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-ocr page 4- -ocr page 5- -ocr page 6-UNIVERSITEITSBIBLIOTHEEK UTRECHT
4100 8024
-ocr page 7-VEGETAUX FOSSILES
TERRAIN HOUILLER DE LA FRANCE
-ocr page 8-LIBRAIRES-EDITEURS
* ri p. nbsp;nbsp;nbsp;HATEFEILLE, 19
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PAR R. ZEILLER
INGENIEUR AU CORPS NATIONAL DES MINES
OUVRAGE ACCOMPAGN DN ATLAS DE 18 PLANGHES LITHOGRAPHIEES
EXTRAIT D TOME lY
DE LEXPLICATION DE LA CARTE GEOLOGIQUE DE LA PRANCE
IMPRIMERIE NATIONALE
M DCCG LXXX
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DE LA
INTUODUCTION,
Les fossiles vgetaux quon rencontre dans les diverses couches de lcorce terrestre peuvent servir, aussi bien que les fossiles aniinaux, a la determination de Iage de ces couches, la flore ayant subi, comme la faune, unenbsp;sene de modifications successives, grace auxquelles la vegetation de chaquenbsp;epoque a son caractre particulier, ses espces propres, et ne peut tre con-fondue avec celle qui 1a suivie ou qui 1a prcde. Toutefois les empreintesnbsp;de plantes sont trop rares, dans la majeure partie des terrains, pour que lenbsp;geologue puisse compter sur leur appui. Les formations marines ne ren-ferment gnralement et ne peuvent guere renfermer que des algues, fortnbsp;mal conserves le plus souvent et, par suite, dune dtermination trs-diffi-cile; en outre, il arrive pour ce genre de plantes, a organisation tres-simple,nbsp;la inine chose que pour les animaux les plus infrieurs : les formes en sontnbsp;resles les mmes, a peu de chose prs du moins, pendant de trs-longuesnbsp;priodes de temps, et Ton ne peut souvent distinguer Tune de Iautre desnbsp;espces appartenant cependant a des formations dages compltement diff-I'ents. Leur connaissance ne saurait done, dans beaucoup de cas, tre dunnbsp;grand secours pour la dtermination des terrains. Les formations deau douce
-ocr page 12-2 nbsp;nbsp;nbsp;CHAPITRE PREMIER.
ont plus frquemment conserve les restes des vgtaux terrestres, qui, par leurs changements de forme, peuvent caractriser les dilfrentes poques,nbsp;et la palontologie vgtale est alors appele a rendre de grands servicesnbsp;dans leur tude; il est mme indispensable parfois davoir recours elle,nbsp;dans les cas, par exemple, o, les fossiles aniinaux faisant dfaut, lapalon-tologie proprement dite ne peut plus fournir de renseigneinents.
Cest Ie cas dun des terrains les plus importants par son tendue comme par les richesses minrales quil renferme dans son sein, Ie terrain houiller,nbsp;dont les couches de gres, de schiste ou de charbon, dposes Ie plus souvent dans leau douce, ne renferment que de trs-rares dbrls animaux.nbsp;Sans doute, les fossiles quon y rencontre et ceux des couches surlesquellesnbsp;il repose ou qui Ie recouvrent suffisenl bien k la dtermination de son age;nbsp;mais ils ne permettent pas, malgr la grande paisseur quil offre souvent,nbsp;dy distinguer des poques de formation dilfrentes et de reconnaitre lesnbsp;tages naturels qui peuvent y exister.
Ce nest que par Tlude des plantes fossiles, dont les empreintes sont si abondantes dans ce terrain, quon a pu distinguer les unes des autres lesnbsp;couches dposes k des ages dllFrents, et des travaux rcents, parroi les-quels je dois mentionner en premire ligne ceux de M. GrandEury^, ontnbsp;tabli dans Ie terrain houiller des subdivisions prcises, fondes sur les differences de la flora et en parfaite concordance avec les subdivisions rsultantnbsp;des tudes purement stratigraphlques.
Je reviendrai avec plus de dtails sur ce sujet; cependant je dois indiquer ds inaintenant quil a t reconnu dans Ie terrain houiller proprement ditnbsp;deux tages bien distlncts, mais dont la vgtation prsente nanmoins, dansnbsp;lensemble, des caractres communs, que lon retrouve dans les couches inf-rieures au terrain houiller vritable, comprises sous Ie nom gnral de terrain anthracifre. Ce terrain se rattache done, par sa vgtation, au terrainnbsp;houiller, et je lai dsign, dans Ie cours de ce travail, par Ie nom de terrainnbsp;houiller infrieur, dji frquemment employ dans ce sens, bien quil saglssenbsp;en ralit dun groupe antrieur au terrain houiller proprement dit; les deuxnbsp;tages reconnus dans celui-cl sont alors, naturellement, dslgns par les nomsnbsp;de terrain houiller moyen et terrain houiller suprieur.
Grand'Eury, Flore carbonijre du dpartement de la Loire et da Centre de la France (Acadmie des sciences. Mmoires des savants trangers, t. XXIV, 1877).
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Ces deux derniers tages surtout sonl excessivement riches en plantes fossiles, et 1on y trouve non-seulement des empreintes, mais des debrisnbsp;vgtaux sllicifis, dont Ftude microscopique permet dtudier, dans Ie plusnbsp;grand dtail, lorganisation anatomique dun grand nonibre de ces plantes etnbsp;de prciser leurs rapports avec les divers groupes de vgtaux vivants. Mais,nbsp;pour Ie gologue, la connaissance des empreintes sulfit, el, sil tait utile denbsp;dcrire et de figurer ici les espces les plus communes et les plus caract-ristiques des couches houillres de la France, il na pas paru ncessaire denbsp;donner de dtails sur leur structure intime. Ces dtails, trs-interessantsnbsp;sans doute au point de vue botanique, auraient exig trop de dveloppe-menls et nauraient plus rpondu au hut spcial de ce travail, qul est denbsp;faire connaitre, en vue de ftude gologique, les caractres de la llore denbsp;chacun des tages du terrain houiller.
On ne trouvera done, Ie plus souvent, dans la description de chaque espce, que les caractres qui peuvent sobserver sur les empreintes. Lanbsp;dtermination des empreintes prsente dailleurs, il est bon de findiquernbsp;ici, des difficults particulires que fon ne rencontre pas, du moins aunbsp;mme degr, dans ftude des coquilles fossiles. En elfet, les diverses partiesnbsp;d une mme plante ont Ie plus souvent t spares les unes des autres etnbsp;dissemines avant de se dposer sur les sables ou les limons qui devaienlnbsp;nous les conserver; on retrouve done aujourdhui des tiges dpourvues denbsp;leurs feuilles, de leurs racines, de leurs pis de floraison ou de fructification, et ces divers organes sont pars ga et la, sans que tien souventnbsp;puisse indiquer sils appartiennent ounon a une mme plante. Dautre part,nbsp;la classification des vgtaux vivants, tant base principalement sur les caractres des organes de reproduction, ne peul sappliquer quavec de grandesnbsp;difficults a des empreintes sur lesquelles ces organes manquent Ie plusnbsp;habituellement ou sont indiscernables. Aussi la paleontologie vgtale nest-elle entre dans une voie scientifique et na-t-elle commenc a se dveloppernbsp;que beaucoup plus tard que la palontologie propremenl dite.
Divers auteurs, au sicle dernier, avaient figure des empreintes de plantes ou de graines fossiles, mais sans essayer de classification srieuse. En 1818,nbsp;dansun travail sur les vgtaux bouillers de lAmrique du Nord, Steinhauernbsp;appliqua Ie premier a ces fossiles Ie systme de la nomenclature binominale,nbsp;adopt depuis longtemps pour les autres branches de fhistoire naturelle;
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mais il se borna, en signalant diffrents types de troncs, a les comprendre tons sous Ie noni uniforme de Phytolifhus, sans chercher a les distinguernbsp;gnriquement. II restait toujours, et ctait Ie plus difficile, a lablir desnbsp;groupes naturels et a en determiner les rapports avec les vgtaux vivants.nbsp;Cest ce que tentrent de faire, en 1820, deux savants allemands, Ie baronnbsp;de Schlotheim et Ie comte de Sternberg. Le premier, dans son ouvrage Dienbsp;Petrefaclenkunde, cra un certain nombre de genres bass sur lanalogie avecnbsp;les plantes vivantes : Palmaciles, FUicites, Casuarinites, etc. Le second, aprsnbsp;de longues annes de recherches, comraengait la publication dun ouvragenbsp;capital, dont les premiers fascicules furent publis en mme temps en alle-mand et en frangais, sous les titres de Beitrdge zur Flora der Voi'welt et denbsp;Essai sur lajlore du monde primilifK
A la fm de 1822, Ad. Brongniart faisait paraitre, dans les Mmoires du Musum dhistoire naturelle, son remarquable travail sur la classification desnbsp;vgtaux fossiles, qui a pos la base solide sur laquelle sest dveloppenbsp;depuis lors la paleontologie vgtale. Quelques annes plus tard, en 1828,nbsp;il commengait la publication de son Histoire des vgtaux fossiles et en fixaitnbsp;davance le plan dans un Prodrome dtaill. Pendant que paraissaient ennbsp;France les livraisons successives de ce travail, et en Allemagne les fasciculesnbsp;du second volume du Flora der Vorwelt de Sternberg, Bindley et Hutton, ennbsp;Angleterre, publiaient leur Fossil Flora of Great Britain, contenant la description dun nombre considerable despces, avec dexcellentes figures.nbsp;Depuis cette poque, les ouvrages traitant des plantes fossiles se sont succdnbsp;en grand nombre, surtout ltranger; il est impossible, bien entendu, denbsp;signaler ici mme les plus importants, mais on peut au moins citer les nomsnbsp;de MM. Goeppert, Geinitz, Gutbier, Weiss, Andrse, Goldenberg, dEttings-hausen, Unger, Stur, Heer, L. Lesqtiereux, etc. En France, il faut men-tionner, aprs les publications de Brongniart, le classique Trait de palonto-logie vgtale de M. Schimper (1869-1874) et les remarquables travaux denbsp;M. GrandEury sur les terrains bouillers du Centre de la France, sansnbsp;parler des belles tudes de M. B. Renault sur la structure ana\pmique desnbsp;vgtaux bouillers dAutun et de Saint-tienne.
Grace a tant defforls, la vgtation des couches bouillres, puisqu il n est
Cest a cetle edition fran^aise que se rapportent les renvois, indiqus plus loin, des citations despces dcrites par le comte de Sternberg.
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ici question que de ce terrain, comnaence k tre bien comiue; mais, par suite dll grand nombre des travaux publis, il regne aujourdhui dans lanbsp;nomenclature une cerlaine confusion ; tantt des noms differents ont tnbsp;donns a une mme espce, tantt Ie nime nom 4 des especes differentes,nbsp;soit dans des ouvrages parus en mme temps et sans que leurs auteurs aientnbsp;pu avoir connaissance du travail 1un delautre, soit, plus frquemment, parnbsp;suite de limperfection des figures primitives et de Fimpossibilit de recourirnbsp;a lexamen des chanlillons types eux-mmes. Mais, outre ces inconvnientsnbsp;et ces erreurs, quil tait difficile dviter, il est arriv souvent qu'unenbsp;espce successivement place par divers auteurs dans des genres diffrents,nbsp;soit quelle fut daffinit douteuse, soit par suite de la subdivision ncessaire du genre primitif, a regu a chaque changement de genre un nom sp-cifique nouveau et se trouve dsigne aujourdhui, suivant lauteur qui lanbsp;cite, tantt par un nom, tantt par un autre.
La confusion regrettable qui rsulte de ces cbangements successifs dans Ie nom dun mme objet sest produite de mme et a un bien plus bantnbsp;degr dans dautres branches, plus anciennes, de lhistoire naturelle, etlonnbsp;reconnait aujourdhui la ncessit dy porter remde. La seule base quitablenbsp;et rationnelle quon puisse adopter est celle qui avait t pose, ds i8i3,nbsp;par de Candolle dans sa Thorie lmentaire de la botaniqne, au chapitre denbsp;la Phylographie, c est-4-dire ie mamtien, a travers les changements de genre,nbsp;du nom spcifique Ie plus ancien on, dune fagonplus gnrale, Ie principenbsp;absolu du droit de priorit. Pour cjue la nomenclature soit invariable etnbsp;puisse tre unlversellement accepte, il faut quelie repose sur des principesnbsp;fixes et dont lapplication ne prte en rien a larbitraire; aussi doit-on sennbsp;tenir sans exception, pour chaque espce ou genre, ainsi que lavait tablinbsp;de Candolle, au nom Ie premier en date , mme lorsque ce nom a t depuisnbsp;reconnu impropre et en contradiction avec tel ou tel caractre de 1objet ounbsp;du groupe auquel il sapplique. Les noms, gnriques ou spcifiques, nenbsp;sont en effet que des dsignations et non pas des dfinitions, et, si lon ad-mettait quils peuvent tre changs pour cause dimproprit, on ouvriraitnbsp;la porte a larbltraire, chaque auteur pouvant apprcier diffremmenl lanbsp;convenance ou Timproprit dun nom.
Ce principe du droit de priorit a t pris pour base fondamenlale, en 1842, par Ie comit de TAssociation britannique pour lavancement des
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sciences, charg de fixer les Rgies de la nomenclature zoologique, et ii a t inscrit en premire ligne dans Ie rapport fait au nom de ce comit parnbsp;M. Strickland h II est adopt maintenant par ie plus grand nombre des auteurs et trouve de plus en plus dadhrents, mesure que la science senbsp;complique davantage de noms nouveaux et de doubles emplois; je ne doutenbsp;pas quil ny ait bientt unanimil pour laccepter et mettre ainsi un termenbsp;a la confusion croissante de la nomenclature.
II a paridis pour consquence labandon du nom Ie plus gnralernent usit pour une espce, Ie nom spcifique primitif tant presque tomb dansnbsp;foubli a la suite de la substitution dun nom nouveau dans quelque travailnbsp;devenu classique. Mais eet inconvnient ne doit pas cependant faire hsiternbsp;dans Tapplicalion rigoureuse du principe, car il serait impossible de fixernbsp;dune fagon absolue les circonstances dans lesquelles il conviendrait dynbsp;droger; 1apprciation des cas o lon devrait aiors, ou Fappliquer, ou ienbsp;laisser de ct, deviendrait une question dinterprtation personneile, et,nbsp;linterprtation ne pouvant tre uniforme, la confusion a laquelle on veutnbsp;remdier persisterait indfiniment.
Jai cru devoir, quanta moi, fadopter al)solument, ainsi quon pourra Ie voir dans les pages qui suivront. Jai eu soin, dailleurs, dindiquer la synonymie Ie plus exactement possible, en citant, non pas tous les noms qui ontnbsp;pu tre donns a une mme espce, ce qui et exig souvent des listesnbsp;beaucoup trop longues, mais tout au moins les noms les plus connus et lesnbsp;plus usits.
H ne pouvait, bien entendu, tre question ici de dcrire toutes les es-pces de plantes houillres actuellement connues en France. Jai du me bomer celles qui mont pam se montrer Ie plus communment et qui,nbsp;particuiires a 1un ou a 1autre des tages que jai cits plus haut, peuvent Ienbsp;mieux servir de guide dans ltude comparative des niveaux; je ne pouvaisnbsp;non plus figurer toutes les espces que je dcrivais; mais jai tenu a fairenbsp;reprsenter les plus caractiistiques et a donner une id de chaque genrenbsp;important en en figurant au moins une espce. Jai eu sous les yeux, et souventen trs-beaux exemplaires, soit dans les collections de lEcole des mines,nbsp;soit dans celles de M. 1inspecteur gnral du Souich, toutes les espces
Report of the twelfth meeting of the British Association held at Manchester, 1842, p. io6. Reproduit clans le journal VInstitut.
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(lont je voulais parler, ce qui ma permis plus dune fois dy reconnaitre des partlcularits ou des caractres non encore signals. Jai pu, en outre, parnbsp;lexamen des chantillons types de Brongniart, conserves dans les collections du Musum dhistoire naturelle, qui raont t ouvertes de la fa^on lanbsp;plus gracieuse, massurer de lidentit dun certain nombre despces un peunbsp;douteuses ou difficiles i reconnaitre sur les figures qui en avaient tnbsp;donnes.
BASES DE LA CLASSIFICATION BOTANIQE.
II convient, avant daborder la description des espces, de rappeler bri-vement les bases de la classification et les caractres principaux des grandes subdivisions du rgne vegetal.
On salt que les plantes se groupent tout dabord en deux grands embran-cbements, les Cryptogames et les Phanrogames.
Dans les Cryptogames, les organes de gnration sont assez diverseinent Cryptogames. organiss; ils sont toujours excessivement petits et ne peuvent tre observsnbsp;quau microscope ; les organes de reproduction sont galement trs-petits etnbsp;absoluinent difl'rents, dans leur constitution comme dans leur mode denbsp;dveloppernent, des graines des vgtaux suprieurs; ils portent Ie nom denbsp;spores OU sporales et sont gnralement formes dune seule celluie.
Les Phanerogames possdent des organes de gnration visibles Ie plus Phanrogame.? souvent a 1ceil nu. Les organes males, appels tamines, portent les lmentsnbsp;fcondants, constitus par de petits grains unicellulaires dlts grains de pollen,nbsp;renferms en grand nombre dans des enveloppes dsignes sous Ie nom denbsp;sacs polhnigaes. Lorgane femelle, nomm ovale, renferme la celluie destinenbsp;a tre fconde, quon appelle sac embryonnairc; les ovules peuvent tre nusnbsp;ou abrlts dans une enveloppe ferme, quon nomine ovaire. Lovule, aprs lanbsp;fcondation, se dveloppe et se transforme en une graine renfermant lem-bryon.
Les Cryptogames se subdivisent a leur tour en Oyptoganies cellulaires et Cryptogames vasculaires.
Cryptogames
ceBuIaires.
Les Cryplogames cellulaires, dont Ie tissu est uniquement constu par des cellules, comprennent les Algues, les Champignons, les Lichens, les Cha-races et les Muscines; elles sont trop faiblement reprsentes dans les em-preintes houillres pour qu il y ait lieu den parler ici.
-ocr page 18-8 nbsp;nbsp;nbsp;CHAPITRE PREMIER,
Cryptogames
vascuiaires.
Les Cryptogaraes vascuiaires prsenleiit dans leur lissu des elements nel-tement diffrencis, savoir : des cellules proprement dites, ayant peu prs les mmes dimensions dans les divers sens; des fibres, cest4-dire des cellulesnbsp;fusiformes, trs-allonges par rapport a leur diamtre, et a paroi gnrale-ment paissie; et des vaisseaux, cest--dire de longs tubes formes de la ru-nion dun grand nombre de cellules superposes en file les unes aux autres,nbsp;et dont les parols en contact se sont rsorbes. Les Cryptogames vascuiairesnbsp;ont une tige, des feuilles, simples ou ramifies, et des racines vritables; lesnbsp;spores sont renfermes dans des enveloppes appeles sporanges, qui sont desnbsp;dpendances ou des modifications des feuilles; les spores, en germant, nenbsp;reproduisent pas directement la plante dont elles sont issues, mais ellesnbsp;donnent naissance a une vgtation rudimentaire qui porte les organes malesnbsp;et les organes femelles, et ce ncst quaprs la fcondation de ceux-ci que senbsp;dveloppe une plante semblable a celle dont les spores taient issues.
Le groupe des Cryptogames vascuiaires forme pour ainsi dire Ie trait dominant de la flore bouillre; 11 se divise en un certain nombre de classesnbsp;ou families, les qaistines, les Fougres, les Lycopodiaces et les Rhizocar-pes, dont les trois premires comptaient, a lpoque carbonifre, des repr-sentants nombreux, beaucoup plus puissants et dune organisation plus par-faite que ceux que nous observons dansla flore actuelle; quant a la quatrimenbsp;familie, son existence dans le terrain houiller nest pas encore positivementnbsp;tablie.
Les Phanrogames se divisent en Phanrogames gymnospermes et Phanro-games angiospermes.
Phani'ogames
gymnospermes.
Le caractre essentie! des gymnospermes est davoir des ovules nus; en outre les feuilles primaires de lembryon, dites cotyledons, sont gnralementnbsp;assez nombreuses et disposes en verticille. Enfin le bois de ces vgtaux,nbsp;qui tons sont ligneux, est exclusivement compose de fibres, sans vaisseauxnbsp;proprement dits; il nait par couches concentriques, tant produit par unnbsp;anneau continu de tissu gnrateur, de telle sorte que la tige et les rameauxnbsp;croissent indfiniment en diamtre. Les gymnospermes actuelles se divisentnbsp;en deux families principales, les Cycades et les Conifres; celles de la florenbsp;bouillre, qui sont assez nombreuses, paraissent se rattacher ces families,nbsp;mais elles diffrent cependant, sous beaucoup de rapports, des vgtaux quinbsp;en font actuellement partie.
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Dans les angiosperaies, les ovules sont renferms dans une cavit close Phanrogames appele ovaire. On spare les angiospermes en deux classes, les MonocotyU- angiospermes.nbsp;dones et les Dicoiyldones.
Chez les Monocotyldones, la feuille primaire de lembryon, ou cotyledon, Monocotyl-est isole; Ie bois, chez les vgtaux ligneux, ne saccroit pas par couches concentriques.
Chez les Dicoiyldones, les feuilles primaires de lembryon sont au Dicotyldones. nombre de deux, opposes Tune a lautre; Ie bols saccroit par coucbesnbsp;concentriques, commc celui des gymnospermes; il est form de fibres etnbsp;de vaisseaux.
Mais les angiospermes ne sont cltes ici que pour mmolre, car on ne les rencontre pas dans Ie terrain honiller; elles nont fait leur apparitionnbsp;que plus tard, les Monocotyldones a lpoque triasique ou liasique, lesnbsp;Dicotyldones a lpoque crtace.
On voit, par les caractres qui viennent dtre brivement indiqus, que Classification la classification botaniaue repose essentiellement, comme il avait t dit plus
1 nbsp;nbsp;nbsp;1nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Anbsp;nbsp;nbsp;nbsp;1nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;1nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;11 piantes fossiles.
naut, sur ia connaissance des organes de reproduction des piantes, et ion comprend les difficults quil doit y avoir Tappliquer a des dbris vgtauxnbsp;incomplets et isols conime ceux quon rencontre sur les empreintes. Heu-reusement, ct des caractres primordiaux tlrs des organes reproduc-teurs OU de la structure anatomique, chaque groupe naturel possde, ennbsp;genral, un ensemble de caractres extrieurs, difficile peut-tre dfinir,nbsp;mais qui ressort de la comparalson avec les autres groupes et qui suffit anbsp;len distinguer. Ainsi tout Ie monde reconnaitra, du premier coup doell,nbsp;une fougre, un conifre, un palmier, sans Ie secours des caractres bota-niques fondamentaux et simplement par 1aspect gneral, qui ne pevmetnbsp;gure de confondre avec dautres les vgtaux appartenant a ces families.
Cest a ces caractres extrieurs quil faut habituellement recourir pour la dterminalion des piantes fossiles; cest en les examinant judicieusementnbsp;quon est arriv a une classification naturelle, en groupant dabord parnbsp;genres les espces qui presentaient des traits comrauns, et en cherchantnbsp;ensuite, dans les vgtaux vivants, quels etaient ceux avec lesquels il y avaitnbsp;la plus grande ressemblance ou tout au moins la plus grande analogie.
Parmi ces caractres extrieurs, il faut citer en premire ligne la disposition
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des nervures des feuilles, sur ltude de laquelle est base presque toute la classification des fougres fossiles, de innie que celle des feuilles isoles denbsp;vgtaux dicotyldons. [..a disposition des feuilles sur les tiges, les cicatrices quelles laissent en torabant, Ie mode dinsertion des rameaux, four-nissent en gnral, quand on peut les observer, autant de traits distinctifs,nbsp;dont il iraporte de lenir compte et qui peuvent aider puissamment a lanbsp;dtermination.
Mais, pour certains types, trop dilfrents de ceux de la flore actuelle, ilude des formes extrieures est insuElisante et ne permet pas, k elle seule,nbsp;de determiner avec certitude a quelle familie, ni mme parfols a quel ein-brancbement on a affaire; on nen peut tirer que des inductions, et, suivantnbsp;quon sattache de prfrence a tel ou tel caractre, on peut tre conduit anbsp;un rsultat diffrent. Les caractres anatomiques sont alors indispensables;nbsp;mais il faut un mode de conservation particulier pour pouvoir les observer,nbsp;et souvent alors les caractres extrieurs ont dispara; il est done assez difficile, dans ces cas spciaux, de sortir dincertitude et de savoir quelle placenbsp;on doit clonner dans Ia classification gnrale a ces types singuliers; mais,nbsp;outre que nos connaissances sous ce rapport font chaque jour de nouveauxnbsp;progrs, ces types nen sont pas moins nettement caractriss, ils peuvent senbsp;reconnaitre aisment sur les empreintes, et les espces quon y a distinguesnbsp;sont encore fondes sur des caractres extrieurs facilement observables;nbsp;sils demeurent un problme pour Ie botaniste, ils nen fournissent pasnbsp;moins au gologue un appui sur pour la reconnaissance des niveaux, etnbsp;cest ce qui me permettra, comme je lai dit plus baut, de ne donner, dansnbsp;la description des genres et des espces, pour ainsi dire aucun dtail ana-tomique.
-ocr page 21-PRINCIPAUX VEGETAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUILLER.
DESCRIPTION DES PRINCIPAUX VGTAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUILLER.
CRYPTOGAMES YASCULAIRES.
1, quistines.
Tiges gnralement creuses, divises en articles par des diaphragmes transversaux, marques sur leur surface extrieure de cannelures longitu-dinales plus on moins nettes. Feuilles disposes en verticilles, libres, ounbsp;soudes en gaine ou en collerette sur une certaine longueur, uninervies,nbsp;quelquefois nulles. Ramcaux primaires naissant de mme en verticilles;nbsp;rameaux secondaires verticills ou disliques.
Fructification en pis; les sporanges sont port s dordinaire par des supports spciaux dits sporangiophores, disposs en verticilles, et souvent largis au sommet en une sorte dcusson; cest alors sur les bords et a la face infrieure de eet cusson que sont fixs les sporanges.
Cette familie ne renferme a lpoque actuelle quun seul genre, Ie genre Eguiseiam ou Prle; elle tait beaucoup plus richement reprsente nbsp;lpoque houillre.
Genre CALAMITES. Schlotheim.
Calamites. Schlotheim, Petrejactenkunde, p. 3g8.
Tiges cylindriques, articules, marques de ctes longitudinales alternant aux articulations; ctes spares par des sillons plus ou moins pro-noncs, munies a leur partie suprieure et quelquefois aussi k leur partie infrieure de mamelons arrondis ou ovales lgrement saillants.
Les tiges des Calamites etaient creuses, et souvent on nen trouve que Ie moule interne, qui prsente, en empreintes, les mmes caractres que les
-ocr page 22-12 nbsp;nbsp;nbsp;CHAPITRE II.
tiges dont lenveloppe est conserve sous forme de lame charbonneuse, Ces tiges sinflchlssent a leur base et sy terminent en cne renvers pour sat-tacber i des rbizomes horizontaux, galement articuls; les articles, de longueur peu prs constante sur la partie moyenne de la tige, se raccour-cissent de plus en plus a mesure quon approcbe de Ia base. Vers Ie sommet,nbsp;les tiges samincissent de mme peu a peu. Parfois elles mettent des rameauxnbsp;qui sinsrent sur larticulation mme de la tige.
Les mamelons places au sommet des ctes paraissent reprsenter les or-ganes foliaires, dont on na jamais trouv de trace en relation positive avec les tiges; quant a ceux qui se voient a la base des ctes, ils correspondent anbsp;rinsertion de radicules, quon a trouves encore attacbes; ces radicules,nbsp;quon rencontre parfois en empreintes, se prsentent sous une forme ru-bane, larges de 5 a lo millimtres, parcourues suivant leur axe par unnbsp;faisceau vasculaire bien net; leur surface est strie a la fois en long et en travers. Jen ai observe, sur une plaque de scbi.ste de Livin (Pas-de-Calais),nbsp;des empreintes tr.s-nettes, paraissant sattacber en verticille a une tige denbsp;C. Suckowi.
Les organes de reproduction des Calamites ne sont pas connus dune ma-nire precise.
CALAMITES SCKOWI. Brongniart.
(Atlas, pi. CLIX, fig. I.)
Calamites Suckow. Brongniart, Hist, vgt.foss., I, p. laA; pl. XIV, fig. 6; pl. XV, fig. i a 6;
pl. XVI, fig. 2,3, 4, an lig. i (?).
Calamites aequalis. Sternberg, Ess. Fl. monde prim., II, p. 4g.
Tiges de 3 a i5 centimtres de diamtre; articles de 3 a lo centimtres de longueur; ctes plates, de i,5 a 2 millimtres de largeur, presquenbsp;lisses extrieurement, mais se montrant, sur Ie moule interne, linementnbsp;stries dans Ie sens longitudinal, arrondies aux extrmits. Sillons faibles,nbsp;de o,5 de largeur, peu accuses a lextrieur, plus accentus sur Ie moulenbsp;interne, o ils se monlrent limits par deux stries trs-nettes, courant Ienbsp;long des ctes qui les bordent. Mamelons arrondis, peu saillanls, au sommetnbsp;des ctes. Mamelons de la base des ctes lgrement coniques, peu accuss.
Cette espce est commune dans tout Ie terrain bouiller proprement dit.
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PRINCIPAUX VGTAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUILLER.
HOUILLER MOYEN.
Bassin du Nord et du Pas-de-Calais. Vicoigne : fosse n 'i, grande veine, v. Saint-Louis; f. nquot; 4, V. lAbbaye. Raismes : f. Thiers, v. Printanire, v. Filonnire, v. Meu-nire, v. nquot; 2; f. Bleuse-Borne, petite veine, v. Dcadi, v. Grande-Passe; f. Saint-Louis, V. Nord, V. Filonnire, v. Meunire; f. du Chaufour, v. Laitire. Amin : f. Renard,nbsp;V. Prsident, v. Paul. Denain : f. Villars, v. douard. Aniche : v. Joseph, v. Ferdinand,nbsp;V. Jumelles, grande veine; f. Saint-Louis, v. Marie; f. lArchevque, v. Marie, v. Fnelon;nbsp;f. Fnelon, v. Marie; f. Dechy, v. nquot; 12; f. Gayant, v. Dilloy; f. Notre-Dame, v. Wavre-chain. LEscarpelle : f. n 3, v. Ernest. (Nord.) Ostricourt: f. n 2, v. n 6, v. n 9.nbsp;Carvin: f. n 1, v. Saint-Julien. Meurchin : f. n 1, v. n 1. Doarges : v. n 5, v. lclai-reuse. Courrires : f. n 1, v. de la Renaissance; f. n 2, v. Eugnie, v. Adlade. Lens :nbsp;f. n 1, V. Mari; f. n 2, v. Beaumont, v. Dufrnoy; f. n 4, v. Valentin, v. Auguste,nbsp;V. douard; f. n 6, v. n 5. Livin. Bully-Grenay : f. nquot; 3, v. Marie, v. n 3; f. n 5,nbsp;V. Saint-Alexis; f. n 1, v. Saint-Andr. Nmux : f. nquot; i, v. Saint-Michel, v. Saint-Augustin,nbsp;1'' veine; f. nquot; 3, v. Sainte-Marie. Bruay : f. n 1, v. Henri; f. n 3, v. Edgard, v. Maurice. Marles: f. n 4, v. Dsire, v. Antoinette. Cauchy-a-la-Toar : v. Saint-Louis. (Pas-de-Calais.)
Bassin du Bas-Boulonnais. Hardinghen : f. du Souich, f. Providence. Fergues : f. de liCulinghen. (Pas-de-Calais.)
HOUILLER SUPERIEUR.
Bassin de la Loire. Rive-de-Gier: grande couche. Saint-Chamond. La ChazoUe. La Porchere. Villars. Treuil. Montramberl. Avaize. (Loire.) [GrandEury ^.]
Brassac (Puy-de-Dme). [GrandEury.]
Langeac (Haute-Loire).
La Mare (Isre).
Bessges. Molire. La GrandComhe : zone infrieure. (Gard.)
Bashn dAlais.
[GrandEury.]
Graissessac (Hrault). [GrandEury.]
Carmaux (Tarn).
Bassin de Decazeville. La Vaysse. Paleyrels. Firmy. (Aveyron.)
Ahan (Creuse).
Commentry: couche des Pourrats. Montet-aux-Moines. (Allier.) [GrandEury.]
La Chapelle-sous-Dan (Saone-et-Loire). [GrandEury.]
Bassin de Saone-et-Loire. Blanzy : grande couche suprieure. [GrandEry.]
Bassin d Autun. Epinac : tage infrieur. (Sane-et-Loire.) [GrandEury.)
Ronchamp (Haute-Sane). [GrandEury.]
Pour les locaiites que je n ai pas reconnues moi-mme, jai indiqu ainsi, entre crochets, Tauteur qui les a 5ignales comme possdant Tespce prcile.
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CHAPITRE II.
Saini-Pierre-Lacour (Mayenne).
Littry : puits Firmichon. (Calvados.) Saint-Nazaire (Var). [GrandEury.]
GALAMITES GISTE Brongniart.
Calamites Cistii. Brongniart, Hist, vgt.foss., 1, p. 129, pl. XX.
Calamites dubius. Artis. Antedil. Phytology, pl. XIIT.
Diffre du C Suckowi par ses articles gnralement plus longs par rapport au diamtre de la tige^ayant en moyenne de 8 a 13 centimetres de longueur, par ses ctes plus troites, de i millimtre au plus de largeur, unnbsp;peu aigus aux extrmits, par ses mamelons de forme oblongue, moinsnbsp;nettement accuses.
Les sillons, comme dans Ie C.' Suckowi, sont marqus de deux lignes parallles sur Ie moule interne. Le C. dubius, fond sur ce caractre, nenbsp;doit done pas tre conserv comme espce distincte; il me parait devoir trenbsp;rattach au C. Cisfi, dont il reprsente seulement une forme accidentelle ounbsp;plutt un mode de conservation particulier; mais, comme il ne peut tre prisnbsp;pour type de lespce, son nom ne doit videmment pas, quoiquil soit plusnbsp;ancien, tre substitu a celui de Cisti.
Cette espce, moins commune que le C, Suckowi, est rpandue cependant dans tout le terrain bouiller proprement dit.
HOILLER MO YEN.
Bassin du Nord et du Pas-de-Calais. Vicoigne : fosse n 1, grande veine, v. Saint-Louis. Raismes': f. Thiers, v. Printanire, v. Filonnire; f. Bleuse-Borne, v. Grande-Passe. Aniche : v. Jumelles; f. Fnelon; f. Notre-Dame, v. Lallier. (Nord.) Doarges : V. Sainte-Ccile. Courrires : f. n 1, v. de Ia Renaissance; f. n 2, v. Eugnie, v. Isabelle;nbsp;f. nquot; 4, V. Sainte-Barbe, v. Augustine. Lens : f. n 2, v. Dumont; f. n 4, v. Francois.nbsp;Bully-Grenay : f. n 3, v. n 3; f. nquot; 5, v. Saint-Alexis. Braay : f. n 1, v. Saint-Jules,nbsp;V. Sainte-AIine; f. 11 3, v. Edgard. Marles : f. n 3, v. Henriette; f. 11 4, v. Dsire.nbsp;Caachy-a-la-Tour : v. Saint-Louis, v. Saint-Joseph. (Pas-de-Calais.)
Bassin du Bas-Boulonnais. HardingJien : f. du Souich, f. Providence.
HOILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Communay (Isre). Rive-de-Gier. GrandCroix. Saint-Chamond. La Chazotte. Roche-la-Molire. Villars. Treu.il: 2, 5 et 8 couches. La Ricamane. La Brau-dire. Cte-Thiolbre : 3 couche. Avaize. (Loire.) [GrandEury.]
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PRINCIPAUX VGAUX FO^SILES DU TERRAIN HOUILLER.
Brassac (Puy-de-Dme). [GrandEry.]
La Mare (Isre). [GrandEury.]
Prades (Ardche). [GbandEdry.]
Bassin dAlais. Bessges. Molire. Cessous. (Gard.) [Grand Eury.]
Graissessac (Hrault). [GrandEury.]
La Rhune (Basses-Pyrnes). [Bureau.] nbsp;nbsp;nbsp;'
Carmaux (Tarn).
Bassin DE Decazeville. La Vaysse. Paleyrets. (Aveyron.) [Grand Eury.] Argentat (Corrze).
Bosmoreaa (Creuse). [GbahdEury.]
Commentry : couche du Marais. (Ailier.) [GrandEury.]
La Chapelle-sous-Dan (Sane-et-Loire). [GrandEury.]
Bassin de Sane-et-Loire. Blanzy : grande couche suprieure. [GrandEury.] Buxire-la-Grae (Ailier). [GrandEry.]
Pionchamp (Haute-Sane). [GrandEury.]
Liry : puits Firmichon. (Calvados.)
Saint-Nazaire (Var). [GrandEury.]
CALAMITES RAMOSS. Artis.
Calamites ramosus. Artis, Antedil. Phytology, pl. II.
Calamites nodosus. Sternberg, Ess. Fl. monde prim., I, fase. 2, p. 3o; pl. XVll, fiR. 2; non Schlotheim.
Calamites carinatus. Sternberg, l. c., I, fase. 3, p. 4o, pl. XXXIl, tig. i.
DifTere du C. Sackowi par ses ctes rnoins rgulires, moins nettes, ses tubercules souvent k peine distincts, et surtout par Ia prsence habituelle,nbsp;aux articulations, de grandes cicatrices ramalesarrondies auxqnelles viennentnbsp;s arrter les ctes des deux articles infrieur et suprieur, ou bien de rameauxnbsp;encore attachs.
Cette espce, assez peu commune, parait propre au terrain houiller moyen. Elle na t rencontre que dans les couches les plus basses du terrain houiller suprieur.
HOUILLER MOYEN.
Bassin du Nord et du Pas-de-Calais. Vicoigne: fosse n i, grande veine, v. Abbaye. Baismes : f. du Chaufour, v. Laitire. Anzin : f. Benard, v. Paul. Aniche : f. Saint-Louis,nbsp;V. Marie; f. Fnelon. (Nord.) Lens : f. nquot; 1, nouvelle veine au nord. Livin. Naux nbsp;veine. (Pas-de-Calais.)
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CHAPITRE II.
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Rive-de-Gier. Loreite. GrandCroix. (Loire.) [GrandEury.]
CALAMITES CANNJIFORMIS. Schlotheim.
Calamites cannseformis. Schlotheim, Pelrefactenkande, p. SgS, pl. XX, hg. i.
Tiges lgrenient contractes aux articulations; ctes convexes, de 2 mil-limtres a 2, 5 de largeur, se terminant en coin aux extrmits; mamelons arrondis, peu accentus.
Celte espce me parait se rencontrer plutt dans Ie terrain houiller suprieur que dans Ie terrain houiller moyen; je ne lai du moins jamais vue dans Ie bassin du Nord.
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin DE la Loire. Saini-Chamond: piiits Dainon. La Braudire. Monirambert. Avaize. La Malafolie. (Loire.) [GrandEury.]
Langeac (Haute-Loire). [GrandEury.]
Nejfiez (Hrault). [GhandEury.]
Commentry : couche des Pourrats. (Allier.) [GrandEury.]
Decize (Nivre). [GrandEury.]
Bassin de Sane-et-Loire. Blanzy ; couches de couronnement. [GrandEury.]
CALAMITES GIGAS. Brongniart.
Calamites gigas. Brongniart, Hist, vgt.foss., I, p. i36, pl. XXVII.
Tiges atteignant 3o centimtres de diamtre; ctes larges de 4 a 6 milli-mtres, souvent un peu ingales, se terminant en pointes aigus aux extr-mils et semboitant exactement les unes entre les autres, de telle sorte que larticulation est marquee par une ligne en zigzag a angles aigus.
Je nai jamais vu au sommet des ctes de cette espce les tubercules pro-pres aux vritables Calamites; par labsence de ce caractre et par Tingalit de ses ctes et de ses articles, elle se placerait peut-tre mieux dans Ie genrenbsp;Cctlctmodendron et correspondrait peut-tre a un moule de canal rnedullaire;nbsp;mais on ne peut actuellement trancher cette question.
Le C. gigas est spcial au terrain permien.
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PRlNCIPAUl VEGETAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUILLER,
PERMIEN.
Brive: carrire du Gourd-du-Diable. Objat. (Corrze.)
Mines de Bert (Allier). [GrandEdky.]
Schistes bilumineux de Lolly (Sane-et-Loire). [Grand Euey.] Plan-de-la-Tour (Var). [GrandEdry.]
Schimper, Trait de
Calamites. Scldolheini, Petrefaclenkunde, p. 4o2 (pars).
Bornia. Sternberg, Ess. Fl. monde prim., I, fase. 4, p. xxviii (pars), - - palont. vyt., I, p. 334.
Asterooalamites. Schimper, Terr, de transit, des Vosges, p. Sai. Archaeocalamites. Slur, Culm-Flora, Heft I, p. 2.
Tige cylindrique, articule, marque de coles longitudinales continues, nalternant pas aux articulations; rnunie, sur les articulations, de cicatricesnbsp;ponctiforines ou allonges, places dans les sillons qui sparent les ctes.
Le genre Bornia de Sternberg, comprenant toutes les tiges articules inunies de cicatrices ponctiforines, peut dautant moins tre conserv pournbsp;le seul Calamites scrobiculatas, que Sternberg indiquo lui-mrae que cettenbsp;espce devrait sans doute constiluer un genre a part. Gest videmnientnbsp;la le motif qui a conduit M. Stur a crer un nom nouveau, ne pouvantnbsp;prter a confusion; mais il existait un nom antrieur au sien, M. Sebimpernbsp;ayant, en 1862, cr, pour le Calamites radiaius Brongniart, le sous-genrenbsp;Asterooalamites.
Je laisse ici ce genre parmi les Equistines, avec lesquelles ii a de grandes analogies paries caractres extrieurs; mais il serait fort possible quil appar-tint piutt aux Galamodendres; il faudrait pouvoir observer son mode denbsp;reproduction ou tudier sa structure anatomique pour trancher la question.
ASTEROCALAMITES SGROBIGULATUS. Schlotheim (sp.). (Atlas, pl. CLIX, fig. 2.) .
Calamites sorobiculatus. Schlotheim, Petrefaclenkunde, p. 4o2, pl. XX, tig. 4. Bornia scrobiculata. Sternberg, Ess. Fl. monde prim., I, fase. 4, p. xxviii.nbsp;Calamites radiatus. Brongniart, Hist, vgt. foss.,\, p. 122, pl, XXVI, fig. i et
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CHAPITRE II.
Calamites transitionis. Goeppert, in Wimmer, Flora von Schlesien, t. 11, p- 197; in RcBmer, Palwontographica, t. III, p. 45, pl. Vil, fig. 4-
Archseocalamites radiatus. Slur, Culm-Flora, Heft I, p. 2; pl. I, fig. 3-8; pl. H, III, IV ; pl. V, Hg. 1 et 2; Heft II, p. 74; pl- II, fig- 1 a 6; pl. III, fig. i et 2; pl. IV, fig- 1, 1 4;nbsp;pL V, fig. 1.
Ctes plates, de 2 a 4 millimetres de largeur; feuilles verticilles, linaires, se divisant symtriqtiement trois et quatre fois de suite par dichotomie.
La figure de Schlotheim se rapporte incontestablement A cette espce, dont elleexprime parfaitement les caractres. Le nom de scrobiculatas, ayantnbsp;ainsi la priorit, doit tre substitu a celui de radiatus, plus communmentnbsp;employ.
Cette espce est particuliere au terrain houiller infrieur.
HOILLER INFRIEUR.
Niederburbach, prs Thann (Alsace). Rougemont (Haut-Rhin).
Anthracites de la Basse-Loire. [Bureau.]
La Baconnire (Mayenne). Sabl (Sarthe). [GrandEury.]
Anthracites du Roannais : Valsonne. (Rhone.)Combre. Rgny. (Loire.) [Grand Eur.]
Genre ASTEROPHYLLITES. Brongniart.
Casuarinites. Schlotlieiin, Petrefactenkunde, p. 397 (pars).
Asterophyllites. Brongniart, Classif. vgt.foss., p. 10 (pars).
Schlotheimia. Sternberg, Ess. Fl. monde prim., 1, fase. 2, p. 3i et 3G.
Bomia. Sternberg, l. c., fase. 4, p- xxviil (pars).
Brukmannla. Sternberg, l. c., fase. 4, P- xxix (pars).
Bechera. Sternberg, l. c., fase. 4, p- xxx (pars).
Tiges OU rameaux articuls, lisses ou marqus de ctes longitudinal es peu distinctes, munis aRx articulations de feuilles linaires, une settlenbsp;nerv'ure, disposes en verticilles, gales entre elles, et gnralement dres-ses; tiges portant leurs rameaux en verticilles; rameaux se divisant eiix-mmes par ramification distique; rameaux secondaires opposs, tals dansnbsp;un mme plan.
Le nom de Casuarinites, de Schlotheim, qui aurait la priorit, me parait avoir t ahandonn avec raison, les Asterophyllites ntant point des Casua-rina fossdes.
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PRINCIPAUX VGTAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUILLER.
ASTEROPHYLLITES EQIIISETIFORMIS. Schlotheim (sp.).
(Atlas, pl. CLTX, fig. 3').
Casuarinites equisetiformis. Schlotheim, Petrefactcnkande, p. 897. Fl der Fom., pl. I, fig. 1; pl. II, lig. 3.
Bornia equisetiformis. Sternberg, ss. FL monde prim., I, fase. 4, p. xxviii. Steininger, Geogn. Beschr. des Landes zwisclien der Saar und dem Rhein, fig. i3.
Asterophyllites equisetiformis. Brongniart, Diet. sc. nat., t. LVII, p. i56.
Annularia calamitoides. Schim|)er, Trait de'palont. vgt., I, p. 349. P^- XXVI , fig. t.
Feuilles linaires, de 1/2 a 1 millimetre de largeur et 12 a i5 milii-mtres de longueur environ sur les rameaux, atteignant i,5 ou 2 millimetres de largeur et 4o millimlres de longueur sur la tige, lgrement arques vers Ie haut, au nombre de vingt i vingt-quatre par verticille,.nbsp;autant quon en peut juger sur les empreintes; nervure mdiane nette.nbsp;Articles plus courts que les feuilles, de sorte que celles-ci empitent dunnbsp;verticille sur lautre. Les diaphragmes tendus dans les tiges creuses, aunbsp;niveau des verticilles foliaires, se montrent souvent assez nettement sur lesnbsp;empreintes, de sorte que les feuilles semblent soudes en collerette a leurnbsp;base. (Cest ce qui a lieu sur rchantillon figure par Steininger, et ce qui anbsp;conduit M. Sebimper t Ie rattacher au genre Annularia.)
Cette espce, rpandue surtout dans Ie terrain bouiller suprieur, appa-rait dja dans les parties leves du terrain bouiller moyen, avec des feuilles un peu plus grles et un peu plus tales; mais cette forme ne dilfre pasnbsp;assez du type pour pouvoir tre regarde comme une espce distincte.
HOUILLER MOYEN.
Bassin du Nord et du Pas-de-Galais. Raismes : fosse Bleuse-Borne, veine a filons. Anzin : f. Benard, v. Paul, v. Prsident. (Nord.) Courrires : f. n 4, v. Augustine.nbsp;Lens : f. n i, v. du Nord; f. n 2, v. Am. Bully-Grenay : f. n 3, v. Dsir; f. n 5,nbsp;V. Sainl-Joseph, v. Saint-Alexis; f. n. 2, v. Saint-Vincent. Nceux : f. n 1, v. Saint-Augustin. (Pas-de-Calais.)
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Saint-Chamond. Roche-la-Molire. Qaartiei'-Gaillard : 2 couche. Montraniheri : couche des Littes. La Braudire (Loire). [GrandEuey.]
' La figure 3, pl. CLIX, indique des feuilles presque filiformes; en ralit,ces feuilles ont 1/3 a 3/4 de millimlre de largeur; elles onl l reprsentes Irop minces.
3.
-ocr page 30-20 nbsp;nbsp;nbsp;CHAPIRE II.
La Mare. La Motte-dAveillam. (Isre.)
Bassin de Decazeville. - Paleyrets. La Vaysse. Firmy. (Aveyron.) Argeniat (Corrze).
Cuhlac (Dordogne).
Ahun (Creu.se). jConimentry (Allier).
ASTEROPHYLLITES TENIFOLIS. Stehnbebg (sp.).
I
Sohlotheimia tenuifolia. Sternberg, Ess. Fl. monde prim., I, fase. 2, p. 36, pl. XIX, fig. 2. Brukmannia tenuifolia. Sternberg, l. c., fase. 4, p. xxix.
Asteroph-yllites tenuifolia. Brongniart, Diet. sc. nat., (. LVIl, p. 167.
Brukmannia longifolia. Slernberg, l. c., fase. 4, p. xxix, pl. LVIII, fig. 1.
Asterophyllites longifolia. Brongniart, l. c., p. lj.
Feuilles linaires, de 1/2 a 1 millimtre au plus de largeur, sur 4 a 5 centimtres de longueur et plus, trs-nombreuses chaque verticille,nbsp;gnralement dresses; nervure mdiane souvent peu nette. Longueur desnbsp;articles gale aux deux tiers de celle des feuilles environ.
Cette espce existe dans Ie terrain liouiller moyen et dans Ie terrain llouiller suprieur; mais elle semble ne se montrer que dans les couchesnbsp;leves du bouiller moyen el dans Ie bas du houiller suprieur.
HOILLER MOYEN.
Bassin dd Noiid et du Pas-de-Galais. Bames ; fosse Thiers, veine Printanire. Anzin ; f. Benard, v. Mark, v. Paul. (Nord.) Dourges : f. n 2, v. n 5. (Pas-deCalais.)
HOILLER SUPERIEUR.
La Motte-dAveillans (Isre). Carniaux (Tarn).
ASTEROPHYLLITES GRANDIS. Sternberg (sp.).
Bechera grandis. Sternberg, Ess. Fl. monde prim., I, fase. 4, p. xxx, pl. ALK, fig. 1. Asterophyllites dubia. Brongniart, Diet. sc. nat., t. LVII, p. 157.
Bechera delicatula. Sternberg, l. c., p. xxxi, pl. XLIX, fig. 2.
Asterophyllites delicatula. Brongniart, l. c., p. 167.
Feuilles linaires, de 1/2 millimtre au plus de largeur, sur 2 a 4 niilli-
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mtres de longueur, du moins celles des derniers ramules, plus grandes sur les rameaux, trs-peu nombreuses (six a buit?) par verticille, partant nor-malement a laxe du rameau et se recourbant vers Ie haut; articles de longueur variable, ayant i a 2 centimetres et plus sur les rameaux primaires.nbsp;gaux seulement aux feuilles sur les derniers ramules.
Cette espce se rencontre de prfrence dans Ie terrain houiller moyen ; mais elle a t signale aus'si a la base de ltage suprieur.
HOUILLER MOYEN.
Bassin du Nord et du Pas-de-Galais. Anzin : fosse Gasimir-Prier, veiae du Nord. Aniche . v. Bonsecours. (Nord.) Carvin : f. n' 3, 3' veine du Sud. Bullj-Grenay ;nbsp;f. n 3, V. n 3. Naeux : f. n i, v. Saint-Augustin. Bruay : f. nquot; i, v. Henri. Auchy-aii-Bois : f. n i, v. Marchaie; f. n 2. (Pas-de-Galais.)
Bassin de la Vende. pagne. Faymoreaa. (Vendee.) [GrandEukv.]
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Monibressieiix. Moateux. La Niarais. (Loire.) [GrandEury.]
Genre CALAMOPHYLLITES. GrandEury.
Macrostachya. Scliimper, Trait de palont. vgt., I, p. 332 (pars).
Calamophyllites. GrandEury, Comptes rendus Acad. sc., t. LXVHI, p. 708. Flore carlonifre du depart, de la Loire, p. 32.
Troncs des AsterophyUites. Tiges articules, a articles de longueur variable, lisses OU stries, mais non marques de ctes distinctes; munies aux articulations de cicatrices foliaires elllptiques, allonges horizontalement et con-tigus, de 2 millimetres a 2,5 de longueur et pourvues elles-mmes anbsp;leur centre dune cicatricule ponctiforme. (^la et l sur la tige, au-dessus desnbsp;lignes de cicatrices foliaires, verticilles de grosses cicatrices rondes, de 1 o anbsp;i5 millimetres de diamtre, correspondant aux rameaux et marques elles-mmes dune cicatrice concentrique plus petite.
Je ne fais que signaler ce genre sans nommer despce, la distinction spcifique lant fort difficile, et ces tiges devant, quand elles seront mieuxnbsp;cnnues, se rattacher aux diverses espces A'Aslerophyllites et cesser denbsp;former un genre distinct.
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CHAPITRE II.
Genre VOLKMANNIA. Sternberg.
Volkmannia. Sternberg, Ess. El. monde prim., 1, fase. 4, p- xxix.
Episde reproduction des Asterophyllites, composes de verticilles de feuilles OU de bractes, entre lesquels taient placs les sporanges. Ceux dont on anbsp;pu tudier Forganisation ont monlr des sporangiophores placs a laissellenbsp;des bractes, largls au sommet en un disque cbarnu, et portant chacunnbsp;quatre sporanges.
Ces pis sattacbent en verticilles a des tiges articules ou sont disposs en deux sries, opposs deux a deux, Ie long de rameaux articuls, coinmenbsp;les rameaux secondaires des Asterophyllites. Ils sont gnralement pdi-cells.
Je me borne amentionner ce genre, destin, comme Ie prcdent, a dis-paraitre quand on pourra rapporter avec certitude ces pis aux tiges qui les avaient ports. La distinction des espces serait, dailleurs, sans grande importance au point de vue stratigraphique.
Macrostachya. Schimper, Trait de palont. vgt., I, p. 332 (pars).
Grands pis, courbs a la base, arrondis au sommet, composs de verticilles imbriqus de bractes soudes les unes aux autres sur une grande partie de leur longueur, tales a la base, puls redresses verticalement. Jalnbsp;conserv Ie nom gnrique de M. Schimper, bien que eet auteur runlssenbsp;sous ce nom des lments divers, la dpendance des grands pis quil figurenbsp;pl. XXIII, fig. i5, i6, 17, et des troncs des fig. 1 3 et i4 ntantrien moinsnbsp;que dmontre, ces troncs tant ceux des Asterophyllites, et leurs grandesnbsp;cicatrices tant des cicatrices de rameaux feuills, comme ie montre un ma-gnifique cbantiilon de Saint-tienne donn au Musum par M. GrandEurynbsp;et reprsent trs-exactement a la pl. IV de la Flore carbonifre du dpartement
' \ oir Annates des sciences nalurelles, 6 srie, Botanique, t. III, p. 17, pl. 11, IV. B. Renault, Fructification de quetques vqtaux slicijis dAntun et de Saint Etienne.
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de la Loire; mais Ttymologie mme du nom Indique que cest en vue des pis plutt quen vue des troncs que M. Schimper la cr.
MACROSTACHAA CARINATA. Germar (sp.).
(Atlas, pi. CLIX, fig. 4.)
Brongniart, Classif. vgt.foss., pl. IV, fig. 4-
Equisetum infunditouliforme? Brongniart, Hist, vgt.foss., I, p. iig, pl. XII, fig. i4 et i5; non Bronn
Equisetum infundibuliforme, var. (3. Gutbier, Abdr. nnd Verst, des Zwick. Scbwarzkolil., p. 3o, pl. III h, fig. 5 et 6.
Huttonia carinata. Germar, Verstein. des Steink. vonWeltinund Lhejn, p. go, pl. XXXII, fig. 1 el 2.
Macrostachya infundibuliformis. Schimper, Trait de palont. vgt., I, p. 333 (excl. syn.), p!. XXIIl, fig. i5 a 17, non fig. i3 et i4.
pis de i4 a 18 centimtres de longueur et plus, sur 28 A 35 millimlres de largeur, composs de verticilles distants de 3 A 4 milllmtres environ.nbsp;Ces verticilles sont formes de bractes soudes en un plancher horizontal,nbsp;se redressant ensuite paralllement a laxe et se prsentant sur les empreintesnbsp;sous la forme de dents de i a i,5 de large sur 6 A 8 millimetres de long,nbsp;munies sur Ie dos dune carne saillante, soudes les unes aux autres sur lanbsp;moiti environ de leur longueur, puis attnues en une pointe aigu et alternant dun vertlcille a 1autre. Daprs les recherches de M. Renault^, les spo-ranges seraient fixes directement sur la portion horizontale des bractes.
Cette espce est spciale au terrain houiller suprieur et sy rencontre frquemment; elle parait se montrer encore A la base du permien, carnbsp;M. GrandEury la signale dans les schlstes bltumlneux dAutun.
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. La Pronnire. Lorette. Mouillon. Chapoulet. GrandCroix. La
' La figure dc YEguisetum infundibaUJorme Bronn (in Bischoff, Die kijptog. Gewachse,nbsp;1 Lief., p. 53, pl. VI, fig. 4) reproduce parnbsp;Brongniart, l. c., fig. 16, me parait corres-pondre exactement a de grands pis de fructification, appartenant sans doute a un Astro-phyllite et dont lcole des Mines possde unnbsp;fort bel chantillon provenant prcisment dunbsp;terrain houiller deSarrebrck, mais qui sont ab-solument diffrents de lespce dont je parle ici. |
Annales des sciences naturelles, 6' srie, Botanigue, t. III, p. 20, pl. IV, fig- ig-ad. |
2U
CHAPITRE 11.
Porchre. La Malafolie. La Braudire : 3 couche. Montt'ainbert. Roche-la-Molire : couche du Sagnat. (Loire.) [GrandEury.]
Langeac (Haute-Loire). [GrandEur.]
Bassin dAlais. Bessges. Molire. Cessous. Portes. (Gard.) [GrandEuy.]
Graissessac. Nejfiez. (Hrauit.) [GrandEury.]
Carmaux (Tarn).
Bassin de Decazeville. La Vaysse. Paleyrets. (Aveyron.)
Argentat (Corrze).
Ahun (Creuse).
Commentry : grande couche, couche du Marais. (Allier.) [GrandEdry.]
Buxire-la-Grue (Allier).
Bassin dAutun. Epinac (Sane-et-Loire). [GrandEury.]
.Genre ANNULARIA. Sternberg.
Annularia. Sternberg, Ess. El. monde prim., I, fase. 2 , p. 3i et 36.
Bornia. Sternberg, l. c., fase. 4, p. xxviii (pars).
Tiges articules, arameaux opposs, naissanl au-dessus des feuilles, tous dans un inine plan. Feuilles a une seule nervure, verticilles, tales dansnbsp;Ie plan des rameaux, et non dresses coinme dans les Asterophyllites, soudesnbsp;les lines aux autres par leur base, au nioins en apparence, par suite de leni-preinte laisse par Ie diaphragine qui existait dans la tige a la hanteur denbsp;chaque verticille; feuilles souvent ingales, les plus longues tant places
sur les cts du rameau et les plus courtes tant celles qui se trouvent en
avant et en arrire.
Fructification en pis dsigns sous Ie noni e Brakmannia; dans ceux de ces pis dont on a pu tudier la structure, on a reconnudes sporangiophoresnbsp;disposs par verticilles alternant avec des verticilles de bractes striles.
ANNLARIA RADIATA. Brongniart (sp.).
(Atlas, pl. CLX, fig. 1.)
Asterophyllites radiatus. Brongniart, Classif. vgt. foss., p. 35, pl. II, fig. 7. Annularia radiata. Sternberg, Ess. El. monde prim., I, fase. 4, p- xxxi.
Rameaux assez grles; feuilles larges de 3/4 de millimtre a t millimetre au milieu, longues de 7 4 18 millimetres, au nombre de douze a vingt parnbsp;verticille, largies au milieu, attnues aux extrrnits, trs-aigus au som-
-ocr page 35-PRINCIPAX VGTAX FOSSILES DU TERRAIN HOUiLLER. nbsp;nbsp;nbsp;2amp;
met; nervure mdiane plus ou moins accentue; verticilles assez rapprochs, empitant un peu les uns sur les autres.
Cette espce est assez rpandue dans Ie terrain houiller moyen; elle ma paru manquer presque absolument dans Ie terrain houiller suprieur, si cenbsp;nest toutefois dans les couches les plus basses de eet tage.
HOILLER MOYEN.
Bassin du Nord kt du Pas-de-Calais. Vieax-Cond : veine a filons. Vicoigne : f. n 2, V. Sainte-Victoire. Raismes : f. Thiers, v. Printanire levant. Aniche : f. Saint-Louis,nbsp;V. Marie; f. Saint-Ren, petite veine. (Nord.) Carvin : f. nquot; i, v. a sillons; f. n 3,nbsp;3'veine Sud. Dourges : f. nquot; 2 , v. n 5, v. 1claireuse. Courrires : f. n 1, v. Saint-Denis.nbsp;Lens : f. n 2, v. Arago. Bally-Grenay : f. n 3, v. Dsire.
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Montrond (Rhone). [GrandEury.]
ANNULARIA SPHENOPHYLLOIDES. Zenker (sp.).
(Atlas, pl. CLX, fig. 4.)
Galium spbenopbylloldes. Zenker, in Leonhard el Bronn, Neues Jahrb.Jr Mineralogie, i833, p. 3()8, pl. V.
Annularia brevifolia. Brongniart, Diet. sc. nat., t. LVII, p. i54.
Piameaux grles; feuilles de 3 a 5 millimetres de longueur, au norabre de douze a seize environ par verticille, en coin a la base, slargissant aunbsp;sommet en spatule arrondie, mais apicules a lextrmit de la nervurenbsp;moyenne, celle-ci souvent peu distincte. Verticilles rapproches, les feuillesnbsp;de 1un empitant lgrement sur celles de lautre.
Cest a cette espce que Brongniart avait donn Ie nom d'Annularia brevifolia; mais, comme il ne la ni dcrite ni figureetna renvoy aaucunenbsp;description ni aucune figui'e, on ne peut adopter Ie nom quil avait pro-pos.
VAnnularia sphenophylloides est trs-commun dans ie terrain houiller suprieur et peut tre rang parmi les plantes caractristiques de eet tage; ce-pendant il apparait dja dans les couches les plus levesdu terrain houiller moyen.
-ocr page 36-26
HOILLER MOYEN.
Bassin du Pas-de-Calais. Dourges. Lens: f. n i, v. Cline; f. nquot; 2, v. Arago. Bully-Grenay: f. n 3, v. Saint-Ignace, v. Saint-Joseph. (Pas-cle-Caiais.)
HOILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Communay (Isre). Montrond (Rhone). La Pronnire. Monthressieux. Saint-Chamond. La Chazotte. Montaud : puits Rolland, piiits Avrii. Villars.nbsp;Bocke-la-Molire. Treuil. Quartier-Gaillard. (Loire.) [GrandEury.]
Grosmesnil (Haute-Loire).
Brassac (Puy-de-Dme). [GbandEury.]
La Mare. La Motte-dAveillans. (Isre.) Pelil-Cmur (Savoie).
Bassin dAlais. Bessges. Molire. La Gro-nd'Comhe : montagne Sainte-Barbe. (Gard.) [GrandEury.]
Graissessac. Neffiez. (Hrault.) [GrandEury.]
La Rhane (Basses-Pyrnes). [Bureau.]
Carmaux (Tarn).
Bassin de Decazeville. Paleyreis (Aveyron).
Argentat (Gorrze).
Bosmoreau. Ahan. (Creuse.)
Champagnac (Cantal). [GrandEury.]
Decize (Nivre). [GrandEury.]
Commentry: grande couche, couche du Marais. (Allier.) [GrandEury.]
Bassin de Saone-et-Loire. Sainl-Brain. [GrandEuRy.]
Bassin dAtun. Epinac : tage infrieur. Grand-Moloy. (Sane-et-Loire.) [GrandEury.]
Ronchamp (Haute-Sane).
Val-de-Vill,-BL Lalaye (Alsace). [Schimper.]
(Atlas, pl. CLX, fig. 2 et 3.)
Casuarinites stellatus. Schlotheim, Pelrefactenkunde, p. 097. Fl. der Vorw., pl. 1, hg. 4-Bornia stellata. Sternberg, Ess. Fl. monde prim., I, fase. 4, p. xxviii.
Ailnularia longifolia. Brongniart, Diet. sc. nat., t. LVII, p. i54.
Annularia spinulosa. Sternberg, l. c., fase. 2, p. 36, pl. XIX, fig. 4-
Asterophyllites equisetiformis. Bindley et Hutton, Foss. Fl. of Gr. Britain, II, pl. CXXIV {excl. syn.).
Brukmannia tuberculata. Sternberg,7. c.,fase.4, p.xxix, pl.XLV.fig- 2 (pide fructification).
PRINGIPAUX VGTAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUILLER. nbsp;nbsp;nbsp;27
a 2 millimetres, longues de i 5 a 4o millimtres et plus, au nombre de vingt-quaire atrente par verticille, linaires-lancoles, acumines au sommet,nbsp;a nervure mdiane gnraleraent nette. Verticilles rapprochs, les feuillesnbsp;de lun empitant sur celles de lautre du tiers environ de leur longueur.
pis de fructification longs de lo k i 5 centimetres et plus; axe de 2,5 a 3 millimtres de largeur, articul, marqu de coles longitudinales, por-tant des verticilles de bractes tales ou mme un peu rllchies a la base,nbsp;puis dresses, distants les uns des autres de 4 4 5 millimtres, et a 2 ou 3 millimtres au dessus de cbaque verticille de bractes, un verticille fertile compose de pdicelles qui se dtachent de laxe normalement et portent leurnbsp;extrmit un groupe de quatre sporanges.
Je regrette de ne pouvoir conserver pour cette espce Ie nom d'Annularia longifolia donn par Brongniart et gnralement employ; mais Ie nom denbsp;Scblotbeim, auquel Brongniart renvoie, dailleurs, sans donner ni description ni figure, a incontestablement la priorit.
VAnnularia stellata est une des plantes les plus rpandues dans Ie terrain houiller suprieur; elle nat trouve quexceptionnellement dans Ie terrainnbsp;houiller moyen, et exclusivement dans les parties qui paraissent tre les plusnbsp;leves; on la rencontre encore k la base du terrain permien.
HOUILLER MOYEN.
Bassin du Pas-de-Calais. BuUy-Grenay : fosse nquot; 5, veine Sainte-Barbe; f. n 3, v. Dsir, v. Marie. (Pas-de-Calais.)
HOUILLER SUPERIEUR.
Bassin de la Loire. Commanay (Isre). Rive-de-Gier. Lorette. Grand Croix. Saint-Cliamond. La Chazotle. Villars. Montaud. Roche-la-Molire. Monirambert. La Beraudire. La Malafolie. (Loire.) [GrandEury.]
Sainte-Foy-VArgentire (Rhone). [GrandEury.]
Saint-Eloy. Brassac. (Puy-de-Dme.) [GrandEury.]
Grosmesnil (Haute-Loire).
La Mare (Isre).
Bassin dAlais. Bessges. Molire. La GrandCombe : couches infrieures, Chanip-clauson, montagne Sainte-Barbe. Portes. (Gard.) [GrandEury.]
Graissessac. Bonsquet d'Orb. (Hrault.)
Carmaux (Tarn).
-ocr page 38-28 nbsp;nbsp;nbsp;CHAPITRE II.
%
Saint-Perdoux (Lot). [GrandEry.]
Bassin de Decazetille. La Vaysse. Paleyrets. (Aveyron.)
Champaynac (Cantal). [GrandEury.]
Argentat. Meymac. Lapleau. (Corrze.)
Cublac. Le Lardin. (Dordogne.)
Ahun. Bosmoreau. (Creuse.)
Decize (Nivre).
Commenlt;/j ; grande couche, couche du Marais. Montel-aux-Moines. (Allier.) [Grand-Ery.]
La Chapelle-sous-Dun (Sane-et-Loire). [GramdEury.]
Bassin de Sa6ne-et-Loire. Montchanin. Blanzy : grande couche infrieure. Saint-Brain. [GrandEury.]
Bassin dAutn. Epinac : tage infrieur. (Sane-et-Loire.) [GrandEury.]
Val-de-Vill, a Lalaye (Alsace). [Schimper.]
Saint-Pierre-Lacour (Mayenne).
PERMIEN.
Schistes bitumineux de Chamhois et de Millerj (Sane-et-Loire). [GrandEury.]
Mines de Bert (Allier). [GrandEry.]
2. Rhizocarpes.
f^a familie des Rhizocarpes, qui se compose aujourdhui de quati genres seulernent de plantes aqiiatiques, est peut-tre reprsente dans lanbsp;flore houillre par le genre Sphenophyllam qui prsenterait quelqnes analogies, daprs M. B. Renault \ avec legenre vivant Salvinia. La place A attribuernbsp;aux Splienophyllum dans la classification a t fort disciite : on les a placesnbsp;dans les Equistines, A cause de leurs tiges canneles et articules, maisnbsp;ils ont un axe plein, form par trois faisceaux vasculaires, tandis que lesnbsp;Equistines ont la tige creuse. On les a runis aux Lycopodiaces, A causenbsp;de leurs sporanges piphylles, mais ils sen cartent par leurs tiges articules'el par leur structure anatomique. Ils se rapprochent au contraire, parnbsp;la constitution de leur axe ligneux, des Salvinia, qui prsentent en outre,nbsp;comme eux, des organes foliaires disposs en verticilles ternaires. Enfin, dansnbsp;les Rhizocarpes, les rceptacles qui renferment les spores sont des dpen-
sur
Annales des sciences naturelles, 6* srie, Botanique, t. IV, p. 378. B. Renault, Recherches la structure des Sphenophyllum et sur leurs affinits hotaniques.
-ocr page 39-PRINCIPAUX VGTAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUILLER. nbsp;nbsp;nbsp;29
dances des feuilles; les spores sont de deux sortes : les unes excessivement petites (microspores), dormant naissance aux organes m^les; les autres asseznbsp;grandes, blen visibles a Iceil nu (macrospores), donnant naissance aux organesnbsp;femelles; les microspores et les macrospores sont renfermes dans des spo-ranges distincls, dits microsporanges et macrosporanges. Ces caractres, quinbsp;paraissent se relrouver dans les pis fructifres des Sphenophyllam, confir-ment encore Ie rapprochement, qui ma paru suffisamment fond pour quilnbsp;y ait beu dinscrire ici Ie nom de cette familie.
Genre SPHENOPHYLLUM. Brongniart.
Sphenophyllites. Brongniart, Classif. vgt.foss,, p. 9.
Rotularia. Sternberg, Ess. Fl. monde prim., I, fase. 2, p. 34 et 87; fase. 4, p- xxxii.
Sphenophyllum. Brongniart, Diet. sc. nat., t. LVII, p. 76.
Tiges articules, renfles aux noeuds, marques de ctes longitudinales nalternant pas aux articulations; feuilles disposes en verticilles, au nombrenbsp;de six a dix-huit a chaque articulation, tales ou dresses, cunilbrmes,nbsp;arrondies ou tronques et gnralement dentes ou crneles au sommet,nbsp;dpourvues de nervure mdiane, mais marques de nervures dichotomes plusnbsp;ou moins nombreuses aboutissant au sommet des dents ou des crnelures.nbsp;Rameaux naissant isols aux articulations, entreles insertions de deux feuillesnbsp;contigus.
pis de fructification cylindnques, composes de bractes verticilles sur lesquelles sont ports des sporanges, fixs, soit leur aisselle, soit k unenbsp;certaine distance au~dessus de leur point dattache. Les uns paraissent ren-fermer des macrospores et les autres des microspores. Ces pis sont dordi-naire assez mal conservs sur les empreintes et trop confus pour quon puissenbsp;en dislinguer les dtails dorganisation; aussi ai-je cru devoir donner quel-ques dtails sur ceux que jai pu observer avec quelque nettet.
Le nom Ie plus ancien de ce genre est Sphenophyllites, mais il a t trans-form avec raison en Sphenophyllam, par suite de labandon quon sest dcid a faire de la terminaison ites pour les noms qui ne derivent pas des nomsnbsp;des genres actuellement vivants.
-ocr page 40-30
CHAPITRE II.
SPHENOPHYLLUM CUNEIFOLIUM. Sternberg (sp.).
(Atlas, pl. CLXI, Eg. i et 2.)
Rotularia cuneifolia. Sternberg, Ess. Fl. monde prim., I, fase. 2, p. Sy, pl. XXVI, % 4 et i. Rotularia asplenioides. Sternberg, /. c., fase. 2, p. 34, pl- XXVI, fig. 4 et b.
Rotularia pusilla. Sternberg, l. c., fase. 4, p. xxxii, pl. XXVI, fig. 4 et 4.
Sphenophyllum erosum. Lindley et Hutton, Foss. Fl. of Gr. Britain, I, pl. XIII.
Feuilles exactemenl cuniforme.9, reunies par verticilles au nombre de six a douze, tronques au soinmet, et a bord divis en dents pointues,nbsp;toutes gales; Ie nombre de ces dents varie de six a douze, il est Ie plusnbsp;souvent de buit. Feuilles longues de 5 10 millimetres, larges au sommetnbsp;de 2 a 5 millimtres. De linsertion de la feuille part une nervure uniquenbsp;qui se divise presque immdiatement par diebotomie en deux branches, quinbsp;se subdivisent leur tour un peu plus loin en rameaux galement dicho-tomes, la division successive tant telle quune nervle aboutit au sommetnbsp;de chacune des dents. Tiges de 1 a 5 millimtres de diamtre; verticdlesnbsp;espaces de 7 a 20 millimtres.
Jai observe des pis fertiles de cette espce sur un chantillon provenant des mines de Lens, veine Omrine; ces pis, longs de 2 centimetres surnbsp;4 millimtres de largeur, sont placs Textrmit de petits rameaux; i)snbsp;sont composs de verticilles de bractes distants de i, 5 2 millimtres.nbsp;On ne peut distinguer nettement la forme ni Ie nombre de ces bractes; ellesnbsp;paraissent coriaces et termines en pointe aigu; elles ont 3 a 4 millimtresnbsp;de longueur. On apergoit a 1aisselle dune ou deux dentre elles des sporangesnbsp;arrondis, a surface ride, de 1 millimtre ou i,2 5 de diamtre; dautresnbsp;portent des sporanges ovodes, longs de ii,5, fixs sur elles vers Ie milieunbsp;de leur longueur. Daprs les recherches de M. Renault b que cette observation conlirme, ceux-ci seraient des microsporanges et ceux-la des macrospo-ranges.
Cette espce est gnralement connue sous Ie nom de SphenophyUain erosum que lui ont donn Lindley et Hutton, mais elle doit reprendre celui de cuneifoliam qui a la priorit. Sternberg 1avait dabord dsigne sous Ie nom
Annules des sciences naturelles, 6' srie, Botanique, t. IV, p. 3o3, pl. IX, fig. g et 10.
-ocr page 41-PRINCIPAUX VGTAUX FOSSILES DU TERRAIN HOILLER. nbsp;nbsp;nbsp;31
(asplenioides, quil a remplac ensuite, dans Ie mme fascicule, par celui de cnneifoKa : Ie premier de ces deux noms doit tre laiss de ct, un auteurnbsp;ayant videmment Ie droit de changer un nom donn par lui, tant quil nestnbsp;pas publi. Mais ce droit cesse ncessairement aprs la publication, Ie nomnbsp;ayant pris alors sa place dans la nomenclature et devant tre laiss invariable;nbsp;cest pourqnoi on doit rejeterle nom de pusilla, propos trois ans plus tardnbsp;par ie mme auteur.
Gette espce est trs-rpandue dans tont Ie terrain bouiller moyen; je crois quelle se trouve aussi a la base du terrain bouiller suprieur, mais je nennbsp;ai pas vu dchantilions assez nets pour laffirmer positivemenl.
HOUlLLER MOYEN.
)
Bassin du Nord et du Pas-de-Calais. Vicoigne: fosse n i, veine Saint-Louis. Denain: f. Villars, v. Edouard. Aniche : f. Fnelon, v. Marie. (Nord.) Carvin: f. nquot; 2 et n 3,nbsp;V. nquot; 4 et n 10. Dourges : f. n 2, v. Sainte-Ccile. Lens: f. n i, v. milie, v. Cline,nbsp;V. Omrine, v. Ernestine; f. n 2, v. Arago; f. n 4, v. Saint-Louis. Livin: f. n 3.nbsp;BuUy-Grenaj : f. n 3, v. Marie, v. Saint-Ignace, v. Madeleine; f. n 5, v. Saint-Alexis.nbsp;Noeax: f. n 1, v. Saint-Augustin. Cauchj-a-la-Tour. Auchy-au-Bois : f. n 1, v. Mar-chale. (Pas-de-Calais.)
Bassin du Bas-Boulonnais. Hardinghen : f. du Souich; f. Providence. (Pas-de-Calais.)
SPHENOPHYLLM SAXIFRAG.EFOLIUM. Sternberg (sp.).
(Atlas, pl. CLXI, fig. 3 a 6'.)
Rotularia saxifragsefolla. Sternberg, Ess. FL monde pnm., 1, fase. 4, p- xxxii, pl. LV, fig. 4-Rotularia polyphylla. Sternberg, l. c., fase. 4, p- xxxii, pl. L, fig. 4-
Rotularia dichotoma, Germar etKaulfiiss, Nov. act. Acad. natur. curios., t. XV, pars 2, p. 226,
pl. LXVI, fig. 4.
Feuilles cuniformes, reunies par verticilles au nombre de six a dix-huit, divises en lobes plus ou moins profonds et termins par des dents trs-aigus;nbsp;leur mode de division est trs-variable : la feuille e.st toujours partage ennbsp;deux au somrnet par une chancrure qui descend souvent au dela du milieu;nbsp;chacun de ces deux lobes peut tre simpleraent divis a son sommet en deuxnbsp;a quatre dents trs-aigus : plus generalement, il est lui-mme divis en
La figure 4 a t a tort un peu grossie; les feuilles de eet echantillon nont que 10 millimetres de longueur.
-ocr page 42-32 nbsp;nbsp;nbsp;' CHAPJRE II.
deux lobes par une chancrure plus ou moins prolonde, ces lobes tant eux-mmes lantt bidents, tantt simples et trs-aigus. La forme qui ma paru la plus frquente est celle que jai reprsente a la figure 5 de la planchenbsp;CLXI, OU la feuille prsente deux lobes bien distincts partags chacun ennbsp;deux dents trs-aigus. Jai observ enfin, mais rareinent, des feuilles parta-ges seulement, par 1chancriire mdiane, en deux longues dents pointues.nbsp;La longueur des feuilles varie de 5 a 12 millimetres en moyenne. De 1in-sertion part une nervure qui se divise aussitt, ou a trs-courle distance,nbsp;en deux branches qui se bifurquent elles-mmes en nervules simples ou di-chotomes, suivant Ie nombre des dents, une nervule aboutlssant au sommetnbsp;de chaque dent.
Tiges de diamtre variable, larges de 1 a 7 millimetres; verticillesfoliaires espacs de 5 a 1 5 millimtres.
Jai observ plusieurs pis fructil'res de cette espce sur 1chantillon dont les figures 3 et 6 reprsentent deux fragments. Ces pis sont placs alexlr-mit desrameaux; ils ont 12 millimtres de largeur sur 10 centimtres denbsp;longueur au moins; aucun deux nest complet. Ils sont forms de verticillesnbsp;de bractes espacs de 2 millimtres a 2,5. Les bractes paraissent bifur-ques ds la base en deux lobes simples, trs-aigus; ellesont 10 millimtresnbsp;de longueur, et chaque lobe porte a 4 ou 5 millimtres au-dessus de 1inser-tion, sur sa face suprieure, un sporange pvode de 2 mdlimtres de longueur sur 1 millimtre de largeur, a surface fineraent ride, attach par unnbsp;de ses bouts et dress contrela pointe du lobe. Jai conslat lesmmes dtailsnbsp;dorganisation sur un pi Irs-bien conserv provenant des mines du Levantnbsp;du Flnu, prs Mons, et qui figurait k 1Exposition universelle de 1878. Jenbsp;nai pas vu, sur ces pis, de sporanges placs a faisselle des bractes.
Plusieurs auteurs considrent cette espce comme une varit de la pr-cdente, dont elle reprsenterait simplement la partie infrieure, les feuilles plonges dans leau tant trs-divises, et les feuilles merges, occupant Ienbsp;sommet des rameaux, tant entires et seulement dentes au sommet. Jainbsp;souvent observ les deux types sur les mmes plaques de schisle, mais ilsnbsp;mont paru distincts, les feuilles les moins divisesdu Sphenophyllum saxifra-geejoliam ayant toujours des dents bien plus aigus que Ie Sphenophyllum ca-neifoham; dailleurs les extrmits de rameaux, reprsentees lig. 3 et 6, nenbsp;portent jusquau sommet que des feuilles divises de Sphenophyllum saxifra-
-ocr page 43-33
PRINCIPALS VEGEIAUX FSSILES DU TERRAIN HOUILLER.
(jfefolium, et pas une feuille entiere; enfin les pis fruclifres paraissent diffrents. Aussi ai-je cru devoir maintenir ces deux espces spares.
Le Sphenophyllum saxifragcefolinm; coniine Ie Sphenophyllam cuneifoliuin, se rencontre frcjuemmenl dans le terrain houlller moyen; il se inontre aussinbsp;dans le terrain houiller suprieur, niais seuleinent, a ce quil ina paru, dansnbsp;les couches les plus basses.
HOUILLER MOYEN.
Bassin du Nord et du Pas-de-Calais. Vieux-Cond: veine afilons. Raismes : 1'. Thiers, V. n 2. Anzin : f. (^asimir-Prier, v. du Nord. (Noid.) Dourges : I. n** 2, v. n 5,nbsp;V. Brillante. Courrires : f. n 4, v. Augustine. Bidfy-Grenaj : f. n 3, v. n 3, v. Saint-Ignace. Nceax : i veine; f. nquot; i et nquot; 2, v. Saint-Augustin.
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Cominunay (Isre). Montrond (Rhone). Comhe-Plaine. Montbressieux. Comberigole. (Loire.) [(Irand'Eury.]
La Mure (Isre). [GrandEhy.]
Carmaux (Tarn).
Ronchamp (Haute-Sane). [GrandEury.]
SPHENOPHYLLUM OBLONGIFOLIUM. Germar et Kaulfuss (sp.).
(Alias, pl. CLXI, fig. 7 et 8.)
Rotularia oblongifolia. Germar et Kaulfuss, Nov. act. Acad. nalur. curios., t. XV, pars 2 , p. 225, pl. LXV, fig. 3.
Feuilles oboves, runiespar verticilles au nombre de six en gnral, par-tages par une chancrure en deux lobes munis de dents aigus. Ces deux lobes sont, le plus souvent, de largeurs ingales; ils sont d ordinaire partagsnbsp;eux-inmes en deux lobules gaux ou iiigaux par une lgre chancrure; lenbsp;nombre de leurs dents varie de deux a six; en gnral, il ne dpasse pas dixnbsp;pour reiiseinblc des deux lobes de la feuille. Feuilles longues de 8 a i5 milli-nilrcs. De la base de la feuille partent deux iiervures, dabord contigus,nbsp;qui se sparent presque immdiatement pour alinnenter cbacun des deuxnbsp;lobes, et dont cbacune se divise plusieurs fois par dichotomie, mais souventnbsp;en branches ingales; les nervules issues de cetlc division aboutissent au
IV. nbsp;nbsp;nbsp;5
-ocr page 44-34 nbsp;nbsp;nbsp;CHAPITRE II.
sommet des dents des lobes. Tiges de i,5 a 2 millimetres de diamlre; verticilles espacs de 5 a i5 millimetres.
Celte espce est spciale au terrain houiller suprieur, dans lequel elle se montre frquente.
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Saint-Chamond. La Chazotie. Roche-la-Molire : puits du Crt. Treuil : 2 couche. Moniaud : 8' couche. La Braadire: puits Courbon. La Malafolie.nbsp;(Loire.) [GrandEury.]
Sainte-Foy-lArgentire (Rhone). [GrandEry.J
Brassac : couches suprieures. (Puy-de-Dnie.) [GrandEury.]
La Mare. La Moite-dAveians. (Isre.)
Bassin dAlais. Cessous. Porles. (Gard.) [GrandEry.]
Bassin de Decazeville. La Vaysse (Aveyron). [GrandEdry.]
Terrasson. Cuhlac. (Dordogne.)
Ahun : puits Sainte-Marie. (Creuse.)
Decize (Nivre). [GrandEdry.]
Cornmentry : grande couche, couche du Marais. La Chapelle-sous-Dun. (AHier.) [Grand Eury.]
Bassin de Sane-et-Loire. Blanzy: grande couche infrieure et grande couche suprieure. [GrandEury.]
Bassin dAutun. Sully (Sane-et-Loire). [GrandEury.]
Ronchanip (Haute-Sane).
SPHEiNOPHYLLUM THONI. Mahr.
(Atlas, pl. CLXl, fig. 9.)
SpRenophyllum Thonii. Mahr, ZeitscJir. der Deutsch. geolog. Gesellsch., t. XX, p. 433, pl. VIII.
Feuiiles oboves ou ovales triangulaires, souvent un peu dissymtriqiies, arrondies au sommet et franges sur les bords par des dents profondes, trs-aigus, de longueurs ingales. Ces feuiiles sont verticilles par six; leurnbsp;forme et leurs dimensions sont assez variables; les plus petites ont i5 a 20nbsp;millimtres de longueur sur y a 10 millimtres de largeur; les plus grandesnbsp;atleignentSo et jusquaSS millimtres de long surune largeur de 20 a 25 millimetres. Tantt elles sont tout a fait ovales, seulement rtrcies en coinnbsp;vers la base; tantt elles sont arques, dissymtriques, elargies et tronquesnbsp;obliquement au sommet, mais toujours munies de longues dents aigus sur
-ocr page 45-PRIlNCIPAUX VGTAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUILLER. nbsp;nbsp;nbsp;35
les deux tiers au raoins de leur contour; ces dents ont 3/4 de niillimtre, quelquefois t millimtre de largeur, avec une longueur de i a 5 millimetres;nbsp;leur nombre varie de trente a cinquante et peut-tre plus; au sommet denbsp;chacune delles aboutit une nervule. De la base dinsertion de la feuillenbsp;partent quatre nervures qui se diviseut presque aussitt par dichotomie etnbsp;dont les branches se subdivisent a leur tour un grand nombre de fois. Lesnbsp;deux nervures latrales de la base sont toujours moins importantes et beau-coup rnoins divises que les deux nervures centrales; elles nalimentent dor-dinaire que les deux tiers ou les trois quarts infrieurs des bords latraux,nbsp;Ie reste de ces bords et Ie contour suprieur de la feuille recevant les ner-vides issues des deux nervures du milieu. Tiges de 3 6 railiimtres de dia-mtre; verlicdles espacs de 2 a 6 centimtres.
Cette espce ne se rencontre que dans Ie terrain houiller suprieur, et, ce quil semble, particulirement dans sa portion la plus leve, doii elle senbsp;continue dans les couches permiennes les plus basses.
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loibe. Tardy. Chavassieux. Avaize. Montramberi. (Loire.) [GbandEury.]
Saint-Pierre-Lacour (Mayenne).
PERMIEN.
Brive: carrire du Gourd-du-Diable (Corrze).
Mines de Bert (AHier). [GrandEur.]
Plan-de-la-Tour (Var). [GrandEury.]
3. Fougres.
Plantes herbaces ou arborescentes, a tige rampante ou souterraine, ou dresse verticalement. Feuilles, dites frondes, enroulees en crosse sur leurnbsp;face suprieure ou ventrale avant leur complet dveloppement; sporangesnbsp;1 unis par groupes, appels sores, de forme variable et fixs sur la face infrieure des frondes, dont les parties fertiles sont souvent notablement modi-fies.
' Les frondes, attaches sur la tige par unptiole plus ou moins dvelopp, possdent un limbe gnralement divis trs-profondment; quelquefois elles
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sont entires; parfois Ie limbe est simplement lob, sans que les crnelures atteignent laxe principal ou racbis primaire, constitu par Ie prolongement dunbsp;ptiole; si la division atteint Ie racbis primaire, la fronde, qui semble dansnbsp;ce cas forme de folioles simples, disposes de part et dautre de laxe principal conime les barbes dune plume, est dite simplementpinnc. Ces folioles,nbsp;au lieu dtre simples, peuvent tre composes a leur tour: elles constituentnbsp;alors des pennes primaires; si elles sont piiines, la fronde est dite hipin-ne; de mme, la division devenant de plus en plus profonde, la fronde estnbsp;Iripinne ou quadripinne, suivant que les (olioles simples, elites pinnules,nbsp;qui constituent les derniers lments de la fronde, sont attacbes sur les racbisnbsp;tertiairesou quaternaires, au beu dtre fixes directement sur Ie racbis primaire ou sur les racbis secondaires, comme dans les frondes pinnes ou bi-pinnes. Les ramifications du racbis sont gnralement continues; dans quel-ques esppes, cependant, les pennes oules pinnules sont articules a leur basenbsp;et peuvent alors se detacher nalurellement du racbis qui les porte; cefa arrivenbsp;parmi lesFougres vivantes, ebez quelques espces des genres Adianlam, Also-phila, etc.; mais Ie cas est plus frquent parmi les Fougres fossiles, notam-ment dans les genres Nevropteris et Diciyopteris.
Les Fougres arborescentes ontdes troncs verticaux gnralement simples, rarement bifurqus, qui atteignent souvent de grandes dimensions; les feuilles,nbsp;runies en bouquet au som met, sont babitiiellement disposes en hlice auteur du tronc, plus rarement en verticilles, quelquefois sur deux gnra-trices opposesdu cylindre; elles laissent aprs leur disparition des cicatricesnbsp;arranges en quinconces, arrondies ou ovales, gnralement allonges dans Ienbsp;sens vertical.
Sur ces cicatrices on retrouve la trace des faisceaux de fibres et de vais-seaux, ou faisceaux vasculaires, qui se rendaient du tronc dans les frondes, et dont larrangement peut servir de caractre distinctif. Sur les parlies agesnbsp;du tronc, il se dveloppe des racines adventives nombreuses, qui, Ie plusnbsp;souvent, recouvrent les cicatrices dune paisse enveloppe feutre sous laquellenbsp;celles-ci disparaissent compltement. Quelquefois, au lieu dtre.extrieures,nbsp;ces racines naissent et se dveloppent sous lcorce; cest Ie cas surlout denbsp;certaines espces fossiles.
La classification des Fougres vivantes est base sur 1organisation des sp-ranges; ceux-ci, qui sont habituellement globuleux, ovodes ou pyriformes.
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sont ie plus gnralement coastitus par une niince membraue cellulaire; inais une certaine zone de leur surface est alors compose de cellules plusnbsp;grandes, dont la contraction, ainene par la dessiccation, entraine la rupturenbsp;de la membrane mince et produit ainsi la dissemination des spores, Cettenbsp;zone de grandes celbdes, dsigne sous ie nom d'anneaa lastiriae, peut avoirnbsp;la forme dunanneau, complet ouincomplet, dispos dans Ie sens longitudinal,nbsp;cest-a-dire passant par Ie point dattaclie du sporange, ou dans Ie sens transversal, OU bien encore obliquement. La zone lastique peut avoir aussi Ianbsp;forme dune calotte terminale ou encore tre place latraloment. Enfin,nbsp;les sporanges peuvent tre coriaces et dpourvus danneau lastique.
Les principales families vivantessont: les Polypodiaces, qui ont un anneau longitudinal incomplet; les Cyathaces, qui onl un anneau oblique complet;nbsp;les Gleichnies, qui ont un anneau transversal complet et dont les sporangesnbsp;sont groups seulement par trois a six dans chaque sore, tandis qiiils sontnbsp;runis en beaucoup plus grand nombre dans les deux families prcdentes;nbsp;les Schizaces, ou la zone lastique a la forme dune calotte place au som-met du sporange; les Osmondaces, oii la zone lastique est rduite a un arenbsp;transversal extrmement court; les Marattiaces, dont les sporanges coriacesnbsp;sont dpourvus danneau, mais naissent toujours a la face infrieure des lobesnbsp;de la fronde; enfin les Ophioglosses, dont les sporanges sont dpourvus danneau et naissent dans lpaisseur de certaines portions de la fronde, ayanlnbsp;lapparence dpis ou de grappes.
Dans les Fougres fossiles, ce nest quexceptionnelleinent que lon rencontre des frondes fertiles, que Foa peut observer les sporanges et recon-naitre comment ils sont constitus; il a fallu alors baser la classification surun autre caractre qui, dans les Fougres vivantes, estregard comme secondaire,nbsp;sur Ie caractre de la nervation. Les nervures des Fougres se divisent gene-ralement par diebotomie en rameaux qiu se dtachent les uns des autres sousnbsp;des angles plus ou moins ouverts, et fantt restent fibres, tantt sanasto-mosent, cest-a-dire se soudent les uns aux autres pour former un rseaunbsp;plus ou moins compliqu. En joignant a ce caractre celui du mode de dcou-pure des feuilles, on a divig les Fougres fossiles en trois families principales : les Sphnoptrides, a pinnules gnralement trs-dcoupes, rtrciesnbsp;a leur base, a nervure mdiane se divisant au-dessous du somrnet des pinnules,nbsp;a nervures secondaires simples ou divisesse dtachant sous des angles aigus;
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les Nvroptrides, a pinnules entires, a nervure mdiane ne se prolongeant pas jusquau sommet des pinnules, quelquefois nexistant pas, a nervures se-condaires nombreuses, divises plusieurs fois par dichotomie sous des anglesnbsp;trs-aigus, se dtachant sous des angles aigus aussi de la nervure mdiane,nbsp;si elle existe, et, si elle manque, naissant directement du rachis; les Pcopt-rides, a pinnules entires, ou rarement denteles, a nervure mdiane se prolongeant presque jusquau sommet des pinnules, a nervures.secondaires senbsp;dtachant de la nervure mdiane sous des angles gnralenient ouverts, simplesnbsp;OU divises par bifurcation.
A la suite de ces trois groupes, oii les nervures sont iibres, vient se placer Ie groupe des Dictyoptrides, dans lequel les nervures sanastomosent en r-seau; les Dictyoptrides houillres ne comprennent que deux genres, lesnbsp;Dictyopteris et les Lonchopteris, qui se rapprochent a tel point, par tons leursnbsp;autres caractres, respectivement des Nevropteris et des Lonchopteris, que jenbsp;les placerai a la suite de chacun de ces genres, sans faire autrement mentionnbsp;des Dictyoptrides.
Sphnoptrides.
Genre SPHENOPTERIS. Brongniart.
Sphenopteris. Brongniart, Classif. vgt.foss., p. .83.
Fronde bi- ou tripinne; pinnules contractes en pdicelle a leur base, plus OU moins profondment lobes; lobes aigus ou arrondis au sommet,nbsp;se rtrcissant souvent en coin vers leur base; nervure mdiane se divisantnbsp;gnralement au-dessous du sommet des pinnules; nervules simples ou divises se dtachant de la nervure mdiane et les unes des autres sous des anglesnbsp;gnralement aigus.
Ces Fougres taient probablement toutes herbaces, cest-a-dire que les frondes naissaient dun rhizome et non dun tronc arborescent,
On ne connait encore la fructilication que dun trs-petit nombre despces de ce groupe. Dans quelques-unes, les sporanges sont groups en toile aunbsp;nombre de quatre k six en moyenne; non contigus au centre du sore, ils senbsp;touchent par leurs bords, et leur sommet se trouve 1extrmit oppose au
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centre; jai observe cette disposition sur un Sphetiopieris des mines de Lens; les sporanges mont paru coriaces et dpourvus danneau lastique, en .tontnbsp;semblables, dailleurs, a ceux que M. Stura indiqus corame caractristiquesnbsp;du genre Oligocarpia Gceppertb Ce mode de fructification indiquerait desnbsp;Marattiaces. Dans dantres, les sporanges semblent munis dun anneau lastique : ainsi jai vu, parmi les empreintes des mines du Levant du Flnu,nbsp;prs Mons, qni ont figur a lExposition de 1878, un chantillon de Sphe-nopteris hssinghii Andrae, dont chaque pinnule portait a sa face infrieurenbsp;un seul groupe de cinq a six gros sporanges disposs en toile et munis,nbsp;sur chacun de leurs bords en contact avec les deux sporanges contigus, dunenbsp;bande lastique trs-nette, quon ne voyait pas se continuer sur Ie bordnbsp;oppos au centre du sore; peut-tre lanneau tait-il complet, mais disposnbsp;obliquement.
On voit, en tout cas, que Ie genre Sphenopteris comprend des espces qui, par leur mode de fructification, paraissent appartenir a des types trs-dilfrents, et, lorsque la connaissance en sera plus complte, on sera sansnbsp;doute amen a Ie dmembrer.
SPHENOPTERIS 06TUSIL0BA. Brongniart.
(Atlas, pl. CLXII, %. 1 et 2.)
Sphenopteris obtusiloba. Brongniart, Hist, vgt.foss., I, p. 2o4, pl- LUI, fig. 2, non Andrae. Sphenopteris irregularis. Sternberg, Ess. Fl.mondeprim., II, fase. 5 et 6, p. 63, pl. XVII, g. 4- Andras, Vorwelt. PJlanz. a. d. Steink. d. Preuss. Rheinl. und Westph., p. 24; pl- VIII;nbsp;pl. IX , fig. t.
Sphenopteris latifolia. Bindley et Hutton, Foss. Fl. of Gr. Britain, II, pl. CLVI; III , pl. GLXXVIII; non Brongniart.
Fronde tripinne, et mme quadripirme a la base; rachis primaire large de 5 a 6 millimetres et plus, stri longitudinalement ainsi que les rachis se-condaires; pennes prlmaires alternes, se dtachant a angle droit du raebisnbsp;jirincipal, divises versla base et dans la partie moyenne de la fronde ennbsp;pennes secondaires garnies de pinnules plus ou moins profondmentlobes,nbsp;et ne portant plus vers Ie sommet que des pinnules, galement lobes. Pin-
' Stur, Culm-Flora, Heft II, p. 2o3, fig. 3i; p. 2o4, fig- 32.
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miles alternes, bien spareslesunes deslt;autres, dautant plus divises quelles sont plus voisines de la base de la penne; la plus basse naissant du cl infrieur, un peu au-dessus,de rinsertion de la penne sur Ie rachis secondairenbsp;OU primaire. Pinnules larges de 5 a 8 millimtres, longues de 8 a lo milli-mtres en moyenne , diminuant peu a peu de dimensions vers Fexlrmil desnbsp;pennes, coniractes a la base en un pdicelle timit, divises en trois a cinqnbsp;lobes arrondis, spars par des sinus aigus plns ou moins profonds. Nervurenbsp;indiane sincurvant a la base pour se runir au rachis, se divisant au-dessousnbsp;du sommet en branches dichotomes; nervures secondaires divises par dichotomie, se ramifiant sous des angles trs-aigus. La nervation est souventnbsp;peu visible, Ie parenchyme de la feuille tant assez pais.
Je me suis assiir par lexamen des types de Brongniart, qui se trouvent au Musum, que lespce que je figure est bien Ie Sphenopteris oblusiloba;nbsp;comme, dautre part, elle se rapporte aussi exactement au Sphenopteris irregularis figur par Andrae, il faut runir ces deux espces, ainsi que M. Slurnbsp;la indiqu'; il ne me semble pas, dailleurs, que Ie Sphenopteris irregularisnbsp;Andrae soit diffrent du Sphenopteris irregularis Sternberg, les figures don-nes par les deux auteurs tant trs-concordantes.
Le Sphenopteris obtusiloba parait propre au terrain bouiller moyen; peut-tre se montre-t-il encore, ainsi que 1indique M. GrandEury, a la base du terrain bouiller suprieur, mais je nen ai pas vu dchantillons certains de cenbsp;niveau.
HOILLER MOYEN.
Bassin du Nord et du Pas-de-Calais. Vicoigne : veine Saint-Louis. Baismes : fosse Thiers, v. Printanire. (Nord.) Meurchiii : f. n i, v. n 2. Dourges : v. nquot; 5, v. 1'clai-reuse. Courrires : f. n i, v. Saint-Jean; f. n 4, v. Augustine. Lens: f. n i, v. Marie,nbsp;V. Cline; f. nquot; 2, v. Arago, v. Am. Livin. Bally-Grenay : f. n 3,v. n 3, v. Marie;nbsp;f. n 5, V. Saint-AIexis, v. Saint-Joseph. Nceux: f. n i, v. Saint-.\ugustin. (Pas-de-Calais.)nbsp;Bassin de la Vende. Faymoreau (Vende). [GrandEury.]
Stur, Verhancil. der k. k. geol. Reichsanst., 1876, p. 286. Culm-Flora, Heft II, p. 122.
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SPHENOPTERIS H(ENINGHAUSI. Brongnurt.
(Atlas, pl. CLXII, fig. 4 et 5.)
Sphenopteris Hoeninghausi. Brongnlart, Hist, vgt. Jbss., I, p. 199, pl- LU.
Sphenopteris asplenioides. Sternberg, Ess. Fl. monde prim., I, fase. 4 , p. xvi; II, fase. 5 et 6, p. 62.
Fronde probablement quadripinne; rachis assez gros, couvert dcailles; pennes secondaires alternes, parfois presque opposes, partant du racbisnbsp;sous un angle de 5o a 70, assez rapproches, de manire que leurs divisions empitent souvent de Tune sur lautre; pennes tertiaires alternes,nbsp;variant peu de longueur et ne se raccourcissant quassez prs du sommet; lesnbsp;plus infrleures quelquefois bipinnes elles-mmes vers ia base. Pinnulesnbsp;trs-petites, de 1 a 2 millimetres de largeur sur 2 3 millimetres de longueur, au nombre de dix a vingt sur une mme penne, conlractes en pdi-celle a la base, divises en trois a cinq lobes convexes, cuniformes, arrondisnbsp;au sommet, a bord lgrement crnel. Nervure mdiane se ramifiant ennbsp;un petit nombre de nervures secondaires, simples ou divises, aboutissantnbsp;aux crnelures des lobes.
Le Sphenopteris asplenioides Sternberg serait, daprs son auteur mme, identique au Sphenopteris Hoeninghausi Brongniart; mais, bien que le nomnbsp;d'asplenioides soit le plus ancien, il ma paru quil ne pouvait avoir droit denbsp;prlorlt, la diagnose donne par Sternberg en 1826 tant compltementnbsp;insuffisante, a ce point que Brongniart, la reproduisant dans son Hisloire des v-gtaux fossiles, suppose que lespce doit tre bien distincte de toutes cellesnbsp;quil a dcrltes. On ne peut done admettre que Sternberg ait rellement crnbsp;cette espce, et Brongniart en reste le vritable auteur.
Le Sphenopteris Hoeninghausi estpropre au terrain houiller moyen; je ne le connais dans le Nord, avec certitude, que dans les couches qui paraissentnbsp;les plus basses. II existerait de mme, daprs M. GrandEury, dans lesnbsp;couches a anthracite de la Basse-Loire, qui se rapportent plutt au terrainnbsp;houiller infrieur.
HOUILLER MOYEN.
Bassin du Nord. Vieux-Coiid: fosse Leonard, veine Neuf-Paumes. Vicoigne : f. n 2, V. Sainte-Victoire. (Nord.)
Bassin de la Vende. Faymoreaii (Vende). [GrandEury.]
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CHAPITRE II.
SPHENOPTERIS CORALLOIDES. Gutbier.
Sphenopteris coralloides. Gutbier, Ahdr. und Verstein. des Zwick. Schwarzkohl., p. 4o, pl. V, fig. 8.
Fronde bipinne; rachis droit, lisse, de 4 a millimetres de largeur; pennes primaires tales i angle droit sur Ie rachis principal, alternes, distantes, dun mme ct de la fronde, de i4 a i5 millimetres. Pinnules nais-sant a angle droit sur les rachis secondaires , quelquefois mme a la base desnbsp;pennes, lgrement rllchies en arrire, alternes, trs-rapproches, em-pitant souvent les unes sur les autres, larges de i,5 a 2 millimtres,nbsp;longues de 5 a 8 millimtres, toutes gales, ne diminuant de longueur quanbsp;lextrmit des pennes, divises en sept dix lobes profonds, contracts ennbsp;coin a leur base, arrondis au sommet et plus ou raoins profondment crne-ls, quelquefois mme palmatifides. Nervure mdiane perpendiculaire au rachis, mettant de part et dautre des rameaux qui se dtachent sous un anglenbsp;assez aigu et se ramifient dans les crnelures ou les palmures des lobes.
Je ne connais cette espce que dans Ie terrain houiller moyen, o elle pa-rait concentre plus particulirement dans la region suprieure.
HOUILLER MOYEN.
Bassin du Pas-de-Calais. Dourges : veine Saint-Georges. Biilly-Gremy : f. n 4, v. du Nord; f. n 3, v. Marie; f. n 2, v. n 7.
SPHENOPTERIS DELICATULA. Sternberg.
Sphenopteris delicatula. Sternberg, Ess. Fl. monde prim., I, fase. 2, p. XXVI, fig. 5; fase. 4, p. XVI; II, fase. 5 et 6, p. 60.
Sphenopteris meifolia. Sternberg, l. c., II, fase. 5 et 6, p. 56, pl. XX, fig. 5.
Fronde quadripinne; rachis primaire large de 3 5 millimtres, marqu, ainsi que les rachis secondaires, de stries longitudinales trs-fines; pennesnbsp;primaires alternes ou presque opposes, se dtachant du rachis primaire sousnbsp;des angles de 5o 4 60, espaces de 3 a 6 centimtres; pennes secondaires alternes, trs-tales, longues de 20 a 3o millimtres, distantes, dunnbsp;mme ct du rachis, de 10 4 i 5 millimtres, la plus basse naissant du ct
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infrieur, presque a finsertion du rachis secondaire sur Ie rachis primaire; pennes tertiaires alternes, assez tales, longues de 4 a 8 millimetres, distantes, dunmme ct du rachis, de 2 a 4 millimtres. Pinnules alternes,nbsp;longues de i,5 a 2 millimtres, espaces de i millimtre knbsp;nbsp;nbsp;nbsp;dun mme
ct de la penne, au nombre de cinq a neuf sur une mme penne, se dta-chant du rachis sous un angle de 35 a 5o, dcurrentes, contractes en pdicelle a la base, pinnatifides, profondrnent dcoupes en trois a cinqnbsp;lobes llnaires extrmement troits, obliques sur lanervuremdiane, simplesnbsp;OU bifurqus, obtus au sommet et spars par des sinus aigus. Les nex-vures suivent la division des pinnules en lobes, une nervule aboutissant aunbsp;sonimet de chaque lobe ou lobule. Le limbe, qui parait avoir t dune con-sistance trs-dlicate, esten ralit rduit a une bande excessivement trbitenbsp;qui horde les nervures et qui se prolonge le long du rachis des pennes tertiaires, lequel est ainsi bord dune bande membraneuse trs-mince, faisantnbsp;suite a celle qui constitue le limbe des pinnules. Paridis cette bande membraneuse semble avoir presque disparu, par suite sans doute de la macra-tion, et les pinnules sout, pour ainsi dire, rduites a leurs nervures.
Cette espce ma paru se rencontrer assez frquemment dans le terrain houiller moyen. Je nenconnais dchantiilon unpu completque dune seulenbsp;localit, mais jai vu plusieurs fois, sur les scbistes du bassin du Nord, desnbsp;fragments de pennes qui mont paru sy rapporter, trop petits cependant etnbsp;trop mal conservs pour pouvoir tre dtermins avec une certitude absolue.
HOUILLER MOYEN.
Bassin du Pas-de-Calais. Bully-Grenay : fosse n 5, veine Sainte-Barbe. (Pas-de-Calais.)
SPHENOPERIS TRIDACTYLITS. Brongniar.
Sphenopteris tridactylites. Brongniart, Hist, vgt.foss., I, p. l8i, pl. L.
Fronde tripinne; rachis lisse; pennes altei-nes, se dtachant du rachis sous un angle de 6o a 70; pinnules rapproches, mais bien spares lesnbsp;unes des autres, dautant plus longues et dautant plus divises quellesap-partiennent a des divisions plus inferieures de la frhde, mais variant peunbsp;de longueur sur une mme penne; de 4 a 6 millimtres de longueur sur
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344 millimti'es de largeur; contractes a la base en un pdicelle troit, di-vises en cinq k sept lobes cnniformes, sparspar des sinus arrondis assez profonds; lobes subdiviss a leur tour en deux ou trois lobules arrondis aunbsp;soinmet. Nervnre mdiane nette, sincurvant a la base pour sunir au racbis;nbsp;nervures secondaires se dtacbant sous des angles aigus et se ramiflant pournbsp;envoyer une nervule dans cbaque lobule.
Le Sphenopteris tridaclylites parait spcial au terrain houiller infrieur ou a la base du terrain houiller moyen. M. labb Boulay Tinclique, il est vrai,nbsp;dans le bassin du Nord, el dans ses couches les plus leves^; mais les chan-tillons de cette provenance que jai vus tiquets sous ce nom appartenaientnbsp;a lespce prcdente, et non au Sphenopteris tridaclylites, qui me paraitnbsp;caractriser un niveau trs-infrieur.
HOUILLER INFRIEUR.
Monlrelais (Loire-Infrieure).
Montjean (Maine-et-Loire).
La Baconnire (Mayenne).
Genre DiPLOTHMEMA. StR.
Sphenopteris. Brongniart, Classif. vgt. foss., p. 33 (pars).
Diplothmema. Stur, Culm-Flora, Heft 11, p. 127 (pars).
Fronde compose de pennes bipartites, bi-, tri- ouquarlripinnatifides : le racbis primaire met des rameaux nus, qui se bifurquent, sous un angle plusnbsp;ou moins ouvert, en deux pennes a racbis droit, flexueux ou arqu; cbacunenbsp;de ces pennes primaires porte des pennes secondaires profondraent dcou-pes, pinnes ou bipinnes, ou bipinnatifides, dont les dernires divisionsnbsp;sont linaires ou cnniformes. Les nervures se ramifient sous des angles gn-ralement aigus.
M. Stur considre laxe duquel se dtaclient les rameaux qui portent les pennes comme une vritable tige, et ces rameaux comme les ptioles de frondesnbsp;bipartites. Daprs les chantillons que jai vus, et daprs les figures minesnbsp;de diverses espces donnes dans la Culm-Flora, il me serable difficile de
N. Boulay, Le terrain houiller da Nord de la France et ses vgtaux fossiles, p. 27 et 64.
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regarder laxe principal autrement que comme Ie rachis primaire dime grande fronde, portant des pennes priinaires bipartites^
Je crois qnil convient de restreindre Ie sens de ce genre aux espces a pennes trs-profondinent dconpes, a divisions fines et troites, apparte-nant, comme la plupart de celles qua figures M. Stur, au groupe des Splie-nopteris elegans, dissecta et furcata de Brongniart. La classification des Fou-gres fossiles devant rester longtemps encore fonde sur Ie mode de nervation et de dcoupure des pennes, ily aiiraitinconvnient runir a ce groupenbsp;des espces telles que les Pecopieris nervosa et mnricata, qui nont avec lui, knbsp;premire vue, aucune affinit, et dont les pennes sont, du reste, quadripar-tites et non bipartites.
DIPLOTHMEMA FRCATUM. Brongniart (sp.).
(Atlas, pl. CLXII, fig. 3^)
Sphenopteris furcata. Brongniart, Diet. sc. nat., t. LVII, p. 5g. Hisl. vgt. Jbss., I, p. 179, pl. XLIX, %. 4 et 5.
Diplothmema furcatum. Stur, Culm-Flora, tteftll, p. 121 et 124-
Pennes primaires quadripinnatifides; rachis flexueux, bords dune aiie membraneuse troite; pennes secondaires plus ou raoins tales, assez car-tes; pennes tertiaires bipinnatifides, divises en segments alternes profon-dment dcoups; les plus infrieures sont elles-mmes partages et commenbsp;bifurques en deux pennes presque dgale importance; les segments infrieurs dune penne sont palmatifides, les autres pinns ou pinnatifides, nbsp;divisions linaires, ingales, spares par des sinus aigus et termines ennbsp;pointe au sommet. Nervures nettes, se divisant en nervules qui se continuentnbsp;jusqua lextrmit des lobes. Le limbe se rduit, en fait, k une bande mem-
Par cette ressemblance du rachis primaire avec une tige, par la bifurcation constante desnbsp;racliis secondaires, qui ligurent des ptioles,nbsp;les Diplotimema et, en gnral, toutes lesnbsp;Fougres de ce groupe me paraissent avoirnbsp;beaucoup plus danalogie avec le genre vivantnbsp;Lygodium qua vee les Rhipidopteris, auxquelsnbsp;M. Stur les compare. Le corps qu il e observenbsp;dans la bifurcation du Diplothmema suhgenicu-latum, et quil regarde comme une fructification, pourrait bien tre un bourgeon sem-blable a ceux quon trouve frquemmenl anbsp;cette place dans les Lygodium. |
G est par erreur que cette espce a t indique sur la lgende de la planche CLXIInbsp;sous son ancien riom de SphenopterisJurcata. |
46
GHAPIRE II.
braneuse mince, large de o,5 a i millimtre, qui horde de chaque ct Ie rachis et ses subdivisions successives jusquaux dernires nervules.
Je nai pas vu de pennes compltes de cette espce montrant la bifurcation du rachis primaire nu dans sa partie infrieure; mais M. Stur a constat, surnbsp;de grands chantillons du muse de Bonn, quelle prsentait bien ce carac-tre, qui la fait rentrer dans Ie genre Diplothmema.
Elle est propre au terrain houiller moyen.
HOUILLER MOYEN.
Bassin du Nord et du Pas-de-Calais. Amin : fosse Benard, veine Prsident. Aniche : f. Saint-Luis, v. Marie. (Nord.) Aachy-au-Bois : f. n 2. (Pas-de-Calais.)
DIPLOTHMEMA DISSECTUM. Brongniart (sp.).
Splienopteris dissecta. Brongniart, Hist, vcget.Joss.y I, p. i83, pl. XLIX, g. 2 et 3. Diplothmema dissectum. Stur, Ciilm-Flora, Heft II, p- 121 et 1 24-
Rachis primaire lisse, large de 10 a i5 millimetres, portant des rameaux alternes, espaces dun mme ct de 5 a 6 centimtres, larges de 5 a 7 mil-liinlres, et prsentant sur Ie milieu de leur face suprieure une hande longitudinale, large de 2^3 millimtres, strie transversalement. Ces rameaux,nbsp;longs de 20 a 3o centimtres, sont nus etse partagent par dichotomie k leurnbsp;extrmit en deux pennes quadripinnatihdes symtriques, dont les axes senbsp;sparent dabord en divergeant sous un angle trs-obtus et sinflchissentnbsp;ensuite lgrement de manire a se rapprocher un pen. Pennes seconda'iresnbsp;alternes, cartes, se dtachant du rachis sous un angle de 5o a 70;nbsp;pennes terliaires longues de i5 a 3o millimtres et plus, les plus basses bi-pinnatifides, les suprieures simplement pinnatifides, partages en segmentsnbsp;linaires trs-troits, larges denbsp;nbsp;nbsp;nbsp;a i millimtre, composs simplement
dune mince bande membraneuse qui horde les nervules et se continue Ie long du racbis. Nervules se divisant sous des angles trs-aigus.
Cette espce se rapproche du Sphenopteris furcata, mais elle en diffre par Ie degrc de finesse plus grand de ses divisions, par ses derniers segmentsnbsp;beaucoup plus troits et plus aigus.
Elle est spciale au terrain houiller infrieur.
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PRINCIPAUX VEGETAUX FOSSILES DU TERRAIN HOILLER.
HOILLER INFERIEUR.
Mouzeil. Montrelais. La Tardivire. (Loire-Infrieure.) Saini-Lambert. Saint-Georges-Chdtelaison. (Maine-et-Loire.)
Nvroptrides.
Cardiopteris. Schimper, Trait de palont. vgt.,l, p. 451.
Cyclopteris. Auct (pars).
Fronde simplement pinne. Pinnules opposes, rapproches, se recou-vrant iune lautre, ovales ou arrondies, en coeur A la base, dpourvues de nervure mdiane. Nervures partant toutes du rachis en rayonnant, se divi-sant plusieurs fois par dichotomie.
CARDIOPTERIS POLTMORPHA. Gckppebt (sp.).
Cyclopteris polymorpha. Goeppert, Nov.act. Acad. natur. curios., t. XXVII, p. 5o2, pl. XXXVIII. fig. 5 a et b.
Cardiopteris polymorpha. Schimper, Trait de palont. vgt., I, p. 452.
Rachis marqu de cicatricules transversales; pinnules ovales-oblongues, contigus ou se recouvrant en partie Tune lautre, larges de 15 a 2 o milli-mtres, longues de 20 a 3o et 4o millimtres, quelquefois munies a leur basenbsp;dun ou de deux lobes distincts, beaucoup plus petits que la pinnule principale. Nervures fines, extrmement serres.
Cette espce est spciale au terrain houiller infrieur, et plus particulire-ment a ltage du culm.
HOILLER INFRIEUR.
Niederharhach, prs Thann. (Alsace.)
Valsonne (Rhone). [Ebbay.] nbsp;nbsp;nbsp;.
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GHAPITRE 11.
CARDIOPTERIS FRONDOSA. Gobppert (sp.).
Cyclopteris frondosa. Goeppert, Neues Jahrb.fr Mineralogie, iSh'J, p- 683. Nov. act. Acad.
natur. curios., I. XXII, Suppl., p. i63, pl. XIV, lig. i et 2.
Cyclopteris Koechlini. Schimper, Terr, de transit, des Vosges, p. 34o, pl. XXVIII.
Cardiopteris frondosa. Schimper, Trait de palont. vgt., I, p. 453, pl. XXXV.
Rachis marqu de cicatriculestransversales; pinnules orbiculaires, en cceur a la base, trs-rapproches, empitant considrablement Tune sur lautre, in-sres sur Ie racbispar une base large de i o millimetres environ, longues elles-mmes de 6 4 8 et io centimtres, larges de 4 a 8 centimetres, a surfacenbsp;gnralement convexe. Nervures trs-nornbreuses, extrmement serres.nbsp;Cette espce est, coinme la prcdente, propre a ltage du culm.
HOILLER INFRIEUR.
Niederburhach, prs Thann. (Alsace.)
Genre NEVROPTERIS. Brongniart.
Nevropteris. Brongniart, Classif. vgt. foss., p. 33.
Fronde bi- ou tripinne; pinnules contractes et souvent en coeur a la base, attacbes seulement par un point, entires, gnralement arrondies aunbsp;sonunet, plus rareinent aigus. Nervure mdiane nette, se subdivisant gnralement avant datteindre Ie sommet; nervures secondaires nombreuses,nbsp;se dtacliant sous des angles aigus de la nervure principale, arques, senbsp;dlvisant plusieurs fois par dichotomie, atteignant Ie bord du limbe ennbsp;faisanl avec lui un angle assez ouvert et souvent presque droit.
Ces Fougres avaient, pour la plupart, des frondes de trs-grandes dimensions, porles par de trs-forts plioles; mais ceux-ci nai.ssaient direc-tement du sol sans tre ports sur des troncs arborescents.
On ne connait pas dune fagon positive leur mode de fructification, mas les caractres anatomiques de leurs plioles correspondent a ceux des Ma-ratfiaces.
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PRINCIPAUX VEGETATjX FOSSILES DU TERRAIN HOUJLLER.
NEVROPTERIS HETEROPHYLLA. Brongniart.
(Alias, pl. CLXIV^ lig. 1 et 2.)
Filicites (Nevropteris) heterophyllus. Brongniarl, Classif. vgt.foss., p. 89, pl. II, fig. 6. Nevropteris heterophylla. Brongniarl, Diet. sc. nat, t. LVII, p. 62. Hist vgt.foss., I, p.243,nbsp;pl. LXXI;pl. LXXn, %. 2.
Fronde a divisions trs-nombreuses, tri- etquadripinne;rachis pais, stri longitudinalement, se ramifiant sous des angles de 45 a 5o. Sur unenbsp;mme penne, les divisions infrieures sont bipinnes 4 leur base et sim-plement pinnes a leur sommet, les divisions suprieures simplementnbsp;pinnes, et Ie sommet mme de la penne ne porte que des pinnulesnbsp;entires; entre les divisions infrieures bipinnes, Ie rachis porte souventnbsp;des pennes beaucoup plus courtes, simplement pinnes. Pennes alternes,nbsp;assez rapprocbes, empitant un peu les unes sur les autres, a contournbsp;gnral oblong-lancol. Pinnules alternes, trs-rapprocbes, se recouvrantnbsp;lgrement Tune lautre, de dimensions variables, longues de 8 a i6 etnbsp;i8 millimtres, larges de 3 a 8 et 9 millimtres, dautant plus petitesnbsp;quelles appartiennent A des portions de penne plus dlvises, dcroissantnbsp;peu a peu vers Ie sommet dune mme penne, mais la pinnule terminalenbsp;toujours plus grande que les autres; pinnules des parties bipinnes dunenbsp;penne ovales-oblongues; celles des parties simplement pinnes se rtrcis-sant a leur sommet; toutes trs-entlres. Nervure moyenne se prolongeantnbsp;presque jusquau sommet des pinnules; nervules assez nombreuses, maisnbsp;bien distinctes, arques, se divisant deux et trois fois de suite parnbsp;dichotomie.
Cette espce est trs-abondante dans Ie terrain houiller moyen; elle raa paru manquer dans ie terrain houiller suprieur.
HOUILLER MOYEN.
Bassin du Nord et du Pas-de-Galais. Vicoigne : fosse n 1, grande veine, v. Saint-Louis. Vix-Cond: L Leonard, v. Neuf-Paumes. Fresnes: f. Bonneparl, v. Neuf-Paumes, V. a lEcaille, v. a filons. Raismes: f. Thiers; f. Bleuse-Borne, petite veine. Anzin : f. Ca-simir-Prier, 1quot; veine du Nord; f. Renard, v. President. Denain: f. Villars, v. douard.nbsp;Aniclie : v. Ferdinand; f. Saint-Rene, petite veine. LEscarpelle : f. n 3, v. Ernest. (Nord.)
-ocr page 60-50 nbsp;nbsp;nbsp;CHAPJTRE II.
Ostricourt: f. n 2, v. n 6, v. n 8. Carvin : f. n 3, v. n 3 Sucl. Meurchin : f. n i, V. n 1, V. n 2. Dourges : f. n 2, v. nquot; 5. Courrires : f. n i; f. n 2, v. Louise. Lens :nbsp;f. n 1, V. milie, v. Cline, v. Marie, v. Ernestine; f. n 2, v. Aiago; f. n 4, v. Am.nbsp;Livin. Bully-Grenay : f. n 3, v. Madeleine, v. Saint-Ignace; f. n 2, v. n i6. Nceux :nbsp;f. n ], 1' veine, v. Saint-Constant, v. Saint-Augustin; f. n 4, v. Saint-Thomas. Ferfay :nbsp;f. n 3, V. Justine, V. Joseph. (Pas-de-Galais.)
NEVROPTERIS GIGANTEA. Sternberg.
Osmunda gigantea. Sternberg, Ess. Fl. monde prim., I, fase. 2, p. 32 et 07, pl. XXII. Neuropteris gigantea. Sternberg, l. c., fase. 4, p. xvi. Brongniart, Hist.vgt. foss., l, p. 2liO.nbsp;pl. LXIX.
Nevropteris Dournaisi. Brongniart, mss. Collect, da Musum d'hist. nat.
Fronde tripinne. Pennes primaires rapproches, enipitant les unes sur les autres: racltis secondaires larges de 10 A 12 millimetres, bords denbsp;chaque ct, entre les insertions des pennes, dune file de pinnules orbicu-laires, en coeur A la base, se recouvrant lune lautre par leurs bords. Pennesnbsp;secondaires se dtachant sous des angles de 5o a 60 ou 70, a contournbsp;gnral ovale-lancol, garnies de pinnules trs-serres, contigus ou senbsp;recouvrant mme par leurs bords, croissant dabord un peu en longueurnbsp;depuis la base jusquau milieu de la penne, puis dcroissant rguliremenlnbsp;jusquau bout, les pinnules terminales tant les plus petites; pinnulesnbsp;alternes, parfois opposes, de forme ovale, un peu rtrcies k la base,nbsp;longues de 20 a 25 millimtres et larges de 7 a 9 millimetres dans lanbsp;partie moyenne des pennes. Nervure mdian marquee sur les deux tiersnbsp;seulement de la longueur de chaque pinnule; nervures secondaires trs-fines, extrmement serres, arques, naissant de ia nervure principale et senbsp;subdivisant sous des angles trs-aigus. Les pinnules arrondies lixes direc-tement sur Ie rachis sont presque dpourvues de nervure mdiane, les ner-vules rayonnant toutes du point dattache.
Pinnules caduques, se trouvant souvent dtaches, parses dans les schistes.
Je ne doute pas que lespce que je viens de dcrire, et k laquefle Brongniart avait donn Ie nom de Nevropteris Dournaisi, ne soit identique au Nevropteris gigantea Sternberg. Sur la figure de Sternberg, les pinnules ne
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se recouvrent pas par leurs bords, mais labsence de contour sur Ie dessin indique que ces bords ntaient pas conservs, et cest a tort quils ont tnbsp;restitus sur la planche LXIX de Brongniart.-Dautre part, Ie racbls nestnbsp;pas indiqu comme bord de pinnules arrondies, mais ces pinnules ne sontnbsp;pas toujours conserves, et il parait que Sternberg en avait constate lexis-tence, car jai vu dans les collections de M. Ie marquis de Vibraye, anbsp;Gheverny, un cbantillon, prsentant ces pinnules trs-nettes, tiquetnbsp;Nevropteris gigantea par Sternberg lui-mme. Enfin, la nervation, Ie carac-tre des pinnules terminales plus petites que toutes les autres ne me pa-raissent pas laisser de doute sur cette identification.
Cette espce est rpandue, sans tre commune, dans Ie terrain houiller moyen et me parait, comme la prcdente, manquer dans Ie terrain houillernbsp;suprieur.
HOUILLER MOYEN.
Bassin du Pas-de-Calais. Courrires : veine de la Reconnaissance. Bully-Grenay : f. n 4, V. Saint-Paul. Nceux : f. n i et f. n 2, v. Saint-Augustin; f. n 1, v. Saint-Constant. (Pas-de-Calais.)
NEVROPTERIS FLEXUOSA. Sternberg.
Osmunda gigantea, var. jS. Sternberg, Ess.Fl. monde prim., I, fase. 3, p. 4o et 44, pi- XXXIf, fig. 2.
Neuropteris flexuosa. Sternberg, l. c., fase. 4, p- xvx.
Fronde bi- ou tripinne (?); pinnules alternes, rapproches, se recou-vrant par leurs bords, se dtacliant du rachis sous un angle de 60 a 80, de forme oblongue, en coeur a la base, arrondies au sommet, longues denbsp;20 a 20 millimtres, larges de 8 a 10 millimetres, dcroissant lgrementnbsp;vers 1extrmit des pennes; pinnule terminale plus grande que les prc-dentes, souvent en partie soude avec celles quelle snit immdiatement.nbsp;Nervure moyenne peu nette, marque par un sillon qui se prolonge sur lesnbsp;deux tiers de la longueur de la pinnule; nervures secondaires se dtachantnbsp;et se divisant sous des angles aigus, nombreuses, mais moins serres quenbsp;dans lespce prcdente.
Les pinnules de cette espece etaient tres-caduques et se trouvent fr-quemment dtaches, dissmines dans les schistes.
7-
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CHAPITRE II.
Le Nevropteris Jlexuosa, assez abondant dans Ie terrain houiller nioyen, parait se montrer encore vers la base du terrain houiller suprieur.
HOUILLER MOYEN,
Bassin du Nord et nu Pas-de-Galais. Raismes : fosse Thiers, veine n 2, v. n 6, V. Printanire. Aniche : v. Constance; f. Fnelon. (Nord.) Carvin : f. n i, v. a sillons.nbsp;Bully-Grenaj : f. n 3, v. Caroline. Nmux :nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;veine; f. nquot; 1, v. Saint-Augustin. (Pas-de-
Calais.)
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire.Communay (Isre). Rive-de-Gier. Monibressieax. GrandCraix. (Loire.) [GrandEury.]
La Mare (Isre). [GrandEury.]
NEVROPTERIS AURIGLATA. Brongniart.
Va
Nevropteris auriculata. Brongniart, Hist vgt.foss., 1, p. 236, pl. LXVI.
Fronde bipinne; pennes alternes, rapproches, se dtachant du raehis sous un angle de 45 a 5o; raehis primaire garni, entre les pennes, denbsp;grandes pinnules arrondies, plus ou moins rgulires, souvent auricules.nbsp;Pinnules rapproches, larges de i5 k 20 millimetres, longues de 3o anbsp;4o millimetres, en emur et souvent un peu dissymtriques a leur base,nbsp;largies en deux oreillettes, dont linfrieure souvent plus dveloppe quenbsp;la suprieure. Nervure mdiane assez nette, ne se prolongeant pas jusquaunbsp;sommet; nervures secondaires nombreuses, trs-nettes, naissant de la nervure principale et se subdivisant par dichotomie sous des angles trs-aigus.
Cette espce est spciale au terrain houiller suprieur.
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Monicel-Sorhiers : 8 couche. Cros. Roche-la-Molre: puits Neyron; p. Desgranges. La Porchre. (Loire.) [GrandEury.]
Bassin dAlXis. Portes (Gard). [GrandEury.]
Carmaux (Tarn).
Ahun (Creuse).
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PRINCIPAX VGTAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUILLER.
Genre DICTYOPTERS. Gutbier. v
Dictyopteris. Gutbier, Abdr. und Verst, des Zwick. Schwarzkohl., p. 62; non Brongniart', nee Presl.
Iiinopteris. Presl, in Sternberg, Ess. Fl. monde prim., II, fase. 7 et 8, p. 167.
Fronde bipinne; pinnules contractes et gnralement en cceur a la base, attaches seulement par un point, entires, arrondies au sommet. Ner-vure indiane plus ou inoins nette; nervures secondaires nombreuses, se d-tachant de la nervure mdiane et se subdivisant sous des angles aigus,nbsp;sanastomosant entre elles, de manire a former un rseau compliqunbsp;daroles allonges^ polygonales, plus grandes au voisinage de la nervurenbsp;mdiane, plus petites sur les bords de la pinnule.
Ce nest que ce dernier caractre qui diffrencie ce genre du genre Nevropteris, auquel il ressemble singulirement pour tout Ie reste.
On nen connait pas encore Ie mode de fructification.
DICTYOPTERIS BRONGNIARTI. Gutbier.
Dictyopteris Brongniarti. Gutbier, Ahdr. and Verst, des Zwick. Schwarzkohl, p. 63, pl. XI, fig. 7, 9 et 10.
Ijinopteris Gutbieriana. Presl, in Sternberg, ss. FL monde prim., II, fase, 7 et 8, p. 167.
Fronde bipinne; rachis primaire large de 10 a 12 millimtres, stri longitudinalement, hriss de petites pointes spinescentes; pennes primairesnbsp;alternes, se dtachant du rachis principal sous des angles de 5 o a 70,nbsp;distantes de 8 a 10 centimtres dun mme ct de la fronde, garnies denbsp;pinnules serres, contigus, un peu plus courtes k la base quau milieu denbsp;la penne, les pinnules infrieures un peu rflcbies en arrire, les autresnbsp;tales a angle droit sur Ie rachis, parfois lgrement courbes en fauxnbsp;vers Ie haut. Pinnules de dimensions trs-variables, larges de 12 20 milli-
Brongniart, a la page 376 de YHistoire des vgtaux fossiles, a dsign par Ie nom denbsp;Dictyopteris une section de son genre Phlebo-pteris; mais cette page, comprise dans la on-zime livraison, na paru quen i836, t Ienbsp;nom est, par consquent, postrieur a celuinbsp;de Gutbier, qui date de i835. |
54 nbsp;nbsp;nbsp;CHAPITRE II.
metres, longues de i5 a 5o millimetres, contractees en cceur a la base, a bortls paraliles, un peu rtrcies vers le haut, arrondies au sommet. Lenbsp;rachis primaire est bord de chaque cl, entre les insertions des pennes,nbsp;dune range de pinnules, faisant suite a celie de la penne suprieure, r^nbsp;flchies vers le bas, dcroissant de longueur en descendant vers linsertionnbsp;de la penne infrieure, les plus basses tant compltement orbiculaires.nbsp;Nervure mdiane peu accentue, distincte seulement sur Ia moiti infrieure de ia pinnule; nervures secondaires se dtachant de la nervure mdiane sous un angle trs-aigu, a peine arques, sanastomosant les unes avecnbsp;les autres de manire a former des files de nombreuses aroles allonges,nbsp;pointues 4 leurs extrmits.
Les pinnules de cetle espce taient trs-caduques; on les trouve le plus liabituellement parses en grand nombre dans les feuillets de schiste, trs-rarement au contraire adhrentes aus rachis.
Je me suis assur par lexamen dchantillons provenant de Zwickau, qui se trouvent au Musum dhistoire naturelle, de lidentit de 1espce quonnbsp;trouve k Saint-tienne avec celle sur laquelle Gutbier a fond son Dictyo-pteris Brongniarti.
Cette espce est spciale au terrain houiller suprieur, o on la rencontre frquemment.
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Saint-Chamond ; puits du Chateau, Reveum : 9quot; couche. Avaize. Saint-Eiienne: p. Jabin; p. du Gagne-Petit; p Saint-Louis. Montrambert. La Braudire.nbsp;La Ricamarie. (Loire.) [GrandEury.J
Brassac. Saint-Eloy. (Puy-de-Dme.) [GrandEuhy.]
La Mure (Isre). [GrandEury.]
Graissessac (Hrauit). [GrandEury.]
Carmaux (Tarn). [GrandEury.]
Bassin de Decazeville. Bourran. Paleyreis. ( Aveyron.)
Cblac (Dordogne).
Decize (Nivre).
La Chapelle-sous-Diin. Buxire-la-Gme. (Allier.) [.GrandEury.]
-ocr page 65-PRINCIPAUX VGTAUX FOSSJLES DU TERRAIJ HOUILLER.
DICTYOPTERIS SB-BRONGNIARTI. GrandEtoy.
(Atlas, pl. CLXV, fig. 1 et 2.)
Diotyopteris Brongniarti. N. Boiilay, Le terrain houiller du Nord de la France et ses vgt. foss-, p. 35, pl. IV, fig. 2 ; non Gutbier.
Diotyopteris sub-Brongniarti. GrandEury, Flore carbonifre du ddpart. de la Loire, p. Syg.
Fronde bipinne; rachis primaire large de 5 amp; 7 millimtres; pennes primal res alternes, se dtachant du rachis principal sous des angles de 5 o a 70, distantes de 25 a 35 millimtres dun mme ct de la fronde,nbsp;empitant un peu les unes sur les autrea, a contour general ovale-lancol,nbsp;garnies de pinnules serres, contigus, se recouvrant mme un peu parnbsp;leurs bords, trs-courtes a la base, augmentant de longueur jusquau milieunbsp;de la penne, puis dcroissant vers lextrmit jusqua la pinnule extrme quinbsp;parait tre plus petite que les prcdentes, tales a angle droit sur lenbsp;rachis, parfois un peu xflchies en arrire vers la base des pennes. Pinnulesnbsp;larges de 7 10 millimtres, longues de 6 a 20 millimtres, contractes ennbsp;coeur a la base, a bords parallles, arrondics au sommet. Rachis primairenbsp;bord de chaque ct, entre les insertions des pennes, dune range denbsp;petites pinnules a contour triangulaire ou orbiculaire, un peu rllchiesnbsp;vers le bas. Nervure mdiane distincte seulement sur les deux tiers infrieurs de la pinnule; nervures secondaires sen dtachant sous des anglesnbsp;aigus, trs-arques, alteignant normalement le bord de la pinnule, sanasto-mosant les unes avec les autres, de manire a former des fdes de nom-breuses aroles, qui deviennent de plus en plus petites en sloignant de lanbsp;nervure principale.
Pinnules trs-caduques, le plus souvent parses, trs-rarement adhrentes au rachis.
Je me suis assure, en soumeltant a M. GrandEury 1chantillon que je figure, que clait bien cette espce qu il avait voulu dsigner sous ie nomnbsp;de Diclyopteris sab-Brongniarli. Elle diffre nettement de la prcdente parses pinnules moins grandes, par la forme des pinnules qui bordent le rachisnbsp;principal et qui sont toutes aussi larges que hautes, enfin par la dispositionnbsp;de ses nervures beaucoup plus arquees. Elle a avec le Nevropteris cjigantea lanbsp;plus grande ressemblance, et nen peut tre distingue que par sa nervation.
-ocr page 66-56
GHAPITRE II.
Le Diciyopteris sub-Brongniarii, dont jal constate galement lexistence a Eschweiler, prs Aix-la-Chapelle, et dans les mines du Levant du Finu,nbsp;prs Mons, me parait particulier au terrain houiller moyen, o il se rencontre abondamment, du moins vers la region suprieure.
HOUILLER MOYEN.
Bassin du Nord et du Pas-de^Calais. Anzin : fosse Turenne. (Nord.) [.^bb Boulay.] Dourges: veine Saint-Georges. Courrires : f. n i, v. Saint-Francois, v. Sainl-Etienne;nbsp;f. n 2, V. Louise; f. n 4, v. Sainte-Barbe, v. Sainte-Augustine. Lens ; f. n i, v. Emilie,nbsp;v. Ernestine, v. du Nord, v. Marie, v. Omrine; f. n 2, v. Dumont, v. Gassion, v. Du-frnoy, v. du Souich, v. Lavoisier; f. n 3, v. n 6, v. n 8, v. Grard, v. Lenoir; f. n 4,nbsp;V. Louis, V. Thodore, v. Alfred, v. Am; v. Edouard, v. Leonard. Livin. Bnlly-Grenay :nbsp;f. n 2, V. n 7, V. Saint-Jean-Baptiste; f. n 3, v. n 3, v. Marie, v. Caroline, v. Madeleine; f. n 5, V. Saint-Joseph, v. Saint-Alexis, v. Sainte-Barbe; f. n 6, v. Sainte-Sophie.nbsp;Bruay : f. n i, v. Sainte-Aline, v. Palmyre. Marles : f. n 4, v. Dsire. Cauchy-a-la-Toar :nbsp;veine irrgulire. (Pas-de-Calais.)
DICTYOPTERIS SCHTZEL Roemer.
Dictyopteris Schtzei. Roemer, Paleeontographica, t. IX, p. 36, pl. XII, fig. 1.
Fronde bipinne; rachis secondaires stris longitudinalement; pinnules tales a angle droit sur le rachis, mais devenant peu peu obliques versnbsp;Textrmit des pennes, tout au plus contigus les unes aux autres, souventnbsp;lgrement cartes, surtout vers le haut des pennes. Pinnules contractesnbsp;en coeur a la base , portes sur un trs-court pdicelle, a bords parallles,nbsp;un peu rtrcies vers le bant, arrondies au sommet, larges de 8 a 1 5 millimetres et longues de 3 a 6 centimtres, toutes gales dans la rgionnbsp;moyenne des pennes, diminuant peu k peu de longueur a leur extrmit, lanbsp;pinnule extrme assez troite, mais plus longue que celles quelle suit im-mdiatement, en partie soude a la plus voisine. Nervure mdiane trs-nette, se prolongeant presque jusquau sommet; nervures secondaires senbsp;dtachant sous des angles aigus, trs-arques, prenant rapidement une direction presque normale au bord de la pinnule, formant dabord, par leursnbsp;anastomoses, de chaque ct de la nervure mdiane, une file de grandesnbsp;aroles beaucoup plus longues que celles qui suivent immediatement;nbsp;rseau a mailles trs-nombreuses et trs-fines.
-ocr page 67-PRINCIPAUX VEGETAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUILLER. nbsp;nbsp;nbsp;57
Les pinnules de cette espce, bien que caduques comme celles des deux prcdentes, se rencontrent cependant plus frquemment attaches aunbsp;rachis.
Jai observe, dans des schisles houillers de Decize, avec des fragments de pennes et de nombreuses pinnules dtaches de cette espce, de grandesnbsp;pinnules fertiles, dtaches galement, prsentant la mme forme et lanbsp;mme taille, mais trs-paisses et sur lesquelles je nai pu apercevoir aucunnbsp;indice de la nervation; nanmoins, leur association et leur identit denbsp;forme avec les pinnules du Dictyopteris Schtzei ne permeltent gure denbsp;douter quelles appartiennent rellement cette espce; elles paraissent prsenter Ie mode de fructification des Scolecopteris et ont, en tout cas, la plusnbsp;grande ressemblance, sauf leurs dimensions plus grandes, avec les pinnulesnbsp;fructifies du Pecopieris polymorpha^ : elles ont 20 a 3o millimtres denbsp;longueur et portent attaches a leur face infrieure, de part et dautre denbsp;leur ligne mdiane, deux ranges parallles de grandes capsules de 5 anbsp;6 millimtres de longueur, arques et termines en pointe aigu, et quinbsp;semblent runies par groupes; les pinnules sont souvent un peu courbesnbsp;en faux, elles ont les bords fortement recourbs en dessous, enveloppantnbsp;en partie les capsules , dont les pointes les dpassent souvent un peu. Je nenbsp;connais dans les mmes couches aucune autre Fougre dont les pinnulesnbsp;atteignent ces dimensions, ce qui lgilime encore 1attribution au Dictyopterisnbsp;Schtzei de ces remarquables fructifications.
Cette espce est spciale au terrain houiller suprieur et cantonne plutt dans les couches leves de ce terrain; du moins elle parait manquer a sanbsp;base et se continuer jusque dans la partie infrieure du terrain permien.
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loihe. Villars. Roche-la-Molire : puits Desgranges. Cie-Thiollire : 3 couche. Ireuil. Quartier-Gaillard. Saint-tienne: puits Jabin. La Malafolie. (Loire.)nbsp;[GrandEdry.]
Bassin de Decazeville. Rourran (Aveyron).
Ahun (Creuse).
Decize (Nivre).
Commeniry : couche du Marais. Montet-aux-Moines (Aliier). [GrandEury.]
' Voir plus .bas, p. '8i ei; 92.
IV.
-ocr page 68-58 nbsp;nbsp;nbsp;CHAPITRE II.
Bassin de Sane-et-Loire. Sainl-Brain. Creusot. (GrandEury.]
Kergogne (Finistre). [GrandEury.]
PERMIEN.
Mines de Bert (AHier). [GrandEury.]
Schistes bitumineux de Chamhois et de Millery. (Sane-et-Loire.) [GrandEury.]
DICTYOPTERIS MNSTERI. Eichwald (sp.).
Odontopteris Mnsteri. Eichwald, Urwelt Russlands, iquot; Heft, p. 87, pi. Ill, hg. 2.
Dictyopteris Mnsteri. Brongniart, Tahl. des genres de vgt. foss., p. 19.
Fronde bipinne; rachls secondaires stris longitudinalement; pinnules un pen obliques sur Ie rachis, se dtachant sous des angles de 5o a 8o,nbsp;assez rapproches, mais non contigus, contractes en cceur a la base,nbsp;mais se soudant en partie au rachis par Ia moili infrieure de leur basenbsp;vers lextrnait des pennes, longues de i6 a 20 millimetres, larges de 5 anbsp;7 inilliftitres, arrondies et lgrement rtrcies au sommel, diminuant denbsp;longueur vers lextrmit des pennes; la pinnule extrme plus longue, denbsp;forme rhombodale a angles et sommet arrondis. Nervure radiane flexueuse,nbsp;se prolongeant presque jusquau sommet; nervures secondaires sen dtachantnbsp;sous des angles aigus et formant dabord de chaque ct de la nervure principale une srie de grandes aroies effiles, k extrmits aigus, puis sin-curvant fortement pour alteindre normalement Ie bord du limbe; rseaunbsp;a mailles laches et peu norabreuses, ne comprenant, entre la nervure m-diane et Ie bord de la pinnule, que trois ou quatre sries daroles.
Jai observ, sur une plaque de schiste des mines de Marles renfermant de beaux cbantillons de Dictyopteris Mnsteri, de grandes folloles, atteignantnbsp;4 a 5 centimtres de largeur et 7 a 8 centimtres de longueur, offrant lanbsp;mme nervation anastomose et qui appartenaient selon toute vraisem-blance a cette espce; elles taient sans doute lixes sur Ie rachis principal.
Jai pu massurer de 1idenlit des empreintes de Marles avec XOdontopteris Mnsteri dEichwald, dont 1cole des Mines possde dexcellents spclmensnbsp;provenant des mines du Donetz. Peut-tre faudrait-il rattacher k cette espcenbsp;Ie Dictyopteris obligua de Bunbury, dont les figures indlquent au moins
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une trs-grande analogie, mais ne mont pas paru suffire pour affirmer la runion.
Je ne connais cette espce que dans Ie terrain houiller moyen.
HOILLER MOYEN.
B.\ssin du Pas-de-Calais. Mcwles : fosse n 3, v. Louise; f. nquot; 4, v. Gavaignaux. Ferfay.
Genre ODONTOPERIS. Brongniyrt. v Odontopteris. Brongniart, Classif. vgt.foss., p. 34-
Frondes de grandes dimensions, tri-et quadripinnes, a division souvent irrgulire. Pinnules de forme normale tixes au rachis sur toute la largeurnbsp;de leur base, entires, aigus ou arrondies au sommet. Nervure mdianenbsp;peu importante, nmettant que peu de nervuressecondaires, la plupart denbsp;celles-ci naissant directement du rachis, nervures dichotomes se divisant sousnbsp;des angles trs-aigus. La pinnule infrieure de chaque penne est insre dansnbsp;Tangle infrieur compris entre la penne et Ie rachis principal, et fixe a lanbsp;fois sur celui-ci et sur Ie rachis secondaire; elle a gnralement une formenbsp;particulire, bi- ou plurilobe.
Outre les penn es normales, Ie rachis porte souvent de grandes folioles de Tormes divei'ses, fixes directement sur lui; ces folioles sont Ie plus souventnbsp;orhiculaires, un peu chancres en cceur 4la base, parcoufues par de nom-breuses nervures dichotomes qui partent en rayonnant du point dinsei'tionnbsp;[Cyclopteris Brongniart); quelquefois elles se divisent en plusieurs lobes, ai-gus OU arrondis.
Comme les Nevropteris, les Fougresdece genre avaient desfrondes extr-mement grandes, a ramifications nombreuses, portes par dnornies ptioles, mais naissant directement du sol et non pas de troncs arborescents.
M. GrandEury a observe une foliole fertile d'Odoniopleris portant a Textr-mit de chaque nervure une capsule coriace paraissant se fendre longitudina-lement en deux valves; ce caractre indiquerait une Marattiace, et les carac-tres anatonhques des ptioles confirment ce rapprochement.
8.
-ocr page 70-60 CHAPITRE II.
ODONTOPTERIS BRARDI. Brongniart.
I
Filicites (Odontopteris) Brardii. Brongniart, Classif. vgt.foss., p. 34, pi- B, fig. 6. Odontopteris Brardii. Brongniart, Hist, vgt.foss., I, p. 262, pl. LXXV et LXXVI.nbsp;Odontopteris crenulata. Brongniart, Diet. sc. nat., I. LVII, p. 6q. Hist, vqt. foss., I, p. 204,nbsp;pl. LXXVIII, fig. I et 2.
Rachis slri longitudinalement par Ie passage des faisceaux vasculaires dou se dtachent les nervures des pinnules. Pennes normales bipinnes;nbsp;pennes secondaires longues de i5 a 20 centimtres, se dtachant du rachisnbsp;primaire sous un angle de 5o A 60, assez rapproches les unes des autres;nbsp;pinnules a bords parallles, faisant avec Ie rachis un angle de 60 a 70quot;,nbsp;tronques presque paralllement au rachis, aigus au sommet, lgrementnbsp;arques en avant, larges de 7 aio millimtres k la base, longues de 10 Anbsp;i5 millimtres, exactement contigus, ne diminuant de longueur que versnbsp;Ie sommet des pennes, o elles se soudent peu A peu les unes aux autres;nbsp;pinnule extrme aigu, plus cour te que les autres; pinnule infrieure r-trcie en coin A la base, divise au sommet en deux ou plusieurs lobes aigus.nbsp;Nervures diebotomes, dcurrentes A la base sur Ie rachis, lgrement arquesnbsp;et se divisant sous des angles trs-aigus.
Sur certaines portions des rachis, on observe des pinnules beaucoup plus grandes, atteignant 10 A i5 millimtres de largeur sur 45 A 5o millimtresnbsp;de longueur et parfois plus, A contour divis en lobes plus ou moins pro-fouds et A dents trs-aigus.
Cette espce est spciale au terrain houiller suprieur, dans lequel elle parait mme nexister quA une certalne hauteur au-dessus de la base.
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Lorette. Mons : puits Mars. Beauhrung 8 couche. Treuil : 9' couche. Villars : p. Beaunier. Roche-Ia-Molire : p. Neyron, c. du Pron. La Porchre.nbsp;nieax: p. Saint-Honor. (Loire.) [GrandEury.]
Lardin. Cublac. (Dordogne.)
Bassin de Sane-et-Loire. Saint-B rain. [GrandEry.]
Saint-Pierre-Lacour (Mayenne).
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PRINCIPAUX VGTAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUILLER,
ODONTOPTERIS REICHIANA. Gbtbier,
(Atlas, pl. CLXVI, %. 1 et 2.)
Odontopteris Reichiana. Gutbier, Ahdr. und Verst, des Zwick. Schwarzkohl., p. 65, pl. IX, fig. 1, 2, 3, 5 et 7; pl. X, fig. i3.
Pennes normales bipinnes, a contour ovale-lancoi, partant du rachis sous des angles de 45 k 60 ou 'yo,'rapprches les unes des autres et senbsp;recouvrant en partie; pennes secondaires longues de 8 i i2 centimtres.nbsp;Souvent une portion de fronde est tripinne du ct infrieur et bipinnenbsp;du ct suprieur : du ct ou elle est tripinne, elle est, en outre, garnie,nbsp;entre les grandes pennes bipinnes, de pennes trs-courtes simplenientnbsp;pinnes, qui font suite, sur Ie rachis, aux divisions des grandes pennes. Pinnules plus troites et relativement plus longues que dans lespce prcdente,nbsp;larges de 3 millimetres a 3,5 a la base et longues de 8 a g millimetres,nbsp;exactement contigus, souvent lgrement soudes entre elles a la base etnbsp;spares par un sinus trs-aigu, oblusment aigus jeur sommet; pinnulenbsp;extreme de chaque penne plus courte que les autres; pinnule Infrieure r-trcie en coin a la base, divise au sommet en plusieurs dents; les pinnulesnbsp;voisines, et notamment la pinnule la plus basse du ct suprieur de la penne,nbsp;sont souvent un peu denteles sur leurs bords. Nervrues dichotomes, dcur-rentes 4 la base sur Ie rachis, droites et divises sous des angles trs-aigus.nbsp;Nervure mdiane gnralement peu accentue. *
Cette espce est particulire au terrain houiller suprieur, et sy rencontre frquemment.
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Sainl-Chamond: puits du Chateau. La ChazoUe : p.Voron, p. du Gahet. Villars. Cros. Me'ons. Treuil : 2 et 7 couches. Roche-la-Moliere. La Porchre:nbsp;14 couche. Montaad: 8 couche. Moniramherl. La Braudire. nieux: p. n 2. (Loire.)nbsp;[GrandEury.]
Lancjeac (Haute-Loire). [GrandErv.]
Brassac (Puy-de-Dme). [GrandEury.]
La Mare (Isre).
Prades (Ardche). [GrandEury.]
Bassin dAlais. Bessges. Molire. La GrandCombe : Champclauson. Portes. (Gard.) [GrandEury.]
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CHAPITRE II.
Graissessac. Neffiez. (Hrault.) [GrandEry.]
Carmanx (Tarn).
Bassin de Decazeville. La Vaysse. Paleyrets. (Aveyron.)
AJiun. (Greuse).
Commentry : couche du Marais; grande couche; couche des Pourrats. Montet-aux-Moines. (Allier.) [GrandEury.]
Bassin de Sane-et-Loire. Blanzy : grande couche infrieure et grande couche suprieure. [GrandEury.]
Ronchamp (Haute-Sane). [Grand^Iury.]
Saint-Pierre-Lacoar (Mayenne). [GrandEury.]
ODNTOPTERIS MINOR. Brongniart.
Odontopteris minor. Brongniart, Hisi. vgt. foss., I, p. 253, pl. LXXVII-
Pennes normales bipinnes; pennes secondaiies longues de 7 a lo centimetres; pinnules troites, larges seulement de 1, 5 a 9 millimtres a la base et longues de 7 a 9 millimtres, trs-aigus au som met, plus obliquesnbsp;sur Ie racbis et plus spares que dans lespce prcdente. Pinnule infrieure rtrcie k la base, divise en deux lobes, dont linfrieur aigu. Ner-vure mdiane gnralement bien marque; nervures secondaires droites;nbsp;celles qiil ne naissent pas de la nervure mdiane, dcurrentes a la base surnbsp;Ie racbis.
Cette espce est galement particuliere au terrain houiller suprieur.
HOILLER SPIUEUR.
Bassin de la Loire. Roche-la-Molire : puits Palluat. Monisalson : couche des Littes. Avaize. Montaud. Montramhert. La Ricamat'ie : couches n 1 et n 2. La Malafolie. (Loire.)nbsp;[GrandEury.]
Bassin de Decazeville. Bourran. Paleyrets. (Aveyron.)
Champagnac (Cantal). [GrandEury.]
Lardin (Dordogne). [GrandEury.]
Ahim (Greuse).
Decize (Nivre). [GrandEury.]
Bassin de Sane-et-Loire. Saint-Brain. Blanzy. [GrandEury.] Montchanin. (Sane-et-Loire.)
Saint-Pierre-Lacour (Mayenne). [Brongniart.]
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PRINCIPAUX VGTAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUILLER.
ODONTOPTERIS OSMUNDjEFORMIS. Schlotheim (sp.).
Filicites osmundaeformis. Schlotheim, Petrefactenkunde, p. 4ia. Fl. der Vorw,, pl. III, flg. 5 et 6.
Neuropteris nummularia. Sternberg, Ess. Fl. monde prim-,, 1, fase. 4, p. xvii.
Odontopteris Schlotheimii. Brongniart, Diet. sc. nat., t. LVII, p. 69.
Pennes prlmaires bipinnes; pennes secondaires longues de 6 A 8 centi-mtres, assez tales; pinnules larges de 6 a 7 millimetres a leur base, longues de 5 A 6 millimtres, A contour arrondi, lgrement dcurrentesnbsp;sur Ie rachis, contigus et se soudant entre elles A la base, diminuant peu Anbsp;peu de dimension vers Iextremite des pennes, o elles sesoudent de plus ennbsp;plus; pinnule extrme trs-petite. Pinnule basilaire A peine soude au rachisnbsp;primaire. Nervures arques, naissanl toutes du rachis sans nervure mdiane,nbsp;se divisant sous des angles trs-aigus.
Gelte espce, sans tre abondante, parait rpandue dans tout Ie terrain houiller suprieur.
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Cote-Chaade. Tardy. Terre-Noire : couche des Rochettes. Cluzel. La Braudire. [GrandEury.] Firminy. (Loire.)
La Mare (Isre).
Baxire-la-Grue (Ailier). [GiundEdry.J
Bassin de Sane-et-Loire. Sainl-Brain. [GrandEory.]
ODONTOPTERIS OBTUSILOBA. Namann.
Odontopteris obtusiloba. Naumann, in Geinitz et Gutbier, Verstein. des Zechsteingeb. and RolJiUeg., Heft II, p- i4gt; pl' VllI, g- 9, 10 et 11.
Rachis sti'i longitudinalement. Pennes bipinnes; pennes secondaires trs-rapproches, empitant Tune sur lautre, partant du rachis sous unnbsp;angle de 45 A 5o, longues de 7 A lo centimetres. Pinnules larges de 8 Anbsp;g millimtres A leur base, longues de 12 A i5 millimtres, A bords pa-rallles, inclines de 5o A 60 sur Ie rachis, compltement arrondies aunbsp;somiuet, lgrement dcurrentes sur Ie rachis et se soudant entre elles A lanbsp;base; pinnule extrme rhombodale a angles et A sommet arrondis, beau-coup plus grande que les autres; pinnule infrieure lgrement contracte
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a la base, arrondie au somraet, quelquefois divise en deux lobes obtus peu distincts. Nervures trs-nombreuses, arques, naissant toutes du rachisnbsp;sans nervure mdiane, et se divisant sous des angles trs-aigus.
Cette espce parait propre au terrain permien; mais elle se montrerait dji, daprs M. GrandEury, dans les couches les plus leves du terrainnbsp;houiller suprieur, par exemple a la Malafolie, a Avaize, prs Saint-Etieene.
PERMIEN.
Schistes bitumineux d'Aatun (Sane-et-Loire).
Schistes ardoisiers de Lodve (Hrault).
Genre CALLIPTERIS. Brongniart.
Callipteris. Brongniart, Tabl. des genres de vgt.foss., 24.
Fronde bipinne; pennes dresses; pinnules contigus, oblicjues et unpeu dcurrentes sur Ie racbis, auquel elles sont fixes par toute la largeur de leurnbsp;base, entires, arrondies au sommet. Rachis primaire garni, entre les insertions des pennes, de pinnules faisant suite a celles des pennes et qui dimi-nuent peu a peu de longueur en descendant de la base dune penne versnbsp;linsertion de la penne infrieure. Nervure mdiane nette, dcurrente a lanbsp;base sur Ie rachis; nervures secondaires trs-obliques, dicbotomes, se divisantnbsp;sous des angles aigus, plusieurs dentre elles naissant directement du rachis.
.. nbsp;nbsp;nbsp;CALLIPTERIS GIGANTEA. Schlotheim (sp.).
(Atlas, pl. CLXVII, fig. 6 et 7.)
Filicites ffiganteus. Schlotheim, Petrefaclenkunde, p. 4o4.
Neuropteris conferta. Sternberg, Ess. El monde prim., I, fase. 4, p. xvii; II, fase. 5 et 6, p. 76, pl. XXil, %. 5.
Neuropteris decurrens. Sternberg, 1. c., I, fase. 4, p. xvii; II, fase. 5 et 6, p. y, pl. XX, % 2.
Pecopteris gigantea. Brongniart, Diet. sc. nat, t. LVII, p. Hist, vgt. foss., I, p. 298, pl. XCII.
Callipteris gigantea. Brongniart, Tahl. des genres de vgt. foss., p. 24-
Fronde bipinne; rachis primaire stn longitudinalement, large de 4 a
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5 millimtres; pennes primaires se dtachant sous des angles*de 4o a 5o, longues de lo a i5 centimetres en moyenne, rapproches les unes des au-tres et se touchant par les extrmits de leurs pinnules; pinnules larges denbsp;5 a 6 OU 7 millimtres, longues de lo a i2 ou i3 millimtres, diminuantnbsp;peu a peu de longueur au bout des pennes, la pinnule extrme plus petitenbsp;que toutes les autres; les pinnules font avec Ie rachis un angle de 6o a 8o,nbsp;elles sont dcurrentes a la base, soudes les unes aux autres sur 3 a 4 millimetres de hauteur, spares par des sinus trs-aigus. Entre les insertionsnbsp;de deux pennes successives dun mme ct de la fronde, Ie racbis portenbsp;directement deux ou trois pinnules contigus, successivement dcroissantesnbsp;en descendant. Nervure moyenne nette; nervures secondaires fines, souventnbsp;peu distinctes.
Cette espce est propre au terrain permien.
PERMIEN.
Mines d BeH (Allier). [GrandEry.]
Schistes bitumineux de Chamhois et de Millery, prs Autun (Sane-et Loire). [Grand-Eury.]
Plan-de-la-Tour (Var). [GrandEry.]
Val de Vill (Alsace).
Genre CALLIPTERIDIUM, Weiss.
Pecopteris. Brongniart, Bist. vgt.foss., T, p. 267 (pars).
Callipteridium. Weiss, Zeitschr. der deutsch. geol. Gesellsch., t. XXII, p. 8,o8.
Fronde bi- ou tripmne; pinnules assez etalees, contigus, fixees au rachis par toute la largeur de leur base, trs-legerement decurrentes, plus ounbsp;moins soudes entre elles a la base, entires, arrondies au sommet. Rachisnbsp;portant, au-dessous de chaque penne simplement pinne, une ou plusieursnbsp;pinnules fixes directement sur lui et faisant suite a celles de cette penne,nbsp;raais ne descendant pas jusqu la base de la penne place au-dessous.nbsp;Nervure mdiane nette, mais disparaissant avant datteindre Ie sommet de lanbsp;pinnule; nervures secondaires obliques, dichotomes, se divisant sous desnbsp;angles aigus; quelques-unes dentrc elles naissant directement du rachis.
IV. nbsp;nbsp;nbsp;9
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CHAPITRE II.
CALLIPTERIDIliM OVATUM. Brongniart (sp.).
(Atlas, pl. CLXVI, fig. 3 et 4.)
Pecopteris ovata. Brongniart, Diet. sc. nat.^t LVII, p. 66. Hist, vgt.foss., I, p. 328, pl. CVIl,
% 4-
Alethopteris ovata. Gceppert, Syst. Filic.foss., p. 3i5.
Neuropteris ovata. Germar, Verstem, des Steink. von Wetlin. iind Lbejn/f. 33, pl. XII.
At) Filicites pteridius. Sclilotheim, Petrefactenkunde, p. 4o6. Fl. der Vortv., pl. XIV, fig- 27?.
Fronde tripinne, paraissant se diviser, au raoins quelquefois, par dichotomie a la partie suprieure; rachis pais, finement stris longitudinale-ment; rachis primaire souvent inflchi en zigzag, garni entre les pennes priraaires bipinnes de pennes secondaires sirnplement pinnes et, au-dessous de celles-ci, de pinnules lobes ou entires. Pennes primairesnbsp;alternes, assez tales, a rachis principal large de 3 a 5 millimetres, bipinnes dans la plus grande partie de leur tendue, sirnplement pinnes aunbsp;sommet, les pinnules des pennes secondaires climmuant peu a peu et cesnbsp;pennes tant remplaces ensuite par de grandes pinnules simples, dabordnbsp;lgrement sinues, puis tout a fait entires, comme dans Ie genre Alethopteris. Pennes secondaires alternes, se dtachant sous des angles de 60nbsp;a 90, suivant quelles sont places du ct suprieur ou du ct infrieurnbsp;dune penne primaire, longues de 8 a 12 centimtres, distantes, dunnbsp;mme ct du rachis, de i5 a 20 millim'es, contigus, mals nempitantnbsp;pas Tune sur Tautre. Pinnules alternes, se dtachant sous des angles denbsp;70 k 90quot;, souvent un peu arques en avant, habituellement longues denbsp;7 a i5 millimtres, larges de 3 a 6 millimtres leur base, un peu r-trcies au sommet, mais arrondies, a surface suprieure convexe, soudesnbsp;les unes aux autres a la base, ne diminuant de longueur que vers Ie bout desnbsp;pennes; pinnule terminale ovale-allonge, plus longue que les prcdentes.nbsp;Les pinnules diminuenl, dailleurs, de taille vers Ie sommet des pennes primaires; sur les dernires pennes secondaires bipinnes, elles nont plus quenbsp;3 a 4 millimtres de longueur; puis les grandes pinnules simples qui suc-cdent aux pennes bipinnes ont jusqu 20 millimtres. Pinnule infrieurenbsp;de chaque penne naissant dans Tangle form par les deux rachis et adherente par sa base a Tun et a Tautre; au-dessous de celle-ci se trouve une
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autre pinnule de forme presque triangulaire, fixe directement sur Ie rachis principal. Au sommet des pennes primaires, les premires pinnules simplesnbsp;qui se substituent aux pennes garnies de pinnules sont munies a leur base,nbsp;du ct infrieur, dune oreillette oblique, soude au rachis, qui tient lanbsp;place de la pinnule place au-dessous de cbaque penne dans la portion bi-pinne. Nervure mdiane assez forte, marquee seulement sur les deux tiersnbsp;de la longueur de la pinnule; nervures secondaires trs-fmes et nombreuses,nbsp;se dtachant assez obliquement de la nervure moyenne, se divisant par dichotomie sous des angles trs-aigus, courant presque paralllement les unesnbsp;aux autres et atteignant obliquement Ie bord du limbe.
Le Filicites pteridius Schlotheim me parait se rapporter plutt a cette espce quau Pecopteris pteroides Brongniart, la figure du Beiirag znr Floranbsp;der Vonvelt indiquant notamment des pinnules soudes a la base, tandis quenbsp;dans le Pecopteris pteroides les pinnules sont indpendantes. Mais je noserais,nbsp;sur le simple examen dune figure, affirmer cette identit qui, si elle taitnbsp;tablie, devrait entraner, pour fespce que je viens de dcrire, le retour aunbsp;nom spcifique de Schlotheim .
Cette espce est particulire au terrain houiller suprieur et sy montre assez commune.
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Treuil: 2 et 5' couches. ViUars. Montaud : 8' couche. La Por-chre. Montramhert. La Braudire. La MalafoUe. (Loire.) [GrandEury.]
Sainle-Foy-lArgeniire (Rhone). [GrandEury.]
Langeac (Haute-Loire). [GrandEury.]
Brasso : zone suprieure. (Haute-Loire.) [GrandEury.]
Bassin dAlais. La GrandComhe : CharapclaLUSon. Porles. (Gard.) [Grand Eury.] NeJJiez (Hrault). [GhandEury.]
Carmaux (Tarn).
Champagnac (Cantal). [GrandEury.]
Argentat (Corrze).
Ahun. Bosmoreau. (Greuse.)
Commentry : grande couche, couche du Marais. Montel-aux-Moines. (Allier.) [Grand Eury.]
La ChapeUe-soas-Dan (Sane-et-Loire). [GrandEury.]
Bassin de Saone-et-Loire. Blanzy. Saini-Brain. [GrandEury.]
Bassin dAutun. Sully (Sane-et-Loire). [GrandEury.]
Saini-Nazaire (Var). [GhandEury.]
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CHAPITRE 11.
Sptenopteris. Brongniart, Hist, vgt. foss. ,1, p. 169 (pars). Pecopteris. Brongniart, l. c., p. 267 (pars).
Kunth.
Heteropteris. Brongniart, mss. Collect, du Musum d'hist. nat.; Diplothmema. Stur, Culm-Flora, Heft II, p. 127 (pars).
Fronde compose de pennes quadripartites, a sections bipinnes: ie rachis primaire met des rameaux alternes, nus, qui se bifurquent sous un anglenbsp;plus OU moins ouvert en deux courtes branches symtriques, dont chacunenbsp;se bifurque a son tour en deux pennes bipinnes, la penne extrieure parnbsp;rapport a la bifurcation principale tant plus petite que celle qui se trouve dunbsp;ct intrieur. Pinnules plus ou moins rapproches, tantt soudes les unesnbsp;aux autres, tantt libres et contractes a la base, obliques et un peu dcur-rentes sur Ie rachis, entires ou divises en lobes peu profonds. La pinnulenbsp;infrieure de chaque penne secondaire est babituellement dune forme unnbsp;peu diffrente de celles qui suivent, lobe ou pinnatifide. Nervure mdianenbsp;nette, se prolongeant presque jusquau sommet des pinnules, dcurrentenbsp;a 4a base sur Ie rachis; nervures secondaires trs-obliques, gnralementnbsp;dicbotomes, se divisant sous des angles aigus, naissant pour la plupart denbsp;la nervure mdiane, mais quelques-unes, a la base, naissant directementnbsp;du rachis.
Fructification inconnue.
Les Fougres que je runis dans ce genre prsentent ce caractre rernar-quable, que les rachis secondaires se bifurquent de telle manire que les pennes sont en quelque sorte palmes et comme formes de la runion denbsp;quatre pennes ordinaires; elles se distinguent en outre des Pecopteris leursnbsp;nervures dichotomes, naissant et se divisant sous des angles aigus, et par lanbsp;dcurrence des pinnules; elles se rapprochent sous ce rapport des Calliptens,nbsp;dont elles diffrent, outre la disposition des pennes, par labsence de pinnules Ie long du rachis principal. Brongniart avait group ces formes, dans lesnbsp;collections du Musum, sous Ie nom de Heteropteris, quil na pas publi etnbsp;qui ne peut tre conserv, ayant t ernploy, ds 1821, pour un genre de lanbsp;familie des Malpighiaces. Outre les deux espces ci-dessous dcrites, cenbsp;genre comprend les Sphenopteris latifolia Brongniart et Sphenopteris acula
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Brongniart, et vraisemblablement Ie Pecopteris Loshii, que Brongniart avait plac aussi dans son genre Heteropteris. M. Stur range ces diverses espcesnbsp;dans son genre Diplotfimema; mais, comme je iai indiqub je crois ncessaire de les en sparer, les Fougres a pennes quadripartites, a pinnulesnbsp;bien dveloppes, souvent attaches au racbis par toute leur base et plusnbsp;OU moins soudes entre elles, munies dune nervure mdiane nette et de ner-vures secondaires divises, formant un groupe videmment distinct des Fougres a pennes simplement bipartites, divises en lobes linaires troits,nbsp;parcourus par nne nervure unique ou trs-peu divise.
MARIOPTERIS NERVOSA. Brongniart (sp.).
(Atlas, pl. CLXVII, fig. 1, 2, 3 et 4.)
Pecopteris nervosa. Brong-niart, Hist, vgt. foss., I, p. 297, pl. XCIV; pl. XCV, lig. 1 et a. Pecopteris Sauveurii. Brongniart, L c., p. 399, pl. XCV, fig. .5.
Pecopteris subnervosa. Rcemer, Palwonlographica, I. IX, p. 16, pl. VIII, fig. 11.
Racbis primaire large de 10 a i5 millimtres, couvert dcailles ou marqu de cicatricules transversales, lgrement flexueux. Racbis secondaires larges de 3 a 7 millimtres, atteignant 12 a i5 centimetres denbsp;longueur, puis se bifurquant sous un angle trs-ouvert en deux rameauxnbsp;nus, longs de 10 a 20 millimetres, bifurqus eux-mmes a leur sommetnbsp;sous un angle variable, trs-ouvert dans les portions infrieures de la fronde,nbsp;plus aigu dans les portions suprieures. Les pennes partielles bipinnes,nbsp;formant par leur runion, au nombre de quatre, la penne entire quadripartite, sont ovales-lancoles dans leur contour, longues de 20 a 25 centi-mtres vers la base de la fronde, et de 8 a 10 centimtres seulement vers Ienbsp;haut; leurs pennes secondaires, simplement pinnes, sont plus courtes dansnbsp;1angle intrieur de la seconde bifurcation que du ct extrieur. Pinnules denbsp;forme triangulaire, entires ou A peine denteles, longues de 5 a i5 millimtres, larges de 3 a 5 millimtres, attaches au racbis par toute la largeurnbsp;de leur base, dcurrentes, assez obliques, lgrement soudes entre ellesnbsp;dans les portions infrieures de la fronde, se soudant de plus en plus et
* Voir plus haut, p. 45.
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diminuant de longueur en mme temps dans les portions suprieures et vers Ie bout des pennes; pinnules de la base de la fronde obtusment aigus aunbsp;sommet; les autres, plus courtes, tout a fait arrondies au sommet. La pinnulenbsp;extrme de cbaque penne secondaire est plus ou moins allonge, ovale ounbsp;ovale-lancole, parfois Irs-trolte; la pinnule infrieure est habituellementnbsp;divise en deux lobes obtus, moins distincts dans les pennes suprieuresnbsp;oil les pinnules se soudent de plus en plus; sur les pennes secondaires lesnbsp;plus basses, la pinnule infrieure est au contraire parfois plus dveloppe, etnbsp;devient alors pinnatifide. Par suite de la soudure de plus en plus compltenbsp;des pinnules, les sections des pennes primaires suprieures, encore bipin-nes a leur base, sont simplement pinnes vers leur extrmit et dans la plusnbsp;grande partie de Tangle interne de la seconde bifurcation; celles des plusnbsp;leves sont mme simplement pinnes dans toute leur tendue, Ie degrnbsp;de division diminuant ainsi rgulirement de la base au sommet de lanbsp;fronde. Ces pennes ou portions de pennes simplement pinnes sont garniesnbsp;de grandes pinnules simples, longues de 20 a 4o millimlres, larges denbsp;6 a 7 millimetres, dabord sinues, puis tout a fait entieres. Nervure mdianenbsp;trs-forte, se prolongeant jusquau sommet des pinnules; nervures secondaires nettes, simples ou dicbotomes, se dtachant sous des angles aigus,nbsp;celles de la portion dcurrente des pinnules naissant directement dunbsp;racbis.
Jai observ un grand nombre dchantillons de cette espce, provenant des bassins houillers du Nord de la France, de la Belgique, de Sarrebriick,nbsp;dEschweiler, etc. Jai toujours vu les pennes, quand elles taient assez com-pltes, divises en qualre parties ds leur base et portes par un ptiole nunbsp;assez dvelopp; jai pu, sur un cbanlillon bien conserv provenant denbsp;Bully-Grenay C suivre ce ptiole jusqua son insertion sur Taxe primaire etnbsp;constater que eet axe avait tous les caractres dun rachis et non ceux dunnbsp;tronc. Je ne puis done regarder ces assemblages de quatre pennes que commenbsp;des pennes primaires et non pas comme des frondes completes; dailleurs,nbsp;les variations considrables quon observe dans Ie degr de division desnbsp;pennes, variations lies par une srie continue dintermdiaires, ne peuventnbsp;correspondre qua des portions diffrenles dune mme fronde, ainsi que
Cet cliantillon est figur dans Ie Bulletin de la Socit gologique de France, 3' srie, t. VII, sance du i3 janvier 1879, pl. V, fig. 1.
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Brongniart Ie supposait pour les trois varits quil a indiques dans cette espce. Dans les chantlllons que jai figurs, la figure 2 reprsentenbsp;un fragment dune penne de la partie moyenne, a pinnules partiellementnbsp;soudes; la figure 1 reprsente un fragment dune des pennes suprieures,nbsp;a sommet simplement pinn; on y remarque lingalit des pennes secon-daires situes de part et dautre du racliis; celles qui sont diriges vers Ie bas,nbsp;tant places dans Tangle de la bifurcation, sont plus courtes et ont leursnbsp;pinnules compltement soudes, tandis que, du ct oppos, les pennesnbsp;sont plus longues et garnies encore, sauf les plus leves, de pinnules biennbsp;distinctes.
Cette espce est particulire au terrain houiller moyen, o elle parait assez commune.
HODILLBP. MOYEN.
Bassin du Nord et du Pas-de-Calais. Vicoigne : fosse nquot; 1, veine Saint-Louis. Fresnes : f. Bonnepart, v. Rapuroir. Raismes : Thiers, v. Printanire; f. Bleuse-Borne, v. Grande-Passe. (Nord.) Carvin : f. n 2 et n 3, v. n Dourges : f. n 2, v. Sainte-Ccile,nbsp;V. Saint-Georges. Courrires : n 1, v. de la Renaissance; nquot; 4, v. Augustine. Lens:nbsp; nquot; 1, V. Marie, v. Ernestine, v. Cline; f. n 2, v. Gassion; n 3, v. du Souich.nbsp;Livin. BaUy-Grenay ; f. n 3, v. Saint-Ignace, v. Ghrisliau, v. Sainte-Alice; f. u 2, v. n 7.nbsp;Neeux : f. n 1, v. Saint-Constant, v. Saint-Augustin. Marles: f. n 3, v. Sophie. (Pas-de-Calais.)
Bassin du Bas-Boulonnais. Hardinghen : f. du Souich, i veine. (Pas-de-Calais.)
MARIOPTERIS MURICATA. Schlotheim (sp.).
(Atlas, pl. CLXVir, fig. 5.)
Filicites muricatus. Schlotheim, Petrefactenkunde^ ip. 409. Fl. der Vorw., pl. XII, hg. 21 el 23. Pecopteris incisa. Sternberg, Ess. Fl. monde prim., I, fase. 4, p- xx; II, p. i56, pl. XXII,nbsp;fig. 3.
Pecopteris muricata. Brongniart, Hist, vgt. foss., I,p. 352, pl. XCV, hg. 3 et 4; pl. XCVTl. Pecopteris laciniata. Lindley et Hutton, Foss. Fl. of Gr. Britain, II, pl. CXXII.
Rachis primaire large de t5 a 20 millimtres, garni dcailles ou couvert de cicatricules transversales. Rachis secondaires larges de 5 a 7 millimtres,nbsp;se bifurquant sous des angles assez ouverts, du moins dansles pennes inf-rieures, en deux rameaux longs de 10 a 20 millimtres, bifurqus eux-mmes en deux pennes bipinnes, a contour ovale-lancol, longues de 1 o a
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2 5 OU 3o centimetres. Pinnules de forme oblongue-triangulaire, aigus au sommet, larges de 3 a 6 millimtres, longues de 4 a i 5 millimetres, un peunbsp;dcurrentes, assez obliques, contractes a la base et non contigus dans lesnbsp;pennes infrieures, dentes et mme lobes; dans les pennes suprieuresnbsp;elles sont plus entires, plus rapproches, et se soudent mme les unes auxnbsp;autres a leur base. Pinnide infrieure de chaque penne gnralement plusnbsp;longue que toutes les autres et habituellement pinnatifide, mais se rduisant,nbsp;vers Ie sommet des pennes suprieures, a tre simplement bilobe. Aunbsp;sommet des pennes suprieures, les pinnules se soudent de plus en plus,nbsp;formant, par leur reunion, des pinnules a contour dentel. Nervure mdianenbsp;trs-nette se prolongeant jusquau sommet de la pinnule; nervures secondairesnbsp;se divisant une et deux fois par dichotomie, naissant et se bifurquant sousnbsp;des angles aigus; celles de la portion dcurrente des pinnules naissant di-rectement du rachis.
Cette espce me parait distincte de la prcdente, a laquelle quelques auteurs proposent de la runir, par ses pinnules beaucoup moins soudes,nbsp;parfois mme tout a fait spares, plus aigus en gnral au sommet, fr-quemment contractes a la base, souvent dentes et mme lobes, enfin parnbsp;la pinnule infrieure des pennes secondaires gnralement pinnatifide.
Elle est galement assez commune dans Ie terrain bouiller moyen, auquel elle est particulire.
HOILLER MOYEN.
Bassin du Nord et du Pas-de-Calais. Vieux-Cond: fosse Leonard, veine Neuf-Paumes. Fresnes: f. Bonnepart, petite veine. Anzin : f. Casimir-Prier, i'' veine du Nord; f. Benard, V. Prsident. Aniche : v. Ferdinand; f. Fnelon, v. Marie, v. du sondage. LEscar-pelle : f. nquot; 3, v. Ernest. (Nord.) Carvin : f. n 3, 3 et 4 veines. Livin. Aachy-au-Bois : f. n 2. (Pas-de-Calais.)
Bassin du Bas-Boulonnais. Hardinghen: f. du Souich, i' veine. (Pas-de-Calais.)
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PRINCIPAUX VGTAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUILLER.
Pcoptrides.
Genre ALETHOPTERIS. Steenberg.
Alethopteris. Sternberg, Ess. Fl. monde prim., I, fase. 4, p. xxi. Brongniart, Tabl, des ejenres de vgl. foss., p. ik-
Pecopteris (S II, Pteroides). Brongniart, Hist, vgt. foss., I, p. 275.
Fronde tripinne; pinnules gnralement obliques, dcurrentes sur Ie ra-chis, auquel elles sont lixes par toute la largeur de leur base, queiquefois libres, plus souvent soudes les unes auxautrespar leur base, assez rappro-ches, entires, 4 sommet tantt aigu, tantt arrondi, et a surface suprieurenbsp;convexe. Pinnule extrme de chaque penne gnralement plus longue quenbsp;les prcdentes. Rachis non garni de pinnules entre les bases des pennes.nbsp;Les pennes primaires, bipinnes a leur base et sur la plus grande partie denbsp;leur tendue, sont simplement pinnes vers leur sommet, les pennes secon-daires garnies de petites pinnules tant reinplaces, aprs avoir t en di-minuant un peu de taille, par de grandes pinnules simples. Nervure mdianenbsp;nette, se prolongeant presque jusquau bout des pinnules; nervures second aires se dtaebant sous un angle assez ouvert, puis stalant presquenbsp;aussitt pour prendre une direction normale au bord du limbe; nervuresnbsp;secondaires fines, nombreuses, simples ou dichotomes.
Les Alethopteris avaient Ie mme mode de vgtation que les Nevropteris et les Odontopteris. On ne connait pas leur mode de fructification.
ALETHOPTERIS LONCHITICA. Schlotheim (sp.).
Filicites loncMticus. Schlotheim, Petrefactenkande, p. 4ii. El- der Vorw., pl. XI, fig. 22. Alethopteris lonchitidis. Sternberg, Ess. Fl. monde prim., I, fase. 4, p. XXi.
Pecopteris lonchitica. Brongniart, Diet. sc. nat., t. LVII, p. 66. Hist, vgt. foss., I p 276
pl. LXXXIV.
Alethopteris vulgatior. Sternberg, l. c., p. xxi, pl. LIII, fig. 2.
Pecopteris blechnoides. Brongniart, Diet. sc. nat., t. LVII, p. 65.
se
Fronde tripinne; rachis stris longitudinalement; pennes secondaires
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dtachant sous un angle assez ouvert, alternes, longues de lo a i5 centi-mlres, rapproches, empitant un peu les unes sur les aulres. Pinnules alternes, larges de 4 a 5 millimtres, longues de i5 i 25 millimtres,nbsp;partant du rachis sous un angle de 45 a 6o, souvent un peu flexueuses etnbsp;lgrement arques en arrire, oblongues-lancoles, effiles vers Ie som-met, qui se termine en pointe obtuse, lgrement contractes a la base dunbsp;ct suprieur, dcurrentes du' ct infrieur et se prolongeant Ie long dunbsp;racbis par une bande troite qui descend, en se rtrcissant, jusqu la pinnulenbsp;voisine. Pinnules souvent assez cartes, distantes de 5 4 lo millimtres,nbsp;mais se soudant les unes aux autres par la bande qui borde Ie racbis, spa-res par des sinus trs-aigus; diminuant pe a peu de longueur vers Ie boutnbsp;des pennes, mais ia pinnule extrme trs-longue; a la base dune penne secondaire simpleraent pinne, il y a souvent une ou deux pinnules pinnati-fides OU mme pinnes.-Au sommet des pennes primaires, les pennes se-condaires pinnes sont remplaces par de grandes pinnules trs-longues.nbsp;Nervure mdlane trs-marque; nervures secondaires trs-fines et irs-nom-breuses, les unes simples, la plupart bifurques ds leur base.
Gette espce est particulire au terrain houiller moyen et me parait can-tonne, ainsl que Ta indiqu M. labb Boulay, dans les rgions moyenne et infrieure de ce terrain.
HOUILLER MQYEN.
Rassiiv d Nord. Vieux-Cond: fosse Ghabaud-Latour. [Abb Boulay.] Vicoigne : f. n 1, veine Saint-Louis; f. n 2, v. Sainte-Victoire. Fresnes; f. Bonnepart, v. Neuf-Paumes. Raismes : f. Tbiers, v, Printanire. Anzin : f. Casimir-Prier, i'' veine du Nord.nbsp;Aniche : grande veine, v. Bon-Secours; f. Fnelon, v. du sondage; f. Sainte-Marie etnbsp;f. Saint-Louis, v. Marie. (Nord.)
ALETHOPTERIS MANTELLL Brongniart (sp.).
(Atlas, pl. CLXm, fig. 3 et 4.)
Pecopteris Mantelli. Brongniart, Hist, vgt. Joss., L p- 278, pJ. LXXXIII, bg- 3 etA-
Rachis slris longitudinalemeot; pennes secondaires alternes, assez taies, longues de 10 a I2 centimtres, empitant lgrement les unes sur les autres.nbsp;Pinnules alternes, larges de 2 a 3 millimtres, longues de 12 a i5 mil-
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littitres, partant du rachis sous des angles de 45 a 6o, lgrement c[ues, a bords presque parallles, termines en poinie obtuse, un pennbsp;contracles a la base, gnralemcnt dcurrentes Ie long du rachis, assez rap-proches, distantes de 4^5 millimetres, Ie plus souvent soudes les vinesnbsp;aux autres par la bande qui borde Ie rachis et spares par des sinus aigus;nbsp;pinnule extriue trs-longue, de mme que les pinnules simples qui termi-nent les grandes pemles. Nervure mediane tres-marquee; nervures secon-daires trs-nombreuses, simples ou bifurquees des la base.
Cette espce se distingue de la prcdente par ses pinnules plus pelites, paria forme de celles-ci, presque linaires, plustroites et plus rapprochesnbsp;relativement a leur longueur.
Elle est particuliere aussi atv terrain houiller moyen.
HOILLEB MOYEN.
Bassin du Pas-de-Calais. Meurchin : fosse n i, grande veine. Nauw: i'quot; veine. Ferfay : f. n 2, v. Ferain. (Pas-de-Calais.)
ALETHOPTERIS SERLI. Brongniart (sp.).
(Atlas, pl. CLXIII, lig. 1 et 2.)
Pecopteris Serlii. Brongniart, Hist, vgt.foss., I, p. 292, pl. LXXXV.
Rachis stris longitudinalement; rachis primaire large de i5 a 20 miili-mtres et plus; pennes primaires alternes, rapproches, se recouvrant en partie Tune lautre; pennes secondaires alternes, longues de i5 a 20 centimetres, assez tales, distantes de 26 A 35 millimetres dun mme cte dunbsp;rachis, empitant les unes sur les autres. Pinnules alternes, larges de 5 a 8nbsp;millimetres, longues de i5 A 25 millimetres, partant du rachis sous desnbsp;angles de 60 A 70, lgrement arques en arrire, fortement largies aunbsp;milieu, termines au sommet en pointe obtuse, contractes a la base,nbsp;dcurrentes Ie long du rachis, trs-rapproches, se recouvrant par leursnbsp;bords, soudes les unes aux autres et spares par des sinus aigus; pinnulesnbsp;diminuant de longueur au bout des pennes, mais la pinnule extrme plusnbsp;longue que les prcdentes. Pinnules de la base des pennes souvent un peunbsp;rflchies en arrire et stalant sur Ie rachis. Nervure mdiane trsmette.
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se prolongeant jusquau sommet de la pinnule; nervures secondaires trs-nombreuses et trs-fines, simples ou bifurques.
Cetle espce me parait propre au terrain houiller moyen, o elle se montre surtout abondante dans les regions moyenne et suprieure.
HOUILLER MOYEN.
Bassin du Nokd et du Pas-de-Calais. Anzin : fosse Casimir-Prier, i'veine du Nord. Annceullin. (Nord.) Doarges : f. n 2 , v. n 5, v. Saint-Georges, v. Sainte-Ccile. Coar-rires : f. nquot; 2, v. Pauline; f. n 4, v. Augustine, v. Sainte-Barbe. Lens : f. n i, v. dunbsp;Nord, V. Cline, v. Omrine, v. Emilie, v. Ernestine; f. n 2, v. Dumont, v. Theodore.nbsp;Livin. Bully-Gretiay : f. nquot; 5, v. Saint-Joseph, v. Saint-Alexis; f. n 3, v. Christian,nbsp;V. n* 3, V. Marie, v. Dsir, v. Saint-Ignace; f. n 2, v. nquot; 7, v. n 16. Nosux : f. n 2,nbsp;V. Saint-Augustin. Marles ; f. n 4, v. Cavaignaux. (Pas-de-Calais.)
ALETHOPTERIS GRANDINI. Brongniart (sp.).
Pecopteris Grrandini. Brongniart, Hist, vgt.foss., 1, p. 286, pl. XCl, fig. 1 a 4-
Rachisstris longitudinalement; pennes secondaires alternes, tales, em-pitant un peu les unes sur les autres. Pinnules alternes, larges de 5 a 8 mil-limtres, longues de Qoa 26 millimtres, assez tales, lgrement arques, hbords presque parallles, tout a fait arrondies au sommet, lgrement con-tractes vers la base et un peu dcurrentes sur Ie racliis, trs-rapproches,nbsp;spares par des sinus arrondis; pinnules diminuant de longueur et se sou-dant de plus en plus au bout des pennes, Ia pinnule extrme trs-courte. Ner-vure mdiane trs-marque, ne se prolongeant pas jusquau sommet; nervuresnbsp;secondaires nombreuses, simples ou bifurques A la base et se divisant encorenbsp;a moiti de leur longueur.
Cette espce me parait particulire au terrain houiller suprieur, o on la trouve assez abondamment. M. labb Boulay lindique, il est vrai, dans Ienbsp;bassin du Pas-de-Calais, a Lens et a Bully-Grenay, dans des couches quil re-garde comme trs-leves; mais je ne lai, quant a moi, jamais observe parminbsp;les nombreuses empreintes de ces provenances que jai pu examiner.
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Saint-Chamond. Terre-Noire : puits Saint-Flix. Treuil : 2couche. Mons. Chanay : i3 couche. La Barallire ; 9' a 1 2 couche. Quartier-Gaillard.
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PRINCIPAX VEGETAUX FOSSILES DU TERRAIN HOlLLER.
Montsalson : 3 couche. Villars. Moniaud : 8 couche. Montrambert. JJnieux : p. Saint-Honor. (Loire.) [GrandEury.]
Langeac (Haute-Loire). [GrandEury.]
Brassac : zone suprieure. (Puy-de-Dme.) [GrandEury.]
Bassin dAlais. Bessges. La GrandCombe : couches infrieures. (Gard.) [GrandEury.]
Prades (Ardche). [GrandEury.]
Graissessac. Nejjiez. (Hrault.) [GrandEury.]
Bassin de Decazeville. Bourran. Paleyrets. Cransac. (Aveyron.)
Argeniat (Corrze).
Cablac (Dordogne).
Decize (Nivre).
Commentry : grande couche. Montel-aux-Moines. (Aliier.) [GrandEury.]
La Chapelle-soas-Dan (Sane-et-Loire). [GrandEury.]
Bassin de Sane-et-Loire. Saint-Brain. Blanzy. Longpenda. [GrandEury.] Creusol. {Sane-et-Loire.)
Bassin dAutun. pinac ; tage infrieur. (Sane-et-Loire.) [GrandEury.]
Ronchamp (Haute-Sane). [GrandEury.]
Saint-Pierre-Lacour (Mayenne).
Kergogne (Finistre). [GrandEury.]
ALETHOPTERIS DAVREUXI. Brongniart (sp.).
Pecopteris Davreuxii. Brongniart, Diet. sc. nat., t. LVlI,p- 66. Hisl. vgt.foss.. Lp- 279, pl. LXXXVIII.
Pecopteris Dournaisii. Brongniart, Hist, vgt.foss.p. 282 , pl. LXXXIX (excl. hg. 2).
Rachis stris longitudinalement; pennes primaires alternes, trs-iongues, trs-tales, souvent flexueuses, rapproches, serecouvrant en partie; pennesnbsp;secondaires alternes, longues de 6 a 10 et i5 centimtres, partant du rachis sous des angles de 70 a 90, distantes de 10 a 26 millimtres dunnbsp;mme. ct du rachis, empitant peine les unes sur les autres. Pinnules alternes , larges de 2 d 4 millimtres, longues de 4 a 1 5 millimtres et plus,nbsp;suivant la position des pennes auxquells elles appartiennent, trs-tales,nbsp;souvent un peu arques en arrire, a bords presque parallles, sommet ar-rondi ou au moins termin en pointe trs-obtuse; un peu dcurrentes a lanbsp;base, soudes les unes aux autres etspares par des sinus arrondis; pinnulesnbsp;assez rapproches, mais au plus contigus et ne serecouvrant pas, diminuantnbsp;de longueur vers Ie hout des pennes, mais la pinnule extrme plus longue que
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les autres. Les pennes primaires suprieures sont bipinnes a la base, simple-ment pinnes au sommet, la transition des pennes secondaires garnies de pe-tites pinnules aux grandes pinnules simples, longues de 20 millimtres, se faisant par des pinnules pinnatifides, ou a bord irrgulirement sinu. Ner-vure mdiane trs-nette, se prolongeant presque jusquau sommet des pinnules; nervures secondaires trs-accentues, un peu obliques sur la nervurenbsp;pidncipale, bifurques ds leur base ou un peu au-dessus, la branche infrieure gnralement simple, la branche suprieure presque toujours bifur-que; nervules flexueuses, se rapprochant souvent les unes des autres au pointnbsp;de se toucher presque et de paraitre sanastomoser.
Jai vu, sur de nombreux chantillons, les passages entre Ie Pecopteris Da~ vreuxi, correspondant aux pennes infrieures dune fronde, et Ie Pecopterisnbsp;Dournaisi, correspondant aux pennes suprieures k pinnules plus courtes;nbsp;dailleurs les nervations de ces deux espces, trs-exactement figures parnbsp;Brongniart, /. c., pl. LXXXVIII, lig. 2 A, et pl. LXXXIX, fig. 1 a, sont iden-tiquement les mmes, et je nhsite pas a les runir. Quant a Iechantillon re-prsent pl. LXXXIX, lig. 2 , et que jai pu voir au Musum dhistoire naturelle, il nappartient certainement pas a cette espce.
\]Alethopleris Davreuxi est spcial au terrain houiller moyen.
HOILLER MOYEN.
Bassin du Nord et du Pas-de-Calais. Raismes : fosse Thiers, veine Printanire; f. Saint-Louis, v. Filonnire, v. Grande-Passe. Anzin : f. Benard, V. Prsident, v. Mark.nbsp;Aniche. (Nord.) Courrires: f. n 2, v. Pauline; f. n /)gt; v. Augustine. Lens: f. n 1,nbsp;V. Marie, v. Emilie. BuHy-Grenaj: f. n 7, v. Christian; f. n 5, v. Saint-Joseph. Nceux :nbsp;f. n 1, v. Saint-Augustin. Ferfay : f. n 2, v. Ferain. (Pas-de-Calais.)
Genre LONCHOPTERIS. Brongniart.
Loncliopteris. Brongniart, Diet, sc. nat., t. LVII, p. 68. Hist, vgt.foss., Lp- 867.
Fronde probablement tripinne; pinnules plus ou moins tales, insres par toute la largeur de leur base, souvent un peu dcurrentes sur Ie rachis,nbsp;soudes les unes aux autres par leur base, rapproches, entires, arrondiesnbsp;au sommet. Pinnule extrme de cbaque penne gnralement plus longue quenbsp;les prcdentes. Pennes primaires bipinnes sur la plus grande partie de leur
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tendue, mais simplement pinnes vers ie sommet. Nervure mdiane nette, se prolongeant presque jusquau bout des pinnules; nervures secondairesnbsp;nombreuses, sanastomosant entre elles, de manire a former un rseau anbsp;mailles serres, polygonales, plus grands au voisinage de la nervure mdiane,nbsp;plus petites vers les bords de la pinnule.
A part ce dernier caractre, ce genre se rapprocbe excessivement du genre Alethopteris. On ne connait pas non plus son mode de fructification.
LONCHOPTERIS RRICII. Brongnur.
(Atlas, pl. CLXV, fig. 3 et 4.)
Iioncliopteris Bricii. Brongniart, Diet. sc. nat., t. LVIi, p. 68. Htst. vgt. foss., I, p. 368, pl. CXXXI, fig. 2 et 3.
Lonchopteris rugosa. Brongniart, Diet. sc. nat., t. LVII, p. 68. Hist, vgt. foss., I, p. 368, pl. CXXXI, fig. 1.
Rachis secondaires stris longitudinalement, larges de 8 a lo millimtres; pennes primaires distantes de i3 a 20 et 26 centimtres; pennes secondaires alternes, longues de 10 a i5 centimtres, tales, distantes de 20 anbsp;3o millimtres dun mme ct du rachis, empitant un peu les unes sur lesnbsp;autres. Pinnules alternes, longues de 10 a 20 millimtres, larges de 4 anbsp;10 millimtres, partant du rachis sous des angles de 5o a 80 et 90, denbsp;forme un peu variable, parfois largies vers Ie milieu et tout a fait arrondiesnbsp;au sommet, plus souvent triangulaires, samincissant au sommet et terminesnbsp;en pointe obtuse, lgrement dcurrentes a la base sur Ie rachis, presquenbsp;contigus les unes aux autres, soudes entre elles par leur base, spares parnbsp;des sinus, tantt arrondis, tantt aigus, .suivant quelles-mmes sont talesnbsp;oudresses. Pinnules diminuant de longueur vers Ie bout des pennes; pinnulenbsp;terminale trs-mince et longue.
Nervure mdiane trs-nette, se prolongeant presque jusquau sommet des pinnules; nervures secondaires se dtachant sous des angles aigus, puisnbsp;arques, sanastomosant en rseau, et formant trois a cinq sries de maillesnbsp;entre la nervure mdiane et Ie bord du limbe; les aroles qui touebent lanbsp;nervm-e mdiane plus grandes que les autres.
Jai conserv pour cette espce ie nom de Lonchopteris Bricii plutt que celui de Lonchopteris rugosa, bien que celui-ci soit peut-tre plus gnrale-
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ment employ; mais Ie Lonchopteris mgosa ne se trouve dcrit, dans YFlistoire des vgtavLx fossiles, quaprs Ie Lonchopteris Bricii, et ily est indiqu commenbsp;ntant peut-tre quune varit de celui-ci.
Le Lonchopteris Bricii est spcial au terrain houiller moyen, comme dail-leurs les autres espces du mme genre.
HOUILLER MOYEN.
Bassin du Nord et du Pas-de-Calais. Raismes ; fosse Thiers, veine Printanire; f. Bleuseborne, v. Grande-Passe. Aniche. (Nord.) Mearchin : f. n r, v. nquot; i. Auchy-au-Bois : f. n 2. (Pas-de-Calais.)
Genre PECOPTERIS. Beongniart.
Pecopteris. Brongniart, Classif. vgt. foss., p. 33.
Frondes bi- ou tripinnes; pinnules partant du rachis sous un angle assez ouvert, insres par toute la largeur de leur base, non dcurrentes, souventnbsp;soudesen partie lesunes aux autres,contigusoupresque contigus, entiresnbsp;OU lobes, gnralement arrondies, rarement dentes, ne variant de longueurnbsp;quau bout des pennes et sy soudant souvent compltement les unes auxnbsp;autres. Nervure mdiane nette, se prolongeant presque jusquau sommet desnbsp;pinnules; nervures secondaires partant de la nervure mdiane sous un anglenbsp;plus ou moins ouvert, alternes, simples ou bifurques.
Un certain nombre despces de ce genre peuvent tre groupes en sections assez naturelles; on distingue notamment :
1 Les Pecopteris cyathodes, k pinnules contigus, a bords parallles, partant du rachis sous un angle trs-ouvert, entires ou lobes, k sommet arrondi, lgrement soudes entre elles a la base, a nervules tales : a cette sectionnbsp;appartiennent essentiellement les Pecopteris arborescens, cyathea, Candolleana,nbsp;abbreviata, dont la nervation, cependant, du moins chez ce dernier, prsentenbsp;dj quelque analogie avec celle des Pecopteris nvroptrodes. Toutes cesnbsp;espces avaient des fructifications composes de capsules ovodes, courtes,nbsp;amincies au sommet, runles en toile par trois cinq, soudes les unes auxnbsp;autres, a sommets convergents vers le centre du sore, constltuant ainsi desnbsp;groupes saitlants, normaux au limbe, qui alFectent dans leur ensemble unenbsp;forme conique {Asterotheca Presl). Ces sores sont disposs sous chaque pin-
?
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nule sur deux lignes parallles a la nervure mdiane, de part et dautre de cette nervure.
2 Les Pecopteris nvroptrodes, a pinnules contigus, a bords parallles, entires ou lobes, arrondies au somniet, souvent un peu contractes a lanbsp;base et non soudes en gnral les unes aux autres, a nervures secondairesnbsp;divises une ou deux fois par dichotomie. Le type de cette section est Ienbsp;Pecopleris pofymorpha, qui diffreaussi desnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;par sa fructifica
tion coiupose de groupes de longues capsules arques, soudes par trois a cinq au sommet dun court pdicelle normal aulimbe [Scolecopteris Zenker).
3 Les Pecopleris dits Gonioptriies, a pinnides soudes entre elles sur une partie plus ou moins grande de leur longueur, formant par leur runion denbsp;longues folioles crneles ou dentes; les nervures secondaires de chaquenbsp;pinnule sont simples, et se runissent souvent avec les nervures delapinmdenbsp;voisine sur la ligne de suture commune, A cette section appartient lenbsp;Pecopteris arguia; les fructifications taient composes de capsules complte-ment soudes les unes aux autres par groupes de six ousept, normaux aunbsp;limbe.
Ces trois sections rentrent dans la familie des Marattiaces. Mais, pour beaucoup despces, on ne connalt pas encore leur mode de fructification etnbsp;d faut attendre quon ait pu lobserver avant de les faire rentrer dans iunenbsp;OU lautre de ces sections, qui ont cbacune, sous ce rapport, leur caractrenbsp;particulier.
La plupart des Pecopte/ ix avaient desfrondes de grande taille et lesptioles en taient ports sur des troncs arborescents, dont les caractres anatomiquesnbsp;saccordent avec ceux de la fructification pour faire ranger ces Fougresnbsp;parmi les Marattiaces.
PECOPTERIS ARBORESCENS. Schlotheim (sp.).
(Atlas, pi. CLXIX, fig. 4.)
Filicites arborescens. Schlotheim, Petrejactenkunile, p. 4o4. Fl- d- Voi'w., pl. VIII, fig. i3. Pecopteris arborea. Slernberg, Ess. Fl monde prim., I, fase. 4, p- xviii.
Pecopteris arborescens. Brongniart, Diet sc. nat., t. LVII, p. 65. Hist, vgt. Jbss., I, p. 3io , pl. Cll;pl. CIII,fig. 2 et 3.
Fronde tripinne; rachis ponctu, assez pais; pennes secondaires alternes,
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se dtachant sous des angles de 5o a 70, longues de 5 a 8 centimetres, distantes de 8 a lo millimtresdun mme ct du rachis. Pinnules alternes,nbsp;courtes, larges de i,5 a 2 millimtres sur 2,5 a 3 millimtres seulementnbsp;de longueur, arrondiesau sommet, lgrement soudes entre elles a la base,nbsp;trs-tales, toutes gales, ne diminuant de longueur qua rextrmit desnbsp;pennes. Les pennes priraaires, a leur extrmit, sont simplement pinnes etnbsp;portent quelques pinnules plus grandes, larges de 2 millimtres a 2,5,nbsp;longues de 5 a 6 millimtres, faisant suite aux pennes secondaires garnies denbsp;petites pinnules. Nervules nombreuses, simples, partant de la nervure m-diane sous un angle denviron 5o.
Cette espce est spciale au terrain bouiller suprieur, dont elle semble caractriser surtout les rgions infrieure et moyenne.
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Comnianay (Isre). Rive-de-Gier: couche Bouirue. Couzon : grande couche. [GrandEry.] Saint-Priest. (Loire.)
Langeac (Haute-Loire). [GrandEury.]
Brassac (Puy-de-Dme).
La Mure (Isre). [GrandEry.]
Prades (Avdche). [GrandEry.]
Bassin dAlais. Bessges. La GrandCoinhe : Ghampclauson. (Gard.) [GrandEry.] NeJJiez (Hrault). [GrandEury.]
Carmaux (Tarn).
Argentat (Corrze).
Lardin. Peyrignac. (Dordogne.)
Montet-aux-Moines (Allier). [GrandEry.]
Bassin de Sane-et-Loire. Creusot.
Bassin dAutn. Epinac. [GrandEdry.]
PECOPTERIS CYATHEA. Schlothelm (sp.).
{Atlas, pL CLXIX, fig. 5 et 6.)
Filicites cyatheus. Schlotheiin, Peirefactenkunde, p. 4o3. Fl. der Voi tv-, pl. VII.
Pecopteris Schlotheim. Sternberg, Ess. Fl. monde prim., 1, fase. 4, p- xvin.
Pecopteris cyathea. Brongnlart, Diet. sc. nat., t. LVII, p. 65. Hist, vgt. foss., I, p. 807, pl. Cl. Filicites affinis. Schlotlieim, Peirefactenkunde, p. 4o4. Fl. der Voru)., pl. VIII, fig. i4.
Fronde tripinne; rachis primaire large de 4 a 5 centimtres, lisse, ou mar-
-ocr page 93-PRINCIPAUX VGTAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUILLER, nbsp;nbsp;nbsp;83
(ju ca et la de ponctuations ou de petites stries longitudinales. Pennes pri-iiiaires alternes, longues de 5o a 8o centimtres, distantes de lo a i5 cen-timtres dun mme ct de la fronde, trs-tales, empitant souvent en partie les unes sur les autres; pennes secondaires alternes, se dtachant sousnbsp;des angles de 5o a 8o, longues de 8 aio centimtres, distantes, dunnbsp;mme ct, de lo a i5 millimetres. Pinnules alternes, trs-tales, largesnbsp;de iquot;,5 a 2 millimtres, longues de 5 a i o millimetres, arrondies ausommet,nbsp;contigus, lgrement soudes entre elles a la base, presque toutes gales,nbsp;diminuanl de longueur au bout des pennes. Nervure mdiane nette; nervulesnbsp;nombreuses, simples ou bifurques ds la base, trs-tales. '
Pinnules fructifres portant, de chaque ct de la nervure mdiane, six a dix groupes de capsules saillantes, runies par cinq dans chaque groupe;nbsp;groupes de capsules trs-serrs, couvrant toute la face infrieure des pinnules.
Cette espce est spciale au terrain bouiller suprieur et sy rencontre abondamment.
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Quartier-Gaillard. Avaize. Montaud. Reveux : 13' couche. Villars. La Porchre : i5 couche. Roche-la-Molire : puits Neyron. Beanhrnn. Montsalson. Mon-Iramert ; couche des Littes. (Loire.) [GrandEury.]
Grosmesnil (Haute-Loire).
Brassac (Puy-de-Dme).
Bassin dAlais. Bessges. Molire. Portes. (Gard.) [GrandEury.]
Carmaux (Tarn).
Bassin DE Decazeville. Paleyrets (Aveyron).
Argentat. Le Cajre, prs Brive. (Corrze.)
Cahlac. Lardin. (Dordogne.)
Ahan. Bosmoreau. (Creuse.)
Commentry (Allier).
Decize (Nivre).
Bassin de Sane-et-Loire. Monichanin. Creusot. (Saone-et-Loire.)
Ronnhamp (Haute-Sane).
Carling (Lorraine).
Saint-Pierre-Lacoar (Mayenne).
-ocr page 94-CHAPITRE II.
PEGOPTERIS CANDOLLEI. Brongniart.
Peoopteris Catidolleana. Brongniart, nbsp;nbsp;nbsp;vge'f. ).', p. 3o5, pl. C, fig. i.
Pecopteris affinis. Brongniart, l. c,, p. 3o6, pl. G, fig. 2 et 3; non Schlotheim.
Fronde tripinne; pennes secondaires alternes, se dtachant sous des angles de 5o a 70, longues de 6 a 10 centimtres, distantes de 12nbsp;i5 inillimtres dun mme ct, empitant un peu les unes sur les autres.nbsp;Pinnules alternes, assez tales, larges denbsp;nbsp;nbsp;nbsp;a 2 inillimtres, longues de
7^12 millimetres, arrondies au sommet, lgrement espaces, quelquefois un peu contractes a la base,'presque toutes gales, se raccourcissant aunbsp;bout des pennes. Nervure mdiane nette; nervures secondaires nombreuses,nbsp;partant sous des angles de 45 a 5o, bifurques un peu au-dessus denbsp;leur base.
Le Pecopteris Candollei est propre, corome Ie prcdent, au 'terrain houiller suprieur et parait se continuer dans les premires couches per-miennes.
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Vlars. Montaud : 8'couche. Clapier : 7couche. nieax. (Loire.) [GrandEry.]
Langeac (Haute-Loire). [GrandEry.]
Bassin dAlais. Bessges (Gard). [GrandEry.]
Prades (Ardche). [GrandEry.]
Cuhlac (Dordogne).
Commentry : couche du Marais. (Allier.) [GrandEury.]
Ahun (Greuse).
Bassin de Sane-et-Loire. Creusoi. [GrandEry.]
Bassin dAtn. Sully (Sane-et-Loire). [GrandEry.]
Saint-Pierre-Lacour (Mayenne).
Saint-Nazaire (Var). [GrandEry.]
PERMIEN.
Mines de Bert (Ailier). [GrandEury.]
Schistes bitumineux de Lally et de Millery (Sane-et-Loire). [GrandEury.]
-ocr page 95-PRINCIPAUX VGTAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUILLER.
PECOPTERIS ABBREVIATA. Brongnurt.
Peoopteris abbreviata. Brongniart, Hist, vgt.foss., 1, p. SSy, pl. CXV, % i a 4-
Fronde quadripinne; rachis lisse, marqu ga et la de petites ponctua-tions, assez pais; pennes primaires alternes, se dtachant sous des angles de 45 a 70, longues de i5 a 4o centimtres, distantes, dun mme ct,nbsp;vers la base de la fronde, de 8 a 12 centimtres et, vers Ie bant, de 3 anbsp;4 centimtres, empitant les unes sur les autres; pennes infrieures tri-pinnes a la base, bipinnes vers leur milieu, simplement pinnes au sommetnbsp;et garnies de longues pinnules lobes; pennes moyennes bipinnes; pennesnbsp;suprieures simplement pinnes, garnies dabord de grandes pinnules lobes, puis de petitespinnides entires. Pennes secondaires alternes, tales,nbsp;longues de 5 4 8 centimtres a la base des pennes infrieures et denbsp;3 a 4 centimtres k la base des pennes moyennes ou suprieures. Pinnules des portions les plus divises de la fronde lai'ges denbsp;nbsp;nbsp;nbsp;a 2 mil-
limtres, longues de 2,5 a 4 millimetres, entires, arrondies au sommet, exactement contigus, un peu soudes entre elles a la base; nervure mdianenbsp;nette, nervures secondaires au nombre de deux a quatre de chaque ct, senbsp;dtachant sous un angle de 35 a 45, bifurques un peu au-dessus denbsp;leur base. Sur les portions de la fronde moins profondment divises, lesnbsp;pinnules se soudent plus compltement, formant par leur runion desnbsp;folioles de lo a 12 milllmtres de long, 4 crnelures arrondies, chaque cr-nelure tant pourvue dune nervure mdiane qui aboutit a son sommet et denbsp;laquelle se dtacbent des nervules simples ou bifurques aboutissant aunbsp;contour de la crnelure, sans sunir a celles de la crnelure voisine; enfin,nbsp;dans les parties moins profondment divises encore, les pinnules se soudentnbsp;sur toute leur hauteur, formant des folioles de 5 4 7 millimetres de long, l-gerement sinuees, 4 nervure mdiane nette, 4 nervures secondaires se dtachant sous des angles assez aigus et meltant chacune deux ou trois nervulesnbsp;simples qui aboutissent au bord du limbe. Suivant la soudure plus ou moinsnbsp;complte des pinnules, la forme des folioles change ainsi notablement dansnbsp;les diverses parties de la fronde.
Fructification en Asterolheca; capsules longnes denviron o,75 sur o*quot;'quot;,4o
-ocr page 96-86 nbsp;nbsp;nbsp;CHAPITRE II.
a o,5o de diamtre, runies en toiles par groupes de quatre ou cinq, couvrant toute la face infrieure des pinnules; sores au nombre de quatrenbsp;a buit sous chaque pinnule; les divisions suprieures des pennes sontnbsp;souvent striles, les divisions infrieures portant seules des fructifications b
Cette espce me parait spciale au terrain houiller moyen et assez abundante surtout vers Ie haut de ce terrain.
HOUILLER MOYEN.
Bassin du Nord et du Pas-de-Calais. Anzirifosse Benard, veine Gaiileteuse, V. Prsident. Denain : f. Villars, v. Edouard. LEscarpelle : f. n 3, v. Ernest. AnnoeuUin.nbsp;(Nord.) Meurchin ; f. n i, v. n i. Courrires : f. n 4, v. Augustine. Lens : f. n 3,nbsp;V. Grard; f. nquot; 4, v. Valentin. Bulfy-Grenay : f. n 3, v. n 3, v. Dsir; f. n 5,nbsp;V. Saint-Joseph, v. Sainte-Barbe; f. n 7, v. Christian; f. n i, v. Constance. Ncbux : f. n 1,nbsp;V. Saint-Augustin; f. n 4, v. Saint-Paul. Marles: f. n 4, v. Sainte-Barbe. (Pas-de-Calais.)
PECOPTERIS DENT ATA. Brongniart.
(Atlas, pl. CLXVm, %. 3 et 4.)
Pecopteris dentata. Brongniart, Hist, vgt. foss., I, p. 346, pi. CXXIII et CXXIV.
Fronde tripinne; rachis pais, couvert de petites cailles ou marqu de lines punctuations; pennes primaires alternes, longues de 2 5 a,3o centimetres et plus, gnralement arques ou Ilexueuses, distantes de 5 a 10 cen-timtres dun mme ct de la fronde, erapitant les unes sur les autres;nbsp;pennes secondaires alternes, tales, longues de 3o a 4o millimtres, distantes de 1 o a I 5 millimtres dun mme ct, se recouvrant en partie. Pinnules de la base des pennes un peu arques, longues de 6 4 10 millimtres,nbsp;larges de 2 millimtres a 2,5 a leur base, effiles vers Ie haut, bordesnbsp;de crnelures arrondies, pourvues chacune dune nervure mdiane mettantnbsp;trois OU quatre nervules simples qui se dtachent sous un angle aigu. Pinnulesnbsp;des pennes secondaires simplement pinnes, longues de 2 a 4 millimtres,nbsp;larges de i,5 a 2 millimtres, arrondies au sommet, contigus, soudesnbsp;entre elles par leur base; nervure mdiane nette, mettant de chaque ct
* Jai pu observer nettement ia fructification de cette espce sur des einpreintes tres-bien con-serves recueillies dans les mines de Bully Grenay. nbsp;nbsp;nbsp;'
-ocr page 97-PRINCIPAlUX VGTAUX FOSSILES du terrain HOILLER. nbsp;nbsp;nbsp;87
quatre A cinq nervures simples, rarement bifurques. La forme des folioles varie sensiblement dans les diverses parties de la fronde, moins cependantnbsp;que dans lespce prcdente, suivant que les pinnules sont soudes seule-ment a leur base, oii se soudent plus compltement pour former de grandesnbsp;pinnules a bord sinu.
Au point dinsertion de chaque penne, au moins dans les portions inf-rieures de la fronde, Ie rachis primaire porte une expansion foliace mem-braneuse trs-dcoupe, souvent dirige en arrire, constitue par une bande large de 2 A 3 millimtres, longue de 20 a a 5 millimtres, d-pourvue de nervure, mettant de chaque ct deux ou trois ramificationsnbsp;divises en segments profonds, assez troits, effils au sommet en pointesnbsp;aigus.
Jai pu observer nettement la fructification de cetle espce sur des em-preintes bien conserves qui se trouvent a 1Ecole des mines et qui pro-viennent vraisemblablement dEschweiler, prs Aix-la-GfiapeHe. Les pinnules fertiles portent a leur face infrieure des capsules coriaces, allonges,nbsp;rtrcies en pointe vers leur sommet, de o',5o a oquot;',75 de longueur surnbsp;o,2 0 o,2 5 de largeur; ces capsules ne sont pas soudes par groupesnbsp;comme dans les Asterotheca, mais indpendantes; elles sont fixes sur lesnbsp;ramifications des nervures secondaires et allonges sur elles, exactementnbsp;appliques conlre Ie limbe; une petite portion de la nervure sur laquellenbsp;elles sont couches se montrant a leur base, elles paraissent parfois pdi-celles. Queiques-unes mont sembl offrir la trace dune ligne de dhiscencenbsp;longitudinale, ce qui les rapprocherait encore des capsules d'Angiopterisnbsp;evecta, auxquelles elles ressemblent singuli re ment par leurs dimensions etnbsp;par leur surface semblablement chagrine, mais dont elles diffrent parnbsp;leur forme. Le nombre de ces capsules est en moyenne de seize sur chaquenbsp;pinnule des cbantillons que jai examins; elles sont au nombre de trois knbsp;cinq sur les lobes infrieurs, les nervures secondaires y tant plusieurs foisnbsp;ramifies; sur les lobes suprieurs, elles sont rapproches seulement parnbsp;deux, et quelquefois mme isoles, suivant que la nervure se divise ounbsp;resle simple; lextrmit mme des pinnules ne porte pas de capsules. II ennbsp;est de mme de lextrmit des pennes, qui parait habituellement strile,nbsp;les divisions infrieures portant seules des fructifications. Le limbe des pinnules fertiles est lgrement contract, de sorte quelles sont un peu plus
-ocr page 98-88 nbsp;nbsp;nbsp;CHAPITRE 11.
troites que les autres. Ce mode de fructification, qiii fait rentrer Ie Pecopieris dentata dans la familie des Marattiaces, ma paru constituer unnbsp;type nouveau; aussi ai-je cru devoir Ie dcrire avec quelques dtails.
Cette espce se trouve aussi bien dans Ie terrain liouiller moyen que dans Ie terrain houiller suprieur, mais elle ne parait pas se continuer jusque dansnbsp;les couclies les plus leves de celui-ci.
HOUILLER MOYEN.
Bassik d Nokd et du Pas-de-Calais. f. Bleuseborne, dure veine. Aiiiche. (Nord.) -Grenay : f. n 7, v. Christian. (Pas-de-Calais.)
Raismes : fosse Thiers, veine Printanire; - Carvin. Dourges: f. n 2, v. n 5. Biilfy-
HOUILLER SUPERIEUR.
Bassik de la Loire. Montrond (Rhone). Monthressienx. Rive-de-Gier. Comberi-gole. Saint-Chamond. La Chazotte. Montieux. (Loire.) [GrandEury.]
Langeac (Haute-Loire). [GrandEury.]
Brassac (Puy-de-Dme); [GrandEry.J La Mare (Isre). [GrandEury.]
Bassin dAl.ais (Gard).
Prades (Ardche). [GrandEury.]
Saint-Perdoux (Lot). [GrandEury.]
Carmaux (Tarn).
Bassin de Decazeville. La Vaysse (Aveyron).
Bosmoreau (Creuse).
Bassin dAutun. Epinac : tage infrieur. (Sane-et-Loire.) [ Geand'Eury.J Ronchamp (Haute-Sane). [GrandEury.]
Carling (Lorraine).
PEGOPTERIS BIOTL BronGniart.
Pecopieris Biotii. Brongniart, ffist. rege'f.yoss., 1, p- 34i, pl. CXVII, hg' i-
Fronde tripinne; racliis primaire large de 10 a 1 2 millimetres, finement ponctu. Pennes primaires alternes, longues de i5 20 centimetres,nbsp;dresses, lgrement arques, distantes de 2 a 4 centimetres dun mme ctnbsp;de la fronde, chacune recouvrant la moiti infrieure de sa voisine, linaires-lancoles dans leur contour. Pennes secondaires alternes, tales, trs-
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serres, distantes de 4 a 7 millimetres dun mme ct, empitant les unes sur les autres, longues de 2 a 4 centimtres, ne se raccourcissant que versnbsp;les bords de la fronde. Pinnules larges denbsp;nbsp;nbsp;nbsp;longues de i',5 a 3 milli
metres, trs-entires, arrondies au sommet, lgrement soudes les unes aux autres par leur base sur les pennes infrieures, se soudant de plus ennbsp;plus sur les pennes suprieures. Nervure mdiane nette, se prolongeant jus-quau sommet des pinnules, mettant de chaque ct trois ou quatre nervuresnbsp;secondaires dresses, simples ou, plus rarement, bifurques.
Au point dinsertion de chaque penne, Ie rachis primaire poite, du moins dans les portions infrieures de la fronde, une expansion foliace membra-neuse, souvent palme a la base, divise en segments pinns a dents aigus,nbsp;mais moins fmement dcoupe que dans Tespce prcdente, et qui stendnbsp;de linsertion dune penne jusqua la base de la penne voisine, de sorte quenbsp;Ie rachis est compltement couvert.
Cette espce se distingue, en rsum, du Pecopieris dentata surtout par ses pinnules plus petites, plus serres, et par Ie rapprochement plus grandnbsp;des pennes primaires comme des pennes secondaires.
Elle est particulire au terrain houiller suprieur.
HOUILLER SUPERIEUR.
Bassin de la Loire. Treuil: 2' couche. Cros. Mons. Roche-la-Molire : couche du Sagnat. Monisalson. Moniramhert. (Loire.) [GrandEry.]
Grosmesnil (Haute-Loire). [GrandEry.]
La Mare (Isre).
Bassin dAlais. Portes (Gard). [GrandEury.]
Carmaux (Tarn). [GrandEdry.]
Bassin de Decazeville. Paleyrets (Aveyron).
Cuhlac (Dordogne). [GrandEury.]
Argentai (Corrze).
Bosmoreau. [GkandEry.] Ahun. (Greuse.)
Decize (Nivre). [GrandEury.]
Commentry : couche des Pourrats, couche du Marais. (Allier.) [GrandEury.]
Saint-Pierre-Lacour (Mayenne).
Saint-Nazaire (Var). [GrandEdry.]
-ocr page 100-90
CHAPITRE II.
PEGOPTERIS PLUCKENETI. Schlotheim (sp.).
(Atlas, pl. CLXVIII, fig. I et 2.)
Filicites Pluckenetii. Schlotheim, Pelrefactenkunde, p. Aio. Fl. der Vorw., pl. X, lig. ig. Pecopteris Plukenetii. Sternberg, Ess. Fl. monde prim., I, fase. 4, p. xix.
Pecopteris Pluckenetii. Brongniart, Hist, vgt.foss., I, p. 335, pl. CVII, fig. i a 3.
Fronde tripinne; rachis pais, stri longitudinalement; pennes primaires a contour ovale-lancol, distantes, dun mme ct de la fronde, de 6 anbsp;12 centimtres, einpitant les unes sur les autres; pennes secondaires al-ternes, assez tales, longues de 6 a i 2 centimtres. Pinnules alternes, denbsp;forme variable suivant la portion de la fronde a laquelle elles appartiennent,nbsp;gnralement a cinq, parfois a sept ou a trois lobes, ou tout a fait entieres,nbsp;atlaches par toute la largeur de leur base et habituellement tin peu soudeesnbsp;les unes aux autres, longues de 4 a lo millimtres, larges de 3 a 7 milli-mtres, se rtrcissant a leur sommet, ne diminuant de longueur que vers lenbsp;bout des pennes. Lobes des pinnules arrondis, tres-convexes sur la face suprieure , spars par des crenelures peu profondes. Les pinnules sont dau-tant plus divisees quelles appartiennent a des divisions plus infrieures denbsp;la fronde. Nervure mdiane assez nette, tin peu decurrente a la base stir lenbsp;rachis, mettant des nervures secondaires souvent peu distinctes, qiii se d-tachent obliquement au-dessous de la base de chaque lobe et sy subdivisentnbsp;en nervules simples ou bifurquees, lgrement arqties, naissant elles-mmesnbsp;sous des angles aigiis. Dans les pinnules entires, la nervure mdiane metnbsp;de chaque ct trois ou quatre nervures secondaires qui se divisent une ounbsp;deux fois par dichotomie.
Cette espce me parait particulire au terrain hotiiller suprieur, dans lequel elle nest pas rare; peut-tre se montre-t-elle dja vers le haut diinbsp;terrain hotiiller moyen, mais je nen ai pas vu dchantillons certains de cenbsp;niveau.
IIOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Communay (Isre). GrandCroix. Lorelle. Comherigole. Treuil: 2' couche. Cle-Chaude. La Porchere : i4 couche. Montieux : 7 coiiche. Villars. Chanay.nbsp;Saint-Priest. La Barallire : puits clu Cret. Roche-la-Molire. La Braudire. La Malafolie:nbsp;p. du Ban. (Loire.) [GrandEury.]
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PRINCIPAUX VEGETAUX FOSSILES DE TERRAIN HOEILLER.
La Mure (Isre). [GrandEury.]
Bassin dAlais. Bessges (Gard). [GrandEury.]
Graissessac. Nejfiez. (Hrauit.) [GrandEury.]
Prades (Ardche). [GrandEury.]
Saini-Perdoux (Lot). [GrandEury.]
Carmaux (Tarn).
Bassin de Decazeville. La Vaysse. Paleyrels. (Aveyron.)
Cublac. Peyrignac. (Dordogne.)
Ahun (Creuse).
Commentry : grande couche. (Allier.)
Bassin de Sane-et-Loire. Blanzy : couches de couronnement. [GrandEury.] Litiry (Calvados). [GrandEury.]
PECOPTERIS POLYM0RPHA. Brongniart.
(Atlas, pl, CLXIX, g. 1, 2 et 3.)
Pecopteris polymorpha. Brongniart, Hist. vgL Jbss., I, p* 33i, pl. CXIII.
Fronde tripinne; racliis primaire large de 3 a 4 centimetres, finement stri dans Ie sens longitudinal; pennes primaires alternes, se dtachant sousnbsp;des angles de 45 a 70quot;, distantes, dun mme ct de la fronde, denbsp;12 a 20 centimtres, se touchant par leurs bords, atteignant une longueurnbsp;de 5o centimtres et plus;pennes secondaires alternes, assez tales, longuesnbsp;de 5 a 1 o centimtres, distantes, dun mme ct, de 1 2 a 20 millimtres,nbsp;empitant un peu les unes sur les autres. Pinnules alternes, de formes et denbsp;dimensions lgrement variables, larges de 2 a 4 et 5 millimtres, longuesnbsp;de 5 a 1 5 millimtres, un peu contractes k la base, bords parallles, ar-rondies au sommet, contigus, toutes gales, diminuant seulement de longueur vers Ie bout des pennes, les pinnules extremes trs-petites, lgrementnbsp;soudes les unes aux autres. A la base de la fronde, les pinnules sont trs-grandes, munies sur Ie bord de crnelures arrondies peu profondes; dans lanbsp;partle moyenne, elles sont un peu molns grandes et trs-entires; au haut denbsp;la fronde, elles deviennent plus petites, et sur les dernlrespennes se soudentnbsp;les unes aux autres pour former de nouveau des pinnules crneles. Nervurenbsp;mdiane trs-nette, assez forte, mettant un assez grand nombre de nervuresnbsp;secondaires, souvent bifurques ds la base, 4 branches simples ou dicho-tomes, faisant avec la nervure mdiane des angles de 45 a 5o.
-ocr page 102-92 nbsp;nbsp;nbsp;CHAPITRE II.
Fructification de Scolecopleris; capsules longues de 3 a A millimtres, trs-aigus, arques, runies par groupes de quatre, gnralement rabattues en travers sur les empreintes; groupes de capsules disposs sur deux lignes, denbsp;part et dautre de la nervure mdiane. Pinnules fructifres paisses, a bordnbsp;gnralement recourb en dessous; les divisions infrieures des pennes pa-raissent porter seules des fructifications, les pinnules suprieures des pennesnbsp;secondaires et les divisions suprieures des pennes primaires restant gnralement striles.
Cette espce est propre au terrain houiller suprieur; elle y est extrme-ment rpandue.
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Communay (Isre). Monirond (Rhone). Rive-de-Gier. Treuil: 2 couche. Cte-Thiollire : 3' couche. Montaud : 5 couche. Quartier-Gaillard : 6' couche.nbsp;Moniieax : 7 couche. La Barallire. Mons : 8quot; couche. Villars : puits Beaunier. Roche-la-Molire. La Porchre. Chanay : i3 couche. La Braadire. La Malafolie. (Loire.)nbsp;[GrandEury.]
Sainte-FoyAArgeniire (Rhone). [GrandEury.]
Brassac (Puy-de-Dme).
La Mare (Isre).
Prades (Ardche). [GrandEury.]
Bassin dAlais. Bessges. Molire. [GrandEry.] La GrandConibe. Saint-Jean-de-Va-lriscle. (Gard.)
Nejfiez. [GrandEury.] Graissessac. (Hrault.)
Carmaux (Tarn).
Bassin de Decazeville. La Vaysse. Bourran. (Aveyron.) [GrandEury.]
Cublac. Peyrignac. Chdtres. (Dordogne.)
Le Gay re, prs Brive. Pont-de-Larche. (Corrze.)
Champagnac (Canlal). [GrandEury.]
Ahun. Bosmoreau. (Greuse.)
Dedze (Nivre).
Commentry ; couche des Pourrats; couche du Marais. Montet-aux-Moines. Buxire-la-Grue. Bert. (Ailier.) [GrandEry.]
La Chapelle-sous-Dun (Sane-et-Loire). [GrandEry.]
Bassin de Sane-et-Loire. Saint-Brain. Blanzy : grande couche suprieure. [Grand Eury.] Montchanin. (Sane-et-Loire.)
Ronchamp (Haute-Sane).
Littry (Calvados). [GrandEry.]
-ocr page 103-93
PRINCIPAUX VGTAUX FOSSILES DU TERRAIN HOTJILLER.
PECOPTERIS ARGUTA. Sternberg,
(Atlas, pl. CLXVI, fig. 5 et G.)
An Filicites foeminaeformis. Schlotheiin, Pelrejactenhumle, p. 407. Fl. der Vorm., pl. IX , fig. 16 ?
An Pecopteris arguta. Sternberg, Ess. Fl. monde prim., I, fase. 4, p. xix?
Pecopteris arguta. Brongniart, Diet. sc. nat.,t. LVlI,p. 66. Hist. vgt.Joss., I, p. 3o3, pl. GVIII, fig. 3 et 4.
Polypodites elegans. Gccpperl, Syst. Filic.foss., p. 344, pl- XV, fig. 10.
Goniopteris arguta. Schimper, Trait de palont. vgt.,l, p. 543.
Fronde tripinne; rachis secondaires larges de 5 a y millimetres, prsen-tant sur leur face suprieure une cte longitudinale assez accentue et marqus de trs-fmes poqctuations correspondant apparemment a des cailles; pennes secondaires alternes, se dtachant sous des angles de 5o a go,nbsp;suivant quelies sont places du ct suprieur ou du ct infrieur dunenbsp;penne primaire, longues de 1 2 a i5 centimetres, distantes, dun mme ctnbsp;du rachis, de 2 5 a 3o millimetres, se touchant par leurs bords ou empitantnbsp;lgrement Tune sur 1autre. Pinnules alternes, tales a angle droit sur Ienbsp;rachis, parfois mme un peu rflchies en arrire, longues de lo a i5 etnbsp;2 0 millimetres, larges de 2,5 a 3 millimetres, a bord dent en scie, con-tigus, soudes entre elles a la base, toutes gales, ne diminuant de longueurnbsp;quau bout des pennes. Nervure mdlane trs-forte; nervures secondairesnbsp;saillantes, alternes, au nombre de six a sept de chaque ct de la nervurenbsp;principale, toujours simples, se dtachant de la nervure mdiane sous desnbsp;angles de 25 a 3o et aboutissant au somtnet des dents. Les deux ner-vules les plus basses de chaque pinnule aboutissent aux points de soudurenbsp;des deux pinnules voisines et sy rencontrent, par consquent, avec la nervulenbsp;infrieure de celles-ci, formant avec elle et Ia portion de rachis comprisenbsp;entre les deux pinnules conscutives un triangle a peu pres equilateral.
Je me suis assur, par f examen du type conserv dans les collections du Musum et qTii provient de Pmnebamp, que lespce de Brongniart avaitnbsp;positiveraent les pinnules denteles, bien que les figures 3 et 4, pl. CVHLnbsp;de YHisloire des vglaax fossiles indiquent des pinnules entires ou a peinenbsp;crneles sur les bords. Mais je doute un peu qu il y ait identit avec ie
-ocr page 104-94 nbsp;nbsp;nbsp;CHAPITRE II.
Filices fceminceformis, Isi figure i6, pl. IX, du Flora der Vorwell paraissant indiquer des pinnules rtrcies en coin vers la base et non soudes les unesnbsp;aux autres. Si 1identit tait tablie, il faudrait revenir au nom spcifiquenbsp;de Schlotheiin, qui a incontestablement la priorit; au contraire, sil taitnbsp;dmontr que ce sont deux espces distincles, il faudrait adopter Ie nomnbsp;d'elegans, propos pour ce motif par Goeppert, pour la plante dcrite etnbsp;figure par Brongniart, Ie nom spcifique d'argula tant appliqu parnbsp;Sternberg au Filicites fcemineeformis. Ce nom d'arguta devra done tre aban-donn en tout cas; mais je lai conserv ici, ne pouvant trancher la question,nbsp;quil faudrait dabord rsoudre, de savoir si lespce de Schlotheim et cellenbsp;de Brongniart sont identiques ou sont distinctes.
Cette espce est spciale au terrain houiller suprieur et sy rencontre assez frquemment.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Moiitrond (Rhne). Saint-Jean-de-Toalas. Montaad : puits Rolland. Mons. Treuil: accouche. Roche-la-Molire : p. Palluat, p. Neyron. Saint-Eiienne:nbsp;8 couche. La Barallire ; 9 a 12 couche. La Porchre: i5 couche. La Braudire:nbsp;p. Saint-Joseph. Unieax : p. Pt. (Loire.) [GrandEury.]
Sainte-Foy-VArgentire (Rhone). [GrandEury.]
Grosmesnil (Haute-Loire).
Saint-Eloy (Puy-de-Dme). [ GrandEury.]
Bassin dAlais. Bessges. La GrandCombe : Champclauson. Portes. (Gard.) [Gr.and Ery.]
Carmaax (Tarn). [GrandEuey.]
Bassin de Decazeville. La Vaysse. Paleyrets. (.Aveyron.)
Cuhlac (Dordogne).
Deeize (Nivre).
Commentry : couche du Marais. (Aliier.) [GrandEury.]
Bassin de Sane-et-Loire. Saint-Brain. Blanzy : couches de couronnement. [Grand Ery.]
Ronchamp (Haute-Sane).
Saini-Pierre-Lacour (Mayenne).
-ocr page 105-95
PRINCIPAUX VEGETAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUILLER,
Genre anomal.
Genre APHLEBIA. Presl.
Aphlebia. Presl, in Sternberg, Ess. Fl. monde prim., II, fase. 7 el 8, p. j 12.
Schizopteris. Auct., non Brongniart.
Rhaoophyllum. Schimper, Trait de palont. vgt., I, p. 684-
Frondes plnnes ou pinnatifides, prsentant a leur surface rempreinte de fibres trs-fines, irrgiires, extrmementnombreuses, plus ou moins nettes,nbsp;simples ou divises, qui les parcourent surtoute leur iendue, ou parfois senbsp;concentrent vers la rgion moyenne, mais sans quon puisse distinguer imnbsp;limbe et un rachis vritables. Lobes de la fronde gnralement dents, a divisions aigus.
Le nom (TAphlehia, donn par Presl a ce groupe de plantes, me parait devoir tre conserve, comme ayant la priorit, maigr lide fausse, quil donne, de labsence de nervures, et qui rsulte dune erreur de lauteur. Les nomsnbsp;gnriques, comme les noms spclfiques, nepeuvent en effet tre considrsnbsp;comme devant dfinir les caractres des objets auxquels ils sappliquent; ilsnbsp;seraient alors exposs a des changements trop frquents, tandis quilsdoiventnbsp;rester immuables. Quant au nom de Schizopteris, cest a tort quon la tendunbsp;a dautres plantes que celle pour laquelle Brongniart avait cr ce genre etnbsp;qui en est reste lunique espce, ainsi que son auteur la fait observer lui-mme dans son Tableau des genres de vgtaux fossiles.
APHLEBIA CRISPA. Gtbier (sp.).
Fucoides crispus. Gutbier, Abdr. and Verst, des Zwick. Schioarzkohl., p. i3, pl. I, fig. ji;
pl. VI, fig. 18.
Aphlebia crispa. Presl, in Sternberg, Ess. Fl. monde prim., II, fase. 7 et 8, p. 112. Schizopteris lactuoa. Germar, Verstein. des Steink. von Wetlin and Lhejan, p. 45, pl. XVIIInbsp;et XIX; non Presl ?.
Fronde de grande dimension, a contour gnral ovale-lancol, longue
-ocr page 106-96 nbsp;nbsp;nbsp;CHAPITRE II.
de 25 a 35 centimtres, large de i 2 a 18 centimetres. Axe longitudinal,form dune bande foliace large de 2 a 3 centimtres a la base, samincissantpeu anbsp;peu vers Ie sommet et mettant une srie de lobes alternes, contigus, empi-tant lesuns sur les autres, longs de 3 a 8 centimtres sur 2 a 4 centimtresnbsp;de largeur dans leur milieu, constitus eux-iumes par une bande foliace,nbsp;large de 5 a 10 millimtres, se dtacbant de 1axe principal presque tangen-tiellement, puis arque et divise de mme a son tour en lobes pinnatifides,nbsp;a dents aigus, mals peti profondes. Fronde paraissant avoir eu une consis-tance paisse, crispe sur les bords. Nervation peu distincte, constitue parnbsp;des fibres trs-fines, excessivementnombreuses, peu rgulires, c[ui occupentnbsp;toute la largeur de laxe principal et des axes secondaires et forment, seule-ment dans les divisions des lobes primaires, des groupes plus distincts, quinbsp;se subcbvisent pour envoyer des rameaux dans les dents des lobes, mais sansnbsp;que ces rameaux se rduisent jamais a un faisceau unique, comme ceux quinbsp;constituent les nervures dans les Fougres vritables.
On na jamais trouv de fructifications pouvant serapporter acette espce; peut-tre faut-il faire quelques rserves sur sa place dans la classe desnbsp;Fougres.
Cette espce est gnralement dsigne aujourdhui sous Ie nom de Schizo-pteris lactaca que lui a attribu Germar, runissant a VAphlebia crispa Ie Schizo-ptens lactuca de Presl, que eet auteur avait cependant eu quelc[ue raison, sans doute, pour regarder comme distinct; mais, comme Presl na jamais figure sonnbsp;Schizopleris lactaca, il est difficile de savoir si cette reunion est fonde ou non,nbsp;et, en tout cas, Ie nom spcifique de Gutbier ayant la priorit, cest a tortnbsp;quil a t abandonn.
VAphlebia crispa se rencontre dans Ie terrain houiller suprieur et dans Ie terrain bouiller moyen, mais je ne 1ai observ dans ce dernier que dans desnbsp;couebesqui paraissent appartenir a sa portion suprieure.
HOUILLER MOYEN.
Bassin d Pas-de-Calais. Bully-Grenay: fosse n 7, veine Christian. Nmux : f. n 1, V. Saint-Augustin.
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Rive-de Gier. Loreite. Sainl-Priest. Treuil: 2' couche. Montaud.
-ocr page 107-PRINCIPAUX VGEAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUTLLER. nbsp;nbsp;nbsp;97
La BaraUire : 8'couche. Roche-la-Molire. Villeboeuf. La Porchre : i7'couche. (Loire.) [GrandEry.]
Bassin dAlais. Bessges. Molire. La GrandCombe : montagne Sainte-Barbe. (Gard.) [GrandEry.]
Bassin de Decazeville. Paleyrets (Aveyron).
Cablac (Dordogne).
Bosmoreaa. [GrandEury.] Ahun. (Creuse.)
La Chapelle-sous-Dun. Epinac. (Sane-et-Loire.) [GrandEury.]
APHLEBIA PINNATA. GrandEury (sp.).
Scbizopteris pinnata. GrandEury, Flore carhonifre du depart, de la Loire, p. 200, pl. XVII,
fig. I.
Axe principal de la fronde large de 8 10 millimtres, prsentant lappa-rence dun racliis veritable, stri en long par de nombreuses fibres trs-fines, et mettant de part et dautre des rameaux alternes, parfois presque opposs,nbsp;distants dun mme ct de 10 i5 millimtres, plus ou moins tals, fine-ment stris comme laxe principal. Ces rameaux se divisent a leur tour ennbsp;lobes alternes, pinnatifides, longs de 8 a 10 millimtres, larges de 4 a 5 millimtres. Ces lobes sont profondment dcbiquets, diviss en dents aigus,nbsp;crisps, et parcourus par des fibres trs-fines reunies en faisceaux.
Les fructifications, composes de grappes de sporanges munis dun anneau lastique longitudinal, prouvent que cette espce appartient bien rellementnbsp; la classe des Fougres.
VAphlehia pinnala est spcial au terrain houiller suprieur.
HOUILLER SUPERIEUR.
La Chazotie. Treuil: 2 couche. Monlaud. Montieux : 8' couclie.
Bassin de la Loire Vilars. Cle-Chaude. Mons. (Loire.) [GhandEury.]
Cablac (Dordogne).
Ahun (Creuse).
Decize (Nivre). [GrandEury.]
Commentry : couche du Marais. (Allier.) [GrandEury.] Bassin de Saheet-Loire. Saint-Brain. [GrandEury.]
-ocr page 108-98
CHAPITRE II.
Genre CALOPTERIS. Lindley et Hutton.
Caulopteris. Lindley et Hutton, Foss. Fl. of Gr. Britain, I, p. xlix.
Sigillaria, sect. Caulopteris. Brongniart, Hist, vgt.foss., I, p. 417 (pars).
Caulopteris. Corda, Flora proiogeea, p. 76.
Stemmatopteris. Corda, l. c., p. 76.
Troncs deFougres arborescentes, marqus de cicatrices ovales, allonges dans Ie sens vertical, disposes en quinconce, spares les unes des autresnbsp;par desintervalles lisses, chagrins ou verruqueux, parfois en partie effacesnbsp;par de nombreux sillons longitudinaux, dus a Timpression des radicules ad-ventives. Cicatrices pliolaires prsentant Ie plus souvent i leur intrieur unenbsp;seconde cicatrice a peu prs concentrique, liabituellement ferme, et, a lin-trieur de celle-ci, une troisime, affeclant Ie plus souvent la forme dun Vnbsp;trs-ouvert, ces deux dernires correspondant aux faisceaux vasculaires quinbsp;se rendaient dans Ie ptiole.
II est probable, daprs la connexit de gisement, que les Caulopteris taient les troncs de certains Pecopteris.
' Les troncs de Fougres dont 1organisation interne est conserve sont dsigns sous Ienbsp;nom gnrique de Psaronius Cotta. Les Psa-ronius, lorsquils sont complets, prsentent ennbsp;coupe transversale la section du cylindre li-gneux, entour de lenveloppe des racines ad-ventives. Ce cylindre, souvent un peu dform,nbsp;est constitu par des bandes vasculaires semi-cylindriques ou arques et plus ou moins si-nueuses, indpendantes les unes des autres etnbsp;ranges en eerde autour de la masse mdul-laire centrale; elles sont quelquefois disposesnbsp;en plusieurs cercles conceiitriques. Les radi-celles offrent, sur la coupe transversale, unenbsp;section circulaire ou elliptique; elles sont ex-trmement nombreuses et forment sur cettenbsp;coupe des mouclietures claires entoures dunenbsp;bordure fonce. Souvent on ne trouve que desnbsp;fragments de lenveloppe radiculaire, nolFrantnbsp;pas de trace du cylindre ligneux. |
Les Psaronias sont surtout connus a ltat silicifi; mais on les trouve aussi, ainsi que 1anbsp;montr M. GrandEury, dans les couches denbsp;grs liouiller, prsentant les parties ligneuses,nbsp;les bandes vasculaires et les radicules, trans-formes en charbon et reconnaissables parnbsp;lenscmble de leur structure. Cest pourquoi jenbsp;signale en passant ce mode de conservationnbsp;des troncs de Fougres arborescentes, sansnbsp;entrer dans plus de dtails sur les caractresnbsp;des Psaronius. |
99
PRINCIPAUX VEGETAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUTLLER.
CAULOPTERIS PELTIGERA. Brongniart.
Sigillaria peltigera. Brongniart, Diet. sc. nat., t. LVII, p. 72.
Sigillaria (Gaulopteris) peltigera. Brongniart,//isi. re'^e'f. /oss., I, p. 417, pi-CXXXVIII. Stemmatopteris peltigera. Corda, Flora protogtea, p. 76.
Cicatrices elliptiques, de 60 a 80 millimetres de longuetir, sur 45 a 55 mil-limtres de largeur, spares Tune de Tautre dans Ie sens vertical par des in-tervalles de 10 a 20 millimetres de hauteur; axes des sries verticales de cicatrices distantsles uns des autres de 5 a 6 centimetres. Cicatrice du faisceau vasculaire principal en forme dellipse allonge, longue de 4 5 5 centimtres,nbsp;sur 20 3 25 millimtres de largeur, souvent un pen rtrcie vers la base; cicatrice du faisceau central place au quart infrieur de Taxe vertical de lanbsp;prcdente, prsentant la forme dun are trs-lgrement concave vers Ienbsp;haut, long de 1 o a 12 millimetres, et dont les deux extrmits se recourbentnbsp;lgrement en dessous. Ecorce finement chagrme entre les cicatrices ptio-laires.
Cette espce est spciale au terrain houdler suprieur.
HOILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Treuil: 2' couche. Montaad : 8 coiiche. Reveux : i3' couclie. La Braudire. Montramhert: puits Devillaine. (Loire.) [GrandEry.]
Bassin dAlais. Bessges. [GrandEury.] Rohiac. (Gard.)
Graissessac (Hrault). [GrandEry.]
Bassin de Decazeville--Paleyrets (Aveyron). [GrandEry.]
Ahan. Bosmoreau. (Creuse.)
Deeize (Nivre). [GrandEury.]
CAULOPTERIS BAYLEI. Zeiller. (Alias, pl. CLXX, fig. 1.)
Cicatrices presque rondes, parfois nime plus larges que hautes, ayant en moyenne 5o millimtres de hauteur sur 5o a 55 naillimtres de largeur,nbsp;spares Tune de lautre dans Ie sens vertical par des intervalles de .3 5 4 millimtres de hauteur; axes des sries verticales distants les uns des autres denbsp;6 centimtres. Cicatrice du faisceau vasculaire principal de forme elliptique
-ocr page 110-100 nbsp;nbsp;nbsp;CHAPITRE II.
OU presque circulaire, haute de 3o a 35 millimtres sur aS a 3o millimetres de largeur; cicatrice du faisceau central place entre Ie quart et Ie tiers infrieur de laxe vertical de la prcdeiite, prsentant la forme dun are concave vers Ie haut, long de i 5 a 18 millimtres, avec les extrmits lgrementnbsp;rflchies vers Ie has. Ecorce marquee, entre les cicatrices ptiolaires, denbsp;nomhreuses petites fossettes, rondes ou elliptiques, de i millimetre de dia-mlre, qui se prsentent, naturellement, sur Tempreinte, sous forme de tu-bercules saillants.
Cette espce est propre au terrain houiller suprieur.
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Saint-tienne: puits Rosand. (Loire.)
Saint-Pierre-Lacour (Mayenne).
CALLOPTERIS PATRIA. GrandEury.
Caulopteris pelticfera? Zeiller, BuU. Soc. gol. de France, 3'srie, (. III, p. 576, pl. XVII, fig. 4; non Brongniart.
Caulopteris patria. GrandEury, Flore carbonifre da depart, de la Loire, p. 87.
Cicatrices presque rondes, de 4 a 45 millimtres de hauteur sur 4o millimtres de largeur, spareslune de lautre dans Ie sens vertical par des in-tervalles de 3 a 5 millimtres de hauteur seulement; axes des sries verti-cales distants les uns des autres de 55 6o millimtres. Cicatrice du faisceau vasculaire principal de forme elliptique ou circulaire, parfois presque hexagonenbsp;a angles trs-arrondis, haute de 3o millimtres sur aS 3o millimtres denbsp;largeur; cicatrice du faisceau central place au tiers infrieur delaxe verticalnbsp;de la prcdente, prsentant la forme dun trait horizontal presque rectiligne,nbsp;long de i5 a ]8 millimtres, trs-lgrement concave vers Ie haut etrflchinbsp;aux extrmits. corce lisse entre les cicatrices ptiolaires, mais marque denbsp;fossettes verruqueuses, rondes ou ovales, de 4 a 6 millimtres de dia-mtre, runies en nomhre variable sur les bandes longitudinales qui spa-rent les fdes verticales de cicatrices. Ces fossettes paraissent correspondre knbsp;linserlion des radicules qui descendaient, dans cette espce, a Tintrieur denbsp;lcorce.
-ocr page 111-PRINCJPAUX VGTAUX FOSSILES DlJ TERRAIN HOUILLER. nbsp;nbsp;nbsp;101
Je me suis assure, en examinant au Musum les chantillons types de M. GrandEury, que ctait bien cette espce que javais figure en i SyS, ennbsp;lui attribuant, avec un certain doute, Ie nom de Caulopteris peltigera.
Elle est, comme les prcdentes, particulire au terrain bouiller suprieur.
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Saint-tienne : couches suprieures. [Loire.) [GrandEury.] Decize (Nivre). [GrandEury.]
Saint-Pierre-Lacour (Mayenne).
Genre PTYCHOPTERIS. Corda.
Sigillaria, sect. Caulopteris. Brongniart, Hist, vgt. foss., I, p. 417 (pars).
Ptychopteris. Corda, Flora protogma, p. 76.
Troncs de Fougeres arborescentes, marqus de cicatrices ovales, disposes en quinconce, allonges dans le sens vertical, attnues en pointe a Tune aunbsp;moins de leurs extrmits et se reliant habituellement les unes aux autres, dansnbsp;une mme srie verticale, par la prolongation de leur contour; cicatrice p-tiolaire prsentant a son intrieur une seconde cicatrice ovale, non concen-trique, mais place vers le haut, et se confondant souvent avec elle sur unenbsp;partie de son contour; a lintrieur de celle-ci et vers le haut, se trouve unenbsp;troisime cicatrice, souvent peu distincte, en forme de V renvers plus 011nbsp;moins ouvert; ces deux dernieres cicatrices correspondent au passage tiesnbsp;faisceaux vasculaires. Les cicatrices ptiolaires sont inarques de stries ou denbsp;sillons nombreux, irrguliers, dirigs a peu prs verticalement, produits parnbsp;fimpression des radicules adventives, et qui couvrent souvent aussi lesnbsp;portions de lcorce comprises entre les cicatrices.
Ce genre me parait bien caractris par lexcentricit de la cicatrice de Ianneau vasculaire par rapport a la cicatrice qui correspond au contour dunbsp;ptiole.
Les Ptychopteris paraissent, par leur gisement connexe, avoir port les frondes de certains Pecopteris cyathoides.
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CHAPITRE II.
PTYCHOPTERIS JIAGRODISCUS. Brongniart (sp.).
(Atlas, pi. CLXX, lig. 2.)
Sigillaria (Caulopteris) macrodiscus. Brongniart, Hist, vgt.foss., I, p. 4i8, pl. CXXXIX. Ptychopteris macrodiscus. Corda, Flora protogma, p. 76.
Cicatrices allonges, hautes de 7 a g centimtres sur 20 a aS millimetres de largeur, tires en pointe au moins a lextrmit infrieure et se reliantnbsp;les unes aux autres sur une mme file verticale; axes des sries verticalesnbsp;distants les uns des autres de 3o a 35 millimtres. Cicatrice de 1anneaunbsp;vasculaire ovale, liaute de 5o a 60 millimtres, large de 20 millimtres environ, presque tangente ausommet de la cicatrice ptiolaire et se confondantnbsp;presque avec elle sur la plus grande partie de son contour, distincte seule-ment vers Ie bas et se prsentant sous la forme dun are concave vers Ie liaut,nbsp;dont les branches selFacent peu a peu. Cicatrice du faisceau central placenbsp;vers Ie quart ou Ie tiers suprieur de la prcdente, en forme de V renversnbsp;plus OU moins ouvert, a branches retrousses vers Ie haut. Cicatrices ptio-laires marques de sillons longitudinaux qui stendent aussi sur les portionsnbsp;dcorce comprises entre eiles, mais y sont Ie plus souvent moins accen-tus.
Sur Ia figure 2 de la planche CLXX, la cicatrice du faisceau central nest visible que sur la cicatrice ptiolaire la plus leve de la srie mdiane, etnbsp;encore est-elle peu marque sur Ie dessin; mais je lai retrouve plusnbsp;nette sur dautres parties du mme chantillon, et eile sobserve aussi surnbsp;lchantillon type de Brongniart, quoiquelle soit a peine indique sur lanbsp;planche CXXXIX de VHistoire des vgtaax fossiles.
Cette espce est spciale au terrain houiller suprreur.
HOILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. La Chazotie. Mons. Treail: 2 couclie. Montieiix : 8' couchc. Roche-la-Molire: puits Palluat. La Porchre: i4 couche. La Barallire. Moniramherlnbsp;3 couclie. (Loire.) [GrandEry.]
Sainte-Foy rArgeniire (Rhone). [GrandEury.]
Bassin dAlais. Dessges. Molire. (Gard.) [GrandEury.]
Graissessac (Hrault). [GrandEry.]
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PRINCIPAUX VEGETAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUILLER.
Bassin de Decazevilde.^ Palejrets. Firmy. (Aveyron.) [GrandEry.] Bosmoreau. [GrandEry.] Ahun. (Creuse.)
Decize (Nivre). [GrandEry.]
Cornmeiitry : couche des Pourrats. (Allier.) [GrandEry.] Saint-Pierre-Lacour (Mayenne).
Megaphyton. Artis, Antedl. Phytology, pl. XX.
Troncs de Fougres arborescentes, marqus de cicatrices ovales ou ar-rondies, disposes sur deux sries verticales diamtralement opposes. Cicatrices ptiolaires prsentant a leur intrieur les cicatrices des faisceaux vas-culaires; celles-ci de forme variable, prsentant cbez certaines espces un contour ferm, parfois profondment dprim, offrant cbez dautres la formenbsp;dun are plus ou moins recourb a ses extrmits. Troncs marqus, surtoutnbsp;sur les portions de lcorce comprises entre les deux bandes occupes par lesnbsp;cicatrices, de sillons nombreux, irrguliers, dirigs a peu prs verticalement,nbsp;et produits par limpression des racines adventives.
On ignore a quelles frondes se rapportent les Megaphylori:
MEGAPHYTON SOUIGHI. Zeiller.
(Atlas, pl. CLXX, fig. 3.)
Megaphytum giganteum. O. Feislmantel, Palcsontographicu, t. XXHI, p. i4i, pl- XX, fig. 2 et 3; an pl. XXI ? non Goldenberg.
Cicatrices ovales, allonges, hautes de 7 a 8 centimtres sur 3 a 4 centimetres de largeur, dprimes, arrondies au sommet, rtrecies et tronques vers Ie bas, contigus ou presque contigus sur une mme fde verticale; cicatrice vasculaire en forme darc, concentrique au contour du sommet de lanbsp;cicatrice ptiolaire et place a une distance de 5 a i o millimtres au-dessousnbsp;de ce sommet, a branches descendant vers Ie bas et disparaissant peu a peu:nbsp;elles semblent se rejoindre de manire a former un ovale ferm, mais je nainbsp;pu men assurer positivement; il parait en outre y avoir deux autres tracesnbsp;vasculaires plus intrieures, situes de part et dautre du grand axe de la ci-
-ocr page 114-104
CHAPITRE IL
catrice. Ecorce marquee de fines stries correspondant saus doute a Iinsertion dcailies et prsentant de plus, en dehors des sries de cicatrices, des sillonsnbsp;longitudinaux irrguliers, produits par limpression des racines adventives.
II me parait certain que cest a cette espce que se rapportent les troncs figurs par M. O. Feistmantel dans son mmoire intitul : Die Versteinermgennbsp;der hhmischen Kohlenablagermgen; en tout cas, ils ne peuvent appartenir aunbsp;Megaphyton giganteum Goldenberg, dont les cicatrices sontpresque deux foisnbsp;plus grandes et beaucoup moins allonges proportionnellement a leur largeur.nbsp;M. Feistmantel figure ces troncs dans un sens inverse de celui o jai placnbsp;la figure 3 de la planche CLXX; il me semble que la partie arrondie de lanbsp;cicatrice ptiolaire doit plutt tre place vers Ie haut, les deux branches denbsp;larc correspondant a une dcurrence du ptiole ; cependant, sur lchantillonnbsp;mme que jai figur, la direction de certaines cicatricules, indiquant lin-sertion des radicelles, semblerait confirmer plutt lopinion de M. Feistmantel.
Les couches dans lesquelles cette espce a t trouve en Bohme appar-tiennent peut-tre a la base du terrain houiller suprieur; je ne la connais, en France, que dans Ie terrain houiller moyen.
HOUILLER MOYEN.
Bassin du Nord. Raismes : fosse du Chaufour, moyenne veine.
MEGAPHYTON MAC-LAYI. Lesquereux.
Megaphytum Mao-Layi. Le.squereux, Geoloyical Survey of Illinois, t. 11, p. 458, pl. XLVIII.
Cicatrices arrondies, ou plutt en forme de carr a cts et a angles ar-rondis, prsentant une dpression plus ou moins forte au milieu du ct suprieur, hautes de 7 a 8 centimtres, larges de 8 a 10 centimtres, contigus OU presque contigus sur une mme file verticale. Cicatrice vasculaire prsentant la forme dun eerde ou dune ellipse trs-peu aplatie, de 55 anbsp;70 millimetres de diamtre horizontal, mais dont Ie contour sinterromptnbsp;prs du sommet du diamtre vertical, pour redescendre a fintrieur en deuxnbsp;branches parallles qui se rejoignent vers Ie bas, formant ainsi un sinus ennbsp;forme dU, large de 7 a 8 millimtres et profond de 35 a 4o millimtres.nbsp;De chaque ct de ce sinus, vers sa partie infrieure et a 10 ou i5 milli-
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metres de laxe vertical de la cicatrice, on remarque, en outre, une trace vasculaire prsentant a peu prs la forme dun quart de eerde tournant sanbsp;convexit vers faxe de la cicatrice et vers Ie bas. Ecorce marque de trs-fmes vernies, correspondant peut-tre a des ccailles, et, en outre, de mame-lons arrondis ou ovales, de 3 a 4 millimtres de diamtre, correspondant auxnbsp;racines adventives, qui marquent de sillons longitudinaux nombreux toute lanbsp;portion du tronc comprise entre les deux sries de cicatrices ptiolaires.nbsp;Cette espce est spciale au terrain houlller suprieur.
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Cros. La Barallire. BoisMonzil. (Loire.) [GrandEry.]
Bassin dAlais. Bessges. Molire. (Gard.) [GrandEury.]
Ahan (Creuse).
4. Lycopodiaces.
Vgtaux herbacs ou arborescents, a tige rampante ou dresse verticale-ment. Les tiges se ramifient par dichotomie, mais Tune des branches de la dichotomie demeure souvent prpondrante, de telle sorte quil semble alorsnbsp;quil y ait une tige principale et des rameaux secondaires. Feuilles toujoursnbsp;simples, munies dunc seule nervure, frqnemment linaires ou linaires-lancoles, plus rarement ovales, aigus au sommet, habituellement sessiles,nbsp;trs-souvent dcurrentes Ie long des rameaux qui les portent. Dans certainesnbsp;espces, les feuilles sont dimorphes, les unes trs-petites, appliques sur lanbsp;tige, les autres plus grandes et tales, mais rparties toujours rgulire-ment, deux sries antrieures, par example, restant trs-petites, et deuxnbsp;sries postrieures composes de feuilles plus dveloppes. Les feuilles sontnbsp;gnralement disposes en spirale autour des rameaux, plus rarement ennbsp;verticil!es; elles sont dordinaire trs-nombreuses et couvrent souvent parnbsp;leurs bases dattache, surtoul dans les espces fossiles, toute la surface desnbsp;tiges et des rameaux.
Fructification en pis, compose de sporanges fixs sur la face suprieure des feuilles, presque a leur aisselle; quelquefois les sporanges sont ports surnbsp;des feuilles normales, beaucoup plus habituellement sur des feuilles trans-formes en bractes. Dans les espces arborescentes, les pis de fructification
4
-ocr page 116-IOC nbsp;nbsp;nbsp;CHAPITRE II.
prennent la forme de cnes atteignant souvent des dimensions considerables et analogues daspect aux cones des sapins. Les spores renfermes dans lesnbsp;sporanges sont tantot toutes semblables et extrmement petites, tantot di-morphes dans une mme espce, les unes males et excessivement petitesnbsp;(microspores), les autres femelles et assez grandes (macrospores). Les microspores et les macrospores se trouvent dordinaire dans le meme epi, maisnbsp;sont contenues, comme chez les Rhizocarpees, dans des sporanges dilfrents.
Le mode de ramification, sans parler des organes de fructification et de la structure anatomique, quon ne peut observer que rarement, permet ennbsp;gnral de distinguer les rameaux de Lycopodiaces des rameaux de Coni-fres, avec lesquels ils ont souvent une grande analogie par la forme et lanbsp;disposition de leurs feuilles.
Les Lycopodiaces vivantes sont toutes berbacees et narrivent jamais a de grandes dimensions; la plupart des Lycopodiaces houillres taient arbores-centes; leurs troncs atteignaient parfois et depassaient mme 3o mtres denbsp;hauteur avec 3 a 4 metres de diamtre. La classification en est base sur lenbsp;mode dattache des feuilles, sur la forme des mamelons qui les portaient etnbsp;des cicatrices quelles laissaient apres leur chute.
Genre LEPIDODENDRON. Sternberg.
Lepidodendron. Sternberg, Ess. FI. monde prim., I, fasc. i, p. 25; fasc. 4, p- x.
Sagenaria. Brongniart, Class^. vgt.foss., p. g.
Tig es atteignant un diamtre considrable, prsentant une corce divise a la surface en mamelons plus ou moins saillants, de forme rhombodale anbsp;angles latraux arrondis, allongs dans le sens vertical, disposs en quinconcenbsp;et spars par des sillons qui forment, en se croisant, un rseau parfaiteraentnbsp;rgulier. Ces mamelons prsentent, vers le tiers ou le quart suprieur de leurnbsp;axe vertical, une cicatrice correspondant a linsertion de la feuille. Cette cicatrice foliaire a la forme dun rhombe ou dun carr a diagonale verticale;nbsp;Tangle suprieur est arrondi, Tangle infrieur se prolonge habituellement surnbsp;le mamelon en une carne saillante, descendant jusqiTa son extrinit infrieure et plus OU moins ride par des pils transversaux. De chacun des anglesnbsp;latraux part une ligne lgrement arque vers le bas, qui va se raccorder
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avec Ie contour du mainelon vers Ie milieu de sa hauteur. La cicatrice foliaire est munie de trois cicatricules disposes sur une mme ligne horizontale, place vers son centre ou un peu au-dessous; la cicatricule mdiane,nbsp;en forme darc concave vers ie haut, beaucoup plus importante que les deuxnbsp;autres, correspond au passage du faisceau vasciaire qui se rendait dans lanbsp;feuille; les deux autres sont ponctiformes et leur signification nestpas encorenbsp;hien connue. Les feuilles sont linaires, aigus, carnes,, uninervies; ellesnbsp;taient dcurrentes a la base sur Ie coussinet ou mameion qui les portalt,nbsp;ainsi que 1indiquent les lignes partant des angles latraux et infrieur de lanbsp;cicatrice dinsertion.
i.
La forme et la dimension des mamelons varient nofablement suivant la dimension des tiges et des rameaux, cst-a-dire suivant 1age, dans une mme espce, ce qui rend la distinction des espces assez dilFicile.
La ratiiification a lieu par dichotomie, cest-a-dire que la division se fait toujours en deux branches de mme valeur; mais souvent 1une des branchesnbsp;devient prpondranfe, et 1autre prend alors fapparence dun rameau secondaire, comme dans 1chantillon reprsent sur la planche GLXXI denbsp;lAtlas.
Les Lepidodendron se rencontrent souvent dpouills de leur corce; leur surface se prsente alors divise en mamelons rhombodaux prsentant au-dessus de leur centre une saillie plus ou moins forte, correspondant au passage du faisceau foliaire.
LEPIDODENDRON DICHOTOMM. Sternberg.
(Atlas, pl. CLXXII, fig. 1.)
Lepidodendron dlchotomum. Sternberg, Ess. Fl. monde prim., I, fase. i, p- 20 et 25, pl. I et II, non pl. III.
Lepidodendron Sternbergii. Brongniart, Diet. sc. nat., t. LVII, p- R*quot;
Mamelons rhombodaux, atteignant sur les tiges ges une largeur de lO a i5 millimtres avec une longueur double, assez peu saillants, a angles latraux tout a fait arrondis. Cicatrice foliaire place au quart suprieur de 1axenbsp;du mameion, exactement rhombodale, allongee dans Ie sens horizontal, anbsp;angles latraux denviron 6o, a angles suprieur et infrieur arrondis.nbsp;Carne du coussinet hien nette, mais peu saillante, marque dun petit
i4.
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CHAPITRE II.
nombre de plis transversaux peu accentus. I.es lignes de dcurrence partant des angles latraux de la cicatrice foliaire se raccordent avec Ie contour dunbsp;mamelon un peu au-dessus de son milieu. Cicatricule vasculaire en formenbsp;de croissant, place au centre de la cicatrice foliaire, et flanque a droitenbsp;et a gauche de deux cicatricules ponctiformes.
Tiges et rameaux assez souvent ramifies par dichotomie. Feuilles linaires, longues de i 5 a 4o millimtres, larges de iquot;,5 a 2 millimtres a la base,nbsp;trs-serres, plus on moins tales, raides, parfois un peu arques. Sur lesnbsp;jeunes rameaux, les coussinets foliaires sont beaucoup moins allongs que surnbsp;les tiges et prsentent une forme presque carre.
Jai cru devoir revenir pour cette espce au nom primitif de Sternberg, la rgie admise tant que, lorsquon subdivise une espce d un auteur, Ie nomnbsp;spcifique donn par eet auteur doit tre maintenu a Tune des espces entrenbsp;lesquelles elle se trouve divise. 11 est dailleurs vident que cest pour lanbsp;plante figure sur sa planche I que Sternberg a cr Ie nom de dicholomum.
Cette espce, rpandue surtout dans Ie terrain houiller moyen, parait se trouver encore a la base du terrain houiller suprieur.
HOUILLER MOYEN.
Bassin du Nord et du Pas-de-Calais. Fresnes : fosse Bonnepart, veine Rapuroir. Raismes : f. Thiers, v. Meunire. Aniche : v. Jumelles; f. Saint-Ren, petite veine. (Nord.)nbsp; Carvin : f. n 3, v. n 3. Courrires : f. nquot; 1, v. de Ia Renaissance. (Pas-de-Calais.)
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Monibressienx : puits Sainte-Mlanie, 2 bMarde. Rive-de-Gier. Valjleary. Chapoulet. (Loire.) [GrandEury.]
La Mare (Isre). [GrandEury.]
Bassin dAlais. Bessges (Gard). [GrandEury.]
Nejpez (Hrault). [GrandEury.]
LEPIDODENDRON OBOVATM. Sternberg.
Lepidodendron obovatum. Sternberg, Ess. Fl. monde prim., I, fase. i, p. 21 el 25, pl. VI, bg' 1; pl. VIII, fig. 1 A,a etb; fase. 4, p- x.
Mamelons ovales-rhombodaux, atteignant sur les tiges ages 3 o milli-
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metres de longueur sur 12 a i3 millimetres de largeur, assez saillants, a angles latraux arrondis et cts un peu flexueux. Cicatrice foliaire placenbsp;au tiers suprieur de laxe du mamelon, de forme rhombodale, a angle suprieur aiTondi, a angle infrieur souvent assez aigu et se prolongeant parnbsp;line carne trs-nette, habituellem^nt dpourvue de plis Iransversaux. Lesnbsp;lignes de dcurrence partant des angles latraux de la cicatrice foliaire descendent rapidement vers Ie bas et se raccordent avec Ie contour du mamelonnbsp;au-dessous seulement de son milieu. Cicatricule vasculaire allonge transver-salement, place au-^dessous du centre et presque contre Ie bord infrieur denbsp;la cicatrice foliaire, flanque dailleurs de deux cicatricules ponctiformes.nbsp;Immdiatement au-dessous de la cicatrice foliaire, on remarque deux fossettesnbsp;arrondies ou ovales, places de part et dautre de la carne, a 1 millimetrenbsp;de distance de celle-ci, a surface souvent ponctue ou cbagrine. Le mamelonnbsp;est marqu, au-dessus de la cicatrice foliaire, dun lger pli transversal, droitnbsp;OU un peu arqu.
Sur les jeunes rameaux, les coussinets sont beaucoup moms allonges, pro-portionnellement a leur largeur.
Cette espce me parait spciale au terrain boulller moyen.
HOUILLER MOYEN.
Bassin du Nord et du Pas-de-Calais. Vicoigne : fosse n 1, veine Saint-Louis, V. Saint-Nicolas. Raismes : f. du Ghaufour, v. Filonnire. Aniche : f. Notre-Darae, v. denbsp;Layens. (Nord.) Carvin : f. n 3, v. n 3 Sud. Meurchin : f. n 1, v. n 1. Dourges :nbsp;f. nquot; 2. Lens : f. n 2, v. Dumont; f. n 4i v. Theodore. Bally-Grenay : f. n 4gt; v. Sainte-Adeline; f. n 3, v. n 3. Nceax : f. n 3, v. Saint-Marc. (Pas-de-Calais.)
LEPIDODENDRON ACULEATM. Sternberg.
Lepidodendron aculeatum. Sternberg, Ess. El. monde prim., I, fase. 1, p. 21 et 2 0, pl. VI, fig. 2; pl. VIII, lig. 1 B, a et 6; fase. 4, p. x.
Mamelons rbombodaux allonges, atteignant sur les tiges ages 4o a 5o millimtres de longueur sur 10 millimetres environ de largeur, trs-sall-lants, a angles latraux arrondis, a extremites inflecbies en sens inverses. Cicatrice foliaire place un peu au-dessus du milieu de laxe du mamelon, aussinbsp;baute que large, a angle suprieur arrondi, a cts infrieurs un peu con-
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caves vers ie bas. Carne trs-nette, marque de plusieurs plis transversaux trs-accentus. Les lignes de dcurrence partant des angles latraux de ianbsp;cicatrice foliaire descendent rapidement vers Ie bas et se raccordent avec Ienbsp;contour du raamelon au-dessous de son milieu, vers Ie tiers ou ie quart infrieur de sa hauteur. Cicatricule vasculaire allonge transversalement, placenbsp;au-dessous du centre de la cicatrice foliaire, flanque de deux cicatriculesnbsp;ponctiformes. Immdiatement au-dessous de la cicatrice foliaire, Ie coussinetnbsp;prsente deux fossettes o vales plac es de part et dautre et trs-prs de lanbsp;carne, a surface souvent ponctue ou chagrine. Au-dessus de ia cicatricenbsp;foliaire, Ie mainelon est marqu dun pii transversal, du milieu duquel partnbsp;une carne saillante qui se prolonge jusqua lextrmit suprieure du ma-melon.
De mme que la prcdente, cette espce me parait propre au terrain houiller moyen.
HOUILLER MOYEN.
Bassin du Nord et du Pas-de-Calais. Vicoigne : fosse n i, grande veine, v. Sainte-Barbe, v. fAbbaye, v. Saint-Nicolas. Vieax-Cond : f. Leonard, v. Neuf-Paumes. Raismes : f. Sainl-Louis, v. n 22, v. n 24; f. du Chaufour, v. Filonnire. Anzin ; f. Casimir-Prier,
veine du Sud; f. Benard, v. Prsident. Aniche : f. Saint-Ren, v. n 7; f. Gayant, V. n 2. LEscarpelle : f. n 4, v. n 5. (Nord.) Dourges : f. n 2, v. 1Eclaireuse. Lens ;nbsp;f. n 2, V. Dsir. Ballj-Grenay : f. n 3, v. Saint-Ignace; f. n 5, v. Saint-Joseph; f. n 7,nbsp;V. Cbristian, v. Madeleine. Brmy : f. n 1, v. Palmyre; f. n 3, v. Paul. Marles : f. n 3,nbsp;V. Henriette,v. Louise. [Pas-de-Calais.)
Bassin du Bas-Bolonnais. HardiagJien : f. Renaissance. Ferques : f. de Leulingben. (Pas-de-Calais.)
LEPIDODENDRON VELTHEIMIANUM. Sternberg.
(Atlas, pl. CLXXII, fig. 3 et 41.)
Lepidodendron Veltheimianum. Sternberg, Ess. Fl. monde prim., 1, fase. 4, p. Xii, pl. Lll, fig. 3.
Mamelons rhombodaux allonges, assez saillants, atteignant sur les tiges ages 15 et 20 raillimtres de longueur sur 6 a 8 millimtres de largeur, anbsp;angles latraux arrondis, a extrmits aigus et un peu inflchies, spars
La figure 4 ne donne pas une id exaptc de la forme relle des mamelons.
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par des sillons dune certaine largeur, atteignant o'quot;,5 environ sur les jeunes tiges, et i a 2 millimtres sur les tiges ages. Cicatrice foliaire placenbsp;a peu prs au tiers suprieur de laxe du inainelon, aussi haute que large,nbsp;arrondie au sommet, a cts infrieurs lgrement convexes. Carne peunbsp;nette, surtout sur les rameaux, plus prononce sur les tiges ages, inarquenbsp;de plusieurs plis transversaux trs-accentus, inais assez courts. Cicatriculenbsp;vasculaire peu visible, place vers Ie centre de la cicatrice, les autres indis-tinctes.
Tiges assez souvent ramifies par dichotomie.
Cette espce est spciale au terrain houiller'infrieur.
HOUILLER INFRIEUR.
Bischweiler. Niederlurhach, prs Thann. (Aisace.) Rongemont (Haut-Rhin).
Anthracites de la Basse-Loire. [GrandEry.]
Saint-Laurs (Vende). [GrandEury.]
Monijean (Maine-et-Loire).
Anthracites du Roannais : Saint-Symphorien-de-Lay (Loire). [GrandEury.]
LEPIDODENDRON LYCOPODIOIDES. Sternberg.
(Atlas, pl. CLXXI.)
Lepidodendrou lycopodioides. Sternberg, Ess. El. monde prim., I, fase. 2 , p. 29 et 35, pl. XVT, fig. 1, 2 et 4-
Lycopodiolites elegans. Sternberg, l. c., fase. 4, p. Vlii.
Lepidodendron elegans. Brongniart, Diet. sc. nat., t. LVII, p. 91. Hist, vgt.foss., II, pl. XIV^
Tiges paraissant ne pas atteindre de trs-grandes dimensions; matnelons rhombodaux saillants, ayant une longueur triple environ de leur largeur, anbsp;extrmits aigus, a angles latraux arrondis. Cicatrice foliaire place vers Ienbsp;tiers suprieur de laxe du mamelon, rhomhodale, souvent peu nette.nbsp;Carne a peine sensible, inarque de plis transversaux nomhreux trs-pro-noncs, qui stendent jusquaux bords du mamelon. Cicatricules vasculairenbsp;et autres indistinctes.
Tiges frquemment ramifies par dichotomie, mais a hranebes souvent trs-ingales. Feuilles longuement persistantes, larges de o,5 a 2 millimtres, longues de 1 a 3 cenlimtres, marques dune nervure assez fine,nbsp;tales a la base, puis arques et redresses vers Ie haut.
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Cette espce se rencontre dans Ie terrain houlller Uioyen et a la base du terrain houiller suprieur.
HOILLER MOYEN.
#
Bassin d Nord. Raismes : fosse Bieuse-Borne, veine Dcadi. Anzin : f. Renard, V. Paul.
HOILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Montbressieux (Loire). [GrandEury.]
La Mure (Isre). [GrandEury.]
Bassin dAlais. Bessges (Gard). [GhandEury.]
Nejpez (Hrault). [GrandEury.]
LEPIDODENDRON GRACILE. Lindley et Hutton. (Atlas, pL CLXXII, fig. 2.)
Brongniart,
liepidodendron gracile. Lindley et Hutton, Foss. Fl. oj Gr. Britain, 1, pi- IX. Bist. vgt.foss., II, pl. XV.
Rameaux grles; mameions rhombodaux assez saillants, ayant une longueur triple OU quadruple de leur largeur, a extrmits aigus, a angles latraux arrondis. Cicatrice foliaire place au quart suprieur de laxe dunbsp;mamelon, aussi haute que large, a angle suprieur arrondi. Carne trs-nette, prsentant seulement quelques trs-petits plis transversaux a peinenbsp;distincts. Les lignes de dcurrence partant des angles latraux de la cicatricenbsp;foliaire se raccordent avec Ie contour du mamelon vers son milieu. Cica-tricule vasculaire peu nette, place vers Ie centre de la cicatrice foliaire.
Rameaux assez souvent diviss par dichotomie. Feuilles aigus, longues de ]5 a 20 millimtres sur les rameaux et larges de i,5 a 2 millimtres anbsp;la base, plus longues sur les tiges, lgrement rflchies a leur naissance,nbsp;puis arques et redresses vers Ie haut.
Cette espce me parait particuliere au terrain houiller moyen.
HOILLER MOYEN.
Bassin du Nord et du Pas-de-Calais.AnnwaUin (Nord). MearcAt; fosse n 1, veines n 1 etn 2. (Pas-de-Calais.)
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PRINCIPAUX VEGETAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUILLEP,.
Genre LEPIDOPHLOIOS. Sternberg.
Lepidofloyos. Sternberg, Ess. Fl. vionde prim., I, fase. 4. p. xiii.
Troncs garnis de feuilles portes sur des coussinets rhombodaux plus larges que hauts, charnus, trs-saillants, imbriqus; feuilles attaches a lanbsp;partie suprieure des coussinets, abase rhombodaie. Cicatricefoliaire niar-que de trois cicatricules ponctiformes places sur une mme ligne horizontale, ia cicalrice mdiane plus importante que les deux autres.
Les cicatrices foliaires, se projetant sur Ie tronc au-dessus de la base dat-tache des coussinets qui les portaient, cest-a-dire sur les portions latrales et basilaire des coussinets voisins, se trouvent habituellement, sur les em-preintes, masques en partie par la base ou les bords latraux de ces coussinets; inais il est presque toujours facile de les dgager a 1aide dun burin.nbsp;Les coussinets eux-mines sont transfonns en une laine cbarbonneuse asseznbsp;paisse, cpd se dtache par cailles irrgulires et contribue aussi a masquernbsp;les cicatrices foliaires.
LEPIDOPHLOIOS LARICINUS. Sternberg.
(Atlas, pl. CLXXII, lig. 5 it 6.)
Lepidodendron laricinum. Sternberg, Ess. Fl. monde prim., I, fase. i, p. 2?) et a, pl. XI, fig. 2 , 3 et 4-
Lepidofloyos laricinum. Sternberg, l. c., 1, fase. 4, p- xiii.
Coussinets foliaires rhombodaux, larges de i o a i 2 millimetres, hauts de 5 a 7 millimetres, troitement imbriqus; cicatrice foliaire rhombodaie,nbsp;large de 4 a 6 millimetres, haute de 2 a 3 millimtres, angles suprieurnbsp;et infrieur arrondis, k angles latraux trs-aigus, marque au centre dunenbsp;cicatricule vasculaire flanque de deux autres cicatricules plus petites. Au-dessous de la cicatrice foliaire, Ie coussiiiet porte habituellement sur sa lignenbsp;mdiane une petite fossette ou cicatricule, correspondant peut-tre a linser-tion dune caille. Le coussinet prsente frquemment une carne trs-peunbsp;accentue, verticale ou un peu oblique.
Cette espce se rencontre dans le terrain houiller moyen et dans le ter-
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rain houiller suprieur, mais elle ne parait pas slever dans ce dernier an-dessLis des couches infrieures ou peut-tre moyennes.
HOUILLER MOYEN.
Bassin do Nord et do Pas-de-Calais. Vieax-Cond: fosse Lonard. AnnoeuUi. (Nord.) [Abb Booay.] Lens: f. n 4, veine Franijois. Bully-Grenay : f. n 3, v. Dsir. Marles :nbsp;f. nquot; 3,v. Sainte-Eugnie. (Pas-de-Calais.)
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Combe-Plaiiie, Mouillon, Grzieux, prs Rive-de-Gier. (Loire.) [GrandEory.]
Carmaiix (Tarn). [GrandEury.]
Genre ULODENDRON. Lindley et Hutton.
Ulodendron. Lindley et Hutton, Foss. VI. of Gr. Briiain, I, p. 1.
Troncs couverts de feuilles louguement persislantes, irabriques, a base rhombodale, carnes, uninervies, aigus au sommet, dresses et raides.nbsp;Cicatrices vasculaires sous-corlicales linaires, allonges verticalement.nbsp;Ecorce frquemnient fissure en long. Ces troncs prsentent en outre denbsp;grandes depressions circulaires, plus ou moins profondes, omliiliques aunbsp;centre, disposes sur deux files verticales diamtralement opposes, plus ounbsp;moins espaces sur une mme file, ou parfois contigus.
Plusieurs auteurs rattacbent mainten.ant les Ulodendron aux Lepidodendron; je ne crois pas devoir adopter cette manire do voir, du moins pour les Ulodendron majas et Ulodendron minus; jai pu tudier notamment cette dernirenbsp;espce, a 1Ecole des mines et au Musum, sur des chantillons bien con-servs provenant dEschweer; tousmont offert des feuilles troitement im-briques, base rhombodale aussi large que haute, se rtrcissant un peunbsp;au-dessus de leur base, linaires, carnes sur Ie dos, mais neparaissant pasnbsp;attaches sur des coiissinets saillants comme celles des Lepidodendron. Surnbsp;les empreintes, ces troncs se montrent diviss en compartiments rhombo-daux qui reprsentent simplement Ie moule de la base des feuilles, Ie pro-longement de celles-ci se trouvant engag dans la roche et masqu par fem-preinte de la base des feuilles voisines, ainsi qiiil est facile de sen assurer ennbsp;les dgageant a faide dun burin. Cest ce qiiexprinient, dailleurs, trs-exac-
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lemen! les figures donnes par Rhode dans ses Beitrdge zur PJlanzenkmde der Vorwelt, pi. Ill, fig. I, et pi. Vil, fig. 3, figures sur la premire desqueliesnbsp;Sternberg a tabli son Lepidodendron ornalissimum [Ess. FI. monde prim., I,nbsp;fasc. 4, p- xn).
Je ne prtends pas, dailleurs, que toutes les Lycopodiaces a tronc muni de grandes dpressions circulaires doivent tre spares du genre Lepidodendron et quon ne puisse rencontrer destroncs de ce genre prsentantcette par-ticularit; elle existe, en effet, dans Ie genre Bothrodendron, dont les feuillesnbsp;ont un mode dinsertion encore plus diffrent. Maisje crois cila raison detrenbsp;du genre lodendron comme genre spcial, distinct des Lepidodendron par Ienbsp;mode daltacbe de ses feuilles.
LODENDRON MINUS. Lindley et Hutton.
lodendron minus. Lindley et Hutton, Foss. Fl. of Gr. Brilain, t, pl. VI.
Feuilles imbriques, attaches par des cussons rhombodaux de 3 a 4 mil-limtres de longueur suf 2 a 3 mdlimtresde hauteur, exactement contigus; feuilles dresses, longues de 15 a 20 mdlimtres, linaires, aigus au sommet,nbsp;munies sur Ie dos dune carne saillante, qui descend jusqu Tangle infrieur de Tcusson dattache. Cicatrices vasculaires sous-corticales disposes ennbsp;quinconce, linaires, longues de 2 a 3 mdlimtres. Troncs prsentant deuxnbsp;sriesverticales opposcs de dpressions circulaires, profondes de 4 a5 mii-limtres, ayant 20 a 4o mdlimtres de diamtre, ombiliques et munies aunbsp;centre dune cicatrice arrondie; ces dpressions sont tantt contigus, tanttnbsp;plus OU moins espaces; elles sont gnralement marques de rides assez fortesnbsp;rayonnant de leur centre, et portent, comme Ie reste de la tige, des restesnbsp;des bases datlache des feuilles, ou des cicatrices sous-corticales disposesnbsp;en quinconce.
Cette espce est spciale au terrain houiller moyen; je crois devoir lui rapporter, mais avec quelque rserve, deux troncs dubassin houiller duNord'nbsp;et du Pas-de-Calais, provenant, Tun d'Aniche, fosse Saint-Ren, veine n 7nbsp;(Nord), Tautre de Courrires, fosse n 4, veine Sainte-Barbe (Pas-de-Calais);nbsp;mais leur tat de conservation ntait pas assez parfait pour permettre unenbsp;dtermination absolumenl prcise.
i5.
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CHAPITRE II.
Genre BOTHRODENDRON. Lindley et HtOxN.
Bothrodendron. Lindley et Hutton, Foss. Fl. of Gr. Britain, II, pl. LXXX.
'I'roncs marqus de cicatrices foliaires extrmement petites, de forme rhombodale a angles arrondis, disposes en quinconce et surmontes cha-cune dune cicatricule arrondie correspondant vraisemblablement a linsertionnbsp;dime caille. Cicatrice foliaire munie de trois cicatricules, Tune centrale,nbsp;les deux autrcs places de part et dantre et un peu au-dessous. Les grosnbsp;troncs prsentent en outre de grandes dpressions circulaires, concaves, plusnbsp;OU moins profondes, disposes sur deux fdes verticales diamtralement op-poses.
BOTHRODENDRON PUNCTATUM. Lindley et Hutton.
Bothrodendron punctatum. Lindley et Hutton, Foss. Fl. of Gr. Britain, II, pl. LXXX et LXXXI; III, pl. CCXVIII.
Ulodendron Lindleyanum. Presl, in Sternberg, Ess. Fl. monde prim., II, fase. 7 et 8, p. i85. Ulodendron Schlegelii. Eicliwald, Urwelt Busslands, fase. i, p. 8i, pl. III, fig. 4.
Troncs de 1 a 20 centimtres de diamtre. Cicatrices foliaires arrondies OU plutt en forme de carr i cts convexes, k diagonale verticale, ayantnbsp;environ 3/4 de milbmtre de diamtre, disposes en quinconce, espaces denbsp;4 a 5 millimtres, marques de trois cicatricules ponctiformes excessivementnbsp;petites, Fune au centre, les deux autres un peu plus bas, tr.s-rapprocbesnbsp;et k peine distinctes. Chaque cicatrice foliaire est surmonte dune autrenbsp;cicatricule arrondie place immdiatement contre son bord suprieur, etnbsp;atteignant au plus i/4 de millimetre de diamtre. Ecorce trs-fmement eba-grine et ponctue, se sparant en feuillets extrmement minces; cicatricesnbsp;sous-corticales ponctiformes.
Troncs marqus, en outre, de grandes dpressions a contour surlev, circulaires ou ovales, un peu allonges dans Ie sens vertical, de 9 a 12 cen-tuntres de diamtre, profondes de i5 a 20 millimtres, marques dunenbsp;cicatrice au point Ie plus profoncl. Getle cicatrice est babltuellement placenbsp;au-dessous du centre, vers Ie quart infrieur de iaxe vertical de la depression. Les pai'ois de celle-ci sont marques des mmes cicatrices foliaires que
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Ie reste du tronc, mais en partle effaces, et elles prsentent en outre des sillons rayonnanls partant de la cicatrice centrale. Ces grandes dpressionsnbsp;sont disposes en file verticale et sont distantes Tune de lautre, sur la mmenbsp;file, de i5 a 25 et 3o centimtres. II est probable quelles correspondent anbsp;rinsertion de grands cones de fructification dont la base a t entoure parnbsp;lcorce et a laiss sur celle-ci limpression, sous forme de sillons rayonnants,nbsp;des feuilles ou des cailles dont elle tait miinie.
LEcole des mines possde un fragment de tronc de cetle espce, long de 75 centimtres, provenant de Meurchin, sur une partie dmpiel lcorcenbsp;est parfaitement conserve et prsente des cicatrices foiiaires trs-nettes. Jainbsp;pu reconnaitre exactement leur forme et leur organisation, et me convaincrenbsp;quelles navaient aucune analogie avec celles des Lepidodendron ni des lo-dendron; cest done avec juste raison que Lindley et Hutton avaient crnbsp;un genre part pour cette espce, que divers auteurs ont runie depuis auxnbsp;Ulodendron, en supposant que les auteurs du Fossil Flora of Great Britainnbsp;navaient eu sous les yeux, malgr lindication contraire quils donnent,nbsp;quun tronc dcortiqu.
Le Bothrodendron pmetatam est propre au terrain houiller moyen.
HOUILLER MOYEN.
Meurchin : fosse n 1,
Bassin du Nord et du Pas-de-Calais. Vicoigne (Nord). veine n 1. (Pas-de-Calais.)
BOTHRODENDRON MINUTIFOLIUM. Boueay (sp.).
Rhsrtidodendron minutifolium. N. Boulay, Le terrain houiller du Nord de la France et ses vgt. foss., p. 39, pl. Hl, tig. 1 et 1 bis.
Tiges de 3 a 8 centimtres de diamtre. Cicatrices foiiaires rhombodales angle suprieur tout a fait arrontii, larges de 1 millimtre a t,5, hautesnbsp;de o,75 a 1 millimtre, disposes en quinconce, distantes de 8 a lo mil-limtres, marques de Irois cicatricules ponctiformes, 1uneunpeu au-dessiisnbsp;du centre, les deux autres plus petites, places de part et dautre de celle-cinbsp;a la mme hauteur ou trs-peu au-dessous. Chaque cicatrice folialre estnbsp;surmonte dun trs-petit mamelon lgrement saillant, plac contre sonnbsp;bord, el marqu dune cicatrlcule ponctlforme. Ecorce trs-finement cha-
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grine et ride transversalement, se dtachant par feuillets trs-minces et prsentant au-dessous de chaque cicatrice foliaire une legre saillie allongenbsp;verticalement, longue de lo a i5 millimetres, produite saus doute par Ienbsp;passage sous lcorce du faisceau vasculaire qui se rendait a la feuille.
On na pas observe sur cette espce, dont on ne connait, il est vrai, que dassez petites tiges, les grandes depressions circulaires qui ont motiv pournbsp;lespce prcdente Ie clioix du nom gnrique de Bothrodendron; nan-moins, il ne me parait pas quon doive la placer dans un genre spcial, lanbsp;forme et Iorganisation de ses cicatrices foliaires, ainsi que les caractresnbsp;de son corce, indiquant avec Ie Bothrodendron pnnctatum la plus troitenbsp;alinit.
Cette espce nest connue que dans Ie terrain houiller moyen.
HOILLER MOYEN.
Bassin d Nord et du Pas-de-Calais. Raismes : fosse du Chaufour, moyenne veine, V. Laitire. (Nord.) = Fresiies : f. Bonnepart. Anzin : f. Saint-Marc. Aniche : f. Saint-Louis. (Nord.) Vendin : f. n 2. (Pas-de-Calais.) [Abb Boulay.I
Genre KNORRIA. Sternberg.
Knorria. Sternberg, Ess. Fl. monde prim., 1, fase. 4, p- xxxvii.
Tiges dcortiques, couvertes de mamelons cylindriques aplatis, plus ou moins saillants, assez longs, effils vers Ie sommet, souvent tronqus, ap-pliqus sur la surface de la tige paralllement a son axe, lgrement arqusnbsp;vers Ie haul. La surface extrieure de lcorce, quand elle est conserve,nbsp;se montre marque de cicatrices arrondies disposes en quinconce.
Tiges se ramifiant par dichotomie.
Plusieurs auteurs regardent les Knorria comme reprsentant simplement un mode de conservation particulier des Lepidodendron; mais, malgr cer-taines analogies, je ne puis admeltre cette opinion, nayant jamais vu surnbsp;les Lepidodendron dcortiqus les mamelons cylindriques allongs des Knorria,nbsp;et ayant observ au contraire, comme je vais lindiquer pour Ie Knorria im-bricala, que les tiges munies de leur corce portent des cicatrices ditrentesnbsp;de celles des Lepidodendron.
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KNORRIA IMRRICATA. Sternberg.
Lepidolepis imbricata. Sternberg, Ess. Fl. monde prim., T, fase. 3, p. 44, pl- XXVII.
Knorria imbricata. Steinberg, l. c., fase. 4, p. xxxvii.
Mamelons saiilants, larges a la base de 4 a 5 millimetres et quelquelois un peu plus, trs-rapprochs, imbriqus, appliqus sur la tige, et Ie plusnbsp;souvent tronqus; atteignant, quand ils sont entiers, jusqua 5 et 6 centi-mtres de longueur, effils vers Ie sommet et lgrement arqus en debors.nbsp;Leur surface, ainsi que celle des portions de la tige qui se montrent entrenbsp;eux, prsente des stries longitudinales trs-fines. Tigesse divisant par dichotomie en branches gales, qui scartent peu a peu Tune de lautre.
LEcole des mines possde une assez grosse tige de cette espce, provc-nant de Niederburbach, prs Tliann (Alsace), qui prsente, sur une portion de son tendue, la surface externe de lcorce, trs-finement strie longi-tudinalement et marquee de cicatrices arrondies ou ovales de 3 millimtresnbsp;environ de diamtre, disposes en quinconce, analogues a celles des Siig-maria; les files verticales de cicatrices sont espaces de 6 7 millimtres, etnbsp;sur une mme file les cicatrices sont distantes de 3o millimtres.
Cette corce se montre ainsi, sauf 1espacement plus faible des cicatrices, qui est en rapport avec Ie moindre diamtre, tont a fait semblable a la figurenbsp;donne par M. Schimper de VAncislrophyllum stigmariceforme Goeppert, sur lanbsp;planche XI du Terrain de transition des Vosges'^. Dans les parties oii fcorcenbsp;manque, la tige est couverte des longs mamelons cylindriques caractris-tiques du Knorria imbricata, et, tout Ie long de la portion qui prsentenbsp;fcorce conserve, on voit ces mamelons sarquer et aboutir, a leur sommet,nbsp;prcisment aux cicatrices arrondies dont est marque la surface extrieurenbsp;de fcorce. Malbeiueusement on ne peut distinguer f organisation de ces cicatrices. Quoi quil en soit, les mamelons saiilants des Knorria ne peuvent gure,nbsp;daprs cela, tre considrs que comme reprsentant de gros faisceaux vascu-laires qui se rendaient auxfeuilles et qui ont persist aprs la destruction denbsp;fcorce; en tout cas, la surface de fcorce ne prsente aucune saillie qui
Le teirain de transition des Vosges, par Koseblin-Sebtumberger et Schimper. Strasbourg, 1862.
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leur corresponde, coinine cela devrait tre si ces mamelons reprsentaient des coiissinets foliaires sous-corticaux. M. Schimper avail reconnu^ quenbsp;YAncisirophyllum ne reprsentait quun mode de conservation particulier dunbsp;Knorria imhricala; on voit quil en est relleinent llat normal et complet.nbsp;Celte espce est particulire au terrain houiller infrieur.
fiOILLER INFRIEUR.
A iederhurbuch, prs Thann (Alsace).
Anthracites clu Roannais : Lay (Loire). [GrandEury.]
Genre LEPIDOSTROBUS. Brongni.ar.
Lepidostrobus. Brongniart, Diet. sc. nat., t. LVII, p. gS.
Cnes de fructification des Lpidodendres, composs dun axe ligneux portant des bractes disposes en spirale, sur lesquelles sont attachs lesnbsp;sporanges. Ces bracles sont gnralement rtrcies vers leur point dinser-tion et slargissent a quelque distance en un limbe de forme variable,nbsp;tantt troit et linaire comme les feuilles, tantt triangulaire, ou ovale-lan-col, contract en pointe au sommet. La partie rtrcie est fixe normale-ment a laxe du cne, et Ie sporange, qui en occupe toute la longueur, estnbsp;attach sur sa face suprieure; il a la forme dun sac lgrement aminci versnbsp;laxe, un peu renfl vers lextrieur. La portion limbaire de la bracte senbsp;redresse presque a angle droit, paralllement a laxe du cne. Les sporesnbsp;renfermes dans Ie sporange peuvent quelquefois tre observes sur les em-preintes, et lon reconnait alors a leurs dimensions si 1on a affaire a desnbsp;macrospores ou a des microspores. Les cnes sont fixs a lextrmit desnbsp;rameaux et p^raissent avoir t tantt dresss, tantt pendants.
Je me borne a mentionner ici ce genre, dont les diverses espces devront, un jour, pouvoir tre rattaches auxtigesqui les ont portes. La figure 2 denbsp;la planche CLXXII reprsente Ie cne du Lepidodendron gracile, qui taitnbsp;vraisemblablement pendant, a en juger par Ie changement de courbure dunbsp;rameau qui Ie porte.
Trait de palontologie vgtale, t. II, p. 118.
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PfilNCIPAUX VEGETAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUILLER.
PHANEROGAMES GYMNOSPERMES.
1. Gycades.
Les vgtaux houillers que Ton a t amen a rapporter aux Gycades diffrent notablement, par leurs caraclres extrieurs, des vgtaux vivantsnbsp;de cette familie, de telle sorte que je ne dirai que peu de chose sur lesnbsp;caractres de ceux-ci. Les Gycades actuelles, comprenant un trs-petilnbsp;nombre de genres et despces, sont des vgtaux ligneux,qui se distinguentnbsp;par labsence presque absolue de ramification et ont, a ce point de vue, unenbsp;cerlaine analogie daspect avec les Palmiers et les Fougres arborescentes.nbsp;Leur tronc, Ie plus souvent simple, qnelquefois bifurqu a la partie suprieure, porte au sommet une couronne de grandes feuilles, habituellementnbsp;pinnes, qnelquefois bipinnes. Les folioles de ces feuilles sont gnrale-ment coriaces; dans les Cycas, elles sont munies dune seule nervure; dansnbsp;ia plupart des autres genres, elles sont marquees de nombreuses nervuresnbsp;longitudinales parallles. Le tronc est parcouru, suivant son axe, par un largenbsp;canal mdullaire, entour par Tanneau ligneux. Les fleurs males ont laspectnbsp;dpis OU de cones, dont les cailles portent sur leur face dorsale de nom-breux sacs polliniques; les fleurs femelles ont tantt la forme de cones, dontnbsp;les cailles portent les ovules, tantt ce sont des feuilles transformes, dansnbsp;lesquelles les ovules occupent la place des folioles.
On a reconnu, par ltude anatomique des tiges et des feuilles a organisation conserve, que divers vgtaux de lpoque houillre devaient se rat-tacher aux Gycades, qui avaient alors un dveloppement considrable; on en distingue deux groupes principaux, les Sigillarines et les Cordaites, et pro-bablement faut-il leur en rapporter un troisime, celui des Dolerophylles.
Les Sigillarines comprennent des vgtaux ligneux a tronc simple ou quel-quefois bifurqu vers la partie suprieure, portant des feuilles simples, uni-nervies, disposes en sries verticales bien accentues. Ges feuilles taient caduques et ne garnissaient que le sommet des tiges; par ce caractre,nbsp;comme par leurs troncs simples, ces vgtaux ofl'rent avec les Gycades unenbsp;certaine analogie daspect.
Les Cordales comprennent des vgtaux ligneux, a ramification irrgu-
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lire, mais assez multiplie, qui portaient de longues feuilles coriaces, par-courues par de nombreuses nervures longitudinales parallles, et reunies dordinaire en bouquet au bout des rameaux.
Peut-tre faut-il rapprocher des Cordates Ie groupe des Dolrophylles^, comprenant des vgtaux a feuilles paisses, rtrcies en coin ou chancresnbsp;en coeur a la base, munies de nervures rayonnant toutes du point dattachenbsp;et divises par dichotomie, et parcourues en outre dans leur paisseur parnbsp;de nombreux canaux gommeux qui produisent de fines stries entre les nervures et les masquent souvent. Ce groupe nest pas encore bien connii, et sanbsp;place nest pas fixe avec certitude; mais Ie seul genre dont je parlerai icinbsp;prsente une certaine analogie avec les Cordates dans 1aspect de sa nervation, a cela prs que les nervures sont divergentes au lieu dtr parallles.
Sigillarines,
Genre SIGILLARIA. Brongniart.
Sigillaria. Brongniart, Classif. vgt.foss., p. g.
Tiges atteignant iin diamtre considerable, habituellement simples, quel-quefois divises par bifurcation, marques de cicatrices foliaires disposes en sries verticales nettes. Tantt lcorce prsente des ctes longitudinalesnbsp;saillantes, sur Ie milieu desquelles sont places les cicatrices; tantt lcorcenbsp;est unie, plus ou moins ride ou rugueuse, mais sans ctes; sur une mmenbsp;fde verticale, les cicatrices peuvent tre plus ou moins rapproches, parfoisnbsp;mme contigus; de mme, les sries verticales de cicatrices sont tantt toutnbsp;a fait contigus les unes aux autres, tantt plus ou moins cartes. Les cicatrices foliaires ont la forme dun hexagone a diagonale horizontale, a anglesnbsp;tantt nets, tantt arrondis, ou du moins drivent de cette forme par la dis-parition dun ou de deux cts, devenant alors pentagonales ou rhombo-dales; elles sont gnralement plus hautes que larges. Elles prsentent trois
Voir Comptes rendiis de lAcadmie des sciences, t. LXXXVIl, p. SgS. De Saporta , Sur Ie nouveau groupe des DolrophyUes.
-ocr page 133-PRINCIPAUX VEGETAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUILLER. nbsp;nbsp;nbsp;123
cicatricules, Tune place sur laxe vertical de la cicatrice, un peu au-dessus du milieu, et correspondant au faisceau vasculaire de la feuille, les deux autresnbsp;places a droite et k gauche de celle-ci et correspondant probablement,nbsp;daprs les recherches de M. B. Renault h a des canaux gommeux La cicatri-cule vasculaire est tantot ponctiforme, tantot lineaire et allonge transversa-lement, ou en forme darc concave vers Ie haut; les deux autres cicatriculesnbsp;sont linaires, diriges a peu pres verticalement, droites ou courbes, et alorsnbsp;tournant leur concavit vers la cicatricule vasculaire. Les tiges dcortiquesnbsp;se montrent toujours marques de stries longitudinales plus ou moins accen-tues; on ny distingue netlement, dordinaire, que les deux cicatriculesnbsp;latrales.
Feuilles trs-longues, linaires, aigus au sommet, uninervies, habituel-lement marques dun sillon sur la face suprieure, et souvent de deux plis secondaires longiludinaux, frquemment dcurrentes sur la tige par leursnbsp;angles latraux, mais non piar une carne dorsale comine celles des Lepido-dendron.
On remarque parfois des cicatrices de forme particuiire, isoles ou formant des sries longitudinales entre les files de cicatrices foliaires; daprs leur forme et leur position, ces cicatrices paraissent devoir tre attribues anbsp;des racines adventives plutt qua des organes de fructification.
res-
1, un
On ne connait pas Ie mode de reproduction des Sigillaires; quelques auteurs leur ont rapport des pis qui paraissent renfermer des spores, et les ont, daprs cela, classes parmiles Cryptogames; mais cette attribution dpisnbsp;a des troncs avec lesquels ils ntaient pas en relation directe na que la va-leur dune bypothse. Je nai pas a entrer dans Ie dtail des caractres anato-miques des troncs de Sigillaires, mais je regarde les travaux de M. B. Renaultnbsp;sur la structure de ces troncs et sur lorganisation des faisceaux vasculairesnbsp;de leurs feuilles comme ayant tranch la question et tabli positivemnt lanbsp;nature phanrogamique des Sigillaires et leur afGnit avec les Cycades. Onnbsp;trouve, dailleurs, sur certains troncs de Sigillaria des cicatrices particuliresnbsp;places dans la mme srie verticale que les cicatrices foliaires, et qui corrnbsp;pondraient bien a linsertion dpis floraux. Je figure pl. Cl.XXlV, fig
* Acadmie des sciences. Mmoires des savants trarigers, t. XXII, n 9. R. Renault, tude sur Ie Sigillaria spinulosa.
^ Comptes rendus de VAcadmie des sciences, t. LXXXVII, p. n4 et4i4-
16,
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fragment dcorce de Sigillaria Brardi qui offre cette particularit, etjajoute que IEcole des mines possde un tronc dcortiqu dune SigiUaire a cotes,nbsp;provenant de Roclie-la-Molire et donn par M. GrandEury, sur lequel onnbsp;remarque de grosses cicatrices arrondies ou ovales piaces sur les ctes entrenbsp;certaiues des cicatrices foliaires. Mais la nature des organes qui sattachaientnbsp;a ces cicatrices est encore inconnue, et Ton ne peut trop insister sur lintrtnbsp;scientilique qui sattaclie a la recherche des organes de reproduction desnbsp;Sigillaires.
Je serais port a laisser avec les Sigillaires Ie genre Syringodendron Sternherg, constitu par des tiges canneles, hahituellement stries en long et marqueesnbsp;de cicatrices arrondies ou elliptiques, simples ou gmines, disposes en sriesnbsp;verticales occupant Ie mdieu des ctes, ces tiges pouvant bien ntre, commenbsp;ie pense M. Schimper, que des Sigillaires dpouilles dune partie de leurnbsp;corce. On ny observe jamais, en elFet, de cicatrices nettement dlimites,nbsp;comme cela devrait tre si lon avait affaire a une tige complete prsentantnbsp;encore la surface extrieure de son corce; en outre, les cicatrices simplesnbsp;que jai pu examiner mont paru composes de deux cicatrices gmines rap-proches et presque confondues en une seule, et vers la partie suprieure denbsp;leur axe vertical jai presque toujours constat la prsence dune trs-petitenbsp;cicatrice ponctiforme, qui correspondrait au passage du faisceau vasculaire;nbsp;de mme, dans les espces a cicatrices gmines bien distinctes, on trouvenbsp;une petite cicatricule entre ces cicatrices. Ainsi, sur les unes comme sur lesnbsp;autres, on retrouve les trois cicatricules caractristiques des Sigillaria.
Le genre Sigillaria, trs-riche en espces, peut tre subdivis en trois sections assez naturelles :
I. Rhytidolepis. Sternberg. Troncs marqus de ctes longitudinales plusnbsp;ou moins saillantes, sur le milieu desquelles sont piaces les cicatrices foliaires.
II. nbsp;nbsp;nbsp;Clathraria. Brongniart. Troncs sans ctes, cicatrices portes sur desnbsp;mamelons saillants, contigus, disposs en quinconce et spars par des sll-lons obliques.
III. nbsp;nbsp;nbsp;Leiodermaria. Goldenberg. Troncs sans ctes et sans sillons obliques.nbsp;Cicatrices plus ou moins espaces; corce lisse ou ride entre les cicatrices.
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PRINCIPAUX VEGETAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUILLER.
Section I.
Rhytidolepis.
SIGILLARIi LyEVIGATA. Brongniart.
Sigillscria laevigata. Brongniart, Diet. sc. nat., t. LVII, p. y3. [list. vgt. foss., 1, p. 471, pl. CXLIII, fig. 1, a A et B.
Ctes plates, larges de 2 a 4 centimetres, lisses, spares par des sillons assez profonds; sillons larges de 5 a 8 millimetres, i section aigu. Cicatricesnbsp;foliaires distantes, sur une mme lile verticale, de 2 a 4 centimtres, larges denbsp;7 a 8 millimtres, en forme dhexagone presque rgulier a angles infrieursnbsp;arrondis; angles latraux donnant naissance k deux lignes lgrement sail-lantes qui forment Ie prolongement des deux cts situs au-dessus de lanbsp;diagonale horizontale, puis descendent presque verticalement, en sattnuantnbsp;peu a peu, et disparaissent un peu au-dessus de la cicatrice immdiatementnbsp;infrieure. Cicatricule vasculaire ponctiforme, place un peu au-dessus dunbsp;centre de la cicatrice foliaire et llanque de deux cicatricules linaires, anbsp;peine arques, longues de 2 millimtres a 2,5. A 2 millimtres environnbsp;au-dessus de chaque cicatrice foliaire, on remarque gnralement une trs-petite cicatricule ponctiforme, correspondant sans doute A finsertion dunenbsp;caille.
Sur les tiges dpouilles de leur corce charbonneuse, les ctes se mon-trent marques de stries longitudinales assez accentues; on distingue les cicatricules vasculaires, flanques de deux cicatricules trs-nettes, larges denbsp;oquot;,5 a 1 millimtre, hautes de 4 a 6 millimtres.
Feuilles longues de plus de 3o centimtres, marques dun sillon prononc sur leur face suprieure.
Je rapporte a cette espce de grandes feuilles que jai trouves souvent associes aux tiges dans les mmes schistes, et dont jai pu observer la basenbsp;dinsertion, correspondant bien, par sa forme, aux cicatrices foliaires dunbsp;Sigillaria leevigata; je nai jamais pu suivre ces feuilles dans toute leur tendue.
Le Sigillaria Icevigata est spcial au terrain houiller moyen.
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CHAPITRE II.
HOUILLER MOYEN.
Bassin du Nord et du Pas-de-Calais. Anzin (Norci). [Brongniart.] Lens: fosse n 2, veine Buffon. Blly-Grenay : f. n 3, nouvelle veine. Ncenx : f. n i, v. Saint-ho-cloi'e, V. Saint-Casimir. (Pas-cle-Calais.)
SIGILLARIA RUGOSA. Brongniart.
(Atlas, pLCLXXm.fig. 3.)
Sigillaria rugosa. Brongniart, Diet. sc. nat., t. LVIl, p. 72. Eist. vgt. foss., I, p, 476 pl. CXLIV, fig. 2.
Ctes plates, larges de i5 a 20 millimetres, prsentant cinq bandes lon-gitudinales distinctes, la bande moyenne portant les cicatrices foliaires; cicatrices distantes, sur une mme cte, de 25 a 3o millimtres, ovales, rtrcies vers Ie haut, lgrement chancres au sommet, larges de 5 millimtres,nbsp;hautes de 8 9 millimtres. Des bords latraux de chaque cicatrice partentnbsp;deux lignes lgrement saillantes, qui descendent verticalement jusqua lanbsp;cicatrice immdiatement infrieure, circonscrivant la bande moyenne, quinbsp;est marque, sur toute la longueur comprise entre les cicatrices, de finesnbsp;rugosits, plus accentues dans la partie mdiane, sur une largeur de 2 anbsp;3 millimtres. Les deux bandes immdiatement contigus, de part et dautre,nbsp;ala bande moyenne, larges de 2 millimtres a 2quot;*, 5, sont presque lisses;nbsp;enlin les deux bandes extrmes de ebaque cte, larges de 3 a 5 millimtres,nbsp;sont marques de lines stries longitudinales ou un peu obliques, et formentnbsp;les bords des sillons. Cicatrices foliaires marques de trois cicatricules pla-ces un peu au-dessus du centre, la cicatricule vasculaire ponctiforme, lesnbsp;deux autres droites ou a peine arques, longues denviron 2 millimtres.
On remarque parfois sur les ctes de petites cicatricules arrondies, places a 2 OU 3 millimtres au-dessous des cicatrices foliaires.
Cette espce me parait propre au terrain honiller moyen.
HOUILLER .MOYEN.
Bassin du Nord et du Pas-deCalais. Fresnes : fosse Bonnepart, veine Rapuroir. Raismes : f. Thiers, v. n 6; f. Bleuse-Borne, dure veine. (Nord.) Dourges : v, lclai-reuse. (Pas-de-Calais.)
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PRINCIPAX VEGETAX FOSSILES DU TERRAIN HOUILLER.
SIGILLARIA ELONGATA. Brongniart.
Sigillaria elongata. Brongniart, Ann. sc. nat., t. IV, p. 33, pl. II, fig. 3 et 4. Hist, vtjt. foss., I, p. A'j3, pl. CXLV; pl- CXLVI, fig. 2 et a A.
Ctes plate,s, larges de lo a 20 millimtres, spares par des sillons peu profonds. Cicatrices foliaires hexagonales allonges verticalement, a anglesnbsp;arrondis, lgreinent chancres ausommet, occupant en largeur Ie tiers ounbsp;Ie quart de chaque cte, distantes entre elles dune longueur gale a deux foisnbsp;et demie leur hauteur, Ctes marquees de fines rugosits tout ie long dunenbsp;mince bande partant de la partie infrieure de chaque cicatrice, et descendant jusqua la cicatrice place au-dessous; a droite et a gauche des cicatricesnbsp;les ctes sont lisses, puls elles prsentent Ie long des sillons, surune certainenbsp;largeur, des stries longitudinales ou un peu obliques. Au-dessus de chaquenbsp;cicatrice, on remarque un lger sillon en forme darc, concentrlque a sonnbsp;bord suprieur, et sous eet arc une petite cicatricule ponctiforme correspon-dant sans doute k linsertion dune caille. Cicatrices foliaires marques, au-dessus de leur centre, de trois cicatricules, la cicatricule vasculaire ponctiforme OU un peu allonge verticalement, les deux autres droites, longues denbsp;a 2 millimtres.
Sur les tiges dcortiques, les ctes sont stries longitudinalement; les cicatricules vasculaires sont indistinctes; les deux autres, trs-rapproches,nbsp;paraissent souvent confondues en une seule.
Cette espce se prsente sous deux formes diffrant par leurs dimensions, mais ayant les mmes caractres; aussi ne paraissent-elles devoir tre distin-gues que comme varits.
Var. a. major. Brongniart. Ctes larges de 15 a 20 milbiutres.Cicatrices foliaires larges de 5 a 6 millimtres, hautes de 10 a 1 2 millimtres, espacesnbsp;denviron 26 millimtres, chancres au sommet; ces cicatrices sont un peunbsp;obliques sur la tige, tant portes sur un mamelon lgrement saillant, quinbsp;reporte en avant leur bord infrieur. Le mamelon saccuse par deux lignesnbsp;partant des cts de la cicatrice foliaire et descendant sur la cte en seffa-gant peu a peu. Bande rugueuse de 2 a 3 millimtres de large, occupant lenbsp;milieu de chaque cte entre deux cicatrices conscutives.
Var. jS. minor. Brongniart. Ctes larges de 8 a i o millimtres. Cicatrices
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foliaires larges de 3 a 4 millimetres, hautes de 6 a 8 millimetres, espaces de i5 a 25 millimtres, chancres au sommet, fai.sant une lgre saillie ennbsp;avant, tant portes sur un mamelon un peu moins accentu que dans lanbsp;varit prcdente. Bande rugueuse de 2 millimtres de large, occupant Ienbsp;milieu de chaque cte.
Cette espce, sous ses deux formes, est particuliere au terrain houiller moyen, et sy rencontre assez frquemment.
HOUILLER MOYEN.
Bassin du Nord et du Pas-de-Calais. = Var. major. Anic/ie ; veine Constance. (Nord.)
nbsp;nbsp;nbsp;LEscarpelle : fosse n 2, v. Canicule. Carvin : f. n 3, v. n 3 sud. Meurchin : f. nquot; i,nbsp;V. n i. (Pas-de-Calais.)
Var. minor. Raismes : f. Thiers, v. Printanire, v. Fiionnire; f. Bleuse-Borne, petite veine. Anzin : f. Benard, v. Prsident. Aniche : v. Constance; f. Gayant, v. n i. (Nord.)
nbsp;nbsp;nbsp;Meurchin : f. n i, v. n i. Livin. (Pas-de-Calais.)
SIGILLARIA CORTEI. Brongniart.
(Atlas, pl. CLXXIV, fig. 4.)
Sigillaria Cortei. Brongniart, Diet. sc. nat., t. LVII, p. 72. Mist. vgt. foss., 1, p. 467, pl. CXLVII, fig. 3 et 4.
Ctes arrondies, larges do 6 a 10 millimtres, spares par des sillons lroits, a section aigu. Cicatrices foliaires a peu prs hexagonales, allongesnbsp;dans Ie sens vertical, troites vers Ie haut, plus larges et arrondies a la partienbsp;infrieure, a angles latraux saillants; elles sont larges de 4 a 5 millimtres,nbsp;hautes de 6 a 8 millimtres, espaces de i5 a 20 millimtres, et portes suinbsp;des mamelons peu accentus. Des angles latraux de chaque cicatrice partentnbsp;deux lignes lgrement saillantes, qui descendent sur les ctes sur 4 ou 5 mil-limtres de longueur. Ctes marques, sur leur partie moyenne, de fines ridesnbsp;transversales ou un peu obliques, bien accentues sous Ie hord infrieur desnbsp;cicatrices, moins neltes au-dessus delles. Les ctes prsentent, au-dessus denbsp;chaque cicatrice, un pli en are olfrant souvent la forme dun V renvers; onnbsp;remarque en outre une trs-petite cicatricule ponctiforme immdiatementnbsp;au-dessus du bord suprieur de la cicatrice foliaire. Cicatricule vasculairenbsp;ponctiforme, place vers Ie haut de la cicalrice foliaire, flanquee de deuxcica-tricules rectilignes, allonges.
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PRINCIPAUX VGAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUILLER. Tiges dcortiques stries longitiidinalement.
Cette espce est particuliere aussi au terrain houiller moyen et sy montre assez commune,
HOUILLER MOYEN,
Bassin du Nobd et du Pas-de-Calais. liaismes : fosse Thiers, veine n 2, v. Printa-nire, v. Filonnire, v. Meunire. Amin : f. Benard, v. Paul. (Nord.) Lens : f. nquot; 2, V. Buffon. Bully-Grenay : f. n 3, v. n 3; f. n 6, v. Sainte-Sophie. Bruay : f. n i,nbsp;V. n 9. Marles : f. n 3, v. Marie, v. Marguerite. (Pas-de-Calais.)
SIGILLARIA SGUTELLATA. Brongniart.
Sigillaria scutellata. Brongniart, Classif. vgt, foss., p. 22, pl. I, fig. 4- Bist. vgl. foss-, 1, p. 455, pl. CL, fig. 2 et 3; an pl. CLXIII, fig. 3 ?
Ctes arrondies, iarges de 1 o a 1 2 millimtres, spares par des sillons troits. Cicatrices foliaires prsentant la forme dnn he,xagone angles suprieurs arrondis et ayant les trois cts infrieurs reraplacs par un are circulaire , Iarges de 6 a 7 millimtres, hautes de 5 8 millimtres, espacesnbsp;de 20 a 3o millimtres, bord infrieur assez saillant. Angles latraux don-nant naissance a deux lignes divergentes qui descendent dans les sillons.nbsp;Ctes marques, sur leur partie moyenne, sur 4 a 5 millimtres de largeur,nbsp;de fines rides transversales ou un peu obliques, et prsentant au-de.ssus denbsp;chaque cicatrice un trs-lger pli transversal un peu arqu. Cicatricuie vasculaire ponctiforme place presque au centre de la cicatrice foliaire, flanquenbsp;de deux cicatricules assez courtes, droites ou a peine arques.
Cette espce, comme les prcdentes, parait propre au terrain bouiller moyen.
HOUILLER MOYEN.
Bassin du Nord et du Pas-de-Calais. Raismes : fosse Bleuse-Borne, grande veine, V. Grande-Passe. Anzin : f. du Chaufour. Aniche : f. Saint-Ren, v. Marguerite. [Abhnbsp;Boulay.] Anzin : f. du Moulin. [Brongniart.] Fresnes : f. Bonnepart, v. Neuf-Paumes.nbsp;(Nord.)' Bully-Grenay : f. n 3, v. Christian. (Pas-de-Calais.)
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CHAPITRE II.
SIGILLARIA ELLIPTIGA. Brongniabt,
(Atlas, pl. CLXXni, %. 1.)
Sigillaria eUiptica. Brongniart, Diet. sc. nat., t. LVIt, p. -jS. Hist, vgt. foss., I, p. 447, pl, GUI, fig. 1 a 3; pl. GLXIII, fig. 4.
Gtes arrondies, larges de 8 t la mlllimtres, spares par des sions droits OU parfois lgrement onduls. Cicatrices foliaires gnralement hexa-gonales, a ct suprieur arrondi, lgrement chancr en son milieu, anbsp;angles latraux trs-saillants, a angles infrieurs tout a fait arrondis, a bordnbsp;infrieur port en avanl par un mamelon lgrement saillant. Les anglesnbsp;latraux sont souvent masqus sur les empreintes par 1crasement du mamelon, et les cicatrices offrent alors un contour elliptlque presque rgulier;nbsp;mais on peut dorclinaire dgager les bords en faisant sauter au burin lanbsp;roebe qui les couvre, el retrouver ainsi la forme normale. Les cicatrices fo-iiaires ont 7 lo millimtres de largeur et 8 10 millimtres de hauteur;nbsp;leur espacement vertical varie de i5 a 20 millimtres. Leurs angles latrauxnbsp;se prolongent par deux llgnes divergentes qui descendent dans les sillons. Lanbsp;parlie moyenne des ctes, correspondant a la partie antrieure du mamelonnbsp;plac sous les cicatrices, est marque de fines rides transversales trs-accen-lues, sur 4 a 7 millimtres de largeur; au-dessus de chaque cicatrice, lesnbsp;ctes prsentent un pli en are, concentrique au bord suprieur de la cicatrice, et, sous ce pli, une trs-petile cicatricule ponctiforme. Cicatriculenbsp;vasculaire ponctiforme, place un peu au-dessus du centre de la cicatricenbsp;foliaire, flanque de deuxpetiles cicatricules lgrement arques.
Tiges dcortiques stries longitudinalement, porlant a !a hauteur des insertions foliaires les trois cicalricules bien visibles.
Lchantillon que jai figur prsente, dans les sillons, plusieurs cicatrices allonges, arrondies ausommet, pointues vers Ie bas, larges de 3 a 4 millimtres, hautes' de 10 a i5 millimtres, munies au centre dune cicalriculenbsp;ponctiforme, et au voisinage desquelles les cicatrices foliaires sont sensible-ment dformes. Leur position en dehors des files de cicatrices foliaires nenbsp;me parait pas permettre de les regarder comme correspondant a des insertions dorganes de reproduction; elles ne peuvent, ds lors, tre atlribuesnbsp;qua des racines adventives.
-ocr page 141-PRINCIPAUX VGTAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUTLLER.
131
Celte espce est frquente dans Ie terrain honiller nioyen et se rencontre encore vers la base du terrain honiller suprieur.
HOUILLER MO YEN.
Bassin du Nord. Fresnes et Vieux-Cond: veines Six-Paumes et Huit-Paumes. [Bron-GNiART.] Vicoigne : fosse n i, v. Saint-Nicolas. Vieux-Cond : v. Saint-Joseph. Raismes : f. Thiers, v. Meunire, v. Filonnire; f. Saint-Louis, grande veine. Amin : f. Benard,nbsp;V. Paul, V. Mark. Aniche : f. Saint-Ren, v. Bernicourt. (Nord.)
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Rive-de-Gier. Lorelie. (Loire.) [GrandEur.]
Bassin dAlais. Bessges. La GrandCombe : montagne Sainte-Barbe. (Gard.) [Grand Eury.]
Prades (Ardche). [GrandEury.]
SIGILLAEIA MAMILLARIS. Brongniar.
Sigillaria mamillaris. Brongniart, Ann. sc. nat., t. IV, p. 33, pl. II, fig. 5. Hist, vgt. foss., 1, p. 45i, pl. CXLIX, fig. 1.
Ctes larges de 4 a 6 millimtres, spares par des sillons troits. Cicatrices foliaires a peu prs rgulirement hexagonales, un peu lires vers Ie liaut, larges de 4 a 6 millimtres, avec une hauteur gale, a angles latrauxnbsp;saillants, occupant toute la largeur des ctes, espaces de 8 a 12 millimtres,nbsp;obliques sur latige, a hord infrieur port en avant par un mamelon saillant.nbsp;Mamelon marqu, sur sa partie antrieiue, de fines rides transversales;nbsp;ctes prsentant au-dessus de chaque cicatrice, a la base du mamelon quinbsp;porte la cicatrice suprieure, un pli transversal ou un peu arqu. Cicalriculenbsp;vasculaire ponctiforme ou un peu allonge transversalement, place au-dessus du centre de la cicatrice foliaire, flanque de deux cicatricules recti-lignes, trs-courtes.
Tiges dcortiques stries longitudinalement, prsentant les trois cicatricules assez nettes; mais souvent les deux cicatricules latrales paraissent se runir par leurs extrmits et former un eerde encadrant la cicatricule vasculaire.
Cetle espce est particulire au terrain houillor moyen et sy montre assez abondante.
'7-
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CHAPITRE II.
HOUILLER MOYEN.
Bassin du Nord et du Pas-de-Galais. Fresnes et Vieiix-Cond. [Brongniart.] Vicojne : veine Sainte-Barbe, v. Sainte-Victoire. Anziii: fosse Renard, v. Prsident. AnicJie : f. Dechy,nbsp;V. n i/i- LEscarpelle : f. n i, v. Amable-Marc. (Nord.) Dourges : v. TEclaireuse.nbsp;Lens : f. n 2, v. Buffon; f. nquot; 3, v. Grard; f. n 4, v. Am. Bulfy-Grenay : f. nquot; 3,nbsp;V. 11 3, V. Madeleine; f. n 5, v. Saint-Joseph; f. 11 2, v. Saint-Jean-Baptiste; f. n 1,nbsp;V. Saint-Pierre. Marles : f. n 3, v. Henriette; f. n 4, v. Dsire. (Pas-de-Calais.)
SIGILLARIA TESSELLATA. Brongniart.
(Atlas, pl. CLXXIII, fig. 2.)
Sigillaria tessellata. Brongniart, Diet. sc. nat., t. LVII, p. 74. Hist, vgt. foss., I, p. 43(), pl. CLVI, fig. i; pl. GLXII, fig. 1 a 4-
Sigillaria Knorrii. Brongniart, Diet. sc. nat., t. LVII, p. 78. Hist, vgt. foss., I, p. 444, pl. CLVI, lig. 2 et 3; pl. CLXII, fig. 6.
Sigillaria sexangula. Sauveur, Vgt. foss. des terrains hoiiillers de la Belgigae, pl. LIII, fig. 1.
Ctes peu saiantes, larges de 8 a 10 et quelquefois i4 millimetres, spares par des sillons droits ou parfois un peu flexueux, les ctes slar-gissant lgrement k la hauteur du milieu des cicatrices. Cicatrices foliairesnbsp;de forme un peu variable, dordinaire rgulirement hexagonales, a anglesnbsp;plus ou moins arrondis, larges de 5 a 7 millimtrs, hautes de 4 a 8 millimetres, presque exactement contigus, spares seulement par un pli transversal bien net, plus ou moins tendu, mais qui noccupe jamais toute lanbsp;largeur des ctes et ne va pas jusquaux sillons. Cicatricule vasculaire poncti-lorme ou un peu allonge transversalement, place au-dessus du centre denbsp;la cicatrice foliaire et flanque de deux cicatricules trs-courtes, lgrementnbsp;arques.
Sur les tiges dcortiques, les deux cicatricules latrales paraissent Ie plus souvent se runir par leurs extrmits, et forment alors un eerde enca-drant la cicatricule vasculaire.
On observe assez frquemment sur cette espce des cicatrices particu-hres, rondes ou ovales, larges de 2 a 4 millimtrs, hautes de 4 4 6 milli-mtres, munies au centre dune cicatricule ponctiforme et placees dans les sillons qui sparent les sries de cicatrices foliaires. II y en a toujours plu-
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sieurs a la mme hauteur sur la tige, disposes comme en verlicilies; tantt il ny a quune cicatrice dans cbaque sillon, tantt 11 y en a plusieurs, denbsp;trois a buit, superposes en une seule file et exactement contigus; enfin onnbsp;observe parfois, mais plus rarement, deux files semblables places cte anbsp;cte, sur les bords dun mme sillonb Les cicatrices foliaires voisines sontnbsp;toujours sensiblement dformes. Comme celles du Sigillaria elliptica, cesnbsp;singulires cicatrices me paraissent devoir tre atlribues a des racines ad-ventives.
Je runis a cette espce Ie Sigillaria sexangula Sanveur, qui nen est quune forme particuliere; jai, en effet, observ plus dune fois sur une mmenbsp;tige, et en particulier sur Iechantillon dont un fragment est reprsentnbsp;pl. GLXXIII, fig. 2, de notables variations dans la forme des cicatrices : dansnbsp;une rgion, elles sont nettement hexagonales, un peu plus larges quenbsp;hautes, a angles nets, comme dans Ie Sigillaria sexangula, et dans une autrenbsp;rgion elles sont presque ovales, un peu plus hautes que larges, a contournbsp;arrondi, comme dans Ie Sigillaria tessellata type.
Cette espce est rpandue surtout dans Ie terrain houiller moyen; mais on la rencontre encore a la base du terrain houiller suprieur.
HOUILLER MOYEN.
Bassin du Nord et du Pas-de-Calais. Fresnes : fosse Bonnepart. Aniche : f. Saint-Louis. [Abb Bolay.] Raismes: f. Thiers, veine Filonnire; f. Bleuse-Borne, v. a filons; f. Saint-Louis, v. Filonnire. (Nord.) Courrires : f. n 2, v. Josphine, v. de ia Reconnaissance. Lens : f. nquot; i, v. Clmence. Bully-Grenay : f. n 3, v. Marie, v. Dsir; f. n 5,nbsp;V. Saint-Joseph. Nmix : f. n i, v. Saint-Casimir, v. Saint-Micbel. Marles : f. lU 3, v. Marguerite. Ferfay: f. n i, v. Esprance. (Pas-de-Calais.)
HOUILLER SUPERIEUR.
Bassin dAlais (Gard). [Brongniart.]
Carmaiix (Tarn).
' La figure 6 de la planche GLXII de YHistoire des vgtaux fossdes reproduit, mais dune fagoi trs-dfectueuse, un chantillon, conserv dans les collections du Musum, qui prsente un grandnbsp;nombre de cicatrices de ce genre.
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CHAPITRE II.
SIGILLARIA ELEGANS. Sternberg (sp.).
Favularia elegans. Sternberg, Ess. Fl. monde prim., I, fase. 4, p. xiv, pl. Lil, fig. t\. Sigillaria elegans. Brongniart, Diet. sc. nat., t. LVII, p. 74. Hist, vgt. foss., I, p. 438,nbsp;pl. CXLVI, fig. i; pl. CLVIII, fig. 1.
An Palmacites hexagonatus. Scblollieim, Peirefactenhunde, p. 304, pl. XV, fig. 1 ?
An Sigillaria hexagona. Brongniart, Hist, vgt. foss., l, pl. CLV ?
Tige parfois divise vers Ie haut par bifurcation. Cotes peu accentues, larges de 4 a 7 milliintres, spares par des sillons droits ou plus ordinai-rement flchis en zigzag, les ctes slargissant a la hauteur du milieu desnbsp;cicatrices pour se contracler ensuite. Cicatrices foliaires liexagonales, a anglesnbsp;suprieurs et infrieurs arrondis, a angles Igtraux saillants, souvent lgre-ment chancres a la partie suprieure, larges de 4 a 6 inillimtres, hautesnbsp;de 3 a 5 millimtres, contigus, spares par un pli transversal trs-accentunbsp;occupant toute ia largenr de la cte, et encadres sur les cts par les sillons, inflcliis parallleinent a leur contour. Cicatricule vasculaire poncti-forme, place vers Ie tiers ou Ic quart suprieur de la cicatrice foliaire,nbsp;flanque de deux cicalricules courtes, lgrement arques.
Sur les tiges dcortiques, les cicatricules latrales semblent souvent reunies par leurs extrmits et forment ainsi ua eerde encadrant la cicatricule vasculaire.
Jai observ galement dans cette espce, sur un chantillon provenant des mines dAnzin (fosse Casimir-Prier, iquot;quot; veine du sud), des cicatricesnbsp;arrondies, munies au centre dune cicatricule ponctiforme et places dansnbsp;les sillons; ces cicatrices se montrent, a une mme hauteur, de deux en deuxnbsp;sillons, plus rarement dans deux sillons conscutifs, et sont isoles dansnbsp;chacun; mais il v a trois verticilles semblables, carts de 76 et q millimtres. Elles donnent lieu aux mmes remarques que celles des Sigillarianbsp;dlipiica et tessellata.
Le Sigillaria elegans tablit un passage entre ia section dee Rhylidolepis et celle des Clalliraria, par ses ctes souvent a peine accentues et par les sillons continus qui encadrent les cicatrices, les sillons latraux compris entrenbsp;deux sries longitudinales sunissant aux sillons transversaux qui sparent lesnbsp;cicatrices.
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De mme que la prcdenle, celte espce se rencontre et dans Ie terrain houiller moyen, et a la base du terrain houiller suprieur.
HOUILLER MOYEN.
'Bassin du Nord et d Pas-de-Calais. Aniche: fosse Saint-Louis; f. Gayant. [Abb Boulay.] Vicojne : f. n i, grande veine; f. nquot; 2, v. Saint-Joseph. Anzin : f. Casimir-Prier,nbsp;i'quot; veine du sud. (Nord.) Doarges : v. TEclaireuse. (Pas-de-Calais.)
HOUILLER SUPERIEUR.
Bassin de la Loire. Monthressimx : puits Sainte-Mlanie, 2' batarde. Pdve-de-Gier. Loretie. (Loire.) [GrandEur.]
Bassin dAlais. Bessges (Gard). [GiundEury.]
Section 11. Clathraria.
SIGILLARIA BRARDI. Brongniart.
(Atlas, pl. CLXXIV, fig. 1.)
Clathraria Brardii. Brongniart, Classif. vgt.Joss., p. 22, pl. I, fig. 5.
Sigillaria Brardii. Brongniart, Diet. sc. nat., t. LVII, p- ']k- Hist, vgt. foss., I, p. 43o,
pl. CLVIJl, tig-4.
Sigillaria Menardi. Brongniart, Diet. sc. nat., t. LVII, p. 74. Hist, vgt. foss., I, p. 43o, pl. CLVIII, fig. 5 et6.
Tiges parfois divises par bifurcation. Cicatrices foliaires de forme hexagonale, plus larges que hautes, a angles suprieurs et infrieurs tont a fait arrondis, a angles latraux aigus, lgreinent chancres la partie suprieure, larges de 6 a 10 inillimlres, bautes de 4 a 6 miilimtres, portesnbsp;sur dus mamelons saillants de 10 a 16 miilimtres de largeur el de 7 anbsp;9 miilimtres de bauteur, spars les uns des autres par des sillons plus ounbsp;rnoins profonds. Les angles latraux des cicatrices se prolongent sur les mamelons en deux lignes lgreinent saillantes, plus ou moins accentues,nbsp;aboutissant aux angles latraux de ces mamelons. La distance entre deuxnbsp;sries verticales contigus de cicatrices est ii peu pres gale a la largeur des
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cicatrices elles-mmes, de sorte que les mamelons dune srie viennent semboiter par leurs extrmits latrales enlre les bords infrieur et suprieurnbsp;des mamelons des sries voisines. La surface des mamelons est gnralementnbsp;lisse, plus rarement un peu ride. Cicatricule vasculaire allonge transversa-lement, un peu arque, place au-dessus du centre de la cicatrice foliairenbsp;et flanque de deux cicatricules nettement arques.
Tigesdcortiquesmarquesde strieslongitudinales lgrementflexueuses, et olFrant les trois cicatricules bien distinctes a la bauteur de cbaque cicatrice.
Lchantillon que jai figur pl. CLXXIV, fig. i, prsente une srie de grandes cicatrices bexagonales , disposes en verticille, places dans les sriesnbsp;verticales de cicatrices foliaires et munies au centre dune forte cicatricenbsp;arrondie correspondant au passage dun gros faisceau vasculaire; il est vrai-semblable cpielles rpondent a 1insertion dorganes de reproduction. Au-dessus de ce verticille, Ie nombre des sries verticales de cicatrices foliairesnbsp;parait diminu dun, les cicatrices sont moins rgulires et plus espaces.nbsp;Une tige, en partie dcortique, de la mme espce, provenant de la Brau-dire, et donne a lEcole des mines par M. GrandEury, ma offert gale-ment de grosses cicatrices rondes places nettement dans les sries verticalesnbsp;de cicatrices foliaires. Germar figure, dailleurs, dans ses Versteinerungen desnbsp;Steinkohlengebirges von Weilin and Lbejan, pi. XI, fig. i, un cbantillon denbsp;Siglaria Brardi prsentant des cicatrices de ce genre disposes en verlicilles.nbsp;Le fait parait tre frquent dans cetteespce, et je lai observ surplusieursnbsp;chantillons, de diverses tailles et de provenances varies, qui se trouventnbsp;a 1cole des mines.
Le Siglaria Brardi est spcial au terrain houiller suprieur et sy rencontre frquemrnent.
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Rive de-Gier. La Chazotle : puits Baby; p. Jules. La Calaminire: p. Petin. Reveax : iS^couche. Roche-la-MoUre : p. Neyron. Villars. Treuil : 5' couche.nbsp;Avaize. Villeboeuf. Monirainbert. La Braudire. (Loire.) [GbandEury.]
La Mare (Isre).
Bassin dAlais. Bessges. Portes. (Gard.) [GrandEuuy.] nbsp;nbsp;nbsp;
Graisseisac. Nejfiez. (lrault.) [GrandEury.]
Carmaux (Tarn).
Bassin de Decazeville. La Vaysse (Aveyron).
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PRINCtPAUX VEGETAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUILLER.
Cablac (Dordogne).
Ahun (Creu.se).
Decize (Nivre).
Bert (Allier). [GbandEry.]
Saint-Nazaire (Var). [GrandEury.]
Leiodermaria.
Section III.
SIGILLARIA LEPIDODENDRIFOLIA. Brongniart.
Sigillaria lepidodendrifolia. Brongniart, Hist, vgt. foss., 1, p. AaG, pl. CLXI, fig. i a 3.
Cicatrices foliaires rhombodales, ii angles suprieur et infrieur arronclis, larges de lo a 12 millimetres, liautes de 12 a i5 millimtres, espacesnbsp;denviron 2 5 millimtres sur une mine file verticale. Sries verticales denbsp;cicatrices distantes entre elles de 7 a 8 millimtres. Bord infrieur des cicatrices porl sur un mamelon lgrement saillant, marqu de fortes ridesnbsp;ondules, parallles au contour de la cicatrice. Cicatricule vasculaire poncti-forme, place au quart suprieur de la cicatrice foliaire, flanque de deuxnbsp;cicatricules longues de 2 millimtres a 2,5, fortement arques et se rejoi-gnant presque par leurs extrmits suprieures.
Feuilles linaires, en goultire sur leur face suprieure, aigus, longues de 4o centimtres et plus.
Cette espce parait propre au terrain houiller suprieur,
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Montand. Villars. Treuil: 3' et 5 couches. Roche-la-Mohre. La Malafolie. (Loire.) [GrandEury.]
Bassin de Decazeville. La Vaysse (Aveyron).
SIGILLARIA RHOMBOIDEA. Brongniart.
(Atlas, pl. CLXXIV, fig. 2.)
Sigillaria rhomboidea. Brongniart, Hist, vgt. foss., I, p. 425, pl. CLVII, fig. 4.
Cicatrices foliaires rhombodales, a angles suprieur et infrieur arrondis,
IV. nbsp;nbsp;nbsp;18
quot;lx
-ocr page 148-138 nbsp;nbsp;nbsp;CHAPITRE II.
Jarges de 5 a 7 millimlres, haules de 5 a 6 millimtres, espacs de i5 ^ 20 millimtres sur une mme fde verticale. Sries verticales de cicatricesnbsp;distantes enire elles de 7 a 8 millimlres. Lcorce prsente entre les cicatrices de trs-fines rugosits et, de plus, des rides longitudinales flexueusesnbsp;qui contournent les cicatrices; a 2 ou 3 millimlres au-dessus des cicatrices,nbsp;on remarque un tr,s-lger pli en forme darc, qui encadre leur moiti suprieure, et sous eet are, presque immdiatement au-dessus du somrnet denbsp;chaque cicatrice, un trs-petite cicatricule ou fossette poncliforme. Cicatri-cule vasculaire arque, place au-dessus du centre de la cicatrice folia ire elnbsp;flanque de deux cicatricules divergentes, lgrement arques.
Je ne connais cetle espce que dans Ie terrain houiller suprieur, o elle se rencontre surtout dans les couches voisines de ia base.
HOUILLER SUPERIEUR.
La Mure (Isre). Carmaux (Tarn).
SIGILLARIA SPINULOSA. Rost (sp.).
Lepidodendron spinulosum. Rost, DeJilic. ectjp., p. 9.
Sigillaria spinulosa. Germar, Verstein. des Steink. von VVeltin und Lbejn, p. 58, pl. XXV fig. 1 el 2.
Cicatrices foliaires rhombodales, a angles suprieur et infrieur arrondis, souvent tronques au sommet et devenanf, alors pentagonales, lgrementnbsp;chancres a la partie suprieure, larges de 8 a lo millimtres, hautes denbsp;7 a 8 millimtres, espaces de i8 a 20 millimtres sur une mme file verticale. Sries verticales de cicatrices distantes entre elles de 12 a i4 miili-mtres. Ecorce marquee de rides longitudinales ondules, qui contournentnbsp;les cicatrices. On remarque souvent au-dessus des cicatrices une trs-petitenbsp;cicatricule ponctiforme, et, plus rarement, contre leur bord infrieur ounbsp;entre elles, un ou deux tubercules saillants, de 2 a 3 millimtres fle dia-mlre, marqus au centre dune cicatricule arrondie et correspondant sansnbsp;doute a linsertion de radicules adventives. Cicatricule vasculaire arque,nbsp;place au-dessus du centre de la cicatrice et flanque de deux cicatriculesnbsp;lgrement arques, un peu divergentes.
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PRINCIPAUX VEGETAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUILLER.
Cette espce est trs-voisine dvi Sigillaria rhomhoidea; elle en diflFre cepen-dant par la dimension et lespacement plus considerable de ses cicatrices et par labsence de fines rugosils sur lcorce, qui nest marque que de slries
longitudinales.
Elle est particuliere au terrain houiller suprieur.
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. La Chazotte. La Calaminire : puits Petin. La Porchre. Mons. Qaartier-Gaillard. La Braudire. (Loire.) [GrahdEdry.]
Bassin dAlais. Portes (Gard). [GrandEury.]
Bassin de Decazeville. La Vaysse. Boarran. [GrandEury.] Paleyrels. (Aveyron.) Terrasson (Dordogne). [GrandEury.]
Decize (Nivre). [GrandEury.]
Ahan (Creuse).
Bassin de Sane-et-Loire. Saini-Brain. [GrandEury.]
Bert (Allier). [GrandEury.]
Genre STIGMARIA. Brongniart.
Variolaria. Sternberg, Ess. Fl. monde prim., 1, fase. i, p. 23 et 26; non Acharius.
Stigmaria. Brongniart, Classif. vgt.foss., p. 9.
Rameaux cylindriques dirigs borizonlalernent, diviss par bifurcation, marqus de cicatrices rondes ou ovales bord saillant, disposes en quin-conce et manies au centre dune cicatricule ponctiforme place au sommetnbsp;dun lger mamelon. Ces cicatrices correspondent a 1insertion dorganesnbsp;appendiculalres charnus, de forrne cylindrique, contracts a la base, seffi-lant vers leur extrmit, gnralement simples, rarement bifurqus, par-courus par un faisccau vasculaire axiie.-
1! est cl noter que les Stigmaria se rencontrent presque exclusivement au mur des couches.
On a longuement discut sur la nature des Stigmaria : on les a considrs tantt comme des tiges rampant k la surface du sol, tantt comme des rhizomes OU tiges souterraines, et leurs organes appendiculalres comme desnbsp;feuilles, dans lun et lautre cas, tantt enfin comme des racines et leursnbsp;organes appendiculalres comme des radicelles. Plusieurs observations faites
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sur place paraissent avoir confirm cette dernire opinion et tabli que les Stigmaria sont les organes radiculaires des Sigillaria : on a vu en effet desnbsp;troncs de Sigillaires slargir a la base, puis se diviser en grosses branchesnbsp;bifurqiies prsentant tons les caractres des Stigmaria. Cependant Ie fait anbsp;t contest, et Ton a fait remarquer, entre autres raisons, que les Stigmarianbsp;se rencontrent en abondance dans ltage du culm oii Ton ne trouve pasnbsp;de Sigillaria; mais ce nest quune preuve ngative, qui serait videmmentnbsp;dtruite par la dcouverte de troncs de Sigillaires dans eet tage. Aussi, mennbsp;tenant aux preuves positives qui ont t donnes, placerai-je ici Ie genrenbsp;Stigmaria a la suite des Sigillaires, tout en faisant remarquer quil y a la unenbsp;question du plus haut intrt a rsoudre dune manire definitive.
STIGMARIA FIGOIDES. Sternberg (sp.).
(Atlas, pl. CLXXIII, fig. 4.)
Variolaria ficoides. Sternberg, Ess. Fl. monde prim.., I, fase. i, p. aS et 26, pl. XII.
Stigmaria iicoides. Brongniart, Classif. vgt. foss., p. 28, pl. I, fig. 7.
Rameaux de 10 20 centimetres de diamtre; cicatrices rondes, de 5 a 7 millimtres de diamtre, e.spaces de 1 5 a 20 millimetres. Organes appen-diculaires longs de 20 a 25 centimtres, larges de 10 a 12 millimtres.
Sous cette forme, Ie Stigmaria ficoides me parait tre propre au terrain houilier suprieur.
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Communay (Isre). Mouillon : couche batarde. Montbressieux : puits Sainte-Mlanie. Rive-de-Gier: p. Mose; p. Sainte-Barbe. Saint-Chamond. Roche-la-Molire : c. du Sagnat, c. du Pron. Montcel. La Porchre : i4 couche. Montaud. Mon-trambert. (Loire.) [GrandEury.]
Bassin dAlais. Bessges. La GrandCombe : couches infrieures. Cessom. Porte.i. (Gard.) [GrandEry.]
Neffiez (Hrault). [GrandEury.]
Carmaax (Tarn).
Lardin (Dordogne). [GrandEury.]
Ahan. Bosmoreau. (Creuse.)
Commentry. Bert. (Alher.)
La Chapelle-sous-Dun (Sane-et-Loire). [GrandEury.]
Bassin de Sane-et-Loire. - Le Creusot. [GrandEury.]
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nbsp;nbsp;nbsp;Var. minor. Geinitz. Rameaux plus petits, ne dpassant gure lo knbsp;12 centimetres de diamtre. Cicatrices plus petites et plus rapproches, denbsp;3 a 4 millimetres de diamtre, espaces de 8 a lo millimetres. Organesnbsp;appendiculaires larges de 5 a 7 millimetres.
Cetle varit, trs-rpandue dans Ie terrain houiller moyen, se rencontre aussi vers la base du terrain houiller suprieur.
HOUILLER MOYEN.
Bassin d Nord et du Pas-de-Calais. Vicoigne : fosse n 1, grande veine, v. Sainte-Victoire. Vieux-Cond: v. Escaille, v. Rapuroir. Raismes: f. Bleuse-Borne, v. Grande-Passe; f. Saint-Louis, petite veine, v. Filonnire; f. du Chaufour, grande veine du Nord. Anzin : f. Saint-Marc, 3 veine du Nord. Aniche : f. Saint-Louis, v. Georges; f. 1Arche-vque, v. Marie. (Nord.) Carvin : f. n 2 , v. n i4. Courrires : f. n 2, v. Pauline,nbsp;V. Louise, V. Sainte-Barbe. Lens : f. n 1, v. Cline; f. n 2, v. du Souich; f. nquot; 3,nbsp;V. Lenoir, v. Montgolfier. Bully-Grenay : f. n 5, v. Saint-Alexis. Ncenx; i veine. Briiay :nbsp;.0 1, V. Saintc-Aline. (Pas-de-Calais.)
Bassin d Bas-Boulonnais. Hardinghen : f. Providence. Fiennes : f. lEspoir. Fergues ; f. de Leulinghen. (Pas-de-Calais.)
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Monthressieux : puits Sainte-Mlanie. Comhe-Plaine. Mouillon. Lorette. Valfleury. Chapoulet. (Loire.) [GrandEury.]
La Mare (Isre).
Bassin dAlais. Bessges (Gard). [GrandEury.]
Neffiez (Hrault). [GrandEury.]
Saint-Perdoux (Lot). [GrandEury.]
Carmaux (Tarn).
nbsp;nbsp;nbsp;Var. mdalata. Goeppert. Cicatrices a contour trs-nettement saillant, de 4 a 6 millimetres de diamtre, espaces de 10 a 12 raillimtres.nbsp;Organes appendiculaires larges de 8 d 10 millimtres. Ecorce souvent mar-que de stries longitudinales ondules, contournant les cicatrices.
Cette varit est particulire au terrain houiller infrieur.
HOUILLER INFERIEUR. Niederhurhach, prs Thann (Alsace).
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CHAPITRE ir.
Cordates.
Genre CORDAITES. Unger.
Flabellaria. Sternberg, ss. Fl. monde prim., I, fase. 2, p. 36 (pars). Pychnophyllum. Brongniart, Tahl. des genres de vgt.foss., p. 65; non Rmy.nbsp;Cordaites. Unger, Gen. et sp. plant, foss., p. 277.
VgtauN arborescents, a ramification irrguliere. Feuilles altcrnes, reunies en bouquet au bout des rameaux. Feuilles sessiles, simples, de forme ovale-lancole ou spatule, obtusment aigus ou tont a fait arrondies aunbsp;sommet, souvent divises par laceration vers leur extrmit. Ces feuillesnbsp;taient coriaces, paissies vers la base, et laissaient sur les rameaux, aprsnbsp;leur chute, des cicatrices disposes en hlice, gnralement plus larges quenbsp;hautes, ovales ou arques, tournant leur convexit vers Ie haut, lgrementnbsp;dcurrentes par leurs extrmits latrales, et marques de plusieurs cica-tricules vasculaires ponctiformes, gales, disposes sur une mme lignenbsp;horizontale. Les feuilles sont parcourues de nervures longitudinales paral-lles, trs-rapproches et Ie plus souvent ingales, des nervures plus fortes,nbsp;espacces (i intervalles a peu prs gaux, comprenant entre elles un certainnbsp;nombre de nervures plus fines. Entre les nervures on distingue a la loupenbsp;de fines rides transversales.
l.es tiges et les rameaux prsentaient k leur intrieur un canal mdullaire de diamlre considerable, dans lequel, la moelle tait concentre en unenbsp;srie de diaphragmes plus ou moins rapprochs, perpendiculaires a laxe ounbsp;lgrement obliques. On trouve assez frquemment des monies de cesnbsp;canaux mdullaires [Aiiisia Sternberg), tantt cylindriques, tantt angu-leux, marqus de sillons transversaux troits quelquefois embranchs lesnbsp;uns sur les autres et plus ou moins espacs, ces sillons correspondant auxnbsp;diaphragmes.
Inflorescences en pis, portant les uns des organes males, les autres des
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organes femelles *. Les pis males sont gnralement composes de plusieurs petils bourgeons cailleux alfectant une disposition dislique, cest-a-direnbsp;rangs en deux sries diamtralement opposes; ces bourgeons renfermentnbsp;les tamines, groupes Ie plus souvent vers Ie centre, cest-a-dire a Textr-init de 1axe du bourgeon, et dont les loges sont quclquefois visibles surnbsp;les empreintes, faisant saillie au-dessus des cailles qui les entourent. Lesnbsp;pis femelles sont composs de jeunes graines places a laisselle de bractesnbsp;et affectant souvent aussi une disposition distique. Les graines mures pr-sentent une forme ovale ou orbiculaire, Ie plus, souvent a section transversale elliptique, a sommet gnralement aigu et a base un peu chancre ennbsp;coeur.
Le nom de Pycnophyllam, donn en 1849 ^ genre par Brongniart, a d tre abandonn pour le nom plus rcent dUnger, M. Pimy layant attribunbsp;en 1846 a un genre de Caryopbylles.
CORDAITES BORASSIFOLIS. Steunbeiig (sp.).
Flabellaria borassifolia. Sternberg, Ess. Fl. monde prim., I, fase. 2, p. 01 et 36, pl. XVlll.
Corda, Flora protogwa, p. 44, pl. XXIV.
Cordaites borassifolia. Unger, Gen. et sp. plant, foss., p. 277.
Feuilles ovales-lancoies, variant de 20 a 60 centimtres de longueur sur o a 8 centimtres de largeur, a sommet obtus, mais paraissant parfoisnbsp;termines en pointe aigu, soit paree quelles sont incompltes, les bordsnbsp;ayant t lacrs et enlevs, soit paree que, vers lextrrait, les bords sontnbsp;enrouls en dessous, ce qui modilie le contour de la face suprieure. Cesnbsp;feuilles sont souvent divises par lacration, a partir du ^sommet et trs-profondmenl, en lanires parallles plus ou moins nornbreuses. Nervuresnbsp;parallles trs-rgulires, alternativement fortes et fines, deux nervures fortesnbsp;comprenant entre elles une nervure plus fine; lespacement des nervures denbsp;mme force varie de i/3 a 1/2 millimetre; parfois la diffrence entre les nervures sattnue, et elles paraissent alors toutes de force presque gale.
' Voir, pour forganisation des fleurs de Cordaites, Grand'Eury, Flore carbonijere du dpartement de la Loire, p. 226; et B. Renault, |
Comptes rendus de 1Acadmie des sciences, tLXXXIV, p. 782 et 1328. |
Ikk nbsp;nbsp;nbsp;CHAPIRE II.
Cette espce est rpandue dans Ie terrain houiller suprieur et dans ie terrain houiller moyen; elle ma para se trouvor, dans celui-ci, plus particu-lirement dans les couches les plus leves.
HOUILLER MOYEN.
B.a^ssin du Nord et du Pas-de-Calais. Aniche: fosse Fnelon, veine du Sondage. (Nord.) Dourges : f. n 2, v. a trois sillons. Courrires : f. n 2, v. Eugnie, v. Josephine. Lens : f. n 2, v. du Souich; f. n 4, v. Francois. BuUy-Grenay : f. n 3, v. n 3;nbsp;f. n 5, V. Sainte-Barbe sud. Nwux : f. n 1, v. Saint-Augustin. (Pas-de-Calais.)
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Montrond (Rhone). La Chazotie : puits Ghaleyer. Montieux. Roche-la-Molire : couche du Pron. Treuil : 2' couche. La Malafolie. (Loire.) [Grandnbsp;Eury.]
Brassac : la Combelle et zone suprieure. Saint-loy. (Puy-de-Dme.) [GrandEury.]
La Mare (Isre). Moutiers (Savoie).
Prades (Ardche). [GrandEury.]
Graissessac (Hrault). [GrandEury.]
Bassin de Decazeville. La Vaysse (Aveyron).
Decize (Nivre).
Bassin de Sane-et-Loire. Blanzy : grande couche infrieure. [GrandEury.]
Bassin dAutun. Epinac. Sally. (Sane-et-Loire.) [GrandEury.]
Saint-Pierre-Lacoar (Mayenne).
GORDAITES ANGULOSOSTRIATUS. GrandEury.
(Atlas, pl. GLXXV, fig. 2 et 3.)
Cordaites angulosostriatus. GrandEury, Flore carbonifre du depart, de la Loire, p. 217, pl. XIX.
Feuilles ovales allonges, atteignant leur plus grande largeur au dela du milieu, longues de 35 k 80 centimtres, larges de i5 a 25 millimtres a lanbsp;base, atteignant plus loin 4 12 centimtres de largeur, arrondies aunbsp;sornmet, habituellement entires,'rarement lacres; marquees de nervuresnbsp;fortes, un peu ingales, espaces de i/3 a 2/3 de millimtre, comprenantnbsp;entre elles des nervures trs-fines en nombre variable, de deux a cinq habituellement.
-ocr page 155-PRINCIPAUX VGTAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUILLER. nbsp;nbsp;nbsp;145
Jai vu sur deux cbantillons de cette espce, provenant de Saint-lienue et donns a IEcole des mines par M. GrandEury, des pis inles encore attachs aux rameanx, au milieu du bouquet de feuilies dont ceux-ci taientnbsp;garnis. Chacun de ces pis est compos dun petit rameau de 2 millimtresnbsp;i 2*,5 de diamtre, long de 5 a 6 centimtres, nu sur i5 a 20 millimtresnbsp;et portant sur Ie reste de sa longueur de petits bourgeons floraux qui pa-raissent distiques. Ces bourgeons sonl ovodes, longs de 3 a 4 millimtres,nbsp;forms dcailles imbriques; on apergoit a leur soramet des anthres sail-lantes, de 3/4 de millimtre de longueur, paraissant formes de deux ounbsp;peut-lre de quatre loges amincies en pointe vers Ie bas, accoles ensemble,nbsp;mais un peu disjointes vers Ie sommet. Eun de ces cbantillons est dailleursnbsp;reprsent sur la planche CLXXV avec une fidlit parfaite.
Cette espce parait propre au terrain houiller suprieur.
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Sainl-Chamond : puits du Chateau. La Chazotte. Montcel. Mons. La Barallire : 8' couche. Montaud : puits Avrii. Cte-Thiollire. Reveux :nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;couche.
(Loire.) [GrandEury.]
Bassin dAlais. Bessges (Gard). [GrandEury.]
Graissessac. Nejfiez. (Hrault.) [GrandEdry.]
Commentry (Ailier).
Bassin de Sane-et-Loire. Blanzy : grande couche infrieure. [GrandEury.]
CORDAITES FOLIOLATUS. GrandEury.
Cordaites foliolatus. GrandEury, Flora carbonifre du dpart. de la Loirej p. 219, pl. XXL fig. 3.
Feuilies ovales allonges, de 4 a 8 centimtres de longueur, larges a la base de 5 a 10 millimtres, atteignant au milieu 10 a 20 millimtres denbsp;largeur, a sommet obtus, marquees de nervures presque gales, espaces denbsp;1/4 a 1/2 millimtre.
Cette espce parait propre au terrain houiller suprieur, ou elle se montre surtout dans les rgions infrieure et moyenne.
'9
-ocr page 156-146
CHAPITRE II.
' nbsp;nbsp;nbsp;HOILLER SUPERIEUR.
Bassin de la Loire. Saint-Chamond. La Chazotle. La Calaminire. Sainl-Priest. Cros. Cte-Thiollire. Reveux. (Loire.) [GrandEury.]
Brassac : la Combelle. (Puy-de-Dme.) [GrandEdry.]
La Mare (Isre). [GrandEury.]
Bassin dAlais. Portes (Gard). [GrandEury.]
Carmaux (Tarn).
Ronchamp (Haute-Sane). [GrandEury.]
Genre POACORDAITES. GrandEury.
Poacordaites. Grand'Eury, Flore carbonifre du depart, de la Loire, p. 222.
Ce genre se distingue du genre Cordaites par la forme de ses feuiiles, qui sont linaires, trs-lroites et trs-longues, aniincies vers Ie bout et obtusesnbsp;au sommet. Elles sont marques de nervures fines, serres, presque gales,nbsp;et sattacbent a des raraeaux grles, quelles garnissent sur une assez grandenbsp;longueur.
Les organes floraux paraissent analogues a ceux des vrais Cordaites-
POACORDAITES MICROSTAGHYS. Goldenberg (sp.).
(Atlas, pl. GLXXV, fig. 1.)
Cordaites microstachys. Goldenberg, in Weiss, Foss. FI. derjngst. Steinkohl. and des Rothlieg., p. 194; p. 195, fig. 1 a 4.
Poacordaites linearis. GrandEury, Flore carbonifre du dpart. de la Loire, p. 226, pl. XXIII; pl. XXIV, fig. I a .3.
Feuiiles linaires, longues de 3 a 15 et 20 Gentimtres et parfois plus, sur 4 a 8 millimtres de largeur, obtuses au sommet, et marques de nervures espaces de i/4 i/3 de millimetre, comprenant entre elles une ounbsp;deux nervures un peu plus faibles. Ces feuiiles sattachent a des rameaux denbsp;3 a 10 millimtres de diamtre, sur lcorce desquels elles laissent, aprsnbsp;leur cbute, des cicatrices de 3 a 4 millimtres de largeur sur 1 a 2 mil-
-ocr page 157-PRINCIPAUX VGTAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUILLER. nbsp;nbsp;nbsp;Ui7
limtres de hauteur, a bord suprieur arqu, a bord infrieur presque droit.
Sur rchantillon figur a la pianche CLXXV, on distingue un petit pi, naissant a 1aisselle dune feuille, et qui parait porter de jeunes graines anbsp;contour ovode, a sommet aigu, fixes a laisselle de courtes bractes etnbsp;affectant une disposition distique.
M. GrandEury indique lui-mme 1identit de son Poacordaites linearis avec Ie Cordaites microstachys, public en 1871 par Ie docteur Weiss, et dontnbsp;la figure, dailleurs, ne peut laisser aucun doute; Ie nom spcifique denbsp;microstachys, ayant incontestablement la priorit, doit done remplacer celuinbsp;de linearis.
Cette espce parait propre au terrain houiller suprietu', dans lequel elle nest pas rare.
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. La Chazotte. Treuil: 2 couche. Quartier-Gaillard. Moniaud : puits Rolland, Mons. Moniramheri. La Braudire. (Loire.) [GkandEury.] '''
Bassin dAlais. Pories (Gard). [GrandEhy.]
Carmaux (Tarn).
Bosmoreau. [GrandEury.] Ahan. (Greuse.)
Dorycordaites. GrandEury, Flore carbonifre du dpart. de la Loire, p. 21U-
Ce genre diffre du genre Cordaites par la forme et la nervation de ses feuilles, et vraisemblablement aussi par lorganisation de ses inflorescencesnbsp;et par sa structure anatomique. Les feuilles sont lancoles, aigus aunbsp;sommet, parcourues par des nervures toutes gales, trs-fines et extrme-ment serres; ces derniers caractres suffisent a les distinguer mme desnbsp;Cordaites a nervures gales. Je ne fais dailleurs quindiqner ici ce genre,nbsp;signal par M. GrandEury dans les couches suprieures du bassin de la Loire,nbsp;mais qui nest pas trs-rpandu et nest pas encore bien connu, et je ne croisnbsp;pas utile den dcrire spcialement aucune espce.
19-
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CHAPITRE II.
Dolrophylles.
Genre DOLEROPTERIS. GrandEry.
Doleropteris. GrandEury, Flore carbonifre du dpart. de la Loire, p. igA-An Cyclopteris. Brongniart, Hist, vgt. foss., I, p. 2i5 (pars) ?
Feules a contour arrondi, gnralement dissymlriques, entires ou divises par lacration, attnues en coin a la base, ou bien en ccnur etnbsp;inunies de deux oreillettes spares ou se recouvrant Tune lautre. Nervuresnbsp;nombreuses, ingales, souvent peu nettes et pen- rgulires dans leurnbsp;cours, rayonnant toutes de la base, arques ou flexueuses, divises parnbsp;dichotomie.
Je doute quaucun des Cyclopteris dcrits dans VHistoire des vgtaux fos-siles appartienne-a ce genre, car Brongniart indique pour eux tous des nervures gales, tandis que les nervures des Doleropteris sont au contraire in-gales, les unes assez fortes, les autres, comprises entre ce)les-ci, beaucoup plus fines et souvent discontinues.
DOLEROPTERIS PSEUDOPELTATA. GrandEry.
Doleropteris pseudopeltata. GrandEury, Flore carhonijre du depart, de la Loire, p. ig,
pl. XVI, iig. 1 E.
Feuilles trs-grandes, a contour orbiculaire ou ovale, alteignant i5 a 25 centimtres de diamtre, ayant lapparence pelte, cest-a-dire attachesnbsp;par Ie centre ou par un point voisin du centre, en ralit pourvues a leurnbsp;base dinsertion de deux grandes oreillettes arrondies qui se recouvrent com-pltement Tune lautre, de telle sorte que Ie contour gnral du limbe prsente a peine une chancrure ou parait mme tont a fait continu. Nervuresnbsp;nombreuses, rayonnant toutes du point dinserlion, arques vers Ie bas, senbsp;divisant par dichotomie sous des angles trs-aigus, mais dune fa^on asseznbsp;peu nette vers Ie centre et bien distincte au contraire vers les bords du limbe.
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Enlre les nervurcs vraies on distingue de fausses nervures plus fines, trs-serres, interrompues 9a et la, et provenanl de la presence, dans lpaisseur de la feuille, de nomfireux canaux gommeux qui suivent la mme marchenbsp;fjue les nervures.
Cette espce est particulire au terrain houiller suprieur,
HOUILLER SUPRIEUR.
BiSsiN DE LA Loire. Saint-Chamond. Saint-tienne : puits Jabin; p. du Mout; p. Mars. La Barallire. Avaize. [GrandEury.] Cros. (Loire.)
Bassin de Sane-et-Loihe. Saint-Brain. [GrandEury.]
2. Gonifres.
Les Gonifres vivants sont excessivement nombreux et daspect extrine-ment variable. Ce sont tous des vgtaux ligneux, a ramification abondante, munis de feuilles simples de forme trs-variable, rarement panouies ennbsp;un limbe vritable; ces feuilles sont dordinaire petites, trs-simples, asseznbsp;paisses, et ont frquentment la forme daiguillons ou de crochets; elles sontnbsp;disposes en spirale sur les rameaux, et quelquefois verticilles. Un certainnbsp;groupe, dont plusieurs auteurs font une familie a part, les Gntaces, prsente des rameaux articuls. Les fleurs males, trs-diversement organises,nbsp;sont composes de feuilles transformes, runies en pi, et portant a leurnbsp;face infrieure les sacs polliniques. Les fleurs femelles sont aussi trs-variablesnbsp;daspect; Ie plus souvent les cailles qui portent les ovules sont rapprocbesnbsp;les unes des autres et disposes en spirale autour dun axe ligneux, formantnbsp;ainsi des cones, comme dans les pins, sapins, cdres, etc.
Parmi les plantes houillres que je runis ici comme appartenant aux Coni-fres, les unes sen rapprochent par leurs caractres anatomiques, les autres, dont 1organisation nest pas connue, sen rapprocbent par leur aspect. Ainsinbsp;Ie groupe des Calamodendres, comprenant les genres Calamodendron etnbsp;Arthropitys, parait, par sa structure, par ses tiges et ses rameaux articuls,nbsp;devoir tre plac parmi les Gonifres, prs des Gntaces L Quant aux genres
' Voir Comptes rendus de 1Acadmie des sciences, t. LXXXIII, p. 546. B. Renault, Des Calamodendres et de leurs ajfinits lolaniques probables.
-ocr page 160-150 nbsp;nbsp;nbsp;CHAPITRE II.
Walchia et Dicranophyllum, dont on ne connait que des empreintes, cest par leur mode de ramification, par lensemble de leurs caractres extrieurs,nbsp;quils se montrent allies aux Conifres, Ie premier surtout, qui porte denbsp;vritables cnes et dont les rameaux feuills ressemblent beaucoup i ceuxnbsp;des Araucaria; pour Ie second, ses feuilles divises en fourche nont gurenbsp;danalogue, au premier abord, dans Ie monde vivant; mais on trouve desnbsp;feuilles bilobes chez certains Conifres avec lesquels on la compar, et lanbsp;presence frquente de bourgeons a Taisselle de ses feuilles ne permettaitnbsp;pas de Ie ranger parmi les Lycopodiaces, seule familie a laquelle on eut punbsp;songer en debors de celle-ci.
Genre CALAMODENDRON. Brongniart.
Calamitea. Cotta, Dendrolithen, p. 67 (pars).
Calamodendron. Brongniart, Tahl. des genres de vgl. foss., p. 5o.
Vgtaux ligneux, articuls, munis de rameaux disposs en verticilles, naissant aux articulations, et de feuilles galement verticilles. Les tiges sontnbsp;parcourues suivant leur axe par un canal mdullaire de grand diamtre. Lenbsp;bois est form de coins ligneux rayonnants, occupant la priphrie du canalnbsp;mdullaire et spars par des bandes fibreuses ou cellulaires. Lalternancenbsp;de ces lames dififremment organises donne au contour de la zone ligneusenbsp;un aspect cannel, les bandes cellulaires ou fibreuses, moins rsistantes,nbsp;ayant dii former des sillons entre les bandes ligneuses, qui ont pris lappa-rence de ctes. Ces bandes alternant dun entre-noeud a lautre et se croisantnbsp;aux articulations, il en rsulte que les ctes et les sillons alternent a cbaquenbsp;articulation, comme dans les Calamites. Les tiges de Calamodendron prsenten!nbsp;habituellement une corce cbarbonneuse, plus ou moins paisse et presquenbsp;lisse, a la surface de laquelle on distingue cependant, en lexaminant denbsp;pres, des sillons longitudinaux quidistants, qui correspondent aux sillonsnbsp;sous-corticaux, cest-A-dire aux lames cellulaires ou fibreuses. Ces sillonsnbsp;occupent la bauteur de cbaque entre-noeud et sarrtent aux articulations,nbsp;dont Ia place est indique par leur interruption, et de part et dautre des-quelles ils alternent rgulirement. Les articulations sont en outre marquesnbsp;de cicatrices rondes, a contour plus ou moins net, laisses par des rameaux
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PRINCIPAUX VGTAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUILLER.
vralsemblablement caducs; ces cicatrices sont disposes en quinconce, tant places a lintersection des articulations, de deux en deux, avec une srienbsp;de lignes verticales quidistantes; les sillons de-lcorce sinflchissent aulurnbsp;de ces cicatrices-
Le moule interne, dpourvu dcorce charbonneuse, se montre contract aux articulations; les entre-noeuds en sont marqus de cannelures plus ounbsp;raoins rgulires; les cicatrices ramales y sont indiques par la convergencenbsp;de plusieurs ctes (six buit environ) de chacun des deux entre-noeuds; ennbsp;outre on remarque des cicatrices plus petites, correspondant sans doute auxnbsp;insertions des feuilles, et auxquelles viennent converger deux ou trois desnbsp;ctes de chaque entre-noeud. Enfin, sur le moule, les ctes portent frquem-ment a leur partie suprieure ou leur partie infrieure, cest-a-dire irnm-diatement au-dessus ou au-dessous de larticulation, un mamelon saillant,nbsp;arrondi ou ovale, semblable a ceux des vrais Catamites et paraissant corres-pondre a un groupe de cellules particulires. Je nai jamais vu ces mamelonsnbsp;se montrer sur 1corce charbonneuse.
En rsum, ces tiges se distinguent des Catamites par la rgularit beau-coup moindre des cannelures, a peine sensibles sur les tiges encore munies dune corce charbonneuse, par 1absence frquente de tubercules au sommetnbsp;des ctes, par la convergence de ces ctes, sur les monies dcortiqus, versnbsp;le centre des cicatrices foliaires et des cicatrices ramales, enfin par fappa-rence mme de ces cicatrices ramales, moins grandes, k contour moins net-tement dlimit, et disposes en quinconce rgulier sur les articulations.
On ne connait pas avec certitude les rameaux feuills des Catamodendrori, mais il parait incontestable quon doit considrer comme tels certains Aste-rophyttites i rameaux ligneux et . feuilles coriaces. Dailleurs, M. GrandEurynbsp;a signal la runion de VAssociation frangaise pour tavancement des sciences.nbsp;a Paris, au rnois daout 1878, la dcouverte quil avait faite dun rameaunbsp;dAstrophyllite offrant, a laisselle dune de ses feuilles, un pi mle, com-pos de bractes portant a leur face infrieure des sacs polliniques semblablesnbsp;a ceux de certains vgtaux gymnospermcs. Mais je me borne signaler icinbsp;les tiges, sans parler plus longuement des rameaux, la distinction entre lesnbsp;Astrophyllites gymnospermes, correspondant aux Catamodendron, et les As-trophyllites cryptogames ne pouvant actuellement tre tablie dune fa^onnbsp;positive.
-ocr page 162-152
CHAPIRE II.
Je clois faire remarquer que Ie genre Calamodendron, fond par Bron-gnlart, daprs Cotta, principalement sur les caractres anatomiques de tiges a structure conserve, a t ddoubl depuis par Goeppert en deux genres, ienbsp;genre Arthropitjs'^, dans lequel les coins de bois sont spars par des bandesnbsp;cellulaires seuleinent, et Ie genre Calamodendron, dans lequel les coins denbsp;liois sont spars par des bandes cellulaires et par des bandes fibreuses.nbsp;Je nai pas a insister sur cette division, qui ne peut sappliquer quaux tigesnbsp;o lorganisation interne a t conserve. Jajouterai senlement quil paraitnbsp;probable, suivant M. B. Benault, que lespce dcrite ci-dessous appartientnbsp;plutt, daprs les caractres quon peut distinguer sur lcorce charbon-neuse, a un Arthropilys qua un Calamodendron proprement dit. En tout cas,nbsp;je laisse ici au genre Calamodendron Ie sens gnral c[ue lui avait donnnbsp;Brongniart.
CALAMODENDRON GRUCIATUM. Sternberg (sp.).
(Atlas, pi. CLXXIV, fig. 3.)
Galamites cruciatus. Sternberg, Ess. Fl. monde prim., I, fase. 4, p. xxvil, pl. XLIX, fig. 5. Calamites regularis. Sternberg, l. c., p. xxvii, pl. LlX.fig. i.
Tiges de 1 5 a 20 centimtres de diamtre en moyenne, a articles de longueur trs-ingale, habituelleinent longs de i5 35 millimetres, mais descendant quelquefois a i o millimtres et pouvant aller dautre part jusqu 5o centimtres. Ctes de i,5 a 2 millimtres de largeur; sillons largisnbsp;au voisinage des articulations, du rnoins sur Ie moule interne. Cicatricesnbsp;ramales rondes, dprimes, de 6 a 8 millimtres de diamtre sur les tigesnbsp;munies de leur corce, babituellement rduites sur Ie moule interne a unnbsp;petit tubercule central de 1 millimtre environ de diamtre, Ces cicatricesnbsp;sont espaces, sur une mme articulation, de 6 a 8 centimtres, et ennbsp;nombre variable avec Ie diamtre des tiges.
On voitquelquefois, sur lesmoules, les ctes selfacer peu a peu sur la partie moyenne des entre-noeuds et ne rester bien distinctes quau voisinage desnbsp;lignes darticulation : Ie type extrme de ce genre de modification prsente,
Gceppert, Fossile Flora der permischen Formation, p. i83. (Palceonlographica, t. XII.)
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au-dessus et au-dessous de chaque articulation, une bande lgreinent saillante, nettement dlimite, de largeur ingale, haute de 2 a 5 inillimtres,nbsp;sur laquelle les ctes sont bien marques; la partie moyenne de lentre-nceud,nbsp;comprise entre ces bandes, est au contraire compllement lisse.
La face postrieure de rchantillon que jai figure prsente fempreinte en saillie dune branche qui sesl probablement trouve entraine dans ianneaunbsp;dcorce avant que celui-ci fut rempli de vase, et sur laquelle lcorce a tnbsp;nioule par la compression. Cette branche, quil parait assez naturel de rap-porter au Calamodendron craciatum, a 4 mlllimtres de diamtre; elle est arti-cule, et reufle aux articulations; les entre-noeuds ont 3o a 35 millirntresnbsp;de longueur; de chaque articulation partent deux ramules opposs, talsnbsp;tous dans Ie mme plan, faisant avec Ie rameau un angle denviron 4o; ilsnbsp;sont articuls, et la longueur de leurs articles est de 10 a 20 mlllimtres; lesnbsp;articulations en sont galement renfles, mais on ny aper^oit aucune tracenbsp;de feuiiles.
Cette espce est particulire au terrain houiller suprieur, et sy rencontre abondamment.
HOUILLER SUPERIEUR.
B.\ssin de la Loiue. Saint-Chamond. La Chazotte. Boche la-Molire : couche du Sagnat, couche du Pcron. Mons : 8 couche. Montaud. La Porchre : ilp et l5 couches. Treuil.nbsp;Cros. Cte-ThioUire. La Barallire : puits du Crt. Avaize. La Braudire. Montramhert:nbsp;couche des Littes. La Malafolie. (Loire.) [Grand'Eury.]
Bassin pAlais. Bessges. La GrandCombe. Champclauson. Porles. (Gard.) [Grand Eury.]
Graissessac. Neffiez. (Hrault.) [GrandEury.]
Bassin de Decazeville. La Vaysse. Firmy. (Aveyron.)
Ahun. Bosmoreau. (Creuse.)
Decize (Nivre).
Commentry : couche du Marais, grande couche, couche des Pourrats. Bert. (Allier.) [GrandEury.]
Saint-Eloy (Puy-de-Dme). [GrandEury.]
Bassin de Sane-et-Loire. Saint-Brain. Longpendu. [GrandEury.] Montchanin. (Sne-et-Loire.)
Bassin dAutun.. Grand-Moloy (Sane-et-Loire). [GrandEury.]
Sainl-Pierre-Lacour (Mayenne).
Liitry (Calvados).
Saint-Nazaire (Var). [GrandKury.]
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CHAPfTRE II.
Genre WALCHIA. Sternberg.
Lycopodiolithes. Schlotheim, Petrefactenkunde, p. 4i3 (pars).
Lycopodites. Brongniart, Classif. vgt. foss., p. g et 3i. Diet. Sc, nat., t. LVIl, p. 89. (Pars.) Walchia. Sternberg, Ess. Fl. monde prim., I, fase. 4, p. xxii.
Vgtaux arborescents. Troncs portant, sans doute en verticies, des ra-meaux pinns, cest-a-dire garnis de ramules naissant sur deux lignes oppo-ses et tals dans un nime plan. Feuilles simples, sessiles, Irs-noni-breuses et trs-rapproches, largies et dcurrentes a la base, souvent arques, amincies vers Ie sommet, carnes sur Ie dos, gnraleinent asseznbsp;courtes, disposes en hlice autour des rarneaux et des ramules. Les organesnbsp;de Iructilication taient des cones, ports a Textremite des ramules etnbsp;composs dcailles imbriques trs-serres; on nen connait pas exactementnbsp;lorganlsation.
WALCHIA PINIFORMIS. Schlotheim (sp.).
(Atlas, pl. CLXXVl, fig. 3.)
Lycopodiolithes piniformis. Schloieiiii, Petrefactenkunde, p. 4i5, pl. XXIII, tig. 1 u; pl. XXV, fig. 1.
Walchia piniformis. Sternberg, Ess. Fl. monde prim., I, fase. 4, p. xxii.
Rarneaux de 6 a 12 millimetres de diamlre, garnis de ramules dis-tiques trs-tals, longs de 6 a i5 centimetres, espaces dun mme cl de 5 a 10 millimetres; ramules droits ou un peu flexueux, presque gaux, nenbsp;diiuinuant de longueur que vers lextrmit des rarneaux. Feuilles troite-ment imbriques, dcurrentes la base, se dtaebant des ramules sous unnbsp;angle de 45 a 70, puis courbes en faux et redresses, se terminant ennbsp;pointe aigu. Feuilles des ramules longues de 6 a 8 millimtres, larges denbsp;I A 2 millimtres; feuilles des rarneaux un peu plus larges, longues de 12nbsp;a i5 millimtres, plus troitement appiiques.
Cnes placs a lextrmit des rarneaux, ovodes, ou cylindriques et aiTondis aux deux bouts, longs de 2 A 4 centimtres sur 1 centimtre denbsp;diamtre.
-ocr page 165-155
PRINCIPAUX VEGETAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUILLER.
Cette espce, rpandue surtout dans Ie terrain permien, se rencontre dja dans Ie terrain houiller suprieur.
HOILLER SUPRIEUR.
Bassin de la Loire. Montrond (Rhone). GrandCroix. Landuzire. Treuil : U et 2' couches. Roche-la-Molire : puits Neyron. nieiix : p. Rabouin. (Loire.) [GrandEury.]nbsp;Bassin dAlais. Pories (Gard). [GrandEry.]
Bassin de Decazeville. La Vaysse (Aveyron). [GrandEury.]
Cublac (Dordogne). [GrandEury.]
Buxire-la-Grue (Allier). [GrandEury.]
Bassin de Sane-et-Loire. Blamy: grande couche infrieure. Le Creusot. [Grand Edry.]
Saint-Nazaire (Var). [GrandEury.]
PERMIEN.
Mines de Bert (Allier). [GrandEury.]
Schistes bitumineux de Charmoy, de Chambois, de Lally, prs Autun (Sane-et-Loire). [GrandEury.]
Brive : carrire du Gourd-du-Diable. (Corrze.)
Schistes ardoisiers de Lodve (Hrauit).
WALCHtA HYPNOIDES. Brongniart.
(Atlas, pi. CLXXVI, fig. 4.)
Fucoides hypnoides. Brongniart, Hist, vgt.foss., I, p. 84, pi- IX bis, fig. i et 2.
Walchia hypnoides. Brongniart, Tnbl. des genres de vgt.foss., p. 71 et 100.
Cette espce dilFre du Walchia piniformis par les dimensions moindres de toutes ses parties : rameaux de 3 a 4 millimtres de diamtre; ramulesnbsp;longs de 3 a 6 centimtres, espacs dun mme ct de 3 a 5 millimetres,nbsp;droits OU un peu arqus. Feuilies imbriques, dcurrentes, se dtachant desnbsp;ramules sous un angle de 4o 5o, faiblement arques, aigus au sommet.nbsp;Feuilies des ramules longues de 2 a 3 millimtres, larges de i millimtre;nbsp;feuilies des rameaux un peu plus longues et plus troitement appliques.
Cnes places a lextrmit des ramules, ovodes, longs de 7 a lo millimtres sur 445 millimtres de diamtre.
Cette espce est surtout rpandue dans le terrain permien, mais on la trouve dja vers le sommet du terrain houiller suprieur.
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GHAPITRE II,
HOUILLER SUPERIEUR.
Bassin de la Loire. Saint-Priest. Roche-la-Molire : puits Neyron. Sorhiers. (Loire.) [GrandEiiry.]
PERMIEN.
Schistes bitumineux deCharmoy et deChamhois, prs Autun (Saneet-Loire). [Grand Eury.]
Schistes ardoisiers de Lodve (Hrault).
WALCHIA IMBRICATA. Schimper.
Walchia imbricata. Schimper, Trail de palont. vgt., II, p. aSg, pl. LXXIII, fig. 3.
Cette espce difTre du Walchia piniformis par ses feuilies plus paisses, plus serres, et obtuses au sommet. Rameaux de 6 a 8 rnillimtres de dia-mtre; ramiiles se dtachant sous un angle de 45 a 5o, longs de 6 a 8 cen-timtres, espaces dun mme ct de lo a i5 milllintres, droils ou unnbsp;peu arqus. Feuilies troitenient imbriques, trs-serres, paisses, A section ttragone, dcurrentes a la base, lgrement arques, appliques lesnbsp;unes sur les autres, termines en pointe obtuse, netternent carnes sur Ienbsp;dos. Feuilies des ramules longues de 4 a 8 rnillimtres, larges de iquot;,5 anbsp;2 rnillimtres; feuilies des rameaux longues de loa i 5 rnillimtres, largesnbsp;de 2 rnillimtres, dresses et appliques. Les ramules garnis de feuiliesnbsp;ont de 6 a 1 2 centimtres de largeur et se toucbent les uns les autres,nbsp;tandis que dans les deux espces prcdentes ils sont toujours netternentnbsp;spars.
Cette espce se rencontre vers Ie sommet du terrain bouiller suprieur et dans Ie terrain permien.
HOUILLER SUPRIEUR.
Bassin de Decazeville. La Vaysse (Aveyron).
PERMIEN.
Schistes bitumineux de Charmoy. [GrandEury.] Autan. [Schimper.] (Sane-et-Loire.)
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PRINCIPAUX VEGETAUX FOSSILES DU TERRAIN HOUILLER.
WALGHIA FILIGIFORMIS. Schlotheim (sp.).
Lycopodiolithes filiciformis. Schlotheim, Petrefactenkunde, p. 4i4, pi- XXIV ; an pl. XXIII,
fig. 1 i? nbsp;nbsp;nbsp;j-
Walchia filiciformis. Sternberg, Ess. El. monde prim., I, fase. 4, P- xxii.
Walchia affinis. Sternberg, l. c., p. xxii.
Rameau de 4 a 6 inillimlres de diamlre; ramules longs de 8 a lo cen-timtres, espacs dun mme ct de 5 a i 5 raillimtres, droits ou un peu arqus. Feuilles trs-serres, se dtachant a angle droit des ramules ounbsp;mme un peu rflchies a la base, puis redresses et courbes en croebet,nbsp;aigus au sommet, Feuilles des ramules longues de 3 a 5 millimetres, largesnbsp;de I millimetre; feuilles des rameaux longues de lo a 12 millimtres, unnbsp;peu moins tales.
Cette espce parait spciale au terrain permien.
PERMIEN.
Schistes bitumineux de Chamhois et de Milleij, prs Autun (Saone-et-Loire). [Gband Eury.]
Brive (Correze).
Schistes ardoisiers de Lodve (Hrault).
Genre DICRANOPHYLLUM. GkandEury.
t. LXXX, p. 1021. Elore carbonijere
Dicranophyllum. GrandEury, Comptes rendas Acad, sc da dpart. de la Loire, p. a72.
Vgtaux ligneux a ramification irrgulire et peu Irquente. Feuilles linaires, divises par bifurcation en deux lobes galement linaires,nbsp;simples ou bifurqus de nouveau, termines en pointe plus ou moins aigu;nbsp;nervures parallles au bord de la feuille et paraissant se diviser par dichotomie. Les feuilles taient insres en hlice sur les rameaux, trs-nom-breuses, contigus par leurs bases; elles sattacbaient par un cusson rbom-bodal allonge dans Ie sens vertical; dresses vers iextrmit des rameaux,nbsp;elles stalaient sur les portions de branches plus ges et finissaient souventnbsp;par se renverser compltement en arrire.
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CHAPIRE II.
On a trouv, sur plusieurs chantillons, de petits bourgeons caillenx placs a laisselle desfeuilles et qui taient peut-tre des bourgeons floraux;nbsp;mais on ne connait pas Ie mode de fructification de ces vgtaux.
DICRANOPHLLUM GALLIGM. GrandEry.
(Atlas, pi. CLXXVI, fig. i et 2.)
Dicranophyllwm gallicum. GrandEury, Flore carbonifre du dpart. de la Loire, p. 276, pl. XIV, fig. 8 a 10.
Feuilles longuement persistantes, attaches par un cusson rbombodal de 2 a 3 milhmtres de largeur sur 4 a 6 millimetres de longueur, largesnbsp;de 2 millimtres environ, linaires et simples sur i5 a 20 millimetres denbsp;longueur, puis se partageant sous un angle denviron 3o en deux branchesnbsp;symtriques de i o a 15 millimtres de longueur, dont chacune se bifurquenbsp;de mme sous un angle de 4o a 5o en deux dents aigus, longues de 8 anbsp;1 o millimtres. La premire partie de la feuille est marquee de Irois ner-vures parallles, dont la mdiane se bifurque en mme temps que la feuillenbsp;elle-mme, et dont les deux plus extrieures sinflcbissent pour se prolongernbsp;dans cbaque lobe. Cbacun des deux lobes est ainsi parcouru par deux ner-vures parallles, qui sinllcbissenV a la bifurcation et se rendent dans lesnbsp;dents, qui sont uninervies. La nervure mdiane de la portion simple correspond a un pli saillant qui se prolonge en une carne sur lcussonnbsp;dattache; Ie point ou se dtache la partie libre de la feuille est plac versnbsp;le quart suprieur de Iaxe de icusson, lequcl ofFre ainsi, avec sa carnenbsp;longitudinale, une grande analogie daspect avec les rnamclons foliaires desnbsp;Lepidodendron. Les feuilles, dre.ssees au sommet des rameaux, se renversentnbsp;plus tard completement en arrire; la figure 1 de la planche GLXXVI, quinbsp;represente un rameau dja un peu age, doit tre place en sens inverse.
Cette espce est particulire au terrain bouiller suprieur, o on la rencontre assez frquemment.
HOILLER SUPERIEUR.
Bassin de i.a Loire. 'GrakdEury.1
Montrond (Rhone). Saini-Chamond. Saint-Elienne. (Loire.)
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PRINCIPAX VEGETAUX FOSSILES DG TERRAIN HOUILLER.
Langeac. Grosmesnil. (Haute-Loire.)Brassac (Puy-de-Dme). [GrandEury. Argenlat (Corrze).
Bosmoreau. [GrandEry.] Ahun. (Creuse )
Commetdry : grande couche. (Allier.) [GrandEury.]
Bassin dAuun. pinac : tage infrieur. (Sane-et-Loire.) [GhandEury.] Bonchamp (Haute-Sane). [GrandEry.]
3. Graines fossiles.
On truve assez frquemment dans Ie terrain houiller des graines de ('ormes et de dimensions trs-variables, quon ne peut rapporter avec certitudenbsp;auxvgtaux qui les ont portes, et quon est par consquent oblige de classernbsp;apart. Ltude anatomique de ces graines, conserves en grand nombre anbsp;ltat silicifi, a montr a Brongniart quelles appartenaient toutes a la classenbsp;des gymnosperines et comprenaient un nombre de genres distincts trs-considrable, bien suprieur au nombre des genres tablis dans cette classenbsp;sur les empreintes de feuilles ou de tiges. II faut done admettre, ou que lonnbsp;ne connait encore a ltat dempreintes quune assez faible partie des vg-taux gymnospermes de la llore houillre, ou plutt peut-tre que les genresnbsp;tablis sur les formes extrieures comprennent des types distincts et asseznbsp;diversement constitus, au moins en ce qui concerne les organes de reproduction. Cest ld, en effet, ce qui arrive pour les graines elles-mmes, qui, da-prs les caractres extrieurs, se groupent en un nombre assez reslreint denbsp;types diffrents. Nayant en vue ici que les empreintes, je me bornerai,nbsp;comme je lai dit, a ces caractres e.xtrieurs et je ne signalerai que les typesnbsp;principaux, sans donner mme, pour cbacun deux, la description spcialenbsp;daucune espce.
Genre TKIGONOCARPS. Brongniart.
Trigonocarpum. Brongniart, Diet. sc. nat., t. LVII, p. i3y.
Graines ovodes, plus ou moins allonges, marques de six cotes longltu-dinales quidistantes, dont trois plus prononces que lestrois intermdiaires. La base est dordinaire marquee dune aiole hexagonale, des angles de
-ocr page 170-160 nbsp;nbsp;nbsp;CHAPITRE 11.
laquelle partent ies ctes : la section transversale de la gralne a gnralement la forme dun hexagone, quelquefois dun triangle a cts convexes. Lenbsp;sommet est acumin. Parfois ces graines sont fendues suivant les ctes.
Genre CARDIOCARPUS. Brongniart.
Cardiocarpon. Brong-niart, Diet. sc. nat., t. LVII, p. gS.
Graines cordiformes ou rniformes, habituellement aplaties, a section transversale elliptique ou lenticulaire, acumines au sommet, plus ou moinsnbsp;chancres a la base, prsentant souvent une carne saillante tout le long denbsp;leur contour dans le plan diametral principal.
Genre RHABDOCARPUS, Goeppert et Berger.
Rhabdocarpos. Gceppert et Berger, De fruct. et semin. ex form, lithanthracum, p. 20.
Graines ovales, entoures dune enveloppe fibreuse, attnues en pointe au sommet, arrondies a la base. La surface de 1enveloppe se montre marquenbsp;de stries longitudinales nombreuses, plus ou moins fines. On distingue parfois sur les erapreintes le contour de la graine elle-mme, ovale oit ronde,nbsp;obtuse au sommet, et place a quelque distance de lextrmit aigu denbsp;lenveloppe.
-ocr page 171-CARACTERES DE LA FLORE DES ETAGES DU TERRAIN HOUILLER. 161
CARACTERES DE LA FLORE DES DIFFRENTS TAGES DU TERRAIN HOUILLER.
Jai, dans les pages qui prcdent, indiqu les localits ou chaque espce a t rencontre, et jai rapport ces localits a lun ou a lautre des tagesnbsp;du terrain houiller. Je dois maintenant revenir sur cette division du terrainnbsp;houiller en tages et montrer comment ce classement chronologique rsldtenbsp;de ltude de la flore fossile.
Si r dn se borne, par exempie, a considrer les deux bassins les plus importants de la France, Ie bassin du Nord et Ie bassin de Ia Loire, et si,nbsp;1aisant abstraction des indications de niveau, on dresse Ie tableau desnbsp;plantes que jai signales comme appartenant a la flore de chacun de ces deuxnbsp;bassins, on formera ainsi deux sries, qui, a ct dun nombre assez consi-drable despces propres a cbacune delles, olriront cependant un certainnbsp;nombre de termes communs. Mais, parmi les espces communes aux deuxnbsp;bassins en question, la plupart, trs-rpandues dans iun des deux, ne senbsp;montrent, au contraire, dans lautre, que sur un petit nombre de points.nbsp;Celles qui sont plutt frquentes dans Ie bassin du Nord ne se retrouventnbsp;gure, dans Ie bassin de la Loire, en debors des coucbes de Rive-de-Giernbsp;OU des parties les plus profondes du systme de Saint-tienne. Inversement,nbsp;celles qui sont abondantes dans la Loire sont limites, dans Ie bassin dunbsp;Nord, aux coucbes que les tudes slratigraphiques conduisent a regardernbsp;comme les plus leves. II y a ainsi un lien intime entre la zone suprieure du bassin du Nord et la zone infrieure du bassin de la Loire, et Ienbsp;nombre des espces communes a 1une et a lautre apparaitrait encore plusnbsp;considrable, si je ne mtais attach ici a dcrire de prfrence les plantesnbsp;les plus caractristiques de lun ou de lautre des deux grands tages houil-lers, laissant de ct forcment un assez grand nombre despces, moinsnbsp;importantes au point de vue de la distinction des niveaux et rpanduesnbsp;dans cette zone de transition.
-ocr page 172-162 nbsp;nbsp;nbsp;CHAPITRE III.
On est ainsi conduit fox'cment a regarder la base du terrain houillor de la Loire, sinon comme contemporaine du sommet du terrain houiller dunbsp;Nord, du moins comme lui ayant succd immdiatement ou presque im-mdiatement dans Iordre chronologique. Car, sil y a eu un intervalle entre lanbsp;cessation de Tun des dpots et Ie commencement de Iautre, eet intervalle anbsp;du tre reiativement faibie, puisquil na correspondu qua de lgers chan-gements dans la vgtation. On arrive done a former une srie k peu presnbsp;continue, ayant a son sommet le terrain permien, dont la flore, plusnbsp;pauvre que celle du terrain houiller, nest de mme que la continuationnbsp;de celle-ci.
II ne semble pas quil y ait la mme liaison entre la flore de la partie infrieure du terrain houiller du Nord et celle des terrains anthraciferes de 1ouest de la France; mais celle-ci est peut-tre trop peu connue encore pournbsp;quon puisse saisir les rapports qui peuvent exister entre elles. En tout cas,nbsp;dans dautres bassins de IEurope, notamment en Bohme et en Silsie, lanbsp;flore bouillre apparait comme la suite directe de la flore du terrain anthra-cifre, de telle sorte quon est amen a raltacher ce terrain au terrain houillernbsp;proprement dit et a le considrer simplement comme ltage infrieur denbsp;tout eet ensemble.
Depuis plusieurs annes, divers palontologistes avaient reconnu cet en-chainement des flores et les differences que prsente la vgtation des diffrents niveaux du terrain houiller. M. Schimper Iavait indiqu dans son Trait de palonlologie vglale; il avait signal plusieurs espces comme particulires,nbsp;les unes aux couches houillres les plus profondes, les autres aux couchesnbsp;suprieures. M. Stur, dans diffrents travaux sur les formations houillresnbsp;de lAutriche et sur la flore du culm de Moravie, avait fait connaitre lordrenbsp;de superposition que ltude de la flore lavait conduit a admettre pournbsp;divers bassins. Toutefois il navait t donn nulle part de tableau completnbsp;des flores des diffrents tages houillers, et les limites mm es de ces tagesnbsp;navaient pas t prcises. Cest a fixer ces limites, comme montrer lesnbsp;diffrences survenues dans la vgtation, qiie M. GrandEury a consacr lanbsp;deuxime partie de son travail sur la Flore carbonifre du dpartement de lanbsp;Loire. Je dois indiquer comment les grandes divisions qull a traces rnenbsp;paralssent absolument justifies par les fails.
La llmite entre le terrain houiller infrieur et ce que jai appel, daccord
-ocr page 173-CARACTRES DE LA FLORE DES TAGES DU TERRAIN HOUILLER. 163 avec M. GrandEury, Ie terrain houiller moyen, simpose tout daborcl commenbsp;tant la limile admise depuis longlemps cntre Ie terrain anthracifre etnbsp;Ie terrain houiller proprement dit. La subdivision de celui-ci en deuxnbsp;tages peut prter a plus de discussion; cependant, si Ton revient aux tableaux que je supposais forms tout k lheure pour les deux bassins du Nordnbsp;et de la Loire, et auxquels il faudrait ajouter, pour viter toute erreur, lesnbsp;espces dont je nai pu parler, on verra dominer : dans la flore du premier denbsp;ces bassins, les genres iSp/icnopfens, Nevropteris, Mariopteris, Alethopieris, Le-pidodendron et Sigillaria (sect. Rhylidolepis)\ dans la flore du second, lesnbsp;genres Odontopteris, Callipleridiam, Pecopteris, Caalopteris, Sigillaria (sect.nbsp;Clathraria et Leiodermaria), Calamodendron, Walchia, Dicranophyllum. Quel-ques-uns de ces genres sont absolument particuliers au groupe dans lequeinbsp;je viens de les citer; les autres, outre quils sont plusrpandus dans lun, nenbsp;sont reprsenls dans lautre que par des formes bien distinctes de cellesnbsp;sous lesquelles on les renconti'e dans Ie premier. Ce sont la des differencesnbsp;capitales, et lon peut dire cjue, tout en conservant certains traits fixes par lanbsp;permanence de divers genres, la vegetation a subi, de Tune Iautre des deuxnbsp;poques, un renouvellement presque complet.
Ce changement de physionomie est dautant plus frappant que les divers genres et espces se sont succd par voie de substitution et non par voienbsp;de transformation. Chaque espce, depuis sa naissance jusqua sa dispari-tion, est reste fixe ou du moins enferme dans un cercle de variationsnbsp;fort troit, et la flore houillerc est aujourdbui trop bien connue, dans Ies-pace et dans le temps, par la masse norme dchantiilons qui ont passnbsp;sous les yeux des palontologisles, pour quon puisse admettre, comme onnbsp;le prtend pour les fossiles animaux, que les formes de transition ont punbsp;chapper jusquici et se rvleront peut-tre un jour. Je ne veux pas discuternbsp;le problme de Iorigine des espces, dont la solution me parait devoirnbsp;chapper toujours a Iintelligence humaine; jlnsiste seulement sur ce pointnbsp;que, si les diverses espces dun mme genre et les divers genres dunmmenbsp;groupe ont entre eux des affinites relles, ils demeurent cependant nette-ment distincts et ne senchainent point par une srie graduelle de transformations. Le changement de la flore na, bien entendu, pas eu lieu brusque-ment : a toute poque de la priode houillre, quelques espces ont punbsp;steindre et tre reraplaces par dautres; mais ce mouvement de renouvel-
-ocr page 174-164 nbsp;nbsp;nbsp;CHAPITRE III.
lement a t particulirement rapide a un certain moment, et il a afFecte alors non seulement les formes specifiques, mais les types gnriques eux-mmes. II semble vident que cest a ce moment quil convient de placer lanbsp;limite sparative entre les deux tages que les caracteres de la flore con-duisent a distinguer dans le terrain houiller.
Cette fixation de la limite a tablir paraitra encore plus naturelle si I on remarque quen un grand nombre de rgions des changements importantsnbsp;dans les conditions gologiques ont concid avec ce maximum dintensitnbsp;du renouvellement de la vgtation. Cost alors qua cesse, dans le nord denbsp;notre pays, le dpot des dbris vgtaux qui devaient former la houille,nbsp;et que des dpots semblables ont commenc a soprer dans le centre et lenbsp;sud-est, dans diffrents bassins indpendants et relativement peu tendus.nbsp;De mme en Belgique, a Sarrebrck, a Eschweiler, en Westphalie, en An-gleterre, les dpots houillers paraissent avoir cess ou au moins stre inter-rompus vers cette poque. Les indications palontologiques sont done dac-cord avec les indications stratigraphiques, et il en est de mme a la base dunbsp;terrain houiller propreinent dit, la flore ayant subi aussi, vers la fin du dpotnbsp;des terrains anthracifres, de profondes modifications.
Flore
lt;!n
terrain houiller infrieur.
La flore du terrain houiller infrieur, plus pauvre que la flore houillre veritable, se fait remarquer par la prdominance des Lpidodendres et desnbsp;Spbnoptrides, qui en forment les traits caractrlstiques. Elle possde ennbsp;propre Asterocalamites scrobiculatas, qui sy rencontre, plus ou moins abon-damment, a tous les niveaux. Les Calamites ne sy montrent gure que dansnbsp;les rgions suprieures, avec des formes a larges ctes quon ne voit pas senbsp;poursuivre dans le vrai terrain houiller. Les Annularia paraissent manquernbsp;totalement; le genre Sphenophyllum est a peine reprsent par une ou deuxnbsp;espces, distinctes de celles dontjai parl.
Parmi les Fougres, il ny a encore, pour ainsi dire, aucune Pcoptride; on rencontre quelques Nvroptrides, notammentles Cardiopteris et diversesnbsp;espces du genre Palceopleris, dont je nai pas parl paree que je ne Ial pas vunbsp;de provenance franaise, genre caractris par des pinnules rtrcies en coinnbsp;a la base, k nervures rayonnantes dichotomes. Les Paleeopteris, qui existentnbsp;deja. dans le terrain devonien, sont surtout cantonnes vers la base de 1tagenbsp;houiller infrieur, tandis que les Spbnoptrides se dveloppent dans lanbsp;rgion moyenne et abondent vers le sommet; il faut citer notamment une
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grande varit de Diplothrnema et, parmi ceux-ci, les Diploihmema elegans et Diplolhmema dissectum, qui semblent trs-rpandus.
Les Lycopodiaces comptent plusieurs genres, dont Ie plus dvelopp pa-rait tre Ie genre Lepidodendron, avec plusieurs espces, parmi lesquelles Ie Lepidodendron Veltheimianum est une de celles qui se montrent de la manirenbsp;la plus constante dans toute la hauteur de eet tage. A ct des Lepidodendron, je citerai les Ulodendron et les Knorria: les premiers reprsentsnbsp;surtout par rZ7/odendron commulatam, que quelques auteurs regardent commenbsp;ntant quun tat particulier du Lepidodendron Vellheimianum; les secondsnbsp;comprenant deux ou trois espces, dont la plus rpandue est Ie Knorria iin-hricala. II y a un quatrime genre, Ie genre Cyclosiigma, al de trs-prs,nbsp;a ce quil me semble, aux Boihrodendron el qui, rencontr dja au sommetnbsp;du terrain dvonjen, sarrte dans les couches les plus basses du terrainnbsp;houiller inferieur.
Les Sigillaria napparaissent, au contraire, que dans les couches les plus leves, tandis que les Stigmaria se montrent ds Ie bas de ltage, de manire a faire douter, comme je lai dit, de leurs relations de dpendancenbsp;avec les Sigillaires. Enfin, on connait dja dans celte flore quelques Gor-dates.
Flore
du
terrain liouiiler
Dans Ie terrain houiller moyen, ce sont les Sphenopieris, les Nevropteris, les Alethopteris, les Marioplcr, avec les Sigillaria et les Lepidodendron, qui constituent Ie fond de la vgtation. Les Calamiies sont frquents et se continueront moyennbsp;presque sans changement jusquau sommet de ltage suivant; les Asteropliyl-liles, qui ont commenc a paraitre, mais faihlement reprsents, dans ltagenbsp;infrieur, deviennent plus nombreux, et certaines espces, l'Asteropliyllitesnbsp;grandis hotamment, paraissent propres a ltage moyen. Le genre Anna-laria se montre assez rpandu avec YAnnularia radiata, de mme que lesnbsp;Splienophyllam caneifoliuin et Sphenophyllum saxifrageefolium.
Toutefois ces plantes, bien quelles puissent servir aussi de repre pour la dtermination des niveaux, restent subordonnes aux Fougres, aux Lycopodiaces arborescentes et aux Sigillaires, et ne tiennent dans lensemblenbsp;quune place secondaire. Les Sphnoptrides elles-mmes ont une importance relative moindre que dans ltage prcdent; outre les espces que jainbsp;dcrites, el dont les Sphenopieris oblasiloba et Sphenopieris JLceninghausi, avecnbsp;le Diploihmema farcaiam, paraissent les plus frquentes, on en rencontre un
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CHAPITRE III.
assez grand nouibre dautres, apparlenant augroupe du Sphenoj) ter is delicatula, a pinnules trs-finement dcoupes, a liinbe dapparence mince et dlicate,nbsp;dont la distinction spcifique est plus dilFicile et nest peut-tre pas encorenbsp;parfaitenient lablie. Toutes ces espces, vraisemblablement herbaces,nbsp;sont domins, par la masse comme par la taille, par les Nevropteris et lesnbsp;Alelhopteris, qui, sils ntaient pas arborescents, avaient du moins dimmensesnbsp;frondes, portes par des ptioles normes. Le Nevropteris heterophylla, sur-tout, est particulirement abondant, et aprs lui le Nevropteris gigantea; etnbsp;tous deux manqueront dans ltage suprieur. Parmi les Alethopteris, \es,Ale-thopteris lonchitica et Alethopteris Serli paraissenl tenir la plus grande place, lenbsp;premier plutt peut-tre dans les couches les plus basses, le second au contraire dans les plus leves. A ct des Alethopteris se rangent les Loncho-pteris, qui ne reparaitront plus dans le haut du terrain houiller. Les Dictyo-pteris ne disparaitront pas comme eux, mais les formes sous lesquelles ils senbsp;rencontrenl ici, Dictyopteris sab-Brongniarti et Dictyopteris Munsteri, serontnbsp;plus tard remplaces par dautres. Les Mariopteris, comprenant quelquesnbsp;espces assez peu distinctes les unes des autres, sont encore parmi les plantesnbsp;les plus frquentes de ltage moyen et slvent jusqua son sommet, pournbsp;disparaitre ensuite,a ce quil me semble, dune fagon absolue. II fautsignaler,nbsp;parmi lesFougres, lapparition des Pecopteris vrais, reprsents par les Peco-pteris pennceformis, Pecopteris ahhreviata, Pecopteris dentata, dont les deuxnbsp;premiers, dailleurs, ne se retrouveront pas plus haut; cependant toutes lesnbsp;formes communes dans ltage suprieur manquenl encore compltement.nbsp;II y avait, parmi les genres que je viens de passer en revue, peul-tre parminbsp;les Pecopteris, certaines espces arborescentes, puisque lon trouve quelquesnbsp;troncs, du genre Megaphyton; mals elles taient assurment peu nombreuses.
Les Lepidodendron sont abondants et paraissent arrlver a leur apoge pendant cetle priode; on en rencontre un grand nombre de formes Irs-varies, parmi lesquelles je nai dcrit que les plus frquentes et les mieux caract-rises. Le genre Lepidophloios, inconnu dans ltage infrieur, se montre icinbsp;pour la premire fois, noccupant, dailleurs, quune place assez peu importante. Les Bothrodendron, les Ulodendron, ne reparaitront pas plus haut etnbsp;peut-tre mme narrivent-ils pas jusquau sommet de llage moyen. J ai anbsp;citer, pour complter lnumration des Lycopodiaces, le genre Halonia,nbsp;alli aux Lepidodendron et caractris par la prsence sur la tige de tubercules
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CARACTRES DE LA FLORE DES ETAGES DU TERRAIN HOUILLER.
saillants, arrondis, disposs en quinconce; on en rencontre et la des re-prsentants dans les couches moyennes, trop rarement toutefois pour que jaie jug utile de ie mentionner plus particulirenaent.
Les Sigillaires, dont on ne connait que fort peu despces, et de formes particulires, dans Ie terrain houiller infrieur, prennent ici un normenbsp;dveloppement, presque exclusivement sous la forme Rhytidolepis, cest-a-dire des Sigillaires a ctes; on en trouve une grande varit despces et unenbsp;grande quantit dindividus; sur plusieurs points, les couches de houillenbsp;sont principalement formes de laccumulation de leurs corces. Quelquesnbsp;espces, en petit nomhre dailleurs, prolongent leur existence jusque dansnbsp;ltage suprieur, mais elles ne tardent pas a disparaitre a leur tour. Au contraire, les deux autres types, Clalhraria et Leiodermaria, manquent ici toutnbsp;a fait, Ie premier du moins; Ie second, inconnu dans la majeure partie denbsp;ltage moyen, apparait dans ses couclies les plus leves, avec une espce denbsp;forme toute spciale, Ie Sigillaria rimosa, cicatrices espaces, corce sillon-ne de stries singulires, qui vont, par faisceaux, dune cicatrice aux cicatricesnbsp;voisines et dessinent sur la surface de la lige les lignes des quinconces; cenbsp;typeh trop peu rpandu dans 1lage moyen pour que jaie voulu ie dcrirenbsp;en dtail, se retrouve 9a et la dans Ie terrain houiller suprieur, avec lesnbsp;autres espces du groupe.
Les Cordates commencent a se montrer assez ahondantes, surtout avec Ie genre Cordaites proprement dit; il parait mme y avoir des Dorycordaites,nbsp;car jai trouv parfois dans les empreintes du Nord, nolamment a Hardinghen,nbsp;des feuilles k nervation exceSsivement line et serre. Mais Ie type Poacordaitesnbsp;ne figure pas encore dans ces couches. On ne rencontre pas non plus denbsp;Conifres, i moins quil ne faille rattacher aux Caiamodendres certainsnbsp;Astrophylliles k feuilles dapparence coriace; il ny a du moins ni Wal-chia ni Dicranophyllam.
En tout cas les graines de Gymnospermes ne sont pas rares, sans tre
M. GrandEury a cr pour ce type un genre spcial, PseadosigiUaria, quil rangenbsp;panni les Lycopodiaces. Malgr les caractresnbsp;particuliers quil prsente, je serais assez portnbsp;a Ie laisser parmi les Sigillaires vritables;nbsp;jai reconnu, en effet, sur un Pseudosigillarianbsp;monosligma de Saint-tienne, les trois cicatrl-cules caractristiques des Sigillaria, iune ponc-tiforme, les deux autres fortement arques,nbsp;places de part et dautre de la premire, tandisnbsp;que, dans toutes les Lpidodendres , les cica-tricules latrales sont ponctiformes, commenbsp;celle du milieu. |
168 nbsp;nbsp;nbsp;GHAPITRE III.
cependant aussi communes et aussl varies que dans 1tage suprieur. Jai vu surtout, dans le Nord, des Trigonocarpus, et quelques Cardiocarpus etnbsp;Rhabdocarpus.
Flore
du
terrain liouiller siiprienr-
La flore houillre suprieure est caractrise par 1abdndance des Odonto-pleris et des Pecopteris arborescents, qui forment, avec les Cordates, les trails principaux de la vegetation. Les Calamites sont les mmes que dans ltagenbsp;moyen. Parmi les Asterophyllites, VAsierophyllites equisetiformis et, aprs lui,nbsp;YAsterophyllites hippuroides sont les plus rpandus. Le Macroitachya carinaia,nbsp;quon rattache au mme groupe comme pi de quelque Astropbyllite, estnbsp;encore plus caractristique, car il navait pas t rencontr plus bas. Le genrenbsp;Annularia se trouve reprsent par deux espces, les Annalaria sphenophyl-loides et Annularia slellata, qui, nes vers le sommet de ltage prcdent,nbsp;se substituent a YAnnularia radiata et ne tardent pas a pulluler. Parmi lesnbsp;Sphcnophyllum apparaissent aussi des types nouveaux, le Sphenophyllum oblon-gifoliam dabord et, plus haut, le Sphenophyllum Thoni, la plus grande espcenbsp;du genre; a la base et en quelque sorte a cheval sur les deux tages, onnbsp;rencontre frquemment aussi une autre forme, le Sphenophyllum majus, anbsp;assez grandes feuilles cuniformes, partages au sommet en deux lobesnbsp;crnels.
Les Sphenopteris nont pas disparu compltement, bien que je nen aie signal aucun du terrain houiller suprieur; seulement ils tinnent un rangnbsp;trs-effac, avec des formes particulires, a assez grandes pinnules dcou-pes en dents aigus, inais soudes par leur base au racbis et se rappro-cbant par la des Pecopteris, parmi lesquels, du reste, Brongniart les avaitnbsp;rangs.
Les Nevropleris conservent encore pendant quelque temps certaines formes de ia flore moyenne, mais ils sont surtout reprsents par des espces nou-velles, par le Nevropleris aariculata notamment, et par dautres a pinnulesnbsp;aigus au sommet, tantt a nervation assez peu serre, telles que le Nevro-pteris cordata, tantt a nervures excessivement fines et nombreuses, telles quenbsp;le Nevropleris fasciculala, que jai rencontr a Ahun, et dont les pinnules sontnbsp;parfois soudes entre elles par deux ou par trois sur une partie de leur longueur. Les Diclyopleris de ltage prcdent sont remplacs par dautres espces, le Diclyopleris Brongniarli et le Diclyopleris Schnlzei. Au surplus, cesnbsp;genres noccupent quune place secondaire, et le plus important du groupe
-ocr page 179-CARACTERES DE LA FLORE DES TAGES DU TERRAIN HOUILLER. 169
des Nvroptrides est maintenant Ie genre Odontopteris, qui se prsente sous diverses formes, dont ia plus frquente parait tre VOdontopteris Reichiana.
Les Alethopteris sont aussi en dcroissance, du moins sous ie rapport de la diversit des espces; peut-tre Alethopteris Serli se continue-t-il encorenbsp;quelque temps, car il est indiqu, au moins en Bohme, dans des couchesnbsp;assez ieves; entoutcas, cest YAlethopteris Grandini qui domine. A ct de cenbsp;genre, il faut citer Ie genre Callipteridium, qui ne stait pas encore montrnbsp;et qui est reprsent principalement par Ie Callipteridiam ovatum.
Mais Ie premier rang, parmi les Fougres, appartient aux Pecopteris, qui sont aussi varis quabondants; deux espces surtout se rencontrent dansnbsp;tout ltage suprieur avec une frquence extrme, Ie Pecopteris cyatheanbsp;et Ie Pecopteris polymorpha. Le groupe des Goniopterites me parait avoir fait icinbsp;sa premire apparition : il compte plusieurs espces, notamment le Pecoptemnbsp;arguta, dont jai parl, le Pecopteris nnita, a pinnules entires, arrondies aunbsp;sommet, plus ou moins soudes entre elles, le Pecopteris longifolia, a pinnulesnbsp;compltement soudes et formant par leur runion de grandes pennesnbsp;simples, hord a peine ondul ou crnel. Un grand nombre de ces Fougresnbsp;taient arborescentes, a en juger par la quantit de troncs enfouis a ct denbsp;leurs frondes et appartenant aux genres Caulopteris et Ptychopteris, qui na-vaient pas t signals plus bas.
Les Lpidodendres ont notablement diminu et ne tiennent plus dans la flore quune place tout a fait secondaire; il y a encore quelques rares Lepido-dendron, dilfrents de ceux du terrain houiller moyen, dont les derniersnbsp;pai'aissent stre teints vers la base de ltage suprieur. Les Lepidophloiosnbsp;persistent quelque temps, sous un petit nombre de formes, notamment lenbsp;Lepidophloios laricinus et une autre espce k coussinets plus grands, le Lepidophloios macrolepidotus, signal par M. GrandEury a Loretle et que jai rencontr a Bosmoreau. On trouve galement quelques Halonia; mas, commenbsp;je fai dit, les Ulodendron et les Bothrodendron ont disparii sans retour.
De mme, les quelques espces de Sigillaires a cotes qui se sont ieves au-dessus dusommet du terrain houiller moyen nelardent pas a steindre et a faire place aux espces des deux autres groupes, Sigillaria Brardi, Sigillaria lepido-dendrifolia, Sigillaria spinulosa. Les Stigmaria, peut-tre lis dans leurs formesnbsp;aux divers types de Sigillaires, se continuent dans le terrain houiller suprieur,nbsp;avec des cicatrices gnralement plus grandes et plus espaces qu auparavant.
-ocr page 180-170 nbsp;nbsp;nbsp;CHAPITRE III.
Les Cordates sont ici a leur apogee, avec les trois genres Cordailes, Poa-cordailes et Dorycordaiies; le premier surtout compte un grand nombre des-peces: Cordailes borassifolius, qui existait dja dans Ietage moyen, et les autres, nouvellement parues, Cordailes principalis, Cordailes angulososirialas,nbsp;Cordailes lingulalus, Cordailes foliolalas, etc. Leurs feuilles et leurs ecorcesnbsp;ont contribu , pour une part considerable, a la formation de la houille.
Les Conifres, enfin, font leur apparition certaine, quon leur rattache on non les Calamodendrees, abondamment reprsentes dans tout Ietage suprieur par le Calamodendron cracialum; il faut, en effet, leur rapporter en toutnbsp;cas les Walchia, qui se montrent pour la premire fois, et sans doute les Di-cranophyllam, type particulier a cet tage.
Les Gymnospermes semblent mme encore plus dveloppes que ne 1in-diquentles empreintes, a en juger par le nombre etla diversite considrables des graines quon doit leur rapporter. Les Trigonocarpus sont devenus rares,nbsp;mais les Rhabdocarpus, et surtout les Curdiocarpus, sont extrmement abon-dants, et avec eux dautres formes, les Pachylesta, normes graines ovoides,nbsp;stries longitudinale ment, les Samaropsis, munis dailes latrales, et diversnbsp;autres types que ftude anatomique permet de bien diffrencier.
Flore
du
terrain permien.
Dans le terrain permien, du inoins dans le terrain permien infrieur ou rolhliegende, car ce nest que cet tage que jai eu en vue, la flore parait d-croitre rapidement.
Les Calamiles, les Annularia, les Sphenophyllum, sy teignent, ainsi que les Lpidodendres et les Sigillaires. Les Spbnoptrides sont reprsentes sur-toul par un type particulier, les Eremopleris, a frondes liabituellement dicho-tomes, a pennes dcoupes en troits segments cuniformes. Les Nevropterisnbsp;ontpresque compltement disparu ; les Odonlopleris persistent, mais surtoutnbsp;sous les formes pinnules arrondies, a nervures trs-fines et nombreuses.nbsp;n type nouveau apparait, le genre Callipleris, remplagant les Callipleridiiiinnbsp;du terrain houiller suprieur. Un aulre, peine connu plus bas, se dveloppenbsp;ici, les 1'mniopleris, a grandes folioles simples, bords parallles, parcouruesnbsp;par une forle nervure mdiane et par des nervures secondaires trs-tales,nbsp;paiallles, simples ou dichotomes. Les vrais Pecopleris paraissent steindrenbsp;peu a peu. Les Cordates sont galement en dcroissance, tandis que lesnbsp;Walchia arrivent a leur maximum de puissance et que les Dicranophylliimnbsp;font place a dautres genres analogues, Gingkophyllum et Trichopilys.
-ocr page 181-171
CARACTERES DE LA FLORE DES ETAGES DU TERRAIN HOUILLER.
Je veux, avant de terminer, insister sur ce que, si certaines plantes sonl propres a tel on tel tage, il ne faudrait pas cependant accorder trop de con-fiance a des determinations de niveau fondes sur une ou deux espces seule-ment. II ny a de vraiment caractristiques que les associations despces, etnbsp;il faut connaitre iensemble de la flore pour arriver a fixer srement l-poque de formation dune couche ou dun groupe de couches. Au voisinagenbsp;surtout de la limite dun tage, on risquerait de commettre de graves er-reurs si Ton ne se rendait pas compte quon a affaire a un mlange despces plus propres, les unes a une poque, les autres a lpoque suivante,nbsp;et si lon ne cherchail pas a dterminer quelle est leur abondance relativenbsp;et quelles sont celles qui dominent. Dune fa^on gnrale, il est certain que,nbsp;plus on veut dcscendre dans Ie dtail pour les dterminalions des ages, plusnbsp;ii faut examiner de prs la flore, comme la faune, des couches quon tudie,nbsp;cliercher A reconnaitre la proportion quantitative et souvent mme Ie modenbsp;dassocialion des espces, en se gardant dailleurs de vouloir faire des assimilations trop prcises entre des points trop loigns, Ie mode de groupementnbsp;des plantes ayant pu ntre pas rigoureusement identique partout, quelqucnbsp;constante que la flore puisse tre dans son ensemble.
-ocr page 182-,a3JJiJoa Aimmv !jgt; nbsp;nbsp;nbsp;asu agt;i^r.! i ' - 5U31T. ,u /
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- * l
-ocr page 183-(Les noms synonymes sont en caractres italiques.)
Pags,
Alethopteris. Sternberg. . ....... 78
- Davreuxi. Brongniart (sp.)..... 77
- Grandini. Brongniart (sp.)......................'................ 76
- lonchitica. Schlotheim (sjr.)........ 73
Alethopteris lonchilidis. Sternberg...................................... y3
Alethopteris Mantelli. Brongniart (sp.).,............................... 74^
Alethopteris ovata. Goeppert.......................................... 66
Alethopteris Serli. Brongniart (sp.). .................................. 76
Alethopteris vulgatior. Sternberg...................................... 78
Ancistrophjllum stigmarimforme. Goeppert............ 119
Annularia. Sternberg............................................. 2 4
Annularia hrevijolia. Brongniart................ 25
- calamitoides. Schiniper......................................... ig
- longifolia. Brongniart.......................................... 26
Annularia radiata. Brongniart (sp.). .................................. 24
- sphenophylloides. Zenker (sp.).............. 25
Annularia spinulosa. Sternberg............ 26
Annularia stellata. Schlotheim (sp.). . nbsp;nbsp;nbsp;. . .......... 26
Aphlebia. Presl................................................... 9 5
-- crispa. Gutbier (sp.).................... 95
_ pinnata. GrandEury (sp.)......................................
Archmocalamites. Stur............................................... ly
- radiatus. Stur........................................... i8
Arthropitys. Goeppert............................................... .i52
Artisia. Stemberg................................................. 142
-ocr page 184-174 nbsp;nbsp;nbsp;TABLE ALPHABETIQE DES GENRES ET DES ESPCES.
Pages.
Asterocalamites, Schimper.......................................... i y
- scrobiculatus. Schlotheim (sp.).................................. ly
Asterophyllites. Bi'ongniart.......................................... i8
AsterophYllites deUcatula. Brongniart................... 20
- dabia. Brongniart................. 20
- equiseiiformis. Lindley et Hutton.................................. 26
Asterophyllites equisetiformis. Schlotheim (sp.).............. 19
- grandis. Sternberg (sp.)........................................ 2 0
- hippuroides. Brongniart,.................. 168
Asterophyllites lonqifolia. Brongniart.................................... 20
- radiatas. Brongniart........................................... 2 A
Asterophyllites tenuifolius. Sternberg (sp.).............................. 2 0
Bechei'a. Sternberg................................... i8
-- delicatala. Sternberg........................................... 20
- grandis. Sternberg........................................gt; nbsp;nbsp;nbsp;20
Bornia. Schimper.................................................. 17
Bornia. Sternberg........................................... 17, 18, 24
- equisetiformis. Sternberg........................................ 19
- scrohiculala. Sternberg.......................................... 17
- stellata. Sternberg............................................. 26
Bothrodendron. Lindley et Hutton..................................... 116
minutifolium. Boulay (sp.)...................................... iiy
- punctatum. Lindley et Hutton............................... 116
Bruhmaimia. Sternberg........... 18
--longifolia. Sternberg........................................... 20
- tenuifolia. Sternberg........................................... 20
- tuberculata. Sternberg................................... 26
Calamitea. Gotta................................................... 15o
Catamites. Schlotheim.............................................. 11
Calamites. Schlotheim....................................... . ...... ly
- cequalis. Sternberg............................................. 12
Calamites cannseformis. Schlotheim..............................., i6
Calamites carinatus. Sternberg....... i5
Calamites Cisti. Brongniart........................ r4
Calamites cruciatus. Sternberg......................................... 182
__duhias. Artis................................................. l4
Calamites gigas. Brongniart......................................... 16
-ocr page 185-TABLE ALPHABETIQUE DES GENRES ET DES ESPECES. nbsp;nbsp;nbsp;175
Pages,
Calamites nodosus. Sternberg........................................: . i5
radiatus. Brongniart.............................. 17
Calamites ramosus. Artis........................................... l5
Calamites regularis. Sternberg......................................... iSa
- scrohimlaUis. Schlotheini........................................ 17
Calamites Suckowi. Brongniart....................................... 12
Calamites transitionis. Goeppert........................................ nbsp;nbsp;nbsp;18
Calamodendron. Brongniart.......................................... 102
Calamodendron. Goeppert............................................ 162
Calamodendron cruciatum. Sternberg (sp.)......... 162
Calamophyllites. GrancTEury......................................... 21
Callipteridium. Weiss........................................... . nbsp;nbsp;nbsp;65
- ovatum. Brongniart (sp.).............................. 66
Callipteris. Brongniart................................ . nbsp;nbsp;nbsp;64
-- gigantea. Schlotheim (sp.)...................................... 64
Cardiocarpus. Brongniart................................ . nbsp;nbsp;nbsp;160
Cardiopteris. Schiinper................................. 47
- frondosa. Goeppert (sp.)........................................ 48
-- polymorpha. Goeppert (sp.)..................................... 47
Casuariniies. Schlotheim............................................. 18
- equisetiformis. Schlotheim....................................... 19
--- stellalas. Schlotheim........................................ 26
Caulopteris. Lindley et Hutton....................................... 98
^ Baylei. Zeiller................... 99
--patria. GrandEury............................................ 100
--- peltigera. Brongniart......... 99
Caulopteris peltigera? Zeiller.. . ....................................... 100
Clathraria. Brongniart......................................... 1247 nbsp;nbsp;nbsp;i35
Clathraria Brardii. Brongniart....... i35
Cordaites. Unger.................................................. i42
- angulosostriatus. GrandEury................................... 144
- borassifolius. Sternberg (sp.).................*.................. 1 43
-- foliolatus. GrandEury......................................... i45
lingulatus. GrandEury.............................. 170
Cordaites microstacliys. Goldenberg..................................... i 46
Cordaites principalis. Germar (sp.).................................... 170
Cyclopteris. Auct.................................................. 47
Cyclopteris. Brongniart............................. 5g, nbsp;nbsp;nbsp;i48
frondosa. Goeppert............................................. 48
KcecMini. Schimper............................................ 48
-ocr page 186-176 nbsp;nbsp;nbsp;TABLE ALPHABETIQUE DES GENRES ET DES ESPECES.
Pages.
Cyclopieris pofymorpha. Goeppert....................................... 4-7
Cyclostigma. Haughton............................................. i65
Sicranophyllum. GrandEury....... 167
- gallicum. GrandEury.......................................... i58
Dictyopteris. Brongniart............................................. 53
Dictyopteris. Gutbier............................................... 53
Dictyopteris Brongniarti. Boulay....................................... 55
Dictyopteris Brongniarti. Gutbier............... 53
- Munsteri. Eichwald (sp.)........./.............................. 58
- obliqua. Bunbury............................................. 58
- Schutzei. Roemer............................................. 56
- sub-Brongniarti. GrandEury.................................... 55
Diplothmema. Stur................................................ 44
Diplothmema. Stur................................................. 68
Diplothmema dissectum. iirongniarl (sp.) .............................. 46
- elegans. Brongniart (sp.)............. i65
- furcatum. Brongniart (sp.)...................................... 45
-----subgeniculatum. Stur.......................................... 45
Doleropteris. GrandEury............................................ 1 48
--pseudopeltata. GrandEury...................................... i48
Dorycordaites. GrandEury.......................................... i47
Equisetum infundihuliforme? Brongniart................................. 23
Equisetum infundibuliforine. Bronn..................................... 2 3
- var. (3. Gutbier....................................... 2 3
Eremopteris. Schimper............................................. IJO
Favularia elegans. Sternberg. ......................................... i34
Filicites ajflnis. Schlotheim..................... 82
- arborescens. Schlotheim.. ....... ,.............................. 81
- Brardii. Brongniart............................................ 60
-- cyatheus. Schlotheim........................................... 82
- faeminwformis. Schlotheim.............. 98
- giganteus. Schlotheim.......................................... 64
- heterophyllus. Brongniart........................ Ag
- lonchiticus. Schlotheim..........:.............................. ~3
-- muricatus. Schlotheim............................ 71
_ osmundaformis. Schlotheim...................................... 63
_ Pluckeneii Schlotheim........................ go
-ocr page 187-TABLE ALPHABTIQUE nbsp;nbsp;nbsp;DES GENRES ET DES ESPECES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;177
Pages.
Filicites pteridius. Schlotheim......................................... 66
Flabellaria. Sternberg............ ida
-- lorassifolia. Sternberg.................................... i43
Fucoides crispus. Gutbier...................... 96
- hypnoides. Brongniart................................ i55
Galium sphenophylloides. Zenker....................................... 2 5
Gingkophyllum. Saporta............................................ 170
Goniopteris arguta. Schimper............................... gS
Goniopteriies. Brongniart............................................ 81
Halonia. Lindley et Hutton.......................................... 166
Heteropteris. Brongniart............................................. 68
Huttonia carinata. Germar..................... 23
Knorria. Sternberg. ............................................... n 8
- imbricata. Sternberg........................................ 119
Leiodermaria. Goldenberg...................................... 124. 187
Lepldodendron. Sternberg........................................... 106
--aculeatum. Sternberg..................... 109
- dichotomum. Sternberg........................................ 107
Lepldodendron elegans. Brongniart...................................... ni
Lepldodendron gracile. Lindley et Hutton............................... H2
Lepldodendron laricinum. Sternberg....................... ii3
Lepldodendron lycopodloldes. Sternberg................. lil
--obovatum. Sternberg. ........................ 108
Lepldodendron ornatissimum. Sternberg.................................. ii5
- spinulosum. Rost. . . .............. i38
--Sternhergii. Brongniart...................... 107
Lepldodendron Velthelmianum. Sternberg.............................. ilO
Lepidolepis imbricata. Sternberg....................................... 119
Lepldophlolos. Sternberg............................................ Ii3
- lariclnus. Sternberg........................................... Il3
__ macrolepldotus. Goldenberg (sp.)................................. 169
Lepidostrobus. Brongniart........................................... 120
Linopteris. Presl.................................... 53
_ Gaibieriana. Presl............................................. 53
Loiichopterls. Brongniart............................................ 78
- Brlcil. Brongniart....................... 79
-ocr page 188-178 nbsp;nbsp;nbsp;TABLE ALPHABETIQUE DES GENBES ET DES ESPEGES.
i'ages.
Lonchopleris rugosa. Brongniart........................................ 79
Lycopodiolithes. Schlotheim.......................................... i54
- elegaiis. Sternberg............................................. 111
-filiciformis. Schlotbeim........... 107
- piniform. Schlotheim................. i54
Ijjcopodites. Brongniart.............................................. i54
Macrostachya. Schimper............................................ 2 nbsp;nbsp;nbsp;2
Macrostachya. Schimper............................................. 2 nbsp;nbsp;nbsp;J
Macrostachya carinata. Germar (sp.).............................. nbsp;nbsp;nbsp;2 3
Macrostachya infundibaliformis. Schimj)er........... 23
Mariopteris. Zeiller................................................ 68
i- muricata. Schlotheim (sp.)......... 71
- nervosa. Brongniart (sp.). ...................................... 69
Megaphyton. Artis................................................. io3
Megaphyton giganteam. Feistmantel..................................... io3
Megaphyton giganteum. Goldenberg................................... lo4
Mac-Layi. Lesquereux.................. io4
- Souichl. Zeiller......... io3
Nevropteris. Brongniart............................................ 48
- auriculata. Brongniart............................... 52
Nevropteris conferta. Sternberg............. 64
Nevropteris cordata. Brongniart...................................... 168
Nevropteris decurrens. Sternberg...................................... 64
- Dournaisi. Brongniart.......................................... 5o
Nevropteris fasciculata. Lesquereux.......... 168
- flexuosa. Sternberg............................................. 51
gigantea. Sternberg. . . . , heterophylia. Brongniart
................................. 5o
.................................. 49
Nevropteris nummalaria. Sternberg. - ovata. Germar............
................................. 63
................................. 66
Odontopteris. Brongniart.
........................................ 39
Brardi. Brongniart.
..................... 60
Odontopteris cvenulata. Brongniart............................... 60
Odontopteris minor. Brongniart......... 62
Odontopteris Munsteri. Eichwald. ............................. 58
Odontopteris obtusiloba. Naumaiin.................................... 63
- osmundaeformis. Schlotheim (sp.)................................ 63
-ocr page 189-TABLE ALPHABTIQUE DES GENRES ET DES ESPCES. nbsp;nbsp;nbsp;l79
Pages.
Odontopteris Reichiana. Gutbier...................................... 61
Odontopteris Schlotheimii. Brongniart........................... 63
Oligocarpia. Goeppert............................................. . Sg
Osniunda gigantea. Sternberg......................................... 5o
______ var. (3. Sternberg...................................... 5 i
Pachytesta. Brongniart............. lyo
Palseopteris. Schimper............................................. i64
Palmacites hexagonalm. Schlotbeim........................... i3.4
Peoopteris. Brongniart............................ 8o
Pecopteris. Brongniarl............................................ 65, 68
- pteroides. Brongniart......................................... 78
Pecopteris abbreviate. Brongniart.................................... 85
Pecopteris affinis. Brongniart........................................... 84
- arborea. Sternberg.............................................. 81
Pecopteris arborescens. Schlotbeim (sp.)............................... 8}
- arguta. Sternberg.. ........................................... 9 3
_ Bioti. Brongniart............................... . ............. 88
Pecopteris blechnoides. Brongniart................................ 78
Pecopteris Candoliei. Brongniart..................................... 84
- cyathea. Schlotbeim (sp.)....................................... 82
Pecopteris Davreuxii. Brongniart....................................... 77
Pecopteris dentata. Brongniart................................ 86
Pecopteris Doarnaisii. Brongniart............................... 77
- gigantea. Brongniart................................. 64
- Grandini. Brongniart................. 76
- incisa. Sternberg.............................................. 71
- laciniata. Bindley et Hutton..................................... 71
- lonchica. Brongniart.......................................... 76
Pecopteris longifolia. Brongniart...................................... 169
Pecopteris Losli. Brongniart.................................... 69
-- Mantelli. Brongniart........................................... 74
- muricata. Brongniai t............................................ 71
- nervosa. Brongniart. .................... 69
_ ovata. Brongniart.................................... 66
Pecopteris pennseformis. Brongniart.............................. j66
_ Pluckeneti. Schlotbeim (sp.) .................................... qo
- polymorpha. Brongniart........................................ 91
- pteroides. Brongniart.......................................... 67
Pecopteris Sauveurii. Brongniart....................................... 69
23.
-ocr page 190-180 nbsp;nbsp;nbsp;TABLE ALPHABETIQUE DES GENRES ET DES ESPCES.
Pages.
Pecopteris Schloieimii. Sternberg........ 82
- Serli. Brongniart.................................... j
- subnervosa. Rcemer............................................ 69
Pecopteris unita. Brongniart.......................................... 169
Phlebopteris. Brongniart............................................ 53
Poacordaites. Grand Eury........................................... i46
Poacordaites linearis. GrandEury...................................... i46
Poacordaites microstachys. Goldenberg (sp.)............................ i46
Polypodites elegans, Goeppert., ........................................ 93
Psaronius. Cotta ............................................... 98
Pseudosigillaria. GrandEury.......................................... 167
- monostigma. Lesquereux nbsp;nbsp;nbsp;(sp.)......................... 167
Ptychopteris. Corda................................. loi
- macrodiscus. Brongniart nbsp;nbsp;nbsp;(sp.).................................... 102
Pychnophylliim. Brongniart............................................ i42
Rhabdocarpus. Gceppert et Berger......................... 160
Rhacophyllam. Schimper............................................ 96
Rhytidodendron minutifolium. Boulay..................... 117
Rbytidolepis. Sternberg........................................ 124, 125
Rotularia. Sternberg......................... 29
- asplenioides. Sternberg. ....................................... 3o
- cuneifolia. Sternberg........................................... 3o
-..dichoioma. Germar et Kauifuss................................... 31
_ ohlongifolia. Germar et Kauifuss........................... 33
---polyphylla. Sternberg........................................... 3i
- pusilla. Sternberg............................................ . 3o
- saxifragmfolia. Sternberg........................................ 31
Sagenaria. Brongniart............................. 106
Samaropsis. Goeppert............................................... 170
Schizopieris. Auct........... 95
- lactuca. Germar.............................................. 95
- pinnata. GrandEury.......... 97
SchiQiheimia. Sternberg.............................................. 18
- ienuifolia. Sternberg.................................... 20
Scolecopteris. Zenker.............................. 81
Sigillaria. Brongniart............................................... 122
Sigillaria, sect. Caulopteris. Brongniart.............................. 98, 101
Sigillaria Brardi. Brongniart......................................... i35
-ocr page 191-TABLE ALPHABTIQUE DES GENRES ET DES ESPCES. nbsp;nbsp;nbsp;181
Pages.
Sigillaria Cortei. Brongniart......................................... 128
-- elegans. Sternberg (sp.)........................................ i3/l
- elliptica. Brongniart........................................... i3o
- elongata. Brongniart........................................... 127
Sigillaria hexagona. Brongniart................................. i34
Sigillaria laevigata. Brongniart. ...................................... 120
Sigillaria Knorrii. Brongniart......................................... i32
Sigillaria lepidodendrifolia. Brongniart......... i37
Sigillaria macrodiscas. Brongniart...................................... 102
Sigillaria mamillaris. Brongniart..................................... i3i
Sigillaria Menardi. Brongniart........................................ i35
- peltigera. Brongniart.......................... 99
Sigillaria rhomboidea. Brongniart..................................... i37
- rimosa. Goldenberg............................................ 167
- rugosa. Brongniart............................................ 126
- scutellata. Brongniart....................................... 129
Sigillaria sexangnla. Sauveur......................................... 13 2
Sigillaria spinulosa. Rost (sp.)................... l38
- tessellata. Brongniart.......................................... l32
Sphenophyllites. Brongniart................................. 29
Sphenophyllum. Brongniart.......................................... 29
- cuneifolium'. Sternberg (sp.)..................................... 3o
Sphenophyllum erosum. Bindley et Hutton................................ 3o
Sphenophyllum majus. Bronn (sp.).................................... 168
- oblongifolium. Germar et Raulfuss (sp.)............................ 33
- saxifragaefolium. Sternberg (sp.)........................... 3i
- Thoni. Mahr................................................. 34
Sphenopteris. Brongniart............................................ 38
Sphenopteris. Brongniart.......................................... 44, 68
- acuta. Brongniart............................................. 68
- asplenioides. Sternberg......................................... 4i
Sphenopteris coralloides. Gutbier..................................... 42
- delicatula. Sternberg.......................................... 42
Sphenopteris dissecla. Brongniart....................................... 46
- elegans. Brongniart................ /^5
Sphenopteris Essinghii. Andrae....................................... 3g
Sphenopteris furcata. Brongniart....................................... ^5
Sphenopteris Hoeninghausi. Brongniart................................. ^
Sphenopteris irregularis. Sternberg............ 3g
- latifolia. Brongniart.........................i.................. 68
-ocr page 192-182 nbsp;nbsp;nbsp;TABLE ALPHABETIQUE DES GENRES ET DES ESPECES.
Pages.
Sphenopteris latifolia. Lindley et Hutton................................. Sg
- meifolia. Sternberg.......... 42
Sphenopteris obtusiloba. Brongniart................................... 89
- tridactylites. Brongniart........................................ 43
Slemmatopteris. Corda............................................... 98
- peliigera. Corda............................................... 99
Stigmaria. Brongniart.............................................. iSg
- ficoides. Sternberg (sp.)........................................ 14o
Syringodendron. Sternberg........................................... 124
Taeniopteris. Brongniart............................................ 170
Trichopitys. Saporta............................................... 1 70
Trigonooarpus. Brongniart.......................................... ibg
Uiodendron. Bindley et Hutton'....................................... ii4
--commutatum. Schimper................ i65
Uiodendron Lindleyannm. Presl........................................ 116
Uiodendron majus. Lindley et Hutton.................................. ii4
- minus. Lindley et Hutton....................................... iiS
Uiodendron Schlegelii. Eichwald....................................... 116
Variolaria. Sternberg............................................... iSg
-ficoides. Sternberg............................................. i4o
Volkmannia. Sternberg............................................. 22
Walohia. Sternberg................................................ i54
Walchia affinis. Sternberg................................... iSy
Walohia illiciformis. Sclilotheini (sp.).................................. rby
- hypnoides. Brongniart......................................... i55
- imbricata. Schimper.......................................... 106
--piniformis. Scblotheim (sp.)......... i54
-ocr page 193-, nbsp;nbsp;nbsp;Pages.
CHAPJTRE PREMIER. Introduction..................... i
Bases de la classification botaniqce............................... 7
Cryptogames................................................ 7
Phanerogames............................................. 7
Cryjitogames celkilaires............................. 7
Cryptogames vasculaires........................ 8
Phani ogames gymnospermes.................................. 8
Phanrogames angiospermes.................................... y
Dicotyledones............................................... 9
Cla.ssification des plantes fossiles................................ . nbsp;nbsp;nbsp;9
CHAPITRE II. Description des principaux vgtaux fossiles du
Cryptogames vasculaires....................................... nbsp;nbsp;nbsp;11
1. nbsp;nbsp;nbsp;quistines............. 11
Genre CALAMITES. Schlotheim............................. 1 i
- ASTEROCALAMITES. Schimper........................ 17
.- ASTEROPHYLLITES. Brongniart....................... i8
_ CALAMOPHYLLITES. GrandEury...................... 21
- VOLKMANNIA. Sternberg............................. 22
- MACROSTACHYA. Scbimper.......................... 22
- ANNULARIA. Sternberg............................... 2 4
2. nbsp;nbsp;nbsp;Rhizocarpes............................................ 28
Genre SPHENOPHYLLUM. Brongniart......................... 29
-ocr page 194-184 nbsp;nbsp;nbsp;TABLE DES MATIERES.
Pages.
3. nbsp;nbsp;nbsp;Fougres............................................... 35
Spbnoptrides........................................... 38
Genre SPHENOPTEBIS. Brongniart........ 38
- DIPLOTHMEMA. Stur............................... 44
Nvroptrides............................................ k']
Genre GARDIOPTERIS. Schimper........................... k']
- NEVROPTERIS. Brongniart........................... 48
- DICTYOPTERIS. Gutbier............................ 53
. ODONTOPTERIS. Brongniart......................... 5g
- CALLIPTERIS. Brongniart........................... 64
- CALLIPTERIDIUM. Weiss............................ 65
- MARIOPTERIS. Zeiller.............................. 68
Pcoptrides............................................. 7 3
Genre ALETHOPTERIS. Sternberg.......................... 73
_ LONCHOPTERIS. Brongniart......................... 78
__ PECOPTERIS. Brongniart............................ 80
Genre anomal............................................ 98
Genre APHLEBIA. Presl.................................. 95
Troncs de Fougres........................................ 98
Genre CAULOPTERIS. Lindiey et Hutton..................... 98
- PTYGHOPTERIS. Gorcla............................. roi
- MEGAPHYTON. Artis............ io3
4. nbsp;nbsp;nbsp;Lycopodiaces................................... io5
Genre LEPIDODENDRON. Sternberg......................... ro6
- LEPIDOPHLOIOS. Sternberg.......................... ii3
__ LODENDRON. Lindiey et Hutton.............. ii4
- BOTHRODENDRON. Lindiey et Hutton................. 116
- KNORRIA. Sternberg................................ xi8
- LEPIDOSTROBS. Brongniart........................ 120
PhANEROGAMES GYMNOSPEBMES...................................... 121
1. Cycades............. .................^................. 121
Sigillarines............................................. 122
Genre SIGILLARIA. Brongniart............................. 122
Section I. Rhytidolepis............................... 125
Section II. Clathraria................................ l35
Section III. Leiodermaria............................. iSj
Genre STIGMARIA. Brongniart............................. 189
-ocr page 195-TABLE DES MATIERES. nbsp;nbsp;nbsp;185
Pages.
Cordates............................................... x 4 2
Genre CORDAITES. Unger..............................;. 142
___POACORDAITES. GrandEury......................... i46
- DORYCORDAITES. GrandEury....................... 147
Dolrophylles........................... 5^48
Genre DOLEROPTERIS. GrandEury......................... 148
2. nbsp;nbsp;nbsp;Conifres............................................... 149
Genre CALAMODENDRON. Brongniart....................... i5o
--WALCfllA. Sternberg............................. i54
-----DICRANOPHYLLUM. GrandEury...................... 167
3. nbsp;nbsp;nbsp;Graines fossiles....................................... . 169
Genre TRIGONOCARPS. Brongniart........................ 159
_ CARDIOCARPUS. Brongniart......................... 160
-- RHABDOCARPUS. Gceppert et Berger................... 160
CHAPITRE III. Garacteres de la flore des diffrents tages du
TERRAIN HOUILLER......................... l6l
Flore du terrain houiller infrieur............................... i64
---houiller nbsp;nbsp;nbsp;nioyen................................ i65
--houiller nbsp;nbsp;nbsp;suprieur.............................. 168
--permien .................................... . 170
Table alphabtique des genres et des espces............................. 178
FIN DE LA TABLE DES MATIERES.
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TERRAIN HOILLER DE LA FRANCE
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RUE HATEFEUILLE, 19
-ocr page 201-DU
TERRAIN HOUILLER DE LA FRANCE
FAH R. ZEILLEl!
INGNIEUR AU CORPS NATIONAL DES MINES
ATLAS
DE 18 PLANCHES LITHOGRAPHIES
EXTRAIT DU TOME IV
DE LEXPLICATION DE LA CARTE COLOGIQE DE LA FRANCK.
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IMPRIMERIE NATIONALE
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PLANCHES CLIX A CLXXVI.
Zeii.lkp,. Vtrlaux fossUes.
-ocr page 204-EXPLICATION DES FIGURES.
Fig. ]. Calamites Suckowi. Brongniart. Fragment de tige de taille moyenne.
On voit sur une partie de Fechantillon le moule interne et sur une autre la surface extrieure de Fecorce conservee sous forme dune mince lamenbsp;charbonneuse.
HouiUer moyen. Mines dAnzin , fosse Thiers, veine printanire levant (Nord).
Fig. 2. Asterocalamites scrobiculatus. V. Schlotheim, sp. Fragment de tige de petite dimension, munie de cicatrices ponctiformes aux articulations.
HouiUer infrieur [culm). Rougemont (Haut-Rhin).
Fig. 3. AsterophyUites equisetiformis. V. Schlotheim, sp. Fragment de rameau garni de verticilles de feuilles et de ramules feuills.
HouiUer suprieur. Mines de Gommentry (Allier).
Fig. 4. Macrostachya carinata. Germar, sp. Epi de taille moyenne, en partie conserv a ltat dune lame de charbon assez paisse; sur une partie denbsp;fechantillon, il ne reste que le moule externe.
HouiUer suprieur. Mines de Carmaux (Tarn).
N. B. Ces figures ont t dessines directement sur la pierre, sans le secours du
miroir, et sont par consquent inverses des chantillons eux-mmes.
-ocr page 205-Uessme dap rial et nth Dsr II Ibrrnanl,
-ocr page 206- -ocr page 207-PLANCHE CLX.
Fig. I. Annularia radiata. Brongniart, sp. Fragment dune plaque prsentant plusieurs verticilles de feuilles.
Hoiiiller moyen. Mines de Vicoigne, fosse n 2 , veine Sainte-Victoire (Nord).
Fig. 2. Annularia stellata. V. Schlotheim, sp. Fragment de rameau portant trois verticilles de feuilles.
Hoiiiller suprieur. Mines de Saint-Pierre-Lacour (Mayenne).
Fig. 3. Annularia stellata. V. Schlotheim, sp. Fragment de tige portant a chaque articulation deux rameaux opposs, munis chacun de plusieurs verticillesnbsp;de feuilles.
Houiller suprieur. Mines dAhun (Creuse).
Fig. 4. Annularia sphenophylloides. Zenker, sp. Portion dune grande plaque portant divers fragments de rameaux, munis de verticilles de feuilles et denbsp;rameaux secondaires.
Houiller moyen [couches suprieures). Mines de Lens, fosse n 2, veine Arago (Pas-de-Calais).
N. B. Les figures 2,3 et 4 ont t dessines directeinent sur la pierre, sans le secours
du miroir, et sent, par consquent, inverses des chantillons eux-mmes.
-ocr page 209-PLANCHE CLXI.
-ocr page 212-Fig. 1. Sphenophyllum cuneifolium. V. Sternberg, sp. Fragment de rameaux portant des verticilies de feuilies, et verticilles isols.
Houiller moyen. Mines de Livin, fosse n 3 (Pas-de-Calais).
Fig. 2. Feuille grossie du mme chantillon, montrant Ie dtail de la nervation.
Fig. 3. Sphenophyllum saxifragsefolium. V. Sternberg, sp. Fragment de tige portant un rameau insr a lune des articulations.
Houiller moyen. Mines dAnzin, fosse Casimir-Prier, 3' veine du Nord (Nord).
Fig. 4. Sphenophyllum saxifragsefolium. V. Sternberg, sp. Fragment de rameau avec un verticille de feuilies.
Houiller moyen. Mines dAnzin, fosse Casimir-Prier, 3 veine du Nord (Nord).
Fig. 5. Feuille grossie du mme chantillon, montrant Ie dtail de la nervation.
Fig. 6. Sphenophyllum saxifragsefolium. V. Sternberg, sp. Sommet dun rameau garni de nombreux verticilles de feuilies.
Houiller moyen. Mines dAnzin, fosse Casimir-Prier, 3 veine du Nord (Nord).
Fig. 7. Sphenophyllum ohlongifolium. Germar et Kaulfuss, sp. Fragment de rameau portant plusieurs verticilles de feuilies.
Houiller suprieur. Mines de Saint-Pierre-Lacour (Mayenne).
Fig. 8. Feuille grossie du mme chantillon, montrant Ie dtail de la nervation.
Fig. 9. Sphenophyllum Thoni. Mahr. Fragments de rameaux portant plusieurs verticilles de feuilies; lun de ces rameaux porte un ramule, naissant anbsp;1articulation.
Houiller suprieur. Mines de Saint-Pierre-Lacour (Mayenne).
N. D. Mme observation que pour la planche CLIX.
-ocr page 213-•A. -♦
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■ nbsp;nbsp;nbsp;'nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;1 2 '■*' i ■;■
PLANCHE CLXI.
-ocr page 216-EXPLICATION DES FIGURES.
l'Tcr. J. Sphenopteris obtusiloba. Brongniart. ENagment dune penne primaiie, portant plusieiirs pennes secondaiies, la plupart simplement pinnes,nbsp;quelques-unes bipinnes a la base.
Houiller moyen. Mines de Grenay, fosse n4, veine Saint-Alexis (Pas-dc-Calais).
Eig. 2. Pinnule grossie du mme chantillon, monlrant Ie dtail de la nervation.
ETcr. 3. Sphenopteris furcata. Brongniart. Fragments de pennes.
Houiller moyen. Mines dAnzin, fosse Renard, veine Prsident (Nord).
PiG,. 4. Sphenopteris Hoeninghausi. BrongniAr. ETagment de fronde portant trois pennes primaires.
Houiller moyen. Mines de Vieux-Cond, fosse Leonard, veine Neuf-Paumes levant (Nord).
ETg. 5. Pinnule grossie du mme chantillon, montrant Ie dtail de la nervation.
N. B. Mme observation que pour la planche CLIX.
-ocr page 217-Dossme d'ap nat,cl liLh.par ld.Formant.
Imp.Jjemerciep amp; Cf Fans.
ZK1M.EB. Vgtaux fossiles.
EXPLICATION DES FIGURES.
Fig. 1. Alethopteris Serli. Brongniart, sp. Fragment de penne, montrant trois pennes secondaires.
HouiUer moyen. Mines de Grenay, fosse n 3, veine sir (Pas-de-Calais).
Fig. 2. Pinnule grossie du mme chantillon, montrant Ie dtail de la nervation.
Fig. 3. Alethopteris Mantelll. BrOiNGniart, sp. Fragment de penne, montrant lextrmit simplement pinne, garnie de longues pinnules, et la partienbsp;moyenne bipinne, divise en pennes garnies de pinnules plus petites.
HouiUer moyen. Mines de Meurchin, fosse n i, grande veine (Pas-de-Calais).
Fig. 4. Pinnule moyenne et pinnules extremes dune penne du mme chantillon, grossies pour montrer Ie dtail de la nervation.
N. B. Mme observation que pour la planche CLIX.
-ocr page 221-n^RSinp rl'ap,. naliirp ,:| lilh.parH, Formant,
; nbsp;nbsp;nbsp;,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;5
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^V.
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- i.
-ocr page 223-PLANCHES CLXIV ET CLXV.
-ocr page 224-EXPLICATION DES FIGURES.
Fig. 1. Nevropteris heterophylla. Brongniart. Fragment dune grande plaque prsentant lempreinte de lextrmit dune penne, sur laquelle on voit lesnbsp;divisions suprieures simplement pinnes, garnies de grandes pinnules, etnbsp;les divisions infrieures bipinnes, garnies de jiinnules beaucoup plusnbsp;petites.
Houiller moyen. Mines de Meurchin, fosse n j, veine nquot; 2 (Pas-de-Calais).
Fig. 2. Nevropteris heterophylla. Brongniart. Pinnule de petite taille, grossie pour montrer Ie dtail de la nervation.
Houiller moyen. Mines de Lens, fosse n 1, veine Ernestine (Pas-de-Calais).
N. B. Menie observation que pour la pianche CLIX.
EXPLICATION DES FIGURES.
Fig. 1. Dictyopteris sub-Brongniarti. GrandEury. Fragment de fronde sur lequel on voit Ie rachis garni, entre les pennes, de pinnules orbiculaires ounbsp;triangulaires.
Houiller moyen. Mines de Lens, fosse n 2, veine Du Souich (Pas-de-Calais).
Fig. 2.
Dictyopteris sub-Brongniarti. GrandEury. Pinnule dtache, grossie pour montrer Ie dtail de la nervation.
Houiller moyen. Mines de Lens, fosse nquot; 4, veine Theodore (Pas-de-Calais).
Fig. 3.
Lonchopteris Bricii. Brongniart. Fragment de penne, montrant vers la base une pinnule lobe indiquant que plus bas la penne devait trenbsp;bipinne.
Houiller moyen. Mines'dAniclie (Nord).
Fig. 4. Pinnules grossies du mme chantillon, montrant Ie dtail de la nervation.
-ocr page 225-•■■ S'afe^jsïsJ 'ils^v
]mj5. Leinercier 8cC'Paris
PLANCHE CLXYI.
-ocr page 230-EXPLICATION DES FIGURES.
Fig. 1. Odontopteris Reichiana. Gutbier. Fragment d une penne primaire, portant du ct suprieur des pennes simplement pinnes, du ct infrieur desnbsp;pennes bipinnes, et entre celles-ci des pennes simplement pinnes. Onnbsp;voit, en travers de ce fragment de penne, un fragment dune penne secondaire bipinne, qui en cache une parlie.
Ilouiller suprieur. Mines de Roche-la-Molire (Loire).
Fig. 2. Pinnule grossie du mme chantillon, montrant Ie dtail de ia nervation.
Fig. 3. Gallipteridium ova turn. Brongniart, sp. Empreinte dun fragment de penne primaire, portant plusieurs pinnules fixes directement sur Ie rachisnbsp;principal.
Houiller suprieur. Mines d'Ahun, puits Francis-Robert (Creuse).
Fig. 4. Pinnule grossie du mme chantillon, montrant Ie dtail de la nervation.
Fig. 5. -- Pecopteris arguta. V. Sternberg. Fragment dune penne primaire.
Houiller suprieur. Grosmesnil (Haute-Loire).
Fig. 6. Portion grossie dune penne secondaire du mme, montrant la soudure des pinnules a leur base et Ie dtail de la nervation.
-ocr page 231-Dessin dap.nat et liIh.par C,Cuisin,
Imp Lemercier el Cp Paris
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-ocr page 233-PLANCHE CLXVII.
-ocr page 234-EXPLICATION DES FIGURES.
Fig. ). Mariopteris nervosa. Brongniart, sp. Extrmit dune penne, encore bi-pinne du ct infrieur, et simplement pinne vers Ie sommet par suite de la soudure complete des pinnules.
Houiller moyen. Mines de Courrires, fosse n 4, veine Augustine (Pas-de-Calais).
Fig. 2. Mariopteris nervosa. Brongniart, sp. Partie moyenne dune penne, bi-pinne dans toute son tendue.
HoiiilliT moyen. Mines de Livin, fosse n 5 (Pas-de-Calais).
Pig. 3. Pinnule basilaire dune des pennes secondaires du mme chantillon, grossie pour bien montrer sa forme bilobe ,^ainsi que Ie dtail de la nervation.
Fig. 4. Pinnules moyennes du mme, grossies pour montrer Ie dtail de la nervation.
Fig. 5. Mariopteris muricata. V. Schlotiieim, sp. Fragment de fronde, montrant Ie rachis divis deux fois par bifurcation, et les pennes infrieures muniesnbsp;a leur base dune longue pinnule pinnatifide.
Houiller moyen. Mines de Carvin, fosse nquot; 3, veine n 3 (Pas-de-Galais).
Fig. 6. Callipteris gigantea. V. Schlotheim, sp. Fragment de fronde, montrant Ie rachis principal garni de pinnules faisant suite a celles des pennes.
Permien infrieur. Val-de-Vill (Alsace).
Fig. 7. Pinnule du mme chantillon, grossie pour montrer Ie dtail de ia nervation.
N. B. Mme observation que pour la planche CLIX.
-ocr page 235--Zeiller. Vgtaiix fossiles.
EXPLICATION DES FIGURES.
Fig. ]. Pecopteris Pluckeneti. V. Schlotheim, sp. Fragment de fronde, niontrant la variation de forme des pinnules, ii cinq lobes sur les pennes infrieures,nbsp;entires sur les pennes suprieures.
Houiller suprieur. Mines de Carinauv (Tarn).
Fic. 2. Pecopteris Pluckeneti. V. Schlotheim, .sp. Pinnule dun autre chantillon, grossie pour montrer Ie dtail de la nervation.
Houiller suprieur. Mines de Carmaux (Tarn).
Fig. 3. Pecopteris dentata. Bkongniart. Fragment diine grande plaque, prsentant fempreinte des pennes infrieures dune fronde.
Houiller suprieur. Mines dAlais (Gard).
Fig. 4. Pinnule du mme chantillon, situe vers la base dune penne, et grossie pour montrer ses lobes et Ie dtail de sa nervation.
N. B. Mme observation que pour la planche CLIX.
-ocr page 239-PLANCHE CLXIX.
-ocr page 242-EXPLICATION DES FIGURES.
Fi(. 1. Pecopteris polymorpha. Brongniaht. Fragment dune penne striie appar-tenant a la partie infrieure dune fronde.
IJouiller suprieur. Mines dAhun (Creuse).
Fig. 2. Pinnule grossie du mme chantillon, montrant Ie dtail de la nervation.
Fig. 3. Pecopteris polymorpha. Brongniart. Petit fragment dune penne fertile; on voit la face infrieure des pinnules entirement garnie de longues capsulesnbsp;aigus, associes par quatre.
Houiller suprieur. Mines dAhun (Creuse).
Fig. 4. Pecopteris arborescens- V. Schlotueim, sp. Fragment dune penne sterile. Houiller suprieur. Saint-Priest, prs de Saint-tienne (Loire).
Fig. 5. Pecopteris cyathea. V. Schlotheim, sp. Fragment dune penne sterile. flouiller suprieur. Mines de Beaubrun (Loire).
Fig. 6. Pinnule de dimension moyenne, du mme chantillon, grossie pour montrer Ie dtail de la nervation.
-ocr page 243-llr.r.sini' lt;ia.p.nat,elli(h par G Cmsin.
[mp Lemercicr amp;-C' Pans.
PLANCHES CLXX ET CLXXI.
-ocr page 246-EXPLICATION DES FIGURES.
Fig. 1. Caulopteris Baylei. Zeiller. Fragment dune plaque prsentant lempreinte dune portion de tronc munie de grandes cicatrices arrondies. On voitnbsp;nettement la trace des deux faisceaux vasculaires, lun ferme, de formenbsp;circulaire, lautre en forme de V trs ouvert; entre les cicatrices, on re-marque, sur lcorce, des tubercules correspondant aux racines adventives.
Houiller suprieur. Mines de Saint-Pierre-Lacour (Mayenne).
Fig. 2. rrrr Ptychopteris macrodiscus. Brongniart, sp. Fragment de tronc prsentant plusieurs cicatrices allonges, a demi effaces par fimpression des radiculesnbsp;adventives.
IloiiiUer suprieur. Mines dAliun (Creuse).
Fig. 3. Megaphyton Souichi. Zeiller. Empreinte dun fragment de tronc prsentant deux grandes cicatrices et sillonn de chaque ct de nombreuses radicules adventives.
Houiller moyen. Mines dAnzin, fosse Chaufour, moyenne veine (Nord).
EXl'LICATION DE LA FIGURE.
Fig. 1. Lepidpdendron lycoppdioides. V. Sternberg. Fragment de tronc garni de feuiBes et portant deux rameaux feuills, dont chacun se bifurque plu-sieiirs fois,
Houiller moyen. Mines de Raismes, fosse Bleuse-Borne, veine Dcadi (Nord). N, B. Mme observation que pour la planche CLIX.
-ocr page 247-!mp .l.eniprcie.r elG'.'' Fans
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-ocr page 249- -ocr page 250- -ocr page 251-PLANCHE CLXXII.
-ocr page 252-EXPLICATION DES FIGURES.
Houiller moyen. Mines dAnzin, fosse Bonne-Part, veine Rapuroir couchant (Nord).
Houiller moyen. Mines de Meurchin, fosse n i, veine n i (Pas-de-Calais).
Fig. 3. Lepidodendron Veltheimianum. V. Sternberg. Empreinte dun fragment de tronc.
Houiller infrieur [culm). Bitschweiler, prs de Thann (Alsace).
Fig. 5. liepidophloios laricinus. V. Sternberg. Empreinte dun fragment de tronc.
Houiller moyen. Mines de Marles, fosse n 3, veine Sainte-Eugnie (Pas-de-Calais).
Dessin (lap.nat.ellilh papH.Fopmanl .
Imp.l.emercier cl C*'Paris,
Zeiller. Vgtaux fossiies.
EXPLICATION DES FIGURES.
Fig. 1. Sigillaria elliptica. BuoNGNiART. Empreinte dun fragment de tronc, pr-sentant, entre les cotes qui portent les cicatrices foliaires, des cicatrices aliongees, muiiies k Iinterieur dune cicatricule, et correspondant sansnbsp;doute a des radicules adventives.
Houiller moyen. Mines d'Anzin, fosse Renard, veine Mark (Nord).
Fig. 2. Sigillaria tessellata. Brongniart. Fragment dune grande plaque presen-tant Iempreinte dun tronc sur lequel on remarque, a une certaine hauteur, plusieurs sries de cicatrices de forme spciale, miinies au centre dune cicatricule, et places entre les cotes qui portent les cicatricesnbsp;foliaires; ces cicatrices correspondent sans doute a des radicules adventives.
Houiller moyen. Mines de Ferfay, fosse n i, veine Esprance ( Pas-de-Calais).
Fig. 3. Sigillaria rugosa. Brongniart. Empreinte dun fragment de tronc.
Houiller moyen. Mines de Raismes, fosse Bleuse-Borne, dure veine (Nord).
Fig. k. Stigmaria ficoides, var. minor. Geinitz. Empreinte dun fragment de branche portant plusieurs radicules encore attaches.
Houiller moyen. Mines de Raismes, fosse Bleuse Borne, veine Grande-Passe (Nord).
N. B. Mme observation que pour la planche CLIX.
-ocr page 257- -ocr page 258- -ocr page 259-PLANCHE CLXXIV.
-ocr page 260-Fig. 1. Sigillaria Brardi. Brongniart. Empreinte dun fragment de tronc, pr-sentant, a une certaine hauteur, une srie de grandes cicatrices polygo-nales, marquees au centre dune cicatrice vasculaire, et correspondant sans doute a des insertions de rameaux; on remarque quau-dessus denbsp;cette ligne de cicatrices les cicatrices foliaires sont beaucoup moins rap-proches quau-dessous.
Hoailler suprieur. Mines de la Machine, prs de Decize (Nivre).
Fig. 2. Sigillaria rhomboidea. Brongniart. Empreinte dun fragment de tronc, montrant les stries particulires que prsente lcorce entre les cicatricesnbsp;foliaires.
Houiller supmeur. Mines de Carmaux (Tarn).
Fig. 3. Calamodendron cruciatum. Sternberg, sp. Fragment de tige, sur lequel on voit une partie de lcorce, presque lisse, munie de cicatrices ramales,nbsp;disposes en quinconce. Le reste de lchantillon prsente Ie moule internenbsp;de la couche corticale, avec des ctes beaucoup pjus accuses, convergeantnbsp;vers les points dinsertion des rameaux.
Houiller suprieur. Mines de la Machine, prs de Decize (Nivre).
Fig. li. Sigillaria Cortei. Brongniart. Empreinte dun fragment de tronc; a la partie suprieure on voit une portion de lcorce conserve sous forme denbsp;lame charbonneuse paisse.
Houiller moyen. Mines dAnzin, fosse Renard, veine Paul (Nord).
N. B. Mme observation que pour la planche CLIX.
-ocr page 261-PI CI,XA1V.
Dessm dap nalellitk.par ILt'ormalil,
PLANCHE CLXXY.
-ocr page 264-EXPLICATION DES FIGURES.
Fig. I. Poacordaites microstachys. Goldenberg, sp. Fragment de rameau encore garni de ses feuilles et portant a Taisselie de 1une delles un petit pinbsp;floral.
Houiller sapriear. Mines dAhun, puits Francis-Robert (Creuse).
Fig. 2. Cordaites angulosostriatus. GrandEury. Fragment dun gros rameau encore garni de ses feuilles, brises a peu de distance de leur point dattache, et muni dun grand nombre dpis floraux males.
Houiller suprieur. Mines de Montaud (Loire).
Fig. 3. Bourgeon floral dun des epis du mme chantiilon, grossi pour montrer les anthres qui font saillie a son sommet.
-ocr page 265-Dessin dap.nat, etliv.par Cuism.
Imp. Lemercier et Fans
PLANCHE CLXXYI.
-ocr page 268-Fig. 1. Dicranophyllum gallicum. GrandEry. Empreinle dun fragment de ra-meau, garni de ses feuiiles deux fois divises en fourche. Get chantillon a t figure Ie bas en haut ; il prsente un rameau dja ag, dont lesnbsp;feuiiles sont compltement rflchies vers Ie bas, et non pas dresses.
Houiller suprieur. Mines dAhun, puits Francis-Robei't (Creuse).
Fig. 2. Dicranophyllum gallicum. GrandEury. Sommet dun jeune rameau, garni de nombreuses feuiiles dresses.
Houiller suprieur. Mines dAhun, puits Francis-Robert (Creuse).
Fig. 3. Walchia piniformis. V. Schlotheim, sp. -* Fragment de rameau, garni de feuiiles et de ramules feuiiles.
Permien infrieur. Lodve (Hrault).
Fig. 4. Walchia hypnoides. Brongniart. Fragment de rameau, garni de feuiiles et de ramules feuiiles.
Permien irfrieur. Lodve (Hrault).
FIN DE LEXPLICATION DES PLANCHES.
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