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PHILOSOPHIE
NATURELLE
D E
H E N RI lc R O T» 1
Do&eur en Philofbphie & Profeffeur
en Mcdccine dans 1'Univcrfitc
d'UTRECHT, Traduite de L ATIN en FR ANCois.]
9
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A UTRBCHI»
Chcz RODOLPHEvanZYLL,MarcIiandIibrafce. |
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rA C#f 0 N S I E V & '
' JMonfieur
GODARTdeTHUIL
SEROSKERKE*
SEIGNEURdc
WELLAND, SOSLEKERKS3 &c.
Ci devant ^Depute'Ordinaire a l*Ajfemblee
des Nobles & "Tmjfans Seigneurs 9 Nos
Seigneurs les E*tats de la Provincc
d'UTRECH T.
E neft pas fans quel-
\ que f orte de raifon que les de~
dicaces fbnt ordinairement foupc^onnees de flaterie ,• pui£ que laplii-part des Autcurs etans merce- naires adreffent fouvent leurs ouvrages a des perfonncs fans mcrite , &c qui n'en- tendent aucunement les matieres qu'on * % y
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ytraiteT Pour nous Monfieur envous
prefentant la tradudHon d'un Livre de PHILOSOPHIE, dontTAuteur s'eft renduficelebre, nous fbmmesfort a couvert de tous ces reproches ; etans bien perfuadez que toutes les perfonnes intelligentes, quiont lhonneur de vous connoitre avouerontfranchement > que les fciences lcs plus fublimes fbnt dc votre reffbrt. Mais fans nous arreter a en fairc ici le denombrement, nous nous contenterons de dire feulement que pour en aprofondir tous les mift6res, vous n'avez eu befoin que de vous me- me & des beaux talens, que Dieu vous a donnez. Monfieur, notre deffein n'eft pas dc
nous etendre icifurranciennegloirede Votre Illuftre maifbn 5 qui eft affez con- nue de tout le monde j puifque vous a- vez d'ailleurs tant d*excellentes qualitez quirendentvotfe perfonne recomman- dable
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dable > qail h'eft nullement n£ceffair£
d'aller cherchef les avantages > que votre liaillance vous pourroit donner. Car ll on admire en vous la beaute de Votre ge- nie, Tetendue de Vos connoiffances, & Votre penetfation dans les chofes les plusdificiles, on n'eft pas moins charme de cette droiture de coeur, de cette civi- lite fans affectation, & particulierement de cette humeur bienfaifante y qui yous gagne les coeurs, &c dont j'ai re^euen mon particulier tant de marques ienfi- bles, qui m'obligent a une eteriielle re- connoiffance. Nous ne pouvons pas.Monfieur^nous
difpenfer de dire encor ici que vous vous etes attir^ leftime de tous les hon- netes gens par Votre defintereffement & par Votre conftance 5 quand ils ont vu avec etonnement que les plus fu- rieux reversde Ia forrune, bien loinde vous defoler, nbnt jamais 6te capables * 3 d&
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d*ebranler la fermete de v6tre ame; iu
de troubler la tranquillite de Votre e^ fprit : je veux dire lorfque par une re- volution funefte a tant d*nonnetes gens,' vous avez pcrdu les premiers emplois de cette Province, qui etoient dus legi* timement a Votre merite &: au rang que vous tenez dans la R epublique. A quoi on peut ajouter avec beaucOup de raifon quede Vos diferaces memes vous avez f^u tirer • tres fagement les avantages les plus folides, puifque par la vous avez eu lieu d'emploier Votre temps a perfe- cliionner Votre efprit & a etendre Vos lumieres. Au refte, Monfieur, comme vous poC
fedezparfaitement notre langue, & que vous en f^avez tous les tours & toutes les finelTes, nous vous prions treshum» blement d'avoir quelque indulgence pour la rudcffe d'un ftile Philofophique &: de recevoir favorablement cet ouvra- |
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fre; comme un temoignagc public de re-
connoiflance &c de la veneration que iious avons pour Votrellluftrc perfon- ne & pour toute Votre maifon : nous e- ftimans trop heureux, fi par des fervices teels nous pouvions vous perluader un jour quil ne fe peut rien ajouter a notre zele, niauprofondrefpe6t avec lequel nous fbmmes, |
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MONSIEUR,
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Vos ^Treshumbles Zf Tres*
Obeijfans Serviteurs ■'"* CLAUDE ROUXEL,
RODOLPHEvaaZYLL. |
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Jf. Hlotmcierlr
jtmxiir. |
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rf.JlaiJmm
^ fculjfir. |
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HENRICVS REGIVS ULTRAJECTIWS, MEDICV^ET PHIXOSOPHVS,
ET IX PATUIA ACADEMIA MEDICIN^E PROFESSOR . |
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TA "R T V ^
A T I E R E S
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M
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qui font contenues dans cet Ouvrage.
Livre Premier.
%>es principes desUres naturtls, delemspnprietcz.tngeneral,
&delcurs diferences. |
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Et nanpas dans fes qualitez. cirpcreUes.
Que V/tendue ria pas befoin d'unfujtt
quifoit reellement dijitnci d'elle mme ibid.
QuotttreVitendui,ilrieftpas tsiceffaire
4'atribuer aucorps Vimptnttrabtliti. ibid.
Que 1'etendu'i dacorps & lecorps Uenda nefontqrimememecbtfc. 5
Stlutio» de Vobjeftion quon fait. ibid
Que lararefae~tien,ott ta condenfaticn des corps ti'en augmente ni riendiminue
aucunement Vetendue. ibid.
Quilriy apsint, & qriilriy ajamais ett
d'ejpace imaginaire, ibid.
Que fi un ttl efpace imaginaireexiftoit,
ou quileut jamais exifte, ceferoit ott
cattroitetcttncorps. . 6
Que peur crier le mondc il rieftpas befoin
d'uneftaceimaginaire. ibid.
Que Veffence infinie deDieu peut bienfub-
ftfier, & hreconcue fans cela. 7
Qjte la matiere de toutes les chofes natu- relles efi utm^me. ibid.
QuclU eft mejubftanceparfaite. ibid.
a C H A p.
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Chahtre I.
De la Natyre. VEquec'eft queThifiqtte.^.i igue c'eft purement une | fcience- ibid \Solution dtme objection.
ibid. Des chofcs naturelles. ibic?.
Laccrtitudedeleurexiflence. 2
Ce que ceft que nature. ibid.
Ce quon doit entendre par principe inte-
rteur & corpirel. ibid. Tourquoi Dicu&lestAngesnefonipas
... cempris danslafhyfique. ibid.
T>e la proprieteginirale de la nature. ib.
Que la nature confifte en deux chofes. 3
Chap. II.
De la matiere des etres naturels. QVe lecorps conftdire enginirat eft l*
matiercdeschofesnaturtllcs. ibid. Ratfon de cda\ ibid. Pourquoile corps efl apelli matbematiquc
ibid.
Q£tl conftfte dansl',tenduienlongueur
largtm & profondeur. ibid.
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1§ T A B
chap. nr.
Des parties de la maticrc tant infen-
fibles que fenfibles. COmmtnt la matiere a eti divifee.
ibid. Ce qttott doitentendreparlespartiesin- fenfibles, ibid.
Commtntonlespeutreconnoitre. 8
Que ct nefontpas d'ordtnairc des atomesi
mais queUesfont divifibles a l'indefini.
ibid.
Qu'en cela on nedoitpas fuivrc 1'opinion des Ancitns. ibid.
Que qtielqrtes un:s de ccspartiespeuvent
Hre indivifibles. 9
Ce quon doit entendre par les partiesfen-
fibles. ibid.
Commcnt ellesfeforment departies infen-
fibles. ibid.
Qut la continuitc du corps ftrtneontre
proprtmtnt dans Its parties infenfibles.
ibid.
Qut dans les parties infenfiblts ily aa- ilHellement d'autres parties. 1 o
5'ilj avoitdes atomes, ileflevident quils
auroient desparties. ibid.
Soltftion dune objettion qu'onfait. 11
Quebien que cespartiesfoient finies elles fontpourtantindefinies a notrc cgard.ib. Chap. IV.
De la forme des etre naturels en
gene'ral. DElafomedesStresnatHrels. ibid.
Qtfelle eflginirale, ou materieUe. ibid.
Qu'elleconfiftedansctrtainsaccidens. tz |
L E.
rielles. IbldJ
Preuve desprinctpts qtti conftitttent Ufer-
*ne. ibid.
Que cesprincipesfontfufifans & efficaces.
13
Qu'il rlja aucune magie la dedatis. ibid. Que U matiere agit var It moicn des ac- cidens. 14,
Quelaforme tft accidentellealamatie-
re, & effentieUe aux chofes naturel-
les. ibid.
Que lesprincipes qui conftituent U forme
ne font que des modes. ibid.
Que cefont neanmoinsdesHrespofitifs.ib.
Chap. V.
Du mouvement. QV'il riy a point d'autre mouvement
dans la nature que le moure- mentlocal. 15
j Demonftration de cela. ibid.
Que les effikesdu mouvement tnginiral
font des diferencts du mouvcment lo-
cal, qitifontprifesdefcsifets, i&
Ce que c'eft que le mouvement. i bid. Ce que ceft que U forcc qui eft dans le mouvement. ibid.
Doil vient Itplusgrand, ou le moindre
mouvement. ibid.
Pourquoi un corps tn repos, dont un au-
tre s'tltigni,ritftpascenfi fe mouvoir.
ibid.
Qtfon ne doitpas atrtbuerde mouvemtnt rtlatifa uncorps qui eft en repos, dont
un autre s'Hoignt. 1 j
D'ou procedent U foree du mouvement
&fes proprietex.. ibid.
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D'ou vient la diverfiti dcsfomcs mate • Qu'il ne fcproduit point de nouvelle for-
ce
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desMAT
it de mouvtntint i & quelle ne perit point. 18 Qifelle pafft d'an corps tn un autre.
ibid.
Et qu'ainfi ilparoit qitunaecidentpeut
paffer d'unfujet en un autre. ibid. Solationdes objeBionsquonfait. ibid.
Que dans le mouvement des animaux, il
nefe produit point de muvtlle force de tnouvement, mais qu'tl s'en fait un tranfport. ibid. Que Itmouvement d'unebalequon jet-
te contre dufable ne perttpoint. 19. Commint la force du mouvement paffe
dansd'autrescorps. Ou tout entiere. ibid.
Ouenpartie feulement. ibid.
Oupointdutout. 20
Pourquoi degrands corps en meuventfa-
cilement depetits, & qu'ilsfont difici- lement muspardepetits. ibid. Qu'il efifaux quun grandcorpsquieft
en reposnepuijfejamais itre mupar un petitcorpsquieftenmouvement 21 Souree dtcette erreur. ibid.
Que lemouvement d'un corps ne pro-
duhpas lemouvementdansunautre. ibid-
Que le corps qui meut communique a
l'autrelaforce defonmouvement, qui enproduitenluiun nouveau. ibid. Qge la penfee & le mouvement font des
chofctpaffageres; mais que la puiffance de penfer & defe mouvoir eft perma- nente. 22 Tout corps fe meut par fin propre
mouvement, &nonpasparun mou- vement ttranger, bien que la for- ce quila defe mouvoir lui ait tti com- |
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1 e r e s;
J muniquted'ailUm"i Jbid»
Quelemouvtmtnt quun corpia fectude
divers autres corps eft unfeul & m&- memouvemtnt. ibid. Comment ce mouvement uniqtte, quoique
compofe, ptut neanmoins etre bien eoncu. 23 Pourquoi d'une bale qu'on laiffe tombtr du
haut du mat d'un vaijfeau qui avance enmer, mpourquoidunebale qutm homme qui va a chevaljette eu haut, Vune tombt aupied du mat, & l'au- tre dans la m*in de eelui qui efi a che- val. ibid. Que tout mouvement tend en Ugne droite.
ibid.
Que cela fe trouve vrai m$me dansle
mouvement courbe. 25 Que toutes les\moindres parties de U
ligne courbe font autant depetitts lig- ntsdroitts. ibid. Et que parconfequent tout cercle re'U eft
un poligont. ibid. Que lemobile, dans le dernier tnoment
quil tourne enrond, neperdpasle mouvemtnt courbe, qwilavoitaupara- vant. ibid. Que la ligne courbe neftpas plusfaeilek
tirtr que la ligne droite. ibid. Quectft en vain quona cherche la qua-
drature d'un cercle imaginaire. 2 6 Qut la quadraturt d'm veritable cerclt
eftlaquadraturtd'unpolygone. ibid. Pourquoi lescotps quife meuvent en rend
tendent a s'Hoigntr du centre. ibid. Caufe du m ouvement courbe. ibid.
C'eft ce quiparoit dans les tourbillont.
ibid.
Fourqmi lesgoufres chafftttt les corps vers
a z leur |
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l e:
en bas augtnente peu a ptuft viteffe, k
mefure qu'elle d^end. ibid. Tourquoi les coups quon fraft avee un
couteau,ou utt marteau, ctont les m*n- ches font longs, fontletplusviolens. ibid.
Qj£m corfs qui aperdudefonmouve-
mentfe mettt enfuite avec moins de vi- tejfe. ibid. Tourquoi lescorpsquonlanceperdent peu
apeudeleurvitejfe. 33 Que le mouvementfeutHrevite, bien
qttil foit enpetitequantiti, &qu- ungrand mouvement peut etrt lent. ibid.
C H a p. VI.
De Ja force du levier, du plan incli-
nc,de Iapoulie,deIabaIance,
de 1'effieu d'une rouc, & de
la vis.
QVe de mwe quelegrandmoHvt-
ment d'ungrand corps, quife meut lentement peut transfreraun petit eorfs nn mouvementflort vite; dt m*- me aujji la viteffe du mouvementd'un petit corps peut communiquer a m grand corps ungrand mouvement,qui fera lent. ibid Comment de petits corps aidez, par det
machines peuvent mouvoir d'autres corps de quelque grandeur qu'ilspuif- ■fent *ttti 34 Ponrquoi de petitscorps feuvent demett-
rer enkqmlibre avec deflusgrands par le moien des machines. ibid. La caufe de laforce du lerier. 3 j"
Primier lerier, ibid.
Livier fecond. jbid.
1*
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T A B
leurienttt, iuilsfofittnflnabforbtz,
3-7
Qtte dans toHt tHottvement il fe fait en
quelquefaconuncerde. ibid. Que qiuni ce cercle efl empichiilne fe
fait pttnt de mouvement. z 8 TourquoiPtau necoulepas d'un tutaufer-
m*par en haut, & ouvertpar en bas. ibid.
Pourquoi quelquefois une pierre coltie a-
vee de lafalive a unefronde de cuir, nt tombe pasenbas, ibid. Tourquoi eUe t ombe quelquefois. 29.
Que tout mouvemtnt cflnaturel& vio-
lent. ibid. Quele mouvcment d'une pierre qui tomt
be en bas d'elle-mime efl aujjiviolent que celui d'une pierre qtCon jetteen haut. 3 o Tonrquoi certains eorps, quifenten mou-
vement continumt afle mtuvoir aprcs mtme quel'imprefflon,qui leur a com- muniqueleur mouvement a ceffe; & fomquoi d'autres corps cefjent de fe mouvoir incontmcnt apris. ibid. Que le mouvement eflpermanent, ou i-
tranger. ' ibid. Du mouvement par lequel un torps efl
forte, fotifft, traine, ou roule. ibid. Que le preflcment fe doit raporter a l'im-
pulflon. 3 z Qu'un eorps riefl tirc, que lorfquilcfl
atachc a ctlui qui le tire apres foi. ibid.
Refutation des objecTms quonfait. 3 2
Que la force du mouvemtnt etantjointe
aumouvement enaugmente la vitejfe. ibid.
Peurquoi une fierre qui tombe dehaut
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des M A T
£iA dif&tme de laforte d'm ltvitr,qui efi
mtt fttivant meltgneparalUUaCho- rixsn, davec celtti qui eft mtt vers rhori&on. 36 Raifonde laforce dupUn inclini. 3 8
Raifon de laforce de portlie. 4 o On ripHe la raifonpourquoi detres petits
torps itans apliqut^ convenablement aultvitr, alapoulie, ouauplanin clinepeuvent parleur vtteffe iUverlet ptids les plu s pefans. 41 Raifen des efets dts balances. 41
Raifo» des efets de 1'effieu d'une roui.
ibid.
Raifbn des efets de la vit. ibid-
^Du coin. ibid.
Qtte la force qu'a U coinpaur fendre ne
oonfiflepasfiulement dans fts plans in-
thnci., & dans laforce qui le chaffe;
mais auffi en ce que les totez, du torps
qtiil ftnd luifervent de deuxfeconds
levitrs. 43
Chap. VII.
De 1» determination du mouvement,
delareflexion, &dela re- fra&ion. OVilfattt diflinguer enire le ntouve-
tnent rfrfa daermination. ibid. Qttt le mouvement n'efipointcontraire
au mauvement; mais quune dittrmi- nation peut Hreeontratreauneautre ditermination. 44 Ce que cefi que la dHerminaiitn du mtu-
vement. ibid. D'ouelUfroctde. ibid.
Ce qujcontribm lafttmtion dtt corpsqui
mtut. ibid. Ctquj ttntribui aufft U corps qtte le mo-
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I B R »S.
bilt rtncontri. ibid.
Comment la dittmination du mohiU efb
changitpar m torpien repos, lequelil rencontre. ibid. De la dkemination timple- 45
Que Usctrps qui tombent perpendieulai-
rementfur dautres corps fe reflecbif- fentfuivant lam^meltgne. ibid De la dHermtnatien ctmpofie. ibid.
Pourquoi un corps qtti tombe obliquement
furunautrteerpsferiflkhit, oufou- fre une refrailion verslapartieopo- fce. 46 Pourquoi l'angle de refltxion efl quelque-
fois jgal a 1'angledincidence. 47 Pourquoi tanglede reflixion efl quelque-
fois plus petit que l'angle dinctdence. Qualors c'efi une riflexionquis'iloigne
dela perpendiculaire, 49
PourquoifangU der^pxion tlt quelque-
foisplus grand que fangle dtneidence.
ibid.
Que cetteripxion saprochede laperpcn-
diculaire. 50
Que le mebUe nefipas en repos au point
ouilefireflechi, maisquil s'y meut.
ibid.
Qtfelle tfi la veritabU caufe de la r<fle~
xion. ibid.
Quf U rejfort des eorps que le mobile ren-
contre en augmente la nflexion.
ibid
Que ce nufipotlrtantpastunique c&ufe
de la reflexion. 51
Pourquoi 1'angU de refratlion efi quel-
quefoispluspetit que 1'angU dinctden-
ce. ibid.
Qut cette rifratlionpfait tn s't'loignant
a 3 de la
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T A B
U yerpendituUire, 54
Teurqnoi 1'angle de rifnUion efl qutlque
foisplusgrand que tanglc d'incidence.
ibid.
Que cette rifraUion s'approche de la per- pendiculaire. ibid. Que qutiqut la reflexion & la rifraBion
putjfent ttre cemmodinttnt expliqtties d'uneautremaniertt ce quenousen avons dit ne Uiffe pturtant pas d Hrt veritable. 53 Chap. VIII.
Durepos, delafituation, delafigu-
re, & de Ja grandeur des parties. CE que c'eji que le repos. ibid
Ce que c'eji que Uforce qui retient
uncorpsenrepos. ibid. Que le repos efl quelque chtfe de pititif.
ibid.
*De U eaufi& de la durie du repos.ibid.
Comment il continue dans le corps, ott il
efl. 54
Comment cette force pafft dans dtautres
ctrps. ibid.
Qu'un petit corpspeut avoir beaucoup dt
forcc pour dtmturer cnrepos, ibid.
Pourquoi un 'petit corps enpeut mouvoie
m grand, & mime refifler au mou-
vementd'ungrandcorps. ibid.
Que le repos eji lefeul lien quiatache les
parties des corps les unes aux autrts.
ibid.
Que dans unctrps continu ilnefl psint befoin dhamecons qui acrechent &re- tiennentfesparties. ibid. Que dans les corps contigus defemblables
crochets fbnt neceffaires pour retenir ieurs partits les unes aupres des autres. 50.
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Pourquei il drrtvefettvint que degrmfa
corps continus fentplusfailementje- parez, les unsdtsautres, quedepetis Demonfirationde celt. ibid.
Z/<J veritable cauje de la divifibitit1dee
corps continus. ibid. Qutlleneconfiflepasdam leur fimplici-
te. Lavtritable caufe dc findivifibili- te. ibid. De U fituation. 5 6
Demonjirationdejonejicace. ibid.
De Ufigure. ibid.
Dequelsefetselleeflcapable. ibid.
Cequec'eji que Ugrandeur. ibid.
De'monJiration dejon cficace. 5 7
ChAp. XI.
De la forme particuIieVe. OVe 1'efprit deIhomme eji faforme
particuliere. ibid. Pourquoi on ne Upeutpas raptrttr a U
forme generale. ibid. Chap. X.
Preuve de nos principes; de la matie-
rc premiere; des formes fub-
ftantielles; de la privation >
&dela de'finition vulgai-
redumouvement.
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PReuvt de nosprincipes.
T>'ouilsprocedent. |
.1*
ibid.
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Vers qui contitnnent tous les printipes des
Hresnaturels. ibid. Pourquoi mus rejettons Umatierepri-
miere, & lesfermes fubflantielles de U Philofophievulgaire. 59 Soltttion des objeBions qu'enfait. ibid.
Pourquoi de ieau qu'on afait ehaufer,fe refroidit enfuite. ibid. 60
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1 E R E S.
Solution d'une objeBion ejticn /W»-,*--*-
ibid
Que, bien que les fubfiances fpirituelles
ne foient pas etendues , elles nefont pourtant pas un neant. ibid Que dans tm lieu, oii eft un corps il tiya
point d'autre ettndui, que celle du corps mime qui le remplit. 66 Commcnt on peutdirequuncorpsocupe
un grand ou unpetit efpace. ibid Comment un,corps peut etreen repos &
enmouvement tout enfemble. ibid Qtte de mme qu'il ny a point dejpaee
plein, quifoit diftingue du corps mtme qui l'ocupe,de m$me auftiiln'j/ a point d' efpace vuide. ibid Q.u'uneboulequi eftentre dautres Hant
anCantie, il s'enfuivroit que celles qui font autour d'ellesfe touchertient rtci - proquement. 5 7 Qifalors une autre nouvelle bottle ne
pourroitpasitrecreee entreelles. ibid Cequ'onentenddordinairepasie vuide.
Qtfun corps qui fe meut eft dans deux
iteux voifxns en m meme inftant* ibid Chap. XII.
De la vraie caufe des mouvemens,
qu'on attribue d'ordinaire a lafui-
te, 011 \ la crainte du vuide.
OU'iinefefait aucun mouvtmtnt pour
U crainte du vuide. 6 3 Qutllt eft laveritablecaufedesmouve-
mens quon attribue a la crainte du vuide. ibid Quels font lesmouvemensquifefontfans
unerarefdiion, oucondenfatienvio- lcnit. ibid |
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des M A T
Jomquoi lespartitsdun corps demeurent unies entrtllts; & comment direrfes
quahtt^fubjiftent dans un mmefujet
60
Qtfil n'j/ a jamais de qualite^contraires dans unmmefujet, ibid.
Qwt la tiedeur ne conft/tepas dans un mi-
langedechaud&defroid. ibid.
Que le melange du fec &del'bumide ne con/iftt qu'en ce que ihumide toucbe
ce qu'onappellefec. 61
Tourquoi nottsne mettonspas U privation
au nombre des principes interieurs. ibid
Quechaquechofefepeutfairedequelque
matiere que cefoiu ibid
Mais noH pas avec une egalefacikt c. 61
Qu'on doit rejetter ladefinitien vulgaire dumoftvement. ibid
Qtte nous ne nous opofans point a eeux qui
Jont dtun autre fentiment, pourvu~
qtiilsnoui laiffent la liberte de nos opi-
nions. 6$
CHap. XI.
Du lieu, & da ruide. Pourquoj on attribui un lieu au corps,
ibid Ce quen entendpar le lieu. ibid Ce qutctft qu'ktrt en un lieu, ou d'j en-
trer. ibid Que le lieu efl une ctendue en longueur,
largeur efr profondeur qui conttent le corps quiy eftplad. ibid Pottrquoy il nefefa.it point de penhration
de dimenfions. 65 Quiln'y a point d'etendue incorporelle.
ibid
Que cefifansraifon quon atribui dt i'e- |
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tcnduc auxfubftancesfpiritut lles. ibi Comme dans Ufontaine qui eft ici rtpre-
fin-
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•**
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1 e:
fupnt en fatt tnonttr des liquwti
Quelle efi U caufe du mouvcmnt de
Vair&deVhuiie, quifefaitdans U Iampe de Cardan. 7 8 Quelle eft lareritable caufe des mouve-
mens quon atribue a la crainte du vuide, dr quifont caufez, par la con- denfation, oupar la rarefallion vie- lente de i'air. ibid Comme dans cette fontaine. 79
Exemples de ces efets. ibid
Comment lefang monte dans les vtntou-
fis; <& comment 0» peut tirer du Jait des mammtlles. ibid Pourquoi une baguetteavec laqutlle on
neteie un aanon de moufquet etant tiree en haut aveci"eaudu canoneft repoiijfee vers lefond avec beaucoup de violence. ibid |
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JAB
"^jfotiil ____;^ «9
Exempiedetelswounmens. ibid
Quclleeft U caufe de Velevatkn dtsli-
qtteurs qui montent dans un tuiau re-
courbi. ibid
Tourquoi Vecoulement de laltqueur de-
vient peua peu plus lent. 7 o
Pourquoi U brancbe oblique d'tin tuiau
recourbe tfeleve pas plus de liqueur
que la branc heperpendiculaire. ibid
Queile eft la caufe quifait monter les liqueurs danslafiltration. 71
Fourquoiun troufait acotcd'un tttiau
recourbe arrSte le mouvement eul'e-
coulementde Veauj&que plufieurs pores
neVarrHentpas dans la filtration.ibid
Quefi U partie du drap qui pend bors du
yafe tft ficbt, Veau ne Jefiltrera pointt
Cequi a trtmpe ceux qui font dans un
|
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73 ! PourquoiVeaumonteoudecendquique-
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fentiment contraire
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Qtfelle eft U veritable raifin pourquoi fiis dans untermometre
quelques endroits dumorctau dedrap \ Pourqmi on fe fert d'eau fortedam les
fiui font <-Uve7 au deffus de la fnrface j ttrmemetres. 83 j Pourquoi ces mouvemens ne font pas
caufe7^uniquementpar la diiatation |
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naturelle de Vair.
Chap. XIII.
Du Tcmps. CE que e'efi que le temps,
Ses diferences. |
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ibid
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Que les liqueurst ou trempe une eponge
parfa furface infcrieure,ne montent pasdanstoutefa fubftancc. 74 Pourqitoi lemouvement perpetuel ne fe
peutpasfairepar untuiau recotirbe. ibid
Pourqmi le mouvement perpetuel nefe
|
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ibid
ibid |
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peutpas faireparuntuiau recourbe 1 Quelletftlamefure laplusfeure de fk
dont lapiusgroffe brancbt formt plu- durit: & comment on lui donne le fieurs pttits tuiaux. 75 notn de temps. ibid Ponrquoi dans U refpirationVairentrel Commentonpeutdirt qtiilnynqHune
dms ia poitrine, & dans des fouflets, duree dt toutu chofes. 84 lorfquon les eUrgit j & pourquoi en \
Chap,
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des M A T
Chap.XIV. De la fin ou tendent les chofes natu- relles, de Ja fortune & du hazard. OUe les Hres naturels agiffent tou-
iourspourlefmqueDieus'eft pro- fofkt. ibid Tourquoi Us hommes eroient nefortune.
ibid
Ce qutcefiqutlt hazJard,oulafortu-
ne. ibid
Que Us chofes naturellesfont necejfatres
a l'egard des caufes, qui les produi-
fent; mais quelles font contmgentes
a l'e'gard de 1'bommt a que ces caufes
font inconnms. ibid
ChaP. XV.
Des chofes purement naturelles,
& des chofes artificielles. |
||||||||||||||||||
I E R E S.
Queles thofes artificitlles font aujji na-
turelles. ibid Quelles diferent des chofesfurement na-
turelles felon le plusou le moins, ou felon Uurs degrex.de perfefiton. 86 Que les chofes artificielles a gijfent par
un principeinterieur, auffibien que telles qui font purement naturtlles. ibid
Que leschofes artificielks font des itres
par accident,comme leschofes natu- relles; &qu'outre cela cefbnt des hret parfoi. 8 7. Que U divifion qu'on fait de 1'ctre, tn
etrefar fii,& etrepar accidem efi inutile. ibid Qu'il riy a foint de mal a dire que 1'hom-
mt tft un etre par accidtnt. ibid Que ltspoids& let eordes d'une horloge
fontparties dtthorloge; & que,quani memettlts riy feroientpas Ihorlogene Uijferoit pourtant pas defubfifter. ibid |
||||||||||||||||||
D
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Esehofespurement naturelles. 85
Des chofts arbitraires ouartificiel |
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les. ibid
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LIVRE SECOND.
Deln machine,ou ftruc7ure dumonde viftble.
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primc a la matiere,&quifaifant ttur-
nesfes parties en rond , en forme de grands tourbillonsfiuides. 9 r Que ce tombillons s'acordent dans Uurs
mouvemens, & que UurspoUsfont eloigne2 Us uns des autres. ibid Ce que nous entendons par des mouve-
mens, qui s'acordent enfemble. ibid Ct que nous emtndons par des mouve»
mens contraires. ibid Ct qu'on doit enttndre fardetpoles floi-
£»(*» 93
b four-
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||||||||||||||||||
I.
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||||||||||||||||||
Cha p
De l'origine du rnonde, & de
fes tourbillons. CE qut ceft qut It monde. 8 9
Quc le monde efi mdijini a nitre e-
gard. ibid SlueVhommtritft pas 1'uniquejin , que
1>ieu s 'eft propofie dans la creation du monde. ibid Que U caufe proobaine du monde efl ce
mouytmtnt violent que Ditu a im- |
||||||||||||||||||
T A
Tourqttoi les meuvmensdt eestourbil-
lons s'aeordent &quelenrs polesjont
iloignez. les ms des autres. ibid
Chapitre II.
Du prcmier & du feconde'Iement,
de l'origine de foleil & des e'toi-
les & de Ieur lumiere.
DEs elimens,& de leur origine. ibid
Dst premier eliment. ibid du fecond ilement. idid
Quentre les boules du fecond ilemtnt
ilj en a des plusgroffes qut les autres; & quclesplusgroffesjbnt lesplus agi- tces. 04 De Forigine dttfbleil&des etoiUsfixes.
ibid
Potsrquoi au commencement on leur don-
na le nom de lumiere. ibid
Comment au quatrieme jour de lacrea-
tionle foleil&la Lune devinrent de
grands luminaires. ibid
Ce que cetoit que la lumiere dans les
premiers joursdelacreation; & ou
elle itoitalors. 94
En quel etat etoit la lumiere auprimier
jour delacriation; lorsque le foleil
riitoitpas encoreformi. ibid
Ceque cefl qut la lumicredufeleil &
des itoiles. ibid
Ce que cejt que le fentiment de lumiere.
ibid
Treuve de cette verite. 07
Comment la lumiere fe ripand ie tous
cotex. fuivant de lignes droites. ibid
Qtiunepartiedu premier elimentpajfe
continueltement d'un towbillon dans
Vautre. 99
Qriune grande partie du premier ile
ment fe convertitinpartiescaneliis. ib.
|
||||||||||||
B L E.
Que lefecond ilemtnt nepaffepoint a"un
tourbillon dans tautrt. ibid Pourquoi la matiere dupremier element
pajfe d'un tourbillon dans tautre.ioo. Commentonpeut dire que la matierefub- tile efl lacaujeperpetuelle & univer- felle de tousles mouremens deluni- vers. ibid Chap. III.
Du troizie'me eiement; & de TorigiJ ne deplanetes & des come'tes, qui s'en forment. De la pe/anteur> & dela Iege'rete de leurs partics. Du troiueme ilement. jot
En qmiconfifie lafoliditi des par-
ties dutroi^iimeilement. 103 Pourqmi entre lesparties, dont lespla- nitesfont compojees, les unes font fituies audedans,lesautrcs au de bors les autresen baut & les autres tn bas. ibid
Ce quietfi que lapefanteur&la legerete
de ces parties. ibid
Pourquoi dts corps igalement pefans c~
tansfeuls dans une mimtmajft ne pe-
ftnt point let msplusqueles autret.
ibid
Pourquoi une hommeplongejous l'eau riy
fontaucunepefanteur. 105
Chap. IV.
Des Cieux. |
||||||||||||
DTvifton de Cieux.
Lepremierciel. Lefecond. Le trotz,iime. |
ibid
ibid ibid 107 |
|||||||||||
Ce quiijaaconftdcrerdans lt prewier
ciel. ibid Chap.
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'".......""............-
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||||||||||||||||||||
.....
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des MATIERES.
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ejr par leurpreximiti du fokih.com-
me auffi par leur exaltation & par
leur abaijjtment, qut nefontpas re-
gltz.. ibid
Pourquoi cela arrivi de la forte. ibid
Pourquoi Its polts des planetes regardent
toujourslesmcmesctotles, bienqu'-
ellesfajfent ungrandtour autour du
foleil. ibid
Demonftration dt cela. 119
D'oii les planites tmpruntent Itur lue
miere. ibid
Que lesglobulusau fecond ilement, qui
font au deffus deSaturnefont plus gros
que ceux, quijont au deffous. 12 o
ChAp. VII.
Des Cometes. DEsComites. 121
Que lescomites font au plus baut
de notre ciel, ce quiparoit en ce quth les nefont aucun paralaxe. ibid Demonftratton de cela. ibid Que les cometesfont beaucoup plusgran-
des quelesplanites. 124 |
||||||||||||||||||||
• CHap. V.
Du mouvement du premier ciel.
DV mouvement divers des parties du
premierciel, qui font les pluspro- ches dufoleil; & qWellc efi lacaufe de cette diverfitii ibid Preuve de eela. ibid
De la vitejfe desparties du premier cid,
quifont les plus voi/ines du fecond; & quelleen eft lacaufe. ibid D'ou Vonpeut inferer la vitejfe decespar-
ties. 108 Chap. VI.
Deplanetes. DU mouvement annuel, rjr du mou-
vement diurne de Planites. ibid Treuve decelaparun exemple fembla- ble. ibid
Lacaufedecesdeux mouvemens. ibid
Dutourbilhn decbaqueplaniteenpar- ticulter; defon origtne, & defes efets
109
Pourquoi la terre eft au dejfous de l'eau, & l'eau au deffou de l'air. ibid j
|
||||||||||||||||||||
Pourquoicbaque tourbillon continuiafe D'ou les comites empruntent leur lu
mouvoir enrond. 11 o miere;&comment efltferepand.ibid
Lordre desplanetes, & dutemps quel- Pourquoilescomitesparoiffent tantot en
les emploient afaire leur cour, 111 forme de rofe, & quelquefois enfor-
Pourquoi le Planetes nous femblent tan- I me de poutre. 11% tot aler direllement, quelqtiefoisfta- Pourquoi les cometts que ton voit avec
|
||||||||||||||||||||
tsonnatres, & quelquefoisritrogra-
des. ibid Demonftration de ctla dans Jupiter .113
Demonftration de cela dans Mercure.
114
Que U rsute que tiennent les planetes
rieftpas exatlemem ronde. 118 Ceft ce qui paroitpar Ieur iloigne^ent
|
||||||||||||||||||||
une queue ne paroiffent pasfous lafor-
med'unerofe. 126
Dtmonftration des diverfes refraclions
qui arrivtnt aux raions des comites.
ibid
Pourquoi liur queueparoit tantot droite, &tantot courbe. 127
|
||||||||||||||||||||
b
|
||||||||||||||||||||
ChaP.
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B L E
re on voit les aftres d'une desheSni-
fpires celeftt,& quils ntfe ievtnttu nefe couehentjamais; mais que leur |
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T A
chap. vm.
De taches du foleil.
Ve U foleil iuitpar faproprelu- |
|||||||||||||||||||||||
K^miere. ibid
Pourquoi il repand egaltment falumie*
detous cote^. 129 Ce tachez, & desflammts du Soltil fibid
Dou ellessengenirent. 1 jo Pourquoi hfoltilperddefa lumierepen-
dent de mots entiers. ibid |
mouvement femhle paralUU a thori-
fon. ikid Comment le foleilfemble parcourir tou -
tetecliptique. ibid Demonftration de ee phenomene. ibid
Cummeon peut voir fucctjfivement fur la terre tontes les etoiles ptndant l* |
||||||||||||||||||||||
nuit dansl'efpace d'un an. 134
Ctmment le foleilnous caehe, $• nous deeouvre fucceffivemtnt certaines e- |
|||||||||||||||||||||||
CHAP. IX.
Du jour & de la nuit, du mouvement
aparent du foleil par le Zodiacjue,
du lever & de coucher aftres.
Qucls efetsprocedent du mouvement
diurne, & du mouvement annuel de la terre,comme auffide la declinai- fon de fon axe de U perpendiculaire de 1'eeltptique. ibid Comment,& tn quellts parties de la ter-
re on a fuccejftvtment te jour & la ttuit. 131 Comment & dans quclles pirties de la
Terre on a reciproquement lt jottr & lanuit. 132 Comment le So leil & les autres aflres s'y
levent,& syeouchent. ibid Quels afires ft levent fous une fpere
droite, & fous une fphere oblique. ibid
Lt lever dr le coucher journalier dcs a- fires. ibib '• Lelever du thatin. ibid
Lecoucher dumatin. ibid
Lelevcr du foir. 133
|
|||||||||||||||||||||||
toiles.
Le lever du matin. Lelever du foir. LeeoucherdU matin. Lecoucherdufoir. Solution des objettions quonfait. |
»55
ibid
ibid ibid ibid ibid |
||||||||||||||||||||||
Ctttiment le chofes pefantes tombent per
pc iiculairement y bten que la terre tourne autour de fon centre. 136 Du mouvement d'un dard,ou d'un boulet de cauen. ibid Et on tie doit pascraindrenonplus que
les batimens, Useaux, defablt& d'autrecorpsfoientjette?en i'air par le mouvemem circulairede la terrt. Que1'hemifpbere eelefte, quenous yo-
tonscontinuellement audeffus de n&- tre borifon n'empecbcpas le meuve- ment circuUirede laterre. ibid Que crtte opinion nt repugne pas non
plusal'Ecriture. 139 Ni a ce quellt dit de laftabilitedela
terre. ibid |
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Le coucher du foir. ibid
Comment & dans qutl endrtit de la ttr-
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CHAP.
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"
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"'"■'
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des MATIERES:
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Commtnt mtii 4vons nfare hiverfitceux
dumidileur etc. ibid
Pourquoi notts avons alors nos plus
courtsjours, & U plus grandsfroid.
ibid
Comment ceux qui demeurent fous la li-
gneontUurfecondhivcr. 145
Que ceux qui demeurent fous lespoks
ont leurs jeurs e^ Uurs nuits de fix
mois. 146
En quel temps les jours & les nuits font
defix motsjous les poles. ibid
Que fous la Zonefraide Itsjours & les
nuitsdurant un, deux , trois, quatre,
ou cinq mois de fuite. ibid
Que lesfaifont de tannee font prefque
toujours femblables a 1'egard de la lon-
gueur des jours & des nuits. ih\i
Queces memes fatfons font diftrtntes k
tegard de la chaleur., dufroid, de
Vhumtdite,dt lafc'cbereffe)& d'autres
qualitez femblables. 147
Vourquoi il rieft pas pofftble de lespredire
par les dtvers mouvemens des aftres
ibid
CHAP. XI. Decaufes qui font avancerles
folftices & ies equinoxes. , POurquoi le pole de la tcrre decline
dt 2 3; degrcx. dupole de l'ecliptique. 148
Pourquoi les poles obliques de la terre
tournenf peu a peu d' unt maritere
centraire a font mouvtment annutl.
ibid
Qutce monvtmtnt dts poles obliques eft
U caufe qui fait avancer lcs folftices
& la equinoxes. 150
&3 <Dt-
|
|||||||||
CHAP.X.
De la diverfite des jours, & des nuits
& duiaifons de l'anne'e. S/ laxe de mouvement jihtmUw dt
U terre cttit toujours parallele a la ptrpmdtcuUire du plan de 1'eeliptique ilriy a auroit aucune diverfitc defai- fens, m aucme inegalite tntre les jours & les nuits. 140 It quainftU diverfite desfaifons, linc-
galitedesjours&desnuits&U di- ference dufroid&du chaud viennent de ce que l'axe du mouvement diurne fe detourne delaperpendiculaire de i ecliptique. 141 Pourquoi nousavons leprintemps, lorf-
queceux qui habitent lapartie meri- dionalt ont l'autonne. 142 Pourquoi l'air eft tempere durant le
printemps, & que les joursfont e- gaux aux nuits. ibid Comment ceux qui demturent vers l'E-
quateuront leur premier ece. ibid Qut durant le refie de 1'annee ils ont les
jours & les nuits egaux. 1 4 3 Enqueltempsnousavonsnotreete, &
ceux du midi leur hiver. ibid Tourquoi nous avons alorslesplusgran-
dres chalems & les plus longs jours. ibid
E» qucl temps ceux qtti habitent fous
VEquateur ont leur hiver. ibid Enqueliempsnous avonsl'autonne> &
teuxdu midi le printemps. 144 Vourqmialorsnosjoursacourciffent, &
que la chaleur diminue. ibid En quel temps ks habitans deZont torri-
deont leurfecond ete. ibid |
|||||||||
T A B
WtmhflmiondectU: jbjrf
Que parcememe mouvement letit des I
poles obliques ilpourroitarriver qu'- ' tn auroit fhiver au meme temps, ou lon avoit acoutume d'avoir l'etc. Douvientque lespolesde U terre di-
ciment des poles deVicliptique. i5 7 Ladiverfite des mouvemens difrevs de
cts poles. ibid |
|||||||||||||
L E
chap. xnr.
Des Eclip/es de Soleil & de Lun£
DE caufis gentralts des iclipfes.
Comment fe font its eclipfes du foleil,
ibid
Comment elles nouscachcnt le foleil,ou |
|||||||||||||
CHAP. XII.
Du mouvement de la Lune,
&defesapparences.
P\Ourquoi la Lmefimeut deux fois
plusviteamonr de la terre, quela terre ne tourne autour defin axe. Pourquoi ULunene dicendpas verlu
terre, ou qu'eUe ne ien tloignc pas davantage fa Peurqmt U Luneeft ttufours toumie
vers U terrepar m mSme cote. 15 < Que U partie de U Lune qui regarde U
terretfl moinsfolide que ceUequitn efldetournie. m Queiesmontagnes&Ustacbesqtfonde-
touvre dans U partie de U lune qui regarde la terrefont voir mamfefte- ment qu'elle e[i moins folide que U partte, quitn e(i detournee. ibid *•/****& it Pcrig^e de la Lune. 1 e 6 Quetie efl Ucaufeduntei tyt. ibid Pourquoi la LuneJe meut avecplus de viteffe, qua„d eile eftpieine,ounow ™ile,quequandellene tefipas l%y Qnelle efl U caufe des divtrfes avarences deiaLune. . ..« |
toutentierou enpartie, ouquellesne
ie couvrent aucunement. ibid Pourquoi pendent 1'eciipfe du foleil, U
lunt paroit en qutlque facon icUiree ducoti quiregarde U. x6o Commentfe font les eclipfts de lune. ibid
Pourquoidans les eclipfes de lune, nous la voIohs quelquefois ,& que quelque- fois ausfinousne ia voions point du tout. 161 Pourquoi 1'ombre de iaterreefl coniqut
aufft bien quecelle deULune. ibid Combien defois leSoieil tft plus grand que Uterre&ULune. ibid D'oit l'on infire Ugrandeur des ombres
de U Terre &de la Lune. ibid Combttn le Soleil &ia Lune fent eioi-
gnez, de U Terre. 1 <5a Pourquoi ie Soleiine s'iclipfipas toute les
foisqut lalune eflnouveile, <jr que la Lune ne s'iclipfe pas toute lesfois qrielleeflpleine. ibid Ctque cefl que la tete & Uqueuedu
dragon. ibid ue cefldansces endroits la quefefont
lesplus grandes iclipfes. ibid ueccspointsntfontpasfixes, maismo-
biles. 16$ |
||||||||||||
Ceque c'eft que UmouvtmentdcUti-
tedudragtn. ibid |
|||||||||||||
CHAP.
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|||||||||||||
TIERES.
j CHAP. XV.
Des conftellations, & des fi-
gnesduciel. Que'eUes fotit les etoiles fixes que
l'on peut voirfans teltfcopes. 167 QueUesfont diftingueespar conftcUation ou parfignes. ibid T>es ftgnts du Zodiaque. ibid
Desfignes feptentrionaux, quifont hors
du Zodiaque. < 168- Les fignes meridionaux. ibid
Denombrement des etoiles que les an-
ciens ont objervees i avec l» diferenct de leurs granduers. ibid De la voie dt lait. 16y
Des deux petites nues. ibid
Cequei'eft quelavoiedelah. ibid
Commentonpeutfavoir la longitude & la latitude des etoiles. ibid Qjuepar notrt hypothefe, qui a beaucoup
de raport avec celle ie Copernie, on peut commodemtnt txpliquer tous les phenomenes. 170 Qufdansfhypothefe de Ptolomee, att-
fibten que dant ceUe de Ticho; on efi oblige d'avoir recoursades fitltons & a des abfurditex.. 17 z QWenfin n Stre fyftimt tft l° uniqut & le
vkritable. 174 |
||||||||||||||||
desMA
CHAP.XIV. Des etoiles fixes. Que les etoilts fixet font plus bautes
les unes que les autres. ibid Que U furface des tourbtUons des etoiles fixes eft atigulaire. ibid
Que ces etoilet luifentparleurproprc lu-
mtere. ibid
Pourquoi eUes paroifent itincelantes.ibid
Tourquoi il ya plufieurs etoiles que nous ne voionspotnt dans leurslieux verita-
bles ,& quune mhne paroit en di-
vers lieux a Ufois. 165
Fottrquot quelquefois nous ne voionspoint
les etoiles. ibid
D'ouvientqu'tlyadesitoiles fixes, qui
dijparoijjent entierement. ibid
Tourquoiily ena dautrcs quon decou-
■vredt nouveau. ibid
Extmples desnouveUes itoiles quon a de-
couvertes. ibid
Qtfil peut arriver qu'un tourbiUon en-
tier fiitabforbeparun tourbillon voi-
fin. ibid
Que THoile £untourbiUonquia iteab-
forb*fe cbange e» tomi.it, ou en Pla
nete. ibid
Ce que c'eft que le firmamtnt > & ce que
e'eft le ciel etojle, ibid
|
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LIVRE TROISIEME.
Des chofes' inmimees, qtti fint fitr laTcrre, ejr dc celles
qttifont renfermees dansfes entrailles.
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CHAP. I.
I>e la Terre. |
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quelaterre contttnt, ' 175
Desparties dt U terre.. ibid
Delaterre. 176
Que Us parties de U terre font d'une
|
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Pourquoi dans lt refte de cet ouvrage
|
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ibid
Potit-
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mus nt trm ttrons qut dts chofts I grojftur cenfidtrablt.
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T A B L E
Tourqtioi la terre efl opaque. ibid neequtce foit. jgr
Totirquoi la terre rieft pas couverte I Que par Ik on concoitfacilement pour-
d'eauxpartout. ibid quoiteaufecenverliten glacepar ta-
De torigint des montagnes des iles & des j touchemtnt de fair& des autres corps
froids. , g,
Pourqmi les mers Jont toujours falees.
ibid
Pourqttoitlya despuitsprisbord dt U
mer, ou tontrouvt de i'eau douce.
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fD1D
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pajje att travers de la terre. 178
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**3
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||||||||||||||||||||||
Commtntilrevitht dtlamatierecanelet \Pourquoi teau de mtrquonfaitpajfer
_..;.-;..- -n—-.'.niK.i. par plujieurs cruches remplies de ttr- rt, ou qui coule au traversdu ft-
bltpeu prejfe, ne laijft pas de confer vir fafalurc* ibid Pourquoi ieau de mer, qriondifttlepar
ialambtc, ne devient pas douce, rjr rietanehepas lafoif. , ibid Pourquoi ieau des rivieres eft douce.
184
De lorigine des fontaines qu'on trottve
fur Its fommtts des montagnes ibid
Quelle eft la caufe des qualitez* diferen-
tes qrion objerve dans les eaux de di-
verfis fontaines. ibid
Pourquoi la mer riinende!paslaterre,
ibid
D'eu viennent Its mines deftl. ibid
Pourquoi me grandt quantite d'eau
rienpeut pasfaire monterunemoim
dre qrielle touche, & qui eft d'une c-
gale hauteur avec elle. 185
C H A P. III.
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Q
C
P
CCc
Co
D
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Pourquoiles ejpritsnefegelentpoint > &
que lesplus grojfesparties deteaufer- ment de la glact. • ibid Pourquot icauftgele dansunvafeau~
tourduqueliljadelanegemileea- vee du fel,tn quelquettmps detan |
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De tair.
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||||||||||||||||||||||
DEtair.
|
bid
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|||||||||||||||||||||
Dt la force de iair compnmc
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ibid
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Pourqmi le vfargent, quon met dans
|
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un
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"""•"" " ~
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w
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desMATlERES.
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Pourquoi la region de Vair laplus Voifi~
nedelaterre eft plus chaude queceUe
qui en eftplus eloignee.. ibid
Qjxelsfont les efets qui enprocedent.i 9 2
D' ou vient la diference de la chaleur.
ibid
C H A P. IV. Da feu. Dufeu. ibid
Pourquoi il ne ferencentrequetre
peu des bonles dufecond elhnent dans ft feu. ibid Dufeu qui n'cft que lummtux. ibid
Divers exemples d'un telfeu. 195 'Dufeu qu'eftchaud,Jans etrelumineux. ibid
Diversexemplesd'untelfeu. 194, |
|||||||||||||||||||
mtuiaudeverrerenvtrfe,qui aplus
de 27 doigts de bauteur, ne decend qua la hauteur dezj. doigts. 186 Pourquoi il decendplus, ou moins felon
U diverfite des lieux. 187 Pmquoi le vif argent ne decendpoint
de tout dans un tuiau de verre,qui n'a pas zjdebattteur. ibid Poicrquoi les pompes ne pettventpas ele-
ver l'eau au deffus de la hauteur de trenteunpie. 188 Comment Vair dilatepar la matierefub-
tile peut entrer dans les poumonsfdans desfouflets, & qne lefang peut monter dans des ventoufes. 189 Pourquoi Vair condenfe eft plus pefant
que celui qui eft rarefic. ibid |
|||||||||||||||||||
Pourquoi Vaireft au deffus de la ttrre & Pourquoi ily a despoudres, des efprits &
dt Veau & que le htut defafurface des liquears quicaufent une fermen |
|||||||||||||||||||
eft ronde. ibid
|
tation dans certains corps, &qui la
font eeffer dans d'autres. ibid
Demonftration de ces efets diferens dans
le vinaigre&dans Vefprit de ww.ibid
Vourquoi la prefence d'un homicidefait
fouvent fortir dufang d"uncadavre}
bien que d'autres,qui\ji font prefens
nefaffentpas le memefet. 195^
Dufeu,qui eftebaud& lumineux- 19 6
Exempies* ibid
De Vorigme d'un telfeu ibid
Extmples. ibid
Pourquoi lefeu seteint quand il n'a plus
d'aliment. 198
Pourquoi laflamme tend en haut,& qtt'
eHe va en pointe. ibid
Pourquei ia lueur de la fiammeparoit
davantage dans un litu obfcur,que dans
un lieu qui e(i eclaire dufoleil. 199
Pourquoi Vairfe meutverslefeu. idid
c Pour-
|
||||||||||||||||||
De la region des vapeurs.. 190
Qvfon ne la doit pas confondre avec Vair.
ibid
Quela diverfe dilatation desvapeurs &
delair eftcaufedelarefrailion&de la rtfiexton des raions du foleil. i bid Pourquoi lefoleilparoit plusgrand quand
il eft vers iborifon, que iorfqu'tleft plus eleve. ibid Qu ette tft la caufe dts crepufcules. ibid
Ou & en,queltempson a des crepufcules
continuels. 191 Qu eJle eft la cattfa deladiverfitedes
crepufcttles. i bid D' ou procede la tranfpartnct de l'air
& de V eau. ibid Pturquoi lefroid qui convertitfacilement
les vapeurs en eau ne peut pas produi- re It memt,tfet a 1'egard de /'</r.ibid |
|||||||||||||||||||
T A
Pourqtioi U corps grat &buileuxaug-
mententlefeu,ou le confervent, ibid Tourquoi 1'eaupeut cteindre un petitfeu,
& quelk augmente ungrandfeu lorf qu'on 1'jjette enpetite quantitc. ibid Qelsfont les corps qui rendent defljm
mes. 200 Tourquoi le cbarbon fe conferve long
tempsfius les cendres. ibid Tourquoi lefeuprodr.it diverfescouleurs.
ibid
Pourquoi il amotit& fondcertains eorps.
ibid
Et de quelle maniere. ibid
Tourquoi ilen fecbe & dunitd'' autres.
ibid
T>e la diflilation & de Ufublimation.
201
Pourquoi le feu diffout certains corps, & les convertit en cendre,ou en cbaux. ib. Comment le verre feformedes cendres & de lacbaux. . ibid Tourquoile verre efl tranfparent &fri-
able. 202 Tourquoi le vtrrefoudu,ou rougiaufen,
eft duclile. ibid Pourquoi du verre fert chaudfe rompt
entoucbant de l' eau,ou queique corps froid. ibid Pourquoi ilfe rompt auffi,lorfqu'il eflfu-
bitemente chaufc. ibid Tourquoi il nefe romptpas,quandou l'e
cbaufc peu a peu. ibid CHAP. V.
Du flux & du reflux de Ia mer, & du mouvement de i'air & de l'eau H'orient &occident. DE U caufe du flttx & dure flux de
la mer. 203 |
B L E.
Comment la mer afonflux. 2 04
I Comment elle afon re$ux. ibid
Teurquoi elle fonflux en meme temps
dansd' autres endroits. i bi d
Combien dtirent le flux & le, refiux.
ibid
Pourquoi le flux de la mer retardecbaque jouraune beure. ibid
De la difcrence du fiux & du reflux de
la mer. 205
Pourquoi U Mediterranee, ria ritflux,
ni rtfiux ibid
Pourquoileflux & le reflux eft moindre
durantlaquadraturedeULune. ib.
\ Qjt^e le pcrigee oui'apogee de U Lune nefaitriencontre ceU. zo6
Pourquoi la mer afon plmgrand ftux &
reflux durantles cquinoxes. ibid
Tourquoi les Ucs & les etangs riont ni fluxni rtflux. ibid
Quelle eft la caufe du mouvement de
l'air & de feau d'Orient enOcctdent.
ibid
Que ce mouvement rieftfenfible quentre les Tropiques. , 207
Chap. VI.
De la divifion de /a furface* du globe
terreftre de fes Jongitudis &
de fes latitudes;des Zones
& des climats.
DEs deuxgrandes Iles de la Ttrrr.
ibid De la*premiere Ijle &defesparties.2o8 Pourquoion la nomme T Ancien monde. ibid
T)e lafeeonde ifle & defes parties. ib. Dela troiueme. Jbid *Dt U quatrieme, ibid
Tko
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des MATIERES.
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||||||
Tlco ie teide Pourquoi eu divife lafur-
fitce de la terre par meridiensrjrpar
paralleles. ibid
Pourquoi on U divife en cinq Zones;
une Zone torride;deux temperiees,
cjr dmxfroides. 109
Pourquoi la Zone torrideeft habitee.ib.
Desperijctens. ibid
'Desheterofciens. ibid
Des Amphtfciens. ibid
Des perioeciens. ibid
Des antceetcns. ibid
Des antipodes. 211
Pourquoi lafurface de la Terre e{i divi-
feepar cltmats. ibid
Lepremter climat feptentrional, quon
nommeEthiopique. ibid
©« cltmat d' «ylrabie. ibid
Duclimat d' Egipte. ibid
Du climat de Sirie. ibid
Du climat d Italie. 212
Du cltmat d' 'Alemagne. ibid
2?« climat de Suede. ibi d
Du climat glacial dufeptentrion. ibid
Du cltmat du pole Artlique. ibid
Dupremier climat du midi,ou du TZrkfd.
ibid
2)« climat du Pcrou. ibid Du cilmat deJ^araguai, ibid
Du climat du Chth. ibid
Du climatfkuvage. ibid
Du chmat de Maeell&n. ibid
Du climat inconnu. 2 r 3
D« climat glacial du midi. ibid
l)u climat du pole Anrartlique. ibid
Pourquoion donnele nom deglobe 4 cette partie de la terre compofee de terro & deau-rfmfque fafurface eftwgdc. ibid
|
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C H A P. VII.
Des changemens qui arrivent sux
corps terreftres: ou il eft parle de
Ja gerieration , de la corruption
du melage:destemperamens,
des qualitez,de la putrefa-
ction & de la maniere
dont certains corps
fe petrifient.
Pourqmi avant toutes cbofeson traite
ici des changemens des ce-rps naturels 214
Que les change mens de corpsnatureh
fontaccidentelsoueffen ttel; mais ja-
mais fubftantiels. ibi d
On rejette ici la dfinition vulgaire de U
gkneraton. ibid
Cequec e(i proprement que la geWra-.
tion. 215
Que dans legtneration des plantes & des
animaux il nefe produit aucune nou~
velle fubftance. ibid
De la gemration qui fefait de inparties
fenjibles;ejr de celle qutfisfah de l'ar-
rangement despartiesfenftbles. idid
Queladfinition vulgatre dutempfrtt-
ment«' eftpasjufie. ibid
Peritable definition du temperamentjb.
Preuvedecela. ibid
Que cela eft clair defioi meme; bien que
nous ne connoiffions pas tout dans le
pmiculier. ibid
Ceque ceji quequalitimanifefte. 217
Ce que ceftque qualiti occulte. ibid
Ce quec'eft quefympatie,ouantipnthie.
, ibid
Que l' opinions des qualitez, occultes tnet
delobfcurite dans les chofes, qtie nous
C 2 VOU'
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T A B
vottlons conctveir. ibi d
Dtfwtttondes qttalitez,. ibid
De leurs principales efptces 218
Dt lacba IturaSlueUe & dufroidacluel.
ibid
Sxplicatide la cbaleur atluelle. ibid Comment on fent lifroid atluel. ibid Qu'on prend le plusfiuvent ia chaleur Cjr le freiddans unfens rtlattfi & ra
rementdansunfenspofitif. 219
Peurquoi on dit que la chateuraffimbtt les corps homogents & fepare les hite-
rogmes; Et qut le froidafjembltles
homogenes & tes hcterogenes. ibid
Queia chaleur ne confijiequedansun- mouvement divert departies injenft-
bles. ibid
Des caujts. ibid
Refutation des opiniens eontraires. 120
Que lefroid conlijkdans le repos deces mtmesparties. ibid
Delachaleurpotentielle. ibid
Dufroidpotenttel. 221
*De l bumidite atluelle. ibid
De la fecherejfe atlutlle. ibid;
*De ihumidttc potentielle. ibid
De laficherejfc potenttelle. 222
Pourquoi 1'aireji quelquefois humide
ibid
Pourquoiiljena qui lui attributnt unt humidite effcntielle. ibid
1>< lagrojftur&delapttitejfe dtspar-
ties. ibid
Des qualittz* denfes & rares. ibid
Quela rarefatlionprocedtauffibiendt
chaleur,que defrmd. 223
Qurlacondenfation efi aufft bien cau-
feeparlt chaleurtquepar lefroid.ih.
Cemment la rartfatlion efl produitt |
L E
dansla glace pAf le froid. ibid
Comment le s parttes reides de ieauptu-
vent etre mues enfegelant j bienque
neanmotns eiles m puifftnt pas itre
plices. ibid
Pourquoi lafurfact de i eau quife gele
dans un vafe eji convtxe^ qu elte
cajfe le vafe,ou elle tji renfermee.zia,
Delafoltdite. ibid
Dekdurete. ibid
Delamolejfe. ibid
De lafiuidite. 225
Detaquo/ite. ihid
(De la vifcofite. ibid
Onprouve que les parties dei taufint
agitees entr elles par la dijfolutwn du
fefqui syfait,& par i ex empled'une
eponge. ibid
Que tes parttes de I tau &deihuile,
rampentlesunes furlerautres. 226
Que lesparties de leau fent unies^ que
eelles de i huilefint branchues. ihid
Pourqmi i tau ne fe gele pasfifacile-
ment qut 1'huile. ibid
Que les parties dt i eaufont longues &
entrelajfeesenjemble. ihid
Pourquoi onpeut remplir un vafe d' tau
pardejfuslesbords. 227
Oj*'ilj a dans I' tau dts partitsfouplts.
ibid
Qtfily en a auffi de roides, jbid Des paties volattlcs, , ibid
Despartiesfixes. ibid
Delafiexibiiiti. 228
Delafragitite. ibid
Des corps dutliles&malieablts. ibid.
Delacaufedurejfort. ibid Pourquoi un arc de plomb ntfaitpoint
dtrtjfort. ibid Pouf.
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des M A T
Pourquoiunarc, qui a etelongtemps bandeperdlaforce de fon rejfort.zzy
Pourquoi enfaifant tourner le doigt fur Itbord d'un verreplein d'eau > on en
faitfouter des gouttes. ibid
Pourquoi des morceaux de cuir ou de
drap quon etand en tirant, fe reti-
rentd'eux- mtmes. 230
Vourquoi une veffte pleine deyent venant
a etre comprimee fe renfle de nou-
vtau. ibid
Defopacite. . ibid
D* la tranfparence.' ibid
*Deladouceur &de 1'acrimonte. ibid
Delacontinuite. 231 Pourquoi les corps continut ne fedijfolvent
que diflcilement. idid
Tte la contiguite. ibid
Tourquoi les corps contigus fe diffolvent
ajfezfacikment. ibid
DeUpefanteur. ibid
Dela legerete. ibid
Qj£on doit expliquer dememe toutes les
autresqualite^. 232
Qjuefaute de cela on les a rendues obfcu-
res. ibid
De la diference des temperamens. ibid
Dutemperament jufie, on modkre. 2331 Dutemperament immoderee. ibid Qjte les temperamens ne conjiftent pas feulement dansles qualitez, dechaltur
defroid, dhumidite & de fechereffe;
maisaujji dans iautres qualitez.. ibid
ZDe la conformation, ibid Dela corruption. ibid
f>ue lagineration d'un corps eft U corru-
ptiond'unautre. 234
De laputrefaclion. ibid
Descorps, quife petriflcnt. ibid
|
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I E R E S.
Chap. VIIL
Des fucs terreftres; du vif argenc,
des exhalaifons & des meteorcs. DEscorpsfluides, 235
Desfucsterreftres. ibid
Des fucs acres. ibid
Desfucsgras, ouhuileux. ibid
Duvifargent, 2 $6
Des exhalaifons. ibid
Des vapeun, desfumees & des ejprits.
ibid
Que les vapeurs occupent plrn d'ejpace que les fumees. ibid
De la diverfe dilation des exhalaifons.
ibid
Comment les exhaUifons shlivent de la * terre, 237 Qtte les exhaUifons font fouvent tres
fubtiles & fort dilatUs. ibid
Exemplcs. 238
Destremblemens deterre. ibid
fourquoi certaines montagnes jettent des
flimmes. ibid
Desbainsnaturels. ibid
De Ufomation dufel. 239
D« vent. ibid
Qjfil elt caufe principalement par des
vapeurs dtUtees. ibid
Excmple d'une eotipile. ibid
Comtnentle vent eft fouyent caufe par
la chute de nues. 240
Que la rarefaSiion des exhalaifons eft U
caufe laplus frequente des vents. ibid
Quf lefoleil eft laprincipale caufe decet- te rarefaclion. ibid
Que les vents changent felon la Jituation
dufoleil. ibid
Que les ytnts font plu$ regU<^ dans U
c 3 Zom
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A B L E *
ibid Des etincelles vekntes. # ibid
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Zont tirride, qtCailleurh •
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T)es vents cardinaux.
Des vents collateraux. |
241
ibid ibid |
Des etoiles qui tombenf ibid
Desfeuxfolets. ibid
Pourquoi iis ft trouvtnt dans les lieux
|
||||||||||||||||||
Desprincipmx d'entreux.
D'ouprocedent lesdiverjis qualite\des vents. ibid
Pourquoi les vents font flusfroidsqu-
un airtranquille. ibid
D*oit Je forment les tmes gr les brouil-
lards. « 242
Pourquoi les nuisjont opaqueS. ibid
En quoi les np is dtjerent des broutl- lards. ibid Comment tllesfont [outenws en tair.ib.
1>'ou viennent lesgrandes temptics.ibid Tourquoi] les nuesfe meuventfouvent a- vecdes mouvemens contraires. 243
Comment il ya des nues qui de viennent rondes& couvertes de glace. ibid
Delapluie. ibid Pourauoi lesgouttes de pluie font rondes.
ibid,
Comment feforment lespetites lames de glace. 244
Delanege. ibid
D'ott viennent les diferentes figures des
fioeons dt nege. ibid
Comment pendant /' hiver ilfefarme di-
"vtrfes figures fur les portes &fur les
fenetresdes celiiers, ou des depenfes. 245
Dottvient lablanchettrdeknege.2d6 |
||||||||||||||||||||
bas. ibid
Helene. ibid
Cafior & Pollux. i bid
Desmeteores ardens compofe7. 248
Iielafoudrtm ibid
Par quel endroit de !a nue tlle fort, &
Pourquoi elle frape des corps hduts,
ouclevez.. . 249
Dntonncrre. ibid
De f eckir. ibid
Pourqtm on voit 1'eckir avant qued*
entendre le bruit dtt tonnerre. ibid
Diference desfoudres. ibid
'Comment la foudre fe formeenpitrre.
ibid
CHAP.IX. '( Des parelies, du parafe'Jene, descer- cles cjui paroiflent autour du foJeil, de JaLune, & de I'A rc- en- ciel. Desparelies. 2jfo
Comment il s'en peut former juf-
quesafix. ibid Comment il s 'enftrme moins. 251
Desparafelenes. jbid Des cercles qui parotjjent autour du fo"
leil&dclaLune* 252 Qtfils fe forment de k refratlion de la
lumicredansdes mes de glace. ibid |
||||||||||||||||||||
Explkation de eescercles, &despare-
lies, qui parurent a Rome en l'an ' i6n), 253 De Farc'en etel. 254
D'ou vient quon en voit quelquefois un
quelquefms deux,& un Jeulement.ib. Comment ilfeforme. ibid £>ue
|
||||||||||||||||||||
ibid
ibid ibid ibid 247 ibid ibid |
||||||||||||||||||||
De kgrele.'
De la rofee.
Delageleeblanche.
De la mannt &du miel.
Des metfores ardens.
De ceux qm fontfimples,
D5/4 lutHY qniparoit k nuit.
|
||||||||||||||||||||
desMATlEHES.
|
||||||||||||||||
Que Vor nepetttwe changcparaucun
agent exterieur. ibid
Que 1'orpotablepeut Hrtremisdansfon
premier ctat. ibid
De U precipitaiion des metaux qui fe
i faitpar la chaux de tartre. ibid
Pourquoi l'argent dijfout dans dettau
forte sattache a du cuivre, quony
jette. 259
Que du fer frotc devitrioi nefs change
pof en cutvre. ibid
D'ou vient la forte imprefjlonquelai-
manfaitfur lefer. ibid
Pourquoi il riagtt pas de memefurles
autrescorps terrefires. ibid
Descorpsmetaliique. ibid
Despierres. 260
Commentelless'engendrent. ibid
Comment s'engendrent lespierres tratts-
parentes. ibid
Comment fe forment lespierres opaques.
ibid
CHAP. XI.
De l'aiman.
DEl'aiman. 161
De quelles parties il efl comptfi. ib
Quelsfont lescorps magnetiques. z6z Pourquoi i'aiman paffe au travers de cen tains corpsfans les mouvoir. ibid
Delafpbcred'attivitedefaiman. z6$ Des poles de laiman. ibib Dupole meridional. ibid
Dupoie feptentrional. ibid
Comment on doit marqucrcespoles. ibid
Pourquoi taiman a plus de vertu vertfes poles quaiileurs. ibid
Defon axe. 264
De fon cquateur. ibid
Des
|
||||||||||||||||
Qtte pour tet ejfet ilfaut que U rtfratli ■
tnde la Ittmiere foit dequarante&
deux ,ou de cinquante dettx de gre^,
\ v ibid
Que lesfpcflateurs voient det arc-en-ciels
difftrtnsjeion qu'ils avancent,ou qu' ils reculent de quelques pas. z 5 5 Quen parlant de la vifton on expliquera
eomment fe forment les dtverfes cou- leurs de l'arc-en- ciel. ibid |
||||||||||||||||
CHAP, X.
Des mineraux.
|
||||||||||||||||
D
|
ecorpsfolides. ibid
De quellespartits ils fowt compofe^.
|
|||||||||||||||
ibid
.Comment on peut admettre (esprincipes des Chimtftes. ibid
Diference des cerps folides. 256
Dufabie. ibid
Delargile. ibid
Dela marne. ibid
"Des mineraux l es plut pretieux. ibid
Des fucs congelex,. ibid Quelle eft la matieredu vitriol,del'a-
iun, dnfandaraque ,de la rouille> du
foufre, du bitume & d'autres corps
gras. 257
Des fels mineraux. ibid
Des metaux. ibid
Quilifont renfermez. dans les entrailles
de ia terre. ibid
Comment ilsfont elevc2 vers fafurface.
ibid
D'ou vient quon riapas encore une con- noiffance parfaite des metaux. z 5 8
Que les raions duSoleiicontribuent beau- coupa leur ilevation. ibid
D« diverfes efpcces des metaux. rbid
|
||||||||||||||||
k
|
||||||||||||||||
B L E
D'ouprocedefa ctnjonUion. 271
D'oit vient fon meuvemmt circulaire.
ibid
Pottrquoi un aiman arme aplus de vertu qu'un, qui ne l'eft pas. ibid
Qjte Platon a donne occaften a la decou-
verte despropriete^del'aiman. 271
Que iaiman peut reprendre fa vertu. 273
Comment celafefait. ibid Comment un morceau defer qui n'aja-
mau eu de vertu magnetique fetout" nt differenment felon les divers en- droitsde la Terre. ibid Qtiun corps magnetique a des proprte-
t(a diferentesfeldn les diverscotez. de iaiman, auxquels oniaplique. 274 Pourqueiunlongmorceaudefer, quon
aprocbc d'un aiman a toujoursfes po- lesvers fes txtrtmhez.. ibid Que iaiman ne perd rieriikja vertu tn
communiquant fes proprietez,. 276 Que lamattere caneleeria nilegeretet
rit pefanteur. ibid Dis vertus de iambre & du verre cchau-
/e\ i ibid |
||||||||||||||||
T A
Des operationl de iatmanl ibid
Sa direttion. ibid
Fourquoi le pole feptentrional d'un at-
man fe tourne vers It pole meridional
d'un autre aiman &c. . ibid
Deladireclionfimple deiaiman. zs>7 Defadirecliondroite. ioid 'Defadireclioninclitsee. ibid
D'ou vieut la direclion droite defespoles
ibid
De la direftion droite de fon eqyateur. ibid
D* ft dhciiien mtlinee. * 268 Pourquoi eUe fe fait tantot d'un c^te &
tant&t d'un autre. ibid
Du mouvemem circulaire de faiman.ih.
Comment <rh peut connoitre les degrez. dt latitude de U Terre en tertains
tndreit, ibid
De la direilion compofee. 2 69
D'ou vient la variation de 1'aiman.ibid
De la variation caufet par une lame de fer. 270
De la direciion compofee qui procede de
la vertu de iaiman& defapefanteur.
jbid
|
||||||||||||||||
LIVRE QJJATRIEME.
T>£$ Animwx irraifonnables. |
||||||||||||||||
Que dansla eoclionilnefefaitpoint de
changement defubjlance. ibid Que lajubflance desalimens nefi chan-
ge pas apres leurcoiiion. ibid Que la vie depend de la njstritio». ibid
Des efpeces de nutrition. 279 De fa diference. ibid
De lagetnration. ibid
D* la Jormation^ ibid
Qu'tllt
|
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CHAP. I.
Des corpsanimez, 011 vivans. |
||||||||||||||||
DE* eorps animez.
De iame vegetativt. Dela chaleurnaturelle. Des atlions des corpsvivans, |
277
ibid ibid 278 ibid ibid |
|||||||||||||||
De la nutritien.
De la toilion. |
||||||||||||||||
tJesMATlERES;
|
|||||||
Qtftlltftfaiipar le moien de lajemence.
ibid
Quelle nefe f*itpasfortttittment, mais
par les lotx du mou vemcnt. ibid Quellefefatt partlle-meme r-y nonpar
autdent. ibid Chap. II.
Des Plantes.
DEs plantes. 280
De qtte c'eji que leurfemtnct. ibid
*DemonJiration de ceU. - ibid Comment ies plantts s'enforment. ibid Comment ti stngendrt dis plantesfans femmce. idid
D'oit vient qu'tl s'engendre des diverfcs
fortes felon U dtfirence du ttrrotr.
281
De la nutritton &dtlavit des plantes. ibid
Comment ialiment e(i portf jufqu'au hautdesgrands arbrts. ibid
Pourquot cela riarrivt ptts dans dts
pUntes mortts. ibid
Comment diverfes plantes fe nourrifftnt
d'un memtfuc fansattrattton. 282
De leur duree ejr de mort. ibid De leurs parties bomogenes. ibid
De leursparties heterogines. ibid
De leursparties lesplus durables. ibid
Dtcellesquinedurantquunan. ibid De l' icorce & desfeuilles. ibid Pourquoiles feuillcs tombtnt decertai-
nesplantes au commcncement de ihi-
ver, & quelles demturent k d'autres
durantUmfcmi jaijon. jbid
Vourquoi lesfleursfetrouvent engrande
abondanct dansunfondfertiit. r%\
De Upropogation pUntes. ibid |
|||||||
De leurs diftrtnces. ibid
Commem des herbes trtsfroides peuveut
vtvre, bien quellesfotentvtmmeufts. ibid
Des Arbrts. 284
Dts Arbrtffeaux. ibid
cDes Herbes. ibid.
Uouprecedc U differetice dts plantes.
ibid
Pourquei on rien peut pat tncort donntr
unt connotffance ex«c7e. ibid Que les efprtts, quon ttre des pUntes &
des frutts peuvent quelquefiis i'dnt enflamex, bruler un linge qrion a trempi dedans. ibid I Que eet efprit rieji pas de U naturt de
ihutle. 285 Pourquoionne peut pastirtrdes efprits
capables de stnflamer des fruits des plantes,dcsfemenees dr desfleurs. ib. Pourquoionnepeut pas tirer cet efprits
par U difiiUtion avant que Ufer- mtntation att prtetdt. , ibid Quefi la fermentation a ititrop vio-
Itnte, on ritnpcut ttrer qucpcti oti pomtdefprtts. 286 Commcnt Ufermentation peut conver-
ttr le vin, U biere tkydromel& fem- blables liqueurs en vinatgre. ibid C H A P. III.
Des animaux, de leursparties&
de leurtemperament. CE que cefi qu'un aritmal. 2 87
DeU vie des arimaux. ibid Dufenttment Qr du mouvemtnt. ibid
D» mouvement/e»/itif& local. ibid Pourquoi le fang eji nommi iame des bites dansi Ecritwre Lev.i 7.14.288 d <D* |
|||||||
B L E.
i D« membresl ibid
Desparties pasfluides. ibid
Comment onpeut tonnoitre lespariiesdtt
corps. ibid Du fang. ibid
Dejes diverfes parties. 294
Des efprits. ibid
rDe lefprttquonnomme infitus. ibid
j Quecetcjprttneftpas attachr aux par- ties depuis U miffancejufqu'd U vieii- lejfe. ibid De Cefpritquon apelle influens. ibid
Desefpritsnaturels. ibid |
||||||||||||
T A
Dts4nini*ux qtti mettreM & renaijfent
fuccejfivement. ibid
Qut U conftitution tJftHtielle des ani-
maux comprenddeux etats dijftrens.ib.
'DelaSante. ibid
De U maladie. ibid
Ce quon doit entendrepar le mot depar-
tte. ibid
Desparties infenftbles. z 89
Qi*on ne les connoit pas encore exatle-
ment. ibid
Desptrties fenftbles. ibid
Des partiesfolides. ibid
Despartics qu'on nomme fpermatiques.
ibid
Des parties fanguines. ibid
Que les parties Jptrmatiques ne sengene
drentplus denouveuu aprss i'enf«nce.
290
Pourquoi on croit qtfellcsfont froides. h. T>es parties mixtes. ibid Que tous lesparttes du corps font fptrma-
tiques ou igarda leurgeneration; & quelles font fangmncs par raport a leur perfeblton. ibid Des parties (imtlaires, 291
Que lagraijfe le potl &• les onglts font au-
jidesparties fimilaires. ibid ^DespartiesdtjJimiUires. ibid
"Desparties organiques. ibid
DtsparticsworganiqucS. ibid
Des parties nobles, ouprincipales. ibid
Combien on en conte d'ordinaire. ibid Comkten nous fatfons departiesnobles. 292
Desparties auxiliaires. ibid
2?« tuniques ott envtlopes generales du
corps. ibid
23« vemrkules, oh cavitez. 293
|
||||||||||||
Desejprtts animaux.
En quoiconfiftt la jante. Du temperament permattent. |
ibid
295 ibid |
|||||||||||
Que l'on conftderc i'hnmidttc & la fe-
cbenfj; des parties, entant que ces quahn^jfont atlueiletnent; & que ion juge de U cbaleur & dufrotdeut tant quellesjont en putjfance dans les parttes. ibid Dutemperamentpajfager. ibid
Que ceta regarde prtncipaiement les e»
fprits & ies humeurs. iy6 Qu'un m&me homme peut urephlegma-
tique a lignrd de fontemperament permanent, #• hiieux par raport a fontemperamentpajfager. ibid Chap. IV.
De Ia chaleur naturelle des animaux. DE U chaleur naturelie. ibid
Qjte Us aneiens ne i'ont pas bie»
comprife. ' ibid Comment ctfeu, ou cette chaieur tfi ex»
litie. ibid En quti conftfte U vie &■ la mort. 297
Comment cette chaleur fe dijiribne & fi
|
||||||||||||
".....■""»"
|
|||||||||
desMATIERES.
feconfervel ibid I Chap. VI.
Tourquoi onU nomme chaleurnaturelle De Ia faim & de la foif.
ibid T*V& aftions qui ferventala nutri-
QueUe peut itre apellce celefie, ou cle- j M^Jtion. 303 mentatre. ibid Que i'attraelionriefipasdece nombre.
|
|||||||||
Comment elleproduit des efets, merveil
leux. ibid Pourquoi on iapelle fpiritus primige-
nius. Z98 Vraie defirittion de lachaleur mturelle.
Que ce riefi pat une flamme. ibid QrieUe changefelon les divers ag «.299
Etfelon les faifons del'annee. ibid fourquot dans certaines gens elle aplus de vigueur en hiver & au printemps; & en dautres durant icte& iauton- ne. ibid De fes difcrences. 500
Da temperament accidentel. ibid
C H A P. V.
De !a nutrition des animaux.
DEs aftions vegctatives des aritmaux
ibid Quela neutrition fe fait parlefang qui efi pouffc du eoeur dans les parties,
&nonpaspar lemoiendufoie. ibid
Quelles fw les liqueurs, qui outre le fangfervtntalatutrition. 301
Preuve de cela. ibid Quecefi lefangprincipalementquifert
a la nutrition. ibid
QueU nutrkion fe fait fans difcontinua-
tion. ibid
Ceqrionentand par des lampes perpe-
tuelles. :joz
Que ce qu'on raporte de cesgensquen
pretend avoir jeune plufieurs annces
emieres,nous doit ctrefortfufpeft. ib.
|
|||||||||
ibid
T)e l'apetit de boire & de manger. ibid
Cequecefique ialiment. ibid Da boire & du manger. ibid
De Ufoif. 304
D'ou vient iapetit dereglcquona de
boire certaines liqueurs. ibid
Que Ufaimexcitctpar unfucacrequi
eft pouffi du coeur danS le ventricule.
ibid
D'ott vient ienvie quon a de manger di~ verfes viandes. ibid
QutUfaim riefi pas caufee par un fue
accide quivienne de la rate. ibid
Ni par U vertu que let parties ont de iattirer. ibid
Nipar les reftes dt ialiment qui detneu-
rentdans le ventricule. 30 j
Chap. VII.
De la premiere & de Ia feconde co-»
ction ou de Ia confeftion du
Chjle Sc du Chjme.
DE lacoftipn. ibid
Qrielle eficommune, ou particu*
liere. ibid De lapremiere. ibid
Dela feconde. ibid
De U troi^ieme. ibid
En qutUesparties elles fe font. 306
Situation de ce> parties. ibid EnquellieufefaitU quatrieme coftion.
ibid
Fourquoi les coftions s'aidint, ou s'empe-
d x ehent
|
|||||||||
T A B
cbe nt Its unes les autres. ibid
Pourquoi onne doit pas attendreict une
txplication exaile des diverfes toUions.
3°7
Qtiellecotlion fe fait dans le ventricuU
& datis lesintejlms. ibid
QtteUtfe faitpar U moien d'un fuc acre
propre afermenter,queles arterescetta-
ques repandent dans le vtmrtcule. ibid
Vreuvt dt cela. ibid
Quependant quela coltion fe faitdans
U ventrtcule, tesparties Usplwfubti-
ies des ahmens paffent dans Us veines
de VEftomacb & dans le vas breve,
tjrqueles pius groffe^defceudent dans
les inteftins. ibid
Pourquoi la cotlion fe fatt tantetplw vi-
te, & tantdtplus Untement. 308
Pourquoi ccrtains ammaux peuvent di-
gerer des alimens, qne d'autresne
fcauroient cuire. ibid
~Dela diverfite des Eftomacbs dans di-
vers animaux. ibid
De 1'actionderuminerou de remacber.
ibid|
|
L E
toutes tesparties du ttrpf. ibI3
Pourquoi les conduits du chyme font tatitit appellex. veines leclees, & tan» tstvaijfeaux tjmpbatiques. 31Z Que le chymc ne fe meut pas circutai- rement, ni continuellement dans fes conduits, comme le fang; maisque fon mouvement eft direcl, &fefak par intervates. ibid Que c'eft pour cette raifon quecescon-
duits etans liez» enflent au de- la de la ligature, aans lapartie qui efi la plm eloxgnec du receptacledu cbjme.ibid Demonftratton de la mantere dont cela fefaii. 313 Onfait voircomment le cbjme eftporte.
dans touteslespartiesdu corps. lbid Prettve de cela. 315 De la coftion quifefait dans lefoie. ibid
Que les alimens pajfent vers Ufoie par te tnoien d' uneimpulfion, & tmpaspar attraition. ibid Preuve de cela. 317
Soiution des objeitions qu'onpourroitfai-
re. ibid |
|||||||||||||
nelacocTtonquifefaitdanslarate.309 Pturquoi UCbyleeftplkitpouffeverste
|
||||||||||||||
Comment Us alimetts taffent deiaratel
|
foiequ'enunautrelieu. ibid
Preuve du preffemejtt dtt ventricule &
des inteftins. 318
Raifons qui preuvent que le Cbyie entre
non feulement dans les vetnes laUees,
mais aufft dans eVautres veines. ibid
Expenences qui prtuvent la meme ebo- fe. 319
Qu'on doit nommer chyme & non pas
chylele fuc altmentaire, qui vient
desinteftins, dcs veines mefaraiques
& d'atttrts veinn
|
|||||||||||||
dans te foie. ibid
Treuve de cette verite par lexperience
ibid
Quenidansicventricitlc ni dans larate il ne fe trouve-point defuc acide tel
que lonpretend. ibid
1>cia coilien quifefait dans lc mefente-
re. 311
Comment le chymepaffe des vetnes me-
fariques dans le fote. ibid J
Des divers chemins par oupajfe le chy
|
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me avant que de fa repandredans Pourquoi les vtines' laiiees partiffent
blan-
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......
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.™.~—rr, :-.-- ».;«. .^^T^i
|
||||||||||
TIERES:
tains animaux ne detruit point ce que
nous avons avancedes caufes dupoux ibid
Qtte 1'utitite i ou U nectfftte rien font
point des caufes. ibid Qtte linfertion vtftbie des netfs dattsle
pericarde & non 'dans U chair du coeur rieftpointcontraire aumouve- ment reciproque des eftrits. ibid Ni le batement du coeur quifefait avant
laformation du cerveau & des nerfs. ibid
Que le coeur ne femeutpointpar quel-
quefentiment naturel, fans le mou- vement reciproque desefprits. 332 CHAP. IX.
Du batement du coeur & des arteres.
|
||||||||||
desMA
W4W&«. .v;' " ibid
Pourquoi elUt difparoipnt aufft fof.321
£>«e lemouvement du ehyme »# /*/<«f
piirt jwr attraclion, mais f>ar impuU
fion. ibid
Qjue fonmouvementeft atdepar lesval-
vules qm dans les veines Uclees &
dans le canal thorachtque. ibid
Chap. VIII.
De la troizieme co&ion; ou de
h fanguification. DE la cotlion quife faitdans le coeur
P.1 D'ottprocede U rougueur dufang. ibid fourquoi nous nepouvons pas donner une
expltcation exatteduftng. 323
QuelesChymiftes riont faitqu'embro-
iiiller cettematierepar leurs pnnct
pes. ibid
Des diverfes coBions du coeur. ibid
Conftitution defes farties, ibid
DeUpremiere fanguification. 32J
De Ufeconde. $16
Defcription de l'une & de 1'autre. 327
Pourquoi le mouvement du coeur eft con-
traireacelui defes oreiltes,- 328
Caufes prochaines & eloignees du mou-
vement du coeur & des arteres. ibid
Pourquoi ce n'eft pas lararefailion du
fangdans le cecur, maislemouve-
ment reciproque des efpriti dans fes
fibres, quon doitprendrepour laprin-
cipale & prochaine caufe du batte-
ment dutoeur. m 329
Caufes e$cientes du batement du coeur
& des arteres. ibid
Deladiverfttcdupoux. 231
QneleptH de (haleur du coeurdeccr-
|
||||||||||
D'
|
batement du coeur &desarte-
res. ibid
|
|||||||||
j D« diaftole. ibid
J Preuve decela. 333
! Que cette partiedu pouxne doitpase-
tre prifepourlefyjlole. ibid
Dufyftole. ibid
Preuve decetteverite. 334
Que le coeur riattireaucun fang, ibid
CHAP, X.
De la circulation du fang. DEla circulation du fang. 335
Comment eUefefait. ibid Pourquoilesarteres ont un batemtnt;&
que lesvemesrienontpas. $$6 Qjue lecoeur nepeut attirer attcan torps. ibid
Solution desobjettiemqtfonfait. 337
Que le mouvement que le coeur commu-
niqut aufang eft aide par U contra-
d 3 #«»
|
||||||||||
B L E
poueins dans un eeuf, tjr tclui dufoetm
dans la matrice. ibid
Pourquoi l'air quon foufle en ouvrant
ptu les levres efi plus froid quecelui
qu'on renden ouvrant toutafait la
bouche. ibid
| 1)e la refpiration volontaire. 347
\ rDe tarefptrationnaturelle. ibid
I Que /' une & l' autrefont des atlions a-
nimaies. ibid
CHAP. XII.
DeJacjuatriemeco&ion, ou de lagc-
neVation des efprits. D,E iagineration descfprits, quife
fait duns le ecrveau. 348 Que les efprits ammnux contribuent h
lanutrttio». 350 Qtfils ont auffi btfoin d'une quatrieme
coUion. ibid CHAP. XIII.
De Ia diftribution des alimens, de Ia
fc'paration des excremens,& de kiir
evacuation.
DE la diflribution des alimens. ibid
QuttlefefaitfansattraSlione.xbid Pturquoi iefang ne paffe pas des veines
dans le vemrtcule & dans lestntefiins par les pores au travers des quelsle chjlepajfe. 351 Pourquoi les plus chaudes & lesplusfuk-
tiles partie du fangfevont rendre att ctrveau ejr dans iesparties dtfiinies a lageneratiqp. 352, Comment fe faiila fepardtion des cxcre-
mens. ibid Explicatien plus ample de cela, ibid
Qufilj a quanttte dt vaiffeaux que nS-
tre
|
||||||
T A
flio» naturelle des vaiffeaux. ibid
Comment /« mourans peuvent enctre vivre quelque peu de temps fans la
circulatton du fang. i bid
Quelk utiltteon peut tirer de la circula •
tiondu ftng. 338
Quily a des parties groffieres dufang,
quinecirculentpds. ibid
Que U circulation ne rend pas lefang
homogene par tout. i bid
Kaifon principales de U circulation.$ 3 9
La quamite dufang quipajfefans inter- raptton du coeur dans les arteres.ibid
Les vahules des veines. ibid Les veines comprim ees qui i enflent au
de-lade/aligature. 340
CHAP. XI.
De ia refpiration. DE la refpiration. 341
Defon ufage. ibid
Preuves du vrai ufage de la refpiration.
342
Qu'ilj a des animaux aquatiques, dont Iecoeurd? lAvaiffeauxfontdifpofez,
con/med/uislefetus. 344
De 1'entret de l'air dans lespoumons; ou
de 1'infpiratien. ibid De lafortie de f air hors despoumons. ib.
Que iair qtion refpire eftpouffc dans les
poumousfans aucune attrailion.ibid Ixemple d'u» homme qui refpircrms
tair dans unvafecxattement ferme par le moin dun tutau quipafftroit au travers du verreo. 345 Que tair qui entre dans la poitrine. i bid
rafraichit & altire le fangdespoumons
infe m iiant avec lui. 346 Contment oh entend U cri naturcl des
|
||||||
dfl M A T I E R E S.
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Quf lefang, quife convertit en Uit}rie(i
pasleplusfubtil. ibid
Que le Chyle rieftpas la matiere uritque
&prochaine dulait. ibid
Enqueltemps & pourquei le Uits'en-
gendre dans lesfemmes. 360
Pturquoi dans des hommes & dans des
enfans. ibid
Comment & ou s'engendre lafemence.
idid
Qttelle ne s'engendrepns dans les tefticu- les. $61
Qutly a des aritmaux qui peuvent enco~
re engendrer apres avoir ete ceupe ^ib. Du fangmenilrual. _ 56 z Qutlrieftpas venimeux. ibid
En quel temps il commence a couler. ibid
Pourquoi ievacuation s'en fait par la matrice. 363
Que la providence de U nature rij a au-
cune part. ibid
Pourquoicette evacuation fe fait tous let
mois. ibid
Que U Lune nen eftpas U caufe princi-
pale. ibid
Desexcremens desvapeurs. 564,
Qu'ils furpaffenttous les autres en quan-
ttte. ibid
De ievacuation des excremens. idid
Que les evacuations, qui fefontpar le vomtffement &_par lesfelles nefefont
poini fans 1'ecoulement des efprits a-
nimaux dans lesfibies desparties, qui
dotvent fervir a cet ufage. 365
CHAP. XIV.
De Ja nutrition, & de la vie des
animaux. DBlanutritiondesanimaux. $66
Qujlle fefait nonfulementpar U grandeur |
|||||||||||||
tuifprit put concevoir, quoi qriils
foient inperceptiblesk nosj/eux. 3 53-
Desexcremens. ibid Comment les excremens groffiers s'a-
maffent dans les inteftins, & de quel-
les parties ils font compofex.. ibid
Des excremens des oreiUes. ibid Delapituite. 554
Du cracbat. ibid
'Delafalive. g ibid
Dela bile. ibid
Qrion decouvre des valvulesajfez, per-
cepttbles dans tes conduits de la btle.} 5 5 tDel'excrement duPancreas. ibid 1>e turine. 356 Comment eUefefepare dans les reins &
pknhre de la dans U vejjie* ibid
Pourquetilj a desmufdes aufondement &auioldelave(Jie. ibid
Tourquoi iurine nt peut pas retourner de
la vfftt dans les uretxeres. ibid
Tourquoi Irsfe rofitez. qutfe meient avec lefang. riincommodentpoint le coeur,
T>es corps glanduleux qu'onappeUere- nes fuccenturiati. ibid
Que ces de/txglandet auffi bien que la
plupart desautres fervent a ielabora-
tion &ala dtjiribution dufang.^S
Qjtils ne fervent point a la feparation
dt iurine. ibid
jQutly aencored' autres glandes quifer-
vent a evacuer des excremens. ibid
De lafueur. ibid Tourquoi lefang nefort pas avec la fueur
ou arvec iurine. - jbid
|
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Deslarmes.
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3*9
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Pourquoi elles coulent de triftejje. ibid
DuUit. ibid \Ctmment il sengendre. ibid
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T A B
grmdcttr, maisiufflparUfiguredes
parties altmentairts & de celles qut dotvent Hrt nourries. ibid Que cefl pourcttttmifon que chaque
partit ne pwt pas 6tre nourrte de tou- tesfortes de parties altmentatres. 3 67 Que cette rojee, on cette humeurvij- queufe des anctens nefi ptts nleejfiire four cet efet. jbid Que le fang doit stre bientemperepour
fervir a U nutrition. ibid Pourquei il y a plulieurs parties qui tie
font peint rouges, bien qu'eUesfoient nourries de fang. ibid Que la nutrition fe fait par unfucali-
mentaire, dont laplus grande partte fe redutt en vapeurs. 368 Que le coeur efl le principal inftrutnent
qui poujfe le [ue des alimens vers les parties quien doiventkre nourries.ib. De la nutritionegalet ibid De celle qui efl inegale. ibid
De l'acroiffement. ibid
Commentilfofait. ibid
Pe-urquoi tacroijfcmentfifait depuis un
an jufques a vtngt & un. ibid Du decroiffement. 3 69
Cemment tlfefait. ibid
En quoi eonfiflc la viedes animaux.ibid
CHAP. XV. Delageneration desanimaux. Ouel efl 1'ufage de la nutrition & de
U generation. ibid De Ugeneration des animaux. ibid
Quelesfimences d'un ejr dei autrefexe y fontrequifes. 370 Vreuve de cela. ibid
Ce que c'efl que la femence des animaux.
ibid
|
L E
Duprincipe desdnimaux, qmjetrmn
dans lafemence. ibid
Ce que c'efi que legerme. ibid
Pourqmi l'on doit Juoofer un telprincipe
&un primtcr aliment dans lafimtn-
"• ibid
Pourquot lafemelle nepeutpas engendrer
I He- 371
I Quepourformer legerme dans 1'uttrus
tl riefi pas, toujours bcjotn quily ait
untliqueurfenftblc. ibjd
Pourquoi il sen^endre des animaux di~
ferens de diverfesfortes defemences.
ibid
Ve.rapetitfinfuel. jbjj Qu_tl efl accompagne d'une tenfion de U
verge danslaptu-pm des males. 372 Que cette tenlion fe remarquedans let femelles des infetles. ' JbjJ De U conception. ,n,
Quepour rendreU Jemence feconde',il
faut quilj ait un cours abondant d'e- iPnts\ ibid Pourquoiun moisapres U conceptionoti
ne decouvrcrten de jenfibledttns /«- ttrus des grands animaux, ibid Pourquoi ilje forme quelquefois pitt. fieursfetus. j^y Comment i'uterus fi dilate & fepmjflt
avec lefetus. j[j|(j DeUformatim dujetut. ib1(J
Qu'ellefefaitpar la chaUur quiefl dans
lajemence, & par le moien des figu- res&grandeursdefes parties. 374 QucUformation dufeiusprocede dela figure des pores & desparttes duger- me,qui efi premterement produitdans lajemence. jbj^ Quclle ne fefait point par aucune idre
d'ame
|
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..«WB»,«WT-..........
|
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' ' ""^^W™
|
|||||||||||||
des MAtlERES.
d^dmtjoude facultecorporelle, qui vrcfans refpirer d'abord qtiilen eft forti. ibid
Quelefl letemps ordinaire de lenfante-
ment. ibid
Comment un poucin fe forme dans un
|
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f
Pou
f
|
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Vourqmi nous ne pouvons donner ici
quune explication genertilc dt lafor-
mation du fetus. ibid
'Dt 1'ordrt quou obferve dansfaftrma-
tion. ibid
*Des mtmbranes dant lefetus efl revetu.
176
D'oit s'cngtndrt la liqueur quiy efi con ■ ttnut, & comment tlle saugmente.
ibid
Qtte lefetus fe nourritpar la vtint um- bilicale &par la bouche. 377
Des vaiffeaux umbilicaux. ibid
Commtnt Itfang eircule ducoeur dufe-
tus verskfoitdt Puterus & retourne
dt- ik vtrs It coeur. i bi d
Qut 1'urachus nefl pas un dts vaifftaux
umbillicaux. 378
Comment timaginaiton dt la mtrt peut
faire imprefjton Jur lefetus. 3 79 ,
Quon nepeutpasdireque laformation du fetus depende toujours des images
que le corps des perts imprtme a la
femence. ibid
"De ienfintement. 380
Qt£ilprocede principalement deiagita-
tion du 'fetus, caufee par un defaut
fiun bonaliment. ibid
Stcnndina. ibid
Vourquoi lefetus refpire d'abord qu'il efl
dtgage des membranes, dont il etott
revitu. ^8i
Pourquoilefetus, qui vivoit fansrefpU
ration dms 1'uterus, ne peutplus vi- tout le corps par le nerfs
|
|||||||||||||
382
ibid
ibid
383
. ibid
ibid
ifcid
ortes. ibid
drent fansfe-
idid
384
imaux , qui
ce ,fe doitfai-
l y ait peu de
385
animaux,qui
tnce. 387
I.
s animaux ou
u fens com-
e Ia veillej
de l'ima-
lame»
& des
dent lefenti-
ent des anu ibid connoiffance*
388
ibid repand dans
?8>
|
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Vfa-
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u
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—, - mgij .,.....<•
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B L E
Que cela confiftt en trois chtfes. ibid
Raifon de cette diference. ibid Du fentiment ftmple. ibid
Dufenttment exterieur &interiettr.$ 9 7
Du fentiment fimple. ibid Dutoucber. ibid
Dugout. ibid
Delodorat. ibid
De 1'euie. ibid
Delavue. ibid
Delavetlle. ibid
DoueUe procide. 398
Du fommeil. ibid
Qi/ellc en eft la caufe. ibid
Dufcmmeilprofond, & de celuy qui n'eft
pas univerfel. 399
Dela riminifctme. ibid
Defimaginatton. ibid
Delaphantaifie& desftnges, ibid
Dela memoire. ibid D'ou vientquon aplus ou moinsde mi-
moire. ibid
D« apetits /enfitift. 400
'Des pafftons qui les aceompagnent. ibid
De leurs difirences & deieurs caufes. ibid
ChAp. XVII. Desaflions des animaux qui regar-
dent Ie mouvementjou du mou-
vementnatuiel.
DV mou vement naturel. 401
De la (iruclure des mufcles. 402 Que le inouvement des membres dipend du ceurs des efpnts dans les mufcles. ibid
Preuve deeeUdanslemouvement d'un
limacon qui rampe. ibid
Quele mouvementdes membres fefait
re-
|
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T A
Vftge desfept paires des nerfs. 3 8 9
Fourqusi lafixime paire efi apellie va- gue. ibid D« «/« desfibres du cerveau. ibid
£«..■ ufage. Jbid ,Q«<? touteslespartiesdu cerveau tiefer-
vetit pas igalement aufsntiment & mmouvement. 390 Du fiegedu fens comtnun. lbij
Des ventriculesduterveM. ibid
D« vaijfeauxdu cerveau, 392.
Cf </«<? 4>_/? <j«e /<*; efprits animaux j ««
<j«e/ /;t« /// s engendrenty& comment ilsfe repandent. ibid D« diaftole & du fyftole. ibici
Pourqmilesqualitez,delair nousforti-
fient & mus debilitent felon queUes font difirentes. 395 Caufes qui empechent la trop grande
dtfftpatton des efprits animaux. i bid Que les efprtts animaux sengendrent conjointement avee la pttutte dans (e cerveau. ibid Qut le mouvement divers des efpritseft
comme la clefquifert 4 ouvrtr diferens peres du cerveau & des nerfs. ibid Comment les efpritsanimaux fe ripan- dent dans lesparties.. . 394 Des mouvcmtns violens quils excitent
dans le corps. ibid Tourquoi cela nempccbepoint que lefang
necirculepar lesmufcles. 395 ZV la circulation des efprits animaux. ib
Qudsfervent ialiment aux partiesfo- lides. 39<J De la reception des objets dans les orga-
nesdes fens. ibid Qtt'tl n'ya ytte le mouvcmentquiyfoit
rtceu* ibid |
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____,_„___,____.
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" T"""r~ '■ ~—^. ;» "--■wy-cw.y.,
|
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.....
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des M A T I E R E S.'
|
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rcciproquement dans des parties opO' ttnt divtrfespaffions qulfont marquez,
|
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r'.. .~rt
|
par desfignes difkrens. 415
Qut hous ne devons pas crotre qut toutes
les aiiions animales des autres hom- mes, a fexcjufion des notres,fefaffent
fans aucune conmifance. 416
Comment les Zoophytes ont quelquefor-
tt de fentiment & de mouvement. ibid
Pourquoton a trouve tant de dificultc a
expliquer les efets de cette plante. 417
Efets du fentiment & du mouvement de
cette plante. ibid
Peurquoi cetteplante a fes feuilles eten-
duesylorfquon ne la touchepoint.ibid
Que U fenfitive baijje fes feuilles, lorf- quonia touche legerement. 419
Qtfelle dreffe de nouveau fes feuilles, quand ou ne U touche plus, ibid
CHAP. XVIII.
Des Betes. DES Betes. . 420
Que toutesleurs aclions fefontfans
aucune connoijfanct. ibid i^ue fi lesbetes avoient la moindrecon-
notjfance, leur ameferoit incorrupiible commtceUe del'hotnme. 421 QueceU ne repugne poittt a fEcritureib.
Objeftion vaitie. 4 i z
Deuvient la diference desbetes. ibid
Commetit les cheniUes s'engendrent; &
quapres Hre changees en vymphes dor ees & en papillons, il enfort des oefs ioufeforment tnfuite des vers & des cheniiles. 423 Comment s'engendrentlespoux, lespw
ces & les punaifes. ibid De leur acouplement. ibid
|
||||||||||||
fees. 403
De Ufabrique des mufcles opofe &. i bid
Defonufage. 404
Dejcriptton d'un oeil qui efl en repos. ibid
Definptiond'un oeil direclement tendu 405
D'imoeiltoufiievers ladroite. ibid
Dutt oeiltourne vers Ugauche. ibid
Pourquoi lcsefprits nepeuvent quelque-
fois pajfer que par undescote7deU
valvnle. ■ 406
Diference despores par oit les efprits cou-
lemfucceflivement dans les mufcles.
r . . 4°7
Que U cours des efpnts ammaux e(i tou
jours ajfezfort pour mouvoir lesmu-
fcles. ibid
Commentlesdeux mufclesfe defenflent
apres avoir ete tendus. ibid
Caufesde U refpiration. 408
Comment tn attire 1'air dans la poitrine
409
Comment on rejettel'air qu'on a refpire. ibid
Quelle eft U caufe du mouvement natu- rel qui fefait en certains te mps. 41 o
Comment ii dure quelquefois long temps. 411
Comment onavale. jbid Delapromenade. aiz
Qt*ellefe faitparle mouvement alter-
natifdeiajambe droite & de lagau-
che. ibid
Qaufes des autics mouvemens dcsani-
maux. qx^
Commait fe font Us mouvcmtns des ani-
maux. 4I4
|
|||||||||||||
Commcnt lcsimprtjfimdesvbjets exci- Qucdescbemllesd'une metnetfpecepto-
e 2 duifent
|
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T A B L E
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|||||||||||||||||
Juifent quetquefois diverfes fortes | Comment les brduilbrds du printemp&
|
|||||||||||||||||
d'mfeclet.
|
424
C I N CLU I E M E.
T>e 1'homwe. |
||||||||||||||||
L I V R E
|
|||||||||||||||||
CHAP. I.
Del'efprk deI'homme > ou de I'ame
raifonnabJe.
DE Ihomme. 426
QueVeffance deVefprit neconftjie
que dansla penfee. ibid Et quatnfi on a tort de demander com-
ment tlpenfe. ibid Ce que c'e(t que la penfee, ou Vefprit de
1'homme. ibid Le genre & la diference fpecifique de
cette difinition. ibid Pourquoi nousy ajeutons le motdeprc'
mierement. 427 "Desatiions delapenfee. ibid
Que cefont des fenfations, ott queites en
tirent leur origine. ibid Qtte lesfens, &nonpas cogito, ergo
fumfontle principe de toute connoif fance. ibid |
|||||||||||||||||
Ni de ce qutfidee deVunenerenferme
pas Videe de 1'autre. 429 Que la penfee & 1'etendn'e nefontpas
deux chofes opofees, puifque lune riexclut pas 1'autre. ibid Quele mouvement& lafiguredescorps
ne renferment pas Vetendue dans leur idee. 43 o Encore quetapenfee & Vetenduepuif-
fent fe rencontrer dans un memefu- jet fimple, ilne s.enfttitpas peurtant que Vune doive avoir lespreprietez, de fatttre. ibid Hien que nouspuiffons douter du corps &
non pas de fcfprit, cependant 1'efprit peut bien Hre un mode du corps. 43 r Qriil riy a point de contradiction k dire que 1'efprit puijfe etre une fubftance& unntode du corps'tout enfemble. ibid |
|||||||||||||||||
Quc 1'efprit nepettt pas hre cottfu ctmme
|
|||||||||||||||||
Quf parlapenfeenousentendonslepre \ neceffairement & rcellement drttnft
mier atie ou lafaculte de penferMA \ du corps. t ^l-fritpeutStreunefubftance,ouun\Queceuxquidifmqu,lsco»foivenul-
mode du corps; ou bien un atrtbut . fiVefpritde 1'hommene miritent L qut convtent * un meme fujet avec \ decreance •{•1 Y&endue^mfquel^endui&Uptn. Que quand on con^oit que Vamepeltt
. feenefontpotnt deuxchofesopofees. trcunefubftanct,mattrtbut&unmo
RuondottconUererUfacultedeVl ^S^£!^
fer commeungenre, qui convient k meroit d'une montagnefansvaiie ibid"
dtverfes efpeces ibid EncorequeVefprttfoit coifu commeut
QutdecequeUtendue & la penfie fint fubftancetncorporelie, ellepcutnean
desc\nfesdterentes,onnedoitpasinr moins Hre concriecomme L attnbut
fererqueUesfotentopofees. ibid munmoded» corps. ™/'
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desMATlERES.
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|
437
Encore que l'ame ait befoin des organes, elle neji pourtant pas nectjfairement
un modt du eorps. ibid
Quonna aucune raifindeplacerlame
atlleurs quau cerveau & dans lefiege
duftns commun. 438
Pourquoi le peuple dit avee l'Ecriture
que lespenfeesprocSaent du coeur.ibid
Q«e l'ame eji mcorruptiblc. idid
Quellefereit telle, quand mime elle. nefe-
roitquunmtde delafubjiance t'ttn-
due. 439
Que ptur celaelle nejeroitpas divifible.
ibid
Quilpeutjavoirquelquespartiesinfen-
ftblts, quifont naturellement indivifi'
bles. ibid
Qut i'ame nefi pis toute entiere dans
tout le corps & dans chaque partie
du corps. ibid
Qttellee/i plus aifce a concevoir que le
corps. 44©
Quepuijque notre efprit peut recevoir
des imprefjims de caufes imaginaires,
aufji bten que de veritables, nous pou-
vons douter naturellement, /i nout
conceVons des chofes rtelles, ou ima-
ginaires. ibid
Quoutrelaconndiffanct certainedel'e-
xijtenct dt notre ame, nous nt eonnoijfons
les autres chofis que probahlement. 441
Que l' cvidenct de nos jugemens ne rtpu*
gne point accla. ibid
Ni 1'afirmation du contraire. ibid
Quc la connoiffanceccrtaine qut nous a-
vons dt lexifttnce des chofes, noui
vientdeTEeriturefainte, ibid
bienquelecorpsfoittoujoursattutlle- Quilejimutiled'ebfetter qut larevela-
3 tton
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Pourquoi ott ne eerifott fas lesqualite?
fenftbles fous l'idei du mouvtmtnt, puifqrielles ne ion(ifient que dans le mouvtment. 449 Pourquoi tes idees des objets quon a vus
ne sacordent pas avec leurs images qui fontptintes dans 1'otil. ibid Quon ria aucune ratfon de dire quil J
ait des notions comrmtnes qui foient ncesavec nous. ibid Que nous avonsforme ces notions com-
mmes des obfervattons que nous a~ vonsfaites fur les objetsfarticulters. 450
Cela fe frouve par 1'exemfle dct enfans.
ibid
Comment eet enfant dont par lt Platon,
fouvoit refondre ftmemment /ur des chofes qriil tgnoroit auparavant.ibid Qm bien que les nottons communesfoient
nmverfelles, nous les tirons pourtant des chofesfingulieres. ibid Pourquoi ceia nt dott fat fembler etran-
S?- 451
Ci quec'efi que les univerfaux, & com-
ment ils convitnncnt eux thofts [inott*
lieres. ibid Que les idees uritverfelles & ftngulieret
marquent que nos ptrceptionsjont ae qitifes. ibid Que fans le feeours des fens lefprit ne
peut former aucunesidees ginerales. ibid
QueTidee quenous avons de^Dieu riejl
fas neeavee nous, mais qrielle nous tfi venue premiertment des objerva- tions qut nous avonsjaitesfar lesfens 41*
Que ttdce quc nous avens deDieu ne fitfu
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T A
tion efi un pur entheufeafme. ibid
Ou que Dieu futjfi tromfer. 44 j
Vuifqriilpeutfansimftrfeclion fe ftrvir
de tromperie innocente, & four funir
les fecheurs. ibid
Qtfencore que les aparences deschofes ne
fuffent quimagtnaires & vrai-fem-
blables, neantmoins on nepourrcit pas
dtre que Dieu trompatperfonne. ibid
Ce qui s'eclaircit par 1'exemple du mou
vement aparent du Ciel rjr dufileil.
444
Qtfil efi inuiile dobjetler quily a cer- tains axiomes dunt verite mcontefia
ble. ibid
Ouque tette opinion introduireit le fir-
rhonifmt. 445
"Sienque hors la revclation on riait au-
eune certitude demonjirative.cepen-
dant il j a une certttude morale qui
fufit foiir regler nos atlions en cette
vie. ibid
Tuifqrion doit ajouterfoi d des temoins,
dflusforte raifon on doit croire nos
. fens&cequonendeditttfaruneeon-
/equence legittme. ibid
De lunion du corfs $ de 1'ame. 446
Comment lefpritfejepare du cerps. ibid
Diverfes ofimons teuehant l'origtnt de
l'ame. ibid
Que pour penfer 1'efprit riabefoindau-
cunes idees, ni daxiomes. 44 7
Comment lame agit dans fes premierts
ejr dans fes feeondes penjtes. 448
Qut dans les enfans nouvellement nez,,
lame efi comme un table rafi. ibid
Qttainft 0» a tort dedire queles tdees
des quaiitez, fenftbles foient originau I
resa l'ame. , ibid
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,____.^„fc:^_,_
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desMATlERES.
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dent quifubfifte dans l'entendement,
On ne doit jamais direque celle que *■ nous avons de Dieu, ou de quelque autre etretres excellcnt,foit pluspar- faiteque 1'hommequi eji unefubflan- ce. ibid C H a p. II.
De rentendemcnt j & premiere-
ment dufentiment. OUe la faculte de penfer eft de
deuxfortes. ibid Qifelles font toutes deux des habitudes
de 1'efprit. 457 Que ces habitudesfubfiftent dans 1'efprit,
& quelles enfbnt des modes; ou bien quelles dependent de la dtfpofuion des organes. i bid De ientendement. ibid
Defes parties. ibid
Comment elles agijfent, ibid
Delaperceptton. ibid
Qtfelles eft de troisfortes. ibid
Dufentiment. ibid
Comment dans lesfeufations le mouve^
ment fe ctmmunique par lesorganes jufques au cerveau au fiege du fem commun. 458 Qtte lemouvement localfufit pourcau-
fer lefentiment, & qtte les efpeces in~ tenttonnelles riyfont nullement necef- faires. ibid Pourquoi des mouvemens divers excitent
en nous des idees diferentes. 45 9 Pourquoi les qualitez. fenftbles nefont pas concttes fous 1'idee du mouvement, maisfeus une autre idee confufe.ibid Quetoutes les idees que nousavonsdei qualite^ fenfibles mus vtennent du it-
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fufit pas pour prouveffon exijlence.
ibid
Quilne fert de rien d'objeclerqtteiet
xiftenct actuelle & neceffaire eft ren- fermeedanscet idee* ' ibid Que les atributs effenttels, que muscon-
cevons dans une chofe > nefontpas vrais, a meins que cette meme chofe n'exifte. 453 Cequife prouvepar 1'exemple d'un tri-
angle. ibid Que iidee quenous formons des atribttts
d'un etre ne prouve pas que cet etre exifte, mais feulement qutlpeut exi- fter. ibid Fourquoi on dit qu'ily a de certains a-
xtomes d'une vtrite eternetie. ibid Encore que 1'idee que nous avons de Dieu
renfeme plufieurs perfeclions repre- fentatives, tlne s'enfuit pas de la que Dieu exifte acluellement. 454 Ce qui eft requis afin que n&tre efprit
puijfe former desidhes des chofesms- mes les plus excellentes. ibid £ue itdeequenousavons deDieuriefi
pasplus excellente que nous memes & que par conftquent nous la pouvons former. 455 Qtteiimperfeclwn de lafaeulte depen-
fer par laqueile nousformons 1'idee de Dieu ne prouve pas fufifamment fin exiftence. ibid Quelidee nefedeitjamauprendrepour
une atlwnde l'tntendementyni pour la ehofe qut tft reprefentee par cette ope- ration, mais pour l'image qui eft pro- preareprefenter une cbofe dans l'en- tendement. **g $$>ue cette idee etant toujeurs un acct-
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T A B L E
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deb$rs,&qu'il »> en apoint quifoient ou en stloignant de la perptndicnlai-
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nees avecnous. ibid
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Qu'U nt fert de rien d'obje8er que ces
tdees n'ont qtiepeu , oupoint de rejfem- blanceavec les mouvemtns,qui caufent cesqualite^fenfibles. 460 Queceftdans le cerveau queiamefenl
immediatement. ibid QtieUe nefentpas dans les memhres. ib.
Pourquoi on dit quily a desfensinte- rieurs & exterieurs. 461 l eurs diferences, & leurs caufes. i bid
Vourquoi ily a desgens qui ont de iaver- fwn pour le fromage, & quily en a d'autres qui iaiment. ibid Pourquoiilyen a quifont efrdiez, d'un
chat,jufquesa tomber en foibleffc.ibid De la dtverfegroffeur, desfibres quifont dansles nerfs. 462 Tourquoion nepeutpas entendre les cou-
|
ibid
Delalumicre reftkchie. ibid Dela reflexion direcle. ibid
De U rtflexion quifefait obitquement.
470
Caufe d'un tel efet. i bid rDtferences d'une telle refiexioh. ibid
De la reflexionde la lumiere qui fefait a angles egaux. 471 Decelle quife fait en seloignant de U
perpendiculaire. ibid Detellequi s'en eloigne moins. ibid
Pourquoi les rayons reflechis, & ceux qui foufrent refraclion s'ajfemblent quelquefois, ou bien tkloigntnt lcs uns desautres. ^-jz Des ceuleurs. 474
De iorigine des couleurs. 47 5
|
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'Defes modifcations. ibid
Qut la nature descouleurs conffte dans
la preportion desmouvemens diferens des boules dufecond element, ibid De la couleur blanche. 478 Durouge. ibid
Dujaune. 479
D« bleu. ibid
D« verd. ibid
D« violej. ibid
Dunoir. ibid
Qtion ne doit pas diviferjes couleurs en
vraiesty apparentes. ibid Comment les unes diferent des autres.
480
Que les couleurs ne font pas formelle-
ment dans les corpslcolorez,. ibid
Comment on attribuede la couleur aux
objetf. ibid
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leurs, ni voir ksfons.
CHAP. III.
De la vue. |
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ibid
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DE la vu'e\
De la lumieres "De iaclton des cerps lumineux, Quelfontccs corps lumtneux. Des rayons delumiere. |
ibid
ibid ibid 463 464 |
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Comment ils fe repandent en un infiant.
ibid
Que le corps lumineux itant ite, la lu- miere cejfe auffl incontinent. i bid Descorps tranfparens. 467 Diference dela lumiere. 468
Pourquoi la lumitre penetre en droite
ligne. ibid De la refraclion de la lumiere. ibid
Dou elle procede. 469 |
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Dela refraclion quifefait tn s'apwbant Comment nous apercevons la hmiere dst
les
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r—_—™.......
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... J^PJPP—:-.--------
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TIERES.
Pourquot les objets doivent etre a mi
jufte dtftance dt ioeil. ibid Pottrquoi on nepeutpasvoireommode-
ment un objet trop proche de ioeil. ib. Comment on ptut corriger ce defaut dt
ieotl. 4 ibid Pourquoi les objetsparoijfent plusgrands
au travers d'un verreconvcxe.qyo Fottrquoi lesparties de certams corps mut
femblentremper. ibid Pourquoi nous napercevons pas difttn-
Bement, ou que nous ne voions que con- fufement les objets trop eloignez,. ibid
Comment on pcut rcmidhr d ce defaut. 491
Comment par le moten des telefiopes
nous apercevonsdiftinilement des ob- jets tres eloigne^ & qu'ils nous pa~ roijfentgrands. 49 2 Comment les raions qui penetrent att-
travers delaprunelle peuvent caufer lcsfenfattons de diverfes couleurs.ibid Commentonfe peut voir tun iautre.qy^
Que lesparties des cotps lumineux nefe
repandentpas en un inftant de toutes parts. ibid Chap.IV. Deloeil.
De U conformation de ioeil &de
fon ufage. 494 Pourquoi ioeil doit etre tonvexi dune
certaintmamere. ibid DeU prunelle. 496
Defon ufage. ibid
Comment les images des objets fepeige-
nent diftintlement dans le fotid de iotil. ibid Comment U pruneUe fe rejferre & fe
dikte. ibid Pourquoi U tunique uvee doit etre noire
audedatis. 497 f. De
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dcsMA
tumiere&lescottleurs. 481
Comment on voit aufft, U (ituation des
objets. ibid Exempled'une ehandelle. ibid
Comment on apercoit les objets dans
une fituation droite , quotque leurs intages foient peintes renverfets dans lefonddetoeil. 481 Preuve de ce que ces images font ainfi
renverjeesdanstoetl. ibid Premierement par ratfon. ibid
Enjuite par iexemple de ioeil d'un
grand animal;& par iexemple d une (hambre obfcure qui eltattementfer- mie a la referved'un feul trou,au de- vant du quel on met un vtrre en forme de Itntille avec du papier blanc der- riere. ibid De U cajfetteportative de iauteur,ou on
peut voir par tout fort commodement lesimages detoutes fortes d'objets.q8$ Struclure de cette machine. 48 4 Comment les objets paroiffent fituez,
hors de Leur lieu, ou renverfe?, tn bien memts vlus grands, ou pluspetits, quilsnefont enefet. ibid Comment on connoit U diflance des ob-
jets. 486 Commint on aper$oit leurgrandeur. ibid
Comment on voit U figure des corps.4 % 7 Comment on apercottleur nombre.xbxd Comment on voit leur mouvement & Iturrepos. .488 Comment iefprit apercoit lesobjetspar
lemoiendesimages, quifontpeimes dans ioeil. ibid Par quelmoien les autresfens apercoivent
U dtfiance, U fituation & les autres circonftancesdesobjets. 489 |
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B L E.
Pourquoi les corps odoratn doivent Hre
a une certaine diftance du ne?, afin qu'on puiffe fentir les odeurt. ibid ibid
ibid ibid ibid ibid ibid 5°3
ibid ibid
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T A
Ve 1'ttfage des paupieres.&pourquoi thu-
meur crifialine doit etre convexe. ibid
Deiuttlitede la retine. ibid
Delufagedesmufclesdeioeil. 498
Chap. V.
DeTouie, deTodorat, dugoiit, &
du toucher.
DEiouie. ibid
Desfons. ibid
Des tremblemens qui les caufent. ibid
Comment les fons fefont fentir. ibid On dementre ce que 1'ttniondesrajons dufonpeuvent faire. 499 Dufon aigu & du fongrave. i bid
2. es ctnfonantes & des dijfonances. ibid
Pourquoi les unes & les autres s'atdent ous'empicbentmutuellement. ibid Pourquoi une corde,qu'on ne touchepoint & qui efl a Vuniffon, rend unfon lorf- quontouche une eorde femblable.^ao En quoiconfifle ladiference desfons.lbid Dtference du chant & de la parole. ibid D'ou vient le grand fonquonrend en chantant. ibid Pourquoi la mufique plait, & comment
elle peut exciter diverfespafftons.ibid Pourquoi la vifion fe fait plus vite que fouie. ibid Pourquoi lecorpsqui rtfonne doit etre
a une dtflance profortionnee de l'o- reille, afin que lefonfoit entendu. 501 Pourquoi ioreille efl concave. ibid De leche. ibid , Pourquoi il s'enfait quelquefois plufiturs
ibid
De lederat. ibid _D« odeurs. ibid
En quoi confiftt leur diference. 5 o z
Pourquoi les narinesfont concaves. ibid |
||||||||
Comment onfent les qualitez. tattilts.xb
Pourquoi il n'eflpas neceffaire que les or-
ganes du gout & du toucher foient
concaves, &'que les objetsfoient eloi-
gnez.. ibid
Chap. VI.
Des erreurs qu'on atribue d"ordi-
naire aux fens. Pourquoi on dit que tesfensfont trom-
peurs. "e ibid Pourquoi lefoleil & les etoiles nousfem-
blentft lever & ft coucher j bienqui elles foient en repos-.&pourquoi il nous femble <j_t les arbres safancent lorf- que nous faifcns routefur mer. 505 Comment on peut dirt que les fens ne noustrempent point. ibid Chap. VII.
De Ja mcmoire & de rimagination. DEla mcmotre. ibid
Que les idets des chofes dont nous
mus fouvenons font caufeesparles ob- jets. ibid Queiame nepeutpajfe fouvenirfans des
ftgnes corporels. 5 o 6 T>e la memoire naturelle, ou vclontaire.
ibid
'De |
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I E R E S.
nez,. 5 r f
jOes jugemens veritables. ibid
Comment nous pouvons ffttvcir (i nos
perceptions ®- ntsjugememfont veri-
tablts. ibid
Des faux jugemens. ibid
Comment nous jugeons par le moien des
notions ou des axiomes. ibid
|
||||||||||
des M A T
PelimaginAtion. ibid
Qutlltjtfaitpar le changtmtnt des tra-
ees du tervtau. ibid
Qu'eiU/ifait auffipar le nuuvemtnt &
U dtfpojnion des efprits, bien quils
naient aucunt reffemblanct avec Its
images. 507
Pourquoicertains mouvemensde Id voix
|
||||||||||
font naitre ennous des idees, quoique Comment nous fUgeons deschofespar le
|
||||||||||
moitn des argumens. ibid
Dufjllogyfme. 51 z
Delamethode. ibid
Qutlle eji la meilleurt methode pour en-
feigner les arts rjr lesfciences. ibid
Ct qut cefl qut le Logique, & t» quoi confifltfon ufagt. ibid
En quoi conftfit 1'tfprit. ibid
Qu'tlnj/apointd'tntendementpur.ib\ci
Ce quelqutsuns tnttndtnt par la. ibid CHAP. IX.
De la volonte.
DElavolonte. 515
Queltfi tentendenunt quiprecede
la volonte. ibid Que la prtctption ftult Jufit pour veu-
loir, fans que la volonte y foit jointe. ibid
Dt la liberte de tiotre volonte dans les
chofes naturelles. ibid
Que notre volohte ft dettrmint par tlle
meme. 514
Vrtuvedtccttt vtritc. ibid
Qutl' entendement donne confeilk la vt-
lonte, mats quil nt laforcepas. ibid
Qtfon ne doitpat dire que la volontefoit
aveugle. 51$
Qitefiun m^meobjetfeprefentedenoHt-
veau k un meme homme, il nt s'tn-
fx fik
|
||||||||||
ces mouvemens n atent aucune con
formiteavtcleschoftsfignifiets. ibid
Qut lesfaculte^ de iamt lui etant effen-
tielles j«/ tfl inutile de rechercher Ieur
erigine. 508
Que la ptrctption des univtrfaux apar-
tient a limagnation. ibid
Preuve de eela. ibid
Combten ily a d'efpects dimagnation. ib
T>elafantaifte. ibid
Dtsfonges. ibid
2)'ouviem k divtrfite desfonges. yo^
Chap. VIII.
Dujugement.
D« jttgement. ibid
Des chofis que toneonftdtre tn ju-
gtant. ibid Pourquoi on leur donnt d'ordinairt Us
noms de mtions,d argumtns & de ter- mes. ibid Detexamtn. 510
Q*'o« lepeut bitnfainfans douttr.Md
Qittldoit Strt txaii. ibid D* la decifwn. ibid
Combttn tly en a dtfortts. ibid
Qut lahberte que nous avons dc ju^er
ne prouvepasque notre jugement fe doive raportera n^tre volonte. ibid Des jugemens chanetlkns, ou detcrmi- |
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T A B L E
fitit pturtant pas quejtt mknli fe\ De latenfton de toei\.
|
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ibii
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dttermint toujoursde lamtme
niere.
Que la volonte n'tflpas la m&me
quefentendementpratique.Que 1'entendement rejettefouvmtle
qtfil connoit;& embraffe ce quilfa
etre mauvats.
|
Comttient la volontepeut determiner It
mouvemtnt de Iteil vers la droite. $2 r
D« mouvementde l'oeil vers lagauche.
ibid
QuonconnohparVatous les mouvemens
volontaires des autres membres. 52 2
516 l Que dans le mouvement volontaire tl ne
ibid I fe produit point de nouveau mouve
|
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Seulement
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I 1 • I
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Que lon peut mturellement rejetter le \ ment. ■•■•
n. >* -r . lbld dans les nerfs. «^,
JDe la mauvatfe. juj j c„i„t> » ' .. „. 523
Demonflrati.ndtctauecefl. S r\w^ " t1'^
mnniere.
HLnqmiil eonftfle. ;k;j I n„ * , ■ , 'Wd D< 2 «r* '' gjj "^ * */««4ffr dtspaf
|
||||||||||||||||||||||
$18
|
.. *.*.jyini aanstes
pajjionsefl determineoupar la rolonte
de l'ame,oupar la difpcfttion des efprits
memes,oubienpar les objets. ibid
Raifon de cela. f 2 5
Que par la on peut juger despafftons di-
ferentes & contraires quis'excitentett
nous. ibid
Comment nous nous laiffons emporter
mal grenousa nos pafflons j grpour-
|
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CHAP. X.
Dumouvement volontaire.
TT\£ quelle maniere la volonteagit.ib.
"^Dumouvemtnt volontajre. ibid
Commentilprocedtdt l* determination
de la volonti, des efprits animaux &
des mufcles. ibid
Pourquoi tl fefait vers desparftes opofees
5l9
|
||||||||||||||||||||||
Dttoeil. N<: tu\ Vm ******* ^dmer
Dtlaflructurtdcs mufcles. bid oJZ!£l ** '" *""* ibid
VureposvotontairJoeii. nW^^Z^
|
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1
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des MATlERES:
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"Deldforee, ou dt lafoibltffe de notre
amt a iegard des pajjions. ibid Comment ntus pouvons eviter, ou chan-
ger les pajftons mauvaifes,par desfe- rieufes refiexions,ou entournant noire attionversd'autres objets. ibid Pourquot par la voixfeultment,oupar
des gefles nous nous latjjons emporter k nospaffions fans en rienfcavoir.^i^ Pourquoi un mkme objet peut exciter di-
verfespafftons dans un m imt homme, aujji bten que dans diferentes perfon- nes. 529 Des efpeces des paffions. 530
De la voluptc. ibid
Dejon ufage.
Vourquoi elleexcitela chaleur & h rou-
geur. ibid Lerts& les larmes. ib id
Lttrtmblenttnt. ibid
De la doultur. ibid
Quil ne faut pas rtjetter abfolumcnt les
p*ffions, 551 Vwrquoi ia doultur rendle corpsfroid
ejrpale. ibid Des larmes & desgrimaces decettx qui
pleurent. ibid Des gemijfemens & des foupirs. ibid
Dutrembltment. ibid
Comment nous fuions certains cbjcts, &
que nous en pomfuivons d"autres. 532 Diferencede la douleur & de la volupte,
& de leurs noms diferens. ibid De pafftons qui proeedent de la ptrce-
>'«•»• ibid Dc la douleurfenjitive, c^
Qgelle efl dtfirentefuivantladivtrfite
desorgancs. ibid De la douleur que nom fintons parlc
|
toucher. ibid
Qtt'elle efi caufee par un moHvemtnt
violtnt* . ibid
Pourquoitlleprodde de la chaleurtkc.ib
Que la folution de continuite neji pas toujours la eaufe de la douleur. ibi d
Vourquoi la douleur produit la veille, les convullions, des defaillances,des in-
fiammations &c. 534
Dela volupt ejenjitive. ibij
Quelle efl diferente felon la diverftte dts
organes. ibi d
De la voluptequ'on fentpar le touchtr. ib
Quteette volupte nous eft uttle, pourvu-
qu'eUe ne nousportepas a lapareffe. ib.
J Quc lagkiete & lalangueur, ou melan-
choliefont comprifes fous la volupte&
ia douleur fenfttive. ibid
Des pajjions qui procedtnt denosjuge-
mtns. 53y
De lajoie. ibid
Delatrijiejfe. ibid
Diverfis ejpeces de ces deux paffions.ib.
De lagaiete. ibid- De la melancholie. ibid
Comment ces dcuxpaffnns nous pcuvent
caufir la mort. ibid
De Fefperance. ibid
Delacrainte. ibid
Pourquoi ces deux pajjiotl! Ji fuivent
fu ccejjtvtmtnt. 536
Vttlite dt cela. ibid
De l'aJfuranct,ou dt la fecuri.e'. idid
Pourquoi elle nous obtige fouvent a nous expofirades dangtrs &ades ineom'
modite^. ibid
D« defefpotr. ibid
Comment il nous fait fouvent furmenter
degrandesdifkultt^. ibid
|
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/ 5 D*
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B L E
D* /^«««rd^ <fc lahainefimpte'. ibid
D« 1'amitie. ibid Detimmiite. ibid
Df /4 bienveillance. ibid
'Z>f /<i mauvaife volonte. ibid
De /<*convoitife charnelle. ibid
De 1'abomination. 54.1
De /<f cruaute. ibid
Deladouceur. ibid
D<? /4 reconnoijjanct. ibid
Del'ingratitude. ibid
De torgueil. ibid
De 1'bumiltte. ibid
£te /4 generofite. ibi d
Comment elle fert a donter les autret
paffions. ibid
D<? tamour propre rfr de la haine defoi
meme. ibid
2)« p*#M;» <j«* proeedent du mouve-
tnent arbitraire. ibid
£><; tallegreffe. jbid
2>? /<« langueur. 54.*
D' 0« viennent les diverfes efpeces de cet
deuxpaffions. ibid
D^ /4 hardiejfe. jbid
D* /4 crainte. jbid
Ducourage. ibid
£>* /4 lacbete. jbid
De <Udtligence. ibid
Df /<< /tfnr^. ibid
Solution dequclques problemes.ibid
Pourquoi ceux qui font naturellement envieux font maigres & d'une cou-
leurlivide. ibid
Pourquoi ceux qui ont quelque defiut
deeorpsfontfouventrailleurs. 543
Pourquoi les enfansjes femmes & les vieillardspleurent facilement detre-
ftejfe. ibid Four
|
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T A
Delaliberalite. ibid
De la eolere. ibid
Pourquoi ceux q*i pabffent de coBre font
plus a cratndre quelesautres. 537
Pourquoi ceux qui rougijfsnt de colere ne fontpaslidangereux. ibid
Desinfultes. ibid
Delaraillerie. 558
De la compaffion. ibid
'2)e tafaveur. ibid
De 1'envie. ibid
Delagloire. ibid
De la bonte. ibid
Pourquoi quelquesuns paliffent & que
dautres rougiffsnt de honte. ibid
De la conftance. ibid Du contentement defprit. ibid
Du repentir. ibid
De 1'inquietude. ibid
2>ir la promptitude. ibid
De ttmfilution. ibid
Pij la congratulation. 539
Delajaloufie. ibid
JD<; 1'admiratioHga'ie tfr trifte. ibid
Tourquoi elle nous rendquelquefoisim- mobiles. ibid De teftime qui efi accompagnee de joie
ou de trifteffe. ibid
D« mepris qui efl accompagne dejoie ou
de trifteffe. ibid
Dudefir. ibid
De Vallegreffe. ibid
'Despafjions de la volonte. * ibid
Defamour. 540
2V /<* to. ibid
DVa viennent les divcrfes efpeces de ces
deux pa(Jions. ibid
De h convoitife. ibid
De 1'averfion. ibid
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desMA TIER.ES.
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divers climats dela terre,& de l'a-
coutumance, entant que toutes
ces chofes contribuent au
temperament du corps.
QVelttraiti dtttjprit dt Ihommt
aparttent uniqutmtnt a la Phjfi- que. 541
Des deux fixes. ibid
Qut le fexe mafculin tft d'ordinaire le
pltts vtgourtux. ibid
Pourquoi le fexe mafculm eft le plusvi-
goureux. ibid
Exemplesdes Eunuques. ibid
Des divers ages. ibid
T>e Itur dtftrenee. ibid
Delenfance. ibid
Dt tadolefcence. 542
De Ujtunejfe. . ■■ ibid
Q«i? dans ett age on a plusdt chaleur
qut danshnfance. ibid
Qut U chaleur naturtlle ptut Ure non
feulement riparie mais auffi quelque^
fois itre augmentie. ibid
1>e l'age viril. - 545
"Delapremiere veilleffe. . ibid
Dtlafecondt. . ,, ibld
1)tUtroMeme,ou del'agt dicripit. ib.
Quc les uns vivent plus long-temps que les autres. ibid
Que nous pouvons alongtr ,ouacoureir
notre vie. 5 44
Commentjesfaifpns de lannie peuvent
altirernotre corps. ibid
De la diverfiti desfaifons. • ibid
Pourquoilts corpsfe putrifient plusfa- cilement en autonne que dans Its au-
trts faifons. ihid
Commtnt les divers climats changtnt le
ttmpermtnt de nos corps. 545
Que
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Feurquoi lesjeunes gens font prodigues,
& que lesveillardsfont avares.ibid
Pourquoi les ftupidts & lesgens defprit
nadmirentrien. ibid
Pourquoi ilarrive que ceux, qui ont peur
tie ptuventpat quelquefois retemr leuts
txcremens. ibid
Tourquoi les Urmes fouUgent la douleur.
544
Pourquoi ceux quifont acablez. de triftef- feneveffentpointde larmes. ibid
Pourquoi la plupart des hommes font a-
donnez, aux voluptez, fenfuelles. ibid
Pourquoi la beauti attire ndtre amour.
ibid
Teurquoi on porte envie a ceux qui font clevezen digniti. ibid
Tourquoi les premiers mouvemens des
pafjions vuieufesfont blamables. ibid
Pourquoi ou doit mettre la douleur fenfi- tive entre lespaftons de 1'ame. ibid
Qweceftfansraifon quondivifela dou- leur en fpirituelle & corporelle. ibid
Tourquoi la douleur quonfent par la vue par l'ouie, par 1'odorat, ou par legout
nefe doitpas raporter au toucher.^^
Que la volupti neftpas lefouverain bien
de l'hommet ni la douleur leplusgrand
mal. ibid
Quentre les pafftons ily en a de bonnes
& demauvaifes. * 546
Quetoutle bonheur de nkre vie conflfte
dansle bon oudans lemauvais ufage
que nousfaifons dt nospafftons. ibid
Pourquoi U plupart des hommes paffent leur vie miftrabltmtnt. ibid
CHAP. XII.
Des deux fexes , des divers ages, des faifons de l'annee;des regions, ou des |
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TABLEdesMATIERES.
Sftt Vhabitudt eontribui' aufp a changer U ptuffiere.
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??7
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tomplextOH det homtnts. ihid
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Qfte les pUntesfe neurrifferi iuffbiendts
fucs terreftres,que des parties aqueufts. 558
Q,u'ilnefert de rien d'okjcBer que U ttrrt ctn
ferve le m&mepoids quelleavoit ttvant qn'-
ony eutfemi dtsplantes dont U tige ty les
fruits font d'une groffeur confiderable. ibid
Comment Ies araignits peuvent tendre leurs
toiles d'm arhre a b» autre qui en tflfort i-
loigne ey quienefl fepare par deseaux, 8«
par des precipices. ibid
Vourquoi eertaintspUntes quiftnt precht its
unes dts autres s'tmpScbent mututllement
de recevoir de la neurriture ey deVaeroiffe-
ment. 559
Commtnt ctrtains corps acrcs mtie\enfemblt
dtvienntnt douxtyque d'autrts aquierentune
plus grandt acrimonit par teur metange. 5 60
Vourquoi de certaines exhalaifons quifortent
d'uncorpspeuvtntparvtnirjusqutsad'au-
trtsfort eloignt\,bitn qu'ilyait tntrt dtux
d'autrts corps txtrtmtmtnt dtnfts. ibid
Pourquoi de la terrt oit on n'a ritnfime pro-
duitncanmoins diverfes tfptcts deplantesfe-
lon les liiwc dtfcrtnSfOii onla tranfporte.%61
Comment une pomme pourrie peutgdttr d'au-
trts pommts ftinesfdont tUt tft tnvironnit.
lbid
~48ion du Itvain fur dtlapdtede fromant
ou dufeufur du boisfec. ibid
Vourquoi une pomme pourrie en gdtebeau-
coup d'autres qui font faines, C" qui plu-
fieursde celles-cy n'enpeuventpas ritablir
unefeulequieftgdtee. ibid
Que Uforee dtla contagion tft difirtntt felon
les divtrsfujtts fur lesquels tllt agit. <$6z
Pourquoi its maladits contagieufcs nata-
qutnt pos rgaltmtnt tous les habitans des
pais ott elles ont cours. ibid
En quoi confiflt It vtnin ty la contagion de
Uptfle. ibid
VeU rage ey dudelire,qui 1'acompagne. 5^3
Qutllt tft laveritablt ey Vuniqut manitrt de
Philofophertn matitre de Thyfique. ibid
D'«« vient U difrence dts opinions dans di-
vtrshommes. ^64
PHILO-
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Comment l' habttude nout rtnd familiers des
aliments extraordinaires. ibid
Hn'tllt ctnvetttt ctrtaintpoijonsenaliment.
54«
Pourquoi on fe trouve ineommodi quandon mange avant fon heure ordinaire. ibid Tourquoi les travauxoufon n'ejipoint ac- foutumifatiguentdesgensrobujitsi&quils fiincommodent point desgens foibles quiy font acoutumc\. 547 Vourquoiits corpsrudcs bleffcnt la peau.ibid
Pourquoi dts fons dts odturs ey dtsfaveurs, auxqutllts nous nt fommespas atoutumt\ nous dtvitnntnt agrtabltspar 7'habitudt.ib Quels efets 1'habitude produit dans 1'tnttndt- ment cy dans la volonte. ibid Tourquoi on rttient avec opiniatrete dts opi
nions 011 l'on tfl acoutumi, & qu'ona de ia feine k recevoir celles,qui nous femblent muvtlles. 54S Pourquoi en difcontinuant Us operations de
ftnttndtmtnt en devient ignorant cy flu- pide. ib<d Comment il arrive quepar 1'habitudt dts gens
laches dtvitnntnt couragtux C que dts bravtsdtviennent poltrons. ibid C H A P. XIII.
Ou il eCi mite de gueJques cjuefHons, cju'onaYoitoublied'in/erer dans le corpsde cct ouvrage. "Dourquoi lorfquon tnfnnct ptrpendiculairc ment avec violence tm t uiatt de itrrtfort Itroit dans une tau un peuprofonde, Veauy montecyy demeure elcvie att deffus dt lafur- face. 55 5 Tourquoi l'tau q:'on vtrfe dans U branchela
pluslarge d'unvaft cautbe monte quel que- fois plus haut dtns ta branche la pius dtrot- te,& 1ue qutlquefois auffi elle demeure a unemSme hauteur dans toutes les deux. 5 f 6 Pourquoylorsquon eafftlapointed'untlar- mede vtrrt, it refle dtmeurt entier; au litu que fi 0» Urompt pUsavant, toute cet- te Urme fe brife avec iclat &ft rtduit tn |
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i
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PHILOSOPHIE
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NATURELLE
L 1 V R E P R E M 1 E R.
Desprincipesdes etresnaturels, de leurs proprie-
tez en general» & deleursdiferences. Chapitre I.
DelaNatttre.
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A Pliilofophie Naturelle, a qui i'on Mt£tft
' donned'ordinairele nom de Phyfique auePbifi- K8t de Phifiologie, eft ia connoiflance que» , des chofes naturelles. Nous Ia nommonspurement& fim- Que t'eft
iplement fcience : parcequelle nefurement i nous donne des preceptes que pour me fi'e"~ connoftre la verite, & quellene nous enfeigne pasies ce' moiens de mettre en pratique. Etil ne fertde rien , . de dire que fon utilite s'etend a la Theologie, a la juris- ^une 0y_ prudence, a la Medecine, & a tous les autres arts & \t$m. fciences pratiques. Car comme le gain, lhonneur, &la reputation ne font que des accefTbires des autres arts& difciplines,dememeaufficetteutiliteneft qu'ac- cidentelle a la Phifique, & n'appartient nullement a fon efTence & ainfi cette raifon ne nous oblige aucunementd mettre la Phifique au nombre des fciencespraciques. Par les chofes, naturelles nous entendons les etres qui les cht~
fontdoliez de nature. f*s natu- A Leur "**
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% Philosophie
La cetti- Leur exiftence eft tres vrai-femblable parla cercitu*
tude de Je probabIe que nous enavons par Fentendement, par
leur exi- Jesjferls^ par ]a memoire, & par limagination ( nous
■lettCe' parlerons de cettecertitude dans lafuite, au Chapitre
de 1'efpritde Thomme) mais elle eftabfolumentindu-
.-„ „„„ bitableparla revelation divine.
Ce aue _ r - «... teftque- Or Ia nature eft proprement le pnncipe mteneur &
nature. corporel de 1'aclion, de la paffion, & dela ceflation,
on du repos.
ce quon Par ces motsde Principe interieur & corporel nous en-
dohenten- tendons nonfeulement le corps meme, mais auffi tout
drepar principe interieur qui apartient en quelque fa<jon au
pnncipe corps Ainfi 1'ame de lliomme eft un principe inte-
mteneur . r „ , , ., T, „ K r rfrcorpo- rieur occorporel; parcequ elle ne peutproduireles ien-
rei, tations, les idees de 1'imagination, &plufieurs autres Poftrqmi chofes que par le moien du corps. Mais tous Ies etres
Dw/eWwfurnaturels, comme Dieu, les anges & autres-chofes Argss m femblables, qui ont en elles un principe incorporel d'a- pahlon, &decefTation, nefont aucunement compru i'objetdelaPhyfique. • • dans U J • ' ' ' t j t j
Phyfwue ^a ProPnete generale de la nature, que nous deyons
propoferici d'abord, confifte en ce que, par leconcours
Lapro- dela puifiance deDieu, chaque etre naturel demeure
prietege- autant qu'il peutdans un meme etat, jufqu'a ce qu'il en
neralede foit chaiTe par un autre plus puiflant. Caril n'y a rien
la nature.dans lanaturequi foit contraireafoi-meme; &aucune
chofe aufti ne peut jamais etre detrufte que par une au-
rre contraire. qui foit plus forte & plus puiftantequel-
le. Ceft ceque lon vait manifeftement dans lafitua-
tion, la figure, lagrandeur& plufieursautres accidents
des etres naturels, qui y demeurent fans aucun chan-
gement, jufqu'a cequ*une force contraire & fuffifante
les change & les deturuife.
H
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NaturelleLivreI. 3
H y a deux fortes denature: l'une eft la Matiere des Q*tl* «<*-
Itresnaturels, &l'autre eneftla forme. tureconfi-
Caronne decouvre rien dans les etres naturels que-^*? eux
cesdeux chofes; & le principe eflentiel de leur aftion,( °*
de leur paftlon, & de leur ceflation, ou de leur repos
confifte uniquementencesdeux chofes.
C H A P I T R E II.
Que le
De U maticre des etres nnturels. corpi con- fidere en
LAmatiere desetres naturelseftlanaturequiconfi- eji /4 ma„
fle dansle corps confidere fimplement&engene- titte dcs ral: c'eft ce que d'autres appellent corps, enttmt que cbofesna- corps. turelles. Ceft de cette matiere, ou de ce corps en general que
fe forment par lefeul arrangement des parties, l'air, Lara'fin l'eau, la terre, lefeu, lesmineraux, Ies plantes, les ecta' animaux, & tous les etres naturels, de la meme manie- reque duferfertafairedes couteaux & des horloges; & que lalaine eft emploieepourfaire deshabits& dautres meubles. Cecorpsconfidereengeneraleftcequ'on apelle d'or- Pomquoi
dinaire corps matematique ; a caufe qui les fciences ma-<*corps eft tematiques, comme 1'Aritmetique & la Geometrie, s'a- aPelie ma~ tachentafaire ledenombrement defes parties, & a enthemm~ mefurerl'etendue. ^He' I/eflencedu corps confiftedans l'6tendue en longueur, Quilcon-
largeur&profondeur; & elle ne diferedu corps meme, fiftedans que par la penfee, & fuivant notre maniere de conce- Vetendue voir : mais elleneconfifte pasdans la durete, dans la en lon~ molefle, dans la couleur, danslafaveur, dans tVxfet», SQVM: Az dans*"*
|
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4 Philosophie.
profon- dansla continuite, danslacontiguice, ouautres quali-
deur. tez femblables du corps. #
Etnonfat Car rexpericnce journaliere nous aprend quc toutes
dansfes ces chofes peuvent etredetruites, bien que reflence du
qualitez.. corps nefoit-pasaneantie. Uncorpsd'ur,parexemple,
torporelles peuc s'amolir, un corps mou peutfe durcir, uri corps co-
lore peut perdre fa couleur, un corps favoureux peut
devenirinfipide,un corps odoriferant peut perdre fon o-
deur, uncorpscontinupeut etre diflbut, un corpsconti-
gu pcut perdrefa contiguite, &ainfi du refte. Mais fi le
corps perdoitfon etendue.il cefleroit incontincnt detre
corps, par ce quil ne feroit plus une fubftancc etendue.
De plus il eft evident que toute fa fubftance feroit detrui-
te; a caufe qu'il ne feroit plus fubftance corporelle, rti
incorporellc, ceft a dire qu'ii rentreroit dans lc neanr»
puis qiril nc fe trouvequc ces deux fubftancesdans la na-
turc
Que l'e- Et iln'eftpas neceflaire d'imaginerdans lecorps un*
tendue ria fubftance, comme un fujctdans lequeiretendueexifte,
pas ^/«»&qui foit- reellement diftincT: dc Petendue m£me, vu
dunfHjet qUon nedoic jamais multiplicr les etresfans necefllte.
Tllemlm Car '"cn^uc na Pas befoin d'un fujet, dont ellc
difimd foitreellemenr diftincte, puis qu'elle fubfifte par elle-
d'ellt-me- meme; n'etanc pas unaccidentdela.fubftance etendue
m. ou du corps; car elle nen peut jamais etrcfeparec j le
corps nc pouvant etre corps fans elle) mais etantfa pro-
pre cflcncc, outre la quelle on nepcut rien demontrer
cn Iui.
ontre i'e- Jl y cn a qui pretendent, qu'outre l'etcndue,on doit en-
tendu'e,il COre atribuer au corpslimpenetrabilite. Mais puisquc
rieftpas l'jmpenctrabilite nc confifte que dans letendue, (comme
necejjiire nQUS ferons voir fans |a fuitc au cnap ^ jieu j jj ^.^
*u Cl>rnt pas neccflaire de rajouteraretendue, comme unecho-
mwps ft |
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Naturelle Livre I. 5-
fequienfoitreellementdiftinctc; maisletenclue&Pim- rimpene-
penetrabilite doivent etre prifes pourune memechofe. trabdiu.
Et on ne doit pas non plus trouver aucunc dificulte en ce Qm /•£.
que nous difons que le'tendue du corps eftfon efience me- tendue du
me.Carcomme 1'eflence d'un etre ne difere pas reellement corps & le
de 1'etre meme, mais n'encftdiftingueequepar lapcn-"^^»*
fee(l'eflenced'unetre, & letre meme netans en cffetd*™ f0**
qu'une meme chofe;) de memc auffi 1'etendue du corps ^u"e.
n'eft pas reellement diferente du corps etendu, mais elle ^
n'en eft diftinguee que par la penfee: d'ou il s'enfuit que
1'etendue du corps, & le corps etendu ne font a ia verite
quune meme chofe.
La rarefaction ,ou la condenfation des corps ne font Stlutim
rien aufli contre ce que nous avons avance. Car, par ' 1?~
cxemple, 1'air, ou qilelqifautre corps femblable, venant /™ out
a fe rarefier, ou a fe condenfer, n'aquicrtpas pour cela u- [a 'rare
ne nouvelle etendue, ninepcrd pasla premiere, qu'il-/,*#«,» &
avoit auparavant; non plusqu'un filet qui eft etendu la conden-
dansleau,ou qui eft piie& ramafle enfemblc : iputfque fition des
la meme grandeur demeurant en l'un & en 1'autre de corPs n'en
ccs corps, il ne leur arrive rien de nouveau, fi ce n'eft auS"~eM<
que les efpaces qui fontentre leurs parties s'elargiflent,mn(n.
c. tr i i. b ., . tntnue au-
ou le relkrrent; pendantque d autres corps, comme 1 air, cmment
ou leau y entrenr,oucn fontchaflez. Etbien quenous te'tendm'.
ne puiflions pas decouvrir par les fenslcs efpaces, qui
font entre Jes parties descorps les plusfubti!squiy en-
trent, & qui en fortent, nous ne laiflbns pas cependant dc
concevoir tres bien toutes ces chofes, lorsque pour cet
efetnousnous fervonsde laforcedendtreimagination,
& de notre efprit.
Etcequequelquesunsnouspropof6ntd'unefpaceviti- Qjfit*y
de&imaginaire, qu'ilspretendentavoirexifteavecunetj>oi»t,& etendue infinie avant la creation mcme, &qu'ils imagi-114''1 n> * A3 nent'™*"'"
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6 Philosophie.
<i'^4w /- nent encore faufTement au dela des bornesdu monde,
wagm.ure. n'e([ qU'une obje&ion frivole& fans fondement. Car cet efpaceimaginaire, n'etantrien, ne peut parconfequent
avoiraucuneetendue; puifqueleneantnaaucunespro-
prietez.
Quefi un Or fi un tel efpace imaginaire, etendu en longueur, telejpjce largeur & profondeur avoit exifte avant la creation du imaguwre monde, ou qu'il exiftat encore horsdu monde, ileft e- exiftoit, ou vit|entqu'il auroitete alors un corps, & qu'il le feroit en-
aitdeut 7 ... . .r ., ,\ ... . A ,,
umais e- core aiuourd hui; punque des ce temps la u auroit eu de-
xifte,cefe- Ja' & auroit encore maintenantfa propre exiftence, &
roit ott fon etendue en longueur, largeur & profondeur; & par-;
cauroit ete confequent feroit impenetrable dans fes dimenfions; en
uacorps. quoi confifte uniquement toute l'eflencedu corps: Mais*
cette confequence feroit ridicule, puifquet feloncetteo-
pinion,un tel efpace n'a ete qu'un neant autrefois, & que
fi le monde a des bornes, ce n'eft encore aujourd'hui
qu'un neant : au refte 1'opinion qu'on pourroit avoir.
d'un elpaceimaginaire, qui auroitexifteautrefois, ou
qui exifteroit encore doit etre rejettee com me etant pleine
aabfurditez.
Qjtepour La raifon qui aobligeprincipalementquelquesunsa
ereer le fe flgurer une efpace imaginaire, eft parcequ'ils penfent
monietl qUeianSelleDieun'auroitpaspucreerlemonde, &qu'il
VJrJSj.. n'auroit pas pu etreinfini dans fon eflence. Maiscela
beotnau» - r Y ... _ ^_ ,., . . efbacei- n'eft qu'une pure llluiion Car s il ^avoit un eipacei-
maginme. maginaire dans la nature, il feroit verirablement un corps, commenousayonsdejaprouveci-deflus; &puif> que lesdimenfions, ou les corps font natureliemenr im- penetrables : Ilfenfuitmanifeftementqu'ungrandcorps comme le monde n'a pas pu, ni nepeut jamais etre cree dans cet efpace imaginaire; &ainficetefpacepretendu ,n'eft aucunement neceflaire a la creation du monde. Or
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Naturelle LtVRE I. "7
Orrimmenfitedef'eflence Divine nc regardant qut Que Pejfe-
fes perfections & fes attributs, comme fa juftice, fa mi- na mfimt
fericorde, la lagefie.fa puiflance &c. Et n'apartenant^-D'<?«
nullement a 1'inflnite de 1'etendue: il paroit eyidenment, Pm bien
que feflence inflnie &immenfede Dieupeut tres bien^f'^-
fubfifter, & etre aifement concue fans aucun efpace reel, fjf'"r •
ouimaginaire,&qu'ainfi ileft inutile dimagineruntelit^
efpace.
Puis donc que 1'efTence de la matiere, ou du corps con- Qm U
fidere fimplement & en general» ne confifte que dans i'e- matitrt de
tendue & n'eft pas un accident, il eft aife de voir que la toutesles
matiere des corps celeftes & des corps terreftres eft la me- chofesna-
me, puisque dans les uns & dans les autres il ne fe trouve tttre"es er
, ^» /' j .. lameme.
quune meme efendue.
Etnous concevonsquecettematiereeftunefubftance, Q£*U* fft
qui eftveritablementparfaite : car il ne peut pas y avoir ttnefitb»
datls la nature defubftanceinparfaite; autrement ellene^f""'-
pourroitpas fubfifterpar ellememe. *Mte'
C H AP I T R E III,
Desparties de la matiere tant infenpbles quefenftbles.
ENfln fi cette matiere etoit fans mouvement, elle de- Cmmm
meureroit continue fans quilfui arrivataucunedi- * mf'ere vifion; parceque toutes fes parties fe toucheroient les u- r > nes les autres immediatement, & fans aucun mouve- ment; en quoy confifte uniquement la continuite du corps, dont nous parlerons dans la fuite. . Maintenant ellea ete divifie par la diverjfite, & par la force de fon mouvement en des parties contigues, tant infenfibles, que fenfibles. Les parties infenfibles font celles qui acaufedeleur '<* 1M'on
* ,, dott enten-
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8 Philosophie.
drepar les petkefTe ecans inpercepcibles a nos fens ne peuvent etre
parties m- decouvertes que parnotre entendemenc, & par notrei-
fenfiUts. maginaCion t (jans les ^tres narurels. Telles fonc, par e-
xemple, les parcies branchues de 1 huile; ou les parcies
longues & pliances de 1'eau, donc nous parlerons dans la
fuice.
comment ®n *es connoit manifeftement par Ieur pericefle,
onlespeutpM leur groffeur, par feur acrimonie, par Ieur dou-
reconnoi- ceur, par leur fluidice, par leur humidice i parleur
tre. qualice huileufe ou falee, & par une infinice d'aucres ac-
cidencs, quenousexpoferonsen-fuice. Orquandonpo-
fe ces petices parcies, on peuc expliquef clairemenr &
diflinccemenccouces cesqualicez; au lieu que fi on ne les
veuc pas reconnoicre, 1'idee qu'on aura de ces qualitez
ne fera qu'obfcure & confufe.
Qne ce ne Ces perices parcies ne foncpas d'ordinaire des acomes»
fompas ou des parcies indivifibles, mail feulemencdivifiblesa
d'oidinairt 1'inde'fini : parceque elles fbnc ecendues &qu'ordinai-
desatomes;rcment enes font compofees d'un nombre indeflni de
matsquel- petires parries, qui fonr unies enfemble par unrepos,
■ lesfont dt-r . ', r ^ • ,, -, . , ., r j
nibles a ^U1 Peutetre*urmonte : d ouvienCquellenegardencpas
Imiefini. toujours la meme figure, ou Ia memegrandeur. Car
puifqu'elles peuvenc recevoir concinuellemenc del'aug-
mencacion, ou de la diminucion, & qu'ily a quelques
chofe en elles aufli bien que danslesautrescorpsfenfi-
bies, qui peucchangerdeficuacion,ondoicdirequ'elles
peuvenc ecre divifees, & changer de figure auffi bien
queux.
Qu'tncela Et l*on n'a aucune raifon, ce me fembie , desaler
onnedoit imaginer, avec Democrice, Leufippe, Epicure, &
pasfmvre Empedocle des parcies infenfiblcs, qui foienc pour 1'ordi-
1'opiifhn naire celiemenc folidesou concinues, ou bien fi pecices,
desah■ qUeiles ne puilTenc etre divifee'sparlanacure, &deles
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Citrts.
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apel-
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N.'iifii i- ■■''■■'■-■■to>'<™^
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■ ■ -■-■ -■■■■■^^mm^m^r^^r--'--":''' ■■ - -^irwww...... ......^^^,^--,..^-, :l:^...,,...^r^--^_|l^
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NAT URELLB Ll VRE I. 9
Spelleren Grec atomesoxxewl.ax.minMviJibles. Carordi-
nairement il n'y a point de corps fi folide, & fi continu, ou de fubftance ctendue , dont les parties foient unies fi immediatement, &foientdansunfigrandrepos, quel- Jes ne puiflent enfin etre diflbutes, ou feparees par un mouvement affez fort pour furmonter le repos du corps folide. Et iln'yapasnonplusdecorpsfipetit, oufifub- til, qui ne puifle aflez s'augmenter par le moien d'autres parties qui fe joignentimmediatement a lui,&quidemeu- rent en repos,qui ne puifle enfuite etre divife par un mou- vement aflezpuiflant pour vaincre le reposdeces parties. Or bien qu'il femblcpourlordinairequelescorpsin- Ouequet-
fenfibles puiflent etredivifez, il y en a cependant dont ques unes les petites parties font tellement en repos, qu'elles ne de cespar- peuvcnt etre feparecspar aucun mouvementqui foit danstles p«<- la nature,& ainfi il y a veritablement des atomes , ou des vm e^e partiesnaturellementindivifibles: cequipourtantn'im» mJ # pliqueaucune contradiction. Les partiesfenfiblcs font celles, qui etans compofees ce qu'tm
de plufieurs autres infenfibles tombcnt fous les fens. doh enten- Telles font par exemple, les gouttes d eau > lepoil, \&dre parles peau, lesbras, lesjambes, lecoeur, lefoie, <klesau-Part'es tresparties du corps de 1'animal. fenfMes. Or 011 verra manifeftcment de quelle manlere les par- comment
ties fcnfiblcs de formcnt des parties infcnfibles, ft l'on ellesfefor- confidere les filets de foie les plus deliez : carbienqu'un»»e»r<fe chacun deux rcgarde feparement femblen'avoiraucuneP'*'*i" 'tH". couleur, cependantlorfquilsfontjointspluficursenfcm--^ ■ fcle ils ne laifTent pas de compofer un corps blanc, ou de quelqu'autre oouleur. Entre les partics de la matiere, oudu corps confidere OutU cm-
fimplement, il nyaquecelles qui font infenfibles,qui tinuitUa foient proprement, ou yeritabement contineus : puii- ("Psy B qU'il rf»««r«
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JO P H I L O S O P H I E.
prapre- qu'il n'y a qu'elles, dont lcs pctites partics fc touchent<
ment djns immediatemeur & fans fe mouvoir; en quoi cOniiftc ti-
./""'" quemcnt la veritable continuite de tous les corps. Or les
injmpies, partiesfenfibIesn'ontproprement & par elles-memesau-
cunc continuite, nonplus, parcxemple, qu'unecor-
beille tiflue d'ozier;mais elles nedeviennentcontinues
qu'acaufe delacontinuite despartiesinfenftbles, quife
joignent enfemble, & fe touchent reciproquement pour
compofer des corps fenftbles,
Quednns Or il eftevident qucdans ces petititespartiesinfcnfi-
lesptrths bles; dans lefquellcs j'ai fait confifter la continuite
infenfibles ^ tous jcs corpS> \[ v en a encore d'autrcs reellcmenr,
'Jaa w" & veritabkment exiftantes, qui compofent a&uellement
d"autres tous ces Pet^ts corps infenfibles. Ainft, par exemple
parties. dans cette partie infenftblc & branchue de quelque li-
queur grafle 123456789 que
nous reprefentons ici par cette figurc les parties 123 qui font a la droite> font reclicment diftinclcs des parties 789 qui font a la gauche; & Ies unes & les autres font aufll diftin&es des parties 456 qui font au milieu; ainfi lespartiesd'enhaut 1x479 biea que nous vn y penfions pas, font a&ueliement diftin&es de cclles d'en bas 3568; or il paroit manifeftement par. cette demonftration evidente que tous ces etres reeis <Se diftincts compofent tout ce petit corps branchu, &font S'ilr avoit cffeGivcment en lui. desatomes, ^e &u paroitevidenmcnt quc lesatomes, s.'il y en a ,
il eft evi- ou fupoie qu'il y en eut dans la nature, ont aufli des par- de»t qu'ils tics; parceque alors ils ont, ou auroient aufll bicn que aurokftt \t$ autrespartiesinfeniibles divers etrcsdifthids, &reel- /k;/ww'f/;lenacntetendus, qui compoferoient un toutctcndu. £t c'cii uneobje^ioa frivolequequelqucsuns font ea
difant
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Naturelle ttvRi: T. ir
clifant que lcs extremitez, le milieu, le haut, & le bas solution
des parties infenfibles font ces parties memes toutcs^uneobje- /imples, maiseonftdereespar difproportion. Carde cct- ^,on 1U m temaniereilsavouentqueces extremitcz, cemilieu, ce^"f haut, & ce bas font de veritables parties de cespetites parties, puifque dans tout corps les parties ne font autre chofequelecorpsmemeconfidereparinegalite, ou par difproportion 5 c'cft a dire felon fes parties, dont chacu- ne a part eft inegale au corps tout entier. Enfinlespetiresparties, dontlesautrespartiesinfcnfi- %,eHV"
bles & continues font compofees, fontveritablementS^^fi'" finies puifqu'elles ont des bornes, & que leur etendue eft,//w rm terminee. Maisparcequ'enlesconfiderantfanscefle, o\ipomtant al'infini, &enemploiantpour cet efFet toute Ja force indefmies i, de notre cfprit, nous ne pouvons pas neanmoins arriver nStree- jamaisa lafin dcleurdivifion ni determinerlenombrede54r^ Ieufs parties : C'eft pourcettcraifonaufliqu'onlesdoit nommer lndcfinies. Voila ce que nous avions a propofer touchant la ma-
tierc. C H A P I T R E. IV.
De hformedes etrenaturelsen general.
LA forme des etres naturels eft la nature, de laquellc, Lafome
(conjointement avec la matierc) les chofcs naturel- esetres les fontcompofees, &par laquclleellesfontdiftinguees des autres. Cetteformeeftgenerale 5 ou particuliere. Laformcgenerale (quiconvientgeneraicmentatou- Qjtelleeft jtes les chofes naturelles, & que l'on apeIleordinaire-^cm<*/e' |
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ou materi-
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ment matericlle, a caufc qu'elie ne peut lubfifter hors de •* w
62 lae'
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12 P H I L.O S O P H I E.
lamatiere) conftfte dansleraouvement, dans k repo^
dans la figurc, dans la fituation & dans la grandeur partiesj
qualitez qui font propresalaformationdesetresnaturels.
Qitelle Tous ces accidents lont neceffaires a i'etabliflcmentdc
conjijle cette formc} parceque l'un, ou fautre d'entreux n'y fu-
dans cer- firoit pas* Ainfi , par cxemple la petiteffe des parties de
tams acci- j/cau ne peut pas etablir faforme : maisoutrecelaony
s' doit encore ajouter leur figure longue, leur flexibilite,
1'egalite deleur furface , & lemouvementquiles agite
divcrfemcnt : comme nous feronsvoir dans la fuite,
D eu nem Qr parcequeces accidents qui conftituqnt cette formc
Udtverjitegeneraje changent dans les etres naturels cn une infinite
mttritUes ^c maruercs> <ie ^ vient cettevarietcinfiniedeformes
que l'on remarque dans les chofes materielles.
Freuve des Ces principes feuls font fufifans pour toutes le&formes
principes marerielles; &ilsagiffentave.caffezdeficace : parcequc
qut conjli- [>on ODferve que les formes des etres naturels varienta
titentU mefureqiularriveduchangementacesaccidents, &que
prme. lotscpxite demeurent en leur entier, les formes fub-
fiftent danslememeetat,au lieu queleur harmonie etant
troublee, ces memes formes font dans lc delordre, ou
devienncnt memes incapables de produireaucuneffet.
A quoi ll faut ajouter qu'il n'eftpas pofliblecfe decou-
vrir d'autre forme materielle, que celle-ci, &que par elle on peutexpliquerfacile.ment&avecevidencela ua* ture d'une infinite d'etres, &decouvrir leurs proprio- tez lcs plus inexplicables, comme on pourra voir dans Ja fuite : ainfi nous y devons donner notre confentc- ment, jufqu'a cc qu'on nous ait demonte clairement d'autres principes. Orquand nous-difons queces accidents fontdes prin-
cipcs efficaccs, & capables dcproduireto.usles effetsqui arrivent dans la nature, nous n'entendons pas chacun. d'eux
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Na*URELLE L IVRE I. 13
d'cux cn particulicr, mais tous enfcmblc & conjointe- Que ees
ment, cn y ajbutant encore cctte condition, qu'ils doi- principet vent etre dans une proportionjufte, & qui convienne/0*' W' a chaque etrc naturel: c'eft cc qu'on pcut voir par 1'excm- %™ttu ple du levier, dela poulie &d'autres machincs, danslef- quellcs, comme 1'experience nous le montre, chaque figure, chaquc fituation, ou chaquc grandeur indiffe- remment n'eft pas capable d'agir parelle memc; mais toutes ceschofes ne font efficaces que lors qu'etanspri- fes conjointemcnt, oudu moins la plus part d'entr'el- les dans une proportion convenable, on y ajoute en-fui- te unmouvement fuffifant. Etainfinous difonsquela formc materielle eft non pas fimplement un affembla- gedeces accidents.mais unaflemblagepropre aformer les etres naturels. Or ceuxquidepoiiillentces accidents de toute a£tivite,s"opi)ofent manifeftement a fexpericnce. De la paroit evidenmcnt lcrreur dc ces gcns qui difent ~Sji'tl»/ <*
que cct axiome.parlequel nous attribuons de la vcrtu ati(Une v & de 1'activite alagrandeur, &alafigure, conjointe- Tf" * ment avec les autres principes qui concourent avcc ellc * J eftabfolument un fortilegc,ou un trait dcmagie. Cequi nepcut etre vrai, amoins qu'on ne con^oivc ces acci- dentscommcdetachezd'unc matiere convcnable (c'eft a direquifoitbien difpofee felon fcs partiesinfcnfibles) ou bienquon ne lcsconitdere comme infuffifans, ou autrcment comme indepdidans dcs loix de la nature. Ainfi,parexcmplc, onne peut pas dire dun homme, qui affiire qu'un couteau affezgrand&affez d'ur & bien aigufie coupe le pain qu'il defere aux illufions des magi- cicns,ouad'autrcs femblables vifionnaircs; mais on le pourroit bien dire dun autrc quiaffureroit qu'uncpu- teaudepcint ,ou reprefente fur du papier pourroit aife- ment& fans etre mu avecbcaucoupdcforcemcttreen- picces les corps lcs plus durs. B 3 Et |
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14 Philosophib
Qjte 1« £t cela fait vjoir manifeftement que la fubftance corpo-
tnmere a rCiie} oll la matiere, outre laqueileon ne peut rien de-
gitfarle monrr€r dc fubftjanjicl dans les corps naturels, agiteti
moten aes vercUt ou par |^ moien des accidents, & non pas que lesac-
cidents tirent leur a&ivite de la fubftance, cornme quel-
ques unspretcndent lansraifon ; Car ileft ccrtain que la
fubftance corpprefle n'a aucun principe a&ifen ellememe
mais qu'elle le re$oitprcfque tout dcs accidents.
Quelafor- ^ien Qnc *a f°rmcne foit quaccidentellea lamatiere,
meeft ac- puifqu'elle s'en peut paffer ; elle eft neanmoins effentiel-
cidentelle le aux etrcs naturels : parcequ'elle les fait etre tels qulls
alamatie- font, qu'elle les diftinguc les uns dcs autres, & que,
re, & ef- hormis clle, il n'y a point d'autre forme materielle dans
fentidie \^ nature. Ceft cc qu*on peut concevoir clairement
aux chofts par i-excrripie d'une horloge, dan$ laquelle le mouve-
nature es. ment ? ja fjgUrC) ja fttuatibn, & la grandeur des parties ne
Ibnt quc des accidents dufer; aulicu queces memes ac-
cidentsconftituent l'eflencedclhorloge : car le fer de-
meurerafer, quand memes il ne les auroit pas; mais fans
cux cnne peut pas dire qu'une horloge foit veritablc-
mentunc horloge.
Queles Ces principes, ou ces accidents, qui conftituent la
primipes forme des corps, ne font rien autre chofe que de certains
quiconfti- modes, ou maniercs d'etre de la fubftance corporelle:
tmm U Parcequc foit qu'ils fc trouvent dans le corps, ou qu'ils en
formene f0jent feparez, Ic corps neafimoins n'cn a niplus, ni
Jjnt1ue moins derealite, quifubfifteparfoi-m£me; maistout
Etque ce' ^cflE?et Q11'^ produifent eft de le modifier. Or c'eft fauffe-
fomdes e- ment que quelques uns. 5'imaginent queles modesne
trespofi- font rien& qu'ainfionne leurdoitaucunementattribuer
tifs, la vertu d'agir & de modifier, qui eft requife dans la for-
me des etres naturels : cartouslcs modesdcs etresont
quelquechofe de reel,, ou de pofitif, & renferment tous
■ ? i-H '' '■ . : ! . l'ef-
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NaTurelleLivreI. t$
relTencc de leur genre; puifque diverfifiatts lamatierc,
quileurfertdefujet, ilslarendentcapabkd'agir, com- me nous voions par experience : c'cft pourquoy on nc doit faire aucunc difliculte de les mettre au nombrc des frres. •- ■.,:•.
Chapitre V.
Dumotwementt PAr Ie mouvetrknt, dontnousavonsparleci-defliis^ttil»>4
en definiffant la forme des etres naturels, nous entcn- point d'aw dons feulementlemouvementlocal» quieft uniquedans fremouve- Ianature. Car lemouvementdegeneration&decorrup- **'"'
> n ■ i r > i i la nature
tion n eft nen autre chofc qu un mouvement local, par ;
lequel lcs parties knfibks & infenfibles de la matiere font m'oim_
difpofecs d'unc maniere convenablc, ou contraire a la mentIocal.
conftitution naturcllc descorps, Dans racroiflement & Lade-
dans la nutrition il fe trouvc un mouvcmcnt local, qui monftrati-
fait que les parties, qui fe detachent des alimens fe joi-9n de "'<*•
•gnent au corps afin dc le faire croitre & dc le nourrir: dans
le decroiffementil y a auffi un mouvcment localquifcpa-
re des particsducorps, au quel elles etoient jointcs. Et
pour ee qut tegarde ktuQu.vem.cnt d'alteration -, ileft cer- "
tain que dans !a chaleur il y a un mouvement local, par •
lequel les particsinfenfibksdequelquecorpsfontdiver-
fement agitecsentr'clks avccviolence; maisdans le froid,
ces memes par ticsfont moins agitees entrelles par le mou-
venicntjocal.ou biaieilesdcnaeurenten-rcpos. Dans
1'humidite lemouvement local eft tcl qu'ilunit les partks
des liqueurs knfibks anx corps fermes Scfolidcs : & au
contraire dans la fecherefie ccs memcs parties fc deta-
chcnt des corps folides auxquels^eiles ctoicnt jointes. Mais
cc
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\6 P H 1 L O 5 O P H I E '\
5«'toecquenousdironsdesqualitcz dans la fuite feramieu*
<$«« </*e0mprendre toutes ccschofes. ttiouve- Or ilparoitcvidenmentparce quenousavonsdcjadit,
/ 'ni °iue toutcs lesefpecesquefon eoncoitd'ordinaire dans Ie
font desdi- mouvement cn gcneral, nc font que des differences du
fiteucesdtt mouvement local ; Icfquelles font prifes de fcs differens
mottre- effets, commede la generation, de la corruption, de
ment local, 1'accroifTement, du decroifiement, de 1'alterarion, &ou-
quijont tre ceja t ju tranfport d'un lieu cn un autre.
frifes de ^e mouvement eft le tranfport d'un corps d'un lieu err
feseje s. ^ autre, oudu voifuiage de certafns corps dans levoifi-
c'efi que naSc ^ autre corps; ce qui fe fait par une force qui lui eft
le mcttve- commnn iquee, & qui lui eft inherente.
ment. Par cette vertu nous cntendons la force, qui exifte dans
ce tjttele corps quieftmu, &parlaquelleileft tranfportedua
c'eft que la jteu en un autre, autantde temps que cette force demcu-
fTl q"'ien Iui>
ej ans e Qomwcnt ja forcc dumouvementdifere du mouvc-
mouve- A . r . .. . -
mtnt. mentmeme 5 ainit cettc force qiu le tranfporteeft autant
D'(j« v/f«*difrerenredutranfport meme, quelefpritdel'homme.
lepttts ou Ia faculte de penfer qui eften luieft differentc de la grar.d,6tt pcnfee memc, ou de 1'adion de penfer qui procede de le momdn1 efprir. : ; . , mouve- Selomquecctteforcecftplus+o\x moins grandc, auffi
mnt' le mouveraent du corpseft plus, ou moins violent. Tommoi ®°u ^ eu" a^e de vo*r' °»u'on nc ^oit pas dire qu'un uncorpsettcorPs quiett.cn, repos, ouquicftconflderecommeenre- repos, dont pos, & dpnt un autre s'eIoigne, fe meuve effe&ivement: un autre parccqffil nc fe fait en lui aucun tranfport par quelque s'Hoigne vertu qui lui foit communiquee, & qui reiide en lui: tteftpat bien que neanmoins il foit fepare du corps qui fe meut, cenft fe & qU^ fon ^garc[ fa fouation, qui en etoit plus proche. mouvotr. cndeviennepfuseloigne«. v t - : . |
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NATURBLLE LfVRE I. 17
£t s'ilarrive qu'on attribuedu mouvement a un corps Qyonne
quieftrepos, rorfqu'imautres'eloignedelui, ouqu'unrf"f?'"'j" autres'en approche par la force de fon mouvement; com-nMye_ rae dans ce vers de Virgile, ment re^ Provehimurporttt, terrxf, urbefq; recedunt: tjf ) „„
Alors on ne doit pas entendre par ces mots, un mouve- corps qki
mentrelatif, commequelquesunspretendent, puifqu'iltftenre~ n'y a pointla de mouvement d'aucun corps qui foit tran-Pw> dant fporte par quelque force, qui lui ait etecommuniquee; u"autre niai s il faut prendre le fens de ces paroles au figure > en di- *' °'&ne' fant que ce n'eft qu'uii mouvement apparent, & que ces mots ftgnifient, que ces corps ne fe meuventpas efredti- vement, mais qu'ils feinblent avoir un veritable mouve- nient: . D'ouproce De meme quela matieredePuniversquiaete cree <faA*ntl*f«r-
Dieu demeure continueliement, fuivant laloiimmua-fe^"W(,"~ ble de la nature, danslememeetat, oueileeft; zm(\v"nen dans la creation ( qui nous eft revelee dans l'ecriturefain-'" {r0' te) iemouvementquiaeteimprmeauxpartiesdelama- tiere en un certain degre, perfevere fuivant cette nieme I; loi dansla memequantite. Etcomme un corpsnecroit,ounediminuequeIors-
quiU'y joint,ouqu'ils'en fepare dela matiere, qui cxi- 2. ftoit auparavant; de meme auffi il ne commence, ou ne cefie de fe mouvoir, que parceqifil rejoit, ou qu'il perd la. force du mouvement, qui ex iftoit premierement. Dememeauffi que les parties de la matiere peuvent
pafler d'un corps a 1'autre, & que fuivant la loi .generale ^ elles y demeurent, jufqu a ce qu'elles foient derechef tranfportees ailleurs; ainfilaforce du mouvementpeut • pafler d'un mobilea lautre.&auffilong-temsquellene fe transferepas.eliedemeure fuivantcette loigencrale, dansunmeme fujet. - C D'ou
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I& pHUOSOfHlt
QSH ne D'ou il parojt manifeftementque la force du mouve-
fe prodait mcnt ncfe produit jamaisde nouveau , &qu'elle ne perip fomtde pasnon plus;maisqu'elle pafle d'un corps a un autre;fi bien nonvi e ^ue rout corrjS ^ j* meut&qUj etojC en repOS auparavanc mwve- re5oit ia force de fon mouvement d'un autre -, qui en perd
ntent,& autantquilluien acommunique. Ettoutcorpsquicft
quellene en repos,&quifemouvoitauparavant,communiqueaun
peritpowt. autrc la forcc dumouvement, qu'il a perdue lui-me-
Mois qu- met. £taucontrairetoutcorps,quieftunefoisenmou-
eUeptfi vement, continuera defemouvoir, jufqu'a ce qu'il aic
d un corps communjqUe; Ja force <je fon mouvement a un autre. Or
. c>euv c£ ^u£ uous vojons cjajrement dans des boules, qui
fe pouffent les unes les autres: car lorfqu'une de ces bou-
hs eft pouflee fur un'autre, & quelle la chaile devane
elle, on voit qu'ellc s'arrete elle meme , parcequ'elle a
transfereafautrctoutela forcede fon mouvement; mais
fiellene lui acommunique qu'une parriedc cetteforce,
alors ellc fe meut plus lentement; & fienfin clle nela
rencontre pas, elle continueradefemouvoiravccvitefle,
. . parcequ'elle n'a rien perdu de la forcede fon agitation.
Et ainfiil Ainfi pUifqUe la force du mouvement peut paffer d'uri
a'°nacc' corPs a un ai*tre,&que cette forcen'eft qu'un accident, il
dempeut senfuit ^e ^ qu'ily a des aceidents qui peuventetretrans-
pafler tiun fercz d'un fujet a l'autre;cc que plufieurs iieanmoins nont
fujet a m pas voulu reconnqitrejufquesici.
autre. Et bien que des animaux, qui etoient en repos, vica-*
solution ncnt a marcher, a voler, a ramper, ou a nager, on n*cn
des objec- pCut p0Urtant pasinferer,qu'ilfeproduifequelquenou*
uons qu on vejje force ^ moUvement. Car dans tous ces mouve-
Qtiedar.s mens■ «commenousferonsvoiren padantdu mouvemenc
le mouvt- ^es ^mmaux, la force du mouvement des efprits, agitez
ment des ,pat & matiere celefte, pafle dansles.mufcies&dans les
ammaux, fibres, qui remuent auffitot tous lcs membres de l'ani-
mal,
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"■W" ■".....
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NaturilleLivre I. 19
mal; & lesefprits perdentautantdela force de leur mou- ilnefepw
Vement.qulls encommuniquent a cesparties : ainfi i[duitpomt
jtfarrive rien ici de nouveau, fi ce n*eft queia puiffance^'a''"v<,"',
de fe mouvoir. qui etoit auparavant dans urt corps tiv9rct
_, , , ^ r f mouve-
transfereedans unautre. mentmMs
Et lorfqu'une bale eft pouflee avec roideur contre un q^u \-en
monceau de Sable . qui perd enfuite fon agitation aulTifait «« bien que la bale meme, on ne doit infererdelaque!e*?w#>rr. tnouvement ait peri. Car la puiflance de fe mouvoir qui Qse ^* ctoit dans la bale s'cft tellement communiquee premie-mmve' rementa la pouffiere, enfuite a 1'air, alatcrrc, &zmx?e." .' aitfres corps voifins, quclleeftdcvenueimperceptible; :ette^0B. de msme qu'un tas depetitsgrainsde fable agite par un tre ju ra_ vent impetueux & diiperfe dans des efpaces fort eloignez bleneperit ne tombe plus fous les fens de Ia vue, ou du toucher. point. Or c'eft par le moien d'une impulfion affez lorte que Comm nt
la force du mouvement fe communique au corps qull iafmt d» rencontre, ou qui eft atache a celui dans lequel il eft. moave- Par une impulfion affez forte, nous entendons une im- ment pajfe
pulfion affez violente pourvaincrele repos, ou le mou- dans d'au- vementlentdunautrecorps. tres corps. - Et parceque qu'il fe trouve de la difrerence dans le
mouvement qui furmonte lerepos ou la Ienteurdu mou- o« tout Vement de quelque corps; il s'enfuit dela.ou que [^tntiere. mouvement pafle tout entier dans un autre corps par cette impulfton; commeilarrivequandonjetteune ba- le contreunmonceaude fable ;ou, commequelques-uns aflurent, lors qu'une baleetantpoufeefuivant une ligne horizontale contre une autre de meme poids & de meme grofleur,qu'onapofeefur une furface plane&unie, lui communiquc autant de vitefle qifeile en avoit, &de- LMtftm, meureonrepos dans le memelieu dbuelle l'a chaffee. tiere^' Ou bien un corps ne communique a un autre qu'tme-par- !mcntt Cz tie
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ao Philo50»hi&
tie de fon mouvement, comme, par exemple, quand
une bale venant a heurter contre uneautre qui eft plus grofle,rejaillitelle-meme, & poufle 1'autre avec moins de vitefle : ou lors qu'une grofle boule en rencontrant . une autre plus petite, qui efr en repos, la fait aller fi vi- o* fw»'te> qu'elle nela peutplus fuivre que lentement. Ou CtUtOMt. | • • * £ .1 . , | * . j! C ■
bien ennn u arnve que le mouvement d un corps ne fajt
aucune impreffion furcelui qu'il rencontre en fon che- min ; comme nous voions, quand deuxcorps dememe grofleur,&egalement folides,qui fe meuventavec une me- me vitefle,&avec des determinations contraires vien- nent a heurter l'un contre 1'autre, qu'ils rejailliflent avec lamemevitefle versdes parties oppofees; ou bien Iors- que les raionsdufoleiltombans obliquement fur la fur- face d'un miroir,fereflechiflenten fuitea angles egaux.' Pourquoi Ainfi nous pouvons facilement concevoir que de degrands" gran(Js Corps peuvent facilement transferer Ieurmouve- corts en ment ade plus petits; mais que c'eft difrkilement qu'un
meuvent . ' r . » , ^, * , • faiUment PetlC corPs en peut mouvojr un grand. Car, toutescho-
depetits,& ies egales, il eft certain qu'un grand corps foitdans Ie qutisfont mouvement, foit danslerepos, apourfordinaireaflez difiaie- de force pour vaincre lerepos, oupourrefifterau mou- memmus vementd'un plus petitcorps i au lieuqu'un moindre corps pardepe- ne peut pas produire lejmeme efFet a legardd'unplus ""' grand. Or il faut remarquer ici que ;e disfeulement, pour lor-
dinaire: cariIarrivequelquefoisqu'unpetitcorpsabeau-
coup de mouvement, & qu'un grand a fort peu de repos:
comme on peut voir par ies exemples que nous venons
de propofer, & comme on peutencore obferver dans Ie
levier, danslapoulie, dans la vis, oudansd*autresma-' •*,
chines, ou nous voionsqu'un corps de la pefanteur d'une
livre, ou environ , qui eft muavecaflezdeforcepeut
^ mou-
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Naturelle Livre I. it
mouvoirdans l'air un corpsdelapefanteurdecentmille
Iivres. '" Q f. f,
Ceft donc contre Ia verite que parlent quelques uns, * *& " ,^
qui affurent qaefiun corps qui e(i abfilAment en repos i wS^^ trois fois plus grand qu'un autre, qui etant en mouvenient" ea f£ vient d heurter contre lui, il ne ferapourtant jamais chafje rep0s ne du licit qttilcccupoit. Car bien que le corps, qui efl n1ii pvflkja- foit trois fois plus petit que l'autre, il pourra neanmoins mms etrt avoir dix fbisplusde mouvement ou davantage, que le mttparun plus grand n'a de force pour demeurer en repos. Ur on fettt eerPs Voitmanifeflementquelaforce, qu'acegrandcorpspour^""^ "; demeurer en repos, n'eft pas infinie, puifqu'elle peut mm. " etre infailliblement furmontce par lemouvementdun autrecorpsquiferaencoreplusgrandquelui: Lafourcc La fource de cette erreur vientde ce que ceux qui font 4e cette
de ce fentiment, nemefurentlaforcedumouvement, erreur. ou du reposquefclonlagrandeurdescorps : maisnous voions cependant par une infke d(experiences quela for- ce du mouvement, ou du rcpospeut etre rresgrande dans unpetitcorps. , ^uite II y en adautresquipretendentqu'uncorpscn meut mouve-
un autre, a caufe que la force qu'il a de fe mouuoir etant ment d'un prete a ceffer, ilenproduitunenouyelledansrautre. corpsne Or 1'action du mouvement, ou la force qu'un corps a podmtpas
de fe mouvoir ne peut non plus en produire une nouvellele mouve- dans un autrc, que Paftion de la penfee peut produire u- %mJS nenouvcllepcnfee, ouuneautrefacultedepenfer. Mait% Mais commed'une memefacultedepenfernailTentdi- corpS |y
verfes penfees nouvelles ; de memeaufli une memefa- meutcom- cuke motrice produit divers nouveaux mouvemens. munique a Cela nempeche pas neanmoins (commenousavons^"'"'4
fait voir ci-devant) qu'un corps ne foit vcritablcmenr mufneedef9* par un autre corps, lorfque celui qui oft cn mouvement ™"™\ C 3 com-
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? H I t O S O r H I E.
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pra^au ?» communique par le moien d'uneimpulfionaflezfortc !a
/««*» w»- yertu qu'il a de fe mouvoir a un autre qu'il rencontre; & viaumm- cme yertu produitdansledernierun mouveau mouve- |
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remcnt. ..
ment.
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&Um<m- Ainft' kienI1161'aclioftdelapenfee,&lemouvement
vemtm foient des chofes paftageres; cependant la faculte dc pen- fint des fer, & la puiffance de fe mouvoir font des chofes perma- cbaftspaf «entes. " : : ; - '*' i:' / i u fagemy j ;Laforce du mouvement qui eft communiqueed^un ji
thms U ou de plutleurs corps a un autre par impulfton, apartienc fuiffaKfe proprementaucorps, danslequelelleexifte, parcequ'el- ^d& ^ n eft plus dans un autre : &parconfequentcecorpsne vwuvoir ^e meut pluspar le mouvementd'un autre, maisparle eft pertm- &cn propre.Efcil en eft icifoutdememecommed'unbiert^ nemt. qui apartientproprement & legitimement aquelqu'un, Toutwps k*en ^ue neanmoins ilLai-t herite d'un autre. quifimeut Etquoique la vertuqu'uncorpsadefe mouvoirproce- femeutpar de quelquefois de plufieurs, ou meme d'une infmite de fan propre caufes, qui agiffent, Qumeuventdiverfement en meme tHQUve- temps : cependant onnedoitjamaisattribuerplusd'un menty & mouvement a un corps; parceque tous ces mouvemens nonpaspar ■ proce£jen£ dailleurs s'unificnr tous dans un meme fu- un mouve- l r 0 r i • r \ • . i * ment e~ )et' ** ne *ont P'us °iu un *eu* mouvementqui lui appar-
tramef- tient proprement.
bienquela Ainfi, un cloud'unerouedechariot.quiefttireepac
fone quil des chevaux dans un chemin fort uni, tournant autour de
adefe reflieu n'a qu^unfeulmauvementfuivanrunelignecour-
mouvoir J3Q, Quela roue A B, parexemple,ait fon eiTieu au point
a,t c!e.&, &quelecloufoitversBdansfapartle inferieure: &
cowmum- > r ■ ■• ■ 1 c. 1 1 1 1 r» .• ,, :., jquen-tuite cette roue etant tiree le long du plan B en
leurs tournant; foneffieusavancejufquesa C , alorsceclou
Que le rou^ montera fuivant une ligne courbe de B en D : &
tnottve- ,...., • "' : lorf-.
ment qutm corfs a recctt de divers autrescorps efi unfeul & meme mouvemtnt.
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N ATUIIELLE L.IVRE t. £J
lorfqne 1'effieu fera venu jufquesa E.»■ alorslc clou mon-
terafuivantlalignecourbejufquesaF : & quand 1'effieu fera parvenu jufquesaG, alorslecloufuiuantlameme ligne courbc defcendradupointFjufquesaH : &enfin lorfque l'effieu fe trouvera a 1'endroit 1, alors le clou de~ fcendant de Hfuivantla lignecourbe fe trduvera dans le meme temqs au point K; fi bien que dans toutleche- min que ceclouaura faiten avancant & en tournant tout |
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enfcrnble, il naura cu qu'un feul mouvementcourbe
fuivant la ligne BDFHK : & fi Teffieu dclarouesa- vancedavantage du point I versla droiteen tournant, il elt indubitable que ce clou decrira la meme ligne courjbe. De meme frune fourmi, parexemple,:mar:chele|Iong
du baton A B fitue fuivant une ligne parelle a l'horifon, & qu'elle avance du A point A vecsl extremite B avec tantde vitefle,(pendant qu'mi homme qui foik tient ce baron avec fes deux mains Ie fait defcendre perperidiculairement de A B vers C D,) qu'elle parvicnne cnftn en courant jufqucs au bout du bkon B; il eft evident que cette fourmi ,tantparle chemin qu'el- le afait de A B, que par le mouvement du baton de A B enCD naura eu qu'un fcul mouvement oblique de A cnD, Mais
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14 PHTLOSOPHIE '
Comment ., Maisaflrtde mieux concevoir ce mouvement unique"
ce »w«w-qm- procede de divcrfes caufes en memetemps, il faut
"n a "i- obferver 1'aclion de chaque mobile en particulier.
luecoift- Ainfi on comprendra fanspeine Jemouvemencd'une
pofe, peut bale de plomb, qu'on jette du haut du mafl d'un n avire
etre bieri qui va fort vite, vers lepieddu meme mat, ou bienle
concu. mouvement de la mcme bale lorfqu'unhommequi vaa
Pourquoi cheval la jetteen haut, & quelieretombeperpendiculai-
du»e bulerement: enfaniainfelonlapparence;cequialong-temps
0*°? f travaille 1'efprit de plufieurs perfonnes, & leur a paru in-
/ u utdM croiabie : CaVpourceteffetilfuffitdebienconfidererles
mat tTun caufes de ce moiivement qui efl compofe de trois,a fcavoir
vaijfeau d'un qui avance, d'un qui va de bas en haut, & d'un au-
qui avan tre qui defccnd : la bale.monte a caufe deceluiquila
s, ce enmeryjette en hauc; & elle defcend a caufe de fa pefanteur,
on pour- comrne o'hparle; maislemouvementqu,eIieaenavan-
quoi ««"^cant & qui accompagne les deux autres procede du che-
I e q,< m. mia;,que fait le vaifTeau, ou le cavalier : & c'eft pour
m 4 cle- cetfc rai^on que cemouvementfuivant ialoiimmuable
Vrf;;ff^^;dG-Ia-nature demeure encore dans ccttebaleconjointe-
baut, /'»- ftfem: avec les deux autres( bien qu'elle ne foit plus tou-
nt tomhe chce, ni mue par ia main du cavalier, ni par le maft du
attpied du navire.i*
mat, & Xout corps qui fe meut, tcnd toujours a continuer
lautu c- r moueemcnC cn ligne droite & jamais fuivant une li- dansla J /i & , • j gnef coutbe.
matnde & l, 3 . , . celui qui r e ce ^ue nousV010,1S Par e*penence non iculement
ejla chc- dans le mouvent direcT:, ce qui cft indubitable; mais auffi val. dans le mouvement courbe. Car tout corps qui tourne en Q>ietottt rbnd dans une fronde ou dans quelqu'autre inftrument mouve- femblable. continuefonmouvementeniignedroiteda- ment tend ^^ qUj[ n'eu\ pjug retenu> Et La raifon decelaeftque 7jf"e te rnoindres parties de la ligne courbe font cfTeetivement * ••' ( com- |
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Nattjrelle Ltvre I. if
ime nous voions dans cette cxperience J autant de pctites Que telafx
lignes droites. dans l'une defquelles le corps, qui turne trouye ^ dans Iafronde,fetrouveau meme inftantqu'il en fort: vrat mem c'eft pourquoi fuivant la loi immuablc de la naturc, dont nous avonsparleci-devant, ll doit neceflairement decn- mm re une tangente,c'eft adire continuer a*fe mouvoir fuivant COurbe. nnc ligne droitc qui touche lccercleenun point. Or iJarceque fi ces moindres parties du ccrclc etoient toutes courbes, toutes les il cfl indubitable que lc mobile qui tourne en ronddans rnoindres la fronde, venant en fuite a cn fortir,pourfuivroit fonPait,es ^ chemin fuivant une ligne courbc, acaufe que la petite ' '<f' .j , \ ., ,°n 'ii • r ■ ■ courbelont
partie ducercleouils efttrouve laderniere tois, auroit f de
ete courbe. Mais puifque cela n'arrive pas, il s'enfuit e: petUes y vidcnrnent que tous les cercies qu'on pcut trouver dans Ia nesdroites. nature font neceftairement des polygones,ou dcs figures a Et que plufieurs angles. parconfe- Etonne peut pas dire que le mobilc, qui fc mcutcn1uenttottt
rond dans la fronde, change, au moment qu'il en fort, foncercle reel mouvement courbe en un mouvemenf direclxar fon mou- j "" ?°~ vement,fuivantla force quile fait tourneren ro.nd, eft '&°"e' toujours uniformedans toutcs les parties du cercle, & f?~* parconfequent ii 1'eft auili au dernierinftantqu'ilneft^w/|/ plusretenu. der„ier Ce qu'onditde lanatured'une petiteligne courbe & moment -
cVune lignedirectenefaitrien contrece quenousavons^«'i/fo«r
avance; car bien que la pctite ligne courbe foit di vcrfc.el- »«« rond,
le n'cft pas neanmoins plus facilea tirerqu'unedroite;M*/*nty<"
Iaquelle,quoiqu'unique,eftpourtant plus courte que la^ mouve-
ligne courbe, & parconfequent plus aifee a decrire. men*ce"r'
f->~n. j • . r .i, - . r be,quiltt-
yeltdoncen vain quc plufieurs ont travaille jufquesvoj/^_
iciachercherlaquadraturedun cercleimaginaire;puif-ravaMt.
que quand meme ils 1'auroient trouvee, elle ne feroit d'au- oue la
D ^ua li^ne cour-
h neftpasplusfacile a tirer que la ligne droitf<
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im
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26 FHILOSOPHIE.
cutt ufage,parcequ'il n'y apointde tel cerck dans lanatu-
re. Et de la il paroit manifeftementquclaveritablequa-
drature d'un cercle reel, qu'Archimede&plufieursau- tres apre"s Iui ont decouvertc avec tant d'utilite',confi(le proprement dans k quadrature d'un polygoneconfide- recomme uncercle. Ox puifque toutcequife meutfuivantunelignecour-
be , tend meme a fc mouvoir en ligne droite; il fenfuit neceffairement que tous ies corps qui fc meuvent en rond, tendentautant qu'ils peuvent a s'eloigner du centre dc leur mouvement. Car,commenous
avons deja demon- tre, pendantqueles corps A & B, qui font musautourdu cercle E Ftendenta fe mouvoir fuivant ies lignes droites, AC, ou BD, qui font tangentes du cercle, ifeft evident qu'ils tachent a s'e- loigncr du cercle E F, & parconfequent de fon centre G. |
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Que ceft
en Vdin qtton a
cherchc la quadra- ture d'un cerclei- maginaire. Quela
qitadratu- re d'un ve- ritable cer- cte eft la quadratu- re d'unpo- lygone. Pourquoi
les corps quife meu- vent en rondten- dent as'e- loigner du ceatre. |
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La caufe
du mouve~ ment cour- be. C'eftcequi
paroitdans lestourUl- hns. |
Or tout mouvemcat courbe d'un corpseftcaufepar
Ies corps qui 1'environnent, lefquels refiftans afon mou- vcmement, 1'obligent a fe detourneriuivantuneligne obliquc. Cela paroit manifement dans les tourbillons de 1'air ou
dans les goufres des riviercs, qui fe forment, lorfque l'eau, oul'air etanschaflez dans un coin ou ils rcncontrent des |
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%ebrps
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NaTurelle Livre I. 27
corps qui kur rcfiftent, nepeuvcntpluscontinuerlcur
mouvemcnt enlignedroite, & ainfi rejaillifians recipro- qucmcnt d'un cote a 1'autre, & etans repouflez par 1'air, ou par l'eau qui les fuit, font obligez de tourner en rond. Mais comme ccs tourbillons, ou cesgoufrcs font ra- rcmcnt circulaires comme A B, acaufequelevent, ou 1'eau, cft repouflee par lescorpsqui 1'environnent, & qui agiflcnt inegalement contreile; mais qu'ils decrivcnt A
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Vourquol
les goufres cbaffent les corfs vers leur cen- tre, ou ils font enfm abforbez.. |
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deslignes fpirales comme C D,qui tendcnt toujours vcrs
leurcentre 5 de la vientauiliquelcscorpsqu"on jcite dans ces fortes dc goufres ne tendent pas vers la circonierence, mais font chaflez vcrs le centre, ou ils font finalement ab- jforbez. Et puifqne touslesefpacesfontremplisdecorps, ou Q^e d<m
plutot font dcs corps memes, & qu'il n'y a point de pe- tout mcu~ netration dedimenftons, comme nousferons voir dans vemem il la fuite; ii {'eniuit de la qu'un corps qui eft mu hors de fef'ut en fon licu , en chafleauffi un autre hors du licuquUoccu- juel<lue poit, & celui-ci derechefen meutmufli unautre, quia^s,w m caufe de h refiftancc de tcus les autres corps ne trouvant point d'autre lieuquecelui qu'aquitte!ecorpsquia ete mulepremier, iiy entre neceflairement : Etainfidans toutmouvementiliefaitenquclquefacon uncerckj c'eft &* 0 2 a |
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2,8 Philosophie
adire qu'nn corps rerourne au licu, d'ou il etolt par«
ti, comme il arrive quand on decrit un ccrcJe.
C'eft ce qu'on peut voiraloeil dans le cercleconca-
Y ve X Y Z, qui eft tout 'rem- pli de corps. Car lorfque la
petite boule A fe meut vers Ja droite, a!ors elle poufle en j memetemps lapetite boulc B & toutes les autres voillnes de forte cjue la boule C en- tre dans Ie meme lieu que la boule A avoit pre'miere- mentquitte. Or toutes les fois que le changement de Iieu ne fe fait pas fuivant ce ccrclene fe fait il aucun mouvement; parcequ'il ncfetrouvepointde lieu.oulccorpsquidoit etre mufepuifleplacer. A C'eft ce qui paroit manifeftemcnt dans ces
forresde pompes, dontfeferventles marchands
jdcvindansleurscaves, iorsqu'el!e font remplies d'eau,oudcvin&qu'ellefontboucheesparlehai:t A. Car, bien que laliqueurquiyeftcontenue foit beaucoup plus pefante que 1'airdc dehors, cllcdemeure neanmoins daus le meme Iieu, & ilnefefaitaucun mouvement; acaufe qucTair, quidoitetrechaflede fonlieu parcetteliqucur, nepeut pas entrer dans le lieudelaliqueur qui doit fortir par l'ouverture C j parceque le trou denhaut e(£ bouchej & ainfi le ccrcle des corps etant empeche, cet air ne peut pas trouverdc lieu ouillc puifle retirer. On peut encorc rcmarquerla meme chofe dans
lapicrreA.qui etant;collee a unpetitrond de cufr
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Pourqmi
Veau ne cetth pas d'un tuiau ferme par en haut, & euvert par en bas. |
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Pourqtei
quelquefots
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Naturelle Livre I.
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29
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cuir C par lc moicn dela falive, pend au bout du fiiB
Car la picrre qui doit defcendre dc ce ^ * •
petit fond decuir, doit chaflcr Tair d'a- !§||^^
lentour, & cet air doit au raeme temps j/Jpp^l
sallerplaccr fousie cuir pour y occu-gph
pcr le lieu de Ia pierre : mais commc y)
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une pierre
collee avec de lafalive a umfr»n~ dede cnir, ne tombe pas en bas. |
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il fe doit faire premierement unc tres
petite feparation entre le cuir & la pier-
re avant qu'il s'y en faffe une plus gran-
de, &quc 1'air eft trop groffier pour:
s'inflnuer dans un fi petit efpace a caufe
que fes parties font tropetendues par
lamatierc fubtilequife meut entr'elles;
de la^ient quc pcndant que 1'air ne
pcut pas etrc chaffe de fon lieu par la
pierre, ni parconfequent s'alcr metftreen faplacc; il ncfe
peut faire aucuncercledcscorps qui doivent etre mus,
& qu'ainfi lapierre demeurcatacheeau cuir, &netombe
point par fa pefanteur.
^>j., . ,. . ,./- Vourqwt
Ccpendant ll pcut arnverquclapicrrc , qui pend amfl e$e lgm!)e
a ce petit rond de cuir, fcra fi pefantc d'clle-memc, ou a q„elque~
caufc de quclquepoids qu'onyauraajoute, qti'elle tom-/w. bera incontinent eri quittant lc cuir. Cc qui vient de ce que cettepierre eft hpefantc par fa maflfe qu'elle peut com- . primer lesparties dcfair de deffous, qui font^etcndues & dilateesparla maticre fubtile qui paffe entr'elles, dcfor- te que cette matierc cn etant commc exprimee s'inil- nue cntrclecuir&Ia picrrc, & ouvre en-fuite le paffage aux autrcs partics dc rair,quiycntrentpendant que la pierretombe* Quettut Au reftc tout mouvcmcnt eft naturel, puifqu'il fcfait mmve'»
fuivant les loix dc Ia nature, & qu'il n'y cn a point qui fe Z?uJ& •faue contre ces loix. Et tout mouvement elt aulli vio- v;tiem% D 3 lcnt
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30 Philosophie.
^«* k lent parcequ'il cft caufe par une force qui luy cft impri-
mouve- mee. mcnt d'u- £t jc mouvemcnt d'unc pierrc quon jette en haut n'cft
tie ptene pas pjus violcnt que celui d'une ba!c qui tombe de la main enbasd'el mivant une hgne pcrpcndiculairc. Car commelemou- h meme vement d'une pierre qu'on jetteenhautprocededecelui ejlaufi quila jette; de meme le mouvemcnt qu'a une picrre qui riolemque tombe perpendicuiairemcnt versla terrc, eftcaufe par la telni d'me force, ou par la rapidite du ciei, qui tournc avcc unc vi« fierre tcflc extraordinaire autour" delatcrre , &qui chaflc dc qu onjette toug c£tcz fcs paities vcrs fon centre : comme nons fc- en baut. , \ , ■ rons voirdans laiuite.
Vomquoi Aquoiilfautajouterdeuxchofes: lapremiereeft, ou
coros aui ^uc *e mouvement d*un corps eftgrandaproporrrbndc rontg„ ia maffe, & que cecorpscontinueafemouvoir cncorc mouve- quelque temps, apres quc celui qui le faifoit mouvoir ment con- n'agit plus fur lui; ou que cemouvemcnt eft foible, & a- tinuentaje lorslc mobilc cefle de fc mouvoir, auffi-totquc la caufc tnoavoira- qUj ie faifoit allcr, ne fait plus d'imprcfllon fur lui; par~ * Presmeme ceque fon mouvement fe communiqucd'abord auxcorps que m- voj{]ns & queneluienreftantpiusilcftcontraintdcde- wejtonqui n . , . , r A
leuracom-meurer en reP°s. Lc premier de ccs mouvcmens pcut etre
mmique apdlepermment; a caufc qu'il dcmeure plus long-temps leurmouve dans le corps qui eftmu : & on pcut appellerle fecond vientacef un mouvemcnt etrangert, a caufe que ic mobilc doit rc fe\&four- ccvoir prefqu'a tous momens denouvcllesimpreffions quoi d'au- p0ur COntinuer fon mouvement. tres torVf Le mouvemcnt etranger eft ceiui par lequel un corps cejjent eje ^ porte- poufl"e ouatirc dun licu en un autre. inconti- *-c mouvcmcnt qui le fait en roulant apartient a I im~
nemapres. pulfion & au mouvemeut quifefait en trainant: a caufe $m ie <-u'a . mouvemeat e(ipermdnent, enc'n*ingcr. DiimonYsmentparlequcltmcorpseft
porte, poujfe, tmine % ourottlc. |
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NaturelleLivreL 31
qu'il fe fait par leur moien 5 ceft ce qu'on ptfut voir dans
un cylindre , ou dans une boule,qui nc roule que par- cequ'e!Ieeftpoufiee, outrainee. ' Le mouvement qui fe fait en prefiant, & qtfofl pmt*JaLfW
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appeler mouvement dc preffionow prefiemcnt fe raportca V*JJ*[ [
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ra~
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fimpulfion : car cn efFet ce tf eftautre chofe que 1 impul- Lmt 4
iion frequente d'un corps, qui fe reitcre avec beau- nmpuL. cpup de virefle &par laquclle il n eft pas mu d'une manie- fion. re vifible, maiseftfeulementagitedec6te&d'autrepar des feeoufles, ou des tremouffemens invifibles & tres frequens. Ceft cette preffion qu'on peut remarquer dans une grofle pierre qu'un porte-faix foutient fur fes epaules: car nous voions que par Je moien deTair la pierre preffe& fait baifler fes epaules par des impulfions invifibles, & reitereesavecbeaucoupde vitefle, a caufe du tourbillon de la matiere fiuide, qui femeutautour dcla terreavec une vitefle extraordinaire, commc nous ferons voir dans la luite; & on remarque en meme temps quecette memc pierre cft fouleveereciproquement, & repouflee cn haut avecbeaucoupdevitefleparlemouvcmentdes efprits & des mufcles du crocheteur. Ceft cc qu'on peut aufli ob- ferver entrc deux bons luteurs d'une egaleforcc, qui ta- chent en vain de fe terraffer reciproquement: car on voit qu'i!sfe repouflent un peu fun 1'autrc par des effoits reci- proques; cequi eft caufequenirun,nirautren'eftpaster- rafle. Or il eft certain que fi cela n'arrivoit par unc impul- fion reciproque il nJy auroit aucun mouvement dans cet- te prefiio» , & qu'ainfi on ne la pourroit pas fcntir, puif- Q^*m que tout fentiment confiftedansIa/fw/>//0#qu>onadu",r/" n'efi mouvement .- ainfi cela feroit abfurde; vu que noust,r'/ fe voions par experience que lapreffian fe fait fentir- el atachi Un corps qui en attire unautre. nclepeutpasfairej^^/^'
fans y etre attache; autrement il nc lui pourrokpas com- /, **, a_ muniquer la force de fon mouvement. Ztpmfoi. |
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32 Philosofhie
KefuMtkn Et il ne fcrt dc rien de nous obje&er ces attractions
des objec- qu'on attribuc d*ordinaire a 1'aiman, a rambre, a Ja nu- uons ^««"trition, auxpartiesfimilaires, alafympatie, alacrain- J4lt' tc du vuide, & autres femblables : vu que tous ccs mou-
QueU
vemens font caufez, non par une veritable attra&ion,
force dn majs Dar impulilon feulement, comme nous ferons voir
wouve- e|airement (jans ia fujte} quand 1'occafion s'en prefentera. tattt jointe Qh311^ *a f°rcc §&'$& corps a de fe mouvoir fe joint a aumouve- un corps qui eft deja en mouvement, elle en augmente went en la viteffe. Et la vitefle s'augmente d'autant plus, que cet- augmente te force cft plus grande, &quellcfecommuniqucplus Uviteffe. fouvcnt. Fourquoi Et de la vient qu'une pierre qui tombe de hant defcend une piene lentement au commencement, &quefonmouvemcnt qui tombe s'augmente peu a peu a caufe delamatiercfluide, qui deluut tourne fansceflcautourdelaterre, commenousferons v/ vo'r plus baf. Ainfiavec ungrandcouteau, ouavecun fa vneiTe a marreau,dont le mancheeftlong,on pcUtfraper dcscoups tnefure bien plus violcns. Cardanscesoccaflonslescorpsetans qu'elle de- portcz par de plus grandes efpaces, il fe joint peu a peu ctnd. de nouvelles forces a leur mouvcment, qui en angmen- Et pour- tcnt la viteflc. quot hs ^ ^ajs iorfqU'un corps a perdu de la force de fon mou»
coups qu on vcment .jj va cn_fuite plus lentement; &lcmouve- trape avec , n ,. * , , , ,., un comeau ment "e cc corPs e" " autant plus ient, que la perte qu u
tiunmar enafaitecft plusgrande, &qu'elledurcplusIong-temps. teau,dont De la vient queles corps qu'oniancedelamain, ou les man- qu'on tire avec un arc, ouavccquelqu"autrcinftrument ibes fom avcc granderoideur, femcuventdabordtresvite, mais longs,fontquenfuite leur mouvement devientpeuapeupluslent, les plus jufqU'a ce qu"enfin aians perdutoutleurmouvementils V'° CQu'u ^emeurcnt en rcpos. Carpendantquilstraverfent l'air, corps qut a **
pe rdn defon moHVtmentfe meut enfuite avec moins de viteffe.
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NaTurelleLivreI. 33
ou quclqu'autre corps, iis lui communiqucnt de plus cn Vomquei
plus, en paflant, la force de leur mouvement, qu'ils pcr-lei C0TrPs dcnt a la fin entierement. qW0nU1.ce Ot de meme quelemouvementd'unpctitcorpspeut^rdentfett
etrc vite, bien qu u nait pasbeaucoupderorce, com- /^,,^ meonvoitparrexempled'unebaquettequ'onlanceavec oae /# roideurcontreuncofpsquiluirefiiTcfacilemcnt: ainfilc mouve- mouvcment d'un grand corps peut etrc fort, quoique mem pcut neanmoins il ne foit pas vite.commc on peut voir dans un h*t v"ti fleuve qui coule lentemcnt, & qui cependantpeut cm- yn 1U^ portcr dans fon coursdcscorpsd'uncgrandeurconfuie--'<w m Te~ iabic. unquan- tae,crqu~
CHAPITRE. VI. ungrand
nitfuve-
VeUforce dulevier, dupUninclinc, deUpoulie, de nunt pem lalivre, oiel'efiettd'uneroue, &aeUvis. itrelent. M. . < . Quede
Ais pour nc pasomcttrecctteproprietedu mou- w^/f gUt
vemcnt qui meritcd'etrecoiidcree, &quieftd'un /<?grand fort grand ulage daas toutcs ibrtcs de machincs, nous a- mouve- vertirons ici que. tnent d'un De memeque la force du mouvement dun grand corps&rafui
qui fe meut lentement peutpar uneforteimpulfion pri- c°rPs'1!" j . 1 . ' r rr ■ (eimut
duire dansun petit corps un mouvement aiiez vite; com- \mment
me il arrive lorfqu'unegrande quantite d'eau qui covlt peut trat)r.
par quelque detroit,ouparlavanncd'uneeclufefaittour-//r^4 m
nerdes moulinsacauavecbeaucoupde vitefie : Ainfi un petit corps
petitcorps, quifemeutavecvitefieparungrandefpace, unmouve-
pcut fouvcnt par la force de fon impulfion, qui furmon- *«w/»rr
telalcntcur aveclaquelle un grand corps fe meut produi- v,te;detne-
re en lui un e;rand mouvement, mais lent, fuivantun me*$l, *
„/■ -i •v* - . / • 1 viteieau cipacequi lui ioit proportionne; commc nous voions dans mouve_
E l'cx- ment d'un
fetit corpspent communiquer'4 mgrmdcorpsungrani mouvemcni, quifera lent.
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34 PHILOSOPftM , -
lexemple duleuicr, duplanincline,delapoulie&d'aHk
trcs machines : parle moien defquelles de petits corps appliquezbien apropos peuventcommuniquer beaucoup dc mouvement a dc plus grands, a caufe de la viteflq de lcuragitation, quifurpaffe la quantitedumouvcmentlcnt des grands corps. depttits Ordautantplusquele mouvement del'un,& la vitefle corpsaidez, ^e fautre eft augmcntee par 1'application de ces machines, pardes dautant plusauflile petitcorpsimprimet'ilauplusgrand vtachines un mouvcment plus violent. peuvent Et parcequelaproportionqu'il yacntrelaviteffe d'im
mouvoir petjt corpS; &]emouvementlentdungrand, peutetre
autres augmentec & diverfifke en une infmite]de facons felon Ja
lau ^ruc^ure de ces niachincs, & la maniere dontcn les ap-
jzrandtur pliq110 : de la vient que telle, ou telle vitefte qu'il y a
.quilspuif- dans ces machines peutproduire tel, ou tel degre de
fentetre. mouvemcnt dans le mobilc.
Aquoiilfautajouier que dcgrands corps pcuvente-
Pourquoiux ajuftezades machines avec dc petits corps de tclle
depetits maniere,quun moindrepoids, parexemple,nefcra pas
corpspeu- eleveavec p!us de viteffe par un plus grand; & qu'un
vem de- „ran€j poidsne ferapas aufli eleve plus haut parlavitef-
meurer enf^ ,, r . , / , . r^ . , c ,
eanilibre * ^ un ^1010"1^; & alors n y ayant point de caufe qui
avec de meuvent l'un de ccs poids plus que Tautre, ils demeure,-
pksgrands rent tous deux en un meme licu. Et c'eft ce qu'on peut
par le de'montrer clairement par 1'exemple du levicr, du plan ii\-
moten des cline, de la poulie, de l'eflieu d'une roue, & du coin.
macbittts. Suppofons.par exejnple, que ce premier lcvier foit AB
aiant pour apui C, qui cfl fitue entre A B, qui aieut, & A
quieftle mobile; &quele partie B Cfoit le double de
AC; cn longucur : quandce levier fera tranfportc du
lieu AB,dansle lieu DE;alors la"partieBC etant ainfl
<iifpolee fcra mue deux fois plus vite que la partic A C:
* ■ ■ car
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NaturelleLivre I. 35
car fi lespoints B E fbnt eloignez de deux pieds l'un de
1'autre, il n'y aura quun pied; de diftance entre les points AD; &ainfi un poids quieft attachea Bpourra mou- voir un poids la moitie plus pefant que lui, a caufequ5il a une fois autant de vitcfle. £t parccque la vitefle de la partie C B devient plus la c*ufe
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one
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^rande felon la longueur dont clle furpafle la partie A C, de lafon'
dc la vient aufli qu'a proportion de cette longueur, la <•«*•■ wr« forcedumouvementdu poids B,quiy eflartache,saug- mente; dememe s'il arrive que lapartie CB foit mille fois plus longue que la partie A C, la vitefie du poids B £>-,
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A ■■■«
A A.................. /
........JE
qui ypendetant millefoisplusgrandc, pourra elever en
haut unpoii; attache a A, qui fera tant foit peu moins Lepre'mjer que millefolspluspefant,acaufeque la vitefle du mou- ievttr. vement de la partie C B furmonteie mouvement lent du- poids A. Orillesdeuxpartiesduleyier font dans unetellepro-
jtottion qu'elles fe furpaflent Tune 1'autre egalement;fi bien que, par excmpTe, Ia parte G B fcit le donble de A C en longueur,&quele poids qui pend iA pefe une fois autantquecelui qui eftattache a B,les chofes etant ain- fi difpofees , il senfuivraque ces deux poids demeurc- ront enequilibre, parcequ'il n'y a point de raifonpour- quoi leplus grand poids augmente la vitefledu moin- dre,ni aufll pourquoi lemoindreaugmentepar favitef- fe le mouvement du plus grand, Cc que j'ai du premierlevier, fe trouveauffi vrai du Levier fc-
fecond A C B, qui a fon apouia 1'extremite A, le mobi- cond. £5 le
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35 Philosophie.
le etant fitue entre A & B. Car pendant que Ja main B
eft tranfportee du point B enD, alorsle poidsCfqui n eft place au milieu entre
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.-•*"
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3E ....-'
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1'appuiA, &la main Bqui
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imprimele mouvemcnr) a
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lf-----i----
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B
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s'elevera dans le meme
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temp une fois plus lentement de C jufquesa D; & par-
confeque la force qu'a la main B agiflant en meme temps avec une fois autant de vitefle pourra fairc monter 200 livres de C jufqu'a E,au lieu qu'elle nen pourra elever que 100. de B en D lorsqu'elle eft feule. Or il y a une tres grande difference entre un levier qui
fe mcutfuivant une ligneparallelealhorizon, &un au- trequieft mu de 1'horizon, ou vers 1 horizon. Car lorfque, par exemple, Ies leviers A & C qui fbnt
toujours egalement diftans de la furface de la terre, font |
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La dife-
rence de Lt force d'un levier, <\m efi tnufui- vant une ligne pa- rallele a 1'bortzon, d'ayec ce- |
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laiqui efi mus par le cercle AB C D A, autourdc 1'efficu E F;
mwmf afindeieverlepoids,G,parlemoiendunccordedcpou- Mwixju. lic |
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NATURELLELrVREl. 37
Jie E G: le poids G, qui doit etre mu, montant tou-
jours egalementj fi rien nc 1'cmpeche, il faut aufll par- confequcnt qu'il y ait une forcc toujours egale dans ces lcviers qui lont mus par lc cercle A B C D A, fuivant des lignesparalleles a fhorizon. |
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Or quand Ie lcvierparexempler/)'fcr*icutautourdu
clou
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31 pHILOSOfHlB.
clou (qui fert ici d'apui) vers la furface de Ia terre, fui-
vantlcdemi-ceiclesbcde, &quelepoids*quidoit etre eleveeftmudela furfacedelaterrefuivantlaligne dude- mi-cercle ghikl: alors,le poids montant inegalement de la terre, le levier qui le meut a befoin aufli tantot d'unc plus grande, & tantot d'une moindre force. Car pendant que <e levier efl mu jufques tiabla. qua-
trieme partie du demi-cercte, alors le poids eft porte juf- ques a ^ h, qui eft le quart du demi?cercle oppofe , & monte feulemenf de la furface de la terre jufques a la hau- tcuvgm 5 &c'eftpourcetteraifonqueleleviern'apasbe- foin de beaucoup de force pour produire uri tcl effet. Mais lorfque le levier aparcpuru bc urnautre quart
du demi-cerclele poidsquidoit etremuefrporte jufquesa h /,qui fait un quart dudemi-cercle oppofe. & monte juf- ques a la hauteur wz/krui furpaffe de beaucoup la preceden- te; c'eft pourqu'oi aufll il faut beaucoup plusdeforce pour elever le poids jufques a un tel degre. ll arrive aufli la meme chofe, lorfquc lc levier eft p<M*ejufqu§sa.£^ troizieme quartdudemi-cercle, & que le poids parcourt ik autre quart du demi-cercle oppofe; car alors4c poids efl eleve jufques a la hauteur/», quieftegaleilahau- teur mf; & c'eftpour cetteraifon quelelevier a befoin dautant de force pour "faire monter le poids jufques a cet- te hauteur. Enfin quand le levier a parcouru <sl*ledernierquart
du demi-cercle & que le poids a paffe k /autce dernier quart
du demi-cercle oppofe, alorsiln'efteievequejufquesa
la hauteur nl, ifetant pas befckt de beaucoup de forces
pour le faire aler jufque la.
Raifin de £nfuite fuppofons que A C B foit un plan incline' re-
Uforce u. jj^gU doijt la iigne A C foit le doubie de la perpendicu-
?J" h laire A B, & que lbn mette fur la ligne oblique A C le
poids
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N A T U R E L h 1 L I V R B I. 3j>
poids D, qui foit atache a la corde d'unc poulie D F £,
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& qui foit auffi un peu moins, que Ie double du poids qui
pend a E; alors le poids E defcendra de E en B,une fois plus vite,que D ne montera de Cen F.Car pendantque le poids DefteleveobliquementdeC enF, iinemontepas plus haut que jufqu'a la hautcur G B, qui cft la moitie de la hauteur A B, que le poids E parcourt en defcendant -de E en B. Et parconfequent le poids qui eft attache a E pourra par le moien d'une corde de poulie appliquee bien *a propos mouvoir le poids D , qui eftprefqueune fois aufli grand quc lui, a caufe de fa viteffc, qui eft un peu plusquela moitie elus grande. Et parccquelavitefledupoids attache a Es'augmente
a proportion de la longueur, dontlaligneobliqueAC furpafle la perpendiculaire A B; de la vient quc, fi la ii- gne inclinec AC cft millefoisplus longue qucla pcrpen- diculaire A B, cllc pourra elever en hautun autre poids attache a D, quiffera tant foit pcu moins que mille fois plus grand; a caufe que le poids E furpaffe en vitdfe la force du mouvcment du poids D. Suppofons encore une vis, ©u un petit anneau A, par
lequel on faflc paffer unc cotde dc poulie BAFC, dont
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40 Philosophie
Kaifondedontun des bouts foit attache au clou C, qui eft fiche
lafJreede -c\ dans uncmuraillc, & l'autre |
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£
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Ueouiie. v • foitfoutenude la main B,qui
peut feulc fans le fecours
d'aucunc machine eleverun
poidsdecentlivres; &quelc
®C poids D pende a la poulie, ou
r> s rtfj I afanneau A;alorscettecor-
1 de de poulie etant double, lc
mouvement de la main B,qui
s'eleve de B cn E, fe fait une fois plus vite que le mouve- |
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W
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mentdupoidsqui efl: attache
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D
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[
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a D; car pendantque la main
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______ --------- fait, par exemple, un pied dc
cheminen montantde B verdE,lapoulie avec lcpoids
quiy pcnd» neftelevee parcemouvementqucdcpuis A,
jufqu'aE,qui ne faitquelahauteurd'undemi-pied;cequi
arrive, a caufe que la cordc eft pliee cn deux : Et c'eft
O ■ pourquoi aulli la main B, qui feulc ne pou-
voitelcver quecent livres, en peut alor»
commodementclevcrdeux cents, parce-
que fa vitefle devicnt une fois plus grandc
que celle du poids D,qu'eIIc doit elever, a
caufe que la cordc dela polilie eft ainfi di-
fpofee.
Or fi cette corde qui pafle parTanneau
oupar la poulie de deflbus eflcncorcune fois doubiccommconpeutpcutvoirdans la machinc a poulic K GIH; alors, la vi- teflede la main H etantpar la augmentec d'un double par deflus la vitcfledu poids , I, ellepourra par le moien de cette machi- nc elever en hautun poidsdequatre cents livres, au lieu qu'-
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*.rV*pB?»WiyfjnVi-I'}<■•■>•!. m.n
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- _^__-_„^,. ,.,, ,,,„. ^p^^y^q
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NaturelljLivhe I. 41
qu'etant feule elle n'en pouvoit elever quecent, &que
dans la premiere poulie elle n'en pouvoit pas elever plus de deux cents. Et ainfi quand on fait paffer la corde de poulie plufieurs
fois par 1'anneau, ou .'a poulie dedeilbus en forte que cet- te corde fe double de plus en plus ou meme a 1'infini , on peut auiTi par la viteiTe de ce redoublement continuel, aug- menter jufques a 1'infini les forcesdefagent qui eleve. Mais il faut bien remarquer que quand nous difons que
cette corde faiiant plufieurs doublcs augmente les forccs, nous entendons feulcmentlorfquellepaiTepar 1'anneau de deflous ; parceque fi elle feredoubleplufieurs fois au- tour de la poulie K qui eft cn haut, nous voions par expe- rience que cela n'augmente, ni ne diminue aucunement la vitefie du mouvement. |
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Ainfi il paroit par ce
que nous avons de- montre, quedes poids, quelque petits qu'ils foient, etans apliquez bien apropos, peuvent parlemoien dulevier, dela poulie &du plan incline elever quelques grand corps que ce puififeetre. Etlaraifori dccela eft.commcnous avonsdejadit", quede petits corps acquierent par cettedilpofition af- fez de vitefie & de force pour furmonterle mou- |
On repete
l& raifon pourquoi detres pe- tits corps, etans apli- que^ con- venable- ment au Uvier, a. U poulie, ou auplanin- ™ clinepeu- vent par leur vitejfe eteverles poids les plus pe-, ftns. K |
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vement des grands
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corps
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-■.-...jjjHPPi
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4x P h t l o s b p h i iC
corps&Iesmouvoir deleurplace, pourviique ces grands
corpsfoicnt auffi appliquezconvcnablement aux machi-> nesdont ils'agit. .* «4i/o» <*« Car |e neau jes {,aianceg A C B eft Ie premier Ievier,
ballnces ^onl ^es ^ras ^ ^ ^ *°nt eSaux'ou ^ien egalement eloi-
gnez de ce qui les foutient. ■Raifon des Lajflieu de la roue i eft comme quantite de leviers
efets de Vtffieu '
iune rtue. -«=« **
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ABC appliquezautour d'un cylindre, ou d'un aiflku
D E.
■Ralfondes La vis ^ ep. un p|an jIKijne ABqui tourneautour du
tjets deu Cyiindrec D, lequeleft muni d'un double levier £&F.
JEtlecoin 3eft leplandouble AC& CB inclinefurla
Du com. jigne de direftion C 3. .:.'...
Oril fautremarquer quedans 1'application qu'on fait
ducoinAC B,lorsqu'un bras frape un coup de maillec
NP
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PljJBpiW^F^^^T^
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!' '!. WMvyKtm' '' 1:. !■'»«
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NaTurei/le LivreI.
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43
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ND.& qu'il le £»' U
meutdeM enAB/""" ¥* produitnonfeulc- '"*»*»■ ment cet efetque^f/ w<r lebois£FGqH,;:fL qubnveut fendreww ^„, n'eftmu que tres fes pUm lentement.a caufe indinez,, des cotez du coin & dat" l* |
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A
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nclinez,&qu'au/ff/;^
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contraire le maillet, aulli bien quela main peut etre pouf- .„ ,, „,
c i • rr i I l • -r en ce 1UC
le avec grande vitelie entre le morceau de bois , a cau- ieS (fatZi
fc de Ia longueur du bras & du manche IK : mais de „« (orp plus ilfaut ajouter que desdeux parties duboisquelon qu'tlfend fend E G, & F H il fefait encore deux lcviers, qui par la lui fervent vitctTe de leur mouvement, qui s'augmente peu a peu, a dl deux proportion de leur longueur, impriment a la partie dxx'ec e~ bois un mouvement violent, qui la fait fendre de plus ' rs' en plus. CHAPITRE VII.
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De la determination du mouvement, de la reflexion,
ejr de la refraelion, DAns le mouvement des corps il faut bien diftinguer
entre le mouvementmeme, & fa determination. Un mouvementifeft jamais contraire a. un mouvement; mais une determination cft tres oppofee a uneautre de~ termination: parcequ'elles fedetruifentreciproquement; mais un mouvementnedetruit, ounediminuejamais un autre mouvemeut. Car lorfque, par exemple une |
Qu'tl faut
diflinguer
evtre le
tnouve-
ment &ft
determi-
mtion.
Que le
tnouve- ment neft foint con- traire au |
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grofle bale vient a heurtcravecunedeterminationoppo-
F j iee
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4+ PH ItOSOPH II.
tncuve- fee contre une autre petite qui eft en repos, ouquife
ment;maij meutplus lentement qifelle versquelquelieu,eliechan- quunede-gQ par fa vjtefife & parfa determination contraire le re~ termma- ^QS ^ ou jemouvent lent, &Jadeterminationquavoit uon f |a^juspetjte jyjaisfltlcuxcorpsdursqui fontdune me- trahe au-me grofleur &qui vontavec uneegalcviteffe viennenta ne Autre SQ rencontrer l'un 1'autre avec des determinatiom oppo- determi- iees, ils rejailliront tous deux vers des cotez oppofez fans nation. rienperdrede leur mouvement. ^ ce que Qr par la determination nous entendons ladireftion
c eft qtte U ju mouvementdu mobile vers un certain cote. etermij £t comme je mouvement procede du corps qui meuf,
mauve- ^e meme auffila determination eft caufeepar la fituation jiunt. delafurfaceducorpsquimeut, ou du corps qui le mobi- d'ou elle k rencontre en fon chcmin.
procede. On peut voir manifeftementquelefretspeutproduire,
cequyici la firuation du corps quiimprimelemouvement, fi
comribue J onconfiderequ'unebalepoufleeparuneraquette,quieft
Ufituatton ciiaffee verS diVers cotez va tantot perpendiculairemenrv&
* Cor^ tantot fuivant une ligneobliquefelon lafituation diffe-
qut meut. , , ° * Ce quy renre "e1a raquette.
contribue On connoit aulli clairement, parl'exempledelame-
auffi le mebale, ce que.peutfairelecorpsquelemobilerencon-
corps que tre; car lorfqu'elIe eft jettee contre un mur, elle rejaillit
le mobtle diverfement, foit fuivant une Iigne oblique, foit per-
remomre. pendiculairement, felon la fituation differente du
Comment mur..
U deter- Or le corps que le mobile rencontrc peut auffi changer
vitnation fa determination bien qu'il foit lui-meme immobile : a I" f parcequc fa refiftance feulequiprocededel*union&du
parmwrpstQV0S c'e ^c$ Parties ^es unes entre ,es autres eft capable
enrepos, deceteffet; ccquiarrivememefuivantlesloiximmua,- lequei il bles de la nature. JEt c'eft ce qu'on peut voir auffi dans u- rencontre. ■ ' . Xie
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Nat.uiielleLivrbI. 4*
ne bale, qui etant jettee contre terrc rebondit avec unc
determination toute oppofee. _ d,/4&. |
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La determination , a legard dueorpsquclemobilc
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termma-
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rcncontre, eftfimple, oucompofec: tionlmple.
La determination eft ftmple, lorfqu'un corps fe mcut
d'une maniere flmple. La determination eft telie, lorfque par exemple k
j± corps A defcendant d'une maniere fimple
va dircc"tement,fuivant la ligne A B, vers lc corps ■ E F qui lui eft diametralement op- pofe, Queles Et elle peutauffi,a twp qtri
/f£ caufc qu'elle cft fim- tombent ple.etre changee par le ffrpendt- corps E F, qui lui refi-euUire' -*r fte, en une autre de'• ^^ terminatidn oppofee&diredteB A(cequ'onappellcor-corfsfere.
dinairemeut reflexiondirecle) mais elle ne fe change ja-ftecbilfent mais en une determination oblique B C, ou B D , ou en fuivant U quelquaurre differente. Car la determination avec la- mime Ug- quclle le corps A eft pouflcde A en Betant ftniple & di-nc- reclc, elle tache dedemeurcr, fuivant iesloix immuables •de la nature, daus le meme etat, autant qu'il eft pofllble; &c'efr pourquoi la reftftance du corps E F qui lui cft op- pofela change enune determination diredtcment coit- traire ,outoutefimple B A. La determination eft compofee, lorfque Ie mobile ren-
contreIe corpsoppofejmivant unc lignc obliquc. DtUdc- La determination cft telle, lorfque, par exemple, lc ^ZIrn^
corps eft mu du point C par la ligne oblique C B vcrs Ie ^t. , ti forPs
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I LOSOP H I E.
corps E F, qui lui efr
obliquement oppole: car alors elle eft com- pofee du mouvement qui fe fait de cote fui- vaut la ligne C G, & d'un autre qui fe fait en. defcendant fuivant la hauteurGB. Dans cette determi-
nation le mobile ren- contrant un autre corps Sc gardant fon mouvement, une partie de fa detcr- mination etant changee, retient (fuivant les loix immua- bles dclanature) l'autrepartietouteentiere, fuivant ia- quclle il coutinue a fe mouvoir; parceque le eorps qu'il rcncontre n'eft contraire qu'aunepartiedefadetermina- tion. Et de la vient que, ft le mobile ne peut pas pafler outre.ilfcreflechitfuivant uneligneobliquevers ieco- te oppole; mais, s'il peut aller plus avant, il foufre une * refrac1tion,c'cftadirequ'ilfe deWirne delalignedroite qu'il avoit commen-
cee. Ainii,parexemple,
le niobile C defcen- dant fuivant la ligne oblique C B, vers le jrcorpsoppofeeEF, & venantcontre lc point B,s'ilne pcut pas al-! lcr plus avant, change la partie de fa determi- nation qui le faifoit defcen- |
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Tehrqtioi
un iorp qui tombe eblique- mentfur m autre corpsfe re- flecbit, oh foufre une refraition vers U partie opo- •fee. |
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NATtJRELtE LlVRE I. 47
defcendrc, en unc autrc qui !e fait monter, d caufe dc
la refiftance du corps qu'iL rencontre 5 & ainfi cette partie de la determination de bas en haut, etant jointc a 1'autre qui tend vers la droite, (laquelle n'eft nuilement contraire a la fttuation du corps oppofe) fait quele mo- bile monte , ou fe refle'chit vers la partie du cercle ou eft lcpointD. Or fi le corps C rencontrant le corps E F au point B fui-
vant la ligne obliquc C B peut aler plus avant; alors pas- fant avec plus, ou moinsde faciliteau travers ducorps E F , il arrive neceflairement quela partie de la determi- nation que le corps C a de haut en bas , & a laquelle feule le corps £ F eft opofe par fa fituation, eft augmentee, ou diminue'e aproportion; bienquelautrepartiedelade- termination, qui tend vers la droite, demeure en fon en- tier fans etre aucunement change'e ; a caufe que lc corps EF, qu'ellerencontre, neluieftaucunementcontraire; Sc ainft, lorfque la determination de haut en bas eft aug- mente'e, le mobile C ne va pas direcl:emcnt de B vers I, mais il fe detourne ck; la ligne droite, qu'il avoitcom- mence'erenfoufrantunerefracl:ion vers lepointH; &fi ') clle efl: diminue'e, elle fe detourne vers K, ce que nousfc-
rons voir plus clairement par la demonftration fuivante. Dans la reflexion compofee, lorfque le mouvemement
n'eft augmente, nidiminue, lesanglesd'incidencc&dc reflexion fontcgaux. Maisfile mouvementeftaugmentc, 1'angledereflexion, auflibienquederefraaion, eftplus vourquti grand, &s'ileftretardelangleferap!uspetit. Vanglede Ainfi par exemple, ft le mobile C eft mu fuivant la li- reflexm
gne C B vers lc corps E F, qui lui eit obliquement oppo- 4 ¥tl", Xe dc45 degrez, & qu'il avance dans l'cfpace de deux *Uefi",f~ momens dupoint C du cercle, jufques aupoint Bdu^^-^-_" «orpsoppofe, enfortequc,, pendantqu'il cft porte vers le %m^ ~d corps
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I E
corpsEF, fuivantla
ligneobliquc CB, il defcendc en mcme temps de la hauteur GB, &s'avancevers la droite de lalon- gueur CB; alors, fi la vitefie du mouve- ment d u corps Cneft augmcntee ni dimi- nuce au point B> il cft evident que ce mobileetant reflechi du pointB.icaufedelarefiftance ducorpsEF,& montant Jufqua la hauteurBG.&avan- cantaumemetempsversla droitedelalongucur GD.qui eft egale a C G, doit parcourir la iigne oblique B D, dans 1'efpacc dc deux autres momens,& ainfi former 1'angle de reflexion DBF, qui eftegalaTangle d'incidenceCBE. Vourqnoi K^ais il le corps Bdefcendant obliquemcnt fuivant lc Vangle derajdn A q vers lecorps oppofe 3E, arrive dans 1'efpace |
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reflexion
ejt quel- quefois fluspetit que l'angle dmcidence |
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d'un moment juf-
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au centre C; de ibrte
qu'en defccndant il avance vers la droitc dela longueur de la ligne A F; & que la vitefle de fon mou- vemcnt diminue de lamoitieaupointC; alors il cft cvident que lc mobilc A, quc Ic corps D E reflechit aucentrcCdoitdanslc tempsdedcux momensparcou- nt
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Na?urelle LfVRt I. 49
#IrCfl rnontant unra'ionoblique,quifbit egala l'autre:
mais parceque la partie de !a determination compofee qui tend versladroite n'eft pas changee par lc corps op- pofe, dont ia fituation ne lui eft aucunemcnt contraire, jlarrivequc, pendantque le mobileparcourt en mon« tant le raion obiique C B, ildoitnecefiairement avancer vcrsla droite le doubledelaligne A F, qui faitla lon- gueurde laligne GB,& ainfi etre reflechijuiquesau point B du ccrfcle 5 fi bicn que 1'angle de reflexion B C E fera plus petit quc 1 angle dincidence ACD.. . EtTon peut appeler cettreflexion , reflexio hperpendi- ftj*alors
f»/o,c'efta dire unereflexion qui $'eioi^ne de Uperpendi.1-:cJ*me culaire, parccqu'en effetla iignede reflexion B Cfede- r(P^H tourne davantage de Ia perpendiculairc, que la ligne d'in- „ne£t f' Cidcnce AC. perpend,-
Mais au contraire, fi le mobile B dcfcendant par !e adairt.
raion oblique B C vers lc corps D E, qui lui eftoppoie ar- Pourqwi rivc dans 1'efpace de deux momens jufques au centreC , ^nglede en forte que dans fa defcente il avance vcrs la gau.che de la refieXion longucurdc Uligne BG, & qucla vitefle de fon mouve- e' 4"el~ ment foit augmentee delamoitieaupointC, alorsileft l"^°"raH^ |ndubitable que le mobile B , que !e corps E D reflechit „Ue fangie rupointC, doitdansrefpacedunmomcntparcourirend'widen- montant un raion obiique egal a B C $ & parceque la ce. partie de la determination compofee, qui tend vers la gaache, neftr nullement changee par lecorpsoppofe, dont la fituation ne lui eft point contraire, ce mobile dott parconfequent enmontant en un monient parle raion, C A avancer vcrs la gauchedc la longueur de la li- gneF A, qui fait la moitie de la ligne B G, & ainfi arri- ver au point A du cercle; oiiilforme un angle dc reflc- xion ACDi quieftplus grand que 1'anglcd'incidcnce BCE. ; G Et |
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56» *V S HOSOPHIE
£«e cette Et alors cUi peut appeler cette reflexion, refiexlo fidpeyi.
reflexion ^ndiculum, c'eft a dire, une reflexion qui aprocbe de laper- saprocbe pencjicuiaire; parcequ'en effet la ligne de reflexion A C JLjf'' s'eloigne moins de la perdendiculaire £ C, queTangle lJre.CU dmcidenccBC. oHe le Voila ce que nonsavionsadiredela reflexion, dans
mobile laquelle il faut encorc obfervcr que le mobile etant arrive neftpasen aupointd'ou ileftreflechi, n'ydcmeure pasenrepos. Car reposM s'ily etoitunfculmoment,udemeureroitdansiememe P0'"* °f ,letat, fuivantlesloix immuablesdelanature, &ainfi ilne ej rejtrebii ferojt pas reflcChi: parcequ'il n'y auroit aucune caufe iais qu ^uj jc pa^ cna jer ^e cct ,4tat je rep0S p0Ur juj communi- ^ ' querunmouvcmentderefle'xion,
Ou'eUeeft Of lc mobile rejaillit au point de la reflexion; a cau-
la vcritabk fe quc la il a du mouvement, & quc, fuivant la loi de la
caufe de la nature qui nc change jamais, il continue neccfiairement
rcftxion. a fc mouvoir, jufqu'a ce qu'il aitcommunique fon mou-
vemcnt a un autre corps. Et commc le corps oppofe, fur
lequel le mobile tombe,s'oppofe a ladeterminationdc
fon mouvcment, fuivant la quelleilavancoit, acaufe
du repos quieftentrefcsparties, delavientauffiqu'clle
fe change en une autre determination qui oblige le mo-
bile a s'cn rctourncr , c'eftadire cnunmot, quilefait
reflechir.
Quele ref- La force de !a reflexion eft d'ordinaire beaucoupaug-
Jon des mentec, lorfque les corps,fur lefqucls le mobile tombc e-
corpsquele tans pliezinterieurement,a caufede 1'impreflionqu'ilfait
mobtleren fureux.fontuneefpecedereflbrt, parlc moien duquelils
contreen \c repouiTent.Car alors la forcc du mouvcment du mobi-
Augmente jeefl. augmenteepar uneautrcqui procedcdu reflbrtdcs
*r*pf- corpSoppofez5 &c'eftpourccttcraifonquileft reflechi
avec p!us de forcc & de vitefie.
Mais il ne s'enfuit pas de la que ce reflbrt des corps fur
kC-
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uitPn^MPffiigiwi ■—— f -—— m "—
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Naturelle L ivre T. fi
lefquels Ic mobile tombc foit la feule caufc dc leur refle- $»* ct
xion. Car bicn quc les corps oppofcz ne fiffent aucun n'eft Pmr- |
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reflbrt, pourvu feulement que leurs partics fuffent unies tAtttPM
enfemble d'une maniere aflez ferme par lerepos, qui f%ti lesretientles unes aupres des aurrcs, la reflexion dumo- "£,«. biie ne laiffcroit pourtant pas de fefaire neceffairement, commc il paroit manifeftcment par la veritableraifon,que-' nous avonsdqadonneedela reflexion. Pour ce quiregardc la rcfraftion , fi, par exemple, !c p |
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uot
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raion
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ion Apaffantobliqucmcnt par lcs pores d'un verre fui- /•*//,
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e
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vant la ligne A B ar- refraUion
rive dans 1'elpace tft quel- d'un momentdu point qntftis Ade la circonference/?/'w/*"f |
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jufquau pointB &t\*
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d'inciden*
ct. |
'
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ligneAG,&queIa vi-
tcffe dc fon mouve- ment foit diminuee de la moitie au point B par la furfacc dc I'air, qui a caufe de fa fluidite ne donnepas fifacilement paffage au raion de lumiere.que le vcrre qui eft plus ferme,ou plus folidejalors il eft certain que le raion A enxrant dans la furfacc de l'air EF.au point B, doit en paffant outre parcourir en dcux momensuneligneoblique& egale AB;& parcequelapgr- tie dcfadetermination, qui le fait avancer vers la droitc «'eftpoint changee par la furface de l'air qui ne lui cft au- cuncment contraire, dela vient que pendant queceraion defccndplus bas lc long de la ligne oblique BD.il doit avancer vcrs la droitc de la longucur de la Ugne H D, qui —~ "- G x cft |
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51 PHILOSOPHl B.
eft le double de A G, & ainfi arrivcr au point D, ou ii
fait 1'angle de rcflexion FBD qui cft plus petit quc n'e'toit Qjte cette 1'angle d'incidence A B E. refraclion £t ||ors on appene cette refraction refraclio a per-
fefut en pe„£cu)0} c'eft adire, une refraflion iloignee de la per- se oigmn pefiijjcuiajre. parcequ'en effet la ligne derefractionBD ZnilllaiJz detournc davantage de la perpcndiculaire G B1, que !a re< ligne djncidence A B. Pourquoi Mais ft le raion A paffe obliquementdupoint A du Vangle de cercle, par lespores de 1'air vcrs la (urface du verre E F, refraclion qUi iui eft oppofee iuivant la ligne oblique A B, de iorte efi quel- qU'en defcendant Q avancc vcrs la droitedeia longueur q"f°4? dcte ligne A Gj & quela vitefledefon mouvementfoit Vamle augmcnteede la moitie au pointB .acaufede lafurface d7#c/;frw<»duverre ,qui etant ferme, ou folide,donne plus facile- ment paflage a ce raion ,que l'air quieftun corpsfiuide: alors il eft evident que le raion A.qui pafle au travcrs dc la furface dii verre E F au centre B, doit en defcendant parcourir dans le temps d'un moment une ligne e- galealapretuiere; &parccquela partie de la determi- nation compolee, qui fait que $c raion avance vers la droite n'eft point changee par la furface oppofee du vcrre, quine luieft aucunement comraire; dela vientr qu'cn defcendant fuivant la ligneoblique B C, il avance vers la droite de la longueur de la ligne 1C, qui fait la moitie dc la ligne A G ; & ainft arrive ncceiJairement au point C, ou il forme 1'angle de refraction FBC, qui cft plus grand quen'etoit langle d'incidence A B E. • Qgecette E* c'eft cette refraction, qu'on nommed'ordinaire re~ refratlion fracJio ad perpendiculum; c'cft a dire me refraclion qui s'a |