defcenoi^nbsp;THoftel de Longueuille. Monfieur le Ducd’Elbcuf accompagné du fieur CoOnbsp;Drieux fon fccondfils, 8c du fieur de Briflamp;c bcau-frere du fieur Marcfchalnbsp;Mailierayc, Sur-IntendantdesFinances, feroitvenuau Parlement, ouila*!^^nbsp;pris fa place comrac Due 8c Pair; 8c la ayanr offert fon feruicc a la Comp^B*'^
-ocr page 11-refifter a Ia violence, dont les mauuais Confeillers de Ia Rcync cft'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;ponr ruiner I’Eftat, il y auroit routes les Chambces aflemblées
desarméesdu Roy fouslesordres du Parlement, dontil auroit ^ a 1 mftant faire Ic ferment al’Hoftel de V ille, oü auroient encor efté deliurécsnbsp;jnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Com miffions pour leuer des gens de guerre pour faire ven irviures, Sc
faitroupes qui cftoientés enuirons, 1’cntourde Paris; f9auoira 1nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ Charcnron, ou eftoient vingt Compagnies de cauallerie de Mon-
jM?.*' Prince de Condé, qui empefchoieiat les viures de venit a Paris, a Auber-^^'^^3auBourglaReyne,amp;afain£t Cloud.
Chambrcs s’cftant aflemblées dans la grande Charabre, Monfieur Ie Prin-del nbsp;nbsp;nbsp;Conty y ferolt venu,amp;allêuré la Compagniequ’iln’auoitny Monfieur
li(; j^'^StieuiIlcparticipé aux Confeils violens quiauoient efté tenuspourlafor-.^^oy deParis,ny pour ruiner la villc, amp; qu’il protcftoitdevouloirrefpan-lufqu’aladernicregouttedefonfangpour Ie fcruiccdel’Eftat ,delaCompa-^ du public; en fuitc dequoy Monfieur Ie Due d’Elbeuf qui auroitaufïi tie*^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;, auroit prisla parole, 8c dit que la Compagnie luy ayant fait 1’hon-
de luy donnet Ic tiltre amp;la fonéfion de General desarmesdu Royfousles pnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;du Parlement, 5c en eftant cn pofleffion il ne Ie pouuoit abandonner qu a-
^'’^^iamp;quequoy que Monfieur Ie Prince de Conty Prince du fang8c grand ofpnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;ftift main tenant a Paris, queneantmoinsilauoit rompula glace, 8c auoit
feruice Ie premier, qui auroit efté accepté, amp; auquel il ne manqueroit dontil affeuroit encor la Compagnie, 8c ne croyoit pas qu’ellc en dou-'terf!? ^'^^y route la Compagnie auroit reparti tout hault 8c en confufionvni-^ein ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;qu’il eftoit General efleu des armes du Roy, fous les ordres du Par-
te{^ j?.^’dcqucl’on n’en deuoit pas do-uter: en fuitedece apresauoirdonnél’Ar-lij ^rijonctiorvaux troupes qui eftoient forties des garnifons 5c des places fton-pour s’approcher de Paris,amp;Ie bloqucr;. de reto-urner8c fe rctirerau dela ^tugtlicües, finon enjoinift aux habitans des villes 8c villages 8c auxCommu-de leur coutir fus, la Compagnie fe feroit redree.nbsp;p ^ ttiefme iour auroit efté donné Arreft fur la icmonftrancc de Monfieur Icnbsp;5 lequcl il ctt ordonné que les prifonniers detenus poutnbsp;“^^“des 8c amendes pccuniaircs, fcroient eflargis pourtroismois,attendunbsp;Cultédeplus donnet du pain; 8Ccequi auroit efté execute.
iour les Chambrcs aflemblées, 8c Monfieur Ic Prince de Conty, Meflieurs bre '^^^ticd’Elbeuf,8cdeBriflac,eftantenleursplaces dansla grande Cham-prisnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Monfieur de Longueuille, kquel n’eftant point Pair auroit
8c p • nbsp;nbsp;nbsp;deflus de Monfieur Ie Doyende 1’autre cofté de Meflieurs les Dues 8c
exp ^ vis a vis lequcl feroit venu declarer a la Compagnie, qu’il feroit venu ^ Cour, pour venir offrir fon fèruice au public 8c a la Compagnie, auccnbsp;^tion qu'il n’cftoit poufle d’aucun intcreft particulier, 8c qu’il n’auoit au-
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trcbutaptcn(Jrelcs,armcsquelcfctitice du Roy,I*appuy dcTEftat, ?^lebien plt;^' blic^ppuclequclilvouloic viureamp;mourir» done il alfeuroit Ia Compagnie i ^nbsp;ponr gage de fa parole, qu’il offroit pour oftages les deux perfonnes qui b'Tnbsp;eiloicntics plus chores, Madame fa femme fosur de Monlicur Ie Prince de Conq''nbsp;amp; Mademoifelle fi fiUe,IcfqueIles ilfupplioitla Cour faire conduire arHoftcInbsp;VilleSc les y gardcr.
Apresqiioy Monficur Ie premier Prefident luy ayant fait remcrciment pö'*’’ toute la Compagnie, ledir {leurde Longueuille auroit reparti, quhlreiteroit^*^nbsp;proteftations qu il venoit de faire a la Ccimpagnie , amp; que les paroles fcroi^i’^nbsp;fuiuies d’cffots, amp; qu’il donnoit afleurapce de tout fon Gouuernemcnt pout^^nbsp;feruice du Roy, del’eftat, du public, Scdc la Compagnie.
MOnficurleDucde Bóiiillon feroit entte en la grande Cliambrc, condo** par deffous les bras par deux Gen tils hommes, a caufe de fon incommodi'nbsp;tedesgouttes, dontileftoittrauaillc, amp; feferoitalTisau deflousde Monfieurd*nbsp;Longueuille; lequelapres auoir fait parcille proteftation de feruice a laComp*^'nbsp;gnie, amp; tefmoigné que ce n’eftoit point fon intereft particulier ny la penfee d'nbsp;fon reftablifrcment dansla ville deSedanqui Tauoit oblige de prendre cettep^^'nbsp;cafion poiir ver}ir ofFrir fon feruice aladite Compagnie, maisIc ieul motif du Is*'nbsp;uice du Roy amp; du bien dcl’Eftat, pour lequel il vouloit facrifier fa vie, fon hoO'nbsp;neuramp;fonbien,nevoulant auoir ny pomiderde bien qur par la grande juftis^nbsp;qu’il efperoit du Parlement, que fcul il vouloit auoir pour iugc amp; pour arbitre. ,nbsp;MoufieurlepreraicrPrefidentrauroitpareilleraent remerciéamp; complimeo*^nbsp;fort ciuilemcnt, (Scremonftrcqu’cn vne'caufcft importante ildeuoity auoir eO'nbsp;treeux vnc cortefpondance öcvnion mutuellc, fans laquelle lordrc ne pouuodnbsp;fubflftcr.
A quoy auroitIcdit lïcur de Boiiitlon reparti, qu’cllc feroit toute entiere de** part, amp; que tratiaillant fous la charge d’vn fi grand Prince qu’cftoitMonfieurl*nbsp;Princede Conty, il ne manqueroit d’obfcruer inuiolablemcnt tous les ordt^*nbsp;qu’il Uiy donneroit; SC que de fi part pouraiTcurahcc de fa parole qui feroit fuif**nbsp;deméillcürsefFets, quoy que fou corpsfuft, corame inutile en 1’Eftat qu’il efto**nbsp;loirs, il auoit fait venir quatre enfans malles qu’il donnoit pour oftages a la Coi**'nbsp;pagnie,lefquelsauffi bien que Madameamp; MadamoifelledeLongueuilleauroie**nbsp;a eet efFedefté conduits enl’Hoftel dc Ville paraucunsde Mclfieursdc laCot**'nbsp;pagnie
Monfieur Ie Due dc Bouillon ayant eelTc de pariet, Monficur Ie Due d’Elbef auroit prisla parole, amp; reïtere de fa part les proteftations de feruices par luy ‘^1'nbsp;ide uantfaites a la Compagnie, amp;: donttl efperoit tefmoigner dcveritablcseffs*^nbsp;dans la fondion dc fa charge de General des armes du Roy fous les ordres dunbsp;iement, dontil auoit plu a la Compagnie de 1’honorer, cn laquelle il voulo*nbsp;èmployer fou fang, fa vie, cellc de Mcfiicurs fes enfans; amp; qu’il efperoit cnnbsp;lier des marqués aflëurées auec l’allift incc de Monfieur Ie Due de BoiiilloOj *1*.^nbsp;deuoit’commander én chef toute la cauallctic fous fes ordres, amp; qae ccia fe def
faire fous la fouueraineauthörité du Parlémcnr. nbsp;nbsp;nbsp;-
Surq
aJOJ
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eftantmeuvnbmitacaufedu changement arriué en l’ordre amp; con-fQ;„ ƒ ^rmees par I'arriuée dc monfieur Ie DucdeEoüillon,d’aarantqueIc Uilig ^«'^'^''P’-^^^^^^’-'^ï^'^cffieiirslePrincedeContyjDucd’li.Ibe'afamp;deLongiic-Co.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;feroicnr demcurez d’accord queMonficur lePrincc de
qu„, J^'^'^oitGencraliffimede'; arniccsduRoy fous la conduittedu Parlement, Jfjug ^^fieurleDucd’Eibeuffei'oitfon Gcneraldans laVille deParis,amp; lesio.nbsp;tQ^^^^^^ntour,amp; que Monfieur de Longueuille Ie feroit hors vingc licuës dansnbsp;c^jIj^^^^Ptouincesdu Royaume’, amp;ccchangement ayant fait naiftre des diffi-3m.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;conreftations, monfieur Mefnardeau Confeilier dc la grande Chambre
Ig ^^nionftrc hautement, qu’il falloit vnider ces difficultez; a quoy monfieur tjgg'^'^'^Prefident ayant dit quo ccsMcffieurs les Princes y pouruoiroienten-deux OU troisheures, amp;quel’aprefdifnéedudit iour la Compagnie Ienbsp;cg ^ ^^l^oit, dc qu’aiors il efperoit qu’ils feroient tous bien d’accord enfemble,nbsp;^Urnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^cs fupplioit dcla part de la Compagnie.
’^efe nbsp;nbsp;nbsp;monfieur IcPreuoft Confcillet d’Eglife aiiroit dit qu’il ne falloit point
quacctteconteftation nc fuft terminée ,amp;que fiia Compagnie fele-(q^gt;P°'itfordr,ildeclaroitqu’il abandonnoitla chargeqa’clleluy auoit donné *'cs’nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;receuoirles deniers communspour Ie fecours de la vllle) dc qui
Voi ^‘^youloit plus meller : Enfuitte dequoy Melficurs ayant cric tous d’vne Ujjjj 'ï'^ilfalloitdemeurcr, Sc quel’aduis duditficurlc Preuofieftoittres-raifon-Su^. ’'^^^Meffieursauroienteftéinuitczdes’accordcr.
Igj nbsp;nbsp;nbsp;^ '¦nonfieur Ic Ptefident de Mefme ay at reprefenté qu’en telles occurrences
Uées ‘'^'‘^^‘^^cettcqualitéamp;importance n’eftoicnt point ordmairement termi-P^^ceuxquiy cfl:oicntintcrefl'ez,amp;t qu’ils fedefinefloient amp; decidoientplu-perfonnes qui mefnageroienr raccomodcmentauec facilité, ^ ^'^oir examine les intcrefts de routes les parties.
Etl •^touuoient bon de fe feparer Sc rctirer. dans quelqu’vnc des Chambres des fnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ quelques vns dc Meffieurs les Prefidents auec eux pour conferer en-
fa,d’ ^ nbsp;nbsp;nbsp;eet accómodement, qu’il efperoit que cefa reuffiroit a Ia fatis-
des vns amp; des autres,amp; du public ;ce qui auroit cftéal’inftant execute:
Ie Prince de Conty amp; Due de Longueuille cilans entrez dans laqua-^esEnqueftes: amp; Meffieurs lesPrefidens Ie Coigneux5c deNefraond, Hfcgnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Due deBoüilloneftans demcurez quelque temps prés dc la chemi-
ill^ tnonfieur lePrefident deNouion, amp; monfieur Ie Due d’Elbeaf eftinc fidgnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;deuxiefmc Chambre.des Enqueftes accorapagné de monfieur Ic Pfe-
^^llieurcjauquel fieurDuC d’Elbeuf comme ilfortoit de la grande potijj* '¦yjMeflIeursayantditqu’ilslefupplioicnt dc s’accómodcr,ilauroitrc{-Snj^'‘^^autresncmefcauroicnrricn donner,il n’y a queinoy quipuis dormer..
^'^’^^^'^'^l^^arefchal de la Motte-Hodancour feroit entré dans la grande g ,^l^'bre,amp; fc feroit affis ducofté ou eftoient lcfditsfieutsdeLongueuillcamp; au deflus de Meffieurs les Confeillcrs cleres, amp;la auroit parcille-^oio°' fcruiccsala Compagnie pour Ie bien dd’Eftat 6c du public, amp; tcRnbsp;qu’il auoit fubied de rclTentiraerit du mauaais traitement que luy auoit
Igj jJ .^y'tionfieur lePrefident Ie Coigneux ayantadioufté,quefi ces Mefiieurs dijjj*’**}^^^auoientagreablc depropofer chacun en particulier leurspretentions,nbsp;^ interefts a quelques vns de ia Compagnie, Sc a cette fin les vns amp; les
-ocr page 14-fait Ic CjU'dlnal MaKarii'.. amp; qu'il ne rentlioit pas moim depteausSoficu^p''quot; litc qaede fon courage,commc ilauoit touiiours tait auxoccafionSjVCunbsp;celic-cy il s’agifToitduferuiccduRoy jdela cenferuacionderEftat, amp;dunbsp;public: dontmonfieur Ie premier Prefidcntrauro'it remercié pour routelaCoit’nbsp;pagnieenternicsforcciuil5, Ie tout aucc grande prcfeuced’cfpric Enfin apf^nbsp;diucrfesconferences, aiiées amp;:vennes, les rufdites difiicukezfercroicntnbsp;minéesainfi qu’ilauroitefté rapporté parMcfficurs ieCoigneiix amp; dc 1'*'nbsp;lieure en la manierc qui s’cnruic.S9auoir eft,
Qoc Monfieiirlcd’tiace dcConty fcreir Gcncraüffimedes armesduR^/’ amp; qu’il nebougeroit dc Paris, Sc viendroit prendre ia place d touecs occafi^^'nbsp;MonfieurlcDucdeLongucuilleneprcndroitaucun titre ny aucuncchatg^’nbsp;finon qu’il affifteroic ledit fieurP rince dcConty dc les bons cóieils :Qucnbsp;fieurs les Dues d^Elbcuf, de Bouillon , Sc Marel'chai de la Motteferonttoi'^nbsp;trois Lieutenans Gencrauxduditfieur Prince de Coney auecégalitédc coi^’nbsp;mandement chacun fon iour, amp;quc monfieiird'Elbeuf commcnceroit» ^nbsp;MeffieursfesEnfansauroient lespremiers cmplois,qui concinueroient * ^nbsp;jours mcfmcsquecommandcroient les deux aucres : C^uelcdicfieur d’Elb^'*nbsp;auroic la premiere feance au confeil de guerre qui fetièndroit chez ledit ^nbsp;Prince de Coney, enfuittedequoy leditfieur Prince ayantaccepté lanbsp;ge de Gcneraiiffime, Sc en ayant remercié la Compagnie, auroit protenbsp;qu’il nel'acceptoitque pour l’exercer fousles ordresamp;l’authoritéduP*^nbsp;lement, Scqu’ilcnfaifoitfesfubmiffions.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;f
Ce iour Ia Police gcncralle nc fe feroit point tenue raprefdifnccjac**^ qu’il eftoitdeux heures apres midy quandla Compagniefcretira.
Addition. Lc grand Confeil, amp; Ia Chambre des Comptes , auec nbsp;nbsp;nbsp;^
les Prefidens, one fait la fomrae de cinquaatc deux mil liures toutc ia Co’’ pagnie.
E iour les Chambres affemblées lil'ordinaire,on Ton n’auroit fait ai’ 'chofc que des rcglemens pour la Police, tant des gensde guerreqo^^jnbsp;la villcdc Paris ,amp; y auroit efté donné Arreftcontenant les rctrenchco’^jfnbsp;pour la fenretéde la ville amp; faux-bourgs, on a propofé de mettre lc cault ^nbsp;prix au bied, lequcl auroit efté arrefté dc rcgler a quinze fols Ie meillcar»^’'’^,nbsp;zcfolslcmctailjamp;dixfolslefcglc, amp;auroient efté commismonfieurOS^nbsp;]in Sc Bicanlt Confeillcrs, pour fccranfporcerauxPricurczde S. Martio ^nbsp;Champsamp;dcS. Lazare, ous’eftant tranfportez, ils auroient troufO ^nbsp;Martin des Champsioo. muids dc bied, amp;dcs armes pour armernbsp;hommes, amp;^S. Lazare 1/0, muids de bied tanten grain que farine, ^nbsp;toutordonné eftre vendu amp; diftribucau public-
Comme aufli auroient efté commis Meffieurs Laifné amp; Ie CIcre deCoor‘'^j(C Confcillers en la cinquiefme, amp; Loifcl dc la. premiere, pour aller fairenbsp;nbsp;nbsp;nbsp;(i-
toni Banquiers du Cardinal Mazarin, pourv oir 8c vifiter leurs Iiures,Sf: «o i'er procés verbal.
des deniers quifetrouueroicntchez lesnommczVanelU,Canrarini, SC
-ocr page 15-^«rsiuufne|i4aïteftidepetRietsïg bfeïtlet^a bagagfuiuIUsy Ilcgjfjje Ca Mere, de Mondcur Ie Dvied'OrIcans, de Madanic la femme, ^ denbsp;^'dademoifelle; amp; pour cér effet deux dc Mefsicurs commis pour les faire fbrtirnbsp;^ico-i ter par des Corauaguies de la ville, ce qui auroit eilé fait ëc execute faprcf-«ifnée.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;quot; ''
, ^^auroitauffieftépropofedy donncrfcance a Mouficur Ic Coadjutcui', afia ^l^iirc voirl’vnion del’Eglifc ëC de la luftice , maiscefte propofition n’auroitnbsp;paffe, ayant cfté reprefente par quelques-vns dc la Compagnie amp;notam-w^'^fpar^^nfieurlePrcfidciit cle Mefmes, qu’il en falloitparlcrauparauant anbsp;onfiem-l’Afcheucique fon Oncle, f^auoir sffl l’agréeroir.
¦ oattre.
mefracioiiron auoiten continuant la battericdreflèc contre laBaftillcdés ^‘Out precedent, tirédeux coups de canon,qui auroientfait brefche, Scleficurnbsp;^tcmblay Gouuerncur d’icelle, a cfté fommé dc la rendre , lequcl auroit pro-'^ffu’au cas que dc la Cour on nc luy enuoy aft du fccours darts Ie Icudy quator-^p'^edudit moisdmidy ,illarendroit, eu luite deqtioy on auroit continué dc
L edit iourdc reien ee.
f ön auroit tenula police generalle a l’ordinairc, amp; ce pour reder ic prix dc» ^ ^dxies ëc de la poudre qiielon furuendoit aax Bourgeois 8c foldats,
Mon fleur Ie Prince deflogca dc Charenton, ëc des enuirons d’iccluy, ^ ‘attt ce cofté IHibre, ëc alia fe poftcr a S. Denys, ayantpris quatre pieces de ca-chaft .'au de Vincennes •, il mit audit S. Denys partie dc fes troupes com-^i‘ '^“óes par Ie Marcfchal du Plclïïs, ay ant laiffé l’aurre partie a S. Cloud ëc és en-gt; uont il donna Ie commandement au Marefcbal deGrammont, 5c *u
# nbsp;nbsp;nbsp;V
^ Du JHercredy treiXk’Jme lanuier. nbsp;nbsp;nbsp;‘
I Es Chainbrcs fc feroient affcmblécsa l’ordinairc, amp; y auroit efté arreftéde jV'donnerzoooo.liuresalaRcinc d’Angletcrrc, 6cde les dcliurcr a fonTrt-j-gj^'^'^jartcndulebefoin quelle enauoit, n’ayant eftépayeedepuis fixmoisdenbsp;^tifions, ce qati auroit cfté ic iour tneftne execute,nbsp;bie '^’'0‘^ïiufticfté donné Arreft, par lequel auroit efté ordonné que touslesnbsp;du ‘’^^ubles, ëc immeubles du Cardinal Mazarin feroient faifts MaRequeftcnbsp;j^^ureurGeneral.ala diligence de fe Subftituts.nbsp;a^jQ^^feur Laiiné auroit en fuitte fait rapportale fpn procés verbal,dc cc qn ilnbsp;fort'-nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;CantarioijScamp;rantoni, chez lefquels ilsfeferoittranC-
ué ^.^‘‘^^esdeuxautresCoaiiillersebratnis , 8c dit a la Cour n’auoir trou-cux aucuns deniers, ny nacGaie leurs liurcs quils auoient diucrtis 6c
rapport fur la propofition qui auroit cfté faitc par aucuns dc fctfnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;11 auroit cftcdoöné Artcft, portant que quelques-vns d’cntr’cux
Vojj ^^P^“«oientparles dixaincs, amp; donneroient ordre auxDixainiers dc
i5
Les Medecitisontoffert^ la Cour3000.liares.amp; ont demindéd’edcJé-cliargez de toutc autre taxe, cc qui leura e‘dé promis par Moniieur Ie premict Prelldent.
MOnficurlc Prince de Conty eftant venn, amp; pris fa place dans Ia Gom' pagnie, ayancparlcdela continuation de labattelie de la BaftilIcyS^nbsp;qii enen eftoitpas encore renduë j maïs ou’elle nc pouuoit pas encor cenicnbsp;longtemps j Monfleurle premier Prefldent luy auroit dit de la part de Ianbsp;Compagnie, qu’ellele prioit demettre vn Confciiler de la Cour dedans poUtnbsp;cnauoirfbin.^quoyleditfleur Prince auroit rcparty, qu’auffi toft qu’cllf^nbsp;fcroit prife, laditcCour y mcttroit tel qu’i! luy plairoit, amp; en auroit Fcntiercnbsp;difpofition, eftant refolu de luy obeïr abfolumenc, apres quoyla Cour fc fc'nbsp;roitrcleuéc.
Et auffi toft Ia Cour leuee fcroit venul’aduis quc la Baftille fcroit rendüc a midy, ce qui fe feroit trouué veritable , amp; en feroit forty Ic fleur du Trem-blay Gouucrneur gt; amp; vingt-dcux foldats, aufquels on auroit donncefcortrnbsp;pour fortir, amp; les conduirehorsdela viUe, amp; y feroitentréengarnifondeu^^nbsp;Compagnies de la ville, fcauoir ccllede MefEcurs Portail,amp; Ie Fevrc, amp; cO'nbsp;uiron la mefinebeurc feroit arriué Monfleurle Due de Beaufort enccftcvill®nbsp;de Paris i cheual, luy troifiefmc, Sc auroit defcendu ehcz les Prudhorameïnbsp;Eftuuiftes.
L’Onauroit tenu Ia police a 1’ordinairc enia ChambreS. louys, dfai* Confeil de la ville, ou eftoient les ftrinces Sc Generaux, Mefïieurs dilnbsp;Parlementjcntre lefqueis y a affiftè Monfteur Ié Prefident de Mefme, enfein'nbsp;blelesDaputezdesautresCompagnies bouueraincs, amp; les Officiers del*nbsp;ville; Monfteur Ie Prince deConty y auroit propofé Monfteur deBroufl^*nbsp;Confeilier en la grande Chambre, pour G ouuernenr dc la Baftille,. Sc lefieU^nbsp;de Louuierefon fils pourfon Lieutenant gt; Sc auroit encoreprié leditfteurd'^nbsp;Broulfeid’accépter ledit Gonuernement, a quoy la modeftie dudit fteurd®nbsp;Broulfel auroit rcfiftéquelque temps, neantmoins fon zele Sc fa grandenbsp;élion auferuiceduRoy luy auroit fait confentir gt; pourucu que fa Coinp*'nbsp;gnieletrouuaftbon.
LEsChambres s’eftans aflemblées d 1’ordinairc, oii feferoienttroUt*^ Mcfficurs le Prince de Conty Sc' Ducsd’EIbeuf Sc deLongueuillcj ^nbsp;Monfteur de Contyayant fait rcc't du choix qu ilauoit fait fousl’aucu denbsp;Compagnie de Monfteur Broulfel pour Gouuerneur de la Baftille, Sc dunbsp;de Louuierefonfils pour fon Lieutenaat, la Cour fauroittres-bumblci^^^fnbsp;remefcié'Sc approüué cc cboix^vAiuerfellement, apres quoy Icdit fteu^ 1^nbsp;Broulfcrenauroit rendu graces auditfieuf Pririce de Conty, Sc anbsp;compagnie, Scaueedes paroles pleincs de modeftie Sede fcrucurtouteuft^nbsp;bic, auroit donné des afteurances certaincs de fa fidelitc Sc affeélion, Sc
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^ luy amp; defon fils au veritable fcruke du Roy, dunt Ia Cour pat- Ia bouche donbsp;nbsp;nbsp;nbsp;premier Prcfidenc luy auroic dit qu’elie n’en auoit iamais
Apres quoyil fcferoitparlédelataxequiauroitefté faiteauxfoIdats,fca-^chaque caualierquarantcfols,chacun homme depieddixfols-^ Enfuitte Monfieur Ie Due de Beaufort auroit prefenté fa Requeftc è Ia ®'^)^gt;afind'eftrereceuafepurger amp; iuftifier de 1'accufation contrcluyin-^‘iteepaj- Ic Cardinal Mazarin, d’auoir confpiré contrefa pcrfonneamp; fanbsp;^^®gt;amp;demandéqu’iIfutpairéontrc al’inftrudion amp; iugementdefon pro-Jaquelle la Cour, les Chambres alTemblées ayant ordonné Ic foitnbsp;p 4 monfieur Ie Procureur General, ledit fleur auroit declare qu'iinenbsp;fj'*^P'fchoit pour Ic Roy j amp; ^ l’inftant ayant efté ladite requefte rapportée anbsp;denbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Cheualier ala grande Chambre, amp;monficur Ie premier Prefi-
j ^ ^yantfait prendre par monficur F errand pour en faire leóturc, icellc faite, Sc quelques vns de Mellleurs ayant dit qu’il Ie falloit interro-fall^ ^°”fieur Ie Bouftsauroit.rcparti, qu’il ny auoit point de dccret, Sc qu’ilnbsp;SUr*^-^ ^oir les informations auparauant pour voir ce q u’il y auroit i faire, Scnbsp;g^’tdit^ Meflieurs Cheualicr amp; Ferranddeles prendreamp;lesvoir.nbsp;qunbsp;nbsp;nbsp;nbsp;s’eftant leuee, Monficur Ie Due de Beaufort feroitvenu auPar-
^^^cMeflicursIesGensduRoy, accompagnéde Melïieurs de la Nauue Confeillers, lefquels Monficur leProcurcur General ayant faitnbsp;Ij5 ^^Ptesdeluy, 1 edit ficur de Beaufort, apresleur auoir fait compliment,nbsp;putnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;de luy faireiuftice, Sc luy faire promptenient, afin qu’il
IgjQ ^®eneftatdcferuirle Roy, l’Eftar, amp;Ic ParlcmentjcequeMeffieurs c^^^du Royluyauroientpromis-
fojjj^^^^^ltte,MonfieurIeDucd’Elbeuf ayant dit qu’il eftoic refté desPri-fgjj dansla Baftille, dontilauoitprisla lifte, laqucllcilauoit baillépre-fcu nbsp;nbsp;nbsp;Monficur Ic premier Prefident gt; la Cour auroit commisMef-
Jour derelcuee.
^errand amp; Doujat pour s’ytranfporcerauccvn des SubftitudsdcMó-Procureur G cneral pour les ouyr Scinterrogcr, cequ’ilsauroicnt fait
Monficur Ie Prince fefaific de L agny, amp; en donna Ie gouuerne-baron de Perfan, il auoit aufliCorbeil ; paree que Ie Gouucrncur *-stc du Prefident de Bailleul, y auoit laiffé entrer garnifon.nbsp;fiie j'^*’“cur Ie Due deLuines, amp;le Marquis de Vitry arriuerent a Paris of-^®*^uicc au Roy, Sc pour laliberté publique, contre les efforts ty-*lUcs du Cardinal Mazarin,
Du Vendre^ quin^jejme Imuier-
lour les Chambresaffimblces,!’on auroit propofél’ordrcqueMcf-liiitesS'^ande Chambre deqoient tenir pour emprunter les y o o o o. ‘fcde^'^^^^pa.rl’Arreftduneufiefme lanuieraudit an , amp; arreftéquequa-les Prefidens au Mortier, amp; quatre Confeillers de la grandenbsp;°bIigeroient tant en leur nom, que comme ayaas pouuoir parnbsp;pour tous les autres.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;¦
E
Aprss quoyMo»rieurlcProcureur Gcneralayant enuoyéaladite graiilt;l® Chsmbrclesconclufionsparluyprifes auprocés dc MonfieurdeBcaufotc»nbsp;confiftanccn la feulecommiffion pourluy faire fon procés, a laRequefte du'nbsp;dit Procureur General, amp; descharges amp;c informations, amp; repetitions dc tci'nbsp;moinsouysenicclles, lesConclulions portantqu’il n’empefehoit le procc*nbsp;eftre iuge, ainfiquelaCourverroiteftre afaireparraifon; amp;ayantcftédc'nbsp;liberé s’ilfcroit iugé les Cliambrcs alTemblées, ou paria grande Chambr*nbsp;feule, il auroit palTé ^ Ic iugcr cn ladite grande Chambrefcule \ attend»*nbsp;qu’iln’auoitpaseucoreftéreccu,ny prefté lefermentde Ducamp; PairauPat'nbsp;lement ;en fuitte dequoy, Meffieurs des Enqueftes s’cftans retirez, lanbsp;deCbambre auroitvacquélereftedelamatinéea iuger Icdit procés,auq»»®nbsp;incidemraentlcdit fleurde Beaufort ayant prefenté Requeftea laCour,a^''nbsp;d’cftrereceu appellantde la procedure contreluy faite par deuxMaiftresdf*nbsp;Requeft.es, amp;oppofantarexccution de la Cour, qui auoit ordonné cyd®'nbsp;uant la repetition des tefmoins ouys, amp; informations contre luy faitesnbsp;lefdits Maiftres des Requeftes: la Cour auroit donné Arreft , parlcquclf»***nbsp;auoir égard k ladite Requefte , faifant droit au principal, auroit c**,nbsp;uoyé ledit fleurde Beaufort abfousdel’accufation contreluy inteKtcejf^Hjnbsp;a luy a fc pouruoir pour fes dommages amp; interefts contre qui. Sc ainfl q»*'nbsp;aduiieroitboncftrc.
I'll
Ce fait Meffieurs des Enqueftesferoientrentrez dans ladite grande Cb^ bre, ou auroitefté propofédefaiflr Sc d’arrefter tousles deniers Royauxnbsp;dansles rcccptes generales Sc particulier es, amp; des parties cafuelles Sc autr^j’nbsp;tant deceftc ville, que desProuincesduRoyatiraejamp;parcequ’ileftoittafquot;nbsp;il auroit eftc remis i delibercr.
ï:i
E iour fur lestroisheuresles Chambres s'eftans alTemblées, Sc quel‘3*’|j vnsdeMeffieursles Prefldenseftans venus fort tard,amp; laCompag”nbsp;eftantpreftede felcuerfans rienmettre en deliberation, Ic Bailly deS.nbsp;main auroit demandéd’cftre entendu fur quelquesaduisqu’il auroitadonbsp;neck la Cour, qui eftoit qu’il y auoit quanticé de coureurs, volcursnbsp;gabonds, qui voloient és enuirons du Fauxbourg S. Germain, amp;ei*»Pnbsp;choient qu'aucunsviuresn’y entraftent, amp; commettoientroutes forte*nbsp;brigandages,vols. Sc violemens dc femmes Sc filles, offcant ^ laCo»**^ ,nbsp;Jeur courrefus, amp;de les allerprcndrc fans demander nygrgcnt, nynbsp;mes pour céteffet; ains feulement que la Cour euft agreable de I»*)”nbsp;donner lacommiffion; fur quoy M- le premier Prefldent luy ayant dit,ffi3®(«nbsp;Compagnie ne doutoit point de fon courage, mais qu’il eftoit uecei**,jlnbsp;qu’il demeuraft dans ledit Faux-bourg, afin dc pouruoir a fafeurcté,nbsp;y auoit du peril a Tabandonner; amp; quelques- vns des M effieurs ayant n®nbsp;moins approuué I’offre dudit Bailly, Sc dit qu’il falloit I’accepter,nbsp;donner la Commiffion qu’iloffroit luy-mefme deprendre, puifquecnbsp;pour leferuicedu public: furccMonfieur le premier Prefldent de b'fo*’nbsp;le Prefldent dcMefmcsayantreprefcntéquece n’eftoit pas de la ComF*^^
1 ^^oitptendi'öcctte Commifïlon, amp; que Meffieurs les Generauxamp; De-^ cftoientila villeaa Confeil deguerrcy pourroient pouruoir, veu S'i’y ayanc du peril k luy amp; ^ ceux qu'il meneroit d’cftre repouffez s’ilnbsp;I clcorcé amp; fecouru dc quelques Compagnies de gens depied, qu’oninbsp;fainbsp;nbsp;nbsp;nbsp;donnerjLa Courauroitdonnéordre d’allerau Confeil de la vilic
Ier' nbsp;nbsp;nbsp;amp;aurc)itaceccc findeputeMonfieurIe Cocq Confcillcrpour
g^diiire amp; reprefenter.
au •*' nbsp;nbsp;nbsp;de ce M 5 llcuc Violle P refidét de la quatre des Fnqueftes, ay ant dit
Qjletcre en fes mains efcrice defaind Germain par Monfieui IcPrin-p^^'ndc, addrelfantei Monfieur de Boiiillon, Icóture enauroit eftéfaitc la ^^’^pagiiic, laqueilelcttreportoitenfubftance, qu’il apprehendoiequenbsp;de Monfieur Ic Prince de Conty amp;Duc de Longueuille fes frercnbsp;freredeS. Germain,nefitcroireauditfieur de Bouillon qu’il auoitnbsp;Ijij. t^ence defiein, faifoit qu’il luy en auoit bien voulu donner aduis parnbsp;,} ''¦^^^Cttc, parlaqucllejllcprioit defortirdc Paris, pour ne pas s’engagernbsp;party qu’il auoit pris , Sc quand il en voudroic feparcr I’intcrcftdunbsp;del’eftat, quele fien y eftoittoutentier, amp; qu’il ne pouuoitl’obli-jjj.P'Us fcnfiblement,qued’aller a S. Germain, ou iltrouueroitroutes lesnbsp;i*l^^'''®^faircs au point qu’il lesauoit fouhaittees j Ie fuppliant de luy fairenbsp;°^gt;icur de fe croire fon tres affedlionné feruiteur, Louys dc Bourbon.nbsp;a^pP'-^liIeiturcdelaquclIelettrc, Melficursde Barefrac amp; André Confcillersnbsp;(Jtj VI ^'•''^snt de Pvouence, Sc deputez de leur Compagnie, auroient fair deman-tjj * ^ ^^urd’y elite entendus; cequela Compagnie ayant aggreé, ils feroientnbsp;^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ pris place au Bureau /enrre Mefficurs Ie Preftre amp; Doujat Confeillers de
1^fi^rabre ; amp; la ledit fieur Barefmc commeleplus ancien, auroit portê IjjPjnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ dit a la Cour que leur Compagnie les auoit deputez vers elle pour
trg^^^^^'^derfonaffillanceamp;fonfecours, Sclafupplier d’auoircompaffion d’v-pj,^j.°'^pagnie de miferables que la violenceSclc malheur du temps palTédc du IVnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ ^ptez auoit fuppliélaCourlui permettre dc
Ie recit fommaire dc leurs malheurs , il lui auroit reprefenté que cette violé-commence par vneChambredes Requcftcs,qucl’oa auroit eftabli pat U en leur Parlement, lors de la leélurc duquel y ayant cu dix-fept desnbsp;“eurs de leur Compagnie d’aduis de faire tres-humbles remonftrances aunbsp;aduis les auroit rendu Criminels, amp; cn auroit fait interdirequarante-p^^^^'^leur Compignitj de forte que ces nouueauxjCommilfaires fans eftrenbsp;pas ^^fdits Offices, ainsfculement de ces fimplesCommiffions, n’auroientnbsp;pQ^ de les exercer, amp; dc prendre rang amp; fceaaice dans la Compagnie i amp;Cnbsp;If Poffer des malheurs pafTcz aux mifcres prefentes, auroit reprefenté la vio-! 1 ’^^ft^blifl'ement du Semeftre en leur Parlement, par vn Edid non verifié,nbsp;aijj. v^‘*les anciens Confeillers ayant refiflé courageufement, feized’entrceuxnbsp;exilez aucc leurs femmesSc enfans depuis treize mois-, amp;voyansnbsp;t^eS ^^^^°''^‘-^der a la violence, Sc qit’ilsne pouuoient empefcher l’execution dcnbsp;qu’en fc redimant de cette oppreffion par vne immenfefomrac denbsp;auroient enuoyé leurs deputez en Cour, oü ayant offert vne fommenbsp;ilsnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;quieft la plus grande fomme queiamais aucun Roy aicexigé-,
oicnt efté rcceus en leurs offres, moyennant lefquellcs on leur auroit pro-
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lïïis de reuoquer ce Semeftre: mais tanrs’en faut qu’on leur aye tenu parole’, contraire leurs Deputez eftans reuenus a la Cour Ie quatriefme Decembrenbsp;ïé'48, pour executcr leur Office, l’audiance leur aüroitefté rcfufée :iS£lez8,nbsp;ïncfme naois on leur auroit fair fignificr vn Arreft du Confeiljportant confiti’^j’’nbsp;tion de ce Semeftre, duquel s’cftans plains auec raifon,quoy quelepeuple,*'^''nbsp;GouuerQCurdclaProuince eneuft eftéabfent, amp; euft fait lui mcfmelarcuo^^nbsp;tion', on leur auroit donné parole de ne Ic point executers’ils vouloientaugo^^^quot;nbsp;terlafommepar eux promife de 300000. liures, aquoy fe voyans forcez p3l,nbsp;neceffitcdutcmpSjamp;dedeuenireuxmcfmes Pardfans de leurs malheurs, iP*)^nbsp;feroient foubmis •, Scapres'toutcs ces promeffes Sc aflèurances données, onP'j'^nbsp;auroit cncor manqué de parole de forte qu’ayant eu aduis, de Ia Declarationnbsp;mois d’O^obre dernier, par Ie quinziefmc article de laquelle, ils auroient nö”’'nbsp;méraent pourueu, au reftabliflement des Officiers depofledez: C’eft cc q^^fnbsp;auoit obligez d’auoir recours a la Cour, a laquelle ils auoient eulapenfée^^'nbsp;deflein de s’addrefler dés Ie mois de luillet dernier ; maisayanteurhonneurd’‘^‘’nbsp;conferer auec quelques-vns de Meffieurs du Parlement, quileur auroitfaitcnJj.'nbsp;noiftrequelajurifdicftionde la Compagnie ne s’eftendant pointffiors defontnbsp;fort, amp; dans celui d’vn autre Parlement, ils ne pouuoient auoir recours qu’J*nbsp;fouueraine puiflance dü Roy pour leur eftre pourueu , mais mainten^i*^nbsp;que Ie Parlement auoit la puilTince de fecourir les miferables , ils Ienbsp;noient implorer Sc fupplier dauoir compaflion de leurs mifcres, Sc d'affiP^*nbsp;yne Compagnie qui en auoit euvne extréme de celle du Parlement dans cesnbsp;niers temps, qu’apres auoir efté traiéfczauec'tant de violence, apres auoirnbsp;exilez de leurpays, chaft'ez de leur Compagnie, ei»x leurs femmes Sc enfans,nbsp;poüillez de leurs bleus j priuez d’honneur, ils elperoient trouuer Icurrefug^*^’’nbsp;cette Compagnie, laquelle en les affiftantdefa puiffance Sc protection, foula»*^^nbsp;roitvn pcuple des Impofitions dont ils eftoient furchargez, conferueroient^ ^nbsp;Compagnie fes Priuileges j Sc eux donnoient leur foy 6c leur parole a Ia CoiflFfnbsp;gnie, quoy que la Cour air cy-deuant tefmoigné que fa jurifdiétion ne s’cftendo^nbsp;pasjhors fon reftbrt, que fon Arreft y feroit executé auec autantd’obeïftance ^ ®nbsp;reiped que dans !e reüorr du Parlement.
Aquoy Morfficur Ie premier Prefident prenant Ia parole, ay ant reparti qu'^ Compagnieneleur defniroit iamais 1’affiftance quieftoit en fapuift’ance, quenbsp;defpendoitdelarefolution communede la Compagnie, laq^uellejcn lescoid^’’’-uantfecouferueroit cile-md'me.
-ocr page 21-f^E iour I4 Cout toutes les Chambres affemhlées j les Gensdu Roy ont jV*ditqne lesReóbeur amp; fappofts del’Vninerficé cftoiencau Parquetdesnbsp;^ “‘ffierSjdemandoiétaparlerilaCourj entrezqu’ils furéCjleRedeurpor-^3*aparole,parlant en latin,ont ditjquc pour Icleruice public ils venoiétnbsp;j '^^‘¦lafonime dedix mille liurcs pour tous les corps; AipUoient la Cournbsp;‘^onfcrucr en leurspriuilcges : Monfieur Ie premier Prelideno leurarcf-aufli cn latin j que la Cour acccptoit leur offre,oc qu’ilsfepouuoientnbsp;qu’ellc les conferuera en tout ce qui dependra d’ellc.nbsp;e iourontefté commis Mellieurs Meliand amp; Doujat Confeiilers cn la-^quot;^^ir^pour vifiter les armes qui fe trouucront en cefte villcauecpcrfon-p^^^.^gens a ceconnoifl'ans, pour fcauoir Jeiufte prix defditcs armes,poutnbsp;S .^'¦^Pport y cftrepourueu: ont eftc auffi commis Mellieurs Je Meufnier,nbsp;^ Paluau Confeiilers , pour faire Ia mefmc chofc afcfgard des chc-' afin qu’ilsnefoientvcndus que leur iufte prix.nbsp;f^i^^'litcCourdelibcrantfur plulicars propofitions faitcs au fujetdesaf-jlj'^®Prefentes,aarrefté amp; ordonncique rAlTerablce ferafaitc cciourd’huynbsp;tez j ^'^^^enlamaifon de monlieur Ie premier Prclidcnt, auccvn des Depu-'•lacune Chambre des Enquaftcs amp; Requeftes, vn Maiftredes Rc-des dcputez de chacune Gompagriic Souucraine de la Chambrenbsp;Fjjy '^'^PCcs, grand Confeih amp; Cour des Aydes, aucc deux Trcforiers denbsp;Paris jlaquellealfcmblcefcra faire 6c continuec par chacun iourknbsp;jiUgg '^rcpendanthuitaine }.amp; apres fera de femaine cnfemainc conti-^“^mairon de chacun Prefldcnt de laditc Cour j amp; feront dcputeznbsp;l‘oj I Confeiilers d’iccllc qui feront pris de huitainc cn huitarnc, felonnbsp;1’onnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;pour tcnir Confcil, concerter amp; auifcr par quel moycn
l'(jy pourra faire fubfifter les Compagnies qui feront Icuees, amp; db quel fond parnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;faire cftat, dont fera fait rapport cn ladito Cour chacun iour, 6c
.°rlt;Jonner cc qu'il appatciendra.
^np EcMarefchaldei’Hofpital qui commandoitdansüainftDcnys, f^Urnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Champagne, fallhurerau party du Cardinal, amp; aujïi
iaplg des leuees des gens de guerre ; Ie Marefchal du PlclÏÏsfucmis en
les troupes dc ce pofte la, Icfquellcs pilloient amp; enuirons auec plus de licence, que des Turcs ne feroient fur desnbsp;^'^Hs*'*** ' 'killedeS. Denys mefme nefut pasexemptede pillage, les AR
Icshabitans de rabandonncr,amp; fi agreables , comnaerj^oient ,d’eftgt;-'e femgt;-^°^deres fi fort aduancecs , outous les ans les deux amices en-Ees °*'^dccouftumedepairer.
Hy'*““mit qqe ces deux nations Allemans amp; Poulonnois n’cftoient en ‘^^'*cpour en pillet amp; ruiner la plus belle Sc piincipallepartk.
^cspQj^'?**'onsdela villede S. Cloudeftoient encor auffi mal traitez par ^dfetnki*’-^°™”*^”dez par Ie Marefchal dc Granimont,amp; Ie ficur Pallnau;
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liü
La villedeLagnyfutfurprifepar IcBaron lt;ie Perfan,qui ymic garnifon poarle Cardinal Mazariniil auoitfaicfortir Ie Maired’icelle fur fa parole,nbsp;pour luy parler, Scleretint,feignant Ie vouloir faire mouiir fi les habitansnbsp;neiuy liuroient la place, cc qu’ils aymercnt rnicux, qued’cxpofer leur Mairenbsp;^ la mercy d’vn homme qui n’euft pas fait plus de confcience de ic faireraoü'nbsp;rir, que de faulfcr fa foy amp; fa paroic gt; amp;c violer Ic droic des gens, amp; ainfi ce-ftc viliercceucgarnifon amp; paiciltraitementqueles autres.
GEiourla Cour routes les Chambres airemblces , Ie Due deChcvreul® eftanc cnfaplacea dit^ Ja Cour, qu'il venoit raireurcr de route alli'nbsp;ftaacc amp;c fecuice’. monlieur Ie premier Prefdenc 1’a remcrcic pour route hnbsp;Cowipagrae. .nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;¦
: Mönficurlc premier Pref dent a dit ^ laCour routes les Chambres alfcrn' blees j quefaiuanc la deliberation du iour d'hier, auoit efté tenu confeil en f»nbsp;maifongt; oufe fcroient trouuez les deputez de la grande Chambre des Enque'nbsp;ftes amp; RcqucfteSiVnPrefidentdcs Gomptes,amp; quatre Maiftres des Comptc*nbsp;desdeputez dclaCourdcs Aydes, 6c deux Trefariers de France; Qoe audi^^nbsp;Confeil il auoitexpofélapropofision faiteenla Cour, que les depiuezdel*nbsp;Chimbre dts Comptesamp;c Cour' des Aydes, n’auroient aucune charge dcnbsp;leur Compagnie, qif ils y fcroient entendre laditepropolition, amp; endonnC'nbsp;roient refpohfepour demaindereleuee. Ge faitauroic efté propofé d’cfcrif®nbsp;auParIementamp; aux villes du Royaume, leur faire entendre lesiuftesraifoi'*nbsp;par lefquelleslepcuple de Parisa cfté necclfté de prendre les armes potf^nbsp;la defFence legitime contre Ie Cardinal Mazarin, amp; cmpefchcr laruincnbsp;l’eftat, afind'incitervil chacun deprendre Ie raefme intereft, öc feioindf^nbsp;a ce bon delTein'; lamatieremife en deliberation, Sarquoy
LaditcCóura arrefté qu'ilfera diclTé vne lettre amp; remonftrance , 1^* quelsauecles ArreRs de ladite Cour donnez depuis Je fixiefme de ce moi*»nbsp;fcront k Ia diligence du Procureur G eneral du Roy enuoy ez k toüs les Parj®'nbsp;mens de France,i6c' ^ routes les villes, bourgs , 6c ibourgades ,nbsp;Senefchaux, 6c autres officiers du Royaume.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.
EiourleDHcdc Luinesaditi la Cour, toiites les Chambres afïlt;^*’*^ blees, quUl venoitalfeurer la Cour de touteafIiftandc'6c feruice;nbsp;ficur Ie pfcmier PrefidentraremerciépouT toücc faCbmpagriie.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,.j
PuislaCour ayant dcliberé furie rapport fait par fvn des Confcillefs cclle, dc la propoficion faitc au Confeil de guetre cn FHoftel de Viile»nbsp;prendre tous les Cheuaux cftans en cette ville, apparcenans k eeux qui 1nbsp;abiVns amp; aux Forains. A arrcflé que deux Confeillers de laditenbsp;piusiancionis cn chacun quarticr de cette Ville 6c Faux-bourg, 6c knbsp;gence du Quartenier, fcront procczvetbaldc tous les Cheuaux
-ocr page 23-' •¦cVillc amp; des Forains,pour!efdits procc-zverbaux vcnsamp;rap©rtez edrc ParlaCour ordonné ce qu'il appartiendra. Cependant fait deffenfes de de-aucuns CheuauX, a peine aux contreuenans deconfireation.
^ j, qaoy ont efté leué's deux Lettres, Fvnepour envoyeraux Parleraens, ppl'^^'^catoucesles Villes, Baillifs, Scnefchaux,leuisLieutenans, Maires,nbsp;‘^dcuincjufa(;5^Conruls,Capitoiix,6camres Ofliciers: amp; les Gens du Roynbsp;dnnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;efté chargezdc les enuoyer en diligence par routes les Próvtinces
^ R-oyauniej icauoirauec celle efcritcauxParlemensjautantdcla lettre cf-^ ^aux Vides j amp; Les deux Aiiefts deladitcCour y mentionnez, Sc auec Villes amp; Officiers, aucantdc ia Lettre eferite au Parlement auecnbsp;Arrefts ,dcfqiu;llcs Lettres la teneur enfuit.
JYi ESSIEVRS, Nous jugconsbien que vous aurez apris par Ie bruit (^j^'*^Coi-nmuh,ccquclcsilfc!cs auenirauront pèiuc decroirc, que dans ienbsp;oüily auoit lieu d'efpcnerquelqucs bons effets de Ia Declaration quenbsp;*lcsnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;pour reftablir i’ordic dansFEftat, amp; foulagcrlamilePC
j ‘tuples. LeCardinal Mazariri a cnlcuc Ie Roy de Parisa trois heures , amp; fait inueftir laditc Ville; ce qui a mis Feftonnemenc Sc la
'K4
dans Tefprit des gens dc bicn ; amp; pour donner pretexte a vne aótion tthinbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ fait efcrire vne Lettre au Preuoft des Marchands amp; Efchc—
Viilé, par laquelleil nousaccufed’auoireiiintelligence auec les s, pour leur raetcre entre les mains la perfonne du Roy, qui eft vnenbsp;qui fc deftruicairezd’elle-mefme, amp; dont n’auons befoinde nousnbsp;aut L*^ ’ ^ais de vous informer que Ie defficin diidit Cardinal Mazarin n’anbsp;que d’oppnmcr amp;aneantit ie Parlement amp; la Ville'dc Paris, afinnbsp;^pprefliou commune d’affilijettir les autres Prouinces du Royaume,nbsp;cotifjnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'ytannie au poinft de fe rendre maiftre de cc qui cft plus
.'^^'^able dans l’Eftat. Ce qui eft tellcmcnt injufte amp; contraire aux de cette Monarchie , amp; si 1’authoricé Royalle , que nous nousnbsp;l'^cttons que vous vous employ erez de tout voftre pouuoir pour empefchernbsp;^ pernicieux deffiein. Nous auöns panr fatisfiiirc ï noftre deuoir donné vnnbsp;PübP^’ par lequel ie Cardinal Mazarin eft declaré petturbateur du reposnbsp;Pour^*^ •nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Eftat, afindedetromper lespeuplesqoife
^ab'^'f'^^'' furprédrc aux ordtes qu’il donne fur Ie nom du Roy,duqueI il fteur j''^'^P^'^^pffi,fi£'-irsannées.La ViÜe deParisalcuédcs troupes,amp; Mon-dgnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Conty, auec heaucoup de Princes, Dues amp; Pairs, Officiers
dag| nbsp;nbsp;nbsp;amp; aucresperfonnes de condiüon,font venus au Parlement
tcftgj.] *' nbsp;nbsp;nbsp;vouloicntferuir Ic Roy auec nous en cette occafionipour ar-
Partd '^^““'¦^'iesentreprifesdudk Cardinal Mazarin. Nous vousdonnons ficnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^'^cnous auons fait iufqucs a prefent, amp; de i’cftat ou font les chofesj
Pour'l^*^quot; ^ousn’auons tous quVn m rlracintcrcft j Sc vne mefme intention tapp^ ^'^'^uice du Hoy , nous efperons que vos conduitesamp; les noftres fcnbsp;Pournbsp;nbsp;nbsp;nbsp;forte qu’il paroiftra que nous auons defia preparé les moyens
Vos p ^'^^‘^'^ffeudre d’vne telle opprellion. Nous nedoutonspoint que par '^dences vous ncpouruoyez au pluftoft si voftre conferuation amp; i la
» ¦ nbsp;nbsp;nbsp;1nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;n*
noftrc 3 amp; qa’ainfitoas eiiTrmble agiiï'ant d'vnmefras feiitimentjnoas afleU' ronsccllede fEftat, cmpcfchans vne guerre Guile qui n’auroit pour caiucnbsp;quc Tambition d’vn Edraugcr. Nous voulons conferuer vne parfaitc intelb'nbsp;genceauecvous: Ecdemeurons, Mellieurs, vos bons freres amp; amis les ge*’*nbsp;tcnantlaCour de Parlement de Paris.
Mellieurs, Bien quc nous ne.doutons pas que vous nc foyez alTcurez des foins» que la Coura pris en toutes renco4Ures de laconferuaciondcrdlaC, amp; de la 6'nbsp;delitc enuers Ie Roy : neantmoins comme Ie Cardinal Mazarin ennemy di*nbsp;Royaume cache par routes fortes de moyens, amp; paria voyeouuertcdcs arinc*nbsp;d’opprimer Pauthorité du Roy,celle de la Cour,amp; la liberté publique par vii®nbsp;armécauec laquelleil afait inueftir Paris,apres auoir enlcue Ic Roya troi^nbsp;heuresapresminuit; Nous vousdonuons aduis,^^ vous'cnuoyons les Arrefts?nbsp;par 1'vB defqucls il eft declare perturbateur du repos publicipar I'aucre enloio**nbsp;aux troupes de fe rctirer, amp;èt fautedece faire, aux Communes de courc fn®’nbsp;afin d’empefeher le pernicieux dcircin dudit Cardinal. Nous vous prion*nbsp;d’aiderde viurcs amp; deforces heette grande Ville,dont la ruïne cauferoit e*’nbsp;fuite eclledel’Eftat, quenous vous conuions de nous aider Sc conferuernbsp;Roy, afin qu’il connoilfevniour fes bons feruiteurs:Nousfomraes vos bon*nbsp;amis, les Gens tenant la Cour dc Parlement de Paris.
Apres quoy monficurde Beaufort fut receu amp; preftaIcferment de Due Pairde France,auecle rang amp; feance du iourde la creation amp; erection dc 1*nbsp;ter re de Beaufort en Duché Sc Pairie.
On propofa de regeuoir monfieur Ic Coadjutcur Confeiller honoraire» monfieur 1’Archeucfque dc Paris y confentant gt; ce qui fut arrefté* Monfieu'^nbsp;deBroulfelditqu’ilfalloitlcrcceuoir fans prefter ferment, ayant preftcnbsp;Roy le ferment defidelite : monfieur lepremier Prcfldentdit, qu’en la rcc®'nbsp;ptiond’vn Confeiller on faifoictrois fortes dc ferment,defqucls monfieur lenbsp;Coadjutcur ne pouuoit fc difpenfer, ne les ayant pas fairs enfaifant ceiuy denbsp;Adelité, fcauoireft; rendre luftice, gardcrles Ordonnances, amp; tenir les ds'nbsp;liberations dc la Compagnie fccrettcj a quoy monfieur le premier Prefiden^nbsp;dit qu’il falloit voir les Resiftres,amp; remettre 1’affaire au premier iour, ce q”*
c
E ipur les Chambres cftant aficmblces a roidinaire,oü fe feroient trouucz j Monfieur Ie Due dcLuynes'^quelques-vns dc Meflieuis ayant reprelcnté quenbsp;' 1 on fe plaignoir de la chenc du pain que les Boulangers auroient cnchery, Ienbsp;denbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;fols la liurc^pc a lOy remedier la Cour auroit c5mis plufieurs
faire '^^^’¦^pourfe tranfportcr dans les Faux-bourgs de Paris Ie iourmefme, pour P‘3ïtenbsp;nbsp;nbsp;nbsp;pain dans laville Ie Icndemain Mercredy iour dc marchc, amp;fctranf-
a prix raifonnabic.
P^'^/ics Monfieur de Brouflel ayant mis la p ropofition d'arrefter les deniers, Scnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;fubfiftanceneccflaire qui auoit efte faire quelques iours auparauant,
eftémife cn deliberation par Monfieur Ie Premier Prefident il donne Aireft,portant que tous les deniers des receptes generales amp; par-fooicue faifis amp;C arreftez , amp; acettcfinqueceux de dehors amp;dcs Prouin-d^. j^’'°^'^nt4)portez,voiturez ficamenezaParis; 5e que les villes feroient aducrtiesnbsp;efcortepour les conduite, amp;arrcfté quelbn conferueroit fonds fuffifantnbsp;tlion^'quot;^^’- rentes des rentiers amp; les gages des Officiers, 6c que 1’on feroit diftra-
painj ^^'^'^nfemble a chacunmarchéamp; place publique, afin dc faire diftribuer Ic
cftre
pour
lefditj d ^ deuës a perfonnes qui auoient fuiuy Ie party contraire En f 'i^’^^^^rriployez aux neceffitez publiques.nbsp;ficutig'^''''*^ Monfieur Deflandes-Payen ayant voulu p^dordela Requefte deMon-^ons dc 1 A ^fievreufe Sc dc Madame fa femme, 8c ayant fait leóluredes conclu-tcitiifg 1nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;E.cquefte,p riles par Monfieur Ie Procureur General,l’affaire auroit efté
-^¦^’¦’Ce que Ia Cour luy auroit accordé, 8c ordonné de s’addrcfler a M.Payen,
G
^‘^^i'nain paree qu’ilefioit trop tard , amp; Ia Cour fe feroit leuee apres commisdela pofte,auquelladite Cour auroit enjoint de faire por-h:es-nj]-^ ^'r^rtres amp; pacquets avtec diligence 5c fidelité, 8c de prendre vn (binnbsp;pat Ig *’p des pacquets qui luy fcront donnez par Meffieurs les Generaux , ounbsp;’'P^'^reur General du Roy , comme auffi d’adueitir la Compagnienbsp;Ma (gt;Q^°^'-poeIquechofc d’importance,ce qu’il auroit promis faire , 5c dercandc.nbsp;conf'^ *^110 euft agrcable de luy donner quelquVn de Meffieuis , auec lequel il
-ocr page 26-Cemcrme ioui* aui'oient efté coramis McfTieurs Doujat amp; Baron Conreiliets eiiladke Cour , fur raduisqiü a efté clonnéqu’il y aiioit vnc ibmme dc dcntcf*nbsp;notable appartenant au Cardinal Mazarin, en vne maifon en ccftcville, pour amp;gt;•'nbsp;ftr amp; arrcfter Icfdits deniers.
Monfieur Ie p remier Prefident a dit a la Cour, que Ie iour d’bie r vne perfonne Ie? vinttrouuerdelapartdelaRcined’AngleterrCjamp;quiiè dit fon Chancelicr, Icquc*nbsp;dirauoirciiargedeladiteDamc Reine, de faire des remerciemens a La Cour de ccnbsp;qu’elleauoit fait pour elle.
Puisapres Mefticursdeliberant fur lerccit fait par Monfieur lo premier Prefi' dent de ce qu’il fe pafla Ie iour dlaierdc rcleuce auec les Deputez des Compagnk^nbsp;en I’aftcmblee tenue en fa maifon , a efté arrefté que tons habitans de ceftc viH^nbsp;amp; £auxboiirgs,qui ne fe trouueroient des Corps amp; Communautcz,amp; qui ayant coU'nbsp;tribuéau payemem amp;cottifationordonnéeparrArreft duneufiefme dcce moisA^nbsp;amp; an, feront taxez amp; cortilez en ladite Aflemblée-, amp; a ceftc fin niemoire drefté do'-offieiers par les Q^rteniers, amp; dc tous les habitans de leur quartier.
Apres quoy deliberant fur les propofitions faires au fujetdes affaires prefentes, !•* Cour a arrefté amp;ordonnc, qua la Requefte du Procureur GencralduRoy, tousJs^nbsp;deniers publics qui fc trouucront deu^s par tous Comptables amp; Fermiers, en quebnbsp;que forte amp; mani ere qilc ce foit, tant en cefte ville de Paris, qu’autrcs villes de cc r A'nbsp;fort, feront laifis amp; apportczen.ccftevilic dc Paris, amp;c mis és coftrés dcl’Hoftelft^nbsp;ladite ville, pour d’iceux deniers eftceordonuéccqu’il appartiendra. , faire deffeft'nbsp;CCS a tous Icfdits Comptables, Fermiers, amp; autresredeuablcs, de payer aucuns del'nbsp;dits deniers que pat ordrc dc ladite Cour.
Ont efté commisAdonfieur du Guc Maiftrc des Requeftes, Meftieurs Renoiiai'd amp;delaNauucConfeillers,furl’aduisquiaefté donné d’vnc foiaune dc cent milH'nbsp;ures, cftansenrrc les mains d’vAPartilan de cefte ville.
CE ionrlcsChambresaflcmbléesarordinaire, MeftieursIc Prince dc Coiaty ^ Dues prcièns, fur ce qu’il auroit efté reprefente a la Cour o;ic les gensnbsp;guerraquieftoientésenuironsde Paris, amp;qui Ic tenoient prefque inuefty, conf'nbsp;nuoient leurs pilkries, volleries, violemens,8i tousautres aófes d’hoftllitc?.-, laditfnbsp;Cour auroit donné Arreft, par lequclellc auroit enjoint a tous geus deguerre dc'^nbsp;rctirer felon les OrdonnancesSc Arrefts cy dcuant donnez: enjointaux Officiersnbsp;tenir la main tant pour faire rctirer leurs troupes,que pour empefcher qu’il iie fb'fnbsp;cómis aucuns defotdres ny pillories, tant és Bourgs amp; Viliagesqu’a la Campago^d
pelnc d’enrefpondrc par Icfdits Officiers, en leurs proprcsamp;priuez noms, Sc cftrerefponfables fblidairemenr.
Ce fait, il auroit efté propofc de faire fortir dc Paris tous les gueux inindians quelques brauches inutiles, ce qui n’autoit pas pafte.
Puis apres quelques-vns des Méftieurs s eftans plains a la Cour, que quelqus bo'’ ordre que l’on apporte aux portes, pour empefcher que perfonne ne quitte. ‘nbsp;Ville, onne peilt pas empefcher que pliifieurs ne fbrtenr traueftis, a quoy ilnbsp;bon de rcmcdier.Surquoy ladite Cour auroit donné Arreft de deffenfes a routes p^^nbsp;fbnnes de qucJqucqualicé OU condition qu’ilspuilïènt eftre, de changer de noOOgt;nbsp;déguifèr, ny traueftir pour fortir ladite Ville, a peine de Ia vic: enjoint aux Capi*-*'
-ocr page 27-(-g nbsp;nbsp;nbsp;,'^meiers qui font aux portesd’y prendre garde amp; veiller foigneufenicnt a
iie forte fans pafleport, des Confeillers acecommis.
La nuit fuiuante, Monfieurie Prince de Condc cftant allé en perfon-a fa' A nbsp;nbsp;nbsp;OU oinq cens hommes de eeux que commandoit Ic ficiir de Palluau
L-Ioud,pourferendremaiftre,6cmettrc garnifonau Chafteau deMeu-(Jg n^l^'^ucl s’eftoient redrez quelquespayfans,ne croyant pas que l’annécy cha ¦ ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ 1’abord des troupes de mondit fleur Ie Prince, ay ant fair vne dé-
ue moufquetcrie:, 5c tue quelques Soldats, m efme le fleur Pontier Capi-Icsf nbsp;nbsp;nbsp;5 ^ bleflevn Lieutenant jcelaobligca mondit fleurlc Prince dc
gt; amp; commander dc faire main baffc •, horfmis au Gouuerneur , doat la tecs ^^P^ufleurs autres qui eftoient refugiées dans ce Chafteau ,s’eftans jet-*^snsnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;dc mondit fleur le Prince ^ fauuerent tout ce qui eftoit dc-
ttoij'^^'^^^uaeiour monfieur deLongueuillefcroit parry dc Paris auant leiour,auec luy^^ '•UsCheuaux pour allercnNormandie, dont il eftGouuerneur, furl’aduis anbsp;Comte d’Harcour y eftoit alle auec prouiflons, Sc Lettres de cachetnbsp;'1'^’ünbsp;nbsp;nbsp;nbsp;deRolien,dc le reccuoir 6c rcconnoiftre pour Gouuerneur; fl bien
ncceftaire audit fleur deLongucuilled’aller en laditc Prouince,tantpour lt;luepourylcuer destroupcs.
te^j. oueut nouuelles par vn Enuoyc defa part, qu’il eftoit paiTefins aucunc iufqu a dix licues dc cettc Y illc.
pouri ^k'anspour lepayementderarmement 8c lubfiftance des gens de guerre, 6cnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;rle cefte viile; 8c a laditc Cour donné plein pouuoir aufli-s Prefldes
fiire nbsp;nbsp;nbsp;deputez de faire tour ce que befoin fera, 8c qu’ds verront bon eftre a
^nobfi * nbsp;nbsp;nbsp;^ ordonne que ce qui fora par cux fait, 8c ordonné, fora execute,
Lac{i5;‘^^^^‘^Ppofitions ou appellations quelconqucs, 8c fans prejudice d’icelles. ffuarticj. r ^ ordonné 6c ordonne que les Conieillcrs demeunns en chacunnbsp;'icsCq; ^ '¦’¦‘^rifporteront és maifons des Boulangers, marchands, 6c esmaifon,
8c vifiterontlcsbleds qui fc trouueront, en feront eftat 8c pro-[Tp nbsp;nbsp;nbsp;_____ _ _gt;t1 «A.4./^ X Cl o /-/gt; nbsp;nbsp;nbsp;xr Al*- ,4 ttnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;w
la Cour routes ks Chambres affemblces, Monfieur le Coadjuteur a 6c ¦^‘^oheuefchéde Paris afaitlc ferment accouftumé pour auoir entree, feance,nbsp;^^sliberatiucenladireCour ,en 1’abfence du fleur ALchcuefque fonOncle,nbsp;. ^ 1 Arreft du dix-huiticllne de ce mois, amp; y a eftc rcceu.nbsp;pres quov laCour deliberant fitr Ics propofltions kites au flijet des affaires pre-Pour**' ^^rreftéquelesPrefldensamp;Confeillers deladi e Cour, commis amp; deputeznbsp;uifgj.’^'^'^‘rrAflèmbléeaueclesdepuïezdesautres Compagnies,propoferont 8c ad-'leni«.?V^-^'^ireaflcmbléetousmoyens neceflaires pour auoir promptement des
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•peïlations quclconqucs, fans preiudice d’icelles.
Enfuittede ceauroienteAéIeuesamp; examinees les remonftcances du Parlement; erdonnée eftre fakes par efcrit au Roy amp; a la Reyne Regente, par Arreft rhi 8. iouïnbsp;dclanuierdemierjforlerefusquiauoiteftéfait de receuoir amp; entendre les gensnbsp;Roy a Saint Germain,lefquelles ayant efté trouuées eftre fakes amp; dreflecs confoï'nbsp;mcraent Sc felon f intention de la Cour , die auroit arrefté lefdiccs remonftranc^nbsp;eftre enuoyées a Saint Germain, puis eftre impriraces pour faire voir a tout Ie ino*''nbsp;delalincerité du Parlement.
TRES-HVMBLE REMONSTRANCE DV PARLEMEN^' au Roy, Sc a la Rcyae Regente.
Sire,
Voftrc Parlement outré de douleur , inuefty Sc preflè par des armes con’' mandcesioas voftrcNom , dans laville capitaleduRoyaume, exdusdenbsp;cez a voftrc Mai.ftéScalaRcvne voftrc Mere, vous adrefte cefte Remonftrant-^nbsp;Sc Sapplica^-ion tres-humblc,accompagnee desfentimens de tons vos fidelles fujet*'nbsp;S iFvE, lots que la Prouidence diuine mitla Couronne iur la tefte denbsp;Majefté , «nvn age auquel voftre perfonne ncpouuoit contribuer au bienddj,’'nbsp;Royaurae que la qualité de Roy, qui potte l’image viuante de Dien, Sc les bene^‘quot;nbsp;dions qu’il auoit abondamment verfecs en voftre naifl'ince-, voftre Parlement efti'^’*nbsp;nc vous pouuoir rendre vn feruice plus important, que de joindre fes iuft'ragcs a cc'^'nbsp;de la Nature, Sedetoute la France , pour commettre a k Reyne voftre Merlt;^nbsp;gouucrncment de voftrc Perfonne Sc de voftre Eftat. ll ne douta point, qu dnbsp;n’eufttaufiours pour .vous Sc pour vos Sujets des entrailles de Mere, Sc entom^nbsp;conduitevnefprit Royal fuiuantfbn extradion.
Ileftimaftir tout, que pour maintenir la liberté legitime, qui fait regnet'^ Roys dans Ie cceur des Pcuples, ellc ne permettoit iamais qu’aucun par aculier s’c^jnbsp;uatentrop grandepuiftanceau preiudice dek Souueraine-, pource qu'ellenbsp;parlcslumieresque Dieudonneaux Ames qu’ildeftine pour regir lesEftats,coi^nbsp;bien fes cftablifl'emcns fontconrraires aux vrayes regies de bonne police, en to^* ^nbsp;fortcdegouuernemens,ScfpecialcmentauxMonarchiqucs,qui ontpour foVnbsp;damcntale, qu’il n’y ait qu’vn Maiftre en titre Sc en fondion •, de forte qu’il cftnbsp;jourshonteux au Prince Sc dommageable a (es Sujets, qu’vn particulier prennenbsp;de part OU a fon aftcdion,oirafon authorité , cellc4a deuant eftre communiq^^^ .nbsp;tous, Sccellc-cy n’apparfenant qu’aluyfeul.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;|j
D’ailleurs voftrc Parlement auoit ftijet de croirc, que la propte experience Reyne voftre Mere luy feroit vne garde fidelle, pour k garantir denbsp;ayant veu pendant Ic temps de fon mariage en deux notables excmplesduM^'^^j,nbsp;chal d’Ancre Sc du Cardinal de Richelieu , combien fefleuation d’vn iujet eonbsp;grande faucur Sc authorité auoit efté difforme,'iulc[ucs a cc quel poinift. ellc auoi^ ^nbsp;redoutable au Roy, Sc inrolerablea fes Pcuples.
Elle auoit veu fous Ie gouuerncracnt de ces puiftances les plus faintes Loix vi^ lej Compagnies les plus cclcbres auiiies, les perfonnes de toutes conditionsnbsp;mees, fans refpeder les Royalles, non pas mefme la fienne Sc cede de la feue
-ocr page 29-r»Vlt;^ veu profaner pacleac ia-ambition, ny rien de fi cher al’Eftat qu’ellen’aytvcucpnlacrei-i ‘'quot;“t^mtercfts.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
ces confiderafions. Madame, nous eftoient des gages ailêurez, quepen-Com .^^cgencenousnepourrions tomber en de fcmblables mal-heurs. Maïs Ie deÉmt ordinaire des Bons (quelques illumincz qu’ils foicnt) de n'a-jnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;déamp;rnce des meichans, pource que leur interieur eft toufiours cou-
^te ki “‘^’^capparence, queplus leur poifon cft dangereux , plus ils Ie rendent poiè '?^^8c)uft,amp;qued’ailIeurslesPrincesentretous les hommes fontlespliisex-tial ^^'¦^^^rprifes,ayansplus de bienentre les mains j ileft arriué queleCardi-tieup^ elleué parle Cardinal de Richelieu, nourry dansles maximes ambi-afejdnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;dans fes artifices, fuccedant a ion minillere,a fuccedépareilleméc
tes ~ nbsp;nbsp;nbsp;Iln’apas pluftofteurhonneurdevoftre choix aumanimentdes afEiv
J'^cnaytabulèiamp;qu’oubliantlbn deuoiramp; les obligations qu’ilauoit a la Coi^d . 'fc, fuiuantTexemple decsluy quirauoitinftmit, il n’aytdreflerouteamp;.nbsp;qug d'^^i'^^'quot;^cirper la fupreline authorité, dont vous elles la tutrice. De manierenbsp;iulques a prelcnt nous I’auons veu Maiftre de la perfonne du Roy Ibus Icnbsp;dtre d’Intendant de lön education, amp; dilpofcr lans relèrue des charges, desnbsp;tesdes Places,des Gouucrncmens, des Armesamp; des Finances; confetertou-faut j graces, fans vous donner part a la gratirude; ordonner les peines, vous en laif-auflienuie; amp;c qu’cncfFet tous les Sujets du Roy amp; leurs fortunesparticulieres,nbsp;que la fortune publique, font en fa feule dependance,nbsp;for]' ^ deft arriué, Madame, quecomme les interefts de ccuxqui entreprennentnbsp;auoj^j fouueraine , font toujours contraires a 1’inrereft duSouucrain , nousnbsp;tiicEyrsq^^^^cnminifterevnvfoge de Politique eftrange amp; toute oppofee a nosnbsp;te, 1 efiQ - ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;interefts de l'Eftat abandonnez ou trabis, la continuation de Ia Guer-
iiécs t ^^'^'^'’^cntdelaPaix, lesPcuplesépuifez, les Finances dilïipéesoudcftour-^deconfiderabIedansfeRoyaume,oucorrompu , ou opprimé, £ftatnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;lapuiflance d’vn leul Eftranger. Etfinalement
tiiajjj ^ poind OU il eft, a la veiüede fa ruine, liDieu n’y met puilïamment Ia
^oidquclc Cardinal Mazarin a toufiours voulu continuer la Guerre, ^cuet denbsp;nbsp;nbsp;nbsp;rendre plus ncccfiaire amp;auoirplus de prerextes de
fomraes de deniers pour s’cnrichir? Qui n’a defcouuert qu’en ^«Fmoinnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ empefché nos fuccez, pour faire balancer les alfaires?
CoursdcNa^ '^’¦™cespcrduës fautedefubfiftanccdeuani Lerida,les foibles fe-autrcQ nbsp;nbsp;nbsp;a contretemps, Ie liege de Cremonc, Ia perte de Cour-
• ^^uantaf de cette qualité.
^'¦Uaisvou]iirf*'^^°^'^^^®ndcla Paix , QmeftIIgrolfier quineiugc, qu’il n’a *^Uc dg ^'^^erparrnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;deFalFairequ’a fon Confident, quoy que Ic
amp; les autres Depatez de probité rcconnuë, nc peuflent a mieux aymc perdre nos Allicz , que de faire la Paixnbsp;cc qui feroitvne fautecriminelle ,quand il n’y auroitnbsp;y*quot;* ptoprgg.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Declarations vniformes des N onces font quelque foy;
d^*-^ajcu4ef(^-'^ '-uiojj dudit Cardinal peut feruir a Ic conuaincre, apres auoir j qu il tenojtJa paix cotre fes mains, outre la voix pubÜqus qui Ie
H
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dcckfcpar tout, amp; la chofe qui parlc d’elle-mcfme; II n'eft que trop qu’ilatraby nosvraisintereftsencetccaffairefiimportante; Et ceitc feule pt*'nbsp;uarication en vn fuiet de cettc qualité, nc meriteroit-elle pas vn fupplice,nbsp;égalaft en quclque forte les miferes amp; les defolations qu’elle a caufccs. Mais o»nbsp;peut encoreraifbnnablcment tirer cettc indudion de fon procédé, qu’il auoitnbsp;pcnfécdc partagervniour la FranceauecTEfpagnol, Scaousfommcs peut-eftgt;^*nbsp;alaveilledcrefprouucr.
QuantaTabusamp;ladepredation desFinances,Ic Cardinal Maxarin oferoit-* dire ,qu’ily aiteuquclques liitaitcsafa conuoitifc. SIRE, les SouucrainSjnbsp;gitimes tutcurs du Pcuplc,regardent leur bien eomme Ic bien d’autruy, pournbsp;vrer-, Sc pourie conferuer, ilslc confiderent cojnme leurbien propre: dc ïïJ*'nbsp;niere qu’ils n’y mettent iamais la main fans Receffité, ny fans mefure. Maisnbsp;Vfurpateursderauthorité fouueraine regardent Ie bien duPeuple comnacnbsp;proycjfontauidcs dcfafubftance, amp; ladcrnicrcgoutte dc fon fang eft la fc^nbsp;borne de leur cupiditc.
Tcllcaefté ccllc du Cardinal Mazarin, quiafi fort efpuifc Ic RoyaumepP^^ s’enrichir, qu’il y a peude perfoquot;quot;'’'^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nWnnpllps il tpOp vn 1gt;
pour fe coucher , moins a qui
peu de perfonnesa la Campagne aufquelles il reftc vn •• noins a qui il ait laiffc dcquoy auoirdu pain fuffifammf*’.
pain i
pour fenourrirauee fon trauail; Sciln’y en apointdu tout qui puillèviure f*^^ incommodité. De forte que fi voflrc Parlement touché des fentimens dc vonnbsp;fcruice Sc des motifs dc la charité, n’cuft arrefté Ie cours de fes infupportab ^nbsp;cxaéfionsjlemoindremaleuftcfté, que vos Peuplcs fuflent rombez dansnbsp;puiflance ou dans Ie defefpoir auant la fin de la dcrnicre annee; Etil fcroitnbsp;dc marquertouteslesvoycs qu’ila tenues pour faire vne tclle depredation,nbsp;fculs fonds immenfes qu’il a conforomcz dans la Marine, dom il ardifpofénbsp;cnrendre comptc, fcroient capablcs d’épuifer vos Finances. Ilfufiir dc dif^,'nbsp;Qifil cftle Maiftre, Qifil prend tout cc qu’il peut toucher, corome s’ilnbsp;fien i Qif il a conferué Sc augmentélc nombre des Partifans Sc gens d’affaires,‘l ^
, font les fangfucs qui luy facilitent k moyen pour auoir dc 1’argcnt compt®*’^ Qif il a Icué pi u s dc quatre vingts millions dc liurcs par an •, Qjf il nous a eng^^nbsp;dcccntcincjuantc', amp; Qucl’on nctrouuc plus prcfquc d’ornydcbonncnbsp;noyc en France. lugez de la, S IR E, ou il elf.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;j
Mais k plus notable intereft, k plus criminel Sc k plus contraire qu’il ait celuydcV.M.9’acftédcvouloirtircrvos Subjets dc voftre dependance,nbsp;Icsmettrcenlafiennc ,oudcleuEConfcntcnaent, ou par force. Dicu f^aicnbsp;qu’il acorrompus •, il eft aflcz aifé d cn dcfcouurirquclques-vns dans knbsp;dc fes Partifans i Er loccafionprefentc fera vne pierre de touche, pour nastnnbsp;ceuxqui font a vous ou a luy.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. j|j
Ce qui n’eft que trop public, fontks violences qu’il a fairespour deftrtgt;'f VBSjSc pour inrimiderles autres. La detention da Due dc Beaufortnbsp;nocent , futfon coiipd’efTay, fuiuy dc cellcdu Marcfchal de la Motth*nbsp;dancour; amp; en ces derniers temps, dcs Officiers dc voftre Grand Confcil Scnbsp;dcs Aydes, Sc d’vn grand nombre dc proferiptions, d’emprifonnenkns' . j 'nbsp;tres mauuais traitemens plus ou moins inhumains, felon que la refifta^^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;i
tyrannic luy eftoit plusou moins nuifibk ou odieufc; Et Ics cxemplc* nbsp;nbsp;nbsp;I
ijualité fo»t en tcl nombre Sc Ü notoires, qu’il fcroit fuperflu deles dcduii**
-ocr page 31-p ^uieraeni vous fupplierofts.nous d’obferucr ^ SIRE, quc comlne voftrc rednbsp;nbsp;nbsp;nbsp;eftlc plus fort rempart pour defendrc voftrc Authorité , 6c Ic plus
bl ^'^^^^^^•^‘i'^-'^fairedeceuxquilaveulenrvfurper-, d’ailleuts qu’ü eft incapa-^ ede reconnoiftrevnautreMaiftrequefonRoy legitime:Etquand ils’éft troii-,, «^^^pnfeilsaflez pernicieux, pour entreprendre de changer l’ordre de la fuc-P1 nbsp;nbsp;nbsp;Couronne , ceParlements’ycftoppofeauectantdevigueur^ qu’il a
qu ¦! ^°^ffert qu’on Ie declaraft crimincl de leze-Maiefté, que de rclafcher 'jlqucchofedefarefiftance , commc il eft encore preft dcde IbufFrir pour vnnbsp;‘^^^fujet. Le CardinalMazarinn’arien obmisdartifices 5c deviolenccs pour
cctte grande Compagnie.
®üfl: nbsp;nbsp;nbsp;n’ont pas efté des tentations pour la corromprc, f^achant qu'il n’y
pis rcüffi ; Mais lesfiniftres imprcffions qu’iladonnéesavoftre Maiefté, dVneCompagnieficxemptede foup^on, afin devousinduirc anbsp;tienbsp;nbsp;nbsp;nbsp;fie rildes executions contre IcsPardculiers, amp; des traitemens iniu-
fes *!'°'^treIc Corps. Et en ccla fa malice 5c facalomnieontparu grandes. 8c CQ^^^'ficesbienfurprenans •, quilsontpcrfuadé voftre Maiefté, MADAME,nbsp;naturelles inclinations a bien faire 6c a fauucr les hommes, de traiter finbsp;tj^^S^nient le particulier 5c Ic general dVnc Compagnie, qui vous afcruieauecnbsp;Scaquivousauiezdonnetant de part a l’honneur de voftrc bien-
Ij ^P'^'^ele Cardinal Maxarin a-t'il efté dans les affaires, quil a commence par Pirti ƒ^ 1’cmprifonnemcnt d’vnnombrede Senateurs, pourfraper vncnbsp;P r ^’¦P* ’ ^ imprimcr la terreur dans Tautre. Er certes 1’cmprifonncment;nbsp;tig , •‘lent Barrillon conduit dans vne citadclle hors duRoyaumc,mortpeunbsp;finnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;fa detention, laiflant le foup^on funeftc d’vnc caufe violente de fa
vnc des plus cruellcs.aélions quc nous ayons vcües depuis qu« nous j la tyrannic despuiflansFauoris, eftoit bien capable de faire crain-Pairnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;mediocres. Mais commeil eft malaifé de foumctcrc pat cctte
pit nbsp;nbsp;nbsp;,qui necraint que de manquer afon deuoir,ces exem-
4*16 Dicu nemet pas mefmela conftanccdesluftes a routesefpreuues. Les nous auons rendus a V. M. SIR E, en foulagcant vos Sujets,8c vousnbsp;»llp en poffeffion de vos reuenus, ont empefché ces accidens-, mais ils ontnbsp;fticle ^ rnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;‘^•1 Cardinal Mazarin contre voftre Parlement, le voyant vn ob-
pouj ^ ^ •^yr.anmejEt c’eft Ic fujet qui l’a fait recourirjlde nouueaux moyens
Del'
' *^enulettaittcmcntoutragcux,quilrcccut publiqucmentalafacclt;lc
H ij
de violences ne Tont pas empefchéqu’auecl’auis des Compagnies Souuerai-(^U'^'oyant le Pcuple opprefTé par des impofirions, des Icuées, des taxes, Sc autres '^''cxations,quifccommcttoicnt parvoye defait oupar la feuleauthoriténbsp;CQn ’¦^^ft5duConfeil,ilnaitpour fatisfairc auxobligations de fa charge prisnbsp;^idfcs de cc dcfordre,5cn'cn air aucunement arrefté le cours,nbsp;icfp pouuons dire a V. M. fans exaggerer, que fi voftrc Parlement n’cuft in-toff ^ •'‘^ftre Authorité pour cmpefcher ces opprefïïons,lc Peuplc euft efté bieivnbsp;^^^^ft 1’impuiflancc oudanslc murmurc ;Ceprcmicr mal cftla foiblefïcnbsp;doip ^•^ijScle dernier eft la difpofition aux rcuoltes,quc les fages Politique*nbsp;lée^g^^'^°'ifioursprcuenir,f5achant bien que la patience des hommes eft limUnbsp;fcfjj-^^^l'icDicu nemet oasmcfmelaconftanre desïnftes a routes efpreu
-ocr page 32-vos Majeftczjdc leur Cour j amp;de route laFrancCjOucecte Compagnie futtra^ tcederebcUc ifcdefadrieufeparla boucheduChancelierjCn vnlieu oü lanaoi*’'nbsp;dre aAion de durete bleflè ladignitéRoyalle. Delavint en fuitèla profcripti*^'^nbsp;de plufieutsSenateurs^amp;remprifonncmcnt de deux des principauxen vnnbsp;dediéalaioycpubliquc.amp;aloücrDicudu fuccez qu’illuy auoit plu donn^^?nbsp;nos Armes; deform ité eftrangepour nepas dircimpieté facrÜegaCjd’auoirm^^*nbsp;vntcideiiil dans vnefi fain te réjouilïance! Conicil noir amp; cruel, mais d’aiU^^j*nbsp;plein d aucuglement ,qui excitaauffi-toft les imprecations publiqucs conti®^nbsp;Cardinal Mazarin, 1 Ire de Dieu lur luy, mais fa bonte fur nous,pour les dcUü^nbsp;par vn i ugement fccret de fa Prouidence, quoy que par vn moyen contraire anbsp;ftre intention,
k
Mais cepremierefFortjbienque(ans fuccez amp;condamné par des marqu** vifiblesdelaproteótion duCielen noftre faueur,nc ehangea ny fon dcflèin ^nbsp;fahaine. Celle-cy feralluma pluftoft dans fon ccEur,amp; y demcura plusnbsp;quauparauanf,amp;lon deflein fut fculement couuert de diffimulation ,afionbsp;prendre inieux fon temps amp; fes mefures, pourle faire reüffir. AcétefFet ilu° ^nbsp;entrerintpar des conferences, qui abou tirent a vne Declaration contenant 1* f,nbsp;forme des defordrespublics,qui pourtant fut auiïi-toll: enfreinte que pubü^^'nbsp;maisectte conduiten’-alloitqu’anouscibloüirpar vne apparence dc bonne ^nbsp;rention, pour faire pail’er enfuite vne autre Declaration addrcflée-alaChani^nbsp;des Comptes ,qüi rcftabliiïbit IVfagc des prclls8c des auanccs,amp;le creditnbsp;gensd’affiriresi afin detirer deux vne grande fominc d’argent pour fa dewi''^nbsp;main auant que partir, 8c cxccuter plus puiflamment fa refolution.
CIC general dans Paris,la Villc eftant aü mefme temps bloquéc,les paflages nbsp;nbsp;nbsp;^
les deffenccs faites a tous les lieux circonuo-ifins d'y potter des viures, ^ll regardertout cc procédé quonnevoye quand 8c quand que la conjuratio^^jjnbsp;tcHe j que nouslareprefentons a vóftrc Maicfté. Conjuration detc'ftable,nbsp;Confeilfunefte8cbarbare , qui ne peut auoir efte pris fans quclcDcrnoit^nbsp;marchedansles tenebresy aitprefidé,8cque IcsAnges tutclairesdc lanbsp;aycateftc banais. _
Cette refolution n’cfioit aiitre que de nous faire pcrir par vn coup de fou^^'^' Sc nous enuelopper aucc P ar is dans vne commune ruïne, abbatre du comtec^'znbsp;tons les Parlemcns amp; routes les autres Villes dont Paris cft comme IcChef’^^nbsp;faifan t cftre en eftat de fe rendre Maiftre d’vn Royaume defolé, ou de Ie part^ênbsp;auec eeux qvriluy fontnece(rairespourexecutcrfescntreprifcs,ou en farrelt;nbsp;bcrlamcillcurepartie entre les mains des Eftrangers,poury prendre fanbsp;amp;: ytrouuer fon eftabliflèmenr. Ily a grande apparence qu'il efidéja d’acco^jjnbsp;aucc eux-, puis qu’il retire les garnifons de nos frontieresau mefine tempsnbsp;font puiflamment armez, gc qu’il met Ie trouble dans Ie Royaume quinbsp;cequeles-Efpagnolsonttoufioursdcfiré. Pour pcu qu’onaitdefensnevoit'^nbsp;pas fa trahifon a defcouucrt par faderniere adion, fes circonftances 8c fesnbsp;V. M. enieuéc par furprifc,yoftrcPerfonne cn fon pouuoir,vous ayan t oflé le^^jnbsp;pitainesde vós gardcs,gens dc códition 8c de probké,la Lettre cnuoyéc anbsp;deVille,qui declare que Ic Parlemét acójuré contre fon Princc; vne fccond^^ .jnbsp;tre qui luy commande de nous traitter comme crimincls de Leze-Maiefté,nbsp;n’aüoit pas a moins que de nous fai re dcfchircr par Ie Peuplc,5c caufer vnnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;/
-ocr page 33-. , 51R E, nous appellons icy tout ce qu’il y a d’Anies vraymentFran^oires, pout fb J^^dreanosfcntimensamp;anoftre conduite, a I’exemplcde ces perfbnneslllufttes,nbsp;on^ fignalé dcfia leur zele en cede occafion •, afin de confondre promptementnbsp;de tons CCS maux, dcliitter voftte Perfonne dc fes mains , amp;redretvolh'enbsp;j p^'^efa'nnnc. C’cftla IVniquevoyedefaluti amp;fifbn party fubflllcquclqucteps,nbsp;J-'ancc eft perdue {*1115 refource.
j, nous cftions fi milheutcux que dc {iiccomber,lcCardinal demaireroitMaiftre Jn eftXI- affoibly, qu’i! partageroit aucc ceux qui 1’ont aflifté; fi noftre rcfiftancc nenbsp;';ftnebalancer lesaffaires,nous verrons naiftre a noftre grand regret vneguerrenbsp;0;/ftnidonntu'a loifir aux Eftrangers d’entrer en France 8c defe joindre auditnbsp;j^'J'^’na!- les Efpagnols eftans bicn afl'eurez que nous ne pouuons auoir intelligencenbsp;paree qu’il eft impolfible que les interefts que nous auonsalaconferua-Monarch'.e, a caufe denos charges qui en dependent, puiflent compatirnbsp;, ^^urdeflèin. D’ouvoftre Majefté peut iuger a quelle extremitéle CardinalMa-y^^^'^'^oiisaredait, vousayant jettedans la neceflité ou deleperdrc bien-toft pournbsp;la Fortune publie|uc, oude perdre vos plus fidelles Seruitcursamp;vo-ftat conjointement.
y n ^RE, dansle mouuemcnt perillcux ou nous voyons la fortune pcnchante de jyj .'''^Rqyaume, nous nous trouuonsobligcz de iuftifiernoftre conduitea voftrenbsp;f't'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;a route la France. Nous lerionsinconfolables, fi nous ne croyons auoir
^lo;^^^’-^toutceque laluftbe amp; la Prudence defiroient de nous , poureuitcr ou trpnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;f'Occident ou nous fomnies toinbcz j 1’vn amp; 1’autre nous ont oblie
fut
C'-uile ^‘ondela
®«Ccli
ligez de met-
py’L ^^'naufoulageinentde vos Pcuplcs,qui fuccomboient fouslctaix ,afin d’cin-‘-'ou ^/'^^quot;^™fi'‘e*oulcurreuolre. Mais a legard du Cardinal M.azarin,quieftoit f'ri i quot;‘^’^Icurs fouftrances',fila Tufticc dcmandoitlapunition defa tyrannic, lanbsp;nousportoita ladiffimuler,commenousauonsfait.
^Cs ^I^’l^s-oons bien que le crime d’vfurpation eft de la qualité des paffions violence nbsp;nbsp;nbsp;cendent niaiftrefles des ames qui les rccoiuent •, amp; que pour peu qu’il fbit
p '.''9^^cnc,lesloixfonttropfoiblcspourlc chafticr. Ceux qui entreprennentfiirla ^ 'fiance du Souuerainnemanquentpasd’imiter ce fameux Sculptcur, quigrauafinbsp;^^jfieiTicntfon image dans laftatue qu’ildeftinoit aupublic, qu’il eftoit impoffiblenbsp;Cenbsp;nbsp;nbsp;nbsp;fans mettre I’ouurage en pieces. Les Vfurpateurs de 1’Authorité du Prin-
afir nbsp;nbsp;nbsp;f* ^ perfonne, amp; Ic rendent fi neceflarres dans fes affaires par lerrr
Pctill nbsp;nbsp;nbsp;prcfque impoffible de les en feparer, fins caufer vne conuulfion tres-
amp; comme ces maux font prcfque incurables, quand ils ont pris Fx-q .',P‘^'quot;’rpeu quecc foit, les Sages en attcndcnc la gucrilbn pluftoft de la fculcnbsp;deDicuque de leur conduite; Ainfi nous nous fommes veus ddiureznbsp;Vti-p °'^P'’-rfa main propice de ccs maladies mortelles j amp; nous euffions atcendnnbsp;ocx-jj-^^^^ours fins agir contre le Cardinal Mazarin,non pas mclhie dansccftcnbsp;fi nous n’y euffions efté contraints pour noftre iuftification amp; pour voftre
blQjj nnffi-toftquc voftre Parlement ait la nouuellc de voftte forties qui lem-tioxij ^ p^°ftvncnlcucment que le depart d’vn Roy dc fi Villc Crpitalc; amp; que lif,oj^^^quot;^«yculaL ecrrcécrirt aux Prcuoft des Marchands amp; Efcheriins, ouixrusnbsp;PiC', p ’^^^‘‘fieftemenc le nom amp; Ic defl’ein du Cardinal Mazarin , nous ncvoulul-mettre, bicn quevainementyde prendre routes lesvoyesqui pouuoient
-ocr page 34-enipefchcrjl etiat qui cft furucnn. Pour ce!a • nous deputafiTiesvers vos Aduoeatsamp;ProcureursGcneraux, pcrfonnaqcs dage, de probké amp; de(uffüancc,¦nbsp;qiii pouuoicn't s’ii y euft cu lien, porter les cholês a quclque moderation, ay .int cU-tf'nbsp;geclc taircamp; d’offrir routes fortes de Ibumiffions a vós M'j'ftez de la part cli^nbsp;Compagnie. Mais leur retour nous fit voir que Ie Cardinal M tzarin Icait bienpó-'nbsp;tiquer cefte maxime de Politique vitieufe, que qui offenl’c, nc pvrrdonnc point; d-d’ailleiirs que la cruauté cft ie propredes ames foibles Sides animaux timides quit''-'nbsp;demordent point quandils lont en eftat de mal faire. Apresque les D eputcz uo'-'^'nbsp;curentrapportéletraitement qu’ilsauoient receUj rcfulcz durement, rsnuoyezaU'nbsp;milieu de la nuid,.amp; qu’ilsnous curent declare que laVillc elfoit bloquce,vülfte’nbsp;Parlemcntn’auoitplusquelVndedeux Confeilsaprendrc ,ou celuy dclbulFrirpi'nbsp;tiemment la violence preparée, OU ccluy d’armcr pour nodre commune conlcriW'nbsp;tion.'En IVnamp;enl’autrecasil cftoitnccelTure pgt;oLir voftre luftiiication oupotir 1*'nbsp;niaftre, de declarer Ic Cardinal Mazariia Éiancmyde volfre Majefté amp;duPub!iei'nbsp;ccquclaprudcnccnous auoitfaitdiffcreriufqucsalorsjri nous auions apcrir, toutCquot;nbsp;laTcrrc deuoitfeauoirque c’efloit paria violence de notdrcEnncmy, amp; non point'nbsp;parcelle denoilee Roy, qui n’cmploye lamais fes forces cjuc pour nous protegct-:nbsp;Etfnaous auioiasanous deffendrc, ildeuoir eftre parcillemcnt notoire que c’cituitnbsp;CDntrevnTyran,amp;. non point contre noftre Maillrc,(bus Iciaonaduqucl nousnoU^'nbsp;profternons, amp; pour Icqucl nous n auons que des Icntimcns d’obeïllance.
Sanscette declaration, OU noftre perte deshonnoroit la reputation de Voftre jcftc,ou noftre deftenlc nouscouuroita iaraais d’vne criminclle infimicdvlais fi non^»nbsp;ucuftlons cftétouchcz que de I’intcrcft denos fortunes amp; de nos vies , nosincliu-i'nbsp;dons nous euffent aifément refolus a prendre Ie parry de la louftfancc; nous les cnlquot;'nbsp;ïions volontiers immolccs amp; celles denosConcitoycns,au rclpcdt quo nous porton?nbsp;avoftrcnomamp; a voftre brasqui fnppoirlecoup, lans conlidercr eduy qui fiilb*'^nbsp;PiniurG. La mort qiiclquc terrible qu’elle Ibir aucc fes pompes difes anparcils pl''^nbsp;aftreux,ncnous pouuoit faire rant de peur que Ie moindrc manqiiemcnc d’oblcrui^'nbsp;tion dt de loumiffion a tour ce qui potte voftre caradtere; Et bien que la Loy naturel' ’nbsp;Ie plus ancienne amp; plus abloluÜ que tou es les aurres, nous tende tous moyeus leg''!nbsp;times pour conferucrce qu’ellc nous aliberalemcnt donné ¦, fi nous euftions pourranquot;nbsp;iugé que ce martyre euft efté innocent, amp;c qu’il n’euft point tiré voftte ruyne SC cel^‘'nbsp;de voftre Eftat ineuitablement a fa fuitc , nous euftions mieux ayméraourirqin't^'^nbsp;nous feruir du priuilcgc de la Nature , pour nous deffendrc contre des armes corn'nbsp;mandees Ibus Ic nom de noftre Souucrain. Voftre conleruation, SIRE, amp; cclle d''nbsp;Royaume, eft la Iculecaufc de noftre deffenfe amp; Ie motif de noftre Arreft, qui ‘quot;•'Jnbsp;donne que Paris prendra lö armes; noftre lalut particulier n’eft pas noftre princip*^nbsp;objudl , encetteoccalion nousnc Ic regardons que commevnmoycn neccflail''nbsp;voftre.
Ceft la , SIRE, oü nous referons nos meilleurs fouhaits, c’cft la ou tendent nos a-t' mesjhoisdelanousn’cnvoulonsiama.sd’autres pour vous rcliftcr,quelesprief^^’nbsp;qui font lesfculamp;sarmeslegitirncs,maisbien puiftantcsjque DicuadonneesauxSu 'nbsp;jeds pourflechir les Roys lür la Terrc, amp; pour Ic forcer luy-mefme tufques dan?
Ciel.
Etil importc dc faire fcauoir avos Peuplesquenous n’auons point de mains po''^ nqus oppolcr a Voftre Majeftc, 6c quelle n’eftendiamais leslicnnesfurnous}
-ocr page 35-btens-faits •, de forte qü’on neluy dolt nonplus donnet de' •ÜHis ^'•nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;que l’on vent executer contre nous; que Ton n’en peut prendre
1^'”'^^'^ “ ^ nbsp;nbsp;nbsp;^‘^ions de grace amp;c de clemehce.
s’il vousplaift , noftre refo’ution de prendre lesarmcs, noiT pas
cle%
vn afte de rebellion, mais comme vn efFeél: de noftre deuöir; Nous ne nous
ions pas en certe extremitc fi nous Ie pouuions obmeitrc fkns crime, amp;;lans ¦proche de D Icu amp; des hommes, d’auoi r laifl’c lafohement pcrir noftrenbsp;aux zele plena d’ignorance;parce que celuy qui nous opprime pour vous
-ourirL ... P^rvnf
e rc
luite,eft reueftu de Ion nom amp; de (bn authoriré. qiie ’ 3pres auoir rendu ce compce a Voftre Majefté des motifs de la refolutioanbsp;‘^uons prifc, amp; de FA treft que nous auóns dofiné,-qui n’a point d’aütre'fin
buj PR'cftlut , il ne nous refte qu a (upplier tres-huniblement vos Majeftez qu’iï
' ' '
mains delaluftsce , afin d’en faire vn exemplc notable qui demeurea Ia conp^'^^j^’Pour gaarentir a iamais nos Roys d’vne vfurpation pareillc a celle dortt il efi:, -
°^,^^j eftez mettronr Ie calme dans l’Eftat, leurs Perfonnes amp;c la Fortune publi-' EiitjJ‘'^‘^ureté,la France hors du peril eminent d eftre enuahye amp; partagee entre cknbsp;ue Sc les Eftrangersj amp; tousles Fran^oisd’vn elpritvnanitaae feral-finbsp;nbsp;nbsp;nbsp;forcer 1’Efpagne de confentir ala Paix tant defirce de toute Ia Chreftien-
i l^'^^^fftire au bon-heur de vos Peuples.
1- „ AlviP ani-f-«rprrpTtgt;mouftranreamp;t
de les fortifier par leur approbation , amp; ce faiCmtcondamnerle liniftre etii-rp 1 ^'^'^dinal M izarinEt puls qu’il ne s’cft pas retire de voftre Cour Ic méttre
’ aprcscetteRemonfttanceSc cetteSupplicationtres'humbleaffiftee dn,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;detouslcsbonsFran^ois, fi vous reteniezdauantageIe Cardinal Maza-
di
gt;iia^^?^’'^^r'ez-nousdedircaV.M.que vousfenez refponfable deuantDieu Sede-a inis nbsp;nbsp;nbsp;dommes, du depoft facré de la Perfonne du Roy Sc de l’Eftat, que la France
vos mains. Etnous nepouuonsdouterfirts faire tort a Monfieur Ie Due ' don ^‘'*^bSc a Monfieur Ie Prince de Condc, qu’ils ne vous portent a.cette refolu-
nbev'm qn’ils ayciit cu vn autre efpm cn
1 loccafioh piefen te, que dc prefter vtie ans s’informer de rAucheur, ny desrai-
' C V fï'
' rinceauciiglca vos Comm tndemcn's lans s’informer de rAucheur, nyd' h'ocequot;^ prinfeil qui a eftc donné, non plus que des auis fiippofez pour fabriquer l’a-
fr
tiei,,. nbsp;nbsp;nbsp;contre les Officiers duParlcment. Mdmcnousneiugerionspasfai-'
^ ‘^uxffii nous n’eftimions qu’i's out (üiuy vos Majeftez, pluftoft pour les gua-.'. pcrni • ‘-'mrcpr les du C.ardin.tlM i zarm, ouc pour ayder ou confentir a fes deflètiVnbsp;dovonnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;vne akion aaifi indigne de leur naüllince , que nous la ;
b'I ais nbsp;nbsp;nbsp;^ inclinations.
fosvriyc' p*|^'^^^°risnedoutons point, que vos Majeftez ne donnent a la luftice, a bles ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;aceuxdel'Eftat, amp;kantdelarmes qui font les voix des mifcra-
do’Jsfos-rn'^'^^^^^'^'-'demandonsinftamment parnostrès-humbles fuppl catfonsj, rWtddp? '^.'^^'^’^^.^rinomdetouslcsgcns debien, quc cette aótioufcr.a luiu.e d’ap-^^ft jrtsnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;acclamations publiqucs,Sc des bcnedikions de Dieu', Et nous pro-
^dj'l’l’anfti-roftvoftreParlemcnr, touteslcs CompagniesSouueraines SC de Paris , feprofterneront avospieds, pour vous renouueller les
-zvous,MADAME,confotruncrdigncraent legrandOuuragedela c cc puiiFnat Empire, que Dreu a depofé entre vos mains: Ainfi puif-
3^
ficz-vousclonnei-alaFranceTerepos'amp;toiisles effects de la Piixbicn-Sciireitfe, ^ quelaPoftcrité regardanr voftrc Admuaiftration loüeaiamiis laRcgcncedes bonnes 5c vertueufcs Mercs. Ce fent !a, SIRE, les vceux de tout cc qui voiis cft fiddle ennbsp;France,Sc les fiipplications des Officiers de vofire Parlemenri qui ne fcauroientnbsp;autresque vos tres-humbles ,‘tres-obcyfffi.ns Sc tres-fidelles Subjeds amp; Scruircurs.nbsp;Paris en Parlenientle II.lanuier 1^49. Signé, DV TII.LET, Greifier en cheÖ'^nbsp;laditeCour.
Cquot;^E iourroutes lesChambrcsalIembléesHordinaire, la Courauroittrauaillé^ gt; récouurcr de l’arg5t-,amp; fur ce que quelques-vns auroient propofé de prendrenbsp;fe fcruir des fonds deftinez au payementdes reces,amp; mefines celuy des confignacionqnbsp;a la charge de les remettre quand la paix feroir fake ; II fut arrefté que lonneroii-cheroit ny aux vns ny aiux autres de ces deux fonds •, d’autant que 1’on ne pouuoitnbsp;retrancher les rentes fans faire vn notable prejudice a quantité de families , q'^*nbsp;n'ont autiie moyen de fubfifler •, quecelafcroit cricc Ie pcuplc, Sc empefcheroit pl'^-ficurs de contribuc' a payer les taxes qui efloient impolecs : amp; a l’cfgard des coU'nbsp;fignacions, cllcsn’eftoient Ia plufpart qu’ciipapier, que celaferoitgiandbruit, ^nbsp;ne donneroit pas vn fecours prefent tel que les affiires Ie requeroient; fi bien qu’il fnbsp;iugéplusa propos de faire des taxes fiir les gensdWaires , Sc lur quelqups partici*'nbsp;liers qui ne font partie d'aucuns des corps de cette ville, non plus que les gens d’affei'nbsp;res , lefqüclles taxes ferok'nt modicques, afin t|u’cl]csfufllntplus librement amp;: pf'quot;’ ,nbsp;facilcmcnc payées:Qne leflitcs taxes feroient fignifiécs parlesHuiifiersdc laCoUfrnbsp;aucc commandement de les payer a iour prefix , a peine d’elite payé Ic doubl'-parceux qui manqueroient.
Apres quoy Monfieur Ie‘Doven auroit demandé paffêport pour Madame b DuchcIIc de Lorraine, qui luy auroit ellé accordé ,Sc refiifé a quantitéd’autresq^’nbsp;Ie demandcient pour des confiderations particulieres. Ce qui auroit donné li*^^nbsp;d’examiner Sc remedier aux abus qui fe commettoient a la demande Sc obtentio*^nbsp;des pafièports; Surquoy il auroit efté propofé d’afl’einblcr en certain lieu,commenbsp;Louureou au Palais royal routes les perfonnes de condition, fiir lefquelles ily atio'^nbsp;quelque foub^on pour s’cn afïèurer, ou leur donnet des gardes-,ce qui auroit cflénbsp;^etté, Sc iugé qu’il n’eftoitjpasa propos de prendre d’autres aflêuranccs, que la parö*'^nbsp;a laq-uclle tour honime de condition Sc d’honneur ne peut manquer fans infeu'quot;^’nbsp;niais que pour cuiter aux fiirprifes qui pourroient eftre fakes par les perfonncs u'nbsp;commun, Sc d’autres qui prefïbicntpourauoir des pafièports, ilfuloit eflablirnbsp;Chambre particuliere a laquelles’addrcfleroientceuxqui pour caufe legitimenbsp;droknt-fort!ramp; s’en aller: ce qui auroit efté arreflè,a conditionqu'en vertunbsp;paflfjso'rts aucun- ne fbrtiroit finon par les portcsfaindllacq-aes ScfiinélDeiiis.
Meflicurs Ie Meufiaier , Bkault ........ auroient efté conamispar la Courp^
deliurer lefdits pafièports aueC connoifiahee de caufe. nbsp;nbsp;nbsp;,
Ce nacfineiour Ia Cour ayant examine la Requeftc prcfentéc par les de la ville d’Amiens, pour eftre conferuez dans les anciens priuileges a cuxnbsp;denomrneramp; eflire vnPrenaier ( ouMaire ) amp; des Efeheuins en IcurditcviH^’^^^nbsp;preiudice defquels Sc en vertu d’Arreft du Confeil, lefdits Premier Sc Efeheuir^^
-ocr page 37-57
r 'squelques années eftoic^tfaits fans appellerlefHitshabitamjpóvtr auoirleursfaffra-plaignans lefdiTshabitans queceux qu^ eftoicnta prcfcnt cn charge,n y anoient ^ s mis que p^j. lettre decachet, ny confirmed que par vn Arreft du Confeilnbsp;mo;sdéDccembredernier, quieftvn abvisamp; vneentreprifccentre les primle-d I kles villes deFrancc,amp;: pardculieremenr de cclle d’Amiens; Erfurcenbsp;dA * Indite Corn: auroit ördonne que l’Edxét de Reftablildèment de la villcnbsp;Ho ^'^moisdeNouembre ijyy.verifié enParlement touchant l'efleiftionamp;:
defdits Premier amp; Efcheuins/era executé en fa forme amp; teneur, amp; qu il P'^ocedé a nouuelle efleótion pour la prefente année en la forme amp; manierenbsp;gj.^“mimee) Enjoint au Lieutenant General detenir la main a ce qu’elle foit biennbsp;Élite, de conferuer leEltts habitans en leurs priutleges: faifant laditcnbsp;^jj^'J'tihibitionsamp;deffenfcs auxpretendus Premier amp; Efcneiiins nommezpar la-CQj^r^ttedecachetjdes’immifcerenla fonótion delHitescharges , apeinedefaux,nbsp;.Jjttiondecorps Sebiens. CefvirlaCourfelèroit leuee.
Meffienirs les Maiftres des Requeftes ayanr receu ordredelè rendre ’^feil prez la perlbnne de MonfieurIe Chancelierj 8c deliberé ce qu’ils auoientnbsp;pQj^^’^ttefterentque ceuxquifont de fcruiceaux Requeftes del’HoftcI ne doiuentnbsp;gez ^^tir de Paris; Et que ceux qui ne font plus en quartier n’y peuucnt eftre obli-fe^j’jP^^isquarefgarddeceuxquilbnt de quartier au Confeil, lefquelsnepeuuentnbsp;d’aller y faire la fondtion de leurs charges quand ils fontmandez parnbsp;fait • Chancelier , ils deuoient demander paffeport du Parlement •, ce qui futnbsp;^effieurs afteurant la Cour qu’eftant du Corps du Parlement, lesautresnbsp;^^tont pouraffifter 8c prendre leurs places a routes les deliberations qui s’rnbsp;fcfj ’ que deux quifortirontcontribueront 8c tiendront bien fait tout ce quinbsp;quijgy ^ te par ceux qui demeüreront a Paris : En ccla ils obeïre t aux ordresnbsp;nnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;efté enuoyez: mais ayant demand c pafleport, il leur'fut refuie, aufii
lesp^0^^^^tioiteftcauxConfeillers du grand Confeil i fibien qu’ils demeurerent, nefedonnant qu’auecbeaucoup depeine, Sc tres-grandeconnoÜFancenbsp;mefineilfut publi^a IbndetrompejdefFenièdefede^ifernyuaue-hcsj Prille de la vie, acaufe quel’onf^auoit que plüfieurs perfbnnes eftoientfbr-^tr.fiesjquantitcaufTi, principalement des femmes de condition, ayanteftcnbsp;Cc ^^’.^tixportesveftuësenpayfannes.
f't la plainte qui auoit eftc£tite,ala Cour des Monnoycs, que les ^.'''^tievouloicnt acheter la vaiflèlle d’argentqu’auprixde iz. 0117.3 liureslenbsp;monn^ mefme Cour fit publier vn Arreft, par lequel il eftoit enjoint au Maiftrenbsp;ville de Parts,dcpaycr 8c changer routes les macieres d’or 8Cnbsp;^ pour 1’ornbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^tiflila vaillelle d’argent a raifbn de vingr-fix liures dix fols Ic mare,
j'tttcs nbsp;nbsp;nbsp;de 484. liures Ie marc:£aifint deffenfes a tous Orphevres amp;
^oiiis d nbsp;nbsp;nbsp;lefdites vaiflelles en efpece d’or Sc d’argent marquee^
a»; i nbsp;nbsp;nbsp;, comme aulïï de diffbrmer lefdites vaifl’cUes en la prdence
'¦onuertir^i tnoindre prix: enjoignant aufii audit Maiflae de la monnoye
qui les
tlïceu-
porteront.
. 3S
*Eiour Ie Parlement aflcmblé a rordinaire,auvoir employé fon principal ,^pour la police du pain, dont oncraignoit qu’iln’y euft pas abondance cojn^^
il auoit eu par Ie pafie, Ie marché n’ayant efté fi bien foumy Ie Mercredy prececief^
qua rordinaire,pIu{loft paria faute des Boulanger? que manque de bied-, amp;nea^ moins plufieurs deMeflIeurs luröient dit, que pour plus prompt remede, dnbsp;Ibrtir amp; faire effort afin de defboucher O’.'elque pafiage,s’ofFïac mefme de march^^nbsp;la teftedeceuxquifbrtiroicnt; vn enrr’aurrcs dit qu’il elloit cftrange que Pansnbsp;affiegé par fainél Denis i au lieu que fainft Denis pouuoit Sedeuoit eftrenbsp;par Paris: a^ant deliberc fur cetre ptopoiition de fortir, Ic tour futtemis a la dii*-'^nbsp;tionde MellieursIesGeneraux.
En fuircdecettepropofiriond’aduifer auxmoyensde faire venir du bied, nbsp;nbsp;nbsp;jj
mirltitude innombrable de mandians, beaucoup de pain pour Ieurnournf-*|^ ¦
autoit fait vne autre,f^auoir eft de faire retirer les pauures mandiaias dont ily aup'^jj gt; grand nombre, que routes les ruësen efl-oient pleines ; maiscomme .elleeitoi‘^‘nbsp;tres-grande confideration,ileftoir auffinecefTaire de labienexam-iner llfalloit^*'
te
Monfieur Ie Procureur General remonftroit qu’en des ncceffite
tez moins pre.-
eonduire vn peu loing de Paris, en lieu oh ils trouueroienrdequoy fubfilleról d
que celle-cy on les auoit mis hors de laville , leur faifant quelque aumofnepoa**^ '
nombre fevoyoitaugmenterrousIesiours,d’aueclcs pauures infirmes amp;
cftimoit deuoir eftre faite diftinftionemre les mandians valides Seforins, do^^.
,eigt;'
de cetteviUe deParis ; que les premiers pouuoient eftre chaffez j Et qua '¦•efgi'’'^ cesderniers illes falloitobligerde s’enroller a 1’aumofne de Icurs Parroifles,nbsp;icur eftre (ubuenu par les Marguilliers d’iqelies : Plufieurs de Meffieurs aiiï^%nbsp;trouué eet eapetlicnt fort bon , amp; mefme qiranrité auroient promis de cont^l’nbsp;aux aumofnes a eet eftcét i d’autres auroient efté d’aduis defurteoir a l’cxecutio'jfjnbsp;cette propofition iufques a certain temps gt; crainte d’allarmer dauantagenbsp;somme aulïipour nepasdonner aux aduerfaires fubiecl decroire que Parisnbsp;t-res-incommodé,5cleur faireconceuoirlafin prochainede leursefpcranceSj‘1 jlnbsp;3ie fondoient que fur la difette de viures qu'ils eftimoient eftre tres-grande; anbsp;auroit pafte.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,ir
addition. II penfa auoirbruit dans les marchez, a caufe qu’il n’y vint pas la tité d epain accóufturaee,amp; qu’il eftoir tres-cher; la populace murmurant^ti ji;nbsp;que les grands eftantfoumis debledScfarinevouloientlaifTerperirk menunbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
enjoint a tous Capitaines, Officiers eftant a la garde des portes, de faire cond' galleries du Louuretous lesbledsquc l’onameneroit a Paris , pour la eftfcnbsp;iic deliurez aux Boulangers amp; Patifliers pour faire inceflamment du painnbsp;aufdits Boulangers de s’v trouuerpour aclieter des bleds, comme aufli dennbsp;vaidre du bied ny de la faririe aux Bourgeois fur peine de la vie ; Eta^P?
4 CB achetet a peiae de 5oo,liuxe? d’amendegt;
©n fit armer les Bourgeois pour empefcher Ia fedition , amp;c appaifer cebruic , diftfipa-,pareequilvinrparcharroyquantitédebledsamp;farincs,quidonnereia^ jiijnbsp;rance de mieux. lointque ceuxqui auoieiu defiadu pamfurent priei deta® P |nbsp;enuoyer auinarché,amp; laiflère 'quiy eftoir aux pauures. Ily eutvnArreft j jjfii'nbsp;lapolice,quelesPreuoft dcsMatchandsamp;Efcheuinsfirent publier, parleq^^ ji)f
^ nbsp;nbsp;nbsp;'irM ir-iinpc Ofïirifgt;rcnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;l-\nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;rondii“- Jl#
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% , ƒ nbsp;nbsp;nbsp;leParkment ne fe feroit point afTemblé.
foit nbsp;nbsp;nbsp;klcflleurs dc Beaufort amp; la Mottc-Houdancour (ortirent fur le
vne partie de Icurs trouppes, amp; enuiron quatre mille des volontaires Bour-'^^Uel’on auoit fait adiiertir fans forcer perfonne 1 ledeffcincftoit d’aller faire vn prendre amp; ouurir le paffage de Corbeil , ayant mené du Canon a cet ef-ayant eftc aduertis aluuify que Monfieur le Prince y eft air allé aucc 4000,nbsp;risnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ paflèrent la nuidjSc le Icndemain matin renuoyerent la milice de Pa-
Uq:’ ^'‘Htallezauec Icurs gens vers Long-Iumeaupour efcorterdesviures qui ve-dc ce coflé-la.
Pon nbsp;nbsp;nbsp;leDucDelbcuffortit auffiauec quelques troupes , amp; alia rompre les
fair 1 ^°airnay amp; de fainél Maur , pour empelcher a ceux du parry contraire, de jlgi^’^^courfes dans la Brie, Sedonner liberté aux habitans dcs villages d’apporternbsp;‘eds, Iclquels en eltoicnt empelchez par les courfes qui fe failbient.
iour routes les Chambres altèmblces, apresque lerecitauroit efléfaita fa de Ebur du retour de la Bourgeoifie, fortie le iour precedent du cofté de luuify. Scnbsp;'taillénbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^onfi eurDelbeufhorslaporte S. Antoine, on auroit encoretra-
)q nbsp;nbsp;nbsp;police touchanr la difpenfation des bleds qui arriueroient a Paris; Surquoy
jijQ- MoniicurViolIePrefiident aux Enqueftes auroit dit 8c reprefenré qu’il y % llnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;d’allarmer les plus groflesmailbns par des contraintesrigoureules', let-
? 'les ne produiroient pas pour celadel’argent comptantdonron auoit grand be-^ gt; qu’ileftoitd’aduisdereccuoird’euxce’qu’ilsoffriroientvolontairement, Icur an moyen de ce prompt payement, elperance de moderation amp; remife dunbsp;Sentnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;pafla, quelques-vns de Meffieurs ayant voulu exciter les autres a dilk
Jes affaires par routes fortes de voyes.
tcttgy'^^Eneiouril auroit «fté ordQnné,que lespayeurs des rentes furl’Hoftel de fojjj, ’11^ de Paris , payeroient les arrerages d’icelles efcheus Sc a efehoir a ceux quinbsp;paygE''^^^_irs en cette ville,a I’exclufion des abfens Faifant deffenfes aux receucurs Scnbsp;cotjf ^ vferautrement, Sc de contreuenir a cet Arrell, fans neantnaoins tircr anbsp;j^^'luence pour I'aduenir.
tgt;nu(w ^^EneCour auroit ordonné,que les Chambres du Palais Cardinal feroient taj . ^^^*^.prefcnced’vnConfeiller,du;Subilitud de Monfieur le Procureur Gene-
dcL, ‘^'^^criptionfaitedesmeublesquifetrouueront en icelles ¦, aufquels le fieur
Commiltbreauxfaifies reeJes, auoit efté eftably Commiilaire amp;gar-. ¦ 'P-ïArreftdeladitcCour. - ' ------------ --------- -
pari Erefident de Believre s’eftantoftertd’auoir cefbing , il auroit cite pric 1^ '^nrpagnie de fe vouloir donner cette peine. Apres quoy on auroit trauail-^^^uuiemcnt des taxesfaites lur les gens d’affrires,amp;propofé de les contraindre,nbsp;qu’ils ne payoient point, amp; qu’il elloit neceflaire d’auoir de 1’argent prom-
-ocr page 40-4*
CEiouïles ChambresafTerablées, Monfieur Ie Prince de Conty, les DiiC';0quot;|' beuf, de Beaufort, dcMarefchaldelaMotteprefens, auroic efté donnéa;ti*‘^nbsp;que leBour^la Reyne auoit eftépülé Ie matin,amp; les villages circonuoiöias,pacnbsp;troupes deMonfleur lePrincedefquelleseftoienta IlTy ; Surquoy quclques-vtt^d^nbsp;Meffieurs auroient efté d’aduis d’enuoyer fur l’heure apres ces voleurs: Les Genera^nbsp;auroient dit qu’on ne peut pas empelcher que ceux qui font maiftres de la canap‘!'nbsp;gne, nefiffentde tellescourfos', que quandon monteroit acheualon netrouuet*^''nbsp;plus perlbnne: qu’il nV auoit point d’autre moyen pour empefohcrces defordres, ^nbsp;non de diligenter les leuées amp; faire vn ’fonds de cent mille efcus, pour leuer dix nai^^nbsp;hommes d’Infanterie a 1500.liures par Compagnie-Surquoy Monfieur IeM irefcl’^nbsp;de la Motte auroit dit,qu’il fcauoit vn fonds de 280000. liures, de quelque recept,*’nbsp;quilferoittoucher ce four , fi la Cour luy vouloit donner for iceluy Soooo.nbsp;uresa luy deubs par l’Efpargne, ce qui luy auroit efté promis,amp;arrelVé, quel’^**nbsp;iroit au lieu oü eftoit ledit argent •, ce qui auroit efté fait, 8c trouué au Bureau des aynbsp;iudicatairesdes gabelles, lafomrae de 270000, liurescachez Sc enterrez fous vnep'quot;nbsp;Ie de 50. charrettes debois.
Enfoitte la Cour auroit donné Arreft,parlequel elle auroit enjointauxhabital*^’ de Melun,Corbeil, Lagny,Meaux, Nogent, Brie-Cóte-Robert8cautres villes,nbsp;uoyer 8c fiire conduite inceffamment des bleds 8c autres viures en cette Villefnbsp;Paris,nonobftanttous Arreftsacecontraires: 8c auxGouuerneurs dcfdites Villesnbsp;tenir 8c prefter main forte a 1 execution dc cet Arreft.
CE four auConfeli ordinaire qui fe dent tous lesiours chczM. Ic premier fident par 1 es C onfeillers a ce deputez, il auroit efté arrefté que les deniers p^'*
'E four au'
fident par les Confeillers ace deputez, il auroit efté arrefté qut its ueiuti.j r blies qui fe trouueront 8c leueront a 1’aduenir, feront mis és mains de Forme Scnbsp;moify Bourgeois de Paris, fous la diretftion de Monfieur ViolePrefident aux Enqi'^'nbsp;ftesj 6c dela Grange Maiftredes Comptes.
uiddit, LaRaillcreinfigncPartifan , fort conna pour auoir eftéauthcur tous Ics imports fur levin, 5cdcstaxesd’Aifez,fut emprifonné a laBaftilfoP^’’nbsp;lordtcdc Monfieur Ic Prince de Conty.
Leficur Cohoncy deuant Euefquc dc Dol, Icquel on gardolt dans lesP®''^^ dcrOratoirc,foub5onné d’eftre icy cfpion du Cardinal Mazarin, futnbsp;liberte Sc Ics gardes a luy oftécs.
-ocr page 41-^^Eiour routes les Chambres alTcmblée'jauroitcftc confirmc par Arreft de Ia p fj ccquiauoitellé arreftélc iour precedent chez monheur Ic Premiernbsp;:amp;{(jr ccquenionfieur Ic PrcuoftConfeillcr, auroit fait plainte quenbsp;p^.^^^nnoiflbit mal les feruices qu’il a rendus au public en 1’adminiftrationnbsp;Ij ^^ances, dontildemandoitrcndre compteala Cour fculcmcnt, monficurnbsp;Prefident l’auroit aflèuré de Ia fatisfaftion que la Cour auoit de fesnbsp;Crnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;deles continuer au public, la Commiffion donnée a Forme amp;
tU5p*'°^^»*'cprcjudicianrpoint.acclledont il auoitbienvoulu fe charger, amp; PP'lu’ileftüit cnpouuoir de prendre la place du troidefme Adminiftrateur:nbsp;cly Violc luy ofFrit la fienne. Ainfi la fomme de zyöooo. liurcs trouuce*nbsp;Icj Adjudicataires 6c Fermes des Gabelles l« iour precedent, fut mifc entrenbsp;c]^jquot;*^^sdcccs deux fufdits notables Bourgeois, ala referucdeSoooo. que tQU-l’PCp^^'ficur Ie Marefchal de Ia Motte, aiamp;urant luy eftre legitimeraent deuë pat
Y quantité de pain aux maichcz, eftant venuforcebleds amp; Ytous les iours paflèz.
ïUQi” ^'titil-hommc arriua cnuoyc par Ic Due de Longucuillc, a/Tcurcr qu’il HqIjnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;bien rcceu dans Roücn, que tout s’eftoit declare pour luy» amp; qu’il s’c-
^ nbsp;nbsp;nbsp;Vieux Palais, amp; qu’il alloit trauaillerincclTamment
Ojj troupes-
Ss nbsp;nbsp;nbsp;publier a fon de trompc,defFcnces de vendrc ny imprimcr aucuns libellcs
5”'*ffiondcIaCour de Parlement, 6c fans que Ic nom de l’Auteur 6c de (écsp fuifent aux pieces 8c libellcs qui fe dcbitcroicnt,fur les peinespor-^’¦‘^unanccs, cc qui n’cmpefcha pas les Colpoltcars d’cncricr, vea-Lnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;les iours de BQUUcauxcontre Ic Cardinal Mazariïi.
H,cy ^itrquis de la Boulayc aduerty que ceux qui auoient pillé au Bourg la le$v, fésenuironsde Long-Iumcau,y alia toutenuit: a fonapprochcnbsp;bien qu’il rcprir,6c fit rendre tout Ie butinaquiil ap-i^{^J^^®^tJpuis fit conduite a Paris fix censboeufs , autant de mourons ,6c plu^nbsp;lUoijnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;amp; cheuaux chargcz de bleds 6c f^arines qui attendoient il y
‘l^clquctcmps,quclepaflagcfut librepourvenir.
»Ei
_/iqgpjJ'’’°^*^^slcs Chambres affemblces al’ordinairc,monficurle.Ptefidcntdc ^Uipagj.i°?'^’^'1«clcftoitdcfcmaincauConfeil de guerre, auroit informc lanbsp;^^Ppottenn inbsp;nbsp;nbsp;nbsp;aupubltclcMarquis de la Boulayc jöc
''‘tcfus-^ l^’^^raittc du Marefchal du Plcffis-Praflin, deuoit eftre attribucc auoient fair dccorabattrccontre les Francois, fans 1’ordrc
ren-
^cfficursFouquctficurdcCroilïy, ^^^Eebvre, Conlcillcrs luftinbsp;nbsp;nbsp;nbsp;cfté commis par la Compagnie, pour rcglcr la Police,6c r
ccaux geus de guetre du pofte de Charenton 6c lieux circonuoifins
-ocr page 42-MeflleufsTicrfautj Vcrtamopt, Fra^uicr amp; nbsp;nbsp;nbsp;...... auroient cfté pareulS'
ment commis pour affiftér aui'teueucs qui Icferoient des gens de guerre amp; troU' pcsleuées 5c alcuer', pour empcfcherlcnombre despallc-vplans'que IcsCapi'nbsp;taincs poürroieiit faire paiTér daiis Icurs Compagnies.
Apres CCS réglemcnsai'nfi fairs, ferdient entrez les Depurezdu Parlement Prouence, demandant l’ynionamp;affiftance de la Cour, alaquclle ils auroientnbsp;prefenté, outreamp; pn.confcquencfc dcce qu’ilsauoknt defia dit 1. 15. du prefen'^nbsp;raöïs, qüc depuis fepï'anriéds i^s' auróïént ellé contrainrs de Ibuffrir vne Chaiubï®nbsp;desRequefteSjfans que l’Edi t en ait efté verifié:nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;les Confcillers de cetteCha*’^''
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bre'receus.par des CdiiiiViiiTaires,auoiertteu fdanceparmy eux ; Et que lefdid Confeilleis de cette Chambre desRequeftes voyant bien que leur cftabliflcmc^’'nbsp;flit par viol ence contre les formes n’cftöit pas afTeuré, auroient propofc d’cft^'nbsp;bliraudit Parlement vn Semeftre; ce qui auroir cfté fait; 8c leslntcndans denbsp;fticc des Prouinces .deDauphinéjde Languedoc Sc Proucnce,aucclcComted’A'nbsp;lais 5 Gouucrncur de Pioucncc, auroient cfté en faire reftabliftemenf, auqudnbsp;Parlementfc fcroitoppofédeflors quot;, auroient eu recoursalalufticeduRoy, p^''nbsp;plufteurs Sc dift'crentcs Dcputations,ayant mefme offertau Confeil Ic rembourr*^'nbsp;ment; mai.sau licu d’auoir efté efcourez,pluficurs ( comme tour Ie monde a feed)nbsp;auroient efté bannis Sc contrainrs de ferefugier hors la Prouince: d’autrcs qui ƒnbsp;feroient demeurcz, auroient reccu 5c fouffert tous les tourmens que peut faire'/’* .nbsp;Gouucrncur-, Sc rant s’cn faut qu’ils euffent efperance d’cftrc foulagcz, par led’*nbsp;foümiflionsSc offresderembourfement, qu’au contraire Icdit Semeftre auto'''nbsp;encore cfté confirmé par Arreft du Confeil ,du 18. Dccembre dernier aucc de’*nbsp;fences aux Anciens der’cntrer;8cordreauGouucrneurd‘exilcr derecheftous ced*^nbsp;qui eftoientde retour en Icurs maifonscroyanttoutappaifé.
Si bien qu’eux 8c leur Compagnie fc voyans hors d’cfpcrancc de fortir'de Rd’? mifcres, auroient eftimé Sc efperé que Meffieuts du Parlement de Paris, ne dd'nbsp;nieroiét pas vn charitable fccours a eeux qui ont l’honncur de porter vn mefd**nbsp;carraiftere, 8c qui ontmcfmepafliond’expofcrleursvicspourlefcruic#duR”/*nbsp;les profperitcz de l’Eftac, 8c pour Ic repos 8c dignité de cette Coat,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;..
iMonfieuflc Premier Prcndentleurauroit rcfpondu,quc la Compagnie afd’ entendu auec regret Ic narré de leurs malheurs , qu ellc fouhaitteroit eftre ad’nbsp;puiflantepoury apportcrlesrcmcdcs,qu’ilcftoit important dendelibererp”^nbsp;la fe-c'tcédcs vns 8c des autres. AprcsquoylcfditsDcputczfc feroient retired’^nbsp;laCourauroitdeliberé.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
Et fur ce auroit cfté meuc la queftion a laquellc Ia Cour auoit defia cy-ded^^^ : fait difficulté; Rauoirfi Ie Parlement auoit pouuoir de faire droiét fur R*.nbsp;rnapdes'defdits Deputcz du Parlement de Proucnce pluficurs dirent que R * ^ inbsp;lement de Paris, par vne preeminence fur tous les autres, auoit efté roufiou’*nbsp;pélléle Parlement de France, Sc que tous les autres ParlcmcnsSc Compafd*nbsp;Söuucraincs cn dcriuoichc, commede leurfource; 8c par conrcqiicnt qnc ^ '.fnbsp;bliffcmcntd’va nouueau Semeftre8cautres creations, ncpouuoicnt ny deiio’’^(nbsp;eftre tenues pour legitimes ,.(ans la verification du Parlement d'^ PariSiEtff^.nbsp;prcuuc dè cc^l’on Rait queles ParlemensdeRoiien, de Rcnnès, deMets ^ ^ ƒnbsp;trcSjlc Grand Confeil, la premiere 8c fcconde Chambre de la Cour desnbsp;auoir eftc verifiezjils P arlcifient dePaa aiioir aülïiobtciid pareille grace apfc®
-ocr page 43-t’i'ee? (Je follicitation ; vcu que mefme l(j Parlemtbt de Paris eft Ic vray, amp; cort-i ie fcul protefteur des Löix fondaraencales; du Royaume, qiü font/blcllèeS parnbsp;^ ^bangement qui fe fuir contre les eftabUflemcnsldesParlcmcns, Sc par la muli,nbsp;P'^Cation des Officiers ;adjouftantencorqHc ic Paticmcncd’Aixpar lesDepu-;nbsp;*^^,^'^ioubmettantauIugementde la Couriü ii’yauoit point lieu dedouter,écnbsp;a*! gt;ltailloitlcuraccordcrcequ’'ilsdcmandoient.nbsp;i^aiitrcsdifoientqu’encorquelefditsDcputez par leurs demand es Sceonclu-a*'* ’nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;donnera certe Cour vnc lurifcliiftion au dela de fon reftbrt: il
°ifplusi propos amp; dignede la moderation d’ieelle,de nvfer en cela de fon P°Uuoirpai-ieiefpedtqu’clledoitafes Confreres; vcu mefmequ’en 1’eftablifl’e-^eiit qucl’on fe feroit autrcsfoisefforcé de faire d’autres ParlemenSj amp;c mefmesnbsp;¦¦¦endiaux,fansleconfentementamp; verification decette Compagnie, cllen’au-iainais procédé par autres voycs contre les Officiers nouucaux, finpn en lesnbsp;^lauoüant pour Confreres, 6c declarant perfonnes priuécs , leur faifant fubirnbsp;'’^amenlors qu'ils feprefentoienten icellepoury eftre receus^ que cclas'eftpknbsp;l^ufiourspratique,mefme a 1'égard du Semeftrenouucau deRoüen (qupy quenbsp;Officiers cuilcnrcftéreceus par. des Cpnfcillers tirez de cetre Compagnie J anbsp;qu’ils n’auoicnt point prefenté leurs Commiffions pour y eftre regiftrécs,SCnbsp;confequent qu’ils n eftimoient pas que la Cour deuft caffier Icdit Semeftre denbsp;^ ^ouence; mais ordonner qu’il y aura loniftion de cette Cour aucc Icdit Parlc-d’Aix; tVes-humblcs Rcmpnftrances feroient faites au Roy 8c Ua Rei-^^Regente, fut laCreation 8c cftablifl'emcnt duditSemeftre, que la Cour dc-^i^ïeraauoircfté fait contre IcsLoixduRoyaumc; Sc qu’cllene tiendra ceux quinbsp;cfté admis aux charges dudit nouucau Semeftre, que pour perfonnes priuées;nbsp;pQutredeclarcra les Confeillers 8c Officiers des Cours Souueraines quifcrontnbsp;ks eftabliflémens de Semeftres nouucaux fansEdids bien 8c deuement verificznbsp;^ la Cour, indigncs 8c incapablcs de tous hpnncurs 8c priuilegcs, 8c d’entrcr ésnbsp;Compagnies Souueraines, a quoyilauroitpafle, 5c la Cour fe feroit Icuéc.nbsp;¦Addition. Madame de Longueuilles’cftant trouuécmal pour accouchcrfurl’héu-'^cdeminuit .^accoucha fort heureufement d’vn enfant inaflc, dont on enuoyanbsp;jl'Onneraduis antpnfieurlcDuc dcLongueuille fonmary ,par vn Courrierquenbsp;‘On fit partita la pointe du iour.
E iour toutes les ChambrcsalTemblées, monfieur Brifart iConfciller en ^^^la Cour, qui auoit cftc commis pour aller en la maifon de la Damenbsp;*lland, femme du fieur Galland Secretaire du Confcil, fur cc qu'ellceftoitnbsp;^^fofantedepaycrlataxc^ cllefignificc, fit rapport que Ie iour precedent ilnbsp;^ycroittranfporté au logisdcladitc Dame Galland; amp; que fuiuantl ordrenbsp;**ny donnépar iaditc Cour, il auroit fait perquifition en ladite maifon,8cnbsp;’¦onucdans vne Cafette ijooo, liurcsen argent ou deniers comptans, 8cnbsp;'^'^^Iqucs bagues 8c pierrcries,entr’aucres chofos vn fort beau fil de perJeS;8cnbsp;^ptes auoir fait proccz V erbal, il auroit mis garnifon dans ledit logis, pat ccnbsp;tnonfieur Ie Coigncüx Prefidenc aux Requeftes, fe difant crcancict du-Galland, 8c plufieuis autres, auroient formeoppofxtion, 8c cmpcfché que
-ocr page 44-ieldices pierreries,ftlilc petles amp; argent ne fuHcnt enlcucz,pretcndans c» qualitede creanciers leur apparteniri leditficur Brifarc ayantprié laCoUfnbsp;d cnordonncrcommcilluy piairoit, apresauoirdcliberc (Mcfliicurslc Coi-gneux pere amp;fils,ö£ Particcllc Prefidencen Ia troifiéme des Enqueftes,s’efta»’*nbsp;retirez) Ilauroitcfté dit amp;arrefté,qne fans auoir égard aufdites oppofition*nbsp;^ l’cgard de l’argent, qu’il feroit porté k THollcl dc Ville pour eftrenbsp;employé aux ncccffitez publiques; amp; pour ce quieft des pierrcrics amp; fildcnbsp;perlcs, quclc toutdemeureroit en depoft iufqu’i ce qu’autrement il en foftnbsp;ordonnéparla Cour, commeaufli pour 7000. liuresdc vailTcllc d’argcnt/nbsp;que Mcflïcurs IcComtc amp; du Bois Confeillcrs en la Cour,auroient dit auoirnbsp;tron^'^ yitiour d’hycr au logis dc Nau Procureur, laquellcil Icurauroitnbsp;ditappartenir au nommé Gucrapin, Sc cftrcgrauées de fes armes.
Monficurlc Prefident de Nefmondauroit dit, qu’vnnommé Tilly cnuoyc dc Gayettc par monficur de Guifca Madame dcGuifcfa mere, pour quel-ques affaires particulicfcs, feroit arriué du iour d'hycr,duqucl il a appris qu’^nbsp;Marfeillc en Proucnce, tous les habitans eftoient en armes , qu'i Ia villenbsp;d’Aix il auoit veu Ia mefme chofc, que monficur Ic Comte d’Alaix amp; Madame fa femme yauoient eftéarreftez par Ie pcuplc, Ie vingt-quacricfmedcccnbsp;mois) ï caufc qu’il vouloit aueedeux mille hommes ferendre maiftrcdcl»nbsp;villc, Sc particulieremcnt de la place aux Prefeheurs quieft Ia plus forte, SCnbsp;que IcDucde Richelieu cftoitaulli arrefté dans Marfeillc.
Cc mefme iour monficur Ie Procureur General, feroit cntrécnla gran-dc Chambre , amp;auroit dit que les remonftranccs du Parlement qu’il auoit enuoy écs i S. G ermaingt; luy ont cfté r enuoy ées aqec vn billet fans addrelTe, fi'nbsp;gné duPleffisilalcéfurcduqucIauroitcfté faiéte parlcdit ficurProcurcur General, dont la teneur s’cnfuit. Ltpontftrdira^uel'tnn a pu rccettoirIcpacqmtnbsp;de monfiettr Af el tand, e* l’efiat eiifont les ajfatres.
La Cour cc mefme iour auroit donné ArrcftdcdcfFcncci eeux qui fontaox portes dc Paris, dclaiflcr pafler perfonne que par Ici portes fain(ft lacques Scnbsp;faind Denis, auec ordre dc lailTcr palfcr tout Ic monde pour la Communica-tiondc Ia ville aucc les faux-bourgs, cefaitia Cour fc feroit Icuéc.
Addition. Ledit iouri vnchcurcdcrelcuéedcfils dont Madame de Longue-wille eftoit accouchéc Ic nuit prccedcntc, fut baptifé en 1’ E glifc dc faind Ican en Greue par monficurlc Goadjuteur dcrArchcucfquedc Paris; ilcut pournbsp;Parrainau nom dcla villc dcParis,monfieur IcFcronPrcfidcnti lafccoridcnbsp;des Enqueftes dcPrcuoftdcsMarchandsenicelle, ^ pourMarraineMadatnenbsp;laDuchcffc deB-oüillon; il fut nommé Charle-Paris ( du nom dcla Villc)nbsp;fon furnom d’Orlcans Comte dc faind Paul.
Le fieur Launay G raué P artifan, fut arrefté prifonnier k la Baftille.
1'
f.
Ce iour } 00. hommes depiedamp;50o. cheuaux dcl’arméc dc Monficurlc Prince, voulant entrer cn garnifon ^ Bric-Comtc-Robcrt , fiircnt rc-pouffez par les habitans, qui firent r cfolntion dc fc deffendre, contre des gen*nbsp;qui pilloient aufli bien eeux qui fc rendoient volontairement, comtaeccoJtnbsp;qui ÊiifoicHt rcfiftance.
-ocr page 45-AS
Du Samedy 3 o. Idmier audit aril
^ iour Ic Parlement toutes Ics'Chambres aflemblees, ou fe feroit trou-^enionfieurlc Coadluccurdc Paris, vn de la Cópagnic auroit die auoir j uis certain du lieu oil eftoit la vaiflellc d’argcnt Jes bagues amp; pierrericsnbsp;Mnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^a^*arin;amp; ques'il plaifoit a laCour commettre quelqu’vnde
' *lturs, qii’onles trouueroit; amp; lurcetaduisIaCour auroit commis Mcf-^^iitsDoujac amp; Loifel pour fe tranfportcr amp; faireperquificionau lieu qui ^^^i’oitindiqué.
jj ^'^nficut Chnrcon Prefdcnt aux Enqueftes auroit fait plaintc, que mon-^'“t le Due d’Angoulcfme empefehoit qu’on apportaft des viurcs a Paris, '**^'^iironsdi Grofbois, ayanefait dcifences aux habitans des villages cir-^ . ’I’oiUns d’en apporter: Surquoy monficur Godard Confcillcr cn la qua-Inbsp;nbsp;nbsp;nbsp;des Enqueftes, die que monficur d’Angoulefmeluy auroit eerie vne
^ lt;lu vingt huidfiefinc lanuier, oii illuy auroit mandé n’eftrepoint for-jj^^^Puis Ton depart de Paris, iufqucs audit iour, amp; que Ic lendemain vingC-^i'^fuiefmeil s’tnalloita faind-Germain enLayeparLagny ëepar Efcouan, ,^^^*^ancil tafeheroita menager aupres dc la Reyne quclquc aeeommode-5* ^^bqu’il y trauailleroit puiiramment,amp; s’y eniploiroit de tout fon pouuoirjnbsp;^V^*9^titdeluy faire voir les defordres prefens amp; 1’cftat oufontlcs affaires;
dicr P^‘'CetteLetcrcla Cour pouuoiteonnoiftreles bonnes intentions du-'curDucd’Angoulcfme,n’eftant pas eroyabiequ’il vouluft cferire en ccs (qauoit fait les dcffcnces dont on auoit donné aduis aud t fieurChar--jce qyj facisfit la Compagnie.
fee nbsp;nbsp;nbsp;monficurleFcbureConfciller auxRcqueftes, auroitditauoir
^ 'Uvne lettrede monficur fon fils Confcillcr en ladite Cour, qui eftoit k ^teuton, par laquellc il luy auroit mandé eftre neceliaire fe faifirnbsp;tous les poftes qui font aux enuirons dc Charenton, Stinefmcdeceuxnbsp;Wt plus elloignez , amp; y enuoycr la garnifon qui eftoit lors audit lieu denbsp;^^p*'®»iton, au lieu de laquellc on pourroit enuoyer dc la milicc des habitansnbsp;Jq ^^'^pourle garder. en attendant qu’on y euftcnuoyéd autres troupes.
C barton le leroic off-rt de conduire ladite milicc, amp; fur 1 heurefe-^ lea fHoftclde Ville, s’offnrdc faire cettc conduite.
dc la Moignon Maiftre des Requeftes, eftant venuprendrefa rapport a la Cour, qu’ii y auoit eu cc iour- la du painnbsp;-‘'t a la Halle, y en eftant arnuéioixantc charrettes au moins, amp;nbsp;bngj-p ® propos d’enuoycr queiques-vns dcMclIicurs pour Ic fairediftri-confufion, ce qui auroit efté fait.
Pay en Confcillcr en ladite Gour, auroit dit auoir aduis, qu cn Cette villcil y auoit vne fommes tres-notable d argent, procedantnbsp;^‘^eptes amp; quecctargent dtuoiteftrcportéafainél Germain, furquoynbsp;^ifJ^^P^g^iel’aufoitpriéd’acccpter la Commiflion d’aller encclicu; amp;c dcnbsp;loic ƒnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;d’ autres deniers publics, dont il auoit aduis, ce qu’ii au-
^ nbsp;nbsp;nbsp;4^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;’nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.
Ia Cour donna Arreftjportantdcffenccsaufdits Clinqualiers,Armuricrs,amp;'C. de vendrelesrnoufqpetsamp;autrcs armcs , commeaufTi la poudreamp; melche^nbsp;plushaucpi'ixqueceluy impofé par laditc Cour; fcauoir les moufqucts dcnbsp;Hollande amp; Sedan dix liurcs, ccux dc Liege huidi liures, les picquesdcnbsp;frefnevingc-quatrcfols, la paired’armes fortes douzelmres, les foibles di-'lt;nbsp;liurcs, lespiftolecsi fudl dix huict liures, ceuxk roüec feize liures, la pe^'nbsp;dre^mouiquet vingt fols, la Ene vingc-quatrefols, la liurc dcraefche qua'nbsp;tre fols.
Autre Arreftparlequelil fut ordonné que les 4(1000. liures, prouenau'^ de la Rcccpte generalle d’Auucrgne, foroient conduits inceilainment en eet'nbsp;tcville, amp; mis és ccffresdcl’Hoitclde Ville.
Cc in:‘'mc ioiir monficur Ie Prefidcnt de N efmond, fit rapport de Tcftat de* gens dL guerre que i’ona icuezè Paris, amp; de cc qui retloit a leuer; fur quo/nbsp;on fitpluiieurspropofuions touchant la fubfiftaced’iceuxgcns dc guerre, tauCnbsp;Ituez .]u'a leucr : que!ques-vns de Mefficursfeleroicnt piaiuts que pluÉ -UfSnbsp;de la Compagnie nauoient pas encore payé leurtaxe, que 1’on h’auoit pa*nbsp;encor rcccu tousles deniers qucdoiuent payer les portes cocheicsamp; lespeti'nbsp;tesportes, qu’il y auoitdifficulté entre leslocataires dc lesproprietaires, fornbsp;quoy il y auroit eu plufieurs aduis, les vns cftimans les taxes deuoir efo®nbsp;payees par les proprietaires amp; non panics locataires, d’autrcs que cette ta^^*nbsp;cftant pcrfonncllc, ellc deuoit cftre paj éc par ceux qui font demcurans daU*nbsp;les maifons; enfin il auroit pafl'é que les taxes feront perfonnels, fcaUoirnbsp;cent cinquante liures, pour ceux qui habitcut les portes cocheres ,amp; tïciU®nbsp;liures pour Ics peiitcs portes, amp; condamner les locataires au payement defdi'nbsp;tes taxes a la difcrction des ComniilTaires, dont la Compagnie auroit iiomiU^nbsp;deux en chaquequartier pour faire payer lefdites taxes, a Exception de ceu’^nbsp;qui fe trouueroicnt eftre dans vn Corps ou Communauté, qui auroientnbsp;ie doublo^’c Corbie.
La Cour commit parcillcmcntMcfficurs Viole de la Grand’ Charnbre,^/® Doux de la C^tricfine, pour figner les pafleports pour les poftes, lefquelsnbsp;roient dcliurez amp; figncz par Ie Greffier Guyet, enioignant aux CapitsineSnbsp;O.fiiciers de l.i ville, dcnepoint lailforpaifer autremont.
^yiddition. On iaifoit courir vn bruit feme par ccux du Cardinal Maz.arfo’ que lapaixeftoit faiéte auec Ic DucCharlcs, Icquel venoitauec Iniiélnbsp;hommes; ceux qui allcuroient cette nouuellc, difoicntquelc fieur Hclfoh^nbsp;preparoit ce foir-fo ^ fouper audit Due.
Monfieur lArcheucfque dc Touloufc partit auec paif.-port pour alfoC^ fainéi Germain, peur fes affaires particulicres, refolu pourtant s’ily
Iicu de parlcraiaReynedsrefiatprefciitdcs affaires, qui iufqa’a lorsjufor auoitpoint efté defpeinc au vray, ceux qui 1’approchoicnt iuy en cela»c‘^.nbsp;verité.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;‘
Monfieur deVitry cftant allé Ie foir precedent i Brie Comte-tant pour mettre garnifon dans la ville, que pour amener Madame fofonu«‘= de Corbcii a Pans, fic rencontre dans la vallée de Fefcan de quelque caüallf'nbsp;riedu parti contraire : cette cauallcrie d lavcüe dc celle de monlieurnbsp;try, fclcpara 5 partie cftant allee vers Bagnolet, partievers Ic Chaftc^*^ ^
-ocr page 47-quot;Vincenne: Tancrede de Rohan fils du feu Due de RohaJi, ayatit pouffe cef-caualleric iufqu auptes dudit Chaftcau de V incennes, pour s eltrc trop en-
Chafteau oè il mourut Ie Icndemain , donnant gam de Rohan fa faur, qui luy difputoit fa lesicimacion, amp; les biens qu
Pouuoit pretendre cnlafucceflfiondefonperc.
f h iour Ie Parlement ne s’aflxmbla point, monficur Payen fuiuant Ia jj Commilïion a luy donnée par la Cour, fe tranfporta chez le nommenbsp;fur i’aduis qu’il exU qu’il y auoitdc l’argentdc larcccpte du Cori-
de Bourdeaux, amp; y en trouua en elFct, consme il fe ven a cy-apres, au rap-rt ¦ nbsp;nbsp;nbsp;-nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;-
Bie j
quhl en fcra èla Cour, cnfcmblcde la perquificion par luy faitc ,cemef-
iQUr au iogis de la Pompe du pont-neuf.
AM.T LECT EV Rj ranaricede cjutl^ues Imprimeurs qUi nont en autre deJfeini^He d' aueir ten argent a fait voir fes ionrspajJèz. vn certain Liurefousnbsp;^ ienom de Neuiieati lournal de ce qui s ef fait au Parlement és années i6q-8.nbsp;cig ƒ 9 • Paj! cru efire oblige en ce lieu de te detromper, éf te faire v oir l'impertinencenbsp;dit ‘ ^'^‘^t-age: Matthieu Colombel i^Ierernie Bouillerot qui ïontmuenlurnierenbsp;if ^^Jept OU huiEhionrs fans permiffion, ne t ontrien donné denoiiueau que le tiltre.nbsp;Cel ^^^^‘^tjfcript motpourrnotles lournaux de 1648. imprimelfparGeruais ^lliot^érnbsp;16 .que iet'ay donné iCpr tepuis direenleurlokangequilscnt eflé Jlfidellesnbsp;^ P exaSls aubeauprefentquils tontfait jquüsn ontp'as mefmes ¦voulu tepriuerdesnbsp;lus grcjfieres dimpreffwn quieftoientengrandtrombre en ceux dudit Alliof.cenbsp;'terras ayfement dés la premiere page, qui te feruira eteci
''échantillon de tome la
Piec '''^rras ayjementaes la premiere page, qut te fegt;
Ma nbsp;nbsp;nbsp;l’Arnfd vmon ( quils dattent mal aujfi-bien que Icdit Alliot du 3.
Itty .quoy qu.il futnatoirement donnéle 13.) ils ontfaii la rnefme faute que 3ucun ncferareceu és Offices qui requierent, au lieu quil doitynbsp;qiilnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;deuoient mettreainfi, aucun ne fera receu es Offices qui vacqueront,
fuiurel nbsp;nbsp;nbsp;dansles moia de hullet amp; Aoufi,
hrii-., nbsp;nbsp;nbsp;fuitcpAT Udit AlUot eu [a troijiefrne edition , ains font aller le Roy
ie nbsp;nbsp;nbsp;~nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;¦
^'rreurabfurde.Dans tomes les.dattesaujfi tutrouuera les mefmes defauts, '¦’¦trernent dansles moisde hullet ef Aoufb, oh ils nont pas prisla peinc de
^(e ' nbsp;nbsp;nbsp;^ uslice au Parlement leq.Aoufi,ainf quil aueit fait en fes premieres
«ég ^°^.^fP’alieH quecefutle 31 .hiillet,commel'adepuUcorrigeledttAlltot.Quand,
pafféen 'la prefente année 1649.ils lomprisfansy ritn changer du cornmen-u '‘¦du-h-.-r. nbsp;nbsp;nbsp;^ I ..¦¦¦¦
‘^da- nbsp;nbsp;nbsp;Iournal que ie t ay donnéily aquelque temps \ ef fii'auois lors paffé
^ Z.....• r ' t nbsp;nbsp;nbsp;. I rnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;n ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;•nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;*1'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;l dJ
f^fier, j/t atu-oient fait la rnefme chofe: Carfi apres ce iour ils reeonmencejit au pour continuer iufques au 22.Fevrier,prensgarde que ce neflplus le
, nbsp;nbsp;nbsp;. de cp .'n,.: A-dl r •nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;•nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;-
^•dii
. nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;' •nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;lnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ C3gt;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;t
J‘-i s'efifait au Pa-lement, dont ils n om üimais eu aucune com oiffance, tfentvn rasnas d' Arrefts de la Cour, des R-monfrances. Harangues er au-c^cjia imprimées, que les Colporteurs efoiem las de crier dans les ruès,
'dentils n amientplus le'dehitie^ifikn'ontmh k la fin deleurpretendH Nouueditloi*^-tial(^He pour le groJfir,amp; telefiaire achepter a pluskant pris. Ainfi tuponrras quelle difference ily a entre ce Linre rnonjlrHeux, amp; le veritable lonrnal cjue v ay co?n-mence a te donner i eÈt fi tnprefiereras vne rnannaife copie j a vn bon originalnbsp;coufi'erapen, dnquel tn auras la fuitte de mefirne flylle ($• methode dans cinq ««nbsp;tears ?file 'voy quecemien labeurtayt en quelque faf on contente': Adieu.
SV R laRequefteprefèntée a la CourJI ell: permis a Geruais AlHoC S^IacquesLanglois ,d’imprimer lelournalde ce qui s’eft fait aUnbsp;Parlement, amp; deffences a tout autre, a peine decinqcens liures d’a-mendes; Signé RADIOVES.
-ocr page 49-49
Nontenant ce qui s’eft pafTc depuis Ic pLcmier d-Feburier 1649.
^ Eiour toatcsIesChambrcsaflemblécSjOÜfeferoittrouué Monfieur Ic Coadjuteur de P iris, ily cut Arrefl:,parleqaclliCoarordontia.o[uclesnbsp;Receucursde Challonsamp;de-Moulinsappbrteroicnr éscoffresde 1 Ho-^'^llc les deniers de leurs rcceptes. Monücar Deflrndcs-Payen auroiefaitnbsp;p ïla Cour des deniersqu’il auroit rrouucz Ic iour precedent, chez Ie Sieurnbsp;3380* ^flbcié au Conuoy de Bourdeaux , lefquels il auroit dit monter anbsp;Unbsp;nbsp;nbsp;nbsp;lefquels Icdit S’cur Pauillon auroitditzooooo.liurcs, procederde
^gj^P^P'^^dudit Conuoy deBourdcaux,amp; quclefurplus cftoitdela fucceffion .^'^^^cyncmere,amp;appartenoita Monfieur Ie Due d’Orlcans,commefonnbsp;qucpbificurs Creanciers de la fucceffion auoient faifisSc arreftezennbsp;amp; qu’il y auoitpluficurs oppofirionsfurce que ledit Pauillon n’auroitnbsp;fié,n’y dcla creancedeM anfieutle D ic d'Orleans, ny des autres paria for ¦ véesmefmepardcsConfeillersdela Cour; apres^auoir eftédeliberé,nbsp;fcrnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;ordonnéque fans s’arrefter aufdites oppofitions, lefdits deniers
fe g^'^^'*’^l’'oyezauxneceffitcz publiqucs,raritpour laleuccdesgensdcgiier-3uro^^(?°'^'' fiibfiftance diceux. Enfuitte decc,lcdit SieurPayen-Deflandes rapport,que pour farisfaire a la Comnuffion a luy donnee de fairenbsp;gent cnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;logisdelaPompijOu l’onauoit donné aduisqu’ily auoit de Far-
des Jy{: nbsp;nbsp;nbsp;leroit tranfporté,lt;3£ auroit trouué 17000. liuresappartenans a
¦ryant p/i^''.^’‘^r)ntlc Sieur VaflèurMaiftredela Pbrapeeftoit tuteur , ce qui I700Qnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ ^^ftifié par ledit Ie ValT^ur , la Cour auroiedonné main-Ieuéc des
Lc' nbsp;nbsp;nbsp;cn faueur des Mineurs.
ibeiou-, ily auroit eu grande police en Ia ChambrcfaindtLouys, oules ville. °'^'*'raines fe fcroient trouuces, Sc ou les Officiers du Chaftclet amp; de lanbsp;Vt,B^°^^«tertéappellez.
TST
Cocbes°^'’^-^°^*^rirpit donné aduis a cette Police, que eeux qui tenoient les '^^rolTcs fans ordres, augmente Ic prix qu’on deuoit payer pour lesnbsp;*prctexte qu’ils auoient perdu desCheuaux, qui leur auoient efté vo-
Iczamp;pris par laCampagneiquenonobftantcCjily auoit des Bourgeois qui so
froientde prendreIefditsCochesamp;CaroflcSjamp;: y mcner lesperfonncs au pd* ordinaire,domilsofFroicnt donner camions foluables, furquoy auroit eftc anbsp;I’inftant donné ordrcau LieutcnantCiuild y pouruoir.
Addttion. Ce iour Monfieur IcDuc d’Orleans , Monfieur Ie Prince, fd’ Cardinal feroient partis de faind Germain, amp; feroicnt vcnus difner a faini^^nbsp;Cloud,ouiesattendoitIcMarefchalde Gramraonf,c'eftce qui donna lieuaVPnbsp;brak quicouroit a Paris,que laCoureftokdellogcede faind Germain.
Monfieur d’Elbcufmit dans Brie Conte Robert, vnc partiedcs trouppesqü* cftoient dans Charenton,afin dc confcruer cepofte la, amp; facilitcr les viures qi“nbsp;vcnoientdcla Brie.
Monfieur C barton auroit fait plainte au Parlement, qua faind Germain donnoit des Declarations amp; Arrefts centre Ie Parlement, qu'il falloit y pouf'nbsp;uoir Sc deliberer cc qu’il y auoit a ordonner contre eeux qui font auteurs 6^nbsp;confcillent tels Arrcfts,fur quoy iln auroit cfté rien relolu.
'E iourtoutes les Chambres aflcmblccs,oü fe feroit ttouué Monfieur 1* — /CoadiutcurdeParis,auroit cfté propofé de commettre quelques vnsd*nbsp;Mcllleursles Confcillers delaCour,delagrandeChambre,des EnqueftesSCd®*nbsp;Requeftes, pour prendre Ie foin a l’aduenir de rcccuoir les aduis qui leutnbsp;roicnrdonnezdcslieux ouil fetrouucroicdci’argent Sc mcubies cachezScd®'nbsp;ftournez, Sc de fe tranfporter és maifons des partifans,traitans,gens d’aftakes ^nbsp;autres patticulic s -hezlcfquels on auroit aduisque fctrouueroiétlefditcs cacb'*nbsp;pour en faireleurs proccz verbauxi Scfur Ie rapport qu’ils en feroient eftrep^^nbsp;eux procédé a la diftribution des deniers,ou autres chofes trouuécs,le droit d’a“'nbsp;uis payéaiixdenonciatcurs,Scauroientles SicursBrouflelSc leNaim, efté d®'nbsp;putez,dc Ia grande Chambrcpourreccuoir Icfdits aduis, Sc faire Icspcrquin'nbsp;dons ncceflaires.
Apresquoy Mefficurslcs Dues de Beaufort Sede Luynes feroient vcnus ptci*' ¦dreleurs placeSjMonfieurleCoadjuteur auroit dit auoir reqeu lettrede lap*’-*'nbsp;de Monfieur Ie Due de Rctz fon firerc, quieftoit dans Bellc-Iflc en Bteragi*^^nbsp;parlaquclleillc prioitd’afleurcr la compagnie de fbn fcruice, qu’il eftoit n*’’*nbsp;preftd’employerpourclleScpourlebien de 1’Eftat, fa vic,fon honneurnbsp;bien,donr Monfieur Ie premier Prefident l’auroitremcrcié,8c tcfmoignégt; ft’’*nbsp;la Compagnie rcccuoit les offrcsaucC grande (atisfaélion.
Apresquoy Monfieur Ie ClcrcdcCourcellcs Confciller, auroit dit que p’’^' ficurs particulicrs cnuoyoicnt de i’argent a faind Germain, qu’il falloitdonn®nbsp;Arreftdedeffcnccsatous particulicrs d’cn enuoyer,Monfieur Ic premiernbsp;dent luy auroit dit, que ce feroit entreptendre fur la charge des Treforiersd*nbsp;¦France, Scfur leur lurifdidion; qu’il eftimoit a propos de remettreapatlec ^nbsp;cette affaire a la Conference quifctenoitlaprcfdinée chez luy, ou les ^nbsp;riers de France feroient prefens, cc qui fut ainfiarrefté.
Monfieur dc la MoignonMaiftre des Requeftes, ayant en fuite fait dcquclquesadcsdcPoiice faits aucc des Meflicurs du Parlement, toucbai’’-
-ocr page 51-J.Q• nbsp;nbsp;nbsp;les gens de guerrcleuezdanslc Faux-bourg dc fon quanier, ilau-
arrefté que Mcllicurs qui ont efte commis'pour auoirfoing deslo-Scro'*'^dcGuerrcdans lcsFaux-bourgs(ou il auoiteftéarreftéqu’ilslo-del nbsp;nbsp;nbsp;quel’on miften Campagne) auroient la direction abfoluc
toiej^ ^^^'^iauroit eftépareillemcnt arrefté amp; ordonnéjque les Boulangers fe-'^^eiTjptcz dc logement de gcnsdeguerrcjmcfmc a aller a la garde, afin coyj. P'iflent inceffamment cuiredupainj amp; pat cc priuilegc leur donnetnbsp;j^^S^de bien amp;Ytilcment s cmployerpourlepublic.
j nbsp;nbsp;nbsp;Beaufort ayant dit amp; reprefenté qu il falloitpar vn Arreft
fet) .'¦'aux Manans 6c habitans des Villages qui font es enuirons deParisde tefier, 8c fermer les portes dc Icursvillagcs aux coureursamp;gensdcgucr-defj contrairc^quiy voudroient entrer pour pillcrou y logcr dc forcc,afianbsp;üoij.\'’°*'l^rucr, il auroit efté ainfi arrefté amp; ordonné, que 1'on Ic feroitf§a-^*'ürlnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;villagcs.Lcdit SicurDucdcBcaufortayatrc9eunouucllesdcMon-
8cq nbsp;nbsp;nbsp;de Longueuillc, quiluy mandoit qu’il feroit danspcu en campagne,
lt;iitn If.^'^oitdcfia 4000.hommes dc pied, 8c 1500. Gcntils-hommes aCheual, tenbsp;nbsp;nbsp;nbsp;*1 ^uoit creu deuoir faire part a la Cour dc ccttcbonnc nouuellc,dont tou-
Q;J''^^pagnic auroit cu beaucoup de joye 8c de fatisfaftion.
iourladite Cour auroit donné Arreft, par lequel en confcquencc P^llenbsp;nbsp;nbsp;nbsp;fainlt;ft Germain ,'portantquc tous ContraAs 8c obligations
Parisjdcpuislecinquiefme iourdclanuier, feroient nuls 8c dcnulef-depqj ^'^cCour auroit ordonné,que tous Icfdits Contrats,8c autres aAes faits, tJCecyj^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;cinquiefme lanuier , 8c qui ferpnt faits cy apres, feront
I^^^^^ommebien deuëment 8c legitimcmcnt faits,
^^Htée Ie Nain Confeiller en la Cour, ayant fait rapport d’vne Requefte pre-lesEuefqucs lors a Paris, au nombre deplus devingt,demandans per-j liberté d’en fortir pour aller refider en leurs Diocefes, 8c y faire lafon-charges jCpiicopales , la Cour auroit renuoyé ladite Requefte en la * cLnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Paffeports, pour fiir la demande defdits fteurs Euelques eftre fait droir,
t-f en particulier, aucc connoiflance decaufè: ce fait la Cou^fe feroit leuée.
'lts 5 Meffieurs les Depute?, des Compagnies Souueraines pour la police guerre, 8c autres affaires publiques, fe feroient trouuez laprcfclmée cheznbsp;1'premier Prefidentjoü ilsauroient donné ordreHaditepolice,5cfaitnbsp;^Is vqnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^glemens. Ce mefme iourles Colpoteurs ayant public 8c vendu par Pa^
*^ant tr nbsp;nbsp;nbsp;P^tlement de Bretagne centre Ie Cardinal Mazarin8c ledit Arreft
1'^'* expof^'^^ faux,les exemplaires en fiirent faifis 8c déchirez, auec deffenfès de Ie
I^^Sc ^'^utes les Chambres aftèmblées, Monfieur Deflandes-Paycn auroit di^ , que leMardy precedent il iè feroit tranfporté au logisdVnnbsp;ap ’ '^rl’aduis a luy donné qu il y auoit quelques tentüres detapifiéries de hautnbsp;^^Ifttenbsp;nbsp;nbsp;nbsp;fi^t d’Emery, cy deuant Surintendant des Finances; 8c que Ic
lantpasaulogisj il auroit parié a la maiftrefle» kqudk luy auroft d^
-ocr page 52-5^ nbsp;nbsp;nbsp;[c
darcn'aaolrdewpiffïrie audit fiiiir d’Euisry, qu’vtie qui n’cnroi!:
qusnce, laquelle on luv auuit donué; pour r’accomui jdsr; m lis qu dl; *9^':“^' |j,t iogis OU eftoit touce fa vuiflelle d’ar^^nt, qu elle luv enfelgnsroirfi cllc n auoic pnbsp;apprehenüon qua fon mirylefc;nft, 8c Isdit fla ir Ddl.indes-Pay=n luyayan'-Pnbsp;mfs ds n’cn point parler a fondit mary , 8c mafmc qu’il la feroit recompenlst.nbsp;qu’elle refuPa.difantqu’ellcledècouuriroitpour Ie bicn public feulemenr,nbsp;q ie cefts v ilirelle eftoit au loy;is de la Dam o f-dle Linage, Icile en la rue fainw ^nbsp;deric, vis a vis la maiCon dc Monflcur Ie C unus Pon’'c irrc, Confeiller en la Co'Jtjnbsp;qu’il y en trouueroit quatre balots: 5c a I’lndint fcroit allé ledit fleur Payd'nbsp;la m iiibn de ladite Daraoirelfe Lmage, laquelle il auroit trrouuéeaunbsp;de’, 5cluyayantdemandédeieuer!amain,8cdeclarer fielle n’auo’tpaslava.nbsp;d’argentdudit fleur d’Emerycachéeenlamailbn’, elle Tauroit pr;é de nenbsp;obliget a leuer la main , qu’elle n’eftoit pas en eftat qu’on la put {bupijonnd^^nbsp;vouloit mentir, luy declarant qu J eftoirvray qu’ellc auoitquatre caiftcspl^^^^nbsp;d; V liflèllc d’argen', que Ton deuoit venir querir cc iour la raefme, v en ayaJiquot; ^nbsp;qu’il ttouuerr '‘toateouuerre, lans pourtant q u’on en eütrien ofte-LUefitcond^*
ledit fieui’P iyen augrenieroueftoientlescaife’, dont il en auroit trouué vnc ƒ ^
uerte,Scto’atepleine,commeluy auoitdeclare ladite Dimoirelle Linage :5cda ^ quelques vuesdeVautres , auroit troi ié de la vaillèllc vermei! tloré, dontjla''nbsp;roitfaic fiiiveinuentaire, drefterptocésverbal ,Sc eftibly garn'lon en ladii'enbsp;Ibn, Sc gardien a ladite vaift’elle d’atgent, Tut ce q le M gt;n!i: ir d’Emery Prefidc'’^nbsp;aux Enqueftesibn filsjTcroit furuenu, Sc auroit rcclam ¦ aditc vailTelle d’atg^’’nbsp;comm; a luy appartenant, demandant ledit fleur d’Emery Prefiden'-, quell^'qnbsp;fuft donnée comme en depoft; ce que ledit fleur Paven luv auroit refule, difint qd'nbsp;falloit qa’il fut otdonué paria Cour,laquelle il auro t priéededeliberei',f^auoi^nbsp;qucronferoird’icellcvaifleliejSc aullipour leuer les gardes qu’il auoic poféesnbsp;la maifón de ladite Damoifcllc Linage.
Surquoy Minfieur lePv . .ut le Coigneux auroit dit, qu’encore que ledit d’Emery Prcfldtnt aux Enqu?ftes fon Gendrc, rcclam aft icelle vaiflclle.cond’’^nbsp;cftaQtpartiealuy,pactieaufleard’Emeryfonperc quin’eftoit poinrdins lep^'^unbsp;contraire, Sc qui meUns auo’tpavé la taxe a luv imnofec comme Bourgeo-*^,nbsp;Par-Sjlaq-uelle cfto.ta'.reicoufidera'ol;’,neantmoins fi la Cour defiroitlênbsp;ladite vaiffelle pourfubueuu aux necelïitez preientes de l’Eftat, 5c la gt;;)nbsp;pat forme depreft 8c d’emptunt, (iuF, aluy en faire raifon en tamp; 5c lieu,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
E' Ia Cour ayant deliberé,auroit ordonné que toute ladite vailTelle lèroic enuoy'^ lamounoyepouryeftre fouduê 5c conuertie en elpeces d’argent ,po'ureftcd,dnbsp;plovée aux neceffitez publiques.
Ce fait la Cour auroit douu“ 4rteft, par iequel elle auroit or donné, que tous Co tracs.SCautresaaisfattsScpaiTez p.acles Nótaices du Ch iflrelet de Paris poMt ^^5nbsp;pnints de demers pour les n ecelTitez prefences, ferolent valabies,, nonobftantnbsp;Declarations 8c ArreftsduConleilace contraires.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;, la
Ell^ auroit pareillement arrefté i ia requifition Sc prierede Meffieurs Ghaóibi’C des Compces,qu’ilsferoientadmisala Chambredes Paflèpoits.
remettoitcela ila prudence de ia Cour, pais feferoir retire, 8c Meiïïeurs Ces fils.
-ocr page 53-.-^tion. Ceiour Ia policegetieraleauroitöfté tenui'alordinaire,fuiuant lepte-j ^^’^arrefté quelle (eroit tenue le lenacmamde.chacuniourdcnaarchépourlapo. 'quot;^^-'painSc des viures.
Vn ^ ’^'^^^ocheteursfarentarrcftezala porte {;un61 Germain chargezdc cincun J). qu ils portolent chez le lieur Rol'ee Aduocat, ces cofFres appartenant a la.nbsp;Otiti d’Aiguillon; on enuoya querir MonfieurBirauc Confedler, qui les ayantnbsp;Sc trouué qu’ils eftoicntpjcinsde papiers concemans plufieurs rachaprsnbsp;d^fttes amp; droits fairs depuis peu a larllte Dam^ Duchellè d’Aiguillon ^ ilnbsp;'potter auPalais pour en faire rinuctitaire: il y auoit vnpeudevailïèiled’af,nbsp;^ ittarquec aux armes de ladite Dame.
. auroit dit ala ReynCi queles Prouinccs par ouil auoit palTc elloient cout^g
de Sclaomberg arriuc de Catalojjne a faindk Germain Icioiirpre , '^‘«.au-^^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;./I _,a:I .„UX -a..:______
'‘^trues.
jour toutes les Chambres alFemblees a PordinaTC, ou le retoient’trouUwr-tjj^ ^^flieurs d’Elbeufamp;leCoadjuteurde Paris , Monfieur Meliand Cbnleiller ] '¦^odeChambre, auroit fait 1’ouuerture de la deliberation decejour , dilantnbsp;®®tirgeois de la garde de la Porre, ayant le jour d’hyeryifi’:é Ic bagagedcnbsp;qijgl5*^°’leUe ( pour lequel faire Ibrtir la Cbur auroit dbnné des Palïc-ports) Scnbsp;auroit trouuédcuxcoffiresappartenansaufieurdu Vigean, dansi’vndef-Potent noj marcs ou aiuiron de vaillelled’argenr: amp; dans I’autrej dcs habits.nbsp;Via'}:AP’roderied’or amp;d’argen''; amp; vnemallede coir,Bans lequd ilyauoirnbsp;^^^tnp, appartenant an Marelchal dc Gramraont, que Ton vouloit faire'nbsp;Ueti- ¦nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Icdit bagage cte Madeinoilelle. Qi^e Icdit ficur Meliand auroit fair in-
amp; proeez verbal ddeUtes vaifTelles dargent, amp; mcubles, pour cn eftre par la Cour, ainfi quelle aduiferoit Sciugeroit a propos,
PQ^t nbsp;nbsp;nbsp;de peu de confequence j, neantmoins ledit fieur Marclchalle
Co, obligi (P. cefti ciuilité qui elloir faire a fi perlonnc, amp; pat refpccl ‘luartier de’laincd Cloud, Sc elfoiteneftic de-poiiuoirfiircnbsp;ou beaucoup de m-.d lelon les d iFcrcntcs paffions qu’il pourroit
gt;l affaire mife en' dcliba-ation, amp; les adaistdetovifrMclTié'n^s'pris fofedfe,, que ladite vaillelle duec les habits , Icroient confifqucz amp; appli-publiqucs‘,pourceque y-ayant deffenfes de tien laifiêr palletnbsp;dc confifeation, lefditcs chofes elloient dans le cas dcldttés;nbsp;^^vé p^r'„ ^ appartenant au fieur M.irclclaal deGrammont, Itry leroit;en-ypqur 1 obliger a vfet de eiuilïté airx ócCafiöils.' AionfiCurnbsp;quifit fuluy, amp;'reprelenré,’que qnoy
bien
^^onficar Poticr, ffeui- dc Rlanmenil, Prefident mx Enqucfecjauroit Longucu'tile le iour precedent,, que Monfieur fewnbsp;' oaandé qu'il effoitfort eftonné de n'auoir reccu aucune.refponfe d^
O
-ocr page 54-MelHeurs du Parlement a plufieurs Lettres qn'il leur auoit eicrites, l'afleutanc . Ie Parlement de Roiien embraflbit lesinterefts de eeluy de Paris, amp;c qu’il auoicnbsp;né ArreftportantcaCation du Semeftre eftibly audit Parlement depuis^qneiq^^^nbsp;annees; Monüeut Ie premier Prcfidenr auroit dit, que cefte Cour snbsp;auffi de n’auoir receu aucune reiponfe a la Lettre circulaire qu’cjic auoit enuoyec gt;nbsp;dit Parlement de Roiien.
Et comme ils eftoicnt fut ce diicours d’eftonnement recip roque, Ie fleur m Conièiller audit Parlement de Roiien, en qualité de Depute d’iceluy,auroit ^^nbsp;mandé d'eftre ouy par la Compagnie; onl’auroit fait entrcr, ayant prisfapW^nbsp;Bureau entrc Meffieurs qui y cftoient, il auroit dit qu’il venoit prefentcmentdenbsp;ceuoirvn pacquer du Parlementide Normandie , dans lequel y auoitnbsp;Lettres, vnè addreffante audit Parlement de Paris, amp; l’autre a luy Depute, ^nbsp;ordre de rcndrccelleaddrellante a la Cour, 8c trois Arrefts rendus pat fanbsp;gnie (qu il a efté a propos d’infercr icy) amp; ayant ledit fieur Miron donné lefditesnbsp;tres amp; Arrefts, il auroit dit dc plus: que fa Compagnie liiy donnoit ordre de delfnbsp;der trois chofes a cefte Cour. Premiercmcnt la jonétion amp;vniondu ParlcmeP^..^^nbsp;Paris aucc eeluy de Normandie, afin de trauailler tous vnanimemet au bien pti jjnbsp;amp;alaconferuationdel’Eftit. z. De donnet pared Arreft que eeluy donnénbsp;fuppreffion du 'Sêroeftre eftably au Parlement de Prouencc. 3. Qblt;n cas dnbsp;modement il ne fut rien fait par Ie Parlement dc Paris., fans mettre les intcreftsnbsp;CoiTipagnie a couuert: amp; apres auoir reiidu lefdittes Lettres Sc Arrefts, fe feroi^^jnbsp;tiré, amp; icaure auroit efté fake rant defdites Lettres que des Arrefts, dont la tcönbsp;s’enfuir,mefme de celle enuoyée audit fleur Miron.
lettre de CREANCE de LADIIE COVR Parlement dc Normandie,
Enuoyée 'a,''tonfieur Miron,Confeiller du Roy en UtditeCour.
TR e s-C her Fr ere, N ous vous enuoy ons la Lettre que noüS^y uons aMcfllcurs duParlement deParis,pour qucvousayeza la .jj;*nbsp;de noftre part, amp; les affeurer que nous contribuërons de tout noftre pouH^'^jiSnbsp;bien public Screposde 1’Eftat. Nous vous cnuoïons aufli les Arrefts qn^ ^nbsp;auons donncz,tant pour les affaires generales que pour ce qui regarde lesnbsp;dus cftablifTemcns du Semeftre dc cc Parlement, que nous auons trouué nnbsp;milieux en leur forme, que nous n’auons fait difficultc de declarer lesnbsp;mens amp; verifications defdits Edid:s,ainfi que les receptions faites en conftd^jKSnbsp;ce, nulles amp; dc nul effet i Les motifs duquel / rreftnous eftimonsnbsp;affezeognus, pour que yous en puiffiez entretenir Meffieurs du Parlei^.^ji'nbsp;Paris, lors que Icstcraps Sclcsoccafions vous lepcrmetront, vous J-qO'nbsp;vnmemoire plus particulier de nos intentions, fuiuant lequel vous vot^nbsp;duirez vers Meffieurs dudit Parlement,priant Dicu,
Tres-chkr Frere, nbsp;nbsp;nbsp;.
tc^GcnstcnansiaCour deParIcjTi(«ntcnKomiiMidi« 'fos '^cm, ® * ’ Aionon, GreflïercncbefdcladiteCour,
St J
^^TTRE Dr P ARLEMEMT DE NORMANDIE enuoyétAlaCtHr de Parlement de Parts,
MESSIEVRS,
f lt;«« dos efiefcrityA MejftsHrs,Me fears les Gens tenans l Paris,
® ioür dc Fcvriec i^49-
LA COVR DE PARLEMENT DE ormandic, {ur larcuocacionduScmeftiedeladiteCour.
Extrait des Regijlres de la Cour de Parlement,
quot;^Sücu^e^r nbsp;nbsp;nbsp;aflTcmblécSj affiftansen icellelc Seigneur Due dcLon-
ouuerncurpQurleRoy enlaProüincedeNorinandic^Sc leSicui
O ij
-ocr page 56-^eBeuuronLiéutcnant General audit Gouuememcnt, s'eftant fait ^ rEditdumoisdelanuiermilfecensquarante amp;vn, portant creationnbsp;ficurs Officiers cnlaciite Cour,poureftic tenue a Taduenir par deuxnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;;
ouuerturcsScmdfres,auprciudiccdc fon ancienne inftitution efcblie^” j feance continue, a !a fupplication des trols ordres de la Prouinceparl^'‘^^|,nbsp;LouisdouzierraearinftarduParlementdcParis: Ledlt Edit regiftré ,nbsp;plain Partemcnr,cornme doiuent eftre tous les Edits amp; volontsz des Roys ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.
iflöH
du Parlement de Paris Ie feiziefmed’Auril enfuiuant, Sedont la Comm'
les formes anciennes 5c loix du Royaurae,airrsparCommiflairestirezdo ^ ,
;ait
n’auoitefté regiftrécauditParlcment:La Declaration du deuxiefme nbsp;nbsp;nbsp;¦
an.portancdifpenfeodroyéeaux pourueus des charges de la nouuelle dudirEdirpourcxerccvleurs charges en laag: de vingt-d'euxans,auflu'eg'‘nbsp;parlerdirsCommlfEtires Ie vingt-huidliefme Tuin auditan: Autres Lettr^^^|,nbsp;difpenfedu dix-feptiefmeDecembre mil fixcens quarante-cin(^, oiSroyecs p •nbsp;receuoirvn defdits OfEciersaVaagededix -^eufans, 6cai.;res dtfpenftspsnbsp;¦ culieresaudeflbusdel’aageporté parladitcdifpenfe generale^obtenuesCoP^^ Inbsp;amp;au preiudicedesOrdontuncesverifiécsentoutesles Cauis SouucrainsSi^, 'nbsp;Declaration regiftrécenladitcCour Ie vingt-vnicfiaie Marsnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;portant
fes d’auoirefgard a telles difpenfes; Autre Declaration du einquiefme Mars 1^41. regillréeIe huiófiefmeMay enfaiuant, par autres Commifl^b^,*nbsp;nans laditeCbur,fubö;ituez a ceux du Parlement de Paris, eontenant qd anbsp;«eption defdits Officiers deladite nouuelle creation, iln’affifteroitnbsp;de rancicnnccreation,5c deux tiers de la nouuelle, fuiuant laquelle Is*nbsp;prions defdits nouueaux pourueus auroientefté fakes: Autres Lettresnbsp;en formed’Editdui4. Fcburieri^qj. portam reuocation dudit Semeftt'C^nbsp;me dommagcable a la Prouince amp; aux fubjets du Roy j 6c contraire a«nbsp;eftabliifemcnt de ladite Cour,fans aucuneclaufe de nouuelle creation nynbsp;nbsp;nbsp;nbsp;i
lidationdes receptions de ceuxquiauoient efté rcceus efdites cbarees jjS les. ArreftduConfeildujo.Aoufti^45.interucnufurlcs requeftes destr^tnbsp;5c Officiers reccus de ladite nouuelle creation , portant reftibliffenii^Jt*^ ^ {ynbsp;Scmeftrefurenoncczefdites requeftes plaincsdc fuppofitions. Autrenbsp;gné en Commandementdu io* de Septembre enfuiuant ,-,faifan.E defcU‘^^,nbsp;rrefidents 6c Confcillcrs tenans lors la Chambre des Vacations dcLidit^nbsp;dcpius'cxerccr,6c arousautrcsOfficicrs dudit Parlement dc faire aueuo^nbsp;ion iufques au premier iour dc Mars cn{uiuant,a pcine decrime dc; fat'^nbsp;fobeïfIance,fignifié aucc Ie precedent a 1’Aduocat General de laditenbsp;nbsp;nbsp;nbsp;’ jji
dudit iHois. Autres Lettres en formed Edits, l’vn du8. Septembieaudi'-^j^s confeqiiencedudir Arreftdu 30. Aouft, portant reftabliflcmcnr duditnbsp;amp;Cdes Officiersfuprimez prlcdit Edid du 14. Feburier itf43. dcraiitredo^^^jj.nbsp;Pötitaincbleauau naois d’Odobrc enfuiuant, portant creation denbsp;Officiers, de Confcillers enladite Cour, regiftrcz lesio. 6c 17. dudit naoïsnbsp;temps des Vacations, fans conuoquerie Parlement, par trois Maifttesnbsp;qucftcs,6cles Officiciersdeladitenoiiucllc creation qui eftoient deiu^quot;^'^^ jgSnbsp;uantleditEdicdu 14. Feburier i6'43. Extraid des Regiftres de laditenbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
dcrnier Aouft 8c a. Odobre 1645. premier Mars ié’4fi. deuxiefme Mats ^5 deuxiefinC Mars mil fix cens. quarants-huid , contenanc les DcclaraCio
-ocr page 57-cftablKTemsnt amp; reftabliffement de Semcftres, amp;:dctout cequi au prejudice des formes anciennes; La matiere mifeen deliberationinbsp;Ladite Co V r , fous lebonplaifir du Roy, adcclatéScnbsp;jg^^'^*^srcgiftrerncns,tant defdits Edits du mois delanuicr 1^41. Feburiernbsp;^ ^lt;^obre 1^45. que defdites Declarations 5c receptions des pourueusnbsp;M 'ff* ^^argesdenouuellecreation, 5c tource qui s’cft enfuiuy nuls, 5c denbsp;loj^^‘^fgt;commc faits contre 5: au prejudice des anciennes Ordonnances 5c
«c
F,?,|'^'iéa laBarredc la Salie du Palais,8c les Vidimus d’iceluy enuoyezpar les Vicomtez,pour y cftrepaeeillcmcnt leus, publiez 5c regiftrez. Faitnbsp;aRoücn,en ladite Cour de Parlement,lesChambres affemblées, Ie 17.nbsp;lanuicrii45.Lcu,5cpublicaIaBarredela Salie du Palais, Ie trenciefme
VAIGNON. '
Cüii gt;^^°y^umc:Faifant inhibitions 5c defcnlesaufdits pourueus d’cnfaircau--o'^ °^'^l^ion,ScauxfubjetsduRoy de les rcconnoifttc en ladite qualité.On-que ledit Parlement fcra tenu en la mefme forme SC manierc qu’il fté ^ ^’^^’artnéci^39.Scquc tres-humblcsremonftranccs ferontfaitesafaMaje-CR'i ,'-®riftquence 5c importance defdits Edits. Et fera Ie prefent Arrcft leii
gy ''’3ndie,portant defenfes de faire aucunes leuées ny logement de gens de pQ^j''''^dansordre 5c attache de MonfieurleDucdeLonguevillc,Gouuerneurnbsp;*gt;iiir ^ ladite ProuiHCc,ny faire aucunes leuées de dcniers,fans Com-du Roy,regiftréeaux Compagnies Souueraines.
' Extr^ttdesRegiflresdelaCoHrdüTarlcment.
^OVR , routes les ChambresaCTcmhlées, prefcntle Seigneur Due de '^^S'icuillc Gouuerneur de Normandie, Ie Sieur Marquis de Bevjuronnbsp;General pour fa Majcfté en ladite Prouince,5c les deputez des'S.utresnbsp;Souueraines; Surfaduisa cllcdonné despillerics, cxtorfionsScnbsp;'e,p)g^^^^^i'^«tantauxenuirons de la viliedeRoiienqu’ailleurs enlaProuin-
^aitinhi^f ^“quot;'rniflairesa cedeputez,8c fur les lieux par les lugesordinaires. foiemnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;atoutesperfonnesde quelque qualitc 5c condition
ordre nbsp;nbsp;nbsp;aucunes leiiées ny logements de gens de guerre en icelle,
c . ^.'¦'•^^hedudit Seigneur Due dcLongueuille: Etencasdccontra-p'^iscies nbsp;nbsp;nbsp;*:ous GouucrncursSc CapitainesdcsPlaces,Maircs5cEichc-
*‘^tte§^^^^.Pgt;Gentils-hommes5cCotr,munaucez, de courrefus, preftertnain '¦'^tians Gnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ ^eux qui 'y feronr prepofez par ledit Gouuerneur,ou par les Lieu-
en laProuince-Faitauffi defenfcsauditsGouuer-des Places, Maires 5c Elchcuins-, Gentile-hem.mes 5cCora-^ ^'^'^^uoir aucunes trouppes, ny leur foutnir aucuns viures, arrncs ^deguertc-.Et oü aucuns fcfcroicnt emparez d’icellesfans attache
P
feruicc du Roy, repos 8c tranquillité de ladite ordonné amp;ordonnequü en ferainformé en cetteVille, paries
-ocr page 58-5* nbsp;nbsp;nbsp;, /j-jfSv'
lijdit Goiiuerr 'iir,Enjointdes^aff(;mblcraurondutocfin,pourIcsencW
mcttrehors.^ApareillemcP'faitinliibitionsamp;dcfenfes de faire a'jcunes dedsniers fans CommiLun du Roy regiftrée aux Compagnies SouüCf^nbsp;anfquellesliconnoifrinccenappartient. Écferale prefeni Arreft impri^^’ jnbsp;p'ibUéiSr aftlchc ou il appartiendra, amp;enuoyéparlcsBaiili3ges pout?‘ |nbsp;aux Parroifles de ceccc Prouince.Fait aRoüen en laditc Cour de Parlcif'^^’’' inbsp;tes les Chambresaffembléesdejo.iourdclanuier 1^49-nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;i
Si gné, nbsp;nbsp;nbsp;VAIGNON.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;I
AVTRE ARREST DE LADITE GOVR DE PARLEMENT
Normandie j Pour l’ordre amp;conduittede tousles deniersqui fe leuent en ladite Prouince.
ExtraiEldes Regifiresde la Cour de Parlemefit-.
A C O VR, routes les Cbambres alTemblées, afllftans Ci.icelle?^® ^gneurDucdeLonguciülle , Gouuerneur pour Ie Roy en la Prouio^^^pf^nbsp;Normandie^Se Ie Sieur de Beuuron, Lieutenant General audit GouuetnciJ®^jj{ jnbsp;amp; les Depurez des autres Compagnies Souucraines; Surl’aduisdonné»^ I
Courdescourfcsamp;pilleriesquifefontendiuerslieuxdecerteProuince, P' rant pouruoir a la fcureté amp; au recouurement des deniers du Roy, A Or P ^
N e’ que les deniers des Tailles,Taillon 5c autres Creuës,feront conduits ^ ^turezfous bonne amp;feure garde: a f^auoir eeux de la Gcncralité deRoü^*'p^,ynbsp;Bureaux generaiixeftablisaRoiicn: amp;ceuxdcla GeneralitédeCasn,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;gt;
reauxgeneraux eftablis a Caën;Ecpourleregaiddes deniers des Aydes, les , Traires Domanialles amp;Foraines Se tous autres droits, qui fe pcr^®* j( |nbsp;pour Ie Roy,ferontpareiIleraent conduits fous bonneSefeure garde:nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;\
ceux delaGeneralitc deRoüen aux Bureaux de» Gommis GcncraUxdes^ dicataires amp; Fermiers eftablis audit Roden: Sc ceux de la Generalité denbsp;mains defdits Gommis Generaux eftablis audit Caè'n; 8c pour ce qui cftde*nbsp;niersdes Tailles,Taillon,Subriftances, Aydes,Gabelles Sc autrescy-dcflii*’jPnbsp;Ia Generalité d’Alen9on,dcmeureront es mains des Receueurs Sc Comnii^P
euliers, Sc defenfes a euxdelcsvoidfurer jufquesace qu’autrement en nbsp;nbsp;nbsp;!
ordonné. FAIT a Roden en ladite Cour de Parlement, routes les Cba*® i
iftèmbléesjle premier jour de Févricr mil fix cens quarante-neuf.
Signé,
VAIGNON.
Courrier nommé Tyratij Sc ayant ledit fieur de Barefme efté mandé, lt;3^ nbsp;nbsp;nbsp;^
placcSc fceance que IcEfeputé de Roden, a dit eftre depute de fa fequeileilaaoitortirededemanderala Cour la jonélion amp;vniqfla kursu^ -
.^h
Apreslaledure faire des lu'Hites Lettres Si Arrefts, Ie fi«u: de B irefni®^ fciller,5c Depute au Parlcmsai: de Prouence, auroit parcillemenr deni m’nbsp;trer,venantdereccuoic vnCourrier enuoyé par fa Gonapaga'e, auec vacnbsp;de Creancealuyaddreflm e pour prendre Creance a ton: ce.queluynbsp;Gourrier nnmmA T vn rst X.'' 'l U'ir»*'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;-gt;• öAjanbsp;nbsp;nbsp;nbsp;/tó
-ocr page 59-''^¦^^ftanccpoarla fuppreffion du Semeftic eflably par force 5c violence
dé' f nbsp;nbsp;nbsp;) laquellc il auoir cv deu^t demandéc •, amp; en c is que Ia Cour I’euft.
paa nbsp;nbsp;nbsp;rei'uerciércommeilfaifoit tres-humblemen: de Ia part de fa Com-
auP'^'^’.^^4'^'P^proteftoit dencrien faire quepar les ordresdccefte Cour-, puis Hommé Tyran eniioyé expres p ar fadite Compagnie auoit apporténbsp;ücn- ^ que Ie Lundy dix-hu:ti(?;Vne lanuierjIeComtc D alais Gouuerneur de Pro-^^^erty pat plufieuts Couriers de rcnleuement duRoy,aucc ordre defc ren-dela ville d’Aix, Sc en fuittedc route Ia Prouince, pour executer cc def-eft ’^'^'fuaefe faifir de plufieurs ConfeiUers du Parlement, amp; des plus qaaalifieinbsp;ïunbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'^1‘idite ville d’Aix, auroit par vn de fes gardes fait commcncer vne querelle
du fleur Senier Confeiller, fous pretexte que Ie Laquais n’auoitpas faliié '^nate Dalais, cn prelènceduquelledit garde luy auroit donné vnfoufïlet, 5cnbsp;l(.|,°'^Pd’épéc dans la cuiflè-, ce quiayantcaulègranderumeurpartoutela ville, 5cnbsp;cPg^'l^'-^ucftantparuenuiufques aMeffieurs les Confeillers, ils fe feroient retireznbsp;q^a' j^'^'^fidentd’Oppede, oü ils fc feroient plaints de cefte iniure faite a vnLa-Melfieurs, qui faifoit voir qu oi\ en vouloit aux maiftres, quoy qu’on lesnbsp;C^'^^'outs entretcnusdcparollesjle-arfaifant cfperer la reuocation du Semeftre.nbsp;re ayant fair grand bruit, Monlieur lArcheuefque d’Arles, Ie Comte denbsp;amp;: Ic Prefidcnt Seguiran fe feroient entremis deI’accommoder ,5c pour cetnbsp;ptquot; ^‘^oientparléauComtc Dalais, qui apres plufieurs allées 5c venues, auroitnbsp;‘lt;^lendemain dix-neufiefme das troisiours Ia reuocation du Scm-:ftt'e,pour-^eshabitans qui auoient déja pris les arnaes les quittallènt i ce que Ie Coratenbsp;den(?,^^^fechargea de faire f^auoir a tout Ie monde; ^ enmefme temps Ie Prefi-jo'jf «^ppede fit congédier tour Ie monde. Mais Ie Comte Dalais qui auoit toiVnbsp;.^’’deflein j voyant les peuples defarmez, Ie Mercredy vingtiefmclanuiernbsp;!lii; j P^-Sebartien,auquclioiir teute la ville eft en grande deuotion, 5Cacouftu-Ces ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;vne procelfion folemnelle autour des murs de Ia ville, pour rendre gra-
dcj, „'quot;udecequ’il luy plüt a pared iour la deliurer de psftc parlesinterceffions fOr-nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;auoitdefleinquand tour Ie monde lèroit forty, de fairefermer les
y ay ^ ^ rendre maiftre de la place aux Prefcheurs, Sc en fuirte de route la ville, filer 8c entreriufqu'a deux mille hommes , fins que perfonne s’en futnbsp;^: il leur donna ordre de fe fiifir de ladite place, fi toftqu’ils vmoientlanbsp;^'PitH^^P^rtir; mais commetout lq_)saondefortoit,vn payfan ayant entendu di-^löldats auoir tout vifitc, il entra en foub jonquil y auoit trahifon.Ilcou-*lla ^auncur cn donnet aduis, 8c arrefter ce qui n’eftoir pas encore for ty,puisnbsp;Ptislgj ^ *-^CQir Ia Croix qui efto it déja hors la vdle, al’infiranttoutle mondeayantnbsp;eu de temps, illê feroit r uué dix-huit a vingt mille hommesnbsp;*^ai(^J ^•'^dit fleur Corate de Carces a leui. cefte , qui d’abord felèroient rendusnbsp;Ptace^..nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;place aux Prefcheurs, 5C en fuite de l’Hoftel deville, 5c grande
force ledit Comte Dalais de fe rendre a compofirion auec fes trou-*''^Pourf fafemme, fafilIe,commeauflale Du; de Richelieu qui-eftoit ve-Ptis; ^ '^^’^'ftrceilc entreprife, furent arreftez par les habitans, trois Confuls aufll p 'Oftle Parlement fo feroit afiémblc ,5c aiu-oir tenufa feance,ce qu’ilnbsp;ils ^ y treize mois; Si toll que eeux de Marfetlle auroient eu cétnbsp;^^‘Onj5j^^*‘^°^^^ïenuoyéalaville d’Aix ofFrir dix mille hommes pour leur confer-^'^ates les aotres villes de la Prouince auroient a leur exemple enuoyé of-
-ocr page 60-«¦o
frirleur femiccau Parlement, lequelfe joignoit a celuydeParis, ne nbsp;nbsp;nbsp;ag‘
que par fes ordrcs, dont il auoit ordre dc Compagnie dafleurer la Cour. Ap^ quoyledit fieur Miron{èlèroitretire,amp; toasMeffieurseftéd’auisdedeÜbercr ^
la l.ettre du Parlement de Roüen,comme plus ancien que celuy de Proucuc^ luy faire refponfe'amp; I’afleurer dela jondion amp;c paifaite vnion du Parlement denbsp;auec Meffieurs dudit Parlemet de Roüen.Mófienfie Coadjuteur eftat auffi dnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,
'obl
ks conuier de donnet pareil Arreft contre Ie Cardinal Mazarin que celuy . Cour, 8c d’ordonner par F Arreft d’vnion qu’il ne ktoit rien fait dans la Cornpnbsp;en cas d’accommodemenr fans mettre les interefts dudit Parlement de Ro’a'’-U ^nbsp;uert,leurdonnantpareil Arreft que ceiuy qui auoit eftcdonné au Parlem-i‘*’-^j^nbsp;Prouencc; cét aduis auroit cfté fuiuy de route La Compagnie, homais de Monfinbsp;PrefidentdeMelmc,quiauroit ditn’cftimer pas apropos de mettre Sc snbsp;de ne rien faire fans mettre l’mtercft dudit Parlement a couuert, que cela
a '^omp agn' ¦',amp; pri-
cc feroitcomrarierauxiemonftrancesfaitespar écrirpar laCom' par tour Ie Royaume, declarant en icellcs que h feulimereltde laprdednbsp;pour noftre deffenfe , eftoit pour chiller ie Cardinal Miz irin du .M ¦nbsp;Royaume,comme eftantennèmy dc FEftit, amp; pertui'batcur da rep j--quede pretendreauiourd'huy daurresintcreftsquecelay-lajCekroi-vuiiift-''nbsp;que pour luy, il faifoir proteftation dene conno ftre aufrc mtereft q ienbsp;faire; fortir du Royaume cét ennemy de Fauthorité Royalle .8c auroit p*nbsp;1‘aduis de fiire refponfe au Parlement de Normandie, qu’il y aura parfaits),nbsp;tftion 5C intelligence dela Cour auec ledit Parlement, aupre’udicedclaqadls^^jjjnbsp;ne fera fait qui puifle blefler Faiichorité du Roy,lebien del’Eftar,8clesintcrcinbsp;Parlement. Qsk tres-humbles remonftrancesferont fiites audit Seigneurnbsp;la ReyneRegente,fjrla creation 8c eftabliflement dudit Semeftre, quenbsp;declare 8c declare auoir efté fait contre les Loix du Royaume, 8c qu’elleneb^'’^nbsp;ceux quiont eftéadmis és charges d'iceluy Semeftre que pour perfonnesnbsp;Et fuiuant F Arreft du i8, lanuier dernier, declare les O fficiers desCours SoUgt;J ^nbsp;nes, 8c aurres qui feront les eftabliflêmensdeSemeftrenouueauxlans Edits, binbsp;duementverificz en la Cour, indignes amp; incaoables dc tous honneurs Scpdt*'
8c d’entreraux Compagnies Souueraines; Sc outre arreftéque ledit Parlö^'^^iji Normandiefera conuié de donnet Arreft contre Ie Cardinal Mazarin ,nbsp;celuy donné en la Cour Ie 8, Iinuier dernier. Et a Finftant ledit fieui'nbsp;ayant eftéaduerty, fcroit venu prendre place au Bureau, amp; Monfteurlep'^^^^()gt;nbsp;Prefident luy auroit dit qu’rl auoit cequ’il auoit demandé,'luy fiilantnbsp;dreque la Cour Ie promettoir de la conduitte dudit Parlement de NorinaOnbsp;lón zeleSc afièdion aubien public, qu’il donnera Arreft contre Ie Cardin‘
Lequel fleur Miron apresaUöir entendu la lééf ure de cét Arreft, auroit
Auffi-toft on auroit fait rentrerlc Depute de Proucnce, lequel auroit fbpP^ Cour dene rien refoudre ny decider eflcasd’accommodement,fausauoU'
Ia Cour, 8c Fauroit afleuréc qu’il fora f9auoir Ie tout a fa Compagruc, retire.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
-ocr page 61-y . nbsp;nbsp;nbsp;—-‘i-iviininL uwi tvAia,furqUv,,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;ctuiuiL uu
oit de donner enfiueur du Parlement de Normandie, luv 1’ Monfieur Courtin fiour de Giur\' ConfeiÜer, auroit fait rapport qnbsp;aduis donné a la Gourde quelqucscoffresou ily auoitdelavaiffelle d’argent,nbsp;a vnhommed’affaire,ladirc Courrayantcommispoiirfe tranfporternbsp;feroit conduit par celuy quiauoitdonnéleditaduis-, iUc fcroittranf-}q^ .^^'our precedent au logis de la Dame Dcfpalffes, oü s'eftant enquis defonnbsp;j‘i’Hoftel,8c autresfesdomeftiques,s’iln’y auoitp*,s de lavaifleiledargent
^^^teftsdcfa Compagnie, promcttantque de fa part il nerera ricn fait que par les res dunbsp;nbsp;nbsp;nbsp;de Paris, furquoy la Cour auroit donné pareil Arreft quclle
ue
ilfc
dans Ie grenierdudit logis, lis l’auroient dénié formellemcnt; auffi-rofl ^^annbsp;nbsp;nbsp;nbsp;grenicr au foin , dans lequel il auroit trouué dans deux coffres
gt;'io nbsp;nbsp;nbsp;vaiffelle d'argent, laquclle ayant fait pefcr par experts, fc feroit trouucc
400. marcs, amp; l’auroit fait inuentorier öc tranfporter,chez Monficur QqY1^ ^our,voifin dudic logis, Surquoy ayant,efté deliberé,lanbsp;lts dnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;or donné que ladite vaiffelle d’argent feroit fondue 8c monnoyce, poür
On , quot;‘^ires i mais que quelques;ConfeilIers 8c particuliers dei ladite ville de Uifnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;auoient receu des copies imprimées, aeuxenuoyées par leurs amis
.e*^^''^Parde9a, 8c que fur icelles quelques Confeillers dudit Parlement auoient {•tii 1nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;1’on deliberaft, voyant bien qu’il falloit que les originaux euflênt efté
les chemins.
Jjillq; ^^'ficur Ie Due de Beaufort deffit yne troupe de Coureurs quivoloient 8c és enuirons de Bondy , done plus de trence fiarent pris , 6c amenez 3
«(fPq^^^’^^i'tgtiedanslesfufdits Arrefts 8c Lettres du Parlement de Roiien,!!
a vne Lettre de cachet, adreflante audit Parlement, donr ledit beur Comte d’Harcourt, pour prendre pofléffion du Gou-Posnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;N ormandie, en la place de Monfieur de Longueuille, il a efté a pro-
^lers en prouenans eftre «mployez aux necefïitez publiques •, ?‘^^ccft;edeliberation,IaCourauroitcommis huid de Meffieurs,tantde lanbsp;^01 p ^l'^i‘obre,quedesEnqucftes, afcauoir MonfieurlePrcfidentle Cognemt,nbsp;lePrefidentdeThou,8c Meffieursde LongueiI,Ianuicr, d’Aurar, Brülac,nbsp;’ ^^1^'^ore, ScCaumartin, pour voir £c examiner toutesles lettres 8c pac-1’elg J*^^oyez des Prouinces, 8c y faire refponfe par 1’aduis de la Compagnie, anbsp;Vf affaires importances , 8c auoir foin d’enuoycr les .couriers,nbsp;ttej.' Onappritque leParlement de Bouf^eaux n’auoit pas receu lesLer-B|'- -'¦^laires : maïs niifi anelrmesiConfeillers amp; nartirn1i(*rs ri.oi larhre vilif» rif*
Ï
tl(
la refponfe, donr la teneur enfuit.
E MESSIErRS DF 1gt;ARLEMENT
Vofttew .
’''^'Jsfjy^^l-ftéaggreeras’illuy plaift,d’eftrca(reurée par sÓAduocat General,que 'oyons exptési que nous auós receu auec refpcét les Lettres de cachet du
-ocr page 62-(fi nbsp;nbsp;nbsp;J
dixreptieftnc de cc moi», qui nous ont efté enuoyées p xt Monfieuric nbsp;nbsp;nbsp;d
court, de la part de Voftre Majeftéjdontluy rendons trcs-humbles graces dan* ' rcconnoiflance que nous auons de fes grandes qualitez amp; merites. Mais aunbsp;temps nous la fupplions de rcceuoir en bonne part,amp; commc de fes fideles 8C obeinbsp;fans Sujets, nos excufes dcla furfeance (fous fon bon plailir) a I’execution de fesnbsp;dres en cefte Villcjpardes motifs 5c confidcrations nnccres Scimportantes aübi^nbsp;de fon feruice, dont nous auons informé plus prticulieremenrledit fieur Coi^nbsp;d'Harcourt, pour faire fcauoir a Voftre Majefte les iuftes amp; fideles intentionsnbsp;cefte Compagnie : La fippliant tres-humblcmcnt de confiderer ; que cotnb’nbsp;illüy apleuconfierencefte Compagnie la principale authorité de cefte Prouinlt;^^’nbsp;nous auons creu eftreanoftredeuoird’apporter quelqiies remifos aux ordrespOi^nbsp;tez par leditfieur Cornre,pluftoft que d’émouuoir par cefte execution P*- j ,nbsp;te, de mauuaifes humeurs preftes a paroiftrc dans vos Peuples , alarmez .nbsp;bruits quiauoientcft^ fèmez de gamifons,quileur vcnoiait «nfoitte duditncnbsp;Comte d’Harcourt ; 6c des apprchenfions qu’ils auoient par ces exemples»^nbsp;mauuais traittemens 6c violences qu’ils auoient föufFertesil y auoitpeu deten’P ’nbsp;par des gens de guerre qui auoient efté Ibgez enlès fauxboui^. Cefte confid*nbsp;tion , SI R E, a efté de telle importance , qu’en executant for Theure lesnbsp;portez par vofdites Lettres, nous bazardions de faire vn effet tour contraire ƒnbsp;intentions de I’authorité 6cbien du feruice de voftre Majcfté. En forte quenbsp;dfez for 1’exemple de Henry Ie Grand d’heureufc memoire, qui en pared rencnbsp;ire amp; femblable motif, auoit bienvou’Iu confier a cefte Compagnienbsp;téducommandement: Nous auons eftimé, Que voftre Majefte prendranbsp;ne part Ie feruice , que noiis auons creu luy rendre,8calaReyne Regente ennbsp;fte occafion, 5c qu’elle n’imputera point i manquement d'obeyflance Ie ^nbsp;pour quelque temps, de receuoir leclit Comte,iuiques ace que nous ayonsnbsp;comme .nous ferons , de tour noftre cceur 8c pouuoircalmer les mouuci’' .nbsp;8c inquietudes des Peuples, 8c faire connoiftre a vos Sujets les chofes con’-res aux bruits qui auoient efté femez , pour les conrenir en l’obeyflaneenbsp;VosTRE Maïrste'. Pourleferuiccdeiaquellc,8cdelaReyne Regente^nbsp;employerons nos biens 8c nos vies, comme eftans.
SIRE,
Vostres-humbles,tres-obeyflans, 8c les Sujets amp; S etui teuts, les Gem'nbsp;Ic Parlement de Noriiundie.
Du 21. J(tnnieri64g.
Signé, C V S S O N.
-ocr page 63-iout routes les Chambrcs affemblée a l’ordinaire , Monfieur Bitauk ^e(rnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;cn Ia Cour auroit fait rapport des deux cofFics, dont eft fait cy-
'•om ^ nbsp;nbsp;nbsp;appartenant a la Dame Duchefle d’Aiguillon, que l’on auoir pris
noiumé Colet fon Sollicitcur les faifoit porter chez Ie SieurRofécCoa dan5jf^bamp; auroit dit en auoir fait Inuentaire en ptefence de tefnaoins, quenbsp;8c d pfcferoittrouuépour enuiron 8oo,liurcsde vaiflèlle d’argentnbsp;linge:amp;:dans l’autre grand nombre de Papiersdont il n’auott;nbsp;eu^^'^®'^tairc,ains auoir fait fcellcrlcfditsdcux Coffres, amp;c les auoit enuoyeznbsp;poftchezlcCapitainequigardoitlaportc fainft Germain, ou ils auoientnbsp;dati5^[^^^cz : la Cour auroit ordonnéqu’Inucntaircferoir faitdecequieftoitnbsp;CoffreSjCnprefenccdeRofée Aduocatjpour apres cllrcordonné ccnbsp;aduifcroit bon eftre,
pOfj,°*'fieurDeflandes-PayenConfcillcren la grande Chambre, auroit rap-nauj H^cfur l’aduisa luy donné ,qu’ily auoit de la vaiflelle d’argent appartc-Cardinal Mazarin dans 1'E^ife des Bcrnardins,ils’yferort trafportc,amp; cótj^^*'^°'iuéfousrAutcl 12. bras d’argent fort beaux orncz de figures de Mores,nbsp;quclques Papiers de negotiatiós des Sieurs Cantarini, Vanclli amp; Lu-'¦’’'ntre autres vnc promeilc de i4ooo.Iiurcs qui luy auoit efté dónce en ga-‘les lettres de change que Cantarini auoit a luy : Et que dansiceuxpa-Vei,p .^ftoit fait mention de 2000. marcs de vaifTcIlc d’argent blanc 1500. dcnbsp;les vp ’ '*‘*rc,d’vn fil de 25. perles fort belles amp; fort groffes,d’vn autre de 30. per-toit d’^^^ *ï'oindreSjamp; 4. perles en poire trcs-bclles, dont ledit Sieur Pay en au-difgj ^'¦^Uoirfaitinuentaire^.amp;qu’il cftoit daduisde faire exacfte recherche def-d’argent amp; perles. Apres quoy Monfieur Ie premier Prefidentau-Vect)nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;a Monfieur Laifné Confeiller en la grande Chambre, Ie process
Ce nbsp;nbsp;nbsp;il auoit drefle de Ia perquifition par luy faire chez ledit Cantarini, amp; dc
liél ^7 auoittrouuépour delibercr detout enfemble,aquoy leditSiearLaif-iouf. ^^'^,’^efpondu amp; promis de fe tenirprert dc cette affaire pour lepremict* fappQj.tnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;il auroit efté arrcftéqu’apresque ledit Sieur Laifné auroit faicfon
coirn^^’ ff roit dcliberc tout enfemble ce que l’on feroit defdits bras d’argent, d’artia^^^^^l vne monftre ou horloge d’or maffif» enrichie de plus de 1600.
*^éFojrj^^PP^ttenantauCardinalMazarin , qui cftoit entre les mains d’vn nom-
onaduertitla Cour,que MonfieurIc Procureur GeneralaUoii'reL x“^Iettr(;°'*i^.ou3.iours, des lettres de fon Subftitut a Orlcas pourrefponfcnbsp;®Uq;5nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ -^luy enuoyéesparleParlement,amp; quiln’en auoit encore done aduis
j laquclle auffi-toft auroit made IcditSieur Procureur General,le-^^^pte nbsp;nbsp;nbsp;Compagnien’apas accouftumé de luy faire rendre
5j*^s’ile nbsp;nbsp;nbsp;queluy fontlcs Subftirutsaux lettres qu’illcur.enuoye,8c
^itcuj^i^^ ^.'^^‘iquela Compagnie euftdefiré auoir la refponié a la fufdirclettre la luy auroit fait voir, amp;quiim.iour il i’apporteroit Ua Cour,
'^4 nbsp;nbsp;nbsp;¦ r ,
adjouftantqu’iln’auoitpaseftiméaproposle deuoir faire crainte dc faire I5 ' uoir les mauuaifcs nouuelles, que par prudence il eftoit en telles rencontres n®'nbsp;ceflaircdedifljmuler:puis rcferoitlcue.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;•nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ple-
Addition. On mandoit dc fainft Germain,quePigncranda Secretaire cO nipotentiaired’Efpagne,y eftoit atcendu pour traiterdclapaix auec 1’Arcbiunbsp;Leopold,amp; qu’acetefFer onluy auoit enuoyélesCarroflesduRoy amp;delanbsp;ne,qu’onluy donnoit afturance derendrea 1’Efpagnol amp;au DucdeLorraio®’nbsp;tou t ce que nous auions pris depuis la guerre dcclarée,a condition que toutesnbsp;troup es Efpagnollcs amp; Lorraines viendroient contre Paris.
C Eiour Ie Parlement nc s’alT.mbla point, Scilncfepafla rien de confif^^’’*' ble,le Marquis dc Sillcry arriuaaParis,auec quelquesvnsdcfes amisnbsp;fc joindre a la deffenfe de la caufe publique.
• • Sc
«oitfaireouuerture dudit pacquet, ains fe lento it oblige de'l’cnuoycr a Gcrmrjn,aquoy le Lieutenant General amp; autres Officiers auroient confeo'-y’^jnbsp;aurrdme temps l’auroit enuoyé a fainift Germain, fans que leditLicutci'“nbsp;.Gpïteraleuftvoülu pcrmettred’enfairel’ouuerrurc, ny ordonner quclcfdic^ ^nbsp;lefts fcroientcnregiftrcz,au contraire qu'audit Prefidial auroit cfté depuisnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.
jours regiftrévnArrcft du Confeil, donnant pouuoir aux Prefidiaux de toutes fortes d’affaires deleurreÖbttfouueraincmcnt, 6c fansappel, dontnbsp;Subftitut donnoit aduis audit Sieur Procureur General, o.ffrantluy cnuoyccnbsp;riginal de ladite lettre de cachet s’tl le defiroit. Apres quoy Icdit Sicurnbsp;foit concludjqucfi la Cour letrouuoit a propos,ilferoit enuoyé audit Sunbsp;tut d’Orkas des Duplicata defditesLettres 6c Arrefts^aucc injonéfion de
E iour toutesles Chabres aflcmbléesal'ordinaire, MelïieursTal5,MeU**'^ amp; Bignon Aduocats,amp; Procureur GcneraLcftat entrez en la grand’Cb^'^^nbsp;brCjIedit Sicur Talon auroit dit a Mcfficurs,que le Icudy precedent le Sicurnbsp;cureurGeneralauroitre^cu vnclettrealuy addrefl'antedc fon Subftitut anbsp;leanSjlaquelleil auoit en main, amp; paricellc illuy mandoir, pour refponfenbsp;]e que ledit Sicur Procureur General luy auoit cydeuat cfcritcjen luyaddren^^^nbsp;k pacquet OU eftoiétlcs deux Arrefts contreIc CardinalMazarin, des 8.amp; lO-uicr,amp;les deuxlettres Circulairesde laCouraddreflantes au Bailly amp; Gour’^nbsp;nepr,amp;auxMairc ScEfcheuinsde ladite Ville d’Orleans, qu’ilauoitrendu^C^nbsp;diteslettresdefquelles ayant cfté portccs alaChambre duConfeil du Prcfidiaynbsp;feroient aflcmblcz le Sicur Defourds Marquis d’Alluyc Gouucrneur dela^'nbsp;ville, le Lieutenant General 6c autres Officiers dudit Prefidial: ledit GoUü^^^nbsp;ncurauroitditquelcRoy désfaforriedeParis arriuéc le 6, lanuier, luynbsp;enuoyéletrres de cachet portant deffences de deferer aaucuns ordresöcnbsp;du Parlcment,lcfqucllesi! auroit fait voiraux Officiers , ilne pouuoitni 9^. ,^
“ iVnnnvrr a 1*^
quot;giftret;
ajoutant quil couroit bruit dVnc Declaration donnéc afain(a:
crnp! Greffc dudit Prclidial; dans trols 'oufs a peine de punition éx-
terjjc'^- ¦¦ ’ nbsp;nbsp;nbsp;fuppreflion du Parlement, amp; mcfme quc les mots d’in-
a nbsp;nbsp;nbsp;Parlement cftoient infcrez dans vnc Icttre de cachet du Roy
^uelg nbsp;nbsp;nbsp;Ville, en fuitc de fa fortic de Paris , qucs’il fe trouuoit
la ^ ^^pcdicnt de faire quelques pas , Sc quelqucs demarches vers 5 pour luy faire des rcmonftrances fur les affaires Qu^il eftimoitnbsp;Ce pourroit produire quclque ouuerture d’accommodement au reftc.nbsp;Ia Comnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Procureurs Talon, Mcliand amp; Bignon fe feroient rctirez, 8c
dclijj^^P^g^ic apres Icdure faire de la lettre dudit Subftitutd’Orlcans;
: aurott
Ie premier Prefidentauroit dit qu’ileftimoita propos de deliberce du Roy.MóficurCrcfpin Doyen du Parlement, au-fftQc}j^‘^^‘^ttisdedcputerversla Reyne, pour luy demandcrlapaixamp;l’accom-^^'^desaffaircSjamp;au mefmeinftant feferoitefleue vn grad bruitamp;mur-ptop^plaCompagniej plufieurs des Meffieuts criant tout haut, quccettcnbsp;de deputcr vers la Reyne eftoit vnc partic faitc, amp; qu’il n’y auoit au-le fjj^fPiren cc de la receuoir en l’Eftat prefent des affaires, ny mefm e quand el-*lgt;ag^'^'-^ceuable,d’y dcliberer enTaljfence de Meflieurs les Generaux, fans lesnbsp;^0taf°^^^*^5ctrahirjMonfieur Ic premier Prefident pour appaiferce bruit quinbsp;pofi(j^'quot;’-^Iong-temps, auroit dit qu’il trouuoit tres-bon de remettre cette pro-‘'ienbsp;nbsp;nbsp;nbsp;autre foisjquand Meflieurs les Generaux feroient prefens. Au meC*
¦iamp;l
Vcgjj ^ps, Monfieur Ie Prince de Conty quc l’on auoit cnuoyc pricr {de P^^^^dre fa place fcroit entre , auquel Monfieur Ie premier Prefidentnbsp;^tfiijQi lerecit de tout ce qui s’eftoit paflecc iour-laenla Gjmpagnie,amp;:
*^roientauffipromisdcne rien faire de leur part faas les ore
V*' ^'oi^dit Sicur Ie premier Prefident auroit propofé de deliberer fut Icttt ” jconclufions de Meflieurs les gens du Roy, en ce qui concernoitnbsp;‘quot;atig'du Subftitut d’Orlcans, a quoy auroit efté employé lercftedcccttc
'I^Ifefo^*^^^9^cualierauroit reprefenté dans fonaduis, quc routes les affaires fov ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ fainéf Germain, ayant efté pleines de fourbes amp; de mau-
P^tct pj p d falloit abandonner fa penfée d’opiner fur la propofition de dc-ItUc ^j-Q'^*-^*iaent,faite touchant l’accomodemcnt , amp; qu’a Icfgard du Sub-cleans, il Ic falloit interdire de fa charge pour n’auoir pasobeiala
^I'angg|^^'^^®rouffelauroit dit que par la propofition, on vouloit donner Ic c''^^gt;quifnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;einder la deliberation fur l’importancc de Taffairc pre-
j voir Ia dcfobeïfl'ance des Officiers de la villed’Orleans, dcla ^q^elle il eftoit necclïairc de s’affcurer, amp; auroit efté d’auis d’enuoyer
comme Meflieurs les Generaux s’cftoienttous joints auecladitc auoit eftimé qucl’on nc pouuoitfaircaucune propofitionnbsp;f, .’^odement ny autre de cette qualitéfinsbleflerl’vnion, amp; qu’il eftoitnbsp;*^faitdc ceque Ton n’y vouloit point entendre fans les appeller, puisnbsp;*^roient auffi promis de ne rien faire de leur part faas les ordres de laditc
êé
vn fccond dilpliciita des Ari-efts amp; lettres Cifcukircs'au Subllitut d'0 rlcan$,au injonótiondelesfaireregiftreraaGrefFc, a peine qedcfobdirance‘,amp;: encasnbsp;refus interdire tousles Officiers dudir Prefidial,amp; attribucr la fonction au pl^nbsp;prochain Prefidial ou Preuoftczeftansdansrobeïflance.
Prcfque tous Meffieurs de la grande Chambre , auroient efté de l’aduis^® MonfieurBrufiTeljiufqu’aMonfieurHchncqu'inds Bernay, lequel ayant vou^nbsp;remettre furie tapis la propofition d’aceommodcmcnt', auroit dirqu’il croio^*’nbsp;que tous Meffieurs tant eeux qui l’approuuoient, que ceux quila rejettoki'''nbsp;auoient bonne intention j qu*il eftimoit qu’il falloit toufioursrechercherl^*nbsp;voyesdepaixaucc fon Roy, auquelon Hcpouuait trop faire de fubniiffi^^^^j'nbsp;commeil vouloit continuer, il auroit efté intetrompu par vn'grand bruitnbsp;tous Meffieurs qui fe feroit eflcué,lcquel cftantappaifc, il auroit dit quenbsp;pcnlees eftoicnclincercs,maisqa’ilfuiuroitcellesdes autrcs,quand il palT^f^'*nbsp;a-lapluralité,luy eftantlibrede dire fon aduis,leqi3elpouuoit eftrefuiuy ,oU f ^nbsp;Ie pas eftre,qu’ileftoit d’auis des conclufions pour tous les deux Chefs, qu’il eft*'nbsp;moit ne fepouuoirdiuifcr.
Meffieurs de Bauquemar, Perrot, de Hodic, Molé , du Tiller, de gelonne, amp; Ic Coigneux Prefidens aux Enqueftes,amp; Rcqueftes,d’auis desnbsp;clufions.
MoniieurChartonPeefident au Requeftes, auroit efté d’auis de.Moofi^^^ Bruffel, 5e qua l’cfgard de la propofition d’accommodemenc, il auoir creu d®'nbsp;uoirfairel’interruprionqu’il auoit faire, la propofition fc trouuant pournbsp;perilleufe,dangereufe , éc mefmc in jurieufe.
MonfieurdeThou PrefidentauxEnqiieftes,auroiteftédc mefme aduis,
Ie premier Chef touchant les luges d’Orleans, Scalefgard dcladite pro pp*'' tion,dit qii’ellcne deuoit point eftre faite,non feulcment fans Monficur leB’’!!!,nbsp;cc de Conty Sc Meffieurs les Generaux,mais auffi fans Monfieur de Longue^**'nbsp;amp; lesParlcmens de RoüenSc de Prouencc,aucclefquels ily auoit Aricftdenbsp;lt;ïfion,quelapaix deuoit eftre Ie fouhait de tous les gensdebien,mais qu’ilfa”*'nbsp;quelle fut honnefte amp; feurc autant qu’ilfepourroit,que pourIcpremie*^nbsp;laeftoit facile en y appellant rous les intetreflèzjSc pourlefecond que celanbsp;péndoit de la prudence dc eeux qui feroient commis par la Cour po^*^nbsp;fubicr.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ vp
I* ^
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Monfieur Loifel auroit efté del’aduis dc Monfieur Brouflclalcfgardderad^.j re d’OrlcanSjSc dit a lefgard dc la fufditc propofition, qu’il eftimoit quenbsp;vn jeu joüé,rouuerture en ayant efté faire par les gensduRoy, au lieu denbsp;vcnusrcndrccomptca la Compagnie des lettres qu’ils auoient efté oblig^^nbsp;faire tenir dans les Prouinccs,cc qu’ils n’auroient fait qu’aprcs auoir efténbsp;lt;iez,8cquclaCoinpagnierauoitfceud’ailleursiqu’ilvoyoic bien quenbsp;pofition cftoit appuyce dans la Compagnie quoy qu'clle fuftperilleufc, ^ ^nbsp;defaifon enl’cftatprcfentdcs affaires, ou il ncfalloit pcnferqu’afenbsp;«ouragculèment, a quoy il falloitemployer fon bien amp; fa vic, puifquc 1 on ^nbsp;iquoitl’vn 8c l’autrc.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;a
Toutlereftc des Confallers, ram de Ia Grande Chambre gt;que des Énqn^*^^ ' Requeftes auroient efté de l’vn defdits aduis.
Monfieurle Prefldent deNouion auroitefté d’adiiis de ne point piiler de la pro-cju’en prefence de Meffieurs les Generaux, amp; de Monfieur de Longueuillej J^alelgarddel’afFaire d’Orleans, aiirok efté d’aduis de decernei vn veniac contrenbsp;^Officiers duPie(idiald’0'rleans,amp; encasde refus d‘obeyr,delesinterdire,5cat-^louerlafondtion de Icurs charges, auplus piochainPrefidial qui fe feroit mainte-nans 1’obeyffince Sc Ie tc^ed qu’il doit a la Cour.
MonfieurlcPrelidemdeBelievre,demefneadins, al’elgard de la propofirion, “ie 1 auLsde Monfieur BrulleUamp; a i’elgard de quot;’affaire d’Orleans, de faire defFen-^ tous les Prefidiaux de iuger fouuerainemenr, hors les cas a eux attribuez par lesnbsp;Sc Ordonnances.
^Monfieur Ie Prefident de Ncfmond auroit dit,que de bonnes propofitions n’e-^ point a rcjetter, telles qu’eftoient celles de la paix, mais qu’il falloit cepen-^'^cfemettreen cftat de fe deffendre ; auffi quilfalloit appeller Meffieurs les Gene-Et quant a l'afFaire d'Orleans,s’il falloit chaftier quelqu’vn,ce n’eftoic point Subftitudquiauoit peuteftrcfait fondeuoir(quin’auoit qu’a rcqucrir) quenbsp;^ Officiers qui auoient ordonné, contre lefqucls Ibn auis feroit bien de decretcr:
Sn’il falloit auparauant y enuoyervne fecondc fois, Sc quc fuiuant kur relpou* ’ ’^Cour ordonneroitce quclleaduifèroitboneftre.
^ V^r vn duplicata des Arrefts Sc Lettres, Sc leur enjoin dre a peine d'interdidion charges, dc les faire enregiftrer au Prefidial, qu’en cas de refus, la Cour y
Monfieur Ie Prcfident Ie Coigneux auroit dif, que routes propofitions de cefte ^^J^UtéeftoientiniurieufésSc dcfaduantageufesencefte failbn Sc que pour faire vnnbsp;nttimodement auantageux a l’Eftat, Sc honorable a la Compagnie, deux precau-t ^cftoientneceflaires:!. Il falloit femettre en eftat d’vne defferrfe forte amp; fuffi-^ ^Contre l’oppreffion prefentc , Sc qu’il ne falloit pariet de paix que les ar-f ^ la main. a. Qujl cftoit non feulenient raifonnablc de ne point pariet de paixnbsp;^ 'cs Generaux j mais mefme iniufte de la faire fans les y appeller: Que d’en vfèr au-^l^ent,leferoittrahir lacaufè commune,abandonnanttantd’illufttesPrinces Scnbsp;j^'§'^euis,quieftoient venusfacrifierleursviesScleurs biens pourlebiendcl'Eftat,nbsp;Wltercft de cefte Compagnie, Sc qui a l'heure qu’il parloit eftoient aux mainsnbsp;1 ^tre les ennemis del'Eftat: Et al’égard de l’affaired’Orleans,auroit dit, qu’il fil-pltaftoft attirer les Officiers a eux, que de les éloigner •, Sc qu’il falloit encore leur
•Ver ¦ ¦ nbsp;nbsp;nbsp;•nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;•nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;- - -nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;- lt;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.........
¦ leute
iJOroYr,
^^^®eurs Ie premier Prefidenr,amp;lePrefident de Mefme, auroient eftédel’auis V ^ncliifions; amp; neantmoins il auroit pafïè a ordonner que les Arrefts Sc Let-^l^Courferoicntderechefenuoyées aux Officiers du Prefidial Sc Preuofté,nbsp;®nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Efebeuins d’Orleans, amp; a eux enjoint de les receuoir, faire regiftrer incet
en la Chambre faind Louys.
a peine d’interdidion: leur faire tres-expreffes inhibitions Scdeffenfès dc W reconnoiftreautresordrcscontraires a ladite Cour, donnez pourmain-^*^ffioritéduRoy, Sc la tranquiilitepublique; leur faire auffi deftenfesde iu-matiercs,quc de celles a eux attribuées par les Edits verifiez en cefte Cour;nbsp;l’exec'^’!'*^‘’®^uGouuerneurdeladitcville,amp;aux fujets du Roy de cenir la main anbsp;Atte^'^'°”lt;lerArreft,apeined’eftre declarezpermrbateurs du repos public: cétnbsp;l‘ot(jij^Vl’*lrclfé,laCourfcferoitlcucci 5c raprcfdifi'cc la police fe feroittenuea
jiddltion. CeiourlefieurdcClanleuquiauoit cftémls engirrtifbndansChareti-ton par Monfieutlc Prince de Conty, luy ayant enuoyé désle matin donncr adut que MelTieuls Ie Dnc d’Orleans amp; Prince de Condé, marchoient auec fept a hu'nbsp;mille hommes de pied, Sctroisaquatre mille cheuaux, amp; du canon, a delleinonbsp;ratcaqucr•,auffi-toftMellieurs d’Elbeuf, de Beaufort, amp; Marclchal delaMotm®nbsp;Hodancourtdonncrentordre de faire fortirleurstrouppes pour s’y oppofer, Sinbsp;Isr auTecours :Lcs ordrcs en furent donnez auec toute la diligencepoffible vmaisco-me ilnefe peut pas faire quvne armee diuifèc par fes quartiers, puiflè fitoftcft'-®nbsp;alTembléeScmarcher; Ces Mefficurs arriuezala veuë duChafteaudcVincennesnbsp;aduiferent proche iceluy que 1’armée des Princes cftoit déja palTée, 5C rangée el*nbsp;bataillefurvneeminence,quiluy donnoit cét aduantage qu’elle ne pouuoit efc®nbsp;atraquéequepar vn défilé: Confeil de guerre tenu fur Ie champ dansPiequepun®»nbsp;il ne fur pastrouué a propos de combattre, veule defaduantage des lieux, ny dep**'nbsp;fer outre, attendu que Charenton eftoit déja pris •, 1’attaque ayant efté faite désnbsp;huid heures du matin par pluficurs endroits, mefme par les jardins, quel'onns^nbsp;uoit peu faire retracher a caufe des grandes gelées,8c par* iceux lesennemiseftans e®-trez, donrierent l’épouuante a ceuxde dedans, obligcans Ie fieurdeCIanleudenbsp;retirer amp; retrancher vers Ie Pont auec peu des fiens, ou ilfut méde plufieurscoup*nbsp;apres auoir refufélc quartierqui luy eftoit offert par vn Officier du Regiment d®nbsp;Perfan,qu’d tua de fa main deuant que mourir; les foldats apres fa mort n’ayant pld*nbsp;fait aucunerefiftancejplufieursfe {auuercnt parlariuicre dans des bateaux; les ad'nbsp;trcsfurcntpris6cdépoüillez,lebourgpillé, amp; Ie feu misenquelquesmailbns,»®
rage que cefte prife n’eftoit ny glotieulè ny aduantageufe aux affiegeans. Le Pd^ de Chaftillon , le fils du Comte de Saligny auffi dunom de Coligny, les fieurslt;^*nbsp;Pois, Neuuille, amp; Qmnferot, Capitaines au Regiment de Nauarre, amp; plus de tred'nbsp;te OfficierSjtantdudit Regiment que des autres, aüoient efté tuez ou bleftcï *nbsp;mort par la forte refiftance qu’auoicnt fait les affiegez au premier aftault quil^dïnbsp;auoit efté liuré,en ayant eu peu de tuez, mais bien quelques Officiers pris,nbsp;tr’autres Ic fieur Petitiere maiftre de Camp d’vn Regiment d’Infanterie , qui ap^^nbsp;auoir repouffé Ie Regiment de Nauarre , depuis le pont iulques anTempIc,oiynbsp;trouna ae la caualei-ie, a laquelle il fut oblige dc fe rendrc, 5c quelques Officiers dnbsp;Ion Regiment, Ic fieur Bagnolt auffi Maiftrc dc Camp futblellc amp; pris, deffendad*'nbsp;le pofte qu’il gardoit; maisiltrouua moyen de lè wuuer , quelques autresnbsp;mens prirét d’abord la fuitte.Mais lur tout le Sieur Marquis dc Cugnacy fit desnbsp;ucillcs defaperfonne amp;:auecfonRegirncnt,quiparquatrca cinqfois reprit l’eip^nbsp;a Ia main, fon poftc,amp; fe ftuua miraculeufement fur vn gla^on.
Or ledit Bourg de Charencon n’cftant pas vn pofte a pouuoir garder, Monn^ le Prince l’abandonna le lendemain apres auoir fait rompre Ic Pont;on croyoit aU» *
öcily auoitbeaucoup d’apparencc,qu'iln’auoitfaitcette attaque,finonpouratd* ^
les Parifiens a vne bataillc, fe promettant de les défaire; ce qu’il euft fait fi dence des Generaux n'y euft preucu ; car voyant le peril tout cuident en ceftenbsp;que,ilsfirent rentrer les troupes amp; la milice de Paris qui eftoit fortie cnaflezg^^'^.jnbsp;nombre, puis fans perdre temps le Marquis de Noirmonftiet fit fortir lacaual^nbsp;par les portes dc S, Viéfor amp; S. Marceau,pour aller fairevenir vn conuoy «Jdi« °nbsp;preparé a Eftampes, 5c duqucl il fera parlé en apres.
-ocr page 69-lie ^oirlanouuelledeccfteprifcfut pom'e aS.Germiitt, toutela Coufau ^ rcjouyt flit fort atrriftée par la pcïteque la Fiance faifoit en la perionnenbsp;‘onfienr de Chaftillon, amp; des autres cy defl'us,
^^^iour lesChamFgt;resfcferoientaiïêmV*cesarordinaire,ou fe feroienttroii-^'^fficurs les Ducd’ElbcEufamp;CoadjuteurjOuilaurnit cfté arrefté amp;or-toqj, nbsp;nbsp;nbsp;les douzc bras d’a rgent dent le rapport auroit efttfair dcs ie fepricfme du
employez avrx neceflrtcz publiques: Et en fuite Ton auroic parlc du aaojf ’¦^^^ifetrouuoitauxleuéesquiauoicntefté faites des gens de guerre j qu’il ynbsp;C5^J '^'ï'ots quePondeuoit auoir fair quelque effort pour ouurir vnquartierdc
Ceny''^^MenicurslesGeneraux,ilss’excufoientfur ceque fautedargent,la mili-'Iq'^^^^'oit eftreleuecn’cftoitpas eneffat ; Sur quoy Monbeur le Prcfidentdc auroit prisla parole, amp; dit, qu’ily auoitpayementfait aducllemét j^iournbsp;JT^il hommes de pied , amp; pour trois k quatre mille cheuaux; amp; qu’a-'iet ^ g^'^^bre d'lnfanterie 8c de Caualerie 1’on pouuoit ayfément attaquer vn quar~nbsp;1'e(i( 1 quelque pafTage-.Quefi cc nombre ne fc trouuoit pas complet, qullnbsp;P^flc-volans, que les Chéis, Capitaincs, 8c Officiers qui auoient receu
1,
parry contraire; 8c qiie quand on enauoitfait des
s^j •- jf-iue-voiaDS, que les i^nets, i^apitaincs, cc umciers qui auoient leceu 9%nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;paye pour faire les leuces, cn deuolent refpondre 6c rendre comptC.
itg^^onficiirlepremier Prefident auroit adjouté, que comme eftant Ivn des enbsp;nbsp;nbsp;nbsp;dudit payemenr, il fcauoit certainement qu’il y auoit des quittances pour
EliUCIlCmCilL Clt* UVUICIA- it* 4.V,UVLH..^ 5 S^-W MWl U1U1.C Vj^U 11 ^ iclUUlL
* ^onfieur de Champlaftreux Confeiller d’Honneur , fils dudk fisur pre-^'deirt auroit dit ,qu il falloit faire la reueue hors la ville apres deux iours de quot;r donner iour certain de ceftcrcueue, n’y ayant point d’autre expc'^-—nbsp;dcs Officiers, 8c fcauoir le nombre de gens de guer:
H ¦
d’lnfanterie 5c de Caualerie allegué par Monfieur le Prefident deNeC-loiif ^ ^ ‘pifil falloic faire rendre comptc a ceux qui auroient receu, 8c prendre vn certain pour faire la rcueue generalle de routes les troupes leuees,nbsp;^ reconnoiftre fi le nombre d'hom mes payez fe trouueroit complet; 8cnbsp;parloit diuelfement du lieu de la v'eueue, 8c de lordre qu’il y falloit
dient re qui
^nfieurIcDued’Elbeufauroit dit, qua fbn egard, 8cdeMeffieurs n j °'^»t prefts de rendrecompredcs leuces qu’ils auoient Elites, 8c denbsp;c euu Kegimens eftoient complets, 8c offert de feruir dexemplelp
ie tout precedent leurs Regimens eftoient
V Pu'il n deffendre Charepton, qu’ils elfoi ent en fort bon eft at, Sc en bma otj-Mcffieursfesenfansalateftc, que MelSeurs les autres Gene-a^'tfott nbsp;nbsp;nbsp;i Scauoir Monfieur le Prince deConty, Momicur le Due de
, ^onficurleMarefcfial de fa Motthe : mais qu'ayails veurarméede ^dneede 'Condcen bataillc,poilée auantageurement, paroiffanreftrenbsp;mille hommes -jScayans tenu confcil de guerre pour f^auoir s’ilsnbsp;^ denbsp;nbsp;nbsp;nbsp;OU non vil auroit eflé refolu tout d’vne voix de nele pas faire,
hazarder la vie du grand aambic d’Infmtcrie des-Bourgeois.de Pa^-
quot; nbsp;nbsp;nbsp;S
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ris, qui crtoicnt förtis ibus les arracs, dont il nc jjouuoit affez loUer Ic coeur amp; Ic co'^i' rage, de crainte de faire crier leursfemmes amp; lehrs enfans, aucasqnc la pertefiit^^'nbsp;riuée de beaucoup d’cntr’eux qui eftoit inéuitablc , eftant impbffible d’aller att»nbsp;quer l’armee ennemie fans la deffaite de nos premiers bataillons, amp; de la plusnbsp;departiedureftequine poiuioit y aller que par vn déffilé: qu’au refte, ileftnbsp;que la place eftoit perdue •, roais qu’ellc n’eftoit pas de garde, amp; que Ie fieufnbsp;Clanlcu y auoitfair tout cc quVn hommede bien 8c d’honneur pouuoit faire;S^‘l'qnbsp;les deux Regimens d e Villebois, amp; de Beauneau,auoieirt lafché Ie pied, amp; tnefu^^nbsp;que leurs Mertres de Camp nes’eftoientpas ttouuez pour les commander,^nbsp;demeurez dans Paris, qui auoitefté la caufe de la prilcdela place, quil feptoU’^nbsp;toit que noftre milice eftant en eftat, l’on feroit bien-toft vn effort, 8c vtile poufnbsp;urir vn quartier^Ce fait la Cour Ie feroit leuée.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;:
^Addition. Le Marquis de Noirmonfticr allant pour faire venir Ie conuofft'^J eftoit vers Eftampes, fit rencontre du Marquis de Ferracicres Monbrun , dunbsp;d’Alaix , 8c de cinq ou fix autres, qui 1’ayant apperceu s’enfuïrent par vn villagenbsp;Icquellcdit fieur Marquis de Noirmonfticr qui les pourfuiuoit les prit, 8c ks ^nbsp;uoya Ic lendemain i Paris.
Deux de Meffieurs les Confeillers du Eji-rlement eftant allcz aux Blanc-P' teaux., auroient trouuédansvnccauedeFEgrifcquatrecaflêttes pleines de pap'nbsp;appartenans aux ficurs Marin 8c Bonneau ¦, le Procureur du Roy dunbsp;fils dudit Bonneau , ayant dit que cc n’eftoient que bagatelles j ces Mclu^ -les Confeillers refpondirenf, que puis que ces papiers n’eftoient pas denbsp;quence, il ne luy importoit pas qu’ils fuflènt enuoycz au Parlement ; cc ^nbsp;fait, 8c Ton verra en iceux beaucoup d’intrigues, de traitftez de partis, 8cnbsp;affaires.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;0
Monfieur d’Elbeuf alia a Charenton auec deux pieces de canon faire ' Ie Pont, 6c en ehafl'a deux cens hommes que Monfieur le Prince auoitnbsp;dedans.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;p
On difoit que Monfieur de Longueuillc eftoit en campagne auec ving’^ ^ hommes, 8c qu’il mandoit qu’il feroit bien-toft a Paris ou aux enuirbns.
Du tJ^ercredy dixieJtneVeurier.
' E iour routes les C hambres affemblécs, le principal fbin de la Cour auro' b i employé a pouruoir a la fubfiftance des gens deguerre, '8c aduifer aüXnbsp;d’auoir de 1’argent pour leur entrctien -, fur quoy ily auroiteuplufieurs adui^^^j^jPnbsp;ncz, lefquels auroient efté prefque töus fuiuis. 1. Que pour pouruoir a ladit^’^^[)£i ;nbsp;ftance des gens de guerre, il falloit faire des taxes fur chaque Bourgeois,nbsp;fcroientmodiques, 8c fèpayeroientparmois. z, Que leParlement renouo^ inbsp;Ia taxe fimplc de Corbie'jffe qui auroit pafte,comme aulfi de conuiernbsp;nbsp;nbsp;nbsp;f
Compagnies de faire la mefmechofe. nbsp;nbsp;nbsp;i
MonfieurlePrcfident le Coigneuxauroit fur ce fait entendreala nbsp;nbsp;nbsp;\
exaiftement calculé corobien il falloit chaque mois pour 1’cntreticn 8c nbsp;nbsp;nbsp;^
d’vne armee de quatorze mille hommes de pied, 8c de quaire mille cheu»'- ’ roic trouué qu’il falloit tous les mois4ooooo.liures.
i!
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Cc iour dés Ie mstin Ic Due de Beaufort fortit aucc 300. jll,‘:'^^^x,pour fauorifervnconuey quelc Marquis de Noirmonfticr eftoitnbsp;^ Lundy precedent faire aduanccnayantiointlcdit Marquis; Sc com-' ^^^archoicntaucclcConuoyaudcli dcHuifloux , ilsapprirentque Icnbsp;(j^*'^*‘^LaIdcGrammont paroilToit auee zooo- Cheuaux amp; autantdefan-HSjJc qu’ilfecampoitcn laplainc dcVillc-Iuifue, pourcmpefcherlc-^onuoydc paffer; auffi-toft,ilsauroicntdonné aduis au Marefchaldclanbsp;°^^fgt;Iequcl fc rendit en pea de téps ^ Villc-Iuifue,ou eftant il fit fon polli-p attircrIc Marefchalde Grammont avn Combatj maisbien loin dcnbsp;jj^'’'^'P'^cr,il fc rctirajlailLant partie de fes troupes audit lieu, Sc 1'autre par-enapefeher leditconuoy au derrière du village dc Vicry,parou ilnbsp;^Jlpalfcr. Monfieur de Beaufort fedcflacha aucc quelques vnsdesfiens,nbsp;Vin audit Vicry,trouua aufortirpluficurs efeadrons de Caualcrie quinbsp;n^^.^^^'t^luyjcntrcautrcsle Regiment de Cauallcric du Cardinal: amp; biennbsp;quot; ‘^’euft auèc luy que fes gardes'amp; quelques Caualicrs, il chargca Icdicnbsp;^ Si^cnt^cnelTuya lcfaluc,amp;tuad’vneoupd’efpéca Ia gorgelc Meur dcnbsp;.'^Uquilc commandoitjhomrnedc grande reputation amp; meritcdequclnbsp;pas'^ *tmé detcutes pieces,'qnoyqueleditSicur Due dc Beaufort, n’cutnbsp;armes deffenliucs , qu’vnc Hongrclinc dc velours noir ; cc quinbsp;ded Regiment en tcllc defroutc , que plufieurs furent tucz cantnbsp;üQv^f * lt;3Uc horsIcditviIlagejlesautrcscfpouuantezfcrctirerent,amp; Ic Con*nbsp;Lit conduitkParis amp; en fort bonordreiil eftoit dcizoo. Bocufs.Soo.nbsp;Êoo. Pores, amp; quantitede Cheuaux dc fomme chargez dcbled
farinc.
® Wit eftant vcnu^Paris^qucMonfieur de Beaufort eftoit aux mains djpj ® ennemisde Bourgeois dit qu’ilfalloitaller lefceourir; Sc fansatten-fijj^'*^ommandcmcntquifutdonnéparapres, plufieurs fortirent aucc def-Uj .'^allcrcnt droit au lieu oh Ton difok quefc donnoit Ic Combat: ennbsp;deux heures j il fc trouua entre Villc-Iuifüc amp; Paris , plus dcnbsp;tnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;• hommes r cfolus de fc bien battre fi 1’on euft eu befoin d'eux: mais ils
'JP^rerent Monficur de Beaufort qui rcuenoit,lcqucl les rcmercia,cftanc tent L^^'^faitde voir Taffciftion des Parificns,qui dc leur coftc tefmoignc-Corjj °®^®coup dc ioye,dcvoir qu’iln’eftoit pointbleffc , Sc que Ic Conuoynbsp;ientrerdans Paris,plusdczoo. du party contraire ayanfcfténbsp;'öcettcrcncontrc,ou ce Duenc pesdit qu’vnCaualicr.
S ij
-ocr page 72-'E iour toutes les ChambrcsafTemblées^ l'ordinairejMonEcUf ^nicrc,MaiftrcdesRequeftes,auoitdicqucluyayantcfté donnca^ ’nbsp;qu’en Ia maifon des Reli^ieufes Angloifes, il y auoit de la vailTelle d arg^”nbsp;au Cardinal Mazarin,il s’yferoit tranfporté,amp;auroit trouuépournbsp;iiuresou enuiron de vailTeiled’argentjapparcenant audit CardinaJjSrnbsp;uee defes annas. •nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;U
Deux Efeheuins feroient venus demander protedion pour Ic Preuo des MarGhands,amp; euxcontrcics menaces du pcupic qui fc pIaignoit,qi’®nbsp;Duede Bcaufortayantle iour precedent enuoyé désIc matin demandednbsp;i’Infantcrie pourfauoriferlefufditConuoy. LePreuoft des Marchausn *nbsp;uoit donné les ordres pour prendre les armes amp; fortirqu’aprcsmidy, el»*’nbsp;vray queleditPreuoftdes Marchansn*auoit efté aduerti qüe fur Ie Mi^/'nbsp;paree qiicceluyqui cftoitvcnulematinin’auoitcftc addrellé qu’aMonÜ^'^^nbsp;Ie MarefchaldclaMotte Houdaiicour.
ii|;
Les Efeheuins fords,Monileur de Brillac Confeiller en la Cour, aiif^^ mis fur Ie tapis Ia propofition d‘accómodcmcnt,afleurant que MelIxCUfsRnbsp;roient bien rcceuss’ilsvouloient faire quelquc demarche,qu’il en auoitP*nbsp;role, amp; de bonsgarends;Que cet accommodementjfe deuoit fouhaiterdnbsp;tont Ic monde, amp; qu'on deuoit Ie procurer : Ia difcttceftant tres-grande^nbsp;l’argent fort rare; Q^ Ic Bourgeois nc voulant plus payer de taxes tout toH*nbsp;bcroicfurlcParlementjfibien qu’ileftoit tres expedient de nepasa:tef‘^''^nbsp;rcxtremité,amp;de s’accomodcr pendant qu’on Ie pouuoit honorablemetit ^nbsp;vtilement;Sur quoy Monficur GhartonPrehdcnt aux RequeEes Iny ay*’’*'nbsp;demandédenommer fcs garendsjil anroit refpondu qu’il ie feroit Ii laCui^''nbsp;luy ordonnoitapres,auoir deliberé.
Monfieur S euinConfeiller auroit dit, Qi^ccttcproportion eftoitbooJ’^^ amp; qu’ilnefaUoit pas larcjccter; A quoy Monheur Charton auroit encoref^'nbsp;pliqué, qu’ellc fe rcnouuelloit tous les iours, quoy jque la Cour dés l’o^nbsp;«erture d’icclle y ayant amplcmcnt deliberé 1’cuft. rejetcéc; amp; ces deuxnbsp;fieurs deffendans leur opinion auccchaleur, la Courauroicremis aulc»dc'nbsp;main d'cn dclibercr amp; aduifer. Si Mefficurs les Generaux priez denbsp;prendre leur place,amp; nc venant point, on nc lailTcroitdc patfev outre i lanbsp;liberation.
Leiour precedent de relcuce,laditc propofition auroit efté» uuancée da»*
Ic Confeilde Villcpar Monfieur Aubry Prcftdent en la Chambredes Cof^' ptes,qui auroit dit auoir aifcurance desautres Compagnies qu’ellc fcraag'nbsp;grécjqu’il cftimoit propos que leSieur PrcuoftdesMarchansallaftlelc^nbsp;demainau Parlement faireladitc propofition; cc qu’il auroitrcfiifé, Sinbsp;qu’il ncleferoit point fan* aftcmblcrlcs corps dcsMarch’ands,amp; ieditnbsp;Preuoftdes Marchans n’auroit point parole dcladitc propofition.
Dh Vetidreé
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lour les Charabres affcmbléeSjOn fcfcroittrouué Moftfieur IcCoad-nommé Michcl commandant la Compagnie quieftoit cn bt5 1”^=^pottefaindHonoré,feioic venuUapotte de la Grande Cham-hoi’^^Utoicdemandéi entrer; y cftant, auroit aducrtyla Cour qu ilvc-d’jfj *^riuer ^ la portc de fainób Honoré vnHerault, reiiciru dcfacott#nbsp;s 6c ballon feme de fleurs de Lis i la main auec deux Trom-leqtiel deinandoitia entrer pour parlcr i la Cour, amp; qu ilaueitnbsp;Ujiij^^'^'lucts^rcndrcjl’vni MonfieurlcPrince dcConty, 1’autre au Par-^ letroifiefmcaux Preuoft des Marchands amp; Efeheuins de ceftenbsp;^^Iquels il auoit aulli ordrc de parlcr : Sur ccla Cour auoit cnuoycnbsp;fieyj.f^’-'Grtlïierau'Parquct de Mefficursles Gens du Roy les mader.Mon.'nbsp;f ^^^curcurGcneral feroit venu en la GrandcChambre,auquel Mon-
^ fpfttnier Prclidcnt auroit fait fcauoir rarriucc dudit Herault, 6c dc-
- - - - -
'Eic
^idês‘1 nbsp;nbsp;nbsp;----------------------------------------------------
quclque chofc, ou requerir pour ledcub de fa char-
en ^ iedic lieur Procureur G cneral auroit rcfpondH,que ccfteoccur-
^ ^’’ttoute extraordinaitc 6c de grande importance, il efcoitbefoin
^Cott nbsp;nbsp;nbsp;dc circonfpedion 5c de prudence; quVnbIcrautvcftu dc
enuoyéparlcRoy, ncpouuoit cftre renuoyé fans cftre en-
que fi la Cour trouuoit quelques expediens pour rerrïcdicr aux
^^5j^'^'pourroients’cnfuiure, ilcftimoit eftre dc fa prudence deles cm*
1 nbsp;nbsp;nbsp;feroit retire.
p nbsp;nbsp;nbsp;auant que delibcrcr, d’enuoycrpricr Melllcurs
Conty, 6c les Generanx, de venir prendre Icurs places pourdcli-5affaire; Meflicursle Meufnier Sc Grafteau Confcillers, au-] ^deputez, puis auroit laditc Cour ordonné audit Capitaine Mi-®Hi;j.j*^^^°urneralaporte, horsde laquellc 5c dedans Ie Fauxbourgeftoit 'Ij^^^^^^dant la refponfe de la Cour, luy ayant cfté dit par Moniieur Ienbsp;^^Edcntjgt;quelaCour eftoittres-falisfaidede fa conduitce,6c qu’ebnbsp;^e(pj^*'®’^paroillrea l'occafion.
®Prcs^ 6c^ V Erince de Conty 6c Due dc Beaufort fcroiét venus pcu dc téps Hetjy^^°i''fieurle premier Prefident leur ayant faitfqauoir l’arriuécdcnbsp;^on. auroit dit, qifil falloit delibcrcr , 6c voir fi on lereceuroito»
j “'lü’il^’¦'^P^*^E)oyen du Parlement,8c Monfieur Cbenalierauroient *^^0^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^entendre, 5c cn celatémoigncr robcyllancc tontc entière
Broulfcl au contraire auroit eftc d’auis de nc Icpointen-p '^tdef ^ouoyer les Gens du Roy vers Ie Roy amp; la Reyne, les fup' cux fqauoir leurs volonteza la Compagnie , 6c leur repre*nbsp;'^^Ucra; '^^Eleraultn’cftiamaistnuoyé par vn Souuerain, qu'a ynautrenbsp;4.^o„?;;;;amp;nonUesfujets.
'*'qoy£j,j‘‘^‘5^'=lay auroit cfté d’auis de ne point entendre leHcraut, 8c G ens du Roy vers Ic Roy 6c la, Rey ne, leur rtmonftrcr que la
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Cour ne peut n'ync doit Ie receuoir; qiielcrcfus qu’clle fait n'cft poiJL crime, mais vnrefpclt;5tpour rcndrciIcursMajeftez routes lesnbsp;poIïïbles^5lt;: que les Heraurs n’eftanc cnuoyez qua des Souuerainsnbsp;OU a d’autres enncmis, amp; Ie Parlement iiy la Viiie de Paris n’eftant nynbsp;nyl’autre,il eftóit d’aiiisde ncpasefcoutcr ledit Heraut,raais d’emtoycf^nbsp;rede tres-haimbies fubmillions dc leur obeïlTance amp; fidclité aufertu*-^^^nbsp;IcursMajeftezHefquellcsla Cour deuoit cfperer pluftoft des graces gt; ^nbsp;des paroles ^pleiues de frayeur Sc de menaces , Sc des marques d
gnation.
Mondeur Mainardeau auroit adjouftc ^ eet aduis(duqucl il auroit e par cetenuoy d’vnHeraut(qui cftoit dcia part du Cardinal Sc non du ^
Meflieurs de la srande Chambre auroit efte de l’vn
O
ledit Cardinal voulok ptetendre eftre Crimincls ceux qui ne Ie font
Le refte aduis.
Mondeur Ruela MaiftredcsRequeftes,auroitefl;é de l'aduisdc MoU‘ ^,jj de Bruire!,dnonqu’iI falloit deputer de Mefficurs duParlementjafinnbsp;cftoit befoindercpliquerilsle pufsét faire; ccque Medieursles Gés dunbsp;nefcroient pas,amp;ne diroient-que ce qui leur feroitordonné par lunbsp;Meffieurs Perrot, dcHodicq,Charion Sc Molé dc i’vndcs troisnbsp;Mondetir Charton auroit efté dc celuy de Mondeur de Brouftel. |(5nbsp;Mondeurde Thouauroit efté de '’aduisde M. deBrou(rel,amp; dit f/nbsp;Hcraults n’cftoientemioyezqu’auxSouucrains ou auxEnncmis,qucl^ .(nbsp;lement n’eftoit ny fvn ny 1’aucre, qu il n’cftoit d’aduis dele receuoklj,nbsp;refpc6t,amp; quec'eftoit vn piegc que la premiere ligne du placcart derni^’-téparlesrués, porcoic , que le Parlement voaioitvfurpcrf autoriténbsp;raine ; amp; que pour la conuaincre de ces crimes , on voulok les furpr^^’^jj;nbsp;a rcceuoir ccHcrauIt, pour dire qu’ilsfe faifoient traittei desnbsp;quelques vns des Meflieurs auroient efté d’aduis d’cntendrclc HeraU’’’j|,nbsp;d’enuoycraulïi les gensdu Roy ala Reine, d’autres kenuoyer; lesnbsp;Roy, amp; faire attendre le Heraut,iufqu’a leur retour , amp; cependant 1^ ^nbsp;lt;ftcr fort bien fans le faire entrer dans la villc.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^j'
Mondeur Coulon auroit efté d’aduis de nepoint entendre Ie Hera‘^'^'^.,1' fantncfalloirricncfcoutcr de ce qui venoitde fainét Germain, qu’a^’ffltnbsp;uantle Cardinal Mazarin nc fut fqrti hors Ic Royaumegt;fuiuant 1 ^nbsp;contre luy rendu.
Cet aduis auroit efté fuiui de MelïLcurs ic Prince de Conty Si Beaufort-nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
Quant a Meffieurs les Preddens,Mondeur deNouion,auroit efté dc* ' tie Mondeur de Brouifel.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,^ij(
' Módeur lePrcfiJét de Bcllicvreauxpk efté d’auis d^enuoyer Ie nbsp;nbsp;nbsp;lt;}« 1
Generalfeal,disat qn’il pouuoit durat leur abfcnce furuciür a des aftai | telle cofcqucncc.qu’ils pourroiét auoir befoin descócludósdesgésdu^^jjjnbsp;cftpourquoyil cftimokneceirairc .que les gésdu Roy demeuraftcr^'-’^pjfnbsp;icdit SieurProcureurGencral represéteroitala Rcine,qucce n’eftoitpnbsp;xefaSjUiaispluftoft par refpcél qucleParlemét ajugé nc deuoir erttedrenbsp;lautiqucccjï^’eft pas la forme donclcsRoysont couftume de traitet
-ocr page 75-jii,;^^’^^®*^fspeuplcs,(}e leur faire fijauoirleurs volontez par des fïeraötS»
J * nbsp;nbsp;nbsp;^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;*nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;—----— nbsp;nbsp;nbsp;*nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'*
obf 5 “^^'^laracionSjSr des Ictcres patenrcSjlaquellen’auoit point cfté la fortieduRoypar ie Confeil dcfaiiiftGerniaiiiqui auoicnbsp;w '^‘oitencer en cette rcncontrede formes extraordinaires amp; inoinics;nbsp;°*'fi=urle Prefidentdè Nefmondauroit efté d’auis d’ennoycrtons Ic-snbsp;aynbsp;nbsp;nbsp;nbsp;difantqu’cn ccfaifantlaCour tcfmoigneroic plus de refpeét
ellcn^’y cnuoyoit que l’vn d’cux, veu mefme qucl’onles y j^^nuoyez tous tr'üisi-ncontincnt apres iaforcie du Royde l^ris-**''crnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Prefidentde Mefme auróit efte d’auis, fi Monlieur Jépre-
lt;l;p nbsp;nbsp;nbsp;'¦•^fdent en voulpit prendre la peine, qu’ii acceptaft luy nrefmecefte
• Yji-i nbsp;nbsp;nbsp;pour aller en perlonnccrouuer ia Reyne, amp; luy reprefenter les
tiQp ^^les fentimens de la Compagnie i aifeurèr fa Maiefté de la continua-té(i ^ ^‘^nobeylfance amp; fidelicé , la fupplicr de leur faire entendre fa volo.»-Vi^ j ^ Propre bouche,amp;nó pas par vn Heraut qvi n'cftiamaiscnuoyé pat °^^erain a fes fuiets; amp; que s'il n’auoit agrcablc de fairecc voyage,qifilnbsp;^^faduisdemonficur deBroulfcl, mais qu’auparauant, monfieur Icnbsp;Ccnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Generalccriroit a monfieur Ie Cbancclicc pour prendre Ic iour
lipj. l^'^'^ederaudiancedelaRcyne, amp;:quel’on feroit demeurer Ie HerauC Cc q' ^ portc, iufqu si cc qi|c 1'on euft refponfe, Icquel on traiteroit fort bi§nnbsp;'^dement. En fin il auroic palfé i nc pointrcccuoirny entendreledicnbsp;tcqnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;4 enuoyeriesGésduRoy 4 b.G irmain vets laRcyne pour luy di-
^ulaCour n’auoit pointer.teduledit Heraut-,cc refuselloit plutoft vne d'obcyiracc,amp; dercfpc6k,quc de méprisjlesHerauts n’cfiat enuoyésnbsp;les^ ^^ ^rinccsÜouucrains,qu'’ad’autrcs Sonucrainsjou a des cnnemis'.Quonbsp;Hjr ^P*dcs Copagnies delavillcdcParis,n,’tft.ant nyjl’vir ny rautre, Icditnbsp;^ueitdeuefirercceuny entédu,amp; fupplier la Reync,de leur fairenbsp;volonté de fa propre bouchc, amp; alTcnrcr faMajcfté delaconti-de leur fidelicé aufcruicedu Roy amp; dufien, amp; dcleurobeïiïancc.nbsp;ttijyj, ‘iteration finic, amp; ceque dcirusainfiarrefté , Ia Compagnie anroitnbsp;^cllleurs les Gens du Roy , lefquclsferoicnt entrez, 8c monfieur Icnbsp;^’^‘^fidcnt leur auroit dit rarreftéde ia Compagnie. Monfieur Ta-Q du Roy auroit,refpondu,qu lis eftoient toufiours prefis d’dbcyrnbsp;leujj amp; d’executct fcs.ordrcs, amp; qu ils la fupplioient de leur dönncrnbsp;Jdoy£*^^'-’^*Sions par ccrit pour les fuiure Sc cxccnter ponitaeliemc^it.nbsp;^Procureur General auroiCadioufté,qu’il falloit pourueir 4 Jeurnbsp;auoir des pafieports amp; faufeonduits defainft Germain,au«renicnCnbsp;Prcttii^ ^^'^®'rntpasquclcurspeifonnesnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;fcuieté; MpAfieur lc
^ P^C
iijties nbsp;nbsp;nbsp;deux Efcheuinsferoient entrez , amp; dit que Ton aitoit amené
heures cette nuicl dctniere vn nommé Ic Chcualier de laVallette ^^°fi'e,femant par la villc des ijbveUes diffimatoires imprimez qui
durèfus que la Cour faifoit de fentendre.
lu Cour n’auoit pas eren tju’iis «üXjij '^^^^d’autrcfenrcté que Ie Heraut,quipouuoh s’en rctounier ancenbsp;Püij j ^^^^oins qu’ilspouuoientprcndre routes les precautions needraires,nbsp;ia r,,'r^*^roicdonnéordrcd’aUer rc’ndrerefponfeauHcraut, amp; luy dirc
- ^ fedition,
dont ii y auoit informacion faitc par te Preuod des
T ü
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MarchXds amp; interrogatoires duditdcia Vallettc qu’ilsapporwi^^^^^ dans vn fac,auec autant dcfdits imprimczjfur quoy auroit cfté commisMot*^nbsp;fleurIcMcufnier pour ouïr amp; intcrroger ledit dc laVallcttCjpuislaCo ^nbsp;fefcroitleuéc , ccftc deliberation ayant dure iufquesa troisheuresnbsp;midyunbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'
ty4ddition. L’arriuccdu fufdit Heraut nommé Mignonuille, fut qnelaCour nc delibera point fur la propofition qu’auoit faitc Ic iourpt^nbsp;cedent Monficur Brillac Confcillcrainfiqu’il auoiteftéarreftciLesaft*'nbsp;auoient change do face, amp; cette deputation eftoitvn acheminementnbsp;'que accord felon Ie bon ou maiiuais traidlemcnt que 1’on fcroit i i^(nbsp;lieurs lesgens du Royji'l n’cftoit plus queftion que d’cxccuter 1’arreftcnbsp;cc iour , eftime de tout Ie raondc Ic plus iudicieux qui fuft pofllbl^nbsp;rendre en cette occurrence oü il y auoit lieu de toutmauuais foub^oU'^^nbsp;n'auoitpu defcouurir ny a,pprendre cequ’apportoitce Heraut, ildifoitnbsp;¦ apporterdebonnes nouuellcs, mais il eftoit fufpedt, amp; 1’on deuoitnbsp;qu’ildifoitcela pour eftreefcouté^l’opinioncommune eftoit qu’ilvcnost .
- gnifier les Declarationsdonnécsau Confeille Z3.1anuier,dontonauoit^‘' ^ ¦’¦jia entondu qitelquc bruit, oii qu’il apportoit quelque autre nouuellct0||,^nbsp;traircalapaixjfihiénque dans cette incertitude , Ie refufer par desnbsp;dcfubmiflions amp;par desraifonsd’obeitlanccja eftévnc adionqui feta^nbsp;mireriiamaisia prudcnccdecetteaugufteCompagnie.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. ^
incline la tefte;ils luyauroient dit que la Cour auoit rcfolu de nc Ic V faire cntrcr, amp; qu’elleles auoit deputez pour aller vers la Reyne,luycn ill’ll.nbsp;- entendre les raifonsj Ie Heraut auroit deraandc que cette refponfcnbsp;' donnee parefcrit,cequeces Meffieurs auroient refufé, Scditqu’ils ijnbsp;roienti Monficur Ie Chancelier; ce qu’ils auroient fait gt; amp; aMonfe^
. Tellier aufli, pour auoir des paircportsamp;faufconduits. nbsp;nbsp;nbsp;^5
LeSieur Petit qui eftoit venu auec ledit Heraut s’eftant charge deslc^^^^^ de Meffieurs les gens du Roy a Meffieurs Ic Chanccllicr,amp;:le Tcllicr'^^j^g^nbsp;taire’d’Eftat, fcroitaliéfesporter a faindt Germain fans attendrenbsp;raut,quipaflalcreftcduiour Sc lanuitdansladitcHoftellerie , oii ildt’’nbsp;traité,Sc connutqucla difetten eftoit pas fi grande a Paris qu’onfel
Or pour executor lefdits Arrefts,MelIieursles gens du Roy feroient au • trouucr ledit Heraut en vneHoftellerie'hors la potte faint Honorc,oiinbsp;. tcdoicia refponfedela Göur,das vne Chabre, en laquellcilsauroiétruu^j^nbsp;Sc trouuéleditHeraut veftu de fa Cotte d’armes latocque en teftc, laq^'^^nbsp;il n’ofta point pour faiuer ces MefTicurs, y ayant feulement portc lainaiU
noitafaindt Germain.
Ledit Heraut auoit demande qu’on Ic laiflaft entrer pour aller Mcfficurslcs Preuoft des Marchands amp; Efchcuins,lc Capitainedc la P^^^jnbsp;leur fit fcauoir;' Scaptes auoir delibcrcfurccqu’ilsauoient ^ fairenbsp;occurrence,ilsdeputerent deux Efeheuins luy dire quela villeneponbsp;le reccuoir, dontcile iroit rendre raifon Sc faire les excufes a le^r^nbsp;iefte*.
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1^^ iourtoutes les Chambres afTcmblccs.la Cour ayant employé fes prè-ii^iD nbsp;nbsp;nbsp;acxamincrpluficurspropofitions,pourIcucrles taxes faites amp;
furlcsparticulicrspourla fubfiftance deTarmée j Hauroitetté arre* ti; P'^'ionnéjquauxpaycmcns des taxes faites furies Partifans 8c gens d’affai-Sr*nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;feroient contraints par faific de Icurs biens,meublcs amp; immeubles,
par corps; Et a Icfgard de celles faites fur les Bourgeois,qu'cllcs fc-ciuilitéjfclon Ia difcretion £c prudence de Melamp;curs les Cora-
«Juoy Monfieur de Maifons Confciller en la Cour, Colonncl de fon eu^j.^'^’^deCapitainequi commandoit lors aladiteportefaintif Honorc,eftaiiCnbsp;^.^^cIeHauflc-coljamp;couucrt en laditc premierequalité deConfciller,diftnbsp;Ou \°tirprecedentcommcileftoit engardealaditeportc,lcHerault duquclnbsp;faitjnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;parié Ie matin dudit iour,apres auoir fait chamade Tauoit fommé de Ie
ƒ ^flcr a Monfieur Ie Prince de Conty , pour luy donner vn paquet de Ia loi(j-'*^oy,auqucl dit Herault ayantIcditSieurMaifons fait refponfc qu’il al-üég^^^'^oirla volontc dudit Seigneur Prince,y eftant alléauffi-toft,l’ayat trou-5ouCg'ï^°'^nié de ce quedclTas, luy auroit dit qu’il n'anoit autre volonté nyref-'ott5 ^ ^airc,que cclle du Parlemenr, Cequ’ayanticdit Sieur de Maifons rap-aqu i^'^dit Heraultfilluy auroit reparti,qu’il vouloit done pariet a la ville.pournbsp;tetQ 'dauoitfemblable pacquer;pour raifon dequoy Icdit Sieur de Maifonsnbsp;Mjf i^^^il’Hoftcldcville, en ayant donné aduis a Monfieur Ic Preuoft desnbsp;^{'dsüccluyjapres auoir tenu C6fcil,luy auroit faitrefponfcjqu’ilsauoiétnbsp;Vils ^'^uoyer vers leditHcrault deux Efeheuins,pour luy faire cxcufedccenbsp;^ey^”®pouuoient rcceuoir Icdit pacquet, 8c Icpricr d'obrcnir de leur part de lanbsp;ftatiti^ jf' paflèportjpourluy aller faire entendre Icsraifons de cc refus; Cc qu’c-fait^jnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Sieur de Maifons retourné dire audit Herault^iceluy ayant dcrcchef
Ptcj y^^^*^chamade,8c fommé lavilIc,fcfcroitpour lors rcciré; Et lematina-Plctj^'troifjcPjnj. chamade, Sc fommation audit Sieur de Maifons par Icdit ptote^^ ^lt;=reccuoirlefditspacqucts/ur Ie refus, pat Icdit Sieur de Maifons, SCnbsp;Icdit Hcraultd’cn charger fon chamade, (eelt a dire fonpro-'tnctif] ^ en auroit mis trois fur la barrière, addreflans Ic premier au Parle-Second aMonfieur Ie Prince de Conty,8c Ie troifiefme ala villciSc aufli-enbsp;nbsp;nbsp;nbsp;depart! pour faind Germain. Ccque voyant Icdit Sieur de Maifons,
‘etifes jj^^°^^tnandé a fa Compagnie defe tenir route fous les armes, auec def-Sü’il ^^'-Jchemy laificr approcher perfonne defdits pacquets iufqucsacc Sufg^^^elucttilaCompagniCjSc receud’icellclcsordres.
^'le U nbsp;nbsp;nbsp;monfieur Ie premier Prefident ayant dit audit de Maifons
^ nbsp;nbsp;nbsp;W feroit refponfc fi toft qu’ellcen auroitopinéficcluy demeuré,
i^ifc en deliberation. , auroit efté trouué bon d’en aduertit Prince de Conty 8c Gcncraux pour affiftcr a la deliberation jSc a ceftnbsp;'^^’^sleMetffnier 8c Violedeputez,partis aumcfme temps, Scpcunbsp;'^^Bcz auec ledit Seigneur Prince 8c Monfieur Ic Due de Beauforr,
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Monfieur Ie premier Prefident leur ayant declare Ie motif pour lequel on ^ auoir prié de venir prendre leur placCjSc adioufté en confequcnce qu’il croyon^^nbsp;propos de charger defdits pacquets ledit Sieurde hdaifons pournbsp;ques a ce que la Cour eut aduifé au retour des Gens du Roy , cc qu’elle en ^nbsp;roit.'Lapropofitionagrée de route la Compagnie, IcditSieur premier Prenonbsp;I’auroit fait entendre audit Sieur deMaifons,lequclfcroitdemeuré paree njoy^nbsp;chargé defdits troispacquets dos 5ccachetezcommeils auoient eité lailT-^ ’''nbsp;s’enferoitretournéaladiteporte,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;y
Cette affaire expediée.la Cour auroit trauaillé a I’affaire du Cheualiet“^ ^ Vallette, amp; auroit commis Meffieurs Ie Meufnicr amp; Doujat Confeillcrs,nbsp;proceder inccflamment arinftrudtion du procez dudit Cheualier dc la t jnbsp;interrogatoirc,rccollement 8c confrontation des tefmoins,pour eftre fiitnbsp;procez 8c iugéLundy prochain,amp; cependant quedefesbiens meublcs,amp; va»‘
Ic d’argent faifis,inucntaire feroit fait pour eftre ordonné ce que de raifon en' geant Yc procez, nonobftant oppofitions ou appellations qu^elconqucSjS^^*nbsp;prciudiced’iccllc.
ME/ïïeurs Ie Meufnicr 8c Doujat, auroient trauaillé a Tinflrudion procez Crimincl,ayant mandé Ie Sieur de la Nouë Subftitut denbsp;ficurlc Procureur Gcneraljdefetrouuerau GreffeCriminel, pour donnetnbsp;conclufions,au nom de Monfieur Ic Procureur General au recollementnbsp;frontaciondcstcfmoinsjcequiauroitefte fait.
CeiourlcParlcmcnt nefcferoitpointafTemblé. nbsp;nbsp;nbsp;.
Lc Sieur Petit n’eftant point encor dc rctour,6c n’ayant donné aucun adn*^ y fon arriuée a faind Germain,nyfi on deuoitefperer les pafleports, Mon»^nbsp;Procureur General auroit fur les dix heures du mat in fait partir vn autrenbsp;tier auec d’autres lettres a Meffieurs le Chanccllier,5c Ie Tellier,pour auoirnbsp;conduit:ccCourricr auroit cftéarreftc afaind Denys iufquesau Lundynbsp;fi bien quil feroit arriué fort tard a faind Germain , ou cftant arriué ^(inbsp;IcTellierluyauroitfaitdonnerdesgardeSjVoulantqu’il donnaft fes lettt^ ^nbsp;plain Confeil, cc qu’il auroit fait apres qu’on luy auroit ofte fes garde* gt;nbsp;donné libertédefepourmener attendant la refponfe. •nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;As
IIeftoitarriuélefoirprecedantvnGcntil-homme, dclapart de Due de Longueuillc, aflèurant que fes leuécs s’aduan9oient fort, dcqu dnbsp;encampagnepourvcnirdepauecdixmillc.hommes^danslafin du mois-Meffieurs les Preuoft des Marchands amp; Efcheuins, firent vneOrdoon^jj}nbsp;par laquellc ils ordonnerent aux chefs d’Hoftel,amp; a eeux qui ne tiennent q jpnbsp;Charabres OU portions de maifonSjd’allcraux gardes ordinaires Sinbsp;naircsdesportes,quandiIs fcroient commandezparleursCapitaincslt;^^^g(,ilt;gt;nbsp;aels apeincdchuidUuresparifisd’amcnde s’il n’y a cxcufe legitime. P''
-ocr page 79-corps dc garde', fans congé, a peine d’amende 5C de confifcation Ijvjg ^’'¦®*ïinieauffidetircr 1’cfpée ny commettre aucun defordre apeinede
’Ei
'Out routes les Chambres aflêmblces,ou fe fcroicnttrouuez Mcflieurslc ^'^cede Conty,lesGcneraux amp; lc Coadjuteur,MonfieurdeBailleuiCon-*^’'ftd’abord,qucparla villelepeuplefaifoit grand bruit, decequequcl-u’onvouloitfairci'orrirlaRalliercamp; FAulné Grauc, amp;qu’ilnbsp;^Pfopos deleur donnerdes Commiffaircs-.Aquoy Monfieur Icpremiernbsp;ptocf^^’'^y3'ttreparci;cjii’ert:ans conduits en la Conciergeric,on leurferoitlcurnbsp;Hoi[j toft.Sut la Requeftcprefentéc par Mófieur leMarefchal dclaMottc-deliij ^’^^^utjicndant a eftre receu Confeiller d’honneur,amp; auoir feance Sc voixnbsp;au Parlement, attendu qu’en qualitéde Generalileftoitneceflairenbsp;üe Q ‘uaft a beaucoup de dcliberadons,cc qu’il ne pouuoit ny en cette qualiténbsp;ny comme Marefchal deFrance,s’iln’y cftoir regeu Confeiller i lanbsp;Hïf/^^’^oit dcIiberé;Quelqucs vns de Meffieuis auroient eftc d’auis de luy don-Icsnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;amp; voix deliberatiue ad temfm durant feulcmcnt les affaires prefentes,
lafQ '¦®Saucontraireauroientdit,queccferoirIuyfaireinjure'delercceuoir de dcnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;5c auec cette rcftrilt;d;ion:,Qj^ eet honneur eftoit deub non a fa qualité
de Marefchal de France,maisa faperfonneamp;afon merite partite (j^’^Snoyil auroit paffe,a condition qu’il obtiendroitdes lettredc faMajc-H y ’^hXmois-.Er en mefrae temps ayanteftcfaitcntrercnla grade Chambre, preftéle ferjnent de Confeiller d honneurj puis Ie premier Huifliernbsp;Otiljjnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;mis fon efpée ainfi qu’il a couftume defaire aux Dues amp; Pairs, quand
Comme Confeiller en la Cour,8c non pas comme Marefchal d'c Fran-cette qualité vous n’y auez point defceanceice faitledit Sicur ^eufnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;de la Motte auroit pris fa place au deflus de Monfieur Ie Coadju-
j 1..
fRtni nbsp;nbsp;nbsp;auroit efté propofé de faire vne feconde taxedemoitié dcia
‘es ^^gt;pour leuer des gens de guerre dont onauoit grand befoin,acaufequc ^oictu'^Ets eftoient affoiblies par laperte de Charenton,ou trois Regimens s’c-^Uoit^P'^'^dusjpaj-t^epris^partiedesbandezquot;, amp; aulfi que les Officiers a qui onnbsp;'¦''ir-j 1’argent pour faire les leuécs,n’auoient pas fait cnticremcnt leur de-'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;McffieurslcsGencrauxauroicntdit,qu’ilfalloit obliger les Of-'
Pagtijj^ '“auoienc pas fatisfaitaleursTraittez arcndrelcs Rcgimensamp;Com-|^*‘rsR '¦^Plcttcs-jSc a fautedece,lespunir5cchafl:ier;qu’ayantfaitlarcueuëdc “nti^j^8’quot;‘^enstantd’Infanteriequede Caualerie , ils les auroient rrouuczcnnbsp;P^itnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;tjne fi dans la reucuë qui fe feroit luurs Officiers fe rrouuoient ar quot;ir
Apj^PP^^nerie, ilsconfentoicnt qu’ilsfuffentpunis tous les premiers. ^“Chey.^P^y^^Courvoulant trauailler au iugement du proccz crimincl faitnbsp;r quot;fieuri r de la 'Vallette, Monfieur Ic premier Prefident auroit dit, quenbsp;Cq*^ ^PncdeBoüillonluy auoitenuoycvnelcttre.quc Monfieur lePrin*nbsp;nc luy auoit efcrite j par laquelle ieue , Icdit Seigneur Prince ad-
V ii
ftte SoitjMonlieur Ie premierPrefident luy auroit dit-,Monfieur prenez vo
te
tioüoit I’aftion dudlcClieualierde la Vallettc (quoyqu’elIcfuftbicBcnn'’ ^
Ie) difant nedcuoir eftretraitté fin5commcpnfonnierdcGucrrc,attendijS ^ ^
cc qu il auoit faiül cn auoit eu ordre duRoy (ou pluftoft desMiniftresOE^^J? jjj' dcliberc,5c l’aduisdes Gcneraux pris,la Cour auroitarrefté qu’ilfoo^^
auiugcrnent de cctte affaire jatrcndulesinconueniensquipourroientar'^'’^jj.
fi on condamnoit ledit ChcuaIier,cequilnepouuoit cfuiter file proce^^^^^j )ugéjattendulaconfequence8cenormitéducrime;il eftoita craindre qü® ^ ^nbsp;du parti contraire nefevcngeaficntfurdespcrfonncsd’autre confidcratioi^’j^jnbsp;d’autre merite, que ledit Cheualier, quand il leur en tomberoit ciJtl*nbsp;mains.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
Apres cela il auroit efté propofé amp; dcliberé fi on vendroit fa vaiilellc d’arg^*'’'^^ fes mcubles: la Cour auroit arrefté amp; ordonné,quela vaifTelle dargent,nbsp;appartenir audit Cheualier de la Vallcte, feroit portee a la monnoye pour cfti® ^nbsp;uertie, amp; l’argent employé a Ia leuée amp; fubfiftance des gcns de guerre •,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;‘r ^
reftc des meubles denieureroit faifi amp; arrefté, iufques a ce qu’autrement la Coi* euftordonné.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;a
L’on fit plainte a la Compagnie de quelqueslettres qui auoicnt eftc furptquot;'^'y rcfquellcs on donnoit aduis a S. Germain de tout ce qui fe paflbit a Paris, d^ ^ anbsp;quemens au fait de Ia guerr e,8c fautes qui fe commettoienr tant a S. Germi'*’nbsp;Paris, des remedes pour les reparer amp; ny plus tomber, amp; des moyensnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ w/-
bout des entreprifes, 3c redüire Paris au poind que Ie defiroicnt fes enneiniS', , fieurs Brouffcl amp; Mefnatdeau, auroient efté commis pour informer de lanbsp;des autheursd’icellesjpouren faire rapport a la Cour, 8c enfuittcordonnerc®“nbsp;deraifbn.
uoient point, tier.
tAddlttev. Tout Ie monde, eftoit fort en peinc dcce que les lent point, amp; qu il n’y auoit aucunes nouuelles du premier ny du {ccoJjd
_ jjfo*'
IE iour toutes les Chambrés afl’emblées a l'ordinaire, Ia Cour auroit ^ principal loin, a aduifer aux moyens d’auoix de I’argenr, 8c a pouruoitnbsp;cutiondes taxes fakes 8c a faire, pour la fubfiftance des gens de guerre',nbsp;elle auroit commence par ordonner que Ics taxes payables touslesmokj rptS'nbsp;fubfiftance de Cette Ville8cFaux-bourgs,commeBourgeois a rexceptiooti _nbsp;fidens, Confcillers, 8c Officiers des Cours Souueraines, 8c autresnbsp;Compagnies, qui voudront payer pour ladite fubfiftance, les taxes faitcs Si °nbsp;nccs fuiuant celle de Corbie.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;j si'
Lefquelles taxes faites 3c i faire, fcront tenus tous particuliere* fansao^^ ception.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;co^.
iuge a propos de toucher prefentement au lei, a caufedu prejudice que ] porteroit aux Officiers8cRenricrs,quiontleurs gages 6crentesaffignées fut
^ Et dautantque deces taxes on ne fepouuoitpas promcttrevn argentbi j^(cl tent, 'il anroit efté propofe par Monfieur le Due de Beaufort de faire vennbsp;qui eftoit dans les greniers, 8c le donner a bon marché; que e’eftoit vnnbsp;uoir ptomptemenr de 1’argent; mais cette propofition n’auoit efté refbloe
¦p.'
j I ¦Ji**'* P’’opofit!ofi examinee, il s’en feroit faitvneautrc, qni eftoit de vendre les jnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^CardinalMazadn j amp; deliberéTuricclle, il auroit paClc'; a ie-
jj I ^ui eji ? ’^^ubles, amp; ordonné qu’ils ieroient incedamment vendus; mais pour ce t i prefnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;, il y auroit eu pluficurs aduis •, les vns de n’y point toucher pour Ie
j I nbsp;nbsp;nbsp;^tttres de la donner a la Sorbonne; Monficur de Boilleau de la donnet au
{I ^5i^j°^®^eNoftrc-Dameenpayantquelque{bmmehonnefte.Monrieur Ie Prefi-; I (ijjj- nbsp;nbsp;nbsp;dit, qu’ellecdoirdcfiadeftinéeaupublic,queparconfequent ileftoit
,' eftfy' conferueriSr que les Bibliotheques n’eftanr cónderablcs qu’enrant qu’eU
pFj ’^retitiercs,cefcroit vndommageirreparablcpourlsS Lettres, de la diffi-•- ’gt;_______j_l___e._________________1;^_______
•IS ,1.
•rirerjSc d’autres de lareferuer en quelque lieu pourlcParlemét amp;: Ie publii pJrtip * jquot;quot;®” que ladire Biblioteque demeurcroit,fauf a ordonner ce qu’il ap-^ plaira a la Cour, apres lavente des autres meubles.
Ceioutdés Ic matin il arriuavnconuov a Paris, deplus dscinquante ^ tie bied, amp; quantité de cheuaux dc Somme amenez de Chaftres, amp; con-'^1.® Marquis de la Boulaye.
hitjg ‘“’tcpaflerceconuoVjilY eut quelque combat encre ie dear Dufaye Capi-Regiment dudit Marquis de la Boulaye, forty Ie foir precedent de Paris 'lfUXce°^pagnic, Scccllcdufreur desElTars aufliCapitaine audit regiment, Scnbsp;Cheuaux du party contraire, quil rencontra proche deHuit-fouls, au-amp; fnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;1 auantage, ayant mis fesennemis en £uitte,dontquelques-vns furent
pafl'eraleurveuë Ie Conuoy, dont on mena parüe a 1’Hoftel dc Nc-Lep ^^ire du pain dc munition pour fes foldats.
Bourgogne GouuerneurdcBrie-Corate-Robert, cftant forty auec garnifon, rencontra Ie regiment de Bourgogne qu’on appclloit cy-^^nty,lequel il deffit, en ayantpris cent ou frx vingt-, delaeftant allénbsp;Pïttou^ ^'tillages'Toifins, ^ auoitdesCaualiersquicouroient Scvolloient,nbsp;^payj .^^cnnironsdeBrie, il enprit vnetrcntaincmettantlereftcen fuitte, Öcnbsp;*'^6cp .*i«toyè, auroit faitaxriuerforcepetitsBatteaux chargezdebled, Êiri-Co^ gt; Venus de ces coftez-!a, par Villenenffoind; George.
* fonartendoir Ie retour du Courier auec impatience, cftant arriué Ie Nittnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;auec joye apportant les pafl'eports amp; fauf-conduits de fain(ft Ger-
aua vneheuredereleuée, n’ayant pü obtenir pluftoft 5^-ll^porca des Lettres de Mefficursle Chancelier Sc Ie Tellier, ad-
t'^ort ^ ^^l^'surs les gens du Roy, a chacun en particulier , 6c a chacun vn
*
pafl’eports, ils portoient mandement’dela part du Roy, amp; Gencraux, Colonels, Cipitaines amp; au-ftnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;laiflér pafl'er, aller Sc venir feurement les fleurs Talon, Meliand,
°''l^iUers,(és Aduocats Sc Procureur Generd, auec leur train, carrdf-^^4epar( ^Iquipages. Les paflèportsainfireceus, cti^Meflieurs fc dilpof«-* ^jComme ilsfircntle lendemain afeptheures du matin.
heures du matin, Meflieurs Talon, Meliand Sc Bignon, Ad-
ucuicitiuniaunjiviciucuii)
¦¦gj
Ciiuantl’arrefté du Parlement du 13, du prefent mois: IIs arriuerent iS. lur les deux heures apres midy, ayant èfté clcortex vne partie de chemin p^^j^nbsp;rcfchalde Graromont,ainfrqu’ilfeverra dans la telationde leurvoyage Si denbsp;te leur negotiation, dont ils feront Ie narrécy-apres Ie 19. decemois.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;j
Partie de la garnilbn du Bois de Vincennes, eftant allée Ie iout precedent? j faire que lques efFors , amp; tafcherdelurprendre Ie Pont deCharenton ,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;*
pouffèeauec pertedeccluy qui commandoit la rrouppe , 5c de quelqucs-vns j fiensj amp; ceiour ks melmes eftant cncor venusa mefine deflèin , Scnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,
mieux teüfli que Ie precedent, auroient en ferctirant mis Ie feu en deuX pour marque de leur hoftilitc.
Du leu^ dix-huiéiteJmeVevrier.
j
’ E iour les Chambres aflemblées a l’ordinatre , monfieur Ie Prefident o® /uion ayantfait Ie recit de ce qui s’eftoit, pafte au derniet Confeil denbsp;öccowme on auoit trouuéa propos de créer vn Preuoft des Bandes, quelqtic^^^jjnbsp;de Meftieurstcfmoignerentqu’ilseftoient aller, en plufieurs lieux, fur denbsp;aduis, n’y ayant rien trouué j Sc en fiiitte monfieur Mefiiardeau enquis s’ilnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;¦
dit qu’il luy en cftoit tombé vne entre les mains,elcritc par Ie fieur Cohon
tcrrogé ceux qu’on auoit trouuez quelques iours auparauant chargcrdes Icttre^^^^ji ’ eftparlé cy-defliis, ayant re{ponduqu'ouy,leditfieur PrefidentdeNouioO
de Dol, au CardinalMazarin,dont i' croyoit quelaledure deuoir eftre rai .^p Compagnie: Al’effeétdequoyl’ayantbaillée a celuy desMeftieurs quits'’^*
Ic Bureau jil en fit la ledure: la teneur eftoit tdle Sc en cette forme.
COPIE^DE LA LETTRE DE L’EVESQVE DE
au Cardinal Mazarin,
IE donnay bier vn Billet a monfieur d'Antin , qui me fut enuoyépar
rArchcuefquedeTouIoufe , fi Ion Eminence I’a veu,ellerlt;jait maintenatt^jjijf les femences de la paix font venues par dega ; Ie Parlement prcndra Ia lof ftnbsp;feradonnée,i’enayeu reuelationpar IabouchedesCbefs,qui veulcnt biet* 4^nbsp;foit fecrcttement communiquéeaMonfeigneur ; Et ic la luy defcouure
fjay de bonne part qu’entrc les Generaux, deux des plus fiers enappit^J” uiendront les plus doux, SC, fe rendront a la premiere atteinte quinbsp;Cour. LesnouuellesdeNormandieledebitenticyauec beaucoup denbsp;nbsp;nbsp;nbsp;fd'
hier furlesvnze heures dumarin,IeUucdeLuynespour tenter viuenasti meté de monfieur de Cheureufe, luy porta la coppie d’vne depefchc P’'f''f,£^pécnbsp;laquelle monfieur de Longueuillc allèurc auoir genereufomenr refufe t
{ftaifir'cxtrême, nefouhaittant rien en cc monde auec rant de paftlon, es ennemis abbatus a fes pi ..as,5c conuaincus par la grandeur de fon courag^’^^j0i'nbsp;leseffetsdcfaclemence. II fautpour vne bonne fois reglerl’authoritCjSCnbsp;(ftioh de ces gens de chicane, pour commencer vn nouueau regnc, dontnbsp;amp;la joyen’enfoientiam.=tis interrompuës; Ie conlèns demourir Scnbsp;fait, quandi’auray veu fon Eminence couronnée de la main de fesnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
Cr-^xT Ap linnuf» nart ou’entreles Gencraux .dcuxdes olus fiers enapP^tt^^,quot;,
Getjjii, nbsp;nbsp;nbsp;a cc party de ne I'abandonaer iamais,5C dc luy cnuoyet iooo
daiislj nbsp;nbsp;nbsp;gt; iooo Cheuaux {puldoyez,amp;ioooo. hommes de pied, Ie tout
fidelesjportent quc monfieuc otit ennbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Tuiura bien-tofl: monfieur de Matignon, de Lifieux amp; de Canifi,qui
Monf ia Reyne pour i’alTurer de leur fidelité, amp; luy offrir des trouppes. i'iüfof^’’nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;d'Aire qui fe rendra dans peu de iours prés de fon Eminence,
^'•^^esfémimensdemonfieur de Cheureufe, amp; acheucra de viuc voix 1« ptesjj ^^^’^luyfitleDucdeLuyneSjtouchantmonfieurle Due dc Lorraine ; au-ie Ducd’YorKaveuMadamede Cheureufe paflantparBruxelle.Celanbsp;Vtilgjj^-'^^fecrct 8c vnelongue conference: monfieurde Laune {ert Monfeigncurnbsp;1'%/*'*'’ ®^^irdemment porteen routes les negotiations quifeprefententa fairenbsp;iltio^j^?^^fegt;maisfur tout en cequircgardelamaifon de Cheureufe, dc laquellenbsp;ïeftjUnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;des lumieres 8c des aduis qui Pont tres-impoixantes. Acheuons cette paix
R '¦ nbsp;nbsp;nbsp;du Roy, 8c la crcance de noftre Reyne incomparable, apres
Poutj^^'^inence combléc d'honneur amp; de fatisfadion, verra fon repos afferroy j aucc la g’. iire 8c la fortune de 1’Eftat.
C. E. D. D.
iigne,
^Earis, cc itf.Fevrieri^49.
l’o:),^*'^laledurefaitedecetteLettre, la Cour auroitdelibere 8c ordonne , quc icnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;en leurs maifons Sc donneroit des Gard es audit fieur Euelque de Dol,
d’Aire nomméen icelle, pour les cmpefcher de fe fauuer 8c ob-
leillf ^'^'^sadionsiAuroitladitcCoürcommisMelfteursLaiGie Sc IcNain Con*
P®^r interroger Ic Edits Euefques fut Ie conrenude cette Lettre, 8c la faire CliJJ''°iftrcparledit fieurCohon; amp; furceque Ie fleur de Laulne Confciller aunbsp;aUeci^ '^'» eftoit vifibkment reconnu eftrede leur cabale, Sc auoir intelligencenbsp;^ïtdiualMazarin i trahilïantpourleferuir, fon honneur, fa patrie 8c lesnbsp;toit ^ ^^dc la nraiibn du Due de Cheureufe, dom il eftoit Intendant '• Courau-K ? luy dcereté prife dc corps, 8c enuoyé en fon logis pour Ie praidre; maïs
Sc if‘!jdeuftcftéaducrtyodqu’iHefentiftcoupable,il auoit abandonne fon logis, tet irc en 1’HofteIde Cheureufe , afin dcprcndieifon tempspour ortirnbsp;'Uai^u’il fit Ie lendemain matin s’eftant trauefty, 8c feroit alle a laina Ger-
de nbsp;nbsp;nbsp;^^1^ la Cour auroit ordonné a tous les Quarreniers de cette Ville dc Paris,
®uenuoyerincontinent 6c lans delay, cc qui refte entre leurs mains des 8c de ip, liures,8c autresmxespat eux receucs d,es particuUers
cette Ville: comrae auffice qu’ils rcccurontcy-apresdcfdites taxes,
Cramoify 8c lean Baptift c Formé,ou 1’vn d eux qui en banloze nbsp;nbsp;nbsp;^ernefrneiour de teleuéeMeffieurslesConfeillerscommis pourlafufdL
.? kroienctranfportez au logisduditfieurCohon,pour 1 interroger(uC fes intelligences auec Ie Cardinal Mazarin-.ll auroit refiifé de refpondre,nbsp;d eftnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Euefque ne dok refpondre qu a des Subdeleguez du Pape, duquel leul
‘ucrablej amp; nonobftant routes fommations defdits Confeillers, leurs lai*
fon?, amp; menaces de !uy fliiie (on procez, comme a vn rauef, il auroit fuféde lefpondrc •, fi bicn qu’apres auoir mis Ic Sceau a fon Cabinet, ils ftnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;i
amp; deftaduoüé FEuelque de Dol; dvptnt n’auoir aucun Commerce aucc luy gt; cune intelligence auec Ie Cardinal Mazarin, ayantprotefté ouefa refponft |nbsp;judicicroit point auxpriuiIcgesEccIefiaftiqiies, aufquels il n’entendoit poio^ “nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;|
ger,nyleurPairetort: apres quoyMeffieurs les Commiflairesftftroient retiï“^'
tranfporte?.aalogisdufieui'Eacfque d’Airc, Icquel auroit d*abordrcfufc ment de refpondre; rai is enbn prsiré par ces Mefficurs auroit (iibi rmterrog^^
Meffieurslesgens du Roy arriuerent de faindt Germain, for les trois heures iy ^ • midy ; tout ie monde eftant en pcinedefcauoir Ie particulier de leur voyage,nbsp;quelle reception on leur auoir faire , dont ils ne voaloient rien dire, ftnbsp;acn faire Ie narrélcleodemainala Cour.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'
Du Vendredydix-neufiefme FeurieriC^^.
CE iour routes les Charabres affemblécs, ou ft feroienr trouucz
Prince deConty,les Dues de Beaufort amp; de BriflaCjle Marefchal dcU^* t te,amp;Ie Coadjutcur de Paris: apres main Icuceaccordée par la Cour,aunOi^nbsp;de Frcfnc d’vne fomme de 14000. liures trouué chez luy, prouenuë de la jnbsp;dVne maifon par luy faire peuauparauantjMonfieur Ie Nain auroit dir,qti^^( jnbsp;uautl’arreftédaiourpreccdent, ilseftoientallez Monficur Laifné amp;luyPnbsp;interroger les Euefques de Dol 5lt;:d’Au-ej que Ie premier n’auoit voulunbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Pj^j/
dre,lcSieur d'Aire apres plufieurs conteftations auoir refpondu aux tionsordinairesqueftsrefponfes neluypourroicntnuircnyprciudicierjpy ,j|5 ,nbsp;iurifdiélionEcclcfiallique, comme il apparoiflbitpar les procez verbauXnbsp;auoftnrdreircz-,amp; al’efgard du Sieur de Laulne que nc Tayaitt trouué che^nbsp;ilsauoient tourfaifi.
En Tuitte Monfieuric Prince de Conty auroit dit, qu’il y auoit vn ^ ^ til-homme au Parquet des HuilEcrs enuoyé de la part de 1’ArchiduC ^nbsp;pold auec lettrc de creancc,pour dirc a la Cour quel’Archiduc auoit eftenbsp;chc de la part du Cardinal Mazarin,de faire paix entte les deux Couronnes gt; ^nbsp;conditions do remettre au Roy d’Efpagne routes les conqueftes fur luynbsp;d’opprimcr Ic Parlement 5c Paris comme rebellc. Queledit Archiduc n’y *nbsp;voulu cntcndrc,nctrouuant fturcté detraitter auecvn.Miniftrecondanan^.J^
Je Parlement ou les traittez de paix deaoient cftre omologuez : Que l’Arcfo propofoLc dc rendrc Ie Parlement arbitre dc la Paix.
MonficurIcPrinccdc Conty,ayantachcucfon difcours , Mefficurs nbsp;nbsp;nbsp;1
du Roy ftroient entreziSc aurdienr dit par Ia bouchc de Monficur Omct ^ Aduocat dudit Seigncur,qu’iIyahuiaiours quilsrcccuientordredclanbsp;p agnie.pour allcr'vcrs Ic Herault qui cftoit hors la por te fainft Honoré,foy ^nbsp;entendre la Declaration dc la Cour, cc qu’ils cxccutcrcnt a l’inftant; ^nbsp;ïrouucvn particuliernommèPetit quitenoitcompagnie audit Herault» ,nbsp;pricrent dc fc vouloir charger des lettres qu’ils cftoient obligez ^nbsp;Cour,pouïdonncr aduisalaRcyncdelcur deputation,Sc obtenirnbsp;ncceflaires pour lcurvoyage:cequeIcditPetit ayantpromisèrinftant,
|)refcnCe,ilsefctiuircht a Monficur ie Chancellicr Sc a Monficur Ic nbsp;nbsp;nbsp;j
-ocr page 85-poor les paffeports neccflairespouralIcf S^ renira faitnJt tjj^^‘ogt;c^cortc pour les conduite amp; rcconduire, 3c la routcqu’ilsdeuoienttc-rhe'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;lettresn’ayantpointCU dcrcfponcc,ny Ie Samedy nylcDimaa-
'loesa midyjilscrcurcntcftre obligezd’cfcrircpourvne feconde fois, 8c yn Courier exprez pour auoirrefponce, laqucllc nc leur fut renduënbsp;[jjj r ^rdy a quatre heures apres midy; de forte qu’ils partirent Mercredy roa-duif*''^^^‘^^'^^®rircSjaffiftezd’vncvingtaincdcgardcsdela villc qui les con-aj. iufqucs hors la portc, oü ils trouucrcnt vn Trompette du Roy qui lesnbsp;|[ ^^i^ooslafoy duqucl ilsallercntfeulsiufquesauhaut de lamontagnedenbsp;* j rjauquellicu ils rcncontrerent deux brigades de la Compagnie dcChe-dap ] 8^rs de la Reync, commandéc par Ie Matefchal dès logis qui les efcottanbsp;'^oisdeBoulogne,amp;iufqucsaladcrniereporte, alaqucllcilsrenconrre-qjjj j ^ compagnies des gardes de Monficur Ie Marefchal de Grammontnbsp;Igq attendoit v Sc Icdit Sleur Marefchal de Grainmont en perfonne,nbsp;dj' . , oiit pied a terre, Sc entra dans IcurCarroflc, leur rendans beaucoupnbsp;conduifit a faind Cloud dansfon logement, Sc leur donna poutnbsp;temps Ie couucrt,a caufc de l’injurc du froid Sc de Ia Ncigc , Sc puis fitnbsp;'t a cheual fes gardes qui les conduifit iufques a Rucljauqucl lieu ils trou-Vne nouucllc efeorte de Cheuaux legers du Roy quilcsconduifirentanbsp;Hit ^“rmainjauqucl lieu ils defcendirent chez Monficur Ie Tellier Secretairenbsp;ïu *^gt;^cqucl]curbaillafon Carrofle pour aller chez Monficur Ie Chanccllier,nbsp;IjJ ils firent entendre Ie fu j et de leur deputation,amp; Ie prierent de demandecnbsp;tci^^*|dicncc a Ia Reyne-,ilsrattcndircnt iufques afept heures du foir, auquclnbsp;furen t aduertis pat Ie ficur de Saindbot qui les conduifit au Chaibcau,6cnbsp;w’^'nt la Reync dans fon Cabinet, aflifc 5c prochc d’clle tout Ie Confeil af-Et apres l’auoirfaluéejilsluydircnt,
MONSIEVR TALON A LA REYNE.
iccQ^^drcdy dernier lors que Ie Parlement cftoit alTcmblé en la manicre Jenbsp;nbsp;nbsp;nbsp;, il fut aduerti qu vn Herault reueftu de fa cotte d’Armcs,
^otres habits de ceremonie , demandoit a entrer dans lavillepour hij. ^ 1^ Cour de la part de voftre,Ma)efté; cette nouuelle impreueüc fur-ilsj(^. ''^^l’AlTcmbléjiufquesacequcyayant eftéfait quclqucreflexionfcricufc,nbsp;que cette adion cftoit vne-tcntatiue; Que voftre Majeftc vouloitnbsp;1^ fidclité de fes fuicts, f^auoir qucllcs eftoient leurs penfécs Sc Icursnbsp;Htoij '¦^tisence rencontrcj s’ilsne s’cftoicnt point mcfcogneus, Scs’ils vou-traitterauee Ie Roy leur Maifttejautrement que des fujets ont cou-j'^'teuoir Icsordrcs de leur Souuerain: de fcjrte que lors qu'ils ent difFe-htnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Su’ils n ont ofé receuoir Ie Herault qui leur eftoit enuoy é, §’a cfté
tcfmoigncrrobcïflance Sc la foubmiflion qu’ils recognolflcnt ^«tiUQ^'^°ftrcMajcfté,f^achant bienquedes perfennes de cette condition ncnbsp;H%üati'^c''.'l'''^‘^^^Souuerainsouaceuxqui Ie penfent cftrei Qi^ lorsque ncnbsp;font QL?i''®t:ognoiftrc leurs volontcz pat voyes communes Sc ordinaires,nbsp;defeferuirde ces truchemens publics, Icfquels cftant porteurs
-ocr page 86-ié
VOS Robbés.qui font les marques de noftre profclïion.lc caraiflere exterieur
êtt marques cxtraorduiikesjle droit des gens Sc Ie confentement de rous les plesles authorife.MiisaDieuiiepkifc,Midamc,quenous foyons en eeteftaf»nbsp;amp; que la penfée de yanitéoul’cfprit dedomination nous foir montédaus late-fte,amp; que nous ayons d autres inclinations que celles qu.c doiuent auoit de tteS'nbsp;humbles fujctsSc Officietsdevoftre Majcfté, ierquclsparccttc confidsrationnbsp;font abftenus d ecouter Ie Herault qui leur eftoit enuoyé, de craintequ’dnbsp;leur fuft impute a la pofterité d’auoir entrepris quclque chofe au de la denbsp;cfceamp;delafondiion legitime delcurscharges: Au contraire ils nousont doPt'*'nbsp;charge dauoirl’honneur de voirvoftrcMaieftéfinsaurre equipaneque ccluy
quot; nbsp;nbsp;nbsp;'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;------- 1---i_____- nbsp;nbsp;nbsp;rlï
Mag'
rons
iftra ture que' voftue Majcfté nous a communiquez, auec Icfqticls nous eif, flechir fon couroux amp; fon indignation, appcller de fa puiflance a fa boP’^ 'nbsp;5cluy demanderlajufticequelle nerefufe aperfonne.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
t L’Efcriturc nous enfeigne que la Majsfté diuinc eftant offenlce conti'C pcuplcjSf Ie voulant chaftierdc premier des Pontifes, fc faifant mediatcurnbsp;Dieuamp;lcs hommes, nefeferuit d’autresarmesquedcla prierequ’il auoit l ^nbsp;les levreSjSc de l’Encenfoir qu il tenoit a fa mainril auoit pour route forte dc unbsp;fcnfesles habits de fa profeffion aucclcfquels ils’oppofa a la colcre du CieLS^I __nbsp;fiftaala violence amp; a la ncccffitéquildeuoit apprehender, ccqui rendit founbsp;terceflion efficaceSc glorieufe.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
Quantanous,Madameuiousabotdonsvoftre Majcftél’amertumededansi ^ me 5c l’humilité dans Ie coeur,pour la fi^pplier d’xuoir agreable les excufes de 1nbsp;Parlement qui a difFeré d’entendrefon Herault,dc crainte d’olFcnfer la Roya’j'^Jnbsp;Sc de faire preiudice au point dcla Souueraineté, dc la conferuation duqu^^nbsp;fontjaloux plus que tousles hommesdurnonde: Scaufurplus ils nous ontt^bnbsp;gé de protefter a voftre Majeftc l’obey (Fance,lcs refpeéfs amp; les foubmiffioiisnbsp;te cnticrc du Parlement.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;’il
APRES quoy laReyne ayant commandéa Monficur leChancelliet'l'^j^ nous fift entendre fa volontédl nous dit que fa Majefté auoit fatisfaéïion tö^nbsp;entiere des paroles Sc des aflcurances que ous luy auions données; mais ^nbsp;ncj)ouüoitencftreabfó'lument contente,helles n’eftoicnt fuiuies ScaccoifP^^,nbsp;gneesd’cffets vcritables, apres Icfquels nouspourrionscfpercrles tefnaoi^,^^nbsp;gesde fa bieh-veillance route entiere; Sc dans la conferuation de i’autb'^^'^^j,nbsp;Royalle,l’afleurarccdetouslesparticuliers: QiV^cncores qu’clle ne peutnbsp;ftreles Arreftsdu Parlement pour des deliberations dVnc Compagnienbsp;raine,attendu 1’eftat prefent des affaires,qu’elle ne changeroit pas neantmoitt®^/jnbsp;volontéjSc que nous efprouucrions toufiours les effersde fa bien-veillancc ftnbsp;nous nous mettrions ehnoftre deuoir, dont fi Majeftc donnoit cesnbsp;aflcuranccs par la feurcté qu’clle promettoit des perfonnes Sc des fortuO'^nbsp;touslesparticulkrsfans enexceptervnfeul.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;-(.y
Apres quoy Monficur Ie Due d’Orleans prenantla parole, nous dit qo^, jj ftonnoit fort que Ic Parlement ne rendift pas promprement lés obeyftant''^*nbsp;Reyne,veu qu’ily eftoit oblige en routefortedc famous, Sc qu’il eoauoftnbsp;joursdonné les exemplesj pouuantaHfurplusfepromettrc dela bieU'VCi ^nbsp;dc la Reync route forte de bons traiSfemens, Sc pour Ie general de la Comp*S •{nbsp;amp; pour tous les particuliers: En fuite Monheurle Prince nous dit qu’il ^
-ocr page 87-ïieajjj. ft ^ V nbsp;nbsp;nbsp;-nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;*7
repfcfentc dc la part dc la Reyncamp;de
¦ ^yocn’si • nbsp;nbsp;nbsp;Qü? nous pouuions aflTeurcr Ie Parlement que la
n nbsp;nbsp;nbsp;indention que Ie bien dc 1 Eftat amp; la conCcruation de Pau-
v°®lesD nbsp;nbsp;nbsp;contenu Ie falut du people amp; la fortune ds
Q '¦*^*^nUcis.Ainfi nous cftans retircz nous auons eftéobligez de coucher partir Ie Icndemain,apres auoir efté Vifitez de pluficurs
auoir grande fatisfa^lion de negotiation. Nous prifmes auffi congé de Monficur I'cnbsp;'''¦^yoiis ^ a’^ Inraines retournez par la mefme voye amp; aue: la meune efcorte, amp;nbsp;Suiternbsp;nbsp;nbsp;nbsp;a la Cour la fatisfiófion publique dupeu-
'^pn'gnoit millebenediélions furie fuict de noftre voyage : Et lequisl
profperité du Roy Sc la rran-
Pi^^liqnc du Royaume.
gté^j quot; »=ür Ie premier Prcfident leur ayant dit, Qipe la Cour leur fgiuoic
voulu prendre , qu’elle s’en fouuicndroit aux
... ^¦ j'‘^nq'aditquilyauoitpluSj amp; queMonfieurIe Prince de Con-
' ^ -11..
'ygt;
''5110
de donner prefentement aduis a la Cour d vn Gemil-hom-P^r 1’Archiduc Leopold •, Sc leur ayant fait lenarre cy dedlis,leur ticsj. ^'Lqu’eftant vncaffaire deconfcquence,il cftoit neceflaire qu'ilspriflènt'nbsp;^'¦^nfionsjfur quoy ilsauroiontdemandétemps d'en conferer: amp;s’eftansnbsp;Pït 5 aptes rentrez j auroient dit qu’ils nont rien aadjoufter ala relationnbsp;uo:jj./^^itc,finon qu’ils ont rc^eu dans leur voyage grands tefmoignages dcnbsp;tioi^ r'^lcfquclsilscroïentdeuoircftrerccüeillisauec refpcéf-, Qns la Reyncnbsp;^^ntn’a pascu defagreableles cxcufcsdela Compagnie en cc qutre-%i.. ^lliireduHeraulc, maisqui plus eft pour les fubmiffions generales qu’ils
Reyne leur a rendu des tefmoignages gene-stisfailion, mais clle y a adjbufté des aflcurances particulicres pourla les perfonnes de rous^Gns nul excepter i de forte que fi fes bonnes vo-^otlfid rc9cuësauechonneur,amp;:qu’ilplaife a la Cour faire vne deputationnbsp;'^oig^'-^^ledlscfpcrentque celapourra produire vn grandeffet; 8c pourteC-^^^ll-eynejles bonnes intentions dcla Compagnie ^ eftimoient que Ianbsp;l^Uf ^J'y deuoit faire entendre 1’enuoy de cc Gentil-hommCj duquel la Cournbsp;^Uts^ °^'^ftithonneurdeleurparler,amp;Iequel Pon doitdifferer d’cntcndreiuf-la Courayt receu larefponfcdu Royjamp;lefdits Gens du Roy reti-^’^iercmifecndeliberationdadite Courauroitarrefté 8c ordonné, Quenbsp;^ °ny creance',Et apresl’auoir entendu, qu’il enfera don-^’¦'cup ^'^^oy amp; a laReync Regente par deputezjlcfquelsleur feront enten-la Cour n’a rien delibsré fur Ie dire dudit Enüoyé qu’clle n«
leur feroit portee auec cequife-‘1'ts- ^ledit Enuoyé ,qu’il baiilcroit par efcrit figné de luy ;fuppIirontle-l^oyjamp; laditeEfamc Reync , defaire retirer les trouppes des enui-j.^^''’^»^de laifrerlespafTageslibrcspourla commodité des viures. Et o donné aduis audit Due de LongueuiIle,aux deputez des Parietnbsp;®den,amp;: d Aix,amp;: aux Compagnies Souueraines de Paris; .a l’inftant Ifnbsp;1® charge du Confeil, a elfé chargé de f^auoir dudit Enuoyénbsp;^'¦‘£e amp;: creance il auoir. Et ayant efté rapporté qu’il auoit lettrc dc
cfcancCjatJdreffanteUa Cour dc Ia part duditArchiducj i eftc faitcntrer J ^ Enuoycjquiapris place aubapgdu Bureau amp; prochc vn de Me/ficurs, a ‘nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.
couucrt,prefens les Gens du Roy ttiandez,s’eftleuc amp; dcfcouucrt, a prelei' la Courvne petite lettre Cachctéedont la teneur enfuit.
dira*^
Ie vous enuoyele Porteur dccettequivous
Effieurs,
MEi*—» nbsp;nbsp;nbsp;Jnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;» wnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;J ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;-------------j_-_ . nbsp;nbsp;nbsp;^
ma part,cc que ie luy ay enchargé,amp; ainfi ie vous prie de luy donn'*-liere foy amp; credenccjamp;fur ce ieprieDieu de vous auoir Meflicurs,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;cn fa faindte garde de
BrüJfeUe U10 VettrHri 649.
Voftre treSrafFedionné jLEoPotoE
Etatt dos efi efcrlt, nbsp;nbsp;nbsp;^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.5,
AMcffieurs,McffieurslesPrefidensamp; gens tenans Ia cour de Parlement a P*^.
Laditc Lettre ouucttc, ledit Enuoy é affis 6c couucrt a cfté leuc-,aprcs nbsp;nbsp;nbsp;X
dure monficur Ie premier Prefidentluy a demandé ce qu’il auoita dire.Egt;^* fi-toft a fait foH recit duquel la teneur enfuit.
Pref ojïtien fmteparmojfotthjignè ddidejpeftrs dn ‘Parlement, de In JU enjetgnettrl' Archidnc Leopold Ie ly.Fettrier 1649.
A Pres auoir prefenré ma lettre de creanccd’ay dit,que ie ne pouuois que maveuë ncfutagreablea la Compagnie,puis que i’apportoisnbsp;ficsde la paixtantdcfirée par route la Chrcftienté,6c fi neceflaireUa trant}'***^nbsp;té des deux Couronncs’,Q^ileftoit vray que depuis deuir ans Ie Cardinal?*^*^*jnbsp;r'ninel’auoitpas vouluconclure,quoy qu’il euftpü Ie faire auccdcscondi'^“l|jnbsp;aduantageufes a la Francc,mais que depuis la fortie du Roy hors de Paris jnbsp;Cardinal auoit recherché 6cpropofc vn accommodement aucc des condit^*^ ^nbsp;qui eftoient fort aduantageufes a l’Efpagne,ayant tcfmoigné que fonnbsp;motif eftoit de chaftier,ainfiqu’ildifoitdcs rebelles du Parlement, 6c mcttrcnbsp;risalaraifon,3pres qu’il auroit joint les forces de France 3c d’Efpagnenbsp;moyendecettePaix.QuencantmoinsleRoy Catholique mon Maiftrcu’*fp(nbsp;eftimé qu’il fuft ny feur ny honnclle d’accepter des offres en cette faifoo gt;nbsp;iugé qu’il nc luy fcroit pas honorable de prendre cette occafion de contti'’nbsp;a l’opprellion d’vncfi augufte Compagnie,6c de la ville Capiralle du R^F^^-Qm Ic Roy mon Maiftjre n’auoit pas creu non plus qu’il y euft feurcté denbsp;auecvn homme condamné 6c dcclaré ennemy du Roy 3c del’Eftatparnbsp;d’vn Parlement, qui doit regiftrer 5c verifier les traittez de Paix pour ks ,nbsp;furs 6cautentiques:maiscommelcRoy mon Maiftrcneveut titer aucuna»nbsp;tage desocQafions prefentes que d’vne paix equitable 8c fcrmefil m’anbsp;Mefficurs du Parlement,qu’il f^ait eftre attachezaux vrais interefts duR^F.nbsp;Chreftien 6c de fon Efiat, amp;C ou refide principalcmcnt fon authoriténbsp;pour leur ofFrir d’cftrclcsarbitrcsdclaPaix.Etque volonriersle Roy luojt ^nbsp;ftre fe foubmettta, a leur iugementi Qü? s’ils en veulent eftre les luges il 1^‘
-ocr page 89-lèutc},-' j 5 nbsp;nbsp;nbsp;'
^^risfk flcpiitcr deleur Corps en tellicu qu’ils voüdrontcflire,mefmes « traitf' ^^^^^urferoblCjonleRoy mon Maiftre’eniioyerafes deputes pour jnbsp;^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;vne boane paix amp; raifonnatflé^qui donhe-lc repos ^ ia ti-an-.
aux deux Cöuronnes; auqucl Traité fetaaufficompris lo ' \ pP^® voulu s'accommodcr auec ledit Cardinal pour con-joint ^ ^Ppr^ffion dudit Parlement amp; deiaviUe dc Paris, mais dl demcucdnbsp;d’E(pagne.Ccpendant, ie declare qu’il y a ddia dixjÊuit avingf-»nbsp;pretij °’’'*i^''cs s’aflembferit fur la Frantiero^ donbant parole qu’ils n’entrd»nbsp;furl5pj°^’^''ien furies terres duRoy Tres Chfeftien i ny fur les placesquifbeinbsp;fenbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Ce qu’onnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;dans Ie mauuais cftarauqueFetlcs
l^^^fncreftantqucdeuxccns hommes dans Petone , autant dans fainds ïüiQ beaucoupmoinsdansie Ca{leler,amp;:lesautres a ptoportioii.T’offrenbsp;^^Cotif du Roy mon Maffee toares lefdires troupes au Pairlemcntpouinbsp;qu’ij ¦ '^''^ation s’ilcft befoim aüqucl èasde Parleinent en yfcra» en la luanikilenbsp;Ws q ?^'^®^cplusaproposjfoiten lesfaifant Cond'üircpardes OffieiersTianl*nbsp;*1111,, *^^ront de fa dependance, foit en prenant routes les auires precautionsnbsp;^etit '^’¦'¦'^^nt ofter toutcscraintes que Iddites trotippcs pufiènf agir autrcenbsp;pour Icferuicé 5c felon les bonnes intentions du Parlement. Et au cds ,nbsp;Patlement H-euft pas beibin defdites trouppes pour fedeffendre, icnbsp;^tsQq^P^’^oleau nom du Roy mon Maiflre qu’clles demeureront fur lesFrojitie-entreprcndre,pendantqueIaditcPaixfetrairtcra. Ie pric la Com»nbsp;dcliberer fur ma propoörion Sctncs oftreSjdC me rendre refponfc pournbsp;|^''onMaiflre, SignéDomlofêphdelllefcas Arnolfiny.nbsp;Mpj^P^^Piberation aurottduicrufqu'es.a binqjicures .du.foi-r en laquellcihynbsp;'^^aduiSylesivnsdcj’jeatsQycclc.GöentilnhoiiSfne, d’atitiesfjdd»igt;icfyerknbsp;*lt;oyéq. ^ïeance afiin€lGetmaini,'^en£niIauroi.tpafléque piïHqueledip Eu-fnbsp;qu’vnelettrc deCrcancc, ¦ il pouuoit eftre ouy poui‘ épicseiVidon-jnbsp;y^j,!\^PiMajcftéainfi qu’il'-eftditcyddfus. -nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. . t .'
T-N. / r nbsp;nbsp;nbsp;_•nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;_/?nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;_ _ï •
QöüuernPÜrlestouïraèniioit amp; inalt?aitoit,amp;: qa’llsTiuoientopn '^tetirer dansIcGhafteaitjioiisklc tcnoicittafÉégé, 5c demanEd.crrE
] nbsp;nbsp;nbsp;du fecouts amp; quclqumpour les commander, :Cettc garni-
'^'^’'*’pófée,partiedcsEfpagnols pris PanpaflcMa baraille deLcjiSjque j%j7fdelaBorde auoittirez daChafteaiusou iIs_eftoith£ deten.us prifon-^ les auoit armesamp; parfie d’«n R^gindeiyt.qu’rliieupit eiinbsp;1 ^*'nron'’^®'-9^’^^ '^''^p3fl^iquot;‘Scapablcscï^0nqrlcdcEmés de pfccndie cn’,plcynbsp;rl^’rdqq^’'®P*ceIuy;auec ces rroupcsfd‘Efp.Tg«oisiamp;;:d£Fran.^oisil5.\Ut,§ieurdcnbsp;PP”™o« lofdits habifans,5c neanUifolhstiurce qu’iis demabdoient vnnbsp;Q . p ?^°^f^®Pd'®^ '^°^^^’‘^duis de laBGulayê f eftaaé aUé auec deux cons
^'^'iaitq-’ji’^^y'f^fuferaitlespoitcs apresuuaiT;axrcftéfcn'Maiiyicbal,^,'!pgi5, jleurs deputcz:.amp;'qselqilcs'.'vm'd4 léSrOnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;i^jr
^¦*dt;i.|j:j,^^*qu’if(|!.HjoifellrcaWx)eDÏu)lt;ce déqüoy Icfdiss hapirt'.fis ' ^„?nro*y/’^^^^l'OotiuernGUi-jScieMfarquiisifckBou'k/ws.’cti allapi.tkpcatc
lourloMarquis^de'-Nbirntonflicr: Youlant ijivc cpiuhüïci Paris
-ocr page 90-vaConuoy qu’il auoit faittenirpreft a BrieConte-Robert,ily auoit clefia quesiours^amp;fcachanrqiicleComtc de Grancc venoit du cofténbsp;s’y oppofeij il mit Ie Prince dc Mirfillac auec cnuiron tfo. Chcuaux dins lanbsp;nbsp;nbsp;nbsp;v
deGrosboisjpourempefeherccComtcdepaüIèr auec ordre dc nc point g {Je fonpofte,quilüyeftoicaduantageuXjamp;pac oü il falloit neccflaii'cinentqnbsp;les cnnemis paflaffcnt en défilé, amp; ce Prince fi toft qu’il apper^cut ccuxnbsp;contraire fortitdefon pofte amp; alia les attaquer: ily perditqi\elquesvnsdcs‘‘ 'nbsp;y fut blelTéd’vn coupdcpiftollct,amp; Ic Comte de Rohan fccond fils dunbsp;de D areas auffi d’vn coup dc piftolct M’eipaule, amp; d’vn coup dc moufquet da^nbsp;cofté,apres auoir fait 1’vn 8c l’autre rtverucillcdcleut perfonne. Aufli IeMat^nbsp;de Silleri fut pris prifonnicr. Cependan t Ic Marquis dcNoirmonftier ayant adnbsp;dccequi s’eftoit pafte entre Ic Prince de MarfillacSc leComte deGrancé,''®nbsp;lant faire paflèr fonConuoy,lc fit filer du cofté de Villencuue fainél Georgeji^* ^nbsp;chant auec fes gens par legrafid chem)n,amp; par les enuirons d c Grofbois a la jjnbsp;du Comte de Grancé qui n’ofa l’attaqucr: ilvint ioindre fon Conupynbsp;iplaineversBoifly amp; CretciljScleconduifit tout qntieriufques a Paris, ounbsp;riua 3 vnzeheures du foirdlcftoitdc 4jo.charretcs debledSc farine,amp;qrt^B.nbsp;tédeCheuauxdefomme qui furcnciufquesatroisheuresapres minuitap®^ ynbsp;Cefutcemefmciour quel’on eut les premieres nouucU.es de Ia mort du “nbsp;d’AngIctcrre.
CEióur töuteslesChambrcsaflemblécSjofifeferoicnt trouucz
Prince de Conty,le Due dé Bcaiifort 6c autres Generaux, amp; Ie Coadjnt*^ la Cour en confcqucnce de l’arrefté du.iour prccedentauroit trauailJé a la def^.nbsp;ration vers la Reyne,pour la remercier de la bonne reception qü’ellc auoit tanbsp;'Mcflieurs les Gens du Roy, laprierde faire voitdes effedts des bonnesnbsp;qu’cllc leur auoit données,amp;: pour cctefFetIcuetleblocus dc Paris, cominc^nbsp;poutporterafaMajeftélacoppiede lalettre de 1’Archiduc Leopold , v[jnbsp;crcanccdeVEnuóyédcfapart,auec autantdeccque Icdit Enuoyé auoitnbsp;Cour,qui eftoit inferé dans les regifttes dlcelles amp; figné dc fa main;dirc a lanbsp;ïie que ie Parlement par rcfpeiSt entier n’auoit pas voulu rerldre refp on (c,nƒnbsp;me deliberer rant fut lalettre de Crcancc.qucfuricdifcours duditEnuoyenbsp;luy donnet aduisdctour,6c fgauoirfa volonté. a laqueUc ils eftoient preft*nbsp;beïr, 8cluy tefmoignerqu’ils lontfidelles feruitcurs du Roy.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.g(
II y eut quelques aduis a luy porter la feuillc, mais il auroit pafte a ne P® que la copie fignéeduGrcfScr,amp;auroicntefténommezpour cectc dcpnt®|_j^j.,nbsp;Mcflieurs Ie premier Prefident 8c Ie Prcfident dc Mefmc,8c vn Confcillet d® ,^[[jnbsp;que Chambrc,tantdcsEnqueftcs que des Requeftes, f9auoir Meflicurs_ ‘nbsp;pour la grand Chambre, deCumont,le Coq,CatinaI,Mcfnardeau,5^ de P® !nbsp;pour les Enqucftes,amp; MonficurieFcvre pour les Requeftes .Apres qöoynbsp;efte mandczlcs GensduRoyilerquclsMonfieur Ie pr.micr Prcfidentnbsp;uertisdefoigneracnuoyerquerir des paflèports, cc qu’ils auroient ptoim
Icroknt retirez.
iVt'
Iflfuittepluficurs de Mcflieurs auroient fait rapport de leurs diligences
-ocr page 91-I'
j P nbsp;nbsp;nbsp;lt;5u*on leur auoit Indiquez, ou il y auoitde Targent fans autrc fuc-
d’vne faifie faitc chez Ie Cure de fainft Sulpiccdc quelques deniers amp; delJnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;au Sieui'Fromont Secretaire des Commandemens
Due d’Orleans,dclaqueile la Cour auroit donr'émainleuéeen amp;patle refpevi dcu a la perfonnede monditSeigneur Ie Due
aufli cfté ordonné que l’on ptendroit pour employer aux, affaires vne fommede^oooo. liures qui eftoitentreles mainsdequelques mar-Jj*u'^^‘^®Yin,proucnant des droits d’entrée, a la referue dc ce qui en appartenoitnbsp;°ftelDieudc eette Villc dc Paris.
dc Beaufort ayantptisla parole, dit quil eftoit important d’errt-^qu*on cnleuaft les poudres amp; munitions qui eftoient en TArfenal, cftant l(p '¦^nftant qu’elics diminuoient de iour a autrc. Il dirdeplus,qu’il eftoitnbsp;(Jf de 600. Gentils-hommes, amp; de prefquc autant de Suiftes qui ncnbsp;tij^^^''‘^oient qua prendre ce party, amp; entrerdanslcurs troupes, en leur don-„^ftcuranee de fubfiftanee •, qu’il eftoit tres-bien aduetti que plufieursnbsp;'lui ^^“^'^sontempcfchédcscntreprifcsfufcitces par eeux du parti contraire,nbsp;^g(p^”^rchcntroutes les occafions pour cxecuter contre luy quclque mauuaisnbsp;letj^'^'^or ccvndcs Meflleurs auroit dit, qu’il s’eft trouuédans la ville des bil-SiJ^yu tcftcdudit Sicur de Beaufort eftoit mife a prix dc 150000. liures ,leditnbsp;Beaufort auroit reparti que cc feroit peu de luy,poucucu que tout allaftnbsp;tojj que fa mott fuft fuiuic d’vnc paixgcnerallc. Monfieur Ie Coadjuteur au-qu’il eftoit dans Ie mefme malheur, fonCaroffeayantcftéilynbsp;iours attaqué parhuid hommes inconnus Sc armez, quinel’ayantnbsp;jUtnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;dedan s queftionnerent fort Ie Cocher du lieu ou eftoit ledit Sieur Coad'
^uq/’Si'^^odil reuiendroit, amp; par ou il pafferoit fans qm’il air peu defcouutir pj*^§cns c eftoien t.
Co^^'^.ftcurs de Mefficurs auroient dit que c’eftoit vn malheur commun amp; vnc tjjj E*fationgcneralle,ayantchacun racontc qu’il y auoit eu dc pareils atten-‘''t leurs petfonnes.
ftou nbsp;nbsp;nbsp;ccia ledfure auroit eftc faitc des interrogatoires dc eeux qui auoient eftc
atjQj’^^^chargez des lettres rufdites,amp;emprifonnez pour cefubjcdl; mais ils d’cQ^''^cfté fibieninftruitsdans laprifon , ou auparauant, qu’ii fut impofliblcnbsp;Vu^ j yOuurirlcs autheuts,quoy que lefoub95tombaftroufioursfur quclquesnbsp;1 ^“'^P^^gnie, amp; fur leurs parens qui s’eftoient fauuez la nuit apres quenbsp;7^trcsfurent prifes.
dcK nbsp;nbsp;nbsp;On eutnouuelIesqueleCbafteaude Lefigny appartenantauDuc
'lUcUy *cftépris, Scpilléparlc Comte de Grancé , anres l’auoir battu P'^'ifsauec du Canon, cftantvn Chaftcau tres-bien fbfloyc, que Ienbsp;dcLuynesfonpere auoit pris plaifir de faire bien accommoder, amp;nbsp;^ichement, Ckafteau oü toucc la Cour alluit au teiv.ps qu’il eftoit ennbsp;yficof’ 'y^nque Icdir Comte deGrancé ,ou celuy qui commandok i;.-acluy,nbsp;butin,cn fuirc eeux duditparti fc faiftrentdes Chafteauxde Seruon,nbsp;^(rci^^?°^gt;amp;autresqui forrt és enuirons de Bric, tefmoignans qu'ils auoientnbsp;^®lt;^gcrcerrp villfatirfsenaiioir nris routes lesaduennës.
^P^gnic duRegiraent des gardes Suiftes vint preHdrcp.arty pour 1
: Patilt;,5c
Z ii
-ocr page 92-fl nbsp;nbsp;nbsp;'
quot;t.'.Capitaine en icelIcprcftakferraenccnrHoftelde villc,prometMntaoU*
zeceiis Saiffes moycnnant 40000.liures.
Quelques iours auparawant il auoit efté arrefté au Confeil de guerre aue Ton ïoit vn Regiment de 1500 hommes, dont monfieurle DucdeLüynesferoit Mai'nbsp;ftredeCamp', Quele Regiment icroitcompofé deSoldats tirez de routes les Cf-lonnelles, dont chacune teroitvnc Compagnie, amp; qu’ilporteroii Ie tiUre de Regiment de Paris, ibuldoyè amp; entrerenu par les Habitans ¦, qui a eet effet conU’ibu^nbsp;ïoir iplon leur volonté. Suiuant cette relolution on commenca den faire inceö^i’^-ment laleuécjles Capitaines des qaartiersallans en routes les maiibns recueilldnbsp;que chaque particuUer vouloit donner volontairement, tant pour la Icuée SiCnbsp;ment, que pour la fubfiftance Sc entretien dudit Regiment.
CE iour Ic Parlement ne fit aucune aflembiée, pareequec’elVoirIe
Dimanchc de Carefme, Sc qu’il ne luruinr aucuiae affaire preflee; ilnc fè p^ rien de confiderable, Sc n’y cut aucune nouuelle.
CE iout routes lesChambres aflèmblées, oü feferoient trouuez
I?f*
Prince de Conty jlesDüCsd’Elbeuf, de Beaufort, Ie Marcfchal de la Sc Ie Coadjuteur,le(5tureauroiteftéfaitedela Creance de l’Enuoyéde l’Archifi^^nbsp;Leopold , laquelle il aucit donnéc par efcrit ainfi qu’il luy auoit cfté dit, Ie .nbsp;prcrenrmois,n’ayanrlors cxporéqueverbaliementcc qiul auoit eu órdre denbsp;Maiftrededirc a la Cour., kqüelle Creance auoit cfté ittlèréc 6c eni:egiftrée,3.i*’‘‘nbsp;qu’il a efté cy-dcuant remarqué au iour qu’il futentendu. •
Apres cette lecture il en auroii fait vneautre, de certain Arreft du Confeil ?. lequel routes Ie? maifons,de campagne appartenant aux Officiers de Parlcmc^^^nbsp;Cours Souueraines, amp; autres Officiers reftdens en cette Ville de Paris, eftoient co^'nbsp;tifécvSc taxcesadesfbmmes iinmenfes, auecinjondfion de les payer, auficurEc.*'^-guet Tteforicr extraordinaire de la guerre, a la premiere demande qui ferinbsp;defdites taxes, fuieant Ie roolle qui eftoit imprimé, amp; dont fut fait pareilki’^ jnbsp;le£fute,afautedcquoy les biens meubles,quifetrouuetcnt danslefditesnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
feroient pillez amp;c «endus , mefme les Bois-Taillis amp; deHaute-Fuftave, co'-ip^^ par les gens de guerte, aufquels Icfdits roolles eftoient donnez pat dcpartemer'S-^ ^nbsp;quoy ayant efté deliberé ,1a Cour auroittaittres-exprcflès inhibitions §£ deft'*^'^ ^nbsp;routes perfonnes d’executcr les taxes portces parledit roolle imprimé ,a'peios dc ^nbsp;vic,amp;casdeconriaucntion aufdites defténfes: la Cour.auroit ordonaénbsp;procédé par droit de rcprelailles, fur tous les biens, maifons, tecres Sc'heritag^'’ ^nbsp;concreuenans, amp; des chefs qui auroat commandé, permis ^5c ¦^uftert les coi'»’^'^'nbsp;uentions Sc ades d’hoftili.é.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;¦ 'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;’nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;' } ,lt;,1
F . nbsp;nbsp;nbsp;_nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;..nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.
aiioient pns touics fortes d’auantages,ayant commandé Sc commis, ccmir
Monfieur Ie Due clc Beaüfört cri opinint lurcetreafuiite,aurbi't ditq'4elüfti^“.^g ient cc party auoit fait la guerre trop ciuikment, dont eeux du party coB^l -
aV“
-ocr page 93-lt;^üe r* ^'^^“^^^‘^^•cftflitCjdepuisleccninienccment iufqucs a prcfcnt: en fottc nons ^ P^^uoit dirc quc les menaces qu’ils faifoient, renoient de la narure des ca-tèfa^„ ^^neries,quituent2uantque d’cftrecuys: mais qii’ilfalloit que chacunnbsp;febiens, pout ttcuucr des forces a y tefifter, amp; faire laguetreautte-par Ie pafle, proteftant qu’il n’efpargnera ny fes biens, ny fa vie pour em-«tffnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;de ces menaces : a quoy plufieurs de Meffieurs auroient reparty que
1 nbsp;nbsp;nbsp;^ naturelle, amp;qu’iln’yfallcit rien efpargner. Monfieur dc
auroit adjoufté quc dans Ie befoin d’argent que 1’on auok efttg ^ ®*^teuxd’auoir moderéles taxesfaitesfuries gens d’affaire, que I’on f9ait
teduit^^^^S^^dufang du peupkj amp; ayantnommcBoncau,dontlataxeauoitefté ’^éd\ *-^°°°diures,vn defesenfansqui eftConfeiIlerenlaCour,fectoyant ani-He (^'^'|^ftcreffèntiment,entendantparlerde fonpere,l’intetroropit, 8c ditquilnbsp;datu pourquoy cn en vouloit afcn pere , qu’il n’auoit pas acquis (onbi^nbsp;^ff^ires : Surquoy monfieur Bitault auroit pris la parole , dc dit qu ilnbsp;lyatifnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;qu’ilintcrrompiftMtffieurs, quand ils opinent, ^ quoy l’autrc
pat p]^pP®^-du fortaigrcmcntjil fut reprimende commeiIfedeuoit,amp;; quoy que génbsp;nbsp;nbsp;nbsp;’^'iïsfois ildcmandaft pardon dcla faute qu’il pouuoiuuoir faitc,ilamp;t obli-*
An '¦^drer, amp; a s’abfenter c c la Compagnie pout vn temps. iUoi(,^''^^'^elaquelqu’vn auroit cncor fait plaintes a la Cour dequelquesfoldats quinbsp;iext^ dans des maifbns decerteVille, demanderdePargentfur de fauxprq-^ quoy rcraedicr , Ia Cour auroitfait inhibitions 8c deffenfes ttes-ex;-^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;perfonnes de quelqucqualité amp; condition qu’clles (bientdallet
des nbsp;nbsp;nbsp;particuliers de cette Ville amp; Faux-bourgs, pour demander amp; exigec
ViccQ ficen’eften prefcncedcdcux Conlcillersdeladite Cour, a peine deb iHcntpde les contreuenans. La Cour auroit ciicor ordonne qu’il feraincefiam-'^^‘-berche des moyens d’auoir de 1’argcnt, pour 1’armemcnt amp; fubfiftancenbsp;l^degucrrc,
^eyn ^f.P’-^^^^onfieur Ie Due d’Elbeuf ayant dit que r(5achant l’affliétion dc b «He d Anglctertc, il eftimoit que la C ompagnie trouueroit bon de deputet ver*nbsp;8c P®'”^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;faire compliment amp; la confoler •, ce qui auroit tfté aggrcé de tous,
HiQu^be que monfieur Ie Prefident deBellieure Sc deux Confcillers, iroient tef-Reyne ,1e reflèntimcnt de la Compagnie, 8c la part qu ellc Vf ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;defplaifir: apres quoy la Cour fc feroit lenéc.
*‘’**’‘ bes Confeillers commis pour examiner les aduis, Sc fetranlporter aux kili^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;feroient indiquex, i eftant allez a S. lacques du Haut-Pas, y ttouuerent
Jlj ii^^csde vaiflèlle d’argent.
d’arg^^ aufli al’Hoftel de Saint Paul, oü ils trouuercnr quantité de vaiflèllcs pieces de cabinet, 8c autresraretcz, quelefieurdeChauignynbsp;faire r '-^^ber, Sc muter fous vn cfcalier ; il fut fait inuentairc de tour, pour ennbsp;^’annbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^^^a Cour au premier iour.
kit eft' nbsp;nbsp;nbsp;monfieur Ie Prefident de Bellieure/uiuantl’arrcfté du matin, art-
fos deux Confeillers vers la Rcync d’Angleterre,fe condouloir dcla On^^°yf®”rnary.
aistjj^^’^^en^ala ventedes meubles du Cardinal Mazarin, trouuez cn Ion Pa-Ville,pour eftrecontinuéc inceffanunent, ainfi quU auoit cy-deuant
Ak
-ocr page 94-eteordonnéparArteft dela Cour.
* E lour routes les Chambres aflemblées, Meffieurs eftonnez de cc que ,^^feports n’eftoient point encorarriuez, minderent Meffieurs les gensnbsp;pour en apprendrc la caufe •, lefquels eftant cntrcz auroient dir auoir eniio/^nbsp;Courier a Saint Germain j auffi-toft qu’ils en auoient receul’ordredc laCofuPnbsp;gnie i que Ic Courier n’eftoit point de retour, amp; qu’ils ne f^auoient la caufe de ^nbsp;rctardementi Que fi la Compagnie le trouuoit a propos, ils renuoyroient vn fecc'’^nbsp;Courier, ce qulfut agree. MonGeurlepremicrPrefident auroit promis de P®nbsp;tirauffi-toftquilauroitfesPafleporrs, amp; ncriendég'lifer a la Reyne delaVCUnbsp;amp; de 1’eftat prelent dcs affaires',que (i ellerefulbitciedon'aerleseffets de fes bofl^nbsp;paroles,qu’ileftimoitqu’ilfalloitprendre tout Iccours qaiferoitoffert anbsp;pour fiiuftcdeffenlc.
Enfuittedeceledureauroitefté faitedela Lettreen-joyécpar monficurlePf’ ce,,amonfieurleDucdeBoiiilIon,delaqueileeft parlé cy-deuant; enlemblednbsp;mandement du Roy, fignê de Guenegaulr, par lequel il p itoillöir que le Cheua*'nbsp;de la Vallette, n’auoit femé les billers que par ordrc du Roy, ce qui auroitnbsp;chc.de pafferouTe iuIugement dudit Che.ialierde Ia Vallette, lequel auroit tnbsp;enfuirtetransferedela Conciergeric a I i Bad He.
Aprescelaquelques-vns des Meffieurs auroient dit, qa’on auroit rvouuéqUt’j‘ té dcvaiilêllesd’argen' appartenantauPreuoftde Lille, prifamp;nnierdans la Baft*nbsp;de laquelle vne partie luy auoit efté donnée en gage , pour argent qu’il aU*’nbsp;prefté,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;_
Sur quoyayant efté deliberé ,'ilauroit eftcarrefté dcconfifqucrdd*'*’, vaitrelle qivi fetrouucroit appartenir audiePreuoft deLiflc, amp;l’cnuoy5^nbsp;alamonnoycpoureftreconucrtiecncfpeces,.amp; 1’argcnt employé a U 1^“^ ^nbsp;amp;fublift.ancedcs Gens de guerre, amp;quelefurplus feroit parcillementnbsp;uerty,pour les deniers en prouenans eftre pris a conftitution au profit dcnbsp;qui s’eftoicnt trouuczTauoir donné en gage audit Preuoft dc Lillc.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,
Monfieur Deflandes-Payen auroit fait rapport ^ la Cour,qne fur Ics *** a luy donné, il s’cftoit tranfporté ^ l’Hoftcl de S. Paul, logis ou detueuf^nbsp;ficur de Chaulgny, amp; y auoir trouuc en vne cache fort fecrette, quautjf^ ^nbsp;mcnbles amp; vaiffclic d’argcnt,amp;^vcrmcildoré, amp;auttccholêsprccieuf'^*^j.nbsp;de grand prix, dont il auroit fait I tmentairc, amp; auroit lailFé le tout ennbsp;a vn Pt eftre qui eftdemeurant cnladitemaifou,i quoy la Cour auroit**^nbsp;de dclibercr vn autre iour, puis s’eftoit leuéè.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,s
Addition. Les paffeports arriuerent fur les quatre heures du fok gt; enblanCj^caufcqu’ilsffauoientpaseftéaS. Germain: aulli toftmon* ^nbsp;le premier PrefidiUtenuoya vn Courrier porter les nomsdesPrefid^^^-^j:nbsp;Confeillers D; put :z,afin de remplir les pallcports,auccordre audit counbsp;de rcuenir toutc nuiét.parcc qu’il deliroic aller le lendcmain eoucher anbsp;Germain.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.
O neut lettre de monfieur dcLongucuilIcj par Icfquelles il mandok ft
-ocr page 95-f nbsp;nbsp;nbsp;I
p *j”'cceftoitcncftat de marcher ,quanlt;! de Paris onemioiroit vnchef foi *‘^“'‘^tnandcr . nepouuant amp;n’ofant quieter lal^rouiuce, ou fa perchnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;ï^cceflTairc, cant pour s’oppofer au Comte d’ Harcour, amp; empef-
^’oh nbsp;nbsp;nbsp;qu’rl y faifoic, que pour maintenir touiiours les peuples das
jfydaucedu Roy, amp; dans lebonfentimentou ils eftoient.
Qj °'meur de Vautortc fut mandé par Ie Cardinal Mazarin,pour aller a S.i il fut enuoyc en Flandres , moyennant quelque accommode-htij- 1’Archiduc j mais il en retournaquclques iours apres aucc pcu denbsp;¦^rchiduc nc voulant traicter pour les raifonsillcguées par fon En--
F ¦
Jour toutes les Chambres afTcmblées extraordinairement, a caufc qu*il eftbk
flf^*^drcfa place, lequel entré amp; placé, apresauoireftéinformé par mon-l reflrlen: Ie Coigneux, de Ia raifon pout laquellc la Compagnie 1’auroic
de Saint Ma hias, monlieur Ie premier Prefidcnt ne s’y eftant point de pMcequ’ilfcpreparoit pour fon depart, amp; Meffieurs ayant jugé a proposnbsp;Pafiêports, leurs termes, amp; en quelle forme ils auoient cfté enuoyez, dè-deux Conléillers vers mondit fleur Ie premier Prefident, pour Ie prierde
^'Uoit^.jJ'l^cleiirsfoümiffionsakur Souucrain,quot;il ne p S^'^d a de fipetites circoiaftances i que dans!’(
ilfalloitmettrcIamaindcuiiTt les yeux Sc dillrraukriulqu'au retour, %e|'^ '¦^PPpttoient de bonnes parolesl’on feroit efclatter les reflentimens:
du dernier iour pour en prendre l'auantage cn fon temp?^ demarches du Parlement foient inuriles Sc fans effeét.Dequoy tous
, auroientpriéledii fleur premier Prefident Sc les au-3i._'^pUtez J- nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;, V - , S r. _.-o,1.U----- .--.«I
tHaq^^^Pt’erde vrn u', ilauröitreprelènté Ie Racquet des Pafleports, amp; ditque Ic Procureur General luyavantapporté, ill’auroit ouuertpouren voirnbsp;rjfflilcrip don SCaddreffe en eftoit faire {èulement (i Meffieurs) parnbsp;aucunes qualitez : mais auifl fans les mots (cy-deuant Confeillers)nbsp;j„ ®’tbeaucoupqueces temaesdef-auantageux fuffent rctranchez, amp; qu’al-leurc(niiuaifldonsa Imir c^nnofaSi, 'A falloit pas eftreficxadts, ny
de ne parler qu’cn prefence Sc dcuanr Ie Roy 5c la Reyne, ce qu il l!’'iet^^^*^fl^dit,en (uiteque quantité de notables Bourgeois cftoient allez Icnbsp;^tci-jy^ po’nt mener monfleur Deflandcs-Payeii, qui auoit cfté Deputé, qu’afnbsp;ne Ie laiftèroit point paftcr a Ia Potte-, cncor que luy-mefme jlc foitnbsp;defiré y aller v de l’aduis commun de la Compagnie, ii auroit efténbsp;apres quoy monfleur Ic premier Prefident SclcsDcpu-lorris de la Ch imbrc, ayant fair rencontre d’vne grande multitude denbsp;Grande Sale, difant que monfleur Payen’ne deuoit point aller,qu ilnbsp;ditnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;-Germain quelque mauuais traitcemenf,monfleur Ie premier Prefident
I nbsp;nbsp;nbsp;T^^'-^'^'ada Cour l’a ainfl arrefté..
premier Prefident retiré, les Lettres de difpenlè d’aage obtenues par ^ Cntetjj^f ^ïefldent de Nei'mond, pour monfleur fon fils,auro)eiK efté rapportccsnbsp;tour d’vne voix. Puis lürla plainte faite que pitifleurs couroient les-arispour fortir, apres auoir efté refufez aux vncs,.6c s’cftre defguifezi,
a 1)
-ocr page 96-LaCom’aurokor^onnédcfFenfesa toutes petfönncs de iêdd^ifcf pouj fortii j* peinedela vie,amp;:quelesmeubles,caroflès amp; equipages appartenanta tellesnbsp;fonn es, fetoient amp; demeureroiê t confifque/jcomme auffi tous eeux qui tenteroienbsp;vnePorte,apresquelcur Paflèportauroiteftéretuféa vne autre ; amp; quelonp^^nbsp;feroitd’orefiiauantparlesPortes S.Michel amp; S.Martin. Meffieursics GenerauX»'^^nbsp;roient aufli efté priez de donnet ordre queles Soldats nefiflèntaucun delotonbsp;dans les Faux-bourgs.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.
Addition. LefditsfieursPrefidénsamp; ConfeillersDeputez, partirent de les dix-heures du matin, ilsfirent rencontre proche lesBons-Hommes, dufi^’^jnbsp;Saintoi qui les attendoir,pour les conduite a Rucl,amp; les y faire loger: leMarefcb^nbsp;GrammontlesreccutauhaultdelaMontagnedeNigeon ; amp; leur ayantrendp ^nbsp;grandesciuilitez, les conduifit ^iufques a Saint Cloud , ,amp; leur donna elcortenbsp;quesaRuel,ouilsfejournerent6ccoucherent, foiuantlordre quils auoientnbsp;par ledit Geur Saintot.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;-
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I
Ce iour Meffieurs les Generaux auec la plus grande partic des trouppeSjfort^'-paries portes de Saint Martin 6c de Saint Denis, comme auffi les Compagnie , Bourgeois, 6c allcrent dans la France faire venir des bleds, ayanta cét effetnbsp;ordred’aduertir, 6c priertous ceux qui auoient des chariots de les enuoyergt;nbsp;l’argcnt, pour acheter du bied au Bourget, auMefiril, 6c aux enuirons-, ccnbsp;trouua peu de battu ftit toft cnleué,6c l’on remit au lendemain d’y reroumer,nnbsp;laiffé d’apporter route la nuk du pain, du bied, du beftial, 6c pris quelques. ,nbsp;oaliers qui eftoient dans les Villagcs, pour faire des courles 6c empefcher les fnbsp;d’apporter des viures a Paris •, ceux de GonneBe reffiferent Tentrée de leut ’nbsp;s’excufant fiir la deffêniè qu’ils en auoient de monGcur Ie Prince de Condé, *nbsp;d’eftre mis a feu 6c a Frng.
Ce mefmeiourarriuerenta Paris de lapartduRoy 6c de Ia Reyne, mandcur de Souuré, de la part de monficur Ie Due d’Orleans, 6c de Madahi*nbsp;Due Damuille 6c Ie Comte de Flammarin ; 6c de la part de monfieur Ienbsp;Condc,le Chcualicrde Grammont, pour compliraenter la Reyne d’Angl^'^^nbsp;öc la conlbler de la mort du Roy d’Angleterre fon mary.
iH
C' E iour routes les Charnbres aflemblées a l’ordinaire, apres quelques - tions touchantleprocczdesEucfqucs d’Aire 8c de Dol, enlèmbleduh^nbsp;Latiine Confeiiler au Chafteict; LaCourauroit commisdeuxdeMeffio^^^'quot;nbsp;inrernagerles nommezlaRaillierc,8cLaunayGrauéprifonniers,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;, iq])(
pute deux de Meffieurs pour les interroger.
En (kitte monfieur Ie Prefident de Nefmond auroii fait reek de la lork® precedent par Ia porte Saint Denis, 6cdulujetd’icelle, quin’cftoitque poi^nbsp;tervnconqoy, 6c empefcherles trouppesdemonfieurlc Prince de fortir; o'inbsp;quante ou ibixante Suiflès auoient efté pris,8c amenez prifonniers encettenbsp;eftoit aiïi'ué quanrité de bied route la nuit.Puis auroit dit que ledit iour d’hkfnbsp;cflré .pris vn homme dciguifé en habit d’Hermite auec vn petit garden, qu‘ P.^nbsp;des Êettres, 6c deux autres qui jettoient des Placards: lurquoy Ta Cour a’Jt
MonfieurThibosuf auroit auffi dit, que Ie iour precedent il y auoic^'-' ^ „lifi
-ocr page 97-desHvlies, ncvnobftintqu’on eviftd'ft'-lbuéquvntitéde bledsaux jvi»i .S'-r', lerq’jelss’excnfö’entlurliciifficukédef.iirs mowdre, amp; l’eirioefche-fiijqnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;que ku£ Êafoient les foldats, qui eftoient log''?, dans les Faux-bourgs;
ptQp'^Jr'^'iioiteftéarrefté que l’ony donneroit ordre, 6c mefines £vit pluficurs ° ‘dons pour y remedier.
I j- nbsp;nbsp;nbsp;o.*.-- j- nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;11
jj- nbsp;nbsp;nbsp;Normandie, a de - uier de fes nouuelles, elle fe fèroit leuée,
/• nbsp;nbsp;nbsp;T ,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;-nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;1nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;r~ ¦nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;1 ,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;r,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;11nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;-nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;£
Ii Cour auroit arrefté quc l’onnc mcttra point de prifonnicrs Farl ^baftillc fans Arrcft', puis^ayant parlé des longueurs qu’apportoit Ie
^^‘¦bcniin de Ia porte Saint Martin cftant hbre, il vint forceproui-'¦busies Villages, amp; les Bourgeois qui auoient aincné force blcds Ie foir kllè ^'^^^'^‘¦'brentcncorceiour, 6c enamenevent plus grande quantitéde Gon-Cöti^ ’ ‘lui ouurirent les portes a raonfieur Ie Marefchal de la Motte, apres vne ie-fü^CQj ?'’^‘^3-tion, de nc point faire de compofition aux Habitans, s’ils {êlaiflbientnbsp;Voyj j^prcmieisquiy entrerenteneurent bon marché} mais ceux de la Villenbsp;HÏÏSP-fl-e , en augmenterent Ie prix ; il y eut ordre que tout (eroit mené a lanbsp;ceux qui l’auoient eftéquerirn’enauroient qucle quart pour eux, Ienbsp;'‘‘^du , afin que tout Ie monde en puft auoir ¦, n’eftant pas iufte que ceuxnbsp;•loii.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;point de chariots n’en eufiênt pas, 1’argent rendu fclon Ie prix qu’,-
fon p ^ acheté Ie bied ; 8c par ce moyen Ic menu peuple en acheta chacan {elon U.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;futfoulageparlabondancequi eftoit arriuée , montant a plus de
pat Ij nbsp;nbsp;nbsp;Qlipynbsp;nbsp;nbsp;nbsp;cc qui fut portè aux Halles, fut vendu tres-cheremenr,
fc)n-p^^‘‘fc,aceque 1'on crov’oir,dequelques Commiflvires duChaftdet, faifant ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;profitparticulierla plus value des bleds 8c farines, Ie mettant a plas
pouuoient: apres que les Confeillers de la Cour qui auoient donne
^ett. nbsp;nbsp;nbsp;que k Gonite de Grancé affiegeoit laVilledeBrie-Comtc-Ro-
Venire^ 'vingt-fxiejme Veurier.
^^iour routes les ChambrcsafTembléeSjOU fe ttouuerentMeffieurs lePvince Conty, les Dues d’Elbeuf,de Beaufort, Marefchal de la Motte , 8c Ie
de Paris. Monfieiir FePrefident de Nefraond auroit reprefenté a Ia pour fatisfaire aux prieres de plufieurs notables Bourgeois denbsp;Paris , qui eftoient venus vers luy fc plaindre -de ce que l’on n’cn^nbsp;de fecoursa laVille deBrie-Comte-Robert., qui eftoit afliegée parnbsp;^cancé ’ ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^quot;ur Prefidentenayantfait grande inftance au
'Itiekp'^^SucprCjMeffieursIcs Generaux n’enauoicnc pas eftéd’aduis , dautaut ^^ycontraireauoit deviant cette place, ciiiq mille hommes de pied Setroisnbsp;'¦ c’*^cre d’antres trouppes que Ie Marefchal du Pleffis y faifoit filet desnbsp;dotitvefr ^^aintDenisiQ^fil’onyenuoyok on ftroit obligé neceflairementnbsp;ktal(gt; q ^'¦^‘^e,laquelle eftoit douteufè, 8c de la perte d’icelle s’enfiiiuoit la ruïnenbsp;p ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;party, qu’d nefiillo it pas hazard er : veu inefraes que cetteplace nous
‘quot;^cicile 8c peu conuderable, a prefent que lesChifteaux des enui-f^chej. j ^^^^cutoccupezpardes Genf-d’armesqui pouuoient facilemcnt era-^ kberté des chemins, Sc les conuois qui viendroient de ce cofté-la: adjou*
Bb
-ocr page 98-' 'rantqu’iln’cnfalloitplus rien attendre, lepai's eftant pillé, miné, oil
£uifeparles conuoisquel’on en auoit faitvenir a Paris; les Habitans ^ in qui auoient reamp;ife garnifon, nous oftoient tout le commerce dc la Brie,nbsp;rendoient la Villeiuaceffibleanostrouppcs : NeantmoinsSc nonobftantcesnbsp;' fons, plufieurs de Meffieurs awroient efté d’aduis de iecourircette place: ro®’’ ^nbsp;Chartonauroitditqu'ily falloit aller teftebeflée j a quoy Meffieurs les Geo*'nbsp;auioientrefponduqu’elleeftoit peut-eftreprife, cuquelle leferoit auant qo^nbsp;trearmé.ey foil:: quelefieuf de Bourgogne le Gouucmeur fe deffendroitnbsp;qu’vn homme de courage le pouuoit faire, fi bien qu en fin il fut arrefténbsp;n’enuoyroit point aufecours,a caufe dcs radons fufditcs.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
Cette propofition donna lieu a plufieurs de Meffieurs de reprefenuer qo® ^^ )» encheriflbitfort , amp; que le peuple a la longue pourroit murinurcr ,nbsp;Compagnie vouluif delibcrer , amp; voir quel expedient Ton deuoit prendre frrnbsp;iet;maisn’y trouuant aucun remede certain amp;poffible,ellesarrcfta particulier^ ^nbsp;a faire quelques reglemcnsde Police au dedans dela ville pour gagnernbsp;fubuenirauxneceffirczles plus preffantes, attendant le retour de Mcffic'^''^j{Snbsp;deputez,priant dependant Meffieurs les Generaux, depouruoira laleoe^nbsp;troupes,amp; les rendre autant bonnes amp;complettes qu’ilsle pourroient. «nbsp;Et pour le reglement de Police,laCour or donna que fix deMcfficuts lesnbsp;fcillers fe tranfporteroient aux portes,po;ur receuoir le bled qui arriuerolt^nbsp;faire conduireaux Halles, amp; la mettreordre que tout le monde en puiff^ ^nbsp;pour fon argent fans confufion.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;a
MonfieurdeLaffemasMaiftredes Requeftes, fut auffi commisparl^' pourauoir cfgard a la Police par route la ville, principalcmcntpour le f*.nbsp;blcdSjSc farincsjfur laplaintc faire au Parlement, qae Ic Lieutenant ^nbsp;les autres Officiers duChafteIct,n’auoicnt pas de creance aupres du peup^^’nbsp;qu’ainfiils nepouuoientpass’cnbipnacquittcr.
Addition. Monfieur le Marquis dc Noirmonrier qui auoit pailc Daumartinaucciyoo.Cheuaux^mandadés le matin a Ririsqu’il auoitnbsp;tre des blcds par tout les enuirons; que fi 1'on vouloitcnuoycrquerirdes P' [|{nbsp;jncncrdeschareites amp; ebariotsdi y ch auoit fuffifamment: for cetteno’J'*Jcnbsp;chacun y courut, ii forticforce Chariots fie Cheuaux de fomme , «^^Pnbsp;15000. Bourgeois auecfufilspourleur faciliterlespafl'agcs:iIarriuadcDi‘^'^ iitnbsp;tin, Gonneffieficdesenuironsplus debled encoreque leiour precedent,|^^ Jtnbsp;mené a la Halle, amp; diftribué pour dc Pargent conformement a I’ordrc q^^* ^nbsp;cftc preferkpar la Cour.
uant ceue placc,leGouuerneur ayant d’abord abandonnéla ville pour fe^^ ^JS dans leChafteau,tanti caufe quelle n’eftoit pas forte pour y pouuoir tek;: gt;
Oncutnouuellesquclavilledc Brie s’eftoit rendue a compofition,^9^.jjjS queles Officiers fortiroientauecleGouuerneurarrncsamp;bagagc, fienbsp;la vicfauue;amp;:quauprejudicedccctrai(S:é,fi toft la Garnifon forticnbsp;les enneraisauroient tiredeffius, tiiévncbonne partie d’icelle,fie contraii^^^,,,!^nbsp;tre dc prendreparti;qiic Ic Bourgogne cuftette tué,fans les Officiersdu^inbsp;ment dePicardie fes voifins amp; amis, qui 1’auoient fauué,Sc luy auoientnbsp;efcortc pour le conduite iufqucs aCharenton:le fiegc auoit dure trois
-ocr page 99-Cc fl **t gt;
defov°^' nbsp;nbsp;nbsp;pour la garder: lemanqnemcnt
Cetjjl^'.lplctraiiSié violéparic Comtc dc Grancé fafchoit plus qucla pcrte dc
lt;l\iel'°^*^^^®^‘^‘^s^^sDcputczrctournerent dcfainfl: Germain, ilcftoit fitard pütrienapprendre deleur negotiation.
fcmépar Paris la nuit preccden re force placards amp;: libelles r^ ^^mouuoir Ie pcimlc a fcdition,qui ncantmoins ne fcruircnt qu aaug-afFcdion en faiiant ainfi vn contraire efFcót,
r ^ourtoutcsles ChambresafTcmblces, OU fc feroienttrouucz Mon-^Prineedc ContydcsDucsd’Elbcuf,de Bcaufort,dcLuyncs, amp; ^itis j^'^’^'Marefchaldcla Motte, amp; Ic Coadjutcur il’Archcucfchddc
P'itatj* nbsp;nbsp;nbsp;Ie premier Prefident auroitfaita la Cour,lcnarré dc fadc-
du nbsp;nbsp;nbsp;qu’cftant partis Ie Mercredy Z4. dc ce mois fur les dix heu-
accompagn;z de quelques Archers dc la Vüle amp; gardes du Motte, ils auroient rencontre ^ Chaillot prochc Iclogisnbsp;^etttuQ''*^fcr’MatcfchaIde BiHompicrre, Ie Sieur Saintot Maiftre desnbsp;j*'ed\ip’^''*gt;quilcsattcndoitauccioo. Cheuaux pour leur prefenterTor-'Ictid^ '^ygt;qui porroit de les códuirc amp; faire coucher ï Ruel,amp; d’en partirnbsp;n i neufheures du matin pour aller a faind: Germain, derduenirnbsp;Boulogne ils auroient aufli fait rencontre dunbsp;p de Granimont, auec efcortc qni les auroit conduits iufquesnbsp;^Me V' ^‘oud, d’oLi cftanc fortis autre efcortc les auroit menez a Ruel,nbsp;Hllilj Saiiitot leur feroit venu dirc que 1'ordre eftoit changé, amp;nbsp;*^oucher ifainft Germain. Ils parcirent de Ruel, amp;: cftaiiCnbsp;^ Inbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Monficiu Ie Prefident de Longucil les y auroit re^
^'snrenera l’audiacc qui leur fut donnée cn vnegra-fg'^^ïUc^^'^^‘^^*^^^”’^'^bléc}laReynccftantfousvndais amp; vn marche-demy pied, n’y ayant que trois autres perfonnes auec cilc, Ducd’OrIcansdcbout, a fon coftc droit; Monficur Icnbsp;^'fidej^^ Souche; amp;lc Cardinal Mazarinderrière; que luy Sieur premiernbsp;Prnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Harangue amp; reprefenté,
t(^1'^'^iciabi^'^v^^^^‘^^delaperfonncdu Roy, auoit efté fait par vn Confcil
facedc l’Eftat auoit conuertics en marques d’indignationnbsp;(jg ®oftilitc,qui ont efté exerccz fur fes fubieófs,lefquels on auoitnbsp;ffrnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;*^*^dre les armespar la ncceflité d’vne iufte dcfFence,autoriféc
:dansfes orages les plus fidelles amp; affcétionncz au ^noientefté furpris 6c contraints dc prendre employ con-U Vo’^jcomme il arriuedans vn vaillcau battu de la tempc-®ncc dc 1'orage empefchc les Mariniers d’entendre la voix
B b ij
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du pilote, Scdefuiurcfcs ordres, lequel apreslc calmene s’offsnfe ccquis’cft fait dans Ic tumulte pour Ie falut commun. Qii^aunbsp;nbsp;nbsp;nbsp;fi
CCS dcfordrcs on auoit elTayé de conferucr Ic rcfpcdk ï Ca. nbsp;nbsp;nbsp;’ , ¦
bien Ia Compagnie auotc cfté obligee de reccuoir vne Ictcre del , due Leopold, amp; entendre la Crcancc deTEnuoyéde fa part, elle n ^nbsp;pas voulu luy faire rcfponfe.non pas mefmes entrer en de'ibeiatio’’nbsp;cetce affaire, la remetrant route entiere a fa Majefté d’cn ordonner; lt;5^nbsp;elleauoittefmoignéeftrelatisfairedes premieres loümiffions, quiluy auoict’^^l',nbsp;renduës paries gens du Roy, Ie Parlement fc pouuoit promettre desnbsp;bonté,enfaifantretirer lestrouppesavingtlieues de Paris, accordant!nbsp;despafïages des'viuresdVnefigrande Villc ; Quec’eftoit Ie moyeulepl'is ^^'.0nbsp;^our ouurir lescceursdefesfujets,delifidelité defquelsla Compagnie Wnbsp;üenouuellcsproteftations, amp;de la fienne en particulier.
Ils’eftoit encorforteftenduliirle fujctde l’Enuoyéjreprefentanta la raifbns quede Parlement auoit eues de l’cntendre, Sefur rouuerture des paflag^^i^^^nbsp;pliantdercchcffaMajefté defairevoir pareet odroy,lesefFeds des bonnes P‘nbsp;les qu'elle auoit données aux gens du Roy.
A quoy la Reyn,e refpondit en pen de paroles,qu’il euft efté plus aduan pour laFrance, 5c honorable pourlaCompignieden’auoirpasrecearEnnnl^^s/nbsp;FArchiduc Leopold ; mais eftiiic vne chofe filte qu’il yfaut cherchertecnj-'^^jj.nbsp;trotiuerles moyensd’vnebonncpaixvQtfelle ne pouuoit pas £aireplusamp‘^*^jtnbsp;ponfe a caufe de 1’indifpofrtion de monfieur Ie Chancelier, 5c qu’ellenbsp;par efcrit: apresquov lefdics ficurs Dep.re? fe feroicut retire?, 6c aiU'Ui'nnbsp;loifir Sclalibertédevifiiter qui bon kur a femblé.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,
Mefiieurs Ie premier Prefidenc 8c Prefiderit de Meftnes, auroient nbsp;nbsp;nbsp;d
ficurs ie Due d'Orleans 6c Ie Prince de Condé , aucc lefquels ils auroieo^ iour-la 5c Ic lendemain de longacs conferences, pour aduifer aux moy^^^nbsp;bon accord; ou monfieurleprémierPrcfidentauroitbeaucoup infifté fuy , vgt; 1nbsp;lure des paifages; a quoy monfieurle Due d Orleans auroit re pondu qu ïVi ¦nbsp;a Paris des bleds pour plus d vn mois, 6c qu il fqauoit bten tour ce qut s fpppC*nbsp;Enfin apres beaucoup de conteftations, Mefiieurs Ie Due d’Orleans 6C'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
auroient promis 8c donné parole, que l’on déboucheroir rant par etu^ terre, aufli-toft qu’ils fe porteroient a quelqne accommodemenc,8c qu’iblnbsp;arrefté en Parlement, donnanr plena pouuoiraux Depute? qui feroieotnbsp;de leur part, dè trailer auec ceux qu’il plairoitalaReync de nommerjnbsp;qu’elle choifiroit plus commode, a vne confe rcnce, pour cuiter la longue^'-ferer 6c rapporten
Lelendemam lis auroient demande avoir laReyne, laquelle auroit nbsp;nbsp;nbsp;feü’^
excufes, 6c leur auroit enuoyé par efcrit fa relponfe, laqueile conteiaoii: tm Iets de papier, puis fero'ent parties pour reuenfi- a Paris.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;„
Ce rapport ayant efté fait par monfieur Ie premier Prefident, 5c re^onfedela Reync, il auroit efté arrefté que Ie Parlement s’aflcnablcr^^'’_nbsp;difnée, pour deliberer fi l’on deputeroit fuiu.inc que Ia Reyne k defito^'^nbsp;quoy la Cour feferoitleuée.
lt;p-/. ^^'''P^Rnle de rcmettrc aulen Aemainliuldi; heures du matin , cc qui luy auroit auroicnt cklibcré ilir quelqucs propofitions dc police,nbsp;lesnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Li Confti-cnc; que ïvlefficurslesPrcridens auoient ciic ance Mefficurs
Èt 1 nbsp;nbsp;nbsp;gt; lans y appeller les aurresDeputez, faiibit munmu'cr tout Ic monde;
eftoient nfl'cmblez, lePalais eftoit tout pjcin depeuplc,ci-iant %Dtrahisoonafait'desConferences(ècrete3,ouIbii na pasvouiuqueceiixnbsp;cju^,i''‘quot;^'pQurle peuple a{fiftailenr:plu(ïeurs difoiét mefinr,amp; onlccroyoit ainfi,nbsp;ttenbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Lirdinalï^ïazaïin auoit affifté a la Cófd'-ence, qu’ellc auoit daté plus de qua-
'Vc^jj; ccpci’plccrioit point de pa^jq^on nous mene a S. Germain nous y «ilcT querk noftre Roy.
llt;jiu°'\'^o«ncr employ, amp; fe femk de luy cn ces troubles, auoit cllc arrefté prk ^S.Gerroain , quci’on auoit enuoyé Ie keur de Palluau a Dunxerque, ie
¦Voijj^dPprit que Ie Marcfchal de Ranzau qui auoit efté mandé fous pïetexte de luy
¦ place.
'our toutesles Chambres alTcmblées extraordinairement,a caufe de la remife
btoi^i''lauoitcftéfaiteparrind!rpofition de monficur Ie Prince de Conty, oü fè
^ ''^O'Jucz Meffieurs Ie Prince de Conty, les Dues d’Elbeuf, de Beaufort, de
L'^klac, leMareichaldclaMotce, amp; Ic Coadjuteur. Monficur Ie pre-
'te lyy''''quot;*'dcnt, apres auoir firit rapport de quelques mauuaifcs paroles tenues con-
Ljct.ip] contie monfieurle PrcfidentdcMefmes, pat certamsfeditieux, furie
^tkcJq,^Lintefaite contr’eux, dc cc quils auoient eue’conference particuliere,
'klg '^®2ursle Ducd’OrleanSjSc IcPrince de Condcjamp;: s’efire ckargésdereti-
---w nbsp;nbsp;nbsp;---^--------- ----- ^ nbsp;nbsp;nbsp;---- --------------
' tefu-^F Ldonfiewr Ie Chancelier, ace qu’on difoit, qu’ils auoient apporté en forme ^''t'er ^Lpart dc laReync:Auroitpropoie amp; demadélesaduisfiIon viendroit
1 t\ nbsp;nbsp;nbsp;.mMtnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;I Anbsp;nbsp;nbsp;nbsp;3—1..nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;O—nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
'Itellp tt'gé injnrieux a la Compagnie par les plus fenfez j auffi auoit il efté
¦'er-eP''-''
'nu,
iip^rj*^ttferenceauecdcsDeputezdclapart de leurs Majeftez,amp;: fi on deputeroit (ainfi quela Reync Ie lbuhaitok)donnantaux Deputez plein pouuoirnbsp;conclurc, furies propofitions quiferoient faitesdepart 5c d’autre;nbsp;. 'jj ''^qbligeroit d’en donnet aduis a la Compagnie, aiiant que de tien conclu-pailé a deputer , aucc] plein pouuoir ; a qnoy MelTieurs les Princes
'Jtie nbsp;nbsp;nbsp;auroient confcnry.Monfieur Ic Due de Beaufort, ayant dit en opinant,
(Y,q ”^Potmoits’accorder, ilfilloit mieuxfairelaguerxe que par Ie pafl’é, '^taij^-^^'tcs-vns dc Meflieurs ayant reprefenté 6c dit, en opinant, qu’il eftoit anbsp;*'troi^j^|.*^^'“'^ctte conference nccaufaft prejudice ace party, deftournantccux quinbsp;dc fc joindre au Parlement amp; Ie fortifier , lefquels n’auroientnbsp;^declarer, voyant que Ion eftoit en term es d’accommodemcnt;Que fi onnbsp;7''att[c ^quot;¦jilsneferoientplusapresdans'cettcvolontéj Qvw c'eftoit peut-efttenbsp;party contraire, pour refroidk ces eiprits, amp; eluder leur bonne vo-
V ^ ^ktr nbsp;nbsp;nbsp;r
^d^^d’aduisq u’oti donnaft pour premier article, a Mefficurs que j la Declaration du moisd’Oéfobrc, ScIArreftduS.Ianuler, dont
Cc
-ocr page 102-ik ne fc pourrolent (^cparEil•. nbsp;nbsp;nbsp;j
D’auties n’ayantpas efté d'aduis de donner plein pouüoir pour les qiu CU pounoient arriuer, amp; qui eftoient fort a craindre.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;jj
Ncantmoins TafEairc amp; routes ces raifons bien examinees, il auroit p^^*' q commun conièntement, a ordonner que conference (era tenue en lieu feur,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^5
6cd’Aixcn Prouencc;auPreUoftdesMarchands6cEfcheuins : Etlerontles
plaira au Roy amp; a la R 'eyne Regentci Qfoa cette fin y affifteront quatre de ladite Cour, vn ou deux Gencraux. deux Conieillcrs de Ia grande Chaitibr^ gt;nbsp;Confedler dechacuneChambre de ’queftes, amp;: vn desRequelèes,nbsp;desRequeftes, auffideuxde chaciu- .sCompagnies Souueraines de cettenbsp;amp;lcPrcuoftdesMarchands, ouenfonabfencel’vndesEIcheuins : Lerquelsati .nbsp;pleinpouuoir de traitcr 6c refoudre, oe qu’ils iugerontpar leur prudence, ^nbsp;{'era trouué plus propte, vrile 6c c aenable pour Ie bien de l’Eftat, foulag^'^j^jjnbsp;des pcuples, 6c particirlierement de cette Ville de Paris; authoritédes CornpVnbsp;6c conferuation des interefts de ceux qui ont tefmoignc fidelité 6c affètSioOnbsp;cette occafion fi importante; Dont fera donné aduis au fleur Due denbsp;aufdites Compagnies Souuerainesde Paris, aux Deputez des Parlemensde
du Roy, deputez pour aller versledit Seigneur Roy, 6c ladite Dame Reyu^ gente, pour leur faire entendre Ie prelèntarrefté, 6c les fupplier de Ia partdcRnbsp;Cour; Que fuiuant fa porde donnee les paflages ibient ouuerts, pour lanbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,|i'
chofes neceflaires én cette Ville; Et onrefté deputez Mcflicurs Ic premis’^*, denr, les PrefldensdeMefmes, leCoigneuxdcdcNefmond •, Meflieursnbsp;gueiül 6c Mcfiiardeau, Confeillers en la grande Chambrcj delaNauue,nbsp;BitaultjViole6C PalluaudesEnqueftes, 6cIeFebvredesRequeftes.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^^,(1
Ccla ainfi arrcftcamp;ordonné eftant queftion de nommerles deputeZjX jjs grande conteftation , car il cft bien difficile que dans vn grand corps lesnbsp;nefoientpartagez,6cles aftedions diffcrcnresichacun vouloit nommer felo^. [jnbsp;inclination pariicidiere;plufieurs mefmedefirans auoir part a l’honneut ^nbsp;gloire de faire la paix, infifterenr pour eftre du nombre: quelques vnsnbsp;uis de ne pas drager ceux qui y auoient defla efté,6c c’eft cette nominatie*^nbsp;difficulté qui s’y rencótraquifut caufe que TAftemblèe dura depuis huidl'nbsp;du matin,i ufqucs a cinq heures du foir,rout Paris eftant en vne grandenbsp;ce d’en fl^auoir Ie refultat : mals en fin tour fe termina, 6C Icsjdcpi^'^^^plonbsp;deHuSjfurentnommezaucont.ntemcntde route la Compagnie 6C duP^^/ju'nbsp;quife promettoienr tour ce que 1’on peut attendre des perfonnes denbsp;regritc •, s’affiirant en leur conduite, qu’ils ne pafteroient tien qui puRnbsp;Ic bien public, nyl’honneur 6cl’intercft de la Compagnie.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.
Pendant cette deliberation, il y auoir vac foullc innombrablc depeUpR Ie Palais 6c aux enuirons,quoy que 1’on y euft mis des gardes par tout,nbsp;Bourgeois fuftarmé, 6c de corps de gardes, cufl’cnt efté pofez par tous ^nbsp;tiersjtout ce peuple crioit nous fommes vendus, on nous ttahit,on veut tainbsp;paix pour nous facriflertpoint de paix,difoi!:-il, qu’on irons nrcire i fuunbsp;irrain,nous irons querir noftre ben Roy, point de conference fccretre-Cela fut rapportédans 1’Aftcmbléc que cc peuple infolent nrcnacoitnbsp;quelques vns de la Compagnie:Monileur de Bcauforf fortic pour \cCOO-
-ocr page 103-I p nbsp;nbsp;nbsp;-nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;_nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;_______ J....................
I’aflcufct quc tout Cc termineroi t au contenteincnt dc tou t Icraou-'
Ie ^ 4’;i3ndladelibcrationfutacheuécjir.onditSieurdcBcaufort amp;Monfieur Ig p°^‘^i'iteur , furent pricz de fortir les premiers , cc qu’ils firent , Scnbsp;gnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;cn fuirtc , n’y ayant eu apparence aucutic de mouuènientiamp;;
eftant fi calme, qu’il fembloit nc pas auoir lieu de s’alarmer, tfté ^ de Mcfficurs les Prcfidcnspenfant fortir auant i’AfTerabléc 6nic cuftnbsp;pa?tj'^'l''’-^'utdercntrcrbienfurprisdece qu’ilauoit entendu, Scainfilacqra-^'^stira en efperancequcdcce refulcatproduixoit vnepaixa ParisSc auxnbsp;^^jfuiuie d’vnc gcneralle.
Fin dit Mots dc Feurier.
^ur on trauaillc a te donner dans pcu de iours lelournal du Hiois de Mars, 8c dans iccluy laPaix^
Sst fquot; Requcftc prefentéc a la Cour,II cil permis a Geruris Allioc ^‘^qucs Langlois, d’impnmer Ie lournal de cc qui s’eft fait aunbsp;Sedeffer.cesa icure autre,apeinedcdnqcensliurcsda-SignéRADlGVES.
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JLe Lun^ 'premier iour de Aicirs.
des Enqueftes, 5c Tvn des Confcillersde Villc,fut chargé deles ^3. part de la Cour de Ie faire,autrement qu’ily iêroit pouruéu Isnbsp;Auffi-toft Monfieur BenoiftConfciller 6c autres deMeflieursnbsp;f'Jtet par les quartiers pour la leuée des taxes faites fur les particuliers.
5di
^ 'our routes les Chambres affcmblées, furce qui fut dit parquel-vn de Meffieurs j que les Preuoll des Marchans amp; Efcheuins cette Ville faifoient difficulté dc s’obligct en leurs propres amp;:nbsp;^'^'5 pour la fomme de 40000. liures ,fuiiiant que la Cour leurnbsp;pcudeiours auparauant Monfieur Perrot Prefidentcnla
lt;1,
ictfj ^’¦^ntaduis quclcpetitpeuplepayoitaflezlibrementcequi luyeftoic mais que les perfonnes de condition n’en vouloient entendrenbsp;4p’''^*Mcffieursdemandans quelaCoureuftaypouruoir.
S^oy leifturc auroit elïc faitc del’arrefté du iour precedent j
entrez Meffieursles GensduRoy, lefquels dirent auoir 1'q precedent a Monfieur IcTellier, fi toft qu’ilsen auoientre-^^PonfgCour i Que Ic Courier eftoit dc retour, amp; auoir apporténbsp;a '^°^tcn ¦nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;ils venoien t faire voir a la Compagnie; la Lcttte fut leüe,.
h- ‘^in nbsp;nbsp;nbsp;fubftance la ioye qu’il auoit en fon particulier d’vn tel
alapaix, Qu^laReynedemandoitqu’on luy enuoyaftcop-arrelfé en ladernierc Afleipblée; Surquoy Monfieur, 5®“dent fit entendre aufdits Sieurs les Gens gens du Roy, quonbsp;j'^^^il luy*^] ^ ^aCour eftoit qu’ils allaflént versla Reynedemander quetnbsp;parolnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;choifir pour la Conference, comme auffi la fupplier fe-
‘^donnée de coniinander l’ouucrturc despafiages. Et les Gens
Ec
-ocr page 106-da Roy ayant fupplié Ia Cour de leur faire deliurcr autant dudit
pour fatisfaire au contenu en la lettre dudit fleur Ic Tellier,Sc dcman concluroient quelquechofei ledit fleur premier Prefldenr Sclefi^'^'-fident de Mefmes leur expliquerent dercchéf ce qu'ils auoient a faitCj®nbsp;qu’illcurauoiteftcdefia declare, amp; qu’ilspouuoient s’alfeurerqu 'jnbsp;accorderoic vn paflage, mai« qu’il eftoit de leur prudence de juger s unbsp;fuffiiant pour fournira Paris les viure5ncceflaircs,amp; d’en demandervn^^^^nbsp;tre en cas qu’ils ne Ic iugeallèn t pas tel; cc qui leur cftant refufé ils de^oinbsp;accepter ccluy qui feroic ofFert,8c qu’a la premiere propofltion qu jnbsp;roit 3 la Conference, on en demandcroit vn entier paria riuicre, dud,nbsp;on puft tirer toutlc foulagcment neceflaire dans laville; Et lefditsnbsp;duRoy ayantderechef infiftéa quclquc explication fur ccsparoles,nbsp;qu clles fuflent aflex clairement enoncées, la Compagnie jugea q'^/5 p(nbsp;roicnt bien voulu fe dcfchargerdc cette comraiffion; Neantraoins *nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;gt; jj
retirezfansautrcrefponfc, Monfieurle Prefident de Mefmes propoli*. Compagnieficlle trouueroitbon que Monfieurle premier Preudent^^^jjnbsp;uifta Isicflieurs Ie Due d’Orleansamp; Ie Prince pour ladite ouucrtur^nbsp;pafliges, ce qui fut aggréc ; amp; ledit fleur premier Prefident s’eftantnbsp;aceteffet, Meffieurs les Maiftres des Requeftes lors a rAftembléc dd^^^nbsp;que de leur corps ils auoient depute MonficurBriftbnet, puisondo^^^nbsp;ordceM’vn desquarre Secretaires de la Cour d’aller aduertirlesCoi’^P.jnbsp;gnies Souueraines, dedeputer chacutje deux d’cntr’elles pournbsp;leurs interefts a la Conference.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;, jj
En fuittelecture autoit efté faite d’vnc Lettre apportéeauParleoacJ’!'• la^artde Monfieurde Longueuillc, danslaquellc cbacun adtnirala^'nbsp;lire de ce Prince, en voicy la teneur.
DE
LETTRE DE MONSIEVR LE DVC
a Meflieurs du Parlement de Paris,
ESSIEVRS,
;ii«
par yos dernicres. Ilsont bcaucoup eftimé vos Remonftrances grand cas de vos Arrefts: Maisilsfe tienuent particulierement obl'?'
leprends part a la fatisfadion que Meflieurs de ce Parlement ont^
celuy que yous auex donné pour la fupprcflioiUe leur Semcftrc, qU‘ la lufticedc cette Prouince dans vne eftrange confufion. L’on ne [Irnbsp;adiouftcrau defirquils onr de viure aucc vous dans vne parfait^nbsp;gence; Et bien que leur inclination amp; 1’in tereft qu ils ont au falut de 1nbsp;¦Icsexcitcaflczaconferucrccrtcvnion, ie fais agirtousmesnbsp;tretenir cette correfpondance, amp; pour auancer lefecours qaenoti^^^g.nbsp;tons vous donnet-aiiec plus d’impatience, que vous n’en auez dc l®^ afSnbsp;»oir. Lefcfuice duRoy^ IcRicn du Public, la gloire de rendr^^nbsp;Compagnie Ia liberte qu’efle pcrd pourla conferucr a ia France j
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de fccourir tant de P erfonnes lUuftrcs, amp;c tant de gens de bien affiegcz Paris, fontd’aflez pniiTans motifs pour m'ernpefeher de perdre vnnbsp;j jj^^tnomentdetempsqueiedoisa cecte gencreufeentreprifc- lefperenbsp;./'quevous connoiftrez bien-toftauee qucllc diligence nous nouscm-n a preparer routes les chofes ncceflaires pour noftre dciïèin, dansnbsp;ie chcrchcray les moy ens de vous tefraoigncr que ie fuis,
Voftre tres-humblc 8c tres-affet^^ionné feruitcur,Henry d’O r l e a n s.
'{^i-toft Ic fieur Myron Confeiller«amp; Depute du Parlement de Nor-Meir fcroit entré 8c placé au lieu ordinaire du Burreau a 1’oppofitc de Loj les Prefidens; auroit prefenté de la part dudit Parlement'^vncnbsp;cinq Arrefts, dont leéture auroit eftc parcillemenr faire 8c diontnbsp;H^Coppie.
Efp
DE MESSIEVRS DV PARLEMENT DE blormandie , a Meffieurs du Parlement de Paris.
liti dernicre depefche npas a fait voir Ia continuation de Voflie fide-
Voftre generoficépar vos Arrefts, de voftre par vosLettrcs.Nous auons donné ces Aéfes au Public,nbsp;Vq 3*^2 coutclaFrance ayantreconnu vosSubmiffions, voftre lufticeScnbsp;Po^|. ^^Fons , fe difpofe a fuiure voslugemens, Scafc joindreauccnous,nbsp;ï ^PP°Fer al’injuftc oppfeffion d’vnc Compagnie dont toutel’Europcnbsp;Povijj^^^'-^o'^fnltcles Oracles.Nousprcnons part a vos plalntcs,amp; nousynbsp;^‘^oufter Ie mifcrable cftat de ceParlement,quc 1’on auoit rigou-v^ot4j^\^'^^'“Efté,fans aucun crime, qued’vne obeyftance aueugle. Lesnbsp;^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Prouince,le defefpoir des Femmes violces, la miferc des
^^oyp nbsp;nbsp;nbsp;Sclesfeux dcnosmaifonsbrullées ,éclatent aftezpartout
^¦'^tte nbsp;nbsp;nbsp;pour iuftificr les defenfes legitimes que nous preparons
y‘°^^tices •, Et neantmoins dans les tumultes du temps, 8c Boft.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;annes,nous redoublons nos voeux Sc nos refpcéls en-
’¦^Prince-, amp; nous proteftons auec vous, que la feule paffiondc de*^^ ^utftorité, fon Eftat 8c la liberté publique, nous oblige auecnbsp;douleur, a nousferuir des derniersremedes, dontnbsp;^^P^^'-'i^aquelquesioursdans vncagreablc douceur. Nous vous
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cnuoyons les Arrefts que nous auons donnez.poiir vous faire connoi ftrek* foins que nous auons d'imitervoftreconduite,amp;daiuncerIe fecoutsquenbsp;vous auezdefué. Monficurle Duede Longucuille employe continucllc-ment fon courage,fon credit amp; fes pcines poiir vn fi iufte delfein A
tresCompagniesSouuerainesn’oublicntrienpour Ic faire rcüilir. No'»*, efperonsen finquedanspeudeiourslesTroupesde la Normandie ferosVnbsp;cn eftat de nous ouurir les paflages, amp; nous rendre vne libre communie®'nbsp;tion,danslaquelleHoustafcherons de vous donnet autant de fatisfo'^i®'*
pariVnion inuiolablcamp;finccredoHtnousvousaircurons.quenousaubn*
dereil'entimentdc cellc que vous nous promctccz, amp; des Arrefts quevoquot;* auez donnez. Nous n’auons pas voulu rienatrefterfur laconuocationde*nbsp;Eftats,quenousn’ayonsappris cequevous enaurez ordonne. Les aftape*nbsp;plus preiTantes nous ontempefchéiufques icy,de donnetl’ArrcftqucVon*nbsp;fouhaitezice fera k fujet del’vne des premieres AiTemblces.dont vous poU'nbsp;ucz attendre vne refolution conforme avosfcntiracns, puis quilsi^®'nbsp;plcins delufticcjamp;qucnousvoulons viurcauec vous dans vne intellig^»'*'*nbsp;qui ncfouffreiamak aueunediuifion. Nous IbmmeSj
messievrs,
Vos Frsres 5cbonsamis,LcsGenstenansla^^'’ de Parlement de Normandie.
Signé, V AI G N o N, Greffier en dcladitc Cour.
A Roüeii ce ii. Feburicr 1^4^,
ARREST PORTANT QVE TÓVS LES DENIERS QVl trouueront entre les mams des Comp tables amp; F ermiers, fcroo^nbsp;apportez cn rHoftclcommun dela VillcdcRoiien.
Extrai£ldes Regiftres dela Gourde Parlement.
piK»
La Covr jlesChambresaflemblées, affiftans en iccllc Ie Seigneur^ deLongueuille,Gouuerncur pourlc Roy encetteProuince de N*»nbsp;mandicjle Sicur Marquis de Beuuron, Lieutenant Gencralaudit Goui»® 'nbsp;ncment,amp; lesDcputez des autres Compagnies Souueraines;Defirantp*^^^nbsp;uoiralafeurctcdcsDcniets publics, amp; fairequ’ils foient vtilem«»'^
ployezpourleferuiccduRoydebienamp;vtilitépublique-, AoRDOHi»® ordone,QuctousComptablesamp;Fermiers apporreront inceflamme®^nbsp;l’Hoftel commun de cette Villc de Roüen, tous les deniers dont iRnbsp;faifisA la reception defqucls,amp; verification d’iceux fur les bprdcreau^^ ^nbsp;ront prepofez par les Efcheuins dc cette Villc dc Roücn, trois nota
coffrc da»s Icqucl ils fcront ecpti^^j '¦ Pourcuitcrauxabus qui fc pourroient commettre enlapcr-^ccc ^desRcceptcs qui font en party, ordonné qu^auec les
Cofltrol-
leuts ^*^°™™iispïti^lesAdiudicataires, feront prepofez des (
Recepte, pour tenir fidele re^iltrc decequife pcrccuta cequclefdits denierspuifient eftre portez chaque iott£nbsp;Villc. F a i c t a Roücn en ladite Cour de Parlement, lesnbsp;ticuf affcmblées Ic troifieme iour deFeurier mil fix cens qmrantc-
Signc,
VAIGNON.
PORTANT QVE LE SEL QVI SE TROVVERA Guenier Sc Magafin du depoft de la Ville de Roücn,fera vendu,nbsp;denierscnprouenans , employerpourlefetuiccduRoynbsp;Sc conferuation de la Prouince.
ExtraiStdes Regifires de let Gourde Parlement,
^ovR, les Chambres aflèmblécs, afliftans en iccllc Ie Seigneat ttiandj^'i de Longüeuille ,Gouuerneur pour Ie Roy en la Prouince deNor-Marquis de Bcuuron, Lieutenant General audit Gouucr-«ftérjp-^^^sDcputezdcsautres Compagnies Souueraines: Sur cequianbsp;Qibclj^^^^’^^^’fifiïcommetpluficursabusScmaluerfationsau failt;ftdcsnbsp;que j-nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;cette Prouince, Sc queIefaux-faunage cft a prefentfi frequent,
'til nbsp;nbsp;nbsp;pourucujla Ferme des Gabelles, dont Ie Roy a toufiours re-
t«ttipj^'’dfecours, dcmcurera prefque irtutilc , Scparticulieremcntcnce
• Lequcl abus prouienttant du Pcuple, que da prix exceffif 6c desnbsp;augmentations quiont cfté mifes furie Scl depuisplufieurs an-tijj. '^'^cores qu’aux Prouinces plus efloignêcs de la Mcr, Sc pour Ia fourni-ttiinbsp;nbsp;nbsp;nbsp;conuient fairebeaucoup plus de frais, on ayeeftécon-
qn’^^^’Pourlescaufcscy-deflus, d'y donner de la diminution, Ajoindte dVne moderation confiderable, qui couperoit pied aufditsnbsp;Ptoui ^^^luerfations , Ic Roy n’en tireroitpas moinsdefecoursdcccttcnbsp;lt;5 H jjnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;a fait cy-deuant:Ec veu la neceffité ptefente des affaires, A
^ nbsp;nbsp;nbsp;^ ordonne,Quc Ic Scl eftant dans Ie Grenier Sc Magafin de
Sc Faux-bourgs,fera vendvr Sc diftribuc aux Habitans Pcnd^j, ^^“^circoHuoifins, par les Officiers ordinairesdudit Grenier,nbsp;^ ^ S^inze iours prochains Sc confecutifs de la publication du pre-^'^rib pcix Sc fur lepicd de dix liurcs Ie boiileau; A laquclle ven te 5Cnbsp;fcra procédé par lefdits Officiers a tous iours Sc heures pen-*^lt;=mps,Pour eftre les deniers qui en prouiendront mis c$ mainsnbsp;p'l^iferontcommis Sc prepofez pour cétnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ employez vtilc-
^'^^'¦l^fcruiccdu Roy Sc conferuation de la Prouince-.Enjoint aux
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-ocr page 110-Officiers des Greniers a ScLchacun endroit foy, dc tenir
main poufempefcharlefaux-faunagejamp;procedei-arencontie dcceuXS ^
cn feront prcucnus,fuiuaatla rigueur dés Ordonnances. Et fcralc
Arreftleu,publicScimprime. Faict amp;arreftéaRoüenenladiteCo
de P aricment, Ics Chambres affemblees letroificfmciourde Feurier *’^^ fix ccns quarante-neuf.Et public ala Barre dc la Salle du Palaisic 4*nbsp;diidit mois amp; an.
Signe,
VAIGNON.
LeSlure ^pMiciition du comem mfrefent t/frrefi, a efiéfaite Trompe ^ cry public paries Carefaurs amp; Places puhliques decette ^nbsp;Rouen,parmm Huiffiers du Roy en laditeCour de Parlement, fons-Jt^n^^’nbsp;tjuatriefmetour depeuriermd fixcensquarante-neuf, prefence dyllextt^nbsp;Couillard^rompette ordinaireydjfifie'de troisautres Trompettes; Signe,nbsp;ucrelde Gourtois,dc la Porte,amp; IcTac.
ARREST PORTANT QVE LES VILLES BOVRGS ET villages fourniron t dcs Soldats.
ExtraiSldes Regijtres de la Gourde Parlement
LACoutjlcs Chambres afTcmblceSjOu eftoient le Seigneur Ducde gueuillcjGouucrneur pour IcRoy enlaProuinccde NormandiC’nbsp;fieurMarqaisdcBcuuron, Lieutenant General pour Ic Roy auditnbsp;uerneraentjEt les Deputez des autres Cours Souucraincs j Dcfirantnbsp;uoir alafcurctcpublique : amp; empefeher les violences amp; pilleries^nbsp;commettent cn cette Prouincc,A ordonne amp; ordonne, que tous lc5 X' ,nbsp;gesamp; bourgsdéclos,payans,annéedcrnierc, pour Taille, Taillon ,'Sunbsp;ftance Sc autres droiSlsja fomme de cinq cens liurcs amp; au deflbus,nbsp;ront chacunvn homme de picd,armé d’cfpéc amp; dcmoufquetiScnbsp;pofccs a mil liures,deux hommes, amp; ainfi au deflus a proportion, ^ ^^jinbsp;ilsrefpondront amp; qu’ils feront tenusdc rendre aux lieux d’affembk®nbsp;fera faite en la villeou eft Ic Siege dechacune Eflc(ftion,pardcuantl^^,j,nbsp;tear desOrdtcsSc Commiffions dudit Seigneur DucdcLongucuili^’ {nbsp;qnel ils rctireront certificat pour Icur valoir de trance dc lanbsp;dc einquante liures pour chacun homme, cn diminution denbsp;poftaTaille, Scccdanslahuidaincduiourdcla publicationdu P''pjo^nbsp;Arrcft, qui fera faite dans chacun des Sieges des Efledions dccettcnbsp;uince, amp; fame par eux de fournir lefdits hommes armez auditnbsp;lefdits Parroiffiens Sc Habitans y feront contraints par routesnbsp;deuës 8:raifonnablcs,amp;commc pour les propres affaires du ’ ftnbsp;qu’illeur en foitfaitaucune diminution fur Icurdit impoft a Tainbsp;enjoin; auxPrefidens amp; Efteus de ccttediteProuince, dc faire pto
-ocr page 111-celuy ^ nbsp;nbsp;nbsp;^ Tcxccution du ppcfent Arreft amp; publication d’i-
pjyj^ Ptoincs de chacune Parroifle. Fait a Roücn cn laditc Cour de les Chambics alïcmblées, lecintjuiémciourdcFcvrier lé^f.
Signé,
povr faire VENDRE LE SEL DV GRENIER dc Cacn.
de Parlement.
}[_^f lesChambrcs aflcmblccs, affiftatit cn icclle Ie Seigneur dc Ie Sjnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Gouucrncurpour Ic Roy en la Prouince dcNormandie,
¦ ^'putez des autresvgt;uu)j^ig..^w ____________
pg coinmet plufieurs abus Sc malucrfations au fait desGa-
Prouince, amp;quelc faux faunagc efta prefenefifrequent, y cftpourucu, la Ferme des Gabelles dontIcRoy a toufiours rc-tcit,p ^^lEcours , demeurcra prefquc inutile, Scparticulicrementenccnbsp;desnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Prouincceft rcmplic dc Troupes; Lcquelabusprouienttant
qn’cxtrêmcncccffitc du pcuplc, que du prix exceffif, amp; des ^^^^'^gmentations qui ontefté miles iur IeSel depuis plufiequot;”''
gt;•: nbsp;nbsp;nbsp;^®'’f''=f’'’’;jiixProuinccsplusefloignécsdelaMcr, Stpour!
ÊtIgƒ^ ^3rquis deBcuuton Lieutenant General audit Gouucrnement, pcefj ,'^putez des autres Compagnies Souucraines; Sur cc qui a efté rc-odlcjnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;coromet plufiturs abus Sc malucrfatiotis au fait des Ga-
gt;^oueIc faux faunagc efta prefenefi frequent.
« JUC^UL-1 nbsp;nbsp;nbsp;^ ^
ntations qui ontcltemucs lurleSel depuis plufieutsan-'aux Prouinccs plus eiloignécs de k Mcr, amp; pour la four-ilconuienrfairc beaucoupplus defrais, on aiteftécon-E'^^^lescaufescy-deftusjd’ydonner del^ diminutioni Ajoindre vnc moderation confiderable,'qui coupccoit piedaufditsnbsp;^^^^Iqerfations, IcRoy n'cn tireroit pas moinsde fecours de ceteenbsp;^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;deuant: Et veu Ia nccclfité prefente des aff.ircs,
j ^ ^ otdonne, que ic fel cftant dans les Greniers Sc Maga-'dlt nbsp;nbsp;nbsp;®^^dlcdeCaënferavenduamp;diftnbuéaux Habitansd’i-
r nbsp;nbsp;nbsp;circonuoifms, par les Officiers ordinai-
Grenier, pendant quinze iours prochains 5c confecutifs dc la pu-^ nbsp;nbsp;nbsp;Arreft, au prix 5c fur Ie pied de dix liures Ic boiftèauj
^°ursamp; L ^ diftribution fera procédé pat lefdirs Officiers a tou-dtotj^ nbsp;nbsp;nbsp;pendant Icdic temps, pour eftre les deniers qui cn prouica-
'^Plov • ^ nbsp;nbsp;nbsp;de eeux qui fecont remis amp; prepofez pour cét effer ^ 5c
pourle feruicedu Roy öcconferuation dclaProuin-Officiers des Greniers a Sel chacun cndroicfoy, detenit CQrrtrèd main pour empefeber Ie faux-faunagc, amp; prcc;dcra l en-c.es.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;qui en feront preuenus, fuiuant k rigueur des Ordonnan-
aRÓiie'^ ‘^'^^leprcfent Arreft, leu, public, Sc imptimc. F a i T amp; arrefte ^‘énie^ ladite Cour de Parlement, lesChambrcs aflèrablécs, Ickui-‘^Vir dcFcvricr tnil fix cens quarante-neuf.
VAIGNON.
Signé,
-ocr page 112-arrest PORTANT QVE les PARROISSE5 qui ne pourront fournir vn homme, en feront exemptes payantci^'nbsp;quantchures.amp;cclles qui en doiuent fournir dauantage,en payant*nbsp;proportjon.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;0 ’ r •'
DE LA C
RE GI STRES de SParlement.
x
SVr cc qui a efté reprefente a la Cour , les Chambres afTembléeS/ eftoientle Seigneur Due de Longueuillcj Gouuerneur pourle Roy*quot;^nbsp;la Prouince de Normandie, Le Sicurde Bcuuron Lieutenant Generalnbsp;dit Gouucrnement, Et lesDeputcz des autres Compagnies SouueraiP^^'nbsp;QTily a beaucoup de ParroifTes qui nc pourroient fournir des Gen* ^nbsp;pied, ordonnez eftre leuez en chacune dlcellcs par 1’Arreit du cinquief^^nbsp;dece mois : Ladïte Covr a ordonné amp; ordonne, que les PartoiW ^nbsp;quinepourrontfournirlefditsgensdepied, feront tenus payer Ianbsp;de cinquantc liures, pour amp; au lieu de chacun homme de pied , entaiitnbsp;celles impofées l’année dctnicre aux Tailles iüfques a la fomme de cinqnbsp;liures', Etpourles autres impofées Ua fomme dcmil liures, la fomia’^^ ^nbsp;eentliuresaulieudedeux hommes depied‘,.EtlcsautrescftansimpoR^ ^nbsp;plusou moins que lefdites lommes, aproportion ; Et a cette fin, Ordoi^^^
homnieSj amp; de celles qui auront payé Icfditcs fomnies au delaut
3ue dans troisiours apres 1’arriuée du porteur des Ordres amp; ComrnilH^^j udit Seigneur Due de Longueuillc, enlaVilleoueftleSiegedecbaC^*’^nbsp;Eledtion, les Efleus feront tenus de faire fournir par les ParroifTesnbsp;endrortfoy , ou les hommes ou lefdites fommesj A ce faire feront lesnbsp;leéteursSc Habitanscontraints paries voyesportées paria Declaration' ^nbsp;Royciu vingt-deuxiefme Oélobre dernier, dont lefdits Efleus drelló^^^jnbsp;eertificat ctjntcnant ie nom des Parroiflès qui auront fourny k.,-..
.................— 1----------i'-'i'' ;----------------^ nbsp;nbsp;nbsp;^
hommcSjlequelilseniioyerontaudit Seigneur DuCjhuictaineapresj ^
donne que les deniers que. lefdites ParroilTeS payeront, feront re^eus Receueurs des Tailles de chacune Eledlion, ou Gommis a Ia Recept^nbsp;celles,dontLefditsReceutuisamp;Gommis donneront Qmttances a^nbsp;Parroifles,pourleurtftrc lefdites fommeSjOu lenombre d'hommesnbsp;fournirontjdefduis amp; rabarus furies premiers deniers de leursTailR*’^^^j.j^nbsp;Ion amp; Subfiftances; Er feront Icfdits deniers pay cz par lefditsRecei^nbsp;fuiuan t les Ordonnancesllgnces dudic Seigneur Due, amp; vifées painbsp;putez des Compagnies de cette Ville, en vertudcfqucllesilsende^^p^j,_nbsp;rontbicnamp;valablementdéchargez.Faidfa Roüen en laditeCourcie^^^^^nbsp;kment, les Chambres afll'mblées,le vingt- deuxiefme iour de Feuxicr
Signé,,
At
p '^'^Pignie cn delibereroir. Apres quoy ayant ledit fieru' Depute repris la jy gt; il fupplia la Cour que dans I’accommodemcnt il nefe paflaft riennbsp;jj^P^^judicc dudit Parlement de Normindie, amp; que les intctcllez par 1nbsp;^'^dcla iondion deuoient eftre communsquot;, adiouftant quel’arméec
, ^quot;csliquellelcdLireleditfieurMyronDoputéadioun:! qu’il apportoit ® '^Conipagiuc 1,1 comvniffion enuoyéè audit Parlement de Normandie,nbsp;comiocation des Eftats air qirinziefmc du courant en la villc d’Or-afin qu’il pluft a la Compagniey deliberer, amp; luy donnet aduis dcccnbsp;Ictjjj Parlement auoit a faire en cette rencontre j auffi-toft ladite com-1 fut donnee a vn de Meffieurs quitenoitle Bureau pour en Eure lanbsp;maiselle fut interrompuepar la raifon desinuedtiues iniuricufesnbsp;^^^yeftoient des.le commencement, contre I’honneur de cette Compa-amp; Monfieurle Prefident de Mefmes qui lots prefidoic prenant lapa-parvn dilcours autant eloquent que iudicieux , fit entendre auditnbsp;^Putéque iamais les Parlemens n’alloienta ces conuocations d’Eftats,nbsp;r'^^¦«eeftantaudcilbusd’cux; mais feulcmcnt que cequi y eftoitarrefténbsp;'^ftoit enuoyé pour le verifier aux modifications qu’ils iugeoient ne-Q ^^tes j neantmoins qu’il aduangoit cela defon mouuement, amp; que la
U de la jondion deuoient j. ''‘‘eurdeLongueuille eftoit compoféede 4000. hommes de pied amp;denbsp;^^enaux, aued’argent pour la fubfiftancc, Qt^ dés le Dimanche pre-^^dite armee auoit pris fa marche vers Eureux, amp; demandoit vn denbsp;les Generaux pour la conduire; ledit fieur de Mcfme tefmoignanbsp;la fatisfaftion qu’auoit la Compagnie dudit Parleiarent denbsp;pQ^'^'^^die, qu’aleurcgard ils auoient donné I’argcnt de leursbourfesnbsp;* fii*quot;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;amp; fubfilfance dc leur armee, amp; que tour ce qu’ils auoient
vn communintereft, eftoit de buter a 1’ouuerturc des paflrgcs, ^uoir communication les vns auec les autres,l’aftcurant qu’il ne fcnbsp;a la Conference OÜ lesinterefts dudit Parlement nefuftenr cn-j^^ment conferuez.
l^^editfieur Depute fe feroit retire, 5c Monfieur d’Elbeuf auroit dit, qiic p ’^Ur precedent vn homme auoit fait grand bruit a fa portc , 5c ncnbsp;poignarder, feignant vn defefpoir caufé par la neceffité; au-Unnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;donner deux piftolles pour fe furuenir, amp; n’ayant-cefle ce
1{5 nbsp;nbsp;nbsp;3 il I’auoit fait arreftcr Sc mener a la Concicrgcrie; Monfieur Char-
onfeillei- dir qu’il auoit efté inrerrogé ce matin,
H.oJj nbsp;nbsp;nbsp;le fieur de Bourgogne auparauant Gouucrneur de Brie-conte-
feroit enircpourdemandcr jufticeMa Compagnie,del’infidelité JatiQjj'^’'^‘^^Grancé, qui au preiudiccSc contre les termes defaCapitu-gitij|jlP^*^^flt;-rit,auoit pratique enfa fortie tousles adfes d’hoftilitc ima-contre luy amp; ia garnifon, que contre les habitans, 5c qu’il ynbsp;Unbsp;nbsp;nbsp;nbsp;tout fon bagage. Monfieur dc Mefmes luy fit refponfe, que
P^gnic le remcrcioic de fes bons feruices, qu’aiix occafions ellc luy P-ttoiftre fes reftentimens, qu’il voudroit eftre cn puifiance denbsp;1’incxecution dela Capitulation Muy oéfroyée, maisnbsp;•^tt s’addrefter a Meffieurs les Generaux qui y auoient plus dc pou-
Ff
-ocr page 114-ïioiiquot;, amp; com me II acheuoit ces paroles, fetoit fetourné Radigties noit d’auercir les Compagnies Souucraines de depater deuK d’cntrel*^*»nbsp;fuiuantle commandemcntqu’il enauoitreceudelaCour’, leqaelrappo^'nbsp;taauoir trouué Mellieurs des ComptesSede la Cour desAydes, quiuqnbsp;auoient dit qu’ils depuceroient •, qu’au grand Confeil il n’y auoit troU^cnbsp;qu’vn Greffier, qui luy auoir promis den aduercir MonficurIcPicu*®nbsp;de Pommereux j apresquoy la Cour fe feroitleuée.
' E iour fur les fix heures du matin, Meflieurs les Gens du Roy ^rent pour aller a fain^l: Germain,potter a la Reynel’arrefté de lanbsp;Stcommeles Deputez eftoient nommez auec plein pouuoir, felonnbsp;l’auoit défilé fa M ijefté, amp; la fupplier de faire déboucher les pafiages,nbsp;meilauoiteftépromisfitoftqucIesDcputezferoient m jnmez.
A l’hcure ordinaire les Chambres s’eftant alTemblces, oii fe feroient ttn^ uez Meflieurs d’Elbeuf, dc Beaufort 8c de la Motte-Houdancour, 8cnbsp;fieur Ic premier Prefident ayant cfté feigné pour quclque indifpofid^”'nbsp;Monfieurle Preadenrde Mefmes qui prefidoit, aaroit ditqueMonfi^nbsp;de Beaufort auoit euaduis,qiicclicz vndeMcflicurs cftoit cachélettelnbsp;dVnPartifan'jSc fur ce ayant eftcdcliberé, auroienteftéd'. putezMeflit^^nbsp;Meliand amp; delaNauue Confeillers pour s’y tranfportcr, lans neantnaoinbsp;mener aucuns Gardes ou Archers, par Ie refpecl qui eft deu a Meflieurs.
Apres cela.ledit fieur Prefident de Mefmes auroir dit, que Ie iour dentdercleuécon auoit tenu Police gen crallc., en laquelle s’cftoic fait^''nbsp;lt;q:urcdcl’Arrcftédc la Cour Ie Dimanchc precedent, touslcsDeputeZynbsp;Compagnies Souueraines prefens •, eeux du Chaftelet, dcl’Hoftcl dc Vd*^’nbsp;les Meffieurs amp; Gardesdes Marchans, amp; vnegtande foule de peuple •,do*'^nbsp;chacun auoit tefmoigné vne grande fatisfaéiion, comme aufli debf'^jnbsp;pofition faitc pour la paix Generalle; amp; de cc que plufieurs dcMef^‘^^|j^nbsp;eftoient commis pour aller aux marchez 8c autreslieux, oii Ton auroit *nbsp;uis quily auroitdu bled,pour er, faire faire la diftribution auxBoulanJl*
Si roft que Monfieurle Prefident de Mefmes eut acheuc deparlcr, nbsp;nbsp;nbsp;^
fieur dcChamplaftrcuX Confciller d’honncur, auroir dit quelanuilt;^^P cedente Monfieurle premier Prefident fon perc auoir receu deux let^'^*'*nbsp;Mcfsieursle Due d’Orleans8clc Prince; pour refponfea cellesnbsp;auoitefcritei qucn’ayant pu veniracaufe de fon indifpofition,nbsp;ayantyoulufaire. 1'ouuerture qu’cnprefencedelaCour; illuy auoitnbsp;charge deles apporter a la Compagnie pour voir Ie contenu en iccllesi^'^nbsp;toft auroit cfté dit qu’il falloit enuoy er prier Monfieur Ie Prince denbsp;de venir prendre fa place,cc qui auroit cfté fair,Sc MonficurlePrcfidet’^^^jnbsp;Mefmes auroit dit,que ce n’cftoit pas la forme d’ouurir en pleinnbsp;les lettres qui s’addrcflcnta des particuliersimeantmoins puifqnc j.nbsp;fieur IcpremicrPrefident les auoit enuoy écs,8cqu’ildcfiroit qu’elles ru ^nbsp;kfiss en prcfence. de toutc la Compagnie, il Ie trouuoic a propos
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Woit qii’elics ello'ent fur les affiircs prefentes; elles furcnt mifes
toi ft' nbsp;nbsp;nbsp;^ Monfieurlc Prince de Conty cft.mt arriué lecture cn au-
'Joie' nbsp;nbsp;nbsp;portoient cn fubftince, que Mefsieurs les Princes n’a-
Süe Promis de déboucher tous lespaflages, mats vn feulcmcnt fi toll ^litenbsp;nbsp;nbsp;nbsp;fcroit commcncée pour fournir^ Paris Ie bied necef-
r*'’ nbsp;nbsp;nbsp;jnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;premier Prcfident diroit la quantité
(Jjj,-Z'^sdu Roy j 5c que rupture aduenant de cette Conference fans rien quot;'^sfouteS chofes rctourneroient enleur premiereftat,6c cepaffigcnbsp;qui 'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;: a ccla s’cfleua grand bruit 6c murmure de tous Mefsieurs,
ï^^^'^ftilémenr difoientjquecencftoit pas la parole qu’auoitapportée '¦'^’^IcpremicrPrefidcntj 6C fut laquelle Ia Compagnie auoit deputenbsp;lafy.P^^’n pouuoir. Mefsieurs d’Eibeuf 6c de Beaufort direnrque c’eftoitnbsp;fjjj.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;de 1’infidelité de Brie, 8c qu’apres cela il faüoit joüer delbn rcllc 6C
guerre, comrac ceux du party contrairela faifoient. Mefsieurs de-^‘‘enta Monllcur lePrefidentdc Mefmes-e qui en eftoit, 6cliMeC-Princes n’auoient promis de déboucher les paflages jainfi que ^fto' ^^prsi'uicr Prefldent Pauoit entendre a la Compagnie, ce qui fairnbsp;ji^^Uhtrairc a ce queles fufdites lettres portoient.Monfleur Ie Prelldenrnbsp;ftlgj quot;^'qesrefponditquilnef^auoit pasbien ce qui auoit eflépromis, 6cnbsp;fe deuoient ouurir du iour dcla Conferencecommencéc, ounbsp;qu’j^ JJ’purqu’clle feroit arreftcepar la Cour :6c Mefsieurs luyayant ditnbsp;^^ptcti ^’^'^^uieurc d’accorddu rapport qui auoit cfté fait par Monfieurnbsp;de f(,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Prefldent, il dit qu’il croyoit cela eftre vray, que Ic remede eftoit
lepj. ‘ ^'^P'^rer Mes auoir de force, amp; qu’il eftimoit a propos que Monfieur f°ürnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;efcriuift derechef audit fieur Due d’ Orleans 6c Prince
p fairé relfouucnir de leur parolle. letMonfieur de Champlaflreux fut pric d’al-C5nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Monfieur Ie premier Prefidentjf^auoir dcluy plus parriculieremét
j^^i en cftoitiil rapporta que IcditSieur premier Prefldent afïcuroit que liQ les Princes auoientdonné parole d’vn paflage du moment quenbsp;^ inference feroit arreilée,6c qu’il l’auoitainfiefcrit dans Ie regillre quinbsp;les mains du Greffier: joint que Monfieur Ie Prcfident de Mef-eftoit lors prelent,en pouuoir auffi rendre tefmoIgnage,6c que mef-iitfifté fur la quantité de bied neceflaire pour nourrir Parisnbsp;qu’i[ J^^f°^Bayanr dit Sc reprefenté qu’il cn falloit au moins 100. niuids,nbsp;^ tuaintiendroit par cour cette parole: furquoy deliberé,nbsp;SrPj^f^^l-ongueuil auroit efténomméjpoürallerchezlcditSicur pre-^fqppP^^''^bleprierd’efcuireaufdits Sieurs Due dOrleans 6cPrince, 5cnbsp;^ Qcqnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;rappeller leur memoire, 6c donnerlouucrturedVn paflage,
aux Geus du Roy qui efloient partis, commedit ell Ie
intention de la Compagnie eftoit dcn’entrer enaucuneCon-¦^CHf j nbsp;nbsp;nbsp;ladite parole ne fuft cxecutée, n’y ayant pas lieu de trait er auec
OjIj 5’prrifque la premiere parolle donnée eftoit fitoftviolée.
Cour auroit trauaillé a d’autres affaires. Monfieur '¦^dit quiiy auoit long temps qu’il auoit donné aduis queplu-
Ff ij
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fieurs Gentils-hoTOmes dcmandoicnt des Commiffions pour leucr des gen de guerre,en leur promcttant de prendre dansles receptes desProuin^^.^’nbsp;1’argcnt neceflaircjqu il ertoit a propos d'en deUberer,ce qui auroitnbsp;amp;arrefté,que Monficur Ie Prince de Conty donneroit lefdites Conman-fionSjamp;aduiferoicauecfixdcMefficursaux moyenslcs plus prompts.
Monfieurle Prefident de Mefmesjapres cela auroit dirjqueMcflïeuts deS CoiTipteSjayanc deflêin de deputer plus grand nombre que celuy portép*'-rArrclléjil (eroit a propos dc les mader pour conferer auec eux,amp;: preu^^^*’nbsp;vne confufion dansla Conference; ce qui ayant efté remis a raprcfdin®*^’nbsp;ledit Sieur Prefident de Mefmes auroit adjoufté, que Ie Preuoft desnbsp;chans amp; Efcheuinsdemandoientqu’auec eux ily euft quelques Fourg^°^*nbsp;des plus notables-, Et les Treforiers de France, qu’il yen cull deux d’en^'’®nbsp;eux puifqueleur Compagnie auoit contribué,amp;;s’c{loir cottifce comni^ jf*nbsp;autres, qu’ils vieiidroient Ic demander a la Cour, laquclle aufli toftnbsp;roit leucq.
E mefme iour les Chambres s' ’eftant dcrechef a{remblces,amp; Monfi^'j^ _ Ie Prefident Ie Coigneux ayant ptefidé en rabfence de MeffieUts^nbsp;premier Prefident,amp; le Prefident de Mefmes, M onfieur de la Nauuenbsp;feiller auroit dit, que s’eftant tranfporté.chez For^oil, il y auroit ttoH ^nbsp;quelquevaillclled’argent appartenant a Catelan8c Marin, qu’ilpt^t^'nbsp;luy auoir donnée engagée pour argent preftc; fur quoy la Cour ay ar dcl't' ^nbsp;ré,elleauroit«rdonncqu’ilIe iullifiera,Scce pendant que lavailTellenbsp;gentduPreuoftdel’lflejfaifie 8c arrellée quelque temps auparauantj^^^^nbsp;portee a la Monnoye pour eftre conuertie, 8c 1’argent employé a lanbsp;Hanceamp;entretien desgensdeguerre,puisapresladiceCour auroit att^nbsp;de mander par vn Huifiier les Preuoft des Marchands Sc Efcheuinsnbsp;villc.pour leur demander leur taxe de Corbie, enfcmble les Officier*nbsp;Chancelier.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;- y
des Aydes laditcpropofition,8cprefenterleurs aduis. Et a l’inftan’' gues auroit efté chargé d'aduertir , tantlefdits Sieurs des Coinpre^^^^nbsp;des Aydes : Et Ic relic du temps employé a parler de i’ordre qn
En fuittedequoy ayant efté dit que les'Cabaretiers deuoient aU vnefommede cent mille efeus, pour Ie droit fur chafque muid denbsp;qu’ils ont debité Sc vendu,laquolleilsoffi-oicnt,moycnnanrqu’ille^''nbsp;faitquélquercmifeiCettepropofition auroirefté mifeen deliberatie’’’nbsp;laquclle ilalloit palfcr a mander Meffieurs dc la Cour des Aydes, pe”'’nbsp;deliberer auec eux,parce qu’ils auroient defia pris connoiflance de ee’’^.^ jnbsp;faire,fi quelques vns de Meffieurs ri’cuflént remonftré quc .cclanbsp;confcqnence.Monficurde.Beaufortouurit vn aduislequelfut fuiuy ’nbsp;uoireftquemandantlefditsSieurs dela Cour des Aydes Sc Meffi'-P^^^^cnbsp;Comptes,pourlesprierdercduircaux termesdeleur traidé,lenotnnbsp;leurs deputez, la Cour prendroit occafion de communiquer aufdhs
-ocr page 117-prix nbsp;nbsp;nbsp;trouuer dupain Ic Icndcmainau marchc,amp; aiuftc
Ics lettres que Monfieur Ic premier Prefident auoit eferires a lutlnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Dues d’OrlcansSc Prince, Monfieur dc Champlaftreiix alia
ptjj'^'Iuatreheurcsdercleuceauecvn Trompettea SainiEt Germain , les fyC. le fouuenirjSi tenir la parole qu’ils auoient donnee, 8c ne pas rc-fatisfadion an public j puifquc tout eftoit en termes d’accora-qui pourroit eftre rompu par ce refus.
Le Menn^iy 3. 2i4ars 164.^,
^p‘Our tontcsles Chambres aflembices, ou fe feroient trouucT; Met leP- 'j^'^slcs Dues d’Elbeuf,Sc de Beaufort, le Marefchalde la Motte, SC
Qijj^ nbsp;nbsp;nbsp;de Paris. La Cour ayant efté aduertic que les Officiers du
ionf '¦^'^cftoientalaporrefuiuant le mandement qu’ils auoient rcccule gtigjj^’'®^^denrlt; ellc les auroir fair entrer; .8c Monfieur Ic Prefident le Coi-piyé Prefidoit alors leurdit; Qmencore que lots de Corbie, ils eulTentnbsp;taxe de 41000, liures,neantmoins dans I’occafion preffantc en la-Uqgt;q 'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;auoit volontaircmet contribue, ils n’auoient encorpaycque
feles ayant exhortez dc fatisfaireau refte le pluftoft qiic faire le Lieutenant Ciuilauroitrcfpondujqu’audit temps deCor-Officiers du CHaftclet,ConfeiUcrs» Noraires, Commifl'aires,nbsp;feia,[,[^^^''^)Grcfficrs,Huiffiers, Sergens, Scautres contribucrent tous en-.nbsp;^O'e p ’ ^^qui fit cette notable fommequi aparu alaCour: maisqu’ennbsp;n’en a pa s efté de mefme , qu il a par plufiturs fois aC.
Officiers pour les exciter a vne contribution confi-*ietiy nbsp;nbsp;nbsp;la plus grande partiedes Notaircs 8c Procureurs n’ont
que tous les Commiflaires pretendent eftre exempts dc '^ill». Pdes courfes qu ils'font obligcz de faire pour la Police de lanbsp;'¦gt;ubicn que la fomme qui a efté mife entre les mains de Monfieur Icnbsp;Confeiller en la Cour(laquelle eftoit aflez grofle,8c plus que lots dcnbsp;*nnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;fo'urnis par les Lieutenans 8c Confeillers: a quoy Icdit
bl^j ’^efident le Coigneux leur auoit tepartijqu ilfalloit derechefafl'em-*yah,^^^^^DfficierSj8c lesexhorterde fe feigner en cetteoccafioni 8c ics
niferoient entrez Mcffinirs desComptes ScdelaCourdcsAy-
P'efident de la Chambre desComptes j^oitau defilisde Monfieur le Doyen, 8c le Sieur Prefident dejanbsp;1 entre les deux Maiftres des Comptes au Bbirreau, 8c les C6-^quot;'^Urnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ Cour dcs Aydesen fukte-.Lcdit Sieur Prefident le Coigneux
‘^l^^quebienqueleKoy nc les euft mandez a la Conferencci datisnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;interefts eftat comuns par le moyen dc la jon(ftion 6c ten-
Ff
ples^ il^^^^^efmebutde maintenirl’aurorité Royallc,8c foulager les peut '^'kttc ordonné qu ilsy auroientpart,8c pourroient y deputer deuxnbsp;auec plcmpouuou') qu’ils ne deuoient trouuer mauuais qu’on
iij
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Icsbornaftafipetit nombrCjpuifquc c’eftoit pouréuiter li quc dans vne affaire de cetee qualité,il ne falloit pas s’atcacher atix jjnbsp;aquoy leditSteurPrefident Aubry , parhnr ponrluy amp; les aaltres-,anbsp;refpondu n’auoir auta'C charge de lcur^Compagnie,finon d’cnrcndrc lafnbsp;pofition qui leur feroit faire par la Co urjmais qu’cftanc 150 .Officiers,! ^ .nbsp;ftoient iamaisallczen Deputation en moindrenombre qae de deal* \nbsp;dens Sc q.Maiftrcs-QjVa l’Hoftel de Ville dont il elloit Ie Doy en,dep'^i^^nbsp;an a fon grand defplaifir,ils auoient arreftc d’y en deputer4. amp;qii’^i‘’nbsp;Chambrene pouuoit pasendeputcr moins, veuquedans Ion origin®nbsp;deuancoit mefmes Ie Parlement.
Manficur Dorieux Prefiden t de la Cour des Aydes, dit qu’encor lt;1^^ . Compagnie ait fait vne plus grande deputation, neantmoins luy jCnbsp;rapport decequivenoit d’eflredit.il affeuroit la Cour qu’elle paflêroitnbsp;defftis routes formalitcz en vneaffurede cetteimportance, amp; oüil snbsp;foitdu repos de route laFrance. Aquoy Monficur lePrefidét Ienbsp;luy auroitrcpartiquiU’en fupplioit,pourne point obligcr !¦! Coaia'nbsp;commencervnc nouuelle deliberation furlénombrc desdeputez,amp;:nbsp;ger l'Arrefl;é,cequi cauferoit du retardemenr aux affaires qui clfoicnt ennbsp;fezbon cheminiadjouftant qu’chcorquela Chambrefoie fort ancietin®’ ^nbsp;lene left point en con-lparaifon du Parlement, qui a commence aue®nbsp;Monarchie compoO; de tons les grands du Royaumc.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
Audi toftMonficurViolcPrelrdent aux Enqueftes auroit pris de prier Monfieur Dorieux de dire ala Cour, fi dans la Compagnie ilnbsp;efté arreftc quelque chofe qui fuft contraire aux propofitions faitesnbsp;-Monfieur Icpremier Prefident peu auparauant touchant les Cabarerici^^l^ijnbsp;les fommes de deniers qu’ilsdoiuenr payer pour chafque muiddenbsp;debitcntjdequoy ilauroiteftéiemisaparlcr au Confeil de guerre èC ^nbsp;nanccs.Et leditfieurPrefident Ic Coigncux,voy antics Gens du Koynbsp;auroit dit aufdits Sieursdes Comptes amp; des Aydes, qu’ils euflent a art^nbsp;Icurs deputeZjamp; queLa Couralloit entendre les Gensdu Roy cnlcüt ^ ^
Qupy quelefdits Sieurs des Comptes Sc des Aydes euflent bien ffin ‘yj; té d’entendre cc qui feroit dit par les Gens du Roy, voyant ncatmoin*nbsp;leur occafion ils retenoient leur parolc,ils fc fcroié t leuez Sc retirez, ^ ^ ^^5nbsp;toft Monficur Talon portant Ia parole,dit que Ie iour d’hier fur lesnbsp;du matin, ils cftoient partis de Paris ayant trouuc a la porte S.
Trompetre, auec lequcl feul ils cftoient allez iufques au bois de Bouin£,^_|j ®u ils furent arreftez par des vedettes, lefquels par quelque refpelt;ftnbsp;Robbcleur direntqu’ils alloientaduertir de leurapprochc,8r auffi jj,nbsp;vint efeortequi les conduifit iufques afainft Cloud, en fuittenbsp;pais afain(ftGermaiiT,oucftantarriuez,ils firent toft apres deman‘1®'’nbsp;diencealaReynejelleleurfutdonnéea trois heures au mefmenbsp;1 auoient euela derniere tois,ils dircnt qu ils eftoicntvenus afleurenbsp;jcftcjdes refpetfts de fon Parlement, amp; la fupplicr de donnet pour lanbsp;fercnce vn lieu fcur 8c tel quelle iugeroit a propos, 6c cependant n
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fatjQj nbsp;nbsp;nbsp;leur dit qu’ellctftoitbienaifc de cc premier pas d’obeyf-
paijj.^.^l^Pcllcenferoitquatrcdcdoucctirjamp;ccqu'cllc pourroit pour Ia hcjjjg^^P^vouloitque la Conference fc rinftlc lendemain aRuclavnzc
lcpjj^’'^^^lonfieur I'-Ducd’OrleanslevouIoittrouuerjQ^elleaccordoit Corbeil pour faire entrer tOBS les iours laquantité deviures,nbsp;'ugée nccefïaire par Meffieurs les Printes i amp; s’eftant auffi toft le-Süttjnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;dVne bonté extraordinaire, ellc les auroit menez dans va
Cent^^ ,'*^^touclloienrlefdits Princes, defquel ilsne pürent obtcKirque lcpQj^^^‘^5de blcdpar iour,qu’ils leurdirent eftredefia chargez,amp; foubsnbsp;P'^^ftsa partir, amp;qu’auffi toft on y auoitdepefchcvnhomme pournbsp;gt; i °^'^rordre delesfaircvenirdcs leiourqucle prix y auoit efte misnbsp;lo. fols , amp; qu’ils apportoienr paflèport pourtrois perfonnes,nbsp;Putej P*^®yer les faire venir,8c que Ic lendemain efcorte attendroit les dc-Mor pnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;heures a 1’entréc du bois de Boulogne,
gótijjj nbsp;nbsp;nbsp;Ie Prefident Ie Coigneux rcmercia les Gens du Roy de leur nc-
^pi^es quoy les Preuoft des Marchansamp;Efcheuinsdelavillc, ^j il leur auroit dit qu’ils cu{rentatrouucrdel’argent5cnbsp;nora commeauoientfaitles autres Compagnicsjfurquoynbsp;^°'^rnier ayant dit qu’ils n'en pouuoienr trouuer, queneant-Pui5p^'''^'^rcberGicnr cncor.
Monfieur lc.premicrPrefidcnt,auquellc recitfaitdc ce ^atjf ] *^^^3pportcMclïieursles.Gen5duRoy;MonneurdcBeaufortpre-eftte]. P^'^ole ,auroitdit ,quele premier article de laGorsferencedeuoitnbsp;^ paffage, generalement pour tout bled,vin,bois,ehar-autres chofes ncccflaires,quc lesPrinces fcioict forceznbsp;diuifion qu’ils font obligez de faire de Icurs troupeSjScnbsp;^ lllteouilsfc voyent dc faire la paix.
auroit efte faidte des Paflè-portSj ou Ie mot de, s eftantpastrouué, les Gens du Roy auroient efté mandez pournbsp;s’ils ne s’tftoient point trompez; lefquclscntrez auroient dit qu ilsnbsp;ledijnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;contentez dek parole, mais qu’ilsl’auoienr pris par eferit;
premier Preftdent du,que s’il en auoit faitautant,on neluy au-^oy nbsp;nbsp;nbsp;la piece qu on luy a faiéte', il cbargca lefdits ficurs Gens du
en diligence a faind Germain quenr vn Paflèport, 5c ^eures?^'}^'’ Deputcz ne manqueroient de fe rendre Ie lendemain a
i-ndcirT^ ^ Eibeuf dit, que Monfieur Ic PrincedeConty auoitremis *^icntpQ-nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;P°rir aduifera leur deputation; laquelle quand ilsne fc-
' nbsp;nbsp;nbsp;^^‘^roy ent que dans I honneur dc leur jondion 6c V nion,le
^°'^lerueraleursinterefts, dontils fe font toufiours rapportez a^'''^duNnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;’ nes’eftansmefmes engagez dans Ie party que pour Ie de-
^ ^nicf ^'¦'^‘^^S'^^uquelon levouloit faire perk. Monfieur dc Beaufort ¦ '^‘tédvl'n '^Eole,adiouftant qu’il n’auoit iamais eu autre but que l’au-3 l’honncur de la Compagnie,Iefoulagetnent dupeuplc, 6c
-ocr page 120-rcxccutiondcrArreftduhuiftiefme lanuier dernier, amp;dc ccluy de i Enfuitteon auroit parlé de la Police du pain, amp; mandé
fiourleur donnerlcs PaflcportSiamp;l’ordrc d’enuoyeraCovbcilfair‘d'' edit bled promis chaque iour.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ uf.
Ce iour les Deputez furent nommez en routes les Compagnies, oi poferent tous pourpartirk lendemain.
c'JÊ *
Dv Parlement avoient este' nommez lors de l’arR^ AleJ/lettrs les Prejidemnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,
MolcprcmicrPrcfident jdcMefmes, Ie Coigneux, amp; dcNefitiOP
Monfieur Brlflbnnct Alaifire des Re/^uefles nommé par fa Cornpal’^^’ APeJfteurs les Confeillers
DeLongueil, Mefnardeau, de la grande Chambre.
Violc. nbsp;nbsp;nbsp;LeFevre.
Biiault. nbsp;nbsp;nbsp;DelaNauuc.
LeCocq. nbsp;nbsp;nbsp;DePalluau.
De la Chamhre des Cornptes furent depute!'^ Meflemt Nicolaipremier Prefident.
Deparis l’Efcuyer Maiftres des Cornptes.
De la Cour des ^ydes, Mejfeurs Amelot premier Prefident,
Bragelonne, Quatr’hommc, Confeillers.
De la ville furent deputez, Mejjleurs Fournier premier Efcheuin.
Fleliot, Barthclemy Confeillers de Ville.
Ilfutarrefté auConfeil delaPolice, que lebledquiviendroitd* beilfcroit payépar Mcflieursdela Ville, amp;mis dans deslieux,nbsp;feroit diftribué aux Boulangers pour Ic prix du Marchand, a condi'^*‘^^jf)Cnbsp;nc Vendrelcpain qu’au prix quil fctrouucrarcucnir, les frais amp;nbsp;payee.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;p'
Partie de l’arméc de Monfieur Ie Prince de Condé fit reueüe dan* nbsp;nbsp;nbsp;je
ne de faind Denys, fur Ie bruit quicouroit que 1’Auant-garde dc^'' l’Archiduc auoit paru fur la frontiere du cofté de Laon.
On apprit a Paris, que Ic Marcfchal de Rantzau mandé a fainlt;ft fouspretextedefevouloir feruir deluy,y auoit cftcarrcftéSc faitnbsp;nier, Sc qu’ilcftoitfoigneufcmcnt gardé dans vnc des Chambres dt»nbsp;ftcau.
i
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^^piour dés Ie matin Mcffieurs les Deputczcy-dcfTus nommez,tant du 'ptj . ^dement quc des autres Compagnies, fe rendircnt chez Monficur Icnbsp;ils partirent pour aller a Ruel, lieu aflrgné pour la
deg^l^^^^^bres s’aflcmblerent al’heurc ordinairc,oü Monfieur Ie Prefident prefida en l’abrence des autres Prefidens, quatre d’iceux ayantnbsp;té ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;amp; Mcffieursle Bailleul amp; de Maifons ayint toufioursdemeu-
Germain depuis queleRoy auoit cfté cnlcué de Parisquot;, fibiert lifu-^^'-'^ftoit pour lorsdeMelIieurslcs Prefidens que Meffieurs de Bel-né pi^l^'^^Nouion. La Cour done ainfi aiTemblée auroit rcccu amp; exami-propofirions faites pour aduifer aux moyens de trouucr denbsp;^yiiief’nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;auroit cfté detiberefans rien refoudré nyarrefter,
Pesp^'^'^^^sfur celledc donner Arreft contre ceuxqui tenoient des troii-Etj parti contraire, contre celui- cy.
de cc les Deputez du Parlement de Prouence auroient demandc appjij ^^’^sndus: iceux entrez amp; placcz au lieu ordinaire, dirent, qu’ayancnbsp;les y jyl’^5l’arrcfté de la Cour du dernier iour de Fcvrier,que la Compagnienbsp;^trcft^.'^M’^ '^ompriS:, amp; auoit ordonné qu’il leurferoitdonnéaduisdaditnbsp;U fuppj- ^ j^l^oicnt venus vers la Compagnie en apprendreles fentimens, Scnbsp;leurdirecequ’ilsauoienta faire en ce rencontre, ncvoulantnbsp;[^eqiig '¦^’¦1'^nsluy enauoirdemandéaduis,proteftansnauoirautrcpciT-b(jp^.|i ^ qui leur fcra infpirée par cetteCompagnie, a la prudence dcnbsp;abandonnèamp;abandonuoicnt derechef touslcursin-’'lUpj ¦’P'^^squcla jonétion Maquelle ils ont eftérecensies a rendus coin-auecceux de cetteCour ; Aufquels MonfieurléPrefident deBeliié-, quela Cour y alloit dclibererquot;, Scques’ils iufletit vc-ItSpnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Deputez euflem emportéleurs intentions pour
tioJ'lpQfcr aia Conference. Iccux retircz,8c cette affaire mi fe en delibera-d’vne voix de leur dire qu’ils ayent a donner leurs 1!*^^ amp;:auffi-toft rcmandezamp;entrez,leditfieurPrcfidentdeBellié-f9auoir la refolution amp; arrefté de la Couf, dequoynbsp;feroient retirez. Vn Trompette apportaPaffeport pournbsp;poiif 1^: iour precedent èc cclui-cy; la Cour auroitnbsp;jnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'^urs de Meffieurs les Confeillers pour fe tranfporter chez les
ddite ^ ^finde voit quelle quantité dc bleds amp; farine ils auotenti puis n'^’^ferotic'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;srrcffé que ksioo. muids de bied qui arriueront par
1’Arf. nal, pour y eftre diftribuez a la difcretion defdits ? aux Boulangers 6cPatiffiers,au prix du Marchand, afinnbsp;1® P'qu’il reuiendroit j leur peinepayée amp;cfraisnbsp;cfp,... .nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;puis ayant arrefté qu’il feroit tcriuPoliceraprefdinée,laCour
gt;iarriua nybled ny farine, quoy que Ie iour precedent vn
^ XI
-ocr page 122-Efchcuin flirt allé a Covbeil donncr ordre d’cn faire cliarger SC done chacun murmuroit allèz, s’imaginant cjuelon vouioitraanqn^^nbsp;parole, coname 1’on auoit defia fair, amp; amufer Ic peuple de Paris dc vaiianbsp;cfperanccs pendant que les prouifions quiy eftoient fe confommeroi^^.'-'nbsp;LesGcnerauxfircnrfortir touterarméc de Parisauec canon,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,
d’Artillerie, de pain, Se routes chofes neceffaires pour vn fiege; Ils rintantcricaViIle-juif^'au chafteaudc Bifeftes, la Caualeriea Vitrynbsp;'Yury, Sefirent conftiuirevnPont debatteaux furla riuicre deSenne^.nbsp;port a l’Anglois, lequel cftoit tout preparé n’y ayant qua Ie placer ,-ce ^ jnbsp;fut fait dans ceiour, Sc pour la garde de cc Pont qui fedemontoitnbsp;deux bouts, Senefemontoit finonquand ils vouloient faire paflèrdeGpnbsp;ils auoient au milieu delariuiere vn batteau couuert a l’cfprcuuc dunbsp;quet, dans leqacl il y auoit deux cent moufquetaiies Sc deux piec‘d* ^nbsp;Canon j la nuidl vn des Gencraux couchaa Ville-juifuc, oii il y auoitnbsp;vnpcu deCaualerie; Vn Marefchalde Can^ip ou Lieutenant Gcneral^^^jnbsp;chaa Vitry ,8c Ie General de la Caualerica Yury: cc qui fut obferu'-^nbsp;apres chacun y allant a fon tour,Sc y dcineurant trois ioursSc troisnt^nbsp;tantquerarmécatcnuceportc-la,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. p,
On fceut que Ie Marefchal deRantzau auoir ertc interrogépar h fleur Ie Chancclicr,n’ayant voulu refpondreau fieur .... qu’il luy auo^’-^j^nbsp;donné pour CommilTairejSc qu’ilfcmit en furie, fur ce qu’il luy dcni^®^^nbsp;s’il n’eftoir pas vray qu’il auoit voulu traitter de la place ou il cftoitnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;j(
ncur aucc les ennemis de l’Eftat, a quoy il refpondit en colcrc, qu'il de naiflance a ne pas faire de trahifon , que iamais eeux dont il defce*’nbsp;n’auoicnt eu vne fi lafche penfee.
Dudit iour 4. ce qui s'ejlpajfé a Ia Conference a
CE iourMcfficurslesDeputczpartis, commedit eft,Scarriuezi^ jt furlesquatrehcuresdufoir. Iftcontinentapres le.fieur Saintotnbsp;allé trouuer Monficurle premier Prefident, chczle fieur Croifetouu ^nbsp;loge, Sc luy auroit dit que Monfiaut Ie Due d’OrIcans 1’attendoitnbsp;co nameneer la ConferenceiQuclcsDcputez de la Reyne eftoient,Ninbsp;Ie Due d Orleans, Monfieuc Ie Prince, Monficurle Cardinal,
IcChancelier, MonficurdelaMcillcraye, MonficurIcTellier, l’Abbc de la Riuierc, Monfieur de Bricnne. Que Ie Parlcmcutnbsp;fceanceala gauchc,Sc en fuittedc Monficurle Prince; Monfieur gjlf*nbsp;Prefident auroit fait refponfe qu’il alloit mandcrlcsDeputczdenbsp;Compagnies, pour leur faire entendre Ie nom des Deputczdcnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;j
1’ordre de la fccanccou il ttouuoit dc Ia diffidukc,ne croyitt' Monfieur Ie Cardinal affiftc a la Conference; Lc fieur Saintotnbsp;ty que la Reyne defiroit qu’il y full:Sc que l’ayant choifipour p’jiii'nbsp;Parlement nc pouuoit pas lc trouuer mauuais, puis que la Ma)e
pcfchoitpasquctousccuxnommezparleParlcmcntfuflcntMa o
ccj Que cc n’ eftoit point aux fubjets de donncr la loy au Souucraip gt;
-ocr page 123-. nbsp;nbsp;nbsp;J4?
fi on n*cntcn(Joit pasqu’üy fuft^ finon qucMonficutle Due rCourneroitafainftGermain: Mcflicursles Depütezeftanrnbsp;demcurécnfcmblc virent bien que cectc refponfcalloita Unbsp;prierenr Ie ficur Saintot quand il fut retournc, tl’aUcr diiéanbsp;fjjnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;d’Otleaiis qu’il trouuaftbon que 1’Aflèmbléc luy rcndiil
^itA nbsp;nbsp;nbsp;^ qu’cllc rinforrneroit des raifons par lefquclles leclit fieur
’^^ïdeuoiteftrcexclusdc la Conference, Monfieur leDucd’Oriêans fait dire qu’il n’elfoit point venn pour receuoir des compli-dijjjj’i’^^ispoui-donncrlapaixMaFrancc, amp; qu’il falloitque Ie fleur Gir-po^,. “Conference-, lesDeputez lay manderent dereebef qu’ils nenbsp;*^rcnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;confentir, 5c qu’ils Ie prioient que deux luy en fiflènt enten-
‘iciT, ¦ ^i‘'^4uoy MelfleursIcfdits Deputcz-refoiurent de ^cn recourner auiïi
___ ___
Kij^'^^ '^aifons: M. Ie Tellier leut fut cnucwcpour les apprendre, auquel ^léc ^'¦''^icrPrefidêt auroit dit en prcfcnce de raus Mcffleurs^que rAftêm-'lepouuoitadmcttreledit fleur Cai'dinal quieftoit condamné ,com-^'¦^'^rbateur du repos public, fcque s’eftoit contre luy que fefaifoitnbsp;'^tervee. Monfieur Ie Tellier repartit quefi c’eftoS leur intention,nbsp;*\^bargc de Monfieur Ie Due d’Orleans, deleur dire qu’il s’én retour*nbsp;tepPj * ^iincf Germain, 8c qy’eux Deputez pouuoicnt rctourner a Paris,nbsp;^^latroisfoisi 8c que fon Altefle Koyalic altoh monter en Ca-
efeorte, puis fe retirerent cn leurslogis
.c
leur routes les Chambres allèniBlées, paitic de la matinee auroit
Êi
reception de deux Confeitlers, dontl’vn eft fils dc ’^^'^^tPrefident de Neftnond,5c rautrc de Monfieur de Mefmes ficurnbsp;, ^1 Conlcillcr d’honncur.
quoy feroit entte vn EfcHeuin de cette Vilic, Icquclauroit dit qigt;3 Cotbeil il ne s’eftoit trouué que 100. muids dc bied, que l’on faifoitnbsp;p[.jj^'*'dre par lariuierc, amp; que les Marchands nevouloicnt Ie donneraunbsp;®uoit cfté arreftc-,QiPil cftoit neceflairc d’auoir desPaffeports peurnbsp;deMclun,8cautresendroitsOU il s’entrouueroit; Surquoynbsp;f*rci^-''^p^sPrefident dcBellieure auroit eftépric d’cfcrireaMonfieurlcnbsp;queq* ^'^fident, amp; luy donner aduis de cc que defl'us, afin qu'il mift 01-3'^ics pto^'r fatlsfadion promife: cc qui auroit donné lieu a qiicl-1 ’^'^Quelo ''¦''^^pourla Subfiftance, Vndc MeiSeiirsauroitpropoiédcnbsp;au ficur de Bourgogne, pour Ie recompenfer dcnbsp;’ auoit fouffertcen fortant de Bric-conre-Robert, par l'inh-^aupj.^j^°^itcde Grancé, qüiluy auoitpris 8c pjUé fon équipag£,contrcnbsp;^toij ^^dicc du traidé flgné, amp; de la parole qu’il auoit donnéc ; la Cournbsp;fix ^autreiour d’ën deliberer, pour aduifer ce que l’on feroitnbsp;dc caro(re,appartcnantcs au fleur de Nouucaui Icfquellesnbsp;^tcif pfi^fies dia porteS.HönoréjComme on voiiloit tenter de les fairenbsp;aflèporf,.Elles furent confifquées 8c en fuitte Arreft rendu,
G g i).
-ocr page 124-344 nbsp;nbsp;nbsp;- 'c
- poi'tant (jue Ton prendroit des an-ncs cn toüs les licux ou il s’cn nbsp;nbsp;nbsp;p*
Sur Ie fokil arriua énuiron 8o. muids de bied dans Ie batteaude
tjuieftoitpeilde chofepour3oo.muids deubspouriVlercredy,Ieudy, ^
prcfenr iour. Meflicurs les Commilïiu-es Ic firent defchargcr amp; kans 1 Abbaye des Celcftins pour eftre diftribué aux Boulangers, aul^'^quot;nbsp;-on auoit enuoyé des Billets pour aller cn prendre a 1'cize licureslefep'-* ’nbsp;les M irchands n’ayant voulu Ie donner a moindreprix.
C EditiourMeffieurs les Dcputez croyant Ia Conference roropu^’^^ les difcours que leur auoit fait Monfieur Ie Tellier, auoient tou*
Ie matin donnéordrcpour leur depart-, ilsallcrentala McflTejamp;aurc'^® feferoient rendus chez Monfieur Ie premier Prefident, ou eftantils®‘ ^nbsp;mWentque Monfieur Ie Due d’Orleans n’eftant point parti, ily auoit^P
parcnccquetout n’eftoit pas rompu,amp;que la Conference fc pourrok
jnoüer: amp; comme ilsdeliberoientpour voir ccqu’ily auoitafeire, arriuélefieurdelaRoufficrcqui dit que Monfieur leDucd’Orleao*nbsp;firoit parler a Monfieur Ie premier Prefident amp;c Prefident de Mcfine,nbsp;trouué a propos qu’ils y allaflent pour fcauoir ce que Monfieur auoitnbsp;dire , Sc refolu qu’ils rcuiendroient l’aprefdinée , pour entendrenbsp;cftoitl’intention dc fon AlteffeRoyalle.
P. Prefident; illeurauroitdit,Quèfurladifficultéd’admettre ledit
CesMcffieurs cftantretournczincontincntapres difncrchezledit
Cardinal, on propofoit de donner deux Deputez de la part de la Rcyo^’jjg deux de la part del’A[I'emblée’,que dans vneChambre de fonAltelTeRfy* jnbsp;auChafteau dc Rucl,cónfcroient fur les propofitions quieftoient faitcsnbsp;faire depart Sc d’autre, qui aptes en feroient rapport aux autres deput^^. ,nbsp;la Reyne amp; des Compagnies; Que la forme de la Conference feroitt^ ^nbsp;Ie fisur Saintot hors laChambreou eftoient les Compagnies en vn p-^ynbsp;attendr.oitles deux Deputez d’icelles-,lefqucls eftans auditpafTigCjledity £nbsp;Saintot iroit aduertirMeiïieurs leChancelierSc Ie Tellier,qui attendtf^jgnbsp;en la C'nambre de fon Altcffe Royallc, lefqu'cls viendroient cn la CR'J’pg^nbsp;deftinée pour la Conference, cnlaquellc feroient introduitsles deU?quot;nbsp;putez;5i la Meffieurs Ie Chanceüer amp; Ie Tcllier affis aupres la table ditnbsp;du feu, les deux autres dcTautre cofté, fe feroient les propofitionsnbsp;Sc d’autre. Sur ce deliberé auroit eftc refolu arreftc que 1’on iroitnbsp;les rapports a Monfieur Ie Due d’Orleans, amp; quel’on nommeroitnbsp;putez pour conferer auecles ficns;Que l'Affemblée desCompagnies f^nbsp;droit aulogis de Monfieur Ie premier Prefident, Sc que les Deputeznbsp;roientnommcz iroient auChafteau leiourfuiuant,amp; que lanbsp;nbsp;nbsp;nbsp;jy,
on ne parleroit de rien que d’auoir les bleds deubs pour Ie leudy ,Vendredy Sc Samedy, paree qu’ils venoient dc receuoirwnbsp;fufdite, qui leur apprenoit que lefditsbleds n’auoientpasnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Oci'^
Auffi toft cette refolution prife, ces Meffieurs feroient allez au C vers Monfieur Ie Dqc d’Orleans-, M. Ie premier Prefident luy ayant ai
-ocr page 125-P'och nbsp;nbsp;nbsp;presencedesSieursdeputczdeuReyne.leclit fieuiCardinal
Cojjf ƒ .^^^sroineCjfetoientpafTez en vneChambre en laquelledeuoient particulicrs, amp;de la en vnc autrCjOU deuoienteftrenbsp;’°Uc\i Inbsp;nbsp;nbsp;nbsp;ils auroient depute pour ce
lait,n tcfidétltCoigneuxamp;lePtefidêt Viole,cequinefutpaspIuftoft '^Sicur Saintot leur feroic venusdire quefon Altcffe Royalleauoicnbsp;Qijj^^^^ffieursleChancelicr, amp;Ie Tdlier: amp; commeilsalloicnten lanbsp;Ppur feplaindre furl’inexccutió de la promelTc des blcds^ auroientnbsp;Champlaftreux , qui eftoit porteur de lettresdunbsp;Ie pj.A^^fr'élntendantdeluftice aCorbeiljqueluy auoitbailléesMóücurnbsp;^Ied5.^''^»p3r lefquelles on pretendoit iuftifier de la diligence faitc pour lesnbsp;iuftifiantrien dela liuraifon , ayant fort infifténbsp;feroijnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;allees ^ venues, auroient obtenu 400. muids de bied, qui
l’lieyj. ^ P’^'s tnoitié a Corbeil,amp; moitic a Lagny,dont pafi’epott furenta expediex,amp; mis es mains d’vn des Efcheuins, pour donnecnbsp;p .'^ccefTairca Icsfairearriuern’aris.nbsp;pO jj. j ^ ^P'^^auroit elté faite la proportion, pour rouucrture dVn paflagcnbsp;Pdr[j ^ ^'itrcs chofes ncceflaires;amp;dcia part de laRey ne,vn alTauoir que Icnbsp;itoit a S.Germain pour y faire fafon(3:ion pendant vn teps^apresnbsp;btjj ' ^oy Ic cógedieroit; Q^ilne feroit aucunes AfTemblées de Cham-Q^P^ndant trois ans,finon pourlesMcrcuriales amp; receptions d’Officiersinbsp;Officier du Parlemct n’affiileroicarAflrcmblée des Chambresnbsp;pat jnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;annécs deferuicc,amp;que les AfTemblées ne fe feroient que
frefo] ¦ uis(
ufion dela grande Cbambre.
‘Cutso ^^^^^effieurs auantquc fe Teparer auroient commis pour dreffer S^ieifnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Prefident leCoigncux, Ie Prefident Viole, deLon-
^ s Paris, deBragelonne,amp; Fournier, puisfcrctirerent en leurslogis.
CLe Samec^ 6. lt;iJ^ars id'4/5'.
Eiourles Chambres affemblécsou eftoit Ie Due de Luynes, la Cour jj ftauaillant a rcceuoit amp; examinerpluficurs propofitionspourtrou-
feroit èntré vn Efcheuin de cette ville, lequel auroit dit Pareillc quantitédcLagnyvQafayant cnuoyc audit G01 beil, ils’en
ioyr'^J^'‘^'^pslf2port, pour faire venirde Corbeil 50. muids debledpar
«ftou
Ildit ^'^—^’¦onuèjSc qu’il necroyoic pasqu'ily en euft dauantage 3Xagny; ioutpj,. “^tielcCourier enuoyé par MonfieurlePrefidentde Bellievre,.lenbsp;¦^ont r,,^^‘^^'^tgt;auoit efté^nrrefté a fainét Cloud par Ic Marefchal de Gram-
des nbsp;nbsp;nbsp;qu’il euft vn Trompette auccluy, cequi eftoit violet- Ie droit
dan's^l’Mcffieursfurent fort furpris caiiTi grande efnio-tis tQyj nbsp;nbsp;nbsp;¦ofrcmblce,tous ayant vnanijnemét dit qu’il falloit arreftet a Pa-
TitUflg nbsp;nbsp;nbsp;parti contraire: amp; pour cet cfFerla- Compagnie} ria Mon-
dtljQ de Luyncs,d’allcrprierMonfieuiTc Prince deConty delapart
donnet les ordres ; Et aufli toftfciqi t forti leditSicui dc quot;itdec' a^^^peuapresrctouïné,auroit rapportc que ledit sSicur Prinénbsp;,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;eftoit allé difner au Camp de ViUejuifue,amp; aucc luyMonfreut
ie Ji^arerchafdèla Mortcfi®uda«coiar Enfutttedequoy Monfieur Ie Prefidcnt dcBeHieTre dit. qu’ilnbsp;eunbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Prefi^t ^Ruel, fuiuant PordreV’ilnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;‘
L vmfSrrï'R' nbsp;nbsp;nbsp;chemins faftcnde^e pourallc*
Puisatc!,. ft' nbsp;nbsp;nbsp;*'ƒf.f «yoitpascjuc ccla puft cfttercfaré.
moXTr nbsp;nbsp;nbsp;l’onferoitd^
monftrc, amp; dequelquc. bras dargent trouuezapparteuir au
ne
Mazarind'^fquels Cantarini fon Banquier auoit reclamcz.pretendaP’^ auoir efté donncz en nantiflement de quelquc argent qu’il auoit pnbsp;fté audit Cardinal; forquoy il auroiteftcarrefté amp; ordonnc/^uelaJtt® .nbsp;ftie, amp;Iefditsbrasferantvcndus,amp; fur Targent cnprouenant Cantat'tnbsp;rembourfc de'cequ’il iuft ficroit auoir prefté dcflus. Ie furpkiscmpt^'nbsp;a la fubfiftancc 5c entrcticn des gens deguerre.
On publia par Paris vnc Ordonnance de M Je Lieutenant C itt^jP® nbsp;nbsp;nbsp;ï
cómandement aux Boular gers fuiuant l’ordre quits aupient receu I’Arfenalprcndrc du bied a fcizcliureslc fepticr. de faire cuire inccii|nbsp;ment du pain,y mertre leur marqué amp; Ie poids.amp;donner Ie gros pain b‘^nbsp;a dcuxfolslaliure,ceIuy d’aprcsadix huiift deniers,amp;ccluy pourle^P^^^jnbsp;nres a vnfobcnjoignantauiÊ aux Boulangers;dc petit pain de gardci'ttnbsp;Ordonnance a pcinedc grofleamande,5c aux Conlêincrsdctenirlaft’nbsp;a cc qu’cllefoitexecutée.
On recent des lettres de monficur de Longueuillc, par lefqnclles il doit que fon arngt;ée eftoit fortie de Roiien , pout venir de ces coft*^'nbsp;Qja clleeftoit de 6oao. hommes depicd,amp;dc 4eoo.cheuaux; qu’apt^^j^nbsp;auoir fait fake la reueuë , il eftoit rctournc a Roüen. ou il auoitnbsp;Icttre..
On apprit que k Conference eftoit commeneéc.qu’il y auoit eü ftation d’abord fur CG que Ic Cardinal Mazaïin y vouloit affiftcr,anbsp;Meffieurs les deputez ayant gcncreufem ent refiftcjledit Cardinal auoit ^nbsp;tontraint de s-’en rcrourner a faiïuft Germain.
M,
CE iourMcflicurslesdeputezquieftoient aRucl,.fcroicntallczL dixheures du matin ala Confercnce,oü neput fc trouucr iTion'^^jnbsp;Fepremier Prcfidcntacaufc qu’il cftöitindifpofé-.cftans tousalïembl';^nbsp;la Chambre audit Chafteau , monfieur Ic Prcfidcnrde Mc fmesnbsp;quemonfieur Ie premier Prcfidcntmy auoit donnévnelcttredenbsp;monficur Ie Prefidenr de Bcllicvre, laquelle auoit efté apportee Ie Vj.nbsp;dy au foir par monficur dclaRoulIicrc.prcmier Gentil-hommedela Cnbsp;bre de monfieur Ie Prince dcConty.dont la teneur s’cnfuit.
11 eft midy,!! n’y a point de bied arriuc a Pans par Ia nbsp;nbsp;nbsp;k quc dt’
OonsrcccuduSieurLcfnénonplusquedu bieur Leftot t c eu gt;
-ocr page 127-2vi(-L^ nbsp;nbsp;nbsp;qui nous apprenncnt,qu’il n*y apas de Magatm aCorbcfl,
Pour ^Qurrcaujtclqueron s’cftoit imagine, Sc quc diiKcilcmentxsn ^ par cctte riuicrc les quatre cent tnuids de bied que nous deuriósnbsp;^^°d'rcccus:amp; commeceiarticlecftnonfeuiementIe premiet,raaisnbsp;P^fintdelaConferéce, fans rcftablifTemct duquel amp; rexecuriondcnbsp;chi[ d’on ne peut entrer en la difcution d’aucune chofc, laCour m’anbsp;pat V rnauuaiscftatauqncleftcette affaire, afin qu’en eftaHtaduert.i,amp;:
^onfieur6cMclïieursIesautrcsdeputcz,ily foit pouTUeu.Notts viHg^ ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;matin rcccuotrdes ordres gencraux, pour laiflèr arriucr en cette
geSjgj'^'' feuiement les blcds,mais auffilcsautrcsgrains,chairs,bois,fouia-teitc^ nbsp;nbsp;nbsp;chofes ncceflaircs pour fubfiftcr pédant Ic cours dc la Cenfe-
iouf. nbsp;nbsp;nbsp;fuftplusbsfoin d’en receuoir vn particulier pour chafquc
les ordres portafient celuy de laiflèr arriuer pour les trois iours feuiement les trois ccnsmuidsdeblcd, mais cou« la quantitcnbsp;tces^jnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;arbitre fe dcaoir confommercbafqueioiur,enfcmble desa«-
l’aijj^''y^cs,d6t nous attedons lalibcrtédcspa{lagcs,tantpari'vncqucptt paria terrcs'il fc pouuoit, pouria facilitc de les fairenbsp;nous efperons quc vousnousfcrezaupirvn paflèport genera!nbsp;chargcrons du foiivg, mefraespour yn de Mefficurs Ie*nbsp;i!ojjg|;l'fsiiiaCouriugcoitncceffairedcluy commettxc; llvous plaira*nbsp;'^’^•faitecommcttrcalalibcrtcdu Goramerceificy aRUcl.
ïeCijjj t^'^'cdfurcdcccttclettrccntcnduë par la Compagnie, cUcauroit deputez du iour precedent iroient parler aux autresdepu-^ Plaindre de rincxccution des promefles dudit bled,a quoy ils au-'ftoijnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;qucl’ordrc eftantdonneonIcpouuoitcxecutcr,8c qu’iis
prefts d’cn donner denouueaux, 8c des pafïèportSv %();nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;propofitions drcflccs par Mefficurs lc«
‘fs deputcz qui eftoicnc tdlcs.
fttit?''* nbsp;nbsp;nbsp;fcront nrcs-humblement füppliccs d’accordcr désa pre-
^iierturcdcspaflagcs pour routes fortes de viures 8cdenrées, com-la Hbertédu Commcrcc,cftint abfoluntcntncccllairepourlacon-dela ville de Paris.
^ nbsp;nbsp;nbsp;Deuxiefme propojitio» dn Parlement.
la ptijj ^^ajeftez fcront auffi tres-humblciacnt fuppUées,pourpatucnirl fance,cntr'^^^^l^gt; *1^ vouloir deputer des perfonnages dc probiié 8i fuffi-' Itfqücllcs illeur plairachoiür aucuns officiers duPatkmenr.nbsp;Coftj,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Tretfiefmepropojition des Compagnies. ’
'^^Pfits nbsp;nbsp;nbsp;retour du Koy dans Paris, ce qui peut Ic plus calmer les
^^PpUé nbsp;nbsp;nbsp;la tranquillité publiquc-jlcursMaJcftcz trcs-humblement
^^'^^uloir honorcr Paris de leur prcfence auffi toftquela Confe-Cesp'^™«éc.
^yant efte trouuées bonnes, auffi toil: elics aurojent ^«auxdeputezde fon AltelTe Royalle, ican auroit faitlalcèture
Fremiere fro^ofition dtt Parlement.
-ocr page 128-34?
elks eftoient cn
dc cclles qui auoient cfté donnècs de I’autrc part quot;tcrmcs.
Premiere propojltion de fon Alte0Royalie.
Le Roy ay ant transfcré la fcance da Parlement a Montargis po«r fonsqu’ilacy dcuant declarccs,amp;depuis trouué bon que lefdits Onici^^^nbsp;{e rcndiffentdanstrois lours a faind Germain prés faperfonne ,pourynbsp;nir^nliddeluflicc; fadite Majeftevcnt queladite rranflation roitexeC^^nbsp;tcCjSc pour cet cffed donncr routes fortes d’afleurances pour Icsnbsp;neSj charges 8c biens dc fes Officiers, lefquels demeureront 8c feront laknbsp;diondcleurs charges pres laperfonne de faMajeftédufqu’acequepatic*^nbsp;leen ayeeftê autrementordonne.
DeHXicJr/ie propo/itiotj de fan t^ltejfe Royall:.
Qifd ne fera faite aueune aflemblée des Chambres dudit Parlet^^^^ pendant trois anneesfans la permiffion eKpreffe de fa Majefté, finbsp;pour les mercurialles 8c receprios d’Officiers de la Compagnie,fans qn ^nbsp;dires Aflemblees, il puiffe eftre traifté dautres affaires; lefdites trois rnbsp;pafïees, nul defdits OlSciers du Parlement ne pourra fe trouuer efditc* ^nbsp;femblees, qu’aprcs vingt anneesde feruice.- Toutcsles Chambresnepo'^j^nbsp;ront eftre affemblces pour quelque caufe 8c occafion que Ce foit ^ qi^^ ^nbsp;n’ay e cfté iugée legitime par la grande Ghambre, a laquelle feule appafd*-'nbsp;d’eniuger. ,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
Ayant efté dcliberé fur les fufdites propofitions il auroit pafte tout 8 'lt; voix que l’on n’y pouuoit entendre; 8c auffi toft cette refponfe portée aUXnbsp;putezdefon Alteflc Royalle, on auroit faitplaintcdcce que Ie Sieurd^nbsp;Roufticre auoit cfté arrefté,8c demandé qu’onluy donnaft laliberté dcnbsp;nir expofer fa creancc.Monfieurle Tellier a dit, que Ic Sicur de lanbsp;cftant homrnedeGondition,pouuoit eftre venu pour quelque negotia'^*nbsp;autre que dc lettres-, Que fi on le defiroit entendre on le feroit venirjiS^y'-^/^nbsp;toft le Sieur Saintot eftant allé le querir,on l’auroit fait entrer 8c donncnbsp;cedcrriere monficurlcPrefidétleCoigneux;il dit n’auoir autre chok ^nbsp;re Ma Compagnie, que ccqu’ilauoitditamonfieurle premier Prefid“^^^nbsp;pourlefaitdesbleds promis, puis fc feroient rctirez, ayant arrefténbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
uenir Taprefdinéc.
McftieurslesDcputez s’eftat tranfportez 1’aprefdinccau Chaftea'-’-’^'^j^,^ meils y attendoient la refponfe a Icurs propofitions, fon Alteftc qjnbsp;MonfieurlePrince,8c monfieur le Tellier entrerent en la Chanibr^^^^-,nbsp;cftoientjMonficur leDuc d’Orlcans s’cftant approché de la table,écnbsp;lieu d’icelledebout 8ccouuert,les autres demeurezauftldebout .jjjnbsp;nucSjleur auroit dit qu’il auoit rendu refponfe a leurs demandes,nbsp;n’en auoienr point fait aux fiennes, que c’eftoient des longueurs aftcnbsp;mais que pour dernierercfolution,lcRoyfedepartoit de la tranftutiofl^^^^nbsp;Parlementjleconrcntantqu’ilaille en corpsy tenir vnliiftde lufticGnbsp;y aUthorifer la Declaration qui feroit faite,laquelle ne contienoroitnbsp;articles dont on demeureroit d’accord inbsp;nbsp;nbsp;nbsp;le Roy moderoit les 3-
-ocr page 129-de
ayj nbsp;nbsp;nbsp;de s^alTcmliler deux, 8c les lo. ans de feruice a to. y
Hjj. nbsp;nbsp;nbsp;laTournclIe vn reglement de feruice qui ponuoic don-
\'^^celuy-cy, quils euflent k luy en rendre refponfe lelendc-Ptor'ft^'autrcmentqu’ils’enretourneroicifaindt Germain, de tousles malheurs qui doiuent arriucr alaFrancequ’ilsnbsp;figyrcfponfables.s’ils n’accordoicnt ccqu’ildemandoit. Mon-(Jj ^^^Ptinccayantfaitlamcfmcprotcftation, Monfieur lePrefidentnbsp;«léf luy auroitfort gencreufemcntrefpondu,apresauoirrcmec-cj.o'^*''^iteirc dcia bonté qu cllc auoit tcfmoignécjQ^il la fupiioit denbsp;^ttclcs longueurs neprocedoient quedc rincxccution des pro-fi' '^donnees, n’y cftantencore arriuc aucuns viures a Paris. Mef-Princes 1’interrompant, dirent quils n’eftoicnt pas mar-ijy dsdcbicds; puisleditfieur PrefidenedeMefmesauroitpourftü-Pqjj ^ dit que Ia Tranfadtion du Parlement cftoit lans exsmplc j
foubmiöions ils en auoicnttoufiours fait amp;: en feroientau-^ue de bons amp; fidelics fcruitcurs amp; Officiers en doiuent a leut dcqu'^l’cfgard de ladefFcncedes Alfcmblces ellc eftoit con-fojj p ^ 1’inftitution Sc cftablifTemmt du Parlement jnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;qui di-
Jjj ^Conferenceamp;C Aflembice j Quelors de Ia liguc tftiip'^'lucftes auoient beaucoup contribuc par leur Arrcftal’affer-de Ia loy Salique , qui auoit alicurè la Couronne aunbsp;Snénbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Henry Ie Grand fon perc, qui en auoit depuis tefmoi-
forte de gratitude a Ia Compagnie. Monfieur Ie Due d’O r-Iq ^^^Partitjquela Compagnie auoit cntcnducc qu'il auoit dit; SC labeur IcPrinceprenatlaparolcjdit; Que cc qui auoit efté fait alorsnbsp;courageufenacnt fait, mais que Ie temps eftoit change, Scnbsp;®prefent les affaires du Roy requeroient, que cc qu’auoit propo-Uonfieur Je Due d Orleans fuft execute , puis fc fcroient retirez.nbsp;'fPtesquoy ces Mellicurs n’ayant pas bien pris les termes dela pro-pfition, auroient enuoyé prier qu’ellc leur fuft donnée par eferitj ccnbsp;/‘^gt;qu'on auroit leu les Apoftilics mifes fur les propoficions qu’ilsnbsp;quot;“«ntdonnécs.
premiere, fa Majcftcl’accordetres-volontiers pour eftre exc-^ nbsp;nbsp;nbsp;Parlement aura rendu au Roy 1’obey fiance qu’il
^ noubhra rien pour faire que Ie commerce foit rcftably S* I ^3:pitaIeYillsdcfon Royaumc-eti ^^'^condc, fa Maiefté l'accorde trcs-volontiers. Scnc fcra riennbsp;tionbsp;nbsp;nbsp;nbsp;ellcn’ayc pratique par Ic palfé, ayant employé è Ia negocia-
fo^ ^l^Paix ^ Munftcr, Mefiieurs Dauaus Sc Seruien^ qui font pcr-fuffifance efprouuécs j Que files Efpagnols veulcnt traitcrA
liUc • nbsp;nbsp;nbsp;la fronticre, a quoy la fin des defordres prefens contri-
Surl;
pm^^“-'^^aacoupjIeParIemcnt obcyfiantfaMaicftéy enuoyerafes dc-Cotp’ ^ 1’honncura la Compagnie dechoifir quclqu’vn de fon
Hh
’^^roifiefnac^ fa Maiefté laccordcencartrcs-volontiers, Sc a
-ocr page 130-plus d'impaticncc quc qui cefoit de retourncr ^ Paris, cequ cllc c
(itoft quclcschofcsferont enl’eftat qu’el'les doiucntcftrc, feulemcnt enticrc difpoficionapardonncrlcs fautes des Habic^nsnbsp;Jadice villc, raais mefmes k leur confirmer Icurs priuileges, amp;nbsp;rejouïrcomrae touslesautrespeuplesduRoyaume,dc touccslc^ê,nbsp;ccsqu’cllcleura departies , 8c nomraément dc celles qui fontnbsp;paria Declaration dumois d’Odtobre dernier.
La Compagnie ayant veucespropolitions, auroit remis main d’en delibercr, 5c enuoyc lesdeputeza Monfieur Ic Duednbsp;leans Ie pricr dc Ie trouucr bon,attendu l’abfccnce dc Monfieur Ienbsp;mier Prcfldent, Icquel rcfpondic,que Ton auoit delia deliberc fans Hv’nbsp;lefdits deputezferoient tousallcz chez Monficur Ie premier Prefide*’ ’nbsp;Icquel veuantd’eftref^ignédes priade remettrela deliberationnbsp;demain, amp; qu’il y afliftcroit, dontla Compagrrie demcura d’acc^t gt;nbsp;ayant arreftéquecefcroit furies 7, heures , afin de rendre refpo^d®.nbsp;fon Alcclïe Pv oyalle,
E iour Mefïïcurs du Parlement ncs’afTemblercnt pointj 5c il o®
' pafia rien digne de remarquc:cc iour il arriua vnEnnoy é dela p^*'^ duMarcfchal dc Turenne, duquel il fcra parlé au iour fuiuanc.
CE iourMeflieurs les deputez des CompagnieseftantalTcmbl®^ Mönfieurlc premier Prefident ainfiqu’ilauoiceftérefolu lef’’^nbsp;precedent, Monficur le Prefident dc Mefme dit,qu’il auoit vne Let^''*nbsp;des ficurs dc Bar enne Sc Andrée, deputez du Parlement de ProucO®®’nbsp;a eeux du Parlement de Paris,dont fut fait leóturc.
MESSIEVRS,
Ayant receii 1’aduis dc 1'arrcfté dc voftte Compagni® dernier du paffe pour la Conference dcRuel, nous ayant fait l’h°wnbsp;near d’y comprendreles interefts de lanoftre,fuiuant cequi notis a ®nbsp;prefcript,nous vousadreffonsles articles 5c prctentiósdenoftrcCo^P*^nbsp;conformesauxinftrudbions Sc pouiioira nous enuoyez neceffaires p° ^nbsp;reftablir le repos auec Ie feruice du Roy cn noflre Prouince; 8cnbsp;ii vous a pica agreer rvnion de noftre Corps auec le voftre, nousnbsp;rons, Melllcurs, dc voftrezcle 5c bonne volonté, que vous pt^tidr®*.nbsp;foin de nous procurer dela bonté du Roy 8c de la Reyncnbsp;eontenu aufdits articles, 8c les paffe-ports pour en faire inftance a inbsp;gard des autres Compagnies: 8c d’aatant qn’on pourroit auancerqnbsp;noflre Compagnie a voLilutraitcr, nous vous affeurons,nbsp;auoir aduiscertain qu’ellca furfisik tantdepropofitions, jufqnc*^^^nbsp;qu cilccufl rcceunos Lcttres;amp; apres que nous auionsobtenu
seftd ^’^nion, tousnospaquetsSc les voftres ayant efié arreftez Ion»
-ocr page 131-ter
Par nbsp;nbsp;nbsp;malnteiiant infortrée» amp; vovts afTcurcz qu’ellc ne fc fcquot;
no nbsp;nbsp;nbsp;du deffein dc fuiurc vos ordres amp;voftre exemple; ils
té /^''^^'¦®p3-uantageux pour fairi^aroiftrcnoftrepaffion amp; fideli-f^^'*^'*^'Jiccdu Roy :'lanoftrc, Mcflicurs, en particulier, eftdevous Pplicr d’agreer nos obey-iTaaccs, amp; decroire quenoftre gloire plusnbsp;^‘''^««e.c'cftd'cftrc,
^^eflicurs,
Vostrcs-humbics amp; tres-obcyflans fer-uiteurs Barennc, Andréc,deputezdu Parlement dc Prouencc.
j^ptes laic^Sturc de ceftcLettre, Monteur Ie PrtTident de Mcfme PslTMnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ Monfieur Ie premier Prefident dc cc quis’cftoic
(jj5^iour precedent ^1'Allembléc amp; a Ia Conference, amp;dccequ’a '^onfieur Ie Due d’O rleans,il fut deliberé fur eet arrefté,fur Ie pre-i^^'^^rticlc: que Meflieurs du Parlement iront en corps a fainlt;9: Gcr-Uf toft que lapaixfera faitecnremêrcicr Ic Roy amp; la Rcyne: Quenbsp;lesnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;vn lidt dc lufticc oii fera publiéc la Declaration drclPée fur
, dont les deputczdc part amp;d'autre feront demeurczd’ac-.^'^sy faireautre fondion dclcurs charges, qu’ils retourncront j ^j’^ontinentapres k Paris,
fccondarticle, que les Ordonïiances Declarations verifiéeS , desenois de May, luillct amp; Üdcobre 16-18. ferontexe-^crhkf ’ amp; que n’y eftant t ien innoué, ie Parlement ne fora aucuncs ap-da , finon pour les Mercuriales amp; receptions d’Officiers pen-^tlaprefenteannée 1649.
j^jhtfurlctroifiémc article; Que Ie Roy amp; laReyncfcronttrcs-iium-'^incntfupliez de n’y point-inlifter.
fleur Saint; eftant venu a rAflemblée, fut prié d’aller chez '^nficur Ic Tellier'’aircplainte de cequ’vn Courrierauoic cftérctc-¦ditf *i”*^Gloud,dcpuisy.heuresdu foir jufques au matin; amp;ale-at.-^^^rSaintot prefente yn papier cacheté, danslequel eftoientdesnbsp;lediurc eftant faite,ont 'cfté mis entre les mains de Mef-Deputcz cy'delTus nommez , pour dreffer des articles dc 1’Af-tot; i} ^cruant dc refponfe ^ eeux qu’auoit apportcz ledit ficur Sain-Preijj ^'^^^'bererent en fuitte furlaLcttrcenuoyéc par Monfieuricnbsp;fiftg-nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Bellieure, cy-dcuant enoncée, dcarrefterentquel’onin*
pojjj. ^^Pourauoir quelqucspalfagcs ouuertspendant Ia Conference, lep ^*^cner 4 Paris routes chofes nccelTaireSjayanc depute Mellieursnbsp;ieyjj ® ^uetit de Nefraond amp; Mcfnardcau, pour aller faire entendrenbsp;^MeflieursIc Chancclicr Sgt;c Ic Tellier.
-ocr page 132-E iour toutes les Chambres afFcmblcesk l’ordinairCjOÜ Tcti'oü ' uerentMefEcursIe Prince dfContyj les Dues de Beaufort» 'nbsp;LuyneSjde BrilFac amp;le Coadjuteur a 1’Archcucfché de Paris- Ia Coü*^nbsp;auroitordonné que la vente des mcubles du'Cardinal M-aiarinTet®'’’nbsp;incelTamment concinuce,amp;: les deniers en prouenans mis entrenbsp;mains de Cramoifi, amp; Forme cy-deuant commis pour larcccptcdtnbsp;deniers deftinez amp; leucz pour la fubliitance amp; entretien des gci^^ fnbsp;gucrrcjaufquels les deniers de laditc vente feroient baillcz, nonobd^'^''nbsp;toutes oppofitions qui pourroient eftre ou auoir eftc formécs gt; faufnbsp;oppofansamp; crcancicrs defepouruoir ainfiqu’ils aduifcront bon efo*nbsp;fur les autres lieux duditCardinal Mazarin: ayant auffi laditenbsp;moderé la taxedes Huilllcrs commis pour faire ieelle ventc,amp; denbsp;qui les alliftent. En fuitte de quoy Monileur le P rcfident de Bellict^^|nbsp;auroitdemandé kMonficurde Laffemasgt; Maiftrc des Requeftes, *nbsp;Meflieurs de fa Compagnie s’eftoienc aifemblcz pour le payementnbsp;leur feconde taxe;, lequel ayant refpondu que non gt; amp; que cc fcf°nbsp;pour le premier iour jledit fieur P reiident L’auroic prié de 1’cn aducrti*^'nbsp;de n’y pas manquer.
Aulll toft ledture auroit eftéfaitedes refponfes du Parlement Lettres de MonficurdcLongueuille amp; du Parlement de Norraandi^»nbsp;amp; I’ O rdonnance pour Fenuoy d’icelle.
Monficurle Prince de Conty auroicpris Ia parole, amp; dit que le Due de Bouillon ellant indifpofé. l’auoit prié de faire entendre ^ jnbsp;Compagnie qu’il auoit rcceule iour precedent Lettres de Monfieutnbsp;MarcfchaldeTurenncfonfrercdcquels’ofFroitauec fes troupes^'*nbsp;JeferuiceduRoy, dela Cour,amp;dupublic, contrel’injuftc oppt'^fo*^»nbsp;dcl’ennemy del’Eftat. Aquoyledit fieur Coadjuteur auroic adiou» '
que delia le fieur Marcfchal de Turenne'auoit paCfé le Rhin il y . dixiours auec4oo. Cheuaux amp; joo. hommes de pied -.mais quep®nbsp;cmpefcher ce jufte dcifein amp; I’y traucrfer,on auoit donné anbsp;nbsp;nbsp;nbsp;J
main vne Declaration ou Arreft, par lequel Icdit fieur Marei^ cftoitdeclarécrimineldc Icze-Majcfté; mefmes l’on auoit^h^^^nbsp;che amp; tentc les moyens de fe faifir de faperfonne amp; deftournetnbsp;troupes, ayant a cét effcóUedit Cardinal Mazarin donné ordrep‘’^^nbsp;faire tenir au General Erlach Sooooo. liures,qui n’auoit jufqucs a 'inbsp;fentdclbiuché qu enuiron looo. homes,dont piufieurs eftoient retonbsp;ncz vers ledit fieur deTurenne gt;d’oü fepouuoitconnoiftrenbsp;dcifein dudit Cardinal, qui lors qu'il eft queftion de fon
cuUcr amp; demaintenir en lonvfurpation,efpuifeles.Financcsdu- nbsp;nbsp;nbsp;,
mais lors qu’il s’agit du bien defa Majeftéamp;de toutc Ia France» ^ confcrucrnosconqueftes, ilnefctrouueaucun argent pour Ics ^nbsp;guerre . Q^il eftoit deub au Marcfchal de Turennetrois montre
-ocr page 133-on luy auoit promis Ie payement par k paixd’Allemagne?-(Icuj Marefchal rcqucroitcftrejoinLaux intcrcfls du Parle-claté' ^'d^^cequiauoitcftcfaitcontreluyafainö: Germain fuft de-luy conferué en fa pcrfonne, fortune amp; bicns, aucc pou-dcq ’ nbsp;nbsp;nbsp;en France auec fes troupes pour la defFcnccdeccfte vilk'
^eur nbsp;nbsp;nbsp;donne pour la fubfiftance d’icellc: ledit fieur Coadjü.
de plus dit qu’il falloit faire quelque effort pour enuoye rd fleur de Turenne pour fefdites troiippcs, afind’éuiter lesnbsp;ftoif lt;lu’cllcs pourroient commettrefut les ehemins, (lelies n’c-gné '’l’®l*^ï^payées,commeau(Iï pour cmpefcher qii’elics nefoient ga-6c jnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;party cotrairc.Surquby Melïieurs lesPreddens deBellicurc
ptgp^^°uion, ontditqu’il falloit. drellcrTii Arreft furk Declaration iioy'‘'''’^^'nentfaittcparlcsdeurs Prince dcConty amp; Coadjuteur,pre-Uajlj ^ dien que pcrfonne ne feroit d'aduis contraire»nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;on y tra-
cc jourd’huy, Sc que demain cekferoit fait'- mais tous Mef-fu^'^ntdit qu'il ne falloit point differer cede affairek 1’ inftant elle ellj 'd: en deliberation, Sc Ia Cour auroit donne Arreft,par Icqucl^nbsp;Coijj declare TArrelf dü ConfcH ou Declaration :gt; daucuncyanbsp;QUj r^^^dit deur Marefchal de Turcnncnulle amp; de nul effet ; ordonnénbsp;y auoirefgard, ilauratouspaflages libres pourentrerauccnbsp;cn ce Royaume,pour Ie feruicedu Roy, la dcffencedelanbsp;^oy j^^'^'^cfteville ^ du public: enjoint a tous Officiers amp;fujetsdunbsp;te ^ ^ obeyr,leur faifant deffcnccs de I’empcfchcr en quclquc for-ioCfj.^*'krc que ce fok: ordonné en outre qu’il demcurcra joint auxnbsp;‘IckditcCour amp; de cede villc; cependant qu’il fera incef-Ptsnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;fonds pour fournir amp;aydcr akfubddanccdefdites trou-^
kif P^'^*^cttant de prendre les deniers des receptes des lieux oiiil gt; jufqucs ^ la fomnie de 500000. liurcs pour k fubdilancc denbsp;^^'.^^^^ccidont fera donne aduisau licurDuc dc LiongucuilIejamp; a tous
dj|.|^ét Arreft aind donné amp; dgnc du Tillet: ce iour mefmc ^ plainte qui a efte faitte a Ia Courjquelcfditsficursde Cour-^^2uerdin,d’Aiuully amp;autresJéuoient des croupes és Prouincesnbsp;du Maine, amp; qu’ilsprcnoicnt icéc effet Targcnc des recc-^üxfvij Cour auroit donné Arreft,portant inhibitions amp; deffencesnbsp;^tousautres de quelquequalké amp; condition qu’ils foient,nbsp;fton$ (j n'^'^ï^eslcuécsdc gens dc guerre» qu’en vertudes Commif-kes(jg ®yamp;attachesduParlement:atousGentiIs hommes amp;au-^'^obl employ fous euxipeine dek vie, 3c d’eftrc degradezinbsp;^cndjp'r ’ ^ ^ tous Rcccueurs dc leur deliurer aucuns deniers ny.
par ordre de ladite Cour;amp; en cas de concrauention. Communes dc s’affembler au fon du Tocflnamp;leui*
H iij
-ocr page 134-J' 4 nbsp;nbsp;nbsp;,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;’’t-
coteTieafaite;nIa Conference, finoti qitelques propofitionsqu!*^'
iloient pasrefolucsgt; Ic priant qa'il aircuraft; la Compagnie qne depucez en confel'ueroicnt i'honncur amp;lcsaduantages; ceftcnbsp;Icue enplaineAlTembléedu Parlement, Itdic ficurPrefident dcD^nbsp;Iieure,auroit efté rcmcrcic par la Compagnie, amp; pric de faire refpn'^ ^nbsp;aaditiieur premier Prcfiienc, amp; Ic pricr den’entendre plus èauc^nbsp;nes propofitions nouueUes, amp; de neri i tcfoadre'fur les a»cicui|^*nbsp;qu’il n’aitcu Houuellcs du Parlement;Q^e tousles arreragesdublc,^nbsp;promis aüroient efté enticrement fournisamp; iiurczjri’cn cftantnbsp;quciSo. miiidsfur doo. qui eftoient efeheus, amp; que les paifages n*nbsp;foient defbouchez pour les autres viduaillcs 5c neceffitez ; coi'O'^''nbsp;aulli les cKcmins rendus libres pour aller amp; venic de Paris a 'nbsp;fans que les courriers puiirent eftre arreftez ny foüillez, dcleursp®''nbsp;¦quets ouucrts amp; vifitez-
CE iour Mcflïcurs lesdeputezdes Compagnies cftant¦alfctnbl^ chez Monftcur Icpremicr Prefident, Monlicur lePrcfide.n'^®nbsp;Nefmond auroit dit,QVii auoit efté Ie lour precedentaucc Monu^*?^nbsp;Mefnardcau chez Monlicur ie Chancelicr, leprier fuiuantlapac® ^nbsp;donnéc quci’on ouuriftquelques paflagesiQ^ Monfteur Icnbsp;lier luy auoit promis dele faire entendre eciourd’huy anbsp;Dued’Orleans ; puis apresles fieurs Fournier amp;c Heliot, Efeheuip*^nbsp;deputez de ia villc, prefenterent a i’A Ifemblée vne Letcre enuoy ^nbsp;Paris.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
LedurcfaittcdcceftcLettrc,Icfdits lieurs Fournier amp; Heliot chargez de voir Monfieur Ic Tellier pour obtenir vn ordrenbsp;pour les conuois defdits blcds, Ce qu’ils firent; amp; l’ayant obtenu 1nbsp;uoycrentaParis.
Apt squoycefitia Icdurc des Articles apportez Ie iour par Ic fleur Saintot, de Ja part de Monlicur Ie Due d’ OrJeans,telsnbsp;font icy inferez.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,
autrementordonné par fa Maiefté.
PreraiercmcntjQi^ les Officiers de la Gourde Parlement 5c tres Compagnies, Mcllicurs les Maiftres des Requeftes qtwnbsp;nommez par fa Maiefté au nombre de vingt cinq, fcrctircroiit c*’ .nbsp;lieu qu’il plairaifa Maiefté leurprcfcrirc j fans qu’ils puilfcnt*'^^*'^^,nbsp;cnlaville de Paris ny autres lieux que eeux qui leur fcront ordo^^’Vnbsp;ny faire aucune fondion dc Icurs charges iufqiies a ce qu’il
Secondement, Qnc tousles Arrefts qui ontefté rendus Courdepuis Ie fixielmc lanuier dernier, tant pour affairesnbsp;queparticulicres, cnfcmbleceluy dc luillct iö48. concernaht
pofitions verifiées cn Ia Chambredes Comptes amp; Cour des
fcrontcaffezScrcuoquez, amp;lcsmiautesamp; grollcsdiecs «es tCg,
-ocr page 135-^|illcde Paris,qu au dehors,amp; quifonc encores fur pied,ferönt calfcz
'centic2 en vercu des pouuoirs donnez,tant par ledit Parlement, que
^'/quot;villcdeParis.
j^^-riefn-iement, IcPreuoftdes M.archandsamp; Efcheuins, affiftezde
----------------- ^ nbsp;nbsp;nbsp;-nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;”nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;-----'l
‘taiasdclavillc dc Paris,,Icfqucls pofcront prclcntenacnt les ^aiisqu’ils les puilfcnt reprendre que par l’ordre amp; comman-ït^g^j^^'^exprés defa Maicftégt; alaquclleilsiurerontdenouucau, dede-dansfon obeyffance , amp; denefedefpartiriamaisde lafidelicé'
Igj*)''°‘^bre dc nocablcsBourgcois,dcmandcront pardon au Roy pout lt;« lo ,riI lp dp Pnris . - Irfonpic nofprnnr nrefentensenr l«o
y doiucnt,a peine d’cftrc traitcz comme rebelles
. Citi
li^^j”*T''iefmemcnc, la Cour dé Parlementde Paris renoncera^ routes-^dociations amp; traittez qu’clle pourroit auoir fait contre Ie tant dedans IcRoyaumc qu’auec les ennemis deceftc:nbsp;l'p^^^ne, amp;fera laLettredeCreance , enfeiiihlc la Creance denbsp;ditcnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;delapart def Archiduc Leopold, tiréedes regiftres dcla-
de Parlement, amp; nüfe entre les mains dc fadite Ma-
Sjyl A
8c enleuez aux particulicrs, ou qui auront efte vendus, leur amp; reftituczsTlsfont en nature, finonlaiuftc valeur d’i-
pier ^'.*^'^cnt, tous les deniers , mcubles , vailfclled’argent amp;pa-f ptis, -Jonrr
pQalij^ Icfdits particulicrs ferontcreus parferment, tantpourla-velljj ^ d^equantité. Et pour les deniers des Tailles, Fcrnies desGa-Ptis ^ ^ydes, cinq grolfes Fermes, Conuoy de Bordeaux qui ont eftc fcront rendus afaxraiefté, amp;nepourront Icfditsnbsp;Gabelles,AydeSjcinq grolfesfermes amp; payement des ren-^gt; eftre pourfuiuis ny concraincs pour Ie payementdesnbsp;fur lefdites FernieS öc Tailles ^ pendant Ie temps dontil
uenu.
des nbsp;nbsp;nbsp;les modifications apportécs,tant par la Cham-
cjue par la Gourdes Aydes,.fur la Deckrationda? dernier,ferdnt rcuoquées.
foit g nbsp;nbsp;nbsp;’ que r Article huióticfme, concernant les Coni-
*p nbsp;nbsp;nbsp;^eucé en adioufrantjSc aueunement interpretant iceluy,
'^ertudes Arreftsdu Gonfeil qui les auront rcglez
remifes Icront pafiez aux Coraptes du ^ foricr dc
^te. ’ quot; des C^rranccs des parties prenantes fans aucuac difE-
1
-ocr page 136-Au premier qae la Compagnie n’y put conrentir, eftatit contr»i auxDcckrations du Roy amp; aux Ordonnances.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.
Aa dcuxiefme,qu’on nc peut toucher irArrcft du moisdeluul^ eomrncprccedant Ia,DccIarationdu mais d’Odobrcdernier,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;P
qu’^ccuxquiont efté donnez iufques au fixiefme lanuier , n . pointlefuietde la Conference, ^refgard des Arrefts donnez dep^'^^nbsp;ieditiour fixiefme lanuier; Qu’aprcsqu’il aura plcu au Roynbsp;RcyneRcgentedeclarcrlcursintentionstouchantles Declaration*nbsp;Lettres de cachet, Sc autres ades donnez depuis Icdit iour, il fera»nbsp;xefponfea 1’Article. ^
Au troifiefme. qucl’accommodement fait amp; Ic ficgeleue, feraaccordé, fi mieux n’aymcIeRoy employer festroupes
¦uicc. nbsp;nbsp;nbsp;_ ^
Au quatriefme , que 1’Article fera conccu en ces termes j Prcuoftdes Marchands amp; Efeheuins, accompagnez de bonnomnbsp;Ac notables Bourgeois , rendront au Roy leur obeyiTance Scllt;^nbsp;{bubmillions, auec proteftation d’vne fidclité inuiolable ;nbsp;feront les habitans de Paris lesarmes, raccommodement fait ^nbsp;fiege Icue, ne les ayans prifes que pour la nccellité de leur ^nbsp;fence.
Au cinquicfme, que cct Article contient deux chofes , '1® mier eft inutil, Ic Parlement n’ayanc fait aucuns traittez,nbsp;jiy affociations dedans ny dehors le Royaume. Au fecond 1^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.
I#.
amp;la Reyne font tres - humblement fuppliez que l’arréftc . j. racurc dans les regiftres cn I’cftat qu’il eft , eftant tves'^yLsnbsp;dueux , amp; la proportion ayant efté portee route enticre ^nbsp;Maieftez fans cn deliberer , pour reccuoir far icellcs Icursnbsp;tez ; Mais lefditcs Maieftez feront tres - humblement fuppH^^^ucinbsp;trouuer bon qu’il foit refpondu audit Enuoyc par Ic Parl^j^^^^tnbsp;que k proportion ayant eftc prcfcntcc ï Icurs Maieftez, ^nbsp;donne ordre au Parlement de luy faire entendre , Que ft 1®nbsp;-d’Efpagnc reut enuoyer des Deputez cn lieu qui feranbsp;pour traitcr dclapaix, leurs Maieftez y cnenuoyerontnbsp;dans le nombre dcfqucls dies choirront aucuns OfHciers du
ment.
Au rxicfme Article,Que les papiers amp; les mcubics cft^tn^jpc! ture amp;c nonyendus , feront rendus • ^ loAirr^lnc de
amp; pour lefurplus
nc peut- eftre accordc, au contraire qu’aucuns, ny‘cn genera'''Vfj particuiier , ne pourront eftre recherchez pour raifon dcsnbsp;¦contenues en 1’Article , fauf H fa Maiefté de faire telle gra^cnbsp;iuy plaira i ceux qui feront intercll'cz aux chofes contcnie*
aceluy, nbsp;nbsp;nbsp;,
Aufeptiefme , Que 1’accommodement amp; le ftegc Icué,
Conference, amp; n’y pcut cftre poitrueu q^uc pM Ics voyesde £p la forme ordinaire.
le neufiefme qu’il nc peut eftrc accordc aux tcrmes qu’il eft cou-dcs’- ^ nbsp;nbsp;nbsp;Majeftc tres-humblement fuppliee de laifler le jugemcnt
couchez cn ligne dc compte a la Chambrc, a laquelle la cn apparticnr.
con-
Icdlure Monfieur Amclot premier Prefidcnt dc la Gourdes Meffieurs du Parlement de leur lailTcr la connoiflanccdecenbsp;'ielcurjurifdidlion’jMonficurleptemicrPrcfident luy refpondir,nbsp;I4Q0 j'-lcmenrn'a iamaiseudeflein d’entreprendte turla jurifdidlion denbsp;le^de Aydes', Qi^Tonauoit dccouftume en easdcconteftation enttenbsp;Compagnies, dc fardcr cet ordre, lequel dcuoit eftre toufiours ob-iit Pif ^^^oir eft que Ic Procureur General de la Cour des Aydes defeendoitnbsp;du Parlement', 8c cn cas que le different n’y fuft terminé, vn Pre-fttjj. * ^ deux Confeillcts de ladite Cour, venoient au Parlement en
, nbsp;nbsp;nbsp;'¦'^que Meffieurs Ics D'eputez curent leu Scdelibcre furies Articles
*Prcs^ip^^llus,aIss’en rctournercnf,puiss’eftant raffemblcz incontinent chez ledit fieur premier Prefident, Meffieurs le Prefident lenbsp;ViolcPrefidenrsaux Enqueftes, quiauoicnreftc deputezpotirnbsp;^Uc d'Q* 5®%onfes faites aux trois premieres propofitions dc Monfieur lenbsp;rdirenf, Que le iour precedent ayant efte trouucr ledit fieurnbsp;'itl^ deans, ft Icur auoit tefmoigne n’eftre pas fatisfait dc la refponfcnbsp;P4sq^j^’'°Pol»tion qui regardoit rAffcmblée des Chambres, nc voulantnbsp;^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;dans la Declaration qui fcverifieroitaulidldcluftice, ilfuftpailé
dcs Declarations deluilletSc d’0lt;ftobrcde 1^48. Mais Itatjj j^effieuts contentaffent de la parole, que ledit fieur Dued’Or-Roy ^^*'aoir, qu’clles feroient cxccutces', amp; qu’en cas dc continuation, lenbsp;Ìe '^'^taduertijilyferoitremédié',maisqu’ilncvouloitabfolumentnbsp;^HafQ^^de Gontrauention y fuft', Aquoy euxquot; deputez auoient refpon-, ^'^°ya-ll“^amp;p! opofé deux expediens pourne pasromprenbsp;y qui nc regardoit que le Parlement. Prcmicreracnt,Quc Tonnbsp;^ P°int dans la Declaration dc la ceffation des Affemblées; maisnbsp;promettroient vcrbalcment ou par eferit, que n’eftantnbsp;i ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Declarations fufdites , le Parlement ne s’affembicroit
fjj demetrre dans ledifpofitif de ladite Declaration, qu’il nc ^ueunc aflcmblce dcs Ghambres lcrcftcdel’annee,finonpournbsp;^R.eceptionsd’Officicrs,5c qu’ainfiil ne feroit innoucauf-Difantlefdits fieur le Coigneux 8c Viole, qucces deuxnbsp;fonAlteffe Roy alle: Surquoy laCompa-^fiberé, arrefta que lefdits fieur Deputez iroient vers Meffieurs
V
Ic Chaneclier amp;: Ic Tellier deputez de Monfieuf Ie Due d'Orleans, qu’ilsferoicnt en forteque 1’on fe contentaft de la premiere refpoalcjOKnbsp;qusl’onpriftl’vnde CCS expediens.
En fuitte comme fe faifoiéc la des articles dreflez par les ileurs Depu^^^^ * cecommis, lelicur Saintot fcroitentré, amp;auroitditaccs Mclficurs.^^^nbsp;fon AltelTeRoyallc attendoit larcfponfe,amp; auflilcï fufdits Deputenbsp;roient alleztrouucr Monfieur Ie Due d’Orleans.
Aprescelafcfit Ic^urc dVne icttre du Preuoftdes Marchands5:£^’‘^^j uins dela villedeParisjöcd’vneaurrccfcritc par Monfieur Ienbsp;Bcllieure a Monfieur Ie premier Prefidcnt, en yoicy la coppic.
r:f-
uoyédesMandcmcnspouraffifterau Tir Dewwi de la Paix, qu’on ïa Conference OU vouscftcs,aye operé; Mais comme on nc conc^'*.nbsp;des coHtrads de mariage, fans parlcr de la mort des futurs conjoint*nbsp;trouucrez bon que nous vous reïterionslapriere que nous vous auon*nbsp;par iios lettres prcccdcntes, toudaantlesPaflèportsdesbleds quinbsp;accordez pendant que laditc Conference aura lieu, 3 caufc que Ie*nbsp;resnes’enaduancentpas felon qu’il feroit a defirer, qui nous faitt^’^^^^ctnbsp;que la quaiatité n’cn foitaParis, lots que vous celfereza Rucl ;nbsp;qui manqueroitlorsne fuftpas de facile conuention, s’iln’y cftoi'- P^oi'nbsp;ucupar anticipation. Faites-nous done la grace d’en charger voSnbsp;res ja CC qu’ilfoitaccordé, que les grains quinefcrontarriuezanbsp;uant les quantitcz promifes, a raifon de cent muids par iour, a cocn^nbsp;au 3. Mars iufques a la fin de laditc Conference, yferontvoidurcï^^spd'nbsp;nc 6c feure gardeauec defenfes a routes perfonnes de les emptf-^^''nbsp;nc delavie,5c devioler Ic droiddesgens.
Nous fommes icy accablcz des Bourgcoisamp;du menu peupl^? mandet du bled^ afin de nc point pafler pat les mains des Boulang^'^*’nbsp;Fedelacheretédupain; ce que Meffieurs du Parlement n’ontnbsp;a propos de leuraccordcf, mais bien leur ont promis qu’ilsnbsp;pain blanc a deux fols fix deniers la liurc, Ie bis-blanc a deux fob gt;
ESSIEVRS,
Si nous nous voulions arrefter au bruit commun, nous aurions
irift
.4 dix-b«ia deniers , cc qui les a enquelque fa^oö contentez: Rü
-ocr page 139-h
•fj 'j' nbsp;nbsp;nbsp;oeboii marclic ne leur dure pas long-teSïps. Faites-nous Ia
«e nous croitc toufiours,
Vos tres-humbles Sc afFcftiomicz feruiicurSj les Preuoft des Marchands amp; Efeheuinsnbsp;delavilicdcParisgt; r-E Ferqn.
^ nbsp;nbsp;nbsp;H A c H ï T E.
/.^'^enl-HofteldcvilIc
quot;*-Marsi«4,.
Êt ’
efi efcrit; Hous’auons aprisauant Ie depart de cc Courier que faus (Jnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;auoit donne Arrcft aux fins de cette milliue gt; dont vous auxez
“'^teloriginal par fon arriuée.
' £ 7*
^RE DE MONSlErR LE PRESIDENT •if Bellieurc, k Alonjteitr Ie premier Prejident k RueL-
Icvo^^SlEVR,
^Fcriuis au dernier iour ce que Monfiieur de Bouiflon m auoit ^°^ccrnant les intcrefts de Monfieur deTurenne j auiourd’huy Ianbsp;«na efté faite au Parlement,par laquelleilaefté donné aen-*ï^‘^nrarchoiten deca,ëc que depuis dix iours iiapalïè Ic Rhiunbsp;troupes,tant Infanterie que Cauallerie, a la referue d’vn
quot;'ll
^ ___________
Gouucrneurde BrilTaC, dont partie commen-
j^^lerejoindre.
'^ompagnicefl: fort en pcine de n’auoir point de nouuenes del eftac fjqj. 'fous eftes dans la Conference i amp;Ies diSèrens bruits qui en cou-^‘ince^^ gt; pourroient aiiffi-toft produitc dc mauuais que de bons effets:nbsp;^üinbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nouuclles dc cette impatience, agite bien fort ces cfprics„
cematinporteza reuoqucrle pouuoirdcMefficurslcsCora-'1“^ nous nc receuons point de bied , Sc que cependant ils j'Oüs don^^ affaires s’adfiancentfort, fi rexpedient n’auoit effé pris denbsp;aduis par cette lettre de cette inexccution gt; au preiudice dcnbsp;ParUftnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;imaginez, que vous nc voudricz pas que
^ncunautre article, amp; quevous feriez furfcoir laConferen-^?'^tag2s nbsp;nbsp;nbsp;ay ons receu au reoins les bleds promis, les chairs^
C autres chofes neceffaires a la vie, que nous eftimons que fnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;qui nous foient apportez : il vorts plaira^
f '¦^^laC nbsp;nbsp;nbsp;auant rentreede demain au Palais, dequoylatis-
'•‘^luy nbsp;nbsp;nbsp;ce point, dont elle m’a chargé de vous efcrire, Sc
“nt ie ure fuis cy-dcuanc donné 1 honneur dc vous mander quel-
Iri)
-ocr page 140-qac chofc, poar U liberté des paflages d’icy a Ru el: Ton auoit couriers nc feroient pas obligez de pafler par Ie quartier de faind Cloud,nbsp;que Ie bac de Surefne feroit reftably : les difficultez d’auoir de vosnbsp;uclles , 5e de vous faire fgauoir de celles d’icy, pcurroir porter lesnbsp;donner quelque Arreft, qui rendroit plus difficile l’cxecution des bons ^'nbsp;feins que vous aucz, Ie vous efcris en haftc, amp; ne pouuant trouuervol^nbsp;courier ordinaire, ie vous cnuoyc eduy-cy, queie vousprie rcnuoyci*'*nbsp;telponfc auant Ic Palais,
Voftretres-huniblc amp; tres-obey^*'*' feruitcur oe BEttiEVi'-®'
1^49.
Apres auoir entendu Ie contenu en ces deux lettres, Monfieuf ^ j; Nauue,cft:prié de porter cell '.dc monficurdcBellicurea Monfieurnbsp;gneux, pour la faire voir a M. Ic Due d’Orlcans, ce fait chacun fcnbsp;circ;5cfuries fixheuresdufoirtoutcla Compagnie feroit retournc^^'^jjnbsp;monlrcur Ie premier Prefident au mandement qu’il leur enuoynbsp;Ie CoigneuxSc Violeauroient fait rapport a la Compagnie, quilsnbsp;infifté,5c reprefenté a McffieurslcChancelierSc Ie Tellier, tousnbsp;diens pour accoramoder cette affaire, 5c dit, quepourucu qu’il ynbsp;nbsp;nbsp;nbsp;n
la Declaration des termes conrenans amp;lignifianslcs motifs qui auoie*’'^*^ confentir Meffieurs du Parlement a la ccflTation des Affemblées, quinbsp;rcxecution des Declarations de May,Iuillct,amp; Odobre dernicrs,ilsl®f Icnbsp;feroient; Quefurcemonfieur leChancelierayantcfté trouué monn^^jlt;nbsp;Due d’OrleanSjilieur auoit mandé que fon intention eftoit dc nenbsp;ger, donnant parole que les Declarations feroient executees; Qiknbsp;putez ne Ie veuloient ainfiul leur feroit expedier des pafieportspour^nbsp;tourncra Paris Ie lendcmain,5c que Icdit SieurDucd’Orleans n’auoi*^ yicnbsp;lu voir la Icttre du Prefident de Bcllicure, que luy auoit portee Mon**^ jjii,nbsp;Cbancelicrjfur quoy il futarrefté qu’ils dclibercroientle lendcmaingt;^^
5c monfieur Ie premier Prefident prié dc faire relponfc a monfieur ^ ^ dent dc Bcllieurc.
' E iour toutcslesChambres alTcmblces, oü fc érouucrcnt
_/PrincedeConty 5cautresDues; Meffieurs le Clcrc 5c Pelletier
fcillcrs auroient dit, Qffil n’y auoit encor que i8o. muids de bied a nbsp;nbsp;nbsp;I
5c neantmbins qu’il eftoit impoffiblc de les dittvibuer aux Boubuamp; ^caufedu ttop grand nombre qu’ils eftoient, 5c qu’ilfcroit cxpedicU
-ocr page 141-(Jgjj pliifieurslicuxlorsqu’ilcn arriueroitj l quoy Monficur IcPrefi,. les p ^®^^ll'urcamp;autrcsMcffieursauroientreparti,qu’cn celaMcflieursnbsp;^euoient vfer de leur prudence j comme ils auoient faitnbsp;E^^o^.^prefenr,
les t nbsp;nbsp;nbsp;pluficurs deMeffieursfe feroientplains, queperfonne nc payoit
Surquoy la Cour auroit donne Arrcft,portantquelcsPardfans *t(^entcontiainsparcorps,5e Icsautrcsparfaific dclcursmcublcs.nbsp;inbsp;nbsp;nbsp;nbsp;toft la Cour auroit eftc aduertie queic fleur Hachet Efeheuin eftoit
fotj ¦gt; iceluy ayant eftc mandé par ladite Cour, afiu deluy rendrc taU s'eftoit pafte i Corbeil, pour faire venir en cette ville la quan-^'ti |gt;p ^dpromife: Eftant entte, ilditquil auoit reccuIcttrede 1'Elchc-'cot enuoyé audit Corbeil; lequel luydonnoit aduis qu’ily auoitnbsp;batteaux chargcz au deftus amp; au deflbus dc Mclun, amp; prefts»nbsp;dj^ '^'lte, maisque les Sieurs deNouaille Gouucrneuramp;Laifnc Inteagt;nbsp;tte '*'^'^ftice audit Corbeil, les retcnoientêr cmpelchoient depaftèrou-Icu’^l'^^tmefme monftre audit l’Efcotvn ordre defaindGermain, quinbsp;Qv,g|;yo'gnoitdene pluslaiflTer rienpafler; adjoutant ledit fleur Hachetnbsp;^Ichcutn enuoyé a Mclun y auoit cfté arrcfté,iufques au retour desnbsp;Üf.p ^’^dsqui auoient amené Ie premier bied en cette Ville ;aprcs quoynbsp;fie^‘?®itrctiré,amp;lc6Eure auroitefté faitede lalettrc cnuoyéeparMon-aptesj'P’^'^micrPrcfidcnt a Monficurlc Prefident deBcllieurc.; parlaqucllenbsp;bicj, ®*t aftcuré que les Deputez trauailleroient puilTamment pour I«
iCn ^ aiicuiLetjuc ics nbsp;nbsp;nbsp;iia.uAxi.ici.uL(^uv
lionncurdc la Compagnie; il mandoit que pour ncfcplaindrc pas raifon, il eftoit ncccflaire de voirfi Ie mar rede lanbsp;Vtjnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;bied promifc prouenoit de manque dc foy, cc quiraeritoit
Uttt particuliere confideration; Surquoy ayant efté dclibcré, amp; furU infj^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;, auroit efté arrefté dc faire furfcoic a la Conference,
^i^HUcsa l cncicEc execution des promefles, Sc a Tonuerture tourc libre qL ^paftag*^ jpour fairearriucr bois, charbon, vin, auoinc, foin, ècautresnbsp;j^^necelTaircs; amp;q el' on dcmandcroit des Pafleportspourquatredcnbsp;^^rlfieurs, afin de fc traufportcr audit Corbeil, Mclun 5c Bric, pourfa-‘^'t a'^ 1’cnuoy defdits blcds amp; autres chofes; ayant ladite Cour arrefté,qucnbsp;Afjj nc feroit point public iufques a cc que l’on euft refponfe dcnbsp;ptlt;^mier Prefident, auquciilfalloit efcrire,amp;luy en donnet
Icfleur Miron Confciller du Parlement deNormandie 5c Dc* gt;auroit dcmandéd'cftreouy; iceluy entré 5cplacé comme ilnbsp;^y^dcuanti dit qu’il auoit charge dc fa Compagnie dc rcprcfentccnbsp;pUt5J^''^p'l'^®faditc Compagnie s’eftonnoit que l’on euft enuoyé des Dc»nbsp;^ l'ticl fans luy faire ^auoir; il s’eftcndit fort fur les loü ingcs de fanbsp;tiif ^'^^^’dufecourid’homines, d’argentÖC de /iures qu’ellc peutfour-de[jnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;fairectoire parfon difcours, que d’icellc dépendoit Ie falut
'’^yer H nbsp;nbsp;nbsp;^1 conclud qu’il tuft permis a fa Compagnie d’tn-
Pottsp”*’'* ^'^pnteza ta Conference,5cque la Cour demandaft desPaftc-PtHirdeuxprc£^gjis^ 6c norabre fafifllantdc Confcillers; icduyrc-
li iij
-ocr page 142-r (f
lircjla Cour auroit retnis d’cti ddibercr au Icn^emain, n’ayant m grand cas du difcours dudit fleur Miron gt; qui mcritoit d’eftrc renuoyenbsp;delibercr eftant trop hardy^
Puis la Cour fc voulant leucr ,Monflcur Ic Prince de Contyditjq^^ auoic encor a donncr aduis a Ia Cour, dVnc Icttre qu’il auoit reccÜs d®nbsp;MonflcurdtLongucuillcv parlaquellcil mandoitquc fans plus de retfld*^'nbsp;il partiroit lei5. de cemois auec 7000. hommes depïed amp;c 3000.nbsp;defqucis Ia marcflc feroit droit a faint Germain-, qu’il 11’cftoitpoint 'nbsp;faire d’cnuoycr au deuant dc luy pour faciliterfonpalFage, qu’ilnbsp;aflez fort pour battre larmée dc monfieur Ic Prince, fi cllc vouloit s’y opP^quot;nbsp;fcr;monfleurde Beaufort ay ant adjouté qucdanscctte Cauallcrie il ynbsp;ïioo.Gcntils-hommes, ilfut arreftc qu’onluy mandcroitdepartirplr^^'?nbsp;acaufequclcs affaires preflbient, 5c quaRuel la Conference efioit
point deferompre..
On auroit aufliparle del’afSiiredcl’EuefqucdeDbl, qui auoir deuo^ »cau refufe dc rcfp0ndre,5cdemandé d’eftre r’enuoyé a fes luges, furnbsp;la Cour auroit renuoyé 1’afFaire au Parquet-, amp; le reftc de la matineenbsp;efté employ ce a examiner le Comptc deCantarini-qgt;ar Icquel on pretend^' .nbsp;qu’il cftoic reliquatairedc 400000. liurcs fans ricn ordonner lur iccM’nbsp;par Icquel il fevoyoitque Icdit Cantarini , depuisl’annec 1^43. auoirnbsp;uoy é en Italic vi ngt-fept millions pour la guerre, 7. millions par 1’ordrc dnbsp;CaidinalMazarin, fans qu’il paruft pourquoy, 8c quatreautrenbsp;qa’il luy auoit donnez icy,
CEditiour, Meffieufs les Deputez dcs Compagnies s’cftant
fur Ics fept heures du matin,au logis dc monfieur le premier P^'*- * dcnt,ayant delibsréfurla rcfponfeapportéccn 1’Affemblcc, le foirpi^'-^^nbsp;dent par monfieur le Prefident le Coigneux ScViolej il auroit efténbsp;quelefdits Sicurs Ic Coigneux Sc Viole, iroient vers monfieur Ic Due d’C*^nbsp;lcans,Iuy dire que pour le bicn dc la paix,5c Icrcfpedl: que I on portc au ^‘^V,nbsp;a la Reyne,a luy ,5c a monfieur Ic Prince, la Compagnie accordoit I’ai't’^ ^nbsp;comme il le defiroit,fe profnettant qu’clle aura farisfaftion fur Ics autre*nbsp;tidesqu’clledonncra,5c furiesrefponfesfaites aux articles propofez!nbsp;part-,Qj/il fera faitregiftre dek parole d5née,queIcs Declatatios des ^nbsp;de May,Iuillct,8c Odobredernjicrs,^ feront exccutees, la Compagnienbsp;yant confenti 5c accordé la ccflation des Aflemblces, qu’en confequen*;*^ ^nbsp;la parole qu’auott donné fon Altelk Roy alle, pour le defir denbsp;tranquillitcduRoyaumc,
Auffi toft ladide deliberation achcucc, Meffieurs Ic Coigneux 8c ^ feroient fords pour aller porter cette refolutioa a monfieur lenbsp;Icansdc Sicur Saintot ayant aduerti la Compagnie qu’il deuoit aller diionbsp;a faind Germain.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. ^
Ec l’aprcfdifnée ces Meffieurs rctournez , Scaffcmblcz chezmonfic
-ocr page 143-rapp nbsp;nbsp;nbsp;McflïcuisicPrcfidentIc CoigncuxAi Violeaüroicnt
cftéamonficui' lcDucd’Orlcans,luy faire entendre I’Arre-4itc' nbsp;nbsp;nbsp;Compagnicj laqucile auoitaccordc cet article, qui donnoic
4[u'^”^^lilibertcamp; autoritédu ParlemcrjparrcfpcftauRoy, alaReync, ïjPp j ^®onficurlcPrince;Quc monfieur Ic Due d’Orleans leur auoitnbsp;itjy ^‘iqu’cnmaticrcdcConfcrencCjfil’onn’eftoit d'accord dc tous Ic*nbsp;ipj ^j^^'^esjautres accordcznc feruoiet dc ricn;M .le Prince auoit dit lamef-ticij.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^uoy IcditSicur IcCoigncux auroit reparti,Qu^il y auoit des ac-
que ia Compagnienc paiTcroit iamaisjSuc ’''^ftficur le Prince I’ayant intcrrompu,dit,Qifilnc difoit pascclanbsp;Oy *?*^‘lcputc,amp;quc fi celacftoit on f5auroit bien qucluy rcfpondrc',nbsp;^’^ySieurlc Coigncuxauoitrel'poduaddteffant fa paroica monfieatnbsp;Orleans,Que quand il feroit cncor dV»c condition plusrelcuccnbsp;feu fnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,nc dcuoitpaspenfer agagnerlescocurs amp; Ics affedions dcs
'benncleurdonnant que dcs tefmoignages dc hainc 5c dc colcrc; Q Ptes ils fe feroient retirez.
d’vnc lettre endatte dccc PrcuoftdcsMarchansauxErchcuins,Depute2,McfficurslcPrefi-iPq p Nefmond 8cMefnardeau,auroicntefté Gommis pour la porter»nbsp;gtiig '^'^’¦IcDucd’OrlcanSjScluy faire entendre Icfub jet que la Compi-de fe plaindrc dcl’inexccutiondes promcues,5c Icprierdeles
iour routes les Chambres affemblccs, la Cour,fur le rapport fait de itij- ^^^ioeRequcftc prcfentéepar Ic nommé Goulcau aux fins d’eftrenbsp;bail aluy fait par 1’Vnmcrfitéde Paris, de Commis generalnbsp;^luHnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;la place dc Burin, auroit rendu Arrcft conforme aux con-
d’iccluy Gouleau,
Jojj. ^’¦'^it dié propofc dehaulTer le prix 6c valeur des deniers,5c les faire vji-P Rubles, mais cettcpropoficion fcroitderacuréeindccife.
1’Eugf auroit cfté propofé de trauailler au iugement du proeez de Dobmais s’ellanttrouuéquiln’y auoit point encor de Con-lanbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Procureur Gcneral,iccluy mandé enk Chambrc,8c enquisde
chargé ’’^^Q’onditqu’ayant iugé cettc alFake dc confequcncc, il auoit '^C'^tirlcs Bechfer I’.vn de fes Subftituts,pour 1’cxamincr, amp; fait ad-Subftitutspour venirauccluy y prendre Conclufions: 5cnbsp;¦^'Onsdannbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Mdneurs,luy ayant dit qu’il euft a donner fesConclu-
Et 1'y_ matinee, Icdit Sieur Procureur General feferoit retire.
ïiojnttiéT *^^^®curs auroit dit,qu’ily auoit dans lefcruiccde cc party vtt
Rio ®^uct,lequel fupplioit la Cour aux oecafions, 5c dans 1 accoin-taufe nbsp;nbsp;nbsp;quelqu’vn fefaifoitjd’y auoir quelquefoindefesintercfts, a
d’vnpj ^^^‘¦^ignoitquel’on prill occafion dc luyjoüervnmauuais tout ‘ qu’il aucit au Parlement dc Bourdcaux, pour homicide de
-ocr page 144-ment.
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nt, nbsp;nbsp;nbsp;er' Ia
MonfieurIePrefidcntdeBellievreauroitdit,quefaiuanrFordre
fitierc de la Compagnic,ilauoit enuoyéhommede Greance vcrsMeln^^ es Deputez, lequcl eftoit retournc ce matin fans refponfeQvf il l^ynbsp;feulement dit de bouche,,que fur Ie midy monficur Ic premier Prefidentnbsp;roit refoonfe; amp; qu’auflü toll auoir rcecu leslettres de la part de la Coifp*nbsp;gnieJeditSieurprcmerPrefidentauoitfaitairembler Mefllieurs lesnbsp;tez, aufquelsUauoitmonftrérextraitdc lalcttrede Goflkt Elchcuio ’nbsp;qu’auffitoftonauoiï faitpartir Courier vers Corbeil amp; Bric , amp; qu’il tanbsp;cheroit a la Conference d’obtcnir vn pafiage entierement libre.
En fuitte monfieur Charpentier dit, qu’il y auoit grand bruit pat laville i acaufequeles Boulangcrsn’auoicntpointcuitcciour la,nbsp;pretexte de n’auoirpü auoir d’autrc bied que celuy qu’ils auoient acP^nbsp;cinquantc liur ile feptier,,amp; qu’ils nepouuoient bailler Ie pain au ^nbsp;qui auoit efté mis parl’Ordonnance, publice Samedy dernier; cecpiinbsp;gealcdit SicurPrefident de Bellievre de prier Meffieurs de Machauhnbsp;Guillon,d’allcr par les marchcz dire ^ Meflieurs les Confcillers dem^^nbsp;tel prix au pain qu’ils iugcroient apropos, oulelaiffaflcnt vendrea d»^ .nbsp;don, afin que par cc moy en rabondance arriuaft dans ia ville y Qif dnbsp;venu lemarin 110.muidsdebled, lefquels feroient diftribuez Ie ,nbsp;main en deftail, amp; a la petite mefurc: Sc auffi toll lefdits Sieurs fcr®‘nbsp;partis,amp; Meffieursauroient donn^ Arreftportantpermilfiona toutesf^ ^nbsp;fonnes d’amener aParis,bleds,farincs,pain,amp;c.en tcllt quantké qu’ib'^^^^nbsp;droientlcs vcndrc,amp; debitcri tclprixqu’ils conuicndroicntauec Icsa^l*^'nbsp;tcurs:Quc les Boulangers de gros amp; petit pain,en cuiroient depuis voenbsp;ques afixliurespcfant,aucc delFcnccs d’en cuire deplus grand , afinnbsp;pauurc pcuplc cn euft foulagcmcnt, amp; a cc qu’il put tirer foub^nbsp;ment desblcds qui eftoient arriuez amp; qui arriueroient. Eadite Cour ord^ ^nbsp;na qu’ils feroient menezaux Halles pour eftre vendus aux Boulangc^^^^nbsp;Patiffiers a Ia grande mefurc , amp; au peuplea la petite yayant nomm*^nbsp;Confeillcrs pour eftre prefensa la deliurance, amp;en tenir fon roollcnbsp;dcffencc fur pcinc de la vic, d’cmpcfchcr dc potter lefdits bieds a lanbsp;nylespillcr.
Depuis Ie Blocus il n’y auoit^inttant cü dc bruit aParisqucceioi^^''^^^ par la fautc des Boulangers i auffi y en cut il quclqucs vns d’emptid?*’Ue,nbsp;quimcritoientbknpunitiomcuxfeuls auoient profité durant ccnbsp;ayant bcaucoup gagné fur Icpain qu’ils auoient vendu: amp; paree qu^ Pnbsp;Ic bien du public amp; foulagcmcnt des pauures , on auoi t mis la taxc aunbsp;croyant qu’il viendroit iourncllcmcnt du blcd,dc defpit dc voirnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
horné amp; diminuc,ils ne voulurcnt pas cuirc,quoy que plufieurseuflc*’^^ du biedU’Arfenal aitf. li.le feptierdcpcuplcirritcde ccla vouloit les a
tous pillet amp; faccagcr, il fallutfaircarmerlc Bourgeois ,mcttre des co ^
de gardes ètoutcslcursportcsSc boutiques, amp; par cc moy en il
-ocr page 145-P Vn nbsp;nbsp;nbsp;'^'^l^otdrCjfinon des cris des pauures qui eurent'peine d’auoir d«
^°urlaauquel les riches quiauoient prouifion, s’eftoicnt abftenus pljnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;marchéle peu qui s’y trouua de pain diftribuc au menupeu-
Ciis^ p^'-^fcuintjamp;l’on peut direqu en deux inoisdc plus que dura Ie blo-ladifette n’auoitparuqucGeiourla,encorcenc fut pas man-bicfj ?.^^'d,car il yetiauoitdans la villc pour plus dVn mois s’il euft eftc pll^uéimais pour auoir Voulu trop toft foulagcr les pauures, fc con-boa ^ ji protneffe qui auoit eftc faire, car fans cette ordonnance donnéc anbsp;il fcroit venu des enuironsde Paris du pain amp; du bied, quenbsp;loij,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;1 apportoient au peril de leur viene pouuoient aller Ic querir bien
icli^t quot;ionner auprix qui auoit efté mis,6c Icpcuplc n’en rouloitpoiaS A)(f*'x^’^^nt en auoir des Boulangers.
Ie nbsp;nbsp;nbsp;ces Mefficursfurent partis pour aller raettreordredappaifet
^'l'^leftoit par la villc,il aUroiteftc propofé de voir qucl ordreron lcsQ;J''°^t)pour lc payement des gens de guerre, n’eftant pas iuftc de payernbsp;tilesnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;qui ncfctrouueroient entieres qua proportion des hom-
*Hisp^^itouueroienteffclt;ftifs.MelfieursFiaguicr Sc deVertamontCó-Pasd5'^''^ieueuë,dircntquelaplus complcttedcs Compagnies n’cftoit ^c(ïig^^''^°inraes,cc qui auroit cxcité vn grand bruit dans la Compagnie,nbsp;|atisfai/\^„‘^ifans qu’il eftoit honteux d’auoir pris de l’argent, amp; n-'auoir pa
il comraen^a d’y en auoir fuffifatnmeat. amp; de la en auaat
-¦^aU 1gt; nbsp;nbsp;nbsp;1quot; “nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;w» 11- .... pas
^CUfj obligation. Lc Sieur Prefident de Bcllievrc auroit dit que Mcf-'litsjff n. quot;^erauxauroientpromis de dire au vray ccqu il y auoir defol-Et *'”^^®*achafqucRegimcnt,amp;qu’on payeroitfuiuantleursmemoi-parlé de rcchefdes necelficcz dcia ville ,ledit Sieur det?^-nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;i^auoit ccrrainement,Si de ceux qui tenoient les roollcs,
25000. perfonnes a Paris qui s’y ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;retugier,dont la villc eftoit beaucoup furchargée, 5c qu’i-t
pas temps de les faire fortir.
Al'te
q ocla M. lc Prefident de Nouion’auroit dit que fuiuantl’ordrer Jup^p^ooitrcceu dcla Compagnie,lc iourprecedent ilauoita lafor-^^fli .yj^^’^’Piiémonfieur lc Prince de Conti de luy donaer heurc,
Öeputez pour trauailler aux Commiffions quela Cour auoit
Sieur Prince ayantfou-
fi' nbsp;nbsp;nbsp;t^hezledir Sieur Prefident de Nouion, ily eftoit allé 1’apres
{Jj J’^oofieurde Beaufort,ou ilsauoientarrefte routesksCommif-a ^ooo.li '^''quot;¦orioooo. liures pour chafque Regiment de gens de pied, furfisnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;chafque Compagnie de Caualcric-,que ncantmoins on
‘ieliurance des Commiffions', iufqu’a cc que 1’on en euft a la Compagnie, amp; dautant que lors de l’Arreft que leditnbsp;apporter, on auoitarrefté denelesdeliuierqua-^ des Gens du Roy de Saind Germain, mais que la plus grao-
Kk
-ocr page 146-3c 3ifficultc cftoitquc Mcffieurs des Comptes 'difbient qu’ils
eftre appelcz,amp; auoir communication dudit Arrcft:,6c de cc qui
en exccLitió, autrement qu’ils n’alloüeroicnc aux Reccucuisjes nbsp;nbsp;nbsp;^
1’onprendroitdctemps entépsdesrecepteslorsquilsrendroict
pees, pour raifondequoy ilsauoient eftimé qu’ilfeioit aproposd^l^'^’’. .
donneraduis. Surquoy monfieurdc Bellieurefe fcroit chargé d’cn P**'
aux deux Meflieuts des Comptes qui venoient auConféilde Finatic®* ^ (
En fuitte de cc Monfieurlc Procureur General, ayanrapportéal® jjj les conclufions par luvprifesauprocezdu Sieur Cohon Euelque deP^^'jnbsp;dirqueHachetEtcheuin eftoit a Ia portc qui demandoit a encref gt;^f|nbsp;mandé dc cntré,auToit dit que Ie matin il cftoit arriuc uo. muidsnbsp;lefquelsn’auoient cncorpüeftrcdiftribucz, a caufe du defordrequ ^7 jjnbsp;uoitauportSainétPaul,par ladifettcdc pain dans les marchez, anbsp;fupplioitlaCourdcdonncr ordre.
Et ledit Efcheuin retire, auffi toft fcroit entré Ie Sieur 'Miron dep^'^ ^ Parlement de R.oiicn,lcquel apres auoir affeuré la Cour de l’inclinad^^jjjnbsp;fa Compagnie a continuer dans Ie premier cfprit dc laqonéiion,»'^^^’*^ (c'nbsp;que les troupes de monfieur de Longucuille , qui eftoient versnbsp;roiét dcprcfentprochede Paris,EPon auoit enuoyé vnGencralpournbsp;manderiamp; qu’encorqu’ilsn’eufTentcftéaduertis dc la Conference
qu’ellcaircftécommencce,ils nel’auoient.neantmoins trouuéc 1’vnion d'affedions auffi bien que 1’intereft leur faifanr trouuernbsp;ce qui cftoit arrefté paria Compagnie; 5c ayant prefenté lettres dudiquot;^nbsp;lementjlcóturcd’icclles faire contenant en fubftanceles remcrcicin*^‘’^jjf'nbsp;dit Parlement de l’aduis quiluy auoit cftcdonnédcIaConfcrcncCj^P^'nbsp;re d’obtenir palTeportspour vn Prefidenr,amp; nombre dc Confcillcrsnbsp;Ier a ladite Confcrccc,amp;qu’iIsy puffient auoir place honorablejLedi^ ^nbsp;'Muon continuant la parole dit pour nouuelle, que monfieur denbsp;uille auoit cü aduis du Parlement de Rennes qu ils auoient receunbsp;Icslettres 5c Arrefts du Parlement de Paris-,qu’ils attendoient quelti^^^cli'nbsp;de la;Trimoüille qui cftoit aux enuirons de Rennes fuft arriué, po'^M/fSlt;i'*nbsp;beter Sc ordonner Ia jonélion aucc ia Compagnic.Q^ deux Coof^*^nbsp;Mans eftoient allezRRoücn,a)(reurerledit Sieur dc Longucuille del*^ jj,/)'nbsp;Iepoarle fcruiceduRoy,amp; du Parlcment:Et ayantIcdic Sieurnbsp;ftcaobtcnirlefditspaffcports-, Monfieur de Bcllieurerayantnbsp;fes bónes nouuelles,luy auroit dit, quepour les paffeports qu il dcfi'^ ^ic^gt;nbsp;que leurs interefts cftant joints des deputez ne fcroiét tien Ueurpi'^l^itof*nbsp;amp; des memoires qui leur auoient cftédonnez. A quoy ledit pCtf
ayant reparti,qu’ils n’auoit donné autresmemoire que pour ceqt** . noit IeurSemefirc,n’cftantlors inftruit dc ce qu’il auoit apprisnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Ji'
Sieur Prefidentluy dit que 1’on opineroit fur fa demandejauffi/^^j Sieur Miron fe fcroitrctiré,amp;ron auroit fait quclques propofi^*®nbsp;trouuerdel’argentjlefquclles auroient efte remifcs.aexafiaio^'^nbsp;lier chezquelques vns de Meffieurs.
-ocr page 147-^^Eiouj-jj's Ic matin.Meflieurs Icsdeputez pour la Conference eSane fieu 1 ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;unonficur Ie premier Prcfident, amp; la affemblez,Mcf-
^orn nbsp;nbsp;nbsp;de Nefmond 6c Mcfnardcaü auroient renduraifon dcla
trjj *®iffion qu ils auoient receus Ic iour precedêt, 5c dit qu’ils auoient eftc deunbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^de Due d’Orlcans au Chafteau,6c luy auoient reprefenté que cy
H auoit efté accordc que dés Ie iour que la Conference fcrolt arre-t arriuer cent muids de bied par iour a Paris',ncantmoins que 'léij temps que la Conference eftoit commcncêedl n*en cftoit pas arti-fejj, •'^uids-.Quecen'eftoitfautcdeblednydebattcaux,rHaisparlcsdcf-ccqp.a'^sl’onfaifoitdeleslaiCfcrpalIèr au prejudice des paroles données,nbsp;dicqnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;route efpcracc des autres paroles. M. Ie Prince les interrompir^»
uti contrairc,6c qu’il eftoit fort eftrange que l’on euft enuoyé vne re-
tati^ H '¦‘Aoit dé ja paffé plus dc i5o.muids;a quoy ils repartirét auoir alTeu-
Uo
futvnedifficultéquis’eftoitmcuëa la Conference, puis qüc l’on piftr °t^né parole auxGens du Roy,qu’en casque la Conference fc rom-clij^j *tien conclure, on ne laifi'eroit pas dc fournir Ie bied qui fcroit ef-ayjj^^^ti’auiour de la rupture. Meffieurs Ie Due d’Orleansöc le Princenbsp;tiedcunbsp;nbsp;nbsp;nbsp;n’cftoit pas vray quo l’on euft donné cette parole, 6c que Ton
tioiéf 1- p °tirnir du bied que felon cc qui fc pafferoita la Conference: ils a-tJUj ^ POndu que la Conference n’auoit efté accordée dans Ie Parlement ^ette parole, Tinexecutionde laquelle donnöitfubieéf dc plaintcnbsp;au deftcin qu’il auoit dc reuoquerlepouuoir desdepu-rmonfieur Ie Prince parlantfort haut, ils fe fcroient retirez.nbsp;lUoij tie cette relation monfteur Ie Prefidentle Coigneux dit qu’ilnbsp;tttai,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;t^suiatin monfieur Ie Due d’Orlcans ,non comme depute,
i'lil
aijQjjjtirmc fon ancien domeftique iQ^ monfieurIc Due d’Orleansluy ioqjjv ^tnandés’il ne vouloitpasfinir afFairc,8c tcrmincrla Conference ccnbsp;Vq^j quoy il auoit refpondu qu’il n’y auoit pas lieu dc croire que l’onnbsp;JtiQjj^^faire lapaix,puifquel’onnauoitpastcnula parole promife; Quenbsp;ioijfp''^tleDuc d’Órlcans auoit refpondu qu’il falloit tout terminer cenbsp;ftilitj^'l'^^ttplustardlcledamain, dccrainre quilnc fefiftdeSaétcs dlio-, P^tt 8c d’autre, qui mettroient les affaires hors d’accommode-|5titci^?P'quot;^^pluficurs difcours, 8c auoir bien deffendu l’intcreft; du Par-^ttoitditaueclibertéa monfieur leDucd’Orlcans ,qu’ilpouuoitnbsp;8^ j ^ti Parlement, mais non pas Ic forcer a faire vne paix hon-rnbsp;Mq^g'^'^’^^f'onnablc.
de nbsp;nbsp;nbsp;Coigneux ayant acheue fon difcours, on leut deux lettres,
Ic Prince dc Gonty ,8c la Icttre du Parlement du 5. Mars, *^tra]A*l’ '^^uelettrecfcriteparCotart Bourgeois de Paris , 8c auffi toftnbsp;'^tirSaintot,qui dit que monfieur Ie Ducd’Orleans prioiclaCo*nbsp;'''¦CQcp.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Chafteau dans la Chambre, ou auoit commence la Co-
ieu eftoit Ie plus commode pour les chofes qu il auoit a leuC
Kk ij
-ocr page 148-dire.M.le premier Prcfidentluy a ditqucIaCompi^mealloitauCha 5^ pendant que 1’on mettoit les Cheuaux aux Carofles, fut Isuc YO® ^nbsp;Icttrc de ce iour eferite pat Ie Preuoft des Marchands aixx Efeheuif* jnbsp;tez, amp; furie contenu cn icelles lettres a eftc arrefté quclaComp^S” ¦.nbsp;plaindroit hautement del’inexeeution des promcflès,amp; qua fauted ynbsp;faire on ne paflTeroitpIusoutre a la Conference.
Mefficurs les Deputez eftans arriucz au Chafl:cau,amp;: montcz en la ^^**’*gj bre fiifditejinonficur Ic Marefchal de Grammonty feroit furuenu,nbsp;ayant cóplimcntè fort ciuilcmcnt laC5pagnic,dit,qu’ildefiroit fortb P% 'nbsp;que MeiGcurs IcDuc d’Orleas, amp; Ie Prince cftoient dans vn parcil fenri'^^^*''
amp; qu il eftoit fort aifc dclaconclure,s’ofFrantd’ycoatribucrtoutccqgt;Jii*^
roit en fon pouuoir. Mclïieurs luy ont fait plaintc dcl’incxccution promclïès fulditcSjamp;reuocations dcsordrcsdóncz,Iuy ont fait voirl’A'quot;'^®nbsp;ftc du Parlement de furfcoiralaGonfercncCjlc priant de faire cntcndi'®nbsp;iuftc fujet dekurs plaintes a M. Ie Due jd’OrlcaSjCC qu’ila promis denbsp;Et a l’inftant feroit entré Ie Sieur Saintot, amp; auroit dit que mófieur U Cp ^nbsp;cclicr prioit Mefficurs Ie Coigneux amp; Viole de venir parler a luy dan* Ynbsp;autre Chabrc,cequ’ils ont fait,amp; eftans rctournez ont dit qu* monueP^, ^nbsp;Due d’Orleans s’impaticntoitd’cftre ft long temps fans rien termincr^Pj^nbsp;yant fait entendre Ic manqucmcntdcia promeffe qui leur crnpcfchoi',,|jnbsp;pafleroutrcjmonfieurlcChancclierleurdemandaleur intention,nbsp;ont refpondu que les Deputez nc pcuucnt plus agir qu’ils n’ayent noU'^'nbsp;les dcl’aniuce des blcdsiParis.
Auffi toft Icfdits ficurs Ic Coigneux amp; VioIc furent mandez par M.le quot; j[ d’Orlcans qui leur dit qu’il vouloit faire f^auoir i la C6pagnie,ce qu»nbsp;donné lieu a la rcuoca tiódes ordres pour les blcds,qu’ils n aupientnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Jj,
misqucfcionquc IaConfcrcccirbit bicn,inaisquil falIoitvenirau*^‘’^j( llt;. donnerdcsarticles;aquoy ilsauoient fait refponfe, que leblednbsp;eftreentieremét liuréamp; fourny iufqu’au iourdclarupture:qucM.'®nbsp;d’Orleans auoit cncor repeté qu’il falloit venir au fondsjSc qu’onnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.-it
nerlesordrcs pour faire pafl'erla quantité de bied promifc. Lcdit ^ le.Goigncux eftant rcto.urncScayant fait Ie rapport de ec que luy ^ y,nbsp;dit fon Altcflc Ro.yallc , Ic Sieur Saintot apportadeux ordres dnj rnbsp;l’vn au Sieur deNouaille commandant dansC -! j'beil,amp; 1’autre anbsp;commandant dans Lagny, 5c cinq paflèports cn blanc, aticc vnenbsp;monlieur Ic Tellier au Sieur MareGdial dc.Cranjraont, pour la libcï^^nbsp;Couriers des deputez, amp;ont eftémi$eptrelcsmains des Efeheuin?® ^nbsp;tejpourfairclcuödefpefchcs.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;j
En fuittela Compagnie ayant dclibcréfur les lettres de M.lc ^ ^i' Eellieure,Sc par t’Arrefté dü Parlement auroit arrefté que Mcffi^^tit*nbsp;gneux 5c Viole iroiétyers Meffieurs Ie ChanGelijer,5c' Ie Telliernbsp;que Mefficurs Ie premier Prcftdejit, Sc Ie Prefident de M^fmenbsp;nbsp;nbsp;nbsp;) ^pr^'
Vheurc de M.Ie Due d’Orleans pour aller Ic voir apres difner, ScM-mier Preftdent ayat efté prié de faire refponfe a M.de BeHicurc,S^ i^cr TArrcfte de la Compagnic,clle fc ferpit yetirée.
-ocr page 149-Et V . nbsp;nbsp;nbsp;¦,
prefdincc ïflir les deux hcures sVftant afffniblce chcz Monficut Ie
«fté ^®'^fident, Monfieur Ic Piefident IeCoigneux amoitdit, qu'ilauok Monfieur Viole vers MonfieuiléCiiancclicramp;:leTelUeï,Wtfairenbsp;1 arieftc dc Ia Compagnie, que Melfieurs Ie Chancclicr amp; leTellictnbsp;qyjnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;cn Ia Chambre de Mcnficur Ic Due d Orleans pour luy directs
Ppaflc •, ils eftoient rentrez auec des vifages rudes amp;: auoient dit quö d’Orlcans s’offcnfoit de ce qu’ils s’eftoient retirea fans luy cnnbsp;alloit a fainft Germain, amp; qu il reuoqueroit lesPafleports ,nbsp;ft’jjjnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;aqHoyleditficurle Coigneux auoitreparti que la Compagnie
Ics nbsp;nbsp;nbsp;manque dc rcndreles refpeftsdeubsa fon AlteffeRoyalle, amp;
c Tcl[- nbsp;nbsp;nbsp;Ic bied promis fuft enticrement fourny, a quoy Ie Chancclicr amp;
(s’eftans nbsp;nbsp;nbsp;auoienr reparti que Monfieur ic Due d’Orleans
' icti ^^uoir,fi les Deputcz auoient plein pouuoir ou non, qu’il f^auoit
toulrours; maïs rarrefté du matin auoit efte fait pour lere{pclt;ft Parlement, qui auoit pric Ia Compagnie dciïitfeoira la Conference
b:
Gcncraux faiioicnt des brigues dans Ic Parlement pourlaraio-quot;Ppuuok des Deputcz , qu’il alloit reuoquer les otdres pour fournii; demandoit des articles amp;c quefi dans vneheure on nc luy ei»nbsp;$jj ’ s cn alloit a fainfl Germain.
Compagnie deliberant, Ic Marefchal de Grammontferoit cti-^adclitip^^^ambrc.amp;auroitdit qu’il demandoit pardon s’il interrompoir '^'pJ'cndnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;ques’en retournant a S.Cloud, ii n’auoitvoulu manquer
Congé dc laCoinpagniei Mcfficurs l’ayant rcmercié dc fesciuilb Ptoccjjplains a luy dc la rclpoplc dc Monfieur Ie Due d’0 rlcans amp; de fonnbsp;Conference, fi toftqu’ils penfoientrefifter »u debattre leursnbsp;menacoitde leur faire expedier des Pafleports, amp; de reuoquernbsp;finbsp;nbsp;nbsp;nbsp;les blcdsqui lont deubs;amp;: ayant deraandé audit ficurMarefi
°rdrcs dloiem reuoquez, ilarelpondu qu’il ncle croyoitpasj Ie flair Saintot qui a dit n’y auoir point dc rcHOCatioti',5cnbsp;^‘Cdit ficur Marcfchala protcftéque Monfleuric öucd’Orlcansde-ficiitg^P^ixamp;qucs’ils auoient donné leurs articles clle feroit tcrminéevncnbsp;Meffieursles Dcpurezl’ont prié d’ycontribucr fojjpolfiblcjccnbsp;fieiir^ ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;commun adu'fs a efté relblu- dc charger
Prince de Conty Sc autres Princes, Dues, Pairs, o Oouronne , Seigneurs dc Gcntils-hommes, Villes 8c Coni-fris 'lp ^‘^xitcs perfonnes de quelque qualité qu elles foient qui au-oonf;j. Wnaes pqur la deffenfe SC afliftance de la ville de Paris, lêr.nbsp;priy }^^ leurs biens, droits , offices, benefices , dignitcz, bon-,nbsp;S's amp; prerogatiues , charges 8c gouusrnemens, 8c en tel Scnbsp;cftt5 ^ t'’ ‘l'x’ils dloicnt auanc ladke affiftance, fans qu’ils cn puif.nbsp;^^'¦oorchcz ny iqquietez pour quelque caufe amp; maniGie que
d'ailcr dire a Monfieur Ie Due d’Orlcans, que l’on alloit tra-*’^'^icl« amp;:que dansce iourd’huvun les portcroit, amp; en fuitteont Q;!\«iclesfubans.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
^ffici^_^onficur Ie Prir
x'1
Kk
-ocr page 150-J7ö
i; Qs? nbsp;nbsp;nbsp;Arrcfts donnci tant au Parlement de Paris, qu
Sentences amp; iugemens rendus depuisle tf.ïanuicrdernier,feront felonlcur forme amp; teneur.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;„ .
3L. Qucfuiuantl’Arreftdei^i7.ScrarticIcdcrEdiddcLoudun,!'' ^ nc fcra trcs-humblement fupplice d’enuoyer Declaration au Parlei'^^^nbsp;portantque nul Eftranger ne fera admis dedans Ie miniftere, nynbsp;jnaniment des affaires de l'Eftat, ficcn’eftpour des confiderationsnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,-j,
tantes au feruice duRoy,ou du merite particulier, Sc des feruices q auroit rcndusala Gouronne.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
4. nbsp;nbsp;nbsp;Serontleurs Majeftez tres-humblcment fuppliées d’brdonncïgt;^nbsp;routes Lettres Sc Declarations necefTaires pour la fupprefllon des fnbsp;ftres dcsParlemcns deRoücn Sc d’Aixferont expediez: Commeaufilp*^ •nbsp;Ie reftablidèment Sc reunion a la Cour des Aydes de Paris des Election^nbsp;cnontefté depuis deux ans diftraitesSc attribucesa laCourdes Aylt;i^^nbsp;Guyenne.
5. nbsp;nbsp;nbsp;Les lettres des^. amp; 7. lanuier dernier efcrites au Preuoftnbsp;chans amp; Efcheuins delaville de Paris apres la Portie du Roy, routesnbsp;clarationsamp; Arrefts du Confeil, tant contrele Parlement que MoP*’ .nbsp;Ie Prince de Gonty,Ducs, Pairs, Officiers deH Gouronne, Seig‘^'^ ,nbsp;Gentils-hommcs, Scautfes perfonnes de quelques qualité Sc condi'^^nbsp;qu’ils foient, feront reuoquez.
é. Scrontles Declarations du mois deMay, luillct Sc Odobre der'’^ inuiolablcment gardex 8c obfcrucz , Sc les contrauentions a 1’exccii'^' ^nbsp;d’icellesreuoquées8cfcparées; Etncferont faites aucunes impofitiof’wgnbsp;leuées dedeniers,ny creations d offices pendant la ceflation derAffcif^^^nbsp;des Chambres du Parlemwrt, que par Edits bien 8c deuëment vctih 'nbsp;aueclibertede fuffrages.
7. nbsp;nbsp;nbsp;LeursMajeftezfonttres humblement fuppliées dedefcharget'^ -rnbsp;öionde.Parisdc routes Tailles, Taillon, SubfillanceSc Eftapes
trois annécs, cnfcmble des reftes qui enpeuucnt cftre deus des annéts*
Sc 14^8. nbsp;nbsp;nbsp;Ij.,
8. nbsp;nbsp;nbsp;Qux les troupes amp;gens de guerre incontinent apres l’accomi’''^^^j^nbsp;ment feront renuoy ces fur les fronticres a la refcruc de celles qui ontnbsp;ftumé eftreproche, Sc pour Ia garde de leurs Majeftez.
9. nbsp;nbsp;nbsp;Sera accoidé defcharge generale pour les deniers rcceus tat’*' Ppnbsp;blies que particulicrs , Sc meubles vendus, comme il fera plu* Pnbsp;culicrcment exprimc dans les lettres ^ tant a Paris Sc Roüen ^
Les fufdits articles leus8c mis au net,5cMeffieurs les premier i.pi' dent Sc Prefident de Mefmes pricz de les porter a Monficur Ie Duc “nbsp;leans,la Compagnieferetira.
37*
louf toutcs les Chambrcs aflctnblécs, Ia Cour ayant atluifé aux «üj ’^°ycjis dont pluficurs furcntpropofez pour la diftribution dcsbledsnbsp;a Paris;S croit cntrc vn hommc de crcance de la part du Duenbsp;(IcquelilditeltreprochcdeRcnnes cn Brccagne) ofFrirnbsp;du Roy amp; de la Compagnie 8000. hommes depUd ge jooo.nbsp;il j »qu’il auoit Icucz en Poidou amp; ailleurs, prefts a marcher quandnbsp;pOij^?*^ordrc,eniuypermcttant de prendre lesdeniers dans les Receptesnbsp;dfp^} ^iibfiftance d’iceux ¦, dont il auoit defia Ie confentement des affairesnbsp;jojj^.^*^icrs, Niortamp; autres villes’, amp; luy accordant a eet effeél Arreft dcnbsp;^ ^°*”**’*®°® gt; A quoy Ia Cour auroit refpondu audit Enuoyc,nbsp;a^,^. . ® delibereroit: Iccluy retire amp; l’aiFaire mileen deliberation, ellcnbsp;lt;^0000 Atreft conforme a la dcitiandc , amp; tel que ccluy de Mon-*^®Tutenne; rcccuantavnionleditficur DucdelaTrimoüillcamp; Icnbsp;hoJ' ^otntc dc StilTac, dc Chaumont, amp; autres Seigneurs ScGcntils-
? ^'litte auroit eftépropofc dcprcndrele fcLSc de cotnmcnccr a en faire ^ce i ?muids a prix raifonnablc, laqudiepropofitionfcroitdcmcu-
d{\j^^^ficur le Prefident deBellicureauroitdit,qu’ilauoitrcccuicttre Uaiij °”^'urle premier Prefident, parlaquellc il donnoit adiiis qu’il tra-'^'l‘A°frnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;pour roauerturedes pafTages, dependantIctemps
en fut apportéc vnc autte; pat laquelle ledit fieur premier fc ^'^tnandoit,qu attendu qu’on auoit furlis a Ia Conference, 3 cau-6c jjnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;du dernier iour, on cnuoyaft nouucau pouuoir dc continuer
aduis fi 1’on auoit fatisfaita la promcfTc defdits 100. muids de «y P.^r cbaquciourvfurquoyayant cfté delibercjilpafTaquclors quelanbsp;”tité fcroit rcccüe, ledit pouuoir fcroit donné.nbsp;jy^^Qfleur le Prefident de Nouion preaant aufli-toft la parole, dit qu’il ynbsp;Juyij j^GentilhommCjlequelpretcndant v'n droit dc quatre efeus pournbsp;bied, arreftoit tous les battcauxqui venokntdeMelun, ccquinbsp;Ennbsp;nbsp;nbsp;nbsp;caufe du retardement,
la Cour auroit donné Arreft d’ajournemcnt pcrfonnel, contre Eanquier, pour auoir fait donner vn exploit a Monfieur dcnbsp;d’argej^^'^l^illcr dela Courjamp;CommifTairepourla garde des douzebrasnbsp;defPajijj. v^^Kapparterunt au Cardinal Mazarin, portant deffenccs des’cnnbsp;en refpondre en fon propte 5c priuénom^ 6c decree dc
contrclcScrgentquiauoitcftéportcur duditcxploid,
Eabit- '^j ^l^'^queftc prefentée a la Cour pat lenomtné Rolland 5c autres Euit, ^ ~ ’^illc de Rheims, laditc Cour auroit donné TArreft qui en-
-ocr page 152-ExtraiÜ des Regiflres de Parlement.
Eu par Ia Cour routes les Chambres aflcmblces,laRequcft^P^®
téc parFran9ois Roland Marcband Bourgeois de la ville
dit Courier, fe leroit faifidc la perfonne dudit Marquis d'elaVicun* amp;l’auroita main forte chafle hors dudit Reims, 6£ quoy queledUP^'^'^jnbsp;plenaitfaitaütrechofc quccc qu’ilacreu eftre oblige par Ie zelequ’fl^.nbsp;feruice dtt Roy, amp; l’obeïllancc qu il doit aux Arrefts de la Cour, qui n®,,nbsp;perracttoient pas dc foufftir plus long-temps Ie commandement
tancpourluyquefe faifantSt portantfort deplufieurs aiitreshabir^”^ ladite ville au nombre de plus de trois mille, contenant que Ie Lundy Pnbsp;mier Msrs dernier feroit arriuc en ladite ville dc Rheiras vn Coiiriegt;-'P^. jnbsp;tant plufieurs pacquets de la Cour addrelTans aux Magiftrats tant dp ^nbsp;Rheims qu’autres villes dc la Prouince dc Champagne pour Ie reftabl» ^nbsp;‘ment des Poftes, Icquel Courierne feroit (i toft entre cn ladite ville 5 lt;1^.nbsp;auroitefté arreftc park commandement du Marquis delaVieuuilk,*’ ’nbsp;foydifant Lieutenant pour Ie Roy au GouucvnememdcladiteProm'^.^nbsp;de Champagne,fa inallc 6c pacquet faifis, 6cfa perfonne mcnacéednpnbsp;bet par ledit Marquis de la Vicuuille, nonobftant qu il fuft portcur dnbsp;pafleport du ficur Prince de Conty Gouuerneur de ladite Prouin^®nbsp;Champagne, ccquiayant oblige leditCourierdcïeplaindreduman*^^nbsp;trairtcracnt quiluy aupit efté fait, amp; du mefpris de 1’authorité de lanbsp;Sedudit fleur Prince dc Conty, raefme decricrhautcmcntdanslaru^'nbsp;¦pcuple fe feroit aflcmblé a fa claraeur, amp; en ayant aprisle fujet, auroitnbsp;plic Icdit Marquis de la Vieuuilk dc rendre audit Courier lefdits P^*^nbsp;qirefs, ce quenayant voulu fake, Icdit pcuple irtité del’iniurefait®^
homntc, qui eft la creature dc ccluy qui cft declare enneray dcl’Efl*® pcrcurbateur du repos public: Ncantmoins aucuns des principauXnbsp;giftratsde ladite ville de Rheims , prcfcrans quclque intcreft ou cfp®r*^j[nbsp;particuliere, au feruice du Roy, a [’obligation du ferment qu’Us ot»'^ znbsp;en la Cour, 6c a Tamour dc la patrie dc de leurs Conoitoy ens, ontnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;u
afaind Germain Icsnoms des principaux dudit pcuple qui ont afl* Tcxpulfion dudit Marquis de la Vicuuillc, pour auoir commiffion d® . ^nbsp;faire leur proccZ fouueraincment Sc en dernier refibrt, Sc cntr’autres c® ^nbsp;dudit Roland Sc des autres Supplians. Ce qui a oblige Icdit Rolandnbsp;ictircr en cette ville pour demander a la Cour fa proteeflion, tant pot^'-flue pour lefdits autres Supplians,requerant cftre rcceus appellans de tfnbsp;Ia procedure qui pourroit auoir efté faire contr’cux Sc tous autresnbsp;poutbienreleuez: ordonnerque fut Icdit appel lesparticsproccdeto*'*' 1nbsp;ïa CoHT. Cependantque deffenfes fuflènt faites aux Lieutenantnbsp;Ciailamp; Criminel du Bailly de Vermandois, a Rheims 6c autresnbsp;aulieurMarquisdcRothclin Gouuerneur deladitc Ville : MakeouLnbsp;tenant des Habitans 6c Efcheuins dc ladite Ville de Rheims, 5c anbsp;tres lugcs öcMagiftrats dc quclque qualité Sc condition qu’ils
cftre
373
habjj nbsp;nbsp;nbsp;Ia pcrfonne Sc biens defdits Supplians, amp; atitrcs
cjvij ^’iccllc villedeRheims, pour raifon amp;fous prctcxtedcco PalTé contrciedic Marquis dcla Vieiuiillc, a peine dcla vie.nbsp;fall enjoin: de faire apporcer incclliimnient au Greffedelanbsp;quj ’^‘^^ïqueüclefditsSuppliansofFi.'enC dc fereprefenter routes 8cnbsp;fois qu’ils en feront requis, les informations qu’ils pour-êc (jnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;faittes pour raifonde ce, ü auennes aiioicntcfté faites:
to^j'^ nbsp;nbsp;nbsp;publier r A rrefl: de la Cour contreie Cardinal Mazarin,amp;
Arrefts d’icelle Cour a fondc trom,.e par lescarrcfours pet„^.*''^''illedc Rheims, fur mefme peine de la vic; finon qu’ilfaftnbsp;Ccs jnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Supplians de les publier Sr faire publier. Veu auUiiespie-
^Oy !i5^ses a laditcRcqucftejConclulionsduProcureurGcneraldu ^out confideré : La bite Covita rcceu amp; rccoitleditSup-i’j., ^^idicnom appellant jl’atenu pout bien reieuttordonnequcuirnbsp;parties auront Audience au premier iourIcront les infor-Co„^ apportées au Grclfrc criminel d’icelle, a ce faire les Greffiersnbsp;Dj,. J^’ns par corps, Cependant faitdeffenfes aufdits Lieutenant Ge-Criminelde Rheims Marquis de Rothclin Gouuer-autres Officiers dc palTcroutre j amp; d attenter h lapcr-poiif^ ^ biens dudic Suppliant amp; autres liabitans dc ladite villc,nbsp;üiljj ^^‘^onde ce quis’eft paffcal’cncontre duditMavquisdelaVieu-tc/pj/. P^ffie de la vie;Enjointauffi aufdits officiers faire publier i’Al-Süi j *'^*^*^^ donné contre Ie Cardinal Mazarin, amp; tous autres Arreftsnbsp;ta|,j °nt efté amp; ferontcy -apres enuoyezffinon permet aufdits habi-t ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;inceffiamraen: publier , ï ce qu’aucun n’eii igno-
d’ic leprefent Arreftpublié fc execute par vertu del’Extrait Pj j ’7' par Ic premier H uifficrmuSergentRoyal fur cc requis.Fait ennbsp;‘‘^trieiit Ic II. iour dc Mars 1CJ49.
Ainfifigné, nbsp;nbsp;nbsp;RADIGVES.
iour Meffieurs lesdcputcz pour Ia Conference, s’cftans déslc matin chez Moniicur Ic premier Prcfident, amp; 1^nbsp;il . ‘-’^gt;Monficur Ie premierPceiident auroitditque Ic foir precedentnbsp;aucc Moniicut ic Prclident]de Mcfmc chez Monlieur Ie Duenbsp;QjPayantcftéintroduitsdans la chambre oii cftoit Mon~nbsp;amp; les autresdeputczde laReync, Icdit beur premiernbsp;apres Ie compliment fait ^ Monbeur leDüe d’Orleans, luynbsp;tiQj,d ^*^^^ndrelcs reflVritimens dc la Compagnie bir lincxccu-luy f^5^P*^nmeffi;s dubled, amp; reuocation des ordresdonnez pour ice-par^.Q^ palier , dés que l’on conteftoit cc qui eftoit propofé dc fanbsp;ce procédé eftonnoit fort les dcputèz qui auoieat creu ob-tenbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Pculementla quantité promifc, maisvne pcrmilïion entie-
‘¦ouies les autreschofcsneceflaircsa la vic. Qiie Monbeur Ic
LI
-ocr page 154-Düccl’Orleans leur auoit clkiqu’iln’cftoitplusqaeftiondercpl^^^’ - j du bied, les ordres ayanteftc donnez puur en faire paifcr la
promire’.maisqu’il failoit conclurciSc que^depuisfixiours que dur
IaCünfsrence,i!sn’auüi£ntdo''‘'éque trois'i^rticlcs aiifquels refpondujScIcurdemandeit Icsautrcs. Monbvuirlcpremier ^ ••nbsp;refpondiC) que dans les trois Articles que la CcJmpagnie auoitnbsp;de fa part, il y en auoit de liriidcs,que fi on nc les retiroit, i! n y ^nbsp;point ücu d’accommodemcnt:Q^e Ic premier touchant l’cfloignei^f .nbsp;de ij. Confeillcrsmu Maiftres des R equeftes, ne fe pouuoit non pnbsp;que celuy du pardon de Ia villc de Paris j, amp; fur ccqucledk (leur^nbsp;d’Orleans dit, qu’il cftoit bien raifonnable qu’on demandaft pa^^^,nbsp;ayant pris les armes; que Icdit Treur premier Prefidcntauoit repI'^'J*^'nbsp;que la villene deiioit point demaiidcr pardon, n’ayant point fan j'nbsp;qu’cllc n'auoitpris les armes que par 1’ordrc du Parlement, quinbsp;fcul coupabic s'lly auoit de la faute,mais qu’il en eftoit bieri efloig*!^’nbsp;ayant fait prendre les armes auxhabitans pour la defence de leurs
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qui elloit naturelle; pour necondamner les armes dcsvnsny
deS
autrcs,il failoit vnearaniftiedepart amp; d’autre:Monfieurle Dued’^''^ leans repartit, qu’il confentok l’amniftic,mais qu’il failoit inég^^!.’’^nbsp;dans Ie traité, n’cftant pas jukeque Ie Roy traitak d’égalauec Ccs^nbsp;jets; amp; quelle difficuitc il y auoit que Iavillc demandakpardo''*nbsp;puisque luy-mefmel’auoitdemandé: aqnoy ledit keur premier P*^®nbsp;iident refpondit,qu’il y auoit diftindtion des particuliers a des vilk^ ^nbsp;Commimautcz, iieque pour 1’inégalké dans Ie traitc,elle y ckoitto'*^®nbsp;cnticrcjcn ce que les deputezfupplioient,amp; quelc Royaccordoiti^ pnbsp;jouftant que les conteftations de part amp; d’autre s’eftoient port'et* *’nbsp;auant, queMonlicurleDucd’Orlcans demandades paU'e-ports p^'^nbsp;renuoyer les deputez, Monlicur Ie Prince dit qu’il cn failoitnbsp;^ q^uoy ledit keur premier Prefident auoit reparty en riant, quenbsp;keur ie Ducd’Orlcans neTaLioit pas encoredit; Enfin qu’apresp'dnbsp;ficurs difcours, Monfieiir Ie Due d’Orleans amp; Monfieur Ienbsp;1’auoicnt prié amp; Monfieur Ic Prefidcnt de Mcfmc, de fe retireren'^*'nbsp;autre Chambrc»ou ilsauoient eké i’efpace d’vne heure auccnbsp;keur Ic Marefchal de Grammont amp; autres Seigneurs, attendant 1^^^nbsp;ioliuion de fou Altelfe Roy alle , pendant que 1’on tenok Confed^nbsp;jes Articles qu’ils auoient donnez. Apres quoy Monfieur Ienbsp;licricurferoievenu dire qu’il efperok vn prompt accommodern^^^^nbsp;taut des refponfes qu’ils auoient faites aux Articles a eux cnuoyc^’^.'^jnbsp;des bonnes intentions de Meffieurs les Princes amp; de leurs fauorabi®nbsp;refolutions; amp;aufïItok auroiteflé apporcée vne Lctcre deMoun^^^^nbsp;Ie Tellier a Monficurle Marefchal de Grammont, pour faire
bafteau chargé de So. rauidsd.; bied, lequcl auoit ckéarrefté a
Cloud. EnaiiroitaulIIcké apportéc amp;leué vne autre de Monfieur Prefidcnt de Bellieure, dattéedu lo. de ce mois,.è laquelle Mqn icnbsp;Jcprcnii'cr Prefidcnt prie dc faire própteracnt refpoafc,amp; fc fcrOit wt
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Mjnflcurle Prcfidencdc’Icfmesaviroicloüé Mon-fort ^ nbsp;nbsp;nbsp;PrefiJent» de ce qu’il c cn ]a Conference parlé
Vjl j®''f'^^geufcnientdebeaucoup d^' »,nofesj Qipil aiioit maintenu ia receptionsdc M-^.curs Ie Coadjutcur 8c Marcfchaldelanbsp;^ nficurleDucd’Orlcansvouloiteftre an-amp;donncrfap, jIc, que lefdits Sicurs feroicnt reccus Icnbsp;Wcnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Declarationpubliéej QuefonAltcflc Royallc difant
Mo r ^^rlement eftoit fupprimé3amp; qu'il fallpit Ie reflablira tons; gUcnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;premier Prefidentauoit refpondu auec beaucoup devi-
'dgjpM Q^ceftc fupprcffionn’auoicpaseftévcrifiécjquclapuiirancc eftoit bornée aux Ordonnaiiccs amp; Lois duRoyaume,quide*nbsp;Ic cefteverification: 5c qu’d {'égard de Monfieur Ie Coadiuteur,nbsp;aiiroit vfédefon pouuoir, ayantfaculté dele receuoirnbsp;faire iuy fuft befoin de Lettres,puis qu’il eftoit Confeiller nccef-Of^j ’'^e pour Monficur Ic Marefchal dela Motte,Ie Parlcmcntauoitnbsp;preodroitdesLfttresdans vn temps, ayanten ccladif-doit ^ 1’aiithorité Royallc j Qi^ Monfieur Ie Diicd’Or-^y^'^tdit qu’ilfalloitaufildonnervoix deliberatiue aux autresnbsp;pQj^.^f'^hauxde France , Monfieur Ic premier Prefident luyauoitré-Pui ’ quequandils auroienrdes Lettres,Ic Parlement les iugeroitjnbsp;parlé de la reception de Moir'^mr de Beaufort, en lanbsp;trjj **'^dc Due 5c Pair; il auoitfouftcnu,qu’il ne falloit poiirtde Let-lademiflion deMonficur fon pcre,amp; que pour l’A rreft defonnbsp;ay . ^fion5cde Chaftaignetjilsauroient efté rendus^.vwjfnVMiQii’ilnbsp;W rncor dit, qu'd I’égard des Generaux gt; il falloit leur donnet'vnnbsp;pour declarer leur intention’- Ayant parapres efté parlé d'em-f^^rgent au denier dix, il auoitréponduquei'oncndclibc-q(j* !blaqucllc refponfc auoicdonnéiieu^ Monfieur Ie Prince, dedire,nbsp;I5J. confeilloit pas it Monfieurle Due d’Orlcans detraiter auecnbsp;fftur premier Prefident, dautant qu’il difoit a tout qu’il en fal-pjj^jf'^fibercr en I’Aflcmblec, 5c au Parlement , au lieu que lesnbsp;*'c(lnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;AltefTc Royalle eftoient des Loix irreuocables: qu’il
parlé cncor d’autres affaires, amp; qu’il croyoit tout cn eftat d’cftrc terminé.
Monfieur Ic P efident de Mcfmes acheuoitjMonfieur Ie pre-iiiroij *^'ffdent cftantrctourné, Monfieur Ic Prefident Ic Coigneuxles '¦'‘^'icicz tous deux au nom de la Compagniegt;dcleur genereufenbsp;accotn^ P®ür laquciicilsauoiciit mis les affaires cn eftat d’vn prompt
d’Oti nbsp;nbsp;nbsp;Ie ficur Saintot entré, auroic dit que Monfieur Ic Due
prioit la Compagnie d’allcr IctroHUcrauCbafteau,^amp; in' Menbsp;nbsp;nbsp;nbsp;MefEcursycftantallcz5c montez en leur Chara-
ComccdeBncnnc fcroitvenu les falüer, fc Ptefid 'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Monfieur Ic premier Prefident amp;
Mefnicsd’aller trouucrMonlicUr IcDucd’Orlcan’s: ce
qu’ayant fait de Tadnis de laCompagnic,fei'oicnt toft sprcs -èc auroicnt rapportéa !a Compagnie,que MeffieursIc Dued Cinbsp;amp; Ic Prince eiloient entierement difpofez a ia paix 5 amp;nbsp;tempsledicfieuc Saintotauroitappoité deux pacquetsa inbsp;nbsp;nbsp;nbsp;quot;
cnl’vndefquclseftoientles articles de McHicurs Icsdeputez des u P'’agnies, aucc les refponfes; dans l’autrc vn projedb general denbsp;les articles de part amp;d’autre-nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.qj.
Et commeapresla Icéturcfaite defdits articles. Ia Compagriie^'' ^ beroit fur la refponfe, feroient entrez Monficur Ie Ducd'Orles,^^nbsp;Monfieur lePrince amp; Meffieursd’Auaux amp; leTellieri Meffieur® ^nbsp;ftansleuez, Moiffieiir Ie Due d’Orleansdefcouuert amp; deboutj '^nbsp;auroit dit,qu’il venoitleur tefmoigner !a ioycqu il auoit de cequ^* ‘nbsp;Gommodenient cftoit entermes d’eftrc fait ,Qnc comme il y auoit “nbsp;part contnbué fon poffible, il les prioit auffi d'y apportcr deleufnbsp;route fortedc facilité, afinquecétaccommodcment fit oubbertot’^^nbsp;les aigrcurspaffiées. Monfieurle Princcauroit auffi dit d’vnnbsp;gay, qu'il fouhaito’tqueraccommoderaent fc fiftde bonne grace»nbsp;auec fianchifc de cosur de part amp; d’autre, Monficur Ie premiernbsp;dent auroit remcrcié Mbnfieur Ie Due d’Orlcansdc rhonneurnbsp;faifoit a la Compagnie, Sctefmoigni lafatisfadtion qu’ellcnbsp;devoir fon vifagc changcgt; Sf fur iccluy les marques dc ia paixy^nbsp;roit dit a Monfieurle Prince qu'il fcauoit auffi bien faire lanbsp;laguerrejaquoy Monficur Ie Prince auoit refpondu qu’il auoicf^'^'jjnbsp;guerre i regret, amp; qu’il faifoit la paix d’vn bon cautj Que cenbsp;auoit fair, il auoit eren y eftre oblige pour maintenir rautb°’’'pnbsp;Royaile, puis Ie feroient retirez gt; amp; Monficur IcPrcfidcnt dv ^(.5nbsp;gneux auroit dit a Monficur IcDue d’Orleans , qu’il auoit toufi‘’, j,nbsp;aircLiré la Compagnie, qucfon Altcire Royailen’auoit iamaispti ‘‘
remal dperfonne-
les empruntsau denier dix pendant la guerre, attendu qu’il la Declaration du vingc-quatriefmed’Odobrc dernier, ^nbsp;torifoit vne vfuxe iilicice; il asroic ncantmoins efté arrefté de f “ js,nbsp;tre les emprunts au denier douze pour la prefente année amp; ..wsnbsp;attendu la neccllué des affaires du Roy , y ayant dans les regnnbsp;Parlement des exemplcs d’cmpruntcr a plus gros intcrefts-Comme la Compagnie cftoit occupéc a ceftedclibetation,lcnbsp;nu vn Courier apporcant Lcttre de Monfieurle Prince dc
deMonficur lePrcfidentdeBeilicurolcfquellcs Icuès auroicnt ]cVf
1 heure enuoyces amp;apportees pacic ficur Saintota Monfi ^ d Orleans, Icqucltoft apres feroit venu cn ia Chambre ou
Compagnie, amp; xronfieurIePrinccaucciuy,iefquclsdirctó
Rn fuitte auroient cfté leus derechcfles articles de aucclcs refponfes a iceux; Monficur Ie premier Prefident lesnbsp;lant defamain, fuiuant ce qui eftoie arrefi;é,auffilcuIcproje(^l?'^^tnbsp;ral i r article qui reccut Ic plus de conteftation fut ccluy, conce’^^
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p ?‘^ieque ces Lettres nedeuoicntempcrcher Ia concliifion du traité» [/'Muepar icehiy.ondonnoit du temps \ Monfieur lePrvncedc Con-fad autrcs intcrdfez pour y foufcrire, puis fefcroicnt retirez» amp;cnbsp;p deliberation auroit continué;amp; icelieachcuéc^Monficur Ic prtmietnbsp;, Ic Prcfidcnt dc Mefme amp; quelques aurres des deputcz, fc*nbsp;^’Q^t alJcz rendre lesciiiilitczdela Compagnie a Monüeiu’ IcDuenbsp;cleans, 5c les autres fe feroient retirez.
(^^dït iour MeflicurscfVans anfcmblez dc rcleuée audit Chafteaui djp ^e)n(icyf Ie premier Preiidcnt amp; IePrefident dcMefrae auroientnbsp;pO|,^^,^^disdela Compagnie efté voir Monficur Ie Ducd'Orleans,rap-eftant rccournez, que Monlieur Ic Tellier faifoit redigerparnbsp;Ptcin- ^ articles, qu’üs one fair ce qu’üs ontpü pour les deux; (cauoirnbsp;dcs fl'^^durcnt d’aller tenirlcliót de luftice; fecondement lacelfatioiinbsp;^‘quot;^blées^ qu’ils n’auóienc pü rien obtenir,qu’on les faifoit valoirnbsp;P'Cync pour obtenir par vne efpcce dc compcnfanon,qu’eIl3nbsp;dj j les articles del’efloignemcnt, des Officiers, amp; du pardon
pas encore perdue ,de pouuoir ob-Parlp ^'^'^»ocation,quc l’on auoit paxlé des articles des deputezdu eud’Y^^”^ d’Aix,quieftoicntaa mois.deIanuier;maisqu üy enauoienbsp;leur duzi. de Feburierauxdeputez, dudit Parlement, dont onnbsp;thi donné: copiecoIlationnéc,,5c vne Lcttrc duCardinal Bic*nbsp;tUp^^°^^’*ispouraccommoder cc differend; que lafuppreffion duSe-?
I “i'^ accordée; q'iie pour Ie Parlement de Roücn,ilfalloitat-^j^^l^'Volontedcjvionlicur de Longueuille, que Ie Parlement ne fuftnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Semeftrefuft rupprimé, mais qu’il
j,^yrcüniamp;ancorporc,poiu cuiter Icrcmbourfcraencquele Royfe-J^obligé de faire; qu’ilsauoient propofé d’en incorporeryne partis ’ p fcroit Ie rembourfement aux autres.
1^'^oitcntré leSieur Saintot.lcquclauroitprié Meffieurslcpre-leD nbsp;nbsp;nbsp;Prefident de Mefmede retourner vers Monficur
appYY ^ '¦l'^®-“^s; ce qu ayant fait, ils feroient toftapres gt; amp; auroient ^'^iaur^ •nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Monfieur IcDuc d’Orleans leur auoit donnez*
^ rciciies ; en yoicy Ia teneur, yayaat au comi-
ces.mots.
l^aire connoiftre a Ia Cour de Parlement, amp; aux ha-^^Ubtij'rp ^^l^‘^’'l'^cvillcdcParis, combien fa Maicfté a agrcablcs les ^'Utan fefpedtueufes qua luy ont efté renducs de leur part, auccnbsp;P'^fitinbsp;nbsp;nbsp;nbsp;llt;^ur fidelitéSc obeyfl’ancc, apres auoir confidcré les prc'
lenteefté fakes, a volonners, par 1’aduis de ia Reync Re-gt; ^^ere,accordé lcs:aïciclcs quienfuiuent.^
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.1
LE traité de raccommodemcnt fignc, tous Ics adhcs d’hoftili^® ceireront, Sc tous les palfageSjtant par eau que par tcrrenbsp;libres,amp;Ic commerce reftably-nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.
a. Le Parlement ferendra, fuiuant rordrequi hiy Tera donne Maieftéjifainól: Germain en Laye,ou fera tenu vn licflde luPcice paci*nbsp;Maicftc,auqucl la Declaration contenant les articles accordez, feranbsp;blicefculomcnt, apres quoy le Parlement retourncra^ Paris fairenbsp;foncStions ordinaires.
3. Ne fera point fait alTemblée des Chambres pendaqtl’annéci(j4^‘ pour qitelquc caufe, pretexte amp; occaftonqueoefoit, free n 'eft poutnbsp;larcception d’Officicrs, amp; pour les Mercuriales, amp; aufditcsafteu'^nbsp;blees ne fera traité que de iareception defdits Ofticicus Sc Mec^unbsp;rialles.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,
4, Dans Ic narredcla Declaration qui fera publiec, il fera enoUt^ quelavolonté defaMaiefté eft, que les Declarations des raois denbsp;Iuillet)amp; 06tobrer^48.verifieesau Parlement,foientexccutées.fut*nbsp;cnccquiconcernclePreft j commeilferacxpliqué cy-apres.
ƒ. tous les Arrefts qui onteftérendusparladice Cour dePat*® inent de Paris, depuis le 6. lanuier dernier iufqucs a prefentdem^'*^nbsp;reront nuls amp; comi^a non aduenus, exceptc ceux qui out efté rendu*’nbsp;Cant aucclcProcureur gcneral,cju’autresdcs parciculicrsprcfcns,nbsp;enmatiereciuilc que criminellej par decret amp; receptions.
6. Cés Lettres de cachet de faMaieft,équi one efté expcdices fut^®* mouueracnsderniers arriuez en la villc de Paris; comme auffilesP'jnbsp;clarations qui ont efté publiées en fon Confcilj Arrefts dudit Coni^nbsp;furie raefrac fuict, depuis led. lanuicrdernier, dcmcurerontnul*nbsp;comme non aduenus.
7. Qimlesgensde guerrequiont cftéleuez, tantenlavillcdc qu’au dehors,en vertu des pouuoirsdonnez,cant par Ie Parlcment'ft,^nbsp;par lavilledeParis, fcront licenticz apres l’acconimudemcntfu^'j.‘'jnbsp;figné; amp; lorsfa Maieftéfcrarctirer fes troupes des enuirons dc lunbsp;villc, amp; lescnuoycra: auxlieuxdelagarnifon qu'cllclcur ordonn^nbsp;ainliqu’il a efté pratique les années precedences.
9. Que Icdeputé de l’ Archiduc Leopold qui eft k Paris, ferarenU^, qu’ilfe pourraapres la fignaturc du
ïo toyg Igj papicrsamp;meubles qui ont efté enleucz,app*tt®
P^tticulicrSjqui font en nature,!eurferonc rendus.
I. Que la Baftillc , cnfemblcl’Arfenal , auec tous les canou ’
8. Les habitans dc laville poferont les xrmesapres I’accotuni^’ ^ mentfait Sc figné,fansquilsles puiftcntrcprcndrcqucparl’oid''®nbsp;commandement expres de fa Maiefté.
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grenades, pondrcs, Sc autres munitions de guerre,, fc-temi.-j encre les mains de fa Maiefté apres I'accommod'ement
geta
ï*ai' ^donfteur Ie Prince de Conty, amp; aiitres Princes , Dues,, les ÖfHciers de la Couroniic, Seigneurs, Gcntils-hommes, vil-c^)r[j^'|^'''-'nTiunautez. Sc routes autres perhiunes, de quclquequalicé Scnbsp;qu’clles foient, qui auronc pris les armes durant les mouuc-q-j.^j^^'^fiuez enladitevillede Pariss depuis Ie 6. lanuicrdernier, iuf-l’‘^-fcntd'eront edferuez cnlcurs biens,dtoics,oftices, benefices,,nbsp;itij honneurs,priuiltgcs,prerogatiucs, cha!ges amp; gouuerne-^ en tel amp; fcmblablecftac qu’ils eftoicntauancladiteprifedcs.nbsp;qu'ilscn puiftcntcftrerccherchczny inquictczpourqucl'nbsp;Sc occafion que cc foit, en declarant par les deflufdits nom-pjf j ^^^oirparMonficurlc Due de Longueuille dansdixiours, Scnbsp;tatitp^^^'^'^csdans quatreiours, acompterde celuy que lespalfages,
, que pour les commerces fcrontouucrts} qu'ils fcla(j; ^^^*ieftrc compris au prefent Traité, amp; ^ fauteparcuxdc fai-'Ü/e ^''^^^^claration dans Icdic temps, amp; iccluy palfé, Ie corps de lanbsp;aucuns habitans de quelque qualité amp; conditionnbsp;neprendront plus aucunc part alcursititcrcfts, denciesnbsp;^U{.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;ailiiteront en chofc queiconque, fóus quelque pretexte
Roydefiranttefmoignerfonaffedtionaux habitans de fa bon* rcfolud’y recourncr faire fonfciouraupluftoftqucnbsp;‘bres d’Eftatluy pourrónt permettre.
accordédefcharge gencralle pourdeniers pris,,enIeuczoa Vaiii' publics que particuliers, meublcs vendus tant k Parisnbsp;geilsauffi pouriacomrniillondonncc pourlalcuéedesnbsp;'bunij-^^’^rc,mcfmes pourenleucmcnsd’armcs, poudres Sc autres,nbsp;'1'^’autr. I ^ guerreSc debouchcenlcucz, tant^l'Arcenal deParisnbsp;16.
XaintesyCognac,. amp; S. lean d’Angely di-li^y^Utie ^„^uurdes Aydes, amp; attri'buées ^ la Cour des Aydes de ^ ‘^ftoi ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;reünies a ladite Cour des Aydes de Paris , comme
'oiif 5 nbsp;nbsp;nbsp;Parlement de Ron en acceptc Ie prefent Traité dans
jj'!PprefljQ^^^”’prerdelafignaturc d’iceluy,faM.ueftépouruoira è la
tv!^ '^'tniec quot;^'^ueau Scraeftt e ou reiinion detouslcs Officiers du-’bent. ^emeftre, ou de partic d'iceux, au corps dudit Parleys. T
i-e T fa * *
rte aucc, Ic Parlement dc Proucncc feraexecute feloa.
}? Aucr^*'^P«auant 1’EdidPde
-ocr page 160-^ forme amp; teneur, amp; Lettres de fa xtaieftéexpediées pourlareuoca tion amp; Suppreffion du Semeftre du Parlement d’Aix 5^ Chanibrcnbsp;desRequeftes, fuiuanc les Articles accordczcntre Icsdcputcznbsp;Maiefté, 8c ceuxdu Parlement amp; pays de Proucnce , du ai. Feurretnbsp;dernier , dont coppie a cfté donnée aux deputez du Parlement dcnbsp;Paris.
ly). Q^nt Jk la dcfcharge des Tailles propefee pour l’cfleftion Paris, Ic.Roy fefcra informer de rellatauquel fe trouueraladite El‘^'nbsp;6liongt;lors quefes troupes en feront retirees, amp;pouruoira au fouIaamp;‘'nbsp;ment des conU'ibuabksdeladitcElltfbionj coniiue fa Maiefténbsp;necefl’aire.
2 0. Lors quefa Maieftécnuoycrades deputez pourtraiterdcla auecl’Efpagne gt; clle choifira volontiers quelqu’vn des Officiersquot;’'nbsp;Parlement de Paris pour alïlfter audit Traité, auec Ie mefmepoUV'O^'’nbsp;qui fera ordonné aux autres.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. /
2ii Au moyenduprefentTraité, touslcsprifonniersqui ontt' ^ faits dcpartamp;d’autrc, feront mis en liberté du iour de la fignatd^''nbsp;d’iceluy. Faitamp;arrcftéleii. Marsi(J45gt;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;lt;
Apresla leéturedeccs Articles,MefficnrslcpreraierPrefidcnt,^ Prefident de Mcfme gt; ayantditqucMonileur Ic Due d’O cleansp^^j^nbsp;que tousles deputez fignaffent, amp; mefme Monlieut Ic Cardinal» inbsp;Compagnie auroit dit j que Icdit fienr Cardinal ne pouuoic pa* jnbsp;gner ayanc cfté condamné, quoy qu’il fuft reprefenté , que pa” .nbsp;Articles routes chofeseftoientremifes en parcil cilatqu’elles cftoi”*\nbsp;auparauant lefcptiefmelanuier, mais que Monfieur Ie Duednbsp;leans en prioit la Compagnie, afin de faire voirvnc reconciUa”’nbsp;parfaite de part amp;daatrc, oufi la Compagnie ne Ic vouloicjilnbsp;pofoitdcligncr les Articles tout fcul, cc qui alloit contrenbsp;deuau Roy, qui auoitnommé les deputez, Scblclferok lerefpcf”nbsp;l’ondoit a Monfieur Ie Prince, s’il ne fignoit pas la.paix qu’ilnbsp;negotiéc ; cnayancpafléauplusdcvoix, il auroit cfté arrcfté,qr'® jjjnbsp;deffereroit k la pricre de Monfieur Ie Due d’ O cleans, amp; auffi- ^nbsp;allercnttousenlaChambredcMondic ficurle Due d’Orleaiisnbsp;les .Articles cy-dcirus furent figncz de Monfieur Ie Due dnbsp;leans Sc de tous les deputez du Roy, amp;apresdc Monfieurdc P^j-,nbsp;mier Prefident amp; des autres , depuis des Compagnies en t®”nbsp;drc«
Aifijt figneZ’
G A ST 0 N. Gitrdiml ^az,4rw. Seguyer. A/j A^eillcYiiye; De Aïefmes. De Lomtnye, |
Lovis CE BO'VJTB OlJ' Meffieurrau Parlement* |
. Les A . ^^tablcluy faifoit larcucrcncc. ^icii fienez Monfiei
» 'V nbsp;nbsp;nbsp;'^llllCUr iC tllllal i.VXdZiclLXLgt; li aUOXL IaLTIcvI^ vU ^CHluC QC ICLlX
Monfieur le Cardinalpreuenaat la parole auroit
i.'ku ^®u£iourscftimé amp; honoréle^arlcmenr, amp; toufiours eu deficin ___„„..,1 _________
Mcffieursles Deputez du Roy 5c des Compagnies fc {alücrenc
que chacun de Mefficurs fignoit, Monfieur Ic Cardinal de Tau--
I d quot; %tiez Monfieur le Due d’Örleans dit, puis qu’il auoit pica g ^“tinerla paixa la France,rlprioit MelEcurs du Parlement denbsp;a e Monfieur le Cardinal Mazarin n’auoit iamais cu penfee de leutnbsp;1’ '‘ïrü’ —‘•quot;Juibciimicocnonoicici-aricmcuijtx. luuuours euaeucinnbsp;^'lnegi^ ^ cn general qu en particulier, 5cqu’il leferoit paroiftre»
^arrcftcrcnt rcciproquement, refinoignant tous grande farisfa-'Uccommodement, Scfefeparcrentfurlesncuf heuresdu foir.
*®^tcsles Charabres afiemblées aPord inaire, OU fc rrouuerent Prince de Conty, Ie Due d’Flbcuf, le Marefchal de knbsp;Coadjuteura 1’Archeuefché. Apres que la Coureuft re-fieurs Ranchcrct Pinon,5c donnéArreft en faucur denbsp;Prefident de la Chambre, le fieur Procureur Generalnbsp;dpe^^^laC^ '*'’ S'-^^PEfcheuin Hachet eftoitala portequi demandoita
A‘OhJ ^UrDaerr.;^ 1_____1______Jio,____L_____.«Jj,
P^ricl, par laquellcii luy mandoitqueles articles 'quot;^itie^p^^^'^'^Egucz, lt;5c qu’ilyauoit efpcrance que Ic Roy fcroit dansnbsp;: •^'^quelHachet Monfieur le Prefident dc Bcllicurc auroit
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V o nbsp;nbsp;nbsp;lequeimandé amp; cnirè auroit dit, qu’il croyoit eftre
dtj^nfrerp „ . nbsp;nbsp;nbsp;aduisa la Compagnie, qu’il auoit reeculettre de
T'
tcpatdquccesiiouuellcs eftoient fort bonnes» amp;qu’ily auoitlieu d rcr quclc generalamp;Icp,articuIicrfcroit fatisfait: iccluy rcdré,lcditncnbsp;Prefidentauroitditj qail auoit receu Icttrc de Monfieorlc premier id- 'nbsp;fident^quicontcnoirqueles palTagcs eftoient débouchcz en confcqn^'^ ^nbsp;dcla paix» dont les articles ausient efte fignei Ic iour precedent anbsp;heitres du foir»amp; que Tpri en drclferoit vnc Declaration pour l’enuoy^^ ^nbsp;Parlement.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ '
EnfuittcMonfieurlePrince deConty ditj que luy amp; Mcflicurslr^ neraux auoient arrefte cntr’cux de deputer a la Conference pour Ianbsp;fcrHationdclcursintercfts.
Monficurd’Elbcufdit,qu’ilncdoutoitpointdcsbonncsintcntioP* Deputcz j Icfqucis auoient efte nommez auec eux amp; dc leur confentePtnbsp;qu’ils eftoienttrop gens d’honncurpour ne pasconferucr les intcrcft*,,jjnbsp;tous, tant en particulier qu’cn general: Neantmoins qu’aprcfentnbsp;auoient apprisqucles intcrefts du Parlement eftoient accommodezgt;^nbsp;n’ayantdonnéaucunsDeputcz; ils auoient arreftélc foir preccdcotd^,nbsp;uoyer vndes Generaux ou autre dc leur part,pour y menager Icurs ifnbsp;pourquoyils fupplioicnt Monfieur Ic Prefident dc Bcllicure^Scnbsp;de leur obtenir a eet cfFét vn Pafleportdela Cour.
icftc furpris: cc que Monfieur Ie Coadjuteur confirma, amp; qu’il nbsp;nbsp;nbsp;^jjs
auec les PafTcports addrefleza Ia ViUe,pour enuoyer les mandegt;f ordres duRoy aux Gouucrncurs des places pour laiftcr pafTetnbsp;les viures venant a Paris. Et nc fut Iedit billet Icu; il contenoi t en fi*^ ^nbsp;quela paixeftant fignée auec Paris, ilfalloit ccflcralcur égardnbsp;d’hoftilité, mais non auec les troupes, les Generaux n’ayantnbsp;Auffi-toftferoir entre IcficurMiron deputedu Parlcmcntdc^nbsp;dic.pour f^auoir fila Compagnie auoit prislapeinc dedclibcrer if p[i«fnbsp;pofuion du iour precedent8c en cas qu’cllc nc l’euft fair, pournbsp;o'y vouloir deliberer amp; luy rendre refponfe j auqucl Monfieurnbsp;auroitfaitrefponfe j QjaeicsPcputez dc la Compagnie cftoicft u
Monfieur de la Motte dit, que Ie retardement a donnet des eftoit, qu’ils nc 1’auoient pu faire fans en auoir communiqué a Monfir^^ ^nbsp;Longueuille; que dc prefent ils auoient receu Icttrc dc luy auec pouuo*^’ ^nbsp;demandoit mefraes vn PafTeport poury enuoyer vn Gentilhorruf®nbsp;part, Qvfil I«rir eftoit tombé viTbillct entre les mains»dont ilsauoi^f j (,/nbsp;vnecoppicfidcllc pourfaircvoirala Compagnie de quelle fa^onof^jPnbsp;noit par dcla ordrc deles trailer; laquclle coppiebaillécaceluytl^ytnbsp;fieurs qui eftoit auBurcaupour en faire lecture. Meffieursde Bellieut^*'jjSnbsp;Nouiondirene, que la forme n’cftoit point dans la Compagnie de li^‘'j^isnbsp;billets fans nomjfans addrefifeSc fins fignaturc, Scparconfequef’-*nbsp;a defadueu; amp; que Monfieur dc la Motte en pouuoit dirc la fubftaf jji/nbsp;iedit ficur de la Motte ayant commence dc dire qu’il porcoii ordre aUnbsp;te de Grancc,de courir fut les gés de guerre Sc les Gsneraux j tousnbsp;fieurs dcmandèrencd’ou venoit cc billet amp;ouil auoit efté trouu^^’. ^nbsp;quelsIcdit ficur dela Motte refponditqu’il eftoitveritabIc, 5cqf/^j.(iii^
-ocr page 163-Intcreftsjêcfi afFe(ilk)nnez au bienpublicj amp;a ccluyparti-de(aCompagnie, qu'ildcuoit eftre tour perfuadé, qu'ilsnc “^'leront defouftenir auec rigueur les demandes dudit Parlement dcnbsp;oiicn, Sc ],affaires furiicnuës auoient empefché de deliberer fur fesnbsp;ppofitions, mais que l’on n’y perdroit aucun morn ent.
Yj^p’^^edit ficut Prefident deBcllieurc cftant preffe d’cfcrirc pour anoir ^^ffeport pour Meffieurs les Gencraux, la Cour fe feroit Icuée.
^Ue nbsp;nbsp;nbsp;les qnatre heitres du matin arriuale Courier, epi apporta
p peflicurs les Deputez auoient, comme dit cfl:,figné les articles dela ^utr neufheures du foir precedent; Scvne hcurcaprescnarriuavnnbsp;lui apporta a Ia ville douze Pafleports pour aller en routes les villesnbsp;?'^urirlespaffagcspareau 6cpart-erre, amp; donner libertéa tous Mar-^ ^ autres, dallet venir, hormis aux gens de guerre, a 1’efgard def-tien ^, ^iberté n'eftoit, mais feulemcnt a ceux qui voudroientallerpournbsp;traffiquer; Aufli-toft Meffieurs les Preuoftdes Marchands Sinbsp;l’oj.enuoyerent des Archers de Ville en tous les paffages, porternbsp;cj. ^ deles faire déboucher, lefquets trouuerent que Meffieurs les Prin-'^'^jent defia enuoyécn beaucoup d’endroits, amp; des cc iour il com-''^nir a Paris abondance de routes chofes.nbsp;tej^^“ruit de cettcfiguaturc^fut toft cfpandu par route la ville, paisbiennbsp;perfonnes,quand onappritIe contenu aux articles, qu’ilsnbsp;defaduantage de tout Ie monde, que Ie Cardinal Mazarin ynbsp;ScquerArreft cotttre luy eftoit reuoqué. Meffieurs lesGe-^pbiignoienthautcmentqucles Deputez les auoient abandonnez,nbsp;udice del’vnion qui les tenoit tous liez d’intcrcfts,nbsp;ptc^-nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^9eut point cc iout-Ia ce que con l -noient les articles, Aio nfleur Ie
Prefident n’en ayant rien mandé, d’oü l’on concluoit qu’il n’y P^Ütilnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;aduantagc pour Ie Parlement ,ny aucun foulageracnt pour Ic
Meffieurs les Deputez rctourncrcnt fur les quatre heures, teut Ie 5, ^Ue eftant en impatience tres grande, de f^auóir Ce qu’ils auoient figné'nbsp;^ 'lui feroit Ic Icndemain arreftc en l’Alïcmblée du Parlement,
leniarin, les Deputez des Compagnies feroient allcz eiï feparément, falücrMonfieur leDuc d’Orleans Scnbsp;^Onfigy'^i'^bncc j amp; furies dix-heures feroient allcz prendre congé denbsp;f Orleans f d’Orleans ou eftoit Monfieur Ic Prince, Monfieur Ic Duenbsp;dit, que Ia pcinc qu’il auoit eüe pendant dix ioursnbsp;?“Ut9,pj.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;’^rcs-agrcable, puisqu’elleauoitpróduit lapaix. Etiticonti-
pdifact leldits ficurs Deputez feroient partis deRuel amp;arriuez
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E iour toutes les Chambrcs aflanblées, Monfieur Ic Prince de
__ty y eftant Se Mefficurs les EHics d’Elbeuf, dcBeaufort, deBoiü* °
(qui s’eftoit fair porter en chaifc eftant encore indifpofé)lc Due de Ie Marcfchal de la Motte ^ amp; Ie Coadjutcur a 1’Archeuefché^nbsp;d’Elbeuf d’abord auroit prié Meffieurs les Deputcz retourncz dc Riic‘’nbsp;dires’ilsauoicnttraiiflédequclques intcrefts dcsGcncraux. Aquoy^^°^^nbsp;Ecurlcpremicr Prefidenc ayantvoulu refpondrc parlerccit deccq^'*nbsp;ttoitpalTéa Rucljamp; paria leduredc foti proccz verbal 5c des article*»nbsp;feroit cleiiè vn grand bruit de tousles Meffieurs, difant qu il ne fallo'^'^'nbsp;tendrenyrelationny ledurcd'articlesdePaix, qu’elleneftoitpoi»*^^^nbsp;puisque les Deputez n’auoicnt pürienfignet aupreiudicc d’vn Arï^*^ -jnbsp;Surfcancea cux enuoyé, fautc d’auoir efté faiisfaits a la parole qw*nbsp;eftédonnécdcfournircertaiiiequantitédcbledsi que eet Arreftlc'^'^ * ¦,nbsp;les mains j amp; s’ily auoit quelques articles figncz ilneles falloit pointnbsp;veu mefraes quel’on n’aaoit pü rien faire fans appellcr Meffieurs les Gc ^nbsp;Tauxj auec Icfquels Ie Parlement eftoit vni: adjouftant que Ie Card’nbsp;auoit %né, cc qui n’auoit deu eftre fouffert, eftant condarnné-Monfieur Ie premier Prefident ayant repris la parole auroit dit, qu’ilnbsp;uoit bien cftrange que l’on blafinaft vnc chofefans l’auoircntenduëgt;nbsp;ne vouloit pas Ie laiffcr patlcr ny luy permettrc la Icdure de cc qui s’ennbsp;paftealaConference; il fcferoit derechef fait grandmurmure,nbsp;fieur d’Elbeuf auroit dit en fort bons termes, amp; tefmoigné que Mcid^nbsp;lesGcneraux s’cftans joindsa la Compagnie, ilsn’auoient confidci'C^nbsp;i'intercft d’icellc Sc du public , qu’ils y auoient offert leurs perfo’’^^nbsp;leurs biens, Sc leurs vies, dans 1’efperance d'vnc Vnion rcciproqn’’»nbsp;parfaite, afin de inettrcle Parlementa coauertde la vengeance d’vnnbsp;me auec lequel il n’y auoit point dc reconciliation affeurée; Difan’’ *
Sr Due d’Elbeuf, que pour fon égard il n'auoit cu autre in tenrion,ny deré autre intereft que ccluy du public, qucn’ayant pris lesarm^*{lnbsp;par Arreft du Parlement Sc pour la deffenfe d’iccluy, ilJes quittera^j,^nbsp;que la Compagnie luy ordonnera, n’ay ant rien a demander quandnbsp;fatisfaite, quoy qu’il euft fujet defc plaindrc de la fignaturc dcs.artrnbsp;delaquclleon deuoit donnet aduis aufdits Sicurs Generaux auant ftnbsp;iien conclure. Monfieur Ie Prince de Conty auroit dit prcfqncnbsp;chofe en moins-dc paroles.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.-j,.
Monfieur Ie premier Prefident repartit qu’ils auoknt tort de dreque l’on aictraidé fans cux, puis qu’ils difoiept n’auoirnbsp;ccluy du Parlement, 8c que la Compagnie leur auoit demand^nbsp;jue partir pour la Conference , s’ils defiroient deputer, qunbsp;air refponfe n’auoir rien a y propofer : que ncantinoins les r ^nbsp;uoient fongéa eeux qu’ils auoient fait pour monfieur de Boün o ^
-ocr page 165-^ir S' ^ interefts, quoy qu’il nc leur cn euft point patléj aquoyle-fan, nbsp;nbsp;nbsp;«Ie Bouillon auroit refpondu qu’il n'auroitpas pü Ic faire
Gen nbsp;nbsp;nbsp;nVnion qu’il auoit aucc Mefficurs les Princes, amp; autres
raaisque Ie Cardinal Mazarin demeurant, il trouuoitfipcude Vn Francc.pour toutlcmonde,qu il fupplioit Meffieursluy obtenir-Prjp^^*^pott,pouren fortir luy amp; route fa familie. Monfieur Ic premiernbsp;tej * luy auroirrefpondujamp;repetCjqu’afon egard Mefficurs les depu-fes^ obtenutout ce qu’il pouuoit defircr,quc l’on deuoitexamitrernbsp;faire la fupputation, amp; luy donnet ,cn bref ce qui luy a cfténbsp;tauj ques’ilseuiTentfceulcspretenfionsde Meffieurs les autresGenc-tatnjnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;quoy confiftoient leurs inrcrcfts,ils Icsauroient propofezScdc-
Vhj tour cequ’ils auoientpü faire eftoit de les comprendre tous en dte^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Seque pour Ie particulier ilsauoicntquatreioarspourfcrefou-*
tiet nbsp;nbsp;nbsp;s’ils Ic defiroient,pour faire rn traidfé particulier ou bien en-
doujj^ '^'^luy qui eftoit fait. M.de Boiiillon 'ayant encor repeté qu’il n’auoit ttcj q' *ucun memoire ny aucunecharge,veu qu'ileft'it joint auecles au-tier- ^'taux, fanslefqucls il ne feroit aucun traióté.tous Meffieurs lesGc-auroientrcpartiquilsn’ont iamais doutéde fes bonnes inten-eftoj' iuitcde ccM.lepremier Prefident voulantoumirle jacquet,ounbsp;d’ ^ P'^ocezverbal amp; les articles, ilen fut encor cmpcfché par la cla-ily jy grandnombredeMeffieurs; difansque IcCardinal ayant figné,nbsp;«nnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^üllité,puifqucla Conference eftoit contre luy, amp; qu’il s’agiflbit
^'^'^^ ¦^•^teft de condemnation donnécontre luy: qu’il y auoit lieu tié ^ ^ ®^nct que Mefficurs e’ufl'ent fouffert vn bomme qu’ils ont condam-aueceux, Scftgncr, Monfienr IcPrefident de Mefmes auroitnbsp;tccit trouuoir eftrangc cette confufion qu’il falloit entendre Icnbsp;vouloit faire monfieur Ic premier Prefident dcuant que riennbsp;Unbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^auoit quclquc chofea redire,lcs Deputez cftant de
PtQK ^P^guic , Sc ptcfensjils fc foubmettroient a cc qu’elle iugeroit a tsli ' que lors qu’il fallut figncr Ic traifté, lequcl auoit paffe a la plu-itic ' voix, ilsauoient mis en balance la duretc des articles auec lesnbsp;tcd^'?^”'oditcz d’vne guerre Ciuilc , que l’eftat oü les chofes cftoientnbsp;Poutf'^ gt; la neceffité du menu peuplcamp;lcpeudemoycnsquc l’onauoitnbsp;detatnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;*1® 1^ guerre, 1’auoicnt emporte pat deffus les confi-
Klonf/
Ic premier Prefidet rcgrenatla parolle auroit dit, quefi Mef-^ucraux vouloient tr^iacr, ils n’auoient qu’a deputcr,qu’ily er\u ^ iciurs Sc ceffarion d’avmcs, pendant Icfquels ils pouuoicnc en*nbsp;d '¦^j^^putez pour faire entendre leurs volontez ; puis les ayantnbsp;1 joii*”nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;leur refolution , Monfieur d’Elbeuf auroit dit qu’o
l’ayant dés Ie commencement fait arbitre de
.’^^^^'^’^^Hui^utr’apportezencicrernenr a fa prudence , mais
*‘’y auoif^pP^^^q'iclcs articles n’eftoient auantagcux a perfonne, amp; qu’il general, ny pour Ie particulier, ils nedeuoientnbsp;^“'%nez fans les aduertir; aquoy Mefficurs de Beaufort Sc
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-ocr page 166-5^^ nbsp;nbsp;nbsp;j C reef
de la Motte auroient adjouté qu’il falloit chcrchcr les moyens
fendrc; 8c monficur Ie premier Prefident auroit reparti, qiie I’onauoi ^ l’inf^eu de la Compagnie,amp; fans en aaoir tien communiqué auPatlen'^^^*nbsp;traiftéaued’EfpagnoIdurantla Conference pour Tappcller, 5^Ienbsp;trerenFrancCjdontonauoit faitreprocheaux Deputez dansla Conici'nbsp;ccaRuef, Que dcpuIspeudeiours,!eSieur deBretigny Efcuyer denbsp;ficurlePrincedcConty cftoitarreftca Saind Germain, ay ant cfténbsp;trouué chargé des lettres dudit Sicur Prince de Conty , pour dilig^i^’-'^^^pnbsp;inarchederArchiduc,amp; du Due de Lorraine vers ces quartiers;nbsp;mes Ie Sieur Marquis de Noirmonftier fans en parler au Parlement ^nbsp;pattiauecfacaualericpourcommandcr,fairccntrcr en France,5c co0“nbsp;re les troupes Efpagnoles;Que Meffieurs les Genetaux n'auoientpasnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;’
fansprejudicietllVnion, pratiquer telles mcnccs fans en parler au 1 d ment-.Qucronf^auoitdcplus quel’Enuoyc del’Archiduc eftoitvne^^^^nbsp;reconcertécjamp;qu’ilacftétroislepmainesaParis, auant que de parol*
A cc difcours d’intelligences,de pratiqucs,amp; menées inconnuës a la pagnie, plufieins de Meffieurs auroient efté fort furpris, amp;lcbruii‘l^^jnbsp;faifoient les Gencraux auroit efté fort addougy ; monfieur de lanbsp;dit , que lors que l’on traitoit dc paix, c’eftoit alors qu’il falloit j,nbsp;incillcureguerre, amp; que ceffieftoit point vncrime, voyantquclesf'°'-manquoicntd’vncoftcd’enauoircherché d’vnautrc. Monfieurnbsp;fort dit, que taut s’en faut qu’il ait fouhaité voir 1’Efpagnol en ?nbsp;qu’au contraireil fcra Ie premier as’oppofcr a fa marchc, que l’on f^ait P*nbsp;qu’il n’ad’intcrcft que celuy du public, amp;rien a dcniandcrquelercptgt;*nbsp;la France-,maisqu’il n’y pouuoit pas demeurer, puifquc Ie Cardinalynbsp;ftoinMonfieur ie premier Prefident luy refpondit, ques’il n’auoitnbsp;d’interefts a propofcr,il falloit luy en faire naiftrepour l’arreftcr,que fipnbsp;fence nous eftoittropchere pour Ic voir efloigner.
Monficur Ie Prefiden tic Coigneux voyant routes cesconteftatioJ’*^ qu’ellcs auoict fort efehaufè les efpritSjprenat la parole auroit dit,qit® * .pnbsp;tesces difputesncfcdcuoientpasagitcr en cc lieu, amp;quc chacun tt^^^ jjnbsp;lant,quoy quepardifferens moycns,al’cftablifficmcnt d’vne bonncp^^|^,nbsp;cftoit tout preft dcrctourner auec Mefficurslcs Deputez poury fait^nbsp;prendre Meffieurs ksGeneraux,amp; Ic tout eftreinferé dansvnc mefni^nbsp;claration.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.
EtcommemonficurlePrefidentdeamp;llieurc commen^oitaparlct^- t j. puycr cefte rcfolution,il auroit efté imerrompu par vn grand turno*'-^ ^nbsp;fe taifoit a la potte dsla grande Chabre vl’Huiffierqui yeftoitjdib^jjtnbsp;peiiplc demandoit M. de Beaufort, ou qu’il enfonceroit les portesd*nbsp;cotre Taduis de quclqucs vns dc Meffieurs,amp; ayat creu qne Icpeuplcj*)^ ^ ^ gnbsp;paifé il rcntra,mais Icbruitayat rec6mcncé,M. Ie Prefidét de Nouionbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'
pourvoirccquc c’eftoit;iltrouuavn fedirieux noméduBoillcAdi^° kteftc d’vne tres grade foule de peuplc auec épées Sc poignards,lc‘3t|‘^ f^g(nbsp;tant Ia parolepourtous,dcmandalcsarticlcsdela'paix pour faif- LaJi*nbsp;par lebourrcau(qu’il difoiteftrclaprcfent)la fignaturedy Cardina ^
-ocr page 167-QufJTl T\ -
affg ^eputcïauoicnt eftc gaigncr pour figner aucclup, illcs falloft s’ils auoicnt eftéfoixcz, il y auoit licu de faire bruflcrcertcnbsp;fiunbsp;nbsp;nbsp;nbsp;bourreau. M. de Nouion bien empefché Sc ncf9achant
cette emotio qui cftoit tres-grande, dit quel’on nepou-brufler Ia fignature du Cardinal, fans toucher a celle de M. IcDuc itoi*'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;de M.lc Prince,qui fcroit vn crime tres-grand, mais qud’oa
boill nbsp;nbsp;nbsp;Germain la faire effaceramp;oftcr dans les autres, dont Ie Dutte' ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;ta,amp;monfieur Ie Prefident de Nouion rcHtrc,cncor vn au-
feroit furuenu,
djQji ^^rMiron Confeillcramp; depute du Parlement dcRoiien,feroitentrc cé ^ S'^inde Chambre fans l’auoir fait dcmandcriamp; nc s’eftant point pla-fiij |°*^dinaire, auroit d’abord commence a faireplainte de ccqu’onauoitnbsp;(itj * pïix fans appeller fa Compagnicjoy fans auoirdelibere furlapropo-lit, ” auoit faitCjil y auoit quatre ioursj priant la Compagnie d'y dc-iiQ amp; luy donner place quand on fcroitlerecic de la Conference,nbsp;ftoitnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Ie premier Prefident 1’auroit fait retirer, luy ayant die que cc n'e-
le S« nbsp;nbsp;nbsp;d en trer de cette forte. amp; que par les Articles de la paix,
“tieftre de Roücn eftoit reuoqué en partic d’iceluy.
monfieur Ie Prefident dcBellieurc auroit repris Ia parole qui Prnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;demcurcc,amp;: de rcchcf difcouru fur la propofition de monfieur Ie
Ie CoigncuXjla trouuant trcs-raifonnable : monfieur Ie premipr ^*Urs f^^^^róitdemandél’aduis a monfieur Ie Prince de Coney oc a Mc{-eftoi ^^^sneraux, tous ayant d’vnc mefme voixdit, amp;dcclatc,qu ilsnbsp;jj Crop attachcz a Ia Compagnie pour n’cn pas fuiurcles fentimens.nbsp;pO'jjnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;arrefté que les mefmes deputez retourncroient a Ruel,
t!c(o*’^^^‘^et dcspretcnfions,5c dcm.indcrdc Mefficurs les Gencraux, 5c tOjj^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;autres qui s’cftoicnt joints,5c declarcz pour ce party, afin de les
amp;infercrenvnamefme Declaration} a refFclt;^ dcquoylcf^ JieursGencraux,amp;autresenuoycrent auffi IcursDeputez , Stquccesnbsp;f Jficurs tafcheroient d’auoir vn autre papier oü Ie fcing du Cardinal ncnbsp;^Pas.
cette deliberation qui auoit dure depuis Ie matin foir,amp; Mefficurslcuez,ils auroient cfté aduertis guc lepeuple fai-bruit dans la Salie, amp; mefme dans les ruëSjdifans qu’il vouloitnbsp;denbsp;nbsp;nbsp;nbsp;du Mazarin,amp;la faire brufler par Ie bourreau: Meffieurs
Ie Coadjutcur furent priez defortir pourl’appaifer, ceque lernpsnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;iceuxrcntrez,Mcfueursauroient encorretardé quelque
S^^^^nticquclon propofaa monfieur leprcmiec Prefident de for-^Utoitd nbsp;nbsp;nbsp;^nffi par des grcffes,qui conduifent enfon logis, ce quil
qUe ^ ^ ^Pptouuéjdifantjfi Ie peuple eft fi fort animé, quand il apprendra luy^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^'^'^ons tous enadez,il s’efchaufcra dauantagc, 8c noftre timidite
JtijifQ'^'^^’^^lahardicflëd’entreprendrc, 8c de venir nous attaqueren no$ allcjnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;n’oferoit fi nous teCmoignÓs Ie mefprifer; ie veux fortir 8c
gncr^g j ^bemin 8c a la fa9on ordinaire ,8c pccirpluftoft que de tefmoi-^ «fcheté-,5c incontinentapresilfortit,8c les Prefidens, lesHuif-r
¦ lieis lïiSrchans lt;ïcuant,y ayant vnc tellc prcffe qu’en dcfcendani les
ilscftoientportezparlafoiileclupcuple;enfintous les Mcffieurs ic f
rerent par difFerens endroits fans autre defordre , finon qu’ik doient dans les rvics,5c par tout des difcours infolens qu il falloit feitidrenbsp;pas entendre,
AVffitoftrArreftécy-deffus Sela Cour Icuée, Mcffieurs les
allerenr3l’t4oftcldc Villepourconfercrcnfemblcfurleursdeit'^’*-des,amp; en drefler les articles afin de les donner a M. Ic premier Prefideuf*
’ E iour routes les Chambres ou eftoient Meffieurs Ic Prince de CoP'-f' /les DucsjGencrauXjSe autres cy-deflus,nTOnfiéur Ic premier Prelid^nbsp;auroitditd’abordqu’ilauoit aflemblé la Compagnie pour ouurirS^de ^nbsp;'bererfurdeslcccrcsenuoyécsparlcRoy a laCópagnie, amp;c auffitofilesnbsp;du Roycntrcz,M, Taló auroit dit que M.Ie Procureur General auoi t re^^
vnelcttredelapart du Roy pourlaCompagnïe,laquelleayantdónéea '
McfnardeaUjIors au bureau, qui contenoitquefaMajeftc auoitapprisl^ reftédu iourpreccdent,amp; nc croyoit pas que les Generaux euflent d’auti^^nbsp;intcreftsqueceuxportczparletraidé fignc par les Deputez en qualitynbsp;PIenipotentiaires,icquelelle vouloit efirc execute,que par apres lefdits ^ ^nbsp;neraux pourroientenuoycrquelqu’vn de leur part aS.Germainpournbsp;ïcrdekurs intereils paiticuliers s’ils en auoict aucuns. Apres laquellcle*^'^^nbsp;ïCjM.Talon ayant repris laparoIc,ditque[eSieur Saintotmaiftrenbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
icmonks,eftoit a la portc qui demandoic a parler a la Compagnie pour donner dcuxlettres,l’vnc dela part de M.lc Due d’Orleans, Sc l’autre denbsp;Ie PrinccjkquelSaintotcntré amp;affisauburcau,ayat prefentc Icfditcsl^''^nbsp;tres rvncapresi’autrcjletfiurcaurtjitcftéfaire d’icclles, Ellcs contenoi'lnbsp;qu’ilss’tftonnoientduretardemcntquel’onapportoit a rcxcctuionnbsp;trai^lé pour Ie fait des Generaux, dont les interefts , fi aucuns auoient;nbsp;pourroienr trouucr apres Ie traidé 8cen execution d’iccluy,
Auffi-tofi: les GensduRoy,S£leSicurdcSamtorrctirez,monficuïd
beuf prenant la parole,aaroit dit que Ic iour preccdent,Mefficu rs les raitx luy auoient declare que leurs interefts eftoient cetix denbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
de
jnonfieur Ie premier Prefident auroit refponduqu’cllc leur auoit S'Vgjjv obligation de leurs refpeds Sc ciuilitcz, amp; que continuant cn ce denbsp;dcfortkd’vnpas figlilïant, chacvtn tics-volonticts entrerok daflSnbsp;interefts^ qu’ils eufient aconfiderer que Ie pcuplc ne veut plus^do^nbsp;d’argsnr,qu’ily a pcu de viures, amp;peu degens de guerre que ^ ^nbsp;preft d’eutrei' en vnc guerte Ciiiilc , qui lera difficile anbsp;Que les articles ont eftc leuz dans les autres Compagniesnbsp;ïicsquienont refraoigné fatisfadion jque s’ils auoknt efté Icuznbsp;nbsp;nbsp;nbsp;-
gnie,amp;quilseftoientpreftsa(buferire ace qtt’ellc ordonneroit:
-ocr page 169-f-liua nbsp;nbsp;nbsp;Compagnie, amp; leS raifons ehtèniiiè's.
^.^J^ nbsp;nbsp;nbsp;clles font contenucs auprocez verbal qui en a cfté drelfé
Ja; nbsp;nbsp;nbsp;-j v#ii iic 1 «tUinbsp;nbsp;nbsp;nbsp;wawfc V p*»»'1 V** ‘^ *•quot; **¦
tj^rP’^ccedent; au contraire ily a lieu decroirc que 1’onauroicfa-'leff Deputez, n’y ayanc den fait qu’en leur confciencc amp; ^ bon ^lu ’nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;fcroit voir.
^Ur ¦ °’'^^'irdela Motteauroitditjques’ilsauoientcudc rargentgt;ils Ij faitvenirdesviures;quepourfcs interefts il lesrem«ttoit anbsp;ottipagnie.
fj ' ^a’ayant cfté aulli dit, Scprefqu'enmefmcs terraesj^ar ivlon-Bouillon, Monfieur Charton auroit dit que l’arrcfté di
j^^cjueiourj on nc l’auroit peut eftre pasaccufécomme l’on a fait
du iour
^^'¦lt;lentportoit,quc Meflicursrctourncroient k fainlt;5t Germain j amp; confcquentles Lettres du Roy nc pouuoient cn retarder ie-
ij 5’^'iuoy plufieurs de Meffieurs ayant dit que cela n’cftoitpas; p *^Ucur Ie premier Prefident dit qu’il falloit opiner , leditueurnbsp;„ .,^^ton reprenant Ia parole j dit; qu'il auoit veu copiedu Traité,amp;nbsp;p /‘yyauoitricnqucdetres-d:faduantageux k la Compagnie amp; aunbsp;A . que Ton y auoit disjoint les interefts de tous eeuxqui s e-vnis contre la penfée amp; l’intention de Meffieurs , quinbsp;jamais entendu qu a vnc parfaite Sc tres - eftroitc v-
^ Q^lques ' vns ayant dit qu’il falloit faire leéture dudit arrefte, j °Pinerfur cequ’il y auoit a faire, Monfieur Ie premier Prefidentnbsp;„'•°it replique qu’il cn auoit enuoyé autant a faindl Germain,nbsp;auroit auffi-toft demandé l’aduis k Meffieurs Crefpin amp; Che-fitr^ quiauroit eftede lire Ie procez verbal amp;les Articles,nbsp;^onfieur de BroulTel auroit dit, que Icfcul intereftdela Compa-^ie cftoit Ic maintien de Tauihorité du Roy 6c la conferuatibhnbsp;I ^ Public, auquel Meffieurs les Gcncraüx s’cftoicnt joints j Qu’il fal-bien prendre garde de nerien faire qui puft approuuer lefdits Ar-, partiedefquelsalloientkTapper l’authorité dek Compagnieinbsp;par Ie moyen de l’arrcfté enuoyé a Meffieurs les Deputez, fautcnbsp;^Uoir efté fatisfait a la quantité de blcds promifc, leur pouuoirnbsp;^ ^iteftéyeuoqué, amp; ainfiilsl’auoient outrepafte danslaconclufionnbsp;^ ''Articles; Qu’il eftoit afleuré que Ie procez verbal ayant cftélcunbsp;les autres Compagnies, ilsauoienttrouué lefdits Articles eftran-fj V ^ 'lu’ils marquoient quelquc infigne violence ou forte impref-'^ïiiur l’cfprjf (jp Meffieurs.
^utquoy Monficur Ie premier Prefident ayant voulu l’interrom-pour dire qu’il cftoit vray que lefdits Articles auoient eftéap-defdites Compagnies; jufques 1^, que les Peputcz auoient q^'.'^^*’^ercicz cn leurs logist Icdit fieur de Broulfcl auroit infifté,nbsp;^^oit alPeuré amp; certain de Ce qu’il difoit, amp; n’auoit pas ac-dc rien aduancer, dorit U nc fuft parfaitement inftruit:
N a
-ocr page 170-qu’il cftoit que lefdits Articles auoicnt efté trouuez amp; ainll, que fon aduis cftoit de demcurcr vnis aiiec Mcüieursnbsp;Gencraux ; Sc que lors que Mefllcurs auroient Êitisfeit ^ 1nbsp;duiour precedent, amp;faic drelTervneDeclaration, eftantappor^^®nbsp;Parlement onladifcutcroit,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;j^5
L’aduis en fuitte ayant efté demanded tons les.MelIievirs, vnsallans a demcurcr k I’arrcfte, les autres, i lire Icdit pcocczve^^nbsp;bal amp; les Articles , il auroit paffé, que fans s'trrefter ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ ^
tre de Cachet , on fcroit IcAurc du proccz verbal Sc des ^ tides , pour deliberer fur iceux j amp; d’autant quhl eftoit tronbsp;heurc5 apres midy } MclIIeurs ellant alfemblez depuis Ienbsp;Ia deliberation auroit efté remifc au lendemain huiétnbsp;rcs.
Addition fecondt. Le mefme du Boille qui auoit efté Ie ioiit cedent au Palais, y rctourna encore, mais il en trouua les p^'- ^nbsp;tes fermées , amp; les aduenuè's gardées par des Compagnies de 13nbsp;geois que l’on y auoit fait venir, amp; qui l’on auoit fait pre»®’’nbsp;iesarnacspartouslesquartiers.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
On publia l’ouucrturc des palTagcs, amp;ordre delaürerentret fortir les portes de Paris en toutc liberté , fans arreftcr ny foii'nbsp;Ier.
Lc Marefchal du Piclïïs , qui commandoit ^ fainéb efcriuit a Monfieur de la Villc.quil auoit bcaucoup de reg|®nbsp;de tout cc qu’il auoit efté oblige de faire , qu'il auoit ouuert 1^nbsp;paffages , alfeurant que Ton pouuoit aller en toutc libert énbsp;fiquer dans faind Dcnys , qu il auoit fait pendrc deux quot;nbsp;dats pour auoir fait infolence a quelques Bourgeois ^ pluf^^^^nbsp;allcrcnt a faind Dcnys , mais il n y auoit prcfque pointnbsp;bied.
qu’ils ne viendroient plus iï Ton nc mettoit ordrc a Icttt rcté.
Il arriua quelques batteaux de Meaux , mais Ics chands firent leur plaintcj que d'Amboifc qui commandoit 7^nbsp;L^^ny jleur auoit fait payer deux mille efcus en paflanc, Scnbsp;trccc les troupes du Comte de Grancé qui eftoient le longnbsp;riuicre dans des villages au delfous de Lagny , pilloieptnbsp;faifoient donner de Targent aux marchands, nni di
-ocr page 171-Pj/ Scois que Ton auoic ran. vemi pour cmpciemi. - -----
troublée. Monfieur Ic premier Prefidcut anroit dit d a-
enuirouné dc gardes dcs Compagnies de It fait venir pour crnpeichct que i’Affem-
öord
'l^’il fc fiHoit cfcGUter Ics vnsles autres dans vnmomcntqui jr^deuoiceftre cher , Scauqucl il s’agifibit du faint ou delapertcnbsp;tfo totale du Royaume, quclcnerfdela guerre cftoitaffoibli,lcsnbsp;rc * tuées pen fuffifantes pour s’oppofer a celles du party contrai-enfin que nous eftions hors d’eftat dc pouuoir fouftenirplusnbsp;la guerre-
j^'icrtutg d’vn pallagc, amp; quefi l’on afiembloit le corps dcs bons
^ nbsp;nbsp;nbsp;^ rtnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;‘vnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.1nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;___
^ ccla Meffieurs Ic Prince de Conty amp;z dë Beaufort auroient Iqnc, Ics troupes eftoient en nombre fuffiifant poiir
^.'1“-“--................
reiiileroit a contribucr en vne occafion fi itnpor-
\ Monfieur de Boiiillon anroit adjoufte que Ics troupes eftoient ' ... . . . . ^ \ . .11 ______
i - quot;.viuicur ae coumon auroic aajouuc que ic»
fo*^ que fuffifantes pour faire ouutrturedes paftagesque I’ondcfi-t^^^Pour fournir Paris de viures amp; autres chofes necelfaircsj veu ^ ‘nc i impuiffarice du party contraire qui eftoit oblige , Sc com-
_____j nbsp;nbsp;nbsp;r ^ inbsp;nbsp;nbsp;nbsp;___
.(P'^'fent dc hui(ft mille hommes dc pied, amp; de trois milleChcuauxgt;
pi
-----^ ------- - ^
qu. Potir apres produirc I’efFct, tel que Ton pouuoit fouhaiter,mais
^i^*l9oit defia d’enuoyer dcs troupes fur la fconticre , qu’il iera-qu’on vouluft Icur imputcr de ne I’auoir pas fait dés le com-^^rceitient quils font entrez dans les intcrclls du Parlement i jjjJj^que c'auoit eftc par prudence, afin dene pasexpoferdenou-tj 5® troupes è la fnreur dcs ennemis ; qu’ils ont porte cc rc-^^.^^entauee plus dc dcfplaifir, que Paris n en a fouifert de peinenbsp;'vjj-ll'^'^ornmodité j qu’ils attendoient pour joindre Ics troupes auccdcs
^ ^oniioicfi peud'ordre, qucdcprcfencmcfxncslc paindemu-
fi
le premier Prefident repartit que par I’eftat dcia rcueuè’, fttictnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;trouuoient pas fi fortes que I’onvenoit dedire,^^
fe 1*^5 palTages aprefent ouucrts valloient mieuxqucla promcf-^ ^^fieouurir vn.
tc dequoy Monfieur le premier Prefident apresauoit fait
Monfieur dc Boiiillon amp;tous les Gcncraux auroient ré-^ tin^ ils eftoient refponfables de icur vie de ce qu ils allcguoicnt» obligez d’aller k'latefte deleurs troupes,ilsperirqient freenbsp;£ ^’'P'p^oient n’eftoit veritable,nbsp;ftiittc de Quov Monfieur le
H h ii
-ocr page 172-Vnebriéue relation de cequis’eftoit pairéaRueI,amp; s’eftrc deftail au proccz verbal de la Conference, auroitfaiclalcftnte inbsp;,proccz verbal, amp; des Articles ainfi qu’ils font inferez cydefu’®’nbsp;vnziefme duprefentmois dciour precedens , depuis lequatrie -qu’auoit commcncé icellc Conference, aufquels Ie Icüeur eft
Laditeledlurcaeheuéc, Meffieurs auroient opiné fur cc qiJ gt;
auoit afaire:Monfieur Cheualier enl’abfccncedc Monfieur Crelp' auroitcommence d’opincr , amp; ci. faduis deprier laReyne de*^'nbsp;drclTer la Declaration,pour icelle enuoyèc au Parlcment,y eftrede Jnbsp;beré article par article.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.
Monlicur RroulTel auroit d’abord eftc d’aduis dene point con^ derer lefdics Articles: rnais voyant qu'il y auoit grande contrarietynbsp;diuilion dans les opinions, auroit forme celuy auquel tonsnbsp;fcroient rcuenus, amp; auquelil auroit palIé;f(jauoir de drelTcrl’Attt
cn cefte forte.
lt;«
La Cour, fuiuant la Lettre du Roy receue Ic iour precede ^ accepte 1’accommodcment amp; traité ; amp; a ordonne que les P^Pnbsp;tez du Parlement rctourncront i fainét Germain pour faite.’P,nbsp;ftance d’obtenir la reformation de quelques articles d’iceluynbsp;f^auorr deceluy d’alicr tenir vnliét de luftice i faimSt Germain,nbsp;fa Majefté'd'eii difpenfer Ie Parlement: deceluy des Alfcmbléesnbsp;Chambres , la prier aulli dc les permectre cn certains cas; SCnbsp;Partiele des prefts, les ofl.er:cftant ccluy qui choque Ie plus,^^^^nbsp;donne ic plus d’apprehenfion de mauuais traitemens è 1’aduenir gt;nbsp;mc aulli pout traiccr des intcrefts de Monfieur Ie Prince de Contf’nbsp;de Meffieurs les Gcncraux, qu’ils donnerenc par eferit pournbsp;compris dans vne meuneDcciaiaticn , fi mieux ils n'ayment dept'
vnouplufieurs d’cntrrux.' amp; detraiter aaffi desintereftsde Mold',
de Longueuille,duParlement dc Nocniaiidie, Sc de tous ceU'Xqquot;* font engagez dans ce party.
Ccla auffiarreftc par I’aduisde Monfieur de B roulfcl , fuiquot;/ tons Meffieurs , apres s’cftre dit cn opinant plufieurs parol‘d* ^^5nbsp;chalcur Sc aïgreur , vn de Meffieurs dit, que quelquesnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;jy
Deputez auoient mis Ie Parlement danslc bourbicr, Sc qquot; ^ ^,1' laillbit 5 la Courfeleua , ayant trouuéau fortir vnc fi grande jjjnbsp;titudede peuplcqvi^a pcine Meffieurs Sc les Prefidensnbsp;palfer, tout Ic monde criant ia Guerre: quand vn des Meffic'd* pa?
toit dans la rué, il eftoit artcllé paries Bourgeois mefmes
des femmes, demandant , Et bien qua-ton fait, a-t’on ia Paix ou la Guerre ? Monfieur de Core Prcfideistnbsp;queftes , nu pns Sc mené fur Ic Quay, proche fOrloge ^nbsp;lais par la populace, qui alloit Ie jctcer dans la riuierc, fiinsnbsp;cour Clinqualier; qui ie tira des mains dc cc peupic ,
-ocr page 173-foil] ¦ nbsp;nbsp;nbsp;593nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;_nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'
art' nbsp;nbsp;nbsp;traucfty.il auoit cfté d’adais ae ne point tcnir les
qu’auoient fignez les Deputez,
f^EiourlcsChambres aflcmbléesal’ordinaire,oü eftoicnt tons Meffieurs »os Gcnetaux cy-defl'us jhorfmis monfteur le Prince de Conry; Monfieurnbsp;Prefidentauroitdit•,Qifil auoit eniioye leiourprecedentlarrefti;nbsp;rio ^S'^'tipagnie, amp; elent pour obrenir des pafleports, attendant que la cefTa-qui auoit cfté accordee pour quatre iours, finiftbit le foit, qu’il at- ,nbsp;jjoj^'rrefponfctQbil auoitaufli enuoyé a monfieur IcPrince dcConty 5 f^a-^’obnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;oit renouueller vne furfeance d’armes; Qi^ s’il le trouuoit bon ^ il
^'Ciadroit pour huidaine. Monfieur de Beaufort refpondit, que cela depen-g^uditfieur Prince de Conty, qui eftoit Generaliirime.
'ill
auroit cfté propofe dclire 1’arrefté du iour precedent, Icquel ayant y ^ ^.^'plufieuTS de Meflieurs,amp;; entre autres monfieur dc Machault dit, qu’ilnbsp;^ticlque changement,qu’au lieu de mettrefaire inftance,amp;obtenir,nbsp;off mis faire inftance d’obtenir. Dequoy monfieur le premier Prefidentnbsp;Cj^^^f^^sauroitdkjquecelancfepouuoit fouffrir, qu’il n’y auoit plus rien denbsp;autnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;relblutions dc la Compagnie, que 1’on y apportoit de iour a
la rgt; ^'^^oit par tout Ic Palais,, amp; que le peuple croyoit qu il y euft diuifion dans
pit' tic nouucaux doutes, puis-feferoitlcué pours’ar aller i.maiscftantretcnu M ^'^^^tiesvnsde Meffieurs, amp;celaayantcaufé grand bruit,ledit fieur dcnbsp;ffiault auroit dit, qu’il 1'e foubmettoit a tout ce qu’ordonneroit la Companbsp;fcti ^ ti’cftoit: Et quelqu’vn de Meffieurs entré, auroit dit que Ic brui
‘^^^pagniciQu en vcn.ant auPalais dans ion Carofle auec trois dc Mcftii
.eurs.
jj '¦'^odesgardesqui gardoientlcPalais,lesauoicntcouchcz en joue,iurant Ic tintDieu, que s’ils fi^auoient qu’il y euft quelqu’vn des rrois qui fut Maza-g 31ctucroient.MonfieurleFcburede laquatricfme dcsEnqueftes, auroit.
qye hommestenanspareildifcoursrauoientarreft:é,cequ’ayant confinné par plufieurs autres de Meffieurs,aufquels on auoit faitnbsp;Mo menaces.
Compagnie, 5c que les motsde faire inftance 5c obtenit gnic °Ppofez , iln'eftoitpas cioyable qu’ils faffent efehappezala Compa-
plah^'^^^tir le premier Prefident en euft dir danantage,fi monfieur de Chani-aiid^ nbsp;nbsp;nbsp;enrré,qui auroit dit que le fieur Saintot cftoitalaportc,qni
Patlei; ^ P^tler a la Compagnie,Icquel entte dit quil n’auoit ordre de pa monfieur le premier Prefident. Et ledit fieur picmicr Prefident
rapp°''^'^'-ixlepremierPrelrdent auroit dit,que cela fe faifoit fur quelques tobh perfonnes qui vouloient broiiiller la Compagnie ,5rqu’byer lanbsp;luy^j. monfieur d’Emery Prefident aux Enqueftes,auoit efté dcchirée,8cnbsp;pout eftrejettedahs la riuicre, Ians qu’il fut faüué par vn amy quilcnbsp;cipjjj.^ ®tis vne bond que; adjouftmt quil eftoit contre tout ordre, 5c diinbsp;Sc ].p] ’..tie dire que Icschoies fuft'ent changees, apres qu’elles ont eftéIcücs
cn
1 ^ nbsp;nbsp;nbsp;_______' nbsp;nbsp;nbsp;rt_nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;1nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;1 G*nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^Crquot;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;r _
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Icu'camp;cntrê amp; ayanc repris fa pla
een quatriefraeaucc ledit fieurSaintoTjfcroit toft apl'csrcto*.^^^’
gt;ris fa place auroit dit, qu’il aitoit receu lettre de Monfieur
lierj'laqndtcparlaledurequeledic ficurpremier Prefident en fit, cont^o 'laratisfiddoi''fi’j’^'ioitreceüe faMajefiéde rarreftc duiaur precedent, fi'nbsp;eiiuoyoit Paflèports pour Meffisurs les Gencraux, defquels il attendoit da»nbsp;iourlcs Deputez.
Lcdit ficur Saintot apportoit' auffi vne ceiPrtion darmes pour fix io»t5, qucllc auroit efté rennoyée aMonfieur Ie Prince de Coney pour l’accepte*-'nbsp;refufer, 5t: ledit fieur Prince de Conty l’auroit prife pour trois ioursnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;r
fqauoirMercrcdy, leudy SéVendredy, dans Ie qucl temps il y auoitlieti^ pererquelapaix feroitfaite ou tout rompu.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.
Enfaittede ce feroit cntréle fieur Myron ConfcillcrSc Depute du P-|'' ment de Roüen, auquel Monfieur Ic'premier Prefident auroit deiuan^'^nbsp;auoit ordre de fa Compagnie, Sc auroit ledit fieur Myron fait rcfponlc,nbsp;auoitles Memoires concernans leurs intcrells,; fiirquoy ledit premist' Pt'-¦dent luy auroit repartiqu’ilpouuoit done aller a la Conference.
Et auffi-toft Monfieur de Bouillon prenint la parole auroit dit, que les pes n’auoient ny armes, ny argent pour fubfider, qu’il eftoit necefiaitenbsp;pouruoir •, a quoy ledit premier Prefident auroit refpondu qu’ilfalloitall'''^.^^nbsp;Confeil de guerre clicz Monfieur Ie Prefident de Bellieure,amp; Radiguesnbsp;¦cretaire de Ia Cour, auroit cfié commandé d'allet aduertirlesauttc.sCott’F^i.nbsp;gnies Souucraincs de s’y trouuer: apres quoy la Cour fe feroit leuée,nbsp;arreftéqu’aucasquclesaffairesne s’accommodaffentpoint, Ie Parkiuett'-mcureroit vny auec Mefficurs les Generaux.
Addition. Ce iourMefïïeurs du Grand Confeil receurentlcttredu RofiFp
lefquellcsfaMajcfté lesdifpenfoit de lordve aeux cy-dcuantenuoyépof^;quot; Ier tenir Ic fiege de leur jurifdidion en Ia ville deManre,leur permettant fa“Lnbsp;Majeftc de faire amp; exercer la fondion de Icurs charges a Paris, fiirlcfq'^^nbsp;¦cette Compagnieafi'emblée auroit arrefté de recommencer Ie lendei»'^'^nbsp;Tauroit fait publier au lieu ou elle tient fadite jurifdidion.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Ijj;
MeffieurslesPreuoft des Marebands Sc Efcheuins,firent publier pat deffenfes d’emporter hors d’icelle aucunes poudres, plorab, mefches ^nbsp;tres munitions de guerre, ayant efté defcouuert que plufieurs ennbsp;dans des cofamp;es fur des cheuaux Sc mefmes dans des CarofTes, amp; de cenbsp;recommen§a a foüiller Sc vifiter cequi fortoit, cc qui n’auoit pointnbsp;depuis la cefl'ation d’armes , pour voir fi 1’on emportoic des mefches,
:dres, Sec. nbsp;nbsp;nbsp;.
On euc nouuelles que la ville du Mans s’eftoit deckree pour PaóS’ lidonfieur de la Boulayey eftoit entré Ie treiziefnae de ce mois auecnbsp;inaiftres feulement, amp; en auoit chafTélc fieur de Lauardin quiynbsp;troupes, aucc 1 Euefque du Mans fon frere, qui y fut auffi contraind d ^nbsp;tir i que de la ledit fieur de la Boulaye eftoit allé aucc fon arméc versla 1'tnbsp;pour apres aUcr a Angers, fon armee eftant de quatre a cinq mille hoinO^
-ocr page 175-^^Editiour Meflieurs Ics Deputcz du Parlement partis incontinent aprcs ^ quot;‘filer, pour aller a Ruel y moyenner vn accommodement au conten»-efcor''*'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;monde,y feroient arriuez llir ie foir, ayant eftc conduits ians
lej le fleur Saintot amp; logcz audit lieu par Ion ordrequot;, r9auoir Meffiem-s lo-jjj j 'fieiis dans Ic Chafteau, amp; Melsicurs Ics Confcillcrs dans les meiUeursnbsp;'^^nurg. Incontinent aprealeur arriuéeMonfieurle premierPrefidentnbsp;ce„ i.^'^Uoyelcs prierdefe rendre chezluy, pour confercr tons cnfemble i'urnbsp;ptp^'^^iioicnt a faire pour lelcndemaiu’, Eftant afl’cmblcz chez Icdit fieurnbsp;tyL^!quot;'''Prcfid ent, il Icur auroit fait entendre que Monfieur le Prince de Con-Lnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;les Generaux luy auoient misentre les mains lespropofitionS
eti j ^fiemandes amp;de leurs interefts particuliers, Scquileflimoicqacron-8c j oPfi faire leiTture, afind’eftre mieux inrtruitsamp;preparczlc lendemainy ^ai(l ' auroient lefdites propofiiions eftedonnécaaMonfieurBrilTcnnetnbsp;^ rles Requeftes ,lcquel cn auroitÊic leóture.
Ptq; j'''^^^^qnelle ledure la Compagnie auroit louppe auec ledit lieur premier lot) ]nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;qui Ten auoit conuiée, amp;c apres le Ibuper 1'e feroir retire chacun eii-
^y^ritarrcfte de parrirlc lendfemain fur les haiél: heures du matin, Genj^'^^-'^'adrea faind Germaina I’heure amp; felon I'ordre qu’auoit apportélenbsp;, amp; trauaillerent ainfi que pourrez voir par ies procez verbaux,*nbsp;iinprimés au long amp; de fuitte.
Q^^iour routes Ics ChambrcsaflëmbléeSjM.Ic Prefident de Nouion qui par Pindifpofition de Monfieur le Prcfidtns de Bellicurc au-fc^^^Wddit, queMcfsicursles Gencraux ayans demandéfix ioursdefur-leuj.3^11 cn auoit accordétrois, roais qu’ils dcmandoientlaamp;bfiftancepournbsp;iiece{j‘ ¦ Surquoyivn dcs Mefsieurs auroit dit que cela eftoit abfolumentnbsp;^atioyPrmrles empelchcr defairc dcs courfo amp; ad-es d’hoftilité,qui leroitnbsp;amp; contre le droit des gents pendant vne luipenlion d'armesinbsp;deNouion auroit dit, qu’il auoit vn memoirc pournbsp;^f^^'nt dnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;n auoient encor payé leur taxe de Corbie;que le iour ptc-
^iOoient nbsp;nbsp;nbsp;arrefté au Confeil dc guerre d exciter ceux de Mefsieurs qui
f Mefsjg '^^*5fait,delefaire, dequoy ilsauroientcftépriezpourlelendemam; fMaiftres dcs Requeftes pareillemcnc,a quoy Monfieur de Laf-j ^niD.’¦‘^ipondu qu’il feroir fon poisible pour faire aflêrabler dans le iour
faifoit payer les CompagniesSouueraincs des ^iciic en -nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ qu^on cfpargnoit les Partifans, dont aucuns n’a-
f ^fi^ildc^ payé. Monfieur PAllemant dit, qu’il auoit efté arrefté au ^Ptc dgnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;§'-i«rrc Ic iour precedent, de les enuoyer conttaindre dans le iour,Sc
y^Pacnt enuoyer le lenderaain garnifon enleursmaifons.
-ocr page 176-Enfu’ttïï il auroitcfté arreftéde mandcr Ie Preuoft dcsM.tfchau s
cheuins, pour leur dire que de 30oooo. liures qu’ils doiuenr payer], n ^ j
payéqué-poooo.Iiures, ilsdeuoientfaire effort pourpayer Iercfteamp;so »
cn leurs noms. nbsp;nbsp;nbsp;r t-'epat
Cela faitjMonfïeur de BroufTel auroit rapportc vnc Requcfte preien te k fleur dc la lacquicre Marefchal des logis du Marquis de la Eoulayc»nbsp;pour lui que pour cinquantc deux foldatsarreftczprifonniers,amp;dcf^'J‘nbsp;Gontre la foy publique par Ie Gouuerneur de Melun, pour auoir permifl*^ ^nbsp;faifir par droit de repreflaillcs, ce qui fe trouueroit appartenir audit fieutnbsp;uerneur: ce qui lui auroit efté permis.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;j j
Eren fuitte,lelt;5turc auroit efté faire dVne lettreenuoyée parMonfieU Longueuille du 15. Mars, par laquelle il doniioit aduis qu’ayant appris Ienbsp;té dc Paix, il auoit fait filer partie de fes troupes vers Evreux Sc retcnoitl^^^^j.jnbsp;ires autour de Roiien; Que Ie Mans s’eftoit declare, comme feroientnbsp;autres Prouinces •, Qu’il auoit eu Pafleport pour traider de fes interefts; ^nbsp;lorsque routes les Compagnies auroient depute, ily enuoiroir pareille*^g^j|.nbsp;6c qu’eftant vni aucc elles, iln auroit iamais d’autres interefts que les leuts ¦ ^nbsp;quoy auroit efté arrefté, que 1’on feroit refponfè audit fleur de Longueui*‘ ’nbsp;qucVon enuoiroitfalcttreaMonfieurle premier Prefident.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;I^S
Il eftoit defia tant arriuc de bied a ParRque 1’on ne craignoit point, Marchcz en regorgeoient, chacun en ayant fait proiiifion.
,l(S/
Ie Prince de Conty Ie fouhaittoit, ilcn demanderoit vnc pour quatte 1-qu il fe promettoit d obtenir. Et cn mefme temps ledit fleur Prefident uionauroit pne Monfieur Ic Due de Luyncs de 1’aller demandcr audit 1'C,
CEiour lesChambres aflèmblées , Meflieurs qui auoient efté COiH'^'^ priez de rcccuoir les taxes par les Chambres, ayant dit les auoir rece^^,^nbsp;porté 1’argcnt ehezCramoify,a Ia referue desMaiftres desRcqueftes,quinbsp;promis dcs’aflcmblerlc matin poury aduifer 3 Monfieurle Prefidentnbsp;uion auroit dit, auoir receu lettre de M. Ie p remier Prefident, qui lui ^oiii'nbsp;auoir enuoyé des Paflcports pour Monfieur de Longueuille, amp; pour lesnbsp;pagnics Souucraincs de Roiien 3 qu’il efperoit que tous ades d'hoftili'^^nbsp;ï:oient3 mais que Ie temps de la fufpenfion finiflantlelcndemain,fif^°^-,,j
commengoient a faire comme les autres,5c qu’il y falloit roettre ordtc^^^^jioit Apres cela Ie fieur Miron depute de Roiien entré auroit dit,nbsp;réitercr a la Compagnie les affeftions de la fienne, Sc qu’encoi'nbsp;arrefté Sc figné des Articles fans Ic Parlement de Roiien j que n Xnbsp;eftimant routes les adions de ccr AugufteCorps, fadite Compa-,
Prince dc Conty pour en donner larefponfe ; Monfieur Ie Coadjutc'f'-^pjte dit, qUe nonobftant cette fufpcnfion,le iourprecedent, la maifbn d'^nbsp;auoit efte pillee,qucl on y auoit co namis tousles ades d hoftilite SC les cnbsp;imaginables, ce qui fut confirmé par ledit fleur de Luyncs, amp; dit qu^^nbsp;mansfaifoientversS.Denys deschofesquincs’eftoient iamais veücsjftinbsp;Barbares 3 Monfieur Ie Clcrc Confcillcr auroit dit, que les foldatsdc
-ocr page 177-ce qni cn paftoit :• ayantprcfenté lettres'c?udit Parlement, qui Ponbsp;nbsp;nbsp;nbsp;fi-ibftance ce qu’il venoit de dirp, Sc que 1'on obtint des Pafle-
enuoyer des Depurez dudit Parlement Sc dês autresCompa-°^^craincsj Monfieur Ie Prefident de Nouionluyauroitdit,qu'e 1^ '.Compagnie auoittoudourseucn particuliere rccommandation tousnbsp;jgJ'^l^'^crcfeiQucluy ficut Myronf^auoit biendequellc fa9onellcauoitnbsp;«n ’ ^ PalTcporrs eftoient expedicz Si enuoyez fuiuantl'aduis qu’ilnbsp;rcceu de Monfieur Ie premier Prefident.
que
Allemans fort is de fainft: Denys, qui auoient couchéa Dair ttojj'? ^ftoienr reuenus fur leurs pas, Sc auöient volc tout ce q'u’ils'auoientnbsp;Campagne Scempefché les Boulangers de Gonnefiè devenir;
' 'ccluy Depute de Roücn reriré, Monfieur BrulPel auroit riipporcé vnc informer dcrcnleucmcnt de huift Cheuaux, au prejudicenbsp;g ^tefy» gj fufpenfion d’armes ; ce qu’il auroit obtenu.nbsp;fvntl Monfieur Baudouin Confeillcr décharge de douze bras d’argentpc-400. Mars, qual auoit porteza laMonnoyc fuiuantl’ordrenbsp;^^jiauoit reccudé la Cour Iciour precedent.-j]‘y'°ur vn bruit qui courut dés Ie matin que tour cftoit rompu , amp; qu’ilnbsp;plus de ttcfvc:. auoitfait enchcrirlcbled ,dontil venoit abon-tiuj’^chacun redoubloitfes prouifions^ d’apprehenfion quelaguerrenbsp;toi{ '^“’^'nen^aft i mais les nouuelles qui vinrent defainft Germain , aunbsp;^f^'urédu contraire: ce qui aitoit donné lieu ace bruitj eftoh qui
'fel
,’^fitdc Nouion fcroitalléa f’Hoftel de Vilie, nrenerkdrt Courier a
^sdix heuresdu foir fcroitarriué vn Courier dc fainft Germain, qui ''^uc fufpenfion d’armes pour quatrenbsp;nbsp;nbsp;nbsp;• suffi-toll Monfieur 1«
'^Ur lePrineedc Conty. Monfieur leprcmicr Prefident mandoit que
'Oil
'Ju’ij aux Deputez du Parlement cc qu’ils auoient demandé •, mais aiioit rien de fait, dautanr que Ion demandoit, qu’au cas quenbsp;les Generaux ne peuffent s’accommoder, Ic Parlement fe deknbsp;j =^uec eux, ce qui ne pouuoit pas s’accorder.
les tempsdetrefve,tous ceux dc la Courvenoient a Paris, fort reuoir quelcurs amis n’auoient pasfouftert Ie malqu’onleurnbsp;* ^'paré, Sc qu'i S.Gcrmain on publioit que les Parifiens endutoient
liijr
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Chambtes aflémblécsa l’ordinairc, ou eftoitMóni “i^^refchal delaMottc, Monfieur Ie Prefident de Nouion au*nbsp;laCour,larelponfe de Monfieur Ie premier Ffefidenra Ianbsp;onbsp;nbsp;nbsp;nbsp;cnuoycc; lefture d’icellc faite, ellcconrcnoitquelc-
Pfefident auoit donné ordrc pout faire cefler tous aóles cftoit cn peine pourquoy Monfieur Ic Prince de Contynbsp;''tre nouuelle futfeance,amp; qu’il 1’obticndroit auffi-toftnbsp;‘ ^ 1'^onficur dc Nouion auroit dit, qa’cftantallé chezlcditnbsp;'^i'iteuï dcConcy,amp; n ayant pu luy parler, il auoitfupplic Monfieur !enbsp;fsauoir fon.intention) Icqrficl auoit promis d’envenircc
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-ocr page 178-matin tendre comptc a la Compagnie, qu’ilcftoit ccpendant neccflairc dc
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trouuerderargentpour euitcrles defordres que lesfoldatscommcf*?®^^^ defiade covrimettrc. Dequoy Monfieui: Boucbcrat Maiftrc dcsB-cqucnbsp;fcferoit plaint enfonparticulier qu*ilsauoienttoutpilléchezluy,doi^nbsp;auoit fait drcflcrprocez verbal-, Sur quoy quclqucs-vnsdes Mefficm'S*nbsp;foientdit ,qu’ily en auoitdansla Compagnie pluficurslcfquels nnbsp;paspayéjamp;qu’il Icsfalloit nommcr', accMonfieur dc Nouionauroit'^^^_nbsp;pcndun’eftrepasraifonnable,amp;qu’il aymcroit mieux payer dc fa b°^5 rnbsp;qu’il falloit feulement les inuitcr a ce faire, amp; auroit auffi-toll: pri^^ ^nbsp;fieurslcs Maiftres des Requcftcs dc rcndrc raifona la Compagnienbsp;qu’ilsauoientfaiti vndcfquclsdit, quclciour precedent ilss’elloicn^^jjnbsp;femblez', maisa caufc du petit nombre qui eftoita cette aflcmblcej^,^^nbsp;auoientremis aceiour: amp; quelquvn deMeffieurs ayant reparti q^® jnbsp;ftoient dcs remifes affedécs: Monfieur deNouion auroit dit, que don^'*nbsp;de fi bonnes paroles, il falloit attcndrcla rcfponfe dulendemain.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;_
Enfuittcdcce Monfieur Baron Confcillcr auroit faitiedurcdcligt;^ rogatoirc de Launay Grauéfur Icquel ayant opine, amp; quclqucs-vnsnbsp;d’aduis deluy faire paracheuer fpn proeez, d’autres a le mettreanbsp;d’vnHuiffier, amp;lesautres,enfin,a quoy il auroit pafle ale condamner*'nbsp;mille cicus aufquels il eftoit taxc,dt 3000. li. pour trois mois dc fubfift^d^^
Auffi toft Monfieur dcla Motte auroit dit, queMonfieurlcPrin^'^jj Contyacccptoit trefveamp;furfeance d’armes,laquelle finilfoirlefn'^nbsp;ce iour pour trois iours, pendant lefquels il falloit pouruoir a la fubunbsp;ce des gens de guerre.
chargé de venir donner aduis, que le Prince d’Harcour fon frere eftm’^ aMonftreiiil, ilauoit creu ettredefon deuoir d’ofamp;ir la place a la ,nbsp;gnic: ce que ledit Guy ct ayant rapporté audit fieur deNouion,nbsp;fait entendre Ma Compagnie, laquellc auroit enuoyé auffi-toftr^*^nbsp;ledit fieur deLiftebonne.
Quclques-vns des Meffieurs s’cftans plains, que la Compagnie uoit point ce qui fc paflbit a la Conference, Sc qu’il falloit cnUo;^'^f j(,Hnbsp;MellieprslesDeputezd’endonner aduisi ledit fieur Prefidentdc ^nbsp;auroit refpondu que cclaferoit aftez difficile,pareequenvnnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;p£gt;
propofition pouuoit changer plufieuts fois de face, Sc que Icfdits putez ayant plein pouuoircela feroit inutile.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;jjijiirS
Apresquoy vn dc Meffieurs fc feroit encor plaint, quilyauoitp^hjjfi batteaux chafgcz de bled, lefquels eftoient au defliis de Melunnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ ^
ccndre,mais que les faux-bruits que faifoit coutir leparti tournoient les Marchands deles faire venir 3 dequoy Monfieurnbsp;auroit efté fupplié d’cfcrirc a Monfieur le premier Prefident,nbsp;ordre quclcfditsbatteauxpuflent arriuer a Parisj puisil deinan A
En fuitte dccc vn Huiflicr ayant aduerti, quelc fieur de eftoit a la porte, amp; qu’d demandoit a parler a Monfieur le Prefident d^ jjnbsp;uion,Guyet Greffier auroit efté coramandé d’allcr voir cc qu’il defir°‘^^Jjtnbsp;dit audit Guy et que Monfieur d'Elb^uC fon perc n’ayant piivcnir ,il^*
-ocr page 179-artfii',' porte; Eux fortis amp; 1’afFaire mife en deliberation, auroit efté ^den eferirea Mbnficurie premier Prcddcnt,pour obtcniriettrcdc'nbsp;l^^g^^duRoy enlaformcordinaire;5cauffi-toft lefdits Efcheuins man-Uiünbsp;nbsp;nbsp;nbsp;l^nr auroit efté dit Tarrefte, 8c qu’ils deuoient payer leur raxe
qu illcur auoit tant defois efté dit •, amp; qu ilsauoient mefme prisgt; i^.'^rteniers l'argent qu’ilsauoient rcceiidesparticulicrs;aquoy Four- •
'^antarini amp; de Ser-Antoni pour les figttec* en payant wareuitfè '^‘quot;^'eUaquelIeilsonteftétaxcz.
f ^ ioiIPtoutesles Chambres aflcmblées a Tordinaire, oü fe rróuucrenT' fö ^'^nfieur Ie Prince deConty, MeffieursIesDücsd Elbeuf, dcBeau-j^'-^ilcMarcfchaldcIa MotreSilc Coadjuteur, MonficurlcPrefidcntdcnbsp;TculPrefident a caiafe de l’indifpofttion de Monfiéur ie Prefidentnbsp;Cnt 'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;continuoit depuis quclqucs iours, M.le Procureur General
let nbsp;nbsp;nbsp;aitjQup lesEfcheuins eftoient a Ia porre 3t demandoient a par-
Compagnie, lefquels mandezSc entrez auroient dit, que Ie Lundy Mars, eftoit Ie iourauquel fe faifoit ordinairementla proccl-«Jfj* P^urlaredudion dela villc de Paris, qu ils fupplioicnt la Compagnienbsp;'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ defiroity affiftcr; A quay ayantefté refpondu parledic
lt;li{f'^^'''^^'dentdcNoui@n, quclaCourenalloit deliberer, amp; qu”jls atten-q(j,.j^yant refpondu qucc’cftoit pour employer auxaffairespubl!ques,amp; auoient pasprofité, leurauroit efté reparti ,qu ils deuoient ren-'nbsp;argent amp; payer leur taxe au peril de leur Buffet', a quoy lédit Four-.^Utoit repliqué, qu’il eftoit defia trop engage.nbsp;ïijo|^^*toftlcfditsEfchcuinsfortis, Monfiéur de Nouiïon auroit dit, qu’ilnbsp;Sf ^'^ccu lettrc de Monfiéur Ie premier Prefident, qüi mandoit que lanbsp;dtj ^^oitreceuauecjoye latrefvede troisfours; qu'ilauoirdonnéor-faire ceffer tous adtesd’hoftilitc, amp; quü falloit faire Ie mefme anbsp;lofj^^UifTcr la liberte des paffages',Monfiéur Ic Prince de Conty dit, quenbsp;Ion auoit apportc d’obligera prendre Paffeport, amp;quinefcnbsp;2 perfonne, comme aufli de faire vifiter les Carofrcs amp; bagage,nbsp;dre j empefcher que 1’on n c tranfportaft hors de Paris l’argent, pou-’ mefches, Scc. Comme on auoit fait au commencement quenbsp;donnée toutc entierc pour aller Sc venir. '
^cqrij{^^°'^fieurdc Nouion ayant demandéa Mefficurs les Maiftres des ^ d’ic^ ’ qu’ils auo ient fai t touchan t Icurs taxes; Monfiéur de Harlaynbsp;sVa^-^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;ancien deceuxqui eftoient ceiourdc feruice, dit, .
UQit °*'^Httrouucz enfi petit nombre', acaufèdel’aflcmbléequis’e-^eceuj^^’quot;bez Monfiéur leur Doyen, touchanr vne lettre qu’ils auoient: Point^ ,^°'^fieurle Cbancelierqui mandoitlequarticr,qu’ifsn’auoienrnbsp;dirc ,^*|beté; ce qui auroit donne lieu a quelques-vns des Meflaeursde
ftts. ' ^^lloitdelibcrerfionfouffriroirleldirsficursMaiftrcsdcsRequc-
d’outout Ie monde s’cn alloit; plufieurs mefmes a 1 talloit leur deffeudrede fbrür: Monfiéur Ie Prefident de No-
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niotv auroit élult;3é ccttc deliberation , cn difaiit qu’il falloit voir auoita faire touchantceux, tantdeMeffieurs IcsConfeillerSjqu^*^^nbsp;beurs MaiftrcsdcsRcqucftesq^^ui n’auoient point payélcurstaxes:^^nbsp;ayarrt efté opine, 6c1es vns allant a I’intcrdidion, Icsautresa faifirnbsp;gcgages de ceuxqui ferrouueroicntcn demeure; ilauroir paffenbsp;j-ncr, fidansMardy fuiuant ils n’auoicnt fatisfait.
En fuitte Monfieur le Prince deConty auroit dit,que lui amp; nbsp;nbsp;nbsp;^
Generauxauoient criuoyé ic-Comte de Morcafainft Germain portef dernieuc refolution ,dela.qacllc ils voiiloient donner part a la Compsg^*^’nbsp;declarant qu’ils n’ont donnelcursprctenfions,dont ilsont chargé kursp*'’
putez,que parlaneceffuéoü ils fefGBttrouucz,dechercherlcurfeurctégt; ^ ^ cas qu e le Cardinal Mazarin demeure dans Ic Miniftere:amp; proteften t denbsp;noncer a ieursinterefts particulicrs„dés Ic moment qu’il cn fera exclns;'^^^nbsp;cn cell comme cn tow tes autres chofes,ils fc fouhmettent au fentiineo'-Parlement-,duquelilsproteftent dcncfepointvouloirdef-vnir: dccUr*|'nbsp;qu’ils nefe font iamaisjoinéls a ccttc Copagniequepour laPaix genera^ 'nbsp;le foulagemcnt dcspeuplcs,8cla confcruation dc lavillc deParisrqucds .jnbsp;ilauoit cftc drefle memoire ligné de luy ficur Prince de Conty,nbsp;anroitrequis eftre infereamp;mis an GreffedclaCour.; A quoy Monfic^'- ^nbsp;Nouion prenant la parole auroit reparti , que laCompagnic eftoitt^^*^nbsp;obligeedestemoignagesdeleut bien-veillance, delaqacllc, tantenU^'^^^jnbsp;Compagnie, que le pcuple, iamais perfonne n’auoit douté, amp; quenbsp;cfloicnt dans Icurs mefmes fentiraensj Sc tons Mcfficurs ayant dir, qu’d ^nbsp;loit faire Rcgiftrc dc laditc Pcclaration, prefentement fakeparMelfi''^ ,nbsp;Ic Prince de Conty ScGeneraux,Sc cn donner aduis a Meffieurs Ics Depu'^^*’nbsp;Monfieur du Blammenil ayant adjourc,qu’ilfalloit Icur manderque c’efi^‘nbsp;auffilapenféedclaCompagnie: la Couraiuoit arrefté qucladiteDcc^^’’^*nbsp;tion fera regiftrée. Sc qu’il fera deliuré autant du prefent adlc.
Lcdit fieur Prince de Conty dir cncotj, Sc afieurc que Monfieur de gtieuillefer^i dansles mefmes fentimens.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,
Monfieur IcCoigneux ayanf dir , qu’il auoit aduis du lieu ou yaifl'elle d’argentdu Cardinal Mazarin-, la Cour I’auroit commispouf^nbsp;la fiire enleuer, pour ajpi es cn faire fon rapport,
En fuitte on auroit faitlefturc dVnelctcrc enuoyce par les habits*’*' Tours,parlaquclle ils tefmoignoient leurs affeSlions enuersleParleU’^^.jnbsp;fic demandoient decharge de la mort d’vn Confeillcr dc lavillc,nbsp;efté tucvoulant forcer le Corps dc garde. Ayant fur lent Requefteed*'^nbsp;foitmonftrc,Scc. LaCourfefcroitlcuée.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;, u
Ce fur ceiourque Monfieur deLongueuillc prit amp; fc rendit inaiRf® C j villedcHarflcur, Sc cn fuitte du Cbafteau de Fontaine Martel, nfi * ^nbsp;cinq pieces ds Canon, qu’il fitmener a Roiien.
CE iourle Parlement nes’alTembla point, Sene fe pallia a Paris rieO gne dc remarque.
-ocr page 181-• iourroutes les Chabres aflcmblécs, ou eftolcnt monficur'leDue dc «HijI ^^ufort amp; Coadjutcur, M. leProcurcur General entrn, auroitditnbsp;a patl *nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;maiftre des Ceremonies eftoit a la porre, qui demadoit
chf[ 1^*', ^ la Compagnie .; Iceluy entré auroit prefenté vne lettre dc ca-fe n„ • ^ * P^tt du Roy, portant difpenPe a la Compagnie d’affifter a la Mef-aux^ '^‘litoitcnrEgUfcnoftrcDame; mais {culement quelle cufta allec Is^ou'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;en Proceffion a dix hcurcs. A quoy monllcur lePrëfidcnt dc
auroit fait refponfc,quc Ton ne maqueroit de fatisfaire,ledit Sieur tecj lcferoicrctiré,amp; IcditSieur PrcfidencdcNouion auroieditauoixnbsp;tnj. ^^ttesde rnonfieurlepremier Prcfidcnt, contenant qu’ils n’auoientnbsp;prj •nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;fait,amp; attendoient touslesioursles Deputez dc Roiicn, qu’ilIc
YHj nbsp;nbsp;nbsp;le Prince de Conty amp; des Gcncraux,s’ils dcfiroicnc
pfj/¦^'•Inuation dctrefue; au fubjedt dequoy laCopagnie ncs’cftantIc iour UiQnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;aflcmblccjil auroit veu Icdit Sicur de Conty,quil’cn auoitcom-
t;i,j . nbsp;nbsp;nbsp;1’ayat neantmoins remis a cc iour, iurques a cequ’il en cull: com-
pQf5j^'^^^eflIcurslesGencraux,5cqu’il auoitracfmes autre chofeapro-
£nV^ Compagnie.
liitj nbsp;nbsp;nbsp;de cc quclqucs vns dc Wcfficurs auroient dit,qu’il eftoitnecef-
E '
roll M.le Coadjuteur auroit dit,quc mSfieur Ic Pritice dc'Conty JlQ *¦ |ndifpofc,l’aUoit chargé de dire a la Compagnie, Que hier il rcceutnbsp;dtU ^^^^del’ArchiduCjquiluy mande ,qu’cftant entreen France, ildefircnbsp;loub^on qucl’onpourroit prendre dcfamarche, amp; fair» con-tC;pQ^^ ^ ^out le Royaume qu’il y vicntcherchet lapaix,6c non pas la gucr-offre d’arrefter fes armcs,pourueu que la Reine doitnedcsnbsp;I'titjj.'^P'^ur terminer tousles difFcrens dcs Couronnes. Qv^cledit Sicurnbsp;Slorip, r'^^or^ty n’auaic pas iugé a propos dclaiflerpafler cette occafion ftnbsp;jtéinbsp;nbsp;nbsp;nbsp;______v.r.c_____rciA i.W—,
Icijj’'^^ Continuant les lurfeances,quc ceuxduparti contraire cxecutaflent Coj^l’^'^oleSjamp;fiircntceirerlesdegats amp; pillages quelc Comte dcGrancénbsp;pl^iaux enuironsde Crcteil, amp; par tout dans la Brie , commecnnbsp;tiijguerre: MonfieurdcNouion dit,qu’il eftoit jufte d’endonner ad-^^onftcur le premier Preftdent , pour le fupplier d’y faire apportcr
,^JaFranee,5c ft fauorable a la Chrcftientéiqu’il auoit pour ce tub-
partjordred’infifter fur£ettepropofttion,amp; ?'^«ïdrci. Compagnie d’en confidererl’impottancc, amp; dc donner kmcGnbsp;l^crid.^ ‘l^P'-irez,proteftansdcnc rieqrantdeftrer au monde, amp;dynbsp;dc I’^a '¦^osfcsintcreftsparticulicrs; Etfi 1’Archiduc fcvouloit prcualoirnbsp;^^‘irrel fe tronuoitpicfcntement la Frace,dcclarcIcdit Sieur Prin»nbsp;griaagjnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;eft prcft-dctcndrcau Roy amp; au public , tous les tefmoi-
^ d’obciiTance que doitvnepetfonnedefa ^icutpp' ^^'¦^noy la Cour auparauant quedcliberer auroit enuo^ éauditnbsp;riiccdeConty,devenir prendre fa place, luy ay ant mande qu’il
O o iij
-ocr page 182-eftoit incö«nmodé,raffairc auroit efté mifc en deliberation, Sc oav fur nbsp;nbsp;nbsp;^
le Procureur General, ladite Gour auroit arrefté quilferoit fait rcgin dudit Sicur Prince dc Conty, 8c qu’autant en feroit enuoyéauxclepnbsp;tez du Parlement cftans a fain(5tGerrn.iin,pourIefairc fgauoir auR^y^nbsp;laRcyncpouren difpofcrfclonfavolonté.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;r j fa
Cette affaire ainfi arreftce, amp; Ic Parlement ayant cn iccUevfutl® prudcnceordinaire,il auroit en fuittc eftc parlé dc trefve dcmandcc:nbsp;fieurde Beaufort ayant dir quiln’en falloit point s’iln’y auoit dcl’arg^” ’nbsp;cftantimpofliblequelcs Soldatspuffentfubfiftcr fansccIa,ou en aller cu® ^nbsp;ekerj Scmonlieurde Nouion repartb qu’il falloit trauaillcrpournbsp;ucr: II auroit efté arrefté d’accepter ladite trefve pour trois iours^ ö^nbsp;cfqrire a monfieur le premier Prefident.
Leslcttres des particuliers eferites de la frontiere dc Picardie,vcrs portoieut que 1’arriuée de I’Archiduc eftoit dc 7000.hommes 8cnbsp;naux^qu’il y auoit vingt pieces de canon,8c que de cettc armee ilncnbsp;foitencorrienfinon enuiron 1500, cheuaux dc I’auantgarde comm^'’nbsp;par Fuenfaldagnequieftoienta Pont-Aucrrc^ouilnc fe faifoitaucun^.nbsp;d’hoftilité,5c que monfieur dc Noirmonftier eftoit auec cette auaiitg^-t *nbsp;legroseftant a Vadancour trois lieuesde Guifc,attendant larcfponfc^nbsp;lettre cy-deflus.
Cc iour fut publiée aParis,8c en fuitc cnuoyéepartoutl’OrdonO®^ du Roy pour le rcftabliflèraent du Commerce,ainfi qu’il s’enfuit.
SVR ce qui a efté reprefenté a fa Majcfté dcla part des Prcuoft^^ Marebands 8c Efeheuins de fa bonne Ville dc Paris', QiPau pr^j^jfnbsp;decequileur aeftéaccordépar fa Majcfté, aucuncs des Villasnbsp;furies Riuieres de Marne 8c dc Scync,6cautrcslicux,d’ouilpeutnbsp;bledsa Paris, ont fait diflScultcd’en laifTer fortirdefditcsViilcs ^ * ynbsp;pour n’auoir pas reccu dordre dc fa Majcfté fur ce fujet •, Et voul®nbsp;pouruolrjSA MaJeste’ parl’aduisdela RcyneRegcntcfaMere.-A^^^,nbsp;DONNE* ET ordo.nne queIcs blcds 5c toutcs fottcsdc grains, viu*»nbsp;tres viures 8c denrécs quclconques feront tirées 8c tranfportées dc ^rnbsp;parts,8cpaftcronten routeliberté8cfeureté enladiteVillede Paris»^.^*^nbsp;eaue que par rcrre;Et que le Commerce dc routes MarchandiRs ynbsp;ticrement libre 8c rcftably,tout ainfi qu’il eftoit auant le prefentnbsp;.merxt. Mandant fa Majefté aux Gouucrncurs 8c fes Lieurenao^ ^^g,nbsp;rauxen fcsProuinccs 8carmces,Marefchaux de Camp,ayan$coinO^^
-ocr page 183-II
Efcjj . ‘^^TroupcSjGouuerneursparticulicrs de fcs Villes, Maires’, BC lanbsp;nbsp;nbsp;nbsp;iccllcs3amp;: tous autres fes Officiers qu il appartiendra, de tcnit
Its nbsp;nbsp;nbsp;execution de la prcfente-.amp;de la faire publieren routes les Vil-
ccqu’aucunn’cn pierende caufe d’ignorancc. Germain en Laye le vingriefme iour de Mars mil fixccnsnbsp;^^tcncuf.Signc LO VI S/Etplusbas, Le Teelie»,.
fel
'iP^rm far may ^^‘S^-'^delaVilleJoHbsfigné,foureftre executees felon fa forme amp; teneur,nbsp;¦V ‘fiantadjoufiée comme audit Original,ce vingt-vniefrne Man
^^Eiour touteslesChambresalTcmblccs',Monfieut dcNouionauroir ^ d’abord,que Ic iour precedent il auok receu lettre de monfieur lenbsp;tref^'®*^Prefident,parIaquclleilIuy mandoit que la Reyneauoitaccordcnbsp;•Ltj 'pour trois iours,amp;qu’ilauoir donne ordrepour faire ceflèr les piLnbsp;ttigQ^^^lt;^esd’hoftilité,quifccomniettoicntparleComte de Graneé,amp;nbsp;'ürp^ '*’ooy élettres de fa Majcftc audit Comtc,pour faire rendre k mon-,nbsp;io(jj,^°^lon,ce quiluy auoiteftepris; Que Ton auoit rcceu l’Arreftedunbsp;la Rcy nc auoit fait refponfe fur Ia propofition de mon-düq ' Prince de Conty auxtermesdu memoireenclos dans laditclcttrc*nbsp;^^edit Sieur de Nouion auroit auffi fait leefure,la teneur d’iccluy
eftbien aifed’apprendrcpar quelqucvoyequc cc foit labon-Piix f^^^‘on,cnlaquellccft IcRoy d'Efpagne, pour la Conference de Ia plip^'’^riclcs-CUxCouronncsramp;commefaMajeftéa fait tout cequ’elleanbsp;t(.5 ^ les y conuicr, ayat 11 long temps fait demeurcr fes Plenipotentiai-dey^linftcr,amp; enuoyé depuis peu a móficur le Noncc,amp; a l’Ambafladeurnbsp;pouf'^'^'^quellc cftoit encore en ccttcdifpofitiond’cnuoyer fes Deputeznbsp;Oori, quot;’'^meeffcdl:: fa Majcfté perfcucrant en certe bonne refolutionnbsp;qii’ilp'’•*gt; amp; fera partir fes Ambafladeurs auec plein pouuoir auffi-toftnbsp;Ehoi{]^^^'°nuenudulicuoulc ttaidlé fe pourra faire, entre lefquclsellenbsp;En fnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;des Officiers de la Cour de Parlement.
Fofnu^g'^‘'-'^cmonlicurlePre(identCharrQndit, qu’il auoit eu aduisdVnc Folsfyj. '^oixanteamp;: tant de mille liures. nrouenant du droitdc huiiï
par Arixitdu Confeil,amp;lcuéenvercu 'iüfcnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;cette fomme ctloit demeuréc ésmainsd'vndcs Reccueursa
'ttécs a Eartifans nauoient pü debiter les charges qui auoient efte 'l^cllesilsauoiétattribuécedroit; amp; quepour exam’ner amp; voirnbsp;^cttcfommcjil auoi t donnéhcurepour raprefdifnec cheznbsp;“^Lellieure.auxMarchands’qui luy auoient donneleditaduis.nbsp;'^Ocat.nQ''°^^onificur leConteConfeillerprcnantla parolc,dir qu’vn Ad-Enard luy auoit apporté lettres 4e monfieur Thudert Licute»
iiantGcnerardePc)iclier?,(Jelaqiielleilauroitfaitre(fliii-ï,poitanc
ftace: nbsp;nbsp;nbsp;Ie porccur eftar a Paris il informeroir micux des affaires ,qu i
lesluy pourroitefcrire-.Sc ayant Icdit SieurleConre apres ladite jouté,queleditEnarddemandoit ffcntrer,lelt;ffurc faicedc rechcf denbsp;lettre, pour voir fi elle pourroit paCTer pour Icttrcdc Crcanee,nbsp;auroicnt dit-qu’elleeftoit fort ambigue.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ ,.jj
Apres quoy monfieur Courtin ayant prisla parole,auroit ditj cftoicntallczmonfieurVialardamp; luychcz vntapifficrdemeuranta lanbsp;uCjlequelauoit aduoüé auoir cEez luy des meublcsappartcnans au nopanbsp;Petit, commis du Steur d’Emery , lefquels ils auoient faife,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,,
quepar la Cour il cnfuftordonnci Qffily en auoir bié pour 30000. furquoy inrerrompu par ledit Sieur Vialar,difant qu’il ne croyoit P^V.finbsp;defdits msubles, ,il y en euft pour plus de looo o • liurcs»; L’affaii'C v,nbsp;deliberation, il auroit pa(Tc a vendre Icfdits rmeubles, pour eftre lesnbsp;niers en prouenans employee a la fubfiftance Sc enttetien des g^etisnbsp;guerre.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;iji
Auffi toft ayant effé demandé a Meffieursles Maiftres des Requcftes4l^^ eftbient de fcruicc,cc qu’ils auoient arrefté pour Ic paycmsnt dcleurs ta- ^.nbsp;auroicnt fait refponfe qu’ils auoient arrefté de payer en particulier , ^nbsp;dire,ceuxqui eftoient a Parisiqueneantmoinsils: auoient enuoyénbsp;Germain prior ceux qui y eftbiét de donner ordre que leur partnbsp;xcsfoitpayécjamp;quenelefaifantpaslesprcfcns payeroient dans ccnbsp;d’huy. Et fur ccpluficurs de Mefficurs auroicnt dit, que fuiuant I’A^^ ^nbsp;il falloit nommer ceux de la Compagnie qui n’auoienr pas cncor pay*'nbsp;d’autres repartique ceh ne fcroitpas raifonnable,Monfieur de Bcaufcï*'^j^nbsp;que ce fcroit vne cfpecc d’ignominic, que dans vnc Compagnie finbsp;onfuft reduit a nommer ceux deMcffieurs qui n’auoient pas pay^’Aénbsp;ftantpas croyable quily enait aucun cndcmcure:.ce qui auroitnbsp;la nomination requifc.
II auroit cn fuitte cfté propofé amp; dir,qu’il fallbit rcndrclc refte des bles du Cardinal Mazarin: monfieur de Nouion ayaht dir, que Ie iot|*-eedenton eftoit alléén fonlogisluy faire reproche,qu’il empcfchoit‘* /*;nbsp;continuation dc véte,8c la deliurance de ce qui auoit cfté adjugé^Qü^nbsp;fieurs les Gommiffaires qui eftoientprefens pouuoicnt certifiernbsp;tïaire,amp;que tour Ic monde pouuoitf9auoir,s’il auoit vn accez 1*nbsp;blcauprezdudit Cardinal, pour empefcher l’cxecutiond’vn Arreffnbsp;nefquiordonneladitevente; QuCiMeflieurs les Gommiflairesnbsp;qua continuer.puisqu’iln’y auoit point d’Arrcft au contraire :Et nt®’’nbsp;Doujat l’vn des Commiflaires ayant dit, que dés Ie Icndemain^ jvnbsp;nueroitlad're ventCjChacun fc fcroit eferié qu'il falloit que cc fdn yilnbsp;prcsdirncc,aquoy ilauroit paffe tour d’vnc voix, quelques vns dila'^*nbsp;falloiraulli vendre la Biblioteque, ledit Sleurde Nouion infift^'^’- ^ jii'nbsp;traite,attendu qu’il n’y auoitpoint d’Arreft quil’ordonnaft: fiit qi'^^nbsp;roit paffed’en dclibcrcrau premier iour.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;ut
Monfieur de Beaufort auroit change, dc maticrcj, dit que to
-ocr page 185-d’arg«Tt,cJu’il nc pouuoit aller au camp fahs, cela fors les 'l^irtant fautc depayement, qui eftoit route rattente des ennemis,nbsp;jyfaire effort pour ks trompet: A quay ledit Sieur de Nouionnbsp;dgi?^''^^pondujquiln’yauoitplusqueuooo.liure5 de fonds , leditSicurnbsp;dit, quedeprefenton eftoiten cftat de faire amp; entreprendrcnbsp;1’on Youdi'oit,qu’il n’enfallohperdreloccafion, amp;queles en-^5ué tnanqueroient pas s’ils 1’auoient femblable; Surquoy s’eftant c-fill ^'^'^uc^lUl-mure,ilfutinterrompupal• rn des Mcflieurs,qui dit,qu’ilnbsp;Ifj^’^^a.nderEnardquivenoit dePoiticrs,5i rentendre; Icelay entré, amp;cnbsp;de Nouion luy ayantdemandé s’il auoit lettre de Creance ad-3 la Cóp3gnie,auroir refpondu que non, crainre de mauuailc ren-qngl^'^'f'aisque celle addreifante amonficur Ic Comte deuoit fupplcer, amp;nbsp;du Prefidial, Efchcuinsamp;Eflcus,amp; tousics Corps des Mede y,’ ^ ^ftans aflcmblez dans les Cordeliers, 1’auoient chargé deleur partnbsp;a la Compagnie IcurVille, leursbicHsSc leurs vies, pour lanbsp;''¦^^don de 1’authorité Royalle amp; du Parlement,lequcl ils fupplioientnbsp;lesnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;dcleucr du monde, amp; deprendre a cette fin des deniers dans
quot;^'ptes, amp; leur donneren fuittemoyen de faire voi^urer Ie furplus
«il A nbsp;nbsp;nbsp;_____.......n
'Qtd nbsp;nbsp;nbsp;- —nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;V- ..nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;------ ---------------^ nbsp;nbsp;nbsp;------------
doj^j' Ic Prince d’Harcour fon fils, eftant entré dans Montrcmi, ddfoj^l^’^oitcnuoyéafleureramp;faireoffrca la Compagnie, ill’auou trou-pcti ^ ftgt;rces amp; fortificacions.pour raifon dcquoy il fupplioit la Cournbsp;denbsp;nbsp;nbsp;nbsp;argent dans les receptes, pour mettre ladite ville en ,
fur quoy ayant cfté opine, il auroit efté arrefté qu’il pten-'^'laditgy .|®*'^i^ic qu’il feroit neceflaire, enfaifant procez verbal de I’cllac ^ Et en f ^ prefcnce des Threforiers de Francenbsp;j'-'^'^Éturcauroir cfté faitede Ia Ictrrc tnbsp;^ddreffée a raonfteur dcNouion
^'Ut d’efci^f1’Aftémblce ji’ay rcceu celle que vousm’aucz faitl’hon* merite pas vniugement ft fauorable, pour ce quis’eft
fel
IT
m
•Cf.,- nbsp;nbsp;nbsp;¦nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;4.
du ^ ^^ceté en cette ville. Apres quoy ledit Sieur de Nouion ayant refpon-toUj^,'fEnardqu’on Ie rcmercioic,amp;: qu’il fc redraft , iceluy retire amp; re-a 'quot;nefme inftant, auroit dit qu’il n’eftoit pas venu pluftoft, dautanc ^^dficrs,on auoit eitévnmois Eins auoiraucunes nouuelles de Paris,nbsp;^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;‘-roioit n’eftrc plus-, mais qu’ayant recau quelques articles de paix,
%'ii ^ i^yant pas ciü partir du Parlement , ils auoient pris larefolution ^*P°^de alaConipagnic,laqudlc iccluy retiréjjfe feroit Icuée fansnbsp;’^donnet fut cette affaire.
IJ
JLe 214 er ere ^ z'^. lAdrs.
,j^®ur routes les Chambres aftemblèes,oücftoicntMefficurs d’Elbeuf, _ fteaufort amp; Ie Coadjuteur ; Monficur d’EIbcuf auroit dit d’a-
de monfieur Ie premier; en ces cermes..
4®^ nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;' ' Ven*
pafle, i’cn c^oisbicndauantagCj amp; a quöy Ie ne manquci'ay iaW3.is^
tree de la Conference, i’ay cxpofé la charge quei’auoisdela Conap^j,
touchant la propofirion dela paix Gencralle,amp; loüe hauteinentla pi^oP°
tion quetnonfieur Ie Princcde Conty a prife, en cas que les
vouluflèntpreualoirde l’eftatdclaFrancejamp;dc lafubmiffion
fc du Parlement,qui reduit Ie tout ala volonté de laRcync; I’ay laid^ ‘ *
a monficur de Brienne qui a cu commandement dela Rcy ne, d’allcr ti®
uermonfieur Ie Nonce, amp; monfieur I’AmbalTadcurde Vcnife, nbsp;nbsp;nbsp;g
faire connoiftre les intentions dela Reyne, contenuê’s en la rcfpon'^d
ievousenuoiay hier,afinqueftantlesmediateurs accordezcntre lesCgt;
ronnesjilslcsfafl'entaupluftoftf^auoira monficur l’Archiduc, SC ds
lieu il veut conucnir,afind’y enuoyer auffi toft fes Ambafladcurs •, c ti ^
qui s’eft pu faire en ce momentfi important a noilre tcpos public j ^
nous tiendrons la main dc'‘ tout noftrcpouuoir, vous afièurant
fuis,
MONSIEVR,
Voftre tres-humble amp; obeiflant fcruiteur M o L
Lc Mardy ë. heurcs.
APrescettelelt;9:urefaite,ruonficurVoifinauroitdit, amp; rapport®*
faitprocczVcibaldesmeublcsde Petit, amp; quil y auoit opp®*'*' je par du Four, Receueur des efpices de la Chambrc pour vnenbsp;a5ooo. liures-, alaquclkoppofition n’ayanteü efgard, la Cour auto'^yj!nbsp;donnéquelcfditsmeublesferoientveHdusalareferucd’vn tapis, ^nbsp;lidt que quelqucs tapiffiers auoicnt vendiquez.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^js
En fuitc Mcffieurs /Doujat 8c de Givry Confcillers, ayant cfté pour aller ledit iour de rclcucc, voir fi l’aduis donné d’viie foit’’*’ jjCnbsp;looooo. liures fetrouucroit veritable, on auroit parlé de la Bibh® .?ic,nbsp;du Cardinal Mazarin‘,amp;monfieur de Nouion ayant fait tout fonnbsp;pour empcfchcrqu’iln’cnfuftdelibcrc,laCourn’auroitpas lailTéd®^nbsp;ner qu’elle feroit eftiméc amp; prifee, amp; inuentaire des liures fait P*nbsp;uant lc Com.miflaire a ce depute, pour Ie tout fait amp; rapport® ^nbsp;pourueu.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;_
Monfieur Charton ayant apres pris la parede, auroit ditauoirct
monfieurleFebvre,chezmonfieurFlcureauSccretairede.......Icq®^ ^-iiJ
ferment par luy fait auroit reconnu auoir aluy enuiron ^ooo. ld®*’*’ SieurleMoriniers receueur du Clergc 53000. liures dans vn coPt
il y auoit faifiepar fes creancie):s,duqucUi’ayant les clcfs,8c y ayant nbsp;nbsp;nbsp;^
léjilsenauroicnt chargéledit Fleureau pour les reprefenter tout®®^ ^ quantes qu’il en feroit requis , amp; Ie tout remis au Confeil denbsp;ayant efté dit par monfieur de Bcaufort,qu’il eftoit necefiairenbsp;deTargentpourla fubfiftance des gens de guerre, autrementnbsp;.les trou|)es fcdcbanderoicn^ monficur dc Nouion auroit repartiq
-ocr page 187-tous les moycns poffibles, amp; que Ton auoic enuiion j
T gt;
~ nbsp;nbsp;nbsp;deux de Mcffiaurs !cs Confeillers allercnt dans
l^é nbsp;nbsp;nbsp;SieurRiuierc Chanoinc de noftre Dame ou demeuic I’Ab-
r nbsp;nbsp;nbsp;ouilstronucrent quelquc vaiflelle d’aigcnt aj)partenant au
^'^^^Mazarin, amp;vne Chappelle de Caftal garnic d’or valanr plus dc
Itures ito
-• »‘ures.
autrcsallcrentaulogis du Prince Prefed dc Rome, ou Ton auoic ICOnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;quelloitla vaiflelle dargent du Cardinal Mazarin, ils en
u'^^'rent marqueeaux armes dudir Cardinal, non telle quantitequon dit,ilsla firent tranfporter;amp; d’autant qu'ils trouuerent quanti-' Coffees,ils demeurerent a coucher cn laditc raai Con , de craintc que lanbsp;^onncles cranfporrafl:.
iour FeftedcrAnnonciatiOjMeffieurs aduertis en leurs-maisos par Huifllers delordrede M.IcPrefidet de Nouion' M. de Eellieurenbsp;quot;®ncor indifpofé,fe feroient aflemblcz fur les i. a 3. ncures apres midynbsp;McflienrslesDucsd’Elbeufjde Beaufort, dcBoüiUon,leMa-gt;nbsp;i'ojj de laMottCjamp;leCoadjuteurdeditSieurPrefidenc de Nouion au-itisv M^fayant recculeerrede M.lcpremierPeefident fur les 8. heurcs dunbsp;'iQit ®ftoit allé chez M.le Prince de Conty luy en donner adu Is, fca-Jq^jiddefiTOit vne nouuelle trefue;dequoy ayanevoulu communiquer Inbsp;'''^'^^l®^*^-«'=raux,pourapres Ic defercr a la Compagnie, ilen auoicnbsp;f Alfcmblecjafinqubl pull faire rcfponfe dés ceiouv.Et auffi-toftnbsp;I'jj .'quot;^Icue quiconccnoit des rcmcrciemens audit Sieur de Nouion ,de
[^quot;^^Squ’illuy donnoit de cequi fe paflbit cn la Compagnie nbsp;nbsp;nbsp;qu’i
tre • luy mander fil'on defuoit encor’vnc furfeancepour tiois on qua-9Di.''^“rs,celleaccordeefiniflantceiouraminuif, Lcdit Sieur de Nouion ^®lt;^urepour cfclaircir le fubjet de ceremcrcicmét,auralc die quenbsp;ioyj. ^f^ur premier Prefldent Tauoit foubaire de luy,paree que tous lesnbsp;Conference, on luy reprochoic des chofssquclondifoitfe:
^^slaCompagnic,quefesaduisfaitoientvoir eftre fauUes^ Erit^^^^'^'urdcBouilloncnfuitteayantprislaparole,dir que monfteu-r Icnbsp;fir Ig Conty luy auoit donné charge d’expliquer a la Copagnic (a pêfec
trefue, pour upres cn eftre ordonnepar die ce quelle '^ancci-{j.^' Q3pcndatccs lurfeaces, ceuxde Saindt Germain faifoientad-S^iefl^i '^’¦^^’^roupesjamp;principalcment celles du General Erlac; que cellesnbsp;®senuironsde Paris, alloicnt partie a Roiien, partie c(
centre
que Ton pouuoit
fecours-,quot;qu’ils ne lailToient dcpiller,amp; de comraettre des adfes ftoigp, ‘quot;®mme en pkinc guerre iquaTcfgard des troupes dc Paris , elks
falloit les employer oubien ^ ^’^gent pour les faire fubfiller,Sc que n ay anr rien receu depuis
, nbsp;nbsp;nbsp;3
vnlong temps, ces trefues nc'pouuoicnt fcruir qu’a les faire nbsp;nbsp;nbsp;•
qu’cllcsferoient cn finreduiteseneftatdenerien ofer entreprendre j quoy mondeur de Nouion ayant dit qu’il falloit delibercr, 6c les aduis ^nbsp;plufieursdcmandezj Monfieur Payen cn rang d’opiner auroitnbsp;qu’il y auoit bcadcoup a dire dc part Sc d’autrc,mais que n ayant encornbsp;faire aucunc entreprife de cette part,il eftimoit que la trefuc nc fcroit po*nbsp;inutile;Sur quoy tnterrompupar Meflicurs de Boiiillon 5c de la 'nbsp;difansqu’ilfcmbIoitlesvouloircntreprcndrc,qu’ilsauoicntfaitceqr*^P^^nbsp;experience ilsauoientiugédeuoir faire 6c eftre ncccflaire , Scanimc^Pnbsp;quclquebruit qui s’eftoit efleuépour preuenir d’autrcs paroles, 6Cnbsp;' par Ia repartie dudit ficur Payen, qui dime fcauoir pas pourquoy ilsnbsp;quoient, luy repliquerent quec'eftoient fes belles commiflionsdonP^.^nbsp;pour 4.0U 5ooo.hommcs,5c quis’eftoicnt cuanoüis,qucc’cfl:oir ccquiai*nbsp;caufé Ic recardementjfi aucun y cn aiaoif.
Mais les opinions reptifes 5c continuccs, vn des Mcfficursditqi*^* c faifoit i faind Germain Ie poffible pour all urnervncdiuifion contrei'^ ^nbsp;ficurs les Gcncraux,quc Ie Procureur du Roy auoit conuoqué ficalP^^ ^nbsp;quclques notables Bourgeois,5c leur auoit demandé s’ils ne vouIoici**-P|j_nbsp;quitter Ic parti des Princes, pour celuy du Parlement: Monficurlc .nbsp;dent de Nouion l’interr6pant,auroitdit,que cclancpouuoit eftre,nbsp;pas aupouuoir du Procureur du Roy de faire telles airemblées: mais i^^nbsp;reprenant la parolc,dit qu’il f^auoit bien cc qu’il difoit;,5c que plus ‘Ijjnbsp;perronncauicruiccduRoy,ilncmanqucroit iamais cn ces renconti'^l ^nbsp;diiekvcriré,Sc ce qu’il fcauoit lorsqu’ils’agiroit comme a prefentdo*nbsp;nice de faMajeftéiöc concluant fon aduis dit,qu’il penfoit que la trefi**^ ^nbsp;uoit fc remettre Ha prudence de Mcflieiirs les Generaux: 6c vn ^nbsp;ayant cfté d’aduisdc laditefurfeance, a la charge qu’au premier aded^nbsp;ftilité, -on eómmcnceroit la rupturepar la demolition de labaftil^’'^4j.{nbsp;Meffieurs fe feroient eferiez qu’ily auoit long temps qucccladcuoitnbsp;fait',5c les aduis tous pris 5c leus de trois qui auoien t cfté propofez, ünbsp;pafteaq'’...rcioursdc trefuc, pendant lefquels Mcfltcurs les orS.nbsp;roicntfuppliczd cxtcrmincr Ia Conference, 5c qud fcroit inform^ co.nbsp;ceuxquifaifoientdcs alTembléesparticulicrcs.
Et furies fix heures du foir la Cour s’cftant Icuce, auroit troiinéd^ • Salie, 6c par tout, vne fouleinnombrable de gens de toutesnbsp;ccioient point de trefuc, laguerrepourchafi'erlcMazarin, auec tern*^nbsp;folens,5lt;,jettoientmcrmcs des billcts,lcfqucls portoient qu’il fallohnbsp;mcrplufieursqu’ils dfnommoient.
-ocr page 189-49gt;
7 ^our routes les Chambres aflemblées, Monficur Ie Prefident de Bel-
‘Ei
Ede ^^'^’¦'^ys^’^trccouuréfafanté, amp; prefidanr, Monfieur dcThou Pre-Enqueftes auroit dit, Qidily auoitlcttres addreflantes a Radi-di?^ quot;'-^etairc de Ia Cour, d’vn nommé Girault; Icqucl mandoit audi t Ra-’ afl'euroitlaCorupagnie delavillc deTours SePoiSiers ,qucnbsp;Con(|.'^ E^bitans eftoient en armes pour Ic feruicc du Roy du Parlement,nbsp;d’vjj^^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Mazarins, qu*il auoic faifi dans les Rcceptcs 80000. liurcs
d'of j nbsp;nbsp;nbsp;amp; 140000. liurcs d'autres, dontil dependroit de Ia Compagnie
^ donner des Commiffionsa eet effedt ; Surquoy leditneut de Bellieure auroit dit, qu’ilfalloit faire refponfe, 6c iccluy r«-iic^.Su’iln’ y manqueroif, adjoutant ledit licur de Bellieure, qu’il eftoitnbsp;«Hq de donner des Comrniflions pour leuer des gens de guerre; anbsp;iUQj ^onileur Ie Prefident de Nouion auroit reparti, que lesArreftsennbsp;quot;^^^^^^^pediez^öc qu’il ne dépendoira prefentque deMeiïicurslcsnbsp;amp; Commiflaires deputez, de deliurer lefdires Commiffions;nbsp;djg ‘^yenvenoit demander tous les jours, qu’il rcnuoyoit a Monfieurnbsp;, Icqucl fieur de Bruflcl prenant la parole auroit dit, qu’il en par-En rnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;les Generaux.
Eat^cc nbsp;nbsp;nbsp;Bellieure auroit dit, qu’il falloit foigncr a Ia fubfi-
Vtij ’ que les 30 000. liurcs du dernier iour n’auoient ferui qu’a payer ici-rnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;qa’il falloit exciter wclficurs les Maiftres des Requeftes a appor-
^'Þleurtaxc.
ft, nbsp;nbsp;nbsp;Maiftrc des Requeftes prenant apres Ia parole auroit
^^Couucrncursdc Lamiy 6c dcCorbeil, donnoientdes ordrej
air» --- .1 nbsp;nbsp;nbsp;« «ttnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;\nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;• -y rnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;j’1________: nbsp;nbsp;nbsp;, (T^.______
fcroir atriué vn Courier, qui apportoit lettres a monfieur de ttcfy de Ia part de monfieur Ie premier Prefident, qui contenoit que lanbsp;fcfQ *’'ftoit accordéepour quatre iours, dans lefquelsil croyoit que toutnbsp;^^tminc; 5c que cc qui retenoit a prefent, eftoient les iiiterefts denbsp;fojj^^rsde Normandie, pourlcfqucls conclurc aueclereftc, ilsalloicntnbsp;’^atin a fainlt;fl Germain,nbsp;dit
____ ^
fgt;üis g^^^*^ontribucrlesvillagcsapcinedq feu, cequ’il pouuoitaffeurcr, §ny ^®la luy auoit cfté fignifié, amp; que d’Amboife Gouuerncur de La-^^antef^^'^^'^des tributs de quinzeliurcs furchaquemuiddcbled,6cqua-^-rie^v ^baquemuiddevinqui paflbientparLagny, qui eftoit vne vo-^^‘tedc0*^''quot;^’^^Esion, dontiln’auoit point ordrc, aquoyileftoitnccet-^ qu’u onner ordrc; cc qui auroit eftc approuué par tous les Meisieuis,nbsp;Monf^ ^^boit chercher les moyens.
Fl^y de Bellieure ayant dit en fuitte, qu’on eftoit alle chez Ie nom-''Hs dgj »mais que les crcanCicrs auoient enicué les deniers; quelques-^'*'^que nbsp;nbsp;nbsp;dirent, qu’il en falloit Tcndre leditFicuriot refponfabic;
^bargè ^^'¦deproccz verbal de Mefsieurs les Commiflaires ü en auoit eftc ^ quelques autres; que ledit Plcuriot ayant eu la clef, amp; les crean-
Pp iij
-ocr page 190-I Tof
ciersrompulefcellé j iisen dcuoicnt rcnclce compte,
amp; Gilbert qiü en auoicnt touché quelquc chofei mais quc lcur_app‘ nant Sc n’ayanc point Iccuqu’il yauoitgardicn, ils auoicnt penlelepnbsp;uoir faire,
• E iour routes les Chambres alTemblées, oucftoient prefensM*^^^^ #lc Prince de Conty,D Lies d’Elbeuf, de Beaufort, de Bouillon^nbsp;LuyneSjlcMarefchalde Ia Motte amp; le Coadjuteur: Monfieurnbsp;rcur General entré auroitdit, eftre neceflairc de foigner aux priron® ^nbsp;qui manquoient de pain, comme auffi a la reparation de la couiicrtutc^^^,nbsp;la grande Salie du Palais. Et auffi toll: auroitrapportévneRequcft^P^-j,nbsp;vnparticuliernomme ..... accqu’ilne put eftre contraindf denbsp;iïrdelaMonftredu Cardinal Mizirinj qu'il ne fuft payé dci5ooo,nbsp;qu’il auoit baillé deftus; 8c ayant adjouté ledit fieurLaifné, qu’ilv^'^'j^jnbsp;d’autresfaifics', Ia Couraurpitordonné, que fansaupir égard a tout^*
oppofitions jladite Monftre feravenduë, ledit.....prealableinent P
dc fon dcub.
Enfuittedequoy MonfieurLoyfelauroitfait rapport, quilaiioiC'- ^ tic chez l’Abbé Mondain plufieurs V afes d’Ambrc, Criftaux, Tapifliri^^’^jjnbsp;vneChappcllc deCriftal garhie d’Or detres-gtandprix, quele toutC'^^jjnbsp;réclamé parlcdit Abbé Mondain, pat vne Requefte en laqucllenbsp;qualité d’Agent de Sauoyei amp; difpit Icfdits Criftaux, Vafes, Chapp‘-’p“^gnbsp;Tapifferiesluy appartenir cn eet te qualité: amp; auffi-toll auroitcftéleuë'nbsp;lette efcrite a Monfieur IcPrefident de Bellicure, par Monfieur de B‘nbsp;de l’ordre Sc eomniandcmentdelaReinc; laquelle contenoit en fubfi^*’ •nbsp;qu’ileftoit contre Ic droit des Gents, d’eftre allé faire recherchenbsp;fon d’vn Agent de Sauoye, Sc que les Criftaux, Vafe Sc Chappellc ^nbsp;auRoy ; Sur quoy la Cour ayant deliberé, elleauroitordonné qued^nbsp;iourilferoitvcrifiéaqui appartenoicntlefditcs chofesfaifies.
Monfieurle Prince de Contyprenanten fuittela parole dit,Quc Ia G auoit efté informéc par Icurs bouchesj comme ils auoient enuoy é lenbsp;deMaurea lainét Germain en luittcdeleur Declaration Sc de PArreft jnbsp;dufuricclle,poury remettre tous leurs interefts, au casque le Catnbsp;Mazarin forte du Minifterc; Qu’il fupplioit laCour ordonnera Mc”nbsp;les Deputezd’icellc, d’infifterconjoiniftemcnt Sc en vertu del'Vni‘^1’nbsp;cux 3 naefme fin: s’agiflint en ce point de l’intereft dupublic, durna»^^nbsp;de 1’autorité Royalle, du foulagcment des pcuples, Sc de 1’honneut “ ^nbsp;Compagnie 5 fur quoy Monfieur de Bellicure dit, que n’ay ant efténbsp;il eftoit nccelfairc qu il Ie vift, Sc auffi-toft le Greffier auroit efté coniu^^*^nbsp;d'allerlequerir cn fon logis.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
Pendant Icquel temps Monfieur de Beaufort auroit dit, qu 1 cftrange, quc pour vn horninefeul tout IcRoyaumcfuftenftuSccnnbsp;gerd’vncruinc entierc ; 8c Monfieur d’Elbcuf continuant quil cnbsp;tain quc par routes les Prouinces, 1’on laentcndoit quecrierfurle
-ocr page 191-11:
auoicn nbsp;nbsp;nbsp;n ofoiet paroiftre ny Ce declareraupamwntics Arre/ls,
ftcrjj fncourapz pariceux,amp;n’agifibiertque po,urks faire fubfi-IcQ f^'^^tWjQu’ifn’yauroitfeuretc en France pour pcrfonne, tan tque fejj j*^*'*^ y fcroitiEt encore monficurdc Beaufort dir.qu’MaCoiirils fai^nbsp;luy j *¦ pofllblc pour enspefeher les progrez de Monfieur dc ia Boulayc,nbsp;^nuoyé au deuant le Marquis de Geizé auec 600. Chcuauxquinbsp;]^^^*’J,^commcttoicnt dcscruautcz inouyes,
Fouquet fieur de Croifly Confeillcr auroit die, que depuis auoit tourpilié, non fculcment chezluy gt; mais par tout auxnbsp;111nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;E t Móficur Coulo j que Ics lettres de Cachet qu’il auoit du Roy,
cé * ^^uoir empefchf le pillage de fes mailbns, 1’auoient caufé amp; aduan-Lc nbsp;nbsp;nbsp;eftepris amp; pillé iufqu’au plomb des Fontaines,
'¦ F;quot;
coj,. ^^ffier retourncil auroit fait iclt;5lurede TArrclfdu ao.dcce rnois, tan^j la Declaration dcfdits Sicurs Prince deContyamp;autrcsGene--Ceuj.^^^teecy-dcuant,auditiour oiiil fepeurvoir;lcquel Arreftleu,Mon-gt;tiij,jp^^ouion auroit ditauoireu chargedel’enuoyeraMonfieurlepre-Icsjy '¦^Fdcni',aquoy ilauoitauffi-toftfatisfait, amp;croyoitqueMeifieursnbsp;auoient execute dcleurpart.
tfl^ nbsp;nbsp;nbsp;de Bellieuredif,que nes’eftant trouuc Ma deliberation,iI auoit
aife d’eftre inftiuit de cc qui s’y eftoit paffe; Qffil croyoit que Deputez n’auoientpas manque defatisfaitea ce quils auoientnbsp;t)U‘ij ^^^cffairci Atayant demande a Mefficurs de Conty ScCencrauxccnbsp;Atff^^’j'oitafairejScrr lorsquc Icdit Comte dcMaurc auroit parléduditnbsp;duq ^ ^'^fdits Deputez n’auoientpas infiftcauec luy, ilsautoicntrefpon-^u*nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;qu’ils auoient paffe cela commechofc confomm.éc.
Monfieur de Nouion repartit, quenc receuantaucunesnou-
en yicnaffuret s’ilsy auoient kttte non; qu a fon égard il leur auoit enuoyc Icdit arïcfté aueevnenbsp;T^cialle a cet cffet,amp; croyoit- qu’ils n’y auoient pas manque. Etnbsp;Bellicutedit qu’il fe perfuadoit fur ccttcpropofition,quel’in-Meffieurs auoit efté,que lefdits fieurs Deputezinfi'fteroicntScnbsp;pofliblcpour refloignement dudit Cardinal; Que fi laCom-ordonnoitil cn eferiroit d’abondant aufdits fieurspremier Pre-Monbsp;nbsp;nbsp;nbsp;, a ce qu’ils euffent a infifter furledit Arreft.
’'or Mole Prefldent aux Enqueftes dit, qu’il ffroitneceffairede c ^.^*”°’’fttances deriuevoixa la Rcyncfurce fujet, quicaufoitlanbsp;poii^f.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;diiRoyanmc; amp; Monfieur dcNouion dir, qu’ilnefalloit
- nbsp;nbsp;nbsp;d’inCftcr fur Icdit arrefté, dautantques’ilsne
ktitlgj nbsp;nbsp;nbsp;attircroient fur foy I’enuic de routle peuple,amp;qu’cnfaff
'^atge^ ^^^’'’oftranccs propofécs par Monfieur Mole , ilsdcmcuroientde-
aduis demandez; Monfieur Cbeualierauroit efté d’aduis de deputez d’infilltr amp; de n’cnrendreaucune propofitienquenbsp;^'¦’'tlcnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;’ M'^oficur Champront qu’il falloir mander aux Deputez, de
ordinal defcretiier, amp;s’iln’cn vouloit tien faire qu’on nepoa
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aeirpasly forcer i amp; k parole eftanc paruenuë a Monfieur Seuin j dit, que chacun opinant en fa confcience, il croyoit que 1’Article dunbsp;dinal eftant vuidc ^ amp; n’en ayant efté parlé lors qu’on fit Icfturcnbsp;de la Paix, mais fculcment des trois; fcauoir du lid de luftice a fainctnbsp;main, de I’Aflemblee des Chambresamp; des Prefts il efi honteux anbsp;de vouloirinfultercontrc: 5c que l’onvift tousles ioursdes '^^oupes^Pnbsp;ftéesSides clameurs qui troubloient tout Tefprit des opinions,nbsp;aduiseftoitde demcurer m deliberatis : nonobftant lequclnbsp;de peu, Sc tous Meffieurs eftans de l’vn des deux aduis, il auroit pafte denbsp;contre 4e.voix a celu'y d’infiftef, Sc la Gour auroit ordonné qu’il leroitnbsp;regiftre de ladite propofition, autant de laquellc feta enuoy ée aux Dep^^^nbsp;d’icelle Cour eftans a Ruel, lefqucls infifteront a ladite propofition dunbsp;deceniois, pourrefloignement da Cardinal Alazarin.
Ccla ainfi'arreftc, Meffieurs de Boüillon 8c autres Generaux ayaf ^ d‘ ’ qu’ilfalloic foignera la fubfiftance, autrement que les foldats fcnbsp;doient •, Monfieur de Ccoifly fe fcroit plaint quel’argcnt fe diftribuobnbsp;Tyappelleri Sc que n’ayant pas gardé l’égalité, quatre regimens Ienbsp;doient faute depaycinent: A quoy Monfieur dc Luynes du, qu’ilnbsp;tendu, Sc que n’eftant venu, nefc voyant en feurctc.au Camp, ilauoit^nbsp;eontraint d’en vfcr comme iL-auoit fait..
Le peuple eftoit en grand nombre dans Ie Palais, pendant que nbsp;nbsp;nbsp;,
eftoient aflemblez, frappansa la porte dek grandeChambre,
Point de Mazarin, ilfaut qu’il forte: Sc quand il f^eut 1’Arrcft qui 'auoJt*^ rendu •, il en tefmoigna grande joy e.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
Cc iour vnc troupe dc Marchands de bied allercnt a THoftel dc faire pkintej qu’aLagny d’Amboifelc Gouucrneur arreftoit les battc^**^'nbsp;quipaflbient; leur faifant payer quinze liures pourchaquernuiddebt^ ^nbsp;èc qu,arante fols pour chaque muid de vin-,Q^ils eftoient refolusdcnbsp;venir a Paris fi Pon n’y mettoit ordre ¦, Qifentre Lagny Sc Paris les jnbsp;du Comtedo Grance eftoient tout Ic long dc la riuierc qui tiroien'^nbsp;cuxpourles faire allcrabordj Scqu’y eftantilslespilloient, s’llsnc^^nbsp;donnoient dcFargent.
CE iour toutes les Chambres alièmblécs, Monfieur le ProcurcH*-ncral entré auroit dit Sc fait pkinte,quc i’on auoit impriiric t du iour precedent de deux facons differentes Sc autrement qu’il n’auoftnbsp;arrefté par la Gour, laquellc il fupplioit d ordonn er qu’il en fcroi t b'*..nbsp;a fa rcquefte,auec permiflion d’emprifonner les Imprimcurs, 5^nbsp;exempkires: auquel ficur Procureur General, Monfieur lenbsp;Bellieure ayant refpondu que la Gour cnalloit dcliberer, il auroit ditnbsp;auoit rcceu Icttre dc Monfieur Ic premier Prefiden t, par laquellc il luynbsp;doitque k trefve finiftoit dans cc iour, Sc que s’i! defiroir parler a Mo^nbsp;ic Prince de Gonty pour la continuation d’icellc,cllc
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tolt}j^^ ^^^uo-it arrefté touchantladiretrcfve, amp; l’alTeurer qia’on fourni-toitfj- nbsp;nbsp;nbsp;liures,feroitauffi-toft party ; Et Monfïcur de Bellieureaui
dit Qü‘i]”c’ircftolt allé vers Icdit ficut Prince, ïequel luy anoii iticorm . ^''^^'loi'-'del’argcnt pour lafubfiftance, qu’ilyauoit biendesnbsp;(5^ iieancmoinsfirondonnöitlcdir iourjtfoGo. liures onnbsp;recorder pour qudques iours, quilen confereroit auecMef-teutjj^'^^^iicraux',lcfquelss’il»raccotdoient j ilfaudroir qu’ellc fuftpousnbsp;^,'^'^oupcs gencrallement defaind: Germain. Monfisur de Nouionnbsp;'¦l'» Ce o gt;Md’allcr a THoftcl de Ville, fgauoir dudit fieur Prince de Con-
liioy;. *¦ l^'^ure dVn memoire qui luy auoit efté donné pour trouilcrlcs Gibjjj ^ ^ auoir dcl’argcnf, foit Ie Buffet de 1’Hoftcl de Ville, 1’argent denbsp;MatQjj * ^3, taxe de Meffieurs les Maiftres des Requéftes, les deniers que lesnbsp;'l'ioynbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Controlleurs de vins auoient entre leurs mains amp; autres. Sur
^ils cfté demandéa Meffieurs- les Maiftres des R'eqtieftcsprercnsy 5 Mondeur Renoiiart, l’vn d’iccux dit, Qiul y auoit desnbsp;Rtanbsp;nbsp;nbsp;nbsp;looooo.liures, amp; qu’autrefois ils venoient douz:
quot;'fii
,, ^ ’^^ons ridicules amp; hors de faifon; Et Ie payeur des gages mandé, l^^'^ir ce qu’il auoit entre fes mains, Sc ayant dit, qu’il n’auoit qusnbsp;auroitefté mis en deliberation fi Pon-donneroit cettefommenbsp;les Maiftres des Requeftes, pourlareprcndreen fuitte, fur kursnbsp;opinions s’etlant trouuécs differentes ¦, les vnes a les doniaerdesnbsp;’gt; Monficur Duguay Bagnol Maiftte des Requeftés prenanr oc-S^tit j ^ offres faites par Monfieur Menanen opinant de prefter de l’ar-'dits fieurs Maiftres des Requeftes, en luy demnant cc qui eftoirpournbsp;.'¦^s dudit payeur, dit qu’il prendroit dudit fieur Menan cn fon pro-
’ qUaj j Chambre Sc quatre a la Tournclle;Q^ de prefen t cftans reduits %t{ fcruice, il femHoit qu’ils ne deuoient eftre furchargez de lanbsp;ceux qui eftoient a Paris offroient payer: fur laquelle refponfanbsp;^’eftant tous elcriez qu’ils deuoient payer Sc non pas faire dci
nom ledit argent,en luy donnant Arreftcontrefes Confteres,. fty njj P^yctnent chacun enparticulicr de ce qui pourrqit eftre tenu, ce quinbsp;accordé ; maislefdites fomnies cakulées ne s’eftant trou-”'^'racellede3^ ooo. liures qu’il falloif, Monfieur Hennequin dienbsp;qu’il offroit payer Ie furplus, bien que iufqu’Uorsiln’auftnbsp;, qu’on luy cnuoyaft vnbilkt, ildonneroitauffi-toftl’ar-
p nbsp;nbsp;nbsp;Monfieur de Nouion retourné dit, Qu’il auoit fait en-
deConty ,commela Compagnie preuoyant qu’ii fal-pour la fubfiftance de 1’armée, en continuant la furfcance , Sc promettoitdefournitdans Ie iour laditefomrnenbsp;j^TOtif,.'gt; qu’il Ie priok demander fa refolution , .lequcl auoit fait
°y°k kschofésen cftatde kpouuoiraccommodeiquot;, que*
Scq^?.!p^lloitmandei' Meffieurs lesGenerauxpour enconfereraueC' ^^^tfarisq^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;kiuoir la refponfe a la Compagnie. Et Fheure s’auan-
cette refponfe vint s l’on pria Monficur Duguay Maiftres des gt;
-ocr page 194-ï^cqueftcs, amp; Vialart Confciller a l’Hoftel dc Villey prcndi'C Ia fcfo tion.
au requ
Accrndant Ie retour dcfquclsj Ia Cour auroit rendu Arrcft coo ^r ^ u-cquifiroiredc MonficurleProcureur General , pour informernbsp;nbsp;nbsp;nbsp;*'¦
emprilonncrccuxqui imprimoient fans pqrmiffion dc la Cour. nbsp;nbsp;nbsp;.
En fuittel’on auroit fait ledurc des lettres apportccsdcThouloufo^*^ * part des fieurs du Mc Sc de l’Eftan Confeillcrs au Parlement duditnbsp;aufquelson auoitaddrelTélcsJettrcs Circulaires 5c Arrefts; lefqneE^®'^'’nbsp;Boient aduis les auoir receus; 5c outre vne troifiefmc de la part dudirnbsp;iementde Thouloufc;, dans laqaellc ily auoit vn Arrcft qui ne.QOOt^^°^^nbsp;autrechofe, finonqu’ils auoientrcccu Ie Duplicatades ArteQ-s d\inbsp;ment de Paris-,Et que fur iccüx ils auoient donné Arrcft, que remooft’^,^''^nbsp;ces feroicntfaitcsaulloy Scala Reine; Sur ce MeffieursseftansprE*^*^^'’*''nbsp;direntque c’cftoitvnc rodemontade fanfaronne.
En fuitte de cc Monfieur Loifel dit, qu’il auoit reccu ordrc, qucIaE-^'''^^ auoit donné a fon garde mcuble, de retirerce quieftoit chezl’AbbcM*’'’quot;”nbsp;•dain, comraea ellc appartenant, cc qui auroit cfté ordonné toutnbsp;voix. Et Meffieurs du Gué 5c Vialart rcuenus,Icdit fleur du Gué auroitnbsp;qu’ils auoient trouué Monfieur Ic Prince de Conty 5c Meffieursnbsp;Gencrauxal’exception dc Monfieur dc Ia Motte;Que leur ayantnbsp;tendre l’intention de Ia Compagnie,Icdit fleur Priaco dc Conty leurnbsp;¦fait refponfe, que quant a cux ils cftimoienr ne pouuoir ny deuoirnbsp;pterlafufpenfiondarmes, dautantqu'clleleurferoitparPeuenemeO*-ƒ 'r
preiudiciable, ayant mandé a tousles interefTczaueceux, qucllcfitt'^ (/ danscciour, qu’ils auoient forme en confequencedes defleins dcfqf^^snbsp;.retardement alloita la ruinc des affaires, que neantmoins ï\dépci^^°inbsp;ia Compagnie d’enordonnera fa volontc,cftant trop tard poifr Jnbsp;perfonne eux- mefmes en dire les raifons; 5c ayant Icdit fleur du Guénbsp;adjouté, que quelques-vns d’entre-cux auoient cfté d’aduis denbsp;pourvingr-quatrehcures,5c quclc lendemain on cndelibcrcroitplfnbsp;plementj quclques-vns dc Meffieurs ayant refifté d’y delibcrcrpf'^^^.Vnbsp;mcnt .il auroit enfin paffe a acceptcrladitc trefvepour vim^t-quatr^*^
res ,puiscftantdeuxhcarcs,laCourfercroitIcuéc. ^
Cc iourlaunay Grauéfut mis hors dc prifon/ma il auoit cfté • de payement dc fa taxc, dc laquclle partie luy futremifc a la rccomi^^^^nbsp;tion de Monfieur Ic Marefchal dc la Motte.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;*nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,
Du Boillc Aduocat alia au Chaftelcr de la part de Monfieur Ie deNouion,aduertirles prifonniers qui auoient quelquc chofca^^'^nbsp;dera afoeance quifedeuoit tenirlelendemain, dc donncrleutsl^'jnbsp;¦ftesaIaChambrcfaindLouys,lcditiour IcndcmaindixhcuresdUnbsp;pw feroient Meffieurs, aulieu d aller au Chaftelcr. --------
-ocr page 195-^^^^°urtouteslesChambresaflcmbIeesj ou cftoit raonfieur d’EIbcuf »Uo' ^'^“^‘^«sautrcs Generauxf MonfieurlcPrefidcnt de Bellicuic dir,-ltQ'''’;quot;^eulcttrcdcmonfieurIe premier PrefidentVeontenant qu’il auoitnbsp;Wfils fuilc chemin dc faind Germain:, qui luy auoit dit ce qui s’e-*icf(;^^.^^^^ourprccedentdans)aCompagnic, qu’il croyoit que Jarrefucnbsp;Icsj^^'^pasrcfuféeparfaMajeftcpour lafemainc, amp; qucMercredy tous-dtnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;rerournevoienta PariSj pourrendre compte a la Compagnie,
«Jü5 ^’^’ils auoient fait a la Conference Monlicur d’Elbeufauvoitdic Ic Prince de Conty I’auoit chargé, devenir dire ala Compa-yatit furfeance cftoit plus domagcable que Ton ne penfoit, amp; qu’a-amonfieur de Longueuille, Sc autres duparti,quelle finiroitnbsp;^ ‘^srnier fans plus dc remifes , ils nc pouuoicnt pas fc trouuer en =nbsp;fcrQj^fj^^'^lcsjQue laCour en ordonneroit cc que par fa prudence clle adui-Ptc^ ?°öeftrr.MonlicurdeBcllieurcdit,quela Surfeance donnéeleiournbsp;IcPj,. '^^tpour z4. heures eftoit en efperance, qu’aujourd’huy monfieurnbsp;ttiijnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;deConty,Sc Meflieursles autres Generaux Sc Dues fc trouuc-
PuisQ Compagnie, pourdclibercrfi onla donneroit ourefuferoitj-fcrapportoitalaCour,ilfalloit dclibercr;8Cayant demands I’ad-dc Bruflel, ceiour plusancienpour rabfccnce dc Mefficurs ^Gheualier,ilautoicnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;falloit plus de Surfeance: 5c
*flct^^^^/Scuin ayantditqu’bnncpourroitvferdecc mot,lcs Chambtes-'‘^Sjmonfteurdcla 'Xournelle n’y eftant point, pour raifon dequoy '^dezSc venus,apreylcurauoirfaitentendrc ce qui auoit efté rap-monfieur d’EIbcuf Sc delib€nc,ilauroit paffe a accepter vne tref-fnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;iours,ala charge qu’cHeferoit auffi a I’egard de mon- •
**’Uq *^^^oulayc, 6c que ceuxdu parti contraire nepqurroient ailerny ^y^r aud^uantde luy,-
^*^tcayant efté ditquelesfóldatsdela portcfaindlEIonorcauoiet dc 4000. liul-es qui appaitenoient au Preuoft dc 1’Ifle, ennbsp;i^coti^'f^’ilsdcmandoicntladirefommccftredeckrée de bonne prife,
' nbsp;nbsp;nbsp;ayant efté ordonncjla Gour fe feroit Icuéc.
d‘alllt;.j. j nbsp;nbsp;nbsp;monfieur de NouionjSc Mefficurs dc la Tournclle,auIicu
‘‘oiiyj nbsp;nbsp;nbsp;feance au Ghaftelet, Tauroit tenue en laCbambreSaind
Pfifonjjj '”^^ichcurc,enlaqucilc ilauroit renuoye routes Ics affairesdes •
Ciuilpourlesiugernonobftantoppofuionsoa:
. nbsp;nbsp;nbsp;S^clronques.
Psris,£c qu’ii eftimoit apro-le Bourgeois armé aux iieux parou ils deuoient paficr,-quot;P'^uplequlnefcauoits’ilvouloit la paixoa la guerre nc kur ^‘^cqui futiait:ilsa-rriucrentfur Icsquatrcs heures apres midy-
0.4 gt;)
utez du Parlement qui eftoient a Ruel,en partirent cc ' congé dclaReync:Le Comte dc Maure auoit'
-ocr page 196-accoropagnczduSieurSaintotqui conduifoit 300. clicuaux pöutleüi’ coi‘te:ily auoitenuiron 4000. moufquetaires deBourgcois,quelonauo^^nbsp;inuoyez audeuantd’euxiufqu’alaportefaindtHonoré, Iccaroüeoup^nbsp;mier Prcfidentmarchoitcntcftefuiui de pluiieurs autres a fix cheuaUX,nbsp;de plus de 40. charofics des parens 8c amis dc ces Mefficurs,qui eftoieP* ^nbsp;iezaudeaant deux,chacun tcfmoignantgrandefarisfaétiondeieufr®nbsp;me fur l’opinion qu’ils apportoient Ie repos vniucrfel.
CE iourl’ordre donnépour faire fermer Sc garderlcPalais,! cauf^ MeffieurslcsDeputezretournez dc Ruelleiour precedent denbsp;conde Conference pour la paix-, deuoient faire la relation de cc lt;1^nbsp;aaoient fait amp; negocié en iccllc.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;-
LesChambresfeferoientafrcmblcescnlamaniere Sc a Theure accoi’ HieCjOu fe trouuerenr Mefficurs Ic Prince dc Conty, les Dues d’Elbc^^jjnbsp;Beaufort,deBoüillon,deLuynes,de Briflac, le Marefchal dc la Mottenbsp;Coadjuteur. Meffieurs les Prefidens amp; Confcillcrs entrez ennbsp;Chambreamp;nonencorplacez, amp; monfieur Ic premier Prefident vnbsp;que Meffieursde la Chambredes Comptesy cntroient,il leur dit quenbsp;ftoit pas rordred’cntrer de la forte,amp; qu’ils attendiffent vnpeu;8c au»*'. j,nbsp;ilauroitfaitaduertir Meffieurs Ie Prince de Conty amp; les Gcncraux,nbsp;prömenoient dans la grande Chambrc,de prendre leurs places, SccUnbsp;telefdits Sieurs des Comptes d’cntrer fe placcr,r^auoir monfieur Ic'nbsp;dér Aubry a la main dioite,au dcffiis de monfieur Ic Doyen, amp; M eific'^’’* (jnbsp;Maiftres des Comptes au burreau visa vis monfieur Ic premier Pre^t^^jénbsp;ledit Sieur Prefident Aubry dit,qu’ils eftoient deputez de leurnbsp;pour fupplier la Co ur leur permt ttre d’cftre prcfens,lors dc la relatief ^nbsp;qui s’eftoit fait a Saind Germain. A quoy lcdit Sieur premier Prcfitlct’''^,nbsp;roit refpondu que s’il euft cfté adLtertipluftoft,il L’cuft propoCé a lanbsp;gnie pourcnf^auoirlefcmimentincpouuant faire rcfponfcfansaüfnbsp;mandé Sc recucilly les aduis deMeffieiirsjQues’iJs defiroiét fotrir,of [;inbsp;libereroitifur ce partic de Meffieurs les Maiftres des Comptes ayantnbsp;demande cftrciuftc,amp; leditAubry amp;quelques aurres au córraire ay*fnbsp;ftenuqu’cn vneaftaire de cette iraportance, ou tout Ic monde efto*^nbsp;refl'é,ileftimoiteftreraironnablc,qu’eux quieftoient jointsauec Mflnbsp;pagnie,Sc quiauoient potte partic descharges,participaflcnt auffi *^'nbsp;feEifoitrleditpremicr Prefident rcpartitjQuc fi la Compagnienbsp;d’vn commun vocu,ccla fc pouuoit fairc,finon qu’ilen falloit delibetet ’nbsp;qu’ils euiTent 3 dcclarers’irspretendoientvoixdcliberanuc,cc qntnbsp;ftoit iamais jpratiqué:! quoy ledit Sieur Aubry repliqua,qu’ils’cnnbsp;toit a la prucicncc de la Compagnic.Monfieur Icpremier Prefident de ^nbsp;me dit, qu’ily auoitdansla-grandeChambrcplufieiirs qui ynbsp;nus pour entendre la relation qui fe deuoit faire de ladite CenfereUnbsp;öu’ainfi il fembloit qu’on ne pouuoit fans quelque cfpece d’injufticc e
-ocr page 197-cles ComptesqiiantitcdcMcffieöfS IcsCohfeillcrs, df-qu’il falloit qu’ils fc retirsfient, 5c opincr.MonficurIc ïieNouicm dit, qu’aprcs auoiropinéon ne pourroit pas def-3ccsMefficurs cc qu’ils dcmandoicnr, qu il cftoit plus glorieuxpournbsp;oyi °'^agnic 1’accordcr de grace, que fi onlc mettoit en delit(erati©n ;ccnbsp;PWafans aucunc conteftation ny aduis au contraire; Me^aeurs de U.nbsp;Aydes arriuez,lc Prefidcnt placé au dcflbus dcceluy dcla Cham-prenbsp;nbsp;nbsp;nbsp;8c les Confeillcrs au deflbus des Maiftres', morifieurlc
Prcfident auroit pris la parole, 8c dit, que fuiuant l'ordre qu’ils '^^ccu dcla Compagnie, les Sicurs Dcputez 8c luy auoiét tenu plu_nbsp;^Conferéneesa Sainft GermaiH,dans Icfquclles ils auoient autantqu’ilnbsp;ti(.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;en leur pouuoir,conferué les intcreftstant en General qu en par-.
j^'^dcccuxquis’eftoientvnis Hacaufecommune;Qujiyant eftéinui-iif ..'figncr afaindGcrmain,ccquiauoiteftéarrcftéamp;:donnéparia Rey-^^icftoientexcufezjQu^ilsauoient rcccu auparauant l’entrée, vne ^'¦^tionduRoy drciïeeSc fcclléc fuiuant fon intention, laquellcauoitnbsp;^*10cc matin par Ic Sicur Saintot,quc de tour cc qui s’eftoitfait oia,nbsp;vn procez verbal, duquel il falloit faire la ledurc ; Etauilitofl;nbsp;^'ai '^^^'filsquiauoit ledit procczverbal auroit fait la ledurc d’iccluy,
^ nbsp;nbsp;nbsp;fubftancc,
ld f'^iziefme du prefent mois de Mars , Meflieurs les Depu-ï'arlement eftoient partis dc Paris comme dit cft , Sc arri-te J^ucl Ie foir du mefme iour , qu’ils ne firent autre chofc queli-dc Qemandes dc Mcfficurs les Gcncraux-, Que raonfieur Ie Princc' auoit mifes entte les mains de monfieur Ie premier Prefi-Icndcmainlc Sicur Saintot les cftant venusaduertir d’alleranbsp;louj .^'tmain, que la Conference s’y tiendroit, 8c qu’ils retourneroientnbsp;foirsa Ruchilsy ailercnt;oü apres auoir faliié la Reync, on les auoitnbsp;Ijnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;cnrncChambreoüfedeuoienrnegotierlesaffairesj Qi^cnicel-
d p trouucz Mcfficurs Ie Chancelier 6c Ie Tellier, 8c au tres Depu-tcutj^^oysQiPilsauoicntcommcncélaConfcrcnce parlalefturedespcc-lcfsji°''^dcfditsGeneraux.Lc38,ilncs’eftoit rien fait, finon arreftcr que P'^ctentions fcroient dilcutécs , 8c decidées auant qucparlcrdcnbsp;des trois articles que Icfdits Deputcz eftoient allez pour dc-Ie i^.lefditsSieursDeputez 8clesSieursDucsdeBriffiac,dcnbsp;'^^oicu^f ^ de Grccy Dcputez des Generaux arriucz TRucI Ie foir prccedér,nbsp;deput^ ^llez a faindt Germain, commeauffile Sicur Hauquctonuillsnbsp;itionficurde Longucuillc, qu’il ne s’cftoit encore rien propofc,nbsp;ïfriupnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Dcputez du Parlement dc Normandie,n’eftoient pas enco-
S^’on les attendoit Ie foir.
^‘'otmél nbsp;nbsp;nbsp;öcptitez cftant allez.a faindf Germain, y auoient
,.«!i lt; • I (tl
m,
iilll
demander que Ie Cardinal (c retire ^ que cela e departoicHt dc toutes Icurs autres demandes-.Cettepropofition
......iij
Maure, arriuélc foir precedent cri qualité dc depute Conty, duquel il difoir auoir cfté chargCjCommc
-ocr page 198-hefutpbintfaiteen I’Aflemblcc , en laqucllc on ne paria quc dvnc c du SicurdcLegucauGouucrncur de Guifc,parlaquelle illuynbsp;commodcmcnt dc monficur de Guife cftrc facile, cn donnant a lEip^onbsp;pourlaran^onduditDüCjlavillcdcGuifc.,
Qric Ic li. il 5c s’cftoit cncor’ricn fait,mon{ïcur k Chancclicr ayaflt qu’il auoit aduis certain , que Ics deputez dc Normandie arriucroien^nbsp;foir, amp;quclcIcndcmainon commcnccroita frauaillcn.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;' r nt
Qiie Ic zi.ks Deputez du Parlement 5cdes Gcncraux,cffanr alkz^ a GermainoueftoientIcs Igt;cputcz'de Normandie, amp;rcndus al’Aik*^nbsp;chez monficurleChancclicr aprcs la feanccdefdirs Deputez dcNon^^nbsp;dic,rcglcc,on leur auoit fait entendre qii’ils euflent a donner Icurspr^*^, ^nbsp;fionsjclles furent Ieues,amp; qu’en faitte Ic Gomte dc Afaurc, auoit doJaf ^nbsp;propofitioncontrele Cardinal, a laqucllc monficur Ic Chanccllicrnbsp;Tut faire aucunercfponfc, finon rintcrrompant;Quc monficur leCat^nbsp;feftoitfineccflaircaleftaf,quc laRcync nc Ic pouuoit oiler du min^,nbsp;fans faire tort aupublic:Mbnficur deBriffac en fitvnc autrCjfjauoirnbsp;uoyer monficurle Due dcLongucuiIlctrailt;ftcr dc la paix Generally a ,nbsp;I'Archiducdcqucl auoit eferit a monficur le Prince dc Gonty ,n eftrenbsp;en France que pour faire la paixja cclle-la monficur Ic Chanccllicr dc lap ^nbsp;dcIaReyncrc(pondit,queyjuand TEfpagnol auroit efté battu Sc repo^’^^^nbsp;dcsfrontieAs,alorscllc^iUoiroitpourtraiter de la paix, qu’en fuitt*^*;nbsp;propofitions du Sieur d’Hanquctouillc auoient cfté Icuës.-
Quele 23. monficur le premier Prefident auoit prefente en PAlTeroP FArreifc du Parlement,to«chantlalcttrcenuoyce parl’Acchiduc ,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;-
entree fur la frontierev5c fur la demande d’enuoyer des Deputez, mofl'^^ ^ IcChancelierdit, que laRcync auoit eferit au Nonce êc al’Amba’lfad^^^jnbsp;dc Venifc,pour Icspricr dc s’cntrlt;;mcttre-,Que moficur leChanccllietnbsp;roulu faire examiner les demandés dcMcfficurs dc Boiiillon amp; dc la Nnbsp;tCjlc Comte de Mkure auoit repris fa propofition dc 1’cfloignement dunbsp;dinaljSc dir auoit ordre.dcn’enfouffriraucune qucccllc la nc fuftnbsp;ainfi que monficur le Prince dc Conty auoit declare en pleinnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,11-
a quoy monficurlcChancclicr n ayant voulu rcfpondre,Mcfficurs k ^ nbsp;nbsp;nbsp;,
cellier 6c la R:iiiiere,dircnt que laRcync nc pouuoit entendre a cctce P pofition, laqucllc eftoitvuidéc paries articles fignezgt;en la premierenbsp;rcnce,aufquels on nc pouuoit dcroger fans faire injure a Mefficui's knbsp;d’Orlcans, amp;c Ic Princequi Ics auoieutfignez;5cleditCoratedeJ*nbsp;ayant dir qu’ilmettoit ceftc propofition enla place detoutesautres rnbsp;tcnfioBS,monfieur Ic Tellier luy refpondit, qu’il apporicroit le iendeinbsp;la refponfe de la Rcyne.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. ^
hi
Q^c le vingt-quatriefme Monficur leiTcllicr auoit eftc a ^ jailer ^ Monficur le premier Prefident, auparauant que les Dep^^^^ I'alTent ^.fainft Germain^Que Ics Deputez du Parlement snbsp;fcmblczk RuclauccccuxdeNormandie, pourlircleurs prop^/
amp;¦examiner icsdiflficultcz quis’y pourroientrencontrerj nbsp;nbsp;nbsp;Ajtc®
dïnée eftaut allczi la Conference , Ics propofitions defdits D^P
-ocr page 199-ft ^! nbsp;nbsp;nbsp;**
a V nbsp;nbsp;nbsp;Ia plus grande panic accordLces^Qw la Compxr
cc ^ ^ fclcucr,Monfie, IcDued’Orleans Sc Monfieur Jc Prin-dit nbsp;nbsp;nbsp;cn iadite Ailcmblécjou Monficur le Due d’Orlcans
j(5(g*I'^®^outcschofesfcroient bientoft terminées, Tefgard de dc Roiicn, Monfieur Ic Chancclicr leur auok fadsfoitj amp;nbsp;tojf^ **^IcsdcmandcsdcMclIicurs les Generauxla Reyneen donne-desnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;fa refolution Ic lendemain; amp; que pour la refornnation
deraandoitlc Parlement, demain Ics Deputezvet-Q ^I^eyncdc laqacllc ilsauroicntfacisfaftion.
•iti
tousles Deputescftantallez faprcfdifnamp;e ^ fain61: Ger-pa(Po * *P*^cs auoirfait plaintc dcs Icuecs quis’exigeoient fur ecqui le ’p ,..J-agny,amp;autrcsdcfordrcsquifccommcttoicnt, amp; Monficurnbsp;fiblj. refpondit que Ic Roy y apportoit tout I’ordre pof-dccci’i^ parlédcs propofitions deNormandie, amp; principallemcHtnbsp;j ^ui portoit la fupprclfion desSemeftres, qffraftt lesDeputcz-I'jjj. ^•’'curaft vnze dcs Confcillcrs amp; vn Prefident gt; pour faciliternbsp;Pïf j ^^^ï'odemcnt, a quoy Monfieur Ic Chancclicr tefpondit cju.'ii ca
cn Icursoffrcs prcccdétsgt;öc M.leChanceUcrn’y voulant itjj *^®;^caufequ’il falIoit 5»ooooo.Iiurcs pour Icrébourfcmct dcsau-I'croicntfiippriraez. Enfin aprcspluficurseontcftatious fur lenbsp;Toiifnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Confcillcrs qui deuoient rcftcr,.amp; cc qu’ils payeroient
i?^^”’^°“rfcnicnt dcs autrcsgt;fans ricn refoudrejQucMonlieur Ic Ï I’AlTcmblcc declarer aux Deputez dcNor-Perf’nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;qttdls s’opiniaftroicnti nc ricn rclafchcr, qu'il iroit
otine cn Normandie les faire obeyr au Roy i qu’ils empef-fcuIsIaPaiXjpourlaquelle MelEcursdu Parlemet He Paris montrez plus raifonnabics, mais que Ic malde la rupturenbsp;enticrementfureux, amp;quc le Roy les mettroit par forcednbsp;de^’nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;s’cftre IcUczfansricn faire, MefificurslesDepu'
auoicntcftetrouucr cCux de Rouen,amp;leur auoient fait ^ *5- Confcillcrs amp;vnPrcfidcntj Monfieur le premiernbsp;^Iloit allé porter cefte offre ï Monficur Ic Due d’Orlcans»nbsp;p3-s trouué fuffifantc pour lerembourferaent qu’il falloicnbsp;'®^ircs °nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Premier Prclidcntluy die,que pour accommoder les
ri-_ nbsp;nbsp;nbsp;Paris paycroiclcs deuxGonfeillers de plus qui
^6. lefditsfieurs Depujezs’eftoient rcrdaslcmatin^ faindfc Ilfutparlcdc lafupprcfilondeSemeftre, ccuxdeNorman-
ipfr
^'^^ndez par fonAltelTeRoyallc;^ quoy M. le Dued Orleas aymoitmieux les payer, amp; tii
ipaycroicJ
I[t;jlauov ÏV______
tirerde fescoffres, 3'icl{.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;quede faire pcrdreccla au Roy, amp; aulll perraettrc
dc Paris le paye ^ fi bicn qa’ilfut arrefté quedudit *Iures ch '^^'^’^'^oicntquinze C onfcillcrsquicn payeroient 30000.nbsp;^^ywoit Pourlc rembourfementdesautres, amp; vn Prefident qujnbsp;7®ooo, liurcs 5 puis-apresIvl.dfieur5deBriflacamp;dcMauxfj
I
-ocr page 200-4^^0 nbsp;nbsp;nbsp;-¦ •
ayant dit qiieles Generaux fcdefiftoientdetoutes detnandcs fi on c gnoit Ie Cardinal, preferant I’intcreft public au leur particulier)nbsp;fuittc on auoitlcu les propofition^dcs Princes» amp; les refponies cnbsp;Rcyne ^ icellcs.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;_nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,
Q^c Ic 17. Icfdits Deputez eftoient allcz i fainét Gérmain lOü^ Icsintcrcfts des Gcncrauxyfcroicntleusamp;cxammcz l’vn apresnbsp;tre, Sc en fuitte parlé de la reformation des A rticles j.furquoy .nbsp;fleur leChancelierdit; qucweflieursles Deputez dn Parlement vsnbsp;roicntle lendemain laRcyne , laquellclcur donneroic toutefortenbsp;fatisfadion-nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,
Q^lcaS les Deputez ayant receu 1’arrcfté du Parlement du precedent j refolurent d’infifter ï 1’cxpulfion du Cardinal, amp; d’y^Pnbsp;porter toutes les raifons pollibles amp; comme ils fc difpofoi-entnbsp;aller k faindGermain, Monfieur leTcllicr arriuaa Rucl,lequcl «P'nbsp;portoit les refponfes de la Rcynei toutes lesdemandcs de MeflitUtnbsp;les Generaux j Monfieurle premier Prefidentmanda Monfieur Ienbsp;de Brilfac amp; lesautres, pour leur donner lefdites rerponfes, lefqa^nbsp;les n’ayant voulu accepter qu’ils n’eulTent refponfe a la propolU*'’^nbsp;gcnerallc,pour laquelIeMcffieurs les Deputez du Parlement deuo'^nbsp;auflifaireinftance, MonfieurIc premier Prefident repritdefditesnbsp;ponfes, amp; lesrcndit ^Monfieur Ie Tellier.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ r -
Lc ving-neufiefme que Melficurs les Deputez s’cftant rendus a Germain, amp; eftant aClcmblez, Meffieurs les Due d’OrleansSc Ie f**-*'^„nbsp;cftöientallez a-raffcmblèci^Querony auoitexaminequelques Article*'’nbsp;ftansdes demandesfaites paries Deputez de Roüen 'ySc iceux vuideznbsp;kntparler.de ceux des Generaux, Monfieur le premier Prefident fit t*P|”nbsp;porta fon Altefle Royalle dece quis’efloit pafl'é Iciour precedent anbsp;Sc de 1’Arrelldu Parlement duSamedy; Surquoy tous Meffieurs lesPt'^^^^nbsp;densfirent chacunvn long difcours, oüilsreprefenterent les raifons t ^nbsp;Tona de demander 1’éloignemcnt du Cardinal, amp; en fuittc tous lesnbsp;feillcrsquot;, Monfieur Ie Due d’Orleans dit,qu’iln’y confentiroit iavnabnbsp;Monfieur Ie Prince ,,qu’il eftoit inófiy que des fujets voululTent „enbsp;desMiniftresdeleur Souuerain; MonficuiTeDuc d’Orleansdir^nbsp;falloit plus parlerde cela, mais pafler aux autres affaires: la reformationnbsp;trois Articles fut oflroyée, comme il fe verra par la Declaration; Sc .nbsp;fieurlcDucd’Orleansfit efperer quclaReyne lailTcroitleGouuerneu’t^^nbsp;de la Baftille au fUs de Monfieur dcRcuflel,-Que pour les intereftsd®^.nbsp;nerauXjils eftoient de grace ou dc juftice; Qm; ceux de jufticclcursnbsp;conferuez; Que ceux de grace k Reyneles donneroLt lelon les merite® 5 ^nbsp;que eek dépendoit de fa pure volonté Meffieurs les Duod’Örl^fnbsp;Ie Prince ayant.promis,,que les Declarations dc May ,luilletamp; 0*^9 fnbsp;uS'48. feroient executées, apres quoy la Conference auoit finy, ^°P'oicnbsp;leTcllierayantpuis apres monftrévn projeede laDeckrationquidcnbsp;cftrecnuoyée au Parlement.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^52
f}
Pendant que cette lecture Ce faifoit, Monfieur de Bouillon
-ocr page 201-pile'
diiditfieur Prefident des Comptes, Payant interrompite,§i:
Cq
Aydes, quinedeuoient pas eftre prefens lorsque le Parlement
it ^ ^^ll^oigner qucique reflèntiment, Monfieur Ic premier Prefiden t s’ex r ”fieur de Bouillon qu’il auoit dcs lettres expediées, fans dauantagenbsp;puis la lefture continuée SCaGhcuée, la Declarationamp;dcli-fut7'°‘'^'^“«lle , auroit cfté remife au Icndemain hui(£l heurcs du matin,nbsp;Monfieur le premier Prefident reprefenta qu’il eftoit midy,amp;:nbsp;®fin rT ^ pasde temps pour opiner: icellc ratiife faitc par addrefle,nbsp;r s u eftee point obliges dc faire fortir Mefficurs des Comptes amp; dc la
etoit.
port ’¦^^^^lldementdela tranquilitédenoftrcbonneVilledcParis,ilc{l: im-lesHabitans d’icellecontinuent a faire garde aux Portes jNous amp; vous mandons, par I’aduis dc laReyne Rcgcnte noftre tres hono-fitttinbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ Merc, que vous aycz a donner Ics ordres neceflaircs pour la con-
fiéjj jP'^deladite garde,iufquesace que Icschofes eftant entierementpaci-tc nbsp;nbsp;nbsp;la puifle Icuer fans qu’il cn arriuc aucun inconuenient; amp; la prden-
Sj jjgt; nbsp;nbsp;nbsp;pour autre fin. Nous ne vous la ferons plus longue ny plus exprefle.
1-ayej ^*'^^sfaute; C a r tel eft noftre plaifir. D o n n f. ’ a Saind Germain cn
, De G ve n e g a V d.
^tfur lafulcription eft eferit:
-ocr page 202-E iour toutcs les Chambrcsaflcmblécs a l’hcurc arrcftée le precedent, ou fe troiuicrcnt Monficur Ic Prince de Concyei^
place ordinaire, au code droit; apres iuy Mcilicurs les Dues d’ElbcU»
de Beaufort, de Enynesjdc Briilac, le Marcfchal de la Motte amp; Coadiuteur; amp; dc raucre cofté Monlieur Ic Due de Bouillon :1lt;^nbsp;Ijcur Prince de Cnnty ditd’abord,que luy amp; tous Mellicurs IcsG^nbsp;ntraux auoitnt toufionrs fouhaité lapaix j qu’ils n’ont pris lesnbsp;que pourladonner aiipublic jfans confidcrcr Icursintereds pafti^^’^nbsp;liers, nmisfeultment l'c bien dc l’Eftat amp; le repos vniucrfel; qu apr®nbsp;fent ils n’auoient point intention d’apporter aucun cccatdemeOtgt;nbsp;empefeUer qiielapaixfoitfaite amp; cxcoutec; Monllcur de Boiiillo*^^!nbsp;qu’il falloit qu’on luy teint cc que Monficur Ic Cardinal luy
protnis, fans particularifcr quoy: Sc Monfieiirlc premier Prefide^^ luy refpondit s’il vouloit qu’il eii feroit garent; enfuitteMonrieUt^nbsp;la Motte voulant parlcrdu Gouuernement de Seurré qui luy a ^nbsp;,cy-dcuant oftéj Jedit lieur premier Prefident luy rcpartitgt; onnbsp;birn dc quelle facon il vous auoit efté donné-nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ -
Et continuant la parole,apres auoir fait cloge k tous \icflleursles y neraux. Sc dome quelque trait de loiiangc a chacund’eux enp^^^' -
lier ; iidit qu’il falloit faire IcScurc dc la Dcclaration,qui auoil^ “ Y-di cii'éc amp; fceilée fur Ics Articles accordez ^ fainSt Germain entre ficurslcs DeputezduRoy Sc ceux des Generaux Sc dii Parlement»nbsp;quêllcDcclarationauoiteftéapportée par Ic licur Saintot , 5Cnbsp;noic les Declarations qui enfuiuent.
Q^lcs Declarations dcsmoisdcMay.amp;dcIuillct dernierSj^quot;®^^-rxecucéesjfmon en ce que y auroiteftc defrogé par ccllc du mais d ^ dfobre dernier; Sc ec qui regarde Ics emprunts qui fe pourront *nbsp;dans les ncccfTuczprefentes del’Eftat,ainfi qu’il fera die cy-apr^^V^pnbsp;VovtoNsSenousplaift;Q^ tous les Atreftsquiont cfté donnez,Ctnbsp;ccSjCommiffions decernées tant par noftredire Cour de Parlement, ^nbsp;dcs Marchands Sc Efeheuins dc noftre bonrve Ville de Paris, qu'autt'csnbsp;lementquelconqucs; Enlembletousadfes, traidtez,mefmeslcsLcftfcSjnbsp;fairs Sc expediczau fujet des prefens mouucmens de; iixicfn^^nbsp;dernier ^ iufqucs au iour de la prefente Declaration, demeurent nuls SCnbsp;nonaduenus,faqs queperfonneen puilïé eftrecy-apres recherché nV m'nbsp;ny auffi que 1’on s’en puifle ayder contre qui que cc loir, ny preualoirnbsp;dice de noftre feruice Sc du repos del’Eftat. Demeureront ncantinoinsnbsp;entier les Arrefts qui ont efte rendus tant cn matiere ciuilc que t^r’hniP^ ynbsp;ti e Ics particuliers prefens, ou auec noftre Procureur General pour aftaitnbsp;ticulieres jMcfmesles adjudications par decret Sc receptions d’Offict^'-^paJ»nbsp;me aufliceux concernants nos Officiers de, laditcCour dclanbsp;mil (ix cens trcntc-cinq.
-ocr page 203-Dom-» .
fioftreV '-^ii'cronr aufli nuls amp; comme non adnenits rous les Arrefts donnoz e:i amp; les Declarations publices en iceluy,amp; les Lettres dc cachet
gt;tfc
-sfurie fujet des prefens rfiouuemensdepuisle (ixiefmelanuierd
ernic-r
lai^„ ‘'O’Jtdela prefenreDeclaration;Et en confequence ordonnons que faitcj Vnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;efteintc £c affoupic de routes les Vnions, Lignes amp; Aiïbciations
‘^'^toutcequipourroitauou efté£ait,geté6cnegotie pour raifonde que dehors nolltc Royaume al’occafion des prefens mouue-ï que ceux qui ont (iiiuy Ie party de ladite vnion ayenc eu communi-
I /iff T? /\ nbsp;nbsp;nbsp;- ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;*1
^UeclesEdrangers, qui leur ayent donné confeil 3c facilité d’encrcr en
6c (^j nbsp;nbsp;nbsp;3 qu’ils ayent joint leursarmes OU pris commandement parmy eux,
8c It]? ^ nos V illes, Bourgs amp; V illag CS deleurouurirlesporresjlesreceuolr 6c cqj^ 'triller des viures , 6c generalement toutes perfonnes de quelque qualiténbsp;do tq['quot; qu’elles puiflênt eftre, qui ont eu connoilTancc ou participationnbsp;patlj.'^^^^stt'blables negotiations; foit que lefdites aótions ayent. efte faitesnbsp;p - ^ de noflre trcs-cher 6c trcs-araecoufiia Ie Prince de Conty, ou parnbsp;Lnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ Dues, Pairs, Officiers de noftre Couronne, Prelats, Seigneurs,
Ijp , ^'tames, Officiets, Villes6c Conaraunautez, fans que noftredit Cou-C.:^-‘«ce de Conty rrv les autres Princes, Dues, Pairs, Officiers de noftre
ceux qui pourroient auoir cfté employezaufditesnegotiations, de
gt; Prelats, Seigneurs 6c Gcntils-homnaes, Villes 8c Conatnun autezj. ceux qui pourroient auoir cfté employezaufditesnegotiations, inbsp;6c condition qu’ils puiilent cftre, foient ores ny al’aduenir re-inquietcz pour raifon de cc qui aura efté par eux fait d.ans IcEUtcs
gj °'^s, 6c pour les chofes commifes dans les Armces 6c ailleurs entou-
. ^^OriQ I-n nbsp;nbsp;nbsp;rTii««-flt;i» i»nTnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;l/»e l/gt;Miolt;ec/A/3nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;l'Wi t f^c ri
de la prefente guerre, ny pour les leuées de troupes, prifes clc de-°^^^^P^ïdculiers,.enleucment6cvcntc de raeubles 8c vaifTclle d'ar-Cti nbsp;nbsp;nbsp;3 armes, maanitions de guerre 8c de bouche, fors ce qui (etrouai
non encores vendu, Aflèiaiblées dans les Villes 6c a la Cimpagn:
ae-
ptifc
Ccjyp’ ^hafteaux, Paffages 6c autres lieux forts, loir par ordre ou autremenr,-^ii- nbsp;nbsp;nbsp;iour de lapublicatioit de noffire prefente Declararion en nodte
de Paris,pour ceux qui font cnnoftrediteVille 6caux en-
^'‘^^'^^^’^*'^d:samp;:empri{bnnement dc pcrlotanes, occupu
VJ
atlons
Ur iS^
^öUlQj|^'^öCs5cScnc{chiuffées dansle reflortAefquellcs ilsleront denucurans, k^'^Dnc ^ ordonnons que laoftrcdit coufan le Prince de Conry, Prin-6c Officiers dc noftce Couronne, Prelats, Seigneurs, G eatils-/. ®cicrs, 8c generalement tons autres de quelque qualitcamp;condi-^oiatribnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;excepterny referuerjquife trouucrontauoir age
ii].*'PourlesautreSjtrois iours apresla publication desprefentes faites
''^^iblijj ^”^”4^clquc forte que ce loir aux chofes cy-dclEus rpecifiécsj.foici” '*'^3 charp^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;’ honneuts, dignitez, preeminences, prerqgatiy
aiioinn?*^’^'^™crnements,Offices 6C Benefices au mefnae eftat qu ils ic
I^uiafi:|^, fixiefnae dc lanuier dernier, Mefmes Ics fieurs M; rnnis de Noir de luefque,dc Laiguc,Sain£t ibar.la Sauuciai 6C laBoaa-*^Ouuej^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;que tous ceux qui ont pris lesarnaes a I occafion ties prefens
payt.c dc toutes fcs fommes qui leaar feront legitim eiiaent '-nës, A la charge que nofttedit coufin le Prince dc Conty ,J autres
PnnceSj'Dacs/'Pail's gt; Officiers de nofire Couronne,Prclats, Seigneflis, tils-hommes. Officiers, Villes Sc Communautcz, tous autres qui le
ront auoiragy £cconrribucaiixcholescy-deflus,cnquclquefa9on qu^e
pofcront les armes,amp;fe departiront de routesLigues,Aiïbciations,Tiai‘ fiiitsi pour raifon des prclcus mouuemens tant dedans que dehors nonbsp;Royaumc.
Les gens de guerre qui ont efte Icuez (öubs les ordres dc noftredit cou Prince de Conty, ou en vertu d’autres Cominiffions, feront licentiez inCnbsp;nent apres la publication de la prefente Declaration, a l’exception routcroinbsp;ceux que nous voudrops recenir lur pied, aux Chefs defquels nous fcronsnbsp;ncr nos Commifsions.
Tous les prifcnnicrs tant de guerre qu’aurrcs,noraniément Ie fleur Confciller en nos Confeils, Sc MaiftrcdesRequeftesordinaire de noA'-^nbsp;ftel ,Ies ficurs de Tracy amp; Brequigny, Sc generalement tous ceux qugt; on^nbsp;arreftez Sc emprifonnez depuis le flxiefme lanuier dernier a l’occafion ,nbsp;prefens mouuemens, en quelqueprifon que fe puifl’e eftre,fcront mis en hnnbsp;au iour de la publication de ia prefente D eclaration.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.
Et dautant que les premiers deniers de nos Tailles ScFermes neTe nbsp;nbsp;nbsp;gjjè
cju’apresquatreoucinqmoisdcchaqueannée commencée, 5cque lapco^ preflantedenos affaires nous forcearcchcrchcrvn fecours de deniersnbsp;lent, Nous ordonnons que pendant les annécs mil fix cens quarante-n^^^^jj^nbsp;milflxcens cinquantefeulement,ilpourra elite fait emprunt dc douz^nbsp;lions deliurcs parchacunedefdites annéeSjATEllat de nos FinancesIc qnbsp;lefquels emprunts feront volontaires, fans qu’aucun de nos Subjets ptiin'^nbsp;contraintalefairejScfans que les deniers qui en prouiendront puiffent ^ rnbsp;employ ez au rembourferaent des fommes qui font deuës par nous pour 1^® ^nbsp;penfes diuiaflc, ains fculement pour celles qui feront neceflaires pour lanbsp;tention de l’Eftatjalemprunt delquels deniers feront prefcrécs lesnbsp;¦Communautez de noftre Royaumc, cn donnant bon;ae Sc fuffifantcnbsp;de fournir cn noftre Elpargneles fommes aux termes dont 1’onconuiena^tnbsp;fera payc pour Icdit emprunt 1 intcreft a raifon du denier douze jduque' cnbsp;qiiedc befoin, fera fait par nous don a ceux qui fourniront les Ibmna^PÏ jjesnbsp;pales, fans que pour les emprunts, dont le rembourfementferaaffig^’^nbsp;ReceptesGenerales, ronpuiflcmettrelesTailles eji party,nyen faU'^^^nbsp;recouurement pat autres que par nos Officiers ordinaires.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
Novs ordonnons que les Elcdions de Xaint'eSp Congnac Sc SaiP d’Angely.diftraitcs de noftre Cour des Aydes de Paris, Sc attribuéesaO jnbsp;Cour des Aydes deGuyenne,(èront reünies a cellc de Paris,commenbsp;nbsp;nbsp;nbsp;® *
auparauantrEdidtdumoisde nbsp;nbsp;nbsp;.
C o N s ID E R A N s les foulcs Scchai'gcsque nos Subjets de Paris ont fouffertespar le logement Seis feiour des troupes quiynbsp;quot;pouruoirons au foulagement descontribtiablcs aux Tailles de laditcnbsp;lèlon 1’cftat auquel elle fetrouuera apres que Icfdires troupes ennbsp;Sc ce fut les informations que nous én fcrons faire pour cette fin, lans r^)nbsp;foulagement que Ibn donnera for les autres Eflcélions de Ia
-ocr page 205-V nbsp;nbsp;nbsp;.
j ° V t o N $’amp; entendons que noftre Declaration du ^cctnant la fuppreffion duSemeftre du Parlement de PróiiencCjlbit exe-faforrac Sc teneur, aux conditions du Traité faitauec ladite Cournbsp;^ ‘^¦5crncnt.
de nbsp;nbsp;nbsp;Rcmonftrances qui nous ont eftc faites par noftre Cour
ie ii^^^^'^^'^tdcRoüen,rurlc fujet de la luppreffion duSemeftre eftably eh ^ jNous auons par cefdices prefentes efteint Sc fupprimé, efteignonsScnbsp;PPrirnonslcditSemeftre eftably par noï Lettres en forme de Declaration dunbsp;Et en confequence tous les Offices de Confeillers Sc Preft-par Icfdites Declarations^fans qu’ores nyal’aduenir pour quelquenbsp;^ occafion que ce puiftê cftre,ledit Semeftre,cnlèmble lefHits Officesnbsp;(j , ^nteftre reftabUs,ala referueneantmoinsd’vn Office dePrefident,Sc denbsp;(^^^^^Offiecs deConieillers en noftredite Cour,Sc dcuxOffices auxReque-iucnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;d’icclle,que nous voulons eftre conferuez pour cftre reiinisSc
“Officiers, Sc aux gages attribucz par leurEdiél de creation. Et fera te-^'oftredite Cour de Parlement de Roüen, de faire Ie choix de ceux qu cllc
°fporez au corps de noftredite Cour de Parlement, Sc cftre exercczpar qui nous fcronc nominez Sc choifis par noftredite Cour, Sc aux mefmesnbsp;ttcursjdignitcz,preeminences,droits, priuileges Sc prerogatiues quelc*
esOfCp,rt,.« Rr ,iiv fT',iT(»c atrriKnrT lenrF.riii^ nbsp;nbsp;nbsp;P.r tptquot;, rp-
IQ nbsp;nbsp;nbsp;V^UUL UVp I dLlVLl.lVI.lLnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;LdllV LV VllV^lA LIV WU.V VjU VLIW
o'^ta apropos de demcurer en lafonétion defdiccs charges, Sc nous les nom-vn mois pour routes prefixions Sc delays du iour de Ia publication g^^Pterenics en nofdites Cours de Parlement de Paris 8c Roüen; Autrementnbsp;^^^raute de ce faire dans ledit temps, 8c iccluy pafte, pourront felon 1’ordrcnbsp;'^'eceptions les Officiers pourucus defd-itescharges dc Prefidens S^ Con-amp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;premiere creation, demeurer iuiques audit norabre dans la fon-
Q^^dicelles,ala charge que ceux qui feront ainfi nommez par noftredite tQj^'^''gt;ouquiaurontchoifi,fautc de faire paricelle ladite nomination,paye-noftreEfpargnc-jfjauoirIePreftdent foixanteSc dix milliurcs,lestreinbsp;'^nfeillejs Lais trente mil liurcs chacun , Sc les deux Confeillers aux Re-
jpj^^vingtmilliurcsauflichacun, pour cftre lefdits deniers baillez Sc payez Officiers qui dcmcureronrffipprimez: Et pour Ie furplus des fcm-tjP«’üconuiendrap our pouruoir au rembourfement des Offices quidemeu-Co ”^%pnmez ,lly fcraparnous pourueu au pluftoft,rans que noftreditenbsp;dites pf^'^rlcment de Roüen puiftê cftrechargée,ny ceux qui ont vendu letnbsp;«afinnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Sc Offices, recherchez ny inquietcz,pour quelque caufcScoc-
clct/^^^eccfoir. VOVLONS ET ENTE NDO NS que lesOffi-togj nbsp;nbsp;nbsp;ainfi fuppdmez, joiiyftcnt des priuileges, preeminences Sc pre.-
ill
Sc n ‘ nbsp;nbsp;nbsp;Ie temps qu’ils ont exercé Idditescharges leur peut auoir acquis,
^nnfequcncc ils puiflênt entrer en routes autres charges, fans qa’ils .bouj:[- °nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;fubirnouucl examen j loüiront auffi mfqucs a leur acluel rera-
frt Icurs fimples quittances,des sages attribuez aufdits Offices fait fonds dans nos Eftars.
8cteg^^*!^^'^®^^elelt;9;urc, Mcflieurs les GensduRoy ayantdemandé verification Sc enregiftrement d’icclle Declaration, pournbsp;'xccutéc felon fa forme amp; teneur; la Cour auroitdcliberé, Sc'
R r iii
-ocr page 206-4^^ nbsp;nbsp;nbsp;•flies aduis.....recucillis, celuyde Monlieur Bcouffel^ enregiftrcj'»
fans perracttrelés prefts; vnde Meffieurs ditqu’il eftoic d aduis* paix,maisqu ilnccroyoic pas qu die fuft dc duree, vn autre latnelf'U®nbsp;cliofe,puis qucceluy quieftoit caufc des mauxreftoic: amp; qaelqucs-vnsnbsp;dc Mefficurs en opinant, ayant parle dc Mondeur dc LongueuiU^»nbsp;Monlieur Ic premier Prelidcnt refponditj on fcait bicnqu’il eft d accord : En finayantpaflé toutd’vnevoix 8c fanscontredit k I’enregi'nbsp;ftrement; la Courl’auroitordonné,amp;rarrcftéen auroiteftédreirc s**nbsp;ccftc force.
La Cour touces les Chambres alTembleeSjapres auoir veu Ics Lettres Patentesen formedcPecIarationdonnécsafainft Germain en Lay^'nbsp;aumois de Mars dernier, fignez Lo v ys, amp; par Ic Roy la Reyne R^'nbsp;gente prefente, de Gvenegayltj fcelleescn lacs defoyedugr^-i^”nbsp;fccaude circvcrcc, expedieesfur Icsmouueinens prefens, amp; pour R*nbsp;fairecelfer, ainfi que plus an long eft porté par lefdites Lettres adnbsp;drelfancesalaCourjamp;les Concluflonsdu Procureur General; Anbsp;donnequeladite Declaration feraregiftreeau GrefFed’icclle pour eftf®nbsp;cxccutce felon fa forme amp; teneur, èc copies d’icelle enuoyeesen tpa^nbsp;les Baillagcs amp; Senefehauliccs de ce relfort, pour y eftre leue, public®nbsp;Sc exccutée a la diligence des Subftituts dudit Procureur Genera*nbsp;quiferonttenuscertifierila Cour auroitce faitaumois. Faitennbsp;Icmcnt Ic premier fourd’Auril i(j45)- figné , DV TILLET.
Auroiteftc aulïïarrcftéqu il fera rendu graces ^ Dieu;amp; leRoy Reyne Rcgcntc remercicz dc ccqu’il Icur a plu donncrlaPaixale*quot;-pcuple; Qji kcefte finferont deputez des Prefidens amp; Confcillcrs d®nbsp;ladicc Cour pour faire ledit remcrcicment, amp; fuppliet ledit SeigncH^
amp; laditc Dame Reyne d’honorer la villedc Paris dc leur prefcncc » ^ d’y retourner ¦, Sc feront inftance pour les interefts parciculiers de ton*nbsp;les Gcncraux êc autres joints au Parlcraentjamp; outrearrefté qu’il Tci*nbsp;donneordre auliccntiement des troupes.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;, .
En fuitte dequoy ayant efte propofe, li Ic procez verbal dc ce qui * ®' ftoicfaitalafufditc Conferencetcniiek fainót Germain, amp; qui auoRnbsp;cftéleu en raffembléeleiourprecedent, feroit mis dansles regift^^*nbsp;du Parlement, pluileursde Mefficurs ayant eftéd’aduis qu’il y foft**'*nbsp;fere amp; d’autres au contraire j ilauroit paffe i k pluralite des voix»nbsp;le point mettredans Icsrcgiftres la Courl’ayanc ainfi arrefté fc*®nbsp;roic Icuéc , ayant trouué au fortir tout Ic monde fort fatisfait denbsp;Paix,bicnqucpluficurslcs iours palfez culfenttefmoigné n’enpo**^*’nbsp;vouloir.
Cefte Declaration dc Paix ainfi vcrifiéc amp; publiés ledit iour mier Auril,qui cftoitlereudyde lafcpmaineSain(5tc,le Vendredy» ^nbsp;medy amp; le Dimancheiour de Pafques fc paflerentaremercicr D*®**'nbsp;chacunen fonparticulier, dccc qu’il luyauoitplu redonner lerepn^nbsp;ala France, amp; la deliurerdesmaux dont die eftoit menacée.nbsp;dy le fieur Saintot ayant apporté ordre du Roy pour rendre grace*
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Ijp^ public j dechanter vn Dettm tn I’EglifsNoftrc-Dames *Ui(J ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;s’cftoit rciidu en ladite Egbfe fur Icsquatrehcuresaprcs
laYp? “tobbes rouges» amp; les amres Compagnies S'ouucraines , amp; futchanté,auqucl aflifta vnc grandcafflucncedcnbsp;Co[^^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;les rues par ou pafloient Mcflieurs, bordées des deux
A- nbsp;nbsp;nbsp;armez amp; mis cnhayc, afin de rendrcplus celebrc
bj'j-^*^lon, apres laquellelc canon fut tiré plufienrs fois, amp; Ie foir joyc allumczpar routes les rues: pendant cesrefiouyiran-!(. p .^'^ions dc graces, fc faifoit i Chaliot Tentrcucue de Monfieurnbsp;de Monfieur Ie Prince de Conty,amp; de Madame laDu-fufLongueuillc, ou Ie bon acucil amp; les ciuilicez reciproquesnbsp;re tefmoignage d’vnc reconciliation parfaite. Et pour premie»nbsp;du Traité amp; dela Declaration, les troupes qui auoientnbsp;i Paris furent liccntices,a la refcrue dc quelques Rcgi'nbsp;Pïta ’^'^^uelslc Roy donna de nouuellescommilllons, ayant eftcau-payees detout cc qui leur eftoitdeub. Monfieur Ie premiernbsp;la Q '^utauoic icétefFctcmpruntéiooooo.liurcs, fuiuantl’arrcflcdcnbsp;°'?pagnic , i la charge dc reprendre Jadite fomme fur les taxesnbsp;^°lent ^ payer par les Partifans •• en fuitte dcquoy la Rcyne fitnbsp;*lesnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;retirer des enuironsde Paris farmée qu’cllc enuoya danlt;s
ncz fe rafraifchir » pour les faire marcher pcu 1’Efpagnol quimcna^oitlafrontiere. Le Mardy fixiefmenbsp;^ Parlement alia a faindt Germain complimenter leurs Ma-Uajj ’ ^Icsaflcurer dcfonobcyfTance amp; dc fafidelité: Lelcudy fui-fiii^'^^utres iours dclafemaine, la Chambre des Comptes, ic ennbsp;Compagnies Souucraines amp; autres, les Comniu-* llej.^^'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;C orps des Marchands, tous les Corps des Artifans aulli
6c p^^*'^femercicr IcRoy amp; laReync quilcs a tous fortbien reccus, pjj /'¦'•^^^iter chaque Compagnie fortfplcndidement» aux defpens Scnbsp;l^y^'^QfficicrsduRoy, tefmoignantpar vn fi bonaccucil,qu'ilncnbsp;del.' dans rcfpritaucuncmauuaifeyolontccontre IcsHabitans
fedePariJ
^yant nbsp;nbsp;nbsp;fuiuant douziefme d'Auril.rouuerture 4eSAudianccs
dy pj.' ^ faitc fans Harangucs,ainfiqu’ilauoit cfté arrefté ; le Samc-le Parlement auroit depuis continué itrauaillerauxaf-tréjj 1 Patticulicrs,amp; pcu apres touces chofes pacifiéesrcroicnt ren-^us jcqr premier cftat.
-ocr page 208-SV RlaRequcftc prefentée a la Cour, II ell: permis a Alliotamp;IacquesLangloiSjd’imprimer lelournal denbsp;s ell fait au Parlement, amp; deffences a tous autres, a pein^nbsp;t'inq cens liures d’amende»nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Sig^nc R A DIG V E S.