-ocr page 1- -ocr page 2- -ocr page 3- -ocr page 4- -ocr page 5-

/-V j; '

‘i-.


¦»‘sr

BIBLIOGRAPHÏE

DES

-SI'


MAZARINADES

-ocr page 6- -ocr page 7-

- ' Ars - OOP : 3 r- nbsp;nbsp;nbsp;‘^'

y /f a/^

BIBLIOGRAPHIE

DES

MAZARINADES

PDRI.IEE

POUR LA SOCIÉTÉ DE L’HISTOIRE DE FRANCE

PAR C. MOREAU

TOME TROISIÈME



A PARIS

CHEZ JULES RENOÜARD Eï Cquot;

l-lr.RAIRES BE LA SOCIÉTÉ DE l’dISTOIRE DE FRANCE KUK I)E TOCRNON , N” Cnbsp;M DCCC. LI

BmilOTHEEK RIJKSUNIVERSITEITnbsp;UTRECHT

1

-ocr page 8- -ocr page 9-

EXÏRAIT DD REGLEMENT.

Art. 14. Le Conseil désigne les ouvrages a publier, et choisit les personnes les plus capables d’en preparer et d’en suivre lanbsp;publication.

II nomme, pour chaque ouvrage a publier, un Commissaire responsable , chargé d’en surveiller 1’exécution.

Le nom de l’Éditeur sera placé a la téte de chaque volume.

Aucun volume ne pourra paraitre sous le nom de la Société sans 1’autorisation du Conseil, et s’il n’est accompagné d’une declaration du Commissaire responsable, portant que le travail lui a parqnbsp;mériter d’étre publié.

Le Commissaire responsable soussigné declare qae VEdition prépare'e par M. C. Moreaü de la Bibliographie des Ma-ZARiNADES, lui a paru digne d’étre publiée par la Sociéténbsp;DE l’Histoire de Fhance.

Fait a Paris, le 30 décembre 1851.

Signé RAVENEL.

Certifié,

Le Seerélairc de la Société de THistoire dc France .

J. DESNOYËRS

-ocr page 10-


•OCamp;VVïVr».



1:quot; V

1 ft gt;¦



ri


Ü;


i


II;-'




V:



; :



I


Üi




1^


-ocr page 11-

BIBLIOGRAPHIE

DES

MAZARINADES.

2957. nbsp;nbsp;nbsp;Rabais (Ie) du pain, en vers burlesques. Paris,nbsp;Claude Huot, 1649, 7 pages.

« Mais Paris n’est pas huguenot.

Et fait des tours de Godenot. »

Godenot était un prédicateur très-subtil. L’auteur de VEnfer burlesque dit que, dans la soutane, on appelait les détours des procureurs les Godemts de la chicane.

2958. nbsp;nbsp;nbsp;Raillerie (la) sans fiel, ou Tlnnocent jeu d’esprit,nbsp;en vers burlesques. Paris, 1649, 7 pages.

« Soyons sages par exemple.

Voyons La Caille ou bien Monet,

Dont Ie premier fut mis tout net Dedans une affreuse demeure,

Oü la nuit se trouve a toute heure.

Même sort seroit pour rimeur Que fut celui de 1’imprimeur. »

La Caille était un des imprimeurs ordinaires du roi. J’ai vu de pièces sorties de ses presses. Je n’en ai point vu de Monet.

« On sait que je n’ai fait encore Pas un vers qu’on puisse blétmer,

Depuis que 1’on m’a vu rimer.

B. III nbsp;nbsp;nbsp;1

-ocr page 12-

2 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[haisons]

Et c’est ce qui fait que j’expose Dedans mes vers et dans ma prosenbsp;Avecque tant de liberténbsp;Le nom que mon père a porté. »

Ce nom n’est pourtant pas dans la Raillerie sans Jiel.

2959. nbsp;nbsp;nbsp;Raillerie (la) sans venin, a monsieur le Prince.nbsp;Paris, Denys Pelé, 1650, 7 pages.

Signé la Coquette du Marais.

2960. nbsp;nbsp;nbsp;Raillerie universelle, dédiée aux curieux de cenbsp;temps, en vers burlesques. Paris, Pierre Targa, 1649,nbsp;20 pages.

Par le baron du Puiset. La première edition a été donnée en 1623, in-8°, Paris, Pierre Targa. Elle est dédiée au cardinal denbsp;Richelieu.

2961. nbsp;nbsp;nbsp;Raison (la) d’État et le bouclier du Parlement.nbsp;Paris, Jean Hénault, 1649, 7 pages.

2962. nbsp;nbsp;nbsp;Raisons d’État contre le ministre étranger. (S.I.,nbsp;1649), 7 pages.

Naudé , page 208 du Mascurat, range ce pamphlet parmi les bonnes pieces.

Les Raisons d’État ont été réimprimées avec augmentation, la même année, sous le titre düExemples politiques, etc.

2963. nbsp;nbsp;nbsp;Raisons (les) de la retraitte (sic) et du retour dunbsp;due de Lorraine; Problesme, scavoir s’il a manquenbsp;de parole ou non, en vers burlesques. Paris, 1652,nbsp;8 pages.

2964. nbsp;nbsp;nbsp;Raisons (les) et motifs ou la Decision de la question du temps : pourquoi l’on ne s’est pas oppose aunbsp;passage de Mazarin s’en allant a la cour. (S. 1.,nbsp;1652), U pages.

Dans quelques lignes après la pièce, l’auteur promet de faire

-ocr page 13-

[raisonnable]

DES MAZARINADES.

voir les justes intentions de chacun de nos braves héros avec leurs éloges. Je n’ai rien vu de cela.

2965*. Raisons et motifs des remontrances.

Naijdé, Mascurat, p. H.

Le P. Lelong dit qu’il n’a pas rencontré ce pamphlet. Peut-être est-ce 1’écrit qui suit, sous le titre de : les Raisons ou Motifs véri-tables de la defense du Parlement.

2966. Raisons (les) ou Motifs pour la nullité du pré-tendu Parlement de Pontoise , ensemble l’arrêt de la cour de Parlement contre les offieiers de ce nouveaunbsp;Parlement, toutes les chambres assemblees, en presence de monsieur le Prince. Paris, André Chou-queux, 1652, 8 pages.

Mauvaise piece, oü Parrêt ne se trouve pas, quoique porte le titre.

I 2967. Raisons (les) ou les Motifs véritables de la defense du Parlement et des habitants de Paris contre les per-turbateurs du repos public et les ennemis du roi etnbsp;de l’État. Paris, 1649, 26 pages.

Exposé complet, mais très-passionné, de ce qui s’esl passé en 1648 et 1649, jusqu’a 1’arrét qui déclare le cardinal Mazarin en-nemi public.

Naudé classe ce pamphlet parmi les pièces soutenues et raison-nêes {Mascurat, p. 11). J’ajoute qu’elle est des moins rares.

II y en a une edition de Rouen, format in-12, 32 pages, sous le même titre ; Jouxte la copie imprimée chez Francois Preuve-ray, etc.

2968. Raisons pour montrer que monseigneur le cardinal de Retz a pu destituer M. Du Saussay, évêque de Toul, de la charge de grand vicaire et celle d’of-ficial. (S. 1. n. d.), 4 pages. Rare.

2969. Raisonnable (le) plaintif sur la dernière décla-

-ocr page 14-

BIBLIOGRAPHIE nbsp;nbsp;nbsp;[raisoisnemrst]

ration du roi. Paris, Jacques Belle {sic), 1652, 14 pages.

« Quand tout le peuple, par un mouvement et par un intérèt commun, se soulève contre 1’oppression, ce n’est plus une rebellion et une désobéissance ; c’est un proces dont la contestation senbsp;forme par une guerre; et la décision s’en fait par le sort des ar-mes, selon la volonté de Dieu, qui est le souverain du roi et dunbsp;peuple. »

« De quelque date que soit 1’origine d’une monarchie, elle ne peut pas prescrire la liberté de la nation, qui lui a donne I’etre etnbsp;le eommencement. gt;gt;

« 11 n’y a que Dieu seul qui peut commander absolument; et les princes du sang ne sont sujets d’aucune puissance souveraine quenbsp;par devoir d’honneur. »

On peut apprécier maintenant le caractère politique de ce pamphlet oil, d’ailleurs, le talent ne manque pas.

C’est apparemment du Raisonnable plaintif que M”' de Motte-ville a dit, page 278 de ses Mémoires, coll. Michaud : « Un de ceux-la prononcoit hardiment que, quand les révoltes étoient générales, les peuples avoient un juste droit de faire la guerre contrenbsp;leur roi; que leurs griefs devoient être décidés par les armes, etnbsp;qu’ils pouvoient dans ce temps-la porter la couronne dans d’autresnbsp;families ou changer de lois. » On reconnait très-évidemment dansnbsp;cette i-apide analyse 1’esprit du premier passage cité. Mais alors lenbsp;rédacteur des Mémoires a mis sous la date de 1649 ce qui est cer-tainement de 16S2. Le Raisonnable plaintif a été écrit pendant lanbsp;guerre des princes.

Je n’ai pas rencontré la réponse que fit a ce pamphlet le frère de de Motteville. Peut-être y a-t-il dans ce fragment des Mémoires quelque confusion.

2970. Raisonnement sur les affaires présentes et leur difference de celles d’Angleterre. Paris, Francois Preu-veray, 1649, 7 pages.

Suivant l’auteur, il ne s’agit en France que d’une question de finances et de tyrannic fiscale; ce qui ne manque pas de vérité.

J’ai vu de cette pièce un exemplaire qui porte au titre ; et leur comparaison avec celles, etc., au lieu de ; et leur difference, etc.;nbsp;en tout semblable d’ailleurs.

-ocr page 15-

[raitortedk]

DES MAZARINADES.

L’auteur a public plus tard sur Ie méme sujet ; Les Calomnies du Mazarin réfutées, etc.

M. de Sainte-Aulaire a publié Ie Raisonnemeht, etc., dans son Histoire de la Fronde, pièces justificatives.

2971. nbsp;nbsp;nbsp;Raisonnements moraux et politiques, dédiés anbsp;tous les princes de l’Europe. Paris, Denys Pelé,nbsp;1650, 27 pages.

II ne faut pas confondre cette piece avec celle que 1’on va trou-* ver sous Ie titre de Raisonnements politiques et moraux, etc.

)(

2972. nbsp;nbsp;nbsp;Raisonnements particuliers de Mazarin. (S. 1.,nbsp;1649), 12 pages.

2973. nbsp;nbsp;nbsp;Raisonnements politiques et moraux, ou l’Escholenbsp;de Mazarin. Paris, 1651, 16 pages.

2974. nbsp;nbsp;nbsp;Ramage (Ie) de l’oiseau mis en cage, en vers burlesques. Paris, 1650.

Deux pièces, 1’une de It et 1’autre de 8 pages.

Le sujet est la prison des princes.

2975. nbsp;nbsp;nbsp;Rameau (le) royal ou ie Symbole de la paix présenté a la reine le jour des Rameaux. Paris, Arnouldnbsp;Cottinet, 1649, 8 pages.

C’est la méme piece que la Palme présentée au roi et a la reine, etc.

2976. nbsp;nbsp;nbsp;Rapport, fait en l’assemblée du Parlement parnbsp;monsieur le président de Nesmond et messieurs lesnbsp;députés, de tout ce qui s’est passé en leur négociationnbsp;vers le roi, avec les avis ouverts en la même assembléenbsp;pour déclarer le roi entre les mains des ennemis denbsp;1’Etat et Son Altesse Royale lieutenant général dunbsp;royaume. Paris, J. Le Gentil, 1652, 8 pages.

Du 19 juiiiet.

2977. nbsp;nbsp;nbsp;Rapporteur (le) des procés d’État faisant voir,

-ocr page 16-

6 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[iiéception]

pour servir d’instmction au procés du comte de Rieux, 1. que les affronts qu’on fait aux princes du sang soutnbsp;des crimes d’État, retombant sur la personne du roi,nbsp;et méritent d’etre punis avec autaiit ou plus de rigueurnbsp;que ceux qui sont faits a Sa Majesté; 2. que les paroles peu respectueuses dites a un prince du sang doi-vent passer pour des attentats ou des crimes d’Etat;nbsp;• 3. qu’il ne peut être d’offense légere lorsqu’elle estnbsp;commise avec reflexion contre un prince du sang;nbsp;4-. que la vengeance en doit être particulièreraent exi-gée par la rigueur des lois, lorsqu*e les affronts sontnbsp;faits a des princes du sang ou par d’autres grands ounbsp;par des princes étrangers; 5. et que Ie roi ne peut pasnbsp;donner de grace a des crimes de cette nature. (S. 1.,nbsp;1652), 32 pages.

Dubosc Montandré.

Mailly cite ce pamphlet dans son vol., note de la page 498.

2978. nbsp;nbsp;nbsp;Rat (Ie) de la cour. (S. l., 1650), 7 pages.

La cour, c’est ici Ie Parlement. II s’agit du procés qui fut intenté aux quatre illustres héros, Ie due de Beaufort, Gondy, Broussel etnbsp;Charton, a 1’occasion de la tentative d’assassinat commise sur Ienbsp;prince de Condé. Médiocre et rare.

2979. nbsp;nbsp;nbsp;Reception (Ia) du roi d’Angleterre a Saint Germain en Laye et les souhaits des Francois pour sonnbsp;établissement {sic) dans son royaunie. Paris, Guillaume Sassier, 1649, 8 pages.

Suzanne de Nervèze.

2980'*'. Reception (la) du roi faite dans Ia ville de Dijon, Ie 16 mars. Paris, 1650.

Bib. hist., 23093.

Extrait de la Gazette.

2981 ¦*'. Reception et séjour de Leurs Majestés a Bourges

-ocr page 17-

[üÉCIX]

DES MAZARINADES.

et dans les autres villes oii elles ont passé pour aller a Poitiers. Paris, 1650.

Bib. hist., 23149.

Extrait de ia Gazette.

2982. nbsp;nbsp;nbsp;Recherche générale de ceux qui ont retenu etnbsp;recélé les deniers, dus a Sa Majesté, des levées qu’ils ontnbsp;faites dans tout Ie royaume, depuis 1630 jusqu’anbsp;1638, et depuis 1638 jusques en l’année présente, parnbsp;arrêt du conseil d’Etat du roi. Paris, veuve Loizet,

1651, 1 5 pages. Rare.

Arrêt du conseil, en date du 14 décembre 1650, qui ordonne la recherche; commission du même jour qui nomme les conseillersnbsp;d’État d’Ormesson , La Marguerie, d’Étampes et Fabry pour 1’exé-cution de 1’arrêt; modèle d’assignation.

2983. nbsp;nbsp;nbsp;Recherches politiques sur toutes les affaires quinbsp;se passent aujourd’huy dans I’Etat, et sur Tissue qu’onnbsp;en doit espérer. (S. 1., 1651), 39 pages.

L’auteur prédit que les états généraux ne seront pas assembles; qu’ils rencontreront de l’opposition dans Ie Parlement plus quenbsp;partout ailleurs, et que Ie Mazarin reviendra. Cela ne manquenbsp;certes pas de bon sens.

Sur Ie litre cite par Ie P. Lelong, on lit: Recherches AwfoWg'we.f. C’est une faute.

2984. nbsp;nbsp;nbsp;Récit d’un combat donné entre monsieur Ie prineenbsp;de Condé et Ie comte d’Harcourt, avec les nomsnbsp;des morts et des prisonniers, ensemble la prisenbsp;des chateaux d’Ambleville et de Barbésieux en An-goumois. Paris, jouxte la copie imprime'e a Poitiersnbsp;par Antoine Mesnier, 1652, 8 pages. Rare.

Relation royaliste du combat de Saint-André.

La capitulation de Barbésieux est du 15 janvier.

2985. nbsp;nbsp;nbsp;Récit de ce qui s’est passé a Temprisonnementnbsp;du père de Jules Mazarin, traduit d’italien en francois

-ocr page 18-

[bécit]

BIBLIOGRAPHIE

par Ie sieur H. R- Dazor (Drazor). Paris, Francois Mus nier, 1649, 8 pages.

2986. Récit de ce qui s’est passé a la conférence de Ruel, oü se voit Ie sujet du retardement de la paix, causénbsp;par Mazarin, avec la plainte par lui faite a ses confidents , en vers burrelesques (sic). (S. 1., 1649),nbsp;8 pages.

i 2987. Récit de ce qui s’est passé a la mort d’Émery, V avec les dernières paroles qu’il a proférées en mou-rant. Paris, 1649,15 pages.

Titre menteur et sot pamphlet.

V nbsp;nbsp;nbsp;2988. Récit de ce qui s’est passé au départ de Maza-X rin, avec la route qu’il doit tenir. Paris, 1651,

8 pages.

11 n’y a encore la rien de ce que Ie titre promet. Au lieu d’un récit, c’est une pauvre déclamation.

i 2989. Récit de ce qui s’est passé en l’assemblée des

V nbsp;nbsp;nbsp;cours souveraines, assemblées en la chambre de Saint-Louis (S. 1., 1648}, 12 pages. Rare.

Du 26 juin au 8 juillet.

2990. Récit de tout ce qui s’est fait et passé au Parlement en présence de Son Altesse Royale et de messieurs les princes, ensemble leur declaration envoyée a Sa Majesté, avec la sédition émue entre quelquesnbsp;bourgeois de Paris, et aussi Ie nombre des morts etnbsp;blessés en cette occasion, Ie 25 juin 1652. Para-,nbsp;Claude Le Roy, 1652, 7 pages. Rare.

La sédition a été chantée par un poëte du temps, sous le titre de la Guerre des Menardeauoc.

-^2991. Récit de tout ce qui s’est passé en Parlement, le

-ocr page 19-

[récit] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;9

samedi 28 septembre 1652, en présencede Son Altesse Royale, oü est contenu Femprisonnement de plusieursnbsp;personnes trouvées, la nuit du vendredi au samedinbsp;dernier, sernant des placards par les rues tendant anbsp;sedition, avec Farrêt de la cour rendu contre lesditsnbsp;prisonniers, toutes les chambres assemblees, et autresnbsp;belles particularités. Paris, Laurent Laureau, 1652,nbsp;8 pages. Rare.

Les placards tendant a sedition étaient des copies de 1’édit d’am-nistie. Les prisonniers avaient été, dès Ie 28, livrés a des commis-saires et interrogés. Paree qu’ils n’avouaient pas d’oü ces copies leur étaient venues, Ie Parlement ordonna qu’ils seraient mis a lanbsp;question; mais je ne vois pas que 1’arrêt ait été exécuté.

La planche des placards fut rompue chez Tiroprimeur que les afficheurs avaient nommé; et il n’en fut pas autre chose. L’impri-meur s’était sauvé.

II y avait une chaire dans la grande salie du palais. Un ecclé-siastique vint y lire une lettre du roi qui autorisait les assemblées du Palais-Royal, malgré les arrêts du Parlement.

Le père Berthod raconte que les placards avaient été imprimés par les soins de M. de Beauvais, qui les avait remis a un hommenbsp;pour les afficher par les carrefours; que eet homme fut pris parnbsp;un conseiller que M. Ie Prince avait mis au guet, et mené prison-nier dans la Conciergerie avec tous ses imprimés; « mais, ajoute-l-il, cela ne servit de rien; car les serviteurs du roi, qui com-mencoient de lever le masque, en firent imprimer d’autres, quinbsp;furent publiés et affichés par la ville. » (Page 592 des Mémoires,nbsp;coll. Michaud.)

2992. nbsp;nbsp;nbsp;Récit du duel deplorable entre messieurs les duesnbsp;de Beaufort et de Nemours, avec ce qui s’est passénbsp;dans le Luxembourg entre M. le Prince et le comtenbsp;de Rieux. Paris, S. Le Porteur, 1652, 8 pages.

On a publié une réponse a ce récit sous le titre de : La Censure et l antidote de quelques maximes très-pernicieuses, etc.

2993. nbsp;nbsp;nbsp;Récit du duel memorable fait a Ruel entre dix

-ocr page 20-

10 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[hécit]

laqiiais des deputes et autant d’estaphiers (sic) de Mazarin, Ie 28® mars 1649, en vers burlesques. Pam,nbsp;veuve d’Anthoine Coulon,!649, 8 pages.

Plus rare que spirituel, et surtout qu’utile.

2994. nbsp;nbsp;nbsp;Récit du fort du Palais-Royal pour !e divertissement du roi, avec Ie nom des seigneurs qui l’attaque-ront, et de ceux qui seront sur la defensive. Paris,nbsp;Charles de Sercy, 1651, 12 pages. Rare.

Ce sont de bien ruauvais vers ; mais ils conliennent beaucoup de noms propres ; et, a ce titre, ils sont curieux.

Le fort avait été construit en 1650, probablement dans Ie mois de janvier; car Loret en parle ainsi dans la Muse historique :

« Je vis, jeudy (13 février 16S0), faire la guerre Au fort construit dans le parterrenbsp;Du jardin du Palais-Royal. »

« II est représenté, dit M. le comte Léon de Laborde, page 239 des notes du Palais Mazarin, dans une gravure d’Israël Sylvestrenbsp;et dan's la topographie allemande : le fort royal fait a° 1650 dansnbsp;le jardin du Palais-Cardinal. Kónigliche Lustschantz. »

2995. nbsp;nbsp;nbsp;Récit (le) du grand combat .donné entre deuxnbsp;dames de la ville de Cologne et les deux nièces dunbsp;cardinal Mazarin sur les affaires du temps présent.nbsp;Jouxte la copie imprirnée a Cologne, 1651,7 pages.

Contrefacon du Grand duel de deux demoiselles frondeuses, etc.

2996. nbsp;nbsp;nbsp;Récit exact et fidele de ce qui s’est passé a lanbsp;conférence de Ruel pour la négociation de la paix.nbsp;Paris, Nicolas Bessin, 1649, 43 pages.

La pièce commence par ces mots ; « Nous arrivames jeudi. » On pourrait croire que 1’auteur était au nombre des députés du Parlement ; mais c’est tout simplement un artifice de 1’imprimeur. Lenbsp;Récit exact et fidéle est un extrait du Journal contenant tout ce quinbsp;s’est fait et passé en la cour de Parlement de Paris.....sur les af-

-ocr page 21-

DES MAZARINADES.

11

[aÉciT]

faires du temps présent. II s’arrête a Ia séance du 11 mars, c’est-a-dire a la signature du premier traité.

La pagination en est très-irrégulière.

2997. Récit naïf et veritable du cruel assassinat et horrible massacre commis, Ie 26 aoüt 1652, par la compagnie des frippiers de la Tonnellerie, commandée par Claude Amand, leur capitaine, en la personnenbsp;de Jean Bourgeois, marcliaiid espinglier ordinaire denbsp;la reyne, bourgeois de Paris, agé de trente-deux ans,nbsp;tiré des informations et révélations faites en suittenbsp;des monitoires obtenus et publiés en aucune des pa-roisses de cette ville de Paris. (S. 1., 1652),nbsp;7 pages.

C’est la requéte présentée au Parlement par Ie père et les parents de Bourgeois. Elle avait été renvoyée au conseiller de Boyvin-Vaurouy, nommé rapporteur.

On était au mois d’aoüt, un jeudi. La compagnie des fripiers de Ia rue de la Tonnellerie descendait la garde, quand Ie malheureux

« Voila la


Bourgeois dit en la voyant passer ;

synagogue qm s en

va. » On Ie saisit; on Ie frappa; on Ie ti aina chez Ie capitaine de Ia compagnie, nommé Amand, oü on lui fit faire amende honorable. Le lendemain, Bourgeois porta plainte devant les officiers dunbsp;Chatelet, qui ordonnèrent d’arrêter un fripier de la halle. A cettenbsp;nouvelle les juifs s’émeuvent; ils s’adressent au prévót des mar-chands, Broussel, qui fait relacher le fripier. Encourages par cettenbsp;victoire, ils attirent Bourgeois dans le cimetière des Innocents etnbsp;lachement 1’assassinent.

J’ai trouvé, dans un volume de la bibliothèque de 1’Arsenal, le rapport manuscrit des chirurgiens chargés de constater 1’état dunbsp;cadavre : « Premièrement, ils reconnurent qu’il avoit esté lié d’unenbsp;grosse corde par le milieu de son corps, dont les marques en es-toient encore toutes récentes, et particulièrement le noeud de laditenbsp;corde qui avoit enfoncé dans son corps de la profondeur d’unenbsp;grosse noix. Un honneste ecclésiastique de ses amis, nommé M. Bu-j s’estant rencontré lorsqu’on le visitoit, s’offrit a lui rendre lesnbsp;derniers devoirs de charité qui furent de 1’ensevelir; ce que s’estant mis en devoir d’exercer, lui ayant levé la teste pour mettro

-ocr page 22-

BIBLIOGRAPHIE

12

[bécit]

sa coïffe, une partie de sa cervelle toniba dans ses mains, qui fut un spectacle d’liorreur et digne de compassion a tons les assistants. 11 remarqua sur son corps quantité de meurtrissures prove-nantes des grands coups de lisière qu’ils lui avoient donné, commenbsp;aussi la plaie d’un coup d’hallebarde qu’il receut audessus de lanbsp;cuisse, de la largeur de quatre doigts, et plusieurs piqueures denbsp;poincons aux genoux. »

Voici, d’après la Relation veritable de ce qui s’est passé au meurtre d’un jeune gargon, etc., ce qu’était la lisière des fripiers ; « On ditnbsp;qu’ils ont une lisière longue d’une aulne et large de quatre doigts,nbsp;et que dans cette lisière ils mettent des balles de plomb ou quel-ques pièces de fer, avec quoi ils frappent les vendeurs de vieuxnbsp;chapeaux ou ceux qu’ils veulent chastier. »

Ce meurtre causa une très-vive emotion dans Paris. La justice dut en connaitre; mais je ne sais pas quel arrêt fut rendu. Lesnbsp;pamphlétaires s’en emparèrent; et on vit paraitre successivement,nbsp;tant en vers qu’en prose, {'Histoire veritable et lamentable d’unnbsp;bourgeois de Paris cruellement martyrise par les juifs; la Fureurnbsp;des juifs; la Cruauté de la Synagogue; la Synagogue mise en sonnbsp;lustre; YAssemblée des fripiers; VExamen de la vie des juifs; lanbsp;Réponse des principaux de la Synagogue; Ie Monitoire public contrenbsp;les juifs; Ie fugement criminel rendu contre la Synagogue; la Relation veritable de ce qui s’est passé au meurtre d’un jeune gargon;nbsp;la Relation de l’horrible assassinat commis par les fripiers.

On peut consulter encore la lettre 35® du 3® livre de la Muse historique de Loret.

)(

2998. nbsp;nbsp;nbsp;Rédt sominaire de ce qui s’est passé au Parlement sur Ie sujet de la retraite de monsieur Ie Princenbsp;a Saint-Maur, dans Ia dernière deliberation du 14 juil-jet 1651. Paris, Nicolas Vivenay, 1651,8 pages.

C’est la relation du parti des princes.

Tout ce qui est sorti de la boutique de Vivenay a été fait dans 1’intérêt de ce parti.

2999. nbsp;nbsp;nbsp;Rédt (Ie) véritable apporté a Son Altesse Royalenbsp;par Ie sieur de Bechereau, gentilhomme servant denbsp;madame la duchesse d’Orléans, Ie 1*”' juin 1652, con-tenant ce qui s’est fait et passé au siége de la ville

-ocr page 23-

[RÉr.iT] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;13

(^’Etanipes eiitre Tarmée de Son Altesse Royale et celle du Mazarin. Paris, veiwe J. Guillemot, 1652,nbsp;8 pages.

3000. nbsp;nbsp;nbsp;Récit veritable contenant tout ce qui s’est faitnbsp;et passé en la dernière assemblee du Parlement, tenuenbsp;en presence de messieurs les princes, Ie samedi xiii juil-let 1652, avec l’union et la généreuse resolution prisenbsp;en ladite assemblee de lever des troupes, pour composer une puissante armee pour délivrer Ie roy denbsp;captivité et cbasser tous les Mazarins. Paris, Salomonnbsp;de la Fosse, 1652, 7 pages.

3001. nbsp;nbsp;nbsp;Récit véritable d’une action horrible faite dansnbsp;l’église des pères de l’Oratoire a Paris, Ie 11‘’jour denbsp;juin 1649, au grand étonnement d’un chacun qui assis-taient [sic) a la sainte messe. Paris, 1649, 6 pages.

II s’agit d’un frère de l’Oratoire qui, au moment de la consecration, s’est jeté sur 1’officiant et 1’a renvei'sé par terre pour que 1’hostie soit chae.

Rare et curieux.

3002. nbsp;nbsp;nbsp;Récit véritable de ce qui fut dit a l’arrivée denbsp;messieurs les deputes du Parlement de Normandie («nbsp;Ruel). Paris, Jean Dédin, 1649, 7 pages.

3003. nbsp;nbsp;nbsp;Récit véritable de ce qui s’est passé a Chaliot {sic)nbsp;a l’entrevue de messieurs les princes de Condé, denbsp;Conty, de madame de Longueville et autres princes.nbsp;Paris, 1649, 8 pages.

Ce n’est pas un récit, mais une amplification dont il n’y a rien i» dire, si ce n’est qu’elle est assez rare.

L’entrevue eut lieu Ie S avril.

3004. nbsp;nbsp;nbsp;Récit véritable de ce qui s’est passé a l’emprison-nement des princes. (S. 1., 1650), 6 pages.

Lièce assez plaisante, mais qui n’est pas un récit. C’est une satire contre Ie prince de Condé.

-ocr page 24-

14


BlBLIOGRAPHiE


[récit]


3005. nbsp;nbsp;nbsp;Récit (Ie) veritable de ce qui s’est passé a Tentréenbsp;de Mademoiselle dans la ville d’Orléans Ie 27 marsnbsp;\ 652, avec la resolution qui a été prise touchantnbsp;l’arrivée du garde des sceaux et du conseil envoyénbsp;par Ie roi dans ladite ville, donné au public par Ienbsp;commandement de Son Altesse Royale. Paris, veuvenbsp;Jean Guillemot, 1652, 7 pages. Très-rare.

3006. nbsp;nbsp;nbsp;Récit veritable de ce qui s’est passé au Montnbsp;de Marsan contre les troupes du marquis dePoyanne.nbsp;Paris, Nicolas Vivenet (.sw), 1652, 7 pages. Rare.

18 février. On a du même fait une Relation véritable, etc.

I 3007. Récit véritable de ce qui s’est passé au palais et ès assemblées du Parlement tenues en presence denbsp;' messieurs les princes, les 20 et 21 juin 1652. Paris,nbsp;Salomon de La Fosse, 1652, 8 pages. Rare.

Le conseiller Prévost fut accusé par Bitaut d’avoir gardé cent mille écus sur la solde des troupes pendant le blocus en 1649.nbsp;Il était fort avare et demandait qui le nourrirait pendant qu’onnbsp;délibérerait sur la paix. C’est lui qui présida plus tard les assemblées du Palais-Royal.

Il fut decide qu’on emploierait les pauvres au canal. Voir les Propositions et avis donnés en l’Hotel de faille de Paris pour la décharge des grandes eaux.

3008. nbsp;nbsp;nbsp;Récit véritable de ce qui s’est passé au Parlementnbsp;touchant Ia declaration de mil six cent quinze. (S. 1.),nbsp;1651, 18 pages. Rare.

Extraits des registres du Patiement, de la Décade de Louis XIII, du traité de Loudun et de la République de Bodin.

3009. nbsp;nbsp;nbsp;Récit véritable de ce qui s’est passé aux barricades de l’année 1588, depuis le 7“ mai jusqu’au

-ocr page 25-

[récit] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;15

juin ensuivant, décrites en vers burlesques. Paris, Michel Mettayer, 1649, 14 pages.

Naudé dit avec raison que ce pamphlet est une pure imitation de VAgréable récit des barricades, etc. {Mas curat, p. 285).

C’est une sorte de chronique métrique, qui ne manque pas abso-lument d’intérêt.

3010. nbsp;nbsp;nbsp;Récit veritable de ce qui s’est passé de plus con-sidérable au Parlement de Paris, et dece qui s’est faitnbsp;par son ordre pour Ie service du roi depuis l’enlève-ment de Sa Majesté, fait Ie 6 janvier 1649. Paris,nbsp;1649, 7 pages.

Du 6 janvier au 15.

II y en a une autre edition fort mal imprimée et qui n’est que de 4 pages, et une autre encore de 4 pages in-12, s. 1. n. d.

3011. nbsp;nbsp;nbsp;Récit véritable de ce qui s’est passé enl’approcbenbsp;de 1’armée mazarine, commandee par Ie marécbal denbsp;Turenne, devant Étampes, avec Ie nombre des mortsnbsp;et blessés et la prise de deux canons. Paris, veuvenbsp;Guillemot, 1652, 8 pages.

II faut se rappeler que, depuis Ie 2 décembre 1651, la veuve Guillemot était 1’imprimeur privilégié du due d’Orléans. C’est donenbsp;ici une relation avouée des ehefs de la Fronde.

3012. nbsp;nbsp;nbsp;Récit véritable de ce qui s’est passé en l’attaquenbsp;du fort de la Bastide, apporté par Ie courrier Bour-delois. (S. 1., 1650), 8 pages.

Contrefacon de la septième course du Courrier bordelois.

3013. nbsp;nbsp;nbsp;Récit véritable de ce qui s’est passé en la placenbsp;^ de Grêve, mercredi deuxième octobre dernier, et au pa-

lais en présence de Son Altesse Royale et du due de Guyse au sujet des séditieux, Ie jeudi 7 du même mois,nbsp;dont leur capitaine, nommé Tambourg, a été amené

-ocr page 26-

16


BIBLIOGRAPHIE


[kécit]


prisonnier au palais, ensemble la liste des noms de ceux qui se trouvèrent en leur dernière assemblee.nbsp;Paris, Laurent Laureau, 1652, 7 pages. Rare.

3014. nbsp;nbsp;nbsp;Récit veritable de l’attentat fait sur Ie précieuxnbsp;corps de notre Seigneur Jésus-Christ entre les mainsnbsp;du prêtre disant lamesse, lelendemain delaPentecóte,nbsp;24 mai de cette présente année 1649, commis dansnbsp;l’église du village de Sanois, a une petite demi-lieuenbsp;d’Argenteuil, par un grand laquais agé de vingt-six anbsp;vingt-sept ans. Paris, 1649,7 pages.

Le laquais avait pris 1’hostie des mains du prêtre au moment de 1’élévation , afin, disait-il, de forcer par la Jésus-Christ a se mon-trer.

3015. nbsp;nbsp;nbsp;Récit véritable de la 6n malheureuse d’un usurier,nbsp;arrivée en la province de France, le 18 mars 1649.nbsp;Paris, Jérémie Bouillerot, 1649, 8 pages.

C’est un homme qui avait acheté du blé a raison de huit livres le setier, et qui, après en avoir refusé quarante livres a Paris, n’anbsp;pas même pu le vendre vingt-deux a cause de la paix. De déses-poir il se jette dans son puits.

3016. nbsp;nbsp;nbsp;Récit véritable de tont ce qui s’est fait au procesnbsp;du roi de la Grand’Bretagne, son arrêt et la manièrenbsp;de son exécution, avec la harangue faite par laditenbsp;Majesté sur l échafaud, traduit d’anglois en frangoisnbsp;par J. Ango, interprète de ladite langue, sur l’im-primé a Londres, par Francois Coles. (S. 1., 1649),nbsp;20 pages.

11 a été publié également sous le titre de : Relation générale et véritable, etc.

3017. nbsp;nbsp;nbsp;Récit véritable de tout ce qui s’est fait et passénbsp;a l’arrivée du cardinal Mazarin vers Sa Majesté, avec

-ocr page 27-

[récit] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;17

la reception qul lui a été faite. Paris, Jacob Chevalier,

^ 652, 7 pages.

Mal écrit et peu exact.

L’auteur raconte, en terminant, l’histoire de la baronne de Jon-sac, qui aurait enivré mille hommes des troupes de M. Ie prince dans son chateau, et les aurait ensuite fait massacrer par les pay-sans.

Voici comment Loret rend compte de ce singulier épisode de la Fronde, dans sa lettre du 28 janvier 1652, quatrième du livre III;

« On avoit mis en sa maison Trois cents soldats en garnison...

Ladlte dame en elle-même Sentant un déplaisir extrémenbsp;Des crimes tous les jours commisnbsp;Par ces déloyaux ennemis...

Voulant s’affranchir de ces pestes Et de ces hótes si funestes,

Par je ne sa is quel subtil tour,

Les enferma dans une tour;

Puis porta les clefs a la reine,

Qui fit partir un capitaine,

Lequel en moins d’un jour ou deux AUa, dit-on, se saisir d’eux. »

Loret convient, il est vrai, que la version du pamphlétaire était également répandue;

« Mais aucuns parlent d’autre sorte,

Disant que la dame Jonsac Elle-méme les mit a sac. »

D’après la Relation escrite de Poitiers, qui a un caractèré ofïi-ctel, la dame de Jonsac a tout simplement soulevé les gens de la campagne contre la garnison, qui a été attaquée et forcée a la retraite.

3018. Récit veritable de tout ce qui s’est fait et passé a l’entrée du roi en la ville d’Auxerre, avec les harangues faitesa LeursMajestés par messieurs du clergénbsp;de ladite ville. Pam, Nicolas Bessin, 1650, 12 pages.nbsp;Rare.

La permission d’imprimer est du 28 mars.

B. ni nbsp;nbsp;nbsp;2

-ocr page 28-

18


BIBLIOGRAPHIE


[réciï]


3019. nbsp;nbsp;nbsp;Rédt (Ie) veritable de tout ce qui s’est fait et passénbsp;a la prise du pont de Charenton par les troupes denbsp;Son Altesse Royale sous la conduite de M. de Rriolles,nbsp;maréchal de camp, oii tous ceux qui y étoient ont éténbsp;fails prisonniers. Paris, Philippe Lefèvre , 1652 ,

6 nbsp;nbsp;nbsp;pages. Rare.

La prise eut lieu Ie 19 aoüt.

3020. nbsp;nbsp;nbsp;Récit véritable de tout ce qui s’est fait et passénbsp;au Parlement, Ie jeudi 26 septembre 1652, en présencenbsp;de Son Altesse Royale, avec les arrêts portant cassation des procédures faites contre M. Ie due de Beaufort et défenses a toutes personnes de s’assembler ninbsp;attrouper au Palais-Royal ni autres lieux a peine de lanbsp;vie, et la députation de M. Talon, avocat général ,nbsp;pour être envoyé a Sa Majesté par messieurs du Parlement. Paris, L. Laureau, 1652, 7 pages. Rare.

3021. nbsp;nbsp;nbsp;Récit véritable de tout ce qui s’est fait et passénbsp;dans les villes de Senlis et Soissons sur les demandesnbsp;de monsieur Ie Prince. Paris, Noël Polletier, 1652,

7 nbsp;nbsp;nbsp;pages. Rare.

C’était Ie temps oü M. Ie Prince se retirait avec les Espagnols. Senlis, qui avait peur d’être assiégée, lui envoya une députation.nbsp;De Soissons, rien.

3022i Récit véritable de tout ce qui s’est fait et passé en l’assemblée générale de la noblesse tenue a la Roche Guyon, avec la lettre de cachet du roi envoyéenbsp;a ladite assemblée. Paris, veuve J. Guillemot, 1652,nbsp;7 pages.

Signé Charles d’Ailly Annery.

Sur ce qu’il fut dit a l’assemblée, de la part du roi, quela noblesse ferait bien mieux de venir a 1’armée que de se mêlernbsp;d’intrigues, il fut décidé que tous les gentilshommes monteraient

-ocr page 29-

[récit]


DES MAZARINADES.


19


a cheval. Des rendez-vous furent indiqués a Magny et a Courville pour de la se rendre a Houdan, od on attendrait les ordres denbsp;Sa Majesté.

3023. Récit veritable de ce qui s’est fait et passé en lanbsp;province de Languedoc, et de nombre de forteressesnbsp;qui se sont déclarées pour Son Altesse Royale. Paris,nbsp;Jacob Cbevalier, 1652, ^ pages.

Ciirieux et rare.

Saiirt-Esprit, Bagnols , Aigues-Mortes , Montpellier, avaient pris Ie parti des princes. Quoi d’étonnant ? Ie due d’Orléans avaitnbsp;Ie gouvernement du Languedoc.

L’auteur accuse Ie roi de relever Ie prêche : « Messieurs de la religion causent des troubles de conscience bien plus dangereuxnbsp;que ceux de la guerre civile. »

3024. nbsp;nbsp;nbsp;Récit veritable de tout ce qui s’est fait et passénbsp;en Parlement, Ie mercredi 16 octobre 1652, en presence de Son Altesse Royale et autres dues et pairsnbsp;de France, avec la réponse du roi a la dernière lettrenbsp;et declaration de Son Altesse Royale. Paris, Laurentnbsp;Toussaint, 1652, 7 pages. Rare.

3025. nbsp;nbsp;nbsp;Récit veritable de tout ce qui s’est fait et passénbsp;en toute la Normandie a la réception et magnificencenbsp;royale de Leurs Majestés, avec les harangues faites aunbsp;roi par toutesles villes de ladite province. Paris, Jeannbsp;de Courbe, 1650, 8 pages.

11 n’y a pas Ie moindre récit, mais seulement une pauvre harangue.

3026. nbsp;nbsp;nbsp;Récit véritable de tout ce qui s’est fait et passénbsp;ès assemblées tenues en Parlement, en presence denbsp;Son Altesse Royale et de messieurs les princes, dues

pairs et principaux officiers de la couronne, les 19 et 20 juillet 1652, avec l’arrêt notable dudit jour

-ocr page 30-

20 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[aÉcn]

20 juillet, qui declare Son Altesse Royale lieutenant ge'néral de l’Etat et couronne de France durant lanbsp;detention de la personne du roi par les Mazarins.nbsp;Paris, Salomon de La Fosse, 1652, 7 pages. Rare.

3027. nbsp;nbsp;nbsp;Récit veritable de tout ce qui s’est fait et passénbsp;tant dans la ville de Rordeaux qu’aux environs denbsp;la ville; de Bordeaux, Ie 13 septembre 1649. Jouxte lanbsp;copie imprimée a Bordeaux, \ 649, 7 pages.

3028. nbsp;nbsp;nbsp;Récit véritable de tout ce qui s’est passé a I’hotelnbsp;de ville touchant l’union de messieurs de la ville et dunbsp;Parlement avec messieurs les princes pour la destruction du cardinal Mazarin. Paris, Jacques Le Gentil,nbsp;1652, 8 pages.

Très-curieux et le plus complet que j’aie vu. L’auteur affirme qu’il était sur les lieux. Du reste il est loin de blamer ce désordre.nbsp;II félicite Paris au contraire; il est prime.

A la porte du palais d’Orléans, un bourgeois dit au due : « Monseigneur, les boulangers nous ont apporté du pain; mais ils em-portent de la poudre et des boulets pour nous battre. » C’élait en effet une opinion fort accreditee par les pamphlétaires.

Les princes, en sortant de l’Hótel de Ville, dirent au peuplc : « Ils ne veulent pas signer l’union; faites ce qui vous plaira. gt;• Cenbsp;fut le signal de 1’attaque. Les malheureux assiégés jetèrent suc-cessivement quatre billets par les fenêtres qui donnent sur lanbsp;place de Grève. Le troisième était ainsi concu : « L’union de lanbsp;ville et du Parlement avec messieurs les princes. Signé Lemairenbsp;(greffier de I’Hotel de Ville). » Mais la canaille criait toujours:nbsp;Tue! tue ! point de quartier ! Enfin un cinquième billet fut porténbsp;au due d’Orléans, qui le signa et 1’envoya au due de Beaufort.

J’ai cité assez longuement ce pamphlet, paree que les Mémoires n’ont rien de précis sur 1’incendie de l’Hótel de Ville. Conrartnbsp;seul s’exprime avec quelque liberté.

II existe de la méme relation une autre edition sous le titre suivant :

3029. nbsp;nbsp;nbsp;Récit véritable de tout ce qui s’est passé tou-

-ocr page 31-

[Récit] nbsp;nbsp;nbsp;[)ES MAZARINA1gt;ES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;21

chant Ie désordre arrivé a 1’hótel de ville pour la destruction du cardinal Mazarin. Paris, Jacques Lc Gentil, 1652, 8 pages.

Plus tard, Jean Brunet en a publié une contrefacon intitulée ; Journal de ce qui s’est passé aux deux assemblees de l’Hótel denbsp;Ville, les 4 er 6 juillet, etc.

On lit dans Ie Nouveau Mercure galant, du mois de juin 1677, page 129, que ce fut M. de Barentin, alors conseiller au Parlement, et depuis président du grand conseil, qui sauva Ie maréchalnbsp;de L’Hópital. «II alia Ie prendre chez M. Croiset, et passanbsp;cinquante barricades avant de Ie pouvoir remettre dans sonnbsp;hotel. »

Le pauvre Lemaire, après avoir signé les billets dont il est parlé plus haut, fut attaqué dans son bureau par des brigandsnbsp;qui y étaient entrés avec 1’espoir d’y trouver la caisse de la ville.nbsp;II recut plusieurs coups de baïonneUe; et seul contre ses assassins , il fut, malgré l’énergie de sa défense, oblige de racheter cenbsp;qui lui restait de vie a prix d’argent. En reconnaissance de sesnbsp;services et pour lui témoigner Testime qu’elle faisait de sonnbsp;courage, 1’assemblée de ville prit, le 18 juillet, une délibérationnbsp;par laquelle elle lui conserva son office de greffier «pour ennbsp;disposer par sa veuve, enfants et héritiers après sa mort, a leurnbsp;volonté. »

^ 3030. Récit veritable des discours tenus entre les trois figures qui sont sur le pont au Change, sur les affairesnbsp;du temps. (S. 1.), Pierre Targa, 1649, 7 pages.

Les figures sont celles de Louis XIII, Anne d’Autriche et Louis XIV. Comme d’ordinaire , les deux rois sont pour le Parlement contre la reine.

II s’est trouvé, dans la mème année 1649, un poëte quiatraduit très-librement en vers ce mince pamphlet, et qui 1’a publié sousnbsp;V le titre de; Second discours ou Dialogue des trois figures de bronzenbsp;qui sont sur le pont au Change.

3031. Réeit (le) veritable du funeste accident arrivé dans la Picardie au village de Mareuil sur Daule, entrenbsp;Soissons et Feiine(.y/c), oil deux enfants ont été trouvés

-ocr page 32-

22 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[recüeil]

se nourrir des cadavres ou corps de leur père et mère. Paris, Simon Le Porteur, 1652, 8 pages.

Je le garantis rare; mais veritable, non.

3032. nbsp;nbsp;nbsp;Rédt veritable de ce qui s’est fait et passé a Romenbsp;et a Venise par Sa Sainteté et par la république contrenbsp;Jules Mazarin. Paris, Robert Feugé, 1649, 8 pages.

3033. nbsp;nbsp;nbsp;Reconnoissance (la) de la France faite a monseigneur le duo de Beaufort. Paris, Claude Boudeville,nbsp;1650, 7 pages.

3034. nbsp;nbsp;nbsp;Recueil de ce qui s’est passé contre le mauvaisnbsp;gouvernement de Jules Mazarin, cardinal et premiernbsp;ministro d’État en France, ès années 1648 et 1649,nbsp;première partie.

ïitre imprimé pour mettre en tête des collections qui se firent dès 1649, aprèslapaix de Saint-Germain.

3035. nbsp;nbsp;nbsp;Recueil de diverses pieces curieuses de ce temps,nbsp;sur rimprimé a Paris. Rouen, par les imprimeursnbsp;de la cour {de Parlement), 1649.

II y a quatre recueils; les deux premiers ont paru chez Ber-thelin.

J’ai vu sous le même titrs un petit in-12 de 80 pages aussi imprimé a Rouen, mais sans indication de lieu.

Enfin on rencontre un Premier recueil de diversts pièces curieuses de ce temps y sans nom de lieu et seulement avec la date de 1649.

3036. nbsp;nbsp;nbsp;Recueil de diverses pièces pour la défense de messieurs les princes. (S. 1., 1650), 90 pages.

Ce sont: 1quot; le Manifeste de la duchesse de Longueville; 2° les Motifs du traité de madame de Longueville et de M. de Turennenbsp;avec le roi catholique; 3“ \'Apologie pour messieurs les princes,nbsp;envoyée par madame de Longueville au Parlement; 4“ la Lettre

-ocr page 33-

[iiecüeil]


DES MAZARINADES.


23


écrite par messieurs les princes au Parlement; S“ la Requéte de mademoiselle de Longueville au Parlement.

La pagination de ce recueil est très-incorrecte. I! y a plus 90 pages.

3037. nbsp;nbsp;nbsp;Recueil de diverses pieces qui ont paru durant lesnbsp;mouvements derniers de l’année 1649. Paris, 1650.

3038. nbsp;nbsp;nbsp;Recueil de diverses pieces tant burlesques que sé-rieuses sur ce qui s’est fait et passé pendant la guerrenbsp;de Paris contre Ie cardinal Mazarin. En tan 1649.

3039. nbsp;nbsp;nbsp;Recueil de maximes véritableset importantes pournbsp;1’institution du roi contre la fausse et pernicieuse politique du cardinal Mazarin , prétendu surintendantnbsp;de 1 education de Sa Majesté. Paris, 1652, petit in-Squot;.

On sait que ce livre est de Claude Joly, chanoine et grand chantre de Notre-Dame de Paris, 1’un des plus déterminés fron-deurs du cloitre, pour parler comme Ie cardinal de Retz.

II parut vers Ie mois de novembre 1652. Le 11 janvier 1653, il fut condamné par sentence du prévót de Paris a être lacéré etnbsp;brülé par 1’exécuteur de la haute justice, a cause de n plusieursnbsp;propositions fausses, scandaleuses, contraires a 1’honneur dunbsp;saint-siége, a 1’autorité du roi, et au repos de VÉtat. » La sentence portait en outre qu’il serait informé contre 1’auteur et contrenbsp;1’impiimeur; elle fut publiée et affichée; il y en a procès-verbalnbsp;de Canto, juré crieur de la prévóté et vicomté de Paris ; mais jenbsp;ne crois pas qu’elle ait été exécutée. On voit dans la premièrenbsp;des Lettres apologétiques, qu’appel avait été inteijeté devant lenbsp;Parlement, qui, pour 1’ordinaire, se montrait beaucoup plus indulgent que le prévót ou Ie Chatelet.

L’édition de 1652, il est vrai, se rencontre rarement aujour-d’hui; mais il y en a une autre raison que la sentence du prévót de Paris; c’est que, dès le commencement de 1653, il en parut unenbsp;seconde édition petit in-12, Vaxïs {Hollande Elzevier). On com-prend aisément qu’elle fut préférée a la première, dont les exem-plaires durent se perdre.

Une remarque qui n’a point encore été faite, c’est que l’édition

-ocr page 34-

24 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[recdeil]

de 166S est en tout semblable a celle de 1633, ligne pour ligne, mot pour mot. II n’y a de difference que dans Ie millésime dunbsp;litre. Bleu plus, en 169S on ajouta un litre nouveau aux exem-plaires qui restaient encore; et on eut la Vraie éclucation d’un roi,nbsp;opposée a la politique et aux maximes du cardinal Mazarin. Amsterdam, Henry Desbordes.

II est évident que VExtrait du sieur N., avocat du roi au Chdte-let, etc., et les deux Lettres apologétiques n’ont pas été composés pour Ie tirage de 1663; car on lit dans la première lettre: « Savez-vous bien que votre livre est estimé au double depuis la sentencenbsp;du Chatelet, et que Ie prix en est augmenté de moitié ? En vériténbsp;vous avez intérêt que Ie Parlement la confirme, afin que son estimenbsp;croisse en proportion et qu’il se vende au quadruple. » En 1663,nbsp;on n’attendait plus l’arrêt du Parlement.

A mon 2Lyii, VExtrait et les Lettres n’appartiennent a aucune des trois dates de l’édition elzévirienne. Paginés séparénient, ils peu-vent se rencontrer, et ils se rencontrent avec toutes. La seule re-commandation qu’on doive faire aux amateurs, c’est de les avoir.

3040. nbsp;nbsp;nbsp;Recueil de plusieurs pieces curieuses contre Ienbsp;cardinal Mazarin, imprimées depuis l’enlèvement qu’ilnbsp;fit de la personne du roi, Ie 6 janvier 1649, jusques anbsp;la paix qui fut publiée Ie 2® jour d’avril de la mêmenbsp;aiinée, et autres choses remarquables arrivées durantnbsp;les trois mois que ce ministre étranger a allumé lanbsp;guerre contre Ie Parlement, Ie peuple de Paris et autres bons Franqois. (S. 1., 1649.)

Ce n’est ici que Ia préface qui contient 6 pages.

L’auteur pretend prouver, par la publication de ces pièces, que la piété et la justice sont préférables a tons les trésors du monde;nbsp;que l’éclat des richesses, de la pourpre et de l’autorité de ceux quinbsp;ne les mettent point en pratique, se fane et se perd entièrement. IInbsp;espère que son recueil apprendra au lecteur a régler ses passionsnbsp;et ses désirs.

Cette préface se retrouve également avec les litres qui suivent:

3041. nbsp;nbsp;nbsp;Recueil de plusieurs pièces curieuses impriméesnbsp;depuis I’enlevement fait de la personne du roi, Ie

-ocr page 35-

[RECüEa] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;25

6 janvier 1649, Jusques a la paix qui fut publiée Ie 2° jour d’avril de la mêtne année, et autres chosesnbsp;renaarquables arrivées depuis ce temps jusques a l’heu-reux retour de Sa Majesté dans sa bonne ville denbsp;Paris, qui fut Ie 18® jour d’aoüt 1649. (S. 1., 1649.)

3042. Recueil de plusieurs pieces curieuses tant en prose qu’en vers, imprimées depuis Tenlèvement faitnbsp;de la personne du roi, Ie 6 janvier 1649, jusques a lanbsp;paix qui fut publiée Ie 2® jour d’avril de la même année, et autres choses remarquables arrivées depuis cenbsp;temps la jusques a présent, lesquelles serviront beau-coup a la connoissance de 1 histoire. (S. 1., 1649.)

Dès Ie 27 janvier, Guy Patin écrivait a Spon qu’il s’attendait au recueil général qui se ferait des Mazarinades. Le 2 avril, il lui an-noncait qu’on y travaillait et qu’on en aVait pour faire cinq ou sixnbsp;tomes in-4°, « en ótant et retranchant les mauvaises pièces. »nbsp;Apparemment ce premier travail avail été suspendu; car Je lisnbsp;dans lalettre du28mai, aM. C. S. C.M.D.R.; « On nous fait espé-rer ici qu’on fera un recueil en trois ou quatre tomes in-i”; » etnbsp;dans celle du 18 juin a M. G. D. M. : « Trois libraires du palais senbsp;disposent a en faire un recueil ou on ne mettra que les bonnes, »nbsp;Peu de jours après la conclusion de la paix, il fut défendu parnbsp;arrêt de rien imprimer contre le cardinal Mazarin et sans doute aussinbsp;de réimprimer. On ne dut penser a reprendre la publication du recueil qu’au moment oil les divisions recommencèrent; et en effet,nbsp;nous voyons par le second des litres cités plus baut qu’elle est postérieure au 18 aoüt 1649.

On peut croire que les trois litres, suivis d’une même preface, s’appliquent a un même recueil. Peut-étre s’expliquent-ils parnbsp;1’association des trois libraires dont parle Guy Patin.

3043^. Recueil de plusieurs pièces sur l’entrée de l’ar-mée de Lorraine en France et sa marche. Paris, 1652.

Bib. tóf. ,23471,

-ocr page 36-

26 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[recüeil]

3044. nbsp;nbsp;nbsp;Recueil de quelques pièces centre Ie cardinal Ma-zarin, au cardinal Mazarin. Paris, 1649, 8 pages.

Rare; mais tout 1'esprit de ce recueil est dans Ie titre.

3045. nbsp;nbsp;nbsp;Recueil de tous les arrêts de la cour de Parlement, lettres, declarations et autres actes donnés tantnbsp;pour Ia liberté et innocence de messeigneurs les princesnbsp;de Condé, de Conty et due de Longueville, que pournbsp;l’éloignement et sortie hors du royaume du cardinalnbsp;Mazarin, avec commission aux sieurs de Broussel, Lenbsp;Meusnier, Ritault et Pithou, conseillers du roi en la-dite cour, pour informer des contraventions auxditsnbsp;arrêts, ensemble les deliberations concernant l’exclu-sion des étrangers, même des cardinaux fran^ois d’en-trer dans les conseils de Sa Majesté, des 7, 9, 10, 20,nbsp;et 25 février, 2, 11 et 16 mars 1651, quelques-unsnbsp;desdits arrêts non encore publiés. Paris, par les im-primeurs et libraires ordinaires du roi, 1651,14pages.nbsp;Rare.

La dernière piece est une lettre monitoire décernée par l’official de Paris , le 16 mars 1651 , pour avoir preuve des contraventionsnbsp;d’un certain quidan (Mazarin) aux arrêts du Parlement.

3046. nbsp;nbsp;nbsp;Recueil de toutes les déclarations du roi renduesnbsp;pour la police, justice et finances de son royaumenbsp;énoncées en la dernière du mois de mars 1649, in-sérée au présent recueil et donnée pour faire cesser lesnbsp;mouvements et rétablir le repos et tranquillité publi-que, toutes lesquelles déclarations Sa Majesté veut êtrenbsp;exécutées selon leur forme et teneur, avec tous lesnbsp;arrêts de vérification et modification d’icelles tant dunbsp;Parlement, chambre des Comptes que cour des Aydes,nbsp;ensemble autres déclarations des rois Louis XI etnbsp;Henry III, avec les articles des ordonnances de Rlois

-ocr page 37-

[becceil] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;27

et d Orleans pour 1’éclaircissement des articles 13, 14 et 15 mentionriiés en la declaration du 22 octobre

1648, nbsp;nbsp;nbsp;et encore une table desdites declarations avec^nbsp;un abrégé de ce qui y est contenu. Paris, par les im-'nbsp;primeurs et libraires ordinaires du roi, 1649, 56 pages, non compris la table qui est de 6.

Ce recueil pourrait étre appelé Ie Code de la Fronde.

3047. nbsp;nbsp;nbsp;Recueil de toutes les pièces faites contre Ie cardinal Mazarin sur l’enlèvement du roi de sa bonnenbsp;ville de Paris.

Titre imprimé pour les collections de 1649.

3048. nbsp;nbsp;nbsp;Recueil de toutes les pièces imprimées a Saint-Germain en Laye depuis Ie sixième janvier derniernbsp;auquel Ie roi sortit de Paris. Saint-Germain en La/ye,

1649.

Voici la note que m’a fournie un des volumes de la Bibliothèque de Sainte-Geneviève : « Ce frontispice n’a été fait que pour étrenbsp;mis a la tête des pièces imprimées a Saint-Germain, quicomposentnbsp;un volume. »

^ ;^049. Recueil des arrests, remonstrances et lettres tant du Parlement et cour des Aydes de Paris que du Parlement de Rouen, ensemble Ie recueil des ordonnancesnbsp;et commissions de messieurs les prévost des marchandsnbsp;et eschevins de la ville de Paris concernant la levéenbsp;des gens de guerre et deniers pour leur subsistance,nbsp;seureté et police de ladite ville de Paris, depuis lesnbsp;mouvements commences au sixième janvier jusqu’a lanbsp;pacification d’iceux. Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires du roy, 1649, 104 pages. Tres-rare.

Les pieces que ce recueil contient ont été presque toutes pu-

-ocr page 38-

28

BIBLIOGRAPHIE

[recdeil]

bliées séparément. Void les deux seules qui m’aient paru dignes d’etre signalées. Ce sontdes affiches du 13 janvier :

« S’il y a des officiers qui veulent venir servir Ie roy è Paris, on leur fait scavoir que 1’on donne au maistre de camp mil escus;nbsp;au capitaine mil livres; au lieutenant cinq cents; aux enseignes .nbsp;trois cents; et au sergent soixante avec les appointements k proportion. »

n On fait a scavoir que 1’on donnera a Paris a chaque soldat d’infanterie dix ecus en prenant service et dix-huit francs (sic)nbsp;par mois qu’on distribuera par sepmaine. •gt;

3050. nbsp;nbsp;nbsp;Recueil des declarations du roides dernier juilletnbsp;et 24 octobre 1648, arrêts du conseil d’Étal et cournbsp;de Parlement portant reglement general pour Ie paie-raent des rentes, constituées sur la ville, des années

1648, nbsp;nbsp;nbsp;1649 et 1650. Pam, Pierre Rocollet, 1649,nbsp;55 pages. Rare.

On y trouve les noms des quartiniers, des députés, des rentiers, des receveurs,

3051. nbsp;nbsp;nbsp;Recueil des declarations du roi vérifiées en Parlement les 18 et dernier juillet et 24° octobre 1648,nbsp;ensemble les arrêts du Conseil et cour des Aydes con-cernant Ie fait des tailles et soulagement des sujets denbsp;Sa Majesté, Ie tout fait en rannée1648. (S. 1., 1649),

12 pages.

3052. nbsp;nbsp;nbsp;Recueil des pieces iraprimées durant les mouve-ments de l’année 1649. Paris, 1649.

3053. nbsp;nbsp;nbsp;Recueil des pièces secrètes de ce temps. (S. 1.),

1649.

J’en connais deux ; en faut-il davantage ?

On comprend qu’il n’y a de secret que dans Ie titre.

II est clair que tous ces recueils sont venus a la suite et par imitation des premiers, qui sont les Recueils de plusieurs pièces curieuses, etc. Aujourd’hui ils sont a peu prés sans intérét. Le choix des

-ocr page 39-

[aÉDüCTioN] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;29

pieces y est toujours mal fait; et les amateurs ne manqueront pas de préférer les éditions originales.

3054. nbsp;nbsp;nbsp;Recueil du journal contenant ce qui se passe denbsp;plus remarquable en tout Ie royaume, depuis Ie ven-dredi 23 aoüt jusqu’au vendredi 23 septembre 1652.nbsp;Paris, Simon Le Porteur, 1652, 48 pages.

Voir le Journal contenant, etc.

3055. nbsp;nbsp;nbsp;Recueil general de toutes les chansons raazari-nistes, et avec plusieurs qui n’ont point été chantées.nbsp;Paris, 1649, 27 pages.

Détestables chansons populaires, qui sont écrites avec 1’esprit et la poésie des complaintes. II y en a une sur la mort de Clanleu etnbsp;deux OU trois sur la mort de Chatillon.

Pourtant on y trouve sous le titre de la Plainte de l’amour con-tre la guerre parisienne, deux couplets de la chanson de Blot dont le refrain est:

« Et les amours

Sont effrayés par ie bruit des tambours. »

Le troisième couplet n’est ni de la même pièce, ni probablement du même auteur. II n’est pas le plus mal tourné :

« On ne voit plus d’esprit sense.

Tout est ren versé.

* Ce sénateur

Tranche a présent du bon gladiateur.

Les écheyins ont quitté Ia police Pour la milice;

Et les bourgeois

Croient avoir droit de réformer les lois. »

3056*. Reduction (la), au service du roi, de Damvil-liers et du Pont de l’Arche, avec ce qui s’est passé de plus considerable en Normandie. Paris, 1650.

^«6. ter., 23190.

Extrait de la Gazette.

3057. Reduction (la) de la ville et chasteau d’Angers en 1 obéissance du roy, avec les articles de sa capitula-

-ocr page 40-

BIBLIOGRAPHIE

30

[reflexions]

tion, fait [sic) le 26 fevrier 1652. Paris, Salomon de La Fosse, 1652,7 pages. Rai'e.

II n’y a point de récit; mais on y trouve les articles signés par le comte de Quince et le due de Rohan.

3058. nbsp;nbsp;nbsp;Reduction (la) du chateau et forteresse de Mou-ront [sic), avec les motifs de la capitulation et la sortie des gens de guerre qui etoient dans la place, ensemble les veritables articles accordes a M. le marquisnbsp;de Persan par le comte de Palluau et tout ce qui s’estnbsp;fait et passé entre les deux armees depuis ladite capitulation jusques au 2 septembre 1652. Paris, 1652,

I nbsp;nbsp;nbsp;5 pages. Rare.

L’auteur dit qu’il avait déja paru des relations inexactes. Eii-tend-il parler du récit publié par Vaillant sous le titre de ; Articles accordés entre M. de Palluau, etc. ?

II nbsp;nbsp;nbsp;n’est pas d’accord avec Bussy Rabutin qui, s’il faut 1’en croire,nbsp;aurait été battu par Valen^ay et Levy et force de se retirer au chateau de Taumiers.

3059. nbsp;nbsp;nbsp;Reflexion sur la conduite de Monsieur le Princenbsp;par laquelle Ton peut connottre la fin de ses desseinsnbsp;dans la recherche de toutes ses actions examinees avecnbsp;beaucoup de soin depuis sa liberte jusques a present.nbsp;(S. 1., 1652), 23 pages.

3060. nbsp;nbsp;nbsp;Reflexions chretiennes, morales et politiques denbsp;1’hermite du Mont Valerien sur toutes les pieces vo-lentes [sic) de ce temps, ou Jugement critique donnenbsp;contre ce nombre infini de libelles diffamatoires qui ontnbsp;été fails des le commencement des troubles jusques anbsp;present par des personnes. Quid detur tibi, autquidnbsp;apponatur tibi ad linguam dolosam? Psalm. 119.nbsp;Paris, 1649, 14 pages.

Chrétiennes et morales, oui; politiques, non. C’est du mazari-nisme spiritualiste.

-ocr page 41-

[reflexions]


DES MAZARINADES.


31


L’auteur prétend que les favoris sont aux rois coinrne les fa-cultés de r ame a Tame elle-même.

3061. Reflexions consciencieuses des bons Francois sur la regence de la reine. Paris, Guillaume Sassier,nbsp;1649, 42 pages.

Get écrit est du père Charles Magnien, commissaire general en France pour les affaires de la Terre sainte et xicaire du grandnbsp;couvent des Cordeliers de Paris. H est dédié aM. de Lyonne. L’approbation du frère Bonaventure de La Vaux , docteur en théologie , conseiller et prédicateur ordinaire du roi, gardien duditnbsp;convent des Cordeliers, a été donnée Ie 28 septembre ; la permission d’imprimer, signée d’Aubray, est de la même date.

« Anne d’Autriche est née les mains ouvertes, comme signifiant qu’elle naissoit avec un trésor de bonté, de graces et de faveurs. »nbsp;Elle donnait tous les ans trois cent mille livres aux pauvres.

II lui est arrivé de dire aux dames qui 1’avaient offensée ; « Je vous remercie, mes amies, de ce que vous m’avez donné sujet denbsp;^Pprocher davantage de Dieu. »

quot; L’h)rver passé , dit Ie père Magnien, Sa Majesté eut la bonté et patience d’entendre de moi seul la justification d’une calomnienbsp;c*- trahison dont on m’avoit accuse , lorsqu’au péril de ma vie ,nbsp;flottante sur les eaux débordées et entre les mains des voleurs, jenbsp;laisois des actions de charité, justice et iidélité, et témoigna étrenbsp;’•res-aise d’apprendre la vérité, encore qu’elle ne fiit pas tropnbsp;agréable. «

“ Louis XIII disoit que deux choses excellentes étoient venues d’Espagne : la reine et son père confesseur... II confessa avoir éténbsp;surpris une fois par les flatteurs; mais il en demanda pardon a lanbsp;reine, les larmes aux yeux. »

redr,


Le père Magnien affirme que plus d’une fois, après Ie blocus, il ® dénoncé a la reine des désordres dont elle a aussitót present le

essement, mais qu’elle n’a pas toujours été obéie.


Cet

cent, quj n’est peut-être pas assez nourri de faits, ne man-, nbsp;nbsp;nbsp;'““^erdt cependant; et il ne doit être négligé ni nar l’his-

“«re.nipariabioglaphie.

I y en a une edition s. 1. n. d., 42 pages.

-ocr page 42-

32 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[béfütation]

3062. nbsp;nbsp;nbsp;Reflexions d’un bon Francois sur les affaires pré-sentes. (S. 1., 1653), 8 pages. Rare.

II s’agit principalement de 1’emprisonnement du cardinal de Retz.

3063. nbsp;nbsp;nbsp;Reflexions politiques et morales tant sur la Francenbsp;qiie sur l’Amérique, par un pauvre diable. Paris,nbsp;Antoine Chrestien, 1652, 8 pages.

Méme pièce que VAdieu du sieur Scarron faict au roy, etc.

3064. nbsp;nbsp;nbsp;Réflexions sérieuses et importantes sur les affaires présentes. (S. 1., 1651), 7 pages.

Centre la nomination de Chateauneuf au ministère et la remise des sceaux a Molé.

Le père Belong en cite une édition qui porte au titre : lïbres au lieu de sérieuses et la date de 16S1.

3065. nbsp;nbsp;nbsp;Réflexions (les) spirituelles que le cardinal Ma-zarin fait en suite de sa disgrace en ce saint temps denbsp;carême, traduit d’italien en francois, avec le discoursnbsp;de l’intéressé. (S. 1.), 1651, 14 pages.

3066. nbsp;nbsp;nbsp;Reformation (la) du bréviaire de Mazarin envoyénbsp;de Rome. Paris, 1651, 8 pages.

Moins spirituel que rare.

3067. nbsp;nbsp;nbsp;Refutation de la Pièce de Ponloise intitulée :nbsp;les Sentiments divers sur F arrét du Parlement dunbsp;20' juillet et le discours séditieux qu’on pretendnbsp;faussement avoir e'té fait par M. Bignon sur lanbsp;lieutenance du rojaume. (S. 1., 1652), 31 pag.

3068. nbsp;nbsp;nbsp;Refutation de la réponse sans jugement au ban-‘deau de la justice. (S. 1.), 1649, 11 pages.

Cl Après les princes et quelques partisans, qui possède tout urgent de France, sinon eux (du Parlement)! A qui appartiennent les

-ocr page 43-

[KÉFOTATION] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;33

plus riches fermes, les plus superbes chateaux , les plus belles ter-res et les meilleurs fiefs nobles de la campagne, sinon a eux...? OU trouverez-vous , après les princes et les financiers , qui ontnbsp;beaucoup et qui n’ont rien d’assure , un seigneur, pour puissantnbsp;qu’il soit, qui possède cent ou six vingt mille livres de rente, commenbsp;sera un monsieur du Parlement, et qui ait en son hotel cinq ou sixnbsp;carrosses, comme lui?

« Vous dites qu’ils ont fait la guerre a leurs depens. Tout Ie monde sait Ie contraire, puisqu’ils ont fait des levées immenses sur les habitants de la ville , qu’ils ont pris de 1’argent partout ou ils en ontnbsp;trouvé, et que plusieurs se plaignent tous les jours d’avoir été dé-pouillés OU volés, saus que 1’on parle de les rembourser aucune-•tient; et méme quelques généraux de 1’armée de Paris ont vécunbsp;dans la campagne aux dépens du paysan et du domaine du roi. »nbsp;Voir Ie J^éritable handcau de Thémis, etc.

3069. Refutation (la) des articles de la paix qui ontété passés a Ruel, ensemble les véritables nouvelles revuesnbsp;de leur reformation. (S. 1.), 1649, 4 pages.

Le due d’Orléans généralissime ! Ie due de Beaufort son lieute-nant général 1 le prince de Condé renvoyé dans son gouvernement de Bourgogne! Mazarin chassé!

II faut bien que cela ait eu quelque retentissement, puisqu’un imprimeur a jugé a propos d’en donner une autre édition, en ajou-tant au titre ces mots : les \A et mars 1649, et avec la date denbsp;4648!

30T0. Refutation des louanges données a Mazarin dans 1 écrit qui porte pour titre ; le Consentement dotinenbsp;par le roi a l’éloignement du cardinal Mazarin.nbsp;Paris ^ 1652,8 pages. Rare.

« Ce serpent entortillé autour de 1’épée royale, qui tient dans sa gueule un faisceau dé verges et qui traine de sa queue deux meulesnbsp;de moulins, n’est-ce pas la veritable effigie de ce monstre qui nousnbsp;détruit et nous accable ? N’est-ce pas lui qui, comme il se voit ennbsp;une autre figure, jette les fleurs de lys dans les épines et qui,nbsp;comme il paroit en la suivante , d’une de ses raeules accravantenbsp;la couronne royale posée sur les eaux ? et n’est-ce pas a cause de

B. lU nbsp;nbsp;nbsp;q

-ocr page 44-

34


BIBLIOGRAPHIE


[kegiJ


lui que Paris, dans ces figures, est dépeinte pleine de piques, dont quelques-unes en dehors penchent vers ses ennemis, pour marquenbsp;des généreux efforts qu’elle fait a se défendre ? » Figures de Pa-^nbsp;racelse.

3071. nbsp;nbsp;nbsp;Refutation du libelle intitule : Excommunication politique lance'e contre Ie clergé, contre les sen-timents de monseigneur Ie cardinal de Retz, oü l’onnbsp;verra : 1. Que Ie maniement des affaires d’État n’estnbsp;pas contraire a la profession des évêques et des cardi-naux, mais qu’il est particulièrement affecté a Tunenbsp;et a l’autre de ces deux charges; 2. Que les prélatsnbsp;qui s’ingèrent dans les affaires d’Etat, font ce a quoinbsp;Dieu les a destines de toute éternité, et que s’ils nenbsp;Ie faisoient pas , ils se mettroient au nombre desnbsp;membres pourris et des ames réprouvées; 3. Que lesnbsp;prélats ne doivent jamais entrer dans les palais desnbsp;grands que pour s’offrir a decider les causes d'Etat etnbsp;a résoudre les différents de grande importance; 4. Quenbsp;si les prélats sont gens de bien, ils doivent exposernbsp;leurs biens et leurs vies pour Ie bien de l’État et pournbsp;Ie salut des peuples. (S. l.), 1652, 28 pages.

3072. nbsp;nbsp;nbsp;Réfutation on censure des libelles intitulés :nbsp;Requéte civile et la Vérité reconnux. (S. 1., 1649),nbsp;7 pages.

II n’y a rien contre Ie second , et si peu que rien contre Ie premier, dont Ie titre complet est : Réquête civile contre la conclusion de la paix.

3073. nbsp;nbsp;nbsp;Regi adeodato, pio, dementi, victori, augusto,nbsp;ab expeditione Aquitanica in urbem reduci, pro rebusnbsp;domi compositis; elusis hostium in fallaci pacis men-tione dolis; armis ab ipso statim regni aditu rejectis;nbsp;regia stirpe nova sobole aucta et suavissimi Vale-

-ocr page 45-

[règles]


DES MAZARINADES.


35


siorum ducis auspicato natali, oratio panegyrlca a Guil. Marcello, Grassinaeorum rhetore, in ipsa felicissimi re-ditüs novitate ac laetitia dicta prid. non. dec. 1650.nbsp;Parisiis, 1651,30 pages. Rare.

3074. nbsp;nbsp;nbsp;Régiement arrêté au conseil tenu au palais d’Or-léans pour pourvoir aux vivres de la ville, et les miracles de la paille. Paris , Jacques Le Gentil, 1652 ,nbsp;8 pages.

Le conseil est du S aoüt.

3075. nbsp;nbsp;nbsp;Régiement de monseigneur Fillustrissime et révé-rendissime archevêque de Paris touchant ce qui se doitnbsp;pratiquer durant ce saint temps de Carême.

Placard signé Beaudouyn, daté du 18 février 1648, et imprimé par Pierre Targa.

3076. nbsp;nbsp;nbsp;Régiement du conseil d’Éstat du roy pour lanbsp;subsistance des troupes de Sa Majesté en Guyenne etnbsp;provinces circonvoisines, avec l’ordre pour la fourni-ture des estappes (sic) et autres ustancilles (sic). Paris,nbsp;Antoine Estienne, 1851, 8 pages.

3077. nbsp;nbsp;nbsp;Règles générales et statuts militaires qui doiventnbsp;être observés par les bourgeois de Paris et autres villesnbsp;de France a la garde des portes desdites villes et faubourgs. Paris, Arnould Cottinet, 1649, 8 pages.

« Art. 7. Tout bourgeois ou soldat doit révérer le corps de garde et le tenir comme un lieu saint, oü il ne se doit point proférer denbsp;paroles dissolues ni prophanes {sic); au contraire se tenir dans lanbsp;•scretion, comme en la chambre et en presence du roi.

“ nbsp;nbsp;nbsp;Quiconque donne un démenti a son camarade dans le

nom^d^^ nbsp;nbsp;nbsp;lui donne un soufflet ou jure et blaspheme le saint

nom e Dien, doit recevoir de sondit camarade un autre soufflet evant e capitaine (si autrement 1’accord ne se peut faire entre

-ocr page 46-

BIRLIOGRAPHIE

36

[regrets]

eux) ; et pour les blasphemes, il doit être condarané a une amende telle que de raison.

« Art. 9. Tout bourgeois ou soldat qui se trouvera indiscret jus-qu’au point de roter, péter ou pisser dans Ie corps de garde, qui s’y déchaussera saus Ie congé de son caporal.doit payer Tarnende,nbsp;quoiqu’il n’ait déchaussé qu’un de ses souliers. »

3078. nbsp;nbsp;nbsp;Règne (Ie) sans favori ou l’Abrégé de la vie du roinbsp;Henri Ie Grand, dédié aux bons Francois. Paris, Robert Quenet, 1649, 7 pages,

Abrégé en effet très-rapide, mais complet et ou se rencontrent quelquefois d’heureuses expressions.

3079. nbsp;nbsp;nbsp;Regrets (les) de l’absence du roi. (S. 1., 1649),nbsp;8 pages.

« Bocan n’a point tant de fredons...

Desprez n’a fait tant de lexives [sic];

Et Lncques chez lui n’a tant d’olives...

Ni Balzac tant de métaphores...

Ni chez Cormier tant de festins...

Bagnolet n’a point tant de fraises...

Montpellier n’a point tant de pauvres. .

Moulins n’a point tant de ciseaux Et Chètelleraut tant de couteaux...

Ni Ie Poitou tant de vipères...

Caen ne fit jamais tant de bourses...

Aubervilliers n’a tant de choux... j,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;L’Anjou n’a point tant de melons...

Rheims n’a point tant de pain d’épices ;

Étampes n’a tant d’écrevisses...

Et Vendóme n’a tant de gants...

Gallet n’a tant poussé de dez...

Saint-Michel n’a tant de coquilles;

Ni Melun n’a point tant d’anguilles...

Cormier n’a tant tiré de dents...

Saint-Cloud n’a point tant de gèteaux...

Et Troyes n’a point tant d’andouilles...

Lyon n’a point tant de marrons...

Et Corbeil n’a point tant de pêcbes..,

Orleans tant de cotlgnac...

Pont-l’É-véqne tant de fromages...

-ocr page 47-

[iiEGRETs] nbsp;nbsp;nbsp;!)ES MAZARllSADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;37

La Picardie tant de sots...

Saint-Mathurin n’a tant de fous...

Sédan n’a tant de pistolets;

L’Auvergne n’a tant de mulcts...

Mavence n’a tant de jambons...

Que j’ai d’envie que la reine Tót a Paris Ie roi ramène. »

3080. nbsp;nbsp;nbsp;Regrets (les) de la France sur la mort de monsieur de Chatillon , présentés a monseigneur Ie princenbsp;de Condë. Paris, Mathieu Colombel, 1649, 8 pages.

3081. nbsp;nbsp;nbsp;Regrets de la mort glorieuse de monsieur Tan-crède de Rohan a madame de Rohan, sa soeur, parnbsp;Ie sieur Scudéry. Paris, veuve André Musnier, 1649,nbsp;4 pages.

Le père Griffet, qui a reproduit ces vers dans VHistoire de Tan-erèdede Rohan , page 57, dit que Scudéry « osa les présenter lui-inème a la jeune duchesse. gt;gt;

.1’ai vu de Scudéry une autre pièce ; Salomon instruisant le roi.

3082. nbsp;nbsp;nbsp;Regrets (les) de madame la duchesse de Nemoursnbsp;sur la mort du due son mari. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 8 pages. Rare.

Assez pauvre imitation des regrets de Chimène sur la mort du Cid.

3083. nbsp;nbsp;nbsp;Regrets de Paris sur la mort de M. le due de Nemours. Paris, Francois Noël, 1652, 8 pages.

3084. nbsp;nbsp;nbsp;Regrets (les) du cardinal Mazarin sur la mort denbsp;son neveu Manchiny, ses dernières paroles et son épi-taphe. Paris, Jean Brunet, 1652, 8 pages.

l-es regrets de Mazarin et 1’épitaphe de Mancini sont en vers.

3085. nbsp;nbsp;nbsp;Regrets (les) du cardinal Mazarin sur le lèvementnbsp;du siège de Camhray, avec la description des arcs denbsp;triomphe qu’il prétendoit faire ériger lorsqu’il feroit

-ocr page 48-

38 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIF;nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[iiéjouissance]

sa première entree dans la place. Paris, 1649, 12 pages.

Pièce piquante, mais commune.

3086. Regrets (les) du pauvre laboureur sur l’enlève-ment de son blé et de sa paille , avec Ie pour et Ienbsp;contre sur Ie passeport délivré a Mazarin. Paris,nbsp;1652, 7 pages.

A peine Ie mérite de la rareté , si c’estun mérite.

3087, Regrets funèbres sur la mort du joyeux Rondi-bilis, dont tous les honnêtes goinfres sont obliges d’ennbsp;[sic) solemniser lamémoire. Paris, 1649, 7 pages.

3088. nbsp;nbsp;nbsp;Regrets gascons sur la mort doupraube feuSarret;nbsp;que Dieu l’agi son aume. Paris, 1649, 12 pages.nbsp;Rare.

Pièce de vers en patois gascon qui se termine par l’épitaphe de Sarret.

3089. nbsp;nbsp;nbsp;Regrets (les) héroïques du soldat amoureux résolunbsp;a mourir pour sa patrie. Paris, veuve Theodore Pé-pingué et Estienne Maucroy, 1649, 12 pages.

La permission d’imprimer, signée d’Aubray, est datée du 20 avril.

3090. nbsp;nbsp;nbsp;Réjouissance (la) des poëtes a monseigneur Ie duenbsp;d’Orléans sur rheureuse naissance de monseigneur Ienbsp;Prince, son fils, par Ie steur Colletet, Ie fils. Paris,nbsp;Nicolas Bessin, 1650, 7 pages. Rare.

Datée du 25 aout et signée Francois Colletet, fils de G. Col

letet.


3091. Réjouissance (la) publique et banquet provincialnbsp;au retovir du roi en sa bonne ville de Paris, par Ie

-ocr page 49-

[R£latio?(] nbsp;nbsp;nbsp;D£S MAZARINADES,nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;39

D. L. C. Pai 'is, Pierre Margut et Thomas Lacar-rière, 1649,20 pages.

Piece originale et rare, oü I’on trouve des détails curieux sur la cuisine du temps.

Elle est précédée d’une épitre dédicatoire, en italien, a 1’ambas-sadeur de Venise.

La permission d’imprimer est du 17 aoüt.

On en a dotiné une espèce de suite sous Ie litre de : Second festin des bourgeois de la ville de Paris.

Sautreau de Marsy 1’a reproduite dans son Nouveau siècle de Louis Xir, Iquot; vol., p. 2S4.

3092. nbsp;nbsp;nbsp;Réjouissance publique sur la guérison de monseigneur Ie due de Beaufort. (S. 1., 1651), 7 pages.

3093. nbsp;nbsp;nbsp;Réjouissances (les) de Paris pour les graces revuesnbsp;de Leurs Majestés et les summissions [sic) que toutesnbsp;les compagnies souveraines et corps de la ville leur ennbsp;sont venues rendre, cette semaine, a Saint Germain ennbsp;Laye. Saint Germain en Laye, 1649, 8 pages. Rare.

Samedi i 0 avril.

3094. nbsp;nbsp;nbsp;Relation burlesque veritable de tout ce qui s’estnbsp;passé dans la Fronde de Paris jusques a présent, envoyéenbsp;au cardinal Mazarin par un provincial, ou Histoirenbsp;burlesque du ministère et des disgraces du cardinalnbsp;Mazarin. (S. 1., 1652), 14 pages.

Même pièce que les Étrennes burlesques de M. Scarron, etc.

3095. nbsp;nbsp;nbsp;Relation nontenant ce qui s’est fait au conseil tenunbsp;a Melun Ie 3' juin 1652, et la résolution prise par Ienbsp;ï’oi et la reine pour l’éloignement du cardinal Mazarinnbsp;hors de France. Paris, Louis Hardouin, 1652,nbsp;^ pages.

30..16. Relation*icontenant ce qui s’est passé samedi,

-ocr page 50-

40 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[kelation]

dernier jour du mois {aoüt), au faubourg Saint-Marcel entre la garde bourgeoise et les gens de guerre desnbsp;princes.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;1652, 8 pages.

Curieux et rare.

Les habitants de Saint-Cloud, Suresnes, ete., avaient donné quatre mille livres a chacun des officiei's de 1’armée des princesnbsp;pour faire décamper les troupes. Les soldats alors se jetèrent surnbsp;Ie faubourg Saint-Marcel et y commirent des violences. La gardenbsp;bourgeoise intervint. 11 y eut combat. Des hommes fui'ent tués desnbsp;deux cótés.

Ce fait est raconté dans Ie premier numéro du Journal contenant ce qui se passe de plus remarquable, etc.

3097. Relation contenant la suite et conclusion du Journal de tout ce qui s’est passé au Parlement pournbsp;les affaires publiques, depuis Paques 1652 jusqu’ennbsp;janvier 1653. Paris, Gervais Alliot et Emmanuelnbsp;Langlois, 1653, 263 pages.

La Relation ne commence en réalité qu’au 31 mai.

Elle est très-rare. .Te ne connais pas d’exemplaire du Journal du Parlement oü elle ne manque.

J’y lis que,le 1” juin, les enquêtes demandèrentpourlatroisième fois 1’assemblée des cbambres, afin d’aviser aux moyens de trou-ver les cent cinquante mille livres pour Ie prix de la tète de Maza-rin, disant qu’il y avait des gens préts k faire Ie coup, pourvu quenbsp;la somme fut mise en mains tierces.

Le 10, pendant la délibération, les prisonniers de la Concierge-rie , a qui on a jeté des a 'mes de la galerie du palais , essayent de briser les portes. Le due d’Orléans refuse d’y envoyer ses archers;nbsp;sur quoi le président Le Coigneux fait remarquer qu’il y a du bruitnbsp;au palais toutes les fois que les princes y viennent.

Ailleurs le narrateur n’hésite pas a accuser les princes de 1’incen-die de 1’Hótel de Ville.

Évidemment 1’opinion publique a abandonné la Fronde.

Aubery conteste, d’après les registres authentiques du Parlement, 1’exactitude des passages relatifs aux séances des 8 et 26 juillet. Selon lui, Chevalier ne présida pas ii 1^ première; et la

-ocr page 51-

LRELATIOm]


DES MAZAKINADES.


41


seconde ne fut pas tenue. (Pages 379 et 390 du IIP volume de VHistoire du cardinal Mazarin.)

3098. nbsp;nbsp;nbsp;Relation contenant Ie secours jetté dans la vlllenbsp;de Gravelines par les soins du sieur d’Estrades, lieutenant general dans les armées du roi et gouverneurnbsp;de Dunkerque, avec l’état de cette première place etnbsp;ce qui s’est passé en son siege jusques au 29 (19 avril)nbsp;de ce mois. Paris, Jacques Bellay, 1652, 8 pages.nbsp;Rare.

Gravelines n’en fut pas raoins prise par les Espagnols ; et alors un pamphlétaire puljlia la Relation veritable qu’on trouvera plusnbsp;loin.

3099. nbsp;nbsp;nbsp;Relation contenant les particularités de tout cenbsp;qui s’est passé entre l’armée de M. Ie prince deCondénbsp;et celle du comte d’Harcourt. Paris, Antoine Clément, 1652,7 pages.

Détails du siége de Saintes par Duplessis Bellière et Montau-sier.

3100. nbsp;nbsp;nbsp;Relation contenant tout ce qui s’est fait et passénbsp;dans la ville de Pontoise entre les vrais serviteurs dunbsp;roy et les partisans du cardinal Mazarin, avec la conspiration secrete de quelques uns des plus apparentsnbsp;pour livrer la ville au due d’Elbeuf, découverte parnbsp;les habitants. (S.I., 1652), 12 pages. Très-fare.nbsp;Qnerelle de pedte ville au sujet des tailles. Ce pamphlet pour-

tant est curieux a cause des families qui y sont nommees.

3101. nbsp;nbsp;nbsp;Relation contenant tout ce qui s’est passé aunbsp;combat donné devant la ville de Saint Denys, et denbsp;la prise de ladite ville par les bourgeois de Paris com-mandés par messieurs les princes {sic) de Condé etnbsp;3uc de Beaufort. Paris, Jacques Le Gentil, 1652,nbsp;8 pages.

On trouvera plus loin, de ce combat, une Relation veritable qui

-ocr page 52-

42


BIBLIOGRAPHIE


[HELATlOPi]


affecte une allure plus résolüment frondeuse, et qui surtout est itn-prégnée de je ne sais quel parfum de Gascogne.

^ nbsp;nbsp;nbsp;3102. Relation contenant tout ce qui s’est passé au

u combat donné entVe l’armée de messieurs les princes et celle du maréchal de Turenne, avec les noras desnbsp;morts et blesses et la prise du canon des Mazarins.nbsp;Paris ^ Jacques Le Gentil, 1652, 8 pages.

C’est la retraite du prince de Condé de Saint-Cloud a la porte de Saint-Antoine et le combat qui 1’a terminée, mais étrangement ré-duits et arranges. L’auteur nous apprend que Turenne avait éténbsp;fait prisonnier proche de I’hópital de Saint-Louis, gardé pendantnbsp;une demi-heure, délivré enfin, mais avec un coup de mousquetonnbsp;au travers du corps dont on assure, dit-il, qu’il est déja mort!

^^3103. Relation curieuse et remarquable de la ponipe royale du jour de Saint-Louis, ensemble les haranguesnbsp;et cérémonies faites a Notre-Dame, et de tout ce quinbsp;s’est passé depuis l’heureuse arrivée du roi jusques anbsp;présent. Paris ^ veuve J. Remy, 1649, 15 pages.nbsp;Rare.

3104. Relation de Bordeaux contenant ce qui s’est passé, depuis la sortie de nos chaloupes, entre l’armée dunbsp;Parlement et celle du due d’Epernon jusques aunbsp;23 aoüt, Imprimée a Bourdeam, 1649, 12 pages.

Méme piece que la Relation véritable de ce qui s’est passé, depuis la sortie de nos chaloupes, etc.

3105*. Relation de ce qui s’est fait et passé au siége du chateau de Tarascon, le 24 juin. Paris, Roize,nbsp;1652.

Bibl. hist., 2348Ö.

3106. Relation de ce qui s’est fait et passé en l’empri-sonnement du sieur Foulé, maistre des requestes ordi-

-ocr page 53-

[kelatiois] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;43

naires [sic) de Sa Majeste, et dans les affaires les plus iinportantes du Languedoc et de la Guyenne. Paris,nbsp;Jacob Chevalier, 1652, 8 pages. Rare.

3107. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de ce qui s’est fait et passé en Parlement Ie lundi 7 octobre 1652, toutes les chambresnbsp;assemblees, en presence de Son Altesse Royale et plu-sieurs dues et pairs de France, avec la nouvelle declaration de Son Altesse Royale pour la paix générale.nbsp;Paris, Laurent Laureau, 1652, 7 pages.

3108. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de ce qui s’est fait et passé touchant lesnbsp;propositions faites au roi, étant en son conseil, lanbsp;reine présente, par aucuns des principaux créanciersnbsp;du roi. (S. 1., 1651), 20 pages.

Deux parties. La seconde est intitulée ; Suite de la relation presentee au roi en son conseil sur la dissipation de seize a dix-sept millions de livres des revenus du roi, sur quarante-deux millions denbsp;livres dont Sa Majesté doit jouir par chacun an, toutes charges gé-néralement déduites. Paris, 1651, 10 pages.

II y eut deux conférences : 1’une Ie 27 avril 1651, au Palais-Royal; l’autre Ie 30, au palais d'Orléans. Les créanciers préten-daient que, non-seulement les revenus du roi suflisaient aux dé-penses, mais encore qu’il devait rester cinq a six millions de livres pour payer les intéréts des créanciers et quelque chose du capital.nbsp;Ils soutenaient que si on voulait mettre les fermes aux enchèresnbsp;publiques, au lieu de les continuer par arrèts du conseil, on en au-rait des prix plus élevés.

Dans la seconde partie, ils présentaient un projet de budget qui s'élevait a quarante et un millions six cent quatre-vingt mille livres.nbsp;On y reraarque pour la maison royale, six millions.

Pour les plaisirs du roi, trois cent mille livres.

Pour pensions et appointements, trois millions.

Pour une armée de cinquante mille hommes, dix-neuf millions cent trente mille livres.

Les ferniiers publièrent successivement trois mémoires qui don-nèrent lieu aux Réponses des principaux créanciers du roy aux fer~ miers des entrees de Paris contre les trois mémoires qii’ils ont fait

-ocr page 54-

44 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[relation]

imprimer. Ces trois mémoires sont : 1. Response des fermiers des entrees; 2. Response des Jermiers des entrees a la requests présen-tée, etc.; 3. Pour faire voir, la justice, etc.

II parait que cette affaire prend son origine dans un arrêt du conseil, en date du 18 avril 1651, par lequel les fermiers des en-trées s’étaient fait accorder un remboursement de plus de sept millions. Avant de faire leurs propositions, les créanciers du roi avaientnbsp;présenté une Requête d’opposition k 1’exécution de 1’arrêt,

On ne trouve pas toujours facilement toutes ces pièces, auxquelles il faut ajouter \Extrait de l’adjudication, etc.

3109. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de ce qui s’est naguère passé en Guyennenbsp;entre Ie due d’Epernon et ceux du parti contraire.nbsp;Orleans, ce ‘28 juillet 1650, 10 pages. Rare.

Récit officiel du combat livré par Ie due d’Épernon au due de Bouillon dans les marais de Blanquefort, Ie 25 juin.

3110. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de ce qui s’est passé a Bordeaux Ienbsp;mars 1651 sur la liberté de messieurs les princes.nbsp;(S. 1., 1651), 4 pages.

Curieuse et rare.

Les soldats des compagnies bourgeoises portaient a leurs chapeaux des frondes couvertes de rubans bleus, blancs et isabelle.

« II fallut que les enfants goütassent ce plaisir. Ils firent de leur mouvement une compagnie composée de deux cents, dont Ie chefnbsp;n’avoit pas quatorze ans, qui, allant en ordre en queue des compagnies bourgeoises, chacun sa fronde en la main et une autre ennbsp;baudrier, firent une salve a leur mode, dont Ie claquet étoit biennbsp;agréable. On vit aussi cinquante chasseurs, moptés sur des coureurs, leur veneur devant qui sonnoit du cor, accorapagné d’unnbsp;guidon qui portoit ces mots : « Nous cherchons Ie Mazarin, » les-quels demandant a chacun par ou il passoit, et ne Ie pouvant ap-prendre, après avoir fait une décharge de leurs pistolets, donnè-rent les éperons a leurs chevaux pour Ie suivre dans ces voies; etnbsp;crois-je qu’ils sont encore après résolus de Ie pousser au dela desnbsp;frontières. »

3111. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de ce qui s’est passé a l’arrivée de ma-

-ocr page 55-

[relation] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;45

dame la princesse de Condé et de monsieur Ie due d’Enguien, son fils, en la ville de Bordeaux, avecnbsp;1 arrêt de messieurs du Parlement de ladite ville sur cenbsp;sujet. (S. 1., 1650), 8 pages.

Première course du Courrier bordelois.

3112. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de cequi s’est passé a l’arrivéedu royaunbsp;campdevant Estampes, ensembleladéfaite de deux regiments des ennemis a la reprise d’une demy lune parnbsp;les Mazarins. Paris ^ Louis Hardouin, 1652, 8 pages.

3113. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de ce qui s’est passé a la cour dans lanbsp;négociation du sieur de Joyeuse, envoyé de Son Allessenbsp;de Lorraine, et ce qui s’est passé au Parlement, aujour-d’huy 26 septembre, en présence de messieurs lesnbsp;princes, avec la députation de M. Talon, avocat gé-néral, et des six corps des marchands. Paris, Jeannbsp;Brunet, 1652, 7 pages.

3114. nbsp;nbsp;nbsp;Relation (la) de ce qui s’est passé a ia cour en lanbsp;réception de messieurs les députés du Parlement de

' Paris. Paris, 1652, 7 pages.

3115. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de ce qui s’est passé a Marseille dans Ienbsp;voyage de monsieur Ie comte d’Alais, gouverneur denbsp;Provence. (S. 1., mars 1650), 7 pages.

Détails curieux sur la révolte de Marseille; mais je dois dire que la relation est d’un partisan du comte d’Alais.

Plus tard les parlementaires 1’ont réimprimée avec des remarques sur la fausse relation de M. Ie comte d’Alais. Cette édition est surnbsp;deux colonnes, la relation d’un cóté, les remarques de 1’autre.

3116. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de ce qui s’est passé a Monguyon entrenbsp;les troupes de monseigneur Ie Prince, commandéesnbsp;par M. Ie comte de More (sic), et celles du sieur denbsp;Folleville. Paris, Nicolas Vivenay, (25 mai) 1652,nbsp;8 pages. Rare.

-ocr page 56-

BIBLIOGRAPHIE

46

[relation]

)C

3117. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de ce qui s’est passé a Paris depuis l’en-lèvement du roi jusqu’a présent, envoyée aux provinces. Paris, par les imprimeurs et libraires ordi-naires du roi, 1649, 8 pages.

Pièce publiée d’ordre du Parlement et par conséquent officielle. Du 6 janvier au S février.

lt;gt; Des chambres, composées de députés des cours souveraines, régloient Ia police et les vivres, les finances, les passeports et lesnbsp;dépêches. »

II y en a une édition de 4 pages, sans litre et sans date. L’exem-plaire de Ia bibliothèque de I’Arsenal a été intitulé, apparemment par un contemporain : Motifs envorés par MM. de la chambre desnbsp;dépesches aux Parlemenis et villes du royaume.

3118. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de ce qui s’est passé a Péronne sur Ienbsp;refus que les habitants or.t fait de recevoir et d’ouvrirnbsp;leurs portes au maréehal d’Hocquincourt, leur gouverneur. Paris, Jean Brunet, 1652, 7 pages.

Avant Ie siége d’Étampes! Cela n’est pas vrai. Péronne a férmé ses portes au maréehal quand il a pris Ie parti du prince de Condé;nbsp;et alors c’est Ie marquis d’Hocquincourt, fils du maréehal, qui ennbsp;était Ie gouverneur.

3119. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de ce qui s’est passé a Rome en lanbsp;promotion de monseigneur Ie coadjuteur de Paris aunbsp;cardinalat et en la conBrmation faite par Sa Sainteténbsp;de l’arrêt de la cour de Parlement de Paris donnénbsp;contre Ie cardinal Mazarin. Paris, 1652, 8 pages.

Extrait d’une lettre datée de Rome, écrite k Paris Ie 23 février 1652.

3120. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de ce qui s’est passé a Villeneuve d’Age-nois par les généreux exploits des habitants de laditenbsp;ville sous la conduite de M. Ie marquis de Théobon,nbsp;avec Ie nombre des morts et des prisonniers faits surnbsp;l’armée du comte d’Harcourt. Sur un imprimé a

-ocr page 57-

[kelatiod]


DES MAZARINADES.


47


Bordeaux. Paris, Nicolas Vivenay, 1652, 8 pages. Rare.

Le nom de Vivenay sur Ie litre indique assez l’origine de cette relation.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'

3121. Relation de ce qui s’est passé au combat de Blan-quefort, et la reprise de l’ile Saint-Georges par les troupes des Bordelois, avec l’arrêt donné par le Parnbsp;lenient centre le due d’Épernon, le chevalier de La Va-lette, son frère, et leurs adherents. (S. 1., 1650),nbsp;8 pages.

Deuxième course du Courricr hurdelois.

On a supprimé ici quelques passages.

Voir Relation de ce qui s’est naguèrepassé en Guyenne, etc.

3122. Relation de ce qui s’est passé au Parlement le jeudi 3 octobre, en présence de Son Altesse Royale etnbsp;de messieurs les princes, et la réponse de la cour aunbsp;sieur de Joyeuse, avec la prise de trois séditieux ma-zarins et l’accusation de leurs complices et adhérentsnbsp;et le retour du due de Guyse. Paris, Jean Brunet,nbsp;1652, 8 pages.

Les trois séditieux étaient des gens du peuple qui déclarèrent qu’ils avaient été réunis au cloitre de Notre-Dame par un colonelnbsp;Mouchy, et qu’ils avaient recu chacun une pièce de trente-quatrenbsp;sous de la femme d’un avocat nommé Guérin

L’auteur ajoute ; k On en a reconnu quelques-uns qui ont as-sisté a 1’emotion de 1’Hótel de Ville; ce qui fera qu’on les interro-gera plus particulièrement pour tirer éclaircissement de beaucoup d’émotions qui sont arrivées dans Paris. »

Ainsi, trois mois après 1’incendie de 1’Hótel de Ville, les pam-phlétaires du parti des princes cherchaient encore a en rejeter la responsabilité sur factieux mazaï-ins!

3123. Relation de ce qui s’est passé aux Thuilleries {sic)

-ocr page 58-

48 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[relatjon]

entre monseigneur Ie due de Beaufort et autres seigneurs. (S. 1., 1649), 4 pages. Rare.

C’est 1’affaire du jardin de Renard.

« II faut que 1’antiquité cede aux merveilles de notre siècle. gt;• Voila Ie début!

3124. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de ce qui s’est passé en 1’assemblée tenuenbsp;a l’Hótel de Ville de Paris Ie 21 juillet 1649- Paris,nbsp;Pierre Rocollet, 1649, 7 pages Tres-rare.

Claude Morlot, imprimeur de Ia Custode de la reine, avait été enlevé, la veille, au bourreau par la canaille. II fut résolu dansnbsp;l’assemblée de l’Hótel de Ville qu’une députation en irait témoignernbsp;ses regrets au roi, au due d’Orléans, et faire Ie récit au chance-lier et au Parlement.

Les colonels, quarteniers, dixainiers promirent de veiller a la paix de la ville.

3125. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de ce qui s’est passé en l’attaqueet prisenbsp;du chateau de Dijon et autres places, avec Ie nombre desnbsp;morts et des blessés. Paris, J. Chevalier, 1652,nbsp;8 pages. Rare.

11 nbsp;nbsp;nbsp;n’est question que du chateau de Dijon

3126. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de ce qui s’est passé en Ia dernière as-semblée du Parlement, Ie deuxième jour de ce naois

' {aoüt 1651). Paris, Nicolas Vivenay, 1651,15 pages.

3127. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de ce qui s’est passé en la ville de Bordeaux les derniers jours du mois de juillet 1649, lorsnbsp;de la signiheation de l’interdiction du Parlement.nbsp;Paris, s. d. Jouxte la copie imprimée a Bordeaux,

12 nbsp;nbsp;nbsp;pages.

Le peuple avait fait Ie verbe argensonner, pour trahir, tromper.

/3128. Relation de ce qui s’est passé au Parlement le X jeudi 3 octobre 1652, en présence de Son Altesse

-ocr page 59-

[belatioin] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;49

Royale et de plnsieurs dues et pairs de France, avec Ia rëponse faite par Ie roi a M. Ie marquis de Joyeusenbsp;et la reception de M. Ie due de Guyse au Parlement,nbsp;ensemble l’arrêt d’emprisonnement de trois personnesnbsp;prises dans Ie palais faisantdes cris portant a sedition.nbsp;Paris, Laurent Laureau, 1652, 7 pages.

3129. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de ce qui s’est passé en Parlement,

toutes les chambres assemblees, Ie vendredi 29 dé-cembre 1651, ensemble l’arrêt contre Ie cardinal Mazarin et ses adherents.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;veuve J. Guillemot,

1651,8 pages. Rare.

3130. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de ce qui s’est passé Ie mardi 24 sep-tembre dans Ie Palais-Royal, avec les noms des prin-cipaux de l’assemblée. Paris, Simon Le Porteur, 1652,nbsp;7 pages.

C'est la première et la plus rare. Est-ce la plus véridique?

II y a eu ensuite Relation veritable contenant la liste des noms, etc., Deuscième liste contenant les noms, etC-

3131. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de ce qui s’est passé tant au Palais Röyal

qu’au Parlement, en faveur de monsieur Ie prince de Gondé, depuis le 21 juillet jusqu’a présent 1651. /*«-m, 1651,8 pages.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^

C’est une sorte de journal de la cour dont la dernière tlaÉe^pa-rait être du 20 aout. On y lit, entre autres choses, que le roi' et son frère prenaient des bains a Clichy.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^

L’auteur avait apparemment publié d’autres relations ; car il s’ac-cuse d’avoir commis des inexactitudes paree que les‘arrêtT’il'es mai et 21 juin étaient venus tard a sa connaissance. gt;^i

3132. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de la bataille navale donnéé entre les ar-mees de France et d’Espagne sur les rnèrs d’OlIeron etnbsp;de Ré le 9 aoust 1652, avec 1’estat des vaisseaux dont

B. in nbsp;nbsp;nbsp;4,

-ocr page 60-

BIBLIOGRAPHIE

50

[relation]

les deux armées étoient composëes, et les noms des capitaines. Paris, Nicolas et Jean de La Coets, 1652,nbsp;12 pages.

Pièce très-curieuse et très-rare. Je vois dans la flotte du due de Vendóme un capitaine Duquesne, et un capitaine Gabaret dansl’es-cadre du comte du Dognon, qui combattait avec les Espagnols.

3133. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de la défaite d’une compagnie de che-vau-légers levée pour Ie service des rebelles d’Aix.nbsp;(S. I. 1649.), 3 pages. Rare.

28 juin.

3134. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de la défaite de l’armée du marquis denbsp;Saint-Luc, avec la levée du siége de la ville de Mont-de-Marsan. Jouxte la copie a Bourdeaux. Paris, Jeannbsp;Brunet, 1652, 8 pages.

Affaire de Miradoux.

3135*. Relation de la défaite du chevalier de La Valette {ecrite et puhliée par Lenei).

Mém. de Lenet, p. 296, Coll. Michaud.

Peut-étre n’est-ce pas Ie titre exact.

3136. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de la marche et progrès de 1’armee com-mandée par M. Ie marquis dé Sauveboeuf, general denbsp;l’armée du roi sous l’autorité du Parlement de Bourdeaux. Bourdeaux, J. Mongiron Millanges, 1649.nbsp;8 pages.

II y en a une edition de Paris jouxte la copie, etc.

3137. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de la paix de la ville de Bordeaux et denbsp;la province de Guyenne, faite par l’entremise de monseigneur l’archevêque de Bordeaux, Ie 4 juin 1649,nbsp;Paris, Jean du Crocq, 1649, 12 pages.

3138*. Relation de la prise et batallle de Rethel envoyée

-ocr page 61-

[RELATION] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;51

par le marechal Du Plessis, general de Tarmee du roi. 1650.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;„

Bih. hist., 23206.

Extrait de la Gazette.

3189. Relation de la victoire obtenue par les armees de la sérénissime république de Venise sous le com-maiidement de I’illustrissime et excellentissime seigneur Jacques de Riva, capitaine des vaisseaux, contrenbsp;fcrraée ^urquesque en Asie au port de Foquie, traduitnbsp;oTtalien en Francois par N. D. F., et par lui donneenbsp;a rillustrissirae et excellentissime seigneur Michelnbsp;Morosini, ambassadeur ordinaire de ladite sérénissimenbsp;république de Venise auprès du roi très-chrétien.nbsp;Paris, Antoine Estienne, 1649, 8 pages.

3140. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de tout ce qui s’est fait et passé a la vienbsp;et a la mort de M. le maréchal de Rantzau. Paris,nbsp;1650, 7 pages. Rare.

3141. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de tout ce qui s’est fait et passé dans lanbsp;levée du siège de Miradoux par monsieur le Prince.nbsp;Jou.xte la copie irnprimée a Bordeaux. Paris, veuvenbsp;Marette, 1652, 7 pages.

Ici la Fronde avoue la levée du siége; mais elle cherche A en atténuer 1’effet.

3142. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de tout ce qui s’est fait et passé de messieurs les princes de Condé, de Conty, du due denbsp;Longueville jusqu’a présent. (S. 1., 1651), 32 pages,

Contrefacon du Discours au Parlement sur la détention des princes.

C’est apparemment ce pamphlet dont P. Coste donne inexacte-ment le titre (page 127 de son Histoire du prince de Condé, 2' edition , 1695.)

-ocr page 62-

BIBLIOGRAPHIE

52

[nELiTion]

3143. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de tout ce qui s’est fait et passé en l’ar-mée de monsieur Ie prince de Condé depuis son depart de Guyenne, avec la declaration de la ville denbsp;Toulouse pour Ie service des princes. Paris, Jacobnbsp;Chevalier, 1652, 7 pages.

3144. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de tout ce qui s’est fait et passé en la

) députation du corps de la milice de Paris, et l’assu-

rance que Ie roi a donnée de se rendre Ie 21 octobre a Paris, avec toute la satisfaction qu’on a elf siréenbsp;Majeste. Paris , Pierre Le Petit, 16o2, 8 pages.

II y en a une edition de Rouen, Jean Viret, sur l’imprimé a

Paris.

3145. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de tout ce qui s’est fait et passé en lanbsp;ville de Bordeaux et province de Guyenne, et la réponsenbsp;faite par le roi aux députés dudit Parlement et villenbsp;de Bordeaux, depuis l’arrivée desdits députés en ianbsp;ville deLibourne, le 3 aoüt 1650, jusques au 12 duditnbsp;mois, ensemble la prise de l’ile Saint-Georges, avecnbsp;les nouvelles apportées a Leurs Majestés, du 12 aoütnbsp;1650, du secours arrivé a Porto-Longone de la galèrenbsp;commandée par le lieutenant du chevalier de Chatel-lus {sic)j renforcée de 510 hommes de guerre, argentnbsp;et munitions, et la défaite de 1500 paysans révoltésnbsp;en Catalogne, envoyée a M. le maréchal de Lhópital.nbsp;Paris, Guillaume Sassier, s. d., 8 pages.

3146. nbsp;nbsp;nbsp;Relation de tout ce qui s’est passé a l’arrivée desnbsp;troupes de l’aarchiduc (sic) Léopold, prés la ville denbsp;Saint-Quentin. Paris, 16.52, 7 pages.

.3147. Relation (la) de tout ce qui s’est passé au conseil de monsieur le Prince depuis son départ jusques a

-ocr page 63-

[RELATIOJi]


DES MAZARINADES.


53


présent, envoyée a Son Altesse Royale. (S. 1., 1652), 15 pages.

Exposé assez bien fait et peu commun. II commence au premier depart de Mazarin pour finir a sa rentrée.

314S. Relation de tout ce qui s’est passé au Parlement Ie huitième juillet. (S. 1., 1651), 7 pages.

\ 3149. Relation de tout ce qui s’est passé au Parlement Y Ie 7 juillet 1651, touchant la déclaration de messieursnbsp;les princes contre Ie cardinal Mazarin et ses adherents. Paris, 1651, 14 pages.

J’en ai vu une autre édition, de Rouen, jouxte ia copie iinpri-mée a Paris, chez Guillaame Sas sier, 1651.

Done en tout trois editions.

3150^. Relation de tout ce qui s’est passé en Guyenne pendant la guerre de Bordeaux en 1649. Paris, 1650.

Bib. hist., 23018.

3151. nbsp;nbsp;nbsp;Relation d’un complot formé en la ville denbsp;Rheims pour poignarder Ie cardinal Mazarin, et lanbsp;facon dont il a été découvert, et les noms des complices. Paris, P. Vallée, 1652, 7 pages. Rare.

Mazarin quittait la France. Dans Ie village de Gisi, prés de Reims, la ferme d’un paysan fut brülée. Ce paysan résolut denbsp;tuer Ie cardinal pour s’en venger. II se rendit auprès de lui avecnbsp;nn valet, tous deux armés de poignards; mais un garde les ayantnbsp;repoussés , Ie valet tira son arme et voulut Ie frapper. On les ar-reta. Hs avouèrent leur projet; et Ie cardinal les renvoya en fai-sant donner quelque argent au paysan.

Cela peut être vrai; mais je ne Ie garantis pas.

3152. nbsp;nbsp;nbsp;Relation des avantages remportés par l’armée denbsp;monseigneur Ie Prince sur les troupes de monsieur Ic

-ocr page 64-

54 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[iielation]

comte d’Harcourt. Bordeaux, Guillaume de La Court,

1651,8 pages. Rare.

II suffira de dire que de La Court était 1’imprimeur privilégié de monsieur Ie Prince.

3153. nbsp;nbsp;nbsp;Relation des deputes du Parlement, séant a Pon-toise, pour Péloignement de M. Ie cardinal Mazarin.nbsp;Pontoise, Julien Courant, 1652, 4 pages.

La veuve Courant, de Rouen, en a donné une autre édition jouxte la copie , etc.

3154. nbsp;nbsp;nbsp;Relation des dernières nouvelles du siège de lanbsp;ville de Bordeaux, avec la prise et conservation dunbsp;faubourg Saint-Seurin et état de l’armée du roi, avecnbsp;Ie nombre des blesses et des prisonniers. Paris,nbsp;Martin Berlay, 1650,8 pages.

Relation royaliste et rare.

La poste de la Tricherie, entre Chatelleraut et Poitiers, s’appe-lait alors de la Torcherie.

3155. nbsp;nbsp;nbsp;Relation des mois de juin et juillet 1652, nontenant ce qui s’est passé pour Ie soulagement des pau-vres des fauxbourgs de Paris; l’établissement commence a Palaiseau, Êtampes, et ès environs; ensemblenbsp;la suite de ce qui s’est fait en Picardie et en Champagne. (S. 1., 1652), 8 pages.

Voir Ie Mandement de 1’archevêque de Paris pour Ie secours des pauvres.

II y en a une édition qui porte au litre ; Relation générale, et qui n’est que de 4 pages.

31 56. Relation des plaisantes singeries du prétendu Parlement de Pontoise, avec l’extrait du premier arrêt qu’il a donné pour Péloignement de Mazarin. Paris, Pierrenbsp;Grandin, 1652, 10 pages.

Même pièce que \Arrêt de la cour de Parlement de Pontoise.... da 14 aoüt 1652.

-ocr page 65-

[kelation] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZAKINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;55

3157. Relation des réjouissances de la ville de Bour-deaux sur la nomination de monseigneur Ie prince de Condé au gouvernement de Guyenne, selon la teneurnbsp;d’une lettre adressée au R. P. C, C. Paris, Pierrenbsp;Boulanger, 1651, 8 pages.

Datée du 26 mai. Elle est rare et d’autant plus précieuse que dom Devienne ne parle pas de ces réjouissances.

Le sieur Gay et Ie sieur de La Chausse avaient célébré ce grand événement en vers et en prose.

3158*. Relation du combat de Bleneau, publiée par ordre de Mazarin.

Ramsay, Hist, de Turenne, t. I”, p. 290.

Peut-être n’est-ce pas le titre exact. Ramsay n’a-t-il pas voulu parler de la Nouvelle extraordinaire contenant tout ce qui s'est faitnbsp;et passé en Champagne ? etc.

3159. nbsp;nbsp;nbsp;Relation (la) du conseil tenu a Épernay entrenbsp;quatre maréchaux de France et le cardinal Mazarinnbsp;sur 1’arrivée de monseigneur le due de Guyse avecnbsp;six mille hommes au service de monseigneur le princenbsp;de Condé, et sur le dessein que ledit cardinal a denbsp;rentrer dans l’Etat a main armee. (S. 1., 1652),nbsp;20 pages.

Les quatre maréchaux sont; Hocquincourt, Aumont, Fabert et de G. (Grancei ou Grammont).

Cette pièce a paru également sous le titre de ; le Résultat du conseil tenu a Epernay, etc.

3160. nbsp;nbsp;nbsp;Relation du 12 septembre touebant ce qui s’estnbsp;fait et passé dans 1’armée de messieurs les princes, etnbsp;leur campement pour investir l’armée du maréchal denbsp;Turenne, avec la prise de quantité de prisonniers.nbsp;Paris, Jacob Chevalier, 1652, 8 pages.

Ecnte par un officier des princes et datée du camp de Limet, le 12 septembre.

-ocr page 66-

56 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[relation]

3161. nbsp;nbsp;nbsp;Relation du secours jetté dans Villeneuve d’Age-nois par M. le comte de Marchin (sic) , lieutenantnbsp;general des arinees du roi sous I’autorite de M. lenbsp;Prince, avec la prise de La Serre Balthazar, pres Bazas. Sur un imprimé a Bordeaux. Paris, Nicolasnbsp;Vivenay, 1652, 8 pages. Rare.

3162. nbsp;nbsp;nbsp;Relation du succes emporté sur les troupes denbsp;monsieur le Prince par M. de Bougy sous les ordresnbsp;de monsieur le comte d’Harcourt, avec la défaite denbsp;500 chevaux. Paris, par les imprimeurs et librairesnbsp;ordinaires du roi, 1652,7 pages. Officiel.

3163. nbsp;nbsp;nbsp;Relation du voyage du roi depuis son depart denbsp;Paris jusques a cejourd’huy 6® octobre 1651, arrivénbsp;a Aubigny. Paris, 1651, 7 pages.

Une autre edition, s. 1. n. d., 3 pages, ajoute au titre ces mots ; Oti les deputes de Bourges sont venus rendre leurs devoirs a Sa Ma-jesté.

Enfin, il y en a une troisième édition de Rouen, s. d., 4 pages.

3164. nbsp;nbsp;nbsp;Relation envoyée par un gentilhomme de Provence a un de ses amis de Paris, sur ce qui s’est passénbsp;en la ville d’Aix au sujet de quelques factieux, qui vou-loient y causer du désordre, et de Tarrêt du Parlementnbsp;donné contr’eux. Paris, 1651,6 pages. Rare.

Les factieux sont ici les partisans des princes.

3165. nbsp;nbsp;nbsp;Relation escrite de Poictiers, du xx janvier mdclii,nbsp;nontenant les avantages emportés sur l’armée de M. lenbsp;Prince par Farmée du roy. Paris, paries imprimeursnbsp;et libraires ordinaires du roy, 1652, 6 pages.

Combat de Saint-André. Affaire de la dame de Jonsac. Voir le Rédt véritable de tont cc qui s'est fait et passé a l’amvée du Cardinal Mazarin vers Sa Majesté, etc.

-ocr page 67-

[RELATION] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;57

3166. Relation et procès-verbal de ce qui s’est passé du depuis la mort de feue madame la Princesse en toutesnbsp;les cérémonies et pompes funèbres pour icelle. Paris,nbsp;Charles Chenault, 1651, 25 pages.

Très-curieuse et très-rare.

On ne lira pas sans intérêt Ie récit de la convocation du Parlement au service funèbre que Ie roi fit célébrer, dans 1’église des Cordeliers, pour Ie repos de 1’ame de la princesse :

« Le jeudy matin (21 janvier 1651) sur les buit heures, Ie maistre des cérémonies se trouva en la Sainte-Chapelle, d’oü il partit revestunbsp;d’une robe de deuil a grande queue trainante, portee par 1’un desnbsp;siens aussi en deuil, le chaperon avalé sur les épaules et un bonnetnbsp;quarré en teste , son espée au costé, botté et éperonné, tenant sonnbsp;baton de commandement a la main, niarcbans devant luy les héraultsnbsp;en titre de Valois, Anjou, Xaintonge et Artois, deux a deux, le roynbsp;d’armes seul, tous vestus de robe de deuil, le chaperon avalé,nbsp;leurs toques de velours raz sur la teste, et pardessus icelles leursnbsp;cottes d’armes, tenant en main leur caducée couvert de crêpe.nbsp;Après le maistre des cérémonies estoientles proclamateurs et huictnbsp;des siens tous vestus de deuil ; ensuite les vingt-sept jurés crieursnbsp;en robes noires, portant devant et derrière d’icelles des écussonsnbsp;des armes de la feue princesse , chacun leur clochette en main,nbsp;excepté le sieur Spens qui n’avoit pas aussi d’écussons, iceluy or-donné pour faire dans les compagnies les proclamations. En eetnbsp;ordre ledit sieur de Sainctot marcha droit au parquet des gens dunbsp;roy, auxquels leur ayant fait entendre le sujet pour lequel il venoitnbsp;de la part du roy en la compagnie, ils s’acheminèrent ensemble-ment vers la grand’chambre.

« Les sieurs Talon et Fouquet, avocat et procureur général, en-trèrent premièrement en icelle, oii ils trouvèrent le Pai'lement assemblé, auquel ils firent entendre que le sieur de Sainctot estoitnbsp;^ la porte, accompagné de héraults et d’une suite de personnes ,nbsp;laesme de vingt-sept crieurs en habits de deuil, lequel venoit leurnbsp;parler de la part du roy. Au mesme temps luy fut envoyé le sieurnbsp;Guyet, greffier, pour luy dire d’entrer ; lesdits héraults marchansnbsp;devant luy saluèrent a 1’entrée du barreau la compagnie et s’ar.»nbsp;restant en ce lieu, s’ouvrirent pour laisser passer ledit maistre desnbsp;ceremonies ; lequel entré dans le parquet du barreau, sahia de

-ocr page 68-

BIBLIOGRAPHIE

58

[relation]

trois révérences la compagnie, vint prendre place au barreau proche Ie sieur Doujat, conseiller en la grand’chambre, assis etnbsp;couvert, leur fit entendre l’affection que Ie roy avoit de faire bo-norerla mémoire de feue madame la princesse douairière de Condé,nbsp;de laquelle il avoit toujours fait une estime trés particulière, tantnbsp;pour Ie mérite de sa personne que pour les rares vertus qu’ellenbsp;possédoit; que Sa Majesté vouloit qu’il ne fut rien obmis de toutesnbsp;les choses accoustumées pour celles de sa qualité et du rang qu’ellenbsp;tenoit en France, et que les prières nécessaires pour Ie repos denbsp;son amelui fussent rendues; qu’acet effect elle avoit ordonnéluinbsp;estre fait un service et pompe funèbre en 1’église des Cordeliers denbsp;Paris j Ie 22“ du mois, laquelle sembleroit imparfaite si elle n’estoitnbsp;honorée de la principale compagnie de son royaume et de toutesnbsp;les autres qui faisoient présentement corps a Paris ; pour ce sujetnbsp;Sadite Majesté luy avoit commandé de leur en donnet avis et leurnbsp;faire entendre qu’ils eüssent é s’y trouver en eorps et avec Ie plusnbsp;d’honneur qu’ils pourroient rendre a cette action; de quoy ellenbsp;avoit bien voulu, outre 1’ordre qu’il leur venoit de faire scavoir denbsp;sa part, leur en escrire encore afin qu’ils fussent plus particulière-ment informés de ses intentions par cette lettre de cachet qu’il leurnbsp;rendoit, laquelle il mit ès mains du sieur Doujat. Et d’autant que Ienbsp;Parlement estoit assemblé, la lecture en fut faicte par Ie sieur Boi-leau , aussi greffier dudit Parlement, après laquelle achevée, monsieur Ie premier président répondit : que la compagnie ne man-queroit d’exécuter les ordres du roy, et d’en user ainsi qu’elle avoitnbsp;accoustumé en pareille occasion. Ensuite de quoy ledit sieur denbsp;Sainctot advertit Ie roy d’armes qu’il fit faire sa proclamation;nbsp;dont les vingt-sept crieurs estant comme en forme de peloton Ienbsp;long du mur de la grand’chambre du costé de la grande salie, ilsnbsp;sonnèrent par trois fois leurs clochettes d’un son lugubre et posé ;nbsp;et ledit Spens, s’estant advancé au milieu de ladite grand’chambrenbsp;derrière Ie barreau, dit a haute voix :

« Messieurs, priezDieu pour 1’ame de très-haute, très-puissante et très-excellente princesse Charlotte-Margueritte de Montmorency. Priez Dieupour 1’ame, etc.,

M Veufve du très-haut, très-puissant, très-iilustre et magnanime prince Henry de Bourbon, prince de Condé, premier prince dunbsp;sang, premier pair et grand maistre de France, due d’Anguyennbsp;{sic), d’Albret, de Chateauroux et de Montmorency gouverneur

-ocr page 69-

[KEUTioa] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZ\R1NADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;59

et lieutenant général pour Ie roy en ses pais et duchés de Bresse, Bourgogne et Berry ; laquelle est trespassée en la ville de Chas-tillon sur Oyse, Ie vendredy 22® du présent mois. Pour Fame de laquelle se feront les services et prières en 1’église des pères Cordeliers du grand convent; auquel lieu ce jourd’huy après midy se-ront dites vespres et vigiles des morts, pour y estre demain, dixnbsp;heures du matin , célébré un service solennel. Priez Dien qu’il ennbsp;aitl’ame. »

3167. nbsp;nbsp;nbsp;Relation (la) extraordinaire contenant Ie traiténbsp;de Mazarin avec Ie Parlement d’Angleterre, ensemblenbsp;les articles de composition pour Ie lieu de sa retraitenbsp;dans la ville de Londres. Paris, 1651,14 pages.

Même piece que V Entretien secret da cardinal Mazarin avec la république d’Angleterre, etc.

3168. nbsp;nbsp;nbsp;Relation extraordinaire contenant tout ce qui s’estnbsp;passé dans la ville de Bordeaux depuis l’entrée de Sanbsp;Majesté jusques a sa sortie, avec les particularités denbsp;ce qui s’y est passé jusques a présent. Bordeaux, Jeannbsp;Millanges, 1650, 8 pages.

Il y en a une edition de Paris jouxte la copie.

L’évêque de Dol, Cohon, prêcha sur la paix et sur les devoirs des sujets envers leurs souverains. II fut interrompu par les cris denbsp;vive Ie Roi !

3169. nbsp;nbsp;nbsp;Relation extraordinaire de ce qui s’est passé ennbsp;Provence en faveur de messieurs les princes, avec lanbsp;réunion de la maison royale. Paris, 1651, 15 pages.nbsp;Ce pamphlet e.st aussi curieux que rare.

II s’agit des fétes célébrées a Marseille pour la délivrance des princes, depuis Ie 27 février jusqu’au 6 mars, Ie vendredi 3 ex-cepté ; distributions aux hópitaux et aux pauvres, banquets publics, bals, mascarades, feux de joie, etc. Les princes palatins,nbsp;Robert et Maurice, qui étaient sur un vaisseau dans Ie port, des-cendirent a terre pour se meier aux bourgeois.

« Parmi les réjouissances de la jeunesse, il y en eut une troupe

-ocr page 70-

60 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[relation]

qui sur les onze heures du soir sortant du cabaret.... firent allumer un grand feu dans la place d’armes, et tout en dansant, chantant anbsp;l’entour, y jettèrent premièrement leurs chapeaux, ensuite leursnbsp;pourpoints, leurs hauls de chausse et Ie reste de leurs habits, etnbsp;ne se réservèrent que leurs chemises pour s’en retourner chez eux.nbsp;Il y en eut d’autres qui, pour enchérir, se plongèrent tout vêtusnbsp;dans la mer pour en sortir tout mouillés et avoir prétexte de changer d’habits et masques toute la nuit.

« C’étoit merveille de voir les femmes, vétues en amazones, tirer Ie mousquet et manier les armes aussi adroiternent que si c’eüssentnbsp;été des hommes. »

3170. Relation fidele de ce qui s’est passé de plus re-/\ marquable au Parlement depuis Ie 10 février 1649 jusques a la fin du mois, envoyée aux provinces.nbsp;Paris, par les imprimeurs et libraires ordinaires dunbsp;roi, 1649, 11 pages.

Suite de la piece intitulée : Relation dece qui i’estpassé a Paris depuis Venlèvement du roi, etc. Elle a été publiée aussi d’ordre dunbsp;Parlement.

II y en a une edition de Rouen chez David du Petitval et Jean Viret, 1649, 12 pages.

31 Relation générale contenant au vrai ce qui s’est passé entre les deux armées (de Turenne et du due denbsp;Lorraine), a Villeneuve-Saint-Georges, entre Ie quin-zièmeet Ie seizièmejuin 1652. Paris, Pierre de Mir-ville, 1652, 7 pages. Rare.

Imprimée Ie 16. La retraite du due de Lorraine n’y est annon-cée qüe comme un bruit.

3172. Relation générale de tout ce qui s’est fait et passé dans la ville d’Orléans depuis l’arrivée de Mademoiselle, avec Ie récit de tout ce qui s’est passé dans lanbsp;ville de Paris depuis sa sortie. Paris, Jean Pétrinal,nbsp;1652, 8 pages,

Nouvelles du theatre de la guerre , du 5 au 10 avril. Très-peu de choses sur Orleans.

-ocr page 71-

[relation] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;61

SITS. Relation générale des mois de juin te juillet 1652, contenant ce qui s’est passé pour Ie soulage-ment des pauvres des faubourgs de Paris; l’établisse-ment commencé a Palaiseau, Estampes et ès environs ;nbsp;en semble la suite de ce qui s’est fait en Picardie etnbsp;Champagne. (S. L, 1652), 4 pages.

11 y en a une edition de 8 pages, avec Ie mcme titre exacte-ment, moins Ie mot générale.

Voir Ie Mandement de 1’archevêque de Paris pour Ie secours des pauvres.

3174. Relation générale et véritable de tout ce quinbsp;c’est {sic) fait au proces du roi de la Grand’ Bretagne,nbsp;son arrêt et la manière de son exécution, avec la harangue faite par Sadite Majesté sur l’écliafaud, traduitnbsp;d’anglois en francois par J. Ango, interprète de laditenbsp;langue, sur l’imprimé a Londres par Francois Coles.nbsp;(S. 1., 1649), 16 pages.

Elle a été publiée égaleraent sous Ie titre de Rédt véritable, etc.

3175. Relation nouvelle de ce qui s’est passé a la cournbsp;tant au sujet de l’assemblée du Parlement de Paris, Ienbsp;25® jour de juin 1652, en présence de Son Altessenbsp;Royale et de messieurs les princes, que sur l’éinotionnbsp;populaire arrivée Ie même jour ès environs du palais.nbsp;Paris, A. Chouqueux, 1652, 7 pages.

3176. nbsp;nbsp;nbsp;Relation nouvelle de la défaite des trouppes dunbsp;comte d’Harcourt par Tarmée de SonA. R.,comman-dée par M. Ie prince de Conty, pres Bordeaux, oii il estnbsp;demeuré plus de six cens chevaux des ennemis sur lanbsp;plaee et deux cens pris prisonniers avec tous leurs bagages. Paris, Louis Hardouin, 1652, 8 pages.

3177. nbsp;nbsp;nbsp;Relation sommairc et véritable de tout ce qui s’est

-ocr page 72-

62 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[aELATiON]

passé au Parlement dans les deux dernières assemblees tenues les vendredi et samedi 12 et 13 d’avril, en presence et avec les suffrages de messeigneurs les duenbsp;d’Orléans et prinee de Condé. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 16 pages. Rare.

78. Relation veritable nontenant ce qui s’est passé au palais d’Orléans touchant Ie discours fait par M. denbsp;Penis, trésorier de France, Ie vendredi 10 mai 1652,nbsp;au nom des bourgeois de la ville de Paris, qui étoient cenbsp;jour la assembles audit palais au nombre de plus denbsp;dix mille , avec l’adjonction des habitants de laditenbsp;ville aux intentions et armes de Son Altesse Royalenbsp;pour donner la chasse au cardinal Mazarin. Paris,nbsp;Alexandre Lesselin, 1652, 8 pages. Rare.

I

Le discours du sieur de Penis peut bien passer pour une de-mande d’explications sur les négociations des princes; et le due d’Orléans l’a compris ainsi; car il se justifie dans sa réponse. IInbsp;dit que les princes font la guerre et qu’ils n’auront jamais de paixnbsp;avec le Mazarin.

Et la relation a été publiée par permission expresse du prinee. Voir \diHarangue deM. de Penis... faite aSon Altesse nyale , etc.

3179. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable nontenant l’état du siege de lanbsp;ville d’Etampes et ce qui s’est passé aux attaques desnbsp;6 e 7 juin entre les troupes de Son Altesse Royale, com-maudées par les comtes de Tavannes, baron de Clin-champ et de Vallon, et celles du maréchal de Turenne,nbsp;avec la réponse de Son Altesse Royale a messieurs lesnbsp;deputes du Parlement sur le sujet de l’arrivée desnbsp;troupes du due de Lorraine. Paris, Ja»iques Le Gen-til, 1652, 8 pages. Rare.

11 Les volontaires aux écharpes vertes qui sont les braves et la plus ferme défense du parti Mazarin. •gt;

3180. nbsp;nbsp;nbsp;Relation véritable nontenant la chasse donnée au

-ocr page 73-

DES MAZARINADES.

63

[relation]

comte d’Harcourt devant Bordeaux, avec la défaite de son arrière-garde et l’arrivée du courrier du due denbsp;Lorraine. Paris, Jean Brunet, \ 652, 8 pages.

Elle se continue par celle qui suit ;

3181. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable contenant la défaite de l’arrière-garde de Tarmée du comte d’Harcourt par les troupesnbsp;de monseigneur Ie Prince, commandées par Ie sieurnbsp;Marsin, avec la prise de la ville de Miradoux, oü il anbsp;étéfait douze cents prisonniers de guerre. Paris, Jeannbsp;Brunet, 1652, 6 pages.

Version frondeuse et menteuse. On sait que Miradoux. ne fut pas pris.

3182. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable contenant la défaite des forcesnbsp;que Ie marécbal de La Meilleraye envoyoit contre Angers, par monseigneur Ie due de Rohan. Angers, Jeannbsp;Martin, (1652), 8 pages.

II y en a une édition de Paris nbsp;nbsp;nbsp;la copie.

On sait qu’il s’agit d’un combat fluvial.

3183. nbsp;nbsp;nbsp;Relation véritable contenant Ia liste des noms denbsp;ceux qui étoient en l’assemblée faite Ie mardi 24 sep-tembre 1652 au Palais-Royal, avec l’exhortation quenbsp;Mademoiselle, 611e de Son Altesse Royale, 6t a cettenbsp;assemblée séditieuse, et l’ordre que Son Altesse Royalenbsp;mit pour faire arrêter la sédition. Paris, Laurentnbsp;Laureau, 1652, 8 pages.

La liste ne conüent que 31 noms.

On en a publié une suite sous Ie titre de Deuxième liste contenant les noms, etc.

3184. nbsp;nbsp;nbsp;Relation (la) véritable contenant la prise de lanbsp;ville et chateau par force {sic^ de Montargis par 1 armeenbsp;de Son Altesse Royale. Paris, Jean Brunet, 1652,nbsp;8 pages. Rare.

-ocr page 74-

64 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[relation]

3185. nbsp;nbsp;nbsp;Relation (la) veritable nontenant la prise parnbsp;force de Pont en Saintonge par 1’armee de monseigneur Ie prince de Condé, commandée par monseigneur Ie prince de Tarente, fds ainé de monseigneurnbsp;de La Trémouille , due et pair de France, avec au-tres avantages emportés sur Ie comte d’Harcourt,nbsp;apportés (jm) a Son Altesse Royale. (S, 1., 1652),nbsp;6 pages.

G’est, je ci'ois, la seiile pièce oiï j’aie pu lire 1’éloge du prince de Tarente. Elle n’est d’ailleurs pas commune.

3186. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable contenant la sortie par forcenbsp;du due d’Épernon hors la ville de Dijon, avec Ie siègenbsp;du chateau de ladite ville par les habitants d’icelle.nbsp;Paris, J. Brunet, 1652, 7 pages. Rare.

Les vicomte majeur et échevins de Dijon ont dénoncé ce pamphlet aux prévót des marchands et échevins de Paris; mais je ne vois pas qu’il ait été donné suite a leur plainte. {Lettre de messieursnbsp;les vicomte majeur et échcvitis de la ville de Dijon, etc.)

3187. nbsp;nbsp;nbsp;Relation (la) veritable contenant Ie grand combatnbsp;donné entre l’armée de Son Altesse Royale, commandée par M. Ie Prince et M. Ie due de Nemours, contrenbsp;les troupes du cardinal Mazarin par Ie maréchalnbsp;d’Hocquincourt. Paris, Jean Brunet, 1652, 7 pages.

C’est ici la première nouvelle du combat de Bleneau; mais les frondeurs ne s’en tinrent pas la. Ils publièrent successivement Ienbsp;Second cmirrier de la bataille, etc., et Ie Dernier courrier envoyé anbsp;Son Altesse Royale par Ie prince.de Condé, etc.

3188. nbsp;nbsp;nbsp;Relation véritable contenant Ie grand combatnbsp;donné entre les troupes de Son Altesse Royale et cellenbsp;du C. M. a l’attaque d’Étampes. Paris, Jean Brunet,nbsp;1652, 8 pages.

II s’agit du coup de main tenté par Turenne après Ie passage de Mademoiselle. L’auteur en'fait une victoire des princes.

-ocr page 75-

[RELATION] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;65

3189. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable contenant les articles accordesnbsp;a madame la Princesse et a monsieur le due d’Anguien,nbsp;sous le bon vouloir et plaisir du roi, en consequencenbsp;rle la paix de Bordeaux, publiee le 17 octobre 1650,nbsp;en presence des sieurs de Saint-Aout, cornte de Cha-teaumeillan et d’Alvimare, sous-gouverneur de monseigneur le due d’Anjou, envoyes par Leurs Majestes,nbsp;et le sieur Laisne {JLenei)i conseiller ordinaire du roinbsp;en ses conseils d’Etat et privé, envoyé par madame lanbsp;Princesse en execution desdits articles, avec amnistienbsp;aux sieurs deCbambois (sic^t comte de Bussy Rabutin,nbsp;Montatere, Delignon, Degamille et autres, fait anbsp;Montroud le 23 octobre 1650- Paris, Guill. Sassier,nbsp;(s. d.), 7 pages.

Il n’y a que le traité particulier pour la pacification du Berri et

l’évacuation de Montroud.

3190. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable contenant tout ce qui s’est faitnbsp;et passé a Bordeaux, ensemble la défaite des troupesnbsp;mazarines par l’armée de monseigneur le Prince, avecnbsp;la prise de Soubise par M. le prince de Tarente. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 6 pages.

3191. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable contenant tout ce qui s’est faitnbsp;et passé a Mantes a l’arrivée des troupes conduites parnbsp;M. leduc de Nemours, avec la marche deladite armee.nbsp;Paris, Jacob Chevalier, 1652, 8 pages. Rare.

3192. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable contenant tout ce qui s’est faitnbsp;et passé au conseil du roi sur les remontranees de messieurs le maréchal de Lhopital, Le Eèvre, cidevantnbsp;prévót des marchands, etles députés, avec la reformation des articles de la cour pour la paix donnés auxnbsp;deputés, et la réponse de Son Altesse Royale a mes-

-ocr page 76-

66 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[relationJ

sieurs les échevins au palais d’Orléans. Paris, Jean Brunet, 1652, 8 pages.

Il n’est pas Ie moins du monde question de la réfoi-mation.

Le maréchal de L’Hópital est relégué dans une de ses maisons auprès de Saint-Germain. Dans VAvis sincère du maréchal, etc., ilnbsp;est arrêté. E sempre bene.

3193. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable contenant toutce qui s’est faitnbsp;et passé en l’assemblée du Parlement du 8 juillet, tantnbsp;pour l’union générale que pour le soulagement de lanbsp;ville de Pans, avec l’arrivée des troupes de Farchiducnbsp;Léopold sous la conduite du due de Wittemberg.nbsp;Paris, Jean Brunet, 1652, 8 pages. Pea commune.

C’est ici une apologie de 1’incendie de 1’Hótel de Ville, qui est attribué aux bourgeois!

3194. nbsp;nbsp;nbsp;Relation véritable contenant tout ce qui s est faitnbsp;et passé en l’assemblée du Parlement, le samedi 13 juillet, sur la réponse du roi a messieurs lesdéputés. Paris, Jean Brunet, 1652, 7 pages.

3195. nbsp;nbsp;nbsp;Relation véritable contenant tout ce qui s’estnbsp;passé au Parlement dans les dernières assemblées, etnbsp;de l’arrivée de Leurs Majestés devant la ville d’Orléansnbsp;et Ic refus de l’entrée du cardinal Mazartn. Paris,nbsp;Jacob Chevalier, 1652, 8 pages.

On y trouve encore des nouvelles de Bordeaux, de Saintes, etc.

/196. Relation véritable contenant tout ce qui s’est passé en Parlement, le samedi 19 octobre 1652, ennbsp;présence de Son A. Royale, sur le retour de Sa Majesténbsp;en sa bonne ville de Paris. Paris, Jean Brunet, 1652,nbsp;8 pages.

3197. Relation véritable de ce qui s’est fait et passé a

-ocr page 77-

[relation] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZAIUNADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;67

Bordeaux touchant la paix qu’il a plu au roi d’y en-voyer. (S, L, 1652), 8 pages.

3198. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable de ce qui s’est fait et passé anbsp;Gravelines. Paris, 1652, 8 pages. Rare.

3199. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable de ce qui s’est fait et passé anbsp;I’attaque de la ville de La Réole en Guyenne, et lesnbsp;généreuses sorties des habitants sur les troupes mazarines. Bordeaux, Guillaume de La Court, 1652,nbsp;8 pages.

Le jour de 1’Ascension.

II y a de cette relation une edition de Paris jouxte la copie; et

cependant elle est rare encore.

3200. nbsp;nbsp;nbsp;Relation véritable de ce qui s’est fait et passé a lanbsp;prise et reduction du chateau Trompette, avec les articles qui ont été accordés au sieur de Haumont, lenbsp;18 octobre 1649. Pans, Nicolas de La Vigne, 1649,nbsp;7 pages.

3201 Relation véritable de ce qui s’est fait et passé dans I’audience donnée a Saint-Denys, le onzièmenbsp;juillet 1652, a messieurs les députés du Parlement,nbsp;avec les propres termes de la réponse a eux faite de lanbsp;part du roi par monsieur le garde des sceaux. Paris,nbsp;J. Chevalier, 1652, 8 pages.

3202. Relation véritable de ce qui s’est fait et passé dans la ville d’Aix en Provence depuis l’enlèvement du roinbsp;Louis XIV, fait a Paris le sixième janvier 1649, et ennbsp;1’affaire du Parlement oii le comtc d’Alais, madame sanbsp;femme el mademoiselle sa fille, le due de Richelieu,nbsp;monsieur de Scève, intendant, et plus de cent cin-quaute gentilshommes ont été arrêtés prisonniers,nbsp;apportée par le S'' T., envoyé par messieurs du Par-

-ocr page 78-

68 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[relation]

lement de Provence. Paris, Jean Renault, 1649, 8 pages.

(c Une fille de seize ans veilloit a la porte du president d’Oppède, une épée nue dans chaque main. gt;¦

Ce pamphlet est cite dans une note du VI' vol. des Historiettes de Tallemant des Réaux, page 408.

B203. Relation veritable de ce qui s’est fait et passé de-X vant Saint-Denys par Tarmee des bons Francois, le jour de saint Mathias, comme aussi devant Brie, ensemble ce qui s’est passé dans Paris de plus memorable, par le sieur Rozard. Paris, veuve Jean Remy,nbsp;1649, 8 pages.

3204. nbsp;nbsp;nbsp;Relation véritable de ce qui s’est fait et passé ennbsp;la dernière assemblee du Parlement, en présence denbsp;M. le due d’Orléans et de M. le Prince, sur la réponsenbsp;du roi faite a M“'® les députés, l’arrêt intervenu surnbsp;icelle et ce qui s’est passé au Parlement de Normandie et en la ville de Rouen. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 11 pages.

L’asseinblée est du 13 juillet.

Il n’y a rien du Parlement de Normandie, et seulement quelques contes de Rouen.

Cette relation n’est pas commune.

3205. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable de ce qui s’est fait et passé ennbsp;) Parlement, le lundi 14 octobre 1652, en présence de

y Son Altesse Royale et de plusieurs dues et pairs de France, avec la declaration de Son Altesse Royale etnbsp;de M. le due de Beaufort pour l’éloignement sans retour des gens de guerre. Paris, Jjaurent Toussaint,nbsp;1652, T pages.

3206. nbsp;nbsp;nbsp;Relation véritable de ce qui s’est passé a Bour-deaux a la prise de trois personnes qui ressembloient

-ocr page 79-

[relation]


DES MAZARINADES.


69


au cardinal Mazarin, au due d’Épernon, et a la niece Mancini, destinee pour femme au fils dudit due, etnbsp;comme elles ont été brülées {en effigie'). Paris , Francois Preuveray, 1651,8 pages.

3207. Relation veritable decequi s’est passé a Bordeauxnbsp;et aux environs, avec la prise d’un espion italiennbsp;envoye par le cardinal Mazarin. (S. 1., 1650),nbsp;7 pages.

Signé Vassioni.

3208. Relation veritable de ce qui s’est passé a Bourg anbsp;l’arrivée de messieurs les députés du Parlement denbsp;Paris prés du roi et de la reine régente, avec la cessation d’armes accordée par Leurs Majestés tant en lanbsp;ville qu’aux faubourgs, avec les otages donnés de partnbsp;et d’autre et l’entrée de messieurs les députés dans lanbsp;ville de Bordeaux, le 16 septembre 1650. Paris, Jamp;cohnbsp;Chevalier, 1650, 7 pages.

3209. Relation véritable de ce qui s’est passé a Com-piègne depuis le premier de ce mois jusquesa présent:nbsp;I. l’expédition des députés du Languedoc ; II. les or-dres donnés a M. le due de Mereoeure {sic) pour tenirnbsp;les États de ladite province; III. et les ordres ennbsp;voyés au maréchal de Turenne par Sa Majesté. Paris,nbsp;1652, 16 pages.

A deux pages de nouvelles royalistes , on a ajouté une longue déclamation qui n’est ni dans le mêrae esprit ni de la même date.

3210. Relation véritable de ce qui s’est passé a la levéenbsp;du siége de Brouage, que le due de Vendosme y avoitnbsp;envoyée a monseigneur le prince de Conty par lenbsp;comte du Dognon, ensemble la prise d’un vaisseau etnbsp;de trois galiottes par le sieur de Saint-Germain Beau-

-ocr page 80-

70

BIBLIOGRAPHIE

[ftELATION]

pré, et d’un autre coulé a fonds. Paris, Samuel de Larru, 1652, 8 pages. Très-rare.

J’y lis que Ie marquis de La Force devait remplacer Ie com te d’Harcourt dans Ie commandement de 1’armée royale avec un brevet de maréchal de France.

3211 ¦ Relation veritable de ce qui s’est passé a la levée du siége de Cognac par l’armée du roi, commandéenbsp;par M. Ie comte d’Harcourt, a la vue du prince denbsp;Condé- PartA-, par les impriineurs et libraires ordi-naires du roi, 1651,14 pages. Officiel.

II faut remarquer qu’il y a un contre-sens dans Ie titre. L’ar-mée du roi n’a pas levé, mais fait lever Ie siége de Cognac.

3212. nbsp;nbsp;nbsp;Relation véritable de ce qui s’est passé a la levéenbsp;du siége d’Etainpes, qui fut vendredi dernier, sep-tième du courant (^juin) a une heure après midi, avecnbsp;la défaite des troupes du maréchal de Turenne parnbsp;l’armée de messieurs les princes, commandée par Ienbsp;comte deTavannes. Paris, Henry Ruffin, 1652, 8 pag.

3213. nbsp;nbsp;nbsp;Relation véritable de ce qui s’est passé a la prisenbsp;de la tour de Saint-Nicolas a La Rochelle par l’arméenbsp;du roi, commandée par M. Ie comte d’Harcourt. Paris , par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi,nbsp;1651, 8 pages. Officiel.

Le père Griffet, qui, dans une note des Mémoires du prince de Tarente, page 227, a pris la peine de rapprocher de Fopinion dunbsp;prince celle de Montglat sur le fait principal de cette prise, n’anbsp;certainement pas connu la presente relation.

II n’est pas inutile de faire remarquer que tons ces bulletins of-ficiels sont remplis de noms propres, et qu’ils peuvent être par cela seul fort intéressants a consulter.

3214. nbsp;nbsp;nbsp;Relation véritable de ce qui s’est passé a la prisenbsp;de Ia ville de Harlleur prés le Havre par I’armce de

-ocr page 81-

DES MAZARINADES.

71

[relation]

monseigneur Ie due de Longueville, ensemble la liste de tous les officiers de son armee. Paris, Nicolas denbsp;La Vigne, 1649, 8 pages.

Piece curieuse par les noms.

3215. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable de ce qui s’est passé a la prisenbsp;du Pont de Cé par les troupes de monsieur Ie Prince,nbsp;commandées par M. Ie due de Rohan, Ie 15 du moisnbsp;présent (janigt;ier 1652). (S- 1- n. d.), 8 pages.

3216. nbsp;nbsp;nbsp;Relation véritable dece qui s’est passé a la prisenbsp;du village de la Pointe, situé a la chute de la rivière dunbsp;(de la) Maine dans la Loire, envoyée a messieurs lesnbsp;prévót des marchands et échevins de sa {sic) bonne villenbsp;de Paris. Paris, Pierre Rocollet, 1652, 8 pages. Rare.

Elle tient a l’histoire du siége d’Angers.

3217. nbsp;nbsp;nbsp;Relation véritable de ce qui s est passé a Pontoisenbsp;en la disgrace du maréchal de Turenne, dans laquellenbsp;Ie maréchal d’Aumont a été subrogé en sa place denbsp;général d’armée. Paris, Louis Hardouin, 1652,nbsp;8 pages.

C’est Ie bruit que Ie parti des princes fit courir après Ie combat du faubourg Saint-Antoine.

3218. nbsp;nbsp;nbsp;Relation véritable de ce qui s’est passé a Pontoisenbsp;en la reception des six corps de marchands, ensemblenbsp;leurs harangues et ce qui leur a été répondu par Ienbsp;roi et la reine. Paris, Antoine Chrétien, 1652,nbsp;15 pages.

Intéressante et rare.

Les orateurs étaient Patin, ancien et grand garde de la draperie ; Le Brun, l’un des gardes des marchands merciei-s; Perri-chon, garde des marchands merciers et l’un des maitres de 1’Hó-tel-Dieu.

-ocr page 82-

72 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[aELATioN]

'J 3219. Relation veritable de ce qui s’est passé a Saint-^ Germain en la deputation de la cour des Aydes pour Ie retour de Leurs Majestés a Paris, avec la haranguenbsp;et la réplique de M. Amelot, premier président, sur cenbsp;sujet. (S. 1., 1649),7 pages.

La Sommaire relation avait paru avant la Relation veritable; mais toutes les deux sont incomplètes, au moins si j’en crois une notenbsp;écrite en marge de la première ( exemplaire de la bibliothèque denbsp;Sainte-Gene vieve).

Voici deux traits a ajouter : dans sa réplique au chancelier, Ie premier président avait dit que Ie Parlement était disposé a donner,nbsp;de son obéissance, les marques que 1’on exigerait, dans les formesnbsp;prescrites par les ordonnances. Le chancelier répéta ces derniersnbsp;mots avec mépris. Oui, monsieur, reprit aussitót le premier président, suivant les formes prescrites par les ordonnances; car vousnbsp;avez assez vieilli dans le Parlement pour ne pas ignorer que les compagnies souveraines n’ont point d’obéissance aveugle, et qu’ellesnbsp;sont obligées seulement d’exécuter les ordonnances vérifiées parnbsp;liberté de suffrage, et non d’ordre absolu.

Monsieur le Prince voyant que le chancelier se taisait, s’écria tout en colère que la maison de Bourbon n’avait pas besoin dunbsp;Parlement. Le premier président se retira sans rien dire, par respect pour le prince et pour la reine.

On peut croire que la Relation véritahle ne fut publiée que pour démentir en quelque sorte la Sommaire relation. Elle est en effetnbsp;beaucoup plus adoucie. Au moins celle-ci porte que le prince denbsp;Condé fit entendre quelques paroles de colère, et que les compagnies ont le droit de délibérer sur les ordonnances et de faire desnbsp;remontrances.

3220. Relation véritable de ce qui s’est passé au com-j bat qui se rendit, mardi au matin, 16 février, entre V Lonjuineau et Huitsous, a l’escorte du convoi. Paris,nbsp;' Claude Morlot, 1649, 8 pages.

J’ai vu sur un exemplaire de la bibliothèque de Sainte-Gene-viève, d’une écrilure du temps, a ce que je crois ; Par le sieur Me-serdi, Vun des cavaliers du Parlement.

-ocr page 83-

[REtATioN] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;73

3221. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable de ce qui s’est passé au meurtrenbsp;d’un jeune gar^on, fils d’un marchand épinglier de lanbsp;rue Saint-Denys, nommé Bourgeois. Paris, Simon Lenbsp;Porteur, 1652, 8 pages.

Voir le Rédt naïf et véritable, etc.

3222. nbsp;nbsp;nbsp;Relation véritable de ce qui s’est passé au Mont-de-Marsan contre les troupes du marquis de Poyanne.nbsp;Jouxte la copie imprimée a Bordeaux. (S. 1.), 1652,nbsp;7 pages. Rare.

Même pièce que le Rédt véritable, etc.

3223. nbsp;nbsp;nbsp;Relation véritable de ce qui s’est passé au Parlement en présence de Son Altesse Royale et de messieurs les princes, sur Ia détention des députés en lanbsp;ville de Saint-Denys, ensemble la lettre de cachet dunbsp;roy envoyée aux députés. Paris, A. Chouqueux,nbsp;1652, 7 pages.

3224. nbsp;nbsp;nbsp;Relation véritable de ce qui s’est passé dans l’at-taque de la Bastide, faite par le due d’Espernon lenbsp;29 décembre dernier. Bordeaux, J. Mongiron Mil-langes, 1650, 8 pages. Très-rare.

3225. nbsp;nbsp;nbsp;Relation véritable de ce qui s’est passé dans lenbsp;combat de messieurs les dues de Beaufort et de Nemours , avec le sujet de leur querelle. Paris, Juliennbsp;Mallard, 1652, 15 pages.

Rédt de bonne foi, curieux et rare. L’auteur dit qu’on n’a rien SU positivement du combat, « chacun te racontant a 1’avantage denbsp;son maitre. »

3226. nbsp;nbsp;nbsp;Relation véritable de ce qui s’est passé depuis la

-ocr page 84-

BIBLIOGRAPHIE

74

[relation]

sortie de nos chaloupes , commandees par le marquis de Lusignan. Bourdeaux, 1649, 12 pages.

On a déja rencontré cette pièce sous le titre de : Relation de Bordeaux, etc.

II y en a une autre qui fait suite a celle-ci. C’est la Véritahle relation de la seconde sortie de nos chaloupes, etc.

3227. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable de ce qui s’est passé en la dé-faite des troupes de Provence par le regiment de cavalerie de Saint-Andre Monbrun [sic), commandenbsp;par le sieur de Villefrancbe, marechal de camp. (S. 1.,nbsp;1649), 8 pages.

Ce recit est d’un partisan du comte d’Alais.

Au contraire, la Relation véritahle de tout ce qui s’est fait et passé en la hataille du Val, etc., est d’un parlementaire.

3228. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable de ce qui s’est passé en la villenbsp;d’Aix au sujet du voyage de M. d’Ayguebonne , commandant pour le roi dans la province, fait en laditenbsp;ville le mercredi 8 novembre 1651. (S. 1. n. d.),nbsp;8 pages.

3229. nbsp;nbsp;nbsp;Relation véritable de ce qui s’est passé entre I’ar-mée de messieurs les princes et les troupes mazarines , commandees par le maréchal d’Hauquincourtnbsp;(j/c), apportée a Son Altesse Royale par M. le comtenbsp;de Gaucourt. Paris, Nicolas Vivenay, 1652,16 pages.nbsp;Rare.

Fort détaillée, assez véridique et par la méme très-curieuse.

3230. nbsp;nbsp;nbsp;Relation véritable de ce qui s’est passé ès environs de la ville de Rheims, depuisle 20 mai 1651, etnbsp;I’etat deplorable du pays, tirée de diverses lettresnbsp;écrites de ladite ville de Rheims. (|S. 1.^ 1651),nbsp;16 pages. Rare.

Détails horribles, qui s’ajoutent ala Champagne désolêe par Var-

-ocr page 85-

[relation] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;75

mée d’Erlac. II semble que 1’auteur des lettres soit un magistral municipal, car il fait arrêter des officiers dans la ville et leur donnenbsp;des gardes.

La dernière date est du 17 juin-

A la page 13, commence un « Extrait de quelques informations des violences et desordres commis par les troupes du general Rosenbsp;dans le pays de Thierache, diocese de Laon, oii elles ont été pendant 1’hyver dernier, et ont entièrement ruiné et désolé ledit pays.»nbsp;Du 30 avril 16S1.

3231. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable de ce qui se passa au poste denbsp;Bacalan, le 29 décembre dernier. Bourdeaux^ J. Mon-giron Millanges, 1650, 8 pages. Très-rare.

3232. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable de ce qui se passa, le mardinbsp;2® dejuillet, au combat donné au faubourg St.-An-toine entre les troupes du cai’dinal Mazarin, comman-dées par les niatechaux de Turenne et de La Ferté,nbsp;et celles de monsieur le due d Orleans et de monsieurnbsp;le Prince. Paris, Nicolas Vivenay, (1625), 31 pages.

C’est la relation officielle du prince de Condé. Elle se termine par un état des morts et des blesses.

Elle a étè écrite par Marigny, qui s’en exprime de la manière sui-vante dans une lettre adressée a Lenet, le 7 juillet 1632 : « Je ne vous écrivis jeudi dernier qu’un fort petit billet; car Son Altessenbsp;in’ayant commandé de travailler incessainment a la relation de sonnbsp;combat, il fallut obéir; et vous ne le trouverez pas mauvais, s’ilnbsp;vous plait, puisque ne n’a pas été pour vous offenser que M. lenbsp;Prince me fit ce commandement, et que je 1’exécutai tout aussitót.nbsp;Vous verrez par le l écit véritaljle de ce qui se passa, que Blars ounbsp;Condé n’est qu’une mème chose. Sa conduite et sa valeur ont tel-Jement étonné la cour, qu’elle ne peut sortir encore de l’admira-tion dans laquelle elle est; et je n’ai rien a ajouter a la relation quenbsp;ce que Boyer, des gardes, qui est prisonnier, m’a dit : que sitótnbsp;qu’on voyoit venir le prince, les soldats effrayés ne vouloient plusnbsp;corobattre. » (^Manuscrits de la Bibliothèque nationale.)

Parmi les morts illustres de cette journée, il faut compter le marquis de Saint-Mégrin , capitaine-lieutenant des chevau-légers du

-ocr page 86-

BIBLIOGRAPHIE

76

[relation]

roi, qui fut tué, dit-on, par le prince de Condé. Le 6 juillet, le roi écrivit a 1’abbé de Saint-Denys une lettre par laquelle il ordon-nait que le corps du marquis de Saint-Megrin fiit recu en I’églisenbsp;de 1’Abbaye, et qu’il y fut inhume « avec toute la pompe et cérémonie qui se pourroit, en considération des grands et recomman-dables services que ledit marquis lui avoit rendus, et des preuvesnbsp;continuelles qu’il avoit données d’une valeur extraordinaire dansnbsp;toutes les occasions ou il s’étoit trouvé, et pour témoigner du sensible regret qui lui restoit d’une telle perte. » [Re^stres de l’Hótelnbsp;de Ville de Paris pendant la Fronde, IIP vol., p. -421.)

Il parait que I’enterrement eut lieu le même jour. Le corps fut déposé H vis-a-vis de la porte du Trézor, du même cóté oü a éténbsp;enterré M. de Chatillon, 1’année du blocus de Paris. gt;gt; (Idem.)

Le lendemain, qui était un dimanche, il y eut dans la méme église un service fort solennel pour le repos de 1’ame du défunt.

3233. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable de l’assassinat fait a messieursnbsp;de Coudray et Bitault, conseillers de la cour de Parlement de Paris , par les troupes de Mazarin. Paris,nbsp;Jacob Chevalier, 1652, 7 pages.

3234. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable de l’entreprise faite par lenbsp;prince d(? Lingne (sic) et le due de Yittemberg sur lanbsp;ville de Noyon, avec la défaite des troupes espagnolesnbsp;devant ladite ville , et le récit de tout ce qui s’y est faitnbsp;et passé. Paris, Jean Lerat, 1652 , 8 pages.

Très-rare et très-curieuse.

L’affaire eut lieu le 16 juillet.

3235. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable de r^tablissementd’un prétendunbsp;Parlement de Pontoise pour être sedentaire a Mantes,nbsp;ensemble la liste des presidents, conseillers et autresnbsp;officiers de ce prétendu Parlement. Paris, Samuel denbsp;Larru, 1652, 8 pages.

Utile et rare. Dates.

3236. nbsp;nbsp;nbsp;Relation véritable de l’état présent du siège de la

-ocr page 87-

[relation] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;77

ville de Bourdeaux, écrite de l armée , Ie IS® du mois courant, septembre 1650, et recue a Paris par Ie dernier courrier, arrivé Ie sainedi au soir 17 dudit mois.nbsp;Paris, Jacques Berlay, 1650,8 pages.

Relation royaliste , et pour cela seul pen commune.

3237. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable de l’horrible assassinat coinmisnbsp;par les fripiers de la nation judaïque en la persoimenbsp;d’un bourgeois de cette ville de Paris, Ie 26 aoüt 1652.nbsp;Paris, 1652, 7 pages.

Voir Ie Rédt naïf et véritable du cruel assassinat, etc.

3238. nbsp;nbsp;nbsp;Relation véritable de la defaite de cinq cents che-vaux de l’armée de monsieur Ie Prince, lui présent,nbsp;et de la prise de Tonné (sic) Chareiite, par M. Ienbsp;comte d’Harcourt. Paris, par les imprimeurs et li-braires ordinaires du roi, 1651, 7 pages. Officiel.

3239. nbsp;nbsp;nbsp;Relation véritable de la défaite de l’armée du ma-réchal de Turenne, avec la prise de leur canon et bagage par Tarmée de Sou Altesse Royale , commandéenbsp;par monsieur Ie comte de Tavannes. Paris, Gilles denbsp;Halline , 1652 , 8 pages.

Un des mensonges les plus impudents de la Fronde!

3240. nbsp;nbsp;nbsp;Relation véritable de la deffaite (sic() de l arméenbsp;navale mazarine , prés Brouage, par Ie comte Dunbsp;Dognon, ensemble la liste des morts et prisonniers,nbsp;avec la prise du butin et de dix vaisseaux et six ga-liottes coulés a fonds. Paris, Louis Hardouin, 1652,nbsp;8 pages. Très-rare.

3241. nbsp;nbsp;nbsp;Relation véritable de la mort barbare et cruelledu

-ocr page 88-

BIBLIOGRAPHIE

78

[relation]

roi d’Angleterre , arrivée a Londres le 8 fevrier 1649. Paris, Robert Feuge, 1649,8 pages.

Elle se termine par une apostrophe aux rois, que 1’auteur conjure de venger la mort de Charles.

« Et toi, Océan, qui couronnes cette ile malheureuse, que ne vomis-tu tes eaux pour la submerger! »

II y en a une autre edition chez Francois Preuveray.

3242. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable de la reduction de la ville denbsp;Caudecoste, et la capitulation faite avec monseigneurnbsp;le prince de Conty. Jouxte la copie imprimée a Bordeaux. Paris, Simon de La Fosse, 1652,8 pages.

La capitulation est du 2 février.

3243. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable de la sedition, faite a Bordeaux,nbsp;des principaux bourgeois de cette ville par I’assembleenbsp;de I’Ormiere, avec la trahlson decouverte d’un desnbsp;jurats qui devoit faire emparer le comte d’Harcourtnbsp;de la place de Saline. Paris, jouxte la copie impriméenbsp;d Bordeaux, 1652,7 pages.

Sedition des 14 et 22 mai.

11 n’y a point eu de copie imprimée ii Bordeaux; car 1’auteur dit en commencant : « Gomme nous avons vu dans la Gazette quenbsp;le Parlement, etc. gt;gt;

En général, il ne faut pas croire légèrement aux copies de Bordeaux.

3244. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable de la trahison trainee dans lanbsp;ville de Ligourne [sic) centre monsieur le prince denbsp;Coude par les adherents du cardinal Mazarin; comment decouverte et les traitres surpris. Paris, 1652,nbsp;6 pages. Rare.

3245. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable de la victoire obtenue sur lesnbsp;Mazarins par les bourgeois de Paris sous la conduitenbsp;de nos seigneurs les princes (sic) de Conde et de Beau-

-ocr page 89-

[RELATION] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;79

fort a 1’attaque et prise par force de la ville de Saint-Denys, ensemble le nombre des cavaliers et suisses pris prisonniers et amenés par lesdits bourgeois aunbsp;palais de Son Altesse. Paris, Eloy Chereau, 1652,

7 nbsp;nbsp;nbsp;pages.

On a vu plus haul, de cette victoire, une Relation nouvelle, etc.

3246. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable de tout ce qui s’est fait ennbsp;Parlement le lundi trentième septembre 1652, en presence de Son Altesse Royale et plusieurs dues et pairsnbsp;de France , avec Tarret d’abolition de M. le due denbsp;Beaufort, ensemble la reponse de MM. le chanceliernbsp;et garde des sceaux de France aux lettres de M. I’avo-cat general Talon. Paris, Laurent Laureau, 1652,

8 nbsp;nbsp;nbsp;pages.

3247. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable de tout ce qui s’est fait etnbsp;passé a 1’attaque du fauxbourg Saint-Antoine, et de lanbsp;défaite des Mazarins et leur retraite, ensemble lenbsp;nombre des morts et blesses. Paris, Jacob Chevalier,nbsp;1652, 7 pages.

« N’est-il pas étrange que les bourgeois aient fait piller aux cro-cheteurs le bagage de messieurs les princes, pendant qu’ils s’oe-cupoient i faire tirer le canon et essuyer les canonades ennemies, et qu’ils hasardoient leurs vies pour leur service.^ »

3248. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable de tout ce qui s’est fait etnbsp;passé a la prise des chateaux de Linchamp et Chateaunbsp;Regnault, proche Charleville, par le marquis de Noir-montier {sic), et la prise du sieur de Saint-Étienne fils,nbsp;gouverneur, avec le nombre de ceux qui ont été tuésnbsp;et blesses. Paris, Guill. Sassier, (s. d.), 6 pages. Rare.

b®® deux expéditions avaient moins pour but de prendre les chateaux que les gouverneurs. Elies doivent être de 16S2.

3249. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable de toutce qui s’est fait et passé

-ocr page 90-

80 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[aELATion]

au commencement de la bataille qui fut donnee hier, entre Chastillon et Briare, entre l armee de monseigneur le Prince et celle du Mazarin. (S. 1., 1652),nbsp;8 pages.

C’est )e combat de Bleneau.

3250. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable de tout ce qui s’est fait et passénbsp;au Parlement, en presence de monseigneur le duenbsp;d’Orléans et monsieur le prince de Condé , le 26 juil-let 1652, ensemble la teneur de l’arrêt dudit jour.nbsp;Paris^ veuve J. Guillemot, 1652, 6 pages. Rare.

Pour la formation du conseil de la lieutenance générale.

« Un prince du sang apporte avec sa naissance le pouvoir de la magistrature. » {Bignon.)

3251. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable de tout ce qui s’est fait et passénbsp;aux barricades de Paris, le vingt-sixième, le vingt-sep-tième et vingt-huitième d’aoüt mil six cent quarante-huit. Paris, Jérémie Bouillerot (s. d.), 8 pages.

La dame dont le carrosse fut pris pour emmener Broussel, s’ap-pelait Daffiz ; et elle était de Toulouse.

Le coadjuteur fut maltraité par la populace, malgré ses béné-dictions.

C’est tout ce qu’on peut prendre dans cette relation, qui d’ail-leurs est assez rare.

II y en a une edition chez la veuve J. Guillemot, 8 pages.

3252. nbsp;nbsp;nbsp;Relation véritable de tout ce qui s’est fait et passénbsp;aux trots dernières assemblées du Parlement, tenuesnbsp;les 18, 19 et 20 juillet, en présence de Son Altessenbsp;Royale et de messieurs les princes, ensemble l’arrêtnbsp;dudit Parlement par lequel il est ordonné qu’attendunbsp;la détention duroi, M. Ie due d’Orléans seroit prié denbsp;prendre la qualité de lieutenant genéral du roi en toutesnbsp;les provinces de son royaume, et M. le Prince de l’as-sister et de prendre le commandement des armées

-ocr page 91-

[relatioin] nbsp;nbsp;nbsp;DKS MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;81

sous son autorité. Paris, veuve J, Guillemot, 1652,

8 pages.

II ne faut pas oublier ici que la veuve Guillemot était Pimpri-meuse privilégiée du due d’Orléans. Cette circonstance donnera peut-être quelque prix a la relation, qui d’ailleurs n’est pas commune.

3253. Relation veritable de tout ce qui s’est fait et passénbsp;dans la ville de Bordeaux, a l’attaque de l’Hótel de Villenbsp;par ceux de l’Ormière, avec la prise de trois pièces denbsp;canon et autres bagages. Bordeaux, Guill. de La Court,nbsp;1652, 6 pages.

C’est rémeute du 2 juillet. L’auteur dit qu’on n’empêcha la populace de piller la maison du président Pichon qu’en y portant Ie saint sacrement.

II y a une edition de Paris jouxte la copie.

3254. nbsp;nbsp;nbsp;Relation véritable de tout ce qui s’est fait et passénbsp;eii la bataille du Val en Provence et au délogementnbsp;des troupes du sieur de Saint-André, qui sont entréesnbsp;dans ladite province sans ordre du roi, Ie 14 juin 1649,nbsp;et Ie nom de ceux qui y ont été tués ou blessés. Aix,nbsp;1649, 8 pages.

On peut consulter sur ce combat du Val VHistoire du marquis de Saint-André Monthrun, page 221.

Le P. Lelong cite une Réponse a lafausse relation du Parlement de Provence, que jen’ai pas vue.

3255. nbsp;nbsp;nbsp;Relation véritable de tout ce qui s’est fait et passénbsp;en Parlement, dans la dernière assemblée tenue ennbsp;présence de Son Altesse Royale et de monsieur lenbsp;Prince, le 2® et 3® septembre 1652. Paris, Claude Lenbsp;Poy, 1652, 7 pages.

3256. nbsp;nbsp;nbsp;Relation véritable de tout ce qui s’est fait et passénbsp;a la défaite des troupes du maréchal de Turenne, a

-ocr page 92-

BIBLIOGRAPHIE

82

[relation]

1’attaque de la ville d’Etampes, par I’armee de Son Altesse Royale, commandée par messieurs les comtesnbsp;de Tavannes et de Clinchamps. Paris, Jacques Lenbsp;Gentil 1652,7 pages.

II s’agit encore ici, comme dans la Relation veritable contenant le grand combat, etc., du coup de main tenté par Turenne aprèsnbsp;le passage de Mademoiselle. Les deux partis avaient les yeux surnbsp;le siege d’Étampes; et il ne s’y tirait pas un coup de mousquetnbsp;qu’il ne devintaussitot le prétexte d’une relation.

3257. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable de tout ce qui s'est passé a lanbsp;marche de I’armee de monseigneur le due de Beaufortnbsp;et les avantages qu’il a déja remportés sur les Maza-rins. Paris, Jean l’AIIemand , (s. d.), 7 pages. Rare.

Le due de Beaufort n’a pas été dans le Maine. Ce pamphlet n’a-t-il pas plutót été fait pour le marquis de La Boulaye ? Alors il serait de 1649.

Ce serait ici une réimpression de 16S2

3258. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable de tout ce qui s’est passé anbsp;Saint-Germain-en-Laye. Paris, 1652, 8 pages. Rare.

Lettre signée Roseret et datée de Saint-Germain, le 30 avril. L’auteur défend monsieur le Prince sur la députation du due denbsp;Rohan, de Chavigny et de Goulas.

On trouve dans le Catalogue des partisans un Roseret qui était commis de Petit, en 1649.

3259. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable de tout ce qui s’est passé de-puis la sortie de l’armée des Bourdelois jusques a lanbsp;prise de Potensac, avec la coppie(A'fc) de la lettre dunbsp;sieur marquis de Lusignan, lieutenant general dansnbsp;l’armée, a messieurs du parlement de Bordeaux. Paris,nbsp;1649, 11 pages.

La lettre est datée du camp de Potensac, le 14 novembre 1649.

3260. nbsp;nbsp;nbsp;Relation veritable des particular!tés observées en

-ocr page 93-

[remarqües] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;83

la reception du roi en sa bonne ville de Paris, et tout ce qui s’est fait et passé au Parlement, Ie lundi 21 oc-tobre 1652, en presence de Son Altesse Royale et au-tres dues et pairs de France, avec la barangue faite par

M. nbsp;nbsp;nbsp;Ie prévót des marcliands a Sa Majesté. Paris ^

N. nbsp;nbsp;nbsp;Poulletier, 1652, 8 pages. Rare.

3261. Relation veritable des victoires remportées surnbsp;les eniiemis par les armes du roi en Lorraine, Bar-rois et Bassigny, depuis la signalée bataille gagnée surnbsp;eux par M. Ie marquis de La Ferté Senneterre, lieutenant general de Farmée de Sa Majesté et son gouverneur èsdites provinces de Lorraine et Barrois, avec lanbsp;prise du chateau de Voys. Paris, Guillaume Sassier,nbsp;(1650), 8 pages. Rare.

Cette relation, qui va jusqu’au 28 octobre inclusivement, ne concerne que les combats livrés par les milices bourgeoises denbsp;Langres et de Chaumont. Elle est une sorte de complément de lanbsp;Béfaite de l’armee du due Charles.... /e IS octobre 1650.

3262. Relation véritable des vrais motifs du retour dunbsp;cardinal Mazarin, avec la défaite de son arrière gardenbsp;par Ie chevalier de Guyse, ensemble la réponse de lanbsp;reine au courrier de Son Altesse Royale. Paris, Samuel de Larru, 1652,8 pages.

3263. nbsp;nbsp;nbsp;Relation véritable du combat fait a la prise dunbsp;pont d’Ablon-sur-Seine par M. Ie Prince, ensemble cenbsp;qui s’est passé a la prise de l’éminence de Saint-Spirenbsp;sur Corbeil par Ie prince de Tarente. Paris, Samuelnbsp;de Larru, 1652, 8 pages.

Rare et curieuse a cause des noms qu’elle contient.

3264. nbsp;nbsp;nbsp;Remarques d’état sur Ie ministère du cardinalnbsp;Mazarin, ou Ie Manifeste des crimes de lèse-Majesté

-ocr page 94-

84 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[remarqces]

dont il est convaincu jusques a présent. Verkas odium parit. Paris, 1650, 18 pages.

3265. nbsp;nbsp;nbsp;Remarques d’un bon Francois sur Ia declarationnbsp;nouvelle, donnée sous Ie nom du roi Ie 12” jour denbsp;novembre (1651) et vérifiée en Parlement Ie 13, contrenbsp;messeigneurs les princes de Condé et de Conty etnbsp;madame Ia duchesse de Longueville. (S. 1. n. d.),nbsp;30 pages.

Le pamphlet n’a para qu’en 1652.

3266. nbsp;nbsp;nbsp;Remarques des signalés bienfaits rendus a i’Étatnbsp;par sa très-auguste Majesté Anne d’Autriche, reine denbsp;France et de Navarre, depuis le commencement de sanbsp;régencejusqu’a présent, ou lesjudicieuxet les raisonna-bles trouveront une conduite si glorieuse que les sièclesnbsp;passés n’ont jamais rien vu de si généreux, ni rien denbsp;si extraordinaire en faveur d’une monarchie si florissante que la nótre, dédiées a Sa Slajesté par Paulnbsp;Royer, écuyer, sieur Du Petit Puy. Paris, Francoisnbsp;Noël, 1649, 31 pages.

3267. nbsp;nbsp;nbsp;Remarques importantes a la cause commune surnbsp;les actions et la conduite de M. le due d’Elbeiif dansnbsp;es affaires de ce temps. Paris, Francois Preuveray,nbsp;1649, 12 pages.

3268. nbsp;nbsp;nbsp;Remarques sommaires sur la maison de Gondy,nbsp;par le sieur d’Hozier, gentilhomme ordinaire de lanbsp;maison du roi, généalogiste de Sa Majesté et juge gé-néral des armes et blasons de France. Paris, 1652,nbsp;16 pages.

M. Champollion, dans une note de la page 611 Aes Mémoires de

Relz, coll. Michaud , dit qu*on trouve a la marge de la page première de l’exemplaire qui a été joint aux pièces généalogiques re-

-ocr page 95-

[REMARQUES] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZAUINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;85

cueillies par le cardinal, la note suivante de la main de M. d’Ho-zier, fils : « Feu mon père étoit fort ami de feu M. le cardinal de Retz et de feu M. de Caumartin, conseiller d’État, qui étoit aussinbsp;fort attaché a ce cardinal. Par complaisance il laissa raettre sonnbsp;noin a ces remarques, que le cardinal lui-mème, avec M. de Caumartin , avoit composées, espérant par la leur donner plus de forcenbsp;et faire recevoir dans le monde ce mémoire dans lequel on faitnbsp;parler seul mon père comme le véritable auteur. II y a la dedansnbsp;de bonnes choses et vraies que mon père pouvoit avouer ; mais ilnbsp;y en a beaucoup qu’il ne pouvoit pas et qu’il n’auroit pas avouéesnbsp;s’il avoit lui-meme librement, et sans autre égard que pour la vé-rité, travaillé a ce petit ouvrage. »

J’admets 1’explication ; mais d’Hozier a poussé la complaisance plus loin que son fils ne le dit, etpeut-être ne le savait ; car il anbsp;trompé ses amis en même temps que le public. Voici ce que je lisnbsp;dans \e Dénombrement Ae 1’abbé de Marolles, page 297 du IIP volume de Mémoires ¦. « Pierre d’Hozier... me donna 1’Histoire

de Bretagne____et diverses généalogies, outre les belles Remarques

qu’il fit sur celle de Gondy, dont il induit la descente depuis plus de quatre cents ans; ce qu’il justifie par des preuves qu’onnesau-roit contester. » Si 1’abbé de Marolles avail su que d’Hozier availnbsp;seulement prcté son nom au cardinal de Retz, certes il n’auraitnbsp;pas parlé ainsi.

Il ne faudrait pas beaucoup d’anecdotes pareilles pour expli-quer la méchante opinion de Tallemant des Réaux , qui ne croyait pas a 1’incorruptibilité de d’Hozier.

Par une singuliere méprise, BI. de Laborde a cru que les Re-marques sommaires avaient été écrites a 1’instigation du cardinal Mazarin. C’est qu’il alu dans les Carnets du cardinal, sous la datenbsp;de juillet 1650 ; « Fayre quelque papier et 1’imprimer pour informer le peuple du sujet du mécontentement du coadjuteur; nn autre de sa vie et moeurs , et comment sa mayson s’est établie ennbsp;France. » Mais les Remarques sont d’un ami, d’un flatteur et nonnbsp;d’un adversaire.

Les papiers ont probablement été fails et imprimés ; et peut-être le second peut-il se reconnaitre dans le Bon frondeur qui frondenbsp;les mauvais frondeurs. Cependant il faut remarquer que le Bon frondeur esl de 1681; qu’il appartient a la polémique engagée entre lenbsp;parti du coadjuteur et celui de BI. le Prince ; qu’il ré])ond a V.dvis

-ocr page 96-

86


BIBLIOGRAPHIE


[REMEllciMENT]


désintéressé sur la conduite du coadjuteur; enfin que Ie cardinal Mazarin n’était plus en France quand il a cté publié.

2269. Remarques sur la conduite du cardinal de Retz et sur ses trois lettres au roi, a la reine et aux évêquesnbsp;de France. (S. 1., 1654), 35 pages. Rare.

II eut été plus exact de dire ; Centre la conduite du cardinal, etc. Peut-être Ie Mémoire des entreprises faites centre l’Eglise, etc.nbsp;répond-il aux Remarques ; au inoins il est postérieur.

3270. nbsp;nbsp;nbsp;Remède aux malheurs de l’État de France au sujetnbsp;de la question : Que la voix du peuple est la voix denbsp;Dieu. Paris, 1649, 30 pages.

Cette pièce a été réimprimée a Paris, 16S2; 30 pages également.

3271. nbsp;nbsp;nbsp;Remerciment a Son Altesse de Longueville pournbsp;la paix. (S. 1., 1649), 4 pages.

On Ie trouvera plus loin sous Ie titre de Remerciment des Nor-mands a Son Altesse de Longueville, etc.

3272. nbsp;nbsp;nbsp;Remerciment (Ie) de la France a nosseigneurs dunbsp;Parlement sur Ie dernier arrêt donné contre Ie cardinal Mazarin et ses adherents. Paris, 1652,nbsp;7 pages.

3273. nbsp;nbsp;nbsp;Remerciment (Ie) de la ville de Bordeaux auxgé-néraux de son armee, contenant ce qui s’est passé denbsp;plus memorable pendans {sic) ses mouvements, piècenbsp;pourservira l’histoire. (S. 1., 1650), 10 pages.

Amplification gasconne, assez dróle et qui n’est pas trop com-pune.

Les généraux sont Sauveboeuf, Théobon et Lusignan.

3274. nbsp;nbsp;nbsp;Remerciment (Ie) de messieurs les princes fait anbsp;a S. A. R. et a messieurs du Parlement, de leur déli-vrance. Paris, 1651, 14 pages.

Le titre n’est'^pas exact; d’abord Ie prince de Condé parle seul;

-ocr page 97-

DES MAZARIINADES.

87

[bemercimepit]

ensuite il exhorte Ie Parlement « a résoudre la poursuite de sa li-berté. »

Ce sot et ridicule pamphlet a po urlant eu une seconde edition, de ^ouen, jouxte la copie, 12 pages.

3275. nbsp;nbsp;nbsp;Remerciment de Paris a monseigneur Ie due d’Or-léans pour Ie retour du roi et de la reine. Paris,nbsp;Denys Langlois, \ 649, \ 5 pages.

3276. nbsp;nbsp;nbsp;Remerciment (Ie) de toutes les provinces denbsp;France a nos seigneurs du Parlement et aux bourgeoisnbsp;de Paris, des nobles efforts qu’ils ont faits pour Ie sou-lagement du public. Paris , Louis Framery et se vendnbsp;chez Alexandre Lesselin, \ 649, 6 pages.

3277. nbsp;nbsp;nbsp;Remerciment des Bordelois au roi sur Ie sujetnbsp;de lapaix. Bordeaux, .T. Maugiron Millanges, 1650,nbsp;8 pages.

Nicolas Bessin en a donné a Paris une seconde edition, jouxte la eopie, etc.

II y en a une troisième édition égaderaenl jouxte la copie, etc., mais sans nom d’imprimeur.

Cette pièce est de Fonteneil. {Histoire des momements de Bordeaux, page 423.)

3278. nbsp;nbsp;nbsp;Remerciment des bourgeois de Paris a monseigneur Ie due d’Orléans sur la paix. Paris, Guill. Sas-sier, 1649, 8 pages.

3279. nbsp;nbsp;nbsp;Remerciment des bourgeois de Paris a monsieurnbsp;Ie coadjuteur, archevêque de Corinthe, ou Reconnaissance des ouailles pour leur vrai pasteur. Paris, Francois Preuveray, 1649, 8 pages.

Je trouve enfoui dans la prose de ce raince pamphlet Ie vers qui suit ;

« II (Mazarin) flatte eet enfant; mais c’est pour l’étouffer. »

3280. nbsp;nbsp;nbsp;Remerciment des imprimeurs a monseigneur

X

-ocr page 98-

88 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[aEMERciMEHT]

Ie cardinal Mazarin. Paris j N. Boisset, 1649,

7 pages.

« II ne se passe pas de jours que nos presses ne roulent sur plus d’un volume de toutes sortes d’ouvrages, tant de vers que de prose,nbsp;de latin que de francois, tant en caractères remains qu’italiques ,nbsp;comme gros canon , petit canon , parangen, gros remain , saintnbsp;augustin, cicero, etc. Une moitié de Paris imprime ou vend desnbsp;imprimés ; 1’autre moitié en compose. Le Parlement, les prélats ,nbsp;les docteurs, les prétres, les meines, les hermites , les religieuses,nbsp;les chevaliers, les avocats, les procureurs , leurs clercs, les secrétaires de Saint-Innocent, les filles du Marais, enfin le cheval de ,nbsp;bronze et la Samaritaine écrivent et parlent de vous. Pierre dunbsp;Guignet 1 ne sauroit plus garder le silence qu’ont rompu des flat-teurs, puisque les morts mêmes ressuscitent pour venir dire leursnbsp;sentiments de la conduite de Votre Excellence. Les colporteursnbsp;courbent sous le poids de leurs imprimés au sortir de nos portes ;nbsp;ils ne font pas cent pas qu’ils ne soient soulagés du plus pesant denbsp;leur fardeau ; et ils reviennent a la charge avec une chaleur plusnbsp;que martiale, »

Naudé cite ce pamphlet en passant (page 647 du Mascurat.)

3281. Remerciment des Normands a Son Altesse de Longueville pour la paix. Paris, Cardin Besongne,nbsp;1649, 7 pages.

Méme pièce que le Remerciment a Son Altesse de Longueville, etc.

gt;J 3282. Remerciment des Parisiens a Mademoiselle pour leur avoir procure la paix. (S. 1., 1649), 7 pages.

\ 3283. Remerciment fait a monseigneur le coadjuteur \l par une demoiselle parisienne. Paris, veuve Théo-/\ dore Pépingué et Estienne Maucroy, 1649, 4 pages.

Signé Élizabeth Salète.

1

C’élait une statue mutilée d’Esculape, qui servait de borne sur le parvis de Notre-Dame, au coin de l’Hótel-Dieu.

-ocr page 99-

DES MAZARINADES.

89

[remise]

3284. nbsp;nbsp;nbsp;Remerciinent fait auroi par madame la Princessenbsp;sur la délivrance de messieurs les princes. Paris, 1654,nbsp;49 pages.

« J’ai vuj j’ai vaincu, disoit Alexandre ! »

3285. nbsp;nbsp;nbsp;Remerciment (Ie) solemnel de tous les peuples denbsp;France a Dieu et a tous les chefs de la Fronde royalenbsp;sur Ie bannissement du cardinal Mazarin. Paris,nbsp;4654,4 6 pages.

3286. nbsp;nbsp;nbsp;Remerciments au roi par messieurs les avocats aunbsp;Parlement de Paris. (S. 1., 4 649), 4 8 pages.

A 1’occasion de 1’édit du 2 juillet, qui permettait aux avocats de faire office de procureurs.

3287. nbsp;nbsp;nbsp;Remerciments (les) de la France a monseigneurnbsp;Ie due de Beaufort. Paris, Nicolas Bessin, 4650,nbsp;6 pages.

Ils se terminent par quelques lignes intitulées : L’auteur a Mgr. Ie due de Beaufort, et signées F. P. R. J’y vois que l’auteurnbsp;se glorifie d’être appelé Francois, comme Ie due.

3288. nbsp;nbsp;nbsp;Remerciments (les) de la France pour la paix anbsp;monseigneur Ie prince de Conty. Paris, Mathurinnbsp;Hénault, 4 649, 8 pages.

Signé Burnel.

Sur la 8' page on lit un dizain a la louange dudit Burnel, par Jaquelin; Ie tout aussi misérable que VOde au prince de Conty ennbsp;VHótel de Ville, etc.

3289. nbsp;nbsp;nbsp;Remise de la bibliothèque de mons. Ie cardinalnbsp;Mazarin par Ie sieur Naudé entre les mains de monsieur Tubeuf. (S. 1. n. d.), 4 pages. Rarissime.

J’ai emprunté ce titre au livre du père L. Jacob, intitule : G. Nau-doei tumulus; car la pièce n’en a pas.

Elle commence par ces mots ; « Aujourd’hui, 14 février 1651,

-ocr page 100-

BIBLIOGRAPHIE

90

[remonteawce]

Ie noramé Mathieu, servant d’ordinaire au palais de monseigneur l’éminentissime cardinal Mazarin... » Elle se termine par ceux-ci:nbsp;« Et lorsque les ennemis du cardinal auront comblé la mesure denbsp;leurs iniquités, il saura bien justifier 1’innocent et punir les coupa-bles. » Elle est suivie des deux initiales G. N. (Gabriel Naudé).

Le président Tubeuf avait fait saisir Ie palais Mazarin pour sü-reté de la somme de six cent quatre-vingt mille livres qu’il préten-dait lui être dues par le cardinal. En février 16S1, il requit de Naudé Ia remise des clefs de la biblotbèque. La pièce dont il s’agit, estnbsp;une sorte de procès-verbal de cette remise.

Alors, au dire de Naudé, la bibliothèque du cardinal Mazarin était la plus belle, la meilleure et la plus nomhreuse qui ait jamaisnbsp;été au monde. Elle était renfermée 1. dans une grande salie dunbsp;petit corps de logis qui joint au grand; 2. dans trois grands entresols sur la montée de la garde-robe; 3. dans une grande galerienbsp;de neuf ou dix toises , précédée de deux chambres. Beaucoup denbsp;livres étaient rangés a terre et sur le plancher de la galerie. II s’ennbsp;trouvait plus qu’il n’en aurait pu tenir dans trois chambres de justenbsp;grandeur.

Cette pièce a été réimprimée, avec \ Avis a nos seigneurs du Parlement sur la vente de la bibliothèque de monseigneur le cardinal Mazarin, dans le Conservateur ou Collection de morceaux rares, etc.,nbsp;Paris,Lambert,in-12, numéro de juillet 17S8. Je suis redevableanbsp;M. Richard et de la communication du seul exemplaire in-4'’ quenbsp;je connaisse, et de la note qui precede.

3290- Remontrance a monsieur le cardinal, burlesque. Paris, Nicolas Jacquard, 1649, 7 pages.

« II faut avoir permission Pour la mettre a 1’impression ;nbsp;be plus pour avoir privilege,

Il faut louer votre triège,

Admirer votre invention Qui mit le roi hors sa maison...

J’entendis..................

^oila toute la conference ,

Ce qui s*j est fait etpassé...

Je courus mettre sous la presse Un remerciement de la paix,

Croyant les articles mieux fails...

-ocr page 101-

[jiemontrance] des MAZARINADES. nbsp;nbsp;nbsp;91

... Je vis Ie clerc du métier Portant a la main un papier,

Contenant expresse defense D’imprimer ni la conférence,

Ni les articles de la paix ,

Qui n’étoient pas encore fails...

Me fallut payer la dépense Et tons les frais de l’imprimeur. »

Naudé dit avec raison, page 28S du Mascurat, que la Remon-trance a eu pour prototype la Lettre au cardinal burlesque.

3291. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance a la reine sur les abus des intendantsnbsp;de justice et la cruauté de I’exaction des deniersnbsp;royaux a main armee {par la cour des Aydei). Paris,nbsp;Nicolas Jacquard, 1649, 8 pages.

3292. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance au peuple de Provence. Marseille,nbsp;(1649), 7 pages. Très-rare.

Elle est d’un partisan du comte d’Alais.

Pitton la cite dans son Histoire de la ville d’Aix, page 429.

3293. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance au peuple par L. S. D. N. L. S,nbsp;C.E. T. (S. 1., 1649), 24 pages.

L’auteur répond principalement au Prompt avertissement et au Prompt et salutaire avis. II attaque avec vivacité les chefs de lanbsp;Fronde :

« Tons ces privileges, dit-il, ces gouvernements, ces couronnes ducales, ces tabourets, ces survivances, ces charges, ces sommesnbsp;immenses qu’ils ont demandées, ces places d’assurance, ces révi-sions de procés, ces recompenses et toutes ces belles prétentionsnbsp;que 1’on a mises au jour, sont autant de marques de leur affectionnbsp;particuliere, et non dAniour en votre endroit. »

La Fronde avait presque démoli « Ie royal chateau de Bicêtre, désigné pour la retraite des gentilshommes et soldats ruinés et es-tropiés au service de Leurs Majestés. » Elle avait voulu susciter unnbsp;mouvement parmi les soldats qui y demeuraient ¦, mais son influence fut heureusement combattue « par un ecclésiastique denbsp;grande maison qui, avec un autre ecclésiastique et un maréchalnbsp;de France, avoit été chargé de la conduite de Bicêtre. »

-ocr page 102-

BIBLIOGRAPHIE

92

[REMONTaANCE]

C’est en 1632 cjue Louis XIII acheta Ie chateau de Bicêtre. II y fit construire une chapelle de Saint-Jean * et des batiments pour ynbsp;loger des officiers et des soldats invalides, et érigea eet établissement en commanderie de Saint-Louis.

« Ne croyez pas que je sois gage pour vous dire ceci. » II parait que Ie désintéressement des défenseurs de Mazarin était réputé impossible.

La Remontrance a été contrefaite sous Ie litre de -. L’Jnge tuté-laire de la France aux Francois amis de la paix.

3294. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance au prétendu Parlement de Pontoise.nbsp;(S. 1., 1652), 15 pages. Rare.

L’auteur 1’accuse de n’avoir, en 1649 et 1650, poussé Ie peuple a la révolte que pour sou intérêt particulier; et il Ie somme denbsp;i-endre a Paris la paix qu’il lui a enlevée.

II est clair que ces reproches s’adressent au Parlement tont en-tier. Apparemment c’est bien ainsi que l’auteur 1’entendait.

La piece se termine par de pauvres stances sur 1’inconstance de la fortune.

3295. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance au roi et a la reine régente faitenbsp;par les deputes de la cour de Parlement de Provencenbsp;sur les affaires de la province. (S. 1. n. d.), 11 pages.

C’est la même pièce que les Remontrances faites au roi et a la reine régente par monsieur Ie président de Gallijfet, etc.

3296. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance au roi pour Ie parlement de Toulouse touchant l’autorité des Parlements. Pam, Jacobnbsp;Chevalier, 1652, 22 pages.

Voir la Deliberation des trois Etats du Languedoc , etc., et VAr-rêt du Parlement de Toulouse, du février 1651, etc.

3297. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance aux esprits foibles de ce temps.nbsp;(S. 1., 1649), 8 pages.

Du très-petit nombre des pamphlets ou Mazarin est franchement

’ La chapelle ne fut inaugurée qu’eii 1634. Onpubliaa cette occasion les Cérémonies faites dans la nouvelle chapelle du chateau de Sissestre (sic),nbsp;opuscule assez rare aujourd'hui.

-ocr page 103-

[aiiMONTBANCE] DES MAZAKINADES. nbsp;nbsp;nbsp;93

défendu. La Remontrance est d’ailleurs mal écrite et surtout mal imprimée.

3298. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance burlesque au Parlement. (S. I.,nbsp;1649), 8 pages.

L’auteur n’est content ni du traité de Ruel, ni du Parlement:

« La se coiinoit I’humeur badaude De vouloir tout perdre a la chaude,

Et de n’étre plus si hard!

Quand Ie sang chaud est refroidi____

. .. Voulant faire maison neuve Dans la familie des Bourbons,

Qui d’eux-mêmes sont assez bons Et 1’eussent été davantagenbsp;Sans votre maudit tripotage. »

II n’en est pas moins bon frondeur. II trouve que Ie traité va

« Changer Ie monarque en tyran Et 1’Evangile en Alcoran. »

En somme , il y a de 1’esprit, de la verve j mais la piece est des plus communes.

3299. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance d’un bon Francois sur les impiétésnbsp;du cardinal Mazarin. Paris, J. Pétrinal, 1652,nbsp;8 pages.

3300. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance de Bazlle, empereur des Romains,nbsp;a Léon, son cher fils et compagnon a l’empire, pournbsp;servir a l'éducation non-seulementdesrois, mais encorenbsp;de tous leurs sujets, traduction faile de grec en fran-cois par l’exprès commandement du très-auguste etnbsp;très-juste Louis XIII, roi de France et de Navarre,nbsp;par Ie sieur Fleurance Rivault, gentilhomme ordinairenbsp;de la chambre et précepteur de Sa Majesté, présentéenbsp;a la reine régente. Paris, Antoine Estienne, 1649,nbsp;28 pages.

C’estici la seconde édition. La première est de 1612, in-8°. II

-ocr page 104-

BIBLIOGRAPHIE

94

[remonteance]

n’en restait plus qu’un exemplaire quand le marechal de Villeroy la demanda a Antoine Estienne.

La Rcmontrance est encore rare.

3301. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance de Fairfax, general de I’armeenbsp;d’Angleterre, a monsienr le prince de Condé. Paris,nbsp;Robert Feuge, 1649,8 pages. Rare.

C’est une étrange idéé que d’avoir mis la defense des parlemen-taires dans la bouche de Fairfax, et encore après la mort du roi d’Angleterre!

3302. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance de I’Eminence a la France et quel-qu’autre manigance. (S. 1., 1649), 6 pages.

3303. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance de la noblesse a monseigneur le duenbsp;d’Orleans pour estre admise, conjointement avec lenbsp;clerge, a I’audience de Leurs Majestes et pour obtenirnbsp;d’elle (sic) le temps et la deputation libre pour lanbsp;tenue des Estats généraux, prononcée par monsieurnbsp;le comte de Fiesque. Paris, veuve J. Guillemot,nbsp;1651, 7 pages.

3304. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance de la reine d’Angleterre a la reinenbsp;régente touebant la mort de son mari a I’etat présent.nbsp;Paris, Robert Feuge, 1649, 7 pages.

3305. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance de la reine de Pologne a la reinenbsp;de France touebant le deplaisir qu’elle a de voir com-battre lesPolonois contre les Francois. Paris, Robertnbsp;Feuge, 1649, 7 pages.

Naudé a pris la peine de dire, page 1S du Mascurat, que toutes ces remontrances et lettres de reines sont fausses.

3306. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance de la ville de Bordeaux a la villenbsp;de Paris sur le retour de Mazarin. Paris, 1652,nbsp;7 pages. Rare.

Datée de Bordeaux, le 8 janvier.

-ocr page 105-

[eemonteance] des MAZARINADES nbsp;nbsp;nbsp;95

3307. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance de la ville de Paris a la reine ré-gente, mère du roi, sur Ie fait du thoisez(j-«c). Paris,nbsp;(s. d.), 8 pages.

Cette pièce doit être de juillet 1648.

Un arrét du conseil, 27 janvier 1648, avait ordonné l’exécution d’un édit de Henri II (1548 ), par leqnel il était défendu de batirnbsp;dans les faubourgs de Paris, sous peine de confiscation des maté-riaux. II avait substitué une amende a la confiscation. C’est ennbsp;vertu de eet arrét qu’on toisait les maisons nouvelles.

Les requérants disent que 1’édit était tombé en désuétude, et que tenter de lever un impót par arrét du conseil, c’est violer lesnbsp;libertés du peuple. « II faut lettres patentes et vérification. »

La Remontrance est écrite avec une grande liberté.

3308. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance de Jean Guillaume contre lesnbsp;donneurs d’avis et leurs adherents. Paris, Thibautnbsp;des Halles , 1649 , 7 pages.

M' Jean Guillaume, c’était Ie bourreau.

3309. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance de M. Ie due de Chatillon a monsieur Ie prince de Condé au chateau du bois de Vincennes après la prise de Charenton, avec les larmesnbsp;de madame de Chatillon sur la mort de son mari.nbsp;Paris, Pierre Targa, 1649, 7 pages.

3310. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance des bons Francois a messieurs dunbsp;Parlement Paris , Michel Mettayer, 1649, 8 pages.

3311. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance des ministres de la province denbsp;Londres, adressée par eux au general Fairfax et a sonnbsp;conseil de guerre, douze jours avant la mort du roi denbsp;la Grand’Rretagne.

Si tu te retiens pour ne délivrer point ceux qui sont trainés a la mort, et ceux qui penchent a être tués,nbsp;d’autant que tu diras : « Voici, nous n’en avons riennbsp;SU, gt;) celui qui pèse les cceurs, ne 1’entendra-t-ilnbsp;point ? et celui qui garde ton ame, ne Ie saura-t-il

-ocr page 106-

96 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[remontrance]

point? et ne rendra-t-il point a chacun selon son CEuvre? Pnov., xxiv, 11, 12.

Traduit en Francois sur la copie imprimee a Lon-dres par [Samuel Gellibrand et Raphael Smith. Paris, veuve Théod. Pépingué et Est. Maucroy, 1649, 16 pages. Rare.

Presentee le 28 janvier : 47 signatures.

Le traducteur a public cette pièce pour montrer que Vinfamie de la mort de Charles I'quot;^ ne doit pas retomber sur la religion protestante.

On en a donné a Rouen une edition de format in-12, 26 pages, mais sans indication de lieu et seulement avec la date de 1649.

3312. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance des trois etats a la reine régentenbsp;pour la paix. Paris, Jean Brunet, 1649, 24 pages.

Signé D. B.

La piece se divise en trois parties avec sous-titre; une pour cha-que état, le clerge, la noblesse et le peuple. Elle est surtout re-marquable de style ; mais elle ne contient ni un fait ni une anecdote. Voir le Conseiller fidéle.

3313. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance des trois etats de ce royaume, faitenbsp;au roi pour la consei vation de la couronne de Sa Ma-jeste et de la reine régente, sa mère. Paris, jouxte lanbsp;copie imprimée a Tours, par Jean Oudot, avec permission, 1650 , 6 pages.

II aurait fallu dire remontrance aux trois états. Cela d’ailleurs avait été écrit pour la minorité de Louis XIII.

3314. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance du herger de la grande montagnenbsp;faite a la reine régente a Compiègne pour le retournbsp;deLeurs Majestés a Paris. Paris, 1649, 8 pages.

3315. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance du clergé de France faite au roi etnbsp;a la reine régente, sa mère, par reverend père ennbsp;Dieu messire Antoine Godeau, évêque de Grasse et

i

-ocr page 107-

[remontrance] des MAZARINADES. nbsp;nbsp;nbsp;97

de Vence, assisté de Mgr. Ie prince de Conty et de MM. les archevêques et évêques qui se sont trouvés anbsp;Paris. Paris, Antoine Vitré, 1651,22 pages.

II s’agit du différend élevé entre les états généraux du Languedoc et Ie Parlement de Toulouse. Voir V Arrét du Parlement de Tba-/o«Ae du IS février 1651.

3316. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance du clergé de France faite au roi, lanbsp;reine régente, sa mère, présente, par reverend père ennbsp;Dieu inessire Gillebert de Clioiseuil du Plessy Pras-lain (sic), évêque de Coniange (sic), assisté de MM. lesnbsp;évêques et députés de l’assemblée générale. Paris,nbsp;Antoine Vitré, 1651, 22 pages.

La permission d’imprimer est datée du 26 avril.

Le clergé se plaint de la situation qui lui est faite au temporel par les financiers , au spirituel par les prétentions de la magistrature.

Voici le passage le plus remarquable, a mon avis : « Nous ne de-mandons pas, Sire, a Votre IMajesté, qu’elle bannisse a présent de son royaume cette malheureuse liberté de conscience qui détruit lanbsp;veritable liberté des enfants de Dieu, paree que nous ne jugeonsnbsp;pas que 1’exécution en soit facile; mais nous souhaitons au moinsnbsp;que ce mal ne fasse pas de progrès et que, si votre autorité ne lenbsp;peut étouffer tout d’un coup, elle le rende languissant et le fassenbsp;périr peu a peu par le reti-anchement et la diminution de sesnbsp;forces. gt;gt;

La grande affaire de la revocation de 1’édit de Nantes est la tout entière. Messire Gillebert de Choiseuil du Plessis-Praslin était unenbsp;des lumières du jansénisme modéré.

3317. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance du pape et de tous les cardinauxnbsp;faite au cardinal Mazarin pour se retirer hors dunbsp;royaume de France, avec exhortation audit cardinalnbsp;Mazarin d’aller rendre compte a Sa Sainteté de tousnbsp;ses mauvais déportements, a peine de désobéissance.nbsp;Paris, Pierre Variquet, 1649, 7 pages.

Cette piece a donné lieu a la Réponse faite par un religieux de VOrdre de Saint-Francois (m pape, etc.

B. III nbsp;nbsp;nbsp;7nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;•

-ocr page 108-

98 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[remo?) trance]

\ nbsp;nbsp;nbsp;3318. Remontrance du Parlement a monseigneur Ie

sj Prince pour Ie repos des bourgeois de Paris. Paris, /\nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;1651,23 pages.

Elle a paru aussi sous Ie litre de Discours de la ville de Paris a monseigneur Ie Prime, etc.

3319. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance du Parlement envoyée au roi et anbsp;la reine régente, sa mère. Paris, 1649, 22 pages.

Du 21 janvier 1649. Elle se trouve dans Ie Journal du Parlement.

3320. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance du père de Mazarin envoyée denbsp;Rome a son 61s sur son éloignement de France, traduit d’italien en bon francois. (S. 1.), 1651,7 pages.nbsp;Datée de Rome, 1651, et signée Pietro Mazarini.

A 3321. Remontrance du roi a la reine régente sur l’obli-^ gation qu’ont Leurs Majestés de cesser en bref Ie siége de Paris. Paris, Robert Feugé, 1649 , 7 pages.

3322. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance du roi Louis XII au roi Louis XInbsp;sur leur différente fa^on de régner. Paris, 1649,nbsp;14 pages.

Contrefacon du Dialogue entre Ie roi Louis XI et Ie roi Louis XII, etc.

3323. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance (la) faite a la reine par les prédi-cateurs de la cour sur les misères de la France et lanbsp;calamité présente du peuple. Paris, 1652, 15 pages.nbsp;Même pièce que la Lettre interceptée d’un serviteur de Dieu, etc.

i.

3324. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance faite a la reine par messieurs dunbsp;Parlement sur les affaires de la Guyenne et sur lanbsp;disette des blés dansla ville de Paris. Paris, 1649,nbsp;8 pages.

Les gouverneurs des places frontières ranconnaient Ie commerce.

-ocr page 109-

99

[kemokteance] des MAZARINADES.

Celui de Sédan ne se contentait pas du dixième boisseau sur les blés qui passaient par la ville; il lui fallait Ie septième; et commenbsp;les marchands refusaient, il les renvoyait.

Si on se rappelle que Ie gouverneur de Sédan était Fabert, on soupconnera certes la remontrance tout au moins d’exagération.

3325. Remontrance faite a la reine par monsieur l’évêquenbsp;d’Alez (^sic) sur la misère du pauvre peuple. Paris,nbsp;André Chouqueux, 1652, 23 pages. Rare.

Vigoureuse remontrance, qui ne porte pas sur la politique, mais uniquement sur les désordres des gens de guerre.

3326. Remontrance faite a Mazarin a Saint-Germainnbsp;par un bouffon sur son obstination a demeurer ennbsp;France, en prose et en vers burlesques. Paris, Jacques Guillery, 1649,7 pages.

3327. Remontrance faite a messieurs du Parlement parnbsp;monseigneur l’éminentissime cardinal de Rest (sic)nbsp;pour Ie maintien et la conservation de l’autoriténbsp;royale. Paris, Hilaire Savinien , 1652,7 pages.

II me parait évident que Ie cardinal de Retz n’a ni débité ni écrit ces banalités; mais la pièce est rare.

3328. Remontrance faite au roi par monsieur Ie premiernbsp;président pour la liberté de messieurs les princes.nbsp;(S. 1.), 1651, 7 pages.

Du 20 janvier 1651. Elle est dans Ie Journal da Parlement.

Il y en a une autre édition sous Ie titre de : Remontrances faites au roi et a la reine régente, etc.

On sait qu’elle a été publiée encore sous Ie tine de : Véritahle remontrance, etc.

3329. Remontrance faite au roi sur Ie pouvoir et autorité que Sa Majesté a sur Ie temporel de l’état ecclé-siastique, pour Ie soulagement de tous ses autres su-

-ocr page 110-

100 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[remontrince]

jets, tant nobles que du Tiers État.Antoine Estienne, 1651,54 pages.

Signé Francois Paumier.

Le sieur Paumier avait proposé, six ans auparavant, de lever sur Ie clergé line année de son revenu, di visé en quatre ans; ennbsp;d’autres termes, de lever Ie quart du revenu pendant quatre ans.nbsp;G’est sur cette proposition qu’il revient.

II dit que M. Lallemant, président de la chambre des Comptes de Paris, avait calculé que de douze parties du temporel de lanbsp;France, Ie clergé en possédait sept.

L’assemblée du clergé tenait alors ses séances; mais Paumier ne veut pas qu’on la consulte. lt;‘ Toutes les assemblées, dit-il, ont unnbsp;certain air contagieux qui communique les passions et les fait passer insensiblement des uns aux autres. Les grandes, particulière-ment, ne peuvent jamais être si modérées qu’elles ne se ressententnbsp;souvent de Panarchie que Ie tumulte et 1’inconstance accompagnentnbsp;ordinairement. Les sentiments n’y sont pas libres a tons, ni tou-jours. Les voix y sont comptées et non pesées ; et Ie nombre desnbsp;opinants fait souvent la décision des affaires qui y sont proposées,nbsp;plutót que leur autorité, leur probité et suffisance. gt;¦

Cependant l’assemblée du clergé se saisit du pamphlet. L’évê-que de Coinininge, du Plessis-Praslin , lui en fit un rapport, a la suite dnquel un jugement de censure fut prononcé, et formulé dansnbsp;une lettre circulaire qui devint 1’occa.sion d’une Répnnse de Paumier.

II est assez remarquable que dans Ie litre de cette Réponse, im-primée pourtant par Antoine Estienne, comme la Remontrance, Ie nom de l’auteur ne s’écrit plus Paumier, mais Ponder. N’est-cenbsp;pas une présomption en faveur de 1’opinion de 1’évéque de Com-minge, qui croyait que Paumier n’était qu’un nom de guerre?

.1 Get ouvrage, dit ie président Hénault sous la date de I6S0, pour Ie fond et pour la forme, est Ie même qui a paru de nos joursnbsp;sous Ie litre de : Lettres xe repugnate, etc., justement cent ansnbsp;après et dans les mèmes circonstances d’une asserablée du clergé.nbsp;On ne connoit que deux exemplaires du livre de Paumier; et tousnbsp;les deux sont a la bibliothèque du roi. Ce livre excita de grandsnbsp;troubles quand il parut. L’assemblée s’en plaignit amèrement a lanbsp;reine régente; et il fut supprimé, comme 1’ont été, en 17S0, lesnbsp;Lettres NE repüonate. «

-ocr page 111-

[RliMOIVrRA?iC£]


DES MAZAHINADES.


101


Je ne sais sur quelle autorité Ie président Hénault fonde cette dernière assertion; mais je dois faire remarquer que la Réponse denbsp;Paumier a été publiée par commandement; ce qui ne s’accorde pasnbsp;avec la suppression de la Remontrance.

La date de 1650 que donne Ie président est-elle exacte? Dans ce cas il y aurait eu deux éditions de la Remontrance; car tous lesnbsp;exeniplaires que j’ai vus sont de 1651. Je serais encore en droitnbsp;d’en conclure que la suppression est au moins douteuse.

Que la Remontrance soit rare, j'en conyiens; mais aux deux exemplaires de la Bibliothèque nationale, il faut en ajouter un de lanbsp;bibliotlièque de Sainte-Geneviève et un autre de Rouen, Jean Vi-ret, 43 pages, sur Vimprimé a Paris, qui fait partie de la collection de M. Paulin Paris.

3330. Remontrance faite par madame la princesse douairière de Condé au prince de Condé, son fils, en faveur de la ville de Paris. Paris, Michel Mettayer,nbsp;1649, 7 pages.

C’est la pièce que Jean Musnier a réimprimée sous Ie litre de ; Lettre de madame la princesse douairière de Condé au prince denbsp;Condé, etc.

La princesse y appelle son fils Ie second Attile!

3331. Remontrance officieuse des Eordelois aux Pari-siens de tous les ordres contre Ie retour du cardinalnbsp;Mazarin. Sur un imprirnéa Bordeaux. Paris, Jacobnbsp;Chevalier, 1652, 16 pages.

Les Parisiens et Ie Parlement y sont vivement admonestés.

3332. Remontrance (la) presentee aux échevins et bourgeois de la ville de Paris sur la descente de la chassenbsp;de sainte Genevieve pour la paix générale, avec lanbsp;harangue présentée a monseigneur Ie due d’Orléansnbsp;sur Ie même sujet, Ie tout dédié a Son Altesse Royalenbsp;par son trés humble et trés obéissant serviteur de Lanbsp;Haye. Paris, Francois Pousset, 1652, 16 pages.

-ocr page 112-

102 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[iiEMONTivAJiCEs]

3333. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrance tres bumble au sérénissime princenbsp;Charles 11, roi de la Grande Bretagne, sur la conjonc-ture présente des affaires de Sa Majesté. Paris, Vitré,nbsp;1652, in folio. Trés- rare.

Ce pamphlet est de Robert de Mentet de Salmonet, gentilhomme écossais, attaché a la maison du cardinal de Retz. {Mém. de 1’abbénbsp;de Marolles, IIP yoI., p. 360.)

Salmonet avail public en 1649 une histoire des troubles d’Angle-terre, 1 vol. in-4°; et c’est apparemment de ce livre qu’il est dit dans les Lettres du cardinal Mazariri, mises au jour par M. Ravenel,nbsp;page 6 : «II (Ie coadjuteur) a pris soin de faire écrire et iraprimernbsp;toutes les revolutions d’Angleterre par un homme a lui, dans Ienbsp;comencement des désordres de Paris (auxquels il travailloit parnbsp;toutes sortes de voies), afin d’apprendre la méthode qu’on devoitnbsp;tenir et leur faire connoitre par 1’exemple susdit qu’il étoit facile. »nbsp;Balzac parle de la Remontrance dans la lettre qu’il a écrite a Con-rart, Ie 20 juillet 16S2 : « Quel malheur d’etre privé si longtempsnbsp;de Ia consolation de nos livres, de nos chastes et innocentes vo-luptés! de ne plus rien voir de Port-Royal et de la boutique desnbsp;Elzeviers! de ne pouvoir lire ni les Remontrances de Salmonet, ninbsp;les vers de Ménage, ni les sermons de M. Ogier! gt;gt;

3334. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrances a la reine régente sur Ie gouvernement de l’État. Paris, Arnould Cottinet, 1649,nbsp;8 pages.

3335*. Remontrances au roi sur les affaires de Bordeaux , par Louis Duduc.

Mém. de Marolles, t. III, p. 270.

II y a d’un certain Duduc un pamphlet intitulé : La Rochelle souz-inise, Bordeaux, G. Millanges, 1629, in-4“. Est-ce Ie même?

3336. Remontrances de femmes des plus gens de bien de Paris , autorisées de leurs maris , a Son Altessenbsp;Royale. Paris, 1652, 6 pages. Rare.

Pour la paix.

-ocr page 113-

[eemontrances] des MAZARINADES. nbsp;nbsp;nbsp;103

3337. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrances de ia province de Guyenne a monseigneur Ie prince de Condé pour la reunion de lanbsp;maison royale. Paris, 1651, 7 pages.

3338. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrances (les) du Parlement de Bordeauxnbsp;faitesau roi et a la reine régente, suivant la copie presentee au Parlement de Paris, par MM. de Gourgues,nbsp;président, Monjon, Guyonnet et Voisins, conseillersnbsp;et deputes du Parlement de Bordeaux, Ie 7 septem-bre 1650 Paris, Nicolas Bessin, 1650, 19 pages.

Datées du 23 aoüt.

C’est a ces remontrances que répond la Lettre d’un and de M. Ie due d’Epernon, etc.

Guyonnet a joué un róle assez considerable dans la Fronde de Bordeaux. II a été notamment chargé, en \ 6S2, du recouvrementnbsp;de la taille pour Ie prince de Condé. Scarron a dit de lui quelquenbsp;part: lt;1 M. Guyonnet

Que 1’on vante partout si fort,

De qui Ie mérite est si rare Et de qui l’oeil sans dire : gare !

Frappe d’abord. »

3339. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrances et avis des conseillers secrétairesnbsp;du roi pour Ie paiement de leurs gages et de ceux desnbsp;autres officiers, et des rentes assignées sur les gabellesnbsp;de France. Paris, 1649, 18 pages.

Voir \Addition que font les conseillers, etc.

Les adjudicataires des gabelles avaient fait mettre dans leur bail que les ventes seraient de detix mille buit cent vingt-huit muids;nbsp;sinon qu’ils pourraient retenir sur Ie prix de leur ferme une sommenbsp;de deux millions cinq cent soixante mille livres. En méme temps,nbsp;ils se chargeaient de payer les capitaines et archers des gabelles;nbsp;mais comme ils étaient garantis contre toutes cbances de perte parnbsp;Ia clause que je viens de rapporter, ils n’avaient besoin ni du zèlenbsp;ni de la fidélité des agents..... qu’ils ne payaient pas; et cela leurnbsp;rapportait einq cent mille livres. De leur cóté les capitaines, pour

-ocr page 114-

104 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIE [remontrances]

suppléer a leur solde, favorisaient et faisaient eux-niêmes Ie faux saunage.

Je vois dans VAddition que font les conseillers aux remontrances qu’en trois ans les adjudicataires se sont fait rembourser plus denbsp;buit millions cinq cent mille livres pour les méventes.

3340. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrances faites au roi et a Ia reine régentenbsp;par monsieur Ie président de Galliffet, depute du Parlement de Provence, pour Ie changement du gouverneur. Paris, Nicolas Bessin, 1651, 11 pages. Rare.

II parait cependant qu’elles ont été réimprimées deux fois, la première sous Ie titre de : Remontrance au roi et a la reine régente faite par les deputes de la cour de Parlement de Provence, etc.; la secondenbsp;avec Ie titre de : Très-humbles remontrances des députés du Parlement de Provence, etc.

3341. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrances faites au roi et a la reine régentenbsp;par nos seigneurs du Parlement pour la liberté denbsp;messieurs les princes, du 20 janvier 1651. (S. 1. n. d.),nbsp;8 pages.

Mêrae pièce que la Remontrance faite au roi par monsieur Ie premier président, etc.

3342. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrances faites au roi par messieurs les pré-vót des marchands et échevins de la ville de Paris,nbsp;assistés des députés des conseillers de ville, ecclésias-tiques, quartiniers et bourgeois , monsieur Ie prévótnbsp;des marchands portant la parole, suivant la resolutionnbsp;prise en l’assemblée générale, tenue en Thotel de la-dite ville Ie 12avril 1652. (S. 1. n. d.), 4 pages.

La date du 12 est une erreur. L’assemblée de 1’Hótel de Ville eut lieu Ie 19; et les remontrances furent ordonnées Ie 22. Ellesnbsp;sont analysées brièvement dans Ie Journal du Parlement, audiencenbsp;du 3 mai.

3343. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrances trés humbles a la reine mère, régente en France, pour la conservation de l’État pen-

-ocr page 115-

[BEMOSTKANCEs] DES MAZARINADES. nbsp;nbsp;nbsp;105

dant la minorité du roi, son fils. Paris, Pierre du Pont, 1650, 23 pages. Rare.

Signé N. Pasquier, conseiller et maitre des requêtes ordinaire de 1’hótel du roi.

II y a la des ¦vérités dites avec courage, par exemple sur Ie ma-niement des finances et Ia distribution de la justice.

« N’assemblez pas les états généraux, dit Pasquier; ils ne ré-duiroient pas votre autorité , comme on Ie pretend, au contraire; raais ils pouri-oient étre un instrument de division et de trouble.

Les grands s’y feroient des partisans qui agiteroient les provinces. gt;•

3344. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrances tres humbles au roi sur la lettrenbsp;de cachet de Sa Majesté, du 10 juillet 1652, envoyéenbsp;a son Parlement de Rouen contre les princes et prin-cipaux inagistrats de sa bonne ville de Paris, parnbsp;Souil de Cinqcieux, au nom de tous les véritablesnbsp;royalistes. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 15 pages.

3345. nbsp;nbsp;nbsp;Remontrances trés humbles que présente au roinbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'

et a Ia reine régente, mère de Sa Majesté, la chambre

des Comptes sur les moyens par lesquels les deniers provenans, depuis plusieurs années, des levées ordi-naires et extraordinaires faites sur Ie peuple par formenbsp;de taille, des autres impositions et taxes extraordinaires d’aisés , celles des entrées des villes, marchesnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;*

et autres lieux, des creations de nouveaux offices, augmentations de gages, droits et autres attributionsnbsp;a des officiers, des constitutions de rentes sur lesnbsp;finances de Sa Majesté, des aliénations de son domainenbsp;et revenus, des retranchements de gages et rentes etnbsp;d’autres moyens extraordinaires ont été dissipés a Ianbsp;ruine des affaires de Sa Majesté et de son État, et anbsp;la foule et oppression de ses bons sujets. Paris, 1648,

16 pages.

Du 14 octobre 1648.

¦¦ ¦ lx nbsp;nbsp;nbsp;(piSi.-nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;¦lé'i Sfnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;^)


-ocr page 116-

106


BIBLIOGRAPHIE


[kepentir]


Cette édition in—i° n’est pas commune; mais on trouve les Remontrances dans VHistnire du temps, page 33d de la première partie, in-8“.

3346. nbsp;nbsp;nbsp;Rencontre (la) d’un Gascon et d’un Poitevin,nbsp;les fanfaronnades de I’un et les continuelles railleriesnbsp;de I’autre. Paris, 1649, 12 pages.

3347. nbsp;nbsp;nbsp;Rencontre (la) des esprits du due de Chatillon etnbsp;du baron {marquis') de Clanleu apres leur mort, ar-rivée a Charenton. Paris, Henry Sara, 1649, 8 pages.

3348. nbsp;nbsp;nbsp;Rencontre (la) inopinee de Mars et de Venus dansnbsp;le Cours de la reine, arrivée nouvelleinent en France.nbsp;Paris, 1649.

Deux entretiens on parties, I’un de 15 pages, I’autre de 12.

Je ne sais pas pourquoi les bons moines de Sainte-Geneviève avaient mis le portrait du maréchal de Gassion avant le premier, etnbsp;celui de mademoiselle de Guise avant le second.

3349. nbsp;nbsp;nbsp;Rendez-vous (le) d’un soldat congédié, rencontrenbsp;avec des filoux. (S. L), 1649, 7 pages.

3350. nbsp;nbsp;nbsp;Renommee (la) de monsieur le maréchal de Tu-renne. Paris, veuve Theodore Pépingué et Estiennenbsp;Maucroy, 1649, 16 pages.

3351. nbsp;nbsp;nbsp;Renversement (le) de I’etat mazarinique , avec lenbsp;reproche du moindre au plus, Paris, 1652, 14 pages.

Le moindre, ce sont les pieds de Mazarin, qui font des reproches au plus, e’est-a-dire a son chef, ses yeux, sa langue , son coeur,nbsp;son ventre et ses cuisses.

Assez ridicule pour que j’en denonce la rareté.

X3352. Repentir (le) de Mazarin, par lui témoigné a la reine, etla demande de son congé. Paris, Claude Morlot , 1649 , 12 pages.

-ocr page 117-

[képonse] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;107

3353. nbsp;nbsp;nbsp;Réplique au suffisant et captieux censeur de lanbsp;Lettre d’avispresentee au Parlement de Paris par unnbsp;provincial. (S, 1., 1649), 7 pages.

3354. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse a un amy sur les affaires présentes. Paris, 1651, 8 pages.

Datée du 16 aoüt 1651 et signée S. F. A.

Pour les princes et contre Ie coadjuteur autant que contre Mazarin j ce pamphlet est bien fait et rare.

3355. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse a une lettre écrite de Rouen sur unnbsp;libelle intitule : Apologie particuliere pour M. Ie duenbsp;de Longueville, faite par un gentilhomme breton.nbsp;Paris, 1651, 11 pages.

C’est une défense du marquis de Beuvron et des sieurs de La Croisette et de Montigny.

3356. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse a une lettre qui a été publiée depuis peunbsp;sans aucun titre et qui traite de ce qui s’est passé dansnbsp;l’assemblée générale du clergé de France sur Ie sujetnbsp;de M. Ie cardinal de Retz, archevêque de Paris.nbsp;(S. 1., 1657), 95 pages. Rare.

La lettre est 1’écrit de M. de Marca que j’ai enregistré ainsi ; Pièce sans titre, sans date, etc.

Guy Patin annonce k Spon, dans une lettre du 14 juin 1657, page 279 du IP volume, I’emprisonnement du libraire Des Prez etnbsp;de L’Anglois, 1’imprimeur. Puis il ajoute : « L’on dit que c’est pournbsp;une pièce qu’ils ont imprimée en faveur du cardinal de Retz contrenbsp;la dernière assemblée du clergé, et particulièrement contre M. denbsp;Marca, archevêque de Toulouse, qui est un étrange compagnon etnbsp;un dangereux garcon; en tant que pour faire fortune , il a parci-devant joué divers personnages, et entr’autres été un des commis-saires qui envoyèrent a la mort feu M. de Tbou en votre ville ,nbsp;1’an 1642. »

L’insolence du pamphlet explique assez la mesure de rigueur prise contre 1’imprimeur et Ie libraire. Ou y trouve, k la fin, une

-ocr page 118-

BIBLIOGRAPHIE

108

[répowse]

note plus que vive sur la distriKution des bénéfices après 1’assem-blée; et pour qu’on ne puisse pas se méprendre sur sa pensée, 1’auteur la résumé en ces mots : « La cire et Ie parchemin ont toutnbsp;fait en cette occasion. »

3357. Réponse a VAntisatyre du temps. Paris, 1649,nbsp;8 pages.

Voir la Chasse aux satyres.

3358. Réponse a \'Outrecuidantepresomption du cardinal Mazarin. Paris, 1649,12 pages.

« II (Mazarin) est constant en ses discours;

Rien ne promet qu’il ne Ie donne. »

C’est trop fort.

3359. Réponse a la declaration du roi (22am7 1643)nbsp;imprimée centre monsieur de Chateauneuf et madamenbsp;la duchesse de Chevreuse. (S. 1.), 1651,8 pages.

3360. Réponse a la dernière declaration du roi centrenbsp;son Parlement de Paris, faite par les conseils du pré-tendu Parlement de Pontoise, ensemble la confirmation de la declaration de Son Altesse Royale au Parlement, chambre des Comptes, cour des Aydes et anbsp;l’Hótel de Ville. Paris, S. de Larru, 1652, 8 pages.

La declaration du roi est du 16 aoüt, et celle de Son Altesse Royale du 22.

3361. Réponse a la 2“ lettre des partisans du cardinalnbsp;Mazarin, écrite sous Ie nom du roi au Parlement denbsp;Paris, sur Ie sujet de l’entrée de M. Ie due de Nemoursnbsp;avec les vieillés troupes de monsieur Ie Prince. Paris,nbsp;1652, 15 pages.

La lettre était datée de Saumur, Ie 22 février.

La réponse a été contrefaite sous Ie titre de ; les Trahisons dé-couvertes du Mazarin dans Ie conseil de la reine, etc.


1

-ocr page 119-

[képonse] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;109

3362*. Réponse a la fausse relation du Parlement de Provence (sur la bataille du Val, 1649).

Bib. hist., 23 000.

3363. Réponse a la Harangue faite par monsieur Talon a messieurs du Parlement, en présente deS. A. R. et de messieurs les princes , presentee a Son Altessenbsp;Royale. (S. 1.), 1652, 8 pages. Rare.

La mauvaise humeur du pamphiétaire s’exerce surtout centre ces paroles de. Talon ; « II n’appartient a qui que ce soit denbsp;lever des troupes dans le royaunie sans commission dw roi; et fairenbsp;entrer les étrangers en corps d’armee centre sa prohibition est unnbsp;crime de lèse-majesté. »

3364*. Réponse a la lettre circulaire envoyée a tons les gens de bien de la province .snr le sujet de l’arrivéenbsp;de M. le due de Mercoeur en ce pays (Provence')».nbsp;S. 1. n. d.

Bib. hist., 23 483.

Ce titre est reproduit sous le n” 23 684.

3365. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse a la Lettre d’avis a monseigneur le duenbsp;de Beaufort sur I'importance de sa reunion avecnbsp;monsieur le Coadjuteur contre le retahlissement dunbsp;cardinal Mazarin. Paris, 1652, 14 pages.

L’auteur dénonce un traité conclu entre Mazarin, le Coadjuteur, Chateauneuf et madame de Chevreuse. Une des conditions de cenbsp;traité serait le manage de mademoiselle de Chevreuse avec Man-cini, qui recevrait a cette occasion le titre de due de Nevers ou denbsp;Rethelois, avec le gouvernement de Provence.

Ce pamphlet a été puhlié aussi sous le titre de : Secretes intelligences, etc.

3366. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse a la lettre de monsieur I’arclieveque de

-ocr page 120-

110 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[képonse]

Toulouse sur la deliberation du clergé du 14 noveni-bre 1656. (S. 1., 1657), 5 pages. Rare.

Ici M. de Marca seul est attaqué; mais il 1’est avec plus de har-diesse encore que dans la Réponse a une piece qui a été puhliée depuis peu, etc.

Guy Patin parle aussi a Spon de cette réponse (lettre du 19 juin 1657, page 283 du IP vol.); mais je ne sais pas pourquoi il la faitnbsp;de 56 pages in-4“. C’est apparemment une faute d’impression.

3367. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse a la lettre du frondeur Mazarin sur Ienbsp;retour du cardinal. Paris, veuve J. Guillemot, 1652,nbsp;14 pages.

Il y a la un bon résumé des griefs de la Fronde; et la pièce n’est pas des plus communes.

Le titre véritable de la lettre est: Lettre d’un gentilhomme frondeur a un sien ami a Paris sur le retour du cardinal Mazarin.

3368. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse a la lettre du roi envoyée a nos seigneursnbsp;du Parlement de Rouen sur le sujet des présents mou-y^\\\e.n\s,{Vincendie de l’Bótelde Villede Paris'). S.I.,nbsp;1652 , 15 pages.

La lettre est é la fin sous la date de Saint-Denys, le 10 juillet.

3369. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse a la prétendue Apocaljpse de ïEtat.nbsp;Paris, 1652, 12 pages.

On sait que V Apocalypse de l’État est de Dubosc Blontandré.

3370. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse a la prétendue déclaration du roi pournbsp;la translation dü Parlement en la ville de Pontoise.nbsp;Paris, Jaccjues le Gentil, 1652, 8 pages.

La déclaration est du 31 juillet.

3371. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse a la prétendue déclaration du roi sur lenbsp;sujet de la paix, nuitamraent affichée, avec les procé-

-ocr page 121-

[réponse] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;111

dures criminelles faites contre les auteurs, afficheurs et leurs complices. Paris, Jean Brunet, 1652, 8 pages.

Moins curieuse que Ie titre ne Ie promet; mais assez rare.

3372. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse a la Resolution politique des deuxprin-cipaux doutes qui occupent les esprits du temps,nbsp;dédiée a tons ceux qui voudront voir des raisons sansnbsp;passion , des justifications sans ambiguïté, et des conclusions sans fallace. (S. 1., 165!)), 20 pages.

« Les rois ont une puissance si absolue sur leurs sujets qu’il ne leur reste autre chose que la mort ou 1’obéissance. »

« S’en prendre a ceux qu’ils ont établis pour la conduite de leurs affaires, e’est s’en prendre a leurs propres personnes. »

Voilk qui est, en effet, net et sans ambiguïté.

3373. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse au Bandeau de I’honneur, en vers burlesques. Pans, 1649, 12 pages.

3374. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse au (Veritable') bandeau de Themis, ounbsp;la Justice bandée. Vce vobis maledicentibus. Paris,nbsp;1649, 10 pages.

3375. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse au Catalogue des partisans, en versnbsp;burlesques. (S. 1., 1651), 15 pages.

Contrefacon de VEchelle ties partisans.

3376. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse au Frondeur desinteresse' par un autrenbsp;frondeur désintéressé. (S. 1., 1650), 12 pages.

Francois Davenne.

3377. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse au libelle intitulé : Bons avis sur plu-sieurs mauvais avis. (S. 1., 1650), 32 pages.

Attribuée a Jean Le Laboureur, prieur de Juvigne , d’après le Patiniana, cette pièce est bien plutót de son frère, Louis Le Laboureur, trésorier de France et bailli de Montmorency, auteur dunbsp;poëme de Charlemagne et des Avantages de la langue francoise sur

-ocr page 122-

112


BIBLIOGRAPHIE


[eéponse]


la langue latine, attaché de tout temps par sa charge aux intéréts du prince de Condé. Elle nelaisse pas que d’etre remarquable parnbsp;un certain talent de style.

« Mazarin avoit dit qu’il viendroit a bout des Bordelois aussi ai-sément qu’il mettoit sa calotte. «

clt; II sait fort bien parfumer des éventails, faire des savonnettes et des pastilles pour corriger les défauts de ses mauvaises odeurs,nbsp;composer des pates et des eaux luxurieuses , telles que celles qu’ilnbsp;donnoit a garder a son fidéle dépositaire, Mondini, et qui,nbsp;ayant été trouYées a 1’inventaire de eet honnête ecclésiastique,nbsp;causèi'ent un étrange scandale a tous ceux qui eurent Ia curiositénbsp;d’en goüter. II a fait de très-utiles commentaires sur les jeux dunbsp;piquet, du hoe et du trente et quarante; il sait 1’art de bien esca-moter un dé et de piper adroitement une carte j enfin , si les roisnbsp;ne devoient régner que chez la Blondeau, il seroit Ie premiernbsp;homrne du monde et Ie digne surintendant de leur education. »

Ea Réponse ne s’attaque pas seulement a Mazarin, mais aussi au due de Beaufort et au Coadjuteur, que 1’auteur traite pourtantavecnbsp;une certaine considération.

3378. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse au libelle intitule ; Ie Franc bourgeois.nbsp;Paris, Nicolas Vivenay, \ 651, 1 5 pages.

3379. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse (la) au Manifeste de la reine (sur Ienbsp;retour du cardinal Mazarin) présentée a Son Altessenbsp;Royale. Paris, 1652, 8 pages.

3380. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse au manifeste des méchants Francois, soi-disants bonsserviteurs du roi, étant dans Paris pour ynbsp;commettre des massacres et y mettre Ie trouble et lanbsp;confusion. Paris, veuve J. Guillemot, 1652, 16 pages.

Ee Manifeste des bons serviteurs du roi étant a Paris et leur réso~ lution pour la tranquillité de la ville est en tête de la pièce. G’estnbsp;au moins de la polémique loyale.

Ce manifeste fut, au dire du P. Berthod (p. 587 de ses Mém., coll. Michaud), affiche a la porte du Palais-Royal. C’est done un placard,nbsp;et non un pamphlet. En tout cas, il est vigoureux : « Enfin, Ie cardinalnbsp;est sorti; M. Ie due d’Orléans est content; M. Ie Prince grondenbsp;encore...; il a commis une félonie sans exeinple, en traitaut avec

-ocr page 123-

[réfonse]* nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;113

l’Espagne pour étre roi de Navarre et due de Guyenne...; faut-il Ie souffrir davantage a Paris ? »

Voici les resolutions prises par les bons serviteurs du roi: 1“ « S’op-poser et empécher par toutes voies la levée d’aucune taxe; 2“ dé-puter vers Ie roi pour Ie prier de revenir a Paris; 3“ lui demander d’eloigner ses troupes, en promettant de courir sus aux troupes dunbsp;prince de Condé. »

On mettra au chapeau du ruban blanc ou du papier. Ettoutcela s’est fait!

La réponse est bien faible. L’auteur aurait-il voulu, comme Sandricourt dans la Réponse a l’Esprit de paix, « produire avecnbsp;industrie la condamnation pour la defense. «

3381. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse au Parlement burlesque de Pontoise, ounbsp;l’Anti-burlesque du sieur D. L. R. Parisien, contrenbsp;l’auteur du libelle intitule : Ie Parlement burlesquenbsp;de Pontoise. Paris, 1652, 7 pages.

Sale et vilain portrait de Scarron, aqui l’auteur attribue Ie Parlement burlesque, etc.

Je voudrais

«... Voir en Grève parestre Cet écrivain impertinentnbsp;Au bout d’une corde pendant, »

3382. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse au Re'veille-matin (sic) de la Frondenbsp;royale sur la honteuse paix de Bourdeaux. (S. I.,nbsp;1650), 16 pages.

Elle est du même auteur que la Réponse a la Résolution politique, etc. Aussi y retrouve-t-on les mêmes doctrines. « Les rois ne doivent jamais rendre compte de leurs actions qu’a Dieu seul.nbsp;11 leur est permis de tont faire, selon les décrets de la sainte et sa-crée parole. gt;gt;

Mais a cóté de ces intraitables axiomes, il y a de laches flatteries pour les frondeurs , « qui sont nés pour faire des actions de vertu et des exploits héroiques, qui ont été envoyés du ciel pournbsp;délivrer Ie peuple de 1’oppression des tyrans et de la cruauté des

-ocr page 124-

114 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;'[keponse]

Ie plus apparent motif. (S. Rare.

L, 1652), 12 pages.

3383. Réponse au séditieux écrit intitule : l’Esprit denbsp;paix, fait en faveur de Mazarin et semé par toute lanbsp;ville pour décrier la conduite de messieurs les princesnbsp;et du Parlement et semer partout la discorde, pournbsp;causer des meurtres dont il fut, mardi 25 juin 1652,

3384. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse au séditieux écrit intitulé : Ie Caractèrenbsp;du rojaliste a Agathon. (S. 1., 1652), 46 pages.

Digne en tout du pamphlet qu’il refute.

“ Ne savez vous pas , Monsieur, que la personne sacrée du roi et son auguste qualité sont d’une inhérence ou, pour mieux dire,nbsp;d’une identité si intime , qu’il est tout a fait impossible de séparernbsp;1’une de 1’autre sans détruire absolument l’union essentielle et hy-postatique qui les fait être ce qu’elles sont pour la conservation denbsp;deux choses indivisibles et qui doivent être en quelqu’espèce denbsp;vénération parmi les bommes? »

II faut bien dire que celan’est pas commun.

3385. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse au séditieux écrit intitulé : Lettre dunbsp;bourgeois désintéressé. (S. 1., 1652), 39 pages.

3386. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse au sieurScarron sur Ie sujet de ses Centnbsp;quatre vers., qu’il a fait imprimer contre les rimailleursnbsp;de ce temps. Paris, 1651, 15 pages.

Signé S. C. sieur D. P. et 1’anti-Mazarin.

II est remarquable que Pauteur n’attribue k Scarron aucun pamphlet du temps. Il Ie loue beaucoup, 1’approuve fort d’avoir pu-blié son invective, et déclare que « Ie public n’auroit pas de petites obligations a M. Scarron, si par ses Cent quatre vers, il pouvoit ré-primer les sottises et les absurdités insupportables de ces contre-faiseurs de livres et de ces enfants naturels ou batards du scavantnbsp;Apollon. »

3387. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse aux Intrigues de la paix et négociationsnbsp;faites a la cour par les amis de monseigneur Ie

-ocr page 125-

[BÉPOiiSE] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;115

Prince depuis sa retraite en Cayenne jusqu'a présent. Paris, Simon Le Porteur, 1652, 14 pages.

Ni le cardinal de Retz , ni Mailly ne parlent de cette réponse au pamphlet de Joly. II est vrai qu’elle est rare j mais elle est encorenbsp;plus mauvaise.

3388. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse aux moyens allégués en la remontrancenbsp;faite a nos seigneurs de la cour de Parlement pournbsp;les cardinaux francois, en faveur du clergé de France,nbsp;sur l’arrêt d’exclusion des cardinaux étrangers et Francois hors des conseils du roi. (S. 1., 1651), 24 pag

3389. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse chrétienne et politique aux opinionsnbsp;erronées du temps. Sancta Brigida : quando sedebitnbsp;puer in sede lilii, tune dissipabit omne rnalurn intuitu suo. (S. 1., 1652), ^14 pages.

Elle est indiquée dans Mailly, t. 11, p. 127, et analysée, p. 67 du t. V. C’est qu’en effet elle ne manque pas d’intérêt; et j’ajoutenbsp;qu’elle est rare.

Les opinions auxquelles 1’auteur répond, sont celles-ci : que les rois ne doivent point avoir une puissance absolue ; que la monarchie francaise est mêlee d’aristocratie (ici 1’auteur s’appuie sur lenbsp;article du cahier du tiers état aux États généraux de 1614);nbsp;que l’on n’est point oblige d’obéir au roi s’il ne coramande juste-ment; que le roi est sujet aux lois (il faut entendre les lois civiles);nbsp;que les États généraux et le peuple en corps sont au-dessus dunbsp;roi.

Voici le résumé de la doctrine de 1’auteur : « Le pouvoir des princes sur leurs sujets est de droit divin, puisqu’il oblige la conscience, qui n’a que Dieu pour législateur supérieur. » Ses opinionsnbsp;d’ailleurs ne sont pas aussi absolues qu’on pourrait le croire.

3390. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse d’Ariste a Clytophon sur la paciBcationnbsp;des troubles de Provence. Paris, 3. Dédin, 1649,

16

pages.

Elle est datée d’Aix, le 12 septembre 1649 ; mais la permission d’imprimer n’a été délivrée a Paris que le 30.

Ariste s’efforce de prouver que la paix d’Aix a été tout a I’avan-

-ocr page 126-

BIBLIOGRAPHIE

116

[réponsk]

tage du comte d’Alais; et il entre a eet égard dans des détails qui ne manquent pas d’intérêt.

« Les malheurs sous lesquels la France gémit depuis une année, n’ont point d’autre source que la créance qui s’est glissée dans lesnbsp;esprits, que Ie conseil n’a pas assez de vigueur pour bien faire observer ses ordres. »

3391. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse (la) d’un malheureux au cardinal denbsp;Retz, OU rimposture et la trahison du coadjuteur dé-couvertes dans la refutation de son libelle séditieux,nbsp;intitule : Jvis aux malheureux. Paris, 1652, 18 pag.nbsp;Pamphlet qui n’a pas seulement Ie mérite de la rareté. Gondy

y est traité rudement.

L’auteur ne ménage pas plus d’ailleurs la reine et Mazarin ; quot; Cette protection aveugle est un secret que tout Ie monde ignorenbsp;et dont tout Ie monde se doute. Toute la France en parle; et toutenbsp;la France n’en sait rien. »

3392. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse d’un veritable désintéressé a l’avis dunbsp;faux désintéressé sur la conduite de monseigneur Ienbsp;coadjuteur, avec la réfutation des calomnies qui ynbsp;sont contenues contre l’innocence de monsieur Ienbsp;Prince. (S. 1., 1651), 20 pages.

« Le coadjuteur a fait publier des monitoires contre toute sorte de libelles, mème mazariniques. C’est faire une maratre de la meil-leure mère. gt;gt;

Dans un post-scriptum, l’auteur annonce que le coadjuteur a adressé aux paroisses une encyclique , afin de recommander Biet,nbsp;chanoine de Notre-Dame, pour la députation aux États généraux.

lt;• C’est, dit-il, un nouveau sujet de défiance. »

Voir VAvis désintéressé sur la conduite du coadjuteur.

3393. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse de la plus fameuse coquette de l’universnbsp;a la Lettre du plus malheureux courtisan de la terre,nbsp;avec plusieurs questions qu’elle lui fait pour savoirnbsp;l’explication dece qu’il veut dire. Paris, 1649, 8 pag-

Le titre exact de Ia Lettre est Lettre d’un fameux courtisan a la plus illustre coquette du monde.

-ocr page 127-

[RÉFonsE] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;117

3394. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse (la) de La Rallière a VAdieu de Cate-lan, son associé, ou l’Abrégé de la vie de ces deuxnbsp;infames ministres et auteurs des principaux brigandages, voleries et extorsions de la France. Paris, Rol-lin de la Haye, 1649, 8 pages.

Catelan avail été mis dans les affaires par une maitresse de Comuel, qui 1’avail entendu jouer du violon et lui avail fait épousernbsp;une de ses batardes.

3395. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse de la reine d’Angleterre au prince denbsp;Galles , son fils {Lettre veritable du prince denbsp;Galles, cX.c,.'). Paris, Robert Feugé, 1649, 7 pages.

3396. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse de Ia reine au mémoire présenté aunbsp;Parlement de la part de M. Ie prince de Conty, tou-chant l’entrée de l’archiduc Léopold en France.nbsp;Paris, Nicolas Jacquard, 1649, 4 pages.

Datée de Saint-Germain, Ie 22 mars.

3397. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse de Mademoiselle a I’archiduc Léopoldnbsp;touchant Ie traité de Taccommodement de la paix.nbsp;Paris, J. Dédin, 1649, 6 pages.

« Les victoires que vous remporterez en France seront des vic-toires de bienveillance et d’affection. » N’est-ce pas bien joli?

Un écrivain qui apparemment n’avait pas été content de cette réponse, en a publié une autre sous Ie litre de : Réponse veritablenbsp;de Mademoiselle, etc.

VoirlaZe^fre de l’archiduc Léopold envoyéed Mademoiselle, etc.

3398. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse de messieurs du Parlement de Paris auxnbsp;lettres a eux présentées par un conseiller député dunbsp;Parlement de Bordeaux sur les malheurs de leur pro-vinee {sic), De Paris Ie vingl-quatrième octobre 1649.nbsp;Paris, 1649, 4 pages. Peii commune.

-ocr page 128-

118 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[réposse]

3399. Réponse de messieurs les princes aux calomniesnbsp;et impostures de Mazarin. (S. 1., IGSO), 50 pages.

Ce factum ne manque pas d’habileté ; et il mérite d’etre lu.

II y en a vine edition r-eme et corrigée, sur Ie titre du moins, de Ia même année 16ö0, mais qui n’a que 44 pages.

On sait qu’il répond a la Lettre du roi sur la detention des princes, etc.

3400. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse (la) de messieurs les princes aux articlesnbsp;proposés dans celle qui fut faite aux députés du Parlement de Paris a Melun, Ie 16 juin 1652, 1. faisantnbsp;voir que Ie conseil de Sa Majesté, gagné par Ie Mazarin, n’a d’autres desseins que d’entretenir la guerre,nbsp;d’affamer, prendre et ruiner Paris pour affermir lanbsp;tyrannie du Mazarin; 2. que les princes ne doiventnbsp;poser les armes, sous quelques promesses qu’on leurnbsp;donne, que Mazarin ne soit hors du royaume;nbsp;3. qu’il est nécessaire que Paris joigne ses armes anbsp;celles des princes pour se couserver les uns les au-tres; 4. quels sont les moyens de délivrer la Francenbsp;de 1’ oppression et de la tyrannie. Paris, Simon Lenbsp;Porteur, 1652, 19 pages.

3401. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse (la) de monseigneur l’archevêque etnbsp;prince d’Ambrun, président de l’assemblée du clergé,nbsp;faite a monsieur le comte de Fiesque et autres gentils-hommes envoyés a ladite assemblee de la part de messieurs de la noblesse, le mercredi 15 mars 1651.nbsp;Paris, Georges Le Rond, 1651 , 6 pages.

3402. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse (la) de monseigneur le cardinal de Retznbsp;faite a monsieur le nonce du pape et a messieurs denbsp;Brienne et Le Tellier, secrétaires d État. (S. I. n. d.),nbsp;8 pages. Rare.

Relation de 1’entrevue qui eut lieu dans Ie chateau de Vincennes

-ocr page 129-

DES MAZARINADES.

119

[réponse]

Ie 18 aoüt 1653, sur l’invitation du roi. Elle a été publiée par les frondeurs.

Le cardinal de Retz dit, page 428 de ses Mémoires, coll. Michaud, que le discours qu’il adressa au nonce, lui avait été envoyé par

Caumartin.

3403. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse de monseigneur le Prince a la Requétenbsp;et remontrance qui lui ont été adressées par le Parlement de Dijon a son arrivée en Bourgogne, avec lanbsp;déclaration qu’il leur a faite de n’être plus mazari-niste. Paris, 1649, 8 pages.

Voir la Requéte et remontrance, etc.

En 1650 d’abord, puis en 1652, on 1’a réimprimée avec le titre, singulièrement corrigé de ; Réponse de monseigneur le Prince en-voyée a messieurs du Parlement cle Dijon, etc.

3404. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse de monseigneur le prince de Condé auxnbsp;impostures de la Relation du voyage du roi en Berry.nbsp;(S. 1., 1651), 8 pages.

Le véritable titre de la relation est ; Relation du voyage du roi depuis son depart de Paris, etc. La Réponse n’est pas de M. lenbsp;Prince.

3405. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse de monseigneur le Prince envoyée anbsp;messieurs du Parlement de Dijon sur l’arrivée du roinbsp;en Bourgogne, avec la déclaration qu’il leur a éténbsp;faite [sic). Paris , 1650,8 pages.

Elle a été réimprimée en 1652, sous le méme titre.

C’est la méme pièce que la Réponse de monseigneur le Prince a la Requéte et remontrance, etc.

3406. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse de monseigneur le Prince et ses très-humbles remontrances faites au roi, a la reine ré-gente et a la France sur le sujet de sa detention. (S. 1.,nbsp;1651), 91 pages, sans l’avertissement et la table.

Dans l’avertissement, 1’imprimeur feint d’avoir recu de Vincennes les premières feuilles de ce factum, et les demières de Marcoussi.

-ocr page 130-

BIBLIOGRAPHIE

120

[képonse]

Au moment de la publication, les princes étaient dans une place « dont il (Mazarin) est Ie maltre, gt;gt; Ie Havre.

Cette fiction a été pleinement adoptée dans les Mémoires pourser-vir aVhistoire de Louis de Bourbon, prince de Condé(parDe LaBrune), 1697, 2 vol. in-12. «M.Ie Prince, ditl’auteur, écrivit dans la prisonnbsp;de Vincennes un long et beau discours pour justilier k toute lanbsp;France, a toute la terre son innocence et faire connoitre la malicenbsp;de son grand ennemi... La pièce est très-forte et très-bien écrite.nbsp;Elle justifie parfaitement son illustre auteur, qui savoit faire autrenbsp;chose que manier 1’épée. Si cette pièce n’étoit pas aussi longuenbsp;qu’elle est, nous la mettrions dans notre ouvrage; mais elle peutnbsp;composer une espèce de volume. »

Pierre Coste ne fait pas la moindre mention de la Réponse dans son Histoire du prince de Condé.

3407. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse de monsieur Ie due d’Orléans a la lettrenbsp;de monsieur Ie prince de Condé. Paris, Jean Le Rat,nbsp;1652, 7 pages.

Datée de Paris le 7 avril, etsignée Gaston.

Mademoiselle est présentée comme une autre pucelle, qui la France aurait plus d’obligation qu’a la première 1 Évidemment Ienbsp;due d’Orléans n’a pas écrit cela.

3408. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse de monsieur le due de Mereoeur a lanbsp;Lettre de monsieur le due de Beaufort, son frère.nbsp;(S. 1., 1649), 11 pages.

3409. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse de monsieur le Prince a la Lettre desnbsp;bourgeois de Paris sur le sujet de la marche du cardinal Mazarin vers la cour, par laquelle 1’on est instruitnbsp;des particularités qui se passent dans les deux armées,nbsp;et confirmé dans les véritables résolutions qu’il anbsp;prises de périr ou de le pousser a bout, nouobstantnbsp;les sollicitations qu’on lui fait de s accommoder avecnbsp;la cour. (S. 1., 1652), 14 pages.

Datée de Paris le 8 janvier, et signée L. D. B.

Les initiales sont bien celles de Louis de Bourbon; mais le texte n’en est pas plus authentique.

-ocr page 131-

DES MAZARIINADES.

121

[eéponse]

3410. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse de monsieur Ie prince de Condé contrenbsp;la verification de la declaration envoyée contre lui aunbsp;Parlement de Paris. (S. 1., 1652), 19 pages.

On sait que la verification est du S décembre 1651.

L’auteur connait les détours du palais. II critique la procédure et cite les précédents des procés du due d’Alencon, du connétablenbsp;de Bourbon, etc. « Le Parlement de Bordeaux, dit-il, n’est pasnbsp;moins dépositaire de 1’autorité souveraine du roi que celui de Paris;nbsp;et M. le Prince est dans les mêmes termes que M. le prince denbsp;Conty quand, du consentement du Parlement de Paris, il prenoitnbsp;les armes contre le méme cardinal Mazarin. »

C’était un bon argument a Bordeaux ; mais a Paris ? Etait-il con-venable d’ailleurs de subordonner ainsi les princes du sang aux Parlements ?

3411. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse (la) de Sa Majesté a messieurs les deputes du Parlement, a leur dernière remontrance faitenbsp;au roi en la ville de Melun, le quinzième jour de juinnbsp;1652. Paris, Jean Rrunet, 1652, 8 pages.

Publication frondeuse. II n’y a point de réponse du roi è la date du 15.

3412. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse (la) de Sandricourt sur la thèse couchéenbsp;en la 2® partie du Censeur du temps et du monde, anbsp;savoir que les régences du royaume ne doivent jamaisnbsp;être déférées aux reines mères ni aux princes du sang.nbsp;C’est une branche de la 2“ partie du Censeur dunbsp;temps et l’examen de la piece intitulée : le Censeurnbsp;censure, par le sieur de Sandricourt. Paris, 1652,nbsp;24 pages.

3413. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse des bourgeois d’Orléans faite a Sa Majesté et la députation qu’ils ont envoyée a Son Altessenbsp;Royale, touchant le dessein qu’ils ont de ne permettrenbsp;point l’entrée de Mazarin dans leur ville. (S. 1.,nbsp;1652), 8 pages.

Pour apprécier la véracité de 1’écrivain, il suffit de ce fait que.

-ocr page 132-

BIBLIOGRAPHIE

122

[eéponse]

selon lui, Mazarin aurait fait passer les habitants du Pont-de-Cé au fil de 1’épée.

4. Réponse des bourgeois de Paris a VAvertissement de messieurs les princes {^aux bons bourgeois') sur Ienbsp;sujet de la confe'rence, etc., et la resolution d’aller anbsp;Saint-Germain avec main forte pour amener Ie roi dansnbsp;Paris. (S. 1., 1652), 7 pages. Rare.

3415. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse des bourgeois de Paris a \amp;Lettre écritenbsp;des provinces sur Ie mutuel secours de leurs armes.nbsp;Paris, 1649, 7 pages.

Elle est d’un frondeur désabusé ou du moins résigné , qui ac-cepte la paix et prêche la patience. « Les États généraux, dit-il, pourroient commencer par la corruption et finir par de nouvellesnbsp;surcharges. »

3416. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse des bourgeois de Paris a Mgr. Ie Prince,nbsp;présentée a Son Altesse, la suppliant de leur continuernbsp;ses bonnes volontés et lui offrant leurs services surnbsp;la protestation qu’il leur a faite de les protéger contrenbsp;Ie Mazarin et ses adhérents. Paris, 1651, 8 pages.

Henri III demandait aux seigneurs de sa cour de quels charmes Ie due de Guise s’étaii servi pour gagner les peuples. « En faisantnbsp;bien de toutes mains, » répondit un gentilhomme,au dire de Laurent Gracien, arragonais.

Les Parisiens auraient choisi de La Serre s’ils avaient voulu faire de I’éloquence.

3417. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse des bourgeois et habitants de Paris anbsp;messieurs les jurats et habitants de la ville de Bordeaux. (S. 1., 1650), 7 pages.

A la Lettre des jurats et habitants de la ville de Bordeaux, etc.

3418. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse des fermiers des entrees. (A la Requéte

-ocr page 133-

[héponse] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;123

d’opposition des principaux créanciers du rojr, etc.) (S. 1., 1651), 4 pages in-folio.

Sur deux colonnes ; d’un cóté la requête; de 1’autre la réponse en italique.

Elle est différente de celle qui suit:

3419. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse des feriniers des entrees a Ia requestenbsp;presentee a nos seigneurs du Parlement par quelquesnbsp;particuliers qui se disent les principaux créanciers dunbsp;roy. (S. 1., 1651), 4 pages in-folio,

Voir la Relation de ce qui s’est fait et passé touchant les propositions, etc.

3420. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse (Ia) des partisans a leur Catalogue, avecnbsp;leur avertissement envoyé aux partisans des provincesnbsp;de ce royaume. (S. 1., 1651), 11 pages.

L’avertissement est datédubureaudes partisans, Ie 22 avril 16S1, et signé L. G.

Tout cela ne répond a rien.

3421. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse (la) des princes aux arrêts du conseil dunbsp;roi tenu a Pontoise Ie [sic] 18, 23 et 24 juillet etnbsp;1 aoüt 1652. Paris, Simon Le Porteur, 1652,nbsp;15 pages.

L’auteur aurait mieux fait de s’en tenir a eet argument général, que tout ce qui se fait a Pontoise, est nul a cause de la captivité dunbsp;roi; mais vouloir justifier les princes de 1’incendie de l’Hótel denbsp;Ville!

La pièce n’est pourtant ni mauvaise ni commune.

3422. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse des principaux créanciers du roi auxnbsp;fermiers des entrées de Paris contre les trois Mémoiresnbsp;qu’ils ont fait imprimer. (S. 1. n. d.), 16 pages.

Voici les litres des trois mémoires :

K Pour faire voir la justice de ce qui a étéfait au conseil en l’af-faire des fermiers des entrées. »

-ocr page 134-

124 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[réponse]

n Réponse des femiiers des entrées a la requéte présentée d nos seigneurs du. Parlement par quelques particuliers qui se disent lesnbsp;principaax créanciers du roi. »

« Réponse des fèrmiers des entrées. »

Voir la Relation de ce qui s’estfait touchant les propositions faites au roi... par aucuns desprincipaux créanciers, etc.

3423. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse des principaux de la synagogue présenténbsp;(sic) par articles aux notables bourgeois de Paris, oiinbsp;il montre («c) leur ordre, leur reigle, leur loy, etnbsp;leurs procez avec Ie complaignant. Paris, 1652,nbsp;8 pages.

Le pamphlet qui a provoqué cette réponse, est intitulé : Examen de la vie des juifs, etc.

^oir \e Rédt naïf et veritable du cruel assassinat... commis... par la compagnie des fripiers de la Tonnelerie, etc.

3424. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse des vrais frondeurs au faux frondeurnbsp;soidisant désintéressé. (S. 1. n. d.), 7 pages.

Voir Ie Frondeur désintéressé.

3425. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse (la) du boulanger au Patissier en colèrenbsp;contre les boulangers et les taverniers, en vers burlesques. Paris, ISicolas de La Vigne, 1649, 8 pages.

3426. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse du cardinal Mazarin a une dame denbsp;haute condition qui pensoit Ie consoler en lui don-nant avis de la mort d’un sien petit batard, agé denbsp;quatre ans. Paris, 1652, 5 pages.

/3427. Réponse du cardinal Mazarin a la Lettre du cardinal Antonio Barberin, de Saint-Germain-en-Laye, ce 2 mars 1649. Paris, veuve André Musnier, 1649,nbsp;7 pages.

3428. Réponse du curé a la Lettre du marguiller sur la

-ocr page 135-

DES MAZARINADES,

125

[réponse]

conduite de monseigneur Ie coadjuteur. Paris, 1651, 35 pages.

Personne n’ignore que 1’auteur est Olivier Patru. Mailly la cite, page 393 de son IV' volume, mais avec une sorte de dédain « Moinsnbsp;connue avec raison , dit-il, que ses plaidoyers. » J’aime mieux Ienbsp;jugement du cardinal de Retz, qui la dit très-ingénieuse (page 2S8nbsp;des Mémoires, coll. Michaud).

Mais elle n’est pas des plus rares. C’est a tort que Ie cardinal de Retz 1’intitule la Lettre du cure,, etc.

3429. Réponse du fidele Provencal au calomniateur surnbsp;les troubles de Provence. (S. 1., 1651), 14 pages.

Ce pamphlet répond a la fois aux Pensees du Provencal solitaire, aux Plaintes de la noblesse de Provence et a VAvis au due de Beaufort (Lettre d’avis, etc.).

3430. Réponse du nouveau roi d’Angleterre, ci-devantnbsp;prince de Galles, aux milords d’Angleterre touchantnbsp;la mort de son père. Paris, Robert Feugé , 1649,nbsp;8 pages.

Voir la Lettre des milords d’Angleterre, etc.

3431. Réponse (la) du père Favre {sic), prédicateur etnbsp;confesseur de la reine, sur la harangue a elle faitenbsp;par un révérend père chartreux pour la paix. Paris,nbsp;1652,8 pages.

Datée de Saint-Germain, Ie 22 mars.

Voir V Apologie du révérend père chartreux, etc.

3432. Réponse du roi a la lettre de Son Altesse Royalenbsp;du 27 aoüt 1652. Pontoise, Julien Courant, 1652,nbsp;7 pages.

Elle est datée de Compiègne, Ie 29 aoüt. Julien Courant en a donné une autre édition intitulée ; Réponse faite par Ie roi a Sonnbsp;Altesse Royale, et une aütre encore sous Ie titre de : Péritable réponse faite par Ie roi, etc.

-ocr page 136-

BIBLIOGRAPHIE

126

[réponse]

3433. Réponse (la) du roi a messieurs les deputes [du Parlement'), contenant la resolution de Sa Majesténbsp;pour l’éloignement du cardinal Mazarin, et Ie sujet denbsp;leur detention a la cour. Paris, Jean Brunet, 1652,nbsp;8 pages.

. 3434. Réponse du roi donnée par écrit au sieur Piètre, 1 procureur de Sa Majesté en l’Hótel de Ville de Paris ,nbsp;y tendante au rétablissement des cours souveraines et anbsp;' \ envoyer des passe-ports nécessaires aux officiers, com-munautés, bourgeois et habitants de sa bonne vjllenbsp;de Paris. Paris, par les imprimeurs et libraires or-dinaires du roi, 1652, 7 pages.

Patée de Compiègne, Ie 12 septembre.

3435. Réponse du roi faite a messieurs les députés dunbsp;clergé après la harangue faite par M. Ie cardinal denbsp;Retz, par laquelle se voit la satisfaction que ces messieurs ont reque a la cour sur Ie sujet de leur deputation, Ie 13 septembre 1652- Paris, Louis Benar,nbsp;1652, 7 pages.

Cette réponse s’adresse aux députés du Parlement, et non aceux du clergé.

3436. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse (la) du roi faite a messieurs les députésnbsp;du Parlement, avec les articles de la paix a eux donnés a Saint-Denys en France, pour envoyer a Sonnbsp;Altesse Royale et a messieurs les princes sur Ie départnbsp;du cardinal Mazarin, Ie 12juillet 1652. Paris, Claudenbsp;Le Roy, 1652, 7 pages.

Les articles au moins sont apocryphes.

3437. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse du roi faite aux deputes de son Parlement de Paris, séant a Pontoise, le douzième jour

-ocr page 137-

[réponse] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;127

d’aoüt 1652. Ponioise , Julien Courant, 1652, 4 pages.

La veuve Courant en a donné, k Rouen, une édition jouxte la copie, etc.

J’ajoute que la réponse est imprimée textuellement dans Ie ni' volume de VHistoire du cardinal Mazarin, par Aubery ,nbsp;page 402.

3438. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse du roi faite aux deputes du clergé denbsp;Paris. Pontoise, Julien Courant, \ 652, 4 pages.nbsp;Donnée par écrit Ie 13 septembre.

II y en a une édition jouxte la copie, Rouen, veuve Courant.

3439. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse (la) du roy faite aux remontrances denbsp;messieurs du Parlement et de la ville de Paris, avecnbsp;l’offre, faite a Son Altesse Royale par les bourgeois denbsp;ladite ville, d’entretenir douze mille hommes a leursnbsp;dépens, et l’assurance de sadite Altesse de l’approchenbsp;du due de Lorraine pour Ie secours de Paris. Paris,nbsp;Jacques Le Gentil, 1652, 8 pages.

3440. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse du roi Louis XIII en bronze de la placenbsp;Royale a son père Henry IV de dessus le Pont-Neuf.nbsp;Paris, Jean Paslé, 1649, 8 pages.

Datée de la place Royale, a 5 heures du matin, le 26 mars. Aussi insignifiante que la Lettre.

3441. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse du roi servant de réplique a la dernièrenbsp;lettre de Son Altesse Royale, article par article, con-tenant les desservices que les Mazarins ont rendus anbsp;Sa Majesté, le changement qu’ils ont fait en son con-seil, avec les moyens de prévenir leurs mauvais des-seins. (S. 1., 1652), 46 pages.

Polémique de mauvaise foi, qui a pourtant le mérite de la rareté.

-ocr page 138-

128 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[réponse]

3442. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse du sieur Pomier (sic) a Ia lettre circulaire et censure de 1’assemblée générale du clergé denbsp;France, pour la juste défense du droit du roi et de lanbsp;Remontrance faite par ledit Pomier a Sa Majesté tou-chant Ie pouvoir qu’Elle a sur Ie temporel de l’étatnbsp;ecclésiastique, contenant des moyens tres légitimes etnbsp;assurés pour secourir I’État dans ses nécessités pré-sentes au soulagement des peuples. Paris, Antoinenbsp;Estienne, par commandement, \ 651,47 pages.

Le Parlement de Toulouse venait de rendre deux arrêts confor-nies a la doctrine de la Remontrance et portant, 1’un que les ecclé-siastiques payeraient le sixième denier de leur revenu pour la subsistance des pauvres de la province de Languedoc; 1’autre qu’ilsnbsp;y seraient contraints par toutes les voies de droit.

3443. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse et réfutation du discours intitulé : Lettrenbsp;d’avis a messieurs du Parlement de Paris par unnbsp;provincial. Paris, 1649, 31 pages.

Signé M. L.

Mailly cite cette pièce dans la note de la p. 127 de son II' volume.

3444. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse faite au libelle Intitulé : Jrrét de lanbsp;cour donne' contre le cardinal de Retz, du 13® aoütnbsp;1652. Paris, 1652,7 pages.

Contrefacon du Compliment de messieurs les curés de Paris au cardinal de Retz sur sa promotion.

3445. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse faite par le roi a la dernière lettre denbsp;Son Altesse Royale. Compiegne, Julien Courant,nbsp;1652, 8 pages.

Datée de Compiègne, le 12 septembre.

II en a paru une autre édition sous le litre de : la Veritable réponse, etc.

-ocr page 139-

[réponse]


DES MAZARINADES.


129


3446. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse faite par Ie roi a Son Altesse Royale.nbsp;Pontoise, Julien Courant, \ 652, 8 pages.

Même pièceque Réponse du roi a la lettre de Son Altesse Royale du’il aoüt.

3447. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse faite parLeurs Majestés aux députés dunbsp;Parlement et de la ville (deBordeaux), Ie 2 aoüt 1650,nbsp;a Libourne. (S. 1. n. d.), 3 pages. Rare.

3448. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse faite par un religieux de l’Ordre saintnbsp;Francois (sic) au pape sur 1’exhortation faite a Julesnbsp;Mazarin , cardinal. Paris, Jean Brunet, 1649,nbsp;7 pages.

Pauvre pamphlet, qui ne répond pas a la Remontrance du pape et de tous les cardinaux faite au cardinal Mazarin, etc., mais quinbsp;la continue.

3449. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse pour messieurs les princes au libelle se'-ditieux intitulé : l’Esprit de paix, semé dans les ruesnbsp;de Paris la nuit du 25 juin 1652, pièce académiquenbsp;par Ie sieur de Sandricourt. Paris, \ 652 , 12 pages.nbsp;Dans V Adieu de Sandricourt, 1’auteur dit: « Mettant au frontispice la pièce que la violence empéchoit de montrer au jour, et n’ynbsp;répondant pas avec la même force ni dans toutes ses parties, jenbsp;produisois avec industrie la condamnation pour la defense. » C’estnbsp;trop subtil pour être bien sincère.

3450. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse pour Son Altesse Royale a la Lettre dunbsp;cardinalMazarin(éer\te.sur son retour enFrance,nbsp;par Ie sieur de Sandricourt. Paris, 1652, 7 pages.nbsp;Datce du 12 janvier.

3451. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse que la reine a donnée a messieurs lesnbsp;gens du roi pour porter au Parlement de sa part, aprèsnbsp;la lecture faite par Sa Majesté de la lettre de monsieur Ie Prince. Paris, 1651,4 pages. Rare.

Voir les Observations sur un discours venu de Cologne.

-ocr page 140-

130 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[reprise]

3452. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse que Ie roi a fait donner par écrit auxnbsp;sieurs Le Vieux et Piétre, sur les assurances qu’ils ontnbsp;portées a Sa Majesté des bonnes intentions qu’avoitnbsp;sa bonne ville de Paris pour son service et pour lenbsp;rétablissement de son autorité. Pontoise, Julien Courant , 1652, 4 pages.

Quoique datée du 28 septembre, elle est textuellement la même que Ia Répnnse du roi donnée par écrit au sieur Piétre, etc.

3453. nbsp;nbsp;nbsp;Réponse véritable de Mademoiselle a la Lettrenbsp;(supposée) de l’archiduc Leopold. Paris, Guill. Sas-sier, 1649, 7 pages.

3454. nbsp;nbsp;nbsp;Réponses auxmoyens allégués en la [Très-humble)nbsp;remontrance faite a nosseigneurs de la cour de Parlement pour les cardinaux frangois, en faveur du clergénbsp;de France, sur l’exclusion des cardinaux étrangers etnbsp;francois hors des conseils du roi. (S. 1., 1651),nbsp;24 pages.

Rare aussi bien que la remontrance.

3455. nbsp;nbsp;nbsp;Réponses faites aux députés du Parlement denbsp;Paris, les quatrième et seizième juin 1652, le roinbsp;étant a Melun. Paris, par les imprimeurs et librairesnbsp;ordinaires du roi, 1652, 8 pages.

Texte officiel. Il y en a une edition de Rouen, Jean Viret, 1632, 7 pages.

3456. nbsp;nbsp;nbsp;Reprise de l’ile Saint-Georges sur le due d’Éper-non. (S. 1., 1650), 8 pages. Rare.

C’est ici probablement la relation que Lenet dit avoir été écrite par le père Bonnet; « ün certain ecclésiastique, nommé le pèrenbsp;Bonnet, grand dévót de profession, et encore plus grand frondeur,nbsp;fit imprimer la relation de ce qui s’étoit passé en 1’ile Saint-Georges, avec des termes si pleins de chaleur, que depuis ce jour-

-ocr page 141-

DES MAZARINADES.

131

[reproches]

la je résolus, comme je fis en effet, d’empècher, autant que je Ie pus («c), les impressions de toutes choses qui pourroient facher lanbsp;cour. 1) (Page 704 des Mémoires, coll. Michaud.)

Voir V Apologie pour Ie parlement de Bordeaux, etc.

3457. nbsp;nbsp;nbsp;Reprise (la) de la ville de Coussy par l’armée dunbsp;due de Lorraine, et Ie secours jetté dans Ie chateaunbsp;par les mêmes troupes, avec la défaite du régimentnbsp;de Piémont et la prise de six pieces de canon sur lesnbsp;troupes commandées par Ie niaréchal d’Estrées. Paris,nbsp;Jacques Le Gentil, 1652, 8 pages. Rare.

3458. nbsp;nbsp;nbsp;Reproches de l’ombre du cardinal de Richelieunbsp;faites [sic) au cardinal Mazarin sur les affaires de cenbsp;temps. (S. 1., 1651), 15 pages.

3459. nbsp;nbsp;nbsp;Reproches (les) de la fortune a Mazarin. Paris,nbsp;1649,4 pages.

3460. nbsp;nbsp;nbsp;Reproches (les) de la France au cardinal Mazarinnbsp;sur quatre chefs principaux : premier, sur le gouvernement de l’état présent; II, sur la dissipation desnbsp;finances du roi; III, sur les attentats faits a la per-sonne des princes et des officiers des cours souve-raines; IV, sur l’empêchement de la paix générale.nbsp;Paris, Louis Hardouin, 1652, 23 pages.

3461. nbsp;nbsp;nbsp;Reproches de saint Pierre et des deux larrons anbsp;Judas sur la douloureuse passion de notre sauveurnbsp;Jésus-Christ. Paris, veuve Musnier, 1649, 8 pages.

XX

3462. nbsp;nbsp;nbsp;Reproches des coquettes de Paris aux enfarinésnbsp;sur la cherté du pain. Paris, Jacques Guillery, 1649,nbsp;8 pages.

Ce pamphlet appartiént autant a l’histoire de la mode qu'a 1’his-toire de la fronde.

-ocr page 142-

132 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[requéte]

/ 3463. Requête a monseigneur Ie maréehal de Villeroy, jC gouverneur de la personne du roi, touchant Ie re-tardement de son retour dans sa bonne ville de Paris,nbsp;en vers burlesques. Paris, Jean du Crocq, 1649,nbsp;8 pages.

(( Cher favori de la prudence. »

Ce vers ne va-t-il pas bien au maréehal de Villeroy ?

\ 3464. Requête (la) a nos seigneurs de la cour de Par-^ lement pour être exemptés de payer aux propriê-• taires des maisons Ie terme de Paques. (S. 1., 1649), 4 pages. Rare.

3465. nbsp;nbsp;nbsp;Requête au Parlement de Paris sur l’attentatnbsp;commis en la personne du roi, la nuit des Rois,nbsp;faite par Louis Cadet. Paris, Alexandre Lesselin,nbsp;1649, 8 pages.

3466. nbsp;nbsp;nbsp;Requête burlesque des partisans au Parlement.nbsp;Paris, Jacques Guillery, 1649, 8 pages.

Sur la chambre de justice.

L’auteur dit a messieurs des enquêtes :

« Du ciel n’attirez la colère,

En faisant mourir vostre mère (la Maltóte);

Et, sans délibérer, sauvez La vie a qui vous la devez. »

Jacques Guillery en a donné une autre edition sous Ie litre de ; Requête des partisans^ etc.

3467. nbsp;nbsp;nbsp;Requête burlesque presentee a la reine par lesnbsp;chapons du Mans, deputes des Manceaux, sur les dé-sordres faits par les gens de guerre en leur province.nbsp;(S. 1., 1649), 7 pages.

3468. nbsp;nbsp;nbsp;Requête civile contre la conclusion de la paix.nbsp;(S. 1., 1649), 8 pages.

Pamphlet insolent, mais piquant et plein de verve. II n’est pas rare.

-ocr page 143-

[bequéte] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;133

« S’il est vrai ce qu’on dit, qu’ils {la reine et Ie cardinal) soient lies ensemble par un mariage de conscience, et que Ie père Vincent {de Paul), supérieur de la mission, ait ratifié Ie contrat, ilsnbsp;peuvent tout ce qu’ils font, et davantage, ce que nous ne voyonsnbsp;pas. »

L’auteur injurie Ie prince de Condé, Ie Parlement, Molé, surtout la reine. Il appelle chaque chose par son nom avec un cynismenbsp;effronté.

II y en a une mauvaise Refutation,

l3469. Requête d’opposition des principaux créantiers {sic) du roi a l’exécution d’un arrêt du conseil, dunbsp;quinzième avril dernier, qui porte sept millions quatrenbsp;cent mille livres de remboursements particuliers ac-cordés aux fermiersdes entrees de Paris. (S. 1., 1651),nbsp;8 pages.

Voir la Relation de ce qui s’est passé touchant les propositions faites au roi... par aucuns des principauxcrêanciers, etc.

3470. nbsp;nbsp;nbsp;Requête (la) de la France presentee a messieursnbsp;du Parlement sur Ie funeste retour du cardinal Maza-rin. (S. 1., 1652), 14 pages.

3471. nbsp;nbsp;nbsp;Requête de la justice au Parlement contre un denbsp;ses principaux ministres, ses adherents et complices,nbsp;papetiers et torche-cul du Mazarin , avec les noms desnbsp;principaux Mazarins qui y ont assisté {sic). Paris,nbsp;veuve J. Guillemot, 1652, 8 pages. Rare.

Ce ministre de la justice est Charles Prévost, chanoine de Notre-Dame et conseiller clerc au parlement.

Prévost : prend, ravis, emporte, vole, 6te,

Serre tout.

Il s’agit des assemblees du Palais-Royal. Je vois parmi les assistants un sieur Poquelain {sic), dont la profession n’est pas indiquée.

3472. nbsp;nbsp;nbsp;Requete de la noblesse pour l’assemblée des États

-ocr page 144-

134 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[keqdête]

généraux. Paris, veuve J. Guillemot, 1651,15 pages. Rare.

Mentionnée et analysée dans les Mémoires secrets de la cour de France, contenant les intrigues du Cabinet pendant la minorité denbsp;Louis Xir, t. VII, p. S2.

3473. nbsp;nbsp;nbsp;Requête de madame la düchesse de Longuevillenbsp;au Parlement de Rouan [sic). Rotterdam, 1650,nbsp;4 pages non chiffrées. Très-rare.

Du texte de la Requête, il résulte que la princesse était encore k Dieppe quand elle a été écrite; mais on n’est pas obligé d’ynbsp;croire.

Voir la Copie d’une lettre adressée a madame de Longueville, etc.

3474. nbsp;nbsp;nbsp;Requête de madame la Princesse a messieurs dunbsp;Parlement de Bordeaux pour la süreté de sa personnenbsp;et celle de M. Ie due d’Anguien (sic). (S. 1., 1650),

pages.

Présentée Ie 18 juillet. Lenet nous apprend (p.j 320 de ses Mémoires, coll. Michaud), qu’elle fut concertée avecles frondeurs du Parlement et rédigée par lui.

II y en a une edition qui est intitulée : Requête de madame la princesse de Condé, présentée a la cour de parlement de Bordeaux.

3475. Requête de madame la princesse de Condé anbsp;messieurs du Parlement pour la justification de messieurs les princes, Ie 2 décembre 1650. Paris, 1650,nbsp;6 pages.

Elle est dans Ie Journal du parlement.

On lit dans les Mémoires de la princesse palatine, p. 167, que Ie projet en fut dressé chez elle et sous ses yeux.

Apparemment 1’auteur des Mémoires avait emprunté cette cir-constance au cardinal de Retz, qui dit (p. 229 de ses Mém., coll. Michaud); « Ce qui fut assez plaisant a l’égard de cette requête, futnbsp;qu’elle fut concertée, 1’avant-veille, chez madame la Palatine, entrenbsp;Croissy, Viole el moi, et qu’elle fut minutée, la veille, chez Ie pre-

-ocr page 145-

[reqcéie]


DES MAZARINADES.


135


mier président, qui disoit aux deux autres : Voila servir monsieur ie prince dans les formes et en gens de biens, et non pas commenbsp;des factieux. »

3476. Requête de madame la princesse de Condé presentee alacourdeParlement de Bordeaux. (S. 1., 1650), 8 pages.

Méme pièce que la Requête de madame la princesse a messieurs du Parlement de Bordeaux, etc.

»3477. Requête de madame la princesse douairière de Condé pour sa süreté dans la ville de Paris et pour lanbsp;justiHcation de messieurs les princes, ses enfants, presentee a nos seigneurs du Parlement {Ie 27 avriV).nbsp;(S. 1., 1650), 6 pages.

On la trouve dans Ie Journal du Parlement.

3478. nbsp;nbsp;nbsp;Requête de mademoiselle de Longueville, 611enbsp;de Henry d’Orléans, due de Longueville, presenteenbsp;a nos seigneurs de Parlement {Ie 1 de'cembre 1650)nbsp;touchant la mort de madame la princesse douairièrenbsp;de Condé et Ie transport de messieurs les princes dunbsp;chateau de Vincennes a Marcoussi et au Havre et surnbsp;leur délivrance. (S. 1. n. d.), 6 pages.

Malgré 1’inexactitude dn titre, la requête est véritable. Voir Ie Journal du Parlement.

3479. nbsp;nbsp;nbsp;Requête de messieurs Ie due de Beaufort, Ie coad-juteuret Broussel a nos seigneurs du Parlement. (S. 1.,nbsp;1650), 6 pages.

II y en a une autre edition sous ce titre : A nos seigneurs du Parlement.

C’est la requête en récusation du premier président, dont Ie président de Mesmes dénonca la publication et la vente dans l’audience du 4 janvier 1650. ^cm\e Journal du Parlement.

-ocr page 146-

136 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[reqcéte]

3480. nbsp;nbsp;nbsp;Requête (la) de monsieur Ie due de Bouillon anbsp;nos seigneurs du Parlement, presentee Ie 16 mainbsp;1650. (S. 1., 1650), 7 pages.

II n’en est même pas fait mention dans Ie Journal du Parlement.

3481. nbsp;nbsp;nbsp;Requéte de Son Altesse monseigneur Ie prince denbsp;Conty au roy par Ie sieur II. Paris, 1650, 7 pages.

Signé Bourtoucour et Grospeline.

3482. nbsp;nbsp;nbsp;Requête de toutes les dames et bourgeoises de lanbsp;ville de Paris, presentee a Ia reine, Ie 7® jour de marsnbsp;1649. Paris, Pierre Variquet, 1649, 7 pages.

Signé Très-Jidèles serviteurs et sujets.

On pourrait croire a une inadvertance de 1’auteur, si quelque chose indiquait que la requête a dü être écrite par ou pour lesnbsp;dames et bourgeoises.

3483. nbsp;nbsp;nbsp;Requête de toutes les provinces de France, pré-sentée a Son Altesse Royale contre tous les Mazarins.nbsp;(S. 1., 1651), 8 pages.

3484. nbsp;nbsp;nbsp;Requête (la) des auteurs {tant du style du palaisnbsp;que de celui du Pont-Neuf et de la Samaritainé),nbsp;presentee au Parlement a l’encontre de Mazarin.nbsp;Paris, Jean Hénault 1649, 6 pages.

3485. nbsp;nbsp;nbsp;Requête (la) des bourgeois de Paris a nosseigneursnbsp;du Parlement touchant la police et les vivres. Paris,nbsp;veuve d’Antoine Coulon , 1649, 8 pages.

Non des bourgeois, mais de la menue populace. On trouve la de curieux détails sur les vivres. Un minot de blé se vendait aussinbsp;cher qu’auparavant un setier. Au Bourget et a Gonesse on payaitnbsp;Ie setier 18 et 20 livres; 47 et 50 a Paris.

Les requérants demandaient que Ie pain fut taxé a six blancs ou trois sous la livre de pain blanc; deux sous Ie moyenneraentnbsp;bis ; dix-huit ou vingt deniers Ie tout bis.

-ocr page 147-

[REQCÊTE] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;137

^ 3486. Requête des bourgeois et habitants de la ville de Paris a messieurs du Parlement sur leur union avecnbsp;messieurs les généraux. Paris, veuve J. Guillemot,nbsp;1649, 7 pages.

3487. nbsp;nbsp;nbsp;Requête des intéressés aux prêts et avances, pré-sentée au roi. (S. 1., 1650), 15 pages.

On y a joint des extraits des lettres du cardinal d’Ossat et des procès-verbaux des États de Blois, 1576.

Les intéressés demandaient 1’exécution de l’arrêt du Conseil, en date du 17 novembre 1649.

3488. nbsp;nbsp;nbsp;Requête des marchands libraires du Pont-Neuf,nbsp;présentée a nos seigneurs de la basoche, en vers burlesques. (S. 1., 1650), 8 pages.

« II y a -ici un plaisant procés entre les libraires, dit Guy Patin dans la lettre du 15 septembre 1650 a M. C. S. D., p. 125 dunbsp;P' volume. Le syndic a obtenu un nou vel arrêt, après environnbsp;30 autres, par lequel il est défendu a qui que ce soit de vendre ounbsp;d’étaler des livres sur le Pont-Neuf. II l’a fait publier et a faitnbsp;quitter la place é. environ 50 libraires qui y étoient, lesquels solli-citent pour y rentrer; et enfin ils ont obtenu un lerme de troisnbsp;inois, afin que, durant ce temps-la, ils puissent trouver des boutiques. »

La pièce est spirituelle et rare.

3489. nbsp;nbsp;nbsp;Requête des partisans, présentée a messieurs dunbsp;Parlement, en vers burlesques. Paris, Jacques Guil-lery, 1649, 8 pages.

Elle a été publiée aussi sous le titre de ; Reqiiete burlesque des partisans au Parlement.

3490. nbsp;nbsp;nbsp;Requête des peuples de France, affllgés des présents troubles, a nos seigneurs de la cour de Parlement, séant a Paris. (S. 1., 1652), 20 pages.

Pamplet mazariniste, mais très-habile et bien écrit.

L’auteur dit que les parlements des provinces, et particuliere-

-ocr page 148-

138 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[kequéte]

ment celui de Toulouse, avaient repoussé 1’arrét de la lieutenance générale et défendu de Ie recevoir, a peine de crime de lèse-majesté.

II dit aussi que les commissaires nommés pour la vente de la bibliothèque du cardinal Mazarin en acbetaient les livres.

J’ai vu sur un exemplaire de la bibliothèque de Sainte-Geneviève, écrit apparemment par un contemporain : « 23 septemhre a Pon-toisepar ...mal. » Malheureusement un relieur maladroit a coupénbsp;Ie reste.

349'!. Requête (la) des peuples, presentee a Son Altesse Royale sur les nécessités pressantes des affaires dunbsp;temps. (S. 1., 1652), 15 pages.

3492. nbsp;nbsp;nbsp;Requête des provinces et des villes de France anbsp;nos seigneurs du Parlement de Paris. (S. 1., 1649),nbsp;16 pages.

Elle tend a ce que Ie Parlement de Paris informe des dégats, ravages, brülements faits dans les provinces depids lapaix publiée.

« Quand un age plus avancé lui (au roi) aura donné connaissance des lois et de la forme du gouvernement que Dieu lui a commis,nbsp;il apprendra qu’il a la conduite d’un peuple libre, sur lequel ilnbsp;doit régner plus par 1’amour et la douceur de la justice que par lanbsp;terreur de ses forces, et que ses pères ont fait leur gloire de senbsp;dire rois des Francois plutót que de la terre qu’ils habitent, pareenbsp;qu’ils ont cru que la véritable grandeur des souverains étoit de régner dans les cceurs de leurs sujets, dont ils se sont toujours acquisnbsp;les affections par la modération de leurs règnes. »

Il en existe une édition dont Ie titre porte : Des provinces et des villes désolées de Frame, etc.

Voir la Champagne désolée par l’armée d’Erlach.

La Requête parait être sortie des presses de Boucher, qui 1’avait recue de Bernard de Bautru, ou tout au moins de son clerc.

3493. nbsp;nbsp;nbsp;Requête des rentiers de l’hótel de cette ville denbsp;Paris a nos seigneurs de la cour de Parlement. (S. 1.,nbsp;1649), 8 pages.

La Requête n’est pas datée; mais Ie soit communiqué au procureur général et au prévót desmarchands est du 2S septembre 1649. II y eut arrêt Ie lendemain, 26.

-ocr page 149-

[beqüéte] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;139

3494. nbsp;nbsp;nbsp;Requête des trois états, presentee a messieurs dunbsp;Parlement. (S. 1., 1648), 8 pages.

II y en a deux autres editions, Tune de 1649 in-4‘’; 1’autre in-12, s. 1. n. d.; mais cellede 1648 est la plus rare.

C’est de cette requête que Naudé dit (page 308 du Mascurat), qu’il faut lui donner lieu entre les bonnes pieces,

Mailly, au contraire, qui en fait une très-longue analyse, la juge avec passion: « On fit courir, dit-il (page 90 du IP volume), une Re-quéte adressée aux trois états, oü tout ce que la révolte a de plus hardi,nbsp;la méchanceté de plus calomnieux, Ie mépris de plus infamant,nbsp;étoit mis en oeuvre pour décrier et outrager Ie Cardinal. » II estnbsp;inutile de faire remarquer que Mailly a mal rapporté Ie titre de cenbsp;pamplet.

Omer Talon nous apprend, dans la note de la page 313 de ses Mémoires, coll. Michaud, que 1’imprimeur fut arrété et condamnénbsp;par Ie Chatelet a faire amende honorable et a être banni. La piècenbsp;est reproduite textuellement, page 316.

Ce sont les trois états du gouvernement de 1’lle de France qui parlent seuls dans la Requête i mais ils se portent forts pour lesnbsp;treize autres provinces.

Une traduction hollandaise de ce curieux pamphlet a paru en 1649 in-4“. On la trouve mentionnée dans Ie catalogue in-8“ desnbsp;imprimés du Musée britannique, sous Ie titre suivant; De requestenbsp;van de drie standen aen de Heeren der Parlements van Vranckrijchnbsp;woryedrajen, teyens den cardinael Jule Mazarini. (Requête desnbsp;trois états présentée a Messieurs du Parlement de France contre Ienbsp;cardinal Jules Mazarin.)

3495. nbsp;nbsp;nbsp;Requête (la) des trois états touchant Ie lieu et lesnbsp;personnes qu’on doit choisir pour Tassemblée desnbsp;Etats généraux, conformément a la proposition quenbsp;Son Altesse Royale en a faite a Leurs Majestés, et auxnbsp;sentiments de messieurs les princes, dont les conseilsnbsp;doivent être principalement suivis et préférés a tousnbsp;autres. (s. 1., aout 1651), 24 pages.

^ 3496. Requête du due de Vendóme au Parlement de

-ocr page 150-

140 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[reqüête]

Paris, avec les Mémoires et pièces qui en dependent. (S. L, 1649), 46 pages.

1. 'La. Requête; 2. les lettres d’abolition j 3. arrêt d’entérine-ment; 4. déclaration du due sur laquelle a étédonnée 1’abolition; ö. protestation contre la déclaration et les lettres d’abolition;nbsp;6. autre protestation devant Ie notaire d’Anet; 7. plusieurs protestations sur des démissions et la prise de possession du gouvernement de Bretagne par Richelieu; 8. un accommodement dunbsp;9 aout 1643, par lequel Ie |duc de Vendóme donne sa demissionnbsp;du gouvernement de Bretagne en faveur de la reine, qui lui prometnbsp;l’amirauté des mers.

3497. nbsp;nbsp;nbsp;Requête (la) du peuple de Paris, présentée a mes-

sJ sieurs les princes dans Ie palais d’Orléans, Ie xxii juin ^nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;1652, contenant sa déclaration et la demande qu’il

fait d’une prompte conclusion de la paix ou la guerre. Paris, Salomon de La Fosse , 1652, 7 pages. Rare.

Signé Fran9ois Le Bon, procureur syndic.

C’est une dénonciation contre le Parlement et 1’Hótel de Ville, que le peuple accuse d’indifférence. Cette pièce, d’ailleurs origi-nale en la forme, est d’autant plus remarquable qu’elle a été im-primée, avec la permission expresse du due d’Orléans, avant 1’in-cendie de 1’Hótel de Ville!

3498. nbsp;nbsp;nbsp;Requête et remontrance adressées par le Parlement de Dijon a monsieur le Prince, a son arrivée ennbsp;Bourgogne. Paris, 1649, 8 pages.

« Dire que les rois ne sont pas les pères de leurs peuples, c’est renoncer au sens commun. »

On y a fait une Réponse au nom de M. le Prince : Répnnse de monseigneur le Prince a la Requête et remontrance, etc.

3499. nbsp;nbsp;nbsp;Requête faite au roi par le corps de la noblessenbsp;pour les dignités des dues et pairs de France et lesnbsp;honneurs et prééminences des nobles de ce royaume.nbsp;Paris, 1649, 7 pages.

Elle a été publiée dans les Mémoires d’Omer Talon (page 367, coll. Michaud.)

-ocr page 151-

DES MAZARINADES.

141

[requête]

j3500. Requête presentee a messieurs de 1’Assemblee du \V clergé par la noblesse , tenue a Paris aux Augustins,nbsp;A 1650. (S. 1., 1650), 8 pages.

Sotte invention d’un pamphlétaire, qui a a peine Ie mérite de la rareté.

3501. nbsp;nbsp;nbsp;Requête presentee a monseigneur Ie Prince par lesnbsp;vignerons de son gouvernement de Rourgogne, en versnbsp;burlesques. Paris ^ Nicolas Ressin, 1649,12 pages.nbsp;Bonne et plaisante pièce.

« .....Votre géniteur

... Chinquoit a tasse pleine,

A longs traits et a perdre haleine,

Dedans Paris et dans Dijon...

II juroit seulement mebieu! »

3502. nbsp;nbsp;nbsp;Requête presentee a nos seigneurs du Parlementnbsp;par les principaux bourgeois de la ville de Paris pournbsp;une levee de gens de guerre, pour I’execution de lanbsp;declaration et arrets rendus contre le cardinal Maza-rin, retabllssement du repos et tranquillite de 1’Étatnbsp;et salut particulier de ladite ville de Paris. Paris,nbsp;Jacques Le Bon, 1652, 16 pages.

Quóiqne la Requête indique Deslandes Payen pour rapporteur, je ne crois pas qu’elle ait été présentée. Les noms qui y figurent nenbsp;sont que des noms de bapteme qui n’engagent personne.

^3503. Requête (la) présentée au conseil privé par les /• bourgeois de la ville de Paris, avec leur lettre au car-^ dinal Mazarin. Paris, 1649, 6 pages.

C’est une des bonnes plaisanteries de la Fronde; mais la pièce n’est pas rare.

3504. Requête présentée au roi, en son chateau du Louvre, par les pauvres locataires de la ville et faubourgs de Paris, le jeudi 24 octobre 1652, pour les

-ocr page 152-

142 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[résolütion]

exenipter du paiement des termes de Paques, Saint-Jean et Saint-Remy derniers. Paris, Noël Poulletier, 4 652, 7 pages. Rare.

Signé Lefebvre , avocat au conseil.

3505. nbsp;nbsp;nbsp;Requête presentee au roi Pluton par Conchinonbsp;Conchini contre Mazarin et ses partisans. Paris,nbsp;quot;1649,7 pages.

Pauvre imitation de la pièce intitulée : Requéte prêsentée a Pluton par Conchino contre Lufne, et comprise dans Ie Recueil desnbsp;pieces les plus curieuses faites pendant Ie règne du connétablenbsp;M. de Luyne, 162S, in-S». Elle a été contrefaite a son tour sousnbsp;Ie litre de; Ie Réveille-matin de deux favoris, etc.

3506. nbsp;nbsp;nbsp;Requête presentee au roi sur les affaires présentes.nbsp;Paris, 4 652, 8 pages.

Réimpression de la pièce de 1649 intitulée; Gémissements du peuple de Paris sur l’éloignement du roi.

3507. nbsp;nbsp;nbsp;Résipiscence (la) du cardinal Mazarin. (S. 1.,nbsp;4 649), 8 pages.

« Pour faire, si je puis, en sorte qu’il revienne {Ie roi)

Bientót de Compiène. »

C'est la date.

3508. nbsp;nbsp;nbsp;Resolution de la paix arrêtée au conseil du roi, anbsp;Meliin, au contentement de messieurs les Princes etnbsp;soulagement du public. Paris, Andre Chouqueux ,nbsp;4 652, 7 pages.

3509. nbsp;nbsp;nbsp;Resolution de messieurs les colonels pour une deputation générale de la milice de Paris, tendante a ob-

Y tenir du roy la paix et son retour en sa bonne ville ^ de Paris, du dimanche sixiesme octobre 4 652. Paris,nbsp;veuve Quinet, 4652, 7 pages.


-ocr page 153-

DES MAZARINADES.

143

[RÉSOLrTIOH]

351 0. Resolution (la) de Son Altesse Royale et de MM. du Parlement sur la réponse faite a messieurs les deputes, avec l’avis de monsieur Ie prince de Condé, tou-chant l’éloignement du cardinal Mazarin, en Parlement, Ie 17 juillet 1652. Paris, Jacques Le Gentil,nbsp;1652, 7 pages.

Avec permission du due d’Orléans.

3511. Resolution (la) des bons Francois , au roi et a lanbsp;reine. Paris, veuve Theodore Pépingué et Estiennenbsp;Maucroy, 1649, 7 pages.

Une des premières pieces de la Fronde, et non des plus com

munes.

3512. nbsp;nbsp;nbsp;Resolution (la) des inauvais conseillers du roy denbsp;suivre les ordres que le cardinal Mazarin leur donnenbsp;journellement, pour continuer le trouble en Francenbsp;contre la declaration du roy. Paris, 1652, 8 pages.

3513. nbsp;nbsp;nbsp;Resolution (la) du conseil de conscience, tenu anbsp;Saint-Germain, pour la confirmation de la paix, et lesnbsp;nouvelles secretes d’un père Récollet de Saint-Ger-main, envoyées a un père de Paris du même ordre.nbsp;Paris, Sébastien Martin, 1649, 7 pages.

3514. nbsp;nbsp;nbsp;Resolution (la) faite a messieurs de la noblessenbsp;par monseigneur le due d’Orléans et messieurs lesnbsp;princes sur le retardement des États généraux, tou-chant la paix générale. Paris, 1652, 15 pages.

3515. nbsp;nbsp;nbsp;Résolution politique des deux principaux doutesnbsp;qui occupent les esprits du temps, savoir est : Pour-quoi est-ce que Mazarin a fait emprisonner messieursnbsp;les princes dans le temps de la minorité, et pourquoinbsp;est-ce qu’il s’opiniatre a leur détention, en vue des dé-

-ocr page 154-

144

BIBLiOGRAPHIE

[hésdltat]

sordres qui troublent I’État, pour procurer leur élar-gissenientj dédiée a tous ceux qui voudront voir une apologie saus passion, une invective sans aigreur etunnbsp;raisonnement sans obscurite. (S. 1., 1650), 30 pages.

II y a une Réponse.

3516. nbsp;nbsp;nbsp;Ressemblance (la) de madame la duchesse d’Or-leans a la colombe qui apporta le rameau d’olive anbsp;Noe', présenté (jm) a Son Altesse Royale. (S. 1., 1649),nbsp;8 pages.

3517. nbsp;nbsp;nbsp;Ressentiments (les) de la ville de Paris sur lesnbsp;obligations qu’elle a a la généreuse protection denbsp;monseigneur le due de Beaufort. Paris, Pierre Dunbsp;Pont, 1649, 8 pages.

Daté du 7 mars 1646 {sic), et signé Paris.

3518. nbsp;nbsp;nbsp;Ressentiments (les) de Paris sur la durée de lanbsp;guerre et des malheurs du temps présent. Paris,nbsp;1652, 7 pages.

3519. Résultat de I’assemblée de la noblesse, en consé-M quence des déclarations et promesses a elle faites parnbsp;Son Altesse Royale et monsieur le Prince, portantnbsp;ordre de remercier Leurs Majestes pour la convocation et tenue des Etats généraux du royaume parnbsp;Elies accordes au 8“ jour de septembre prochain, etnbsp;pouvoir de se rassembler en cas d’inexecution, signénbsp;par monseigneur le due d’Orléans et par monsieur lenbsp;Prince, par MM. les présidents et MM. les secretaires, du samedi 25 mars 1651, a Tassemblee de lanbsp;noblesse tenue aux Cordeliers, oil etoient S. A. R.nbsp;et monsieur le Prince. Paris, veuve J. Guillemot,nbsp;1651,4 pages.

Voir le Journal de Vassemhlée de la noblesse.

-ocr page 155-

[RÉsüiTAT] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;146

3520. nbsp;nbsp;nbsp;Résultat de l’assemblée de la noblesse tenue anbsp;Dreux par les deputes des bailliages unis, Ie dimanehenbsp;vingt-uniesme juillet mil six cent cinquanté-deux, ensemble Ie récit par Ie menu de ce que leurs deputes ennbsp;cour y ont négoclé, et de toute leur conduite. Paris,nbsp;veuve Jean Guillemot, 1652, 8 pages.

Signé Charles d’Ailly Annery.

Voir Ie Journal de l’assemblée de la noblesse, etc.

3521. nbsp;nbsp;nbsp;Résultat (Ie) de la deputation des six corps denbsp;marchands, avee la harangue faite au palais d’Orléansnbsp;et la réponse de Son Altesse aux deputes, jeudi dernier 17 septembre 1652. Paris, Simon Le Porteur,nbsp;1652, 8 pages.

3522. nbsp;nbsp;nbsp;Résultat de tout ee qui s’est passé au prétendunbsp;nouveau Parlement de Pontoise,'en la première assem-blée que le roi y a faite pour faire lire sa déclarationnbsp;touchant l’interdiction du Parlement de Paris, trans-féré a Pontoise, le 7 aoüt 1652. Paris^ 1652, 7 pag.

3523. nbsp;nbsp;nbsp;Résultat (le) du conseil tenu a Epernay en Champagne , le 25 du mois de décembre 1651, par le cardinal Mazarin et ceux de sa faction, sur le dessein denbsp;rentrer a main armée dans l’Etat, suivant les ordresnbsp;expres de la cour. (S. 1., 1652), 24 pages.

Même pièce que la Relation du conseil tenu a Epernay, etc.

3524. nbsp;nbsp;nbsp;Résultat véritable de ce (jui s’est passé dans lenbsp;Parlement en présence de messieurs les Princes, lenbsp;quatorzième mai 1652, pour le soulagement et lanbsp;protection de la ville de Paris. Paris, Jacob Chevalier, 1652, 11 pages. Rare.

En réalitc 8 seulement. Les chiffres passent de 4 a 9. Les carac-

tères changent. On dirait de deux pamphlets cousus ensemble, n. IIInbsp;nbsp;nbsp;nbsp;10

-ocr page 156-

BIBLIOGRAPHIE

146

[retorqüement]

Le Parlement aurait, d’après 1’auteur, confié Ie soin du dedans et du dehors de la ville au due d’Orléans, avec ordre a tous lesnbsp;corps de ladite ville de lui obéir. Ce serait le due lui-même quinbsp;aurait proclamé ce résultat du haut des degrés de la Sainte-Ch'apelle.

II y a deux inexactitudes dans ce récit: le Parlement avait si peu abandonné la dictature de la ville au due. d’Orléans, que lenbsp;lendemain il fit saisir et condamner le pamphlet intitule ; les Der-nières résolutions faites en Parlement... le 4 mal. C’est le due denbsp;Beaufort qui dit, en sortant de la séance, que le due d’Orléans avaitnbsp;tout pouvoir.

On sait que les princes prirent leur revanche le 8 juillet.

3525. nbsp;nbsp;nbsp;Resurrection (la) de la Fronde. (S. 1., 1650),nbsp;7 pages.

Mauvais vers sur 1’emprisonnement des princes.

3526. nbsp;nbsp;nbsp;Retorquement (le) du foudre de Jupinet conlrenbsp;lui-même. par 1’éternelle solidité du Donjon du droitnbsp;naturel divin ; voir contre toutes les nouvelles furiesnbsp;des démons méridionaux et futures irruptions desnbsp;bêtes féroces a cornes et autres.

Si Deus pro nobis, quis contra nos? Ad Rom., chap. 8.

Vir qui erraverit a via doctrince., in ccetu gi-gantium commorabitur. Prov., c. i, v. 16.

Qui fodit foveam, incidet in earn ; et qui dissi-pat sepern, mordebit eum coluber, Eccl., x, v. 8. Paris, 1649, 26 pages.

Piece impertinente.

« Tout ainsi que les anes, monsieur, se baignent et vautrent dans les prairies chargees de rosée pour, coranie 1’on dit, gagner 1’avoine;nbsp;de même votre bel esprit s’égaie dans Ie riche parterre de vos bellesnbsp;et agréables pensees pour gagner du pain. »

Voir la Lettre d’avis a Messieurs du parlement de Paris écrite par un provincial.

-ocr page 157-

[eeioüb] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;147

3527. nbsp;nbsp;nbsp;Retour (Ie) quot;de Fabondance dans les ports et placesnbsp;publiques de la ville de Paris, en vers burlesques.nbsp;Paris, Mathurin Hénault, 1649, 8 pages.

3528. nbsp;nbsp;nbsp;Retour (Ie) de messieurs les gens du roi portantnbsp;réponse de Sa Majeslé pour 1’éloignement des troupes

/» a dix lieues de Paris, avec l’espérance d’une prompte et bonne paix. Paris, Jean Brunet, 1652, 7 pages.

II n’y a guère de mensonges de la Fronde qui n’aient été im-primés chez Brunet.

3529. nbsp;nbsp;nbsp;Retour (Ie) désiré du roi Louis XIV dans sanbsp;grande ville de Paris. Paris, Jérémie Bouillerot,nbsp;1649,8 pages.

Signé F. Chéreau, mancois, ecclésiastique.

3530. nbsp;nbsp;nbsp;Retour (Ie) du prince de Condé dans Ie ventrenbsp;de sa mère. Undè exeunt flumina, indé revej’tuntur.

« Ce fier torrent dont la rage et l’envie Ravageoit tout sans ordre ni raison ,

S’est englouti dans la méme prison Ou il avoit recu Pair et la vie. »

(S. 1., 1650), 11 pages.

SurlalLpage, on lit une stance de sept vers, de laquelle il semble résulter que 1’anten* s’appelait Saint-Pierre. La void ;

• nbsp;nbsp;nbsp;« Le premier apostre marchant

Sur I’eau a pied sec vers son maistre,

Lecteur, te fera mieux connestre Qu’avecques son glaive trenchant [sic],

Dont il couppa I’oreille an valet du grand prestre,

Le nom de celui-la dont le petit esprit A donné jour a cet escrit. »

3531. nbsp;nbsp;nbsp;Retour (le) du roi désiré a Paris, par J.-J. denbsp;Barthes, ecclésiastique. Paris, veuve d’Anthoinenbsp;Coulon, 1649, 8 pages.

L’auteur compare le roi au soleil, « qui modère le froid et la

X

-ocr page 158-

BIBLÏOGRAPHIE

148

[retf.ille-matiin]

mélancolie de Saturne, defend Jupin de ses entreprises, appaise Ia colère et Ie feu de Mars, inspire de bons désirs a Vénus, einpêchenbsp;les fourbes et les subtilités de Mercure, et arrête autaiit qu’il peutnbsp;I’inconstance de Ia Lune. »

3532. nbsp;nbsp;nbsp;Retour (Ie) et acheminement du roi vers Paris.nbsp;Paris, Alexandre Lesselin , 1649, 8 pages.

3533. nbsp;nbsp;nbsp;Retour (Ie) et rétablissement des arts et métiers.nbsp;Vers burlesques. Paris, 1649, 8 pages.

Il y a de 1’esprit, de la gaieté; et il n’est pas des plus com-muns.

3534. nbsp;nbsp;nbsp;Retraite (la) de Mazarin avec ses nieces dans lanbsp;ville de Cologne. Paris, 1651,8 pages. Rare.

L’auteur nous apprend qu’il répond a un libelle non imprimé , intitule ; Ie Fantóme errant de Mazarin, et dans lequel on préten-dait que Ie cardinal était cache a la cour.

3535. nbsp;nbsp;nbsp;Reunion (la) des esprits. Paris, Francois Noël,nbsp;1649, 32 pages. Rare.

« Un éphore étoit, ces jours passés, assez ridicule pour recevoir et faire examiner une proposition qiii proniettoit chaque annéenbsp;plus de deux cents millions, sans que Ie villageois contribuat. igt;nbsp;L’auteur a des paroles de moderation et de paix pour la reine,nbsp;pour Mazarin, pour Ie Parlement, pour les Parisiens et mème pournbsp;les partisans, qu’il appelle les argentiers du roi.

3536. nbsp;nbsp;nbsp;Réveille-matin (Ie) de deux favoris ministresnbsp;d’État, OU Requête intérinée {sic) et l’arrèt donnc ennbsp;faveur de la patrie, avec les jeux de la cour qui senbsp;sont joués au depart du Mazarin. Paris, 1652,nbsp;15 pages.

La première piece est une contrefacon de la Requête présentée nu roi Flutonpar Conchino, etc. II y a de plus ici les signatures aprèsnbsp;1’arrêt.

-ocr page 159-

[aÉVEaiEs] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;149

3537. nbsp;nbsp;nbsp;Réveille-inatia (Ie) de la Froiide royale sur lanbsp;honteuse paix de Bordeaux. (S. 1. 1650), 18 pag.

II y a une Réponse qui ne vaut pas mieux.

3538. nbsp;nbsp;nbsp;Réveil-matin (Ie) des curieux touchant les regrets de la petite Niehon, poëme burlesque sur Tam-prisonnenient {sic) des Princes. Paris, 1650, 7 pages.

C’est bien rnauvais; mais c’est rare. On ne doit pas séparer ce pamphlet des Lettres de la petite Niehon.

j 3539. Revelation d’un bon hermite sur la procbaine V paix générale et délivrance de Paris. Paris, Glaudenbsp;' Boudeville, 1649, 4 pages.

3540. Révélation de sainte Genevieve a un religieux de son ordre sur les misères du temps, oü elle lui declarenbsp;la raison pour laquelle elle n’a pas fait de miracles,nbsp;cette^année. Para, 1652, 16 pages.

Pamphlet qui mérite d’être recherché, et paree qu’il est royaliste et paree qu’il est rare.

X 3541. Révélation du jeuneur ou vendeur de gris établi y dans Ie parvis de Notre-Dame, contenant les remèdesnbsp;' nécessaires a la maladie de l’État. Paris, 1649.

Deux parties, de 8 pages chacune.

Le Jeuneur était une statue mutilée d’Esculape, qui servait de borne au eoin de 1’Hótel-Dieu. Serait-ce la même chose quenbsp;Pierre du Guignet ?

3542. nbsp;nbsp;nbsp;Révélation pour la paix du reclus du mont Va-lérien a un bon religieux, faite le 9 de ce mois. Paris,nbsp;Robert Feugé, 1649, 7 pages.

3543. nbsp;nbsp;nbsp;Reveries (les) d’État. Paris, 1652, 8 pages.

Je n’ai rencontré ce pamphlet qu’une seule fois ; et je ne l’aipas compris.

X

-ocr page 160-

150 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[rhétorique]

3544. nbsp;nbsp;nbsp;Reveries (les) de Mazarin a sa sortie de la cournbsp;sur la malheureuse issue de ses affaires, et sa conférence avec Ie sieur Des Forests. (S. 1., 1652), 19 pag.

3545. nbsp;nbsp;nbsp;Revers (Ie) du mauvais temps passé et la librenbsp;entrée de la paix, livrée a ses adorateurs, parnbsp;M® Questier, dit Fort Lys, parisien. Paris, veuvenbsp;d’Anthoine Coulon, 1649, 15 pages.

C’est une des pièces qu’on attribuait a M. Brousse, cure de Saint-Roch.

Naudé dit, page 13S du Mascurat, « qu’elle est assez soutenue, tant pour Ie raisonnement que pour 1’élocution. »

3546. nbsp;nbsp;nbsp;Revers (Ie) du prince de Condé, en vers burlesques , et Ie regret de quitter la ville de Paris pournbsp;aller loger au chateau de Vincennes. Paris, veuvenbsp;d’Anthoine Coulon, 1650, 8 pages.

« Dieu veuille qu’il y demeure Tant que pour Ie tirer dehors ,

Paris remue son grand corps

Ou recommence Ie grabuge

Qu’il fit pour sauver Ie bon juge [Broussel)...

D’oü pour Ie repos de la France Le plus jeune sorte grison....

De parler ici d’échafaud,

Je ne 1’ose faire tout haut. ^

3547. nbsp;nbsp;nbsp;Révolution impériale de Louis XIV, Dieudonné,nbsp;ccntenant les liens de sa démarche pour parvenir anbsp;l’empire romain, prédit par l’oracle franQois, Michelnbsp;Nostradamus. Paris, se vend chez Jacques Papillionnbsp;et se distribue chez l’auteur, 1652,14 pages.

Jacques Mengau.

3548. nbsp;nbsp;nbsp;Rhétorique i la) du grand frondeur désintéressénbsp;contre la philosophie du Corinthien. (S. 1., 1652) ,nbsp;8 pages.

II n’y est pas le moins du monde question du Corinthien; et je

-ocr page 161-

DES MAZARINADES.

161

[riviëee]

ne crois pas qu’il faille , a l’imitation de Chatre de Cangé , placer ce pamphlet parmi les pièces relatives au cardinal de Retz. Il estnbsp;d’ailleurs aussi sot que rare.

3549. nbsp;nbsp;nbsp;Rieur (Ie) de la cour aux bouffons satyriques,nbsp;flaneurs a gages et compteurs (sic) de nouvelles. Paris,nbsp;Jean Brunet, \ 649, 32 pages.

Suzanne de Nervèze.

3550. nbsp;nbsp;nbsp;Rimaille sur les plus célèbres bibliotières de Paris,nbsp;par Ie Gyrouague Simpliste. (S. 1., 1649), 4 pages.

Piece des plus intéressantes, et qui appartient étroitement a la bibliographic.

M. Colomb de Batines en adonné une bonneréimpression en 1842.

3551. nbsp;nbsp;nbsp;Ris (les) et les pleurs de la France sur la conduitenbsp;de la reine et du conseil d’Etat, découvrant 1’originenbsp;de nos misères et des calamités publiques. Paris,nbsp;1652, 32 pages.

C’est une des bonnes pièces, et non des plus communes.

« Les princes n’ont-ils pas fait une foire et un bordel de leur camp a la fois ? N’avoient-ils pas la violons, vielles, tymbales,nbsp;hautbois et tabourins ? N’étoit-ce pas une musique a faire danser Ienbsp;diable en chair et en os ? Qui vit jamais tant de gouines et de goin-fres, ablativo, tout en un tas, et les postures de 1’Arétin plus ennbsp;usage et plus en montre? Le spectacle , sans mentir, eüt été beaunbsp;pour des nonnes et des frères mineurs; mais il ne manquoit pointnbsp;d’yeux capables de le bien considérer. Les uns en étoient scanda-lisés et les autres ravis de joie; les uns disoient ; C’est jeu de jeu-nesse; et les autres : par Dien, jeu n’est-ce. »

« O la douce guerre, ó la bonne guerre, pour la garee et pour le filou! ó la triste guerre pour le bourgeois renfermé dans sa villenbsp;comme captif! ó la rude guerre pour le marchand rencontré dansnbsp;la campagne! et de rechef, ó la cruelle guerre pour les boeufs, va-ches et moutons, de plus de six lieues a la ronde! »

3552. nbsp;nbsp;nbsp;Rivière (la) a sec au coeur de l’hyver pendant lesnbsp;plus grandes pluies. (S. 1., 1650), 8 pages.

Il y a la un calembour assez mauvais pour ètre gai. La rivière

-ocr page 162-

BIBLIOGRAPHIE

152

[KOBE]

h. sec, c’est l’abbé de La Rivière cbassé du palais d’Orléans et retire a Petitbourg.

La pièce d’ailleurs estassez rare.

3553. nbsp;nbsp;nbsp;Rivière (la) en fuite après son débordement,nbsp;avec 1’emprisonnement du chevalier, son frère, aunbsp;chateau de la Rastille. Paris, veuve d’Anthoine Cou-lon, 1650 , 6 pages.

3554. nbsp;nbsp;nbsp;Robe (la) sanglante de Jules Mazarin, ou les Véri-tables récits des fourbes, des impostures et autres vices,nbsp;par Ie sièur de Mirand, gentilhomme cécilien {sic\nbsp;Paris, Francois Musnier, 1649 , 12 pages.

Ce pamphlet n’est ni des plus mauvais ni des plus rares.

On peut croire que Ie sieur Mirand ou Mrande était attaché 4 la maison du due de Longueville; et alors ce serait de lui qu’il estnbsp;question dans Ie numéro 23 de la Muse de la Cour, 8 septem-bre 1657.

« Un des fameux goinfres de France,

Digne homme a souffleter potence ,

Mirande , escroc si renommé,

Au ventre toujours affamé,

Les dents longues en dents de scie,

A plate et grondante vessie....

Sachant que monsieur de Chamboy,

Gouverneur de Caen pour Ie roy,

Devoit traiter en excellence... nbsp;nbsp;nbsp;: ^

... Feignit si bien 1’envoyé

Au festoyeur du festoyé nbsp;nbsp;nbsp;,

Que 1’hóte étant d’esprit facile Le crut a cent pas de Ia ville...

¦ . II [Vkóte) met tont en état De recevoir un potentat.

Midi sonne ; une beure redouble;

Point de nouvelle pour un double....

On se met pourtant a table; et Mirande

M4che et brife comme un diable,

Qui dit autant que chancre et plu». nbsp;nbsp;nbsp;,

-ocr page 163-

[rois]


DES MAZARINADES.


153


II boit mieux que ne fit Bacchus.

11 met les morceaux quatre a quatre....

Ainsi repu des biens de Dieu ,

Pale son traiteur d’uu adieu...

Mais Chamboy qui comprend qu’il a été dupe, place Mirande k califourchon

Le cul tourné vers la culace De ses foudroyants fauconneaux.,.

Le goinfre en étreignant le cuivre Accoloit la mort pour mieux vivre.

Canon tirant, mon drole en I’aer Faisoit miracle a cabrioler.

Canon humain, canon de fonte Faisoit la sa décharge prompte.

Fnfiu au dernier qu’on braqua,

Le parasite fit ka, ka. »

3555. nbsp;nbsp;nbsp;Rodomontades (les) espagnoles, en vers burlesques. Paris, 1649, 11 pages.

3556. nbsp;nbsp;nbsp;Roi (le) des Frondeurs, et comme cette digniténbsp;est la plus glorieuse de toutes les dignites de la terre,nbsp;contre le sentiment des esprits du siècle. Paris, 1649,nbsp;15 pages.

C’est ici une des plus curieuses folies de la Fronde.

Cain, ayant tué son frère, batit une ville qu’il appela Enoch, du nom de son fils. Les habitants de cette ville ne se servaient que denbsp;la fronde ; done Cain était roi de la fronde, et le plus ancien roi denbsp;la terre.

Et voila pourquoi le due de Beaufort était plus grand que David, Alexandre, César, etc.

3557. nbsp;nbsp;nbsp;Roi (le) triomphant au milieu du peuple, ou lesnbsp;Voeux des Parisiens accomplis. Paris, Nicolas de Lanbsp;Vigne, 1649, 7 pages.

3558. nbsp;nbsp;nbsp;Rois (les) sans roi, ou Reflexions des rois de lanbsp;fève sur l’enlèvement du roi hors sa bonne ville denbsp;Paris. Paris, Mathurin et Jean Hénault, 1649 ,nbsp;8 pages.

-ocr page 164-

154 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[royadté]

355D. Roman (Ie) des esprits revenus a Saint-Germain, burlesque et sérieux. Paris, 1649, 16 pages.

Même piece que VHistoire des esprits, etc.

3560- Rondeau du roi contre Ie cardinal Mazarin. (S. 1., 1649), 4 pages.

Suivi d’un assez bon quatrain sur Ie Cardinal et La Meilleraye.

3561. Royal (Ie) au Mazarin, lui faisant voir par la raison et par l’histoire, 1. que Tautorité des rois sur la vie et sur Ie bien des sujets est fort limitée, a moinsnbsp;qu’elle ne soit tyrannique; 2. que l’autorité desnbsp;princes du sang est essentielle dans Ie gouvernement;nbsp;3. que l’autorité des autres Parlements de France pournbsp;les affaires d’Etat est inférieure et subordonnée a cellenbsp;du Parlement de Paris; 4. que les prélats n’ont pointnbsp;d’autorité dans Ie maniement des affaires d’État, et quenbsp;leur devoir les engage a n’avoir d’attacbement quenbsp;pour Ie sanctuaire. (S. 1., 1652), 32 pages.

Dubosc Montandré.

Mailly cite ce pamphlet dans la note de la page 123 de son IP volume; mais il 1’intitule a tort Ie Royal-Mazarin; et il semble lui assignor la date de 1649, tandis qu’il est en réalité de 1632.

3562» Royal (le)miroir présenté a Sa Majesté. (S.I., 1651), 11 pages.

Même pièce que la Majorité du roy, etc.

3563. Royauté (la) de Charles second, roi de la Grand’ Rretagne, etc., reconnue au parlement d’Écosse etnbsp;proclamée par tout Ie royaume, envoyée a la reinenbsp;d’Angleterre, traduit fidèlement des placars {sic) etnbsp;affiches publiques, imprimées a Édimbourg, Ie 15 fé-vrier 1649. Paris, veuve d’Antoine Coulon, 1649,nbsp;6 pages. Très-rare.

Signé Guillaume Scot, secrétaire du Parlement.

-ocr page 165-

[EÜINE] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;155

3564. nbsp;nbsp;nbsp;Ruade (la) d’un poulain qui a fait trembler Paris.nbsp;Paris^ 1651, 15 pages.

Ce poulain est Ie père Paulin, confesseur du roi. Pauvre pièce.

3565. nbsp;nbsp;nbsp;Ruine (la) de Timpiété parisienne du temps, dé-diée a messieurs les prétendus commétropolitains denbsp;Paris. Paris, 1652, 8 pages. Rare.

Daté de Paris, Ie 2 septembre, etsigné lePélerin fatigue.

Centre la foire qui se tenait autour de Wotre-Dame, la veille de la Nativité de la Sainte-Vierge.

3566. nbsp;nbsp;nbsp;Ruine (la) de la chicane, ou la Misère des avocats,nbsp;procureurs, greffiers , notaires, huissiers, cleres ,nbsp;praticiens et autres et de leurs femmes. Paris, 1649,nbsp;8 pages.

3567. nbsp;nbsp;nbsp;Ruine (la) du mal nommé, ou Ie Foudroiement dunbsp;Donjon faussement appele du droit natureldwin, avecnbsp;l’abomination de sa mémoire par l’énorme pêché denbsp;son défenseur qui, pour Ie maintenir injustement,nbsp;s’est declare ennemi mortel de Dieu , des rois et desnbsp;peuples. Paris, 1649, 31 pages.

Voir la Lettre d’avis a Messieurs du Parlement de Paris, écrite par un provincial.

3568. nbsp;nbsp;nbsp;Ruine (la) et disette d’argent commune aujour-d’huy par toute la France , par les désordres et les injustices de la guerre, avec Ie remède certain qui n’anbsp;point été connu aux plus raffinés et inventifs jusquesnbsp;a présent, fait par B. D. L. F. Paris, 1652, 7 pages.

C’est un extrait d’un mémoire sur la culture du mürier. L’auteur dit que Catherine de Médicis avait introduit Ie muriernbsp;a Orléans. II parie d’un certain Jubelin qui nourrissait ses vers i

-ocr page 166-

156


BIBLIOGRAPHIE


[saisie]


sole a vec la feuille du figuier, et qui était venu enseignev sa méthode a Paris, au Mouton couronné.

Les initiales du nom de I’anteur sont celles de Barthélemy de Laffemas.

3569. nbsp;nbsp;nbsp;Ruine (la) et submergeinent de la ville d’Amsterdam en]Hollande, laquelle est abimée en plein jour,nbsp;avec perte de plus de trente mille personnes, deux.nbsp;cents navires tant de guerre que marchands, ensemblenbsp;la prophetic de Nostradamus et Texplication d’icellenbsp;sur ce sujet, traduit de flamand en francois par M. N.nbsp;Jouxte la copie imprimée a La Haje, 1649, 7 pages.

3570. nbsp;nbsp;nbsp;Ruse (la) Mazarine découverte depuis sa sortienbsp;de Pontoise jusques aux approches de la ville de Cha-teau-Thierry, avec la défaite de ses troupes proche Ienbsp;bois de Moriset, distant d’une lieue de Charlis-sur-Marne, par les troupes de messieurs les Princes, com-mandées par Ie sieur Lardouin sous Ie comte de Ta-vannes. Paris, Pierre Valée, 1652, 7 pages. Rare.

3571. nbsp;nbsp;nbsp;Sainte allegorie sur \Exaudiat, chanté dans lesnbsp;églises de Paris pour la prospérité du roi et sonnbsp;heureux retour. Paris, Claude Morlot, 1649, 7 pag.

3572. nbsp;nbsp;nbsp;Saisie (Ia) des places fortes aux environs de Parisnbsp;par les ordres de Son Altesse Royale, les articles etnbsp;règlements généraux pour la conservation d’icelles,nbsp;les desseins des mareschaux de Turcnne, de Senne-terre et d’Hocquincourt rompus, et Ie jour assigné denbsp;la bataille ou de l’entier traité de la paix générale.nbsp;Paris, 1652, 7 pages.

Les places fortes étaient Saint-Denis, Saint-Cloud , Meudon, Bourg-la-Reine! La piece est rare pourtant.

-ocr page 167-

Lsalüt] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;157

3573. nbsp;nbsp;nbsp;Salade en réponse a Ia Sauce du poulet, parnbsp;B. B. G. (S. 1,, 1649), 8 pages.

Voir Ie Poulet.

3574. nbsp;nbsp;nbsp;Salomon instruisant Ie roi. Paris, Augustinnbsp;Courbé, 1651, 20 pages, non coinpris l’épitre aunbsp;roi, I’avertissement au lecteur et les extraits de Salomon.

Pensees justes, excellents sentiments, libertéde langage et quel-ques vers bien frappés ;

a Aimez done Péquilé, vous qui jugez la terre. »

« En elle {Ja reine) tout est grand, si tout n’est pas heureux. »

Get opuscule de Scudéry n’est pas commun.

3575. nbsp;nbsp;nbsp;Salut (Ie) aux courtisans. (S. 1., 1649), 7 pages.

3576. nbsp;nbsp;nbsp;Salut (Ie) de la France dans les armes de la villenbsp;de Paris.

Placard in-folio d’une extréme rareté.

Le texte se compose d’une quinzaine de lignes; et il est parfai-tement insignifiant; mais la moitié environ de la page est remplie par une gravure sur bois dont voici le sujet et la disposition ; Aunbsp;centre est le vaisseau de la ville de Paris. Le prince de Conty tientnbsp;le gouvernail. Devant lui, sont assis les dues de Beaufort et d’Elbeufnbsp;et le prince de Marcillac. On voit également assis, mais a la proue,nbsp;le due de Bouillon, le maréchal de La Mothe Houdancourt et lenbsp;marquis de Noirmourier. Messieurs du Parlement et de la ville se •nbsp;tieiment debout autour du mat. Mazarin qui est dans la mer, s’ac-croche de ses deux mains a 1’arrièi’e du navire, pendant qu’a cóténbsp;de lui deux diables cornus soufflent « sur la barque francoise desnbsp;vents contraires a sa prospérité. » A 1’avant, le marquis d’Ancrenbsp;se noie « en taschant de couler le vaisseau a fond. » Enfin, a lanbsp;gauche du tableau, le bon génie de la France conduit le roi a travers les airs o vers sa flotte royale. gt;lt;

II est clair que cette estampe est de 16-19.

3577. nbsp;nbsp;nbsp;Salut (le) des partisans, et autres pieces du temps.nbsp;(S. 1., 1649), 8 pages.

-ocr page 168-

158 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIE ^ [sanglante]

3578. nbsp;nbsp;nbsp;Saligt;e regina (Ie) cle Mazarin et des partisans.nbsp;(S. I., 1649), 4 pages. Raj'e.

Le textelatin est en petit roinain, les vers francais en iialiques. II a fallu un bel esprit pour écrire cette pièce, qui est fort plai-sante, mais qui n’a pas pour la religion le respect convenable et sinbsp;général a cette époque.

3579. nbsp;nbsp;nbsp;Sanctae Genovefae, parisinorum patronae, supplica-tio pro pace, habital 1 junii 1652. (S. l.n. d.), 12pag.

Christophorus Dehennotius, rector in Harcurumo collegia, 16S2.

3580. nbsp;nbsp;nbsp;Sanglant (le) theatre de la guerre d’Allemagnenbsp;heureusement change en un glorieux tróne de paix,nbsp;oü règne en souveraine cette déesse qui ne soulage pasnbsp;seulement les peuples affligés, mais qui réunit encorenbsp;les princes et les potentats de l’empire avec l’empe-reur. (S. 1., 1649) , 19 pages.

3581. nbsp;nbsp;nbsp;Sanglante (la) défaite des troupes mazarines ennbsp;Picardie, ou le due d’Elbeuf et le sieur de Manicampnbsp;qui les commandoient, ont été faits prisonniers parnbsp;l’armée de l’archiduc Leopold, commandée par lenbsp;comte de Fuensaldagne et le marquis de Sfrondate,nbsp;oü il y a eu 1,200 hommes tués, 800 prisonniers,nbsp;avec perte de leurs canons et bagages. Paris, Salomonnbsp;de La Fosse, 1652, 7 pages. Rare.

gt;(

3582. nbsp;nbsp;nbsp;Sanglante (la) dispute arrivée sur le jeu entre Ienbsp;cardinal Mazarin et I’abhe de La Rivière a Saint-Ger-main-en-Laye. Paris, Michel Mettayer, 1649,8 pag.

« Faites lecture a un paysan, a un artisan, a un valet et gens de semblable étoffe, du débat que le cardinal cut pour le jeu avec l’abbénbsp;de La Rivière; ils seront ravis d’entendre ces eboses, les écoute-ront volontiers, les entendront et comprendront.»(Naudé, page 675nbsp;du Mascurat.)

Le pamphlet n’est pas rare.

-ocr page 169-

DES MAZARINADES.

159

[satïee]

3583. nbsp;nbsp;nbsp;Sanglante (la) dispute entre Ie cardinal Mazarinnbsp;et l’abbé de La Rivière, Ie Visage de bois au nez dunbsp;Mazarin et son exclusion de la conférence de Ruel, etnbsp;la Supplication faite au roi pour avancer Ie procés desnbsp;partisans et financiers. Sur l’impi'imé a Paris. Rouen,nbsp;Robert Daré, 1649, 16 pages.

Réimpression de ces trois pieces, comme Ie litre 1’indique d’ail-leurs assez.

3584. nbsp;nbsp;nbsp;Sanglots (les) de l’Orviétan sur l’absence du cardinal Mazarin et son adieu, en vers burlesques. Paris,nbsp;N. Charles, 1649, 7 pages.

Original et rare.

3585. nbsp;nbsp;nbsp;Sanglots (les) pitoyables de l’afïligée reine d’An-gleterre du trépas de son mari. Paris, veuve Andrénbsp;Musnier, 1649, 8 pages.

3586. nbsp;nbsp;nbsp;Sapience (la) du ciel estimée folie des sages dunbsp;monde; foudre pour consommer (jfc) un tas de piècesnbsp;qui rodent avec leurs auteurs a la faveur des ténèbres;nbsp;et phiole {sic) de Tire de Dieu versée sur Ie siége dunbsp;Dragon et de la Rête par l’ange et Ie Verbe de l’Apo-calypse. (S. 1., 1651), 3 pages.

Francois Davenne.

^ 3587. Satyre contre Mazarin. Paris, 1651, 7 pages.

3588. nbsp;nbsp;nbsp;Satyre de Mazarin envoyée a monsieur Ie due denbsp;Beaufort. Paris, 1649, 4 pages.

C’est la Ballade du Mazarin grand joueur de hoe.

3589. nbsp;nbsp;nbsp;Satyre (la) des satyres quot;du temps. Paris, Francois Noël. (S. d., 1650), 10 pages.

Dubosc Montandré.

-ocr page 170-

160 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[sattriqüeJ

3590. Satyre du Parlement de Pontoise, burlesques (sic). (S. 1., '1652), 7 pages.

C’est une contrefacon de la Siiite burlesque du Parlement de Pontoise, dont on a retranché les vingt-huit premiers vers.

359'!. Satyre (la) du temps, ou la Guerre déclarée aux partisans. Paris, Nicolas de La Vigne , \ 649,nbsp;7 pages.

3592. nbsp;nbsp;nbsp;Satyre, ou Feu a l’épreuve de l’eau pour consom-mer (sic) ce chiffon intitule ; Réponse des vrais F'ron-deurs au faux Frondeur soi-disant désintéresséetnbsp;foudre qui chasse de la maison d’Abraham ces Ismaé-lites impatriés (sic) et descendus de la race batardenbsp;d’Italie. (S. 1., '1651), 12 pages.

Francois Davenne.

Voir Ie Frondeur désintéressé.

3593. nbsp;nbsp;nbsp;Satyre, ou Imprecation contre i’engin du sur-nommé Mazarin, source de tous nos maux. (S. 1.,nbsp;1652), 8 pages.

Beaucoup trop ordurière pour être plaisante.

3594. nbsp;nbsp;nbsp;Satyre sur Ie grand adieu des nieces de Mazarinnbsp;a la Franee, avec une plaisante description de leursnbsp;entreprises, en vers burlesques. Paris, Claude Morlot,nbsp;1649, 8 pages.

3595. nbsp;nbsp;nbsp;Satyre sur les troubles de Paris, en vers burlesques. Rouen, 1649, 12 pages.

Les troubles de 1648, puisqu’il s’agitde 1’arrestationde Broussel. Satire vive et vraie du due d’Orléans.

3596. nbsp;nbsp;nbsp;Satyrique (le),-ou Ie Mazarin metamorphose.nbsp;Paris , Francois Noël, 1649.

Deux parties, de 7 pages chacune.

I^a deuxième qui est intitulée ; Seconde portie du Satyre, ou Ie

-ocr page 171-

[sceptre]


DES MAZARIINADES.


161


Mazarin metamorphose, en vers burlesques, a paru chez Sébastien Martin.

3597. nbsp;nbsp;nbsp;Sauce (la) du poulet, par R. D. Q. Paris, 1649,

11 pages.

Voir le Poulet.

3598. nbsp;nbsp;nbsp;Sceptre (le) de la France en quenouille par lesnbsp;regences des reines, fai.sant voir par de naives representations d’histoire, 1. les desordres du pouvoirnbsp;absolu des femmes en France, par 2. la mauvaise education des rois, 3. la pernicieuse conduite de I’Etat,nbsp;4. les horribles factions qui s’y sont ëlevées et quinbsp;ont souvent mis cette monarchie a deux doigts de sanbsp;ruine; 5. et le moyen infaillible de remédier a tousnbsp;ces de.sordres, si Ton veut s’en servir efficacement etnbsp;dans I’usage des lois fondamentales. (S. 1., 1652),nbsp;110 pages, non compris le litre et la preface.

Dubose Montandré.

II y a des exemplaires qui presentent les singularités suivantes : le pamphlet s’oiivre par une préface (8 pages) toute dirigée centrenbsp;la reine; puis viennent les Remarques touchant les régences ennbsp;France (4 pages non chiffrees); au has de la quatrième, il y a unenbsp;réclame en petites majuscules avant, que 1’on a surchargée de cesnbsp;deux mots : la regence. La commence en effet la Régence desnbsp;reines de France, ou les Regentes, paginée de 1 a 96. La page 96nbsp;se termine par huit vers latins ad efjigiem regis Ludovici XIV, etnbsp;au-dessous le mot fuv. On y a ajouté en réclame il n’y, deux motsnbsp;qui commencent la page 97.

J’ajoute que la Régence des reines, etc., qui s’étend de Clotilde a Anne d’Autriche, fait le plus porapeux éloge de cette dernière etnbsp;de son gouvernement, que I’auteur ou plutot I’arrangeur dunbsp;Sceptre de la France en quenouille attaque avec la plus grandenbsp;violence.

Que condure de ces observations? Évidemmentqu’il y a la deux opuscules d’un esprit different, et qui par conséquent ne sont pas ounbsp;ne doivent pas ctre de la mème main.

B. m nbsp;nbsp;nbsp;H

-ocr page 172-

162


BIBLIOGRAPHIE


[second]


Maiily cite un court passage du Sceptre de la France en que-nouille dans la note de la page 60 de son V' volume.

Je ne sais pas pourquoi M. Leber a fait a ce pamphlet 1’honneur de Ie classer dans son Catalogue parmi les ouvrages de droitnbsp;public.

3599. nbsp;nbsp;nbsp;Science (la) des grands, l’honneur des savants etnbsp;des magistrats et Ie contenteraent des curieux et amateurs des histoires et affaires publiqiies et politiquesnbsp;dans Ie vrai et sincère usage de Ia politique. Paris,nbsp;Francois Noël, 1651,16 pages.

Voir les Instructions politiques, etc.

3600. nbsp;nbsp;nbsp;Séance du roi Louis XIV en son lit de justice ennbsp;Parlement, ou les Vraies harangues de messieurs Ienbsp;chancelier, premier président, et Talon, avocat gé-néral. Paris, Gervais Clousier, 1649, 8 pages. Peanbsp;commun.

Séance du mercredi 29 juillet 1648.

3601. nbsp;nbsp;nbsp;Second {sic) affiche affiché dans la ville de Com-piègne pour courir sur Ie perturhateur du repos public, Ie cardinal Mazarin étant a présent au chateaunbsp;de Bouillon, affiché Ie 3* jour de septembre 1652,nbsp;avec la lettre de Son Éminence écrite a Sa Majesté, denbsp;Bouillon Ie 2'’jour de septembre 1652. Paris, 1652.

Voir Ie Quode de Messieurs de Compiègne, etc.

3602. nbsp;nbsp;nbsp;Second (Ie) ambassadeur des États du Languedocnbsp;et du Parlement de Toulouse envoyé par Ie maréchalnbsp;de Schomberg a la reine régente, mère du roi. Paris,nbsp;Claude Morlot, 1649, 8 pages.

Y en a-t-il un premier?

3603. nbsp;nbsp;nbsp;Second arrêt du conseil du roi tenu a Pontoise

-ocr page 173-

DES MAZARINADES.

163

[second]

Ie 27juillet, portant cassation de l’arrêt du Parlement de Paris des 19 et 20 juillet 1652. (S. L, 1652),nbsp;8 pages.

3604. nbsp;nbsp;nbsp;Second avertisseinent aux Parisiens, afBché anbsp;Paris Ie 14 juillet 1651. (S. 1. n. d.), 7 pages.

' II y en a une autre édition égalemerit s. 1. n. d., mais de 4 pages seulement.

Voir VAtgt;is aux gens de hien.

3605. nbsp;nbsp;nbsp;Second avis de M. de Chasteauneuf, donné anbsp;Sa Majesté dans Poictiers, sur la proposition qui futnbsp;faite, s’il falloit ou avancer ou reculer ou séjournernbsp;dans cette ville, et quel conseil il falloit prendre dansnbsp;cette conjoncture. (S. 1., 1651), 18 pages.

Le premier est intitulé ; Avis important de M. de Chateauneiif, etc.

3606. nbsp;nbsp;nbsp;Second (le) courrier de la bataille {de Bleneau),nbsp;avec les particularités du combat, qu’il a rapportéesnbsp;a Son Altesse Royale. (S. 1., 1652), 7 pages.

Mensonge de la Fronde.

Voir la Relation véritahle contenant le grand combat, etc.

3607. nbsp;nbsp;nbsp;Second (le) et entier jeu de piquet de la cour.nbsp;(S. 1., 1649), 4 pages.

Voir le Piquet de la Cour.

3608. nbsp;nbsp;nbsp;Second extrait des registres du Parlement contenant ce qui s’est passé pour l’éloignement du cardinalnbsp;Mazarin , par messieurs les deputes, depuis le 25 juinnbsp;jusqu’au jour de leur retour de Saint-Denys. Paris,nbsp;\ 652, par les imp. et libr. ordinaires du roi, 15 pag.

Voir Extrait des registres, etc., du 9 février.

ï 3609. Second (Ie) festin des bourgeois de la ville de Paris. (S. 1., 1649), 7 pages.

Moins une suite qu’une imitation du pamphlet intitulé : la Ré-

-ocr page 174-

BIBLIOGRAPHIE

164

[seconde]

puissancepublique, etc., auquel l’auteur a emprunté sans facon une strophe entière.

3610. Second (Ie) journal, ou Entretien du gentil-horame Francois avec Ie Vénitien, touchant Ie tableau des harpies de l’État et des tyrans du peuple, et no-tamment celui de leur principal chef, contenant : 1. Ienbsp;commencement et Ie progrès de sa Fortune dans Ienbsp;service du cardinal Sachetti; 2. les moyens détes-tables dont il s’est servi pour y parvenir, savoir parnbsp;l’entretien qu’il eut avec un pipeur dans Ferme et lanbsp;Marche d’Ancóne, qui lui donna un caractère dans Ienbsp;chaton d’une hague; 3. les rares pieces de son cabinet touchant Ie jeu et la piperie; 4. ses menées etnbsp;ses intrigues dans Rome pour obtenir du pape Urhainnbsp;la deputation de Cazal; 5. la relation naïve de l’as-sassinat commis par ses factions sur Ie sieur Francisconbsp;Pamphilio (sic), neveu du cardinal du même nom,nbsp;tenant a présent Ie siége apostolique sous Ie nom d’In-nocent X. (S. 1., 1651), 24 pages.

Voirle Tableau funeste des harpies de TEtat, etc.

3611 • Second (Ie) retour du cardinal Mazarin a la cour, avec Ie succes de son voyage. Paris, 1652, 8 pages.nbsp;Rare.

Ce second retour aurait été déterminé par ia défaite de son escorte, prés de Chateau-Thierry. Le chevalier de Guyse et Ie due de Virtemberg avaient, au dire de l’auteur, dressé une enibuscadenbsp;de quinze cents chevaux pour dévaliser le Cardinal et gagner lesnbsp;cinquante mille ecus promis par le Parlement.

3612. Seconde lettre de l’archiduc Leopold, envoyée a Mademoiselle a Saint-Germain-en-Laye. Paris, veuvenbsp;André Musnier, 1649, 7 pages.

Voir [a.Lettre de Tarchiduc Léopold envoyée it Mademoiselle, etc.

-ocr page 175-

[seco:nde] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZAUINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;165

3613. nbsp;nbsp;nbsp;Seconde lettre de la cour de Parlement de Bordeaux, écrite au Parlement de Paris sur Ie sujet desnbsp;mouvements de la Guyenne et violences du sieur duenbsp;d’Épernon. (S. 1., 1649), 2 pages.

Datéedu 21 aoiit 1649.

3614. nbsp;nbsp;nbsp;Seconde lettre de monseigneur Ie due de Guise anbsp;un grand seigneur de France sur sa fidélité pour mademoiselle de Pont (^sic). Paris, Nicolas de La Vigne,nbsp;1649, 6 pages.

Le grand seigneur est Mazarin.

Cette lettre a été reproduite dans la notice qui precede les Mémoires du due de Guise.

3615. nbsp;nbsp;nbsp;Seconde lettre des deputes du Parlement a nosnbsp;seigneurs de la cour, touchant l’audience qu’ils ontnbsp;eue du roi a Saint-Denys, le 15 juillet 1652, et la ré-ponse de Sa Majesté. Paris, J. Chevalier-, 1652.

La première est la Lettre de messieurs les députés du Parlement, etc., du 14 juillet.

3616. nbsp;nbsp;nbsp;Seconde lettre du sieur Du Pelletier a monseigneur le due de Beaufort. Paris, Nicolas de La Vigne,nbsp;1649, 7 pages.

Voir Lettre du sieur Du Pelletier a Mgr. le due de Beaufort, du dixième jévrier, etc.

3617. nbsp;nbsp;nbsp;Seconde lettre écrite a messieurs du Parlementnbsp;par M. le prince de Condé, servant de réponse anbsp;l’écrit envoyé par la reine régente a messieurs dunbsp;Parlement par messieurs les gens du roi. Paris, veuvenbsp;J. Guillemot, 1651 , 8 pages.

Voir la Lettre de Monsieur le prince a Messieurs du Parlement. La Seconde lettre est dans les Mémoires de madame de Motte-ville , page 411, Coll. Michaud. C’est la pièce cotée sous le nu-

-ocr page 176-

166


BIBLIOGRAPHIE


[seconde]


méro 23286 dans la Bibliothèque du P. Lelong, et datée du 11 juil-let par erreur. La date veritable est de Saint-Maur, Ie 9 juillet.

3618. nbsp;nbsp;nbsp;Seconde monition. Placard in-folio daté d’oc-tobre 1655.

Donnée par Chassebras, grand vicaire du cardinal de Retz.

3619. nbsp;nbsp;nbsp;Seconde opposition des conseillers secrétaires dunbsp;roi a ce que Tadjudication de Ia ferme des gabelles nenbsp;soit faite, sinon a la condition portée par la précé-dente et paria présente. (S. 1., 1650), 4 pages.

Du 17 janvier 1650. UOpposition est du 10.

Voir VAddition que font les conseillers secrétaires du roi, etc.

3620. nbsp;nbsp;nbsp;Seconde relation de ce qui s’est fait et passé de-vant la ville d’Angers par monsieur Ie due de Rohannbsp;et les habitants contre les troupes du cardinal Maza-rin ; d’Angers les 21 et 22 février 1652. Paris, veuvenbsp;J. Guillemot, 1652,7 pages.

C’est apparemment cette relation que Dubose Montandré annonce dans son Discours de l’autorité que les oncles des rois de France ontnbsp;toujours eue pendant la minorité, etc. Elle estassez frondeuse, c’est-a-dire assez peu véridique pour m’autoriser a Ie croire. La première est intitulée -. la Véritahle relation de ce qui s’est passé entrenbsp;les habitants de la ville d’Angers et les troupes du Cardinal Ma-zarin, etc.

3621. nbsp;nbsp;nbsp;Seconde (Ia) table du soldat bordelois après Ienbsp;naufrage. Bourdeaux, Pierre DuCoq, 1650, 8 pages.nbsp;Très-rare.

H Un citoyen de Bourdeaux qui portoit les armes pour la defense de sa palrie, fut prins par les ennemis et conduit dans Ie conseil de guerre. Après toutes prières, offres et menaces faitesnbsp;sans l’ébranler, il fut condamné a étre passé par les armes; etnbsp;pour adjouter a 1’injustice la cruauté et l’impiétc, il fut conclu qu’ilnbsp;seroit tué a coups d’espées par des soldats bordelois qui s’étoient

-ocr page 177-

DES MAZARINADES.

167

[secret]

jettés dans Ie parti contraire; mais il eut une seconde table après son naufrage. La constance de son courage n’ayant pu arrester lanbsp;précipitation de cette sentence , il en empescha 1’exécution sur Ienbsp;lieu du supplice, en face de Tarmée, par la force de ses raisons, etnbsp;fut mis en prison , d’oü sorti depuis peu, il en a escrit Ie discoursnbsp;dans ces termes héroiques. »

C’est 1’argument de la pièce. Voici la péroraison ;

« Mais la oü la liberté est esteinte, ou la justice est morte, oü la tyrannie est maistresse, de qui recevez-vous des lois? On n’a ici denbsp;pouvoir que celui que vostre volonté permet, n’y d’empire quenbsp;celui que vostre force donne, ni d’autre authorité que celle que vosnbsp;espées fournissent. La grandeur de vostre courage peut tout. Lanbsp;mort d’un innocent laisse des remords dans 1’ame indignée de vostrenbsp;repos. Ne servez-vous pas un ennemy de vostre pays qui, coinmenbsp;Ie lierre , suffoque ce qu’il embrasse , et ruyne ce qui 1’appuye?nbsp;Vous vous hazardez tous les jours a la mort pour acquérir de lanbsp;gloire. Comment pourriez-vous mieux éterniser votre nom, et quelnbsp;plus grand applaudissement scauriez vous gaigner que d’avoirnbsp;sauvé un citoyen de Bourdeaux et vostre concitoyen infortuné, quinbsp;n’est que prisonnier de gueire? gt;gt;

3622. nbsp;nbsp;nbsp;Secours (Ie) arrivé de Normandie au camp denbsp;I’armée de Son Altesse Royale, conduit par Ie marquis de Vezins, Ie 2° jour d’aoüt 1652, ensemble Ienbsp;combat donné au pont de Charenton contre les enne-mis qui Tont attaqué. Paris, Louis Hardouin, 1652,

7 nbsp;nbsp;nbsp;pages. Rare.

3623. nbsp;nbsp;nbsp;Secret (Ie) a l’oreille d’un domestique de Mazarinnbsp;a Mazarin. Paris, veuve André Musnier, 1649,

8 nbsp;nbsp;nbsp;pages.

3624. nbsp;nbsp;nbsp;Secret (Ie) de la cour. (S. 1., 1652), 16 pages.

Curieux et peu commun. C’est une explication du retour du cardinal Mazarin et des propositions qui furent faites aux princes en conséquence, explication spécieuse puisée dans les manéges denbsp;madame de Chevreuse , les pensees arabitieuses de Chateauneuf etnbsp;Ie désir persévérant que la reine avait de rappeler Ie cardinal Ma-zavin.

-ocr page 178-

168 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[secret]

3625. nbsp;nbsp;nbsp;Secret de la disgrace imaginaire du comte d’Har-court, avec I’etat de son armee en Guyenne, etunenbsp;relation fidele de ce qui s’est passe de plus considerable dans Bordeaux. Paris, Jacob Chevalier, 1652,nbsp;8 pages.

3626. nbsp;nbsp;nbsp;Secret (le) de la paix a la reine. Paris, Hyérómenbsp;Hameau, 1649, 16 pages.

La permission d’imprimer est du 26 mars.

II y en a une autre edition sur l’imprimé a Paris, etc.

En outre, Hyéróme Hameau 1’a publié lui-même une seconde fois sous le titre de :

3627. nbsp;nbsp;nbsp;Secret (le) de la paix, ou la Veritable suite dunbsp;Théologien d’État a la reine, 1649, 16 pages.

' Enfin on a public en f6Sl le Véritable secret de la paix a la reine, etc.

3628. nbsp;nbsp;nbsp;Secret (le) de la retraite de monseigneur le Prince,nbsp;nontenant une Bdele et courte deduction de toutes lesnbsp;intrigues qu’on a joue (sic) dans l’Êtat, depuis sonnbsp;eloignement jusqu’a I’arret de proscription donnenbsp;contre le cardinal Mazarin. ( S. 1., 1652), 30 pages.

Utile et curieux complément de VHistoire de la prison et de la liherté de M. le prince.

3629. nbsp;nbsp;nbsp;Secret (le) decouvert du temps present, ou I’ln-trlgue manifestee. Paris, Nicolas de La Vigne, 1649,nbsp;12 pages.

B s’agit de la protection accordée par la France aux Barberins. Ce pamphlet, d’ailleurs insignifiant, n’avait pas été fait pour lanbsp;Fronde.

3630. nbsp;nbsp;nbsp;Secret (le) du voyage du roi et de la route quenbsp;doit tenir Sa Majeste. Paris, 1651 , 7 pages.

-ocr page 179-

[secrets] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;169

3631. nbsp;nbsp;nbsp;Secret (Ie) entretien du roy et monseigneur Ienbsp;due d’Anjou, avec les dernières resolutions de la reyne.nbsp;(S. 1.), 1652, 16 pages.

Après Ie combat de Bleneau.

gt;gt; Le peu d’estime que les honnestes gens font de ces escrits qui courent les rues, a cause que Ia plupart sont, ou de vieilles piècesnbsp;ramassées avec un tiltre nouveau, ou des relations fausses que lesnbsp;escrivains de 1’un et de 1’autre party font sur le champ au moindrenbsp;bruit de quelque nouvelle , etc. »

Jugez d’après cela le Secret entretien.

)l

3632. nbsp;nbsp;nbsp;Secret (le) important a messieurs les colonels denbsp;Paris pour rendre la paix immortelle, après leur deputation auprès du roi. Paris, 1652, 7 pages. Rare.

L’auteur pretend que le maire de Mantes, qui avait contribué a livrer passage aux troupes du due de Nemours, fut arrêté malgrénbsp;1’amnistie.

3633. nbsp;nbsp;nbsp;Secret (le) nécessaire de savoir, envoyé a monsieur le Prince. (S. 1. n. d.), 8 pages.

3634. nbsp;nbsp;nbsp;Secret (le), ou les Véritables causes de la detentionnbsp;et de rélargissement de messieurs les princes de Condénbsp;et de Conty et due de Longueville, avec un exact re-cueil de toutes les deliberations du Parlement dansnbsp;les assemblees qui ont été faites pour leur liberténbsp;et pour l’éloignement du cardinal Mazarin, oii sontnbsp;fidèlement exposés tous les raisonnements et les bellesnbsp;remarques faites par chacun de ces messieurs dansnbsp;leur opinion. (S. 1., 1651), 84 pages.

Voir VHistoire de la prison et de la liberté de M. le prince.

3635 Secrets (1 es) de conscience d’une ame dévote dé-clarés a son confesseur touchant les affaires du temps. Paris, Jacques Guillery, 1649, 7 pages.

-ocr page 180-

BIBLIOGRAPHIC

170

[senèqüe]

3636. nbsp;nbsp;nbsp;Secrets (les) du due d’Épernon découverts. (S. 1.,nbsp;1650), 7 pages.

Je veux bien dire que cette pièce n’est pas commune ; mais j’a-jouterai qu’elle est sotte.

3637. nbsp;nbsp;nbsp;Secrets (les) publics pour la France. Paris,nbsp;1649, 8 pages.

3638. nbsp;nbsp;nbsp;Secretes intelligences de la cour avec Ie coadju-teur et M. de Chateauneuf, pour detacher monseigneurnbsp;Ie due d’Orléans des intéréts de messieurs les Princes.nbsp;Paris, 1652, 14 pages.

Méme pièce que les Articles accordés entre messieurs Ie cardinal Mazarin, etc.

3639. nbsp;nbsp;nbsp;Senèque (Ie) exile, consolant les bourgeois de lanbsp;ville de Paris sur l’assassin de leurs citoyens {sic),nbsp;leur donnant d’infaillibles remèdes pour la guérisonnbsp;de leurs maux présents et leur faisant toucher aunbsp;doigt Ie cheinin qu’ils doivent prendre. Paris, 1652,nbsp;15 pages.

C’est Ie sieur Du Crest qui prend ici modestement Ie nom de Senèque. II conseille aux Parisiens de lever une armee et de senbsp;prononcer décidément pour ou contre les princes.

Dans la pièce suivante, il est Senèque mourant; et venu è rési-piscence, il soutient que Ie seul moyen d’obtenir la paix, c’est.d’a-paiser Ie roi. Il exhorte les bourgeois de Paris a demander hum-blement cette faveur au Créateur de l’Univers.

3640. nbsp;nbsp;nbsp;Senèque (Ie) mourant, declarant a sa mort Ie seulnbsp;moyen d’avoir la paix, pourvu qu’on Ie veuille croire,nbsp;en suite de la députation du Parlement, par Ie sieurnbsp;Du Crest. Paris, 1652, 31 pages,

C’est ici Ie pamphlet Ie plus curieux de 1’auteur.

Voir la Funeste et agréable résolution du lutin du cardinal Mazarin, etc.

-ocr page 181-

[sentence]


DES MAZARINADES.


171


Un sieur Duval Prigneuse a public, en 1662, le Senèque mou-rant, poeme héroique dédié a Mademoiselle; raais ses vers n’ont absolument rien de commun avec la prose du sieur Du Crest.

3641. nbsp;nbsp;nbsp;Sens (le) dessus dessous, ou le Malheur univer-sel de toutes les conditions. Paris, 1649, 12 pages.nbsp;Stances assez spirituelles.

3642. nbsp;nbsp;nbsp;Sentence de monsieur le prévót de Paris, dunbsp;12 avril 1652, rendue conformement a I’arret de lanbsp;cour de Parlement. Paris, Charles Coquet, 1652,nbsp;4 pages.

Pour la décharge du terme de Paques.

3643. nbsp;nbsp;nbsp;Sentence de M. le prévót de Paris portant con-damnation d’un libelle intitule ; Lettre de monseigneur VEminentissime cardinal de Retz, archevequenbsp;de Paris, a messieurs les archevéques et évéques desnbsp;e'glises de France. Paris, par les imprimeurs et librai-res du roi, 1655, 6 pages. Rare.

La sentence est du 29 janvier.

La lettre fut brülée en place de Grève par la main du bourreau.

3644. nbsp;nbsp;nbsp;Sentence de nos seigneurs des requêtes du palaisnbsp;portant décharge des ajournements personnels, rendus par le lieutenant civil sur le réquisitoire denbsp;M. Bonneau, substitut du procureur général au Cha-telet, contre des bourgeois de Paris, avec ajournementnbsp;personnel contre ledit lieutenant civil et substitut dunbsp;procureur général du roi audit Chatelet pour l’entre-prise faite sur l’autorité et jurisdiction desdites requêtes. Paris, Jean Brunet, 1649, 2 pages.

3645. nbsp;nbsp;nbsp;Sentence de nos seigneurs des requêtes du palaisnbsp;pour la décharge entière du terme de Paques, portant

-ocr page 182-

172 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[sentiments]

cassation de la sentence de monsieur le lieutenant civil du 21' niai dernier, avec I’ecrou d’emprisonne-ment fait a la conciergerie du palais, en execution de ladite sentence, sur la partie contrevenante, faute d’a-voir rendu les meubles executes pour le pretendunbsp;terme de Paques. Paris, Jean Brunet, 1649, 4 pages.

3646. nbsp;nbsp;nbsp;Sentence rendue de monsieur le lieutenant civil,nbsp;du premier jour de juillet 1649, en faveur des bourgeois et habitants de la ville et faubourgs de Paris,nbsp;touchant les règlements des maisons, loyers et dé-penses. Paris, Jean Petrinal, 1649,4 pages.

Les trois sentences qui précédent, se tiennent etroitement.Voici a quelle occasion elles ont été rendues :

Un sieur Bougour avait été condamné, par le lieutenant civil, a payer le terme de Paques a un sieur Gamier. Par la seconde sentence, qui est du 16 juin, les maitres des requetes du palais le re-leverent de la condamnation; et, comme Gamier ne pouvait pasnbsp;lui rendre ses meubles, qui avaient été vendus, il le fit enfermernbsp;a la conciergerie du palais j puis il fit imprimer et publier la sentence avec I’ecrou.

Aussitot le lieutenant civil rendit une sentence d’ajournement personnel centre Bougour et contre 1’imprimeur Brunet; c’est lanbsp;troisième.

Mais a leur tour Bougour et Brunet en appelèrent aux requetes du palais; et alors la première sentence fut rendue contre le lieutenant civil et le substitut du procureur général; elle porte la datenbsp;du 14 juillet.

Ces trois pièces sont également rares.

3647. nbsp;nbsp;nbsp;Sentiments (les) d’Aristide sur les affaires pu-bliques. Paris, 1649, 8 pages.

3648. nbsp;nbsp;nbsp;Sentiments (les) d’un fidele sujet du roi sur I’ar-rêt du Parlement du vingt-neuvième décembre 1651.nbsp;(S. 1., 1652), 73 pages.

Ce pamphlet a été attribué a Martineau, évêque de Bazas, a

-ocr page 183-

[sentiments] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARFNADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;173

Cohon, évéque de Dol, a Servien et a Silhon. Imprimé d’abord au Louvre, il ne se vendaitpas ; mais il en parut, Ie jeudi saint 1652,nbsp;une seconde edition, qui fut criée en plein palais, dit l’auteur desnbsp;Observations véritahles et désintéressées, etc.

On trouve dans cette seconde edition un passage au moins qui n’est pas dans la première ; c’est Ie paragraphe, page 25, oü il estnbsp;parlé de 1’arrét rendu contre 1’amiral de Coligny.

On comprend que l’édition du Louvre doit être rarissime; et elle 1’est. La seconde edition, au contraire, est des plus com-numes. Elle n’a que 48 pages.

Apologie de messieurs du Parlement, etc.

3649. nbsp;nbsp;nbsp;Sentiments (les) d’un veritable Francios (v/c) surnbsp;les intirgues [sic) italiennes. (S. 1., 1650), 8 pages.

3650. nbsp;nbsp;nbsp;Sentiments (les) de la France et des plus déliésnbsp;politiques sur I’eloignement du cardinal Mazarin etnbsp;la conduite de M. Ie Prince , par Ie sieur de Sandri-court. Cette piece est aussi académique et détachéenbsp;des douze précédentes. Paris, 1652, 32 pages.

3651. nbsp;nbsp;nbsp;Sentiments (les) de la France sur la délivrancenbsp;de messieurs les Princes , présentés a monseigneur Ienbsp;prince de Condé par Ie père de Valongnes, de lanbsp;compagnie de Jésus. Paris, Jean Hénault, 1651 ,nbsp;15 pages.

Bons sentiments; vers médiocres; piece rare.

3652. nbsp;nbsp;nbsp;Sentiments (les) de réjouissance d’un solitairenbsp;j sur l’heureux retour du roi dans sa bonne ville de

Paris, dédiés a nos seigneurs du Parlement. Paris, 1649, 16 pages.

L’épïtre dédicatoire est signée F. E. C. C.

3653. nbsp;nbsp;nbsp;Sentiments (les) des Francois intéressés a la paixnbsp;générale, adressés a messieurs du Parlement de Paris.

-ocr page 184-

174 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[sentinelle]

Jouxte la copie imprirnée a Bruxelles. (S. 1., 1650), 23 pages.

« La définition des véritables amis est de vouloir et de ne pas vouloir une même chose. Or, les Espagnols veulent la paix, et nousnbsp;la voulons; ils ne veulent pas la guerre, et nous ne la voulons pas ;nbsp;done nous sommes amis. »

Ajoutez de laches avances aux Frondeurs, et vous aurez un des plus honteux pamphlets du parti des princes.

3654. nbsp;nbsp;nbsp;Sentiments (les) des princes répondant a la Voixnbsp;des peuples., en les désabusant de leurs chimères parnbsp;leurs propres raisonnements. Paris, veuve Claudenbsp;Marette , 1652 , 8 pages.

Faible réponse a la Foix du peuple, servant d’avertissement a M. Ie prince, etc.

3655. nbsp;nbsp;nbsp;Sentiments (les) divers sur l’arrest du Parlementnbsp;du vingtiesme juillet et sur Ie discours prétendu denbsp;M. Bignon, ie 26, sur la lieutenance générale. (S. 1.,nbsp;1652), 31 pages in-8quot;.

Edition rare de la Pièce de Pontoise, etc.

3656. nbsp;nbsp;nbsp;Sentiments (les) du public touchant la doctrinenbsp;prêchée par Ie père Favre [sic'). Paris, Cardin Be-songne , 1649,15 pages.

La permission d’imprimer est du 30 mars.

3657. nbsp;nbsp;nbsp;Sentiments (les) du vrai citoyen sur la paix etnbsp;union de la ville , par Ie sieur B. Paris, Nicolasnbsp;Pillon, 1649, 8 pages.

3658. nbsp;nbsp;nbsp;Sentinelle (la) de Paris. (S. 1., 1652), 15 pages.nbsp;Rare.

Après Ie combat de Bleneau.

L’auteur dénonce nominativement Roquelaure, Bautru, Le Til-lier, intendant des finances, et le trésorier de l’épargne. Il veut

-ocr page 185-

[seiimoh]


DES MAZARINADES.


175


qu’on mette a mort les mazarins qui supposent des lettres du roi pour interrompre les assembles ; il propose aux Parisiens 1’exem-ple de I’assassinat commis sur Jean de Gié et Ie maréchal denbsp;Champagne aji temps de Charles VI.

3659. nbsp;nbsp;nbsp;Sept (les) arts libéraux de la cour, en vers burlesques. Paris ^ 1649, 12 pages.

3660. nbsp;nbsp;nbsp;Sept (les) troiupettes du ciel envoyées par lanbsp;France a Jules Mazarin, pour l’exciter a faire penitence, en vers burlesques. Paris, Matburin Hënault,nbsp;1649, 8 pages.

3661. nbsp;nbsp;nbsp;Sérieuses (les) reflexions du cardinal Mazarin, ennbsp;vers. Paris, veuve Jean Reiny, 1649, 7 pages.

3662. nbsp;nbsp;nbsp;Serment de fidélité au roy de monseigneur Térai-nentissime cardinal de Retz, archevesque de Paris.

Placard de format in-folio, daté du tquot; mai I6S6 a Rome, et contre-signc Gaultray.

3663. nbsp;nbsp;nbsp;Serment de l’union des princes et seigneurs liguésnbsp;ensemble pour Ie bien public, contre Ie mauvais gouvernement de Jules Mazarin, en janvier 1649. (S.I.,nbsp;1649), 4 pages.

Signé des prince de Conty, due de Longueville, due de Beaufort, due d’Elbeuf, due de Bouillon, due de Brissae, maréehal de La-motte, marquis de Noirmoutier, ete.

II y en a une autre édition également de 16J9, s. 1., mais en plus petjts earaetères.

Le cardinal de Retz dit que cette pièce fut signée, Ie 18 janvier, chez le due de Bouillon {Mém., p. 101, Coll. Michaud).

3664. nbsp;nbsp;nbsp;Sermon d’État prêcbé a Saint-Germain devant lanbsp;Cour.

Naüdé, Mascurat, p. 190.

N’est-ce pas la Fidéle traduction du sermon de Pdques-Fleu-ries? etc.

-ocr page 186-

J76 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[siége]

3665. nbsp;nbsp;nbsp;Serpent (Ie) britannique, ou la Trahison décou-verte du roi de la Grande-Bretagne, vériHée devantnbsp;Son Altesse Royale, ensemble les plus véritables par-ticularités touchant cette affaire. Pam, 1652, 3 pag.nbsp;Récit singulier et rare du traité de Villeneuve-Saint-Georges

entre Turenne et Ie due de Lorraine, après la levée du siége d’É-tampes.

3666. nbsp;nbsp;nbsp;Services (les) que la maison de Condé a rendusnbsp;a la France, contre les calomnies des partisans dunbsp;Mazarin. (S. 1., 1651), 30 pages.

La seule chose qui vaille peut-étre la peine d’etre notée, c’est que 1’auteur dit des protestants au xvi® siècle qu’ils étaient les fron-deurs de 1’époque.

3667. nbsp;nbsp;nbsp;Sésanus (Ie) romain au roy, ou l’Abbrégé des crimesnbsp;du prescript Mazarin. Paris, 1652, 31 pages.

Pauvre imitation du Sésanus francais de 161S.

3668. nbsp;nbsp;nbsp;Seure (la), Féclatante et la glorieuse victoire desnbsp;Bourdelois, malgré la trahison de leurs faux amis parnbsp;manière d’épitaphe, avec deux épitaphes pour M. denbsp;Chambret (G/tfl/ziéaref), leur general. Paris, 1649,

I nbsp;nbsp;nbsp;5 pages.

Ridicule fatras, qui n’est pourtant pas commun. Tout ce qu'il en faut retenir, c’est que Chambaret passait pour avoir été tué par unnbsp;des siens dans la déroute.

3669. nbsp;nbsp;nbsp;Siége (Ie) d’Aubervilliers, en vers burlesques.nbsp;Paris, Mathurin Hénault, 1649, 8 pages.

« Ce fut mercredi dernier,

Le vingt quatre de février. »

Naudé dit, p. 285 du Mascurat, que ce pamphlet est une imitation pure de V Jgréable récit des barricades. II faut du moins ajouter qu’elle n’est pas sans esprit.

II nbsp;nbsp;nbsp;y en a une autre edition dont le litre ne porte pas le nom denbsp;1’imprimeur.

-ocr page 187-

[siGNALÉE] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;177

3670. Siége(Ie) mis devant Ie Ponteau de mer (sic) parl’ordre du due de Longueville, que Ie gouverneurnbsp;et les habitants du lieu lui ont fait lever, Ie Te Deumnbsp;chanté pour la ratification de la paix avec l’Empire,nbsp;et oe qui s’est naguères passé a la cour. Imprimé anbsp;Saint-Germain-en^Laje, Ie 9 mars 1649, 8 pages.nbsp;Rare.

« Le 4 mars, Ie roi étant allé visiter son imprimerie, établie dans 1’un des appartements de son orangerie de Saint-Germain en Laye,nbsp;et Sa Majesté ayant voulu faire imprimer quelque chose.. ., celuinbsp;a qui Leurs Majestés ont donné la direction de cette imprimerie

{Renaudot), dicta sur-le-cbamp quelques vers..... sur la première

conférence de Ruel. » Voici les derniers, les seuls que 1’auteur public, les premiers ayant été enlevés par les courtisans ;

ï J’acceple eet augure en faveur de 1’histoire,

Qu’a 1’instant que Paris se met a la raison,

Mon prince visitant sa royale maison Va fournir de sujet aux outils de sa gloire.

Embrassez-vous, Francois! Espagnols, a genoux Pour recevoir la loi; car la paix est chez nous. »

Le roi récompensa magnifiquement les ouvriers.

\ 3671. Signalé (le) combat et siége de la table emportée d’assaut par les Parisiens, au mardi gras, pour fairenbsp;mieque (sic) aMazarin. Paris, veuve André Musnier,nbsp;1649, 8 pages.

Cette pièce n’appartient a la Fronde que par son titre. C’est une réimpression de eelle qui fut publiée en 1647 : Relation du signalé combat et du siége de la table, place importante emportéenbsp;(Passant par les amateurs de la bonne chère et leurs alliés, par lenbsp;sieur D. M., auteur du Siége de la beauté, ci-devant imprimé.

3672. Signalée (la) victoire remportée par les Justes sur les malins esprits. Paris, Pierre Sevestre, 1649,nbsp;6 pages.

Les Justes sont ici des pièces de monnaie. On appelait Louis ou B. innbsp;nbsp;nbsp;nbsp;12

-ocr page 188-

BIBLIOGRAPHIE

178

[silence]

Justes, indifféremment, les écns d’or et d’argent frappés a 1’effigie de Louis XIII-

Voir Ie ^oyage des Justes en Italië, etc.

3673. nbsp;nbsp;nbsp;Signe prodigieux d’une comète apparue dans la

Champagne, au grand étonnement de tout Ie peuple. Paris^ 1649, 7 pages.

Voici la description de la Comète : Une bombe de feu qui se fend en deux; puis une ville; un dragon qui tourne autour ; un cavalier sort de la ville, attaque Ie dragon et Ie tue.

II n’est pas difficile de deviner Ie sens de cette allégorie ; la boule, c’est la France qui se divise en deux parties; la ville, c’estnbsp;Paris; Ie dragon, 1’armée du blocus; Ie cavalier, Ie grand due denbsp;Beaufort.

3674. nbsp;nbsp;nbsp;Silence (Ie) au bout du doigt. (S. 1., 1649.)

Deux parties, de 8 pages chacune.

Pamphlet insolent et ordurier, surtout dans la seconde partie.

Les amants de la reine sont Montmorency, Buckingham, Lega-nès et Mazarin, a qui elle avait été mariée par Ie père Vincent (de Pa«fe).L’auteurprétend que Louis XIII ne s’était déterminé a fairenbsp;mourir Ie due de Montmorency que paree qu’il 1’avait trouvé, unnbsp;jour, aux pieds de la reine et lui baisant les mains

II ne traite pas mieux les deux princesses de Condé que la ré-gente. Parini les amants de Claire Clémence, il nomme de Créquy Ie jeune.

La première partie a été réiinprimée dans la même année 1649, mais avec de nombreux changements. Les généraux de la guerrenbsp;parisienne y sont rudement frondés. Au contraire, Ie paragraphenbsp;que Pauteur avait consacre au premier president dans la premièrenbsp;edition, a disparu. Celui de la chancelière a quelques lignes denbsp;plus. Enfin voici ce qu’ont gagné Ie lieutenant civil d’Aubray et Ienbsp;lieutenant criminel: « Les femmes et 1’argent leur font commettrenbsp;mille injustices; comme ils ont fait envers deux jeunes enfants or-phelins, tant a cause de la haine que d’Aubray pprtoit a feu leurnbsp;père, qu’a cause qu’ils ont iinprimé centre Mazarin, leur dien. Etnbsp;pour trouver occasion de perdre cette pauvre familie, il a subornénbsp;leurs doinestiques par argent, afin de faussement témoigner contre

-ocr page 189-

[SOLDAT] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;179

ces jeunes innocents et leur mère, agée de 69 ans. La cour les voit maintenant a ses pieds, qu’ils demandent d’être délivrés des mainsnbsp;de ce tigre. »

C’est de la veuve André Musnier et de ses deux enfants, Jean et Francois Musnier, que Tauteur entend parler ici. Guy Patin écri-vait en effeta Spon, sous la date du 13 mai 1649, lettre XXXIX®,nbsp;p. 210 du Iquot; volume : « On n’imprime plus ici de pièces mazari-niques, tant Ie lieutenant civil a persécuté rudement les impri-meurs, dont nième il y en a plusieurs encore dans les cacliots; etnbsp;entr’autres, deux fils avec leur mère, nommée la veuve Meusnier,nbsp;dont 1’ainé a été condamné a ctre pendu, la mère a assister au sup-plice et bannie, après avoir eu Ie fouet par les carrefours, etnbsp;l’autre fils aux galères. Ils en ont appelé a la cour, ou 1’on ne senbsp;bate pas de les juger; d’oii 1’on conjecture qu’on veut leur fairenbsp;grace, au moins ne les pas traiter si rigoureusement qu’a fait Ienbsp;lieutenant civil. »

3675. nbsp;nbsp;nbsp;Sinccrité du Parlement dans la conduite de sesnbsp;actions pour Ie soulagement du peuple, avec la décou-verte des ennemis du bien public, et des remèdes qu’onnbsp;y peut apporter, pour mettre Paris en repos et toutnbsp;l’État en paix. Paris, 1652, 8 pages. Rare.

Après Ie combat du faubourg Saint-Antoine,

L’auteur veut qu’on chasse de Paris Ie cardinal de Retz et la duchesse de Chevreuse, qu’il appelle la mère des divisions.

3676. nbsp;nbsp;nbsp;Sincérité (la) et nouvelle union de messieurs lesnbsp;princes, leurs (^sic) zèle et deffenses (sic^ pour Ianbsp;conservation de TÉtat et repos de la France, faitnbsp;cel4 mai 1652. Paris, 1652, 7 pages.

3677. nbsp;nbsp;nbsp;Soldat (Ie) bourdelois, ou la Misère du pays denbsp;Gascogne, ensemble ce qui s’est passé en la bataille.nbsp;Bourdeaux, Micbel Millange , 1649.

Deux parties, la première de 11 pages; la seconde de 8.

C’est dans la seconde partie que se trouve Ie récit de la bataille de Libourne, oü l’armée du Parlement fut battue par Ie due d’Éper-non. La première contient Ie traité du 28 mai.

-ocr page 190-

BIBLIOGRAPHIE

180

[sommaire]

II y en a une edition de Paris j la première partie sans nom d’imprimeur et portant au titre, du moins dans quelques exemplai-res : Ie Solari la seconde, chez Claude Morlot.

3678. nbsp;nbsp;nbsp;Soldat (Ie) en peine de prendre party. En versnbsp;burlesques. Paris, Jacques Guillery, 1649, 8 pages.

3679. nbsp;nbsp;nbsp;Soldats (les) sorties (j/c) de Viile-Iuifve sansnbsp;congé. En vers burlesques. Paris, Nicolas de La Vigne,nbsp;1649, 8 pages .

lt;( La un peu plus haut que la lerre,

Je vis une table de pierre Assise sur quatre pilliers.,..

. . Elle y est assise afin

De monstrer par géométrie

Qu’elle a pareille simmétrie

Et toute la méme hauteur

Que les tours de qui la grandeur

Et la facon prodigieuse

Rend plus notre ville orgueilleuse.,.. »

Cela veut dire que la pierre de Villejuif était aussi haute que les tours de Tïotre-Dame.

J’ai pensé qu’il fallait recueillir cette tradition, de peur qu’elle ne se perdit avec Ie pamphlet.

3680. nbsp;nbsp;nbsp;Solitaire (Ie) aux deux désintéressés. (S. 1.),nbsp;1651, 8 pages.

Par Ie cardinal de Retz, qui 1’avoue dans ses Mémoires. Ce pamphlet a été intercalé dans Ie texte de 1’éditton Champollion, coll. Michaud, page 258. II est cité dans Ie V volume de Mailly, note de la page 393.

3681. nbsp;nbsp;nbsp;Sommaire de ce qui s est fait et passe en la villenbsp;de Bourg, au sujet de la paix de Bordeaux, ensemblenbsp;les articles concédés par Ie roi, a la supplication et très-huinble reinontrance de messieurs les députés denbsp;Paris. Paris, Jacob Cbevalier, 1650, 8 pages.

3682. nbsp;nbsp;nbsp;Sommaire de l’estat présent desaffairesde France,

-ocr page 191-

[soMUAiaE] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;181

avec Ia marche du roy et de Tarmée des princes et celle des Mazarins. Paris, Jacob Chevalier, 1652,nbsp;7 pages.

A en croire 1’auteur, 1’armée du roi aurait donné une representation de la défaite du maréchal d’Hoquincourt sur Ie champ de bataille de Bleneau; et Mazarin aurait été jeté a bas de son cheval.nbsp;Moins intéressante que rare.

3683. nbsp;nbsp;nbsp;Sommaire de la doctrine curieuse du cardinalnbsp;Mazarin, par lui déclarée en une lettre qu’il écrit a unnbsp;sien confident, pour se purger de l’arrêt du Parlementnbsp;et des faits dont il est accuse. Ensemble la réponse anbsp;icelle, par laquelle il est dissuade de se représenter aunbsp;Parlement. Paris, Nicolas Bessin , 1649, 18 pages.

Naudé cite ce pamphlet corame un modèle des bonnes pièces, pages 20S, 208, du Mascurat; et ce.n’est pas sans raison. .Te suisnbsp;oblige d’ajouter qu’il n’est pas des plus rares.

3684. nbsp;nbsp;nbsp;Sommaire de tout ce qui s’est passé de plus memorable en Angleterre, depuis l’année 1640 jus-qu’au 1quot; janvier 1650, contenant la convocation dunbsp;Parlement, les causes et les effets des troubles, lesnbsp;differences des factions, Ie procés fait au roi, sa con-damnation et son execution de mort, ce qui a été faitnbsp;pour l’établissement d’une république, et des partisnbsp;qui sont maintenant dans eet état. Paris, veuve Jeannbsp;Camusat et Pierre Le Petit, 1650, 133 pages.

Le privilége, qui est du 7 février, nous apprend que les initiales de 1’auteur étaient G. D.

3685. nbsp;nbsp;nbsp;Sommaire des articles de la paix générale entrenbsp;l’Empire et la France (^traitéde Munster). Paris,nbsp;par les imprimeurs et libraires ordinaires du roi, 1648,nbsp;20 pages.

-ocr page 192-

182 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPFllEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[sonnet]

3686. nbsp;nbsp;nbsp;Soinmaire relation de ce qui s’est passé a Saint-Gerniain , en la deputation de la cour des Aydes, pournbsp;Ie retour de Leurs Majestés a Paris, avec la haranguenbsp;de M. Amelot, premier président, sur ce sujet, et sanbsp;répliquesur la réponse deM. Ie chancelier, de la partnbsp;de Ia reine, au sujet de l’éloignement du roi. (S. 1.),nbsp;Denys Langlois, 1649, 8 pages.

Voir la Relation véritable de ce qui s’est passé, etc.

3687. nbsp;nbsp;nbsp;Songe burlesque de Polichinel («c) sur ledépartnbsp;de Jules Mazarin. Paris, veuve Musnier, 1649,nbsp;8 pages. Rare.

3688. nbsp;nbsp;nbsp;Songe du roi admirable el prophétique pour la.nbsp;consolation de la France, arrivé Ie 1 5 de mars 1649.nbsp;Paris, Claude Boudeville, 1649, 8 pages.

3689. nbsp;nbsp;nbsp;Songe sur la France, présenté a une dame desnbsp;plus accomplies de France. Paris, 1652, 8 pages.

3690. nbsp;nbsp;nbsp;Songes (les) et réponses d’Hydromante, surnbsp;les dangers inévitables et les misères toutes certainesnbsp;de l’Élat, depuis la personne du monarque jusqu’anbsp;celle de l’artisan, en cas que la paix civile soit plusnbsp;longtemps différée, que Ie cardinal Mazarin retournenbsp;en France, et que on abuse plus longtemps de Ia parolenbsp;et de la puissance royale, par Ie sieur de Sandricourt.nbsp;C’est la troisième piece de eet ouvrage qui suit a i^sic')nbsp;\'Ombre de Mancini. Paris, 1652, 64 pages.

3691. nbsp;nbsp;nbsp;Sonnet présenté a la reyne régente. Paris, Guill.nbsp;Sassier, 1651, 3 pages. Rare.

Signé R. de M. B. On trouve les mêmes initiales a la fin des

stances intitulées : Ie Tróne de la gloire élevé a Vhonneur du prince

de Cundé, etc.

-ocr page 193-

[SOTTISE] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARllNADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;183

3692. nbsp;nbsp;nbsp;Sonnets sur la naissance de monseigneur Ie Prince,nbsp;présentés a Madame. Paris, Jean Paslé, 1650,nbsp;20 pages.

Par un domestique de la duchesse d’Orléans. IS mauvais sonnets.

Ce prince était Ie due de Valois, qui mourut l’année suivante.

3693. nbsp;nbsp;nbsp;Sonnets sur la pacification, addressez aux puissances. Par V. R. Paris, Gaspard Meturas, 1649,16 pag.

11 doit y en avoir quatorze.

3694. nbsp;nbsp;nbsp;Sortie (la) de madame la Princesse et de monsieur son fils, de messieurs de Bouillon, de Laroche-foucault et des autres de leur parti, de la ville denbsp;Bordeaux, avec leurs submissions aux pieds de Leursnbsp;Majestés, rendues Ie lundi, 3 octobre 1650, ensemblenbsp;leurs entrevues et visites pour eet effet. (S. 1.), 1650,nbsp;6 pages.

3695. nbsp;nbsp;nbsp;Sortie (la) de monseigneur Ie due de Beaufortnbsp;du bols de Vincennes. Stances. Paris, Rolin de Lanbsp;Haye (1649), 4 pages.

3696. nbsp;nbsp;nbsp;Sortie (la) des troupes du Parlement, et leur retournbsp;aBordeaux. (S. 1., 20 décembre 1649), 18 pages.

Pamphlet royaliste , chaleureusement écrit et très-rare. On y trouve beaucoup de faits. On Ie consulterait encore utilementnbsp;pour l’histoire de quelques villes et bourgs de la Guyenne, commenbsp;Cadillac, Podensac, Langon, Saint-Macaire.

3697. nbsp;nbsp;nbsp;Sottise (la) des deux partis, dialogue du Parisiennbsp;et du Mazariniste. (S. 1.), 1649, 11 pages.

Le Parisien dit au Mazariniste que s’ils voulaient disposer de la couronne, ils la donneraient a un Francois (le due de Beaufort) etnbsp;non a un Jean (le coadjuteur, sans doute) ou a un Louis (le princenbsp;de Condé).

-ocr page 194-

J84 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[soüpe]

3698. nbsp;nbsp;nbsp;Soufflet (Ie) de la fortune, donné au prince denbsp;Condé. (S. L), 1650, 6 pages.

Rare, mais mauvais.

« Et vous avez vécu d’une vie hébétée,

Vivant en inchrétien... »

3699. nbsp;nbsp;nbsp;Souhaits (les) accomplis par Ie très-heureux etnbsp;triomphant retour de très-haut et puissant seigneurnbsp;Charles de Laubespine, marquis de Chateauneuf, commandeur de l’ordre du Saint-Esprit et garde desnbsp;sceaux de France, par mademoiselle Suzanne de Ner-vèze. Paris, Louis Sévestre, 1650, 8 pages.

« Charles de Laubespine.

Havre plein de liesse. »

3700. nbsp;nbsp;nbsp;Souhaits (les) de la France, a monseigneur le duenbsp;d’Angouleme. (S. 1., 1649), 4 pages.

Une des meilleures pièces suivant Naudé, page 204 du Mascurat, mais non des plus rares.

3701. nbsp;nbsp;nbsp;Souhaits (les) des bons Francois, envoyes a messieurs les deputes qui traitent de la paix. Paris, veuvenbsp;.Tean Remy, 1649, 7 pages.

3702. nbsp;nbsp;nbsp;Souhaits (les) des bons Francois pour la paix,nbsp;avec le Da pacem des bons laboureurs sur I’arriveenbsp;d’icelle. Paris, Nicolas de La Vigne, 1649, 8 pages.

J703. Souhaits et soupirs des bons concitoyens de la ville de Paris pour le retour du roi et de toute la cour,nbsp;dédiés a la reine régente. Paris, Pierre Variquet,nbsp;1649, 7 pages.

Signe N. R. B. C.

3704. Soupe (la) frondee. (S. 1.), 1649, 8 pages.

C’est le premier pamphlet qui ait été publié sur le souper de Gersay au j’ardin de Renard.

-ocr page 195-

DES MAZARINADES.

185

[SODPIRS]

II n’y a a en tirer que les noms des gentilshommes des deux partis : du cóté de Beaufort, Lamotte Houdancourt, Brissac, Fon-trailles et Fiesque.

Du cóté de Gersay, Candale, Saint-Mégrin, Vigneul, Manican (sic), Du Frétoy et Boutteville.

3705. nbsp;nbsp;nbsp;Souper (Ie) royal de Pontoise, fait a messieurs lesnbsp;deputes des six corps de marchands de cette ville denbsp;Paris. En vers burlesques. Paris , Nicolas Damesme,nbsp;1652, 7 pages.

a C’étoit pour avoir les carosses Oü Ton attelle chevaux rosses ,

Dont les cuirs tout rapetassés ,

Vilains, crasseux et mal passes Eeprésentoient Ie simulacrenbsp;De Tancienne voiture a Fiacre,

Qui fut Ie premier du métier,

QuI louoit carrosse au quartier De monsieur Saint-Thomas du Louvrenbsp;Que maintenant de tuile on couvre. »

Voila 1’origine des fiacres bien établie.

Mais c’est tout ce qui recommande Ie Souper royal.

Madame Dunoyerparle aussi dans sei Lettres, (tome V, page 60), de « ces carrosses qu’on prend dans la rue Saint-Thomas dunbsp;Louvre, et dans lesquels tout Ie monde peut entrer pour son argent. »

3706. nbsp;nbsp;nbsp;Soupirs (les) des fleurs de lys, adressées {sic) au roinbsp;et a la reine. Paris, 1652, 15 pages. Rare.

Exécrables stances , terminées par deux quatrains non moins exécrables sur Concini et Mazarin.

3707. nbsp;nbsp;nbsp;Soupirs (les) des Parisiens sur l’absence du roi.nbsp;Paris, Nicolas Gasse, 1649, 7 pages.

3708. nbsp;nbsp;nbsp;Soupirs (les) et regrets des nièces de Mazarin surnbsp;la perte et mauvaise vie de leurs oncles {sic). Paris,nbsp;1649, 4 pages.

-ocr page 196-

186 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[somirs]

3709. nbsp;nbsp;nbsp;Soupirs francois redoubles sur la paix italienne.nbsp;Magna est veritas et prxmlet ! veritatem eme.nbsp;Prov., XXIII. (S. 1.), 1649, 16 pages.

Première edition augmentée du pamphlet qui va suivre. On y compte dix-hiiit strophes de plus ; mais Ie style en est si différentnbsp;qu’il est permis de douter qu’elles soient du menie auteur.

3710. nbsp;nbsp;nbsp;Soupirs francois sur la paix italienne. Jouxte lanbsp;copie imprime’e a Anvers^ 1649, 8 pages.

Francois Davenne.

Pamphlet plein d’insolence et qui ne manque pas de poésie.

II n’y en a pas dont les imprimeurs se soient emparés avec plus d’avidité. J’en ai rencontré, outre 1’édition qui fait Ie sujet de eetnbsp;article, six de la même date, du mème nombre de pages, et qui ontnbsp;été publiées presqu’en même temps. Elies ne se distinguent que parnbsp;des différences de forme. Ainsi, une porte au titre une vignette représentant un homrae nu entouré des signes du zodiaque. Les litresnbsp;de deux autres sont marqués d’un I majuscule ; mais les caractèresnbsp;de l’un sont plus grands que ceux de 1’autre; et au lieu que lanbsp;huitième page de la première ne contient que les trois demièresnbsp;strophes du pamphlet, on voit de plus sur la page correspondantenbsp;de la seconde Ie dernier vers de la strophe précédente. Deux autresnbsp;encore ont des litres semblables; mais dans 1’une, Ia pièce commence au verso du titre; dans 1’autre, elle ne commence que surnbsp;Ie recto du feuillet qui suit. Enfin au titre de la sixième, on lit surnbsp;une seule ligne la légende jouxte la copie imprimée a Anvers. IInbsp;serail impossible de dire quelle est la première des sept.

Le Parlement supprima Ie pamphlet par arrêt; ce qui n’empêcha pas qu’il n’en fut fait encore deux éditions augmentées, et qu’onnbsp;n’en reproduisit trois strophes entières dans la Plainte de la Francenbsp;a genoux dev ant la reine.

On vient de voir le litre de la première édition avec augmentation.

Voici celui de la seconde ;

3711. nbsp;nbsp;nbsp;Soupirs francois sur la paix italienne, avec Taug-

mentation, édition dei’nière, revue et exacteinent

-ocr page 197-

[stances] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;187

corrigée. Jouxte la copie imprimée aAmers, 1649, 12 pages.

C’est sur la première version que la Censure, ou Refutation a été faite et publiée.

Davenne a répondu a la Censure dans VAvis au lecteur de son livre intitulé ; Harmonie de l’amour et de la justice de Dieu, etc.

On trouve la première version des Soupirs francois dans Ie re-cueil de Sautreau de Marsy et Noël, intitulé ; Ie Nouveau siècle de Louis XIF, page 219 du P'' volume.

3712. nbsp;nbsp;nbsp;Soupirs (les) redoubles de monsieur Ie Princenbsp;consolé de M, Ie due de Beaufort. Paris, 1650 ,nbsp;8 pages.

« Seigneur, blanchissez nion courage Du sang qui blanchit les humains ! »

3713. nbsp;nbsp;nbsp;Stances a Mademoiselle. (S. 1., 1649), 4 pages.

Signé L’Aisné.

Get auteur a publié en 1650 la France réjouie par Ie génie du roi, etc.

3714. nbsp;nbsp;nbsp;Stances au roi et a messieurs du Parlement.nbsp;(S. 1., 1649), 3 pages.

On en trouve une edition (s. I. n. d.) qui est intitulée :

3715. nbsp;nbsp;nbsp;Stances au roi par Ie sieur Algier, 3 pages.

3716. nbsp;nbsp;nbsp;Stances presentees a monseigneur Ie prince denbsp;Condé, Ie premier mars 1651. (S. 1., 16b1), 7 pag.

3717. nbsp;nbsp;nbsp;Stances sur l’anagramme de lules Ie cardinal :nbsp;Lardés ce villain. (S. 1.), 1650, 6 pages.

Après les stances, vient un sonnet très-curieux par la forme. Si lt;16 la lettre L de Lys dans Ie premier vers, on descend perpendi-culairement jusqu’k la lettre n de vilain dans Ie demier, on trouvenbsp;les motsnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;ce Vilain, imprimés de telle sorte que Ie n termine

précisément les mêmes mots,qui commencent Ie demier vers.

3718. nbsp;nbsp;nbsp;Stances sur Ie depart de monseigneur Ie premier

-ocr page 198-

BIBLIOGRAPHIE

188

[sübtilsT

president, garde des sceaux de France. Paris, Antoine Estienne, 1652, 4 pages.

L’atiteur avait fait des poëmes héroïques sur les triomphes de Louis Ie .Tuste. Quoique Estienne Ie declare un des plus célèbresnbsp;écrivains, ses stances n’en sont pas meilleuresj mais elles sontnbsp;rares.

(S. 1., 1649),

3719. Stomachatio boni popularis.nbsp;7 pages.

Naudé en fait mention, page 636 du Mascurat; mais il écrit a tort publici, au lieu de popularis.

lt;gt; Gratis loquimur et ex animi sententid, » dit 1’auteur. S’il a composé son pamphlet en latin, c’est qu’il ne s’adresse pas a lanbsp;populace, plebeculce, déja bien assez échauffée d’elle-même.

II touche en effeta la grande question de 1’origine des royautés. « Solum Christum sic decebat loqui: « Non vos elegistis me; sednbsp;« ego elegi vos. » Reges caeteros populi elegerunt. »

Et quand il se demande ce qu’ont mérité les rois qui oppriment leurs peuples ; « Petite ista a theologis et politicis superiorum tem-«« porum. Revocate in mentem Dei ultoris judicia, qui aufert spiri-« turn principum , balteum regum dissolvit et praecingit funeremnbsp;« eorum. »

Cependant il ne s’agit pas d’imiter Naples ou Londres. Paris ne veut que 1’expulsion du Mazarin.

3720. nbsp;nbsp;nbsp;Stratagême (Ie), ou Ie Pour et Ie contre du depart de Mazarin , en vers burlesques (S. 1., 1652),nbsp;28 pages. Rare.

3721. nbsp;nbsp;nbsp;Subtilité (la' du cardinal Mazarin découverte surnbsp;la conférence faite a Ruel pour la paix. Paris, Francois Noël, 1649, 7 pages.

3722. nbsp;nbsp;nbsp;Subtils (les) moyens du prince de Condé pournbsp;faire revenir nos louis d’Italie. (S. l.^ 1649), 7 pages.nbsp;Rare.

-ocr page 199-

[SÜITE] nbsp;nbsp;nbsp;DES MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;189

3723. nbsp;nbsp;nbsp;Suite de ce qui s’est passé a Saint-Germain ennbsp;Lave. — Declaration du roi, par laquelle sont donnésnbsp;six jours aux habitants de Paris pour rentrer dansnbsp;leur devoir. (S. 1., 1649), 8 pages.

La déclaration est du 3 février 1649. Elle a été publié séparé-inent sous Ie litre de Déclaration du roi, du 3 février, etc.

3724. nbsp;nbsp;nbsp;Suite de la déclaration du roi, ensemble les propositions de monseigneur Ie due d’Orléans, registresnbsp;du Parlement de Paris, lettres de Sa Majesté, portantnbsp;approbation d’iceux et révocation de M. Ie due d’E-pernon du gouvernement de Guyenne, avee l’arrêtnbsp;d’enregistrement et publication. Paris, Sébastiennbsp;Martin, 1650, 7 pages.

Voir la Déclaration du roi accordée a son Parlement et ville de Bordeaux, etc., 1quot; octobre.

Peu de jours après la paix, Ie due d’Orléans écrivit « a messieurs les gens tenant la cour de Parlement dn roi, mon seigneur et neveu,nbsp;a Bourdeaux, » la lettre suivante, dont 1’original autograpbe, toutnbsp;entier de la main du prince, est conservé dans un recueil de lanbsp;Bibliotbèque de Bordeaux :

« Messieurs, j’ay tousiours eu vostre compagnie en une si parti-culière considération que j’ay employé mes soings pour restablir Ie repos dans vostre ville. Vous pouuez bien croire, a présant qu’ellenbsp;a donné des preuues de son obéissance a Leurs Mai*^“, que jenbsp;continueray avec bien plus de passion a luy procurer tous lesnbsp;adventages qu’elle peut attendre de mon entremise. Je vous prienbsp;de vostre part tout ce qui sera de vostre authorité pour la main-tenir cy après dans Ie devoir, et de faire estat qu’il ne se présenteranbsp;jamais occasion de vous donner des preuues de mon affection quenbsp;je ne 1’embrasse de si bonne sorte que vo* aures tout sujetnbsp;d’aduouer que je suis.

« Messieurs,


Paris Ie


« V*quot; affectionné amy,

« Signé Gaston.


d’octobre 16S0.


-ocr page 200-

190 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[suite]

3725. nbsp;nbsp;nbsp;Suite de la relation portee par Ie courrier bor-delois, contenant ce qui s’est passé a Bordeaux depuisnbsp;Ie vingt-unième juillet ]650 jusques a présent. (S. 1.,nbsp;1650), 8 pages.

3726. nbsp;nbsp;nbsp;Suite du journal contenant ce qui s’est fait etnbsp;. passé en la cour de Parlement de Paris, toutes les

chambres assemblées, sur Ie sujet des affaires du temps présent. Paris , Gervais Allyot, 1649 ,nbsp;19 pages.

11 faut y ajouter 4 pages chiffrées irrégulièrement, du 12 no-venibre au 31 décembre 1648. Paris, Gervais Allyot et Jacques Langlois.

Voir Journal contenant tout ce qui s’ést fait et passé en la cour de Parlement de Paris, etc.

3727. nbsp;nbsp;nbsp;Suite (la) du Parlement burlesque de Pontoise,nbsp;et les moyens de récusation envoyés par la ville denbsp;Paris a ceux qui Ie composent. (S. 1., 1652), 8 pages.

Ce n’est pas une suite du Parlement burlesque de Pontoise. L’au-teur de ce dernier pamphlet proteste, dans la Véritable suite, n’est pas de lui; il prétend que c’est plutót une réponse a sonnbsp;épitre,

Maïs une réponse de chien;

On y trouve cependant de 1’esprit et de la verve.

Elle a cté réimprimée, moins les vingt-huit vers du commencement , sous Ie titre de : Satyre du Parlement de Pontoise.

3728. nbsp;nbsp;nbsp;Suite (la) du vrai journal des assemblées du Parlement, contenant ce qui s’y est fait depuis la Saint-Martin 1649 jusques a Paqiies 1651. Paris, Gervaisnbsp;Allyot et Simon Langlois , 1651.

Deux parties, Tune de 172 pages, l’autre de 76.

Voir Ie Journal contenant tout ce qui s’est Jait et passé en la cour de Parlement de Paris, etc.

-ocr page 201-

[sdr]


DES MAZAKINADES.


191


3729. nbsp;nbsp;nbsp;Sujet de la farce représentée par Mazarin, sesnbsp;deux nièces et les partisans, dansé (sic) dans la placenbsp;de Saint-Gerrnain en Laye. Paris, Claude Rlorlot,nbsp;1649, 8 pages.

3730. nbsp;nbsp;nbsp;Sujet (Ie) du secuurs promis par l’arcliiduc Leopold a la ville de Paris. Paris^ veuve André Musnier,nbsp;^ 649 , 8 pages.

j 3731. Supplication (Ia) de Mazarin faite aux Parisiens, Y. leur demandant pardon , envoyée de Saint-Germainnbsp;en Laye. Paris, Claude Boudeville, 1649, 8 pages.

3732. nbsp;nbsp;nbsp;Supplication faite au roi pour avancer Ie procésnbsp;des partisans et financiers de son royaume. Paris,nbsp;Nicolas de La Vigne, 1649, 8 pages.

3733. nbsp;nbsp;nbsp;Supplication, ou Requête presentee a Son Altessenbsp;Royale, samedi dernier, par les bourgeois qui s’étoient

^A\ assembles, Ie vendredi 21 juin 1652, a la place Royale, pour y résoudre ce qu’on avoit a faire sur Ienbsp;sujet des affaires du temps. Paris, 1652, 7 pages.

Rare et curieuse.

3734. nbsp;nbsp;nbsp;Sur la conférence de Ruel en mars, vers burlesques du sieur S. (S. 1., 1649), 4 pages.

Couplets spirituels qui pourraient être de Scarron.

(( Six semaiiies de reglement Font pis que vingt ans de désordre. »

Sautreau de Marsy a donné a ce pamphlet Ie singulier titre de ; Disette (p. t86 du Iquot; vol. du Nomeau siècle de Louis XIV).

3735. nbsp;nbsp;nbsp;Sur la révolte de Paris. (S. 1., 1649), 3 pages.nbsp;Rare.

Stances jansénistes.

-ocr page 202-

192 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[stnderèse]

3736. nbsp;nbsp;nbsp;Sur Ie portrait de monsieur de Broussel, con-seiller du roy en sa coTir de Parlement, par Ie sieurnbsp;Dubretoïi. Paris, 1648, 8 pages.

Mauvais vers, mais rares.

3737. nbsp;nbsp;nbsp;Sybille (la) fran^oise, ou Avis très-important,nbsp;1. pour lever une armee en peu de temps; 2. pournbsp;óter Ie roi de captivité, detenu par Ie cardinal Ma-zarin ; 3. pour mettre la France en repos; 4. et pournbsp;autoriser Ie pouvoir de Son Altesse Royale. Paris,nbsp;Louis Hardouin, 1652, 16 pages.

3738. nbsp;nbsp;nbsp;Sybille (la) moderne, ou l’Oracle du temps.nbsp;Paris, Jean Brunet, 1649, 15 pages.

On lit sur la quinzième page, un sonnet, signé D. B., dont voici la fin ;

« La justice après vous jour et nuit occupée,

Pour vous mieux reconnoitre, a rompu son bandeau,

Et pour vous mieux punir, a repris son épée. »

Sautreau de Marsy a reproduit ce sonnet dans le Nouveau siècle de Louis XIF, p. 227 du P'' vol., sous le titre de : Apologie denbsp;Mold et des autres députés du Parlement, auteur de la paix denbsp;Ruel.

3739. nbsp;nbsp;nbsp;Synagogue (la) mise en son lustre avec I’epitaphenbsp;de Bourgeois, pour mettre sur son tombeau. (S. 1.,nbsp;1652), 12 pages.

La plus rare peut-etre des pieces publiées sur 1’assassinat de I’e-pinglier, mais non la meilleure.

Voir le Piécit naïf et véritable du cruel assassinat, etc.

3740. nbsp;nbsp;nbsp;Synderèse (la), ou I’lnnocence fouree de malicenbsp;de I’auteur de nos maux.

Quis (sic) das salutem regibus, de gladio mali-

-ocr page 203-

[syndic] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;193

gno eripe me; et erne Galliam de manu filiorum alienorum, quorum os locutum est mnitatem , etnbsp;dextera eorum. dexlera iniquitatis. Psalm, cxliii.

Par le sieur de Criquetot. Paris, Pierre Sevestre, 1649, 7 pages.

3741. Syndic (le) du peuple envoye au roi pour faire entendre a Sa Majeste tout ce qui se passe dans son royaume. (S. 1., 1652), 15 pages.

II ne faut pas confondre cette pièce avec la suivante , dont elle diffère essentiellement.

3742. Syndic (le) du peuple frangois, elu par messieurs les bourgeois de Paris, au roi, lui représentant lesnbsp;Intrigues, fourberies, caractères et magies que lenbsp;cardinal Mazarin pour troubler 1 état de tout sonnbsp;royaume [sic), et comme il est indigne d’etre ministrenbsp;d’État ni cardinal, a.\e.c une Reprise ntation de I Étatnbsp;francois sous les favoris a accomparer [sic) tant dunbsp;commencement du règne de Louis XIII, que Dieunbsp;absolve, que du règne d’a present. Paris, 1652,nbsp;38 pages.

Les Intrigues, fourberies, caractères et magies, cotomencent a la page 13; la Representation de l’Étatfrangois a la page 33. Ce sontnbsp;en quelque sorte , trois pieces distinctes , unies seulement par unnbsp;litre général. La première est intitulée ; le Syndic da peuple au roi.

Sot pamphlet, oii Mazarin est accuse d’avoir usé de caractères et de magie pour enlever le roi de son Louvre, et pour s’attacher desnbsp;partisans parmi la noblesse , voire pour faire mourir Louis XIILnbsp;quot; Car, dit 1’auteur, il n’y a point d’apparence qu’un si grand mo-narque eut im corps si infect et si sale, que de produire des versnbsp;aussi gros et aussi longs deux fois que les doigts et prodigieusementnbsp;velus, avec des tétes qui avoient plutot du monstre que d’une autrenbsp;figure qui eut jamais été vue. »

B. Ill nbsp;nbsp;nbsp;13

-ocr page 204-

194 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[tabieau]

3743. Tableau (Ie) de l’ingratitude de monsieur Ie Prince, présenté a monsieur Ie due de Beaufort. (S. 1.,nbsp;1650), 15 pages.

3744^. Tableau de la discorde dans les guerres civiles de la France, en vers. In-12.

Bib. hist., 22992.

37Tableau des misères de la France, en vers hé-roiques. Paris, Chevalier, 1652.

Bib. hist., 23508.

3746. nbsp;nbsp;nbsp;Tableau (Ie) des tyrans favoris, et la descriptionnbsp;des malversations qu’ils commettent dans les Etatsnbsp;qu’ils gouvernent, envoyé par l’Espagne a la France.nbsp;Paris, Francois Noël, 1649,. 12 pages.

3747. nbsp;nbsp;nbsp;Tableau (Ie) du Gouvernement présent, ou Élogenbsp;de son Éminence. Satyre de mille vers, nouvellenbsp;edition, revue et exactement corrigée. Paris, ce 27nbsp;mars 1649, 15 pages.

Voir Ie Gouvernement de l’État présent, etc.

3748. nbsp;nbsp;nbsp;Tableau (Ie) funeste des harpies de l’État et desnbsp;tyrans du peuple, et notamraent celui de leur principalnbsp;chef, contenant les plus grands maux qu’il a commisnbsp;dans l’Europe ; 1. l’aversion que lui et les siens ontnbsp;toujours eue contre les Francois, comme étant Espa-gnols naturels; 2. les pernicieux enseignements quenbsp;son père Porcini lui a donnés; 3. Ie notable assas-sinat commis dans Rome, par ses menées, sur Ianbsp;personne du sieur Francisco Pamphilio {sic), neveunbsp;du cardinal du même nora, tenant a présent Ie siégenbsp;apostolique sous Ie nom dTnnocent X; 4. sa deputation a Casal, par Ie pape Urbain VIII, après ledit

-ocr page 205-

[tableau] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARllNADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;195

assassinat, ou il servit la couronne d’Espagne plus que celle de France; 5. sa venue en France a la suite dunbsp;cardinal de Richelieu, qui le mit dans Tesprit denbsp;Louis XIII, d’heureuse memoire; 6. sa promotional!nbsp;cardinalat contre la resistance du pape et des cardi-naux; 7. son ministère en France apres le décès denbsp;Louis XIII; 8. ce qu’il a fait contre la maison de Ven-dome ; 9. ce qu’il a fait contre la maison de Conde;nbsp;10. ce qu’il a fait contre les Parlements; 11. les guer-res qu’il a fomentees dans tons les Etats pour son seulnbsp;intérêt; 12. son ingratitude envers la France, assistantnbsp;maintenant ses ennemis par ses conseils et par lesnbsp;tresors qu’il lui a voles; enfin l’abrégé de ses plusnbsp;notables actions, divise par journees, et entretiensnbsp;d’un gentilhomme francois et d’un venitien; dédiénbsp;a monseigneur le coadjuteur de Paris. Paris, 1651,nbsp;18 pages, non compris I’epitre dedicatoire et I’avisnbsp;au lecteur.

L’epitre dedicatoire estsignee S. C., sieur D.P. et VAnti Maza-rin. L’auteur y dit que le coadjuteur est au cardinal ce que la rose est a I’oignon. Pendant le blocus de Paris, il a vu Gondy sous les ar-mes a la tele de ses regiments.

Dans 1’Avis au lecteur, il donne sur lui-même quelques détails qui méritent d’etre conservés. Il avail été d’épée; il etait.nbsp;de robe longue , quoiqu’il allat souvent en robe courte, faute denbsp;chaise ou de carrosse. On peut croire qu’il avail pris naissance dansnbsp;le pays Lyonnais. Il annoncait que son histoire de Mazarin seraitnbsp;aussi longue que le Saint-Augustin ou le Plutarque. Je n’aipas denbsp;peine a le croire , puisque dans la seconde partie dont je parlerainbsp;tout a 1’heure, il n’a pas encore raconté 1’assassinat de Francisconbsp;Paniphili qui est, d’après le litre du moins , le troisicme point denbsp;son pamphlet.

Je ne crois pas qu’il ait rien public au dela de la seconde partie qui est intitulée : le Second Journal, ou Entretien du gentilhommenbsp;frangois avec le venitien, etc.

-ocr page 206-

196 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[tarif]

Le Tableau funeste a été contrefait sous le titre de ; les Fails pernicieux que le cardinalMazarin a commis, etc.

II y a encore de ce pamphletaire la Mort funeste du cardinal Mazarin , etc., et la Réponse au sieur Scarron sur le sujet de ses Cent quatre vers, etc.

3749. nbsp;nbsp;nbsp;Tableau raccourci des courtisans, en vers burlesques. Paris, Jean du Crocq, 1649, 8 pages.

La permission d’imprimer est du 3 mai.

3750. nbsp;nbsp;nbsp;Tarentèle (la) écrasée, ou ITmprecation de I'ini-pie Mazarin. Rouen, 1649, 7 pages.

Mauvais vers , mais les plus violents que j’aie rencontrés.

« I.es tortures , la gehenne et les plus grands tourments Sont les settles raisons qn’on rend a telles gens...nbsp;Qu’engouffré dans le souffre, ensouffre dans le gouffre,

Seul, de tons les damnés les tortures il souffre ! tgt;

3751. nbsp;nbsp;nbsp;Tarif des droits que I’entrepreneur du magasin dunbsp;grand pain bourgeois, etabli dans la rue des Rosiers,nbsp;au petit hotel d’O, a cote de la Vieille rue du Temple,nbsp;prend tant pour le detail ordinaire de la farine aunbsp;moulin ou ailleurs, que pour les frais dudit moulinnbsp;et de la fabrique et cuisson du pain. (S. 1., 1650),nbsp;4 pages.

Voir le Franc bourgeois de Paris, etc.

3752. nbsp;nbsp;nbsp;Tarif du prix dont on est convenu dans unenbsp;assemblee de notables, tenue en presence de messieursnbsp;les princes, pour recompenser ceux qui delivreront lanbsp;France du Mazarin, qui a été justement condamné parnbsp;arret du Parlement. Paris, Nicolas Vivenay, 1652,nbsp;15 pages.

C’est le tarif fameux de Marigny. Mailly dit, page 729 de son IV' volume, que cette plaisanterie sauva peut-être la vie au cardinal. Je la trouve tin peu trop sérieuse; et elle tient bien autant denbsp;1’odieux que du ridicule.

-ocr page 207-

[te deüm] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;197

3753. nbsp;nbsp;nbsp;Taxes faites des maisons sises aux environs denbsp;Paris et ailleurs , en execution de l’arrêt suivant dunbsp;conseil. Saint-Germain en Laje, Ie 18 fëvrier 1649,nbsp;12 pages. Rare.

L’arrèt du conseil est du IS février.

Ce róle est d’autant plus curieux qu’il est une liste nominative des principaux frondeurs.

II y a, sous la date du 22 février, un arrêt du Parlement contre l’arrêt du conseil.

gt;(

3754. nbsp;nbsp;nbsp;Te Deum (Ie) des dames de la cour et de la ville,nbsp;en actions des(«c)graces de la paixet l’heureusearrivéenbsp;de Leurs Majestés dans leur bcnne ville de Paris, presentee (sic) a la reine par mademoiselle de Nervèze.nbsp;Paris, Jean Brunet, 1649, 8 pages. Rare.

L’épitre dédicatoire annonce clairement que mademoiselle de Nervèze comptait moins sur Ie produit de la vente de son opusculenbsp;que sur un bienfait de la reine.

3755. nbsp;nbsp;nbsp;Te Deum (Ie) francois, ou Cantique royal sur lanbsp;délivrance de messieurs les princes, et la fuite dunbsp;Mazarin. (S. I., 1651.)

Deux parties, Tune de douze pages, 1’autre de quinze. Les trois dernières pages de la seconde contiennent un avis de 1’imprimeurnbsp;au lecteur, qui n’est ni curieux, ni utile; mais elles ne se trouventnbsp;pas dans tous les exemplaires; et a cause de cela, j’ai cru nécessairenbsp;de les signaler.

La seconde partie est intitulée : la Suite du Te Deum francois ou lu Vue du paradis d l’arrivée de messieurs les princes dans Paris.nbsp;C’est une detestable paraphrase de l’hymne de saint Ambroise etnbsp;de saint Augustin, accommodé aux passions du temps. On rencontre dans cette partie trois strophes textuellement empruntées a

la première.

IjC Petit David de laniaison royale, etc., est une conti'efacon de la première partie.

3756. nbsp;nbsp;nbsp;Te Deum (Ie) general de tous les bons Francois ,

-ocr page 208-

198 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[temple]

sur la prise de messieurs les princes. (S. 1., 1650), 23 pages.

Contrefacon de la pièce qui suit.

3757. nbsp;nbsp;nbsp;Te Deum (Ie) ge'néral de toutes les provinces denbsp;France, sur I heureux retour du roi Louis XIV en sanbsp;ville de Paris, Ie dix-huitième jour d’aoüt 1649.nbsp;Paris, Pierre Yariquet, 1649, 30 pages.

II se termine par un sonnet de 1’auteur a sa patrie.

L’année suivante, a propos del’emprisonnementdes princes, un imprimeur reprit ce pamphlet, en changea quelques dispositions,nbsp;par exemple rejeta a la fin ce qui était au commencement, mitnbsp;dans la bouche de la Guyenne ce que Ie Languedoc avail dit, sup-prima ou ajouta quelques phrases , en modifia d’autres, supprimanbsp;tout a fait Ie sonnet qui Ie termine, et Ie publia de nouveau sousnbsp;Ie titre qui précède.

3758. nbsp;nbsp;nbsp;Tempérament (Ie) amphibologique des testiculesnbsp;de Mazarin, avec sa médecine par maitre Jan (sic)nbsp;Chapoli, son médecin ordinaire. Tales fuimus exnbsp;quibus nutrimur. Cologne., 1651, 8 pages.

Une des huit pieces les plus recherchées. C’est assez du titre pour la juger.

3759. nbsp;nbsp;nbsp;Temple (Ie) de la déesse Borbonie. (S. 1., 1651),nbsp;8 pages.

Aussi extravagant et aussi rare que \Apothéose de madame de Longueville, qui est certainement du même auteur.

La déesse Borbonie est madame de Longueville, et Ie temple, Villefranche en Argonne, dont elle avait fait releverles fortifications.

L’auteur fait la dédicace du temple; et il nomme les personnes qui avaient accompagné la princesse, aux fonctions sacerdotales :nbsp;mademoiselle de Verpilliér qu’il appelle Vertupillier, est 1’Égérienbsp;Longuevillienne; madame de La Chatre, la Phrixine avellide,nbsp;prêtresse vaticinatrice; madame de Gofecourt, la Nappé Eleuté-rine; Sarrazin est l’hymnifique tympanisateur lyrique; 1’abbé denbsp;Saint-Romain, 1’hyéronphoroprosefcandre; de La Peyrère, Ie

-ocr page 209-

[tesiameist] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZAHINADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;199

flamen borbonial; Ie chevalier de Grammont, Brilardin, flammi-fer, phosphorin; Gourville, Ie préconisateur.

3760. nbsp;nbsp;nbsp;Temps (Ie) passé et l’avenir et Ie génie démasquénbsp;de Jules Mazarin. (S. 1., 1649) , 8 pages.

Voir Ie Génie démasqué, etc.

3761. nbsp;nbsp;nbsp;Terme (Ie) de Paques sans trébuchet, en versnbsp;burlesques, suivant l’arrêt du 14 avril 1649. Paris,nbsp;Nicolas Jacquard, 1649, 7 pages.

Signé, Nicolas Le Dru {l’abbé de Laffemas).

3762. nbsp;nbsp;nbsp;Terreurs (les) de Mazarin et le secours chimé-rique et imaginaire qui lui vient dTtalie, conduit parnbsp;le redoutable capitaine et général Scaramouche.nbsp;Paris, veuve Jean Remy, 1649, 8 pages.

Pièce plaisante, et qu’on peut consulter pour 1’histoire du théatre en France.

3763. nbsp;nbsp;nbsp;Testament de monsieur le due d’Épernon. (S. 1.,nbsp;1650), 8 pages.

Daté d’Agen, le lquot; juin 1650.

Au bas de la 8' page, on lit en réclame : Suite codicile. II existe en effet un Codicile qui a été publié en 16S0, comifae le Testament;nbsp;mais il est postérieur a la seconde guerre de Bordeaux, tandis quenbsp;le testament se rapporte a la première; il fait une pièce séparéenbsp;avec titre et date. C’est ainsi du moins que je l’ai rencontré.nbsp;Jamais au contraire je n’ai vu le testament sidvi du codicille.

II n’est pas moins nécessaire de les réunir.

Par le testament, le très-excellent doreur et peintre Fournier est chargé de dorer la barbe du due.

3764. nbsp;nbsp;nbsp;Testament du cardinal Mazarin, qu’il a renouvelénbsp;a son départ. (S. 1., 1651), 8 pages.

II ne faut pas confondre ce Testamentayec celui de 1649. {Testament solennel, etc.)

L’article le plus plaisant est celui qui ordonne a Marigny d’é-pouser mademoiselle Boilesve moyennant vingt mille livres, et k

-ocr page 210-

BIBLIOGRAPHIE

200

[testament]

condition qu’il publiera un in-folio intitule : Abjuration duditsieur de Marignr, qu’il renoncera a rien écrire contre Boilesve, qu’ilnbsp;fera 1’épitaphe de Mazarin en trois langues, etc.

Marigny avait eu un procés contre Boilesve pour lui avoir donné un soulïlet. {Lettre interceptée de Cohon a Mazarin.]

On a public a Cologne (Holl. a la sphère), 1663, petit in-12, Ie Testament du défunt cardinal Jul. Mazarini, due de Nivernois, etc.,nbsp;premier ministre du roi de Frame^ mais celui-la est véritable.

3765. nbsp;nbsp;nbsp;Testament (Ie) du diable d’argent, avec sa mort.nbsp;Paris, 1649, 8 pages.

On lit a la suite les Plaintes d’un roi de la fève du jour des Rois dernier,

3766. nbsp;nbsp;nbsp;Testament solennel du cardinal Mazarin par luinbsp;fait au temps des barricades et trouvé depuis sa sortie de Paris en son cabinet, daté du 29 aoüt 1648,nbsp;avec Tavertissement de la vente de ses biens, etc., sui-vant l’arrêt de la cour du mois précédent. Paris,nbsp;Francois Musnier, 1649, 16 pages.

II faut y joindre Ie Codicile.

Le succès de ce pamphlet, en effet assez spirituel, donna un poëte du temps 1’idée de le traduire en vers sous le titre de ;

3767. nbsp;nbsp;nbsp;Testament véritable du cardinal Jules Mazarin.nbsp;(S. 1., 1649), 12 pages.

Daté du 19 janvier 1649.

L’executeur testamentaire est le plus habile joueur de hoe. Mazarin lègue au maréchal de Gramont son meilleiir cheval,

« Pour s’enfuir avecque furie. »

«c Je laisse au bon père Vincent [de Pauley,.

Mon plus authentique bréviaire

Pour récompense............

De m’avolr taut favorisé. p

Ce Testament en vers est très-rare.

II en existe pourtant une edition de 1663, petit in-S», Hollande

-ocr page 211-

[théologiew] nbsp;nbsp;nbsp;des MAZARIiNADES.nbsp;nbsp;nbsp;nbsp;201

[Paris), qui est ainsi intitulée : Ie Vrai testament du défunt cardinal Jules Mazarin, due de Nivernois, premier ministre de Frame, corect an la bone ortografe, par Scarron. Je ne sais pas sur quelnbsp;fondement 1’éditeur a cru devoir nommer Scarron , que je n’ai vunbsp;indiquer nulle part comme auteur de ce pamphlet.

3768*. Thanks of the Parliament of Paris to the king for the removal of cardinal Mazarine. {Remercimentsnbsp;du Parlement de Paris au roi pour Veloignementnbsp;du cardinal Mazarin).

C’estprobablement une traduction; mais de quel pamphlet? Je ne connais que ce litre, extrait du catalogue in»8° des imprimés dunbsp;Musée britannique.

)(

3769. nbsp;nbsp;nbsp;Theologien (le) d’État a la reyne. Paris, Jeannbsp;du Bray, 1649.

3770. nbsp;nbsp;nbsp;Theologien (le) d’Etat a la reyne, pour faire dé-boucher Paris. Paris, Jean du Bray, 1649.

C’est la même pièce sous 1’un et 1’autre litre. Elle se compose de deux parties; la première de 12 pages, la seconde de 20 ;nbsp;celle-ci intitulée : le Second théulogien d’État a messieurs, les gé-néraux.

Waudé, page 11, 204 et 208 du Mascurat, Guy Patin, dans la lettre du 14 may 1649 a Charles Spon, p. 190 du lquot; vol., citentnbsp;ce pamphlet parmi les meilleurs; et ils n’ont pas tort. Mais il fautnbsp;ajouter qu’il est surtout remarquable par la pureté et la vigueurnbsp;du style.

Jean du Bray en a donné, sous le second litre, deux éditions qui ne différent que par la vignette. 11 y en a deux autres encore,nbsp;Vune chez Arnould Cottinet, 1’autre jouxte la copie imprimée cheznbsp;fjean du Bray, également de 12 pages.

L’edition de la seconde partie qu’Arnould Cottinet a publiée , n’est que de 12 pages au lieu de 20.

3771. nbsp;nbsp;nbsp;Theologien (le) d’État, hdèlement traduit en vers

-ocr page 212-

BIBLIOGRAPHIE

202

[theses]

burlesques, dédié a la reine régente. Paris, 1649, 32 pages.

« L’orateur 1’appelle excentritjut (Mazarin).

Certes le mot est magnifique;

Mais comma je ne 1’entends pas ,

Passons.....»

« Dans la vengeance des Mesceus;

Car ce n’est pas jouer en renonce Que d’écrire comme on le prononce. »

En prose ou en vers, le Théologien éÉtat n’est pas rare.

3772. nbsp;nbsp;nbsp;Théologien (le) politique, piece curieus© sur lesnbsp;affaires du temps pour la defense des bons Francois.nbsp;Paris, Guillaume et Jean-Baptiste Loyson , 1649 ,nbsp;11 pages.

Brousse, curé de Saint-Roch.

Voici la doctrine politique du Théologien ; n Comme nous devons toute sorte d’obéissance aux rois quinbsp;n’exigent de nous que des choses justes et raisonnables, commenbsp;étant les véritables lieutenants de Dieu, nous ne devons aussinbsp;aucune obéissance it ceux qui, suivant les pemicieuses maximesnbsp;du démon, ne nous commandent qu’injustices et que cruautés. »

« Dieu et la nature nous ont appris que la conservation de la vie et de la liberté contre 1’oppression inique est non-seulementnbsp;licite, mais aussi equitable et sainte. »

« Le prince est une loi parlante; mais la loi est un prince muet; ce qui fait voir qu’il est au-dessous de la loi, et que ses sujets nenbsp;sont obligés de lui obéir, qu’en tant que ses commandements sentnbsp;conformes aux lois fondamentales de son État. »

II en existe une autre édition également de 1649, égalementde 11 pages, chez les mèmes libraires, mais avec ce titre ;

3773. nbsp;nbsp;nbsp;Théologien (le) politique touchant la juste et lé-gitime défense des Parisiens et autres bons Franqoisnbsp;contre la guerre qu’on leur fait a présent.

3774. nbsp;nbsp;nbsp;Thèses d’État tirées de la politique chrétienne,

-ocr page 213-

DES MAZARINADES.

203

[toilette]

presentees a monseigneur Ie prince de Conty. Paris, veuve Theodore Pépingué et EstienneMaucroy, 1649,nbsp;12 pages.

L’épitre dédicatoire est signée Saint-Clément.

3775. nbsp;nbsp;nbsp;Tl Seiov (Ie) de la maladie de l’État, piece doctenbsp;et curieuse. Paris, veuve Theodore Pépingué et Es-tienne Maucroy, 1649, 12 pages.

Le Tl ÖEtov est ce je ne sais quoi de divin qui se trouve, au dire d’Hippocrate, dans toutes les maladies populaires.

3776. nbsp;nbsp;nbsp;Tire-laine (le), ou la Journée des duppes {sic) denbsp;ce temps, dans le dessein qu’ils ont eu d’enlever monseigneur Ie due d’Orléans. Paris, Claude Boudeville,nbsp;1650, 6 pages.

Le parti des princes avait envoyé sept i huit cents chevaux roder sur la route de Paris k Limours. Le due d’Orléans crut qu’on en voulait a sa personne. Par prudence il ajouta k sa garde ordinaire quatre cents Suisses. C’était pendant le voyage de la cour ennbsp;Bourgogne.

Je n’ai vu cette anecdote que dans le Tire-laine, dont je ne puis dire qu’une chose ; c’est qu’il n’est pas commun.

3777. nbsp;nbsp;nbsp;Tocsin (le) de la France pour le maintien du roinbsp;et de sa couronne. Paris, 1649, 6 pages.

Aussi rare que mauvais.

3778. nbsp;nbsp;nbsp;Tocsin (le) de la Fronde contre les menaces desnbsp;armes de Mazarin. Paris, 1651,14 pages.

II est remarquable que 1’auteur propose de mettre la tête de Ma-larin au prix de cent mille ecus.

3779. nbsp;nbsp;nbsp;Toilette (la) ployée de Mazarin , sortant du cha-

-ocr page 214-

204

BIBLIOGRAPHIE

[tombeaü]

teau de Pontoise. Paris, Nicolas Lerrein, 1652, 7 pages.

Ne vous fiez; pas au litre. C’est tout ce que j’ai a dire du pamphlet.

3780. nbsp;nbsp;nbsp;Tombeau (Ie) de la médisance. (S. 1., 1649),nbsp;6 pages.

3781. nbsp;nbsp;nbsp;Tombeau (Ie) de la pais. (S. 1.), 1649, 12 pages.

3782. nbsp;nbsp;nbsp;Tombeau de madame la princesse douairière.nbsp;(S. 1., 1651), 15 pages. Rare.

Vers latins, avec la traduction en vers francais.

L’auteur prend Ie nom d’hégémodémophile.

3783. nbsp;nbsp;nbsp;Tombeau (Ie) des monopoleurs, avec leur épitaphe.nbsp;Paris, 1649, 8 pages.

3784. nbsp;nbsp;nbsp;Tombeau (Ié) du senscommun, ou leRenverse-rnent des idees de tons les sages : 1. justifiant la detention des princes; 2. prouvant la nëcessité du retour de Mazarin; 3. justifiant les malversations de cenbsp;ministre; 4. faisant voir que la reine a contribuénbsp;plus que tout autre a Ia perte de ce ministre ; 5. prouvant la nëcessité du rëtablissement des subsides ; 6. dë-truisant Ie rang prétendu de ministre d’Etat; 7. etnbsp;batissant Ia religion sur les deux scandales qui la dé-truisent. (S. 1., 1650), 42 pages.

Dubosc Montandré.

Mêmepièce que les Paradoxes d’État, etc.

« Si Ie peuple étoit pauvre, verroit-on des mouchoirs de cou de 20 OU .30 écus sur des simples femmes de rótisseurs ? Verroit-onnbsp;des laquais , habillés de couleur, portant Ie carreau a la suite denbsp;certaines femmes de simples marchands? Verroit-on des habitsnbsp;de 3 OU 400 francs sur des lingères et des filles de boucher ? Ver-roit-on les passements d’or et d'argent honteusement abaissés jus-

-ocr page 215-

[torche]


DES MAZARINADES.


205


qu’a étoffer les cottes des chandeleuses? Verroit-on des filles de cliambre a la suite de celles qui ont autrefois été servantes? Verroit-on des portes cochères dans les maisons des raarehands? Verroit-on des chapeliers ou des tailleurs aller par les rues a chevalnbsp;OU en carrosse? Verroit-on Ie tabis, Ie satin et Ie velours, indiffé-remment sur toutes sortes de personnes, ou plus ordinairementnbsp;sur ceux et celles qui n’en devroient porter que pour border d’autresnbsp;habits plus grossiers ? Et, n’est-il pas vrai, pour finir cette importune deduction , que les habits seroient les marques infaillibles quinbsp;distingueroient les conditions et les états , et qu’on ne seroit pas ennbsp;peine, étant a la promenade du Luxembourg ou des Tuileries, denbsp;distinguer une duchesse d’avec une librairesse, une marquisenbsp;d’avec une épicière et une comtesse d’avec unè rótisseuse par lanbsp;civilité plutót que par la qualité du meneur? »

« Dans l’abondance du siècle d’or de Henry Ie Grand, il ne fal-loit qu’une dentelle de 30 sous , un cotillon de simple taffetas , un manteau de couleur rouge qui eüt 1’apparence d’écarlate , pournbsp;montrer que c’étoit une demoiselle ou un gentilhomme. •gt;

Les rues habitées par la maltóte étaient les rues de Savoye, Cha-pon , Béthisy, la Verrerie , Sainte-Croix de la Bretonnerie, etc.

3785. nbsp;nbsp;nbsp;Tombeau (Ie) et l’épitaphe de Mancini, fils etnbsp;neveu de Mazarin. Paris, \ 632,7 pages. Rare.

Mauvais vers, souvent orduriers.

3786. nbsp;nbsp;nbsp;Tombeau (Ie) général de toutes les pieces dunbsp;temps, OU la Sepulture de toutes les fausses nou-velles. Paris, veuve J. Remy, 1649, 7 pages.

La permission d’imprimer, donnée Ie 4 mars par la chambre des dépêches, nous apprend que l’auteur de ce pauvre pamphlet estnbsp;un sieur Lemercier.

3787. nbsp;nbsp;nbsp;Torche-barbe (Ie) de Mazarin et du maréchal denbsp;Turenne a l’arrivée de l’armée da due de Lorraine, etnbsp;leurs espérances perdues, en vers burlesques. Paris,nbsp;\ 652, 8 pages.

-ocr page 216-

206 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[tout]

3788. nbsp;nbsp;nbsp;Tour (Ie) burlesque du due Charles (S. 1.,nbsp;1652), 19 pages. Rare.

Ce sont des stances vives et souvent spirituelles sur Ia retraite du due de Lorraine après la levée du siége d’Etampes. Le refrainnbsp;est:

(( Mais tu ne tasteras jamais De Stenay, Clermont ni Jamets. »

3789. nbsp;nbsp;nbsp;Tout (le) en tout du temps. (S. 1., 1649), 4pag.nbsp;Rare.

« Le due d’Orléans joue tout;

Le prince de Condé prend tout;

De Bruxelles {Droiissel) a brouillé tout. »

C’est une imitation du Tout en tout de la cour, pamphlet public dans le Recueil des pièces les plus curieuses qui ont été faites pendant le règne du connétable M. de Lujne, 1625. En voici la preuve :

1625.

CC Le garde des sceaux scelle tout;

La Rochefoucauld justifie tout;

Le père Arnoux déguise tout;

M. de Guise salue tout;

Le Parlement vérifie tout;

L’Espagnol se prévaloit [sic) de tout;

Les pauvres Francois souffrent tout;

Mals enfin ils perdront tout;

Et si Dieu ne pourvoit a tout,

Le grand diable emportera tout. »

1649.

« Le chancelier scelle tout;

Le chevalier de La Valette justifie tout;

Les prédicateurs déguisent tout;

MM. de Guise attendent tout;

Le Parlement vérifie tout;

L’Espagnol se prévaut de tout;

Les pauvres Francois souffrent tout;

Et a la fin ils perdront tout.

Si Dieu ne met la main a tout,

Le grand diable emportera tout, a

-ocr page 217-

DES MAZARINADES.

[tbahisoss]

207

II y en a trois éditions qui ne different que par les caractères du titre; et une quatrième oü il a cté reporté sur la dernière pagenbsp;quatre vers de plus que sur la page correspondante des troisnbsp;au tres.

Le Tout en tout du temps, considérablement augmenté, a été réimprimé a la suite de la Carte géographiquc de la cour et autrcsnbsp;galanteries, par Rabutin. Cologne , Pierre Michel (Hollande, a lanbsp;sphère), 1668, pet. in-12.

Lenoble 1’a imité dans le dialogue de Mars et de la Paix (l’Es-prit d’Esope, octobre 1694).

)(

3790. Tragédie (la) de la royauté, jouée sur le theatrenbsp;de la France par le cardinal Mazarin, ou les bonsnbsp;Francois verront que si eet insolent ininistre n’a pointnbsp;entièrement ruinë la royauté, il a du moins pratiquénbsp;toutes les intrigues qu’on peut inventer pour la perdre,nbsp;(S. 1., 1651), 31 pages.

Même piece que le Manifeste de monsieur le coadjuteur de Paris, etc

3791. nbsp;nbsp;nbsp;Trahison (la) des Mazarins découverte par messieurs les Princes, pour iritroduire le Mazarin et sonnbsp;armee dans Paris. Paris, Jéróme Camus, 1652,nbsp;8 pages.

3792. nbsp;nbsp;nbsp;Trahison (la) du due Charles tramée par le roinbsp;d’Angleterre et le cardinal de Rez (sic), coadjuteurnbsp;de Paris, et découverte par monseigneur le due denbsp;Beaufort, le dimanche 16juin 1652. Paris, Simonnbsp;Le Porteur, 1652, 7 pages.

11 n’est pas dit un mot du cardinal de Retz dans tout le récit, qui d’ailleurs n’est rien moins qu’exact.

On en a fait une sorte de traduction en vers sous le titre de : Triolet a faire le tacet sur le temps présent.

3793. nbsp;nbsp;nbsp;Trahisons (les) découvertes du Mazarin dans le

-ocr page 218-

208 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[traité]

conseil de la reine pour empêcher la conférence de messieurs les deputes. Paris, Gilles de Halline, 1652,nbsp;15 pages.

Méme piece que la Réponse a la 2“ lettre des partisans du cardinal Mazarin, etc.

3794. nbsp;nbsp;nbsp;Trahlsons (les) découvertes , ou Ie Peuple vendu.nbsp;(S. 1., 1649), 7 pages.

Invectives violentes centre Ie Parlement, la reine, que 1’auteur menace du sort de Brunehaut, Ie prince de Condé, Ie prince denbsp;Conty, Ie due de Longueville et Ie due d’EIbeuf, « qui a ferré lanbsp;mule au peuple de Paris. »

Pendant les conférences de Ruel.

Pen ai vu une autre edition plus belle, de 12 pages, portant sur Ie titre ; ef Ie peuple, etc., au lieu de Ie peuple, Dédiez anbsp;monseigneur Ie due de Beaufort, et la date de 1649. Le pamphletnbsp;y est augmenté d’une strophe sur le coadjuteur, et suivi de buitnbsp;couplets d’une chanson assez spirituelle contre le prince de Conty,nbsp;le due de Beaufort, le due de Longueville, les enfants du duenbsp;d’EIbeuf, le due de Bouillon et le maréchal de Lamothe , qui

«... A pillé Paris Comme il a fait Cardonne. n

3795. nbsp;nbsp;nbsp;ïrahisons (les) tlu cardinal Mazarin, descouvertesnbsp;par M. le Prince , envoyées aux bons bourgeois denbsp;Paris, sur son prétendu retour en France. Bourdeaux,nbsp;Guill. Lacour, 1651,7 pages.

Pendant le voyage de Guyenne.

3796. nbsp;nbsp;nbsp;Traité de l’ancienne dignité royale et de l’insti-tution des rois. (S. 1. n. d.), 20 pages. Rare.

C’est la doctrine des rois semblables a Dieu et absolus cómme lui.

3797. nbsp;nbsp;nbsp;Traité de paix de l’ame avec son dieu, dédié anbsp;monseigneur le due de Beaufort, due et pair de France,

-ocr page 219-

[tranqüillité] des MAZARINADES. nbsp;nbsp;nbsp;209

propre a ce saint temps. Paris, Jacques Langlois, 1649, 8 pages.

Sujet de piété que je ne méle aux pamphlets de la Fronde , qu’a cause de la dédicace.

3798. nbsp;nbsp;nbsp;Traité de paix entre Sa Majesté Catholique etnbsp;les sieurs Etats généraux des provinces unies desnbsp;Pays-Bas. Jouxte la copie imprimée a Bruxelles.nbsp;Paris, Jean du Crocq, 1649, 32 pages.

Daté de Munster, Ie 30 janvier 1648.

3799. nbsp;nbsp;nbsp;Traité et articles de paix entre les couronnes denbsp;France et d’Espagne, exhibés a Munster par monseigneur Ie due de Longueville et messieurs les comtesnbsp;d’Avaux et Servient {sic'), ambassadeurs et plénipo-tentiaires du roi très-cbrétien ès années 1646 et 1647,nbsp;Paris, veuve J. Guillemot, 1650, 27 pages.

C’est Ie projet de traité sans réflexions ni commentaires.

3800^. Traité que tuer un tyran n’est pas un meurtre, par Marigny.

Gut Patin, Lettres, t. P'', p, 406.

180'!. Tranquillité (la) publique rétablie a Paris par l’beureux retour de la paix , envoyée du ciel a lanbsp;France, contre les faux bruits semés au préjudice denbsp;1’bonneur de Sa Majesté et de Ia tranquillité publique,nbsp;discours moral et politique dédié au roi. (S. 1., \ 649),nbsp;46 pages.

Cette pièce, qui commence par une amplilication souvent niaise des sentiments de reconnaissance des Parisiens, finit par un récitnbsp;intéressant de la mort de Louis XIII et du lit de justice oiinbsp;Louis XIV prit possession publique de la couronne,

B. ni nbsp;nbsp;nbsp;14

-ocr page 220-

210 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[très-humble]

3802. nbsp;nbsp;nbsp;Transport (Ie) et les pleurs du Hiérémie angloisnbsp;sur les misères du siècle , en vers burlesques. Paris,nbsp;Claude Morlot, 1649, 8 pages.

3803. nbsp;nbsp;nbsp;Travaux (les) de messieurs du Parlement pournbsp;Ie bien de la France, tant en la conférence qu’en plu-sieurs autres occasions, dédiés a nosdits seigneurs,nbsp;par G. T. L. Paris, Thomas La Carrière, 1649,nbsp;8 pages.

Insignifiant, mais rare.

3804. nbsp;nbsp;nbsp;Trente-cinq anagrammes sur l’auguste nom denbsp;Sa Majesté très-chrétienne, iMuis quatorzième dunbsp;nom, roi de France et de Navarre. Le sujet desnbsp;anagrammes : L’absence inopinée du roi et l’afflictionnbsp;des bons Francois a cette occasion ; que les bonsnbsp;Francois sont fort aimés de Dieu; et ce qu’ils doiventnbsp;faire pour se conserver eet amour divin, venir au-dessus de leurs entreprises militaires et de leur en-tier soulagement. Paris, Franqois Noël, 1649,11 pag.

J. Douet, E. S. D. B.. {écuyer sieur de Rorncroissant).

Seconde edition augmentée des Anagrammes sur l’auguste nom de Sa Majesté Très~Chrétienne, etc.

3805. nbsp;nbsp;nbsp;Très-cher sieur, dans la nécessité présente, etc.,nbsp;1 page.

Lettre circulaire du parlement de Bordeaux aux gentilshommes de laGuyenne, sous la date du aoöt 1649. On lit au bas la signature de De Laroche.

3806. nbsp;nbsp;nbsp;Très-dévotes (les) litanies de la paix, pour implo-rer dévotement le secours du ciel, tirées de l’Écri-ture sainte. Paris, veuve J. Guillemot, 1649, 8 pagesnbsp;in-12. Très-rare.

3807. nbsp;nbsp;nbsp;Très-humble et chretienne remontrance a la reine

-ocr page 221-

[teès-hdmble] des MAZARINADES, nbsp;nbsp;nbsp;211

régente sur les malheurs présents de l’État. Paris, Jacques Langlois, '1649, 14 pages.

Blcme pièpe que les Nouvelles remontrances a la reine régente sur Ie gouvernement de VEtat; mais c’est ici la bonne édition, lanbsp;seule qui ait été faite avec Ie concours de 1’auteur.

3808. nbsp;nbsp;nbsp;Très-humble (la) et veritable remontrance de nosnbsp;seigneurs du Parlement pour l’éloignement du cardinal Mazarin, présenté {sic') au roi étant a Sully parnbsp;nos seigneurs les deputes. Paris, Jacob Chevalier,nbsp;1652, 20 pages. Avec permission des deputes.

On ti'ouvera plus loin la Très-humble remontrance faite au roi... centre le retour du cardinal Mazarin, publiée égalemeut par Jacobnbsp;Chevalier, mais en 7 pages seulement. Le texte authentique est, jenbsp;crois, celui qui porte pour litre : Très-tiumbles remontrances parnbsp;ecrit, etc.

3809. nbsp;nbsp;nbsp;Très-humble remerciement, fait au roi et a lanbsp;reine régente par les bourgeois et habitants de Paris,nbsp;du bon traitement qu’ont recu a Saint-Germain nosnbsp;seigneurs les députés du Parlement, avec supplicationnbsp;très-humble de ramener le roi a son palais royal.nbsp;Paris, Pierre Sévestre, 1649, 6 pages.

3810. nbsp;nbsp;nbsp;Très-humble remontrance a la reine régente parnbsp;messieurs du Parlement de Paris en faveur des Parle-ments de Bordeaux et de Provence, sur le sujet desnbsp;désordres qui sont èsdites provinces, prononcée parnbsp;IVl. le président de Novion, le 25® jour d octobrenbsp;1649. Paris, Jean Dédin, 1649, 8 pages.

II y a une édition de Bordeaux, Mongiron Millanges, 16-49, 8 pages.

3811. nbsp;nbsp;nbsp;Très-humble remontrance a nos seigneurs dunbsp;Parlement pour les cardinaux francois en faveur dunbsp;clerge de France. Paris, 1651, 28 pages. Rare.

L’auteur dit que trois cent-soixante et tant de cardinaux ont

-ocr page 222-

212 nbsp;nbsp;nbsp;BIBLIOGRAPHIEnbsp;nbsp;nbsp;nbsp;[très-hcmble]