REFVTATION
^^s erreurs eftranges amp;blafphemes jj^fribles contre Dieu amp;nbsp;f Eferipture fainde:amp; les Ms Prophetes amp;nbsp;Apoftres,d’vncertain malheureux, ’l^i pour telles impietez a efte iuftement condamné à mourir amp;nbsp;eftre bruslé en laCité de Metz,le i^ de luin, l’an de noftre Seigneur M. D. LXXXII.
^uec va aJuerti^ment e» qaeffe manière onßeioifaf-fünfter à /a leliitre des £Jcrit»resJâinffes four en bien v/êr.
Par y
-ocr page 2-T^touerk ^.
ï^e fois point fage à ton opinion : mais ß^ VEterncL
-ocr page 3-AuLeamp;eurChreftien S*
Ourcequclc bruit de femprifonement executio de cc malheureux a peu voler ^*^uloin,amp; que peut eftre tous ceux qui en ont ouy parler, n’ont pas bien entcdu ^^tainem^t ce qui en eft : i’ay bien voul u mettre par jfcritla vérité du faid fommairementjÄ^ les propos “^îfphematoires d’iceluy,auecfesargumcnts, pour '^s réfuter,comme iefay de point en point.’a fin que ^^acun puiflévoir, combien il a efté mefehant 8^ P^ain d’impiété, amp;nbsp;combien fa mémoire doit eftre ^^deteftation, comme l'vn des plus exécrables du ’’'onde, A quoy i’ay adioufté vn ad uertiflement, du '^oyen quon doit tenir àlire les Eferitures faindes, ®^comment on y doit eftre préparé pour y profiter, ^ en tirer l’inftrudion qui eft necedaire.
-ocr page 4-LA REFVTATION DES ERREVRS ESTRANGES ET ELAS, thèmes horribles contre Dieu amp;^ l’Efcripcure fa n« Ö:c,amp; les faints Prophètes amp;nbsp;Apoftres, d*vn certain mal-heureux, qui /gt;our te/Zes impie/ez a e/Zé iu^eff^efif co»(iamgt;ti a mourir, (^ e/ire brusié, Joisf fexecutioii feu ef egt;i/ùiiiie en la Cité eZe Metz, /e xxix eZe fui» l'an âe noflre
Sei^fteur AC D^ LA'XXIC
?A^^^i Ommedés le commencement du monde A^ifftl ennemi de tout bien, Pdl quot;nbsp;^-Toppoicàlaparolede Dieu, tachant delà renuerfer amp;nbsp;la diffamer de fauiretéamp;mert ■quot;''''fonge,auiri n’a il cefe depuis de rairaillit
*cn tout temps endiuerfes façons amp;nbsp;^^^ nieres,ayant refifté derout (on pouuoir parla bouthede Rom 22 (es faux prophètes aux faints Prophètes que Dieu a en-ierem.2« üoyeziadisàfonpeuple Mais ça efte lorsprincipalement *^*- que ce malins efprit a fait fes grans eftorts,quandil aveu que le regne de noftre Seigneur lefus Chrift eftoit par tout eftabhamp;auancé triomphammentjnonobftant l’impétueux rauage des afpres amp;nbsp;fanglantesperfecutionsqud auoitefmeuës endiuers lieux amp;nbsp;par long temps. Alors n’oubliant rien de fes plus dangeureufes amp;nbsp;pernideufet rufes eft venu par deffous terre, cuidant parles mines' trainees faire tresbucher en ruine la forterelTe de Sion. S’eftant couléamp;glifTëfinement au milieu de la place, amp;nbsp;ayant attiré à (by plufieurs de ceux qui eftoyent en garde, a donné vnechaudealarme,penfant auoir toutgaigne'. H a fair leuer du milieu de la Chreftienté plufieurs heren# ques pour impugner le Chriftianifme amp;nbsp;luy faire la guerre, lefquels fe (ont feruisde l’Elcripture fa in die abufant d’içeUe pour luy contredire,en renuerfer la foy .Tels ont efte
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êflé les Ârricns, les SabelUensJes Marcionîtes, les Man U îheensjes Cathares,lcsNouatiens-amp; autres tels fembla« bles, les erreurs dcfquels combien qu’ils ayenteftéà bon iltoift condamnez, comme ils font encore àprefent,amp; î’yenc efté quelque temps comme fupprimez amp;nbsp;enfeuelis: ^outesfois ceft ennemi de Dieu amp;nbsp;du genre humain qui •icpeut demeurer en'repos, a femé de rechef au champ (lu Seigneur partie d’vne telleyuroye qu’on void pulluler *uiourd’hui en quelques lieux.
Mais la plus lânglantc ^c mortelle playe,qu’il a taché de ^^irejÇa efté dernièrement par le moyen d'vnicunehom-®^£)auquel ayant mis en tefte pluheurs horribles amp;nbsp;dam# ’'iblesopinions contre la veritéauthentique desEferw ’uresfaindes, amp;nbsp;cotre l’honneur de Dieu amp;nbsp;de/es (ainéfs ^fophetes amp;nbsp;Apoftres ,il f’efteflayé tant de bouche que Pstefeript d’empoifonerquelques vns decevenin pefti-'^ntieux amp;deteftable , pour en infefter puis apres tout ^'^niondc.
lleftoit natif^c Sezanepres d'AthignicnRctcUols, amp;nbsp;fînotnraoitNocl lournct homme graille amp;roulFcau,amp; ^emoycnne ftaturc,aagéde x8ans.llauoitcftéautrcsfois ï'ipaisbasjamp;autrcs lieux circonuoifins,d’où (corne plu-^'turs eftiment) il a puifé le commencement de fes mau* •^Itcsconceptions. Dépuis enuiron trois ou quatre ans il fitfemblâtd’eftrcderÈglifereformée; carceneftoit pas '^tcoeur ni d’alFcdion,comme depuis il l’a monftré, n’ayant autre loy ne religion, que celle qu’il vouloir forger amp;nbsp;brftircnfoncetueau’.._! nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.
Pour paruenir àcelàifon deflêlncftoit en premier lieu *^îbolir entièrement Vauthosité de l’Efcripture fain etc, Stpcrfuadcràvnchacun, qu’il ne f’y falloir aucunement ïncftcr;failant mâlieieufement comme ceux Icfqncls, koulans forcer quelque place à coups de canonyils abbx* A üj
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téntprett^icremenr les desfaufes des afficgcz,pour eött^ tinuer leurbateneauecplusgrandauantage. Püisil prw tendoit ayant gagne ce point de faire fes triomphes,amp; de jnener vnchacun par le nez par tout où il luy eut pieu, amp;nbsp;leur faire accroire que vclfics font lantcrncs.Ainfi enco-damnant toutes autres religions, il prefumoiten dreflet vnctoute nouuellc,comme vn autre Mahumet,
- Quclqu’vn (peuteftrepenfera) queç’aitefté quelque grand perfonnagne amp;nbsp;home de fauoir, d’auoir cntrcprins vnc telle befonge.toutesfois il nefauoit autrechofequÇ lireamp;eferire, aucc vnpcu.d’Alleman amp;Flammanqu“ parloit,(anscntcndrc vn (cul mot de Latin.il fut quelque temps fimplc Soldat,puisMaiftrcd'cfcolcau village,oui enfeignoit à lire amp;nbsp;eferire aux petis cnfans.
Il auoit félon fbn proccd faiddcuxliurcs,lefqucl$ ‘^ auoit eferipts en charaderes que nul autre que k/ ®® delà police, félon qu’il auoit fongeL- comme f'il eut eût quelquenouneau Prophète, ouqucIqucNuma Pompt* lins,ou quelque Solon,ou quelque Lycurgus,
Voulant commencera ferner fon poifoni ilf’adreÔe vn Samedy à vn qui eftoitdefa cognoifl'ancc,luydcfcou-urcce qu’il auoit aucœur ,luyfaid vn difeourS dufom maire de fcs deux liurcs, luy faiûnt montre de ccluy P^^ lequel il vouloir renuerfer l authorite de rEferiptureUjU de, lequel il promitdemettreen lettrecommuneamp;li‘ fable, amp;nbsp;le luy deuoit apporter le Mecredy fuiuant, pour le faire voir à quelque homme d’cfprit.-cftimantquiiy prcndroitgour,amp; que bien tort il poutoit auoir quelque* difciplcs.
Telle choit doneques fa pen fée amp;nbsp;fon intention. Mâi* Dieu qui eft ialoux de fa gloire, amp;nbsp;qui veille toufioutî
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! pour fonlfraehne voulant pas qu’vne fi malhcurcufc en -trcprinfcvintaudcllus,l’arrefta tout court par ladiligen-*6 louable du Seigneur Preuoft dcMctz amp;pais Melfin» ’}uilc vint prendre aucefes Archers au village de fainde ^îfincle Lundy fui uant, com me il eferinoit ledift liuregt; ^Icmcnaprifonnicr à Metz, où eftant interrogue de ce ^'UtCjqui n’eftoit faid qu’a demy,requit (tant il fut prodi-Sücdcmanifcfterfcsblafphcmes) qu’illuy fut permis de ^Parachcucr,cc qui luy fut accordé,
Celiurc ayant efte' veu, leu amp;nbsp;examiné, a efté déclaré' fed’Atheifmes amp;nbsp;blafphcmcs exécrables,amp; non ene o ]®ouys,contre Dieu amp;nbsp;les fainûcs Eferipatres, tandans à ^^ubuerfion de toute la Religion Chreftienne.
Entre plufieurs inrerrogats à luy faits, luy ayant de* *®îndé filnccroyoit point, quclcfus Chrift fut vraye* ®'«nt le Fils de Dieu,a refpondu que Non,montrant bien f’fcclaqu’iln'auoitpasmcillcurcopiniondc noftrcSci-^r» que Carpocrates, Cesinthus, Ebion amp;nbsp;autres an-^^nshcrctiqucs,amp; les Turques Mahumetiftes. lA^y ayant elle remontré quelques iours apres, comr “''’'grandement il erroit,dir,qu’il auoit failli, amp;nbsp;qu’il re* *®Snoiflbit la Bible pour parollc de Dieu, approuuant le ''''Senouucau Tcftanicnt.mais ce n’eftoit que debou* ‘''gt;amp;pourefchappcr;
?our plus ample declaration de (arecognohrance,!^' ^quot;pateferit vue cófclfiónde foy, laquelle eftoit voirc-
'’'t pure,en ce quelle côrcnoit:mais n’eftoitaffez am^ |'')Pour donner a cognoiftre de quelle Religion il vou*
1 , i’'ftre.Parquoycftantenquis,qucl‘lcKcligionilvou-^®* ^^ refponfe,qu'il ne ponuoit fe rcfoudre,pour j/mctfitcdcs opinions qu’il voyou efticcnl’vne amp;cn ’utteReligion fur le point delà Predeftination ; iufques ' '^'^Îi'ilcncutcôfcréauccgcnsde fmoirtintd’vnepart
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que d’autre. Cc qui n’cftoit qu’vu cfchappatoirc. nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;?
- Du depuis Icmcfmc interrogat ayant cftéfaiiâiArC: montré qu’il auoir eu afle de temps pour y pcnfcr,amp; i^ïÇ' foudrea quelle Religion il fc vouloir tcnir.Rcfpond qu’il vouloir demeurer en la Religion de les Pcres,cn laquelle il auoit efté baptifé. Mais ce n’eftoit que pour efeapperpât ce moyen,comme il penfoit.
Quant a l’autre liurc, qu’il auoit aufTi efeript en chari' dercsjamp;ncl’àuoitpas mis eu lettres communes,on lu/ en fit faire quelque left ure par ci par là :dont on oyoit cho fes eftranges amp;nbsp;ridicules, des loix,3c ordonnances queçc Maiftrc Législateur vouloir cftablir,tant pour le faiû “® la Religion,de laquelle il fefaifoitautheur,qucdclapoll' ce, amp;nbsp;ne vouloir pas le reciter.
En fin veu amp;confidcré les horribles blafphctncsqu11 auoit volontairement amp;nbsp;de fon plein gré misparefetip^’ amp;nbsp;maintenus de fa propre bouche, contre l’honneur o® Dieu amp;nbsp;la fainfte amp;nbsp;factéc Trinité,niant Icfus Chrifteftr^ le Filsde Dicu,amp;dilàntque l’Efcripturc laindceftpl^l^^ de fables,de toutes refucries amp;nbsp;menfonges, amp;nbsp;queMoy*® ' aefté vu meurtrier,vncnchantcur,amp; vn CapitalnedcßU gansamp;meuttriers. lia efté condamne pour reparation d’vnctelle impictéamp;blafphcmcs,a dçmandcrpatûoii Dieu,au Roy,amp; à la Iuftice,icttcr fes limes amp;nbsp;papiersdan^ lcfeu,amp;les voir brusler en fa prcfcncc,amp;luypuisaptf$ eftre bruslé amp;nbsp;réduit en cendres.
La fentencc de mort luy ayant efté prononcée, on lu/ demanda, f’il vouloir quclqu’vn pour fc conlolcr.àquoy ilrcfpondit,qn’iln’en vouloitpôint, ne d’vnc ne d'autre Religion. Eftant ncantmoins exhorté par plußeursgciU de bien àrccognoiftre Icfus Chrift pour Fils de Dieu,Sa ucur amp;nbsp;Rédempteur du monde, n’y voulu taueuncnien entendre,de mourut endurci de obftiné.
Voila
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Voila quelle à efté la fin de ce poure malheureux, a Quelle il f’eft précipité par fon outrecuidance amp;nbsp;folle Pfefomtiou. car combien qu’il n’eud aucun falloir,com» '''îdita efté ci dcftus,amp; qu’il fem blaft à le voir amp;l’ouyr Mer,quil l fut humble amp;modcftc :toutesfoisilnounf-ûitenfoyvncorgucilamp;opiniatrctéindomtablc. Ainfi ‘Snorant deuient quelque fois temeraire amp;nbsp;audacieux, ’’flâchant ce qu’il fait, Apenfant eftreoùiln’cftpas.Et quot;y^rien de plus inique amp;dangcurcux (ainfi ditlc Co-'’'‘^c)qucccluyquine fçaitrien. C’eftdonc vnc mau« Mcb«ftcque l’ignorance,accompagnée d’orgueil. Les “liples ignorans tomber quelque fois en erreur par leur *8iioranee:mais cftansinftruitsamp; enfeignez reuiennent ’'’bonchemin.d’autât qu’ils font dociles. Qjiant aux or-* S'Jrillcuxamp;hantai ns,qui cftans affamez dc quclque vai-'’^gloirc veulent paroiftre amp;nbsp;defirét acquérir bruit amp;nbsp;rc-*’oni,oresmcfmcqucccfoit parquclqueforfait cftran-ê'(ainfiqa’Heroftrarusqui pour faire parler de foybrusla ^'cmplcdclagradc Diane en Ephefe) ne veulent rien ^^Hterde leurs follesamp;vaincs imaginations, ne fc lail^ ’^fvainerc par aucunes raifons ,• ains l’opiniatrcntàl’en-'^tîtrCiSc tant qu’ils peunent. d’où vientee que dit Sainft Cont ^''gnftinque l'ambition eft la mere des hérétiques. ®p'^ ^*
Or combien que ceftuy ci fut fort adonne à fon fens ^âfreftéà fcs damnablcsopinions,il Peft montré néant-^oinsinconftâtamp; variablc,en ce qu’il f’eft dcfdit amp;nbsp;retra par quelque forme de confeffîon, de laquelle il a efté Pârlécideflus. amp;nbsp;puis quand ayant déclaré qu’il vouloit ''‘Often la religion, en laquelle il auoir efte baptize, il n’a ^outesfois oneques voulu auoüer IcfusChrlft eft re le Fils “«DicuncfonSauucur.Enquoyill ’cftmonftré fcmbla-Wesauxhercticquesdu temps paffe, Icfqncîs à caulc de
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8ocriiu.t aux Chameleons en l’hiftoirc Ecclefiaftique«
En telle variété amp;nbsp;inconftance il y a eu de la malice amp;nbsp;aftucc,quand parfaconfelTjondefoypenfantamufer les gens,ilncdeclaroitpoint,defquels il vouloireftre,ayant auffi cela de commun aucc ces hérétiques là, de la rufe defquelsSainft Hilaire faid mention, eferipuanrarEW' perçut Conftantins.
Ilncfaut pourtant obmetre,qu’il ncfctroublaftpas beaucoup a le voir.quand il ouy t,qu’ii luy falloir mourir, amp;fembloitallcr aulieude fupplicccommcrefoluamp;afl’u ré. Dequoy onnc fcdoitesbahir,cftantcela vnfigneamp; tefmoignageeuident del’cfficacc de Satan,en ceux qu’il tient, ainfi en fespieges: aufq^udspour mieux colorer fes impofturesilperuertit Icfensamp;h raifon, pournépeitap prehender lcspeinesamp;tourmens qui leur font proches, comme f ’ils eftoient bien fermes amp;nbsp;eonftans en leurs propos: combien toutesfoisquecen’eftqu’vneopinia^ treté amp;nbsp;obrtination. Telle forfencrie f’eft montiéc iadis en quelques hérétiques, ayâtfoufFert la mort pour leurs mefchantcsopinions:à caufedequoy ils font appelez en Iju.j. l’hiftoiresEcclcfiaftiquesd’Eufcbeparvncabufiondclan gage, Martyrs desherefics. Aulîi le Diable a fes martyrs, quifont les tefmoinsamp; defenfeurs de fes fallaces amp;nbsp;abu-fions,.amp;i en font trouuez de fi impudensj iufquesàdire, q^ue les peines qu’ils endurent,eftoyent martyrs. Dequoy S. Auguftin eftautheur elcrfuantcontrc l’Epitre depart menian, où ilappelc les peines de ces hérétiques, les peines de leur fureur. C’a cftequot;vne confiance amp;nbsp;magnanimi-
• nbsp;nbsp;té,vrayement héroïque,amp;digne d’admiration,quand les fidèles ChreftiensafTeurez de la vérité de Dicuamp; de la do Ûrine de l’Euangile denoftre Seigneur lefus Chrift,n’ont voulu flcchir,amp;n’ontpeucftTeesbranlczparaucuncniC‘ nacc desperfecureurs, n’ont peu eftre vaincuspar la violence
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lanced’îccux rains font demeurez fermes amp;nbsp;conftans an iiiilieudes plus afpres amp;nbsp;cruels tourmensdelamort,ef-’ludsilsontcfteconfolezóc fortifiez par l’efpritde Dicu. •Jemourir pour vnc mauuaifecaufe,contre Dieu amp;nbsp;fa pa-folc,c’cft vnc rage amp;nbsp;fureur la plus grande qui puiffe eftre.* ’laquelle font pouffez tels malheureux, par fefprit der-^cur.quilespoffede. Dequoyilyaeu vn exemple prodi- j“^^ ê'cux en Boheme après la mort du Roy Venceslaus, S’c-ftanteslcuécence royaume là vnefedc, de ceux qui fc •’ommoyent Adamiftes, allans tousnuds, amp;nbsp;ayans entre furiesfcmmescómunes,foubs Ia conduite amp;nbsp;par le mo-fifd’vn certain Picard, qui fe difoit eftre fils adoptif de ^ieuiIcanZifcaquicommandoicàla plus grand part des ßohemes, ne peut porter vnc telle vilennic amp;nbsp;turpi« tude. Parquoy courut fus vnc telle canaille, amp;nbsp;les tailla kousen pieces, hors mis deux femmes,qu’il fit referuer, Pource quelles cftoient cnceindes, Eftans deliurécsdc Ifwsenfans.amp;nc fe voulans départir de leur manière de ftireaccouftumée amp;nbsp;dcteftable,furet bruslées: amp;nbsp;ne ccf-Iftcnt de chanter, tant qu’eUesnen pcurentplus.
Or combieniuftementeeftuy ci a efte condamné a Epift.;»-Wourir,iln’yapcrfonncdcbonamp;fain iugement eftant^'’quot;^ homme Chreftien ^craignant Dicu, qui ne raduoüc amp;nbsp;Parm. confcfrc.Carfiainfieft,que les hcrct:qucs méritentvne Bemar. telle punition félon raduisamp; le iugement de S. Auguftin, çP“ ^5^ 8cde S. Bernard; amp;nbsp;la loy ordonne que les Manichéens ferm 66. foyent mis à mort,amp; ceux aulTj,qui font fi audacieux que ‘^“‘^ '^“’ d’enfeignerchafes illicites, amp;nbsp;qui deftournent Icsautrcs ^ s.^’ delà Religion Chreftienne après quelque fede eftrange.- i-s Tit 13 Combien plus ceftuy là eft coulpable amp;nbsp;digne demort,qui ^® ƒ P® eft pire qu’heretique? Gel uyeft hcretiquc(dit S.Auguftm) Lib.quîft. qui par fauffes opinions corromp la fynceritc de la foy. ce ^“*^8' *• qu’il faid,non en tous les points amp;nbsp;articles de la foy, mais quot;^5^quot; lû.
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en quelques vos, ^ quelque fois en vn feul. comme pour exemple : Les SabbeUiens nioyent la diftindionde trois perfonnes en vne eflenee de Dicu,amp; f accordoyent à tout lereftcdePefcripture. Les Arriensnioyentl’Eternitedu Fils de Dicu,amp;nccontredifoyent nullement aux autres points de la foy. Les Eutycheens ne vouloycnr point admettre l’humanité de Chrift, aduouans ce pendant tout ledemeurant deccquel’EgUfccroyoit. Maisecmaiftre dodeurreiette non feulement dcuxouplufieurs articles de la foy des Chieftiens,ains lesabolis tous entieremeut, en tant qu’en luy eft .• eftât fi malheureux de dire,que tous les liures de la Bible ne font que fables Ôc menfonges. L’heretique Carpocrates reiettoit la Loy feulement, fans pafferplus outre. Cerdouianus amp;nbsp;Scuerianus mefpri-' Ïoycntlc vieilTeftament,mais non paslcNouueau.Lcs Alogiens ne receuoyent l’Euangile felô S. lean,ne LApo? calypfe,approuuanttoutesfois les autres Eferiptures-Et les Manichéens netenoyent conte du vieil Teftatnen^ ne d’vne partie du Nouucau:dc l’autre toutesfois ils fe fte uoyent. Mais ceftuy ci pire que tous ceux b, ne reprouue pas feulement quelque partie de l’Eferipture, mais la re-iette toute entièrement comme fabuleufe amp;abufiuc. Dont il a efté d’autant plus abominable amp;nbsp;à detefler.
Eftant l’Eglifede Dieu edifice fùrlcfonderaeutamp;do^ ûrinedes Apoftresamp; Prophètes, comme S.Paulmontre Chap.2.' auxEphefiens,chacun des hercriquesanciens à tafehéde faper (parmanière de parler^ en quelque endroit de là muraille de ce baftiment Spirituel gt;nbsp;ou d’y frire quclquû î brefehe amp;ouucrture. mais cemefehanr f’eftdutout ef* forcêdel’abatrc amp;nbsp;renuerfer dutoutdcfonscncomblc, amp;lcdefmolirrcz pied rez terre,luy oftantfes bafesamp;fou dcmens,aflauoirles Eferiptures faindes. Parquoy nous pouuons bien dire, qu’iln’y eut ramais hérétique, fi pci-nicieux
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^'Ciçux ne fi coulpable que ce garnemet ky, amp;nbsp;qui mieux ^tita d’eftre arraché d’entre les viuans.Contre les facri-J^^sPaganiques les Empereurs Chreftiens(dit S. Augu- y^^^j’'^ ‘«n) Ont ordôné par leurs loix, peine de mort à ceux, qui * '^toyent tels facrifices .• montrans en cela combien peu ^udoit efpargnir ceux, qui ne tiennent conte de laKeli* S'onChreftienne.
ParlaLoydc Dieu cfcritcauLeuitiquexo Chap.eft ^i^donejque le blafphemateur qui aura tranfpcrcé le nom ’‘^lEternelcn lemaudilTantjfoitmis àmort. Ccquifut PKmicrcmcnt execute en la perfonne de ccluy,qui auoit ^ftrangement blafphemé,comme ileft recitéau mefme ^*Up. Ç^vne telle impiété ait eftè capitale en la Republt Wamp;Elglifed’lfracljil appert de la mort de Naboth,àla^ 'l'idleil fut condamné par fauflcaccufationdeblafphe- ’ ®-o”* Recentre Dieu. C’eft pourquoy les luifs ont voulu la# Wcrlefus Chrift,eftimans qu’il auoit blafphcmé defe di-f^Bilsde-Dieu. AinsleconfêildcsSacrificateurs amp;nbsp;An-^'cnsdelerufalemcôcludc5treiceluy mefme,qu’ileftoit ï®*“*** '^oulpable de mort, pretendansla mefmeoccafion que '^'ffus,en S, Mathieu 26, Chap,
Ce grand amp;nbsp;redoubté MonarqueNebucadnezar tou-^liéde la crainte amp;rcuercncc de Dieu, parle miracle faift ^tiUfornaifejOrdöna parEdiél (quoy qu’il fut idolatrc( Wquicôqueblafphcmeroitle l)ieude Sidrach,Miïâch, ^tAbdenago,de quelque peuple amp;nbsp;nation qu’il fut,fcroit ^isen pieces,amp; fa maifon réduite en rctraids.Or f’il y eut
■Sinais homme, qui ait efirangement blafphemé contre I^ieu,amp; tranfpcrcé fonfaind amp;facié Nom^pourditramer Û renommée amp;maieftc diuine ,ça efté ce malheureux, (ia3ndiiravouluarguerdcfauiretéamp; menfongeen faPa-tole,quicfl: rEfcripturcfainâ:e:laquelieiladiteftremen# fongcrcamp; pleines de fables. O quel blafphcmé! On ne
. i nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;B ü
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fanroit faire plus grande iniure, ncplusgrand defpit à va hommedecœur, que de lödcfmentir,ou {appeler menteur. D’où viennent entre leshommcsles plus fafeheufes querelles,amp; les plus grâds combats amp;nbsp;les coupts d’efpcc# Si le crime de Ide Maiefté humaine eft capital, com«’ H’’*cnploslcdoi(eftreceluyqui cftdelefeMaieftediuinc.'’ ” nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Tel eft celuy duquel il eftyci queftion»
Quand ilnyauroit qucîordonnancc, quieftau^ Chap. du Deuter, touchant le faux Prophete,qui veut introduire des nouucaux Dieux, amp;nbsp;vue Rcligiô cftrangC)d® laquelle on n’ouytiamaisparler (telleque cemaiftre doseur amp;nbsp;fongeur de fonges a voulu mettre en auant)cllc fuffir pour montrer,com bien iuftement il a efté condamné à mort, ores mcfmc,qii’il eut faid quelque declaratie de lèrecognoiftre(cequi n’a efté que par fcmblant) Ho* deu eftrepourtant exempt de punition, nonplusqndc meurtrier, lequel ayant perpétré quelque homicide,encore qu’il lèrepente,amp;; en foit marri,nc merite pas moins perdre la vie.
ƒ C’aefté donqucs par lès horribles blafphcmes, qn'ü aeftécodamné à mort,lefquelsie n’ayfaid que toucher cy deflus en genera I,referuant en ce lieu le récit particulier de quelques vns,dcfquels on mcdônaccrtain aduertifl^ mentleiourdedeuantqu’ilfurfàit prifonnier. l’enreci-teraydoncquesyciquelques vns, pourlesrefuter,amp;nion ftrerà vnchafeun. Combiencefthomme aeHépoulledc l’efpritmalin, devomirtelsamp;limefchanspropos. îlfe-roit bien àdefirer, que telles chofes fuiTent entièrement fupprimtes amp;nbsp;enfeuelies,amp; q ue la mémoire en fut du tout efteinte. mais d’autant que telles parollcs ontefle'diuul-guces,lt;5c quepluficarsen fontabbrcuuez; afin quede/î , me febans proposa ne demeure point de fcmpuleenl’en j cendement d aucuncpcrfonnciiJcftcxpedient amp;ncccf-faire /
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û ire d’en faire quelque récit pour les refutçrgt;amp; les faire a* iioirtantplus en horreur,amp;apprcdre parce moyen à l’a* • r fefter tant mieux à laveritéde i’Eferipturc fainfte. lieft Acquis defauoir quelles fijnt les rufes amp;nbsp;finefles de Satan, ^^H ne cefle jamais^ de prendre nouuelles occafions de Troubler la foydesenfansdeDieu. lieft bon d’eftreaduer Me quelles armes ilnousvcutcôbatre,amp;parqucl cn-“toit ilnousveutalTaillir: afinqu’eftans prémunis,nous Voyons tant mieux preparezpour nous m ettre en deffen* IcÀluy faire tefte,amp; le rendre confus. Il y a des poifons amp;nbsp;'12sScobesvcnimcufes,qu’ilcftneceflairedecognoiftrc, oon pour en mcfvfcr,.maispourf‘cndonner de garde. Ainfilcs Peiesamp; doreurs anciens ont bien voulu prentte la peine, de recueillir routcslcshcrcficsquiauoyent 'Udepant eux, ouqui eftoyent de leurs temps, quoy ^u ily en eut de bien e ftranges amp;nbsp;monftrueufes: amp;nbsp;les ont Wesen veüc, pouraduertiffèmentà vnchacun. Ce qui ^^ *«ftéfaitpatEpiphaniusamp;parS.Auguftin. Aulü envoy- vukueusî Onsnous vngrandcatalogue amp;nbsp;longue iifteau décrétée de livrée Gratian, qui ^efté tirée d’Ilidoire-
Voulant ccftuycîrenuerferrauthoritédel’Efcritu-*5fainfte gt;nbsp;lia comencépremierement par les cinq liures deMoyfc, eftimant que ficeux ci (qui fontreputez eftre ^fondement detouslcs autres liures),eftoyent rCndut. inualidcs,quc toute la Bible fcroitdc nulle valeur..
Orcomhienque félon le dire commun'des Artiftes,. *lnefaut point dilputer contre ceux qui nient les prince PfS)ie veux bien toutesfois entrer en lice pour combatte' âttcmbarc,rcc.môftregt;amp;lercndreconfus,cftantarméde ^Vérité de Dieu,qui eft irrefragable amp;nbsp;inuint iblc.
Auant toutes tlaofcs il f’atachc à Moyfc,amp; le diflàmc tînt qu’il peut, 1 appellant ennemi de nature amp;nbsp;de tout le Jérchumain,meurtrier execrable,amp; Capitaine de meurtriers.
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tfierj’amp;bfigans: aufqucls il fit commandement rfe tuer Denur. ficcager tout, lors qu’ils entreroyent en la terre de Cha* Wemb t ^®’*^’^ leur fit occir toutes les fern mes, amp;nbsp;tous lesen/ fans masks,qu’ils auoyent efpargnez en la defeonfiture des Madianites, ne referuant que les filles vierges. Voila commentcechien matin a abbaye vilainement contre le faintlperfonnage, excellent Prophète, amp;feruiteurdc Dieu,
Si Moylcauoitfairfaire telleschofes delbnpropre mouuementamp;authorité priiiée, il n’y a point de doute, qu’il ne fut à reprendre, mais ayant rcceurelscomman* demons de Dieu, lieft hors de toute coulpe.amp;rantf’cfl faut qu’il lbitcoulpable,quc Ibnobeiflàncceft dignede louange. Qti’iJ en ait eu le commandement de Dieu expres , il appert du commencement du tî. Chap. du Deuf. où il dit: Voici les commandemens amp;nbsp;ordonnJnccsamp;les droits,que l’Eternel voftre Dieu a cômandez,pour vous inftruire, afin que vous les facicz en la terre,en laquelle vous entrez pour 13 poffeder. Au5t que de reciter l’hiâoi-ce delà deflâite des Madianites, il dit au commencement du Chap. )i,des Nom b. quel’Ercrncl luy parla,difant, faf U vengeance Car les Madianites. Maispourcequ’il reuo-que tout cela en doubte.nous parlerôsdela choCeenCoy, Si confidererons, Ci c’eft choCe non coaueaablc à Dieu, d'ordonner tels Sc Cem bla blés explois. nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;,
Il eft lüfte de fa nature,pour faire iuüice St punition nbsp;nbsp;nbsp;1 desmeCchans : comme ileû bénin Ôcfiuorable, enuets ceuxqui C'adonnentà bien faire,amp;taCcherde luyobéir, nbsp;nbsp;/ carCi ledcaoirdesPrincesôcMagiûrarsterrienseAdepa nirlcs mal fadeurs: cobien plus appartientUà Dieu, qui eüleCoaaerainlugedetoutrvniuerStde faire vengeance des iniques Ôcmalviuansf Si felonie droit desgens Sc lof nbsp;nbsp;i
denature tout meurtrier doit eûremis àmort : il nfi ƒ : nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;point /
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point de doubte gt;nbsp;qu’autanr de meurtriers qu'il y aura, ils ne foyent tous coulpables de mortgt;quaRd ils feroyent dix niillcamp; d’auantage. Autant en faut il dire des adulteres, desinceftueux,des Sodomites,^autres tels vilains mon Ares,amp; des Sorcicrsau(ïï,Magicicnsamp;cnchanteurs,Lef-4ucls d’autant plus qu’ils ferôten grand nombre, plus ils ferontdemaux, commettront tant plus deforfaifts: amp;nbsp;fentplusilsprouoqueront la vengeance de Dieu fur eux iléurdeftruelion. Si donc les habitans du pais de Ghanas an,amp;leurcircôuoifinsont cftéfiabominables queeela, cômenous tenons.- il ne faut pas trouucr eftrange,fi Dieu fesayoulu extèrminenCe que nous potirons dire des Ma dianites, Icfquclseftansdefcendusd’Abraham,au lieu de defauorifcrlcslfraclitesen lcurpafldgc,auquelsils atou choyent de parantagc,entrcprindret aucc lesMoabjtes de Courir fur cux,amp; de les mettre a val de route par execrations magiques. Dequoy nepouuans venir à bout, furent fi vilains «5: infames, que de leur proftituer amp;nbsp;abandonner feutsfemmcs,afindc lesfairecheoirpar fornicationchar Mlcamp;fpirituellCienl’indignafiondeDieu. Parquoy ce n’a point efté fans caufc, qu’eftans de mefrae calibre que fesautres, ils ont receu vn fera blable traitement.
Quant auxcnfans,puisqucdc nature aucc tous IcEpheCî. genre humain ils font enfan s d’ire (corne nous croyons) amp;nbsp;lot coulpables de mort éternelle,fans la grace de Dieu, ■ laquclleeft auiourdh’uy reprefente'ep3rleBaptcfme,cô-weauciennemét parla Circoncifion:ilne peut eftre que ’ iuftcment,fi Dienn’en vcutfaircquelqucpunitionence nionde, mefmemcntquandils fontenfans de mefehan-tcsgens,dcfqucls ilsvifitelesiniquitcziufquesà la troi Exoiz«. fielmc amp;quatriefmegencration.Si le crime delete Mate-ftehumaineeft reputéfi gricf,quelesfîlsdeccux qui en æ^.^Jt** font attains ôcconuaincus font par la difpofniö du droit i. v.
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priacz,mcfîne de l’héritage maternei,amp; de tous leur pro-ches parans,amp; de toute fucceffiô, amp;nbsp;ne pcuuen ricnpren. dre des teftamens desautres, afin qu’ils foyenttoufioürs poures amp;nbsp;indigens, pottans fur eux côtinueUcmcnt linfamie de leurs peres:amp;ncpeuuenteftrereceu aux hon* ncurs,ncafairc aucuns fernians,ôc faut qu’ils foyentre^ duits en vn fi mifcrablc eftat, que la mort teurdoiteftre pour foulas, amp;nbsp;la vie pour vn fupplice amp;nbsp;tourmfcnt perpétuel :amp;fîàlarigucur ilsmcritent vncmefmenwrtque leurpetc (comme ileftdonneà entendre par.làLoy^com bien plus ceux là, dcfqucls les Pcrcsfcnt crimincU del«® CadL Maieftddiuine? Tclsont eftclcs Chanancens amp;nbsp;Mâ(lw-iul.m«cft nites,lefquels par leur abominations,infamctczamp;U’’7 ^'^- nbsp;nbsp;nbsp;ccobftinéeontdcshonoréDicu,cntantqvLcncuxacftc,.,
amp; luy ont refifté tant qu’ils ont peu-Du commandement du Roy Dagobert lavillede Poitiersfutcnticrcinentde-ftruitcamp;faccagéciamp;parglaiue St parfen, laquelle exccu' tiononexcufc,quoy qu’cllca efte terrible amp;nbsp;violente)pat ccqueleshabitans auoyentcômis crime de lefe Maiefte, en ce qu’eftans fubieflts de Dagobert, ifs auoyent donne fccours,aidc de gens amp;nbsp;d’argent aux ennemis d’iceluy Combien de ruines Si pertes d’hommes iniques aux pe* tiscnfiinsfontaducnucs Si aduiennent encores aumenü de par inondations d’eaux, amp;nbsp;par rrcmblcmensdcterre? Lcfquctsaccidcns neprocedans point d’ailleurs quede l’ordonnanccScvolonté de Dieu,ne peuuct cftreque iu' ftcs,comme cftans les effors dniufteiugement de Dieu. Autant en faut il dire de Poccifion des cnfans Madianites amp;nbsp;des Chanancens,laquelle ayant cftéordonnée de Dieu iuftement, n’a peu eftre exécutée que iuftement, quiconque foit,par qui telle execution ait cfté faille.
Si c’eftehofe irridique, que le Magiftrat ayant fait le procez des brigans amp;nbsp;meurtriers* Les liures entre les-
mains
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^â’ms de fcs Satcllitcspour en faire la punitio.Pourquoy ^fouucraon eftrangc,fi Dieuavoulu^quélcsMadianires, A(norrhcens,Chananecns, amp;nbsp;tels autres peuples, ayent jfte deftruits par la mainsdesKraeUtes ? Et fi celuy qui de ‘*uthoritcamp;ordönanceduiugcexecutant à mort qucl-W tnalfaûcur, ne pent eßre tenu pour homicide, ains eftre repute miniftre de iuftice:poürquoy dira on que Woyfcamp; le peuple dlfracl ont efté desmeurtries , ayans Execute le mandement de Dicu^Eftantia guerre iuftcamp; *tgitimc,on ne peut charger d’homicide,ceux qui au com Augult “«ou en bataille taillent en pieceslcscnncmis.'Orn‘y a ^^J ^'^ *lpoiut de guerre plus-équitable Sciufie, ne mieux fon-’^tc, que celle de laquelle Dieucftautheur/ôc que fc faift
' P«foncommandement exprès. Telle a c(lcccllc,quelc Pcuplcdc Dieu a faire côtrclcs circocis en diuers temps, ^fousdiuers choies. Lelqucls tant Peu faute qu’en cela *l$foycnt coulpables, que pluftoft ilsfont dignes de loult; '“gc» pour auoir obéir à Dieu. Araifondequoy aulTi Gc-^'on, amp;Barac,amp;Samron,‘amp;Icphthcs,amp; Dauid font re? jj^j, ,j^ “ommci, dc eequepar foyilsont combataics royau-®’cs,fcfantmontrezforts en bataille, amp;nbsp;ont repoufle le îitnpdeseftrangers. De toutesIcfqucls chofesil appert Combien impudent amp;nbsp;effronté a efté cegarnement, d’avoir voulu ainfi diffamer Moyfc, duquellc renom amp;nbsp;au-thorite ne peut aucunemen t eftre amoindrie par tels ab-hois, Ily a cu desautheursprofanesqui ont fait mention deMoyfe en leurs eferipts, comme Diodorus Siculus, Strabo, Corn.Tacitus amp;luftinus,qoi afait l’Epitomc de TrogusPompcius:tous lefqucls cöbien quils ayent par* h'de luy,autrement que la vérité ne porte,fi eftee toutes fois qu’il ne Pen eft pas tronué vn, qui l’ait ainfi blafmé, qu’afaiftec mcfchâtamp; malheureux.- amp;nbsp;yen a eu quelques vns de ces quatre qu’en ont parlé affezhonneftement.
C il
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Or comme çc galant a detradé vilainement de Moy-fcgt; il n’a non plus efpargné le nom de lacobjudappclant autrement que trompeur.
Si nons difionsjque lacob amp;nbsp;les antes Peresontefté parfaitementiuftcSjamp;qu’cneuxiln’ya eu rien à redire,il auroit quelque occafion déparier, mais puis que nous ne nions point les vices qui ont efté en eux, que mefmes l’Efcripture remarque, pourquoy les obiede il, commefî on eftoit en difpute decelaf Nous ne deuons pasapprou-Contfet uer,dit S. Auguftin, tout ce que nous lifonscs eferitures, eaui quclcshomœcsontfaitjaçoitque parle refinoignage de Dieuils foyent louez. C’a elle la vieille rufe de Satan, de vouloir delgouter les hommes derEferipturefainde par vnc femblablc occafiô.Dont eft aduenus, que les Ma* Ijb.»2.ca niéheens (comme dit S. Auguftin) ont reiettéles bures fZia'* dcl’ancienTeftamentjàcauledequelquesmcsfaiâscom mis par certain perfonnage de renom q,iii y font recirez.
Quantàccqu’il a allègue des verges verdes entrecou Ceâ péesamp;mife dedans les auges aux gais des eaux, pour vne ’* cfpeec de tromperie.
C’aefté vne induftric tiree deraifon naturelle,que Dietià donnée à lacob,pour tccompenlc dutempsqu il auoit perduaucc fó beau pere Labau. ce que ne peut eftre réputé pour fraude, venant Paccrojflément du beftail de lanaturcaidécpar vn tel artifice. Pourquoy pluftoft n’a il parlé de la grande patience qui a efté en lacob au mi lieu de tantdetrauerfesamp; fafeheries qui luyonteftcdon nées par Labau enuironTefpace de vingt ans ? amp;nbsp;pour-quoy n’a il fait mentions de la confiance d’iccluy, amp;nbsp;de U fermetéde lafoy en laquelle il a perfeueréiufques.àla fin defes iousparmi tant d’afflidions amp;aduerfitcz qui luy font aduenucs les vus après les autres.^En cela il a bic^i monfire fa malice, amp;nbsp;de quel efprit il eftoit mené.
Apres
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' Apres auoir parlé alrifî indignement de ees fain ft s pcifonnages, voulant rendre flifpefts les cinq premier. Hures de la Bible, il a dit que Moyfeneles a pointefcritsgt;gt; ®ais que c’a eftc quelque autre, parce que la mort de Mo-, yfe eft récitée au dernier Chap.da Peut. lt;rgt;,p nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;-^
Et quelincohuenient y a il, que quelque autre Pro?! phete ,oule Sacrificateur Eleazar ait adioufte pour la fin i’hiftoire de la mort de Moyfc ? Qu’il ait eferit le Deutero-^-nome,ilappcrt parle ncüfiefme verfetdu îi.Chap.où ih cftdit,quc Moyfe eferiuit cefte Loy,amp; la donna aux Sacrificateurs filsde Leui,por tans l’arche de l’alUancç dePÉt^ijt uel.amp;àtousles anciens d’Ifrael.amp; pi us bas au verfeCa^^ «ftadionfté,quc Moyfe acheua d’eferire les paroUes dece-ft^Loyauliure,amp;.eommandaauxLeuités de prendre le Hure de cefte Loy,amp; le mettre au cofté de larchede l’alli-ancepour tefmoignage. Acecife rappo^te^cc que nousli^ fous au i4 hures du-fécond hure des Chroniques, vcrf.14^ quelcSacrificateur Hclcias irouuadans letcmple Iç li^ lire de la Loyde l’Eternel,qui auoit eftédôné par la main de Moyfe. C’eft donc vne choie laufe de dire,qu’autre que iuyy amislamain. gt;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;, .
il ticntîiu.e,ce.hureÀefté eferit en la terre de Chariaan,^ «qu’ilpcnfeprouder paVle vçrfet 47.4114. Ç^ap. dudift: Teurer, où il eft dit que les cnfansd’lfraclpofl'édcrcnt, li terrede deux Rols des Ainorrehcn$,quieftoyentoutre le loutdain, nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;.Uç .
Vray eft, qù-en la vhrfton commune amp;nbsp;vulgaire,tant la tinequefrançoilcoifÿrrtiùoe ce môt'/rlt;iiMamp;tmrr. toult; tesfais ce lu y duquel Moyfe vfc en ce paftage, doit eftre I prinsen vne fignificàtion toute contraire, ceft a fauoiri 1 pour CÀ,Dff4,félon l’aduis amp;nbsp;le iugemeut des plus deftes de noftretemps enla Lingue Hébraïque. Ainfifaut il lire non feulcmcutCndeft endroit.'Mais aufli au verfet ^rece» s nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;C üi
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dent amp;nbsp;au premier Chap.verfet premier amp;nbsp;dnQuiel'me,amp; au lo. amp;iç. vcrf«t4ult;.'ChapudcIofuc : comme porte auffi ia verkonde Vatabic , 'amp; Ia nouuclle edition latine de Francfort. LevoUaIjienloinde cc quilpcnfoit.
Recerchant TaagedeThare amp;nbsp;d’Abraham gt;nbsp;amp;nbsp;troult; Gen „.üanicfcritxjueTharéauoityo ans/quand il engendra A* braham,^toïr.quandnmorrutenCh3ran,dit,quilfau-droitacccötc,qü’AbrahamcuteupourIorsplus decent xxcutcans. amp;nbsp;toutesfoisiln’cnauoit pas So.
Iedisd*auantagc, qu onvoiepar le Chap. 16. que quand ïfmaeî luy naquit, il n’auoit queS6. amp;nbsp;que pour eda le nom bred c^.amp;de aoy.ïîelaiflènt point de demeurer en Îcurenticr. amp;nbsp;n’y a aucune repugnance ni côtrariete. Car quand il eft dit au verfe t a 6 de lo nziefme Chap que Tare engendra Abram,Nachor amp;nbsp;Aran ayant^o ansal nefaut pas entendre,qu’en vnc mefmc année ilacuccstroisfib, Il y a eu quelque in tcrualle de Temps entreia generatioa d’iceux, corne ileil bicnvrayfcmblabic. Il faut docpren# dre ces parôlieslà gt;nbsp;cô me fil cftoitdisque Tarécomenç» d’engendrer, quand il fut de l’aagc de70 ans. amp;nbsp;ainfi 6^ il expo fer necclTairement ce mot au dernier verferduem quiefme Chap, où il cd dit, que Noéaagede ?oo gt;ns en* gendra Sem,Cham amp;Iaphcth: IcfqucIs il appert eftrenais en diuers temps, amp;nbsp;auoir c dé de diuerfe aagc. Et puis fij| noter, côbienqu’Abrahamfoitnommélc premier, quit n’ed pas pourtant le premier nay, non plus que Sem »au paflàgc prealcgué du cinquiefmc Chap. Carileft monfltc au vcrfetai.du 10 Chap, quclaphct a cftélaifncdeScnigt; félon l’interprétation des pi us dodes de nodre d^^^,®“ la langue Hébraïque. Ce qu’il eft nommé le prcmicrjcel d’autant que toute Ihiftoirc fuiuante eft de luy,Scots fiens, luy cfiant com me le premier amp;nbsp;le pere des croyant* Or d’autant qu’il eft dit au 4. verC du lit Chap» qu’il a“®“ 75
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^J'injjquanddl partit de Charan, qui fut après le trefpas ‘ie fon perc.'par cela il eft aifé à recueillir, qu’en deduifant 75 ans dès loj. que fon pere vcfquit,on trouuera qu’il naf ^Mit eftant fon pere aagédet^o ans. Par ainfi eft eftée lare Pugnancc, que ce venerable a voulu icy faire paroiftre, reniant cftrcbicnfubtiramp;ingcnicux,detrouuerà redire ''11’Efcriptutefainae , combien toutesfoisqu’il ait efté *^slettres amp;nbsp;falloir.D’autant plus fa temeraritéamp;audalt; ^^ a cftcimpiidcntc,dc laquelle nous verrons des tcfmoi S^^agps plusamplcscy après-
De Sara il dir, que l'ayant fa idc ancienne, on parle Chap/J*. P^is apresd’ellcjcommed‘vncfemmcquiferoitcnflcur
*age pour ettre co nuoite'e.,
Cen'eft pas chofc eftrangenç incroyable, que Sara Picnqu’cllc fut dcgrandaagc,aittoutesfois efté quelque ’'tups belle femme : veu-meûne qu’elle n’auoit «encore porte aucuns cnfans. Sa beaultc a eftéde longue durée, ^omme par vn donipedaf amp;nbsp;particulier. Moylea efté en ^ßdÜbonne difpoßtion de fon corps,que iniques à l’aage ^^^^^ vingtsans, auquel temps il mourut, là veue nefut '“ point obfcurcic, amp;nbsp;fà vigueur ne fut poi nt amoindrie.
Du au Chap, dttmcfmcliore ilmetenauant corne 'Occhofcmalconucnablcqu’Ifmaelaagé de ij ans pour ^nioins,aprcs-f eftre mocqucd'Ifaac, (bitdit auoir efté PorteCommevn petit eufant par fa mere,amp;ietté làfoubs ''narbrc,dc pitiéqu'elleauoit delhy:.
11 adioufte du fien, qu’Ifmael'ait efté porté par là mc-rt gearde cela il n’en eft fait nulle men tioautexte.Quant ^^equiFeft dit,que lie le ietta foubs vn arbre, vray eft que iemot duquel vie Moyfc, figniße communément ietter, combien toutesfbis qu’il fepeurprendre pour cxpoféramp; jnettrecôme à l’aducnturc. ce quiconuient proprem ent
. ^cepaflage.Car Agar ne ietta point là Ibn enfant par dcflt;
dain.
-ocr page 24-daiftj-nepareoijroux : Maisie kiflalà à l’ombre foubsvn arbrCiA’ayAnt pasic courage de le voir mourrir,commcil tftdit au verfet fuiuanti Elle, le biHadoclà comme mort, affeché amp;nbsp;àlangouri de foif, ne fâchant pjus queluy faire, comme ainfi foit que, l’ca^ leur fut defia faillie quelque temps auparauât. Deqqoy on ne peut inferer, qu’Ifniael fut vn.petit enfant,vcu que mefm es l’armée d’Alexandre tant braue amp;nbsp;gaillarde qu’elle futjpaflant par vne contrée extiremement ehaudç amp;nbsp;feche, cuida mourir de foif tant celle paflion cft violente amp;nbsp;infuportable,
L’Iiiftoircde Pina ne luy eft qu’vnefable,difantpour fes belles raifops,que quand lacob furderctour en later-re deChanaan, elle nepouuoiteftrederaagepoureftre raine amp;nbsp;mariéc.-eftimant que toute lagcncfatiô delacob, tant des deux feruantes, que de RacheL amp;nbsp;dcLea en P^' Hangt;4ram,n’cftvcnue qu’en moins den ans, non com' prinsles7,premieres années de l’accord fait .entre lacof amp;nbsp;Labara: amp;nbsp;que Dina eftan t la derniere des cnfansdcla? xob,nc pe ut naiftre que la 20 année de,tout le temps que Xon pere demeura en ce pais là, lors qu’il en partit pom Fen retourneren Chanaan. Partant il concludquelle n’eu ft péùauoir aage competant (à fô compte) poureftre mariée fl toft. nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'
ij Acelaie refponds,que l’Efcripture neditpas,qüele ^rauiirementdc Dina foit aduenu vnan ni deux ni trois après le retour de lacob. elle ne Ipecific aucunstemps-Parquoy on ne peut aucunement inferer de fhifto^^' qu’elle fut moindre d’aage que de raifon: mais plnUoft * cÖtrairc,vcu qn’il eft dit en premier lieu au Chapdlty^*^ ' i7.quelacob arriuaenSucoth, làoù ilbaftitynemaiw® pour foy , amp;nbsp;fit des cabanes pour fes trouppeaux: eßn' dôné par cela a en tendre,qu’il demeura en celieu làquq' que bqne efface de temps.puis eftadioufté au verfet «U' uant,
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nant,qu’il vînt en Sichern,làoù il achctaquclqUechamp, amp;ydrefla vn Aurel.amp; atreommencementdu Chapitre iuiuât le rapt de Dina eft récité,n’eftant nuliemër àdoub* fer, quecene fut au temps, auquel tcllcchofcpouuoit aduenir. Letemps n’eft point declare, d’autant quece *f’cftpaschofenecefl*airc,ncquiapporte quelque grande inftruûion.d^ouvientaufTijquclesfainftsHiftoriens ne remarquent pas toufiouis le temps de toutcslcs chofés defquelles ils font mention: amp;nbsp;ne raeontêt pasaulfi tout «quifeft fait, tegardans feulement au principal de I hi-ftoireauec h bricueré amp;nbsp;fimplicité requife. le pourois dKC,quclesYcptprcmicrcsannccsdjiuct eflre comtees âiiecqucslesautres,amp; quclacobn’atendit paslebout des leptanspour auoir fa femme,comme eftiment quelque gcnsdoâes,qui prencntainfilcs parollcs delà demande æiceluy faite à Liban au verier 21.chap. 29. comme'Al di-foit,Ie fuisaflez d’aage pour eftre marie,fans atendre plus longtemps.dône moy cellc,qui me doit eftrefemme.En eefteforte Dinane feroit pas trouuéefiicuneqneccftuy ri la veut faire. Maispourec que cefte expofition n’eft pas affez ferme, ie ne m’en veux pas feruir,me contentant de îcquci’ayaraenccidcflus.
Il allègue le 3 ç.Chap.dc Gencfc, où après qu’il eft parlé dcMamté, il eftdit,queceftHébron,fefailanr accroire que Caleb luy donna ce nom apres U mort de Moj’fe, ^ qu’eneela il y a de l’abfurdi té amp;nbsp;refucric.
Mais pluftoft en ce qu’il fuppofe vncchoflcfauflc,amp; quin’eft point, car où eft ce qu’il trouucra eferir, que Cîv* Icbdôna le nomd’Hebron àMamresoùMa ville d’Atbah?
Acomparant l’aage de lofeph aueccelqydeluda, dûb Tvn n’eft pas plus aagéquerautre de huid ans. ilepmtq, que lors que lacob vint en Egypte auec toutefa maiforr, lofeph ne pouoit auoir que quarante ans tout au plus, .„q P.^Up
-ocr page 26-REFVTA'TION.T comme ilappcrt dcPhiftoirc. car quand il fut mis hors de prifon,amp; fut prefente à Pharao,il auoit trente ans) cô* me il eft dit au Chap.4t. vcrf.4d.il faut adioufteràce nom bre les fcpt ans de fertilité, amp;nbsp;puis deux des fcpt années ftcriles,au bout defqucls deux années lofcph fe donna à cognoiftreàfes frcrcs,Chap.4y,verf6.amp; fit venirfonpc reen Egypte, lequel il arriua la troificfme année de lafa-mine, Ainfion trouuera quelofephauoitpourlorsqualt; rantcans,amp;Iudaparconfcquant 48. Et comment croirons nos, dit ceftuy ci, qu’en fi peu de temps tant de cho-fcsfoyentaducnucs,qui fontrecitées au Chap.3i.£on^* me Je mariage de luda, amp;dc fesenfans.^
D’autant que I hiftotrc nercmarque point le temps auquel ces mariages ont efiéfaidsjl faut prêdrek temps félon les coniedures les plus aprochanres delavcdm* Polos lecas,que luda fe foit marié en l’aagc de vingt ans« comeil peut dire aduenu, amp;nbsp;qu’en la première année fbn mariage il ait eu Gerton premiernay,amp;cnlafcfO^“® Onan,amp;cn la troifiefmcSela. Donnons autant de temps ' auditGér pour eftre marié,ce feront quarante amp;nbsp;vn an de l’aage de luda. refte fcpt ans iufqucsàla venue enEgypt^; Or il n’a pas falu tout ce temps là, pour les chores qm font furuenues depuis en la famille de luda, amp;nbsp;à luy mef' me. Car Gcr amp;nbsp;Onan ne l’ont pas fait longue,commeil^’' ftoirclcmonttc. Tarnar a cfté vcfuciufqucsau vefu3|^ de fonbeau pcrc,maisnon pas trop long temps,com me ildldionnéa entendre auverf du fufdit Chap.oùilcUdit) queîafcmmedeludamourutgt;nonparapresplufictirsanlt;' nées, mais après pluficurs Jours. amp;nbsp;ne font douter, qnf lors,n’aitcftéletcmpsdclafertilité. amp;nefontaduenucs tant de chofes àluda,ni à tes enfans,depuis auoit marie*® premier fils,que feptansnefepuiflent trouucriufqu’a^ venue en Egypte,pourauoit 48 ans,afauoit 8 ans pm^ que lofcph. nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;De
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Be Beniamin il dit, qu’au Chap.4S.il eft parlé de luy €oajniçd’vncnfant,amp;quetoutcsfois au Chap.46.il eft tccitCjqu’ilvientenEgypteauecdixcnfansfîcns.
le rcfpondsàccla.que icmot/^Zf^/duqucl vfe Moylc ^gt;'cc Chap.48. verf20.parlant de Beniamin,nefignifie p3s feulement ccluy quicft'cnfant,maisaufti celuy,qui eftfilsamp;g3tçon,amp;icunehommc,commeen Gcn.4. *?• Ainfi le prendnahharau vcrCfuiuatai. commeaui. Sam. ^i-4 amp;x,Sam.2.i4. Combiendonc que Beniamin fut Perc de dix enfans,cc neft pas chofe eftrange, qu’il foit ap^ pelé icunc homme, au regard de fes autres frères qui ®ftoyentplusaagczquçluy. nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^
De l’Éxod. Chap. 4.ilamcnc pour vnc chofe mal ac-^ordante,qucMoyfeprint fa femme pour f’en retourner '‘'Egyptc.cömeainfifoitqucduChajS. dumcfmeliurc •läppert le contraire,felon fon opinion.
Ladeduftion du texte monftre voîrcmet, que Moy-Icamcnalafcmmcauecfoy en Egypte Or quant à ce qui «HrccitéAu iS.Chap.qucIcthro print lafemmede Moyû, fes deux fils,amp; les luy amena au dcfcrt,ccla ne répugne point,eftantaduenuqueMoyfceut auparauant enuoyé •in deleft û femm c amp;nbsp;fes deux cnfans à fon beau pcre,c6-®c il eftfignific fur la fin du fécond verfet de ce Chapitre, oùilcftdit,qu'il print la femme dc Moyfc,apres qu’il l’eue lt;nuoycc. ce que cc galand ne touche point.
Du Chap.7. il allègue, que les eaux d’Egypte furent conuertics en fang par Moyfc amp;nbsp;Aaron,amp;qucles Magi-•^iens en firent autant parleurs cnchantemens.ee qu’il «ftinicauoir cftéimpofl'ible. .
Toutes leseaux d’Egypte apparantesamp;quife voy^ oycnt,furcnt indubitablement muées en fang par Moyle ^ Aaron. Quant aux Magiciens, combien qu’il nereftat vnc feule goûte d’eau en tout le pais,cc n’eft pas toutes , ' lt;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;U il
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Fois chofe incroyable,qu’ils ay ent fait mótte de quelque apparance d’eau,laque lie ils ayet reprefente'e cöme tournée en fang,dcuant les y eux de Pharao amp;nbsp;de fes gens.-puis qucc eftoitparcnchanicmêt. Ce qui a elle àPharaoaucc tcllccfficace d’erreur, qu’il a eftimé ce la autât, queecqw auoit cfté fait par Moyfc amp;nbsp;Aaron.
Du 9. Chap, fuiuant il produit,que roüt lébcftaild’E* gypte mourut de pcftilance,amp; peu auprès au mefmeCha pitre , que les belles furent frappées es champs de telle grcslc,qu’ellcs en moururent.Du Chap.izil adicufteique tout premier nay de la belle mourut. Lefqucls paffagesil eftimeeftre contraires l’vn l’autre, difant que fi parU^-ftilancc toutes les bcllesmoururët,il n'en demeura point de rcltepourcûrefrappécs, nede lagreslc, ne parle de-firudeur.
Mais ceft oultrccuidé amp;nbsp;ignorant n auoit pas enten* du ni aprins, quecemot dé Ta«/ qui eftVne particule v* niuerfellCjfc prent quelque fois en l’Efcnturefaindc pat fynccdochc,c’eftàdire non pas pour la totalité entièrement,mais pourlaplusgrandpart;cômequand il eftdit en lfaie,quetoutecbair viendraadorerdeuantlafaccde PEtcrnel,Chap.6ey. verCaj CVftvneProphetiedelavo^ cation générale des Gentils (lignifiées par ces deux mots Toutec^air) qui deuoyent dire recueillis en l’Eglise pont icruiràDieu. de laquelle grace toutesfois tous enrif rement n*oht pasefté faits participans, maisplufiéurs.Ain* fî il cil dit au 6.vcrfidu i.dcs Colofli que l’Euangile eft par* uenue par tout le monde, c'eft dire, en pluficurs amp;nbsp;diuers Ueuxdumonde. Voila comment aulfiil eftycidit, que toutle bellailmourut, c’ellqu’ilycncut vngrand nom' bre de mort par vnc telle peftilanccgt;qui fut gnefue amp;nbsp;ex-extraordinaire. Quan d on parlera de quelque grade deh confituxe d’vne bataille, on dira des vaincus, que tous 7 font
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^ont demeurez, iaçoit qucplufieursayentcfchappé.tou^ '«fois on ne tronuera point effrange vn tel langage,effat ’fez vifiré en diuerfes fortes amp;nbsp;manières.
Ilycutdcs tenebresfî efpeflcsamp; fi obfeure en Egypte Eph^j,.’ 'luepcrfonncncfcleuadcfonlicu par troisiouts. Comgt; ß'eatdoncjditil, Pharao a peu appeler Moyfe pour parler Muy.
Ce feroit vnc difficulté bien difficile à vuider, fi durant ^«s tenebres de la nuia l’vfagc des chandelles où des lam P«ii’cftoit point.
Quant aux eaux qui fortirent miraculeufem entau des fttt,il dit,quûlen.cft parlé d’vue forte au 17, dePExod,ôc d’vneautreauio.desNombr
En cela il fait paroiff re fa lourde ignorance, ne voyant risque ce font deux miracles amp;deux hiffoires diuerfesr tftant fait le premier lors que le peuple cftoit en Raphi-^im, deuât l'adcffaite des Amalecites. amp;nbsp;le fécond en Ga-'l«, où Moyfc frappa la pierre par deux fois.
Acequieftrecitéauao.desNomb.queleRoyd’Edom ttfiifa le padoge de fon pais aux Ifraelites,il oppofc ce qui tftefeript au Deuter,Chap.z. cómme chofe contraire.
Vrayeff, que ceux d’Edom ayans quelque crainte an tommencement de la grande multitude deslfraelites, fe 'nirent en armes côtre eux,amp; leur firent refus de ce q’uils leurdcmandoyenfimaisapres auoircognuleurintentiô i patlctrait du temps qu’ils feioumerêt à l’entour de leurs ( ftontictes Deut. t.i.n’-yantsplus aucunedeffianced’eux, ilsfemonftreient plus humains amp;nbsp;fauorablcscnucrseux, j kuraccotdansamp; viuiesamp;paflagc, comme lieft donné, a ' «ntendre en ce chap..du Deuter.
i Aeequieftdit en lofuéGhap.Si verfeti7, qu’il ne refta l pointvnhommeeti Ai, nicnßech-el,quincfottitaprcs i Ifracl, lloppofe le verfet 23,du j.Chap. des luges, où il eft 1 nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;Egt; fi|
-ocr page 30-REFVTATION. dit que ceux de lofcph fuprindrent la ville de Beth-cI.
Ueftparldlculcmétde laffaillie que firêt ceux deßeth* cl, fans qu’il foit fait mentiô d’aucune defeonfitured’eux» ne de la prinfe de leur ville pour lors-Parquoy il n’y arien en cela de contraire:
Au 14. verf. du 14.Chap.de lofué il trouuc vncabfurdi^ te. en ce qu i! eft là dit,que Hebron fut donnée àCalcben x heritage,amp; qu’au premier Chapitre des luges il eftrécité, que les enfans de luda la pri ndret. ce qu’il peu fe auoir efte * longtcmpsapres.
Mais iincvoitpas quecéft vncRcpctition,decequi auoitefte'fair auparauant,comme ilfevoitduiy delo-fuc verf. 1414. amp;qucceftehiftoirecftramcntucparocca'' fion. car d’antât qu’ileft làrecité,qu’Adonibezec fut mené prilbnicr en Icrufalcm par ceux de luda, ou il mourut» il eft declare côment leruiàlcm eftoitentre leurs mams, c’eft d’autât qu’ils l’auoyentprinfcauparauät, come au/fi Hebron. Ain fi au 14..Chap. delofuéHebronaefté don-nécàCalcbpardroit d'héritage,amp;auChap. fuiuantil eft , dit, comme il en print ponction, ayant cxpuUéleshabi-tans d’icelle, ce qui eft repetéam. deshiges, 11 eut bien voulu, que l’autheur du hure des luges pit' lantdela prinCcdeleruùlé par ceux de luda eut faitiußi mention de Dauid, parquiauftî éHeà eâeprinfe,ccuatoe il eAditaüfecondJiuredeS2m.Ch3p.f.
Mais il ne conûdere pas, que ce font deux hidoices diuerfes. car ce quicAditau t. dcsIugesreCpondantauif, de lofué cd touchant la prinfe delà ville.Sccequiedreci-tédeDanid,eddelapcinfenondela ville,mais delà fot-tercife, comme il edmondréparlechap, onziefme dut - Hure des Chroniques verf p,
Il ne trouuepas conaenable que treze villes apent ede bailees a ux Sacridcatears dis d’Aaron du temps de nbsp;nbsp;.
lofué
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^ofué it. chap»vcTf. y. difant, qu’il n’y auoit pas lors des Sa* wificateurs pour habiter la moitié d’vn bien petit village.
Rcfponfc à cela,que comme les partages de la terre de Chanaan n’ont pas efté faits feulement pour ceux, qui ®^oycnt lors du tempsdclofué, mais auffi pour leurs ^oirs,fuccfl*eursamp; deîcendans: femblablcmcntauffi les '^iltcsquicfchcurentauxfilsd’Aaron^n’ontpas efte don-‘'^«feulement pour ceux qui eftoyent lorsprefens,afa-'*oir pour Eleazar amp;nbsp;Ithamar : mais principalement pour ‘'ürpofteritégt;quideuoit eftreen bon nombre.
Il fc moque dd’hiftoiredeSamfon, amp;dcGcqui eft ’ccitédesdcuxcolomncs, di(antgt; qu’elles deuoyent eftre “■5n près l’vnc del’autre,ou qu’ilauoit les bras bien longs, Cegamement n’a pas entendu, que Icsbaftimcnsdç tïtemps là amp;nbsp;de ces côrrdcscftoycnt autres que ceux de Mrc temps, amp;nbsp;que nous auons entre nous. Car le plus Wcft?ged’iceux (ommeon void encores en quelques lillies d’Italie) eftoitau defeonuert, amp;nbsp;lefolier à claires Mes,amp; par grand trail lis,pourdônér clarté à l’cftagc de ’flToustfcmblables à ceux par lefquelsle Roy Ochozias ^^ieut en fa chambre en Sàmaric, dont il mourut. x.Rois ^î- De telle ftruélure amp;nbsp;façon eftoit le deflus du Tcmplc ’^Dagon .autrement tant d’hômes amp;nbsp;de femmes qui y 'Hoyët montez, n’euflent peu voir Samfon deflbus eux. ^ftam donc ce toit ainfi façonnés leger, deux feules co-^wnes fuffilbyér pour le louftcnir par le milieu, lefqucl -I^sncftansgucresdiftantes l’vnc de l’autre félon l’archi-Jt^urc qui nous eftincognu£,cc n’eftpaschofeincroya-“^'»que Samfon les ait cm b raflées, amp;nbsp;que le toit chargé ^®tant de gens, amp;nbsp;tresbuchant en bas, ayent fait vnefi ßfahde ruine amp;nbsp;cfcarbomlicment de peuple.
11 trouuc vue chofe malacordantc, qu’au 19. Chap, «lofue verf 45. Il eft parlé de la ville de Dan,côme prior ' nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;fc
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fe du temps dclofué gt;dequoy toutcsfoisilcftfaitaudl mention au iS .des luge s, corne vnc chofe aduenues long temps apres.
C’eft vnc mefmehiûoire, qui cft récitée en Tvn amp;cn l’autre Chapitrc.mais cllccft touchée fommaircment en Iofué,pour raifondu partage de cefte lignée de Dan,à b-quellecefte ville eft depuis efeheute. Au liure desluges le fait eft raconté tout du longamp; bien amplement,corne en fon propre licu,auec toutes fescirconftances. amp;nbsp;n’y a que cefte diuerfiré.c’eft qu’en lofué il eft ditjque la ville eftoK appelée Lefen, amp;nbsp;au liure des luges,Lais, ceftoit vn mef-mc nom prononcé diuerfeméc. D’autant donc qu’en lo* (bê les partages des lignées d’Ifrael font deferits, c’cflàcc-fte occafion,qu’il eft fait mention de cefte ville IiJaqodl^ fut prinfe éepoffedee^par les Danitesflôg temps âpresks partages faits par lofué, Dont il eft aifé à voinqudofee n'eftpas l’authcurdc ce liure,c’a efté vn autre quii^“® dépuis. Vraycft, qu’il eftintitulé du nom delofut,ffl2is c’eftd’autat, que toutes les chofes naemorablcsquiy f®“^ fçcitées, font aduenues foùbs la conduited’iccluyî cônie par fcmblablc raifon les deux liurcs de Samuel font appelez du nom de Samuele
Finalement iloppofc,ce qui eft efen't deDauid au »^' du i. Sam.à ce que nous liions au 17.Cha.du mcfmclint^’ par ce qu’eftant dit premièrement que Dauid cftant®^' néàSaulpour le feruir,auquel il fut agréable,il eft toutes’ fois parlédcluyparaprescommed'vn hommeincognu» lequel Saul ni les fiens ne le cognoiflbyent point.
Si ce qui eft recité auChap. 18. auoit eftéfaitapres’ ca qui eft efeript au Chap.precedent,il y auroit del’abfut' dité, mais c’eft chofe certaine,quele combatamp;la viftut' rede Dauid contre Goliathàprcccdé, comme ileftdun* né a cntcdre,par la louange qui eft dônécà Dauid, d dite robufte
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^^iiftcamp; vaillant homme de guerre,au verfet i3. dû fuf-ditChap. 16. Car poutquoy eut on auffi parlé de luy,finiÔ pourtereçard d’vnefi remarquable vidoire? A cecieft Informe ce quied ditauverCxi- dumcfinêGhap,quc Û»uidfut couftilcr de Saul, auquel eftat f’îl cud ede ws que les Philidhins deffioyent l’armée d‘Iftacl,il eut ®fté indubitablement au camp aucc le Roy (bn maidrc,Sc *'on pasau champs gardant les brebis de fon pcrc,verCiö. Chap.17. Par cela voit on clairement,que ce qui c d récité îüChap.ié». edaduenu quelque temps apres la deffaite *^î Goliath amp;nbsp;des Philidhins. Ce qu’il ne faut trouucr ctlranges, d’autant que l’ordre amp;nbsp;la fuite du temps n’ed P»s toufiours ôbferuée exadem ent es hidoircs de l’Efcri-Pfurcfainftc.Laqucllcfc contente du Ample amp;fommair ‘Crccit des chofes plus ncccflaircs amp;nbsp;profitables, fans f’a# **'ufcr à toutes les proprietez, amp;nbsp;conditions commune* ®ctitrcquifescnrhidoirc. Dequoy ieprodukay vufem* “^blc exemple, qui fudîra pour tous autres,touchant le ^Icfpàrt de Efau amp;nbsp;des ficus de Chanaan » pour aller do ^icnrcrcnSci^dont il cd parlé au ja. de Genefe, apres le tecit delà rencontre d’iccluy aucc fö frère lacob, laquelle toutesTois n edaduenuequedu temps que ledit Efau do , *ôcutoit audit Scir Chipj z. 3 -
Voila les points en fomme que ce mefehant amp;nbsp;mal. Heureux home a voulu mettre enauant pour reuoquet cndoubtc,amp;anéantir l’authorité de l’eferipture fainde, fwqnoy,ic ne me puis allez cfmcrueillcr de fenaudace de iinpudance,quand par fon ignorance acompagnée d’im-pictéila voulu condamner dcfaulTeté amp;mcnfongc, ce ^ueles plus dodcsamp;tou tes gens craignans Dieu ont ch admiration amp;nbsp;en grande reuerence, comme edant la vcc titéamp; propre parole de Dieu.
Or comme ce chien matin a vilainement abbayé £
-ocr page 34-REFVTATION epntrclcsliurcsdii vicjlTeftjmcnt,mefdlfanta‘uffi bient des Éuarageliftes amp;nbsp;des lâints Apoftres de noftre Scigncuï que desProphetes amp;Patriarches:de forte que fay horreur de tat de blafphemes, amp;nbsp;n’en puis reciter dauantage, tant ils font enormes.Ila eûéfiforfenede prefomptionamp;ou-trccuidancc,dc f’accompareràIefusChrift,difant auoit entreptins quafi vne mefme querelle queluy, encono damnant les cruautez des luifs amp;nbsp;de Moyfe,
Combien ce raonftre a eftércmplisde venin amp;d’or' gueil, amp;nbsp;combien fa mémoire cftdamnablcamp; à detefter, chacun le peut Voir amp;Cognoiftrc. Chacun aulTj peut biet' âppcrccuoir par les chöffcsei delTus eferites, combien vc' ritablcmcnt tous les beaux arguments d’iceluy font ten' uer(cz,amp; côme ils f’èn vont en fumée. Neantmoinspout monftrer encores d’auantage combien mefehamment il adetrade des Eferiptures faindcs,chargcantlesPrôpb’' tes amp;nbsp;Apoftres de fauffeté amp;nbsp;mériferigé, i’Âcüôuftcr^ycÇr ti, qu’il n’eft point Vray fcmblablé amp;n’eft aucunemen!: croyable, que ceux Û àyent efié menfongers amp;nbsp;abufeurs^ qui ont condamné toutes fraudes amp;nbsp;tromp'ënes,amp; otit Teprin^ceuxquien ontefljéentachez, jCcuxl.îfontcom-niunementadoAnezä contre uu'ef'de.s bourses àl mentir (dit Ladance) qui veulent eftfé fieffés, Ä en vcùicnr» .moipàquclqucprix que ce foit. DcflaqueUbcotMioitifc cnteftécsloigncz amp;les ApoflTesamp; les Prophctcsgt;ayajA efté aucuns de ceux ci Princes ou Rois.LefqucHesperfon nés ne pcuuét eftre fubçonnéesde telles vices. C’efteho-fe notoire, qu’ils n’ont point parlé ni éferi t par aucuneaf-fedion de vainc gloire ponrfe faire, amp;nbsp;acquérir bruit amp;nbsp;renom :veu que la plufpartd’iceux n’ont point euhonK deleurvilc, amp;abiede condition, de laquelle ils ont ft't mention franchemét.Ilsn’ont pointcerché decomphi-tcaux hommes pout eftre en leur bone grace,ainsfe font
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®Ppofcz voircment à leurs affèftions defordonnécs, amp;^ ^'^utes leurs aftionsmauuaifcsamp;iniques:amp;: ont redargue ^«fmes ceux là, qui eftansen eftime eftoyent coulpablcs. ^•^qnoy fevoidamp;femanifefte tat plus la dignité, lafplen ’*'ür amp;nbsp;l’cxccllëce de l’Efcriture fainfte,cn cc quelle neP P’fgne perfonne, amp;nbsp;ncdiffimulc point les vices amp;nbsp;impcr-'^^ions des vns ni des autres, amp;nbsp;ne fait point les péchez '''ormes, mefmesdes plus grans.àfin que nul ne fcglori-”'qu'cnlamifcricordede Dieu. Ce qui montre cuidam-^Çt,quc ceux qui ont mis par eferir telles hiftoircs,n’ont point cfté menez de quelque cfprit amp;nbsp;affedion charnelle; ’quot;'s Ont cfté conduis par le S. Efprrt, qui eft VEfpfit de vc-'quot;c. Ge que nous polluons bien dire de Moyfe, lequel 'Serinant les faits amp;nbsp;aaes de ces anceftres amp;nbsp;progeniteurs ^^ceeuxdefon temps,amp;qui mefmcsluyattouchoycnt près, ne montre point, qu’il foit palîioné d’aucune ’^‘'ftion humaine, pour deiguifer ^pallier les fautes '*''ccux,ou les pafler fous filence,mais'lcsproduit en lu-^'orc,telles quelles fót,fans f’efpargner fóymefmc,cn ce 'lquot;’il aefte à reprendre.
C’eft choie par trop impudente amp;nbsp;hors de toute rai- Deut î z«quot; tibn,dc taxer les Prophètes de quelque faufleté, corne fils ^omb.27’ îuoyentconfpirétousenfcmblesvnaniniemét à mettre'*’ Pircfcrii des fables amp;nbsp;mSfonges. Ceux qui ont entre eux quelque mauuaife intelligenceamp;confpiration pour cir-conucniramp;abufer autruy,ils communiquét de leurs ferrets, ou en prefence, ou par lettres, ce que n’ont fait les Prophètes,amp; n’ya peuauoir entre eux aucune colluüon, Veu qu’ils ont cfté laplufpart endiuers temps amp;nbsp;ficelés, Us vns apres les autres. Car Dauid à cfté depuis Moyfe en# uiron4oo ans.Apres DauidIfaieacfté cnuiron2O4 ans. Apres Ifaielercmic cnuiron 88 ans .amp;aprcsIcremieDa niela prophetizéenuiron 6oans,TouSlefquels neant-
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moinsäiucc les autres Prophètes ont annonce vamerms Dieu,vnc mefmefoy, vncmcfmcefperancc,vncmcfme Loy.amp;'vnc mefrne fandification amp;nbsp;iuftice de bonnes oeuures,fansaucunccontradidionamp; repugnance,cftans pouffez d’vn mefrne cfprit.quieft de Dieu,aufquels n’ont efte'lernblablesles Philoibphes,qui parleurseferitsvoa lanseftre reputezfages, ont montre leur va nitéamp; folie, encequ’ils ont faitdcgransû’ircoursdeplufieurschofcs fans aucun vrayfondemét amp;nbsp;certitude :amp;ne fe font point accordez entre eux es points qu’ils ont traitez de Dieu, du monde, amp;nbsp;de la Religion: difans les vns dvnc forte, amp;nbsp;les autres d’vnc autre,amp; tour au rebours: amp;nbsp;ce d’autant qu’ils n’ont point efte fondez fut la vérité de Dieu,laquelle efttrefeertainç amp;nbsp;inuariable,touûours vnen:efme,0C toufiours fcmblablQàfoy.
AVERTISSEMENT EN
QVELLE MANIERE ON SE DOIT Appliquer àla ledurc des Eferiptures faindes four ea bie» v/er.
Infî ce malheureuxà voulu hurter contre lapicrreamp;le rocher, àvoulu ietterde la poufficreenl’air pourobfourcir la clarté du Soleil,amp; öfter la lumière du mondc.ll a voulu renuerfer ciel de terre, amp;nbsp;defmo-lir les fondem es de la foy Chreftiene, qui font les Eferitures faindes. dcfquels l’anriquitéj’acord amp;nbsp;confentement perpétuel amp;nbsp;inuariable qui fe voit en tou-tcslcurs parties,l’accompUffcmcnt delcurs prophéties,amp; laeonfcruation miraculeufe d’icelles durant rantde Ce)! des, Ôcnonobftant tous les efforts de Satan rendant a les abolir,montrent cuidammet, que ce ne font p -s eforipts
procc-
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pwcedans de I’artificeamp;inucntion humaine, mais que Î^icu en eftPautheur. Là reluit vnefapicncedeDieu da ^ut admirable. Là fc manifefte vnc dodrine,nö pas chat Mc ni de ce monde, mais edefte amp;nbsp;diuinc. Là auffi fcdéployé vne maiefte venerable amp;nbsp;vertu fupcrnaturclc, la* ^Mle pcnccreiufqucsaucœur de l’homme, rauit fcs cf- , Pots,change fon naturel,amp; le rcnd afluré amp;nbsp;côfhint, mcl^ •quot;csau milieude la mort. Cefteefte parole de Dieu, pour Quelle vnc infinité de martyrsont enduréconftammet PMeurs.griefs amp;nbsp;douloureux tourments iufqucs à la ■^ort.Aeefte vérité de DicucôtcnuecsliurcsdelaBiblc *gt;0(1 feulement vn peuple on deux, mais prefqne toutes ’'ationsfefontfoubmifes d’vncommun accordée consentement par obcilfance de foy.Tant plusdonc ceftuy ci M montré infenfé. amp;nbsp;pouffé de felprit malin, quand fi loipudammentilaofé affaiUiramp;impugner vne telle for-fttclTe. li a fouillé dedans comme vn vilain pourceau. Souillantamp;gaftanttoutes chofés. lia voulu d’vn cfprit profane amp;nbsp;hautain paffer par deffus le chofes faindes, fît • Siireiugcmentdel^Ércripturesfclon fonfens amp;iugemét charnelle. Ce qui l’a fait précipiter en ceft abyfmc d’er-rsursamp;blafphcmcs./^
Parquoy chacun doit eftre adaerti,commenr amp;nbsp;en rpJcllemaniereil fc doit adonner à la Icâiirc des Eferiptu-Ksfainftes. ceft que premieremét ilaycccftc perfnaftont sue la nous eft pro pu fée la veritéde Dieu infaillible, à la» Quelle il ne fau t nullcmët contredire,non pas mefmes de Sîmoindre penfée qui puifle eftre en nos cfprits.Si les auditeurs amp;nbsp;difciplcs du PhilofophcPythagoras luy on t por rdcercfpotgt;amp;ont eu fa dodrincenfî grade eftime, qu’ils Ueftimoyent point leur eftre licite d’én desbarre, ne d’en Venu en aucune difputc.-amp; eftàns requis d’en rendrc’quel- nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;f
Que raifôn,ncrefpcndoyent autre ehofeifinoneoüT« ’t^«:
-ocr page 38-AVERTiSSEMENT,, figuifians par cela qu’il failloit tenir pour certain» ce qu’U leur auoit dit, fans qu’il fut bcfoing de fen enquérir da, nantage: combien plus deuons nous porter de reuerencc à la parolle de Dieu,qui nous eft manifefte'e es eferits des Prophètes amp;nbsp;Apoftres? Côbicn plus doit elle auoir d’au# thoûié fur,nous,veu qu’elle n’eft pas pour amufernosef-pEKS à quelques vaines amp;friuolcs fpeculations,niaiseft pourrinftrudionamp;côfolation denosamcs,amp;poiir rat furancede noftre falutf Si les efcoliers amp;nbsp;apprentis dop uenteftre dociles écobeiffans pour faire quelque profit .amp;f’auâncer, en ce à quoyils fe veulent adonner; il faut bien aufli qupceuxqui veulent apprendre quclqucchofc en l’elcolc de Dicu,ayent vn cfpnt doux amp;nbsp;paifiblc, pour adioüfterfoyàce qu’ils oyent,ou lifent ou entendent.
En apres il cft requis, qu’on foit touche d’vne vrayc quot;crainte de Dieu,qui eft Iç commencement amp;nbsp;Icchefdefa lienee, coin rne il eft dit au premier des Prouerbes. C eft par là cju’il faut commencer, fi on veut profiter cnlapa* rôle de Dieu,àlaquelleil faut quechacun tremble,com-*mcilcft donne a cntendrcau^d.Chap.d’lfaie. Partant 11 faut necelfaircm et eftre cslongné de toute vaine amp;nbsp;M^ prefomption defoymefmc amp;nbsp;d’outrecuidance, fachans que nous fommes aucuglcsde noftrenature,Äquefhom me ne peut par fa faculté amp;nbsp;intelligence naturelle corn-predre les chofes qui for de Dieu, car elles luy font folie, amp;nbsp;ne les peut entendrc,ril n’eft adrefle amp;nbsp;conduitpar le S, Efprit,
A ccfte ca ufc il fan t q u’en rc non ça nt a noftre propre fens amp;nbsp;raifon charnellc.amp; à toute noftre intciligécc,nous demandiós à Dieu en toute humilité la lumière defagrace,pour nous guider amp;nbsp;nous ouurir l’entendement,afin que nous puiftions comprendre les chofcs nccclTaircsà noftre inftruâ:ion» fans cerchcr depaiftre nosefpritsde quelques
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Vainci fpcculatiônsjamp; noui efnbrouiller en des quèftlom Voulagcs amp;nbsp;friùoles, dont nous ne pouuons rcccuôir â’ù* «unprofit ni auancemêt. LeS.Efpritnous feruiradcgüw lt;^camp;adrcfleiamp; co(nmc d’eguilc touchée a l’aimant, pour unus montrer erila Carte la toute de noftrc nauigationi 2«oùrtous pourronscftrc. *^^ '- nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;tu: «toi
Et d’autant qu’il ne fuffit pas.-d’auoir quelque fimpîé ' »^^i«* ^Ognoiffance de l’Efcntu rc, fi de nóftre coftcll n’y a le dc-® amp;nbsp;affedion d’obéir à Dieu,il faut que nous ayons ce b5 Î^oposicfaindcrefolution, de conformer toute noftre ^'«àU voionté de Dicù, félon qu’elle nous oftdeelarée en '^parole, qui eft levray vügu d’içcHe,fuiuantccquedit ’•Paul au 3. Chap.de la 2^ àTimôthée,quîcllccftprofiu* ^lcàcnfc}gncr,àconuaincre,à corriger amp;inftruire en iur ^'tc^afinque VhoramedcDieufoitacompliamp;apparciUc ^utçb.onncœuurc. .,- . nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;. uc; *quot; tn
^'' E^ns ai hfl pfeparez/il n*y âuratcluy tantfoifil ruli *- n ^amp;ign0'rintiqu’ilgt;hYtróuué'doÖ:rin^pfóprè8ccohue* * **; uJblc pOurfoy. L Eferipture (dit S/Au^hin) eft fi bien De vtiliu ' ^commodee, qu’vn chacun en peut puifet autant' qu’il ’f^“^
‘’’y çn fauf, moyentiant qu’il approchede Ocficvlue fon-^iacîddudH'nÿch't'amp; aueCjCraintcdéiDien.Sfóiidhment^én *^hftt(lt;ilt6-'Gh?yfcftonhe) èhâthh peut enténdrt heîchô non j. dt ’’« ', qutkfdt chié t(br-lpteS pÿr lês'P t’ophetës amp;nbsp;Apoftres, ^’^^ 'dquelesbntcfie ofdorthez pour eftredodeurs de tout ^«ntondé. C’eft pourquoy il a’exhorté là raefme tout le |taple,qùe nonfeulemêt ilsfuffcntatteftt'ifs amehetes ^üdir diföltdd bbüchefrn c^’férmonSi'ihais aùfli qu'è-’^insenleUts maiforis ils Chdonnaffcht à-lalcétdrcdes Ef-«tipturesfaindêsfâhs'cxcèprioric^aücurie perfone. Que aul ne répliqué, dit ih iéfuis fubicft'aubarreaugt;amp;. fuis hô# ’Ucdc}üftiee,iefuiSlt;enehairgcpnbliqucÿltfuisartifanamp; . ^ômcdcmcfticr,i’ây femmcamp;enfansànourïdi-cc rfeft
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pasàtnoy délire l’efcriture.C’cftà toy, voire d’autant plu! que tu as besoin d’vue aide amp;nbsp;renfort au milieu de tant de H0M.29. négoces. AilIcursildit, Prenez vos mains la faindeBib'® Cen?^ Qii^t^d vous ferez chez vous: amp;nbsp;lifonslcs eferiptures fain •âcs.La femme, ditil,autrcparc ,cftant aHifecnla m**' Hom,«. fon peut vaquer à oraifon, amp;nbsp;àlalcûurc,amp;àautrcs bónt* ‘Â «Liurcs.
Vray eft,qu'il y a des pairages,qui fcmblcnt ettre ob leurs amp;nbsp;difficiles,corne dit faint Pierre de qudqnepoint^ de Epiftres dcûinft Paul,que les igoorans amp;nbsp;malafleurt^ torncntjCommeaulTi les autres Eferiptures à leur propt® deftruûion. mais c’eft pour nous mieux exercer amp;nbsp;hum*' ker,amp;rabatre la bautefiede noftre cfprit, amp;nbsp;nous faire a^ uoiren plus grande cftimc,cc que nous ne pouuous fon* demi com preadre de premier coup. D’autant que com* munement nousmefprifons les chofes qui nousfontpf® Auguît fentes, amp;nbsp;que nous trouuonsaifement, S’llyaqu^Q^® d^*chr chofed’obfeur (ditS.Chryfoftome) quetuncpuiffecn-’’' tendre, regard y fouuent .• amp;nbsp;fi tu n’en penx venir à bout, Homsde adrclTe toy àccluy, qui le tepouraexpofer» Si tu as bon ''“•* courage d’apprendre, amp;nbsp;que tu ne fois point negligent, ores que tu neufles perfonne pour t’enfeigner, Dieu ne te defaudra point: luy mefmc t'en donnera la rcuclanon amp;nbsp;intelligence. Souuicnc toy de l’Eunuquede Candace ^■*‘ royncdcsEthiopiens,lcquclncpouuâtcntcndrcccqu’u lifoit de l’Efcriture, Dieu luy enuoya auffi toft vn D0' Ûcur pour l’inftruirc. Si Philippe ne fe prefente point,! cfprit que l’a fait approcher du chariot de l’Eunuque te fera prefent. Voila ce qu’en dit Chtyfoftomc.ee qui eft bien a noter], car de fait c’eft Dieu, qui nous rcucllc les chofes fccrcttesamp; cachées par fon cfprit, à raifon dequoy il eft
vCori
Ephcficns.
Et
AVERTISSEMENT
Et pourcc que Dieu départ defonEfprit auxDofteurs de fô Eglife, d’vne façon plusfpccialc amp;nbsp;finguliere qu’aux autres, leurscxpofitions doiuent eftre prinfes amp;nbsp;receues, eftans conformes à l’analogie amp;nbsp;proportion dclafoy. A quoyfc rapporte ce que dit S.Paul au y. Chap.de la i.aux Thelf. Nefteignez point l’efprir,ne defprifez point les Pro pheties.
Etoresquenousayons aucunement profité en l’iiv telligencc des Eferiptures, ne penfons pas pourtant que nous n’ayons bien befoing de plus grand auancement.-dautâtquela fapienccqui nous y eftmanifcftée,eft com# nie vnemerinepuifable,amp;comme des abyfmes,defqueh les nous ne poiiuons fonder le fondsjtant que nous feras encefte infirmité de chair-Car nous ne cognoiflbns qu’en partie, amp;nbsp;ne prop hetifons qu’en partie, iufque à ce que la petfedion foit venue.
Et d’autant que lefus Chrift eft le but amp;nbsp;la fin de la Loy amp;des Prophètes,amp; eftcommelamatiereamp;lafubftancc del’EuangilCjc’eftàluyauquel nous deuos rapporter tou# te la dod rine de l’Efc ri pt u re fai ndegt;de laque! le il eft l’ac-compliflcmctamp;lapcrfedion, C’eft àluy auquel nous de-Uonstoufiours vifer,pour aller droit,fans extrauaguer ça amp;lààrauanture,cômeceux qui vont au trailers champs, ^cqiu fe foruoyenr, ne fuiuans aucun chemin nefente. C’eftcefteTramontaine,amp; ce beau Soleil refplendiflant, auquel lesbons Pilotesamp;vcgueurs deceftegrandemer prenent leur eslcuatiöamp; de nuitamp;deiour. C’efi l’enchre lermegt;amp;feurc denoftrenauire,àlaquellcilnousfautar-refter fans vouloir cingler amp;nbsp;faire voile plusauar,de peur que nous ne tresbuchions en quelque gouffre, ou que nousnefacions naufrage. C’efi pourquoycegrand Apo-firent Dodeur des Gentils quoy qu’il eut eu de grande vi-fions amp;teuelations , amp;eut efté rauiiufques au tiers ciel.
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voirc^enParadis,amp;cut ouy parol! es. inenarrablcSjn’a pok faid eftat touresfois,élt; ne Peft point voulut glorifier de fa-i. Cor.i.. uoir autrechofe,'finö IefusChriftamp; iceluycrucifie.C’cftla vrayc fcience ferme amp;folide, auprixdelaquclletoutcs les fciences humaines ne font que vent amp;nbsp;fuméerd’autant quelle donne vnvray contentementamp; repos àrefprif, paix amp;nbsp;ioye certaine à la confeience. Bref ceft vne feien-ccincôparable,amp; qu’on ncpeutafl'ezpriferamp;haut louer, d’autâtqu’ellecôtientderichcfles,qui font admirables. Colodx. à quoy S. Paul regarde, quand il ditgt;quen Chrift font cachez tous les thrçfor s de fapience amp;nbsp;de fcience, C’cftaulïï en quoy git la vie éternelle, de cognoiftre le feul amp;nbsp;vray khan 17 E^icu pour le feruir amp;nbsp;adorer, amp;nbsp;Icfus Chrift qu’il a en#
' cnuoyc,afin deleteniramp;aduouerpour feulSauucuramp; Redempteur.
Celuy qui eftantainfidifpofeamp; touche de la crainte de Dieu,aucchumilité d’efprit fera fouigneux de feuilles . ter les Efcripturcs fainéfes, avant la volonte de renger les penfees amp;nbsp;fesmœursàl’obeiifanccde Dieu,amp;ferepofera de fonfalutcnticremétenlefus Chrift,il ne perdra point le tempscnvnctelle eftudeamp;occupation:ains profitera grandement, amp;reccura fruit amp;nbsp;dodrine falutaire pour * la ioye Ôoconfolation de fon am e.
F I N.
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