DE LA
A P AR IS,
p j E D V P O N T, au Mont Sai'nd' Hilaire, ruë d’Ffcoflfe.
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M, DC XLTxT
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LES DERNIERS
AVX P1ED§
ADAME,
Nous nous jettons i vos pieisapres tant d’autres qni s’en fontreleucz fansobtenir grace jmaisnous n’cfpcronsnbsp;pas d‘cnfairedc mefme ; Car ou nous ƒ vaincrons, ounbsp;*ious y mourrons. Apres ectrifteeffort, qu’^pcintnous permet en-noftre fciblefle^ ou rcleucz-nous, Madame, ou voyez nous y per-«rclavie. Laneccflitétropdurcamp; trop amere, qui ne nous conduitnbsp;ï**s, mais qui nous traifhc cn voftre prcfencc^ nous oitc le pouuoir dunbsp;*^tour, amp; nous ne I'attendons que d-c vous.
^ Pourvousleperfuadcr, Madame,iln’eftpointbefbind^cloquence, d tie s’en treuue point au difeours des pauures j mais aufli fans fbnnbsp;*tde, la vetité de leur mal-heur cc defcounre aiTcz. Si v ons voulcz ou-'^^itlcsyeuxfurnos perfonnes, vousverrez aflez dans le ttifte afpcc dcnbsp;vifages, cc que vous difent nos paroles j amp; fansdoutevousaureznbsp;f ttié dc ces funeftesobiets.
Nous f^auons toutesfois que e’eft bcaucoup demander ^ la maiefté *ces yeux, quifent lesaftres tout puidansdece Royaimc, qüc delesnbsp;f tier dc s'ouurir fur nous; eftans les Souuerains done les influences,nbsp;^Oiincsoumauuaifes.fontlefortdcsplusfwperbes noms, les noftresnbsp;troppeupoureux. En particulierileftvray, Madame, quepoutnbsp;-•theur fi grand chacunde nous eft trop peudechofc; mais tous cn-^'öible noui formons k plus grand Corps dc I'Eftat qiic vous com-
’Ousn’enf^auiez peut-eftrerien,Madame; Ceux qui nc gouuer-mais qni vous abufent, vousontiuiqnes-icy cachécemal-a defia long-temps que nous femmes vne grande amp; pitoya-Compagnie; maisncftrcncmbrecbaqueiourcerend infiny. Vo-Miniftrc iailTe entre vos fuicts ftpeude difference, que ft fa
A ij
jagc pouneit4ur t quclque temps encore , nötis férions bkn toft jnal-heurtousefgaux.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;•nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.
Regardez done ,Madame, ce norabreafFieux de niifcrables i “ ftieqiialicéeftindignfi,corlfidercznoftccquantité.' .nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;t
Nous ofcïons de ptusvous dire grande Reyne, qiie noftre qU3||, ^ roefme ,YiUc 5e abilt;^e,eft.vn obie^ qui ne doit poinreftre'tncq’'*’nbsp;blcaceuxquicommandent des Royauines, amp;que la Politiquenbsp;doicconfidcier ; Iln’y aiamaiseuaumondtdeM-ènarcliic ny dcRnbsp;publique,oii ccnxdcnoftrcnom ne ce foienc treuticz. Si lesnbsp;n’eftoient compqfez que de riches amp;que de noblcsj fi touscftu^^,.jnbsp;pour commander, qui voudroicïcruir ? Dieuavoulii, Madame, ^nbsp;y cütdesfertiitcurscommedesmaiflres, afin que par Ie commasnbsp;ment amp;parl*6beïirancc,tout££ chofesfuilènt reglécspar l'ordrcqi*^nbsp;tablit entrclcshommcs, amp;lapuifrance5elcdcuoir. Sans ccla uunbsp;verrolt queconfufion amp; que defordre; amp; fi ces deux chofesnbsp;confiderables, commander nel’cft pas plusqu’obeïc. ¦nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
II cft done necclTairc qu’cn tout Eftat bien conduit robcilTaticc treuiic,amp;qu’on y cntrctienHedes€fcIaucs-, auffi bien quedesSupnbsp;rteurs. Nousfommesdecesprenriers, Madame, quifoufmisaup^J*^nbsp;noir desautresy portons famous les premieres peinesdelanbsp;que., amp; Ie ioug Ie plus difficile Sc Ie plus pe/ant. C’eft noiisqui^^’^inbsp;nons nos fueurs aux particuliers, 5c par ce moy en au Corps del’Epnbsp;enfemble. C’cft nous dont on remplis les armécsde laRcpubÜ^Vnbsp;G'eftauprixdenoftcefangquelletiiomphe: Ccfoni nos brasnbsp;vangentde ces ennerais.'Qupy qu’onnedonncpointnoftrenotn®nbsp;vidoiresque ronremporre, onvaincroic rarement fans nous- jnbsp;foufamp;óns pour Tamour de 1’Eftat qu’on nous-ofte la gloirequi^®nbsp;donnetaiudepeine^ransmnrmure Sefans indignation. Pour knbsp;denoftrePatric,lefroid;amp;-lechauds Iafaim'amp; lafoif, les
Cjcl 5c delaterre,lacholeredesélemens la barbaric fouuantdcc
qui nous coramandcnt,nousattaquent fans nous ébranler. ^ -loms alamortpourellccomme les agneaux alabouchetiejfaP**'nbsp;pl,aindrcamp;fansEeculer..nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;jc
Apres cela nouspouuons voiis dircouurcz vos yéux für R.eyne, amp; nousfecourez. La Rcgencc de 1’Eftat qüi vous eftnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;SC'
vons oblige è nous confetucr. Si nous en compofons qu’ellcperiflTejdanspeudeiours lautrCs'cn va perir. Tousnbsp;defigurezqucnousdbmmcs; tons foibles qae vous uous.voy^^’nbsp;eft apuyc delfiisnos épaules, fi nous torabons il tombenbsp;nbsp;nbsp;nbsp;*\,|-as,
las en quel eftat cft reduitce trifte Royaume, s’il perd-ces combattra pourluy. Cepcndantiladcscnnemis en grandnbsp;quant iln’auroit que ccliiy qui nous tucjc’eft erop. ..
Ce cruel amp; lafchc Maïarin, ce Miniftrc perfide 8c infide voustrabi^l ‘ jaausaffajUuCj.vousierc-il, Madame; neft-ce pas plutoft v
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^Wrez-nous amp; dcliurez-vous de fa tyrannic, il cft voftrctyran cotn-f l*fgt;ous; pais qu’il faitmomir vos fuiets, ne veut-iipasque vous ^«Uiezd’eftre Reyne ;quandilnous tuënevousblelTc-t'iipasaufli:amp;nbsp;main quinous grrache les entrailles,ne vous pcrce-t’ilpaS
1 ’and cc bouireau déchire fa Monarchie, qucl outrage vous fait il ^ ousdtux. Si ce cher fils, ce grand Roy, cftoit auffi grand d’aage quenbsp;««ailTance, nous n’aurions pas bcfoin de vous implorerjmais pais
fiore
^ouscftes Mere, grandePiinceflejvoftrefils cft noftre Monarque,
- 1 nbsp;nbsp;nbsp;-nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;-nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;_____1.:. nbsp;nbsp;nbsp;____\ nbsp;nbsp;nbsp;_______r.!. nbsp;nbsp;nbsp;.
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d ne peut encore fe vager luy-mefme, qui deuós-nous pour luy im-^ °’'crque vous.SauuczTEftat de voftre fils,Madame,amp; faiiuezfespaii-fuiets de laragc de ce barbare. Quand nous ne ferios pasi fagran-confidcrablcs, d’autre raifons vousobligcnt anolhe falut. Si ^ftatn’auoit pas pour vous aflezde charmes,amp; quand mefmefee quinbsp;^ peut croire fans crimej Ie bien public ne vous toucheroit pas, dunbsp;^’’¦gt;5 efcoutez la Nature.
Elle veutpar vninftincfecret, que les chofes mefmes infcnfibles ¦ tent, que ce qui cc relTcrable fe cheriirc,amp; loge vn amour occul-^•ïtiais ardant, enirc les eftres que quelque fimpathieouquelquenbsp;*'”’formité rend égaux. Nous nedirous toutesfois pas,grande Reyne,,nbsp;^'^^nous égalions voftre Majcftéfouuerainc, cc n'eft point par cettenbsp;^’’on que vous nous deueza^mer. Entrcvoftrcgrandeuramp;noftrenbsp;ïlTefle y ayantvnediftance amp; vnedifproportien peiis’en faut infinie,
. ”5 en dcurionsplutoft attendrc dc la hainc que de 1’amour. E ftans au * 'i’sbas eftageftc voftre Royaume, amp; vous au plus haut. vos yeiix au-
^’'^ntdela peine a ietter Icurs regards de voftre Tt one iufqucs è iio-^^^abyfme. C’cft done d’vne autre confoimité qui fc trouueentre öt nous, que nous tirons nofcre efperance. Encore que nousnenbsp;pas des Couronnes, amp; qui peine puiffions-nous voiriuf-aufaifte des Grandeurs ou vous cftes montée, du neant ou noftrenbsp;'^’’dition nous plonge , frnelaiffons nous pas d’eftre hommes. C’cftnbsp;j^j^que nous vous égalons, grande Reyne : L humanitéfaitreflem-les plus fubetbes Monarques aux plus pauures dc tousles Bcr-^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Comme vous, nous lommcsccmpoftzdc chair,dc lang Sr d’os;
Siti vous, nous lorames fenfiblcs, amp; comme vous nous auons vne ^ taifonnable. Quand vous eftes dans voftre liö de delices,ou Ienbsp;*’acil vous ferme les paupicres, amp; quenouslcjnmcstftendusde-p J^^^*bouè amp; dedansl’ordure , a gemir amp;noosplaindrc,cefonttousnbsp;fjnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;humaincs, qui ne' ifferent qiit par Ie n pos tk parlaloiif-
^ ^^•-Ctuelleamp;fcnfibledifference, qui ne doit pointferencontrcr chofes égales, öc que vousne dcuez point lotiffiir.nbsp;fe ^°'^'®voycz l'amourquifctro: ucdanslcsefpccc.sccchaque cho-Sui ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;découure a nos yeux felon leurpuilfance. Les plantes;
’^cfc peuuent tnieux tefmoigner leur accord, qu en viuant plus vi’
B
-ocr page 6-goureufcmentjqaand dies fontcnfcmble nc tendent ï autrc cholc livicntquemdmerorte detcrre, amefme forte de plante,nbsp;fans doute toufioursla plus propte; Sc qu’^ plufienrs d'entreics vtgnbsp;taux des dimats difFerends les font viurc amp; les font moutir. ^ ^nbsp;mauxqui ontlemouuement amp; Ic fcntiment vnis acette
fiicmiere, fe ioigncnt auffi micux enfemblc, Sc fc fecourent pb'^ nbsp;nbsp;nbsp;j
ement. Et fi vousne ler9auiezpas micuxqucnous. Madame^ ^ vous ferions voir en eux des marques de cettc tendreffe natutdlc» ^nbsp;donnent moins^croire qu’a admirer.
ferez-voLis, Madame, 4 ces cxcmplcsinfenfiblcs Scirraif^** bles,quimonftrenttouslesiourSjdcquiapprcnnentaux hointO^V,nbsp;fenfibilité amp;la raifon.Nous ne doutons pointqucvofctc coeurnbsp;cbiffc versies noftres, amp; que vousn’imitiezl’amourpur amp; incorf^Pnbsp;bledeces Eftresaueugles,auecceglorieuxaduantage, quclcnbsp;fera conduit pax desUimieresamp; des puiflances qui pcifedionncro^nbsp;adbon. Vous f^aiirez qu’aymer vn miferablcc’elllefccourir,aUfp° ^nbsp;quand Ie pouuoir öc lapafTioirferencontrent cnfemble, amp; qu^l'^^j^jnbsp;l’auuepcuucntagir. Car il ie trouue biendescompaflions ven^^nbsp;fansiccours; maïs c’cft lors que l’impuilTance crapefche 1'ad^ ^nbsp;rieur d’vne volonté toufiours-bien failante endcfirs,fi ce n'eft eo j.nbsp;Gracek Dicu, grande Reync, voftrebonté que reclame noftt^nbsp;tune n’a point icraindracedeffaut.
Sccourez nous done. Madame, ayez pitié de noftre naal'^® Vous auez Ie pouuoir de nous bien faire, ay ez-en la volonté q^J^ *’fjpnbsp;vousfouhaiccons. Outre que nous fommes membres de lanbsp;que, que d’ailleurs nous loyons aaec vous d’vne mefmenbsp;que vous nous deiiicz ce que nous vous deraandons par raifon de P ^nbsp;tique, amp; par aamp;dtion dc nature, vous nous Ie dcueznbsp;charité.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;r'
Vous l^auez combienlespauuresfontrecommandezenl*^^ Parole, combien Dieu y promet de recompenfes, Sc corabict^nbsp;nalfe de peines pour obliger ^ les fecourir. iufqucs la que Ie Se‘g ^ ^nbsp;Icfus’veuc eftimet comme receu en fa propre perfonne
les maux qu’on leur aura fairs. Voyez,Madame,quel traitternen'^ ^
nous dcucx faire, qui n’ofFcnce pas Ie Fils dc Dicu. Nous membres. Madam e,ilefl: mort pour nous donnet la vie,nbsp;vous vntyranqiu nous fait mourir?ll a voulu eftre pauure jlnbsp;llrerichelle, Sc ce barbare nous a tons appauuris pour ®**^^5*^ gc p*^nbsp;eft venupourmettrelapaix cntreleCiel Selaterre,amp;nbsp;tour la guerre, iufquescntre vous amp; vos fubiecs. Baniilezc*'’^^p^[Cnbsp;Chrift, Madame, dontic crime enuers toutlc monde vous vanbsp;enuers Dieucriminellcjfivouskfoiiffraz plus long-temps.nbsp;Bclescrisdes pauuresqui rcclameat voftre luftice pereen'p^*
Ie Ciel, amp; fontreesusau Trolnc dc Dieu; que faites vou* “
-ocr page 7-'^‘^^^s^^LcstendrcfTcsqu’apoutnosdouieurslc Monarqne du Cief' ‘’^laterrcroufFi'iroient-cUcsenvousvncaurdc rocher ? Pen(ez-ynbsp;Gadame, vous voyez ^ vos gcnoux lesenfans d’vn fi grand amp; linbsp;^''^outablePcre,ne l’irritcZ point en nous accablant.Pournous vangernbsp;®'^aineftfiprc(lc,qu’ilfa!cdangereuxdenoas mal-traictcr. Songcznbsp;auoit affligé Ic pauute Lazare, quel fruit cn recent Ie Mauuajsnbsp;'ebe; cjuels feux vangcrent furi'vn les coups que l’autre cn auoknbsp;^^us. Dicunousaymebeaucoup , tous pauures Sc tous mifcrablesnbsp;fommes, amp; quinoushaïtn’en peut eftre aymé. Lesebariteznbsp;^ '^•icame deuote ,font en fa prefence des cEuuresfiagrcables, qu’ünbsp;Ppclle ccqncl’onnous donne, des trefors logcz dans Ie Ciel,oulanbsp;'^'¦‘^uptionneles peut toucher.
Voy oz, Madame, ce que nous fommes, quoyqu’on nous méprife, ^'^'*quc Dieu prend vn tel foing denous. Tcls toutesfois que nousnbsp;eftre, nousnevousimploronspointaucc orgueil. Plufieursnbsp;^ '• teclamé en vain la mefme grace que noftre dcfc(|)oir reclame» amp; 11nbsp;°Us y venons apres eux, cen’eft point la prclomption qui nous-ynbsp;jh^'^iiit. Toute la France eftant inliniment obligee au zcle de voftrenbsp;'üftre Parlement, chacun eft ingrat qui n’eflaye de luyrendrevncnbsp;^^’¦hcdecequ’illuydoit;amp; nous venons icy. Madame, voir ft nousnbsp;^^^trons ponr luy cc qu’il a defué pour nous. Car enfin, nous ne vousnbsp;pas potir nous leuls, puis que nous fommes vne partie de l’E*nbsp;c'eftauffi pour luy aucc nous. Nous eflayons delauuet les ri-p aucc les pauures ,aftw que par Ie falut des membres nouspiiillionsnbsp;tout Ie corps,
^ous f^auez, Madame, que les riches font noftre richcire, amp; que s’its f Viuentjilnousfautmourir. Leurabondancceftla fource qui four-^noftredifette,quid’elle mcrmecftfterilleamp; ne produittien. Sinbsp;^®*^onftre qui vous enchante efpuife ces viuesfources,d’ou nous vien-^^^^*lHtmeur qui nous entretient. Ha! lelafche, Ie butcriminel de fanbsp;j malice eft trop éclattante amp; trop vifiblc, pour Ic pouuoir encornbsp;: II nous veut exterminerlcsvns amp; les autres, pout auoirl’Eftacnbsp;^'^oyc, amp; difpoferdevous amp;de noftre Roycommeil luy plaita.
•le nbsp;nbsp;nbsp;grande Rcynevn coup fifuneftc amp; fi rcdoutable,amp;pre-
chic garde que par voftre trop longue indulgence vne Monar-Soii nbsp;nbsp;nbsp;viftoricufe depuis onze (icclcs, ne pecifte fousvoftre
CQj.^^’^iieraent. Ceferoitli voftre renómécvnetacheineffa9able,cn-Vous ne foyez qu vne femme, v ous eft es vne femme Illuftrc; ’'UnJvousauez entrepris, amp; qu'on vous a iugce dignc de com-fcule,faites-vousdoncquesobeïr. N’endurezplusqu’vnnbsp;*Uoi ^*^J^hftftreabufcimpunémentde la bonté que vous luy aueztef-amp; traittevosfuiets commeces efclaues, amp; vous-mefmesnbsp;Rq j fia fuiette. L’Indulgence eft quelquefois gloricufe cn vne amenbsp;mais quand clle prciu(iicic4l'Eftat,elle eft encore plus viticu-
fe encécendroitqu’aillcurs,cllcn eftilluftre. Deplus, Madatp®» ^ participeaücrimequ'onnepunift pas, quandonen a lepouuoit?
quc manque du chaftimentilcercndtoufiours plus Giiminel. nbsp;nbsp;nbsp;j
Decette forte vous rendrez compte au Ciel de nos plaintcs Sc d
larmes,amp;attirerezfurvoftreteftenosfoupirs amp;noftretrefpaS. » nbsp;nbsp;nbsp;^
la voix de Dicu qui vous Ie declare, car e’eft cclle du pauure peup* ’ dupeupleaffligé, qui frappe vos oreillcs. Nefoyczpointfourde^'^^j^nbsp;clameurs, ou Dieun’efcoiiccraiamaisvosprieres. Ouurcznbsp;futnous,Madame, fivousdcfirezfurvousvoirouurit lesfiens*^nbsp;rables.Maisn’ouurez point vos yeux dqdédcinamp; de mépris,nbsp;voulcz qu’il vousregarde des fiens de courroux.
Decettelbrtevousdeuiendrezrobjetdefes graces amp; de Iquot;*® temporclles; amp; pour vn peu de repos quc vous nous donnere*nbsp;jouïrcz d’vne F elicité qui ne finira jamais.