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RECHEKCHES

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,LES GRAINES FOSSILES SILICIFIES,

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PAR ADOLPHE nbsp;nbsp;nbsp;quot;--

COMwRvnDEUK 1)K LORDHE de la legion DMIONNEUR, H.EMBRE de L\\CAl)iHlE DES SCIENCES, fnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;PROFESSER A MUSEUM DIIISTOIRE NATURELLE, ^

y nbsp;nbsp;nbsp;inspecteur GENERAL HONORAIRE DE L'IN TRCTIN'-ltjFEUIEUIE,

MEMI^: DES SOCTS CENTRALE DAGRICLTRE ET DENCOLRAI^MENT POUR LHNDUSTIilE NATIONALE,

J nbsp;nbsp;nbsp;PRSIDENT HONORAIRE DE LA SOCIt DMICmlCULTUR ,

^----^ MEMRRE DE LA SOCIt DE ROTANIQUE ET DE LA SOCIKIE GEOLOGJ^E, DE FRANCE, ETC.

MEMBRE DE LA SOCIT ROYALE BK LONDRES. \

\ CORRESPONDANT des ACADMIES DES SCIENCES DE BELGIQUE, DE,MOSCOI\ DETpETERSBOURI; , DE TURIN,

^ nbsp;nbsp;nbsp;DE BERLIN, DE VIENNR, ETC.

PRECEDEES

DUNE NOTICE SUR SES TRIVAUX,

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P\R J.-IL DAIAS.

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PARIS.

IMPRIMERIE NATIONALE.

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recherches

SUR

SILICH^


les GRAINES FOSSILES .


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PARIS.

G. MASSON, DITEUR,

LIBRA1P.E BE LACADMIE DE MDECINE, 120, BOULEVARD SAINT-GERMAIN.

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EXLIBRIS

R. FLORIN

RECHERCHES

SUR

LES GRAINES FOSSILES SILICIFIES,


PAR ADOLPHE BRONGNIART,

COMMANDER DE LORDBE DE LA LEGION DHONNER, MEMBRE DE LACAD^MIE DES SCIENCES, PROFESSEDR AD IDSM DHISTOIRB NATURELLE,

INSPECTEUR GENERAL HONORAIRE DE LINSTRDCTION SDPiRIEDRE,

MEMBRE DES SOCITS CENTRALE DAGRICULTDRE ET DENCODRAGEMENT POUR LINDSTRIE NATIONALE, PRSIDENT HONORAIRE DE LA SOCIT DHORTICDLTDRE ,

MEMBRE DE LA SOCIT DE BOTANIQDE ET DE LA SOCITB GOLOGIQE DE FRANCE, ETC.

IEMBRE DE LA SOCIT ROYALE DE LONDRES,

CORRESPONDANT DES ACADJIIES DES SCIENCES DE BELGIOE, DE MOSCOD, DE PETERSBODRG, DE TURIN,

DE BERLIN, DE VIENNE, ETC.

PRCDES

DUNE notice sur ses travaux

PAR J.-B. DUMAS.

PARIS.

IMPRIMERIE NATIONALE.

M DGCG LXXXI.
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IVOTICE

SUR

LES DEBNIERS TRAVAUX DADOLPHE brongniart,

RELATIFS AX VGTAX FOSSILES.

Ds 18 9 9, M. Adolphe Bronpiart, prdludant aux recherches qui nont jamais cesse' de loccuper, publiait un Mmoire sur la classification des ve'gtaux fossiles. En 1876nbsp;peu de mois avant 1 epoque ou il fut enlev aux sciences, il mettait sous les veux denbsp;iAcadmie es resultats prcieux et inattendus de ses observations sur les (^rainesnbsp;fossiles. tin large domaine, l'ancienne llore du globe, inexplor, pour ainsi dire, ius-qu a lui, aval pus sa place pariiii les mieu.x connus et les plus digues dmtrl narnbsp;ce traval un enii-sicle, grdce k la puissance de la methode raise ds ses de'butsnbsp;par M. Brongniart au service des tudes difficiles auxqiielles il se vouait, mthode

11 nbsp;nbsp;nbsp;onl ous sus tnules ont accept lemploi.

_ Ad.^ nbsp;nbsp;nbsp;elan naturaliste de naisssnce et de temprament; rducation avail

developpe forlihe en lui celte direction de son esprit. Comment en aurait-il l autreraent pour ,ijee homrae plein dardeurqui avail eu Ie rare bonlieur de vivre

^:::aquot;:pi::;rd T''quot; nbsp;nbsp;nbsp;lt;1-

P 1 e lui, pour commenter leurs admirables lecons, Ie sccours dun pere digne de vabser avee ces grands gnies? De nos jours, personne na possd aquot;nbsp;meme egij qu Adolphe Brongniart ce sentiment juste et ce tact dlicat de la mthodenbsp;naturelle, donl il avail recueilli les fortes traditions a leur source et dont il demeii-rait Ie confident respectueux et Ie gardien fidele.

Cest ainsi que des ses premiers pas dans 1tude des vgtaux fossiles. loin de se laisser entrainer par des analogies siiperficielles ou par des ressemblances trompeusesnbsp;il reponssait toule pensfo d'identilication entre les espces fossiles et les espcesnbsp;vivanles. Les vegelau.v fossiles taient des tres quil entendait classer pour eiix-mmesnbsp;et ranger en groupes naturels et dfinitifs sil Ie ponvait, arlificiels et provisoires silnbsp;e fallait, en les envisageant pour leur propre compte, comme si les plantes vivantesnbsp;nexistaient pas. Botaniste des poques antdilnviennes, il essayait dn restituer la

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VI nbsp;nbsp;nbsp;NOTICE.

flore et Ie paysage, oubliant dabord Fexistence des plantes qui nous environnent et Faspect des campagnes quelles embellissent.

De cette premire consideration dcoule une consequence qui semble aujourdhui si naturelle quon a peine a se reprsenter les efforts quAdolphe Brongniart eut anbsp;accomplir pour la faire accepter. Personne nignore que les ossements fossiles rencontres par Ie hasard des fouilles taient conside'rs jadis comme les debris danimauxnbsp;connus, diffrant seulement par la taille de ceux quon observe aujourdhui, des restesnbsp;de gants par example. II fallut un effort de genie et une longue et merveilleuse tudenbsp;de Fanatomie compare des animaux actuals pour permettre a Cuvier de caractrisernbsp;ces fossiles comme reprsentant des espces perdues.

Mais quelle diffrence entre les conditions faites par la nature des choses a Fanato-miste et au botaniste! Les animaux nagent, volant, sautent, courant ou se meuvent avec lenteur: leur squelette offre des organes prpars pour la locomotion dans Feau,nbsp;dans Fair, sur la terre ou sous sa surface; la plante est immobile et nul organe denbsp;locomotion ne vient diversifier les vgtaux entre eux. Lanimal est herbivore, carnivorenbsp;OU omnivore; de la des variations dans la forme des dents ou des becs et dans lanbsp;disposition des machoires; de la encore des modifications dans Ie rle des membresnbsp;et de leurs extrmits, tantt sabots, tantt griffes; la plante puise dans Ie sol sanbsp;nourriture par des racines qui, Ie plus souvent, se ressemblent ou a peu pres, ayantnbsp;toutes a remplir la mme function.

Ltude des plantes vivantes avait concentr Fattention du botaniste sur la fleur et Ie fruit, cest-a-dire sur les organes reproducteurs. Or, dans la plupart des plantesnbsp;fossiles, on ne rencontrait ni fleurs ni fruits, mais seulement des tiges et des feuilles.nbsp;II fallait done crer une nouvelle branche danatomie compare des vgtaux et dcou-vrir dans les empreintes laisses par les insertions des feuilles et dans les dispositionsnbsp;varies des vaisseaux des tiges des moyens de comparaison que les fleurs et les grainesnbsp;absentes noffraient pas au classificateur.

Mais ces moyens obtenus, lorsquon avait pu donner aux dbris des vgtaux fossiles leur vritable signification, il restait encore a faire accepter une conception nouvelle,nbsp;a laquelle les esprits ntaient pas prpars, A mesure que les travaux effectus dansnbsp;les houillres ou dans les carrires avaient mis a nu des empreintes de plantes, on lesnbsp;avait volontiers rapproches des palmiers, des cactus, des euphorbes. II fallait carternbsp;toutes ces illusions; d fallait dcouvrir que si Ie rgne animal a ses dbuts offre desnbsp;formes simples, dont Forganisation slve et se complique a mesure quon traversenbsp;des terrains de plus en plus rcents jusqua Fpoque de Fapparition de Fhomme sur lanbsp;terre, il en est de mme des plantes.

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notice.

Combien d obstacles, cependant! II y a cinquaiite ans, qui aiirait consent! a sacri-fier une plante rare de nos serres pour fournir 4 un jeune savant 1 occasion dtudier la structure de sa hge ? Od trouver alors des Ironcs rapports des rgions quatorialesnbsp;et representant ces fougres en arbre qui semblaient avoir constitu les depts trans-forms en liouiilres par 1action du temps? Pour les botanistes, la fleur et Ie fruitnbsp;attiraient surtout lem attention et captivaient leur intrt, et ces organes rcolts avecnbsp;curiosit et rapports de loin par tons les voyageurs, comme spcimens de plantesnbsp;vivantes, etaient precisment ceux qui manquaient a la vegetation fossile.

Marchant pas a pas, avec prudence mais avecfermet, M. Ad. Brongniart rptant saus cesse ses demonstrations, on reconnut cependant avec lui que les espces fossilesnbsp;des anciens depots diffraient absolument des espces actuelles et que les formesnbsp;vegtales obseryees dans les terrains de ces poques recules offraient une simplicitnbsp;de structure qm les elmgnait des formes alfectes par les plantes vivantes les plusnbsp;parfaites, dont a ore fossile des terrains rcents se rapproche au contraire beaucoup.nbsp;II y avait done symetrie entre Ie progrs des espces animales et la marche ascen-dante des especes vegetales.

Pour mettre cos re'sultats hors de doute, il fallait posseder au plus haul deare esprit de la methode naturelle, avoir acijuis eet instinct sur qui discenie sous tousnbsp;les deguisements Ie facies vrai des tres de la nature, connaltre toutes les nuance,nbsp;de la structure m.croscopique des tissus ge'taux, enfin avoir fixe' sur Ie terrain avec

une connaissance approfdie de la stratigraphie, Ie gisement des dpots de plantes tossiles.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^

A 1 age de vingt-sept ans, M. Ad. Brongniart avait dja parcouru cette brillante carrire scieny ique ; il avait dgag quelques rgies : les tissus des plantes fossiles sont

nnivr-fruw 'f ''h nbsp;nbsp;nbsp;, anatomiqucs que ceux des plantes vivantes; leur mode de

llLltllllOn CiGVRlt ctre 1g Tnamr. nbsp;nbsp;nbsp;'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;1nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;1nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;lt;

. nbsp;nbsp;nbsp;p^cedes de reproduction ne semblaient pas oITrir

e r erences essentielles; les espces vgtales fossiles ditfraient toutefois des espces vivan es, cans^ or re de leur apparition dans les couches du sol, les plus anciennesnbsp;o ren une oiganisation moins complexe; chaque formation gologique, enfin, estnbsp;caiac erisee par une vgtation spciale et distincte. Le temps a confirm ces dcou-vertes et consacre, par une sanction dfinitive, les preuves de dtail sur lesquelles cesnbsp;grands prinmpes^ etaient appuys et qu on trouve pour la plupart exposs dia avec

une autoiite precoce mas inconteste dans le Prodrome dune histoire des vglaux Jossiks, pubbe en 1838.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^

On ne se rendrait pas compte de la valeur relative de ces rsiiltats, si Ion ne se reportait par la pensee 1poque on ils furent obtenus et si Ton ne faisait revivre lenbsp;milieu dans lequel ils se manifestaient. Ad. Brongniart tait contemporain dlie de

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NOTICE.

Beaumont et dAgassiz, et comme eux entour dune affectueuse sympathie par Cuvier, de Humboldt et de Candolle. Dans trois directions dilTrentes, tons les trois ontnbsp;montre le sentiment profond de la nature, la patience de Iobservateur et la hardiessenbsp;dune imagination inventive qui sait ouvrir des routes nouvelles et sarreter a tempsnbsp;pour ne pas segarer dans leur parcours.

M. Arl. Brongniart navait que vingt-sept ans, il est vrai, lorsquil publiait le premier volume de son histoire des vgtaux fossiles, mais dja il avait visit la France et unenbsp;grande partie de IEurope; il avait lie des relations personnelles avec les naturalistesnbsp;et les ingnieurs les plus minents du monde civilis, et il avait vu souvrir devant luinbsp;toutes les collections publiques on prives. II pouvait dire quil avait mani tons lesnbsp;cbantillons caractriss des plantes fossiles signales et quil avait pris connaissancenbsp;de toutes les tudes dont elles avaient t lobjet.

Cet empressement a le servir dans laccomplissement du travail difficile auquel il stait consacr, il ne faudrait pas lattribuer, cependant, a la conviction de ses contemporains; ils taient loin, je puis lattester comme tmoin, de soupconner limportancenbsp;de ses travaux. Les botanistes ddaignaient des dbris qui ne leur disaient rien; lesnbsp;gologues ny apercevaient pas encore les signes caractristiques des terrains et desnbsp;formations; la philosophie naturelle navait pas compris a cette poque, loigne denbsp;nous dja, que la flore antique du globe cacbait des mystres dune importance galenbsp;au moins a ceux que la faune fossile venait de rvler par ltude des grandes racesnbsp;perdues, car on navait pas fait en ce moment, comme aujourdhui, la large partnbsp;acquise a la conchyliologie fossile dans la determination des terrains, et les servicesnbsp;de M. Alexandre Brongniart navaient pas encore t estims a leur valeur.

Laccueil fait a AI. Ad. Brongniart partout ou il se prsentait pour tudier les plantes fossiles, la libralit avec laquelle ses dsirs taient satisfaits, les communications em-presses dont il tait lobjet, il les devait a la solidit de son esprit, a ltendue de sesnbsp;connaissances, au charme de son commerce. Un jeune bomme si srieux, si instruit,nbsp;porteur dun nom si respect, ne pouvait pas poursuivre des tudes chimriques;nbsp;chacun voulait tre agrable a un savant dont la pliysionomie ouverte attirait et dontnbsp;linaltrable douceur retenait pour toujours.

Cest ainsi que toutes les illustrations scientifiques du temps sempressrent de contribuer a loeuvre et demeurrent unies a lauteur par les liens dune troite con-fraternit.

A partir de cette poque, lattention fut porte sur les plantes fossiles, jusque-la considres comme dinformes ou mme comme dinsignifiants dbris. De toutes partsnbsp;des explorations bien diriges rvlaient desrichesses nouvelles; des restes jusqualors

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NOTICE. nbsp;nbsp;nbsp;IX

ngligs taient recueillis avec soin et soumis a une tude attentive. Ad. Brongniart, a qui les matriaux manquaient au dbut pour son histoire des vgtaux fossiles, senbsp;trouva bientt au contraire gn par lexcs des richesses.

Peu a peu, des ids avec lesquelles il y avait a compter tendaient dailleurs a sin-troduire dans la science. Sil tait vrai que les terrains qui renferment les plantes fossiles les plus anciennes noffraient aucune espce identique avec les espces vivantes,nbsp;pouvait-on en dire autant des plantes recueillies dans les terrains plus modernes?nbsp;Nexistait-il pas des espces qui, aprs avoir vgt a la surface de la terre etlaiss desnbsp;traces de leur prsence dans des coucbes du sol rcentes, raais appartenant a desnbsp;poques antrieures a lapparition de Tbomme, auraient continu a se dveloppernbsp;pendant la priode actuelle?

Un autre problme se prsentait. Tandis que Cuvier expliquait par des crations successives, interrompues par des rvolutions, les changements quon observe dans lanbsp;forme et la population des diverses coucbes du globe, de nouvelles vues a ce sujet sin-troduisaient dans la science. Au lieu de ces crations successives et de ces rvolutionsnbsp;intermittentes, la thorie de lvolution chercbait a faire considrer Tapparition de lanbsp;vie comme ayant eu lieu a lorigine sous une forme rudimentaire et comme ayantnbsp;donn naissance, par un dveloppement lent et par des transformations continues, anbsp;des tres de plus en plus perfectionns. Si Ie rgne animal stait constitu par vo-lution, ne devait-il pas en tre de mme a plus forte raison du rgne vgtall

II fallait renoncer, ds lors, a lide de la permanence des espces et admettre lexis-tence de productions transitoires servant de passage dune forme simple a une forme plus complexe et tenant Ie milieu entre les deux.

Comment nait et comment finit une espce? Telie tait la premire question. Comment on passe par degrs insensibles dune espce a une autre? Telle tait lanbsp;seconde.

M. Ad. Brongniart ne se croyait pas assez clair pour rpondre, soit a Tune, soit a 1 autre de ces questions. Dans sa jeunesse, il avait connu Lamarck et Oken; il avaitnbsp;suivi les lemons de 1 auteur de la pbilosopbie anatomique, Etienne Geoffroy Saint-Hilaire,nbsp;et il n avait jamais accept comme article de foi scientifique Iexistence de la matirenbsp;premiere de la vie, 1 Urchsleim, non plus que Iexistence dun plan unique pour toutesnbsp;les especes du regne animal. Jusques a la fin de sa vie, nous Iavons vu convaincu quonnbsp;n avait jamais decouvert une forme incontestable de passage dune espce vraie a unenbsp;autre espce vraie. La permanence des espces lui paraissait indubitable dans lenbsp;monde actuel et dans les poques gologiques du pass. II avait vu, en passant dunenbsp;formation a 1 autre, des espces se montrer, dautres disparaitre; jamais il navait vunbsp;une espece se deformer pour revlir des caractres nouveaux, non plus quune espce

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NOTICE.

naissante revetir peu a peu, par changements successifs, les caracteres definitifs dun type plus avanc et plus parfait.

tcLes espces paraissent, disait-il, a leur debut, si tant est quon assiste a ce debut, telles quelles resteront jusquau moment ou elles disparaissent, et quand elles sontnbsp;rayees du catalogue desvivants, elles ne laissent apres elles aucune descendance. 57nbsp;Les prototypes de formation, reunissant des caracteres disparates destines, en senbsp;disjoignant, a produire des etres nayant plus rien de common entre eux, quoiquenbsp;issus dune rneine origine, ne Iavaient point seduit. 11 ny croyait pas, sappuyant dail-leurs sur un seul argument: il nen avait jamais rencontre, it nen avait jamais vu.nbsp;cfCe serait cependant trange, ajoutait-il, quapres avoir visit toutes les collections denbsp;plantes fossiles et mani toutes les espces connues, un vieux praticien comme moi,nbsp;nait pu rencontrer ou voir aucun de ces merveilleux prototypes quon suppose, offrantnbsp;des associations anomales ou mme monstrueuses. rgt;

La transmutation des espces, lvolution des espces sont des doctrines qui navaient jamais trouv son esprit dispos a les accepter, et la permanence des espces consti-tuait a ses yeux, non un dogme de foi transmis par les anctres et lgu par la tradition, mais une loi dduite de lobservation et confirme par les tudes pratiques denbsp;toute sa vie.

II est digne de remarque, en effet, que Tentbousiasme et la confiance quinspirent des dcouvertes telles que celles du Bathybim et mme du Prolo-Bathyhms sont ennbsp;raison inverse de ltendue des connaissances prcises de ceux qui parlent de cesnbsp;tranges nouveauts. Les vrais naturalistes en font peu de cas; les chimistes se per-mettent den sourire, tandis que les gens du monde, dont la science de seconde mainnbsp;a t puise dans quelques lecons suivies a la bate ou dans quelques livres de rb-torique scientifique, nhsitent pas a prononcer que Ie secret de lorganisation et Ienbsp;mystre de la vie sont la et quon les a saisis a lorigine mme de leur intervention surnbsp;la terre.

Est-ce a dire que Ad. Brongniart fut convaincu quii ny avait plus rien a dcouvrir sur ces sujets, voils par un doute dont rhornme ne se dlivrera peut-tre jamais? Non,nbsp;assurment. Mais il considrait lexprience actuelle comme insulFisante pour lui per-mettre de se prononcer, etil regardait comme dangereuses des opinions dont Ie premiernbsp;et Ie plus clair rsultat consiste a dgouter la jeunesse de ltude precise des faits, quellesnbsp;conduisent a considrer comme inutile et vaine. A quoi bon soccuper, en effet, de cesnbsp;formes de transition, c|ui nont quun temps, et Ie mieux nest-il pas de poursuivrenbsp;la dcouverte de vrits et de lois quon appelle immuables pour ne pas dire ternelles?nbsp;Ge sont des illusions auxquelles M. Ad. Brongniart ne sest jamais abandonn, de-meurant fidle, comme botaniste, a la conception de la nature dont il avait puis

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NOTICE.

XI

les principes a Tecole de Cuvier et a celle de son pre Alexandre Brongniart, et dont Agassiz lui-mme ne sest point ecart, comme zooiogiste.

Les membres de Fancien conseil de Iinstruction pnblicjue et ceux de iinspection gnrale de TUniversit nont point oubli les exposs lucides et dun sens si droit quenbsp;M. Ad. Brongniart leur faisait entendre toutes les fois que les programmes de lensei-gnement des sciences naturelles taient en cause. Les traditions de lcole francaisenbsp;revivaient tout entires en lui, et soit quil y et lieu de sopposer Tinvasion dunbsp;darwinisme, soit qu il pardt ncessaire de faire prvaloir 1 esprit pratique sur les tendances a 1 abstraction exagre, dangereuse importation de Ttranp-er on tait surnbsp;d entendre sa parole convaincue entramant les suffrages et maintenan't dans toute leurnbsp;autorit les principes quTl avait recus directement des plus grands maitres de la sciencenbsp;de notre pays.

S'il existail parmi ies e'lves du Musum dhistoire naturelle des usages et une soli-dant analogues a ceux quon otserve a lcoIe normale suprieure et a laquelle on doit la publication des cours de M. Verdet par exemple, on naurait pas a reoTetternbsp;laperte des lemons si belles, si nourries et si cornpltes, relatives d lbistoire des plantesnbsp;fossiles, que . . d. Brongniart a faites pendant les annes i853, i855, i85q,

quot;^^9 et dans lesquelles, variant son point de vue, il traitait tantot e a o anique gologique, tantt des espces fossiles proprement dites tanttnbsp;de la comparaison approfondie des caractres de ces espces avec ceux de leurs con-gnres parmi les plantes vivantes.

Nest-ce pas dans ces sages et savantes lecons quil posait les questions suivantes: rcLes diverses c asses du rgne vgtal ont-elles exist de tout temps ou bien ont-ellesnbsp;au contraire apparu successivement? Les families actueiles ellesunmes ont-ellesnbsp;apparu simu anement ou bien ont-elles pris naissance des poques diffrentes?,, Etnbsp;quand 1 repondait : .Nous lignorons!. devant cette ignorance Ldeste de rhommenbsp;qui aval cree a science des vgtaux fossiles, comment ntre pas surpris de la faci-1 e avec aque e es moins autoriss trancbent aujourdbui ces redoutables problmesnbsp;plems d assurance et sans bsitation !nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;

Le caradre do renaeigoeut de M. Ad. Croug.uart ava.t pour base la plus stride probitc scientifique, et, comme il savait mieux que pcrsonne dcouvrir, dans ces thesesnbsp;OU la science de a nature se met au service des passions, h quel moment prcis launbsp;leur abaudonne ie role de savant pour prendre celui de rhteur, il se gardait avec soinnbsp;e tout entraniement, 11 na jamais prononc un mol dont il ne fut sfir mis unenbsp;opimon dont il ne fut en tat de fournir la preuve. II avail pour syslmi dexposernbsp;devant ses auditeurs les donnes certaiues de l'observation et de 1exprience, enchai-

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XII nbsp;nbsp;nbsp;NOTICE.

nes de manire a former un ensemble troitement li, et de les laisser, pour ainsi dire, maitres de la conclusion.

Jamais dans eet enseignement loign de tout charlatanisme on nentendait formuler comme axiomes ou lois de la nature des opinions personnelles destines a tonner on anbsp;passionner aux dpens de la certitnde, sinon de la vrit, des auditeurs inexprimentsnbsp;et confiants. Donner des probabilits, glisser des possibilits comme autant de propositions dmontres, cest un jeu fort a la mode a prsent, dans lequel la vanit dunbsp;professeur peut se complaire, mais dans lequel llve puise Ie germe de la dfiancenbsp;pour une science quil prend bientt en dfaut; dont il ne tarde pas a reconnaitrenbsp;limpuissance, sil a lesprit juste; a laquelle il accorde, non sans dommage, une foinbsp;pousse jusqu a labsurde, sil a lesprit faux.

Les progrs immenses accomplis depuis deux sicles dans ltude de la nature reposent sur deux principes: observation exacte des faits; interpretation troite de cesnbsp;mmes faits et vrification de cette interpretation par la mthode de Fobservation ounbsp;de Fexprience. M. Ad. Brongniart a montr souvent devant ses confrres, a FAcadmie,nbsp;quil tait dou de cette imagination puissante qui dcouvre les voies nouvelles et denbsp;cette facult cratrice qui fait revivre Ie pass dans un tableau harmonieux et fidele.nbsp;Mais, devant ses lves, comme professeur, il ne se permettait jamais de telles excursions dans Ie domaine de la posie scientifique.

Gardant les vues nouvelles pour Ie laboratoire, ou elles taient soumises a la discussion la plus svre, il rservait les tableaux de la nature pour ces solennits acad-miques ou ils trouvaient auprs des lettrs un accueil sympathique et ou les gens du monde en recevaient cette impression favorable qui dispose a se rapprocher des sciences.nbsp;Dans ses cours, M. Ad. Brongniart, plus svre, se considrant comme charg dunnbsp;sacerdoce, restait avec une bonnte fidlit dans les limites des vrits dmontres etnbsp;rejetait loin de lui les liypothses, les tmrits, les romans.

cc Comme on se sent dispos a la circonspection, disait-il, quand on voit les plus grands naturalistes demeurer fidles a Fimmutabilit de Fespce, appuys sur lesnbsp;preuves fournies par Fensemble de la vie actuelle sur Ie globe et par les traditions lesnbsp;plus sxires de 1bistoire, tandis que ceux qui professent fopinion contraire nont a pro-duire a son profit que des faits quivoques, rares, mal tablis et souvent interprtsnbsp;avec une vidente partialit ! Noublions pas que, lorsquil sagit des grandes lois de ianbsp;nature, Fesprit des hommes illustres qui en ont longtemps tudi les mystres sestnbsp;forra un instinct qui les conduit a deviner la vrit bien avant quelle soit dvoile.nbsp;Lorsque Linn, convaincu que la reproduction des plantes s'oprait par voie de fcon-dation par Ie concours des deux sexes, divisait Ie rgne vgtal en deux grandes sections provisoires: les Pbanrogames et les Cryptogames, il tait bien mieiix inspir que

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NOTICE.

xm

ceux qui, trancliant la queslion en sens inverse, damp;idaienl que ces derniers veVdtanx navaient pas besom dbrganes sexuels pour so reproduirc et devaienl prendre ienbsp;dAgames., On soit oujourd'hui lequel avait raison ou de 1inslincl large el sune'rienrTnbsp;Linn, ou de la vue etroite et borne de ses critiques.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^

Nen est-d pas de memo i Idgard de la generation sponlaiide? La maxime on,,,,-v,mm avo, soutenue d aprs 1 experience universelle par les plus minents esprits combattue par les partisans de eertaines hypotheses ou vues ph.losophiques, Vt-ellenbsp;pas etendu pen a pen ses demonstrations jusqu'aux dernires limites du monde visiblenbsp;etdes depoui les des terrains connus? La gnration spontane est-elle pas forcenbsp;pour trouver Ie champ dans lequel sa puissance sexercerait encore ou a rait pu sinbsp;produirejadis de e placer dans les infmiment petits que Ie microscope lui-mme ,nbsp;pereoit pas ou de rem ter a ces poques recules qui nont pas laiss de vestiges o ganbsp;niques apprecables t qui nous ramnent au dela des premiers dpots de Jsiles surnbsp;la terre? Poursu.vis d e etape a lantreet toujours vaincus. les partisans de Tnbsp;ration spontanee, fuyant saus cesse devaut des demonstrations saus rpliguf inbsp;repousses hors des limites du monde reel, e trouvent de retraite que dans un mond

du terrain accessible i lobservation

La question de la permanence des espces tait pour M. Ad Ilrongniarf nh ' mene du ineme ordre Prt i convenir que Fide large de 1espce telnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^

prenait Liiine, avait t profondpmpnf quot; x i ^ nbsp;nbsp;nbsp;ue la com-

t t X ^ nbsp;nbsp;nbsp;certains botanistesuui mnlfinEpwf]

especes a entrance, anssi bien rma nn ^ ^ nbsp;nbsp;nbsp; r inbsp;nbsp;nbsp;nbsp;ultiplient les

genres, famines, etc. en n ui rnr ? nbsp;nbsp;nbsp;-Pes,

Ins citte double conviction T

mauentes. nbsp;nbsp;nbsp;' ''nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;*pces sont per-

On a tout lieu de croirp nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;t

nont fait que coufirmer cesde ^

vivantesoudauscelledes veVh TT' nbsp;nbsp;nbsp;^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Ie plantes

en voie de transformation fT nbsp;nbsp;nbsp;.i' nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;despees

dos descendants htromoip es nbsp;nbsp;nbsp;en se ddoiiblant

^Joipes remontant a une origine commune.

Les derniers mmoires de M. Ad. Crongniart avaient trait 4 Ptude des graines fos sues silificiees des terrains dAntnn pi dp Qov'pi Ff cnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;

culiremenl apnele sur ees f , nbsp;nbsp;nbsp;Sain -Bienne. Son attention avait t parli-

p , nbsp;nbsp;nbsp;. ff.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;ossiles remarquables par M. Renault et par M. Grand'

des collaborateurs^ieins dari'*'''i'* nbsp;nbsp;nbsp;f'quot;

collaborateurs p eins d ardeur pendant sa vie et demeurs, depuis que les sciences

lont perdu, les hentiers de sa pense et les continuateurs de sou muvr , MM Renaul

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XIV NOTICE.

et GrandEury nont pas cesse den poursuivre Texecution, et cest en eux que se per-sonnifie la paleontologie vgtale comprise a la manire de fecole fonde par M. Ad. Brongniart. Le culte dont ils entourent sa memoire donne la certitude que le plan quilnbsp;poursuivait recevra sa complete execution et que les graines fossiles dont il navait pasnbsp;termin Ianalyse et la determination, aussi bien que celles dont la decouverte se continue chaque jour, seront Fobjet de travaux complets, sous le double rapport de lanbsp;geologie et de Forganographie, faisant connaitre la place exacte de leur gisement et lenbsp;rang qui appartient dans la classification naturelle aux vgtaux qui les ont fournies.

LAcademie des sciences et les deux fils de notre illustre confrere, M. Edouard Brongniart, inspecteur des coles de dessin de la ville de Paris, etM.le docteur Julesnbsp;Brongniart, ont voulu que tout ce que M. Ad. Brongniart avait termin avant sa mortnbsp;fut Fobjet dune publication spciale, dont les planches avaient t excutes sous sesnbsp;yeiix et dcrites par lui et dont le texte avait t communiqu en partie a FAcadmienbsp;des sciences.

On aime a reconnaitre le dvouement apport par Fhabile dessinateur auquel a t confie Fexcution des adhiirables planches qui donnent tant de prix a cette publication; il apris la peine dexpliqiier lui-mme dans la lettre suivante les motifs qui Fat-tachaient a M. Ad. Brongniart:

rcEn mmoire de M. Brongniart, eet homme que jai eu le bonheur de rencontrer dans ma vie, que jai vnr autant que je Fai aim, et que chaque jour jai lieu denbsp;regretter davantage, jai mis dans Fexcution des planches de son dernier ouvragenbsp;tons les soins dont jtais capable,

Cest ainsi que les meilleurs tmoins de sa vie scientifique, MM. Benault, GrandEury, Cuisin, ses collaborateurs a des titres divers, prenant a tache dhonorer son souvenir et dentourer ses travaux de leur sollicitude, montrent par leur dvouementnbsp;tout ce que son savoir, sa pntration, son immense exprience et sa bont leurnbsp;avaient inspir de respect et dalfection.

Je me fais Finterprte des sentiments de FAcadmie des sciences et de ceux de la familie de M. A(F Brongniart en les remerciant pour le concours quils ont prt anbsp;cette publication, dernier hommage rendu a sa mmoire.

J.-B. DMAS,

de lAcadmie franfaise.

Secrtaire perptuel de iAcadmie des sciences.

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DESCRIPTION

DES

GRAINES FOSSILES SILICIFIES

DU TERRAIN HOUILLER DE SAINT-TIENNE.

CHAPITRE PREMIER.

PRIODES DE VGTATION ET FLORES DIVERSES

QUI SE SONT SUCCD A LA SURFACE DE LA TERRE.

L existence des vegtaux aux diverses poques de la formation de la crodte terrestre nous est dmontree par la conservation soit de ces vgtaux enx-mmes modifis, soit de leurnbsp;moule OU empremte dans les roebes formes ces diverses poques; ce sont ces restes denbsp;vegetaux en oms ans les couches qui constituent lcorce de notre globe, quon nomme desnbsp;vegetaux fossdes; ils peuvent se prsenter sous trois formes principales :

1 Les pal ties de vegetaux renfermes dans les couches solides du globe ont seulement per u que ques-uns e leurs lments, et se sont modifies de manire a se carboniser plusnbsp;OU moms comp etement sans se dtruire entirement ni tre remplaces par des substancesnbsp;mmeia es gt; langcres a eur nature primitive. Les tiges offrent tous les degrs daltration quinbsp;resu en une com ustion lente, plus ou moins complte, conservantou ayant laiss dgagernbsp;les matieres volatiles provenant de cette combustion; eest ainsi que les bois fossil es senbsp;traiisforment en ligmte, en bois bitumineux ou en anthracite, que les feuilles et les fruitsnbsp;prennent une couleur fauve, rousse ou noire, suivant que leur carbonisation est plus ounbsp;moms complete. Loi^que lopacit des tissus altrs ny met pas obstacle, on reconnait aunbsp;microscope tous es dtails de lorganisation primitive de ces diverses parties.

2 Les matieres organiques qui constituent les organes des vgtaux peuvent tre rem-p acees par des substances minrales, ordinairement par de la silice, plus rarement par du carbonate de chaux ou de fer, sans que la disposition des tissus qui forment ces organesnbsp;SOI altre de maniere que ltude microscopique de ces vgtaux ainsi ptrifis permetnbsp;souvent de faire une anatomie parfaite de ces parties. Souvent, cependant, les organes se sont

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2 nbsp;nbsp;nbsp;AD. BRONGNIART.

plus OU moins altrs pendant 1espce de macration qui a du accompagner leur ptrifica-tion, et on ne retrouve plus que des traces vagues de leur structure intime. Gette transformation de nature constitue la petrification, que Ton observe surtout dans les bois, mais aussi quelquefois dans les fruits et les graines.

3 Le vgtal dtruit aprs avoir t entour par la roche qui Ie renferme laisse dans cette roche une cavit qui est le moule exact de lorgane dtruit; cavit qui, dans dautresnbsp;cas, a t remplie par une matire minrale amorphe, souvent grossire et nayant aucunenbsp;trace de lorganisation vgtale. Cette destruction du vgtal parfois nest que partielle, etnbsp;une mme tige ou un mme fruit offrira quelques portions du vgtal . ltat charbonneuxnbsp;et le reste sera remplac par du grs ou de 1argile; cest ce quon observe trs souvent dansnbsp;les fossiles du terrain houiller.

Quel que soit le mode de conservation dun vgtal fossile, il ne serait pas trs difficile de reconnaitre sa nature et ses affinits avec les vgtaux qui vivent encore sur la terre, si 1onnbsp;trouvait tous les organes qui le constituent runis et placs dans leurs rapports de positionnbsp;naturelle. Mais il nen est jamais ainsi. On voit le plus souvent les tiges, les feuilles, lesnbsp;fleurs OU les fruits de la mme espce isols, mls avec des dbris appartenant a dautresnbsp;planles et ne pouvant tre associs, pour reconstituer le vgtal dont ils proviennent,nbsp;quavec beaucoup de difficult et souvent avec beaucoup de doutes. Dans un grand nombrenbsp;de cas, une partie de ces organes, plus fugaces que les autres, comme les fleurs, tropnbsp;petits, comme les graines, dun transport facile, comme les bois, sont dtruits ou spars desnbsp;organes les plus nombreux, tels que les feuilles, qui seuls sont conservs en abondance.

Ges diflicults ont ncessairement ralenti les progrs de ltude des vgtaux fossiles, rendu plusieurs de leurs rsultats longtemps incertains, et exigeront encore bien des annesnbsp;de recherches et dtudes approfondies pour que tous les doutes soient levs. Cependant,nbsp;depuistrente ans, on compte assez de faits qui se sont trouvs confirms pour quon puissenbsp;en faire la base dune histoire sommaire des vgtaux qui ont tour a tour vcu a la surfacenbsp;de la terre.

En comparant les vgtaux fossiles des diverses couches du globe, on voit, en effet, quils diffrent trs notablement suivant lpoque du dept de celles-ci. Les espces renfermesnbsp;dans les diverses couches dun mme terrain, en employant ce mot dans son acception golo-gique, ne diffrent pas ou diffrent trs peu les unes des autres; celles qui sont contenuesnbsp;dans deux terrains qui se succdent imrndiatement se distinguent souvent compltementnbsp;comme espces et assez frquemment mme comme genres; dans quelques cas, les differencesnbsp;vont encore plus loin, ces vgtaux appartenant en grande partie a des families ou mmenbsp;a des classes quon ne saurait confondre ou rapprocher.

On peut done considrer comme stant dposes pendant une mme poque de la cration du rgne vgtal, et comme appartenant a une mme flore ancienne, les diverses couchesnbsp;de terrains dans lesquelles on retrouve le mme ensemble despces et pendant le dpotnbsp;desquelles quelques-unes de ces espces au moins ont persist depuis le commencementnbsp;jusqua la fin du phnomne local.

Gest ce c[ui constitue une poque dans ltude gologique des vgtaux fossiles; mais

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GRAINES FOSSILES SILICIFIES. nbsp;nbsp;nbsp;3

plusieurs de ces poques se succdent souvent en conservant un grand nombre de caractres communs dans h nature et la proportion relative des grandes families qui leur appar-tiennent; cette suite d epoques analogues forme une priode dans lhistoire du dveloppementnbsp;successif du rgne vgtal.

En considrant ces transformations dans leur ensemble, un rsultat plus gnral se prsente dune manire incontestable : dans les temps les plus anciens, on reconnait la predominance de lembranchement des Cryptogames acrognes, telles que les Fougres et les Lycopodiaces; plus tard, celle du sous-embranchement des Dicotyldones gymnospermesnbsp;(Cycades etGonifres), sans mlange encore daucune Dicotyldone angiosperme; enfin, ennbsp;dernier lieu, on constate 1apparition, et'bientot la prdominance des vgtaux angiospermesnbsp;OU a fleurs parfaites, tant dicotyldons que monocotyledons. Ges differences si remarquablesnbsp;dans la nature de la vgtation de la terre aux diverses poques de transformation de sanbsp;surface montrent qu on peut diviser la longue srie des sicles qui a prsid a la crationnbsp;successive des diverses formes vgtales en trois longues priodes, que jai appeles le rgnenbsp;des Acrognes, le rgne des Gymnospermes et le rgne des Angiospermes; expressions indi-quant seulement la prdominance successive de Tune de ces trois grandes divisions du rgnenbsp;vgtal, sans supposer toujours lexclusion complete des deux autres.

Les Gryptogames acrognes et les Dicotyldones gymnospermes existent done sirnultan-ment dans les deux premires et se retrouvent aussi pendant la dernire, quoique dans des proportions trs diffrentes, mais les Angiospermes paraissent manquer compltement ou nenbsp;sont indiques que duiie manire trs douteuse pendant le rgne des Acrognes et des

Gymnospermes.

On peut exposer ainsi le tableau gnral des cbangements principaux du rgne vgtal :

p__Rgxe des Acrognes :

1. nbsp;nbsp;nbsp;Priode carbonifre;

2. nbsp;nbsp;nbsp;priode permienne.

1I_ . Rgxb des Gymnospermes :

3. nbsp;nbsp;nbsp;Priode vosgienne;

A. Priode jurassique:

1 poque keuprique;

2 poque liasicj[ue;

3 poque oolithique;

[i pocpie wealdienne.


III. Rgne des Angiospermes :

5. nbsp;nbsp;nbsp;Priode crtace:

r

1 Epoque sous-crtace; 2 Epoque crtace;

r

3 Epoque fucodienne;

6. nbsp;nbsp;nbsp;Priode tertiaire:

r

1 Epoque ocne;

2 Epoque miocne;

3 poque pliocne.


Les priodes qui n^ sont pas subdivises en poques diffrentes le seront peut-tre plus tard, lorsquon connaitra nneux les espces qui sont propres aux diverses couches ou formanbsp;tions quelles coraprennent; mais cornme les caractres de chaque poque reposent ainsi lenbsp;plus souvent sur de simples diffrences spcifiques, ils restent assez difficiles a tablir dansnbsp;une science qui laisse encore beaucoup a dsirer.

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h nbsp;nbsp;nbsp;AD. BRONGNIART.

On ne pourra du reste les indiquer ici que dune manire trs imparfaite, car leurs carac-tres positifs exigeraient 1numration complte des espces propres k chacune de ces flores, pour laquelle nous sommes oblig de renvoyer a des ouvrages plus spciaux.

I. Rgne des Acrognes.

Le rgne des Acrognes remonte jusquaux premiers temps de la creation des vgtaux sur Ie globe. Les rares empreintes vgtales quon rencontre dans les couches sdimenteusesnbsp;des terrains de transition les plus anciens olFrent les mmes caractres essentiels que cellesnbsp;quon recueille en abondance dans les terrains houillers, o les formes caractristiques denbsp;cette premire priode se perptuent avec tout leur dveloppement.

Les mmes caractres, lgrement modifis, se montrent encore dans la flore des terrains permiens, qui termine la srie des terrains correspondant A ce rgne.

Les caractres essentiels de cette flore sont la grande prdominance de Iembranchement des Cryptogames acrognes, et particulirement des Fougres et des Lycopodiaces, lenbsp;nombre considerable des espces de la premire de ces families, le grand dveloppement desnbsp;vgtaux de la seconde, qui constituent le genre Lpidodendron, enfin lexistence de plu-sieurs families tout k fait anomales, et dtruites ds les priodes suivantes, families quenbsp;plusieurs points de leur organisation rattachent soit aux Acrognes, soit aux Dicotyldonesnbsp;gymnospermes.

Les deux priodes que nous y distinguons ne diffrent entre elles que par des carac-tres assez lgers.

Le premier fait qui frappe lorsquon examine le tableau des espces qui constituent cette flore de lancien monde, cest leur petit nombre. 11 est vrai que le relev des vgtaux fossilesnbsp;de la priode carbonifre coraprend surtout des espces provenant des terrains houillers denbsp;lEurope; mais ceux de lAmrique du Nord ayant dj fourni un contingent considrablenbsp;despces, leur tude attentive permet daffirmer que, pour la plupart, elles sont identiquesnbsp;avec celles dEurope.

Tandis que lnumration des plantes de la priode carbonifre ne comprend que cinq cents espces, la flore actuelle de lEurope compte plus de six mille Phanrogames; cellenbsp;de lEurope centrale seule plus de cinq mille, et, en y comprenant les Cryptogames, cesnbsp;nombres slveraient respectivement A onze mille pour lEurope et A neuf mille au moinsnbsp;pour lEurope centrale.

La flore de la priode carbonifre reprsente done au plus un vingtime des vgtaux qui croissent actuellement sur le sol de lEurope, si lon considre seulement lespace qui les anbsp;ports.

Si lon fait intervenir ie temps dans cette appreciation, le contraste devient encore plus frappant. Le nombre des vgtaux reconnus dans les terrains houillers correspond, en effet,nbsp;a toute une longue priode, pendant laquelle, sur le mme sol, diverses espces se sont suc-cd. 11 semble mme probable quenviron cent espces seulement auraient coexist dansnbsp;une localit donne. La pauvret et Tuniformit de cette vgtation, compares A labondance

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GRAINES FOSSILES SILICIFIES. nbsp;nbsp;nbsp;5

et Ia diversit des formes de la nrinftf nbsp;nbsp;nbsp;a * r

intressant. nbsp;nbsp;nbsp;plus

Cette rduction dans Ie ,b..e des espces de k /lore ancienne sexpliqne, du reste nar

p/Tpf nrps fps rrirfrp nn/riiiA nbsp;nbsp;nbsp;inbsp;nbsp;nbsp;nbsp;\nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;onbsp;nbsp;nbsp;nbsp;cfl

^ilurope eutire ueTodT nbsp;nbsp;nbsp;quot;'is

qml P ' ' prodmt que cinquante espces de Foupres les terrains nu on y explode en ont dia fnnrnl nl. J jnbsp;nbsp;nbsp;nbsp; * terrains houillers

^ . 1, - 1 f nbsp;nbsp;nbsp;j P nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;cinquante. Si les families mii om

contnbue a la formation de la houille n'taient pas ombreusl. elles taient done ricL equot;!

fa,mrquot;esquot;:*rr ft nbsp;nbsp;nbsp;^

nbsp;nbsp;nbsp;11nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Gomfres et les EiilipdrAp rl vv

actuelle, au nombre de vinpt-rinrr ennf m nbsp;nbsp;nbsp;pnerees de 1 Europe

ter^iu bomller, appartenanf nbsp;nbsp;nbsp;^ ^

les espces rivan.es qni leurfptrnett::

de Fougres absolument disnarne ot rin ' r 'F o i mpte des genres des pres, ou des vgtaux qT .nbsp;nbsp;nbsp;nbsp; Europe nepossMe plnsi

levL aux proportions des arbres ffPpodiaces la surface connue dn globe 'df'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;qui ont dispam de

tempres. nbsp;nbsp;nbsp;^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp; quot;quot;'luu- rencontrent plus dans les zones

con-

renc:: ;k!tnct:f::rLf f nbsp;nbsp;nbsp;'

st.t..aietdesfamil,espissa.attu:tir;t,:^^^^^

1. Priode carbonifre.

Les cai acti es de la vegetation pendant la priode carbonifre se rsument done ainsi ;

1 nbsp;nbsp;nbsp;sence comp te des Dicotyldones angiosperms ;

2 nbsp;nbsp;nbsp;Absence complte ou presque complte des Monocotyldones;

3 Predominance des Gryptogames acrognes; formes insolites et disparues appartenant aux Fougeres, aux Lycopodiaces, aux quistaces;

A Grand developpement des Dicotyldones gymnospermes, resultant de 1existence,

cette epoque, e amilles disparues non seulement au temps actuel, mais ds la fm de'la priode carbonifre.

La prdommance des Gryptogames acrognes tablit entre ia vgtation de cette premire priode et celle des petites iles de la zone quatoriale et de la zone tempre australe dansnbsp;lesquelles Ie climat maritime est port au plus haut degr, une analogie que jai souventnbsp;signalee. Toutefois, dMs ces es, la vgtation nest pas absolument dpourvue de vgtauxnbsp;phanerogames, dont 1 absence est complte dans les terrains houillers,

Reduite aux formes les plus simples et les moins parfaites, cette vgtation de la priode

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6 nbsp;nbsp;nbsp;AD. BRONGNIART.

carbonifre reprsente-t-elle une premire phase de rorgaiiisation du rgne vegetal, destine a se perfectionner avec Ie progrs des sicles, saus solution de continuit, une espce en en-gendrant une autre, ou bien faut-il considrer les espces comme ayant une existence propre,nbsp;comine apparaissant sans anctres et disparaissant sans descendance? Ce qui est certain,eestnbsp;que les formes de passage ou de transition ne se trouvent nulle part.

IIexistait done,a lepoque carbonifre,trois groupes particuliersde vgtaux non seulement compltement dtruits maintenant, mais disparus djA ds les priodes suivantes. Ilsformentnbsp;ainsi un des caractres les plus remarquables de cette vgtation primitive du globe, et menbsp;paraissent se rapporter au sous-erabranchement des Dicotyldones gymnospermes; ce sont;

1 Les Astr op hyllites, vgtaux amp; tiges articules, h feuilles veines en verticelles, nom-breuses et souvent soudes a leur base, plantes giiralement herbaces, quelquefois, ce-pendant, a tiges grosses et ligneuses semblables extrieurement celles des Calamites, mais ayant une structure interne analogue a celle des Cycades;

a** Les SigiUaries, grands vgtaux arborescents que javais dabord compars a des Fou-gres arborescentes, mais que leur structuie interne range dans cette division des Gymnospermes, dont les Stigmaria, si frquents dans tous les terrains houillers, paraissent tre les racines, mais dont les feuilles ne nous sont pas encore bien connues;

3 Les Nosggerathies, caractrises seulement par leurs feuilles presque intermdiaires, en leur forme et leur structure, entre celles des Cycades et celles de certaines Conifres.

Telles sont les formes vgtales dont lensemble constitue la flore du rgne des Acrognes, et particulirement de Ia priode carbonifre.

On voit quen faisant abstraction des vgtaux dont la dtermination est tout a fait douteuse, ces formes se rapportent a sept families diffrentes : trois de la division des Cryptogamesnbsp;acrognes, ce sont: les Fougres, les Lycopodiaces et les Equistaces; quatre de la division desnbsp;Dicotyldones gymnospermes, ce sont: les Conifres, envuon douze espces; les Nceggralhies,nbsp;douze aussi; les SigiUaries, soixante, et les Astrophyllites, renfermant quarante-quatrenbsp;espces, et comprennent un total denviron cinq cents espces, dont la moiti se rapportentnbsp;a Ia seule familie des Fougres.

La prdominance numric^ue des Fougres, la prsence des Lpidodendron, des SigiUaries et des Astrophyllites, formes anomales et dtruites ds les priodes suivantes, enfin labsencenbsp;complte des Dicotyldones ordinaires ou angiospermes, et mme probablement celle desnbsp;Monocotyldones, ainsi que la raret des vraies Conifres et labsence probable des Cycadesnbsp;proprement dites, sont done les caractres saillants de cette premire vgtation du globe,nbsp;dont les .dbris amoncels ont donn naissance aux couches de houille ou de cliarbon denbsp;(erre ancien.

On voit corabien cette vgtation, puissante par Ie nombre et la grandeur des individus, tait peu varie dans ses formes, puisque cinq cents espces, rparties dans sept ou buitnbsp;families, la constituaient, tandis qua lpoque actuelle, en Europe seulement, nous connais-sons plus de six mille espces de plantes, sans comprendre les Cryptogames infrieures,nbsp;appartenant presque toutes a ces deux grandes divisions des Monocotyldones et des Dicotyldones angiospermes, qui manquent compltement dans la priode carbonifre.

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graines FOSSILES SILICIFIES. nbsp;nbsp;nbsp;7

2. Priode permienne.

La 'periode permienne nest encore connue que trs imparfaitement et ne doit peut-tre former quune dernire poque de la grande priode carbonifre, k laquelle eile se iie dunenbsp;manire trs vidente. Les grs permiens de la Russie, dcrits par MM. Montbrison et denbsp;Verneuil, les schistes bitumineux de la Thuringe et, dans mon opinion, les ardoises denbsp;Lodve en offrent les principaux dbris. Ce sont des Fougres trs analogues a celles desnbsp;houillres et des Gonifres du genre Walchia, ressemblant aux Araucaria de lAustralie, qui ennbsp;ferment la niajorit; ces families se joignent, mais comme examples trs rares, une Astro-

phyllite, un Lpidodendron, deux espces de Noeggerathies et de Galamites. On ny a pas trouv jusqu prsent de Sigiliaries.

Les families les plus remarquables de la priode carbonifre semblent steindre vers

cette priode et annoncer ainsi la lin de cette cration remarquable, qui constitue ce que jai noinm Ie rgne des Acrognes.

11. Rgxe des Gymisosigt;ermes.

Le rgne des Gymnospermes, qui y succde, est essentiellement caractris par la predominance des deux families qui servant encore de types a cette division du rgne vegetal, les Gonifres et les Gycades; par la reduction du nombr'e des Gryptogaraes acrognes, prescpenbsp;entirement bornes des Fougres, sans Lycopodiaces et surtout sans Lpidodendron;nbsp;enfin par labsence des families spciales de Gymnospermes, qui formaient un des caractresnbsp;les plus remarquables de la priode carbonifre, et par celle des Dicotyldones angiospermesnbsp;et peut-tre mme des Monocotyldones, qui ne se montrent dune manire bien positivenbsp;que dans les terrains plus modernes. 11 en rsulte que les flor es de ces poques nont pas

laspect anomal de celles de la priode carbonifre, mais ressemblent davantage une petite fraction de la vegtation actuelle de la terre.

3. Priode vosgienne.

La piemieie peiiode de ce rgne des Gymnospermes est h priode vosgienne, comprenant seulemen e gres ugarre des Vosges, si riche en fossiles vgtaux dans quelques points, etnbsp;dont les lormes ont ete si bien illustres par MM. Schimper et Mougeot

Malgr la frequence assez grande des empreintes vgtales dans le grs de quelques carrires, les especes sont pen nombreuses, et si 1on vite les rptitions sappliquaiit a des organes differents des memos plantos, on verra que cette flore se borne a environ dix espcesnbsp;de Fougeres, deux Itquisetaces, six Gonifres des genres Voltzia et Naidingera, deux Cvcadesnbsp;douteuses, et cmq ou six plantos de position trs incertaine.

Les Conifoes compllemenl; dlffrenles de celles des terrains liouillers el de celles des poques plus rcentes et les Fougres de formes aussl fort parliculires et la plupart pronbsp;baMement presque arborescentes, sont done les caractres essentiels et trs disLtifs de

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8 nbsp;nbsp;nbsp;AD. BRONGNIART.

cette poque vosgienne qui sisole parfaitement dans la succession des formes du rgne vgtal.

La pauvret de cette flore est dnote encore par 1absence de dpots de charLon fossile provenant de ses dbris, dpots qui existent, plus ou moins puissants, pendant presque toutesnbsp;les autres priodes.

4. Priode jurassique.

La priode jurassiqm nous offre un ensemble de vgtaux bien plus nombreux et plus varies, mais se modifiant graduellement pendant la succession des terrains qui y correspondent, de sorte quon peut y distinguer quatre poques ayant chacune leur flore spciale.

Le caractre commun aux diverses poques de cette priode, et qui la distingue essen-tiellement de la prcdente, cest la prsence bien constate, et le plus souvent la grande varit des plantes de la familie des Cycades, qui se montrent dja en grand nombre dansnbsp;le keuper et se retrouvent jusqua lpoque wealdienne, tandis que pendant la priodenbsp;vosgienne on nen cite que des indices trs douteux. Aux plantes de cette familie se joignentnbsp;des Conifres de genres particuliers, des Fougres assez varies, quelques Equistacesnbsp;remarquables par leur grande dimension, et peut-tre une ou deux Lycopodiaces et Marsi-laces; lexistence de quelques Monocotyldones y parait a peu prs certaine, mais riennbsp;ntablit celle des Dicotyldones angiospermes, et ce caractre la distingue essentiellementnbsp;des diverses priodes suivantes classes sous le rgne des Angiospermes.

Cette priode se divise assez nettement en quatre poques, qui diffrent par la nature des espces qui leur sont propres, et mme par lexistence de certains genres et la prdomi-nance de Tune ou de lautre des families appartenant a ces flores:

\dpoque Jceuprique, qui succde a la priode vosgienne, est proportionnellement plus riche en Fougres que les suivantes et plus pauvre en Cycades et en Conifres. Ainsi, surnbsp;cinquante plantes terrestres signales dans le keuper de lAllemagne et de la France, onnbsp;compte vingt-huit Fougres, douze Equistaces, et tout au plus six Cycades et quatrenbsp;Conifres assez mal connues; labondance des grandes Equistaces forme un des caractresnbsp;les plus remarquables de cette poque; elle se distingue aussi par le peu de varit dsenbsp;Cycades et par leurs formes spcifiques trs particulires.

2 Lpoque liasique comprend au moins soixante-dix espces, observes en Allemagne, en France, en Angleterre et en Sude, divises presque galement entre les Fougres et lesnbsp;Cycades, qui comprennent environ chacune trente espces. Les Conifres et les Equistacesnbsp;y sont moins nombreuses; le grand dveloppement des Cycades, la varit de leurs formes,nbsp;qui permet de les rapporter a des genres divers, sont done un des caractres les plus saillantsnbsp;de cette poque compare k la prcdente, mais qui diffre dune manire moins tranclie denbsp;1 epoque suivante. Cest pliitt par des differences spcifiques et cjuelquefois gnriques quellesnbsp;se distinguent que par les rapports numriques entre les families. Ainsi certaines formes denbsp;Fougres, et surtout le Clatlieropleris meniscioides, plusieurs Plerophyllum et Nilsonia parminbsp;les Cycades, et quelques Conifres sont tout a fait caractristiques de cette poque.

3 hpoque oolilhique, par les rapports numriques des families et par lensemble des

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GRATNES FOSSILES SILICIFIES. nbsp;nbsp;nbsp;9

formes gnriques, diffre peu de la prcdente. Sur quatre-vingt-dix espces connues pro-venant de localits trs diverses, mais surtout de France et dAngleterre, quarante appar-tiennent a la familie des Fougres, plus de trente i celle des Gycades, et dix environ a celle des Gonifres. Quelques grandes Equistaces se montrent encore cette poque commenbsp;pendant les deux prcdentes; plusieurs genres de Fougres observes dans Ie lias ont dis-paru, et lensemble des espces est gnralement diffrent, tant dans cette familie que parminbsp;les Gycades et les Gonifres; les Otozamites, les Pterophyllum, les Nsonia, qui caractrisentnbsp;ces deux poques, disparaissent au contraire dans la suivante.

[i h'poque wealdienne na laiss de traces que dans un petit nombre de points de lAHe-magne, de lAngleterre et de la France, et eest surtout dans ie Hanovre quon a dcouvert les fossiles qui en ont fait connaitre la flore. Elle comprend dja cependant prs de soixantenbsp;espces, dont les Fougres et quelques autres Gryptogames forment plus de la moiti, lesnbsp;Gycades un quart et les Gonifres a peine un dixime. On ny voit encore aucun indice denbsp;vraie Dicotyldone angiosperme.

Des dpots charbonneux assez puissants, et souvent exploits avec avantage, se trouvent dans les formations oolitbique et wealdienne et prouvent limportance de la vgtation denbsp;cette poque; les bois de Gonifres, passs a letat de lignite et souvent de jayet, en formentnbsp;videmment la base.

On volt que pendant ces ejuatre poques de la priode jurassique ce sont toujours les Fougres, les Gycades et les Gonifres qui, sous des formes peu diffrentes, constituentnbsp;presque uniquement la masse de la vgtation, sans mlange aucun de Dicotyldones angio-spermes et avec quelques indices seulement de Monocotyldones.

Rgne des Angiospermes.

Le rgne des Angiospermes on des vgtaux dicotyldons a fleur complte a, en effet, pour caractere non seulement la prdominance, mais mme, autant que nous pouvons en jugernbsp;d apres tous les aits conims, lapparition sur la surface du globe de cette grande division dunbsp;legne vegeta , qui, ans tat actuel de la vgtation terrestre, constitue plus des trois quartsnbsp;de son ensemb e. Depuis la destruction des plantes de la priode carbonifre, aucunenbsp;transformation plus grande ne stait opre dans les caractres de la vgtation du globe, etnbsp;on peut dire que son changement complet pendant la priode crtace marque le point denbsp;depart de a orme u regne vgtal, tel quil existe encore de nos jours, non que les mmesnbsp;especes aient persiste sur notre sol depuis cette poque, mais paree que dans son ensemblenbsp;la vgtation offrait, ds les premires poques tertiaires, les caractres gnraux quellenbsp;imssde encore aujourdhui; les diffrences qui se sont montres depuis lors entre diversesnbsp;poques tant de meme valeur que celles qui distinguent entre elles les flores des diversnbsp;climats de la surface actuelle de la terre.

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AD. BRONGNIART.

5. nbsp;nbsp;nbsp;Priode crtace.

Cette apparition des piantes dicotyldones angiosperines ne parait pas cependant avoir acquis immdlatement un grand dveloppenient, car pendant la priode crtace ces piantesnbsp;ne se montrent quen petit nombre, elles ne prsentent que pen de formes diverses et sontnbsp;encore jointes a une trs forte proportion de Gonifres, de Cycades et de Fougres. Gestnbsp;une sorte dpoque de transition entre Ie rgne des Gymnospermes et celui des Angiospermes.nbsp;Les fossiles trs pen nombreus, et gnralement dans un tat trs imparfait de conservation,nbsp;qui lui appartiennent, exigent encore de nouvelles tudes; niais certaines feuilles apparte-nant a des vgtaux dicotyldones, dsigns sous Ie nom de Credneria, constituent un denbsp;ses cai'actres les plus remarquables.

Jusqua pisent, je nai fait mention que des formes de la vgtation terrestre de ces diverses poques; cependant, a la plupart dentre elles correspondent quelques espces denbsp;piantes marines, mais ordinairement peu caractristiques.

A la fin de la priode crtace ou au commencement de la priode tertiaire se trouvent, au contraire, des dpts ordinairement arnacs quon a dsigns souvent sous Ie nom denbsp;gres a fucodes, qui renferment de nombreuses ernpreintes de piantes marines, despcesnbsp;trs rapprocbes les unes des autres, formant un ensemble trs distinct que jai nommnbsp;poque fucodienne.

6. nbsp;nbsp;nbsp;Priode tertiaire.

Avec ces dpots marins commence la grande priode tertiaire, pendant laquelle la vgtation revt de plus en plus les caractres de celle qui existe encore actuellement. Cependant, cette vgtation sest modifie pendant Ie dpot successif des terrains tertiaires, et on peutnbsp;aussi la diviser en trois poques, correspondant aux terrains ocnes, miocnes et pliocnes,nbsp;poques toutefois souvent assez difficiles a bien distinguer, k cause des particularits localesnbsp;propres aux divers bassins dans lesquels ces terrains se sont dposs.

1 Pendant ipoque ocne, la vgtation marine se montre souvent assez dveloppe et en rapport avec ltendue ou la nature des terrains marins quelle renferme, mais ce sontnbsp;les dpots abondants de lignites correspondant a cette poque qui reclent Ie plus grandnbsp;nombre des vgtaux terrestres fossiles qui lui appartiennent. Le succin quils contiennentnbsp;en a souvent conserv des fragments, dont M. Goeppert a pu dterminer la nature; le calcairenbsp;grossier de Paris, les argiles de Pile Sheppey, dans la Tamise, nous en ont montr dautresnbsp;en grand nombre. On y a ainsi reconnu c[uelques Mousses et quelques Fougres, des grainesnbsp;de Gliara, diverses Nayades, mais surtout c[uelques Palrniers bien caractriss, des Gonifresnbsp;trs varies, et beaucoup darbres, tels que des Noyers, des Protaces, des Lgumi-neuses, etc.

2 Pendant Vpoque miocne, les Palrniers deviennent plus nombreux et plus varis, les Gonifres et les Arbres amentacs sont nombreux, mais associs a plusieurs formes trangresnbsp;a nos climats, indiquant, comme les Palrniers, une temprature plus leve et qui per-mettrait de comparer lensemble de cette flore a celle du midi des tats-Unis ou des zonesnbsp;tempres du Mexique.

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GRAINES FOSSILES SILICIFIES.

3 Enfin, pendant Vpoque pliocene, la vgtation revt presque entirement les caractres de celle des contres tempres de notre globe et de notre hmisphre. Les Palmiers ontnbsp;disparu, les Conifres se rangent Ia plupart dans les genres de lEurope ou de IAmriquenbsp;septentrionale; les Amentaces nous offrent, dune nianire vidente, de nombreux repr-sentants de nos genres actuels, des Chnes, des Hetres, des Charmes, des Bouleaux, desnbsp;Aulnes, des Ormes, des Noyers, des Peupliers, des Saules, plusieurs Rosaces, Lgumi-neuses, Rhamnes, Acrmes, Ericines, etc. Aucune forme ne semble appartenir desnbsp;vgtaux exclusivement propres aux rgions quatoriales.

Cependant cette division en trois poques distinctes des vgtaux qui ont vcu pendant la priode tertiaire est peut-tre une conclusion prmature; trs nombreuses en effet sont lesnbsp;difierences entre les associations de vgtaux observes dans des localits diverses des terrainsnbsp;tertiaires, et il est diflicile, dans ltat actuel de nos connaissances sur la succession et Ienbsp;mode de formation de ces terrains, de dire si ces diffrences tiennent a des conditionsnbsp;locales particulires ou a la diversit des poques de leur formation. Ainsi, pour ne citer quenbsp;quelques exemples tirs des localits qui, en France, offrent Ia plus grande varit denbsp;fossiles vgtaux dans des dpts tertiaires, plusieurs dentre eux se rangent sans difficultnbsp;dans la flore miocene telle que nous Ia dfinissons ci-dessus : ce sont ceux qu on a recueillisnbsp;dans les gypses dAix, en Provence, dans les grs des environs du Mans, dAn^ers et denbsp;Prigueux, o les empreintes de feuilles de Palmiers sont associes dautres plaiitesnbsp;trangres a nos climats; mais plusieurs de ces plantes exotiques dicotyldones se retrouventnbsp;dans les dpots tertiaires dArmissan, prs Narbonne, de Gergovia, prs Clermont, et cependant aucune trace de Palmier ne sy rencontre; ce serait peut-tre une poque intermdiairenbsp;entre celle des errains precdents et celle de la vraie flore pliocne, telle que nous loffrentnbsp;les schistes de Menat, en Auvergne, et plusieurs localits de IAHemagne.

L ensemble de la vgtation pendant la priode tertiaire conserve done des caractres genraiix ana ogues a ceux que nous prsente Ie rgne vgtal considr fpoque actuelle,nbsp;sui ego e en ler mas la nature de cette vgtation se modifie avec les poques et lesnbsp;localits, comme elle se modifie de nos jours sur la terre suivant les climats, pmir dopnernbsp;naissance aux flores spciales de chaque rgion gographique.

Pour recapituler en quelques lignes eet expos, dja trs sommaire, des modifications que e legne vege a a su jies depuis sa premire apparition jusqua nos jours, nous rappelleronsnbsp;qu en aisan a s lac ion des Cryptogames celluleuses, qui se trouvent en petit nombre a toutes

es epoques on peut rsumer les caractres gnraux du rgne vgtal dans les poques go-logiqiies de la manire suivante : nbsp;nbsp;nbsp;i a o

Dans les premires priodes (carbonifre el permienne). il e se composait ne dnn peut nombre de families, environ buit, appartenant a denx des grandes divisions du ranenbsp;vegetal seulement, les Cryptogames acrognes et les Dicotyldones gymuospermes divisionsnbsp;qu on peut eonsidrer comme oflrant les types les plus simples parmi les vgtaui li.neux'nbsp;mas prseulanf alors des formes plus varies et un plus grand dveloppement qifi unnbsp;epoque plus rcente.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^

O Dans les deux priodes suivantes (vosgienne et jurassiqne), Ie rgne vgtal reste

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12 nbsp;nbsp;nbsp;AD. BRONGNIART.

encore borne A ces deux meines divisions, les Cryptogames acrognes et les Dicotyldones gymnospermes, auxquelles sajoutent peut-tre quelques Monocotyldones.

Les families et les genres particuliers aux priodes prcdentes ontdisparu, les families varies de Dicotyldones angiospermes qui apparaissent plus tard nexistent pas encore, etnbsp;Ie rgne vgtal est presque toujours born a quatre families de vgtaux terrestres :nbsp;les Fougres, les quistaces, les Gycades et les Gonifres, dont les formes, quoique plusnbsp;varies quelles ne Ie sont maintenant sur Ie sol de lEurope, constituent cependant des floresnbsp;assez pauvres, comparativement au nombre des vgtaux qui croissent actuellement sur Ienbsp;mme sol. Gest du reste un caractre commun a ces premires priodes de lhistoire dunbsp;rgne vgtal; ainsi, tandis qua lpoque actuelle lEurope fournit plus de six mille plantesnbsp;dilfrentes, les dpots si nombreux de la priode carbonifre nen ont pas prsent plus denbsp;cinq cents, et encore ces espces ne vivaient-elles pas toutes simultanment, et lpoque cor-respondant au dpot dune mme couche en offre-t-elle rarement plus de cinquante a soixante.nbsp;Les priodes subsquentes sont encore moins riches en espces, car Ie nombre de celles-cinbsp;y varie de trente a cent vingt pour une mme poque.

3 A lpoque crtace, la nature de la vgtation se modifie trs notablement par lappa-rition des vraies Dicotyldones angiospermes, mles cependant a quelques plantes analogues celles de la priode prcdente.

li Mais eest pendant la priode tertiaire que ce caractre acquiert tout son dvelop-pement; la varit des espces et celle des families rappellent tout a fait alors lpoque actuelle, qui nest, pour ainsi dire, quune continuation de la priode tertiaire. H y a, dsnbsp;cette poque, transformation complte dans la nature de la vgtation terrestre par lanbsp;prsence des Dicotyldones angiospermes, cest--dire des vgtaux a vritables fleursnbsp;parfaites, que tous les naturalistes considrent comme Ie degr Ie plus lev de lorgani-sation des vgtaux. Si certains groupes de vgtaux ont perdu de leur grandeur et de leurnbsp;varit, comme les Lycopodiaces, par exemple, par la destruction des Lpidodendronnbsp;du terrain houiller, Ie rgne vgtal, se perfectiennant dans son ensemble, na inontr sesnbsp;formes les plus parfaites ou les plus compliques, ce que nous considrons commenbsp;synonyme, que dans les derniers temps de la formation de la croAte du globe, pendantnbsp;la priode tertiaire L

' Ce chapitre devait tre revu par iauteur : quelques notes indiquent les changements quil se proposait dy nitro-duire, mais elles ne permettent pas de les elTectuer avec la certitude de rendre exactement sa pense'e.

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GRAINES FOSSILES SILICIFIES.

CHAPITRE II.

GRAINES FOSSILES

TROUVES A LTAT SILIGIFI DANS LE TERRAIN HOUILLER DE SAINT-TIENNE

Ce chapitre comprend les matires suivantes :

1 Gnralites sur les graines fossiles du terrain houiller; leur mode de conservation, leuis caractres extrieurs et leur classification;

2 Gisement des vgtaux fossiles silicifis de Saint-tienne et dAutun; poque de leur silicification;

3 Mode de conservation des graines silicifies; les altrations de deux sortes quelles ont prouves . i pai maceration; a par ptrification; tat primitif de ces graines;

h Organisation gnrale de ces graines; leurs principaux caractres; leurs analogies avec les graines es vegetaux actuels; leur classification;

5 Description en genres et distinction en espces de ces graines C

^ Les vgtaux fossiles des terrains anciens, et particulireinent ceux du terrain houiller,

n ont te connus pendant longtemps que par les empreintes que leurs organes laissaient dans

es schistes ou es grs qui accompagnent les couches de houille; on nen pouvait apprcier que la forme extrieure.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^

OU graines

Plus recemment, il est vrai, on a souvent tudi des portions de vgtaux ptrifis appar-tenant k ces terrains, mas ce sont gnralement des hois, des portions de tiges, des ptioles, des fructifications de Cryptogames qui ont t lobjet de ces recherches; les fruitsnbsp;n ont donn lieu A aucune observation importante.

ses

Les descriptions dun grand nomhre de fruits du terrain houiller, et surtout de couches suprieures, inscrits sous les noms de Cardiocarpus, de Trigonocarpus et de Bliabdo-carpus, se bornent, en gnral, k faire connaitre leurs formes extrieures et quelques indicesnbsp;de leur constitution gnrale, dduits des accidents de leur cassure; la plupart, en effet, parnbsp;suite de leur mode de conservation, ne permettaient pas des tudes plus prcises, aussi lesnbsp;analogies les plus hasardes taient-elles mises en avant. Presque tons les hotanistes palon-

' nbsp;nbsp;nbsp;FSnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ trailer tous les points compris dans ce programme, nanmoins on a cru devoir Ie

reproduire tel qu d se 1 etait trac.

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14 nbsp;nbsp;nbsp;AD. BRONGNIART.

tologistes, et en particulier MM. Lindley et Gceppert, y voyaient des preuves de lexistence des Palniiers a cette priode recule.

M. Hooker, cependant, signalait 1analogie des Trigonocarpus avec les Conifres et autres Gymnospermes, et M. Schimper, de son ct, placait ces divers fruits on graines a la suitenbsp;des Cycadines. Mais la raret des chanlillons propres a ces tudes dlicates et la difficultnbsp;des prparations empchaient des travaux plus tendus.

Un gisement retnarquable de vgtaux silicifis, dcouvert depuis peu de temps dans Ie bassin houiller de Saint-tienne par M. GrandEury, dont lAcadmie connait les importantesnbsp;recherches sur la flore fossile de ce bassin, permet daborder ces tudes avec la certitudenbsp;dobtenir des rsultats plus complets. M. GrandEury a bien voulu me confier tous les mat-riaux quil a recueillis en ce qui concerne les fruits ou graines trouvs dans ce gisement,nbsp;matriaux qui saccroissent tous les jours par ses incessantes recherches. Mais, avant dex-poser Ie rsultat des observations que jai faites sur ce sujet, je crois devoir indiquer dansnbsp;c|uelle situation se trouvent les roebes qui renferment ces fossiles. Voici les renseignementsnbsp;que M. GrandEury ma fournis a eet gard :

cc Les vgtaux silicifis se trouvent dans des galets appartenant k deux principaux bancs de poudingues, situs lun a 200 mtres, lautre a 6^00 mtres environ au-dessus de lanbsp;grande couche qui occupe la partie suprieure du terrain houiller de Rive-de-Gier, dans Ienbsp;milieu des conglomrats striles, de 5oo a 600 mtres de puissance, qui sont interpossnbsp;entre Ie terrain houiller de Rive-de-Gier et celui de Saint-tienne. Ces poudingues senbsp;rnontrent dans plusieurs points, sur plus dun kilometre dtendue, a Chavillon, a la Fa-verge et a la Peronnire, prs de Grande-Groix, a Gratieux, aux bois de Corbeyne.

Les fragments de roebes siliceuses briss et transports qui composent ces bancs, placs dans les parties les plus infrieures du bassin de Saint-tienne, au-dessous de toutes lesnbsp;couches de bouille de ce bassin, proviennent videmment de dpots siliceux encore plusnbsp;anciens, qui ne se rnontrent nulle part dune manire bien claire, et surtout avec les dbrisnbsp;si nombreux de vgtaux quon retrouve dans les conglomrats qui nous occupent.

Ces dpots siliceux correspondent peut-tre a une couche dorigine plutonique, que M. GrandEury indique a environ 100 mtres au-dessus de la grande couche de Rive-de-Gier.

Les restes des plantes que ces conglomrats renferment doivent done se rapporter non a la flore bouillre de Saint-tienne, mais a celle qui fa prcde iramdiaternent, cest-a-direnbsp;a celle de Rive-de-Gier, qui, du reste, nen dilfre que trs peu.

Si nous cberchons maintenant a nous rendre compte du milieu dans lequel ces graines ont t dposes et des circonstances qui ont dR accompagner ce dpt, nous verrons que lanbsp;roebe siliceuse qui les renferme est remplie de dbris vgtaux de toutes sorles : les unsnbsp;trs volumineux, comme de gros morceaux de bois; dautres assez complets, comme desnbsp;graines, des feuilles de Fougres avec leurs fructifications, de petites branches; dautres ennbsp;fragments briss, trs tnus, mais dont les tissus sont parfaitement conservs, mls a desnbsp;detritus altrs formant une sorte de terreau sans organisation apprciable.

Quand 011 a examin de nombreuses lames minces de ces roebes siliceuses pour ftude

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GRAINES FOSSILES SILICIFIES. nbsp;nbsp;nbsp;15

de quelques-uns des fossdes quelles renferment, il est impossible de ne pas se figurer qu on a sous les veux Ie terreau et les debris de vgtaux qui couvrent Ie sol dune fort, on quinbsp;se seraient dposs dans Ie fond des mares on des tangs que ces arbres entouraient.

Ce terreau lui-mme parait souvent avoir t pntr par les racines capillaires de petits vgtaux croissant a sa surface, tels que de jeunes plantes de Fougres ou dautres Crypto-games. Ces racines dlicates, quelquefois trs altres, dautres fois trs bien conserves,nbsp;entourent les tissus spongieux de certaines graines, les pntrent mme, et peuvent, lors-quon ne connait pas leur origine, donner naissance k des erreurs.

Ces fails prouvent, en outre, que ces graines ont sjourn longtemps dans ce terreau humide, et quelles ont pu y subir des altrations notables avant dtre silicifies.

On ne sera done pas tonn de voir qu ct de tissus remarquablement bien conservs, il sen trouve qui sont dtruits ou profondment altrs, et que souvent mme les cavitsnbsp;rsultant de la destruction de certains tissus sont occupes par du quartz cristallis qui ennbsp;tapisse les parois. Malgr ces altrations, on peut souvent obtenir sur la structure de cesnbsp;graines des donnes prcises qui jettent beaucoup de jour sur leur nature.

On sait que cest au moyen de lames dtaches dans une direction dtermine et rduites a une trs faible paisseur, quon parvient k tudier au microscope la structure des diversesnbsp;parties ds vgtaux ptrifis. Ce mode de prparation, toujours trs dlicat, devient trsnbsp;difficile k mettre en pratique lorsquil faut, comme on y est oblig pour les graines, et sur-tout pour les petites graines, mettre dcouvert et prparer dans une direction dterminenbsp;des parties quune diffrence dpaisseur dun dixime de millimtre ne permettrait plusnbsp;dobserver. Cest grAce aux connaissances scientifiques et lhabilet de M. B. Renault, dontnbsp;lAcadmie a souvent apprci les importants travaux personnels sur des fossiles recueillisnbsp;par lui aux environs dAutun, que jai pu obtenir les nombreuses prparations ncessaires pour tudier, autant que ltat des chantillons Ie permettait, les caractres de cesnbsp;graines.

Dans les descriptions qui vont suivre, jemploie toujours Ie mot de graines et non de fruits, celui de tesla et non de pricarpe, paree que ces graines, comme on Ie verra, ont la plus unenbsp;grande analogie avec celles des Conifres et des Cycades, et que, sans vouloir entrer icinbsp;dans la discussion de la nature de ces organes, je suis plus que jamais convaincu quils repr-sentent des graines nues, ainsi que R. Brown 1a tabli Ie premier et que ladmettent main-tenant les botanistes les plus minents.

Toutes les graines trouves dans Ie terrain houiller, et particulirement celles qui ont t recueillies a Saint-tienne, sont des graines orthotropes, dont Ie testa prsente un bile et unenbsp;chalaze a sa base et un micropyle a lextrmit oppose; ce testa renferme un nucelle dressnbsp;dont Ie sommet correspond au micropyle. Cest lorganisation des graines des Cycades et desnbsp;Conifres; mais, a ct d cette uniformit dans les caractres fondamentaux, noqs trouvonsnbsp;une extrme varit dans les caractres dune moindre importance : cest ce quon observenbsp;aussi, quoique a un moindre degr, dans les Gymnospermes actuelles. Ainsi Ie tesia est tanttnbsp;form entirement par un tissu dense et videmment trs dur, comme celui du Pin pignonnbsp;et de rif; tantt il prsente plusieurs couches de structure, sans doute de consistance trs

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16 nbsp;nbsp;nbsp;AD. BRONGNIART.

diverse, formant un endotesta et un sarcoiesta, comme on Ie constate actueliement dans les Cycas, les Gingho, les Cephalotaxus et les Torreya. De sorte que certains genres de ces grainesnbsp;fossiles prsentent une succession de modifications semblables A celles qu on observe dansnbsp;une srie de genres vivants analogues. Les formes du testa sont en outre trs varies; il offrenbsp;souvent des crtes ou ailes nombreuses et des prolongements remarquables vers la base ounbsp;Ie sommet, qui fournissent des caractres distinctifs faciles A saisir; sous ce rapport, ienbsp;testa prsente des modifications bien plus nombreuses et bien plus prononces que celles qu onnbsp;remarque dans les Gymnospermes actuelles, et concorde ainsi avec les formes si singuliresnbsp;que nous montrent dans leurs organes de la vgtation les Gymnospermes de fpoquenbsp;bouillreb

Toutes ces graines, lorsquon peut les tudier A ftat complet, nous montrent, comme je fai djA dit, une base qui correspond A la chalaze et un sommet oppose o se trouve Ienbsp;micropyle. Par des coupes bien diriges dans 1axe de la graine, on voit souvent trs distinc-tement Ie faisceau vasculaire, form de petites traches ou vaisseaux rays, qui traverse Ienbsp;testa et va spanouir dans Ie disque de la chalaze; ce faisceau donne souvent naissance Anbsp;des faisceaux vasculaires secondaires qui se portent dans les parties extrieures du testa etnbsp;y alfectent des dispositions diverses, suivant Ie genre quon examine.

A 1autre extrmit, tantt Ie micropyle se prsente comme un canal oblitr entour dun tissu un peu diffrent de celui du reste du testa, mais ne faisant pas saillie au dehors;nbsp;tantt, dans dautres genres, Ie micropyle se prolonge A fextrieur en une sorte de bec ounbsp;de colonne travers par un canal encore ouvert dans la graine adulte, et dans lequel jainbsp;apercu, dans un ou deux cas, des grains de pollen qui sy taient engags.

Celles de ces graines dont je nai pas vu les extrmits ressemblent tellement, dans ce quon en peut tudier, A dautres graines plus compltes, quil est impossible de douter quenbsp;toutes nappartiennent au mme type et ne se rattachent ainsi aux Gycades et aux Gonifres,nbsp;tout en prsentant des formes absolument trangres aux genres actueliement existants.

La structure inlrieure de ces graines ne peut malheureusement pas tre trace dune manire aussi complte quon Ie dsirerait, la plus grande partie des tissus qui occupaieiitnbsp;fintrieur de la cavit du testa ayant t dtruite, soit par une longue maceration dansnbsp;1eau ou dans un sol bumide, soit par faction du liquide qui a dtermin la siiicification denbsp;ces organes.

Toutes les parties de la graine qui sont constitues par un tissu cellulaire dlicat et peu rsistant, rempli de matires amylaces, aibumineuses ou olagineuses, comme fembryonnbsp;et Ie prisperme, ont t dtruites ; il nen reste plus que les membranes plus rsistantes quinbsp;les limitaient; la place occupe par Ie reste du tissu est remplie de silice amorphe, ou bien

' Je dois rappeler ici que jai toujours considr, da-prs la structure de leurs liges, les Sigtllaria et les Cala-modendron comme s rapportant a des types dtruits de vgtaux arborescents de la grande division des Dicotyl-dones gymnospermes, contrairement a 1opinion de plu-sieiirs palontologistes qui les rangent parmi les Crypto-games, prs des Lycopodiaces et des Equistaces.

Le nombre et la varit des graines de Gymnospermes que je signale ici confirment celte opinion, que je voisnbsp;avec satisfaction adopte par M. Newberry dans son m-moire rcent sur diverses graines des terrains houillers denbsp;1tat dOhio {Report of the geological Survey of Ohio,nbsp;vol. I, part II, Paleontology; Descriptions of fossilnbsp;Plants, by J. S. Newberry, p- dSg).

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GRAINES FOSSILES SILICIFIES.

prsente des cavits tapisses de cristaux de quartz, comme de vraies godes. Lespace que devait occuper ie prisperme laisse cependant assez souvent voir des traces dune^ matirenbsp;brunatre formant des sortes de nuages informes, ou plus rarement de petits amas asseznbsp;rguliers qui semblent avoir rempli des cellules.

Malgr laltration de ces parties intrieures, on peut y reconnaitre presque toujours deux enveioppes membraneuses: 1une, plus externe, nait au pourtour de la chalaze ou sur sanbsp;surface superieure, et se termine en haut par une extrmit conique qui correspond anbsp;1 orifice du micropy e du testa, mais qui en est souvent assez loigne : eest la surface dunbsp;nucelle; 1 autre, beaucoup pbs altre, libre et flottante au-dessus de la chalaze, et se ter-

mmant a quelque distance au-dessous de 1extrmit conique de la prcdente, correspond a 1 enveloppe du perisperme.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^

La membrane externe ou nucellaire paralt quelquefois compose de plusieurs couches superposees Y aurai -il dans quelques-unes de ces graines une membrane interne provenantnbsp;de la secondine de 1 ovule, dont on na pas observ la prsence dans les Cycades et lesnbsp;Gonifeies, mas qui entie probablement dans la constitution des graines des Gntaces? Cestnbsp;un point que de meilleurs chant.llons permettront seuls de fixerE Sur la surface externenbsp;de cette membrane nucellaire, on peut quelquefois distinguer de petits vaisseaux stris quinbsp;sem len ormer p usieurs faisceaux ramifies faisant suite aux vaisseaux de la chalaze et auinbsp;s lvent assez baut sur cette membrane : cest un fait remarquable, mais qui ne semble pasnbsp;entiei emen langei A organisation de certaines Gonifres. La membrane propre du nucellenbsp;est forniee d une couche de cellules bien distinctes, assez grandes, et qui, dans quelques casnbsp;laies, paral se continuer avec Ie tissu mme du nucelle moins compltement dtruit. IInbsp;sem 1 e aussi que, ans quelques cas, Ie nucelle, au moins dans sa partie infrieure, tait uninbsp;a la face interne du testa par une couche de tissu cellulaire interpos.

Mas il nous leste a etudier la partie la plus intressante du nucelle, son extrmit suprieure, par laquelle sopre la fcondation.

plusieurs de ces graines, cette extrmit du nucelle, que dans des travaux anciens j ai signee sous e nom de mamelon iimprgnation, a la forme dun cne termin par une sortenbsp;f e^ lou on papr eux, et se montre ainsi avec laspect quil a dans beaucoup de graines lors-quon c ere e e tissu mort et sphacel de ce mamelon dans la graine mure; mais dans plusieurs e ces giaines, on peut mme dire dans la majorit dentre elles, et particulirernent

' Lexistence de cette membrane, formant une enveloppe distincte interpose entre Ie testa provenant de la primine etnbsp;Ie nucelle, parait surtout trs probable dans Ie genre Pachj-testa. De nouveaux cbanlillons montrent en effet dune ma-nire plus distincte que ceux que javais tudis precdem-ment une enveloppe membraneuse se prolongeant en unnbsp;tube grle, endostome, qui dpasse Ie sommet du nucellenbsp;et sengage quelquefois dans lexostome ou niicropyle dunbsp;testa. La secondine, ou membrane interne, qui semblenbsp;manquer dans la plupart des Gonifres actuelles, a e'tnbsp;signale a plusieurs reprises par R. Brown comme exis-lant dans les Podocarpus et formant a eet gard une exception remarquable a ce que lon observe gnralementnbsp;dans les Gonifres. M. Ern. Favre, dans une notice intressante (Ann. SC. nat. i865, t. III, p. 879), a rptnbsp;ces observations et a montr en outre dans ie Podocarpusnbsp;sinensis Ie dveloppement remarquable des vaisseaux denbsp;la chalaze, auxquels les vaisseaux de la surface du nucellenbsp;dans ces graines fossiles sont peut-tre analogues : lexistence dune membrane interne et lextensicfn des vaisseauxnbsp;de ia chalaze autour du nucelle ne seraient done pas desnbsp;fails sans analogues parmi les Gymnospermes actuees.


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chez celles qui sloignent Ie plus par leurs formes extrieures des graines des Gonifres et des Cycades, ce mamelon du nucelle prsente une structure tout A fait particulire, dontnbsp;on na pas signal dexemple parmi les vgtaux vivants.

Le sommet du nucelle offre une cavit qui parait circonscrite par un tissu cellulaire Idche et trs dlicat, dont la disposition et la structure ne peuvent tre bien exprimes que parnbsp;des figures exactes. Get espace vide semble souvrir suprieurement au-dessous du micropylenbsp;du testa. Gette communication est quelquefois bien distincte, mais souvent elle est masquenbsp;par le rapprochement des bords suprieurs de cette cavit, qui, au contraire, est largementnbsp;ouverte du ct correspondant a la partie suprieure du sac prispermique, dans laquellenbsp;devait se trouver 1embryon. Dans un assez grand nombre de cas, on voit dans eet espacenbsp;vide des grains elliptiques entours dune membrane bien dfinie, ordinairement assez colo-re, quelquefois marque dun rseau rgulier, quil est bien difficile de ne pas considrernbsp;comrne des grains de pollen ayant pntr, au moment de la fcondation, par le micropylenbsp;jusque dans cette excavation du nucelle.

Je suis, en effet, port a penser que, dans la jeunesse de la graine, lorsquelle tait encore a 1tat dovule, cette cavit du nucelle ne constituait quune dpression, une sorte de cupule,nbsp;dont les bords se sont ensuite rapprochs, comme cela a lieu pour le testa lui-mme, dontnbsp;la large ouverture de la primine forme plus tard le micropyle. Ge rapprochement des bordsnbsp;de la cupule nucellaire produirait ainsi une sorte dendostome qui diffrerait seulement denbsp;lendostome ordinaire, rsultant du rapprochement des bords de la secondine, en ce quilnbsp;serait form par les bords du sommet du nucelle lui-mme.

Des tudes spciales sur ce qui se passe dans cette partie du nucelle de nos Gymnospermes actuelles aprs la fcondation seront ncessaires pour savoir sil nexiste pas dans quelques-unes dentre elles de phnomnes de cette nature. Jai regrett de ne pouvoir me livrernbsp;ds labord a ces recherches.

La membrane intrieure ou prispermique est trs diffrente de celle qui limite le nucelle; elle est extrmement mince, et ne parait pas cellulaire, mais marque darolesnbsp;dues a 1application des cellules quelle enveloppait, et dont il ne reste gnralement plusnbsp;de trace.

Les positions relatives de ces membranes intrieures entre elles et avec le testa ne sont pas exactement celles de ces mmes parties dans les vgtaux vivants, et mritent de fixer notrenbsp;attention. Dans une graine mure et parfaite de Gonifre, le nucelle constituant 1amandenbsp;occupe toute la cavit du testa, et est appliqu centre sa surface interne; son tissu estatro-pbi, et rduit a une membrane centre laquelle se trouve immdiatement le prisperme.nbsp;Dans nos graines fossiles, le nucelle et sa membrane ne remplissent presque jamais la cavitnbsp;du testa; il est comme rtract, et dans quelques cas dune manire vidente, de fagon anbsp;scarter des parois du testa et de louverture du micropyle; il en est de mme pour la membrane prispermique, qui devrait tre contigue a celle du nucelle.

Est-ce le rsullat dun dvelopperaent imparfait de ces parties dans des graines striles ou non arrives a leur maturit? Le dveloppernent complet du testa rend cette hypothse peunbsp;probable.

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GRAINES FOSSILES SILICIFIES. nbsp;nbsp;nbsp;19

Est-ce plutt leffet de Ja macration et dun dgagement de gaz, ces tissus dlicats ayant t disjoints comme i epiderme est spar du parenchyme d une feudie ? Cette explicationnbsp;me parait plus probable.

Telle est la structure gnrale de ces graines, toutes recueillies dans un mme gisement du terrain houdler de Saint-tienne; toutes se rattachent, par leurs caractres les plus essen-tiels, a un raeme type, a celui des Gymnospermes: Cycades et Conifres; mais beaucoupnbsp;dentre elles^ eloignent par des caractres trs importants des genres actuellement existants;nbsp;plusieurs mme devraient probablement se rapporter des families de ce groupe actuelle-ment dtruites. Les modifications profondes que prsente leur organisation mont oblig a y

distinguer dix-sept genres, comprenant jusqua ce jour vingt-quatre espces, provenant de ce gisement spcial.

Deux principes peuvent diriger dans leur classification : les caractres les plus importants

seraient ceiix qui sont tirs de lorganisation infrieure, cest-a-dire de la structure du nucelle,

et particuberement de celle de son sommet; mais dans plusieurs espces ces caractres nont

jm etre observs, ou ne se sont pas montrs avec assez de nettet pour pouvoir tre bien

etudis. A dfaut e ces caractres intrieurs, Ie testa, dans sa structure et surtout dans la

symtrie gnrale des parties qui Ie constituent, peut tre employ avec un grand avantage ;

es caractres qu i ouinit peuvent toujours tre constats; leur importance ne saurait tre

nie, autant p us que dans beaucoup de cas ils saccordent avec ceux qui sont tirs de 1 organisation du nucelle b

Ainsi nous divisons 1 ensemble des genres de graines fossiles que nous avons tudis en deux groupes principaux :

A. Graines a sjmtriebinaire, plus ou moins aplaties et bicarnes.

Ce groupe, tis naturel, comprend les anciens genres Cardiocarpus et Rhahdocarpus, et quatre genres nouveaux, que jai distingus sous les noms de Diplotesta, Sarcotaxus,nbsp;Mxospeimum e eptocaryon. Toutes ces plantes paraissent se rapprocher des Taxines, et

on pouriait a u une corrlation entre elles et les genres des Taxines actuelles, des

modifications analogues diTio nbsp;nbsp;nbsp;ixnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;, i inbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,

6 uans les caractres se montrant dans les unes et dans les autres b

trouve quelques-unes a trois angles. Au contraire, sm-un pied de Taxus lardiva Laws., Parlat., Prod., XVI, p. 5o9 {Taxus baccata, var. adpressa Hort.), la plupartnbsp;des graines taient trigones, et quelques-unes seulementnbsp;prsentaient une forme analogue a celle du Taxus baccata.nbsp;Le caractre seul tir de la symtrie du testa de la grainenbsp;ne suffirait pas pour loigner des espces qui n offriraientnbsp;que cette difference; mais, comme je 1ai dit, ce caractrenbsp;est le plus facile employer dans ftat actuei de nos con-naissances.

^ Toutes ces graines paraissent provenir darbres du groupe des Cordattes, dans lequel les formes divei'ses desnbsp;organes de la vegetation indiquent lexistence de plusieursnbsp;types gnriques.

* L^importance de fa symtrie gnrale de ces graines est cependant sujette a quelques restrictions, si nousnbsp;en jugeons par ce qui sobserve dans quelques vgtauxnbsp;gymnospermes vivants exceptions que jai surtout punbsp;constater recemment. Amsi Ie Gingko bitoba, dont onnbsp;recueille mamtenant des graines en abondance dans Ienbsp;jardm botanique de Montpellier, prsente gnralementnbsp;un endoteata dur formant un noyau lenticulaire avecnbsp;deux carnes opposes; mais cependant un assez grandnbsp;nombre de ces grames ont un noyau trigone trois ca-renes trs rgulires et ressemblant d une manire frappante a un Trigonocarpm. On observe Ie mme fait surnbsp;les Taxus. Dans fff commun, la graine est d ordinairenbsp;legerement aplalie avec deux carnes obtnses, mais on en

.3.

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20


AD. BRONGNIART.


Ainsi

Les Cardiocarpus rpondraient aux Gingko;

Les Rhabdocarpus aux Torreya;

Les Diplotesla et Sarcotaxus aux Cephalotaxus;

Les Taxospermum et Leptocaryon aux Taxus.

B. Graines a symtrie rayonnante autour de laxe a trois, six, Luit divisions, ou a section circulaire.

Ges graines semblent sloigner davantage des formes actueUement existantes; la plupart prsentent la structure du sommet du nucelle cpie nous avons signale comme si particu-lire. II me parait probable que ces genres reprsentent la fructification de ces arbres dunenbsp;forme galement trs anomale, que la structure de leurs tiges et de leurs autres organes denbsp;vgtation mavait cependant fait ranger parmi les Gymnospermes, tandis que plusieurs desnbsp;savants qui se sont occups de ces questions persistent a les classer parmi les Gryptogames.nbsp;Telles sont les Sigillaides et les Calamodendres, auxquelles il faut joindre quelques genresnbsp;admis a la suite des Cycades et des Conifres.

Les graines fossiles runies dans cette srie ne sont jamais comprimes comme les prc-dentes; elles ont une section polygonale ou circulaire, et souvent une forme gnrale allonge et prismatique.

On peut les classer ainsi, daprs Ie nombre de leurs parties constituantes et la forme de leur section transversale :

1 A trois parties : Pachylesla. Trigonocarpus. Triplerospennarn.

onlto-

2 A six parties : Plycholesla. Hexaplerospermum. Polypterospermmn. spermum.

3 A buit parties : Eriotesta. Codonospermum.

lp A section ordinaire : Stephanospermum. JElheolesla.

IL

A. Graines comprimes a symtrie binaire.

1. Cardiocarpus. Ge genre, tabli dans mon Prodrome de lhisloire des vglaux fossiles, ntait caractris que par sa forme extrieure lenticulaire et cordiforme, qui laissait desnbsp;doutes sur sa structure intrieure et faisait hsiter a Ie considrer comme une capsule, unnbsp;fruit OU une graine.

Sa structure montre une graine ortbotrope, la chalaze correspondant a 1chancrure basi-laire, et Ie mycropyle a la pointe oppose; Ie nucelle a un sommet conique sans apparence de cavit pollinique ou espace vide au sommet du nucelle destine a recevoir Ie pollen.

Mais ces graines prsentent, dans leur testa, deux structures tres diffrentes et qui pour-raient engager y distinguer deux genres :

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GRAINES FOSSILES SILICIFIES. nbsp;nbsp;nbsp;21

Le C. Sclerolesta of're un tesla entirement dur et nettement iimit a 1extrieur

Le C. drupaceus prsente, au contraire, un tissu trs dense prs de sa surface interne, qui passe insensiblement a un tissu grandes cellules plus transparentes, formant une zonenbsp;probableinent charnue comme celle des graines de Gingko, et prsentant mme des espacesnbsp;plus transparents, assez rgulirernent disposs, correspondant sans doute a des cavitsnbsp;gommeuses ou olagineuses.

Ge qui inengage a ne pas sparer ces plantes gnriquement, c est lexistence d une forme dans laquelle le testa compact, assez pais et homogne, est recouvert cependant par unenbsp;couche peu epaisse dun tissu cellulaire plus transparentb

2. Rhahdocarpus. ~ Le genre Rhahdocarpus est un de ceux qui daprs des empremtes sen es avaient deja ete etabbs par M. Gmppert, et caractriss par la presence, A leur surfacenbsp;extrieure, de stiies ou sdlons longitudinaux; mais ce caractre, souvent trs incertain a faitnbsp;donner ce nom a un grand nombre de fruits mal dfinis du terrain houiller, et leur a faitnbsp;attnbuer les rappor s les plus singuliers avec les vgtaux vivants. Ge genre peut tre trsnbsp;bien caractrise par ia structure trs remarquable de son testa, dont la couche interne (c.-dotesta) est nettement Innite et forme dun tissu cellulaire dense et compact; la couchenbsp;externe (sarcotesta)^ est remarquable par la presence dans le tissu cellulaire qui la constituenbsp;e aisceaux nom leux re fibres solides, stendant souvent obliquement de la base au som-met, cons 1 uan une enveloppe charnue et fibreuse qui se prolonge au dela du novau denbsp;ett otesta, an vers^ e sommet que vers la base. A 1intrieur, on recommit sur Yendotestanbsp;a c a aze e e mici opy e opposs, et le nucelle dress termin par un sommet conique sansnbsp;apparence e cavite pollinique : le nucelle parait uni au testa dans sa partie infrieurenbsp;comme on o serve dans quelques Gonifres; la chalaze recoit un faisceau vasculaire centra , ^ OU naissen eux faisceaux vasculaires rcurrents qui se continuent en dehors denbsp;a caiene ans ou e son etendue. II existe deux ou trois espces de Rhahdocarpus dans lenbsp;repo si jceux e am -tienne; mais il est assez difficile de les dfinir et dapprcier leursnbsp;rapports avec les espces djA signales dans d autres localits b

3. Dipotesta. Ge genre avait t trs bien distingue par M. GrandEury par 1inspection

menie des graines, telles mipRoc o ^ nbsp;nbsp;nbsp;. i inbsp;nbsp;nbsp;nbsp;i i ,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^

, nbsp;nbsp;nbsp;. r.r ^ j ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;montrenl dans les cassures de la roche qui les renferme

et j ai te heureux de conserver le nom quil leur avait donn.

Ces graines se distmguent, en elfet, par les deux zones trs nettement limites qui consti-uen eui es a . une interne, dun tissu gnralement plus color, trs dense, et form de

' Dans ces deux types principaux, il y a des formes diverses, probablement spcifiques, qui se distinguent par leur grandeur absolue et surtout par les rapports de leurnbsp;longueur a leur largeur: dans Tune, en effet, ces deuxnbsp;dimensions sontgales; dans une autre, Cardiocarpus ox-pamus, ie diamtre transversal est au diamtre lonmtu-dinal passant par la chalaze et le micropyle comme 3 estnbsp;a 2.

Une de ces espces, dont la forme extrieure est al-longe et presque conique, 1enveloppe charnue se prolon-geant beaucoup au dela du noyau form par Yendotesta, a t dsigne par M. GrandEury sous le nom de FJi. co-nicus; 1autre, dune forme gnrale ellipsode, a t nom-me par lui Rh. subtunicatus, a cause de son analogie avecnbsp;le Rh. tunieatus de Gcnppert.


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22 nbsp;nbsp;nbsp;AD. BRONGNIART.

petiLes cellules uniformes; lautre externe, a peu prs de nime paisseur, et compose de cellules plus grandes qui varient de la partie interne a la partie externe de cette zone, etnbsp;sont souvent trs altres, niais limites par un piderme trs distinct.

Ces graines sont elliptiques, peu comprimes, mais cependant marques de deux carnes opposes peu saillantes. A lintrieur, la chalaze forme une saillie qui donne la cavit unenbsp;apparence cordiforme qui ne se manifeste pas au dehors. Le nucelle est presque cylindrique,nbsp;termin par un mamelon qui surmonte une partie conique. Je nen connais quune seulenbsp;espce, a laquelle jai donn le nom de M. GrandEury, qui la signale le premier. II estnbsp;possible que quelques-unes des graines dsignes sous le nom de Cyclocarpus appartiennentnbsp;a ce genre C

k. Sarcotaxus. Ge genre est fond sur le grand dveloppement du sarcotesta, ou zone externe du testa, qui formait videmment une pulpe paisse, molle, dont le tissu est souventnbsp;dtruit, mais qui tait limit par un piderme bien conserv, form dune seule couche denbsp;cellules, indiquantla surface trs irrgulire ou trs dforme dune masse molle ou charnue.

hendotesta, dur et compact, ressemble a celui du Diplotesta; mais il offre, dans la structure de ses tissus et dans lorganisation de la chalaze, des diffrences qui obligeront peut-tre plusnbsp;tard a diviser ce genre ou a rattacher une de ses espces, le Sarcotaxus avellanus, au genrenbsp;Diplotesta.

Dans ltat actuel de nos connaissances, on peut distinguer trois espces parmi nos chan-tillons de Saint-tienne :

Sarcotaxus angulosus. Sarcotaxus olivwformis. Sarcotaxus avellanus.

La structure de ces graines permet de les comparer a plusieurs gards a celles des Cephalo-taxus vivants.

5. Leptocanjon. M. GrandEury avait dsign, dans ses envois, sous le nom de Carpolithes avellana diverses graines ovodes, lgrement comprimes, qui ont du former plusieurs genresnbsp;distincts, Sarcotaxus, Taxospermum, et enfin celui qui me parait leur type principal, et auquelnbsp;je donne le nom de Leptocaryon. Je nen connais quune espce, le L. avellana : ce sont desnbsp;graines de grosseur moyenne, ellipticjues, peu allonges (12 millimtres sur 10), lgrementnbsp;aplaties et bicarnes, dont le testa, presque homogne, est form de petites cellules elliptiques OU globuleuses, parois trs paisses, se dsagrgeant facilement, sans piderme ninbsp;couche externe diffrente, mais tapiss a lintrieur par quelques rangesde fibres grles lon-gitudinales. Ce testa est travers par un canal micropylaire troit, et prsente a sa base unenbsp;chalaze discode, sur laquelle repose la base du nucelle; celui-ci parait souvent uni a la facenbsp;interne du testo jusqua moiti de la hauteur par un tissu cellulaire interpose, mais souventnbsp;dtruit; il est fibre plus haut, et se termine par un sommet conique dont lextrmit formenbsp;une papille celluleuse saillante sous le micropyle.

' Le nom de Cyclocarpus a t donn a des graines du terrain houiller dont les empreintes ressemblent a cellesnbsp;des Cardiocarpus, sauf icliancrure en coeur de la basenbsp;qui caractrise ces derniers. Mais la forme des Cyclocarpus se retrouve dans les noyaux isols des Bhabdocarpus etnbsp;des Diplotesta, et ne sufllt pas ponr les distinguer.


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GRAINES FOSSILES SILICIFIES. nbsp;nbsp;nbsp;23

Ce genre, guoique ressemWant extrieurement au Taxospermum, en difFre beaucoup par la constitution de son lesta et de son nucelle.

6. Taxospermum. Les graines que je dsigne sous ce noui ressemblent, plus que toutes autres,par leur forme extrieure, celles de notre Ifou Taxus. Elles ont un testa mince, dap-parence dure et solide, mais dune organisation plus complique que celle du testa des Taxusnbsp;actuels; d prsente un piderme interne trs distinct, form dune seule couche de grandesnbsp;cellules carres, une couche compose de fibres diriges paralllement a 1axe, une couchenbsp;de tissu dense a ce u es oblongues, et une zone externe mince, compose de cellules plusnbsp;transparentes, sans piderme distinct. Cette couche externe spaissit vers Ie bant, et formenbsp;une sorte de caroncule papiUeuse autour du micropyle.

La chalaze parad constdue par un disque peu pais, dont on na pu observer Ie faisceau vasculaire.

Le nucelle est teimine par un sommet conique qui semble creus dune cavit pollinique entouree d un tissu cellulaire spcial, et renfermant quelques grains de pollen.

e ne connais qu une espce de ce genre, djgi observe trs anciennement a Saint-tienne, e SUIS leureux e ui onner le nom de M. Griiner, dont les travaux ont tant contribu a

faire connadre la constitution gologique du bassin houiller de Saint-tienne.

e axosperrmm Grunen est une graine elliptique lgrement aplatie, a deux carnes o uses, ^ imetres de long sur 9 millimtres de large, beaucoup plus grossenbsp;pai consequen que es graines de lIf, auxquelles ces graines ressemblent par leur forme

exteueuie, mas ont e es difrent videmment beaucoup par la structure de leurs diverses parties.

B. Graines prismatiques

OU cylindriques dont ie testa est organise symtriquement autour de laxe.

7. Pachytesta. Le genre Pachytesta est videmment, de tous ceux qui se trouvent dans ces teriains, le plus remarquable par lnorme volume des graines qui le constituent; ellesnbsp;ont la forme dun ellipsode allong, dont les dimensions varient probablement suivant lesnbsp;espces, mas c[ui peuvent atteindre 11 centirntres de long sur 5 de large.

Ces giaines avaient t dsignes par M. GrandEury, dans ses envois, sous le nom de Rhabdocarpus giganteus; mais ltude de leur organisation montre quelles nont rien de

commun avec le pnre Rhabdocarpus, les stries longitudinales qui se remarquent a sa surface nayant pas la mme origine.

Le testa qui constitue 1 enveloppe externe de ces graines est entirement compact et probablement trs dur; il est souvent bris par la pression; les fragments en sont disjoints,nbsp;mais sans etre deforms. Dans la zone moyenne, ce testa a environ 6 millimtres dpaisseur;nbsp;dans une varit^ ou espce, il prsente prs de la chalaze 8 millimtres, dans une autrenbsp;12 millimtres dpaisseur; il spaissit galement au bout micropylaire, au moins dansnbsp;certains chantillons, et acquiert aussi jusqua 12 millimtres dpaisseur.

Son tissu est compos de cellules allonges, sinueuses, replies de diverses manires,

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24 nbsp;nbsp;nbsp;AD. BRONGNIART.

suivant Ia zone quon examine. Ce testa, formant un eerde trs rgulier, est cependant partag en trois segments par des sortes de sutures dtermines par une lame trs mincenbsp;dun tissu compos de cellules parallles; elles correspondent chacune a lintrieur deuxnbsp;petites crtes qui paraissent avoir uni Ie testa au tissu extrieur du nucelle, mais dont lesnbsp;liens sont dtruits. Le caractre important quon y observe consiste dans la prsence, prsnbsp;de la surface externe, de faisceaux vasculaires nombreux qui dterminent les lignes sail-lantes longitudinales quon remarque sur la surface extrieure. Quelques autres faisceauxnbsp;moins nombreux sont placs plus loin de la surface; ils naissent les uns et les autres, maisnbsp;a des bauteurs diffrentes, du faisceau vasculaire qui traverse la base du testa pour se rendrenbsp;a la cbalaze.

Gette cbalaze forme un des caractres remarquables de ces graines; elle est leve sur un pdicelle pais etassez court, surmont dun disque concave, comme une sorte de coupe dontnbsp;les bords se replient et senroulent en dessous pour donner naissance a la membranenbsp;externe du nucelle. Au-dessus du disque de la cbalaze se trouve une autre membrane,nbsp;probablement celle qui entoure le prisperme. Au dela de cettergion, tous les tissus intrieurs de la graine sont dtruits ou trs altrs, et la cavit de la graine devient commenbsp;une gode tapisse de cristaux de quartz. Nous navons jusqua prsent que des donnesnbsp;trs imparfaites sur le reste du nucelle et sur lorganisation de son sommetb

8. Trigonocarpus. Javais, ds 1828, dsign sous le nom de Trigonocarpus des fruits trigones du terrain bouilier considrs par Sternberg comme des Palmacites, et je les avaisnbsp;laisss parmi les Monocotyldones douteuses. Depuis lors cette dsignation a t applique .nbsp;beaucoup de fruits analogues, sans que leur classification ait t fixe dune manire plusnbsp;certaine; car Lindley (^Fossil Flora) et Gceppert (^Flor. permiensis) les considrent commenbsp;une preuve positive de 1existence des Palmiers a lpoque houillre.

M. J. Hooker, dans une Notice sur quelques chantillons a structure conserve (Trans. Soc. Roy. i855^), a mis le premier lopinion de leurs affinits avec les Gymnospermes;nbsp;mais sa description se rapporte plutt au genre suivant.

M. Schimper, qui ne parait pas avoir connu cette opinion de M. Hooker, les place cepen-

* De nouveaiix chantillons nous ont fourni sur ia structure intrieure de cette graine remarquable desnbsp;donnes plus prcises. Le testa est reconvert a lintrieur,nbsp;dans toute son tendue, dune couche de tissu cellulairenbsp;limite par un pidemie interne qui pourrait tre pris,nbsp;par suite de la destruction frquente dune partie du tissunbsp;qu'il recouvre, pour une enveloppe distincte; plus a iin-trieur se trouve une enveloppe tres dlicate unie dansnbsp;une grande tendue a celle du nucelle, dont elle se sparenbsp;plus haut et qui parait correspondre a une secondine denbsp;lovule; elle se termine suprieurement en un tube grlenbsp;correspondent au micropyle et formant un endostome.nbsp;Cest au-dessous de ce proiongenient tubuleux que senbsp;trouve le somniet du nucelle; plus bas on distingue encore une sorte de cioison merabraneuse qui separe sanbsp;partie suprieure de la zone qui devrait tre occupe parnbsp;le prisperme. R y a ia une structure trs complexe quonnbsp;reconnait dune manire trs vidente dans la cassurenbsp;dcbantiilons que leur nature cristallise ne permetlranbsp;peut-tre pas de prparer en lames minces.

Je rappellerai que de grosses graines fort semblables a celles-ci ont t considres il y a djii longtemps par moinbsp;comme se rapportant probablement au genre Dlwggerathianbsp;(^Comptes rendus, i845, t. XXI, p. iSqa).

^ On the Structure of certain limestone ?(odules enclosed in seams of bituminous Coal, with a Description of some Trigo-


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25

GRAINES FOSSILES SILICIFIEES.

dant a la suite des Cycadines, plutt daprs leurs associations goiogiques que daprs leurs caractres. La structure de toutes leurs parties tablit dune manire positive leur placenbsp;parmi les Gymnospermes.

Ce sont des graines elliptiques trigones, trois carnes peu saillantes, ne se prolongeant pas en ailes; celle de Saint-tienne que jai tudie est plus petite que la plupart denbsp;celles qui ont t dja dcrites, et surtout que Ie vrai Trigonocarpiis Nceggerathi, quon doitnbsp;consideier comme Ie type du genre, et qui diffre peut-tre en quelque point de la grainenbsp;que jai examinee.

Ici Ie testa, mince, entireraent forme dun tissu dense et compact, offre cependant deux couches superficielles diffrentes de la zone moyenne, compose de cellules rayonnantes.nbsp;Les trois angles sont marqus surtout vers lextrmit suprieure, et correspondent dansnbsp;cette partie A trois sutures qui paraissent pouvoir se disjoindre, probablement a lpoque denbsp;la germination. Le testa se prolonge suprieurement en un micropyle tubuleux. La chalazenbsp;est produite par un faisceau vasculaire trs marqu qui traverse le testa sa base. Lenbsp;nucelle prsente un sommet conique, dune forme trs particulire, et assez variable sur lesnbsp;diffrents chantillons, mais montrant toujours un espace vide bord dun tissu cellulairenbsp;spcial, et contenant quelquefois des grains dapparence pollinique.

Cette espce, que je ne puis rapporter avec certitude a ancune des espces dja dcrites, recevra le nom de Trigonocarpus pusillus.

9. Trip ter ospermim. La graine sur laquelle ce genre est fond prsente la forme gnrale des Trigonocarpus, et son arnande, dpouilie du testa, en aurait tous les caractres; mais ce testa, trs pais, se prolonge en trois ailes trs saillantes, et est compos de deuxnbsp;couches trs distinctes : linterne est forme dun tissu serr, trs color et trs opaque,nbsp;compos de cellules diversement diriges; lextrieure, plus large, est constitue par unnbsp;tissu plus lacbe et plus transparent. Ces deux couches sont spares dune manire trsnbsp;nette, et sont mme quelquefois disjointes; elles se continuent dans les ailes et autour dunbsp;micropyle, qui forme un bec pais et saillant. La chalaze est fournie par un faisceau denbsp;vaisseaux stris ou de traches trs fines qui, traversant la base du testa, spanouissentnbsp;pour former le disque chalazien , et couvrent, dans une assez grande tendue, la surfacenbsp;externe du nucelle. Le sommet de ce nucelle, dtruit par la prparation, ne montre quenbsp;son extrmit, assez loigne du micropyle par la rtraction de lensemble du nucelle, ainsinbsp;quon lobserve assez frquemment dans ces graines fossiles.

Je nai eu a ma disposition quun seul chantillon de cette graine, qui na pas permis de multiplier davantage les prparations; cette graine est assez grosse, chacune de ses faces, denbsp;1 extrmit dune aile a lautre ou de la base au sommet, ayant environ 3 centimtres.

nwarpon contained in them, by Joseph Dalton Hooker, ^ D., et Edward William Binney, esq., ik de'c. i85/i.

Si dans le texte de cette notice je nai cite que M. Hoo-er, c est que j ai attribu plus spcialement a ce savant otaniste la question des aliinits de ces graines avec les

vgtaux actuels, et plus particulirement avec ie Gingko OU Salishuria. Les Trigonocarpes tudids par ces auteursnbsp;proviennent de la partie infrieure des couches de charbonnbsp;du Lancashire, par consquent de terrains carboniferesnbsp;beaucoup plus anciens que ceux de Saint-tienne.

h


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26 nbsp;nbsp;nbsp;AD. BRONGNIART.

H est possible que certains Trigonocarpus djA dcrits se rapportent au moule intrieur de cette graine, dpouill de son testa et de ses ailesb

10. nbsp;nbsp;nbsp;Ptychotesta. Ce genre se distingue facilement par Ia structure toute particulirenbsp;de son testa. Les six ailes qui prolongent les angles de la graine a section hexagonale sontnbsp;en effet forraes, non par une extension du tissu du testa, mais par Ie testa lui-mme replinbsp;a lextrieur. Ces ailes ont ainsi une double paroi, identique, quant a sa structure et a sonnbsp;paisseur, au testa qui entoure Ie corps de ia graine, et sont mme largies leur extrmitnbsp;libre par lcartement de ce repli du testa.

Cette enveloppe de la graine, trs mince, est homogne, mais cornpose de lames parallles a la surface du testa, formes de fibres cylindriques parailles les unes auxnbsp;autres dans une mme lame, mais se croisant dans diverses directions dans les lamesnbsp;superposes.

Les premiers chantillons ne nous avaient montr que des sections transversales de peu dtendue en longueur; un nouvel exemplaire vient de nous prsenter toute la longueur denbsp;la graine fendue par son milieu, mais nen renfermant pas les parties intrieures : on voit quenbsp;cest une graine allonge fusiforme, dont la cavit a environ i8 millimtres de long. sur k anbsp;5 millimtres de large, mais qui, avec les ailes, se prolongeant au-dessus et au-dessous,nbsp;atteint environ 3 o millimtres en longueur et i o A 12 en largeur. La graine est en outrenbsp;sensiblenient arque.

La disposition de ces prolongements et la structure de la chalaze et du micropyle nous sont encore inconnues, ainsi que tout ce qui concerne Ie nucelle.

11. nbsp;nbsp;nbsp;Hexapterospermum. On na trouv jusqua prsent que des chantillons asseznbsp;incomplets de ces graines, qui cependant constituent deux espces bien distinctes par lanbsp;structure de leur testa.

Leur coupe transversale nous montre un testa liexagone se prolongeant aux angles en six ailes trs saillantes.

Dans Tune de ces espces [H.stenopterum),\Q testa, quoique trs mince, est form de deux couches trs diffrentes ; Tune interne, plus dense, constitue par des cellules allonges,nbsp;disposes en bandes longitudinales et transversales; 1autre externe, cornpose dun paren-chyrne cellulaire rgulier plus transparent. Ces tissus se continuent dans les ailes, qui sontnbsp;minces et aigus, et autour du micropyle, qui forme un tube trs saillant, dont nousnbsp;navons pu voir lextrmit.

Dans 1autre espce [H. pachypterum), Ie testa, trs nettement limit, est corapos dun

Gest a ce genre que se rapportent sans doute les Trigonocarpes dcrits par MM. Hooker et Binney, et pro-bablement plusieurs des espces classes dans ce genre etnbsp;qui paraissent avoir une couche extrieure du testa distinctenbsp;dun endotesta plus dur. Quant a la dhiscence de ce testanbsp;en trois valves, je crois quelle a eu lieu, dans ces troisnbsp;genres a forme trigone, par suite du gonflement des parties intrieures, comme on Iobserve dans diverses grainesnbsp;au moment de la germination. Cette division en troisnbsp;valves est signale dans les empreintes de plusieurs Trigonocarpes non silicifis, et jen ai observ Ie commencementnbsp;sur quelques chantillons des graines qui nous occupent.


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GRAINES FOSSILES SILICIFIES. nbsp;nbsp;nbsp;27

tissu semblable dans toute son paisseur, form de cellules allonges ou oblongues, droites OU courbes, diversement diriges. Les six ailes correspondant aux angles sont larges a leurnbsp;base, offrent une section transversale triangulaire, et sont constitues enlirement par unnbsp;tissu compact semblable A celui du iesla. Dans cette espce, nous navons vu que lextrmitnbsp;chalazienne, qui parait offrir un prolongement des ailes au-dessous de la base de la graine.

Par ce caractre, aussi bien que paria structure des ailes ou plutt des crtes paisses du testa, cette seconde espce semble avoir quelque analogie avec Ie genre Polylophospermum,nbsp;et, plus compltement connue, elle devra peut-tre lui tre attribue.

12. nbsp;nbsp;nbsp;Polypterospermum. Cette graine, dont je nai pu tudier quun seul chantillon,nbsp;mas tres complet, est remarquable par Ie nombre et ltendue des ailes qui naissent de sanbsp;surface.

Elle devait tre ovode, obtuse vers sa base, aigu a son sommet; sa section transversale tait hexagone, avec six ailes troites et aigus aux angles du testa, et six autres ailes plusnbsp;courtes et tronques naissatit du milieu de cbacun des cts de riiexagone; Ie testa, trsnbsp;mince, est dense et opaque vers Iinterieur, o sa structure est difficile a reconnaitre; plusnbsp;a lextrieur, il est form de fibrilles grles, sinueuses, diversement replies, dterminant desnbsp;saillies lextrieur.

Les ailes paraissent formes par une expansion de ce tissu : elles sont, en effet, composes de filaments ou cellules filiformes flexueuses, diriges perpendiculairement a la surface dunbsp;testa, unies entre elles par leur juxtaposition ou par un tissu dlicat et souvent dtruit; lesnbsp;ailes intermdiaires k celles des angles sont plus courtes, plus larges, tronques, et semblentnbsp;termines par de petites cellules; la chalaze, peu tendue, surmonte un reste de funiculenbsp;et ne prsente rien de particulier. Le micropyle se prolonge en tube court form par desnbsp;cellules allonges.

Le sommet du nucelle parait termin par un petit canal cylindrique surmontant un espace creux spcial, comprenant, dans eet cbantillon, une petite masse coagule quinbsp;semble forme de granules polliniques agglomrs; la disposition des membranes qui constituent le sommet micropylaire du nucelle est assez remarquable, mais exigerait des figuresnbsp;pour tre comprise.

Tous ces dtails, obtenus par des sections parfaitement diriges dans un seul chantillon, sont une preuve du talent de M. B. Renault, auquel je suis heureux de ddier cette espcenbsp;{Polypterospermum RenauUii).

13. nbsp;nbsp;nbsp;Eriolesla. Je nai vu quun fragment peu tendu de cette graine, mais il olTre desnbsp;caractres qui la distinguent facilement.

La section transversale, quoique incomplte, indique une graine octogone, dont le testa mince et compact, compose de cellules oblongues diriges paralllement a la surface internenbsp;et transversalemeiit par rapport a iaxe, se dveloppe extrieurement en cellules allongesnbsp;perpendiculaires a la surface, formant des poils qui couvrent toute la surface externe dunbsp;testa, et sont plus allonges vers les angles, quils rendent plus apparents.

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28

AD. BRONGNIART.

Cette graine {?. velutina) a environ 8 niillimtres de diamtre. On ignore son tendue en longueur et la structure de ses autres parties.

14. nbsp;nbsp;nbsp;Polylophospermum. La forme remarquable de cette graine aurait du la signaler auxnbsp;auteurs des flores du terrain houiller; cependant je nen trouve aucun indice dans les publications sur les fruits fossiles. Est-elle propre au bassin de Saint-tienne?

Gest une graine allonge, prismatique, longue de i5 millimetres, sans compter ses prolongements infrieurs et suprieurs. La section de son testa est hexagonale, et chaquenbsp;angle se prolonge en une crte large a sa base; dautres crtes plus courtes slvent dansnbsp;lintervalle du milieu des faces du prisme hexagonal. Ces crtes, qui sont Ie prolongementnbsp;du testa, sont formes dun tissu dense et opaque; mais au dehors on voit un tissu cellulairenbsp;plus lAche et transparent, souvent dtruit, qui occupe les cts des grandes crtes et linter-valle entre celles-ci et les plus petites.

Cest sur ces graines que jai observ pour la premire fois ces radicelles qui, en rampant a leur surface, pntrent et dtruisent ce tissu et en rendent lobservation tres difficile; ellesnbsp;sintroduisent en outre a travers ce tissu Idche dans les parties extrieures de ces graines.

En effet, Ie tissu du testa se prolonge au-dessus et au-dessous de la graine de rnanire a produire suprieurement une sorte de cupule en forme de grelot, ouvert vers Ie haut, etnbsp;compos alternativement de bandes solides faisant suite aux crtes du testa, et despacesnbsp;occups par Ie tissu cellulaire parenchymateux que ces radicelles traversent souvent. Anbsp;lextrmit infrieure, lorganisation est trs analogue, si ce nest que Ie centre de ce prolongement est occup par Ie funicule ou Ie faisceau chalazien, et que lespace comprisnbsp;entre ce faisceau vasculaire et lenveloppe externe est rempli par un parenchyma souventnbsp;dtruit; la graine proprement dite se prolonge suprieurement en un micropyle tubuleuxnbsp;constituant une sorte de colonne qui occupe Ie centre du prolongement suprieur du testanbsp;et en atteint lorifice.

Dans lintrieur de la graine on voit un nucelle cylindrique naissant du pourtour du disque peu saillant de la chalaze. Suprieurement, la membrane du nucelle semble senbsp;ddoubler pour former une chambre pollinique compltement vide, mais qui parait fermenbsp;en haut par un mamelon cylindrique un peu saillant, et compos de cellules allonges pa-rallles. Le sac prispermique est bien distinct et ouvert suprieurement.

15. nbsp;nbsp;nbsp;Codonospermum. Ce genre est certainement, par son organisation, le plus singuliernbsp;de ceux que nous a fournis ce gisement de Saint-tienne; il parait y tre frquent a ltatnbsp;dempreinte, quoique je ne trouve rien qui sy rapporte dans les publications sur les grainesnbsp;du terrain houiller. A ltat silicifi, nous en avons eu plusieurs chantillons, qui cependantnbsp;laissent a dsirer dans quelques-unes de leurs parties. A lextrieur, cette graine se prsentenbsp;sous la forme dune sorte de cloclie cylindrique dans le bas, et termine suprieurementnbsp;par une pyramide trs surbaisse a buit angles. La partie cylindrique, qui est un peu plusnbsp;tendue que le sommet pyramidal, se prolonge en buit lobes ou dents qui se recourbentnbsp;en dessous, et vont probablement se runir au centre ; cest cette partie dont lorganisation

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GRAINES FOSSILES SILICIFIES. nbsp;nbsp;nbsp;29

est encore douteuse; mais elle nest quaccessoire, car la graine proprement dite occupe Ie sommet pyramidal. Une coupe longitudinale montre en effet que la graine, trs dprimenbsp;dans Ie sens de laxe, a la forme dune tte de clou paisse, convexe en dessus, plane ounbsp;plus souvent concave en dessous, entoure, dans toute sa priplirie, par un testa compact,nbsp;opaque, compos entirement de cellules grles, longues, parallles a sa surface, testa quinbsp;se continue au-dessous de la graine pour constituer un prolongement infrieur analogue,nbsp;a quelques gards, a celui qui est a la base du Polylophospermum; mais il parait ferme ennbsp;dessous et n offrir que des ouvertures latrales entre les dents ou lobes signals plus liaut.nbsp;Quant a la graine elle-mme, on y retrouve les mmes parties que dans les prcdentes,nbsp;mais sous une forme trs diffrente; il y a une chalaze vasculaire, dont les vaisseaux doiventnbsp;avoir t contenus dans un tube solide prolongeant Ie testa infrieurement. Les membranesnbsp;du nucelle semblent au nombre de trois, dont les deux externes, unies dans une assez grandenbsp;tendue, correspondent probablement a la surface du nucelle; 1interne, lenveloppe pri-spermique.

Le sommet du nucelle prsente de la manire la plus distincte la chambre pollinique circonscrite par un tissu cellulaire spcial, qui parait naitre du sommet du nucelle, et quinbsp;offre suprieurement un canal trs marqu. Des granules polliniques existent dans eet espacenbsp;vide.

Une graine beaucoup plus petite du mme genre semblerait indiquer une seconde espce, Lespce type portera le nom de C. anomalum b

16. Stephanosjmmum. Les graines que nous dsignons sous ce nom avaient dja t ^ qu es pai . . landEuiy, qui nous les avait envoyes sous le nom de graines couronnes.

sont es p us petites que nous connaissions dans ce terrain, et elles sont en effet remar-q a es par espce de couionne qui surmonte leur testa et entoure le micropvle. Elles ont une forme cylmdrique ou celle d un ellipsode allong. Leur longueur totale est denvironnbsp;centimetre et leui laigem de 4 millimtres. Le tesla, mince, fait un eerde continu, dunnbsp;u opaque tis dense, compose de petites cellules spliriques et dune range de cellulesnbsp;p us transparentes a linteiieur. A la partie suprieure, ce testa se prolonge en une sorte denbsp;couronne continue, du meme tissu que dans le reste de son tendue, amincie surnbsp;or , mais sans divisions. Au milieu de cette cupule slve le cube micropylaire, larginbsp;a sa base et denviron 2 millimtres de longueur.

testa est un peu renll a la base et travers par le faisceau vasculaire qui spanouit pour

Plusieurs nouveau* cliantillons najoutent que peu de chose a ce qui concerne ia graine proprement dite; ilsnbsp;indiquent cependant dune manire plus nette que ies premiers lexistence dune couche mince de tissu cellulairenbsp;sur la surface externe du testa, et ils nous fournissentnbsp;quelques donnes plus prcises sur la structure du prolongement infrieur de ces graines. On voit que ce prolongement du testa, so repliant en dessous, vient se runir anbsp;laxe qui stend vers la chalaze, et prsente a lintrieurnbsp;des crtes sailiantes au nombre de huit qui paraissentnbsp;circonscrire autour de eet axe un espace vide ou occupnbsp;par un tissu iache et dtruit formant au-dessous de lanbsp;graine une sorte de ballon dprim. Cette organisationnbsp;singuiire, quoique mieux indique sur ces chantillons,nbsp;est souvent difficile a bien reconstituer, par suite desnbsp;dformations que cette partie a prouves par la compression et qui semblent en rapport avec la vacuite' denbsp;cette partie de la graine.


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30 nbsp;nbsp;nbsp;AD. BRONGNIART.

former Ie disque un peu saillant de la chalaze; la paroi du nucelle fait suite au pourtour de ce disque chalazien; elle suit a peu de distance la surface interne du testa, et Ie nucelle se ter-mine en haut par un sommet conique qui correspond, dune manire plus ou moins immediate , a louverture du micropyle. Gette partie suprieure du nucelle a la forme dun dme,nbsp;et prsente souvent dune facon trs nette cette cavit entoure dun tissu cellulaire spcial,nbsp;contenant trs souvent des grains de pollen bien caractriss.

Ces graines entires varient un peu de forme, et pourraient peut-tre constituer plusieurs espces. Je dsigne lespce type par Ie nom de St. akenioides.

17. jEtheotesta. Graine ellipsode ou presque sphrique, de 12 A i5 millimtres de diamtre, a testa pais homogne, form de fibres ou cellules allonges, diriges perpendi-culairement a la surface; ces fibres paraissent, sur un cbantillon, entremles a de petitesnbsp;cellules globuleuses (peut-tre par suite dune altration du tissu). Ce testa, vers sa base, estnbsp;recouvert, dans une certaine tendue, par une couche dun tissu Mcbe, form de cellulesnbsp;allonges ou fibrilles molles, diversement replies et sinueuses, qui semble constituer unenbsp;sorte darille. A lextrmit oppose (sur un autre cbantillon), Ie testa, aminci dans la partienbsp;qui correspond au micropyle, est surmont dune paisse caroncule forme de cellules fibril-leuses trs transparentes, parallles entre elles, laissant quelquefois des lacunes tenduesnbsp;par leurs disjonctions; ces cellules, qui paraissent rayonner autour du micropyle, sontnbsp;presque dans la direction de celles du testa quelles rcouvrent. La surface de cette caroncule charnue est trs nettement limite a 1extrieur par une zone de petites cellules poly-driques. A 1intrieur de la graine on trouve Ie nucelle trs rtract et dplac dans unnbsp;des chantillons, stendant, dans 1autre, dans sa position naturelle, jusquau-dessous dunbsp;micropyle; il prsente toujours un sommet tubuleux surmontant une cavit dans laquellenbsp;on observe quelques grains de pollen.

Les graines de ce genre se reconnaissent facilement, rame sur la cassure, a la texture fibreuse rayonnante de leur testa et A son paisseur, ainsi quA leur forme presque globu-leuse, qui ma fait nommer cette espce subglobosa L

II faut bien remarqiier que dans cette graine Ie tissu cellulaire lache de lexlre'mit micropylaire du testa estnbsp;continu avec Ie tissu mme de ce testa, et fait ainsi partienbsp;de cette enveloppe. Au contraire, Ie tissu qui lentourenbsp;a sa base est tranger au testa, ny adlire que versnbsp;son milieu, et laccompagne coinine un arille qui rap-pelle ia sorte de cupule des Taxus et surtout des Da-crydium.


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31

GR4INES POSSILES SILIGIFIES.

CHAPITRE III.

STRUCTURE DE LOVLE ET DE LA GRAINE DES CCADES

COMPARE k CELLE DE DIYERSES GRAINES FOSSILES DU TERRAIN HODILLER.

Dans mes tudes sur les graines silicifies du terrain houiller de Saint-tienne, javais signal un point trs remarquaMe de 1organisation dun grand nombre dentre elles. Hnbsp;consistait dans 1existence, vers Ie sonimet du nucelle et dans la partie correspondant aunbsp;micropyle du testa, dune cavit ou grande lacune situe dans Ie tissu cellulaire de cettenbsp;region, contenant presque toujours des granules ou vsicules libres quon ne pouvait consi-

drer que comme des grams de pollen, et qui mavaient fait dsigner cette cavit par Ie nom de chambre pollinique.

Je ne connaissais rien de semblable dans les families actuellement existantes de vgtaux gymnospermes; mais, parmi ces families, les Conifres avaient seules t tudies dans lesnbsp;diverses tribus ou sous-familles quelles comprennent, et les tudes nombreuses faites sur Ienbsp;groupe entier par dexcellents observateurs nindiquent rien danalogue.

Je dsirais, depuis longtemps, soumettre a des tudes semblables nos Cycades vivantes; mais ces plantes ne fleurissent dans nos serres qu de longs interyalles, et gnralementnbsp;elles restent striles, ne pouvant pas tre fcondes. Cependant, depuis quelques annes,nbsp;nous possdons des individus mMes et femelles de quelques espces dans les serres dunbsp;Musum, OU lon a rcolt leur pollen, et, par une insufflation de ce pollen conserv, faitenbsp;au moment ou les cailles ovulifres dun cone femelle scartent spontanment, on a punbsp;obtenir des graines fertiles.

Cette opration, parfaitement excute par M. Houllet, jardinier chef des serres chaudes du Musum, a t rpte, il y a un mois environ, sur un cne femelle de Ceralozamia mexi-cam; ce cne, fcond depuis quinze a vingt jours, a t sacrifi pour 1tude, ainsi qu unnbsp;jeune cne dune autre espce du mme genre (^Ceratozamia Ghieshreghtii), encore fort loignnbsp;de son dveloppement complet.

Letude anatomique de ces deux cones a t faite avec Ie plus grand soin par M. Renault, qui a bien voulu me prter son concours dans ces recherches dlicates, que ma vue nenbsp;m aurait probablement pas permis de poursuivre moi-mme, mais dont jai pu cependantnbsp;constater les intressants rsultats.

Ces rsultats tablissent lexistenee au sommet du nucelle dune structure presque iden-tique k celle des graines fossiles pourvues dune chambre pollinique, et ne laissent aucun

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32 nbsp;nbsp;nbsp;AD. BRONGNIART.

doute, lorsque ces graines sont fcondes, sur ia presence de grains de poilen dans cette cavit du sonimet du nuceile.

Sans entrer ici dans tous les dtails de lorganisation de ces ovules, et pour me bomer a ce qui concerne la fcondation, je dirai que, dans les ovules jeunes et non fconds, Ienbsp;nuceile se termine par un mamelon ou prolongement cylindrique, qui sengage dans Ie canalnbsp;micropylaire du testa, A peu prs jusqua moiti de sa longueur. Ce prolongement, cettenbsp;poque, est entirement compos de cellules un peu allonges et ne prsente aucune cavit;nbsp;il remplit exactement Ie canal cylindrique du micropyle.

Plus tard, a lpoque de la fcondation , ce prolongement du sommet du nuceile est creus dun canal cylindrique qui fait suite a celui du micropyle du testa, dans lequel il reste troi-tement engag. Vers son sommet, ce tube a une paroi trs mince, forme dun seul rang denbsp;cellules; plus bas, il est largi extrieurement et garni a lintrieur de plusieurs rangs denbsp;petites cellules.

Vers sa base, ce canal se continue avec un espace vide dont les cellules paraissent avoir t disjointes et cartes; eest une sorte de chambre commune, se prolongeant plusnbsp;profondment en plusieurs lacunes qui, dans cette plante, semblent constituer une cavitnbsp;irrgulire ou multiple; cest dans ces cavits et a diverses profondeurs, quelquefois dans Ienbsp;canallui-mme, que nous avons trouv, ebezcertains ovules, de nombreux grainspolliniques,nbsp;bien reconnaissables a leur forme et a leur grandeur, et tout fait identiques avec ceux quinbsp;avaient servi a oprer la fcondation; la prsence de ces grains de pollen, que nous avonsnbsp;constate dans plusieurs ovules, serait probablement plus gnrale sur des cones fcondsnbsp;naturellement et peut-tre avec Ie concours des insectes.

Le tissu cellulaire qui entoure cette cavit est form de cellules trs fines, trs dlicates, dont la direction varie suivant les parties du cne nucellaire quelles occupent, mais nenbsp;parait pas prsenter autant de rgularit que dans les graines fossiles.

Plus profondment, apparait la membrane qui circonscrit le tissu destin A former lalbu-men ou prisperme, et dans lequel se trouvent les vsicules embryognes.

Je nentrerai pas dans plus de dtails sur la structure de ces graines, dans lesquelles on peut constater beaucoup de points danalogie avec les graines fossiles dont jai dja signalnbsp;les caractres les plus essentiels; je dois cependant insister sur ce fait, que dans les grainesnbsp;fossiles la chambre ou cavit poUinique est bien plus nettement circonscrite que dans lenbsp;Ceratozamia que nous avons tudi, et quelle semble former un organe plus parfait et mieuxnbsp;dfini.

Quant a ce qui concerne les Cycades vivantes, jajouterai seulement quun cne femelle de Zamia furfuracea, quoique non fcond, et par consquent sterile, nous a prsentnbsp;la mme organisation, sauf bien entendu la prsence des grains de pollen, mas prouvantnbsp;ainsi que la formation de la cavit poUinique nest pas une consquence de la fcondation.nbsp;Jespre, en outre, pouvoir bientt rpter ces observations sur un Dioon edule du Mexique,nbsp;dont un cne femelle sera sous peu en tat detre fcond avec du pollen conserv de lanbsp;mme plante. A 1gard des graines fossiles, je saisis cette occasion pour dire que les nombreux cbantlons que M. GrandEury a envoys au Musum nous ont permis, non seulement

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GRAINES FOSSILES SILICIFIES. nbsp;nbsp;nbsp;33

de complter la connaissance des espces dja reconnues il y a im an, mais den ajouter

plusieurs a ces genres et nirae quelgues genres nouveaux a ceux qui avaient t djA signals.

Les observations prcdentes sur Ie mode de fcondation des Cycades (car je crois que la stiuctuie observe dans ces Zamies s tendra a toute la familie) me paraissent confirmernbsp;1 opinion que j avais deja nonce : que beaucoup de ces genres fossiles ont plus danalogienbsp;avec es ycades qu avec les Conitres, ou quils doivent plutt appartenir a une ou a plusieurs amilles de Gymnospermes cycadodes, ayant entre elles les mmes rapports c[ue ceuxnbsp;qui bent les Abitines aux Cupressines ou aux Taxines.

Ici se terrninent les pages de texte laisses par M. Ad. Brongniart. Lexplication des P andies, qud avait rdige en grande partie, a mesure que les prparations quellesnbsp;repiesentent etaient soumises a ltude, a t complte et soigneusement confronte avecnbsp;les pices originales elles-mmes par M. Renault. Personne ne pouvait mieux que eet habilenbsp;naturahste suppler M. Brongniart dans ce travail. Aprs avoir effectu les prparationsnbsp;matrielles indispensables a ces difficiles tudes, il navait jamais cess de laider dans lesnbsp;observations microscopiques quelles rendaient ncessaires pour en tirer scientifiquementnbsp;partie.

II est k souhaiter, dans lintrt de la palontologie, que M. GrandEury ne se lasse pas de runir les matiiaux importants dont les mines de la Loire semblent offrir une rservenbsp;inpuisable.

II nel est pas moins que M. Renault, de son ct, soit mis en situation de se vouer a la continuation de ces tudes, dont lintrt a t bien compris a 1tranger, si Pon en juge parnbsp;empiessement que M. Williamson a mis a publier, a dimbourg, des observations quonnbsp;pouriait presque croire antrieures a celles de M. Brongniart lui-mme, si celui-ci navaitnbsp;pus k prcaution, en communiquant ses premires recherches k lAcadmie, dannoncer la

I nbsp;nbsp;nbsp;ication ulterieure des beaux dessins que nous mettons aujourdhui sous les yeux des

naturalistes.

1 ne sera pas difficile de coinprendre que, pour en obtenir la reproduction fidle, il ait

eaucoup de temps. La mort de M. Ad. Brongniart donnerait dailleurs, au besoin, une date trop certaine son oeuvre.

tionneu^^^^^**^ ^^ssin de Saint-tienne en fossiles remarquables y attire dja les coHec-tablis'^'^^ * nbsp;nbsp;nbsp;.^*^^^ury en connait trop limportance pour permettre que les

d a nbsp;nbsp;nbsp;frangais soient privs, au profit des muses de ltranger, des nouveauts dont

II nbsp;nbsp;nbsp;a SI bien poursuivi lexploitation.

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AD. BRONGNIART.

Esprons done que les objets remarquables runis par M. GrandEury, et leur tude accomplie par M. Renault, auront bientt pour consequence la publication dun ouvragenbsp;servant de complment a celui-ci, et dormant a la pense de M. Ad. Brongniart la sanctionnbsp;complte que la mort ne lui a pas permis de fournir lui-mme.

Remercions, en terminant, llmprimerie nationale et son savant Directeur de stre associs, par les soins exceptionnels quils ont donns a loeuvre de M. Ad. Brongniart, anbsp;riiommage rendu au chef dcole de la Botanique francaise par ses collaborateurs, par sesnbsp;confrres de TAcadmie des sciences et par sa familie.

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ATLAS

ET

explication des planches.

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Pl. A.

















Fig. 20.

I n


Ady. BvongniAirt delin -


Ch.: Cuisitv Hth-.


Graines silicifies du terrain houiller de S*-tienne.

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37

GRAINES FOSSILES SILICIFIEES.

PLANCHE A.

CARDIOCARPS.

Fig. 1. Cardiocarpus drupaceus. Coupe par Ie plan de la carne.

a. Testa epais, charnu a lextrieur.nbsp;h. Cbalaze.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Nucelle et prisperme.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Extre'mite micropylaire du nucelle (grandeur naturelle).

Fig. 2. Coupe de la mme espce, perpendiculaire au plan de la carne.

Ftg. 3. Cardiocarpus expansus, dont la zone interne du testa est mise a dcouvert par la cassure de 1chantillon, et la zone externe charnue a est indique dans son pourtour.

Fig. A. Coupe longitudinale du Cardiocarpus drupaceus, varit, montrant lpaisseur de la zone cellulaire charnue et les lacunes quelle prsente vers lextrieur.

Fig. 5. Cardiocarpus sclerotesta. Portion de la base avec la cbalaze, coupe dans Ie plan de la carne.

Fig. 6. Cardiocarpus sclerotesta minor. Coupe dans Ie plan de la carne.

RHABDOCARPS.

Fig. 7. Rhabdocarpus conicus, GrandEury. Forme gnrale daprs un chantillon cass avant la prna-ration. Grandeur naturelle. nbsp;nbsp;nbsp;^ i

Fig. 8. Coupe longitudinale de la region micropylaire du mme. a. Testa avec faisceaux fibreux.nbsp;h. Nucelle avec sommet micropylaire.

Fig. 9. Coupe longitudinale perpendiculaire a la carne de la mme espce.

b^iG. 10. Rhabdocarpus suhtunicatus, GrandEury. Coupe longitudinale comprenant la cbalaze narallle

a la carne. nbsp;nbsp;nbsp;quot; ^

a. Endotesta.

h. Cbalaze avec Tongine des faisceaux vasculaires latraux de la carne se continuant en v.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Sarcotesta avec ses faisceaux fibreux.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Nucelle avec son sommet micropylaire.

Fig. 11. Coupe transversale de la mme espce. Mmes lettres.

DIPLOTESTA.

ene.


Fig. 12. Diplotesta GrandEuryana. Coupe longitudinale perpendiculaire au plan de la car

a. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Sarcotesta.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Gavits glanduleuses de la base de {endotesta.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Nucelle avec son extrmit micropylaire.

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38

AD. BRONGNIART.

Fig. 13. Coupe transversale de la mme espce dans la partie moyenne de la graine. Mmes lettres.

Fig. 14. Coupe transversale pres de la base de la graine, passant par la chalaze et les cavits glandu-leuses.

SARCOAXUS.

Fig. 15. Sarcotaxus olivwforniis. Coupe longitudinale, grossie deux fois.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Epiderme du sarcotesta.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Chalaze.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Nucelle termin par un sommet conique.

Fig. 16. Sarcotaxus angulosus. Coupe transversale, grossie quatre fois.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta avec deux carnes.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Epiderme du sarcotesta formant une enveloppe quadrangulaire.nbsp;d. Coupe du nucelle.

LEPTOCARYON.

Fig. 17. Leptocaryon avellana. Coupe longitudinale, grossie deux fois, dune raine complete.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Testa.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Chalaze.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Micropyle.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Nucelle montrant sa hase fixe a la chalaze et son sommet correspondant au micropyle.

TAXOSPERMUM.

Fig. 18. Graine du Taxospermim Grneri, de grandeur naturelle, vue par la surface aplatie. Fig. 19. La mme, vue du ct dune des carnes.

Fig. 20. Coupe longitudinale dans Ie plan des carnes, grossie deux fois.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Testa.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Micropyle.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Nucelle.

c'. Son sommet micropylaire.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Resie du sac prispermique.

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' r' V'-j?:-

V- '*



'^il::wU,*'



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PL, B.

Fig. Z.














Ady. Brongnixirt cUUn,.


CB. Cuisitv liih/.


Graines silicifiees du terrain liouiller de S-tienne.

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39

GRAINES FOSSILES SILICIFIES.

PLANCHE B.

TRIGONOCARPUS

Fig. 1. Trigonocarpus pusillm, grandeur naturelle.

micropyle, gvossie cinq fois.

Fig. 2. Coupe longitudinale passant par la chalaze et Ie

a. nbsp;nbsp;nbsp;Testa.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Chalaze.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Micropyle.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Nucelle.

e. nbsp;nbsp;nbsp;Cavite du sominet du nucelle avec grains de pollen.

Fig. 3. Coupe transversale de Ia mme graine. Mme grossissement.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Testa.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Sutures du testa.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du nucelle.

PACHYTESTA.

F,. h. Coupe longiludlnolo de groudeur alurello, doul les dimeusions r黄I,e, du febontillou

'Z aSonquot; nbsp;nbsp;nbsp;.lgt;s u

Partie infrieure du Pachytesta incrassata. a. Testa tres e'paissi vers la base.nbsp;h. Faisceau vasculaire de la clialaze.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Vaisseaux extrieurs du testa.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Vaisseaux intrieurs du testa.

e. nbsp;nbsp;nbsp;Clialaze en forme d disque saillant.

Membrane naissant du col de ia chalaze et limitant Ie tissu interne du testa

g. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du nucelle.

Partie suprieure de la mme espce ? ou du Pachyma gigantea.

h. nbsp;nbsp;nbsp;Testa Gpaissi autour du inicropyl i,

t. Tube micropylaire , eeufermant des grauules poUiniques el dpassaol Ie souuuet da ueelle.

Fig. 5. Coupe transversale du Pachytesta incrassata? a. Testa.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Vaisseaux extrieurs du testa.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Vaisseaux intrieurs du testa.

f. Membranes externes et internes du nucelle.

tripterospermm.

F,. 6 nbsp;nbsp;nbsp;Coupe lougiludlnale de la parlle suprieur, passant ar Ie micro

pyle, grossie deux lois. nbsp;nbsp;nbsp;^

a. Endotesta se prolongeant en un tube grle autour du micropyle.

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40 nbsp;nbsp;nbsp;AD. BRONGNIART.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Gouche externe celluleuse, spongieuse ou charnue du testa, se prolongeant aussi autour du

micropyle, plus e'paisse a droite, correspondant a Tune des aiies.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Micropyle.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Sommet du nucelle.

Fig. 7. Coupe longitudinale de la base de la mme graine. Mme grossissement.

a. Endotesta.

1). Sarcotesta.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Chalaze avec son faisceau vasculaire.

e. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane externe du nucelle.

. Membrane interne ou prispermique.

Fig. 8. Coupe transversale de la moili de la mme graine dtache entre les deux coupes longitudi-nales prcdentes. Mme grossissement.

a. Endotesta.

h. Gouche externe du testa se dtachant de Iinlerne. c. Une des trois aiies.nbsp;e. Membranes du nucelle.

PTYCHOTESTA.

Fig. 9. Piychotesta tenuis. Cassure longitudinale de cette graine, grossie deux fois, dans laquelle deux des aiies a a sont divises par Ie milieu et une troisime a montre son origine interne. Lintrieurnbsp;de la graine manque, on nen voit que quelques restes en b; une fracture transversale a permisnbsp;de reconnaitre sa nature.

Fig. 10. Coupe transversale dun autre chantillon, grossi deux fois.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Testa formant par ses replis six aiies obtuses a 1 extrmite'.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Nucelle.

Fig. 11. Une des aiies coupe transversalement, grossie six fois.

HEXAPTEROSPERMUM,

Fig. 12. Hexapterospermum stenopterum. Coupe transversale, grossie trois fois.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Endatesta se prolongeant en six aiies a.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Exotesta ne se prolongeant pas dans les aiies.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du nucelle.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du prisperine.

Fig. 13. Coupe longitudinale de la region micropylaire. Meme grossissement.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Exotesta.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Canal micropylaire prolong et entoure par Ie lissu de 1 exotesta.

Fig. ia. Hexapterospermum pachypterum. Coupe transversale, grossie trois fois.

a. Testa homogene offrant six crtes longitudinales paisses, dont trois paraissent se diviser par Ie milieu.

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Pl. C.







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Fig.15.


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Ad'. Bron.^niart delitv.


Ch. Cuisuv ih:


Graines silicifies du terrain houiller de S-tienne.


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GRAINES FOSSILES SILICIFIEES.

PLANCHE C.

POLYPTEROSPERMM.

Fig. 1. Polypterospermum Renaultii. Coupe transversale de grandeur naturelle.

Fig. 2. Portion de la coupe transversale du tesla et des ailes, grossie six fois.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Exotesta se prolongeant dans les ailes longues et aigus correspondant aux angles de ihexagone

et dans les ailes plus courtes et tronques occupant Ie milieu des faces de lhexagone.

Fig. 3. Coupe longitudinale de la moiti suprieure de cette graine, grossie quatre fois.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta se prolongeant suprieurement dans Ie tube micropylaire c.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Exotesta et portion dune des ailes principales divise en bandes de cellules allonges, libres ou

reunies.

d. Nucelle et membrane extrieure d', se terminant suprieurement en une sorte de cloche e ouverte du ct du micropyle et contenant une masse granuleuse (pollinique ?).nbsp;. Sac prispermique.

ERIOTESTA.

Fig. A. Eriotesta octogona. Coupe transversale dune portion de la graine prsentant trois cts de loctogone, grossie quatre fois.

a. Testa recouvert, dans toute son tendue, de poiis plus longs aux angles de loctogone.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Reste de la membrane du nucelle.

Fig. 5. Portion du testa et des poils qui Ie recouvrent, grossis trente fois.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Zone extrieure moins dense du testa.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Poils serrs simples qui font suite aux cellules de Yexotesta.

POLYLOPHOSPERMUM.

Fig. 6. Polyhphospermum stephanense. Coupe longitudinale passant par laxe de la graine, grossie deux fois.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Testa de la graine montrant Yendotesta et Yexotesta, souvent en partie dtruit et restitu.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Membiane du nucelle naissant du pourtour de la chalaze c et se terminant par Ie sommet micro-

pylaire d.

6

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^i2 nbsp;nbsp;nbsp;AD. BRONGNIART.

(!. Membrane du sac prispermique.

/. Axe vasculaire proiongeant la clialaze.

g. nbsp;nbsp;nbsp;Prolongements infrieurs des crtes principales du testa.

h. nbsp;nbsp;nbsp;Tube micropylaire continuant Vendotesta.

{. Prolongement suprieur du testa formant une sorte de cupule au-dessus de la graine.

Fig. 7. Coupe transversale de cette graine, grossie quatre fois.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Testa avec ses six crtes principales a correspondant aux angles de lhexagone et ses six crtes

secondaires aquot; occupant ie milieu des faces.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Exotesta souvent en partie dtruit par des radicelles trangres c.nbsp;d. Membranes du nucelle et du sac prispermique.

Fig. 8. Coupe longitudinale de la region micropylaire, grossie quatre fois.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Testa et origine de son micropyle.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Sommet du nucelle avec son mamelon terminal.

CODONOSPERMUM.

Fig. 9. Codonospermuni anomalum, vu par sa surface externe, tel quil se prsente dans la ruche brise, montrant les huit angles qui naissent du sommet conique du micropyle et une partie du prolongement infrieur qui stend au-dessous de la graine.

Fig. 10. Coupe longitudinale, grossie deux fois, de la graine sans son prolongement infrieur.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Testa enlourant compltement la graine et prsentant en d Ie commencement de ce prolon

gement.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Micropyle.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Cbalaze se continuant en un faisceau vasculaire entour par un tube faisant suite au testa et

spanouissant en un disque vasculaire au-dessous du nucelle.

cl. Membrane du nucelle donnant naissance suprieurement a une zone cellulaire qui entoure une cavit souvrant en haut sous ie micropyle et renfermant des grains de pollen.

e. Membrane circonscrivant Ie prisperme altr et un espace vide peut-tre occup par lem-bryon.

Fig. 11. Prolongement infrieur de la graine, Ie plus souvent dform et bris par la compression, restitu daprs diverses prparations, prsentant en a a deux des huit crtes internes qui paraissentnbsp;stendre a 1intrieur de cette cavit, en b 1origine de laxe occup par Ie faisceau vasculaire cha-lazien, et en c la cbalaze elle-mme.

Fig. 12. Coupe transversale de cette rgion tres prs de sa base, montrant les huit faisceaux fibreux, prolongements du testa, qui lentourent, et qui, daprs lexamen de Fextrieur de la graine,nbsp;devaient tre unis par un tissu cellulaire, dtruit ainsi que les parties intrieures.

STEPHANOSPERMUM.

Fig. 13. Stephanospermum akenioides, coup longitudinalement, de grandeur naturelle.

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43

GRAINES FOSSILES SILICIFIEES.

Fig. 14. Le mme, grossi quatre fois.

a. Testa avec ia coupe de son prolongement suprieur en forme de couronne a. nbsp;h. Chaiaze et son faisceau vasculaire.nbsp;c. Micropyle tubuleux en forme de bec.

e. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du nucelle naissant de ia chaiaze et se terminant suprieurement par une zone cellu-

leuse entourant un espace vide renfermant souvent des granules polliniques.

f. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du sac prispermique avec traces de prisperme al tre.

Fig. 15. Coupe transversale de ces graines.

a. Testa uniforme sans traces de carnes ni de sutures.nbsp;h. Membrane du nuceile.

lHEOTESTA.

Fig. 16. Mtheotesta subglobosa. Coupe longitudinale de la region micropylaire, grossie deux fois.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Testa.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Partie suprieure du testa dveiopp en mie caroncule cellulaire laclie entourant le micropyle.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du nuceile termin par son mamelon micropylaire.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Reste du sac prispermique.

Fig. 17. Coupe longitudinale de la partie infrieure dune autre graine, grossie deux fois.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Testa.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Excroissance arilliforme forme dun tissu cellulaire lache et lacuneux.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Nuceile rtract complet avec son sommet micropylaire et la cavit sous-micropylaire contenant

quelques grains de pollen; un de ces grains a surface arole, grossi deux fois.

Fig. 18. Coupe transversale dune de ces graines, grossie deux fois.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Testa.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du nuceile contracte et dplace.

6.

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Pi,. I.


Cardiocarpus drupaceus , Yar. expansus, ;\d. Br.

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GRAINES FOSSILES SILICIFIEES.

PLANCHE I.

CARDIOCARPUS DRUPACEUS, Var. EXPANSES. Ad. Br.

Hauteur de la graine, 4o a I12 millimtres. Largeur, ho a 43. Epaisseur, ao a 22.

Cette graine est remarquable par Ie dveloppement considerable qua pris Ie sarcotesta.

Fig. 1 (prp- ) Coupe longitudinale dune graine, passant par Ie micropyle et la chalaze, et dirige dans Ie plan principal. Gross, f.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Albumen ^ contenu dans Ie sac embryonnaire.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du sac embryonnaire.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Enveloppe du nucelle, a laquelle est soude'e sur une certaine tendue la membrane du sac

embryonnaire.

n. Cliambre pollinique, extrmement rduite et reprsente seulement par un mamelon sphacel. ch. Extrmit chalazienne de Yendotesta.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.nbsp;g. Sarcotesta.

r, r. Nombreuses petites racines qui se sont de'veloppe'es dans lintrieur et aux dpens du sarcotesta.

menie

Fig. 2 (prep. P). Coupe longitudinale passant par Ie micropyle et la chalaze dune graine de la espce, mais dirige perpendiculairement au plan principal. Gross, f.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Albumen.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Enveloppe du nucelle re'duite a son epiderme.nbsp;ch. Region chalazienne de Yendotesta.

mi. Region micropylaire.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.

g. nbsp;nbsp;nbsp;Sarcotesta.

l. Mals remplis de gomine ou de re'sine, creuse's dans Ie tissu du sarcotesta.

Fig. 3 (prp. EN). Coupe longitudinale de la rgion chalazienne dun Cardiocarpus drupaceus var expansus. Gross.

h. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du sac embryonnaire.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Epiderme du nucelle.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.nbsp;g. Sarcotesta.

l. Lacunes ou meats du sarcotesta.

ep. Epiderme qui limite nettement lenveloppe extrieure de la graine.

vc. Faisceau vasculaire qui va spanouir a la base du nucelle, aprs avoir iiiis hilralement deux branches vl, qui monlent en suivant ie plan des carnes.

Fig. h (prp. EN). Portion de la figure prcdente, prise sur Ie parcours du faisceau vasculaire chala-zien. Gross, y-

b. nbsp;nbsp;nbsp;Enveloppe du sac embryonnaire.

Comme ia plupart des graines dcrites ne paraissent pas avoir t fcondes et que lon trouve encore dans beaiicoup dentre eiles des corpuscules, nous euiploierons 1expression d'albumen de preference ceile de prisperme.

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46

AD. BRONGNIART.

c. piderme du nuceile.

cl. Couclie interne de Yendotesta.

i'. Couche moyenne.

vc.

Couche interne du sarcotesta.

Faisceau vasculaire chalazien mettant les deux branches latrales d et spanouissant en y au-dessous du nuceile.

Fig. 5 (prp. EN'). Coupe transversale faite dans la inme graine, a peu pres a la moiti de la hauteur. Gross, f.

c. nbsp;nbsp;nbsp;piderme du nuceile.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Couche interne de Yendotesta.nbsp;d'. Couche moyenne.

g. Sarcotesta.

vl. Faisceau vasculaire correspondant a Tune des carnes.

/. Lacunes creuses dans Ie sarcotesta. ep. piderme limitant les enveloppes de la graine.

Fig. 6. Portion de la figure prcdente, prise dans Ie voisinage de Tune des carnes. Gross. a. Albumen.

c. nbsp;nbsp;nbsp;piderme du nuceile.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Partie interne de Yendotesta, dtache accidentellement de la portion plus exterieure.nbsp;d'. Couche moyenne de Yendotesta.

vl. Faisceau vasculaire coup transversaiement et qui slve Ie long des carnes. gquot;. Couche de cellules rticules qui accompagnent ce faisceau.nbsp;g. Couche interne du sarcotesta.nbsp;g. Couche moyenne.

/. Couche externe du mme. li. Cellules hypodermiques.nbsp;ep. piderme.

/. Lacunes creuses dans Ie sarcotesta.

vue sous un

Fig. 7 (prp. ENquot;). Coupe longitudinale dune partie des enveloppes de la mme graine, grossissement de y.

ep. Couche cellulaire revlant intrieurement la premire couche de Yendotesta. La figure 8 montre que ces cellules sont a parois assez paisses; elles sont vues avec un grossissement denbsp;d. Premire couche de Yendotesta; les cellules sont longues, a parois incrustes, et termines parnbsp;des surfaces horizontales. La figure 9 les montre avec un grossissement denbsp;d. Deuxime couche de Yendotesta, mais compltement dtruite.

gquot;. Premire couche du sarcotesta, forme de cellules polydriques, dont les parois peu paisses sont perces de Irous irrguliers. Voir la figure 10, g. Gross.nbsp;vl. Coupe longitudinale de lun des faisceaux vasculaires des carnes, vu plus fortement grossinbsp;figure 11. II est accompagn de cellules allonges et rticules.nbsp;g. Couche moyenne du sarcotesta, forme de grosses cellules a parois minces. Voir la figure 12, g'.nbsp;Gross.

g. nbsp;nbsp;nbsp;Couche extrieure du sarcotesta, compose de cellules analogues de forme, mais leurs parois

plus paisses sont nettement perforees. Voir la figure i3, . Gross. -4^.

h. nbsp;nbsp;nbsp;Tissu hypodermique dont les cellules, de plus faible dimension que celles qui forment ie tissu

prcdent, ont leurs parois incrustes; elles ont subi une certaine dsagrgation. ep. piderme form de cellules a section rectangulaire. La grande dimension du rectangle est perpendiculaire a la surface de la graine.

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Pk. II,



Cardiocarpus sclerotesta. Ad. lir.

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47

GRAINES FOSSILES SILICIFIES.

PLANCHE II.

CARDIOCARPS SCLEROTESTA. Ad. Bk.

Hauteur de la graine, i5 millimetres. Largeur, i5 a i6. paisseur, 6 a 7.

Fig. 1 (prp. DV'). Coupe longitudinale passant par Ie micropyle, la chalaze et Ie plan principal de la graine. Gross, -p.

a. Albumen bien conserv, renferm dans Ie sac embryonnaire. h. Restes peu visibles de la membrane du sac embryonnaire.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Enveloppe du nucelle rduite a son piderme.

co. Les deux corpuscules, places symtriquement dans Ie grand plan de Ia graine, au-dessous de la chambre poHinique.

m. Chambre poHinique, peu de'veloppe dans ce groupe de graines et creusee, comme ion sait dans ia partie suprieure du nucelle, lequel est rduit ici a son piderme et a cette chambre'

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.

mi. Canal micropylaire du testa, conduisant a la chambre poHinique. ck. Region chalazienne de la graine.

Fig. 2. Portion de la figure prcdente. Gross.

a. Albumen. A sa partie suprieure ainsi qua sa partie infrieure, figure 6, EL. on peut distinguer les cellules qui en formaient la masse.

CO. Les deux corpuscules, de forme ovode. II a t impossible de reconnaitre aucune formation cellulaire dans leur intrieur.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane, enveloppe du nucelle rduite a son piderme.

m. nbsp;nbsp;nbsp;Partie suprieure de 1albumen, termine en forme de mamelon et correspondant a la chambre

poHinique.

n. nbsp;nbsp;nbsp;Restes de la chambre poHinique.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta. Les cellules qui composent cette partie de la graine sont forlement incrustes et tres

opaques.

gquot;. Sarcotesta. Cette rgion interne du sarcotesta est formee de cellules ailonges et rticules. mi. Canal micropylaire creus dans le testa et permettant aux grains de pollen dentrer sans ditB-culte dans la chambre poHinique, situee au-dessous.

Fig. 3. Partie de la figure 2, prise en A. Gross. 4^.

ep. piderme tapissant lintrieur du canal micropylaire du testa.

d'. Couche moyenne de Yendotesia, dont les cellules ont t tellement lignifies quelles sont demeu-res compltement opaques dans cette preparation. gquot;. Tissu rticul formant la couche la plus interne du sarcotesta.

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48 nbsp;nbsp;nbsp;AD. BRONGNIART.

Fig. h (prp. EL'). Coupe transversale faite a la hauteur des corpuscules. Gross. Cette coupe montre que les corpuscules sont au noinbre de deux seulement, comme dans les graines de ginckonbsp;actuels.

a. Albumen.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Enveloppe du nucelle.nbsp;co, co. Les deux corpuscules.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.

Fig. 5 (prp. EL ). Portion de la figure prcdente, prise en B. Gross, ep. piderme de Yendotesta.

d'. Cellules de la couche moyenne de Yendotesta, fortement incrustes.

gquot;. La plus interne des couches du sarcotesta. Cette enveloppe a presque compltement t dtruite dans cette espce, qui semble alors ne possder que la premire enveloppe ou endotesta.

Fig. 6 (prp. EL). Coupe longitudinale de la region chalazienne dune autre graine appartenant a la inme espce. Gross, y.

a. Albumen. Les cellules de la partie infrieure sont bien conserves.

c. nbsp;nbsp;nbsp;piderme du nucelle.

V. Faisceaux vasculaires, qui mentent dans lenveloppe du nucelle a une hauteur un peu moindre que la moiti de la graine.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta, a elements fortement lignilis.nbsp;gquot;. Premire assise du sarcotesta.

ch. Canal par o slve Ie faisceau vasculaire clialazien h, qui distribue les elements vasculaires a lenveloppe du nucelle et qui envoie, en traversant Ie sarcotesta, les deux cordons vasculairesnbsp;des carnes vl, vl.

Fig. 7. Partie de la figure prcdente, prise en C. Gross.

d'. Couche moyenne de Yendotesta, forme de cellules polydriques a parois fortement paissies et lignifies.

gquot;. Cellules rticules, arrondies, de la couche la plus interne du sarcotesta.

g'. Cellules plus allonges que les prcdentes, ponctues et rticules, qui accompagnent les faisceaux vasculaires latraux vl.

vl. Lun des deux faisceaux qui mentent longitudinalement Ie long des carnes. vv. Faisceau vasculaire dou est partie la branche vl, et qui va se terminer en spanouissant dans lanbsp;partie infrieure de Penveloppe du nucelle.

Fig. 8. Grandeur naturelle. Graine trouve isole dans les schistes houillers de Grand-Croix, pres de Saint-tienne, transforme en houille, et paraissant se rapporter a iespce qui vientdtre dcrite.nbsp;Dans cette figure, la graine est vue de face.

nous

Fig. 9. La mme, vue de profil. De chaque ct, et a des hauteurs ingales, existe un renflement particulier cpe lon na pas rencontr dans les graines silicifies, incompltes, commenbsp;lavons vu.

Fig. 10. La mme, vue par sa face infrieure, correspondant a la chalaze et a son point dinsertion.

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Cardiocarpus augustodiir.ensis. Ad. lip.


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GRAINES FOSSILES SILICIFIES.

PLANCHE IIL

CARDIOCARPUS AUGUSTODUNENSIS. Ad. Bb.'

Hauteur de ia graine, 9 a lo millimtres. Largeur, 788. Epaisseur, 5 a 6.

Fig. 1 (prp. Ha). Coupe longitudinale passant par la chalaze et Ie micropyle. Gross. ^ .

b. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du sac embryonnaire. Lalbumen na pas e't conserve'.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Epidemie du nucelle.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.

vc. Faisceau vasculaire de la cbalaze.

vl, vl. Les deux faisceaux des carnes, qui ont pris naissance sur Ie faisceau de la chalaze. mi. Re'gion micropylaire du testa.

biG. 2 (prp. H). Coupe longitudinale passant par la chalaze et Ie micropyle. Gross.

a. Albumen.

h. Membrane du sac embryonnaire. c. Epiderme du nucelle.nbsp;vl. Faisceaux vasculaires des carnes.nbsp;vc. Faisceau vasculaire de la chalaze.

Fig. 3 (prp. Hc). Coupe longitudinale passant par Ie micropyle et Ie plan principal de la graine.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Albumen.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du sac embryonnaire.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Epiderme du nucelle.

co. Les deux corpuscules places a la partie suprieure de Faibumea. n. Resfes de la chambie pollinique creuse dans Ie nucelle.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.

mi. Canal micropylaire de Fendotesta.

Fig. 4 (prp. Hd). Coupe transversale dirige a mi-hauteur de la graine. Gross. |.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Epiderme du nucelle. Lalbumen a disparu.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.

l. Lacunes creuses dans fpaisseur de Fendotesta.

l'. Anfractuosite's dispose'es avec assez de rgularite' a la surface extrieure de Fendotesta

Fig. 5 (prp. H/t). Coupe transversale dune autre graine, montrant les mmes dtails que celle qui est reprsente figure 4.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;inbsp;nbsp;nbsp;nbsp;4

Fig. 6 (prp. H/). Comme les figures prcdentes.

Fig. 7 (prp. Hg). La graine reprsente en coupe transversale dans cette figure a t comprinie et les deux parois de iendotesta rapproches 1une de 1autre. En g, figures 4 et 7, on voit une couchenbsp;cellulaire assez mal conserve se moulant sur Fendotesta, et qui reprsente les restes du sarcotesta.

Cette espce de Cardiocarpus provient des gisements silicifis dAutun, dans lesquels on la rencontre assez frquemment; toules les autres espces, au contraire, ont t dcouvertes dans ies quartz des environs de Saint-lienne.

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50 nbsp;nbsp;nbsp;AD. BRONGNIART.

Frc. 8 (prp. Hc). Partie suprieure de la figure 3. Gross, y-

a. nbsp;nbsp;nbsp;Albumen.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du sac embryonnaire.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Epiderme du nuceile.

co. Corpuscules. Celui de droite contient quelques vacuoles ou de grandes cellules dans sou intrieur. n. Cliambre pollinique renfermant encore quelques grains de pollen. Elle est surmonte dun canalnbsp;dont les parois sont formes de cellules prismatiques, allonges dans Ie sens transversal.nbsp;cl. Enclotesta,

mi. Ouverture micropylaire du testa.

Fig. 9 (prp. H). Coupe longitudinale de la chalaze. Gross, y, prise a la partie infrieure de la coupe Hfl.

h. Membrane du sac embryonnaire.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Epiderme du nuceile.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.

vc. Faisceau vasculaiie de la chalaze, qui spanouit en v au-dessous du nuceile et donne naissance aux deux faisceaux latraux des carnes vl.

Fig. 10 (prp. Hg). Coupe transversale faite dans la region de la carne, a moiti de la hauteur de la graine. Gross. -

d. Couche interne de Yendotesta. d. Couche moyenne de Yendotesta.

i'. Couche extrieure, dont les cellules polydriques ont leurs parois fortement incrustes el colo-res dans ia partie profonde de cette couche. l. Lacune creuse dans Yendotesta, dans la region des carnes.

biG. 11 (prp. Hf). Coupe transversale faite galemcnt dans la rgioii de lune des carnes, sur un autre chantillon, mais plus prs du sommet de la graine. Dans Ie plan principal, on peut remar-quer des cellules allonges transversalement o, dont les parois sont peu paisses. Gross.

ddquot;. Endotesta.

g. Restes mal conservs du sarcotesta.

Fig. 12 (prp. Hd). Portion du testa de la graine, figure 4. Gross.

dquot;. Partie extrieure de Yendotesta, dont les cellules sont trs paissies. l. Lacune creuse dans cette couche du testa,nbsp;g. Sarcotesta mal conserv.

Fig. 13 (prp. Hc). Rgion micropylaire du nuceile. Gross. c. Epiderme du nuceile.

n. Cliambre pollinique, contonant quelques grains de pollen p.

n. Canal conduisaut a la chambre pollinique. Les cellules qui en forment les parois sont prismatiques et leur grande longueur est dirige perpendiculairement a laxe du canal.

Fig. 14 (prp. He). Coupe tangentielle dirige dans lpaisseur de Yendotesta. Gross.

clquot;. Couche extrieure de Yendotesta, forme de cellules polydriques rgulires et a parois 1'orte-ment incrustes.

l. Lacunes creuses dans Yendotesta, occupes peut-tre par des matires gommeuses. ep. Epiderme qui tapisse 1intrieur de ces lacunes.

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hnprintcrie Nationale.


Cyclocarpus imTnmular.is. Ad. Br.

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51

GRAINES FOSSILES SILICIFIEES.

PLANCHE IV.

CYCLOCARPUS NUMMULARIS. Ad. Br.

Hauteur de la graine, 17 miliimtres. Largeur, i5. Epaisseur, ?.

Fig. 1 (pip. Ct). Coupe longitudinale faite suivant Ie plan des carnes et passant par la chalaze et Ie micropyle. Gross, -f.

a. Albumen en partie dtruit. h. Membrane du sac embryonnaire.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Epiderme. Dernier reste du nucelle.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.nbsp;g. Sarcotesta.

ch. Re'gion chalazienne de la graine.

vv. Faisceaux vasculaires enveloppant la base du nucelle.

vl Faisceaux vasculaires qui sinllchissent, apartir de la chalaze, pour remonter jusquau sommet de la graine en suivant les carnes.nbsp;mi. Canal micropylaire du testa.

Fig. 2 (prp. Ct). Partie suprieure de la figure prcdente. Gross, y-

c. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane enveloppe du nucelle reprsente seulement par son e'piderme.nbsp;e'p. Epiderme interne de \endotesta, spar de ce dernier par la maceration.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Couche interne de endotesta.nbsp;d'. Couche moyenne du mme.nbsp;dquot;. Couche externe.

vl. Faisceaux vasculaires qui se'lvent jusquau sommet de la graine, en suivant les deux carnes latrales.

g'. Couche interne du sarcotesta. g'. Couche moyenne.nbsp;g. Couche plus exte'rieure.

ep. piderme form dun rang de cellules, dont Ie grand axe est perpendiculaire a la surface de la graine.

mi. Canal micropylaire du testa.

Fig. 3 (prp. Ct). Rgion chalazienne de ia figure prcdente. Gross.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Enveloppe nucellaire parcourue dans sa partie chalazienne par de nombreux faisceaux vascu

laires.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Couche interne de endotesta, forme de cellules un peu allonges.nbsp;d'. Couche moyenne.

d'. Couche extrieure.

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52 nbsp;nbsp;nbsp;AD. BRONGNIART.

vl. Faisceaux vasculaires dirigs dans ie plan des carnes. On peut suivre dans la figure la marclie de ces faisceaux, qui prennent leur origine en v, se rflchissent en v'v, puis se relvent en vl,nbsp;aprs stre rllchis une seconde fois.

gquot;. Cellules re'ticules formant la couclie dans laquelle slvent les faisceaux vasculaires rcur-rents vl.

g. Couche moyenne du sarcotesta.

g. Couche extrieure.

ep. Epiderme.

De ch a v slve verticalement Ie faisceau vasculaire chalazien, qui donne naissance aux deux ordres de vaisseaux indiqus prcdemment, lun qui appartient a lenveloppe du nucelle,nbsp;laulre qui parcourt Ie testa.

Fig. ^ et 5. Sarcotesta et endotesta.

Fig. 4. Coupe longitudinale faite suivant la ligne MN de la figure i (Ci). Gross.

ep. Epiderme extrieur form de cellules a parois paissies, et dont Ie grand axe est perpendiculaire a la surface de la graine.

g. Hijpoderme on couche sous-pidermique du sarcotesta. Les cellules qui la composent sont troites et allonges dans Ie sens de laxe de la graine.

g'. Couche moyenne, forme de cellules arrondies a parois paisses canalicules. La cavit intrieure est assez irrguliere.

gquot;. Couche interne du sarcotesta, dont les cellules rticules entourent les faisceaux vasculaires vl.

Fig. 5.

vl. Lun des deux faisceaux vasculaires latraux qui suivent les carnes. d'd'. Couches externe et moyenne de Yendotesta. Les cellules en sont arrondies, polydriques, a paroisnbsp;paissies; les canalicules qui existaient dans leurs parois ont disparu.

d. Couche plus interne de Yendotesta, forme de cellules a parois minces et plus hautes que larges. e'p'. Epiderme de Yendotesta.

CU. Partie de lpiderine dtache lors de la macration que ces graines ont subie en se ptriliant.

Fig. 6 (prp. Cf). Mme graine. Coupe transversale dune portion du tssta (^sarcotesta). Gross.

ep. Epiderme mal conserv. La couche hypodermique a t compltement dtruite dans cette partie de la graine.

g'. Region moyenne du sarcotesta. La coupe, ayant t faite en dehors du plan des carnes, ne ren-ferme pas la couche de cellules rticules que 1on a dsignes plus haut par gquot;.

dquot;. Premire couche de Yendotesta.

Fig. 7. Gross. ^4^.

Cellules muiiies dasprits assez rgulirement disposes, isoles dans Ie tissu du sarcotesta, en gquot;, figure 3. Ces cellules, dont Ie diamtre est de oquot;quot;,o5 environ, doiveiit etre regardesnbsp;comme ayant pntr par quelque fente accidentelle existant dans Ie testa de la graine.

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53

GRAINES FOSSILES SILICIFIEES.

PLANCHE Y.

CARDIOCARPUS TENUIS. Ad. Br.

La graine qui constitue cette espce nlant reprsente que par des chantilloas incomplets, il iiest pas possible den donner ies dimensions exactes; cependant, on peut en valuer approximativement la hauteur a i o ou i a millimtresnbsp;et la largeur aio millimtres.

Fig. 1 (prp. Ec). Coupe longitudinale passant par la chalaze. Gross, -f. d. Endotesta.

vc. Faisceau vasculaire chalazien.

vl, vl Faisceaux vasculaires qui se dtachent en v du faisceau de la chalaze, pour sincurver ensuite et longer les deux carnes.

Fig. 2 (prp. Ec). Gross. \.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Restes de fpiderme du iiucelle.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Premire couche de Yendotesta. Les ie'ments cellulaires qui forment cette couclie sout allonge's.nbsp;d'. Couche moyenne de Yendotesta.

vc. Faisceau vasculaire de la chalaze qui, parvenu en v, donne naissance a deuxordres de faisceaux, Ie premier compreriant les deux faisceaux vasculaires vl des carnes, Ie second, en nombrenbsp;variable, parcourant la partie infe'rieure de 1enveloppe du nucelle.nbsp;vl. Vaisseaux des carnes.

Fig. 3. Portion de la figure prcdente prise en MN. Gross, . ep. Epiderme interne de Yendotesta.

d. Couche interne de Yendotesta. Les cellules en sont un peu plus longues que larges et a parois paissies.

d. Couche moyenne de Yendotesta, a cellules polydriques arrondies et a parois incruste'es. d'. Couche externe de Yendotesta. Les cellules qui la composent sont de mme forme, mais plusnbsp;lignifie'es que celles de la couche moyenne.

Fig. A (prp. Ec ). Coupe longitudinale passant par Ie micropyle de la graine. Gross. a. Albumen.

co. Les deux corpuscules. Celui de droite seul est bien conserve. m. Mamelon form par fextrmit suprieure de falbumen.nbsp;d. Endotesta.

Fig. 5 (prp. Ec'). Figure prcdente. Gross, y. a. Albumen.

i. Membrane du sac einbryonnaire.

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54

AD. BRONGNIAR.

co. Les deux corpuscules. Celui de gauche est mal conserve.

m. Mamelon form par lextrmite suprieure de lalbumen. A sa base,il semble exister des canali-cules dirigs vers les corpuscules.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Epiderme du nucelle. La chambre pollinique na pas t rencontre, soit paree quelle tait

dtruite, soit paree quelle avait t rejete en dehors de laxe de la graine, et qualors la coupe na pu la contenir.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Couche interne de Yendotesta.nbsp;d'. Couche moyenne.

gquot;. Sarcotesta {!).

Fig. 6 (prp. am). Coupe longitudinale passant par la chalaze. Gross.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du sac embryonnaire.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Nucelle rduit a son piderme et a quelques faisceaux vasculaires, qui slvent de la chalaze

j usque vers Ie milieu de la hauteur de la graine.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Couche interne de Yendotesta.nbsp;d'. Couche moyenne du mme.

vc. Faisceau vasculaire chalazien, qui se divise en v, comme prcdemment, en deux ordres de faisceaux, lun qui parcourt lenveloppe du nucelle, lautre qui se compose des deux faisceaux rcurrents vl, d.

Fig. 7. Portion de la figure prcdente. Gross.

vc. Faisceau vasculaire chalazien.

vl. Faisceau vasculaire rcurrent des carnes.

V. Faisceaux vasculaires qui entourent la base du nucelle.

gquot;. Partie du testa qui, dans Ie voisinage des faisceaux vasculaires, est compose de cellules rti-cules.

Fig. 8 (prp. am). Portion de la figure prcdente, prise en A. Gross. . ep. piderme interne de Yendotesta.

d. Premire couche de la mme enveloppe. Les cellules en sont rticules et allonges, leurs parois sont assez paisses et incrustes.

d'. Conche moyenne de Yendotesta, forme de cellules polydriques rgulires, a parois tres paisses et fortement lignifies.

Fig. 9 (prp. am). Portion de la mme figure prise a droite, en C. Gross. ep. piderme interne de Yendotesta.

d. Couche interne de Yendotesta. Les cellules sont un peu plus hautes que larges. d'. Couche moyenne, forme de cellules polydriques, a parois fortement incrustes et parcouruesnbsp;par un fin rseau de canalicules.

Dans aucun des chanlillons examins, on na rencontr lenveloppe plus extrieure dsigne sous ie nom de sarcotesta. Dans les figures 2 et 6, la marche des vaisseaux rcurrents, quinbsp;ne se sont pas encore recourbs dans lpaisseur du testa pour remonter Ie long des carnes,nbsp;indique que cette paisseur devait tre plus considerable et que, si lon na pas observ Ienbsp;sarcotesta, cest quil avait t dtruit.

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Leptocaryon avellana. .Vd. Pr.

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55

GRAINES FOSSILES SILICIFIEES.

PLANCHE VI.

LEPTOCARYON AVELLANA. Ad. Br.

Hauteur de ia graine, ih a i5 millimtres. Largeur, ik a i5. Epaisseur, lo a 13.

Fig. 1 (prp. E/i). Coupe transversale faite vers Ie milieu de la hauteur de la graine. Gross. }

a. Restes de lalb urnen contenu dans Ie sac embryonnaire.

I). Membrane du sac embryonnaire.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Epiderme du tegument du nucelle.

h'. Re'gion o la membrane du sac embryonnaire est encore sendee au te'gument.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Enveloppe protectrice ou endotesia.

e. nbsp;nbsp;nbsp;Crtes de Vendotesta, produites par la carne qui entoure la graine, suivant son plan principal.

A cbaque crte, on voit deux prolongements late'raux, indices dun tissu plus exte'rieur moins resistant, formant une deuxime enveloppe ou sarcotesta, qui gne'ralement na pas e't con-serve, mais dont on trouve des tracs dans quelqucs chantillons.nbsp; Silice amorphe, mais contenant de nombreux debris de ve'gtaux, dans laquelle tait noye lanbsp;graine.

Les trois figures 2, 6, 8 ont t faites daprs trois pre'parations tires de la mme graine, Tune transversale, figure 2, EK, les deux autres longitudinales el passant par Ie micropyle,nbsp;figure 6, EKquot;, et par la cbalaze, figure 8, EK'. Gross. |.

Fig. 2 (prp. ER). Coupe transversale passant a peu pres vers Ie milieu de la hauteur de la graine. Gross, y.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Albumen, mieux conserve' et moins re'tracte' que celui de la graine pre'ce'dente.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du sac embryonnaire.

b'. Re'gion ou la membrane du sac embryonnaire est reside soude'e au te'gument du nucelle.

c. nbsp;nbsp;nbsp;piderme interne du te'gument du nucelle.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Premire enveloppe protectrice ou endotesta.

e. nbsp;nbsp;nbsp;Saillies de la carne circulaire qui entoure la graine.nbsp;. Silice amorpbe.

Fig. 3 (prp. EK). Portion de la graine prise a gauche de la figure 2, dans la rgion de la carne. Gross, y.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Albumen.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du sac embryonnaire.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Tgument du nucelle, dont il ne reste que 1piderme. Les cellules qui forment ce dernier ont

bien leur face libre tournee vers 1extrieur. Ce tgument nest vraisemblablement que Ie nucelle lui-mme, rduit a son piderme.

d. nbsp;nbsp;nbsp;La plus interne des couches de {'endotesia, forme dun petit nombre dassises de cellules ayant

une certaine tendance a sallonger, comme Ie montre la figure 9, d, qui les reprsente dans Ie sens longitudinal.

d'. Couche moyenne de Yendotesta, compose de cellules plus arrondies, a parois trs paisses et incrustes, qui se prolonge sous forme de bande jusquaux carnes en e.nbsp;d. Couche extrieure de Yendotesta, compose de cellules plus arrondies, a parois trs paisses, etnbsp;rendues presque entirement opaques par Iincrustalion.

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56 nbsp;nbsp;nbsp;AD. BRONGNIART.

gquot;. Restes du tissu cellulaire, qui parait avoir forme une enveloppe plus extrieure [sarcotesla)gt; presque entirement dtruite.

vl. Coupe transversale du faisceau vasculaire, qui, partant de la chalaze, montait Ie long de chaque carne e, entre Yendotesta et Ie sarcotesta.

Fig. 4 (prp. l). Coupe longitudinale faite perpendiculairement au plan des carnes. Gross, f.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Albumen.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du sac embryonnaire.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Epiderme appartenant vraisemblablement au nucelle dans lequel sest dvelopp Ie sac embryon

naire.

n. Restes du nucelle, reprsent uniquement par lpiderme dont on vient de parler et par ce mamelon sphacel n. La chambre pollinique creuse au sommet du nucelle tait, commenbsp;ion sait, peu dveloppe dans ce groupe de graines.

l. Lacune produite par Ie dcoHement du sac embryonnaire et des restes du nucelle.nbsp;mi. Canal creus dans endotesta et conduisant a la chambre pollinique.

Fig. 5. Partie suprieure de la figure prcdente. Gross.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Albumen.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane amorphe du sac embryonnaire.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Epiderme du nucelle.

l. nbsp;nbsp;nbsp;Lacune produite par le dcoilement du sac embryonnaire et des restes du nucelle n.nbsp;n. Chambre pollinique, tres rduite et rtracte.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Couche interne de Vendotesta, compose de cellules un peu allonges dans le sens de la longueur

de la graine.

d'. Couche moyenne de endotesta, en partie dtruite.

d. Couche externe du mme, forme de cellules a parois fortement paissies et incrustes.

mi. Canal creus dans les enveloppes extrieures de la graine et conduisant a la chambre pollinique.

Fig. 6 (prp. EKquot;). Coupe longitudinale passant par le micropyle. Gross.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Albumen.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du sac embryonnaire.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Epiderme du nucelle.

b'. Rgion OU la membrane du sac embryonnaire est reste soude a lpiderme du nucelle, dont le tissu a t absorb par la formation de lalbumen du sac embryonnaire.nbsp;co. Lun des deux corpuscules. On sait que, dansles graines fossiles bicarnes, le nombre des cor-puscules est constamment de deux.

c'o'. Place occupe par le deuxime corpuscule, qui na pas t conserv.

m. nbsp;nbsp;nbsp;Sommet du sac embryonnaire.

n. nbsp;nbsp;nbsp;Restes du nucelle et de la chambre pollinique.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.

f. Silice amorphe.

Fig. 7. Partie suprieure de ia figure prcdente. Gross, y-

a. nbsp;nbsp;nbsp;Albumen.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du sac embryonnaire.

m. nbsp;nbsp;nbsp;Mamelon form par la partie suprieure de lalbumen et correspondent a la chambre pollinique.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Restes de la partie suprieure du nucelle.nbsp;co. Un des deux corpuscules.

c'o'. Vide laiss par la destruction de lautre corpuscule.

n. nbsp;nbsp;nbsp;Restes sphacels de la chambre pollinique.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.

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GlUINES FOSSTLES SILICIFIEES.

Fig. 8 (prep. EK'). Coupe longitudinale passant par la clialaze. Gross, f-a. Albumen.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Tegument nucellaire traverse', suivant son e'paisseur, par des faisceaux vasculaires parlant de la

chalaze. ch. Chalaze.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.

Fig. 9 (prep. EK'). Portion de la figure prcdente, prise suivant la ligne MN. Gross.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Tegument nucellaire. Les cellules epidermiques ont leur face libre tourne'e vers Texterieur de la

graine.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Premire couclie de Vendotesta, fbrme'e de cellules le'gerement allonge'es et libreuses.

d'. Couclie moyenne de endotesta. Les parois incrustes des cellules qui composent cede region sont percees de canalicules nombreux rr.

d'. Couclie plus externe de I'endotcsta, dont les cellules polye'driques sont plus rguiires que celles de la couclie pre'cedente. Leurs parois sont egalement traverse'es par de nombreux canalicules.nbsp;La coloration foncee quelies presentent indique un tat de lignification plus avance'.nbsp;gquot;. Cellules allonge'es, a parois reticule'es, accompagnant coiistamment le faisceau vasculaire vl.nbsp;vl. Coupe longitudinale de fun des faisceaux vasculaires qui sappliquent sur la saillie de la carene.

Fig. 10 (prep. E/f). Coupe longitudinale passant par la chalaze. Gross.

ch. Region clialazienne de Vendotesta, par ou pntre verticalement le faisceau vasculaire qui va st'panouir en forme de cupule vv a la base du nucelle.nbsp;vv. Faisceaux vasculaires, qui se'levent a une certaine hauteur dans le te'gument nucellaire. Cettenbsp;hauteur ne de'passe pas la moitie de la longueur du nucelle.nbsp;d. Region moyenne de Yendotesta, mal conservee.

d'. Region plus extrieure, et composee de cellules tres lignifies, rendues opaques par le carbone qui pntre la silice.

vl. LTm des faisceaux vasculaires latraux, qui prend son origine a la base de la graine, sur le faisceau chalazien central, et monte le long des carnes, dans le plan principal de la graine.

Fig. 11 (prep. cm). Coupe transveisale dune varit de Leplocaryon. Gross. - a. Albumen.

h. Membrane du sac embryonnaire.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Tegument nucellaire.

N. Couche parliculire, appartenaut aux enveloppes de la graine, dont les graines prcdemment de'erites noffrcnt pas de traces.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Couche interne de endotesta.

d. Couche moyenne, mal conserve.

Fig. 12 (prp. cm). Une portion de la figure prcdente, vue avec un grossissement de

N. La plus interne des enveloppes proteclrices de la graine, formee de cellules dlicates, a parois minces, limite'e par deux pidermes ep, e'p', intrieur et extrieur. Cette enveloppe est distinctenbsp;de endotesta, dont nous retrouvons les clments suivants:nbsp;d. Couche interne de Iendotcsta.

d, d'. Couches moyenne et extrieure de endotesta, fortement incrustes.

g. Couche interne du sarcotesta, reprsente seulement par quelques assises de cellules rticules.

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Cardiocarp-as orbicularis. Var. a. Ad.Bi*.

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59

GRAINES FOSSILES SILICIFIES.

PLANCHE VIL

CARDIOCARPS ORBICULARIS. Ad. Br. Var. a et b.

Hauteur de la graiiie, 3o a Sa miilimtres. Largeur, a8 a 3o. paisseur, ai a aa.

VAitif a.

Fig. 1 (prp. EO). Coupe longitudinale passant par la chalaze et Ie plan principal. Gross.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Albumen contenu dans Ie sac embryonnaire, notablement contracte'.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du sac embryonnaire.

c. nbsp;nbsp;nbsp;piderme du nucelle.

Cette graine est recouverte de deux enveloppes, qui paraissent indpendantes lune de 1aulre, et non intimement lies comme Vendotesta et Ie sarcotesta des autres graines du groupe desnbsp;Cardiocarpes; elle rappellerait, a ce point de vue, certaines graines de Gne'taces [Gneluninbsp;thoa, Gnetum urens, par exemple).

D. Premire enveloppe protectrice.

G. Deuxime enveloppe.

vl. Faisceau vasculaire des carnes.

Fig. 2 (prp. EO). Partie infrieure de la figure prcdente. Gross. {.

a. Albumen. c. piderme du nucelle.

V. Faisceau vasculaire qui spauouit au-dessous du nucelle.

D. Premiere enveloppe protectrice de la graine.

G. Deuxime enveloppe, dans laquelle se trouvent les faisceaux vasculaires des carnes.

Fig. 2 bis. Quelques traches prises en t, figure 2, vues sous un grossissement de

Fig. 3 (prp. EO). Portion des enveloppes de la graine, prise en M dans la figure i. Gross.

Premire enveloppe :

dd. Gouche interne. Les cellules, compltement lignifiees, n ont pu etie rendues transpaientes. g . Gouche moyenne. Les cellules polydriques qui la forment ont leurs parois nettement reti-cules.

g'., Gouche externe, dont les cellules polydriques sont a parois trs paisses. Leur cavit a compltement disparu.

cp. La surface de cette premire enveloppe, nettement limitee, laisse soupQonner un epidemie, que 1 opacite de la preparation na pas permis de constater.

Deuxime enveloppe :

ep'. piderme interne de ia deuxime enveloppe, dj. Gouche interne. Cellules polydriques, a parois non incrustees.

8,

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60 nbsp;nbsp;nbsp;AD. BRONGNIAR.

gjgy Couche moyenne. CeRules plus liautes que larges, tennines par des surfaces planes. Cest dans cette couche que se trouvent plongs les faisceaux vasculaires vl qui montent Ie long desnbsp;carnes.

jPj. Couche externe, Ibrme de cellules incrustes et complteinent opaques.

Fig. 4 (prp. EO'). Coupe longitudinale passant par Ie micropyle. Gross, y.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du sac embryonnaire.

c. nbsp;nbsp;nbsp;pidemie du nucelle.

n. Chambre pollinique, extrmement reduite dans cette graine.

D. Premire enveloppe protectrice de la graine.

G. Deuxime enveloppe.

Fig. 5. Portion de la mme coupe. Gross, -f.

e. Restes des membranes du nucelle. n. Chambre pollinique.

d. nbsp;nbsp;nbsp;piderme interne, dtach de la premire enveloppe de la graine.

D. Premire enveloppe protectrice de la graine.

G. Deuxime enveloppe protectrice.

vl. Faisceaux vasculaires lalraux, qui slvent jusquau sommet de la graine en suivant les carnes.

Varit b.

Fig. 6 (prp. EOquot;). Coupe transversale faite vers Ie milieu de la hauteur de la graine. Gross, -f.

a. nbsp;nbsp;nbsp;,41bumen.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du sac embryonnaire.

c. nbsp;nbsp;nbsp;piderme du nucelle.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Coucbe interne de la premire enveloppe, reudue opaque par Iincrustation des cellules.nbsp;gquot;. Couche moyenne, forme de cellules a parois rticules.

ep. Lambeau dpiderme dtach des enveloppes de la graine.

Fig. 7 et 8. Cellules prises dans deux regions de la couche moyenne gquot;, au bord interne et au milieu. Gross.

La deuxime enveloppe na pas t conserve.

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Cardiocarpus orbicularis, Var, c. Ad, Br,

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oraines fossiles silicifies.


61


PLANCHE VIII.


CAIIDIOCARPUS ORBICULARIS. Ad. Br. Vau. c.


Fig. 1 (prp. Em). Coupe longitudinale passant par la chalaze. Gross.

a. Albumen.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Epidemie du nucelle.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Premire enveloppe protectrice de la graine.nbsp;ch. Faisceau vasculaire de la chaiaze.


Fig. 2. Partie suprieure de la mme graine. Gross. ~ .

c. nbsp;nbsp;nbsp;pidemie du nucelle.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Premire enveloppe protectrice de la graine.


Fig. 3 (prp. Em'). Coupe transversale de la mme graine. Gross. |.

a. Albumen.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Epiderme du nucelle.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Premire enveloppe protectrice.

e. nbsp;nbsp;nbsp;Saiie ou carne circulaire de la premire enveloppe.

Fig. tl (prp. Em). Region chalazienne de la figure i. Gross,

c. nbsp;nbsp;nbsp;piderme du nucelle.

ch. Faisceau vasculaire de la chaiaze, qui enveloppe la base du nucelle en ep. Epiderme dtach de la premire enveloppe de la graine.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Couclie interne.nbsp;d'. Couclie moyenne.

dquot;. Couclie externe, nettement limite par un pidemie.

IiG. 5 (prep. Em ). loition de la figure 3, comprenant la carne. Gross.


d. Couclie interne de la


premire enveloppe, fortement incruste.


d. Louche moyenne, qui s tend jusqna lextrmit des carnes, d . Couche externe, fortement incruste et opaque.


eii e.


Fig. 6 (prep. Em). Portion du tissu de la coupe transversale reprsente figure 5. Gross.

d. Couche interne, dont les cellules, a sections rectangulaires, ne sont visibles que sur les bords de Ia preparation.

d. Couche foime de cellules polydriques, a parois fortement paissies.

g . Couche moyenne, dont les cellules, plus considerables, ont leurs parois minces, rticules et poreuses.


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62

AD. BRONGNIAR.

Fig. 7. Mme preparation et mme grossissement du tissu.

gquot;. Les ceRules prcdeiites, qui sagrandissent vers Lextrieur de ia couclie moyenne.

g'. Couche extrieure, dont les celiules polydriques ont leurs parois de plus en plus paissies en sapprocbant de la surface.

ep. Epiderme qui limite nettement cette premire enveloppe.

Fig. 8 (prp. Em). Portion du tissu de la coupe longitudinale reprsente dans la figure 3. Gross,

ep'. Epiderme interne de lenveloppe de la graine.

d. Couche interne, forme de cellules a sections rectangulaires.

d'. Couche dont les cellules polydriques sont fortemenl incrustes et de couleur trs fonce.

gquot;. Couche moyenne, compose de cellules plus grandes que celles de la couche prcdenle. Les parois en sont rticules dans la zone intrieure et poreuses vers lextrieur, gquot;, figure 9.

Fig. 9 (prp. Em). Portion du tissu de la mme coupe longitudinale, mais prise plus extrieurement.

Gross.

gquot; Partie plus extrieure de la couche moyenne. Les cellules qui la composent, de dimensions plus grandes que celles de la rgion profonde, ont leurs parois non plus rticules, maisnbsp;poreuses.

g'. Couche extrieure, dont les cellules polydriques out leurs parois fortement paissies. La cavit centrale a presque entirement disparu, surtout dans celles qui sont piaces a la priphrie.

ep. Epiderme extrieur, limitant tres nettement la surface extrieure de cette enveloppe de la graine.

Lanalogie de forme et de dimensions qui existe entre cette graine et celle qui a t dcrite prcdemment, plancheVII, figure 1 (prp. Eo), la ressemblance des tissus de son enveloppenbsp;et de ceux qui composent la graine dont la description a t donne figure 3, mme planche,nbsp;et dsigns par les lettres d, g, g', permettent de supposer que, de mme que la varit a,nbsp;la graine formant la varit c possdait une seconde enveloppe extrieure, qui na pas tnbsp;conserve.

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PL. IX .



Rhabdocarpus subtunicatus. Ad. Br.

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63

GRAINES FOSSILES SILICIFIES.

PLANCHE IX.

RHABDOGARPUS SBTUNICATUS. Ad. Br.

Hauleur de la graine, 3o a 3a millimtres. Largeur, 17318. paisseur, ik a i5. Les coupes repre'sentes par les figures 1, 3 et 5 appartiennent a la mme graine.

'pvfeGLf nbsp;nbsp;nbsp;portie suprieure de I graine. pass.,., par |e ,ier-

Albumen. Lr membrane dn sac embryonnaire est reste'e soudo a lpiderme du nncelie

c. nbsp;nbsp;nbsp;Epiderme du nucelie.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nuuBjie.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.

ep. Epiderme de'tache' de la surface interne de Xendotesta. mi. Canal micropylaire de Xendotesta.nbsp;g. Sarcotesta.

m'i'. Ouverture micropylaire du sarcotesta.

biG. 2 (prep. Hl). Partie superieure de la figure precdente. Gross.

c. Epiderme du nucelie. ddquot;. Endotesta.

g. Couclie interne du sarcotesta.

particulier et remar-

ep. pidemie trs neltement conserve sur une partie de la graine. mi. pidemie qui lapisse 1 intrieur du canal micropylaire de Xendotesta.

Fig. 3 (prp. Hl). Coupe longitudinale passant par la clialaze. Gross. |.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Albumen.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du sac embryonnaire, qui est spare, dans cette moiti infrieure de la uraine de

lpiderme du nucelie c.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Epidemie du nucelie.

ep. piderme interne, spar de Xendotesta.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.nbsp;g. Sarcotesta.

cit. Faisceau vascnlaire de la chalaze, qui sepanouit en v sous ie nucelie et Ie sac embryonnaire ef donne naissance, en outre, aux deux faisceaux rcurrents des carnes vl,nbsp;vl. Faisceaux lcurrenis des carnes, qui montent dans Ie sarcotesta.

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64

AD. BRONGNIART.

Fig. 4. Portion infrieure de ia figure prcdente. Gross, f.

cc. Restes du nuceile rduit a son enveloppe, dans laquelle se rendent les faisceaux vasculairesr'r', partant du disque cbalazien v.nbsp;d. Premire couclie de Vendotesta.nbsp;d'. Deuxime couche.nbsp;gquot;. Couche interne du sarcotesta.nbsp;g. Couche externe, forme de cellules tres allonges.nbsp;ep. Epiderme limitant Ie sarcotesta.nbsp;ch. Faisceau vasculaire chalazien.

vl. Faisceaux vasculaires rcurrents, qui suivent les carnes.

Fig. 5 (prp. Hf). Coupe transversale passant par ie milieu de la hauteur de la graine. Gross, -f-a. Albumen.

h. Membrane du sac embryonnaire.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Epiderme du nuceile.nbsp;ep. Epiderme de Yendotesta.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.

g. nbsp;nbsp;nbsp;Sarcotesta.

Fig. 6 (prp. cf). Coupe longitudinale perpendiculaire au plan principal de la graine. a. Albumen.

h. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du sac embryonnaire.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Epiderme du nuceile.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.nbsp;g. Sarcotesta.

n. Chambre pollinique. mi. Canal micropylaire de Yendotesta.

Fig. 7. Portion de la figure prcdente. Gross.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Epiderme du nuceile.

n. Chambre pollinique, dont Couverture est Ibrme par des cellules prismatiques disposes hori-zontalement.

ep. Epiderme interne de Yendotesta.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Couche interne de Yendotesta, fortement incruste.

d'. Couche externe, a cellules rgulires bexagonales. Lintrieur des cellules est opaque, tandis que les parois sont Iransparentes.nbsp;mi. Canal micropylaire de Yendotesta.

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Pl.X,


P'iq. 6


Fi^. 5.


Fi^. Z. i.



E*?quot;-r--arsi


Rhabdocarpus subtunicatus. Ad. Br.

Dtails anatomiques.

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65

GRAINES FOSSILES SILICIFIES.

PLANCHE X.

RHABDOCARPS SUBTUNICATUS.

DTAILS ANATOMIQUES.

Fig. 1 (prep. H; ). Coupe transversale. Partie du testa prise en M dans la figure 5 de la planche IX Gross. Y-nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;

d. Couche interne de Xendotesta.

d'. Couche moyenne.

d'. Couche externe.

g. Couche interne du sarcotesta.

g. Couche externe.

ep. Epiderme du sarcotesta.

Les figures suivantes, faites au grossissement de reprsentent, dans Ie mme ordre les memes couches du testa.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;

Fig. 2.

d. Couche interne de Xendotesta. Les cellules sont a parois paisses et comprimes. d'. Couche moyenne de Xendotesta. Les parois des cellules sont fortement incrustes; les membranesnbsp;primitives des cellules, qui existaient avant 1incrustation, seules, sont restes transparentes.

Fig. 3.

dquot;. Couche plus extrieure de Xendotesta. Les cellules sont plus grandes que dans la zone prcdente, mais galement incrustes.

Fig. 4.

gquot;. Couche interne du sarcotesta, forme de cellules assez irrgulires, grandes, a parois minces et rticules.

Fig. 5 et 6.

g, g. Couche externe, dont quelques cellules, celles qui sont fonces de couleur, ont pris un allon-gement considerable. Dans la figure, elles sont vues en coupe transversale.

Les figures portant les nquot;quot; 7, 8, g, 10, 11, 12 et i3 reprsentent, avec Ie mme grossissement les dtails microscopiques pris dans Ia figure 2, planche IX.

Fig, 7. Region externe du sarcotesta. ep. Epiderme.

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66


AD. BRONGNIART.


y. Cellules du sarcotesta, qui out pris un accroissement considerable en longueur et se prsenlent sous la forme de longs tubes non termins en biseau a leur extrmit. Cest a la presence denbsp;ces tubes quest du laspect fibreux offert par les empreintes de ces graines dans les schistesnbsp;du terrain houiller.

y. Cellules a sections rectangulaires, a parois souvent paissies, qui sparent les ilots de cellules allonges.


Fig. 8.


yquot;. Partie superieure du sarcotesta dans la region micropylaire. Les cellules, allonges, sont coupes obliquement et surmontes dune couche cellulaire place au-dessous de 1piderme, qui nanbsp;pas t figure.


Fig. 9.


a. pidemie interne du canal micropylaire creus dans Vendotesta.


Fig. 10.


/3. piderme du mme canal, pris un peu plus bas.


Fig. 11.


g'. Cellules a parois rticules du sarcotesta.


Fig. 12.


dquot;. Couche externe de Vendotesta.


Fig. 13.


S. Cellules formant 1piderme du nucelle. Leurs parois paraissent fiiiement rticules.


Les figures qui portent les n* 14,15,16,17 et 18 reprsentent, sous Ie grossissement les dtails microscopiques pris dans ia coupe longitudinale de la figure 4, planche IX.


Fig.


14 (prp. H/). Zone externe du sarcotesta. ep. piderme du sarcotesta.

y. Cellules qui ont pris un accroissement considrable en longueur, et disposes par groupes. y'. Cellules a section rectangulaire, a parois paisses, qui sparent les groupes de cellules prc-dents.


Fig. 15.


Fig.


Fig.


gquot;. Couche interne du sarcotesta, compose de cellules a parois rticules. 16 et 17.

d'd'. Couche extrieure et moyenne de Vendotesta.

18.

d. Couche interne.


Fig.


19. Region chalazienne, prise dans la mme coupe que prcdemmeut. Gross. vc. Faisceaux vasculaires ascendants de la chaiaze.

vl, vl. Les deux faisceaux vasculaires rcurrents qui prennent naissance sur Ie faisceau chalazien et


mentent Ie long des carnes.


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67

GRAINES FOSSILES SILIGIFIES.

Fig. 20 (prp. ag'). Coupe longitudinale dune graine de la mme espce, passant par Ie plan principal de la graine. Gross, -f.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Albumen.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du sac embryonnaire.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Epiderme du nucelle.

co. Cavits laisses par les deux corpuscules, qui ne se sont pas conserves.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Premire couche de Yendotesta.nbsp;d'. Couche moyenne.

d'. Couche externe. gquot;. Sarcotesta.

y\ y. Zone daspect fibreux et cellulaire du sarcotesta.

Les dtails represents par les figures 21, .2, ^3, ai et ^5 ont t pris dans lpaisseur des miveiop^s de cette derniere graine, aux places marques par les lettres correspondantes.

Fig. 21.

parois marques dincrustations

d. Couche interne de 1 endotesta. Les cellules sont allonges et leurs en forme de rseau.

Fig. 22.

d'. Couche moyenne.

Fig. 23.

dquot;. Couche externe.

Fig. 24.

g . Zone inteine du sarcotesta, compose de cellules a parois minces et rticules.

Fig. 25.

y. CdTlules du sarcotesta, allonges en tube et disposes par groupes.

y. Cellules rectangulaires, a parois paissies, qui sparent les groupes de cellules prcdents eg. Epiderme limitant nettement Ie sarcotesta.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^ eccuents.

Fig. 26 (prp. C4). Coupe transversale dune autre preparation. Gross. H. Pa figure est prise dans Ja region de 1 une des carnes.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^

a. nbsp;nbsp;nbsp;Albumen.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Enveloppe du sac embryonnaire.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Epiderme du nucelle.

i::;:* nbsp;nbsp;nbsp;

d'. Couche moyenne.

dquot;. Couche extrieure.

g. Premire zone du sarcotesta.

vl. Coupe transversale du faisceau vasculaire, qui monfe Ie long des carnes. g'. Couche moyenne du sarcotesta.

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e'p. Epiderme limitant Ie sarcotesta.

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PL. XI.


Rhat do carpus coni'cus. Ad. Br.

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69

GRAINES FOSSILES SILICIFIEES.

PLANGHE XI.

RHABDOCARPUS CONICUS. Ad. Br.

Hauteur de la graine, 3o a 35 millimetres. Largeur, i6 a 17. paisseur, 12 a i3.

Fig. 1 (prp- Coupe longitudinale passant par Ie micropyle et Ie plan principal de la graine. Cette espce se distingue du Cardiocarpus subtunicatus en ce que les enveloppes du testa sont nioinsnbsp;paisses et la partie suprieure de la graine plus allonge et de forme conique.

a. Albumen.

h. Membrane du sac embryonnaire. co. Lun des corpuscules; 1autre na pas t conserve.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Epidemie du nucelle.

n. Resles de la chambre polliniqiie, tres reduite dans Ie groupe des Rhabdocarpus.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endolesta.nbsp;g. Sarcotesta.

Fig. 2 (prp. ai'). Coupe longitudinale passant par la clialaze et Ie plan principal de la graine. a. Albumen.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du sac embryonnaire et enveloppe du nucelle, soudees ensemble dans cette partie de

la graine.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.

g. nbsp;nbsp;nbsp;Sarcotesta.

ch. Faisceau vasculaire de ia chalaze, qui spanouit en v dans Penveioppe du nucelle, aprs avoir donn naissance aux deux faisceaux vasculaires rcurrents vl.nbsp;cl. 'aisceaux vasculaires rcurrents, qui montent Ie long des carenes.

Fig. 3 (prp. aiquot;). Coupe transversale prise a la inoiti de la hauteur de la graine qui a fourni les deux coupes prcdentes. Cross. -

a. Albumen.

h. nbsp;nbsp;nbsp;Alembrane du sac embryonnaire.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Epiderme de Penveioppe du nucelle.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.nbsp;g. Sarcotesta.

Fig. li (prp. ai). Region micropylaire de la figure 1, reprsente avec un grossisseinent de y. a. Albumen.

co. Corpuscule, dans lequel apparait uno vsicule sphrique qui enoccupe Ie centre.

m. nbsp;nbsp;nbsp;Mamelon terminant Ie sommet de Palbumen.

n. nbsp;nbsp;nbsp;Cbambre pollinique, rduite a un petit cone spliacel.nbsp;ep. Epiderme du canal micropylaire traversant Ie testa.

d. Endotesta.

g. Couclie interne du sarcotesta.

Fig. 5. Portion de lepiderme du canal micropylaire du testa, prise dans la figure 4, en a. Cross.

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70 nbsp;nbsp;nbsp;AD. BRONGNIART.

Fig. 6. Portion du menie piderme, prise dans la mme figure, en (2. Gross.

Fig. 7. Portion de Yendotesta, prise en y, figure i. Gross.

d. Couche interne de Yendotesta. Les cellules sont allonges dans Ie sens de la longueur de la graine, et a parois e'paisses.

d'. Couclie moyenne de Yendotesta. Gross.

Fig. 8 (prp. ai'). Portion de tissu prise en S de la figure lo. Gross, y- Couche moyenne de lendo-testa.

Fig. 9. Couche interne d de Yendotesta et couche moyenne d', prises dans la figure 2 (prp. ai'), en e. Gross, i? .

Fig. 1 0. Region chalazienne de la figure 2, vue avec un grossissement de y. d. Endotesta.nbsp;a. Sarcotesta.

(}gt;. piderme interne de Yendotesta.

cli. Faisceaii vasculaire clialazien, qui forme un disque pais en v au-dessous du nucelle el du sac embryonnaire, et envoie des branches latrales v'v' dans lenveloppe du nucelle.nbsp;vl. Faisceaux vasculaires re'currents, qui montent dans la region des carnes.

Fig. 11. Tissu du sarcotesta, pris en i, figure lo (prp. ai), form de cellules a parois rticules.

Fig. 12 (prp. aiquot;). Coupe longitudinale dun deuxime chantillon, faite dans la rgion micropy-laire et dirige perpendiculairement au plan principal de la graine.

ep. Tegument interne de la graine, qui a pris ici un dveloppement spcial.

d. Couche interne de Yendotesta.

d. Couche moyenne.

g. Couche interne du sarcotesta, forme de cellules a parois minces et rticules.

g. Couche externe du sarcotesta.

ep'. piderme qui limite la graine.

mi. Canal micropylaire creus dans Ie sarcotesta et 1 endotesta, par ou les grains de pollen pouvaient arriver jusqua Ia chambre pollinique.

Fig. 13. Portion du sarcotesta, prise dans la figure 12, en e'p'. Gross, yquot;.

e'p'. piderme.

7. Cellules allonges en forme de tubes, colores en noir dans leur intrieur el disposes par groupes plus ou moins nombreux.

7'. Tissu cellulaire qui spare ces groupes. Les cellules qui Ie composent sont souvent assez forte-ment incrustes.

Fig. 1 A. Partie de la figure 1 2 , vue avec un grossissement de J-y et prise en ep.

cp. Tgument interne de la graine, dont les cellules ont acquis un tres grand dveloppement dans celte rgion.

d. Couche interne de Yendotesta, forme de cellules allonges. Les parois des cellules paraissent lre couvertes dun fin rseau.

d'. Couche moyenne, dont les cellules polydriques sont fortement incrustes.

Fig. 15. Extrmit micropylaire du tgument interne de la graine. Gross.

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/i

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Pi.. XII,




Rhabdocarpus cyclocaryon. Ad, Ur.

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71

graines possiles siligifies.

PLAIVCHE XII.

RHABDOCARPUS CYCLOCARYON. Ad. Br.

FfG. 1 (prp. Cg). Coupe longitudinale d une araine nascant n... i

suivant son plan principal. Gross. |. nbsp;nbsp;nbsp; ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp; micropyle et la chalaze et dirige

a. Albumen.

. Enveloppe du sac embiyonnaire. co. Lun des deux corpuscules.

preparation et na pu

c. nbsp;nbsp;nbsp;pidemie du nucelle. La chambrenbsp;nbsp;nbsp;nbsp;*

tre %uree. nbsp;nbsp;nbsp;Polbnique s est trouvee en dehors de la pr

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.nbsp;g. Sarcotesta.

'mi. Canal micropylaire creus dans Ie testa, ch. Re'gion chalazienne.

Fm. 2. Portion de la figure prcdente. Gross.

a. Albumen, avec son mamelon terminal. co. Un des deux corpuscules. Dans son mm nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;j- .

c. nbsp;nbsp;nbsp;pidemie du nucelle.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;ovode.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Couche interne de endotesta.

d'. Couche externe de endotesin j .....

disposfa e files reclilige nbsp;nbsp;nbsp;quot;W''. I' Hule, sort

gquot;. Couche interne du sarcotesta.

graine de ia inme espce.

biG. 3 (prp. Kf). Coupe longitudinale, passant par la chalaze, dune aulrc Gross. 7-

a. nbsp;nbsp;nbsp;Albumen.

b. nbsp;nbsp;nbsp;IMembrane du sac embryonnaire.

c. nbsp;nbsp;nbsp;pidemie du nucelle.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Couche interne de l'endotesta.nbsp;d'. Couche externe de Yendotesta.nbsp;gquot;. Couche interne du sarcotesta.

g. Zone externe, daspect fibreux, du sarcotesta.

vc. Faisceau vasculaire de la chalaze.

vl. Faisceaux vascuiaires rcurrents des carnes.

Fig. 4 (prp. K/). Region chalazienne de la figure prcdente. Gross.

cc. Faisceau vasculaire ascendant de la chalaze. En r, il spanouit a ia base du nucelle et euvoie des piolongements vv, qui enveloppent ce dernier jusqua une certaine hauteur.

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72 nbsp;nbsp;nbsp;AD. BRONGNIART.

vl. Faisceaux vasculaires rcurrents, prenant naissance sur ie faisceau chalazien, tres pres de ia base du nuceile, el qui entourent ia graine en en suivant ie pian principai.nbsp;d. Couche interne de i'endotesta.nbsp;d. Couche moyenne.nbsp;dquot;. Couche externe.nbsp;gquot;. Couche interne du sarcotesta.

Les figures 5, 6, 7 et 8 reprsentent, sous un grossissement commun de ies dtaiis micro-scopiques des enveloppes de la graine, pris en MN, figure 3.

Fig. 5.

ep. Restes du te'gument interne de ia graine.

d. Couche interne de Yendotesta. Les ceiiuies qui ia composent sont ailonges, et souvent on re-marque des stries fines et serres sur ieurs parois.

Fig. 5 et 6.

d'. Couche moyenne, forme'e de ceiiuies a section hexagonale, et dont ies parois sont assez forteinent incrusle'es.

Fig. 7.

dquot;. Couche externe de Yendotesta. Les cellules en sont plus arrondies, a section galeinent hexagonale, mais a parois moins incrustes.

Fig. 8.

carenes

g'. Couche interne du sarcotesta, dont les cellules sont a parois minces et rticules. vl. Coupe longitudinale de lun des faisceaux vasculaires rcurrents, qui monlentle long desnbsp;dans la couche profonde du sarcotesta.

Les figures 9, 10 et 11 reprsentent ies dtaiis anatomiques pris dans la figure 4, en d', dquot;, gquot; Gross. ^4^.

Fig. 9.

d. Couche moyenne de lendotesta. Les cellules, dans cette region, ne sont pas ailonges comme dans la couche precedente d, figure 5, mais leurs parois sont perces de pores.

Fig. 10.

d'. Couche externe de \endotesla. Les parois des cellules sont peu paisses, transparentes, mais 1intrieur de celles-ci est fortement color.

Fig. 1 1.

e 0.

Couche profonde du sarcotesta, forme de cellules assez volumineuses, a parois rticules. Portion de la paroi cellulaire, qui sest contracte sous finfluence du liquide ptrifiant.

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Sarcotaxiis avellana. Atl.Br


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73

GRAINES FOSSILES SILICIFIES.

PLANCHE XIII.

SARCOTAXUS AVELLANA. Ad. Br.

Hauteur de la graine, i4 a i5 millimetres. Largeur, ii a 12. Epaisseur, 839.

Fig. 1. Graine encore incluse dans sa gangue siliceuse et representee en vraie grandeur. gr. Graine proprement dite, prsentant Faspect cordiforme propre aux Cardiocarpus.nbsp;d. Endotesta.nbsp;g. Sarcotesta.

s. Gangue siliceuse riche en feuilles de Cordates, qui entoure la graine.

Fig. 2 (prp. gli). Coupe longitudinale passant par la chalaze, Ie inicropyle et Ie plan principal de la graine.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Albumen.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du sac embryonnaire.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du nucelle.

n. Restes de la chambre pollinique, tres peu dveloppe.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.

ep. Epiderme que Ton trouve a une petite distance du testa, et qui limitait extrieurement Ie sarcotesta, dtruit dans eet chantillon. ch. Faisceau vasculaire de ia chalaze.

vl. Faisceaux vasculaires rcurrents, qui montent Ie long des carenes.

Fig. 3 (prp. Da?). Coupe longitudinale un peu oblique dune graine de la ineme espece. Cross. -f.

a. Albumen. co. Corpuscule.nbsp;d. Endotesta.

g. Sarcotesta assez mal conserve. ep. pidemie.

mi. Region micropylaire du sarcotesta.

Fig. li (prp. E). Coupe longitudinale faite en dehors du micropyle et de la chalaze. Cross. -f.

a. Albumen. d. Endotesta.

g. Sarcotesta, mieux conserve que dans les graines prcdentes.

Fig. 5 (prp. xg^ Coupe longitudinale passant par l inicropyle et ia chalaze, inais en dehors du plan principal de la graine. Cross. -f.

a. Albumen.

c. Epiderme du nucelle.

n. Restes de la cbambre pollinique.

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74

AD. BRONGNIART.

d. Endotesta.

ep. Restes de Tpiderme du sarcotesta. ch. Faisceau vasculaire de la chalaze.

Fig. 6 (prp. la). Coupe transversale faite a peu prs a mi-hauteur dune jeune graine. Gross, -f.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Restes du nucelie.

tg. Tegument interne de la graine, iimite' intrieurement par un piderme.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.

Fig. 7 (prp. /c). Coupe transversale, un pen oblique par rapport a laxe de la graine, faite dans Ie voisinage de la chalaze.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Restes du nuceile.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.

I. Lacunes existant a cette hauteur dans lpaisseur du testa.

Fig. 8 (prp. uK). Coupe longitudinale faite dans la region micropylaire dune graine de la nime espce. Gross,

tg. pidemie du tegument interne de la graine. d. Couclie interne de Yendolesta. Les cellules en sont allonges.nbsp;d'. Couclie moyenne, forme de cellules a parois fortement incrustes.nbsp;mi. Canal micropylaire creus dans les enveloppes de la graine.

Fig. 9 (prp. If). Coupe longitudinale dirige perpendiculairement au plan principal de la graine et passant par la chalaze.

d. Endotesta.

ch. Faisceau vasculaire de ia chalaze.

I. nbsp;nbsp;nbsp;Lacunes creusces dans Tpaisseur de Yendolesta.

ep. piderme du sarcotesta, dont les autres parties nont pas t coiiserve'es.

Fig. 10 (prp.g-A). Partie suprieure de lenveloppe du nuceile prise dans la prparation gh. Gross, f. a. Albumen.

c. nbsp;nbsp;nbsp;piderme du nuceile.

II. nbsp;nbsp;nbsp;Restes spliacels de la cliainbre pollinique.

Fig. 11 (prp. gh). Portion de la prparation gA, prise dans la region de la chalaze. Gross, y. a. Albumen.

ch. Faisceau vasculaire de la chalaze, qui sepaiiouit en v et forme les expansions vasculaires v', v', qui entourent la base du nuceile.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.

vl. Faisceaux vasculaires rcurreiits, qui inoiitentle long des carnes. tr. Randes vasculaires qui entourent la partie infrieure du nuceile.

Fig. 12 (prp. If). Portion de la coupe reprsente figure 9. Gross.

c. Restes du nuceile. d'. Couclie moyenne de Yendotesta.

ch. Faisceau vasculaire de la chalaze, qui spanouit au-dessous de la base du nuceile et forme les prolongements vasculaires v'.nbsp;g'. Couclie interne du sarcotesta.nbsp;l. Lacunes de Yendolesta.

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75

sarco-

GRAINES FOSSILES SILICIFIES.

Les figures i3, i/i et i5 reprsentent, sous un grossissement de des portions de tissu du testa et de endolesta.

La figure i3 se rapporto a une portion de sarcotesta prise en B de la coupe Eb, figure 4.

ep. piderme du sarcotesta. g. Couche externe du sarcotesta.

g'. Couche moyenne, forme de cellules assez ingales et incrustes.

ire 9.


Les figures i4 et i5 reprsentent des parties de Yendotesta prises en c de la coupe gh, figun dquot;. Couche externe de Yendotesta.

d'. Couche moyenne, forme de cellules a parois fortement incrustes.

d. Couche interne de Yendotesta, compose de cellules a parois galement paissies, mais plus allonges cpie celles de la couche d'.nbsp;ep'. piderme qui limite intrieurement Yendotesta.

Fm. 16 (prp. Ic). Portion de lenveloppe du nucelle prise en A, figure 7. Cette enveloppe est forme, a sa parlie infrieure, par des lments essentiellement vasculaires tr, qui, par leur juxtaposition,nbsp;offrent laspect dune membrane continue.

Fig. 17 (prp. /e). Coupe transversale faite a moiti de la hauteur dune jeune graine. Gross.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Restes du nucelle.

tg. Tegument interne de la graine. e'p'. piderme qui limite intrieurement ce tgument.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.

Le testa des Sarcotaxus se rencontre souvent divis en deux moities, qui se separent suivant Ie plan principal de la graine. La forme et la disposition des cellules de 1 endotesta dans le voi-sinage des carnes ca facilitent cette sparation.

Fm. 18 (prp. E4'). Coupe transversale faite prs de 1une des carenes. Gross, y. d. Endotesta.

g'. Couche interne du sarcotesta.

g. Couche externe du sarcotesta. Les cellules en sont notablement plus petiles que celles de la couche plus interne g'.nbsp;ep. piderme limitant le sarcotesta.

Fm. 19 (prp. la). Coupe transversale dune jeune graine. Gross, y.

tg. Tgument interne de la graine non encore rduit a ltat de simple membrane, comme cela se prsente dans les graines plus ages.nbsp;d'. Endotesta.

ca. Rupture du testa de la graine, due a une compression accidentelle et qui sest effectue suivant ie plan principal.

Le sarcotesta na pas t conserve dans eet chautillon.

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GRAINES FOSSILES SILIGIFIES.

PLANCHE XIV.

DIPLOTESTA GRANDEURYL Ad. Br.

Hauteur de la graine, i5 millimtres. Largeur, 12. Epaisseur, 11.

Fig. 1 (prp. xh). Coupe suivant Ie plan des carnes. Gross, f

c. nbsp;nbsp;nbsp;Restes de 1enveloppe du nucelie.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.

vc. Faisceau vasculaire de la clialaze. vl. Faisceaux vasculaires rcurrents.

Le sarcotesla na pas l conserve dans eet chantillon.

Fig. 2 (prep. xd). Coupe perpendiculaire au plan des carnes. Cross.

a. Albumen.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Nucelie.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.nbsp;g. Sarcotesta.

Fig. 3 (prep. xc'j. Coupe perpendiculaire au plan des carnes. Cross. a. Albumen.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Enveloppe du sac embryonnaire et du nucelie.nbsp;n. Cbambre poHinique.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.

g. Sarcotesta, avec des traces dpiderme.

Fig. li (piep' * ) Coupe transversale faite sur ia base de la graine. Cross. -J-.

vc. Faisceau vasculaire de la chalaze. cc. Enveloppe du nucelie.nbsp;d. Endotesta.

biG. o (prep. Cl). Coupe transversale faite vers le milieu de ia graine. Cross. j.

a. Restes de falbumen. d. Endotesta.nbsp;g, Sarcotesta.

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78

AD. BRONGNIART.

Fig. 6 (pip. i). Coupe transversale faite vers Ie milieu de la graine. Gross. a. Albumen.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Enveloppe du nucelie.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.nbsp;g. Sarcotesta.

'OSS.


Fig. 7 (prp. zhy Coupe longitudinale suivant Ie plan des carnes, faite pres de la clialaze. Gr

vc. Faisceau vasculaire de la chalaze.

V. Faisceaux vasculaires qui embrassent la base du nucelie. vl. Faisceaux vasculaires rcurrents.nbsp;tg. Te'gument interne de la graine.

d. Partie interne de Vendotesta, forme de cellules un peu allonges. d!. Partie moyenne de Yendotesta, forme de cellules polydriques fortement incrustes.nbsp;g'. Partie interne du sarcotesta, forme de cellules allonges a parois poreuses.nbsp;g. Partie externe du sarcotesta, dont les cellules sont arrondies et a parois peu incrustes, maisnbsp;souvent largement perfores.

e'p. Epiderme limitant extrieurement Ie sarcotesta. Les cellules de cette enveloppe .sont allonges et prismatiques.

Fig. 8 (prp. cu). Coupe transversale dune portion du sarcotesta. Gross. -jC

g. Cellules a parois peu incrustes, arrondies el souvent largement perfores.

Fig. 9 (prp. i). Coupe transversale dune portion de Yendotesta. Gross,

d. Partie de Yendotesta dont les cellules polydriques ont leurs parois tres incrustes. g'. Couche interne du sarcotesta.nbsp;e'p . Epiderme qui limite Ie sarcotesta.

Fig. 10 (prp. zhy Coupe longitudinale des enveloppes de la graine. Gross,

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Tegument interne, qui se rencontre dans les jeunes graines.

La plus interne des couches de Yendotesta; les cellules sont allonges et a parois paisses. Couche moyenne, forme de cellules polydriques et a parois fortement incrustes.

Couclie extrieure, dont les cellules, galement polydriques, sont beaucoup nioins liguifies. Faisceau vasculaire rcurrent, qui inonle ie long dune carne.

Couche interne du sarcotesta.

Couche moyenne.

Couche externe.

Epiderme qui limite Ie sarcotesta.

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CuisUi- del-, et Jith-.


Lmprirrurie- Nationale .


Taxospermum G-runeri. Ad. Br.

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79

GRAINES FOSSILES SILIGIFIES.

PLANCHE XV.

TAXOSPERMUM GRUNERI. Ad. Br.

Hauteur de la graine, 17 millimlres. Largeur, 12. paisseur, y.

Fig. 1 (prp. ad). Coupe longitudinale perpendiculaire au plan des carnes. Gross.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Enveloppe du nucelle et du sac embryonnaire.nbsp;tl. Chambre pollinique.

tg. Tegument commun au nucelle et aux enveloppes extrieures.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Endotesta.

g. Sarcotesla, en grande partie dtruit.

Fig. 2. Portion de la coupe prcdente inontrant Ie tguinent tg, dont un des replis recouvre Ie nucelle c et lautre tapisse Yendotesta d. Gross.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du nucelle et du sac embryonnaire.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Couclie interne de Vendotesta.nbsp;d'. Couche moyenne.

g. Couche interne du sarcotesta.

Fig. 3 (prp. cy). Coupe transversale faite vers Ie milieu de la liauteur de la graine. Gross, f-

a. Albumen. d. Endotesta.

v. Faisceaux vasculaires des carnes. ep. piderme.

Fig. 4 (prp. xy). Coupe longitudinale passant par Ie plan des carnes. Gross, -f-

a. Albumen. co. Lun des corpuscules.nbsp;n. Restes de Ia chambre pollinique.nbsp;d. Restes de Yendotesta.nbsp;vl. Faisceaux vasculaires des carnes.

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80

AD. BRONGNIART.

Fig. 5 (prj). xy). Region micropylaire de la mme graine. Gross.

c. Extrmit suprieure du nucelle. n. Chambre poRinique.

p. Grains de pollen contenus dans la chambre pollinique.

. Albumen. co. Corpuscules.

Fig. 6 (prp. cy). Coupe transversale dune portion de la graine prise dans la region des carnes. Gross,

cp. pidemie interne de Yendoiesta, qui nest peut-tre que la portion externe du tegument tg (voyez figure a), adherente a Yendotesta.nbsp;d. Endotesta, couche interne.nbsp;d'. Couche externe du mme.

vl. Lun des faisceaux rcurrents montant Ie long des carnes. g. Sarcotesta.

e'p'. piderme limitant Ie sarcotesta.

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Pl. XVI.


Fuj. O. Ku.



Steplianospermum akeBioides. Ad, Br.

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81

GRAINES FOSSILES SILIC[FIES.

PLANGHE XVI.

STEPHANOSPERMUM AKENIOIDES. Ad. Br.

Hauteur de la graine, 9 a lo millimtres. Largeur, 4 a 5. paisseur, /i .5. (Graine circulaire, sur une coupe transversale.)

Fig. 1 (prp. Er). Coupe longitudinale passant par Ie micropyle et la clialaze. Gross, f.

a. Albumen.

h. Membrane du sac embryonnaire, gnralement soude a ce qui a persist du nucelle, cest-a-dire a son piderme; cependant, dans cette graine, elle se montre toujours vers ia partie suprieure, comme une membrane tendue horizontaiement, spare du nucelle par dchire-ment, et ayant entrain avec elle des debris de ce dernier.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane pidermique du nucelle.

n. Chambre poliinique.

n. Tissu lache et lacuneux, caractristique, au milieu duquel se trouve creuse la chambre polli-nique, dans laquelle on reconnait la presence de quelques grains de pollen.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Testa.

mi. Canal micropylaire traversant ie testa, termin en pointe aigu.

s. Partie circulaire du testa en forme de cupule, dont les bords continus produisent cette sorte de couronnement qui a valu a ce genre Ie nom de Stephanospermum.

Fig. 1 bis. Grandeur naturelle de cette graine, noye dans la silice.

oss.

Fig. 2 (prp. Er). Partie de la figure prcdente, i-eprsentant la chambre poliinique. Gr

b. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du sac embryonnaire.

tr. Quelques cellules et traches, dtaches du nucelle et enlraines iors du dcollement de la membrane du sac embryonnaire.

n. Cavit creuse dans Tintrieur du nucelle et destine a recevoir pendant quelque temps Ie pollen. n'. Cellules formant un tissu lache dependant du nucelle, au milieu duquel est creuse la chambrenbsp;poliinique, qui ne parait pas avoir eu un piderme limitant sa cavit.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du nucelle, rduite a ^n piderme etaux faisceaux vasculaires qui la parcouraient.nbsp;p. Grains de pollen, de forme ovode, volumineux, que 1on rencontre constamment dans la

chambre poliinique de ce genre de graine.

Fig. 3. Grains de pollen contenus dans la chambre poliinique. Gross. Les parois sont marquees de reticulations provenant soit dun plissement de Tintine, soit dune division cellulaire interne,nbsp;point qui ne pourra tre clairci que par de nouvelles preparations.

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82

AD. BRONGNIART.

Fig. /i (prp. Es).

a. Albumen.

co. Deux corpuscules, places a la partie suprieure de Talbumen.

h. Membrane du sac embryonnaire, spare, dans cette partie de la graine, du nucelle, et tendue liorizontalement.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Restes du nucelle, dans lesquels est creuse la chambre pollinique.

n. Chambre pollinique, renfermant encore quelques granules polliniques. mi. Canal micropylaire, creus dans Ie testa.

Fig. 5 (prp. Es). Region suprieure de la figure prcdente. Gross, y.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Albumen.

co. Les deux corpuscules places a la partie suprieure de falbumen.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du sac embryonnaire, spare du nucelle, et ayant entrain avec elle une partie de

lenveloppe du nucelle renfermant des traches. n. Cbambre pollinique.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Testa.

?. nbsp;nbsp;nbsp;Grains de pollen contenus dans ia cbambre pollinique.

s. Couronnement circulaire de la partie suprieure des graines de Slephanospermum. mi. Canal micropylaire, ouvert dans Ie tissu du testa.

Fig. 6. Coupe longitudinale passant par Ie micropyle et la cbalazeC Gross, y.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Albumen.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du sac embryonnaire, fibre seulement dans sa partie suprieure.

?. nbsp;nbsp;nbsp;Nucelle, dans la partie suprieure duquel est creuse la chambre pollinique.

?. nbsp;nbsp;nbsp;Granules polliniques.

s. Couronne qui surmonte la partie suprieure de la graine. ch. Rgion cbalazienne.nbsp;d Testa.

Fig. 7 (prp. Ei).

a. nbsp;nbsp;nbsp;Albumen.

b. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane'du sac embryonnaire.

?. nbsp;nbsp;nbsp;Restes du nucelle.

n. Chambre pollinique.

d. Testa.

s. Couronne de la graine.

Fig. 8. Partie de la figure prcdente. Gross, y. a. Albumen.

h. Membrane du sac embryonnaire. nbsp;nbsp;nbsp;'

n. Chambre pollinique. p. Grains de pollen.nbsp;s. Couronne de la graine.

* Cette preparation a t envoje a M. 'Williamson par M. Brongniart, lors tin voyage en Angleterre de M. Grand Eury en 1873.

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83

GRAINES FOSSILES SILICIFIES.

Fig. 9 (prp. Em). Coupe longitudinale passant par la chalaze et Ie micropyle. Gross, -f.

a. nbsp;nbsp;nbsp;Albumen.

h. Enveloppe forme par la reunion de la membrane du sac embryonnaire et de celles du nucelle. b'. Membrane libre du sac embi-yonnaire.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Partie libre des enveloppes du nucelle.nbsp;n. Chambre pollinique.

ch. Faisceau clialazien de la graine.

Fig. 10 (prp. Er). Coupe longitudinale faite dans la partie du testa qui porte la couronne. Gross.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Coucbe interne du testa, forme de cellules allonges dans Ie sens de la longueur de la graine.nbsp;d'. Coucbe externe, dont les cellules polydriques, a parois lortement paissies, noffrent plus

quune cavit centrale troite et allonge. s. Couronne qui entoure la partie suprieure de la graine.

Fig. 11 (prp. Ea?) Y'

b. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du sac embryonnaire.

e. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du nucelle.nbsp;d. Testa.

ch. Chalaze.

Fig. 12 (prp. Eg). Gross, y- Coupe transversale faite vers Ie milieu de la hauteur de la graine.

c. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane commune au nucelle et au sac embryonnaire.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Testa.

Fig. 13 (prp. Ez). Gross, y- Coupe faite transversaleraent dans 1paisseur de la couronne, pour montrer quelle est continue et que ses bords ne sont pas dentels.

s. nbsp;nbsp;nbsp;Bords continus de la couronne.

n. Partie suprieure de la chambre pollinique, vue en dessus.

mi. Canal micropylaire, qui permettait aux grains de pollen de pntrer dans la chambre pollinique.

Fig. ia (prp. Ero). Graine dont a t enleve la partie suprieure, cest-a-dire celle qui comprend Ie canal micropylaire du testa et la couronne. Le nucelle est vu en dessus.

m. nbsp;nbsp;nbsp;Canal micropylaire, qui conduit a la chambre pollinique.

n. nbsp;nbsp;nbsp;Tegument extrieur du nucelle, marqu a sa surface de sillons rayonnants, et au-dessous duquel

se trouve la chambre pollinique.

t. nbsp;nbsp;nbsp;Testa.

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Pi., .XVII.



PachytesLa gigantea. .\d, Ih-,

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85

GRAINES FOSSILES SILICIFIES.

PLANCHE XVII.

PACHYTESTA GIGANTEA. Ad. Br.

Fig. 1. Coupe longitudinale dune graine engage dans la silice. Grandeur naturelle.

a. Testa charnu.

I). Chalaze.

d. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane du sac embryonnaire.nbsp;t'. Cristaux de quartz.

s. Silice amorphe empatant ia graine.

Fig. 2. Moule interne dune graine du Pacliytesta. Grandeur naturelle. a. Sillon correspondant a Tune des trois divisions du testa.

Fig. 3. Coupe transversale dune graine du Pachytesta. a. Testa.

b, b. Lignes suivanl iesquelles la separation en trois valves du testa pouvait sefl'ectuer.

Fig. 4. Coupe longitudinale de la rgion micropylaire. Gross, -j. a. Testa.

m. Canal micropylaire du testa.

c. Gode de cristaux de quartz tapissant 1iulrieur du testa.

Fig. 5. Coupe transversale dune portion du testa. Gross. -J. a. Testa.

cp. Epiderme interne du testa dtacli par la maceration. . Faisceaux vasculaires parcourant Ie testa dans toute son tendue.

e. nbsp;nbsp;nbsp;Silice amorpbe emprisonnant la graine.

Fig. 6. Coupe longitudinale de la rgion clialazienne du Pachytesta incrassata. Gross, f. a. Testa.

e. Premire zone de faisceaux vasculaires du testa, . Deuxime zone de faisceaux vasculaires,

. Cordon vasculaire a son entre'e dans la base de la graine, avant sa division.

Fig. 7. Coupe longitudinale de la partie infrieure du Pachytesta gigantea. a. Testa.

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8()

AD. BRONGNIART.

rh. Region chalazieiine. np. Epiderme interne dtach du testa,nbsp;d. Membrane du sac embryonnaire.nbsp;c. Cristaux de quartz.

8. Coupe transversale du testa du Pachylesta gipautea. Gross. . a. Testa.

ep. Zone extrieure et pidermique du tesla, f. Faisreaux formant Ie eerde extrieur vasculaire du tesla.

I'. Faisceau vasculaire du eerde intrieur. h. Fente produite par la separation de deux divisions du tesla.

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Pachylesta iantea. Ad. Br.

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GRAINES FOSSILES STLIGIFIES.

PLANCHE XVIII.

PACHYTESTA GIGANTEA, Ad. Br. (Suite.)

Fig. 1. Gross. . a. Testa.

ep. Epiderme interne du testa qui sest de'tach. se. Membrane du sac embryonnaire.nbsp;cp. Ghainbre poilinique.nbsp;m'. Extrmit suprieure du nucelle.

m. nbsp;nbsp;nbsp;Canal micropylaire du testa.

n. nbsp;nbsp;nbsp;Membrane commune au nucelle et au tegument.

s. Gristaux de silice qui tapissent lintrieur du sac embryonnaire.

Fig. 2. Coupe transversale dune partie du testa du Pachyte.sta gigantea. Gross.

ep. Coucbe extrieure du testa, forme de cellules a parois paissies limiles par nn pidemie tres net.

a. Coucbe moyenne du testa, forme de cellules a parois minces, dont les parois sont perces dou-vertures qui les mettent en communication. . Faisceaux vasculaires qui parcourent Ie testa suivant sa longueur.nbsp;ep. Coucbe interne du testa, forme de cellules a parois paissies et de plus petit diamtre que lesnbsp;prcdentes el revtues dun pidenne.nbsp;e'p'. Epiderme du lgument interne de la graine.

e'pquot;. Coucbe commune au tegument interne et au nucelle, dont Ie lissu est parcouru par de nombreux faisceaux vasculaires /', /'.

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Pl. XIX.



Pachylesla, incrassala. Ad. Br.

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89

GUAINES FOSSTLES SILIGIFTES.

PLANCHE XIX.

PACHYTESTA INCRASSATA. Ad. Br.

Fig. 1. Coupe longitudinale passant par Ie micropyle. Rioss. j.

a. Tissu charnu du testa.

m. Membrane du tegument interne, dont 1extremite forme un canal micropylaire. p. Grains de pollen ayant pntr dans ce canal,nbsp;s. Si lice amorphe remplie de debris organiques.

Fig. 2. Coupe longitudinale de la region chalazienne du testa. Gross.

a. Partie cbarnue du testa. La couche externe na pas ete conservee.

h. Faiaceau vasculaire entier avant sa separation en trois systemes de cordons disposs concenlri-quement.

. Premier systme de cordons vasculaires, ie plus intrieur. . Deuxime systme de cordons vasculaires.

(Ces deux systemes parcourent te premier tegument de la graine.)

ch. Region suprieure du faisceau au point on il sirradie en coidons nombreux qui selevent dans la partie commune au tegument interne et au nucelle.nbsp;g. Disque cbarnu sur lequel est plac Ie nucelle.

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91

GRAINES POSSILES SILIGIFIES.

PLANCHE XX.

PACHYTESA INCRASSATA. (Suite.)

Fig. 1. Coupe longitudinale dune portion du testa. Gross. ^ .

a. Tissu cellulaire de la partie charnue du testa. Les cellules out leurs parois marquees de pores trs ingaux.

/'. Faisceau ^vasculaire parcouraut Ie testa longitudinalement.

Fig. 2. Coupe longitudinale passant par Ie canal inicropylaire du tegument interne. Gross. p. Grains de pollen, de lorme et de grandeur variables, engages dans ce canal.

Fio. 3. Coupe longitudinale de la region clialazienne. Gross. -.

a. Tissu cliarnu du testa, ep. pidemie limitant extrieurement Ie testa.

ch. Faisceau chalazien au moment oii il va se divisei pour Immer la cupule vasculaire embrassant la base du nucelle.

/'. Lun des l'aisceaux, qui moute dans la region commune au tegument interne el au micelle. ep'. pidemie exteTieur du te'gument interne, dont Ie tissu est en grande partie dtruil.

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II.. XXI.



Cnisin dvi.cl. lith .


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Pachytesla giganlea. Ad.l.r,


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93

GRAINES FOSSILES SILICIFIEES.

PLANCHE XXI.

PACHYTESA GIGANTEA. Ad. Br.

Ere. 1. Eoupe transversale du testa. Gross.

a. Cellules poreuses formant la couche charnue. ep. Epiderme interne du tegument externe.

Fig. 2. Coupe longitudinale du testa. Gross, i-^.

a. Cellules poreuses de la couche charnue. ep. Epiderme interne du testa.

hiG. 3. Coupe transversale dune portion du tegument interne. Gross. .

ep. Epiderme intrieur du premier tgument. e'p. Epiderme extrieur du deuxime te'guinent.nbsp;g. Tissu de la partie commune au nucelle et au tgument interne.nbsp;. Coupe transversale de 1un des faisceaux qui parcourent cette region.

Fig. 4. Coupe longitudinale faite dans la mme partie de la graine. Gross.

ep. Epideiine intrieur du testa ou premier tegument. ep. Cellules dnsjoinles de 1piderme du tegument interne.nbsp;g. Tissu cellulaire de la partie commune au nucelle et au tgumeiil.nbsp;j. Faisceau vasculaire coup longitudinalement.

IG.

5. Details de tissus plus fortement grossis. Gross.

.. Cdlales de 1. p.rtie chernue da , pour nionlrer leurs p.rois percfa de pore. Ires megeax. f Portion do fciseeao rasculaire danbsp;nbsp;nbsp;nbsp;compose de rais.eau* raps et relicules. Qaellt;iueB-ao.

de ces vaisseaux seal formfe de cellule, r.yamp;a ou reticulee. .uperpo.ee. im.laul de ,rai. vaisseaux.

F.e, 6. Porlioii du li..u eliurau da 1., fai.aat roir ,e lea faMgt;

sont perforees et quil existe des lacunes entre elles. Gross. ,

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