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OBSERVATIONS

CVRIEVSES.

S V R L: E STA T

ET GOVVERNEMENT

DE PRANG E

Auec les Noms , Dignitez amp; Families

principales,

Comme il ejl en U frejente annie iS^9.

A PARIS,

‘^^Gervais Alliot, Marchand Libraire, proche Ia Chappelle Sainót Michel, dans la Cour du Palais;

du Pelican. E T

^Nys L ANGLO is, au Monc Sain6t Hilaire, a lenlèignc

^Es L ANGLOis, Imprimeur du Roy, vis a vis la Fonteine fainiTe Gs euiefue, MaReinedePaix.

M. DG. X X X XI X. '

A V EC PERMISSION.

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iüi^-nnl zS soïici'iQ , ^fr.cA rJ-

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La Monarchie de France futnbsp;fódée I’an 4Z0.

Robert marié auce h fiilenbsp;vnique,amp; heri-tiere d’Atclii-bauld Baron denbsp;Bourbon.

Louys XI I r. mourut 3'3.. ansnbsp;moins vne heu-re aprcsla mortnbsp;du Roy Henrynbsp;IV.

^quot;gnefc

Ob S E R VATIO NS

C VRIE VSES,

SVR L’ESTAT

ET GOVVERNEMENT

Cgt;E FRANCE;

les Noms, Dignitez amp; Families principales, 1649.

’E S T AT 5c gouuernemenE'’de France eft Mlt;j-narchique, Ics Roys y font abfolus Sc Souuerains,. 5c ne tiennent leur Couronne que dc Dieu amp; denbsp;leur cfpcc. IIs entrcnc en ce grand heritage parnbsp;les degrez de la fucceflion , 5c depuis 1x^7. ans,nbsp;foixance cinq ont heureufement continue leurnbsp;trois races.A f^auoir dc Mcroücc,de Charlemagne,amp;nbsp;Cc ^ p*^^'Oapet,dont la MaifonRoyalle deBonrbon tire Ta naiffan-

lajhfi ^'^^^ttie dc Robert Comte dc Clermont, dernier filsdc ^Louys.

cheque nous voyonsaftifcluTleThrofne, malgréla li-Coijr nbsp;nbsp;nbsp;Efpagnollcs, qui vouloient rauir cette legitime

a Henry IV. grand perc de Loiiys XIV. a prefenr Parle dccez du feu Roy Louys XIII. fon perc, aniiicnbsp;Jj. *^43- a faindGermain cn Laye.

'-element les Enfans ont cettc prerogatiue de fucceder a

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I’exclufion des femelles, fuiuant la loy Salique, C’eftpour^**®^ lesAnglois one mauuaife grace de pretendre amp;appuyerlesnbsp;demens d’Edoüard fur fon droid materncl; outre que cetfc C[Ult;gt;nbsp;relic fut dccidéc par les Eftats generaux aflemblez a Paris,nbsp;adiugerentla Couronne au Corate Philippe de Valois.nbsp;part des auties Roys font Eledifsoufiefs dcl’Empire oude 1^'nbsp;glife,

Les Roysde France Ibnt Empercurs enleurRoyaume, tres n’y peuuenc faire des loix amp; Ordonnances, ny ades denbsp;ftejce qu’onfitvoiral’ErnpereurCharlesIV.enlaVilledeLy®^’nbsp;quand il voulut etiger en Duché la Comcc dc Sauoye} amp; denbsp;que les Vniuctfitez de France nc fuflent comrae vn aducu “nbsp;leur authoritc, les Loix des Empereurs Romains, amp; des luiifco*^'nbsp;fiikes ne sy enfeignent que par permiiTion de nos Roys, ^nbsp;s’obferuent que comrne conformes a leuis Ordonnances ^nbsp;l’cquité.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.

Le Parlement a fait depuis pennbsp;voir Ton autho-rité, amp; le droift

cju’il prend a nbsp;nbsp;nbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.

cét arbitrage, p^js peu,lc Roy ayanc pris fur tous les biens du Clergi

LeRoy feul fait des loix lesintcrpretcjdonnedes lettres grace, de remiffion, denaturalitc, de cottifadon, de leuéesnbsp;deniers; qu’il peut mcfme par vn pnuilege fpecial impofet n*nbsp;le Clergé : Puifque par le droid cornmun les Princesnbsp;ncpeuuentdèmander aucun don nyempruntfur les EccltW^* 'nbsp;ques, fans le confentenienc du Pape. Le Roy done le peutnbsp;casdenecellicé ,de laquellc interpretation 1 arbitrage luynbsp;tient s’ileftenaage devingtansou au defTus : oüs’ÜenaU^®nbsp;aux Miniftres principaux de fon Eftat : ce qui fe pratique . ^

iri'

Clereé, lafixif .

j.—- j nbsp;nbsp;nbsp;-----j. --------------------------,

partie , bicn que le droid de conferer des Prebandes foit tuel: toutesfois dc plein droid fii Majcfté conferc des Bcn*^ ,nbsp;qui n ont pas adminifiration d’ordre Ecclefiaftique ,nbsp;aux Euefehez tel qu’il luy plaifi:, revolt par les Oflfiriersnbsp;Chambre des Comptes , leurs fidelitez amp; hommages q .nbsp;preftent , aydnt I’Eftole fur le col amp; les m.ains futnbsp;drinc,qui eft 1’cftomach , pour la diftindion des Official*nbsp;ques , qui joignent leurs mains pour marque de leurnbsp;DerncfineilacognoilT-ince desadionsreclcs entrenbsp;Ecclefiaftiques, amp; da poLelToirc des chofesnbsp;les qui ontquclquc annexe de Spiritualicc, d nc la luri^dinbsp;deft'cnduc aux luges fpiritucls,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;par

UeftablilTemét du Confeil denbsp;conference, s£-ble preiudicia-ble k cette nomination.


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j. Pardifpcnrationtourc particuliere, ilpoffcdcdignitezEccIe-‘aitiques eftant premier Chanoinede Lyon,dc Poicticrs,duMans,

Rogers amp; de famd Marrin de Tours.

, P alep'ouuoir de prendre droids de regale Tor certains EucC-^^imaiscctce prerogatiue l’emporte fur tous les Princes; ne v^uanr, comme eux, ertte cxcommunié,ny fon Royaume inier-^ ^ gt; ce qui Ie rnet a couuert des Cenfures amp; Anathemes dc Rome, Tefmoin ceqoinbsp;les Bullcs ont ellé fouucnclaceréespar Arrcil dc Parlement,nbsp;examine amp; controlle feuerement tout ce qui peut cho- ym

n, nbsp;nbsp;nbsp;-.....- — ------- ------------y------- nbsp;nbsp;nbsp;'1— r---- nbsp;nbsp;nbsp;, Yiii.ui. ts Roy

Tauchoritc des Roys, 8e les libercez dc rEslilc Calli- Pi^iiippes i v. catie.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;dia Ie Bei,

portent Ie tiltrede Tres Chreftien 8z Filsaifnc deTEglile; j,pas comme vn prcfcnc venu dc Rome , ainfi que les Roysnbsp;.j^^Tagnc,qai depiiis Ie Roy Ferdinand portent Ic nom deCa-^^'^lique quelePapclcura conferé , pourauoir chaflc les Mauresnbsp;^^leurPaïs. amp; comme les Roys d’Angleterrenommez DefFen-de Ia Foy, depuis que ie Roy Henry V111. eferiuit centrenbsp;jjither : mais Ie confentement de tont Ie monde Sc leur vertu,

^ ftiir en pofTeiÜon de ce nom Augufte, ayans par les mains pnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Marcel, Pepin , CharJemagne , amp; tant dc braues

J^'^ccslauuél’EftatdcTEglifc,ScconferucfesAutels, de loutra-^'^feslnfidcllcs.

f appartient au Roy feulcment de feeler en circ jaune } Ie des autres eftant en cire rouge, ou verte, amp; Icurs grandeursnbsp;,jj^*'®cognoiflrcnc aucunè PuiflTanéc plas Souusraine. lis en com-p^'^'^iquent l’efclac a léurs Fils aifnez ,qui en cette qualiténbsp;tous les autres Princes Chreftiens j Et ft les Am-odeurs d’Efpagne difputent aux noftres Ie rang , Sc 1 han-de Ia prefcance , cc n^eft que depuis Charles ie Qüint,nbsp;cii * ^ °ac voulu vfurper cet-'^uantage , qui par tous les Con-^5^*, Eftars de Pologne Sc lügemcnt des Vcniticns ont de-^gi'*''^'^nfaueur denos Roys,comrades plus Auguftes82 anciens

^ J^'l le fait beau voir le iour de fon Sacre, receuant ce Chara-ayjj^^*^yal ^ cette marque de DiuinitéSede i Religion, leCicl foindutempsdeClouis, d’enuoycrpource Myftercianbsp;^mpoulle, qui fe garde tres-religicufemcnt a Rheims, dcnbsp;apporca miraculcufem enc.

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cctte fitrure cft nbsp;nbsp;nbsp;ccrcmonic IeRoy eft habillé de trois fortes,en Diacf ^

au tiudoi de cn Roy, amp; cn lugCjComme fait voir la figure du Roy Henry I ^ • famftDenys. faindDcnys en France.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^

Tous les Princes amp; Pairs de France s’y trouuent,amp; chacunya^ office amp;eftac particulier.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. »

L’Archeuefque de Rheims fait fa charge accouftumcc,^'^^ ® d’oindreamp;confacrcrlc Roy.

L’Euefque de Laon porte l’Ainpoullc, nbsp;nbsp;nbsp;.

L’Euefquc de Langres officie en fabfence de rArchcüefil'^® Rheims.

L’Euefquc de Beauuais porte Ie Manteau Royal.

L'Eucfque de Noyon la ceinturc amp; Ie bauldrier.

L’Euelque de Chalons l’Anncau. nbsp;nbsp;nbsp;^

Norezque de tout temps ces Eucfques font Pairs de France*

que leR oy ayant depuis cóferc cette qualité a plufieurs Seigf* ^ , il tire de ce nombre tel qu il luy plaift pour reprefenter les anci®nbsp;Dues amp; Pairs, amp; conferuer leur lufire en cette aamp;on.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^

Vnfousie nomdu Due de Bourgogne qui porte Ia Courof**^ du Roy.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;2

Vnautrcfoubslenom du Due de Guïenne qui porte nierc quarrée.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;, r 'egt;

Vn autre foubs Ie nom du Due de Normandie qui porte 1 b‘P Le Comte dc Thouloufe les Efperons.

Le Comte deChampagne la bannicre Royalle. EtleComtede“FlandresreprefentcparquelquVn,lesnbsp;Vousremarquerezquc I’Archeuefque dc Rheims va junbsp;la Couronne du Roy fur TAutebpour monftrer l’independaunbsp;Royquine relcuequcdeDieu.

Les Reynes font fculementointcs au chef, d’autreCrel

de celuy de la fainfte Ampoullc.Tpütesfois la beauté nies rend cctte acbionmagnifiquc :Mais celuy dc Marie d*^^^nbsp;cis cut vnfuccczbien fatal par la mort de Henry IV. tuenbsp;demain.

Les Fils Filics des Roys n’ont point d’autrc furno

France. nbsp;nbsp;nbsp;. ornm^*’^

Les freres des Roys pour marque dc Icpr freres du Roy ^ comme Galton lean Baptiftc Due d r ^nbsp;vmque du feu Roy.

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Q^and i! y a plurieiirs Enfans, l’aifné prcnd la qualité de Dau-f “in. In belt Puncc di; Dauphiné ayantdonné Ja Couronne de Ia ^^uinceaiix conduions qu ils en porteroicnt toüjours lenomjnbsp;^on-ime eftans ht ritiers prcfomptifs du Royauraej ainfi qu en An-Bieterre laifnc s’appclle Prince de Galles, a Nauarre Prince dcnbsp;^'^enne.

Lc deuxiefrae s’appclle Due d’Orlcans.

Lc troifiefme Due d’Anjou.

Lc quat’iefme Due d’Alengon.

Lc cinquiefme Due de Berne.

Le (ixieiine Due de Valois,

^^utresfoisle nom denos Roys eftoitdc Valois,dont ledcrnier

*^cnry lil. Roy dc France amp; de Poulogne,fut tuc a Cain£t Cloud par

Vn raoinc de l'Ordre de lainlt;fl Dominique.

. V^ous remarquerez qpe tous les Princes de France pofledent ^Urs cerresamp;reucnus fouslc nom d’Appannage,amp; non enpro-fdcté,amp; que touslcurs biens retournene a la Couronne par lenbsp;^ni£P de rcuerfion, afin que le Domaine demeure entier, amp; quenbsp;Partagene viennealeruïncrpar la fnitc de fes diuifions. Lesnbsp;^fans qui defcendent d’eux, retiennenc lc nom de leur Appan-nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^

!?^ge; commcaulli lafillc deMonfieurlcDucd’Orleans s’appelle Marie amp; Louyfe d’Odeans,a caufe que ce Duché eft lc ciLnbsp;de Monfieur fon pcre.

LcsfiUesdcsRdysportentlefurnomdeFrancCjamp;laqualitcde ^^datne.du iourdeleur nailTance j comme Elizabeth de Francenbsp;a efté mariéc au Roy d’Elpagne, Hcnriete Marie au Roy denbsp;^^rande Bretagne ;amp; Chriftine de France manée au deffunAnbsp;j^^ede Sauoye pcre dccc'uyd’aprcfent, toutes trois foeurs du feu

1 LcsRcyncsdeFranceeftansvcfuesontleplusfouucntlesDu- La Bretagne a Bourbonnois,Auuergne, Angoulcfme, amp; Ie Comee d’Enbsp;j ’*^gt;auet d’autrc.s appointemens proportionnez a la grandeur de d’apiefem.

Q '¦’^nditioniamp;dans Ia minoritè de leurs Enfans, ellésont le

^^ouuernementdcl’Eftatfous lenom dcRcgencc,qu’ellesquit-d^^ nbsp;nbsp;nbsp;les Roys fontaagez dequatoize ans, qui eft lc temps

Cürniajoritc. Les Princes eftanscenfezmajeursadix-feptans,

^otniTiun a vingt. cinq ans. nbsp;nbsp;nbsp;^

‘^yauoien’agueres en France qu’vn Prince du fang,a f9auoir

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Hcniy de Bourbon PiinccdeCondcjOremicrPairdc Franse, deChatcaurouXjGouuci neurde Bourgogne amp; deBerry,quiap

de longues prifons detrois ansSerrois mois,t,urtau bois de V cennesquala Bafti!lc,afaic voirqu’on ne prohte ianaass d:i^^nbsp;rebellions, amp; que ks loixne flattent perfonne au preiudice del

Hat. II auoitefpousc Charlotte Marguerite deMontmorency,!^ ^

du Due de Montmorency, a pres auoireftc bleffcSepris en h* taille par Ie Marefchal de Schombcrg,qu’il ofa donnet contr^

feu Roy en faucur de Monficur Ie Due d’Orleans en laditte ano^ pres de Caftelnaudarry.

II en a eu trois Enfans,a ^^aiioir Ic Due d’Anguicn a prcfrDtPï**|

ce de Condc,qui a efpoufé la ftüedu Marefchaï de Brezé,dclaq^®

Ie eft nc Ie Due d’Albreta prefent Due d’Anguyea; Se

de Conty quon appellera bien-toft Cardinal de Bourbon gt; nbsp;nbsp;nbsp;^

fillcvniqucappellceMademoifelledeBourbon mariée aMoon'^j^

Ic Due de Longucuille,qui auoit efpoufé en premieres nbsp;nbsp;nbsp;^

foear aifneedu Comcede Soiffans, de laqucllc il acu trois Enfi^^

a I^uoir Ie Comce de Dunois Sc deux filles, dont raifnée efl dc^ ^

dée. II a eu de fa premiere femme Mademoifelle de Long'^^ uille.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,

Le Prinee de Condé mourut Ie i6. de Decembre id46.33g‘^ jS.ans Scquatremois.

Louys de Bourbon Comte de Soiflbns ;grand Maiftre

ce, Gouuerneur de Dauphinc,de Cbampagne amp; dc BriCj^X

efté fljgitif a Sedan depuis fan mil fix cens' treore fix,

Pan mil fix cens quarateSe vn en Ia bataillc aupres de Ia

le. II na pas efté matte. Sa ieane foeur elpoufa Ie Prince *, qjjc

dc Sauoye a prefent de Carignan,frcre du feu Vidoc Atncdc® de Sauoye.

Le Due d’Angouleftne anciennement appcllé le Conate uergneeftfils naturel du feu Roy Cüarics I X. i1nbsp;de Valois; II a cfpoule en premieres nopccs la y

Princeflfe mere, ayanc efté fait ptilbnniec auec ® ^ baftardde Va- relchal de Biron,apres vne pdfon dc treize ans qni a c ?

fautes,fut mis en liberté quclque temps auant Ia mort ^ refchald'Ancre. II eft raarié en fccondes nopccs a vncnbsp;^ maifon dc N argonne en Picardie^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Ifi

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Comte d’Alcz ion fils cfl Gouuerneur de PioGencc ;c’efiluy ï^iarrefta Ie Prince Cafimir. Ilaeipoufé Ja veiifue da Comte denbsp;’31‘igny quifuttué cndüclpar Ie Baron de BouteuiIIe,quide-Pjiis en l’annce mil fix censvingc-fept ent la cede trenchceenlanbsp;Placcde Grcue,amp;le Comte de la Chappelle aufli , pour luy auoicnbsp;^tuy dc fecond en vn combat qu’ilfiten la place R-oyalle contienbsp;® Marquis de Baffid’Amboife.fils en premieres nopces de Mada-^eJaPrefidente de Mefmes,Iaquellepar fes foins les fit arrefternbsp;”^cxecutcr amort.

Henry IV. a eupIufieursEnfans naturels,qui en faueur ^leurlegitjmation verifiée en Parlement, pafient pour Princes,

^ portent Ie nom amp; armes de Bourbon ;mais auec vnc barre qui du cofté gauche a trauers des trois Fleurs de Ly s.

_ De Madame Gabriellc d’Etrée Duchefle de Beaufort,ilaeu efar Duede Vendofme,auio,urd’huy viuant heriticr du cofté denbsp;^Pctnmedetoüs les biens de la Maifon de Mercoeur;fon frerenbsp;^^nd Prieur de France qui mourut prifonnicr auboisde Vincen-amp; fa fccurmarièe au Due d’Elbcuf. Son autre faur futnbsp;Poürueuc de ce raagnifique Monaftere deFontevrauten Anjou,nbsp;j^'I'iel a efté donné a Mademoifclle de Romorantin , autre fil-.p naturelle de Henry IV, amp; de Madame Ia Marefchale denbsp;^ofpiral,

Yj Henry de Bourbon Marquis de Vcrnueil Euefque de Mets,

V fince du Saind Empire , Abbé de Sainft Germain des Prez ^^arisjcft fils de Ia Marquifc de Vernüeil, amp;:a efté legitiraénbsp;^ P'arlcment, comme Ie Comte de Moret,qui mourut en la.nbsp;bataille que ie vous ay marqué la prife du Due de Mont-®^ncy.

Henry IV. cut encores deux-filles de Ma,dame des Eflars, mariée a Monfieur Ie Marcfchal 4c l'Hofpi-

d'Q^^^^fieut Ie Due de Longueuille portc Ie nom de Henry auë^'piefea'cê de [^^‘^s.eftant defcendu de lean Comte de Dunois, baftard cft cncor inde-maifon d’Orleans. En cette qualitc ncantmoins il cft '• commenbsp;^ftrnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;comme Prince , amp; deuroit prcceder les Princes trcs^cnccR^-

^n nbsp;nbsp;nbsp;gt; comme eeux de la maifon de Lorraine qui font

* Meftieurs de Guyfe , Ie Due d’Elbeuf,amp; Ie Com-® Harcourt, amp; ceux de la mfifondc Nemours.

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lo nbsp;nbsp;nbsp;. -

De la maifon de Mantouc depuis Ie mariage de la cefle Marie auec Ic Roy de Pologne, il n’y a maintenantnbsp;France que la Princefle Anne, maricc auec Ic Prince Edoüarnbsp;de la maifon Palatine , amp; vne fille.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;gt;

De la Maifon de Sauoyc il n y a plus qiic Ic Due de mours Sc Ic Due d’Aumalle fon frere, done I’aifuc eft man®nbsp;auec Mademoifelle deVendofme.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;-

Aliens au Louure pour y confidercr I’ordre dans la diuerm té de tant d offices. Il faut diftinguer ceux dc la Maifon, ®nbsp;laCouronne, amp; desFinanees.

LE GRAND MAISTRE D’HOSTEL.

SC

FEu Monfieur le Comte de Soiflbns auoit eette charge»^ apres fa more feu Monfieur le Prince de Condé , cnnbsp;quelle cömmc en routes les autres luy a fuccedé fon filsnbsp;Il a la Sur-Intendance fur tous les Officiers dc la Maifon ^nbsp;Roy; c eft a luy routes les annees a regler I’Eftat denbsp;maifon, d’appointer ou defappoin-''t iufqucs aux moindres gt; .nbsp;bien qu’ilalurifdiéfionfur roat,amp; perfonne nc fopeut difp®^nbsp;de fordre de fes cemmandemens.

Sous luy il y a vingt quatre Maiftres d’Hoftel qui gent les foins de cette charge , portant pour marque de 1®^^nbsp;authofite Vfi*grand bafton de canne gamy dargent dot^

Ics deuic bouts, amp; dcilancent les Gentils - hommes 1® nans. ; 'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;- p

Offieds thèfe le Roy ne font pas hereditaires i font toujours conferuez par le fucccefleur de fonbsp;jeftc.

Q^nd Ic Roy-eft mort, le grand Maiftre rompt le ^ fiir la fofle pour congédier tons les Officiers, amp; leurnbsp;cette trifte nouuelle qu’ils vhM plus dc charge, paree

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II

GRAND CHAMBELLAN.

yOnfieurIeDucdeChcvrcufe,freredufcuDuc dc Guifc, poflede cctte charge, cn laquclle Monfieur le Cheualicrnbsp;'^uilc a cfté receu par furuiiiancc.nbsp;grandeur dc la mcfme charge fc cognoift aflei par fon nom,'nbsp;chef de cc qui concerne la Chairjbrc du Roy , ayant lenbsp;f^Uuoirde donner ou refufer I’acccz a ctux qui y veulcnt en-j amp; commandement fur tous les Gentris-hommes de lanbsp;'^atnbrequi feruent, comme tous Icsautres Officiers duRoynbsp;quarticr ^ e’eft a dire , de trois en trois mois : II y cn anbsp;^,'^^tre qui fe difenc premiers Gentils-hommcs dc Ja Chambre:nbsp;^^ftaf^auoir,

^onfieurde Souurc.

^onfieur de Liancour.

^onficur le Marquis deMortemar.

Monfieur le Comte de Sauk , fils dc 'feu Monfieur de Ca-^^plcs.

. Le grand Chambell?’’ a pareillerricnt puifiance fur tous les paiftresamp; Valets dela Garderobe , dont il yen a pluficurs s ccnbsp;Charges grandement lucratiucs ; a eux appartiennent tou-^Mes dcpoiiilles Sc habillcmcntsdu Roy ¦, quicn doit auoir vnnbsp;tous les iours. Et quoyque fa Majellé ne Ibit pas curieufcnbsp;changement,fieft-eeque la taxe eh eft fa^te , amp;teIafecon-^5*^ht au profit du grand Chambcllan. Au refte e’eft a luy anbsp;^^^uflerSe tirer la botte du Roy, Ic iourde fob Sacre,amp; dans lesnbsp;^^*^ccs publiques ,¦ comme aux Eftats amp; au Park ment, ou lenbsp;tient fon lift de' luftice; il eft toufiours affis auxpieds de la

^ Monfieur le Marquisdc'Ja Force/amp;Monfieur Ic Marquis de le Marquis a? j.J^’l^^claure, font Grands Maiftres dela Garderobe,amp;lVn d’tux

che toufiours dans la Chambre du Roy ou aupres, ce qui don- ment fa charge ^j^^c:ahgndcdircqigt;e ie Cornte de Chalais , ayant vne de ccs ^*^a°h(.ta^cenenbsp;j auoitvoulu attenter centre laperfonnedufeu Ruy^ a «le Monfieurnbsp;'^I'^dcquoy ilcutlateftetrdnchéc.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;' Liancoun

' nbsp;nbsp;nbsp;'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;500000,buxes.,

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I Ar la demiffion de Monfieuric Due de Bellegardc , nbsp;nbsp;nbsp;^

^ charge ftit a Monfieur Ic Marquis de Cinq- Mars, fils du refchald’EiJi.itjSur-intendancdes Finances , quia eu IhonOnbsp;de pofieder I’eijprit du feu Roy en qualité de fon Fauory gt; ^nbsp;mal-heur de mourir fur vn Efchaffauc a Lyon gt; en fan mil ‘'1nbsp;quarantedeux,

Elle eft a prefent poftedee par Monfieur le Comte d’Harco^^^ II a fur-Intendance furie premier Efeuyer amp; autres Officie^*nbsp;FEfeurie,Pages,Chcuauchcurs ScMarefchaux d’iciUe;de force lt;\nbsp;tous iesCheuauxtanede feruicequ’auttesfontfousfapuiftan'^^'

Aux entrees queles Roys font aux Villes, ilmarcheaude^^^^ d’euxa cheual, ayant I’efpcc au bauldricr; mais airx enfée®nbsp;Villes ouily a Parlement amp; non ailleurs, il portevne Cafalt;l*f^nbsp;velours azurée femce de Fleurs de Lys, amp; fon Cheual caparad*^ -lié de mefme.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,

Monfieur de Bclinghen premier Efeuyer de la petite Efcuri^gt;f guicre moins dc puiffance que luy,6t: commandc efgalletnec’^nbsp;grande Sc petite Efcuric, ou il y a cinquante Pages i Sc tous d®nbsp;feruis par quatre d’iceux.

Ils auoient pouuoir d’affeoir Ics Poftes par tout IcRoy^^* mais Monfieur dc Nouucau Intendant general des Poftes j ^nbsp;polTsilionde cetedignité bcaucoup lucratiue.

GRAND VENEVR ET FAVCONNlEl^'

La ChafTc eft vn paffetemps ordinaire aux Princes qüi

la parelTe , amp; entredent la difpofition du corps 5 nbsp;nbsp;nbsp;¦

Roys font toufiq,urs aymécjamp;parcicüliercmcnc le feuR®y^ fembloittrouuerfesdclices$£lon repos dans cctrauail. j-{icft^nbsp;Monfieur le Duede Monbazon pcrc de Madame lanbsp;nbsp;nbsp;nbsp;a

dc Cheureufe, eft grand Veneurde France, Scencettc^l^ furc-commandement fiir tous les Gentils-hommcs de

teur^Perdrilfeurs, Oyfeleurs,Louueticrs, Archersferu^*'

Chiens,8c autresOfficiersneceftairc ala Chafle;5£po‘^’^ icsplaifirsduRoy, ily a des Gardes dcs Forefts Sc autres

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Pprtcnt la liurée dc fa Majefté, amp; empefchent la ChalTe a ccux qui ^ ont point de pcrmiflion.

LE GRAND PANNETIER.

C’Efl: Monficur Ic Due dc BdflaCjbeau-perc deMonfieurIe Marefchal de la Melleraye.Cette charge regarde lesOfficiersnbsp;^üileiucata latableduRoy; anciennemenc ilmettoil Ie prix amp;nbsp;^‘^caxefurlesbleds ,aujourd’huy elleapcrdu eeprivilege dcuauxnbsp;^agiftrats des Villes.

Qoand Ic Roy mange enceremonie, vn Huiflicr Eappelle tout ^^ütpour retrouucrauxreglemencs découuerts, oü ileft affifténbsp;Gentils-h ommes feruanSjdes Elcuyers trenchans, amp; du Mai-ftccduGobelet ,quifaiceflaydu vin qu on prefentc au Roy , fiCnbsp;^^sPannetierSjdes viandes qu’on fert a Ia table.

GRAND BOVTEILLER.

CErte qualité fembleen quclque fa^on fupprimée, quoy que des plus anciennes de France, amp; les Comtes dcSancerrc ennbsp;Portentletiltreamp;lcnom , pretendant qu’elle eft hereditaire c»nbsp;^ür familie.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;I

GRAND PREVOST.

CErte charge a efté autrefois cxercée par Ic pcre defeu Mon-fleur Ic Cardinal de Richelieu gt; charge dc grande importan-^^^'puilquefon authoritcs’eftcnd non leulement lur lesOfficiers la Maifon du Royjmais encores a fix lieuës a Tentour dc Paris amp;nbsp;Ia Courjempcfchcjles defordres qui font ordinaires a Ia fiiitre,nbsp;^’^^retient danslcurdeuoirtantdeperfonnesqui en compofent Ienbsp;*^onibre. Pourccfujetilalbusfoydeux Lieutenans des Sergensnbsp;SuifedifentSergensduPreuoftderHollcl, fes Archers font vc-I^sde Hocquetons ou Calaquesdemefinc que les Archers de ianbsp;^^rde duRoy qui Ie fuiucnt,8c vont pourfuiure les criminels.

gt; Outre cette Iurifdiaion,c’cft a luy a mettreprix au pain,au vin, ^la vi^nde, au foing amp; a l’auoyne. II coghoit des caufes des Offi-^^^tsdelatnaifonduRov, encequiefl: parement perfonncl; SCnbsp;donnet Lettres de Maiftrife, done les Tailleurs eftrangers fenbsp;^9aucnt bien prcujiloir conux les Maiilres lurezde Paris,amp;: cc n eft

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pas la moindre panic de fon reuenu, donnant indifferensme^^ routes fortes de lettres, dont on ne peut deftourner la force,nbsp;pnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;quelque confideration que ce foit.

;| nbsp;nbsp;nbsp;La Compagnie du Roy cft de deux cents Gentils-hom^®^^

Gens-d’armes,qui aux iours des batailles amp; ceremonies,marcne ^ deux a deux deuant fa Majeftc.Monfieur Ie Marefchal del’HoiPnbsp;tal en cft Lieutenant, Ie Comte de Saligny fous Lieutenant, ^

I nbsp;nbsp;nbsp;fleur de Marais Enfeignc.

LA GARDE DV ROY.

ELie eft com pofée de Francois amp; de Suiftes, commeaufti^^' coflbis, qui pour marque de leur fidclité, Sc ancienne con*^^

' nbsp;nbsp;nbsp;deration auec Ie Royaume de France, n’ont bcfoin d’aucunc L^t

tre de naturalité.

Ellc eftcompoféc des quatre Capitainesdes Gardes du feruansparquartier, commefay dit quefonttous Icsantre^^nbsp;fioiers: Sjauoir, Monficur Ie Comte de Trefmes perc du ,nbsp;de Gefvres, Marefchal de camp dans l’armée di Roy, qui ft’*- Lnbsp;a Thionuillc,amp; de fon cadet qui a eu Ia mefme Charge ennbsp;dufeuMarefthalde Gaflion ,enrannèei644,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;-

Monficurde Villequiec Gouuerneur de Boulogne,

£x^moisqae°c Comtc dc Cliaroft GouuerncuT de CaLds, fils de nbsp;nbsp;nbsp;^

li' Comte de cha- Comtc de Bcthune, qui a efte deux fois Anibaftadeur a

i ' quü^e^c^a*u- nbsp;nbsp;nbsp;aifnc du feu Duc dc Sully; amp; Monfieur Ie Marquisdc C ^

i denier ont efte dcnicr, maty de la Niece du feu Cardinal de la Rochefaucaint-s pnuez de Jeuit Dans cctte Compagnie des Gardes du Corps, ü y a quatre t

cótedeNoail- Archcrs, tousaucc dcs caiaques d eiC3rlatte,couucrts de pa»''

F-^ mis cn leur Ü pJacc,

' nbsp;nbsp;nbsp;*............. dargent; amp;parmy cux, il ya des Exempsdes Gardes

,, mis ril irnr igfontcommeCapitaincsdefccvüadc-,lesvns

halebardcjles autres la carrabine , chafqueplace d’Arcbci^^.^^^ iaoo.efcus,ayant chacun 400. liuresde gages, amp; de beaux pnbsp;leges pour trois mois de fcruice.

LA COMPAGNIE DES MOVSQVETAI^^^*

ELleauoitpourCapitainc Ie Roy, amp; pour LieuCenat de Trois-Villes,perpetuel 8c irrecóciliablc ennemy

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ordinal de Richelieu »dc pour Soldats des Eirfans dcs hneilleu-families de Fiance jcorome eftoit vn fils dc monficur le ^uc d Viez, ou du moins perfonnes dc choixamp;de courage,par-lefqucls il eft a remarquer, que le Roy Louys XIII. qui ennbsp;cftoii lipftituteurne voulutiamais admettre aucun roufleau. Ilsnbsp;P^ftoientvne cafaque bleue diftinguéepar des Croix dargent.

cftoienc cent cinquantc qui fuiuoient le Roy par tout, mefmes ^Uand il alloica la chafleiamp; fut fuppriméc enl’an mil fix cens qua-J^ntcquatre ,auec quelque rccompcnfc aux chefs,paree que lenbsp;•eur de Troifvillcs Bearnois iciz.noble,amp; d’vnc vanité prodi-pPufe.ne fe voulut deffaire defa charge a la femonce dc monficurnbsp;^ Cardinal Mazarin, qui cn vouloit faire gratifier par faMajcfté cetechargdranbsp;f fieur Bulaliny fon parent ;cn faueur de qui on parlc auiour- infailiibkmencnbsp;‘fiuy delaremettre,fous pretexte que le Roy commence day- JaMajorité 4nbsp;^^rJachafle amp; la promenade.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Roy.

la compagnie D’ORDONNANCES. .

^Llc eft de cent Maiftres,

LE regiment des GARDES

FRAN501SES.

IL eft dc trente Compagnies ,chacunc de deux cens hommes,amp; qualii é dé Capitainc y eft plus honnorablc, que celle de Me-de Camp dans vn autreRegimcnt,ayanc cet auantage d auoirnbsp;p^^ntgjvdedanstourcslfsoccafions. Monficur leMarcfchal denbsp;‘antmond eftauiourd’huy Meftre deCamp dans le Regimentnbsp;I Cardes: Auparauanr tuy e’eftoitmonfieur de Ramburc,fi cc-^ pour fes belles actions, Icqucl fut tué au fiege du Catelet ennbsp;^^ardic.

Le REGIMENT DES GARDES SVISSES.’

IL eft compofé dc feizcCompagnics,qui ont vnColonnel a part,

^ ^uipbicnqucieurluiifdiftion nedefpendant aucuncmentdu

' ‘¦^^dft general dcs bandcs. Outre ce Regiment, il y a cent Suil^

D i)

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iS

fes de Ia garde, qui portent la liurce du Roy, la tacquc de vclou r amp;: Ia Half barde,marchant tous deux a deux, tambour battant C'nbsp;uant Ie Roy.

Tons lesiours tlentrc deux Compagnies, tant deFran§ois dcSuifles en garde.

Ores entre vnefi grande qitanritc de pcrfbnnes qui frriueOt ^

Roy,onaeftablycn 'diere d’ofïiccs des Marefchaux des Logi*

des Fourriers, pour marquer les l6gis,tant du Roy que des Priu^ amp; Seigneurs fuiuans la Cour.

Venons aux charges de ia Couronne.

LE CON^ ES'T A BLE.

CEttcdignitcacftéfupriméedcpuisla mort du Conneft^^^f de Lcldiguicres, c’eft pourquoy ie ne m’eftcndray poi^’*' ^nbsp;vous en deduirc les grandeurs amp; les priuilegcs. Ic diray feuleUi^ ^nbsp;que c’eftoit la premiere perlbnne de I’ElHt, amp;c qui comman^f*^^nbsp;toutes les armèes, mefmes aux Prince?*, auec droi£l: de lurifdi^*^nbsp;particuliere , qui eft demcurée a Melïieurs les MarefchaU^nbsp;France.

MARESCHAVX DE FRANCE.

D V commencement cette qualité neseftoit pas

mune comme aprefent. Ilnyen auoit quVnjapre* -apresquatre, Et cn fin Ie Roy pour recognoiftrele mericc i merle courage de eeux qui Ic lèruent bien, a communiq*^’^^^^nbsp;honncurauxprincipauxdcfonRoyaumCjVoicy Icurs nuiu^nbsp;uantlordre de leur reception.

Le Marefchal de Chaulnes.

Le Marefchal d’Eftrce.

Le Marefchal de ia Force.

Le Marefchal de Brezé.

Le Marefchal de Seomberg.

Le Marefchal de la Melleraye.

Le Marefchal de Grammond.

Le Marefchal de la Motte Haudancourt.

Lc Marefchal de l’Hoipital. nbsp;nbsp;nbsp;l^c

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i-e Marefchal de Turcnne.

Marefchal du PIcffis Praflin.

Lc Marefchal de Rantzau.

Le Marefchal de Villeroy.

C cft de ce nombre que l’on rire les Generaux d A rméc, de-^^ant cux que les querellesdes Seigneurs fe ternaincnt. Ils one Prc-Licurenanedans routes les bonnes Villes de France , Sr des ¦Archers,pourccoiclaCampagne libre,8rcognoiftredetousexccznbsp;^dcli£fes qui fc iugcntPreuoftablement; c’cfl: adirc fans appel,nbsp;ne peut Icihquot; oftcr Icurs charges qu’auec la vie,Ils portent deuxnbsp;“^ftons azurtz, femez de Fleurs de Lys, amp; croilcz autour de leursnbsp;^rmes.

ADMIRAL DE FRANCE.

CEtte charge cftoit pofledéc par feu Monficur leCardinalDuc de Richelieu, en qualité de grand Miiftre, Chef amp; Sur-In»

^''ndant de h Nauigation, amp; du Commerce de ce Royaame; dc mefracs honneurs , prerogatiucs , authoritez, pouuoirs,S£

^roi£i:scle cy-deuant Admirauxde France, tant par Ie commati-^ernencdcsarmces naualcs,que pour Ia lurifdiftion de la Marinej ®^depuis lamortparle Due de Brezé,nepueu dudilt;9: feu Cardinal Düc,3uecles mchnes honneurs, fondions amp; priuilegcs. Elicnbsp;^Ppatticni aprefent a la Reync Rcgcnte.

grand maistre de UARTILLERIE.

Monficur Ie Marefchal de la McUeraye, qui a pour Ibn Palais TArcenal, amp; pour la lurifdiftion la Table de Marbre anbsp;.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Cette charge ell honnorab[e,amp;: lucratiue, 8£ va de pair auec

Cs Marelchaux de France-Tour ce qui concerne la cönduitte du

®non ,1’attiral des Cheuaux ,des poudres K munitions de guerre ^ p^ot par fon ordre.

^llca fes Lieutenans ,Capitaines du charroy, amp; Archers, qui n ^ I3 jifpo/?, Vn grand nombre.

£ '^Ic maniment de cinq millions de liurestous les ans,fans qu’il ® tenu den rendre comptc.

E

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i8

COLONNEL GENERAL DE DlNFANTERlE-

C’Eftvne des belles charges duRoyaume, mais nor» despl^^* nccclTaires.MonfieurleDuc d’Efpernon la poffedenbsp;tois fans fon£tion , amp;: Ie dcflein du feu Roy eftoit dc la fup''**'nbsp;mer. II a droid de prendre huid fols (ut U monftre de chaq^®nbsp;Soldac.

.LE.COLONNEL GENERALDES SVISSE5.

MOnfieurleMarcfchal de BalTompierrc, auoit

excreé cetcc charge dcuant fa prifon, pendant Jaqueh® ^ futcüntraintpar Ic deffund Cardinal de Richelieu den prendfnbsp;quatre cent mil liures de recompenfe, amp;C de s’en deffaire ennbsp;du Marquis de Coaflin,aprcs la mort duqucl clle luc vendut^nbsp;Comte dc Nanccy, ou de la Chaftre; mais, apres la mort dunbsp;Roy,elIefut renduc par Ia Reync Rcgenre,gratuiteincnt’,^nbsp;en pur don a ce braue Sc incomparable Marefchal, qui I’anbsp;dans vne grande approbation de la France, amp; de fes fidelics Suinbsp;fes,aufqueis ilalibcralementamp; fans intcreft,diftribué lesnbsp;ges vaccantes, n’ayant egard qu’au feul mcrire desnbsp;iufques a fon decez, arriué a P: ouins en Brie, au mois d’OdoU ^nbsp;del’année 1646, au grand regret, non feulcment desFran^*^^^.nbsp;^uilTes; mais auffi de toutc l’Europe. Depuis IccjuclMon^^j^nbsp;Marquis de Maicfchal dc Schombctg, en a efté pourueu par fa Majeftc ^nbsp;fail* mI' r?i Ciireftiennc.

eeux qui feruent aux Garnifons, amp; leur comnTande aux bat^' amp; occafions.

de France!' ^ II a lurifdidion fur les Suifïcs, tant de la garde du

LE GENERAL DES 'GALERES,

1' ^

E petit Due de Richelieu en efl: pourueu j la quality de, amp; apporte grand reuenu a fon Maifire.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;pfpueU'

il y aordinairemene quacorze Galeres aTboiilon co ce, fur les cofles dc laMcr Mcdy terranccjpour empeftocnbsp;fes des Pirates, amp; tenjr la ffontierelibie. OncnuoyèauX

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^®*pHfonnicrs,8i:on conucrtitlefupplicedcmorten cegenre,a«^ honteux que pcnible, quand h feruicc du R,oy l’cxige.

GRAND PRIEVR DE FRANCE,

CEttcqualitécftant beaucoup rcleuce , fc trouuc fouuent entte les mains des Princes : Lc Due d’Angoulefmc Ta long-poflcdéc, Ie fi ere du Due de Vendofmc, vn de la Maifbn de ^ Vallctte , Ie fleur de ]aPortc,oncle matcrnel du Cardinaldcnbsp;^¦chclieu: Le Comre du Buiïy la pofledo a prefent, fon Palais cftnbsp;^*1 Temple, autrefois la demeuredesChcualicrsTcmplidts.nbsp;Tarlons maintenant;

ÖV GOVVERNEMENT ET DIRECTION^

DES Finances.

Epuis Ia difgrace du ficur d’Emery Partieclli, arriuéc au mois de Imllet 1648. Monfieurle Marefchalde la Melleraye,nbsp;^‘-‘itéfait Sur Intendant des Finaneps : II ya outre IcSur-Inten-^^ntdesFinanecs deux Diredeurs; a f9auoir les fieursd’Aügrcnbsp;^de Maurangis. Vn ControIIeur general amp; quatre Intendans,nbsp;'l^i font les ficurs Tubeuf, Mauroy , lc Charon amp; de Monte-'ailles.

TroisTreforiersdcrEfpargne : a f^auoir les fieurs de Gucnc-J !a Bafinicrc,amp; de Caftille-Ianin,

Coatte Sceretaires du Confeil: a f9auoirles fieurs deBour-Bordier, Roüer de Fonteinc amp; Paycn,chacunc dc ces qua-charges, vauf du moins Sooooo.liures.

^1 y a quatre Tref incrs des parties cafacllesquire9oiuent les ^’^iersqu on finance pour les Offices de ceuxqui font mortslansnbsp;le droidannuel, vulgaircment appellé la Paulette,nbsp;ya vn Receueur genei al desDecimesou Clergé de France,nbsp;met annue^'ement vn grand fond dans les coffres du Roy, efti-^^45ooooo.Iiures.

^ Les Trefoners de France amp; generaiix des Finances, font diftri-en gencralitez ou Bureaux, oü il y a PrefidenS.

E ij

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zo

Les Genculiïcz (one aunomb'cdevingtdeuxia

Paris,

* Roüen.

Ca en.

Orleans.

Dijon.

Grenoble.

Soi lions.

Amieni.

Tours.

Portiers.

Lyon.

Bourdcpux.

Thouloufe.

Montpellier.

Bourges.

Akn9on.

Chaalons.

Moulins.

Riom.

Montauban.

Angers.

amp; nbsp;nbsp;nbsp;Limoges.

particiiÜersdes Villes ,apportcnt les deniers prouenans des ' lesj que les Efleus dc chaque Eflettton impofent fijr les Parroil^^*'nbsp;amp;quelesCollc£l:cursnommezen chacune d’icellcs ynbsp;Ainfi tous CCS ruilTeaux foiu des riuieres, quifeviennentre*^'^,nbsp;darisce grand Ocean de Paris; d’oü fc drcntauiourd’huy lesnbsp;diftances, amp;c entrcccnemensdepluüeurs arraées que leRo/ ^nbsp;f'ied, done Ie gros fait plas de cent mille hommes diuifez ,nbsp;vne Armee en Allemagne, vne en Italië, vnc en Catalogue,nbsp;enFlandrcs,amp;; vnelur lamer. Tans y comprendre lesgarniroi^**

LE CONSEIL SECRET.

IL eflrcompofc des plus hautes intelligences dc eet Eftat, duRoy, delaReyne Regcntc, de Monleigneur Ie Du^dnbsp;leans, de Mciïïeurs les Princes de Condé,de Conty amp; denbsp;uille,dc Moücur Ie Cardinal Mazarin,amp; de Monficurnbsp;II ya quatre Secretaires d’Eftat; a r9auoir, Monfieiir Ienbsp;deBricnne, qui ales afEiires eftrangcres; Monficur de ,udnbsp;rc,la pluIpartdesProuinccs de France; Monficur de Gueo^ênbsp;la Mailbn du Roy; Monficur Ie Tellier les affiiircs de la

LE CONSEIL PRIVÉ’.

IL cft confideré en deux ra9ons. Quand on y ment les affaires d'Eftat, Ic Roy y affiftc fouucnc en pet

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21


‘enombren eft borné ny limiré, Ie Roy communiquantcc dl-^‘¦ed’honneuramp; derecompenfe , aü merite des plus grands per-

Princes amp; Ie Chancelier , auec les Confeillers d’Eftaf, dont

r

'^Onages de fon Royaume,

|cy on terrame les affaires, tant de paix que de guerre, amp;:gene-^‘Cmcnt tour ce qui conccrnc la Couronne. Quclqucfois on y des caufes dc coniequcncc , qui font pendances au grandnbsp;6cau Parlement.

Cette alTemb'éc eft !a plus augufte de France, oucnl’abfence Roy prefidenc Monfieur Ic Chancelier.

CHANCELIER DE FRANCE.

CEftMonfieur Segui?r, cy-deuantPrefidene au Parlement de Paris, dontrauthoricénevoidrienaudeffusdeluy, qui eftnbsp;pfiime leuere cenieur des Ordonnances , Ednfts , Volontez amp;Cnbsp;pPmmandemensdu Roy, Ie Souuerain Migiftrat dc la Tuftice.

. ^ftluyquiderpcfchelcsGraces, Dons, Offices amp; autres fem-j^^bles chofcsquelesfujcts requierentordinaircmcnt, èc routes ^Fpefches qui font fans Sccau fbntdenulle valeur,

^ d arriue quelque mcfcontétcmcnt aux Roys contre Ie Chan-^licr, a. caufe que Ic nom en eft faind amp;: inuiolablc, amp; Ie cara-en quelque £2900 indelebilc,on leur donne des Subftitus,qui ^dent Ie nom dc Garde desSeaux, d’autantquela qualitédenbsp;'^'lancelicrneleurdoit eftrecommuniquée, du viuant dc ccluynbsp;^*^13 eftcpourueuamp;honorcdc cét Office : Et ainfi nous auonsnbsp;Monfieur de Marillac ê£ Monfieur de Chafteau-neuf, tousnbsp;Garde des Seaux , pendant que Monfieur Ie Chanceliernbsp;pAdgre a velcu. Depuis fa difgrace amp; apres la mort, Meffirenbsp;. ^rre Seguier a pris Ie riltre de Chancelier , qu’il exerce au-“^y auec vne approbation generallc de tous les gens de

- ^^dluyqui a faitvoircequepeutrautborité dc certc charge, la *^fcrdit Ie Parlement dc Roücn, 5c feuerement puny routenbsp;^ *^^'uncedc Normandie, pour auoir entrepris contre les loixnbsp;jj^^olontc du Prince, ayant chafle les plus rebelles, amp; caffé lesnbsp;, dont les Villes jouyffbicnc auparauant leur def-

^yffance.

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ai


VousremarquerezqaeiamaisIcChancclicrneportele ny pour pere, ny pour femme jOyautres confiderations particj*'nbsp;lieres, ne deuant eftre fenfible a d’autres intcrefts qu a cc\i^nbsp;Peupic. II portecoufiours la robbe de velours noir, doubléc ^nbsp;panne cramoilie, amp;dcuancluy marchenc deux Hüilïiers auccnbsp;groffes chaifnes dor Sc d’autres auec d cs maffes d’or fur fcfpaöl^*

ma; f TRES DES RE QJ' E S T E S.

IL y en a auiourd’huy 70. amp; chaque Ojfficc vaut 70000. efc'^*'

IIs font comme Affeffeurs du Chancelicr, eftans du corps d^ ^

Cour de Parlement de Paris, amp; font aflisapres les Prclidcos uantlcsConfeillers. Maisilfautnoter qu’il n’y en pcutauoir^ jnbsp;deux en mefme temps; Ilsont ie priuilege de prelidcr aunbsp;Confeil, en 1’abfenccdcs Prefidensd’iccluy, amp; en routes les^nbsp;ncchauffécs Sc Baillages. Ils rapportent les Requeftes denbsp;Sc vontrapporter quelquesfois des affaires des Finances; mai*nbsp;Intendans d’icelles fereferuent ce rapport.

LcuiTurirdidioneftvniuerfèllcpar toutlc Royawmc, ticPi’^

Ie SecldclaChancellerie quand ils vont és Villes de ParleU^^*^. ’ amp; quand il fc prefente dcsCommiflionsdigncs deleurempl^f ^nbsp;vont auec main forte pour conferuer 1’aurhorité du Roy,qu’d*nbsp;prefentent : fouucntparmyeuxonchoifit les Ambaffadcurs P®nbsp;enuoyerauxpaïseftrangers, Sc des Intendans de luftice daos

Prouinces Sc armécs.

Le Confeil eft ordonne pour pouruoir aux plaintcs ftrances des Villes,iugerlcsrecu/adons des Pariements,nbsp;Mercuriaicstouchant leur ordre Sc difciplinc, auifèr futnbsp;^cz des bleds, Sc des vins, fur routes les marchandifes quinbsp;au Royaume ou en fbttent, furies Douanes Sc impofidousnbsp;deffus; pouruoit au cours Sc aloy des monnoyes, a efg^^nbsp;Domaine dc la Couronne , Aydes, Tailles, rabais des ffnbsp;les defchargeant auee cognoiffance dc caufe , SInbsp;tions prccedentcs jointes aux aduis des Treforiers generanbsp;France.

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LE grand CONSEIL.

LEChancelicryeft néPrefident. Cette Compagnie eft compos cede quatrePrefidens,amp; 150. Confeillersquifèruentpar ^lt;^inefl:ie;ceftadiredefixcnfixmois. Elle cognoitSouueraine-*’^ent des euocations ^ difFer«nds, qui procedcnc des contraric-d’Arrefts, Indults des Cardinaux, Archeuefques,Euefqucs,nbsp;^obcz, Maladcrics, Hofpitaux, Prieurez, EIcótifs ou Conuents,nbsp;autres Benefices, done la no; ination appartient au Pape, ounbsp;^'^tfCttient Ia totale prouifion , collations , ou prefentations aunbsp;^oy^qaiadatis cette Cour fonAduocatamp;Procureur general:Lesnbsp;^ces de Prefidenty valcnt zooooo. liures, amp; des Confcillersnbsp;l'^'^ooo.ÜurcsdcurlurifdidiohalbnPalais prez duLouurc, Scnbsp;Aduocats qui lont rcceus en cetce Compagnie, pcuuent play-^partous les Parlemens,Cours Souueraines 6c rcflbrs duRoy-

PARLEMENT S.

1\ /f nbsp;nbsp;nbsp;toufjil aduoücr que les Parlements ont quel- -

p y i 4^cchofe de Sain£l:amp; de venerable. 11 y en a dixen Fran-'^¦ai^auoir,

Ce Parlement de Paris,pour lesProuinces de France,Cham-pSt'e , Picardie , Berry , Poiftou , Anjou, Touraine , Or-Auuergne, Angoulefme, Lyonnois, Forefts, Beaulfc Sc

Le Parlement dc Metz eft anbsp;prefent en Ianbsp;Vüle dcToal.

i^oücn pour Ja Normandie, d^oulouze pour Jc Languedoch.

_°ürdeaux pour la Guyenne, j^^'cnoblc pour Ic D.niphiné.

pour la Bourgogne, jj pour Ja Prouence.

pour Ie Bearn êiNauarre. j^^^Ues pour la Bretagne,nbsp;pour la Lorraine.

qviej nbsp;nbsp;nbsp;Cours Souucraincs, inftituées'par diners Monar-

Ij

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Ie dipay en palTint qiie c’eft vne chofe rcmarquablé nos Roys aufqvicb Dieu a donne vnc puifTance abfoiuCjnbsp;voulu reduire leut M ijeftc jfous Ia ciuiüré de la Loynbsp;faifant que leurs yolontcz Sz decrees paflTenc par rAlambinbsp;Parlemeuts , encores plus acitnirables que délors que ^

Ordonnances y ontefté palTécsamp;r v'erifices.LesPeuples brafly y adherent fans murmure , cornrae fi cette Compagnienbsp;bien qui renouë robeïfTance des fubieds auec le commandenbsp;du Prince.

Ils fontefgauxenauthoriréamp;Iurirdiaion,coDccrnantladi budon.delalufticeCiuiUcStcriminelicjfaufpourles procenbsp;cri^inelles des Princes, PnneefTes Oucsamp; Pairs de France;nbsp;gnbiiïancc derquclles,amp; la reception des grandsOfficier*^^^^nbsp;Courgnneapparciencpriuatiuemcntau Parlement de Paris»nbsp;a la premiere Compagnie de France, 6c la plus collaterale

Le Parlement lt;lc Paris adroitnbsp;de cognoilTancenbsp;das Finances ,nbsp;fans qae lanbsp;Chambre desnbsp;Comptes s’ynbsp;puifle oppofer;nbsp;comme il apa-rula Sepmainenbsp;paflee dernierenbsp;iel’annce i6^Snbsp;Etcela a lieu,nbsp;ptiiicipalementnbsp;pgndant la mi-norité desRois.nbsp;C’cft pourquoynbsp;leParlement denbsp;Paris, ellappel-lé le Parlementnbsp;des Pairs, OU lanbsp;€our des Pairs.

me a


amp; Pardons, cons Contrads , amp; Tranfadions nbsp;nbsp;nbsp;^

RoySjdeluqüelle leslugeraens ne font pas mefines bornez^ les Frontieres, mais ont paffe iufques aux nations effraog^nbsp;par la fubmiffion volontaire des plus grands Princes

Chreftienté. nbsp;nbsp;nbsp;.c rteS

Leur premiere az principale autIiorité,cft de voiröc Edifts, Ordonnances amp; Lettres parentes, quin ontaucunenbsp;rité qu’apres la verification qui s’en faiftpar la hbte delibei^^^^jnbsp;des Parlements. L’on aveu plufieurs Edifts refufez, 8C d’a*;^nbsp;receus auec claufes expreffes, tnarquans la violence Scnbsp;qu’onleurfaifoit, Toutesfois quelque pouuoir 6c authoticenbsp;les Roys leut aycntconcedée,ilsfe font ref'eruez cinqnbsp;prêmefbuueraineté; f^auoir,faire les loix, creer Offices, atnbsp;la paix êc la guerre, auoir le dernier reffort de la lufticenbsp;quermonnoye.

II eff vray que fa Majcflé permet a fes principaux des Cours Souueraines, foit des Villes de faire des Regl^^^^jj,nbsp;chacun au faiót de leurs charges, qui ne font pourtant qü^ Pnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;j-,

foires,6cfailt;Stes,fbusradueu6Cplaifirdu Roy,auqucJ tient faire les loix abfolués 6c inuiolables; c’eft deuant ccnbsp;nal OU 1’Appanage des Fils 8c Freres des Roys de France gt;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^

reglez 6c verificz , cqrnmc des Erections de ^ Comcez ; toutes Lettres de Naturalitez, Graces,R^^ ^jit

ics

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ï^oys auec Princes amp; Rcpubliques, ereaions amp; fonda-ons d'Abbaycs, Cbapitrcs, Colleges, amp; Oidres de Reli-leuj- nbsp;nbsp;nbsp;s’tftcnd fur les perfonnes Ecckfia-

j^^ucs, amp; quard Ie Pape innoyc en Franccces Legats ,fes ^^^fesfont ]( ucs en Ja Cour, examinees amp; publiées loubs lesnbsp;^'^Qificarions qu’clle iuge neceffaires pcurlc bien du Roynbsp;Q Royaumc, amp; conferuation des libcrtcz de l’Eghfcnbsp;.^llicane. IJs cognoiffent des appellations comme dabus,nbsp;^ ^ pafliondes Papes a Ibuuent rougi dcuantcét Auguftcnbsp;|,^'^atjquienafaitbrufler]esanathemes 8c cenfures , commenbsp;remarqué cy-delTus. Les Reglcmcnts entre Preuefts,nbsp;*^llifs, Senéchaux ,ficges Prcfidiaux,amp; autres luges ordi-amp; leurs Lieutenans competent priuatiuemcnt dc lanbsp;^ ®ltnc cognoilTance des Gouucrneurs, 8c Lieutenans genc-üx dg j Prouinces, paree quils n’ont point dc iurifdiétionnbsp;*^tcntieufc. Ils cognoilTcnt dc routes appellations,Sen-condemnations a mort, mutilations dc men bres,nbsp;^^demnations aux galcres,au fbüct, tmende honorable,nbsp;“^niffemens.

quot;ï^ellement qu’ils ont entre les mains lesbiens detoutes

les ’

petfr


Onnes, tant grandes que petitcs,du Royaumc.

Q, Danslc Parlement dc Paris Ie nombte des Prefidens 8C p^'^feillers eft certain 8c limitc, 8c ccluy des Aduocats amp;:

'¦octircurs innombrablc.

^ Les Euefqucs yont droiftde fcance , mais non pas de deliberatiuc , excepté rArcbcuefque de Paris 8c l’Ab-p'dc S. Denys,comme tousles Princes,Dues 8c Pairs denbsp;Ceft pourquoy par vn titre particulier il s’appel-^ lo Parlement de Paris , 8c toutes leurs Chambres fontnbsp;’^'Tiifes alagrandeChambre,laqü(!;llefeuleencognoit.

^oux de la Religion pretenduë reforméeontjpar la con-lon de nos Roys vne Chambre my-partie,.oude l’Ediét 1'- y eftre leurs inftanccs 8c differents terminez.

La Toutnclle fculc cognoit des crimes,8c condamnea L«Prefidcns

° nbsp;nbsp;nbsp;¦¦nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;amp; Confeillers

T* nbsp;nbsp;nbsp;rrnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;dc la Tourncl-

^a charge de premier Prcfidcntfe donne, Mcflire Mat- Ie fe premient Molé i’Ariftidc dc ce Eecle , 8c ey-deuant Procureurnbsp;^«rai, en eft pourucu. •nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;mals les Prefi-

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iens nc amp; ncnt quc de ianbsp;erand Cham-quot;^cc. mef—nbsp;me fe doit do-

refnauant pra-aiqucL- pouïla h Chanabrede

PEdift

11 ya^. Cham-bres clesEnqü*equot; ftes,amp; deuxnbsp;des Requfftesnbsp;du palais, dontnbsp;lef Confeiilersnbsp;acbeteutla C5-inifliotipour ^

cinqans, apres Icfquels ils lanbsp;doiuenE vendeenbsp;ouperdre Ie

pri uilege d aller aux autres Chambres felon leut rcce-ptioa. Cettenbsp;cómifTion cou-fte 30000. liucesnbsp;paree que Ie lucre y eft grand,nbsp;acaufedu gradnbsp;nombre de ceuxnbsp;qui ont leursnbsp;caufes commi-fes aux R.cque-ftes du Palais.

Quint! amp; re-quints.

de faire en ladite Chambre les foy Sc homage quib uent a fa Majcfté pour raifon de leurs liefs, terres ^nbsp;gncuries, 8c baiUcc leurs adueus Sc defnombrenacns^»^ ^ ^nbsp;procedant d l’auditionSc closure defditsnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^^tade'

fuppofition, faulTcté, abus ou nullicc aux rooles j mens, certifications, quittances Sc autres pieces

16 nbsp;nbsp;nbsp;tg

Les autres Offices dc Prcfidcns a Mortier au nombre ^ haidt, qui font tous de Ia grand’ Chambre, s'achetcntnbsp;600000. liurcs.

Les Ofiyesde Confeillcrvalctit uoooo. liures. ^ Dans les oaucctures du Parlement Ie la, Nouembrcjnbsp;aux afTrtnMccs publiques,ils portent Ia robbe roagCj*'^^nbsp;me au'fi mxeiicertemeni des Roys, pourmonftrer l’aur^nbsp;rite des Roys viuancecnleurs perlbnncs.

LA CHAMBRE DES COMPTES.

Meifieurs ont leur lucifdiftion deftachéc dU '^lemenc , bftiblie fouueraincmcnt pour cognoiftf^ ’nbsp;gcr , Se decider, dorre Se arrefter les comptes de cousnbsp;ccueurs , Threforiers, Payeurs , amp; generalement denbsp;les Oifi .iers compcabics , amp; qui ont receu , pris 5^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^

en queiqiie forte que ce foit les fin.-ince-; du R gt;yaiim|^ ’ autres impofts amp; leuées fur Ie PeupIe,Sr au f‘’mps q'^* ^ /nbsp;cft enjoint par les ordres de cccte Cour, a laqueUé eonbsp;fequence du pouuoir Sc iurifdilt;ïtion fouueraincnbsp;Tadminiftracion des Finances, coute,s Lettres , E jift' gt; jgnbsp;donnances, Chartres, Titres Sc Documens concerm*^nbsp;fait d’icelle,doiucnteftreleus ,regiftrésSc verifies.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;jP

Premierement routes lettres d’ambrcilTcmcnt, fions, naturalitez , legitimations , afFcanchtlTemens ,nbsp;penfations, annoblilTcmens , priuileges jdons dc _nbsp;quints Sc requints, deniers d’amende, gardes nobles,

Ie , confifcations , nouueaux acquets, tous rabais gt; ^ rations ,Sc dons d’aucunes fomraes • Aydes Tailles»nbsp;tres impots, tant aux Habitans des Villes qu’autrcsnbsp;lufticicrs.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^^j^s

Les VafTaux particuliers amp; lufticicrs du Roy ftgt;ncr

SC Sel' .

SCÖ

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'

Ily al? peu lt;J’é galitc, que lorsnbsp;que Ie Parle-,nbsp;ment mandenbsp;aux Prefidensnbsp;amp; Maiftres desnbsp;Comptes d’ynbsp;venir prendrenbsp;feance pour de-libercr de quel-ques affairesnbsp;dc Finances disnbsp;né manquentnbsp;dc s’y rendre.

^^'^Pportces, la verification en eft faitce par les Coairaiffai-deputes par U Chambre.

L’autoricc de cette Cour fouuerainc cft fi grande qu el-djfpurc Ie paflage honneur a Mclfieurs du Parlement, les quercllcs arviuces depuis quclquesannées dansnbsp;bgiifcde noftte Dame far la conceftatlon a qui marcheroitnbsp;''^‘üant, t-onres deux cftans Souucraines amp;C creécs par vnnbsp;^^cfuue Roy Philippes Ie Bel, en mefme temps. Si logees ennbsp;define Palais,

Ilyadix PrefidenSjdontlePrefident Nicolay cftlc pre-: cette charge s’eftaot conferuée depuis xzo. ans de P^rc enfilsdans cette maifon: il en a refuse 1400000. liurcsnbsp;fleur d’Emcry.

il y a/o.MiiftrcsdesComptcSjlcur Office vaut ^0000. ®fcus.

I ya 80. Auditeurs de 100000. chacun.

Quandle Roy fled au Parlement, Ie premier Prince da fieda la Chambre des Compres,ou fa Majeftc nc vanbsp;^®tnais.

LA COVR DES AYDES,

C’Eest auffi vne Cour Souacraine, a laquelle appar-tient de cognoiftre amp; iuger priuaduemenc a tóus au-tailles, aydes, oftrois, cruës, leuécs, gabelles, im* ï'^^Ations, traiÊtcs foraincs, fortifications , decimes, donsnbsp;|'^3Cuis, amp; autres Ordonnances par les Bureaux generauxnbsp;Finances , Reccucuts d’icelles , Si gcneralemenc tousnbsp;j.%cs deniers mis amp; a mettre pour fait d’aydes 8i fybuen.-dc guerre ou autremene par tous tps ^efforts amp; lurifdi^ .nbsp;^otisdu Royaume, detous procczfur cc informez.

^ Cette Cour cft cornpofee d© crois Chambres depuis Ia I ®*^niere augmentation qii’cn a fait Ie Roy de 25. Confeil-8e deux Prefideus En chaeunc les Offices y font pref-^uffi chers comtne au Parlement: ils ipuyifent des mefmes

¦ges amp; prerogatmejs,

G ij

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REQVESTES DV PALAIS.

CE font Confcillcrs dc Ia Cour du Patlcment qui enuoyez cn cette Compagnie , pour cognoiftrenbsp;proccz amp; differents concernans ie titre de tous lesnbsp;Royaux de France, tant deiuftice , domaine , finances,nbsp;de la maifon du Roy au deflbus de 5000. liures, les autt^®nbsp;ayant leurs caufes commifes aux Requeftesde l’Hoftel.

COVR DES MONNOYE.y.

ELle eft eftablie pour cognoiftre, iuger amp; decider dernier reffort de routes les monnoycs de France •nbsp;paieillement des fautes, abus Sc maluerfations qui fenbsp;mettent au fait d’icclles ,tant par les Maiftres, qu’Officicr^nbsp;qui font en grand nombre diftribucz par les Prouinccsnbsp;places 4u Royawmc.

table de MARBRE.

De Va NT que Ie Palaisfüc brulléilyauoit dansla de Salie vn'e Table de Marbre,qui donnenbsp;nom a deux grandes lunfdiöions; IVnc concernant lesnbsp;amp;Forcfs: lautre pour la Marine ,Havrcs,amp; Portsrnap^^^j^jgnbsp;Celle des EauX amp; Fórets a fon grand Maiftre, qui *nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^

Monficurde Fleury.'Il l’eftpar routes les riuicres,P'^*^^^*'jl y commünautez de France, prefque dans toutes Icsnbsp;a Siege effabli pour cc mefmc fait ,8e des luges qu’o^'^P^nbsp;Maiftres dès'Edux Sc Porets^.

SIEGES PRESIDIAVX.

1 nbsp;nbsp;nbsp;1 '1 V ^

L ya plufieurs en 'France, en 'chacun defqucls u _|Scnechal, ou Bailiffs , vn Prcfiiietitquot;, Lieutcnan*^nbsp;y i Lieutenant Criminel,vn'Lieutenantnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;j^ocats

lêffeur, 25; Confcillcrs, vn Procureur , Sc deuX du Roy.

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BAILLAGES,

CE font luftices Royalles,niaismoindrcsquelesPrcfidiaux;

ellcs ont rn Lieutenant General, Ciuil 6C Crimincl,5.ou fix ^onfeillers, Aduocat amp; Procureur du Roy.

^euanr eux fc relcuent les appellations des luges Subbalternes SC ^baftcllcnies j c’eft adire des Seigneurs qui ont droid de lufticc,nbsp;‘^ont ie nombre eft infiny,

le ban et arriereban.

DAns les publiques neceflitez; ic quand les forces cftrangcres fcmblent menaccr I’Eflat, nos Roys ontle Ban, Sc Arrierc--*•, c’eft a dire la conuocation des Nobles, amp; de eeux qui poftc-^pnttcrrcsamp;ficfs; Sc ceft aux Baillifs Sc Gouuerneurs des Pro-de donncrordrcquilsferendentau lieu de Taffignation,nbsp;^ des commandemens du Prince, comme nous auons veu ennbsp;^année 1(3^5. quand les Eipagnols entrerent dans Ia Picardie,S£nbsp;nous fumes contrainds de confiderer faind Denys en France,nbsp;^*amc vne Fronticre de Paris.

GOVVERNEVRS DES PROVINCES.

LEs principaux Gouucrncmcnsde ceRoyaume font,

Le Gouuerricmcnt de ParisdeTlflede France,amp;fcft a *''onficur dé Montbazon.

^eluy de Guyenne,a monficur le Due dTlpernon.

^cluy de Bourgogne, a monficur le Prince de Condc,

^^‘luy de Languedoc, a Monlèigncur IcDucd’Orlcans. de Dauphiné, a monfieur ie Due de Lefdiguicres.

^ Geluy de Champagne, Sc de Bric,a monficur le Prinec de ^otidè.

Celuy dc Picardie,a monfieur le Due d’Elbeuf.

^eluy dc Normandie, a monfieur Le Due de Longtteuille. ^eluy dc Bretagne,a la Reyne Regente.

Celuy de Beam,au Marcfchal de Grammond. inbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^eluy de Prouence, a monfieur Ie Comce d’AIcz.

H

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CcIuyd’Auuergne,auDucdeChaurnes. nbsp;nbsp;nbsp;^ .

Ccluy d’Orleans amp;du pays d’alcntour ,a monfieur Ie Marquis do Sourdis.

Ccluy d’Anjou,au Marefchal de Brczc.

Celuy du Mayne, au Com te de Trcfmcs.

Celuy de Lyon, au Marefchal de Villcroy.

Ccluy de Berry,a monfieur Ie Prince dc Condé.

Ccluy de Poifbou, au Comte dc Patabcle.

Ccluy de lahaute amp; baffc Marche amp; pays d’Aulnis,a monfieUf Briffac.

Les autres Gouuernemens fontmoins fènfidcrables.

Remarquezquequand les Gouuemeurs vont prefenter lettres a la Cour dc Parlement de leur rclTortjils font reccusainbsp;charge, quils nentreprendront rien centre Tauthorité dunbsp;ment, ny de la luftice ordinaire, fur laquclle ils n’ont droj^i q**®nbsp;par vfurpation.

Ilcftbien vrayqu’ils pcuuent tuer vn Ennemy cftrangcf»®' vient troublcr la Prouince, ou vn feditieux, fur Ie fait de la fc“^'nbsp;tionimaisnonfairclcprocczapcrfonnc,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^

Ces Gouuernemens ne font pas Offices, mais CommilfioOS’^ cnconfiderationdccettequalité, chacun a droiét dc feancenbsp;Prouince qu’il gouuerrie.

UASSEMBLEE DES ESTATS.

l;

I

’Ouuertures enfaitparie Chancelicr,cn la prcÜcnce do ^qui remonftre les motifs de cette conuocation.

La NobI cflc eft la plus belle moitic dc France, amp; Ic rciup^*-^ alTeurcfon reposcontrelespuilfanccseftiangeres.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;jg

LeCkigéade Lc Cicrgc polfcdc bcauccup plus d'vn tiers du reueo*^

reuenu annuel pranCC. nbsp;nbsp;nbsp;¦

DE L’EGLISE GALLICANE.

31000000. Ie veux dire troisnbsp;cens millions,

SAos m’cftendre dainm- nbsp;nbsp;nbsp;/-

t^onnefubiedatanr^f^r^^*^ prhileges3ilibcrcez,qoi

öïeétatantdeiiurcsamp;tant de ialouiieinosEo-

amp; douze mille liurcs fans lesnbsp;rcferucs.

ncmis.

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^ Vous rcmarquerez, qu’il y a en France n$. Archeucfchcz on ^*^efchez.

LaR,cligionentraauccClouis,laqueUe s’eftdepuis loo, ans ^^yifee par la Sefte de Caluin.

^LaSorbonnecftvne puilTante colomne centre les nouueaux ^^ligionaircs.ElledoitfaFondation aSaiEÖLouysRoy dcFran-fa gloire au zele dc quantité de Prelats qui s’aduoiient Fnfansnbsp;^ Cette mere ;amp; la beauté de fes Edifices au feu Cardinal dc Ri-^^clieu,qui a donne dc grandcs fommes pour les faire conltruire..

F I N.

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